Commentaires Français de #164
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22 avril 2015 (0164)
Où ?

Comme la vigne Je M'enracine
(où ?)
dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)

Vigne
Où va le monde ?
Au Mal.
Nous lui ferons faire demi-tour.
Le péché s'étend. Si l'homme ne retrouve pas la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/5), le monde aboutira au péché des péchés (38/2), au pire suivi de la fin.
Depuis longtemps l'homme oscille entre l'ange et la bête (22/14), mais l'attraction de la bête se fait très forte, son ombre s'étend, l'homme retourne plus souvent y coucher (Rév d'Arès vii/1-2), il perd la force spirituelle qu'il téta dans la Force créatrice (vii/5).
Fait à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26), l'homme — l'homme au sens le plus ample, de l'individu à l'espèce — est créateur de son destin. Hélas, ce point capital est oublié. La religion l'a escamoté, réduisant la foi à une quête du salut individuel, un minimum qu'elle fait passer pour le maximum en parant cette cible rabougrie, comme une reine, du diadème (Rév d'Arès xix/14) de ses dogmes, rêves, régles et mœurs obligatoires. Mais la religion ne mène pas au Royaume ; certes mieux que rien, la religion ne sauve ni l'homme de la douleur et de la mort, ni le monde des malheurs qui l'accablent et du désastre qui l'attend.
Le Royaume est simplement le Bien auquel mène la pénitence. C'est pour ramener l'homme sur ce simple sentier (Rév d'Arès 7/1, 25/5, 38/6) que le Père a parlé en 1974 et 1977 à Arès, France.
La Révélation d'Arès appelle (2/21, 4/4, 28/14) l'humain libre (10/10) à trouver le salut par le changement de vie ou pénitence (30/10-11) sans dogmes, ni règles ni mœurs obligatoires, en se considérant non comme une âme sauvée laissant derrière elle la masse terrestre et ses problèmes qui ne la concernent plus, mais comme un flotteur lié au lourd et interminable filet de l'humanité que les saluts individuels passés, présents et futurs empêchent de couler. La générosité n'a pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts personnels vient le Salut ou changement du monde (28/7). C'est cela la grande Révélation faite à Arès.
Le retour aux Jardins d'Éden (Rév d'Arès 31/8-13, 35/2, xxviii/21) est possible si le petit reste des pénitents (24/1), que tout croyant doit moissonner, rallume l'intelligence (32/5) spirituelle et par là change le monde (28/7).
Le Salut est celui de l'humanité perpétuelle, fait des saluts individuels. La foi n'agit pas sur les quelques décennies de la chair, mais sur des éons d'existences. Cette perpétuelle interdépendance le grand public myope et égocentrique ne la comprend pas encore.

Où le monde ira-t-il ?
Vers le Bien et le Jour (Rév d'Arès 31/8) de Lumière et de Bonheur, si assez d'hommes acceptent d'être mis nus pour être revêtus d'un manteau neuf (1/1).
Pour y parvenir, combien d'hommes devront échapper à la gangue des dogmes et lois systémiques pour devenir libres (Rév d'Arès 10/10) ? Ce n'est pas le nombre qui comptera ; c'est l'absolu de l'amour, du pardon, de la paix et de l'intelligence qui fait le libre pénitent ; l'absolu seul peut changer le monde. L'absolu Bien ne se mesure pas avec un cordeau (28/1) mais il fera se lever le Jour.
Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que tu peux, mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !

Pas de religion chez les Pèlerins d'Arès, mais la pénitence qui réveille la vie spirituelle et qui de génération en génération conduira à la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Nous premiers Pèlerins d'Arès avons poussé la porte, la porte étroite (Matthieu 7/13), et avons fait un pas dans une tout autre civilisation. Par là nous reprenons la tâche des prophètes et des premiers disciples interrompue par l'église, le judaïsme et l'islam dans la famille d'Abraham. Ceux qui nous suivront continueront d'ouvrir la porte et entrerons dans l'avenir.

Humains, nous attendons que vous veniez grossir le petit reste de pénitents, dont dépend le Salut du monde.

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Commentaires

22avr15 164C1
Je trouve cette entrée simplement magnifique, et magnifique parce que simple.
Vous intégrez les citations de La Révélation d'Arès avec habileté. On ne les sens presque pas, elles coulent avec le texte.
Là vous revenez aux fondamentaux.
Je cherchais un texte pour un tract qui me permettrait de commencer ma moisson.
Il est tout rrouvé. Je vais simplement recopier cette entrée 154.
Elle dit tout.
À partir de ce texte j'expliquerai point par point par ce que je sais déjà au fur et à mesure des questions posées par les gens.
Merci pour cette très belle entrée 164.
Je demande à Dieu de vous bénir.
Bertrand de S. d'A des Hautes Pyrénées


Réponse :
Oui, c'est vrai, cette entrée rassemble les fondamentaux de notre foi et de notre action..
Je n'ai quand même pas rédigé cette entrée en vue d'en faire un tract. J'ai peur que ces lignes soient un peu hermétiques pour la personne de la rue.
Mais c'est vous qui voyez, c'est vous le missionnaire, vous connaissez votre région et toute mission est affaire de terrain humain. Ce texte peut en tout cas porter certaines personnes à se poser les bonnes questions mieux qu'elles ne le feraient à partir d'autres présentations..
Y aura-t-il dans l'avenir, après nous, une phase de la mission qui dépassera en importance celle du premier ensemencement auquel notre première génération procède ? Il y aura en tout cas fort peu de phases de l'apostolat arésien qui feront l'objet d'autant de recherches de la bonne expression que les recherches de notre présente génération. Nous recherchons les meilleures formules, conscients que les premières décennies de l'ère arésienne commandent l'avenir. J'ai moi-même utilisé plusieurs formules depuis 1974 et cette entrée 164 est l'une d'entre elles. Écrite, elle semble nouvelle, mais je l'ai utilisée plusieurs fois verbalement, depuis longtemps. Mais les paroles s'envolent et les écrits restent. Il était bon de fixer cette forme de présentation.
Cet enseignement au monde de l'Appel d'Arès n'est pas pratiqué que par moi et par quelques frères particulièrement assidus à chercher des formulations simples, mais frappante, de notre foi, telle que La Révélation d'Arès la définit. Nous n'oublions pas que cette mission est déjà et sera de plus en plus celle de milliers de Pèlerins d'Arès anonymes, qui au milieu des tribulations du monde préparent et prépareront, sans se laisser récupérer comme le christianisme se fit récupérer par l'empereur Constantin, le changement du monde (28/7).
C'est une forme de ré-évangélisation du monde qui sera pour une grande part spontanée, libre et libératrice. J'espère que cette entrée 164 comme beaucoup d'autres de mes écrits ou allocutions les aidera à affiner leur propos.


22avr15 164C2
Le monde ne sait pas où est son intérêt. C’est pourquoi nous sommes tous dans des difficultés inextricables.
Faire la guerre, tout de suite on est là. Mais quand il s’agit de créer des conditions pour que l’humanité vive dans le bonheur, il n’y à plus personne .C’est donc que nous ne savons pas où est notre intérêt.
On ne souhaite pas le bonheur, sinon on se réunirait pour l’obtenir. Mais quand il s‘agit du bonheur pour tous, de la liberté, de l’épanouissement pour le monde entier, le monde ne réagit pas. Comment expliquer cela ? Si nous avons tellement de malheurs et de difficultés sur cette terre et que nous  restons là à ne rien faire, subir consciemment ou inconsciemment une fatalité dévastatrice, alors que nous  avons le libre arbitre ? Si on souhaite le contraire aujourd’hui cela pourrait-être réalisé, en très peu de temps ; le Royaume de Dieu viendrait sur terre.
Mais la plupart des personnes n’acceptent pas d’aller vers la Lumière. Certains veulent rester dans les vieilles traditions, les vieilles conceptions. Les humains ne savent donc pas ou est leur intérêt.
La Révélation d’Arès nous apprend que nous sommes liés à la collectivité. S’il arrive des malheurs aux autres nous ne pouvons être épargnés. Que toute l’humanité forme une famille où tout le monde s’aime, se respecte, s’entraide, que tous ces milliards que l’on dépense pour des destructions servent à aider la misère humaine, car c’est la misère qui entretien la criminalité. En continuant à se montrer injuste, méchant, cruel, on fait de sa vie un enfer, alors que tout pourrait être formidablement merveilleux.
Si nous poursuivons notre travail spirituel et que nous soyons vraiment unis, liés dans l’amour universel, un beau jour nous arriverons à ébranler ceux qui gouvernent par la cruauté et l’injustice, et ils seront obligés de changer.
Devenons des modèles de pénitence !
Vous êtes beaux, Mikal et Christiane, tous les deux sur la page Index du blog. Vous rayonnez.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Maryvonne.
Je pense que si, comme vous dites, "le monde ne sait pas où est son intérêt", c'est aussi parce qu'il a découvert au fil du temps la vanité, la fausseré et l'inutilité de beaucoup des idées et croyances qui l'ont mené et malmené pendant les siècles.
Le monde est devenu méfiant, sceptique, cynique, de sorte qu'il ne sait plus où se diriger, à quoi se fier, de là l'apparence qu'il donne de ne plus "savoir où est son iontérêt".
Prenons l'exemple des multiples croyances et sacrements que très peu de croyants continuent de suivre: baptême, bénédictions, eucharistie, etc., parce qu'ils en ont découvert l'inanité. Trompés, ils se méfient de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la religion et à ses pratiques. Nous, Pèlerins d'Arès, nous arriverons dans le monde avec une foi, qui est une foi d'effort et non plus une foi de confiance aveugle dans les cultes et les prières mais il ne nous est pas facile de le faire comprendre d'emblée. Nous sommes encore assimilés aux tromperies qui ont eu cours. La présente entrée 164 laisse son lecteur comprendre que notre prospective repose sur de tout autres principes.
Il nous faut donc être très patients. Ce ne sont pas les 30 secondes, au mieux les deux ou trois minutes, d'échange que nous avons avec le public qui nous permet de le convaincre que nous sommes radicalement différents de la religion, qu'elle soit judaisme borné, christianisme d'église ou islam borné. La confiance viendra avec la multiplication des rencontre et le bon exemple de pénitence que nous donnerons.
Alors, les gens peu à peu sauront "où est leur intérêt".


22avr15 164C3 
Chers frères et sœurs de l'Islam, je m'adresse à vous particulièrement, toute (Tariqua) ou (Voies) confondus.
Dans la Sourate El-Fatiha [Première sourate du Coran], on peut lire,"  Iyaka naaboudou, oua iyaka Nestaiine" = C'est Toi que nous adorons et c'est Ton Secours  que nous Implorons".
Si on analyse le mot "Nestaiine" nous remarquons le verbe Implorer, ce qui veut dire que nous implorons le Secours de Dieu, en  Lui demandant de nous diriger dans la Voie Droite, la voie de ceux qui ont la faveur de tes bienfaits, non la voie de ceux qui encours ta colère, ni celle des égarés.
Mes chers frères et sœurs, tout cela c'est bien beau, mais si nous ne faisons pas l'effort d'aimer notre prochain, de pardonner, de faire la paix, d'être libres de tous préjugés, et avoir l'intélligence du cœur, c'est comme si nous ne faisions rien.
Si tu implores le Secours d'Allah, je suis d'accord avec toi, mais si tu n'aimes personne, si tu ne pardonnes à personne, si tu rejettes la Paix, et si tu ne réfléchis qu'avec ta tête et non avec ton cœur, excuse-moi, je ne vois pas comment Allah pourrait te secourir si toutes les portes du Bien sont fermées.
Mes frères et sœurs, vous êtes libres de ne pas croire à L'Évangile Donné à Arès en 1974, car c'est le même Évangile que Jésus a essayé d'adresser aux Juifs de  Jérusalem, mais qui a été stoppé net. Vous allez me parler du Sceau des Prophètes Mohammed, que le Salut et la Salate soient sur Lui, je suis d'accord, mais le Prophète Mohammed est le dernier Prophète le seul qui a réussit à terminer sa mission prophétique et de la transmettre d'abord  aux Païens Koreiches qui était le principal peuple concerné, puis à informer les autres Nations de la Révélation du Coran, mais le Prophète Mohammed n'était que le transmetteur, il n'était pas le gardien du Monde. Les Koreiche païens vénéraient des statues en bois à l'époque dans la Qaâba.
Quant aux Chrétiens évangélistes, ils parle de faux Évangile et de faux Prophète,  il ont fait allusion à la Lettre de Paul adressée aux Galates, selon laquelle des paiens ont été évangélisés par des Chrétiens d'origine juive, et ont essayé de leur inculquer la Thora et la Loi Juive.
Bref, moi je dis qu'ont doit voir l'arbre à ses fruits. Si l'arbre produit de bons fruits c'est que c'est un bon arbre, mais s'il produit de mauvais fruits, c'est que c'est un mauvais arbre. Il est urgent de commencer à faire alliance fraternelle avec la descen­dance Abrahamique (Rév d'Arès 35/11) : Tu feras alliance fraternelle avec les Assemblées de Synagogues, celles des soumis de Dieu, Nuls de Mes fils ne seront pour toi des Étrangers.
Youcef des Bouches du Rhône


Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce très beau commentaire.
Je me fais à l'avance une joie de vous revoir à Marseille et, dans cette attente, je sais que vous ne cessez de porter témoignage de la Vérité donnée à Arès par le Créateur d'abord par son prophète Jésus en 1974 puis Lui-même en 1977.
L'expansion de la foi simple mais irrésistible de logique, que noue enseigne La Révélation d'Arès, a commencé. Elle ne cessera jamais. La communauté des Pèlerins d'Arès n'est pas une assemblée figée, définie, délimitée par des dogmes et des prescriptons intangibles. Elle est une force vivante, à laquelle vous appartenez, une réalité tout à la foi divine et humaine qui ne peut que croître.


23avr15 164C4
Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée 164 "Comme la vigne Je M'enracine (où ?) dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)"
Je vous transmets pour vous et votre chère et tendre épouse Sœur Christiane cette  belle chanson de Richard Antony, qui s'est envolé vers l'au delà voilà quelques jours.
Ses chansons parfois très belles : "La terre promise", "Le grand Maulne", "Et j’entends siffler le train", que lui chantait sa maman ont bercé, grâce à mes parents, mon enfance et ma jeunesse.
"Aranjuez, mon Amour" est l'une des plus belles. Elle ressemble à vous deux qui apparaissez dès l'ouverture de votre nouveau message [sur la page d'accueil].
À vous deux qui êtes le reflet de tous les amours de couples consacrés restés fidèles de l'engagement qu'ils ont pris face à Dieu.
Vous êtes notre Lumière.
Si les couples reflétaient le même amour que vous vous consacrez l'un à l'autre (amour romantique, amour filial et parental et amour Évangélique), alors notre humanité redeviendrait belle.
Le péché des péchés disparaitrait vraiment derrière l’horizon et mourrait (Rév.d'Arès 22/14)
Patricia C. des Hautes-Alpes


Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.


23avr15 164C5
C'est avec une joie profonde que je prends connaissance de cette nouvelle entrée, des visages radieux de sœur Christiane et vous à la page d'accueil, et du dernier échange de l'entrée précédente avec Rachel-Flora (163C73).
Vous dites que vous admettez son point de vue, selon lequel les mots "intelligence spirituelle" expriment mieux notre idéal que le mot "raison".
Ce point de vue de Rachel-Flora, j'envisageais justement de le défendre. En effet le mot "raison" peut aussi suggérer des choses négatives comme la  sécheresse de cœur, le "rationalisme" souvent matérialiste... et vous même vous nous avez souvent mis en garde contre ces déviations de la raison.
J'aimerais parler de Pascal, qui mettait le "cœur" au dessus de la "raison" de Descartes, mais je m'en tiendrai à Corneille, leur contemporain, opposant aux désirs l'héroïsme de la raison. Deux fois dans son théâtre se retrouve ce beau vers: "et sur mes passions ma raison souveraine".
Mais ce théâtre souvent admirable me laisse sur ma faim, faute d'intelligence spirituelle à la hauteur de cet héroïsme de la raison. Ni l'idéal de la vengeance du Cid, ni celui de patrie chez Horace, ni même celui du martyre dans Poyeucte ne satisfont l'intelligence spirituelle. Je reconnais pourtant la valeur de Cinna, qui s'élève au pardon.
Mais puisque vous dites à propos de votre point de vue  "ce n'est que le point de vue de frère Michel" a fortiori je dirai du mien "ce n'est que le point de vue du frère François D." ... même si  d'autres voient les choses comme nous.
En tout cas, ces deux entrées, l'ancienne et la nouvelle, sont pour moi complémentaires:
D'abord une entrée 163 que j'ai pris plutôt pour un appel à approfondir la réflexion sur des sujets déjà tant de fois abordés par la littérature et la philosophie, entrée utile du reste à en juger par les commentaires,
Ensuite et à l'inverse une entrée qui souligne lumineusemnt l'originalité du message arésien.
Vos retours à l'essentiel, de plus en plus fréquents avec les années, m'inondent toujours de cette joie intérieure devant tant d'élévation, tant de cohérence, tant de simplicité. Tout cela dynamise forcément le pénitent que je suis, et chez qui dans cette course de vitesse entre l'âge qui fragilise et l'intensification de la moisson, c'est ma moisson qui la gagne.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Non, dans ma réponse 163C73 à Rachel-Flora je n'admets pas son point de vue selon lequel l'intelligence spirituelle serait supérieure à la raison.  Dans ma réponse 163C73 je dis que ce que pense Rachel-Flora "est l'inverse de ma pensée, qui considère que l'intelligence réveillée (Rév d'Arès 32/5) est la raison réveillée, mais non autre chose au-delà de raison." Je récapitule ma pensée en disant que "pour moi raison et intelligence, c'est la même chose."
Mais c'est sans importance. L'important est d'être pénitent. C'est sans importance parce que, de toute façon, il y a toujours une hésitation sur ce qu'on entend par raison, qui peut être la simple raison raisonnante humaine ou la ratio au sens que lui donnait Thomas d'Aquin, mais qui peut être aussi, comme je l'entendais dans mon entrée 163, la raison synonyme de l'intelligence spirituelle réveillée, le faible lumignon rallumé (Rév d'Arès 32/5).
Mais vous gagnez la "course de vitesse entre l'âge qui fragilise et l'intensification de la moisson". Je m'en réjouis, vous m'emplissez de bonheur, je chante comme Jean Chrysostome sur le chemin de son exil, où il n'arriva jamais, étant mort en route : "J'avance en Te chantant !" Je n'approuve pas les idées de l'homme, mais tout comme j'admire l'homme Jean Calvin sans approuver sa théologie, j'admire beaucoup Jean Chrysostome; deux êtres de dépassement.


23avr15 164C6
Oui, frère Michel, vous avez tenu ce langage simple depuis longtemps.
J’ai gardé des notes d’atelier sur le thème de la moisson à Arès datant de 1995 à 1999
"Vous avez cru que le mal serait vaincu par le système et toutes ses lois, mais le mal est toujours là. La réalité est simple, il sera vaincu par-là (on montre  à la personne son cœur). Comment ? La Révélation d’Arès en parle, ou bien nous le développerons lors de votre visite à notre local." Si vous avez 10 secondes de plus : "Moi qui vous parle, je considère ce problème d’un angle spirituel, mais il peut être considéré d’un point de vue humaniste et si vous n’acceptez pas que ce message vienne de Dieu, il y a la raison..." Si on a plus de temps : "Mais vous ne pouvez changer en bien que pour vous tout seul, vous ne pourrez le faire de façon efficace sans vous libérer de la culture, cela enclenche alors une libération spirituelle spontanée, une force entre vous, à chaque fois que vous travaillez sur vous-même vous réanimez en vous l’image et ressemblance avec le Créateur : créativité, individualité, parole, amour et liberté. Vous vous voyez sous un angle nouveau, vous vous dites : Qu’est-ce que je suis ? Qu’elle est ma véritable vocation ?"
Vous disiez également dans ces ateliers
"La religion ? La religion dit à Dieu : "Aie pitié, j’implore ta miséricorde et ton pardon, moi, dont la condition est d’être éternellement un pauvre pécheur. Or, Arès, le Créateur, le Père de l’Univers donne une toute autre dynamique, et Il nous indique une direction de certitude, Il dit en substance à l’homme : "Change ! Reviens à Moi, ton Père ! Retrouve Mon Image et Ressemblance positive, la merveilleuse vocation pour laquelle Je T’ai créé ! Vous êtes Mes enfants, vous avez une parenté avec Moi et vous valez mieux que ce que vous vous êtes faits ! Le monde que vous avez créé, soumis au mal que vous faites et dont vous supportez les conséquences, Je le respecte, il est le choix de votre liberté même  si vous n’en avez pas conscience. Mais combien d’autres mondes autrement plus merveilleux et heureux pourriez-vous vivre si vous choisissiez de rétablir, de restaurer un autre niveau d’humanité l’humanité spirituelle d’Adam ! Tu possèdes en potentialité toute Ma Puissance de Créateur de l’Univers. Utilise Ma Force, toujours présente en toi, toujours présente dans les bons comme dans les mauvais. Utilise-la pour te refaire et refaire un monde valable ! Ne te plains pas. Change ! Deviens un autre homme et tu retrouveras Mon Intelligence, Ma Puissance et Ma Sagesse, et tu Me retrouveras, tu M’auras toujours avec toi, en toi. Tu retrouveras ainsi le lien que tu as coupé avec toi-même et avec toute la Création."
Présenté comme cela, j’ai trouvé cela très beau et cela m’a permis d’écouter encore mieux la Parole, comme celle d’un Père — ou d’une Mère — aimant  vraiment ses enfants…
Ma mission est alors devenue différente, portée encore plus par cet amour qui est hors du temps, plus intense car comprenant vraiment que ce n'est pas le nombre qui comptera  mais bien cet absolu de l'amour, du pardon, de la paix et de l'intelligence qui fait le libre pénitent.
Combien de fois je me laissais envahir par la tristesse de ne pas parvenir à toucher les cœurs, me trouvant insuffisant, bref commençant à geindre sur moi-même et mon insuffisance.
Je voulais être brillant et pas ordinaire dès cette génération ; quand j’ai enfin  compris que ce n’était pas la question, j’ai pu faire différemment, comme si le temps et la mort n’avait pas de prises sur moi
Dans mes moments de Mission, je sais désormais qu’il y a  des traces invisibles dont les générations suivantes bénéfi­cieront quand je me mets à faire ce que j’ai à faire absolument.
Je vous embrasse bien fraternellement et prie dans la volonté d’accomplir à vos côtés
Philippe L. d’Aquitaine


Réponse :
À l'aube du christianisme on disait: "Le salut vient des juifs". Maintenant il nous faut recommencer la mission que firent les premiers Chrétiens et l'on peut se demander : "D'où viendra le salut cette fois ?" Je réponds: de n'importe qui, parce que partout en Occident comme en Orient la Parole s'est déformée dans les idées et les dogmes, et n'importe qui, de quelle que race ou culture qu'il soit, peut se délivrer des traditions, des idées, des préjugés, et redevenir un humain libre et un apôtre éclairé, porteur de Lumière, annonceur de la pénitence qui seule permettra au Jour de venir.
Oh, tout comme les premiers Chrétiens nés au pied du temple de Jérusalem ont été plus ou moins dominés par son ombre, nous sommes tous dominés par quelque "temple" d'idées, de convictions, d'habitudes de penser qui nous font de l'ombre, une ombre longue à dissiper. Mais nous y arrivons.
Nous avons tous fait des progrès considérables depuis que nous avons reçu La Révélation d'Arès. Je ne peux pas ne pas penser chaque jour à mes frères et sœurs, anciens ou nouveaux, qui ont le courage de témoigner, de s'être réduits à la petite graine de sénévé pour ensuite germer et grandir en apôtres de bonne dimension. Aussi l'influence de cette méta­morphose que nous nous imposons agira-t-elle sur les générations qui viennent.
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire qui m'a ému, car je ne peux pas ne pas penser à Céline qui était à vos côtés quand vous preniez les notes que vous citez. Mais elle poursuit sa mission où elle est. Comme je l'ai écrit dans cette entrée 164 "La générosité n'a pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts personnels vient le Salut ou changement du monde (28/7). C'est cela la grande Révélation faite à Arès."


23avr15 164C7 
Bien aimé Mikal (Je reprends le nom que Dieu vous a donné),
J’aime bien cette entrée 164 qui lie la Vie spirituelle au chemin pour y parvenir.
Voici quelques idées que j’avais envie de partager sur votre blog.
La Vie spirituelle (Vie infinie ; Oasis ; Eden rétabli ; la terre où coule les ruisseaux de lait et de miel [Lévitique 20/24] ; la vie dernière - dans le Coran en opposition à la vie présente, etc.) nous est peu familier. Vos notes concernant les rencontres avec Jésus dans son corps transfiguré en 1974, puis Dieu en 1977 (voir édition 1989 de La Révélation d’Arès) ainsi que l’article "La Pommeraie" (Le Pèlerin d’Arès 1989) m’ont été d’une grande utilité pour comprendre cette vie a réactiver en allant au fond de moi.
J’aime aussi rappeler que retrouver la Vie Infinie, c’est faire renaitre les 5 dons Divins : Amour, Créativité, Unicité, Parole et Liberté. Alors je m’interroge : ai-je fais bouger les lignes sur un ou plusieurs des 5 dons ? Si je réponds oui, je me dis que la Vie y a gagné.
Sur ce point, je me sens un peu "sec" pour parler du don de la Parole. Peut-être aurez-vous quelques idées à me suggérer pour orienter ma réflexion.
Par ailleurs, on parle beaucoup de l’amour et assez souvent je perçois qu’il est utile de rappeler quelques points de base comme les deux qui suivent :
1) Aimer, c’est donner de soi, apprendre à être porteur d’eau et de bagages (échanson et muletier, RA 25/4), donc ne pas hésitez à retrousser les manches pour l’autre.
2) Aimer, c’est accompagner et accepter pleinement les difficultés (voire impossibilités) de l’autre dans la mesure de ce que nous dit La Révélation d’Arès (adultères, abus de pouvoirs et de richesse, position de portiers du salut, impénitence ou mauvaises intentions).
Pour ce qui est du chemin à suivre : la pénitence, il y a un trait de caractère pour lequel j’ai engagé beaucoup d’effort, c’est la patience. Dans un courrier que vous m’avez adressé, il y a quatre ou cinq ans, vous m’invitiez à faire preuve d’une patience infinie et de mémoire, vous m’écriviez en parlant de mes enfants : "Mon frère Bruno, ne faites jamais preuve de brusquerie, ni d’impatience vis à vis de nos enfants." Vos mots ont été inscrits comme au fer rouge en moi.
Je vous embrasse fraternellement et vous souhaite un vigoureux "retour en Force."
Bruno B. de la Sarthe


Réponse :
Aimer c'est s'identifier à l'autre, quel qu'il soit, même s'il est mon ennemi, et d'abord ne pas faire à l'autre ce que je ne voudrais pas qu'on me fasse.
Vous êtes sur la bonne Voie, mon frère Bruno.
Soyez un vaillant pénitent et moissonneur.


24avr15 164C8
Tout d’abord merci à vous Frère Michel (Révélation d’Arès 1/1 + nombreuses réf. ; Coran II/98) pour votre exemple et votre travail acharné, inlassable au service du Très Haut. Vous qui relayez dans notre esprit contemporain le Verbe Divin pour nous amener à changer, à recréer Eden. Merci pour votre nouvel entrée de ce précieux blog (et c’est peu dire) : Comme la vigne Je M'enracine dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)
Je veux témoigner brièvement ici de ce nouvel enracinement de Dieu en moi qui a commencé depuis que j’ai rencontré La Révélation d’Arès et lu vos écrits.
En effet, le vrai changement se fait avec un nouvel état d’esprit ; mon nouvel état d’esprit influence la nature du renouvellement de tout mon être.
Il s’agit de reconstruire le bien à partir de soi-même. De créer des îlots de bonté à partir de nous-mêmes. Je suis désormais d'une bonté irradiante. J'effectue une reconstruction dans un autre état d'esprit.
Je deviens un transformateur en bien de moi-même, bloquant, discernant le mal du dehors, éradiquant le mal du dedans, prudemment, sagement, systématiquement.
C’est un travail lent et obstiné qui me change.
Le message de La Révélation d’Arès me relie au tout et transperce mes habitudes de mal, culturellement acquises, de faire le mal, culturellement excusé, ou parfois même de faire le mal sans le savoir.
Le message de La Révélation d’Arès me transcende, me convainc, car regardant à l’extérieur et à l’intérieur, je ne perçois pas cette dimension.
Ton œil tend, il bute (Rév d’Arès II/2), me dit Dieu. Je ne vois même plus en moi le formidable potentiel de transformation dont je dispose. Mais La Révélation me le révèle. Me le révélant, je le révèle aux autres. Je réinstalle le multi-dimen­sionalisme, la possibilité de transcendance en moi, mon action permanente de bonté en est le réceptacle.
Cohérence ultime.
Ce noble travail est appelé pénitence, sa transmission aux autres : moisson.
Mon esprit dispersé, morcelé se met au travail puis décroche, mais revient. La Parole révélée est mon catalyseur. Elle me remet toujours au travail vers le bien, et cette action de bien transforme en espoir le désespoir où me plonge le mal que je fais.
Mais c’est du fumier que sort le jardin (Rév d’Arès xxii/9). La transformation de la merde en nourriture pour le fruit est naturelle. C’est le maintien du mal en mal qui est le problème. L’immobilisme.
La plaie cicatrise naturellement.
La transformation en bien, l’ascension sont naturelles.
La résignation est artificielle.
Rien d’immobile dans la nature, tout est mouvement.
Le mal, lui, fait mal. Aucune raison, un fois fait ou subit, d'y revenir.
Le bien, lui, fait du bien. Un fois fait ou subit, on a toutes les raisons d'y revenir, d'en revouloir, encore et encore, comme les vagues de la mer,
comme les vagues se ruent contre le roc qui leur
barre leurs cours,
sourdes, obstinées ;
batt[ant] le péché,
l’abomination haute comme une falaise. (Rév d’Arès 28/12).

Avec tous mes remerciements et toute ma gratitude pour votre travail
François S. d'Alsace


Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire brûlant de foi.
Mais il y a quelques erreurs :
Vous dites : "Ce noble travail est appelé pénitence, sa transmission aux autres : moisson." Erreur ! Moisson a un autre sens. La moisson n'st pas la transmission de la pénitence, mais la recherche et la récolte des épis mûrs ou pénitents potentiels dans la broussaille et les épines du monde.
Vous n'êtes pas, loin de là, le seul à commettre cette erreur, frère François, et c'est pourquoi je prends à nouveau le soin d'expliquer le sens de moisson que nous appelons plus communément mission.
La moisson est la récolte de ceux et celles qui ont déjà compris ou qui sont mûrs pour comprendre

que ce n'est pas la religion, mais la pénitence — c.-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence et être libre de tous préjugés — qui sauve l'humain et qui, par l'addition des pénitences, sauvera le monde,

qu'il est donc cohérent que les pénitents outre d'ardent hommes de bien — ou hommes du temps qui vient — soient aussi d'ardents moissonneurs de pénitents, qui seront à leur tour des moissonneurs de pénitents et ainsi de suite jusqu'au changement du monde (Rév d'Arès 28/7).
Il faut "transmettre aux autres" La Révélation d'Arès, l'appel à la pénitence, sinon on ne peut pas observer les réactions des personnes dont la Vérité réveille la conscience, détecter parmi elles les épis mûrs et les moissonner.
Mais "transmettre aux autres la pénitence" n'est pas moissonner, c'est travailler à convertir et ce n'est pas cela que La Révélation d'Arès nous demande de faire. Pourquoi ? Parce que le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1).
Ce que nous devons faire, ce n'est pas semer, puisque c'est déjà fait, mais chercher les grains qui ont germé, qui ont échappé aux vers et aux oiseaux. Les semailles le Père les a déjà faites (6/2-4). Le travail de conversion est donc déjà fait, mais la plupart des grains n'ont pas germé, autrement dit la plupart des consciences ne sont pas réveillées, sauf un petit nombre, un petit reste (24/1).
Les consciences non réveillées encore seront moissonnées par les générations qui viennent et nous savons que ce sera long, que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
C'est pourquoi nos arguments missionnaires, nos tracts notamment, sont faits pour détecter les réactions de personne que nous rencontrons, découvrir celles (les épis mûrs) qui réagissent positivement, mais non pour convertir. Cette différence de conception apostolique est assez subtile je le sais, mais elle n'est pas sans importance.
Autre erreur. Vous dites : "La transformation en bien, l’ascension sont naturelles. La résignation est artificielle."
Non, le bien et l’ascension au sens que donne à ces mots La Révélation d'Arès ne sont plus "naturels" depuis longtemps, parce que ce que les humains aujourd'hui donnent au "bien" et à "l'ascension" d'autres concepts. Pour le commun des citoyens le "bien" naturel, c'est la loi, laquelle n'est que l'ordonnancement des règlements de compte, et c'est la cour de justice qui l'applique, laquelle cour n'aime et ne pardonne jamais le "délinquant". Pour le commun des mortel "l'ascension" naturelle est la quête du cursus le plus élevé et de la carrière la plus réussie. Mais pour nous le bien et l'ascension sont de tout autres choses : le bien est l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté absolue appliqués, et l'ascension, c'est l'acquisition et le développement de l'âme et le sentier vers les Hauteurs Saintes.
Quant à la résignation, je ne la crois pas artificielle. Elle me paraît logique et inévitable chez les innombrables humains qui ne savent plus où est la Vérité et quelle direction prendre. Par exemple, la résignation du scandalisé est notoire, car ils ont été abusés et sont devenus prudents (Rév d'Arès 28/4-5) jusqu'à la résignation. C'est à nous Pèlerins d'Arès de leur annoncer l'événement surnaturel survenu à Arès et son Message pour les faire sortir de leur résignation à un monde de mal qu'ils ont fini par croire inévitable.
Je pense que ces précisions vous permettront de mieux cibler votre mission.


24avr15 164C9
Commentaire trouvé ce matin à l'aube :
Un petit mot pour vous dire que ma femme sera libre [voir 163C68] ce mardi si tout va bien.
Je vous embrasse bien fort ainsi que votre épouse.
Alleluia !


Autre commentaire arrivé quelque heures plus tard :
Nous allons vers Éden grace a notre penitence.
Je suis penitent, car je veux que cesse toutes les souffrances de l'humanite.
Je suis pénitent pour ma femme Marycris (qui sera libre tres bientot).

Je suis pénitent pour mes enfants Elijah [Élie] et Marie-Isabelle
Je suis pénitent, car je veux que ma famille sois fière de moi.
Je suis pénitent, car étant père moi-meme je veux que notre Pere le Saint soit fier de moi comme je veux le meilleur pour mes enfants.
Je suis pénitent pour retrouver Éden et toutes ses merveilles insoupsonnées.
Enfin je suis pénitent pour honorer tous les Prophètes qui se sont démenés et qui se démànent encore comme le Prophete Mikal actuellement.
Un énorme remerciement à vous Mikal d'avoir accepté votre mission et ainsi m'avoir [comme frère de foi ?]... le Père de l'univers et vous [vous m']aidez à me libérer de grandes souffrances par ma pénitence.
Cédric P. des Philippines


Réponse :
Votre premier commentaire est sans rapport avec la présente entrée 164, mais parce qu'apprendre que votre épouse sortira de prison dans quelques jours rendra certainement beaucoup d'entre nous joyeux, je l'affiche avec joie.
Je suis très ému en lisant votre second commentaire qui m'est parvenu un peu avant midi.
Puissiez-vous, votre épouse et vous même, devenir de grands pénitents et moissonneurs aux Philippines.
Mon épouse Christiane et moi-même nous prions avec vous deux.


24avr15 164C10 
Ce que vous préconisez, si les fondamentaux, comme dit Bertrand à propos de cette entrée [164C1], réussissent à changer la société, c'est un retour à un état primitif. Je ne veux pas dire à l'âge des cavernes, mais à une société archaïque, vivant à l'ancienne.
Il me semble que La Révélation d'Arès et son appel à un bien primitif n'ont même pas besoin d'être combattus, ils sont impossibles !
Déjà à l'poque de Jésus son plan de reforme morale, le Sermon sur la Montagne, a été vu comme une dangereuse utopie qui allait faire reculer les hommes. Ce n'est pas sans peur d'un pareil recul que les pouvoirs ont fait disparaître le prophète de la rétrogression.
Notre humanité occidentale a atteint le plus haut niveau possible de civilisation et de bonheur, il n'est pas envisageable de la réduire à la primitivité.
Heureusement, votre programme me paraît être une rêverie, une utopie absolue.
Thomas D. de région Paca


Réponse :
Rétrogression ? Mais non !
Pensez-vous vraiment qu'une société d'humains libres vivant dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté sera en rétrogression ?
Pensez-vous vraiment que les lois, les armées, les polices, les tribunaux, les énormes masses humaines qui constituent des nations (jamais les pays soumis à un seul gouvernement n'ont été si grands) qu'il faut policer, fonctionnariser au maximum montrent des progrès qu'il faut sauve­garder ?
Ne pensez-vous pas que le système menace maintenant les hommes d'abrutissement et que c'est pour éviter aux homme ce déclin vers l'animalité moutonnière que le Père envoya son Messager Jésus en 1974 et vint Lui-même en 1977 parler à ses Enfants ?
Réformer par la pénitence l'humanité, qui selon vous a atteint le plus haut niveau de civilisation et de bonheur, vous semble au contraire la réduire à la primitivité (plus de chefs, plus de docteurs ou pouvoirs par les diplômes, plus de loi des rats, etc.) et cela semble une gêne pour votre intelligence intellectuelle. Ce n'en est pas une pour l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5). C'est bien là, dans le retour au bien et à sa simplicité, que vont renaître les réalités heureuses de demain.

Oh ! je n'ignore pas que "c'est l'enjeu de la vie", comme disait Giraudoux à propos de la mort.
La  pénitence ne va pas sans la mort du vieil homme pour que naisse un nouveau. J'ai tué en moi le vieil homme, je l'ai lentement étranglé, pour devenir ce que je suis. Ce que j'ai fait et que font mes frères et sœurs de foi d'autres hommes en grand nombre peuvent le faire. Changer le monde (Rév d'Arès 28/7), le faire passer du déjà vieux monde en un nouveau, ce sera une lutte ardente, je le sais. Une lutte telle qu'il faut s'y engager avec amour, esprit de pardon et de paix, intelligence et l'esprit libre de préjugés, afin d'éviter une révolution qui ferait une fois de plus baver la haine et couler le sang sans autre résultat que de changer de dominateurs.
La pénitence en s'étendant n'ira pas sans remises en question profondes des sociétés, sans leur réduction à des petites unités, sans une modification progressive, mais considérable, des relations et valeurs humaines et des perspectives de vie.
Vous trouvez cela improbable ? Mais non. Un fait psychologique s'impose à quiconque observe : Ce monde moderne qui semble avoir atteint le plus le plus haut de la civilisation a, c'est évident, le pressentiment de ce qui le menace. Un déclin à venir et son sillage de déchéances sont plus que vraisemblables ; ce déclin est déjà commencé, même si l'esprit du citoyen moyen se refuse encore à de pareilles prévisions.
À mes yeux, le sentiment général est que quelque chose est terminé et ne pourra jamais revenir. Ce n'était pas du tout mon sentiment, bien au contraire, en 1974 quand Jésus m'apparut et me parla. Je ne voyais pas alors de menace sur les hommes. Entre L'Évangile Donné à Arès et Le Livre mon esprit s'agitaa beaucoup dans une discussion terrible avec lui-même de 1974 à 1977. À présent, tout est clair dans mon esprit : la pénitence est la seule solution pour des humains qui ont un idéal, c.-à-d. qui n'ont pas que le souci de vivre pour vivre quelques décennies comme des chiens bien nourris et qui ont compris qu'ils appartiennent à une Force au destin grandiose et universel.
Mais pour en rester au terre-à-terre, il me paraît aujourd'hui clair que nous ne pourrons plus longtemps alimenter nos "acquis sociaux", qui coûtent très cher, par nos rapines: Nous n'avons plus de colonies, nous exploitons de moins en moins le tiers monde,  nous avons perdu la maîtrise de la technologie et de l'exploitation du monde par un commerce hyperbé­néficiaire, nous ne sommes plus les experts en manipulation que nous avons été. Nos bénéfices se réduisent chaque année un peu plus. La crise monétaire est évidente et les fameux "produits bancaires toxiques" n'étaient là que pour la camoufler quelques temps. Bref, notre système est déréglé et sur une mauvaise pente. La chute n'est plus qu'une question de temps.
Par quoi voulez-vous remplacer notre système ? Par le communisme ? C'est une possibilité, mais on a vu que le commu­nisme politique ne pouvait pas vivre sans terreur et pauvreté, qui l'ont fait disparaître. Il faudra donc un communisme spirituel et cela ne peut être obtenu qu'en répandant chez les individus la pratique de la pénitence.


25avr15 164C11
Vous êtes "superbes" sur la photo [de la page d'accueil ou page index].
Nous savons que si le couple se respiritualise le Jour de Dieu [Rév d'Arès 31/8] s'amorcera. Tous les systèmes tomberont quand le couple redivinisé vivra la Parole de Dieu dans la vie de tous les jours.
Mais pour cela tout reste à accomplir.
Nous, Pélerins d'Arès, l'avons compris. Nous nous brisons chaque jour un peu plus pour n'être plus rien pour nous mêmes [Rév d'Arès 40/6] tout en étant joyeux, sportifs, musiciens, peintres, etc... avec tous les dons de Dieu en nous.
Quelle joie cette pénitence quand nous en avons compris le sens profond.
Tout le problème est de le faire comprendre aux autres.
Bien sûr, nous n'avons pas été assez exemplaires, le monde manque tellement de vrais repaires spirituels que nous pourrons malgré toute notre bonne volonté atteindre le point de non retour. Qu'en sera t'il alors ?
Nous prions pour accomplir et faire reculer la Bête [Rév d'Arès 22/14] sans cesse.
Puisse Dieu dans sa grande Miséricorde nous donner le coup de pouce nécessaire dans ces temps difficiles qui s'annoncent. Marie-Jo et Paul S. Les champenois de Lorraine


Réponse :
"Superbes" ? Non, nous sommes seulement deux croyants qui montent comme ils peuvent, vus ici à une récente étapes de leur ascension (Rév d'Arès 7/2) commencée il y a quarante-et un ans en 1974 (nous sommes mariés depuis quarante-sept ans) ! Cette photo a été prise par une de nos trois filles ou par notre gendre Manuel (époux de Sara), photographe amateur de talent ; je ne me souviens plus très bien.
Nous aimons bien cette image non parce qu'elle serait "superbe", mais parce qu'elle évoque pour nous une étape de notre vie. Nous avons peu de photos où nous sommes tous les deux ensemble.
Merci pour ce commentaire, sœur Marie-Jo et frère Paul. Merci de souligner que notre meilleure "vitrine" devant le monde c'est notre pénitence. Il est vrai que "le monde manque tellement de vrais repaires spirituels."


25avr15 164C12
Je vous écris suite au commentaire de Pierre-Eugène (163 C71) qui m’a beaucoup touchée. Je ne suis pas la seule [touchée par ce commentaire] parmi mes frères et sœurs.
À votre réponse, j’aimerais, si vous pouvez le lui transmettre, et si vous le jugez utile, ajouter ceci à l’attention de Pierre-Eugène :
Oui, venez Pierre-Eugène, venez au 32 rue Raymond Losserand à Paris.
J’y étais cette semaine avec huit autres frères et sœurs, la semaine prochaine ce sera d’autres frères et sœurs, et ensuite encore d’autres… Venez vous rendre compte par vous-même de notre mission !
Je peux vous dire que, même si il n’y a pas (encore) grande foule qui vienne au local, nous rencontrons vraiment dans la rue des oreilles et des cœurs qui nous écoutent et nous voyons des regards s’éclairer: Oui, ce monde n’est pas une fatalité, et en entrant en pénitence, là où je suis, je peux contribuer à le changer [Rév d'Arès 28/7], et même plus, il a besoin de ma pénitence pour changer.
Évidemment, tous ceux que nous croisons ne s’arrêtent pas à notre appel. Mais Dieu nous parle de rassembler un petit reste n’est-ce pas ! [Rév d'Arès 24/1] Alors… c’est normal !
Et savez-vous qui nous écoute le mieux ? Qui nous questionne le plus ?
Les jeunes jusqu’à 35 ans à peu près. C’est flagrant.
Au début de la semaine, un jeune financier de 30 ans, musulman pratiquant, nous disait qu’il se rend compte que les belles théories qu’il a apprises à l’école, c’est du vent, et qu’aujourd’hui dans son travail, il se sent embrigadé malgré lui dans un système de profit sans issue dans lequel il ne se reconnait pas. Il pense sérieusement à démissionner. Mais que faire ? Il a bien pensé se tourner vers les banques islamiques : "Mais ici, en France cela ne marchera pas, c’est trop spécifique," disait-il. "Alors, pourquoi pas seulement, une banque équitable ?" lui dis-je, en pensant à La Révélation d'Arès 28/10. "Pourquoi s’enfermer dans une religion ? Dieu nous appelle à nous libérer de toute forme d’idéologie. Fortes sont la main, la roue [Rév d'Arès xxxvi/21] ! Lisez La Révélation d’Arès, elle vous aidera à repenser votre action dans la banque ou la finance, à mettre vos compétences au service du Bien, à savoir ce que vous voulez vraiment être dans ce monde et à le devenir. L’urgence, c’est la pénitence. En plus elle vous apportera la joie de vivre."
J’ai d’autres exemples à vous donner dans ce sens. Une jeune étudiante, qui est d’ailleurs venue nous voir au local ensuite, me disait : "Mais alors, c’est très simple !" et elle riait de bonheur, "Cela me fait un bien fou !"
N’est-il pas fondamental de rappeler à nos jeunes la voie du Bien qui sauve, la pénitence ?
Et de leur dire que le monde a besoin d’eux, de leur pénitence pour changer ? Que c’est possible ?
Bien sûr, la pénitence ne transformera le monde en Éden que si suffisamment d’hommes deviennent pénitents. Alors, informer, répondre aux questions qui se posent inévitablement lorsque l’on considère d’entrer en pénitence, ça, c’est notre boulot au 32 rue Raymond Losserand.
Vraiment, ne soyez pas désespéré Pierre-Eugène, passez nous voir, tout simplement.
Vous êtes bienvenu.
Véronique D. d'Ile de France


Réponse :
J'affiche ce commentaire dans la page 164, parce qu'il y a peu de chances que Pierre-Eugène lise encore l'entrée 163. Dix années d'expérience de ce blog m'ont enseigné que ses lecteurs en général vont directement à l'entrée en cours dès qu'elle est installée sur l'Internet. Ils lisent rarement les RSS des entrées précédentes.
Merci pour ce beau commentaire-invitation et j'espère que Pierre-Eugène passera à la mission 32 rue Losserand à Paris.
Je n'ai pas pu adresser directement votre commentaire à Pierre-Eugène, parce que je n'ai pas retrouvé son adresse eMail.
Il m'arrive souvent d'oublier d'ajouter les adresses e-Mail dans ma liste de contacts, parce que je suis seul et toujours plus ou moins débordé, pressé et... dérangé. J'en suis désolé.
J'espère aussi de tout cœur que le jeune financier musulman de 30 ans auquel vous avez recommandé pourra "repenser son action dans la banque ou la finance, mettre ses compétences au service du Bien," mais pour autant que je sache comment fonctionnent les établissement financiers et bancaires — sauf dans les pays musulmans — il y sera toujours tenu de suivre la politique et le fonctionnement de son employeur. Il me semble d'ailleurs étonnant qu'un Français "musulman pratiquant" ait eu l'idée de faire des études pour servir la Finance ou la Banque en France.
Je profite de l'occasion qui m'est donnée ici pour rappeler que la finance islamique est basée sur la loi islamique (Sharia) qui prescrit justice, équité et transparence. La finance islamique se distingue de la finance traditionnelle judéo-chrétienne ou athée occidentale par une conception différente de la valeur du capital et du travail. La finance islamique met en avant l'éthique et la morale et puise ses sources dans le Coran ; elle s’inspire des pratiques économiques et financières à l’époque du prophète Mohamed. La finance islamique, en accord avec le droit musulman, est notamment basée sur l'interdiction de l'intérêt et la responsabilité sociale de l'investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concret associé. L’islam interdit les transactions tant civiles que commerciales faisant recours à l'intérêt (ribâ) ou à la spéculation (maysir). La finance islamique se chiffrait à quelque 1500 milliards de dollars en 2012. Pour toutes ces raisons la banque islamique a été absente en France jusqu'à une époque récente où se sont installés quelques rares établissement bancaires musulmans, tous nouveaux. Peut-être le jeune homme que vous avez rencontré y trouvera-t-il un emploi. Je le lui souhaite.


25avr15 164C13 
Le 18 avril 2015 frère Michel a adressé à un site nommé "Veillée 28" sur facebook le message suivant :

Salut fraternel ! Je suis le frère Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès et frère aîné des Pèlerins d'Arès.
Je découvre l'existence de ce site "Veillée 28 Arès" et je suis intrigué.
Qui êtes-vous et pourquoi spécialement Veillée 28 ? Sans doute pour le verset 28/7 ?

Le 25 avril 2015 le propriétaire du site facebook "Veillée 28" a répondu par le message suivant :

Veillée 28 (bandeau facebook)


Bonjour frère Michel,
Non, [j'ai choisi le titre "Veillée 28"] pas seulement pour le verset 7.
La Veillée 28 dans son entier correspondait particulièrement à l'esprit du blog www.liberte-et-insurgeance.net lorsqu'il était à l'état de projet (le compte Facebook renvoie en fait à ce blog).
Qui suis-je ? Je comprends que vous cherchiez à me situer. Question délicate tant je prends de précautions à protéger ce site... c'est pour cela que je ne peux vous répondre.
Je ne fais pas partie de vos assemblées mais je les connais bien.
Veillée 28 Non signé


Réponse :
Merci, frère inconnu, pour votre réponse.
Votre site parlant des Bonnets Rouges, je suppose que vous êtes breton.
Je me permets d'afficher ici le bandeau de votre site sur facebook. L'oiseau n'est pas un faucon. Ce serait plutôt le pygargue ou aigle pêcheur américain, mais bon ! c'est un beau symbole de fière liberté.
Vous êtes donc Bonnet Rouge et je comprends votre discrétion. Toutefois, je vous rappelle que les Pèlerins d'Arès ne font pas de politique, ne sont pas violents, ne font pas la révolution, et que parer la protestation de 2013 du drapeau de "Veillée 28 Arès" n'est pas vraiment approprié. Mais cette protestation des Bonnets Rouges en 2013 a été pacifique, alors...
Je profite de l'occasion pour rappeler que les supporters de la protestation contre l'écotaxe en octobre 2013 portaient (et portent sans doute toujours) un bonnet rouge pour rappeler la révolte dite "du papier timbré" sous Louis XIV. Cette "révolte du papier timbré" fut d'avril à septembre 1675 une révolte antifiscale  suite à une hausse des taxes, dont celle sur le papier timbré, requis pour les actes authentiques. La révolte à l'époque fut plus importante en Basse-Bretagne sous le nom spécifique de révolte des Bonnets rouges, car des insurgés portaient des bonnets bleus ou rouges selon la région. Dans le centre-ouest de la Bretagne et notamment dans le Poher où la révolte fut plus violente, le bonnet porté par les insurgés était rouge, tandis qu'il était bleu dans le Pays Bigouden. On appela également cette révolte "Révolte des Torreben" qui signifie "Casse-lui la tête" ou "Casse-Têtes", qui fut, je crois, le cri de guerre des paysans insurgents de 1675, mais qui, vu sa violence, ne saurait être le cri de ralliement des Pèlerins d'Arès


26avr15 164C14
Où sont-ils les épis murs ?! Ils sont là [mais] prisonniers dans les filets du système qui leur voile les yeux.
Nous les trouverons à force de travail, de réflexion, de recherche d'un langage prophétique, [et à force] de pénitence, de prière, d'amour pour l'homme notre prochain.
Entre l'ange et la bête (Rév d'Arès 22/14) nous avons des choix quotidiens à faire.
Certes la difficulté est de trouver ceux qui ont la conscience qu'ils ne sont pas faits que de chair, d'os, d’esprit, mais [qu'ils peuvent aussi se créer] une âme (Rév d'Arès 17/4), qu'ils ne sont pas faits pour être dominés par le système, mais pour être libres comme le poulain agile (10/10), qu'ils sont bien plus que des animaux [pensants] mais des images (Genèse 1/26) du Créateur ayant le pouvoir de transmettre la vie spirituelle et de s'engendrer en une autre vie infinie. (17/3).
Réflexion sur vitrine [du local de mission de Paris] en 41 mots :

Faire le mal te fait tomber dans l’animalité.
Faire le Bien fait de toi un Dieu, une Lumière pour l’humanité.
Car tu es image (Genèse 1/26) du Créateur.
Deux choix: être un animal ou être un Dieu !
Que veux-tu être ?

Fraternellement,
Didier.Br d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.


26avr15 164C15
Vous philosophez beaucoup. Pour une femme qui comme moi n'est pas Pèlerin d'Arès (dit-on Pèlerine ?) et qui est à peine croyante, [qui est] disons agnostique, votre blog est un exposé philosophique, un peu brouillon mais qui suit une idée constante : le salut (ou la bonne compréhension de l'existence ?) par la pénitence (ou une vie très morale ?).
Brigitte R. de Normandie


Réponse :
Comme j'ai un peu de disponibilité, parce que je reçois très peu de commentaires ces jours-ci — un effet probable des vacances scolaires — , je réponds à votre commentaire qui est de ceux, athées ou agnostiques, que je n'ai généralement pas le temps d'honorer.
Oui, on peut dire Pèlerine d'Arès comme on dit Pèlerin d'Arès. Pèlerine, féminin de pèlerin, est du bon français. Mais j'ai pris l'habitude de neutraliser le mot Pèlerin et d'en ignorer la forme féminine, non seulement parce que ce mot est masculin dans La Révélation d'Arès (12/9), mais encore et surtout pour l'arracher au genre, afin de rappeler qu'au Regard du Père il n'existe qu'une seule créature humaine sans considération de sexe.
Dans la Parole d'Arès les humains sont à bras ou à cinelle (à verge ou a clitoris) mais sont tous frères (Rév d'Arès xLvi/1). Les femmes ne sont différentes des hommes et supérieures aux hommes (xxvii/13) que parce qu'elles n'ont pas condamné Dieu à être traité en idoles confessionnelles — variées selon le judaïsme, les églises chrétiennes, l'islam, etc. — et même ont pleuré (9/1) l'enfermement de Dieu dans des philosophies religieuses qu'on appelle dogmes. D'ailleurs, Dieu Lui-même est tout à la fois Père et Mère dans La Révélation d'Arès, et s'Il se présente tour à tour mais jamais conjointement sous ces deux genres, c'est parce que la langue humaine qu'il doit utiliser pour que nous Le comprenions n'a pas de genre divin asexué, et parce que l'esprit de l'humain s'est réduit à l'impossibilité de concevoir un Créateur dont on puisse parler et qu'on puisse faire parler d'un seul bloc ni masculin ni féminin.
Ceci dit, non, je ne philosophe pas.
Si je cite parfois Sartre, c'est parce que personnellement je le vois certes comme quelqu'un qui parle des philosophe et des philosophies mais je ne le vois pas comme un philosophe. Je le vois comme un penseur tout terrain. Son existentialisme me paraît de même tout terrain. Il a ici et là changé de vision sur la société au cours de sa vie. De ce fait, je n'ai pas entendu le terme sartrisme comme j'entends cartésianisme, spinozisme, kantisme, hégélianisme, etc. L'homme est tellement variable, quelle philosophie serait la bonne ?
Je ne suis pas un philosophe, mais je suis un penseur simplement parce que contraint de penser à La Révélation d'Arès sans cesse.
Alors, bien sûr, contraint d'utiliser ma langue et ma culture pour me faire comprendre d'un public qui parle ma langue et dont l'esprit est modélé par ma culture, il m'arrive de citer les philosophes par nécessité de langage.
C'est ainsi que je suis, pour simplifier, plus du côté de Platon que de celui d'Aristote, parce que le premier envisage la transcendance et l'immanentisme de cette transcendance alors que le second envisage le rationalisme. Mais cela ne signifie pas que je considère La Révélation d'Arès et notre foi de Pèlerins d'Arès comme irrationnelles.
Mon gros problème prophétique est d'établir une corrélation d'abord, puis une fusion entre une construction métaphysique et une construction rationaliste d'un avenir qui dépasse le système. Bouddha y était arrivé, je crois, mais il reste peu de choses de son enseignement, de plus le bouhhisme est très mal connu en Occident.
Corréler foi et raison raisonnante n'est pas une entreprise facile dans un monde qui sépare carrément la foi du rationalisme et qui n'est pas du tout cartésien contrairement à ce qu'il prétend parfois, car Descartes était croyant. Heureusement, La Révélation d'Arès par elle-même intéresse beaucoup de rationalistes, dont vous êtes, ma sœur Brigitte, qui vivez entre athéisme et agnosticisme, et sa Parole donné à Arès est pour moi une aide inappréciable du Très-Haut. Je ne désespère pas de faire de vous un Pèlerin ou une Pèlerina d'Arès un de ces jours.
Merci pour votre commentaire qui me montre comment je peux être perçu par les rationalistes qui cependant s'intéressent à La Révélation d'Arès et constituent une bulle d'épis mûrs possibles, bulle qui n'a pas encore crevé et laissé pleuvoir son contenu, dont seulement quelques athées ou agnostiques, peu à vrai dire, ont pu s'évader pour nous rejoindre, Toutes les critiques, même celles qui comme votre présent commentaire se trompent sur mon compte, mais qui me montrent que je dois mieux soigner mon apparence, sont pour moi utile. Je les lis avec attention. Le Romain Plutarque disait : "Pour commencer de bien vivre, il faut bien écouter". Épictète, contemporain grec de Plutarque disait: "Savoir écouter est un art." Samuel Beckett 2.000 ans plus tard dit à peu près la même chose : "Réfléchir, c'est écouter plus fort." Et moi je n'arrête pas de dire à mes frères et sœurs missionnaires : "Écoutez plus que vous ne parlez !" La vie ne prend-elle pas naissance chez l'humain à travers l'écoute de l'enfant ?
Pourquoi faut-il écouter avec attention ce que d'autres nous disent ? Parce que dès qu'on a la foi en La Révélation d'Arès et qu'on se sent bien baignant dans cette Parole, on tend à s'y réfugier comme la chenille dans son cocon. Par là on dévie, on tend à s'enfermer dans la tentation d'universaliser un état d'exception, tellement exceptionnel qu'on pense que seule la Vérité vint de nous et que du dehors ne vient que l'erreur. On oublie que La Révélation d'Arès est beaucoup plus,nuancée ; elle dit: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) ; elle ne dit pas : La Vérité c'est que le monde doit effacer tout son acquis, faire table rase de tout ce qu'il est et a appris pendant des siècles pour accéder à quelque chose de radica­lement et totalement différent. Elle limite la Vérité au changement et changer ce n'est pas couper les liens avec le passé, c'est le modifier, en l'occurence faire passer ce qu'il est du Mal au Bien. Il ne faut donc rien négliger des expériences des autres. Pour changer le monde il faut l'apprendre, donc écouter ceux qui l'habitent, qui y vivent.


26avr15 164C16
La porte vers une civilisation d'un Bien actif, dynamique, percutant à la place d'un bien statique, figé,mou.
Et tout cela quelqu'en soit le prix !
Guy B. de Belgique


Réponse :
Merci, frère Guy, d'adresser à mon blog ce commentaire rare de votre part.
À "bien statique, figé, mou" j'ajoute le qualificatif relatif. Le monde actuel n'est pas totalement dénué de bien, mais ce bien n'est pas le Bien absolu, mais seulement un bien partiel.
La Révélation d'Arès ouvre la "porte" d'un nouveau temps, d'un temps où le rapports des forces va devoir changer. Notre monde moderne décline. Bientôt les hommes devront dire de quel côté sera la vie comme vous dite "dynamique, percu­tante", le bonheur, l'autorité morale, l'avenir.
La Révélation d'Arès est comme un moulin à café. On le croit désuet, périmé, d'un autre temps, il fait rire avec sa manivelle et son petit tiroir en bois : "Quelle est cette ridicule chose ?!" Mais La Révélation d'Arès est venue remuer et commence de broyer les profondeurs de l'Histoire. À l'incroyable épaisseur du silence sous lequel les puissances et leurs médias essaient d'étouffer le Message d'Arès on peut mesurer la peur de ceux qui Le craignent. Elles le craignent parce qu'elles réalisent qu'Il offre l'alternative qu'attendent les hommes.
Pour le moment, nous sommes étouffés, nous n'existons que parce que les Constitutions de nos pays prévoient la liberté de foi et d'expression de cette foi, mais nous avons pleine conscience de nos chances de percée.
Puisque le grain de moutarde (Matthieu 13/31-32) a pu prendre racine — oui, notre mission lui a fait prendre racine, pour invisible qu'il soit encore — dans un monde qui lui est contraire, qui douterait qu'il puisse devenir un arbre, l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) ? Une crise profonde ébranle les assises d'un monde qui se croyait très fort et qui commence de mourir sous ses propres excès et prétentions.
Vous êtes un vaillant missionnaire en Belgique, frère Guy. Continuez sans douter un seul instant que vous œuvrez à une cause grandiose, sublime, magnifique.


26avr15 164C17 
Comme d’autres frères et sœurs de foi, je lis votre entrée avec joie comme on savoure le bon miel (Rév d’Arès xii/4-5). Lorsque je suis en contact avec le monde, je côtoie les idées du mondes et des hommes. Certains parlent ou écrivent à partir de leurs expériences, de leurs recherche avec honnêteté, authenticité et sincérité mais cela reste des paroles ou des écrits d’hommes (Rév. d’Arès 32/10). Lire et relire la Parole et ce que vous avez écrit (33/10) me permet de rafraîchir sans cesse mon intelligence (10/12), faible lumignon (32/5) pour que mon œil n’arrête pas la Lumière (xxi/10).
Vous écrivez en réponse au commentaire 163C58 de notre frère Denis : "Aujourd'hui, quand je pense je pense comme pense La Révélation d'Arès et c'est ainsi que je peux être pour mes frères et sœurs un guide utile et éclairé, mais j'ai dû avant cela passer par des stades diverses de préparation pendant les années où quand je pensais, c'était en fait La Révélation d'Arès qui pensait pour moi. Elle n'était pas devenue moi." À notre tour, en lisant et relisant la Parole et vos écrits, nous pensons de plus en plus comme pense La Révélation d’Arès.
Merci d’être le frère ainé et de nous montrer l’exemple de toute soumission à Dieu (Rév d’Arès 16/09).
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Voilà un second commentaire [voir 164C16] de Belgique, belle terre de mission.
Merci, frère Louis Marie, pour ce commentaire.
Entre l'Évangile de Jésus, particulièrement le Sermon sur la Montagne, et l'impérium rationaliste du monde moderne se creuse une contradiction de plus en plus large et profonde. J'en parle beaucoup actuellement, mais c'est que je n'en ai jamais eu une aussi vive conscience. Cette contradiction devient un fossé qui paraît de plus en plus infranchissable.
C'est ce qui a certainement décidé le Père d'intervenir en 1974 et 1977.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir conscience de l'existence de ce fossé. Les catholiques, les protestants, le judaïsme, l'islam s'en rendent compte et même c'est ce qui provoque probablement dans l'islam le sursaut d'intégrisme borné et agressif à la racine du terrorisme, d'Al Qaeda et de Daech.
Mais nous sommes les seuls à disposer d'une Parole pure et renouvelée : La Révélation d'Arès.
Nous avons beau être les plus faibles en nombre, nous disposons du très puissant phare de la Vérité pure. Nous ne pouvons pas nous en tenir à des solutions dépassées comme les grande religions et les sectes, nous devons former l'avant-garde d'une Parole renouvelée, d'une réévangélisation du monde. Et, de ce fait, nous redémarrons comme les apôtres démarrèrent il y a deux mille ans, à partir de rien, à partir de la rue.
Il faut faire dans le monde d'aujourd'hui ce que firent les prophètes d'autrefois : Réformer le monde en le munissant d'une Parole repartie de sa Source, ce qui le portera à abandonner de lui-même ses religions pour revenir à ce principe très simple: Le Bien seul viancra le Mal et le Bien ne peut être apporté que par la pénitence.


27avr15 164C18
Où le monde répand-il le mal, où les hommes font-il le mal ?
Partout, partout !
Saddam Hussein reçoit la clé de DetroitJe retrouve dans les affaires de mon père une photo de Saddam Hussein recevant des mains d'un prêtre chaldéen américain (l'église des chrétiens irakiens s'appelle Chaldéenne) assisté d'un membre du Conseil Municipal de Detroit les clés de la ville de Detroit en remerciement d'une aide que le dictateur avait adressée à son église.
Saddam Hussein venait d'être élu président d'Irak et de faire exécuter les ministres du gouvernement précédent.
Plus tard, le même Saddam Hussein était exécuté par pendaison par les mêmes Américains.
Le mal va dans tous les sens. Les hommes font le mal et le mal les rattrape.
Le mal est tellement partout que les hommes ne se rendent même plus compte qu'il peut être éliminé et que pour ça il suffit que chacun soit un homme de bien. Être un homme de bien se dit être pénitent dans la langue de La Révélation d'Arès.
Ce que vous appelez les Pèlerins d'Arès c'est ni plus ni moins qu'une Église de Pénitents.
Mais ce que je trouve formidable, c'est que l'Église Catholique appelle pénitence le regret de ses péchés, une sorte de réparation, pas du tout une transformation, parce que les Catholiques ont déjà été tranformés en anges par le baptême et donc sont des anges qui ont seulement besoin qu'on leur replume les ailes : Leur pénitence est la colle pour les plumes, mais les disciples de La Révélation d'Arès sont des pénitents à la manière de François d'Assise, c.-à-d. une pénitence positive, qui ne répare pas mais qui construit un autre homme, une transformation par l'effort de pratiquer librement l'amour, le pardon, l'intelligence, qu'a enseignés le Sermon sur la Montagne. C'est toute la différence.
Aurais-je le force de devenir un pénitent ?
La religion, c'est le milieu où l'homme suit le chemin du Paradis par des étapes fixées mais pas trop difficiles: manger kasher ou hallal ou jeûner le vendredi, prier comme le culte l'impose, recevoir les sacrements chrétiens, vivre et s'habiller comme il faut dans la religion, suivre ses rabbins, prêtres ou imams et tout le saint-frusquin. La vie d'un pénitent de La Révélation d'Arès c'est un effort beaucoup plus gros et ininterrompu (sinon l'âme meurt) mais non pour mériter mais pour se reconstruire : il faut, dites-vous (je recopie un de vos écrits), aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, réfléchir avec intelligence spirituelle avant de parler et décider, et faire sauter toutes les chaînes de la culture et des préjugés pour être totalement libre et tout ça tout en vivant comme tout le monde, recru de fatigue comme tout le monde, n'opposant aux brutalités du monde: loi, impôt, injustice, que la perfection de sa pénitence. Mais il ne fait pas ça pour mériter le salut comme le bon élève qui a bien écouté le professeur du Ciel, mais pour ajouter son salut à l'addition des saluts dont sera forgé le Salut du monde, le retour de l'humanité au temps où s'écoulaient dans les Jardins du Créateur le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour qu'on reverra quand la Moisson sera faite [Rév d'Arès 35/2].
Parce qu'en plus de la pénitence personnelle il faut travailler à la moisson d'autres pénitents.
Suis-je capable de faire cela ? Capable oui, mais en ai-je le courage, la volonté ? Pour que nous fassions Ta Volonté [Rév d'Arès 12/4]. Toute la question est là, entre capacité et volonté. Il fait faire le lien. Le ferai-je ?
Salomon H. du Québec (Canada)


Réponse :
Je suis, frère Salomon, émerveillé par la justesse de votre compréhension de La Révélation d'Arès et de mon enseignement pour bien comprendre cette Parole. Je n'ai pas souvent entendu en France des personnes qui me connaissent bien donner le sens de la Parole d'Arès avec autant d'exactitude. La comparaison que vous faites entre pénitence de la religion catholique et pénitence selon La Révélation d'Arès est tout à fait correcte.
Je pense que vous suivez très attentivement ce blog, parce qu'il ne doit pas être facile, à quelques milliers de kilomètres de la France, de reconstituer la salvatrice simplicité de la foi constructive qui est la nôtre par la seule lecture de La Révélation d'Arès, sauf Lumière venue du Père évidemment, ce qui est toujours possible.

Je ne vous connais pas, mais j'ai peut-être connu votre père, il y a quelque trente ans et quelques. Votre nom de famille ne me dit pas grand chose, mais votre père était peut-être venu en Pèlerinage à Arès et je dois avoir quelque part une photo de lui tenant dans ses bras ma fille Sara, encore petite. Ce sont des souvenirs très flous, je ne peux en dire plus.
Je ne connaissais pas cet épisode de la biographie de Saddam Hussein qui reçut les clés de la ville de Detroit. J'ai fait une recherché sur l'Internet et j'ai trouvé trace de cet événement : C'est le Révérend Père Jacob Yasso, curé de l'église chaldéenne du Sacré Cœur à Detroit qui vint en 1980 à Bagdad, accompagné d'un conseiller municipal de Détroit pour remettre à Saddam Hussein une clé de sa ville en reconnaissance d'un don de 250.000 dollars du gouvernement irakien pour la réfection de l'église. Saddam Hussein devait vingt-six ans plus tard, en 2006, être pendu également à Bagdad. Il ne fut pas pendu par les Américains, mais par ses ennemis politiques irakiens.
Saddam Hussein a ordonné des meurtres et a été lui-même victime d'un meurtre, mais il n'est qu'un parmi les milliers qui chaque jour dans le monde sont tués d'une façon ou d'autre autre.
Tuer et être tué, battre et être battu, emprisonner et être emprisonné, voler et être volé, mentir et être victime de mensonge, être injuste et victime d'injustice, etc. tel est le sort que l'homme réserve aux autres qui lui réservent le même sort.
Ayez le courage et la volonté de devenir pénitent. Nous avons besoin de frères et sœurs actifs au Canada. Je peux vous mettre en rapport avec un frère de Kingsbury au Québec, si vous le souhaitez.
Merci pour votre beau commentaire, frère Salomon.


27avr15 164C19
Le document que je  joins ci-dessous, peut nous faire prendre conscience à quel point notre monde est pourri jusque dans ses racines, dans une ignorance complète du public.
Toute l’intelligence des pouvoirs est appliquée par les médias pour nous détourner de ces  tristes vérités relatives — censure, silence, déni, ironie, mensonge, etc.
Ce mal est décortiqué par le travail bénévole d’une psychologue, dans le document joint : Article de la psychologue Frances Shure paru sur le site ae911truth.org en épisodes plus ou moins mensuels depuis 2013, puis traduit sur Agoravox début 2015.
Voici un  PDF condensé (30 pages avec les notes, 26 sans les notes) et surligné par en faciliter le survol. Éclairant !  Il pourra même éventuellement vous éviter quelques impairs lorsque vous en parlez autour de vous.
Sur le site ‘viglio.org’. En cliquant sur le lien ici après vous aurez le PDF.
Pourquoi les gens ‘bien' gardent-ils le silence sur le 11 Septembre ?
Une analyse psychologique — PDF 30 pages - Frances T. Shure (2013-2015).
Quand on réalise à quel point notre monde est pourri, comment peut-on encore avoir foi dans l’avenir avec la politique de pouvoirs des hommes, qui, comme nous le transmet La Révélation d’Arès, est le rejeton de la doctrine religieuse des hommes, qui comprend beaucoup d’autres rejetons (sciences, finances, législations ...) dans le monde sec des hommes de lois et de pouvoirs.
La Révélation d’Arès nous invite à tout autre chose : Larguer les amarres des systèmes de pouvoir terrestres. Ces lois sans âmes qui nous enferment toujours davantage dans un étau, à notre insu, dans une prison invisible qui nous mène au désastre, si nous ne changeons pas radicalement de direction.
La Révélation d’Arès n’est pas, en tout cas pas pour moi, une nouvelle doctrine à suivre à la lettre, pour aller au paradis, mais, comme le dirait une métaphore orientale, "elle est un doigt pointant fermement vers le Ciel", vers la vie spirituelle, pour nous indiquer la direction aujourd’hui, compte tenu de notre situation actuelle, tout en gardant les pieds bien plantés dans la  terre [Rév d'Arès xxxiii/18] pour changer de cap, actif au changement concret dans toutes les facettes de la vie, vers le Bien, tant que nous y vivons.
Véronique C. dite Vivélavie de Belgique


Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce commentaire.
J'ai cherché les URL ae911truth.org et viglio.org. Je n'ai pas trouvé viglio.org, mais j'ai pu ouvrir ae911truth.org. Sur ce dernier site j'ai trouvé une argumentation sur la thèse selon laquelle les tours du World Trade Center ne se seraient pas effondrées suite au choc de deux avions qui se seraient jetés sur elles, mais auraient été détruites par des charges explosives disposées à l'avance dans leur structure à des endroits déterminés par des spécialistes en destruction d'édifices.
En fait, cette théorie n'est pas nouvelle : elle est connue depuis 2005 ou 2006; je crois . Elle est défendue par l'association "Architects & Engineers for 9/11 Truth (AE911Truth" fondée par l'architecte Richard Gage.Griffin.[8]
De toute façon, des avions ont bien percutés les deux tours ; ces avions sont parfaitement visibles sur les films tournés sur le moment le 11 septembre 2001.
Mais je tiens à vous dire tout de suite que la véritable cause de la destruction ne m'intéresse pas.
Que l'effondrement du World Trade Center ait pour origine des pirates de l'air ayant capturé des avions qui se sont jetés sur les tours à l'instigation d'Al Qaëda, d'Oussama Ben Laden et d'autres fanatiques ou qu'elle ait pour origine un complot fomenté par des politiciens qui ont engagé une entreprise de démolition par explosif, cela ne change rien pour moi au problème de fond, qui est le problème du mal, cause profonde de toutes les tueries, de tous les mensonges, de toutes les rapines, de toutes les injustices depuis des siècles.
C'est l'homme qui a l'initiative du mal, c'est l'homme qui est coupable du mal et comme vous le rappelez sur la fin de votre commentaire il est plus que nécessaire, il est salutaire, de convaincre l'homme d'être à l'initiative du Bien. Si cela n'est pas fait de grandes douleurs attendent l'humanité.
Vous avez raison, "La Révélation d’Arès n’est pas... une nouvelle doctrine à suivre à la lettre, pour aller au paradis." Autrement dit, La Révélation d'Arès ne fonde pas une nouvelle religion qui, comme toutes les religions, se prétendrait le sûr chemin du paradis. Le mot paradis n'existe d'ailleurs pas dans la Parole d'Arès. Nous sommes faits à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), nous sommes donc co-créateurs du monde et changer le monde (Rév d'Arès 28/7) est le recréer.
Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas des sortes d'ascètes vivant comme, par exemple, les Esséniens "cherchant la perfection dans la seule société des palmiers" comme disait je ne sais plus quel historien antique (Philon, Pline, un autre ?), mais des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès) des consciences qui appellent au Bien contre le mal qur le modèle de la société du Bien qui fut simplement celle d'Éden. C'est à ce Jardin qu'il faut revenir pour épargner à l'humanité non seulement ses actuelles souffrances, mais les douleurs à venir pires encore.
Alors, qui a détruit les tours de New York et comment ? Cela nous est bien égal. L'enjeu n'est pas dans ce détail. Pour nous c'est l'homme l'enjeu, quel qu'il soit.
Rejoignez — à moins que vous l'ayez déjà fait — nos frères de Belgique dans leur mission, qui est primordiale.


27avr15 164C20
En missionnant une femme Témoin de Jéhovah, je lui dis que Jésus est déjà revenu en 1974 à Arès. "Ce n’est pas possible, me dit-elle !" Je lui ai donc cité le verset de la Bible Matthieu 24/43-44 [Voici pourquoi vous aussi allez vous tenir prêts. Parce que c'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l'Homme va venir.].
Subitement elle se replie sur elle-même, sa figure blêmit et elle me quitte dans un élan de refroidissement. En marchant je la revois sur l’autre trottoir, je lui envoie un signe d’amour chaleureux, elle est restée figée comme un glaçon de glace sans me répondre .Même si la conversation  l’a contrariée, un geste fraternel de sa part envers moi m’aurait fait plaisir puisqu’elle se réclame de Dieu. Rien !
Il est évident qu’en allant vers le Ciel, c’est d’abord l’enfer qui nous assaille !
On ne peut réaliser d’un seul coup une idée lumineuse divine sans souffrir et lutter pour le bien en soi et dans l’autre. Tous ces  innombrables mouvements spirituels n’ont rien apporté de merveilleux, chacun travaille pour sa boutique, sa chapelle  même si leur but est le bien. Ils ne travaillent pas pour la collectivité universelle. Certains mouvements spiritualistes sont froids, orgueilleux, hautains, vous avez du le constater lors de votre séjour en Amérique ou vous avez assisté à des conférences.
La joie et la chaleur humaine sont en reste et ce n’est pas par cette attitude que le Royaume pourra venir. Avec l’amour le Royaume de Dieu sera réalisé. Bienheureux ceux qui ont compris cela, comme  le dit Matthieu 5/43 [? ne s'agirait-il pas plutôt de 5/3-11 les Béatitudes ?], tu aimeras ton prochain afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux Cieux car il fait lever le soleil sur les méchants et sur les bons [Matthieu 5/45]. Et  idem pour les Musulmans puisque les Versets du Coran cautionnant la Thora et l'Évangile 5/66 donc l’Appel à lire les trois Livres à la lumière de La Révélation d’Arès qui cette dernière est la bonne explication de la Bible et du Coran.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Nos frères musulmans ne lisent pas la Thora et les Évangiles parce qu'ils pensent que le Coran les contient. Ils considèrent que la Thora et les Évangiles sont pour les croyants qui n'ont pas le Coran.
Il ne leur vient pas à l'idée que la Thora et l'Évangile complètent le Coran.
Ce que vous nous racontez à propos de cette dame Témoin de Jéhovah est assez commun. Des frères et des sœurs m'ont rapporté des histoires similaires. J'ai moi-même rencontré des missionnaires Témoins de Jéhovah ayant aussi des réactions négatives. Quand j'habitais Arès ils sonnaient à la porte de la Maison de la Révélation (avenur de la Libération) régulièrement et, quand j'ouvrais, me disaient par exemple! "Nous allons vous apprendre à prier." Moi: "Merci, mes frères, mais je prie déjà." Eux: "Non, vous priez sûrement mal." Moi: "Je prie comme La Révélation d'Arès le prescrit: Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (35/6). Je prononce donc la Bible, La Révélation d'Arès et le Coran." Au seul mot de Coran ils s'enfuyaient, hagards, épouvantés, comme s'ils avaient vu le diable. Vous pouvez être sûre que la dame dont vous parlez vous a prise pour le diable. C'est bien triste.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Mary.


27avr15 164C21
Cher Frère Michel,
Je vous remercie infiniment pour ce nouvel article, et pour tout l’enseignement que vous nous apportez, quel qu’en soit le support, vous qui avez accepté la Mission du Père et mis vos pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12] pour le Salut de l’humanité.
Un tel dévouement, diamétralement opposé à la pensée unique actuelle, égocentrique et exclusivement matérialiste, n’est que trop rarement compris. On le voit d’ailleurs avec Thomas (commentaire 164 C10) qui pense, au contraire, que "notre humanité occidentale a atteint le plus haut niveau possible de civilisation et de bonheur, il n'est pas envisageable de la réduire à la primitivité."
Je suis stupéfié tant par l’idée que l’on ne pourrait aller plus haut en matière de bonheur et de civilisation que par l’idée même que Thomas (et nombreux à sa suite, nous en faisons les frais) pense que l’humanité occidentale connaît le bonheur.
Ce commentaire tombe à pic car la Suisse vient d'être classée premère des pays les plus heureux du monde, suivie par l'Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada (la France est 29ème) selon une étude internationale sur le bonheur publiée jeudi dernier à New York par les Nations Unies et Columbia University basée sur des critères de richesse, espérance de vie, corruption, liberté des choix de vie et générosité (sans rentrer dans des détails économétriques, je me demande comment l'on peut quantifier la générosité et la liberté des choix de vie) et pourtant la Suisse est l’un des pays européens avec le plus haut taux de suicide (et le suicide est en Suisse la cause de mortalité numéro un chez les 15-24 ans).
Je n’imagine pas, personnellement, que le suicide puisse être l’apogée du bonheur et de la civilisation occidentale, même dans un pays où il fait bon vivre. Alors que doit-il en être dans les pays en queue de classement.
Contrairement à Thomas, je crois que le monde s’achemine vers le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), la disparition totale de la qualité spirituelle chez l’homme qui redevient animal pensant, sophistiqué peut-être, mais loin de connaître le (Vrai) bonheur et cela je le constate depuis des années dans une humanité qui en perd sa qualité éponyme.
Et pourtant je ne suis pas pessimiste et encore moins fataliste, car je sais qu’il y a une solution et que nous pouvons la mettre en pratique car le Bien vainc le Mal !
Trouvons la faille dans la citadelle [Rév d'Arès 13/7-8], comme vous dites, et faisons sentir le Souffle de Dieu, apportons cette vision grandiose, absolue, qui peut dépasser notre égocentrisme et par la pénitence et la moisson d’autres pénitents, retrouvons la Vie et le Bonheur car non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie […] (24/3).
Merci infiniment Frère Michel de nous aider et de nous stimuler à fouiller le sable pour retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/4-5].
Frédéric D. de Genève (Suisse)


Réponse :
Je suis ému en lisant ce commentaire, dont je vous remercie, mon frère Frédéric.
Épée, éveille-toi contre Mon berger et contre l'homme qui M'est proche ! Oracle de Yahwé des Armées. Frappe le berger et que soient dispersées les brebis, et Je ramènerai Ma Main contre les petits," déclare le prophète Zacharie. Ces paroles prophétiques célèbres furent reprises par Jésus: Et après avoir chanté l'hymne, ils sortirent vers le Mont des Oliviers. Et Jésus leur dit: "Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées (Zacharie 13/7), mais après que je me serai relevé je vous précéderai en Galilée." (Marc 14/26-28).
La Galilée c'est Arès. C'est là que Jésus revient en 1974 précédant les hommes qui n'avaient rien compris à la Parole du Créateur pour leur rappeler Ses Paroles et leur en ré-expliquer le sens. Ces mots, mystérieuses dans le Livre de Zacharie, prennent soudain tout leur sens et, je ne sais pourquoi, votre commentaire les font rejaillir dans ma tête et de mon clavier.
Quelque chose de grandiose se produit actuellement, annoncé depuis Zacharie, un des plus grands prophètes, qui vécut sous le règne de Darius, grand roi perse Achéménide, au VIe siècle av. J.-C.
Comme Jésus émergea des ténèbres le jour de sa Résurrection, nous Pèlerins d'Arès émergeons en ce monde pour le changer en commençant par nous changer nous-mêmes, tout aussi inconnus et ignorés que le fut Jésus qu'on avait mis à mort comme un malfaiteur et dont personne d'important ne se préoccuperait plus jusqu'à ce qu'appa­raissent dans l'Empire les premiers Chrétiens. On verra de même apparaître les pénitents.
L'explication ultime du monde n'appartient pas à la science qui se limite au pourquoi et au comment en croyant trouver là toute vérité, alors que la Vérité est ailleurs depuis l'Intention du Créateur de faire l'univers; univers qu'il continue de créer sans discontinuer. Il faut retrouver cette Vérité fondamentale en changeant le monde (Rév d'Arès 28/7) et nous avons commencé puisque nous changeons nos propres vie (30/11).
Merci, frère Frédéric, de faire partie de cette équipe de moissonneurs de Genève. Je vous embrasse et comme je sens derrière vous l'ombre de votre sœur Karin, qui a tellement bien travaillé sur la couverture de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès, saluez-la et embrassez-là pour moi.


27avr15 164C22
Je reste sur une première impression de lecture de votre entrée 164, lue il y a trois quatre jours dans les transports parisiens sur mon téléphone portable, en pleine semaine de mission.
Je ne veux ni y réfléchir plus avant ni laisser influencer mon premier élan par les commentaires qui affluent déjà (il y en avait alors 3, il y en a maintenant 17). Pas nouveau dans son contenu mais très synthétique, votre texte est particulièrement fluide, en quelque sorte coule de source.
Et l’on sait de quelle Source (Rév. d’Arès 24/4) ! Sa lecture coula en moi comme un jaillissement nouveau, et je me suis écrié à la fin "Réconciliation !" comme si j’avais dit « banco ! » après un léger temps d’hésitation. À la suite de ce premier mot, j’ai griffonné quelques notes sur mon carnet, comme des impressions de voyage, comme des touches de couleur, les voici maintenant que j’ai le temps de les mettre un tout petit peu plus au clair.
Grande réconciliation de l’homme avec lui-même ; par le péché l’homme est en guerre contre lui-même. Au fur et à mesure que disparaît le péché revient la joie simple d’exister, d’’être au monde.
Jour de célébration du Triomphe, jour de liesse où ce qui sera demandé dans la foi sera accordé du Père en mon Nom [Rév d'Arès 10/8]. Accordé au nom du Christ, Nature divine recréée dans l’homme par l’homme, jour où la joie de tous sera complète dans la commémoration anticipée (l’espérance vraie) du Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév. d’Arès 31/8), de la Pâque triomphale, où nous rirons définitivement, s’il nous en reste un semblant de mémoire et si nous n’avons rien d’autre à faire, de l’abyssale bêtise, des atrocités, des horreurs, des petites misères comme des joies brèves (Rév. d’Arès 26/4) qui étaient alors les nôtres, pauvres humains, sous le joug de la Bête.
Et c’en sera fini de la nuit.
Réconciliation = consolation.
"Allons, ne pleure plus, mon enfant, c’est fini, ce n’était qu’un mauvais rêve," dit la Mère en berçant son petit réveillé dans l’épouvante du cauchemar. "Ouvre les yeux, regarde, tu es dans la Maison (Rév. d’Arès xvii/14), c’est fini maintenant. Regarde la Beauté de la Création, contemple Mes Merveilles ; tout ce qui est à Moi est à toi (Luc 15/31) et l’a toujours été, toutes ces horreurs, cet effroi, étaient comme un lion de chaos dans ta tête, le fruit de ton imagination excitée par ton désir de noces (Rév. d’Arès vii/7) avec la matière. Comme tu as souffert ! Comme tu t’es fait peur ! Je pouvais te réveiller, te rappeler à toi-même, je ne pouvais pas tuer cette chimère à ta place parce que toi seul en étais l’auteur, toi que J’ai fait tout autant créateur que Moi."
Nous, humains, qui rêvons chaque jour notre vie, fabriquons tous ensemble le grand rêve du monde, ce rêve qui cache la nuit (Rév. d’Arès ii/14) où nous sommes et tourne parfois, assez souvent hélas, au cauchemar. Nés dans la nuit, ne connaissant que la nuit, la plupart des dormeurs ne savent même plus ce qu’est la Lumière du Jour et ils pourraient bien la reléguer définitivement à l'inconscience d'exister, au néant !
Eh les éveillés ! Allons secouer ceux qui, dans leur rêve, conservent encore une idée de ce qu’ils sont : la Maison, le Royaume, la grande Réconciliation et la Consolation. Notre réveil s’avance comme un baume sur nos plaies (Rév. d’Arès 10/5), une subtilité nouvelle de l’esprit.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Quel beau commntaire lyrique, mon frère Claude ! Un grand merci.
Je vous admire de pouvoir lire mon blog sur votre téléphone portable. J'ai un téléphone portable mais je ne lis pas grand chose sur ce petit écran et cependant ma fille Nina m'a fait acheter un Galaxy 6. Elle m'a dit: "Ça va te changer la vie." En fait, ça me la complique. Je ne suis vraiment pas de cette génération iPhone, mais je suis heureux que cela permette à mes frères plus jeunes de lire mon blog. Ainsi la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) du Père passe par ces petits "cerveaux de poche", encore inconnues comme Jésus fut quasiment inconnu, lui dont les passants disaient : "Qui c'est ?" en regardant la croix où il se mourait. Les gens qui passent devant nous avec nos tracts sur le trottoir demandent de même : "Qui c'est ?" Et cependant le bon grain des granges (31/7/9) du Seigneur va ensemencer toutes les terres de la planète peu à peu et donnera de superbes moissons. Cette Parole, les vaincus sous le silence du système que nous sommes encore la répandent. En en aspergeant le monde nous voyons apparaître les épis mûrs dans la broussaille et les épines comme la pluie fait sortir les cornes des escargots. Nous vaincrons le mal.
"Allons, ne pleure plus, mon enfant," car le Père et son Messager ne sont pas venus pour repartir et être oubliés ou ne laisser qu'un souvenir. Du Créateur revenu nous recréer, c'est même plus qu'un Enseignement qui nous est laissé, c'est sa Présence. Il l'a promis: Elle est là, effectivement, la légion d'anges tout équipée (Rév d'Arès 31/6) qui accompagne les apôtres de La Révélation d'Arès. La Parole sur nos lèvres, c'est rien moins que la vie du Père dont l'image et la rassemblance se réveillent en chacun de nous.


27avr15 164C23
Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu, qui a toute ma faveur. J'ai mis mon Esprit sur lui. Il exposera le Droit aux nations.(Isaïe 42/1).Comme une vigne je m'enracine dit aujourd'hui le Père du Bien absolu, Créateur du Ciel et de la terre (Genèse 14/22). Où ? nous rappelez vous : dans ta génération (Rév. d'Arès 31/1). Le pénitent (30/11) voit et sent la Lumière (12/4 38/5) comme l'Eau forte (xi/12) déversant en cascade le torrent de Vie qui arrache et arrachera l'homme à l'inertie du péché pour le sauver et l'en préserver de son comble [?] (Rév d'Arès 38/2).
Dans " Besoin désir et raison" (163C62), Mikal (Rév d'Arès xi/13, xxviii/11) crie terriblement : "Voilà peut-être pourquoi La Révélation d'Arès est survenue à l'aube de ce déclin et appelle un petit reste de pénitents pour changer le monde avant le péché des péchés qui serait, lui, l'aube des mouches (xxxii/2)... des mouches du péché, le moment où le péché sera dans toute sa force et où les frelons du mal piqueront et tueront les humains jusqu'au dernier ou presque."
Frère humain, que le préjugé des siècles ( 1/2) ne te prive pas du soutien de cette Force incomparable du Père à l'œuvre dans le cœur du pénitent, cet homme s'efforçant d'être bon  Rév d'Arès 12/9, 13/4, 27/7, 30/11), que tu peux devenir si tu ne te décourages pas (13/8). Tiens bon ! Et le veux [?] de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir (Deutéronome 6/5).
Bienheureux seront nous quand le prophète (35/9) et les moissonneurs (37/8) nous ramènent et ramèneront sans cesse au rappel de cette Alliance (Genèse 9/8-12, Rév. d'Arès 23/2) avec la Force transcendante du Tout Autre. Celui qui est à l'origine du rappel insurgeant de tous les prophètes qui pointèrent pourtant courageusement du doigt le Royaume vivifiant dans toute sa simplicité existentielle face aux inextricables complexités du système dans lequel le Corps du Sacrifice (25/8) est continuellement noyé, mais dont le puissant flotteur de la pénitence (8/6, 9/1, 10/6, 12/2,) est et restera la seule clef qui ouvre et ouvira sur l’espérance que donne le feu [? Souffle ?] rafraichissant (12/3) les pensées, le cœur et qui scellera même l'ouverture de cette porte étroite (Matthieu 7/13) quand un nombre suffisant viendra "grossir le petit reste de pénitents, dont dépend le Salut du monde". (Elle) chant(e à Dieu et à l'homme) ta langue avec zèle (Rév d'Arès xxxvii/5) : "Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que tu peux, mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !" Sans égarement ou fanatisme pour autant, pas de demi teinte donc, être entier, intègre (Matthieu 5/37; 6/24.33) et avancer en infatigable pénitent (Rév d'Arès 37/3).
Le Bien seul changera le monde de fond en comble et ne nous laisse pas seuls pour autant (Rév d'Arès 23/5; 29/6, 31/6, 37/8). Il donne encore la faveur de l'Eau qui fera croître la vigne et fertilisera les sècheresses systémiques et millénaires qui étouffent l'oasis (24/3). Ces bouillants ou glaciaux déserts de servitudes mécanisées, d'excitation compensant l’ennui du vide stérilisant, des ébats libertins aux accents d'impudicités (12/8) brouillant les vrais réalités du monde pour adoucir sa détresse (23/3), tout comme les débats bruyants qui s'en justifient pour tenter d'en sortir, mais qui maintiennent encore le monde dans les discordes qui nourrissent les abîmes de l'obscurité et de la mort (38/5).
Heureux ( Matthieu 5/1-11) l'homme du temps qui vient (16/10, 30/13) de la Vérité et Son Vent qui souffle toujours la Force qui donne au puissant flotteur de la pénitence (16/17, 25/6, 27/4, 28/25), la Lumière et l'Amour de la Vie (Rév. d'Arès 38/5) qui empêche encore le "lourd et interminable filet de l'humanité de couler".
En Vérité, le monde dont nous sommes, ne semble toujours pas savoir pas ce qu'il fait vraiment (Luc 23/33). Il ne sait pas non plus qu' il est béni de pouvoir entendre encore cette Voix comme l'écho du tonnerre (Rév d'Arès 33/10) qui gronde à l'Appel et exhorte le monde à changer (28/7). C'est le cri du prophète dont l'arbre est et sera reconnu à ses fruits (Mathieu 7/20) et ceux des fils de l'Eau (xi/13) pour les générations qui viennent.
Heureux (Rév d'Arès 28/15) sommes nous et serons-nous tous de retrouver des yeux pour voir dans la lumière du Père, des oreilles pour entendre l'Appel de l'Aigle (23/2) , un cœur bon pour aimer, faire la paix, aimer se libérer des tares qui nous illusionnent et trompent, aimer pardonner, dans le sillage d'or et d'argent spirituel du vaisseau que façonnera l'intelligence de la Vie retrouvée, qui gonflera encore et toujours la voile des âmes et même beaucoup plus : les ha (xxxix/5) passées, présentes et futures qui forgeront l'âme des peuples : la polone (xxxix/12-13) pour accomplir le Dessein grandiose du Père de l'Univers, la porte étroite des étoiles de Vie pour que la terre et ses habitants en devienne [?] une bonne nouvelle en Son Jour (2/6-9, 16/16, 17/7).
Pour l'Amour du Bien
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Ce commentaire, frère Guy, est gros de foi. C'est lmerveilleux. Mais gros à avaler, obscur par endroits ! Il faudrait le réécrire pour l'alléger, le sérier, le fluidifier, mais je n'en ai malheureusement pas le temps ce soir. Je le laisse donc comme il est.
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.


27avr15 164C24 
En ce moment est voté le "projet de loi sur le renseignement". Il devait être dans les placards depuis longtemps, le gouvernement n'attendait qu'un événement comme les attentats de Paris (Charlie Hebdo) pour le faire voter et pour renforcer son pouvoir sur le peuple, pour justifier même son existence. Faire peur pour continuer à exister. Ce n'est qu'un hypothèse, mais elle me paraît vraisemblable, sans pour autant verser dans la théorie du complot.
Pour ceux qui ignorent de quoi ça parle, je conseille la lecture de cet article :
http://blog.jbfavre.org/2015/04/07/loi-renseignement-expliquee-simplement/

C'est un projet de loi de surveillance de masse, très clairement liberticide, mettant en péril notre simple droit à la vie privée et qui légalise tout un tas de pratique dignes de "Big Brother". Pourtant, ce projet est approuvé par 63% des français au nom de la lutte contre le terrorisme (selon un sondage du CSA effectué entre le 8 et le 10 avril 2015). Mais le peuple est-il vraiment éclairé ?
La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Un collègue me certifiait récemment que c'était le meilleur système politique jamais inventé par l'homme. Encore faut-il que le peuple soit avisé. Dans le cas présent, on peut en douter. Et c'est pourquoi Dieu revient parler à l'Homme.
Ce projet de loi a été voté le 16 avril (à l'heure actuelle il fait des navettes entre l'assemblée nationale et le sénat pour voter les amendements) à l’hémicycle par 25 députés sur 30 présents. Les 547 autres étaient absents. Monsieur, vous disiez ? Démocratie, meilleur système politique ? Effectivement : "où va-ton ?".
Encore une illustration, s'il en fallait, que le système politique échoue, et échouera toujours, tant que le cœur de l'homme sera malade de haine, de violence et de bêtise. Une seule solution : la pénitence et la moisson de pénitents.
Frère Michel, doit-on craindre que ce projet de loi nuise à notre mission ? Qu'en pensez-vous ? Que peut-on faire ?
Dans le doute, j'ai signé une pétition, peut-être pour limiter la casse, ou gagner un peu de temps :
https://www.change.org/p/retirez-le-pjlrenseignement-le-big-brother-français-stoploirenseignement
Florian d'Aquitaine.


Réponse :
Je suis au courant de cette loi.
C'est une loi. Toutes les lois sont liberticides. Tout dépend à quel niveau on place la liberté, évidemment.
Je n'ai pas d'opinion précise concernant ce projet de loi, parce que je ne suis pas légiste et, le serais-je, je ne connais pas les détails du projet, de toute façon.
Vous savez, entre les années 1975 et 1990 environ, j'étais un homme continuellement épié. Mon téléphone était sur écoute, mon courrier présentait souvent des anomalies (lettres qui avaient été ouvertes, lettres retardées pour examen, etc.), bref, alors qu'il n'existait rien dans mon existence qui laissât penser que j'étais un individu dangereux, un espion, un agitateur, un gangster, etc., j'étais sous surveillance et pour cela je suis convaincu qu'il n'a jamais existé la moindre autorisation officielle, le moindre mandat du procureur de la république. Alors, qu'est-ce que je pense aujourd'hui ? Je pense qu'il y a belle lurette que les services de renseignement français épient dans la population tous les gens qui intriguent ou inquiètent le pouvoir et que la loi en question n'aura pour but que d'officialiser ce qui existait déjo officieusement. Cela n'est pas rassurant, parce que ce qui ne servait à rien avant ne servira à rien après, puisqu'il va s'agir de la même chose. Par contre, aux yeux de la population innocente ce gouvernement espère se faire passer pour une organisation soucieuse de la sécurité des citoyens.
Je peux me tromper. Cette loi va peut-être être d'une utilité formidable pour éviter les attentats...
Mais qui peut le savoir ? Sûrement pas vous. Sûrement pas moi et pas même, je le parieraios, ceux qui font cette loi. Donc personne sauf quelques intéressés, les perpétuels curieux de tout.
Quant à entraver notre liberté de mission, je pense que cela aurait déjà été fait, depuis longtemps, si le gouvernement et ses services l'avaient voulu. Nous sommes déjà "interdits" d'antenne à la radio, à la télévieion, le silence des media est total nous concernant, mais on nous laisse la rue. C'est déjà ça.
Pour en finir, je dis qu'en ce qui nous concerne, ça ne changera pas grand chose.
Mais je suis prophète, je ne suis pas fakir. Allez savoir !
Faites comme moi, dormez en paix ! À chaque jour suffit sa peine, disait Jésus (Matthieu 6/34)


28avr15 164C25
Mille mercis à vous et à sœur Christiane d'exister et d'avoir dit oui à ce défi,
Labeur pour les géants des temps anciens [Rév d'Arès 31/6].
Je vous souhaite à tous deux des forces vitales inégalées pour que je puisse vous voir ensemble et vous écrire encore bien longtemps.
Votre entrée rappelant le symbole de la vigne, j'ai trouvé qu'à l'état sauvage l'homme en aurait consommé dès le paléolithique entre 500 000 et 120 000 ans avant JC. À l'état cultivé, cela daterait de 7000 avant JC et aurait pu se produire en Arménie ou Turquie ou encore dans le croissant fertile entre le Tigre et l'Euphrate...Cette plante de la famille des lianes est effectivement
"têtue" comme la spirale de la vie et apporte des bienfaits pour la circulation sanguine et la vision et sans doute d'autres encore si l'on n'en abuse pas toutefois.
Étant chrétienne, de formation catholique, j'ai cependant toujours eu du mal à comprendre le symbole de l'eucharistie : le corps et le sang du Christ ! Mais pourquoi donc se le rappeler en mangeant du pain et du vin ? Cela me semblait un symbole quelque peu "cannibale" et païen, en tout cas compliqué pour ma tête d'enfant et même d'adulte.
En relisant les évangiles, au moment de la célébration de la Pâque par le Christ et ses apôtres, dans le passage intitulé le pain et la coupe de la Cène :
Pendant le repas, il prit du pain, et après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit, le leur donna, et dit : "Prenez, ceci est mon corps." Puis il prit une coupe, et après avoir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur a dit: "Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, versé pour la multitude. En vérité je vous le déclare, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu (Marc 14/22-25).
Il ne précise pas où est le royaume.
Est-il dans l'au delà ou ici bas ? Est-il à conquérir par nos comportements positifs ou bien donné en échange de répéter ce symbole ? Est-il en nous et/ou en dehors de nous ? C'est ouvert en fait et l'on voit bien que la religion a réduit ce qui invite à un comportement nouveau, empli d'amour pour l'autre à un sacrement répétitif et stérile.
C'est vous qui m'avez fait prendre conscience que la foi se fonde sur "la conscience qu'on est la chair de toutes les chairs et que le bonheur ne peut ressortir que du sentiment commun de partage entre hommes, de partage des peines comme des joies.. "
"Le royaume est simplement le Bien auquel mène la pénitence," [laquelle est faite de]  nos efforts pour nous recréer meilleurs.
C'est simple et lumineux depuis et je ne me casse plus la tête avec cette "intellectualisation" du rite catholique qui m'est devenue aussi inutile que de me confesser.
Ce qui importe c'est l'amour entre les êtres humains et d'y participer sans non plus devenir des naïfs béats dépourvus de toute prudence et réalisme. "Aimer c'est difficile," chantait la canadien Gilles Vigneau, oui mais c'est possible comme de raboter nos égos. Et puis c'est la seule voie qui n'ait pas encore été pratiquée librement et individuellement loin de toute idéologie ou système, pas assez pour en voir les fruits ! Des fois que cela renouvellerait les mêmes mauvais scénarii répétés depuis des siècles et qui se terminent toujours de mal en pis...
La Révélation d'Arès — mais comment ne pas avoir la curiosité de la lire déjà ? — le dit du Souffle même du Créateur, c'est la simplicité déterminée de l'amour dans le couple, la famille, au niveau individuel, social comme universel qui est la plus puissante solution aux maux de notre planète.
C'est une force de recréation insoupçonnée et pas encore visible alors beaucoup en rient ou en doutent. Nous sommes des pénitents et nous choisissons de combattre pour le Bien en nous et autour de nous, de l'accomplir [Rév d'Arès 35/6] dans nos vies, chacun selon ses qualités et possibilités, différentes et complémentaires et toujours en évolution. Mais cela tend vers un but : se recréer meilleurs et contribuer à recréer le monde [28/7] en mieux.
Au moment où tant de frères humains ont perdu la vie au Népal de l'autre côté de la terre, comme pour tous ceux qui quittent cette vie tous les jours, j'ai envie et choisi de prendre soin de la vigne [Rév d'Arès 31/1, xx/19, xxxv/8] en l'attente des fruits qu'ils n'ont pas pu récolter. Je me sens appartenir à la foule innombrable qu'un flot d'encre ne peut nommer, dont le Père connaît les noms [25/6].
"La générosité n'a pas la mort pour limite," dites vous, à commencer par celle de Dieu qui comme la vigne s'enracine dans notre génération [Rév d'Arès 31/1] et revient sans cesse, Miséricordieux, pour rappeler que nous sommes créateurs de notre destin et libres [10/10] d'y travailler.
Sylvie P. d'Ile de France


Réponse :
Voilà un très beau commentaire. Merci pour lui, ma sœur Sylvie.
Ce commentaire laisse entendre que, lisant mon entrée 164, vous avez franchi une étape du rocailleux sentier qui mène à la paix intérieure, car c'est en approchant de cette paix qu'on commence à vraiment apercevoir les Hauteurs Saintes sous la lueur de l'aube — frère de l'aube (Rév d'Arès xxxv/7) — qui chasse l'ombre de nos pensées tumultueuses. Nous sommes toujours plus ou moins sous les gravats de la culture qui nous a faits, qui ne disparaît que peu à peu.
J'ai cherché ce matin dans mes vieux carnets une citation à propos de Bergson et, ô hasard heureux !, je suis tombé dessus sans trop de mal. Bergson dit : "Quand je commence un travail nouveau c'est que j'ai rencontré dans le travail précédent une difficulté. Je tâche d'éluder ce point. C'est un trou noir, quelque chose de noir qu'il faut éclairer." J'ai écrit au bas de ces propos Lydie Aldolphe, la personne qui a fait cette citation, peut-être dans "La philosophie religieuse de Bergson." Voilà, nous en sommes tous là : Quand nous développons une pensée, c'est que nous avons rencontré dans nos pensées précédentes une difficulté et ainsi nous avançons de petite clarté en un peu moins petite clarté. Nos pensées accompagnent nos pénitences et nous mourrons sans avoir tout compris comme nous mourrons sans être de parfaits pénitents.
Mais nous avançons sur les rocailles des sentiers de l'ascension et le Père lave nos pieds écorchés (Rév d'Arès 25/5) et nous ne sommes pas seuls à avancer car d'autres après nous prendront le relais et ainsi de suite de génération en génération (Rév d'Arès 24/2) changeront le monde (28/7).
Un seul but : le Bien, et oui le Royaume c'est le Bien, la Vie spirituelle. Cherchez avant tout le Royaume et ce qui est juste et le reste vous sera donné en plus, car demain aura souci de demain, à chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6/33). Oui, le Royaume est le Bien.
Certains reprochent à nos frères et sœurs d'être encore une religion au lieu d'être le Royaume, la Vie spirituelle libre, et ils se tiennent à l'écart, car eux pensent avoir tout compris et accompli et, je suppose, se voient vivant déjà dans l'idéal de La Révélation d'Arès et ne veulent pas souiller leur aboutissement "pénitent" à la grisaille d'une pauvre assemblée qui se cherche. Je les laisse dire et rester à l'écart, car ils sont plus loin encore de La Révélation d'Arès, ils ont moins compris encore ce que l'assemblée a compris, à savoir que tout est graduel, progressif, pénible et que la pénitence est un effort et donc une tâche qui comme toute tâche a une durée, procède, va d'étape en étape, a des hauts et des bas. Surtout, en se tenant à l'écart ils fautent contre l'humilité, l'amour et l'intelligence et plus encore la liberté, parce qu'ils ne sont pas libres, vu que, je suppose, vivre parmi des imparfaits ne saurait gêner un parfait libre.

Très forte est la pression qui pèse sur tout pénitent de devenir l'être accompli que le Père souhaite qu'il devienne, de devenir un total pénitent identifiable, conscient et plus encore conscit (Rév d'Arès xxii/14). Chaque pénitent n'est pénitent que "par provision" (vieux français de Descartes), c'est-à-dire sans aboutir à un état définitif, à des conclusions définitives, par un préalable sans fin, le temps d'une question, d'un épisode de sa vie, d'une rencontre, et cette question ou cet épisode ou cette rencontre réglé, d'autres questions, épisodes et rencontres vont se présenter sans cesse. Ainsi va notre compréhension, qui évolue d'étape en étape, qui est lente mais nous fait voir à chaque étape une nouvelle Merveille (33/8).
Ah oui, j'aime l'humilité de votre commentaire, sœur Sylvie. Nous avançons. Encore merci.


28avr15 164C26 
Je ne vois pas pourquoi Brigitte [164C15] vous reproche de philosopher.
Pour moi vous êtes à l'inverse de la philosophie ou de la métaphysique (c'est la même chose).
Comme dit Brigitte, votre blog est "brouillon".
J'aime la rigueur de la pensée, mais je ne trouve pas de rigueur dans ce blog. Vous semblez aimer les nébulosités et les à-peu-près et votre mission échouera si vous continuez, car l'homme a évolué de telle sorte qu'il exige des raisonnements précis et aboutis.

Il ne suffit pas de dire: Du Bien seul sortira le monde changé ou le Mal sera vaincu par le Bien, Il faut développer, ordonner la pensée de ceux qui lisent cette Parole céleste dont la coordination vous dépasse.
Ce n'est pas un reproche. C'est à l'évidence pour ça que vous êtes contre la théologie ou peut-être n'êtes-vous pas capable de théologiser — Je ne dis pas philosopher comme Brigitte, mais théologiser. La mission manque d'une logique des inférences et les missionnaires n'ont d'autre issue qu'un bafouillage.
J'estime qu'il faut que La Révélation d'Arès aboutisse à un théologie solide.
Vous avez été le réceptacle de La Révélation d'Arès et vous êtes par là hautement respectable, sacré. Mais maintenant vous n'êtes plus qu'un stûpa. Laissez faire ceux qui savent construire une théologie, donner au monde un reliquat bien construit de la Parole de Dieu qui est inévitablement dépassement, transcendentale.
Philly (Philémon) J. d'Ile de France


Réponse :
Je vous suppose, Philly, bien jeune et sans expérience. Je suppose aussi que vous êtes celui ou l'un de ceux qui "ceux qui savent construire une théologie, donner au monde un reliquat bien construit de la Parole de Dieu."
Mais qui vous empêche de le faire ? Que suis-je pour vous empêcher de construire "une théologie solide" sur La Révélation d'Arès, de créer un mouvement parallèle au petit reste que je rassemble (Rév d'Arès 24/1), parce que c'est à moi et non à des théologiens que le Père à demander d'effectuer ce rassemblement ?
Pourquoi voulez-vous que je me pétrifie comme un stûpa ? Je ne suis pas un reliquaire. Je suis un prophète vivant qui répand la vie spirituelle. Je ne répands pas une théologie. Je m'en garde bien. Je m'en garde parce que je crois que La Révélation d'Arès vient précisément rejeter de nos cervelles les travaux séculaires et fossilisants des théologiens religieux.
Vous dites que philosophie et métaphysique "c'est la même chose". Pour moi la métaphysique n'est pas la philosophie.
La philosophie prétend apporter un système cohérent. La métaphysique n'apporte jamais de système cohérent au sens rationaliste. Notre sœur Sylvie de la région parisienne dit dans son commentaire 164C25 : "Où est le royaume ? Est-il dans l'au delà ou ici bas ? Est-il à conquérir par nos comportements positifs ou bien donné en échange de répéter ce symbole ? Est-il en nous et/ou en dehors de nous ? C'est ouvert en fait et l'on voit bien que la religion a réduit ce qui invite à un comportement nouveau, empli d'amour pour l'autre à un sacrement répétitif et stérile." Elle emploie à bon escient le mot "ouvert" et je dirais, en reprenant ce qualificatif, que la métaphysique est une "totalité ouverte" (je ne me rappelle plus de qui est cet oxymore) par opposition à toute philosophie ou théologie qui à mes yeux se veut une totalité fermée.
Qui ne regrette pas que les conciles de Nicée, en 325, et Constantinople, en 340, aient abouti à une totalité théologique fermée dont maintenant les églises n'arrivent plus à se débarrasser. Elles ne le pourront qu'en reconnaissant la Parole de Dieu dans La Révélation d'Arès et en évoluant ainsi.
La Vérité (Rév d'Arès 28/7) n'existera qu'en étant la coexistence de différents modes d'existence dans le cadre d'une expérience intégrale multiforme, dont nous n'avons idée dans notre actuel système, sous une seule impulsion : le Bien ! C'est pourquoi Dieu ne fixe pas de mode d'existence pour la société. Il préconise seulement que le mal en soit exclu. Il accepte tous les modes d'existence comme il accepte tous les modes de prière (25/6) et je prescris, dans cet esprit, l'explosion de la société en d'innombrables petites unités humaines.
Je ne vais pas revenir sur ce point que j'ai déjà développé dans ce blog.
Ne passez pas trop de temps à fixer une théologie qui serait définitive. Oh non ! Puissions-nous rester protégés d'une telle chose. La foi est mouvante. Chaque matin quand je me réveille ma foi est nouvelle. Elle suit le même sentier de La Révélation d'Arès, mais elle se réveille à une étape nouvelle. Comment pourrais-je sans cela aimer tous les hommes, si variés et si incomparables ? Car vous dites: "Il ne suffit pas de dire: Du Bien seul sortira le monde changé ou le Mal sera vaincu par le Bien", mais je vais vous rappeler ce qu'est le Bien :
C'est aimer son prochain (mon prochain = tous les hommes), pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, réfléchir selon La Révélation d'Arès avant de parler et décider et donc rallumer le faible lumignon de l'intelligence spirituelle, et faire tout cela en étant libre de tous préjugés. On appelle ça la pénitence. Pour le reste, vous vivez comme vous voulez. Et être pénitent c'est savoir que toute phase de l'expérience pénitente empiète sur d'autres phases, rien ne se referme sir soi, on atteint le Tout Autre sans jamais quitter la chaîne des expérience et aucune théologie ne peut dessiner cette chaîne. C'est une Vie, une Vie qui, si nous le voulons, ne finira jamais.


28avr15 164C27 
Je ne connais pas l’enseignement des Témoins de Jéhovah mais je sais qu’aux États Unis beaucoup de gens vivent dans l’expectative imminente du "Second Coming", c’est-à-dire du retour du Christ avec trompettes, anges et jugement.
Ils étudient de près le livre "Revelation" [titre français "Apocalypse"].
S’il [Jésus] est déjà revenu et que je suis encore là, ça voudrait dire que je n’ai pas été prise dans le "rapture" [français ravissement, extase, enlèvement au Ciel].
La dame Témon de Jéhovah du commentaire 164C20 pourrait être effrayée [puisqu'on lui a dit que Jésus était revenu et qu'étant toujours sur terre, elle constatait que le Ciel n'avait pas voulu d'elle].
Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles Jésus a dit : Ne laisse pas croire que Je suis venu et que Je suis parti ; Je Me suis seulement montré» (Rév d'Arès 40/2-3).
djd de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur djd, pour ve commentaire.
Notre sœur Mary va trouver ici une explication à l'effroi de la dame Témoin de Jéhovah qui lui a battu froid.
Je vois que vous ne connaissez pas ce que vous appelez "l'enseignement des Témoins de Jéhovah" et je vais ici en donner une idée. C'est d'ailleurs une idée plutôt difficile à donner, parce que ce mouvement a fait pas mal de zigzags au cours des temps. Je résume.
Les Témoins de Jéhovah dérivent d'un mouvement connu sous le nom d'Étudiants de la Bible au XIXe siècle et qui s'est subdivisé en plusieurs religions : Les Amis de l'Homme, le Mouvement Missionnaire Intérieur Laïc, l'Association des Étudiants de la Bible et les Témoins de Jéhovah en 1931. Les Étudiants de la Bible étaient dans le sillage d'un pasteur du nom de Charles Taze Russell, qui a varié dans sa théologie, mais disons, pour résumer, qu'en dernier il prêcha la fin des temps, prétendant que le Christ était de retour de façon invisible depuis 1874 et que l'établissement du Royaume de Dieu était prévu pour 1914, ce qui bien sûr n'arriva pas. Heureusement Russell mourut en 1916 à l'âge de 64 ans et n'eut pas trop à se dépêtrer de cette erreur.
C'est en 1879 que Russell commença à publier son mensuel : La Tour de Garde (Watch Tower) que, je suppose, les Témoins de Jéhovah vendent ou donnent toujours. Russel édite aussi entre 1886 et 1904 une série de six livres intitulés "L'Aurore du Millénium", qui seront rebaptisés "Études des Écritures" en 1904 (Rien n'est simple chez nos pauvres Témoins de Jéhovah).
Se basant sur les calculs d'un autre pasteur du nom de Barbour, la société de la Tour de Garde annonça en 1881 que les Étudiants de la Bible seraient enlevés au Ciel en octobre (pas simple à expliquer tout ça), mais Russel n'était pas d'accord avec Barbour. Il s'ensuivit une rupture entre les théologiens du mouvement de la Tour de Garde, qui se séparèrent et éditèrent des publications concurrentes. D'autres conflits éclatèrent : En 1894, des critiques internes au mouvement accusèrent Russel d'être un satyre et de voler ses fidèles. Sa femme Maria prêcha une doctrine dite de "L'Esclave fidèle et avisé" pour défendre son mari, mais en 1897 elle se facha avec lui et le quitta. Après quelques épisodes rocambolesques ils divorcèrent juridiquement en 1906. Entre 1908 et 1911 des controverses advinrent encore sur des points de doctrines, mais, fait beaucoup plus grave, en 1911 le "Daily Eagle" (presse de New York) accusa Russell d'escroquerie à la suite de la vente d'un "blé miraculeux". Il attaqua le journal en diffamation mais perdit son procès devant la Cour Suprême de l’État de New York.
En 1881 Russel lança un appel pour trouver mille évangélisateurs. En 1903, il publia ses sermons dans des journaux en vue et cela contribua beaucoup à booster le mouvement. Pour sa mission il loua un wagon puis un train entier, déplaçant plus de 200 personnes, il fit même le tour du monde en 1911 et 1912. En 1914, il fit réaliser un spectacle qu'il appela "Photo-Drame de la Création", lanterne magique avec vues synchronisées, accompagné d'enregistrements phonographiques et il attira ainsi plus de dix millions de spectateurs. C'était révolutionnaire. Russel fut indiscutablement un propagandiste de grande efficacité. En 1914, les Étudiants de la Bible étaient quelque 13 000 sans compter un grand nombre de sympathisants. Russell prêchait que la guerre déclarée en 1914 accomplissait ses prédictions. Il annonce alors Harmaguédon pour 1918, mais sa mort en 1916 laissa ses disciples dans le désarroi. Le mouvement aurait disparu si
Rutherford n'était pas survenu pour le restaurer.
En 1917, Joseph Franklin Rutherford fut le nouveau président de la Watch Tower Bible and Tract Society (La Tour de Garde). Mais éclata alors une querelle de succession sur laquelle je passe pour raccourcir. Dans un livre intitulé "Le Mystère accompli" le mouvement condamna le patriotisme et le militarisme, principes qui valent toujours chez les Témoins de Jéhovah actuels. Le gouvernement des USA qui venait d'entrer en guerre interdit ce livre et fit arrêter Rutherford et sept des dirigeants du mouvement. Ils ne furent libérés qu'après le retour de la paix.
Libéré en 1919, Rutherford réorganisa complètement le mouvement. Il centralisa l'autorité, structura les églises ou  eccledia indépendantes en congrégations sous les ordres de la société Watchtower (Tour de Garde) qui fit d'elles ses propagandistes. Il modifia l'élection locale des dirigeants, les nouveaux élus devaient être approuvés par lui avant d'être nommés et il poursuivit la réorganisation de telle sorte qu'en 1938 tout vestige de démocratie était aboli chez les Témoins de Jévovah, le mouvement fut alors appelé  "Théocratie" et considéré comme  officiellement dirigée par Jésus-Christ, dont Rutherford était le représentant visible sur terre comme le pape à Rome. Tout cela était assez compliqué et là encore je résume.
Notons quand même un épidode, pas des moindres : Le livre paru en 1917 "Le Mystère Accompli" annonçait la destruction des religions pour 1918, suivie d'une période d'anarchie dans le monde pour 1920. Une brochure des Témoins de Jéhovah fut éditée qui affirmait que des millions de personnes actuellement vivantes ne mourraient jamais et que la résurrection des prophètes étaient prévue: Abraham, Isaac et Jacob, allaient revenir sur terre en 1925. Cette brochure traduite en onze langues devint un best-seller et c'est elle qui marque le début de l'importante mission de prosélytisme que l'on constate encore aujourd'hui. Mais l'année 1925 passa sans que rien ne se produise, personne ne vit apparaître Abraham, Isaac et Jacob. Le mouvement n'était pas arrivé à la fin de ses erreurs et fausses "prophéties", mais comme ça semblait marcher et que les gogos ne paraissent pas se fatiguer de tous ces boniments, cette méthode "prophétique" allait continuer.
La doctrine du mouvement subit des changements de plus en plus radicaux, Rutherford effaça progressivement le souvenir de Russell et de ses prédications. Ainsi, les années 1874-1914, qui avaient représenté pour Russell la transition entre le présent monde et le millénium, ne seraient plus considérées que comme un temps préparatoire. Mais plus grave, Rutherford donna une interprétation de la Bible qui coupait ses fidèles de tous les autres Chrétiens et de leur environnement sosial. il interdit de nombreuses pratiques comme la vaccinations, mais les transfusions sanguines ne seraient interdites qu'en 1945 par Knorr successeur de Rutherford. La vie politique fut prohibée et, comme je l'ai dit au début, le mouvement prit le nom de Témoins de Jéhovah en 1931 pour se démarquer des autres Étudiants de la Bible. Bref les Témoins de Jéhovah se démarquèrent radicalement du reste de la Chrétienté. Ils allèrent même jusqu'à déclarer la croix comme un symbole païen en 1936. Rutherford déclara que Jésus était mort sur un poteau et non sur une croix. Notons que Rutherford fut férocement critiqué pour son mode de vie: Il possédait deux Cadillac, de nombreuses résidences luxueuses, dont une villa du nom de "Beth Sarim", en totale contradiction avec le mode de vie de sacrifices encouragé chez les fidèles. On lui reprocha de surcroît une consommation excessive d'alcool, mais je vois que mon exposé devient interminable et je vais essayer de raccourcir encore.
Rutherford mourut en 1942, remplacé par deux hommes: Nathan Knorr qui s'occupa de l'organisation et de la propagande, et Frederick Franz comme écrivain et idéologue. Knorr fonda un séminaire appelé "École de Guiléad" où furent formés les missionnaires envoyés dans le monde entier. Il réorganisa les congrégations dans le même but propagandiste, instaura les "Écoles du ministère théocratique" pour y entraîner les prédicateurs. Les résultats furent importants  puisque le nombre de Témoins de Jéhovah passa ainsi de 100 000 à plus de 2 millions.
Un des actes essentiels de Knorr fut la publication de sa propre version complète de la Bible : la "Traduction du Monde Nouveau des Saintes Écritures". Dès sa parution, cette traduction suscita de nombreux débats et en suscite encore aujourd'hui. En fait les Témoins de Jéhovah ne lisent pas la Bible, mais leur bible. À partir de 1945, comme je l'ai dit plus haut, le mouvement interdit les transfusions sanguines, mais par contre autorisa les vaccinations à partir de 1952. Les principes d'excommunication sont publiés en1967. Survient alors un crise !
Aux alentours de 1966, l'organisation qui a toujours enseigné l'imminence de Harmaguédon se risque à nouveau à recalculer une date : celle de 1975 pour la fin du monde. Bien que cette échéance soit avancée avec plus de prudence, la ferveur des fidèles redouble. Ainsi, le nombre de baptêmes, qui stagnait depuis 1960 ne cessa de croître ensuite. Hélas pour les Témoins de Jéhovah, en 1975 il ne se passa rien, Harmaguédon n'est pas arrivé comme prévu ! Pas de fin du monde ! Mais seulement quelque 550.000 quittèrent le mouvement qui finalement ne se porta pas plus mal après ce gros mensonge, cette fausse prophétie. On peut certes beaucoup méditer sur ce fait : Même les pires tromperies spirituelles ne découragent pas les Témoins de Jéhovah. On est médusé.
Cette crise touche également les instances dirigeantes : Knorr meurt en 1977, Frederick Franz lui succède avec un pouvoir limité. C'est dans ce contexte que Raymond Franz, neveu du président et lui-même membre du Collège central, se trouve en désaccord avec une partie de l'enseignement et des pratiques de ses coreligionnaires, et démissionne avant d'être exclu en 1981. Raymond Franz écrit par la suite deux livres décrivant les rouages internes du Collège central et ses dérives : Crise de Conscience !s
En 1995, les Témoins de Jéhovah ont abandonné l'idée que bon nombre de ceux qui étaient nés avant 1914 verraient la guerre universelle d'Harmaguédon de leur vivant. Le mouvement continue toutefois de présenter cet évènement comme étant très proche. En 2000, le Collège Central se sépare de la gestion matérielle de l'organisation. Ses membres démissionnent de leur position au sein des conseils d'administration des différentes entités juridiques internationales pour se consacrer en priorité à l'enseignement religieux. Ils continuent néanmoins d'être consultés sur les projets du mouvement...
Il y aurait encore beaucoup à dire, mais j'arrête ici. Je pense qu'on retiendra de cet exposé un fait: Les Témoins de Jéhovah ne forment pas une Église de haute spiritualité, ils forment plutôt une organisation d'une efficacité propagandiste remarquable, mais n'enseignent la Bible qu'à partir d'élucubrations et de prophéties de leur crue très faciles à contrer, d'où leur besoin de s'isoler de tous les autres mouvements chrétiens. Ils attirent surtout des gens simples et naïfs qui ont surtout besoin de se sentir "drivés" par une orgnisation solide qui impose des lois et des règlementss nombreux et stricts qui, même bidon, leur semblent plus "authentiques" que la liberté, mais qui s'occupe beaucoup d'eux, plutôt qu'attirés par une Vérité de grande hauteur spirituelle qui les dépasse. Nous avons un respect total pour la foi de ces braves gens auxquels nous ne cherchons jamais à nuire et que nous avons même défenduss quand ils furent persécutés fiscalement en France, mais nous pouvons dire que, du point de vue de la foi, nous sommes aux antipodes des espérances des Témoins de Jéhovah.


29avr15 164C28

Je viens de terminer la nouvelle version de ma vidéo intitulée "Père de l'Univers".
Elle est corrigée et améliorée à la fin en y ajoutant l 'Appel du Père, au pèlerinage d'Arès.
Elle est à présent intitulée "Le Père de l'univers ( Révélation d'Arès 12/4 ), Son Appel au pèlerinage d'Arès".
Dans la description de la vidéo, il y a aussi l'extrait qui répond à la question : Où le monde ira-t-il ? Ainsi que le moyen d'y parvenir, de votre dernière entrée intitulée : Comme la vigne Je M'enracine (où ?) dans ta génération. (Révélation d'Arès 31/1). Je désactive à présent l'ancienne version.


Le Père de l'Univers ( Révélation d'Arès 12/4... par guyHarmonie

Guy I; de l'Hérault.


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce travail.


29avr15 164C29
Hier soir avant ma prière, j'appelais à venir prier avec moi ceux qui nous ont quittées, reprenant une introduction à votre prière que je cite tous les jours "Vous mes sœurs et mes frères invisibles, mais vivants, qui avez quitté la chair et qui avez tant de difficultés à vous élever vers la Lumière, accrochez-vous à ma chair, puisez-y la force que vous avez perdu ou dilapidé dans l'impiété et la frivolité."
J'appelle aussi des sœurs et frères qui sont dans le monde invisible, Marie, Sauveur, Céline, Philibert, Jean-Claude C., Michel V., etc, des membres de ma famille, Christian, Victor, Françoise, Albert, Yvette, Pascal meilleur ami d'enfance parti à 19 ans, etc. Et je leurs dis: "Je ne sais pas où vous êtes, mais, vous vous savez ce que je ne sais pas et vous voyez tous les actes, Vous voyez que je ne suis pas un super-pénitent, je dirai même un médiocre pénitent. De là ou vous êtes inspirez-moi si vous le pouvez !"
Sous cortisone, réveillé à 3 heures du matin, j'ai un flash , je pense à vous Frère Michel à Arès lors d'un atelier, vous écriviez sur un tableau parlant de la pénitence: thèse, antithèse = synthèse et voici ensuite ce qui vint dans mes pensées pour la réalisation, d'une affiche, flyer, court, tant visuelle par l'image écrite, que l'image visuelle:
10 mots :

Pénitence :
Le Bien  - le mal  =  Un Christ
Pourquoi pas vous ?

Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Vous êtes un frère pieux et je vous félicite, mais n'oubliez jamais que ce qu'il faut avoir c'est la vraie piété: Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 31/6).
L'objectif de la prière reste toujours la remémoration de la Parole qu'il faut accomplir en prenant la résolution de L'accomplir, car prononcer des mots pour des mots comme égrener un chapelet, réciter des mantras, rabâcher des textes de messe, de psaumes, crier pitié, etc., ne sert à rien. Ce qu'il faut, c'est se remettre dans la position du prophète dans le moment où il reçoit directement la Parole du Ciel afin qu'il L'accomplisse. La Parole est faite pour être comprise et accomplie, rien d'autre.
Il ne faut pas prier les morts ; il ne faut rien demander aux morts — ceux qui prient les morts sont morts (Rév d'Arès 39/4) —, car ils sont encore moins bien lotis que vous. Ils ont perdu un de leurs éléments essentiel : la chair — l'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) — ils sont très affaiblis, voire dans la douleur — Piège la mort ! Comme l'aragne elle suce (xL/14) — tant qu'ils n'ont pas échappé vers la Lumière. C'est pour les aider à faire cette évasion le plus tôt possible qu'un bon croyant leur prête sa chair par la mortification (33/34). C'est dans un esprit de mortification que je les associe à ma propre prière (de là mes paroles que vous répétez dans votre commentaire), parce qu'ils ont eux aussi besoin de se remémorer la Parole pour L'accomplir. Les morts peuvent vous entendre, mais ils sont encore plus faibles que vous, ils ont un énorme besoin de vous, ils ne peuvent en aucun cas vous conseiller. Plus tard, quand ils ont échappé vers la Lumière il n'est pas davantage utile de les prier ; ils suivent un destin dont les capacités nous échappent et depuis la Lumière ils nous aident sans qu'on ait à le leur demander. Je n'en sais pas plus, mais j'en sais assez pour rectifier votre pratique de la prière. Ne soyez surtout pas doloriste !
J'en viens maintenant à votre affiche de dix mots.
Elle ne veut rien dire. Je suppose que cette affiche se lit "le Bien moins le mal égale un Christ". Ça n'a aucun sens, parce que le Bien ne contient pas le mal, lequel ne peut donc pas être soustrait du Bien ! Et puis même, en supposant que la personne qui a vu cette affiche a deviné ce que vous voulez dire, il est très imprudent de lui laisser croire que n'importe qui pratiquant le Bien et renonçant à faire le mal est automatiquement un christ. Viser à devenir un christ est un idéal que nous poursuivons tous, mais peu d'entre nous arriveront au niveau de pénitence de Jésus. Cette insuffisance ne menace pas leur salut personnel de toute façon ni ne les empêche de participer par leur pénitence au changement du monde. Votre affiche tend à nous faire passer pour des illuminés, alors que nous sommes des réalistes. D'ailleurs, ne dites-vous pas vous-même que vous êtes un "pénitent médiocre" ? Vous êtes un pénitent réaliste.
Continuez dans la joie d'être ce que vous êtes.


29avr15 164C30
Au fil de mes semaines de moisson, je constate que prononcer le mot Mal ne déclenche plus chez mon interlocuteur le débat philosophique ou la relativisation qu'il inspirait il y a seulement deux ans. Comme si la masse de Mal ne pouvait plus être aujourd'hui cachée ou minimisée.
Le péché s'est étendu. Il est évident pour la grande majorité des gens que notre mission croise qu'aucune recette politique, aucune loi ne viendra à bout de cette Bête [Rév d'Arès 22/14] qui déploie ses tentacules gluantes en tous sens, qui attrape tout et tous, partout sur cette planète, qui frappe et décharge son venin au hasard — j'ai beaucoup pensé à cette jeune Aurélie Chatelain cette semaine — et que c'est le Bien seul qui en viendra à bout.
J'ai comme l'impression que le fossé le plus visible est celui qui se creuse entre les hommes qui se cramponnent au vieux monde et ceux qui sentent qu'il faut aller vers autre chose : la bonté, la paix, le pardon, l'amour, le réveil de l'intelligence spirituelle, la liberté absolue, en somme la pénitence. La Révélation d'Arès dit à ces derniers : "Vous avez raison d'opter pour le Bien et de foncer dans cette Voie sans restriction. De toute manière rien d'autre n'a fonctionné jusqu'à présent , alors qu'est ce qu'on risque ?"
Aujourd'hui, lorsque je relis ce verset : Comme la vigne Je m'enracine dans ta génération, ce n'est plus seulement le sarment (Rév d'Arès 30/7-8, 31/1) planté profondément dans la terre que je vois (mon grand père enfonçait 3 yeux de cette plante pour un laissé à l'air), mais déjà des racines secondaires — un premier petit reste rassemblé (24/1) — et même des radicelles, encore fragiles mais qui, si elles tiennent (xxiv/2) fort (xxxvi/11) au Prophète et à l'Assemblée, deviendront aussi nourrissantes (13/2) et fécondes que leurs aînées. Le Père est venu renvoyer l'Eau Vive, chaque moissonneur se nourrit de cette Eau, en nourrit le monde, en arrose l'épi mûr, cherche les héros dans lesquels la vigne bleue montera (xxxv/5-8) mais le Jus, le peuple y donne déjà sa langue (xxxv/9).
Nicole D. d'Ile de France   


Réponse :
Un grand merci, dévouée sœur Nicole, pour ce beau commentaire.
La plupart des gens sont tout en sensiblerie, peu réfléchissent, et donc le sens du mot Mal fluctue au gré des nouvelles.
Nous pensons tous à cette pauvre Aurélie Chatelain, mais nous n'y pensons pas tous de la même façon.
Caudry dans le Nord a rendu hommage à cette jeune femme qui s'est trouvée "au mauvais endroit, au mauvais moment" mais qui a peut-être aidé à sauver des vies. La ville, connue pour ses dentelles, fait le deuil de son ancienne conseillère municipale, 32 ans, victime du tueur présumé Sid Ahmed Ghlam, lui-même soupçonné d'être sur le point de perpétrer des attaques terroristes. "Elle s'est retrouvée dans un système qui nous dépasse tous," a dit quelqu'un bêtement (je reviens sur ce point plus bas).

Le père d'Aurélie Chatelain a dit à l'AFP : "Sans le savoir, ma fille a sauvé des vies. Je ne veux qu'une chose c'est que la peine de mort soit rétablie." Ainsi le Mal qui tué Aurélie engendre le Mal : le père pense qu'il faut tuer le tueur, comme si cela pouvait changer quelque chose au terrible problème de la folie qui ne voit pas la nature sacrée de la vie.
Mon épouse Christiane et moi déplorons ce crime aussi, évidemment, mais nous pensons qu'il ne faudrait surtout pas faire du bruit médiatique autour d'événements de cet ordre, car les pauvres assassins (par exemple les frères Kouachi, Amédée Coulibaly, Sid Ahmed Ghlam) sont pratiquement tous des pauvres gens invisibles et sans avenir auxquels personne ne fait attention et qui pensent s'offrir, grâce aux media, un moment d'attention du monde en tuant. Ainsi ces pauvres criminels se font-ils une gloire devant leurs fidèles (car ils ont des fidèles, des approbateurs, des supporters ; ils se voient comme une sorte d'église) (Rév d'Arès 34/2). Contrairement à ce que l'on a dit aux obsèques d'Aurélie, elle n'a pas été "victime d'un système qui nous dépasse tous," car ce système qui consiste à tuer les gens qu'on hait et méprise existe depuis toujours et c'est le nôtre et comment peut-on être aussi aveugle pour ne pas le voir ? La presse vend du pathétique et plus elle a d'émotifs dans ses clients mieux elle se porte. Le monde fait semblent de pleurer sur le Mal pour engendrer le Mal parce qu'il en vit. Je trouve ça affreux. Notre tâche de Pèlerins d'Arès est des plus difficiles, mais c'est notre Gloire à nous.


29avr15 164C31
Je suis un ancien Témoin de Jéhovah, comme vous savez.
J'ai lu votre longue réponse à djd de Bretagne-Sud [164C30] et je pense qu'à quelques détails ou omissions près vous avez dit ce qu'il fallait dire.
Mais vous n'avez pas assez insisté, bien que vous l'ayez dit en parlant de Rutherford, sur le fait que les Témoins de Jéhovah se considèrent comme n'ayant absolument aucune ressemblance ou relation quelconque avec pas seulement tout le reste de la chrétienté, mais avec aucune, absolument aucune des religions du monde. Les Témoins de Jéhovah se considèrent comme les seuls élus de Dieu, les seuls humains qui peuvent espérer le salut. Pour eux le pape François est autant le diable que Mahomet ou Gandhi. Il n'y a pas la moindre trace d'une aspiration humaniste chez les Témoins de Jéhovah.
Donc, pour les Témoins de Jéhovah, ce n'est pas seulement le Coran qui est le diable, mais tout ce qui n'est pas témoin de Jéhovah et à plus forte raison les Pèlerins d'Arès.
Je me souviens avoir rencontré un ancien coreligionnaire des Témoins de Jéhovah à l'époque où son mouvement était attaqué pour fraude fiscale. Je lui dis que vous, frère Michel Potay, preniez leur défense officiellement et réclamiez que justice leur soit faite, car considérer les Témoins de Jéhovah comme n'étant pas des croyants qui prient étaient une injuste manifeste. Il m'a répondu : "Évidemment ! Les démons eux-même n'ignorent pas Dieu. L'enfer lui-mêmes sait ce qui est juste et injuste. Pourquoi le démon Potay et ses démons ne prendraient-ils pas la défense des élus de Jéhovah ?" Ces gens sont complètement obnubilés par l'idée qu'ils sont les seuls rescapés du péché et que tout le reste est l'enfer.
Ce sont des gens absolument pacifiques, mais ce sont des doux fanatiques. Il n'y a aucune discussion possible avec les Témoins de Jéhovah.
Serge S. de Corse


Réponse :
Merci, frère Serge, pour cette mise au point.
Il y a des précisions que j'aurais pu apporter, mais ma réponse à djd me paraissait déjà longue. Notamment j'aurais pu donner quelques chiffres sur leur nombre actuel dans le monde. J'ai parlé de 2 millions après la création de "L'Ecole de Guiléad" par Knor pour la formation des prédicateurs et des missionnaires, mais en fait ils sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux. Leur site officiel dit ceci : "Dans le monde, il y a 8 201 545 Témoins de Jéhovah répartis dans 115 416 assemblées locales."
Mais il y a des critiques sévères de ces affirmations qui seraient inexactes, très exagérées. Je ne saurais me prononcer.
Huit millions, ce n'est qu'un peu plus de 1/1000 de la population mondiale et très au-dessous du nombre de Chrétiens d'églises (Catholiques, Orthodoxes, Protestants), de Musulmans, d'Hindouistes et apparentés, etc.
Ceci dit, vous avez raison. Ce qui caractérise les Témoins de Jéhovah, c'est leur radicalité extrême, leur fermeture totale aux autres croyants de la terre sauf pour tenter de les convertir et d'en faire des Témoins de Jéhovah.
Le site officiel des Témoins de Jéhovah commence par ce texte :

"Les Témoins de Jéhovah : Qui sommes-nous ?
Nous sommes de toutes nationalités et cultures, nous parlons des langues différentes, mais nous avons des buts communs. Nous voulons avant tout rendre honneur à Jéhovah, le Créateur et le Dieu de la Bible. Nous nous efforçons d’imiter Jésus et nous sommes fiers d’être appelés chrétiens. Chacun de nous consacre régulièrement du temps à aider ses semblables à en savoir plus sur la Bible et le Royaume de Dieu. Puisque nous témoignons, ou parlons, de Jéhovah et de son Royaume, nous portons le nom de Témoins de Jéhovah."

On ne peut écrire de manifeste plus généraliste et par là plus alléchant. L'intention est évidemment propagandiste. Quand on sait mieux dans quel esprit d'intolérance les Témoins de Jéhovah voient l'imitation de Jésus et ce qu'ils appellent être chrétien, on réalise mieux leur sectarisme fondamental.
Nous Pèlerins d'Arès ne discutons pas leur foi, même si nous sommes absolument à l'opposé de ce sectarisme et de leur vision de la vie chrétienne et du salut. Nous ne sommes pas ici pour entrer dans les détails et les critiquer, mais pour remplir notre propre mission. Il n'était de toute façon pas inutile de mieux savoir ce que sont notre frères Témoins de Jéhovah, parce que nos mission­naires les rencontrent assez souvent.


29avr15 164C32 
Je suis d'accord pour dire avec d'autres sœurs et frères que l'image que votre couple offre aux yeux de ceux qui le regardent [sur la page d'accueil du blog] est un exemple et un bonheur.
Ceci me rappelle un rêve que j'avais fait il y a longtemps. J'étais attablé avec un homme et nous buvions un thé. Puis levant les yeux, je regardais la personnes assise en face de moi .Son regard était plein d'un joyeux amour. Je me réveillai en pensant: "Nous manquons de tels exemples."
Alors, ma petite voix, la même qui quelque temps auparavant, alors que je venais de feuilleter La Révélation d'Arès en librairie m'avait chuchoté: "Tu devrais acheter ce livre", me dit: "C'est à toi de devenir cet exemple".
Oui, en voyant cette photo de vous deux, je vois l'importance de devenir des pénitents rayonnant, je crois vous avoir entendu dire : "Nous (en parlant de tous les missionnaires) sommes notre meilleur tract."
Philippe N. de la Drôme


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Plus grandissent les menaces du mal, plus le conflit du mal et du bien atteint les niveaux qu'évoqua La Révélation d'Arès dès 1974 et 1977, niveaux à l'époque beaucoup moins visibles, mieux nos moissonneurs comprennent que ce combat est leur affaire. Ils s'y sont engagés et il y va pour eux de tout l'avenir du monde. L'athéisme, quelles qu'en soient les formes : rationalisme, marxisme, communisme, remplit même peut-être un rôle providentiel en contraignant les Pèlerins d'Arès à comprendre que leur rôle n'est pas politique et social, mais profondément spirituel, notamment en comprenant le rôle fondamental de l'amour, qui est le socle de la pénitence. C'est ce que votre rêve vous fit comprendre. Le manque d'amour, un manque de plus en plus alarmant, est si manifeste que nous ne pouvons plus, comme les croyants de routine, nous contenter d'espérances pieuses, mais que nous devons nous arracher au sommeil de la religion pour rallumer en ce monde le Feu de la vie spirituelle pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), la redonner à l'humanité, C'est bien pour rallumer ce Feu de l'amour au fond de nous que nous faisons chaque année le Pèlerinage d'Arès : Viens prendre le Feu (xLi/7) !
C'est le combat de Jacob contre l'ange que nous livrons (Genèse 32/23-30). Nous en sortirons bleuis des coups reçus (Rév d'Arès 31/7) mais consacrés.


29avr15 164C33 

La recherche ou création du bien est pure joie,
faisant naître une Vie
qui nous équilibre et redresse,
transforme et change ce monde.

J’apprécie que les Pèlerins d’Arès aient les pieds sur terre.
Nous pouvons remarquer beaucoup d’illusion ou manque de discernement dans les différentes approches “spirituelles”.
Mais parfois ce qui pourrait paraître comme une démarche égoïste est aussi don de soi pour que la transformation puisse se faire en l’humain, et rejaillir indirectement sur tout les autres. Comme pour le premier poisson qui sort de l’eau.
Chercher à transformer son propre chaos en profondeur est aussi faire le bien.
Même si la transfiguration de ce monde prendra du temps et plusieurs générations, l’ouverture et la créativité tournée directement vers nos frères humains est grandement nécessaire pour que cela puisse prendre toute sa force.
Faire le bien prend de multiples directions.
Se placer au service du Père est aussi un mouvement, une inclination — poser sa tête au sol — qui se prolonge dans l’action de changement ou pénitence.
Fraternellement,
Rachel Flora


Réponse :
Vous avez raison ; il ne peut y avoir de simplification excessive de la pénitence. Elle est multiforme et son dosage de l'intériorité à l'extériotité est mouvant et variable. Aucune fixité, aucun déterminisme absolu ne peut se trouver dans la pénitence, parce que les humains sont très variés, leurs capacités et moyens très variables, les circonstances par lesquelles ils passent changeantes.
Ce que ne doit jamais faire le pénitent cependant est de garder au fond de soi le malheur qu'est le péché, lui-même source de malheurs. La colère est malheur, le mensonge est malheur, l'égoïsme est malheur et même la recherche de la célébrité dans l'art, la carrière, le succès est malheur, parce que remporté aux dépens de la douloureuse défaite des autres. Simone Weil — la philosophe et humaniste, pas la femme politique — disait: "On ne peut admirer Alexandre le Grand de toute son âme que si l'on a l'âme basse." Elle entendait évidemment par âme ce que  La Révélation d'Arèsappelle esprit (Rév d'Arès 17/7). Autrement dit, on ne doit jamais perdre de vue ensemble les grandes conquêtes de la vie et les souffrances qu'elles représentent.
Quel que soit le succès, dès qu'on fait souffrir on est sur le mauvais chemin et l'on doit dévier pour retrouver le sentier vers les Hauteurs Saintes. L'adage populaire: "On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs" est banni chez les pénitents. Et c'est sûrement là qu'il faut, comme vous dites, "chercher à transformer son propre chaos en profondeur" parce que faire le bien en faisant souffrir n'est pas faire le bien, c'est chaos. Le communisme politique en a été un cruel exemple : Le communisme se voulait un bien, mais il s'est imposé en faisant tellement souffrir qu'il finit par disparaître sous sa propre contradiction, n'ayant pas éliminé le chaos qu'il croyait remplacer par un ordre parfait. Comme quoi ce n'est pas l'ordre, la loi, les meilleures intention qui sont source de bien.
Aucun pénitent ne peut prétendre tout savoir de la pénitence et régler définitivement le problème du mal. La pénitence n'est pas la meilleure des atititudes humaines. Elle est seulement la moins mauvaise ; elle est le meilleur sentier vers les Hauteurs. Preuve de son imperfection, elle provoquera l'arrivée du Jour du Père (Rév d'Arès 31/8), mais c'est le Père qui devra ce jour-là parachever le travail de la pénitence en rétablissant l'Éden, ce que la pénitence ne saurait faire seule.
Nous ne pouvons réussir qu'avec un petit reste de pénitents conscients qu'ils ne savent et ne peuvent pas tout. Voilà pourquoi c'est non l'échec, mais le découragement qui est impiété (13/8), car tout est dans une pesée et repesée continuelle de notre imparfaite action, et voilà pourquoi le Père parle de Son Triomphe, de Sa Victoire (10/7-8) et non de notre triomphe, de notre victoire. Par cette modestie réaliste nous sommes vraiment très loin de nos frères Témoins de Jéhovah qui eux se voient triomphalement et victorieusement monter au Ciel auréolés de sublime Gloire.
Oui, "faire le bien prend de multiples directions."
Merci, sœur Rachel Flora, pour ce commentaire qui soulève la réalité de notre relativité.


30avr15 164C34 
Selon un sondage publié ce matin, en France une personne sur deux estime que les sydicats ne jouent pas un rôle utile dans la société, mais surtout sept Français sur dix ne se sentent proches d'aucune organisation.
Sept Français sur dix ne se sentent proches d'aucune organisation...
D'aucune organisation !
Voilà aussi à quoi se heurte notre mission, puisqu'au départ 70% des gens rencontrés ne veulent s'engager dans rien.
Rien !
La déception est immense, comme vous dites souvent : "Nous avons affaire à une population déçue."

Déçue par tout.
La grande majorité des Français devine qu'elle court à la ruine économique, mais, par la manie de généraliser, elle pense qu'elle court aussi à la ruine morale qu'elle estime impossible à empêcher.
Voilà où nous allons, comme dit autrement votre entrée "Où ?"
Bon ! Je continue, parce que j'ai la foi, mais êtes-vous sûr que cela serve à quelque chose ?
Un moissonneur de Paris


Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, frère ou sœur, mais si vous n'êtes pas sûr(e) que votre mission "serve à quelques chose", j'ai peur que vous ne soyez pas toujours un missionnaire écouté.
La foi du Pèlerin d'Arès consiste à être conscit (Rév d'Arès xxii/14) sur un point très précis : le Mal est pour l'heure victorieux — le sondage que vous citez ne nous apprend rien que nous ne sachions —, mais Dieu est revenu à Arès nous affirmer qu'aussi petits et faibles que nous soyons, nous sommes par la pénitence et la moisson de pénitents, aussi difficiles soient-elles, capables de changer le monde (28/7) en changeant nos vies (30/10-11) et en cherchant d'autres humains décidés  changer leurs vies. Et surtout pas d'impatience ! Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Le Salut n'est pas au bout de credos, théologies, lois et traditions stricts et compliqués, mais au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 30/10). C'est tout.
Je répète : Le Salut n'est pas au bout de credos, théologies, lois et traditions stricts et compliqués, mais au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 30/10). C'est tout.
Si les Français ne croient plus dans les syndicats ni d'ailleurs dans les organisations quelles qu'elles soient, c'est parce qu'ils ont compris que syndicats, partis et autres organisations sont des sortes d'églises ou de religions avec leurs credos et cérémonialismes compliqués et partisans qui, pour finir, n'ont conduit qu'à obtenir ce que les circonstances permettaient de donner, car aucun avantage qui ne fût pas tout bonnement donnable n'a jamais été obtenu et le dialogue entre les parties pouvait être très simplifié. Mais les syndicats comme la politique permettent à toute une catégorie humaine de vivre des activités qu'ils mettent en scène.
Notre mission prêche la simplification des relations humaines par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
Oui, je suis "sûr" que notre mission "serve à quelque chose".
Merci de poursuivre votre missionnaire, mon frère ou ma sœur.
Ceci dit, pourquoi cacher votre nom ? Avoir des doutes par moments n'est pas une faute ; c'est une fatalité de la foi, parce qu'étant matériels autant que spirituels nous l'intellectualisons par moments et alors nous buttons contre l'invisible.
La foi arésienne n'est pas mystique ou simplement irréfléchie, évaporée ; elle ramène sans cesse le croyant au commun des mortels, lesquels s'accrochent toujours au visible, à la proximité tangible. Tout Pèlerin d'Arès se sent très proche des incroyants, des scandalisés (Rév d'Arès 28/4), il se sait et se sent si peu de chose, par moments incapble de dominer ses distractions vers le doute, bref, il est pécheur. Que prononce-t-il ? La prière des pécheurs (12/4), comme dit Dieu. Seulement voilà, la certitude de sa faiblesse et de sa misère ne l'amène jamais à abandonner l'effort sur soi, de faire l'ascension, même cahoteuse, inégale, vers les Hauteurs Saintes.


30avr15 164C35 
Votre "Où ?" est-ce une demande ou une enflure ?
Moi, Joao, je ne crois pas en Dieu et toutes ces bêtises mais je crois que je finirai dans l'infini.
Einstein se disait athée mais croyait à la vie après la mort. Il disait : La vie est énergie et aucune énergie ne meurt, donc mon énergie vitale me survivra.
Demandez-moi sur mon lit de mort : Que voulez-vous ? Je répondrai : M'étendre comme des ailes infinies.
Il y en a qui disent que les astres sont faits des minéraux et de la chimie des morts qui revivent dans les étoiles et les planètes. Je le crois.
Le passage sur terre est très bref. On peut même se demander à quoi il sert. Les réincarnationnistes qui sont du même genre que vous, sauf qu'ils croient que les âmes changent de corps comme d'autres changent de train pour voyager. Vous, vous croyez dans La Révélation d'Arès. Livre intéressant. Je l'ai lu, mais vous n'avez rien compris.
On naît comme un feu s'allume et puis ce feu qui brûle dans le corps comme dans une cheminée se libère à la mort et court allumer des étoiles. Chaque homme est un feu, une énergie lumineuse. C'est ce qu'on voit brûler dans le ciel.
Je suis brésilien, mais ma mère était française et je suis bilingue. J'ai été au lycée français de Brasilia.
Joao T. de Rio (Brésil)


Réponse :
Merci, frère Joao, pour ce commentaire.
Joao... C'est sans doute le J de votre prénom qui me fait penser à Jarry, le génial auteur d'Ubu.
Sur votre lit de mort vous demanderez des "ailes infinies" comme Jarry à l'agonie à qui l'on demanda s'il voulait quelque chose et qui répondit : "Un cure-dent."
J'ignore si on lui apporta le cure-dent demandé et j'ignore de même si l'on vous donnera des "ailes" pour "finir dans l'infini."
Remarquez, il y a du vrai dans votre croyance, puisque le Père m'a fait faire un voyage intersidéral lors de la première Théophanie d'Arès, le 2 octobre 1977. Relisez La Révélation d'Arès vi/1-5.
Vous dites : "Je ne crois pas en Dieu et toutes ces bêtises," mais si vous pensez au Dieu de la religion, vous n'êtes peut-être pas loin des Pèlerins d'Arès qui comme moi disent : "Depuis les Théophanies de 1977 on ne sait pas ce qu'est Dieu. On sait seulement qu'il peut parler à l'homme et qu'il est le Créateur qui, le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, court encore et entre temps fait mille nouveau soleils, Celui Qui de sa Main à sa Main court [si loin qu'il] ne revient pas encore le temps que le vent use mille montagne (Rév d'Arès xxii/10-12). C'est assez vous dire si, pour ce qui est de l'infini, vous allez trouver là-haut l'entraineur, le coach idéal.
D'après ce que vous dites, chacun de nous cache en lui un "feu" qui courra "allumer les étoiles". Est-ce le feu (du savoir divin) que Prométhée vola à Zeus pour le donner à l'homme ?
Bon, maintenant je ne plaisante plus : Vous dites que vous ne croyez "pas en Dieu et toutes ces bêtises", mais vous croyez dans les Merveilles (Rév d'Arès 33/8) qui vous attendent. Je dis oui, à une condition toutefois, c'est que vous deveniez pénitent. Puisque vous lisez mon blog, vous savez ce qu'est la pénitence. Vous n'êtes peut-être pas aussi éloigné de nous qu vous le pensez peut-être.
J'aimerais rester en contact avec vous. Pouvez-vous m'écrire à Michel Potay, BP 16, 33740 Arès (France). Merci.


03mai15 164C36
Je découvre ces propos tenus par le pape il y a quelques temps sur facebook — Je vais vais très peu sur facebook, sauf pour voir les photos d'une amie bordelaise — et je vois que cet homme (le pape) s'inspire directement de La Révélation d'Arès, sans dire sa source cela va s'en dire. Il veut être le prophète à la place du prophète. Il me fait de la peine ; il emportera avec lui des mensonges.
La Parole directe et pure du Créateur et l'enseignement du prophète sont tellement "ressuscitants" (j'invente ce mot), car vraiment une nouvelle vie peut éclore dans celui qui accepte comme un petit enfant la direction de l'homme du temps qui vient 'Rév d'Arès 30/13), c.-à-d. être libre et aimant, induite dans La Révélation d'Arès.
Aucun homme aujourd'hui ne peut prendre la place de Mikal comme frère aîné, un véritable guide, qui aime l'homme comme il est, qui a vu et entendu Dieu, et qui restitue [Ce Qu'il a reçu] en ayant digéré ce qu'il lui a était demandé de faire. Mikal redonne des deux mains (xxxviii/18) cette Parole, Mikal est d'une grande générosité, il n'est plus rien pour lui même (40/6). Pourquoi vouloir prendre sa place ?
C'est très difficile. Je ne dis pas tout cela pour vous flatter, frère Michel, mais pour faire comprendre aux Catholiques que Dieu nous appelle tous, mais c'est la porte étroite (Luc 13/24) qu'il nous faut prendre et que si on prend une porte pour une autre, qu'elle perte de temps, que de déceptions par la suite.
Le Pape est un usurpateur. C'est dommage. Ça part certainement d'une bonne intention, mais un jour tout sera dévoilé.
Frère Michel, il est possible que cette image et ces propos du Pape vous soient déjà parvenus, dans ce cas n'en tenez pas compte! C'est peut-être une redite.
Christine M.-J. d'Ile de France


Pape François: Propos sur Facebook
Traduction par le blogger
:

Il n'est pas nécessaire de croire en Dieu pour être une bonne personne. D'une certaine façon, la notion traditionnelle de Dieu est dépassée. On peut être spirituel sans être religieux. Il n'est pas nécessaire d'aller à l'église ou de donner de l'argent — pour beaucoup la nature est une église —. Beaucoup des meilleurs hommes dans l'Histoire ne croyaient pas en Dieu, tandis que les pires méfaits étaient commis en Son Nom.
Pape François



Réponse :
Merci, ma sœur Christine, pour ce commentaire.
J'ignorais cette déclaration du Pape François, mais je suis habitué à trouver — déjà à l'époque de Jean-Paul II — des déclarations ou des sermons du pape qui sont la copie plus ou moins conforme de La Révélation d'Arès ou de mon enseignement.
Ici c'est absolument manifeste, manifeste au point d'être ahurissant.
Mais bon ! le pape François utilise des déclarations provenant de La Révélation d'Arès ou du prophète d'Arès, mais après tout ce ne sont pas les pensées de Michel Potay, mais la Parole du Père qu'il utilise. Peut-on s'en plaindre ? Je ne crois pas.
Comme vous dites, un jour "tout sera dévoilé" et l'on saura que c'est Michel Potay qui a receuilli ces propos de Dieu, mais est-ce que cela a beaucoup d'importance ? Non. Je suis un homme parmi les hommes, je ne suis que le frère aîné parmi les frères.
Il n'est pas impossible que le pape François brûle du désir de me connaître, mais imaginez l'effet qu'une rencontre officielle avec moi ferait sur la curie romaine, dont de nombreux membres me détestent, me considèrent comme un imposteur... Je ne crois pas que cela lui soit possible actuellement sans provoquer une révolution de palais au Vatican avec risque de mort pour François, lequel nous est favorable.
Il faut être patient. On ne peut oublier qu'adopter officiellement le Message d'Arès équivaut pour les Catholiques à renoncer officiellement à leurs dogmes.

Adopter La Révélation d'Arès serait pour le Vatican un énorme bond. Un bon en arrière vers un Évangile pur et simple que nos frères catholiques, et tous nos frères chrétiens d'églises: orthodoxes, protestants, coptes, arméniens, etc., ont oublié dans sa simplicité. Je ne cois pas qu'actuellement ce bond puisse se faire au profit de la paix. Une nouvelle guerre de religion pourrait en résultat s'ajoutant à la guerre de religion qui meurtrit actuellement l'Islam. Si l'on relit l'Évangile à la Lumière de La Révélation d'Arès chaque mot prend un sens différent.

Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).


03mai15 164C37
Je voudrais aussi encourager ce "moissonneur de Paris" 164C34 ; je voudrais à tout le moins l’aider à ne pas se décourager.
Mieux que les sondages, l’Histoire nous donne parfois de salutaires leçons, quelques bonnes raisons d’espérer.
Ce fut le cas, me semble-t-il, de cette poignée de quelques milliers de courageux et de forts, rassemblés autour du Général De Gaulle, qui constitua la France Libre des sinistres années de guerre, alors que beaucoup s'avouaient vaincus. Ces très jeunes hommes furent déjà un petit reste à résister au démon de la désespérance, ils furent des hommes déterminés et responsables, décidés à chasser l’ennemi hors de France ; comme notre petit reste de héros et de pénitents se sentent responsables du salut de l’humanité et s’engagent à chasser le mal, hors du monde, par le Bien alors que rien, rien apparemment, ne laisse supposer que ce soit raisonnable ou possible.
Hormis La Révélation d'Arès, Parole de Dieu, et son prophète… qui nous rassurent, "jamais dans l'Histoire (…) tant de gens n'ont dû autant à si peu." (paraphrase d'un discours de Winston Churchill le 20/08/1940).
Françoise de Bretagne Sud  


Réponse :
Merci, sœur Françoise, pour ce beau commentaire. Merci pour cette belle citation de Winston Churchill: "Jamais au cours de l'Histoire tant de gens ont dû à si peu," qui me fait penser à Baldassar Castiglione, dont Raphaël a fait un si beau et si célèbre portrait, qui dit : "Écoutez comment l'Histoire devient jolie !"
Vous avez raison d'encourager ce "moissonneur de Paris" à brûler d'un Feu de joie pour sa mission et à présenter au monde La Révélation d'Arès comme le porte s'ouvrant sur un avenir heureux et lumineux pour les hommes qui ont vécu des millénaires dans la souffrance et l'obscurité. C'est par là qu'il appartiendra, cet anonyme moissonneur, aux hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) qui seront  ces "grands hommes qui seront jugés non par leurs fautes, mais par leurs chefs-d'œuvre," comme disait Voltaire. Car des fautes nous en commettons, mais si notre mission réussit, nous ne seront remémorés que pour ce que nous aurons fait de bien.


03mai15 164C38
Je viens de lire le commentaire Joao
Je pensais exactement comme lui lorsque j'avais 20 ans, "Appelé sous les drapeaux," comme on disait à l'époque, j'écoutais sous mon oreiller les "Sexpistols" qui refrainaient sans relache l'idée culte des punks "No future".
Toutefois, comme Joao, j'avais l'intuition que l'Énergie existait et qu'elle était disponible autant pour le bien que pour le mal.
Ce que confirme Dieu en disant que le soleil se lève pour tous.
J'ai ressenti ensuite gràce à des Baptistes lors d'un séjour aux USA que la Bible pouvait être un sujet de réflexion existentiel.
Le Brésil est, d'après ce que j'ai entendu dire, une zone d'évangilsation intense, un peu comme est maintenant l'Afrique, enfin plus qu'au moment ou j'y ai vécu je suppose (avant mes 20 ans).
Pour résumer :
C'est super que La Révélation d'Arès soit connue !
Mais sans application, encore un coup d'épée dans l'eau…
Il va quand même falloir que je m'y mette maintenant que j'ai exploré les impasses pour vérifier qu'elles en étaient [?] comme le "petit enfant" obéissant qui veut savoir ce qu'il en coûte de ne pas obéir…
J'ai retenu lors de votre venue à Marseille que vous avez dit nous savions très peu de choses.
Peut-être faisiez vous allusion aux cinq pour cent officiellement reconnus humblement par les scientifiques actuels qui admettent vingt-cinq pour cent de matière "noire" et soixante-quinze pour cent d'énergie "noire".
Éric J. de Bouches du Rhône


Réponse :
Oui, le Brésil est une "zone d''évangélisation intense" avec une très grande liberté d'amalgames et autres combinaisons qui aboutissent, d'après ce qu'on m'a dit, à une recherche spirituelle en toutes directions. Cette extraordinaire fougue dans la recherche, née d'un refus violent autant qu'imprécis de la religion traditionnelle, aboutira tôt ou tard à un nivellement de la foi mais dans quelle direction ?
Je me souviens d'un article dans "L'Express" ou "Le Point" au moment d'un voyage de Jean-Paul II au Brésil (en 1980 ou 1990 ? je ne me souviens pas). Le reporter racontait sa rencontre avec un prêtre catholique qui transportait un gros cochon vivant, ficelé allongé sur la banquette arrière de sa voiture décapotable (photo à l'appui). En gros l'article racontait ceci: Le reporter demanda pourquoi le cochon et le prêtre répondit: "Pour le sacrifice." — "Le cochon va être sacrifié ?" — "Bien sûr, pendant la messe. Il faut tenir compte des habitudes locales." C'est un exemple d'amalgame brésilien.
Une de nos sœurs, brésilienne maintenant l'épouse d'un de nos frères et vivant à Paris, a traduit La Révélation d'Arès en portugais en collaboration avec un de nos frères d'origine française, Didier, vivant au Brésil. Je ne sais où en sont les prévisions pour l'édition de cette Parols d'Arès, mais de toute façon l'éditer est une chose, la diffuser au Brésil, pays immense, en est une autre. Peut-être La Révélation d'Arès aura-t-elle une influence heureuse, pacifiante et simplifiante, sur la confusion agitée des croyances, cultes et autres "spiritualités" là-bas.
L'un des problèmes posé à notre mission de ré-évangélisation du monde est l'extrême simplicité de la foi telle qu'elle résulte de La Révélation d'Arès : le Bien seul vaincra le mal, donc deviens un humain de bien ! Le Bien est plus fort que la foi: Il aurait mieux valu pour eux (les croyants de l'époque de Jésus sur terre) qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent... ils auraient battu le péché (Rév d'Arès 28/12). C'est aussi le message très simple  du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7).
La Révélation d'Arès manque totalement de religiosité ; le Sermon sur la Montagne en manque autant et de ce fait il est absent du credo chrétien traditionnel dit "symbole de Nicée", parce qu'il manque de mystère. Les gens de religion savent que les hommes aiment se sentir initiés à un mystère et des arcanes un peu compliqués (Dieu = Trinité, Jésus homme et Dieu, pain changé en corps du Christ, Baptême qui lave magiquement du péché originel, neuvaines qui obtiennent des miracles, etc.), bref, ils aiment être des "sauvés" privilégiés.
Or, on ne trouve absolument rien de tel dans la foi conforme à La Révélation d'Arès. Notre foi est très simple: Sois pénitent, c'est tout ! De plus, rien n'est obligatoire chez nous, sinon par l'obligation que donne à chacun sa conscience. C'est, contrairement à ce qu'on pourrait croire, très peu convaincant dans un monde habitué aux complications de tout : des lois, des règlements, de l'éducation, de la religion, etc. Et au Brésil je crois qu'il est encore plus difficile actuellement de faire valoir notre simplicité.
Mettez-vous à la mission à Marseille et restez fidèle à notre simplicité, car c'est la Simplicité même du Père.


03mai15 164C39 
J'écris peu de commentaires et pourtant mon âme et mon cœur vibrent de joie chaque fois que je vous lis, tant j'ai soif et besoin de votre Vent Chaud (Rév d'Arès xxi/ 8) qui souffle dans chacune de vos entrées, besoin de votre lumière que vous donnez avec une infinie générosité dans ce monde asséché d'amour et d'intelligence spirituelle!
Le péché, comme vous l'écrivez, s'étend et fait ses ravages partout.
Son escalade m'affolerait si, chaque jour, je n'y faisais pas couler en moi La Parole du Père, si je ne réconfortais pas mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) de votre intelligence spirituelle, si je ne réarmais pas ma pénitence de vos forces d'Amour et Lumière du Bien.
Le mal, comme une évidence pour l'homme de la rue, ne peut être combattu. Le fatalisme pèse lourdement sur les esprits. Peu de gens rencontrés dans la mission rejettent ou rient de ce que je leur dis, que peut-on opposer à la nécessité du Bien pour changer ce monde ?
Mais beaucoup ne se sentent pas concernés, d'autres me disent "c'est bien ce que vous faites!" ou bien "vous êtes courageuse, continuez ! On a besoin de personnes comme vous," mais ils ne perçoivent pas la nécessité ou possibilité de cet engagement pour eux-même. L'effort sur soi — mal envisagé à notre époque — pour s'attaquer au mal, si ancré depuis des millénaires — "ça a toujours été comme ça!" —, s'assimile à un engagement héroïque dans ce monde affamé de tout sauf de cet Idéal qui lui donnerait tout ! Un Idéal auquel il aspire mais qui lui semble impossible de réaliser.
Notre mission au milieu de ce monde qui ne fabrique plus de héros [Rév d'Arès xxxv/4-12], en tout cas pas ceux auxquels on espère, devient ardue. Je pense même que plus grand chose à part La Révélation d'Arès n'éduque au dépassement de soi, à l'héroïsme d'un Idéal. Ce monde s'est vidé de grandeur, de droiture, d'idéal, de dépassement — sauf sportif —. Il me semble même que tout est fait pour les effacer de la vie humaine. La taupe règne au milieu des siens, au fond de son tunnel (Rév d'Arès 23/2). Alors l'homme meurt médiocre, plutôt malheureux, d'orgueil et de rejet de ce qui le ferait vivre heureux. C'est dramatique!
Pourtant l'Idéal du Bien souffle en silence dans les poitrines [Rév d'Arès 4/11] et peut-être même souffre-t-il d'être à ce point étouffé, sacrifié !
Le sentier est étroit, rocailleux, que pourrai-je si je ne puisais pas dans l'Eau du Père et dans votre Eau, dans votre blog, tellement nécessaire, les beautés et Forces qui regénèrent les fluides de mon âme et de ma conscience pour avancer, aimer sans me décourager !
Nous sommes dans le temps et le monde va vers le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) à grand pas.
Il y a deux nuits, j'ai fait un cauchemar (je fais très rarement un cauchemar) qui en lui-même n'a aucune importance, mais à son réveil, même si je n'apprenais rien, ma conscience fut saisie d'une clairvoyance aigüe :
"Nous avons une seule vie sur terre pour faire notre âme, l'éternité nous attend, c'est le Bien qu'on fait maintenant qui crée cette Vie qui s'engendre en une autre Vie infinie (Rév d'Arès 17/3), la Vie avec le Père de l'Univers pour laquelle nous sommes faits". Ma pensée alla plus loin : "terrible serait le dessein si le petit reste ne réussit pas sa mission, si le péché des péchés survenait, car l'éternité serait éternité ! Pour le spectre il ne resterait plus l'espérance du Jour (Rév d'Arès 16/16) et, pour tous, nous passerions à côté du Bonheur de vivre tout simplement avec le Père de l'Univers comme au temps d'Adame (Rév d'Arès vii/1). J'avais envie de réveiller ma fille, de réveiller les personnes que je connaissais comme s'il y avait le feu, pour dire à chacune avec amour "seul le Bien que tu fais compte".
"Où va le monde ? Au Mal. Nous lui ferons faire demi-tour..." Quelle espérance dans ces premiers mots de votre entrée. Notre mission et notre pénitence vaincront le Mal.
Tout est lent, mais la grâce et le miracle accompagnent le pénitent. Je jette un regard en arrière sur notre assemblée. Si elle a mis des années à cesser les discussions de toutes sortes, à reconnaître votre autorité prophétique, à mettre ses pas dans votre enseignement, à se fondre dans l'Arbre de Vie que regénère notre pénitence, elle a grandi de la Force de votre prophétisme qui n'a cessé d'enseigner, de rassembler, de relancer et conseiller notre mission avec patience et bonté.
À côté de votre mission prophétique tellement difficile et éprouvante que vous incarnez seul, et on ne vous ménage pas, je ne peux qu'humblement, chaque jour, me renforcer de patience, de bonté, de piété (Rév d'Arès 36/19), écouter les hommes, les aimer pour Honorer la Mission du Père et son prophète.
"Un jour, notre heure viendra!" pour reprendre vos mots.
Je suis remplie de gratitude pour ce que vous et sœur Christiane, que je vois avec joie à vos côtés, sur la photo de votre page d'accueil de ce blog, m'inspirez.
Vos courages et vos pénitences me guident, chaque jour, vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 40/5). Vous me faites un bien immense.
Anne-Claire B. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très ému en lisant ce commentaire, sœur Anne-Claire, et je vous en dis merci, un grand merci.
Vous évoquez l'extrême difficulté de notre mission, difficulté que je partage avec vous et donc que je connais bien, mais nous avons quand même gagné quelque chose de très important: le respect.
Nous étions beaucoup moins respectés, traités comme des farfelus, il y a dix ans et plus. Ce n'est plus le cas. Je crois que c'est par le respect que l'on se sauve d'abord. C'est par le respect qu'on sort du placard des illuminés et des sectateurs où les pouvoirs de ce monde voudraient qu'on reste. Mais nous sommes sortis de ce placard. Les gens ne nous suivent pas ? Mais cela changera. Pour le moment nous les déroutons. C'est la grande simplicité de notre kérygme : Jésus est revenu dire que le Bien seul vaincra le mal, qui les déroute. Dans ce monde compliqué ce qui est simple déconcerte et détourne.
Les gens pensent qu'on dit vrai, mais ne comprennent pas encore qu'il le clamer et qu'il faut nous suivre. Bref, nous n'en sommes encore qu'au débroussaillage.
Courage et pénitence !


04mai15 164C40
Vous êtes d'une nuisance perspicace, vous les Pèlerins d'Arès.
J'ai été souvent accroché dans mon quartier Montparnasse et certains jours je change de trottoir.
Vous faites de la mission ininterrompue. Comment formez-vous vos missionnaires à ce travail de harcèlement de la foule?
C'est à peine tolérable, et encore je suis sûrement un des plus tolérants du quartier.

Qu'est-ce que c'est que cette révélation au fait ?
G. Y. de Paris


Réponse :
Mon frère G. Y., le missionnaire ne tient jamais la personne rencontrée à sa merci. Aucune personne rencontrée dans la rue par notre mission n'est forcée à nous écouter et/ou à nous parler. Nous savons que la plupart n'ont qu'une envie : s'enfuir. Devant les gens fuyants il n'est pas non plus toujours facile de montrer une conviction de Feu (Rév d'Arès xLi/3-7). Notre mission se passe le plus souvent en laissant courir, comme on dit.
Il faut que vous sachiez que nous préfèrerions disposer de médias comme la radio, la télévision, les journaux, etc. mais notre Message est un Appel à la liberté du Bien et la liberté ainsi que le Bien tels que nous les prêchons: amour, pardon, paix, intelligence, libération spirituelle, ne plaisent pas à tout le monde, ne plaisent pas aux media en particulier.
Comme nous sommes pauvres, nous n'avons que la rue pour faire connaître le Message que, par le Prodige Surnaturel d'Arès en 1974 et 1977, le Créateur a adressé au monde. Ce Message est tout simplement "cette révélation".
Nous respectons au plus haut point la liberté des gens de la rue. Généralement, nous glissons sans secousse hors du champ des piétons qui nous évitent. Je ne vous crois pas quand vous dites que nous sommes d'une "nuisance perspicace". Non, nous ne faisons pas "de la mission ininterrompue" et moins encore de la mission de "harcèlement". Je ne suis pas derrière chaque missionnaire parisien pour surveiller son comportement mais, bien que désolé que vous vous plaigniez, je pense que vous exagérez.
J'admets néanmoins que vous êtes, vous tous mes frères humains, hypersollicités par l'administration, le commere, les idéaux de toutes sortes, les spectacles, etc. et que vous pouvez parfois en être exaspérés. Alors, pardonnez-nous, frère G. Y., Nous ne voulons jamais atteindre votre conscience en violant votre liberté. Nous sommes au contraire des défenseurs de la liberté absolue.
Puisque vous résidez dans le quartier Montparnasse, quartier où se trouve notre mission, et puisque vous êtes "un des plus tolérants du quartier", passez à "L'Eau Bleue" 32 rue Raymond Losserand et parlez-en avec les permanents. Ils vous feront, je l'espère, cadeau d'une Révélation d'Arès, que je vous encourage à lire. Cette Parole de Dieu appelle au Bien. Nos frères et sœurs missionnaires sont des gens de bien qui s'efforcent de ne gêner personne. Je ne suis pas sûr que cette lecture mette votre pensée d'accord avec vos opinions et vos rêves, mais mais je souhaite qu'elle contribue à changer votre opinion et à provoquer chez vous de nouveaux rêves... des rêves de monde heureux. Je n'imagine pas que vous nous refuserez de vous laisser dire que ce monde peut devenir un monde de bonheur, si ses habitants deviennent pénitents — Vous lisez ce blog ; je suppose que vous connaissez le sens que nous donnons à ce mot,
Merci de lire mon blog.


05mai15 164C41
Les fondamentaux, c’est me fouiller pour retrouver la Vie spirituelle (Rév d’Arès 24/5). Je choisis absolument d’être ange toute ma courte vie (Rév. d’Arès 22/14)
Je tête ma force dans la Force du Père (Rév d’Arès vii/5 ) pour redevenir Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/26).
Dans mes efforts chaque jour je suis vigilante à ce que ma parole soit impeccable, pas de mensonge, j’essaie de me rendre libre de tous préjugés, c’est là qu’il faut que je redouble de vigilance. Pardonner c’est plus facile, et n’avoir rien d’autre que l’amour pour mon Créateur et pour mon prochain. Quand vous parlez, dites "Oui" ou "Non", tout le reste vient du malin (Matthieu 5/37 )
Sachant que je suis un monde à moi seule, et que mon prochain est aussi un monde à lui seul — c’est notre individualité — je ne fais pas une affaire personnelle de tout ce que me renvoie l’autre, les bonnes comme les mauvaises choses. Il a sa liberté, il me voit à sa manière, il a son ressenti.
Je travaille à ne faire de suppositions sur rien. Si j’extrapole ce sont des préjugés, des certitudes qui seront neuf fois sur dix fausses et conduiront à faire vivre la bête qui et en moi (Rév d’Arès 22/14)
Si tu obéis au plus grand nombre qui sont sur la terre, ils t’égareront hors du sentier de Dieu. Ils ne suivent que des conjectures et ils se contentent de suppositions (Coran Sourate vi/116)
Je préfère parler ou me taire et réfléchir dans la paix, la douceur (Rév d’Arès 25/9 ), la mesure et l'amour. (Rév d’Arès 7/6).
Je travaille à faire vivre toujours en moi la Vie spirituelle absolument, par la prière, la pénitence et la moisson, à me relier le plus souvent à mon Merveilleux Créateur.
Vous, cher prophète Mikal vous admirez Jean Chrysostome et Jean Calvin pour leur dépassement, 164C5, moi j’admire Mikal pour sa grande Vertu et Simone Weil la philosophe pour la profondeur de sa réflexion humaniste.
Simone Le S. du Limousin.


Réponse :
Comme je suis ému en vous lisant, ma sœur Simone. Voilà un très bel acte de foi !
Je ne suis pas mystique et vous non plus ; nous sommes deux êtres réalistes et la plpart de nos frères et sœurs le sont avec nous. Et cependant, par la pénitence, que vous décrivez très bien ici, comme action existentielle pratique et permanente, nous rejoignons les ambitions des mystiques. Le mystique rêve. Nous ne rêvons pas. Le mystique se croit une part de Dieu au Ciel. Le Pèlerin d'Arès se croit une part de Dieu sur terre, le pied bien planté dedans (Rév d'Arès xL/1).
La plupart des hommes "se trompent et errent," disent beaucoup de philosophes. C'est pourquoi le mystique oublie son errance dans la mystique. Nous l'oublions dans la pénitence qui nous rend réalistes.
C'est évidemment un fait que la majorité des hommes nient en nous traitant de farfelus, mais ils ne savent pas pourquoi ils nient, puisqu'aucun d'eux n'est encore entré en pénitence et ne sait ce que c'est.
Poursuivez fermement votre ascension, sœur Simone !


05mai15 164C42
Avec les années, comme j'apprécie, frère Michel, de voir ce blog se centrer toujours plus sur l'essentiel !
[Il le fait] quitte parfois à user de formules [qui] me semblant appeler la formule inverse. Mais vous-même nous disiez dans votre enseignement à Paris [de 1995 à 1997] que "la Parole est circulaire", en nous invitant, devant toute phrase de La Révélation d'Arès, à nous demander si l'inverse est vrai.
Ainsi, quand en réponse à Flora C33 vous désapprouvez la formule "on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs" en invitant à ne jamais faire souffrir l'autre.
Comme j'ai aimé cet appel dans sa radicalité évangélique!
Notre mission de rue, je crois, n'en tient pas assez compte quand nous nous importunons trop les gens pressés, et votre appel dégage bien le sens profond du Sermon sur la montagne, qui est d'aller toujours plus loin dans le respect des autres, et votre radicalité me transporte de joie.
Et en même temps je me dis:  Pas si simple ! Être un Père, c'est parfois être dur. Dieu a donné une claque frère Michel [le 22 novembre 1977 à l'issue de la dernière Théophanie], et Il l'invite à ne pas céder au marmot qui se plaint (Rév d'Arès xxx/13).
Ainsi notre mission, notre pénitence sont sur une ligne de crête entre refus évangélique et maternel de blesser et désir d'incarner mille Mikal comme pères (XXXIII/14), quitte à taille(r) le marmot comme le lard avec une langue dure comme le pied (XXXIII/14). À nous de chercher les sentiers du milieu (7/2).
Mais la Parole — incarnée aussi par la vôtre (Rév d'Arès i/12) — est toujours là pour signaler entre deux écueils le plus dangereux. Être trop sévère est plus dangereux qu'être trop aimant, car seul a droit à la sévérité celui dont le mérite exemplaire rayonne l'autorité. Je ne me sens pas assez pénitent encore pour avoir le droit, je crois, de secouer l'autre avec la brutalité de la claque que vous avez reçue [de Dieu le 22 novembre 1977].
Ainsi votre appel à ne jamais faire souffrir me semble redresser un bâton tordu dans le sens inverse, celui d'une tentante sévérité orgueilleuse.
Autre exemple de bâton redressé, votre dernière entrée, 163, où vous appeliez à la raison contre les désirs. Flora et moi observions qu'à trop aller dans le sens de la raison plutôt que du coeur, ça pouvait tourner à du rationalisme mal placé... mais en même temps notre époque de consommation effrénée oublie le simple bon sens, celui de l'appel évangélique à ne pas faire aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'on vous fasse  [Matthieu 1/12, Luc 5/31].
Là aussi j'ai aimé que vous nous rappeliez ce B-A-BA de l'amour évangélique, et réflexion faite, notre époque a besoin d'être rappelée au bons sens, à la "raison" comme vous l'avez fait.
Dernier exemple de bâton redressé: vos mises en garde contre le mysticisme.
Étant personnellement d'une nature plus contemplative qu'active, je me suis senti pris à contre-pied par La Révélation d'Arès et par votre antimysticisme... et pourtant depuis 26 ans que je suis Pèlerin d'Arès, je n'ai rien trouvé de mieux que ce message, qui loin de mépriser  la contemplation, donne les anges en modèles: Si les hommes avaient multiplié leurs yeux comme les anges qui en portent tout autour de la tête pour ne pas Me quitter du regard, je Me montrerais aux hommes (36/2).
J'ai ainsi compris qu'entre les deux écueils, la tristesse de ne pas voir Dieu et l'horreur de voir un monde aller à la catastrophe parce que les croyants n'avaient plus l'espérance de le changer, La Révélation d'Arès pare au plus pressé, ranimant l'espérance de changer le monde [28/7].
Et c'est pourquoi, j'ai jugé que même pris à contrepied, il était raisonnable pour moi de m'engager dans la voie arésienne. Je ne méprise absolument pas les diverses voies humanistes et spirituelles que la vie m'a donné d'approfondir, mais il me faut bien reconnaître que dans notre vaste champ (veillée 5) et pour des siècles, je ne vois pas de meilleur engagement que le chemin d'Arès.
Puisse ce témoignage intéresser des lecteurs qui s'interrogent.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Votre témoignage m'émeut beaucoup et de toute mon âme je souhaite que nos frères et sœurs et, au delà des Pèlerins d'Arès, beaucoup d'hommes et de femmes vous lisent et suivent votre sentier, frère François.
Lorsqu'un croyant atteint un haut niveau de vie spirituelle il commence à mettre en doute la culture et les idées générales. Il ne porte pas par là un jugement général, pas plus que vous ne le faites vous-même, frère François, sinon il se condamnerait lui-même à une errance insurmontable ; il fait en fait un inventaire critique du grand placard des "vérités" et s'aperçoit que toutes son critiquables et qu'il a alors besoin d'une Voix, d'une Sagesse supérieures et il va dans la direction qu'elles lui donnent.
C'est ce que nous Pèlerins d'Arès faisons. Il s'aperçoit par la même occasion que tout est vraiment simple : le Bien seul vainc le mal.
Il commence alors à frôler la Vérité, remarquable dans sa simplicité. Cette simplicité, je l'ai déjà dit dans des réponses sur cette page, est la grande difficulté de notre mission dans ce monde compliqué.


05mai15 164C43
Très belle entrée d’une grande richesse qui me touche à nouveau par la grande espérance qu’elle apporte.
Face au mal qui s’étend sur notre planète comme la raie qui "écume" le monde (votre expression dans votre vidéo)  je ressens encore plus fortement  le lieu sûr, la baie où le frère pale son île que le Père évoque dans La Révélation d'Arès xLii/1-4.
 Je vois ce Peuple qui entre en résistance par la pénitence comme vous l’évoquez dans ce très beau passage de 163C49: "La pénitence crée un Peuple entièrement nouveau à l'intérieur de l'humanité pécheresse. C'est un Peuple qui était occupé par une puissance étrangère: le péché et le mal, et qui entre en résistance, écrivant une nouvelle constitution de l'homme."
Malgré les difficultés ardues de la pénitence et de la moisson, la Force et la Lumière de la Parole et de votre enseignement nous aident sans cesse à ne pas nous décourager et je pense beaucoup à la jeunesse qui va avoir besoin de cette Force. Puisse-t-elle  ne pas se laisser happer par le mal séducteur qui rôde partout !
Dans un monde devenu tellement compliqué et sombre, vous nous transmettez la Simplicité et la Lumière.
Dans ma mission la difficulté à faire comprendre notre foi simple, difficulté  que vous évoquez dans vos réponses 164C38 et 164C39 me frappent depuis un petit moment. Vous nous dites à 164C38: "L'un des problèmes posé à notre mission de ré-évangélisation du monde est l'extrême simplicité de la foi telle qu'elle résulte de La Révélation d'Arès : le Bien seul vaincra le mal, donc deviens un humain de bien !" En effet, je constate très souvent dans ma mission de rue et encore hier avec une dame qui est entrée dans notre local, que les missionnés ont du mal à comprendre cette simplicité et que cela les déroute.  Quand je dis que les Pèlerins d’Arès sont des croyants sans religion, des chrétiens de l’origine, du Sermon sur la Montagne,  ils ne comprennent pas ou ne croient pas à cette simplicité là. Ils disent "oui oui", mais au fond on voit bien qu’ils n’y croient pas. Cette  Simplicité du Père est une grande Force pour nous, et je la sens c’est comme une Eau qui lavera le monde de sa boue dans laquelle il s’est enfoncé.
Un très grand merci pour tout frère Michel et merci à notre précieuse et courageuse sœur Christiane, j’aime beaucoup la photo que vous avez mise sur la page d’accueil.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain


Réponse :
Nous vivons des temps rationalistes où très peu de gens admettent une transcendance fondatrice — les Évangiles, le Coran et La Révélation d'Arès ont été des ces transcendances non admises par les "gens sérieux" — et je pense que l'envie de complications et la propension à voir de l'authenticité dans les complications, lesquelles noient la lumière et créent la nuit bien pratique, puisqu'elle dispense de voir clair, vient de ce refus des transcendances fondatrices. Il va sans dire que personne ne se casse la tête à voir les points de convergence entre ces transcendances. Je l'ai déjà dit dans cette page de commentaires, mais c'était déjà bien connu des Pèlerins d'Arès.
La simplicité a aussi un gros défaut qui déplaît aux chicaneurs que sont la plupart des humains, elle dispense de débat.
"Le Bien seul vainc le Mal" se dispense de démonstration, de discussion, ramène tout à la simplicité qui comme toute simplicité est acceptée ou refusée, est, comme disait Jésus "Oui-oui" ou "Non-non" mais pas "Oui-non."
Quand je dis: "Le Bien seul vainc le mal" il y a des gens qui me croient l'ennemi du genre humain.
Nous sommes des empiriques, si méprisés par les intellos — qui malgré tout ne sont pas métempiriques... brrrr, qu'ils sont compliqués ! — et à quelqu'un qui me disait : "Vos visées sont celles d'un chimpanzé pour qui une banane n'est qu'une banane," je répondis: "Eh oui, pour moi le Bien n'est que le Bien. C'est tout. Dès qu'on met des lois pour décider ce qu'est le bien, lequel n'est évidemment plus le même chez les Français, les Pigmées, les Papous, les Chinois, etc. il n'y a plus de bien ; il n'y a plus que des lois. C'est comme quand on met des formules pour décrire la banane, ce n'est plus la banane du chimpanzé, c'est une matière de laboratoire, qu'on écrit en formules chimiques, qu'on pèse, dont on décide si elle doit être molle ou dure, jaune ou verte, petite ou grosse, etc. la banane est l'objet de critiques des diététiciens, les uns sont pour, les autres sont contre, d'autres disent: "elle peut être bonne avec un certain dosage", et d'es autres encore disent: "Elle doit être bannie de toute régime amincissant."
Et de la banane les gens vont discuter des soirées entières.
Nous, nous ne discutons pas du Bien. Il est le Bien, tout simplement : amour, pardon, paix, intelligence et libérté, ce qui n'est inaccessible qu'à ceux qui veulent des complications.
Merci pour votre beau commentaire, ma sœur Marie-Odile.


05mai15 164C44
Comme la vigne Je M’enracine (où?) dans ta génération (Révélation d’Arès 31/1).
Dieu, il n’y a pas de doute, fait ce qu’Il dit.
Par effet de synergie, par Lui, en faisant Sa Volonté, je m’enracine aussi dans ma génération.
Comment? En devenant un pénitent-moissonneur assidu, vivant et colportant Sa Parole, un apôtre du petit reste derrière le Prophète, enfin !
C’est pourquoi aujourd’hui, nous pouvons, en effet, observer que sur le champ de mission, “par rapport à il y a dix ans, nous avons gagné quelque chose de très important : le respect!” (réponse 164C39)
Béni soit Dieu, le prophète et tous ses valeureux missionnaires.
Dominique F. du Roussillon.
 
Post scriptum : Pour information, l’enracinement de la vigne est très puissant, et dans certaines conditions, il peut atteindre 12 à 15 mètres de profondeur.


Réponse :
Je suis nul en botanique, je distingue tout juste un rosier d'un baobab. À plus forte raison, j'ignorais qu'une vigne pût enfoncer ses racines jusqu'à "12 ou 15 mètres de profondeur." C'est fantastique.
Voilà qui donne une force de signification beaucoup plus grande à sa parabole de la vigne !
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire que j'aime.


05mai15 164C45 
Avec sœur Christiane votre épouse, vous êtes beaux sur la photo [de la page d'accueil du blog].
Vous regardez tous les deux dans la même direction, celle du Bien à laquelle vous consacrez la plus grande partie de votre existence terrestre.
Je ressens dans vos regards la détermination acquise tout le long de votre vie par les épreuves que vous avez dû surmonter ensemble et les combats que vous avez mener côte à côte.
Merci à vous deux de nous transmettre inlassablement la Parole pure du Père et d'être des exemples de son accomplissement. Jésus disait : Vous reconnaîtrez les prophètes à leurs fruits (Matthieu (7/15) et bien vous êtes des fruits magnifiques de la pénitence.
Se dégage de vous deux : bonté, simplicité, humilité, tout le contraire des clichés que les médias véhiculent.
Les grands médias ne véhiculent que les apparences (les belles images mais pas la vraie Beauté qui est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3) et passent à côté de l'essentiel : le Fond (xxxiv/7-12).
Je sens sœur Christiane discrète mais bien présente à vos côtés qui veille sur vous.
Dieu vous dit  : Désormais tu es Mon Messager n'es plus rien pour toi même (Rév d'Arès 40/6), et je pense que sœur Christiane très discrète toujours à vos côtés est aussi un bel exemple de ce dévouement.
Denis K. (Bretagne Sud)


Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, frère Denis, et sœur Christiane le sera plus encore quand elle le lira, car elle lit mon blog sur la tablette iPad que mes frères de Paris m'ont offerte et qui sert surtout à mon épouse.
Épictère disait : "Savoir écouter est un art," et Plutarque disait: "On commence à bien vivre quand on écoute bien." Je crois que mon épouse Christiane illustre à merveille ces deux philosophes. Christiane m'écoute. Elle m'écoute mais elle n'est pas ma créature. Elle est elle-même, car c'est une femme intelligente d'une forte personnalité, ce qui étonne souvent ceux qui la connaissent mieux. Christiane a été profondément honorée par ces Paroles du Père : Je t'ai donné une épouse et J'ai béni vos épousailles... Qu'elle vive toujours près de toi à la lisière de Mon Champ, sur les senriers de Mes montagnes (Rév d'Arès 38/6-9).
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire. Vous avez vous aussi une épouse que nous admirons pour son courage à surmonter son handicap, et des enfants qui prennent la suite de leurs parents, les filles notamment.
Grâce à vous nous avançons.


11mai15 164C46
Avant d’aller au champ chercher des pénitents, j’ai entendu qu’une grande entreprise de transport du pays vient d’être rachetée par un groupe états-unien [américain] pour former un "géant du transport et de la logistique mondial", l’empire matérialiste de l’homme pécheur écrase ainsi un peu plus l’individualité et l’espérance d’un retour aux Jardins (Éden, Rév. d’Arès 35/2, xxviii/21).
François Michelin qui vient de mourir disait: "Le drame de la France, c’est qu’il y a un ministère du Travail et pas un ministère de l’Œuvre ! Il y a une perte de sens." Le travail pour se nourrir et gagner sa place au cimetière plutôt que l’œuvre de changer le monde en bien.
Les media chaque jour comptabilisent le nombre de morts au Népal suite à un tremblement de terre, toujours prévu, jamais évité, choquant l’homme-animal-pensant dans ses prétentions de dominer la nature par des capteurs sismiques et ses institutions bancales — La grue à trois pattes (qui) dort chez Néro(n) (Rév. d’Arès xxii/1-3 et 20).
Pour "faire faire demi-tour au monde qui va vers le mal ", comme vous dites, bien aimé prophète, notre rôle prophétique de petit reste, de puces sautantes (pénitentes), revient à entraîner tout ce que nous pouvons d’autres puces sautantes à soulever le sarcophage immense dont le monde des hommes pécheurs s’est recouvert — L’escape, Rév. d’Arès xxiii/4,  le sérieux, le rationalisme, l’édifice intellectuel qui ignore en fait le Fond de la Création —. Il s’agit bien de prendre la porte étroite (Matthieu 7/13) avec nos has [Rév d'Arès xxxix/5-11], les âmes bien musclées et actives pour rouvrir la conscience de nos sœurs et frères humains à l’idéal de refaire de ce monde un Jardin [Rév d'Arès 35/2, ii/18, xxviii/21, etc.], à la conscience et à la volonté d’en être co-créateurs au lieu de n’être que profiteurs, dominateurs, gros ignorants prétentieux et mal élevés, les rappeler à la conscience que leur vie et leur générosité ne sont pas limitées à un temps si court d’existence, mais à la dimension de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26), perpétuel acteur de l’univers sans limites.
"De tout cœur soyez pénitents, seul le bien vaincra le mal, activez la force du bien en vous, il n’y a que ça à faire, soyez plus vivant demain aujourd’hui qu’hier !"
Non, nous ne sommes pas que des animaux qui voulons seulement nous sauver de la mort par la médecine ou profiter de la vie par nos éléments de confort, mais des fils de la Création qui avons à participer à son évolution heureuse, et pour cela, nous sommes interdépendants, nous ne faisons rien seuls, et comme vous le dites, bien aimé Mikal: "Humains, nous attendons que vous veniez grossir le petit reste de pénitents dont dépend le Salut du monde !"
Jésus, pénitent exemplaire, devenu Dieu (Rév d’Arès 32/2) par son effort de recréation, le temps d’un battement d’ailes (Rév d'Arès 32/4, un an c’est si court quand nous voyons le temps d'efforts que nous avons à fournir pour y parvenir), nous donne le bon exemple de voie à suivre pour retrouver la synergie avec le Père, et vous la Voix de fer, de la bouche de Yëchou (Jésus) et de Mouhamad, vous sortez comme le feu (Rév. d’Arès xiii/18).
Bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce beau commentaire.
Oui, les fameux camions marqués ND sur les bâches rouge foncé ont été rachetés par XPO Logistics. Je ne crois pas que cela change grand chose du point de vue de la domination des salariés par les directeurs. Simplement les salariés ND vont s'ajouter aux salariés XPO Logistics. Ce n'est pas ce genre de chose que les Américains ont visé. Il ne faut pas oublier que ND avait lui-même racheté la compagnie américaine Jacobson en 2014. C'est en fait la réalisation d'une complémentarité logistique sur le plan géographique, harmoniser le fonctionnement de transports entre l'Europe et l'Amérique. Ce n'est pas forcément un mal. Même quand, comme je l'espère, les petites unités humaines autogérées se mettront à exister, il faudra bien réduire les frais généraux et organiser de bas prix de revient pour les activités de fabrication ou de transport tels l'automobile, le matériel ménager, les chemins de fer, les transports maritimes, etc. pour ne pas faire face à des hausses de prix dues à des entrées en fabrication de produits de très large consommation qui seraient réduites à des petites entreprises incapables d'organiser un travail de bas prix de revient. Je crois que c'est le but poursuivi par la fusion de ND avec XPO.
Mais peut-être avez-vous des informations qui vous disent le contraire.


11mai15 164C47
J’ai été très touché par l’ensemble de l’entrée mais plus particulièrement par le paragraphe : Où le monde ira-t-il ?
Je ne vois pas effectivement comment le monde pourrait changer sans l’avènement ou le retour  de l’absolu par notre mission. J’aime cette idée que cela ne dépend pas d’être faible ou fort, brillant ou ordinaire et je crois l’avoir incarnée depuis le début que je suis Pèlerin d’Arès, car je me suis toujours sentit extrêmement faible et ordinaire par rapport à la mission mais cela ne m’a pas empêché d’y aller et de m’y sentir à ma place. (Je vous transmets un tract dont l’écriture à été aidée par cette entrée. J’ai essayé de faire plus court que d’habitude, plus condensé.)
Cependant, je vais mettre l’accent de mon commentaire sur le Mal, parce qu’il me semble il y a à travailler ce point, je m’en rends compte très souvent en mission, et je serai heureux de votre retour à ce commentaire. Par exemple, avant-hier matin en mission alors qu’une femme me disait qu’une réincarnation de quelqu’un (un guérisseur bouddhiste) lui avait conseillé de ne pas s’occuper du mal, de lui tourner le dos, je lui disais au contraire qu’il fallait l’affronter. Je me demandais une nouvelle fois d’où pouvait venir cette fuite face au mal, mal à propos qui laisse les hommes soumis à l’inchangement. Aujourd’hui encore un garçon qui me dit que le mal n’existe pas, qu’on pouvait mesurer que la lumière et pas l’ombre.
C’est incontestablement un point culturel d’achoppement avec les spiritualités admises qui préfèrent s’occuper du bien. Bien, qui je le crains est le bien définit culturellement comme "autorisé"  et qui apporte un certain confort ou réconfort. Les causes que j’entrevois à cette fuite sont peut-être la croyance que l’univers du mal est un univers autonome d’un diable loin des hommes.(alors que quand on a admis que tout le mal venait des hommes il devient simple de vouloir le combattre) .
La désespérance devant la vie, déjà si courte (alors que quand on se sent solidaire du destin de toute l’humanité on voit l’intelligence de commencer le combat même si on ne le termine pas dans notre propre vie).
L’idée toute simple que de toute façon on ne pourra pas vaincre le mal, alors autant ne pas s’en occuper (alors que quand on comprend que le Bien vainc le mal et qu’il n’y a pas de somme fixe du mal et du bien dans le monde on comprend qu’il y a une solution).
Le malaise de savoir que d’une manière ou d’une autre on y participe et qu’on a la hantise d’être découvert par les autres dans des maux qui nous sont secrets. Nous-mêmes ne voulons pas forcément remuer de l’invisible inconscience. Comme on ne guérit du mal que chacun dans son cœur cela veut dire par déduction que tout mal a été produit par quelqu’un quelque part et que le mal a une "traçabilité" une signature individuelle quelque part. De là vient peut-être la maladie de toujours chercher des coupables ? La pénitence intime à chacun de toute façon résout cela et plus on connaît ses propres crises plus on devient clément et miséricordieux envers les autres.
Qui accepte de combattre le mal ? Les politiques généralement qui définissent le mal comme celui de l’ennemi, les médecins et les scientifiques en général. Tout le monde est heureux et même s’enorgueillit d’un progrès médical contre le mal, pourtant quand il s’agit de la lutte contre le péché tout le monde fuit.
Nous avons à habiliter la lutte contre le mal du péché. Je me demande s’il n’y a pas quelques bons arguments à trouver simples et efficaces, plus compréhensibles que ce que l’on dit actuellement ? Où est-ce-que cela restera toujours compliqué, car fuyant et dérangeant?
L’homme a déjà du mal à admettre que le mal soit victorieux pour l’instant. En mission peu l’admettent. Il n’y a que quand je parle du système qu’on s’est donné qui est construit sur des mensonges par rapport à nous-mêmes qu’ils admettent que oui. Le mal du système leur est peu sensible directement. Les grandes guerres leur paraissent très loin.
Où peut s’enraciner cette lutte contre le mal dans la mentalité des hommes d’aujourd’hui ? Dans quelle faille ?
Voici un petit texte de notre frère Claude que je trouvais très bon pour poser le problème du mal et que j’ai complété pour m’en faire un  tract. (Pendant que je le mettais au propre une voix intérieure a dit : « tract absolu » je ne sais pas si c’est vrai ?).
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COMBATS LE MAL ...
Si le mal est notre petit "terroriste intérieur", c’est que nous l’avons laissé faire !
L’homme est universellement malade du mal, tantôt acteur, tantôt victime.
Partout le mal a corrompu la liberté et perverti l’amour créateur, rendu la haine crédible et justifié la guerre, banalisé l’usage du mensonge accrédité la malice et le calcul comme facteurs de réussite ; placé l’homme dans la situation de dominé ou de dominant ; tué en lui l’espérance d’un monde changé…
PAR LE BIEN
Si le mal est la crise de l’homme,
le bien est la recréation de l'homme :
Aime tous les hommes, pardonne, fais la paix, sois libre de tous les préjugés et peurs sur autrui, retrouve l’intelligence du cœur, alors tu feras pénitence "joyeuse et festive" tu vaincras le mal.
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Le mal ne se voit pas comme on verrait la lune mais ses effets sont visibles en permanence dans l’incapacité des hommes à s’aimer, à s’entendre sans chefs, à librement mener une vie équilibrée et épanouissante dans la paix, le pardon, l’intelligence du cœur. Il y a le mal qui fait mal que tout le monde connaît et il ya le mal qui se cache, inconscient, qu’on ne sent pas ou qu’on ne sent   plus et qui est le pire de tous mais qu’on peut débusquer en y réfléchissant avec humilité en comparant ce qu’on pourrait être et ce qu’on est vraiment. Vous avez écrit que le pire mal était le mensonge et en y réfléchissant je me suis aperçu que le mensonge créé de l’inexistence intérieure, l’inverse du bonheur, Il  étouffe la vie intérieure du vrai. C’est pourquoi il est si difficile de l’appréhender par la conscience puisqu’il crée de l’impalpable inexistence. En quelque sorte il devient invisible aux yeux de la conscience. Comment s’en débarrasser ? en créant une autre existence, vraie celle-là, qui nous permettra de voir le mensonge, puis la vérité. Vraie existence, a la place d’une inexistence, invisible et inconsciente, mais paralysante, mortelle même. Si le menteur se rendait compte de ce qu’il crée à l’intérieur il y réfléchirait à deux fois avant d’utiliser ce moyen qu’il croit bien souvent inoffensif alors que cela coupe des chances du vrai bonheur.
Impalpable inexistence quand même faite de « bruit » d’où le besoin d’un prophète  existant de lumière et de Vie qui parle.
Le mal c’est l’inverse du sermon sur la montagne.
Contrairement aux idées reçues combattre le mal n’est pas vain. Tu remporteras des victoires provisoires qui vaudront pour les autres et pour toi même.
La lutte contre le mal te donnera un meilleur équilibre qu’attendre et ne rien faire
Te redresser et lutter te redonneront ta dignité
Lutter contre le mal te replantera dans la conscience de Dieu.
La lutte contre le mal te fera retourner à ta véritable origine en Éden, avant le mensonge du système.

Je trouve mes arguments difficilement compréhensibles mais je trouve qu cette entrée de blog  en fait espérer une suivante: pourquoi commencer sa lutte contre le mal ? qui serait également complémentaire des entrées  57 "Quand nous aurons tué le sphinx" et l’entrée 100  "Faisons le point.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Non, mon frère Bernard, le Bien, dont nous Pèlerins d'Arès parlons, n'est pas le "Bien (qui serait) le bien définit culturellement comme "autorisé"  et qui apporte(rait) un certain confort ou réconfort." Le mot Bien chez les Pèlerins d'Arès prend un autre sens que le bien vu par la loi qui autorise ou interdit, tout comme le mot pénitence chez les Pèlerins d'Arès prend un tout autre sens que la pénitence de la religion ou de la loi (pénitencier), qui est regret et expiation.
C'est justement l'un des buts fondamentaux de notre mission de rétablir ces mots dans le sens que leur donne la Parole.
Pour nous le Bien n'est pas défini par une loi, une règle, une morale (lesquelles d'ailleurs changent s'un lieu à un autre de la terre), mais par la Vie (Rev d'Arès 24/5) qui consite à aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés.
Faut-il combattre le mal comme le fait la loi ? Non, parce que le loi changeant d'un point à un autre point de la terre la notion humaine du mal n'est pas fixe: le mal ici n'est pas le mal là, mais par contre l'amour évangélique ici est inévitablement l'amour évangélique là. Nous Pèlerins d'Arès ne nous attardons pas à définir le mal, il suffit comme nous nous efforçons de le faire de pratiquer exclusivement ce que nous appelons le Bien, qui consite à aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés, et nous éliminons le mal de notre vie ipso facto.
Si j'aime tous les hommes, je ne peux faire de mal à aucun d'eux, si je pardonne toutes les offenses, je ne m'attarde pas sur le mal qu'ont ces offenses mais je vais au-delà, si je fais la paix, j'élimine le mal de la colère, de la violence, etc. Le Bien sur lequel repose toute mon activité humaine, s'il est complet, élimine la question du mal.
Quand le Créateur crée l'univers, la terre, l'homme, Il ne dit pas : Voilà ce qui dans Ma Création est bien et voilà ce qui y est mal. Tout est Bien dans la Création du Père et le mal n'est qu'une invention de l'homme. Si le Bien est rétabli par l'homme, cela suffit pour éloigne le mal par le fait même de la domination du bien.
Il s'ensuit que le mal existe partout ponctuellement, parce que nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6), nous le savons, et bien sûr nous devons le combattre sur l'immédiat; Si un mauvais homme menace la vie d'un autre homme nous devons évidemment essayer de repousser le mauvais homme. Mais tel n'est pas le rôle général que La Révélation d'Arès dévolue aux Pèlerins d'Arès qui fait de nous des apôtres du Fond des Fonds, qui est le Bien.
Ceci dit, vous revenez par d'autres voies à la ligne de conduite que je viens de donner et sur le Fond nous sommes bien d'accord.
Notons que nous nous heurtons, une fois de plus à la difficulté que cause l'insuffisance ou l'ambiguïté de la langue. Notamment dans quel sens comprendre ou faire comprendre le verbe "combattre" en parlant du mal. Combattre veut dire aussi bien tuer délibérement qu'éloigner naturellement. Grosse difficulté.
C'est plus clair dans ce texte de Claude D.: "Combat le mal... Par le Bien..." que je ne connaissais pas mais qu'il a composé à partir de textes de moi où je reconais des termes que j'ai beaucoup utilisés à une certaine époque: "le mal... le terroriste intérieur", "le mal est la crise de l'homme", etc. Il demeure que ce verbe "combattre" que j'ai utilisé moi-même, je me suis rendu compte qu'il n'était pas toujours lu dans le sens de "éliminer par le Bien", mais qu'il est parfois lu dans un sens de pugnacité agressive, combative au sens violent de la loi, de la défense qui n'est pas toujours la légitime défense, etc. J'évite chaque fois que je le peux le verbe "combattre".
Je ne suis pas sûr du tout que le texte de Claude D., bon pour nous qui connaissons la question, soit bon pour le public qui risque de comprendre de travers en supposant qu'il ait la patience d'essayer de le comprendre. Je préfère aujourd'hui ma simplification : Le Bien vainc le Mal ou : Ne fais que le Bien, le mal s'en ira de lui-même.


11mai15 164C48
C'est un de vos prêcheurs, rencontré dans la rue, revu quelques fois, qui m'a parlé de La Révélation d'Arès, qui m'a fait lire les pages d'un article de votre main "Existentialisme" (un peu enfantin) et qui m'a signalé l'existence de ce blog où je me rends de temps en temps et qui, je le reconnais, est souvent très intéressant.
Je ne suis pas existentialiste, mais plutôt essentialiste, tout le contraire, parce que je ne crois pas qu'on puisse sortir du déterminisme qui habille l'homme dès qu'il sort du ventre de la mère.
J'avoue que, vous concernant, vous Michel Potay, je trouve une exception qui fait cogiter. Je suis surpris de trouver en vous un individu qui échappe complètement au déterminisme, parce que si quelqu'un avait pu s'inventer quelque chose qui lui mette à dos l'humanité entière — je parle de l'humanité normale, logique — il ne pouvait pas trouver plus contraire à sa réussite personnelle que La Révélation d'Arès. Je ne vous cache pas que je vous plains.
Jean Miller Y.


Réponse :
L'essentialiste est l'ennemi du nominaliste, lequel rejette la vérité et la connaissance du réel scientifique au profit des idées empiriques commodes et convenues. Nous Pèlerins d'Arès ne sommes généralement pas nominalistes, ce qui devrait vous plaire, encore que les opinions sur le contingent terrestre ne nous préoccupent pas, parce que c'est le Bien de l'humain et de sa planète, Bien qu'apporte la pénitence l'axe de notre foi.
Mais pour autant nous ne sommes pas davantage essentialistes.
Nous sommes existentialistes, du moins je pense que c'est la majorité d'entre nous, et il est vrai que l'essentialiste est aussi l'ennemi de l'existentialiste.
Pour vous l'essence précède l'existence. Pour nous, comme dit Sartre, l'existence précède l'essence. Même si nous ne suivons pas vraiment cette affirmation comme le fait Sartre, c'est dans cet ordre-là : existence d'abord, essence ensuire, que nous voyons la réalité humaine.
Sartre était incroyant, mais d'une certaine façon il a précédé de façon réfléchie quelque chose qu'est venu confirmer de façon surnaturelle La Révélation d'Arès, dont le Fond est existentialiste.
Pendant longtemps les penseurs avaient travaillé à partir d'un a priori : En quoi l'homme était-il une créature plus noble que les autres animaux ? De quel don Dieu avait privilégié l'homme et dont il avait privé les animaux ? Les réponses variaient beaucoup : l'homme avait la capacité d'accepter ou refuser, de s'étonner, de raisonner, il était doué de langage, il était la seule créature à avoir une Histoire, il pouvait procéder à l'introspection, etc. Sartre refuse à ces idées toute prétention de s'universaliser par sa formule "L'existence précède l'essence". Ces idées dont Sartre contestait l'universalité prétendaient, comme vous le prétendez en tant qu'essentialiste, que l'essence précédait l'existence, c'est-à-dire qu'il y avait une définition commune de tous les hommes,  que tous les hommes étaient coulés dans un seul et même moule. Faux !
Faux pour Sartre, faux pour nous Pèlerins d'Arès, parce que nous sommes réalistes et devons convenir que les hommes naissent terriblement différents les uns des autres, les uns sont bêtes, les autres géniaux, les uns sont méchants, les autres bons, les uns sont forts, les autres faibles, les uns se feront une âme, les autres en seront incapables, et c'est si vrai que dans Sa Sagesse le Père demande à un petit reste de pénitents de sauver tout le monde, parce que tout le monde ne pourra jamais entrer en pénitence.
Sartre refuse de réduire l'homme à un moule commun et nous Pèlerins d'Arès refusons depuis le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) de réduire l'homme à une capacité spirituelle commune. Autrement dit, pour Sartre comme pour nous un individu n'a pas de particularités qui le relieraient, a priori et immanquablement, à l'humanité avant la naissance. Autrement dit, son existence précède son essence et l'homme est absolument libre. Pour ceux qui en sont capable, un homme choisit lui-même ce qu'il sera en toutes circonstances. Ici viennent des différences entre nous et Sartre : Pour Sartre, l'homme n'est pas soumis à une définition qui existerait de toute éternité dans le monde selon la volonté d'un Dieu qui pour Sartre n'existe pas. Pour nous Pèlerins d'Arès l'homme n'est pas soumis à une définition qui existerait seulement depuis qu'Adam a mal choisi sa façon de vivre, mais qui exista auparavant et à laquelle nous pouvons retourner par la pénitence.
Mais comme Sartre nous sommes bien existentialistes en ceci que c'est à l'homme de se former lui-même. Sauf les incapables (idiots, esprits obtus, rebelles innés, etc.), beaucoup d'homme sont maîtres de leur destinée, de leur avenir. L'homme capable peut se créer tout seul. C'est à l'homme seul de se donner des buts à atteindre, en l'occurence le Bien, de construire sa propre signification, de donner un sens à sa vie pour atteindre la Vie.


11mai15 164C49
Une grande majorité de Français ne se réclament d'aucune religion

Sondage Gallup 2012

Christian S. d'Alsace


Réponse :
Merci, frère Christian, pour cette information, que l'expérience vivante de nos missionnaires en France recoupe plus ou moins
Je connaissais le sondage Gallup, qui a été fait en 2012, qui figure dans l'article du journal "Les Décodeurs" que vous citez.
En fait, c'est une image plutôt fausse, car elle varie considérablement d'une région à l'autre en France: Ainsi il est flagrant qu'un sondage semblable fait en Finistère donnera un nombre d'athées beaucoup plus petit et un nombre de déclarés religieux beaucoup plus grand qu'en Gironde. C'est pourquoi, entre autres raisons, je dis à nos missionnaires: "La mission est affaire de terrain... de terrain humain évidemment".
Je crois qu'en France environ 4% des Catholiques sont encore pratiquants, vont à la messe assez régulièrement. Quant à l'Islam, vu qu'ils ont très peu de mosquées, il est difficile d'évaluer en nombre qui pratique et qui ne pratique pas.
De toute façon, une chose est claire: La religion vit en déclin considérable et le Père est aussi venu en prévision de cette obscurité qui tombe sur l'Europe.


11mai15 164C50 
Depuis qu’Adam a choisi de  détourner ses dons spirituels : parole, amour, liberté, individualité, créativité, le péché c’est-à-dire le mal, ne cesse de creuser le fossé entre  le Créateur et sa créature.
Par Amour, Dieu revient inlassablement vers ses enfants par l’intermédiaire de ses prophètes (Rév d'Arès 30/1) qui successivement rappellent aux hommes leur vocation spirituelle et le retour possible d’un Éden terrestre (35/2)  pour la peine d’une pénitence (30/16). Pour preuve, La Révélation d’Arès (31/1) dit : Comme la Vigne Je m’enracine dans ta génération. Dans cette génération, où La Parole de Dieu est devenue couronne de glace sur l’homme de bruit. Le bruit ferme l’oreille (Rév d’Arès xi/6). Mon peuple ne sait plus où Je  suis où Je ne  suis pas (23/8).
L’homme ignore ou feint d’ignorer l’existence de Dieu. Le Créateur Lui, ne change rien à son Plan pour l’homme: La Révélation d’Arès demande au petit reste (Rév d'Arès 24/1) de moissonneurs pénitents de réveiller l’Image et Ressemblance latente dans chacun (Genèse 1/26-27) pour qu’il se change en Bien (Rév d'Arès 30/11) et devienne à son tour un moissonneur pénitent. C’est ce que je m’efforce de faire.
Sur la photo de la page d’accueil du blog. Sœur Christiane et vous rayonnez d’amour. L’amour du couple envers l’un pour l’autre, ne symbolise-t-il pas l’Amour de Dieu pour sa créature ?
Nicaise C-M. d'île de France.


Réponse :
En lisant attentivement votre commentaire, dont je vous remercie tellement et qui pour moi et pour nos frères est si clair, j'essaie de me mettre à la place du quidam moyen qui tombe sur mon blog et le lit. Ce blog n'est évidemment pas un document missionnaire, apostolique, il n'est que l'expression personnelle du témoin du Père que je suis sur des sujets très divers.
Mais je me prends à penser à celui ou celle qui par hasard me lit.
Je me rends compte que cela peut arriver de plus en plus souvent. S'il ou elle est un épis mûr, un(e) pénitent(e) endormi(e) et qui s'ignore, est-il ou est-elle réveillé ?
Le quidam en question ne connaît évidemment pas du tout La Révélation d'Arès. Le quidam est face au cœur de votre commentaire qui est: "Mon peuple ne sait plus où Je  suis où Je ne  suis pas (Rév d'Arès 23/8). L’homme ignore ou feint d’ignorer l’existence de Dieu. Le Créateur Lui, ne change rien à son Plan pour l’homme: La Révélation d’Arès demande au petit reste (Rév d'Arès 24/1) de moissonneurs pénitents de réveiller l’Image et Ressemblance latente dans chacun (Genèse 1/26-27) pour qu’il se change en Bien (Rév d'Arès 30/11) et devienne à son tour un moissonneur pénitent."
Ces mots sont vrais, ce sont les plus honnêtes qui soient. Je me dis: Nous missionnaires de La Révélation d'Arès parlons tous comme ça. Mais que comprend l'autre ? Et là il y a un mur que je m'efforce de passer. Est-ce que j'y arrive ?
Je me dis: Si le quidam prend nos mots sans réfléchir comme ils lui tombent sous les yeux ou dans l'oreille, faut-il convenir que nous faisons paraître Dieu bien bêbête ? Ou bien obscur ?
Ce que nous disons, n'est-ce pas qu'une mitraille d'affirmations prises dans La Révélation d'Arès sans lumières pour les accompagner dans le monde des mécréants ? Ne faisons-nous pas un effet tautologique du genre: Dieu est Dieu, la Vérité est la Vérité, L'image est la ressemblance. Que signifie image et ressemblance (Genèse 1/26-27) pour quelqu'un qui n'a jamais lu la Bible, c'est-à-dire pour 85 % des humains rencontré (si ce n'est 95 %) ? Et je me mets à trembler. Quand Jésus parlait du Père il y a 2.000 ans il parlait à des gens qui à 90% connaissaient la Thora... Nous nous parlons à des gens qui à 90% ne connaissent plus rien de ce dont nous parlons...
Certes, nous rompons toute une tradition de sermons catholiques, protestants, politiques, qui est celle d'une volonté de persuasion. Nous ne cherchons pas à séduire (Rév d'Arès 20/2), mais à dire la Vérité. Nous ne substituons même pas la suggestion à la séduction ou persuasion. Nous ne brisons pas vraiment avec des siècles d'humanisme, parce que le Fond de La Révélation d'Arès est humaniste. Nous ne cessons pas non plus d'avoir souci d'autrui, parce que La Révélation d'Arès a souci de l'homme au plus haut point, mais nous refusons de présenter l'ouvre-bouteille universel à la façon des camelots qui fut et qui est encore celle de nombre de prêcheurs et de politiciens. Nous refusons de profiter de la fragilité mentale du quidam pour "le posséder" par des boniments qui font mouche. Nous sommes condamnés à la Vérité, mais comment dire celle-ci de façon simple, claire, évidente, accessible à des oreilles ou des yeux totalement profanes ?
Je ne dis pas cela pour vous reprocher votre commentaire. Au contraire. Il est très bien. Je dis cela, parce que ce souci d'être compris du quidam, du quidam multiplié par des milliers ou des millions, est latent en moi et resurgit de façon aiguë de temps en temps, comme c'est le cas ici.
La France se distingue du reste du monde par les formes très poussées de ses rationalisme, indifférence à la foi, irréligion, scepticisme, etc. Nos missionnaires confrontés à cette citadelle, cette réalité aux remparts hauts et épais, savent très bien quelle population ils rencontrent dans la rue. De ce fait, ils continuent de chercher et d'expérimenter leurs découvertes et je suis sûr que nous trouverons .
Merci encore pour votre commentaire, sœur Nicaise, et pour l'occasion qu'il me donne de songer à notre problème missionnaire, qui n'était pourtant pas le vôtre en écrivant les lignes que je viens de trouver dans ma boîte d'eMails.


12mai15 164C51
Comme vous savez, frère Michel, je suis un petit industriel. Il y a longtemps que je n'ai adressé à votre mission une aide que La Révélation d'Arès me commande pourtant (Rév d'Arès 34/7-8). Mais je vis dans l'inquiétude du lendemain et je fais sans cesse de l'acrobatie financière pour faire tourner l'entreprise et, sur vos conseils express, garder mon personnel.
Je sais que je ne pourrai pas indéfiniment continuer sans licencier. Mes carnets de commande se réduisent.
Je suis surtout inquiet sur le plan financier. Cela m'empêche d'investir alors qu'il me faudrait moderniser mon matériel.
Pensez-vous que Dieu se fiche pas mal des situations financières et que seule la situation de l'âme l'intéresse ?
J'avale à longueur de semaine les logorrhées des journaux financiers et des discours politiques quand ils parlent d'économie, mais je n'en retiens rien qui me permette de pronostiquer l'avenir financier de l'Europe, de la France en particulier, et peut-être même du monde. Certains laissent entendre qu'on va vers une nouvelle crise financière, pire que celle de 2008.
Si Dieu s'enracine comme la vigne dans les profondeurs de l'activité humaine, il sait que cette activité est faite d'un travail rémunérateur, donc qui brasse de l'argent et il ne peut mépriser l'argent.
Vous êtes, frère Michel, une conscience universelle. C'est tout à fait évident quand ont lit ce blog qui aborde des sujets très divers tout en tournant toujours autour du "Bien qui seul vaincra le Mal." Si vous êtes une conscience universelle — je pèse bien le mot universel — vous ne m'en voudrez pas de soulever le problème de l'argent: On en a aujourd'hui, en aura-t-on demain ? Je crois dans La Révélation d'Arès, je voudrais servir votre cause tellement mieux que je ne le fais. et je voudrais pouvoir le faire financièrement (vous allez me dire: "Reprenez la mission !", je sais)
Je vous assure que je prie régulièrement et que je viendrai au Pèlerinage cet été après dix ans d'absence.
Raymond H.


Réponse :
En général je n'affiche pas les commentaires comme le vôtre, mais comme je reçois très peu de commentaires de fond spirituel pour mon entrée 164 "Où ?" je fais une petite place au vôtre.
De toute façon, même pour l'œuvre du Père nous avons tous à gérer nos finances et nous essayons de deviner comment nos petites économies seront épargnées ou dévorées demain. Je ne suis pas actuellement trop inquiet personnellement, mais je reconnais qu'il y a une situation générale sans précédent: Des taux de prêt très bas et par contre une volatilité qui vole haut et qui alors mérite bien son nom, ce n'est pas habituel.
Taux d'intérêts très bas et actions très chères, c'est un paysage très bon du marché financier. Pourquoi donc s'inquiéter pour l'avenir de leurs économies ou capitaux ? En apparence tout va bien sur les marchés financiers. Toutefois, la situation est largement inédite. Courons-nous des risques importants ?
Donc, les actions se portent au mieux, beaucoup ont battu des records historiques. L'argent n'est pas cher (taux de prêt très bas) pour les États, l'industrie et l'artisanat, les particuliers. Les banques ont largement recapitalisé. Pourtant on sent une inquiétude. Exemple, quand une monnaie comme le Franc Suisse s'envole de 40 % en une heure de temps, n'est-on pas enclin à s'inquiéter ? Autre exemple : La semaine passée il y a eu une brusque remontée des taux obligataires: Le français est au-dessus de 1 %, Se dirige-t-on vers une nouvelle crise financière? Vous allez me dire: "C'est bizarre que vous vous intéressiez à tout ça. Vous avez une fortune à gérer, frère Michel ?" Non, je n'ai pas de fortune, mais j'ai de l'inquiétude pour les économies que L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès a faites pour l'agrandis­sement de la Maison de la Sainte Parole dont le permis de construire nous a été refusé et je me dis que si demain le permis nous est enfin accordé, mais que l'Euro s'est effondré entre temps, nous devrons attendre d'économiser davantage pendant des années pour commencer les travaux. Or, il nous faut faire de la place pour les pèlerins ! Donc, dans l'état actuel des choses, l'avenir spirituel d'un mouvement comme le nôtre n'est pas réglé que par des lois idiotes qui empêchent d'obtenir le permis de prolonger de façon esthétique l'actuelle Maison de la Sainte Parole à partir de son narthex. Cet avenir est aussi réglé sur des conditions financières ; nous ne sommes pas des clochards vivant au jour le jour.
C'est vrai, nous avons le droit d'être inquiets quand nous voyons du jamais vu, par exemple les taux d'intérêt négatifs. Des États comme l'Allemagne, la France, la Suisse empruntent à 2 ans, puis à 5 ans, et même parfois à 10 ans à taux négatifs! Incroyable. L'Espagne, la semaine dernière, s'est fait payer pour emprunter à 5 ans et des grandes entreprises comme Nestlé, Peugeot, Airbus... On parle de 2.000 milliards de dollars d'actifs qui se traiteraient sous zéro. Incroyable!
On est donc en droit de soupçonner les investisseurs qui achètent de la dette à taux négatifs de "savoir" que cette dette  vaudra encore plus cher (la valeur d'une obligation évolue en sens inverse de son taux) dans l'avenir, notamment quand ils savent que la Banque Centrale Européenne a prévu d'acheter 60 milliards d'euros d'actifs tous les mois sur les marchés, une opération qui ne peut que faire monter les prix.
Ne sait-on pas que l'absence d'évaluation des risques est une situation caractéristique des temps d'euphorie financière qui précèdent les catastrophes financières ? Oui, on le sait. On n'a pas de réponse pour autant.
La vraie question est : Les banques centrales provoquent-elles actuellement des événements dont elles seront incapables d'arrêter le cours? Difficile de répondre. Les banques centrales assument aujourd'hui le risque couru par leurs initiatives basées sur le fait que leur jeu financier — stabilisation du marché financier puis relance de la croissance — est nécessaire.
Le Fond Monétaire International, dans son rapport d'avril, remarque la montée des risques et la fragilité de certains acteurs financiers face aux taux zéro ou négatifs, notamment les assureurs qui, par exemple en Allemagne, garantissent les pensions qu'ils versent, ou quand on voit les banques vec des marges d'intérêt qui fondent.
Bref, tout cela c'est un jeu financier qu'on n'a jamais vu. Les inquiétudes sont légitimes, mais va-t-on se jeter dans l'achat de "pierre" sans valeur sous prétexte de protéger ses quelques sous ? Je ne peux pas vous répondre. Je suis comme vous dans l'incertitude. Disons plutôt optimiste seulement.


12mai15 164C52 
Je n'ai pas fait partie, mais j'ai été sympathisant du groupe de Tarnac. C'est pourquoi je ne signe pas.
Julien Coupat est de nouveau inquiété par la Justice, qui veut un procès. On lui reproche notamment d'avoir saboté une ligne de TGV en 2008 alors que ce sabotage a été reconnu par un groupe allemand sans relations avec Coupat. Ce qu'on veut surtout c'est mettre Coupat "hors d'état de nuire" simplement parce qu'il veut la liberté absolue.
On m'a dit que la liberté absolue, c'est justement un des points de votre programme à vous Pèlerins d'Arès.
Alors, pourquoi ne vous inquiète-t-on pas ? Pourquoi n'êtes-vous pas en prison ?
Dieu, dites-vous en tête de cette entrée, s'enracine comme une vigne dans cette génération, et s'il est le Dieu de la liberté absolue, il doit y avoir quelque chose à obtenir du Ciel, non ? Je trouve que Dieu devrait aider Julien Coupat, qui est un libertaire absolu, à se délivrer de l'acharnement judiciaire dont il est victime.
Dans n'importe quel autre pays d'Europe, un dossier comme celui de Coupat aurait depuis longtemps donné lieu à relaxe, mais en France c'est différent, la justice veut tout régler même illégalement.
Julien Coupat a raison de dénoncer une "loi scélérate", que vous appelez, paraît-il, loi des rats. Mais pourquoi ne vous insurgez-vous pas contre cette loi des rats [Rév d'Arès xix/24] ? Pourquoi ne faites-vous pas la révolution ? Il faut sauver l'humanité avant qu'elle ne soit qu'un vaste champ de ruines.
Julien Coupat vient de déclarer au "Nouvel Observateur" : "La seule façon de desserrer l'étau où nous sommes pris est d'entrer en guerre, d'une manière ou d'une autre, contre ce qui nous gouverne".
Non signé


Réponse :
Je vous dis ce que je dis au commentateur précédent: Je reçois très peu de commentaires spirituels à mon entrée 164. Cela fait de la place pour les commentaires terre-à-terre comme le vôtre ici.
Je ne veux pas ici m'étendre sur Julien Coupat, dont vous parlez. Je renvoie les lecteurs du blog aux informations que donne l'Internet à propos de ce frère humain, dont nous partageons quelques idées, mais dont nous ne partageons pas du tout la violence de parole et de projet. C'est simplement cette différence qui fait que les Pèlerins d'Arès ne sont pas du tout inquiétés par les tribunaux, alors que Julien Coupat l'est. Si demain Julien Coupat comprend qu'il fera mille fois mieux en prêchant l'amour, le pardon, la paix, bref, la pénitence, qu'en prêchant la révolution, il y aura une place pour lui parmi nous.
Mais pour autant nous ne sommes pas à l'abri de mesures d'étouffement de la part de hautes sphères de la société religieuse et politique. L'étouffement de voix qui, comme celles des Pèlerins d'Arès, gênent les pouvoirs use en général de deux arguments très proches l'un de l'autre. Le premier consiste à dire que ce que nous déclarons au monde est idiot et inutile. Le second consiste à se dire trop sérieux et intelligent pour s'abaisser à une sotie comme La Révélation d'Arès sans intérêt. On décrère qu'il ne faut pas tomber dans le "ridicule" ou ouvrant les pages de journaux, les micros ou les caméras devant des gens aussi peu intéressants que nous. Heureu­sement on nous laisse la rue et même parfois ce n'est pas sans nous y asticoter un peu.
Pourquoi donc les pouvoirs qui sont aussi propriétaires des media montrent-ils ainsi ce qui est soit de l'impuissance et donc de la peur, soit de l'incompréhension face à La Révélation d'Arès ? Ce n'est certainement pas par réserve, en attendant de mieux comprendre, car ces gens-là sont tout à fait à l'aise pour déclarer nulle et non avenue La Révélation d'Arès qu'ils n'ont même pas lue.
Mais les pouvoirs ont quand même des conseillers qui ont l'ont lue et qui leur en parle. Les conseillers en parlent proba­blement pour flatter les pouvoirs qu'ils servent et leur dire qu'aucune intelligence aussi forte que celle des pouvoirs ne saurait s'attarder à de telles bêtises ou naïvetés. C'est une façon de faire bien connue des milieux gouvernementaux ou administratifs ou religieux que de dire : "Moi dont le métier est d'être intelligent (ou d'avoir la vraie foi, pour les religieux), je ne comprends rien à cette Révélation d'Arès et donc personne n'y comprendra jamais rien, et donc inutile d'insister là-dessus. Toute idée est nocive si elle n'est pas contrôlée et étouffée par le bon sens politique ou religieux." Dradredidondaine ! Vous savez, ce que dit Julien Coupat est probablement traité de la même façon, sauf qu'en ajoutant la violence à ses propos, le frère Julien s'est rendu très vulnérable juridiquement parlant.
Mais nous nous poursuivons notre mission parmi les passants des villes et nous réussirons avec la patience et l'amour.


13mai15 164C53
Vous dites dans votre réponse 164C50 à Nicaise : éQue signifie image et ressamblance (Genèse 1/26-27) pour quelqu'un qui n'a jamais lu la Bible, c'est-à-dire pour 85 % des humains rencontrés (si ce n'est 95 %) ? Et je me mets à trembler. Quand Jésus parlait du Père il y a 2.000 ans il parlait à des gens qui à 90% connaissaient la Thora... Nous, nous parlons à des gens qui à 90% ne connaissent plus rien de ce dont nous parlons... »
En effet, l’ignorance de la Parole semble abyssale chez l’homme de la rue.
Mais je rapproche cela — pour me rassurer ? pour éviter de trembler ? — de ce que vous dit Dieu par Jésus dans La Révélation d'Arès (28/3-6) :
Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s'écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu'on M'avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres.
Je les ai suscités ; ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom ; ils n'écoutent pas Ma Parole ; beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu'ils ont été scandalisés.
L'abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C'est d’eux-mêmes que Je fais des prophètes.
C'est pourquoi Je n'ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers la Vérité… ils ont libéré la Vérité et ils ont libéré leurs pères et leurs frères ; et Je Me cache encore d'eux parce qu'on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine.

Certes la tête est faible, mais le cœur est empli de son Dieu. C’est cela qui fonde notre espérance tenace. Et qui nous pousse au Champ pour moissonner, encore et encore, jusqu’à ce que le Père décide de ne plus Se cacher.
En attendant, je demande souvent aux hommes de rencontre s'ils confondent Dieu et la religion. Bien des athées ont cette tendance qui pour être fâcheuse n'en est pas moins attendue !
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Françoise.
Comme vous le rappelez, le Père n'ignore pas que la plupart des humains ne prononcent plus Son Nom... et même Le haïssent (Rév d'Arès 28/3-6), mais Il nous envoie à ceux-là autant qu'à ceux qui écoutaient mais qui sont restés assis avec leurs chefs (politiques) et leurs prêtres (leurs religions) (28/12) pour moissonnet parmi eux les épis mûrs qui peuvent reconnaître dans La Révélation d'Arès l'écho revenu de la Vérité qu'ils gardent dans leur cœur, souvent sans le savoir.
C'est le petit reste de pénitents que nous sommes que lève le Père ; c'est nous qu'Il lève à la place (28/12) de ceux qui ont abandonné la Parole jusqu'à en avoir une "ignorance abyssale" ou qui la connaissent mais en ont fait des religions qui prêchent une foi figée, en somme morte, et Il nous envoie moissonner les épis mûrs dans l'immense broussaille d'épines (31/10) qu'est devenu le monde. Mais la question que je me pose en lisant Nicaise (164C50) demeure :

"Si le quidam prend nos mots sans réfléchir comme ils lui tombent sous les yeux ou dans l'oreille, faut-il convenir que nous faisons paraître Dieu bien bêbête ? Ou bien obscur ? Ce que nous disons, n'est-ce pas qu'une mitraille d'affirmations prises dans La Révélation d'Arès sans lumières pour les accompagner dans le monde des mécréants ? Ne faisons-nous pas un effet tautologique du genre: Dieu est Dieu, la Vérité est la Vérité, L'image est la ressemblance. Que signifie image et ressemblance (Genèse 1/26-27) pour quelqu'un qui n'a jamais lu la Bible, c'est-à-dire pour 85 % des humains rencontré (si ce n'est 95 %) ?"

Autrement dit, est-ce que je dis bien ce qu'il faut dire pour que se réveille l'épi mûr chez la personne que je rencontre dans la rue ? Je crois — ce n'est que mon sentiment personnel, l'humble sentiment de mon insuffisance — que j'ai raison de "trembler" en me demandant si j'ai utilisé les bons mots, le bon ton, l'argument qui réveille. Je tremblerai comme ça jusqu'à mon dernier souffle, parce que je crois que c'est l'incertitude, qui me fait trembler, qui me fait chercher, chercher, chercher sans cesse dans ma pauvre cervelle humaine les bons mots, le bon ton, le bon argument.
Je n'ai fait part à Nicaise que de mon sentiment personnel d'incertitude permanente, qui n'est pas nécessairement partagé.
Je commets peut-être le péché de doute. Est-ce que je doute que la Parole révélée à Arès soit trop faible ou obscure pour être comprise ? Je ne suis qu'un pécheur qui récite la prière des pécheurs: Que règne sur nous Ta Sainteté (Rév d'Arès 12/4) pour que cette Sainteté me donne l'assurance dont je crois toujours manquer.


13mai15 164C54
Meffi [?]
Méfions nous d'aduler notre prophète devant le grand public.
L'entrée 164 est forcément juste et très lumineuse ; l'inter-activité entre les hommes passés et présents est une notion essentielle et cela est dit de belle façon.
J'ai eu envie comme beaucoup de faire un commentaire flatteur et puis c'est très enthousiasmant de vivre en témoin du prophète comme l'étaient les témoins de Jésus.
Notre prophète, même s'il a des relations privilégiées avec le Créateur, a besoin de ces réactions (solitude du prophète) dans son cercle plus restreint. Mais de tels commentaires devant la masse risquent de montrer un culte de la personnalité comme ont su et savent le faire les papes, les politiques, les artistes etc..
Le prophète est humble, mais il ne faudrait pas que les Pèlerins d'Arés induisent une ambiance négative à la diffusion de La Révélation.
Merci de pardonner cette critique.
Christian M. de la ville portuaire du sud [Marseille] où le mistral attise les nouvelles cultures avant qu'elles ne s'amalgament dans ses 26 siècles d'histoires. 


Réponse :
Merci, mon frère Christian, pour ce commentaire qui rappelle l'obligation de mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10; etc.) en toutes choses, y compris bien entendu dans la façon de parler du prophète.
Je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) parmi les frères, un pécheur parmi les pécheurs. Il est bon de le rappeler.
Mais au plan pratique, concernant cette présente page, je n'y vois pas de commentaires "flatteurs", qui "adulent", qui incitent au "culte de la personnalité."
Comme je l'ai dit de temps en temps dans ce blog, je ne publie pas les commentaires dithyrambiques ou panégyriques plus que les commentaires par trop injurieux ou agressifs, car l'exagération, dans les deux sens, perd toute signification.
Mais mes frères et sœurs, surtout les plus anciens, ceux qui sont avec moi depuis vingt, trente années ou plus, et même des étrangers à notre mouvement me montrent de l'affection, du respect, et si j'écarte les commentaires affectueux et/ou respectueux, alors je n'aurais plus beaucoup de commentaire et je craindrais que ce blog perde son utilité.
Il n'est toutefois pas inutile de se rappeler qu'on peut très honnêtement ressentir les choses différemment. Il n'est donc pas inutile qu'un frère récent comme vous, Christian, dise qu'il ressent comme un peu trop flatteurs certains commentaires, que je ne classerais pas personnellement parmi les flatteurs, mais seulement parmi les chaleureux et les aimants, parce que nous sommes une grande famille que lie l'affection.
Comme quoi, s'il est toujours possible de respecter la mesure, il est impossible que tout le monde donne la même signification ou la même valeur à la notion de mesure.


13mai15 164C55
Oui, le mal prend toutes les formes, mais nous devons nous souvenir que le tentateur ne crée rien ! [Rév d'Arès 26/8]
Vivre en Chine pendant ces quelques mois m'a fait me poser beaucoup de questions sur notre Mission, mais aussi sur la Mission tout court.
Mes parents, récemment venus en Chine, m'ont demandé ce que je pensais du champ spirituel de la Chine. Pour moi, c'est très simple : je vis dans un pays où Ai Weiwei — artiste dissident — a été forcé de faire une séance d'autocritique face caméra pour une œuvre d'art dénonçant la vie des prisonniers des camps de rééducation. Le prophète de la Chine arrivera quand la Chine se sera politiquement assouplie [Rév d'Arès 5/6, la Chine ne fait pas partie de la mission assignée aux Pèlerins d'Arès]. Aujourd'hui, aucun chinois ne sait ce qu'il s'est passé en 1989 à Tian An Men. Je n'ai rencontré qu'un seul jeune homme qui était au courant, qui m'a expliqué que son père était militaire en 1989 et avait dû tirer sur les étudiants de l'université de Pékin. Plus tard, il avait choisi d'en informer son fils, décision difficile au possible tant il aurait été facile de le cacher. Oui, en 1989, des chars avaient ouvert le feu sur certains des meilleurs étudiants chinois.
Aujourd'hui, un de mes amis n'a pas été soigné de son accident de moto — fémur et bras cassé, qu'importe ! — il avait juste l'argent pour l'opération, les points de suture. Pas de plâtre, pas de rééducation, dehors !
Mais je sais qu'à l'autre bout de la planète, Dieu n'a pas oublié l'humanité, et que nous, Pèlerins d'Arès, nous changerons ce monde. Que si aujourd'hui, la France ignore nombre des souffrances qui gangrène le reste de la planète, c'est de la France que partira la flamme qui consumera la souffrance en elle-même.
Je vous embrasse, frère Michel, ainsi que sœur Christiane, et prie avec tous mes frères et sœurs, même depuis l'autre bout du monde.
Alexandra P. au Jiang Su, Chine


Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Ce que vous me dites ici rejoint ce que j'entends de la Chine par d'autres voies et voix. Merci d'y apporter certaines précisions.


13mai15 164C56 
Voilà encore une belle entrée qui rappelle les fondamentaux.
Toujours la même chanson mais avec un autre air, afin que nous la mémorisions bien pour l'accomplir. Car l'important n'est pas de connaître les choses intellectuellement mais de les vivre.
Ne te lasse pas de lui (Mon peuple) parler, dit La Révélation d'Arès (26/15), et c'est ce que vous faites inlassablement avec bon sens et paix, même face au détracteurs de toutes sortes.
Vous savez transformer la poussière en miel (les paroles vaines en paroles fécondes) (Rév d'Arès xii/ 2).
Bravo pour votre courage, votre patience et votre ténacité qui sont pour nous un exemple. Vous y apporter toujours des petites nuances qui nous aident à prendre davantage conscience des enjeux et à y puiser des arguments plus percutants pour la mission.
La mission qui, comme vous l'écrivez, se cherche sans cesse pour trouver les formulations les plus pertinentes. Sans oublier que le plus important reste certainement la qualité de notre pénitence qui fera la différence.
Les gens aujourd'hui ne s'engagent plus, ils restent scotchés devant leurs écrans variés, ou affairés dans une course à la consommation, mais au fond ils ne savent pas ce qu'ils perdent. La mission a beau être ardue, les épis mûrs sont rares. Mais elle est passionnante, on y fait de belles rencontres. Quelle joie de ranimer le cœur de celui qui désespérait et qui découvre tout à coup que cette Parole réveille au fond de lui une puissance insoupçonnée, indescriptible.
Bien sûr il y a aussi des épines qui nous griffent de temps en temps mais dans l'ensemble les gens sont plutôt bienveillants.
Comme l'écrit Anne-Claire dans son émouvant commentaire 164C39, la plupart des personnes sont devenues fatalistes, désabusées! Ils n'y croient plus !
Ils ne voient pas le potentiel qui est en eux car ils ont été tellement trompés par les pouvoirs de toutes sortes qu'ils n'imaginent pas la grande liberté et responsabilité que nous donne cette Parole descendue du Ciel à Arès, ils ont peur de s'enfermer dans une nouvelle religion alors qu'au contraire cet Appel nous libère et ramène chacun à sa conscience et à sa responsabilité.
Ce monde nous apprend à nous méfier de l'autre et non à l'aimer. On est conditionné pour voir dans l'autre une menace alors qu'il y a tellement à gagner à se connaître. Tous les pouvoirs (politiques, religieux, syndicaux ) relayés par les médias créent la division entre les hommes pour se faire élire, justifier leur rôle protecteur et leurs lois infantilisantes.
Les gens sont devenus méfiants, et souvent ils nous disent : "Non merci," mais plus par peur ou préjugés que par désintérêt au fond. Les préjugés sont aussi le résultat du conditionnement médiatique qui maintient les hommes dans des schémas stéréotypés : comme : Dieu = religion, spiritualité = secte, engagement = perte de liberté, etc.….
Mais je t'assure toi qui lit ce blog et hésite à t'engager dans la moisson, lance-toi avec tes frères et tu ne le regretteras pas. Ne t'en fais pas une montagne car la grâce t’accompagne au Champ, les anges sont là.
La Révélation d'Arès est la voie la plus simple et la plus raisonnable qui soit ! Comme le souligne si bien François D. dans son commentaire 164C42.
Ne subis pas l'histoire, aide-nous à construire une autre histoire !
Rejoins-nous dans l'aventure la plus belle qui soit : participer librement à la création d'un monde de bonheur pour les générations à venir qui commence déjà dans ta présente vie !
Comme les épis mûrs (les hommes prêts à la pénitence) sont rares, plus nous serons nombreux à les chercher plus nous avons de chance de les trouver.
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
J'ai eu récemment un contact qui me disait que nous Pèlerins d'Arès étions classés parmi les gauchistes par les uns, parmi l'extrême droite par les autres. En fait, nous ne sommes ni l'un ni l'autre. Nous ne sommes ni à gauche, ni à droite, ni tiers-mondistes, ni sartriens au sens strict, ni catholiques, ni protestants, ni musulmans, ni boudhistes, ni juifs au sens synagogal, ni agnostiques au sens éthique.
Nous sommes anticonformistes, c'est sûr, mais en même temps très entiers dans nos convictions en ce sens que nous aimons tous les hommes, nous ne condamnons personne, nous cherchons la paix avec tous, mais nous ne faisons pas de concession à quelque opinion que ce soit qui irait contre la Vérité très simple qu'apporte La Révélation d'Arès : Ce n'est pas ta foi, mais ta opénitence ou recherche du Bien qui te sauve et qui changera le monde. Ce qui sauve c'est le Sermon sur la Montagne accompli ainsi que Jésus l'enseigna déjà il y a deux mille ans (Matthieu ch. 5 à 7).
Nous considérons la Vérité comme non négociable, mais cela ne fait pas de nous des sectaires, cela fait seulement de nous des hommes qui cherchent le Salut de toute l'humanité sachant que tout le monde ne partagera pas cette Vérité, mais que c'est cette Vérité qui sauvera même ceux qui ne la partagent pas.
Pour le commun des mortels c'est une position déroutante. Pour nous c'est une positions très claire au contraire, puisque la Vérité n'est pas dans la foi et moins encore dans les dogmes religieux, mais dans le fait que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7). C'est ce que beaucoup n'arrivent pas à comprendre dans nos appels missionnaires.
Les politiques, les religieux, les "gens sérieux", les media subodorent en nous Pèlerins d'Arès l'ennemi public. Ils ne se trompent pas s'ils considèrent que nous ne sommes pas leurs supporters, que nous ne les soutenons pas de façon générale ; nous pouvons seulement les soutenir de façon ponctuelle, car mêmes ceux que nous ne suivons pas peuvent quelquefois dire vrai et faire le bien. Mais c'est vrai, nous sommes leur ennemi public, non pour les agresser, mais pour dénoncer le monde moderne dont ils constituent le système avec son "pain et ses jeux" à la romaine, son cirque et ses promesses. Nous sommes leur ennemi public pour dénoncer la fable du monde tel qu'ils le voient pour le dominer. Nous sommes leur ennemi public en ceci, qui est fondamental, que nous ne voyons pas du tout le bonheur des hommes comme ils le voient.
Nous ne voulons pas penser plus haut que la peau de notre crâne, mais savons où est la Vérité bien casée dans nos cerveaux. Nous ne voulons pas péter plus haut que notre derrière, mais nous sommes désolés de la position spirituel­lement sceptique d'un Karl Marx ou de son contraire le protestant Max Weber (un des fondateurs de la sociologie) lequel avait "renoncé à trouver un sens au monde." Pour nous le monde a un sens, mais il n'est pas possible de le percevoir si l'on ne revient pas à l'extrême simplicité de la Vérité. Cette Vérité est revenue à Arès rappeler aux hommes ce qu'elle est: Il faut changer ! Changer en Bien par la pénitence ! Nous sommes des gens simples, sans prétention intellectuelle, sans but dominateur, mais cela n'étant pas flatteur, les gens que les media accoutument à la quête de la gloire des stars de la science, de l'art, de l'intellect, de l'industrie, nous trouvent ternes, sans rien de valorisant, et ne sont pas encore tentés de nous suivre, parce qu'ils n'ont pas, sauf quelques rares, encore vu les Puissance, Sainteté et Lumière (Rév d'Arès 12/4) qui peuvent régner sur nous si nous devenons bons, intelligents et libres.
Merci, frère Denis, pour votre commentaire qui nous rappelle que nous sommes l'avant-garde d'une insugeance fondamentale.


15mai15 164C57
Un blog est forcément le lieu de phrases incomplètes, qui ne peuvent tout dire.
Vous répondez à Nicaise (164C50) : "Je dis cela, parce que ce souci d'être compris du quidam, du quidam multiplié par des milliers ou des millions, est latent en moi et resurgit de façon aiguë de temps en temps, comme c'est le cas ici. La France se distingue du reste du monde par les formes très poussées de ses rationalisme, indifférence à la foi, irréligion, scepticisme, etc".
Je me propose ici de commenter votre titre "Comme la vigne Je M'enracine (où ?)", plutôt que de commenter votre question "où le monde ira-t-il ?".
Dieu nous dit qu'Il "s'enracine dans notre génération". Il ne nous dit pas qu'Il produit des grappes de raisin juteux et sucré dès cette génération, comme pourrait le faire penser cette belle image d'une vigne. Machiavel nous explique en substance, au XVIème siècle, que le miroir du prince a été brisé. Ce miroir était le guide qui lui renvoyait l'image parfaite du Bien. Sa mission divine était de l'incarner dans son action publique.
Un peu comme Machiavel, je me méfie de la connaissance implicite que suppose l'emploi des mots "Bien" et "Mal". Cet usage renvoie trop facilement à l'esprit de religion. En fait, je n'en ai pas besoin pour parler aux humains. Je préfère le remplacer par les expressions de "recherche expérimentale du bien", "construction d'un monde changé" ou, si je peux expliquer, de "direction de certitude" et "insurgeance". Depuis au moins Machiavel, nous savons que l'opposition Bien absolu/Mal absolu ne suffit pas pour exercer pleinement notre raison devant chaque question à résoudre.
User de dogmatique, comme l'ont fait les religions, pour clarifier l'opposition Bien/Mal n'est pas la solution pour accepter l'incertitude des décisions à prendre au jour le jour. Refuser l'opposition Bien/Mal explique peut-être le succès occidental du bouddhisme. Mais contrairement à Machiavel qui ne connaissait pas cette notion, vivre la pénitence fait accepter l'incertitude, tant celle de notre compréhension du Bien absolu que celle des décisions, tout comme un agnostique ou un athée est lui aussi obligé de les accepter.
La pénitence est une démarche expérimentale de construction de notre vie spirituelle (dans l'âme) qui alimente aussi notre raison (dans l'esprit). Vous dites dans votre billet : "(...) l'absolu seul peut changer le monde. L'absolu Bien ne se mesure pas avec un cordeau (28/1) mais il fera se lever le Jour.". C'est vrai bien sûr, mais il s'agit là d'un point de vue anhistorique, éloigné des réalités de notre génération. À votre question "Comme la vigne Je M'enracine (où ?)", je réponds à tous les hommes : dans le choix raisonné du changement et l'expérimentation d'un bien relatif par les pénitents, imparfaits et inconstants, mais seuls à porter en eux une lumière qui est l'aube du Bien absolu dont l'espérance même tend à disparaître.
L'espérance scientifique a fondé la modernité en quatre siècles, acceptant de découvrir par l'expérience des vérités relatives qui étaient plus vraies que les soit-disant vérités éternelles de la dogmatique religieuse, mais moins vraies que les autres vérités relatives que la science pourra découvrir 100 ans plus tard. En somme, l'expérimentation d'un bien relatif et dynamique vaincra le mal au jour le jour, sans jamais se prétendre vérité absolue avant le Jour.
L'expérimentation s'inspire d'une Parole de Dieu où l'opposition Bien/Mal existe, bien sûr, mais dont nous ne percevons l'Absolu que selon l'avancée de notre pénitence. Avoir cette direction de certitude nous suffit. Voilà j'espère, pour répondre à Christian M. (164C54), un commentaire qui n'est pas trop flatteur, malgré tout le respect et même l'admiration que j'ai pour vous, prophète Mikal.
Patrick Th. d'Ile de France


Réponse :
"Comme la vigne Je M'enracine (où ?) dans ta génération" n'est pas le titre de mon entrée, mais la légende de l'image.
Le titre est tout simplement "Où ?", mais ce n'est pas grave. Merci pour ce commentaire, frère Patrick.
Vous dites : "Je me méfie de la connaissance implicite que suppose l'emploi des mots "Bien" et "Mal". Cet usage renvoie trop facilement à l'esprit de religion." Mais c'est la même chose pour un mot plus fondamental dans notre vie spirituelle active : pénitence, qui renvoie plus encore à l'esprit de religion. Nous n'avons pas à "nous méfier" de ces ces mots: Bien, Mal, pénitence, mais par la mission nous avons à les rétablir dans leur vrai sens, le sens que leur donne La Révélation d'Arès.
Autrement dit dans la religion pénitence signifie : remords, regrets, contrition, expiation, autopunition, etc. mais dans La Révélation d'Arès pénitence signifie tout autre chose : construction du Bien, ascension vers les Hauteurs Saintes, etc. en aimant tous les hommes, en pardonnant toutes les offenses, en faisant la paix avec tout le monde, en cherchant l'intel­ligence spirituelle et en se rendant libre de tous préjugés. Par voie de conséquence, Bien pour un Pèlerin d'Arès signifie amour du prochain, pardon des offenses, paix, intelligence et liberté spirituelles.
Machiavel n'a rien à voir la dedans. Au reste, Machiavel qui est-il ? Un cynique qui sacrifie la vie spirituelle ou la morale à la politique, et qui est en somme le contraire du cynique Diogène. Il y a longtemps que j'ai lu "Le Prince" et certes ce livre est beaucoup moins frais dans mon esprit que dans le vôtre, mais je me souviens que d'une façon générale Machiavel y évaluait toute action par son résultat et non par sa moralité ou sa valeur évangélique et pour lui "bien" signifiait : bonne politique, fin qui justifie les moyens, feinte qui vaut mieux que droiture inefficace, etc. Voilà le "bien" pour Machiavel.
Bien a pour définition: Tout ce qui est absolument bon. C'est évidemment très vague quand le mot "bien" est ainsi pris dans un sens général et cela nous rappelle Aristote qui disait: "La science est générale, l'existence est singulière (dit de mémoire, le phrasé exact est peut-être différent)." Bien est ainsi pris par les humanistes aristotéliciens depuis la Renaissance, époque où l'on redécouvrit Aristote, comme un mot abstrait visant à la généralité ou généralisation du concept de ce qu'ils appellent "bien". Ainsi Diogène à Alexandre le Grand qui lui demande: "Puis-je faire quelque chose pour toi ?" répond : "Oui, ôte-toi de mon soleil !" On voit dans ce très court exemple que le "bien" pour Alexandre n'est pas du tout le "bien" pour Diogène. Mais chez nous et à cause La Révélation d'Arès Bien est ramené à une toute autre définition, il est pris dans le seul sens concret que je viens de définir : Amour, pardon, paix, intelligence et spiritualité libre.
"Bien" a quand même de commun à nous Pèlerins d'Arès et aux humanistes rationalistes ceci : le "bien" n'existe pas ; il reste à faire. Mais pour le rationalisme dans toutes ses acceptions le "bien" reste vers quoi les hommes tendent (voir Alexandre <----> Diogène) et "bien" peut être utilisé au pluriel: les "biens", parce qu'il est multiple et dépend des idéaux de chacun, mais Bien dans La Révélation d'Arès a un seul sens, défini ci-dessus, le sens déjà donné par le Sermon sur la Montagne.


15mai15 164C58
Voici une nouvelle vidéo  publiée sur  dailymotion: la Veillée de la Liberté Absolue.
Dans sa description j'ai aussi placé cet extrait de l’entrée 164 :
"La Révélation d'Arès appelle (2/21, 4/4, 28/14) l'humain libre (10/10) à trouver le salut par le changement de vie ou pénitence (30/10-11) sans dogmes, ni règles ni mœurs obligatoires, en se considérant non comme une âme sauvée laissant derrière elle la masse terrestre et ses problèmes qui ne la concernent plus, mais comme un flotteur lié au lourd et interminable filet de l'humanité que les saluts individuels passés, présents et futurs empêchent de couler. La générosité n'a pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts personnels vient le Salut ou changement du monde (28/7). C'est cela la grande Révélation faite à Arès. »
http://www.dailymotion.com/video/x2q1vj5


La Veillée de la Liberté Absolue (Révélation d... par guyHarmonie

En l'Amour du Père
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette nouvelle vidéo.


15mai15 164C59
En ce jour où tous les Chrétiens célèbrent l'ascension du Bon [Jésus Rév d'Arès i/2-9, ii/3-19, viii/3, etc.] vers le Père comment ne pas remercier celui qui reprend le flambeau du prophétisme pour nous montrer, encore et encore, le chemin de l'ascension [7/2, 38/5].
Peu importe l'iconographie, cette photo que j'ai trouvée sur l'Internet me touche :
Portail de Vézelay (France)
Il m'est Beau [Rév d'Arès 12/3] d'y voir
le peuple assemblé tourné vers la Lumière et, sur le seuil, ce couple clair et bienveillant  comme celui que vous formez avec Sœur Christiane par l'exemple de tout dévouement et qui, dans quelques semaines,  va aussi nous offrir un accueil aimant et protecteur sur le Lieu d'Arès.
Nos frères bâtisseurs de cathédrales ont tenté de représenter la démesure et la Majesté indicible,  mais le Créateur a parlé dans votre humble demeure
car
Le Temple,  celui au mur duquel nous sommes moulés [Rév d'Arès 1/11], n'est pas de pierre mais d'une Autre Nature [20/4].
Merci à vous toujours, bien aimé prophète !
Merci d'avoir traversé cet hiver difficile pour rester parmi nous physiquement et merci de tout ce que vous ferez encore avec votre sagesse et l'amour de Sœur Christiane  pour nous garder votre exemple et votre inlassable enseignement.
Je me permets de vous embrasser
Pascale B. du Dauphiné


Réponse :
Merci pour ce commentaire et cette belle image qui représente, si ma méoire ne fait pas défaut, le portail de la basilique de Vézelay.
Je suis très touché par tout ce que vous dites de mon épouse Sœur Christiane qui, c'est tellement vrai, veille sur moi continuellement et me permet ainsi de pousuivre ma mission dans de très bonnes conditions.
Je vous embrasse en retour, ma sœur Berthe.


15mai15 164C60 
Dieu est Dieu (ça me parle...), Dieu est Un, Dieu est.
Nécessité de se tourner vers Dieu, de devenir Sa Main, Sa Ressemblance,
pour faire évoluer cette création.
C'est simple et pourtant ça a encore besoin d'être rappelé (ça peut parfois donner envie d'être crié fortement).
C'est simple mais ce n'est pas réalisé. Nous en sommes peu capables.
C'est cette simplicité qui peut laisser passer l'amour.
L'amour qui est loin d'être répandu, toute notre structure fait obstacle à cela (nos complications multiples et tordues).
Nous sommes peu capables de mettre nos pas dans Ses Pas [Rév d'Arès 2/12].
Sortir de tout mensonge, jugement, croyance illusoire, ou pouvoir (aussi pouvoir intérieur), n'est pas simple et demande de grandes détermination et persévérance.
C'est bien plus qu'une sorte de compassion aimante qui est demandée, un plus grand changement, une immense simplicité, une ouverture qui puisse laisser la place au Père de s'exprimer par nous dans ce monde. À travers nous, au point d'être remodelé par Lui pour devenir Sa Ressemblance [Genèse 1/26-27], que tout notre être, notre humanité, puisse exprimer Sa Vie.
La simplicité fait ici aussi la force.
Une simplicité dépouillée, mais non aride, d'où émane toute vie.
Ce qui est demandé semble une base encore loin d'être réalisée, un alignement créateur encore à accomplir.
Enfin je n'ai pas encore tout compris de La Révélation d'Arès, ni même grand chose d'autre.
Fraternellement,
Rachel-Flora d'Ile de France


Réponse :
Un grand merci pour ce beau commentaire, sœur Rachel-Flora.
Vous dites : "Je n'ai pas encore tout compris de La Révélation d'Arès, ni même grand chose d'autre," mais vous avez compris le principal, le Fond ! Quant à ne pas avoir compris "grand chose d'autre", nous en sommes tous là.
Votre humilité est une Lumière, car dans le "pas grand chose d'autre" il n'y a pas grand chose d'important. Vous êtes sur la bonne Voie, ma sœur.
Voltaire écrivait dans son "Traité sur la tolérance" que m'a offert ma fille Nina l'année dernière, parce que je lui avais dit que je ne l'avais jamais lu, ceci : "Il ne faut pas un grand art, ni une éloquence bien recherchée, pour prouver que des chrétiens doivent se tolérer les uns les autres. Je vais plus loin: Je vous dis qu'il faut regarder tous les hommes comme nos frères. Quoi ! Mon frère le Turc ? Le Juif ? Le Siamois ? Oui..."J'ai appris que ce "Traité sur la tolérance" avait été offert dans les librairies pour 2 € à la suite de l'attentat contre "Charlie-Hebdo", mais aura-t-il le résultat que cherche à obtenir notre mission, à laquelle vous participez, en prêchant la pénitence ? J'en doute, hélas.
Notre mission élargit considérablement le sens de tolérance, auquel elle donne le sens d'amour de tous les hommes, de pardon de toutes les offenses, de paix avec tout le monde, de recherche personnelle inlassable de l'intelligence du cœur et de se rendre libre de tous préjugés. C'est ce que vous avez parfaitement compris.
Nous ne nous prenons pas pour les petits génies de l'évangélisation, mais par la simplicité, comme vous le voyez bien, nous nous détachons incontestablement et considérablement de la production missionnaire générale des religions et sectes toute entachées, parfois très lourdement entachées de dogmes. Nous ne véhiculons pas de mythes de Jésus-Dieu, de salut par le sang versé sur la croix, etc. ces "dieux" robotisés que les missionnaires religieux et sectaristes font circuler.
Nous renouvellons complètement l'écriture de l'histoire de l'âme, qui, révèle La Révélation d'Arès, ne naît pas avec le bébé, mais naît du bien que fait l'humain conscient, c.-à-d. de sa pénitence. L'homme crée son âme et c'est quelque chose qu'à ma connaissance aucune Écriture avant nous n'avait dit, sans doute parce que l'Écriture avant nous a toujours été réécrite par la tradition fausse mais impérissable. La Révélation d'Arès est un Effort énorme du Père pour détradition­naliser la Vérité. Oh, certes, on n'est pas damné parce qu'on croit que l'âme est venue avec le bébé, de même qu'on n'est pas damné si l'on croit en Jésus-Dieu ou dans la rédemtpion par le croix, mais... et grâce à cette dédogmatisation complète de la foi... nous reprenons complètement la genèse du concept de salut.
Nous ne nous attardons pas au conservatisme de nos frères juifs, chrétiens ou musulmans, nous nous haussons au niveau supérieur auquel le Père considère l'Enfant, celui de l'individu libre et autonome dans le sens du Bien, l'individu pénitent. Nous désarticulons complètement le mythe selon lequel le non respect de règles aussi étroites que l'absence de travail le jour de sabbat, de viande kashère ou halal, le manque de foi, d'oubli de la prière, de prière faire comme ceci plutôt que comme cela, etc., entraînerait des mesures célestes répressives, voire même la damnation. Nous rappelons que la Parole du Père a toujours ouvert et ouvert tout grand devant l'homme les perspectives d'un espace non étriqué mais au contraire généreux et que rien ne conditionne sauf la recherche du Bien.


16mai15 164C61
Bible : Matthieu 26:41 : Veillez et priez, afin de ne ps entrer en tentation : L'esprit est ardent :ais la chair est faible.
J’en tire la conclusion qu’il nous faut toujours être éveillés, vigilants de tous ces courants négatifs qui pleinement nous traversent. Rancunes, sentiments négatifs, éléments impurs, nocifs. C’est de cela qu’il faut être conscient.
Ne pas s’assoupir dans le vie spirituelle.
Celui qui n’est pas attentif, qui ne veille pas est exposé à tous les périls, il n’y à rien donc de pire que de vivre les yeux fermés. Celui qui est réveillé possède l’intelligence intérieure, il ne se laissera pas ligoter par les influences négatives.
Contrairement au quidam endormi qui n’est pas à l’abri de descendre et de descendre dans une nature manifestement inférieure ou sa lumière devient tristement ténèbres et hasardeuse pour lui-même. Donc il nous faut veiller, disais Jésus.
Tu as la voix de fer. Appelle la nation, ton frère qui glane (Rév d'Arès x/1-2).
Mary de la Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, sœur Mary, pour ce commentaire.
La foi, sans nul doute, n'est pas pas un état de paisible confiance béate en la Main du Père. Il faut veiller, oui.
La foi, j'entends ici notre foi des Pèlerins d'Arès, commande une existence en accord avec le Dessein du Père pour l'homme comme individu et pour le monde comme communauté d'hommes-individus. Le croyant ne devient vraiment l'homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) qu'en étant accroché à ce plan. Oui, Veillez, mes frères et sœurs !
Nos frères protestants fidèles à la théologie de Calvin disent que "le juste vit par sa foi et non par le mérite de ses actions", mais à nous Pèlerins d'Arès La Révélation d'Arès enseigne le contraire : C'est par l'effort de bien qu'on se sauve, même si l'on ne reconnaît pas la Voix de Dieu (Rév d'Arès 28/12). L'effort de la pénitence est constant, donc la veille est constante.


16mai15 164C62
Avant tout veuillez m’excuser pour les fautes d’orthographe. Dans mon enfance j’ai été un cancre, un rêveur pour être plus exact ; je préférais regarder par la fenêtre qu’écouter le professeur, les oiseaux étaient bien plus intéressants.
Maintenant laissez-moi me présenter, je me nomme Arnaud K., j’ai 33 ans et je suis le fils de Bernard K., Pèlerin d'Arès de l'assemblée de Genève.
Il y a plusieurs mois maintenant, j’ai soudain senti comme un cri au plus profond de mon être, un besoin intense, inexplicable, presque instinctif.
L’enfant perdu qui est en moi m’ordonnait de retourner vers mon Père, mon Créateur, il me sommait de mettre mes pas dans les pas de Dieu [Rév d'Arès 2/12]. Alors j’ai recommencé à lire La Révélation d’Arès.
Cette relecture a été un bouleversement incroyable.
Une révélation évidente qui me sautait aux yeux !
Chaque verset éclata en moi comme un feu d’artifice, comme une claque qui venait me réveiller, me sortir d’un coma existentiel, plus je lisais et plus j’avais l’impression que le voile qui cachait mes yeux s’estompait.
Pour la première fois je comprenais les mots que je lisais, comme si mes premières lectures du livre, il y a plusieurs années, avaient planté en mois une graine qui a enfin germé, qui a donné naissance a une petite pouce fragile, hésitante mais profondément ardente.
J’ai été bouleversé en comprenant le poids de la tâche que le Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4] vous a confiée, par la violence de ce que vous avez subi.
Je m’en excuse du plus profond de mon cœur, car nous sommes fautifs de cela : Si nous n’avions pas tourné le dos à Dieu, comme des enfants gâtés et inconscients, dont l’immensité de liberté leur a fait perdre tout respect de son père, tout cela ne serrait jamais arrivé.
Alors, merci, merci mille fois, merci d’être passé par toutes ces étapes, merci d’avoir accepté de transmettre le message divin, merci d’avoir cette force qui m’inspire chaque jour, merci d’avoir accepté d’être le messager et merci de nous guider.
Je ne suis qu’un jeune homme, mais je vais vous aider à y arriver.
Si je vous écris, c’est surtout pour vous dire que je suis avec vous, votre message suit son chemin et féconde une forêt de frères, qui pousse autour de vous, prêts à devenir le nouveau poumon de ce monde qui soufflera la parole divine et dont les racines seront si profonde qu’elles ne pourront être déterrées.
Je sens en moi une énergie incroyable, une énergie d’amour, de paix, et de changement, alors oui nous allons arriver à changer ce monde [Rév d'Arès 28/7].
Il y a quelque temps je voyais cela comme un poids, un fardeau, quelque chose d’impossible, une montagne en plus qui venait s’ajouter dans une vie humaine déjà pas facile, mais aujourd’hui mon cœur est rempli de joie.
Dieu croit encore en nous, il nous donne la possibilité de changer, n’est-ce pas une bonne nouvelle ?
Depuis que La Révélation d’Arès à touché mon cœur je n’arrive plus à voir le monde comme avant, un changement s’est opéré en moi, comme un détachement, c’est étrange, difficile à expliquer.
J’ai enfin trouvé un sens à ma vie. J’ai mes doutes, mes hésitations, mes peurs, comme tout le monde, mais je suis de nature positive, alors peu importe la difficulté, les épreuves, le temps que cela prendra, mais nous y arriverons, oui, nous y arriverons.
Pour finir, je travaille dans l’audiovisuel, en tant que réalisateur, caméraman, monteur. Alors, si vous avez besoin de quoi que ce soit, en vidéo, montage, tournage, prise de vue, etc.. demandez, je suis à votre entière disposition. Je mets mon savoir-faire à votre service. Cela serrait un honneur pour moi de servir le messager de Dieu.
À bientôt,

Arnaud K. de Genève (Suisse)


Réponse :
Votre message est tombé dans ma boîte de commentaires, alors que, d'après l'adresse, c'était un message personnel. Je ne peux pas refuser de croire qu'un ange l'a dirigé vers ce blog.
C'est un message magnifique. Merci pour lui, mon frère Arnaud.
Vous me dites : "Je ne suis qu’un jeune homme, mais je vais vous aider à y arriver." Moi aussi, frère Arnaud, je ne suis qu'un homme — "jeune homme" ou vieil homme, c'est la même chose, la vie étant si courte —; un homme qui a besoin d'aide pour réussir sa mission prophétique et c'est avec joie et espérance que je vous joins à tous ceux qui m'aident.
Je présume que vous avez fait part à nos frères et sœurs de la mission de Genève, rue du Vieux Billard, de votre décision d'apporter à la mission votre contribution.
Vous me demandez de vous "excuser pour les fautes d’orthographe,"parce que "dans votre enfance vous étiez un cancre, un rêveur préférant regarder par la fenêtre les oiseaux plus intéressants" que le professeur, mais je peux vous assurer que votre message comportait beaucoup moins de fautes d'orthogrphes que d'autres messages de frères qui n'avaient pas été des cancres. J'ai corrigé ces fautes. Il m'arrive très peu de commentaires dont je n'aie pas à corriger l'orthographe et la grammaire et même parfois à redresser le style pour qu'ils soient plus clairs.
Traversez la vie dans une même fidélité à vous-même, mon frère Arnaud !.


16mai15 164C63
Où est le mal, ou est le Bien ?
Le mal, nous le voyons tous les jours à la télévision, nous l'entendons à la radio, le lisons dans les journaux, le côtoyons quotidiennement dans la rue, au travail, en faisant nos courses, il est partout comme une araignée, il tend sa toile pour nous  piéger, pour tuer notre âme. Mais, là où il est très présent, c'est en nous-même, il est notre pire ennemi et c'est lui que nous devons stopper.
Seule l’humilité, mère de la lucidité, par notre acceptation d'être un faiseur de mal tout autant que de Bien, par nos prises de consciences, notre intelligence du cœur, notre amour du prochain, notre pénitence, nous  permet d'y résister, de le déloger, de s’en débarrasser définitivement. Et s’il nous fait tomber, nous apprenons de lui, nous nous relevons et continuions notre ascension. Sous le Souffle de La Révélation d'Arès, les enseignements de Mikal, le Bien nous savons où il est où il n’est pas Comme ta tête est faible et ton courage chancelant, Mon Souffle rafraîchira
sans cesse tes pensées et ton coeur,
pour que tu distingues ce qui est bon
de ce qui est mal à Mes Yeux,
ce qui est assez
de ce qui est peu ou trop,
ce qui est beau
de ce qui ne l'est pas,
car la beauté est servante du Bien. (Rév Arès 12/3)

Hier après ma prière, j’ai écrit ceci en 45 mots :
"Ta destinée n’est pas d’être dominé par le mal que tu fais ou qu'on te fait. Elle n'est pas d'être soumise aux caprices et bons vouloir de  ton prochain. Ta destinée, c'est simplement de faire le Bien et de créer un monde heureux "
Didier.Br d'Ile de France


Réponse :
Oui, "le mal est en nous-mêmes, il est notre pire ennemi" et c'est à le combattre que nous nous employons en développant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et et en nous rendant libres de tous préjugés.
Telle est notre foi, une foi dans l'effet salvateur de notre constant effort pour acquérir le Bien.
Nous ne vivons pas notre foi comme les fidèles de religions dans la croyance naïve que nous serons dans l'autre monde récompensés de notre fidélité à quelques règles et loi religieuses, mais dans la certitude que nos efforts pour acquérir le Bien changeront nos vies et nos personnes et feront de nous des Enfants du Père qui retrouveront le destin magnifique que le Créateur avait donné à l'homme à l'origine.
Notre effort dans la foi est une juste réalisme que le Bien seul vaincra le mal.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.


16mai15 164C64
Où le monde va-t-il ?
Combien de fois me suis-je posé la question inverse : Que serait le monde sans La Révélation d’Ares ? Que serais-je sans elle ?
Je n’ose même pas l’imaginer !
"Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire,
fort ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que tu peux,
mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !"
Cette phrase me va droit au cœur, l’absolu ! Communément, quand on parle d’absolu on pense à l’infini, à ce qui ne peut être atteint. C’est comme la perfection, Jésus disait : Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait
Donc c’est possible !
Vous rendez l’absolu accessible à l’homme le plus ordinaire, pour peu que celui-ci se chausse pour l’ascension [Rév d'Arès 26/6].
Je pense à mes frères et sœurs qui peuvent par moment se décourager, j’ai envie de leur dire ceci : Ayez la foi, ayez foi en notre mission et en votre pénitence, ne désespérez pas, cela en vaut vraiment la peine ! Notre foi n’est pas une foi de pacotille, elle est solide comme du roc, je dirais même mieux, notre foi est de fer !
Même les athées finiront par avoir la foi.
Ce n’est pas pour rien que le Père nous appelle les héros ; il est évident qu’Il ne parle pas des héros de cinéma, qui ne sont que des pantins à fabriquer des rêves. Les vrais héros, c’est nous [Rév.Arès xxxv/4-12] nous [nous succèderons] au tombeau pour retrouver la Vie. (Rev.Arès 24/3)
Notre mission est comme un goutte à goutte sur du marbre, c’est pas grand chose une goutte et pourtant après quelques mois, le marbre fini par se creuser.
Notre mission est plus efficace encore, une seule règle à cela, ne pas se décourager.
Le Père d’ailleurs nous met en garde contre le découragement. (Rév.Arès 13/8)
Nous y arriverons, c’est mathématique : une goutte + une goutte + goutte..  =  trou dans le marbre !
Merci frère Aîné de nous faire partager cette superbe photo [sur la page d'accueil], c’est vrais que vous êtes très beaux tout les deux.
Américo L. d'Ile de France


Réponse :
Ce n'est pas Jésus qui a dit : Soyez parfaits comme votre Père des Cieux est parfait, mais ces mots fameux ont été prononcés par l'Éternel devant Moïse mille trois-cents ans auparavant : Soyez saints (ou parfaits) comme Moi, Yahwé, votre Diue, je suis Saint (ou Parfait) (Lévitique 19/2). Mais ce n'est pas grave.Jésus a repris, à plusieurs reprises, des versets du Pentateuque.
Merci, frère Américo, pour ce beau et vigoureux commentaire.


16mai15 164C65
Sans l’avoir prémédité, mon épouse et moi-même avons visité l’exposition universelle 2015 qui se tient à Milan depuis le 1er mai. Sur le thème "Nourrir la planète, énergie pour la vie", quelques centaines de pays, d’entreprises et d’associations y participent par l’intermédiaire d’une vitrine : conférences, stands ou beaux pavillons bâtis pour l’occasion. Grands écrans vidéo, déco, produits, effets sonores et lumineux, architectures audacieuses, les moyens sont étonnants, on en prend vraiment plein la vue.
Eh bien, sur ce thème-là, pas le moindre espace ou mot consacrés au Père de la Vie, au grand Pourvoyeur de nourriture et d’énergie !
Normal pensera t-on : Laïcité et politiquement correct obligent. Et puis, qui dit Dieu dit religion, un quelconque favoritisme aurait été évidemment délicat, etc.
L’absence de référence au Père est "normale" de nos jours, pas de quoi en faire un plat et pourtant, moi, ce "normal" m’a choqué. C’était comme une souffrance qui m’empêchait de m’abandonner totalement aux beautés et prouesses techno­logiques rassemblées là, aux inévitables antiennes de l’écologie, aux grandes causes humanitaires, avec tous ces gens, mes frères humains, ma chair, heureux d’être présents, de participer, d’en être. Mais pour quoi faire ? Où dans cette Italie encore très catholique était donc passée la Parole de l’Évangile qui dit que l’homme ne vivra pas de pain seulement (Matthieu. 4/4). Et vous vous doutez bien que ce n’est pas la présence d’une sorte de flèche design d’une vingtaine de mètres dans l’espace italien avec une Madonne stylisée à son sommet et quelques anges ailés sur les flancs qui nous aura rassuré, Christine et moi.
Oui, j’ai pris en pleine face ce vide spirituel abyssal à l’échelle de la planète, mais j’ai réalisé que ce qui me choquait en fait c’était d’en être désormais aussitôt choqué. Comme si j’étais déjà, un peu, d’une autre nature, oui, c’était le fait d’y être immédiatement sensible, de penser autrement, de sentir autrement, à rebours des idées et réflexes"normaux", de la masse moutonnière dont j’étais pourtant quand même, aussi, un élément, et de découvrir presqu’avec étonnement à travers mon humanité partagée une indifférence si grande à la Source même de la Vie, une insouciance des véritables risques devant l’avenir, un aveuglement presque touchant par son indolence et son infantilisme.
Pour une institution dont le but principal consiste à édifier le public en vue de "faire ressortir dans une ou plusieurs branches de l'activité humaine les progrès réalisés ou les perspectives d'avenir", j’aurais quand même bien vu un stand de La Révélation d’Arès avec en gros sur une bannière, par exemple : Pour que nous recevions notre nourriture (Rév d’Arès 12/4). Pourquoi pas une expo universelle sur le thème "spiritualités de tous pays"?
Claude M d'Île de France


Réponse :
Passez muscade ! Escamotés le Père de l'Univers, sa Parole, la foi de ses fidèles, dans la poche du prestidigitateur politique qui, s'étant auréolé lui-même du nimbe électoral, a trouvé qu'il fallait changer de discours et qu'après le temps de Dieu il fallait le temps sans Dieu, histoire de faire croire qu'il y a progrès.
Toutefois, ils ne savent pas ces escamoteurs politico-rationalo-médiatiques qu'ils font ainsi table rase de siècles de religion qui, La Révélation d'Arès le rappelle, ont apporté plus de mal que de Bien. La situation est pour nous plus claire et il sera probablement plus facile de faire réapparaître la vigne du vrai Père enracinée dans la Terre, mais cachée sous les parures de la religion (Rév d'Arès 34/2), une fois celles-ci enlevées. Donc, ces expositions dont le Créateur a disparu, ce n'est pas plus mal, à mes yeux.
Oui, il serait bon que nous puissions dresser un stand de La Révélation d'Arès au milieu de ces salons et expositions,mais cela viendra tôt ou tard. Il n'y a guère que quarante-et-un ans que Jésus a été envoyé à Arès.
Ceci dit, je comprends que vous ayez "pris en pleine face ce vide spirituel" et que cela vous ait affectés vous et votre épouse.
Je pense que j'aurais ressenti le même mésaise, mais ce n'est que sentimental. En réalité, nous devons nous réjouir de ce désert autour de Dieu que crée le monde moderne, car c'est le désert que nous devons creuser comme une mine pour nretrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4-5).
Merci, frère Claude, pour ce commentaire.


16mai15 164C66 
Votre entrée appelle au Bien éminemment laïc tel qu'il ressort de La Révélation d'Arès et que vous montrez dans votre entrée "Laïcité" 162.
Elle est très simple au fond : Deux avenirs possibles :
Le premier, si on ne réagit pas  : Mal et malheurs jusqu'à l'anéantissement (Rév d'Arès 4/4,) du potentiel divin dans l'homme.
Le second, si on réagit : victoire du Bien et déclenchement du Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8), Bonheur et éternité, pour l'effort d'une pénitence qui est une joie pour les hommes de bonne volonté.
C'est le Bien seul qui vainc le Mal, et c'est la pénitence qui conduit au Bien et qui sauvera toute l'humanité du désastre qu'elle se prépare.
A la poubelle toutes les complications, la religion ne sauve pas , soyons initiateur de la déculturation, et plantons les pommiers de la pénitence (votre Entrée 160) pour que nous soyons le plus de pénitents possible sur cette terre, et l'homme retrouvera l’éternité.
Mais pour assimiler vraiment cette simplicité, et la communiquer, que d'explications il nous faut [recevoir et donner] (Rév d'Arès 26/15)
Et j'aurais envie d’entamer un grand échange, de poser des tas de questions qui me viennent à partir de cette entrée, mais ce n'est pas un forum, et vous êtes débordé depuis que Dieu vous a parlé, vous ne pouvez pas vous multiplier, et vous devez aller à l'essentiel,  je ne vous pose que quelques précisions .
Par exemple :
Une de mes difficultés, c'est de faire entendre, qu'il n'y a pas besoin que tous les hommes changent en bien, mais qu'une minorité peut sauver la majorité.
Ce que je peux dire, par exemple, c'est que quand on se change en Bien, d'une part on influence le monde à se changer en bien, et d'autre part on est créateur et on se crée tout autre, meilleur et que comme les humains sont interdépendants, si je me modifie, je modifie aussi  la race humaine, et le bien est autrement plus puissant que le mal, (c'est ce que je vois, entre autre, dans votre image de quelques flotteurs qui empêchent le gros filet de la masse humaine de sombrer dans les abysses).
Je me dis qu' Il y a, en gros : les pouvoirs, les dominateurs et leurs lois,  qui participent essentiellement du Mal, trop lourds de leur systèmes et idéologies — tout pouvoir à besoin d'une idéologie pour se justifier — pour "faire faire demi-tour" à la barque humaine,  ils sont non déterminants pour le Salut,. Au milieu il y a la masse, les pendus ballottés au grè des vents culturels, non déterminants, puis il y a le présent et futur petit reste et le reste, c'est eux les déterminants pour l'avenir, c'est eux le Bien qui feront basculer le monde vers le Bien, et pour finir il y a ceux qui peuvent basculer, entre masse, dominateurs/malfaiteurs et pénitents.
Qu'est-ce que vous dites ?
Une autre question sur votre entrée : Vous parler de l'absolu, l'absolu Bien seul peut changer le monde et vous dites :  "Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que tu peux, mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !"
Ce n'est pas très clair pour moi, je m'explique :  
Si je suis faible, puis-je quand même faire le Bien absolument, parce que cette faiblesse n'est-elle pas justement ce qui m'en empêche ? Mais c'est vrai que Marie (allégorie de toute femme qui fait vivre l'Amour sur cette terre) était plus faible que tout autre, mais s'est rangée parmi les esprits debout devant le Trône de Dieu (métaphore) parmi les luminaires d'or, car pécheresse elle s'imposa les souffrances de gratter de sa chair les souillures, d'arracher de son cœur les doutes pour renaître pure (Rév d'Arès 12/12-13)
Qu'est ce que vous voulez dire par absolu ?
Dernière question :
Vous dites : "La foi n'agit pas sur les quelques décennies de la chair, mais sur des éons d'existences...."
Pourquoi vous dites la foi, et pas le bien plutôt, quel est le sens de foi ici ?
Merci Frère Michel

Xavier H. de Région Paca


Réponse :
Vous me demandez: "Qu'est-ce que vous en dites ?" Mais votre commentaire est très bien.
Marie n'est pas "l'allégorie de toute femme qui fait vivre l'Amour sur cette terre". Marie, c'est la Face Maternelle, Féminine de Dieu, car Dieu n'a pas de sexe, pas de genre, il n'est ni lui ni elle, mais la langue humaine l'obligeant à se masculiniser, puisque Dieu a ce genre dans le langage humain, il use du sens que la religion a donné à Marie pour montrer qu'il peut aussi avoir la tendresse d'une femme pour les humains. C'est sa manière de montrer qu'il est en fait Père-Mère, qu'il est tout autre chose qu'un humain, car ce n'est pas Dieu l'image de l'humain mais c'est l'humain l'image de Dieu (Genèse 1/26) et chacun de nous est au fond de lui également père-mère. L'état actuel de nos cerveaux et notre intelligence spirituelle presque morte (32/5) ne nous permettent pas de concevoir cette asexualité, il nous faut passer par quelques détours compliqués de la langue pour exprimer le Père et la Mère, deux entités pour n'en représenter qu'un seul Créateur, dont la nature exacte n'est pas actuellement exprimable linguis­tiquement parlant.
Concernant votre faiblesse, elle ne vous est pas propre. Nous sommes tous faibles. Votre belle humilité vous fait le reconnaître, frère Xavier, c'est la seule différence avec ceux et celles qui semblent être des forts, mais qui ne font rien de plus que vous pour mettre ce monde en pénitence. Le Père a parfaitement conscience que nous sommes tous faibles et c'est pour nous rassurer sur ce point qu'il ne fixe pas de niveau à atteindre ; le Père se contente de rappeler que c'est seulement le découragement (mais non la faiblesse) qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Enfin, vous parlez de foi et de bien, je devrais toujours dire : la foi dans le Bien au lieu de foi tout court, mais ce serait aussi fastidieux que de dire sans cesse Père-Mère pour désigner le Créateur. Reformulez la phrase comme ceci : "La foi dans le Bien n'agit pas sur les quelques décennies de la chair, mais sur des éons d'existences...."
J'aime votre foi active, qui comme toute foi active est avide de savoir, mais ce que vous ne réalisez pas encore, c'est que vous savez déjà beaucoup de choses, je veux, dire assez de choses pour partir en mission sur le thème très simple de notre foi : Le Bien seul vaincra le mal, c'est par l'acquisition du Bien en mettant celui-ci en activité dans sa vie que l'homme repousse  le mal. Ce n'est ni la religion, ni la politique, ni la loi qui vaincront le mal, mais ton cœur !
Merci, frère Xavier, pour ce commentaire.

Additif le 17 mai :
J'ai oublié de répondre à votre question: "Qu'est ce que vous voulez dire par absolu ?" J'ai oublié parce que j'utilise le mot absolu dans son sens commun, je ne lui donne pas de sens spécial. Absolu signifie : Qui ne comporte aucune restriction ni réserve. Le "Bien absolu" par celui qui le pratique est le Bien sans partage avec le mal aussi petit soit-il, uniquement le Bien. L'absolu est ce qui existe indépendamment de toute condition ou limite. Le Bien absolu est le Bien qui existe par soi, entièrement, mais non le bien comme l'entend le monde, qui existe mêlé au mal.

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00xxx00 164CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .