Commentaires Français de #235
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2 novembre 2021 (235) 
2022 ?

Colère de Dieu par Le Dominiquin

Théodore Tiron (icône orientale) ancêtre de
saint Emmanuel de la République en marche

Le foutebol revigore l'esprit ; il y avait peut-être urgence à réouvrir les stades. Le gouvernement ne semble pas pressé, par contre, à laisser se rassembler ceux qui aspirent à revivre comme le témoin la rencontre avec la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), l'Étreinte (38/6) avec le Père-Mère.
Rien ne nous informe encore que nous pourrons librement (Rév d'Arès 10/10) prendre le Feu (xLi/7) à Arès en 2022, mais dès qu'une information la rendant possible me parviendra je l'annoncerai dans ce blog.

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Paternaliste, l'État qui se juge divinement comptable des vies des Français qu'il estime, semble-t-il, immortels, comme une déesse allaite croit voir fondre sur ses nourrissons un dragon volant réclamant des sacrifices humains, a fermé en les clouant les portes, fenêtres et volets de la pouponnière France et même clouant chez eux les martyrs présomptifs. Pensez ! Étaient prévus selon la mathématique olympienne entre 300.000 et 500.000 sacrifices humains au féroce dieu-virus ("Le Monde" mars 2020).
Les morts, Zeus soit loué !, ont été officiellement dix fois moins (et moins encore en réalité, tenant compte des comorbidités) nombreux grâce à saint Emmmanuel de la République en Marche qui a affronté l'hydre. Il l'a, semble-t-il, tué de dizaines de millions de coups de lance dans les deltoïds, s'inspirant peut-être de l'ancêtre Théodore Tiron — saint Théodore Tiron dans l'Église Orthodoxe, devenu plus tard saint Georges dans l'Église Catholique —, qui avait compris sa victoire comme le signe que Dieu le jugeait prêt à affronter le martyre, mais saint Emmanuel de la République en Marche n'est pas un naïf superstitieux ; il a triomphé scientifiquement ! Toutefois, probablement pas très sûr d'avoir vraiment triomphé, il persiste à maintenir le peuple français bâillonné et soumis à quantité de restrictions dites "sanitaires" jusqu'à...
Oui, au fait, jusqu'à quand ?
Car, enfin, faudra-t-il fermer le Pèlerinage d'Arès une troisième année consécutive ? C'est à mes yeux plus qu'une atteinte à la liberté, c'est  une atteinte à la fonction  humaine la plus basique qui consiste à enrichir l'esprit, créer l'âme, se lier à ce qui fait le fond même de la vie : la construction du destin, l'amour, la foi, la prolongation de la vie à l'infini. On n'a certes pas besoin de pèlerinage pour ça. L'amour, qui ressoude l'humain à l'Amour Créateur et qui est l'objet de la pénitence, suffit. Mais vivifier l'amour sur un lieu, comme Arès, où a repris Feu l'Amour Créateur, renforce la volonté d'Être. Voilà pourquoi il nous est pénible de ne pas savoir si la Maison de la Sainte Parole pourra s'ouvrir en toute liberté en 2022 et si nous pourrons replacer nos espérances sous la vivifiante Eau de la Vie. Saint Emmanuel de la République en Marche a stoppé une activité plus importante que l'activité économique ou intellectuelle, l'activité spirituelle qui s'étend jusqu'au devenir éternel.
À Lourdes, dit notre sœur Chantal C. présidente du Pèlerinage d'Arès, le pèlerinage a lieu en 2021, mais sous la férule d'obligations qui siéent à une religion qui aime lois et réglements et qui voit un pèlerinage comme la dévotion sur un lieu où transpire l'extraordinaire : conversion, guérison, miracles, etc. Nous, Pèlerins d'Arès, voyons les choses tout autrement. Nous n'attendons pas à Arès des Merveilles du Créateur, parce que Ses Merveilles (Rév d'Arès 33/8) sont déjà en nous (5/1), mais seulement parce que comme certains paysages ravissent et inspirent, ce lieu permet de mieux comprendre le Message que le Ciel y a lancé en 1974 et 1977 et de décider ce qu'on va faire de sa vie.
Le Pèlerinage d'Arès c'est la vapeur avant l'Aurore (Rév d'Arès xix/18), l'entrée libre dans le Mystère (33/19) ; la liberté est sa caractéristique première, parce qu'il est fait pour les Enfants (13/5) libres (10/10) ! Qu'y viendraient faire le port du masque, la distanciation de deux mètres, les marquages au sol, une surveillance sévère, etc. qui sont contraires à ce qu'attendent sur ce saint lieu ceux et celles qui y viennent ? Une seule obligation y est pratiquée et va de soi : la paix, le respect des autres pèlerins. Pour le reste, chacun va où il veut sur le saint lieu des Théphanies comme fera son âme dans l'Univers infini, chacun prie ou médite comme il veut, parce que le Créateur Qui s'est manifesté là en 1977 est le Créateur libre de tous les humains libres.

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Commentaires
02nov21 235C1
20...22… vl’a les flics !
L’expression populaire est-elle l’augure d’un enfermement des Français dans le grand camp qu’est devenu le pays des Droits de l’Homme ? Tous en liberté surveillée sous les miradors du pass ? Certes, de la part des puissants, ce n’est pas nouveau de brider la liberté du peuple et de contrôler, maître-mot de l’époque, mais le prétexte invoqué s’avère à l’évidence de plus en plus futile. Ça va finir par agacer.
Et même des gens de paix — enfin, à ce qu’ils disent — comme…. ces… pèlerins… d’A… de quoi déjà ? Oui, enfin bref, ces pelés, ces galeux… ces… nouveaux bigots qui veulent faire genre "universalistes" en invoquant aussi bien le Coran que les Veda, ha ha ha !..
Ah ? Ils ne sont pas contents ? Ils revendiquent la liberté pour leur Pèlerinage ? Et puis quoi encore ? Pour cette chimère ? Mais à Lourdes ils [les Catholiques] obéissent ! Et les évêchés nous suivent. Quoi ? Ils voudraient, les inconscients, oser inviter le public, tous ceux qui se sentent appelés, à prier sans masques, sans gestes-barrière, sans distanciation sociale, sans pass ? Et puis quoi encore ? Pourtant, toutes ces mesures, sorties de notre haute conscience, comme le constatent d’ailleurs l’immense majorité des Français, ils ne comprennent donc pas que c’est pour leur bien ? N’est-il pas évident que c’est ce qui a fait reculer le virus, diminuer drastiquement le nombre des morts, mais qu’il faut, pour autant, rester vigilants ? Comment ? Ils invoquent un Bien supérieur ? Le risque de l’existence ? Qu’on n’est pas immortels ? Un lien direct de l’homme avec l’Être venu parler là ? Billevesées ! L’amour, le pardon, la paix, la joie ? Ouais, le baratin habituel. La liberté… absolue ? Les pauvres fous ! La loi vous dis-je !
Mais… l’amour du prochain ? La contrainte vous dis-je ! Le pardon ? La justice vous dis-je ! La paix… ? La police, l’amende, vous dis-je ! Et qu’ils la ferment autant leur gueule que leur pèlerinage. Voilà la liberté du roi Macron. Que dis-je du roi ? Du très saint de la république Macron !
J’aime bien le ton satirique de votre entrée 235, j’ai essayé de rester dans cet esprit de "résistance".
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Vous pastichez les autorités :
"Toutes ces mesures, sorties de notre haute conscience, comme le constatent d’ailleurs l’immense majorité des Français, ils [les non-vaccinés] ne comprennent donc pas que c’est pour leur bien ? N’est-il pas évident que c’est ce qui a fait reculer le virus, diminuer drastiquement le nombre des morts, mais qu’il faut, pour autant, rester vigilants ? Comment ? Ils invoquent un Bien supérieur ? Le risque de l’existence ? [Ils disent] qu’on n’est pas immortels ? Un lien direct de l’homme avec l’Être venu parler là ?
Billevesées !"
Hélas, mon frère Claude, les autorités ne se contentent pas de chariboter les citoyens qui refusent librement le vaccin, elles vont beaucoup plus loin. Et c'est grave ! J'apprends ce matin par "Le Figaro" que quinze départements refusent de payer le RSA aux non-vaccinés en France ! Ça s'appelle coercition. Jamais je n'aurais pensé que je gouvernement irait jusque là.
Merci, frère Claude, pour ce commentaire.

03nov21 235C2
Cher prophète,
Je ne connais pas les programmes de tous les candidats à la présidentiellle, mais le peu que je sais me donne la nausée.
Je n'irai pas voter. À première vue, ils sont tous jacobins, à moins que lun d'entre eux soit plus favorable à notre mouvement.
Cédric P. d'Aquitaine

Réponse :
Les jacobins sont en France les républicain intransigeants, partisans d'un pouvoir central fort et athée. Alors là, oui, vous avez raison ; tous les candidats sont jacobins. Mais la France est laïque depuis la loi de 1905 : La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. Pourront toutefois être inscrites aux dits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles, prisons, armée, marine, etc. Cette loi prévoie la séparation des Églises et de l'État. La loi de 1905 interdit d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, etc. C'est une loi jacobine, nul doute, mais je trouve bonne la loi de 1905, car elle a enlevé à l'Église Catholique le droit de contrôle qu'elle eut jusqu'en 1905 sur les permis de construire des églises protestantes et orthodoxes, des mosquées, des synagogues, bref, de tous les bâtiments religieux souhaitant s'ouvrir en France. La loi de 1905 a fait la France laïque qui autorise toutes les croyances sans s'en mêler. Je ne trouve pas mauvais qu'ainsi toutes les croyances soient autorisées pourvu qu'elles ne troublent pas l'ordre public. De ce fait, de par la constitution française, aucun homme politique ne peut être "favorable à un mouvement" de foi, quel qu'il soit. J'ai une petite lettre de la main de François Mittérand me remerciant de La Révélation d'Arès que je lui avait adressée à l'Élysée en 1981 après qu'il ait été élu président. Rien ne l'empêchait, à titre privé, d'être favorableà notre mouvement, mais il ne pouvait pas l'exprimer dans l'exercice de sa fonction politique. Vous ne trouverez donc jamais, frère Cédric, de candidat à une élection républicaine qui se déclare "favorable à notre mouvement."
Ceci dit, je comprends que vous hésitiez à voter en 2022, car pour l'heure les candidats peuvent ne pas faire envie. Pour l'heure, à ma connaissance, aucun d'entre eux ne déclare qu'il rendra aux Français, s'il est élu, leur liberté totale dans le cadre de la covid-19. Attendons la suite ; la campagne électorale ne fait que commencer.

03nov21 235C3 
Dans quinze départements le RSA est refusé aux non vaccinés. Je ne suis pas trop surprise. L'infirmière que je suis a été obligée de se faire vacciner sous peine d'être suspendue sans salaire, mais pas que... Cela signifie : Sans avoir le droit d'avoir un toit sur la tête puisqu'il coûte quelque chose et de se nourrir puisque cela à un prix ; c'était déjà très grave. Les menaces pesaient gravement avec risque en plus de passer devant l'Ordre des Infirmières et de perdre mon diplôme obligatoire pour exercer.
J'ai aussi sec enlevé mon caducée de la voiture par crainte de représailles.
Je me suis fait vacciner la mort dans l'âme pour ne pas mourir socialement et pour poursuivre la mission qui surpasse tout. Cela fait deux étés que je vais à Arès avec le pèlerinage fermé après trente années ou je n'y était pas. Je trouve aussi dommageable de ne pas avoir rencontré des frères et sœurs, pas plus que trois ou quatre. Vous aviez dit que nous devions nous connaître entre nous, si je me souviens bien ; ça date ! Je demande sur Facebook régulièrement aux frères et sœurs de me prendre comme amie avec plus ou moins de réussite.
M. Macron pousse le bouchon très loin ; il se sent sûr de lui, à croire qu'il sait déjà qu'il va être réélu. Je crains une grosse tricherie. C'est dingue comme situation ! Chaque fois c'est pire. Il ne nous reste plus que la mission et notre changement, faire triompher le bien.
En attendant de vous écouter bientôt, je vous salue vous et votre famille.
Danielle A. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Moi aussi je me suis fait vacciner "pour ne pas mourir socialement" ; j'ai même eu un rappel de vaccin le 14 octobre dernier. Mais je ne l'ai pas fait "la mort dans l'âme", je l'ai fait avec un gros soupir de résignation, parce que je ne suis pas convaincu (peut-être à tort) que le vaccin soit aussi efficace que l'État le prétend. J'ai déjà eu beaucoup de vaccins dans ma longue vie et je me fais encore vacciner (rappels) contre l'hépatite B et le tétanos. À 92 ans, je voyage encore pour ma mission ; il me faut être prudent. Mon père mourut en 1942, il n'avait que 40 ans, d'une jaunisse comme on disait à l'époque, en fait d'une hépatite B, comme on le saurait vingt-et-un ans plus tard, quand le virus serait découvert en 1963 par l'Américain Baruch Blumberg (prix Nobel de médecine). Quant au tétanos... Avez-vous vu mourir des personnes du tétanos ? J'ai vu cela. C'est affreux. Je ne suis pas antivaccin. J'ai dans mon enfance et dans mon adolescence vu des camarades, des gens atteints de variole, poliomyélite, etc. et je vous assure qu'on n'est pas antivaccin quand on a cotoyé ces maladies terribles. Mais les vaccins dits à ARN messager, je ne suis pas sûr qu'ils aient été aussi décisifs qu'on le dit dans le cas de la grippe covid-19, laquelle n'est quand même pas la peste ou le choléra.
Vous êtes jeune encore, ma sœur Danielle, nous aurons l'occasion de nous voir au Pèlerinage, sinon en 2022, du moins en 2023... En attendant, ma sœur, soyez pénitente et contribuez à la mission à Strasbourg !
Merci, ma sœur Danielle, pour votre commentaire. Je voudrais vous répondre plus longuement, parce que vous êtes une sœur qu'il faut encourager, mais j'ai eu cette nuit une crise de la maladie de Ménière et je suis encore ce matin quelque peu dans les vertiges et nausées, bref, un tantinet sonné. Mais ce n'est pas grave ; c'est un mal qui handicape momentanément mais qui ne tue pas. De plus, je pars en voyage de mission après-demain et je dois me préparer.

03nov21 235C4 
2022 ? Je dois avouer que ce chiffre me pèse dans le crâne comme un boulet, comme tous les autres d'ailleurs : 2000, 2010, 2020, 2021...1000, 1500, 218, 102... C'est une collection d'années qu'on enfile comme des boules dans le boulier... L'homme compte, l'homme compte ( Rev d'Arès ii/14).
2022 après quoi ? Après le massacre d'un homme qui ne prêchait rien d'autre que l'amour sur terre. Depuis, on a créé la mythologie du salut par le sacrifice de l'innocent, très rentable et toujours d'actualité d'ailleurs ; 2022 années qui ont abouti à un néant spirituel. La Vie a raison de dire que tuer un prophète, c'est tuer Dieu Lui-Même, car quand Mon souffle cesse, comme le vent tombe, laissant choir dans la mer la graine qu'il transportait, la pluie qu'il poussait devant lui, le désert reste désert et ce qui y restait de vie meurt (Rév d'Arès 2/19).
Mais bon ! peut-être que je m'égare ici du sujet de votre entrée, merci de nous rappeler la Beauté du Pèlerinage d'Arès avec la "liberté comme caractéristique première".
Le Foutebol a besoin d'un cadre (un rectangle) et de lois pour fonctionner, il est à l'image typique du système dans lequel nous évoluons : gagnants-perdants. Donc, évidemment, il est prioritaire dans cette pyramide des valeurs, il insuffle un des carburants humains nécessaires pour faire de César ce que César est.
Il faudra pourtant passer de la division, comme système, à "ce qui fait le fond même de la vie : la construction du destin, l'amour, la foi, la prolongation de la vie à l'infini."
C'est un bel appel que vous faites ici, cher prophète, limpide, évocateur, lumineux, et puis nous avons une nouvelle horloge du temps depuis La Révélation d'Arès et à Arès même : "L'heure de la vérité et du renouveau."
Meilleures salutations et toute mon affection à vous et à sœur Christiane.
Angel C.-D., Genève, Suisse

Réponse :
Mon épouse bien aimée Christiane, qui s'inquiète toujours beaucoup de moi, me gourmande pour que je me couche cet après-midi et me repose d'une nuit éprouvante (crise de vertiges, nausées, maladie de Ménière), mais venant de lire votre beau commentaire, je ne peux pas m'allonger dans mon lit. J'ai besoin de vous répondre, de vous dire que j'accompagne votre pieuse objectivité. Je suis tellement aise, comblé, en vous lisant ; vous évoquez avec justesse cette vérité tout à la fois flamboyante et tragique : "Après le massacre (la crucifixion) d'un homme (Jésus) qui ne prêchait rien d'autre que l'amour sur terre. Depuis, on a créé la mythologie du salut par le sacrifice de l'innocent, très rentable et toujours d'actualité d'ailleurs ; 2022 années qui ont abouti à un néant spirituel. La Vie a raison de dire que tuer un prophète, c'est tuer Dieu Lui-Même." Vous êtes inspiré.
Oui, frère Angel, voilà deux mille ans que ça dure. C'est terriblement évident et, en même temps, ceux et celles à qui nous disons cela dans la rue ne trouvent pas ça évident. Les uns disent que Jésus n'a pas existé ; d'autres disent qu'il a existé mais qu'il avait bien cherché son malheur en défiant des autorités qui avaient des responsabilités autrement plus sérieuses que les siennes ; d'autres disent que Jésus était Dieu Lui-même et qu'il fallait qu'il soit cloué sur la croix pour le rachat des pécheurs, etc. Très peu comprennent que la prédication de Jésus était simple : Il faut aimer, pardonner, mais reste lettre morte après deux mille ans : Vous savez qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain... mais moi, je vous dis: Aimez aussi vos ennemis (Matthieu 5/43-48), et aussi : Alors Pierre vint lui demander : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois (Matthieu 18/21-22). Etc.
La religion forme ses fidèles comme les soldats d'un cause perdue et la morale en vigueur fait passer les "choses sérieuses" avant l'amour, le pardon, la paix inconditionnels. Il y a de quoi désespérer, mais il existe un sentier, dans les broussailles, qu'il faut absolument retrouver. Celui de l'amour impossible possible...
Søren Kierkegaard a écrit dans "Peur et Tremblement" ceci (donné ici de mémoire) : Si un jeune homme pauvre tombe amoureux d’une princesse, c’est un amour impossible, irréalisable du fait de la différence des conditions sociales ; ce jeune homme oublie et s'oriente vers un autre amour à sa portée. Le chevalier ordinaire, lui, s'il aime la princesse, sait aussi que c'est un amour impossible, mais il reste fidèle à son amour : il ne cesse pas d’aimer et s’en tient là. Il n'aura jamais sa bien-aimée, mais il accepte cet amour impossible, il se résigne et pensera à elle jusqu’à sa mort. C’est là sa sagesse, et la ferveur de son amour montre toute la beauté du stade éthique de l'amour. Vient le chevalier de la foi ! Le chevalier de la foi s’est résigné de même, il ne doute pas que c'est un amour très probablement impossible, mais il va plus loin, il ne cesse pas de croire que cet amour se réalisera. Il sait que c’est impossible, mais est convainsu  que l’impossible peut devenir possible, par ce fameux saut dans le déraisonnable qui constitue la foi, la foi qui réside dans l'écoute fidèle de la Parole de Dieu et de ses prophètes. Le chevalier de la foi agit exactement comme le chevalier ordinaire, mais pour lui arrive le prodige ; il dit qu'il croit qu'il aura celle qu'il aime, en vertu du déraisonnable justement, en vertu de la foi qui enseigne que tout lui est possible à Dieu.
Vous êtes, frères Angel, un chevalier de la foi, nous Pèlerins d'Arès sommes tous et toutes des chevaliers de la foi. Nous aimons ce monde en sachant que c'est un amour qui a toutes les chances d'être impossible, mais qui peut réussir, parce que nous ne sommes pas seuls, la Vie nous accompagne. Nous ne sommes pour l'amour qu'un petit hôpital de campagne improvisé dans toute sa précarité, mais la victoire pourrait bien être au bout.
Merci, frère Angel, pour votre très beau commentaire.

04nov21 235C5
Faire passer l'indicible, le Tout Autre et sa Lumière dans nos vies, donner envie de cette vie spirituelle là loin de la religion et de la politique ouvre un futur nouveau.
Amour universel, bonté, beauté, partage, non jugement, intelligence du cœur, paix sont des valeurs que le Créateur sème depuis toujours au vent de la liberté. Quelle patience face à l'Histoire des hommes qui n'est finalement que l'histoire des dévoiements et rapetissements de pouvoirs temporaires s'ingéniant à étouffer et contrôler cet élan salvateur qui est notre Image et Ressemblance avec Lui.
La re-création à laquelle vous nous amenez encore et toujours sera le fruit de nos efforts individuels cumulés en effort collectif. Ce sera la métamorphose enfin possible avec l'installation de plus d'amour dans nos comportements et accessible à tous ceux qui s'en donneront la peine, d'un monde changé en Bien accompli : Car la vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Nous sommes des pèlerins en marche vers cet idéal, cette apothéose juste pressentie mais encore jamais vécue ensemble. Face à ces doses d'énergie colossale que peuvent des pouvoirs temporaires sinon vaciller sur leurs pieds d'argile ?
Qui ne voit que la crise du covid est exploitée par la haute finance et les zélites (les fausses élites) pour aller vers une monnaie numérique, l'identité numérique que préfigure le pass sanitaire, afin pensent-ils de sauver un système qui leur rapporte ? Le grand marché ainsi souhaité se base sur le contrôle et le fait d'empêcher toute concurrence et de nier la créativité... Merci à M. Guillemant qui explique bien cela tout en disant qu'il y a bien des raisons d'être otpimiste pour ceux qui pensent que l'humanité est avant tout spirituelle.
Ce serait dommage effectivement que notre pèlerinage libre, notre aspiration à venir sur ce Lieu Sacré où Dieu est apparu et où nous aimons venir prendre le Feu (l'énergie pour nous changer en mieux) soit fermé encore en 2022, mais c'est encore plus dommage pour tous ces puissants — qui sont nos frères humains et que nous aimons potentiellement — et qui s'en priveront aussi.
Pour nous P(p)èlerins, en toute humilité, je nous compare à Obélix tombé dans la potion quand il était petit... N'avons nous pas un surdosage permanent ? Ah ! évidemment que non ; juste l'avantage inestimable de votre enseignement, mais cela fait du bien de rire un peu !
Sylvie Paradis du Bourbonnais

Réponse :
Ah ! quel beau commentaire ! Oui, oui, nous sommes tous comme Obélix, sauf que nous ne sommes pas tombés dans la potion magique quand nous étions petits, mais seulement quand a jailli La Révélation d'Arès comme la marmite ou le chaudron de Panoramix. Voilà ! Nous sommes tombés dans La Révélation d'Arès. Pas besoin de "surdosage"... La Révélation d'Arès est par elle-même indépassable.
Oui, "nous sommes des pèlerins en marche vers cet idéal, cette apothéose juste pressentie mais encore jamais vécue ensemble. Face à ces doses d'énergie colossale que peuvent dépenser des pouvoirs temporaires qui ne voient pas qu'ils vacillent sur leurs pieds d'argile ?" Ils peuvent nous emprisonner, nous torturer, nous tuer — ce qui ne ferait qu'avancer l'heure de notre mort, de toute façon inévitable... peine perdue pour ces pauvres puissants ! Nous sommes immortels, de toute façon. Qu'on nous tue ! D'autres viendront nous remplacer.
Le système s'agite, s'agite même beaucoup, mais il n'a jamais cessé de s'agiter depuis des millénaires, depuis qu'Adam a établi ce système agité agitant. Puisque les sages, les aimants, n'ont encore jamais réussi à le mettre au repos, à le faire réfléchir intelligemment (Rév d'Arès 32/5), il faut changer de système. Mais cela, il faut le faire avec amour, pardon, paix, liberté au sens sublime du mot. Quel travail énorme, apparemment impossible, le Père nous demande ainsi d'effectuer ! Effectuer un changement total dans un système en tempête ininterrompue ; c'est une gageure, la quadrature du cercle ; c'est pourtant ce que la Vie nous demande. Rien que ça ! Quel honneur !
Nous sommes envoyés pacifier, faire que les humains s'aiment, s'écoutent, simplifient leurs revendications antagonistes pour les rendre réductibles à un fonctionnement global possible dans le bonheur. Cette société s'agite sans avoir conscience des énormes dangers et souffrances que cette agitation leur prépare.
Vous avez bien compris tout cela et vous dites : "Présente ! Je suis présente pour accomplir le miracle ent qu'il nous faut faire." Alléluia ! Quel bonheur de vous avoir comme compagne de mission, ma sœur Sylvie.
Merci pour votre très beau commentaire.

04nov21 235C6 
Bonjour, frère Michel,
Suite à votre réponse au commentaire de Claude trouvez ci joint la réponse apportée par le gouvernement qui ne valide pas la demande des présidents départementaux socialites mais qui nous compte néanmoins habilement l'herbe et l'eau (30/14) :
https://francais.rt.com/france/92193-gouvernement-confirme-que-suspendus-pour-refus-pass-sanitaire-peuvent-toucher-rsa
C'est vraiment trop d'honneur et de considération envers les non vaccinés que cette clémence accordée par le gouvernement de st-Macron de la république en Marche (forcée la marche).
Nous sommes de mon point de vue  dans une nation de sous-civilisation.
Mais bientôt, à les entendre et à les lire, les marionnettistes en auront bientôt fini de saccager — par l'intermédiaire des chefs des nations (Rév d'Arès 2/17, 4/9) ou plutôt de leurs valets, et de leurs gardes (4/9) censés tous être au service de leur peuple — Les nations souveraines et entre autres, leur service public de la plus triste des façons.
Après ce grand saccage auquel assiste la grande majorité sous "servitude volontaire" et que tout sera parterres "les nations reviendront-elles (vers la Vie)" cette fois de la plus belle des manières"?
Ne se doute-t-elle pas, cette grande majorité, qu'à ne rien vouloir perdre elle finira par tout perdre ? Que par la lâcheté d'obéir pour que tout s'arrête, rien ne s'arrête justement, parce qu'elle ne fait qu'obéir ? Il n'y a pas de lutte sans en payer le prix. Nous avons ce que nous méritons. Le monde est à notre image et le juste résultat de ce que nous sommes tous. Les peuples ont ce qu'ils méritent d'une certaine façon.
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Il nous faudra connaître l'habileté, les ruses (Rév d'Arès 4/3) de ceux que nous aurons à affronter. La malice (21/1), toutes leurs ruses, leur hypocrisie, leur art de parler, leur art encore plus grand encore de se taire, les mensonges, les venins subtils de leurs silences (15/2).
Puissances illusoires (Rév d'Arès 15/6) !
Ces princes, remettront-ils leur couronne, leur bâton de commendement, descendront ils de leur trône (Rév d'Arès 15/7) ? Faudra-t-il leur montrer leur crime (8/5), en mettre de force dans leur bouche la chair et le sang ... pour raviver leur remords, pour leur arracher larmes et cris de repentir (8/5) ? Les laisserions-nous faire qu'ils nous traiteraient en esclaves (9/4), nous mettraient le harnais pour nous dompter et nous atteler à leur char (10/10).
Ces crudes couchent les femmes, tirent l'argent et mangent la crème de la terre, attellent (le peuple) comme les chiens (Rév d'Arès xxxii/14).
Ils étendent sans cesse leurs conquêtes sur leurs troupeaux (Rév d'Arès 22/4), troupeaux haletants, aspirant l'air pour tromper leur faim; nous gardent dans la faim et la soif, nous comptent habillement l'herbe et l'eau pour que nous marchions sur leurs talons (30/14).   
Mais ce peuple s'éloignera-t-il des princes du culte (de la religon, de la politique et de la loi), s'éloignera il des fausses promesses, fuira t'il les prostituées (des média, de la justice...), les marchands, les usuriers qui le retiennent par leurs séductions, tous ceux qui le corrompent et le scandalisent, qui rendent des jugements iniques, qui menacent de malheur les faibles s'ils se rebellent, qui détournent vers eux l'Héritage. Et (même) les pénitents reviendront ils à ceux qui les perdaient (Rév d'Arès 31/4) ?
Toujours est il que scandale et rébellion grondent de plus en plus chez ceux qui veulent maintenant abattre ceux qui ont égaré le Peuple du Père, et trancher les mains de ceux qui ont bâti sur ses gémissements leur opulence" en en volant l'héritage (Rév d'Arès 31/5).
En ces temps où les docteurs (de la politique et de la loi) repaissent le peuple (du Père) et en emplissent de vent les têtes faibles (Rév d'Arès 23/3), multiplient vanités et tromperies, où ils font alliance avec la science, sachant comment tromper les uns, complimenter les autres, en ayant réponse à tout, en étant le mensonge du mensonge (32/7), sourds et orgueilleux ces mêmes princes et prêtres, dont les têtes sont dans des sacs épais se perdront avec les puissants et riches assourdis par les fracas de leurs cités (33/11), où ces charlatans tirent profit (33/20), ce même peuple gronde.
Tyrannie, parures et couronnes que revêtent encore les princes et les prêtres sourds et ignorants pour se faire une gloire devant leurs fidèles (Rév d'Arès 34/2-3) auront leur temps. Car sous votre fer pacifique, le Père brisera neanmoins les nuques des princes fiers, allongera dans la poussière les riches et les forts (35/14). Vous êtes envoyé effacer leur lustre, les menacer de disette, lacérer leurs enseignes (34/3). Un nombre d'hommes et de femmes, encore jamais vus (de ma part), certes encore minoritaires, se redressent, se mettent debout (1/1). Restés assis (28/11) jusque là, ils et elles se lèvent.
Les héros quittent la fête de(s) mort(s) (Rév d'Arès xxxv/5), le sénat de(s) mort(s) (xxxv/1)... les héros attendent (xxxv/10), ils se lèvent (xxx/12).
L'ennemi, l'horreur choit (sur lui) (Rév d'Arès xxxvi/6).
Je sens la confrontation peut être bientôt brutale (pics et fourches) BB et je constate aujourd'hui le fossé qui sépare le peuple des princes et de leurs guetteurs (xLv/10-11-18-22) dont le ventre finira par perdre (entendre se faire dessus).
Oui, car si tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, et s'il y a à trouver le sens spirituel de ces phrases elles n'en sont pas moins de confrontation.
J'entends les peuples qui vont bientôt s'en prendre à ceux qui le trompent (Rév d'Arès 21/4), qui affirment leur puissance en faisant venir de nuit leurs faussaires, des orfèvres habiles à construire un trône ancien, en s'associant aux "pillards qui craignant de perdre leurs profits", les mettent "à mort en criant : "Salut du peuple !" (22/6).
Aujourd'hui encore, pillards absous et établis satrapes pour leur dévouement, pour prêter leur violence aux princes sur qui ne devait jamais retomber le sang des crimes pour le salut du peuple , car immense fut l'habileté des princes à gouverner (Rév d'Arès 21/7).
Mais il vous est demandé, homme Michel, d'écrire que les princes seront détrônés bientôt ; leur imposture est déjà révélée... (Rév d'Arès 21/12). Écrire pour mettre en garde votre descendance du fléau, fléau qui reviendra d'abord comme un vent léger, agréable pour ceux qu'il caresse. Mais l'ouragan suivra si elle se laisse prendre aux séductions des voix douces revenues de l'horizon, car elles deviendront vite le tonnerre des tyrans (22/13)... Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra (22/14). Longtemps !
Pour l'instant, consolé le peuple paie encore le salaire de leurs leçons (Rév d'Arès 23/4) et tremble sous leur oracle (23/7).
Je crains que l'avenir ne soit violent et ne soit temporairement du moins, sous la coupe de la vengeance sans fin.
À suivre et vivre de près les évènements sociaux, je vois de facon de plus en plus perceptible depuis maintenant trois ans, même s'ils ne le voient pas encore, que peuvent s'inquiéter... ceux qui font abus de richesse et de puissance, qui ont bâti des temples à leurs ambitions, à l'or, au négoce, à l'usure (Rév d'Arès 26/4), ceux qui s'emparent de l'héritage du peuple du Père et de son gouvernement, donné à tous (27/5) ; ceux qui détournent vers l'échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l'ouvrier par touts sortes de séductions et de corruptions...(27/5) ; ceux qui tirent maintenant abondance de la terre, de l'or, du fer et du feu, du salaire de l'ouvrier, de l'humilité des petits, des faiblesses des pécheurs ; ceux qui mettent en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu'ils font habilement sceller par ceux qu'ils dominent pour les tromper, les voler, mais qu'ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent, parce qu'ils ont inspiré aux faibles qu'ils dominent, et dont ils tirent profit, de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs; ils ont engendré une vengeance sans fin (27/9).

Je n'avais jamais compris pourquoi ces événements ne survenaient toujours pas vraiment après avoir lu et médité tant et tant de fois cette Parole et ses mises en garde. Surtout que je vous voyais avancer en âge et qu'il m'étais impensable que vous ne soyez plus là pour nous accompagner dans le début de ces longues turbulences en attendant le Jour (Rév d'Arès 2/6-8-9). Pénitent dès 1974, pouviez-vous encore vivre cent ans de plus ?
Mais nous y voilà, dans les prémices du roi fort (Rév d'Arès x/10), de la loi des rats (xix/24) et dans la menace d'irréversibilité (ou péché des péchés 38/2). Et vous êtes là.
Puissiez-vous l'être encore en ces débuts de tempête, car le ciel s'assombrit vraiment. Vous vouliez être marin. Qu'à celà ne tienne !
Accrochez-vous, car ça va secouer. Même si (et je le sais) la Vie, ajoutait des jours à vos jours, ils ne suffiraient pas. Nous passerons tous les deux par dessus bord un jour ou l'autre et chacun son tour, l'équipage dans son entier. Nous aurons hissé la voile et gardé le cap vaille que vaille.
Mais les générations dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, nous succéderont, goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, arriveront à bon port pour la gloire (Rév d'Arès 37/9) de toute l'humanité passée présente et à venir.
Alléluia !
Un Jean-François du 91 (Essone, Île de France)

Réponse :
Quelle émotion ! Que d'amour pour vous, mon frère Jean-François, j'ai senti monter en moi en vous lisant. Ce long cri de l'homme meurtri autant qu'offensé que vous êtes, je le comprend, même si je ne saisis pas très bien pourquoi ce crève-cœur a pris en vous des proprotions impressionnantes. Membre d'un corps de sauvetage des plus prestigieux, vous avez été en première ligne sur le front de la pandémie quand elle était dans sa phase aléatoire, puis, tout allant mieux, vous avez été  sanctionné pour ne pas avoir accepté le vaccin anti-covid-19. Vous avez subi le sort de quantité de secoureurs mis a pied. Je comprends que ce soit révoltant, encore que cela ne devrait pas l'être pour un Pèlerin d'Arès du petit reste censé maîtriser ses émotions et ses révoltes et savoir qu'il y a pour l'heure deux catégories d'humains : Ceux qui n'ont pas reçu la Lumière et qui se débattent n'importe comment dans la ténèbre où l'hydre politique les trompe et malmène, et ceux qui ont reçu la Lumière et qui savent qu'il faut absolument survivre aux tempêtes du moment, quitte à céder pour l'heure à l'hydre politique, pour être là, intacts et forts, au matin des naufrages pour sauver les rescapés et remettre l'humanité en marche. Même si je ne suis pas un anti-vaccin moi-même, je considère comme félonie la trahisn de ce serment que font nos politiques de défendre la Constitution, donc la liberté de leurs concitoyens, mais je vous encourage, bien aimé frère, à voir les choses plus calmement.
Nous sommes des aimants, des pardonnants, des pacifiants, mon frère Jean-François. Comme le Père est trop aimant (Rév d'Arès 12/7) nous devons être trop aimants, trop pardonnants, trop pacifiants, parce que ce n'est pas par la violence, tentation inévitable dans la masse obscure et irresponsable, dont vous citez maintes phases et circonstances que mentionne La Révélation d'Arès, que nous, moissonneurs de pénitents et non moissonneurs de rebelles brutaux, préparerons le monde à changer (28/7), mais c'est par l'amour, la douceur (27/4), qui sont les moteurs de notre raison, miroir de la Raison Suprême. Les violents eux-mêmes savent cela, même s'ils ne peuvent s'empêcher, faute de vie spirituelle au fond d'eux, d'ourdir de terribles solutions, et c'est à nous de leur montrer que la non-violence est la seule solution qui ne laissera pas derrière elle la vengeance sans fin (27/9) et qui préservera les chances d'un avenir radieux et heureux. Ce que la religion n'a jamais réussi à faire triompher : l'amour, car la religion a toujours été alliée de la politique et donc, si nécessaire, de la guerre, nous, Pèlerins d'Arès, le ferons triompher avec tous les pacifistes et aimants de la Terre, nous montrerons comme Zoroastre, Bouddha, Jésus, François le jars, Gandhi et d'autres que c'est l'étendard de l'amour qu'il faut élever.
Mon frère Jean-François, nous sommes pour le monde une école d'amour, de douceur, d'écoute, de raison intelligente. Je sais que vous ne l'ignorez pas ; cela transpire ici et là de votre commentaire, mais il faut que ça fasse plus que transpirer. Oh ! nous ne savons pas tout ; nous ne sommes que des humains très imparfaits, des pécheurs, mais sur cet amer gâteau d'imperfection nous avons mis une belle rose céleste, la rose de la Vie. Les choses que nous ignorons abondent, mais nous sommes seulement chargés d'aller au plus pressé : à l'intelligence de la vie miroir de la Vie, parce qu'elle est source de joie et beauté de ce côté de la Création, que nous bêtes humains avons assombri. Nous sommes les miroirs terrestres des Joie et Beauté qui règnent sur les Hauteurs. Il faut absolument comprendre l'esprit de notre mission. S'il fallait renoncer à l'amour, à la patience, à la maîtrise de soi contre l'injustice et l'absurdité de la vie ("Le Mythe de Sisyphe", analyse de l'absurde, Albert Camus), il faudrait renoncer. Mais bigre ! Vous ne m'avez jamais fait l'impression d'être un renonçant. Au contraire. Chassons l'absurde ! Reprenez-vous ! Faites-vous vacciner — la belle affaire ! — et allez de l'avant ! Pour Spinoza, grand philosophe s'il en est, un segment de droite tournant autour d'une de ses extrémités n'est qu'un rêve, une erreur, vue en dehors de l'idée raisonnable de circonférence, bref, tout est arbitraire si on ne replace le Dessein que Dieu compte réaliser avec nous dans la perspective d'une œuvre d'art : La Terre, joyau de la Création pour l'heure sali, bousillé, malodorant : l'urne qui pue (Rév d'Arès xix/15), mais que nous pouvons réparer, recréer, et sûrement pas avec des violences, que décrit mais déplore... déplore... déplore La Révélation d'Arès.
J'ai besoin de vous, je compte sur vous, frère Jean-François.

09nov21 235C7
Message du webmaster Michel Potay à ses frères et sœurs d'Île de France :

J'ai eu une première crise de Ménière dans la nuit du 2 au 3 novembre. Quoique sonné, je me préparai à faire le 5 novembre le voyage de Paris en voiture — je ne peux pas en TGV, parce que le masque est obligatoire et j'étouffe sous le masque —, pensant que les choses s'arrangeraient assez pour que je pusse travailler avec le comité de gestion de la rue Raymond Losserand à Paris les 6 et 7 novembre comme prévu. Hélas, dans la soirée du 4 une seconde crise de vertiges et de nausées, plus éprouvante que la première, est survenue brusquement et, après une nuit très difficile, le matin du vendredi 5 j'étais dans l'incapacité de partir.
Aujourd'hui je ne suis pas encore remis, mais en dépit des inquiétudes de ma chère épouse, sœur Christiane, qui aimerait mieux me voir au lit, je tiens à adresser ici à mes frères et sœurs d'Île de France ce que, parmi d'autres choses, je voulais leur dire :

Une aimante Voix insonore chaque jour entre en moi, descendue des Profondeurs (Rév d'Arès 25/4) infinies de l'Univers : "Veille à rendre ta parole (i/12, xxxi/10) aussi lourde qu'est la Mienne ! Ne donne pas à ta parole l'imprudente légèreté du savoir qui n'est que ce que les hommes dits de savoir le font, mais donne-lui le poids, difficile à porter, de l'amour et de ses enchaînements : le pardon des offenses, la générosité des hommes pieux (34/4), la paix sans quoi nulle décision n'est bonne, l'intelligence spirituelle (32/5), d'une humanité lib(é)r(é)e de tous préjugés. Cela tu le répètes, certes, mais accrois, renforce et étends tes répétitions. Partout sur la Terre pécheresse la conduite des puissants (Rév d'Arès 28/18-20, 33/11, etc.) en tous domaines : religion, politique, sciences, etc. suit la cohérence que lui a donnée Adam et qui donne le mal pour le mal, le bien pour le bien. Toi, défends-toi du mal en ne le laissant jamais prospérer dans ta maison et donne le bien pour le mal !"
Qui ne voit que l'humanité entre dans la crise peut-être les plus funestes de son Histoire. La pandémie que le monde traverse, pour ne parler que d'elle, montre assez l'incapacité des hommes tant de domination (Rév d'Arès 21/1) que de science (26/11, 26/3, 32/7) de comprendre que des dangers nouveaux ne cessent d'apparaître et empêche indéfiniment de prendre les décisions qu'il faudrait prendre, notamment parce qu'ils sont tombés dans le péché depuis longtemps et sont de moins en moins capables de distinguer ce qui est bon de ce qui est mal. Ce que nous appelons Bien : l'amour en tête, est, sauf exceptions brèves et locales, tombé dans l'inconnu. Ils ne voient pas que nous ne naissons ni en France, ni en Chine, ni au Brésil, ni en Inde, ni en Tanzanie, que nous ne naissons ni chasseurs-cueilleurs, ni tribalistes, ni démocrates, ni communistes, ni royalistes, ni libéraux, que nous ne naissons ni juifs, ni chrétiens, ni musulmans, ni hindous, ni athées ; "nous naissons dans l'humanité," disait Karl Barth, penseur protestant ; je dis similairement : "Nous naissons Enfants (Rév s'Arès 13/5) de la Vie".
Aucune des "victoires" que les humains croient remporter dans la religion, la politique, le social, la justice, le commerce, l'industrie, la connaissance, l'éducation, n'est durable ; l'inconstance des "victoires" prépare toujours un échec, qui montre son nez tôt ou tard et partout et qui laisse comprendre que ne s'installe jamais nulle part dans la paix et le bonheur durables un régime sociétal réellement heureux. De surcroît, La Révélation d'Arès nous prévient que la descente vers les problèmes insolubles, le malheur, la souffrance morale va aboutir au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le point de non-retour.
Si, comme vous avez accepté de le faire, vous prêchez dans la rue le Bien et l'amour du prochain, c'est évidemment parce que le Bien et l'amour du prochain n'existent pas. De ce fait, beaucoup de gens qui vous écoutent soit ne vous comprennent pas, soit vous voient comme des illuminés souvent doublés de rabat-joie. Jésus qui prêchait la même chose il y a deux mille ans était aussi vu comme un illuminé rabat-joie bien qu'il fût estimé par beaucoup ; de là le fait tragique que sa condamnation à mort, toute inique qu'elle fût, ne souleva pas de protestation populaire et de là la tragique conséquence de cette mort : le départ du prophète beaucoup trop précoce. De ce fait, nos frères et sœurs missionnaires ne sont pas que des missionnaires, ils sont des apôtres, des messagers. Ils doivent prêcher non une religion, mais le partage libérateur de la Terre. Ils forment une Grande Conscience, pas une religion. Le manque d'amour, de pardon, de paix, d'écoute les uns des autres est sur l'Histoire humaine une tache qui ne cesse de s'élargir tragiquement.
À l'humain de rencontre nous posons avec espérance cette question : Voulez-vous devenir avec nous un apôtre, non pour charger nos frères et sœurs humains de croyance mais pour réveiller en eux une conscience d'aimant, de pardonnant, d'intelligent spirituel, d'Enfant (Rév d'Arès 13/5) libre (10/10) de la Vie, en bref de pénitent, dit la Parole (30/11), et en faire à son tour un moissonneur de pénitents. L'homme doit se sentir parent de l'homme et s'inquiéter de l'homme comme de son enfant, de sorte que chaque homme soit enfant de lui-même comme il est père ou mère des autres. Tel est le fond de notre aposolat qui doit se multiplier et se s'étaler (ii/4) comme l'huile (xix/2) sur la Mer infinie de la Vie.
Nous ne sommes ni des propagandistes, ni des philosophes, ni des théologiens ; nous sommes simplement des hommes retrouvant l'amour et appelant les autres à retrouver l'amour, mais pas dans une perspective sentimentale ou morale ; nous retrouvons l'amour dans une perspective de changement de vie (Rév d'Arès 30/11) : Je m'impose le devoir d'aimer, que ça me plaise ou non. L'homme changé est hommes d'amour dans un cadre aussi infini que l'Univers, parce que l'Univers est à l'évidence le produit d'un Amour énergétique ou créateur d'une Force incommensurable, dont chaque vivant est un fragment actif. Autrement dit, nous sommes participants de l'énergie créatrice globale. Il y a un Père de l'Univers, comme dit La Révélation d'Arès (12/4), mais chaque Pèlerin d'Arès du petit reste (Rév d'Arès 24/1) est à son tour un père de l'Univers appelant à se réveiller et à se mettre à l'œuvre d'autres pères de l'Univers, de l'Univers né de l'Amour aussi appelé la Vie (24/3-5) et restant cohérent avec la Vie par l'Amour. C'est à cela que nous appelons les humains, à être à leur tour des hommes d'amour et de vie, les constructeurs d'une Création à l'évidence inachevée.
Notre foi ne crée pas de religion, autrement dit ne clôture rien, elle s'ouvre bien au contraire comme une gigantesque corolle s'offrant à tout ce qui vit. Nous n'avons ni dogmes, ni doctrine, nous n'avons même pas de nom ; nous ne sommes que des Pèlerins d'Arès avec grand P ou des pèlerins d'Arès avec petit p non parce que nous les grands P aurions un mérite ou attendrions un traitement post-mortem plus grands que ceux des petits p. Les grands P forment seulement un petit reste de pieux qui s'engagent à suivre de très près les conseils du prophète et à soutenir celui-ci sans présumer que les petits p soient moins méritants. Petits p ou grands P, nous servons la Vie, nous sommes pénitents et moissonneurs.
Notre façon de voir la vie spirituelle prend la religion à contrepied. Nous ne sommes contre aucune religion, nous ne critiquons aucune doctrine religieuse ou philosophique, même si nous ne la partageons pas, la considérant adventice et marginale, simplement parce que La Révélation d'Arès nous a fait comprendre que ce n'est pas la croyance qui sauve, mais l'amour que nous mettons dans tous nos actes. Notre Feu dans la vie spirituelle est dans notre centralité. Pour nous il y a entre toutes les belles (Rév d'Arès 12/3) espérances humaines, quelles qu'elles soient, un commun point central, que nous rejoignons : Nous sommes tous, humains de la Terre, issus d'une Puissance Créatrice que nous nous gardons de décrire, parce que nous ne savons d'elle qu'une chose : Elle se communique à l'homme — La Révélation d'Arès en fait preuve — et nous trouvons sensé que nous soyons appelés à La rejoindre, par l'âme que chacun de nous se crée si, par sa façon de vivre, il fait voile vers Elle (Rév d'Arès Veillée 17).
Il résulte pour moi de l'étude de La Révélation d'Arès que le seul Bien dont nous puissions disposer dans notre état de pécheurs est la vertu (Rév d'Arès 28/15, les Béatitudes) obtenue par la pénitence (30/11), que le Père me laisse le soin de définir et que je définis succinctement par des qualités détectables dans le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) : amour, pardon, paix, intelligence du cœur, libération de (ou renoncement à) tous préjugés. L'absence de vertu ou de pénitence laisse inévitablement place au mal. Mais de par l'Amour du Père, ou de la Vie, ou de ce que d'aucuns appellent Dieu, quelqu'autre Nom qu'on lui donne : l'Éternel, Allah, Brahma, etc., il existe tout aussi inévitablement entre bien et mal de très nombreux états humains intermédiaires pour lesquels le souverain bien n'est pas un idéal constamment inaccessible. Ces hommes entre bien et mal se proposent par moments des objectifs vertueux dans le cadre d'une morale athée, agnostique ou  religieuse.
Il s'ensuit que la création de l'âme par la pénitence n'est pas unique aux pénitents stricts. De ce fait, une grande partie de l'humanité forme un tout spirituel dans lequel, malgré l'immense variété de convictions, aucune partie n'est préférable à une autre.
Il s'ensuit encore que l'Univers ne fonctionne qu'à partir d'une énergie indestructible dans tout l’Univers, qu'elle soit trouvée dans la matière ou dans la raison ou logos, elle est énergie de l'Amour. Notre planète, poussière dans l'Univers : le monde, puisque c'est lui que le Père nous demande de changer (Rév d'Arès 28/7), est un système où tout se tient, un enchaînement de causes où tout agit et subit en même temps. Le monde est solidaire et uni par une Force (4/9, 7/6, 33/20, vi/5, xxviii/5-6, etc.) reposant sur un même rapport au tout, autrement dit où chaque microcosme reflète le macrocosme du Tout qu'anime la Vie. C'est la non-dualité.
Il s'ensuit aussi que nous comprenons que Dieu, le Père, etc. n'est pas un Être Suprême personnel, animé de passions ressemblant aux passions humaines, contrairement à ce qu'en disent les religions, mais qu'Il est fait des manifestations d'un principe unique, le Logos universel que La Révélation d'Arès appelle la Vie. Dieu est l'Être, l'Être au sens absolu, vivant immortel, dont nous sommes des images et ressemblances (Genèse 1/26) comme très probablement d'autres vivants dans l'Univers.
Il s'ensuit enfin que Dieu est aussi bien en chacun de nous qu'il est par-delà nous jusqu'aux confins sans fin de l'Univers. La Révélation d'Arès dit de Lui qu'il est Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) ; elle dit aussi de moi que je suis le père (xxxiii/14) de mes frères humains ; ainsi par reconduction chacun et chacune étant apôtre est père ou mère des autres humains. Les âmes individuelles, façonnées par le Bien qu'effectue chacun, sont faites du même Feu (xLi/7) qui constitue la polone (xxxix/12-13) ou âme de l'humanité vertueuse ou de l'Univers. La nature de l'individu est étroitement liée à la nature de l'Univers, elle est régie par la même Raison. La Révélation d'Arès rappelle l'extrême simplicité du système logique de l'Univers, dont nous humains sommes des bribes d'énergie.
L'Amour, la Vertu, le Bien s'agglomèrent pour former la base fertile et pérenne de l'Univers.
L'Amour Créateur et son miroir : l'amour humain, ne sont pas des sentiments, mais des devoirs actifs générateurs de Bien. Nous P(p)èlerins d'Arès réveillons le concept cardinal de la pratique des devoirs ; nous sommes appelés à redonner vie à une vertu active devenue rare et éparse. Nous redonnons vie non à une morale universelle, mais à la conscience telle qu'elle relève de notre nature créatrice.

Dans un Email, frère Bernard L. de Paris me demandait la semaine dernière ce qu'il fallait faire pour bien préparer les missions. D'un point de vue pratique, topographique, chronologique, c'est à vous de décider et je ne vous suis d'aucun secours, parce que vous êtes missionnaires en Île de France où vous habitez tous et vous connaissiez mieux que moi le terrain humain sur lequel vous vous répandez.
Mais sur le fond, je vous dis ceci : Que les choses dites le soient sans cacher quoi que ce soit sous prétexte de ne pas choquer. Nous ne sommes pas là pour ne pas choquer mais pour dire le Vrai. De plus, nous sommes missionnaires non pour convaincre, même si convaincre peut se produire par hadard, mais pour détecter des épis mûris ou mûrs, c.-à-d. des hommes et femmes déjà porteurs en eux, qu'ils le sachent ou non, du Fond (Rév d'Arès xxxiv/6) de notre foi, des épis mûris ou mûrs qui soient des pénitents et apôtres possibles. N'oubliez jamais que si les résultats pratiques de votre mission sont maigres, vous tracez dans le public un sillon profond, dont un blé en herbe rejaillira un jour.
Ce que nous avons à dire est simple, mais pas si facile que ça à accepter rapidement. Nous stimulons une intense réflexion sur les principes et les fondements d'une vie qui soulève de plus ne plus d'inquiétude. Il nous faut montrer, de toute façon, que nous sommes incapables de haïr ou mépriser qui que ce soit, même ceux qui sont en total désaccord avec nous. Nous sommes bons, au sens simple et premier du qualificatif.
Écoutez ce que les personnes de rencontre vous disent. Quantité de gens ont besoin de parler. Il demeure de toute façon que vous écoutez sans que vos convictions et espérances ne défaillent jamais. Si vous vous montrez d'accord avec des principes contraires aux vôtres, vous ne séduisez pas contrairement à ce que vous pouvez croire, vous vous affaiblissez, vous devenez une oreille sympathique, mais certainement pas un humain respecté pour la fermeté de ce qu'il affirme.
Michel Potay

10nov21 235C8
Il me faut sans cesse épier ma langue pour qu’elle ne donne pas le pain avec les piques, ni l’Eau avec la bave (Rév d’Arès xx/11). C’est ce que me rappelle votre réponse à notre frère Jean-François (235C6) quand vous soulignez que La Révélation d’Arès décrit les violences pour les déplorer, mais non pour parler avec violence. Elle appelle tous les hommes, de toutes fonctions sociales. Même les princes sont invités à descendre de leur trône et à rejoindre la Moisson (15/7). Je ne suis pas là pour juger (16/14). De quel droit me sentirais-je plus digne qu’un autre pour faire cela (8/4) ?
Je peux décrire sans fin les innombrables souffrances qu’engendre le système d’Adam. Je peux même m’engager dans l’un ou l’autre combat, mais comme l’hydre (Rév d'Arès xix/10) si je parvenais à couper une tête, d’autres repousseraient ailleurs. La violence n’engendre que de la violence. La solution est de se tourner résolument vers la Lumière pour que la bête, le mal, agonise longtemps derrière l’horizon (22/14).
Il semble donc vain de vouloir décrire tous les malheurs du monde. Le Père les résume par des expressions comme le Sang versé de Mes Plaies (Rév d'Arès 8/4), Il le livre à mon regard et à mes mains pour que j’entre en pénitence dans l’espérance de la guérison de Ses Plaies qui sont aussi, par identité de nature, la guérison de mes plaies (8/5-6). Il me faut sans cesse broyé mon orgueil pour trouver la force qui soulève les montagnes (33/14).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Bien sûr, mon frère Louis-Marie, "comme l’hydre (Rév d'Arès xix/10) si je parvenais à couper une tête, d’autres repousseraient ailleurs. La violence n’engendre que de la violence." C'est ce que La Révélation d'Arès appelle la vengeance sans fin (27/9). Partout le mal répond au mal ; partout c'est œil pour œil, dent pour dent (Exode 21/24). La Révélation d'Arès déplore clairement le fait de rendre le mal par le mal : Ils (les puissants, les riches, etc.) ont inspiré aux faibles qu'ils dominent et dont ils tirent profit de devenir comme leurs dominateirs et leurs spoliateurs , il ont engendré une vengeance sans fin (sous entendu : il faut que ça change).
Jésus déclare : Vous avez appris qu’il a été dit : "Œil pour œil et dent pour dent". Et moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Au contraire, si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. À qui veut te mener devant le juge pour prendre ta tunique, laisse aussi ton manteau. Si quelqu’un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! (Matthieu 5/38-42). Ces parole de Jésus nous paraissent très claires, et pourtant elles ont provoqué dans l'Église même deux explications opposées : Une explications est celle des pacifistes radicaux (Érasme), qui interprètent la parole de Jésus comme une opposition radicale à la loi du talion, ce qui est la position de La Révélation d'Arès, donc la nôtre. L'autre explication est celle des contextualistes (Augustin d'Hippone, Thomas d'Aquin) qui estiment que Jésus n'est pas venu abolir la loi de Moïse, mais l'accomplir (Matthieu 5/17), et que sa parole n'est pas à comprendre en opposition à la loi du talion, mais est un approfondissement par rapport à celle-ci. Selon cette deuxième école, tendre l'autre joue ne signifie pas ne pas réagir, mais se mettre, au moment de réagir, dans une disposition de cœur qui consiste à ne pas agir pour son propre intérêt. Pour nous c'st une position hypocrite !
Le Coran sur la question du talion, dans un des passages du Coran les plus obscurs textuellement et sujets à doute quant à leur sens (Régis Blachère) est sur ce point très difficile à interpréter. Un hadith du prophète accepte toutes les façons de voir et ne décide rien : "Celui dont (un proche) a été tué, ou celui qui a été blessé, a le choix entre trois possibilités : soit il demande la loi du talion, soit il pardonne, soit il prend le dédommagement financier."  On ne peut pas être plus ambigu !
Pour nous c'est très clair : Pas de vengeance  sans fin, donc pas de loi du talion, le pardon s'impose parce que c'est une mesure de sagesse. C'est une position très difficile dans le monde actuel, mais il faut tenir bon sur ce point.
Merci, mon frère Louis-Marie, pour votre commentaire.

10nov21 235C9
Je me souviens d'un artisan qui me racontait qu'un jour, sur un chantier, un jeune apprenti qui avait pris une décharge électrique eut si peur qu'il est allé tout couper : disjoncteur, branchement de prise, groupe électrogène, etc.. sur un chantier assez important je crois. Ainsi presque plus personne ne pouvait travailler. L'artisan me le racontait en rigolant !  La peur se propage vite ! Cette peur c'est la mienne, la sienne, la notre, la leur, etc..
Ainsi en ce moment elle arrive en force. Certains pensent qu'elle est voulue, moi je l'ai toujours observée, comme moteur médiatique, attention l’ennemi nous attaque tous au front. Et je sens bien en moi cette peur qui m’empêche d’évoluer, comme je voudrais, même si avec le Parole de Dieu révélée à Arès et celle de son Messager, j'ai remplacé la peur du monde par la volonté d'aller dans le monde et ainsi enlever la peur dans le monde et donc en moi !
Mais bien entendu c'est pas pour demain, quoique... si le pénitent continue, il va se rendre compte que lui le messager saura résoudre des problèmes par l'intelligence (Rév d'Arès 10/12), simplement parce qu'il n'aura plus cette peur (xxiv/3] : (Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix), qui lui colle à la peau et pourra réfléchir clairement, et ne pourra que faire le bien. Car l'homme animal que nous sommes ne peut le faire, il est plein de savoir qui lui donne une audace, très relative, et qui dans le fond, ne peut changer quelque chose physiquement, car sa physique est matérialiste, non celle d'un homme théophore ! D'où l'image du pantin qui nous gouverne !
Alors, déjà aujourd'hui, les missionnaires sont dans cette recherche de physique, du corps à corps avec ce monde, en se retrouvant libérés un peu, ce qui leur donne une possibilité de partage de la Parole, et non comme les hommes chef qui ne peuvent l'abandonner (Rév d'Arès 3/7) ! Au risque de perdre leurs trônes (25/7).
Mon inquiétude diminue, face à la folie qui va d'absurde en absurde. La dernière histoire vraie, comique : Sur un salon d'exposition en France, un policier non vacciné (Ils peuvent refuser le vaccin) ne pouvait pas rentrer avec sa seule carte de police, il devait obligatoirement avoir un passe sanitaire ! Un policier arrêté par un non policier !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, pour ce commentaire.
Oui, "la peur se propage vite ! Cette peur c'est la mienne, la sienne, la notre, la leur, etc," comme vous dites, mais la peur est protéiforme, d'une part, et la peur a des causes très diverses selon les individus, les circonstances, les habitudes, d'autre part. Les habitudes : Pendant la guerre, surtout la dernière année 1943-1944 où nous étions bombardés presque chaque nuit et où à Paris et banlieue, surtout dans la banlieue usinière qui était la mienne, nous passions une partie de la nuit dans les abris (j'habitais un quartier entouré d'usines: les avions Blériot, les avions Farman, les camions Saurer, etc. que les Allemands faisaient tourner pour eux) et nous avions fini par ne plus avoir peur, armés d'une certain fatalisme. Dans d'autres circonstances de ma vie : la Marine, les tempêtes, la guerre d'Indochine, etc., j'ai aussi connu la peur puis l'habitude des dangers, la bravoure ou la bravade ou la bravache (difficile de distinguer entre les trois) et j'ai pu vérifier la justesse du diction : "La peur n'écarte pas le danger." Il y a aussi les peurs irréductibles et irrationnelles : Par exemple mon épouse Christiane souffre depuis son enfance d'ornithophobie, la peur viscérale des oiseaux, mais elle n'a pas du tout peur des araignées, des serpents, etc. qu'elle prend à la main pour s'en débarrasser. Et moi, j'ai dû surmonter une peur insoluble au début des apparitions de Jésus en 1974 et pendant les cinq Théophanies de 1977 et je suis depuis lors resté émotif à toute manifestation de quelque chose d'apparence surnaturelle. Je surmonte cette peur, certes, mais je ne suis pas à mon aise, je n'aime pas ça. Je sais que cela choque certains, qui pensent que j'aurais dû être en extase, mais c'est ainsi.
La peur peut causer un empêchement d'y voir clair, mais elle peut être aussi salutaire. Chez l'être humain, la peur peut causer des tremblements, une accélération du rythme cardiaque, une perturbation du rythme respiratoire, faire crier, donner la chair de poule, faire transpirer, etc. Ces symptômes sont surtout dus à la sécrétion d'adrénaline, l'hormone de la peur. La peur peut même provoquer une paralysie momentanée, une perte de conscience, le blanchiment des cheveux. Charles Darwin décrivit ainsi la peur : "La peur est souvent précédée de l'étonnement, dont elle est proche, car les deux mènent à une excitation des sens de la vue et de l'ouïe. Dans les deux cas les yeux et la bouche sont grands ouverts. L'Homme effrayé commence par se figer comme une statue, immobile et sans respirer, ou s'accroupit comme instinctivement pour échapper au regard d'autrui. Le cœur bat violemment, et palpite ou bat contre les côtes... La peau est très affectée par une grande peur, nous le voyons dans la façon formidable dont elle sécrète immédiatement de la transpiration... Les poils sur la peau se dressent ; et les muscles superficiels frissonnent. Du fait du changement de rythme cardiaque, la respiration est accélérée. Les glandes salivaires agissent de façon imparfaite ; la bouche devient sèche, est souvent ouverte et fermée (Expression des émotions chez l'homme et les animaux)."
Bref, il est difficile de reprocher aux anti-vaccin leur peur ou inversement aux anti-covid toutes les précautions dont ils s'entourent sans cesse. La raison ne peut pas surmonter la peur dans tous les cas. C'est une des faiblesses de l'homme ; changer assez pour surmonter cette faiblesse est difficile. Beaucoup des actes irrationnels de l'humain viennent de la peur. Il faut notamment avoir une confiance indomptable pour affronter la mort sans peur. Pour ma part j'ai peur de tomber dans le péché, de ne pas être à la hauteur de ma mission prophétique, mais je n'ai pas peur de la mort, parce que j'ai vécu une expérience surnaturelle qui me donne la certitude d'une Vie hors de la Terre et je comprends que cela ne soit pas le cas de tout le monde. C'est pourquoi je comprends le verset de La Révélation d'Arès : N'évoque pas à tous propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses (16/15) non comme un interdit pour des raisons que seul le Père comprendrait, mais parce qu'il ne sert à rien d'appeler la Miséricorde sur les peureux, vu que d'une part l'homme fait son salut par la pénitence, mais que d'autre part pour ceux qui ne sont pas pénitents sans avoir atteint le comble de l'abomination (33/32), la Miséricorde est simplement un effet automatique de l'Amour. 

10nov21 235C10
Après la période 2021 ...
Je me souviens que vous avez dit que dès que  la mission prenait des allures publicitaires elle régressait, mais je me souviens aussi que vous aviez dit que peut-être qu’un jour il serait bienvenu d’utiliser cette forme, comme une sorte d’obligation due aux circonstances ?
Aussi je me demande si, parce qu’on nous étouffe, très probablement involontairement, et parce que la mission est plus compliquée, la période ne serait pas propice à une campagne d’affichage, certes courte, mais avec une certaine ambition quant aux supports publicitaires (je n’ai aucune notion des prix).
C’est dans cet esprit que j’ai esquissé cette affiche qui contient beaucoup de silences ; une pensée un peu dans l’esprit "less is more" [le moins est le plus]. Ça m’est venu cette nuit, aussi je l’ai faite rapidement entre midi et deux.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud
Affiche Bernard de la F.

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Je ne pense pas qu'une campagne publicitaire soit souhaitable. Par ailleurs, je ne me souviens pas d'avoir dit qu'il nous faudrait faire de la publicité à un moment donné. J'entends ici le mot publicité au sens de publicité de type commercial, c.-à-d. publicité pour vendre. Or, nous n'avons rien à vendre.
N'étant pas une religion, nous ne faisons même pas de prosélytisme.
Nous diffusons un Appel de la Vie aux humains pour qu'ils changent leur vie (Rév d'Arès 30/11) afin d'incliner l'humanité du mal vers le Bien, parce que la Promesse de la Genèse n'est pas morte, ce monde peut redevenir un Éden sans pour autant enlever à l'humain sa liberté (10/10) de refuser l'Éden, car le Bien n'a de valeur que s'il garde la possibilité de devenir son propre contraire : le Mal, sans jamais y tomber ou retomber. La Vie n'a Puissance, Sainteté et Lumière que si elle possède la potentialité des contraires. C'est l'idée fondamentale de La Révélation d'Arès. La vertu, donc la pénitence — action individuelle de réappropriation du Bien — n'a pas valeur morale, elle est puissance ou force organique contre le mal, parce que le mal est aussi au fond de moi ; je suis mon propre ennemi, mais je tiens cet ennemi à distance jusqu'au Jour (31/8). C'est en cela qu'avoir la vertu est acte créateur.

10nov21 235C11 
Bonjour, cher prophète,
Je vous joins un message que j'ai  adressé au collectif auquel je participe tous les dimanches à Andernos les Bains [tout près d'Arès]. Nous nous réunissons sur la place publique. Nous parlons, faisons des projets, chantons et dansons. La capacité de créer manifeste notre individualité et notre divinité. C'est pourquoi l'expression artistique est très précieuse face au rouleau compresseur de la normalisation étatique.
Créer c'est résister et vice versa. Il me semble que la dynamique qui nous réunit est celle de la résistance à toute forme de normalisation et négation de l'individualité créatrice. Pas seulement l'opposition aux lois scélérates sécuritaires et sanitaires. Elles sont le déclic, car petit à petit l'état fait de plus en plus intrusion dans notre espace privé et même notre corps ce qui est le signe manifeste de l'entrée dans un système politique totalitaire dont le but a toujours été de détruire les individualités créatrices et les consciences libres.
Nous sommes des résistants des alerteurs et nous essayons d'ouvrir les yeux aux aveugles. Le fait de nous montrer libres, chantant et dansant sur la place publique est le signe de la rébellion à la normalisation, le signe de l'insoumission.
Je vous copie un lien vers une des chansons que nous chantons. Portez-vous bien, meilleures salutations fraternelles :
https://youtu.be/13Sd0O0CNCo
Daniel C. du Bassin d'Arcachon, Aquitaine

Réponse :
Oui, c'est vrai, frère Daniel, tout "système politique totalitaire" a pour "but... de détruire les individualités créatrices et les consciences libres." Mais la très grand difficulté que nous rencontrons en nous opposant de façon pacifique et même aimante — notre opposition est un acte d'amour, pas une opposition factieuse — réside dans le fait que les exagérations légalistes que nous subissons sans les accepter ne partent très probablement pas d'une intention mauvaise, méchante en soi, mais de la conviction qu'ont ceux qui nous gouvernent de décider pour notre bien.
À mes yeux, nous luttons non contre une dictature, mais contre un dilemme : Nos gouvernants voient les choses sous un certain angle, nous les voyons sous un autre angle, à savoir qu'il est impossible de vivre — vivre au sens noble, héroïque  (Rév d'Arès xxxv/4-12) — sans risques. Ce n'est d'ailleurs que sur cette base que je vois mon désaccord avec les lois contraignantes que nous subissons comme une mission, non comme une simple rebellion. Autrement dit, il faut seulement opposer de façon claire à ces lois la vision qui est la nôtre : Le Bien que nous souhaitons voir s'installer sur Terre part d'une appréciation toute différente de la vie humaine. Il faut se garder de l'opposition brutale simpliste, parce qu'on finit toujours par ressembler soi-même à l'opposition brutale simpliste qu'on veut combattre.
Pour l'heure et dans l'impossibilité, en tout cas dans la grande difficulté, d'aller au fond de la métaphysique de notre opposition à une vision gouvernementale différente de la nôtre, vision gouvernementale qui a quand même beaucoup de partisans, ne l'oublions pas, il nous faut agir avec amour ; c'est le seul moyen de dépassement que nous puissions pour l'heure utiliser. Le fait de chanter et danser est bon, si l'on chante qu'il y a unité d'intention : La loi sanitaire d'une part et nous d'autre part avons même intention : le bien de l'humain. C'est le chemin vers ce bien que nous voyons tout autrement que ne le voient le gouvernement et les législateurs.
Merci, mon frère Daniel, pour votre commentaire. J'ignorais que vous vous manifestiez "tous les dimanches à Andernos les Bains [tout près d'Arès] sur la place publique." De quelle place publique parlez-vous ? Andernos est une ville en pleine expansion qui a maintenant plusieurs places publiques.

10nov21 235C12
Une vidéo à voir sur Youtube : "Quand la folie covidiste s'empare des écoles — les témoignages" (André Bercof sur Sud-Radio). Nous ne pouvons l'ignorer.
Cette situation actuelle glace notre mission, car non seulement le manque de spiritualité est là, mais en plus, ces pouvoirs sont en train de tuer la conscience des gens.
Bien fraternellement.
Danielle et Jean-Luc Q. des Landes

Réponse :
Vous ne m'avez pas donné l'URL de la vidéo en question. Je l'ai donc cherché et j'ai pu le trouver. Le voici :
https://www.youtube.com/watch?v=8dQOkPan1FE

C'est affligé que j'ai écouté cette histoire de système de jetons, mis en place par une maîtresse d'école, pour permettre à ses élèves d'aller respirer hors de la classe. Je n'en suis pas étonné. J'ai moi-même tellement de difficulté à respirer sous le masque si je le porte... disons, plus d'un quart d'heure, qu'il m'est impossible de rester dans un lieu où je dois garder le masque un long moment. Pour cette raison je ne peux pas voyager en TGV. Même le voyage relativement rapide (125 minutes) de Bordeaux à Paris en TGV est trop long pour moi. C'est un coup de frein donné à mon activité prophétique — activité dont, soit dit en passant, le gouvernement probablement se gaudit — et je pense que quantité de gens de diverses professions libérales : avocats, notaires, magistrats, ingénieurs-conseil, architectes, comptables, etc., qui devraient pouvoir voyager en TGV sans problème se trouvent dans la même situation que moi.
Merci, ma sœur Danielle et mon frère Jean-Luc, pour ce commentaire.

10nov21 235C13 
La politique ne sauvera pas le monde du mal. Le sénat des morts, le sénat descend en terre (Rév d'Arès xxxv/1). Le sénat des morts = la politique, la politique qui paralyse la liberté, la créativité, le bonheur, la vie en somme, plus qu'elle ne les favorise. C'est la politique de mort. Il n'y à rien de vivant là-dedans. C'est une institution que le Père assimile à celle du cimetière.
Le sénat suivant prend la même queue de vache qui mugit = On entend toujours le même bruit. C'est extraordinaire comme force d'expression ! Ce n'est pas irrespectueux d'en rire, on peut difficilement aller plus loin dans la dérision (Rév d'Arès xxxv/3-6) : Mikal, le sénat n'a pas sa main = Le prophète ne fait pas de politique. La politique qui régit la masse par les lois ne peut pas promouvoir le changement volontaire (30/11) de l'individu par la pénitence, l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, la renaissance de l'intelligence spirituelle. De ce fait, l'avenir spirituel du monde dépend non du politicien mais du héros de la pénitence, laquelle ne consiste pas à prier et chanter téfilotes (des cantiques xxxv/6), mais à devenir bon, effectivement bon.
Bien des fois, les frères auraient voulu qu'on fasse de la politique. Puis ils comprennent que celui qui entre en politique ne fait qu'entrer en terre et prend la même queue de vache : Meuh ! Notre politique à nous c'est la pénitence. Tu es le maître des héros, tu les appelles (Rév d'Arès xxxv/4) arrive en opposition à la vache qui mugit au cimetière. L'image du héros c'est effectivement un mot qui contient énormément de choses. Il faut déjà avoir le courage d'aller contre la politique, mais pas dans un bain de sang ; il faut ouvrir les oreilles des hommes et leur proposer une autre humanité. Nous devons avoir le courage, chacun dans notre domaine, d'aller jusqu'au bout de notre engagement de foi.
C'est un mot très fort : héros ! Il n'y à pas de foi qui [mieux que la nôtre] construise, redynamise ce monde, qui ait pour ambition de construire un homme neuf, lui demande de l’héroïsme., c'est-à-dire d'accepter un dépassement qui coûte énormément dans cette société à la dent dure. Le bonheur viendra des héros de la vie spirituelle, de l'enseignement de Mikal.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud,

Réponse :
J'aime ce commentaire qui nous rappelle que le Père considère les pénitents et moissonneurs comme des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12). Il faut en effet beaucoup courage, de courage constant, permanent, dans ce que vous appelez "cette société à la dent dure", pour changer sa vie (30/11) et devenir un hérault du Père en ce monde.
À mes yeux, l'héroïsme de l'effort constant sur soi se rattache à la Sainteté, non à la Puissance et à la Lumière (Rév d'Arès 12/4). L'héroïsme de l'effort constant sur moi est sacré ; c'est cette notion qui m'aide à ne pas défaillir, car je ne suis qu'un être humain avec ses faiblesses. Que règne sur nous Ta Sainteté, dit le prière Père de l'Univers (12/4), c.-à-d. : Que nous puissions rester sacrés sans faiblir ! La notion de Sainteté est irréductible à d'autres notions ; de même la notion d'héroïsme est irréductible à d'autres notions. Le pompier qui plonge dans les flammes pour sauver quelqu'un n'est pas un héros au sens de La Révélation d'Arès ; c'esr un brave, un vaillant ou, pour employer un mot démodé (dommage !) : un preux. Pour La Révélation d'Arès, le héros est celui ou celle qui combat le mal au fond de lui ou au fond d'elle. Le brave n'est pas sacré ; le héros  (Rév d'Arès xxxv/4-12) l'est.
La pénitence représente l'exigence prime du dévouement à la Vie, au Bien, au Père, à Adonaï ; on est en effet très loin, là, de la politique. Hors de cela, la pénitence n'a pas de sens. Au reste, La Révélation d'Arès n'a pas de sens pour quelqu'un qui n'a pas en lui-même le désir ou le besoin de servir Ce Dont il descend : la Vie, la Puissance Créatrice. C'est ce qui explique que quantité de ceux et celles qui lisent quelques pages de la Parole d'Arès, puis ferment le livre sans comprendre, ne nous rejoignent jamais. Autrement dit, il y a déjà une sorte d'héroïsme à lire La Révélation d'Arès entièrement et à la relire constamment toute sa vie. Si l'on veut de la littérature, on lit L'Âne d'Or (ou les Métamorphoses) d'Apulée, Shakespeare, La Fontaine, Hugo, Gide, Malraux, mais pas La Révélation d'Arès. Si l'on analyse La Révélation d'Arès comme un ouvrage littéraire, on ne pense plus à la Parole du Père/Mère dont nous sommes l'image et ressemblance, mais un texte quelconque. De même si les politiques, que la Parole d'Arès appelle le sénat des morts, ne font que tirer la queue d'une vache qui mugit, c'est parce qu'ils n'ont rien compris à l'homme, ils analysent l'homme comme on analyse un animal, pas comme on analyse un Dieu fait homme.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour votre commentaire.

10nov21 235C14 


Réponse :
Cette intervention de Michèle Rivasi sur sud-radio se passe de commentaire..

11nov21 235C15
Bonjour frère Michel,
Peut-être connaissez vous M. Henri Guillemin, je viens juste de le découvrir, journaliste et historien passionné des années 1970.
Il a une riche compréhension de la nature humaine.
Dans cette vidéo très longue, 6 heures — elle regroupe treize épisodes — il raconte l'histoire de Léon Tolstoï dans les détails, comme il l'a fait dans d'autres vidéos, avec par exemple l'histoire de la commune de Paris, qui permet de voir le monde tel qu'il est vraiment.
Votre réponse en 217C22, fait l'éloge de Tolstoï.
En 1994, j'avais lu et aimé ses carnets et journaux parce que cela montrait la lutte d'un homme pour devenir bon.
Ici, dans cette vidéo, il devient encore plus proche de nous, nous les Pèlerins d'Arès, et de ceux qui veulent changer leur vie [Rév d'Arès 30/11] et changer le monde [28/7].
C'est très Beau [Rév d'Arès 12/3].
Merci, frère Michel.
Dans l’amour avec vous
https://youtu.be/BEJ6R9kpH1A
Michel Philippe G. de Toulouse, Haute Garonne

Réponse :
Je ne peux pas visionner une vidéo de six heures, même si, comme vous le soulignez, je sens depuis une trentaine d'années Lev Tolstoï comme un homme très proche de nous, Pèlerins d'Arès. On a affaire à un homme d'une foi christique extrêmemement purifiée comme la nôtre, une foi qui n'a nul besoin de religion systémique. Dès son livre "Ma confession et Ma religion", qui fut censuré, Tolstoï se montre très critique de l'Église Orthodoxe Russe. Sa critique des institutions oppressives inspira le Mahatma Gandhi, de même que Romain Rolland, Martin Luther King, Nelson Mandela, Aung San Suu Kyi et d'autres.
L'Église Orthodoxe Russe excommunie Tolstoï après la publication de son roman "Résurrection". Tolstoï dit que l'homme ne peut parvenir à la connaissance de soi et à sa relation à l'univers, que grâce à la raison, mais que pourtant "ni la philosophie, ni la science qui étudient les phénomènes par la raison pure ne trouvent les vrais rapports existant entre l'homme et l'univers, et c'est seulement par la souffrance de sa solitude que l'homme peut croire en quelque chose d'invisiblement supérieur, absolu." La foi est ainsi pour Tolstoï une "nécessité vitale". Il fait remarquer que Blaise Pascal l'a démontré de manière définitive. La foi n'est pas une question de volonté de croire ; c'est la conséquence inévitable d'une honnête descente au fond de soi.
Résultat selon Tolstoï : Penser que le but de la vie humaine est uniquement le bonheur personnel n'a aucun sens, parce que primo "le bonheur terrestre s’acquiert toujours au détriment du bonheur des autres," secundo "plus l'homme possède de bonheur terrestre et moins il est satisfait, et plus il en voudra," tertio "plus longtemps l’homme vit, plus il souffre de vieillesse, de maladie et enfin de mort, laquelle anéantit toute possibilité de bonheur terrestre." Pourtant, dit-il encore, "la vie est aspiration vers un bien, un bien contraire du mal, par conséquent une vie qui ne peut pas être la mort... Les matérialistes confondent ce qui limite la vie avec la vie elle-même" ; "la vraie vie n'est pas la vie corporelle, matérielle, mais la vie intérieure de l'esprit."
Le sens de la vie, découvre Tolstoï, c'est de "faire la volonté de Celui qui nous a envoyé dans ce monde, de qui nous sommes venus et à qui nous retournerons. Le mal consiste à combattre cette volonté-là et le bien consiste à l'accomplir." Il résulte de cela que "faire la volonté du Père est un bonheur pour l'homme et c'est ce qui procure la vraie liberté." Il dit encore : "Je dois vivre dans le reflet de la Lumière en moi, et je dois placer cette Lumière devant les hommes." Tolstoï veut, dit-il, "seulement montrer ce qu'est le véritable christianisme... Aucun homme n'a à découvrir de nouveau la loi de sa vie, parce que ceux qui ont vécu avant lui l'ont découverte et exprimée il y a longtemps... La raison nous vient de Dieu, contrairement aux traditions, aux dogmes, etc. qui viennent des hommes et qui sont faux." "Tous les mouvements de l'esprit, fait remarquer Tolstoï, qui ont approché le vrai christianisme ont interprété à la lettre le Sermon sur la montagne : vaudois, cathares, mennonites, frères moraves, shakers, quakers, doukhobors et moloques... Il suffit de s'affranchir des perversions apportées par l'Église à la vraie prédication du Christ." J'arrête ici tout ce que je pourrais encore écrire sur la pensée prophéique de Lev Tolstoï.
Oui, mon frère Philippe Michel, je connais un peu Henri Guillemin. Il habitait Neuchâtel en Suisse, où il avait, je crois sans en être sûr, rencontré des missionnaire de notre mission. Il m'avait adressé un petit mot très personnel pour me demander quelques précisions sur La Révélation d'Arès et le mouvement des Pèlerins d'Arès. Manquant alors de temps pour répondre longuement, je l'avais renvoyé à notre mission à Neuchâtel et je n'ai plus entendu parler de lui. Vous me donnez ici l'occasion de me noter que mes frères et sœurs de Neuchâtel ne m'ont jamais parlé de lui ; ils ne l'ont sans doute jamais rencontré. Cet homme était connu pour être un conteur paraît-il passionnant.
Mon épouse Christiane a pu, l'année dernière chez notre fille Anne lire "Le Royaume des Cieux est en vous" de Lev Tolstoï et elle m'en a lu à voix haute des passages saisissants par leur parenté avec notre façon arésienne de voir le Vrai. Ce livre est préfacé par Alain Refalo, non-violent notoire et grand admirateur de Tolstoï.
Un grand merci, frère Philippe Michel, pour votre commentaire.

11nov21 235C16 
Je partage avec vous ce tract ou affiche sur le Christianisme avec votre texte de "l'Œil S'Ouvre" 1988.
Pensées fraternellles.
Didier Br. d'Île de France
Christianisme Final, Didier Br.

Réponse :
J'aime bien la simplicité de cette image et du texte qui l'accompagne.
Merci, mon frère Didier.

11nov21 235C17
Le mystère doit rester mystère, toute volonté de le circonscrire ne peut déboucher que sur une autre religion. La métaphysique arésienne s'exprime sur le sujet en ayant comme ambition d'en éclairer une infime partie laquelle doit nous permettre de mieux nous comprendre, de mieux comprendre le monde pour changer l'un et l'autre en bien. Je me demande d'ailleurs comment la compréhension partielle est-elle possible alors qu'il y a un tout indivisible ? L'amour étant certainement la solution, mais pour cela il faut sortir du cadre de la pensée métaphysique.
De l'entrée précédente "Être ou Non-Être", la plus vaste que vous ayez écrite selon moi, vous nous ramenez par cette nouvelle entrée 235 dans l'épaisse matière dans laquelle la politique ne cesse de nous engluer. Le curseur que vous utilisez pour les choix très variés mais convergeants de vos entrées sont fait pour nous éviter de nous diluer, de nous évaporer, tentation légitime mais erreur tout de même ou de nous densifier dans la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4) non légitime, quand on connaît La Révélation d'Arès et votre enseignement mais tentation tout de même.
J'ai voté pour M. Macron au premier tour de 2017, mais suite à vos dires des plus réservés le concernant, dans ce blog, je me suis abstenu de voter au second tour. M. Macron, que vous appelez saint Emmanuel. Il avait promis pendant sa campagne présidentielle un pacte girondin, nous avons eu à la place une concentration de pouvoir, de décisions de sa personne, une volonté jacobine que vous dîtes être un péché. Les politiques veulent préserver et même accentuer ce qui est ; ils ont du mal à imaginer un prolongement autre que le présent, lequel est perçu comme éternel, mais la monarchie aussi était perçue comme éternelle par les monarchistes. La France et le monde seront dans l'avenir différents, parce que les systèmes en place ne rendent pas les gens heureux, quand le nombre des insatisfaits, des frustrés, des désespérés atteindra un certain quota, il y aura bascule et vos propositions de petites unités humaines confédérées (PUHC) inspirées par la Parole et la réalité cantonale suisse permettra de réaliser, le temps passant, votre souhait qui est aussi celui du Père-Mère de l'univers;
La difficulté entre autre est d'allier et de faire comprendre aux sociétés, en même temps, notre mouvement centripète vers de petites unités qui seront certainement perçues comme des divisions supplémentaires donc de nouveaux problèmes et notre amour pour l'humanité sans restriction qui est un mouvement centrifuge. Tout cela s'oppose et s'opposera de plus en plus au mouvement centrifuge de la mondialisation et de l'univer­salisme actuel régi par des règles identiques pour tous pour une même justice globalisante, mais qui favorise les individualismes, les corporatismes, les populismes, les régionalismes, les nationalismes, les continentalismes, en bref les égoïsmes formant la base des mouvement centripètes.

Dans le "Pèlerin d'Arès 1991-1992" dans l'article "Soup Kitchen", vous abordez le conflit entre les Bosniaques et les Serbes, vous mettez en évidence le mouvement centripète d'indépendance bosniaque en le considérant comme un "rêve d'ambitieux politicien idéologue" et vous soulignez "le sophistique droit des peuples à disposer d'eux-mêmes". Notre volonté d'aller vers des petites unités humaines confédérées autonomes, indépendantes puis souveraines, n'a t-elle pas la même ambition même si nos intentions sont opposées ? Ne  prenons-nous pas le risque d'être pris pour ce que vous dénoncez concernant le conflit bosniaque serbe ?
Il semblerait que les idées du monde et les pèlerins d'Arès qui font partis de ce monde ont ces deux tendances, centripète pour l'organisation des PUHCs mais centrifuge pour tout ce qui est du domaine de la spiritualité, de la métaphysique, de l'amour sans plafonnement en ce qui concerne les P(p)èlerins d'Arès et centrifuge mais circonscrit pour l'organisation du monde par les pouvoirs dominant et centripète pour l'intériorité humaine, un repli sur soi, un égoisme donc. Les mouvements sont les même mais les intentions sont opposées. Je ne sais pas si je me suis fait comprendre, car le sujet est ardu, je vous laisse le soin, frère Michel, d'éclairer tout cela.
Denis M. de l'Aude.

Réponse :
Votre commentaire, intéressant tout en étant un peu embrouillé — vous semblez m'attribuer quelques idées par erreur — me laisse un peu perplexe, mais je ne vais pas vous opposer des "je n'ai pas vraiment dit ceci" ni des "je n'ai pas envisagé cela de cette façon", je retiens surtout votre concept de contripète et de centrifuge. Centripète et centrifuge ne m'apparaissent pas comme qualifiant le bon mouvement, parce que je ne vois le mouvement de l'humanité ni circulaire ni sphérique ; je le vois linéaire, parce que La Révélation d'Arès envisage pour lui une fin, soit l'apothéose du Jour du Père (Rév d'Arès 31/8) soit le déclin tragique du péché des péchés (38/2). Mais qu'importe, car il est vrai que le choix de la fin est laissé à l'homme.
Toute mon existence je suis passé par des moments où j'ai dû me dire : Vais-je vers le centre (mouvement centripète) ou vers le bas (mouvement linéaire) ou bien vais-je vers l'entour (mouvement centrifuge) ou vers la haut (mouvement linéaire) ? J'ai les deux libertés, soit la liberté négative, soit la liberté positive, comme pensait le philosophe Isaiah Berlin ; les deux libertés sont propres au poulain agile (Rév d'Arès 10/10). La liberté positive permet de poursuivre son but de justice, de dignité, d'amour, de beauté, de contradiction, sans avoir peur. La liberté négative est la liberté de refus, parfois de révolte. Dans les deux cas on est toujours dans la liberté. Votre commentaire me fait penser à ce dilemme face auquel la liberté que nous a donnée le Créateur nous place sans cesse. La sagesse peut nous donner, dans certaines circonstances, raison de choisir la liberté négative contre la liberté positive.
Ah ! frère Denis, il n'est pas facile d'être un homme ! On peut parfois envier l'animal. Très préoccupé par le problème que pose mon entrée : Pourrons-nous ou ne pourrons-nous pas ouvrir le Pèlerinage en 2022 ?, j'ai lu le matin du 10 novembre les comptes rendus de l'allocution de M. Emmanuel Macron le soir du 9 novembre et je reste sans réponse. Cet homme a le don de parler en célébrant son quinquennat (dame ! il est en campagne) mais en ne disant rien qui l'engage de façon vraiment claire. Sa liberté n'est ni positive, ni négative, ni centripète ni centrifuge, c'est une liberté neutre, retenue, quasi inerte. Cet homme n'est pas un homme ; c'est seulement un phénomène politique comme le ressac de l'océan est un phénomène de coups portés contre la roche du littoral... Ça fait du bruit ; rien ne bouge. Et moi je dois bouger, car ma mission prophétique me l'impose. Je vais devoir encore attendre.

11nov21 235C18
Tout est toujours une question de volonté.
Les nouvelles décisions gouvernementales, diffusées le mardi 9 novembre par le président de la République, face à la pandémie, aux vaccins, au pass sanitaire, résultent d’un accord entre les différents pouvoirs qui gèrent la société, principalement politique et médical, sans aucune écoute des choix collectifs citoyens.
Il n’y a qu’une volonté de gestion de l’hyper-mal (le méchant virus), qui sous-tend une volonté de contrôle, pas une volonté de modification en profondeur des rapports humains. Bien au contraire, il s’agit de maintenir la résignation, l’impuissance, l’obéissance à l’autorité et par conséquent l’infantilisation. Il n’y a pas à discuter.
Il n’y a pas une volonté d’organisation sociale de fraternité, de bienveillance, d’appel à une gestion collective des problèmes.
Il n’y a pas non plus une volonté médiatique d’information, de réflexion, d’appel au dépassement, c’est juste un "ronron" traditionnel qui ajoute de la peur, de l’opacité, de la distanciation, de l’endormissement, du repli sur soi, de l’individualisme.
Bref, il n’y a pas une volonté de fond et de changement au niveau des structures sociales.
D’où vient cette volonté des dirigeants, des décideurs, des fabricants d’opinion, sinon de leur état d’esprit ? Idéologie de l’égo ? Conditionnement à l’histoire de l’humanité ? Automatismes "dominants/dominés" des gouvernances ? Maintien des privilèges ? Sûrement de tous ces facteurs réunis. Conséquences : accroissement des inégalités, frustrations, colères, déclin des démocraties, montées des haines, inertie citoyenne.
Que faire ? Manifester, râler dans son coin ? Seul on ne peut rien. Alors comment créer un nouvel élan dans la société ? La réponse, c’est s’engager, non seulement en ne se laissant pas piéger individuellement, mais davantage en installant en soi une volonté d’union, d’unité, de dépassement de sa condition d’humain culturé et en la propageant selon ses moyens. C’est un certain état d’esprit qui produira cette volonté.
L’esprit humain étant limité, la volonté humaine étant limitante, l’intellect humain étant insuffisant, il est profitable de se connecter, de se fusionner  à du plus grand que soi, quel que soit le Nom qu’on lui donne — Vie, Dieu, Allah, Brahma, Conscience cosmique… — pour faire Sa Volonté comme le dit La Révélation d’Arès (12/4). La Volonté du Créateur venant de Son État d’Esprit et le Père étant trop aimant (12/7), il est alors sage pour bâtir une autre société d’installer d’abord en soi une base d’amour, de partage, d’échange, de coopération, de croissance. Il serait absurde d’entrer dans le frontal avec un bulldozer officiel, politiquement correct qui aplanit toute rébellion sur son passage. Cherchez d’abord le Royaume et le reste vous sera donné par surcroît, disait Jésus, il y a 2000 ans. Cette formulation est toujours d’actualité.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Comme vous dites, frère Charlie, "Seul, on ne peut rien", mais je ne suis pas sûr qu'en mettant le nombre on obtienne davantage. Moi, je n'ai pas écouté M. Macron mardi soir 9 novembre 2021, parce que cet homme est un parleur creux, une sorte d'acteur qui dit des choses qui paraissent importantes par le ton, mais qui sont soigneusement évidées une fois qu'on a écossé les mots. Comme on dit : "il ne se mouille pas". Nous ne savons toujours pas si nous pourrons l'été 2022 ouvrir le Pèlerinage a ceux et celles qui y veulent venir prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7). C'était la même chose pour les gilets jaunes. Je comprends qu'un homme politique se fixe des limites, mais quand M. Macron se fixe des limites, celles-ci sont très très très proches. Je me souviens de son allocution du 16 mars 2020 : Confinement pour deux semaines ! C'était il y a vingt-et-un mois... Je saurai peut-être ce qu'il en sera du Pèlerinage 2022 deux semaines avant l'été 2022... Peut-être, peut-être. M. Macron ne semble pas réaliser qu'il y a en France des tas de gens qui ont des projets, qui travaillent à se faire un avenir.
Merci, frère Charlie, pour votre commentaire, qui m'a donné l'impression que vous agitiez les bras dans le vide comme moi-même dans ma réponse j'agite mes bras dans le vide.

11nov21 235C19 
Cher Frère Michel,
L'année 2021 s'achève dans un brouillard toujours plus épais, mais un brouillard que l'homme ne voit pas forcément à cause du masque quasi permanent que lui mettent les docteurs qui représentent l'ordre établi.
Depuis que Dieu s'est manifesté à Arès pour que nous reprenions le chemin d'Éden le Pèlerinage va peut être une nouvelle fois nous échapper à cause de l'absurdité de quelques-uns ô combien influents.
Et 2022 fera une nouvelle fois reculer le jour de Dieu.
Merci du fond du cœur, Frère Michel, pour l'amour et la sagesse que vous préconisez en ces temps si difficiles. Marie-Jo et Paul S. de Lorraine

Réponse :
"Le Pèlerinage va peut être une nouvelle fois nous échapper à cause de l'absurdité de quelques-uns," dites-vous et c'est apparemment ce qui nous attend, en effet. Il y a décidément une parenté entre le messianisme politique, celui montant de l'Élysée comme la parfum de l'encens monte de l'encensoir — ça sent bon (pas longtemps), mais ce n'est que fumée — ou le messianisme de ceux qui aspirent à dormir à l'Élysée en mai 2022 : Éric, Marine, Jean-Luc, Xavier, etc., donc une parenté entre le messianisme politique et l'utopisme creux. Tous ces gens oublient la modestie ou l'humilité qui seule permet d'y voir chair... Mais il faut aussi admettre que s'ils sont trop humbles, ils voient certes très clair, mais ils n'ont aucune chance d'être élus. C'est ainsi que la politique gouverne le monde depuis des millénaires. Tout cela me pousse à réfléchir, réfléchir, réfléchir...
Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour votre commentaire.

12nov21 235C20
Image Didier BretonèsVous n’avez jamais cessé de nous transmettre l’amour évangélique. Lorsque, je clame dans les Évangiles, Marc, Matthieu et Luc, à aucun moment Jésus ne dit du mal de ses ennemies, il respecte la liberté, il montre qu’ils sont à côté de la Vie, il développe la Pensées Créatrice : celle de la Vie, et la met en actes par son exemple de pénitence ; il les aime, les met en garde. Comme la Vie les aime, Jésus les appelle à être pénitents, à aimer leur prochain comme eux-mêmes. Jésus fait de même lorsqu’il parle dans L’Évangile donné à Arès et la Vie, le Père dans Le Livre et vous Mikal, vous faites pareil. Vous ne dites pas du mal de nos ennemis, vous avez des avis sages, des qualités vertueuses, vous avez la Vertu, Dieu en soi, vous aimez et montrez à tous ceux qui nous suivent ou qui ne vous suivent pas les sentiers vers Les Hauteurs Saintes (Rév Arès Veillée 7). Et, les apôtres en font de même à votre suite.
Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. (Matthieu 5/44-45).
La Vie, le Père de l'Univers, Le Créateur, la Mère, Celui qui est, attendent le retour de l’enfant prodigue (Luc 15/11-32), car tous les humains sont image et ressemblance (Genèse 1/26).
J’ai affiché sur les murs de ma chambre : "Que veux tu êÊtre ?" Où que je sois au quotidien, lorsque je concocte de mauvaises pensées, que le mal vient en moi, je me dis : "Que veux tu êÊtre ?" Et je me réponds : "Je veux être un pénitent, aimer, pardonner, me libérer de tous préjugés, agir avec l’intelligence du cœur, faire la paix et cela en toutes circonstances."
Mon pire ennemi, c’est moi-même. Le Mal que je fais ou que d’autre font me permet de le connaitre de savoir qu’il est non-être, qu’il ne créé rien, qu'il me fait souffrir et en fait souffrir d’autres, qu’il détruit tout sur son passage, et de savoir y renoncer pour faire le Bien, construire mon âme, créé un rayonnement, une énergie créatrice. Le mal est là en moi, dans toute l’humanité, et je dois l’aimer non pour ce qu’il fait et détruit, mais pour lui montrer qu'il peut changer — son regard rouge qui cligne sous cligne sous la Lumière (Rév Arès 26/15-17) —, que l’amour évangélique, le Bien est créateur et qu’il en va de mon salut et de celui de toute l’humanité.
J'aime aussi beaucoup de commentaire 235C9 du Frère Henri S. de l'Yonne et votre réponse, en fait ceux qui gouvernent spolient et manipulent. Les serviteurs du système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) ont peur de perdre leurs acquis, leur confort, les honneurs et les degrés auxquels porte le monde (2/20).
J’espère que vous allez mieux. Mes pensées s’envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France.

Toile : Le vrai (est) un jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9).

Réponse :
Je ne mérite pas tous les compliments que vous me faites ici, mon frère Didier. Je ne fais que ce que Jésus puis le Père m'ont demandé de faire à Arès en 1974-1977 et que j'ai accepté de faire. Et je ne suis même pas sûr d'en faire assez. Souvent je dis à la Vie, Que je sens planer sur moi et jusqu'à l'infini : "Je ne fais que répéter ce que Tu m'as dit à Arès et que traduire en langage, que j'espère clair, ce que Tu m'inspires. Je n'ai aucun mérite ; je ne fais qu'être porté."
Vous espérez que j'aille "mieux". Oui, je vais mieux, parce que les vertiges et les nausées ont cessé, mais je suis quand même... comment dire ? abasourdi, un peu hébété ; je pense que c'est l'âge ; on ne récupère pas aussi vite à 92 ans qu'à un âge plus jeune.
J'aime bien votre "toile". Merci pour elle, merci pour votre commentaire, mon frère Didier.

12nov21 235C21
Bien cher frère Michel,
J’espère de tout coeur 💓 que vous prenez bien soin de vous, grâce au soutien de votre épouse, sœur Christiane.
J’ai écouté le discours d'Emmanuel de la République en Marche 🚶‍♂️ et je me dis que la vie spirituelle n’existait en rien  dans ce qu’il a dit au peuple français. Je l’ai regardé en replay sur mon portable et j’ai pu constater et observer les multitudes de critiques qui, au fur et à mesure de sa plaidoirie, défilaient en parallèle.
Franchement, on sent bien que le peuple de France est à bout de souffle 💨 [et est lassé] de toutes les décisions prises sans qu’il soit lui-même consulté. Le discours 🎤 [de M. Macron] ressemblait à une plaidoirie en cette période pré-électorale dont nous a honorés cet homme 👨 qui dirige bizarrement notre pays depuis bientôt cinq années et qui, bientôt, en Janvier 2022, présidera l’Europe.
D’où la nécessité d’envisager pour l’avenir la Création de Petites Unités Confédérées Libres et Souveraines d’Elles mêmes.
Déjà,les assemblées d’apôtres de La Révélation d’Arès vivent dans cet élan là. Elles seront le reflet de ce changement grâce à la pénitence que chaque apôtre installe dans son cœur 💓 qui donne place à la Vertu, à la Vie en chacun de nous 💫
À votre suite, nous devenons pères/mères (Rév d'Arès xxxiii/14) spirituels [de nos frères humains en répercutant vers eux l'Appel] de la Vie 💫
Votre magnifique message en 235C7 nous dis que "le seul Bien dont nous puissions disposer dans notre état de pécheurs est la vertu (Rév d'Arès 28/15, les Béatitudes) obtenue par la pénitence (30/11)" :
"La vertu, c’est Dieu en soi, Dieu Noble, Discret, Patient, Respectueux de la liberté de la créature, Dieu de Miséricorde,mais aussi Dieu Conquérant, Dieu Total enfin. La vertu n’a pas de sens hors de ce contexte. Ceci évacue définitivement de la vertu les idées limitatives de morale et de qualités, et leurs analyses. Je ne suis plus rien pour moi même (40/6), si j’ai anéanti le moi pour être l’habitacle et le véhicule de Dieu. Je suis entré dans la Voie de la vertu. Si sur la Parole de Dieu j’ai fondé ma seule façon de penser et de pratiquer la vie, la foi et l’action de la foi sur moi et sur la société, je suis entré dans la Voie de la Vertu. Cela ne m’empêche pas d’assumer ma biologie,mon intellect,mon travail,mon affectivité dans le mariage,dans la famille et dans la société." (Et ce que tu auras écrit 1990 article "Vertu")."
Frère Michel, vous êtes notre Moïse. Nous reprenons le chemin de l’Exode inachevée pour conduire l’humanité de cette belle planète 🌍 vers la restauration d’un nouvel Éden. Grâce à vous Frère Michel, grâce à la multitude d’apôtres de La Révélation d’Arès qui témoigneront et installeront la Vie en eux dans le générations qui viennent ; les citadelles du péché seront vaincues 🌄
L’humanité refleurira d’amour fondu à la Vie 🌈
Je vous embrasse de toute ma chaleur fraternelle ainsi que votre chère épouse sœur Christiane ✨
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour tous ces compliments que je ne mérite guère, car je ne fais que ce que je me suis engagé à faire en 1974-1977. On ne louange pas le boulanger parce qu'il fait du pain, ni le cordonnier parce qu'il répare les chaussures. Ils ne font que leur métier. On peut les louanger s'ils sont d'exceptionnels artisans, des ouvriers de très grande qualité, dans leur travail, mais suis-je moi-même un exceptionnel prophète, un ouvrier du Père de très grande qualité ? Je n'en suis pas sûr. Je ne suis qu'un homme qui fait ce qu'il peut.

12nov21 235C22 
Comme c'est bien dit et comme je vous rejoins :
"Le système s'agite, s'agite même beaucoup, mais il n'a jamais cessé de s'agiter depuis des millénaires, depuis qu'Adam a établi ce système agité agitant. Puisque les sages, les aimants, n'ont encore jamais réussi à le mettre au repos, à le faire réfléchir intelligemment (Rév d'Arès 32/5), il faut changer de système. Mais cela, il faut le faire avec amour, pardon, paix, liberté au sens sublime du mot. Quel travail énorme, apparemment impossible, le Père nous demande ainsi d'effectuer ! Effectuer un changement total dans un système en tempête ininterrompue, c'est une gageure, la quadrature du cercle ; c'est pourtant ce que la Vie nous demande. Rien que ça ! Quel honneur !
Nous sommes envoyés pacifier, faire que les humains s'aiment, s'écoutent, simplifient leurs revendications antagonistes pour les rendre réductibles à un fonctionnement global possible dans le bonheur. Cette société s'agite sans avoir conscience des énormes dangers et souffrances que cette agitation leur prépare."
"Changer de système ...dans un système en tempête continue." C'est toute la difficulté grandissante que je ne fais que constater. J'aimerais tellement que l'humanité s'épargne les violences que décrit si bien mais déplore mieux encore... déplore... déplore La Révélation d'Arès.
Malheureusement, pour l'heure, je ne vois que le contexte se dégrader violemment et ce, aussi bien professionnellement que socialement. Je devine comme vous les énormes dangers et souffrances que cette agitation prépare. C'était d'ailleurs l'unique objet de mon précédant commentaire. Mon état vaccinal de vacciné ou non vacciné et la manière dont il est considéré par les autorités n'y changeant pas grand chose, du reste.
J'essaye de ramener les hommes et femmes de rencontres à reconsidérer leurs positions qui se dirigent de plus en plus vers ces versets terribles de l'ensemble de la veillée 28 que j'ai voulu épargner aux lecteurs de mon commentaire précédent et que je ne citerai ici qu'en partie — mais probablement moins terribles que ceux que vous n'êtes tenus de divulguer que dans certaines circonstances — à savoir :
Il est temps que Je libère les nations;  dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux, elles ont fait des épées, elles ont capté le feu qui lance les traits, elles ont grondé du fond des steppes comme le galop des chevaux marques de Mon Signe, elles ont repris leur héritage aux voleurs.
J'ai effacé leurs violences comme des nuages, Mon Souffle a purifié le ciel au-dessus d'elles. Les nations reviendront vers Moi, d'autres nations se libéreront. Je laisse à leurs dominateurs le temps du repentir. Je patiente encore, J'appelle encore les prêtres à la Vérité. Selon ma promesse il leur sera laissé la paix, la nourriture et l'abri; celui qui restituera à Mon Peuple qui ses biens, qui sa piété s'éteindra heureux au milieu des siens. Mais
(car il y a un mais) qu'il tarde, qu'il prenne des détours, il subira la violence. Beaucoup seront persécutés, leurs rescapés seront traqués, leurs femmes se prostitueront et leurs enfants seront dépouillés.
Qu'ils méditent vite Ma Parole, ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seul des profits; qu'ils prennent garde avant qu'il ne soit trop tard ! (Rev d'Arès 28/20-24).

On ne peut être plus clair. Même si ça ne reste qu'une éventualité même forte. Mais je ne désespère pas puisque je lis dans la même veillée que la Vérité c'est que le monde doit changer (Rev d'Arès 28/7), c'est donc qu'elle le peut si elle le veut.
Que même — et encore dans la même veillée — s'il est dit aussi que cette possibilité menace : Pour celà on tirera de leurs palais et de leurs temples les hypocrites qui ont fait faussement de Ma Parole la loi qui est. Elle est la Loi qui sera. Encore quelques princes à Rome et ailleurs aussi, et le dernier sera tiré de son lit à l'aube.
Ne pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour là, car J'ai laissé aux princes le temps d'écouter Ma Parole, et même plus que le temps du repentir ! (Rev d'Arès (28/8).

J'y lis aussi qu'avec ces mêmes hommes scandalisés qu'Il a suscité (Rev 28/3-4) vous établirez l'équité (Rev d'Arès 28/10).
Je dirais même que non seulement je ne désespère pas, mais je m'enthousiasme de savoir que le temps est venu où Ma Parole s'accomplit. Des hauteurs qui dominent les rivages devant Génésaret Mon Appel est enfin entendu par des hommes qui me haïssent" (Rev d'Arès 28/14).
Et heureux seront ils ( Rev d'Arès 28/15).
Alléluia.
Un Jean-François du 91 (Essone, Île de France)

Réponse :
Je suis heureux, mon frère Jean-François, de vous voir toujours fidèle à la mission, à l'apostolat.
Je profite de toutes les citations de La Révélation d'Arès que vous faites ici pour souligner que l'évocation de "celui qui restituera à Mon Peuple qui ses biens, qui sa piété s'éteindra heureux au milieu des siens. Mais (car il y a un mais) qu'il tarde, qu'il prenne des détours, il subira la violence. Beaucoup seront persécutés, leurs rescapés seront traqués, leurs femmes se prostitueront et leurs enfants seront dépouillés," ne signifie pas, comme certains parfois le pensent, que ce sera le Père Qui provoquera la violence. Non, ce n'est pas le Père Qui persécutera, Qui traqueras les rescapés, Qui poussera leurs femmes à se prostituer et Qui dépouillera les enfants. Ces maux, du reste, ont tourmenté, martyrisé l'humanité depuis des millénaires et ils reviendront sans cesse, si rien n'est fait pour que le monde change (Réc d'Arès 28/7). Le mal est toujours le fait des humains, que le Ciel ne pousse pas à ces violences et persécutions, car les méchants sont méchants par eux-mêmes depuis qu'Adam a rendu sa race mauvaise (2/1-5).
Pour l'heure nous ne sommes qu'une poignée d'apôtres dans ce monde de bientôt huit milliards, mais ce petit reste (24/1) augmentera en nombre ! Et vous avez bien raison de faire remarquer que le temps est venu où la Parole s'accomplit. Des hauteurs qui dominent les rivages devant Génésaret l'Appel est enfin entendu par des hommes qui haïssent le Créateur" (Rev d'Arès 28/14). Ce verset qui annonce que le Père interviendra pour nous aider à établir le Bien sont confirmées par d'autres versets comme celui-ci : Ma Protection s'étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au Champ (37/7).
Du reste, toute La Révélation d'Arès est une Parole aimante, voire parfois trop aimante (Rév d'Arès 12/7), et dans les passages où l'on croit lire Dieu menaçant les hommes de Ses Foudres, il s'agit en fait de foudres humaines contre les humains que le Père ne peut que laisser faire en vertu du pouvoir de liberté (10/10) qu'Il a donné à l'homme. Nous avons grand besoin de l'Amour du Père, car Il fait de ceux et celles qui lisent et suivent Sa Parole des insurgeants, que depuis 1989 j'orthographie avec un "a" dans la syllabe finale pour distinguer "insurgeant" du mot français courant "insurgent" qui signifie révolté avec une connotation violente. Nous, nous sommes des insurgeants non-violents. Oui, nous sommes des insurgeants même si nos propos apostoliques sont fraternels, même si les pouvoirs et le public ne nous voient pas ainsi. Nous "pensons autrement", si je peux dire, autrement que la religion, que la politique, que les idées reçues, et je dirais même que la philoophie, à laquelle nous préférons la métaphysique. La Révélation d'Arès fait de nous des sortes d'exilés sur cette planète ; des exilés mais pas des vaincus qui se réfugient dans l'isolement. Au contraire, notre discours missionnaire est, ou devrait être, passionné. C'est votre cas, me semble--il, frère Jean-François. Si notre image n'est pas toujours bonne, c'est peut-être parce que parfois notre discours n'est pas passionné. À tort. Nous emportons la Parole du Père avec nous jusqu'au bout de la nuit. Le Vrai (prémisse de la Vérité), la liberté et la passion sont inséparables. Nous avons une profonde affinité non forcément avec tout ce qui touche à l'humanisme, mais nous l'avons avec tout ce qui touche à l'amour comme devoir humain fondamental. Camus disait : "On vit ensemble, mais on muert seul", et moi je dis : "On vit et on meurt ensemble, car celui qui part se retrouve avec toutes les vies qui, depuis des millénaires, sont passées à une tout autre vie, tellement autre qu'elle est indescriptible dans nos langues pauvres. Si nous ne nous aimons pas ici-bas, nous nous aimerons quand nous voguerons dans l'Univers."
Il viendra un temps où quantité d'insurgeants en ce monde liront La Révélation d'Arès et la sentiront non comme un livre mais comme le Souffle de la Vie.
Merci pour ce commentaire, mon frère Jean-François.

12nov21 235C23
Bien aimé prophète Mikal, béni par Youou (Rév d'Arès xxx/24),
En attendant de connaître ce que nous pourrons faire pour le Pèlerinage 2022, et encore éprouvé par  votre récente crise de Ménière, voilà que le Grand Consolateur manifeste encore sa Bonté et son Amour en vous guidant dans votre très difficile mission. Quel baume pour vous et pour nous tous !
Le Message que vous adressez à nos frères et sœurs d’Ile de France est magnifique.
À nous de faire l’effort de suivre les sages conseils (Rév d'Arès 35/7) que vous donnez ou renouvelez, pour devenir vertueux dans le sens du Sermon sur la Montagne, sans être moralisateurs, c’est-à-dire  des agents de paix, de pardon, d’intelligence du coeur, mus par la conscience du devoir d’aimer.
Nous contribuerons ainsi à "donner le bien pour le mal ", comme nous y appelait déjà, après Jésus, le Coran, par exemple.

Ton front (est) le marteau sur les nations (xLvii/12)
Le Fer fend l’épée (comme la noix). Mille armées contre le Fer, (mais) le Four cuit l(eurs) épée(s, les rend) mou(s) (xLix/8-9).

Bon rétablissement frère Michel !
Merci à sœur Christiane de fidèlement veiller sur vous !
Chantal C. d’Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce commentaire qui me fait des compliments que je ne mérite pas. Je ne fais que mon travail.
Il demeure, en effet, que nous ignorons totalement s'il nous sera possible ou impossible d'ouvrir le Pèlerinage en 2022. Le Pèlerinage est frappé de clôture ou de paralysie depuis deux ans déjà... "Unde malum ?" demandait Augustin d'Hippone (où est le mal ?). Le mal est dans une idée saugrenue du président de la République qui semble penser que son rôle est de permettre aux Français de vivre sans risques. Il oublie que nous naissons sous le sceau du risque dès que nous sortons du ventre de notre mère ! Dès cet instant nous sommes fragiles et mortels, irrémédiablement. L'humain qui naît est un être, mais aussi un non-être en puissance. Seul le changement de vie de l'humain (Rév d'Arès 30/11) peut radicalement changer cette situation.
Donc, si en 2022 le Pèlerinage ferme encore ses portes, notre mission ouvrira tout grand les siennes

12nov21 235C24 
Yeux du coeur…

Un jour j’ai rencontré quelqu’un
Il avait le beau regard de son coeur
Il n’était sûrement pas quelconque.
Je sentais battre son pouls de lumière.
Quelle joie de vivre l’autre en partage
Qui surprend en toute réelle humilité
Et vous laisse un instant vraiment hors
Du bruit, des bêtises et à l’espérance.

Oh ! Chacun fait ce qu’il veut de sa vie
Mais comment réellement se découvrir
Si je n’entre pas dans la chair des autres ?
Je me dis que tout est là et bien hors de là.
La mort est une conséquence fatale et bête,
Alors je cherche les fleurs sur les peaux
Qui rempliront de joie le Jardin du Père.

Le poète que je suis ne rêve absolument pas
Je ne suis qu’un coeur au bout de Son Bras
Qui bat dans l’Eau Vive donnée par Sa Voix
Pour retrouver, comme bébé tortue, la Mer.

...Et crève-coeur.

Hélas ! Le jour suivant j’ai croisé la haine
Dans une bouche pleine de mots acérés.
Dans ce bruit de furie j’ai fait face, en paix
Et j’ai bien touché en lui le poids, lourd
Sur ma tête, dans sa nuit, face contre terre.
Ses yeux étaient rouges comme les crocs
Ensanglantés du loup sur ma pauvre chaire
Mais comme un poisson je respirai la Vie.

Après la tempête je tendis ma main
Mais elle est revenue sans l’invité.

Oui, aujourd’hui tout est encore déchiré
Comme le vif sur le crochet du boucher.
Alors entrent dans Ses Plaies, les cœurs
Qui passent le Sermon sur la Montagne
Par les petits trous de toutes les aiguilles
Qui fermera les plaies jusqu’à Son Jour.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine

Réponse :
Toujours la lyre, quoi ! Merci pour ce morceau de lyrisme, encore une fois, mon frère Jean-Louis.
Au centre de nos personnes, seraient-elles grossièrement apoétiques comme moi, rayonne quand même une lumière inépuisable. Nous sommes tous capables de lire une poésie et de l'aimer, ne serait-ce que parce qu'au fond de tout humain , dormante ou éveillée, la beauté !
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.

15nov21 235C25 
Lettre postale, que le blogmaster affiche comme commentaire :

Cher Frère Michel,
Comme je suis heureux de l’orientation métaphysique que vous souhaitez donner à notre mission.
Il y a quelques années je rêvais d’un tract dont le recto ne porterait qu’un seul mot, écrit en grand sur un fond immaculé : Être.
Je commençais à réfléchir à un texte pour le verso, puis j’ai abandonné l’idée à regret, la jugeant trop difficile à appréhender pour l’homme de la rue.
Dans ma mission je parle souvent de la "volonté d’être" qui caractérise le pénitent. Ces deux mots vont bien ensemble : nous sommes bien des volontés tendues vers l’Être sur la voie ascendante, royale de la pénitence. J’éprouve fortement le besoin de travailler mon langage missionnaire — d’ailleurs, au sein de mon groupe (le groupe B), nous sommes quelques uns à avoir commencé un travail dans ce sens en réfléchissant à des accroches que nous projetons de tester. Il est douloureux de ne pas être entendus. Dans la rue, j’ai parfois l’impression d’être un muet (Rév d’Arès i/3) parlant à des sourds (xii/7). Cela dit, j’ai confiance : En nous efforçant d’entendre la pierre (xxiv/6), en ne nous lassant pas de dé-crocher notre langue (vii/11) de nos têtes pour l’arrimer à nos cœurs qui bouillonnent (xxx/20), nous finirons bien par faire entendre l’échos du tonnerre (33/10).
Qu’est ce que l’homme pour que Tu t’en souviennes ? dit Psaume 8/4. Nous connaissons la réponse : l’enfant dénaturé de la Vie englué dans le Non-Être comme dans des sables mouvants, un Christ en puissance dominé par sa chair lourde (Rév d’Arès xxxii/9). Du reste, il m’est arrivé une fois d'être en mission en interpellant ainsi les passants : Savez-vous que vous êtes un Christ en puissance ? Bien sûr, comme tout homme doté d’un cœur, vous pouvez aimer, pardonner, répandre la paix, chasser vos préjugés. L’amour transfigure quand il est sans conditions, il devient même créateur d’un autre monde !" La réaction ? Les personnes prenaient mon tract avec un sourire qui me paraissait teinté de surprise et de tendresse. Une personne, il est vrai a très mai réagi et ne m’a pas laissé finir. Je me suis dit que j’y étais peut-être allé un peu fort. Mais peut-être pas...
La vieille culture d’Adam [Rév d'Arès 2/1-5] m'a éduqué, habillé, nourri en vu d’une vie, d’un destin qui n’est pas le mien. Elle m’a enseigné à porter un regard matérialiste et rationaliste sur les hommes et les choses, à accepter maintes dominations, y compris celle, impérieuse, du temps [12/6], à me satisfaire d’errer dans les basses couches de l’Être, et pourtant dans mon cœur, rétif à ces leçons, je sentais depuis longtemps — et je sais maintenant grâce au Père (et à vous) — que j’appartiens à un autre Dessein [28/27], une autre Vie [24/3-5}, infinis, que mon existence de solipse enfermé sur lui-même me cachait l’existence d’une nombreuse fratrie. Et je suis parti en quête de mes Racines, de mes innombrables frères. Quand ma Famille sera-t-elle à nouveau réunie ? À quand les grandes retrouvailles dans le giron de l’Unité Primordiale ? À quand le Bonheur de s’aimer en plénitude, tout simplement ?
Les DanaïdesPlus et mieux nous aimer, voilà bien un point capital. Comment inspirer aux hommes de s’aimer s’ils ne sentent pas ce dépassement, ce début d’accomplissement en nous et entre nous ? Nous avons décidé au sein de mon groupe [de mission à Paris] d’en faire un souci premier. Nous avons passé de longs moments ensemble dans l’optique de mieux nous connaître.
Chacun à tour de rôle a évoqué sa vie jusqu’à la découverte de La Révélation d’Arès. Nos parcours sont à la fois étonnamment différents — comme le sont nos sensibilités, quelle richesse en réserve ! — mais tous ont révélé l’essentiel en commun : la douleur de vivre dans ce monde et la soif d’amour, de vie spirituelle, le besoin d’autre chose. Que serions-nous devenus sans La Révélation d’Arès ?
Non, nous ne sommes pas que des biologies mouvantes et tièdes (Rév. d’Arès 2/5) promises à la poussière des tombeaux, mais des êtres métaphysiques temporairement habillés de chair sur une ligne de Vie infinie.
Ce monde est le tonneau des danaïdes, il se vide à mesure qu’il se remplit ; il se disloque à mesure qu’il se construit, il déçoit dès qu’il fait espérer ; il n’est jamais tout à fait ce qu’il paraît être. Ce monde lourd a la fragilité d’une coquille d’œuf. Pauvre astre agité qui balance continûment entre Lumière et ténèbres, entre Être et non-Être...

Merci à Dieu, qui a suscité en notre sein un juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2). Grâce à vous nous émigrons du non-Être vers l’Être. Quelle difficile Mission mais quel Exode exaltant !
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Laurent R. d'Île de France (Seine et Oise)

Réponse :
J'ai tant aimé cette lettre que je n'ai pas résisté à l'envie d'en faire un commentaire, un commentaire qui normalement aurait convenu à l'entrée 234, mais pourquoi pas en 235 ? Toute percée en direction du Vrai mérite de se manifester n'importe où.
Vous partez, mon frère Laurent, "en quête de vos Racines"... Les racines courent dans la terre noire, noire comme le ciel noir de la nuit ; elles sont invisibles aux humains qui piétinent le sol ensoleillé, mais elles sont terre nourricière. Nous invitons le monde à retrouver (Rév d'Arès 24/5) le tronc métaphysique, l'épaisse et unique tige des souvenirs ineffacés qui remontent à la Vie. Il faut ébrancher le tronc initial, qui doit seul demeurer ; il faut couper les rejets scolastiques, théologiques, académiques, politiques, etc., qu'on a à tort qualifié de métaphysique. La vraie métaphysique est le tronc nu, le tronc d'où plongent les racines dans la terre noire nourricière ; là se trouve la Force, la Vie, la Puissance, la Sainteté, la Lumière créatrice qui n'est pas celle d'un soleil mais celle, plus puissante qu'un soleil, qui n'est pas composée de photons mais de Vie.
Je ne peux pas me représenter Dieu autrement que par une idée sans forme ni descriptif, c'est-à-dire autrement que par un mouvement de pensée d'honnêteté absolue. Seule la métaphysique me permet d'emprunter ce sentier-là. La méthode analytique du rationalisme ne va pas loin ; elle nie Dieu parce que, dit-elle, son analyse ne Le rencontre pas ne L'atteint pas. Dieu est l'Être si grand qu'il est, en effet, indimensionnel et n'entre dans aucun système analysable. Au cours des cinq Théophanies d'où sortit en 1977 la Voix qui me dicta Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès) je n'observai rien d'analysable. Même la gifle magistrale que je reçu à la fin de la cinquième Théophanie n'était pas réflexible en moi ; rien ne m'affirmait qu'elle vînt de Dieu directement. Le moment de cette gifle fut, je crois me souvenir, le premier moment où le terme de métaphysique jaillit dans ma cervelle ; je l'ai longtemps qualifiée de "gifle métaphysique", parce qu'elle me paraissait venir du Père sans que je pusse honnêtement affirmer si c'était Lui Qui me la donnait où si ce n'était pas simplement moi qui la recevait. Voilà la bonne façon d'aborder le surnaturel d'Arès avec honnêteté absolue. Notons que tout peut exister en même temps, ce qui hypersimplifie notre rapport à la Vie et ne peut pas être cérébralement conçu par le pécheur.
J'arrête ici mon discours sur la métaphysique pour dire, comme vous le sentez, que dire de façon claire ces choses aux passants croisés dans la rue est d'une grande difficulté. J'y réfléchis depuis longtemps. Je pense toutefois que les questions que se posent depuis longtemps mes frères et sœurs sur l'indicible : Dieu, l'au-delà, Éden, etc., sont maintenant assez avancées — vous en êtes une des preuves que je recueille en ce moment — pour que nous puissions commencer à faire glisser notre discours apostolique vers une traduction du Vrai qui soit métaphysique en même temps qu'exprimable simplement dans la rue.

16nov21 235C26
À chaque fois que j'apprends que vous souffrez de cette satanée crise de Ménière, j'en suis tout retourné.
Contre le mal que perpétue l'homme, le Père ne peut rien, sinon rappeler à l'homme la pratique de la pénitence. Le mal est création d'Adam, conséquence de la mauvaise utilisation des Attributs qu'il avait reçus de la Vie : parole, amour, créativité, individualité et liberté. Le Mal est devenu multiforme depuis que l'humain ne tète plus la force dans la Force (Rév d'Arès vii/5).
Mais voici que l'heure du changement a sonné : Le temps est venu où Ma Parole s'accomplit (Rév d'Arès 28/14)
C'est donc à partir de cette première génération de pénitents qu'advient une nouvelle ère, l'ère de l'apprentissage de l'amour sans fin, quelque chose qui n'a pas pu aboutir jusqu'à présent, quelque chose qui, à terme, doit renverser l'ordre établi, la fixité du péché.
Si nous réussissons à transmettre cette Parole venue du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), non comme des psittacistes même parés de plumes multicolores, mais avec le Feu comme vous nous l'enseignez, alors oui, nous transmettrons à nos frères humains le besoin de provoquer cette fusion.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Oui, mon frère Dominique, le temps est venu où la Parole s'accomplit (Rév d'Arès 28/14), mais ce n'est que l'aube de l'accomplissement ; nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements, au tout début du commencement.
La religion considère l'homme comme entité isolée sur la seule et minuscule durée — quelques décennies — d'une vie terrestre individuelle. La Révélation d'Arès considère l'homme sur la durée totale de vie de sa race — des millénaires —. La notion du temps dont parle le verset Rév d'Arès 12/6 est radicalement différente. Le phénomène social "religion" disparaît complètement dans la Parols d'Arès. Quand le Père dit que "l'heure du changement a sonné", il dit seulement que commence une phase nouvelle du temps ininterrompu tel qu'il apparaît dans les mots : ... mais toi tu es dans le temps (12/6).
Nous entrons dans un très important moment ou stade ou échelon du toujours même temps qu'a enclenché l'invention (ou l'activation ?) du péché ou mal par Adam. Nous entrons dans un moment de ce même temps où nous allons avoir la possibilité de stopper l'horloge même du temps. Nous allons ainsi avoir l'opportunité de couper les racines de la vie terrestre pécheresse telle que nous la vivons. Le petit reste (Rév d'Arès 24/1) des briseurs ou des casseurs de temps, comme nous pourrions nous nommer, naît et commence.
Dans cette perspective il est certain que le fait que le Pèlerinage 2022 ait lieu ou n'ait pas lieu est pour ainsi dire dérisoire, insignifiant, comparé à l'objet fondamental de la foi arésienne. Toutefois, l'évolution de nos frères et sœurs est forcément lente ; le péché, cette visière longue et épaisse qu'ils ont devant les yeux, ne disparaîtra que progressivement et la sagesse implique que nous souhaitions que ce Pèlerinage puisse s'ouvrir en 2022 et les années suivantes, parce que le Pèlerinage est justement un moment au cours duquel ils méditent et font mûrir les questions fondamentales qui se posent à des casseurs du temps, alias des Pèlerins d'Arès.
Ceci dit, merci de vous soucier de ma santé ; ce matin je fais une petite rechute dans les vertiges et nausées, mais les crises de Ménière sont ainsi faites qu'elles sont parfois oscillantes avant de disparître.

16nov21 235C27
Cher frère Michel,
Merci beaucoup pour toute la vie que vous nous transmettez par vos mots sur ce blog et cela en dépit de vos soucis de santé.
J'espère que le dicton "Jamais deux sans trois" ne va pas s'appliquer au Pèlerinage d'Arès en 2022, bien que cela en prenne le chemin avec notre roi Macron qui se veut hyperprotecteur des enfants de sa République en Marche ou plutôt de son royaume, devrais-je dire.
Certes, le pèlerinage est pour nous une étape forte dans notre ascension vers les Hauteurs où nous nous rapprochons du Père, de la Vie, pour toujours mieux Le ou La servir.
Mais qu'à cela ne tienne ! Cela ne nous découragera pas pour poursuivre la moisson des pénitents qui vont changer le monde.
(Car)  le frère a (déjà) le Feu, (quand il a) le bouillon dans son coeur, le tison (de Dieu) dans sa moelle. Le frère (qui) monte (dans) sa chambre monte (après) Ma Hanche (Rév d'Arès xxx/20).
Par quelle mouche ont-ils été piqués, les dirigeants de notre pays qui pour sauver le corps tuent l'esprit (l'intelligence et le bon sens) ? Mais si certains les approuvent sous l'emprise de la peur distillée par les médias, des consciences s'éveillent et notre message est peut-être plus entendu qu'on ne croit, car les mensonges des puissants deviennent de plus en plus criants et l'urgence de changer le monde [Rév d'Arès 28/7] se fait plus lourdement sentir. Il est important que nous soyons sur le terrain pour apporter notre message d'espérance dans la paix et l'amour.
Cela doit nous motiver encore plus dans notre moisson, car les épis mûrs endormis sont peut-être en train de se réveiller. Hauts les cœurs  les messagers de la Vie !
Juste un petit commentaire pour encourager les troupes du Père.  
Je vous souhaite un bon rétablissement et vous embrasse ainsi que sœur Christiane qui veille sur vous.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Comme vous, frère Denis, j'ai bien peur que le dicton "Jamais deux sans trois" ne s'applique au Pèlerinage d'Arès en 2022, parce que beaucoup trop de Français approuvent l'hyperprotection sanitaire qu'exerce dans ce pays M. Macron, et parce que la frange des citoyens anti-pass est trop petite pour faire basculer le gouvernement hors de son paternalisme aberrant.
Mais n'est-ce pas le reflet de ce que vous constatez vous-mêmes, apôtres, dans votre mission en rencontrant une majorité de Français qui se voient chacun comme la fin de tout, la téléologie terminale, l'extrême satisfaction d'une situation de nullité ou de médiocrité spirituelle ?
Ce matin, lors de notre repas du matin que nous prenons côte à côte — soupe au chou (de Bretagne) façon Chrisiane, un délice ! —, mon épouse et moi parlions de ce qui nous paraît quand même très visible : Les candidats à la présidence de la République — du moins ceux qu'on entend actuellement — sont aussi creux que des cannes à pêche et nous supposons qu'ils considèrent que seul un discours creux parle à des citoyens creux. Nous sommes dans une culture du creux. Ah ! on est bien loin de M.Pompidou citant Paul Eluard, je m'en souviens encore : "Comprenne qui voudra. Moi, mon remords, ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés." Énorme est ce que la France a perdu !
Il arrive un moment où s'effondrent le cœur et la profondeur des principes premiers. Je ne dis pas que nous Pèlerins d'Arès aurions eu plus de succès missionnaire à cette époque-là, mais la mission aurait posé d'autres problèmes que celui que pose aujourd'hui le problème d'une médiocrité ou d'un pédantisme qui chaque jour me consterne davantage. Il y a indiscutablement un point de rupture ou des choix ontologiques qui me déroutent dans l'esprit général du temps. Je réfléchis beaucoup aux moyens de tenir compte de ce renversement.
Peut-être que "les épis mûrs endormis sont en train de se réveiller," comme vous dites. Alors, si c'est vrai, je crie comme vous : "Hauts les cœurs  les messagers de la Vie !"
Merci pour votre commentaire, mon frère Denis.

16nov21 235C28 
Bonjour cher Frère Michel,
Le thème de cette rentrée réveille en moi une méditation sur la sérénité et l’inquiétude dans la vie spirituelle.
Dans le monde agité et souvent perdu où nous vivons, le désir, la soif de paix et de sérénité sont grands. Alors, l’inquiet peut sembler un chétif spirituel qui n’aurait pas atteint un niveau spirituel où tout serait joie, béatitude, paix et sérénité. Faut-il être inquiet ou serein à l’approche de 2022 ? Quelle part respective accorder à la sérénité et à l’inquiétude dans la vie spirituelle ?
Les stoïciens, qui ont peut-être enfanté la thérapie la plus efficace aujourd’hui, la thérapie cognitivo-comportementale, ont voulu nous apprendre à contrôler nos émotions et à protéger notre vie intérieure des vicissitudes extérieures, au point que la non réalisation de nos préférences ne devrait pas nous troubler, nous soucier, nous inquiéter.
Spinoza a poursuivi la pensée stoïcienne en des termes similaires, en insistant sur la joie et en se prémunissant des passions tristes.
La tradition bouddhiste est analogue en insistant sur l’effort d’acquérir et de conserver la sérénité, car, selon le bouddhisme, il ne s’agit pas de trouver quel chemin nous guidera vers le bonheur, mais de prendre conscience que c’est le bonheur, ici et maintenant, qui est la voie spirituelle, quoique Bouddha insiste sur la préséance du devoir de compassion, et donc de l’inquiétude pour autrui, avant la recherche de la béatitude personnelle.
En quoi les stoïciens se seraient-ils égarés et quelle forme d’inquiétude ne devrait pas être considérée comme un mal, mais comme une nécessité, un bienfait, pour la vie spirituelle individuelle et collective ? On ne peut répondre sans plonger dans la métaphysique.
Si la situation métaphysique de l’homme est de reconnaître qu’il est dans un état déchu consécutif au péché, qu’il n’est pas ce qu’il devrait être, qu’il est indigne de lui-même et de son Créateur, alors on commence à mieux concevoir qu’il peut être bénéfique de s’inquiéter de retrouver son être, son harmonie avec Dieu et avec ses frères et sœurs. Ne pas s’en inquiéter ne serait pas un signe d’élévation, mais plutôt le signe d’un manque de conscience de son indignité eu égard à la noblesse d’être, à la hauteur d’être pour laquelle nous avons été créé et à laquelle nous avons le devoir de nous efforcer de retourner, pour nous-même et pour tous nos frères et sœurs.
Cela ne veut pas dire que les sagesses écloses de la soif de sérénité sont sans valeur, mais qu’elles sont fondamentalement incomplètes si elles ne laissent pas sa part à l’inquiétude et si elles engendrent l’autosatisfaction et l’illusion d’être déjà parvenu au sommet spirituel. Jésus insiste dans les Évangiles sur cette dimension centrale de l’inquiétude pour le progrès spirituel, dans Luc 18/9-14 où le pharisien satisfait de lui-même s’égare à la différence du publicain humble et inquiet. De même dans Luc 15/11-32, où le père du fils prodigue manifeste sa joie née du soulagement de son inquiétude pour son fils perdu et revenu à la vie spirituelle.
Ainsi l’inquiétude spirituelle ne doit-elle pas s’étendre seulement à la pénitence, mais aussi à la mission, car Ainsi se perdra la foule des impénitents, qui de siècle en siècle se croient plus loin du trépas qu’ils ne sont, remettant toujours à demain de renoncer aux vanités (Rév d’Arès 13/4).
Cependant, Jésus insiste aussi, dans Matthieu 6/28-30, sur l’importance de garder sa paix, et qu’à chaque jour suffit sa peine. Je me risque à dire que comme absence d’activité extérieure et de souci du monde, le quiétisme est une grave erreur, mais que l'hésychasme orthodoxe, en tant qu’il vise un calme et un repos intérieur n’est lui pas forcément dans l’erreur, d’après ma compréhension de La Révélation d’Arès. Tu n’auras pas l’orgueil de te croire la Graine en te rendant responsable de leur perte [des pécheurs] : Tu n’affaibliras pas ton cœur par une contrition vaniteuse, car en perdant ainsi ta paix et ton courage, tu pécheras gravement à Mes Yeux… Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement, qui est impiété… En toutes occasions tu garderas ton sens et ta mesure, tu prendras le temps de décider… Tu te reposeras, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme… il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé, avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d’Arès 13/6-8, 35/7-8, 38/2).
Cette inquiétude métaphysique sur mon indignité eu égard à mes potentialités d’être Enfant de Dieu, sur l’apparente contradiction entre le fait que mon être tire son être de Dieu [comme Être] et le fait que je souhaite que Dieu soit encore plus en moi alors qu’il est déjà en moi, comme disaient Augustin ou Gabriel Marcel, est plus qu’une curiosité spéculative, car c’est de la tension vivante entre l’être, le non-être et le devenir que ma pénitence forge mon être.
Dans le livre VIII des "Confessions" [d'Augustin d'Hippone, le saint Augustin catholique], cette inquiétude métaphysique sur notre infirmité individuelle et collective d’être, conduit Augustin à s’interroger sur son incapacité à concevoir intégralement ce qu’il est, sur le fait que l’esprit est comme trop étroit pour se contenir lui-même, de sorte que notre esprit et notre mémoire ne devraient pas être conçus comme des contenants, mais que c’est en Dieu que nous trouvons Dieu, et que nous ne pourrions aimer Dieu s’il ne nous aimait d’abord lui-même. Ou, si ma mémoire est bonne, comme Mouhammad l’a dit dans un hadîth, "s’aimer les uns les autres en Dieu".
Jérôme H. de Montréal.

Réponse :
Il y a très longtemps — cinquante ans peut-être — que je n'ai pas ouvert les "Confessions" d'Augustin d'Hippone, Merci de rappeler le chemin difficile qu'a dû prendre Augustin d'Hippone pour se convertir. La Révélation d'Arès ne nous envoie pas convertir mais moissonner, car le Semeur est passé (5/1), et donc nous nous trouvons dans une situation assez différente de celle de cet homme-là, un des premiers Chrétiens, passant du manichéisme au christianisme, mais, même moissonnés, nous avons nous-mêmes chaque jour de notre vie de Pèlerin d'Arès à modifier beaucoup de choses au fond de nous.
Mais vous parlez des stoïciens et nous donnez l'occasion de remarquer que, si La Révélation d'Arès n'est pas un manifeste stoïcien, elle nous porte à adopter dans nos vies d'apôtre des attitudes stoïciennes. Le stoïcisme est basé, depuis l'Antiquité (Zénon de Kition, IIIe siècle avant J.-C), sur le principe selon quoi mieux vaut aborder ses émotions et sentiments ainsi que l'agitation du monde avec tranquillité et rationalité plutôt qu'être à la remorque d"un destin toujours difficile et de ses émotions, qui agitent. Être stoïque veut dire : se suffire à soi-même. Il faut apprendre à ne jamais se laisser dévorer par toutes les peurs, les soucis et les idées qui courent et qui peuvent tourmenter un missionnaire sans cesse en butte à des rebuffades. Nous avons nos faiblesses et nos ignorances, et nous sommes de ce fait désemparés par moments, mais nous devons opposer à la peur de l’inattendu et de l'inconnu l’idée que tous les humains doivent s'aimer. L'amour est une attitude stoïque qui permet de surmonter de nombreuses difficultés. Le bonheur qu'on peut déjà trouver en ce monde, même s'il n'est pas une grande félicité, ne dépend pas de facteurs extérieurs ; il suffit de se suffire à soi-même. Le bonheur n'est pas un cadeau venu du dehors ; c'est simplement, comme la foi, une faculté intérieure ; il faut les prendre comme ils se présentent. Seuls les humains capables d'en rester à leurs propres possibilités peuvent être heureux. Le bonheur et la foi apostolique agissent toujours opportunément en celui ou en celle qui aborde la vie avec sérénité. Je ne suis pas d'accord avec Aristote quand conseillait de ne pas refouler ses sentiments et même de s'indigner face à une injustice criante si nécessaire ; je préfère suivre Zénon qui recommandait de ne pas se trouver agité par des sentiments. Oui, les idées de Zénon de Kition étaient plus proches de la paix intérieure de Jésus.
Merci, frère Jérôme, pour votre commentaire.

18nov21 235C29 
Image affichée sur la page Facebook de Michel Potay le 17 novembre 2021 par Maxime W. d'Île de France :
Image Face book 18-11-2021

Réponse :
Ce matin je me suis levé, la tête à peu près entièremnt dégagée. Je m'espère enfin sorti de la crise de Ménière qui m'a affecté avec des hauts et des bas du 4 novembre à hier. C'est ma crise la plus longue depuis que la maladie de Ménière se déclara en moi une nuit de 1992 (ou 1993 ?) dans un petit hôtel assez sordide du Quartier Latin à Paris. Sœur Christiane a lu, avant-hier, quelque part sur l'Internet, que ce genre de crise peut être provoquée par le vaccin Moderna que j'ai reçu le 14 octobre en rappel du vaccin Janssen qui m'avait été administré le 11 mai. Peut-être. Qui peut savoir ? J'ai des crises de la maladie de Ménière, à intervalles de dix à dix-huit mois, à peu près tous les ans, depuis quelque vingt-neuf ans et il est possible que ces crises deviennent plus longues avec l'âge. Ce matin, donc, je fais un petit tour sur ma page Facebook et je tombe sur cette image dont le texte, extrait de mon blog, me touche particulièrement. Merci, mon frère Maxime W.
Le texte de cette image évoque bien Tout Ce Que, depuis le sentier que nous fait gravir notre pénitence, une honnête métaphysique ou honnête intuition nous permet de pressentir de la Source qui coule, là-haut sur les Hauteurs (Rév d'Arès 25/5), Ce Qu'on appelle Dieu. Depuis 1977 je dis : "Avant les Théophanies je croyais savoir ce qu'est Dieu, en gros je le voyais comme la personne du Créateur qui peut s'adresser à l'homme et auquel l'homme peut s'adresser, et qui est la providence, c.-à-d. celui qui gouverne la Création et qui juge les âmes d'après les actes de la vie corporelle. Depuis les Théophanies de 1977 je ne sais plus Qui est ou Ce Qu'est Dieu. Une Voix (Rév d'Arès vii/4-5) s'est adressée à moi, consignée dans Le Livre (deuxième partie de La Révélation d'Arès), venant simultanément du dehors à mes oreilles et du plus profond de moi, c.-à-d. Quelque Chose ou Quelqu'Un présent sous ma peau comme s'exprimant du dehors depuis l'Infini. Ce qui me fait parfois dire : Il n'y a pas d'apparition de Dieu, il y a un assortissement absolu de la Vie." C'est parce que l'homme veut toujours préciser et rationaliser que le Créateur le prévient de n'en rien faire par ces mots : L'homme ne peut pas Me voir et vivre (Exode 33/20).
On a attribué à la métaphysique les pires méfaits : l'esclavage, les tueries guerrières, l'exploitation de l'homme par l'homme, la domination de la femme par le mâle humain, la tyrannie, les guerres, la destruction de la planète et j'en passe. En fait, les méfaits ne sont pas venus de la métaphysique, mais de philosophies diverses parmi lesquelles les instincts animaux de l'humain, les dogmes religieux, les idéologies, les prétentions de dominateurs ou de classes impérieuses, etc. La métaphysique, elle, est à mes yeux le seul couloir, très étroit, d'honnête simplicité, de réduction à l'extremum absolu d'intuition et de bien, qui puisse traverser la forêt philosophique où je ne vois valables que très peu de thèses philosophiques — Notamment, le platonisme (théorie des idées ou formes de Platon, selon quoi des entités intelligibles en soi ont des contenus indépendants de l'expérience sensible), l'existentialisme tel qu'exprimé par La Révélation d'Arès.
La métaphysique ne peut jamais, dans l'état d'une humanité pécheresse, être un dogme à caractère définitif. La science elle-même n'est jamais qu'un état momentané des connaissances ; elle découvre sans cesse ses ereurs et, par ce fait, prouve qu'elle n'existe pas vraiment. La science comme la philosophie sont des états certes non inutiles sur l'instant mais, fondamentalement, sans cesse stoppés, donc dévitalisés de la pensée humaine. La métaphysique est pour moi la voie d'humilité, donc de réduction à la seule plausibilité, le seul couloir dans lequel l'homme pourra avancer aussi longtemps qu'il ne retrouvera pas la pratique de l'amour et de sa lumière, qui fera que savoir disparaîtra au profit de vivre.
Il s'ensuit qu'à la question : "Qu'est-ce que Dieu ?", la seule réponse plausible est : "Dieu c'est toi !", parce que personne ne sait comment, quand et à travers quel filtre scoliaste sont venus les Veda ou la Bible aux oreilles de l'humain, personne ne sait comment et à travers quel filtre scoliaste la Grande Pensée est venue à Siddhattha Gotama dit Shakyamuni ou Bouddha, personne ne sait comment et à travers quel filtre scoliaste le Guru Nanak composa le Jap Ji Sahib, personne ne sait comment et à travers quel filtre scoliaste Mouhamad entendit le Coran. On n'en est réduit qu'à une honnête métaphysique, ou, si l'on préfère, à d'honnêtes plausibilités. Moi-même, je sais certes comment et quand, mais je ne sais pas à travers quel filtre scoliaste La Révélation d'Arès m'est parvenue. Je n'ai pour la retransmettre que mon honnêteté et ma conviction personnelle que la Vie m'inspire ce que j'ai à dire, et j'ai toujours compris que ce n'est qu'une faible preuve, j'ai toujours compris que beaucoup ne me croient pas, mais j'ai compris que l'amour suffit à faire preuve de la Vie et c'est pourquoi je dis : "Croyez ce que vous voulez ou ne croyez pas, mais aimez tous les hommes, pardonnez toutes les offenses, soyez libres de tous préjugés, et la lumière viendra d'abord en vous, puis, plus tard, quand un grand nombre d'humains aimeront, pardonneront, se libéreront des préjugés, la Lumière absolue (Rév d'Arès 12/4) (re)viendra sur le monde.
La métaphysique est la seule action libératrice possible de la pensée humaine, car l'homme c'est sa pensée, le reste n'étant qu'animal. Si je dis : "Dieu c'est moi ; Dieu c'est toi ; Dieu c'est lui ; Dieu c'est n'importe qui," je ne prononce pas un blasphème, je ne fais que prononcer dans ma langue humaine imparfaite et insuffisante, quelque chose de Vrai à défaut de dire la Vérité qui ne m'est pas accessible et qui ne sera approchable que quand le monde aura changé (Rév d'Arès 28/7).

18nov21 235C30
Après lecture et relecture de votre message adressé à vos frères et sœurs d'Île de France [voir 235C7], je tiens à vous exprimer ma profonde reconnaissance.
Je vous ai lu comme on boit l’eau vive, claire et limpide. Nous P(p)èlerins d’Arès sommes, dans vos pas, les serviteurs de la Vie [Rév d'Arès 24/5], du Feu (xLi/7) qui couve dans nos profondeurs et qui court jusqu’aux confins de l’Univers !
L’homme et l’Univers font Un (Rév d'Arès xxiv/1), Enfant (Rév d'Arès 13/5) et Création du Père, de l’Un Infini.
De même que l’Amour du Père est Énergie qui crée et tient tout l’Univers, l’amour humain, son dérivé, est l’harmonie qui unifie toute l’humanité. À votre suite, nous sommes l’Honneur (xxxvi/16) de la Vie.
À la hauteur de cet Honneur, vous nous dites une fois encore et peut-être plus fortement : "Que les choses dites le soient sans cacher quoi que ce soit sous prétexte de ne pas choquer. Nous ne sommes pas là pour ne pas choquer mais pour dire le Vrai." (225c7).
Nous savons que nous allons vers des temps très difficiles, vers un monde de plus en plus agité et compliqué où la Sainte Simplicité de Ce que nous avons à dire sera certainement de moins en moins facile à prophétiser.
Vous nous appelez, une fois de plus, au courage, à la digne fermeté, à une grande maîtrise de soi ainsi qu’aux l’infinies bonté et patience.
Soyons humblement à la hauteur de l’Honneur que nous fait Dieu de nous confier l’accomplissement de Sa Parole.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce beau commentaire.
Vous, les P(p)èlerins d'Arès, êtes des apôtres, απόστολοι (apostoloï), des envoyés. Ne jamais oublier que celui qui envoie est censé être dans celui qu'il envoie. Quand Rébecca est choisie comme épouse pour Isaac, c'est à Éliézer, l'envoyé d'Abraham, qu'elle exprime son consentement et non à Isaac qu'elle ne connaît pas encore. Jésus reprendra le même mot d'envoyé — "scheliah" en araméen — pour désigner chacun des douze apôtres, puis plus tard des soixante-douze disciples (Luc 10/1), qu'il associera à son œuvre d'enseignement prophétique. Alleluia !

19nov21 235C31 
Je suis un vieux, enfin ! maintenant vieux, sympathisant de votre mouvement puisque j'ai rencontré un de vos missionnaires en 1982 ou 1983 place Bellecour à Lyon sous la statue de Louis XIV. En bambanant [argot lyonnais = me promenant] je passe quelquefois devant la boutique de la mission, rue d'Algérie, de temps en temps, mais je l'ai toujours trouvée fermée. Peut-être serais-je entré autrement. Je suis régulièrement votre blog que j'ai découvert il y a six ans par hasard.
Votre blog m'a appris beaucoup de choses que j'ignorais et je le trouve de plus en plus intéressant, mais je comprends l'anicroche que vous pose le "passage d'un registre parareligieux — c.-à-d. d'une certaine distance entre l'humain et le Divin comme dans la religion — au registre de la redécouverte du Tout-Autre dans une complète non-dualité, le Tout-Autre qui est en nous autant qu'Il est nous" (Entrée 234). À ce sujet, je trouve passionnante votre réponse 235C29. Mais comment pouvez-vous faire de ça un thème de campagne apostolique ?
Vous êtes un homme de bonne culture et vous connaissez sûrement la théogonie d'Hésiode, poète de la même époque que Parménide qu'il vous arrive d'évoquer. Hésiode raconte qu'il y eut une guerre entre les Olympiens commandés par Zeus et les Titans commandés par Chronos, père de Zeus. Zeus gagne et projette d'enfermer les Titans dans le Tartare gardé par Cerbère et les Hécatonchires : Egéon, Cottos et Gyès qui avaient chacun cent bras et cinquante têtes. Mais Zeus prend une décision de paix, de justice, représentée par Thémis (deuxième femme de Zeus), et cette paix provoque la naissance du Cosmos comme univers juste, beau, bon, qui remplace le Chaos, dieu initial. Le droit romains dira que Zeus "a rendu à chacun le sien", qu'il a donné à chaque dieu ce qui lui revient : la mer à son frère Poséidon, le ciel à lui-même Zeus, le mode souterrain à son frère Hadès, les saisons à Déméter, etc. J'abrège. Je veux dire que cette histoire complètement abracadabrante était à l'époque la seule façon de faire passer dans la population grecque une non-dualité encore inexprimable.
En êtes-vous arrivé au point où vous pouvez sortir complètement de la légende religieuse et de ses dogmes abracadabrants pour aborder ce que vous appelez la métaphysique ? Je me le demande.
Mais mon commentaire n'a pas pour raison cette question-là. Elle a pour raison une question plus pratique. Je ne vois pas venir sur cette page de commentaire une réponse à la question : Pourrons-nous aller au Pèlerinage d'Arès en 2022 ? J'ai maintenant 82 ans et je me sens très fatigué. Je doute que j'en aie pour longtemps à vivre. J'aimerais me rendre sur le lieu où le Très-Haut s'est exprimé en 1977 pour Lui rendre hommage avec mes deux paumes tournées vers le ciel avant de faire le grand passage.
Je vous dis toute mon admiration. J'ai maintenant compris pourquoi on vous étouffe sous un silence médiatique quasiment autocratique : C'est votre crucifixion à vous.
Cyril T. du Rhône

Réponse :
Voilà un Lyonnais dont je ne me souviens pas et que je n'ai probablement jamais rencontré. Merci pour votre commentaire, frère Cyril, merci de vous souvenir de moi et surtout, j'imagine et j'espère, de vous souvenir de La Révélation d'Arès, quoique votre commentaire n'en parle pas.
Je me souviens, plutôt mal je l'avoue, de la théogonie d'Hésiode, aède auteur de la "Théogonie (Θεογονία)" dans laquelle il mettait en scène la foule des dieux grecs et une histoire de la création du monde par Chaos. Cet ouvrage était considéré, si j'ai bonne mémoire, comme le plus ancien poème "mystique" grec. Hésiode a aussi écrit "Les Travaux et les Jours (Ἔργα καὶ Ἡμέραι)" poème dont je me souviens un peu mieux, où il racontait l’histoire de Prométhée et de Pandore, les cinq races successives de l’humanité (or, argent, bronze, race des héros et fer), la fable du faucon (le roi) et du rossignol (l'aède). Merci de nous rappeler avec précision une œuvre littéraire maintenant très floue dans ma pauvre tête de vieux bonhomme de 92 ans.
Cependant, vous citez à raison cette théogonie, parce qu'elle rejoint la façon dont j'observe moi-même le paganisme antique, dans lequel je vois une sorte de pré-dogmatique du divin, grossière et compliquée comme beaucoup de choses dans le monde antique (langues, morales, etc.). Je ne crois pas que les païens antiques manquaient d'une certaine idée d'un Dieu unique, mais je crois qu'intellectuellement et culturellement il leur manquait la faculté d'en parler autrement qu'à travers des pluriels ou bien ils avaient la faculté, que nous avons perdue depuis, de parler de l'Un avec des pluriels. On retrouve ce mystère intellectue dans la Bible : Elohim, nom de Dieu très fréquent dans la Genèse (139 occurences), est en fait un pluriel ; Elohim signifie Dieux au pluriel et est suivi d'un verbe ou d'un adjectif au pluriel. Je crois que la problématiques du pluriel pour désigner Dieu aux temps antiques venait d'une particularité intellectuelle, depuis lors disparue. Cette particularité intellectuelle des peuples antiques provenait probablement d'un besoin de signes, aussi nombreux que possible, pour désigner le Surnaturel, parce qu'ils avaient la faculté, aujourd'hui perdue, de relier entre eux les phénomènes nombreux alors aussi inexplicables qu'impressionnants qu'ils avaient sous les yeux : l'orage, la tempête, l'été, l'hiver, la mer, la terre, la montagne, les cavernes, les goufres, les étoiles fixes, les étoiles filantes, etc. Ils donnaient donc des noms à ces phénomènes qu'ils respectaient craintivement sans pour autant quitter, au fond de leur pensée, l'idée d'une seule divinité, même s'ils la multipliaient parce que ça ne les gênaient pas de relier toutes ses manifestations en un seul Tout.
En méditant sur cette singularité antique qui portait les hommes à ne voir l'unique Dieu qu'à travers mille dieux, j'ai repensé maintes fois au fameux livre "Tristes Tropiques" de Lévi-Strauss, qui y décrit avec force détails les particularités culturelles des Indiens Bororos, Nambikwaras, Tupis vivant sur le plateau du Mato Grosso (Brésil), qu'il a côtoyés pendant des années. On ne peut, selon Lévi-Strauss, percevoir l'autre tel qu'il est que par une opération de décentrement. Il ne faut pas raisonner sans garder à l'esprit le fait que le progrès ne touche pas toutes les parties du monde à la même vitesse et de la même façon, que les idées qu'on a de la vie, les idéaux, les façons de pense, de parler, sont très différentes d'un lieu à un autre, d'un temps à un autre, etc. Des particularités intellectuelles s'opposent inévitablement, dressent des murs entre elles. La logique est très variable, mais le fait le plus terrible dont est coupable l'arrogante "intelligence" occidentale qui prétend tout comprendre et tout expliquer amène en réalité partout guerre, désolation, élimination de nombreux peuples qu'elle qualifie de primitifs, dévastation de l'écosystème, mécompréhension du lointain et de l'antique. Ainsi les tropiques paraissent-ils bien tristes, car c'est notre méchante et prétentieuse stupidité que nous lançons à la face des hommes. Il est évient que les temps antiques nous sont incompréhensibles si on les observe avec des lunettes modernes, alors qu'ils n'ont jamais été aussi arriérés qu'on le prétend ; ils avaient déjà tout vu quant à l'essentiel, seulement différemment. Nous sommes ainsi écartelés entre notre arrogance d'Occidnetaux qui prétendent tout savoir et des mondes inconciliables comme les "primitifs" ou les "antiques". La Vie, le Père, le Tout Autre, se trouvait déjà dans le gros bouquet de dieux antiques. Dieu y était seulement perçu d'une tout autre manière, sous forme de mythes, et le Père a bien raison de nous faire comprendre que ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait de bon, qui nous ramène à la divinité. Entrez dans une cathédrale et voyez les vitraux ; vous y voyez autant de contes de fée que les anciens avaient de mythes. Bon ! j'arrête.
Ceci dit, suis-je "arrivé au point où je peux sortir complètement de la légende religieuse et de ses dogmes abracadabrants pour aborder ce que vous appelez la métaphysique ?" Je réponds que je pense que oui.
Concernant le Pèlerinage 2022, vous avez raison, frère Cyril, les perspectives sont pour le moment plutôt négatives.

20nov21 235C32 
2022, aiguiser mes outils missionnaires...
Le papier "pureté pensée bruit vide" est collé à même le sol sur la chaussée. Le "passant-lecteur" doit baisser la tête pour le lire. À la fin du papier j'écris : "Si tu aimes, lève les yeux au ciel !" Il lève les yeux au ciel, c'est un signe. Je lui glisse le tract en prenant bien soin de ne pas extraire le passant-lecteur du sentiment qu'il éprouve à l'instant.
Je l'invite [par le tract, troisième image ci-dessous] à prendre le temps de réflêchir et de reprendre contact avec moi par le biais du blog. Si je m'abstient de parler, c'est pour éviter que ma personne influe sur la décision que le passant doit prendre seul avec sa conscience.
Que dois je faire vis-à-vis de ce mouvement de pélerins d'Arés plus amplement expliqué dans le blog qui propose de se relier au vôtre et à ADIRA ? Je n'étais pas satisfait du papier que j'avais collé au sol samedi ; j'éspére que celui-là produira un meilleurs effet sur les lecteurs.
Le tract tel qu'il est présenté n'a pas encore était essayé en mission ; les sœurs de Nantes y ont apporté leurs contributions, ce qui diffère du vulgaire papier, format courrier et traitement de texte, que je disttribuais. Marie-Élise me voyant coller un peu partout ces papiers au sol m'a suggéré indirectement cette idée : "Un jeu de piste. Premier papier : On inscrit : Redresse-toi, homme Michel, debout ! (Je ne cite pas sur les papiers que cela provient de La Révélation d'Arès). Plus loin sur un autre papier : Cesse tes pleurs et ton tremblement ! Encore plus loin : Que cesse ta honte ! Et le dernier papier : Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un Manteau Neuf.  (Rév d'Arès 1/1). On  peut marquer : "Extrait de la Veillée 1 de L'Évangile Donné à Arés."
Si le badaud fait tout le circuit ou un autre issu d'un autre extrait de La Révélation d'Arès. Alors c'est qu'il faut aller à sa rencontre pour [un contact plus étroit].
Voilà ! Je jette cette idée au cas où quelqu'un voudrait l'exploiter.
Bien à vous.
Frédéric H. de Vendée
 Image 1 Fred Hesse   Image 2 Fred Hesse   Image 3 Fred Hesse

Réponse :
Chacun, mon frère Frédéric, établit sa mission comme il l'entend. Ainsi vous m'expliquez ici comment vous procédez. Vous vous êtes fait apôtre et j'en suis heureux. Très franchement, j'ignore quel résultat vous pouvez obtenir en procédant de cette façon, mais je souhaite de tout mon cœur qu'il soit une réussite. Si c'est le cas, faites-nous en part. Merci.
Il y a quelque chose de métaphysique dans le procédé apostolique que vous avez choisi, parce que les sentiers qui mènent aux Hauteurs sont ceux de l'intuition, mais pas ceux d'un système ou d'une idéologie formulée, et vous invitez le "passant-lecteur" à sentir par lui-même et non à apprendre de vous la direction du Bien, du Salut. Vous avez adopté un procédé souple, qui peut réussir et que vous perfectionnerez, je n'en doute pas, car il y a clairement un besoin d'amélioration.
"Si tu aimes, lève les yeux au Ciel !" (ce serait mieux écris plus gros, mais bon ! il faut un commencement à tout) comme on dit à ceux qui en montagne ou sur un toit ont l'effrayant vertige. Vous visez ainsi ceux et celles des humains qui ressentent l'envie d'escalader qu'ont souvent, contradictoirement, les vertigineux. "La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux," a écrit Albert Camus... Il se trouve que je suis moi-même, actuellement, en train de relire, la nuit sur mon kindle, "Le Mythe de Sisyphe," un essai sur l'absurdité de la vie et du monde dont je perçois beaucoup mieux aujourd'hui l'intérêt que je ne le perçus autrefois, il y a plus de cinquante ans, quand je lus cet ouvrage la première fois.
Le départ vers l'aventure spirituelle à quoi invite La Révélation d'Arès fait mieux comprendre à l'épi mûr, au pèlerin d'Arès en herbe, la joie du vertige que provoque l'inconnu. Car nous sommes des croyants qui mettent leur confiance dans l'inconnu : "Qu'est Dieu, qu'est l'au-delà ?" Un esprit honnête répond : "C'est largement inconnu ; ça se manifeste ici et là, c'est tout." Mais le connu ne vaut guère mieux, est terriblement décevant en mille circonstances, aussi bien ce "connu" sans la moindre preuve qu'est la "bonne politique", qui n'existe pas et ne rend heureux tout le temps que quelques uns, que la foi religieuse ou la foi athée. À quoi bon voyager dans l'imagination — car la vie spirituelle est pour une bonne part aussi imaginative que l'est la vie politique ou la vie dite "de plaisir" — si l'on n'y emporte que des idées toutes faites et impérieuses comme sont les dogmes d'une part ou les théories athéistes ou hédonistes d'autre part ? On ne peut trouver le bonheur qu'en bouleversant ses certitudes et en prenant le chemin difficile mais beaucoup plus rémunérateur de l'amour.
Le vrai bonheur, la lumière viennent de nulle part ou plutôt d'on ne sait où et c'est la direction que nous fait prendre la magnifique Parole d'Arès, qui présente la pénitence comme joie et fête (Rév d'Arès 30/11), c.-à-d. le salut comme le résultat d'une contradiction. Ainsi y a-t-il dans votre procédé de mission une contradiction, que vous améliorerez, mais qui est manifeste dès le départ.
Actuellement vit quelque part en France un philosophe de formation, qui a aussi appris le métier de charpentier, que vous ne connaissez peut-être pas. C'est Arthur Lochmann. Cet homme, penseur autant qu'ouvrier, a compris qu'il faut passer d’un monde à l’autre, réconcilier le corps et l’esprit. Nous, nous essayons de réconcilier l'imagination de la foi et la réalité de l'âme et de la Vie. Pour lui la charpente est "l'éthique du faire" comme pour nous la mission est l'éthique du grand passage : Le passage du terre-à-terre à l'univers-à-l'univers. Le passage de la brève vie corporelle (quelques décennies... ce monde n'est qu'un immense cimetière) à l'éternelle vie qu'a ébauchée notre pratique de la pénitence, parce que tout nous semble prouver que nous sommes plus proches de l'infini indimensionnel que de la rationalité au bout du nez. Lochmann a écrit des livres, dont le récit d’une ascension dans les Alpes, au Mont-Blanc, livre que je n'ai pas lu, mais dont j'ai lu des critiques, une ascension au cours de quoi il a découvert le vertige en même temps que trouvé les bases d'une riche méditation existentielle, un livre qui oscille entre l'aventure intérieure et l'évasion métaphysique, entre peur du vide, doutes existentiels et beauté, un livre qui dit que le vertige fait réaliser au vertigineux son extrême fragilité d’être au monde. Le vertige c'est l'imagination qui se déchaîne et c'est ce que vous essayez peut-être de provoquer chez le passant-lecteur. Vous essayez de provoquer chez ce passant-lecteur un très bref moment d'ivresse, de laisser-aller, de rencontre avec sa propre fragilité. Car qu'est-ce qui nous fait espérer d'abord, puis voir comme vraie la Lumière derrière le Message d'Arès ? Notre fragilité.

22nov21 235C33
J'aime beaucoup cet extrait qui parle de lui-même et magnifique de notre Frère Laurent 235C25 :  
"Nous ne sommes pas que des biologies mouvantes et tièdes (Rév d’Arès 2/5) promises à  la poussière des tombeaux, mais des êtres métaphysiques temporairement habillés de chair sur une ligne de Vie infinie."
Voici une toile que je viens de finir:  Dieu polymorphe, indéfinissable ; Il ou Elle est la Vie déposée dans tous les humains, filles et fils créé(e)s à Son Image et ressemblance (Genèse 1/26) enfants multi-multiplié(e)s sur terre.
Pensées fraternelles.
Didier Br. d'Île de France
Toile de Didier Bretones

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour la belle image.

22nov21 235C34 
Bonjour au frère aîné et aux lecteurs-lectrices de ce blog.
Merci, frère Michel, pour cette nouvelle entrée en matière et pour les toujours édifiantes réponses que vous apportez aux commentaires.
Recevez mes vœux de bon rétablissement face à cette maladie de Ménière. La mécanique humaine est incroyablement subtile et fragile, incroyablement belle, créative et durable aussi, à l'image de celle de l'Univers.
Dans votre réponse 235C29 à Maxime W., vous rappelez : L'homme ne peut pas Me voir et vivre (Exode 33/20). Je comprends cette phrase ainsi :
L'homme qui voit Dieu, l'Univers, la Vie, la Lumière en son prochain quitte son statut d'homme erratique, entre dans l'énergie et la puissance divines, entame le sentier caillouteux et infini de la Vérité. L'homme qui voit Dieu ne vit plus en tant qu'homme mais devient énergie de Dieu, rayonne face à d'autres hommes afin que ceux-ci à leur tour rayonnent, ne soient plus rien pour eux-mêmes en tant qu'hommes, et tout en tant que frères. L'homme ne peut pas Me voir et vivre est une invitation au dépassement. Qu'en dites-vous ?
Autre sujet : une femme, Clara Egger, envisage de présenter sa candidature aux futures élections présidentielles françaises. Son programme se résume à l'introduction dans la constitution du RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne, concept porté par les Gilets Jaunes), et ne contient que cela. Ce qu'elle propose me semble être, disons..., "une porte technique", un des multiples chemins possibles pour que la "république une et indivisible" évolue à la faveur de référendums en "confédération de petites unités humaines", pourquoi pas en corrélation avec la préparation en amont d'éveil des consciences individuelles et de la conscience collective. Qu'en dites-vous ?
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire et pour vos "vœux de bon rétablissement face à cette maladie de Ménière". Un certain nombre de lecteurs de ce blog me demandent ce qu'est la maladie de Manière. Je profite donc de votre commentaire pour afficher la vidéo (3 mn 25) que voici :
Je n'éprouve personnellement ni angoisse ni peur, mais c'est extrêmement pénible et invalidant comme le décrit ce médecin dans la vidéo : vertige, nausée, mal de tête, nystagmus, etc. et mes crises peuvent durer plusieurs jours. Avec l'âge elles durent chez moi plus longtemps et la crise que je viens d'avoir a, en gros, duré deux semaines avec de brèves interruptions qui font croire que c'est la fin. Néanmoins, ma mission prophétique est pour moi d'une importance primordiale et sacrée telle que je ne cesse pas de penser et que je parviens quand même à travailler, pourvu que je ne remue pas trop et que je prenne un antivertigineux comme le Tanganyl. Voilà ! C'est quand même une maladie qui handicape quand ses accès se déclarent d'un coup sans jamais prévenir, mais c'est une maladie dont on ne meurt pas. J'ai eu ma première crise à 62 ou 63 ans ; j'ai donc beaucoup de chance d'avoir passé deux tiers de ma vie sans ce mal.
Personnellement, je pense que L'homme ne peut pas Me voir et vivre (Exode 33/20) signifie simplement que le fait d'expérimenter directement la présence de Dieu ne peut pas se produire tant qu'on est vivant corporellement sur Terre. Autrement dit, soit l'on vit charnellement dans l'état de pécheur où nous a mis l'ancêtre Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-13), soit l'on voit Dieu, mais jamais les deux en même temps. Autrement dit encore, le péché nous empêche de voir Dieu, autant au sens physiologique visuel qu'au sens de conscience et, tant qu'on vit sur Terre, la perception qu'on peut avoir de l'existence de Dieu ne peut être qu'indirecte par la voie de l'intuition, de la plausabilité et/ou de la foi mise dans le témoignage des prophètes.
Clara EggerQuant à Clara Egger, j'ai entendu parler d'elle. Cette femme sympathique a une bonne bouille (voir image), mais je ne crois pas qu'elle soit française... N'est-elle pas néerlandaise ? Qu'importe ! Je ne connais pas assez ses idées pour dire si son projet de gouvernement par référendums est viable en France, pays de soixante-sept millions de citoyens. Comment, par exemple, les Français peuvent-ils exprimer leurs desirata en matière de politique étrangère ou dans d'autres domaines qui demandent des connaissances approfondies des dossiers ? Je ne croirais possible ce genre de gouvernement par référendums qua dans des petites unités humaines, et encore ! pas dans tous les domaines. Par contre, je pense que dans des domaines concernant l'orientation générale de la vie du peuple on ne fait sûrement pas assez appel aux référendums. Encore faudrait-il en respecter les résultats ! Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) a lieu le 29 mai 2005. À la question : "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe ?", le "non" a recueilli 54,68 % des suffrages exprimés en France. Cela n'a pas empêché le gouvernement français de ne pas tenir compte de ce "non" et de signer le Traité de Lisbonne.

22nov21 235C35
Dans la Maison de la Sainte-Parole [Lieu des Théophanies en 1977, lieu du Pèlerinage d'Arès], avant d'entrer dans les quarante pas (xLi/9) pour prier, on peut lire sur un petit panneau : "Accueille-moi sur Ton Lieu Saint … sur le gîte d'étape où Tu as devancé Ton Jour pour m'y appeler dès maintenant au pèlerinage que je n'achèverai désormais que devant Ta Face."
Mon pèlerinage a commencé un jour de mars 1983, par un big-bang : la lecture de la veillée 28 de L’Évangile Donné à Arès [première partie de La Révélation d'Arès]. D'abord teinté d’un "héroïsme" de culture, fasciné par les escalades éprouvantes [Rév d'Arès 7/1] et le repos dans la vallée grasse [26/4], l'ascension est devenue plus mesurée, quotidienne  sous l'influence de la prière, au fur et à masure que j'absorbais l'enseignement du prophète et le Feu [xLi/7] sur le lieu d’Arès. Tout randonneur connaît l'importance de la qualité du gîte d'étape. Cheminerais-je encore s'il n'était pas possible de venir frapper son front sur la pierre [xLi/9], s'immerger dans un bain de prière à la pureté sans égal, aspirer au Feu, mêler son intimité à la Présence ? C'est pourquoi je comprends le regret de Cyril (235C31) de ne pouvoir se rendre sur le lieu d'Arès.
Mais l'idée du Pèlerinage d'Arès, tel que je la conçois, dépasse l'idée de déplacement sur le Saint Lieu.
C'est un pèlerinage-prière : Tous les matins j'ai un rendez-vous, j'enfile ma tunique et j'entre dans le bain de la Parole pour un baptême par immersion qui prépare l'effort d'ascension, l'apprentissage de l'amour et de l'intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5]. Dans les plus intenses je ressens qu'un peu d'éternité et d'universalité entre en moi.
C'est un pèlerinage vers Soi, un chantier permanent qui dépierre la citadelle en désuétude, aux murs salpêtrés par la lèpre de la peur, la charpente vermoulue par les myriades de vers de l'obstination à avoir raison, envahie par une végétation de friches illusoires, refuge des hyènes de l'injustice, des chacals du jugement, des satyres du sensualisme, pour reconstruire très lentement et par tâtonnement la Maison étincelante où rayonnera une petite lumière de foi vive, d'espérance, d'amour, de joie.
C'est un pèlerinage-exode où j'apprends à perdre la fièvre aux poussées vengeresse face aux scandales nombreux et variés que suscite le monde avec délices, où j'apprends à aimer inconditionnellement et à réfléchir sans préjugés. La culture actuelle d'intolérance qui empêche de considérer l'autre — celui qui a le pus, le ver ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8) —, comme un frère qui a ses (bonnes) raisons, est le gravier coupant sur le chemin vers l'autre qui nous dissuade de venir l'embrasser. Cet exode est paradoxal, car il éloigne des raisons du monde, mais rapproche des humains.
Le plus étonnant dans cette ascension-pèlerinage n’est pas l'ambition apparemment démesurée pour un homme sans charisme, sans diplôme, sans capacité extraordinaire, de vouloir se changer et changer le monde, mais la résistance de cette folie, malgré les faits du monde et même malgré sa médiocrité indélébile.  Une folie sage, une ambition vivable seulement par l'humilité, une espérance sans certitude, paradoxes inconcevables pourtant entremêlés quitte à produire quelques incohérences, excès, dérives, écume d'une refonte humaine incroyable, inénarrable.
Il y a tout ça et beaucoup d'autres choses encore, incluses dans l'idée du Pèlerinage arésien, Pèlerinage éternel qui laissera sur le rivage de la Mer Qui est sur les Hauteurs, une montagne d’os (Rév d'Arès 24/3)  marqués du sceau du renouveau dans l'attente du Jour où tout basculera [dans l'éternel Bonheur].
Ce qui n'atténue pas, au contraire, le besoin de venir frapper son front sur la pierre à Arès et se retremper dans la fraternité chaleureuse des frères. L'impossibilité ou la grande difficulté d'organiser le Pèlerinage en 2022 freine cet élan civilisateur de manière notable puisque le chapitre xxxix du Livre [deuxième partie de La Révélation d'Arès] propose trois accomplissements dont celui de frapper son frontva le Pas de Dieu (Rév d'Arès xxxix/9). Mais juste dans ce temps, car l’Événement d'Arès donne au mot Pèlerinage un contenu totalement neuf en proposant une aventure inouïe : L'éternel cheminement des fils de la Vie qui prennent leur élan sur cette terre pour partir naviguer dans les étoiles avant de revenir un Jour [31/8]. Que peut un gouvernement contre cette Marée ?
Salvator B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, mon frère Salvator, pour ce commentaire très travaillé.
L'objet des pèlerinages, en général, est de créer un lien entre l'intemporel et l'impalpable intimes du croyant et l'Histoire palpable et temporelle. C'est une quête humble et spirituelle vers un Événement Surnaturel que les uns pensent disparu mais dont le souvenir élève encore puissamment la foi et l'espérance, et que d'autres pensent certes maintenant invisible mais toujours actif et peut-être capable de miracles. Dans un cas comme dans l'autre le Lieu garde un merveilleux définitif ; c'est un trait d'union entre Terre et Ciel. Quelques uns pensent aussi que la foi permet seulement d'interpréter spéculativement l'espérance, mais que le Pèlerinage exprime pragmatiquement l'espérance.
Le Pèlerinage à Arès n'est pas nécessaire pour espérer, mais il amplifie l'espérance en permettant de revivre un Signe qui s'est montré là. En ce qui mes concerne, ma prière sur le Saint Lieu d'Arès n'ajoute rien à ma foi par rapport à ma prière chez moi ou n'importe où ailleurs ; si j'aime paticulièrement prier sur le Saint Lieu, c'est uniquement parce que je pose mes genoux sur la réalité matérielle d'un endroit où je vécus une rencontre extraordinaire qui bouleversa ma vie et je pense que la plupart de ceux qui viennent là ressentent la même chose sur le carreau de grès sur quoi se dressa en 1977 le Bâton de Lumière.
L'invisible et inexpressible Vérité est certes partout tant au cœur du noyau ou de la graine terrestre que sur la plus lointaine étoile J1149 + 2223, une supergéante bleue située à 9,3 milliards années-lumière photographiée par le télescope spatial Hubble, mais elle a aussi laissé son indiscernable trace là sur un carré de quarante pas de côté (xLi/9) à Arès, quelque part à la surface de la Terre. Oserait-on dire qu'un fragment de l'invisible et inexpressible Vérité a été partiellement désabrité et lancé là ? Oui, j'ose le dire. Mon audace est un acte prophétique. Aussi indétectable et silencieuse qu'elle soit, la Vérité a laissé là quelque chose que l'aride et aveugle rationalité humaine ne peut nier à défaut de ne pas pouvoir la repérer. Au sens rationaliste Dieu n'est pas vrai à cet endroit, mais au sens spirituel des pèlerins venus là il est Vrai et ce n'est pas imaginatif, parce que l'homme ne voit pas qu'à travers ses yeux, ses lunettes ou son microscope, il peut voir comme il peut aimer sans que personne n'ait jamais vu l'amour, l'amour dont personne ne peut nier qu'il existe. L'amour comme le beau (Rév d'Arès 12/3) ou le Bien (xxxiii/11) ne sont pas des savoirs ; ils se suffisent de l'invisible.

22nov21 235C36 
Cher prophète,
Ma vie m'a apporté le lien, l'amour, la générosité, l'universalité, l'identité, l'âme, tout ce qui fait l'identité de ma vie, l'Union, l'Immensité de l'actuelle Vie qui est. J'arrive, je suis, je maintiens ma vie en la Vie, Jumanji [?] un jeu de rôle : un jeu qui a fait peur à mon fils Riwan lorsqu'il était enfant... Une fois qu'il a vu que ce jeu n'était qu'une illusion il a compris qu'il fallait être le maître du jeu, une fois que c'était lui qui avait la clef, il fallait qu'il soit qui il devait être. Il m'a appris à être un [Rév d'Arès xxiv/1], une vie et une grande Vie. Aujourd'hui il a 30 ans, c'est un anniversaire de son être, un enfant qui était craintif, qui ne manifestait aucune douleur, aucun sentiment et qui n'a pour identité que celle qui est de sa naissance, dans la chaleur, dans la joie et la reconnaissance de son grand-père maternel. Je lui souhaite un bel anniversaire, une vie au service de la Vie.
Je sais que ce n'est pas de propos, un Pèlerinage incertain, mais il y a dans cela un appel à vivre selon la parole d'Arès, la Belle Parole, que le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] nous a donnée à travers Jésus et vous, qui êtes celui qui donne et qui se soucie de l'humanité qui souffre et qui ne se rappelle plus de ce qui est.
Je vous suis reconnaissante pour tout ce que vous nous donnez à vivre. Cette époque est celle qui peut nous emmener très loin vers les Hauteurs Saintes, le vaccin m'a vaccinée, j'y ai vu un autre moyen de vivre selon la Parole qui est de mettre ses pas dans les pas du Père [Rév d'Arès 2/12].
Avec vous dans la Joie et la Vie !
Tessadid R. en Eure et Loire

Réponse :
Merci, ma sœur Tessadid, pour ce beau commentaire, par lequel vous adressez à votre fils Riwan vos vœux d'anniversaire. J'ai eu dans les années 80 un bref et pas très heureux contact avec Émile Poulat, cofondateur du groupe "Sociologie des Religions" au CNRS, ancien directeur d'études à l'École des Hautes Études, ancien directeur de recherche au CNRS. Il semblait penser que nous cherchions à détruire la religion, quelle qu'elle fût, et je dus lui répondre que nous n'avions rien contre les religions, parce que La Révélation d'Arès, qu'il jugeait comme une pure invention, laissait entendre que les religions disparaîtraient d'elles-mêmes. Il finit quand même pas me répondre quelque chose comme : "Qu'elles disparaissent ! Je ne crois pas que Dieu y perdra." Quand je vois tous ceux et toutes celles qui, comme vous, ma sœur Tessadid, viennent à nous, Pèlerins d'Arès, croyants, d'espérance très simple : Pas de religion, uniquement l'amour et la Vie ! je suis rempli d'une immense et puissante espérance. Nous sommes la racine d'un nouvel arbre de foi, l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13).

25nov21 235C37
J’ai constaté que vous n’avez pas (encore ?) corrigé votre erreur de citation de la Parole dans le post 234. Selon vos témoignages publiés, vous aviez entendu : Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est (Rév d'Arès i/4) » et non : "Donne la Parole !" Je vous avais signalé l’erreur dans un commentaire non publié (ce qui est votre droit de webmaster), mais cette erreur sur la Parole n’est pas anodine et peut être révélatrice de la direction que vous prenez comme messager de la Parole dont les publications doivent respecter ce que vous avez vu et entendu (37/4) sur le moment, ce que vos notes prises sur le vif devraient comporter si vous les avez conservées (?).
Dans votre entrée en cours, je relève une assertion et un choix préoccupants pour l’avenir de notre mission (235C7 et C25). L’assertion est la suivante : "Une aimante Voix insonore chaque jour entre en moi, descendue des Profondeurs (Rév d'Arès 25/4) infinies de l'Univers : "Veille à rendre ta parole (i/12, xxxi/10) aussi lourde qu'est la Mienne ! Ne donne pas à ta parole l'imprudente légèreté du savoir qui n'est que ce que les hommes dits de savoir le font, mais donne-lui le poids, difficile à porter, de l'amour et de ses enchaînements : le pardon des offenses, la générosité des hommes pieux (34/4), la paix sans quoi nulle décision n'est bonne, l'intelligence spirituelle (32/5), d'une humanité lib(é)r(é)e de tous préjugés…"
En 25/4, le texte [de La Révélation d'Arès] dit à propos des étrangers : Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon, mais ici vous mettez une majuscule au mot Profondeurs comme à Voix comme si cette voix muette provenait du Père alors que ce qu’elle dit ne fait que reprendre les idées que vous exprimez à longueur de blog : votre catéchisme sur la pénitence qui diverge du sens que la Parole donne à ce mot. Ce message rappelle plutôt les dialogues intérieurs publiés dans d’innombrables ouvrages plus ou moins ésotériques dont certains font recette comme "Dialogue avec Dieu" de l’américain Walsch.
Quand vous portez témoignage des événements surnaturels de 1974-1977, je le reçois comme un témoignage fiable : en 1974 vous voyez et entendez par vos oreilles Jésus ressuscité qui touche vos lèvres, et vous dicte le Message que vous avez appelé Évangile ; puis en 1977, vous le voyez au travers d’une vitre et vous nous dites : "sa voix a tonné jusque dans mon cerveau, une voix sans parole, un cri." De même quand vous témoignez lors des théophanies de 1977 que vous avez vu, entre autres comme un bâton de lumière et entendu par vos oreilles une Voix, et que vous avez ajouté qu’un autre Voix muette parlait directement à votre cœur (ou vos cellules) pour préciser le sens de certains mots et expressions. De même quand vous évoquez votre rencontre avec un ange sur la plage dont vous entendez la voix par le cœur, cela reste crédible, car à mon avis vous ne pouviez pas inventer tout le contenu de ces Messages.
Mais quand vous décrivez dans votre blog un développement de vos idées comme s’il était venu d’une Source surnaturelle, vous affaiblissez la crédibilité de vos précédents témoignages après avoir ajouté vos idées et gloses à la Parole dans vos publications ultérieures. Tout cela est très préoccupant pour l’avenir de notre mission et risque de détourner beaucoup d’âmes de cette Parole reçue à Arès. Cet éloignement de la Parole pure est la cause essentielle des difficultés actuelles de la mission, n’en doutez pas !
La deuxième remarque concerne le choix apostolique que vous faites maintenant et que vos fidèles suivront certainement : Devenir des philosophes métaphysiciens, comme si notre monde manquait de discoureurs philosophiques ou intellectuels. Vous dites : "...pour que nous puissions commencer à faire glisser notre discours apostolique vers une traduction du Vrai qui soit métaphysique en même temps qu'exprimable simplement dans la rue." La Parole pure n’a pas besoin de commentateurs, traducteurs et discoureurs, c’est Elle qui porte la Puissance, même s’il faudra plus de quatre générations pour qu’Elle s’accomplisse. Puissiez-vous le comprendre, vous et vos fidèles, dès que possible !
Antoine B. de Montpellier, Hérault

Réponse :
Comme vous dites : "La Parole pure n’a pas besoin de commentateurs, traducteurs et discoureurs," parce que le prophète, qui est un Messager, est le seul "commentateur" désigné (commenter est sa fonction essentielle), le seul "traducteur" (il doit traduire la Parole en développements pratiques dans le monde) et le seul "discoureur" (celui qui peut prêcher, disserter, etc.). Prenez l'exemple de Jésus : Tout son enseignement, et particulièrement le Sermon sur la Montagne, sur quoi je base la pénitence, n'est qu'un développement, "un commentaire, une traduction, un discours" de la Parole qu'il a reçue du Père. Libre à vous, mon frère Antoine, de donner à pénitence le sens que vous voulez donner à ce mot, que la Parole d'Arès me donne la fonction très difficile de développer, mais je regrette vraiment que vous ne me suiviez pas.
Il y a dans ce monde, c'est vrai et je le regrette, plus de gens qui interprètent La Révélation d'Arès à leur façon, comme vous le faites, que de gens qui l'interprètent à ma façon. Jamais je n'ai aussi bien compris pourquoi par la Voix de Jésus le Créateur me dit que je serai mort — ou que ma tête reposera sur la dalle du tombeau, puisque vous préférez la littéralité —,  avant que je n'aie vu même le petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1) ; autrement dit, que mes vrais fidèles seront encore très peu nombreux longtemps. De ce fait la mission — "notre" mission, dites-vous... vous voulez dire : votre mission  — est en effet très lente, mais c'est inévitable dans un monde bloqué sur ses idées générales.
Je suis un homme très fidèle en amour comme en amitié, l'amitié ajoutant un plus à l'amour du prochain. J'ai conçu pour vous, frère Antoine, une profonde et sincère amitié au temps où je vous hébergeais chez moi à Arès dans les années 80, et j'y reste fidèle. C'est parce que mon amitié pour vous me sensibilise particulièrement que je m'inquiète quand je vous lis me reprochant d'écrire : Donne la Parole, au lieu de : Dis la Parole (Rév d'Arès i/4), comme si vous me reprochiez de dire ouais au lieu de dire oui, ou quand je vous lis me reprochant d'avoir mis une majuscule à "Profondeurs" et à "Voix", Voix qui du reste est imprimée avec une majuscule en Rév d'Arès 4/8, 4/10, 11/1, 16/11, 28/12, 40/3, vii/4-5, xxxiii/5, xLii/13-14. Je ne peux croire que vous en êtes réduit à sacraliser la typographie ? Oh ! mon frère Antoine, j'en serais quant à moi réduit à penser que vous me cherchez des poux dans la tête, si je n'étais pas si inquiet, et peiné, de vous voir vous éloigner.
Quant à la métaphysique, j'ai toujours prophétiquement employé ce mot, avec plus ou moins de fréquence selon les périodes depuis quarante-sept ans, pour faire comprendre à mes frères qu'il faut sortir des présentations enfantines (enfer, paradis, trinité, etc.) auxquelles se sont réduites les religions, mais il y a évolution en tout et je crois qu'aujourd'hui notre mission doit sortir de plus en plus clairement, et le plus rapidement possible, des enfantillages religieux dans lesquels on présente encore trop souvent le changement radical du rapport humanité/divinité qu'apporte La Révélation d'Arès.
Je ne tire aucun orgueil, aucune satisfaction autoritaire, aucun avantage social et aucun profit de la mission très difficile qui est la mienne. Je ne reproche à personne de penser ce qu'il veut, mais quant à moi je fais ce que je crois m'être engagé à faire. Vous avez au moins le mérite de ne pas avancer masqué.
Il demeure que je suis bien triste en vous lisant.

25nov21 235C38
L'Intégrale 1982Il mange ta moelle avec Mon Sel (Rév d'Arès ix/6).
Nous apportons à tout le monde — y compris au roi blanc —, parce que ces hommes sont à la tête de systèmes qui s'épuisent, et tout à coup, une fraîcheur, une Source jaillit à Arès. Ils vont essayer de voir dans quelle mesure ils vont pouvoir utiliser ça pour leur compte. L'amour évangélique nous ordonne de les aimer. Ils sont enclins à activer, beaucoup mieux que nous pouvons le faire, quantité de leviers sociaux qui leur permettent de "dévoyer" [le Souffle, Rév d'Arès 1/10, 2/14-19, '/10, etc. ].
On risque de voir la moelle prophétique mangée avec le Sel de Dieu. Il est bien clair maintenant que ni religion ni politique ne pourront arrêter le mouvement d'Arès. "Je suis convaincu que le point de non retour est maintenant dépassé," [dites-vous]. Les puissances  s'intéresseront à nous,  pour voir ce qu'elles peuvent tirer, de la Lumière que nous apportons au monde.
Ce sera un mouvement de grand danger pour le mouvement Arésien. Il faudra avoir l'amour pour ces hommes et avoir un caractère bien trempé, en béton. Certitude de direction absolue, infaillible Comme le Message est nouveau, comment les rois blanc et noir utiliseront ce Message pour leur compte et le détourneront contre le prophète et ses frères. Il nous faudra être très fermes sur la direction de certitude, car les pouvoirs blancs et noirs voudront et susciteront des pièges.
Les pouvoirs nous prennent pour des imbéciles, des débiles. La Lumière est prise dans le piège d'homme. Mikal libère la lumière. Si le piège mort ta main, avec le bâton tu casses le piège (Rév d'Arès ix/8). Ce mot "bâton" arrivant là m'a donné l'idée d'appeler "bâton de lumière" cette petite colonne de Lumière qui me parlait en 1977, parce que j'ai trouvé que c'était avec ce bâton-là que nous casserons le piège. Il nous faut véritablement mettre toute notre confiance dans cette Parole, car Elle nous permettra de faire un miracle, c'est-à-dire de changer les choses dans ce monde (Michel Potay).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, de rappeler ici des propos que j'ai écrits ou exprimés quelques part, et bien des fois, à propos des tentatives de récupération de La Révélation d'Arès par divers puissants (Rév d'Arès 28/3-20) contre lesquelles le petit reste des Pèlerins d'Arès (24/1) devra se dresser.
Mais cette récupération ne se fera pas sans considérables déformations, car La Révélation d'Arès n'interdit pas, parce que toute interdiction impose des ordonnances à l'établissement desquels la Parole d'Arès n'a pas de temps à perdre, mais elle dépossède de toute valeur religion comme politique, quelles qu'elles soient. C'est quand même là que la récupération prendra l'allure d'un abus manifeste et n'aura sans doute pas les effets qu'auront désirés les puissants.

25nov21 235C39
Bonjour Frère Michel,
Certains mots, donc le sens qu’il portent, restent sans substance très longtemps avant de prendre forme en nous. C’est sûrement frustrant pour celui qui transmet comme pour celui qui reçoit l’enseignement. Mais la larve en se hâtant ne rejoint pas l’abeille [Rév d'Arès 24/2].
C’est donc le cas pour moi avec le mot : métaphysique. Je ne crois pas m’être posé la question de son sens jusqu’à votre entrée 234 de votre blog, pourtant dès 95C114 vous en donniez une belle définition :
"Mes annotations de La Révélation d'Arès édition 2009 ne forment pas un corps philosophique. Elles forment un corps métaphysique, mais elle débouchent, simplement déduite de leur lecture, sur une philosophie existentialiste. Si tant est, je le souligne, que l'existentialisme soit une philosophie. L'existentialisme est plutôt une évidence ressortant de l'observation de la vie: Nous avons une existence et si nous avons conscience de la liberté qui nous est donnée — opposée à l'absence totale de liberté de choix de l'animal ou de la plante — nous pouvons imprimer à notre existence une direction voulue qui l'arrache à la direction déterministe. Ainsi par la pénitence pouvons-nous échapper à ce qui nous détermine comme fauteurs de mal, tous autant que nous sommes.
"Donc, pas de philosophie, et moins encore de théologie, bien sûr, mais une métaphysique, oui.
"Ce distinguo sera toujours rejeté par ceux qui englobent la métaphysique dans la philosophie, comme le fait toujours, je crois, l'enseignement officiel de l'université républicaine. Il est vrai qu'on a trouvé une telle assimilation déjà chez Aristote, mais je crois que cela démontre seulement que tout ce qui semble transcender l'intellect mécanique, la logique, l'argumentation, a toujours gêné les mécréants et les sceptiques et cela au temps d'Aristote déjà. C'est comme la médecine rationaliste pour laquelle le miracle n'existe pas: "Il y a toujours forcément une explication scientifique," dit-elle. Elle englobe donc le miracle dans la médecine comme relevant d'un connaissance non encore étudiée, mais qui ne manquera pas de l'être.
"Eh bien, schématiquement ou grossièrement parlant, la métaphysique est à la philosophie ce que le miracle ou le sacré est à la thérapeutique médicale.
"Pour moi, la métaphysique et la philosophie sont bien distinguées. La métaphysique a une nature transcendante qui la sépare d'une pensée mécaniquement intellectuelle, quelle qu'elle soit. La métaphysique dépend de l'intelligence au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot (32/5), alors que la philosophie dépend de la raison raisonnante. La métaphysique va donc plus loin que le raisonnement, mais elle va aussi plus loin que la foi pure.
"Par contre, je dénie à la dogmatique religieuse le droit de s'appeler métaphysique, car elle n'est pas vérité honnêtement déduite des sources, à preuve son besoin de se rendre obligatoire, contraignante, qui démontre qu'elle n'est propre qu'à engendrer les doutes et les discussions. La dogmatique est théologique et par là complètement inconnue du mouvement arésien.
"Certains objecteront que la métaphysique la plus pure ne se distingue pas de la philosophie, puisqu'elle use comme cell-ci d'argumentations et semble arriver à des conclusions, mais ce fait ne tient qu'aux apparences puisque toute conception, à notre stade, en 2009 et pour longtemps encore, ne peut s'exprimer que par les modes de la pensée humaine. On pourrait alors de même objecter à Dieu que ce qu'il dit n'a rien de transcendant puisqu'il recourt lui-même aux modes de la pensée humaine pour s'exprimer. La métaphysique permet justement d'extirper de ces modes de pensées ce qui échappe à la raison raisonnante.
"Ce que vous dites des incroyants comme souffrant d'une "névrose", comme étant des "maniaco-dépressifs", est si vrai que le Créateur lui-même ne se donne pas la peine de se prouver, parce qu'il n'y a pas plus sourd et aveugle que l'incroyant qui ne veut ni entendre ni voir. C'est pourquoi la Parole dit: S'ils n'écoutent pas les prophètes, même si quelqu'un ressuscite sous leurs yeux, ils ne seront pas convaincus (Luc 16/31). On atteint là au nœud dramatique, tragique, de la liberté humaine et si mon édition 2009 de La Révélation d'Arès aide l'humanité à défaire ce nœud, j'aurai accompli ma mission prophétique."
Sans question parce qu’occupé à réparer ma vie et à comprendre et intégrer d’autres concepts comme la pénitence et l’amour, même si tout est Un, donc lié.
Vous parliez d’un fil conducteur dans la succession de vos entrées de blog, et c’est vrai que l’on perçoit votre volonté d’unir et ainsi de libérer toute la pensée humaine (philosophie, poésie, etc..) depuis l’unique point de vue de l’amour, qui est celui de la Vie, ainsi tout retrouve un sens et étanche notre soif.
Si j'ai bien compris, la métaphysique est la pensée de reconstruction intuitive de l'homme pour retrouver la Vie.
C'est la pensée au-delà des mots pour recréer, pour retrouver ce qui est infini en nous.
C’est la pensée que l'on trouve dans le silence de l'amour, et qui aide à maintenir cet amour en nous.
C'est donc le flair du poète non pour écrire et/ou décrire du Beau mais pour devenir Beau [Rév d'Arès 12/3].
La métaphysique est donc l'échafaudage de l'homme en reconstruction, c'est même le coffrage de l'homme qui se structure vers le Bien.
Cette pensée, la métaphysique, a besoin d'un cadre et ce cadre même à minima, c'est La Révélation d'Arès et l'enseignement de son prophète, sinon elle plonge dans le vide de la "pensée raisonnante".
Ai-je bien compris ce qu'est la métaphysique suivant votre enseignement ?
En lien un exemple de métaphysique sur Spinoza
https://www.youtube.com/watch?v=owd_EhQb2WE
Merci frère Michel,
Dans l'amour avec vous.
Philippe Michel G. de Toulouse, Midi-Pyrénéen

Réponse :
Il y a une façon très simple de saisir, sans trop se tromper, ce qu'est la métaphysique par rapport à la philosophie. Posez-vous deux questions : "Qu'est-ce que Dieu ou Qui est Dieu ?" et "Qu'est-ce que la mort ?" Aucune réponse fondée sur l'expérience ne peut répondre à ces deux questions. De même, aucune philosophie ne peut y répondre, parce que (pour moi du moins) la philosophie résulte d'une œuvre de le pensée sur son versant rationnel. Le seul moyen d'y répondre est de passer par le canal de la métaphysique, qui résulte d'une œuvre de la pensée sur son versant irrationnel, mais là on doit accepter de rester dans le flou, l'imprécis, le discutable, parce qu'en général personne ne voit Dieu, personne n'a d'expérience de l'au-delà. De plus, quelqu'un aurait-il vu Dieu ou connaîtrait-il l'au-delà, il ne trouverait pas les mots pour décrire l'Un et l'autre, parce que ce sont deux états incompatibles avec nos grossiers sens animaux : vision, audition, toucher, et incompatibles avec nos langages rustres, parce que nous sommes sur Terre des animaux pensants qui fonctionnent avec le cœur, le sang, le cerveau, les nerfs, etc., matières grossières, tandis que l'ailleurs est d'une nature subtile. La métaphysique reste un moyen d'investigation très limité. Je poursuis :
On peut être raisonnablement mécréant en niant carrément l'existence de Dieu et la survie à l'âme, parce que Dieu et l'au-delà sont invisibles et inaudibles au commun des mortels. Mais on peut aussi se dire raison­nablement que, malgré tout, des hommes honnêtes ont vécu des expériences surnaturelles, les ont racontées, en ont diffusé les Messages dont certains sont importants (Veda, Sutra bouddhique, Bible, Coran) et on peut se dire qu'il y a là les possibles prémisses d'une très riche Vie extérieure ; il est alors envisageable que ce Surnaturel émane d'une réalité à laquelle notre nature humaine charnelle est aveugle, tout comme elle est sourde aux ultrasons qu'entendent, par contre, les chiens. À ce niveau il n'est pas insensé d'avoir la foi, mais foi en quoi ? On ne sait pas grand chose. C'est quand on cherche à en savoir un peu plus (en savoir beaucoup est impossible) que la métaphysique entre en jeu, autrement dit quand on accepte que l'intuition soit un regard peu puissant, mais valable, vers le silence et l'invisible. Pour l'homme de foi il y a nécessairement une réalité de relation entre le visible terrestre et l'invisible universel et il n'est pas messéant qu'il cherche à s'en faire une idée, mais il ne peut s'appuyer que très prudemment sur les Messages reçus de l'Éon, car ceux-ci sont toujours hyperboliques du fait de la grossièreté de nos:langues terrestres. L'homme de foi doit traduire ceux-ci, mais là il doit faire attention, car l'intuition, si on la pousse trop loin, peut déboucher sur le rêve, l'invention, l'illusoire. La métaphysique est donc toujours un regard retenu, imprécis ; il faut savoir s'en contenter. Le problème de la foi est toujours métaphysique, et le métaphysique est toujours la pesée juste du maîtrisable. C'est là que La Révélation d'Arès inaugure un contrôle de la foi que les grandes religions ont largement, voire même totalement, négligé, se contentant d'avoir des fidèles qui croient, qu'importe que ce soit posément ou follement, pourvu qu'ils croient.
Le bon croyant est un sage ; les Pèlerins d'Arès, je l'espère, sont des sages.

25nov21 235C40 
Ceci est une lettre postale que son auteur m'a autorisé à publier sur mon blog :

Cher Frère Michel, Bien-Aimé frère aîné,
C’est avec confiance et respect que je prends aujourd’hui la plume pour vous écrire enfin ce courrier que je porte en moi et que je vous adresse, en pensées, depuis si longtemps.
Vous avez hier, avec bienveillance et célérité, répondu au courriel que je vous ai envoyé, en me demandant si j’étais simplement attirée par le Pèlerinage à Arès ou si je désirais vous rejoindre, me proposant de me mettre en contact avec des Pèlerins près de chez moi, Je m’appelle F. et j'habite l’Eure-et-Loir.
Je suis consciente que, malgré votre âge respectable — que le Père vous prête vie encore longtemps —, vous travaillez toujours beaucoup et avez peu de temps. Puisque lire ma lettre vous en prendra, je vous prie de m’en excuser par avance, d’autant plus que son contenu risque d’être décousu, bien que venant du cœur.
Pour me présenter un peu, je me permets de témoigner de mon parcours. J’ai découvert La Révélation d’Arès grâce à frère S. B. Et je peux dire que, par lui, voyant en lui la Vie et l’Amour qu’il vous porte, je vous ai aimé avant de vous connaître et de lire la Parole. S. B. est un ancien collègue. Nous nous étions un peu perdus de vue, ne nous contactant que de loin en loin, lorsqu’il m’a téléphonée un jour de 2020. Il m’a expliqué qu’il passait une semaine de ses vacances à faire du gardiennage dans une maison où était apparu Jésus en 1974 ; Je ne me souviens plus de ses mots exacts, mais cela m’a stupéfiée, pour plusieurs raisons : Je supposais que ce collègue était [d'une autre religion], nous n’avions jamais encore échangé sur la spiritualité, et moi, chrétienne catholique, j’entendais dire, ou plutôt j’apprenais, que Jésus serait venu parler dans le sud de la France l’année de mes quatre ans, et que je n’en avais jamais entendu parler avant. Je pense que cela a dû faire en moi comme une "dissonance cognitive". Rétrospectivement, je pense que mon absence de réaction a été le signe que j’absorbais alors cette information en l’acceptant, peut-être. J’ai dû faire de courtes recherches, peut-être même me demander si S. B. n’était pas un peu curieux, puis je n’ai plus pensé à ce gardiennage.
En revanche, cela m’a permis de parler un peu de foi et de spiritualité de manière un peu nouvelle : je l’osais. Peu de temps après est arrivé le confinement, juste le dimanche des Rameaux. Je me suis mise à regarder la messe à la télévision, au moins au début. Puis j’échangeais un peu avec S. B. lors de quelques fêtes chrétiennes, Pâques et l’Ascension. Ses mots simples et doux m’accompagnaient et semblaient m’encourager à aller plus loin.
À la levée du confinement, en juin, S. B. m’a alors expliqué ce qu’il vivait, que la Parole le portait, qu’il se sentait d’abord comme être spirituel, que sa découverte de La Révélation d’Arès, et vous, lui avaient sauvé la vie.
Vouloir et faire le Bien, être bienveillant, ne pas juger, ne pas mentir, accueillir l’autre sans préjugé… J’ai vu et ressenti tout cela en action dans cet homme, mon semblable, dont je me suis pourtant sentie si différente, le voyant parti déjà en un ailleurs si élevé qu’il ne faisait plus partie de la masse grouillante du commun des mortels. Comment une parole et une spiritualité si simple pouvaient-elles agir si visiblement en un être humain que je croyais connaître ? J’en ai été admirative, bouleversée, attirée, éclairée mais aussi incrédule et désabusée : j’en serais incapable. Ce qui le porte est trop loin, trop haut, inatteignable, pour moi qui ne suis que moi, et qui ai une sensibilité exacerbée. Peut-être pour tâcher de m’accrocher à quelque chose de tangible, je suis alors de nouveau allée chercher davantage d’informations sur La Révélation d’Arès, passant assez vite sur les articles parlant de dérives sectaires, et suis arrivée sur le site internet de "L’Eau Bleue" de Paris [site de la mission parisienne].
Là, j’ai lu les essentiels du message que le Créateur vous a adressés, j’ai mis des mots sur les événements "surnaturels" que vous avez vécus, et dont finalement la description factuelle et assez précise m’a encore davantage permis de les considérer comme vrais, quand bien même je ne crois pas en fait en avoir réellement douté ; par rapport à la Parole, à la nécessaire recherche et pratique du Bien pour changer sa vie dans toutes les dimensions comme m’en témoignait S. B. en apôtre ; les visites de Jésus et les Théophanies m’ont semblé moins bouleversantes à apprendre — je crains de mal m’exprimer.
Par le site internet de "L’Eau Bleue", je suis arrivée sur la vidéo de Christophe E. sur la prière. Touchée par ce témoignage d’une simplicité quotidienne, je l’ai contacté.
En parallèle de tout cela, j’avais trouvé la version PDF de La Révélation d’Arès, le matin de mon anniversaire ; mes yeux ont lu, mon cœur a brûlé comme celui des disciples d’Emmaüs, et j’ai pleuré de me sentir appelée, dans la veillée 7/1-2, et surtout 25/5-6. La lecture des Théophanies est venue plus tard.
En fait, après ces débuts, je me suis sentie devant la Parole et son accomplissement comme au pied d’une montagne à gravir alors que je ne suis ni alpiniste, ni randonneuse, ni marcheuse.
On me disait de suivre les sentiers chevriers, parce que là-haut l’air des Hauteurs est si pur pour l’âme… Mais je n’ai pas osé. Je ne m’en sentais ni digne, ni capable. Avant d’essayer, j’ai comme tourné autour de cette montagne, pour essayer de m’en faire une idée. Pour me donner confiance, j’avais besoin de chercher un guide. Pour assurer mes pas, du "matériel" : une méthode de prière par exemple. Pour savoir où j’allais, il me fallait une carte, ou un topoguide, les témoignages ou récits d’autres personnes. J’ai lu et parcouru le fascicule "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", votre site, des pages Facebook, les introductions dans La Révélation d’Arès bilingue 1995, votre blog, vos articles, les commentaires… Cela m’a donné le tournis, le vertige à l’envers. Je m’inquiétais des éboulis, je me demandais s’il y avait un chemin pour moi jusqu’au sommet de cette Montagne, et comment avancer seule dans la nuit sur un chemin inconnu. Ce fut difficile, voire douloureux, d’être dans cet état d’indécision. Le frère Christophe m’a alors rassurée en me disant que tout le monde chemine, et qu’il fallait simplement que je lise la Parole. C’était il y a un an environ.
Je m’aperçois que j’écris trop. Pardon si je vous dérange alors avec le récit de ces atermoiements. Je vais poursuivre plus rapidement.
Depuis, je continue d’aller à la messe presque tous les dimanches, mais j’ai commencé à apporter beaucoup plus d’attention aux textes. J’ai commencé à lire la Bible, à m’y intéresser aussi de manière historique, à y prier aussi. De même, un petit peu avec le Coran. À la messe, je considère différemment l’eucharistie, je me regarde l’appréhender autrement. À la maison, je prie davantage, même si je sens bien que je ne suis pas assez assidue ni assez volontaire.
Je vais régulièrement, de temps en temps, au local de "L’Eau Bleue" à Paris. J’ai fait la connaissance et parfois échangé avec Claude M., Gurvan, Maxime W., Nicaise, Véronique, Jean-François, Didier, etc. des frères et sœurs dont la joie visible d’être là et de porter la Vie en mission me sont un bonheur à ressentir. Ils m’accueillent chaque fois avec tant de simplicité, de bonne humeur et de bienveillance que je me sens bien, à ma place, voire "à la maison" dans ce local lumineux et son oratoire. J’hésite moins à poser des questions, et j’apprends toujours, admirative, de leurs échanges sur vos enseignements, de leurs encouragements mutuels à la mission et de leur organisation joyeuse pour aller "au Champ".
Pour ma part, je m’efforce à la pénitence, mais je suis si loin… Heureusement, dans l’un des commentaires d’un de vos derniers articles, j’ai lu : "Ne pas se comparer aux frères et sœurs, mais faire ce qu’on peut" ; cela m’aide, parfois.
Lire votre enseignement et vos articles sur le blog (j’essaie de remonter un peu dans le temps, mais ne pourrai évidemment tout lire) me rend toujours admirative de votre culture, de votre humanisme, et de votre plume si alerte et toujours en alerte. Je lis votre somme sur "Existentialisme" par petites touches.
Les dernières phrases dans vos commentaires de ces jours derniers du blog "2022 ?" sur la direction plus poussée vers la métaphysique me semblent m’interroger davantage.
Toute une partie de mes questionnements, intérieurs et auprès de S. B. en particulier, avait également porté sur le retentissement et les suites de la venue de Jésus et de la Parole de Dieu donnée à vous, son prophète. Suites médiatiques, sociales, dans et hors des assemblées. J’ai ces derniers jours regardé des vidéos de vos témoignages, il m’en manque encore. Je vous découvre, parlant, petit à petit. Et au fil de quelques échanges avec les frères et sœurs Pèlerins de longue date, je prends conscience des conséquences de cette Révélation pour le monde qui doit changer.
Sans doute avais-je, bien-aimé frère aîné, d’autres choses à vous dire, ayant osé décapuchonner mon stylo et ainsi libérer, avec un "flot d’encre", des mots que vous aurez peut-être trouvé déplacés, si tant est que vous ayez tout lu sans être embrouillé.
Je me trouve maintenant grosjean comme devant.
Cher Frère Michel, vous qui "marchez mou", avez-vous écrit un jour, ce que je visualise et qui m’attendrit tellement, vous qui êtes avec votre épouse un tel témoignage d’amour au quotidien, vous que le Créateur a choisi pour faire son prophète, vous qui êtes l’homme droit du temps qui vient, je vous prie d’accepter mes remerciements et mes salutations le plus respectueuses.
Béni soit le Ciel qui vous fait Être !
Fabienne de la région drouaise

Réponse :
Merci, ma sœur Fabienne, du fond du cœur pour votre longue lettre du 17 novembre, qui m'a beaucoup ému.
Il est rarissime qu'on me relate par le menu, comme vous le faites, la procession des événements qui ont jalonné une rencontre avec La Révélation d'Arès et avec ceux et celles qui aujourd'hui y ont mis leur espérance. Votre lettre m'impressionne au point que je demande à ma fille Nina, qui est ma secrétaire, de me la taper pour que j'en fasse un commentaire sur mon blog. Je la signerai "une Fabienne de la région drouaise". Que le Père vous bénisse ! Puissiez-vous vous joindre à nous pour apporter à ce monde qui avance dans l'obscurité des systèmes la Lumière libératrice de La Révélation d'Arès !
Il m'arrive, en effet, de dire à mon épouse : "Je marche mou", parce que maintenant que j'ai 92 ans je marche certes toujours sans canne mais de façon plus désordonnée qu'auparavant ; ce n'est pas encore une démarche carrément clopinante de vieux chnoque, mais ça en prend la direction... Alors, pour avoir l'air de marcher normalement je me déraidis, je m'avachis, je me "désathlétise" comme je dis en riant, je marche comme un pantin de chiffon, bref, je marche mou. Autrement dit, j'apprends à être vieux. Ce n'est pas si facile, parce que le cerveau et le cœur sont toujours jeunes.

26nov21 235C41 
Je trouve toujours étonnant et très maladroit (limite foutage de gueule !), quand durant vingt à vingt-cinq minutes le journaleux ou la journaleuse nous souhaite à la fin du journal une très bonne soirée avec ce sourire débile et niais, alors qu'on vient de subir durant vingt à vingt-cinq minutes des drames, des horreurs et autres misères du monde.
Aussi, je me dis ceci : "Comment ce ou cette journaleux peut avoir l'indécence de nous souhaiter, nous, téléspectateurs une excellente soirée après qu'il ou elle nous a vomi les malheurs du monde durant tout le journal ?!"
Franchement, y a de quoi se poser des questions en "acceptant" ce fameux : "Excellente soirée, à demain !"
Oui, parce que nous, bien évidemment, téléspectateurs, sommes sans aucun doute de vrais masochistes qui adoront certainement entendre d'autres drames du monde chaque soir !
Pauvre télé !, pauvre monde ! Il est vrai que le malheur chez les autres est d'une banalité désespérante.
Mais si les journaleux n'ont aucun mal ni aucune honte à débiter leurs horreurs avant de souhaiter benoîtement une très bonne soirée, c'est parce qu'ils sont les putes du système !
Je répète ! A notre époque, un journaliste est soit une pute, soit un chômeur.
Il n'y a qu'à voir le salaire des pigistes et de 80 % des journalistes. Ils gagnent à peine le SMIG ! Et s'ils ne relayent pas la doxa dominante, ils sont virés !
Les autres qui arrivent à percer, c'est uniquement grâce à des promotions-canapé, en devenant la pute d'une icône médiatique comme Claire Chazal qui a couché avec Patrick Poivre d'Arvor et a eu un enfant de lui. Ou bien en devenant la pute du système politique et en relayant complaisamment la propagande gouvernementale et le narratif Covid par exemple.
Il y a belle lurette qu'il n'y a plus de journalistes indépendants ou d'investigation sérieux en France.
David B. du Limousin

Réponse :
Ah ! le problème des journalistes ! Je tiens les journalistes à l'écart du frère aîné et de toute notre mission, non parce que je leur en veux personnellement, mais parce que le système qui les utilise les contraint à suivre les prises d'opinion de leurs employeurs comme le vendeur de Renault ne peut vanter que des véhicules Renault et le vendeur de Michelin ne peut vendre que des pneus Michelin ou aller au chômage... ou devenir des sortes de Job. Un journaliste n'est publié que si ses écrits plaisent au journal qui les imprime ou ne peut parler qu'au micro de la chaîne ou de la radio à laquelle il se soumet. Même étant déjà le prophète de La Révélation d'Arès j'ai, des années durant, pris les journalistes pour des scélérats et je le leur ai même dit ; j'étais un bien mauvais pénitent, je ne m'étais pas encore décidé à aimer tous les hommes sans exception. Maintenant je les aime comme on aime tous les malheureux et, tout en les tenant à l'écart, je les plains. D'ailleurs, je ne vois plus que les clochards qui soient libres de dire ce qu'ils pensent.
Ce sont des évidences dont je ne peux plus me détacher. Ce que je sais, ce que je ne peux nier ni rejeter, c'est que plus personne ne peut vivre dans ce monde moderne sans devoir se soumettre, totalement ou partiellement, à une loi, un employeur, un règlement, etc. Ils nous ont bien eus, nous les humains, nos frères et sœurs journalistes compris, croyez-moi, frère David ; remonter la pente menant à la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) ne sera pas une petite affaire. Notre pauvre frère Antoine qui écrit : "Cet éloignement de la Parole pure [la supposée trahison de la Parole par le frère Michel] est la cause essentielle des difficultés actuelles de la mission, n’en doutez pas !" (235C37) n'a rien compris ; la plupart des gens qui nous écoutent ont peur de perdre leur place dans ce monde, aussi piètre soit-elle, point final. Les gens, journalistes compris, ont appris à tout nier de cette partie d'eux qui vit de nostalgies, ils ont abandonné leur envie de résoudre toute exigence de clarté et de cohésion. Ils vont comme les marionnettes vont, sans penser. Ils voient bien que le monde ne va pas, mais ils ne veulent plus savoir pourquoi. Ils ont perdu tout appétit d'absolu, d'unité, de vérité. Pour eux la vérité c'est le mensonge dont on les bassine ; ils savent que c'est mensonge, mais bah ! Ils ne savent plus ce qu'est l'espoir. Voilà pourquoi l'écologie — un autre mensonge mais moins grave pour l'heure — a tant de succès ; chacun d'eux se dit : Si j'étais arbre parmi les arbres, ours parmi les ours, cette vie aurait un sens ou plutôt il n'y aurait pas de problème car je ferais partie de ce monde. Si j'étais fleur ou torrent ou rocher je serais ce monde auquel je ne peux plus m'opposer qu'en silence et sans changer me habitudes. Les gens rencontrés, sauf quelques exceptions, les épis mûrs, se sont habitués, journalistes compris, à l'absurde dont a si bien parlé Camus dans "Le Mythe de Sisyphe", que je viens de relire.
Le problème spirituel est bien le dernier souci du monde, journalistes compris. L'Histoire ne manque ni de religions, ni de prophètes, et nous, nous arrivons en leur demandant de sauter par-dessus tout ça et de revoir complètement leurs concepts de l'homme, de sa vocation, de son train-train... J'abrège, on voit bien là quel est l'énorme problème de fond de chaque individu, journaliste ou autre chose, devant l'Appel d'Arès.
La crise dite "sanitaire" que nous traversons et qui semble plutôt empirer montre assez que la majorité humaine est soumise, comme les journalistes sont soumis ; la plupart des humains se disent que la crise, le masque, la pass sanitaire, les entraves de toutes sortes seront d'autant mieux vécus qu'ils n'auront pas de sens. Énorme est le nombre de ceux et celles qui vivent ces contraintes dans la placidité et les acceptent, voire même les souhaitent pleinement pour avoir la paix. Il nous faut obtenir des consciences qu'elles mettent à jour le problème fondamental de l'homme ; c'est un problème énorme, convenons-en. Quel journaliste voyez-vous capable de s'exprimer dans ce sens, de redresser la conscience comme le mat de pavillon sur un navire ? Peut-être Yvan Rioufol au Figaro ? Oui, peut-être, et c'est pourquoi tout n'est pas perdu, il en reste quelques uns de valables, mais le terrain sur lequel nos propos peuvent pleuvoir et faire germer la graine semée (Rév d'Arès 5/1) est très petit et nous ne l'étendrons que très lentement et avec amour.
En attendant, aujourd'hui, vivre, c'est faire vivre l'absurde et je ne vois pas très bien ce que la gente "journaleuse", comme vous dites, peut y changer sans risque de se retrouver au chômage ou dans la clochardise. Nous, Pèlerins d'Arès sommes des humains auxquels La Révélation d'Arès a arraché les œillères, mais nous avons encore à devenir pénitents ; vous en êtes la preuve en parlant des "journaleux" avec méchanceté. Je suis peiné de vous lire, mais je ne nie pas qu'il y ait chez l'homme jeune que vous êtes quelques raison pour être méchant. Mais n'oubliez pas que pour un pénitent il n'est pas de plus beau spectacle que celui de l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) aux prises avec une réalité qui le dépasse encore. N'oubliez pas que vous portez seul le poids de votre propre vie devant le monde, mais que votre propre vie est un trésor aux Yeux de la Vie. Ne soyez pas, frère David, votre propre paradoxe. L'absurde du moment, vous le savez, n'annihile pas le destin que vous vous êtes fixé de liberté éternelle. N'accusez pas les journalistes, comme je le fis moi-même il faut un temp, d'être des lamentables profanateurs de la vérité car vous devenez alors comme eux. Je vous ai connu petite garçon, je sais que vous valez beaucoup mieux que ça !
Maintenant, il s'agit de changer nos vies et de changer le monde. Devenez un missionnaire aimant, un apôtre digne de Celui Qui vous envoie.
Je vous aime, frère David, j'essaie de vous aider à dépasser le mauvais moment que vous semblez traverser.

26nov21 235C42
"Donc, si en 2022 le Pèlerinage ferme encore ses portes, notre mission ouvrira tout grand les siennes".
Oh, oh! Le temps de la patience serait-il terminé ?
Le XXème siècle nous a lessivé les oreilles de science et de rationalisme, dont M. Macron est un brillant représentant. Le succès du matérialisme  est devenu une direction de certitude pour une grande majorité de l’humanité. Pas facile d’expliquer que cette direction est la direction du péché des péchés. Même le dérèglement climatique ne suffira pas à trouver des solutions en dehors de la science. Il serait vain d’opposer La Révélation  d’Arès à cette société sûre d’elle-même.
À la rigueur, on peut  réduire considérablement notre propos en rappelant quelques faits historiques.
Aux gens de gauche, rappeler le discours de Jean Jaurès qui confiait l’âme et l’intelligence de notre jeunesse aux enseignants. Je ne sais pas si on doit blâmer ou féliciter les enseignants pour avoir trop bien fait leur travail : ils se sont occupé des intelligences au delà de toute attente. Pour ce qui est de l’âme, c’est un fiasco historique que je ne m’explique pas vraiment. Peut-être aurait-il fallu créer une spiritualité républicaine au moment où le Vatican rompait ses relations diplomatiques avec la France.
Aux gens de droite, rappeler  la phrase du ministre de l’Éducation Nationale, André Malraux : "Le siècle qui vient sera spirituel ou ne  sera pas !" Quelle mouche a piqué le ministre quelques temps avant Mai 1968, en pleine euphorie matérialiste des trente glorieuses et au début du déclin de la religion ? Heureux hommes de droite ! Un des leurs avait prédit le péché des péchés avant même que Dieu ne parle en 1974. Dommage que ceux qui se réclament du gaullisme n’en aient pas tenu compte jusque-là.
Si en 2022, un candidat, qui à droite, qui à gauche, prenait l’initiative inouïe d’orienter la société vers une spiritualité même chancelante, alors je voterais pour lui, étant entendu que La Révélation d’Arès est réservée à une minorité de consciences très atypiques, mais ô combien précieuses.
La Covid-19 est là pour nous faire un point d’étape dans le match entre l’homme de science et l’homme spirituel. Il faut être beau joueur, l’homme spirituel est au tapis. Ah ! il a bonne mine celui qui impose les mains aux malades contagieux ; les gestes barrières préconisés par le conseil scientifique, c’est plus sérieux ! C’est pourquoi nos forces spirituelles n’étant plus en état, il convient de porter le masque et de se faire vacciner. Sur ce point nous pouvons être d’accord avec les scientifiques. Mais considérer que la spiritualité est aussi efficace qu’un vaccin pour restaurer notre système immunitaire, ce point n’est pas près d’être acceptable pour les scientifiques.Tout se passe comme si la science et la spiritualité s’excluaient mutuellement.
Homme libre, que veux-tu comme carburant ?  L’intellectuel des scientifiques ou le spirituel originel de Dieu ?
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Jacques, pour ce commentaire. Il y avait longtemps que je n'avais pas vu votre nom au bas d'un commentaire. Je vous souhaite une heureuse fin d'année.
Un poète amérindien a écrit quelque chose comme : "Quand le dernier manguier sera coupé et quand le dernier poisson sera séché, ils s'apercevront qu'on ne mange pas les dollars." Paraphrasant ce poète j'ai envie de dire aux physiciens matérialistes regorgeant de dollars mais le cœur vide : "Quand vous aurez envoyé votre dernière fusée sur Phattie, la Planète n°9 du système solaire, au delà de la ceinture de Kuiper, au prix d'une dépense folle de moyens mais sans que varie le nombre des affamés sur Terre (800 millions inchangés depuis 100 ans), vous découvrirez peut-être enfin qu'on ne part pas dans l'espace de cette façon-là et qu'il vous suffit d'aimer et de vous faire une âme pour faire le voyage bientôt : C'est toujours bientôt que nous mourons tous."

27nov21 235C43 
Bonjour M. Potay.
2022... Sûrement une bonne année pour le Beaujolais nouveau !
Pour nous "humains" ce sera la suite de 2021.
Je garde en tête cette phrase : Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2].
Je vous souhaite ainsi qu'a votre épouse de passer de bonnes fêtes de fin d'année.
Laurent L. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Mon frère Laurent, oui, il semble de plus en plus probable que, côté covid-19 et obligations sanitaires, la vie en 2022 soit "pour nous humains"... la suite de 2021," c'est-à-dire une année sans Pèlerinage. À moins, évidemment, que les élections présidentielles du printemps 2022 nous amènent un gouvernement qui aurait des vues très différentes de la crise sanitaire. Il est quand même bien difficile de prétendre que le nouveau variant Omicron de la covid-19 apparu en Afrique du Sud est une catastrophe épidémique, car d'après les informations que j'ai reçues ce matin il n'y a dans ce pays que 53 cas de covid-19 sur près de 60.000.000 d'habitants, dont seulement 12 millions vaccinés. On peut certes me dire : Il y a un commencement à tout et 53 cas ne sont que le début d'un cataclysme épidémique... Allez savoir !
Merci pour vos souhaits de bonnes fêtes de fin d'année. Rien n'est prévu chez nous le samedi 25 décembre, qui sera pour sœur Christiane et moi un samedi de travail comme d'habitude. Nous aurons nos trois filles et leurs familles pour la Jour de l'An. Nous sommes une famille très unie, ce sera un grand moment de joie. Je vous souhaite en retour de très heureuses fêtes de fin d'Année, mon frère Laurent.

27nov21 235C44 
Je viens de voir le commentaire 235C43 et votre réponse et je me dis que non seulement le Pèlerinage 2022 n'a pas beaucoup de chances de s'ouvrir, mais votre mission d'une façon générale n'est vraiment pas "successful" comme disent les Anglais. Vous "merdez" comme on dit vulgairement en français.
Je ne suis pas d'accord avec Antoine B. [235C37] qui trouve que l'échec missionnaire est dû à "votre catéchisme sur la pénitence qui diverge du sens que la Parole donne à ce mot" ou à votre "éloignement de la Parole pure". L'obstacle devant vos missions est, comme vous le dites avec d'autres mots, dû à l'inertie humaine générale face aux questions spirituelles. Les gens auxquels vous parlez se foutent complètement d'un prétendu manquement au sens de La Révélation d'Arès étant donné que les gens n'ont jamais lu ce livre, en ignorent jusqu'à l'existence et par suite ignorent tout de sa signification. Antoine B. a un petit pois dans la tête.
Je me classe parmi les lâches, sûrement très nombreux, qui tout en pensant que grand est le signal lancé par ce message céleste [La Révélation d'Arès] se planquent dans leur coin. Je souhaiterais quand même que vous réussissiez quand même un peu, ne serait-ce qu'en obtenant que les media évoquent un peu La Révélation d'Arès et l'apostolat qui lui fait suite.
Le silence qui enveloppe votre entreprise spirituelle est quand même très lourd. Vous avez écrit dans une réponse à un commentaire, il y a longtemps (je lis votre blog depuis plus de dix ans), que ce silence était la crucifixion moderne. C'est sûrement ça : Après la disparition de Jésus, les apôtres et les disciples ont été dispersés dans le monde de l'époque, les grandes idées évangéliques se sont trouvées dans la situation la plus négative possible, tout était foutu. Comment donc tout cela a-t-il ressurgi ? Si vous avez quelques instants pour me répondre, j'en serais heureux.
Quant au Pèlerinage 2022, je crois bien que c'est fichu.
Jean-Marc N. non localisé

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Marc, pour ce commentaire.
On ne sait pas grand chose de la façon dont ce que vous appelez "les grandes idées évangéliques" ont été conservées après la disparition de Jésus et la dispersion des disciples. À mon avis, c'est par la société des esclaves qui,  alors, formait une population nombreuses d'ouvriers, de mineurs, de domestiques, de marins, de rond-de-cuir administrifs (plumitifs, comptables, gestionnaires), etc. Au sein de cette société répandue tout autour de la Méditerranée quantité d'idées circulaient auxquelles, à l'époque, les Romains, les Grecs, les Égyptiens n'étaient pas très attentifs. Parmi ces idées il y avait les idées évangéliques. Les écrits d'Eusèbe de Césarée, élève d'Origène et principale source textuelle sur l'histoire de l'Église pré-constantinienne, sont tardifs et sans aucun doute déformés par l'idéologie ecclésiastique déjà développée alors. Autrement dit, on ne sait presque rien, sauf quelques anecdotes ponctuelles, des courants primo-chrétiens avant le troisième siècle.
J'en viens à notre mission où nous "merdons" en effet. Comme vous l'imaginez, les diffcultés de la mission sont pour l'heure grosso modo celles qu'on ne pouvait qu'attendre d'une humanité très peu réceptive au spirituel. La foule prend notre discours tantôt pour du baratin paracommercial, tantôt pour du blabla d'illuminés.
Cependant, je ne crois pas que le Père ait envoyé un Messager en 1974 et se soit exprimé Lui-même en 1977 sans qu'au final sa Parole ne puisse se répandre dans la monde. La mission est possible, mais elle ne tient pas à des arguments ; elle tient à une façon d'être que nous ne savons pas encore montrer, parce que, principalement, nous n'avons pas assez changé nos vies (Rév d'Atès 30/11) nous-mêmes, et aussi pour quelques autres raisons que je n'énumère pas ici.
Mais nous changeons. En observant et réfléchissant, je me dis souvent que La Révélation d'Arès survient en des temps où les guerres comme énormes affrontements d'armées ont disparu pour laisser place sur Terre à une autre manière d'affrontement comme le terrorisme : peu d'effet matériel et corporel, mais un énorme effet psychologique. Pourquoi pensé-je à une belligérance, un conflit ? Parce que La Révélation d'Arès derrière un texte d'apparence biblique inoffensive est en fait une charge brutale, un orage impétueux contre l'ensemble des idées religieuses encore largement en circulation dans le monde. Nous sommes certes en France dans un pays devenu largement incrédule et fermé à l'hypothèse de la nature divine de l'homme, d'une part, et où, d'autre part, les Pèlerins d'Arès sont des apôtres pacifiques et aimants, mais ce n'est pas vraiment ainsi que les pouvoirs nous perçoivent en France, toute laïque qu'elle soit, comme dans le monde. Autrement dit, La Révélation d'Arès fait plus peur que le silence qui nous est opposé ne permet de l'imaginer, car ce silence n'est pas l'expression d'une indifférence, d'un oubli ou d'un mépris, c'est un mur de défense qu'on dresse déjà devant nous.
Je repense parfois à l'attentat des Tours jumelles de New York en septembre 2001, attentat qui inaugurait sans nul doute une autre "guerre". Eh bien, je crois que La Révélation d'Arès inaugure aussi, à sa façon, sans tambours ni trompettes une autre "guerre", non guerre meurtrière, non guerre de religion, puisqu'elle se se préoccupe pas de religion, mais de pénitence et donc d'amour. Notre guerre à nous est celle que voient nos adversaires dans notre retour à la Vérité toute simple — il faut que le monde change (Rév d'Arès 28/7) par la pénitence — qui peut être vue comme un attentat dans un monde où la religion reste très idéologique ou zélatrice là où l'athéisme est intellectuellement vu comme un bastion national dans les pays où l'on ne croit plus à rien de métaphysique ; c'est le cas de la France.
Qu'inaugurait en fait l'attentat contre le World Trade Center de New York de 2001 ? Ce que certains appellent aujourd'hui un "conflit asymétrique", une "action psychologique", une "guerre en diagonale". Pour ma part, j'ai déjà employé, surtout dans les années 80, le terme à peu près synonyme de "contradiction diagonale", c.-à-d. non une attaque idéologique ou doctrinale directe ou linéaire, parce que contraire à la notion d'amour et de respect des autres, mais une poussée pacifique vigoureuse venant par le biais d'une Parole trop aimante (Rév d'Arès 12/7), par là tranchante mais indolore.
Ce biais, nous ne l'avons pas encore trouvé, nous tâtonnons, mais nous le trouverons. Nous sommes faibles, petite mission qui restera toujours un petit reste (Rév d'Arès 24/1), mais nous ne gagnerons ni par le nombre ni par des moyens médiatique massifs. La clé, c'est une gestion de l'amourl'amour évangélique, non la charité qui n'en est qu'un des nombreux effets — que nous ne savons pas encore maîtriser, parce notre amour du prochain n'est pas encore assez fort. C'est par l'amour que nous déstabiliserons nos adversaires, comme Gandhi déstabilisa les Anglais par la non-violence. Je crois qu'en politique on appelle ça diagonalisation.
Pour finir, je crains moi aussi que concernant le Pèlerinage 2022, les choses soient très mal parties. Je vois que ces jours présents, du 26 au 28 novembre, notre mission de Bordeaux a un stand au Salon Bien Être et que c'est une véritable galère : La queue à l'entrée pour présenter son pass sanitaire (beaucoup de visiteurs abandonnent avant même d'entrer), le masque obligatoire à l'intérieur qui gêne considérablement les contacts, etc. Les conditions de contact, de sérénité, etc., sont devenues très mauvaises.

29nov21 235C45
Mon cher papa,
Voici des photos du Salon Bien-Être de Bordeaux qui s'est déroulé ce week-end [du 26 au 28 novembre 2021].
Merci encore pour ta précieuse aide et merci de nous guider.
Comme tu l'avais demandé à toute l'équipe des sœurs et frères qui ont participé à ce salon, j'ai profité de ce salon pour faire le passage vers la métaphysique et j'ai axé mes propos dans cette direction.
Les visiteurs à qui j'ai pu parler ont très bien reçu mon message et je pense que, pour la première fois, nous ne sommes pas passés pour une religion. Ils ont compris (ils étaient d'accord bien évidemment) que nous sommes tous les éléments d'un même Tout quel que soit ce que l'on croit ou même si l'on ne croit pas, que notre relation avec la Vie n'est pas une relation de dominant à dominés, etc.
Les réactions des personnes avec lesquelles j'ai discuté ont été différentes de ce que j'ai pu vivre précédemment dans ma mission ; elles ont été plus positives et plus ouvertes. Ce passage que tu nous demandes de faire vers la métaphysique est une excellente direction et j'en suis très heureuse.
Nous avons eu des contacts très intéressants et prometteurs.
Je t'embrasse bien fort.
Nina M.-P. d'Aquitaine
Stand Salon Bien Être, Bordeau, 2022

Réponse :
Ma bien aimée fille Nina,
Merci pour les images de votre stand au Salon Bien Être de Bordeaux et pour ton eMail que j'affiche ici.
Comme je te l'avais recommandé, quand tu es venue me demander conseil pour la décoration du stand que vous deviez ouvrir lors de ce Salon Bien-Être 2021 à Bordeaux, tu as adopté un affichage très simple, nu, exclusivement fondamental, et le succès a été au rendez-vous : Cinquante-cinq bons contacts d'après ce que tu m'a dit ce matin et cela malgré la raréfaction des visiteurs de ce Bien Être 2021 du fait des conditions sanitaires exigées à l'entrée et à l'intérieur du Salon.
Louée soit la simplicité ! J'affiche ici un affichage similaire conçu par notre frère Didier Br. d'Île de France sur des textes simples que j'ai recommandés. Je viens de trouver cette belle affiche sur ma page Facebook "Michel Potay" :
Affiche novembre 2021par Didier Bretones
J'ai eu bien des difficultés à faire accepter par mes frères des textes de tract et d'affiche brefs, succints, qu'ils trouvaient trop sommaires. À une certaine époque j'eus notamment à brétailler, si je peux dire, contre l'habitude  qu'avaient prises de nombreux missionnaires d'écrire des tracts certes diserts, mais longs comme des "professions de foi" électorales, que presque personne ne lit. Je leur disais : "Mais personne ne lira complètement et/ou ne comprendra des textes aussi prolixes." C'est quand même venu petit à petit ; j'ai proposé peu à peu des raccourcis de plus en plus raccourcis, qui furent acceptés lentement par des frères résignés et sincèrement convaincus qu'ils étaient insuffisants. Pourtant je suis bavard par nature, je parle trop et je me le reproche, mais pour l'écrit, j'ai appris à simplifier, toujours simplifier, toujours choisir des métaphores qui raccourcissent le propos comme "Exode", etc. Nous vivons sous des cataractes de mots. Quand j'écoute BFM-TV, CNews, France-Info, etc. je suis estomaqué par le caquetage et je ferme souvent la télévision. Je trouve Éric Zemmour sympathique, sans pur autant approuver tout ce qu'il raconte, mais qu'il babille, qu'il caillette, cet homme-là. J'aime mieux le rocaillage très elliptique de Jean Lasalle. Dans un univers largement gouverné par les faux-semblants éreintants je dis : Vive les raccourcis ! L'abrégé bien conçu, c'est le passeport pour l'éternité.

29nov21 235C46
Bonjour prophète !

Je fais un crochet par votre anse
Le temps de couler quelques vers
Pour vous saluer et y jeter l'ancre

Le tour métaphysique que prend
Votre teste (Rév d'Arès xxi/10) est loin de me déplaire
Je retrouve là Force de Grand Vent (xxiii/5)

2022 ? Sûrement sur-confinement
Déduction logique du tour délétère
Que prend l'agenda des puissants

Car ne peut plus se nier maintenant
Que ce que nous vivons est guerre
Psycho menée par de vils manants

Que faire face à ce fléau envahissant
Qui mise sur peur docilité et misère
Et dispertion des rares combattants ?

Quelle "diagonale" (235C44) tracer en opposant (ou insurgeant)
Éviter rets et pièges de voie guerrière
Qui n'aboutit qu'à voir verser le sang ?

Quelle envolée pour ailer de l'avant
Un peuple au souffle révolutionnaire
Qui ne souffre pas le transcendant ?

Sortir du monde entrer dans le chant
Monter en trombe (Rév d'Arès xLvii/9) et changer d'Air (xxxii/4)
Se faire chauffeur chaussé de Vent

Saisir l'immonde qui hante le Champ (Rév d'Arès 35/1)
Montrer la tombe d'un changer d'ère
se faire chasseur-"casseur de temps" (23526)

J'ai pris le maquis des mots tangeants
Pour lancer en fronde mes jets de vers
Limés au Fer (Rév d'Arès xLix/4)-Amour et son tranchant

J'ai pris la sente d'une voix-silence
Pour sonner "la charge brutale" (235C44) de Père (Rév d'Arès 12/4)
Et sourdre en l'inaudible Sa Voix pressante

J'ai pris les tours d'une main tenante
Pour enluminer mes perles de vers
Et moudre l'Invisible de Sa Présence

J'ai pris la poésie en arme vibrante
Pour me porter sur front de guerre
Et nourrir les rangs d'une résistance

Je poursuis ma voie en âme aimante
Lèvre gaiement armée d'un savoir-fer
Main, œil, oreille rivés vers l'Aube (Rév d'Arès xxxv/7) naissante

Éric D. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce poème plein de vigueur, j'allais écrire trépidant, mais je l'aime.
Vous avez le sens de la puissance des mots.

29nov21 235C47
C'est le bien dénaturé qui trompe l'homme. Le premier objectif de l'homme doit être la vie spirituelle pour se faire une âme, sinon il le remplace par les biens matériels, la recherche et l'accumulation de biens matériels. Le Père est revenu déposer Sa Parole à Arès (Rév d'Arès 2/21), pour avertir Son Peuple et le délivrer de tous ceux qui se font passer pour ses messagers (Rév. d'Arès 1/2). La politique aime se donner un rôle de messager, mais en plaçant la recherche du bien et le bonheur de l'homme sous le joug de sa domination et de son pouvoir, elle prive l'homme de sa liberté, un don précieux du Créateur qui est une composante indissociable au bonheur. Mais si nous regardons au-delà des apparences, nous voyons bien que l'homme n'est jamais neutre ou innocent de son sort. Aujourd'hui, nous sommes toujours des descendants du peuple du prophète Samuel qui, lui, réclamait un roi [1Samuel 8/4-9].
Il déplut à Samuel de les entendre dire : "Donne-nous un roi pour qu'il nous juge"; et Samuel pria Yahvé. Yahvé dit à Samuel : "Écoute l'appel du peuple en tout ce qu'il te dira, car ce n'est pas toi qu'ils repoussent : c'est Moi qu'ils repoussent, pour que Je ne règne plus sur eux. Tout comme ils ont agi envers moi depuis le jour où Je les ai fait monter d'Égypte jusqu'à ce jour, m'abandonnant pour servir d'autres dieux, ainsi agissent-ils encore envers toi. Écoute donc leur appel; seulement, tu les avertiras solennellement et tu leur exposeras le droit du roi qui règnera sur eux."
Samuel redit toutes les paroles de Yahvé au peuple qui lui demandait un roi. Il dit: "Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Vos fils, il les prendra et les emploiera pour ses chars et pour ses chevaux, et ils courront devant son char. Il les emploiera comme chefs de mille et chef de cinquante ; il leur fera labourer ses labours, moissonner ses moissons, fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars. Vos filles, il les prendra comme parfumeuses, cuisinières et boulangères. Les meilleurs de vos champs, de vos vignes et de vos oliveraies, il les prendra pour les donner à ses serviteurs. Sur vos grains et sur vos vignes il lèvera la dîme, pour la donner à ses eunuques et à ses serviteurs. Les meilleurs de vos esclaves -hommes et femmes- et de vos bœufs, ainsi que vos ânes, il les prendra pour les employer à ses travaux. Sur votre petit bétail il lèvera la dîme, et vous mêmes deviendrez ses esclaves. Vous crierez ce jour là, à cause de votre roi que vous vous serez choisi ; mais Yahvé ne vous répondra pas, ce jour là,"
Le peuple refusa d'écouter l'appel de Samuel. (1Samuel 8/1-19)


Le peuple écoute t-il davantage l'appel du prophète aujourd'hui ? Non ! Il ne peut concevoir un monde sans roi. Pour beaucoup leur souci est de savoir quel roi choisir pour la France pour les cinq ans à venir et ceux qui n'attendent plus rien de la politique n'attendent plus rien du tout, pas même un prophète. Ce qui n'était quand même pas le cas au temps de Jésus où le peuple était également sous domination politique et religieuse.
Le Ciel a de moins en moins d'espace pour partager son bonheur avec l'homme. La petite chapelle d'Arès, lieu de Pèlerinage, important pour nous, se voit soumis à l'autoritarisme politique qui n'a que faire de nos espérances, car la politique ne voit plus en l'homme un être spirituel.
Et le peuple ne voit pas que ce pouvoir est un obstacle majeur au bonheur de l'humanité. Lorsqu'il en prendra conscience ce sera le signe d'un frémissement de la vie spirituelle.  
Gardons espoir ! Dans Le Livre [Deuxième partie de La Révélation d'Arès], en lisant (xxviii/7-11), nous percevons cette espérance et la lente évolution de l'homme à travers le temps. Nous ressentons l'Amour du Père pour Son Peuple,  Son Appel à travers ses vrais Messagers, nous percevons ce que l'homme était, ce qu'il est devenu et ce qu'il peut devenir ou redevenir car Il l'a fait dieu.
Abraham, son frère (est) le lézard, (sur) son ventre (il) marche.
Moché [Moïse](Me) voit, (il) mange dans Ma Main (comme) le chat;
le chat (a) le lézard sous son ventre.
Yëchou [Jésus], son frère (est) le bélier; le chat (passe) sous son ventre.
Le frère de Mouhamad (est) le cheval; le bélier (passe) sous son ventre.
Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut (comme) l'aigle.
(Rév. d'Arès xxviii/7-11).
Cher prophète, l'évolution que l'humanité pourrait prendre en acceptant de vous suivre et de vous faire confiance n'est pas encore perceptible dans l'état actuel du monde, bien que ce monde commence à se fissurer de partout. Mais sachez que nous sommes, [mon épouse] Arièle et moi, à l'opposé du commentaire d'Antoine B. (235c37). Chaque fois que vous publiez un commentaire de ce vieux frère, il me monte à l'esprit cette Parole du Livre : (Des) soleils et (des) soleils (finissent dans) la fumée,
(parce qu'étant) blancs vient (sur) eux le noir (Rév. D'Arès xvii/13).


Oui, nous sommes, Arièle et moi, de ceux qui ont été très touchés par votre commentaire du 9 novembre 2021 (235C7). C'est un enseignement spirituel très fort, tellement fort que je l'ai enregistré sur une clé USB pour le réécouter en voiture et bien m'en imprégner ! Nous entrevoyons à travers ce texte les sentiers qui nous conduiront vers l'arbre de Vie (Bible, Genèse 2/9 ; Proverbe 11/30). C'est un condensé de votre enseignement prophétique qui s'inscrit dans la continuité du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) ; texte que vous décrivez vous-même comme un condensé de l'enseignement de Jésus ; un enseignement qui a été occulté par la religion et que vous remettez sur le parvis.
Remercions le Père de l'Univers de nous donner un Messager Fort (Rév. d'Arès 26/7), d'ajouter des jours à vos jours (Rév. d'Arès 24/2), car Il sait mieux que quiconque que nous avons encore besoin de vous et que le monde aura longtemps besoin d'hommes et de femmes théophores de La Révélation d'Arès (théophore pris ici dans le sens de "porteur de Dieu") pour poursuivre votre mission et faire rayonner Sa Volonté, Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière [12/4].
Arièle et Philippe C.-C., Hautes-Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Phlippe, pour ce commentaire tout à la fois profond, juste et bien tourné. Que puis-je répondre ? Rien. Quelques réflexions en l'air. Par exemple : Il y a des frères et des sœurs entrés au service de La Révélation d'Arès par colère contre la religion, ou parce qu'ils attendaient depuis longtemps un Appel d'En-Haut, ou pour des raisons sentimentales, mais vous non ! Pas de raisons sentimentales, mais la raison tout court. Votre commentaire en témoigne ; oui, ce pays aurait bien besoin d'écouter l'Appel de La Révélation d'Arès ! La sœur d'Arièle, Patricia, me tient au courant de l'aménagement de votre local de mission; vous allez avoir là un bon outil pour convaincre la population de votre région alpine de la nécesité de la pénitence, de l'amour, du pardon, de l'intelligence spirituelle, et de l'épanouissement libre de l'âme.

29nov21 235C48 
Très cher frère Michel bien aimé,
Je vous ai parlé de ce projet éventuel mis en place par des millions de personnes qui appartiennent toutes à la même "sphère" et dont les deux piliers sont :
1. L'amour entre tous les êtres !
2. L'unité entre toutes les nations de la terre.
Imaginez un peu si cela se concrétisait ?!
Mais je ne sais pas pourquoi, vous ne publiez presque jamais les initiatives, même les plus gigansthèques [sans doute gigantesques ?] comme celle ci.
Pourquoi ?
En tout cas je repense à vos propositions d'envergure comme "Sentiers", évoqué dans l'article "Conscience collective et Prophète" du Pèlerin d'Arès 1989, etc., etc...
Et j'ai les larmes aux yeux que de tels projets n'aient jamais vu le jour !
Je vous souhaite encore bon courage, j'espère pour de nombreuses années — ma nourrice est morte à 102 ans ; alors espérance à vous ! — pour votre prophétisme dans cette tragique "Option Solitude" [titre d'un article dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel d'abant 1989].
Je vous serre dans mes bras.
Philippe R. de Strasbourg, Alsace.

Réponse :
Oh !, frère Philippe, je ne suis pas sans "imaginer un peu si" les projets grandioses que vous évoquez "se concrétisait ?!" Mais vous, mon frère Philippe, ne vous imaginez pas que les choses soient aussi faciles que vous le pensez. La mission est une œuvre extrêmement difficile dans un pays dont la population a perdu toute foi dans la possible réussite d'une voie spirituelle pour sortir du mal, du malheur et de la mort ! Nous devons y aller très lentement. L'humain, du reste, a partout et depuis longtemps brisé le pacte de confiance jadis passé entre le Créateur et la créature. La vie apostolique est un long échec tranquille, parce qu'il ne sert à rien d'essayer de faire couler plus vite le fleuve du prophétisme ; le contact entre notre flot et le monde est tranquillement mais sûrement conflictuel, et ce n'est qu'insensiblement qu'on arrivera à regrouper les hommes qui formeront le brasier du Feu dont parle La Révélation d'Arès. Du reste, vous feriez une bûche appréciée si vous vouliez bien transpirer avec nos missionnaires de Strasbourg, mais je n'insiste pas ; je connais vos problèmes de santé. Merci pour votre commentaire et les encouragements.

02déc21 235C49 

04déc21 235C50 
Cher prophète,
Si je comprends bien le sens de votre entrée "2022 ?", vous posez les questions d'une interdiction administrative du Pèlerinage pour des raisons sanitaires. Ne parlez-vous pas aussi de l'homme qui accepte de vivre sous autorisation ? Mais au-delà ne parlez-vous pas de l'incompatibilité entre l'individu et l'État ? Quand on est — par opposition au non-être —, le peuple est parce qu’il est composé de vies multiples, variées et s'il veut être libre, il doit s'organise de façon organique dans un fédéralisme, un mutuellisme, avec une vision d'entraide, un goût de la justice. L'État devient alors moins nécessaire ou même l'État n'est pas, du moins dans ses prérogatives qui n'en finissent pas, et ce qui ne cesse jamais non plus c'est ce chaos organisé que nous devons à la politique et aux médias. Peut-on le leur reprocher ? Non, ce serait improductif ; ils sont dans un système avec une bonne place où beaucoup aimeraient leur sort. S'ils ne comprennent pas la violence faite au peuple, ce n'est pas à nous de nous montrer violents. Par contre, on peut leur rappeler que la Vie, le bonheur, la liberté sont indéfectibles, c'est notre projet. Si nous volons la liberté, il faut la vivre pour libérer ceux qui ne partagent pas cette vision du monde.
L'Étatisme est une organisation qui certes a des aspects organisationnels intéressants, mais la direction dépend entièrement de qui est à sa tête, ce qui constitue un risque. Tant qu'à la tête de la hiérarchie la tête est saine le compromis entre liberté et sécurité fonctionne. Mais on a déjà vu de futurs dictateurs venus au pouvoir par le droit de vote. Éperdus, ils se sont tournés vers Satan, quand le scandale a tué le Père dans leur cœur, et Satan leur dit : que les plus malins deviennent riches, qu'ils gouvernent les nations, la science l'a dit ! (Rèv d'Arès 28/19).
L'État laisse peu de place à ceux qui cherchent une véritable liberté et cherchent avec qui la partager. La liberté est faite d'amour comme l'amour est faite de liberté. De la liberté intrinsèque qu'a l'homme de ressentir au fond de lui l'Appel vers des Hauteurs inconnues mais Vraies, personne ne peut l'en priver. L'homme qui prend conscience de sa responsabilité spirituelle devient frère et la liberté qui est celle de retrouver le Père sur le Lieu de Ses Apparitions à Arès lors du pèlerinage peut nous être accordée ou refusée par quelque chose qui n'est pas : l'État. L'État fonctionne mais il n'a rien à voir avec la Vie, il ne peut que l'empêcher, dans le meilleur des cas ne pas s'y opposer. Quand bien même toute la terre appartient à Dieu et à tous les hommes, le pèlerinage n'est pas seulement un déplacement physique, il est avant tout un cheminement spirituel que l'on peut faire de tout lieu si le Lieu Saint nous est interdit.
Le frère cherche la Vie, cette Vie enfouie sous des monceaux d'erreurs, de mensonges, de malice, de loups déguisés en brebis, qui trompent les peuples depuis des millénaires. Cette liberté absolue [Rév d'Arès 10/10] que nous mettons au centre de relations se confronte à l'administration étatique. Mais au fond on peut lire cette restriction de liberté comme une confrontation de visions que l'on porte sur l'homme et sur des peuples ; divergence de vue annoncée entre l'intelligence spirituelle inmanquablement libre et libératrice avec L'État qui se présente parfois comme une froide mécanique comme le pense Nietzsche : "L'État est le plus froid des monstres froids : il ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : "Moi l'État, je suis le peuple" dans Ainsi parlait Zarathoustra. Un État par trop tatillon avec les petits, le peuple, les Pèlerins d'Arès, d'autres communautés de conscience et trop large avec d'autres comme si le/la covid-19 était si regardant(e) sur qui a un pass sanitaire, parfois des faux, qui n'est pas vaccinable... C'est avant tout contre le mal qu'il faut s'immuniser et pour cela rien de mieux que l'immunité naturelle que nous procure la prière et les actes qui en découlent. Passons.
Vous illustrez votre propos en parlant de football autorisé et de Vie spirituelle confisquée par un État paternaliste, donc [en parlant de] population infantilisée. Les gestes barrières et les masques étaient pratiquement absents de la cérémonie de remise du ballon d'Or France football, le "scandale" — il y a quelque chose de pourri dans le royaume du foot — n'est pas tant que Léo Messi remporte encore une fois de plus ce trophée, c'est que nous puissions voir assis sans distanciation hommes et femmes alors que l'on interdit dans certaines régions de notre pays aux passants de déambuler sans masques. La mascarade est autant footbolistique que sanitaire.
Je me souviens aussi que le 26 février 2020, avait vu déferler 3.000 supporteurs de la Juventus de Turin se rendant à Lyon alors que la pandémie était avérée en Italie depuis plusieurs jours. Comment arrêter une pandémie en laissant tout passer ? L'État et le foot, une histoire de pain et de jeux, panem et circenses. Aussi je peux dire de source sûre, que tous les facteurs de la métropole et autres territoires français ont distribué des recommandés pendant quinze jours, sans masques sans gants alors que le virus était en pleine propagation. Le facteur ne délivre pas un recommandé ou un pli contre signature en étant à un mètre cinquante de l'usager. Et les journalistes ne manquaient de le savoir et de se taire et l'État ne pouvait pas l'ignorer et regardait ailleurs. Le Premier ministre Jean Castex a été testé positif lundi 22 novembre, nous l'avions vu aussi quelques jours auparavant, le mardi 16, sans masque, sans appliquer les gestes barrières dans une réception parmi ses convives.
L'État paternaliste, écrivez-vous, sans aucun doute. Bas les masques ! tous les masques !
Ginès P. de l'Ain

Réponse :
Merci, mon frère Ginès, pour ce commentaire, qui ne me paraît pas demander de réponse.
Je fais toutefois remarquer que le Pèlerinage d'Arès n'est pas "interdit". Le Pèlerinage d'Arès est soumis à des décrets qui imposent de vérifier les passes sanitaires des pèlerins à l'entrée, puis d'exiger d'eux de porter des masques, de se placer sur le saint lieu à une distance de deux mètres les uns des autres, et par ailleurs d'exiger de nous de laver les tuniques après chaque usage, d'interdire les queues habituelles les jours d'affluence, etc. bref, une réglementation complexe qui, d'une part, nous imposerait d'avoir un personnel de service et des moyens dont nous ne disposons pas, et qui, d'autre part, enlèverait au Pèlerinage sa nature de liberté qui fait sa caractéristique non seulement factuelle, mais plus encore spirituelle.
Comme le Pèlerinage est placé dans la catégorie des associations cultuelles Loi 1905, il est soumis à l'autorisation d'une commission départementale comportant la préfecture, les pompiers, les gendarmes, la mairie, les services sécurité électricité, etc., autorisation qui nous serait enlevée en cas de défaillance et que nous aurions de grosses difficultés à récupérer. C'est vraiment trop d'exigence pour le comité de gestion de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès dont trois membres seulement habitent dans la région.
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Réponse :
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