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15 mars 2022 (239) Pèlerinage 2022 |
Les règles sanitaires nous ont empêchés d'ouvrir le Pèlerinage d'Arès en 2020 et 2021. L'allègement des règles nous permet d'envisager le Pèlerinage en 2022 en respectant les précautions suivantes :
___________________
Chaque année, le frère Michel,
qui aura 93 ans le 11 juillet 2022, fait son
pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement
surnaturel dont il fut témoin là en 1974 et en
1977 et redonner le Feu à sa pénitence
et à son prophétisme. Ceux et celles qui ont foi
dans La Révélation d'Arès l'y
accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont
témoins et prophètes à sa
suite. La Révélation d'Arès ne crée pas
de religion, elle se situe au-delà des religions,
des dogmes, des traditions, etc., elle fonde une
suite d'humains recréateurs d'eux-mêmes dans l'amour,
qu'elle appelle pénitents (Rév d'Arès 30/11),
et par effet de voisinage recréateurs du Bien
sur Terre (28/7). Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?
Qui peut être pèlerin ?
Qui vous accueille ?
Où êtes-vous reçu ?
Quels livres vous faut-il apporter en 2022, si vous le souhaitez ?
Prière libre. Aucune
cérémonie ou rituel.
Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?
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Commentaires |
16mar22 239C1 Très cher prophète, Mikal, Quelle joie de pouvoir retrouver le Pèlerinage et ce lieu que le Créateur a choisi pour venir reparler à l'homme, où Il est au milieu de nous tous réunis en Son Nom. Et quelle joie de retrouver la présence et la liesse des cœurs remplis de foi et d'espérance de mes sœurs et frères humains présents sur ce lieu Saint . En ces temps de conflits en Ukraine, mais aussi ailleurs dans le monde en Afrique, en Asie finalement sur tous les continents. Et passée cette gestion de la COVID 19 imposée par les têtes gouvernantes, où l'incitation au vaccin a beaucoup divisé les opinions et les hommes y compris au sein même des familles. Ce passage "d'isolement "aura-t-il permis a chacun de méditer sur sa propre existence ? Ce message venu du Ciel et retransmis fidèlement par votre témoignage dans La Révélation d'Arès et tout votre enseignement riche et constant depuis lors nous rappelle que seul l'amour fraternel enrichi de la paix, du pardon, peut nourrir une intelligence du cœur dans une dimension métaphysique spirituelle, qui pourra aider chaque individu à retrouver en soi la Force créative du changement possible du monde. Même si ce processus individuel s'opère à travers le lorgnon de notre faible lumignon qui est pourtant le miroir de l'image et ressemblance du Père de l'Univers. Pouvoir nous rappeler à Arès pendant le Pèlerinage, qui est totalement libre, que ce Message à travers le prophète Jésus descendu devant vous, puis cette très éprouvante rencontre avec notre Père n'a jamais été autant d'actualité ! Merci, cher prophète Michel, et à votre épouse sœur Christiane, d'avoir eu le courage de nous retransmettre ces messages venus du Ciel qui ont totalement bouleversé votre vie bien rangée de l'époque. Merci d'avoir accompli et donné pendant quarante-huit ans la possibilité de comprendre ce message comme l'enfant apprend à lire, à écrire, à compter. Comme un frère ainé, vous nous avez conduit, chaussé de votre amour et de votre courage fidèlement et constamment sur les Hauteurs Saintes! Je vous embrasse de tout mon cœur avec sœur Christiane Alléluia! Anne P. dite Ann Fairyhand (Main de fée) du Languedoc-Rousillon |
Réponse : Oh, ma fille Anne, quelle joie et quelle émotion de trouver dans ma boîte de commentaires ce message de toi, message non seulement beau mais aussi le premier, reçu ce matin, répondant à mon entrée 239 que je me suis empressé d'afficher après les deux réunions du comités de gestion du Pèlerinage le vendredi 11 et le lundi 14 mars. Oui, comme tu dis, Anne, "quelle joie de pouvoir retrouver le Pèlerinage et ce lieu que le Créateur a choisi pour venir reparler à l'homme." Enfant, avec tes deux sœurs, ta mère et moi-même, ton père, intimement — intimement dans le sens que nous commençames là à aimer tous les humains de la Terre comme s'ils étaient nos frères et sœurs de sang —, tu as vécu la joie comme la solennité des événements survenus tout près de toi, qui, à Arès, ont changé complètement nos vies : les visites de la Vie sous les formes de Jésus et du Créateur et leurs Messages, aujourd'hui connus sous le titre de Révélation d'Arès. Nous avons été témoins de l'extrême proximité de la Source, si proche qu'elle et en chacun de nous autant qu'elle est aux confins jamais atteints de l'infinitude. Par là nous avons dépassé la religion, nous avons pris conscience que l'Un de l'Univers et l'un qu'est chacun de nous (Rév d'Arès xxiv/1) est une même et unique existence, c.-à-d. un même et unique contraire de rien. Ainsi quand je prie en moi-même je prie simultanément le Tout qui est partout dans l'infini, car rien ne sépare l'lhomme du Tout. Ainsi sommes-nous devenus dépositaires de la Connaissance (39/3), que refusent de recevoir une humanité qui s'est fabriqué sa propre et branlante connaissance à elle, dissidents des idéologies et religions, infatiguables répandeurs du Vrai, qui est si simple et qui tourne autour de l'amour. Nous vivons dans un monde où la raison est réduite au calcul, la technologie est sans conscience, les savoirs sont dispersés et souvent contradictoires, les erreurs et les errements s'entrecroisent partout. Il faut absolument, comme dit La Révélation d'Arès, changer le monde (28/7). |
16mar22 239C2 Bien aimé Frère Michel, Quelle bonne nouvelle que l'ouverture du Pèlerinage 2022 ! Merci à vous, frère Michel et aux membres du bureau de l'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, pour votre réflexion et cette décision qui permet à tout un chacun l'accès à la Terre Sainte où Jésus ressuscité et Dieu ont parlé. J'espère de tout cœur que chacun trouvera un logement à Arès et un moyen de transport pas trop onéreux en ces temps perturbés. Alléluia ! Je vous serre sur mon cœur, sœur Christiane et frère Michel. Myriam B. d'Aquitaine |
Réponse : C'est en effet une bonne nouvelle. Le Pèlerinage n'est pas obligatoire, mais il nous manque quand il est fermé. Le lieu où la Vie est descendue parler à l'homme n'est pas un lieu ordinaire. Tout récemment nous avons vu une partie du film "Ghostbusters II" (SOS Fantômes 2, je crois, en français) où un juge fait comparaîtres les trois loustics attrapeurs de fantômes. Le juge déclare : "Je ne crois pas aux fantômes" et il condamne l'équipe des ghostbusters pour tromperie et abus de confiance, quand, dans la salle du tribunal, surgissent deux fantômes en formes de bibendums. C'est la panique et le juge est le plus terrifié de toutes les personnes prises d'effroi dans la salle. Ce film est évidemment une grosse facétie sans le moindre souci de réalité, mais je repensais à tous ceux, innombrables juges, qui m'ont méprisé en me jetant d'une voix rogue : "Pfff ! On ne croit pas aux apparitions" et je me disais : "Si ces gens avaient seulement vu le début d'une seule théophanie, ils auraient tremblé de tous leurs membres." Ce qui s'est passé à Arès en 1974 et 1977 a été comme une levée de soleil en pleine nuit, totalement invraisemblable, une époustoufle à laquelle personne ne peut croire selon les critères matérialistes en vigueur, quelque chose d'insoluble et d'irréconciliable pour toute personne "raisonnable". Je ne sais plus qui, dans les années 70, me dit en riant : "Vous n'avez pas l'air menteur, mais vous n'avez pas idée de la puissance de l'illusion. Reprenez vos esprits !" Il y a certes des événements ou des moments dans l'existence où l'on ne peut plus faire la part du réel et de l'illusion, mais c'est seulement quand l'illusion est brève. Si, comme c'est le cas à Arès, elle se reproduit trente-neuf ou quarante fois pour Jésus et cinq fois pour le Créateur, on ne peut plus croire à l'illusion. C'est d'ailleurs peut-être la raison pour laquelle Jésus en 1974 et le Père en 1977 se sont manifestés avec autant d'insistance pour dire des choses qu'ils auraient plus dire beaucoup plus brièvement. Je pense que c'est la conclusion à laquelle les gens de pouvoir ou de media ont abouti, la conclusion qui explique l'actuel silence total de "l'officiel" sur l'Événement d'Arès, signe d'embarras extrême. C'est pourquoi il nous faut ne pas perdre courage devant le silence. |
16ma22 239C3 Bien aimé prophète de la Vie, Quelle heureuse nouvelle et immense joie ! Le Pèlerinage va pouvoir se faire cette année. Alléluia ! Merci pour ce que vous avez magnifiquement écrit : "Le seul sentier de salut est la pénitence, qui consiste à aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous partout, penser et parler avec l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5), être libre (10/10) de tous préjugés, et pour l'avenir à se préparer à tout partager avec tous dans le partage et l'anarkia (voir entrée 207 du blog). Le Pèlerinage n'est pas plus une obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de la conscience personnelle." Je vous embrasse du fond du cœur, ainsi que notre bien aimée sœur Christiane. En prière avec vous, Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : Vous qui avez, en compagnie de votre compagnon Alain, connu les début du Pèlerinage, je comprends que pour vous la réouverture de notre Saint Lieu soit un bonheur ! Merci pour votre commentaire, ma sœur Danny. Je ne sais plus qui a dit : "Plus qu'un livre, c'est le souvenir d'un livre qui compte." Je dirais la même chose pour le Pèlerinage : "Plus que le Pèlerinage d'Arès, c'est le souvenir du Pèlerinage qui compte." Je vais avec un immense bonheur spirituel prier à nouveau au Pèlerinage du 21 juin au 15 août qui viennent, mais je vais aussi y apporter tous les souvenirs — et, bigre ! il y en a — de mes Pèlerinages passés, parce que le Pèlerinage c'est le magnifique signe d'une continuité, d'une évasion du temps ; c'est l'événement qui ne finira plus jamais comme la Vie n'a ni commencement, ni fin. Quand je ne serai plus de ce monde, je serais heureux que l'on se souvienne de moi comme le pèlerin qui a fait quelques Pèlerinages acceptables bien plus que comme le témoin de Jésus et du Père à Arès, car j'ai été témoin forcé. Les Messagers du Ciel ne m'ont pas demandé mon avis ; je les ai subis. Mais les Pèlerinages je les ai fait de ma propre volonté. Alléluia ! |
17mar22 239C4 Cher Frère Michel, il y a quelques mois, un ancien confrère m'a fait passer le document que vous trouverez ci-dessous, probablement une fable, un apologue m'a dit un ami lettré, plus qu'une authentique expérience d'éthologie. Cela donne à réfléchir à propos des traditions et superstitions. Je l'ai retrouvé en faisant de la place dans ma messagerie et j'ai souhaité le partager avec vous au cas où vous ne le connaitriez pas, au minimum c'est amusant et ne vous prendra pas trop de temps. Joëlle se joint à moi pour vous adresser nos fidèles pensées. Henri R. de Bourgogne
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Réponse : Merci, mon frère Henri, pour ce message, en fait un eMail, que j'affiche comme commentaire, parce qu'il me paraît spectaculairement importun au Pèlerinage d'Arès, dont parle mon actuelle entrée 239. Ce qui sociétalement se passe pour le Pèlerinage d'Arès me paraît, en effet, le contraire de l'expérience faite avec des singes, dont votre ancien collègue vous a fait part. J'appellerais plutôt "Apparition du moutonnisme" concernant les humains, ce que votre ancien collègue appelle "Mouvement de blocage perpétuel" concernant les singes. Mais je précise tout de suite qu'il n'y a pas de moutonnisme à Arès. Réfléchissons un peu. Au temps où les mœurs catholiques régnaient sur la société, les gens allaient tous à la messe le dimanche, mais, selon moi, pas du tout "sans savoir pourquoi" et seulement parce que c’était "comme ça". Ils y allaient pour continuer d'être socialement bien vus et éviter l'opprobe sociale et tous les problèmes que celle-ci engendrait, parce que les hommes sont une chose et les singes sont une tout autre chose. Je comprends qu'étudier les singes puisse intéresser des scientifiques, mais je m'oppose radicalement à la tentation darwino-matérisliste de rapprocher le comportement simiesque du comportement humain. L'humain est totalement différent du singe. Il s'agit notamment pour moi d'être prophète pour réveiller chez l'humain la conscience de sa nature divine, son intelligence spirituelle, sa parenté directe avec la Vie Éternelle, et, en tant que tel, je revendique le droit de replacer sous la Lumière tout ce qui ressortit aux conflits de l'humain aux prises avec sa condition de pécheur mortel. L'humain est Enfant (Rév d'Arès 13/5) des éternelles Puissance, Sainteté et Lumière (12/4). Nous ne sommes plus au temps de la messe à laquelle tout le monde assistait non par "blocage perpétuel", mais par peur générale de l'ignominie et des sanctions qui frappaient les récalcitrants. La messe dominicale ne résultait pas d'un "blocage général", mais d'une mise au pas. Nous sommes maintenant au temps du Pèlerinage d'Arès et ceux qui ne vont pas à ce Pèlerinage n'ont jamais reçu, même au début du Pèlerinage dans les années 70, et ne recevront jamais une douche glacée. La Révélation d'Arès est libératrice ; elle dit bien que l'homme n'est pas jugé ; elle dit que l'homme est maître du Bien et du Mal, maître de son destin aussi longtemps qu'il n'aboutit pas au péché des péchés qui tout simplement l'anéantira (Rév d'Arès 4/4), le dissoudra, le réduira au néant, parce qu'il ne représentera plus le moindre objet de sa propre création. L'humain a beaucoup de capacités que n'ont pas du tout les singes. Il a notamment une capacité qu'il est seul avec Dieu à posséder : la passion. Il y a des millénaires que l'humain a conscience qu'il a ce qu'aucun singe, animal, insecte, poisson ou micro-organisme n'a : la passion. Je ne vais pas développer dans un blog ce sujet immense. Je rappelle seulement deux ou trois chose. Au XIIIe siècle, un grand penseur spirituel, Albert le Grand, moine dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste, évêque de Ratisbonne (Regensburg, Allemagne) écrivit un commentaire de "L'Éthique de Nicomaque" d'Aristote, antique grand penseur des passions. Albert le Grand eut un élève devenu célèbre : Thomas d'Aquin, qui définirait la passion comme comme le moteur de l'appétit sensible de l'âme. Et bien sûr Thomas d'Aquin faisait de l'amour la mère de toutes les passions. Mais on peut aussi citer Basile de Césarée (IVe siècle), à la pensée duquel, bien qu'il fût trinitaire comme beaucoup en son temps, je continue de vouer un certain attachement. Il écrivit : "Comment ne pas rester stupéfait devant l'amour de Jésus pour les hommes, lui qui a partagé nos faiblesses et notre pauvreté ? Ni le ciel, ni la terre, ni l'immense étendue des mers, les habitants des eaux, ceux qui vivent sur la terre, les plantes, les étoiles, l'air, les saisons, l'ordonnance infiniment variée de l'univers, rien ne prouve autant la suréminence de sa force spirituelle que le fait d'avoir pu, lui que l'espace infini ne saurait contenir, se laisser impassiblement lier par la chair à la mort, afin de nous accorder, par sa propre passion, la grâce de l'impassibilité" (dit de mémoire). C'est par passion que les disciples de La Révélation d'Arès vont au Pèlerinage d'Arès. Rien à voir avec un comportement de singe. |
17mar22 239C5 Cher frère aîné, Hi hi hi hi hi hi hi hi ! Ha ha ha ha ha ha ha ! comme s'exclament nos frères américains. Je m'étonne d'être dans une si grande joie de faire le Pèlerinage de Feu. La marche sera longue : Dix minutes à pieds depuis ma maison d'où j'ai la chance de venir prier assez souvent rue Jean Lebas devant le Saint lieu, une sorte de Pèlerinage du voile permanent. Mes tendinites aux talons d'Achille se soignent doucement. Je ne sais pas quand je pourrai à nouveau aller à la Moisson, ne pouvant rester debout immobile longtemps pour le moment. Cette Révélation en m'aidant à me déculturer me met par moments dans un état de perte de repères conditionnés, mais ce n'est pas désagréable, juste un peu déstabilisant. Je vous embrasse tous fraternellement. J'aurai beaucoup à écrire, mais je ne suis pas tout seul. Cédric P. d'Aquitaine |
Réponse : Hi hi hi hi hi hi hi hi ! Ha ha ha ha ha ha ha ! Je vous dis merci, frère Cédric, vieux compagnon de foi et d'espérance, pour ce commentaire qui m'a ému. Je serai très heureux de vous revoir cet été sur notre Saint Lieu. Alléluia ! |
17mar22 239C5 Bien aimé prophète Mikal en l'amour de tous les humains, Suite à votre réponse au commentaire 238C60 de Dominique F. de Catalogne, dont voici l'extrait :
Quelle formidable réussite : Nous sommes sur la bonne voie ! Ce qui est demandé : le non-découragement. Vive le pèlerinage pour prendre le Feu ! Excusez-moi car ce commentaire n'arrive pas opportunément. Je vous embrasse bien affectueusement et fraternellement ainsi que sœur Christiane. Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Passionnant ! Dans ma réponse à frère Henri R. de Bourgogne (239C1) je parle de passion, parce que l'homme seul en est capable. Vous avez écrit, c'est évident, ce commentaire avec passion. Oui, comme je l'écris dans l'extrait que vous citez, "le doute est le début d'une certaine mansuétude fille de l'hésitation," et alors il y a "un adoucissement, certes relatif, mais adoucissement quand même des oppositions. Alors quelque chose passe !" C'est au Pèlerinage qu'avant tout, par-dessus tout, "quelque chose passe" et c'est bien pourquoi nous faisons le Pèlerinage d'Arès mus par la passion, car nous avons besoin de passion. Nous en avons besoin, parce que nous sommes prisonniers derrière les murs épais de notre vie terrestre, qui nous cachent la Lumière, mais sur ce lieu où descendit le Très Haut le doute s'efface... Le doute s'efface sans disparaître. L'Amour du Père passe les barrages, nous atteint et pénètre en nous là. Nous n'y allons pas pour demander, mais pour recevoir. Je suis très touché par votre commentaire, frère Dominique. Merci et à bientôt ! |
17mar22 239C7 Bien cher Mikal en l’Amour de la Vie, Comme dit notre sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Si ! Je vois le Retour [Rév d'Arès i/1] du Pèlerinage de Feu 2022 ! Alléluia ! Mardi, j’allai consulter votre blog et, les yeux embrumés par les symptômes du variant BA1 ou BA13 d’Omicron, je me suis dit : "Oh non ! c’est une ancienne entrée." Et j’ai refermé la page. Mais non, c’est une entrée ressuscitée ! J’aime beaucoup votre description ci-dessus des apparitions de Yechou [Jésus] et des Théophanies comme une lever de soleil dans la nuit. Je viens de lire le livre et voir le film adapté du livre "Oscar et la dame rose" d’Éric-Emmanuel Schmitt où le jeune garçon atteint d’une leucémie entame une correspondance avec Dieu, suite au conseil de sa dame rose. Et la veille de son grand passage, durant la nuit, Dieu vient le visiter comme une aube resplendissante, un matin éternel… et lui partage son secret : "Regarde chaque jour comme si c’était la première fois !" Je mets à profit mon isolement pour lire. Une amie m’a conseillé un ouvrage sur Alfred Adler, médecin psychothérapeute et sa psychologie du courage. Et je rajouterai comme vous dites, frère Michel, dans votre dernier courrier : Préparons l’avenir pour corriger le passé ! Je vous embrasse bien fraternellement et affectueusement et je vous dis à la revoyure. Sophie R.-G. de Lorraine |
Réponse : Ayant lu votre commentaire, je suis allé dans ma bibliothèque et j'ai cherché un livre d'Alfred Adler que j'ai depuis très longtemps, sans doute depuis 1965 ou 1966. C'est "Connaissance de l'homme", traduit de l'allemand par Jacques Marty, éditions Payot. Je rouvre ce livre que j'ai laissé fermé depuis des lustres et je tombe, dans son introduction sur ces lignes que je n'avais pas relues depuis le temps où j'étais dans l'Église Orthodoxe : "C'est un fait souvent éprouvé et souligné que les hommes passent les uns à côté des autres et se parlent sans pouvoir trouver le point de contact, la cohésion, parce qu'ils se font face en étrangers non seulement dans les vastes cadres d'une société, mais même au sein du groupe le plus restreint : la famille." Je pense aussitôt aux difficultés de notre mission, mais aussi à ce qui manque peut-être à notre Pèlerinage, de la réouverture duquel vous vous réjouissez, une fraternité capable d'échanger. En voyant l'entrée 239 vous vous êtes écrié : "Oh non ! c’est une ancienne entrée." C'est peut-être la couleur jaune du fond qui inspire cette méprise. Je vais changer cette couleur. Je vous verrai probablement au Pèlerinage et je m'en réjouis à l'évance. Merci pour votre commentaire, ma sœur Sophie. Je souhaite que les "symptômes du variant BA1 ou BA13 d’Omicron" qui vous pertubent actuellement ne soient bientôt plus qu'un souvenir. |
17mar22 239C8 Bien cher prophète en l’amour de la Vie ! Quelle joie de pouvoir venir cette année au pèlerinage ! Je pense être venu depuis 1984 ou 1985 tous les ans Quand j’ai découvert La Révélation d’Arès ce fut un grand festival intérieur d’abord. De joie et d’espoir surtout ! Je ne compris pas tout tout de suite, mais l’essentiel me porta et vos écrits et commentaires furent très importants J’ai découvert La Révélation d’Ares, l'édition "Intégrale" en 1984 ou 1985, je ne sais plus, dans une librairie de livre d’occasion ou j’allais de temps en temps. Aussitôt j’ai téléphoné à Arès pour vous parler et j’ai eu sœur Christiane me disant que vous étiez occupé. Une voix très douce, très apaisante, et elle me dit : "Mais il y a un pèlerinage cet été, vous pourrez entendre et voir frère Michel et prier sur le lieu." Discours tout simple, sympathique accueillant et chaleureux J’y suis allé ! j’ai pris le Feu ! La mission sur la ville de Saintes commença, brouillonne mais intense ; j’achetais des fleurs et j'en offrais une au passant qui prenait mon tract. Par contre, manque de prudence je missionnais dans la même rue piétonne que mon commerce, j’étais conseiller municipal… Mais je n’ai pas réfléchi à tout ça, le Père de la Vie appelait à changer le monde. J’y suis allé, j’avais le Feu, j’étais jeune 27 ans. Mon premier contact épis mûrs intéressant fut avec Yveline et Didier D. qui me visitaient au magasin où j’avais La Révélation d’Arès dans mon rayon livres. Notre frère Laurent B. qui était proche pour son travail à une cinquantaine de kilomètres venait donner un coup de main. On réalisa des affiches que nous allions coller le soir… Avec Didier nous avons créé notre premier accueil dans un local associatif partagé (On n’appelait pas ça du coworking, mais ça existait déjà, si une association ayant pignon sur rue avait de l’espacer et de la disponibilité elle le proposait à d’autres, gratuitement !) Puis les visites régulières à l’assemblée de Bordeaux et les rencontres avec vous au Forum 33 (Immeuble ou il y a dépuis lors un magasin de la célèbre Pomme (Apple). Je n’ai jamais quitté la mission depuis. La pénitence est difficile pour moi et ma vie est faite de hauts et de bas. Mais c’est bien le triptyque moisson-pénitence-pèlerinage qui me tient debout et en vie. Sinon je n’aime pas ce monde et j’ai parfois songé à mettre fin à ma vie. Mais grâce à votre enseignement, j’ai appris la patience, la persévérance et je vis aujourd’hui pour demain et pour après moi J’attends donc ce pèlerinage pour recevoir un souffle qui va rallumer les braises au fond de moi. Je sens qu’elles sont là. Et puis je vais être papy bientôt d’une petite fille. Cela m’enchante. Il faudra éclairer cette nouvelle génération qui lit moins que la mienne. En tout cas, à l’époque j’ai avalé La Révélation d’Aràs d’un trait, pour y revenir encore et encore. Aujourd’hui c’est plus difficile d’accès en première lecture, vous avez très bien expliqué cela dans votre blog. C’est à nous, apôtres bienveillants, d’expliquer que les religions et les nations, et leur zéleurs, à travers leur système dans les administrations, les grandes entreprises etc reposent sur le principe de la domination, de la concurrence ou de l'opposition, ainsi que leur nombre encore élevé et l'actualité le démontrent. Comment changeraient-elles la terre en un monde d'amour et de bonheur ? Cela pose question au quidam rencontré dans la rue. Nous sommes alles avec mon épouse Tania à une manifestation de soutien à l’Ukraine, elle est russe mais elle a des amies ukrainienne ici à Bordeaux. C’était assez politique, pas un mot sur les Russes qui souffrent aussi. Mon épouse Tania avait sa petite pancarte différente des autres et elle fut abordée par un journaliste de Sud-Ouest pour une interview. J’ai trouvé son témoignage simple, formidable : "Nous sommes des frères et les morts qu’il y a des deux côtés sont pleurés par leur mères." Nous avons rencontré un autre Russe avec le même type de pancarte écrite en russe. Toutes les autres étaient des insultes envers Poutine avec amalgame sur les Russes plutôt que le gouvernement Russe et des messages officiels du maire et d’élus allant tous dans le même sens : "Regardez comme nous sommes charitables ! On va héberger les refugies Ukrainiens !" C‘est bien, mais j’ai trouvé que la petite pancarte de Tania détonait : "On a besoin de la paix pour tous !" De toute façon ce n'est pas par la violence que se libéreront l’oppresser et le spolié, mais par le choix d'une autre vie. Nulle révolution politique n'a pas changé le monde en bien ; les Russes devraient le savoir La Révélation d'Arès promeut une transformation historique par la vie, plus forte que des révolutions qui remplacent des pouvoirs par d'autres pouvoirs et ne changent rien au fond. Le Pèlerinage sera pour moi encore plus cette année pour aller me remplir de forces pour porter ce message et l’incarner le plus possible du mieux que je peux malgré les peines et les soucis du moment Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane Philippe L. de Bordeaux, Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire qui me raconte plusieurs choses que j'ignorais : Comment vous avez connu Didier et Yveline D., Laurent B. qui venait vous aider, etc. Vous avez été un apôtre actif de La Révélation d'Arès. Je me souviens de vos visites à Arès dans les années 80, de l'attention extrême que vous portiez à mes homélies, de votre joie enthousiaste. Un jour que, dans la Maison de la Sainte Parole, je citais Charles Péguy (j'en fais mention de mémoire) : "Les chevaliers d'antan ne priaient pas comme des oies, qui réclament la pâtée..." et à ces mots vous avez éclaté d'un gros rire sonore dans la salle de prière. Je ne vous connaissais pas encore très bien, mais je me souviens d'avoir pensé quelque chose comme : "Voilà un frère qui n'ignore pas l'émotion, mais c'est de toute façon bien mieux que l'anticipation hasardeuse mais très sérieuse et la rationalité froide des politiques et des religieux. Merci de me parler de votre participation à la manifestaion pour l'Ukraine en compagnie de votre épouse Tania. Je me fais une joie de vous revoir au Pèlerinage cet été. |
18mar22 239C9 Merci, cher prophète, ainsi qu’à l’Œuvre du Pèlerinage, pour cette très bonne nouvelle de l’ouverture du Pèlerinage d’Arès en 2022. C’est une grande joie, même si nous pouvons faire notre Pèlerinage de cœur à distance, il est bon (et c’est un grand bonheur) de revenir sur les Lieux où le Père a lancé son Appel pour l’humanité, pour Ses Enfants, à retrouver la Vie (Rév. d’Arès 24/5), l’amour, la paix, la liberté, l’intelligence du cœur qui manquent tellement dans notre monde dur et très perturbé. Comme vous le dites, ce n’est pas un lieu ordinaire et j’ai un grand besoin de me retrouver sur ce Lieu de paix, hors du temps [Rév d'Arès 12/6], retrouver des forces pour continuer à chercher inlassablement la Source et faire renaitre la Vie en moi et dans le monde, parmi mes frères et sœurs ainsi qu’à vos côtés, dans la joie et unis dans la prière. C’est comme se retrouver en quelque sorte à la Maison. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle avec sœur Christiane. Marie-Odile O. du Midi-Toulousain |
Réponse : Merci du fond du cœur pour ce commentaire et pour le don que vous venez de faire à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. Ce don tombe bien dans un moment où l'énergie coûte plus cher. Nous vivons une époque qui ne voit les émotions que comme individuelles ou psychologiques, l'émotion que ressent le pèlerin à Arès est moins individuelle ou personnelle qu'elle n'est au cœur du lien spirituel qui unit tous les pèlerins présents, généralement revêtus de la tunique blanche — même si cette tunique n'est pas plus obligatoire que n'est la prière — qui non seulement cache le sexe, l'état de fortune, l'âge du "tuniqué", mais peut-être surtout rassemble (Rév d'Arès 24/1) l'humain en cet Un (xxiv/1) que l'Être demande à l'être de redevenir. L'émotion partagée renforce les liens identitaires de l'humanité spirituelle, outre qu'elle aide au rassemblement du petit reste que La Révélation d'Arès me demande d'associer à la même recherche de l'amour, du pardon, de la paix et de l'intelligence libre de tous préjugés. En cela le Pèlerinage d'Arès est plus qu'un acte collectif de piété, il est un manifeste socio-spirituel. Autrement dit, le Pèlerinage vise autant à provoquer l'émotion qui accompagne le changement de vie intérieur qu'à canaliser celui-ci et en faire une force, fille de la Force Qui tient l'Univers infini en place par une adhérence illimitée dont l'alliage tient sûrement à son infinitude. L'infinitude est inconnue dans le monde pécheur, où tout finit toujours par casser, mais cette infinitude, clé de l'éternité, commence entre les quatre murs du Saint Lieu d'Arès. Oui, cela je l'affirme. Quand je prie là, je sens au fond de moi une bribe d'éternité ; je sais que je ne mourrai jamais que charnellement, mon âme née de l'amour ne mourra pas. Même chose pour tous les pèlerins. Je ne peux rien sentir de tout cela si je ne suis pas, émotivement et passionnément, en symbiose avec le Feu qui s'est allumé là en 1977. Voilà pourquoi le Pèlerinage n'a pas besoin d'être obligatoire ; il est tout simplement une exigence de la conscience chez celui ou celle qui peut faire le voyage ; ce voyage à Arès est un prélude au voyage que la mort de la chair, qui tient l'âme prisonnière, permettra à celle-ci de commencer sa libération, son retour à la Source. Certains me disent parfois : "On sent proches des défunts récents ou pas trop vieux, mais pourquoi ne sent-on jamais Zoroastre, Platon, François d'Assise ?" Je leur réponds : "Parce qu'ils font depuis longtemps le voyage sans fin qui les propulsent dans l'Infini, où ils se mêlent à la Vie dont ils furent issus. L'Univers dont le Père (Rév d'Arès 12/4) nous a parlé est d'une infinie malléabilité spirituelle. Nous ne pouvons le comprendre, parce que nous vivons dans un monde où le péché a tout réduit, limité, où il y a en tout un début et une fin, mais nous allons entrer dans un Univers sans fin où la Vie (24/3-5) est l'Étalée (ii/4) infinie." Le Pèlerinage est le tout début, l'avant-chœur de la vraie vie. |
19mar22 239C10 Le 21 juin prochain, le Pèlerinage ouvrira à nouveau ses portes, après deux ans de fermeture contrainte par les conditions sanitaires en vigueur en 2020 et 2021. Merci, frère Michel, pour vos précieux conseils et votre sagesse qui permettent de rouvrir le Pèlerinage cette année. Les dispositions exceptionnelles qui ont été prises nous permettront de nous dépasser et donc de nous fortifier. Quelle joie de pouvoir faire à nouveau, tous réunis autour du prophète, notre veillée d’armes avant de repartir derrière le mur la balène (Rev d’Arès xL/4), c’est-à-dire dans le monde, parmi nos frères humains, pour chercher l’épi mûr. Veilllée d’armes aussi pour fortifier notre pénitence, notre amour évangélique qui seul vaincra le mal. Le Fer fend l’épée comme la noix. Mille armées contre le Fer, (mais) le Four cuit l(eurs) épée(s, les rend) mou(s) (Rev d’Arès xLix/8-9). Veillée d’armes pour épanouir notre puissance métaphysique pour mieux retrouver la Vie. Ce texte est maladroit, mais de tout cœur je souhaite déjà à tous ceux qui pourront venir prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/7] et ceux qui seront contraints de faire leur pèlerinage du cœur [pèlerinage loin d'Arès] un heureux et vivifiant Pèlerinage ! Jean-Louis, son poème à la main [voir 239C11], se joint à moi pour vous embrasser avec sœur Christiane, de toute notre affection fraternelle. Chantal C., d’Aquitaine |
Réponse : Non, non, ma sœur Chantal, votre commentaire n'est pas "maladroit". Il est beau. Je partage votre joie à l'idée que nous allons tous nous retrouver à Arès le 21 juin comme nous l'avons fait chaque année avant 2020. Je suis heureux que le gouvernement ait allégé les contraintes sanitaires permettant ainsi la réouverture du Pèlerinage avec un minimum acceptable de précautions qui n'empêchent pas la liberté de circulation, de comportement et de prière dans la paix, spécificité première du Pèlerinage d'Arès. Hosanna ! |
19mar22 239C11 Homme regarde Les arbres géants témoins, Cerisier et cyprès rescapés Qui montrent l’ère du Beau. Le prophète du Jardin d’Éden Sage sous la plume millénaire Respire et trace à l’encre noire Le Sentier ressuscité du Père. L’os et l’arbre se tordent Comme la lave rampante Épouse et roule en Feu D’une passion émerveillée. Oh ! Nature extraordinaire Tu invites pourtant l’homme À croître en vertu et amour ! Regarde, homme, Le lagopède blanc comme neige Qui évite en hiver crocs et serres, Et la nuée de pinsons du nord Qui se retrouvent par milliers Pour manger et se reproduire, Ils vivent ensemble en harmonie. Regarde, homme, Tout est vraiment près de toi, Réfléchis et prends patience Comme la grenouille attend Sous l’eau et posée au fond Que les prédateurs s’éloignent. Regarde toutes ces couleurs Et sors du monde qui t’habille, Passionne-toi pour l’homme. Tout autour et en moi M’attire et m’inspire Et de ma chair se libère L’indéfinissable bien-être Comme au bout des tiges Les pétales sous le Vent. Oh ! Père, c’est le temps Qui nous enferme tant. Oh ! Père, cette année Je serai centré sur Toi Bien plus fort qu’hier Et en ce qui me concerne A côté de ton fort Messager. Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine |
Réponse : Voilà un très beau poème, mon frère Jean-Louis, un beau chant qui s'élève trois mois à l'avance pour célébrer la réouverture en 2022 d'un Pèlerinage qui, certes, ne s'est jamais fermé dans nos cœurs et nos âmes, car pour un P(p)èlerin d'Arès le Pèlerinage n'a pas lieu du 21 juin au 15 août, il a lieu tous les jours de sa vie terrestre en attendant la fête des grandes retrouvailles avec la Vie que sera le retour de nos âmes dans l'Infini. Je ne suis pas mystique et je ne prêche ni le mysticisme ni la mysticité au sens étroit des mots, parce que je crois que la très simple foi du charbonnier, l'espérance naïve, vaut les dévotions passionnées. Être mystique est beau, mais la simple foi pratique mise dans l'amour et ce qui en dérive : pardon, paix, intelligence, liberté, suffit à remettre l'humain sur le sentier vers les Hauteurs, à "centrer sur le Père", comme dit le poète que vous êtes, toute l'existence. Nous sommes heureux que soit venu à nous en 1974 Jésus de Nazareth, le christ de référence parmi tous les christs, c.‑à‑d. parmi tous les humains d'amour, qui ont été les paratonnerres de l'humanité, quelles qu'aient été leurs religions, et ils doivent continuer de mobiliser les cœurs pour éviter à la race de sombrer dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), mais nous savons que le christ de référence est en fait multiplié par tous les humains d'amour, pas seulement les pèlerins qui viennent prier à Arès mais tous ceux et toutes celles qui sur cette terre aiment leur prochain. En 1979, quand Mère Thérésa reçut le prix Nobel, une sœur me dit quelque chose comme : "Mère Thérésa est le triomphe spirituel de la chrétienté ; elle montre que rien n'est au-dessus du christianisme" ; je lui répondis : "Je suis sûr qu'au fond des steppes russes une infirmière matérialiste et incroyante, qui vénère la faucille et le marteau, donne à ceux qu'elle soigne autant d'amour et d'attention que la catholique Mère Thérésa. Ce n'est pas spécialement le christianisme que célèbre le prix Nobel ; c'est l'amour. Je ne vois pas le christianisme comme une religion ; je le vois comme une manière d'être, quelle que soit la religion ou l'absence de religion." Certains pèlerins d'Arès me disent : "Pourquoi n'établissez-vous pas ce que La Révélation d'Arès vous demande d'établir : la Mémoire du Sacrifice, le Baptême, etc ?" Je réponds : "Parce que, pour le moment La Révélation d'Arès n'a pas assez de recul et pour cette raison l'idée de faire de la Mémoire du Sacrifice et du Baptême des sacrements, c'est-à-dire des superstitions (Rév d'Arès 21/1), est encore trop menaçante. Il faut attendre, peut-être même attendre longtemps après ma mort terrestre. De toute façon ces pratiques sont très simplement décrites dans la Parole d'Arès. Cela se fera sans difficulté quand le risque de superstition aura disparu. Vous savez, même dans l'Église Catholiques l'eucharistie et la confession ne sont pas si anciennes. C'est seulement le Concile de Latran IV en 1215 qui les rendit obligatoires." Pour nous la communion avec le christ Jésus se fait simplement par la pratique de l'amour. C'est l'Amour que Dieu ou la Vie nous porte qui consacre tout homme de bien, quel qu'il soit. C'est ce qui me semble ressortir de votre poème. Merci pour lui, mon frère Jean-Louis. |
19mar22 239C12 Bonjour frère Michel, J'ai lu ce témoignage assez choquant sur les pouvoirs politiques de Christine Deviers-Joncour. Ces propos ne m'interloquent pas vraiment. J'étais parfaitement déjà consciente de certaines trahisons sans précédent des états envers les peuples de tous pays. Cependant je vous transmets l'article ! Désormais, il est très urgent de changer ce monde, pour ne pas tomber dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Un monde sans chefs (16/1) et sans commandements (36/19) dans une conscience altruiste le plus rapidement possible. [Chacun doit] reprendre son indépendance, monter plus haut dans l'ascension spirituelle, fonctionner autrement : Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs docteurs, que Je n’ai pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires (7/4). La main qui ne sait plus que calculer, perd toute justice, tout amour ; elle entraîne la mort spirituelle (xxvi/4). Beaucoup se souviennent de Christine Deviers-Joncour, qui fut la maîtresse de Roland Dumas, de longues années ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. En son temps, elle sortit un livre de révélations intitulé : "La putain de la République". Son nom a beaucoup circulé dans des histoires de corruption impliquant les plus hauts personnages de l'État. Autant dire qu'elle a vu de ses yeux l'envers du décor, la face obscure du monde politique, et que quand elle en parle, elle sait de quoi elle parle. "Devant l'horreur au prétexte soi-disant sanitaire dont la clef de voûte est la vaccination imposée à tous, elle se décide à reprendre la parole" (Danielle Monnier). Voici ce qu’elle dit la dame :
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Réponse : J'ai failli ne pas publier votre commentaire, ma sœur Maryvonne. Je me disais : "Tout ce que dit ici Madame Christine Deviers-Joncour est à peu près vrai et personne n'ignore que les milieux du pouvoir, quel qu'il soit, dans quelque pays que ce doit, sont corrompus et ivres des énormes moyens mis à leur disposition, mais Mme Christine Deviers-Joncour dit du mal de beaucoup de gens et dire du mal est un faute contre l'amour du prochain, le prochain serait-il mauvais, corrompu, et mon blog n'est sans doute pas l'endroit pour cette clabauderie." Et puis, réfléchissant, je me suis dit : "Bon ! Même si nous sommes envoyés installer le Bien par l'amour, et non combattre directement le mal, il n'est peut-être pas mauvais de rappeler un mal parmi les autres maux, le mal du pouvoir, qui est particulièrement dissimulé, trompeur, mensonger, même s'il existe quand même quelques hommes de pouvoir propres, pudiques, honnêtes." J'ai finalement affiché votre commentaire. Ce commentaire me fait me souvenir de quelque chose dans ma jeunesse. J'avais un ami, devenu ami parce que compagnon d'armes, issu d'une famille de politiciens dont certains avaient été célèbres. Après que nous fûmes redevenus civils, alors que je finissais mes études d'ingénieur, il m'invitait quelquefois chez lui à Paris. Il se lançait alors dans la politique. Il me dit un jour : "Michel, ça te dirait-il de devenir député ? On a un siège de députés à pourvoir (c'était dans un pays d'outremer)." Je lui répondis : "Mais je ne connais rien à la politique et aux gens que je représenterais." Il me répondit : "Ça n'a aucune espèce d'importance. Regarde-moi, je suis député de (tel département rural) et je ne connais rien à l'agriculture. La politique n'a rien à voir avec les gens qu'on représente..." Je fus choqué ; ce fut la dernière fois que je le vis ; mon épouse l'entendit au téléphone quelque quarante ans plus tard alors qu'il venait de découvrir La Révélation d'Arès ; il lui dit qu'il souffrait d'un cancer, puis ce fut le silence total. Cet ami était un honnête homme, mais la façon qu'il avait d'envisager la démocratie avait offusqué mon idéalisme. Quand je vois actuellement M. Vladimir Poutine parler, je repense à cet abîme que j'avais découvert il y a un peu plus de soixante ans entre la fonction d'homme de pouvoir et la réalité humaine qu'il est censé servir. Christine Deviers-Joncour est elle-même aujourd'hui offusquée par cette discordance qui peut être énorme et le dit. Pourquoi ne pas l'écouter ? Mme Christine Deviers-Joncour ne nous apprend pas vraiment quelque chose, mais il n'est pas mauvais de rincer sa conscience de temps en temps. Alors, j'édite votre commentaire. Avec sœur Christiane nous avons envie de voter pour Jean Lassalle, qui nous paraît aussi honnête que perspicace, mais nous nous disons : "Il n'a aucune chance d''arriver second et voter pour lui, c'est peut-être disperser nos voix au premier tour. Alors, pour quel honnête homme voter ? Zemmour ? Il est sûrement honnête, mais c'est un homme trop cassant. Alors, pour qui ?" Pour finir, je me dis : "Aucun doute, il faut se battre pour qu'éclate en petites unités humains indépendantes cette trop grande France qui ne peut que favoriser l'élection des "malins et des coquins" comme disait Chirac." |
20mar22 239C13 Tract pour les PUHCs (Petites Unités Humaines Confédérées) envoyé par courrier postal : Bernard L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, mon frère Bernard. Voilà un texte de tract bien pensé pour les PUHCs. Ma première impression est très heureuse. Je vais le relire et je vous proposerai peut-être (mais peut-être seulement) deux ou trois idées. Pour le moment vous avez mis au point là un bon outil. Bravo ! |
21mar22 239C14 Malgré les nouvelles 🗞 qui nous proviennent de l’Ukraine et qui nous imprègnent de tristesse 😢 Voilà une belle nouvelle que celle d’apprendre par vous, frère Michel, que grâce à la décision des représentant(e)s de "l’Œuvre du Pélerinage d’Arès", la Maison de la Sainte Parole 🎇 à Arès ouvrira à nouveau Ses Portes le Mardi 21 Juin 2022 pour permettre à de nombreux P(p)èlerins de venir prendre le Feu 🔥 [Rév d'Arès xLi/3-7, xLviii/9] de la Vie [24/3-5] et retrouver ainsi des forces pour installer la pénitence (16/17) de l’amour en eux, donner envie à beaucoup de sympathisants de notre mouvement spirituel d’installer cette pénitence du bien en eux, raviver la flamme qui nous donnera la force de partir à la Moisson (6/2,15/7) afin de chercher et trouver de nouveaux épis mûrs, qui viendrons grandir nos assemblées d’apôtres de La Révélation d’Arès, ✨ Assemblées qui semblent être les prémices des Petites Unités Confédérées [PUHCs] spirituelles libres et souveraines d’elles mêmes, qui un jour couvriront la Terre 🌏 Oui, malgré les nouvelles 🗞 bien tristes de ce pays d’Ukraine assiégé et détruit par l’armée russe, nous sommes prêts à nous rendre à cette veillée d’armes, comme le dit notre soeur Chantal C., afin d’affûter à nouveau nos épées ⚔️ et nos faux émoussées (Rév d’Arès 31/6) de chevaliers de la foi, qui ont foi La Révélation d’Arès et en l’enseignement de notre prophète Mikal, de la foi dans l’anarkia ✨ qui s’installera doucement mais sûrement 💞 car, comme vous le dites dans votre entrée du 18 avril 2019 (207 Anarkia), l'anarkia est le mode naturel de la vie sociétale, que le Père nous incite à retrouver comme Il nous incite à retrouver la Vie (Révélation d’Arès 24/5). Nous espérons qu’un jour le Saint, sa Paix (se) plantera pour longtemps (Rév d’Arès 📖 xxv/11) et couvrira notre humanité 🌏 et que la bête qui agonisera longtemps derrière l’horizon , mourra (22/14). Oui, comme le dit si bien votre fille 🧑 Anne dans son commentaire du 16 Mars 2022 (239C1) : "Merci, cher prophète Michel, et à votre épouse sœur Christiane, d'avoir eu le courage de nous retransmettre ces messages venus du Ciel qui ont totalement bouleversé votre vie bien rangée de l'époque. Merci d'avoir accompli et donné pendant quarante-huit ans la possibilité de comprendre ce message comme l'enfant apprend à lire, à écrire, à compter." Alleluia 💞✨ Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Oui, ma sœur Patricia, "malgré les nouvelles bien tristes de ce pays d’Ukraine assiégé et détruit par l’armée russe, nous sommes prêts à nous rendre à cette veillée d’armes" qu'est la Pèlerinage d'Arès, mais n'oublions pas qu'il n'y a pas que l'Ukraine qui souffre de la guerre, il y a actuellement vingt-cinq guerres actives dans le monde + je ne sais combien d'endroits gangrénés par des inimitiés, des adversités, des oppositions. Les lieux où l'on prêche l'amour et la paix, le Pèlerinage d'Arès parmi d'autres, forment les paratonnerres d'un monde sans cesse menacé de s'autodétruire par le péché qui est souvent violence, destruction ou meurtre. Le malheur du monde vient notamment, peut-être même principalement, de ce que les chefs politiques qui réussissent, c.-à-d. ceux qui gouvernent, sont comme des chefs d'églises qui prétendent chacun détenir toute la vérité, des dieux en somme, ce qui montre bien l'apparentement de la religion et de la politique. L'Histoire en somme n'est jamais qu'une histoire d'utopies qui prennent acte de leurs décisions temporaires. L'Histoire, en somme, rend tout avenir historique imprévisible. M. Poutine veut rebaptiser l'Ukraine, mais l'Ukraine a déjà été tout ce qu'un territoire peut-être depuis des temps immémoriaux : état souverain, état vassal, royaume, province, champ de bataille, lieu de passage des vikings, des mongols, des huns, etc., etc. C'est un lieu qui depuis des siècles montre l'agonie du monde qui, si ça continue, mourra dans le péché des péchés. En fait, pour conclure, la paix au sens que le monde donne à ce mot n'est pas l'absence de guerre. Pour Poutine, quand il était soviétique, tout ce qui n'était pas soviétique était fasciste, nazi donc, ennemi donc. Resté soviétique dans son cœur il n'a jamais cessé de penser que l'Ukraine (comme les États Unis, la France, la Grande Bretagne, etc., etc.) gouvernée par des gens qui avaient renié à tout jamais le soviétisme, était inévitablement fasciste, nazie donc. La guerre était déjà dans le cœur de Poutine avant d'entrer en guerre contre l'Ukraine. Pour lui russifier l'Ukraine, c'est la sauver, c'est lui donner le sacrement du salut, l'eucharistie de la vérité vraie ! Poutine est convaincu d'agir pour la bonne cause. Merci, ma sœur Patricia, pour votre commentaire. |
21mar22 239C15 Bonjour frère Michel, Régulièrement, vous exprimez le vœu de la mise en place d'un ordre social qui favorisera l'épanouissement collectif de la vie spirituelle, et la mise en pratique de ses vertus qui préparera les conditions nécessaires à l'avènement du Jour [Rév d'Arès 31/8] du Père de la Vie [24/3-5], Jour où tout baignera dans la félicité de sa Lumière infinie. Et pour ce faire, vous préconisez l'éclatement des grandes nations en une myriade de petites unités humaines souveraines et confédérées. Des petites sociétés autogérées où tout le monde se connaitra et qui seront le terreau idéal à l'épanouissement des âmes. Mais l'exemple actuel de la guerre en Ukraine, tout comme d'autres innombrables dans le passé, détruite et massacrée sous les coups d'un pouvoir étatique fort et brutal, sans respect pour la vie humaine, avide de toujours plus de conquêtes et de puissance, ne dévoile-t-il pas la quasi impossibilité de la mise en place pérenne de ces petites unités humaines qui seront des proies faciles, très rapidement dévorées toutes crues par toutes sortes de Poutine, Xi Jinping et autres dictateurs en herbe à venir de grands puissances ? A wir galon ganeoc'h (de tout coeur) Yannig M. de Bretagne-Sud |
Réponse : Vous posez, frère Yannig, cette question, qui est une très bonne question : "L'exemple actuel de la guerre en Ukraine, tout comme d'autres innombrables dans le passé, détruite et massacrée sous les coups d'un pouvoir étatique fort et brutal, sans respect pour la vie humaine, avide de toujours plus de conquêtes et de puissance, ne dévoile-t-il pas la quasi impossibilité de la mise en place pérenne de ces petites unités humaines qui seront des proies faciles, très rapidement dévorées toutes crues par toutes sortes de Poutine, Xi Jinping et autres dictateurs en herbe à venir de grands puissances ?" Je réponds en rappelant que La Révélation d'Arès dit : Je suis hors du temps, mais toi qui est dans le temps, tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres et combien d'hommes, presque aucun, les ont crues assez pour vivre selon Elles sans écarter leurs pas des Miens" (12/6). Parce que vous êtes dans le temps, comme moi, mon frère Yannig, vous pensez que jamais ne pourra survenir le moment de l'éclatement des grandes, voire même de plus en plus grandes nations, qu'aiment tant gouverner les politiciens. Pourquoi les politiciens comme les religieux aiment-ils gérer des grandes masses ? Parce que dans les nations nombreuses et inévitablement diverses, les poids spécifiques se neutralisent et ne permettent pas à des volontés groupeuses, qui sont en fait les volontés de grandes familles, expressions vivantes d'un seul être, de permettre à des noyaux d'affinités de se manifester comme joies et fêtes propres, d'être dynamiquement Un en somme (j'abrège ; ce sujet fondamental demanderait un développement que je ne peux pas faire ici). L'Un, c'est l'énergie uniciste que nous demande d'effectuer La Révélation d'Arés : Sois un dans toi ! (xxiv/1) est une tâche qui, de génération en génération, doit conduire l'homme à être de moins en moins dualiste, et au bout du compte non-dualiste, et ainsi de se ramener graduellement à l'homme unique : Pour le Créateur il n'y a pas huit milliards d'hommes sur Terre, il y a l'homme, point final. Le fait de viser à des petites unités humaines — projet dont nous sommes très loin actuellement, je vous l'accorde — est la nécessaire simplification de l'entité humaine, parce qu'il n'y a qu'un Dieu, qu'une Vie, et que cette Vie n'a qu'un Enfant qui est d'ailleurs un composant de la Vie Elle-même ; de là le verset : Et il le créa à son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27). Notre mission d'amour a évidemement pour but de faire que, peu à peu, chaque humain, qu'on croit différent des autres, finisse par réaliser que l'autre vit dans l'autre et ainsi d'autre en autre ne soit plus qu'un humain. Sur ce parcours typiquement arésien du pluriel devenant singulier, se trouve la réduction progressive de la masse en unités indépendantes de plus en plus petites. On ne peut obtenir cette réduction de la masse à la tribu puis à l'être unique politiquement. On ne peut donc pas l'obtenir sur un fond idéologique, mais on peut l'obtenir sur un fond spirituel. Il ne s'agit pas de convertir, mais de réveiller chez l'homme la conscience de sa propre nature unique. Voilà bien un aspect des choses activant notre action apostolique qui n'est pas religieux, mais Vital. En préconisant les petites unités humaines je n'ai pas fait acte politique, mais acte spirituel. Tout cela m'a toujours paru ressortir clairement de La Révélation d'Arès. |
21mar22 239C16 Cher Frère Michel dans l'Amour du Père, Le Pélerinage d'Arès ouvre à nouveau sa porte, la porte de l'éternité pour ceux qui retrouvent l'image et la ressemblance de Dieu, le Sublime qui n'a ni commencement ni fin, qui est hors du temps et qui a par Son Amour démesuré pour l'homme Sa Créature, a permis à celui-ci de faire n'importe quoi (Rév d'Arès 10/10). Merci encore du fond du cœur. En revenant prier sur le Lieu du Saint (Rév d'Arès 12/4) l'homme retrouve sa véritable origine : le bonheur partagé avec Dieu, s'il y met le prix, le prix de la pénitence. Marie-Jo et Paul S. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour ce beau commentaire par lequel vous exprimez votre joie de voir revenir le temps du Pèlerinage. Vous êtes comme moi, je le sens bien. Le frère, qui de Bordeaux vous répond dans ce blog, est un parmi des milliards d'humains que le péché a égarés, asservis et même humiliés, car le péché a mis l'homme très au-dessous de la condition humaine. Ce n'est donc pas un langage supérieur, impérieux, que je trace ici sur mon clavier, c'est le langage fraternel, misérable du pécheur qui, comme vous, a pris son sentier vers les Hauteurs. Il arrive que des gens me disent : "Un homme qui comme vous a reçu directement un Message du Créateur devrait être vénéré, obéi et même sanctifié. Or, vous êtes inconnu, une ombre parmi le ombres." Je réponds : "Je ne suis pas un grand personnage ; je ne suis qu'un humain parmi les autres, qui fait pénitence." Au Pèlerinage, un frère, Rénato, s'est trouvé horripilé par le fait que j'aie, sur mon siège dans la Maison de la Sainte Parole, un coussn dans le dos. Un jour, de colère, il a pris ce coussin et l'a jeté dans la cour par une fenêtre ouverte. Il croyait que ce coussin très simple était une marque honorifique par laquelle je me distinguais des autres pèlerins. Je lui dis : "Non, mon frère, c'est tout bêtement parce que j'ai mal dans le dos. Dame ! Je n'ai plus vingt ans." Il me répondit, penaud : "Moi aussi j'ai parfois mal dans le dos." Il n'est qu'une grandeur qui est de tous les temps, et qui ne se vit pas sans peine, c'est la pénitence. C'est, pour l'heure, la force de la pénitence que je viens prendre sur le Saint Lieu d'Arès. |
22mar22 239C17 C’est dans un esprit de totale communion en dehors de toute dogmatique que les P(p)èlerins viennent prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7 ) de la Vie ! Communion avec l'Amour du Très-Haut, communion par l’amour avec l’humanité toute entière. C’est au Pèlerinage de Feu que le sentiment d’unité, de solidarité, de soudure s’implante plus ardemment, plus concrètement en nous et nous rapproche plus perceptiblement "de l’homme unique" (239C15) à l’image du Feu Unique. Aussi différents soient-ils les uns des autres, les P(p)èlerins renaissent, sur le Lieu Saint, à la même passion de vivre au sens de Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Entre toutes les belles espérances qui élèvent les cœurs, les P(p)èlerins retrouvent, là où surgit le Père, un point commun central : Nous, humains de la terre, tous issus de l’Amour Créateur, sommes appelés à ne faire qu'Un (xxiv/1) dans une même et unique existence qui est tout autant en nous qu’aux confins de l’Univers (Rév d'Arès 12/4). Un idéal d’Union sûrement plus nettement perçu sur le Saint Lieu du Pèlerinage. C’est avec une joie profonde dans un esprit de communion vivante avec le Père et son prophète aimé, Ses unis (Rév d'Arès xLv/19), nos frères humains que je viendrai recevoir le Feu de la Vie. Je nous souhaite à toutes et tous un Pèlerinage particulièrement ardent en Feu de l’Union, de la Paix et de l’Amour. Annie L.-J. de Paris, Île de France |
Réponse : Voilà un très beau commentaire qui m'a tant enflammé que transporté. Merci pour lui, ma sœur Annie. Au temps où Jésus descendit me parler à Arès, j'étais dans ma quarante-cinquième année ; je suis maintenant dans ma quatre-vingt-treizième année. L'Évangile Donné à Arès a quarante-huit ans. Mais n'a-t-il que quarante-huit ans ? Non, il est depuis des temps immémoriaux. Le plus ancien prophète biblique est Samuel qui vécut vers 1040 avant J.-C. Il y a plus de trois-mille ans Yahweh repoussa le roi Saül, sous le règne de qui vivait Samuel, et Il envoya ce dernier à Bethléem en lui demandant d'oindre, pour remplacer Saül, celui qu'Il allait lui désigner. Il y avait un jeune adolescent, le plus jeune fils de Jessé, qui faisait paître le petit bétail, un garçon roux avec de beaux yeux et une bonne mine. Yawhé dit à Samuel : "C'est lui. Debout ! Oins-le !" et Samuel l'oignit et l'Esprit de Yahweh descendit sur David. Le petit David qui allait défier le grand Goliath et le vaincre. De même, chacun de ceux et celles qui viennent à moi sont oints, non d'huile mais d'Esprit ; ils défient le monde et le monde un jour ou l'autre changera (Rév d'Arès 28/7) parce qu'ils l'auront aimé, pardonné, compris, libéré. Notre fronde, c'est notre amour. |
23mar22 239C18 Joie ! Le peuple qui avance avec peine dans la grisaille quotidienne peut enfin s'arrêter en chemin, afin de se rafraîchir à l'Eau pure qui désaltère et fait oublier la peine de l'ascension (Rév d'Arès 7/2, 26/4). Cette ouverture est celle d'un Retour aux Sources, mais aussi, celle d'une reconnaissance de Celui Qui est : l'indestructible Vie. Mais aussi parce que Dieu n'est pas un pur esprit : "Dieu ne peut visiter Adam et Ève à la fraîcheur du soir que de façon sensible, physique et non de peur esprit." (Note La Rév d'Arès bilingue, p. 406). Je suis (ici)… Tu y viens, les frères viennent. La lèvre prend le Feu dans Ma Main… Appelle les frères et les frères, viens prendre le Feu (xLi/1-13) est une invitation à la Vie par et pour la Vie [Rév d'Arès 24/3-5]. Prendre le Feu là où le Créateur a parlé est une joie profonde . C'est une joie d'apprendre que la Maison de la Sainte Parole pourra de nouveau accueillir de Belles âmes désireuses de faire leur pèlerinage de Feu. Pour cela, je dis un grand merci aux sœurs et frères pour leur courage et leur constance à vous soutenir dans cette démarche et surtout à vous, prophète du Créateur, un grand merci d'avoir pu dépasser ces étapes compliquées et fait preuve d'une grande patience, face à la maladie, une grande humilité/ Que le Père soit béni de continuer de vous garder ! Depuis plus de trois semaines, je rencontre des personnes qui œuvrent pour la paix, chacun(e) à sa façon ; cette façon de moissonner simplement permet de réintroduire la pénitence, par le pardon et l'intelligence du cœur qui régénère l'amour et rapproche ceux et celles qui ne se parlaient plus. De pouvoir unir ma prière aux prières de tou(te)s, sœurs et frères qui avancent, pérégrinent depuis plus de deux ans (en plus des années de fermeture de l'accés aux Lieux Saints) qui dans leur âme et conscience avancent humblement. Appel à prendre le Feu, à retrouver la force d'aimer, de pardonner, de faire la paix en faisant acte de se libérer les uns et les autres du joug de la peur et du préjugé, de tout sentiment de [mot manquant] qui sépare. Cette paix nous la retrouvons par la Lumière au tréfond de soi sur ces Lieux Saint. Un Appel en somme toujours renouvelé depuis des siècles, qui est celui d'un Retour (Rév d'Arès i/1) de l'Enfant [13/5] vers son Créateur, vers la Vie qui est une Victoire face à la mort. Appelle les frères et les frères [Rév d'Arès xLi/7], car "cette infinitude, clé de l'éternité, commence entre les quatre murs du Saint Lieu d'Arès. Oui, cela je l'affirme. Quand je prie là, je sens au fond de moi une bribe d'éternité ; je sais que je ne mourrai jamais que charnellement, mon âme née de l'amour ne mourra pas. Même chose pour tous les pèlerins. Je ne peux rien sentir de tout cela si je ne suis pas, émotivement et passionnément, en symbiose avec le Feu qui s'est allumé là en 1977" (frère Michel, citation de son blog). Merci du fond du cœur, frère Michel, prophète de la Vie, et merci également à votre épouse, pour votre grand courage. Danièle G. du Nord |
Réponse : Je suis heureux de vous voir dans une grande joie, ma sœur Danièle, à l'idée de retrouver en 2022 à Arès "l'Eau pure qui désaltère et fait oublier la peine de l'ascension (Rév d'Arès 7/2, 26/4)." Merci pour ce beau commentaire. Faire le voyage d'Arès est pour moi, ce que j'appelle parfois en mon for intérieur, un voyage à la grande montagne métaphysique. Oh ! je sais que mon bras est faible comme une tarière qui voudrait percer une montagne (Rév d'Arès 31/6), mais à Arès la tarière de mon Bras devient puissante, je perce là un Mystère (33/19), Qui s'est montré à moi par cinq fois en 1977, un Mystère qui, une fois parti, est resté un Mystère, mais c'est son État dans l'Univers. Ce Mystère s'est montré, a parlé, existe. Il est la Vie, même si celle-ci reste Mystère aussi hermétique qu'une montagne au contenu invisible, mais aussi Vivant que la métaphysique qu'Il contient. Beaucoup en rient au-dehors, mais leur rire cache leur nullité ; les rieurs disent en désignant la Maison de la Sainte Parole : "Il n'y a rien là-dedans," mais parce que leur rire n'est rien, s'écrase contre la totale absence de Lumière autour d'eux. La Lumière, ne l'oublions jamais, n'existe que pour ceux qui La voient, qui veulent bien La voir. Sinon, il n'y a que le mur gris de l'ignorance. Devant le clocher de la Maison de la Sainte Parole, qu'on voit bien de la rue, il y a une appréhension, un parcours à faire, qui ne répondent qu'à la volonté de les trouver. Ce que le monde ne comprend pas, c'est que la foi n'est pas provoquée par un spectacle extraordinaire (à preuve Fatima où n'ont vu ce qu'il fallait voir que ceux qui voulaient le voir), mais d'une volonté humaine de se joindre à la Volonté (Rév d'Arès 12/4) de la Vie. Il n'y a rien de véritablement caché ; n'importe qui peut voir s'il veut voir. Dieu n'a pas besoin d'être déchiffré : Il est ! Mais si on ferme les yeux, alors on rit comme un sot ou une sotte. Même chose pour l'amour ; on aime si l'on veut aimer. À ceux qui me demandent d'un ton goguenard : "Comme fait-on pour aimer ?," je réponds : "Il faut le vouloir. À ceux qui me demandent du même ton goguenard : "Qu'est-ce qu'on trouve dans ce que vous appelez la Maison de la Sainte Parole," je réponds : "Le Saint. Si vous ne résistez pas à le trouver, Il est là. Il suffit de regarder, mais pas avec ses yeux. Avec son cœur... son cœur d'Enfant (Rév d'Arès 13/5) !" Inutile de faire des détour par l'idéologie, la logique, les preuves... Ah ! ah! les preuves ! Il n'y a pas de preuve de Dieu, puisque déjà l'homme est Dieu. Quand je prie ou médite dans la Maison de la Sainte Parole, je me souviens des Théophanies en 1977 et je dis : "Il me fallait être là pour que Ton bâton que Lumière se dressât et parlât et Tu disparaissais avant que je parte. Tu n'étais donc là que si mon regard était là. Autrement dit, Tu te faisais voir avec mes yeux et Tu te faisais entendre avec mes oreilles." Il faut sortir de toutes les crispations, de tous les reculs, de tous les refus ; bref, il faut sortir de l'auto-défense, si l'on veut voir ou sentir. Il faut s'abandonner à la métaphysique, car il est des Choses qu'on ne voit que par elle. Sinon, le regard, le cœur, la pensée s'affaissent et le noir remplit le vide. Le Noir (Rév d'Arès xviii/10-13) ! Le matérialisme génère une sorte de décomposition, les idées (au sens de Platon) s'effacent et ne laissent que les choses, les choses qu'aime tant la science. C'est peut-être pour ça que la science n'étudie pas la poésie. La poésie est pleine de métaphysique et parfois même de Métaphysique avec un grand M : la Vie. |
23mar22 239C19 Cher frère Michel, prophète de la Vie, Quelle joie de pouvoir retourner au Pèlerinage d'Arès cette année, de vous revoir et de revoir tous ceux qui viendront prier ou méditer sur ce lieu sacré ! Même si le Créateur est partout et particulièrement au fond de notre coeur car chacun et chacune de nous est son image et ressemblance, nous avons parfois du mal à nous connecter à Lui, mais à Arès tout devient plus simple plus évident. Sa présence se fait sentir invisiblement, mais intensément. Oui, quelle joie de retrouver nos frères et sœurs humains qui viennent aussi prendre le Feu de la Vie et de l'Amour sur ce Lieu. Oui, là, on se sent plus proche du Père, on prend Sa Main comme l'enfant celle de son père ou de sa mère. J'ai bien aimé votre réponse à Danny (239C3) quand vous parlez de tous les pèlerinages que vous avez faits à Arès et qui vous reviennent en mémoire. Moi aussi, cela me fait la même sensation. Que de moments formidables j'ai vécus sur ce Lieu. Et encore le mot formidable est bien faible pour décrire tout ce que j'y ai vécu depuis 1982, date de mon premier pèlerinage, enfin cette première fois j'y allais plutôt en curieux, car je n'avais pas encore lu La Révélation d'Arès. Depuis, je m'y suis rendu tous les ans avec mon épouse Marie-Elise que d'ailleurs j'ai connue en allant à Arès en 1983 et que j'ai épousée sur le Lieu même en 1984. Par la suite nous sommes allés à Arès avec nos trois enfants. Après deux ans d'interruption cela va nous faire du bien de nous retrouver sur le Lieu ou l'empreinte du Père s'est posée : Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe la pierre (év. Arès xLi/9) Planter son pied à Arès, lieu hors de ce monde brutal où règne le mal : la balène, (on le voit encore plus aujourd'hui avec ces guerres en Ukraine et ailleurs, ces crises sanitaires gérées par la peur de façon à nier l'intelligence des humains pour y prendre la Force et la Lumière et la rapporter au monde pour le changer [Rév d'Arès 28/7] en changeant nos vies [30/11] et en devenant des messagers de l'amour, de la paix et de la Vie pour chercher le bon blé qui va changer le monde dans les générations à venir. Je vous embrasse de tout cœur ainsi que sœur Christiane en attendant la grande joie de vous revoir en juin. Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Merci, mon frère Denis, pour ce beau commentaire. "Il n'y a que Dieu qu'on ne puisse pas attendre. Attendre Dieu, c'est ne pas comprendre que tu le possèdes déjà. Ne distingue pas Dieu du bonheur et place tout ton bonbheur dans l'instant !" écrit André Gide ("Les nourritures terrestres", Livre premier, III). À Arès, sur le saint lieu des Théophanies, on n'attend pas Dieu ; Il est là. On trouve le bonheur spirituel "dans l'instant". Quand Dieu dit : Je suis ici. Tu y viens, les frères y viennent. La lèvre prend le Feu dans Ma Main, le front brûle, le Feu entre dans l'homme (Rév d'Arès xLi/1), c'est le "bonheur" spirituel "dans l'instant". "Dieu, me dira-t-on, est déjà en chacun de nous, puisque chacun est Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27)." Oui, et c'est bien pourquoi le Pèlerinage n'est pas obligatoire ; chacun est déjà le tabernacle (Rév d'Arès 10/7, 33/36), mais à Arès ce n'est même pas son immédiateté (xLi/1-13) que nous avons. C'est Dieu gravé dans le sol, dans les murs, dans l'air. Jésus a vu comme moi, voilà deux mille ans, voilà donc peu de temps, guère plus que 2.000/93=21 vies comme la mienne, le Jour de Yahweh, comme je l'ai vu en 1977 à Arès ; il a senti renaître et vibrer de la peau à ses os la palingénésie, la renaissance d'Éden : le Royaume ! Quand Dieu me parla à Arès en 1977 Il ne parla même pas d'un avenir lointain, Il parla de Lui-même là et me dit en quelque sorte quelque chose comme : "J'y suis, J'y reste." Si on ne le sent pas, c'est parce que le toucher de l'Éternel n'est pas le toucher d'un homme, c'est un toucher transactionnel. Jésus puis Dieu, le Père, la Vie, sont venus à Arès et en sont apparemment partis. En fait, ils ont laissé à Arès l'essentiel : la Parole. Cette Parole couchée dans La Révélation d'Arès est leur permanente présence. Cette présence vainc l'apparent départ. Elle ne cesse pas de nous parler. Elle ne mourra jamais et par là elle vainc la mort. Nous ne mourrons jamais. L'Éternité, en somme, commence à Arès. |
26mar22 239C20 Empruntée à ma page facebook, cette image publiée par frère Maxime W. |
Réponse : J'aime beaucoup cette image composée et affichée par notre frère Maxime W. de Paris sur ma page facebook le 25 mars. Son fond est métaphysique sans être — du moins j'espère — de ces messages que le confort intellectuel et l'habitude rejettent parce qu'ils les dérangent. Or, c'est bien vers la métaphysique que nous devons orienter notre mission, notre discours au monde, car rien de ce que les religieux "enseignent" depuis des millénaires n'approche les hommes de la vérité. Notre mission prophétique est, de ce fait, ingrate, difficile, parce qu'elle arrache l'homme à ses chères attaches terrestres, et à sa manie de projeter dans le "Ciel" les délices terriennes. Il nous faut renouer avec l'inconnu, l'inatteignable, l'infini, le mystère de la Vie. |
28mar22 239C21 Quel appel ! Je viens seulement de lire votre dernière entrée, je ne me suis pas précipitée pensant savoir ce que j'allais trouver, mais je pleure comme une madeleine. Ce n'est en rien des pleurs de tristesse, mais de libération et d'éblouissement amoureux, ceux qui coulent sur les joues quand le cœur est touché en profondeur. Quelle force dans cette Parole, quelle Vie passe à travers ! Cette Vie aimante qui vient nous chercher, quelle force d'amour renversante, Feu aimant et bouleversant. — Je ne trouve toujours pas les mots — Quelle intensité de Vie transcendante dans cette rencontre. Amour inconcevable ! Je ne sais encore comment, mais je vais essayer de venir quelques jours à Arès. Merci, Rachel-Flora G. du Jura |
Réponse : Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire ému et émouvant ! Il y a quelques années déjà que vous êtes un Pèlerin d'Arès de la mission de Lyon ! Vous avez déjà fait le Pèlerinage d'Arès, puisque je vous y ai vue, je vous y ai parlé il y a déjà assez longtemps. Et subitement vous lisez l'entrée Pèlerinage 2022 qui, sauf les quelques lignes du début, est le même texte que je publie chaque année depuis 2016, et vous êtes émue jusqu'aux larmes. Il n'est jamais trop tard pour découvrir que le Père ouvre devant le P(p)èlerin à Arès un lieu de grande liberté spirituelle. Alléluia ! |
28mar22 239C22 Rrère Michel, Suite au message 239C20, je cherchais une façons différente de présenter l'image de notre Frère Maxim et tout à fait par hasard, je suis tombé sur une vidéo, dont je ne connais pas l'auteur : un frère, peut-être Angel de Genève ? Il a composé l'une de mes créations et je trouve cela beaux, métaphysique. Comme quoi dans les génies et les arts les plus divers se créent de belles choses. Je vous dis, ainsi qu'à sœur Christiane et mes soeurs et frère : [À bientôt] en juin au 🔥Pèlerinage de Feu 🔥 ! Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour cette belle image ! Moi non plus je ne connais pas cette vidéo ; j'ignore où je peux la trouver. |
28mar22 239C23 Cher frère Michel, Je vous envoie l'affiche que nous mettrons dans notre vitrine lundi 28 mars. La composition de cette affiche (graphisme de Didier) et le texte qui l'accompagne, me font penser à Éden. Je ne peux pas imaginer ce que sera Éden, mais je pense que Joie et dynamisme créatif, entre autres, le feront exister. Dans "Prophète et Prophétisme"("Le Pèlerin d'Arès" trimestriel n°35) vous dites : "Dieu tourne l'homme vers l'avenir, parce qu'un passé et un présent chargés de péché, d'erreur, d'abomination ne sauraient l'intéresser. Mais il s'agit d'un avenir à construire..." Fasse que cette affiche, pour ceux qui s'y arrêteront leur donne l'envie de vivre autre chose que ce qui empoisonne leur vie actuellement, quelque chose qui ne demande qu'à sourdre du fond d'eux-mêmes et qui s'apparente à la liberté créatrice dans la Joie d'être Image et Ressemblance (Genèse 1/27) de la Vie, Image et Ressemblance de l'Amour. Je vous embrasse, frère Michel, avec sœur Christiane de toute mon affection fraternelle. Madeleine T. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Madeleine, de me commuiquer l'affiche que vous allez exposer dans la vitrine de la mission de Bretagne-Sud. Voilà une affiche très simple, lue et comprise d'un seul coup d'œil, qui, je crois, aura beaucoup de succès parmi les passants de la rue du Port à Lorient. Je remarque que le petite note au bas à droite de l'affiche : "italiques = citations de La Révélation d'Arès" est un moyen simple et astucieux de rappeler au lecteur l'origine anagogique des mots du texte principal. Bravo. |
28mar22 239C24 Cher prophète, Grand besoin de Pèlerinage à Arès. Je suis capable de compassion envers mon prochain et cela me sauve de la misanthropie. Mais l'amour évangélique, l'amour-devoir, je me rends compte que pour le moment c'est un grand mystère pour moi malgré tous vos enseignements. Cédric P. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Cédric, pour ce commentaire. Il n'y a pas de mystère dans l'amour-devoir ! Voilà un humain qui sentimentalement ne m'attire pas du tout, que je trouve antipathique, louche, à qui j'enverrais volontiers une claque, mon poing, une avanie, et qui me demande un service d'une voix suspecte, voire menaçante. Et je m'oblige à lui rendre ce service gentiment sans en avoir la moindre envie, parce qu'après tout il est mon frère humain. Par là je commets un acte d'amour, de paix, de pardon si ce type a de mauvaises intentions. Autrement dit, dans l'amour-devoir ce n'est pas mon sentiment qui agit, mais le devoir, l'obligation que je me fais d'être bon, gentil, aimable, serviable... Ce n'est pas un "grand mystère" du tout. Aimer, c'est souvent se faire violence. Voyez l'affiche que nos frères et sœurs suisses ont mise dans leur vitrine de Genève : "Le plus redoutable dans la guerre, c'est la mort de l'amour..." Poutine est un homme qui, tout simplement, n'a pas l'amour évangélique. S'il avait des problèmes avec l'Ukraine ne pouvait-il pas se faire violence et régler cette affaire pacifiquement ? Oui, je suis sûr qu'il pouvait, mais il lui fallait faire violence à son envie d'envahir, tout casser, tuer, faire peur, envie d'enfant terrible. Se serait-il obligé à réfréner ses envies, à s'obliger à ne pas faire de mal, il aurait agi avec amour. Ce n'est pas un mystère, c'est une simple question de choix. |
28mar22 239C25 L'envolée des cloches d'Arès vers le monde pour que le cœur de chacun vibre et accomplisse la Parole donnée ici ! Prière d'être indulgent ! Document d'amateur. Sylvie P. du Boubonnais et Ghyslaine M. d'Île de France en gardiennage à Arès |
Réponse : Merci du fond du cœur, mes sœur Sylvie et Ghyslaine, pour cette vidéo d'amateur que je trouve plutôt réussie. |
28mar22 239C26 Frère Michel, Bonjour ! Suite au message 239C22, voici la vidéo que je pensais avoir mise dans précédent commentaire : https://youtu.be/1VP8Sec0zi0. Bonne journée. Frère Didier.Br île de France Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Didier, de me faire connaître cette vidéo qui vous a inspiré l'image affichée en 239C22. Je l'avais peut-être vue, mais je n'en suis pas sûr. En tout cas, je ne m'en souviens pas. |
31mar22 239C27 Oui, c’est une joie, ce Pèlerinage 2022. La joie de La Révélation d’Arès, celle qui fend l’escape (Rév d'Arès xxiii/5). Cette dynamique constante en évolution, sur laquelle le Pèlerinage, demandé par le Créateur (Rév d'Arès xLi/2) ne peut que souffler. L'homme veut chasser le mal, mais sans l'investir avec le bien produit [?], ce qui lui permettrait de s’ouvrir à une autre intelligence, celle qui ouvre l’homme à la Vie et non à une fatalité déconcertante du bruit d’homme (Rév d'Arès xxiv/7) qui commente les guerres sans pouvoir envisager autre chose. Pour l’homme, l’organisation du mal est sa marque de fabrique infernale. Heureusement, Dieu vient se montrer (Rév d'Arès 40/3) à Arès [en France] et relance la clairvoyance face à l’aveuglement du conformisme. Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Comme vous, mon frère Henri, je pense beaucoup au Pèlerinage qui rouvrira ses portes le 21 juin prochain. Il y a dans votre commentaire, plutôt bref, une profondeur de pensée peu ordinaire. Chacun sait qu'il n'il n'y a aucun commencement connu de l'histoire de la pensée. On dit que ce qui a caractérisé l'homme est sa position debout, sa verticalité en somme, mais je ne suis pas sûr que ce soit ça. Pour moi, ce qui caractérise l'homme, c'est la pensée. C'est par la pensée que l'homme se détache de l'animal, parce que la pensée humaine est le reflet (Rév d'Arès xxxvii/9) de la Pensée de la Vie. Nous distinguons la foi de la pratique de la foi, c'est-à-dire le Bien incarné par le pénitent de l'observation ou de l'enseignement de ce qu'il faut faire pour aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence et se rendre absolument libre. Quantité de gens ont la foi ou plutôt une foi — ils croient instinctivement en ceci ou en cela, en "quelque chose", en Dieu ou en la réincarnation, dans le pur hasard ou dans le choix délibéré, etc. — mais ne sauraient expliquer pourquoi ni appliquer à leur vie des principes factuels précis, par exemple en ce qui nous concerne : amour-devoir, pardon systématique, paix toujours, réflexion intelligente, liberté de soi et des autres. On peut dire alors que le Pèlerinage est ouvert à tous les humains respectant la paix du lieu, mais que les P(p)èlerins d'Arès sont seulement ceux et celles qui savent avec précision les raisons de leur présence là : l'accomplissement (Rév d'Arès 35/6) de La Révélation d'Arès selon l'enseignement de son prophète. C'est votre cas, frère Henri. Les autres sont des instinctuels, des irraisonnés qu'attire une Lumière, mais ils ne sauraient dire laquelle. C'est surtout pour ceux-là que nous avons un accueil à l'entrée du Pèlerinage, quoique nous soyons sans illusion sur la prise de conscience que cet accueil exerce sur eux et elles. La Parole de val Hanouka (xLvii/5) — Arès — développée par son prophète se présente donc pour nous tous, P(p)èlerins d'Arès, comme incommensurable autant qu'inséparable de la quête de l'amour, de la vertu, d'un monde changé. Incommensurable parce que le P(p)èlerin d'Arès n'est pas pénitent en fonction d'un discours, mais est pénitent en fonction d'un mode de vie. Le Pèlerinage d'Arès n'a de sens pour un Pèlerin d'Arès que s'il ou elle pratique avec une rigueur, ou à tout le monde une intention de rigueur, sa pénitence, la mise en pratique du Sermon sur la Montagne. Je suis tout à la joie de vous revoir cet été à Arès, mon frère Henri. |
31mar22 239C28 Ici
au lieu de profond silence pointe immobile incandescente graine de vie infinie temple archipel séminal Tu es quand je suis incommune mesure de l'immense et de l'infime Ici Tu pousses Ta Main dans ma main quand je T'accueille uniquement Tu es ma Vie si je suis la Tienne, si je suis l'ouvrier pour Ton Jardin Tu façonnes Ta terre avec mes mains Tu parles avec ma bouche Tu aimes avec mon cœur 31 août 2021 Jérôme Nathanaël D. de Paris, Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Jérôme Nathanaël, pour ce psaume que vous avez écrit le 31 août 2021. Peut-être étiez-vous à Arès ce jour-là, peut-être y étiez-vous seulement en pensée, ce qui peut revenir au même. La Révélation d'Arès est descendue sur les rives du Bassin d'Arcachon comme la Main de la Vie, en effet. Je me permets de paraphraser Plutarque : La Main du Père n'est pas descendue "ici" pour sculpter des statues immobiles, seraient-elles immobiles dans une attitude de prière, mais tout ce qu'Elle touche, Elle veut le rendre actif, efficace, vivant. utile, des choix en faveur du Bien. On vient à Arès pour opérer un changement radical de l'être, un changement intérieur dans le remuement des pensées et des réflexes vis-à-vis du prochain. Vous qui avez épousé la manière et l'expression du judaïsmeen priant à Arès couvert de la kippa et du châle, le talite, duquel pendant les tsitsits, portant peut-être les téfilines ou phylactères, vous vous faites porteur d'habitudes de piété vénérables, mais je pense que vous n'oubliez jamais que l'important n'est pas vestimentaire, pas plus que notre tunique n'est importante en soi, mais l'important est dans la pratique de l'amour ! Le toit de la Maison de la Sainte Parole fait sur nous l'effet d'un dialogue socratique, car, en pensée, on entre en dialogue avec la Maison dans laquelle la Vie est descendue parler à l'homme. Dans le discours socratique le maître a l'humilité de ne rien savoir et de ne rien enseigner à l'homme présent, et le silence et l'immobilité du toit au-dessus de moi a sur moi le même effet, mais c'est finalement l'homme présent qui est mis en question. Il doit rendre raison à lui-même, dans le silence de la caverne du corps, de la façon dont il vit. Le poids du toit de la Maison de la Sainte Parole au-dessus de ma tête me fait prendre conscience de moi-même, prendre souci de mon âme et du monde et par conséquent de changer ma vie (Rév d'Arès 30/11). Je suis heureux, mon bien aimé frère Jérôme Nathanaël, que vous partagiez le même sentiment quand vous priez là. Alleluia ! |
01avr22 239C29 Cher frère Michel, Heureux de vous revoir au Pèlerinage cette année, de sentir l'Amour de la Vie dont nous faisons partie, et de se remplir de l'essentiel pour sauver le monde. Je ne sais pas si vous connaissez le réseau Solaris créé par Frédéric Vidal, c'est peut-être au niveau sociétal un début des petites unités dont vous parlez. Le réseau qui veut passer à un autre monde, fonctionne actuellement en France et dans d'autres pays. Il a des ressemblances avec nous : non politique, non religieux, sans chef, sans hiérarchie et basé sur la bienveillance. J'ai extrait de l'émission "L'Info en Question" du 25 mars, présentée par Jean Jacques Crèvecoeur, une séquence de vingt-deux minutes qui donne un bon résumé du réseau Solaris de Frédéric Vidal. Voici le lien : https://odysee.com/Solaris-Frederic-Vidal:4?r=7FBpYfAo6pA8KdeFwf8YWeusc8oR3K7x Xavier H. de Nice (Alpes Maritimes) |
Réponse : J'ai écouté Frédéric Vidal sur la vidéo que vous m'indiquez et si j'ai compris le fond du projet Solaris, je n'ai pas très bien compris comment ça fonctionne. Je ne suis pas sûr que cela corresponde à notre projet de Petites Unités Humaines Confédérées qui sont des petites nations vivant en fédération, mais il y a un tronc commun, la quête de l'indépendance dans des groupes autogérés très simplement. Je connais peu Jean-Jacques Crèvecœur, mais je ne connaisssias pas du tout Frédéric Vidal ; j'en avais juste entendu parler. Quant à Tal Schaller, je n'en avais même pas entendu parler. Je me réjouis aussi de vous revoir au Pèlerinage d'Arès. |
01avr22 239C30 Voilà trente-cinq ans, jour pour jour quasiment, que je suis venu à Arès pour la première fois. La rencontre fortuite avec cette Parole m’avait suffisamment bouleversé pour que j’entreprenne le voyage depuis Paris pour vous rencontrer sans avoir encore vu un seul pèlerin d'Arès, ni savoir si vous étiez vivant, ni trop savoir si tout cela était bien "réel". D’où pouvait venir ce texte totalement "Ovni" ? N'étant pas très loin de la quarantaine et connaissant déjà assez le monde, je me disais que vous deviez être bien seul, avec cette tâche démesurée sur les bras que le Ciel vous remettait en quasi-catimini au beau milieu du fracas du monde, de la jungle humaine, dans l’indifférence et l’incrédulité asséchante du grand désert spirituel qu'était alors le monde (qu'il est toujours mais peut-être un tout petit peu moins). Alors, en naïf bourré de bonnes intentions, je venais vous proposer "mes services". Ah ! Ah ! C’est vous qui m’ouvrez la porte, en salopette je crois : Vous : "Vous l’avez lue [Le Révélation d'Arès] ?" Moi : "Oui." Vous : "Entièrement ?" Moi : "Oui." Vous : "Eh bien, vous en savez autant que moi !" Moi : "Euh… Vous avez quand même quelques longueurs d’avance ?" Voilà comment je me souviens de notre première rencontre. Je mythifie peut-être l’instant, mais je garde en mémoire ce renvoi direct à mon propre prophétisme, ce qui n’était pas pour me déplaire. Depuis, le pèlerinage pour moi est le moment-lieu par excellence où mon prophétisme, qui est celui de la longue lignée des Messagers, franchit ses degrés, parfois réussit, parfois ne réussit pas, ça ne dépend que de moi, parce que le Père y souffle Son Feu qui cuit la tour (Rév d'Arès xxxi/8) d’une "foi juste et inébranlable" (note dans l'édition bilingue) qui balaiera la terre comme une Trombe (25/7). Quel naïf étais-je en arrivant les mains dans les poches, ma casquette de titi parisien sur la tête, un sourire désinvolte accroché au visage. Imaginais-je les pentes de la Montagne, mon sentier, la fatigue de l’ascension, mes épousailles, l’Œil s’Ouvre, Frères de l'Aube, la non-dualité, le vertige métaphysique, l’Humanité Une ?! Ah, Ah ! Je savais avec certitude que j’étais revenu au Bercail, la base solide sur laquelle l’homme peut bâtir sa maison sur le roc (Matthieu 7/24-27) et qu’une multitude de frères, dans le temps long, suivrait inévitablement la même Voie parce qu’elle fonde l’être parmi les humains. Qu'ils viendraient avec ce hoquet d’espérance, la même aspiration au sublime que moi, selon de multiples sentiers, une multitude essoufflée, lassée des errements répétitifs de l’Histoire, avide de l’Air des Hauteurs. Cette année-là, c’était en mars, autour du 21, jour du printemps, 1987 selon le calendrier chrétien grégorien (enfin chrétien …), j’eus la chance que le lieu de prière soit ouvert toute l’année, hors de la période de Feu, grâce au dévouement des frères bordelais. J’ai pourtant pris Feu ! Et oh combien ! Le Père n’est ni administratif, ni comptable, ni avare, le retour du fils prodigue se fête à n’importe quel moment. Le veau gras tournait déjà dans la broche. Il donne à la mesure de l’espérance, du vouloir être. Des preuves ? Ah ! Ah ! Quelle meilleure preuve avais-je sinon celle de mon enflammement ? Je suis très heureux que le Pèlerinage soit à nouveau possible cette année, heureux de pouvoir prier à vos côtés et ceux de sœur Christiane et de tous les prophètes à bras ou à cinelle, qui viennent comme moi se fortifier à la grande Table de l’Infini. Nous en avons tous besoin. Claude M. d'Île de France |
Réponse : Je suis ému en lisant votre commentaire, mon frère Claude. Vous me rappelez le moment où en 1987 (n'était-ce pas plutôt en 1986 ?), je vous ai trouvé à la porte de la Maison de la Révélation un jour de printemps. Je me souvient qu'ensuite, croisant mon épouse Christiane, dans la maison, je lui dit : "J'ai ouvert à un frère tout neuf, venu de Paris, qui a une casquette grande comme une crêpe bretonne !" et j'ajoutais quelques vers de Paul Éluard pour fêter votre passage, car je vous ai aimé tout de suite : "La terre est bleue comme une orange. Jamais une erreur ; les mots ne mentent pas..." À l'époque je connaissais la suite... Je l'ai oubliée aujourd'hui. Le miracle que produit La Révélation d'Arès sur son lecteur vient parfois de ce que l'irrationnel échappe à la raison intellectuelle, mais est rattrapé par le fond métaphysique de l'être. Le don de métaphysique n'est pas donné à tout le monde, mais vous, vous l'avez, et même quand vous commettez des erreurs — je me souviens de deux ou trois de votre part — votre métaphysique vous fait retrouver le bon sentier ! Comme quoi, nous sommes, pour finir, bien condamnés au sens, comme disait, je crois, Gaston Bachelard. Le sens dépend toujours de la relation de la chose pensée avec le reste de la pensée quand celle-ci sait garder en arrière-plan l'ensemble de tout ce que l'esprit ne doit jamais perdre de vue. Ainsi les mots isolés, cités un à un au hasard n'ont aucun sens, mais réunis en une phrase sensée peuvent exprimer quelque chose d'extrêmement subtil... Éluard a raison : "les mots ne mentent pas" quand ils partent de l'intelligence (Rév d'Arès 32/5). Je crois que notre bref échange à la porte, ce jour de printemps, a dit des choses qui n'ont jamais été dédites. Merci, mon frère, pour votre commentaire qui m'a beaucoup touché. Nous nous reverrons bientôt à Arès. Je vous dis toute mon amour fraternel ainsi qu'à votre épouse Christine. |
07avr22 239C31 Je m’attendais à une entrée sur la guerre et voilà que vous nous parlez du Pèlerinage ! Il m’est apparu, alors, que cette entrée était d’une grande importance, car elle vient nous sortir du feu lourd de la guerre qui nous emporte et nous brûle au fond de nos entrailles (émotionnel). Seul Mon Souffle éteint le feu (Rév d'Arès xii/9). Le Pèlerinage est ce moment où le Souffle Se manifeste avec plus d’intensité, en écho avec la volonté de l’homme. C’est une alliance, un mariage entre le Père et Son Enfant perdu dans les angoisses terrestres. Le mot pèlerinage évoque, pour le croyant, une rencontre particulière avec sa foi. Pour l’incroyant, il peut évoquer une autre rencontre, un pèlerinage aux sources, s’il fait un retour sur les traces de son enfance par exemple. De toute façon, c’est un moment et un lieu où on fait revivre en soi quelque chose d’important pour soi-même. À Arès la source n’est pas celle de soi-même, de son existence terrestre, mais la source de son existentialité, c’est à dire la Source. Il est bon pour les Pèlerins en quête spirituelle de revenir sur l’endroit concret des théophanies, car c’est un lieu qui rassemble leurs énergies, leurs pensées, leurs prières, les condense et fait d’eux des participants actifs à leur propre ascension vers les Hauteurs. Par contre, on voit bien que c’est à l’intérieur de soi que tout se passe — quelqu’un qui viendrait là par curiosité, ne tirerait pas grand-chose de sa venue —, on voit bien que le Pèlerinage est en somme intérieur, comme le chemin de l’ascension est intérieur, comme la résurrection elle-même est intérieure. Il est possible sans discrimination aucune de considérer que, pour certains, il n’est nul besoin de se rendre à Arès pour vivre intérieurement ces moments d’élévation spirituelle et même de Grâce. Mais revenons à la Source — Qui n'est pas localisable —. S’arrête-t-Elle de jaillir ? Elle ne tarit jamais, Elle coule continuellement, limpide, pour devenir d’abord mince filet d’eau, ruisseau, puis torrent, puis rivière qui se charge de tout ce qu’elle traverse (boue, argile), puis canalisée par les mains de l’homme, de barrages à barrages (épreuves), devient canal qui s’agrandit de conscience, de volonté participative, passe par des bassins de décantation pour s’épurer (moment de pèlerinage, de prière) afin de devenir Fleuve, avant de se rassembler et de se mélanger avec les autres Fleuves dans la Mer [sur les Hauteurs]. Je m’interroge. L’image que je viens d’utiliser en comparant l’humain à un fleuve n’est-elle pas trop obscure, trop cérébrale ? Charlie F. du Nord |
Réponse : Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire. "L’image que" vous "utilisez en comparant l’humain à un fleuve n’est-elle pas trop obscure, trop cérébrale ?" Non, parce qu'étant pécheurs nous ne pouvons plus percevoir la Vérité que cérébralement ; la métaphysique est un effort cérébral de représentation, sinon on matérialise le spirituel, le céleste, l'ineffable, comme le fait de façon grossière le Coran pour lequel, par exemple, le paradis est un lieu de repos terrestre (des jardins où coulent des ruisseaux, où l'on est couché, accoudé sur des divans, où l'on trouve fruits abondants et boissons, des houris aux grands yeux, etc.) et où l'enfer est un endroit où l'ont boit éternellement de l'eau bouillante. Dans La Révélation d'Arès la Vérité est future : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ; ce qui signifie qu'elle n'est pas accessible sur la Terre des pécheurs et qu'elle restera inaccessible jusqu'au Jour (31/8). L'accessibilité pour le vivant charnel n'est plus possible que cérébralement. C'est la métaphysique. Comme vous le dites : "La Source... n'est pas localisable" pour nous. Mais le Pèlerinage nous permet un effort cérébral manifeste, comme vous le dites. Le Pèlerinage est un voyage en pensée au fond de soi-même pour un examen de conscience qui nettoie les sentiers de l'ascension, mais aussi vers le Tout Autre qu'est la Vie au milieu des étoiles jusqu'à l'infini. Le Pèlerinage est un coin d'Absolu très contrasté, où les valeurs spirituelles sont très fortes, si fortes qu'elle nous permettent d'éloigner en pensée ce que les Américains appellent "la ceinture de rouille" : le monde matériel à l'excès. On peut dfficilement faire ça ailleurs. Le pèlerinage reste, dans le monde religieux, une sorte de sous-culture qui apporte espoir, consolation, apaisement, mais le Pèlerinage d'Arès est autre chose ; c'est une trouée vers le Ciel. Il n'est pas piégé dans le temps. |
07avr22 239C32 Dieu appelle à Arès ceux qui ont compris Son Message : Que nul ne revête le manteau neuf de salut, s'il ne sauve pas d'autres hommes, s'il ne travaille pas à changer le monde 28/7, autrement dit : Il faut que tout croyant soit prophète. Dans ce but, il vient à Arès prendre le feu (Rév d'Arès xLi/3). Le Feu purificateur pour lui-même, le Feu de la Force pour remplir sa mission prophétique et le Feu de la Parole qu'il doit répandre dans le monde pour y allumer un incendie de changement. Néanmoins le Pèlerinage ne suffit pas. Les pécheurs que nous sommes ne sont pas immédiatement régénérés totalement, contrairement à ce que certains pourraient croire, parce qu'on ne l'est pas immédiatement mais seulement petit à petit, durant de nombreuses années, et en fait à travers toute la vie, de son commencement jusqu'à son dernier instant. C'est ce qui peut être illustré par des changements d'état que chaque homme subit depuis l'enfance jusqu'à la vieillesse. Que cette succession d'états serve à nous amener à la sagesse propre au vieil âge ! [Nous amener] à définir les étapes successives de cette lente montée de la conscience vers la Lumière divine. L'homme se joint de plus en plus intimement au Divin et cette jonction peut-être éternellement augmentée. Pour nous préparer à recevoir le Divin et à devenir Un avec Lui, nous devons mener notre vie en harmonie avec l'ordre Divin seulement par l'amour et par des œuvres pleines d'amour, puisque l'amour est essentiel de l'union spirituelle. C'est un véritable combat ascensionnel. On se régénère lentement mais pas à la hâte, avant que l'homme nouveau soit conçu. Nous avons un long chemin à parcourir contre les ténèbres de ce monde. Mary de Bretagne-Sud, |
Réponse : Ce commentaire-là, ma sœur Maryvonne, est particulièrement beau. Merci pour lui. Nous arrivons au Pèlerinage dans un élan de lucidité refondatrice ! Nous arrivons à Arès perclus de notre défaite morale qui empêche ou du moins gêne l'amour et nous pouvons en repartir désendoloris. Souvent, en priant au Pèlerinage, je ferme les yeux en disant : "Je préfère ne pas voir que de voir mon ombre," mais j'ouvre mes yeux au bout d'un moment en disant : "Père, j'ai vu Ta Lumière ici-même ; je ne la vois plus avec mes yeux, mais je la vois en dedans de moi." Cette Lumière en moi, je vais la laisser luire plus que jamais pendant ce Pèlerinage 2022, qui est une réouverture mais une réouverture sur la nuit, qui est toujours sur le monde — pauvres Ukrainiens ! Pauvres Yéménites ! Pauvres Maliens ! etc., etc. — même si cette Lumière qu'obscurcit l'épaisseur de ma chair ressemble à "l'œil niais des falots" dont parlait Raimbaud (Le Bateau Ivre). Quelqu'un me demandait il n'y a pas très longtemps : "Comment lier la pensée à l'amour ?" Je lui répondit : "On peut comme on peut lier la pensée à l'indifférence, à la mélancolie, à la folie, au plaisir, à l'inquiétude. Sur l'horizon du devenir, très loin là-bas, nous allons repousser la Bête (Rév d'Arès 22/14), mais cela ne suffira pas, car notre amour est trop piètre encore. Il faudra renforcer nore amour des hommes jusqu'à ce que la Bête meure. Et je vous dis : Nous y parviendrons. Pensez-y ! C'est le cas de le dire." |
10avr22 239C33 Je serai heureux de venir prier à Arès cet été pour me replonger dans la Parole des Ciels. Je ferai fi de tout regard, de tout conciliabule, de toute indisposition malséante à mon égard, tels que j'ai pu les vivre dans le passé. Je viendrai en paix, en mode incognito, sans autre attention que pour la Vie qui s'est plantée là, pour les jours et les jours avec Amour. Merci pour vos efforts à maintenir ce lieu ouvert à tous dans la simplicité et la nudité de l'âme. Éric D. d'Île de France |
Réponse : C'est avec joie, mon frère Éric, que je vous verrai cet été à Arès. "Faire fi de toute disposition malséante" à vos égard, c'est encore accorder trop d'attention à ceux qui ne vous aiment pas. N'y prenez pas garde ; c'est la meilleure façon d'aimer vos contempteurs. Venez pour vous-même, comme je viens au Pèlerinage d'Arès pour moi-même, car un certains nombre de ceux qui viennent là ne m'aiment pas non plus. C'est d'ailleurs prévu : Certains t'aimeront ; d'autres ne t'aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (Rév d'Arès 16/3). Le Pèlerinage d'Arès vu comme le Feu qu'on vient y prendre (Rév d'Arès xLi/5-7) est très au-dessus des défaillances du socle social que forme le peuple qui vient là prier ou méditer. Le Pèlerinage d'Arès est un lieu de Transcendance ; c'est le Père descendu là en 1977 pour parler à l'humain qui fait cette Transcendance, ce ne sont pas les gens qui y viennent. Le Feu que le pèlerin y prend est intime et complexe et les Pèlerins qui l'entoure ne sont pour rien dans ce qui se passe là. Le pèlerin qui prend garde à ce qu'on pense de lui, en bien ou en mal, même en s'en fichant complètement, mais en y pensant, se trompe d'adresse. Vous n'êtes pas ce pèlerin là, mon frère. |
10avr22 239C34 La Force créatrice ineffable du Créateur c'est concentrée à Arès pour se révéler à nouveau à l'humain perdu dans la nuit de son errance spirituelle. À Arès Il nous a redonné Sa Parole comme guide permanent accessible à tout moment et en tout lieu terrestre. Mais Son Amour infini a fait plus encore pour nous aider à sortir de la mort, il nous a laissé à Arès dans le lieu des Théophanies l'emprunte permanente de Son Énergie créatrice spirituelle et mystérieuse. Entrer dans ce lieu est entrer dans le sein de Sa Mère céleste, c'est baigner dans un océan de Grâce, qu'on le ressente physiquement ou non, peu importe. C'est une opportunité unique, sublime. En faire l'expérience est au delà des mots. Daniel C. d'Arès, Aquitaine |
Réponse : Voilà un très beau commentaire. Beau et brillant, il éclate devant moi comme un nuage de parfum. Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire qui me va droit au cœur. |
10avr22 239C35 Assez jeune, j’ai senti que mon cœur était infini et pouvait aimer un nombre illimité de personnes. Me relier aux autres humains de la planète fut comme un élan naturel. En revanche, me relier à l’Univers, au Tout, à la Vie, cela me demande toute une éducation, un apprentissage, qui grandit à tout petits pas avec la lecture de vos entrées abordant la question de la métaphysique ou avec la fréquentation de certains frères et sœurs doués pour l’Invisible. Aussi le Pèlerinage ne m’a-t-il pas spécialement manqué ces deux derniers étés. Je suis aussi bien sur mon canapé à lire la Parole avec mon époux Julien (lui lit des passages de la Bible et moi de La Révélation d’Arès le soir, lorsque notre fille Sidonie est couchée). Oh ! mais je serai tout de même bien présente cet été à la Maison de la Sainte Parole, avec une grande joie. Alors, que viens-je chercher à Arès ? Une pause dans l’année spirituelle, un séjour dans le gîte d’étape, comme le dit la prière d’arrivée que je lis avant d’entrer dans la Maison de La Sainte Parole. J’aime aussi particulièrement les rencontres conviviales avec les frères et sœurs des autres assemblées. Pour terminer, je crois que cette période de sevrage d’Arès n’a pas été sans bénéfices pour l’assemblée de Lyon : j’ai l’impression que nous avons resserré nos liens fraternels, mieux appris à nous parler et à nous écouter, plus vécu ensemble. A très bientôt en juillet ! Marie A. du Rhône |
Réponse : C'est avec une fervente joie fraternelle que je lis votre beau commentaire, ma sœur Marie. Merci de me donner de bonnes nouvelles de la mission de Lyon. Ainsi, cette mission a tiré "bénéfice", dites-vous, de la "substantique moelle", aurait dit Rabelais, "moelle" spirituelle, il va sans dire, qui remplace maintenant le lait (maigre ?) primordial qui nourrissait les frères et sœurs de Lyon. Alléluia. Vous allez devenir une mission féconde, alors ! Puisse un puissant Feu missionnaire vous embraser le cœur à Arès cet été, où je vous verrai avec joie en juillet. Ce que nous venons chercher à Arès n'est pas une consolation, mais une Force, la Force du Feu descendu là du 2 octobre au 22 novembre 1977. Nous vivons la "mort de Dieu" annoncée par Nietzsche, ce qui laisse sans recours contre leur propre mort des millions d'humains qui ne croinet plus à rien. Oh ! on n'entre pas dans l'au-delà heureux parce qu'on y croit, mais parce qu'on est bon, même si on n'y croit pas. Être P(p)èlerin d'Arès n'est pas apprendre à bien mourir, c'est au contraire apprendre à bien vivre, parce que la Vie donne la vie. Être P(p)èlerin d'Arès, c'est batir une Histoire qui fasse sens ! Les Pèlerins d'Arès ne s'apitoient pas sur eux-mêmes ; ils sont très forts. Nous allons une fois de plus, cette année à Arès, nous acheminer vers l'absolu. |
12avr22 239C36 God is a D[isk] J[ockey] : his best "Tube" is : Unconditionnal love and being One with all beings ! [Dieu est un disk-jockey : son plus grand succès est : Amour inconditionnel et être Un avec tous ce qui vit] Bon Pèlerinage 2022 à toutes mes sœurs et tous mes frères Pèlerins d'Arès ! Philippe R. de Strasbourg, Alsace |
Réponse : Mon frère Philippe, vous parlez de Dieu comme du disquaire qui anime les soirées musicales et dansantes modernes, ce qui est, à mes oreilles du moins, le plus feint des artistes car l'art, c'est-à-dire la vie sonore qu'il pense représenter, n'est pas en lui mais elle est dans les compositions prisonnières des disques qu'il pose et fait tourner sur sa platine phonographique. Le disk-jockey est à la musique ce que le marchant de tableaux est à la peinture : Rien ! Dieu est tout aussi vide, vide vis-à-vis des sens, car indétectable par les sens. Quand j'entre dans la Maison de la Sainte Parole, où nous entrerons à nouveau le 21 juin, ce qui me frappe en premier, c'est le vide. Quand, en 63 avant Jésus-Christ, Pompée (Cnaeus Pompeius Magnus), le très brillant général romain, entre dans le Temple de Jérusalem, il découvre que ce temple est vide. Sagesse du judaïsme ! Le vide est la seule localisation possible de la Vie, qui est partout et nulle part. Quand en 1977 j'entends la Voix du Père dans ce qui deviendra la Maison de la Sainte Parole, ce n'est qu'un écho de la Voix infinie qui couvre l'Infini. Dieu ne peut qu'être idéalement représenté par le vide, parce qu'il emplit tout. Quand, après les Théophanies de 1977 à Arès, je me sens pour tâche, outre de répandre La Révélation d'Arès, d'ouvrir au monde ce lieu où s'est embrasé pour l'éternité le Feu (Rév d'Arès xLi/7) de la Vie, j'ai eu pour première idée de laisser totalement vide l'endroit. Aussi vide qu'est, en effet, le disk-jockey, puisque la seule chose qui ait quelque vie : le son, est prisonnière du disque, pas du disquaire. De même, la seule chose qui ait quelque vie est prisonnière du livre dans lequel est écrite La Révélation d'Arès, qui passe immatériellement par les yeux et par le cerveau pour y être invisiblement et impondéralement assimilé. Rien de tout cela ne pèse, n'est visible. Les physiologues et les biologistes croient que tout cela est explicable. Ça ne l'est pas. C'est vivant et aussi mystérieux que la vie. Mais je ne pouvais pas laisser vide, absolument vide, la Maison de la Sainte Parole comme je l'aurais souhaité, parce que n'étant pas propriétaire de la balène (Rév d'Arès xL/4) qui est l'immensité qui entoure immédiatement le saint lieu, je ne pouvais pas installer autour de la Maison de la Sainte Parole les locaux et les sièges permettant à ceux qui viennent prendre le Feu (xLi/3-7) de prier, méditer, se lier à la Puissance, Sainteté et Lumière (12/4). J'ai donc installé les sièges à l'intérieur. Non, Dieu n'est pas le disk-jockey. Il est innommable et indescriptible, mais Il est au moins le son, la Voix, la musique, le chant, le retentissement, l'écho, l'onde, la Parole, le sens, la vie, l'énergie, l'allant sans fin, etc. qui entre dans son Enfant. Au reste, David ne construisit pas de temple. J'ai peut-être eu tort de faire de la chapelle où la Vie se manifesta à moi une maison de prière, mais ce n'est pas grave dans la mesure où le Pèlerinage (mot qui, du reste, n'existe pas dans La Révélation d'Arès) n'est pas obligatoire. C'est pourquoi je dis que ce qui caractérise le mieux le Pèlerinage d'Arès, c'est la liberté, pourvu qu'elle se fasse dans l'amour et la paix. |
12avr22 239C37 Cher Frère Michel et l’Œuvre du Pèlerinage, Merci d’avoir pris la décision d’ouvrir le Pèlerinage en 2022, merci. Nous pourrons, si nous pouvons, si nous le décidons, revenir sur le Saint Lieu où la Vie (Rév d’Arès 24/3-4) nous honore très précisément là, sur ce petit lieu perdu du monde, devenu en quelques secondes, en automne 1977, un Grand Lieu du monde pour tous les hommes cherchant un peu de vrai (xxxiv/1-4), pour le petit reste (33/12), réunis là ensemble pour reprendre les forces du changement, reforger en soi l’image et ressemblance de la Vie (24/3-5, Genèse 1/26-27). Y revenir m'apparait comme un miracle au milieu de ces longs derniers mois. Alors bien qu'il ne cesse jamais tout à fait, je commence mon Pèlerinage de Feu (xLi/7), dans ma tête je marche vers Arès, j’inspecte mon cœur. Où en suis-je de ma pénitence (16-17) ? De nouveau une inquiétude monte. Merci d’être là Lieu de Feu et de Vie. Replonger dans l’Eau Vive (Rév d'Arès 30/3) à nouveau me fera le plus grand bien. Tu me rappelles sans cesse que je dois changer en bien pour changer ce monde (28/7) ; moi, ténèbre dans les ténèbres, pour appeler à la Vie. Je rends grâce à ce petit oiseau si frêle et si fort (23/2, xxviii/21) — vous cher prophète et la Vie — ; m’identifiant à cet humain, qui me traîne comme un sac vers l’Immensité inimaginable de l’Autre Vie Qui appelle : Viens prendre le Feu (xLi/7) ! J’aspire à être ce petit oiseau dans la rue de la citadelle, même piquée des "épines du péché" ("Et ce que tu auras écrit" 1989 : L’argoule intérieure, p132), je tends mon bec vers mon humanité extérieure avec un "cui-cui" d’espérance (8/7) totale. Je vous embrasse avec notre sœur Christiane 😊 ! L’artiste qui a réalisé cette sculpture qui illustre l’entête de votre entrée s’appelle Frédéric Ruddom. Il fait d’autres réalisations tout à fait étonnantes qui parfois, à mes yeux, raisonnent avec la Parole d’Arès. Voici son lien ; Facebook : https://www.facebook.com/FredrikRaddum Marie Hélène R. du Midi Toulousain |
Réponse : Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce très beau commentaire. Il y a quarante-huit ans cette année que La Révélation d'Arès a soufflé sur le monde ses premières strophes, que j'ai appelées des Veillées dans L'Évangile donné à Arès, parce qu'elles ont toutes été révélées la nuit en 1974. Quarante-quatre mois plus tard, c'est également la nuit qu'auront lieu les Théophanies et que Le Livre est révélé. Pourquoi la nuit ? Je ne sais pas vraiment. J'ai supposé que c'était parce qu'il y a moins d'agitation et de bruit d'homme la nuit en même temps que la nuit n'est peut-être pas moins lumineuse que le jour ou que le jour n'est pas plus sombre que la nuit pour le Créateur et les êtres célestes ou célestisés, la Lumière de la Vie étant tout autre chose et d'une coruscation — "l'immense système stellaire d'Orion. Mon étoile ! Non pas une étoile seulement mais la coruscation au troisième étage du ciel de ce corps fait de feux (Paul Claudel)" — sans égale avec notre clarté terrestre même sous le plus brillant soleil. Il y a donc quarante-huit ans cette année que La Révélation d'Arès a soufflé sur le monde ses premières strophes, mais il y a peu de temps que je découvre que mes sœurs et frères sont de plus en plus nombreux à abandonner les termes enfantins ou frustes de la religion pour s'approcher d'un dire métaphysique du Dieu-Vie-Père-Mère-Créateur-Éternel-Toutautre-Étalé qui ne peut s'expliquer par des mots, et qu'en conséquence ils s'approchent d'une mode d'expression usant de mots qui fuient l'écriture, si je peux dire... Le "cui-cui d'espérance" dont vous parlez est sûrement plus près ou plutôt moins loin de la Vérité que ne le sont les discours humains. Vous écrivez : "Replonger dans l’Eau Vive (Rév d'Arès 30/3) à nouveau [revenir au Pèlerinage] me fera le plus grand bien. Tu me rappelles sans cesse que je dois changer en bien pour changer ce monde (28/7) ; moi, ténèbre dans les ténèbres, pour appeler à la Vie. Je rends grâce à ce petit oiseau si frêle et si fort (23/2, xxviii/21) — vous cher prophète et la Vie — ; m’identifiant à cet humain, qui me traîne comme un sac vers l’Immensité inimaginable de l’Autre Vie Qui appelle : Viens prendre le Feu (xLi/7) !" Pour moi c'est très beau, mais c'est là, ma sœur Marie-Hélène, une façon de dire qui, comme pensait Bergson, est de la métaphysique qui se reconnaît à ceci qu'elle se démétaphysicie, à ce qu'elle devient un langage qui s'abstrait du grossier réel terrestre et se fluidifie. Tout le monde ne comprend pas cette façon de dire, qui est plus proche du Ciel, oh ! ne nous affolons pas, plus proche du Ciel de la hauteur d'un escabeau, mais à l'aide de nos mots lourds et insuffisants que pouvons-nous exprimer, nous autres humains, de plus aérien ? Bergson parlait de "réalité au-dessous du temps, par-delà ce qui bouge et ce qui change, en dehors de ce que notre consciece comprend." C'est un déracinement. C'est la façon dont on doit enseigner aux humains le sens de La Révélation d'Arès. Mais les gens comprennent-ils ? Très peu de gens comprennent. Donc quelque chose que la mission ne peut qu'utiliser avec prudence, mais utiliser quand même. Il faut bien commencer un jour ou l'autre. |
12avr22 239C38 Le(s) monde(s) tourne(nt) dans Moi (Rév d'Arès ii/20). Cette phrase pourrait poser question si elle n’était pas dite par le Saint : Père de l'Univers, Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Viens prendre le Feu ! (Rév d'Arès xLi/7). Couche(-toi) sur le(ur) crâne, (qu’)il frappe (le sol où apparait) Mon Feu ! (xxx/19). L’homme (qui te suit) voit l’Île Bleue (au) loin (Rév d'Arès xiv/13). [Je vous reverrai] avec joie à Arès si la possibilité nous en est donnée. Christian M. des Bouches du Rhône |
Réponse : Le(s) monde(s) tourne(nt) dans Moi (Rév d'Arès ii/20). Oui, frère Christian, "cette phrase pourrait poser question si elle n’était pas dite par le Saint", mais son sens est limpide : Le Père ou la Vie étant étalé (ii/4) du plus minuscule microorganisme à l'Infini tout ce qui existe ne peut qu'être contenu dans Lui, rien ne pouvant le dépasser. Nous nous reverrons sûrement à Arès cet été, même si l'un de nous meure, car je crois — parce que je les sens — que ceux qui ont quitté leur chair sont autant là qu'ils sont ailleurs, participant au Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) qui ne s'étaint jamais. Les âmes n'ont plus de distance, plus de localisation, plus rien qui empêche d'approcher ou d'attendre ; les âmes sont parentes de la Vie qui est étalée. L'âme a un pied dans les galaxies les plus lointaines et une main sur la Feu qui brûle à Arès ; l'âme comme son Père-Mère est partout. L'âme est directement connexe à l'être... de l'être qui ne cesse jamais. L'être est connexe de l'Être comme mon nez est connexe de mes joues en cela que les liens entre eux sont indestructibles, même s'ils sont autres l'un de l'Autre, même si par accident ils sont séparés ; ils reviennent au Tout qu'ils forment. Ainsi les milliards d'âmes dont est saupoudré l'Infini passent-elles toutes par le Saint Lieu où la Vie a posé Sa Voix. Leibniz, probablement l'un des rares hommes qui ont exploré ceux des confins métaphysiques encore à la portée du pécheur, demandait : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Je réponds : Parce que rien ne meurt, tout vit toujours depuis toujours sous mille modes. Je me souviens, le lendeman de l'incinération de ma mère en 1996, être allé dans son jardin y répandre le contenu de son urne à la demande d'André, son mari. Ce n'étaient pas les premières cendres que je rendais à la terre, mais comme c'étaient celles de la femme qui m'a donné la vie, j'ai regardé de très près ces cendres-là et j'ai murmuré : "Au fond, c'est une petite mer de minuscules cailloux." Et me revinrent aussitôt les mots du Père : La pierre crie dans Mon Oreille. L'homme qui crie dans son oreille n'entend pas la pierre ; J'entends la pierre (Rév d'Arès XXIV/6). Alors je dis au Père : "Écoute, Père, ces petits cailloux qui Te chantent !" Tout est dans tout. La vie est dans la pierre, le caillou comme elle est dans la matrice de la parturiante. Tout a toujours existé, sous de multiples formes, dont nous n'avons même pas idée. Nous ne sommes pas confrontés à de nouveaux défis spirituels ; nous sommes seulement emmurés dans le péché qui nous empêche de voir ce qui ne change jamais. Ce qui ne change jamais depuis la nuit des temps, c'est le Feu que vient prendre (xLi/3-7) le Pèlerin de toujours. Oui, sous une forme ou une autre, nous nous reverrons cet été. Merci, mon frère Christian, pour votre commentaire. |
12avr22 239C39 Frère Michel, avec vous en prière ! Enfin, je suis très très heureux qu’enfin les portes se Saint lieu puissent s’ouvrir. Ci-dessous une vidéo d’une chanson de George Harrison de 1970, très inspirée, qui parle d’elle-même. Paroles de George Harrison de 1970 lien vidéo https://www.youtube.com/watch?v=mmEfkosNNxI Traduction : My Sweet Lord (Mon Doux Seigneur) My sweet lord Mon doux Seigneur Hm, my lord Hm, mon Seigneur Hm, my lord Hm, mon Seigneur I really want to see you Je veux vraiment vous voir Really want to be with you Vraiment être avec vous Seigneur Really want to see you lord Vraiment vous voir Seigneur But it takes so long, my lord Mais cela est tellement long, mon Seigneur My sweet lord Mon doux Seigneur Hm, my lord Hm, mon Seigneur Hm, my lord Hm, mon Seigneur I really want to know you Je veux vraiment vous connaître Really want to go with you Vraiment aller avec vous Really want to show you lord Vraiment que vous vous montriez Seigneur That it won't take long, my lord (hallelujah) Cela ne prendra pas longtemps, mon Seigneur (alléluia) My sweet lord (hallelujah) Mon doux Seigneur (alléluia) Hm, my lord (hallelujah) Hm, mon Seigneur (alléluia) My sweet lord (hallelujah) Mon doux Seigneur (alléluia) I really want to see you Je veux vraiment vous voir Really want to see you Vraiment vous voir Really want to see you, lord Vraiment vous voir, Seigneur Really want to see you, lord Vraiment vous voir, Seigneur But it takes so long, my lord (hallelujah) Mais cela est tellement long, mon Seigneur (alléluia) My sweet lord (hallelujah) Mon doux Seigneur (alléluia) Hm, my lord (hallelujah) Hm, mon Seigneur (alléluia) My, my, my lord (hallelujah) Mon, mon, mon Seigneur (alléluia) I really want to know you (hallelujah) Je veux vraiment vous connaître (alléluia) Really want to go with you (hallelujah) Vraiment aller avec vous (alléluia) Really want to show you lord (aaah) Vraiment que vous vous montriez Seigneur (aaah) That it won't take long, my lord (hallelujah) Cela ne prendra pas longtemps, mon Seigneur (alléluia) Chantal M. de Maine et Loire |
Réponse : Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire et la belle chanson de George Harrison. Je vous avoue ma nullité concernant les chanteurs et les chansons et j'avoue dpnc que j'ignorais jusqu'à maintenant qui était George Harrison et ce qu'il chantait, que je suis heureux que vous me fassiez connaître. En écoutant la chanson en question, je conçois tout de suite, à son accent du Lancashire, que George Harrisson est anglais. Sur Wikipedia j'apprend qu'il est un des Beatles. À l'époque des Beatles j'avais dans l'oreille quelques unes de leurs chansons : "Michelle", "Yellow Submarine", etc. C'est une très belle chanson. Je vous dis ma joie de savoir que nous nous verrons à Arès, cet été. |
13avr22 239C40 Peinture photographiée par notre sœur Patricia des Hautes Alpes à la collégiale de Briançon. La montée du peuple de Dieu vers la Lumière. |
Réponse : Très belle allégorie picturale dans la collégiale Notre Dame et st-Nicolas de Briançon. |
14avr22 239C41 Vous écrivez : "Le Pèlerinage est un coin d'Absolu très contrasté, où les valeurs spirituelles sont très fortes, si fortes qu'elles nous permettent d'éloigner en pensée ce que les Américains appellent "la ceinture de rouille" : le monde matériel à l'excès. On peut difficilement faire ça ailleurs. Le pèlerinage reste, dans le monde religieux, une sorte de sous-culture qui apporte espoir, consolation, apaisement, mais le Pèlerinage d'Arès est autre chose ; c'est une trouée vers le Ciel. Il n'est pas piégé dans le temps." [239C31] L’image est très belle. Cette trouée n’est pas visible pour la multitude, il faut s’approcher de la Lumière pour vivre des instants d’éternité. Le Pèlerinage, parfois la moisson, sont des moments d’éternité. Le peuple qui se trouvait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; pour ceux qui se trouvaient dans le sombre pays de la mort, une lumière s’est levée (Matthieu 4-16). Quelques rares hommes se lèvent et se glissent entre les poupées d’humain pour aller vers le lieu des manifestations d’Arès — Si tous les hommes sur terre devaient se tenir chacun sur un mètre carré cela couvrirait une surface de 8000 km2, c’est presque la superficie du département de la Gironde, de quoi donner le vertige ! — Je me demande encore comment j’ai pu répondre à l’Appel du Tout Autre. Pécheur égaré, sans mérite, j’ai fait un saut dans l’inconnu et j’ai dû m’accrocher un long moment pour voir une Lumière. Bienheureux j’ai été, ce temps-là, d’ouvrir mon cœur et mon esprit à La Révélation d’Arès et de mordre à la Lèvre (Rév d'Arès xxiv/2). L’ascension est longue, mais énergisante, exaltante. Ce que nous disons au monde est mission impossible pour beaucoup, parce que le passé est une répétition d’erreurs et de malheurs pour des vies trop courtes et que cela les trompe. Heureusement, la moisson nous sort de ce cercle infernal, elle sollicite l’avant-garde du Bien pour sauver le monde. Se remémorer le Sacrifice consenti du Créateur d’avoir créé Adam libre absolument mais aussi libre de refuser le plan de la Création est une notion complètement ignorée du monde et qu’il est bon de rappeler, car sans liberté du mal l’homme ne peut pas librement retrouver le Bien (Rév d'Arès 10/3). Pascal L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire. Vous dites : "Je me demande encore comment j’ai pu répondre à l’Appel du Tout Autre". Vous n'êtes pas le seul, frère Pascal, à vous poser cette question. Je me demande moi-même "encore comment j’ai pu répondre à l’Appel" de Jésus en 1974. Si quarante-quatre mois séparent la visite de Jésus des Théophanies survenues en 1977, c'est parce que je suis passé pendant ce temps, presque quatre années, par l'interrogation existentielle fondamentale à laquelle vous croyez n'avoir pas encore répondu. Mais vous y avez répondu, puisque vous êtes pénitent et moissonneur ! Ce matin, levé tôt, j'ai profité de ce grand moment de paix que j'aime quand nuit et paix règnent encore pour visiter les pages facebook d'esprits élevés et parfois y ajouter quelque chose moi-même. Je suis, ce matin, tombé sur cette question : "Quand meurt le corps, la conscience subsiste-t-elle ?" J'ai répondu : "Il faut poser la question autrement : Quand meurt le corps, quelle conscience vient-elle à l'âme? On ne le saura qu'au moment voulu, car la question est aussi : Quel savoir vient-il à l'âme quand elle est seule ? Pour l'heure ma conscience et mon savoir sont des productions de mon cerveau charnel. Je serai totalement autre chose quand ma chair s'éteindra faute de sang. La sagesse est l'humilité de ne rien dire qu'on ne sache et dont on n'ait conscience." Il y a un moyen de... ou plutôt un truc pour précéder quelque peu le moment où surviendra ce qui remplacera la conscience cérébrale dans notre âme, qui n'est ni chair, ni animal, ni chose, ni culture, ni question, mais qui est une parcelle de Vie en mouvement pour rejoindre la Vie. Ce moyen, c'est la naïveté. Tant qu'on s'interroge sans pouvoir répondre, on n'est pas naïf, on cogite ; ça ne sert à rien, mais on cogite. Faites comme moi, efforcez-vous d'être naïf, c.-à-d. un peu bêbête, quelqu'un qui s'ouvre au fondamental comme la fleur s'ouvre au soleil sans se poser de question. Ouvrez-vous à la Vie ! Ne cherchez pas ce que vous ne pouvez pas trouver en ce monde qui, du reste, finit vite pour chacun de nous. |
14avr22 239C42 |
Réponse : Je connaissais déjà ce chœur libanais. Superbe ! |
15avr22 239C43 Très cher frère Michel, Notre sœur Maryvonne de Bretagne-Sud a publié sur notre espace intranet "Une Houe Bretonne" la réponse que vous lui avez faite sur Anarkia concernant votre choix pour ce second tour des présidentielles entre Marine le Pen et Emmanuel Macron ci-dessous :
Ensuite j'ai réfléchi, pourquoi cette fois le Frère Michel se prononce clairement et donne même une consigne de vote pour une candidate quand même un peu raciste et nationaliste sur les bords. La dernière fois , la même situation s'est présentée et vous aviez choisi de ne pas aller voter pour le second tour. C'est ce que je pensais faire cette fois encore ne pas aller voter. Mais suite à cela je poursuis ma réflexion et me dis : "Qu'est-ce qui a changé depuis la dernière élection présidentielle ?" Si le frère Michel conseille de voter Marine Le Pen c'est que vraiment il n'attend rien de bon de M. Macron et pense que sa politique est pire que celle de cette dernière. Je me suis dit aussi que si Marine Le Pen passe elle n'aura pas avec elle l'assemblée nationale, sera obligée de composer et ne pourra pas faire ce qu'elle souhaite. Tandis que si c'est Mr Macron, il a derrière lui l'assemblée et fait pratiquement à sa guise. Tout ce qu'il a fait subir aux gilets jaunes, les mesures insensées contre le covid, les mensonges à répétition, on n'a pas envie de revivre cela. Si Marine n'est pas élue, ce qui est le scénario le plus probable quoique les électeurs qui ont voté Jean-Luc Mélanchon même si ce dernier appelle à voter Macron pour faire barrage à Marine Le Pen au second tour, ce n'est pas du tout certain qu'ils voteront pour Macron, car beaucoup ne l'aiment pas du tout et préfèreront le côté populaire d'une Marine Le Pen. Je pense notamment aux gilets jaunes qui suivaient Mélanchon mais qui ne voteront sûrement pas pour Macron. Donc, finalement, si on veut se débarrasser du pouvoir macronien froid, calculateur, matérialiste, à la solde des puissances financières, il est préférable de voter Marine. Et si Marine ne passe pas, au moins le mécontentement aura plus de poids et M. Macron devra en tenir compte. Je vous livre ici mes réflexions et continue encore de réfléchir. Je pense que je ne suis pas le seul à avoir été surpris par votre point de vue. Merci pour vos lumières... Je vous embrasse bien fraternellement . Au plaisir de vous revoir bientôt au Pèlerinage. Denis K. de Betagne-Sud |
Réponse : Je ne donne jamais de consignes de vote. Si j'avais voulu donner des consignes de vote, je l'aurais fait dans ce présent blog et/ou sur la page principale de mon site facebook, à la connaissance de tout le monde. J'ai seulement répondu à une question personnelle de notre sœur Maryvonne C. sur "Anarkia", petit groupe facebook auquel elle appartient. Ma réponse était personnelle à une question personnelle ; je ne savais pas que sœur Maryvonne avait l'intention de considérer ma réponse comme une proposition générale à diffuser, une sorte de consigne. Ce n'est pas le cas. Je ne suis qu'un homme de Dieu, je ne suis pas un politique. Vous pouvez voter pour qui vous voulez ou vous abstenir, c'est votre affaire, ce n'est pas la mienne, mon frère. Je respecte totalement sans le moindre jugement ce que vous pensez et ce que vous faites. Au passage, je note que vous avez raison en disant : "Les extrémistes musulmans prient aussi de même que Vladimir Poutine et cela ne les empêche nullement de commettre des crimes horribles," mais je ne crois pas que les "extrémistes musulmans" suivent des principes chrétiens (Sermon sur la Montagne, notamment) ni que Vladimir Poutine soit un pur chrétien qui vive selon le Sermon sur la Montagne. Je ne crois pas impossible que des gens qui ne prient pas, comme c'est peut-être le cas de M. Macron (je n'en sais rien en fait, mais il ne donne pas l'impression d'être pieux) soit des gens de profonde et sensible humanité. Je ne sais quand même pas si celui qui se propose "d'emmerder" et de "ne pas considérer comme citoyens" les Français (je l'ai entendu, de mes oreilles entendu) qui résistent au vaccin anti-covid soit vraiment un Français de cœur, car, enfin, n'est-ce pas une élection française ? Cet homme ne me paraît pas un politique de génie ni même tout simplement un bon politique, car il a dit tout et le contraire de tout, c'est patent. Mme Le Pen ne peut pas être pire, avec en plus un peu plus d'humanité, je pense. Mais je peux me tromper. C'est peut-être vous qui avez raison. |
16avr22 239C44 Comme vous envisagez de déposer dans l’urne un bulletin Le Pen, je vous recommande d’y inscrire "étranger je vous aime avant de vous connaître" (Révélation d’Arès 25/4). Vous feriez un vote utile en étant porteur de la Parole et en ne contribuant pas à l’arrivée au pouvoir parisien d’un parti profondément xénophobe. Une xénophobie ciblée, car sa campagne a été financée par des banques russes et hongroises aux ordres des autocrates Poutine et Orban qui avaient accueilli avec tous les honneurs Madame le Pen en visite pour solliciter leur appui. Avec un tel trio de rois noirs à Moscou, Budapest et Paris, appuyés par les rois blancs locaux du christianisme orthodoxe et romain, attendons-nous en Europe à des calamités (22/3) ! Hitler était parvenu au pouvoir, porté par 36% des électeurs lors de la présidentielle de 1932 face au sortant Hindenburg avec 53%. Ce dernier, gravement malade, nomma Hitler chancelier et à sa mort, Hitler s’empara du pouvoir absolu en cumulant les deux fonctions. Il avait fait un putsch raté en 1923 et s’était heurté en 1932 à une coalition politique ralliée derrière Hindenburg pour l’empêcher d’arriver au pouvoir. Vous connaissez la suite, avec des soldats allemands bénis par le pape très chrétien, mais nous ne savons pas ce que, derrière son sourire de façade, Madame le Pen et ses soutiens sont capables de faire. N’oublions pas les leçons de l’histoire ! Antoine B. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Antoine, pour ces informations. Je n'oublie pas "les leçons de l'Histoire". Je connais la triste histoire d'Adolf Hitler. Je ne conçois pas du tout qu'on puisse comparer Marine Le Pen à Adolf Hitler. Je n'ai jamais eu connaissance que Marine Le pen ait écrit un livre haineux (et par certains côtés imbécile) comme "Mein Kampf", qu'elle ait fondé ou appuyé des groupes d'action de type SA (Sturmabteilung) sous le commandement d'un criminel comme Ernst Rhöm, etc. Les nazis étaient xénophobes et activement criminels, ils firent en sorte que que "tous les non-Allemands établis en Allemagne depuis août 1914 dussent quitter le Reich", et que "tous les directeurs et rédacteurs de journaux de langue allemande" fussent des "citoyens allemands". Ils étaient antichrétiens et certains comme Himmler voulaient même restaurer le paganisme germanique, d'autres comme Hitler imposer la création du "christianisme positif". Je n'ai pas connaissance de tels projets chez Marine Le Pen. Le lepènisme ne se veut pas, à ma conaissance du moins, une idéologie totalitaire voulant dominer et contrôler tous les aspects de la vie des citoyens. Il n'y a pas chez les lepèniste l'équivalent des Jeunesses Hitlériennes, de l'Association des Jeunes Filles Allemandes, l'Association des Femmes Allemandes, etc. Le nazisme était fasciste en cela qu'il avait le culte du chef, l'obéissance au parti l'usage de la violence si nécessaire ; il s'inspirait sans s'en cacher du bolchevisme en imposant le principe du parti unique dirigé par des professionnels : les SA, les SS, enfin en organisant la toute puissante Gestapo dès la prise de pouvoi. Je ne vois pas du tout cela chez les lepènistes. Je n'entends pas Marine Le Pen tenir des discours de type hitlérien envisageant une classification raciale des hommes selon la "qualité de leur sang". Le Pen ne faciliterait probablement pas, je vous l'accorde, la naturalisation, ni l'installation d'étrangers en France, mais ce n'est pas du tout comparable à la xénophobie nazie qui était violente, voire criminelle (camps de concentration, élimination, etc.). Je ne crois pas plus Marine Le Pen qu'Emmanuel Macron capable de faire au peuple français autant de mal que fit le parti nazi au peuple allemand ; je ne les prends ni l'une ni l'autre pour des grands politiques, ne serait-ce qu'en raison de terribles contradictions internes dans les deux cas et du fait qu'ils en disent plus qu'ils ne pourront faire, nul doute. Certes, l'homme ou la femme que j'attendrais n'existe pas, mais s'abstenir ou voter blanc ne me paraît ce qu'il faut faire cette fois-ci. Je pense qu'avec Marine Le Pen nous aurions une petite chance de nous faire entendre à la télévision ou à la radio contrairement à l'obturation absolue que nous ont fait subir Macron et son équipe. Je me souviens que l'historienne Marlis Steinert a souligné le caractère flou des conceptions d'Hitler en matière de socialisme, qui n'ont été exprimées, par à-coups, qu'à travers des entretiens et des discours, mais pas dans des écrits théoriques. Elle y distingua seulement, à côté d'absurdités pures et simples, des idées proches de celles des socialistes utopistes du XIXe siècle, et des concepts qui se rapprochent des théories modernes du bien commun. C'est peut-être par ce côté improvisation (pas étranger chez Macron non plus) que Marine Le Pen a une très vague ressemblance avec Hitler, qui n'était qu'un autodidacte plutôt minable. Mais il n'y a à mes yeux aucune comparaison possible avec la nocivité d'Adof Hitler et du nazisme que, quoiqu'adolescent, je connus pendant l'occupation allemande. Ceci dit, mon frère, je respecte totalement vos opinions et vos projets. Je ne prétends pas que Marine Le Pen soit la candidate idéale, oh non ! Mais le candidat Emmanuel Macron ne me paraît pas le candidat souhaitable pour notre mission prophétique, que vous me pardonnerez de faire passer avant les intérêts économiques. Jamais la voie sociale n'a été plus bloquée devant nous que durant le quinquennat de cet homme-là. |
16avr22 239C45 Cher frère aîné, J'écoute en boucle la chanson de George Harrisson "My Sweet Lord" ; elle m'aide à me reconnecter à l'Amour du Père, échange d'Amour qui me donne une grande joie et m'aide à aimer l'humanité sans me sentir asséché et épuisé, prémisse de retrouvailles au Pèlerinage. Alléluiah ! J'en ai d'autant plus d'admiration pour les athées aimant l'humanité sans sentir l 'Amour Divin. Cédric P. d'Aquitaine |
Réponse : Je suis heureux, mon frère Cédric, de sentir votre foi ravivée. |
17avr22 239C46 Cher frère Michel, Pas vraiment un commentaire : Dans votre réponse à Antoine B. (239C44), vous parlez de septennat pour le mandat d'E. Macron. Il s'agit d'un quinquennat, le septennat a été supprimé sur proposition de J. Chirac. Pour M. Le Pen, certains éléments de son programme me gênent tout de même, par exemple une amende pour port du voile (d'Islam) dans l'espace public, qu'elle souhaite faire voter. Je crois me souvenir que vous étiez extrêmement contre ce type de mesure (je ne sais plus quand, dans ce blog), et que vous ajoutiez vouloir mettre vous-même le voile par réaction et soutien à nos sœurs musulmanes. Il y a malgré tout chez M. Le Pen un regard négatif sur l'Islam qui a remplacé, si je puis dire, celui de son père sur le monde juif. Une attaque contre une foi désignée, qui semble donc discriminée. Denis H. de Maine et Loire |
Réponse : Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Oui, par erreur j'ai écrit septennat au lieu de quinquennat (automatisme d'un vieux bonhomme qui a connu plus de septennats que de quinquennats). Merci de me le signaler. C'est corrigé. C'est vous qui m'apprenez que Marine Le Pen, que je n'ai jamais vue chapeautée ou voilée en effet, a prévu de punir d'une amende les dames musulmanes voilées dans la rue. C'est aussi aberrant qu'illibéral, et vous avez raison de rappeler que j'ai moi-même dit que je me voilerais si une telle loi était promulguée. Je le ferais sans aucun doute. Sachez bien, mon frère, que je n'ai jamais dit que le programme de Mme Le Pen était un miracle d'intelligence et de justice politiques. Il y a bien d'autres choses qui clochent dans le programme de cette dame. Je trouve seulement qu'il y en a moins que dans le programme de M. Macron, lequel a tellement menti ou, du moins, s'est tellement aventuré dans des directions très critiquables avec une outrecuidance théâtrale... tellement qu'il laisse en moi le souvenir permanent d'un homme peu crédible, le paravent d'arrière-pensées ou simplement d'incapacités cachées par un fort aplomb. Oh ! je me garde de le juger et comme frère humain je l'aime, mais comme monarque cet homme-là me fait un peu plus peur que Mme Le Pen. En fait, ni l'un ni l'autre ne m'attire, mais je pense que dans leurs calculs électoraux les abstentions ou les votes blancs comptent énormément et entrer dans cet élément de calcul finit par me gêner. Nous vivons, en effet, dans un curieux pays, qui n'a pas encore envisagé sérieusement que si 90 % de la population s'abstient, l'élu(e) par seulement 10 % des votants restants devient le roi ou la reine de tous qu'il ou elle peut "emmerder" (comme disait Macron à propos des non-vaccinés) autant qu'il ou elle veut, car un tel déséquilibre peut être la graine du pire, à savoir la révolution. Alors, j'ai décidé que je voterai dimanche prochain en espérant (oh ! faible espoir, je l'admets) que celui qui vote a plus de droit sur le monarque, même mauvais, que celui qui ne vote pas. Comme ce sont deux mauvais (mauvais à mes yeux ; j'admets tout à fait qu'on puisse voir les choses autrement) qui se présentent, je voterai pour celle qui me paraît avoir un peu plus d'humanité que l'autre. De toute façon, la démocratie entre là dans un labyrinthe dont elle devra tôt ou tard corriger le tracé ou s'attendre au pire, c'est vrai, mais que faire d'autre ? Ce matin, je voyais à la télévision un reportage à Marseille après le passage de M. Macron dans cette ville. Le journaliste présentateur disait grosso modo : "En fait, l'incertitude des Marseillais n'a jamais été aussi grande. La plupart des Marseillais interrogés disent : Je ne sais pas... Entre la peste et le choléra que choisir ?" |
17avr22 239C47 David B. du Limousin |
Réponse : Merci, mon frère David, pour cette charmante vidéo de Pâques. Dans l'Église Orthodoxe, le jour de Pâque, on se salue en disant : "Le Christ est ressuscité" à quoi l'on répond: "En vérite, il est ressuscité". |
17avr22 239C48 Pious Gens, Daniel Charlery d'Île de France |
Réponse : J'aime beaucoup cette vidéo, mon frère Daniel, qui tombe avec boheur au moment où nous ré-ouvrons le Pèlerinage d'Arès. Merci pour cette belle vidéo que j'affiche avec joie. Juste une petite remarque : Michel Potay n'est pas le "prohète" contemporain, mais le prophète contemporain. Pour ceux qui ne le savent pas ou qui ne s'en souviennent pas, je rappelle que notre bien aimé frère Daniel C. est un musicien, saxophoniste, à la tête d'un groupe musical qu'il a créé : Pious Gens ! que vous voyez ici sur scène. |
20avr22 239C49 Cher Mikal, Je suis très heureux de la réouverture du Pèlerinage cet été. J’y serai en juillet seul et en août avec Caroline et les enfants. C’est un bonheur de revoir mes frères et de prier au milieu d’eux et un honneur d’aider à l’accueil depuis 2005. Ici plus qu’ailleurs, je me ressoude avec l’indicible "Fond d’or", cf. cette réponse faite à Patricia à la fin du dernier pèlerinage ouvert en 2019 (210c79) : "Le Pèlerinage ferme ses portes, le
voile est replacé sur l'espace théophanique, mais la Vie
ne s'arrête pas dans l'espace sublime de la Présence. Pendant dix
mois des voitures passeront et repasseront sur l'avenue de la
Libération — nom qui ne pouvait être mieux trouvé là où le Père
est descendu nous libérer des religions, des lois humaines, des
angoisses de la vie, du mal... — mais la Présence luit et égrène
son Appel sourdement, jour et nuit, derrière les murs,
elle est le Fond d'or que ne voient pas les
automobilistes, motocyclistes, piétons, cyclistes, camionneurs
aussi longtemps que le bruit et le compte du monde persistent en
eux. Pas besoin d'encens et de myrrhe, pas besoin de rois mages,
de soiries, d'orgues, de chœurs, le Tout Autre est là plus
particulièrement que partout où il est aussi, le Tout Autre qui
est plus près de nous que notre veine jugulaire, dit le Coran."
Actuellement, c’est bien le bruit et le compte du monde qui semblent dominer en cette fin de campagne présidentiel en France. Vos récentes réponses me permettent d’y voir clair. Merci pour elle. En 2007, sur la plateforme de type "think-tank" Vie Spirituelle, vous posiez déjà la bonne question pour faire réfléchir une cinquantaine de vos frères dont moi : "Élections présidentielles, comment se situer existentiellement par rapport à elles ?". À l’époque, vous aviez constaté notre difficulté à se centrer sur l’aspect essentiel de cette question sans perdre de l’altitude spirituelle et cela également sur la plupart des autres topics proposés. Comme vous, je constate qu’il y a bien un "habitus" de la politique présent aussi chez nous, et plus particulièrement chez ceux qui ont déjà un certain âge. Je pense que cela a déjà évolué et que cela évoluera encore avec la déculturation. Vous n’avez effectivement jamais donné de consigne de vote et vous respectez scrupuleusement les opinions de vos frères. Cela Antoine B le sait, mais pourtant cela ne l’empêche pas de nouveau de prendre un ton avantageux vis-à-vis de vous (239c44) et (voir 219C23 à l’époque où vous le mettiez fraternellement en garde contre ce type de ton) pour y trouver l’art d’essayer vous faire trébucher ou de vous faire dire ce que vous ne dites pas. Moi, je témoigne que vous êtes tout simplement l’homme de Dieu d’une honnêteté totale qui dit simplement les choses telles qu’elles sont en les éclairant de son charisme prophétique. Je vous embrasse, à bientôt au pèlerinage. Abel B. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Merci, mon frère Abel, pour ce beau commentaire. Je suis ému, je l'avoue. Votre commentaire rompt le silence ou le murmure des quelques brefs et légers messages que je reçois en ce moment, dont je remercie leurs auteurs. Ma boîte de commentaires s'est vidée, ou quelque chose ne fonctionne plus dans l'Internet : les messages ne passent peut-être pas. Voilà qui, certes, m'apporte un peu de repos, me laisse du temps pour prier, méditer, mais je suis quand même comme assommé contrairement à ce que devrait me produire ce subit délestage. Je suis comme assommé par le temps libre que cela me laisse, auquel je ne suis pas habitué. Alors, un commentaire heureux comme le vôtre tombe comme une belle voix modulante dans ma vieille oreille. Mille mercis, mon frère Abel. Je suis en pleine crise d'allergie pollinique ; voies respiratoires irritées : nez qui coule, toux, etc. Ça passera comme tout passe. Il ne faut pas trop de confort dans la vie. Je me souviens d'un auteur, aujourd'hui oublié, mais dont on parlait encore dans ma jeunessee : Paul Morand. Paul Morand disait : "Il faut toujours de l'inconfort dans la vie." Morand faisait partie des "quatre M" : Montherland-Maurois- Mauriac-Morand, comme disait Grasset, l'éditeur, et lui, Morand, époux d'une princesse roumaine richissime dont j'ai oublié le nom mais du prénom de laquelle je me souviens bien : Hélène, lui qui semblait vivre dans le stupre en sybarite, vivait en fait dans l'inconfort. Il avait parcouru le monde dans tous les sens. Son "Journal inutile" est truffé d'anecdotes mondaines de toutes sortes. Il avait été ambassadeur, ministre plénipotentiaire, etc., mais c'était surtout un écrivain au style foudroyant : descriptions abruptes, style expéditif, pensée primesautière et convulsive, mais une forte richesse d'esprit... Il y a chez vous, Abel, quelque chose qui me fait penser à cet oublié qu'est Paul Morand. Je crois que s'il avait été de notre génération, il aurait été comme vous un Pèlerin d'Arès de nature libre, spontanément engagée, un de ceux à qui La Révélation d'Arès et surtout son auteur, le Père, la Vie, le Tout Autre, devront de survivre et d'aller jusqu'à la Victoire du Jour ultime ! Notre époque est rétive aux humains d'évasion, dont vous êtes, elle est rétive par angoisse des inévitables épreuves à venir que l'Événement Surnaturel d'Arès, ne peut que provoquer. Vous me semblez parfois être des derniers recréateurs du monde qui ont bien pressenti les naufrages qui attendent les braves qui vont renouer avec le Plan Créateur, qui ont mesuré la faiblesse des débris de notre civilisation, vu la confusion du monde, anticipé l'écroulement de tout ce qu'on croyait valable en ce monde, compris que l'amour était mort et que la sottise devenait reine. Bref, vous avez bien compris pourquoi La Révélation d'Arès était survenue à la fin du vingtième siècle ; vous avez perçu à travers les lignes de sa Parole les larmes du Père qu'attriste la déchéance de Ses Enfants. Merci encore pour votre commentaire, frère Abel. Embrassez pour moi Caroline et les garçons que je serai heureux de revoir cet été. |
20avr22 239C50 Cher Prophète, Je comprends votre vote pour Madame Le Pen, mais elle est contre la bi-nationalité ! Or, mes enfants sont bi-nationaux ! Donc le père protecteur que je suis ne votera pas. Cédric P. d'Aquitaine |
Réponse : Que vous votiez ou non est affaire de votre volonté, de votre manière de vivre et de cela je ne me mêle pas, mon frère. Chacun et chacune de mes frères et sœurs est libre de mener sa vie comme il ou elle l'entend et je ne comprends pas très bien pourquoi vous me racontez ça à moi qui ne donne pas de consignes de vote. J'ai le respect total de votre choix. Ceci étant, vous me dites : "Je comprends votre vote pour Madame Le Pen," comme si vous pensiez devoir en conscience me consoler de ce que, par exemple, mes frères votent pour quelqu'un d'autre ou ne votent pas comme ça va être votre cas. Je suis quand même stupéfait de voir là les conséquences d'une simple confidence que j'ai faite il y a quelques jours à un ancienne sœur, Maryvonne C. de Bretagne-Sud, qui est des nôtres depuis près de quarante ans, et qui se trouvant tourmentée par des interrogations intérieures, me demandait, à titre personnel, un avis. Ce que je lui ai dit semble, aussitôt après, être parti comme une fusée de feu d'artifice en mille éclats en tous sens. Oui, je vais voter Marine Le Pen mais je ne me suis pas ouvert à ma sœur Maryvonne au titre d'une consigne de vote. |
21avr22 239C51 Reçu par eMail : Bien aimé frère Michel, Je vous ai envoyé un commentaire ce lundi de Pâques, 18 avril, par le formulaire de votre blog. Il semble qu'il ait été correctement expédié. Peut-être avez-vous décidé de ne pas le publier ? Auquel cas, ne changez rien. Mais comme vous évoquez dans votre réponse à notre frère Abel (239C49) que vous ne receviez pas beaucoup de commentaires, je me permets de vous le signaler. Cela faisait un moment que je ne vous avais pas envoyé de commentaire d'ailleurs. Depuis le 4 février dernier, j'ai été ralenti par un accident de vélo au cœur de Paris qui s'est terminé par une petite fracture du poignet droit, réduction puis opération et plaque de titane (je crois que c'est du titane). Une égratignure au regard de ce qui aurait pu m'arriver : un employé de la Mairie de Paris chargé de la collecte des ordures ménagères surgissant sur la chaussée en poussant un double conteneur sans avoir vérifié que la voie était libre. Je n'ai pu que freiner d'un coup sec et je suis passé par dessus le vélo avec chute en avant que mes bras amortirent en partie, mais aussi - et peut-être surtout — un ange qui passait par là, car je me suis vu retomber très vite et fort sur le sol, et dans les derniers décimètres, comme un coussin d'air entre ma tête et le sol qui se rapprochait —. Au regard des trois employés de la mairie de Paris qui se précipitèrent vers moi pour constater les dégâts, me dire qu'ils avaient craint que je tombe dans la benne du camion, avant de me voir me relever et repartir avec mon vélo à la main, j'ai compris que je l'avais échappé belle comme on dit... L'air de rien, ce genre d'égratignure, et la douleur lancinante qui allait m'accompagner pendant des semaines, la rééducation incontournable (3 semaines d'immobilisation du bras et vous voilà avec un poignet de momie à qui il faut redonner toute sa souplesse) sont un peu envahissant. Tout cela est arrivé de surcroît quelques jours avant un voyage programmé de longues dates en Côte d'Ivoire et au Ghana, où je devais présenter une application dédiée à la promotion et l'apprentissage de la lecture. Je suis parti quand même, avec mon attelle et mes antis-douleurs. Je commence à voir le bout du tunnel, bien que n'ayant pas retrouvé, assez loin s'en faut, la souplesse de ma main. Cette égratignure ne m'a pas empêché durant toutes ces semaines de poursuivre mon ascension, avec vous à travers votre blog, et avec mes frères commentateurs, ou ceux avec qui je missionne et prie régulièrement. Quand je dis poursuivre mon ascension, c'est ce que j'espère, mais à l'examen de mon âme, je me demande quand même ce que j'ai fait... pas grand chose, et peut-être plus de mal que de bien. Qui sait ! Cela n'est pas confortable, mais c'est comme cela que je le vis. Je me dis quand même que peut-être, malgré les épaisses lourdeurs et ténèbres que je porte en moi, j'ai au moins le mérite de ne pas me décourager. Mais à part ça au fond ? Connaître le Sermon sur la Montagne par cœur est une chose, le vivre en est une autre : à quoi sert-il de mettre la lampe sur le boisseau [?] si aucune lumière n'en jaillit ? Faire jaillir de soi la Lumière, s'embraser d'amour pour l'homme mon frère ! Voilà le Job. Je pourrais écouter les cajoleurs en moi, mais ils ne sèment que la faiblesse. Alors, je n'ai pas d'autre issue que de continuer d'avancer, pas à pas, sans jamais m'arrêter. La métaphysique ? Je n'en ai probablement pas le don, on me l'a signalé récemment d'ailleurs, mais j'y travaille. Passer des limites du monde sensible pour accéder à cette Mer qui entre dans ma vessie alors que je ne vois guère plus loin que ma main... Voilà ce qui m'anime, me motive, me fait me lever chaque matin de tous les possibles. Bientôt, nous nous reverrons au Pèlerinage. Tout part d'Arès et revient à Arès ! Alleluia. Je vous aime, frère Michel. Embrassez bien sœur Christiane, Nina et Gérard que vous croiserez certainement bientôt. Jean-François P. de Paris, Île de France |
Réponse : Non, mon frère Jean-François, je n'ai pas reçu ce commentaire que vous avez expédié le 18 avril par le formulaire lié à mon blog. Il me faudra changer mon formulaire Google Drive s'il s'avère régulièrement défaillant. J'ai donc bien fait de signaler à frère Abel B. (239C49) que je ne recevais que très peu de commentaires depuis quelques temps. Merci d'avoir eu la bonne idée de renvoyer votre commentaire par ma messagerie. Je suis peiné d'apprendre l'accident de bicyclette dont vous avez été victime le 4 février et je suis heureux de voir que vous vous êtes remis de vos blessures. Vous me dites : "La métaphysique ? Je n'en ai probablement pas le don." Oh si, frère Jeff, à mon avis, vous êtes doué pour la métaphysique, parce que vous avez une bonne intelligence intuitive, mais une moins bonne intelligence déductive ou calculée. Or, comment concevoir autrement qu'intuitivement la réalité de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) comme Être qui emplit l'Univers, concevoir l'âme comme parcelle de cette Vie qui, en vous, naît par le Bien effectif (amour) et meurt par le péché ? Rien d'autre que la métaphysique ne permet la recherche des causes et principes premiers : D'où venons-nous ? Où allons-nous ? De ce qu'est un humain vivant, et qui n'est, au reste, qu'une réalité très rapide: quelques décennies, nous pouvons en donner une idée, parce que l'humain est matière, dimension, mouvement, travail, etc. mesurables, observables, pesables, bref, objectivable. Mais le subjectivable, c'est-à-dire ce qui a été avant l'homme vivant et ce qui sera après l'homme vivant n'est définissable que de deux façons, soit par l'imagination pure et simple, soit par la métaphysique. Du reste, il n'y a pas de philosophie qui ne soit, en réalité, une métaphysique, parce que rien de ce qui ne peut pas être perçu par le sens et les instruments de vision, de mesure, etc., ne peut faire l'objet d'une connaissance au sens propre. Voilà pourquoi les objets traditionnels de la métaphysique sont Dieu, la genèse du monde, le moi, la liberté, l'immortalité, etc. Dès lors qu'une information comme La Révélation d'Arès, qui ne vient pas de l'imagination, et qui a été reçue objectivement par son témoin mais qui devient, pour l'assemblée des hommes, subjective parce que ce témoin était seul, elle n'a d'interprétation que métaphysique. Cela, frère Jeff, vous l'avez compris puisque vous êtes de nôtres depuis longtemps déjà. Je connais les très nombreuses objections qui depuis toujours s'élèvent contre la métaphysique, mais les objecteurs ne peuvent rien contre l'incontestable échec humain des systèmes dits rationalistes face à quantité de questions qui forment le fond réel de l'existence ; hier soir 20 avril j'ai par deux fois écouté quelques instants du débat (moi je n'appellerais pas ça débat, mais stérile échange d'idées) entre M. Macron et Mme Le Pen et je suis parti vers d'autres horizons, parce que le grand absent de ce faux dialogue était justement la métaphysique, seul terrain sur lequel le technique Macron, rationaliste et calculateur, se serait montré mauvais. Or, l'oblative Le Pen perdue dans ses faiblesses bien connues côté raison raisonnante — C'était la technicité contre la bénévolence (en son plus mauvais déguisement "rationnel") — n'a pas pu s'épancher sur le seul terrain qui était le sien : la métaphysique où le cœur, qui est aussi un être vivant, peut retrouver sa raison d'être. Mme Le Pen n'a pas vraiment pas eu de bons conseillers. Pourquoi la laisser perdre son temps sur le voile des Musulmanes ou croire qu'elle peut obliger les entrepreneurs d'augmenter de 10% les salaires de leurs employés ? La nation peut fonctionner autrement qu'elle ne fonctionne, mais il faudrait pour prendre la défense d'un changement en profondeur, vraiment ontologique, de quelqu'un de mieux préparé... Je lui donnerai quand même ma voix dimanche. Même si ses chances me semblent maigres, les erreurs et les faiblesses du cœur me semblent moins dommageables que les erreurs de la froide technique politicienne. La métaphysique d'Aristote a tenu la place laissée vacante par le rejet de la dialectique platonicienne. Elle a cependant posé des questions très pertinentes : "Qu'est-ce qui fait qu'un être est ce qu'il est ?" La métaphysique de Descarte est un acte de courage chez un homme rationnel par nature en affirmant que la vie est aussi méditation et réflexion sur des questions improuvables mais qui tombent sous le sens. La métaphysique d'Emmanuel Kant est une métaphysique critique. La métaphysique existentialiste est la quête du sens et des buts de l'existence. "La métaphysique est à l'ontologie ce que l'histoire est à la sociologie. Pourquoi l'être existe-t-il, puisqu'il est apparemment sans raison, sans nécessité et même sans cause ?" demandait Sartre dans "L'être et néant" (dit de mémoire). Eh bien, frère Jeff, je ne vous crois pas incapable d'entrer dans ce débat de la pensée. Moi aussi je vous aime, mon frère Jeff. Je serai heureux de vous revoir avec les vôtres que j'aime tous, cet été ! |
21avr22 239C52 Reçu par eMail : Bonjour, cher prophète, La réouverture du pèlerinage est une très bonne nouvelle pour tous les frères. En janvier je vous avais envoyé un mail pour vous dire que le maire de Dijon nous interdisait toute intervention sur la voie publique et que notre travail missionnaire était bloqué. Mais vous étiez en pleins vertiges et vous n'avez pas répondu... Je vous refais ce mot suite à votre blog de ce jour Le Pen/Macron. Depuis 3/4 ans, ma sœur Françoise et moi ne savons plus quoi faire... Je compte me rendre à Arès en juin. Peut être que le pèlerinage me donnera une inspiration pour la mission. Je vous embrasse ainsi que votre épouse. Merci pour tout Madeleine L. de Côte d'Or |
Réponse : Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire. Je serai très heureux de prier avec vous en juin à Arès. Nous avons eu depuis toujours d'énormes difficultés missionnaires en Côte d'Or et tout particulièrement à Dijon. Je pourrai peut-être avoir avec vous un échange sur ce point en juin à Arès. Je ne vous promets rien, mais j'essaierai de vous parler. |
22avr22 239C53 Mais qui es-Tu donc Ahura Mazda, Brahma, Dieu, Allah, Yahvé, Youhou [Rév d'Arès xxx/24] ? Tu revêts donc un nom différent à chacune de tes visites ? Qu’est donc le petit d’homme que Tu le veuilles visiter ? Qu’est donc le fils d’Adam, ce mortel que Tu t’en soucies ? À peine le fis-tu moindre qu’un Dieu Tu le couronnes de Gloire et de Beauté. Et lui T’a tourné le dos ! Je suis une parmi les milliards de descendants de la race égarée par cette séparation. Et toi, Père/Mère encore une fois Tu reviens, cette fois à Arès sur la rive occidentale déposer Ton B’her — puits en hébreu — pour que nous lavions nos cœurs dans cet espace pur, saint, où Ta Faveur et Ta Force ont laissé Ton Empreinte. Ô Éternel, je me fondrai dans Toi comme la glace se rend à l’eau quand vient le temps de la chaleur. Ô Éternel, je veux crier à ce monde désorienté de retrouver la Pensée Juste. Ô Éternel, mon cœur pleure devant Ta Foi en moi qui ai tant de mal à croire en moi. Ô Éternel, je veux vraiment, je veux changer totalement, absolument, je veux me blottir tout contre Ta Joue pour sentir Ta Peau spirituelle, parce que je me sens si fragile. Tu le vois, mon cri est à la fois de souffrance de Ton Absence et de reconnaissance de Ta Présence. Ici sur ce Lieu Saint où le èlerinage ouvre grand ses bras accueillants, il y a eu des miracles. J’ai lu comment Ton prophète a parlé au père en désarroi après la noyade de son enfant et comment la Puissance de Ton Amour l’a ramené à la vie. Mais le miracle c’est chacun de nous en chemin vers l’Amour, la Vie, Toi quoi ! À tous mes frères à bras ou à cinelle [Rév d'Arès xLvi/1], je souhaite une extrême perception de Ton Amour pendant le Pèlerinage pour grandir tous en vertu. Je vous embrasse cher Frère aîné ainsi que sœur Christiane. J’avais écrit ce commentaire dans la Creuse où je rendais visite à ma vieille maman et j’avais oublié mon chargeur. Andréa J. en Aquitaine |
Réponse : Bel éloge au Père, ma sœur Andréa ! Vous criez votre espérance à pleins poumons et en beaux propos ; "à peine le fis-tu moindre qu’un Dieu Tu le couronnes de Gloire et de Beauté ; et lui T’a tourné le dos !" C'est là le tourbillon jusqu'à présent sans fin, la toupie dont l'agitation centripète a dispersé Bien et Mal, les étoiles, les planètes et les êtres autour de l'axe de l'Être et qui ne s'arrêtera dans une paix absolue que quand les âmes des Enfants de la Lumière auront trouvé la Sagesse absolue. Nous allons y penser dans le bref moment d'émerveillement que va nous offrir le Pèlerinage cet été. À la joie de vous revoir cet été ! |
22avr22 239C54 Le pèlerinage d'Arès restera le phare, le Haut Lieu Saint du Créateur où l'homme viendra marquer le sol de son front pour se rappeler qu'ici sa main prend la Main du Père (Rév d'Arès xLi/13). Vous êtes, frère Michel, le prophète, le lien physique, vivant, qui réunit la créature à Son Créateur : "Michel, dans tes côtes, (J'ouvre) une baie. Le frère (y) pâle son île, (un lieu) sûr (xLi/1-2)." Et lorsque vous quitterez cette terre, il restera ce lieu, celui des Théophanies : "Je tombe (depuis) les Ciels à ta face (xxxii/13)", le point de rassemblement et de ressourcement pour tous les hommes de bien, sans distinction d'origine ou de conviction, comme le souligne l'écriteau situé à l'entrée de l'accueil. Un lieu ouvert à tout pénitent engagé à changer sa vie pour poursuivre l'ascension et la création d'une Terre inachevée. En pénétrant sur le lieu, nous sommes saisis à chaque fois par le parfum qui s'en dégage, parfum devenu presque familier pour celui qui y revient régulièrement. Le Pèlerinage d'Arès est et sera une source de Vie, il appelle tous les hommes spirituellement libres à faire ensemble l'ascension des Hauteurs. Arièle et Philippe C.-C., Hautes-Alpes. |
Réponse : Très beau commentaire, dont je vous remercie, ma sœur Arièle et mon frère Philippe. Oui, étant toujours vivant, je suis "le prophète, le lien physique, vivant, qui réunit la créature à Son Créateur," comme vous dites. J'oublie une instant que je ne suis aussi qu'un pécheur pour garder fermement dans ma conscience le fait que je reste "lien vivant" quoique vieux bonhomme de quatre-vingt treize ans bientôt. Je pense parfois à Sébastien 1er (Dom Sebastião), roi du Portugal, tué, vers 1570 ou 1580, à la bataille des Trois Rois au Maroc. À l'un de ses généraux qui lui demandait : "Que peut-on faire à part mourir ?" il répondit : "Mourir oui, mais lentement." C'est ce que je me dis : À mon âge que peut-on attendre sinon mourir ? Comme je semble tenir encore le coup, je "meurs, mais lentement". Le lent mourant reste "lien vivant", comme vous dites". Jeme fais une joie de partager bientôt avec vous dans la prière notre Saint Lieux d'Arès. |
22avr22 239C55 Frère Michel, Nous partageons en effet cette expérience "d'un dialogue socratique" avec la Vie descendue parler sur le Saint Lieu, et j'ai apprécié et partagé avec vous chacun des mots de votre réaction à mon humble poème. La poésie me semble souvent plus capable de faire deviner, parce qu'elle bouscule les structures du langage et donc de la pensée qui lui répond, les mystères de cette relation particulière à la Vie qui se développe dans le travail de transformation de soi. Viens un moment où il est difficile de percevoir son identité autrement que dans le mouvement incessant de cette quête qui nous mène vers plus d'être et plus d'amour. Vous me dites que j'ai "épousé la manière et l'expression du judaïsme" en priant avec la kippa et le tallith, cela peut en donner l'impression formelle, mais j'ai surtout vécu à travers ma rencontre de la langue hébraïque d'abord et de la tradition juive ensuite, une expérience intérieure profonde et libératrice qui, tout en trouvant sa source dans ma foi arésienne, devait passer par ce réceptacle pour se vivifier et se réaliser. La découverte de l'hébreu à partir de 2003 a été pour moi très concrètement une guérison physique et énergétique incroyable, et j'ai découvert le bonheur de psalmodier et de mâcher ces mots au point d'avoir quelquefois la sensation de danser, comme dit Arthur Rimbaud : "J'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse, et je danse..." Je me sens comme l'enfant d'une histoire d'amour entre le germe du Père, donné dans Sa Parole à Arès et votre enseignement, et le corps d'une femme, qui l'attendait depuis Auschwitz et même depuis bien avant, une femme blessée, porteuse d'une longue histoire, une femme insoumise, qui nomadisait avec ses questions brûlantes, refusait de se soumettre au dogme qui trahissait l'unité du Vivant et instaurait le règne de la souffrance comme seul mérite, une femme qui fouillait le texte de la Torah et ne cessait de l'interroger, persuadée que de cette interrogation inlassable viendrait une réponse. Une Marie dont je célèbre chaque jour la force et le courage et dont les enfants, condamnés au silence du Verbe, ont tiré du texte, sans doute par peur de mal comprendre et de se tromper, tant de préceptes inutiles mais également tant de recommandations sages et une telle connaissance de l'être humain. Et j'ai une dette infinie envers tous mes frères juifs qui m'ont accueilli, enseigné, accompagné durant toutes ces années. Suis-je pour autant juif au sens orthodoxe ? C'est-à-dire pratiquant rigoureux de toutes les obligations ? Je me sens plutôt du côté des hassidim du début, ceux du Baal Shem Tov qui, au 18ème siècle, 50 ans après les pogroms des cosaques de Khmelnytsky qui ont ravagé les communautés juives d’Europe orientale en 1648, massacrant 100 000 Juifs dans toute l’Ukraine, vient prôner la joie populaire et l'amour contre l’austérité et l’élitisme des autorités religieuses de son temps ! Ces même hassidim dont les descendants ont été massacrés dans les camps de la mort avec tant d'autres juifs. Cet été, quand j'aurai le bonheur de venir au Pèlerinage avec mon cher frère Joseph de Lille, vous me croiserez peut-être aussi avec les sandales franciscaines et le chapelet qui ne quitte jamais ma poche, achetés à Assise dans cette belle Ombrie où j'ai visité les premiers ermitages où vivait le jars [Rév d'Arès xxxvi/3] avec ces frères, et dont les descendants m'ont parfois logé dans leurs monastères, y compris avec ma kippa ! pour m'y retirer un peu des fureurs du monde, écrire, préparer un projet ou simplement chanter à tue-tête les longs mélismes du Salve Regina ou des chants grégoriens que j'appris jadis avec mon professeur d'harmonie au conservatoire. "Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et tu traceras une marque (un Tav, le Tau de François) sur le front de tous ceux qui soupirent et gémissent sur les abominations qui sont faites au milieu d'elle. " (Ézéchiel 9/4). Si le vent fraîchit, comme je n'ai plus 18 ans, comme lorsque je vins pour la première fois vous visiter à Arès durant l'été 1977, campant au "Pot de Résine" alors sommaire, je serai peut-être couvert de la veste bouddhiste népalaise que j'achetai jadis dans un monastère où je fis une longue retraite de méditation silencieuse... et je regrette d'avoir égaré au cours d'un voyage le tapis de prière qui me venait d'un frère soufi qui m'avait enseigné et sur lequel je me suis longtemps prosterné, avant d'adopter le tallith et les tefillin... Donc frère Michel, suis-je juif, franciscain, bouddhiste, soufi ou pèlerin d'Arès ? Si être juif c'est entrouvrir une porte vers la Vie et essayer d'être soi-même un passage par laquelle elle peut se dire, comme ce dalet ד, lettre de l'alphabet hébreu qui veut dire porte, placé dans le Tétragramme יהוה pour former le mot yehudah יהודה, d'où vient le mot juif, alors je suis juif. Et l'hébreu est "la langue de mon âme", le tallith dont je me couvre, les ailes dont parle le psaume 36, 7, "les fils de l'homme à l'ombre de tes ailes", les tefillin, la Parole attachée à mon bras et à mon front en prononçant le verset : Je te fiancerai à Moi pour l'éternité, Je te fiancerai à Moi par la droiture et la justice (Osée 2/21). Et cela m'oblige comme m'oblige un devoir de mémoire et de reconnaissance envers mes frères juifs. Si être franciscain, c'est se lever pour reconstruire l'ἐκκλησία, en grec ancien assemblée, d'où vient église, être pauvre parmi les pauvres, n'aspirer à rien d'autre qu'à louer le Père pour la magnificence de Sa création, en chantant le Cantique de Frère Soleil ou en psalmodiant sa belle prière : "Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix.." je suis franciscain et cela m'oblige comme m'oblige l'amour que m'ont témoigné les petites sœurs de Claire qui, au lieu de me laisser à la rue à seize ans, m'ont hébergé et nourri dans leur hôtellerie. Si être bouddhiste, c'est faire l'expérience après des années de méditation, du calme intérieur, de la sérénité et du détachement, si c'est pratiquer cette méditation tonglen où on apprend peu à peu à accueillir en soi la souffrance du monde pour la transformer en amour, dans notre intériorité d'abord puis dans nos actes, alors je suis bouddhiste et cela m'oblige comme m'oblige tout ce qui m'a été donné par mes frères bouddhistes, souvent dans le silence ou par des mots économes. Si être soufi c'est se confronter aux cent Noms du Père dans son Coran et chercher à expérimenter quelle émotion spirituelle ils font résonner au fond de soi, comme le pressentiment d'une graine à arroser pour que lève la fleur, je suis soufi et cela m'oblige comme m'oblige tout ce que mes frères soufis m'ont donné dans leurs modestes habitations où thé et gâteaux au miel vous attendent. Si être pèlerin d'Arès, c'est reconnaître pour unique dans l'histoire de l'humanité, trois Paroles qui n'en font qu'Une, celle du Tout-Autre, celle du Ressuscité et celle de son prophète vivant, en avoir fait sa guidance suprême et tenter d'être fidèle à cet engagement, d'assumer toutes les questions et convocations que cela provoque tout en espérant donner autour de soi l'envie d'engager le changement, alors je suis pèlerin d'Arès, même si j'ai toujours trouvé ce terme un peu ridicule et inapproprié et que je ne l'utilise presque jamais. En effet tout cela ce sont des dénominations qui peuvent vite se muer même inconsciemment en drapeau, identité facile et factice, habitudes de pensée, alors que c'est la Vie libre, qui m'habite et me fait être frère de tous les hommes, qui m'importe. Je pense toujours avec vous à la fois avec affection et un immense respect. Je vous embrasse en me réjouissant de prier avec vous à Arès cet été, בעזרת השם, bezrat haShem, si Dieu Veut, comme disent mes frères juifs. Jérôme Nathanaël D. non localisé |
Réponse : "Donc frère Michel, suis-je juif, franciscain, bouddhiste, soufi ou pèlerin d'Arès ?" demandez-vous ? On peut ajouter : "Suis-je hindou, shinto, animiste, dogon, yoruba, etc ?" Tout ça, mon frère, ce sont des noms de religions, mais nous, P(p)èlerins d'Arès, n'avons pas de religion. On peut suivre n'importe laquelle de ces religions ou l'on peut croire à n'importe quoi ou même ne croire à rien et être aussi P(p)èlerin d'Arès. Il suffit pour cela d'aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle, être libre de tous préjugés et moissonner des homme qui eux aussi aiment, pardonnent, etc. C'est ce que vous faites, il me semble, en vous compliquant quand même la vie en zigzaguant entre religions... Je me garde de vous juger, frère Jérôme. Je m'étonne, c'est tout. Je me réjouis de prier avec vous sur le Saint Lieu d'Arès cet été. Alleluia ! |
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