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6 décembre 2021 (236) monde secret |
Une rue fourmillante coule comme un fleuve,
mais abordez les gens et le fleuve vole en éclaboussures
troubles, impénétrables, insolubles ! °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Ce monde est secret et, croyez-moi, il est
secret aussi pour le Créateur. Si les humains étaient pour Lui
transparents et manœuvrables, Il ne leur enverrait pas des prophètes
pour tenter de reconstituer Sa Famille depuis la défection d'Adam
(Rév d'Arès 1/1-5, vii/7-13). Parler ainsi sonne insolent,
voire même offensant, aux oreilles d'adulateurs religieux, mais
c'est pourtant ce que suggère la situation : Tout se passe
sur Terre comme si le Père trop aimant (12/7) S'était à
l'évidence conditionné à Sa propre Création en faisant de l'homme
Son Enfant (13/5), Son Image et Ressemblance (Genèse
1/26-27), en partageant avec l'homme l'Attribut de Sa Liberté
(10/10). Pourquoi La Révélation d'Arès, après sa
sévère apostrophe à l'ecclésiastique qu'elle morigène, sa tonnante
entrée en matière très personnelle contre moi (1/1-12),
commence-t-elle sa parénèse par le rappel attristé de la fatale
rebellion d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) ? Parce qu'Adam
est la racine rétive de l'immense Arbre de la Création,
l'Enfant (13/5) créé mutin, qui en pollue la sève
jusqu'à l'infini.
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Commentaires : |
06déc21 236C1 Le secret outre son sens propre, sous-entend les mystères dogmatiques, les arcanes ésotériques, les initiations prétendument accessibles à quelques uns seulement, des concepts de la connaissance opposés à celui de la Parole, ouverte à tous. Le secret est comme le rat qui rode le mur (Rév d'Arès xix/8). "Allez enseigner les nations... [Matthieu 28/19-20]. Mettez tout au grand jour," disait Jésus à ses disciples ! Le mal du secret, le goût du réservé, conduisent à l'esprit de caste, de supériorité, d'exclusion, de secte et ronge toute justice sociale et spirituelle. Le Créateur fait et dit tout au grand jour. Sa Parole n'a rien de secret ni d'initiatique, elle s'adresse à tout le monde. On ne doit pas non plus la présenter comme philosophie, idéologie, ou théologie, qui expliquent, mais qui n'égalent jamais le simple Vent du Père [Rév d'Arès ii/5-17, iX/1-3, x/1, etc.]. Le secret trompe le monde. La parole qui veut aller plus loin que l'Esprit et que le Vent. La parole d'homme qui s'enroule comme le nœud = le mensonge, la fourberie (Rév d'Arès xix/10). Le tupha pourrit. Les puissances terrestres ont pourri le monde par le mensonge autant qu'en cultivant le secret et qu'en parlant sans réfléchir ou sans scrupules. C'est irréversible: voilà venu le temps où les puissances sombrent se noient sous leur mensonge et leur vanité [Rév d'Arès xix/11]. Si l'homme laisse entrer le bien, Dieu le protège sous le cuir de tortue [viii/9]. Et si, nous cessons de retransmettre la Parole, nous sommes comme le baquet [viii/9] qui coule avec toute l'eau dont nous l'avons rempli. Ma Salive, la Salive [Rév d'Arès viii/11, xxx/8, xxxii/12] de Dieu qui est sur notre langue, ne la recrachons pas car non seulement nous la perdrons mais encore l'ennemi l'utilisera. Nous devons veiller à la garder, à la sauvegarder. Chacun de nous est l'honneur de Dieu [xxxvi/16] ; nous devons défendre avec honneur la Parole que Dieu à mise en nous. Mary de Bretagne-Sud Je vous joins cette vidéo, un double du conseil des ministres, classé top secret pour moins de 50 ans, TV Libertés...44a 62décenumbarsoe 1e0862:0001....[LE SAMEDI POLITIQUE] Le Conseil de défense, une réunion opaque ? - avec Pascal Jouary A retrouver sur TVL : https://youtu.be/L3hG3j-r25k https://www.facebook.com/tvlibertes/ vidéos /370779994822867/ |
Réponse : Merci, ma sœur Mary, merci pour ce beau commentaire. Je n'ai pas le temp de regarder cette très longue vidéo de quarante-six minutes, mais des lecteurs de ce blog le feront pour moi. Oui, il y a tous les secrets dont vous parlez, qui sont surtout des mensonges, mais les mensonges cachent le Vrai et donc font du Vrai un secret. Dans mon entrée je parle beaucoup mois de ces secrets-là que des secrets que sont les non-dit, l'invisible souterrain personnels des gens que nous rencontrons. J'aurais probablement dû être plus explicite dans cette entrée 236. Je dis assez souvent à nos missionnaires : "Réalisez que ceux à qui vous vous adressez dans la rue et que vous regrettez de ne pas intéresser ne sont souvent pas tant inintéressés que peu disposés à opter pour la droiture, la vertu. Vous n'avez pas idée du nombre de gens qui n'ont pas l'intention de renoncer à leurs vices, leurs infidélités, leur mensonges, leurs haines, leurs projets mauvais, leurs malhonnêtetés, leurs vols, etc., car nous vivons en des temps de mœurs qui sont très relâchées autant qu'elles sont inavouées... secrètes, quoi !" Pourquoi croyez-vous que l'Église — Église Catholique principalement — , vers le VIIème siècle, a inventé la confession et le sacrement du pardon des péchés ? C'est parce qu'elle a réalisé que sous des apparences vertueuses ou anodines une énorme quantité de fidèles cachent des fautes souvent graves, qui vont de projets scélérats à la paresse d'être bon, et nourrissent quantité de mauvaises pensées. En fait, elle n'a rien résolu, car jamais le Père n'a donné à des prêtres le pouvoir de pardonner les péchés, elle a même aggravé la situation en donnant à des grands pécheurs la tranquillité d'esprit de ceux qui se croient saints en sortant du confessionnal. Les multiples défauts, fautes, actes, projets, vices, etc. des pécheurs, dont le plus préoccupant est, selon La Révélation d'Arès, l'absence d'efforts de pénitence, d'efforts de vertu, constituent — il faut le réaliser — l'une des grandes difficultés de la mission. C'est surtout sur ce terrain-là que l'entrée 236 se situe. Le secret que cache le monde sous de multiples formes est le très grand problème du péché. Le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) nous enseigne implicitement que l'amour du prochain, le non-jugement, est l'effort de base, le sillon principal du labour du pénitent, qui entraîne avec lui l'effacement graduel d'une grande quantité d'autres imperfections pécheresses dont l'énumération serait vaine tant elle est luxuriante (Rév d'Arès 5/4). |
07déc21 236C2 Cher frère Michel, Le secret cache en effet souvent des fautes… inavouables. Les premières communautés chrétiennes, si je ne me trompe pas, essayaient pour s’affermir dans la pénitence de se parler mutuellement de leurs erreurs et fautes, et cette mise en clarté aidait chacun, parleur et écoutant, dans son ascension. L’Église a transformé cela en confession, devenue inégale, puisque le prêtre lui ne se "confesse" pas aux autres (sauf à ses pairs prêtres), doublé du problème que vous évoquez dans votre première réponse du pardon illusoire du péché. Sinon, avec un peu de retard : c’est avec enthousiasme que j’ai lu le dernier commentaire de votre fille Nina sur le salon "Bien-Être" de Bordeaux (235C45). Il est vrai qu’un stand dépouillé comme cela est déroutant au premier abord, mais le visiteur est alors obligé d’aller à l’essentiel. Et l’on montre aussi que nous ne voulons pas séduire. Mais je retiens surtout l’une des phrases sur le panneau du fond : « Le christianisme n’est pas une religion, mais une manière d’être ». Alors là, ça y est : on tient une des phrases synthèse de notre foi. On cite le christianisme, qui est en effet l’aire première à laquelle nous sommes envoyés — pour les frères de Muhammad, la sexte est à la fin (Rév d'Arès xxii/16) — tout en proposant une réflexion pacifique, en diagonale comme vous le dites. "Le christianisme n’existe pas" était pour moi une phrase évidemment vraie, en tant que système de pensée n'étant pas installé sur Terre, mais je la trouvais [trop] radicale, car semblant faire fi de nombreux frères de foi et de cœur chrétiens. Que j’aime cette nouvelle étape de la métaphysique. Il faut montrer au monde que c’est du absolument concret, et non justement un message de gogos en train de rêver. Denis H. d'Angers, Maine et Loire |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire que j'apprécie grandement. Oui, "le secret cache en effet souvent des fautes… inavouables", mais j'ajouterais : et des pensées inavouables, car les pensées forment l'établi sur lequel, presque toujours, le mal est fabriqué. Si, étant apôtre de rue, vous rencontrez tant de gens inintéressés ou même agacés par ce que vous leur dites, c'est parceque ce que vous dites ne colle pas à ce que pensent ouvertement, mais baucoup plus souvent secrètement, ces gens-là. Le secret est comme le rat qui rode les murs (Rév d'Arès xix/8) ; on ne voit pas le rat qui ronge le mur, qui un jour s'abat sur vous sans que vous sachiez ce qui a rongé sa base. Oui, vous avez raison, les premiers Chrétiens "pour s’affermir dans la pénitence... se parlaient mutuellement de leurs erreurs et fautes, et cette mise en clarté aidait chacun, parleur et écoutant, dans son ascension." Dans certaines traductions des Actes des Apôtres on peut lire : Ils se confessaient les uns aux autres dans le sens de : ils se confiaient les uns aux autres leurs pensées secrètes. Les hommes ne cessent pas d'errer, de fureter de par leur monde intérieur depuis qu'il ont tourné le dos à la Lumière. Il y a autant de secrets dans les cerveaux que de grains de sable au Sahara. Il y a eu 65,31 % d'abstentions aux élections régionales de juin 2021 ; c'est un chiffre énorme. Peut-on expliquer les raisons de fond d'un tel taux d'abstentions ? Les journaux et les agences gouvernementales ont vu ces abstentions comme une manifestation spectaculaire de la crise de foi républicaine. Je crois personnellement qu'il est impossible d'expliquer cette absence des électeurs, parce que les vraies raisons de cette abstention sont des secrets de leurs pensées hermétiquement silencieuses, voire même dans certains cas des secrets qui sont secrets pour les gens eux-mêmes. Il s'est produit, à l'échelle nationale, au cours d'une élection exactement ce qui se produit pour nous à l'échelle minuscule qui est la nôtre quand, dans notre mission, nous nous heurtons à l'aboulie, à la léthargie, à l'apathie (appelez ça comme vous voulez) de la majorité des gens rencontrés. Quelle méthode pourrions-nous employer pour sortir les gens de leurs ornières, défaire leurs œillères ? Qu'est-ce qui amène les gens à laisser s'engloutir dans je ne sais quelle boue intérieure, à laisser coites leurs interrogations, leurs incertitudes, leur perplexité... s'ils en ont ? Comment combler ce vide ? Comment en sont‑ils arrivés à ne pas se poser simplement la question de la vie ? Comment aider les gens à détricoter l'écheveau indémêlablede leurs secrets intérieurs ? Nous avons pourtant pour eux reçu une Parole généreuse, très claire et infiniement salvatrice. C'est peut-être parce que cette société est devenue trop bavarde, trop "préconisante", trop "chaperonnante", trop "catéchisante", que les gens se recroquevillent sur eux-mêmes plus qu'ils ne le faisaient autrefois et qu'ils se terrent dans leurs secrets. Oui, il faut replacer l'homme en solidarité organique avec le vivant, la Vie, et vous avez bien raison de complimenter ma fille Nina pour sa décoration minimale du stand du "Bien Être", stand dépouillé, déroutant au premier abord, mais (devant lequel) le visiteur est alors obligé d’aller à l’essentiel." Oui, frère Denis, "on montre aussi que nous ne voulons pas séduire," nous posons la Cause défendue dans son essentialité. |
07déc21 236C3 Il est rare dans nos rencontres d’aller au-delà des discours superficiels, idéologiques ou simplement de propagations d’idées, d’opinions, d’informations parce qu’il y a des façons d’être dans une société normée. Ainsi, il n’est pas étonnant que les humains se cachent derrière des apparences, derrière le paraître, pour ne pas perdre la face. Ce sont la peur et la honte qui empêchent de se dire, de se dévoiler. En somme, il y a l’avouable et l’inavouable. Voyez, frère Michel, on ne peut se mettre nu que devant quelqu’un en qui on a totalement confiance, nu intérieurement, quand on sait qu’il n’y a pas de jugements, de condamnations, de reproches, mieux quand on sait qu’il y a de l’amour, de l’aide. C'est dans ces relations qu’ont lieu de vrais échanges, de vrais partages, c’est-à-dire la fusion de deux réflexions, de deux êtres qui communiquent, qui se nourrissent l’un de l’autre, qui s’augmentent réciproquement. Malheureusement, dans la société, c’est tout l’inverse, ce sont les jugements, les peurs, la méfiance qui règnent, qui confortent l’individualisme et qui font le jeu des pouvoirs. On voit ainsi que l’amour est une base de changement, ou que la pénitence change la vie personnelle et sociale. Charlie F. du Nord |
Réponse : Merci, frère Charlie, pour ce commentaire, qui me porte à réfléchir. Vous dites : "Malheureusement, dans la société [actuelle], c’est tout l’inverse, ce sont les jugements, les peurs, la méfiance qui règnent, qui confortent l’individualisme et qui font le jeu des pouvoirs." Mais quelques lignes plus haut vous dites : "Il est rare dans nos rencontres d’aller au-delà des discours superficiels, idéologiques ou simplement de propagations d’idées, d’opinions, d’informations, parce qu’il y a des façons d’être dans une société normée," en laissant penser que vous engagez des conversations avec les personnes que vous rencontrez à Lille, ce qui me paraît contradictoire avec "les peurs et la méfiance qui règnent". Les gens méfiants et peureux ne conversent généralement pas... Mais je pense que cette hybridité est en fait l'expression du même problème du secret de la pensée, qui me préoccupe dans cette entrée #236. Les gens ou ne parlent pas par "peur et méfiance", ou parlent mais sont "superficiels." Ça revient au même. Personne ne lâche ses secrets, en somme, et la conversation, quand il y en a une, ne conduit nulle part où nous, apôtres de la Parole d'Arès, voudrions aller. Il faut pourtant sortir de cette situation. Je ne peux pas croire que le Père nous envoie au devant du monde sans savoir que c'est une mission possible. Faire sortir les gens, enfin ! un nombre intéressant de gens, de leurs pensées secrètes paralysantes me paraît d'une urgence brûlante, irrépressible. Nous ne pouvons pas mettre en doute un possible avenir heureux de l'humanité qui, dans l'état actuel des chose, me paraît plutôt promise à un avenir à très gros problèmes. Ce monde n'est pas complètement aveugle et sans restes de vie spirituelles qu'on puisse raviver. L'amour est la clé de ce miracle. Contre vents et marées nous devons, "sous les regards noirs du monde" comme écrivit Yeats, faire face au problème, trouver une ou des solutions. Il nous faut réveiller les hommes qui dorment au fond d'une mare de pensées secrètes qui les lestent... Si nous ne les réveillons pas, ils finiront noyés sous le péché des péchés (38/2). La Révélation d'Arès est une ballade déchirante à la beauté (12/3) qui reste à l'homme ; la beauté ne reviendra qu'une fois enlevé le déguisement de secrets. |
08déc21 236C4 Très aimé prophète du Père, À partir des bonhommes blancs, simples, dynamiques et joyeux de notre frère Didier Br. d'Île-de-France, nous avons conçu et réalisé cette affiche pour la mission du 32, rue Losserand, Paris 75014 (Quartier Montparnasse). Cette affiche sera en vitrine de mi-décembre 2021 à mi-mars 2022. Avec peu de mots, nous voulons rappeler que quiconque peut redevenir dieu s'il vit selon le vrai christianisme. Dieu est en chacun de nous comme Il est dans l'infini. En aimant tous les hommes, sans condition, nous Lui donnons Vie, en nous et tout autour de nous (d'où les cœurs dorés qui illuminent aussi bien l'intérieur des êtres que la profondeur du ciel). Nous vous souhaitons ainsi qu'à notre sœur Christiane de belles et chaleureuses fêtes de Noël et de fin d'année. Nous vous embrassons. pour l'équipe "Vitrine" de Paris Béatrice B. d'Île de France |
Réponse : Comme je suis heureux que, tout à la fois, nous soyons un jour d'anniversaire important pour mon épouse Christiane et moi (jour de notre première rencontre, le 8 décembre 1966 à Lyon) et nous puissions voir sur ce blog cette magnifique affiche que vous avez réalisée pour Noël, cinquante-cinq ans plus tard. La simplicité comme les deux couleurs (bleu et or) de cette affiche m'enthousiasment. Le 8 décembre 1966 j'ai dû, en fait, échanger... quoi ? quatre mots... Non, j'exagère... disons dix mots, avec Christiane et c'est surtout avec sa maman que je conversai ce jour-là. Mais j'avais remarqué la simplicité, la très bonne éducation, la mesure de Christiane. Il faut dire qu'une jeune femme de vingt-et-un ans et de bonne famille à cette époque n'interrompait pas sa mère, laquelle parlait pour deux. Quelques semaines plus tard, je pus parler longuement avec Christiane et je constatai qu'elle ne disait jamais du mal de personne, avait pour tout le monde, pour les présents comme comme pour les absents, de la bienveillance et ne disait pas de bêtises, s'abstenant de parler de sujets qu'elle connaissait mal. Nous nous mariâmes l'été 1968. Depuis, nous avons vécu heureux, nous avons eu trois filles : Nina, Anne et Sara ; Christiane a été pour moi un puissant et apaisant soutien dans les périodes très difficiles que j'ai vécues des Apparitions de Jésus l'hiver 1974 aux Théophanies à l'automne 1977. Alleluia ! |
08déc21 236C5 Voici une affiche réalisée à partir de la proposition exprimée par le frère Michel et d'une image que j'ai retrouvée sur le site Adira (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès). Pour accompagner cette parole sur le changement je cherchais une image colorée et joyeuse, notre sœur Nicole de Genève m'a dit que celle-ci avait beaucoup été utilisée mais il ne me semble pas encore sur Lyon. (Avec leur autorisation je me suis permise de retravailler l'image pour atténuer ce qui pouvait rappeler la religion comme trop d'ailes d'anges ou de drapés, c'est surtout la fleur et les couleurs qui devraient être remarqués.) Rachal Flora du Jura (assemblée de Lyon) |
Réponse : Merci, ma sœur Rachel, pour ce projet d'affiche, que j'aime beaucoup. Une petite suggestion : les deux lignes "Révélation d'Arès 30/11)" et "c'est" me paraissent trop pâles et peu lisibles et "c'est" gagnerait à être écrit dans un corps un peu plus gros. Sinon, le dessin de fond est excellent. |
08déc21 236C6 Très cher prophète, au Nom du Très Haut, Vous n'avez pas publié mon dernier commentaire où je disais mon effroi d'enfant devant le début de la guerre du Liban. Je dirais plutôt que j'ai vu les signes d'un déchaînement de puissance que je n'aurai jamais cru possible... Qu'importe ! Je vous remercie infiniment pour cette entrée qui tombe à pic pour ma prochaine mission métaphysique. L'image de la puissance peut être celle que j'ai photographiée ci-contre, un pseudo et ridicule bâton de lumière, tiré d'un sol où les rats veulent devenir faucons, en oubliant que leurs yeux buteront en se tendant vers l'infini (Rêvé d'Arès). Quoique ! Tous les astronautes n'ont-ils pas senti au fond de leurs secrets des étincelles de spiritualité ? Ne doutons qu'un instant secret où des jours viendront qui verront le déplacement. Laurent L'H. de Bretagne-Est |
Réponse : Merci, mon frère Laurent, pour ce commentaire et pour les images. Oui, je crois me souvenir d'avoir dans des magazines discrets lu que certains astronautes ont ressenti "au fond de leurs secrets des étincelles de spiritualité," comme vous dites, autrement dit, qu'ils ont eu la forte intuition ou la révélation métaphysique que le cosmos n'est pas éternel, comme le prétendaient, il n'y a pas si longtemps encore, la majorité des astrophysiciens athées, mais qu'il avait eu un commencement... Or, avoir eu un commencement, un départ "à partir de rien", est une cosmologie biblique. Autrement dit, ces astronautes dont vous parlez ont bien eu la conviction qu'un Créateur existait. La théorie astrophysique de "l'atome primitif" et du "big bang" avait déjà eu pour défenseurs deux astrophysiciens de renom : Georges Lemaître et Georges Gamow (ou Gamov). |
08déc21 236C7 En lisant votre entrée 236, mes pensées sont parties vers vos notes et réflexions en présence de Jésus, ce passage est gravé en moi depuis longtemps :
Il y a quelques semaines de cela, j’étais convié à diner chez un frère qui compte beaucoup dans ma vie de pénitent pour son exemple de pénitence, moissonneur, apôtre de l’idéal. Comme au temps des apôtres qui se confessaient entre eux, mais, pas comme le fait la religion, je lui ai parlé d’un péché que j’arrive avec le temps à maitriser de plus en plus pour en finir définitivement. Avouer, un secret qui me freine dans ma pénitence, me stoppe. Je me suis confié à ce frère, car, je sais qu’il ne juge pas et parce que j’ai confiance absolue en lui, ce jour-là, il y a eu une libération en moi et j’ai senti l’amour évangélique de ce frère. La question revient dans mes pensées : Que veux-tu être ou Être ? Je me souviens, vous avoir entendu dire, de mémoire, que des gens que nous rencontrons ont fait des choses graves dans leur vie, peut-être même tué et eux seul le savent, ils vivent avec cela, se culpabilisent, ne trouvent pas oreille pour les écouter, les aider. Je pense à ceux que l’on met en prison, au lieu de les punir, ce monde ferais mieux de pardonner, d’aimer et de chercher des solutions, afin que ces hommes ou femmes changent [Rév d'Arès 30/11] deviennent finalement des pénitents. L’Histoire prouve que des êtres qui ont fait des atrocités ont changé en Bien. La pénitence des uns et des autres prouve que l’on peut changer. Pour cela la volonté du pécheur et l’amour de l’entourage [dont nécessaires]. Ce qui me fait avancer dans la pénitence, c’est mon amour pour mes sœurs et frères, c’est de sortir du labyrinthe du mal que je peux faire en accomplissant la Parole [Rév d'Arès 35/6], en moissonnant des pénitents. Oh ! je suis un lucide pécheur ; pécheur je suis et pécheur je vais mourir, mais, tous les jours de ma vie, je combats le péché en moi et m’applique à faire ce que demande le Père de l’Univers [12/4] et si je tombe, je me relève. Il fut un temps, je me culpabilisais, mais ça c’est la religions ! Le Père est Aimant et nous dit : Combats ! Entre le pied dans la terre ! (x/19). Alors, si je tombe, je me relève et j’avance. Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Mes pensées fraternelles s’envolent vers vous. Didier Br. Île de France. |
Réponse : Très beau et émouvant commentaire, mon frère Didier. Pour lui je vous dis cent fois merci. Merci tout particulièrement de citer ce passage de ma main dans La Révélation d'Arès, édition bilingue 1995. Oui, j'ai été face à Jésus lisant en moi comme dans un livre ouvert, détectant tous mes petits secrets. Ces secrets n'étaient pas très méchants ; je ne convoitais pas une autre femme que mon épouse, je ne trompais pas la confiance de ceux qui m'avaient ordonné et confié des mission très difficiles dans l'Église, je ne mentais pas, mais je nourrissais dans les secrets de mes pensées de mauvais sentiments à l'égard de ceux et celles dont je ne partageais pas les idées et les convictions, en bref, j'étais loin d'aimer tout le monde, j'étais loin de transcender toute partisanerie religieusement, politiquement, socialement, j'étais loin d'être tolérant. Cela faisait de moi une caverne secrète de sentiments injustes et hostiles à l'égard de nombreux humains et voilà que soudainement la puissance pénétrante de Jésus forçait l'entrée de mon antre, y entrait en brandissant un flambeau d'amour ; j'étais quinaud, honteux, je me sentais enchevêtré dans un brouillis de mauvaises pensées qui me minaient intérieurement. Oui, merci de me rappeler ça, mon frère Didier. |
08déc21 236C8 Je veux vous écrire et je me trouve sans voix. [Je veux] témoigner de ma rencontre avec le Message d'Arès. À la fin de mes études d'architecture, je passe plus de temps à lire Arnaud Desjardins dans un parc qu'à bûcher sur mon projet de fin d'étude. Des crises de relativismes, de paranoïa, de psychiatrie, et là dans les enseignements spirituels, une base solide, quel soulagement, quel libération ! Après mon diplôme, je dis un soir à ceux qui m'ont aidé, que j'irai à l'ashram d'Arnaud Desjardins. Je mets un an à passer à l'action, cela remuait à l'intérieur. Pendant cette année j'entends parler de l'association "Terre du Ciel" et je décide de faire d'une pierre deux coups et profiter de ma première semaine de retraite pour faire du bénévolat à "Terre du Ciel". C'est sur le trajet entre les deux devant la bouche de métro place Bellecourt [à Lyon] que je vois deux hommes, la cinquantaine, je vois qu'ils me regardent, je sens en moi un semblant de sourire en coin émerger en imaginant que je vais discuter avec des témoins de Jéhovah ou quelques personnes du genre (ceci dit en passant je n'avais jamais rencontré de témoin de Jéhovah, mais la société nous donne toujours du prêt à penser avant que nous puissions nous faire une conviction par nous-mêmes). Tous les trois, nous nous mettons à échanger sur la spiritualité et le fait d'Arès, et très vite je sens que je ne suis pas jugé, de ce fait mon sourire en coin initial laisse très vite place à un sentiment de fraternité, de sincérité, d'amour et d'unité. À la fin de l'échange, nous faisons un. Je fais quelques pas vers une rue adjacente, et là je me sens nu au milieu de la rue. Une sensation très forte. C'était une rencontre unique à un moment précis... Une graine est semée ! Aujourd'hui aussi faible et malhabile que je sois, je place ma volonté dans l'amour et la joie de ne pas condamner, j'apprends la patience face à des personnes blessés et à laisser toujours la porte ouverte pour les choses [qui] s'améliorent surtout au sens spirituel, ce qui me ramène bien souvent à l'humilité. C'est ce qui me sauve et me réjouis. Avec la pratique, la récitation du Père de l'Univers prend rapidement de l'épaisseur. Quel joyau ! Je lis régulièrement votre blog. C'est une nourriture pour l'âme. Et je suis très touché tout comme vous par l'étincelle divine, la beauté [Rév d'Arès 12/3] qui est placé dans l'homme, sa dignité [xxxiv/13]. J'ai rencontré peu de pélerins d'Arès, surtout frère Thierry de la Drôme, avec qui j'ai retrouvé ce coeur généreux et ce sentiment ô combien guérisseur de fraternité chaleureuse. Gratitude à Dieu et à tous ceux qui captent en eux sa force pour la rayonner autour d'eux et qui entrent en Son service. Fraternellement. Paul C., entre Calais et Boulogne sur Mer (Pas de Calais) |
Réponse : Vous me dites: "Je me trouve sans voix", mais votre commentaire parle d'une voix haute et claire. Je devine, mon frère Paul, qu'à Lyon ou dans la région de Lyon des frères seront heureux de lire ce très beau commentaire que vous adressez à mon blog aujourd'hui. Je suis très ému en vous lisant. Oui, une "graine est semée", mais je dirais plutôt qu'une graine a germé (Rév d'Arès iv/5, xi/13) à Lyon. Il y a très longtemps, il y a des millénaires que la Terre a été semée (5/1, 6/2), que les semailles ont été faites (14/1). À présent la question est aujourd'hui de permettre aux graines de germer. Nos frères de Lyon vous ont arrosé ; j'espère de tout mon cœur que vous allez germer et devenir un grand et bel arbre d'apostolat, car nul ne se sauve vraiment sans essayer de sauver d'autres hommes et femmes, c'est-à-dire sans essayer d'être apôtre. La foi et l'amour ne sont pas personnels, ce sont des trésors que l'homme partage et le partage se fait par l'apostolat. L'apostolat n'est pas une activité facile, bigre non, car le respect humain, la timidité, de multiples embarras la freinent. Chez nous rien n'est réglementaire, rien n'est obligatoire, mais c'est justement le volontariat, la liberté qui font le haut prix human de nos moissonneurs. Vous pourrez commencer d'être moissonneur, apôtre, avec nos frères et sœurs de Lille, qui ne sont pas très éloignés de vous puisque vous habitez "entre Calais et Boulogne sur Mer." La mission de Lille est une mission qui a eu quelques vicissitudes et qui devient maintenant une mission plus proche de celle de Lyon, que vous avez rencontrée place Bellecourt dans cette ville du Rhône, mais je vous demande de participer à l'apostolat des Lillois de tout votre cœur et d'en devenir un de ses membres prometteurs. Ils ont un très beau local avec un vaste lieu de prière en sous-sol. Voilà l'adresse de la mission lilloise : Association "L'Appel au Bien", 129, rue de Paris (qui, je crois, s'appelle maintenant rue Pierre Mauroy), 59000 Lille. Je n'ai pas leur n° de téléphone sous la main... Vous pouvez toujours leur écrire un petite mot en leur demandant de vous le donner. J'apprécie beaucoup Arnaud Desjardins. J'ai lu de ses livres. Nous n'avons certes pas les mêmes façons d'exprimer notre foi, notre existence sur la planète avant que nos âmes ne s'envolent ailleurs, mais nous partageons de nombreux points de la grande espérance métaphysique, de l'amour du prochain, de la joie de savoir que nous ne sommes pas seuls, que nous sommes Enfants du Créateur. Je lui ai écrit cela un jour, il y a des années, mais il ne m'a jamais répondu. C'est sans doute un homme très occupé. Je me permets de vous embrasser, mon frère Paul. |
09déc21 236C9 Je me permets ce cadeau à partager, des écrits qui me touchent et qui enseignent : Ce sermon de la nuit me fait penser à ce que je ressens de votre combat et me réveille. http://livresduseigneur.com/GEJT1C220_221_Sermon_de_la_nuit.htm En pensée avec vous, grâce à Dieu. Paul C., entre Calais et Boulogne sur Mer (Pas de Calais) |
Réponse : Mon frère Paul, je me garde de vous juger, mais j'avoue n'afficher ici votre nouveau commentaire qu'avec circonspection, parce qu'il me fait découvrir quelque chose en vous qui ne correspond pas du tout à ce quelque chose en moi et en mes sœurs et frères du petit reste que La Révélation d'Arès y a installé. Je l'affiche malgré tout, parce que je ne voudrais pas que vous vous trompiez en vous rapprochant de nous. Nous sommes des humains pas meilleurs que d'autres, certes, mais qui suivent une voie très simple, sobre et je dirais même presque rudimentaire : Ce n'est pas ce que tu crois mais c'est le Bien que tu fais qui te sauve ; agis en tout avec amour et tu vaincras le mal et ramèneras la Lumière. Votre commentaire me fait l'effet d'un claironnant ébouriffant opéra de Wagner voulant de surajouter à notre naïf "Au clair de la lune". Vous nous donnez ici l'URL d'un texte qui n'est qu'une invention sans doute artistique mais totalement artificielle ; c'est plus précisément l'URL de la pensée, portée au fabuleux, qui a donné naissance à ce texte pompeusement appelé "Livres du Seigneur", dont vous nous donnez à lire que les chapitres 220 et 221 (j'imagine ce que doit être l'ensemble : un himalaya d'élucubrations. L'URL en question, que donne votre commentaire, permettra à ceux que ça intéressera de mieux comprendre, par la contradiction, que ce genre de littérature qui se donne un ton mirifique non seulement n'apporte rien de fondé mais, à mes yeux, me paraît uniquement fabriquée pour étonner, pour faire flotter l'esprit dans une sorte d'hallucination. L'auteur, que je ne connais pas, imite avec emphase le style religieux des grands textes pour donner l'illusion d'une vérité qui n'est que la sienne, qui n'est pas celle de la Source. Je prends, au hasard, quelques lignes de ce texte qui se présente en versets comme l'Écriture :
Ce texte, j'en ai peur, n'est qu'un gros vide, mais un vide qui peut tromper et cela me tracasse. Où est le simple Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4, etc.), reflet de la Vérité qui nous est cachée en ce monde — La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), qu'on peut comprendre comme "la Vérité n'apparaîtra qu'avec le monde changé" ? La course a l'authenticité est lancée. C'est La Révélation d'Arès qui l'a lancée. L'authenticité est très simple. C'est l'amour qui la donne, parce que l'amour commence par le respect de l'autre, quel qu'il soit. C'est peut-être moins attractif que les paillettes dont est couvert le texte que vous nous proposez de lire, mais la Lumière (Rév d'Arès 12/4) est quelque chose de très simple. Le texte que vous nous proposez fétichise le Vrai. Si vous souhaitez devenir un Pèlerin d'Arès, frère Paul, ne soyez pas dupe de ce genre de littérature. Merci. |
09déc21 236C10 La plus part des natures secrètes ne se forment qu’en réaction à des dominations pressentes. Vouloir "assiéger" le monde secret des hommes, comme vous le dites, ne me semble pas des plus adroits parce qu’alors ils vivront cela comme une nouvelle domination intrusive et se refermeront encore plus. Qui sait ce que les hommes ainsi bousculés vont encore inventer pour se protéger et devenir alors, plus que secrets, encore plus difficiles à libérer. Et puis "assiéger" n’est-il pas une ambiance de guerre alors que nous c’est quand même la paix qu’on amène, la paix… enfin ! je dirais. Vous avez écrit dans "Frère de l’Aube" que le bonheur commençait par le bonheur, pourquoi la paix ne commencerait-elle pas par la paix et non par une nouvelle guerre ? On ne peut s’ouvrir de ses secrets, s’ils nous pèsent, que si en face sont des hommes d’amour qui ont prouvé par leurs propres changements leurs valeurs humaines. La balle est dans le camps de nos pénitences et de nos propres changements pour inspirer la confiance nécessaires à ce que les hommes qui en ont besoin sachent instinctivement qu’ils peuvent nous parler sans en subir des dommages collatéraux. Et puis la plupart des secrets sont des secrets de polichinelle cela à toujours rapport aux mêmes thèmes que tout le monde connaît déjà : la sexualité, l’argent, les faiblesses, les colonisations affectives, les prises de pouvoir, les tromperies, les vols, les choix qu’on n'a pas choisis mais qui nous ont été imposés, des horreurs en tous genres ; les films et les séries n’arrêtent pas d’en parler. Je ne vois pas en quoi étaler cela sur la place publique arrangerait la libre circulation de la Vie. Je crois que le risque des complications est plus grand que le gain espéré de voir une amélioration parce qu’il y a encore trop de dominations partout. Désolé pour ce commentaire pessimiste sur cette entrée, qui de prime abord, et après première lecture, m’avait parue très intéressante, mais en y réfléchissant posément j’ai changé d’avis. La question est l’ouverture à la conscience humaine, comment les secrets "personnels" freineraient-ils la communication sur ce qui est essentiel pour l’humain ? Mais n’y a-il pas une explication sociale tout aussi réelle ? Votre génération n’est pas prise à parti dans ce problème selon le livre que je suis en train de lire, donc peut-être cela vous échappe-t-il ? Je lis le livre de Brice Couturier qu’on a vu interviewé sur Sud-Radio sur la génération "millenials" [millennale(s) ?] et le mouvement "woke" et ce qui me frappe c’est que ces "millenials" [est-ce l'anglais "millennials" = millénaires ? mais avec quel sens ?] sont des sortes de victimes au cube, troisième génération de victimes successives, qui de plus en plus ont vu leur avenir se boucher, autant matériellement qu’humainement, alors sur quoi communiquer ? Quand il semble n’y avoir rien à construire ? Rien à partager ? Je pense que les gens préfèrent se taire parce qu’il n’y a plus rien à dire, à quoi bon parler inutilement ? Je me reconnais dans la première génération de victime : 1965, c’est la date qu’il donne dans ce livre comme première année de la première génération de victimes. Et effectivement, dès que j’ai eu 11 ans les professeurs (une en particulier) nous a fait un topo sombre de l’avenir avec la crise de 1973 et ses répercutions. Je me souviens encore de ma réaction révoltée, elle nous disait cela pour nous dire, il faut avoir du courage, il va falloir travailler, plus et durement, moi j’ai vécu cela comme du foutage de gueule et je me suis, instantanément, rendu indépendant de ce qu’elle me disait car je ne pensais pas être venu sur terre pour foncer dans un mur, hors c’est cela qui a été répété aux trois générations successives. Alors les gens semblent enfermés en eux-mêmes mais je ne crois pas que c’est cela, ils attendent quelque chose qui vaut le coup, une ouverture réelle, consistante. Qu’on arrête de leur parler d’avenir bouché, de difficultés à répétition, de dureté, ce réalisme là ils n’en ont déjà que trop entendu parler. Ces "wokes" attaquent la liberté d’expression elle-même et déboulonnent les statues, même Gandhi s’est fait déboulonné à Washington, parce que les discours même de pointures "reconnues" sont perçus comme dominateurs. Il y a une rage qui arrive contre la parole elle-même... perçue comme un instrument subtil de pouvoir. Alors communiquer ? Il va nous falloir être inventif. L’ouverture possible me semble dans la redéfinition du libre arbitre et j’avance dans ma recherche que j’ai déjà commencée il y a plusieurs années. J’ai déjà une solution mais comme c’est tout neuf, je préfère prendre du recul avant d’en parler. Chez moi c’est intuitif, comme je vis la nature créatrice en moi, mais tout ce que j’ai lu dans ce livre de Brice Couturier me conforte dans mon intuition. Ce livre sur les "wokes" montre que la nouvelle lutte, ce n’est plus la lutte des classes mais la lutte des âges entre une génération qui s’est "servie", les "boomers nés entre 1945 et 1964, génération optimiste" et des jeunes dont on a bouché l’avenir, génération pessimiste. Ce qui me semble juste, car j’ai rencontré par hasard, lors d’un pèlerinage,il y a quelques années, à Andernos, un homme d’influence, âgé autour de 75 ans qui se trouvait être le trésorier des trotskistes ; il gérait, selon ses dires, le trésor de guerre des Trotskistes. Cet homme lui-même milliardaire, gérait des milliards en placement de toutes sortes et en boursicotage. Ancien capitaine sorti du rang pour maladie insoluble, le voilà meneur en 1968 derrière Cohn Bendit, Sauvageot et compagnie, puis directement promu second de la RATP [transports en commun] à Paris après 1968, puis président des affaires sociales d’une région du Centre, bref un homme de réseaux d’influence, qui parallèlement à ses rôles sociaux "arrangés" a fait prospérer l’argent des Trotskistes qui si j’ai bien compris "attendent encore leur heure." Il me disait avoir torpillé et descendu grâce à ses relations un des maires d’une des communes voisines d’Andernos. Il me proposait d’investir dans un HLM chez moi à Ploërmel, sur dix ans, un milliard, et me prendre comme architecte. Comme je l’ai identifié comme un homme dangereux je ne lui ai pas parlé du Pèlerinage et j'ai refusé en bloc toutes ses propositions. Mais ce qui m’a frappé et qui était nouveau pour moi c’est qu’il n’arrêtait pas de dire : "Ils vont nous couper les couilles, ils vont nous couper les couilles, quand les jeunes s’apercevront de ce qu’on leur a fait, ils nous couperont les couilles, alors moi j’aide tous les jeunes de mon quartier, comme çà, quand çà tournera mal, moi ils ne me feront rien." Je me suis demandé si ce n’était pas un mythomane, paranoïaque, mais il m’a emmené chez lui, content de pouvoir parler avec moi et non , il avait l’air bien sensé et bien installé dans la vie. Il me disait : "Ce qui est bien, c’est qu’avec vous on peut parler." Je l’ai rencontré alors que j’attendais, en buvant un café, l’ouverture du magasin SFR l’après-midi, sur la terrasse du restaurant-bar en face du magasin. Il se "crêpait le chignon" avec la patronne du restaurant pour un désaccord sur une facture, je crois, et après l’altercation m’a pris à parti pour discuter et c’est là qu’il a été heureux de trouver une oreille attentive. C’est un homme qui s’amusait du conflit, un drôle de bonhomme, se disant protestant en plus, un vraiment drôle de mélange. Tout cela pour dire que vous avez sûrement raison sur le fond avec les secrets, vaudrait mieux un monde sans secrets, mais avec la génération qui monte le problème préoccupant me semble ailleurs et un monde sans secrets ne sera-t-il pas l’effet d’un monde sans dominations, et non sa cause ? Pour résumer, la mission a fonctionné tant qu’elle s’adressait à des "boomers" optimistes et, fin de la comète [?], des "boomers" et a périclité dès qu’elle s’est adressée au victimes et surtout aux victimes au carré et victimes aux cubes, des pessimistes d’un nouveau genre, mutants. Il y a des comportements autour de moi que je ne comprenais plus. C’est pour cela que j’ai sauté sur ce livre [de Brice Couturier]. Y aura-t-il des victimes au double carré à partir de 2025 ? Donc je pense que celui qui résoudra l’équation de l’ouverture de l’avenir dans la tête de ces pessimistes réussira quelque chose. C’est surtout psychologique parce que Brice Couturier note avec raison que sans doute dans l’histoire aucune génération n’est autant né dans l’opulence matérielle. Enfin c’est surtout l’écartèlement psychologique énorme qui est dur à supporter, d’avoir tout à portée de main, toute cette matière et d’avoir l’avenir aussi bouché. Bernard de la F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Mon frère Bernard, vous dites ce que vous pensez et c'est très bien. Ne soyez pas "désolé pour ce commentaire pessimiste sur cette entrée, qui de prime abord, et après première lecture, vous avait parue très intéressante, mais en y réfléchissant posément vous avez changé d’avis." Vous ouvrez votre pensée, vous affichez ici le fruit de votre réflexion et je trouve ça très respectable et nécessaire, parce que cela nous met, une fois de plus depuis quarante-sept ans bientôt face à la grande difficulté de notre mission, qui est comme la difficulté que Gandhi a causée aux Anglais par sa non-violence en Inde, non-violence que les Anglais alors ont considéré comme une adversité, c.-à-d. d'une certaine façon comme une violence. Nous-mêmes nous ne pouvons moissonner sans donner de coups de faux, de ces faux que viennent affûter les forces célestes (Rév d'Arès 31/6). En employant le verbe "assiéger" je n'ai pas dit assaillir, violenter, tuer, je n'ai pas prescrit de violence sanglante, mais je note que La Révélation d'Arès parle de citadelles, nom qu'elle donne aux gerbes, aux épis restés debout malgré moi (13/7-9), malgré nous, et qu'il va bien falloir faucher ! Le pain ne vient pas sans qu'on ait fait d'abord violence au blé en le coupant. C'est une violence minimale, mais notre nature humaine ne pourra l'éviter complètement. Le mouvement de nos machoires et de nos dents qui mâchent le pain ne cessera que quand nous n'aurons plus de chair animale. Que croyez-vous, que ceux qui nous écoutent ne considèrent jamais nos propos comme violents, même s'ils prescrivent l'amour ? Est violent tout ce qui heurte et je peux vous dire qu'il y a toujours un certain nombre de nos frères humains qui prennent notre mission pour un violent assaut à la raison. Vous êtes un idéaliste, frère Bernard, je comprends très bien cela, et moi aussi je suis idéaliste, mais un idéaliste au fil tranchant comme une faux... Si vous saviez comment me traitent les conjoints athées, époux ou épouse, de ceux des nôtres qui ont trouvé foi et idéal dans La Révélation d'Arès ! Ils ne prennent pas cette Révélation pour un livre de paix, mais comme un brûlot lancé dans ce qu'ils pensent être le port de la raison. Oui, vous avez raison, "la plupart des secrets sont des secrets de polichinelle," mais il n'empêche qu'ils sont très variés et que pour tout guignolesques qu'ils soient, vous ne savez jamais lesquels d'entre eux obtruent les oreilles, le cœur et les pensées de Pierre, ou de Jean, ou d'Hubert, ou d'Isabelle, ou de Jeanne à qui vous parlez et vous ne savez presque jamais comment ajuster votre propos pour réveiller l'intelligence de l'interlocuteur ou de l'interlocutrice. C'est cela la muraille de la citadelle que vos propos ne traversent pas. C'est le bon ajustement des propos qui nous permettraient un assaut heureux dans bien des cas. Je passe sur le "milliardaire" que vous avez rencontré à Andernos... Vous vous êtes "demandé si ce n’était pas un mythomane, paranoïaque." Je ne me le demande pas, je le pense absolument. Passons ! Vous avez bien raison de dire : "Donc je pense que celui qui résoudra l’équation de l’ouverture de l’avenir dans la tête de ces pessimistes réussira quelque chose. C’est surtout psychologique parce que Brice Couturier note avec raison que sans doute dans l’histoire aucune génération n’est autant né dans l’opulence matérielle. Enfin c’est surtout l’écartèlement psychologique énorme qui est dur à supporter, d’avoir tout à portée de main, toute cette matière et d’avoir l’avenir aussi bouché." Brice Couturier, je connais un peu cet hommes-là. Il ne fait sûrement pas que se tromper ; il dit bien par-ci par-là quelques vérités. Mais bon ! Je ne crois pas qu'il soit notre maître à penser. Continuez de prêcher l'amour et vous ne commettrez aucune erreur. |
09déc21 236C11 Le secret, produit sournois du péché, je l'imagine, agglomérat formant des couches autour de la terre, matière sans vie, nauséabonde: Le soleil sa jument (est devenue) l'urne (qui) pue (Rév d'Arès xix/15). Espace où la Lumière ne pénètre pas. Seule la pénitence est l'antidote qui fera qu'à Son Jour, Sa Lumière couvrira tout sans cesse. (Rév d'Arès 31/8) Fracassante entrée 236 ! Merci, frère ainé. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Merci, frère Dominique, pour ce commentaire. Je ne pense pas que "le secret" soit principalement "produit sournois du péché... agglomérat formant des couches autour de la terre, matière sans vie, nauséabonde." Je pense que le secret est très souvent le produit cérébral d'une humanité qui a peur, qui est donc devenue hypercirconspecte, parce qu'elle se sent sans cesse sous surveillance.Je ne vais pas en ville sans tomber ici ou là sur des gens qui cherchent à vous "sonder". Certes, ces sondages sont anonymes, mais la population finit par penser que l'obsession des pouvoirs et des media est de savoir absolument ce que l'on a dans la tête et que le temps où l'on notera l'identité du sondé n'est peut-être pas loin. Le réflexe du pékin et de la pékine est alors de se fermer. Et puis l'abondance des idées, théories, idéologies, recettes, etc., est tel que c'est un fourmillement de tout cela qui occupe les cerveaux et que le secret résulte, quasi naturellement, comme un bouclier contre le carambolage des notions, des rêves, des perspectives, etc. Le secret est aussi un réflexe quasi automatique du pékin et de la pékine qui écoute les politique et qui lit ou écoute la presse presque unanimement au service de la politique et des idées qui courent, mais qui — le pékin ou la pékine — ne partage très souvent pas du tout les idées officielles... Je me souviens de Mme Thatcher, premier ministre britannique, qui terminait invariablement ses discours par "There is no alternative", c.-à-dire "il n'y a pas d'autre choix possible", et cela ne pouvait que provoquer chez les nombreux Britanniques qui ne pensaient pas comme elle une sorte de repli au fond d'eux de leurs idées fort différentes. Plus on entend des autoritaires "Il faut faire ceci ou cela", plus le citoyen de base, qui pense autrement, emprisonne ses propres idées. Quand vous regardez les reportages à la télévision, vous voyez des personnes interviewées dans la rue qui donnent leur opinion, qui va toujours dans le sens de l'opinions que défend la chaîne que vous regardez, mais on ne vous montre pas ceux qui disent le contraire ou ceux qui envoient promener l'interveweur. La masse des pensées non diffusées et secrètes devient de plus en plus importante et les citoyens prennent de plus en plus l'habitude de n'écouter que ce qui leur plaît et de faire semblant d'écouter tout le reste. Le secret, en somme, c'est très souvent le silence, tout simplement. Le silence, le secret, c'est la chape de plomb qui chez beaucoup de silencieux protège ce qu'ils pensent et qu'il en ont assez de devoir sans cesse remettre en question, car nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas les seuls, loin de là, a faire de la mission de rue. C'est, entre autres raisons, pourquoi il devient de plus en plus souvent si difficile de parler de choses nouvelles, j'imagine. |
10déc21 236C12 Une lettre affichée ici comme commentaire, tant elle est belle ! Bien aimé frère Michel, Je ne suis pas de ceux qui donnent beaucoup de nouvelles. Mauvaise habitude prise quand j'arrivai dans l'assemblée (1988), où circulait l'idée que le prophète était débordé (ce qui était et reste vrai) et que de ce fait il fallait éviter de le déranger avec des courriers personnels (ce qui l'était moins). Bref, toujours à se chercher de bonnes excuses pour ne pas faire ce que l'on sait que l'on devrait/pourrait faire, remettant toujours à demain de renoncer aux vanités (Rév d'Arès 13/4). Donc, je vous écris ! Je suis heureux de voir que vous reparlez dans votre dernière entrée de la "pratique de s'épancher" et de "l'ouverture aux autres", que vous évoquiez déjà en 1989 dans l'article "Liberté et Infantilisme" (Le Pèlerin d'Arès annuel 1989). Pour l'avoir pratiqué au moins un peu et assez régulièrement, j'ai pu mesurer l'effet libérateur d'une confidence, comme si le péché se nourrissait du secret — ce rat qui rôde le mur (Rév d'Arès xix/8), de l'ombre donc, et que le simple fait de le mettre au grand jour lui faisait perdre une bonne partie de sa force. Il y a aussi quelque part dans les premiers numéros du trimestriel "Le Pèlerin d'Arès" cette phrase qui m'a souvent inspiré : "Il faut découvrir la cachette intellectuelle du péché". À l'époque, en 1989, nous avions essayé de mettre cet "examen de l'âme" en pratique dans l'assemblée de Paris, mais il était clairement trop tôt. Aujourd'hui, dans la continuité de votre entrée sur la métaphysique (#234), je sens l'assemblée, c'est-à-dire chacun de ceux que je connais, prêt à affronter ce non-être, non plus seul dans son coin, comme nous le faisons généralement, mais dans un esprit d'ouverture aux autres, ouverture libératrice. Au fond, cet épanchement et cette ouverture ne renvoient-ils pas, au moins pour partie, à ce que le Père entend par la force du mulet, qui porte le fardeau, le bagage de ceux qui feront l'ascension avec toi (Rév d'Arès 36/14) ? J'ai appris au fil de ces années passées à justement faire cette ascension avec vous, et avec tous mes frères, et avec tous les hommes qui entrent en pénitence, sans doute tous encore (8/6). J'ai appris donc combien faible était mon lumignon (32/5), plus faible encore que je ne l'aurai jamais imaginé, sans cesse affaibli par ce Bras de Dieu, l'ange qui extermine (26/17), ce choc en retour que m'afflige le non-être en moi à chaque fois qu'il étend son ombre sur ma lumière — si la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres ! (Matthieu 6/23) —. Cette lutte n'est pas sans rappeler celle de Jacob (Genèse 32, 25-29). Cela me renvoie aussi à l'expérience que j'ai décidé de mener avec notre sœur Annie et notre frère Bernard que je vois presque toutes les semaines depuis quelques mois pour voir avec eux comment partager, transmettre, diffuser cette aptitude à la plongée dans les profondeurs, qui pour passer de potentielle, comme vous l'avez écrit, à effective a besoin d'un peu de pratique. L'une des premières images qui m'est venu lors de nos rencontres, c'est la sensation d'être affublé de "flotteurs" qui ne m'empêchaient pas de mettre la tête sous l'eau des profondeurs, mais me ramenaient vite à la surface malgré parfois de louables efforts à tenter de m'y enfoncer. Ces flotteurs sont ceux du non-être en moi, enfin je suppose, sinon quoi d'autres ? Non-être que je vais pouvoir explorer de plus près en pratiquant cet "examen de l'âme" ou "pratique de s'épancher", "ouverture aux autres" comme nous y invite votre entrée. Tout finit par s'équilibrer dans la patience, la mesure et la piété (Rév d'Arès 39/3), le non-être recule, l'être avance [cherchant à rattraper] l'Être, ce Christ qui n'écoute pas les aveux des pêcheurs, les appelle à la pénitence, attend qu'ils ne pêchent plus, leur montre Ses Plaies Sanglantes... pour qu'ils Les pansent, pour que Mon Jour illumine le Ciel au-dessus d'eux (30/16). Cet examen de l'âme, cet épanchement, cette ouverture est donc bien plus que ces aveux que le Père n'écoute pas et qu'Il qualifie même comme: le pire scandale contre le faible (30/15). Il est indissociablement lié à notre volonté de ne plus pêcher qui est bien cette volonté d'être qui fondent avec l'humilité et la vigilance notre pénitence ("Le Pèlerin d'Arès" annuel 1993-1996, article "Pénitence"). Sa pratique va me faire grandir, tant par les confidences que je ferai, qui me libéreront un peu de mon fardeau, que par celles qui me seront faites, ce fardeau que je porterai avec ceux qui font l'ascension avec moi. Tour à tour confident et écoutant, enseignant et enseigné, élève et moniteur de plongée... dans cette Anarkia que nous faisons "revivre par le seul fait que nous faisons pénitence (Rév d'Arès 30/11) en faisant revivre l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés. L'anarkia ou monde sans chef (16/1) fait corps avec le projet résurrectionnel de l'amour du prochain" (entrée 207 de ce blog). Merci infiniment frère Michel pour cet enseignement qui ne cesse de nourrir ma force d'aimer, cet amour évangélique solidement installé en moi, ce porche selon lequel se courbe l'arbre poussé contre le mur du Temple (Rév d'Arès 1/12). De moi à la Vie, et tout ce qui la compose, tout est flux/reflux, mouvement, lutte aussi car c'est par ce feu (xL) de l'amour que je peux brûler les épines sans brûler les épis (14/3), contribuer à faire fondre cette glace qui partout est maîtresse de l'Eau (xLiv/8). Je réalise que je n'ai pas beaucoup parlé de moi, enfin un peu quand même, peut-être parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à dire de fondamental que ce qui me relie à vous et au Vivant vers Lequel vous nous guidez chaque jour un peu plus, car la larve en se hâtant ne rejoint pas l'abeille (24/2). Jeff P. d'Île de France |
Réponse : Vous ne m'en voudrez, je l'espère, mon frère Jeff, de faire de cette très belle lettre un commentaire, c'est-à-dire un témoignage qui ne peut que profiter spirituellementà ceux et celles qui la lise. Ici et là, soudain, le cœur explose ; il explose comme une fusée d'artifices et c'est une belle gerbe de foi, une gerbe qui porte déjà en elle l'éternité dont nous sommes fabriqués autant que nous le sommes de matière mortelle. Ce témoignage que vous portez, je crois que chacun et chacune d'entre nous peut l'exprimer, même s'il n'est pas aussi bien manifesté, énoncé, exhalé devrai-je dire, car ce qui exhale est la fleur, la beauté. Quel Enfant (Rév d'Arès 13/8) du Père ne ressent pas au fond de lui, ici et là, cette exhaustion de conscience, qui est la caractéristique particulière de l'homme, "la conscience, perpétuel détachement de tout ce qui apparaît dans l'esprit humain," disait quelque part Paul Valéry (dit, et probablement mal dit, de mémoire). Et l'esprit humain, ajouté-je, est l'antichambre de l'âme, parce que c'est en lui que se fait puis se développe la rencontre avec le Créateur, avec la Vie qui s'étale à l'infini sur les Hauteurs. Ce monde devient aveugle et une masse énorme d'humains y perdent leur âme. Mais en nous sauvant par l'amour nous sauverons ces humains sans âmes, qui sont aussi tes Enfants, et c'est bien là le concept génial que les premiers Chrétiens ont compris dans la crucifixion : la peine d'un seul peut sauver une multitude de pécheurs. Alors, comme il est bon d'avoir pour compagnon de route, de sentier devrais-je dire, un frère comme vous, frère Jeff, et comme votre épouse, sœur Wardia, et comme tant d'autres. Avant de m'endormir, la tête sur l'oreiller, les lumières éteintes, j'élève mes mains et je récite Père de l'Univers et souvent j'ajoute : "Sois béni, ô Père, de m'avoir donné une épouse comme Christiane qui dort déjà près de moi et des compagnons et des compagnes d'ascension qui se créent, chacun et chacune, une âme par la pénitence et qui forment le noyau naissant de la horde d'apôtres qui inondera le mond sous son amour, car si l'amour est fort, il peut être, en nombre, le fait d'une minorité, il vaincra la majorité des non-pénitents, il fera de la multitude des non-êtres des êtres qui pourront rejoindre l'Être, la Vie, que Tu es !" Au cœur du chaos qu'en réalité cache l'organisation de ce monde, "sous les regards noirs du monde", comme disait William Butler Yeats (que décidément je cite souvent en ce moment... son âme doit venir me chatouiller les pieds en ce moment), une lumière trémule, pantelle, et vous êtes un, frère Jeff, de ses atomes, car la lumière est matière, une onde lumineuse constituée de particules : les photons. Nous sommes des atomes chercheurs d'autres atomes non lumineux, éteints, mais encore vivants, que nous devons aimer, car ils appartiennent comme nous à l'Infini. Comment mieux réveiller les hommes à leur nature divine qu'en réalisant qu'eux et nous sommes des graines de vie, filles de la Vie, lancées droit devant elles comme des planètes (les planètes ne tournent pas, elles foncent tout droit, et ne dévient que par la gravité) et que nous appartenons à une Création prédéterminée de la Vie ? C'est à cette dimension cosmique illimitée que nous réalisons que nous sommes tous frères. que nous ne formons qu'un Unique Être, que nous sommes l'Un en étant chacun un en soi (Rév d'Arès xxiv/1), un ressoudé par l'amour. Car si les autres n'aiment pas, nous aimins les autres. Nous sommes munis d'une puissance métaphysique sans pareille, nous voyons ce que la plupart des hommes ne voient plus, nous sommes les hôtes de la Vie. |
10déc21 236C13 Juste une petite question : Que sont devenues vos notes prises sur le vif, pièce centrale de votre témoignage de ce que vous avez entendu en 1977 ? Est-ce un secret ou envisagez-vous de les publier ? Merci de votre réponse. Antoine B. de Montpellier, Hérault |
Réponse : Bonne question. Vous êtes d'ailleurs le premier à me la poser depuis quarante-six ans. Vous êtes le seul assez naïf pour croire que des bouts de papier portant des notes forment la "pièce centrale de mon témoignage de ce que j'ai entendu en 1977" lors des Théophanies. Mais des bouts de papier avec des notes peuvent être beaucoup plus vieux que les Théophanies ou inversement beaucoup plus jeunes, histoire de faire "cadrer" Le Livre avec elles. Où sont donc mes notes ? Vous me donnez l'occasion, ce matin, de me murmurer qu'en fait je ne sais pas où elles sont exactement, sans nul doute au milieu du fatras de paparasses que j'ai apportées d'Arès, mais où ? Vous savez, frère Antoine, je ne suis pas homme de reliques, pas collectionneur de souvenirs, etc... Elles sont, ces notes, quelque part dans les cartons d'archives que j'ai ramenées d'Arès quand j'ai déménagé d'Arès à Bordeaux en 1992 ou 1993, il y aura bientôt trente ans. Je ne sais même plus où sont ces cartons. La question que me pose votre commentaire m'amène aujourd'hui à me dire : "Tout ça est probablement à la cave depuis mon déménagement." Je ne suis jamais retourné dans ma cave depuis cette époque, parce que je sais ce que Jésus et le Père m'ont dit, qui est gravé en moi comme d'ineffaçables sillons dans le Champ (Rév d'Arès 5/2, 14/1, etc.). Tout est fixé en moi comme une science infuse, un mental inné car je suis né avec Jésus qui m'a visité en 1974 et avec le Créateur Qui m'a parlé en 1977 ; je suis né avec ce Surnaturel. Vous avez habité chez moi, nous avons partagé nos repas, nos vies, pendant des mois, et vous ne m'avez jamais demandé à voir ces notes. Je ne vais pas aujourd'hui me munir d'une lampe torche et perdre mon temps à les chercher dans ma cave ; à mon âge, je suis toujours au travail et j'ai bien mieux à faire que ça. À quoi me serviraient ces notes, au reste ? À rien. Vous nourrissez, comme vous ne cessez de le suggérer depuis quelques années, des doutes sur l'intégrité avec laquelle j'ai, lors des premières éditions de La Révélation d'Arès, reproduit la Parole ? Si vous avez la foi, n'ayez pas de doutes ! Ce que m'a dit le Père est là dans La Révélation d'Arès de façon aussi sûre que mes griffonnages de 1974 et 1977 ; il y a quelques petites différences d'une édition à l'autre ? Qu'est-ce que cela change ? Je me suis efforcé d'être plus précis à partir d'un texte très sommaire, c'est tout. Et si vous n'avez pas la foi, vous avez des réflexes à la Virchow : "Des milliers de cadavres disséqués sans qu'on ait trouvé trace d'une âme." Que croyez-vous, pour finir ? Que le prophète doit se prouver tel ? Que le prophète ne serait qu'un sténographe qui aurait pris bonne note des propos entendus comme un greffier de justice et qu'une fois l'audition terminée on ne peut plus que faire confiance à ses notes, mais surtout pas à sa mémoire prophétique ? Et encore ! peut-on faire vraiment confiance à des notes prises par un homme faillible comme l'est tout homme ? Au reste, ces bouts de papiers seraient-ils bien les notes écrites quand il écoutait Dieu ou les aurait-il écrites, ou réécrites, ou corrigées plus tard ? Car vous êtes bien naïf, oui, de penser que des bouts de papier soient preuves d'authenticité, tout comme sont naïfs ceux qui vénèrent le suaire de Turin comme preuve absolue de la crucifixion de Jésus. Le prophète est bien autre chose qu'un gratte-papier ; il devient partie agissante et pensante de la Vie. Le Messager ou le Père Qui ont parlé au prophète d'Arès se sont imprègnés en lui ; le prophète est à jamais fécondé par Eux de ce qu'il a reçu d'Eux. On appelle ça le charisme prophétique. Où sont les notes d'Isaïe, d'Ézéchiel, de Jérémie, de Daniel, d'Osée, de Joël, d'Amos, de Jésus, et les notes de ceux qui en Arabie ont entendu Mouhamad leur dire ce qu(Allah lui avait révélé ? Où sont les notes de Bouddha qui, étant né prince, savait écrire ? Est-ce que l'absence de notes empêche des millions et des millions de croyant de faire confiance aux Traces que ces prophètes ont laissées ? Mes notes ne sont pas un secret. Elles sont quelque part. Après ma mort, ma famille, je suppose, tombera un jour sur elles et soit ma famille aura la foi et ne les publiera pas, car la preuve matérielle n'est jamais la preuve de Dieu et il faut laisser à la foi son immense mérite : la confiance (Rév d'Arès 37/3, 38/5), l'amour. soit ma famille aura perdu la foi et alors photographiera et publiera mes notes, ou les encadrera dans des cadres d'or, et alors commenceront à jaser, argumenter, faire du profit en écrivant des livres, tous ceux qui n'arrêteront jamais de dire qu'elles sont douteuses ou fausses ou trafiquées... contrecarrés par tous ceux qui déclareront (on ne saura jamais pourquoi) qu'elles sont la preuve de l'authenticité ds Théophanies... Et j'ai vraiment le désir sacré d'éviter ces lamentables controverses. La Vérité est toujours métaphysique ; elle n'est jamais dans des bouts de papier. |
10déc21 236C14 Merci, frère Michel, pour cette entrée qui nous porte encore à creuser notre pénitence et nos méninges pour déverrouiller le monde. J'ai quelques réflexions/questions , si vous le voulez bien Dimanche soir, la veille de la parution de votre entrée 236, comme chaque semaine nous étions, Maxime, Gurvan (Paris), Ghislaine, Thomas (Nantes), Stéphane (Lille) et moi (Nice) réunis en visioconférence pour partager sur votre blog, et Ghislaine (simple coïncidence ou transmission de pensée ?) cette fois nous a proposé de lire le chapitre XIX de La Révélation d'Arès, notamment nous avons pas mal échangé sur le secret : Le secret (est comme) le rat (qui) rode le mur (Rév d'Arès xix/8). L'hudra, (secret et parole d'homme) (Rév d'Arès xix/10). et sur hudra, tupha, thuma.(l'euphonie semble évidente dites-vous dans l'annotation 19-20 de La Révélation d'Arès bilingue 1995 ) Dans l’annotation 11 il est écrit : "Les puissants (n. ix/3 et x/6) ont pourri le monde autant en cultivant le secret qu'inversement en lui parlant sans scrupules, sans peser les conséquences de leurs rêves religieux, politiques et économiques." Est-il sage de tout dire ? Ou qu'est-il bon de dire , qu'est-t-il bon de ne pas dire ? Ce n'est pas facile. J'ai souvent souffert, surtout pendant des périodes de grand besoin de simplicité dans les rapports humains, de ne pas savoir ce que pense réellement l'autre, et de mon côté de ne pas pouvoir dire tout ce que je pense, surtout que de nature spontanée et trop directe, j'ai tendance à dire ce que je pense sans tourner assez ma langue sept fois dans la bouche. Blessant de temps en temps, et pensant très souvent d'une manière différente, j'ai résolu pour ne pas blesser ou être en polémique constante, de souvent ne pas tout dire de mes pensées qui restent du coup secrètes. En ce qui concerne la Moisson, je constate comme partout dans les assemblées, je crois, que depuis des années beaucoup de gens de rencontres se disent intéressés, semblent sincères, enthousiastes sur le moment, promettant de venir à la conférence, à la permanence, et ne viennent pas pour la très grande majorité. Alors je me dis, qu'un certain nombre aura eu ses raisons légitimes impératives, mais que pensaient réellement en secret tous les autres ? Pas facile de le savoir. Mais nous avons aussi de temps en temps des personnes qui nous livrent quelque chose de leurs cœur, et qui nous disent qu'ils sont heureux de nous avoir parlé. Et puis il y a aussi ceux qui nous disent : "C'est bien ce que vous faites,continuez !" Ce qui me fait penser à la problématique dont vous avez souvent parlé sur les gens qui vous répondaient : "Oui je vous crois mais, ça ne nous concerne pas !" Pour finir le secret sous l'angle du péché : Vous avez souvent imagé l'enfermement de chacun de nous dans sa chair (Rév d'Arès 17/2) pécheresse par un tube : Chacun de nous est enfermé dans son tube avec deux trous pour les yeux, les oreilles, un trou pour la bouche. Dans la vidéo "L’œil s'ouvre" qu'on peut trouver sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=mKJ9SaVhh54 vous parlez, grosso modo entre les 11 mn 30 et 14 min. 20, de Jésus qui lisait en vous comme un livre ouvert et voyait vos moindres pensées pécheresses secrètes. Vous parlez notamment de la transparence. Je cite quelques passages : "J'ai compris combien nous avions tous au fond de nous, même l'homme le plus vrai... notre petit jardin secret et tout un tas de petites pensées qui étaient enfouies là, et qui n'étaient peut-être pas des meilleures, et là tout était lu..." "Mais simplement, à partir de là vous êtes quelque chose qui a disparu de sa propre épaisseur, de sa propre ténèbre, de son propre ciment, de ce carcan dans lequel il est et dans lequel chacun de vous est..." Je me dis que moins on aura de secrets les uns les autres dans les assemblées, plus on se connaîtra , plus on gagnera en confiance, plus on sera assemblée une (Rév d'Arès xxiv/1-4). Mais là aussi est-il bon de tout dire à tous des pensées pécheresses secrètes ? Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : "Est-il bon de tout dire à tous des pensées pécheresses secrètes ?" demandez-vous, mon frère Xavier. Je réponds simplement : S'il s'agit de dire pour simplement dire, je ne vois évidemment pas l'intérêt de tout dire à n'importe qui. Il faut dire, s'il y a une utilité de le dire, et ne le dire que si l'auditeur de vos secrets peut vous apporter un conseil utile, ou s'il peut en tirer une leçon qui lui sera profitable dans un sens spirituel. Cela tombe sous le sens, me semble-t-il. Mais je rappelle que mon entrée 236 parle surtout du silence des pensées de ceux et celles auxquels vous parlez dans la rue. Ce silence des personnes rencontrées dans la rue ou ailleurs est une citadelle au pied des murailles de laquelle nous nous trouvons nigauds sans savoir comment en faire l'escalade. C'est un très gros problème pour le missionnaire. Gagnez en expérience pour parvenir à deviner ce qu'on ne vous dit pas. Quant à énumérer ce qu'il est "bon de dire" et "bon de ne pas dire", il me faudrait plusieurs livres gros comme des dictionnaires pour en dresser et en publier la liste. Vous n'avez pas idée de tout ce qui peut trotter dans la tête ou se trouver caché dans le système nerveux. Ayez confiance en vous-mêms, mon frère. Apôtre, vous n'êtes pas une estafette qui répète mot à mot ce qu'on lui a ordonné de transmettre ; vous êtes un homme intelligent (Rév d'Arès 32/5), capable de comprendre sur place ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, et donc faites-vous un peu confiance ! Merci, mon frère Xavier, pour votre commentaire. |
10déc21 236C15 ✨ Le vrai (est) un jardin dans la tête ✨ (Rév d'Arès 📖 ii/9) Se cacher,se revêtir de la peau d’un caméléon qui change de couleurs afin de s’adapter à tout environnement sans contrarier personne. Le monde secret est tel un tunnel obscur dans lequel règne des chétifs : Au milieu des chétifs figurent les athlètes ; le moins insensé est le sage au milieu des insensés ; mais qu’entre chez eux le Fort, l’Illuminé, leurs athlètes et leurs sages découvrent leur honte et crient : "Que l’Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens ! Qu’Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes ? Il ne parvient pas au fond de nos tunnels !" En Vérité, homme Michel, c’est leur faiblesse qui leur fait refuser l’Alliance de l’Aigle. Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses ,dont tu n’as pas idée (Rév d’Arès 23/2-3). Bonjour 👋 Frère Michel, Votre nouvelle entrée (236-Monde secret) vient éclairer de Vérité l’actualité dans nos temps qui courent. Avec mon époux, nous en sommes venus à ne plus trop regarder les JT [journaux télévisés] des différentes grandes chaînes publiques de la télévision 📺 française,tant elles tournent les têtes avec leurs multiples variants politiques liés aux prochaines élections ainsi qu’aux variants liés à un virus 🦠 qui sera remplacé par d’autres nouveaux virus dans les prochaines années, sauf la chaîne Franco-allemande Arte, son JT plus objectif suivi de 28 mn qui traite de sujets plus passionnants à entendre, et qui nous apporte plus de réflexion sur des sujets culturels d’actualité traités au cours de ces échanges. Dans leur ensemble,les JT des chaînes publiques n’apportent aucune construction de l’âme 💫 On commence mieux à comprendre que ce lavage de cerveau n’incite que peu de femmes et d’hommes à se poser la question de la métaphysique 💫 Alors dans la rue,où sur nos stands de mission nous interpellons gentiment le passant endormi 😴 : " 🙋🏻♀️ Coucou ! 👋 Nous sommes venus vous dire que vous êtes tous des dieux à l’Image et Ressemblance de la Vie, du Créateur de l’Univers ✨ Retrouvons ensemble la liberté,la paix et l’amour ! Le Créateur de la vie est venu à nouveau adresser un message d’amour par son nouveau prophète, frère Michel. Ouvrons nos yeux 👀 ! Ouvrons nos cœurs 💕 à ce nouveau Message donné par le Créateur de l’Univers qui se soucie de ses Enfants de la Terre 🌏, Message qui se trouve dans le livre 📖 de La Révélation d’Arès." Depuis l’espace, la Terre entourée de son halo bleu est belle,sans frontières. L’Espace galactique est illimité ♾ Existe t’il d’autres lieux de vie dans l’Univers qui sont semblables à la Terre ? Où les habitants vivent sans attraction mais avec ce Vent de liberté ,avec cet Amour sans limite.Nous pouvons l’envisager, le sentir 💫 Les richesses de notre planète 🪐 sont partageables entre tous.Pourquoi vouloir se les approprier 😏 Pourquoi vouloir construire des frontières,des murs géants pour empêcher nos sœurs et frères de l’humanité de circuler librement . Nous constatons lors de nos missions où nous recherchons des Épis mûrs,tout ce flot humain qui passe ,qui est interpellé par nos affiches ,mais qui malgré tout passe son chemin,alors qu’il y a quelque part ,dans ce flot des épis mûrs sans qu’ils en soient vraiment conscients 🤭 L’homme peut sortir de lui même et envisager une vie nouvelle. Cette Vie c’est Dieu 💫 Nous sommes fait pour donner la Vie comme la Vie nous a été donnée ✨ Nous sommes des réveilleurs💫de la Vie. Nous sommes dans un monde enfermé que nous voulons faire éclater 💥 C’est la Vie qu’il faut réanimer🌤 Nous avons bien conscience que ce réveil spirituel prendra du temps, mais nous gardons l’espérance, grâce à notre Créateur de la Vie qui est venu vous reparler, que Sa plus belle Récolte (Rév d'Arès 14/3) ouvrira bientôt les yeux 👀 sur Ce Magnifique Message Spirituel qu’est La Révélation d’Arès et rejoindra la Grande Assemblée de Ses Apôtres pour que Sa Parole s’accomplisse 💫 et que le monde 🌍 se libère enfin des multiples pouvoirs qui méprisent la liberté, l’amour, la paix ✌️ de tous les humains réfugiés sur la Terre en attendant le Jour de la Vie ✨ Frère Michel, avec ma famille nous vous souhaitons de passer de belles fêtes en cette fin d’année 2021 en compagnie de votre épouse, sœur Christiane, de vos enfants et petits enfants 🎄 Nous vous embrassons bien chaleureusement 💓 ainsi que tous les lecteurs de votre blog 🌈 Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Voilà un très beau commentaire de fin d'année, ma sœur Patricia. Merci pour vos souhaits de "belles fêtes en cette fin d’année 2021". Nous serons réunis en famille le 1er janvier. Noël, par contre, sera une journée tranquille à deux, mon épouse et moi. En ce moment je suis cloué chez moi par mon cardiologue qui, mardi 7 décembre, a trouvé mon cœur arythmique et m'a ordonné du repos et un traitement pour, espérons-le, redonner à mon pauvre cœur son rythme normal. Non, ce n'est pas "la Vie qu'il faut réanimer," car la Vie est Dieu et Dieu n'est jamais inanimé ; Il est le Vivant et l'Aimant éternel. Ce qu'il faut réanimer c'est la conscience spirituelle évanouie de l'homme qui ferait mieux de reprendre son ascension sur le sentier de la Vie, Qui a tout ordonné dans l'Univers, et de se souvenir qu'il est l'Image et Ressemblance de la Vie (Genèse 1/26-27). Je regarde par la fenêtre de mon bureau et je vois la rue s'étendre comme une serpillère grise gorgée d'eau. Le thermomètre sur mon balcon indique 11°C et pour Bordeaux c'est plutôt froid. Le ciel est couleur de plomb. Il y a des moments comme ça ou la ville semble être à bout d'usage et je pense à vos belle montagnes blanchies en cette saison. Ça doit être un meilleur temps pour dire aux passants : "Coucou ! Nous sommes venus vous dire que vous êtes tous des dieux à l’Image et Ressemblance de la Vie, du Créateur de l’Univers. Retrouvons ensemble la liberté,la paix et l’amour !" Comme j'aimerais être avec vous hélant le quidam qui passe à 750 mètres d'altitude dans l'air clair et respirable de la vallée plutôt qu'ici à 42 mètres dans la brouillasse. Je vous souhaite une heureuse mission. Embrassez bien votre époux Roger pour moi. |
10déc21 236C16 Bien aimé prophète, Il y a des familles où rien n'est secret pour les enfants, qui connaîtront progressivement la vie de leurs parents et de leurs ancêtres. Ils acquièrent une assurance dans leur vie. Il y a d'autres familles où tout est secret, avec les tabous bien connus sur l'argent, le sexe, la maladie, la mort. Les parents ne parlent pas de leur vie passée. Si les enfants posent des questions, ils se voient opposer un silence total. Du coup, ils se taisent, n'osent plus poser de questions, se replient sur eux-mêmes, échafaudant toutes sortes d'hypothèses. Dans un certain nombre de cas, les oncles et tantes sont complices de ces secrets de famille. Les grands-parents décèdent malheureusement avant que les petits enfants puissent s'enhardir à poser des questions. Pour couronner le tout, ces parents ont le bon gout de détruire leurs archives personnelles, leurs photos de famille avant de mourir, ou de laisser des photos sans légende À croire que leurs vies ont été ponctuées de comportements inavouables. C'est une hypothèse. Bref, il y aura une cassure définitive dans la transmission de l'histoire familiale, et les enfants devenus adultes ressentiront toujours un profond manque en eux-mêmes, un sentiment de non reconnaissance de leur qualité de descendant, en tous cas un déficit d'amour parental qui entraine un déficit d'identité. Mais, comme nous l'enseigne La Révélation d'Arès, il faut alors pardonner, tourner la page et aller de l'avant. Jacques de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Jacques, pour ce commentaire, qui évoque les secrets de famille. Mais parfois les secrets... ou plutôt les silences... de famille ressurgissent de façon fortuite. Le père de mon père, Mathurin, était un Breton de la région d'Auray et Ste-Anne d'Auray. Homme d'église, il se défroqua à 40 ans pour épouser ma grande-mère Marie (qui était des Côtes du Nord), jeune fille d'une grande beauté. Un défroqué étant très mal vu en Bretagne à l'époque, le couple dut quitter la Bretagne et se réfugier chez un oncle, pharmacien à Paris, vers 1880. De ce fait, je savais peu de choses de mes grands parents et mon père mourut jeune en 1942 sans avoir eu le temps de m'en parler. Je connaissais peu de choses de ma famille. Mais un jour je découvris dans le tiroir d'un secrétaire que ma tante Gabrielle, sœur aînée de mon père, avait donné à ma mère, un très gros et grand portefeuille. C'était un portefeuille de soldat. Un nom était écrit à l'encre sur le cuir : Auguste (prénom incertain, pas très lisible) Potay, Sergent 2e Bataillon (mots illisibles) Garde Impériale. À l'intérieur une Légion d'Honneur et une autre médaille (Médaille Militaire, je crois) et un grand bout de carton sur lequel étaient écrits à la plume des noms de batailles, je me souviens d'Austerlitz, Ulm, Eylau, Wagram, Waterloo parmi d'autres noms. Ainsi, mon arrière-grand-père ou plutôt arrière-arrière-grand-père avait servi dans la prestigieuse Garde Impériale et avait combattu à Waterloo ! Aussitôt le souvenir de ce qu'on m'avait appris au lycée m'assaillit : Peut-être que le sergent qu'on voit sur l'image debout à côté du Général Cambronne, qui commandait en effet le 2ème bataillon de la Garde, et qui sur l'image crie "Merde !" aux Anglais était-il mon arrière-arrière-grand-père, debout dans le dernier carré, le sergent qui, dit-on, cria : "La Garde meurt mais ne se rend pas." La Garde ou plutôt ce qui en restait, finit quand même par se rendre... Autrement, je ne sais rien de ma famille bretonne, en effet, comme vous dites, frère Jacques, mais je pense que c'est assez général en France dans les familles provinciales qui étaient traditionnellement discrètes, réservée, effacées même, parce qu'elles étaient religieuses et proches de l'Église qui enseignait la plus extrême modestie et même l'effacement. Quand j'étais enfant ma mère me disait : "Ne parle jamais de toi-même. Un homme digne est humble." Il ne fait pas de doute qu'avec une telle éducation d'humilité les informations passaient très mal d'une génération à une autre. |
11déc21 236C17 Je joins pour vos lecteurs l'appel à un "Doctothon" sur 24 h par l'intermédiaire du journal Nexus. Sud Radio a aussi relayé l'info et sans doute quelques autres médias plus marginaux. Il s'agit de témoignages non-stop pendant 24 h de la part de 300 médecins indépendants et d'interventions de quelques autres intervenants à propos de la soi-disant crise Covid. Ce n'est pas vraiment secret, et ça ne relève pas du secret dont vous parlez, mais ça ne passera pas sur TF1 et c'est pas mal pour des personnes qui défendent le vrai d'entendre un autre son de cloche que la doxa gouvernementale ou celle des médecins de plateau souvent soudoyés. Les médias qui diffuseront sont indiqués, parmi eux, Facebook quand même, mais avec le risque d'être coupé en cours de route, censure oblige. Claude M. d'Île de France https://www.nexus.fr/actualite/temoignage/doctothon-covid-19/ Additif n°1 : (suite à mon précédent commentaire-info, je précise que) Le doctothon est à suivre à partir d'aujourd'hui vendredi 10 décembre 18 h sur : https://www.doctothon.com Additif n°2 : rectification adresse pour le doctothon : https://www.facebook.com/search/top?q=les%20colères%20des%20rues%202%200%20doctothon |
Réponse : Je n'ai pas le temps de regarder tout ce "doctothon", mais vous affichez des panneaux indicateurs qui dirigent ceux qui en auront le temps vers les vidéos qu'ils voudront ou pourront suivre. Je n'ai pas, quant à moi, besoin qu'on me convainque que la façon dont la question de la covid-19 a été traitée par le Gouvernement n'est pas la bonne. Il y a sans nul doute différentes sortes d'allergie aux vaccins et en ce qui me concerne il est à peu près certain que la très éprouvante crise de vertiges (dits de Ménière) que j'ai eue le 3 novembre puis maintenant l'arythmie cardiaque qui été détectée par mon cardiologue il y a quelques jours, mais qui a commencé un bon moment auparavant, sont des suites de la dose de Moderna que j'ai reçue le 14 octobre. J'ai déjà reçu de la Sécurité Sociale une très chaude recommandation de me faire revacciner le 14 mars 2022 et me précisant que je n'aurai plus droit à mon pass sanitaire le 15 avril 2022. Il y a donc de fortes chances pour que je n'aie plus de pass sanitaire et que je sois cloué chez moi à partir d'avril prochain, parce que je ne me ferai pas revacciner en mars. On va vers de terribles problèmes de liberté sociale de circulation. |
11déc21 236C18 Ce que vous abordez dans cette entrée est à mes yeux un très très grand sujet. Une des grosse problématique qu'il faut résoudre pour que la mission soir déverrouillée. Je suis un jeunot [dans la mission] et vous êtes un apôtre de référence. La première fois que vous êtes parti témoigner dans la rue de ce Message [d'Arès], l'avez-vous fait dans un endroit où le passant vous connaissait, connaissait votre famille, votre adresse ? Ou avez-vous choisi un lieu qui vous rendait plus anonyme ? Si vous faisiez une mission à proximité de votre domicile, ne jouissiez vous pas de votre aura de pope, après tout les gens pouvaient penser que cela faisait parti de votre boulot de parler de Dieu dans la rue que vous étiez payé pour cela ? J'ai recommencé la mission en partant à plus de 150 km de mon domicile, puis je missionne à 30 km de mon domicile, j’espère un jour que mon domicile sera un jour un lieu de mission, ça sera alors une grande victoire sur ce que vous appelez le "monde secret". Le pusillanime que je suis va vers d'autres pusillanimes, bien conscient que je suis d'avoir une forme de miroir qui me fait face qui me reflète soit à un degré atténué, comme une pousse de blé ou me dépasse en maturité spirituelle, épi lourd qui ne demande qu'à être moissonné et de soi [?], cède volontiers, sous mes coups de faux malhabiles. Tout ce préambule, pour vous dire que derrière le drapage du héros qui part abattre les citadelles, il y a un clown qui protège ses secrets. Mais je me sens profondément appelé, comme le don Quichotte de Jacques Brel chante, je paraphrase : "Je veux être ce héros, car mon cœur serait tranquille..." Aurais-je fait de mes peurs un bouquet délicieux ? Oui, je ris de ce vertige, de voir le monde en deux dimensions : la mienne et celle de l'autre. Et qui par effet de mise en abîme est mon monde, le pétrin primordiale, matrice, dont je me suis extirpé. Lui, l'autre qui me fait face peut me dire n'importe quoi, je n'écoutes que son émotion : "Il faut bien être crédule pour s'afficher ainsi dans la rue. Ne serait-ce pas un nigaud inconscient ? La future cible des rumeurs, Inconscient que la rumeur entraîne la dénonciation, que cette dénonciation vous ramènera l'inquisiteur public, puis pour l'exemple on vous exécutera sur le parvis, au milieu des badauds. Après tout, ce que décrit cette émotion ressemble à ce qui lui est servi aux infos qui nous font la représentation, constante et en bonne et due forme, du lynchage médiatique. Les accusations devancent les charges, les preuves et les procès. Si bien que l'accusateur semble avoir toujours raison et pour sacraliser ce délire à la sauce "woke", le gouvernement, grand captateur d'émotion demande à sa chambre d'enregistrement de lui pondre une loi, répondant ainsi à la foule en délire, comme le fit à son époque le Grand Charles [De Gaulle] : "Je vous ai compris !" En public on plébiscite toutes ces mesures et en secret on flippe, comme flippe d'émotion le passant d'avoir une quelconque accointance avec cette secte d'hurluberlus. Elle espère en son fort intérieur que personne ne l'a surprise à sourire, même si c'était un sourire en coin comme notre frère Paul (236C8). Heureusement, cette émotion est plus ou moins freinée, car si elle part en roue libre de manière incontrôlée, on est alors dans l'état de folie du paranoïaque en proie à ses démons. Je crois profondément qu'il y a cet obstacle entre le moissonneur et le moissonné. Que cela tient à nous de lui démontrer que l'on est en bonne compagnie, qu l'on peut un peu désengoisser. Il pourra repartir avec ses secrets qui le regarde avant tout, et qu'il doit s'efforcer de désamorcer avant que cela explose, puisque la vie moderne est un champ de mines ; il faut au plus vite se mettre au clair avec sa conscience afin de pourvoir marcher sur les mines d'un pas léger. Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Non, mon frère Frédéric, "la première fois que je suis parti témoigner dans la rue de ce Message [d'Arès]," je ne l'ai pas "fait dans un endroit où le passant me connaissait ou connaissait ma famille ou mon adresse." La première fois et toutes les fois suivantes que je suis allé à la Moisson, c'est à Bordeaux, à quarante-sept kilomètres d'Arès, et en vêtements laïcs, ayant abandonné ma soutane, mon kalimavkion (couvre-chef), mes panaghia (médailles que portent sur la poitrine les prélats orthodoxes). Je portais encore ma grande barbe, certes, mais je n'étais pas le seul barbu dans la rue à Bordeaux. Personne ne me connaissait alors dans cette ville, parce que j'étais dans la région depuis peu de temps. De plus, je n'avais jamais de ma vie fait de la mission de rue, j'étais sûrement maladroit en parole comme en comportement, n'ayant aucune expérience alors — c'était en 1975, il y a quarante-six ans et j'avais alors quarante-six ans justement —. Par la suite j'ai évidemment acquis une certaine expérience au cours des années. À l'époque les gens rencontrés dans la rue n'étaient pas aussi secrets qu'ils le sont devenus ; ils disaient volontiers : "Je suis catholique", ou "Je suis protestant", ou "Je suis juif", ou "Je suis musulman", ou "Je suis athée", ou "Je ne vous crois pas". Il m'était alors plus facile de trouver les mots qu'il fallait. Du reste, la mission de rue était beaucoup moins difficile alors qu'elle ne l'est devenue aujourd'hui. Indiscutablement, les gens en général sont beaucoup plus secrets de nos jours ; quelque chose s'est passé qui a les fait se renfermer, se cacher, à se comporter comme un gibier recherché par le chasseur. Peut-être croit-on un peu trop aujourd'hui qu'il suffit de parler comme c'était le cas autrefois pour Bossuet ou Lacordaire aux prêches desquels une assistance se pressait. Je crois qu'il faut se présenter autrement qu'en parole sans pour autant se taire évidemment, mais c'est ce comportement plus complexe que je sais nécessaire que je ne trouve pas, en ce qui me concerne du moins. Je pense que les jeunes parmi nos missionnaires trouveront le bon joint, lèveront l'abat-jour, laisseront passer plus de lumière plus de mouvements de l'esprit et du cœur. Nous ne sommes probablement pas assez hauts en couleur ; notre souffle n'est pas assez romanesque, car je pense qu'il faut mettre du romantisme dans nos propos si l'on ne veut pas qu'il soit entendu comme le monotone prêche du curé en chaire ou à l'ambon. Mais comment ? Faudrait-il du negro spiritual, du rock n'roll ? Je suis devenu vieux et je le déplore, car il y a un comportement apostolique moderne que je n'arrive pas à déterminer. J'ai assisté à des projections, auxquelles assistaient quelques curieux, profanes et sympathisants, de mes vidéo "talkshow" tournées par notre frère Jeff et son équipe de Paris et j'ai observé l'absence de réactions de ce public. Moi, qui ai entendu Jésus, qui ai écouté le Père, je ne les émouvais pas. J'ai compris que j'étais aussi barbant pour eux que je l'avais sûrement été au temps où je prêchais dans mon église devant des fidèles poliment attentifs, mais qui devaient déjà être, au fond, impatients de voir la liturgie se terminer. Autrement dit, je n'arrive plus à faire passer mes propres convictions et à porter l'assistance à ouvrir d'elle-même les portes de son for intérieur sur ses secrets, secrets sentiments, secrètes convictions, secret vide de convictions, etc. Oui, vous avez raison, frère Frédéric, cette entrée 236 est une sorte de cri d'alarme, elle dénonce "un très très grand sujet, une des grosse problématique qu'il faut résoudre pour que la mission soir déverrouillée," comme vous dites. Qu'a-t-on à faire de mes "notes prises sur le vif, pièce centrale de témoignage de ce que j'ai entendu en 1977," comme le demande frère Antoine B. (236C13) non sans une certaine suffisance que je lui pardonne bien volontiers. Ces notes tout comme nos propos missionnaires sont dans des limbes ; ces notes n'émouvront pas davantage le public de façon remarquable, non, elles n'émouvront pas plus le public que nous n'arrivons à l'émouvoir actuellement dans la rue, sauf exception des rares épis mûrs. Notre frère Antoine cherche seulement à me faire "porter le chapeau" de son propre insuccès missionnaire. La foi ne naît ou ne renaît pas de paperasses qui feraient preuve, preuve qui serait aussitôt rejetée par nos adversaires, pas plus qu'elle ne naît ou ne renaît de nos prêches sur la place publique. Il faut sortir des limbes ; il faut trouver ce qui va nous caractériser et que nous n'avons pas encore trouvé, il faut passer cette espèce de muraille de Chine, la citadelle. Nous ne sommes encore que des mecs à blablabla de rue, des hommes-sandwiches, des distributeurs de tracts, de "réclames" comme on disait quand j'étais enfant. Certes, c'est mieux que rien et il faut pour l'heure continuer ainsi, mais en cherchant à agir autrement. Cherchez, frère Frédéric, cherchez ! |
13déc21 236C19 Bien aimé Frère Michel dans l'Amour du Très Haut, Je ne sais si j'ai "la bonne Lumière". Je cherche ! Telle une petite enfant (Marc 10/13) j'avance avec gaieté, énonçant le kérygme parfois avec poésie, essayant de donner à ma présence d'apôtre un attrait simple, mais non séducteur sur le Champ (Rév d'Arès 5/2, 13/7, 14/1, etc.) où je me rends avec humilité, consciente qu'il me faut être pénitente d'abord, pour faire un tant soit peu ressentir par mon modeste exemple que seul un changement intérieur de vie permettra de changer ce monde, car tout est imbriqué. Nous ne pouvons décevoir. Tu es Mon Honneur (xxxvi/16) clame le Très Haut, que nous représentons avec joie dans ces moments d'intensité. Le Père trop aimant aime tous ses Enfants, Il nous invite à retrouver notre nature divine, à mettre à la voile (17/4) vers l'Infini. J'ai vécu très jeune, le rejet, la méchanceté et la moquerie ; cela conduit à la prudence, au secret en somme, car cela est offensant. Quand s'affirme la critique de la société avec laquelle on ne se sent pas en accord dans son cœur, qui est en dissonance avec l'Évangile palestinien (mes parents m'envoyait au catéchisme) où le prêtre livrait ses interprétations pour dire ce qu'il faut comprendre non pas ce que j'avais "entendu (Rév d'Arès 3/8), ce qui scandalise (28/3). Petit à petit se dessinent chez le catéchisé des contours "d'anarkiste spirituel" (société sans chefs ni lois ni dogmes, votre blog 207), qui souvent le relègue à une certaine solitude en allant à contre-courant. Juste appuyée par une parente très pieuse qui avait une grande écoute et formait sous mes yeux un exemple de beauté de foi vécue et, celui qui deviendra mon compagnon, Alain, qui su désamorcer non sans souffrance, le rempart d'orgueil inouï (14/2), peu avant que la Main du Père nous guide dans notre périple vers La Révélation d'Arès, le Livre fort (xxxvi/11) qui tel un volcan porte haut l'Idéal du Jardin planétaire. Il me semble qu'axer avec amour, douceur, empathie et fermeté sur la Volonté qui sauve (Rév d'Arès 7/5) est une clef d'ouverture des cœurs pour lever "le secret qui obscurcit ou qui déguise les pensées des personnes que l'apôtre aborde dans la rue" (entrée #236) à condition d'être un pénitent pour accueillir l'autre en soi sans aucunement juger, en l'aimant comme soi-même, parce que le femier (c'est de lui que sort) le Jardin (xxii/9). La Vie nous met nus pour nous revêtir d'un manteau neuf (1/1), afin que nous puissions nous dépasser et grandir parce que "Seul l'humain qui renonce à ses secrets peut recréer le monde, s'ouvrir à l'avenir." (blog 236). Depuis plus d'un an, j'arpente le Champ avec mon panneau-cœur coloré porté autour du cou (agrémenté en cette période d'une guirlande de lampes led) où il est écrit "Urgence du Bien" ; cela crée le premier contact visuel. À celui qui m'accueille par son regard, son sourire, je vais vers lui pour lui transmettre l'Appel de la Vie, tâchant d'ouvrir son cœur à partir du Sermon sur la Montagne — aimer, pardonner, faire la paix —, efforts de base qui conditionne l'évolution du monde, parce que finalement "le prochain est comme soi" ; nous voulons un monde libre et heureux. Les mesures actuelles arbitraires accentuent plus incisivement la nécessité que la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), révélant au grand jour la nocivité du non-être et beaucoup voient que les épreuves du mal économique vont plonger les hommes dans la misère. Les gens ont besoin de parler, comprendre combien il est urgent de vivre autrement en passant par le cœur, de délaisser l'esprit de système, d'apprendre à vivre ensemble comme des frères à partir de notre libre humanité. Ceux qui s'écartent, qui disent non, je n'insiste pas (trop) par respect de l'autre. La Vie a besoin d'hommes et femmes héroïques en qualité de Bien ("Le Pèlerin d'Arès" trimestriel n°35, Sur la Hanche du Prophète) pour ajouter leur génie à l'apostolat qui fera se lever la sublime Aurore (Rév d'Arès xix/18) de la reconquête du monde sur la non-vie. Mon Bras sera ton bras, Ma Parole ta parole (14/5) et, bien évidemment, la parole de "Mikal ([qui] est) la figue (qui se) fend sous le soleil" (VIII/4) forme l'étoffe de ma préparation, de mon inspiration, qui me permet d'annoncer (xxxvi/4) la Parole de la Vie, qui fera son chemin dans les esprits. Souvent, les moissonnés lisent le tract, expriment leur intérêt. Je constate que nombre de jeunes ont une grande soif de vrai, d'utopie à vivre, de changement radical de société fondée sur l'amour et la liberté. C'est une belle espérance. Nous sommes des milliards d'atomes interactifs, complémentaires… ne formant qu'une seule et même vie ; nous sommes Un (xxiv/1) ainsi que vous l'avez dit : "Il n'y a pas sept milliards d'hommes charnellement présents sur Terre mais un seul homme en sept milliards d'atomes dont chacun d'eux a son comportement propre" (226c13). Ce Tout est important et je comprends mieux que "l'homme qui ne se partage pas n'existe plus". Le pénitent-moissonneur est le tract vivant qui se fait pierre de feu (Rév d'Arès L/4) pour transmettre, être Un avec la Vie en-dedans de soi et en-dehors tout autour. L'épis mûr peut ressetntir, être sensible au-delà des mots si je suis vraie en montrant cette irrésistible envie d'être Bon (i/2), transfiguration pour sortir des habitudes, de l'orgueil, des voies (4/3) de travers du péché qu'on a pu prendre, pour convier sans porter de jugement sur personne (16/147), montrant les sentiers chevriers vers les Hauteurs Saintes que La Révélation d'Arès donne pour le prix d'une "pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (28/25), afin que sur notre chaume bouillon(ne) la moelle (xxv/20) de la Vie, allume un incendie d'amour. Puisse cette nouvelle année être celle d'un départ apostolique remarqué et remarquable qui apportera l'Eau vive au monde, pour que beaucoup mettent leurs pas dans ceux de la Vie [Rév d'Arès 2/12] et accueillent le prophète. Que le Père Céleste vous protège et vous accorde encore de nombreux jours pour conduire le peuple sur la Montagne du Bonheur, vous donnant santé, force, joie, félicité, réussite, l'amour vivifiant parmi tous ceux que vous aimez, porté par une assemblée créative de héros joyeux [Rév d'Arès xxxv/4/12]. Puissiez vous bien vous reposer et que votre cœur retrouve des forces. Passez une heureuse fête de fin d'année, bien aimé frère Michel, avec toute votre famille. Je vous embrasse affectueusement du fond du cœur avec notre sœur Christiane, et tous nos frères et sœurs partout sur l'aire de moisson. Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : Voilà un très beau commentaire, bien pensé, bien écrit, dont je vous remercie du fond du cœur. Merci de nous expliquer comment vous procédez dans votre moisson, mais justement le mot moisson signifie qu'il faut faire une récolte (Rév d'Arès xix/23) et je me demande si vous dites bien à tous ceux auxquels vous pouvez parler : "Dieu appelle tous les hommes à devenir apôtres, à moissonner ce monde, rejoignez-moi ! J'ai besoin d'aide pour rappeler à mes frères humains le Sermon sur la Montagne. C'est vraiment urgent" ? Je sens que vous n'êtes pas loin de ce qui peut réveiller la vie spirituelle, fondée sur l'amour du prochain ; vous n'êtes pas loin de lancer ce chant qui passe parmi les hommes comme la brise, la nuit, à travers une forêt bruissante, la forêt du monde, pour que les arbres deviennent à leur tour des arbres à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) ! Devenez, sœur Danny, ce long Souffle, l'Appel de l'Amour (12/7) divin. Soyez la bouche de Dieu, toujour ouverte, les Lèvres qui ne se referment jamais. Alors, un jour, demain ou dans de longues années, qu'importe le temps, que nous soyons encore dans la chair ou déjà dans les étoiles, cet Appel viendra de tous côtés, partout où le petit reste (24/1) aura lancé les premiers Appels. Et le monde exhalera le parfum des fleurs; le Jardin renaîtra ! |
13déc21 236C20
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Réponse : C'est un particulièrement beau poème, mon frère Jean-Louis. Je vous dis toute ma reconnaissance pour lui. Le monde est comme gelé. La poésie peut lui apporter la chaleur qui peut le fondre en Eau, en Eau du Père, en Eau de la Vie. L'humanité est de chair, certes, mais de chair éteinte. Ce matin, éveillés de bonne heure, nous regardions, sœur Christiane et moi, les nouvelles à la télévision et nous voyions la couronnement de la nouvelle Miss Monde, dont je n'ai pas noté le nom. Elle est indienne, indienne d'Inde. Pas l'ombre d'une poésie, une beauté toute fabriquée, cette pauvre jeune femme avec sa robe à paillettes fendue jusqu'au haut de la cuisse, dans ses bras un bouquet de fleurs qui ne faisait pas naturel, sa couronne de bouchons de carafe pilés, et j'étais triste. Je murmurais : "Pauvre monde de fandreluche !" Votre poème que j'ai trouvé tout à l'heure m'a renvoyé de la musique, de la consistance, m'a rasséréné ! Encore merci. |
13déc21 236C21 Votre entrée me fait penser à un rêve que j'ai fait très récemment. Je rendais visite à un couple d'étrangers qui avait un très jeune enfant, deux ans environ. Le père examinait la bouche du bébé avec inquiétude pour voir si tout allait bien. On s'apercevait alors que tout le corps de l'enfant était transparent et rempli d'une eau claire. Mais au fond apparaissait peu à peu quelque chose qui semblait être une impureté. C'est ce que le père me dit. Plus cela s'approchait du cœur et plus on distinguait un poisson ; tout à coup le poisson sortait du corps de l'enfant sans le blesser, la peau se refermant aussitôt, il restait là par terre. Il ne souffrait pas d'être sorti. L'enfant aussi allait très bien. J'ai trouvé ce rêve très beau et me suis dit : "Il faut laisser ce poisson, symbole des premiers chrétiens, sortir du cœur, ne pas s'inquiéter de ce qui passe par la bouche, peut importe la langue, en somme." Mais ce n'est qu'un rêve. Merci pour cette entrée qui donne à réfléchir à un problème, en effet, bien réel. L'homme garde jalousement son esprit fermé. Et cela se comprend, actuellement ; les peurs et les idées qui créent la division sont cultivées et diffusées en permanence. Cela ne facilite vraiment pas les choses. Cela me fait penser à ce que les peuples de l'ex-URSS ont vécu, face à un État totalitaire, il ne fallait rien dire et ne rien laisser paraître de ce qu'on pensait, on devait même s'interdire de trop penser, je suppose. Cela devait finir par créer une sorte de folie paranoïaque et schizophrène, une telle tension intérieure. Au bout de 70 ans, les hommes ont aspiré à se délivrer de cette chape de plomb. Mais comment parler à celui qui ne sait plus s'ouvrir, sinon en lui montrant notre cœur nu, humblement avec nos grandes faillles et nos petites victoires. Et abattre ainsi la citadelle de la méfiance... J'espère que nous réussirons à délivrer les hommes de leur enfermement, en commençant par nous-mêmes, entre nous, il y a là vraiment beaucoup à faire. Soyons comme des enfants [Rév d'Arès 33/8], nous dit Jésus. Bien fraternellement, Françoise L. de Bretagne Sud. |
Réponse : Merci, ma sœur Françoise, pour ce beau commentaire. Oui, le poisson était le symbole qu'utilisaient les premiers Chrétiens, leur emblème qui leur permettait de se repérer dans un monde hostile. Savez-vous pourquoi le poisson ? L'idée partit du mot Ichthus ou Ichtys (du grec ancien ἰχθύς signifiant poisson) représentait le prophète dans l’église primitive. En grec IΧΘΥΣ, est un acronyme pour Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱὸς Σωτήρ (Iésoûs Khristòs Theoû Huiòs Sôtếr) signifiant : Jésus-Christ, Fils de Dieu (et) Sauveur. Il reste encore de nos jours comme un symbole stylisé en formé de deux arcs de cercle, ainsi qu'un acronyme (ou un acrostiche), comme le montre l'image. Vous êtes vous aussi, vous Françoise et votre époux Pascal, des prophètes puisque missionnaires et le poisson peut être votre repérage. Je lui ai préféré le parallèlogramme parce que celui-ci est plus simple, plus facilement accepté par des frères d'origine musulmane ou d'autres religion, mais au fond j'aurais pu restaurer le poisson des premiers Chrétiens, que nous sommes toujours puisque le vrai Christianisme n'a pas vraiment commencé socialement parlant. Les Églises sont une variété de Christianisme, inspirées de l'Évangile, mais ne forment qu'une excroissance théologique de l'Évangile pur de Matthieu, Marc et Luc (Jean étant exclu par La Révélation d'Arès 16/12). Vous "pensez à ce que les peuples de l'ex-URSS ont vécu, face à un État totalitaire ; il ne fallait rien dire et ne rien laisser paraître de ce qu'on pensait, on devait même s'interdire de trop penser," mais c'était pire que cela, ma sœur Françoise. Il fallait même s'interdire de croire à des vérités scientifiques contraires à l'idéologie marxiste-léniniste, sinon on pouvait être déporté ou fusillé. Je lis actuellemnt sur mon Kindle — toujours la nuit, quand tout dort et que personne n'entre dans mon bureau pour me parler à brûle-pourpoint — n'étant le chef de personne (16/1), je n'ai jamais interdit à personne de le faire ; c'est de ma faute —, un livre intitulé "Dieu, la science, les preuves" d'Olivier Bonnassies et Michel-Yves Bolloré, Trédaniel éditeur, qui consacre un chapitre aux persécutions qui ont meurtri ou fait fuir d'URSS ou d'Allemagne Nazie un certain nombre d'astrophysiciens qui avaient réuni les preuves que l'univers n'est pas éternel, mais a eu un commencement. Aujourd'hui encore les savants qui défendent l'évidence d'une création de l'Univers, sont conspués de diverses façons par les astrophysiciens athées, mais ne sont plus persécutés, heureusement. |
13déc21 236C22 Merci frère Michel pour cette nouvelle entrée qui nourrit encore notre réflexion, "le monde secret". Le secret bien que fruit du péché originel (Genèse 3/10) et d'un monde en mal d'amour donc, a de multiples facettes et est d'une approche complexe comme beaucoup d'aspects de la vie en ce monde. Bien sûr, il peut être un outil qui cache des intentions de manipulations et de dominations, il peut également venir de préjugés infondés ou d'idées préconcues. Mais il peut tout aussi bien être un habit de protection indispensable pour survivre dans ce monde, dans nos sociétés actuelles en tout cas. Le scandalisé et l'abusé doit protégé ses plaies dans l'espoir qu'elles guérissent ou tout au moins pour éviter qu'elles ne s'ouvrent à nouveaux sous les coups recus et pour éviter qu'on ne lui en fassent de nouvelles. Évidemment, avec le temps l'habit de protection risque de devenir une véritable carapace totalement infranchissable et imperméable. Alors, c'est vrai qu'une mission de rue avec des résultats probants n'est vraiment pas évidente. Pourquoi nous faire confiance à nous plus qu'à d'autres ? D'ailleurs, même quand le témoignage de foi en La Révélation d'Arès se fait dans un lieu sécurisé et aimant (proches, amis, etc...), où la personne à qui l'on parle accepte de se dépouiller de son armure de protection et de s'ouvrir, celle-ci, bien que prenant conscience de l'intérêt et de l'espoir que contient ce Livre, après en avoir lu quelques versets le referme généralement et les choses en restent là. Je l'ai maintes fois constaté hélas, et pourtant se sont souvent des personnes tout-à-fait réceptives au bien, tout autant que, des pélerins d'Arès. Oui, la mission n'est pas facile tant ce monde est dévenu méfiant (scandalisé et abusé), et s'est habitué à vivre loin des rives de la Source de Vie. En ce moment je lis un livre "Au commencement était... une nouvelle histoire de l'humanité" édité cette année 2021 sur les origines de l'histoire humaine, que je trouve très intéressant, car il éclaire l'histoire sous une approche totalement différente des conventions classiques et ouvre des nouvelles perspectives pour l'avenir. Il à été écrit par des universitaires américains connus pour leurs idées dans les milieux qui prônent l'anarchie (anarkia, entrée 207), l'un d'eux, David Graeber, est mort récemment en 2020 et l'autre est David Wengrow. Voici un lien qui à trait à ce livre et dont je pense que la lecture pourrait vous intéresser ainsi que les lecteurs de ce blog : https://usbeketrica.com/fr/article/david-wengrow-tous-les-mythes-fondateurs-de-l-humanite-sont-bouleverses-par-les-decouvertes-recentes-de-l-archeologie?fbclid=IwAR2sGjXaummcWsJB_CuFIJ28qOeuUarGD9 Gjkr0eGcr5PMeVK2wUbOoeZLY Bon Noël à tous et mes meilleurs vœux pour la nouvelle année Yannig M. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Yannig, pour vos bons vœux de Noël et de nouvelle année. Je vous retourne les miens d'année 2022 réussie en tous domaines pour vous et tous les vôtres. Oui, frère Yannig, moi-même tout comme vous j'ai rencontré en quarante-six ans de nombreuses personnes qui "bien que prenant conscience de l'intérêt et de l'espoir que contient ce Livre [La Révélation d'Arès"], après en avoir lu quelques versets le referment généralement et les choses en restent là." Moi aussi "je l'ai maintes fois constaté hélas, et pourtant se sont souvent" en effet "des personnes tout-à-fait réceptives au bien, tout autant que, des pélerins d'Arès." C'est pourquoi il faut expliquer, aussi rapidement que possible, à ces personnes ce que dit et signifie La Révélation d'Arès. L'assemblée des Pèlerins d'Arès de Lorient, à laquelle vous appartenez quoiqu'habitant assez loin de cette ville, eu pour apôtre d'origine un frère, Marc B. (son nom dans l'industrie du cinéma). Ce frère, dans les années 1974-1980, venait souvent à Arès me donner un coup de main pour la réfection du saint lieu, il priait avec nous dans la Maison de la Sainte Parole chaque année au Pèlerinage, et puis un jour, quelques années après que L'Évangile Donné à Arès eut été édité, il me dit en sortant de la maison de prière : "J'ai lu "L'Évangile Donné à Arès" tout à l'heure, mais c'est formidable !" Il ne l'avait jamais lue et était déjà un Pèlerin d'Arès qui avait compris le sens de ce Message ! Il s'était uniquement fondé sur ce que je lui en avait dit. Il ne faut pas être intransigeant ; il faut savoir attendre que les nouveaux compagnons aient apprécié votre compagnie, qui ne doit pas être trop lourde, qui doit être très patiente, et ils se mettent un jour à lire la Parole du Père. Beaucoup de personne ont des difficultés à percevoir le français de ce Message. |
14déc21 236C23 Je sens en mon être, comme dans tout chose de la vie, une part qui revient à la Vie qui se transcende en Vie. Il y a dans l'amour [quelque chose qui en fait le] miroir de la Vie, [puisque la Vie est Amour] tout comme il peut y avoir dans cet amour une démesure qui détruit; il en est de même dans la liberté. Si cette liberté est liée à la vertu comme une compagne nourrit la Vie, et son monde devient heureux. Je pense ainsi qu'il en est de même pour le secret qui contient une juste part de discrétion. Actuellement, à cause du masque ou des habitudes prises depuis deux ans et peut être plus, la rencontre est particulière. Le froid, la pluie, les regards sont très occupés, mais la vie rappelle la Vie et l'autre le ressent un peu mieux en ces temps particulièrement nourris d'espérance. Parfois la grisaille me surprend, mais le froid peut stimuler, oblige la Vie ! [?] Alors c'est un ressort d'espérance qui peu à peu s'installe et l'autre y est sensible. Nous sommes ces aimants face auxquels certains préfèrent sourire et ne pas écouter; mais nous restons Son Enfant (Rév d'Arès 33/8), Son Honneur(xxxvi/11). Nous sommes ces aimants, pères et mères de l'humanité, comme l'exprime votre vibrant message de la réponse 235C7, adressée à tous, perceptible au plus petit d'entre nous. Même si parfois la pensée est tapie comme le rat qui ronge les murs [Rév d'Arès xix/8], s'il fait glacial ; il y a dans ce froid qui glace de Belles âmes et je préfère espérer en la Vie Qui me guide, qui au-dedans se montre chaque jour par l'espérance, la création continue du Bien (cf. article Bonheur). Il y a en une braise, et un simple Souffle que nourrissent nos actes vers la mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, etc.) pour qu'aucun de nous ne soit maître de l'Eau. Notre paix, notre âme par la mesure a besoin de temps, de douceur, d'amour dans le Vrai, comme le jardin (ii/9) sans secret. Mais je pensais hier à la part de discrétion que peut revêtir le secret, qu'il en est du secret, comme de cette nécessité dont parle Jésus aux apôtres, lorsqu'on prie, lorsqu'on fait l'aumône (Matthieu 6/3-6-16) . Je comprends aussi que l'inhibition ou l'exagération, mènent à la culpabilité la souffrance par une éducation, des comportements rigides, un manque de communication une abstraction dans la vie sentimentale que nous pouvons apaiser par l'amour, le pardon, la patience, le non jugement et non la contrition, la privation, la punition qui détériorent l'être dans sa chair. Ainsi, face à la barbarie d'autrefois, s'est substituée une autre forme de barbarie, bien plus pernicieuse encore, c'est l'abstraction. ce ne sont plus les même couperets qui heurtent ou sapent les humains, c'est la hâte, l'irréflexion, la haute estime du soi, l'ordre, le contrôle ou à l'inverse la peur entretenue. Or, le Créateur enseigne par les prophètes,(Rév d'Arès 2/1-15) [mots manquants] abjectes, car elles ne changeront jamais la face de la terre, et donc inutiles aberrantes. Le Bonheur sur la terre ne peut exister autrement que par l'Amour. Depuis plus de deux milles ans nous savons que Dieu n'est pas venu enseigner le sacrifice, mais l'amour par le pardon, la miséricorde. L'avenir nous est donné et il existera ; pour cet avenir une jeunesse très courageuse doit pouvoir s'épanouir, créer de Belles œuvres. Il y a eu par le passé des époques plus fructueuses que d'autres où l'entente a pu s'exprimer un temps; Nous devons cesser d'abuser de la générosité, du courage, de la patience de quiconque. Vous écrivez : "L'être ne durera indéfiniment que s'il s'est donné par l'amour durant sa vie terrestre, la capacité de retour vers l'Être-racine : l'Un, l'Amour, la Vie (Rév d'Arès 24/3-5 + entrée 234 du blog). Merci du fond de mon cœur pour cette entrée et les beaux témoignages qu'elle permet depuis son ouverture. Belles fêtes pour vous et votre famille ! Que l'Amour du Père par votre voix soit enfin entendu, accepté, respecté, aimé avec cœur. Danièle G. du Nord |
Réponse : Il faut une bonne dose de subtile vie spirituelle pour descendre qu'aux profondeurs de votre mysticisme, ma sœur Danièle. Le mysticisme, quand il répond à un sysrème de vie, n'est pas une bonne recherche, mais quand il tient au corps comme la nature même de l'être, il a quelque chose d'assez vertigineux, quoiqu'énigmatique, secret en somme. Je crois bien vous connaître, ma sœur Danièle, et quand je corrigeai votre commentaire, qui, écrit à la hâte dans la fièvre de la foi, me posait plusieurs problèmes de clarté — j'espère avoir quand même bien rendu votre pensée — je songeais à "La vie de Rancé" de Chateaubriand. Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, moine de l'ordre cistercien ou des moines de Cîteaux, dont la Trappe, lieu de stricte et sévère observance, est l'une des abbayes. "Je me résolus de me retirer dans un lieu où je fusse inconnu du reste des hommes", dit Rancé. La vie de jeunesse de Rancé avait été plutôt guillerette, cependant. Amant de Marie d'Avaugour, duchesse de Montbazon, plus âgée que lui de quatorze ans, qui l'introduit dans le grand monde, il mène un vie mondaine durant le XVIIe siècle. Quand meurt la duchesse de Montbazon, la douleur d’avoir perdu celle qu’il aimait marque un tournant dans sa vie. Il gardera pourtant, dit-on, la tête de la duchesse trouvée près du cercueil, dit-on, dont le crâne allait, paraît-il, siéger sur sa table de travail monastique. En 1660, Rancé visite La Trappe qui tombe en ruine et commence à la restaurer. Il fait venir des moines du monastère réformé de Perseigne. Il veut non seulement revenir à la règle austère de saint Benoît, celle des fondateurs de Cîteaux, qui incluait notamment l'abstinence de viande et le travail manuel quotidien, mais il l'alourdit par ce qu'on a ou qu'il a appelé l'Étroite Observance. L'Étroite Observance regroupait une soixantaine d'abbayes (comme Perseigne, mais aussi Sept-Fons, Tamié, le Val-Richer, Orval, Clairmarais, le Val-des-Choux, etc.) qui souhaitaient revenir à la spiritualité et à la très austère observance des premiers cisterciens, sans toutefois quitter l'Ordre de Cîteaux ni même constituer une congrégation à part. Il vend ses biens, renonce à ses bénéfices ecclésiastiques, devient abbé de La Trappe. Ce qui marqua Rancé dans ses efforts de réforme, c’était un sentiment profond de la continuité de la vie très ascétique des Pères du Désert, la nécessité du repentir, du renoncement total à soi-même, de l’humilité et de l’austérité la plus stricte ; d'où la remise en valeur du silence, du travail manuel pénible, en particulier dans l'agriculture, de l'abstinence, de l'orgueil intellectuel, mais il tomba du même coup dans un anti-intellectualisme, qui est évidemment une incommodité. Bref, Rancé institue l'un des plus grands plongeons dans la vie intérieure. Cela se sent aussi un peu dans votre écriture, mais vous êtes comme vous êtes. La Trappe n’est pas une contre-société, elle est une non-société ; les moines y sont comme des individus fantômes qui se croisent. Mais Rancé laissait peu d’espoir à ceux qui sollicitaient son soutien. Il menait ses frères sévèrement. Son ami de collège Bossuet dit qui "se leva sur La Trappe comme un soleil sur une forêt sauvage. L’aigle de Meaux se transporta huit fois jusqu'à cette abbaye?" Vous, au contraire, ma sœur Danièle, vous laissez aux personnes de rencontre beaucoup d'espoir, de vie, d'amour... Alléluia ! Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire plein de fièvre de foi, que j'ai peut-être tort de comparer à la fièvre de foi de Rancé. Nous sommes tous différents ; vous êtes comme vous êtes, mais pas quelqu'un d'ordinaire. Votre foi à vous est quand même quelque chose d'anagogique pas ordinaire et je comprends que quelque chose de vous échappe à vos frères de Lille. |
14déc21 236C24 Voilà un thème de réflexion passionnant. Effectivement, beaucoup de personnes rencontrées sont au départ sur leur garde. Mais garder quoi ? Leurs secrets ! Nous missionnons sur Liège sur le thème "Urgence du Bien". L’avantage, c’est que cela peut se héler au passant comme on vendrait un journal en criant : "Les nouvelles fraîches". Parfois nous ajoutons quelques mots comme : "La Vie appelle à l’urgence du Bien" ou "Appel sonore de la Vie à l’urgence du Bien". Cela ne veut sans doute pas dire grand-chose pour le passant dans un premier temps, puisqu’il faudrait prendre du temps pour expliquer chaque mot. Je constate qu’assez régulièrement le passant s’arrête quelques instants. Mardi dernier, après un bref échange avec une dame, elle repart en disant : "Ah ! que ça me fait du bien d’entendre ça !" Puis elle replonge dans le flux de la foule comme le poisson attrape une mouche et disparaît aussitôt dans l’eau du fleuve. Elle emporte avec elle ses secrets... Je ne la reverrai sans doute jamais. Il y a des gens qui disent merci, voire même qui embrassent chaleureusement en partant — exceptionnel dans cette période [de covid19] — puis plus de nouvelles. La chape du silence retombe sur l’évènement. Je prends des nouvelles d’un proche qui m’avait demandé plusieurs mois auparavant un exemplaire de La Révélation d’Arès. Il me répond que si c’était le Père, il s’adresserait aux hommes avec des mots simples pour être compris facilement. Ce n’est sans doute pas la raison réelle qui l’a empêché, pour le moment, de poursuivre sa lecture... Celle-ci reste enfermée dans ses secrets. J’imagine que ces mondes secrets freinent l’émergence de la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13], d’un dialogue et d’une réflexion authentique entre les hommes, la joie de partager ensemble la richesse de nos différences, de nos limites, de nos vulnérabilités. Avec Véronique, nous réfléchissions, depuis plusieurs semaines, sur le passage parlant du feu lourd {Rév d'Arès xii/7-8], en recherchant dans vos notes et vos réponses sur le blog des informations complémentaires (Entrée 83, 212C46, 123C33, ...). J’imagine que le monde secret de chacun comme nos peurs et l’intellect froid et calculateur font partie de ce feu lourd qui finalement nourrit aussi le système hypermatérialiste, le bec de fer ? Nous avons réalisé une petite vidéo qui n’est pas destinée au profane, juste aux personnes ouvertes à la quête du Bien de notre entourage. Nous avons reçu plusieurs réponses de personnes touchées. Je la partage ici comme un sourire à notre assemblée de Pèlerins d’Arès (232C18) : https://youtu.be/9SHW-Lr_GXY. Sous la vidéo, une présentation inspirée de vos réflexions. De tout cœur avec vous et sœur Christiane, face à vos soucis de santé. Je vous embrasse tous les deux bien chaleureusement. Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire et pour la vidéo. Elle n'est pas trop longue et elle est très simple. C'est bien. Evidemment, en choisissant le feu lourd (Rév d'Arès xii/7-8) vous n'avez pas choisi un passage de La Révélation d'Arès au langage policé qui n'évoque pas des sujets qui fâchent ou qui font peur, mais un sujet qui parle de la menace lourde d'un malheur qui pourrait bien éprouver le monde s'il poursuit sa descente vers le péché des péchés (38/2). Mais après tout le feu lourd est peut-être une image qui fait mouche. Encore merci. |
14déc21 236C25 Prophète bien-aimé,________________________________________ En réponse à 11déc21 236C17 Claude M. d'Île de France, vous écrivez :
Bien fraternellement François D. d’Île de France |
Réponse : Merci, mon frère François, pour ce judicieux conseil que m'a déjà donné ma fille Nina. Mais je n'ai pas encore vu mon médecin référent, qui est en fait une doctoresse — ah non ! il faut maintenant dire "une docteure"... affreux ! — Ma crise de Ménière ne me conduit plus depuis longtemps chez le médecin, car je sais depuis trente ans comment me soigner ou plutôt comment attendre que la crise finisse après quelques jours. Quant à l'arythmie cardiaque elle a été détectée au cours d'une visite régulièrement programmée chez mon cardiologue, parce que je n'avais pas moi-même senti cette arythmie. Je verrai mon médecin référent (ou ma médecine référente... comme copain-copine ?), la docteure en question en janvier. Je ne manquerai pas de lui demander une ordonnance pour tenter de passer au travers de la privation de pass sanitaire, mais comme elle est comme toutes les bonnes femmes plutôt froussarde, elle pourrait bien trouver plus convenable de me laisser vacciner en mars. Bref ! Je vais de Charybde en Scylla par ma faute. Le cardio m'a prescrit de la Cordarone (ou du Cordarone ? Je trouve les deux genres !) pour le cœur : Deux comprimés le soir accompagnés d'un fluidifiant du sang, mais dans son écriture à la gomme de toubib j'ai lu "deux comprimés matin et soir", donc double dose. Ouahou ! la nuit dernière, après que comme un triple crétin je m'administrasse double dose depuis trois jours, voilà pas que je suis réveillé par une chaleur dans mon corps (une chaudière !) accompagnée de démangeaisons, je ne vous dis pas, j'avais l'impression d'avoir avalé une fourmilière et comme si tout pétait en moi... Je m'attendais à exploser comme une grenouille quand, gamins, on lui soufflait avec une paille dans la trou du c... et en même temps me voilà pris de nausées, mais comme je ne dîne pas le soir, je n'avais rien dans le coco. Aïe, aïe, aïe, vous auriez vu votre pauvre prophète faisant le tour de son appartement comme une fusée ! Ça a bien duré deux heures, peut-être trois... je ne sais pas ; j'avais autre chose à faire qu'à me chronométrer. Je n'ai pas voulu réveiller sœur Christiane dormant comme un bébé à côté de moi, je me disais ; "C'est peut-être maintenant que je m'en vais ou que je m'en vas. Christiane me trouvera raide comme un passe-lacet demain matin ; ce n'est pas la peine de la faire pleurer trop tôt. Seigneur ! Si c'est maintenant que tu m'appelles, ne sois pas trop dur pour ton pauvre messager ; en toute sincérité, j'ai fait ce que j'ai pu. Si ce n'est quand même pas bon, il fallait appeler quelqu'un d'autre." Bon ! maintenant, c'est la fin de matinée et j'ai à peu près retrouvé mon état normal. Alleluia ! Comme vous voyez, j'ai repris mon boulot. |
14déc21 236C26 Cher Frère Michel, La prison mentale dans laquelle l'homme s'est enfermé déviant sa liberté absolue, pour ne retenir que la jouissance immédiate de la matière a abouti à l'hypocrisie, au mensonge, à la violence etc. Cette culture qui l'a rabaissé le prive de voir l'autre comme image et ressemblance de Dieu [Genèse 1/26-27]. Cette culture a déclenché inconsciemment avec le temps la chaîne de l'atavisme du péché qu'il nous faut briser par la pénitence. Tu vois le Retour, dit Dieu [Rév d'Arès i/1], le retour vers Moi, si enfin tu te libères de ce carcan qui emprisonne l'esprit tout en étant constant et joyeux. En un mot, crée ton âme ! pour rejoindre la flotte céleste [Rév d'Arès 17/4] où Je t'attends les bras ouverts. Un grand merci, frère Michel, pour cette nouvelle entrée. Marie-Josèphe et Paul S. de Lorraine |
Réponse : La sensibilité spirituelle de ce court commentaire attire particulièrement mon attention. Je vous en dis merci, mais je me permets de faire une remarque. Vous évoquez à la fois la prison individuelle et jouisseuse dans laquelle l'homme s'est enfermé, "l'atavisme du péché" poursuivant son œuvre destructrice, et le Retour du Père qui nous appelle à nous libérer du péché par la pénitence et à créer notre âme. Ce serait là le schéma de La Révélation d'Arès, si vous n'oubliiez pas quelque chose de très important : l'apostolat. En effet, vous finissez en me remerciant pour cette nouvelle entrée et je souffre un peu de ne pas voir le rapport entre le secret de l'esprit qui fait de chaque homme rencontré une citadelle et ce qui précède. C'est sans doute, parce que vous omettez de parler de la Moisson à laquelle nous envoie le Père ! Le secret dont je parle ici n'est pas notre secret. C'est le secret des humains que nous rencontrons, secret qui est un obstacle à la bonne marche de la mission que nous avons entreprise. Pourtant, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul, vous êtes des missionnaires, des apôtres. C'est sûr, pour l'heure notre mission n'en est qu'à ses débuts ; notre mission est comme "l'aube" commençante, "une goutte d'eau," disait Giono, mais elle deviendra une mare, puis un lac, puis une mer. Nous devons faire l'impossible pour déjà transmettre à ceux et celles qui nous succèderont de bonnes traces apostoliques et, pour cela, nous devons notamment nous efforcer de faire un peu parler les personnes de rencontre, car c'est à leur esprit que nous nous adressons et nous devons un peu savoir ce qu'ils ont dans l'esprit pour guider notre discours missionnaire. Ceci dit, encore merci pour votre commentaire, je vous souhaite de bonnes fêtes, Marie-Jo et Paul ! |
14déc21 236C27 Il y a quand même quelque chose qui manque dans votre entrée 236, c'est l'allusion à la réflexion. Les gens ne sont pas seulement enfermés dans leurs secrets ; ils ne disent rien parce qu'ils ne réfléchissent pas. Ils ne pensent pas. Ils écoutent distraitement et puis ils passent. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, les hommes n'ont disposé d'autant d'informations, jamais ils n'ont eu autant de temps libre pour y réfléchir et jamais les gens n'ont eu le crâne aussi vide. La science, la technologie, l'information libéreraient l'humanité, pensait-on. Il n'en est rien. L'avalanche d'informations a en fait entraîné une concurrence généralisée de toutes les idées, une dérégulation du "marché cognitif" qui a une fâcheuse conséquence : les gens attendent qu'on pense pour eux, parce que tout devient trop, beaucoup trop compliqué. La télévision, la radio et les journaux pensent pour eux. Mais vous, vous ne faites qu'apporter une information complémentaire. Vous compliquez tout davantage, alors les gens vous laissent dire, mais ils ne pensent rien. Victimes d'un pillage en règle, les esprits ne pensent plus à rien, ils réfléchissent encore moins. Ceci dit, vous avez raison, les esprits sont au coeur d'un enjeu dont dépend l'avenir. Encore faudrait-il qu'ils se penchent un peu sur les questions que vous soulevez. Berthe V. des Yvelines |
Réponse : Ma sœur Berthe, vous avez raison : "Les gens ne sont pas seulement enfermés dans leurs secrets ; ils ne disent rien parce qu'ils ne réfléchissent pas." Mais je vous rappelle que nous ne sommes pas envoyés convertir le monde, mais moissonner les épis mûrs. Mon entrée est sans doute mal rédigée ; j'aurais dû préciser que le silence ou l'absence de réaction qui me préoccupe chez les gens de rencontre, qui semblent ainsi garder leurs pensées secrètes, concerne surtout les gens qui semblent écouter le missionnaire, autrement dit, les gens qui paraissent être peut-être des épis mûrs. Toutefois, ce silence ou cette absence de réaction m'intéresse aussi chez les autres, car nous avons aussi besoin d'une connaissance des idées qui courent dans les esprits, quand il y a des idées... Sinon, je reconnais volontiers que très nombreux sont les gens qui ne réfléchissent pas, qui ont comme vous dites "le crâne vide". Vous semblez penser qu'ils sont beaucoup plus nombreux que je ne l'envisage. Je n'en sais rien. C'est possible. Mais qui peut le dire face à ce monde secret ? |
15déc21 236C28 Bien-aimé prophète, Merci pour cette nouvelle entrée (236 "mondes secrets"). Elle a particulièrement résonné en moi. Mais je ne sais pas trop pourquoi. Dans mon insomnie de la nuit dernière j’ai lu le commentaire (226C19) de notre sœur Danny et votre belle réponse qui m’a fait méditer sur ma moisson (Rév d’Arès 4/12). J’ai voulu aller dans les endroits secrets de mon cœur, je me suis dit : "Ah, mais c’est bien sûr ! Dans ma moisson je n’appelle pas suffisamment ceux à qui je peux parler à venir nous rejoindre." Je me suis dit aussi que si je n’appelais pas à venir nous rejoindre, je ne faisais pas mon travail d’apôtre complètement et que certainement je suis encore bien installée dans mes chaussons. C’est quand même un peu étonnant pour une apôtre comme moi qui comprends qu’il faut que je récolte le bon blé. Est-ce un problème de respect humain ? Quand je regarde honnêtement au fond de mon cœur je me dis : "Oui ». La mission dans la rue c’est plus ou moins difficile mais "le suivi des personnes rencontrées dans la mission, pour engranger l’épi (Rév d'Arès 31/7), c’est une autre paire de manche ! Vous avez d’ailleurs dit il y a quelques années je vous cite de mémoire : "Le suivi, c’est là que commence la vraie moisson." Nous sommes voués à chercher comment bien nous y prendre. Merci de nous abreuver encore et encore. Avec Éric nous vous souhaitons de beaux moments en famille à l’occasion de ces fêtes de fin d’année 2021. Marielle J. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Marielle, pour ce commentaire. Comme vous pouvez le lire ci-dessous en 236C32 notre sœur Danny G. a expérimenté mon conseil à Liège, Belgique, et semble heureuse du résultat. Oui, je suis étonné qu'une déjà ancienne missionnaire comme vous n'ait pas encore bien compris qu'il fallait faire entendre aux personnes de rencontre un Appel du Père Qui cherche des pénitents et des apôtres. Je crois pourtant n'avoir jamais cessé de dire : Nous ne cherchons pas à convertir, mais nous cherchons des épis mûrs, c'est-à-dire des apôtres, des pénitents et moissonneurs. C'est même beaucoup plus facile pour vous à Paris, parce que vous disposez d'un local pour recevoir les sympathisants ou curieux que vous avez rencontrés dans la rue, alors qu'à Liège nos frères et sœurs de Belgique n'ont pas de local, pas d'adresse et qu'il leur est beaucoup plus difficile de revoir les personnes de rencontre. Il faut donner de la chair, du sourire et du rire, de la gaîté, de l'amour sympa aux néophytes bien avant d'obtenir d'eux qu'ils lisent La Révélation d'Arès, parce que La Révélation d'Arès n'est pas facile à lire de prime abord, pour diverses raisons : D'abord, parce qu'elle s'adresse à moi (la première veillée s'adresse uniquement à moi, mais ce n'est pas évident; les gens ne comprennent pas très bien de quoi il s'agit) et à plusieurs reprises cette Parole s'adresse aussi à moi jusqu'à la fin, Ensuite parce que même quand elle s'adresse aux humains en général, ceux-ci ne peuvent pas sur le champ faire le rapport entre ce qu'ils lisent, qui a un air vieillot, biblique, ennuyeux, et notre monde actuel. Pour d'autres raisons encore sur lesquelles je ne peux pas m'étendre ici. Cela me paraissait quand même tellement évident ! Expliquez le sens de La Révélation d'Arès sur un ton léger, facile, sympa, amical et faites ça progressivement, jamais d'un seul coup ; il faut des mois, des années mêmes pour faire un Pèlerin d'Arès. N'oubliez pas de parler d'autres choses parfois légères, parce que les gens ne sont pas du tout prêts pour une œuvre de courage, de passion, de profonde intériorité spirituelle. Il faut les y habituer peu à peu. C'est dans ce sens que j'ai toujours dit que l'éducation des néophytes est très importante, mais sans oublier qu'ils sont comme des bébés ; ils grandissent mais lentement. |
15déc21 236C29 Cher Mikal, Merci pour cette entrée, vous "mettez les pieds dans le plat" de notre moisson, c’est très bien, ça réveille ! Je retiens en particulier : "Savez-vous pourquoi votre apostolat est si peu pénétrant ? Parce que ce monde est raidi, tendu par ses secrets." Vous ajoutez : "Notamment, le secret qui obscurcit ou qui déguise les pensées des personnes que l'apôtre aborde dans la rue est un très gros problème, parce qu'il retarde la connaissance de l'autre et la quête des moyens d'en être écouté." La plupart des gens ne se livrent pas ; difficile de plonger dans l’autre, même quand on a "la passion de son sauvetage et de celui de l’humanité" (210C17). Ceci est bien une des difficultés majeures et non pas des moindres du "tailleur et entendeur de pierre" (entrée 115, 2011). Car même si je suis apôtre du très haut, si je suis "tout à la fois réveillé, réveilleur et sculpteur d’âmes" et si je veux "prolonger la ligne de Vérité par une ligne d’intelligence (Rév d'Arès 32/5), ardue et longue, celle du tailleur de pierre," l’autre doit bien s’ouvrir un minimum afin que quelque chose naisse entre lui et moi. Malgré mes défauts, j’ai toujours été quelqu’un d’entier et qu’on peut qualifier d’assez direct voir "cash" [?]. Depuis l’enfance, cela m’a joué des tours, mais je ne me suis jamais résigner face à ce monde qui se cache la plupart du temps derrière un "masque social" comme disait déjà en rigolant au lycée mon vieux pote Guillaume aujourd’hui en Écosse (voir vidéo "Tu ouvres le bon livre," île bleue, postée par vous 219C2). Ce masque social peut même aller comme vous le dites jusqu’à la courtoisie, la belle affaire, ça ne fait pas décoincer les choses mais au contraire on prolonge ainsi le sketch ou chacun est replié confortablement dans les conventions. Tout de suite, comme mon frère Didier [Didier Br. d'Île de France, j'imagine] j’ai pensé à vous devant Jésus (236C7) ; du coup j’ai relu les liminaires qui précèdent L’Évangile Donné à Arès, qui racontent ce face à face. Il y a beaucoup à apprendre de ce récit, l’homme Michel face au ressuscité : un esprit pénétrant, tout en transparence de l’âme, le verre devient le javeau (Rèv d’Arès, xLiii/5) devenu ainsi lumineux par lui-même, capable d’éclairer par lui-même ces fameuses nuits froides de 1974 ! Quand je suis face à vous, toute proportion gardée, j’ai déjà ressenti cela devant le prophète et sa lumière car vous aussi êtes avec "celui qui envoie" le prophète (réponse 235C30). Aussi, comment ne pas pensez à cette fameuse prière d’arrivée du pèlerin : "Me voici, Seigneur… au jour où ma chair ne sera plus une cache pour mon âme." Cette semaine, mon frère (et mon pote) Colin G. viens nous voir à la maison avec Caroline et les enfants, on va fêter Noel un peu en avance. À l’époque, vous lui aviez rappelé dans une réponse d’une grande justesse (203C24) : "C'est ce qui peut faire un bon apôtre, si vous avez le courage d'affronter ce monde terni, acharné a défendre sa ternissure et qui pour ça nous envoie promener. Il n'y a pas plus rébarbatif qu'une porte fermée, cadenassée. Mais les cadenas ne sont jamais aussi solides qu'on le croit. On peut les faire sauter. Je ne sais pas pourquoi je sens en vous une sorte de cambrioleur des cœurs que vous pouvez changer en âmes." Je formule ici le souhait que mes frères et sœurs puissent devenir quelque chose de cela. Que notre moisson "cambriole" les âmes vers lesquelles nous sommes envoyés. Que, pour finir, notre lumière fende les dos (Rèv d’Arès xxxv/15) ! Que, pour finir, notre feu perce la sole (xliii/14) ! Hallelujah ! Abel B. de Bretagne Ouest |
Réponse : Ce commentaire parle de lui-même ; vous vous parlez à vous-même, en somme. Merci pour lui, mon frère Abel. Je n'ai rien de particulier à lui répondre. Il y a comme un souffle conquérant dans votre commenyaire, Abel. J'y sens aussi la brûlante morsure de la passion spirituelle. Si j'ai pu susciter de tels mouvements intérieurs chez certains frères et certaines sœurs, je sais que ma mission n'aura pas été vaine et que les progrès intérieurs se poursuivront, parce que ce n'est pas le nombre qui gagnera ; c'est la qualité de cœur, de foi, de volonté d'aboutir — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4). Mais il faut parvenir à être compris par les humains que notre mission rencontre sur les trottoirs, les places. On ne peut pas être complètement compris s'il n'y a pas échange, si à l'Appel de La Révélation d'Arès que nous lançons à l'humain, l'humain ne répond pas en libérant ses appels intérieurs, quels qu'ils soient. En fait, et celui qui a lu attentivement mon entrée 236 le sent bien, c'est d'une confession, d'un échange, que sort le changement, c.-à-d. la pénitence et l'engagement dans la moisson. Il faut donc montrer et donner à l'humain rencontré beaucoup d'amour pour qu'il décadenasse ses aspirations intérieures, même vagues ; c'est plus important, au départ, que d'obtenir qu'il lise La Révélation d'Arès. Les premières années de l'ère arésienne je n'insistais jamais sur le fait de lire La Révélation d'Arès ; j'avais très vite compris que c'était une lecture difficile, complexe, peu pénétrable par des profanes. Je donnais de l'amitié, de la camaraderies, j'entretenais des relations familières, sympathiques, parfois même affectueuses avec mes néophytes, les curieux, les intéressés, même vagurement intéressés au début et dans ces relations d'apparence relâchée, au premier abord pas très sérieuses, je parlais en termes cordiaux, chaleureux, du sens de la Parole d'Arès. C'est plus tard qu'ils se mettaient à lire le corps de la Parole, d'une lecture difficile. J'ai parlé dans une réponse précédente de frère Marc B. de Lorient qui dès les années 1975-1980 était devenu un Pèlerin d'Arès par amitié, copinage même, oserais-je dire, et même missionnaire avant de lire, des années plus tard, La Révélation d'Arès. Mais c'est arrivé avec beaucoup d'autres. C'est comme ça que j'ai pu constituer le premier noyau de l'assemblée, qui, quoique vieillissant, existe toujours. Maintenant, cette relation de gaie cordialité au départ est plus difficile du fait que les assemblées sont parfois déjà nombreuses et variées et que certains de nos frères ou sœurs ne sont pas, par nature, très ouverts dans un esprit de familiarité. Mais je pense qu'il y a quelques chose à recréer là en évitant de faire de notre mission une institution un peu coincée. Vous êtes un type sympa en même temps que d'une grande foi, vous devriez pouvoir commencer quelque chose dans ce sens. |
15déc21 236C30 Très cher frère Michel, J’ai été attristée de lire que vous vous êtes fait inoculer… Pour nous autres, dits complotistes, cette injection est devenue la marque de la bête… Macron a dit : "La bête de l’événement est là" [?]. Beaucoup de sites parlent de cette franc maçonnerie sataniste qui nous gouvernerait et qui adorerait le dieu Moloch à qui elle ferait des sacrifices humains… Je fais depuis plus d’un an des grands écarts de lectures entre les différents réseaux qui tentent d’expliquer les causes à ce Big Lie [Gros Mensonge] de la coranofolie... Au fil des différents réseaux, on m’a renvoyé à vous, et à la Révélation, au livre de la vie et de l’agneau d’un prophète appelé Emmanuel qui est proche comme message de ce que vous avez reçu, mais je vais aussi sur des personnes qui se relient à la source genre Aurore Roergiers ou Rachel Labbé, qui seraient des réseaux dits ésotériques à de purs réseaux dits complotistes: qactus, Alexis Cosette, sud-radio et des canaux Telegram Lies [Mensonges Télégraphiés] à Trump et quels que soient les réseaux sur lesquels j’arrête mon attention, le bilan est que nous sommes en ce moment dans une période charnière de la bataille finale entre le Bien et le Mal. Le cardinal [Carlo Maria] Vigano, versus [opposé à] notre Pape François, qui serait lui représentatif du Mal avec le Vatican et sa fameuse tête de serpent au plafond. Si vous lisez du David Icke le mal a sa racine... Et d’une ! depuis Charlemagne. Et de deux ! via des êtres de 4ème dimension (entités sans âmes) qui auraient pris possession du contrôle des humains via la Peur, des sacrifices et l’argent, donc le contrôle de nos systèmes bancaires mondiaux. Les descendants de la mafia khazar... Ces réseaux sont perturbateurs car ils nous soufflent quelque chose de terrible mais ils laissent le même espoir que La Révélation laisse, c’est-à-dire qu’au final l’humain peut atteindre une dimension plus élevée et gagner cette bataille du Bien et du Mal s’il s’affranchit de la Peur que veut lui inculquer la Bête, l’obscurité (attentats, crises, séismes, maladies etc.) et se rend compte qu’il a plus de pouvoirs qu’il ne pense, qu’il faut qu’il voit qu’il est connecté à ses congénères et s’il s’affranchit de la matrice de la peur et de son contrôle mental d’asservissement, l’obscurité disparaîtra et les entités sombres quitteront notre planète.. Je ne sais pas, pour ma part, qui vous a rendu visite en 1974, si c’est Jésus, Dieu ou un un être d’une dimension supérieure qui souhaitait nous aider sur cette Bataille du Bien et du Mal et vous faire lever une armée pour aider à moissonner le bon grain [au milieu de] de l’ivraie, même si le Bien est en dormition depuis, a minima, Charlemagne, il est en train de germer. On ne voit bien la lumière que dans l’obscurité et actuellement plus que jamais, on est un certain nombre (six millions à ce qu’ils disent sans pass [?]) à se rendre compte qu’on s’est fourvoyés, qu’à choisir entre une vie avec de l’argent, des honneurs, des possessions, du sexe, une vie fondée sur de l’ego pur et une vie avec des relations vraies, des échanges, un minimum de confort, on choisit l’Autre et l’Amour Universel plutôt que la reconnaissance. Dans "La chute" de Camus, le héros se fourvoie, car il pense qu'être c’est être reconnu. Aujourd’hui, nous voyons que l’essentiel, ce n’est pas ça. Ni resto, ni voyage, ni reconnaissance, ni suivre le troupeau, mais l’amour de son prochain, sa famille, l’aide et l’entraide, et nous nous ancrons plus profondément que jamais contre ceux qui veulent nous faire plier et nous soumettre au contrôle et à la peur. Plus que jamais, nous unissons nos âmes et souhaitons que le Bien triomphe face à ces entités qui n’en ont pas. C’est pourquoi je suis attristée que vous vous soyez fait inoculer… Ne faites pas la troisième dose. J’espère que vous continuerez à guider ceux qui peuvent se perdre sur le chemin des chevriers |Rév d'Arès Veillée 25]. Puis-je oser finir par une requête, si les choses tournent mal dans cette bataille et si le Mal continue sa progression en s’attaquant aux 5-11 ans, pourriez vous prêter vos locaux qui sont vides tant que les Pèlerinages ne reprennent pas pour faire un accueil et une école pour les enfants qui seraient non injectés ( je refuse le terme de vaccin pour cette thérapie génique) ? Sarah juste (non localisée) |
Réponse : Merci, ma sœur Sarah, pour ce long commentaire écrit avec une fougue lustrale dans laquelle je me suis efforcé de mettre un peu d'ordre syntaxique en espérant avoir bien respecté votre pensée d'un bout à l'autre. Oui, ma sœur Sarah, je me suis "fait inoculer", c'est-à-dire vacciner, mais parce que j'ai besoin d'un pass sanitaire pour assurer ma mission. Ma personne compte beaucoup moins que ma mission. Par ailleurs, étant un homme d'espoir, je suis optimiste. Je pense que ces vaccins (j'ai eu Janssen et Moderna) ne sont pas la solution de la covid-19, mais ont quand même peut-être quelques effets bienfaiteurs. Janssen ne m'a causé aucun problème. Ça ne semble pas être le cas de Moderna, mais bon ! il ne s'agit que de semblance. Si c'est le cas, je n'en suis pas mort et — qui sait ? — ce vaccin m'a peut-être quand même évité de tomber malade gravement. À 92 nas, je suis une personne dite "à haut risque". Vous ne semblez pas d'accord et je respecte votre opinion, mais, en fait, je crois que personne ne sait vraiment ce qui est bon et ce qui est mauvais dans cette épidémie. L'humanité avance en plein brouilllard, mais est-ce si grave ? La Terre sera bientôt sillonnée, arpentée par huit milliards de pécheurs, dont je ne pense pas être le moindre, qui sont tous mortels du fait du péché. Alors, que la covid-19 nous tue un peu plus tôt ou un peu plus tard, cela n'ampêche pas la mort de survenir tôt ou tard. Oui, vous avez raison, le problème est dans l'alternative Bien ou Mal, mais je pense pas que le Mal ait besoin d'être éradiqué, parce qu'il existe par lui-même dans un monde qui lui fait toute la place ; c'est le Bien qui a besoin d'être installé, parce qu'il n'existe pas. Le Bien, quand il existe, remplace automatiquement le Mal. Il faut donc faire exister le Bien et pour cela nous avons besoin d'apôtres — pourquoi pas vous ? —. Vous citez quelques exemples de Mal dans un désert de Bien, mais le problème n'est ni dans le cardinal Carlo Maria Vigano, ni dans la franc-maçonnerie sataniste, ni dans le Big Lie [Gros Mensonge] de la coranofolie, etc., qui ne sont que des exemples épars au milieu de milliards d'humains souffrant d'individualisme, d'égoïsme, d'égotisme, de fausseté, d'hypocrisie, de mensonge, de sournoiserie, de méchanceté, de vices divers, de tricherie, de dénonciation, etc., etc. Le problème est dans l'absence ou la grande insuffisance de Bien. Voilà pourquoi La Révélation d'Arès dit qu'il n'existe à cela qu'une seule solution : la pénitence, c.-à-d. l'amour du prochain appliqué et de ses satellites : le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle, le renoncement à tous les préjugés. Tant que nous ne devenons pas pénitents, nous restons des images peu reluisantes incapables de chasser l'obscurité du Mal, car, comme vous le rappelez, "on ne voit bien la lumière que dans l’obscurité." La pénitence seule donne la Lumière. Si le permanent sens sous-jacent de La Révélation d'Arès est que ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais c'est ce qu'on fait de bien qui sauve, c'est parce que le problème n'est pas dans la question : "Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ?" Parce que tout est vrai et tout est faux, cela dépend seulement de l'angle sous lequel on regarde le monde. Pour les défenseurs du monde du Mal tout est vrai dans leurs projets. C'est pourquoi j'ai écrit le Vrai du Livre (deuxième partie de La Révélation d'Arès) avec V majuscule pour ne pas le confondre avec le vrai du monde. Il n'empêche que les deux sont vrais selon les perspectives. La force salvatrice repose exclusivement sur l'amour évangélique. Si vous aimez, vous sentirez le corps du monde battre contre le vôtre, comme s'il n'y avait qu'un seul cœur. Aimez et apprenez aux hommes à aimer ! |
15déc21 236C31 Je trouve cette courte vidéo de Poutine intéressante. https://vm.tiktok.com/ZM8v38eR6/ Didier Br. d'Île de France |
Réponse : J'ai regardé trois fois la vidéo de Poutine parlant face à un alignement militaire. Elle n'est pas longue. Mais très franchement je n'ai pas compris à quelles sortes de projets mauvais et/ou dangereux il demande aux nations du monde de renoncer. Mais j'affiche votre commentaire ; des lecteurs du blog comprendront sûrement mieux que moi. Je ne suis pas très finaud. |
15déc21 236C32 Bien aimé frère Michel en l'Amour infini d'Adonaï, Je vous remercie du fond du cœur d'avoir attiré mon attention sur la nécessité de faire comprendre, que se communique, se partage, se démultiplie les ouvriers de la moisson (13/9) : "Dieu appelle tous les hommes à devenir apôtres, à moissonner ce monde, rejoignez-moi ! J'ai besoin d'aide pour rappeler à mes frères humains le Sermon sur la Montagne. C'est vraiment urgent" (236c19). Vous avez affûté le fer. Je lave ton cœur, (et toi,) tu laves le cœur du frère" (Rév d'Arès L/1-2). Rendue au Champ pour m'offrir au Père, tendue à devenir Image (Rév d'Arès 11/1) en ces moments particuliers de moisson où Il emprunte nos sens et facultés dès que l'on n'est plus rien pour soi-même (40/6) et tout pour la Vie, portée par le souci pour votre santé qui m'inquiète beaucoup, car je vous suis attachée telle l'écorce au cœur (xLiii/8-9) — puisse les bienfaits de ma prière, qui est action, retomber sur l'homme du Dessein [28/27] —, j'ai abordé les hommes et femmes avec la tête froide, le parler clair (xLiii/15), avec mesure (7/6), le cœur chaud. Le "chant" de l'amour s'est fait vibration, m'adressant avec humilité et sincérité pour que celui dont l'oreille a le nerf (Rév d'Arès xvii/4) entende et parle ; les mots se sont formés aisément, nourris du Souffle prophétique. Ce fut un très beau et intense moment de moisson non-stop, où ceux qui m'entendaient m'ont dit être touchés, où nos ressentis ont fait tinter dans nos tréfonds la Sainteté, la Volonté et la Puissance" (12/4) de la Vie a ranimer consciemment en soi. Des échanges s'est clairement dégagé [le fait] qu'il y a une attente du mouvement prophétique pour répondre à ce temps que traverse le monde qui doit changer (28/7). Quelques uns sont repartis avec des tracts pour à leur tour devenir apôtres du Bien. De très bons contacts et une émotion joyeuse sur une place qui a résonné de l'Appel de la Vie à "mettre l'amour dans tous nos actes". Merci, nabi ! Que la Main du Père/Mère s'étende sur vous ! En prière avec vous, je vous embrasse très chaleureusement. Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : Premiers résultats encourageants ! Bravo, ma sœur Danny. Je chante : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur ! (Luc 1/46-47). Continuez comme ça. |
16déc21 236C33 Toile que je viens d'offrir pour Noël au service de rhumatologie où je fais mon traitement. J'ai noté derrière la source Michelpotayblog.net — Photo prise dans le métro par une passagère. Mes pensées s'envolent vers vous et sœur Christiane. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Vous êtes un extraordinaire colporteur de l'Appel d'Arès. Vous voilà assis dans le métro tenant sous les yeux de tous une œuvre de votre main qui reprend de façon très claire la grande Pensée de la Vie, dont je ne suis que le traducteur, celui qui met des mots sur cette Pensée, des mots. Des mots ? Plutôt le cri des âmes blanches qui agitent leurs bras dans un ballet comme des cygnes blancs sur un lac tempêtueux, élevant leurs ailes et montrant leurs cœurs... un lac qui deviendra une Mer. C'est sur le fond blanc de cette toile un Lac des Cygnes, un ballet signifiant, bouleversant rappel de ce qu'est l'humain : l'Image et Ressemblance de la Puissance crétrice. Pour l'heure on dirait des fantômes blancs, mais les gens qui voient ce tableau garderont, je l'espère, la trace d'une Vérité qui un jour les rattrapera, les atteindra, prendra corps. Pour l'heure, ces fantômes sont le changement qui n'existe pas encore, mais c'est une promesse déjà dessinée. Ce tableau dans le métro, sous vos deux mains, pas même enveloppé, ouvert comme une fenêtre sur le ciel, ne traduit pas un rêve ; il clame vers tous ceux qui le regardent. Il y a quelque chose de beckettien dans cette œuvre... En attendant Godot. Merci, frère Didier, merci du fond du cœur. |
16déc21 236C34 Cher frère Michel, bien aimé prophète de la Vie, Vous m'avez bien fait rire quand vous racontez dans votre réponse à François D. (236C25) votre état de santé alors que cela ne devait pas être drôle à vivre pour vous. Je souhaite de tout cœur que vous alliez mieux. Je pense que cette entrée a pour but de nous aider à libérer les humains de rencontre de leurs secrets afin qu'ils nous ouvrent leur coeur pour avoir un échange plus profond, plus vrai, qui laissera des traces dans leur conscience; même s'ils ne nous rejoignent pas tout de suite. En moisson quand je peux ; j'essaie de faire parler les personnes de rencontre, quand ils réagissent, même si c'est parfois en désaccord. J'essaie de savoir ce qui les gène ou ce qui leur plait ou pourquoi ils ne veulent pas de mon prospectus. Par exemple, quand je moissonne avec le tract ayant pour titre "Le christianisme n'existe pas ", il arrive que certaines personnes réagissent et expriment leur désaccord. Si la personne ne prend pas la fuite, c'est parfois l'occasion d'un échange constructif . Il arrive que la personne en désaccord au départ me demande à la fin mon tract. Les gens sont très méfiants et il faut gagner leur confiance. Le secret, si je puis utiliser ce mot dans un autre sens, c'est l'amour et le non jugement. Montrer que nous ne sommes pas là pour les convertir mais pour les aimer, les enseigner, réveiller la Vie au fond d'eux. Nous sommes des messagers de la Vie. Il faut qu'ils se sentent aimés, considérés et la preuve de notre amour pour eux, c'est de les écouter attentivement sans jugement. Il arrive régulièrement que des personnes se confient à moi et me racontent leur vie. Je les écoute attentivement et souvent quand je les ai bien écoutées, je peux à mon tour leur parler de notre idéal en adaptant mieux mes propos. Bien sûr, je ne manque pas de les inviter à venir nous rencontrer dans notre local "l'Eau Bleue" à Lorient. Vous écrivez que les premiers chrétiens avaient pour habitude de s'épancher, de s'ouvrir les uns aux autres (Actes des apôtres 19/18) pour se décharger des pensées secrètes qui empoisonnent la vie relationnelle. Quand vous écrivez cela frère Michel; est-ce dans le but que dans nos assemblées nous suivions l'exemple des premiers chrétiens en nous confiant les uns aux autres ? Vous faites souvent référence au Sermon sur la Montagne et nous en parlons sur nos tracts. Mais ce texte ne mérite-t-il pas une mise à jour ? Il y a des passages qui ne sont pas toujours évidents à comprendre avec la mentalité d'aujourd'hui ou à mettre en application dans notre vie. Je sais que votre tâche prophétique est lourde, mais ne pourriez-vous pas trouver un moment pour réécrire ce Sermon sur la Montagne à la lumière de La Révélation d'Arès ou pensez-vous que le travail fait par notre frère Bernard L. (de Lorient) est conforme au sens de cette Parole et suffit ? Je vous souhaite de passer un bon moment de joie avec votre famille au Nouvel An. Je vous embrasse avec toute mon affection fraternelle ainsi que votre épouse, sœur Christiane qui veille sur vous et qui j'espère ne se fait pas trop de soucis en ce moment pour votre santé. Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Non, "sœur Christiane ne se fait pas trop de soucis en ce moment pour ma santé" ; elle se fait du souci pour moi tout le temps, de façon ininterrompue. Pardi ! Christiane a vu ma grand-mère Dèle, ma mère Lucie et sa mère Yvonne mourir toutes les trois à 92 ans, à peu de mois près. Or, j'ai 92 ans... Enfer et damnation, ça ouvre pour elle les vannes du Styx ! Elle doit voir dans 92 ans l'âge de la mort comme minuit est l'heure du crime. Elle me voit surtout peu soucieux — trop peu soucieux, pense-t-elle — de mourir. Christiane est bien trop fine pour réduire sa vision de la vie à une vision de Pieds Nickelés, mais comme toutes les femmes qui comme des louves défendent leurs enfants dont font partie leurs maris, elle guette le danger comme le chasseur guette le sanglier. J'aime mon épouse du plus tendre amour romantique qui soit et je m'efforce de la rendre fataliste : "On meurt tous, de toute façon" lui dis-je. En fait, c'est beaucoup pour elle que je m'efforce de me prolonger : Je prends scrupuleusement mes médicaments. À preuve, j'ai pris la (le) cordarone en double, par erreur certes, mais n'est-ce pas une marque de zèle thérapeutique ? Réécrire le Sermon sur la Montagne ? Comment me permettrais-je de réécrire ces lignes qui forment le noyau de l'Évangile, tout le reste n'en étant que le développemnt ? Non, je ne me permettrais jamais cela, pas plus que je ne me permettrais de réécrire La Révélation d'Arès. Frère Antoine B. pense depuis quelques années que j'ai trahi les mots initiaux du Livre, mais c'est parce qu'il n'admet pas que la Parole théophanique ne fusse pas une dictée comme à l'école, parce qu'elle fut une pénétration de tout mon être, par les oreilles, par la peau, par le sang, par l'esprit et que ce que Dieu imprimait en moi était bien plus que des sons et des mots, un message sublime et subtil difficile à réduire à des mots toujours insuffisants, quelque chose de vraiment difficile à traduire dans ce langage de gosiers étroits, de lourdes langues rouges et de piètres cervelles des pécheurs que nous sommes. Quel missionnaire dans la rue ou ailleurs ne souffre-t-il pas de ne pas pouvoir exprimer tout ce que La Révélation d'Arès lui a permis d'assimiler ? Je pense d'ailleurs que ce fut la même chose pour Mouhamad, de sorte que les califes pensèrent bon de rajouter au Coran ce qui leur semblait y manquer : les descriptions stupides du paradis : le confort terrestre (coussins, etc., bonne bouffe, servantes accortes) transportés au ciel, les idées aussi injustes que grossières sur les femmes, le zigouillage des infidèles, etc. Aussi longtemps que le péché obscurcira notre cerveau, nous aurons des difficultés à développer l'apothéose qu'est la Parole telle qu'elle est inévitablement réduite dans nos livres dits saints. Merci, frère Denis, pour votre commentaire. |
16déc21 236C35 Bonjour M. Potay. Un monde secret ? Oui sûrement ! On est enfermé à ciel ouvert ; d'où nous croyons que nous sommes libres. Ce monde secret dans lequel nous vivons n'est pas si secret que cela. Nous savons tous que faire le bien, faire pénitence, aimer, pardonner sans préjuger est très bon pour l'humanité ! Mais pas beaucoup le pratiquent (idem pour moi). Nous sommes guidés par des dirigeants qui, eux aussi, se croient libres. Nous connaissons tous le secret ! Donc ce n'ai plus un secret, mais juste une pratique pas exploité. Vous souhaitant de bonne fêtes de fin d'année et un bon chemin de vie ! Laurent L. (non pélerin), Bretagne Centre. |
Réponse : Merci, mon frère Laurent, pour ce commentaire. Merci aussi pour vos souhaits de bonne fêtes de fin d'année et de bon chemin de vie, qui me touchent beaucoup. Je vous retourne dans une joie fraternelle mes propres souhaites de pieuse et heureuse année 2022, heureuse en tous domaines. Vous dites : "Nous savons tous que faire le bien, faire pénitence, aimer, pardonner sans préjuger est très bon pour l'humanité ! Mais pas beaucoup le pratiquent (idem pour moi)." Vous me faites penser à ceux de mes amis (certains étant de vieux et chers amis) qui me rendaient visite dans les années 1974 à 1977, à qui je racontais les apparitions de Jésus dont j'avais été témoin à Arès. Soit ils m'écoutaient en silence puis, prétextant un impératif, prenaient congés, soit après m'avoir écouté ils me disaient en substance : "Ce que tu racontes là est sûrement vrai, mais ça ne me concerne pas," et ils prenaient congé. Je n'en ai revu aucun. Je pouvais comprendre qu'on ne me crût pas et qu'on prît congé, mais comment comprendre qu'un événement aussi prodigieux pouvait "ne pas concerner" quelqu'un qui admettait qu'il fût "sûrement vrai" ? Je n'ai jamais compris cela. C'est la même chose pour ce que vous me dites : Comment comprendre que des hommes puissent penser que "faire le bien, faire pénitence, aimer, pardonner sans préjuger est très bon pour l'humanité" et ne rien faire pour suivre le mouvement, même si c'est fait tant bien que mal ? Par surcroît, mon frère Laurent, vous me dites "idem pour moi", alors que vous lisez mon blog, vous m'adressez un commentaire, dont je vous remercie, pour me dire, en somme, que ce que je prescris est "très bon" mais que ça ne vous concerne pas. Vous pourriez me dire et je comprendrais mieux : "Je voudrais bien faire la même chose, mais je n'en ai pas la force. Aidez-moi !" Ne baissez pas les bras, Laurent. Oh ! mon frère, je ne vous juge pas. Ce que vous me dites ici est extrêmement commun en ce monde, nous rencontrons infiniment plus de personnes apathiques, résignées à leur léthargie, que d'épis mûrs qui se mettent à la pénitence et à la moisson, mais mon rôle est de ne pas me résigner à cette torpeur. qui est parfois même de la prostration. Je vous dis : "Frère Laurent, sortez de votre sommeil ! Vous êtes un Dieu (Rév d'Arès 2/13) que ce monde a anesthésié, mais vous pouvez vous réveiller. Faites-le graduellement, tout doucement, mais faites-le ! Commencez par vous interdire de penser du mal de quelqu'un que vous n'aimez pas, car tout commence par l'amour du prochain. |
16déc21 236C36 Cher frère Michel, prophète de la Vie, "La foule paraît homogène. Or, elle n'est que contradictions et renfermements" (entrée 236). Oui. Et dans cette foule, il y en a qui prétendent étudier, théoriser, s’émerveiller ou encore dominer sur les autres "foules" de la création comme sur des meutes d'animaux, des essaims d’abeilles, des fourmilières, etc. Ces "foules" animales sont cependant bien plus en relation directe avec le Créateur, bien plus en harmonie avec la Création, que nous ne le sommes dans nos foules, sauf peut-être ce que les choix de l’homme y ont mis de désordre sans doute dans ces fourmilières naturelles. Nous avons la prétention de dominer la nature, d’étudier les animaux, alors que nous ne savons pas communiquer entre nous comme ils le font. Paradoxe ! Je vois, à travers votre bonne entrée sur le "monde secret", la "bêtise" et l’ignorance de la fourmilière humaine qui a perdu sa relation directe avec son Créateur, et qui, de ce fait, ne sait plus comment se parler à l’intérieur d’elle-même, comment construire, comment Vivre "homogènes" et en communion avec l’Univers. Je ne dirais pas que les fourmis sont plus "intelligentes" que les êtres humains ; c’est autre chose la vie d’une fourmi au sein de la Création. Mais je vois que les humains n’ont plus l’intelligence qui leur est propre et qui, s’ils la recouvraient, permettrait à toute la Création de retrouver une qualité qui s’étiole chaque jour à cause de nos mauvais choix, de notre erreur de vivre sans concevoir le bonheur (le péché). Pour illustrer notre état de divagation sur le sens de nos existences, je cite Jacques Attali dans une interview récente à une petite chaîne Internet ("Les clochards célestes") : "Je n’ai jamais cherché à être heureux. J’ai toujours considéré que le bonheur était une fausse bonne idée. Être heureux n’est pas un but dans la vie. Que savons-nous de la vie ?" Un secret ou une ignorance sur notre dessein dont parle Étienne de la Boëtie dans son "Discours sur la servitude volontaire" : "Je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d'hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n'a de puissance que celle qu'ils lui donnent, qui n'a pouvoir de leur nuire qu'autant qu'ils veulent bien l'endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s'ils n'aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire." Bien avant, déjà, dans la Bible, on peut lire que le peuple hébreu délivré de l’asservissement au Pharaon, se met à réclamer un roi pour aller à la guerre comme les autres nations (prophète Samuel 1/8) et que Dieu par son prophète lui répond : Depuis qu’ils sont sortis d’Égypte, Je règne sur eux mais ils me rejettent. Donne leur un roi, mais avertis les de ce que ce roi leur fera : impôts, asservissement, guerres. Et dans notre actualité : Mamans accouchant en portant un masque, bébés naissant au milieu de gens masqués, enfants astreints au masque toute la journée y compris dans la cour, à la cantine tant qu’ils ne mangent pas… Notre actualité, comment ne serait-elle pas celle du "monde secret" ? Extraits de votre écrit : "La Pommeraie" (Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin d'Arès 1989) : "Qui expliquerait pourquoi l’hôte d’Éden, cette composition de merveilles, de sang et d’esprit, choisit le défi, le labeur et l’envie ? Peu des repères que gardera l’homme recouperont la Vérité. Des bouffées, parfois des tempêtes, de nostalgie lui brouilleront la tête. À travers ces brumes Dieu l’appellera. On finira par l’expliquer par la science. Le crime pour dépouiller ou le crime pour le crime, gratuit ? Loi naturelle. L’amour humain débridé ? Autre loi naturelle. Le riche s’enrichissant sur les pauvres ? Loi économique, etc. Pourquoi la liberté de pécher ? La contradiction tient à ceci, que l’homme a un corps d’animal et la Vie de Dieu. C’est une structure unique dans l’univers." Notre mission de Pèlerins d'Arès est en même temps qu’une moisson de pénitents, ce faisant, une belle occasion de restaurer un dialogue entre tous les membres de cette "société humaine", de remettre de la Lumière dans la fourmilière idiote. Nous faisons flairer, au fil des rencontres, un peu du parfum d’Éden, briller un peu de Lumière, sentir une autre dimension que le plat pays des sciences, des théories, des religions. Je vous aime, cher prophète d’aujourd’hui et de demain, accompagné de votre chère épouse qui vous sert elle-même le soir quand vous avez peiné tout le jour (Rév d'Arès 38/6). Que cette fin d’année soit pour vous, votre famille et notre famille arésienne une belle et bonne occasion de partager notre espérance de changement par la moisson d’âmes. Hauts les cœurs ! Je vous embrasse, De tout cœur, Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud |
Réponse : Merci du fond du cœur à vous, mon frère Bernard, pour ce beau commentaire. Il n'est pas impossible que le blocage des idées, que j'appelle secret, au fond de l'humain provienne de sa complexité quelque peu discordante : "un corps d’animal et la Vie de Dieu", comme vous dites, qui, si l'intelligence spirituelle ne la contrôle plus, devient une incohérence. C'est sans nul doute "une structure unique dans l'Univers," que l'humain ne peut dominer que s'il n'est pas pécheur. Le silence du secret chez l'humain n'aurait pour origine que la conscience d'être devenu contradictoire et la peur consécutive de paraître un "idiot" de "la fourmilière idiote" ou, dit autrement, de préférer se taire plutôt que de dire des bêtises ? Peut-être. Peut-être, mais le problème que je soulève n'est pas celui des causes du silence des personnes rencontrées, mais celui de nos moyens de les faire parler. Car nous avons besoin de les faire parler — parler vrai, s'entend, pas seulement ouvrir la bouche —. Si un dialogue franc s'installe, nous avons une chance d'atteindre la cible. N'oublions pas que même les épis mûrs ont besoin tout à la fois de nous bien comprendre et de se réveiller. Au temps lointain où l'Andalousie était arabe et musulmane, un philosophe arabe du nom raccourci d'Ibn Tufayl écrivit une fable racontant l'histoire d'un bébé élevé sur un île par une gazelle qui le nourrit pendant quelques années. Le jeune enfant ensuite s'élève tout seul jusqu'à découvrir le sens profond de la vie. Eh bien, nous sommes un peu les gazelles des humains que nous rencontrons ; nous avons tout à la foi à les nourrir (spirituellement, s'entend) et à leur faire découvrir le sens profond de la vie. Pourquoi un humain accepterait-il d'être un pénitent et un apôtre sans comprendre le sens profond de sa vie, qui est d'installer, par le couloir de l'amour, la Lumière au plus profond de lui-même ? |
17déc21 236C37 Bien-aimé frère aîné, Je suis avare de compliments (peut-être est-ce dû à la culture protestante de mon père et/ou à la peur d'être un cajoleur, mais je sens qu'il faudrait que je dépasse cette avarice). Je suis un métisse culturel, deux parents scandalisés devenus athées, mon père décédé il y a vingt ans de culture protestante et ma mère très latino-catholique ; deux mondes ! J'ai senti la présence de mon père environs trois mois après sa mort physique, je l'ai senti plus vivant qu'il ne l'avait jamais été. Béni soit le Père de m'avoir permis de faire mon deuil et un grand merci au frère Arnaud Z. d'avoir fait mortification pour lui. Malgré leurs imperfections, j'ai eu la grande chance d'avoir eu des parents gentils. Ma mère est encore de ce monde et nous n'avons plus de conflits. Je n'ai pas la mémoire des phrases, mais vous avez écrit quelque chose comme : "Il faut avoir la volonté de servir le Père !" et là je pense que mon éducation athée ainsi qu'un esprit rebelle à toute autorité depuis l'enfance me causaient un blocage par rapport au fait de servir le Père qui n'est pas autoritaire. Mon passage d'un dieu autoritaire, juge et punisseur au Père infini et trop aimant (Rév d'Arès 12/7) est récent. Culture religieuse, quand tu nous tiens ! J'ai mis en pièce-jointe une de vos photos que je contemple les yeux mouillés. Votre photo me fait un bien fou. Vous transpirez l'amour du prochain et cela me fait éprouver pour vous une grande affection, mais bien plus que de l'affection,comme un début de l'Amour infini sans vénération aucune. Je n'ai plus ce blocage [qui m'empêchait] de servir le Père et l'humanité, mais il faut que je patiente quelques semaines, le temps que mon dentiste me soigne deux kystes et une dent de sagesse qui, selon le médecin, feront disparaître mes tendinites et autres inflammations. Je possède le "don" de "magnétisme" (pourtant je n'aimante pas les métaux, hi hi hi !) et si des frères et sœurs ont quelques douleurs physiques, je peux les soulager même à distance. Je peux aussi soulager les brûlures. On peut me contacter via mon compte facebook que vous avez [?]. Je ne demande pas de rémunération. Voilà ! J'aurais d'autres choses à dire mais je veux pratiquer la mesure, propre à chacun sur son propre sentier. Je suis libéré du blocage, je peux servir à la Moisson à présent, alléluia ! Même s'il me faudra du courage, mais avec l'aide des anges... Merci infiniment, très cher frère aîné ! Cédric P. d'Aquitaine |
Réponse : Je ne connaissais pas cette photo ! Est-ce vous qui l'avez prise ? J'ai une bonne mine, avec des bonnes joues, un sourire "à quatre quatre-vingt-quinze" comme on disait quand j'étais gamin (un bon prix n'était pas 4,99 comme aujourd'hui, mais 4,95 ; les commerçants étaient plus généreux de quatre centimes). Passons ! Je suis très heureux que vous puissiez maintenant "servir la Moisson", alleluia !" Je pense que vous connaissez les frères et sœurs du Bassin d'Arcachon qui organisent des missions ; joignez-vous à eux ! Merci, frère Cédric, pour cet heureux commentaire. |
17déc21 236C38 Première tentative pour libérer les pessimistes ! Mon contexte est particulier, car je revois les personnes dans mon petit centre-ville où l’on se croise sans cesse, aussi je préfère aux tracts des textes qui en donnent plus, car je peux en reparler avec eux. Souvent, mes textes ainsi écrits, finissent accrochés dans les cuisines ou aux wc ; les personnes les mettent là pour qu’ils soient lus par eux-mêmes de nouveau ou par leurs invités. J’ai eu plusieurs témoignages ainsi dans le passé par les personnes elles-mêmes. J’ai analysé de manière sauvage un pessimiste d’après mon expérience de la mission. Et ma première analyse me conduit à poser une équation à 3 inconnues : le monde dans la tête de ses pessimistes, la notion d’individualité dans la tête de ses pessimistes, la notion d’humanité dans la tête de ses pessimistes. Je me suis aperçu qu’il y avait tout d’abord un conditionnement à tenter d’ouvrir. Au début de la mission, il fallait toujours, je me souviens, dissocier Dieu de la religion car cette association était comme collée dans la tête des personnes. Là c’est pareil, la notion de monde est comme collée à la politique, à l’économique et maintenant à la science. Il faut tenter de décoller cela, montrer que le monde, c’est autre chose. Ensuite, entre l’individualité et l’humanité il y a une division, comme une brisure, mais en plus malade ; il faut donc effectuer une réconciliation, montrer qu’on ne peut pas, en réalité, dissocier ces deux réalités qui n’en forme qu’une et j’irai même plus loin, je dirai que la notion d’humanité — sa réalité sentie — a comme disparu dans la tête des pessimistes. Il faut donc ré-expliquer quelque part que l’humanité c’est notre monde et qu’elle vit par les relations de nos individualités, il faut leur rappeler leurs propres souvenirs d’enfants (car c’est souvent à cette période que les expériences humaines, copains, amitié, joie de voir les autres, sont les plus intenses). Ensuite il faut recréer le lien entre leur individualité et le monde leur montrer qu’ils ne sont pas inutiles et mêmes qu’ils sont indispensables au monde dès qu’ils sont humains. Après tout, cela on peut leur montrer la solution des petites unités humaines et de La Révélation d’Arès. Je verrai s’ils m’en demandent plus dans les mois prochains. Voilà mon texte qui tient sur un recto A4 :
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Réponse : Ce "texte qui tient sur un recto A4" est bien rédigé, je l'aime comme appel moral, mais c'est plus un appel au réarmement social par l'amour du prochain qu'une interpellation apostolique de fond spirituel. Une interpellation apostolique peut très bien dissocier Dieu de la religion, mais elle n'oublie pas que Jésus répond au tentateur : "Ce n'est pas de pain (de fraternité, de dissociation de l'humanité de l'individualité, etc.) seul que vivra l'homme, mais de toute Parole qui sort par la Bouche de Dieu" (Matthieu 4/4, traduction Osty). Autrement dit, nous ne sommes pas seulement envoyés pour fonder une société de concorde "gratuite, sans frontières", une société où l’amour donné et l’amour reçu n’ont pas d’étiquette, pas de religion, pas de politique", mais aussi une société où l'homme retrouve sa nature et sa dignité extra-animales, où l'homme est re-fait Dieu (Rév d'Arès 2/13), où il retrouve les moyens du bonheur, oui, mais du bonheur perpétuel, où l'âme renaît, où la mort sera abolié, un Jour (31/8). Il y a moyen de déreligioniser la société, de la délivrer de l'empire des dogmes, des idéologies, des clergés, et de la dépolitiser en supprimant le sénat (Rév d'Arès xxxv/1-3), la loi des rats (xix/24), mais il faut aussi faire comprendre à la société que cette libération tombe sous le sens, parce qu'elle, la société, est d'une nature unique dans toute la Création : Elle est l'Enfant (13/5) d'Autre Chose que des seuls ventres des mères. Certes, vous avez écrit dans votre texte : "Accessoirement, vous pouvez vous intéressez à La Révélation d’Arès, car l’Appel au réveil de vos profondeurs optimistes, libres, aimantes, vient de vous parvenir, par quelqu’un qui se réveille grâce à elle." Mais ne pensez-vous pas que cet "accessoirement" est par trop lénitif, facultatif, optionnel, comme si La Révélation d'Arès n'était pas vraiment la Source du Bien ? Au lieu du mot "accessoirement" ne pourriez-vous pas dire quelque chose comme : "Au passage, notez bien que même si vous ignorez La Révélation d'Arès, elle ne vous ignore pas, parce qu'elle vient de la Source de la Vie." Vous me faites penser à ces magnifiques bouviers des Alpes qu'on entendait encore dans ma jeunesse. Ces bouviers sonnaient de la trompe et par ces sortes de coups de clairon racontaient une histoire que les autres bouviers d'alentour entendaient. Les autres bouviers répondaient par des coups de trompe qui voulaient dire : "Répète un peu !" parce que ce n'était quand même pas très clair. Ces sons de trompe racontaient mais ne pouvaient évidemment pas tout dire, manquaient d'éléments essentiels dans le récit claironné tout comme votre nouvelle mission, qui d'ailleurs me plaît bien à divers égards, manque d'éléments qui me semblent essentiels de la part d'un Pèlerin d'Arès du petite reste. Merci, frère Bernard, pour votre commentaire. |
17déc21 236C39 Je vous écris ce message pour être plus précise. Je pense avoir bien compris depuis longtemps que nous recherchons, à la moisson (Rév d’Arès 4/12), des épis mûrs (13/7), ce petit reste (Rév d’Arès 24/1) de femmes et d’hommes qui nous rejoindront, ces hommes et ces femmes qui disent oui au Message de La Révélation d’Arès, oui à la pénitence (30/11) et qui changeront le monde en Bien avec nous (28/7). Mais je pense que c’est une question de précision. Quand je dis à l’homme de rencontre que je le détecte comme un potentiel épi mur; que La Révélation d’Arès est un appel pour changer ce monde, et quand je lui dis : "Venez nous rencontrer au 32 rue Raymond Losserand !" je pense que le quidam comprend mieux ce que je lui dis, quand je dis : "Nous sommes Pèlerins d’Arès et nous avons besoin de vous pour changer le monde avec nous. La Révélation d’Ares est un Appel, nous avons un local, etc." Je pense que ma deuxième proposition est plus claire, parce que j’ose appeler vraiment. C’est ce que je voulais dire par "je n’appelle pas suffisamment…" Je vous demande pardon pour mon message peu clair. Je vous embrasse bien fraternellement, frère Michel. Marielle J. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Marielle, pour ces précisions. Pardonez-moi de n'avoir pas compris ce que vous me disez par votre précédent commentaire 236C28. |
20déc 236C40 Si j’aime, pardonne, fais la paix, [mais que je reste] coupé de la finalité de l’œuvre à laquelle se relie cet effort créateur [pénitence] et [de l'intentionnalité] des principes de Vie qui la gouverne (liberté, amour, création, individualité et la parole ou langage qui donne naissance à la pensée), je risque de finir comme une nouvelle religion, avec des règles qui auraient une apparence plus évangélique que celles de la charité chrétienne à quoi la religion a réduit l’amour qu’enseigna Jésus dans son Sermon sur la Montagne (Matthieu, ch. 5 à 7), même si en son temps cette charité fut une indéniable percée de l’amour dans le monde — Ce qu’on appelle aujourd’hui Hôtel de Ville était au Moyen-Âge une maison dans laquelle tout étranger de passage pouvait venir passer la nuit au chaud et se restaurer. Je ferai donc moi aussi un progrès, que je penserai peut-être essentiel, au regard de ce passé que je penserai dépasser par exemple en pensant qu’il me suffit d’appliquer littéralement les recommandation du Sermon sur la Montagne à la mesure de ce que ma génération (Rév d'Arès 24/1) peut accomplir, mais si je fige et normalise ce progrès, alors ce progrès se figerait en modèle référent, jusqu’au jour où, une nouvelle religion installée, le Père devra envoyer un nouveau prophète, appeler l’homme à dégeler la glace que sera redevenue l’Eau Vive. gel ou piège (ix/8) dans lequel je me serai moi-même emprisonné et de laquelle je ne parviendrai plus à me libérer seul. Dieu parle des pendus (Rév d'Arès xxx/3), mais je vois parfois les personnes que je contacte comme emprisonnées dans la glace qu’est devenue l’Eau. Si, par contre, l'effort d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de me libérer des préjugés, de réveiller mon intelligence spirituelle avec la conscience de l’Œuvre à laquelle elle se rattache, alors je n’oublie pas que mon prochain est atome de l’Un, relié comme moi à l’Un, et qu’il y a peut-être autant de façon de vivre sa pénitence, peut-être autant de sentiers que de pénitents… Peut-être autant de façon d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer des préjugés, de retrouver l’intelligence [du cœur] que de Pèlerins d’Arès au sein du petit reste que le Père vous envoie rassembler (24/1) Je commencerai à comprendre, même si je ne trouve pas les mots pour le dire – vous saurez que vous avez compris au début que vous ne pourriez plus vous-même expliquer sans un certaine folie poétique… ou sans vous taire (223C80) – et je veillerai à ce que l’Eau libérée par le Feu de mon amour ravivé, ne renonce jamais à l’inconfort d’avancer vers l’inconnu, je veillerai à ce que chaque découverte du Vrai ne détourne jamais mon regard de la finalité inaccessible à ma pensée et à ma conscience. Je suis en devenir comme ce frère conscit (Rév d'Arès xii/14) qui pousse le soleil, les feux (des cieux comme de l’esprit), (ainsi que) l(a) bras(sée) d’épines pousse l’âne [xxii/14]. Marchant en avant avec le Père, je suppose que je trouverai la force de jamais céder aux voix douces montées de l’horizon, car elles deviendront vite le tonnerre des tyrans (22/13), voix intérieures autant qu’extérieures, j’imagine. Je comprendrai, sans pouvoir l’exprimer en langage humain, que ma force d’aimer recommence, même si c’est par un infime d’où ne s’écoulé que quelques gouttes à tèter sa force (vii/5) dans son lien avec la Force d’Amour qui traverse le cosmos. Amour cosmique, mais non mystique, inaccessible dans ma situation de vivant mortel, et pourtant jamais quittée du regard : L’Île Bleue que je vois au loin. Même frêle sur mes jambes d’Enfant de la Vie, je commencerai à me mouvoir comme le poulain (qui deviendra avec le temps) agile courant vers son but (10/10). Et je pourrai faire don de ma vigilance (xxviii/27) pour que reste toujours libres autour de moi mes sœurs et frères comme autant de poulains agiles courant vers leur but. Là où le monde ne verra que pagaille ou inefficacité, je saurai que ce ne sont que prémisses de l’anarkia. On pourrait comparer cela à l’immense baobab, qui a été d’abord une petite pousse, une petite branche, dont chaque étape de sa croissance contient la réalité du baobab (la loi de son espèce ?) qu’il va devenir. Ainsi en est-il aussi de chacun de mes efforts d’aimer, pardonner, faire la paix, dépasser mes préjugés, réveiller l’intelligence et le Feu de mon cœur, si je m’efforce de rester perpétuellement relié à cette finalité : la mort de la Bête, après qu’elle aura longtemps agonisé derrière l’horizon (Rév d'Arès 22/14). Comme chaque cellule du baobab se divisant pour contribuer à la croissance du géant des plaines africaines, chacun de mes efforts est indissociable de sa Finalité : Éden restauré, le monde changé (28/7), le Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse (31/8). Ces notions plus inconnues et inaccessibles les unes que les autres par les sens — qui font toujours référence à un repère connu, d’où l’impossibilité de partager le vécu du prophète comme des couleurs vues lors des théophanies n’appartenant à aucune des couleurs de notre monde physico-chimique, donc impossible à décrire avec les mots de notre langages humain, à percevoir par les sens —, je commencerai à les approcher, à les faire vivre par cette plongée dans la pensée métaphysique (qui n’est pas le produit de l’intellect mais de la pensée-outil d’un cerveau ayant retrouvé sa fonction) sans laquelle je ne parviendrai pas à sortir de l’infantilisme religieux. Il me parait subsister une différence fondamentale entre moi, atome de l’Univers, et un atome de baobab : la forme de sa finalité lui est connue (il finira baobab, plus ou moins grand, plus ou moins beau, mais baobab), alors que la forme de notre finalité à nous ne l’est pas. Simplement, je suppose, parce que notre liberté fait de nous les co-créateurs de ce monde changé (28/7). Et il aura fallu passer par la chute pour cela, cette chute dont l’homme gardera souvenir dans l’Éden restauré, souvenir notamment de ce qu’il ne faut pas faire (propos tenu lors d’un atelier du Miel. Je m’arrête ici, ne souhaitant pas aller plus loin (espérant aussi être resté assez prudent pour ne pas m’égarer), laissant peut-être cette pensée partir dans l’Univers autant que revenir à moi, hors du temps. Et moi qui reste dans le temps, ma pensée se projette maintenant vers celles et ceux à qui j’adresse mon apostolat — je ne peux pas être pénitent sans être moissonneur de pénitents — que le pouvoir religieux et politique a coupés depuis si longtemps de toute perspectives métaphysique (cf votre enseignement sur la phénoménologie et autres réflexions que vous a inspiré notamment la gestion de la covid-19), vers ce monde raidi, tendu par ses secrets, qui rendent notre apostolat si peu pénétrant comme l’explique votre entrée. Je me demande comment réduire la distance — qui a quelque chose à voir avec celle qui sépare la terre du Ciel — qui sépare ce que je vis(e) de ce que peut vivre la femme ou l’homme à qui je m’adresse. Pour l’heure, je poursuis mon expérience consistant à utiliser ce poème introductif qui a le mérite de briser souvent la glace des préjugés de premier niveau (secte, religion, imposteur — ou victime d’une imposture —, pauvre type égaré, doux rêveur…), et que j’ai réduit suite à vos recommandations : Reprenons la lutte (Luc 12/51, Matthieu 10/34) Dans les rues de Jérusalem, Un prophète appelle à la Vie (avec un grand V), Jésus, qui sera mis… à mort ! Deux millénaires plus tard, Le Christianisme d’amour, (le Vrai !), Reste à réaliser. D’Arès près de Bordeaux A retenti l’appel de l’Éternel aimant : Il faut changer ce monde ! Pour cela pas de recette… À part l’amour : Aime, pardonne, fais la paix ! Vis et transmets ce sens de l’effort, Pénitence et intelligence du cœur : Reprenons la lutte ! Jeff P. de Paris, Île de France |
Réponse : Je m'interdis de lire votre commentaire comme un exposé point par point de votre réflexion sur un sujet qui revient sans cesse mais qui, quoique compréhensible de la part d'une foule qui ne sait comment comprendre ce qu'on lui dit et qui poursuit hyperprudemment son errance dans le monde, ne mène que très rarement à la positivité que nous voudrions créer dans le sillage de La Révélation d'Arès... C'est un exposé de votre réflexion sur la bon moyen de "briser la glace des préjugés de premier niveau (secte, religion, imposteur — ou victime d’une imposture —, pauvre type égaré, doux rêveur, etc.)." Je lis votre commentaire comme si j'écoutais une musique. La musique est un art qui renvoie l'homme à une universalité que les mots ne peuvent traduire, parce que les mots sont des chocs qui s'additionnent comme des coups de marteau, alors que le musique réalise une fusion. La musique participe ainsi plus facilement que le verbe à l’édification d’un monde humain, même dans le péché comme c'est le cas actuellement. Pour l'heure, l’apparence est la seule voie d’accès à l’être à défaut de l'être pour l'Être, indistinct à nos yeux de cafard ou de fourmi incapables de réaliser la macrosomie autour d'eux. Il nous faut des lunettes astronomiques ou des télescopes pour voir quoi ? Un point ridiculement petit de l'Univers et donc de ne jamais avoir une notion globale de cette immensité à moins de coller des photos à d'autres photos... et encore ! Ce n'est jamais qu'un petite zone de points. Rien ne nous permet une raisonnable objectivité de l'Infini. Comment voulez-vous que les gens de la rue voient l'Immense, le Tout, l'infinie Vie que je représente sans me traiter d'imposteur, d'illuminé ? Voilà bien pourquoi, entre autres raisons, je dis à mes frères et sœurs : Moissonnez les épis mûrs au milieu d'une immensité d'épineux, ne cherchez pas à convertir. Certains condamnent la musique contemporaine au motif qu’elle se fourvoierait dans l’éphémère, ce qui n'est vrai que pour une certaine musique, mais pas pour la musique au sens global. C’est oublier que l’art ne se réduit pas à une poiésis (ποίησις) artisanale, locale, éphémère : loin de se présenter comme l’accomplissement d’une fin, il se manifeste davantage comme commencement. N'est-ce pas le sens de votre poème à la fin de votre commentaire ? L'humain a la capacité de toujours commencer quelque chose ; la musique, à laquelle peut s'apparenter notre discours missionnaire, relève d’une expérience de liberté. Si notre propos est chose du monde, il ne vaut cependant que dans la mesure où il ouvre le public à un champ de possibles insoupçonnés qui renouvelle sa perception du monde et de l'être... l'être qui a vocation d'aboutir à l'Être. Les écoutants sont, quand vous leur parlez, dans une sphère d'ébranlements subtils — Geor Hegel parlait de "tremblements qui traversent l'être" —, si subtils que les chances d'être compris restent toujours petites. Il nous faut permettre à l'interlocuteur dans la rue de découvrir un thème qu'il ne connaissait pas. Le mécréant ne voit les problèmes et le Vrai derrière le brouillard de la vie quotidienne et des idées reçues que si l'on réussit à faire sortir de ses viscères un excédent d'énergie et de liberté. Ce n'est jamais gagné d'avance. Se faire comprendre et ainsi permettre à l'épi mûrs de se découvrir lui-même, c'est arracher un trésor à la montagne. Merci, frère Jeff, pour votre commentaire que j'ai lu avec gravité, parce que j'ai senti les problèmes qui vous remuent intérieurement. |
20déc 236C41 Bonsoir prophète bien aimé, En réponse à Laurent L. (non pèlerin) 16déc21 236C35, vous écrivez ceci :
Mais dire ou penser que "ça n’est pas mon problème", ça sous-entend aussi qu’on ne se prend pas pour un utopiste capable par l’amour de vivifier son spectre et de changer l’histoire. Ma femme m’aime assez pour oser me rétorquer : "Ce n’est pas mon problème". Ceux que nous rencontrons dans la mission rarement. Mais cette réponse invite à demander: "Ton problème, c’est quoi ?" En fait, je sais que pour ma femme, "son" problème, c’est de moins souffrir dans son corps : arthrose, insomnies, fatigue oculaire, intolérances alimentaires, etc., et c’est aussi son investissement important bien que sans illusions (Rév d'Arès xxxiv/18 [?]) dans les examens et thérapies capables d’améliorer un tant soit peu la situation. Le fameux "Bonne Année, Bonne Santé" en est l’illustration. Pour bien d’autres, "leur" problème, c’est de boucler la fin du mois et de s’investir beaucoup, même sans trop d’illusions, dans les espoirs de gains et/ou de "bonnes situations" pour eux et leurs enfants. Pour beaucoup, à Paris, leur problème, quand nous les arrêtons, c’est d’arriver à l’heure à leur cours ou à leur travail. Pour quelques-uns, qu’on peu appeler le reste, dont nous petit reste formons l’éminence, le problème c’est le lien entre l’amour de soi et celui des autres, s’élevant parfois vers la Vie. Comment aimer sans se mettre à la place de l’autre ? Je viens de me mettre à la place de divers autres. Mais quand on vous connaît vous, frère Michel, on a aussi à se mettre à votre place. D’où ma question socratique et triviale en apparence : "Pour vous, le problème, c’est quoi ?" Je ne pense pas me tromper en disant que votre problème, c’est de vous être trouvé percé à jour par Jésus [1974] et par la Vie émanant du Bâton de Lumière [1977], et de vous être retrouvé avec la fonction surhumaine du prophète, invité comme ses prédécesseurs à relancer avec ce qu’il est le Fond de la Vie à un moment clé de l’histoire collective, et puis l’épreuve de voir la lenteur de notre moisson. L’amour, pour moi, c’est de vous aimer dans votre "problème" comme j’aime ma femme dans le sien et essaie d’aimer chaque missionné dans le sien, en l’aidant déjà à le formuler, puis dans la mesure où il y est prêt, à lui avouer mon problème à moi : Gérer au mieux mes tares et "talents" avec mes divers yeux tout autour de la tête (Rév d'Arès 36/2), dont ceux plus perçants ouverts à Arès. Et je me suis entendu répondre : "Pour vous, c’est votre voie, continuez !" Sur le coup, ça m’avait déstabilisé… mais pourquoi vouloir trop convaincre [7/3] l’autre que ce serait aussi sa voie et que la recette à "son problème", ce serait de nous suivre ? François D. d’Ile de France |
Réponse : Nous humains sommes tous dissemblables, mon frère François, non par différences fondamentales comme un héron cendré n'est, ni un éléphant, ni un mille-pattes, ni un virus, mais parce que nous sommes complémentaires. Mon épouse Christiane et moi prions ensemble, mais pas toujours ; je sens bien que sa prière personnelle est autre que la mienne, que son rapport à la Vie n'est pas le mien. J'en suis heureux, parce que c'est notre richesse. Je perçois que la vie humaine n'est pas celle d'un individu humain, mais la somme des vies de de tous les humains, non-nés, nés ou morts, car ce sont là des stades inséparables de l'existence de l'homme, lesquels s'additionnent pour ne former, comme disait Balzac, qu'une seule anthropogonie. Ainsi votre épouse n'est-elle pas pèlerin d'Arès, mais elle est un complément nécessaire. Son "problème" n'est pas son problème, c'est un microlithe de l'énorme montagne qu'est l'humanité. L'humain est une globalité et tant qu'il ne comprendra pas cela, il ne concevra pas la fraternité comme elle devrait être conçue. Chacun de nous monte en oscillant vers la Vie dans quoi tous se fondront, mais il monte inconscient de sa montée. C'est la complémentarité — l'Un fait de milliards de milliards de compléments — qui fait l'amour, qui le rend l'amour nécessaire... Sans amour la vie est brisée ou retardée dans son ascension. La vie humaine n'est pas une vie finie dans un cerceuil ou pulvérisée par une explosion. La vie humaine c'est Un dans l'espérance d'un homme à venir, de la naissance d'un homme et du départ de l'homme dans l'au-delà. Ces stades sont inséparables. Il nous faut atteindre la non-dualité parfaite — c'est la vision extra-extraordinaire, ultra-réelle, hyperachevée d'Adi Shankara, visionnaire des visionnaires qui a mis l'Advaita Vedânta sous sa forme finale et à ce titre est vu comme le maître de la non-dualité... Mais il avait lui-même ses imperfections, sa carence en connaissance, puisqu'il n'était pas partisan de Bouddha. Adi Sankara était un individu humain qui ne comprenait pas que Bouddha était son complément. Nous sommes tous compléments les uns des autres et même complémentaires de ce qu'on appelle Dieu, le Créateur, le Père, l'Éternel, la Vie, etc. La problématisation est un passe-temps dont l'humain pour l'heure ne peut se passer en s'empêchant de voir que ce n'est pas une cause de division mais au contraire de ramification. Merci, mon frère François, pour votre commentaire qui m'a fait sortir de la méthode que je me suis fixé pour m'enfoncer dans le brouillard où tout se fond... |
20déc 236C42 Bien aimé prophète en Son Amour, Je vous demande pardon pour mon commentaire (236C23) trop long, pourtant rédigé progressivement, réflexion sur plusieurs jours (car dérangée plusieurs fois) et dans lequel j'ai commis une erreur : L'erreur d'avoir voulu le compléter après avoir copié collé mon texte — à partir de mon brouillon sur cette page (formulaire) qui a bougé et que j'ai du re-corriger, mais mal. Malgré accident, proche malade, vol, je rends visite à nos frères avec amour. L'amour est une force, Sans amour le monde ne pourra pas changer. J'avance doucement (Rév d'Arès V/6 [?]). Votre sœur en Son Amour. Danièle G. du Nord |
Réponse : Ne me demandez pas pardon des difficultés que vous rencontrez pour exprimer des choses difficilement communicables. Nous en sommes tous là plus ou moins. Comme vous dites, "sans amour le monde ne pourra pas changer", mais l'amour du prochain est difficilement descriptible, alors chacun de nous fait ce qu'il peut. Merci pour cet additif, ma sœur Danièle. |
20déc21 236C43 La Révélation d’Arès apporte la pénitence (Rév d’Arès 8/6) à l’homme, avec l’intelligibilité [l'intelligente interprétation] du prophète pour donner la bonne compréhension aux hommes déchus. Pénitence, chose [exercice spirituel] aujourd’hui essentielle pour se sortir du gouffre que nous avons compilé [creusé] par nos péchés divers. Cette pénitence effective en nous-mêmes demande à s’enclencher d’abord, puis à devenir agissante perpétuellement. Réveil (Rév d’Arès 36/4) dont on se doit de s’occuper pour permettre à ceux qui le veulent bien d’y participer. Non pour suivre des ordres politiques et religieux, actes de forçats de l’anti-vie, une prise de tête administrative [?] pour servir une idée. Comme si la solution se trouvait dans la course [?] à ne pas se laisser faire par les innombrables lois [loi des rats] et règles constantes pour nous sauver de la misère humaine, qui en fait nous y plonge. La pénitence qui se réveille en nous est tout autre, est un sens nouveau, que nous avions mais endormi, que nous ne connaissions pas. Une manière de sentir les choses (malgré l’esprit barbare qui cohabite), et nous montre que dans un échange missionnaire, les nuances de la vie circulent et qu'au-delà des mots quelque chose se passe on ne sait pas trop quoi. Nous ne sommes pas maîtres de la vie mais plutôt de sa résurgence en nous et hors de nous. Quelque chose s’installe quelque part, mais la culture a[-t-elle] vite fait de vous dire le bien ? C[e n’]est pas d’aimer, pas de pardonner, pas de faire la paix. C’est la faute à... C’est très grave... Il faut perquisitionner le cerveau humain [plein] d’idées toutes faites pour y mettre d’autres [idées] ?! Vous êtes le prophète de la pénitence et à notre tour nous voilà à venir parler aux hommes dans une dynamique de pénitent. En étant missionnaire, c’est vrai, il y a comme une création de notre nouvelle humanité. Nous voilà devant un être qui lui est dans les pensés du monde et dans son évolution propre. Un silence d’absence de la pénitence plane et en sortir est le sujet. Alors le secret empêche quelque chose dans la relation et ainsi trouver l’astuce pour s’approcher doucement pour se libérer de la vie secrète, la pénitence quotidienne aide à s’y adapter. Et attise un peu de création qui pour le moment ne suffit pas, le secret résiste fortement. Mister la citadelle (Rév d'Arès 13/8) souhaite que l’on y revienne ! C’est sûr, elle a faibli. Henri S. de l'Yonne |
Réponse : J'ai eu quelque difficulté à bien comprendre votre commentaire et je me suis efforcé de le rendre plus clair, parce qu'il en vaut la peine. Vous vous êtes efforcé de rendre la profondeur de sens, la quintessence de La Révélation d'Arès ainsi que de la pénitence et de la mission qu'elle encourage, telle que vous la ressentez au fond de vous, frère Henri, et vous découvrez que notre langage humain ne peut que très difficilement l'exprimer. Comme quoi nous voyons bien que plus le Vrai entre en nous plus indescriptible il devient. Chacun de nous, petit reste (Rév d'Arès 21/1), voudrait recevoir ou se donner une formation continue et pouvoir atteindre l'antichambre de la Lumière — Lumière qui brille partout, à l'infini comme au fond de soi quand le péché que chasse la pénitence ne la masque plus — mais cet apprentissage ralentit dès que les mots manquent, car de mots l'intellection a besoin. Au-delà des mots, c'est la Vie proche mais inexprimable. Les apôtres sont entourés de tous côtés par des murailles — "Mister la citadelle", comme vous dites —, alors il leur faut trancher en faveur d'un mode de parler ou d'un autre, d'une façon ou d'une autre d'exprimer l'inexprimable. Le mal, même si nous ne le faisons plus, nous revient sous forme d'impossibilité de dire. Je connais cette épreuve du vide tandis que je me sens plein d'indéfinissable. L'apôtre est un être sans cesse contredit, y compris par lui-même, faute de pouvoir se montrer lui-même, s'expliquer, exhaler la Lumière. Pourtant, il faut poursuivre, oui, poursuivre sans cesse la mission. Je ne doute pas que c'est ce que vous faites. Merci pour votre commentaire, frère Henri. |
21déc21 236C44 Avertissement du Docteur Robert Malone, inventeur du vaccin ARNmessager, lancé le 13 décembre 2021 : Il y a des risques en faisant inoculer ce vaccin à vos enfants contre la covid-19. Michel Potay, webmaster |
21déc21 236C46 Depuis longtemps j’ai repéré l’enfermement des humains dans leur tour d’ivoire. Moissonneur, les regards que je cherche dans la rue sont absents, fuyants, vides, ou faussement hautains, tournés vers un indéfinissable lointain que l’importun que je suis ne pourra jamais atteindre. Ajoutez le réflexe mimétique et toute la rue ressemble à un théâtre d’ombres où l’on se presse à faire semblant ; chacun, unique dans sa superbe se conforme en réalité au modèle standard. Si l’automate interpellé s’arrête, c’est la langue de perroquet qui prend le relai. Dès lors, comment avoir un vrai contact ? Oui, je me suis souvent trouvé "nigaud sans savoir comment faire l'escalade [de la citadelle]" (236C14), frustré du manque d’interaction. Apôtre, je ne cesse donc de chercher une manière d’être pour établir au minimum un vrai contact, et, si possible que l’objet de ma démarche, de fait recruteuse, soit compris de la bonne façon. Bizarrement, le mot "secret" ne venait pas dans mon esprit comme une réalité. J’aurais parlé de façon plus vague d’individualisme, de quant-à-soi, de "solipse" (Entrée 185) ou de peur de l’inconnu. Le problème repéré, familier même, je restai dans son extériorité, je ne le ramenai pas au point de vue du missionné comme vous le faites dans cette entrée, à ce "bouclier contre le carambolage des notions, des rêves, des perspectives, etc." (réponse 236C11). Merci à vous de cet éclairage. Pour rendre mon apostolat plus "pénétrant", je suis passé par bien des expérimentations, pour ne pas dire des contorsions, cherchant à me caler pour trouver à la fois confort pour moi et vraie compréhension pour l’autre. Je suis ainsi passé par : rester badin, familier, exercer une légère violence, parler en maître, me servir des circonstances, montrer de la chaleur, rester neutre, etc., autant de facettes testées qui sont désormais comme autant de couleurs disponibles sur ma palette missionnaire tout en restant toujours créatif et à l’écoute. Il y a peut-être en cela un peu de technique de comédien sauf que je ne suis pas là pour divertir, j’ai au contraire bien conscience d’être un messager du Père, "muni d'une puissance métaphysique sans pareille" (236C12). J’apporte l’Eau de Vie, oui, mais avec légèreté, en passant. J’ai pu aussi constater combien le tranchant de mon Fer (xLix/2 ; L/3) s’aiguise à ma pénitence, s’améliore avec l’affermissement de ma propre Unité. J’en suis ainsi arrivé à quelques principes qui n’ont rien de définitifs, qui se perfectionnent constamment. Pas de contrainte en religion, dit le Coran (Sourate 2/256), donc respecter totalement la liberté de l’autre, par conséquent lui demander son accord préalable. Dispose-t-il (elle) de 30 secondes ? Si il(elle) me répond "oui", auquel s’ajoute souvent "c’est pourquoi ?", je rassure aussitôt la personne : "Je ne vends rien et en demande pas d’argent". J’ai ouvert mon guichet (Rév d'Arès xvii/4). Deuxième principe : aller le plus directement possible à l’essentiel, bille en tête, en m’adressant davantage au Fond de l’être qu’à la personne en surface. Donc, pas de détour, pas de panneau, pas de question préliminaire, pas de ronds de jambes, pas de sujet autour du pot, pas d’allusion à l’actualité, aucun artifice, aucun truc, c’est moi seul, dans ma nudité spirituelle, si je puis dire, qui assume de porter à l’homme mon frère, ma sœur, la Parole même du Créateur. Rien dans les mains, ni tract, ni livre, ni panneau, la plupart du temps dans une rue peu passante, je surgis devant le missionné du néant du monde. Très souvent il s’arrête. Que puis-je faire pour ce petit vieux ? se demande-t-il gentiment. Il ne sait pas que c’est moi qui le "piège"… pour la bonne cause, of course. Toute proportion mise à part, je suis pour lui comme le retour de Dieu l’a été devant vous, tâche éminente dont j’ai conscience de la sainte portée. Ce travail ne saurait par conséquent se contenter de quelques formules, d’un catéchisme à débiter, d’un militantisme routinier ou se satisfaire de tracts, certes nécessaires ensuite comme carte de visite, mais qui ne remplaceront jamais la mobilisation totale de ma personne où elle doit s’oublier elle-même (Rév d'Arès 40/7). J’ai un schéma à suivre mais je ne répète jamais le kérygme tout-à-fait de la même façon. Tout humain étant unique, son écoute unique module ma parole qui trace son cours dans les terres glacées de son entendement, mon intention est de fendre la tête jusqu’à la gorge (Rév d'Arès viii/6). "— Je fais connaître un Appel au Bien universel, tout le monde sait à peu près de quoi il retourne mais personne ne le vit, il s'agit d'une vie à laquelle on s'astreint, aimer…" et j’enchaîne avec le kérygme plus ou moins développé (explicité pour sortir des faux sens) selon que l’interlocuteur semble impatienté ou pas, écoute vraiment ou pas. Cette "attaque" les yeux dans les yeux, sans inquisition, sans jugement, sans impatience, avec une douceur bien plus pénétrante que le regard qui voudrait forcer quelque chose, fissure assez souvent le mur de la citadelle qui présente au final plus de fragilités qu’on ne croit, c’est mon avis, au moins l’espace d’un instant, puisque j’obtiens des réactions. Récemment un jeune homme tombe dans mes bras en pleurant, quand j’invoque le pardon inconditionnel, en fait c’est parce que sa copine vient de le quitter, mais il ose s’épancher auprès de l’inconnu que je suis. Le même jour, un autre me rétorque que, quand même, ce serait dérangeant que les autres viennent chez lui sans s’annoncer (sic) après que j’ai terminé mon kérygme par : "Et puis, un Jour, quand les hommes seront prêts, partager tout avec tous ». Ah ! Ah ! Au moins celui-là m‘a écouté ! Il faut avouer qu’en période électorale il y a un certain effet de ce "programme" en porte-à-faux avec tout ce qu’ils entendent, et j’en découvre plus d’un agréablement surpris, presque charmé. Inévitablement, quand la personne m’écoute, son œil se tourne au-dedans (Rév d'Arès ii/10), revient en survol sur elle-même, sa vie, examine ses relations conflictuelles et rebondit en cascade sur ses manques, sur ce qui plombe l’humain (xviii/12), fait le trou dans le front, rend la langue (comme) la cire et le bras comme celui de la moumia (xLix/7). Je vois passer dans leurs yeux cette investigation intérieure sans en saisir les contours précis, les pourquoi, et cette opacité m’empêche de m’ajuster comme un laser. Après mon kérygme : "Qu’en pensez-vous ?" J’écoute alors de tout mon être la réponse pour sentir s’il y a une faim de repentir, faim du Pain, qui les amènerait à Notre Table, ou pas (36/05), et, si oui, même minime, percevoir par quel bout subtil, singulier, individualisé, elle pourrait s’alimenter. La plupart acquiescent, avouent un : "Oh ça serait bien !" rêveur auquel je réponds aussitôt par l’uppercut existentiel : "Il ne tient qu’à vous que cela soit ! Vous êtes appelé à en être l’acteur". J’ai conscience d’une certaine violence par ce raccourci vertigineux, que je considère pourtant nécessaire, car, comme vous dîtes si bien, "le pain ne vient pas sans qu'on ait fait d'abord violence au blé en le coupant" (236C10). Ça me permet aussi d’enchaîner que ce programme est déjà en marche avec des assemblées auxquelles il ou elle est convié(e), qui vivent déjà l’anarkhia, qui sont la relève fraternelle vivante sortant d’un monde déjà mort, comme la ruche dans le cadavre du lion de Samson (Juges 14/4-20). Oui, je recrute, mais d’un recrutement pour le Père, universel, bien au-delà de tout sectarisme, et celle ou celui qui m’écoute doit le sentir. J’échange alors en général quelques mots pour la convivialité, pour redonner de la légèreté : prénom de la personne, ce qu’elle fait, voire ses croyances personnelles, mais j’évite de rentrer dans une conversation trop longue qui diluerait mon impact, même si l’autre m’interroge aussi en retour, et surtout pas de polémique. J’ai pris souvent plus que trente secondes, mais rarement plus de cinq minutes (je peux tenir les trente secondes, si si, des personnes me mettent parfois au défi). Mon but est d’avoir intrigué l'occupant de la citadelle, et, s’il est épi mûr ou mûrissant, le rendre assez curieux pour vouloir en savoir plus et nous rendre visite, sur le champ ou plus tard. Puis, à nouveau seul, comme un boomerang : "Et toi ? Ton secret ?". Retour sur ma pénitence. Je ne sais si ce témoignage servira, je n’ai pas de résultats probants en termes de recrutement, mais j’ai conscience d’avoir laissé assez souvent une empreinte qui remontera, peut-être, un jour en surface, le temps venu. Bonne fête à vous pour votre grande réunion de famille du 1er janvier, et bonnes fêtes à tous vos lecteurs. Claude M. d'Île de France |
Réponse : J'ai lu lentement votre commentaire avec attention autant qu'avec plaisir et je vous en remercie, frère Claude. Merci pour vos souhaits de bonne fête le 1er janvier. Je vous retourne les miens. On peut en effet s'interroger sur les raisons pour lesquelles les gens de notre temps se barricadent derrière des secrets, des pensées qu'ils gardent pour eux, se neutralisant ou, pire, se désactivant ainsi. On peut à ce constat faire plusieurs réponses. L'une d'entre elles est celle-ci, que je me fais parfois quand j'entre dans une grande librairie de gare et que je mesure l'extraordinaire étendue d'étalage de revues, magazines, journaux, etc. Je me dis: Dans cette montagne d'écrits la moitié du monde critique ou accuse l'autre moitié. Devant tant de blâmes, réprobations, condamnations, dénigrements, objections, animadversions, très souvent devant tant de méchanceté, qui ne prendrait pas peur et n'éviterait pas de s'ouvrir ? Le soir, il m'arrive de regarder C-News à la télévision, parce que cette chaîne laisse à ses invités une grande liberté de parole, mais elle admoneste ou raille les gens du dehors : Anne Hidalgo et ses 3% dans les sondages et compagnie ! Bref, je crois qu'on vit des temps où tout le monde critique durement tout le monde et je peux comprendre que beaucoup, même parmi les plus inconnus des hommes, prennent peur. L'homme qui a peur de dire ce qu'il pense et espère se tait et, pour ne pas se dépriser complètement, se considère secrètement comme sa propre et seule finalité. Dès lors cet homme-là est double : Extérieurement il approuve, mais en dedans il ne croit qu'en lui-même ; si on lui dit : "Si un nombre significatif d'individus pratiquent l'amour du prochain, le Bien chasse le Mal," il fait oui de la tête, mais il pense intérieurement que c'est contrefactuel, que ça ne peut pas exister par impraticabilité. Pourquoi croyez-vous que les grands idéaux ont disparu ? Parce qu'ils passent pour irréalisables chez une majorité de frères humains qui, par surcroît, sont devenus de plus en plus cagnards. Qui, du reste, avoue sa cagnardise ? Personne ; la cagnardise est un secret bien gardé. Même des épis mûrs sont très souvent paresseux. La paresse serait même plutôt bien vue. Si un fonctionnaire pour une raison X ou Y me demande mon âge, je réponds que j'ai 92 ans et je le vois immanquablement écrire "Retraité" ; je corrige aussitôt : "Non, non, je suis toujours au travail et salarié," le fonctionnaire lève alors le nez, ses yeux deviennent bigles et me fixent hagardement non comme une exception, mais comme un danger ou comme un fou. Quand je vais chaque année à la visite médicale de la Médecine du Traveil, il faut voir la tête du toubib (qui d'ailleurs n'est jamais le même) ! Il ose à peine me toucher, comme si j'allais m'effondrer. Il ne fait pas bon ne pas être comme tout le monde. Passons ! Aux yeux d'un monde qui, d'une façon générale, pense que tout ce qui est bon pour l'homme est maintenant connu, répandu, mis en pratique, ce que nous disons à la personne qui s'arrête dans la rue est superfétatoire avant même que nous ouvrions la bouche. Autrement dit, c'est par avance que nous ne sommes pas crus ; on nous écoute par gentillesse. Seuls quelques rares épis mûrs décèlent l'importance capitale de ce que nous annonçons, mais si l'épi mûr est une personne craintive, la crainte lui brouille l'esprit et il garde secrète au fond de lui sa réponse. Il faut revoir régulièrement cet épi mûr et lui parler encore et encore avant qu'il comprenne qu'il est invité par la Puissance créatrice de l'Univers à changer sa vie et le monde. Tant que cette compréhension n'est pas survenue, l'épi mûr garde secrètes ses craintes et on ne peut pas considérer l'épi mûr comme un Pèlerin d'Arès sur qui compter. Car la peur est sans doute le premier secret rencontré et comment rassurer des personnes qui n'avouent pas leur peur ? Bref, la mission n'est pas facile, mais ça, nous le savons depuis longtemps. |
22déc21 236C47 Dans votre réponse à Jef 20déc 236C40 : "Il nous faut permettre à l'interlocuteur dans la rue de découvrir un thème qu'il ne connaissait pas. Le mécréant ne voit les problèmes et le Vrai derrière le brouillard de la vie quotidienne et des idées reçues que si l'on réussit à faire sortir de ses viscères un excédent d'énergie et de liberté. Ce n'est jamais gagné d'avance. Se faire comprendre et ainsi permettre à l'épi mûr de se découvrir lui-même, c'est arracher un trésor à la montagne." Vous touchez un sujet qui me questionne beaucoup en ce moment, en effet, l’autre jour en mission comme souvent, je parle tout de suite de La Révélation d’Ares, et j’ajoute : elle est passée sous silence c’est ce qui me fait venir vous en parler. Il m’arrive d’ajouter quelques phrases, mais ce jour-là j’ai dit : "Les hommes pourraient vivre sans lois." Je le saurai un peu après, le missionné qui restait à échanger sur La Révélation d’Arès, m’a dit : "Tout à l’heure vous avez dit : "vivre sans lois" , mais Monsieur c’est impossible ! Regarder à Paris, comment voulez vous y vivre sans lois ?" J’ai compris que cette phrase l’avait interrogé et le rendait curieux. Alors comme je lui avais parlé de La Révélation d’Arès, j’ai pu faire le lien entre vivre sans lois et l’amour du prochain, que lui ne faisait pas. Découvrir un thème qu’il ne connaissait pas, dans le sens qu’il l'interpelle. L’homme au fond de lui cherche et ne trouve pas le Saint (Rév d'Arès x/4). Merci d’avoir abordé ce sujet qui je pense pour ma mission m’aidera à approfondir la question. Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Mon frère Henri, il ne faut pas dire ""Les hommes pourraient vivre sans lois," sans compléter cette phrase en précisant : "s'ils s'aimaient les uns les autres, en d'autres termes, si le Bien s'installait sur Terre. C'est le but que nous poursuivons : Ramener le Bien sur Terre et nous avons besoin d'hommes et femmes de bonne volonté pour effectuer ce changement profond." |
22déc21 236C48 Bonjour, frère Michel ! J'ai pu remarquer que des commentaires du blog avaient disparu : il n'y a plus de commentaires à l'entrée 186 et les commentaires de l'entrée 185 s'arrêtent à 185C20... Je ne sais pas à quoi cela est dû. Avec vous dans la prière et l'accomplissement du Bien. Maxime W. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Maxime, de me signaler la disparition de ces commentaires. Cette disparition, je viens de m'en apercevoir, remontent à l'incendie du Serveur OVH à Strasbourg. Il nous a fallu alors changer de serveur nos fichiers à Strasbourg ayant été complètement détruits par le feu. Nous avons placé une copie sur le nouveau serveur, mais cette copie comportait quelques altérations ou inachèvements. Je viens de compenser cette absence de commentaires par une copie .pdf que les visiteurs du globe pourront consulter. Encore merci. Je vous souhaite d'heureuses fêtes de Noël et de Jour de l'An. |
24déc21 236C49 Emprunté à l'intranet de l'assemblée de Lyon : Bonsoir à vous. Voila une belle carte de vœux trouvée sur Facebook. Alain J. du Rhône |
Réponse : Notre sœur Nicole D. de Lyon me signale que cette belle carte postale de Noël a été conçue par frère Éric D. d'Île de France. Bravo, mon frère Éric ! Voilà qui ferait une belle afiche de vitrine pour cette période de Noël. |
24déc21 236C50 Cher Frère Michel, J'ai aspiré à sauvegarde une partie de votre blog, il se trouve que j'ai les entrées 185 et 186 que je vous joins en fichier zip à décompresser. Si vous avez besoin d'autres entrées, vous pouvez m'envoyer une liste et si je les aies je vous les envoie. Je vous embrasse chaleureusement Passez de bonnes fêtes de fin d'année avec sœur Christiane et toute votre famille. Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Quel bonheur d'avoir un frère qui a sauvegardé les sources html de mes entrées 185 et 186. Je vous suis tellement reconnaissant de ça. Un grand merci du fond du cœur, mon frère Xavier. J'ai eu quelques difficultés à décompresser ces fichiers, parce que je suis à peu près nul en informatique, étant un vieil homme de la génération règle à calcul, papier, crayon, mais j'ai finalement réussi et j'ai pu réinstaller sur le web mes fichiers originaux. Alléluia ! Merci aussi pour vos bons vœux de bonnes fêtes. Je vous retourne les miens, chaleureux, d'heureuses fêtes. |
24déc21 236C51 Votre entrée 236 évoque "le secret des humains que nous [moissonneurs] rencontrons, secret qui est un obstacle à la bonne marche de la mission que nous avons entreprise." Vous dites aussi que l’on ne peut être compris par ceux et celles que notre moisson rencontre si nous ne parvenons pas à "décadenasser leurs aspirations intérieures, même vagues" (236c29). Comment faire comprendre à l’humain que La Révélation d’Arès n’est pas le discours du Dieu qui juge, met à genoux et fait taire mais une Parole qui appelle l'humain à réfléchir sur le sens de sa vie, sur sa vraie nature liée à Celle du Père, sur ses rapports avec tout ce qui vit, une Parole qui lui redonne la parole, l’intelligence (Rév d'Arès 32/5) pour entreprendre et mener un profond travail d’harmonisation de ses tensions internes et de toutes les contradictions qui le séparent des autres ? Jamais l’homme n’a semblé être aussi éloigné de son vrai "lui-même" fait pour aimer, pour vivre Tout Autre chose et qui, à force de ne rencontrer que règlementation, calculs, contraintes, finit par se taire et ne plus être perçu aussi bien par sa propre conscience que par ses semblables. Comment redonner à l’homme confiance en lui-même, en l’existence de l’amour et en sa capacité de le produire à l’infini ? Si ce n’est — comme vous nous l’enseignez — en "lui montrant et lui donnant beaucoup d’amour" (236c29). L’amour va avec la confiance [Rév d'Arès 37/3, 38/5]. Le missionnaire qui, peu à peu, gagne en intelligence (32/5), qui aime sans réfléchir, écoute son frère, d’instinct sans préjugé, en toute confiance, parce qu'il a retrouvé le courage de faire, comme le Père, plus confiance à la nature des vivants qu’au système et ses lois [xix/24] ! Je termine ce commentaire par un témoignage de moisson de rue. Lors de notre dernière semaine de moisson, j’ai abordé les passants avec cette simple phrase : "Êtes-vous vivant ?" J’ai eu des réponses, telles que "J’essaie", "Oui, bon, disons presque", "Non, je suis mort, ça se voit", réponses qui me permirent de les questionner assez vite sur leur propre sens de la vie, du bonheur, sur leurs aspirations. Merci, bien aimé prophète, de nous remettre sans cesse au travail ! Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et je souhaite du fond du cœur de très belles fêtes auprès de tous les vôtres. Annie L.-J. de Paris, Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Annie, de me "souhaiter du fond du cœur de très belles fêtes auprès de tous les miens." Je vous souhaite en retour, de même du fond du cœur, de très belles fêtes auprès de tous ceux que vous aimez. Et merci pour ce beau commentaire. Bonne idée de poser des questions, de "sonder" comme on dit aujourd'hui, les personnes de rencontre. Notre frère Antoine B., au temp où il habitait chez moi à Arès dans les années 80, organisait des missions de rue. Il avait eu, à un moment donné, l'idée de faire aller nos missionnaires vers les gens comme des sondeurs d'opinion en posant un certain nombre de questions. Je ne sais plus si la question "Êtes-vous vivant(e) ?" était prévue, mais je me souviens que les questions étaient toutes de cet ordre-là, toutes intéressantes. Il avait ainsi rendu les contacts plus faciles et plus nombreux. Dans les années 80, il y a quarante ans d'ici, les Français qu'on rencontrait dans la rue avaient tous, athées compris, quelques notions de religion, même rudimentaires, et les questionnaires sur la spiritualité étaient plus faciles à établir. Tout a bien changé ; les gens qui ont une certaine idée de Dieu, du Créateur, de la vie qui garde un certain rapport avec un "ailleurs" sont de plus en plus rares. Il nous faut trouver un certain langage qui ne soit pas trop hermétique, qui sans être religieux laisse penser qu'on n'est jamais vraiment tout seul dans sa peau animale, qu'il existe autre chose hors de la peau, autre chose que les gens appellent chance, hasard, probabilité, bonne étoile, aléa, bref, quelque chose de plus ou moins inexplicable pour un esprit matérialiste moderne. Il y a un vivant qui est celui que vous entendez dans la question : "Êtes-vous vivant(e) ?" et que les gens entrevoient vaguement dans ce sens. À nous de leur permettre de développer (au moins un peu) cette idée de vie au sens indéfinissable, la vie à côté de la courte vie matériellement et charnellement lourde. L'Auteur de La Révélation d'Arès, le Créateur, l'Intelligence par excellence dont nos piètres intelligences sont quand même les images et ressemblances (Genèse 1/26), a eu une idée de Génie en nous disant qu'il faut parvenir à retrouver le Vie (Rév d'Arès 24/5). Ce mot Vie et le qualificatif qui en résulte : Vivant ou vivant, est une des clés de notre discours missionnaire. Ces mots vie ici-bas et Vie en-deçà, indistincts dans le parler immédiat, montrent à quel point notre langue humaine a été cassée, truffée d'insuffisances. |
25déc21 236C52 |
29déc21 236C53 Un très bon tract conçu par nos sœurs Évy et Rébecca de Nice : |
29déc21 236C54 Envoyé par Anonyme |
Réponse : Je rappelle qu'Alexis Poulin est co-fondateur du "Monde Moderne", entrepreneur dans le secteur des médias, journaliste et éditorialiste. Alexis Poulin a travaillé pour des ONG, des entreprises et des institutions publiques. Il est expert en affaires européennes et travaille entre Paris et Bruxelles. Alexis Poulin est régulièrement invité sur ARTE TV, France 24 TV, France Info, EuroNews et RCF radio. Le point de vue d'Alexis Poulin a un certain prix. Beaucoup d'entre nous partagent son point de vue. Quant à moi, mon espérance pour 2022 se focalisant sur le Pèlerinage de l'été — pourra-t-il ou ne pourra-t-il pas avoir lieu ? — je suis à l'affût de tout ce qui peut me fournir des indices, car un Pèlerinage se prépare longtemps à l'avance. En écoutant Alexis Poulin, je suis dans le doute le plus total concernant la probabilité du Pèlerinage. Je me dois d'aimer évangéliquement tout le monde, et j'aime Monsieur Castex autant que Monsieur Poulin, mais en écoutant celui-ci, qui ne semble pas optimiste, j'espère que le présent gouvernement ne sera pas réélu aux élections présidentielles d'avril 2022, sans pour autant m'illusionner sur qui remplacera Monsieur Macron, car il s'agira encore d'hommes politiques qui, c'est à craindre, trouveront eux aussi très confortable de pouvoir tenir la population dans les rets de lois "sanitaires". Mais qui sait ? Au passage, tout comme Alexis Poulin, je trouve carrément risible qu'un premier ministre juge l'interdiction de consommer (boire ou manger) debout comme une mesure susceptible de nous sortir de la crise de la Covid. Monsieur Castex, j'en ai peur, c'est Gribouille. Merci, Anonyme ! |
29déc21 236C55 Cher frère Michel, Je vous souhaite une très belle et bonne année 2022 ! Douce, légère, joyeuse, vibrante et vivante. Que vos souhaits se réalisent et en particulier votre "espérance que le Pèlerinage ait lieu en 2022" ! N’ayant aucun don de poétesse, j’emprunte à Pablo Neruda son ode à la ville de Varsovie, reconstruite après la guerre, pour traduire l'espoir pas si fou — et quand bien même il le serait — de la Maison de La Sainte Parole ouverte à nouveau aux hommes et aux femmes libres enfin !
Nicole C. de Genève, Suisse |
Réponse : Je suis profondément touché et touchée sœur Christiane va l'être en lisant cette page de mon blog par vos bons vœux. Je crois — qui ne le sait ? — à la force concrète des vœux sincères et de cette force j'ai grand besoin pour la bon accomplissement de ma mission prophétique. Sachant que vous sortez, vous et votre époux Dominique, d'un alitement pénible, auquel vous a forcés la covid19, je vous souhaite tout d'abord un très bon retour à la santé, puis une année 2022 heureuse et prospère. Je sais votre fidélité à la mission de rue et je vous souhaite particulièrement une belle réussite apostolique ! Encore merci, ma sœur Nicole et mon frère Dominique. |
29déc21 236C56 Bonjour à tous ! Ce matin, j’ai encore eu un peu de vertige et je suis obligée, dans ce cas, de me reposer. Alors, passant devant ma bibliothèque avant de m’allonger, je vois un petit livre qui a l’air de me dire : "Lis-moi, Algia ! Ça va te faire du bien. Laisse tomber ton portable !" Et effectivement, ça vaut la peine. Ce livre est "Le Jardin du prophète" de Khalil Gibran. Dans cette période pré-électorale sur fond de pandémie, je suis heureuse de laisser la place à Khalil Gibran en vous citant quelques passages :
Algia C.-F. de Bretagne sud. |
Réponse : Merci du fond du cœur, ma sœur Algia, pour vos bons vœux, auxquels s'associe, je n'en doute pas, votre époux Jacques. Je crois à la force concrète des vœux sincères et de cette force j'ai grand besoin pour la bon accomplissement de ma mission prophétique. En retour je vous adresse mes vœux fraternels et chaleureux de belle année 2022 à vous, votre époux, vos enfants, année pleine de santé, de bonheur, de mission réussie ! Merci pour ces belles citations de Khalil Gibran. |
31déc21 236C57 Voici une vidéo éditée par ARTE qui parle de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et de la place de l'homme dans cet espace probablement sans limites. C'est, bien sûr, un document scientifique de type matérialiste athée, mais qui permet de réfléchir. Réfléchissez sur la place particulière de l'humain, image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), un être d'une extrême et extraordinaire faiblesse physique face à un cosmos qui déploie des forces physico-chimiques, électro-magnétiques et nucléaires d'une immensité inimaginable ! C'est cette stupéfiante disproportion entre la vie humaine apparemment insignifiante, comme dit la commentatrice de la vidéo, et des fantastiques forces et dimensions, qui justement montre la divine supériorité de l'Abstrait indimensionnel sur le concret dimensionnel : la vie humaine, miroir de la Vie invisible, immensurable et impondérable qui est créatrice de tout. La place évidente de cette Vie et de son miroir : l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) humaine, ne peut pas être comprise sans recours à la métaphysique. Je profite de cette entrée pour adresser à toutes mes sœurs et tous mes frères de foi engagés dans la mission, à toutes mes sœurs et frères de foi non engagés dans la mission et à tous les autres lecteurs de ce blog mes vœux chaleureusement fraternels d'année 2022 réussie en tous domaines. Michel Potay, blogmaster |
31déc21 236C58 Bonsoir chers frères et sœurs, Voici un lien pour une vidéo qui dure quarante-trois minutes. Personnellement, je ne suis pas un adepte de ce mode de transmission. Je fais une exception, car je pense qu'il est important pour notre mission d'être au fait de ce qui se construit actuellement [dans le monde] pour le présent et le futur. Le début est connu, mais ensuite — pour moi tout au moins — c'est une découverte. Je pense qu'écouter cette vidéo en entier vaut la peine. Bises affectueuses Bernard R. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Merci, frère Bernard, de nous recommander la vision de cette vidéo, véritable document. Je connais déjà Valérie Bugault. C'est une analyste compétente et sérieuse de la situation politico-financière du monde, sous réserve des inconnues qui nous séparent de l'avenir, car comme dit cette très intéressante observatrice : "Je ne suis quand même pas Madame Irma." Si vous êtes Pèlerin d'Arès actif, surtout si vous êtes membre du petit reste (Rév d'Arès 24/1), je pense que l'interview que vous allez peut-être avoir le temps d'écouter est très utile pour notre information générale. Les observations situationnelles de Valérie Bugault nous font mieux comprendre, à nous pénitents et moissonneurs, ce qui a fait surgir en 1974 et 1977 La Révélation d'Arès au milieu d'un monde qui abordait une période de confrontations sur le Fond entre plusieurs concepts de la vie humaine. Nous voyons mieux l'important rôle de sauvegarde que sont appelés à jouer les Pèlerins d'Arès au moment où dans le monde, comme l'explique Madame Bugault, le pouvoirs politique fait place au pouvoir financier qui sera probablement la principale cause du péché des péchés (38/2). Oui, nous comprenons mieux pourquoi le monde doit changer (28/7). |
01jan22 236C59 Bonjour, frère Michel ! Je voudrais partager avec vous cette vidéo de Jacques Attali de 1979 dont le propos sur l'évolution du concept de "Liberté", après la onzième minute, me parle vis-à-vis de la situation actuelle. https://youtu.be/N6UdJB_sYL8 Maxime W. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Maxime, pour ce document que je n'avais jamais visionné. J'ai coupé le début de cette vidéo pour qu'elle commence quelques secondes avant la onzième minute, là où comme vous le dites, mon frère Maxime, l'interviewer Jean-Paul Escande, professeur de médecine, pose à Jacques Attali, penseur, la question de la liberté dans le médecine telle que ce penseur croit qu'elle va devenir. Sur la liberté la réponse d'Attali m'a parue équivoque et mal étayée. J'ai conservé la dernière partie de l'interview quand entre en scène Catherine Dolto, médecin généraliste, qui ne semble pas trop croire aux prévisions de Jacques Attali. Je n'y crois pas non plus. La question de fond débattue ici est, selon moi, le fait flagrant qu'Attali parle en athée matérialiste, alors que la vie corporelle — celle qui a besoin de médecine comme la machine à coudre a besoin de réparateur — est brève : quelques décennies. Pour moi la vie charnelle n'est pas la finalité de l'humain ; la vie humaine est à l'évidence faite pour une durée indéfinie, parce qu'il me paraît impossible que le Père, la Vie, l'Éternel, etc., appelle l'homme à revenir aux conditions du Bien, qui furent celles d'Éden, si cet homme n'est appelé à vivre qu'une période biologique étroite comme un moineau ou un cancrelat. Je note quand même que Jacques Attali reste ambigu quant à son athéisme matérialiste, puisque vers la fin de l'interview il dit que Descartes à ses yeux n'a rien trouvé de vraiment nouveau, alors que le vrai découvreur est Blaise Pascal. Or, qu'est Blaise Pascal, sinon un spirituel évident ? Attali aborde la question de la médecine comme un plombier aborde la question de la tuyauterie. Je suis déçu qu'un homme de cette intelligence intellectuelle en reste à une vie au jour le jour sur quelques dizaines d'années. Il a raison de dire que la question de la mort reste primordiale, mais son silence sur cette question justement ne fait pas avancer sa pensée. Ou alors il cache sa pensée et cette interview est inutile. Si nos passions, nos projets, nos actes en sont réduits à une si brève histoire, les morts à des âges jeunes de Charles Péguy ou d'Alain Fournier foudroyés par le feu ennemi en 1914-1918 comme des cafards sont écrasés sous le talon sont des faveurs que leur a fait le destin en leur évitant de vieillir et de tomber malades avant de s'éteindre comme des chats ou des chiens. La densité de nos actions n'est pas réductible à notre brève histoire charnelle. La densité existentielle de nos actions est un bagage que nous transportons ailleurs sous une forme incorporelle, dont nous ne connaissons que très peu de choses, simplement parce que ces choses ne sont pas descriptibles en langage humain qui, aux oreilles de la Vie n'est qu'aboiement de pécheurs. Nous allons prolonger de façon inconnue — les histoires de paradis ou d'enfer ne sont qu'enfantillages — notre brève histoire charnelle aussi fiévreusement nous l'aurons vécue minutes par minute, car elle n'est que le très bref passé d'un avenir interminable sous des formes et dans des conditions qui, pour l'heure, nous sont complètement voilées. Zoroaste, Lao Tseu ou Héraclite là-haut dans les étoiles ne se souvient même plus du jour où, parce qu'il toussait ou avait mal au ventre, il alla voir un médecin. |
01jan22 236C60 Bonne année à vous, cher prophète, et à tous les lecteurs du blog Michel D. d'Aveyron |
Réponse : Michel d'Aveyron, je ne sais pas ou j'ai oublié qui vous êtes, mais je vous affiche parce que l'image de Jésus qui accompagne vos vœux, lesquels me touchent et desquels je vous remercie, me frappe par quelque chose qui se rapproche beaucoup du Jésus qui me visita en 1974. Sauf les anneaux dans les oreilles, que ne portait pas le Jésus qui me dicta L'Évangile Donné à Arès, et sauf la bouche qui était plus grande. Encore merci. |
01jan22 236C61 Juste une expression impulsive de mon cœur vers vous prophète, Michel Potay, Mikal, Corpuscule actif indéracinable du Divin ancré en moi… et dans tant d’autres ! Ceci n’est qu’une expression tardive d’une humanité, la mienne, en cette fin début d’année temporelle, dans ce temps qui semble n’être qu’un voile masquant l’éternité de l'Être en l’être. Cet être que nous sommes a souvent choisi dans sa liberté illimitée, mais méconnue de lui-même, de s’identifier à la matière, aux circonstances qui l’entourent et qui le portent ou le déportent. Mais qui malheureusement le digèrent souvent, le vident de cet Esprit de Vie qui l’anime, invisible, intangible et transcendant ! Un monde secret, incapté mais attentif est aussi à l’intérieur de chaque humain. Il est son fondement ! Le Ciel, le Royaume dont nous parlait le Christ est une réalité en dedans de nous. Une réalité de l’Univers dont l’accès émerge en nous. Je vous souhaite une belle continuité d’Ascension vers les Hauteurs, prophète, en espérant que vous nous garderez encore accessibles vos découvertes de l’infiniment Beau. Mais cela ne dépend que de nous ! Et je sais que cela vous coûte !… Morya T. d'île de France |
Réponse : Merci, mon frère Morya, pour ce très poétique commentaire, tout imprégné de vous. Oui, "le Royaume dont nous parlait le Christ est une réalité en dedans de nous. Une réalité de l’Univers dont l’accès émerge en nous," comme vous dites à la suite de Jésus Quand le Père m'exhorte à être un en moi (Rév d'Arès xxiv/1), Il entend que je sois un avec mes frères humains autant qu'avec ce qu'il appelle le Ciel, qui n'est pas l'espace où brillent les étoiles et où sont tapis les trous noirs, mais le Séjour (Rév d'Arès 2/10, 20/4, 26/12, etc.) de la Vie. Chacun des humains qui y croient n'a pas ses raisons personnelles d'y croire, mais nous avons tous une seule et même raison d'y croire. C'est qu'il y a derrière toutes les visées de la foi apparemment différentes un choix plus profond, immédiat, commun, le choix du retour à la Vie. Nous sommes apparemment divers, mais nous formulons un unique engagement. L'homme est le seul vivant qui ait conscience de retourner à l'unique Source. Nous ne sommes pas les producteurs de l'Être, mais nous en somme les Enfants et, par instinct, ses détecteurs. Nous sommes essentiels par rapport à l'Éternel. Loin de l'Éternel nous sommes en sursis. Un jour, nous nous regarderons avec surprise : "Quoi, cette âme, c'est moi ?" |
01jan22 236C62 Cher frère Michel, Je vous souhaite ainsi qu’à vos proches et tous vos lecteurs, une année 2022 plus "électrique" que jamais. Le réveil des peuples est venu. L’année qui vient s’annonce décisive pour nos libertés. Bien fraternellement, José O. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère José, pour vos bons vœux et pour la composition musicale "Le Retour". Je vous adresse en retour mes vœux chaleureux d'une année 2022 pleine de réussites en tous domaines, pour vous, votre épouse, votre fils. |
01jan22 236C63 Bien aimé frère Michel, Depuis qu'a été lancée la dynamique collective "Promouvoir le Prophète" en 2016, un certain nombre d’actions ont été menées : conférence publique et test de talkshow (2016), mission nationale du 18 novembre (2017), vidéos “Un Prophète” (version longue et courte) et Parole de Mikal (2020). Cette promotion du prophète, relayée par la mission des frères et sœurs, est aujourd’hui plus que nécessaire : une urgence à mesure que l’on sent planer l’ombre du péché des péchés au-dessus du monde. Notre amour pour l’humanité nous oblige à envisager de donner une meilleure visibilité à notre espérance si nous voulons qu’en 2022, selon vos vœux, jaillisse "la Lumière rénovée d’Arès" (234C52). Nous savons que vous y réfléchissez. À cette réflexion, nous souhaitons apporter ici notre modeste contribution, en ayant à l’esprit votre entrée 203 (Le blog de Léonidas) : "Moi et trois-cents Pèlerins d'Arès, nous vaincrons le plus puissant empire de notre temps : le péché au fond de l'humain et le Mal auquel il contribue." C’est pourquoi nous nous tenons d'abord et avant tout prêts à mettre en œuvre toute action vers le monde ou l’assemblée que vous nous suggéreriez, car comme Dieu le prophète n’impose pas mais suggère. Faire jaillir la "Lumière rénovée d’Arès" (234C52) implique de la rendre visible Faire jaillir cette Lumière implique, de fait, de la rendre visible pour une partie au moins de l’immense majorité des épis mûrs que notre mission ne croise jamais (notre mission touche chaque année quelques dizaines de milliers d'âmes dans un pays qui en compte quand même près de 70 millions…). Il y a une mesure à trouver entre invisibilité et prudence. Nous pourrons nous appuyer sur les nombreux commentaires et réponses publiées sur votre blog pour tirer les leçons de l’expérience acquise avec la vidéo "Un Prophète" d’une part, et l’opération missionnaire franco-suisse-belge du 18 novembre 2017 d’autre part. Mais vos conseils seront tout autant nécessaires. Une nouvelle vidéo fondamentale. Puisque la gestion de cette pandémie perturbe les déplacements du prophète, nous vous proposons de venir à vous pour réaliser sur Bordeaux cette fois une nouvelle vidéo* (contrairement à ce que vous écriviez récemment sur le blog, nous avons plusieurs témoignages importants attestant qu’il n’y a pour l’heure pas de substitut au prophète vivant et que celui-ci malgré son âge passe encore très bien à l’écran). Cela pourrait d’abord être cette courte vidéo dont nous avions parlé lors d’un Skype en 2020, où vous vous adresseriez à un nouveau, quelqu’un qui découvre La Révélation d’Arès pour lui dire ce qu’il doit entendre, sans ménager sa susceptibilité ou ses préjugés… Ce que, selon vos propres mots ce jour-là, vous n’avez probablement pas assez fait jusqu’à maintenant, puisque vous avez au contraire toujours cherché à vous adapter à votre public. Mais après votre entrée 225 (Que dire que je n’ai pas déjà dit ?) qui a mis en évidence quelques thèmes fondamentaux (polone, non-dualité, couple prophétique…) et l’apex de l'entrée 234 (Être et Non-Être), il n’est pas interdit de viser un peu plus loin, un peu plus haut, et d’envisager par exemple une vidéo tournée sur Bordeaux (ou Arès, encore mieux…) où vous lanceriez votre appel prophétique au-delà de ses bases pénitentielles et apostoliques, vers ces perspectives métaphysiques, sans quoi notre mission ne sortira pas de “l’infantilisme religieux”. Cette vidéo pourrait se réaliser en présence de sœurs et frères ayant amorcé cette rupture existentielle, et qui pourraient par la suite aller d’assemblée en assemblée partager cette Vie, aidés par cette vidéo, dans une dynamique de renforcement du petit reste que le Père vous envoie rassembler [Rév d'Arès 24/1]. Une opération missionnaire d’envergure. La mission est affaire de terrain, l’affaire des frères et des assemblées avez-vous souvent rappelé. À ce titre, nous n’avons jamais coupé les liens avec les autres assemblées du petit reste : fin 2020, au moment de l’envoi d’une clé USB destiné à l’utilisation de vos vidéos dans nos locaux missionnaires, frère Abel, avec mon aide, avons contacté chaque groupe missionnaire afin de connaître leur position si une nouvelle vidéo de Mikal voyait le jour (c’était peu avant l’entrée 225 donc) : Bordeaux (Florian L.), Toulouse (Marie-Odile O.), Perpignan (Dominique F.), Limoges (Marie-Reine J.), Angers (Chantal M.), Tours (Francis M.), Nantes (Ève K.), Lorient (Patrick Le B.), Rennes (Nicole A.), Lille (Charlie F.), Belgique (Louis-Marie J.), Paris (un contact par groupe : Éric J., Marie-Anne Le B., Véronique D., Héliette P., Dany G.), Strasbourg (Yaelle P.), Metz (Robert B.), Lyon (Nicole D.), Gap (Philippe C.), Genève (Karin D.), Neuchâtel (Carole B.), Nice (Xavier H.), Marseille (Sara O.) Les retours étaient tous positifs et enthousiastes. C’est pourquoi, parallèlement à cette vidéo, nous nous engageons à préparer une opération d’envergure pour laquelle nous aurons besoin — contrairement à ce qui se passa avec l’opération du 18 novembre 2017 — de bénéficier de vos regards et conseils avant plutôt… qu’après la bataille. À Bordeaux vous n’aurez qu’à venir, et parler, tout aura été préparé à l’avance, comme cela fut le cas sur Paris pour le Talkshow 1 et 2, sans que vous ayez à vous déplacer. Cette captation sera donc adaptée à vos possibilités du moment avec : Un studio située à proximité de Mériadeck (déjà visité), une équipe technique mobilisée sur place pour la circonstance (réalisateur pressenti et informé, que nous avons aussi rencontré). Dans l’idée, nous reproduisons sur Bordeaux les conditions de tournage que nous vous avons proposées sur Paris, le déplacement en moins… La souplesse en plus. En d’autres termes, la disponibilité du studio comme de l’équipe technique seront adaptées à vos possibilités et moyens (il faudrait que nous puissions en parler). Nous espérons que vous sentirez derrière ces quelques lignes plus que la détermination des quelques signataires, celles de nombre de vos sœurs et frères — pourquoi pas trois-cents ! — qui espèrent, comme nous, qu’en 2022, nous fassions jaillir ensemble la Lumière rénovée d’Arès ! C’est la meilleure façon que nous ayons trouvé de vous souhaiter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2022. Avec vous chaque jour par la prière et son accomplissement vers la Vie ! Jeff P. de Paris, Île de France Abel B., Bernard L., Marie-Odile O., Nasser Ben K., Nicole D., Patrick Le B., Vincent L., quelques oisillons du faucon. |
Réponse : Mon bien cher frère Jeff, je vous remercie pour ce commentaire, qui renouvelle une offre que vous m'avez déjà faite il y a quelques temps. Je m'efforce d'apporter à mes frères et sœurs du petit reste autant qu'à tous les lecteurs de ce blog, tout ce qu'il m'est possible d'apporter encore le plus possible d'enseignement à ceux et celles engagés dans la mission comme à ceux et celles qui un jour ou l'autre s'y engageront. C'est un devoir auquel je m'oblige chaque jour. J'assume aussi, de même, un abondant courrier. C'est un travail d'écriture auquel, malgré mon âge — j'entre aujourd'hui dans ma quatre-vingt-treizième année — je peux me livrer, parce que tout en devenant lent j'ai toute ma tête et pour la mémoire, qui inévitablement perd de son immédiateté avec les ans, je peux recourir à mes livres et à tous les aide-mémoire possibles. Mais parler n'est pas écrire. Quand il s'agit de parler de choses sérieuses, je n'ai plus le prompt ressort nécessaire. Ma diction est devenue hésitante, parce que j'ai peur de dire des choses qu'en débitant je n'ai pas la possibilité de peser sur l'instant comme autrefois ; je dois m'interrompre pour réfléchir. Je garde la sagesse nécessaire à mon ouvrage prophétique, mais je ne suis plus un orateur capable de débit normal. De plus, je suis souvent pris d'aphonie ou extinction de voix à présent. Je crois qu'il y a un âge pour tout et je n'ai plus l'âge du discours. |
02jan22 236C64 Bien aimé frère Michel, en l'Amour du Père Tout d'abord, je vous souhaite ainsi qu'à sœur Christiane, à tous les vôtres, une très belle et pieuse année spirituelle, pleine d'espoir de haussement de l'âme, pleine d'inspiration pour motiver votre armée (Rév d'Arès xxxvii/12), vos ois(ill)ons (xLv/14) et tous les hommes qui vous lisent/vous entendent à changer en bien. Je vous souhaite une santé de Fer, la réalisation de vos projets matériels et spirituels et beaucoup de joie, de rire de bonheur. Frère Michel, vous dites dans la réponse 236C58 : "Le pouvoirs politique fait place au pouvoir financier qui sera probablement la principale cause du péché des péchés (38/2)." Je me fais un petit résumé très simpliste de l'évolution de l'humanité : Adam qui choisit de concurrencer le Dessein de Dieu en créant son système de domination politique, religieuse, financière... Au début il y eut plein de petites sortes de monarchies religieuses, puis les rivalités, les alliances, l’appât du pouvoir, l'accroissement de la population, les guerres, les petites monarchies devinrent plus grosses, puis ce furent des grosses religions puis des grosses politiques, la population augmentant toujours et toujours en parallèle, et puis il y eut l'aire industrielle, les banques, l'informatique, la bourse qui permirent à des personnes individuelles d'acquérir des richesses faramineuses. Il me semble qu'actuellement ces personnes, les plus riches et puissantes du monde, rêvent de posséder la terre et que si ils y arrivent, ils diffusent dans les esprits leurs concept purement matérialistes et égocentrique de l'homme. Est-ce là la "principale cause du péché des péchés (38/2)" ? De toute façon, ils ont quand même, me semble-t-il, des rivaux de taille, la Chine , la Russie, peut-être l'Afrique et surtout nous, qui allons montrer à l'homme qu'il n'est pas qu'un animal intellectuel, mais le fils d'une sublimité, qu'il est fait pour la métaphysique, la transcendance, la transfiguration, pour traverser l'Univers. Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : "Le pouvoir financier sera probablement la principale cause du péché des péchés (38/2)", parce qu'il est a pour base et moteur la soif de possession. Il y a très peu d'exemples d'humains ayant eu soif de possession de richesses qui n'aient pas eu en même temps soif de possession des êtres vivant avec eux, des peuples au milieu desquels ils vivaient, du pouvoir de faire des lois, de rendre justice qui est toujours leur justice, bref, de posséder pouvoir sur le maximum des choses qui les entourent, en bref de posséder le pouvoir au sens le plus largement consommé. Mais la soif de pouvoir prend des couleurs diverses, elle peut être notamment politique ou financière. Si le pouvoir est politique, il arrive qu'il prenne pour teinte une idéologie, laquelle peut, tout en restant pouvoir, être généreuse comme les idéologies de Clisthène ou de Périclès à Athènes ou deux-mille-cinq-cents ans plus tard de Franklin Rossevelt aux USA, mais s'il est financier, il est implacablement égocentrique en général, c.-à-d. présente historiquement moins d'exceptions. C'est un schéma tracé ici à très gros traits qui explique pourquoi je pense que le pouvoir financier est pire que le pouvoir politique, est une pente plus inclinée et plus nette de précipitation vers le péché des péchés. |
02jan22 236C65 Merci, cher frère Michel, pour vos bons vœux. Recevez les miens également, ainsi qu'à sœur Christiane, à toute votre famille, et à tous les lecteurs de ce blog: Amour, Joie, Santé à tous. Et surtout l'espoir et les forces spirituelles pour aider ce monde à retrouver le bonheur, dans la liberté et l'amour indissociables. Vous êtes prophète pour les temps à venir et pour le temps que nous vivons et je me rends compte que, même si nous sommes dans une époque qui semble s'assombrir énormément, elle porte toujours en germe la Lumière, qui, grâce à vous, et aux frères et sœurs investis dans la moisson, peut continuer à jaillir de l'Univers. Merci d'ailleurs pour cette vidéo sur l'Univers [236C57], et la réflexion qu'elle vous inspire. Je me rappelle de mes premieres réflexions métaphysiques, sortant d'un cours de philosophie. Je me disais alors que si nous avons la capacité de concevoir que l'infini et l'éternité existent ou peuvent exister, c'est la preuve qu'ils existent réellement pour nous-mêmes, car, sinon, pourquoi en avoir la conscience ? Ce serait extrêmement cruel. Pourquoi mettre dans un être fini la conscience de l'existence de l'infini, s'il ne peut jamais l'atteindre ? Ça n'aurait aucune cohérence avec le fait que la Création est belle et bien une Œuvre d'Amour. En effet, lorsqu'on examine chaque parcelle de cette Création, celle qui nous est accessible du moins, on sent bien cet amour au delà des mots, la Beauté indicible, le réconfort, le bien-être qu'elle nous procure. Ça ne peut qu'être une Volonté [Rév d'Arès 12/4] d'Amour qui a créé tout cela. Notre petitesse ne colle vraiment pas avec ces extraordinaires générosité et immensité de l'Univers. À l'époque, je restais sur cette conviction, sans en comprendre plus. J'ai croisé un vaillant apôtre de la Vie peu de temps après qui m'a donné le plus beau message qui soit. Maintenant, je sais que c'est grâce à l'ouverture du cœur à tout ce qui est, dans l'amour qu'on peut atteindre, l'infini par la recréation de notre être, car c'est l'âme que nous créons par nos actions de Bien, qui nous relie à la Vie, à l'Univers. Je vous embrasse de tout mon amour fraternel. Additif à ce commentaire : Bonjour frère Michel, je vous ai envoyé un commentaire et je me rends compte à quel point il est très en dessous de ce que vous et mes frères exprimez, dans cette entrée. Je vous demande donc de ne pas le publier. Suite aux crises nerveuses que j'ai faites ces derniers mois, je suis intellectuement diminuée, n'arrivant pas à lire longtemps, j'ai du mal à me concentrer, à mémoriser quoique ce soit. Depuis, avec l'aide de Pascal et d'une sœur lorientaise, Brigitte B. qui m'accompagne, jai retrouvé la paix et nous avons retrouvé une relation harmonieuse avec mon époux, j'espère retrouver mes capacités, avec le temps. Je vous renouvelle tous mes vœux de bonheur et de réussite pour cette nouvelle année. Bien fraternellement. Françoise L. de Bretagne. |
Réponse : Ma sœur Françoise, c'est à l'additif de votre spirituellement riche commentaire que je réponds en premier, parce que j'y vois une beauté : l'humilité, qui s'ajoute à la beauté de votre commentaire. Je suis profondément touché par tout ce que vous dites ici. Vous écrivez : "Notre petitesse ne colle vraiment pas avec ces extraordinaires générosité et immensité de l'Univers." À qui le dites-vous, ma sœur Françoise ! Qui avait plus de petitesse que moi quand en 1974 Jésus m'apparut, à moi l'indigne et minable bonhomme ? Oh, je ne veux pas pécher par excès d'humilité, qui alors deviendrait fausse humilité, et je pense qu'il y avait certainement plus "petit" et plus minable que moi, mais, croyez-moi, j'étais déjà "petit", vraiment "petit". Ce n'est pas pour faire du style ou par hypocrisie que je dis cela, mais aujourd'hui encore, quarante-huit ans après, je me demande chaque jour par pur réalisme pourquoi je fus l'humain appelé à être témoin d'un événement aussi extraordinaire que la manifestation physico-spirituelle du Créateur... Du Père de cet extraordinaire immense Univers que décrit, en effet, la vidéo 236C57. Vous n'êtes pas "très en dessous de ce que moi et mes frères exprimons, dans cette entrée," ma sœur Françoise. Votre commentaire est beau parmi les beaux commentaires que je reçois. Merci pour lui. |
02jan22 236C66 Bien aimé prophète de la Vie Infinie, Modestement, en guise de vœux pour cette nouvelle année, qui j'espère prendra le cap de la pénitence — qui n'est autre que l'amour à mettre dans tous nos actes, comme vous l'avez superbement dit — voici une composition faite avec les moyens du bord, mais le cœur empli d'espérance et confiante en la Vie, Qui accompagne par synergie, tous les acteurs du Bien, partout. Merveilleuse année spirituelle à vous, à notre sœur Christiane, à tous nos frères et sœurs engagés à changer le monde. https://www.youtube.com/watch?v=V2fYI2myFIM Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : La photo que j'ajoute à votre commentaire n'accompagnait pas celui-ci ; c'est une photo que vous m'avez adressée par eMail le 28 décembre. Mais j'ai eu tellement de joie à vous voir, ma sœur Danny, entre vos deux fils : Ismaël à votre droite, et Élisée à votre gauche, vos deux fils qui me rappellent leur papa, notre regretté frère Alain D., j'ai donc eu tellement de joie que je n'ai pas résisté à l'envie de l'utiliser comme illustration de votre commentaire, qui me touche profondément. Embrassez pour moi vos deux garçons. Sur cette photo il ne vous manque que le bonnet rouge à ponpon que vous portiez le jour où vous avez sonné à ma porte à Arès... il y a longtemps déjà. Et un grand merci pour votre vidéo : Ce chant d'espoir sur fond de mer ! J'aime. Pardonne sans concession... N'aie plus de préjugés... Laisse la peur de côté... ne prennent pas de "s" à l'impératif. Ça n'a certes pas grande importance, car tout le monde comprend, mais s'il est possible de corriger, ce ne sera que mieux. |
02jan22 236C67 Bien aimé prophète de la Vie, Au seuil de cette nouvelle année civile, comment ne pas vous remercier encore et toujours, vous, discret sous la Narine, droit dans la Sandale du Créateur (Rév d’Arès xxxvi/18-19), presque ignoré du monde, et rendre hommage à votre exemple de courage et de détermination pacifique, pour installer dans votre vie d’abord par votre pénitence lumineuse et dans le monde par un témoignage inlassable, l’Appel à l’amour. Combien d’hommes dans ce monde ont-ils reconnu que cet Appel du Créateur fait à Arès en 1974 et 1977 est vital pour la survie de l’humanité ? Un petit reste de pénitents, accompagné du reste d’hommes de bien, montrera humblement la Voie par la pratique de l’amour, du pardon des offenses, le refus des préjugés, l’intelligence du coeur. L’amour vaincra, nous en avons la foi. En 2022, malgré la période d’incohérences et de déshumanisation que nous traversons, avec ou sans Pèlerinage, nous poursuivrons cette libération vers la Lumière, aube d’une nouvelle civilisation heureuse. La Lumière (est prise) dans le piège d’homme. Mikal libère la Lumière (Rév d'Arès ix/8). Jean-Louis, par ce nouveau poème, se joint à moi pour vous remercier pour tout frère Michel et vous souhaiter, ainsi qu’à notre chère sœur Christiane, santé et force, bonheur, réussite de vos projets pour cette nouvelle année civile. Nous vous embrassons chaleureusement. Chantal C., d’Aquitaine ---------------------------------------
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Réponse : Un grand merci à vous deux pour vos bons vœux, les pieuses pensées de Chantal et le non moins pieux poème de Jean-Louis ! L'empire des grands pouvoirs politiques et financiers sur les humains devient de plus en plus fort et manifeste. À nous de rappeler à l'humanité, l'Enfant du Père, que le bonheur et le Salut ne viendront pas des puissances technologiques, légifératrices et militaires, mais de l'amour ! Il nous faut développer une économie de la vie (économie au sens grec d'art de bien se conduire) qui puisse vaincre l'économie politico-technico-financière (économie au sens moderne d'art de gérer et régner) qui est en train de nous submerger. Nous sommes, petit reste commençant, déjà en train demontrer le chemin. Notre mission est à peine visible, mais elle existe et je la crois déjà solide. Elle ne pourra que progresser. Qu'importe que ce soit lentement — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —, l'important est que le péché qui occupe une énorme place dans l'organisme humain se réduise peu à peu. S'il existe une écologie, alors c'est celle-là qu'il faut développer : permettre à l'homme de créer son âme est infiniment plus important que permettre à l'arbre de donner de meilleur fruits. Je remarque qu'ici et là quelques débats commencent à se tenir sur les conditions de mise en œuvre d'une vie mentale qui reprenne le sentier de la vie spirituelle très simple qu'inspire le Sermon sur la Montagne. Je suis sûr que notre action missionnaire y est pour quelque chose. Je vous présente à tous les deux et à toute votre famille mes vœux chaleureux de belle année 2022. |
03jan22 236C68 Recu par courrier : Cette année, je veux vous envoyer plus que des mots venant du cœur. C'est en pensant à vous, frère Michel, que j'ai dessiné ce petit tableau... Mon objectif est toujours de faire avancer la Belle Cause du Père... Que la Main du Père reste sur vous ! Marie-Pierre O. d'Aquitaine |
Réponse : Ma sœur Marie-Pierre, je suis très touché par vos bons vœux et par ce dessin : un phare dans la tempête. Merci pour eux du fond du cœur. Puissent tous les Pèlerins d'Arès former un phare dans la tempête qui agite sans cesse notre Terre de péché ! Job n'est qu'un homme dans la Bible, mais si nous pécheurs nous unissons pour combattre le mal dont nous sommes, que nous le veuillions ou non, les dispensateurs dans l'inévitable interdépendance humaine, nous dépassons la douloureuse position d'un seul individu, nous comprenons que la force commune que nous avons ensemble mise dans le péché, nous pouvons ensemble la mettre dans la pénitence et le retour au Bien. |
04jan22 236C69 Geoffroy de P. non localisé |
Réponse : Mon frère Geoffroy, merci pour cette vidéo dans laquelle les frères Igor et Grichka Bogdanoff parlent des forts indices qu'a aujourd'hui la science de l'existence d'un Créateur. Ce qu'ils disent intéressera certainement bon nombre de lecteurs de ce blog. Au passage, je dois reconnaître que je ne connaissais pas du tout les frères Bogdanoff. Ma fille Nina m'a dit ce matin qu'elle les connaissait de longue date. Je n'en avais, pour ma part, jamais entendu parler. Ces deux croyants ont eu maille à partir avec les scientifiques athées, ai-je lu ce matin. Notons qu'ils parlent du temps imaginaire, qui, si ma mémoire est bonne, fut découvert par Léonhard Euler, grand mathématicien suisse, au XVIII° siècle. Il s'agit d'eixπ+1=0. C'est une formule extraordinairement simple qui veut dire que 0 contient l'infini. Ce temps imaginaire qui, cependant, n'est pas sans valeur scientifique, nous fait entrer dans la partie métaphysique de l'épistémologie. |
04jan22 236C70 De retour de vacances, je suis dans le train de nuit pour Brest. Je viens de regarder cette vidéo "Une espèce à part ?" que vous publiez en 236c57. Je ne dors pas, mes pensées s’évadent quelque peu dans ce TGV qui fonce dans le noir, je les partage pêle-mêle avec vous et les lecteurs de ce blog. J’apprends que le texte est écrit par Franck Courchamp, chercheur français dynamique des populations et de biologie de la conservation et tout de même médaille d’argent CNRS en 2011 ! Effectivement le style est de prime abord "rationaliste athée", voire même un peu sophiste par moment. Mais pourtant, je suis comme vous et Françoise (236c65) frappé par ce dialogue avec l’infini. "Une espèce à part ?" semble se demander mi-incrédule l’auteur de cette vidéo, mais pourtant tout est là… Ne serais-ce que dans le fait de pouvoir se poser cette question. Ne voit-il pas, cet éminent chercheur, que l’homme n’est pas qu'un Aurochs (Rév d’Arès 17/2) ? Ne flaire-t-il pas, ce spécialiste en biologie des espèces, lui-même descendant du Tiktaalik — poisson à pattes — sorti des eaux (entrée blog n°27, mai 2006), qu’il est une créature à part, l’enfant privilégié du Père trop aimant (Rév d’Arès 12/7) ? Tout à l’heure, avant de monter dans le train, au kiosque librairie/presse, je parcourais le dernier livre de Michel Onfray : "La conversion : vivre selon Lucrèce." Cet homme fortement érudit a toujours représenté pour moi un état typique de l’humain en crise. Un conflit siégeant dans l’homme-animal, certes paré de restes d’intelligence mais pour qui la nuit à quatre voies (Rév d’Arès xvi/8). Dans ce livre, il propose une vision de la Vie réductible à bien peu. Jugez par vous-même cet extrait : "Ici : que le réel est matériel, qu'il n'est fait que d'atomes qui tombent dans le vide et de rien d'autre ; que cette physique de l'ici-bas dispense d'une métaphysique de l'au-delà." Comme c’est dommage ; Il se trompe. Cet homme devrait comme vous le dite réfléchir humblement sur la place particulière de l'humain. Sachant que la place évidente de cette Vie et de son miroir : l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) humaine, ne peut pas être comprise sans recours à la métaphysique. Un jour, j'étais au ciné avec le beau-père de mon épouse Caroline pour voir ensemble le magistral blockbuster "Interstellar". Celui-ci me sachant Pèlerins d’Arès et prof de physique me demande en sortant : "T’en penses quoi ?" Je lui répondis à chaud : "Tu sais, pour moi c'est très fort. Rien que le fait que des humains soit capables de pondre ce genre de scénario, c'est-à-dire d’être en capacité de poser de telles questions sur l’univers, les trous noirs, le voyage dans le temps, etc. Eh bien, cela prouve que l’homme est lui-même partie liée au tout, un miroir de l’univers, une créature moulée à la création." Je ne sais pas s’il a bien compris toute ma réponse, mais quelque chose est passé. Même constat devant le magnifique ouvrage "La panthère des neiges", sur lequel je suis tombé l’autre jour à la librairie. Le texte illustré avec talent par le photographe Vincent Munier est de Sylvain Tesson, un auteur que vous aimez bien (voir 223C94). Sous une apparente fable vaguement esthético-écologiste, se cache par moment un puissant lyrisme qui contemple l’immensité de la Vie. Une ode à l’univers, oserai-je dire. Parcourant ces pages, je me dis que seule l’existence d’une part divine dans l’homme — l’image et ressemblance {Genèse 1/26-27] — peut expliquer qu’un atome de la Vie (ici l’auteur Sylvain Tesson pourtant athée) se pose de telles questions face à ce qui est. À ce propos frère Michel, le père Noel vous a envoyé un exemplaire, l’avez-vous reçu ? En 1995, alors âgé de 15 ans, j’ai eu la chance d’écouter l’astronome célèbre Hubert Reeves qui était déjà un vieux bonhomme à l’époque. Après sa conférence, il répondit à une question posée par quelqu’un du public : "Un homme de science comme vous, peut-il croire en Dieu ?" Réponse magnifique de l’intéressé : "Voyez-vous (moment de silence), quand j’écoute Mozart, je ne peux pas exclure la possibilité d’une transcendance." Seul l’homme souffle sur le feu (Rév d’Arès xxi/6), mais aussi tant de mystère... parmi tant d’autres, le champ étrangement brulé en Isère dont fut témoin un ouvrier de votre usine à Lyon en 1963, phénomène étrange que vous avez confirmé sur place le soir même (voir anecdote relatée en 193C14) L’essentiel : Pourquoi Mon Œil voit-il ton œil ? Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf (Rév d’Arès xxxix/1-2). C’est là le sublime de l’histoire ! Je repense subitement à la méduse abyssale Halitrephes, exceptionnellement filmée près de la surface au large de la Californie (voir entrée n°193, Vie versus vie, ). Dans cette magnifique vidéo qui accompagne l’entrée, on voit cette méduse " pulsée" dans l’immense océan. Parcelle infime du tout, quelque chose me dit qu’elle est à l’unisson du pouls de l’univers. Partie liée de la gigantesque forge cosmique qu’il vous a été donné de voir durant le transport du prophète Mikal dans l’univers [Rév d'Arès ch. vi]. Pouls d’où sortent les mondes (vi/4), et pouls dans le creux de la main où se niche également l’infini, puisqu'elle peut en connaitre le bord et le fond. Hallelujah ! Abel B. en route vers la Bretagne de l’Ouest |
Réponse : Oui, mon frère Abel, j'ai bien reçu le livre de Sylvain Tesson illustré par Vincent Munier : "La panthère des neiges", et je vous remercie du fond du cœur pour ce très beau cadeau de Noël. Oui, j'aime beaucoup Sylvain Tesson. "Il me sort de chez moi," comme je dis. Je trouverai bien, les nuits prochaines, le temps de lire cet ouvrage. J'ai aussi beaucoup aimé votre passionnant commentaire, qui intéressera tout le monde, je pense. |
05jan22 236C71 Extrait d'un courrier postal : J'ai poussé un ouf de soulagement à la lecture de votre entrée 234 : "tre et non Être". Je l'ai vu comme un rappel à l'essentiel venant contrebalancer une focalisation durable de notre assemblée sur des sujets à caractères "sociétaux" au détriment du fond spirituel que véhicule le message de La Révélation d'Arès. Cette focalisation m'a dérangé profondément. Dans ma mission, justement, j'évite d'aborder ce genre de thèmes tels que le vaccin et ses dérivés notamment, et tente de faire vivre à l'autre la carence spirituelle dans laquelle s'enracinent les maux dont nous souffrons. Dans ce cadre, j'ai pu constater que les personnes croisées au hasard dans la mission font, dans une majorité de cas, assez aisément la distinction entre l'âme et l'esprit, même s'ils ont souvent quelques difficultés à formuler une définition précise de ce que sont, selon eux, l'une et l'autre. Le fait de présenter l'âme comme le produit existentiel d'une vie de chair et d'esprit [Rév d'Arès 17/7] délibérément tournée vers le bien, comme une construction de soi en quelque sorte, comme un état de bien que l'on atteint par la volonté d'être, comme un produit purement spirituel qui se connecte au Divin à travers l'amour que le processus même de création de l'âme appelle d'un côté et génère de l'autre est bien perçu — Appelle d'un côté, car pour aimer les autres il faut d'abord s'aimer soi-même et une fois ce processus engagé, ce dernier génère de l'amour qui se répand tout autour de soi —. Je les invite alors à reconnaitre l'évidence que si les hommes s'attachaient davantage à se construire une âme telle que définie plus haut, que le monde serait bien meilleur que ce qu'il est. J'insiste sur le fait qu'aujourd'hui on nous parle de crises à tous les "carrefours" de la vie : crise politique, crise sociale, crise sanitaire, crise écologique, crise de ceci, crise de cela..., alors que c'est l'homme lui-même qui est en crise. De toute évidence, l'homme est face à sa propre crise spirituelle qu'il tente désespérément de résoudre à travers des voies archaïques que sont celles de la politique et de ses lois ou de la religion et de ses dogmes, deux voies qui dans l'histoire ont finalement montré leur incapacité à établir un monde de bien. Pour s'en convaincre, il suffit d'allumer sa télé au "vingt heures" le soir pour se rendre à l'évidence que quelque chose ne va pas bien dans notre façon de vivre ensemble. Il me semble d'ailleurs que le fait de voir les hommes, dès l'aube de la civilisation, réclamer un pouvoir [Samuel-1 8/1-22] afin qu'il se substitue, sans qu'ils en aient vraiment conscience, à l'incapacité qu'ils avaient à s'aimer entre eux, y est pour quelque chose. En confiant la mise en place de son propre bonheur à des systèmes extérieurs à lui-même, l'homme s'est déspiritualisé, et s'est privé, notamment aujourd'hui, de la capacité de poser sur le monde un autre regard que celui qui lui est imposé pars les systèmes dont il est lui-même à l'origine. Voilà un piège dont il nous faut sortir. Nous les hommes, sommes privés petit à petit de notre capacité de décision par des systèmes qui fixent pour nous la majorité de nos référentiels de vie : ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est permis, ce qui est interdit, ce qu'il faut croire, ce qu'il ne faut pas croire..., tout ce qui, a bien y regarder, tue subtilement notre liberté et par déclinaison la Vie [dans l'espérance], et qui font que la majorité d'entre nous s'inscrit davantage dans une logique de survie ou chacun essaie de survivre dans sa bulle de la façon la plus dorée possible sans se rendre à l'évidence que c'est tous ensemble que nous passons à côté de la grande aventure de la Vie à laquelle nous étions destinés. Le mot évidence revient souvent dans mon discours, mais je crois qu'il y a toute sa place car le choses sont finalement très simples à comprendre. Quant à leurs traductions existentielles, il s'agit là d'une autre affaire car, d'entrée, l'osmose entre liberté absolue et conscience collective me semble difficile à réaliser, tout du moins à notre niveau de conscience d'aujourd'hui. Malheureusement, l'évidence même reconnue n'a pas la valeur d'engagement de la part de mes missionnés malgré mon insistance à nous rejoindre. Ceci n'est qu'un constat intellectuel empreint de spiritualité. Serait-il suffisant pour provoquer des interrogations salutaires à l'échelle de la planète ? Peut-être s'il se renforce d'une prise de conscience ou l'homme retrouvera son identité divine. Je compare la relation homme/vie à un soleil et ses rayons. Chaque rayon est une singularité du soleil. Chaque rayon est Un et le soleil tout entier, et chaque rayon éclaire l'autre. Et je crois qu'il en de même des relations homme/Vie. Ma réflexion qui s'appuie sur une approche synthétique de la Parole est-elle plausible ? Il me semble que seule une prise de conscience incluant la recherche du vrai transcendant peut modifier notre regard sur le monde et nous pousser à le changer de fait. Pour ma part, je ne crois pas trop à un changement du monde en bien aux forceps, basé sur une liste de préceptes et recommandations s'apparentant à une discipline spirituelle moralisante à réaliser. La pénitence doit être en lien avec la transcendance pour "aboutir" de mon point de vue. Mais il existe aussi des hommes de bien qui ne se posent pas ce genre de question et pourtant capables de s'engager dans cette voie, alors le débat reste ouvert... Je n'hésite pas par ailleurs à me tenir informé des dernières avancées scientifiques et j'ai lu comme vous le livre "Dieu, la science, les preuves". Ce genre de livre, bien qu'il n'apporte pas grand-chose sur le plan strictement spirituel, peut modifier la perception qu'a tout homme de la réalité et lui permettre d'accéder à la transcendance et enfin comprendre que l'amour est le moteur et l'énergie du monde, car seule l'Amour [de Dieu] peut justifier la Création [par Dieu]. Il ne me semble pas que je passe pour un fêlé par ces propos tenus dans la mission et, peu importe, car, comme le disait le dialoguiste célèbre Michel Audiard : "Heureux les fêlés, car il laisse passer la lumière." Daniel P. de Bretagne-Est |
Réponse : Je me suis permis, mon frère Daniel, vous qui comptez aujourd'hui parmi nos anciens, d'extraire ce texte d'une lettre de vous. Il m'a beaucoup intéressé. Comme vous, je crois que celui ou celle qui s'efforce de rester au ras de terre dans sa mission n'ajoute pas à son argumentation l'allègement auquel La Révélation d'Arès invite. Le ou la missionnaire pense probablement avoir l'air plus sérieux en restant au niveau de la raison médiatique "sur des sujets à caractères "sociétaux" au détriment du fond spirituel que véhicule le message de La Révélation d'Arès", comme vous dites, mais il ou elle dit peu de choses susceptibles d'élever l'interlocuteur à un niveau qui lui fait prendre conscience qu'il n'est pas que matériel, corporel, logique, mais qu'il y a aussi en lui une part importante d'immatériel, d'incorporel, de spirituel, de métaphysique, donc d'intemporel, dont on ne trouve pas les traces uniquement chez les poètes. Il faut sans nul doute considérer la crise de la covid-19, entre autres crises que traverse l'humanité, non seulement dans son immédiat — on peut quand même comprendre que les humains aient souci immédiat de ne pas tomber malade —, mais et surtout dans l'extraordinaire étendue millénaire de l'aventure humaine, afin d'en comprendre les leçons, les raisons d'admettre que l'homme n'est pas qu'un chien vivant intelligent et mourant comme un chien intelligent, mais que l'idée d'un Créateur, d'une Force invisible, éternelle, n'est pas sortie de l'imagination, mais d'une très longue suite d'expériences. Très nombreux sont ceux qui aujourd'hui comme hier ont des raisons de penser ou même de savoir qu'ils ne sont pas seuls et qu'ici et là ce qu'on croit être le hasard n'est qu'une main invisible qui vous conduit ou qui vous évite bien des dangers et des problèmes. Le mal qu'a fait la religion est son invention d'une monde invisible surpuissant calqué sur le monde terrestre : le roi et juge céleste, le paradis, le purgatoire, l'enfer, etc. Il faut remplacer ce conte de fée religieux par une métaphysique raisonnable. La manière de penser et de vivre de l'humanité moderne contribue à une terrible régression religio-politico-sociale qui cantonne l'esprit dans des zones que je qualifie d'animales, qui réduit l'homme à se considérer comme bon s'il n'a qu'une charitable raison, et qui empêche l'esprit de créer l'âme, et qui tue la vie spirituelle dans l'humain en freinant le développement de l'amour. Cette disparition des grands visions spirituelles conduit à l'incapacité de comprendre la réalité plénière de l'homme. L'homme en refusant la participation de l'Être à sa vie se réduit au sort d'une machine qui se croit pensante mais qui n'est que programmée... et encore ! qui se déprogramme peu à peu, laissant les parasites qu'elle craint tant l'envahir. Je ne suis pas éloigné de croire que la covid-19 n'est jamais qu'un de ces parasites que la force d'âme, si elle n'était pas affaiblie, aurait pu ne pas laisser naître. La covid-19 a fait son apparition à Wuhan en Chine... On soupçonne quelques apprentis sorciers de la biologie chinoise de l'avoir conçu ou laisser s'échapper des éprouvettes, mais en fait quelle vie spirituelle peut-elle encore dans cette ville chinoise faire barrage à l'apparition d'un mal nouveau ? |
05jan22 236C72 Les secrets d'appartenance des frères invisibles de la maçonnerie ! Mentir doit devenir pour eux une deuxième nature. Le mensonge est le métier le plus important pour ces hommes qui se réclament de la franc-maçonnerie s'exclament les maîtres de la confédération maçonnique ? Rien n'est transparent chez eux. La loi du silence, contraire à la Parole du Père de l'Univers. Pas de secret ! dit La Révélation d'Arès (xix/8) : Le secret est comme le rat qui rode le mur, dit l'Éternel. Le secret outre son sens propre, sous-entend les mystères dogmatiques, les arcanes ésotériques, les initiations prétendument accessibles à quelques uns seulement. Concept de la connaissance opposé à celui de la Parole, ouverte à tous : Allez enseigner aux nations [Matthieu 28/19]. Mettez tout au grand jour [Marc 4/21-23] ! disait déjà Jésus à ses disciples. Le mal du secret, le goût du réservé, conduisent à l'esprit de caste, de supériorité, d'exclusion et ronge (rode) toute justice sociale et spirituelle. Mary de Bretagne sud. Je vous joins la vidéo en question https://www.facebook.com/watch?v=1038979760167521 |
Réponse : Ma sœur Mary, tous les francs-maçons ne sont pas des humains à assimiler aux illuminati assoiffés de puissance ou manœuvrant pour gouverner le monde. Il y a quelques francs-maçons parmi nos frères et sœurs P(p)èlerins d'Arès qui, je peux vous l'assurer, sont des pénitents aspirant au Bien et pleins de qualités et de vertu. Au reste, ma sœur Mary, si vous êtes pénitente, comme je le crois, vous devez aimer tous les hommes, francs-maçons compris, et vous rendre libre de tous préjugés. Le Mal de ce monde, fondé sur le péché, ne vient pas spécialement de la franc-maçonnerie. On le trouve dans tous les milieux, tous les domaines. |
05jan22 236C73 Mikal, mon Ami (Rév d'Arès xxxix/16), Chaque matin et chaque après-midi en regardant ta photo sur la première page de ton blog, je récite : "Béni soit Mikal qui a accepté la mission du Tout Autre, Père/Mère devant Qui tant d'autres se sont dérobés. Tu m'as offert le plus beau cadeau du monde : Me montrer la direction de certitude ! Merci, Merci. Gratitude infinie. Je te serre contre mon cœur." Philippe R. te souhaite une année 2022 encore pleine de Lumière incommensurablement fécondante ! Amen ! Philippe R. de Strasbourg |
Réponse : Merci, frère Philippe, pour vos bons vœux. Je vous adresse mes propres vœux chaleureux d'année 2022 pieuse et riche en vie spirituelle, une année au cours de laquelle j'espère que vous rejoindrez les frères et sœurs qui sont missionnaires à Strasbourg. |
06jan22 236C74 |
Réponse : J'ai coupé la première moitié de l'interview récente du Professeur Didier Raoult pour n'afficher ici que la seconde moitié qui m'a paru, de loin, la plus intéressante. Il y a un bon moment que je n'ai plus le temps d'écouter le Professeur Raoult, mais, ce matin, ayant un petit répit dans mon courrier qui à l'époque du Nouvel An est toujours dense, j'ai trouvé le temps de l'entendre. Je suis, il va sans dire, à l'affut de toutes les informations valables concernant l'épidémie de covid-19, car je garde l'espérance que les pouvoirs politiques finiront par comprendre qu'il est inutile de prolonger indéfiniment les mesures sanitaires autoritaires qui nous empêchent d'ouvrir notre Pèlerinage dans les conditions spirituelles de liberté que nous enseigne La Révélation d'Arès. Concernant le Dr Alice Desbiolles qui affirme qu'elle "n'est pas sûre de l'efficacité" du pass vaccinal, je ne connaissais pas cette épidémiologiste et j'ai trouvé son propos modéré très intéressant, peut-être susceptible de faire naître au sein du gouvernement la décision de modérer son autoritarisme. |
06jan22 236C75 Bien aimé frere Michel, messager de la Vie, Je vous souhaite ainsi qu'à tous mes frères et sœurs humains, une année de reconstruction de la Vie spirituelle avant tout ! Car comme vous l'avez écrit notamment en 233c19 : "La matière n'existe pas vraiment car elle ne dure pas..." D'autres frères humains à travers l'histoire ont aussi découvert que nous devrions essentiellement reconstruire notre âme. "Le vrai humain est ce qui, dans l'homme, est à la ressemblance de Dieu, ce qui, dans l'homme est le divin... Pour être homme tout à fait, pleinement, il faut ressembler à Dieu. Pour avoir une image humaine, il faut avoir une image divine. L'homme comme tel est très peu humain, il est même inhumain," disait Nicolas Berdiaev. L' avidité de possession des trésors matériels ou des êtres humains n'est donc qu'une illusion (Matthieu 6/19). Notre confort moderne, nos soucis matériels et charnels sont aussi des illusions et bonheurs éphémères. Ainsi je souhaite à tous de chercher la Vie en eux , de mettre l'amour dans toutes leurs relations humaines, d'être des témoins de la Vie. Patrick G. du Québec, Canada |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, qui n'a jamais quitté mes pensées fraternelles même si nos communications restent rares, merci donc pour vos bons vœux. Je vous adresse de mon côté les miens, chaleureux, de belle et pieuse année 2022 couronnée, je l'espère de tout mon cœur, par une mission fructueuse au Canada. J'apprécie beaucoup tous les termes de votre commentaire. |
06jan22 236C76 Merci de tout cœur, frère Michel, pour vos vœux qui accompagnent cette très belle vidéo d'Arte postée au commentaire 236C57, qui nous amène à réfléchir sur la place particulière de l'humain et à sa dimension divine malgré son apparente insignifiance. À notre tour Rémy et moi nous vous adressons nos vœux les plus chaleureux, de santé, d'amour, de grande force intérieure, de Vie, pour la tâche si difficile que vous avez de libérer la Lumière (Rév d'Arès ix/8) pour vos frères et pour le monde. Tous nos meilleurs vœux à sœur Christiane, grand exemple d'amour et de force à vos côtés. Nous faisons le choix et prenons l'engagement du retour à la Vie, à la Source (236C61) et nous espérons que cette année 2022 qui s'annonce encore compliquée, verra poindre un peu plus la lumière de nos pénitences et apostolat. Une anecdote en référence au commentaire d'Annie et à votre réponse (236C51) : il y a trois ans au premier Salon "Bien Être" de Toulouse Labège, un monsieur, Roger avec qui nous avons gardé contact, vient parler avec nous sur le stand. À un moment je lui demandai s'il était croyant, il me répondit : "Demandez-moi plutôt si je suis vivant !" Cette réponse m'a marquée, en utilisant par la suite cette question dans la mission, j'ai souvent senti une réaction positive chez quelques personnes rencontrées ce qui permet d'aller beaucoup plus loin dans le sens de ce mot vivant. Nous vous embrassons bien affectueusement. Marie-Odile et Rémy O. de Toulouse, Haute Garonne |
Réponse : Merci, sœur Marie-Odile et frère Rémy, pour vos bons vœux. Recevez les miens en retour, vœux chaleureux, de belle année 2022 en tous domaines, personnels comme spirituels, pour vous et vos enfants. Très significative est la réponse que ce frère Roger vous a faite il y a trois ans. Oui, le croyant n'est pas seulement quelqu'un qui croit intellectuellement à certain nombre de préceptes ou d'hypothèses, le vrai croyant sait que sa vie est dérivée de la Vie Suprême qui est Créatrice de tout ; il est donc vivant dans ce sens. Cela, c'est la base de la foi. Il demeure que celui ou celle qui se sait être une parcelle, une miette, un soupçon de la Vie, ignore méthodologiquement ce qu'est cette Vie. Il sait cependant ce qu'elle n'est pas : Elle n'est pas le Roi et Juge, c'est-à-dire qu'elle n'est pas cette sorte de superhumain qu'en a fait la religion, superhumain qui agit comme un roi et juge de la Terre, le barbu au plafond de la Chapelle Sixtine, dont on peut chanter la louange et la gloire et à qui l'on croit pouvoir parler et demander des faveurs. La Vie est autre chose que seule une métaphysique raisonnable, maîtrisée, c.-à-d. non délirante, simple, peut approcher. La Vie crée sans limites la vie sous une infinité de formes, qui vont de la Lumière à la matière radioactive, de la Puissance à la Sainteté (Rév d'Arès 12/4), de la vie animale ou végétale à la vie microbienne et à la vie humaine qu'elle considère comme Son Enfant (13/5), c'est-à-dire Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26). La métaphysique est cette zone sans visibilité ni preuve qui traite des causes premières et des principes premiers dont on a quand même la certitude qu'ils existent, c'est-à-dire la connaissance par la raison de la nature des choses en tant qu'elles existent indépendamment de l'expérience sensible que nous en avons. Ainsi, actuellement, les astrophysisiens savent que le cosmos s'achemine vers vers un extinction thermique, donc vers une fin ; or, les lois physiques observées imposent de dire que ce qui a une fin a forcément un commencement et que l'éternelle existence du cosmos est impossible ; il y a donc eu un commencement : une création à partir de rien. Mais qu'est ce commencement à partir de rien ? Seule la métaphysique, mais pas la religion qui ne fait qu'affabuler ou romancer, peut répondre à cela. La métaphysique est donc une démarche de la pensée honnête et mesurée qui concerne l'existence des choses, des événements ou des êtres au-delà de leurs apparences matérielles pour essayer de les décrire et d'expliquer en quoi consiste leur existence. On a donné à la métaphysique d'autres noms comme ontologie, transcendance, philosophie première. La métaphysique revêt différentes manières d'expression selon les époques, les philosophes ou les courants de pensée. Ainsi, par exemple, la métaphysique est pour Aristote (384-322 av JC), l'étude de l'être ou de l'essence des choses, indépendamment de leurs propriétés particulières : "Qu'est-ce qui fait qu'un être est ce qu'il est ?" La métaphysique est pour René Descartes (1596-1650), l'étude des êtres immatériels (Dieu, âmes, idées), constituant ainsi une sorte de "théologie naturelle". La métaphysique est pour Emmanuel Kant (1724-1804) la science du réel en lui-même, c'est-à-dire l'ensemble des connaissances générées par la raison seule sans le recours à l'expérience et aux phénomènes sensibles. La métaphysique est pour les existentialistes, la recherche du sens, des finalités de l'existence, "l'étude des processus individuels qui ont donné naissance à ce monde-ci comme totalité concrète et singulière." (L'Être et le Néant, 1943 - Jean-Paul Sartre). Par extension, la métaphysique désigne toute réflexion méthodique visant à une connaissance de la nature profonde des choses. Nous ne pouvons ignorer l'existence des adversaires de la métaphysique, qui donnent à ce mot un sens péjoratif et qui considèrent la métaphysique comme l'abus de réflexions abstraites, de spéculations intellectuelles oiseuses qui obscurcissent la pensée au lieu de résoudre des problèmes et qui n'ont aucun impact sur le réel. Votre frère Roger de Toulouse est donc probablement un métaphysiqien, qui a compris que sa propre existence, celle d'un être vivant d'une immense complexité, ne peut être que le fruit d'une Intelligence et d'un pouvoir exceptionnels et que donc sa propre vie n'est pas le produit d'un Superinventeur mais le produit d'un Principe Suprême Innommé, mais que la faiblesse humaine a besoin de nommer parce qu'elle ne peut penser sans langage (penser, c'est se parler à soi-même) et que pour cette raison La Révélation d'Arès appelle la Vie (24/3-5). De là sa réponse pleine de sens : "Croyant ? Non, je suis vivant." |
06jan22 236C77 Frère Michel, Je vous transmets cet appel lancé aux Chrétiens par un frère de l'Islam. Puisse-t-il être entendu ! Il n'abandonne aucun pêcheur dans sa pénitence; tous Il les fortifie dans leur ascension (Rèv Arès 25/6). Pensées fraternelles. Didier B. d'Île de France |
Réponse : Cet appel lancé par un Musulman aux Chrétiens, dont nous sommes, puisque c'est Jésus qui m'a transmis L'Évangile Donné à Arès (Première Partie de La Révélation d'Arès) m'a profondément ému. Merci, frère Didier, de nous faire part de ce document. |
06jan22 236C78 Dans cette entrée 236, je vous ai envoyé le lien au Doctothon (236C17), parce qu’il m’a semblé amorcer un tournant dans la crise de la Covid. Le fait significatif est que d’autres médecins, soignants, scientifiques ou particuliers commencent à entrer dans la contestation publique, empruntant les pas des valeureux Raoult, Perronne, Wonner, Henrion-Caude, Guérin, Toussaint et autres Toubiana. Ce que je vois se confirmer avec bonheur aujourd’hui d’une part par certains médias télévisés dits meanstream qui commencent à remettre en cause la politique sanitaire (David Pujadas sur LCI, Pascal Praud et Laurence Ferrari sur CNews), d’autre part par des gens lambda qui se sont faits d’abord gentiment inoculés en toute confiance "parce qu'il fallait le faire", mais qui renâclent désormais devant la 3ème dose et les suivantes annoncées. Même l’Assemblée Nationale a l’air de se réveiller de la torpeur hypnotique du bon député godillot en refusant le pass vaccinal, du moins dans un premier temps. Bref, le "complotisme" semble faire des émules. Est-ce qu’il faudra pour que s’arrête toute cette folie une France entière "complotiste" face à son gouvernement l'emmerdeur, ayant "raison" tout seul ? Bref, j’espérais que ce Doctothon figurât sur ce blog qui, tout en apportant l’Eau, reflète le contexte historique dans lequel votre lumineux prophétisme s’exprime. Les générations à venir fouilleront tout ça comme une mine. Il aurait quand même été vu sur la toile par douze millions de personnes dans le monde — il y avait des interventions en anglais — résultat étonnant pour une initiative citoyenne faite avec les moyens du bord, beaucoup de travail, simplicité, bonne humeur et courtoisie. En ouvrant la porte à un second rideau de contestataires, pour ne pas dire une deuxième vague, il élargit la percée de la vérité dans la masse de ceux qui se voulaient d’abord et avant tout conformes. Conformes extérieurement oui, mais qui n’en pensaient pas moins intérieurement : un des effets du secret. Le passage de certaines pensées secrètes au grand jour n’est pas facile pour une conscience, il suppose un effort, une plongée dans ses profondeurs, une certaine reconnaissance et affirmation de soi en tant qu’être souverain qui rapproche de son Dieu intérieur. Même si c’est de façon encore nébuleuse, ceux-là découvrent les soi-disant vagues de variants comme des ondulations de l’énorme vague qui bave (Rév d'Arès xLii/3)... et qui bavera encore longtemps. Cette rencontre improbable dans la conscience individuelle entre la nudité de soi et la raie vireuse, "puissance du mal", qui représente entre autres "ceux qui voudraient contrôler définitivement l’ordre social" (dixit note de La Révélation d'Arès bilingue, édition 1995), ne peut venir que de circonstances fortuites exceptionnelles comme le coronavirus, cette méchanceté sans doute fabriquée mais qui reste un pétard mouillé (en dépit de ce qu’on raconte) où, peut-être, a joué la Main du Père ? Elle renvoie l’homme à sa vie, ses choix, ce qu’il est devenu et, finalement, peut-être bien à la grande question du sens, donc de l’être, question métaphysique par excellence, là où nous les attendons en épis mûrissants. "Perdre la vie est peu de chose et j'aurai ce courage quand il le faudra. Mais voir se dissiper le sens de cette vie, disparaître notre raison d'existence, voilà ce qui est insupportable. "On ne peut vivre sans raison," dit Albert Camus ("Caligula"). Ces moments de bilan dans l’existence mesurent l’écart qui s’est creusé entre les rêves héroïques de l’enfance, l'aventure de la vie grande ouverte, et la résignation à la pâtée d’une situation matérielle confortable mais routinière et vide de sens. Ne nous avez-vous pas répété par le passé que nous étions trop heureux, matériellement s’entend, et que ce bien-être agissait comme un narcotique sur la faim de Vérité ? Oser se redresser (Rév d'Arès 1/1) n’est pas une mince affaire, le plus souvent il faut que ce soit un peu forcé, ployant sous le Genou (12/9), parce que ce n’est jamais agréable de découvrir qu’il n’y a rien dans son passé dont on puisse être fier (16/10). Quand la "giclure humaine énigmatique" redevient un peu moins giclure et un peu plus humaine, n’appréhende-t-elle pas le risque de chanceler comme le félon surpris dans sa trahison (Rév d'Arès 4/1) ? La croyance que les "autorités", quelles qu’elles soient, travaillent quand même pour le bien commun, est ébranlée, quand, sans scrupule, celles-ci touchent aux enfants en voulant les piquer et les masquer encore et encore, sans véritable justification sanitaire. La remise en cause d’un monde considéré comme "normal", en réalité hypnotique, dans des esprits qui, jusque-là, se croyaient à l’abri comme le jeune homme dans son lit, dans la paix de la nuit, loin du père et de son châtiment (1/8), peut être, me semble-t-il, un marchepied favorable à notre mission. C’est un peu comme dans ces films où après qu’un seul ait osé dire non à une autorité injuste et toute puissante, parfois au risque de la mort, il est suivi par un deuxième, puis un troisième, etc. jusqu’à ce que tous revendiquent unanimement leur désaccord. Et, au fond, notre Dessein spirituel ne verra-t-il pas une évolution de la même sorte sur le temps long ? Le petit reste (24/1) conscit (xxii/14) sorti en premier du troupeau pour l’Exode spirituel, entraînant un reste puis toute l’humanité. Sauf que nous ne disons pas seulement non à l'arbitraire de n'importe quel pouvoir, nous disons oui à la Vie ! Que se cache-t-il donc derrière l’obsession du vaccin étendue à tous ? L’identification numérique ? Oui, cette "crise sanitaire" révèle au grand jour, à tous, que le système déshumanisé, soviétisé en France, dont ils sont les collaborateurs consentants — pour le moment — n'est qu'un monde mécanique, qui rêve depuis toujours d’humains dont une seringue géante aurait extrait toute conscience libre dès la naissance. C’est bien ce que s’efforçaient de faire déjà les institutions, les lois, mais en restant petit bras, tandis que le digital entre les mains de la finance mondiale toute puissante (236C56), caché derrière la seringue vaccinale, est autrement plus efficace pour réduire l’homme définitivement à un robot. Pas étonnant que le Père dès 1974, nous mettait en garde contre le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Oh, bien sûr, je ne me fais pas d’illusions outre mesure. Même si le variant omicron a l’air de ranger la Covid au rang des maladies endémiques saisonnières, comme un gros rhume, et malgré la levée d’un deuxième rang de contestataires, les croyants du covidisme d’État, sous le grand magistère O’Macron qui délivre allègrement les brevets de bons et mauvais citoyens, sont encore très nombreux et combien plus encore les croyants du système d’Adam caporalisé. De quoi alimenter longtemps encore le secret. Mais toute opportunité d’éclairer métaphysiquement est bonne à prendre, de clamer que l’homme n’est pas qu’un chien qu’on pique, qu’un autre Projet humain, volontaire, bon, libre, heureux, grandiose, est possible. Ce n’est qu’un début, la lutte continue. Tous mes vœux à vous, aux vôtres et à tous vos lecteurs (au fond à toute la Terre...). Claude M. d'Île de France |
Réponse : Vous posez, sous d'autres mots et arguments, le problème de la liberté, mon frère Claude. Suis-je libre ou ne suis-je pas libre (Rév d'Arès 10/10) de ma chair ? Dans l'Écriture, y compris dans La Révélation d'Arès, on ne trouve nulle part de développement sur la liberté, ce qui apparemment laisse aux disciples de la Parole une large et interminable plage de discussion. Pourtant, considérant que le problème majeur de la liberté qu'on peut avoir de son corps est le suicide, c.-à-d. le choix de vivre ou de mourir, qu'en penser ? Dans la Bible un seul suicide est cité, celui du roi Saül qui préfèra, à la bateille de Guelboé, se donner la mort plutôt que d'être pris vivant par les Philistins (1Samuel 31/4). Il n'est pas dit que Yahwhé le punit en l'envoyant dans l'hadès (enfer). Dans le Coran on trouve des passages considérés comme interdisant le suicide, notamment la Sourate IV "Les Femmes" le verset 33/29 (traduction de Régis Blachère) : Ne vous tuez pas ! (Lâ taqtulû anfusakum). Cependant, Blachère note que Tabari (Rév d'Arès 35/12) donne à ces mots un seul sens : Ne vous entretuez pas ! Il ne s'agirait donc pas de suicide. Il n'y a apparemment rien qui interdise clairement et péremtoirement le suicide. Je considère que je suis maître de ma vie et que ma liberté me laisse toute décision concernant ma vie ou ma mort. Je suis libre de ne pas me vacciner en risquant la mort. Au reste, dans ce monde pécheur, aussi longtemps que le Jour de Dieu n'est pas survenu, quitter sa vie corporelle est un fait qui se produit immanquablement un jour ou l'autre chez chacun de nous. Alors, un peu plus tôt, un peu plus tard... L'État n'a pas à se mêler de cette question qui reste personnelle. Ne serait-ce que sur cette base la position de M. Macron qui veut "emmerder jusqu'au bout" les non-vaccinés me paraît aussi insolite qu'illogique de la part d'un homme qui me paraît athée et rationaliste. Cette affaire du Covid-19 n'a pas fini de m'étonner. |
06jan22 236C79
Je vous souhaite de belles fêtes pour cette fin d’année ainsi qu’à tous ceux nombreux qui lisent votre blog. Pascal L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci pour vos bons souhaits, ils me touchent. À mon tour, je vous adresse mes souhaits fervents de belle et heureuse année 2022, à vous et votre épouse et à tous ceux et toutes celles que vous aimez ! Merci, mon frère Pascal, pour ce commentaire. Ce que vous appelez votre "approche", c.-à-d. les propos que vous tenez aux personnes de rencontre dans la rue, me paraît un peu long et verbeux, mais ce n'est que mon impression personnelle. Vous ne me dites pas que ceux et celles qui vous écoutent trouvent votre approche fastidieuse, alors j'en déduis qu'ils vous écoutent avec respect et c'est tout à votre honneur, frère Pascal. Dans ce monde dur, tendu, voire conflictuel, je suis heureux que vous fassiez ainsi honneur à notre mission. Il est en effet très important que ce que vous dites ne soit pas, oh non vraiment pas, le masque d'une réalité totalitaire, d'une religion à dogmes et à lois. Il faut que les gens pensent sincèrement que les fruits en germe dans notre espérance de Pèlerins d'Arès s'épanouiront pour le bonheur de tous les humains. Cela portera des fruits un jour ou l'autre. Il ne faut jamais oublier que la conscience est toujours en retard sur l'événement. L'événement c'est la rencontre de la personne avec l'apôtre, mais la personne ne prend conscience de ce qui lui dit l'apôtre que rarissimement sur l'instant. Georg Hegel disait que "la chouette de Minerve ne prenait son envol qu'au début du crépuscule," voulant dire par là que la pensée de la masse ne comprend un processus historique qu'au moment où il est achevé ou au dernier moment. Il nous faut donc être très patients. Notre discours apostolique dans la rue fera lentement son chemin, mais il le fera. Il ne faut pas non plus oublier que nous proposons aux hommes une vie sociétale dont toute régulation est absente ; les hommes ne sont pas habitués à cette liberté. C'est à force de rencontrer nos missionnaires qu'ils comprendront qu'est possible une vie sociétale exempte de lois, de chefs, d'obligations et ne fonctionnant que sur un volontariat heureux. Les humains dans leur majorité n'attendent que des avantages. Ils les attendent dans une absence quasi totale de pensée ; parler à des gens qui ne pensent pas est difficile et demande beaucoup de patience. Les gens se fient à ce qu'ils croient être des "experts", comme les politiques et les médias sans voir que ces "experts" ne sont que les expressions de cette spécialisation étroite qu'on appelle le système. |
10jan22 236C80 Vous écrivez dans votre Message à vos frères et sœurs d'Île de France (235C7) :
Didier D. de Catalogne française |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ces vœux. Je vous adresse, en retour, à vous, à votre épouse, à vos enfants, tous mes vœux de bonheur, santé et prospérité pour 2022. |
10jan22 236C81 Notre mission consiste à "répandre le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4) et moissonner des apôtres du Vrai. Le Vrai dit qu'il faut entrer en pénitence (Rév d'Arès 8/6) en apprenant à aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés, et rappelle à la masse qu'elle se voue à l'infortune si elle continue de refuser ou méconnaître le sublime Dessein (Rév d'Arès 28/27) du Créateur». Dans ce sens j’invite mes frères et je m’invite moi-même à parler au monde dans le guichet de la liberté absolue et "des libertés" que les pouvoirs que nous avons élus et voulus nous retirent aujourd’hui. La liberté absolue est un bien commun à tous et devrait servir aisément de thème à nos échanges dans les rues avec les passants rencontrés au hasard. La petite différence que nous avons avec les "alerteurs" classiques du net [de l'Internet] actuellement visés par le pouvoir totalitaire, c’est que tant que nous restons dans la pénitence et la prudence en mission nous avons Dieu et ses anges avec nous. Mais si nous ne résistons pas dès maintenant à ce mauvais temps liberticide qui vient, nos descendants auront besoin d’un Pass vaccinal de contrôle à vie (carte d’identité numérique avec vos données médicales et financières, but caché des élites dans les vaccins) pour travailler, vendre ou acheter des vivres ou de l’essence ou pour tout ce qui était naturel d’obtenir sans thérapie expérimentale. Ne confondons pas liberté avec "liberté de consommer". On a tous bien compris qu’on s’était fait rouler par les "vaccins". Les virus continuent et continueront leur méfaits. Mais les soumis au Pass sont des esclaves qui s’ignorent et qui poussent les autres à le devenir. Luttons dans la paix et l’amour avec résolution pour réveiller l’humanité et préparer un monde sans chefs que Dieu préconise dans La Révélation d’Arès [16/1]. Je vous partage un autre extrait de mon nouveau CD "Le Retour", une sorte d’hymne à la liberté, pour encourager les frères et sœurs à se battre avec leurs moyens pour un monde de beauté, de justice et de liberté. https://youtu.be/W5r4HRzeCC4 José O. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère José, pour ce commentaire et la musique, que je suis en train découter tandis que je travaille à ce blog. Meilleurs vœux à vous, votre épouse, votre fils. |
10jan22 236C82 Bonjour frère Mikal, Tout d'abord, je vous souhaite une nouvelle année de bonheur et d'espérance. Je voulais simplement vous faire part d'un petit texte issu de l'ouvrage de Frédéric Delavier : "L'Éveil des Consciences" (édition Culture et Racines) page 599. Texte intitulé : La parole du Prophète. "Quand l'ego s'efface, c'est Dieu qui parle en l"homme et l'homme parle alors en prophète. Quand l'ego revient, l'homme parle en son nom et le prophète s'efface " (...) En dehors de ces rares moments, le prophète redevient un homme avec tous ses doutes et toutes ses faiblesses." J'ai beaucoup apprécié ce petit texte qui, personnellement, me permet de faire abstraction de toutes ces critiques stériles sur votre personne. Ce qui nous réunit toutes et tous dans La Révélation d'Ares, c'est la puissance de son Message. Message dont vous avez été l'instrument divin. Ne regardons pas le doigt qui montre la lune ! Avec toute ma gratitude et en union fraternelle. Prenez soin de vous ! Franck B. de Picardie . |
Réponse : Merci au nom du Père, mon frère Franck. Je connais plusieurs Franck et je ne sais pas trop lequel d'entre eux vous êtes. Peut-être êtes-vous un nouveau Franck. Qu'importe ! Je suis très touché par tout ce que vous me dites ici. |
10jan22 236C83 Bien aimé frère Michel, en réponse à la question que vous vous posiez suite au commentaire 236C59 sur la pensée de Jacques Attali à propos de la mort, j’ai retrouvé ceci dans son interview à “Les clochards célestes“ du 11 décembre dernier :
De tout coeur avec vous sur un sentier du milieu, Bernard L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire qui nous apporte la pensée de Jacques Attali sur la mort. C'est à peu près notre propre opinion sur la mort : "La mort est une énigme. La religion est une forme d’utopie de l’immortalité hors de l’univers humain. Énigme ! Que va-t-il se passer après la mort ? Pas de réponse... Néant, point final." Ce que nous en dit le Père dans Le Livre est très succinct : (Une fois) avalée la cendre, le cri est (tout ce qui) reste (à l'homme perdu) ; le cri court sous la terre. (Quand) la mort (est d')un jour, la tête (repose) sur les fleurs douces, (elle) dit : "Bonne (est) la mort, arôme, été clair !"Deux jours, tu cries : "Piège, la mort !" Comme l'ara(i)gn(é)e elle suce ; la mort boit l'eau dans l'œil . Trois jours, le cri (qui te) reste court sous la terre : "Où (est) l'œil, où (est) la lèvre, ou (est) la main ?" Vide. Si la main tient Ma Main, l'œil (peut) pleurer, l'Eau reste dans l'œil. L'os (devient comme) la craie, (mais l'homme sauvé est) moins mort que la mort (Rév d'Arès xL/12-17). La seule certitude que nous ayons est celle d"une vie après la mort. |
11jan22 236C84 Pensées fraternelles, nous vous embrassons. Jeanick D. et Didier.Br, de gardiennage sur les saints lieux d'Arès |
Réponse : Merci, mes frères Jeanick et Didier, actuellement en gardiennage sur nos Saint Lieux d'Arès pour cette vidéo. Je vois que Jeanick s'est laissé pousser la barbe. Bravo, ça lui va très bien. Quant à Didier, il a la barbe depuis un certain temps déjà. J'ai eu énormément de difficultés à récupérer votre petite vidéo sous un format affichable sur mon blog. J'y ai passé un bon moment et j'ai finalement réussi avec Videopad Video Editor Free, un logiciel que j'avais depuis assez longtemps et dont je ne m'étais encore jamais servi. |
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XXjan22 236CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. Signature. |
Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |