Commentaires Français de #237
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13 janvie (237) 
Vers qui suis-je missionné ? 

Préambule important : J'ai longtemps utilisé le participe ou qualificatif "missionné" dans le sens de "rencontré par un missionnaire." J'ai cru pouvoir indéfiniment utiliser missionner dans ce sens contraire à l'usage français, comme j'utilise les mots pénitence, pénitent. Mais les mots pénitence et pénitent figurent dans La Révélation d'Arès, je ne peux pas les éviter. Ce n'est pas le cas du verbe missionner, au sens français duquel je dois revenir.
Dans ce blog, lu par beaucoup de simples curieux ou d'étrangers s'aidant de dictionnaires, j'ai dû reprendre depuis plusieurs années le verbe missionner dans le sens traditionnel français d'envoyer en mission. Le titre de cette entrée "Vers qui suis-je missionné ?" veut dire : "Vers qui suis-je envoyé en mission ?"

Vers qui le Père m'a-t-Il missionné ? Non vers ceux et celles, la foule, que je souhaiterais convertir, mais vers les épis mûris ou mûrs, bons à moissonner (Rév d'Arès 5/2, 6/4), ceux qui portent en eux, presque toujours en l'ignorant, les prémices de la pénitence et de l'amour qui sauveront le monde du péché des péchés (38/2). Certes, d'autres personnes peuvent éventuellement se trouver converties par ma mission, mais c'est fortuité, ce n'est pas vers eux que le Père me missionne. Eux, c'est le rare mais inextinguible miracle de l'éternel enfantement de la Vie (24/5).

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Platon

épis mûrs

Au début, je me croyais missionné vers l'humain universel, parce que La Révélation d'Arès s'adresse en principe à toute l'humanité. Par la suite, je compris, par une lecture plus approfondie de la Parole d'Arès, qu'elle parlait avant tout à des humains capables de la comprendre vite, doués de métaphysique, aptes à se représenter le Vrai au-delà des poncifs religieux ou des stéréotypes intellectuels, dans l'infini vertigineux qu'on décèle dans La Révélation d'Arès.
J'ai eu maints indices de l'existence de l'Indicible, de cette Puissance (Rév d'Arès 12/4) ou Vie (24/3-5) qui parle toujours indirectement par des Messagers ou des Théophanies sans se montrer Elle-même, sinon à travers l'immense cosmos et toute manifestation de vie.
Je me suis parfois hasardé à parler incontinent de profondeurs éternelles ou de liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) à des personnes totalement impréparées, mais j'ai toujours constaté que je dépassais très vite le seuil d'accessibilité spirituelle des captifs du système, que sont aujourd'hui un très grand nombre d'humains. Je les troublais plus que je ne les éclairais. Je finis par comprendre qu'il était prudent de ne pas trop tôt évoquer la liberté sub specie æternitatis, sous le signe de l'éternité, principe herméneutique majeur qui amène à une lecture intemporelle ni diachronique ni moins encore sociale ou politique de la Bible : "Il n'y a ni avant ni après dans la Parole".
Sur la Terre pécheresse la liberté depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5), depuis que le bruit entra dans sa tête (vii/7), n'est jamais donnée ; elle se conquiert par la pénitence et par l'amour. Sur terre il n'y a plus que des résistances à vaincre, des obstacles à franchir ; tous les rêves sont abstraits et ceux capables de les rendre concrets ne sont pas légion. C'est le petit reste (Rév d'Arès 24/1). De plus, il est impossible au missionnaire le plus zélé de tout donner. Son langage est inévitablement elliptique. Si j'avertis l'interlocuteur de rencontre que l'arbre du mal est branlant et menace de tomber sur le monde, pas de grand discours ; je crie : "Attention au désastre du péché des péchés (38/2) !", mais combien me comprennent ?
"Un ouvrage de l'esprit est inévitablement allusif," disait Sartre, mais le plus que nous pouvons dire aux inconnus dans la rue est toujours pire qu'allusif, il est fatalement très abrégé, rudimentaire. Qui, sauf miracle qui parfois se produit, peut décider de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) sur la parole d'un missionnaire de rue ? Il est aussi presque toujours inutile d'inviter à lire La Révélation d'Arès, car cette lecture entreprise par des esprits désimpliqués est presque immédiatement abandonnée ; elle leur donne, de surcroît, une néfaste impression de vide, de bizarre ou d'inutile.
L'humain moyen ne se lance pas témérairement, sauf lucidité exceptionnelle, dans la barrière de Feu (Rév d'Arès xLi/7) qui le sépare de l'Univers (12/4) éternel auquel la Parole l'appelle. Sauf l'anormalité, encore rare, de l'épi mûr très peu d'hommes aujourd'hui considèrent qu'étudier ce que nous avons à leur dire vaudra le temps et l'effort qu'ils pourront y consacrer. Non que les hommes d'aujourd'hui n'attendent pas un message. Ils l'attendent, mais ce n'est pas le nôtre qu'ils attendent, c'en est un autre que la religion, la politique ou la science n'enverra jamais. Notre problème est de faire comprendre cette discordance qui a poussé le monde dans une impasse et l'a empêché de trouver les chemins des Merveilles (33/8).
Qui est cet épi mûr vers lequel je suis missionné ? Rien ne l'indique dans La Révélation d'Arès. Je peux seulement, à la limite, après quelques minutes d'échange sur le trottoir, flairer la légère chaleur du lumignon (Rév d'Arès 32/5) dont l'humain rencontré est peut-être l'abat-jour. Mais mon flair, faussé par mon amour du prochain et ma permanente espérance, ne saurait rien garantir. Le lumignon peut être un athée sympathique mais inguérissable, ou un dévot qui croit avec une religieuse et incurable ferveur que son rapport à Dieu est un rapport de personne à Personne, ou un adepte définitif des "sagesses orientales" ou des "sciences occultes", ou un naïf abritant la vague foi du charbonnier, bref, ce peut être n'importe qui parmi les innombrables humains accrochés à quelque principe ressemblant vaguement à mon propre idéal. Cet humain de rencontre m'aidera-t-il à changer l'Histoire ? Je repense alors à la théorie du milieu d'Hippolyte Taine ; j'y reviens. Le principe auquel semble adhérer l'épi mûr, ce qui permet assez souvent de le détecter, est n'importe quoi de détectable non par l'intellect, mais par l'amour de l'apôtre, parceque l'amour est l'entonnoir par où passe toujours une invisible brise de spiritualité profonde dont certains humains sont émetteurs.
On enseigne qu'Hyppolite Taine, inventeur de la théorie du milieu, voulait construire une Histoire scientifique. J'en doute. Je crois qu'en fait il cherchait un homme historique repérable. Je cherche de même à repérer un futur Pèlerin d'Arès du petit reste, un bâtisseur du monde changé, l'amorce d'une autre Histoire. L'Histoire passée ou future ne se fabrique pas selon des sources prouvées, car rien n'est jamais complètement prouvé, mais le futur Pèlerin d'Arès du petit reste se fabriquera sans racines observables, parce qu'il n'est pas au moment de la rencontre ce qu'il sera comme pénitent et moissonneur. D'une part, je ne m'aventure pas dans une évaluation trop précoce des raisons d'être de l'humain rencontré. D'autre part, je crois au miracle, à la recréation qui peut-être son auto-recréation, qui fera de lui un modeleur d'avenir. Ainsi conçu, le moment de la rencontre est en prise aussi bien sur l’avenir que sur le passé : l'épi mûr est et sera. Mon flair, affiné par la foi et la prière, le pressent, n'élimine aucune incertitude comme aucune certitude.
Il est inévitable que les sentiments, quelque simples qu’ils soient, soient d'abord présumés chez l'humain rencontré. Tout est possible comme impossible ; cela m'amène à la nécessité non seulement de le découvrir, mais aussi de le fabriquer. Les choses mentales ou spirituelles ont toujours leurs dépendances et conditions. L'homme ou la femme que je rencontre nous aidera-t-il à changer l'Histoire ? Les grands ordres de causes qui régissent les faits de l'Histoire, passée ou future, se rangent sous trois catégories : la race, le milieu, le moment. Même chose pour la détection de l'épi mûr. La race n'a rien à voir avec la couleur de la peau ; c'est simplement la race dont parle Le Livre (Rév d'Arès xii/5). C'est elle que l'apôtre subodore d'abord avant de subodorer le milieu, dans lequel ne doit pas régner une intolérance farouche ; important est le milieu dans lequel évolue l'être rencontré. Quant au moment, il renvoie à la mécanique de la vie humaine — le piston est-il en haut ? en bas ? au milieu ? — et à la dialectique habituelle du sujet que l'échange verbal permet de localiser.
En fait, la rencontre laisse seulement entrevoir ou plutôt espérer le bouquet de possibilités du rencontré. Rien, bien sûr, ne permet de dire qu'il n'y aura pas erreur, parce que tout ce que l'homme crée d'important dans son Histoire n'est jamais que pressenti au départ. Taine — pourquoi pensé-je aussi assidûment à ce bonhomme ? — parlait, si ma mémoire ne fait pas défaut, de "lois de la végétation humaine." Quel humain n'est pas parcouru de métaphores qui font écho à une toujours changeante et complexe végétation humaine ? "Elles changent tout le temps les conditions qui opèrent sur les plantes humaines pour en développer certaines espèces et en étioler d’autres," écrivit Taine en substance, "tantôt c'est une serre froide, tantôt une serre tiède, tantôt une serre chaude." Voir se développer un vrai Pèlerin d'Arès du petit reste ne dépend pas seulement du sujet ; cela dépend du milieu et du temps (Rév d'Arès 12/6). Au départ, je peux seulement évaluer si le rencontré est bien pourvu de la nécessaire subtilité spirituelle.
L'épi mûr n'est pas assis sur un décret de la providence. Il faudra le faire devenir un Pèlerin d'Arès du petit reste, si cela doit advenir. Le Père ne fait pas de chacun de nous qu'un moissonneur. Il fait aussi de chacun de nous un meunier, puis un boulanger. Tout humain rencontré pourrait bien un beau jour être un prophète, qui contribuera à changer le monde (Rév d'Arès 28/7) à force de changer les rencontrés en prophètes. Le prophétisme est un mouvement général dont je ne suis que le précurseur.

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Commentaires
13jan22 237C1
Michel Potay est encore vivant ? Il doit bien être centenaire maintenant. Je lui donne l'âge d'Edgar Morin. Il y a d'ailleurs quelques similarités entre eux deux, dans la ressemblance physique, le style d'écriture et de pensée, notamment. C'est peut-être une sorte de Janus, dieu des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes. Michel Potay est bifrons, il à deux visages, l'un tourné vers le passé, l'autre vers l'avenir, l'un de Michel Potay, l'autre d'Edgar Morin. Les Romains le fêtaient le 1er Janvier, qui doit d'ailleurs son nom au dit Janus.
Il y a quelques années que je lis le blog de Michel Potay, quand j'en ai le temps. Si Michel Potay n'est pas Edgar Morin, il présente un belle pensée. Je suis bouddhiste, mais sensible à sa façon de voir et de dire (il y a d'ailleurs un texte sur Bouddha dans ce blog). Mais ce texte aujourd'hui est, je trouve, d'une subtile écriture avec un voile de brumasse, un peu de tristesse. Votre mission, amis de La Révélation d'Arès, ne doit pas être facile. J'ai lu ce livre ; il n'y a rien dedans qui dise que la moisson serait facile. Il est quand même curieux que Michel Potay (ou Edgar Morin) s'en aperçoive 48 ans après.
Je souhaite à Michel Potay une bonne année centennale en lui souhaitant bonne chance pour l'avenir, si avenir il y a, parce qu'à son âge on doit s'attendre à mourir chaque nuit. Mais si ce n'est pas encore le nirvana, il y a réincarnation, le principe de continuité de la vie, le prolongement de la vie de renaissance en renaissance accomplit le cycle karmique ; ça dépend des actions accomplies par le défunt au cours de sa vie. Je ne m'en fais pas trop pour vous, Michel Potay.
Sans Nom [non localisé]

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère ou ma sœur Sans Nom. Je vous adresse les miens d'heureuse et pieuse année 2022 pour vous et tous les vôtres.
Michel et Christiane Potay 01/01/2022Je ne suis pas Edgar Morin. Je connais Edgar Morin pour l'avoir lu, j'apprécie sa pensée, mais je n'ai aucune relation avec lui. Je ne vois pas quelles similarités il y aurait entre lui et moi. Côté ressemblance, voici à quoi je ressemble actuel­lement. L'image que j'affiche ici, sur laquelle figure mon épouse Christiane, a été prise par notre fille Sara le 1er janvier, il y a moins de deux semaines. Je ne ressemble pas vraiment à Edgar Morin. Par ailleurs, Je ne suis pas centenaire ; j'ai seulement 92 ans. Mon épouse aura 77 ans dans deux jours.
Il est curieux que vous parliez de " voile de brumasse... de tristesse" à propos de mon entrée 237. Hier, mon épouse Christiane qui relut mon entrée 237 en y trouvant seulement trois petites fautes (coquilles) me dit : "Je trouve ce texte mélancolique". Je fus surpris, je l'avoue, car je n'avais mis aucune mélancolie dans sa rédaction, mais votre impression rejoint la sienne. Je pense qu'en parlant on confond parfois la gravité avec la tristesse ou la mélancolie. Oui, mon texte est grave, parce que la mission est difficile — aucun missionnaire ne me dira le contraire —, mais elle n'est pas désespérée. Cette entrée 237 ne fait que refléter le sentiment que j'éprouve depuis longtemps déjà dans ma propre mission.
Vous êtes bouddhiste. Bouddha laissait tous ses disciples totalement libres. Il ne voulait pas diriger la Sangha, l'assemblée des moines. Il priait ses auditeurs de bien noter qu'il n'y avait rien d'ésotérique dans son enseignement, "rien de caché dans le poing de l'enseignant". Cette liberté de penser et d'agir n'existe pas dans la religion, mais elle existe chez nous, les Pèlerins d'Arès, dont je ne suis pas le chef (Rév d'Arès 16/1). Le petit reste (24/1) est seulement la communauté de ceux et celles qui ont choisi librement de me suivre de très près. Pourquoi ne nous rejoindriez-vous pas ? Dites-moi où vous habitez ; il y a peut-êre une mission proche de chez vous.

14jan22 237C2
Bien aimé Frère Michel en l'Amour infini de la Vie,
Waw ! Quelle grandiose entrée !
Récemment, méditant la nuit sur la Moisson, la Parole coulait en moi : Les épis ont blanchi" (Rév d'Arès 14/1) — cela sonnait avec insistance : Les épis ont blanchi, ils sont prêts à être engrangés —. C'est à moi, missionnée envoyée au champs, de détecter ceux qui vibrent à l'Appel de la Vie, d'être attentive à cette "nécessaire subtilité spirituelle", de trouver les moyens de retenir leur attention, de déceler ceux capables d'intelligence du cœur et d'esprit évangélique pour rejoindre les moissonneurs, car nul ne peut se sauver sans tenter de tout faire pour sauver d'autres hommes, c'est la base même de l'amour. Les épis les plus lourds seront les plus difficiles à gerber, ceux poussés à Rome et à Athènes. Un rempart d'épines les tient éloignés de ta faux;… Tu devras brûler les épines pour l'atteindre, te blesser les mains à leurs barbes raides, gémir sous le poids de leurs gerbes (14/2) — Ceux issus du champ de la culture occidentale (Rome) et de la culture orientale (Athènes) qui débarrassés de l'esprit de système religieux et politique, délivré des réflexes dogmatiques, de la philosophie, de la paresse, de la peur, des mensonges, du respect humain pour devenir libres (Rév d'Arès 10/10) pour vivre la spiritualité, sont bien la plus belle récolte (14/3).
L'ardeur missionnaire est remise en question en permanence, toujours évolutive, à la recherche de l'efficacité dans la mesure,  la détermination pour retenir l'attention des épis mûrs, ouvrir leurs oreilles (Rév d'Arès xvii/4) à l'Eau Bleue que l'on répand devant ceux qui La demandent pour nourrir, non pour séduire (20/2). Revêtant la tunique spirituelle de la missionnée,  je quitte le terrain de l'individualité pour n'être plus rien pour moi-même (40/6), pour prêter au Créateur ma voix, me donner en énergie d'intensité, rappeler le Fond du Sermon sur la Montagne (Matth § 5-7). Le rôle de la prière qui consiste à prononcer la Parole pour (garder en mémoire qu'il faut ) L'accomplir" (35/6) est évident et fait partie du plan de conquête de la planète pour le Bonheur. Si l'oreille n'est pas un trou de sable (xvii/2), je peux en expliquer succinctement le sens grâce à l'enseignement prophétique que dispense Mikal (i/12) dans tout ce qu'il a écrit (les magazines et les livres "Le Pèlerin d'Arès"), les vidéos, son blog, etc.  
N'oublie pas ta place ! Tu es l'épée ; l'épée n'est pas le Bras Qui la soulève (Rév d'Arès 35/14). Mon Bras sera ton bras, Ma Parole ta parole (14/5), faire sentir qu'au-delà des mots, car le Père s'adresse à l'humanité dans sa diversité, il y a le Souffle de la Vie, dont je m'emplis pour Le [mot manquant ou mots manquants] à transmettre en me moulant à celui ou celle qui écoute. Nous ne sommes pas seuls ; les anges sont là actifs avec nous.  Si les tiges se redressent avant d'être coupées, vous n'en serez pas tenus responsables (13/9), dit le Père/Mère.
Depuis plus d'un an, l'expérience me conforte [dans l'idée] qu'il faut d'emblée élever le niveau à la portée métaphysique, sortir du plat javeau (Rév d'Arès xLvii/7) des pensées rationalistes-matérialistes, des soucis du monde sur lesquels [on peut] juste surfer pour indiquer la direction de certitude vers l'Être. Le Vent chaud monte (plus haut) que le Vent froid (xxi/8) — la bonne façon d'utiliser la Vérité (le Vent) atteint les Hauteurs réservées au peuple de Dieu (7/1) ; la mauvaise [façon] ne décolle pas du monde intellectuel et physique (annotation de La Révélation d'Arès, Edition 1984) — en gardant au mieux de façon "elliptique" la mesure, car la passion du Vrai peut parfois nous amener à trop vouloir convaincre ; d'être empli de joie, d'offrir la beauté, d'utiliser tout les dons de Dieu (la musique, la poésie, l'art, etc) — avec une bonne mesure et un esprit généreux et missionnaire [annotation de La Révélation d'Arès 7/1, édition 1984) —  en sachant qu'il faut être patient, car nous sommes dans le temps [12/6], [qu'il faut] parler "ni trop haut ni trop bas" avec douceur et dans le guichet (xvii/5) sur ce Champ qui est dans la balène (le monde hostile, xL/4), un monde en proie au mal. Je constate que de plus en plus de gens sont conscients du mal qui menace, que l'humanité est en voie de déshumanisation, d'auto-destruction spirituelle enroulée dans une spirale de chosification de la vie ; ce qui rend le "moissonné" plus réceptif car certains sont en recherche du "comment vivre pour en sortir", voir même sont actifs à leur manière.
"Il est aussi presque toujours inutile d'inviter à lire La Révélation d'Arès, car cette lecture entreprise par des esprits désimpliqués est presque immédiatement abandonnée ; elle leur donne, de surcroît, une néfaste impression de vide, de bizarre ou d'inutile," dites-vous, nabi [prophète, Rév d'Arès xx/1-8]. Je comprends mieux grâce à votre éclairage que celui qui n'est pas déjà soucieux de l'avenir du monde, qui n'a pas déjà le Feu (quand il a) le bouillon dans son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moelle (xxx/20), ne se sente pas concerné et avide de boire l'Eau, car il n'a pas soif. Ce n'est pas évident dans la rue de percevoir qui à l'Eau claire (xLix/6) dans l'œil ; l'échange interactif me donne juste un indice pour "flairer la légère chaleur du lumignon (32/5)" et subodorer si elle le veut, la personne pourra trouver la référence du bon Live mentionné sur le tract. Je veille à nourrir l'espérance en l'invitant au moins  à vivre la base de l'amour du prochain, car elle est vraie pour tous, et si elle y participe, "un peu de Bien fera changer déjà tout un monde" ! Mais aussi, je suis convaincue que plus nombreux seront les agents actifs du Bien avançant avec leurs âmes (Veillées 17 et 18), produit du Bien accompli, plus la Lumière fera fondre la glace de ce monde.
Les lignes que voici m'ont beaucoup émue, car c'est du vécu : "Le principe auquel semble adhérer l'épi mûr, ce qui permet assez souvent de le détecter, est n'importe quoi de détectable non par l'intellect, mais par l'amour de l'apôtre, parce que l'amour est l'entonnoir par où passe toujours une invisible brise de spiritualité profonde dont certains humains sont émetteurs." Il arrive qu'un ressenti d'émotion tressaille dans l'échange, une vibration qui touche directement en plein cœur et mouille les regards parce que "quelque chose d'indicible" est passé dans l'instantané. Un missionné m'a dit : “Vous m'avez touché !“ Parfois un baiser fait plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6) et on se prend chaleureusement dans les bras.
L'accueil et le suivi sont importants, pour qu'il devienne un P(p)élerin d'Arès si cela doit advenir. Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe (Rév d'Arès 6/3) pour l'accompagner en délicatesse, comme un père/mère à l'image [Genèse 1/26] du Père/Mère de l'Univers, pour qu'il gagne en liberté existentielle [et puisse] être un pénitent moissonneur du petit reste.
Cette entrée forte va attiser nos réflexions et actions de moissonneurs avec plus de justesse "vers les épis mûris ou mûrs, bons à moissonner (Rév d'Arès 5/2, 6/4), ceux qui portent en eux, presque toujours en l'ignorant, les prémices de la pénitence et de l'amour qui sauveront le monde du péché des péchés (38/2). (Re)pose ton pied, pose ton œil (sur le) loin(tain) ! Le(s) frère(s) vien(nen)t, (ceux qui ont) le jardin dans la tête  (où) l’Eau monte (comme) dans l’arbre, (dans) la fleur (xvii/3).
Merci bien aimé Frère Michel de nous conduire vers la Montagne Sainte.
Cela sera [le 15 janvier 2022] la quarante-huitième année des visites du Messager Jésus venu en 1974 vous apporter l'Appel à changer le monde en Bien. C'est aussi l'anniversaire de notre sœur Christiane, ce 15 janvier ; je lui souhaite un très heureux anniversaire avec tous ses proches et la réalisation de ses vœux les plus chers. Elle qui veille sur vous, ainsi qu'à la bonne marche sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes [Révd'Arès 25/4-5] avec le Prophète de la Vie. Alléluia !
Je vous embrasse affectueusement tous les deux,
En prière avec vous,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
J'ai lu et relu avec grande et fraternelle attention ce très beau et très éducatif commentaire. Je suis profondément ému, et la Vie est sûrement plus émue encore, en voyant cette petite jeune femme, habillée en scout, au bonnet rouge à ponpon et aux godillots d'escalade qui sonna à ma porte à Arès il y a quelque trente-cinq ans, devenue un apôtre aussi avisé. Tout ce que vous dites ici est d'une grande justesse. Je suis heureux que mon entrée 237 ait été ressenti par vous, ma sœur Danny, non comme un propos mélancolique ou triste, mais au contraire comme un propos certes grave, mais dynamique, énergique, vivant, comme la Montagne ou la Hauteur face à laquelle nous nous trouvons, difficilement allable, mais pas impraticable.
Le premier aveuglement est certainement la domination du doute sur l'espérance, de la hâte sur la patience. La plus commune reculade de ceux que notre mission intéresse mais qui ne nous rejoignent pas est l'idée que notre mission est impossible ou terriblement ardue. Cette perte des perspectives spirituelles a aussi pour raison qu'un nombre considérable d'humains cherchent surtout des avantages concrets rapides et personnels. Dans l'une comme dans l'autre catégorie de refusants il y a toujours un trop faible intérêt ou une absence d'intérêt entraînant une faiblesse ou une absence de pensée, de réflexion et, sans contredit, de générosité.
Nous donnons des tracts, des brochures, quelquefois même La Révélation d'Arès, mais quantité de gens rentrent chez eux hâtivement pour allumer leur télévision et n'ont plus le temps de lire, du moins de lire attentivement. Un autre obstacle majeur vient de ce que notre système de vie est fondé sur trop de cloisonnement et que cela rend les êtres incapables de percevoir les problèmes globaux redoutables qui menacent gravement le bonheur de l'humanité et, partant, l'humanité elle-même parceque l'homme a été créé pour vivre heureux.
L'humanité autour de nous est une humanité aveugle, myope pour sa partie la moins gâtée par la langueur ou le train-train. Bref, comme l'a écrit Descartes, je ne sais plus dans quel ouvrage, le pire de l'égarement est de ne plus savoir qu'on s'égare. C'est face à cette situation, qu'on peut sans exagération qualifier de tragique, que nous met le Père. Nous ne disposons pas des pouvoirs expéditifs et irréfléchis qui permettent de décréter, par exemple, le port du masque immédiat dans la rue à Paris (heureusement annulé par la Tribunal Administratif hier), nous ne pouvons qu'avancer sans la moindre pouvoir sur le monde, et c'est parce qu'Il sait cela, que le Père dans sa Sagesse nous demande de commencer à chercher les épis mûrs, c.-à-d., à constituer un glacis spirituel solide, avant de faire plus. Nous le savons bien, sachant que l'organisation sociale du monde la plus ouverte à la générosité, à l'amour, à l'ascension vers les Hauteurs, est nécessairement l'éclatement des grandes masses en petites unités humaines, n'est pas pour demain, mais que nous devons dès maintenant y penser sérieusement et ne jamais cesser d'y penser. Forcément, nous sommes contraints de résister avec patience  longanimité, aussi longtemps que ce sera nécessaire. J'entre en 2022 dans ma 93ème année, je vais donc disparaître tôt ou tard, mais je sais que le petit reste qui poursuivra ma mission sur Terre aura la nécessaire "patience d'ange" pour aller au bout.
N'oublions jamais que l'ennemi, le mal est aussi en nous. Cette propension au mal nous ne pourrons pas l'effacer complètement avant des générations (Rév d'Arès 24/2). Nous devons donc faire un effort permanent d'amour vers le monde. Sans cela nous ne parviendrons pas à créer un monde d'un type nouveau (28/7).

14jan22 237C3
La maturité d’un esprit, qu’elle soit affective, psychologique ou professionnelle, montre qu’il est nécessaire de  dépasser certains stades, avant qu'elle se laisse acquérir.
L’immaturité c’est l’inverse ; c’est être resté à des niveaux de croissance bas. En ce qui concerne l’immaturité spirituelle, celle que l’on rencontre parmi les personnes que l’on contacte, elle nous montre un manque de recherche, de réflexion profonde, une ignorance, un désintérêt et même une absence de volonté de s’élever en humanité et en conscience (chacun étant plus ou moins dans son film intérieur).
Il est probable qu’à un moment donné l’insatisfaction, la descente aux enfers peuvent susciter un réel élan de s’en sortir et de devenir un épi, d’abord vert avant d’être mûr. La grande difficulté est de ne pas s’arrêter de chercher à grandir, de ne pas lâcher ce que l’on a d’abord entrevu comme possibilité malgré toutes les entraves qui viendront obstruer la détermination du départ — On connaît les devenirs des bonnes résolutions du premier janvier de chaque année.
Si l’on se réfère à la nature, toute plante, tout arbre cherche le soleil, s’élève vers la lumière, c’est un fait. Comment ne pas faire le rapprochement avec la nature humaine (pécheresse certes et souffrante), et qui comme tout ce qui vit, n’échappe pas à ce processus ? Alors, malgré que ce soit rare, la possibilité de rencontrer des épis mûrs, reste dans l’esprit du moissonneur comme une probabilité certaine.
Le but des épis mûrs n’est pas de rester épis mûrs, mais d’être broyés, pour devenir farine, puis pain et de servir de nourriture (spirituelle) à celles et ceux qui l’approcheront. Il en est de même des raisins, qui dès qu’ils sont à maturité, sont écrasés et deviennent vin, mais aussi des olives qui suivent le même processus et deviennent huile.
Le pain, le vin et l’huile seront la nourriture des hommes voulant un monde spirituel et non plus animal sur Terre. Ainsi apparaîtront des générations de prophètes :
Le frère boit le vin de ta bouche, il mange le pain face à toi, il fait couler l’huile sur ta tête (Rév d'Arès xxxiii/15). Teste ! (= Fais ton testament spirituel) Donne la Parole aux fils de tes frères, leur œil n’arrête pas la Lumière. Elle cuit leur pain, elle presse leur vin, leur huile (xxi/10).
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce très beau commentaire.
Oui, "la possibilité de rencontrer des épis mûrs, reste dans l’esprit du moissonneur comme une probabilité certaine" et c'est la raison pour laquelle nous poursuivons notre tâche missionnaire infatigablement. Nous avons pu douter et hésiter, mais nous avons compris, pour finir, que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) et que la foi solide et constructrice est d'abord une foi patiente.
Je tique un peu quand je lis : "Le pain, le vin et l’huile seront la nourriture des hommes voulant un monde spirituel et non plus animal sur Terre. Ainsi apparaîtront des générations de prophètes", mais peut-être s'agit-il simplement du fait que j'ai mal expliqué le sens de ce trio d'aliments non-mélangeables. Il me semble que "les générations de prophètes" n'apparaîtront pas après avoir fait Mémoire du Sacrifice, mais qu'elles apparaîtront avant, vu qu'à mon avis ce sont les générations de prophètes qui attireront l'attention des humains sur la force spirituelle qui rendra possible la mixologie du pain, du vin et de l'huile, quand elle sera réalisée non par un procédé de cuisine, impossible, mais par le miracle de l'amour plus fort que le miracle du levier — "Donnez-moi un levier, je soulève une montagne" Archimède —, car pour l'heure ces ingrédients ne sont pas mixables, mais le jour où ils le seront, l'homme aura dépassé sa condition animale et sera redevenu un Dieu (Rév d'Arès 2/13).

14jan22 237C4
Bonjour Frère Michel,
La question de l’épi mûr me taraude depuis longtemps.
Sans doute un réflexe venant de mon ancien métier de "communicant".
Qui sont les épis murs ? Comment entrer en contact avec eux ? Où les trouver ? Partagent-ils une certaine forme de pensée ou de vision du monde — ce que les anglosaxons appellent un "insight" — qui nous permettrait de nous faire entendre et comprendre par eux dans la mission ?
Je n’ai pas trouvé la réponse. J’ai cherché une caractéristique commune entre tous les pèlerins, au-delà bien sûr du partage de la même direction de certitude qu’apporte La Révélation d’Arès une fois engagés sur les sentiers chevriers (Rév d’Arès 25 /5) et j’ai pensé que peut-être il fallait creuser du côté de leur capacité à garder un côté enfant (33/9), c’est-à-dire une capacité à rester ouvert à l’absolu, à l’utopie sans prendre pour infranchissables les limites que la société impose comme raisonnables et sérieuses.
Votre entrée m’apprend qu’il faut chercher ailleurs. Ce n’est pas par l'intellect écrivez-vous mais par l'amour que nous pouvons détecter un épi mûr. On pourrait donc reconnaître un épi mûr quand on est en contact avec lui au travers du prisme de l’amour. Mais comment pouvons-nous mieux orienter notre mission sans passer par l’intellect ? Peut-on au travers du prisme de l’amour identifier les lieux, les profils, les occasions, les actions, les messages qui nous permettront de rendre notre mission plus efficace ? Est-il plus juste d'être missionnaire au salon Zen qu’au salon nautique ?
Il faut sans doute continuer inlassablement une mission tous azimuts de rue et d’autre, pour croiser par chance un épi mûr et grossir petit à petit nos rangs jusqu’à ce que le paradigme s’inverse et que nous devenions visibles au point d’attirer à nous les épis mûrs.
Mais votre entrée soulève une autre réflexion. Vous posez la question : "Qui peut décider de changer sa vie sur la parole d’un missionnaire de rue ?" Puis vous  préciser que chacun de nous  doit non seulement être un missionnaire, mais aussi "un meunier et un boulanger."  Cela implique que les groupes missionnaires devraient réfléchir autant à leur vocation de meuniers et boulangers qu’à celle de missionnaires pour développer collectivement un suivi et un accompagnement des épis mûrs.
"Je reconnais bien là ton côté logisticien," me dit Nathalie quand je lui ai lu mon commentaire ; "tu voudrais que les épis mûrs soient des chauves avec des chaussures noires pour qu’on les reconnaisse dans la rue."  C’est vrai que ce serait plus facile…
Je profite de ce commentaire pour souhaiter à tous de suivre le chemin des Merveilles (Rév d'Arès 33/8) que vous évoquez dans votre entrée.
Bruno D. de Paris, Île de France

Réponse :
Je vous dis merci, mon bien cher frère Bruno, pour ce commentaire et pour le courage que vous montrez en avouant votre perplexité, que je comprends.
Le moins que je puisse dire est que vos commentaires sont si rares que je me demande même si celui-ci n'est pas le premier. Il est vrai que mon blog sera vieux de seize ans bientôt et que je ne peux pas me souvenir de tout. Quoi qu'il en soit, j'éprouve tout à la fois une surprise et une joie immenses en vous lisant tout en me rendant compte que, comme nombre de nos frères et sœurs apôtres, vous êtes par instinct moderne à la recherche de la bonne méthode intellectellement logique et judicieuse, de détection de l'épi mûr.
Vous êtes peut-être un peu trop comme le publicitaire cherchant comment booster la vente des champoings de Procter & Gamble ? Être "logisticien" n'est pas nécessaire, mais pas complètement inutile. De toute façon vous avez la logique et la logistique, l'esprit mathématique comme vous avez deux mains, deux pieds, un cerveau, le don de parole, toutes ces choses nécessaires pour être missionnaire. Mais il faut nécessairement avoir la foi, qui use d'autres leviers, métaphysiques et spirituels, dont le moteur est l'amour du prochain. La personne rencontrée doit sentir en vous la chaleur de l'amour, ce qui est, je l'admets, plus difficile que de faire sentir sa logistique.
"Qui sont les épis murs ? Comment entrer en contact avec eux ? Où les trouver ?" demandez-vous. Eh oui, ce n'est pas écrit sur le front du passant. L'épi mûr n'a pas un physique, une voix, un regard, un âge, un sexe particuliers. C'est pourquoi nous devons parler à tout le monde et attendre que se manifestent quelques indices laissant soupçonner un épi mûr, aussi improbable soit-il au départ. Ce n'est qu'ensuite, plus tard, que de cet épi vous deviendrez ou quelque frères ou sœur (la mission est un travail collectif) deviendra le meunier et le boulanger.
Mais il faut savoir que le hasard n'est pas la seule conjoncture qui s'offre à nous pour tomber sur l'épi mûr, parce que La Révélation d'Arès dit : La Moisson que Je t'envoie faire est un labeur pour les géants des temps anciens (que nous ne sommes pas). Mais ton bras est faible comme une tarière qui voudrair percer une montagne. C'est pourquoi toi et tes moissonneurs (dont vous êtes, frère Bruno), vous serez assistés tous les jours... Une légion d'ange tout équipée frappera vos ennemis (dont la fameuse logistique, dont parle Nathalie) (Rév d'Arès 31/6). Nous, apôtres, ne sommes jamais seuls. Donc, nous ne sommes pas livrés au seul hasard. Il faut avoir la foi. La foi est une force d'attraction pour nous attirer les anges.

14jan22 237C5 
Création du jour :
Ton front une étoile, ton cœur lance le feu (x/15-16)
Didier Br. d'Île-de-France
Image par Didier Br. 14-01-2022

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette image. Je suis très touché.

15jan22 237C6 
Bien aimé Frère Michel,
Voici un document que je trouve intéressant publié par "France Soir" sur la Covid 19 mettant en lumière les agissements entre autres du professeur Fauci, le gouvernement Chinois et Américain et d’autres acteurs.
Est-ce que la vérité va finalement voir le jour ? Un jour ?
Espérons-le en tous cas, pour notre mission, l’ouverture du Pèlerinage 2022 et pour toute l’humanité.
Concernant la mission, il est vrai qu'on constate que l’accès à La Révélation d’Arès — sa lecture, son contenu, sa compréhension — est extrêmement difficile et compliqué, voire même rébarbatif, à notre époque, pour beaucoup de lecteurs et de personnes intéressées par le Message. Si le Bon Livre est ouvert, lu et surtout compris, c'est déjà quasi métaphysique, c’est à dire miraculeux !
Avec toute mon affection et celle de Nicole à tous les deux ! Et à Christiane un merveilleux anniversaire ce 15 janvier, rempli de joie, de bonheur, d’amour, et mes vœux de longue vie très heureuse.
Bien affectueusement,
Dominique M. de Genève, Suisse
https://www.francesoir.fr/societe-sante/des-documents-militaires-contredisent-le-temoignage-sous-serment-fauci
Envoyé de mon iPad

Réponse :
Il est 06:00 du matin ce 15 janvier et, en allumant mon ordinateur, je trouve votre message. J'en éprouve beaucoup de joie. Merci pour lui du fond du cœur. Merci aussi pour les vœux d'heureux anniversaire que vous adressez à mon épouse.
C'est aussi aujourd'hui l'anniversaire de la première apparition de Jéus à Arès il y a quarante-huit ans. J'étais dans ma quarante-cinquième année, jeune et plein d'ardeur, quoique sérieusement sonné ce 15 janvier 1974. Passons !
"Si le Bon Livre est ouvert, lu et surtout compris, c'est quasi métaphysique, c’est à dire miraculeux !" dites-vous. Je ne suis pas philologue, je ne connais pas grand chose aux motifs du changement ou de la disparition de sens et d'effet d'un texte au cours du temps, mais autant je comprends que cela soit inévitable pour des textes très anciens, autant je suis perplexe face à l'extinction d'un Feu scriptutaire tel que La Révélation d'Arès en très peu de temps : quelque trente ans après l'heureux effet initial.
Le grand désintérêt que rencontre aujourd'hui la lecture de La Révélation d'Arès ne cesse de m'intriguer. J'y réfléchis régulièrement. Réfléchissant, je ne peux pas manquer de penser à la Bible, texte vieux de quelque vingt-huit siècles pour l'Ancien Testament, et vingt-et-un siècles pour le Nouveau Testament, qui apparemment reste très vivant dans l'esprit et le cœur de millions d'humains et j'en arrive à me dire que le sens de ce vieux texte demeure une flamme vive uniquement parce qu'il est sans cesse interprété, enseigné, célébré par des religions culturellement actives : judaïsme, orthodoxie chrétienne, catholicisme, protestantisme, etc. Je pense aussi à un texte profane : "l'Iliade" et "l'Odyssée", et je me dis quelque chose de similaire : C'est parce que de génération en génération des professeurs éminents n'ont pas cessé de parler de ces deux poèmes d'Homère avec une emphatique admiration. Mais je me demande quel effet feraient ces textes sur l'humain s'ils surgissaient subitement, tout nouveaux, dans les librairies de nos jours ?
Je n'ai évidemment pas de réponse sûre à cela, je n'ai que des hypothèses, mais j'en conclus — pas trop niaisement, j'espère — qu'un texte ne vit peut-être que grâce à ceux qui l'enseignent et le sacralisent. Sinon il meurt, parfois très vite, comme c'es notre cas. Nous ne nous organisons probablement pas assez pour enseigner La Révélation d'Arès et ainsi la sacraliser.
Je suis trop vieux et mon temps restant à vivre sur Terre, dévoré par mille tâches, est trop court pour que je me mette à écrire une spécifique "Révélation d'Arès Expliquée", mais La Révélation d'Arès, je l'ai déjà et abondamment expliquée de bien des façons depuis quelque quarante-huit ans et je suis sûr qu'un ou plusieurs des nôtres, un jour, très humbles mais très talentueux, écrira ou écriront ce livre en partant de mes propres écrits et permettront à nos missions d'en organiser l'enseignement de façon amène et charmante.

16jan22 237C7 
Bien aimé prophète,
Merci du fond du cœur pour votre longue réponse 233C32, votre enthousiasme et votre soutien à propos de la mission Bien-Être au salon Zen à Paris.
Cette mission en octobre dernier a bien fonctionné au sein de l’assemblée avec une vingtaine de frères et sœurs missionnaires impliqués et 7000 tracts distribués. Nous avons attendu d’y voir clair sur les suivis pour vous en parler.
De cette mission, 12 personnes sont venues à notre local dont :
9 venues du salon, dont 5 aux dates proposées et 4 à d’autres dates, notamment 2 un mois après, ce qui semble dire que le souvenir de notre rencontre a perduré.
3 venues d’une mission proche du local.
3 personnes ont acheté La Révélation d’Arès, 2 l’ont reçue en prêt et ne l’ont pas encore rendue, 2 l’avaient déjà.
À noter que :
2 personnes nous ont aussi contactés sans donner suite.
4 sont venues aussi aux dates proposées, invitées par des frères et sœurs pour l’occasion.
Aujourd’hui, pour ce qui concerne la mission Zen, nous sommes toujours en contact avec 5 personnes qui montrent un intérêt certain pour La Révélation d’Arès et son projet. Nous sommes heureux de l’intérêt de ces personnes pour La Révélation d’Arès. À nous de l’alimenter et d’éveiller leurs âmes au magnifique Dessein qu’elle porte et à ce que cela nous demande pour l’accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Nous sommes plusieurs à faire ce suivi. C’est tout à la fois une joie et un vrai travail. Nous apprenons ainsi à écouter, à imaginer ce que nous allons dire, à faire avec eux, à nous coordonner aussi entre nous et à dessiner la suite.
Plusieurs de ces suivis ont été invités à la soirée autour du film "Le retour du Père" prévu le 19 janvier à "L'Eau Bleue", rue Raymod Losserand.
En 2022, nous avons prévu deux missions :
Une très bientôt, du 3 au 7 février prochain, au salon "Bien-Être et Médecines Douces", qui se tiendra à la porte de Versailles, plus proche donc de notre lieu d’accueil.
 Le public est similaire, avec probablement des personnes branchées sur les approches orientales de soin et aussi sur la médecine quantique. Il y a un secteur "Rendez-vous de la conscience" dans le Salon. Nous maintenons la même invitation, un peu simplifiée. Cela donnera un point de comparaison.
 Ci-joint le tract.
Une autre, fin Septembre, à l’occasion du salon Zen, porte de Champerret.
 Là, nous envisageons deux façons de participer :
soit en participant au Salon, sous forme d’une conférence et/ou d’un stand.
soit en maintenant la mission devant le Salon comme les années précédentes avec une invitation au local.
La première façon devrait nous faire mieux connaitre du public et nous aurons probablement plus de contacts sur place. Par contre, ces personnes voudront-elles poursuivre en venant nous rencontrer aussi au local ?
Car notre objectif reste toujours d’amener des épis mûrs au local.  
Nous attendons aussi les réactions de nos frères et sœurs qui ont été informés de ces deux options avant de finaliser ce choix. C’est évident que nous ne pouvons pas à nous deux seuls nous lancer dans l’organisation d’un stand ou même d’une conférence qui concerne toute l’assemblée de Paris et Île-de-France.
Cher prophète, vous voilà informé des orientations de cette mission pour 2022 !
Votre enseignement est pour nous une lumière quotidienne, et votre vie est un exemple solide pour changer la nôtre. Merci infiniment pour tout cela.
Enfin, nous vous adressons, à vous et à votre tendre épouse, notre sœur Christiane, nos Meilleurs Vœux de Bonne Santé et de Bonheur pour cette Nouvelle Année 2022 !
Véronique D. et Bernard W. d'Île de France
SalonBien Être rectoSalonBien Être verso

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique et mon frère Bernard, pour vos bon vœux. Nous les recevons avec émotion, parce que nous croyons à l'effet concret ou effectif des vœux sincères. L'amour de qui que ce soit d'humble ou de lointain irradie de forces, et nous nous efforçons d'irradier de force vers tous ceux que nous aimons.
Merci de me faire part des bons résultats de votre mission "Zen" d'octobre. N'essayez pas de trop endoctriner ceux qui viennent à vous, laissez-les largement se débrouiller, garder leur liberté, devenir des Pèlerins d'Arès selon leurs penchants, tout comme je faisais dans les années 70 et 80 quand nous avons constitué le gros de notre assemblée. Nous ne revêtons pas nos frères nouveaux d'un uniforme, nous ne les endoctrinons pas, parce que nous n'avons pas de doctrine, nous avons seulement une praxis qui est la pénitence. Cette liberté [Rév d'Arès 10/10] que vous leurs laissez peut au début vous faire un peu peur, vous craignez des déviations, mais vous verrez qu'au bout d'un certain temps ils trouvent d'eux-même la bonne manière d'être au contact de la mission. Ce que je vous dis là est très important, car souvent des erreurs de départ ont été commises par ceux et celles qui voulaient faire des nouveaux des "petits soldats", des gens bien dans la ligne doctrinale. Mais nous n'avons pas de doctrine, pas de morale, nous avons une façon de voir la vie, de la pratiquer, de nous lier au monde... avec amour ! Nous apportons tout autre chose. Faites confiance !
Se fixer une doctrine et une morale à enseigner, c'est se croire supérieur à ceux qui viennent à nous. C'est une erreur de compréhension de ce que La Révélation d'Arès fait de nous. Nous avons même souvent des leçons à prendre des sympathisants, des nouveaux, quand il s'agit d'aimer le prochain, de faire la paix, de pardonner les offenses ! On ne se considère pss libre sans laisser l'autre libre. L'aspect spirituel et fraternel reste toujours supérieur à l'aspect doctrinaire, théorique. Il ne faut pas oublier que la morale aujourd'hui rejetée par notre monde occidental est la morale "chrétienne", c.-à-d. la morale des églises, de la religion, ou la morale musulmane dicte par l'Islam. Dire aux gens comment se comporter est les empêcher de s'aimer entre eux. La Torah dans la Bible hébraïque n'est une morale que pour ceux qui n'y ont rien compris ; la Torah, lue comme il faut, est une Révélation sur l'Éternel Lui-même, la Vie, le Père... Tout ce qu'on y trouve de moral et/ou juridique n'est que livre d'homme (Rév d'Arès 16/12).

16jan22 237C8
Rare commentateur de ce blog, je n’en suis pas moins un lecteur assidu, qui lis régulièrement les entrées et les commentaires de mes sœurs et frères. Je les remercie au passage car ils font vivre ce blog comme une mine qui nous permet d’avoir les réponses du prophète, ses conseils pour avancer plus loin.
Les deux dernières entrées "monde secret" [#236] et "vers qui suis-je missionné ?" [#237] évoquent notamment la difficulté de la mission, difficulté pour faire sauter la carapace des préjugés, du conformisme qui bouchent les oreilles des personnes que le missionaire rencontre.
15 janvier 2022, 48 ans après les premières apparitions de Jésus : Dans ma prière, hier soir je pensais avec une grande émotion, à cette nuit du 14 au 15 janvier 1974 où cela a commencé. Cela c’est ce long exode, cette longue mission qui ne s’arrêtera qu’avec le Jour [Rév d'Arès 31/8] de Dieu.
Je relis en ce moment les numéros du "Pélerins d’Arès" trimestriel et je suis toujours aussi ébahi par la maturité spirituelle et la profondeur de votre enseignement, à peine dix ou douze ans après les événements (j’en suis à l’année 1986).
Par ce message, je souhaite également un bon anniversaire à sœur Christiane, votre dévouée épouse.
Je vous remercie également pour vos vœux (du 31 décembre 2021 236c57) et je vous souhaite aussi une très bonne année 2022.
Jean Marc C. d'Ile de France

Réponse :
Oui, en effet, vous êtes un commentateur très rare, mais un "lecteur assidu" de ce blog. Très nombreux sont les frères et les sœurs qui comme vous commentent rarement ou même ne commentent pas du tout, mais qui sont des lecteurs fidèles et attentifs de ce blog. Merci, mon frère Jean-Marc. Merci aussi pour vos vœux de "très bonne année 2022". Je vous adresse en retour mes vœux d'année 2022 heureuse et pieuse.
Le Père est Saint, Puissant et Lumineux (Rév d'Arès 12/4) et cette supériorité écrase l'humain qui préfère très souvent se faire oublier, rentrer dans sa coquille, plutôt que d'essayer de satisfaire un Créateur d'une telle Force, impossible à égaler, donc à satisfaire... Mais ce que l'humain oublie, c'est que lui, l'humain, est libre (10/10) et est aimé par son Créateur. C'est ce que ne comprennent pas un certain nombre des personnes que nous rencontrons dans la mission. Il faut absolument réduire le rapport entre le Très Haut et le très bas, car ce n'est pas de cette façon que le Créateur voit Sa créature. Le Créateur accompagne, ne l'oublions pas, les Hébreux et Moïse dans le désert ; Il est aussi Celui Qui accompagne Abraham. Jamais Il n'abandone ceux qu'Il appelle. Il accompagne même de si près qu'Il entre dans le corps de Ses hérauts — dont vous êtes, Jean-Marc. Les théologiens qui ont fait l'Église telle qu'on la connaît ont eu tort de penser que Jésus était le Créateur Lui-même, car Jésus n'était qu'un humain, mais ils ont quand même senti que le Créateur était si proche de Jésus qu'il pouvait être présent dans sa chair, car le Créateur est l'invisible Esprit, l'inapparente Vie qui est partout jusque dans la moindre cellule de toute matière dans tout l'Univers. C'est Roland Barth qui a écrit quelque part que "Dieu est caché précisément en ce qu'Il se révèle". Dites bien aux humains de rencontre qu'on ne peut certes pas, ontologiquement pas supporter la coexistence de tels contraires, mais que nous ne pouvons pas passer ce barrage, si nous n'acceptons pas de sortir de notre logique de charbonniers, de sortir du matériel pour entrer dans la métaphysique. Je ne peux pas dire : "Dieu est Jésus ou Jésus est Dieu", mais je peux dire : "Dieu est là près de moi ; je ne suis jamais seul. Venez avec nous, ami(e), frère ou sœur et Il sera avec vous. Il vous suffira pour cela d'aimer votre prochain, de pardonner les offenses, de faire la paix avec tous. Nous appelons ça pénitence et c'est une joie et une fête, dit La Révélation d'Arès."

16jan22 237C9
Cher Frère Michel,
Plus le temps passe et plus c'est difficile de trouver les épis mûrs.
Il fut un temps dans les années 80 où la lecture de La Révélation d'Arès formait ses premiers apôtres avec le pèlerinage et l'enseignement du prophète, nous faisant penser qu'une telle démarche ne pouvait plus s'arrêter, tant l'enthousiasme régnait.
Est ce que l'empreinte de Dieu sur le lieu Saint qu'il visita en 1977 à Arès s'éloigne avec le temps ?
A-t-elle une influence sur les épis mûrs rencontrés ?
[Non, car Dieu dit :] Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/6).
Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir ; Dieu peut changer les pierres en enfant d'Abraham (Matthieu 3/9). Comment ? Le mystère demeure ici. La sensibilité des uns et des autres à travers le filtre que l'homme s'est donné peut arrêter la bête qui est en lui et faire naitre un épi mûr, pourquoi pas?
Encore merci, frère Michel; pour cette belle entrée. La beauté étant servante du Bien.
Avec un peu de retard bon anniversaire à sœur Christiane.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Vos souhaits d'anniversaire feront sans nul doute plaisir à sœur Christiane, merci pour elle.
Oui, "Il fut un temps dans les années 80 où la lecture de La Révélation d'Arès formait ses premiers apôtres avec le pèlerinage et l'enseignement du prophète, nous faisant penser qu'une telle démarche ne pouvait plus s'arrêter, tant l'enthousiasme régnait.
"Est ce que l'empreinte de Dieu sur le lieu Saint qu'il visita en 1977 à Arès s'éloigne avec le temps ?
"A-t-elle une influence sur les épis mûrs rencontrés ?
"[Non, car Dieu dit :] Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/6)."
C'est vrai, mon frère Paul. Nous traversons une période assez négative, tout du moins difficile, mais je pense que cette période négative est cyclique et qu'elle passera. Il demeurera, de toute façon, que changer le monde (Rév d'Arès 28/7) demeurera toujous une tâche ardue. Courage et détermination, mon frère !

16jan22 237C10 
Cher prophète,
Je partage votre constat comme quoi la lecture seule du livre n'enflamme plus comme elle le faisait dans les années 80, même ceux qui semblent avoir été préparés à l'accepter et à la suivre.
Il y a un épais brouillard persistant dans les esprit difficile à dissiper, peut être la conséquence physiologique de la sursollicitation cérébrale que provoquent les réseaux sociaux ?
Il y a un travail pédagogique du missionnaire qui est aussi éveilleur, réveilleur, pour faciliter, motiver et accélérer la compréhension, que l'esprit du novice puisse toucher assez rapidement du doigt l'Esprit pour ouvrir les yeux et le cœur et s'enflammer.
Je ne peux que souscrire totalement à votre réponse 237C6. Je vois que vos questionnements rejoignent les miens. "Nous ne nous organisons probablement pas assez pour enseigner La Révélation d'Arès et ainsi la sacraliser." Cela fait un bon moment que je m'interroge sur la manière dont nous pourrions procéder.
Sincères vœux fraternels pour 2022.
Daniel C. du Bassin d'Arcachon, Aquitaine

Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Daniel.
Nous traverson des temps où le nihilisme s'étend sur de larges portions de population. La nihilisme ferme les yeux et l'esprit. Ce nihilisme se constate dans maints domaines comme, par exemple, dans l'abstentionisme grandissant lors des élections, dans la nullité tout autant grandissante de la musique populaire moderne, etc. Le nihilisme et son copain le pessimisme s'étendent aussi dans le domaine spirituel.
Actuellement les sondages vont bon train concernant les chances de réussite des candidats aux élections présidentielles en avril 2022 et, songeur, je dis à sœur Christiane : "C'est curieux que ces sondeurs ne s'intéressent pas aux chances qu'a le parti de l'abstention qui est probablement le plus grand parti de France." Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure, mais je fais un parallèle avec notre difficulté à décider ceux et celles qui nous écoutent dans la rue à nous suivre. Nous nous heurtons aussi à une sorte d'abstentionnisme, qui s'ajoute au manque d'intérêt, au manque de courage, à tous les autres manques. Il me reste l'espérance que c'est un négationnisme passager.
Continuez votre mission sans relâche, mon frère Daniel. Ce travail de fond paiera un jour ou l'autre.
Merci pour vos vœux. Recevez mes voeux de belle et pieuse année 2022 pour vous, votre épouse, vos enfants.

17jan22 237C11
Cher frère Michel,
Il est vrai que je vous ai déjà plusieurs fois écrit que La Révélation d’Arès est difficile d’accès pour moi, mais que j’aime votre blog et vos articles, qui, eux, me parlent.
Votre article n’est pas mélancolique mais lucide : Vous vous rendez compte que seuls quelques êtres sont prêts à préférer le Bien aux biens, en fait, pour faire un jeu de mot maladroit.
Cette période est une période charnière qui nous met directement face à ce choix. Louis Fouché compare cela à la traversée de Jésus dans le désert et aux tentations de Satan pour le détourner de son chemin. (livre "Tous résistants dans l’âme").
La première partie de la révélation illustre bien ces tentations : Les richesses, la gloire, les docteurs qui essaient de nous détourner de notre route sur le chemin des chevriers et nous disent : "Laisse tomber ! T'as un bon boulot, le confort… Accepte la marque de la bête… et tu seras tranquille." L’autre nous dit :  "Complotiste, tu es tout seul à penser ainsi, regarde les autres, ils sont nombreux, ils ne pensent pas comme toi qu’il y a un complot du mal. Oublie ! Tu t’égares, accepte la marque de la bête !"  Les docteurs s’y mettent : "Ceci est pour ton bien. Tu ne tomberas pas malade."
Cette période est charnière dans le sens où nous  ne voyions pas si crûment le Mal avant.
Je ne sais qui vous a missionné. Je ne suis ni athée, ni déiste, ni bouddhiste. Je suis peut être "sourcier" car cette période me fait rapprocher de l’idée de ce que certains appellent la Source [Rév d'Arès 24/4].
Je pense que le but de notre incarnation est effectivement de devenir meilleurs. Si nous n’étions que particules ou qu'ADN, nous ne pourrions connaître l’empathie ni l’amour du prochain. Parfois, je me dis que Stephen Hawking a eu sa maladie, parce qu’il était si avancé spirituellement parlant qu’il pouvait se permettre de ne pas bouger et d’être quand même heureux. Et [je me dis] qu’aujourd’hui, il s’est peut être réincarné pour devenir un arbre et qu’un jour, il sera étoile…
Je pense que la Source a envoyé un égrégore pour vous et vous a missionné pour nous aider à voir dans l’obscurité. Les humains résisteraient mieux au mal s’ils avaient plus de spiritualité. À l’heure où nos élus ont voté pour le pass vaccinal, permettez moi de vous  renouveler ma demande que j’avais faite il y a quelque temps : Votre mission ne pourrait-elle pas être un lieu voire une école pour les enfants dont les parents refuseraient ce chantage ? Ne serait ce pas aussi une mission juste de refuge et d’éducation face à la dictature sanitaire en cours?
Désolée d’oser vous demander cela. Mais l’étau se resserre et autrefois les églises ont maintes fois servi de refuge aux ostracisés.
Fraternellement, votre sœur Sarah.
Sarah pas loin d'Arès, Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Sarah, pour ce commentaire plein de grandeur et de perspicacité. Je ne vois toujours pas qui vous êtes, mais je commence à avoir une idée sur ce point. Avant toute chose, permettez-moi de vous adresser, ainsi qu'à votre entourage, quel que soit le bon accueil ou le bannissement qu'il me réserve, mes vœux fraternels d'heureuse année 2022.
Vous me dites : "Si nous n’étions que particules ou qu'ADN, nous ne pourrions connaître l’empathie ni l’amour du prochain. Parfois, je me dis que Stephen Hawking a eu sa maladie parce qu’il était si avancé spirituellement parlant qu’il pouvait se permettre de ne pas bouger et d’être quand même heureux. Et [je me dis] qu’aujourd’hui, il s’est peut être réincarné pour devenir un arbre et qu’un jour, il sera étoile…"
Vous vous dites des choses profondément métaphysiques, ce qui me réjouit.
Vous me dites aussi : "La Révélation d’Arès est difficile d’accès pour moi", mais vous semblez avoir très bien compris l'essentiel de cet Appel aux hommes. Je ne crois pas à la réincarnation et vous vous y croyez, mais c'est sans importance : Ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait de bon qui a une force salvatrice.
Il y a, du reste, une certaine forme de réincarnation, c'est l'unité humaine qui ne cesse jamais, la profonde compénétration des êtres humain, quel que soit le processus dans lequel on l'imagine, parce que l'homme comporte 7,9 milliards d'individus sur Terre, mais il n'y a en fait qu'un seul humain. Ron Milo, biochimiste américain dans les laboratoires de Harvard, et ses collègues estiment le nombre de cellules du corps humain, pour un seul individu, à 3,0.1013, chiffre énorme avec tellement de zéros qu'il est indicible, si on le voit écrit. Multipliez ce chiffre énorme et indicible par 7,900.000.000 et vous aurez le nombre de cellules qui constitue l'humanité. En fait, les traits communs aux 7,9 millards d'individus sont tellement proches qu'on ne peut qu'y voir un seul être, dont le sort : naissance, vie et mort, et les joies comme les souffrances sont les mêmes partout, même si cet être parle quelque sept mille langues différentes, sans parler des langues mortes, celles disparues comme les sept mille langues vivantes qui seront un jour mortes, remplacées par d'autres. C'est cet unique homme-là que La Révélation d'Arès appelle. Le cerveau humain est trop petit et trop faible pour mesurer à quel point on est hors du concevable. C'est en pensant à cette immensité inimaginable qu'on peut commencer à avoir une faible idée de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), dont nous sommes les miroirs ternis, qu'on ne peut situer dans le vague qu'en s'évadant métaphysiquement.
Les Évangiles Palestiniens forment l'aboutissement de tout l'Ancien Testament. L'enseignement du dernier prophète juif que fut Jésus de Nazareth allait à tel point changer le monde (Rév d'Arès 28/7) que les individus faisant profession de pouvoir et/ou de richesse prirent peur, entravés par leur inextinguible besoin de domination (21/1) sous mille formes philosopiques ou politiques. Ils s'ingénièrent et s'ingénient encore à arrêter cet enseignement à tous prix. J'abrège. Même la religion a fait du "christianisme", de "l'islam", du "védisme" le contraire de ce qu'ils devraient être, parce que des hommes gardent la main sur ces organisations et par les légendes qu'elles diffusent se soumettent encore des centaines de millions d'individus. Søren Kierkegaard a écrit ceci : "Pas plus aujourd'hui qu'en l'an 30, la catéchisme "chrétien" tel qu'il est ne peut plaire à l'homme. Le "christianisme" des églises a toujours été pour lui, dans le secret de son cœur, un ennemi mortel. L'Histoire dit qu'au cours des siècles, de génération en génération, existe une classe hautement respectée : les prêtres, les pasteurs, dont le métier consiste à faire du "christianime" exactement le contraire de ce qu'il est" (restitué de mémoire). Eh bien! La Révélation d'Arès est un Appel à établir, enfin, un christianisme vrai. C'est ce que nous faisons en mettant en avant ce qui est le cœur, le fond, la base, de l'enseignement de Jésus : le Sermon sur la Montagne.

17jan22 237C12
Bien aimé Frère Michel,
https://m.youtube.com/watch?v=F0f7EKixM64
Dans cette courte vidéo, François Ruffin dit au gouvernement français et aux députés qui ont voté ce dimanche 16 janvier 2022 en faveur du honteux et inhumain pass vaccinal : "Que faites-vous de vos âmes ?"  
M. Ruffin fait de la politique et nous, Pèlerins d'Arès, pénitents sans prétention ni ambition, n'attendons pas un changement de civilisation par la politique. Cela dit, j'ai trouvé courageux qu’il interpelle les députés sur un autre plan que le contre-argument stratégique ou la polémique, mais sur un plan éthique et en partie spirituel. Il propose d'élever le débat et offre à l'autre une voie d'évolution intérieure, une espérance.
J'espère que ces députés réfléchiront aux conséquences de leurs actes et changeront, pour leur bien et celui des Français, car les temps que nous vivons sont graves. Il devient évident que la covid19 n’est que le début d'un plan liberticide et autoritaire bien plus vaste et durable. Une fois la covid passée, ils trouveront autre chose pour nous restreindre.
L’Un, l’Inégalable, la Vie : Pour Que nous fassions Ta Volonté... pour que règnent à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière (Rév d’Arès 12/4). Puissions-nous être des lumières pour ce monde (Matthieu 5/14) et garder la force dans notre mission pour trouver les épis mûrs, rares enfants qui nous aideront, dans des générations, à abattre la citadelle, oui, nous y parviendrons.
Nous ne savons pas Ce Que la Vie est mais nous savons qu’Elle est et que nous sommes Ses Enfants et c’est suffisant. Ainsi, cette vie présente est incertaine et on ne peut voir la Vie, mais la Vie est alors, si être est le contraire de rien et que des âmes peuvent naître de rien, alors rien n’est impossible, le monde peut changer. C’est ce que nous disons aux gens de la rue et là est l’essentiel, là n’est pas le bruit, là est le Vrai.
Ce commentaire prend le ton de ce qui ressemble à des vœux, à l’amour que je veux donner à mon prochain par ces quelques mots partagés, pour les lecteurs de ce blog lumineux ; lecteurs déjà ou pas encore pénitents-moissonneurs et alors à vous, je vous ouvre mes bras et vous invite à nous rejoindre dans cette merveilleuse aventure qu’est la nôtre ! Unis, nous sommes plus forts ! Alleluia !
Pose ton œil (sur le) loin(tain) ! (Rév d’Arès xvii/3) dit la Vie à Arès. Comme j’aime me répéter cette phrase depuis quelques mois !
Je vous embrasse avec Sœur Christiane et vous redis merci et toute ma reconnaissance pour ce que vous faites et nous donnez avec amour et mesure. Que Dieu vous protège encore et toujours.
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ce beau commentaire.
Vous dites : "M. Ruffin fait de la politique et nous, Pèlerins d'Arès, pénitents sans prétention ni ambition, n'attendons pas un changement de civilisation par la politique. Cela dit, j'ai trouvé courageux qu’il interpelle les députés sur un autre plan que le contre-argument stratégique ou la polémique, mais sur un plan éthique et en partie spirituel. Il propose d'élever le débat et offre à l'autre une voie d'évolution intérieure, une espérance." Oui, c'est un très beau discours que, politiquement parlant, j'approuverais si, comme vous dites, j'attendais de la politique le changement du monde auquel le Père nous demande de commencer de procéder (Rév d'Arès 28/7). Peut-être me donnez-vous ici l'occasion de préciser quelque chose, dont j'ai déjà dû parler quelque part à quelque(s) moment(s) par le passé, mais que nous oublions, parce que très touffu et complexe est l'ensemble des points de l'Histoire qui ont amené ce monde à continuer de méconnaître ce que nous sommes appelés à faire connaître ou plutôt à rappeler aux hommes : le Sermon sur la Montagne, l'Appel à l'amour entre hommes, miroir de l'Amour de la Vie pour Ses Enfants (13/5) qu'est l'Évangile Palestinien.
Comme je le rappelle, ci-précédemment, à "Sarah pas loin d'Arès" (237C11), eut lieu dès l'origine le rejet du vrai christianisme du Sermon sur la Montagne par les dominateurs. Cependant, quelques ilôts de presque vrai christianisme progressaient ici et là autour de la Méditerranée. Certes, les actes politique de l'empereur Constantin précédaient toujours ses décisions très calculées en faveur de l'église, parce qu'il en avait fait sa créature — de là vint qu'elle le canonisa : saint Constantin, eh oui !  —, mais enfin il y avait encore quelques principes vraiment chrétiens défendus par certains petits évêques, de sorte que certaines zones de presque vrai christianisme existaient aux IVe et Ve sècles, notamment en Gaule. Mais ces oasis de vrai christianisme furent à nouveau persécutées et, cette fois définitivement jetées aux abysses des souvenirs aux temps mérovingiens, atroces temps barbares, du Ve au VIIIe siècle. L'Empire Romain s'étant effondré et la paix qu'il avait toujours plus ou moins maintenue ayant disparu, les temps mérovingiens furent fatal au vrai christianisme.Si nous lisons par exemple Grégoire, évêque de Tours (539-594), les barbares déferlèrent sur l'Europe, notamment sur la Gaule, et ce furent des temps de violence, d'incendie, de meurtres innombrables, de viols, de destruction sauvage des biens, de rapines, etc. une période affreuse où la vie d'un homme ne valait rien et où le plus fort spoliait d'office le plus faible. Des bandes armées parcouraient le pays  et y faisaient régner la terreur. En ces temps de cruelle épreuve, l'Église qui avait quand même en France fait un certain effort de réhabilitation des principes défendus par Jésus se trouva soudain désemparée devant tant de sauvagerie. La nécessité de protéger le populations et de rétablir l'ordre firent qu'elle oublia l'amour du prochain, le pardon des offenses, la foi et la prière dans la paix et la liberté. L'Église d'efforça de rétablir la paix, de calmer les violences, l'immoralité, etc., mais elle le fit par l'établissement de lois, de mesures judiciaires, de hiérarchies rigides et sévères, d'alliances irrévocables avec les pouvoirs politiques, et elle délaissa complètement ses efforts de conversion libre du cœur. Elle transforma alors définitivement le vrai christianisme du Sermon sur la Montagne en une sorte de système politico-religieux. C'est alors que disparut le vrai christianisme et que s'établit le "christianisme" d'Église. C'est lui, oui, que nous avons la très difficile tâche de rétablir.

17jan22 237C13
Et dire qu'Adam, pourtant bardé de dons divins, a dû finir, à [l'âge de] 1.000 ans perclus de rhumatismes ! Passons !
Merci, frère Michel, pour cette nouvelle Entrée qui nous rappelle combien est important et noble notre apostolat.
Voici qu'avec Claudine nous planchons actuellement sur une nouvelle manière de faire découvrir La Révélation d'Arès aux personnes rencontrées à la Moisson qui voudront bien nous suivre au local.
L'idée est de faire découvrir [au visiteur] la Parole donnée à Arès imprimée sur les deux grands panneaux fixés au mur, que nous annoncerons comme une lettre d'amour que lui adresse personnellement le Père de l'Univers.
La lecture qui se fera en présence de l'invité(e) portera sur des passages que nous aurons au préalable sélectionnés afin qu'elle se déroule sous forme de narration.
Car en somme c'est bien notre histoire que nous raconte La Révélation d'Arès ! L'histoire de cet enfant qui, après qu'il ait reçu du Père les mêmes dons que Lui, choisit d'être maître de la terre, d'en payer tribut à Dieu en passant par les plaies de Job et par la fosse (Rév d'Arès 2/1). Pour autant, en 1974 et en 1977, c'est cet Enfant prodigue que le Père appellera à nouveau, afin que celui-ci, par l'exercice de l'amour, retrouve le bonheur et la vie perpétuelle, héritage de la Vie.
Ci-joints, les éléments qui constitueront le futur tract : photo de l'affiche et texte qui l'accompagne :
"La Révélation d'Arès est un cri d'amour lancé par le Père/Mère, Créateur de l'Univers, depuis le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) vers l'homme son Enfant (13/5), fleuron de la Création dont le destin était de vivre, aussi incroyable que cela puisse paraître, heureux et perpétuel."
Dominique et Claudine F. de Catalogne Française
Panneau Perpignan Janvier 2022

Réponse :
Bonjour, ma sœur Claudine et Mon frère Dominique, je suis très heureux de lire votre commentaire et d'apprendre que vous préparez, de façon réfléchie, la réception de vos "invités" à votre local de mission de Perpignan.
Si vous me le permettez, une petite pensée concernant l'image du panneau : Je ne connais évidemment pas le panneau dans sa réalité matérielle, objective, mais pour ce que j'en vois sur la photo, je me demande s'il est bien lisible. J'ai eu une légère difficulté à le lire.
Un conseil important, car vous devez réussir :
Alfred Loisy, prêtre et théologien excommunié "vitandus" (c.-à-d. avec devoir pour tout Catholique de l'éviter) par la Congrégation du Saint-Office le 7 mars 1908, devenu professeur au Collège de France, a écrit ceci : "L'Évangile de Jésus avait déjà un rudiment d'organisation sociale, et le Royaume aussi devait avoir une forme de société. Mais Jésus annonçait le Royaume, et c'est l'Église qui est venue. Elle est venue en élargissant la forme de l'Évangile, qui était impossible à garder telle quelle, dès que le ministère de Jésus eut été clos par la Passion. Il n'est aucune institution sur la terre ni dans l'histoire des hommes dont on ne puisse contester la légitimité et la valeur, si l'on pose en principe que rien n'a droit d'être que dans son état originel. Ce principe est contraire à la loi de la vie, laquelle est un mouvement et un effort continuel d'adaptation à des conditions perpétuellement variables et nouvelles. Le christianisme n'a pas échappé à cette loi..." Dans l'enseignement que vous préparez à l'usage des nouveaux, prenez garde aux habitudes de langage et de pensée et n'oubliez jamais qu'en effet "Jésus annonçait le Royaume" et qu'il ne faut pas, surtout pas, faire "venir une religion", un système, une doctrine, des règles à la place. Laissez à "l'invité" sa liberté (Rév d'Arès 10/10), n'imposez rien, rappelez simplement que La Révélation d'Arès demande peu : qu'on soit pénitent — aimant, pardonnant, pacifiant, tolérant —  et moissonneur, mais que pour le reste nous n'avons pas de doctrine, ni lois, ni règles, ni prière imposée, seulement Père de l'Univers recommandé trois fois le jour,une fois la nuit (12/4-5). Au début, les erreurs de l'invité en passe de devenir Pèlerin d'Arès vous feront un peu peur, mais vous verrez qu'il se fera lui-même à la logique imparable de la Parole d'Arès.

17jan22 237C14 
Cher prophète Mikal,
Dans cette entrée qui me fait réfléchir, vous dites : "Il est aussi presque toujours inutile d'inviter à lire La Révélation d'Arès". Votre enseignement montre bien qu'il ne s'agit ni de séduire ni de dominer la personne rencontrée, comme le fait la religion. Il m'arrive de détecter lors d'une rencontre dans la rue ce que je crois être un épi mûr : un aspirant à la pénitence, parfois même expérimenté.
Je conduis ma pénitence à partir de mon humilité et de ma prière, et c'est au fond ce que je propose aux personnes rencontrées. Lors du second contact, je mets en avant la lecture de La Révélation d'Arès. Personne n'est devenu ainsi Pèlerin d'Arès jusqu'à présent. Puisque ces personnes lisent peu ou mal La vélation d'Arès, et donc ne veulent pas de la prière arésienne, comment vais-je pouvoir "changer les rencontrés en prophètes" ? En devenant de plus en plus prophète par ma pénitence, c'est clair.
Mais ensuite ? Pour le moment, je cherche au cas par cas à trouver le meilleur chemin, sauf celui des actions communes hors assemblée et celui de l'amitié, tant que le contact oral ou écrit n'est pas rompu avec la personne rencontrée dans la rue. "Changer les rencontrés en prophètes" me renvoie aussi à "changer les croyants arésiens en prophètes". C'est, je crois, votre boulot le plus important après la transmission de l'enseignement par écrit. L'amour, le temps et la patience sont les outils des rares Pèlerins d'Arès qui selon votre exemple sont devenus prophètes. Il n'y a pas consensus pour identifier ces personnes mais ce n'est pas nécessaire. Pour améliorer la moisson, nous devrons renforcer cette vie d'assemblée sans chefs, prêtres ni docteurs, et le montrer aux sympathisants comme une expérience de vie collective à laquelle ils sont invités pour devenir eux-mêmes prophètes...
Je crois que les Assemblées de Pèlerins d'Arès le feront très progressivement. Cette semaine j'ai eu la covid-19. Rien de grave, mais grosse fatigue, moins de prière. J'en sors depuis hier. J'ai découvert votre entrée avant-hier, jour de sa parution et jour de faiblesse spirituelle pour moi. J'y ai senti à tort l'expression d'une impasse dans ma moisson.
Aujourd'hui, après avoir prié cette nuit après minuit en tentant de visualiser cette apparition de Jésus devant vous, prophète Mikal, en pleine nuit du 14 au 15 janvier il y a exactement 38 ans [non, 48 ans !], je me sens revigoré par la prière. Mais si la personne rencontrée ne veut pas de La Révélation d'Arès et de la prière arésienne, elle ne dispose pas des outils que j'ai la chance d'avoir. Pour elle, le chemin pour devenir un "modeleur d'avenir", comme vous dites, est différent, même s'il peut tout à fait être plus facile pour elle que pour moi, qui suis un piètre modeleur.
Il nous faut être patients et imaginatifs. Enfin, je lis votre réponse en 237C6 à propos d'une "Révélation d'Arès Expliquée". Je suis méfiant envers l'idée d'un livre qui serait un résumé, avec le langage de notre époque. Je pense plutôt à un livre réunissant un choix des passages essentiels de La Révélation d'Arès et à côté, sur la même page, certains de vos écrits bien choisis, tirés de vos livres ou de votre blog. Ces écrits seraient au moins dix fois plus longs que la Parole citée. Ainsi, la Parole et son commentaire par le prophète Mikal se répondraient, au service de l'intelligence du lecteur. Trouver les frères et sœurs capables de faire cela est une question délicate, mais cela peut se faire avec la participation d'un grand nombre d'entre nous puisque chaque page serait relativement indépendante.
Je vous souhaite, ainsi qu'à vos proches et à tous les lecteurs de ce blog, la plus belle année 2022 qui soit.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Oh ! je suis très heureux que vous sortiez de la covid-19 comme si vous sortiez d'une grippe saisonnière. Tous ceux et toutes celles d'entre nous qui ont attrapé la covid-19 s'en sont bien sortis ; certains l'ont attrapé sans même s'en apercevoir, ayant découvert seulement après coup qu'ils avaient été malades. Comme dit le professeur Didier Raoult, les morts (il n'y en a pas chez nous) sont soit très âgés et affaiblis, soit ont une comorbidité. On est en droit de se demander si cette covid-19 vaut bien toutes les précautions qu'on nous impose et qui ont détruit une partie de la vie économique, sociale, artistique, philophique, spirituelle. Nous allons devoir laisser fermé notre Pèlerinage cette année encore.
Merci, mon frère Patrick, pour votre commentaire. Merci pour vos vœux ; je vous adresse en retour mes vœux d'heureuse et pieuse année 2022.
Vous écrivez : "Mais si la personne rencontrée ne veut pas de La Révélation d'Arès et de la prière arésienne, elle ne dispose pas des outils que j'ai la chance d'avoir. Pour elle, le chemin pour devenir un "modeleur d'avenir", comme vous dites, est différent, même s'il peut tout à fait être plus facile pour elle que pour moi, qui suis un piètre modeleur." Comme je l'ai déjà recommandé, ne forcez personne à lire La Révélation d'Arès au départ ! Bien sûr, ne faites que des recommandations sans insistance. Le néophyte lira un jour, trois mois, six mois, deux ans plus tard, la Parole d'Arès, quand il sera décidé, curieux, et son contact avec vous l'amènera à être un jour également curieux de votre pratique de la prière. Pour l'heure faites de lui un homme qui aime, qui pardonne, qui est pacifique et qui n'a pas peur d'aller vers les autres dans la rue, car rien n'avance et n'évolue en ce monde si l'on n'encourage pas le monde à avancer et évoluer.

18jan22 237C15
Un beau matin une personne trouve sa voiture en panne et ne peut l’utiliser. Plus tard sa voiture est entre les mains de mécaniciens, qui eux d’un bon pas l’accueillent agréablement. Une voiture en panne donne du travail et de plus, active une dynamique de connaissance, de découverte qui fait la joie de leur vie. Voilà donc une voiture qui pour son propriétaire ce matin là n’était pas sympathique et qui pour les mécaniciens était sympathique.
La mission pour les ouvriers moissonneurs (Rév d’Arès 13/9) est sympathique elle ouvre une dynamique de réalisation de réparation qui construit l’ouvrier et son œuvre (17/5).
Ce que vous dites en réponse au commentaire Dominique M (15jan22 237C6) : "Je suis sûr qu'un ou plusieurs des nôtres, un jour, très humbles mais très talentueux, écrira ou écriront ce livre en partant de mes propres écrits et permettront à nos missions d'en organiser l'enseignement de façon amène et charmante," ne pourra que s’accomplir.
Dans la diversité, il y aura évidement les talents, capables un jour, suite aux multiples expériences humaines de mission et de vécu dans le monde ancien, d’installer la vie, l’Eau et l’enseignement (Rév d'Arès 20/2). Pour que les épis mûrs s’y abreuvent. Ainsi nous allons gravir (25/4) ensemble ces sentiers vers les Hauteurs qui mènent à un monde où le Jour couvrira tout sans cesse (31/8) et révélera le temps passé à la pénitence dans l’urne qui pue  (xix/15) !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, pour ce commentaire.
Vous avez raison, une voiture tombe en panne, est vouée à l'inutilité, rouillera dans un garage. Mais vue sous d'autres regards, cette voiture en panne fait le bonheur d'autres, leur est utile puisqu'elle devient pour eux tout à la fois la joie d'un travail qui les intéresse et un gagne-pain. On peut de même voir La Révélation d'Arès sous deux angles : l'angle de la consternation et de la fin et l'angle de la réparation et du bonheur. J'ai en effet connu plusieurs des nôtres qui nous ont quittés en disant : "Cette mission ne sert à rien ; le monde est fichu ; laissons tomber," et d'autres qui comme vous poursuivent leur mission comme moi avec foi et espérance mises dans la Lumière qui reviendra, si nous ne nous décourageons jamais.
Bravo, frère Henri, poursuivez votre mission !

18jan22 237C16
Bien aimé prophète,
Voici  l'affiche modifiée selon vos bons conseils en 237C13 !
Claudine et Dominique F., des missionnés à Perpignan
.Panneau Perpignan (2)

Réponse :
Ah ! très bien ! Cette fois, c'est tout à fait lisible.

18jan22 237C17 
Cher prophète,
Je souhaiterais compléter mon commentaire précédent [237C10].
En effet si la grande masse semble se précipiter tout droit vers le néant nihiliste sans se poser de questions, je constate en ce moment par de multiples rencontre qu'il existe un courant non négligeable contraire de personnes qui cherchent à résister et à remonter le courant vers la Source originelle. J'en rencontre pas mal en ce moment dans les collectifs liés à la résistance aux mesures absurdes que notre gouvernement nous impose pour des raisons de basses politiques corrompues.
Daniel C. du Bassin d'Arcachon, Aquitaine

Réponse :
Mon frère Daniel, comme je le dis dans mon entrée : "Non que les hommes d'aujourd'hui n'attendent pas un message. Ils l'attendent, mais ce n'est pas le nôtre qu'ils attendent, c'en est un autre que la religion, la politique ou la science n'enverra jamais. Notre problème est de faire comprendre cette discordance qui a poussé le monde dans une impasse et l'a empêché de trouver les chemins des Merveilles (33/8)." Je veux dire par là que je n'ignore pas, comme le dit votre commentaire : "qu'il existe un courant non négligeable contraire de personnes qui cherchent à résister et à remonter le courant vers la Source originelle." Nous rencontrons bien des personnes qui se plaisent à nous écouter, parce que nous proclamons qu'il faut changer le monde (Rév d'Arès 28/7), et ils sont bien d'accord avec ça, mais la méthode que propose notre discours missionnaire les rebute : L'effort personnel de participer au changement du monde en changeant sa vie personnelle par la pénitence : Par l'amour, le pardon des offenses, la paix, le développement de l'intelligence du cœur personnelle, la libération personnelle de tous préjugés. Comme je le précise : "Ce n'est pas [notre message] qu'ils attendent, c'en est un autre que la religion, la politique ou la science n'enverra jamais. Notre problème est de faire comprendre cette discordance qui a poussé le monde dans une impasse et l'a empêché de trouver les chemins des Merveilles (33/8).
Nous invitons les humains à un effort personnel considérable et de nos jours très peu nombreux sont ceux qui sont prêts à accomplir cet effort ; ce sont les épis mûrs. Comme je le dis, ce n'est pas avec des idées que le mode s'en sortira ; c'est avec le Bien accompli. Autrement dit, nous intéressons, c'est vrai, frère Daniel, mais nous trovons très peu d'émules.

19jan22 237C18
Encore une fois, frère Michel, avec cet appel à moissonner de grands aimants, vous me faites réfléchir.
Certes, mon propos n’engageant que moi, il n’est peut-être pas opportun pour vos lecteurs actuels, vous en jugerez, mais  je souhaite d’abord en baliser les limites, en fait les axiomes de ma foi, qui avec l’âge se dessinent mieux.
Premier axiome : Ma Main tient (l)a main (Rév d'Arès xL/16). Quand mes viscères (Coran XVI/78 etc.) pleurent, l’Eau reste dans l’œil (xL/16), mais souvent aussi elles frémi(ss)ent sous la caresse (31/11) de la Mère (39/5). Souvent aussi, je perçois l’Amour du Père de l’Univers (12/4), me poussant intérieurement à oser. Cet Amour auquel je participe bénéficie, je le crois comme le jars (François d’Assise, xxxiii/6), à tous mes sœurs et frères créatures.
Second axiome : L’une des formes importantes de cet Amour, ce sont les prophètes. Je vois en tout homme un prophète virtuel (Rév d'Arès 1/9-11), parfois réel. Comme les tremblements de terre, les prophètes diffèrent en magnitude et en profondeur, et dans notre espace Duna Pourate (Danube et Euphrate xx/19) et pour plusieurs générations encore, je ne discerne pas de prophète plus grand que vous-même, même si certains parfois m’émeuvent par leur profondeur. Je pense à Etty Hillesum, juive morte à Auschwitz à 29 ans.
Comment, avec cette mienne profession de foi, ne pas être touché par votre appel à rechercher les grands aimants ?
À partir de là, je me pose deux questions :
D’abord dans quelle mesure, moi, serais-je digne qu’on me moissonne ? Je l’étais encore moins, me semble-t-il, quand il y a trente-trois ans on m’a parlé d’Arès. Je suis alors allé au local des Pèlerins, parce que la hauteur du message rejoignait mon intuition, regrettant l’étroitesse de ma religion catholique et désireuse de passer à une foi judéo-christano-musulmane. On m’a accepté comme j’étais, et grâce surtout à Arès, j’ai grandi dans la foi et l’amour. À placer trop haut la barre de l’amour, ne risque-t-on pas de priver d’une aide  à l’ascension ceux qui comme moi ne sont pas encore bien hauts ?   
Seconde question, les gens plus aimants que moi que je peux rencontrer, dans quelle mesure sont-ils intérieurement prêts à "nous" rejoindre ? Voici là-dessus mon expérience.
Mes fortes attaches catholiques et militantes m’ont amené, dans le budget temps que je peux consacrer au témoignage de ma  foi arésienne, à échanger, plus encore qu’avec les gens de la rue, avec mes "parents, amis et connaissances", le plus souvent beaucoup plus aimants et ouverts au spirituel que le tout venant moyen de la rue.
D’un côté comme de l’autre, la prise de contact avec notre assemblée parisienne est restée exceptionnelle, même si j’ai, je crois, rencontré bien des gens plus aimants que moi-même. On me répond ; "Je suis largement d’accord avec vous, mais pourquoi me joindre à votre groupe ?" avec des variantes du type : "Là où je suis déjà engagé, ce n’est certes pas parfait, mais ç’est perfectible et j’y reste" ou "je suis déjà disciple de tel ou tel", voire même : "Je n’aime pas les groupes." C’est ce que me répète une passante parisienne de grande qualité qui m’a déjà rencontré trois fois dans la rue. Elle avoue maintenant se demander depuis un certain temps comment travailler l’amour avec d’autres, et dans ce cadre "réfléchir" à notre invitation à passer au local.
De fait, nous sommes souvent perçus par ceux qui nous écoutent comme un groupe spirituel parmi d’autres. Pour avancer avec eux, deux voies : s’ils l’acceptent, le dialogue pour les éclairer sur la profondeur du phénomène prophétique arésien, et donc sur ses chances de regrouper plus efficacement que d’autres les meilleurs pour aller vers un monde d’amour. Je ne m’étendrai pas sur les méandres, notamment émotionnels, de cette démarche de dialogue.
La voie la plus efficace, ce serait, je crois, d’être perçus comme une inégalable vitrine d’amour en étant nous-mêmes de grands aimants, et de placer dans nos assemblées de moisson la priorité "progrès dans l’amour" avant la priorité "organisation  de la mission." Dans notre face à face à Paris il y a trois ans, vous m’aviez répondu "Oui, mon frère François, mais combien de temps faudra-t-il ?", et je sais bien que globalement sur ce point nos sensibilités restent "complémentaires"… Alors pourquoi vous redire encore tout ça ? Mais comment me dérober à l’appel intérieur qui m’y pousse, sans du reste que je sache ce que vaut cet appel ?
Votre frère François, à qui vous avez appris à prier, qui voit en vous un frère et un père [Révd'Arès xxxiii/14], et qui vous accompagne de tout son cœur.
François D. d’Île de France

Réponse :
Merci, mon frère François. Je suis ému par tout ce que me dit votre très intéressant commentaire. Très intéressant, parce qu'irruption de l'inévitable pulsion personnelle dans la pulsion générale que représente notre communauté pénitente et moissonneuse, cette problématique constante due à la terrible division charnelle qui résulte de l'éclatement, sour le poids du péché, de l'humanité Une (Rév d'Arès xxiv/1).
Vous abordez plusieurs points qui appelleraient, chacun, mon opinion, mais au fond je suis d'accord avec vous sur tout, car je vis à peu près de la même façon que vous ma foi et ma mission.
Je vais donc, un peu faute de temps pour tout aborder, me concentrer sur le point des prophètes, parcequ'il est quand même un peu moins personnel que d'autres points. Prophètes, nous le sommes tous, Pèlerins d'Arès, mais bien que le sens ce mot nous semble clair et monosémique, il ne l'est pas vraiment en réalité. Ce mot, prophète, apparut pour la première fois dans La Révélation d'Arès tardivement dans L'Évangile donné à Arès, à la fin de mars ou au tout début d'avril 1974, et à la fois il m'intrigua terriblement jusqu'à me faire trembler. Jusque là je me savais témoin d'un Message, mais pas du tout prophète, qui est tout autre chose. Être prophète c'est tout autre chose que d'être une simple estafette chargée d'apporter un courrier à l'humanité. C'est être doté d'une parole qui, par le fait d'un charisme ultime, est la Parole de la Vie, du Créateur, du Père, etc. Le prophète ne fait pas que noter et se souvenir de mots précis, il édicte ou promulgue et ces édiction et promulgation ont valeur de Parole au sens haut. Le prophète est une sorte d'humain recréé ; le prophète naît d'un homme déjà né, c'est un être à part, un être refait, que je considère chargé de rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de promulgateurs, de prophétismes rayonnants dont la caractéristique principale est de former les rayons en toutes directions d'un grande roue qui a le prophète original initial comme moyeu. Dès l'instant où prophète a été prononcé par Jésus en 1974 je n'ai cessé de réfléchir à la fonction du prophète. J'étais en effet récepteur de mots qu'on ne trouve nulle part dans les Livres des prophètes et parmi ces mots des expressions comme : Juste prophète (xxxvii/2), ta parole ou parole de Mikal est Ma Parole (i/12, xxxi/10), Justice de juste (xxxi:10). Le mot juste vient ici dans le sens de : conforma au Vrai ou à la Vérité et c'est dans ce sens que mes frères, les oisillons du faucon (xLv/14) sont et seront eux aussi des prophètes, quand ils perpétuent aujourd'hui et après ma mort perpétueront  par prolongation de ma parole prophétique.
Jusque là, il n'y avait pas vraiment de définition donnée par les Livres dits prophétiques. Le terme grec προφήτης (prophétés) correspond en général à l'hébreu נביא (nâbi), dont le sens précis est en fait hypothétique, inconnu disent même certains hébraïstes. Mais ce mots varie de sens. À l'origine le nabi était, semble-t-il, un héraut ou chantre extatique, supposé habité ou réellement habité par l'Esprit, proclamant la louange de Dieu : Il est fou le prophète, hagard l'homme de l'Esprit (Osée 9/7). Le verbe grec ancien prophéténein voulait plutôt dire : parler à la place d'un autre. Il faut quand même noter que dans leurs Livres Amos, Isaïe, Michée, Jérémie, etc., ceux-ci ne se donnent jamais le titre de prophète. Seul Ézéchiel se qualifie lui-même de nâbi. C'est assez troublant ; ce sont d'autres qui les appellent prophètes. Bref, ce sont surtout les humains qui traitent Untel ou Untel de prophète, ce ne sont pas, en général, les intéressés eux-mêmes. Ce qu'il y a de remarquable dans La Révélation d'Arès est le fait qu'elle me nomme prophète. Je ne trouve dans la Parole d'aussi manifeste envoi en mission prophétique que dans Isaïe, le passage dit de la vocation. Même si le mot prophète n'y apparaît pas, Isaïe y raconte sans ambiguité ceci : L'un des séraphins vola vers moi portant dans une pince une pierre brûlante, prise sur l'autel, la pierre toucha ma bouche et le séraphin dit" : "Vois, ceci a touché tes lèvres, ton péché est écarté et expié." Et la Voix de Dieu dit : "Qui enverrai-Je ? Qui ira pour Nous ?" Je répondis :"Me voici ; envoie-moi !" "Va, me dit-Il, tu diras à ce peuple..." etc. (Isaïe 6/6-9).
Certes, on trouve à maintes reprises dans l'Écriture le problème des vrai et des faux prophètes. Dans Jérémie (23/16) on lit ces Paroles du Très-Haut : "N'écoutez pas les porphètes qui vous prophétisent, ils vous bercent d'illusions. Ce sont les visions de leur cœur qu'ils débitent, mais non ce qui sort de la Bouche de Yawhé." Les théologiens disent qu'on ne reconnaît le faux du vrai prophète que par le type de mission qu'ils disent avoir reçue de Dieu. Ils nous la baillent belle ! Il va sans dire que l'humain ne reconnaît le faux du vrai que selon ses propres convictions. Ainsi il y en a qui me prennent pour un faux prophète, d'autres pour un vrai, d'autres encore disent : "On ne sait pas." Merci, mon frère François, de me faire confiance ; merci de me dire : "Je ne discerne pas de prophète plus grand que vous-même." J'en suis très ému.

19jan22 237C19
Gardien de l'Eau (Rév d'Arès xix/25) !
Chacun de nous est-il gardien de l'Eau ? De la Parole qu'Elle contient, n'oublions pas, l'Eau circule !
Ambition des pouvoirs d'un côté, et la nôtre d'un autre côté. Il va y avoir une confrontation entre l'espérance que Dieu propose par La Révélation d'Arès et celle de ce monde figé. Cette Parole est le seul moyen de sortir du mal et, pour apporter le dynamisme de récréation de l'homme, il donne la Vie : Tu es le lieu haut [Rév d'Arès xix/25]...
Il faut que nous soyons assez forts pour que, si un seul restait, tout reparte comme si nous étions tous encore vivants : Tu es la lèvre, l'œil, l'oreille, la main fermée sur Ma Parole (Rév d'Arès xix/25).
Tant qu'on nous considèrera comme des petites choses, on nous laissera œuvrer. C'est l'histoire de Goliath. Tant que les pouvoirs nous verrons comme des mouches, ils nous laisseront œuvrer. Les hommes qui sourient, nous considérant comme insignifiants, sans intérêt, s'abandonneront eux aussi. Il y à une Source à laquelle ils viendront boire quand il n'y aura plus d'autre chose à boire. Même le cruel (Rév d'Arès xix/20) s'ouvrira et s'abandonnera à la Parole quand ses sources se tariront.
La nature réagit en fonction du choix des hommes. Le prophète diffuse partout, ses doigts s'étendent [sur ?] la Parole de Dieu d'une façon pacifiante. Le monde tantôt incrédule, tantôt réagissant contre La Révélation avec violence, finira par s'ouvrir à elle. On verra même certains de ses adversaires irréductibles et acharnés (cruels) s'y soumettre et embrasser son espérance.
Conjure les mauvais sans peur ! (Rév d'Arès xix/23). Une invitation à ne pas avoir peur une fois de plus et une fois de plus la promesse que la Grâce du Père sera donnée à tous ceux qui travailleront à la mission qu'Il nous confie...
Tant que tu as la Vérité avec toi, on peut toucher à ton corps ou à tes attributs sociaux mais à l'essentiel non ! La direction de certitude, c'est toi qui l'as ! De toi on continuera à parler, parce que tu leur auras transmis la Parole du Grand Espérant, Celui Qui espère dans l'homme qui désespère ; c'est une dynamique dont nous ne pouvons pas nous passer. Ma Main, c'est tout cela. Dieu réaffirme la mission hautement prophétique de Mikal.
Tiré de l'enseignement du prophète Michel Potay.
Maryvonne C. de Bretagne sud

Réponse :
Vous évoquez, ma sœur Maryvonne, les jours où notre communauté fraternelle de pénitents et moissonneurs aura à subir les attaques de ceux que nous gêneront. Ces jours viendront, c'est inévitable, mais nous n'aurons pas à avoir peur même dans ces moments de remous. Du reste, nous n'avons pas trop à nous plaindre si nous passons pour piètres et négligeables ; cela signifie, au contraire, que nous sommes protégés. Si nous avons passé quelques quarante-huit années sans encombre, c'est signe qu'il y a bien autour de nous, invisible, une légion de saints tout équipée (Rév d'Arès 37/7).
Oui, "le monde tantôt incrédule, tantôt réagissant contre La Révélation avec violence, finira par s'ouvrir à elle. On verra même certains de ses adversaires irréductibles et acharnés (cruels) s'y soumettre et embrasser son espérance." Alléluia !

19jan22 237C20
Otages, décalage et Message

L’air est figé
Par le froid de la nuit,
Douleurs des libertés.
Radeaux de fourmis de feu
Échappant au fou brasier
Comme les oiseaux de feu
Habiles et profiteurs des morts.
Le décalage est en porte-à-faux.

L’air frais est absent comme
Toujours au coeur de l’été,
Mais la terre pécheresse
Va-t-elle jusqu’à mourir
Sous son propre déluge ?
Ou recrache-t-elle du noyé
L’amer de tous ses pères.
Oh Tare ! Tu m’étouffes
Mais j’accepte ta douleur
Car elle porte les prophètes
Qui crient jusqu’aux oreilles
De ceux qui veulent entendre.

Le Pèlerinage d’Arès n’a pas d’âge
Et pour le Bien il sera toujours là.
Malgré le compte et le bruit d’homme
Et tous les durs bâtons dans la Roue
Où tournent autour chiens et rats
Imaginant l’enfermer pour toujours.
Ils attendent serrés tels des gypaètes
Qu’il casse son os et l’avaler tout cru (Rév d'Arès iii/5).
Ils peuvent danser tout leur soûl
Et oser briser l’envol de la tournette (Rév d'Arès xxxvi/9)
Mais sa main est dans le Four
Ses mots durciront pour toujours.

Que restera-t-il de nous tous
Quand la Lumière couvrira
Tout ce qui restera de nous ?
Il resplendira la folie de ceux
Qui auront osé crier à temps
Tout ce qui était hors du temps
Pour aujourd’hui et pour demain
Car tout le reste Lui appartient.
Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème, sûrement l'un des plus beaux.

19jan22 237C21 
Parvenu par Email :

Bonjour frère Michel,
J'espère que vous allez bien.
J'essaie de vous joindre depuis quelques jours sur facebook et par mail (mais apparemment ce n'est pas le bon mail).
Je viens de terminer la lecture du Livre et d'une grande partie de L'Évangile Donné à Arès, j'ai cependant quelques questions que j'aimerais bien vous poser.
Voulez vous bien me donner un moyen de vous contacter (de préférence appel en ligne ou téléphonique si ça ne vous dérange pas).
Merci beaucoup
Portez-vous bien
Oulad H. Non localisé

Réponse :
Bonjour, mon frère Oulad, j'ai trouvé aujourd'hui votre message dans ma boîte eMail.
Merci d'avoir lu La Révélation d'Arès et de me faire confiance ; je suis très touché.
Me poser des questions ? Si les questions ne sont pas trop nombreuses et ne me demandent pas trop de travail (je suis déjà un homme très occupé), je me ferai une joie d'y répondre, mais n'oubliez pas que je suis aujourd'hui un vieil homme (92 ans) et que je commence à sentir le poids des ans. Il vous serait probablement plus utile, si vous n'habitez pas trop loin d'une de nos missions, d'entrer en contact avec mes frères et sœurs engagés dans l'apostolat.
De toute façon, vous connaissez à présent mon adresse eMail, puisque vous m'avez adressé ce message.
Donnez-moi votre adresse que je voie s'il existe près de chez vous quelqu'un qui puisse vous éclairer à ma place. Vous savez que nous ne sommes pas une religion, mais un mouvement sprituel sans chef, sans dogmes, sans doctrine, sans lois.

20jan22 237C22
Bien aimé Frère Michel,
J’aimerais vous raconter l’histoire d’un épi mûr que nous avons rencontré en mission Tobie et moi en octobre dernier.
Nous allons souvent en mission tous les deux, car il semble qu’à nous deux nous soyons plus lumineux.
Ce jour-là nous n’avons eu que trois contacts avec comme accroche : "Nous recherchons des personnes qui ont encore de l’espoir, est-ce vous ?"
Trois magnifiques jeunes femmes s’arrêtent l’une après l’autre, dont une particulièrement étincelante me fit penser à la Vénus de Botticelli avec ses grands yeux bleus pleins de questions et d’espoir. Comme je lui parlais, elle avait l’air conquis comme un enfant qui écoute ses parents aimants, en toute confiance. Le temps étant venu de nous quitter, je lui donne mon numéro de téléphone pour une prochaine rencontre. Quelques jours plus tard je reçois d'elle un message ui me demande un rendez-vous pour reparler de La Révélation d’Arès. Nous nous rejoignons au local et nous parlons de cette Parole qui nous féconde et nous rapproche. Elle avait déjà regardé de son côté sur YouTube plusieurs vidéos et elle repartit avec La Révélation d’Arès sous le bras.
Quelques jours plus tard, forte de cette lecture, elle me rappelle pour une nouvelle entrevue pendant laquelle elle me pose beaucoup de questions sur l’âme et sur la prière. Je lui réponds du mieux que je peux (grâce à vos écrits qui m’éclairent chaque jour) et comme elle va de l’avant mue par cette soif d’éternité, je lui propose de rencontrer d’autres frères et sœurs lors de notre évènement de décembre*. Elle est venue très enthousiaste et ce jour-là, elle a parlé avec certains et est repartie avec l’intention de participer à nos soirées lecture où nous lisons avec Valérie La Révélation d’Arès, pour ceux qui ont envie de l’écouter. La prochaine lecture est début février et ce bel épi mûr à l’intention d’y participer.
Voilà je voulais vous confier ce miracle et rassurer les moissonneurs sur leur moisson, car les miracles arrivent…
Je vous souhaite une belle année 2022 pleine de miracles et d’amour à vous Frère Michel, à sœur Christiane, à vos proches et à toute l’Assemblée des frères et sœurs aimants qui lisent ce blog.
En décembre, nous avons organisé un brunch/vin chaud pour les contactés de 2020/2021 et 9 nouvelles personnes sont venues qui avaient soit déjà acheté le livre ou qui l’ont obtenu sur place.
Florence de M., Genève, Suisse

Réponse :
Vénus de BotticelliQuel bonheur pour moi de lire ce récit de la rencontre féconde que vous avez faite avec un épi mûr, la Vénus de Botticelli de surcroît !
Ce qui est miracle à mes yeux, ce n'est pas vraiment cette rencontre, c'est le fait que vous ayez été, vous sœur Florence et votre époux Tobie, des apôtres infatigables dans la foi comme dans la mission et que vous soyez parvenus à une si belle rencontre. Vous en ferez d'autres, j'en suis sûr.
Je me souviens du temps lointain où j'allais en mission dans les rues de Bordeaux. Au début ça ne donnait pas grand chose ; comme me disait un frère de Tours, aujourd'hui retraité dans les Alpes, je n'avais pas "la pêche". Et puis le "métier" est venu, si je peux dire, et j'ai parfois fait quelques rencontres qui, comme celle que vous me racontez, m'ont laissé des souvenirs merveilleux. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai constitué le début de notre Assemblée, car après les apparitions de Jésus et son Message L'Évangile Donné à Arès je m'étais retrouvé absolument seul. Comme nous le disons parfois en remémorant cette période très difficile, nous avons fait notre traversée du désert.
Merci, ma sœur Florene, pour ce beau commentaire, qui est plutôt une confidence,et merci pour ces bons vœux que vous m'adressez, ma sœur Florence et mon frère Tobie. Je crois à l'effet concret des vœux sincères et je les reçois comme un très beau cadreau. En retour, je vous adresse nos vœux chaleureux de très belle année 2022, pieuse et féconde pour vous deux, vos filles, tous ceux que vous aimez.

20jan22 237C23
Depuis Adam, le mal dans le cœur de l’homme multi-multiplié a engendré un système de malheur, de souffrance et de mort (Rév d’Arès 2/1-5).
Face à ce constat, beaucoup d’hommes se découragent. Ils attendent un changement extérieur à eux-mêmes (28/12), se racontent parfois de belles histoires de "preux chevaliers" venant sauver le monde auquel ils s’accrochent désespérément pour ne pas sombrer (23/3).
Or c’est dans le cœur de l’homme qu’est né le mal, c’est donc uniquement dans le cœur de l’homme que le mal peut être vaincu. Il n’y a donc rien à attendre des lois, des dogmes, de la politique ou des religions (Rév d'Arès xxxvii/14). L’homme est créé libre de choisir la mort ou la vie (xxx/7), c’est-à-dire de gratter ou non de sa chair les souillures pour renaître pur (12/12) (peurs, colères, vengeance, mensonges, secrets, cupidité, convoitise, découragement, culpabilité, préjugés, violence, etc.). Chacun peut y trouver de quoi faire pour lui-même (12/6).
N’étant le chef de personne (16/1) et sachant que seuls des consciences libres (Rév d'Arès xxxviii/8) engagées dans la pénitence changeront réellement le monde par le Bien accompli (35/6), nous sommes envoyés vers ceux qui sentent monter en eux la soif (xi/12) de s’engager librement à leur tour dans cette pénitence-moisson, peu importe, qu’ils arrivent ou non à lire La Révélation d’Arès au début.
Il nous faut encourager le monde à changer (réponse 237C17 et 38/5). Ce qui me demande sans cesse de clarifier ma pensée et mes actes (12/3) pour les aligner sur la Volonté du Père (7/5). Par Volonté du Père, il faut entendre ce que souhaite le Père trop aimant (12/7) pour l’homme, Son Enfant (13/5). C’est en tout cas, l’effet que me fait cette entrée, les commentaires et vos réponses.
Cela me fait bien réfléchir...
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis Marie, pour ce commentaireremarquable.
Vous avez bien cerné le fond de notre action, si simple et si difficile. Simone Weil s'était beaucoup intéressée à la question  non du travail proprement dit, mais du sens du travail, à de ce qui donne dignité aux travailleurs, dont nous sommes comme missionnaires, et elle postulait une société qui "ne soit ni capitaliste ni socialiste" mais un vaste mourvement de revalorisation de l'humain. Simons Weil s'était notamment alarmée de ce que les sciences, qui dominent le monde moderne, échapassent à la mesure de la pensée pour devenir des sortes d'impératifs autoritaires. Notre mission n'est ni scientifique ni autoritaire, elle ne cherche pas le nombre ou la puissance, mais le cœur de l'homme, car, oui, mon frère, nous, recherchons des frères humains "qui sentent monter en eux la soif (xi/12) de s’engager librement à leur tour dans cette pénitence-moisson, peu importe, qu’ils arrivent ou non à lire La Révélation d’Arès au début."
Nous ne cherchons pas un truc, une "science" pour attirer des fidèles, mais le lien invisible de l'amour qui relie les hommes pour qu'ils ne fassent qu'Un derrière et avec le Père trop aimant. Ce sont les mêmes hommes que la société scientifique d'un côté et le Pèrle trop aimant recherchent, mais sous des angles totalement différents, sous des regards qui ne se croisent pas. Les discours de la science, serait-elle la simple science dite humaine, et le discours des apôtres que nous sommes sont forcément complètement différents. Les gens étant archi-accoutumés au premier, mais totalement déshabitués du second, ce que nous disons est très difficilement perçu. La mission ipso facto est difficile, mais déjà nous percevons de bons échos. Ne nous décourageons jamais !

20jan22 237C24 
✨ Bien cher frère Michel, notre prophète dans l’Amour de la Vie
La journée de samedi, 15 Janvier 2022, a marqué depuis quarante-huit années,la première des quarante apparitions de Yéchoua qui est venu vous donner son véritable Évangile ,pur de toutes gloses, L’Évangile de Jésus donné à Arès, quelque deux mille ans, soit vingt fois 💯 ans plus vingt deux ans après son avènement et sa résurrection qui l’a transfiguré 🌟comme nous le serons le Jour où l’humanité aura vraiment retrouvé sa vraie dimension spirituelle à nouveau reliée à la Vie 🌈
En ce 15 Janvier 2022 nous avons souhaité un joyeux anniversaire 🎈🎉🎂🎊 à notre bien aimée sœur Christiane, que j’ai trouvée fatiguée sur la photographie 📸 que vous avez glissée de vous deux dans votre réponse 237C1.Mais peut-être n’est ce qu’une impression car parfois les photos sont bien trompeuses 👩🏻‍❤️‍👨🏻
Le titre de cette nouvelle entrée 237 "Vers qui suis-je missionné ?" veut dire : "Vers qui suis-je envoyé en mission ?" dites vous.
Frère Michel, 🏜
La première génération d’épis mûrs est venue en grand nombre dans les années 1980. C’est cette première génération dont nous sommes issus qui s’est levée .Elle était habitée par ce Feu 🔥 déjà, qui vibrait dans les coeurs 💕 qui ont découvert le Message magnifique que vous avait donné le Père de l’Univers par Jésus en 1974 et par les Théophanies en 1977 ✨
La Vie met sur notre chemin de mission de nouveaux épis que nous devons sentir comme étant ceux qui prendront le relais de notre mission, ceux et celles qui auront la force d’instaurer la pénitence en eux.
De par les rues,sur nos stands de mission,dans les permanences d’accueils que chaque assemblée d’apôtres de La Révélation d’Arès met à la disposition des nouveaux épis dans les salons du "Bien Être", ainsi qu’au travers d'autres initiatives, nous réussiront à faire grandir en qualité nos assemblées libres et souveraines d’elles-mêmes pour qu’un Jour, l’Amour couvre l’humanité de notre vaisseau spatial 🛸 notre belle terre 🌎
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane bien chaleureusement 💓
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Bien aimée sœur Patricia, merci pour ce beau commentaire, nous nous touche beaucoup, sœur Christiane et moi-même.
"Parlez-moi d'amour..." entonnaient parfois mon père et ma mère le soir dans la cuisine en préparant le dîner quand j'étais enfant. Cette chanson, de Jean Lenoir je crois, était célèbre alors, très chantée et au répertoire d'une chanteuse à la mode : Lucienne Boyer. Il s'agit bien sûr d'amour romantique, mais même l'amour romantique aujourd'hui me paraît bien pâle, voire même absent. En France du moins, car ailleurs il ne semble pas avoir disparu. J'ai vu, au hasard de la télévision, il y a peu de temps un film "A star is born" (une étoile est née) où joue quelqu'un dont j'avais entendu parler, que je croyais être une sorte d'extravagante braillarde, et qui m'a surpris par l'humanité, la voix, la chaleur du personnage qu'elle joue dans ce film : Lady Gaga. Me voilà bien puni, me suis-je dit, d'avoir eu des préjugés, moi qui croyais ne plus en avoir... J'étais piteux, mais enchanté et je me suis dit : L'amour romantique n'est pas l'amour évangélique, mais il peut en être une sorte d'introduction. Il n'y a d'amour que dans la rencontre d'êtres qui se découvrent les uns les autres comme seuls dans une sorte de ravissement promis à l'éternité.
Les grandes difficultés de la mission ne sont pas que dues aux causes que je cite dans mon entrée et un peu partout dans mes propos. Elles ont d'autres causes aussi, notamment elles peuvent être également dues au fait que, de façon diverses, les humains aiment beaucoup moins aujourd'hui qu'hier, même romantiquement.
Votre commentaire parsemé de cœurs, de flammes, d'étoiles, est un message de quelqu'un d'aimant. Je trouve ça formidable.

23jan22 237C25

Réponse :
Ce matin, en me réveillant au bord de la Méditerranée, j'ai la joie d'entendre sur mon ordinateur de voyage ce slam, dont j'ignorais l'existence, clamé par ma fille Nina. Merci, Nina, pour ce très bel instant de bonheur.
Il se trouve que vendredi 21 janvier, à Bordeaux, j'ai fait assez brutalement, en l'espace d'une heure, une spectaculaie chute de tension artérielle. Tandis que j'étais encore lucide et capable de prendre ma tension, celle-ci était tombée à 9, puis à 8,5, ensuite j'ai pour ainsi dire perdu connaissance et je pense qu'elle a dû tomber à 7. Mon épouse Christiane et ma fille Nina m'ont véhiculé sur ma chaise roulante de bureau jusqu'à ma chambre et mon lit où j'ai pu me glisser et m'allonger grelottant de froid et là je me suis endormi ou évanoui. La veille, pour des raisons inconnues, mon cardiologue avait changé mon antihypertenseur habituel pour un nouveau médicament d'une telle puissance que deux heures avec son ingestion je devins graduellement comme mort. J'ai quand même pu encore m'adresser à la Vie : "Père, si c'est l'heure, ne sois pas trop dur pour moi ! J'ai fait ce que j'ai pu et je l'ai fait honnêtement." Mon épouse ne put pas joindre mon cardiologue au téléphone. Elle put, par bonheur, joindre mon médecin référent, médecin de famille, qui fut rassurant mais avertit qu'il fallait s'attendre à ce que je demeure dans cet état d'accablement (forte chute de tension) quelque 24 heures, vu qu'il s'agissait d'un nouveau médicament LP (substance de forme galénique à libération prolongée) à dosage maximum. Pourquoi le cardiologue avait-t-il prescrit ce remède "de cheval", se demanda mon medecin référent ? Mystère. Il faut dire que le vaccin anti-covid Moderna reçu le 14 octobre (rappel de mon vaccin Janssen du 14 mai) avait provoqué dans la quinzaine qui avait suivi un terrible crise de Ménière et une arythmie cardiaque dont je n'avais jamais souffert auparavant et qui persiste malgré la Cordarone. J'abrège. Hier, quoiqu'encore faible, mon épouse me voitura jusqu'en Méditerranée sous un climat plus clément que celui de Bordeaux. Je me sens encore flagada ce matin, en grand besoin de repos, mais il fait beau et j'ai le bonheur d'entendre le slam de ma fille Nina et d'entendre la voix de ma fille Anne. J'espère que je pourrai reprendre le cours de mon travail sous peu.

24jan22 237C26
Cher Frère Michel,
Avec Joëlle nous sommes désolés d'apprendre votre mésaventure médicamenteuse, tout devrait bien se terminer, mais il faudra vous reposer le temps nécessaire. Lorsque nous étions en activité nous étions toujours très prudents avec les changements de traitement et hésitions souvent à modifier une thérapeutique cohérente, bien supportée et produisant globalement les effets escomptés, même si elle était théoriquement perfectible. Comme le dit la sagesse populaire le mieux est parfois l'ennemi du bien.
Je profite de ce message pour corriger ou préciser le commentaire que je vous ai adressé le 22/01, je suis allé un peu vite en disant que je suis missionné vers mon prochain, donc à priori tout le monde.  C'était un raccourci pour signifier que si je suis bien missionné vers les épis mûrs, comme ils n'ont pas une étiquette épi mûr sur le front, il me faut bien commencer par aller vers tous pour en trouver au moins un. J'ai failli comparer cette mission à celle de  Diogène de Sinope qui arpentait les rues d'Athènes en plein jour, une lampe allumée à la main, à la recherche d'un homme "authentique".
À force de ne pas en rencontrer, nous nous demandons presque s'il y a encore des épis murs. Pour parler comme les écologistes c'est manifestement une espèce menacée, sinon en voie de  disparition et c'est bien plus grave que l'extinction, certes regrettable, de quelque hanneton inconnu, mais ce n'est pas le souci des écologistes politiques professionnels.
Nous vous adressons tous nos vœux de bon rétablissement, nous savons que vos proches y veillent et nous les remercions de tout cœur.
Henri R. de Bourgogne du Sud.

Réponse :
Je ne peux pas répondre à tous ceux et celles que ma réponse 237C25 a émus — franchement, je ne m'y attendais pas en écrivant ce texte hier (en ânonnant comme un nul) — et que je remercie ici du fond du cœur.
Mais à vous deux, Henri et Joëlle, retraités depuis peu, je tiens à répondre, car vous me donnez aussi un bon conseil : "Il faudra vous reposer le temps nécessaire." Ainsi je me repose sur ordonnance, si je peux dire. J'en ai sûrement besoin, car cette chute de tension m'a considérablement fatigué et je disais à mon épouse (d'une petite voie râpée à peine audible) ce matin : "Je me sens clampin, feignant. Je lis 'La panthère des neiges' de Sylvain Tesson, que frère Abel et sœur Caroline de Bretagne m'ont offert, comme si je n'avais que ça à faire (très bon livre illustré par Vincent Munier, texte plein de métaphysique qu'inspirent les phantasmes qu'une panthère du Tibet neigeux à 5.000 mètres d'altitude peut inspirer à un pensif).
Vous vous "demandez presque s'il y a encore des épis murs. Pour parler comme les écologistes c'est manifestement une espèce menacée." Nous nous le demandons tous et nous ne doutons pas que ce soit une espèce menacée. Mais qui sait si ce n'est pas un honneur qui nous est fait, cette disparition de l'épi mûr ? L'honneur de la vérité. Car si très peu nous suivent, c'est aussi parce que nous sommes vrais... vrais de ce Vrai si rare en nos temps que beaucoup de ceux qui, nous écoutant, se disent : "Cet homme... cette femme dit vrai," puis s'éloignent peut-être angoissés de rencontrer quelqu'un de vrai. Il faut du temps pour revenir de l'angoisse. Ça montre qu'il était plus que temps que le Père vienne appeler les humains. Les rencontrés disparaissent, se cachent, pour le moment, parce qu'ils suivent le conseil de Flaubert : "Voulez-vous ne pas vous tromper ? Tenez pour fausses toutes les idées chères à votre temps !" Il faut attendre ; nous le ou la retrouverons.
Car, enfin, nous ne provoquons pas de répliques vives. Je crois que le seul qui ait subi la vindicte des rencontrés, c'est moi, quand j'affirmais dans la rue que Jésus n'étais pas Dieu (dans les années 70 et 80) et quand les Évangélistes, fanatiquement trinitaires, me traitaient de Satan, m'attrapaient par les revers du veston et me secouaient comme un prunier (j'avoue que je leur ai envoyé quelques gnons pour me dégager... je ne tendais pas la joue gauche après qu'on m'ait frappé la joue droite, je n'étais pas encore un bon pénitent, eh non !). Donc, nous ne provoquons pas ,de répliques vives, donc on nous écoute sans rien dire, ou presque, mais c'est un signe de résultat retardé possible. Il ne faut surtout pas se décourager. C'est en joutant avec les mots qu'on provoque des bagarres intellectuelles, y compris théologiques, mais aujourd'hui nous apôtres restons sobres, respectueux, et comme la foule a perdu tout idéal, elle ne réplique plus depuis longtemps. Il en résulte un statu quo, une situation de "chiens de faïence", neutre. Attendons : Notre heure viendra ; ça changera.
Merci encore, ma sœur Joëlle et mon frère Henri.

24jan22 237C27 
Cher frère Michel en l'Amour du Père,
Très émus par la lecture du récit de votre "mésaventure" du 21 Janvier !
Nous sommes si heureux de voir que vous vous en remettez tout doucement et espérons de tout notre cœur que le soleil de la Méditerranée va vous permettre de retrouver toutes vos forces.
Nous pensons aussi bien fort à sœur Christiane qui vous accompagne et qui a dû se faire bien du souci pour vous.
Merci à notre sœur Nina pour son magnifique slam qui est arrivé à vous dans ce moment difficile. Nous pensons à vous et vous embrassons fraternellement et affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Nathalie et Bruno D. de Paris, Île de France

Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire. Je vous en remercie du fond du cœur.
Oui, le soleil et l'air de la Méditerranée, mais le changement surtout je pense, me font du bien. Je suis très heureux que vous remerciiez sœur Christiane, pour son dévouement total, mais aussi ma fille Nina qui l'a beaucoup aidée. J'ai eu là, sur l'instant, deux infirmières formidables.

25jan22 237C28
Merci pour cette entrée et vos réponses très enrichissantes aux différents commentaires.
Je vous avoue qu'en première lecture je ne l'ai pas bien saisie et l'ai trouvée peu optimiste. Par exemple quand vous écrivez : "Il est aussi presque toujours inutile d'inviter à lire La Révélation d'Arès, car cette lecture entreprise par des esprits désimpliqués est presque immédiatement abandonnée ; elle leur donne, de surcroît, une néfaste impression de vide, de bizarre ou d'inutile." Pourtant c'est bien cette Parole qui a touché beaucoup d'entre nous, je garde donc espoir que sa lecture qui parait hermétique à beaucoup aujourd'hui touche de nombreuses personnes à l'avenir.
J'ai relu plusieurs fois cette entrée pour la comprendre et mieux saisir votre pensée. Finalement elle m'est apparue réaliste dans votre façon d'analyser la moisson et ses résultats aujourd'hui, elle m'amène à réfléchir à la mienne.
Personnellement, je préfère utiliser les termes moisson, moissonneur et moissonné comme dans la Parole, que "mission et missionné", je trouve que ce sont de très belles métaphores employées par Jésus.
Nous ne sommes pas que des estafettes qui transmettons un message, aussi magnifique soit-il, mais des âmes en quête d'autres âmes pour former la polone (Rév Arès xxxix/12) qui va changer le monde, comme vous n'êtes pas seulement un facteur chargé de nous transmettre une lettre du Père, mais un prophète qui transmet la Vie qui passe à travers vous. Par délégation, nous sommes aussi des prophètes et devons réussir à faire passer plus que des mots, la Vie, que cette Parole accomplie fait naître en nous.
Je constate que vous insistez sur le fait de laisser les personnes qui viennent vers nous libres et même de ne pas lire La Révélation d'Arès du moment qu'elles soient pénitentes et souhaitent œuvrer à nos côtés pour transmettre l'amour sur cette terre (237C7 et 237C13). Par là je trouve que vous nous encouragez à toujours plus d'ouverture.
La première fois que j'ai lu les paroles de Jésus dans L'Évangile Donné à Arès, je n'ai pas tout de suite compris, il m'a fallu le relire attentivement pour sentir le Souffle puissant qui le traverse. Je trouve dommage que des épis mûrs se privent de cette nourriture spirituelle extraordinaire. J'ai tendance à leur dire que cette Parole est un trésor qu'il faut découvrir comme dans la parabole des évangiles palestiniens où Jésus parle du Royaume comme d'un trésor caché dans un champ qu'un homme découvre et achète en vendant tous ses biens (Matthieu 13/44).
Enfin, vous avez raison ; l'essentiel c'est d'aimer car seul notre amour inconditionnel nous sauvera et sauvera le monde.
Voilà bientôt presque un demi-siècle que Jésus est venu vous parler et ce qui m'étonne toujours c'est qu'il parlait, sans accent, un français parfait d'une beauté remarquable. Cela ne signifie-t-il pas que de l'autre côté nous continuerons d'apprendre ? Remarquons bien qu'en 2000 ans il a eu le temps...
Très encourageant le commentaire de Florence (237C22) et excellent commentaire de Louis-Marie (237C23) de Belgique que je rejoins totalement sur le Fond.
Je vous livre ici quelques réflexions que suscitent en moi cette entrée, les commentaires et vos réponses .
Marie-Elise se joint à moi pour vous souhaiter ainsi qu'à votre chère et tendre épouse Christiane et à tous les lecteurs de ce blog, plein de Vie et d'enseignements, une année 2022 faites d'espérance et d'amour sans oublier une bonne santé car je viens de lire 237C25 [qui dit] qu'en ce moment, de ce côté-là, vous avez quelques soucis. Je souhaite de tout cœur que vous soyez rapidement rétabli.
Denis K . de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour vos bons vœux, dont nous vous remercions, mon épouse et moi, et pour votre commentaire.
Dans les années 70 et 80 La Révélation d'Arès était lue et comprise par un certain nombre de frères et sœurs du monde qui, d'ailleurs, formèrent le gros de ce qui est encore aujourd'hui notre assemblée. Dans les années 90 elle fut moins lue, puis dans les années 2000 sa lecture se raréfia et continue de se raréfier. Je crois que la nouvelle présentation du livre a joué un rôle. L'édition 2009, édition écourtée (moins d'annotations, moins de textes annexes), qu'une majorité des nôtres avait appelée de ses vœux, a peut-être été pour quelque chose  dans cette perte de lecteurs. Je me souviens que notre frère Bernard R. de Nice me dit dans les années 2010 : "Vous avez réduit les annotations à des petites notes en marge, supprimé les préfaces, les "Notes et Réflexions en présence de Dieu", eh bien ! vous verrez que cela fera beaucoup de tort à ce saint livre." Nous envisageons, l'association ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) et moi, de rééditer l'Intégrale Bilingue de 1995 mais en version monolingue française. Toutefois, je voudrais réécrire en les modernisant certains annotations mais, hélas, je vieillis, ma force de travail s'est réduite, je ne sais pas si j'y arriverai. Il me faudrait abandonner ce blog pour trouver le temps nécessaire, mais tout le monde me dit : "Surtout pas ! Ce blog est un trésor..." Il ne me reste plus qu'à espérer que je pourrai tout faire.
Et puis il y a autre chose. Il y a ce que j'appellerais le désenchantement. Quoiqu'il se prétende toujours ouvert au sens caché des choses, l'homme moderne, de plus en plus animal pensant et matérialiste, et de moins en moins attaché à la quête de ses racines spirituelles et à la métaphysique, refuse de façon de plus en plus réflexe la valeur polysémique génératrice du sacré ou du saint qu'il assimile à la religion. Cet homme est désenchanté ; il s'incarne de plus en plus profondément dans une sorte de chien savant ; l'apparition du sacré le fait aboyer.
Ce désenchantement était évidemment déjà très avancé en 1974 et 1977 quand La Révélation d'Arès, Appel du Créateur ou de la Vie, nous parvint, mais il en restait encore quelque chose : L'homme des années 70 et 80 était encore capable de déceler la Vie derrière une Parole surnaturellement survenue. Aujourd'hui l'homme ne peut plus que très rarement la déceler. Cet homme-là est l'épi mûr. Voyez par exemple ce qui se passe à Solignac près de Limoges (Limousin) : Une dizaine de Bénédictins venus de Bourgogne se réinstallent dans une abbaye, toujours propriété de l'Église Catholique, mais abandonnée depuis assez longtemps. Cela soulève les protestations d'un nombre de villageois ; d'inquiétantes tensions se développent. Bien que nous, Pèlerins d'Arès, n'ayons pas à nous plaindre d'hostilités — enfin, pas trop ! car vous, Pèlerins d'Arès bretons de Lorient avez subi des sévices de la part de certains groupes dans la période des Gilets Jaunes — nous nous trouvons face à un désintérêt de plus en plus marqué de la population pour un Événement Surnaturel aux possibilités duquel elle ne réfléchit même pas. Le population refuse cet Événement comme un chien renifle une salade, mais refuse de la manger. Seul un homme vrai, plurivoque, capable d'enchantement, peut manger tout à la fois un bifteck et de la laitue, peut s'intéresser tout à la fois à un concert TikTok et à La Révélation d'Arès. Autrement dit, l'homme est de moins en moins capable d'alternative, d'enrichissement. Mais ça changera. Confiance.

25jan22 237C29 
Cher frère Michel,
Je ne suis certes pas un épi mûr et encore moins un pèlerin d'Arès, mais moi aussi je me sens ému à la nouvelle de votre santé vacillante.
Il y a quelques années, j'ai jeté le livre de La Révélation d'Arès à la poubelle. Le pèlerin d'Arès qui me l'avait vendu m'avait maintes fois répété qu'on pouvait jeter le bouquin, peu importait, du moment qu'on était un bon pénitent au sens où vous l'entendez. Sans prétendre être un bon pénitent, j'avoue l'avoir pris au mot.
Ceci dit, je continue de lire votre blog et j'ai tout à fait cessé de vous prendre pour un escroc. Bien au contraire. Je suis souvent touché par votre sincérité et votre humanité. Le prophète me convainc moins que le blogueur, mais peu importe, car ne sommes-nous pas tous un peu prophètes au fond du coeur, du moment qu'on s'ouvre à l'infini qui nous habite ?
Pour ma part je pense que la Parole divine est dans le cœur de chaque être humain et dans les œuvres de la Nature, beaucoup plus que dans les livres. Les livres spirituels ne sont que des doigts qui pointent Dieu. Ils sont fort utiles, bien sûr, mais ne devraient aucunement être sacralisés. Lorsqu'un livre est sacralisé, c'est déjà le début de la religion.
Je vais encore parfois au local [de mission] de Lille, dont j'apprécie l'accueil chaleureux et fraternel, mais je déplore que ce lieu soit consacré exclusivement à ce texte et que trop souvent la discussion soit accaparée par cette parole, certes habitée, mais parole parmi tant d'autres à mes yeux.
Vous avez sans doute raison de déplorer que le passant soit de moins en moins sensible à votre mission, que son cœur soit de plus en plus fermé à tout discours spirituel et à tout effort personnel. D'un autre côté, je crois qu'il y a une grande soif de spiritualité en ces temps-ci, qui sont éminemment anti-spirituels si l'on s'en tient seulement aux conditions extérieures. Je crois que de plus en plus de personnes s'ouvrent à leur propre prophétisme, c'est-à-dire tout à la fois à leur nature divine et à leur vulnérabilité. S'ils ne sont pas enclins à le faire en rejoignant votre Assemblée, c'est sans doute que La Révélation d'Arès ne répond pas à leurs attentes ou qu'ils n'ont pas envie de s'enfermer dans ce qui leur semble par avance une entreprise religieuse, quand bien même vous dites ne pas être une religion. Personnellement, j'aspire à une spiritualité qui soit plus universelle, moins attachée à la tradition du Livre, moins exclusive. Et après une discussion avec l'un de vos pèlerins, s'il m'est arrivé de penser : "Oui, voilà un homme ou une femme qui dit vrai", toujours j'ai rajouté intérieurement: "Dommage qu'ils soient inféodés à cette Parole, dommage qu'ils soient des prophètes par procuration, dommage qu'ils se soient laissés enfermer au point de croire détenir la Vérité."
Je ne sais si ce commentaire vous apparaîtra d'une quelconque utilité et si vous le publierez, ce n'est que la simple expression de mon opinion.
Bien cordialement et en vous souhaitant un bon rétablissement.
Philippe Z. de Lille, Nord

Réponse :
Voilà, mon frère Philippe, un commentaire qui dit franchement ce que vous pensez et qui me paraît salutairement propre à rabattre notre caquet et à réfléchir plus profondément à ce que nous disons aux personnes de rencontre. Oui, si nos frères de Lille "se sont laissés enfermer au point de croire détenir la Vérité," ils n'ont pas assez pris garde aux mots qu'ils utilisent avec une liberté qui devrait se surveiller. La Vérité (au sens absolu) a un sens futur dans la La Révélation d'Arès : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). J'ai souvent dit ou écrit : "La Vérité est inaccessible à l'humain actuel". La Vie Qui a parlé à Arès a utilisé un autre mot pour parler de la vérité relative, la seule à la portée des pécheurs que nous sommes : le Vrai. Il ne fait pas de doute que l'insuffisance de la langue (il faudrait dix mots, peut-être vingt, pour dire Vérité ou vérité dans toutes les acceptions du terme). Albert Einstein a d'ailleurs démontré que la loi de Newton, au nom de laquelle mille savants se seraient fait couper la tête, n'était pas la vérité, car la relativité est partout.
Ceci dit, je sais qu'une Révélation réellement venue de l'Invisible — je l'affirme tout en comprenant que le commun des mortels n'y croit pas —, même si elle ne promeut pas de religion — du reste, Jésus de Nazareth n'en promouvait pas davantage — ne diffère pas dans l'esprit du commun des contes de fée que racontent les religions. Vous avez "jeté La Révélation d'Arès à la poubelle" ; ce n'est pas grave ; ce n'est jamais que du papier imprimé. Nous ne sacralisons pas les choses, nous n'avons pas de reliques, et si nous passons une tunique  par-dessus nos vêtements au Pèlerinage, ce n'est pas pour nous distinguer du commun par une sorte d'uniforme ou d'ornement, c'est seulement pour cacher les différences sociales, pour ramener l'humain à sa seule humanité nue. La Révélation d'Arès ne vaut que si elle provoque intérieurement un enchantement, comme je l'écrivais tout à l'heure à notre frère Denis K. (237C28) ; les joies, les émotions, les convictions, l'amour, la foi, l'enchantement donc, ne sont pas des vécus vides ; ce sont des événements de la vie. La vie, même chez un rationaliste, un matérialiste, est faite d'événements. Si vous aimez de temps en temps rendre visite à nos frères et sœurs de Lille, c'est parce que le fait d'en pousser la porte est, d'une façon ou d'une autre, pour vous un événement. Pensez que s'ils sont là, ce n'est pas par esprit de propagande, c'est parce qu'au fond de mes frères lillois, un événement, un jour, a changé leur vie. L'événement que vous vivez en poussant leur porte ajouté à l'événement qu'ils vivent intérieurement provoque ce que Max Weber (je crois) appelait une "période axiale" *. Vous percez ensemble quelque chose qui s'envole vers l'infini. Il y a une construction.
Savez-vous que la destruction des liens entre structures politiques et inégalité sociale provient d'une déconstruction sacrée, d'une animalisation de l'humain. Nous sommes encore trop faibles pour nous lancer dans la reconstruction de la société humaine, mais c'est dans notre vision d'avenir, parce que c'est clairement inscrit dans La Révélation d'Arès. Vous pouvez la lire dans ce sens.

* Frère Daniel C. d'Aquitaine me signale que l'inventeur de ce concept serait Karl Jaspers.

26jan22 237C30
Pensée et affection profondes, pour un rétablissement !
Michel M. de Paris, Île de France

Réponse :
Voilà la grande mesure ! Merci pour ces vœux sobres, mon frère Michel.
Moi, qui ne suis pas mesuré, vous me donnez une leçon ici et je vous en remercie. Je ne suis pas mesuré ; je réponds souvent beaucoup trop longuement aux commentaires en jetant sur l'écran mes points de vue pour tenter de donner une ligne directrice à notre mission, parce que je pense que c'est mon devoir prophétique d'unir mes frères et sœurs derrière une façon de voir les choses et de penser aussi cohérente que possible. J'agis ainsi non par goût personnel pour la longue anagogie — avant 45 ans, avant que Jésus ne me disent : ... et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10), je n'avais rien écrit d'autre que le strict nécessaire en toutes choses professionnelles —, mais parce que La Révélation d'Arès Jésus me dit : Tu établiras ce rite comme les autres rites. Mon Souffle descendra et sèchera pour toujours l'encre de tes ordonnance (20/10), ... Tu établieras la vraie piété de Mon Peuple (28/10), ... Cela aussi tu l'établiras dans Mes Assemblées (33/16).
Or, La Révélation d'Arès étant par excellence libératrice et n'instituant aucune religion, le mot rite est nécessairement utilisé dans un tout autre sens que celui de culte, de même que par ailleurs les mots pénitence, piété, n'y sont pas utilisés dans le sens de remords, prières règlementaire, etc., mais concernent une façon libre d'aller au Bien par l'amour pour la pénitence et de se remémorer ce que le Père demande d'accomplir pour la vraie piété (35/6). Ce que le Père entend par rite ne peut pas être ce que les religions voient comme des institutions surnaturelles fixes et inviolables comme lois éternelles, mais c'est une manière libératrice de penser, de considérer, d'envisager, de réfléchir, de voir et de conjecturer forcément autrement que ce qu'on a fait jusqu'alors.  Si j'explique longuement ma pensée, qui en fait n'est pas la mienne, mais qui est celle qui m'est charismatiquement suggérée, c'est parce que je trace pour mes frères les hommes les sentiers qu'ils doivent suivre. Suivre au sens large, au sens d'une direction souple, mais non d'une loi sectaire. Le sectaire peut s'exprimer en peu de mots ; le souple doit nécessairement se déployer.
Il y a longtemps que j'ai pris conscience de la diversité possible des façons de faire, de dire, d'aller, mais ces façons de faire, de dire, d'aller doivent aller dans une direction qui, parce qu'elle est large et libératrice, diffère à tel point des habituelles prescriptions étroites dans lesquelles nous sommes enfermés que je dois me déployer moi-même en un Vent variant largement en étendue, vitesse, température... La religion n'est pas un phénomène humain, contrairement à la pensée traditionnelle, mais un enfermement animal dont il faut s'évader sans pour autant s'égarer. Ce que je dis ne considère pas comme des "déicides" les penséees sceptiques ou critiques ; ce que je dis ne s'établit pas comme une loi, sinon la Loi Qui vient... la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/7-8). Ce que je dis s'établit comme l'idée qu'il faut avoir de l'Espace spirituel où Dieu est ou n'est pas (28/2).
Autrement dit, je procède à la fondation d'un idéal qui ne s'enferme pas dans un texte ou un manifeste, mais qui repose sur la vie. Ce n'est pas chose facile, contrairement à ce qu'on peut croire, parce qu'il s'agit de transcendance et non d'étroit repli sur des mots, des phrases. Je procède à un redéploiement de la Parole du Père depuis les origines. C'est, j'en suis convaincu, ce que le Père m'a demandé à Arès.
Je vous demande pardon pour cette longue (sûrement trop longue) réponse à votre bref commentaire, dont j'ai immédiatement saisi la force dans sa brièveté et je vous en suis reconnaissant, mon frère Michel.

26jan22 237C31 
Répondre à la question : Vers qui suis-je missionné ?
Je me dis : En fait, ce n’est pas vers une personne que je  suis missionné, car une personne en soi n’est pas un épi mûr, mais c'est vers ce qui l’anime à un moment donné de son existence. Et puis, en entrant en pénitence, elle fera son ascension, mais rien ne dit si elle continuera ou pas son ascension.
La personne en soi donc n’est pas un numéro à trouver qui sera par destin un épi mûr.
Effectivement, c’est vers les personnes frères que Dieu envoie les missionnaires, car ils doivent chercher dans les jambes qui se serrent (Rév d'Arès i/15). Appelle le frère ! (xLi/7)
Mon langage veut être celui de quelqu’un qui cherche le frère !
Mais j’ai remarqué qu'une même personne peut ne pas être réceptive à la parole et puis le devenir comme d’autres peuvent y être réceptives et finir par l’abandonner. Ce qui veut bien dire qu'il s’agit du Royaume de Dieu à faire vivre sur terre et non des exemples de personnes plus douées que d’autres qu'il faudrait vénérer comme des idoles parfaites que l’on adorerait qui seraient les salariés à vie par destin.
Cela peut faire peur de savoir que rien n' est gagné d’avance, que le pénitent est un ouvrier qui doit se plier à la constance du changement et chercher la Vie dans ce[tte atmosphère de] péché, qui à réduit l’homme à des jambes. Là où la Parole est devenue mensonge et où les actes ne sont aucunement liés à la Parole.
Contrairement au Créateur qui dit : Que la lumière soit et la lumière fut (Genèse 1/3), la Lumière (est prise) dans le piège d'homme (ix/8). Mikal libère la Lumière. (Si) le piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casses le piège.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour votre commentaire.
Bien sûr, "il s’agit du Royaume de Dieu à faire vivre sur terre et non des exemples de personnes plus douées que d’autres," mais le Royaume de Dieu ne vit que par les Enfants du Père ! C'est donc bien ceux-ci qu'il nous faut rechercher en commençant par les épis mûrs, parce qu'ils sont les mieux disposés à entrer dans le Royaume. Il s'ensuit que si, dans la rue, sur les places ou dans la vie sociale, nous ne rencontrons que des êtres humains au sens biologique, il nous faut tenter de détecter parmi ceux-ci ceux et celles qui sont aussi des êtres humains au sens spirituels, beaucoup plus rares. Ceci dit, la conscience et les volonté étant variables, ces êtres biologies humaines spiritualisées n'ont pas toujours, comme vous le faites remarquer, une constance à toute épreuve et ils peuvent varier en intention, soit ils nous rejoignent tardivement, soit ils nous abandonnent un jour ou l'autre. Si tous ceux et celles qui, un jour, ont rejoint notre mission y étaient restés fidèles, nous serions beaucoup plus nombreux que nous ne sommes. Aléas de l'existence humaine ! La sacralisation de l'humain ne dure pas plus solidement que ne dure sa vie : il peut aussi physiquement mourir à tout instant. Il n'empêche qu'il ne faut jamais abandonner la mission et je vous fais tous mes compliments pour votre constance.

27jan22 237C32
La nuit dernière dans mon rêve, je vous tenais dans mes bras et je vous demandais : "Michel, ça va ?" Et vous de me répondre d'une voix plutôt faible : "Oui". Éveillé, je vous repose la même question : "Michel, ça va ?"
À propos de La Révélation d'Arès, avant de se faire avec Dieu, la connexion pour moi, s'est faite avec vous. Je veux dire qu'en 1988, j'ai découvert par moi-même La Révélation d'Arès ; ce sont les liminaires et autres "notes et réflexions en présence de Dieu" qui m'ont permis d'aborder en toute confiance la Parole. L'humain que vous représentiez alors, était le pont nécessaire pour faire le passage. Ainsi, si vous envisagez de faire une nouvelle édition à partir de l'intégrale bilingue de 1995, en monolingue française (réponse 237/C28), allez-y !
Vous absenter du blog le temps nécessaire pour ce faire, allez-y ! Pour que vive la Vie en nous, alléluia !
Dominique F. de Catalogne Française

Oui ! Je suis d'accord, mais à une condition : Que vous nous donniez, de temps en temps, des nouvelles de vous deux, bien aimés Frère Michel et sœur Christiane !
Claudine F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, ma sœur Claudine et mon frère Dominique, pour votre double commentaire.
Ainsi, frère Dominique, vous aussi comme frère Bernard R. de Nice et d'autres avez, au début, été plus captivé par "les liminaires et autres "Notes et réflexions en présence de Dieu" que par La Révélation d'Arès proprement dite. Ainsi l'idée de sœur Christiane, mon épouse, qui me poussa à écrire "Notes et réflexions en présence de Dieu" en 1977, était plus qu'une bonne idée ; c'était une fructueuse idée. Christiane à l'époque me dit en substance : "Ne restez pas aussi discret que vous l'avez été en 1974 après les apparitions de Jésus, certes par honnêteté en disant que le Surnaturel n'était pas fidèlement descriptible en mots terrestres, mais cette fois-ci racontez au monde ce que vous me racontez à moi ! Les Théophanies comme événement physique, même racontées approximativement, sont une Révélation." Je l'ai fait en rechignant plus ou moins, car le Surnaturel que j'avais vécu n'était pas vraiment dicible en très insuffisants mots terrestres, mais je pense maintenant comme vous et beaucoup d'autres qu'il faut aussi donner ce témoignage au lecteur.
Ma sœur Claudine, sœur Christiane et moi-même allons bien. Je reprends des forces après cette terrible chute de tension qui m'a approché de l'inexistence physique. Je fais maintenant des petites marches sous le beau ciel bleu méditerranéen, j'aspire à pleins poumons l'air pur de la mer, j'ai retrouvé un peu de voix, bref, je pense que je vais pouvoir reprendre toutes mes activités sous peu, mais je me rends compte qu'à 92 ans je ne récupère pas aussi vite qu'auparavant. Au fond, la mort est quelque chose qui peut venir d'un seul coup, certes, mais qui autrement vient inéluctablement petit à petit par un déclin physiologique progressif. Je ne me plains pas, mon cerveau fonctionne et c'est l'essentiel.

27jan22 237C33 
Bonjour frère Michel et sœur Christiane !
Je suis très heureux d'apprendre que vous n'avez pas abandonné l'idée de rééditer La Révélation d'Arès de 1995 en Français. Comme notre frère de Nice je pense que la lecture des évènements n'est pas neutre pour toucher quelque chose de profond et de sensible chez l'humain à travers ce que vous relatez, sur les conseils de Christiane je crois.
Si bien que, lorsque quelqu'un s'accroche à la lecture du petit format, j'offre éventuellement ensuite l'édition bilingue en conseillant de lire d'abord les annotations du milieu. (Je viens de la donner au fiston Gaétan qui la voulait comme cadeau de Noël)
La lecture de ces évènements fait faire un "pas de côté" invisible vers la métaphysique ; elle prédispose, car elle interroge. On voit bien que ce n'est pas un rêve, que c'est une sorte de dramaturgie qui vous prend à revers, donc très loin du merveilleux de la religiosité. C'est un passage fort.
Oui, nous sommes dans un moment où l'humain se "rétrécit". Raison de plus pour aller vers la métaphysique. J'aborde quelquefois les gens en leur demandant si le monde existait avant leur naissance et si le monde existera après leur mort. Certains me répondent : "Oui bien sûr," et d'autres : "La science l'a dit." Je réponds : "Donc vous croyez ce que vous n'avez pas vu." Cette question permet d'interroger sur les forces qui animent l'Univers sans l'homme.
Car je crois que l'homme n'est pas sorti mentalement de l'époque médiévale et pense inconsciemment que le soleil tourne autour de la terre et même que l'Univers tourne autour de son nombril. (Vous dites que l'humain a la tête dans un tube).
Si nous arrivons à faire réfléchir qu'il existe quelque chose qui anime l'Univers, on ouvre une petite fenêtre mentale.
Reposez vous bien au soleil de la Méditerranée qui sait dorer la peau comme les croissants croustillants et exalter la fragrance des fleurs.
Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, mon frère Jean-Hubert, et je vous en suis très reconnaissant.
Je ne pense pas qu'on puisse dire à nos frères et sœurs humains : "Donc vous croyez ce que vous n'avez pas vu," parce qu'ils vivent leurs quelques décennies avec les souvenirs indubitables du monde qui a été avant eux : Vieilles maison, vieux monuments, images (icônes, peintures, photos, etc.), musées, découvertes archéologiques, vieilles lettres et œuvres de toutes sortes, et ils savent que leurs enfants et petits-enfants vivront après eux et que la vie sociale comme naturelle ne cessent de changer, de se transformer : il y a eu les trilobites, les dinosaures, puis l'austra­lopithèque Lucy, puis Platon, puis... etc. etc. Je pense que la ciel étoilé contemplé les belles nuits d'été et pénétré très loin par le télescope Hubble en dit beaucoup plus sur la gigantesque part de l'inconnu qui déclenche immanquablement la réflexion métaphysique, parce que cette part énorme d'inconnu pose beaucoup plus de questions qu'elle ne donne de réponses, rares.
Ceci dit, oui, la métaphysique est impossible à écarter de la pensée. Pour beaucoup d'humains la métaphysique est un domaine fumeux où l'imagination se débride à tort et à travers et ne saurait former une connaissance, c.‑à‑d. valoir quoi que ce soit de valable. Difficile de citer Bergson, qu'une personne sur mille, voire sur dix-mille, doit aujourd'hui connaître en France, qui disait que la métaphysique était "l'expérience même" ou "l'expérience intégrale", car la pensée est une modalité de l'action et de la réalité, mais non leur contraire. Il faut certes se délivrer de l'idée que les scolastiques se faisaient de la métaphysique, pour eux inséparable de la théologie. Il existe une manière autant intelligente intellectuellement qu'intelligente (Rév d'Arès 32/5) spirituellement de suivre un raisonnement métaphysique et La Révélation d'Arès est une des grandes clés de la métaphysique, c'est-à-dire un de ces tubes* au bout duquel on peut retrouver les repères conceptuels nécessaire pour répondre à des questions qui, pour la science, sont sans réponse et pour commencer la question de la vie... qui conduit à l'hypothèse nécessaire de l'existence d'une Vie comme matrice. Mais, en fait, le Père nous épargne de devoir convaincre le commun mortel de tout cela et il nous envoie seulement chercher les épis mûrs, ceux et celles pour qui la métaphysique est déjà un chemin nécessaire vers la Vérité, même si celle-ci à l'état absolu nous échappe, même s'ils ne savent même pas qu'existe une voie d'investigation appelée métaphysique.
Je vous embrasse, frère Jean-Hubert, avec votre épouse Muriel, vos enfants.

* À propos de tube, nous avons vu hier ou avant-hier, sœur Christiane et moi, un documentaire passionnant sur la forêt dite atlantique aux chutes d'Iguasu entre le Brésil et l'Argentine, forêt dans laquelle de nombreuses espèces végétales et animales sont endémiques, n'existent nulle part ailleurs sur Terre. Il y a là des abeilles sans dard qui font leur ruche dans un trou d'arbre qu'elles obturent en aménageant une entrée sous forme de tube coudé. C'est absolument extraordinaire, ces abeilles entrant dans ce coude de quelque deux ou trois centimètres de diamètre ou en sortant.

28jan22 237C34
Bonjour et meilleurs vœux comme la coutume le souhaite.
Depuis que je suis à la retraite, je prends le temps de la réflexion et j’essaie de voir en quoi votre message et votre prophétisme apportent comme changement de paradigme.
Le plus important me paraît être le rapport de l’autorité à l’élève.
Comme mon animalité rechigne au joug et à la bride, mon rapport à Dieu et à son représentant et message est conflictuel et complexe du fait d’une faible intelligence.
Lorsque je cesse de prier et de chercher Dieu, le monde m’envahit et tente de me dévorer. Quand l’amour est absent dans la relation le Maître, aussi sachant qu’il soit, bloque le développement de l’autre. Ce qui explique le commandement : Tu ne seras le chef de personne [Rév d'Arès 16/1], ce qui doit s’appliquer à tous. C’est la raison principale de la mise en cause des idéologies et des théologies ainsi que de la politique comme avenir de l’homme.
Je ne saurais pas être missionnaire, ni pèlerin, mais je découvre l’Amour infini de Dieu toujours au côtés de ses Enfants. Cet homme nouveau vous avez su l’incarner et pour cela merci du fond du cœur (drôle d’expression quand même). Vos missionnaire savent [dire] cela mieux que je ne saurais le dire. Mais il me paraît nécessaire de voir que toutes nos relations doivent être scrutées, afin de préparer ce nouveau monde que les griffes de l’ancien ne veulent pas lâcher. Nous avons toujours besoin de vous.
Bonne santé !
Pierre Albert de Charente Maritime  

Réponse :
Merci pour vos vœux, frère Pierre Albert. Je vous adresse les miens, chaleureux, d'année pieuse et heureuse.
Votre "animalité rechigne au joug et à la bride," votre "rapport à Dieu et à son représentant et message est conflictuel et complexe du fait d’une faible intelligence," mais vous m'écrivez quand même ce commentaire et je vous en remercie du fond du cœur même si c'est une "drôle d'expression".
Puisque vous êtes maintenant "à la retraite", pourquoi ne pas être missionnaire ? Vous avez maintenant du temps. Demandez un rendez-vous à ma fille Nina (une brève lettre) et faites un petit voyage jusqu'à notre local de mission, rue Montbazon à Bordeaux,depuis la Charente Maritime ce n'est pas tellement loin et voyez avec elle comment vous pourriez participer de temps en temps à la mission.Si la mission a besoin de moi, elle a besoin de vous aussi. Vous dites vous-même : "Quand l’amour est absent dans la relation le Maître, aussi sachant qu’il soit, bloque le développement de l’autre." Faites-vous un devoir de débloquer le développement des frères humains, à tout le moine d'essayer. Certes, la mission n'est pas facile, mais plus nombreux nous serons, plus les chances de réveiller des épis mûrs seront grandes. Au Saint Nom du Père je vous en remercie par avance.

29jan22 237C35 
Bonjour 👋 Frère Michel,
Votre réponse 237C6 m’interpelle et je pense ne pas être la seule dans cette réflexion 🤔 :
"Je suis perplexe face à l'extinction d'un Feu scriptutaire tel que La Révélation d'Arès en très peu de temps : quelque trente ans après l'heureux effet initial.
Le grand désintérêt que rencontre aujourd'hui la lecture de La Révélation d'Arès ne cesse de m'intriguer. J'y réfléchis régulièrement. Réfléchissant, je ne peux pas manquer de penser à la Bible, texte vieux de quelque vingt-huit siècles pour l'Ancien Testament, et vingt-et-un siècles pour le Nouveau Testament, qui apparemment reste très vivant dans l'esprit et le cœur de millions d'humains et j'en arrive à me dire que le sens de ce vieux texte demeure une flamme vive uniquement parce qu'il est sans cesse interprété, enseigné, célébré par des religions culturellement actives : judaïsme, orthodoxie chrétienne, catholicisme, protestantisme, etc. Je pense aussi à un texte profane : "l'Iliade" et "l'Odyssée", et je me dis quelque chose de similaire : C'est parce que de génération en génération des professeurs éminents n'ont pas cessé de parler de ces deux poèmes d'Homère avec une emphatique admiration. Mais je me demande quel effet feraient ces textes sur l'humain s'ils surgissaient subitement, tout nouveaux, dans les librairies de nos jours ?
Je n'ai évidemment pas de réponse sûre à cela, je n'ai que des hypothèses, mais j'en conclus — pas trop niaisement, j'espère — qu'un texte ne vit peut-être que grâce à ceux qui l'enseignent et le sacralisent. Sinon il meurt, parfois très vite, comme c'es notre cas. Nous ne nous organisons probablement pas assez pour enseigner La Révélation d'Arès et ainsi la sacraliser.
Je suis trop vieux et mon temps restant à vivre sur Terre, dévoré par mille tâches, est trop court pour que je me mette à écrire une spécifique "Révélation d'Arès Expliquée", mais La Révélation d'Arès, je l'ai déjà et abondamment expliquée de bien des façons depuis quelque quarante-huit ans et je suis sûr qu'un ou plusieurs des nôtres, un jour, très humble(s) mais très talentueux, écrira ou écriront ce livre en partant de mes propres écrits et permettront à nos missions d'en organiser l'enseignement de façon amène et charmante."
La Parole dans La Révélation d’Arès est pure de toute glose (Rév d'Arès 10/10).
Ne devons nous pas donner cette Parole-là, la clamer, faire des journées consacrées à Sa Lecture 📖 dans nos locaux d’assemblées ?
Inviter la femme et l’homme de la rue à venir l’écouter. Ou tout simplement s’asseoir 🪑 sur les bancs de nos villes et la lire 📖 à voix douce.
Je l’ai déjà fait et je peux dire que certains dressaient l’oreille, me regardant en souriant doucement, s’arrêtant,
approuvant des passages qui leur touchaient le coeur 💓
L’Amour de notre Créateur est dans cette Parole qu’Il a donné à notre prophète Mikal.
Il est aussi dans l’enseignement que vous, frère Michel, nous donnez depuis que Jésus vous a parlé en 1974, puisque "Ma Parole,ta parole," vous dit le Créateur en 1977 ✨ [Rév d'Arès i/12, xxxi/10].
Clamons la Parole sur les toits, sur les places publiques, dans les campagnes, dans nos locaux d’assemblées d’Apôtres de La Révélation d’Arès.
Parfois je me dis : "Pourquoi le Créateur nous ferme-t-Il les Portes de la Maison de Sa Sainte Parole ? Pourquoi, cette année encore, les portes de Son Temple resteront elles fermées ?"
Je me dis alors : "Parce que depuis que nous venons y prendre le Feu 🔥, nous n’en sommes plus dignes, parce que nous cachons Sa Parole alors que nous devrions La Proclamer pour éveiller la conscience des épis mûrs."
Je sais que je ne suis pas la seule à m’interpeller.
Devenons comme ce désert du Sud de l’Amérique, qui après la pluie refleurit en offrant ce jardin multicolore, ce Jardin "la Terre" 🌎 qui nous est donné pour le fertiliser, pour qu’il ne fane plus 🌼
Je vous souhaite frère Michel ,une belle journée ensoleillée ☀️🙏💓🌈😘
Patricia C. des Hautes Alpes
Désert fleuri après la pluie

Réponse :
Ma sœur Patricia, ce n'est pas que nous ne récitions pas La Révélation d'Arès aux personnes de rencontre ou à nos visiteurs. Nous la récitons. Le problème n'est pas là. Le problème est que très rares sont parmi ces personnes celles qui la lisent. Vous me parlez des jours où "vous vous asseyez sur les bancs de votre ville et lisez La Révélation d'Arès à voix douce" de telle sorte que "certains dressent l’oreille, vous regardent en souriant doucement, s'arrêtent, approuvent des passages qui leur touchent le cœur". Oui, ma sœur, mais combien vous demandent où ils peuvent se procurer le livre afin de le lire eux-mêmes ? Je ne peux pas répondre à cette question à votre place, mais je pense qu'aucun ne vous le demande. J'ai donc bien lieu "d'être perplexe face à l'extinction d'un Feu scriptutaire tel que La Révélation d'Arès en très peu de temps : quelque trente ans après l'heureux effet initial." Il y a trente ans, oui, je l'affirme, beaucoup de personnes achetaient encore La Révélation d'Arès et la lisaient entièrement ; elles la comprenaient plus ou moins bien, certes, mais elles la lisaient, elles en connaissaient grosso modo le contenu."
Je continue de penser que les gens lisent moins qu'il y a trente ans, mais je n'en suis pas toujours si sûr. Nous avons regardé, voilà peu, avec sœur Christiane un film "Ma nuit chez Maud", joué par Trintignant, Fabian, Vitez, où a lieu une longue conversation très intellectuelle et assommante à propos de Blaise Pascal, Marx, science, probabilités, religion, et je me disais : "Plus personne ne s'étendrait sur ces sujets-là dans le scénario d'un film aujourd'hui, ce serait un flop complet, et pourtant les gens ne cessent pas de regarder des films. Parallèle possible : La Révélation d'Arès devient un flop complet, bien que les éditeurs produisent toujours beaucoup de livres."
Alors donc, les gens n'auraient pas vraiment cessé de lire, mais ils liraient autre chose que La Révélation d'Arès. Les grandes librairies sont toujours ouvertes. Non, je ne peux pas vraiment prétendre que la cause du désintérêt pour la Parole d'Arès vienne d'une perte de l'habitude de lire. La cause du désintérêt est ailleurs. Les progrès du matérialisme et de l'athéisme y sont pour quelque chose, nul doute, mais ce n'est pas suffisant pour expliquer cette désaffection. Comme vous voyez, je continue de cogiter sur cette question.
Peut-être y a-t-il maintenant une difficulté fondamentale d'approche du domaine spirituel, une sorte de doute sur le profit durable qu'apporte un livre qu'on ne peut plus citer en société, parce que les idées ont maintenant d'autres modes d'échange. Il est peut-être difficile aujourd'hui de garder pour soi seul l'ensemble des  concepts trouvés dans La Révélation d'Arès, parce que celle-ci ne prescrit pas une façon de vivre en société. C'est au lecteur de trouver cette façon de vivre, c'est à l'humain de trouver l'agir selon sa nature pourvu qu'il change sa vie, soit pénitent et qu'il se projette dans une espérance qui le relie à la Vie...
La Vie,
c'est quoi ? pensent les gens, s'ils arrivent jusqu'à ce mot (Veillées 8 et surtout 24), ce qui est rare. Autrement dit, La Révélation d'Arès donne les clés d'un bouleversement dont elle ne décrit pas comportalement l'action ou la recette. Autrement dit, elle ouvre une porte sur la Lumière, mais ne dit pas méthodiquement comment passer au-delà, peut-être parce qu'elle ne veut pas dire ce qui n'est simplement pas dicible. Elle laisse au prophète le soin d'expliquer ce comment. Il se pourrait donc que La Révélation d'Arès, de ce fait, reste rigide comme un totem, au sens qu'Émile Durkheim donnait à ce mot : un symbole sociétal apparemment fixe comme un bout de bois avec rien de clair derrière. La Veillée 1 est une très dure réprimande pour le témoin, mais elle ne lui dit pas sur le champ quoi faire pour changer ; la Veillée 2 parle du passé, mais, se dit le lecteur, quoi en faire ? La Veillée 4 parle de l'âme, mais c'est quoi, l'âme ? On ne le saura qu'à la Veillée 17. Etc., etc. Ce n'est que beaucoup plus loin dans le livre et après plusieurs lectures que le lecteur commencerait à percevoir ce que construit cette Parole, mais très peu de nouveaux lecteurs vont jusque là.
Un rigide et inanimé totem est La Révélation d'Arès, parce que le lecteur profane ne peut pas tout de suite voir qu'il a déjà tout, mais qu'il ne le sait pas.
La Vie n'est évidente de prime abord que pour les esprits et les cœurs encore bien aiguisés. La Révélation d'Arès n'intéressera aucun lecteur qui n'aurait pas la patience d'aller jusqu'au bout. J'ai déjà songé à éditer La Révélation d'Arès dans un ordre différent, mais pourquoi Celui qui me connaît mieux que je ne me connais moi-même me l'a-t-il révélée dans un ordre qui demande d'abord un examen de conscience avant d'ouvrir quelques portes sur l'avenir ?
Et encore ! Si, par improbable, le lecteur arrive à la Veillée 28, il lit : La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)...  Et il se dit : "Oui, changer, mais comment ?"  Le lecteur ne peut pas comprendre sans longue réflexion que ce livre fait de lui, en fait, un Dieu (2/13) ou un Créateur libre (10/10). C'est trop vertigineux pour que le lecteur soit vite au fait ; ce livre le fatigue avant qu'il s'en soit nourri un peu. Les hommes, en réalité, ne sont pas libres, contrairement à ce qu'ils croient, et cela les conduit à ne pas percevoir cette liberté absolue avant de patientes lectures. L'homme est trop fait, sans même le savoir, à la mentalité évolutionniste du monde pour percevoir rapidement qu'il est depuis toujours un évolué libre comme le poulain agile (10/10) et qu'il doit se libérer des craintes de contrevenir à la loi qui est, et que la Loi Qui sera est là, déjà acquise (28/8). C'est la prodigiosité de la Parole qui dresse un écran face au lecteur moderne. Il ne peut pas comprendre d'emblée et son apparent désintérêt est en fait une quasi totale léthargie spirituelle.
Je peux présenter les choses que je ressens autrement. Par exemple, je peux dire qu'il se peut que les lecteurs ne voient plus ce qu'il y a de fructueusement interdépendant dans La Révélation d'Arès comme dans la vie. Les esprits se seraient rétréci ; la globalité qui fait le malheur des hommes ne leur serait plus perceptible. Ils ramènent tout à des rapports élémentaires, alors qu'il n'y a aucun rapport élémentaire entre Bien et Mal, vertu et péché, dans La Révélation d'Arès. La Révélation d'Arès est une invitation faite aux humains de développer les raisons de leur malheur, de leur courte vie, de leurs souffrances, des injustices, etc., mais combien d'humains sont-ils aujourd'hui capables d'un pareil développement ? La Révélation d'Arès est dynamogène, mais très peu de lecteurs s'en rendent compte et comprennent qu'il leur faut participer à la dynamisation du Bien.
Beaucoup de choses expliquent, en somme, celles décrites ici et d'autres encore, que quatre génération ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour enclencher un début de réapparition du Bien. Poursuivez votre mission, ma sœur Patricia.

31jan22 237C36
Je travaille depuis quelques années sur une application mobile dédiée à la promotion du livre et de la lecture. Cela m’a amené à m’intéresser à ce que l’on appelle le marché du livre, dont une émanation de l’état "Le Centre National du Livre" (CNL) publie chaque année les chiffres clés sous la forme d’une étude appelée "Les Français et la lecture." Et ce que l’on peut lire en premier regard c’est qu’en effet les Français continuent de lire et que ce marché n’est pas en chute libre face à l’envahissement du numérique. Plus encore, le livre physique ne s’effondrerait pas face aux Ebooks et  autres livres audios, de nombreux français continuant de préférer l’objet à l’écran.
Il faut pousser un peu l’analyse pour découvrir que s'il y a toujours des lecteurs, ce n’est pas pour n’importe quelle lecture : les types d’ouvrages les plus lus sont les romans, les livres pratiques et les livres d’histoire (notamment soutenu par le développement du roman historique), ces derniers passant même devant la bande desssinée, dont le manga (bande dessinée japonaise).
Parmi les raisons de lire en général, le plaisir, la découverte et le fait d’être heureux et épanoui arrivent en tête ; à titre personnel, c’est la détente qui connaît la plus forte augmentation en 2021 (+9%). Ma tante, écrivain à succès depuis plus de 30 ans, donna il y a quelques semaines les conseils suivants à l’un de mes proches qui aimerait devenir écrivain : "Si tu veux avoir une chance d’être lu, tu dois simplifier à l’extrême." Elle avait lu un manuscrit de ce proche et en fit le commentaire suivant : "J’ai lu ton manuscrit, mais c’est beaucoup trop compliqué. Il y a même des mots que je ne connais pas. Si tu veux avoir une chance d’être lu, tu dois viser la simplification, la simplification, la simplification !" Un ancien éditeur ajouta : "Le titre de ton livre est essentiel. Et la première phrase aussi. Ils déterminent une grande part de ton succès. Après, bien sûr, il faut que la qualité du texte suive un minimum. N’oublie pas que la plupart des livres édités sont des échecs que l’éditeur digère avec les quelques ouvrages à succès qu’il arrive à publier." Voilà qui nous renvoie à la suggestion qui vous fut faites d’éditer une version populaire de La Révélation d’Arès lorsque vous aviez commencé à explorer le marché américain avec notre sœur Nicole C. et notre frère Dominique M. dans le courant des années 90.
Il se trouve que je suis actuellement deux personnes qui ont chacune un intérêt contrasté pour La Révélation d’Arès :
S., qui est une jeune femme de 35 ans, a été touchée par un poème que je lui avais récité un jour en introduction de ma mission. Elle est par la suite passée au local alors qu’elle avait perdu mon tract, et trouvé sur internet l’adresse de "l’Ile Bleue" [local de mission, rue Losserand; Paris]. J’ai essayé de l’intéresser au livre, sans succès. Je lui ai même proposé qu’on se retrouve au local pour des lectures communes sans plus de succès. Elle a, par contre, pris le temps de lire attentivement certaines entrées du blog, lesquels ont pour l’instant créé [chez elle] une certaine distance avec notre "groupe" (classique crainte face au "groupe"). Elle préfére poursuivre avec moi des échanges "d’âme à âme". Je garde le contact avec elle en me disant qu’un jour peuvent survenir des événements qui provoqueraient chez elle le désir ou le besoin, de se revoir. Combien de personnes voit-on chaque année à Arès revenir après 5, 10 ans et parfois même plus d’absence ? Ici intervient la patience.
B., la seconde personne, est un homme très différent de S. ; il a la cinquantaine passée. Je le connais de longue date. Philosophe et écrivain raté (selon lui), B. est clairement érudit, bien qu’autodidacte. Aussi rigoureusement athée qu’humaniste, nous avions toujours réussi à échanger en profondeur sur le fond du Message d’Arès auquel il adhérait pleinement, et qu’il avait d’ailleurs lu avec intérêt, mais [en gardant ses] distances. J’ai totalement perdu de vue B. dans les années 2010, allant même jusqu’à penser qu’il était mort à partir de 2015. C’est mon épouse qui me dit il y a quelques mois  : "J’ai vu le profil de B. sur LinkedIn." La surprise passée, j’ai repris contact et nous nous sommes revus. B. m’a appris qu’en 2015 — au moment même où je le crus mort — sa fille de 15 ans s’était jetée sous un train. J’ai retrouvé un homme encore tailladé par le malheur. Il a écrit un livre sur le sujet, dans lequel il explique avoir trouvé la foi, parce que sa fille, sur le mot qu’elle avait laissée à ses parents, confiait avoir vu Dieu. J’ai retrouvé l’érudit que j’avais connu, bien au fait maintenant de l’histoire du Christianisme qu’il avait étudié, de la Parole, ancien et nouveau testament. Il a depuis repris la lecture de La Révélation d’Arès, lu l’Évangile, "un gros morceaux", et il se prépare à lire Le Livre qu’il a peut-être d’ailleurs commencé.
Autant S. me semble représentative d’un nombre important de femmes et d’hommes que rencontre notre mission, autant B. me semble l’exception qui confirme la règle. Je tends à penser qu’il y a beaucoup plus de S. et [que ?] de B., ainsi que de A., M., W. aux intentions variées comme les reflets des roches (Rév d’Arès 27/6) et parmi eux un pourcentage de lecteurs potentiels non négligeable, mais que notre mission pour l’heure ne se donne pas les moyens de trouver, faute de stratégie ambitieuse et d’actions d’envergures  — même si elles restent dans le guichet (Rév d'Arès xvii/4).
Pour ne prendre que Paris, notre mission ne dépasse pas les rues environnantes du local - puisque c’est ce que vous nous avez demandé lors de la formation des groupes — et quelques incursions vers les salons Zen et Bien-être —. Sur un territoire de plus de 10 millions d’habitants, nous en restons à une mission majoritairement qualitative de surcroît, alors que vous nous aviez bien dit lors de la mission de préparation à la conférence du 11 octobre 2016 que seule la mission quantitative faisait venir du monde. Il faudrait peut-être reprendre la mission à la base. Pourquoi alors ne pas profiter de la probable impossibilité d’ouvrir le Pèlerinage pour la troisième année consécutive pour, comme vous l’évoquiez sur ce blog "ouvrir grand les portes de notre mission" (234C52) ? Nos missions pourraient s’appuyer sur un tract qui se composerait au recto d’un texte commun que vous pourriez rédiger pour tous (sous l’angle de notre spécificité qui est l’amour, mais aussi de redécouverte de cette Source métaphysique enfouie), chaque assemblée concevant et réalisant le verso du tract selon les spécificités de son terrain missionnaire…
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
J'aurais beaucoup trop à dire sur la présentation que vous faites ici du médiocre intérêt, voire du désintérêt, qui pour le moment affecte le lectorat concernant La Révélation d'Arès. Je n'en ai ni le temps, ni à vrai dire les moyens, parce que je vieillis et je suis toujours très isolé et qu'il m'est impossible d'ouvrir un colloque avec l'ensemble de mes frères sur la question : Peut-on dans l'état actuel des choses relancer dans la public l'envie de lire La Révélation d'Arès ou la curiosité pour ce Saint Livre, comme ce fut le cas de 1975 à (grosso modo) 1995 ? Les cas que vous présentez ici : vos contacts S. et B. ne sont pas de ceux qui m'intéressent beaucoup. Oh, mon frère Jeff ! je me garde de discréditer l'intérêt que vous portez à ces deux personnes, intérêt que je comprends, car je respecte la liberté de mes frères et sœurs engagés dans la mission, mais en ce qui me concerne — et je ne suis jamais, je l'admets, à l'abri d'une erreur d'appréciation concernant les personnes — S. et B. sont certes attachants, mais ne sont pas du tout selon mon cœur des épis mûrs.
Or, ce sont des épis mûrs que nous recherchons. J'ai toujours dit, de très diverses façons, que l'envie élémentaire mais puissante de se faire apôtre chez les gens de rencontre qui s'intéressent à nous et nous rejoignent, précède presque toujours l'envie de lire La Révélation d'Arès. Ils ont certes une petite idée de ce que dit ce livre, parce que nous leur en parlons, mais la lecture complète et attentive de La Révélation d'Arès est très souvent venue chez les P(p)èlerins d'Arès après qu'ils aient commencé à faire pénitence, même timidement, et à nous accompagner dans la rue ou d'autre manière à appeler au Bien, à l'amour, au pardon, etc. autour d'eux. C'est un peu comme autrefois l'envie de la vie monastique, du béguinage, etc., qui venait chez les postulants la plupart du temps avant qu'ils apprennent de quoi il s'agissait exactement. C'est ça, le mouvement naturel — non intellectuel — de l'épi mûr. C'est en quelque sorte l'envie de se marier avec nous ; on se marie la plupart du temps sans avoir étudié le ou la conjoint(e). L'épi mûr prend un risque et écoute son cœur plus qu'il ne raisonne. Si je peux me permettre cette image, il faut que nous nous fassions aimer avant de nous faire minutieusement comprendre. C'est pourquoi l'exemple que nous formons est plus important au départ que les leçons que nous donnons. Cela, je l'ai toujours dit.
Je suis heureux que vous ayez étudié les statistiques et que vous ayez comme moi finalement compris que "les Français continuent de lire et que le marché [du livre] n’est pas en chute libre", comme vous dites, mais que "les types d’ouvrages les plus lus sont les romans, les livres pratiques et les livres d’histoire (notamment soutenu par le développement du roman historique), ces derniers passant même devant la bande desssinée, dont le manga (bande dessinée japonaise)." Autrement dit, La Révélation d'Arès n'est pas le type de livre qui intéresse actuellement. Mais Il y a autre chose :
J'ai évoqué voilà peu dans un commentaire ce qu'on appelle la "période axiale". Il me faut, avant de poursuivre, m'étendre un peu sur ce terme. On appelle "période axiale" une période très ancienne de l'Histoire qui, grosso modo, s'étend de 1.000 ans avant Jésus Christ à 300 ans après Jésus Christ, moment où elle s'arrête parce qu'alors s'installent la religion dogmatique autocratique et la politique idéologique autocratique. Autrement dit, la période axiale est celle qui a vu naître dans le monde la philosophie ou pensée libre, période d'énormes progrès de l'intelligence intellectuelle et de l'intelligence spirituelle et métaphysique (Rév d'Arès 32/5), hélas stoppées jusqu'à nos jours par l'installation des pouvoirs absolus qui n'ont pas accepté et qui ont tué tout ce qui les contredisait grosso modo.
Or, cette période axiale semble repartir, les grandes intolérances disparaissant (sauf, pour l'heure dans l'Islam, semble-t-il), et j'affirme que La Révélation d'Arès est un des déclencheurs, sinon même le déclencheur par excellence au plan spirituel, de ce renouveau. La Révélation d'Arès notamment est la première qui, depuis Abraham, qui ne fonda pas de religion, ne fonde aucune religion, mais remet librement l'homme au contact du Père trop aimant (12/7). C'est, à l'évidence, un moment capital dans l'Histoire, un moment de redémarrage de la période axiale, que les hommes ne perçoivent pas encore. Ce qui, de 1974 à grosso modo 1995, les attira dans La Révélation d'Arès c'est sa ressemblance avec des concepts religieux dont l'homme dans les années 70 à 90 avait encore la nostalgie, et puis aujourd'hui l'homme se cherche. La période électorale présidentielle dans laquelle nous entrons le montre. Il y a, autrement dit, un renouveau qui éclaire et chauffe comme une Feu immense dans La Révélation d'Arès, mais que les hommes ne perçoivent pas encore. Le renouveau est lent et c'est probablement inévitable. Il faut être patient.
Le refus évident de toute normativité (ce qui est normatif, de ce qui tend à constituer une norme) dans La Révélation d'Arès n'est pas, ou plutôt n'est pas encore, un concept naturel dans la vie spirituelle et métaphysique. C'est probablement la chose la plus difficile à comprendre pour un lecteur actuel qui vit dans un monde de normativité exacerbée jusqu'à la stupidité (on le voit dans les décision politiques en période de covid19). C'est ce que ma réponse à Patricia C. 237C35 explique avec d'autres mots. C'est peut-être au fond la grande difficulté, l'obstacle, l'obscurcissement, que rencontrent les lecteurs actuels face aux pages de La Révélation d'Arès. Ils ne voient pas que La Révélation d'Arès est libératrice, l'inverse même du normatif, et qu'elle rejoint certaines pensées  comme celle d'Ernst Tröltsch (très peu connu), qui ont déjà depuis quelques décennies abordé ce côté prescriptif de la foi pas seulement dans le christianisme mais dans toutes les religions. Les nouveaux lecteurs n'y comprennent rien... sauf les épis mûrs qui, même sans analyser ce saint livre, sentent là que les chaînes se brisent, que le Feu s'allume (Rév d'Arès xLi/7) !
Toute La Révélation d'Arès est animée par l'invitation faite à l'homme des possibilités, déjà présentes en lui sans qu'il le sache, qu'il a de quitter le concept de Dieu tel que la religion, quelle qu'elle soit, le formule : Un super-Roi, super-Juge, un super-Destinateur et Décideur, qui planerait au-dessus des humains et serait leur Maître. Ce Dieu-là n'existe pas ; ce qui existe, c'est la Vie (24/3-5), tout autre chose. Je ne sais plus qui (peut-être Graf, théologien protestant toujours vivant) a parlé de la nécessité d'un "agnosticisme héroïque". Max Weber, quant à lui, écrivit ces lignes célèbres : "Je suis absolument sans talent musical pour la religion. Je ne peux pas procéder à une quelconque construction religieuse. Mais, au sens rigoureux, je ne suis ni antireligieux, ni irreligieux." Eh bien, je crois que, dans l'état actuel des choses, nous en sommes là, nous aussi Pèlerins d'Arès. Mon frère Jeff, dites cela à vos contacts S. et B. en ajoutant : "Il n'est pas nécessaire de lire La Révélation d'Arès — vous trouverez bien un moment plus tard pour le faire. Si vous comprenez que l'amour et tout ce que l'amour entraîne : pardon, paix, intelligence du cœur, liberté, est la condition n°1 au désensauvagement et à la désintellectualisation de l'humain et donc de l'avenir, rejoignez-nous ! Devenez pénitents, c.-à-d. aimants et moissonneur de cœurs aimants."
Soyez un libérateur !

31jan22 237C37 
Bien cher frère Michel en l'Amour de la Vie
Je vous souhaite de tout mon cœur pour cette année civile force et lumière
et bon rétablissement !
Embrassez pour moi vos infirmières !
Je passe une mauvaise période au point de vue santé.
Effets secondaires du vaccin ? Difficile à dire.
Toujours est-il que je me sens très mal. J'ai des souci avec les yeux, une crise de psoriasis  qui se développe et une période dépressive assez intense (effets secondaires signales). Cela a du accélérer le processus ou déclencher une crise aiguë, car je n étais pas bien depuis deux ans dejà.
J'ai très mal supporté le confinement et tout cette période encore sur tous les plans Je suis sous medicaments antidépresseur et anxyolitiques et je suis suivi. Si j'arrête les médicaments, c'est terrible.
Je ressens une immense besoin de mer, de nature. J'envisage de partir seul faire une cure thermale en mars et de me retrouver psychologiquement et spirituellement,
de retrouver une prière feconde.
Ce matin, ça va et j'arrive à réfléchir et je voudrais partager [les commentaires dans le blog].
En ce qui concerne les annotations lues la première fois en 1984, cela a été déterminant pour moi.
Je n ai pas eu accès au Livre tout de suite.
L'Évangile [Donné à Arès] m'a parlé, mais votre experience à travers vos annotations m'ont parlé tout de suite. J'ai eu envie tout de vous suivre d'abord avant de comprendre peu a peu que c'était le Père et Lui seul Qui était à l'origine de tout cela et je ne le regrette absolument pas, même si se lancer dans une telle aventure de la penitence et de la moisson n est pas une mince affaire.
Je partage l'avis de certains frères et sœurs : Oui, une nouvelle édition de La Révélation d'Arès basée sur celle de 1995 en français avec des annotations complètes réactualisées serait une bonne chose pour notre mission.
S'il faut faire une pause sur le blog pour vous dégager du temps, faisons-la tous ensemble !
Je vous embrasse très fraternellement et très chaleureusement
Embrassez sœur Christiane pour moi !
Philippe L. de Bordeaux, Aquitaine

Réponse :
Mon vieux compagnon de foi et de mission, mon frère Philippe, j'étais sans nouvelles de vous depuis un bon bout de temps et je suis heureux de recevoir de vos nouvelles par la voie de mon blog. Merci, mon frère Philippe, pour votre commentaire, merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, chaleureux, vibrants, de santé avant tout et de bonheur retrouvé.
Comme beaucoup de nos frères et sœurs vous m'encouragez à préparer "une nouvelle édition de La Révélation d'Arès basée sur celle de 1995 en français avec des annotations complètes réactualisées." Et vous ajoutez : "S'il faut faire une pause sur le blog pour vous dégager du temps, faisons-la ensemble !" C'est là qu'il y a un gros problème, car le blog est devenu mon principal moyen d'expression tant vers mes frères et sœurs que vers le monde, mon blog que beaucoup de non-pèlerins d'Arès lisent ! J'ai comme la conviction que stopper mon blog, c'est mourir quelque peu ou même beaucoup, je ne sais. Je manque indiscutablement de temps, parce que je vieillis, je travaille beaucoup moins vite qu'autrefois, et je ne sais pas, vraiment pas comment m'en sortir. Je suis de surcroît de moins en moins à l'abri d'accidents de santé. Voyez ! Je ne suis pas encore complètement remis de ma terrible chute de tension du 21 janvier, et pendant ce temps le courrier s'est accumulé sur mon bureau à Bordeaux où je ne reviendrai pas avant le fin de la présente semaine... Je ne sais plus où donner de la tête.
Pour moi la religion n'est pas un phénomène humain naturel. Pour moi la religion, quelle qu'elle soit, est une fabrication. Le coup de tonnerre de La Révélation d'Arès est le signal par lequel la Vie appelle l'homme à abandonner la religion, à refaire de la foi un phénomène naturel, à croire en la Vie comme on croit que la rose est la fleur naturelle du rosier, une fleur de grandes beauté, couleurs et senteur, célébrées depuis l’Antiquité par les poètes et par les peintres, la "reine des fleurs" dans le monde occidental, l’une des fleurs les plus cultivées au monde ; une fleur aux variétés innombrables (plus de 3.000). L’existence des roses remonte à des temps immémoriaux, preuve en forment les fossiles retrouvés en Amérique datés de plus de quarante millions d’années. Vous-même vous aviez compris cela avant même d'étudier La Révélation d'Arès.
N'abandonnez pas la mission, frère Philippe, nous avons besoin de vous.

01fev22 237C38
Bien aimé prophète de la Vie,
D'abord, je vous espère en train de vous reposer un maximum et que vous récupérer des forces vives
S'il vous plaît, reposez-vous !
Immense gratitude à nos sœurs Nina et Christiane qui ont sû si bien prendre soin de vous.
(...)
Je tiens à vous remercier de m'avoir permis d'accueillir notre sœur Hasna O. de Bruxelles, dont le Père a guidé les pas ; le contact a été très chaleureux, mesuré, empli de grâce et d'amour !
Voilà une jeune personne intégre qui m'a fort émue, à qui j'ai offert tout mon amour bienveillant en m'efforçant au mieux d'être l'Honneur du Père. D'emblée, ses questions ont été de savoir comment suivre “les préceptes“ de la Parole (Mémoire du Sacrifice, etc.) pour les accomplir ; elle est prête à venir à la moisson et demandant comment vous verser l'offrande pour vous soutenir dans votre Mission qui nécessite des moyens.
Au travers de l'échange que j'ai eu avec elle, le Créateur m'a fait clairement comprendre ce qu'est l'épi mûr : il est en conscience prophétique comme la Vie est ! Nous sommes envoyés vers les épis mûrs ; l'épi mûr est celui/celle déjà en recherche, qui a le bouillon dans son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moëlle (Rév d'Arès xxx/20) pour Dieu, qui a compris une bonne part de la Parole du Créateur qui vient confirmer ce qu'il a découvert ; c'est un héros qui attend d'accomplir le vrai, qui attend de se mettre au service du Plan de bonheur divin, qui est à l'écoute du prophète en suivant son enseignement. C'est une force, une grandeur inestimable qui ouvre grand l'horizon sur une puissance de petit reste d'ha qui sera suffisante pour changer le monde, car il y a transcendance avec le Tout. Alléluia !
(...) je lui ai envoyé "l'Intégrale (édition 1989)" car elle a lu La Révélation d'Arès en ligne à partir de votre site officiel ! Elle l'a lue deux fois d'une traite ! — Ainsi que je l'avais fait quand de vos mains j'avais reçu La Révélation d'Arès ; c'est la manière la plus puissante de réveiller le volcan de Bien — Puis d'elle-même, elle la lis régulièrement une partie dans l'Évangile (Donné oà Arès] et dans le Livre. Elle prie aussi dans le Coran.
Voilà, je voulais vous faire ce retour d'un accueil particulier comme reconnaissance à la Vie et souffle de force vive pour vous, bien aimé prophète Mikal que j'aime de toutes mes forces, de tout mon cœur, de toute mon âme.
En prière avec vous,
Votre sœur Danny,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Vous m'avez demandé de ne pas faire de cet eMail un commentaire, mais il m'est difficile d'en faire autre chose qu'un commentaire dans cette entrée "Vers qui suis-je missionné ?" Je suis heureux que vous ayiez accueilli notre sœur Hasna O. avec tout l'amour fraternel possible, sur ma demande. Laissez notre sœur Hasna lire la Parole d'Arès comme elle en a envie ; ne la lui faites pas mémoriser comme une table de multiplication, ainsi que certains de nos frères et sœurs le font par erreur. C'est une lecture difficile pour les multiples raisons que je crois avoir discernées et exposées, mais ce n'est pas une assimilation impossible si on laisse les choses se faire naturellement ; nous en avons une preuve de plus. Quand vous verrez sœur Hasna, embrassez-la pour moi. Merci du fond du cœur, ma sœur Danny.

01fev22 237C39 
Bien aimé frère Michel, prophète libérateur de la vie spirituelle,
J'ai bien aimé votre réponse à notre frère Jeff. (237C36) : "Ils ne voient pas que La Révélation d'Arès est libératrice, l'inverse même du normatif... Les nouveaux lecteurs n'y comprennent rien... sauf les épis mûrs qui, même sans analyser ce saint livre, sentent là que les chaînes se brisent, que le Feu s'allume (Rév d'Arès xLi/7) !.." [Vous recommandez de dire aux personnes rencontrées :] "Il n'est pas nécessaire de lire La Révélation d'Arès — vous trouverez bien un moment plus tard pour le faire. Si vous comprenez que l'amour et tout ce que l'amour entraîne : pardon, paix, intelligence du cœur, liberté, est la condition n°1 au désensauvagement et à la désintellectualisation de l'humain et donc de l'avenir, rejoignez-nous ! Devenez pénitents, c.-à-d. aimants et moissonneurs de cœurs aimants... Soyez un libérateur !"
Comme je l'ai déjà écrit (237C28), la première fois que j'ai lu L'Évangile donné à Arès (en 1982, le Livre n'était pas encore édité et il n'y avait pas d'annotations non plus dans l'Évangile) et je n'ai rien compris, mais parce que les personnes qui m'en avaient parlé m'avaient touché par leur amour et leur générosité, j'ai décidé de le relire plus attentivement et là j'ai senti le Souffle libérateur et mobilisateur qui le traverse et d'ailleurs je vous ai écrit directement pour vous commander des Évangiles donnés à Arès, car j'avais senti de suite qu'il fallait propager ce message parce que c'est celui que l'humanité attendait.
Cela je l'ai compris et ressenti au plus profond de mon être. Au départ, j'avais compris La Révélation d'Arès à ma façon, et c'est grâce à votre enseignement que petit à petit  j'en ai mieux saisi le sens et notamment l'importance du changement individuel, que La Révélation d'Arès appelle pénitence, qui est cet effort quotidien d'aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses sans exception, de faire la paix avec tous, de ne pas avoir de préjugés et d'acquérir ce que vous appelez l'intelligence spirituelle ou intelligence du cœur.
Tout cela pour vous dire que pour moi j'ai confiance, car La Révélation d'Arès fait passer un Souffle libérateur et mobilisateur et l'épi mûr qui se donnera la peine de le lire attentivement le sentira.
Alors, que vous ayiez le temps ou pas de rééditer La Révélation d'Arès est pour moi d'une importance secondaire. D'ailleurs avec tous ce que vous avez déjà écrit un frère parmi nous pourrait bien le rééditer avec vos annotations de l'édition 1995 peut-être actualisées avec quelques uns de vos écrits dans ce blog.
Je vous souhaite de retrouver la forme pour que vous puissiez poursuivre votre enseignement dans de bonnes conditions. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane qui veille sur vous.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis profondément touché par ce que vous me dites, mon frère Denis. Merci du fond du cœur. Si j'écris sur cette page de longues réponses, c'est parce que j'ai compris qu'un certain nombre de mes frères et sœurs — et pas des moindres — n'avaient pas encore bien assimilé le fait que nous sommes d'abord des libérateurs spirituels et que, libérant les hommes de toutes les prescriptions séculaires que la religion a habitué les hommes, athées compris, à suivre, nous ne pouvions pas commencer en suggérant aux nouveaux, si fortement que cela ressemble à une sorte de prescription, de lire La Révélation d'Arès.
L'épi mûr,
comme l'a bien compris notre sœur Danny (237C38), est "celui/celle déjà en recherche, qui a le bouillon dans son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moëlle (Rév d'Arès xxx/20) pour Dieu." Ce n'est pas celui ou celle qui connaît La Révélation d'Arès comme sa table de multiplication ; beaucoup de ceux qui nous ont rejoints n'ont, du reste, lu attentivement et complètement La Révélation d'Arès qu'assez tardivement, voire très tardivement.
Il suffit de venir au Pèlerinage pour comprendre que rien n'y est obligatoire, sauf la paix, le respect des autres, et que tout y est librement consenti, que nous procédons à une inversion normative radicale de ce qui a été à la racine de nos mentalité pendant des siècles : le christianisme d'Église qui a donné le goût d'obéir à des normes dont est totalement exempt l'esprit de Jésus de Nazareth. Nous nous efforçons de redonner vie et valeur suprême à la liberté spirituelle, sachant qu'appliquer cette liberté dans la vie force naturellement l'homme à se grandir au plan moral et spirituel. C'est d'ailleurs parce que les décrets politiques nous empêchent de laisser libre cours à cette liberté que nous devons actuellement fermer le Pèlerinage. La Révélation d'Arès prescrit l'inversion de ce que notre mental hérité d'une tradition malheureuse nous pousse à faire. Nous nous libérons d'une foi d'Église qui a sévi pendant seize siècles dans tous les domaines, y compris politiques, militaires, administratifs, éducatifs, judiciaires à partir de l'empereur Constantin ou plus exactement de l'empereur byzantin Théodose qui, après la victoire de la "Rivière Froide" (Frigidus), avait fait décapiter l'empereur des Romains païens Eugène (394, je crois). Nous revenons au christianisme tel que Jésus de Nazareth l'expose chez Matthieu, Marc et Luc (Jean, on le sait, n'est pas considéré comme Parole de Dieu dans La Révélation d'Arès).
Jusqu'ici le christianisme réglementaire d'Église avait porté le commun des mortels, y compris les non religieux, les incroyants, à être globaliste, structuraliste, c.-à-d. à privilégier l'institution, le pouvoir, par rapport à l'individu. Nous procédons lentement à l'inversion de ce principe, à une sorte de révolution identitaire.

03fev22 237C40
"Il n'y a en fait qu'un seul humain (…et) c'est cet unique homme-là que La Révélation d'Arès appelle" (237C11). Chaque fois que je lis cette évocation de "l’unique humain" dans vos réponses, quelque chose tressaille dans les profondeurs de ma Matrice comme l’enfant dans le ventre d’Élizabeth (Luc 1/41).
Pourquoi ? Je peux m’expliquer : Parce que ça m’apporte une logique universelle aussi puissante que subtile. Me (nous) voilà en effet "doté" d’une sorte de théorie du Tout qui unifie tout l’enseignement prophétique : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18) bien sûr ! Mais aussi : Ce que tu auras fait à l’un de ses petits c’est à Moi que tu l’auras fait (Matthieu 25/40), ou la règle d’or.
Évidents sont dès lors le non-jugement, le pardon, la paix, la fraternité, l’anarkhia, le respect total de la liberté, la disparition du chef, du prêtre, des hiérarchies et des normes, puisque tout ce que je fais à "l’autre" c’est à moi, unique humain, que je le fais. "Quel autre ?" aurait répondu avec une pointe de malice le sage indien Ramana Maharshi.
Évidente aussi est la pénitence qui est le tissage individuel de l’état d’Unité et la Moisson qui en est la dimension collective, et par là, notre perspective historique : La Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Sous les auspices de l’Unité j’accepte tout naturellement l’expression faire Mémoire du Sacrifice, ainsi que le magistral et lumineux : Tu vois Le Retour (i/1) qui démarre Le Livre. Le kérygme perd son côté prescriptif, ses préceptes laissent la place au Désir d’Absolu, au Vouloir Vivre en plénitude, selon le Dessein initial... Absolument libres ! [Rév d'Arès 10/10]
Bon ! Ma tête a répondu au pourquoi de mon tressaillement. Mais, en fait, je n’en sais rien. C’est ainsi. C’est. Et je me dis que quelque chose d’analogue doit habiter l’épi mûr. Avec les années je suis devenu plus proche de Dieu ressenti que de Dieu compris. Ma pénitence personnelle est désintellectualisation, ce qui ne veut pas dire absence de pensée, au contraire, mais penser et se penser dans le Tout, sans faire d’impasse, à la fois observateur et observé : Moi-même, l’autre, Dieu, tous trois en route vers l’Unité.
Je pense profondément qu’il en est de même, à des degrés divers, pour ceux "vers qui le Père nous missionne." Habité par ce sentiment diffus, plus ou moins prégnant, d’une Parenté hors de la chair et du temps, l’épi mûr tisse comme moi l’Unité perdue, à sa façon, selon son propre flou artistique. Parce que je le subodore (terme très juste : la mission suppose du nez) comme étant de la race ; je le toucherais à coup sûr, si je pouvais lui faire sentir que je parle bel et bien de la même Présence, ou Nature, de notre commune Identité, au-delà des circonstances : Milieu et moment. L’idéal serait ne pas parler : l’ha [l'âme] n’est pas dans le bruit (Rév d'Arès xxxix/7). Il faut juste être la qualité de silence et de présence de l’Aimant, [la qualité] plus attirante que tous les mots des sept mille langues de la terre. Souvent un baiser de toi fera mieux qu’un discours (23/6).
La musique ? Oui mais elle ne dit rien. Dieu dit quand même : (Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle ! (Rév d'Arès xxxvii/5) et Il emploie assez souvent le mot chant. Devrions-nous poétiser notre langage de moissonneur ?
Êtres de parole, il nous faut des mots, du sens, même si ce sens se donne en bruit d’homme, et dès lors, il y a confrontation. L’épi, s’il a une propension à l’apostolat, a dû lui aussi de son côté trouver ses propres mots. Qu’il ait puisé dans les rhétoriques religieuse, ésotérique, new age, humaniste, philosophique, spirituelle, avec une pointe de surnaturel, de mysticisme, de magique, ou pas, qu’il dise Dieu ou pas, qu’il sache ou non ce que métaphysique peut signifier, la représentation mentale qu’il se fait de sa vie intérieure peut ériger de fait un obstacle supplémentaire pour le moissonneur que je suis. Surtout si j’arrive face à lui avec un langage préfabriqué à partir de La Révélation d’Arès et qui, pour le moment, présente encore des consonances religieuses, ne serait-ce que les incontournables mots Jésus et Dieu. Une approche métaphysique, en tant que manière de balayer large l’au-delà du monde objectif physique, matériel, du monde d’en-bas, devrait certainement mieux faire valoir notre commune Parenté : la reconnaissance immédiate d’une évidente fraternité. Car, s’il n’est pas déjà un convaincu, militant engagé pour une cause, celui-là entre dans ma Moisson.
Quoi qu’il en soit, il me faudra beaucoup d’écoute, de retenue, de douceur, surtout pas de catéchisme, pour amener mon interlocuteur à s’intéresser sinon au Message, dont la lecture sans prévention le rebuterait sans doute (faut voir), du moins à notre mouvement prophétique, à l‘apostolat, qui a l’avantage d’exister depuis nos assemblées, et au mouvement qui libère du péché, mouvement émancipateur de la vie intérieure qu’il promulgue sur la place publique. Le reste viendra en son temps. Comme vous dites : "Au départ, je peux seulement évaluer si le rencontré est bien pourvu de la nécessaire subtilité spirituelle." Subtilité spirituelle ! Tout est là, du côté moissonneur comme du côté moissonné. Et nous sommes encore des êtres, sinon grossiers, du moins mal dégrossis.
La brume existentielle se lève quand même un peu : Tu es la Vapeur avant l’aurore et la mouche que je suis y boit déjà (Rév d'Arès xix/18). Ah ! Que c’est métaphysiquement désaltérant !
Claude René M. d'île de France

Réponse :
"Devrions-nous poétiser notre langage de moissonneur ?" demandez-vous, mon frère Claude René. Je réponds : "Oui, bien sûr, parce que la langue humaine est insuffisante pour exprimer tout ce qui nous rapproche de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) ; seule la poésie permet des tournures évocatrices qui inspirent ou évoquent autre chose que ce que permet notre langage matérialiste, anthropologique, historique, scientifique, philosophique. Le langage courant ne permet pas de décoller des couches élémentaires de la pensée qui est désenchanteresse. Dès qu'on parle de l'Invisible, du Subjectif Ultime, il faut relativiser et la langue courante ne permet cela que mathématiquement, géométriquement, mais jamais clairement avec des mots alignés "logiquement". Il faut la poésie, pas forcément métrique, chaque fois qu'on sort du vécu immédiat tangible et photographiable pour entrer dans le domaine métaphysique. Si vous dites 2 + 2 = 5, on vous répond immanquablement : "C'est une erreur". C'est pourtant ce qu'il faut exprimer quand on s'envole dans l'Ailleurs, mais alors il ne faut pas non plus imiter des expressions logiques erronées. L'intellectualisme de l'expression courante fausse l'évasion spirituelle. Si un homme dit qu'il se sent Dieu, il est pris pour un fou et rien ne permet de corriger cette impression. Oui, il faut la poésie, seul moyen de passer sans avoir l'air trop dérangé de l'enchantement cognitif à l'enchantement spirituel.
Merci, mon frère, pour ce très beau commentaire, qui parle de la difficulté d'être "autre".

03fev22 237C41
Ma première rencontre avec La Révélation d’Arès s’est faite le plus simplement possible. Il y a quelque vingt‑sept ans, je repère le bouquin sur un étal de marché forain à coté des fromages en vente, puis intrigué, je demande à l’emprunter. La vendeuse qui l’avait mis en exposition était l’épouse d’un pèlerin d’Arès et m’a simplement dit de le garder le temps qu’il faudra. Je passe sur la lecture de ce livre qui m’a subjugué et ému dès le début de sa lecture. Pas de missionnaire, pas de discours, c’est le livre qui m’a missionné !
Je ressentis le besoin de contacter le prophète, je prend mon téléphone et je tombe sur un répondeur au son de votre voix  me demandant de laisser un message. Je fus contacté plus tard par une sœur de Bordeaux pour un rendez-vous. Je passe sur le temps qu’il me faudra par la suite pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce message avant d’intégrer le mouvement, ce n’est pas le sujet.
Dans mes premières tentatives missionnaires, me fiant à ma propre expérience, je crus naïvement qu’il suffirait de faire connaître ce livre et que la lumière apparaîtrait comme ce fut le cas avec moi. Après en avoir acheté plusieurs exemplaires, je confiai celui-ci à la bonne lecture de personnes de ma connaissance ainsi que des membres de ma propre famille. Mais voilà ! Entre le peu d’intérêt des uns et l’hostilité des autres, qu’elle ne fut pas ma déception. Je me suis alors demandé pourquoi ce qui a marché avec moi n'a pas marché avec les autres dont certains étaient des gens de foi. La réponse m’est venu plus tard : il faut être dans des dispositions très particulières pour accepter d’engager une partie de son existence dans un tel mouvement. Il y a des tas de gens qui s’engagent, politiquement, syndicalement, religieusement, caritativement, des choses sérieuses, quoi ! Pas des trucs fumeux, comme on me l’a dit quelquefois.
En fait pour se lancer, il faut avoir soif, chercher Dieu dans son cœur, avoir une bonne dose d’idéalisme pour comprendre que si les choses ne tournent pas rond dans notre humanité, les hommes pourront chercher les rafistolages les plus sophistiqués dans leur systèmes de société, ils n’aboutiront qu’à des échecs, s’ils ne tendent pas par eux même vers le Bien avec tout le travail que cela implique. Celui qui a compris ça est potentiellement un épi mur.
Alors pourquoi des personnes que l’on rencontre de temps en temps et qui semblent être dans cette disposition d’esprit ne donnent-elles pas suite la plupart du temps à nos sollicitations ? Pourquoi ce livre ne parle-t-il pas à ceux qui prennent le temps de le lire ? Autant d’interrogations pour lesquelles je n’ai pas plus de réponses que celles que vous nous avez déjà données. Nous sommes un peu comme des Jean-Baptiste prêchant dans le désert, mais un désert spirituel cette fois. Cela pourrait nous décourager si nous n’avions pas la promesse d’assistance du Père. Donc, courage !
Faut-il systématiquement inviter les personnes vers qui nous sommes missionnés à lire La Révélation d’Arès ? Il me semble que c’est ce que nous faisions généralement. Mon ressenti personnel est celui-ci : En parlant de La Révélation d’Arès de prime abord, certains nous regardent finalement comme une église ou une secte, prêchant pour sa propre paroisse, ce qui met très vite fin à la conversation. Personnellement, j’aurai plutôt tendance, les quelques fois où j’arrive à aborder les gens avec mes tracts, à une approche un peu plus métaphysique justement, où il est question de notre place dans l’Univers, de notre dimension spirituelle, de notre rôle dans la société, etc. Cette façon d’aborder les gens semble d’avantage s’accorder aux mentalités d’aujourd’hui et, au final, l’intérêt suscité peut être propice à une meilleure disposition d’écoute de notre message spirituel. Ce n’est que mon ressenti personnel, je le précise. Après, j’estime que si la personne est réellement un épi mur, c’est aussi à elle de faire la démarche pour mieux nous connaître. Enfin ce n’est pas si simple.
La Révélation d’Arès est notre référence et le restera. Toutefois, il est probable que dans sa forme, elle ne réponde plus aux mentalités d’aujourd’hui, c’est pourquoi je suis plutôt d’accord avec vous quand vous dites que nous ne devons plus en imposer la lecture de prime abord. C’est aux missionnaires d’adapter La Révélation d’Arès aux mentalités d’aujourd’hui. La nécessité de l’amour fraternel et la recherche du Bien en nous et autour de nous comme principal moteur de notre salut personnel et universel devraient pouvoir convaincre de plus en plus de personnes en proie au désarroi du fait de l’évolution funeste de notre société.
La future réédition de La Révélation d’Arès en français sur la base de l’édition bilingue en y conservant votre témoignage préliminaire (qui personnellement m’avait autant ému que le reste du livre) et en y gardant également l’article "Nous croyons nous ne croyons pas", peut être en simplifiant ce dernier, me semble une excellente idée. Vu le travail que cela implique, je pense également  que cette entreprise ne pourra se faire que dans un certain futur. Vous avez laissé tous les outils pour ça.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Richard, pour ce beau commentaire, qui est aussi un témoignage.
Vous dites — et c'est très bien dit — : "La Révélation d’Arès est notre référence et le restera. Toutefois, il est probable que dans sa forme, elle ne réponde plus aux mentalités d’aujourd’hui, c’est pourquoi je suis plutôt d’accord avec vous quand vous dites que nous ne devons plus en imposer la lecture de prime abord. C’est aux missionnaires d’adapter La Révélation d’Arès aux mentalités d’aujourd’hui." C'est vrai.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que "La Révélation d'Arès ne parle plus aux mentalités d'aujourd'hui" ; je pense plutôt que la lecture n'est plus enseignée à l'école, au collège, au lycée et c'est un problème, parce que la formation à la lecture est inséparable de la formation à la bonne façon de comprendre ce qu'on lit, et que de ce fait La Révélation d'Arès pourrait être plutôt devenue une langue étrangère qu'un langage ne répondant pas à la mentalité moderne.
Le temps a disparu quand les gamins de ma génération au lycée lisaient Cicéron, grand avocat, philosophe, rhéteur et écrivain latin, sous la direction passionnante d'un subtil professeur de lettres (Pujol, Praud, Ferrand... je me souviens de leurs noms) nous enseignant à pénétrer les grands textes au-delà des mots et de la syntaxe. Nous apprenions ainsi à lire des textes de n'importe quelle époque en en saisissant le sens ; nous n'étions pas déroutés par la langue parce que nous saisissions l'esprit de l'écrivain plus que sa linguistique. Tout cela a comme disparu ; pour un Français de 2022 le français de 1974-77 est déjà comme une langue étrangère. J'entends des jeunes me dire : "J'ai essayé de lire Sartre ; je n'y comprends rien," et ça me sidère.
Le monde actif d'aujourd'hui ne sait plus trouver dans un texte ce qui reste perpétuel dans la pensée, qu'elle soit celle du Père ou celle d'un humain, car nous sommes les images et ressemblances (Genèse 1/26) de l'éternelle Pensée. Max Weber que je cite par-ci par-là écrivit que le désenchantement avait commencé dans le judaïsme et les prophètes vétérotestamentaires avant d'arriver au protestantisme qu'il voyait comme le désenchantement maximal. Pour moi le désenchantement maximal est dans le matérialisme épais d'un langage plus fait pour désigner un ice-cream, un verre de Coca-Cola, expliquer les règles du rugby, décrire la culasse d'un canon, interdire le voile islamique que pour décrire les abstractions du cœur métampirique dans ses relations avec des forces invisibles mais réelles. Rien d'étonnant à ce que La Révélation d'Arès soit devenue une cacographie pour le commun des mortels.
Mais restons patients, car d'une part il existe encore des êtres, les épis mûrs, capables de pénétrer les Puissance, Sainteté et Lumière Invisibles, et d'autre part une imprégnation profonde, pour l'heure masquée, de la Parole éternelle demeure dans les profondeurs humaines cuirassées par le matérialisme, mais elle resurgira. Pour le moment La Révélation d'Arès est du byzantin pour l'humanité devenue gothique, grossière, incapable de la lire en en saisissant la permanence. Il y a quand même des épis mûrs auxquels l'instinct spirituel suffit. Continuez de les chercher sans vous décourager. L'absence de découragement est déjà pour nous une grande réussite.

03fev22 237C42 
La Parole de Dieu, la Bible déformée, la falsification des Évangiles.
Mais le pire avec le concile de Nicée par les Grecs, puis par les évêques romains, qui se donnèrent tout le mal possible pour mettre au compte de L'Évangile, sous les couleurs les plus vives, le feu du purgatoire et des enfers emprunté au Tartare païen et à l'ancienne école juive.
Ils firent de Dieu un Ajax, un Minos, un Rhadamante, qui juge les hommes après leur mort. Selon eux, Dieu jugerait impitoyablement tous ceux qui ne sont pas soumis aux ordres et aux commandements du pape à Rome et Dieu les enverrait en enfer, sans miséricorde.
Dieu ne peux prétendre être Lui-même l'Amour le plus grand et le plus compatissant qui soit et avoir, demain, la plus grande soif de vengeance; ou devenir l'être le plus impitoyable et le plus inexorable qui puisse se concevoir, exercer  une condamnation éternelle et faire subir les plus grands tourments à Ses Enfants à cause de fautes dont, bien souvent, ils sont à peine responsables.
 Dieu est venu par Amour chercher les hommes et les conduire à nouveau à la Lumière afin que celle-ci ne soit pas perdue. Ils firent de Dieu, au concile de Nicée, un juge alors qu'Il voulait être notre Créateur, être la joie des hommes et mettre dans nos cœurs l'amour et la vérité.
Comme le dit notre prophète Michel Potay, [parce que] la Bible et le Coran ne contiennent pas la stricte vérité (197/62 michelpotayblog.net).
Oui nous vivons depuis des siècles et des siècles dans la perpétuation ou continuité de la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent, Exode 21/23-25), qui ne saurait en aucun cas être une loi dictée par Celui Qui est Vie et Amour, Miséricorde et compassion (198/15 blog).
Je suis d'accord pour une nouvelle édition intégrale de La Révélation d'Arès française avec les annotations bien expliquées et tous les détails qui vont avec : "Explications préliminaires, Liminaires, Notes et Réflexions sur les heures passées en présence de Dieu" provoquent en moi une joyeuse exaltation .Que cette nouvelle année vous apporte la réussite, la santé et la prospérité que vous méritez.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Ma sœur Maryvonne, vous avez raison, Dieu ne peut pas tout à la fois aimer et punir. Cette contradiction ne peut être, à l'évidence, qu'une invention humaine. Si la souffrance demeure sur Terre un élément de la vie humaine, c'est parce qu'Adam, comme le décrit La Révélation d'Arès 2/1-5, a voulu garder ou retrouver son mode de vie animal d'origine et qu'il a, par atavisme, imposé ce destin à sa descendance.
Ce qui ne vient même pas à l'idée de beaucoup de croyants dans la religion, c'est que la vie spirituelle ne peut pas être comme la vie animale terrestre une vie de faits purs. Un monde de faits purs est un monde mort pour le P(p)èlerin d'Arès. Un monde religieux est un monde qui ne voit que les faits, ne juge que les faits, et de là viennent les interdits alimentaires et autres obligations factuelles, cérémonielles, calendaires, etc. qu'on attribue, pour les faire accepter, à des commandements de Dieu alors qu'en réalité ce ne sont que des livres d'hommes, comme dit la Parole d'Arès. Qui aime tous les hommes, pardonne les offenses, fait la paix avec tous, est libre de tous préjugés, etc., s'évade de l'expérience du monde, voit les hommes aimés mais aussi lui-même et elle-même et même le monde entier sous une autre lumière... La Lumière ! L'enchantement n'est pas une illusion ; c'est une réalité ; c'est le miracle de la foi telle qu'elle doit être vécue.

04fev22 237C43 
Bien aimé frère Michel,
Cette entrée 237 de votre blog évoque plus particulièrement pour moi les versets du premier chapitre du Livre (première Théophanie, le 2 octobre 1977), versets 15 et début du verset 16 :
15. Mikal cherche les frères; les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent, les jambes serrent. Mikal (ne) voit (que) les jambes, les jambes, (il cherche comme) l’oiseau cherche l’herbe.
16. Ouvre les jambes ! Elles sautent, elles fendent les plaies.

Le début du verset 15 me semble clair : j’en comprends que les jambes qui se serrent représentent le grouillis (Rév d'Arès iii/2) humain au sein duquel nous sommes envoyés comme apôtres pour y chercher à votre suite les frères potentiels, les fameux épis mûrs.
Ce grouillis est l’image de l’immense majorité des humains qui ont la cuisse vide (Rév d'Arès xxx/3), comme des pendus (xxx/3) aux illusions du matérialisme, de la politique, de la religion, de l’argent, des plaisirs éphémères qui ne les rassasient nullement.
Nous avons beau tourner notre regard de tous les côtés : la rue, les collègues, la presse, la télévision, l’internet, etc., nous ne voyons  que ces jambes innombrables dépourvues de l’idéal que l’amour pourrait régner si l’homme s’en donnait la peine. Et puis parfois surgit sous nos yeux un petit brin d’herbe qui a échappé au piétinement des batailles (Rév d'Arès 24/4), ce brin d’herbe symbolise le frère potentiel qui n’a pas perdu cette aspiration à la grandeur, à la noblesse, à la fierté d’être vivant, et qui a encore en lui cet élan d’aller réveiller ceux endormis dans la (fausse) paix de la nuit (1/8). À nous alors de le moissonner pour qu’il vienne prendre le feu (xLi/7) d’Arès afin de brûler et dévorer les restes de broussailles et d’épines (31/10) qui l’empêchent d’être décisif dans cette lutte ultime pour le salut de l’humanité.
Mais la première phrase du verset 16 évoque une image : Ouvre les jambes ! Elles sautent, elles fendent les plaies, que je ne comprends pas. Pouvez-vous m’éclairer ?
Vincent L. d'Île de France

Réponse :
Vous êtes, frère Vincent, un commentateur très rare. J'en apprécie d'autant plus ce commentaire. Merci pour lui. Il pose, du reste, une bonne question, mais pour mieux la comprendre mieux vaut peut-être de citer ce verset (i/16) en entier : Ouvre les jambes ! Elles sautent, elles fendent les plaies. La nuit te bat (comme) l'enfant : tu as la larme du soir, la larme du matin.
Je ne sais pas vraiment pourquoi le pape actuel, dont le prénom baptismal est Jorge Mario, a pris comme pseudonyme papal François, mais je pense qu'il y a un rapport avec les jambent qui sautent (s'agitent, se débattent, résistent, bataillent) et fendent les plaies (blessent et sont blessées) dès qu'on essaie d'en ouvrir la cohue, le grouillement ou groullis, la pullulation. Ce pape, plutôt sympathique, pensait déjà sans doute, quand il fut élu pape, qu'il faudrait être un jars (Rév d'Arès xxxvi/3), un François d'Assise, pour tenter d'ouvrir les jambes, c'est-à-dire de faire de ce grouillis un ensemble heureux, cohérent, harmonieux. Pourquoi ?
Parce que le monde qu'a fait l'Église est un monde sans christianisme — c'est pourquoi il faut le changer (Rév d'Arès 28/7) —. Le christianisme vrai n'a jamais existé, sauf très ponctuellement, très exceptionnellement, comme Jésus l'avait souhaité, c.-à-d. comme le préconise le Sermon sur la Montagne. Ce monde qu'a fait l'Église est resté un monde de masse brutale, de sensibilité vindicative, de jambes qui sautent et fendent les plaies dès qu'on tente d'en faire une société d'amour, de pardon, de paix. Le rôle qui nous est dévolu est donc très difficile ; nous devons faire des hommes des êtres d'amour et cela se présente comme une gageure, quelque chose que nous devrions considérer comme impossible, si le Père Lui-même ne nous affirmait pas que c'est possible.
Le pape François est atteint de la maladie ecclésiastique de notre temps : la mauvaise conscience, la honte d'appartenir à une Église politique, injuste, criminelle (inquisition, etc.), possessive, vicieuse (pédophilie, etc.). François a honte du passé de l'institution dont il a reçu la charge et il s'est donné le nom de François pour se donner le courage de transformer une Église si différente de l'idée qu'avait poursuivie jusqu'à la croix Jésus de Nazareth. François a honte pour l'Église du pouvoir que celle-ci a exercé pendant des siècles sur le monde.
Ce verset i/16 de La Révélation d'Arès que vous citez est de ceux qui nous préviennent que nous avons accepté une tâche d'une grande difficulté.
Mais nous réussirons, si nous transmettons à ceux qui nous suivent, un idéal de christianisme pur. Alleluia.
Ceci dit, je vous sais assez intelligent, frère Vincent, pour avoir compris que le sens de ce verset était celui que je vous donne ici. Mais bon ! je comprends que vous ayez fait l'âne pour m'entendre le confirmer. Je vous aime et vous apprécie, frère Vincent, ne prenez pas ce dernier paragraphe comme un reproche.

05fev22 237C44 
Cher Mikal,
Préambule : Je m’excuse d’avance auprès des lecteurs de ce blog pour ce commentaire un peu long, car j’y insère trois réponses précédentes de Mikal. Je pense qu'il sera utile à beaucoup d'entre nous de les relire.
Merci pour cette entrée qui va être très utile aux apôtres de La Révélation d’Arès. Les réponses faites à Jeff (237C36) et Denis (237C28 et 237C39) m’aident beaucoup à mieux comprendre votre enseignement sur ce sujet. Que de de subtilité en termes d’intelligence spirituelle nous demande ce labeur pour les géants des temps anciens. Un bras faible qui voudrait percer une montagne (Rév d’Arès 31/6). Il va falloir être opiniâtres, résolus et patients.
Comme vous le dites, nous entrons de nouveau dans une période axiale. C’est ce que j’essayais d’exprimer, il y aura bientôt deux ans, dans le "live YouTube" sur la chaîne "L’Île Bleue" :  "Game Changer :  les pèlerins d’Arès en route vers une nouvelle civilisation" que m’avait inspiré l’entrée 217 — question de civilisation ; lien https://www.youtube.com/watch?v=EwBsmHmeMwU.
J’ai eu deux jours pour préparer ce direct. Aussi est-ce parfois maladroit, mais c'est dit avec mon cœur, à ma bonne surprise cette vidéo à presque à 3000 vues, à suivre…
 
Certes, à ce jour, nous n’existons pas encore comme principe détonant (j’y reviens). C’est dans ce tournant actuel très particulier que je re-songe à l’entrée 223 datant d’octobre 2020, on y lit en réponse à Sylvie P. (223c9) :
"Actuellement, il est très clair que, sauf accidentellement quelques gens comme le Professeur Didier Raoult qui réussit à s'exprimer grâce à quelques journalistes qui ont des restes de conscience, tout est fait pour briser la réflexion dans le contexte de la pandémie. Tout le monde sait que la démocratie n'existe plus... Comment s'étonner de l'énorme proportion de l'abstention lors des dernières élections ?
Je ne vois plus à la télévision "officielle" que la compétition des égos et la décomposition du débat public. Mais actuellement quelque chose se détraque ; ce n'est pas clair, mais c'est sensible. Je ne crois pas que nous ayons déjà nos chances comme principe détonant, parce que ce que nous demandons à nos frères humains est très difficile : la pénitence, mais nous approchons de la croisée des chemins. Néanmoins, nous ne devons pas cesser d'appeler à la pénitence. Le temps passe plus vite qu'il semble et ce sera un jour notre heure.
Derrière le voile de la pandémie on perçoit un courant de l'intelligence collective qui cherche à reprendre ses droits. On voit s'approcher un affrontement. Visiblement l'égalité et la liberté renforcent leurs rangs face à la "justice, aux lois", bref, aux mandarins, qui gardent leur influence avec peine, parce qu'ils "justifient" trop d'injustifiable. Visiblement, les populations en France tout du moins réclament que le "savoir" politique quitte sa sphère "céleste" et redescende sur terre afin que tous les humains décident ensemble ce qui est bon et ce qui est mauvais. Il y a de la confrontation dans l'air."
À la fin de ce mois je serai "désactivé" — terme officiel, pourquoi pas "évaporé" tant qu’on y est, comme Orwel dans "1984" ? —. En effet mon pass-sanitaire obtenu en août, devenu pass-vaccinal par la suite est conditionné à une 3ème injection. Pourtant notre ministre de la santé, Olivier Véran avait affirmé haut et fort devant les caméras qu’un vacciné garderai son pass sans qu’il est besoin d’une troisième dose, un mensonge de plus (voir vidéo de compilation de tous ces mensonges et approximations qui serait hilarante si tout cela ne serait pas profondément grave:
(https://www.youtube.com/watch?v=BPJyMGbt8Ikun)
Récemment, mon grand frère Matthieu a été informé par son employeur à contre-cœur de son futur futur licenciement s’il ne se mettait pas en règle de ce pass avant le 15 février.  Lui un entraineur compétent de haut-niveau dans le sport à la carrière irréprochable, c’est un scandale !
Pire, le prophète Mikal, l’homme de dieu, apex de la longue chaine prophétique, missionné vers ce monde pour la moisson lentement murie depuis Abraham (Rév. d’Arès 31/6), va perdre son pass le 15 avril 2022 (voir 236C17). Un faucon cloué au sol… Je n’arrive pas à m’y résoudre et j'avoue que je me tourne vers le ciel. Comme lui, je redoute qu’on aille vers de terribles problèmes de liberté sociale de circulation.
Le Pèlerinage, la rive d’Arès (Rév. d’Arès xLvii/4), fermé jusqu’à nouvelle ordre pour la troisième fois consécutive ce qui totaliserai quatre ans sans pouvoir se rendre sur le saint lieu. J’encourage les lecteurs à bien relire ce passage qui pour moi est celui lui qui nous réapprend le mieux ce qu’est ce Pèlerinage de Feu (165C1 du 21 mai 2015) :
"Quatre murs blancs, des sièges à coussins de lin blanc, des tapis pour éviter aux pèlerins le contact d'un carrelage dur et froid, un petit cadre en bois sur le sol carrelé pour marquer l'endroit où se dressa en 1977 la Lumière d'où sortit la Voix. Des pèlerins tous pareils avec une tunique et les pieds nus, assis ou à genoux qui prient en silence. Il n'y a vraiment rien à voir. C'est uniquement la foi qui charge la conscience d'émotion sur ce lieu, l'émotion qui fait tout paraître surnaturel. Ici la Main du Père caresse le pèlerin qui appelle cette caresse. Elle n'est pas perçue par le curieux. Cette sensation d'être touché et porté, je la ressens, mais ce n'est pas physique, c'est un effet de ma foi. Il faut dire que j'ai senti comme vivre et respirer le Créateur à cet endroit du 2‑octobre au 22 novembre 1977 et qu'il est normal que je revive là cette expérience, mais je crois que beaucoup des priants présents là la ressente aussi. Il y a sur ce lieu quelque chose d'intersubjectif, d'autoréférentiel, des signes pour structurer l'Invisible toujours présent là en nous et autour de nous et Le charger de sens. De ce fait, la relecture, pour la nième et nième fois de la Parole du Père, me profite ici plus qu'elle ne me profite chez moi.
Peut-être viendrez-vous au Pèlerinage d'Arès un jour, frère Minas, et je souhaite que vous y trouviez ce que j'y trouve: Une immense et irrésistible espérance !"
Moins que jamais "on ne festoie au Ciel aujourd'hui" (allusion  entrée n°58/mai 2007 "un nouveau roi noir à Paris"). Certes, vous répondez au frère Jean-Luc : "Je ne veux pas être un nouveau Noé" (223c27). Alors je pense à ce que Dieu vous a dit en cas de menaces trop fortes : Dis-Moi, coupe les pieds ! Je coupe les pieds (Rév d'Arès xxxviii/7).
"Je ne veux pas m'étendre sur ce point ; j'en dirai seulement quelques mots : Je ne veux pas être un nouveau Noé ; le Père le sait, mais il m'a quand même appelé et c'est ce fait apparemment étrange qui nous permet d'expliquer un certain nombre de faits métaphysiques : Je n'ai pas cessé de rappeler que le Père vit tant dans l'Univers infini qu'il est au fond de l'homme, qui est son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27). Ainsi est-Il au fond de moi tout particulièrement puisque le sort a fait de moi un prophète. Il s'ensuit logiquement que ce qui peut déclencher un changement eschatologique d'ordre universel tient à la coordination de deux volontés : la Sienne et la nôtre — c'est l'explication de Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —, et la volonté humaine est particulièrement concentrée dans la prophète. Je tremble souvent à la pensée que moi, qui ne suis qu'un rien-du-tout, je recèle une force de destin exceptionnelle pour toute ma famille humaine, bons et mauvais."
En ce moment , je flaire une lame de fond qui déferlera tôt ou tard dans le cœur de nos frères du reste qui ont entendu le délire des puissants (Rév d'Arès 28/20). Depuis quelques jours je vois les magnifiques images du convoi de la liberté : "Freedom Convey" arrivé à Ottawa, la capitale du Canada sous ce ciel bleu d’hiver à -20°C. Ces trucks [camions] chromés, allant vers leurs but (10/10), m’évoquent la beauté (12/3). J’y flaire un mouvement parti du fond de l’humain comme au début des Gilets Jaunes.
J’entends quand en France il s’en prépare un qui doit gagner Paris le 13 février puis Bruxelles, serai-ce le départ d’un principe détonnant dans notre vieille Europe ? À suivre.
Que cela soit ce coup-là ou le prochain, je pense comme vous que ce qui se passe gêne ; la gêne forme les premières mesures de l'opéra qui va se jouer. (voir entré 223)
À  41 ans, sauf éventuel accident (mon bien-aimé tonton Ludovic B., 48 ans, petit-frère de Laurent, Marie-Ange, Didier, Fabien viens de mourir dramatiquement écrasé par un arbre en bûcheronnant du bois devant ses deux filles jumelles de 14 ans. C'était pourtant un homme bon et gentil. Je suis environ à la moitié de ma vie sur terre, je serai un apôtre jusqu’ à mon dernier souffle et je pense que je serai témoin du début de cette bascule historique. En ce moment, les loups qui entendent les lynxs doivent commencer à trembler (Rév d'Arès xvii/6).
Nous sommes en route, nous ne nous arrêterons jamais.  Nous sommes la vapeur avant l’aurore (Rév d'Arès xix/18), cette fumée qui sort de la gangue, de la boue le matin quand la terre se réveille.
Hallelujah !
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Je suis revenu ce matin à Bordeaux, où m'attend beaucoup de travail. Je n'aurais jamais imaginé qu'une chute de tension, même sévère, fatiguait à ce point. Mais bon ! j'ai retrouvé mes forces, je me remets à la tâche sur mon courrier abondant et sur des besognes administratives qu'impose ce monde de plus en plus compliqué. Mais je tiens quand même à répondre à votre long commentaire.
L'écriture de votre commentaire est vaillante et décidée, mais le fond a, par endroits, quelque chose d'amer.
Mon frère Abel, ne vous laissez pas "désactiver". Comprenez, mon frère Abel, que vous ne ferez rien gagner à notre cause en refusant la troisième dose de vaccin. Nous nous soumettons à quantité de règles et lois, nous acceptons quantité de désagréments, tourments, tracasseries, humiliations et autres arias à longueur d'année, alors... même si ça nous fait maronner, acceptons cette dose de vaccin, une broutille de plus, pour avoir la paix et pouvoir vaquer à notre mission tellement nécessaire. Je comprends qu'on ait envie de refuser l'outrage fait à la liberté, mais croyez-moi, notre mission dans le monde est tellement importante que cette protestation ne vaut pas les soucis que le refus d'un vaccin inutile peut nous causer. Mieux vaut passer entre les gouttes sans se faire trop remarquer. Notre mission a fait son chemin depuis quelque quarante-huit ans, parce que nous nous sommes efforcés de ne jamais présenter le flanc, en tous cas de le présenter le moins possible, aux coups qu'on voulait nous porter.
L'Église avec un peu de rhétorique, de pathos et autres trémolos a fait de la croix de Jésus un triomphe : la rédemption des péchés du monde... rien que ça !  En fait, elle s'est efforcé de cacher un horrible assassinat, l'échec atroce que l'imprudence de Jésus descendu de façon insuffisamment réfléchie de sa Galilée à Jérusalem avait causé à sa mission. S'il était resté dans sa Galilée le christianisme véritable aurait sans doute pu apparaître. Jésus, hélas, s'est par imprudence jeté dans la gueule du loup. S'il est revenu nous parler en 1974, c'est pour que nous n'en fassions pas de même. Tu n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice comme ton Dieu... Tu n'as pas pouvoir de te ressusciter (Rév d'Arès 29/5).
Vous allez me dire que vous faire "désactiver" ne concerne que votre travail de professeur mais je vous réponds : Non ! Notre croix à nous, c'est toute notre vie de citoyens soumis aux lubies de la politique ; nous devons éviter cette croix-là autant que nous le pouvons. C'est le seul moyen d'avancer sans trop se faire remarquer ; notre mission publique que nous ne pouvons pas éviter quant à elle suffit à nous faire voir ; inutile d'en rajouter. Ce n'est pas de la lâcheté. Bravade n'est pas courage ; le courage, c'est souvent de plier !
Un jour ne ne serai plus là pour mettre mes frères à l'abri des représailles de la société, mais vous, frère Abel, vous serez là et vous devrez mettre la paix dans le cœur de la jeunesse bouillante (la jeunesse est toujours bouillante). Je ne suis le chef de personne (16/1), rien ne vous oblige à m'écouter, mais justement, votre force est dans cette liberté du poulain agile qui court vers son but (10/10), mais qui ne se jette pas dans les dangers quand il peut les éviter. Cette mesure (7/6) caractérise le Pèlerin d'Arès.

09fev22 237C45
J'ai eu grande joie à lire sur ce blog le commentaire 237C40 de notre frère Claude René M., avec sa façon synthétique d'aller vers le Fond et  la Polone (Rév d'Arès xxxix/ 12-13), c'est-à-dire l'unité profonde, à travers notre expérience quotidienne de moissonneur. Je m'y retrouve si bien!
Il y a le i et il y a les méandres de la mise en mots. Parmi ceux-ci, j'ai été percuté par votre réponse à Jeff en 237C36, à propos de la "période axiale".
Vous écrivez :
"J'ai évoqué voilà peu dans un commentaire ce qu'on appelle la "période axiale". Il me faut, avant de poursuivre, m'étendre un peu sur ce terme. On appelle "période axiale" une période très ancienne de l'Histoire qui, grosso modo, s'étend de 1.000 ans avant Jésus Christ à 300 ans après Jésus Christ, moment où elle s'arrête parce qu'alors s'installent la religion dogmatique autocratique et la politique idéologique autocratique. Autrement dit, la période axiale est celle qui a vu naître dans le monde la philosophie ou pensée libre, période d'énormes progrès de l'intelligence intellectuelle et de l'intelligence spirituelle et métaphysique (Rév d'Arès 32/5), hélas stoppées jusqu'à nos jours par l'installation des pouvoirs absolus qui n'ont pas accepté et qui ont tué tout ce qui les contredisait grosso modo.
Or, cette période axiale semble repartir".
Tout cela m'aide beaucoup à réfléchir, mais autant la date approximative de 300 après Jésus-Christ, je la comprends très bien, autant celle de 1000 avant Jésus-Crist me pose question, tant du côté des Hébreux que de celui des Grecs.
Je ne sais si vous aurez le temps de répondre sur ce point, secondaire.
Bien fraternellement
François D. d'Ile de France

Réponse :
Je suis pris par le rattrapage de mes tâches abandonnées à la suite de ce "coma" où m'a fait tomber le 21 janvier une très sévère chute de tension due à un nouveau médicament qui ne me convenait pas et je n'ai pas encore rattrapé mon retard, mais je prends un moment pour répondre à votre question.
Je comprends que vous vous interrogiez sur le début que je donne à la période axiale, puisqu'il est d'usage de faire remonter l'apparition de la philosophie grecque à quelque 700 ou 800 ans avant Jésus Christ, mais je ne suis pas si sûr de cette datation. Je ne sais pas vraiment, mais il est possible que les existences de Pythagore ou Parménide remontassent à quelque 1000 ans avant J.-C. Je serais même, pour ma part, tenté de faire remonter le début de cette période axiale à 2000 avant J.-C., c.-à-d. à Abraham ou 1600 avant J.C. à Zoroastre, s'ils vécurent vraiment à ces périodes. Pour moi Abraham ne représente pas que le début du monothéisme (auquel cas il faudrait plutôt remonter à Noé), il représente inévitablement le début d'une autre façon de considérer l'existence humaine. La pensée d'Abraham exprime une certaine philosophie (l'hébreu de la Bible n'a que 10.000 mots, très insuffisant pour exprimer le fond d'une sapience), mais c'est un mouvement de l'esprit qui est sur le fond une révolution ontologique, une autre façon d'envisager l'être ! On peut même peut-être remonter à Sumer, quelque trois millénaires avant J.-C., car les commencements de la civilisation mésopotamienne marquent probablement un effort de compréhension de l'humain et de son destin, et nous sommes également forcés de jeter un coup d'œil sur l'Inde, où l'apparition des Vedas est extrêmement ancienne, ou sur la Chine, etc. Au fond, rien de tout cela n'est vraiment très ancien à l'échelle cosmique ; il m'arrive de rappeler à mes frères que si je divise 2.000 par 93 (l'âge que je vais avoir) j'obtiens 21... Je ne suis donc séparé de Jésus que de 21 ou 22 vies comme la mienne... Ce n'est rien.
Je ne crois pas que la philosophie grecque apparut ex nihilo, il y avait inévitablement déjà une certaine forme de gymnastique de la pensée en exercice tout autour de la Méditerranée. Les Grecs ont eu le grand privilège de disposer d'une langue propice par sa souplesse à l'expression philosophique écrite, ce qui n'était pas le cas des langues sémitiques. J'ai eu, il y a longtemps, l'occasion de parler avec Pierre Assouline, qui est (c'est très peu cité) d'origine berbère (comme Zemmour) ; il me disait que les Berbères n'avaient jamais disposé d'un système d'écriture qui leur permît d'exprimer des idées abstraites subtiles avant l'arrivée des Arabes au VIIIème siècle, mais qu'ils avaient une très ancienne tradition mémorielle de sagesse, indiquant que la pensée berbère avait depuis très longtemps esquissé une ou plusieurs téléologies.
Voilà, j'ai dit 1000 ans avant J.-C. seulement pour exprimer mon très fort soupçon que la quête du Fond de l'être et de l'Être est très ancienne.

09fev22 237C46
Merci pour cette magnifique entrée ! Au fil de ses relectures, se révèlent sa force, sa belle et subtile intelligence du cœur (Rév d’Arès 32/5).
C’est par notre amour évangélique où se lient le cœur et la raison que nous pouvons au mieux détecter celui et celle vers qui nous sommes missionnés : l’épi mûr et "le faire devenir un Pèlerin d'Arès du petit reste, si cela doit advenir" (entrée 237).
Le missionné meunier-boulanger, n’est pas doté de clairvoyance, de flair infaillible, il doit réfléchir aussi avec l’intelligence du cœur, autrement dit avec raison, miroir de la Raison de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5).  Par sa raison spirituelle, il passe outre ses impressions, ses émotions, son désir d’obtenir tout, tout de suite. "Son intelligence donne une force exceptionnelle à son amour [créateur]" (222c24).
Nous sommes confrontés à un gros problème de perte de foi et de confiance.
Nous pouvons être écoutés, voire approuvés mais, pour l’heure, nous sommes peu suivis. Nous avons à réenchanter le monde par le miracle de notre foi et de notre amour, vécus et créateurs. L’enchantement ne nait pas de discours, de théories, de préceptes, d’explications, mais de prises de conscience au fond de chaque cerveau, chaque cœur, chaque âme de ce que l’on peut être, au sens d’être vivant à l'Image et Ressemblance de la Vie (Genèse 1/26-27).
Soyons des libérateurs, comme vous le rappelez à notre frère Jeff de Paris (237c36), des réveilleurs, de accoucheurs. Que notre amour libère tous ceux vers qui nous sommes missionnés et qu'ils ressentent enfin l’enchantement d’être vivant !
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Le temps me manque pour répondre à ce bref, mais profond et complert commentaire... Mais que devrais-je y répondre. Ce commentaire dit déjà tout, ma sœur Annie. Je suis heureux que vous soyez une sœur d'accueil, car vous avez ce qu'il faut pour guider les accueillis.
Oui, "nous sommes confrontés à un gros problème de perte de foi et de confiance." Mais est-ce une "perte de foi et de confiance" ou est-ce l'indice que les humains commencent à se poser les bonnes questions ? Sortir de la religion est une chose, trouver la bon Sentier en est une autre. Il demeure un mystère derrière l'écran d'apparences qu'est la vie terrestre. La foi dans les dogmes disparaît mais les questions capitales des origines et des finalités existentielles demeurent. De ce fait, par prudence, l'agnosticisme prévaut :"P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non." Il y a eu trop de mythes, les gens se méfient. La religion est exclusiviste, alors que nous Pèlerins d'Arès ne le sommes pas, mais ça ne se voit pas du premier coup d'œil. Quintus Aurelius Symmaque, homme politique romain, païen mais esprit large, auteur de plusieurs livres écrivit : "Peu importe par quelle doctrine on recherche la vérité, on ne peut pas par un seul chemin accéder à un aussi grand mystère." Voilà, il demeure un mystère. Il faut laisser le temps aux gens de rencontre de voir que l'amour est le seul lien entre toutes les doctrines qui permette de percevoir la Lumière.

09fev22 237C47 
Bonjour frère Michel,
Merci d'être toujours là pour nous, de nous enseigner. Merci du fond du cœur.
Je prépare des cartons, car je vais bientôt déménager. Je vous écrirai pour vous donner la nouvelle adresse.
Mais aujourd'hui, je suis désolée de partager avec vous et mes frères la nouvelle du décès de notre soeur Catherine, Cathy, survenue brutalement hier, par une crise cardiaque. Un infarctus survenu à l'hôpital où elle était entrée à la suite d'un malaise.
Nous allons tous, mes soeurs et frères de Nantes faire mortification, mais nous sommes choqués de ce départ si rapide et inattendu.
Nonobstant, nous espérons qu'elle continuera son ascension avec notre aide et son courage, sa constance et le dynamisme dont elle faisait souvent acte.
Sa joie de vivre, ses rires, sa gentillesse et ses "coups de gueule" contre le mal, vont nous manquer.
J'ai hâte de revenir à la moisson qu'elle abordait avec son dynamisme habituel et un grand sourire.
J'aime votre réponse à notre frère Abel. C'est par la moisson que nous réussirons à changer ce monde, j'en suis convaincue, d'autant que j'était plutôt une révolutionnaire dans le cœur.
Je souhaite beaucoup de courage à tous mes frères.
Je vous souhaite de conserver la santé ainsi qu'à soeur Christiane.
Avec tout la force de mon amour, bonne continuation, frère Michel.
Ghislaine V. de Loire Atlantique

Réponse :
Merci, ma sœur Ghislaine, pour ce commentaire. Catherine a quitté ce monde... Très franchement, je ne suis pas sûr de savoir de qui il s'agit exactement, car je connais un certain nombre de Catherine. S'agit-il de Catherine J. d'Herbignac ? Vous faites mortification pour elle. J'en suis heureux.
Pardonnez mon manque de temps pour répondre. N'oubliez pas de me faire connaître votre nouvelle adresse.

14fev22 237C48
Regardez "In the Arms of the Angel Sarah McLachlan Lyrics" sur YouTube
https://youtu.be/3pvf_OBuJVE
David B. du Limousin



Réponse :
Merci, mon frère David. C'est une très jolie voix que je ne connaissais pas.

14fev22 237C49
La vie est aussi brève qu'une goutte de rosée,
Le temps d'ouvrir les yeux.
De sourire, d'aimer, de boire la vie...
De souffrir,
Et de nous repentir
De notre orgueil inoui
Qui nous a desséchés.
La fraîcheur du cœur est partie
Et avec elle
Toute sa beauté et sa vivacité.
À moins qu'une âme soit née
Quand l'Amour et la Paix
Ont remplacé
Toute l'eau d'une goutte de rosée.
Oh ! je chéris mes larmes,
Qu'elles sont douces à mes joues,
Ces gouttes de rosée !
Elles me semblent si fraîches
Et tant de vie gorgées
Pourvu qu'elles coulent encore.
Car le jour où je serai
Partie dans le  cosmos
Tout sera sec et froid,
De ténèbres et de givre.
Seule mon âme pourra
m'aider à me fondre dans l'Un, me rafraîchir, me rassasier, me réchauffer...
Fusion dans l'Univers, la Vie
Le Père et Mère aimant.
Qu'est-ce que ce sera ? Je ne le sais pas encore...
Mais venez donc larmes, repentir, tristesse
Qu'attendez vous pour me laver ?
Que j'expie tous mes crimes une fois pour toutes !
Que jamais plus je ne juge ni ne m'humilie !
Que ma langue ne prononce plus jamais reproche ou moquerie !
Que je sois enfin bonne et capable du Bien et uniquement du Bien !
Bonjour à vous, prophète du Très Haut,
La mort nous met face à nous même et  le départ de notre sœur Catherine J. m'a bouleversée comme beaucoup de frères et sœurs,. Cela m'a inspiré ce poème, en souvenir d'une sœur qui m'a beaucoup apporté dans sa singularité, son amour et sa clairvoyance.
Bien fraternellement, en prière avec tous.
Françoise L. de Bretagne

Réponse :
Bonjour à vous, ma sœur Françoise. Moi, qui ne suis pas poète, j'aime la poésie qui met, si je peux dire, ma pensée sur une balançoire. Théophile Gautier parlant de la bataille d’Hernani (Victor Hugo) écrivit : "On casse les vers et on les jette par les fenêtres !... Ce mot rejeté sans façon à l’autre vers, cet enjambement audacieux, impertinent même, semblait un spadassin de profession, allant donner une pichenette sur le nez du classicisme pour le provoquer en duel."
Catherine J., que d'autres appellent Catherine D. ou simplement Cathy, je ne la situe pas dans ma mémoire. On m'a dit avant-hier qu'elle était présente dans la salle lors de mon passage à Lorient en 2019, mais ne la connaissant pas, comment aurais-je constaté sa présence ? Peut-être ai-je échangé un peu avec elle sur Facebook ? Je ne m'en souviens pas. Malgré tout, j'ai trouvé dans mon carnet d'adresses une Catherine Jeannet de Herbignac en pays breton de Guérande (Loire Atlantique) qui, je crois, m'écrivit en 1987... Ce n'est pas d'hier. Je ne me souviens pas de ce qu'elle me disait alors.
Je suis heureux de découvrir que l'influence de cette sœur fut heureuse dans notre assemblée de l'Ouest.

14fev22 237C50
Très cher et bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Vous écrivez : "Vers qui le Père m'a-t-Il missionné ? Non vers ceux et celles, la foule, que je souhaiterais convertir, mais vers les épis mûris ou mûrs, bons à moissonner (Rév d'Arès 5/2, 6/4), ceux qui portent en eux, presque toujours en l'ignorant, les prémices de la pénitence et de l'amour qui sauveront le monde du péché des péchés (38/2)."
Vous avez été certainement missionné vers l’invisible monde qui nous habite ! La lecture de La Révélation d'Arès et de vos notes montrent la force qu’il vous a fallu pour devenir le prophète de Dieu, transmettre au monde sa Parole pour nourrir. Vous êtes un phare pour l’humanité, vous montrez les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) qui mènent à la Montagne  Sainte (25/9).
La Parole, trésor de Lumière et de Vie, éclairée par votre enseignement, invite à un débat intérieur par la pénitence. Ce débat  trouvera une réponse progressivement, en quittant cette vie matérialiste duelle, mensongère, égocentrique, vers la Vie spirituelle (vivre la Parole). Cette Parole sera à l’origine du changement par la  maturation de la mesure, de la réflexion, de l’humilité et elle ouvrira le cœur aux autres. Rejoindre le Vrai,  retrouver la vie fluide, libre, grâce à la finesse du discernement de l’intelligence du cœur.
Le Père nous envoie accomplir un idéal superbe, avec un guide, une boussole, le prophète de Dieu. À nous d'être, humblement, ce que Dieu et son prophète attendent de nous.
Nous prions chaque jour avec vous et nous vous embrassons très affectueusement.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Francis, en lisant votre commentaire.
La campagne présidentielle qui a commencé en France montre à quel point les hommes — ici français, mais ailleurs autres et c'est à peu près pareil — se rendent compte qu'ils font face à un vide, parce que l'absence d'idéal commun, qui pour nous Pèlerins d'Arès est formé par la pénitence et la moisson de pénitents, fait que les humains ne savent plus à quoi se fier pour corriger les innombrables défauts du présent et construire un avenir. Plus rien ne pourvoit l'humanité des qualités qui font défauts chez tous les concurrents ou, au delà, chez tous les êtres humains pris un à un. C'est le brouillard ou la pluie diluvienne à travers laquelle on ne voit goutte. En tout cas, le monde ne sait plus comment mettre dans quelqu'un la foi qu'il ne met plus dans l'Éternel. Ce que Diderot dans une lettre d'amour à Mlle Sophie Volland appela la postéromanie — qui est l'envie d'avoir des descendants ou des héritiers — n'existe plus du tout.
Ce qui me frappe dans cette campagne, c'est l'impossibilité de continuer, faute de savoir quoi continuer. Nous n'avons malheureusement pas encore les moyens de démystifier ce mystère... vide. Oui, vide. Pour qui voter, nous demandons-nous, sœur Christiane et moi ? Nous pensons à Jean Lassalle, mais nous nous disons que cet homme, qui est encore un homme, tel que nous voyons l'homme, n'a pour l'heure que 1 % de supporters et qu'en votant pour lui nous allons nous ranger, au fond, parmi les abstinents. Nous vivrions dans l'angoisse de l'irréparable si nous n'avions pas la conviction que ce que nous ne pouvons pas faire maintenant, nous pourrons le faire demain si nous persistons sans jamais faillir à être les apôtres du Père. Nous serons un jour en mesure de proposer un idéal qui sera enfin écouté.

15fev22 237C51
Bonjour Frère Michel,
Merci pour votre travail infatigable, pertinent, et tellement précieux, et merci aussi aussi à tous les contributeurs de ce blog qui contribuent au déroulement de votre enseignement sur ces pages.  
Je vous envoie un commentaire, qui n’est pas forcément en rapport avec le sujet mais qui concerne notamment notre rôle de libérateurs spirituels.
Par quatre fois, en vingt-quatre heures, j’ai entendu des sœurs d’âge et de pays différents à qui j’ai parlé me dire qu’étant d’un naturel optimiste, elles pensaient que les restrictions allaient cesser en février ou que l’opinion politique allait changer, ou que le Pèlerinage aurait lieu, etc.
Je suis aussi d’un naturel optimiste, voire joyeux ou même enthousiaste. Ça m’a touché.
C'est bien d’avoir un naturel optimiste. Ne dit-on pas qu’après la pluie vient le beau temps ? Pourtant, si l'idéaliste n'est pas réaliste, il annule quelque part toute possibilité que sa force d’idéal fasse changer quoi que ce soit sur cette planète. S’il ne lutte pas par la pénitence contre le mal bien réel en lui et l’injustice bien réelle en dehors de lui, il n’est qu’un doux rêveur, un Don Quichotte de plus, quoiqu’ils ne soient pas si nombreux les Don Quichottes, et que, comme Cyrano, "je me découvre au nom de cet olibrius."
Par contre, si l’idéaliste est réaliste (l’inverse marche aussi), il crée la synthèse recadrant la force de vie en force de changement. Il crée en lui la tension qui relit le Ciel et la Terre. Il est comme l’arbre, avec ses racines dans l’obscurité humide cherchant l’eau et le stabilisant et les branches terminées par les feuilles captant la lumière. Et, de ces éléments totalement différents que sont la terre, l’eau et la lumière, l’arbre fait sa synthèse, sa croissance, il est son propre dépassement. Plus profondes les racines, plus hautes les branches. Un peu comme le verset 13 de la Veillée 31 [de La Révélation d'Arès] : Que Mon peuple t’entende homme Michel ! qui, quand il se réalisera — quatre générations ne suffiront pas [24/2] — verra la Sainteté, la Puissance et la Lumière du Père [12/4] se synthéser et régner sur nous.
Mais, aujourd’hui, on m’a dit que les restrictions dues au covid seront peut-être levées en février (?) Formidable, plus de masques plus de restrictions, plus de vaccins, plus de virus, plus de contaminés, "le combat cesse, faute de combattants". Super, mais comment y croire ?
Depuis que les pouvoirs sont pouvoirs, ils inventent des narratifs leur donnant tout crédit de domination. Ils peuvent sans broncher envoyer des pères de famille à la boucherie, comme vulgaire chair à canon. Ils ne reculent devant aucune horreur pour maintenir leur pouvoir.
La Révélation d’Arès (32/7) :
Ils repaissent de vent Mon Peuple, multiplient vanités et tromperies;
ils font alliance avec la science; ils sont en procès incessants avec leurs
contradicteurs, aussi vains qu'eux; de leurs pépiements ils louent les
princes, et les chefs de leurs rebelles,
sachant comment tromper les uns,
comment complimenter les autres,
ils ont réponse à tout,
ils sont le mensonge du mensonge.
Ça, c'est la réalité aussi réelle que le naturel optimiste de mes sœurs et du mien.
De plus, les pouvoirs ne reconnaissent jamais leurs erreurs. Donc ?
Donc, je m'attends à ce qu'autre chose intervienne, que ce soit un nouveau lapin sorti d'un chapeau, ou un attentat, ou un conflit mondial,  ou l'incendie d'une cathédrale, ou un nouveau variant "Kon-naja-maivu", de la souche infectieuse des "Konaja" ayant muté sur le "maivu", lui-même sourcé par la "bévue".
Un "Kon-aja-maivu" ainsi créé qui comme par hasard surviendra mi-février et obligera, pour le salut du peuple [Rév d'Arès 22/6-8], les dirigeants de tous pays à maintenir, apparemment contre leur gré, statistiques et preuves scientifiques à l’appui, les mesures coercitives pour protéger le peuple, ostraciser les complotistes, exécuter toute forme d’opposition pour ce brave peuple qu'il faut bien sûr protéger, endetter, enrégimenter, caporaliser pour son bien, bien sûr. Constantin est là, il est bien toujours là.
J'aimerais tellement me tromper ; oh ! que je serai heureux, de faire fausse route, d'être dans l'erreur ! J’ai dit d’ailleurs à l’une de mes sœurs, je te paye le champagne, (disons le crémant, c'est plus abordable), si je me suis mis le doigt dans l'œil.
Dieu ne nous met-il pas en garde dans la Veillée 22 versets 13 et 14 [de La Révélation d'Arès] :
Mais écris pour les enfants de tes enfants
que le fléau demeurera derrière l'horizon
caché par un ciel pur;
comme l'envie soulève les mamelles
d'une jeune vierge,
le fléau reviendra d'abord comme un vent léger
agréable pour ceux qu'il caresse;
que ta descendance prenne garde à l'ouragan qui suivra,
si elle se laisse prendre aux séductions
des voix douces revenues de l'horizon,
car elles deviendront vite le tonnerre des tyrans,
et Mon Jour reculera encore devant eux!
Que ta descendance se souvienne de Ma Parole
plus jamais de princes,
ni prêtres, ni docteurs,
et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra.
J'ajoute votre commentaire prophétique de ces versets:
"Pour leur beauté et leur force d'évocation, les vv. 13 et 14 sont parmi les passages de La Révélation d'Arès qui ont forcé l'admiration d'écrivains et de penseurs (notamment Maurice Clavel, voir "Le Pèlerin d'Arès" n° 4/1979). Ces versets constituent un avertissement solennel de Dieu contre le retour des dominations religieuses et de leurs émules : les dominations politiques, après qu'elles auront disparu ou perdu leur importance dans le monde (conditions qui provoqueront le Jour de Dieu). Dieu promeut des assemblées libres et souveraines (Rév d'Arès 8/1,16/4) à la place des religions et des nations ou communautés enrégimentées, même quand elles sont démocratiques. Après des générations tenaces dans leur vision d'un monde légaliste et policé, les assemblées libres se généraliseront, ce qui annonce un monde très diversifié.
Mais des ambitieux chercheront toujours à dominer et à gouverner les âmes et/ou les esprits. Parallèlement, par paresse, ou par oubli des leçons de l'histoire, le peuple sera toujours tenté d'abandonner à des professionnels et des ambitieux la direction de la vie, spirituelle ou sociale. Il faudra veiller longtemps après le Jour de Dieu jusqu'à ce que meure la Bête [Rév d'Arès 22/14] — La Bête englobe toutes les religions et leurs émules: la religion de la nation, la religion du pouvoir, la religion de la loi, le culte de la personnalité, etc.
Je vous embrasse, frère Michel
François S., Canton de Bern, Suisse

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Vous parlez ici du procédé qu'utilisent depuis des millénaires les pouvoirs politiques pour dominer et rendre sages les peuples qu'ils gouvernent : l'art de transformer des problèmes ponctuels en drames universels, à tout le moins longs et étendus, à ériger face aux peuples apeurés la statue du pathos. Le covid n'est qu'un exemple parmi d'innombrables exemples d'un moment d'inquiétude, rien de plus; en période pathétique. En 1914 la guerre se déclare entre la France et l'Allemagne et, au départ, personne ne pensait que cela deviendrait un épouvantable carnage ; tout le monde croyait que cela ne serait qu'une passe d'armes, et puis arrivent les puissants qui organisent la guerre et cela devient l'atroce boucherie de quatre années 1914‑1918. Pareillement, survient un coronavirus, une toute toute petite bête inquiétante, mais qui n'est qu'une bêbête de plus dans un monde où circulent des milliards de milliards de germes, mais les pouvoirs organisent la maladie et cela se transforme en drame universel. Est-ce intentionnel de la part des gouvernements ? Peut-être pas intentionnel, mais sûrement une occasion de se montrer indispensables — ce qu'aiment être les gouvernants — et même plus qu'indispensables, sauveteurs, bienfaiteurs de l'humanité, remparts contre la mort, rôles auxquels aiment vraiment se croient voués les politiques. Toutes ces circonstances où les pouvoirs se haussent au niveau de messies, de refuges, de libérateurs, s'emboîtent comme des poupées russes depuis qu'existent les pouvoirs. Voilà bien un moment de délice pour le puissant : être providentiel, être... en somme... une sorte de dieu. Cela existe depuis qu'existe la politique, laquelle est fille de la religion.
Et puis, comme tout se termine un jour, le covid arrive à sa fin. Il y serait arrivé même sans confinement, sans vaccin, sans les tonnes de salive dégoulinant des lèvres étatiques, officielles, administratives, médiatiques. Oui, la fin serait arrivée de toute façon, comme l'avait dit le Professeur Raoult annonçant dès avril 2020 qu'un remède existait : la chloroquine, un antipaludique, mais on interdit alors aux médecins de soigner les "covidés", histoire d'éviter qu'on trouve d'autres remèdes hormis ceux autorisés par le pouvoir, plutôt inefficaces, mais bon ! de même que le canon de 75 ne gagna pas la guerre de 1914-1918, mais ce fut plutôt l'épuisement des ressources qui gagna, on ne tardera pas à se perdre en conjectures et à écrire de thèses, des article, des livres, etc., sur la question... Le commerce gagnera en vente de livres et en conférences ce qu'il perdra en vaccins Pfizer, Moderna, etc. Bref, on aura passé un moment excitant à assembler des bricolages quasi inopérants et à s'exciter sur les sinistres annonces quotidiennes : X milliers d'hospitalisés, X décès, surtout les décès de gens de 95 ou 100 ans qui, de toute façon, étaient arrivés à l'âge de la fin de vie. Quant au Professeur (professeur d'immunologie) Jean-François Delfraissy, président du "Conseil Scientifique", je serais quand même étonné qu'on lui décerne le prix Nobel de médecine.

15fev22 237C52 
Bonjour cher Frère Michel,
J’espère que vous allez mieux, en tout cas assez bien pour éprouver de la joie.
Merci à vous et aux commentateurs qui font rayonner votre enseignement.
C’est La Révélation d’Arès, édition 1989, trouvée au rayon spirituel-religion d’une grande librairie de Rennes, qui m’a éveillé. J’abonde pour témoigner qu’en plus d’être essentiels pour comprendre le sens de la Parole, les commentaires sur votre expérience sont importants pour prendre confiance dans votre témoignage et pour se nourrir de l’exemple d’un homme sincère qui s’efforce de vivre selon la Parole.
Dans 237C41, il est question de la perte d’aptitude à la lecture, ce que je constate aussi dans mon métier de professeur de philosophie ; les nouvelles générations se détachent des longs textes. Certains disent que l’on retourne à la civilisation orale, mais peut-être tout simplement que l’aptitude à lire et méditer de longs textes a sans doute toujours été, et restera peut-être encore très longtemps, l’apanage d’une élite restreinte. Combien de jeunes gens décident de lire attentivement un livre de plus de cent pages pour s’éveiller, réfléchir et changer leur vie ? Il y a bien les trois religions du Livre, mais à l’exception sans doute de la minorité juive, il y a eu peu d’éducation populaire à la lecture libre et approfondie. Pourtant les joies de lire et d’accomplir peuvent se féconder mutuellement.
Avec 237C29 apparaît l’importance de témoigner avec clarté de la Parole sans croire, ou laisser croire, détenir la vérité ou prétendre être supérieur à la personne de rencontre, alors que comme vous l’enseignez, la vérité pour nos générations ne peut être qu’un idéal régulateur comme dirait Kant en parlant de la paix perpétuelle espérée entre les nations. En effet, un trop grand résidu de respect humain, peut faire que l’on intériorise un peu malgré soi le mépris de notre culture actuelle à l’égard du témoignage spirituel et que pour se protéger du rejet on peut se crisper dans une prétendue certitude, masquant l’incertitude et la fragilité. Il faut avoir le cœur pour laisser la Parole rentrer en soi : Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d'Arès xxxiv/12). Avoir le courage de se laisser pénétrer par la Parole pour se fondre dans la Vie comme un ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de Ma Gloire (2/10). Peut-être est-ce ce qu’a voulu dire Jésus en Luc 9:26 ou Marc 8:38 : Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui ? En tout cas, la vertu ou l’éthique au sens quasi-aristotélicien, est une sagesse pratique qui se transmet par la vie et l’exemple, bien plus qu’une sagesse théorique, ou comme vous dites, "il faut que nous nous fassions aimer avant de nous faire minutieusement comprendre. C'est pourquoi l'exemple que nous formons est plus important au départ que les leçons que nous donnons."
Merci à Claude M. de vous citer : "Il n'y a en fait qu'un seul humain (…et) c'est cet unique homme-là que La Révélation d'Arès appelle (237C11)." D’y voir le cœur de la Parole qui permet de mieux comprendre pourquoi s’aimer les uns les autres, pourquoi vivre dans une harmonieuse anarchie sans lois inhumaines, pourquoi s’efforcer en tout temps de faire pénitence pour retrouver le bonheur individuel et collectif.
Il faut sans doute non seulement poétiser, mais aussi plonger dans la métaphysique, pour permettre à la personne missionnée d’expérimenter et de vivre une certaine intensité de présence de la Vie, et ainsi s’éveiller, renaître à la Beauté, au Bien, à la Vie.
Jérôme H. de Montréal, Canada

Réponse :
Merci, mon frère Jérôme, pour ce commentaire.
Vous me dites : "J’espère que vous allez mieux, en tout cas assez bien pour éprouver de la joie." Oui, je vais beaucoup mieux. Comme disait ma mère qui était de 1904 et usait de mots poussiéreux mais dont j'aime encore la poussière, je me suis "bien requinqué" depuis cette très sévère chute de tension qui m'a plongé, le 21 janvier, dans une sorte de coma ou de syncope et qui — peut-etre à cause de mon âge (92 ans) — m'a laissé très fatigué au cours de la quinzaine qui a suivi. Quant à la joie, joie de croire et d'espérer que ce monde puisse changer en Bien, elle ne me quitte jamais. Je me souviens que, le 21 janvier, quand mon sang ne circulait presque plus et que je tombais dans les pommes — pourquoi les pommes ? pourquoi pas les choux, les carottes, les ananas ? il paraît que ce serait une déformation de tomber en pâmoison — il m'est revenu quelques vers de Charles Péguy — "Ève" — qui dans ma tête se mirent à danser la ronde, parce que je n'était quand même pas sûr que ce ne fût pas mon heure (il faudra bien qu'elle arrive un jour, celle-là) :
Heureux ceux qui sont morts pour la terre fraternelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terres.
Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,
Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.
Et Dieu lui-même juste ensemble qu’éternel
Avait pesé le monde au gré de sa balance.
Et il considérait d’un regard paternel
L’homme de son image et de sa ressemblance (Genèse 1/26).
Et Dieu lui-même jeune ensemble qu’éternel
Regardait ce que c’est que la nuit et le jour.
Et Père il contemplait d’un œil paternel
Le monde au coin d’un bois jeté comme un (poids lourd ?).
Et Dieu lui-même jeune ensemble qu’éternel
Regardait ce que c’est que le temps et que l’âge ;
Père il considérait d’un regard paternel
Le monde circonscrit dans un humain visage.
Si j'étais, le 21 janvier, parti pour les étoiles, quel genre d'homme aurais-je été ? Rien de plus qu'un ouvrier de de l'œuvre d'installation du Bien sur terre tombant de son échafaudage. Nous hommes de cœur ne combattons pas le Mal, parce que nous devons tout aimer, même le mauvais, mais nous travaillons pour le Bien ! On ne guerroie pas contre le Mal, parce que ça, c'est faire la guerre, engeôler, faire mal, maintenir la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). À cogner sur le mauvais on devient mauvais. Non, on installe le Bien, parce qu'assez de Bien une fois installé, le Mal s'évanouira de lui-même
La joie ? Mais, même plutôt réaliste, je rêve de la rédemption de l'homme. Même en étant schlass — ce mot n'est pas de ma mère, qui gémissait quand je le prononçais — peut-on rêver de rédemption sans être joyeux ? Non. La rédemption ne viendra pas, c'est sûr, de la politique, ni même de la religion. Je regardais hier soir une candidate à l'élection présidentielle dans un discours théâtral, bras écartés de crucifiée, trémolos compassés pour dire son inébranlabilité (j'ai baissé les yeux) et aussi le discours d'un candidat patelin parlant avec pitié d'un de ses adversaires comme du "juif de service"... Je pensais aux grossiers pugilistes de mon enfance gonflant leurs muscles à la Foire du Trône : "Avec qui voulez-vous lutter ?!" Passons !
Pour la lecture, vous avez raison, "l’aptitude à lire et méditer de longs textes a sans doute toujours été, et restera peut-être encore très longtemps, l’apanage d’une élite restreinte," mais si au moins cette élite-là lisait La Révélation d'Arès et y réfléchissait ! Ça ne semble même pas être le cas. Mais je suis peut-être pessimiste ; c'est peut-être simplement que leur réflexion est très longue. Mais à quoi réfléchir en lisant La Révélation d'Arès ? C'est une question que je me suis assez souvent posée. Ce livre, c'est mon ressenti, n'enferme aucune construction de l'esprit au sens réaliste, matérialiste, matériel même dans l'abstrait qui, du reste, y est rare. Il ne contient rien non plus de littéraire. Sans doute parce que Jésus ne dictait pas ; il parlait et son jet de mots ne sortait pas d'un esprit de chair, mais d'une âme. Peut-être y a-t-il là l'explication de l'absence d'ordre dans cette Parole ; comme je dis parfois : "On n'y trouve tout n'importe où." La Révélation d'Arès est un discours du cœur, vivant, ni moderne ni démodé. C'est en tout cas mon sentiment et cela peut-être déroute le lecteur ou rend la lecture embarrassante.
C'est un livre inclassable. Je dis aussi parfois : Cette Parole suit ce que j'appellerais une Intuition ou une Intelligibilité plutôt qu'une idée, à moins qu'il s'agisse d'idée au sens que Platon donnait à ce mot. L’idée dans nos concepts mentaux modernes est une représentation mentale claire, mais pour Platon, les idées n'existent pas dans la tête de celui qui les pense, elles désignent ce qui est le plus réel, l’essence des choses, les choses vues dans le Fond des Fond (Rév d'Arès xxxiv/6). Pour Platon, mais j'ajoute tout de suite de même pour l'Auteur de La Révélation d'Arès, les choses sensibles, par exemple le monde terrestre, ne forment pas la réalité véritable ; ils ne sont qu'apparence, ombre, écho des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles. Le monde sensible est perçu par les sens ; le monde intelligible, lui, est perçu par la raison. Le monde intelligible n’existe qu’en idée(s), relève d’un monde suprasensible et, comme tel, ne peut être saisi et connu que par l’intelligence (Rév d'Arès 32/5). J'arrête. Je me dis que j'aurais peut-être dû expliquer ça dès ma première introduction dans la première édition, mais n'aurais-je pas été une sorte de pédant alors, considéré comme une intellectuel qui intellectualise ? Il n'est vraiment pas facile de présenter une Parole descendue du Ciel où les idées ne sont pas les idées terrestres, c'est le moins qu'on puisse dire. Voilà aussi pourquoi elles ne sont sensibles que chez les épis mûrs.
Bon, j'ai assez perdu de temps à pérorer — un autre mot de ma mère —, je retourne au boulot.

16fev22 237C53  
On dit que la vérité libère, mais La Révélation d'Arès ne libère pas (c'est mon impression), elle pose au contraire des problèmes nouveaux au croyant que je suis. Par dessus le marché, il n'y a pas que La Révélation d'Arès qui passe sous les yeux du croyant, il y a aussi votre enseignement dans votre blog, et sans qu'on trouve des contradictions entre ce que dit la Parole d'Arès et votre parole prophétique, il y a quand même un saut à faire...
Moi, ça me dérange.
Pourtant, je suis votre blog depuis un certain temps et je reconnais qu'il fait question d'une manière que je dirais intelligente et plus que ça même, aiguë et essentielle. Beaucoup préfèrent sûrement laisser tout ça dans l'ombre et ferment La Révélation d'Arès qui, à mon avis, n'est pas incompréhensible, mais pose de gros problèmes aux fidèles des religions, parce qu'elle s'en remet à un homme, le prophète ou le témoin, c'est-à-dire vous, Michel Potay, et comme on ne sait pas ce que vous valez, au fond, puisqu'on ne vous entend ou ne vous voit nulle part (rien dans les journaux, rien sur la radio, rien à la télévision), que voulez-vous qu'on pense ?
Vous êtes sûrement un homme modeste, qui n'aime pas beaucoup la publicité, mais vous manquez au monde. Pensez-y !
Mehmet J. de Lorraine

Réponse :
Merci, mon frère Mehmet, pour ce commentaire.
Vous dites que "La Révélation d'Arès ne libère pas (c'est votre impression)" et qu'elle "pose au contraire des problèmes nouveaux." Vous semblez ainsi mettre en avant une contradiction : La Révélation d'Arès serait selon vous une vérité qui ne libère pas, mais qui au contraire oblige à "faire un saut" et ça vous "dérange".
La Révélation d'Arès et mon enseignement disent des choses que beaucoup préfèreraient laisser dans l'ombre et beaucoup de ses lecteurs ferment le livre. Nous, moi-même autant que mes frères et sœurs, savons très bien cela. Celui qui lit cette Parole est soit — c'est souvent le cas — un incroyants ou un agnostique, soit un croyant, juif, chrétien, musulman ou autre, mais dans les deux cas il est ébranlé ; il peut être ébranlé par un langage qui lui est obscur, ou par une Vérité qui lui fait mal ou lui pose trop de problèmes.
Un certain nombre des épis mûrs qui nous ont rejoints avaient parfois lu La Révélation d'Arès assez longtemps auparavant et avaient mis quelquefois des années avant de pousser la porte d'une de nos missions. Mais, au fond, une Vérité qui est vraiment une Vérité n'ébranle-t-elle pas inévitablement tôt ou tard dans ce monde de demi-vérités, de mensonges et d'incertitudes ?
De plus, La Révélation d'Arès, si on la lit en entier ou si on en lit une bonne partie tout du moins, est un peu comme Socrate, elle choque sans en avoir l'air, elle soulève des questions qui déplaisent à une société qui aime bien cultiver son confort intérieur. Il y a dans la littérature platonique un livre appelé "Le Ménon" où Socrate s'oppose à un nommé Ménon, un sophiste. On y découvre des vérité embarrassantes, ainsi celle qui dit que ce que l’homme connaît il ne le cherche pas parce qu’il le connaît, puisqu'il n'aurait nul besoin de le chercher, mais il ne cherche pas non plus ce qu’il ne connaît pas, parce qu’il ne sait pas ce qu’il doit chercher. Ménon présente un paradoxe : Comment prendre pour objet de recherche quelque chose dont on ne sait pas ce que c’est ? Comment identifier, si on la trouvait par hasard, la chose que l’on recherche si on ne la connaît pas ?
Ménon ne croit pas possible cette recherche ; il pense qu'il ne sert à rien de chercher. Le paradoxe dans lequel se débat Ménon est la conséquence de ce qu’affirme Socrate : "On ne peut pas savoir quoi que ce soit à propos de l’excellence sans savoir ce qu’elle est. Il est en fait tout aussi impossible de chercher ce qu'on ne connaît pas. Ce qu’on connaît, on ne le cherche pas, et l’on ne peut savoir ce qu’est cette chose que l’on cherche quand on ne la connaît pas." La formulation socratique met en évidence un gros dilemme : "Soit je connais un objet, soit je ne le connais pas, et pourtant l'ignorant a en lui-même sur ce qu’il ignore des opinions précises, des opinions sur les choses qu’il ignore," ce qui est plus que jamais de notre temps." Et ainsi de suite.
Le Ménon nous entraîne dans le dédale inextricable du connu et de l'inconnu et La Révélation d'Arès fait le même effet pour quantité de lecteurs. Cela explique pourquoi beaucoup la referment. Ménon était un sophiste et traitait, si je m'en souviens bien Socrate de raie (eh oui, déjà ! Rév d'Arès xLii/3-21) ou de poisson-torpille. La plupart de nos contemporains sont aussi des sophistes et n'aiment pas les raisonnements socratiques qui sont un peu ceux de la Parole d'Arès. Autrement dit, il y a peut-être dans La Révélation d'Arès une sorte d'insolence Vérité que déteste vite le lecteur.
Il n'est jamais facile de montrer les déficiences du cœur humain. En un siècle à peine l'autocritique ou lucidité sur soi s'est changée en amour-propre puis en amour de soi. Or, l'amour de soi est tout le contraire de l'amour du prochain. La Révélation d'Arès arrive au moment où les hommes pensent, sauf exceptions (les épis mûrs), qu'il sont très bien comme ils sont et une difficulté surgit peut-être alors : Comment être pénitent si l'on est content de soi ? On me dira : Mais quel lecteur de La Révélation d'Arès comprend ce qu'est la pénitence s'il n'a pas lu le prophète qui est chargé de l'expliquer ? Je réponds : Il ne le comprend pas par la seule lecture de la seule Révélation d'Arès, mais il suffit au lecteur de se douter que quelque chose de contrariant, déplaisant ou pénible lui est recommandé pour qu'il écarte cette Parole sans même chercher ce qu'elle dit exactement ; on revient au paradox du Ménon : Ce qu’on soupçonne en son for intérieur on ne le cherche pas, et l’on ne peut savoir ce qu’est cette chose que l’on cherche quand on ne la connaît pas. Autrement dit, le lecteur sent qu'il y a dans La Révélation d'Arès une part d'ombre qui vient se coller aux ombres qu'il a au fond de lui ; il trouve ça irrespirable et il ferme le livre, histoire de se donner de l'air.
Fiodor Dostoïevsky publia vers 1860 un livre intitulé Записки из подполья, "Les carnets du sous-sol", dans lequel un personnage monologue amèrement à la première personne. Cet homme remue sans cesse au fond de lui-même ses propres ombres. Il est malveillant, il se réjouit d'avoir été volontairement acariâtre avec ses anciens collègues fonctionnaires ; il va jusqu'à se vanter de refuser de se soigner lui-même (sa santé est mauvaise) par pure haine de soi. Il jouit de sa propre déchéance : "Il y a de la volupté dans le mal de dents," et il revendique sa supériorité sur l’homme normal, qu'il a d'ailleurs autrefois essayé de devenir lui-même en vain. Sa colère monte contre ce qu'il appelle l’homme normal et en même temps il se trouve trop intelligent pour ne pas se voir tel qu'il est. À un certain moment, il prétend qu'il ne croit pas à ce qu’il pense, parce qu'il n'a pensé que par ennui, pour s'occuper en somme, et il va jusqu'à s'efforcer de ne pas se mentir ; il raconte alors un souvenir qu’il n'a jamais confié à personne. Ce souvenir prend pour titre : "À propos de neige fondue". Son monologue s'adresse à des humains imaginaires ; c'est un portrait psychologique saisissant de celui qui ne croit pas que quelque chose de bon puisse sortir de l'humain. Il divague "intelligemment" à travers des paradoxes, les zig-zags de sa pensée. Il s'avoue être dans une inquiétude qui le paralyse. Pour finir l'homme du sous-sol apparaît paradoxalement changeant ; il bouleverse tout. C'est le portrait philosophique saisissant de l'homme dont la conscience n'est pas clairvoyance, mais fléau. Dans ce récit "À propos de neige fondue" l'homme revient sur sa jeunesse, quand déjà son travail et ses collègues lui étaient désagréables. Il a essayé de leur parler, mais ça n’a pas duré. Il se débauche. J'abrège. Pour finir, il parle d'une femme, Liza, qu'il humilie. Elle pardonne, mais elle le quitte. Il finit seul. Ce personnage particulièrement désenchanté, obsédé par l’esprit de revendication m'a toujours paru être l'archétype excessif, caricatural, de l'homme moderne qui, de façon heureusement moins spectaculaire, est la sorte de déserteur de l’humanité, cynique, ni criminel ni nocif mais doutant de tout, qui tire même un malin plaisir de son autosatisfactin face à la société. J'ai souvent eu l'impression que ceux et celles à qui l'on propose de lire La Révélation d'Arès étaient, soit un peu soit beaucoup, des personnes de même profil psychologique que le "héros" des "Carnets du Sous-Sol." Nous sommes devant une humanité désabusée qui, c'est le moins qu'on puisse dire, ne cherche pas à se sublimer, alors que la pénitence est une sorte de sublimation de soi dans l'amour. La majorité des lecteurs, même s'ils ne le comprennent pas clairement, se doute que l'Être qui leur parle par La Révélation d'Arès leur demande de s'idéaliser et cela ils ne le veulent pas. Ce n'est pas vraiment de la mécréance, c'est ce que j'appelle parfois la "paresse crasse d'être un être transcendant".
Je crois, en somme, mon frère Mehmet, que La Révélation d'Arès se heurte à un monde compliqué et en même temps nébuleux — Voyez la campagne électorale actuelle ! —, mais justement, à cause de cela, nous avons besoin d'apôtres pour réveiller le cœur humain. Nous avons une mission à Metz, je vous l'ai déjà dit par courrier postal. Rendez visite à nos frères et sœurs là-bas, joignez-vous à eux !
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15jan22 237C6
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