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21 janvier 2015 (0161)
Charlie Hebdo, Caïn et Lamech

"Il s'agit de déchiffrer ce qui existe déjà en nous à l'état primaire,
indéchiffrable aux autres, dans ce que j'appelle le lieu de la passion"
(Marguerite Duras)

L'homme, Caïn actif (le terroriste) ou Caïn passif (la foule),
doit cesser d'hésiter entre passion du Bien et passion du Mal.
Il doit les dépasser.
("Caïn en son tourment" par Joao Maximiano Mafra)
Caïn en tourmentDepuis la visite de Jésus en 1974, j'avais sans cesse relu la Bible à la Lumière de La Révélation d'Arès. Mais même aujourd'hui je ne cesse pas d'ouvrir toujours plus mes yeux sur la Bible comme Bartimée (Marc 10/46-52). En décembre 2014, immobilisé pour une chirurgie à cœur ouvert, et comme si je savais qu'un drame se préparait pour Charlie Hebdo et le supermarché casher de la Porte de Vincennes, je relus dans ma chambre d'hôpital la Genèse pour la nième fois et je réalisai qu’on ne la lit jamais assez attentivement.
Je portai ainsi sur Genèse 4 un regard plus perçant. J’avais pourtant lu et relu ce célèbre passage. Je savais, mais je n'avais pas assez noté le fait que le Créateur non seulement ne condamne pas pour meurtre Caïn et son petit fils Lamech, deux assassins, mais parle de venger Caïn sept fois et Lamech soixante dix-sept fois.
Quelle déroutante contradiction !
Le Créateur fit-Il preuve d'une incompréhensible indulgence pour ces meurtres ? On le penserait si La Révélation d'Arès ne nous rappelait que le Créateur ne considère jamais une situation criminelle sous le jour judiciaire terrestre, mais la voit sous l'angle du Bien appelé à triompher du Mal par l'amour. De ce fait, le Créateur garde l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) d'accepter ou refuser son Dessein génésiaque, donc libre de faire le Bien et/ou de faire le Mal (2/1-5), parce que sans cette liberté absolue l'homme n'est plus homme, il ne pourra jamais revenir définitivement au Bien. S'il n'est absolument libre, l'homme ne peut pas raviver en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27), il ne peut pas entrer en pénitence (8/6) au sens strict de se recréer et de recréer le monde.

Voici la traduction rabbinique du texte massorétique :
4/13 Caïn dit à l'Éternel : "Mon crime est trop grand pour qu'on me supporte. Vois, tu me proscris aujourd'hui... mais puis-je me dérober à ta face ? Je vais fuir... mais le premier qui me trouvera me tuera... 4/15 L'Éternel lui dit : "Oui, mais quiconque tuera Caïn sera puni au septuple." Et l'Éternel le marqua d'un signe pour que personne le rencontrant ne le frappât… 4/23 Lamech (petits fils de Caïn) dit à ses femmes : "Ada et Silla, écoutez !... J'ai tué un homme parce qu'il m'avait frappé et un jeune homme à cause de ma blessure. 4/24 Si Caïn doit être vengé sept fois, Lamech le sera soixante-dix-sept fois."
Voici une traduction moderne du texte (celle-ci par Émile Osty) :
4/13 Caïn dit à Yahvé : "Mon châtiment est trop lourd... Tu me chasses aujourd'hui... je dois me cacher. Je serai fugitif et errant... et quiconque me rencontrera me tuera." Yahvé lui dit : "Eh bien, quiconque tuera Caïn subira la vengeance sept fois." Et Yahvé fit sur Caïn un signe pour que ne le frappe pas quiconque le rencontrerait... 4/23 Lamech dit à ses femmes : "Ada et Silla, écoutez ma voix ! J'ai tué un homme pour ma blessure et un enfant pour ma meurtrissure. 4/24 Car sept fois fut vengé Caïn, mais Lamech sera vengé septante-sept fois."

Écoutez les pouvoirs, politiques, militaires, religieux, etc. ; ils disent : "Nous n'avons pas voulu les guerres, la spoliation, la souffrance, l'injustice, la pauvreté, la mort. Non, nous n'avons pas voulu cela." Devant les douleurs du monde, le naufrage de l'amour, les pouvoirs refusent tous d’endosser la responsabilité du malheur. Ils disent que le malheur vient d'autres hommes sans voir qu'ils sont eux-mêmes ces autres hommes. Ils prétendent qu’il a fallu se défendre, répondre aux agressions, lutter pour la survie. Tous les humains se jugent en état permanent de légitime défense, le mal leur paraît permanent et inévitable, l'injustice et la haine inéluctables, la loi du talion terrible certes, mais la seule solution.
Les hommes depuis des millénaires provoquent orage après orage, disent : "Qu'on en finisse !" en pensant toujours qu'ensuite les nuages se dissiperont, que l'humanité sera remodelée et que la paix régnera pour toujours."Nous ne voulons pas la guerre, mais nous la ferons pour en finir", déclarait le général Moltke qui commandait l'armée allemande en 1914. Raymond Poincaré, Président de la République, lui répondit : "Il n’est possible d’être pacifique qu’à la condition d’être prêt à la guerre." De sorte que les humains sont toujours en guerre quelque part sur la planète par les armes ou par l'économie ; depuis des millénaires, ils se tiennent à la gorge, chaque groupe persuadé du bien-fondé de sa cause et de la malignité des autres.
Ainsi le monde s'est-il enlisé dans le mal depuis des temps immémorieux. L'humanité se perd en accusations sempiternelles et engloutit inlassablement les vies, les richesses, le respect des autres hommes, au point que cette évolution leur paraît achevée et qu'ils pensent impossible de changer de cap.
De 85 à 90% des gens que nos missionaires appellent à l'amour, au pardon, à la paix, sont sceptiques sur la possibilité de vaincre le mal par le bien. Les hommes et même les pires d'entre eux : les politiques auxquels ils confient leur destin, ne veulent sans doute pas la tragédie du monde, mais ils ne croient pas non plus qu'elle puisse cesser. C'est ce dilemme que nous Pèlerins d'Arès sommes appelés à résoudre. Nous le résoudrons.
Nous savons que nous sommes tous responsables du mal, que donc sa solution ne réside pas dans la condamnation, la punition et la guerre, parce que cela revient à nous condamner nous-mêmes, à nous sanctionner nous-mêmes, à nous faire la guerre à nous-mêmes sans fin — la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9 —. La solution est dans l'amour sans conditions, le pardon sans conditions, la paix sans conditions, l'intelligence et la liberté sans réserve.
Nous serons obstinés à ramener le Bien sans conditions aussi longtemps que l'humanité restera obstinée à n'y pas croire.

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Commentaires

21jan15 161C1 
Je me disais: Enfin fini son blog de con ! Il a crevé... Enfin, il a crevé, l'escroc, le filou, le charlatan !
Mais non, mais non ! Ça repart ! Et bien sûr il est avec toutes les biques qui crient contre "Charlie Hebdo" ou qui ne crient pas, parce qu'elle n'osent pas, mais qui n'en pensent pas moins.
Toi, l'escroc Potay, tu ne dis pas "Je suis Charlie", mais tu n'oses quand même pas l'écrire, parce que tu risques de te retrouver devant un juge d'instruction pour apologie du terrorisme.
Tu n'es qu'un lâche !
Qu'est-ce que c'est que ces conneries d'amour, de pardon? Des lamentations de vieilles bonnes femmes. L'armée d'assassins de Daech va nous tomber dessus un de ces jours et, tu peux me croire, elle ne t'épargnera pas plus que nous.
Là, tu vas crever pour de bon.
Je suis Charlie du XIXe de Paris


Réponse :
Eh bien, mon cher "Je suis Charlie du XIXe de Paris", votre commentaire est le premier qui m'arrive après près de deux mois de silence, et quel réveil en fanfare !
Non, je n'ai pas crevé. Je vais même repartir de plus belle. J'ai un cœur remis à neuf, avec une soupape aortique nouvelle et même, en plus, un pacemaker pour que tout ça fonctionne bien.
Oui, je suis "avec toutes les biques". Il ne suis pas musulman au sens strict, parce que je ne suis affilié à aucune religion, pas plus à l'islam qu'au judaïsme ou au christianisme d'église, mais je lis le Coran chaque jour avec la Bible et La Révélation d'Arès, qui pour vous est une escroquerie puisque je suis un "escroc". Le penser est votre droit. Je n'y peux rien et je ne pousse pas des cris d'orfraie en vous lisant. Je souris plutôt.
"Bique", par exemple, n'est pas un mot que je ressens comme insultant. Quand j'étais gamin ou jeune homme on appelait bicots — ou "biques" — les Nord-Africains. Ce n'était pas ressenti comme une insulte, mais comme une rigolade, tout comme on appelait les Alsaciens des Alzacos et les Corses des Corcicos. Churchill appelait Gandhi "le fakir à cul nu" mais c'était ressenti comme une plaisanterie et Gandhi et les Indiens devaient en rire ou hausser les épaules. Aujourd'hui aucun homme politique ne pourrait utiliser un tel vocabulaire, ressenti comme injurieux. Ce n'est pas mon cas. J'accepte d'être une "bique" et, parce que vous utlisez ce terme, je soupçonne que vous n'êtes pas tout jeune.
Ceci dit, je vous rappelle que La Révélation d'Arès tout comme l'Événement Surnaturel qui lui a donné naissance sont authentiques. Ce sont des faits. Ils déplaisent à beaucoup, mais me traiter d'escroc, ne fait pas avancer les choses. Depuis quarante-et-un ans ces faits sont connus et il faudra bien qu'un jour les hommes qui préfèreraient qu'ils n'aient jamais existé, se donnent la peine d'y regarder de plus près.
Mon entrée 161 appelle à l'amour, à la sagesse, à la nécessité de voir les choses sans susceptibilité et les hommes qui nous sont hostiles comme nos prochains. Votre commentaire appelle à poursuivre un conflit douloureux et mortel. Lequel de ces messages est-il porteur d'espérance ? Réfléchissez !


21jan15 161C2
Je vais relire la Genèse 4.
Mais comme vous je prie dans la Bible chaque jour et suis effrayée du sang qu'elle répand.
Merci à La Révélation d'Arès, qui nous fait retrouver le magnifique Amour du Père pour ses créatures.
Andrée Le S. d'Ile de France


Réponse :
Lisez très attentivement. Revenez sur les mots et vous découvrirez, par ces mots mêmes, que le Créateur ne condamne pas Caïn et Lamech, mais au contraire les venge et les protège des justiciers. Le Père ne veut pas de justiciers; il veut l'amour et la paix au prix du pardon et de la mansuétude.
Dès les temps de Caïn et Lamech, il est implicite que le Créateur cherche à faire revenir la créature en Éden. On est très loin de la loi du Talion, qui n'a pas pu être dictée par l'Éternel comme le prétend Lévitique 24/17-23, qui est à l'évidence un ajout fait par des magistrats juifs. La Révélation d'Arès rejette la vengeance sans fin (297/9). Par là même Dieu rejette le principe vengeur de la loi et de nos tribunaux humains.


21jan15 161C03
C'est super, frère Michel, que vous puissiez reprendre votre blog !
Je n’ai pas le temps de lire l’entrée 161 cette après midi, parce que je dois aller à la moisson, aller appeler les hommes à la pénitence, mais je ne veux pas tarder à vous dire ma joie !
Je me répète sans doute, mais votre exemple me renvoit toujours à ce que vous nous avez dit lors d’un atelier à Arès en 2000 ou 2001: “La pénitence recule les limites de l’impossible”.
Je constate que c’est vrai. Les médecins doivent quand même se poser des questions à votre sujet.
Avec vous au coude à coude à la prière et à la moisson,
Je vous embrasse.
Madeleine T; de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire enthousiaste. Bonne mission !


21jan15 161C04
Bien content de vous retrouver sur votre blog !
Depuis les événements de "Charlie Hebdo", le rapport de ceux qui sont dans la rue pour diffuser le Message d’Arès avec les passants, semble passé à un autre plan de l’argumentation.
La vengeance, certes, donne froid dans le dos. Les gens l’entendent bien et l’écartent généralement, mais apparaît maintenant un nouveau discours, c : Celui de  se défendre, de se protéger (c’est ce que dit le premier commentateur) et comme vous, nous sommes jetés aux orties parce que face à la peur instinctive (bien entretenue par le terrorisme dont le but est de créer de la terreur), la réaction est immédiate : Se défendre. Mais comme la meilleure défense c’est l’attaque, vieux slogan des belliqueux, il n’est pas étonnant de se retrouver devant des personnes qui veulent en découdre au plus vite, radicalement et qui nous lancent ces invectives, à nous, les mous, les lâches retranchés  derrière des vieux principes bibliques, dépassés  par la situation d’aujourd’hui.
Vous écrivez : "S'il n'est pas absolument libre, l'homme ne peut pas raviver en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27), il ne peut pas entrer en pénitence.", Petite phrase qui apparaît comme ça, qur laquelle on se dit : "Bon d’accord, on recherche tous la liberté, on veut tous être libres." Les "Je suis Charlie" ont crié à la liberté d’expression, à la liberté en général.
D’autres, ceux qui vivent dans les dictatures ou régimes dictatoriaux, n’ont pas en eux-mêmes  ce concept de liberté d’expression et parfois de liberté au sens courant du terme. D’autres pensent que la liberté c’est naturel, c’est le cas du type qui dit: "Je suis libre de penser ce que je veux" ou "Ce que je pense c’est la vérité", car on croit à ce qu’on fait et à ce qu’on pense et on l’estime vrai.
La liberté se situe à ces niveaux de conscience. La liberté court dans les esprits en laissant loin derrière elle la responsabilité collective et  les conséquences de la liberté "étendard" clamée d’un côté comme d’un autre sont ce qu’elles sont aujourd’hui, pas la peine d’en rajouter, l’actualité parle d’elle-même.  
Vouloir  la liberté, c’est la vouloir en entier : Absolument libre, écrivez-vous ! Mais qui sait être libre par rapport à lui-même, à sa dimension intellectuelle limitée, à  son degré de savoir, ses compréhensions, ses connaissances, par rapport à sa culture, par rapport à sa dimension réactionnelle (impulsions, susceptibilité, répulsion) par rapport à sa dimension animale, ses pulsions, son égocentrisme ?
La liberté, ça se conquiert, ça se recherche, ça se veut sinon ce n’est qu’une pseudo liberté, et on sera toujours enfermé par sa  part d’ombre humaine (il suffit de se regarder un peu, on la perçoit facilement). Non seulement on sera enfermé par sa part d’ombre humaine, mais pire on imposera sa vision des choses. Évidemment, le type qui veut la radicalité celui de la rue que j’ai croisé cette semaine comme votre premier commentateur n’entend pas ses mots-là. Alors; que faire ?
Pour détendre l’atmosphère (car on résout mieux les choses dans la pacification), je réponds au premier commentateur qui nous prend pour des "non-Charlie" : "Je suis Charlie... pour la simple raison que je m’appelle Charlie."
Charlie F. du Nord


Réponse :
"Alors; que faire ?" demandez-vous. Il faut passer outre et être très patient, non pour discuter, mais pour attendre l'irruption rare de celui ou celle qui sera d'accord avec nous sans discussion.
Nous ne sommes pas envoyés convertir ceux qui ne sont pas d'accord avec nous. Nous sommes envoyés moissonner les épis mûrs dans la broussaille et les épines du monde.
Quant à être absolument libres (Rév d'Arès 10/10), oui, il faut que nous le soyons, mais, je le redis ici, il ne s'agit pas d'être libres au sens socio-politique ou au sens philosophique, mais d'être libres de tous préjugés, c'est-à-dire libres de toute influence de la culture, des bruits qui courent, des préconçus, etc.
Ce n'est qu'au prix de cette liberté-là que nous acquérons la lucidité, qui va avec l'humilité, avec l'amour du prochain, et, bien sûr, avec la Lumière. C'est cela être absolument libres. Or, ce n'est pratiquement jamais cette liberté-là que réclament les gens, puisqu'au contraire, ils disent, comme vous le rappelez : "Je suis libre de penser ce que je veux," ce qui signifie généralement: " libre de penser selon mes préjugés." Notre liberté à nous repose sur le principe inverse: Nous nous libérons des préjugés qui nous empêchent d'aimer notre prochain absolument.
Tant que nous ne nous sommes pas mis dans la tête ces deux principes :
Moisson, mais pas conversion,
Libre de préjugés, mais non libre de penser selon mes sentiments et mes préconçus,
nous ne trouverons pas dans la mission les arguments qui nous permettent de préciser notre position, dont nous ne pouvons pas convaincre la masse dans l'état actuel du monde, mais qui nous situent sur le bon sentier où nous pouvons commencer d'entraîner le petit reste vers les Hauteurs Saintes.


21jan15 161C05
Je me demande pourquoi le commentateur n°1 "Je suis Charlie du XIXe" vous insulte et tout simplement pourquoi non seulement il lit votre blog, mais semble même en guetter l'apparition, puisqu'il vous adresse un message aussitôt installée votre entrée 161.
La réponse que vous lui faites est gentille, mais je me demande quel effet peut avoir la gentillesse sur quelqu'un qui espérait que vous aviez "crevé".
Je repense à la marche "Je suis Charlie" l'autre dimanche à Paris et je me demande si vous y avez été invité ou si vous vous y êtes invité. Vous représentez un courant de pensée qui est maintenant bien connu. Vous y aviez votre place, en tout vas autant ou plus que M Netanyahu qui a envoyé son armée contre Gaza et qui est un va-t-en-guerre. Il est vrai que vous étiez peut-être encore hospitalisé.
Je crois qu'il était important de crier : "Non !" aux terroristes. Tout meurtre ou autre atteinte à la personne est un crime contre l'humanité.
Aurélie D. d'Ile de France


Réponse :
Non, je n'ai pas été invité et je ne me suis pas davantage invité à la marche du 11 janvier à Paris ou à Bordeaux ou ailleurs en France.
Je crois que les terroristes se fichent qu'une foule leur crie "Non !" La foule suit son idée : ils suivent la leur. Leur crier notre indignation ne sert à rien.
Je n'y serais pas allé de toute façon. Si d'un côté je pleure sur des crimes aussi affreux qu'inutiles, d'un autre côté je ne considère pas "Charlie Hebdo" comme une presse et je ne vois pas pourquoi on a parlé de liberté de la presse à propos d'un journal qui n'est pas un organe d'information, mais une entreprise de mise-en-boîte grossière qui a pour clientèle des amateurs de loufoqueries.
Comment peut-on demander le respect pour un journal qui, lui, a pour principe premier de ne pas respecter les autres. Cela n'excuse nullement les meurtres commis dans son équipe de rédaction et de caricature, mais je ne crois pas qu'il faille pour autant faire un amalgame entre "Charlie Hebdo" et la liberté d'expression. C'est en traînant derrière lui ce contexte très trouble et gênant que la cortège du dimanche 11 janvier a eu lieu. Ma présente aurait pu être interprétée de toutes les façons possibles.


22jan15 161C06
Quel magnifique rappel au Bien, à l’amour, au pardon, à l’intelligence du cœur !
Quel vigoureux rappel d’être des opiniâtres, des constants, des courageux pénitents et apôtres du Bien en toutes circonstances et occasions.
Quel bonheur que vous soyez parmi nous, j’en suis immensément reconnaissante au Père de l’Univers Qui sait ce dont nous avons besoin.
Annie L. d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce beau message.
Je ne suis pas encore complètement rétabli — je ne le serai pas avant mars, je pense — mais j'ai retrouvé assez de force pour revenir à mon blog. Ainsi faisant, je ne fais que reprendre de façon "plus sonore", si je peux dire, ma mission prophétique universelle que je n'ai jamais arrêtée, dont vous et votre époux Bernard êtes maintenant d'anciens mais toujours très actifs disciples.
Nous ne vivons pas tournés vers le passé sublime des apparition et du Message de Jésus de 1974 et des théophanies et de leur Message de 1977, un passé qui pour nous serait révolu et ancré dans les mémoires comme nos frères Chrétiens vivent dans la contemplation d'un passé prodigieux mais achevé, que racontent les Évangiles, en affirmant: La Révélation est close. Nous vivons en affirmant: La Révélation continue et ne cesse jamais.
La Révélation continue et ne cesse jamais, parce que chaque jour, en lisant La Révélation d'Arès ou en moissonnant sur la voie publique, nous évoluons, nous ne nous arrêtons pas à des dogmes définitifs, parce que rien n'est définitif, la Création ne cesse jamais et nous en sommes les co-créateurs permanent.
Nous vivons dans une espérance chaque matin renouvelée et augmentée dans nos âmes de pénitents, nous vivons dans la fécondité d'un Message du Ciel qui ne cesse de réveiller chaque jour davantage en nous la Vérité : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) et c'est une phrase tournée vers le futur.
Une chose n'a pas changé depuis des millénaires : l'inclination des hommes vers la solution de conflits collectifs ou privés par les moyens de la violence et d'une violence toujours plus destructrice. Contre cela nous ne pouvons que prolonger sur terre la protestation du Créateur et appeler à la pénitence, c'est-à-dire à la solution des conflits par "le Bien, l’amour, le pardon, l’intelligence du cœur !" comme vous dites dans ce bref et beau commentaire.


22jan15 161C07
Bien aimé Prophète du Père, quel bonheur de vous lire !
La lumière de votre parole est La Parole éclairant nos pensées, nous remettant en marche.
Pour ma part, toute cette agitation m'a fait pressentir que cela n'allait servir qu'à resserrer les liens de la camisole juridique et  renforcer la peur que l'homme peut avoir de l'homme.
Pour ma part, quand on m'invitait à être Charlie, je refusais poliment expliquant le pourquoi de mon refus.
Dans la ténèbre qui nous habite et dont nous ne pouvons sortir que par la pénitence, nous sommes capables de nous draper d'une tunique de justice et de grandeur d'âme fausse. C'est alors qu'aveugles nous croyons être du côté des justes et là-bas, au bout de notre doigt dénonciateur, l'autre, le méchant.
Desproge disait : "L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui".
Si nous regardons en nous-mêmes nous verrons le péché qui habite la victime et le tortionnaire, péché dont il nous faut guérir, nous le savons, depuis que le Père vous est apparu et vous a parlé, vous envoyant vers nous. Sans cela je serais comme beaucoup apeuré, dépassé, cynique, sceptique, de l'un ou l'autre camp, me croyant juste ; ma pensée n'aurait même pas frôlé l'idée de la pénitence, à laquelle nous appelle La Révélation d'Arès. Il nous faut creuser le désert pour y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et redevenir non pas Charlie, mais l'image et ressemblance du Père de l'Univers (Genèse 1/26-27 Rév d'Arès 12/4).
Philippe N. de la Drôme rhodanienne.


Réponse :
Quel magnifique commentaire vous venez de m'adresser là, frère Philippe, vieux compagnon ! Merci du fond du cœur.
L'action humaine contre le péché, que vous évoquez, cette action que La Révélation d'Arès appelle pénitence, ne pose pas seulement un problème de fins, mais un problème de moyens ou plus exactement de purification des moyens.
Cette purification consiste à réduire l'action à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence du cœur et au fait de se rendre libre de tous préjugés.
Ce que je trouve aussi affreux qu'aberrant, c'est que les frères Kouachi et Amédée Coulibaly n'aient trouvé, pour exprimer leurs espérances, que les moyens de la kalachnikov et qu'ils aient cru que le bruit de ces fusils d'assaut tenait lieu de discours. Bien piètres et criminels ont été les "religieux" qui leur ont fait croire que ce bruit pouvait couvrir le bruit dont une publication comme Charlie Hebdo est l'écho le plus vil, alors que dans un cas comme dans l'autre, ce n'est jamais que du bruit (Rév d'Arès de ii/7-13 à xLvii/2), au lieu de leur faire comprendre que la force et le courage de l'âme sont autrement plus puissants sur le long terme. Pourquoi ne se sont-ils pas faits héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) de la foi au lieu d'être les pâles et tristes héros de la violence d'un moment ?
Je vois bien en vous, frère Philippe, le magnifique résultat que cherche à obtenir chez tout homme La Révélation d'Arès: Voilà pourquoi nous ne devons jamais nous décourager de moissonner, même si pour l'heure la moisson reste bien cachée. Nous la trouverons tôt ou tard. Alleluia !


22jan15 161C08
Ce n’est pas vraiment un commentaire mais un hourra !
[Un hourra] de joie de vous lire à nouveau sur ce blog !
Avant même de commencer à lire [cette entrée] je vous fait part de ma joie de voir à nouveau fleurir une nouvelle entrée sur votre blog.
Bravo pour votre prompt rétablissement !
Béni soit Dieu de vous avoir gardé parmi nous pour la grande joie de tous ceux qui vous suivent.
Je pense plus particulièrement à la joie de votre épouse sœur Christiane que j’embrasse de tout mon amour fraternel, car je sais combien elle prend soin de vous. Nous lui devons beaucoup ainsi qu’à vos vos filles.
Bonne année 2015, bien aimé frère aîné, avec un cœur retapé à neuf pour servir votre haut prophétisme.
Daniel R. de Bretagne sud


Réponse :
Je suis très touché par ce hourra ! que vous exclamez avant même d'avoir lu ma nouvelle entrée de blog.
Merci pour vos bons vœux pour l'année 2015.
Je ne peux pas encore parler de "prompt rétablissement", car mon sternum, qui a été scié du haut en bas pour me décarcasser en somme (ouvrir la cage thoracique, oui, j'ai été ouvert comme un poulet) pour atteindre le cœur, l'ouvrir, etc. n'en est qu'à 46 jours de réparation alors qu'il lui faudra trois mois pour être bien ressoudé.
Je suis aussi toujours sous Préviscan, parce qu'à la suite de l'opération il faut prévenir des complications thrombo-emboliques en rapport avec certains troubles du rythme auriculaire (j'ai déjà eu des fibrillations auriculaires en décembre et janvier). Bref, il y a quelques problèmes à résoudre, car il ne suffit pas de changer la valve aortique, il faut régler un certain nombre de problèmes que ce genre de chirurgie entraîne. Mais je pense que tout cela est en bonne voie, même si je ne peux pas encore reprendre mon activité normale, notamment je ne peux pas encore voyager. Je peux en tout cas reprendre mon blog. Alors, oui, hourra !


22jan15 161C09
Frère Michel, bonjour !
Je suis très heureux de vous relire sur freesoulblog.net.
Votre entrée "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech" me demande réflexion.
En attendant, je vous transmets une vidéo de L'islamologue, philosophe, Tariq Ramadan face à des journalistes, suite aux attentats. Je trouve ce frère musulman plein de patience, de sagesse et d'une très grande écoute qui ne se laisse pas faire par les journalistes qui essaient de lui coller des propos et des pensées qu'il n'a pas.
Prenez soin de vous bien aimé Frère Michel, je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane
Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce fraternel commentaire.


22jan15 161C10
Parce que ma femme lit ce blog, je le lis aussi de temps en temps depuis 2010 et, je le reconnais, j'ai longtemps hésité entre vous voir comme un authentique témoin de l'Invisible-Créateur ou comme un escroc qui a inventé La Révélation d'Arès (que je n'ai jamais lue) et créé l'entreprise "Pèlerins d'Arès" pour se faire un maximum de revenu avec un minimum de frais de fonctionnement.
Mais, de lecture en lecture, je me suis dit qu'un escroc n'irait pas dans le sens où il va contraire aux idées qui courent. Un escroc est toujours complice de son époque pour ne pas être mal jugé par les autres, il n'est jamais assez bête pour vivre dans les idées qui le placent en porte-à-faux ou qui créent le malaise autour de lui. Un escroc promet des avantages considérables, des choses admirables, étonnantes. Bref, un escroc est toujours dans le vent. Vous, vous êtes obstinément contre le vent et je suis obligé de convenir, pour finir, que vous êtes probablement un honnête homme.
Étant contre "Je suis Charlie", vous n'êtes pas dans le vent, et en préconisant l'amour du prochain vous êtes passéiste... ou bien vous êtes très très loin en avant de nous, parce que, comme vous le répétez depuis un certain temps, la Sermon sur la Montagne n' pas encore connu le début d'un commencement. Personne ne se fait une clientèle et de l'argent comme ça.
Reste la question: Étant un honnête homme, n'êtes-vous pas par contre un fou ?
Personne ne peut croire à ces apparitions de Jésus et de Dieu. Je ne sais pas que croire.
Ange T. de Normandie


Réponse :
Vous dites : "Personne ne peut croire à ces apparitions de Jésus et de Dieu." Faux ! Beaucoup plus de gens que vous l'imaginez y croient, mais, rendus esclaves des idées qui courent par le système qui les enchaîne ou les anesthésie, devenus passifs, ils ne savent pas comment intégrer à leur existence cet Événement et son Message La Révélation d'Arès.
Après que Jésus m'eut apparu en 1974 j'étais convaincu que personne ne me croirait et que je serais rejeté comme menteur, escroc ou fou, comme vous dites. À ma grande surprise, ce ne fut pas la réaction la plus courante que je rencontrais alors.
La plupart des gens, des amis, des connaissances ou des inconnus, auxquels je racontais ce qui m'était arrivé entre le 15 janvier et le 13 avril 1974, les 39 ou 40 apparitions de Jésus, ne ripostaient pas par des "Tu affabules" ou "Vous affabulez" suivant le degré d'intimité que j'avais avec eux, mais me disaient en gros : "Tu n'as (ou Vous n'avez) pas pu inventer ça, mais ça ne nous concerne pas," et ils me quittaient sans retour.
Que des personnes me croient mais ne se considèrent pas concernées par ce qui m'était arrivé me fut très difficile à supporter, plus difficile que s'ils m'avaient dit: "Tu mens." Il me semblait — et il me semble toujours — qu'il y avait une certaine logique à me voir comme menteur, mais qu'il était incohérent, illogique, de me croire mais de s'estimer "non concerné".
Ainsi, votre commentaire m'est-il plus pénible à lire que le commentaire de "Je suis Charlie du XIXe de Paris" (161C01) qui me jette carrément à la figure : "Toi, l'escroc Potay !"
Si vous me croyez, Ange, approfondissez les questions que l'événement dont je témoigne depuis quarante-et-un ans posent tant à votre personne qu'au monde. Le Créateur appelle tous les hommes. Il vous appelle et Il a besoin de vous.


22jan15 161C11
Quel grand bonheur, Frère Michel, que votre cœur soit remis à neuf, avec une soupape aortique nouvelle et un pacemaker.
Là,il faut que j'aille voir sur google en quoi cela consiste.
Mais je vais inverser le message de Charlie du XIXe de Paris.(161C1)
Je me dis: "Enfin recommence le blog de notre prophète Mikal !"
Enfin, l'eau de Vie coule à nouveau dans ses veines,dans son cœur, le bon, le sage, le prophète de Dieu !
Mais oui, mais oui, ça repart !
Et, bien sûr, il est entouré de ses sœurs et frères du petit reste, tous ceux qui librement ont fait le choix de suivre ses conseils en installant peu à peu en eux la pénitence, c'est-à-dire l'amour, le non-jugement, le pardon, la libèration de tous les préjugés, en retrouvant l'intelligence du cœur.
Lui,Frère Michel,ne dit pas : "Je suis Charlie", car il ignore la vengeance sans fin. Il est tout simplement le prophète de l'Amour que Dieu porte aux hommes,bons comme mauvais.
Il est le courageux, le téméraire, le réfléchi, le conscit que Dieu a appelé.
Quel bonheur de l'entendre enfin reparler d'amour, de pardon, même [s'il passe par la situation difficile que prévoyait La Révélation d'Arès quand elle lui dit : Maint pécheur,te narguera en disant : "Tu parles comme une méchante vieille. Dieu est bon.Comment, étant bon, pourrait il me réduire à un spectre lamentable?" Tu répondras : "Dieu est bon au bout de la pénitence." Je n'ai pas laissé d'autre Enseignement à Mes Témoins et Je n'En retranche ni ne change rien ici (Rév d'Arès 16/17-18)
Aucune armée, si nous ne nous y prêtons pas, ne nous tombera dessus, et croyez bien que, quoi qu'il puisse arriver, notre prophète restera toujours le prophète de la Paix.
Il est pour notre génération et les générations qui viennent l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13). Il est l'honneur [de Dieu et] de tous les Pèlerins d'Arès.
Il est l'honneur de la nouvelle humanité qui deviendra libre de toute peur et de tous les préjugés.
Il est l'honneur de ce monde que nous sauveront chacun grâce à notre pénitence et à la moisson de pénitents.
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Gandhi disait : "Je n'ai rien de nouveau à apprendre au monde. La vérité et l'amour remontent à la nuit des temps."
C'est exactement ce que nous, missionnaires de La Révélation d'Arès, pouvons dire à tous ceux que nous rencontrons: Nous n'avons rien à apprendre au monde que Dieu par ses prophètes ne lui ait déjà appris. Oui, La vérité et l'amour remontent à la nuit des temps mais elles n'ont pas seulement commencé à renaître depuis que l'homme a opté pour le mal. Il faut que la vérité et l'amour commencent enfin !
Quelle plus opportune occasion nous est donnée d'appeler le monde à la pénitence que ces jours dramatiques vécus dans les locaux de Charlie Hebdo et dans le supermarché casher de la Porte de Vincennes ?
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.


22jan15 161C12
Le fait religieux est en l’être humain une manifestation de la partie constitutive la plus intime de son être : son "âme", souffle divin qui lui confère la vie. C’est pourquoi cette manifestation, d’ordre spirituel, transcende la raison humaine et est extrêmement sensible à toute agression réelle ou ressentie comme telle.
Mais l’homme, ayant été créé libre, a la faculté, par sa propre volonté, de rejeter, non le fait religieux lui-même qui lui est consubstantiel, mais ses effets multiples — dont l’athéisme, sorte de religion du non-Dieu, en constitue une facette — en suscitant des conflits de toutes natures, opposant entre eux, tant "croyants" que "incroyants".
Les guerres de religions en sont la triste illustration. Les évènements sanglants que nous avons eu à déplorer tout dernièrement, cause de notre présent propos, ont donné cours à de nombreuses discussions et analyses, sur le fait de savoir s’ils étaient dus ou non à la nature particulière de la religion islamique, ou tout simplement à du terrorisme. L’analyse la plus admise, si l’on en croit les dires estampillés officiels, est qu’il ne faut pas établir un quelconque amalgame entre cette religion et les agissements de ceux qui s’y référent pour accomplir et justifier leurs actes sanglants. Une telle analyse est principalement étayée par le souci de ne pas tenir pour responsables tous les musulmans, en faits ou en pensées, des actes délictueux de ceux qui s’y livrent.
Cette analyse est pertinente dans la mesure où elle n’est pas entachée de calculs politiques, mais elle conduit à s’interroger sur le comportement de ceux qui s’y adonnent en se réclamant de l’islam.
Prétendre évacuer le problème en les traitant de fanatiques, de terroristes, voire de fous, ne résout pas le problème, car il nous faudrait alors se poser la question : Où et comment ces fous, ces terroristes, ces assassins, puisent-ils donc l’idée de se réclamer de l’islam pour commettre leurs méfaits quand, dans le même temps, les islamistes, non terroristes, non fanatiques, non fous, récusent leurs justifications ?
La réponse à cette question est d’évidence incontournable : Ils la puisent tout simplement dans le livre sacré de l’islam : le Coran, dans lequel se trouvent de nombreuses sourates traitant les non musulmans d’infidèles ou de non croyants, et préconisent comme un acte salutaire le fait de les tuer. Nous devons à la vérité de noter qu’une telle atroce prescription se trouve également dans le Talmud, dit loi orale du judaïsme, dans lequel les non-juifs, les "goyim", sont assimilés à des animaux à qui sont réservées les pires considérations, y compris la faculté de pouvoir être combattus et tués.
S’il est réconfortant de penser que ces dispositions méprisantes et criminelles ne sont plus appliquées de nos jours, qu’en serait-t-il si elles venaient à germer dans la tête d’un fanatique ? Ne serait-il pas souhaitable que cette loi juive soit officiellement déclarée, non seulement obsolète, mais surtout, formellement supprimée ?
Pour le Coran, il en est de même. Ne devrait-il pas être purgé de tout ce qu’il contient d’incitation au meurtre, en ne conservant du "djihâd", la guerre dite sainte, que ce qui incite à cultiver le seul esprit d’effort et de résistance au mal, pour ne se consacrer qu’à la poursuite du bien.
Mais, hélas ! La nature humaine est telle que l’orgueil dont l’homme porte le gène, nous rend aveugles et sourds et nous emprisonne, si nous n’y prenons pas garde, dans nos prétentions et certitudes illusoires. Le Coran ne sera donc pas réécrit. Aux côtés des islamistes pacifiques, subsisteront les djihâdistes "guerriers", dans quelque religion qu’ils se trouvent, même païenne, même athées, y compris la chrétienne, mais dont l’état d’esprit n’en épouse pas les fondements, voire même les rejette.
Et tout cela jusqu’au jour ou l’Esprit de Dieu illuminera toutes les consciences, et les portera, dans l’unité, à rendre grâce : au Père, au Fils et à son Saint-Esprit, Unique Vérité, ainsi que les Évangiles, exemptes de toutes dispositions méprisantes ou fâcheuses, et seulement chantres d’amour et de pardon, l’enseignent au monde depuis plus de deux mille ans.
O.M. D-F d'Ile de France


Réponse :
Un de nos frères d'Orient, qui n'est pas seulement d'origine musulmane, mais qui est aussi un homme très versé dans la lecture et la connaissance du Coran, procède actuellement à une explication ou commentaire du Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès.
Il ne réécrit pas le Coran. Il a trouvé dans La Révélation d'Arès la clé des très nombreuses questions que soulève le texte coranique où, de l'aveu des arabisants les plus savants, l'on trouve quantités de mots ou de passages obscurs, dont le sens a été fixé par la tradition faute de ne pouvoir être fixé par la clarté sémantique. Or, la tradition n'est pas libre de tous préjugés, comme le demande Rév d'Arès 10/10.
Je suis extrêmement intéressé par le travail de ce frère d'Orient, travail dont je possède environ 75 %. J'attends les 25 % manquants.
De mon côté, je ne prescris pas davantage de réécrire le Coran, mais simplement de le délivrer des paroles d'hommes ou livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui ont pu s'y glisser au temps où le texte était confié à la seule mémoire humaine, avant que le calife Uthman le fasse mettre par écrit. Ces paroles d'homme me semblent être notamment un certain nombre de hadiths (propos du prophète Muhammad), mais peuvent être aussi des propos des califes Abou Bakr et Omar (peut-être une des raisons pour lesquelles Omar fut poignardé le 7 novembre 644)
Nous Pèlerins d'Arès, tout comme nos frères juifs ou nos frères musulmans, ne nous représentons pas Dieu comme "Père, Fils et Saint Esprit", ainsi que dit votre commentaire, mais vous ne serez pas sauvé ou perdu parce que vous aurez cru cela. Vous serez sauvé par ce que vous faites dans l'ordre du Bien et non par ce que vous croyez. Ce que nous faisons dans l'ordre du Bien est appelé pénitence dans La Révélation d'Arès.


22jan15 161C13 
Frère Michel, vous voilà tout juste sorti de votre opération du cœur et déjà aux manettes d'un nouvel article au sujet d'une actualité ravageuse.
À 3h35 du matin, je glane sur internet sans vraiment trouver quoi que ce soit de remarquable — peut-être faudrait-il fouiller des heures et des heures, mais ça deviendrait lassant — et je tombe sur votre nouvelle entrée.
Votre exemple de la relation entre Caïn (l'assassin de son frère Abel) et Dieu, me projète directement sur le Créateur (ou sur la notion que j'ai de Lui), réchauffant cette intelligence spirituelle que j'ai dû vivre lors de mes épreuves prophétiques.
Dans mon livre (paru en été 2014), dans lequel je m'efforce de trouver des mots au spirituel, j'explique que le nouvel Adam que je suppose être devenu dans les Mains du Créateur s'explique ainsi : nouvelle créature = nouvelle création de Dieu. Voilà aussi peut-être une raison pour laquelle il peut exister un lien que personne ne peut vraiment connaître entre Dieu et sa créature, et, dans le cas de votre entrée, entre Dieu et Caïn. (je ne parle pas de Lamech dont je n'ai pas le souvenir dans la Bible)
Par ailleurs, j'ai un autre sujet qui me tient à cœur et auquel je souhaite vous entretenir.
Dès les premières paroles de la Théophanie à laquelle vous avez assisté, seul, voici comment je comprends ce qui est dit ou plutôt ce qui est écrit au premier chapitre du Livre :
Dès le verset 5, Le Créateur, sous la forme du bâton de Lumière manifesté devant vous, semble donner élégamment préséance à Jésus, paraphrasant sa pensée et sa liberté, en quelque sorte :
i/5 Le Bon (Jésus) dit : "Ferme le livre de l'homme ! Tu ouvres le bon Livre devant les frères."
À quoi Dieu qui est la Vérité, reprend tout de suite la parole derrière pour en "rajouter une couche", pourrait-on même dire pour "enfoncer le clou" :
i/6 Ferme dans le Livre les siècles ! Ferme sauf Mouhamad !
Actuellement, je lis le Coran (prioritairement sur La Révélation d'Arès et je ne lis pas la Bible) avec cette note personnelle : Sois assidu dans la lecture du Coran.
Désolé, si mon commentaire n'est pas très bien ficelé. Je vous souhaite un bon rétablissement,
Guy  P; d'Ile de France


Réponse :
Vous lisez donc le Coran prioritairement à La Révélation d'Arès, mais comme vous connaissez La Révélation d'Arès, celle-ci joue son rôle d'écran... disons... translucide ou diaphane entre votre cerveau et le texte coranique.
Mais dans quelle traduction lisez-vous le Coran, puisque, comme j'imagine, vous ne le lisez pas en arabe... et quand bien même vous la liriez en atabe ! J'ai quelque vingt-cinq traductions françaises du Coran dans ma bibliothèque et j'ai fini par ne plus me référer qu'à la traduction de Régis Blachère, qui a le mérite d'avouer un certain nombre d'incertitudes, car les écarts des autres traductions entre elles , dans certains passages, sont comme on dit en anglais puzzling, c.-à-d.qu'ils rendent perplexe.
En ce qui me concerne, il m'a toujours paru pénible de lire des livres qui par endroits souffrent à l'évidence de manques de clarté ou même d'obscurité. Chaque lecteur du Coran conscient qu'il est en train de lire quelque chose qui contient par endroits la Parole de Dieu, mais qui n'est pas sûr qu'elle se trouve partout, est comme frustré.
La Révélation d'Arès, elle, contient — je l'affirme absolument — toute la Parole que j'ai reçue. Cela lui donne une autre valeur.
Autrement dit il m'est aussi pénible de lire le Coran — mais je le lis, quoique non prioritairement à la Parole d'Arès — qu'il m'est pénible de regarder le monde, parce qu'il y règne de grandes plages de pauvreté, voire même de misère, au milieu de l'abondance.


23jan15 161C14
Se protéger du crime.
Avant la répression battons-nous pour la prévention, la justice sociale, la moralisation des valeurs pour les remèdes et non les châtiments. Tant que nous ne plaçons pas l’amour au cœur du problème nous sommes tous des criminels. L’amour évangélique est extrême ne peut-être qu’extrême. Vous vous soumettez à l’Évangile ou vous vous démettez. Des Pèlerins d’Arès ne peuvent être partisans de la peine de mort. Dieu n’est pas descendu pour entériner la barbarie. Il attend que nous changions cette civilisation et donc que nous changions notre notion de justice en nous-mêmes comme dans la société.
Extrait de "Le Pèlerin d’Arès" (trimestriel) n°15.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour cet extrait du "Pèlerin d'Arès" n°15 de septembre 1981, comme quoi tout ou beaucoup a été déjà été dit depuis longtemps, même si c'était avec d'autres mots. Mais on oublie et Dieu a bien raison de me dire : Ne te lasse pas de leur parler (Rév d'Arès 26/15).


23jan15 161C15
Vous voilà à nouveau à votre tâche prophétique aussitôt vos forces retrouvées… Quel exemple de foi et de courage vous nous montrez qui renforce les nôtres !
J’espérais cette entrée, suite à ses événements violents de ces premiers jours de l’année 2015, l’absence de votre voix sur ce blog manquait sur ce sujet. Et la voilà ! Comme vous, je ne serais pas allée à la manifestation pour Charlie Hebdo, je travaillais ce jour-là et je me sentais mal à l’aise en écoutant de-ci de-là dans mon entourage les échanges sur ce grand élan "Je suis Charlie" qui défendait la liberté d’expression mais sans trop réfléchir, peut-être guidé par une peur non avouée.
Plus belle encore que je ne l’imaginais, la beauté est servante du bien (Rév d’Arès 12/3). Cette entrée fait référence à ce passage de la Genèse sur Caïn et Lamech que vous éclairez d’une lumière encore peu perceptible à bien des yeux. Oui, le Créateur, le Miséricordieux ne juge pas ! Il nous fait comprendre qu’en vouloir au meurtrier entraîne une vengeance sans fin.
Gandhi disait : "Je me sens frère de tous les assassins" ; en cela, il avait compris, lui le pacifique, combien nous étions liés les uns aux autres dans le péché, la violence, les préjugés, et que nos actes avaient des conséquences sur le monde.
La Parole de Dieu redonnée à Arès nous montre une nouvelle fois cette voie de l’amour, de la pénitence pour sortir des impasses et des malheurs de l’humanité.
Vous évoquez des propos de Poincaré, et cela m’a fait penser à un échange avec mon père, qui était officier dans l’armée de terre, dans l’artillerie, qui a fait la guerre d’Indochine et d’Algérie. Il est resté très sceptique et pessimiste sur le devenir des hommes et leur capacité à changer. Il a vu des horreurs, et a vécu des atrocités. Il me trouve bien idéaliste. Je lui disais un jour : "Tu vois Papa, si on avait enseigné aux hommes, de toujours aimer, répandre la paix, pardonner, ne pas juger pour ne pas avoir la guerre, ne crois-tu pas que le monde aurait-pu changer ? Tu as appris que pour avoir la paix il faut préparer la guerre, mais c’est tout le contraire qu’il nous faut faire."
Notre chère liberté d’expression ? ! Pour une insulte au volant ou une queue de poisson, une simple provocation, que de poings ou de matraques prêts à s’abattre sur l’autre !
Oui, nous n’avons que la liberté d’aimer !
Tout ça me renvoie encore et toujours à ma propre pénitence et ma responsabilité d’apôtre.
Françoise de L. d’Île de France


Réponse :
Votre père, officier d'artillerie et grand sceptique doutant de la capacité humaine d'accéder à la grandeur, à la bonté, à la sagesse, était simplement représentatif de ce qui fait aujourd'hui l'esprit de la masse sur terre, la masse formée dans les écoles de la politique, laquelle ne peut vivre qu'en se présentant comme seule sauvegarde possible contre le mal, le crime, les abus de toutes sortes qui menacent la population. Pour la politique il faut donc que le mal existe pour qu'elle se rende nécessaire. Ce que ne voit pas la population, c'est que les lois, les tribunaux, les polices n'ont jamais empêché, depuis des millénaires, le mal de la frapper et quelquefois de façon spectaculairement énorme comme la guerre de 1914-18 : 15 millions de morts, ou de 1939-45: 50 millions de morts. Des massacres que seule la politique et les énormes moyens de destruction qu'elle peut rassembler pouvaient perpétrer. Alors, je ne dis pas qu'il ne faut pas pleurer les victimes des frères Kouachi et d'Amédée Coulibaly, mais toutes proportions gardées, c'est quand même un tout petit massacre comparé aux hécatombes des guerres que je viens de citer.
Ceci dit, comme dit le Coran, tuer un homme est tuer l'humanité, et sans prétendre que nous ne devons pas nous protéger des désaxés et autres malades mentaux meurtriers, le principe judiciaire et/ou policier qui consiste à tuer celui qui tue ne fait jamais que perpétuer la vengeance sans fin, cette vengeance sans fin qu'aiment bien gérer les politiques qui agissent toujours de telle sorte qu'elle ne finisse jamais. La peur est un des travers humains sur lesquels repose la politique, c'est bien connu.


23jan15 161C16
Tout d'abord, félicitations pour votre guérison, Frère Michel !
Croyez-moi, nous sommes trés soulagés, car nous étions trés inquiets et dans une attente interminable.
J'ai pu avoir de vos  nouvelles par Arnaud et Pierrette. Aprés cela un long silence angoissant.
Voilà, je voudrais partager avec vous et tous les bloggeurs la Sourate "Le voyage Nocturne" "Al Isra" Le Coran 17/33 : Et ne tuez pas la vie que Dieu a interdit d'oter, sauf en droit (Justice), et celui qui tue un innocent, alors nous avons donné droit à son tuteur de ne pas avoir de l'excés dans la tuerie, même si son action est légitime.
Ce verset montre qu'à l'époque [où le Coran fut dicté à Muhammad] l'homme a toujours réglé ses comptes en tuant et inversement par vengeance envers le tueur, la "loi du talion", et ce jusqu'à aujourd'hui , trés à l'opposé de la fameuse phrase du Coran: Celui qui tue une vie c'est comme s'il avait assassiné tous les hommes.
La meilleur des choses à faire c'est de faire pénitence.
Je  constate que l'homme aime bien être aimé par les autres, mais lui n'aime personne.
Moi, je dit à cet homme: "Ouvre les yeux : Les magistrats juifs, il y a 3.000 4.000 ans de cela, ont institué les lois que Jésus est venu réformer,  et toi tu ne cherche même pas à comprendre ou est la vérité ou est le mensonge.

و لا تقثلو النفس التى حر م ا له اِ لا بِا لحق و من قتل مظلو مًا فقد جعلنا لِوَ ليهِ سلطنا فلا يسر ف فى ال قتل إ نه كا ن منصورًا

Ainsi que la Sourate "La Table" = "El-Maida", Coran 5/32 :
C'est pour cela que nous avons prescrit aux enfants d'Israël que celui qui tue une vie non coupable de meurtre ou de délit sur terre, c'est comme s'il avait assassiné tous les hommes et celui qui sauve une vie, c'est comme s'il a sauvé tous les hommes, et malgré la venue de Nos prophètes avec des preuves, beaucoup continuent sur terre de commettre des excés.

C'est pour dire que la seule solution à  l'escalade de la violence, c'est la pénitence, Dieu avec Cain et Lamech, montre bien qu'au lieu de punir ces derniers, Dieu met en garde quiconque oserait mettre leur vie en danger. La Justice de Dieu, c'est  d'abord  à nous d'arrêter de faire le mal sur terre.
Youcef du Sud de la France


Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Youcef.


23jan15 161C17
Quelle joie de retrouver dans ce blog votre heureuse convalescence et cette harmonieuse synergie entre La Révélation d'Arès et votre inlassable rappel de la pénitence pour sortir notre monde de son illogisme honteux:  beaucoup  pressentent bien qu'il faudrait aimer, y compris son ennemi, mais  n'osent s'engager.
"Réveillons-nous !", comme diraient les Témoins de Jéhova. Le meurtre ne réveille pas. La caricature blessante non plus. Mais un peu d'humour, oui.
Il était bien plus futé que Charlie Hebdo, notre Desproges cité  par frère Philippe de la Drôme (161c07) : "L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui".
Ça n'arrête pas de me faire rigoler tellement ça invite astucieusement à l'amour des ennemis. Mais le pékin moyen est-il à même de comprendre par cette phrase  que le con c'est aussi lui ?
François D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire.
Einstein a écrit: "La science sans la religion est boiteuse. La religion sans la science est aveugle."
C'est une sorte de dilemme de ce genre que Desproges solutionnait par sa formule "L'ennemi est con..."
Notre très difficile rôle dans la quête d'une solution à cette situation entre croyance et incroyance n'est pas d'en rappler l'incompatibilité par des formules qui sonnent bien mais ne résolvent rien. Notre digfficile rôle est de redonner à l'humain son intelligence totale qui est à la fois intellectuelle et spirituelle.
C'est peut-être dans cette autre affirmation d'Einstein: "Je ne crois pas en un Dieu personnel," que réside la solution.
En effet, le Dieu qui pardonne à Caïn et à Lamech et qui même les protège, par Sagesse, n'est pas personnel, si l'on considère comme personnel tout ce qui fait qu'on se dorlote, se contemple comme victime, comme justicier, comme acteur d'un drame permanent cosmique ou local, ayant des opinions arrêtées en opposition à d'autres, etc. Nous devons devenir impersonnels comme le Dieu d'Einstein afin de nous délivrer de notre petit moi, de cesser de l'écouter, pour enfin s'ouvrir à l'immense Cause de la Création qui repose sur le Bien qui est autant dans les lois physiques qui gèrent l'univers qu'il doit être dans ce que nous recherchons de similaire en nous: la capacité de dépassement, de ce dépassement permanent qu'empêche la vengeance sans fin.


23jan15 161C18
Quelle grande joie de vous lire à nouveau avec cette nouvelle entrée 161 qui nous apporte l’Eau Vive (Rév d'Arès 30/3) et qui fait beaucoup de bien dans une période très trouble.
Je suis tellement heureuse que votre opération se soit bien passée et je sais, ainsi que mes frères et sœurs, tout l’immense courage et l’amour du Père et de l’humanité que vous avez pour poursuivre votre mission fondamentale coûte que coûte.  Nous devons beaucoup aussi à sœur Christiane et à vos filles qui veillent sur vous. Alléluia !
J’ai relu plus attentivement le passage de la Genèse ch. 4 sur lequel je n’avais jamais réfléchi comme vous nous le montrez avec cette entrée 161. Quel bel appel à l’Amour !
Je réalise aussi d’une façon plus frappante que dès la Genèse Dieu appelle à résister au péché, a être pénitents, quand Il dit à Caïn : "Si tu agis bien, ne te relèveras tu pas ? Mais si tu n’agis pas bien, le péché n’est-il point tapi à la porte ? Vers toi se porte son désir, mais à toi de dominer sur lui" (traduction Emile Osty).
Ce ne sont pas les valeurs de la République qui résoudront le problème. On a  même le sentiment que les politiques utilisent ces évènements comme prétexte pour tenter d’éliminer encore un peu plus la foi.  
De tout temps les prophètes ont été combattus, on ne nous aide pas, nous dérangeons, mais nous ne lâcherons pas dans la Voie du Bien, du combat contre le mal par l’amour, dans l’extraordinaire aventure de la Voie arésienne.
Pour sourire, je me sens bien une bique [voir réponse 161C01] (nom que nous donnions aux chèvres que mes parents élevaient), je suis une bique qui fait son ascension vers les Hauteurs sur les centiers chevriers (Rév d'Arès 20/4 et 25/5).
Marie-Odile O. du Midi Toulousain


Réponse :
Mais oui, vous le soulignez avec justesse, le Père emploie le terme de sentiers chevriers pour désigner la Voie Droite vers les Hauteurs Saintes. Chèvres ou biques sur ces sentiers, voilà ce que nous sommes !
En parlant des bicots, nom familiers que nous donnions aux Nord-Africains qui travaillaient en France sans la moindre intentions de les insulter, je rappelle qu'il existait dans mon enfance une bande dessinée alors très connue : Bicot Bicotin, qui était un petit bourgeois (avec une sœur très bon chic bon genre du nom de Suzy)  qui rejoignait aussi souvent qu'il pouvait le Club des Rantanplan constitué d'Auguste, Oscar et... peut-être Jules, qui eux étaient des gosses des quartiers populaires. Pourquoi ce mot : bicot ou bique, de familier est-il devenu injurieux ?
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce beau commentaire.


23jan15 161C19
Après cette période lourde, où l’air vibrait de façon très particulière, faisant penser à la raie vireuse (Rév d'Arès xiLii/3-4-7) qui plane sur le monde, période chargée en souci, (même si ma foi est intacte) pour vous, bien aimé Prophète du Très–Haut, et pour ce monde qui vacille avec les malheureux événements qui se sont déroulés en France et un peu partout dans le monde, voilà un beau ciel bleu avec votre retour parmi nous, qui me remplit de joie !
Votre blog participe au fil jaune — Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf (Rév d'Arès xxxix/3).
Merci de nous guider inlassablement dans le plan de Libération que le Père lança à Arès il y a 41 ans : Il est temps que Je libère les nations (Rév d'Arès 28/20).
Vous guidez les frères de l’aube (Rév d'Arès xxxv/7) d’une nouvelle civilisation fondée sur la vie spirituelle, absolument libre d’autorité, de lois, de règlement, etc.
Voilà une magnifique aventure à vivre pour le prix de l’effort de la pénitence et de la moisson !
Dans cette aventure, Muhammad et Yëchou [Jésus] vous aident : Ta bouche étale la braise de Yëchou (Jésus Prophète de l’amour) ton bras a la lance de (Mouhamad, Rév d'Arès xLiv/7) .Nous sommes accompagnés de la légion d’anges tout équipée (Rév d'Arès 31/6), si nous respectons la prudence (35/10) qui nous est recommandée en nous efforçant d’être toujours pacificateurs, aimants, mais obstinés à accomplir le Bien dans ce monde qui en a tant besoin.
La force spirituelle est immense ! La Mer noie la raie et les guetteurs (Rév d'Arès xLv/22).
Bonne convalescence, cher Prophète ! Mon époux et moi-même vous embrassons de tout cœur avec notre chère sœur Christiane, si dévouée depuis toujours auprès de vous, à la belle Cause du Père.
Chantal C. d’Aquitaine


Réponse :
Qu'est-ce qu'a essayé de faire la politique "après cette période lourde, où l’air vibrait de façon très particulière, faisant penser à la raie vireuse (Rév d'Arès xiLii/3-4-7) qui plane sur le monde" ? Elle a essayé de consoler la population. Autrement dit, la politique s'attribue le même rôle que la religion, et nous voyons bien que La Révélation d'Arès a raison de confondre les princes du culte religieux et les princes du culte politique. Ce que nous avons vu sur la Place de la République à Paris le 11 janvier, c'est une énorme messe athée.
Mais ce n'est pas parce qu'elles consolent que la religion et la politique sont vraies. Même si nous faisions une énorme concession, même s'il nous semblait prouvé que la croyance dans les bienfaits de la politique et de la religion est bonne au bien-être psychologique et émotionnel des populations, nous ne croirions pas que politique et religion sont nécessaires, nous croitions au contraire qu'elle ont prouvé une fois de plus leurs limites minables : la politique par son énorme étalage médiatique qui ne sert à rien, et la religion par ses crimes commis par les frère Kouachi et Coulibaly, car les uns sont et resteront toujours sourds aux autres.
C'est notre rôle très difficile d'aider le monde à sortir de ce dédale sans issue.
Jamais nous n'avions aussi bien compris l'importance énorme de notre place.


23jan15 161C20
Bonjour Frère Michel et heureux de vous voir rétabli.
Ce dernier épisode de violence qu’a connu Charlie Hebdo et l’hyper marché cacher n’est malheureusement que la continuité indirecte de la guerre qui sévit au Moyen Orient et dont trois jeunes ex-délinquants, convertis fraîchement à un islamisme radical, ont cru bon de jouer les justiciers.
Ces forcenés ont-ils seulement lu le Coran dans son intégralité où n’en n’ont-ils écoutés que quelques bribes d’un imam radical qui savait très bien choisir les mots qui convenaient pour les situer dans un contexte de "guerre sainte" ?
Tout cela n’est pas nouveau.
Par contre, je dois avouer que j’ai ressenti  un très gros malaise par ce qui a suivi ces crimes. L’indignation est une chose, mais j’ai été sidéré par l’ampleur du battage politico-médiatique qui s’en est suivi. S’indignerait-on de la même façon pour des civils arabes tués sous les bombes occidentales comme cela a pu se produire en Irak et ailleurs. Je n’ai pas voulu participer aux manifestations des "Je suis Charlie", car si l’on va au bout de cette logique, il faudrait manifester alors tous les jours contre les injustices, les violences et les meurtres dont sont victimes des milliers d’innocents dans le monde.
Seulement voilà ! La presse et les forces de l’ordre, deux emblèmes sacrés de la France ont été touchés. Nos responsables politiques réconciliés pour l’occasion ont appelé à l’union nationale : la Patrie serait-elle en danger comme au temps de la révolution ? Ce que je vois, c’est seulement  que des êtres humains ont été assassinés stupidement, qu’ils soient journalistes, policiers, juifs ou musulmans.
Vous avez raison, je ne crois pas que l’indignation de millions de personnes manifestant dans la rue soit de nature à impressionner des terroristes : je parierais même le contraire; car l’action de trois forcenés a quand même abouti à un fait : un déploiement policier et militaire sans précédent, une surveillance et un contrôle accru de la population française par tous les moyens possibles et une nouvelle dérive de nature à satisfaire les partisans d’une société à la "Big Brother".
On peut se rendre compte aujourd’hui à quel point votre appel à la pénitence prend tout son sens, car tant que chacun croira qu’il est dans son bon droit et que l’autre a forcément tort, l’humanité n’évoluera pas.
Aimez, pardonnez, soyez libres de tous préjugés et pouvoirs et retrouvez l’intelligence du cœur, croyant ou incroyant. Ces mots inscrits en couverture de La Révélation d’Arès prennent plus que jamais tous leur sens.
Richard L. d'Aquitaine.


Réponse :
Merci, frère Richard, pour ce commentaire avec lequel je suis entièrement d'accord.
Moi aussi j'ai "été sidéré par l’ampleur du battage politico-médiatique qui suivit" les actes terroristes
Notre frère Salvator dans un message sur l'intranet "Eau Bleue" de Paris soulignait comme vous l'ampleur phénoménale du battage médiatique et je lui répondit ceci :
"Les intentions idéologiques que cache cet incroyable matraquage vont plus loin encore que ce que vous dites.
Je pleure sur la violence et les morts, mais je n'ouvre plus ma télé. Jamais je n'ai vu la liberté d'expression aussi caricaturée que par ce "Je suis Charlie" imposé. Et la nôtre, celle des Pèlerins d'Arès qui n'ont pas droit aux media, et celle de beaucoup d'autres chaque jour assassinée depuis 41 ans, qu'en fait-on?
Donner Charlie Hebdo, qui n'est pas un organe de presse (la presse informe, Charlie Hebdo se moque, c'est autre chose), comme parangon de la liberté d'expression, alors qu'il n'est qu'un archétype du matérialisme braillard et vilipendeur, serait stupéfiant si cela ne cachait pas l'état d'esprit qui cherche à s'imposer. La politique bien malade espère s'y refaire...
Tout cela est en fait très triste et très grotesque."


23jan15 161C21
Ah ! Le mystère de la liberté d'expression !
Julie Morin, la Canadienne, est adorée au Québec car elle se prend pour la réincarnation de Marie Magdeleine.
France Gautier, toujours au Canada, se prend pour Dieu et on trouve ça très bien.
En France, Michel Potay publie ses entretiens avec Dieu et on censure, on trouve cela complètement idiot, douteux, sectaire.
En France, la liberté d'expression a encore du chemin à faire, malgré la laïcité .
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Réponse :
Que racontez-vous ? Je n'ai pas eu "d'entretien avec Dieu".
Jésus, messager de Dieu puis Dieu Lui-même ont parlé et moi, témoin muet, j'ai noté leurs propos, qui sont devenus La Révélation d'Arès.
Par ailleurs, Julie Morin et France Gautier du Canada sont-elles "adorées" et considérées comme "très bien" par autant de monde que vous pensez ? Je n'en suis pas sûr du tout.
Merci quand même, frère Jacques, de trouver que La Révélation d'Arès n'a pas l'auditoire qu'elle mérite.


23jan15 161C22 
Que je suis heureuse de vous retrouver sur le blog !
Grand merci au Père de prendre soin de vous.
N'oublions pas notre sœur Christiane qui, jour après jour, vous donne tout son amour et ses bons soins.
Je vous renouvelle à nouveau tous mes bons vœux, ceci du fond du cœur.
Je suis troublée lorsque je lis. Pourquoi le Créateur venge-t-Il Caïn sept fois et Lamech soixante-dix-sept fois ?
Vous dites que Dieu voit les crimes de Caïen et de Lamech "sous l'angle du Bien triomphant du Mal par l'amour."
Où est le Bien ? Car je ne vois pas le rapport. Mon faible lumignon ne comprend pas.
La Révélation d'Arès condamne la vengeance, je vois certainement cela d'une manière primaire.
Le Père voit-Il les meurtriers comme étant aussi des victimes du mal endémique ?
Pouvez-vous m'apporter une précision, j'ai besoin de comprendre ce passage.
Merci beaucoup, prophète.
Nicole L. d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour vos bons vœux renouvelés, ma sœur Nicole.
Mais, je vous avoue que si, d'un côté, vous ne comprenez pas que Dieu montre une générosité sublime à l'égard des crimes de Caïn et Lamech et que vous ne voyez pas le Bien dans son Pardon, je suis de mon côté stupéfait que la très ancienne sœur que vous êtes, Nicole; si engagée, n'ait pas encore compris que le pardon des offenses est le pardon de toutes les offenses, quelles qu'elles soient, y compris les crimes de Caïn et de Lamech. J'ai toujours enseigné ce pardon absolu, parce que nous le tenons du Père Lui-même, et parce que Jésus le rappelle dans son Sermon sur la Montagne.
Dieu fut évidemment le premier à pratiquer ce Pardon absolu, parce qu'il savait que si Caïn et Lamech devaient être tués à leur tour en représaille de leur crime, ce serait l'enclenchement d'une vengeance qui deviendrait sans fin (Rév d'Arès 27/9) et qui l'est devenue en effet: Voyez l'état actuel de l'humanité où l'on s'entretue à qui mieux mieux. Le Père savait que ce serait l'accroissement du mal et de son sillage de malheurs, que le Créateur voulait au contraire stopper.
Que dit le Créateur en effet à Caïn qui craint d'être tué ? Il lui dit: Si on te tue tu seras vengé sept fois... et à Lamech: Tu seras vengé soixante-dix-sept fois. En deux générations la vengeance passera ainsi de 7 à 77 fois et elle sera bien partie pour devenir sans fin. N'oubliez pas que c'est la vengeance sans fin que le Père condamne. Le Père ne parle pas de vengeance occasionnelle et sans suite. La vengeance sans fin actuelle eut pour origine des vengeances qui à cette lointaine époque n'étaient encore qu'occasionnelles et auraient dû être pardonnées, oubliées, ce qui eut mieux valu.
"Où est le Bien ?" demandez-vous. Comment vous répondre ? Imaginez que vous me haïssiez, que vous me creviez un œil et m'arrachiez les dents et les ongles, puis m'assayiez et m'enchaîniez à une chaise pour me torturer en m'enfilant un tire-bouchon partout dans le corps, puis me coupiez une jambe à la hache et un bras au hachoir en m'injuriant, etc., et que pour finir je vous pardonne totalement le mal que vous m'avez fait. Où est le Bien, à votre avis ? Dans mon pardon, dans l'amour que je continue de vous porter, évidemment. Pourquoi ? Parce que si je laisse ma famille et mes amis s'indigner du mal atroce que vous m'avez fait et chercher vengeance (eux diront chercher justice) et que de leur côtés vos parents et amis estiment que le mauvais sort que vous m'avez fait subir était mérité et à leur tour se vengent de mes parents et amis (eux aussi parleront de justice) en leur déclarant la guerre, qu'est-ce qui s'enclenche ? Une vengeance sans fin qui va durer des générations et des générations. Oui, mon pardon absolu qui empêche cet enchainement infini de la vengeance est un Bien ! Un Bien absolu.
Peut-être ne suis-je pas encore assez clair ? Si je ne suis pas encore assez clair, dites-le moi. J'essaierai d'expliquer cette chose très simple qu'est le Pardon absolu d'une autre façon.


24jan15 161C23
Comment ne pas m’associer à la joie de tous mes sœurs et frères de vous voir revenir et en pleine convalescence déjà sur le parvis pour nous enseigner une nouvelle fois avec cette sublime entrée 161. Merci !
Après ces tragiques évènements (comme hélas, combien d’autres tragiques évènements dans le monde), j’ai lu le témoignage très émouvant, dont les médias ne parlent pas, d’Évelyne, une Chrétienne engagée dans son quartier de la rue d’Aubervilliers à Paris 19ème . Elle a connu les deux frères Kouachi enfants. Père absent, mère prostituée. Un jour, Sherif et Saïd, 10 et 12 ans ont retrouvé leur mère morte chez eux. Elle venait de se suicider.
Voici un extrait de son témoignage :
Évelyne l’a reconnu sur sa télé mercredi 7 janvier. "J’ai appelé mon gendre, qui lui aussi a grandi dans le quartier. Il m’a bien confirmé. J’ai pleuré. Je me suis dit que je suis responsable. J’aurais dû aider cette maman. On n’aurait jamais dû emmener les enfants à Eurodisney, avec cet argent-là, on aurait dû aider cette maman. Chérif avait une dizaine d’années, pas plus. Finalement, à n’avoir rien vu, nous avons tué cette mère et avons été incapables de sauver ses enfants."
Évelyne est inconsolable devant sa télévision. "Chérif était un enfant comme les autres. Mais il n’aura pas reçu d’amour… Il a trouvé dans le fanatisme religieux, la famille qu’il n’avait jamais eue. Ils ont su lui monter la tête. En même temps, c’est facile de s’en prendre à des gamins aussi isolés et fragiles. Personne n’était là pour le remettre dans le droit chemin."
"S’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu terroriste ?"
Je connais bien cela moi aussi. Enseignant dans une section spécialisée au sein d’un collège pour élèves en difficultés scolaires, "la délinquance", comme on dit aujourd’hui, je la vois tous les jours. Elle est souvent liée à cette misère. Misère sociale, bien sûr, mais surtout cette misère spirituelle qui sévit dans le monde. Il m’arrive parfois d’avoir des nouvelles de certains anciens élèves qui sont en prison. (Mais il y en a beaucoup qui s’en sortent bien. Il ne faut pas noircir le tableau non plus.)
J’ai vécu dernièrement un évènement tragique à mon travail.
Mohamed, 15 ans, turbulent et fragile, après avoir bien travaillé pendant 2 heures (J’ai cette classe 8 h en cours le mardi) a commencé à beaucoup s’agiter, à dire qu’il "était Mohamed Merah et Kouachi". C’était le mardi qui suivait les deux actes terroristes. Il y avait beaucoup d’agitation ces jours-là. Je lui ai bien sûr demandé de se taire. Pendant 4 h, il a continué à prononcer ces mêmes paroles et refusait de travailler. Puis, il a pris son sac, une demi-heure avant la fin du cours et est parti.
J’ai prévenu la vie scolaire de son départ. Et je me suis dit qu’on reparlerait de tout cela plus tard avec une sanction.
Quelle ne fut pas ma surprise en rentrant chez moi d’avoir sur mon portable un message d’une brigadière de police. Des policiers sont venus chercher Mohamed au collège (En fin de compte il n’avait pas "fait la grille" comme je le croyais, il était allé dans "la salle d’exclusion"). Il a été mis en garde à vue deux jours et deux nuits. Les policiers sont venus interroger les élèves au collège. Ceux-ci ont dû aller au commissariat l’après-midi avec leurs parents pour signer les dépositions. Moi-même j’ai été interrogé pendant deux heures.
J’ai eu des pressions pour porter plainte. (Ce que j’ai refusé de faire, bien sûr.) J’ai surpris la brigadière de police quand j’ai dit du bien de Mohamed. Et oui, il n’est pas ce qu’on peut appeler un jeune "facile", mais tout de même... Il était de mon devoir d’être droit et objectif.
Au final il est passé devant la juge en comparution immédiate pour "apologie du terrorisme !"
Quelle misère ! J’en suis encore bouleversé.
Heureusement, il n’a pas eu de condamnation, mais la juge a demandé une interdiction de venir dans le quartier du collège et qu’il soit exclu. Il y aura donc un simulacre de conseil de discipline. Simulacre, parce que selon la loi, les membres élus à la commission du conseil de discipline (parents, profs, élèves…) sont souverains dans leur décision avec vote à bulletin secret.
Tiens, mais les lois de la République, la démocratie, la liberté, l'égalité dont l’Education nationale parle tant… ?
Je serai à cette mascarade et je pourrai haut et fort dire ce que je pense de tout cela.
Je m’inspirerai de ce que vous dites :
Nous savons que nous sommes tous responsables du mal, que donc sa solution ne réside pas dans la condamnation, la punition et la guerre, parce que cela revient à nous condamner nous-mêmes, à nous sanctionner nous-mêmes, à nous faire la guerre à nous-mêmes sans fin — la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) —. La solution est dans l'amour sans conditions, le pardon sans conditions, la paix sans conditions, l'intelligence et la liberté sans réserve.
Un Pèlerin d’Arès se doit "de nager à contre-courant des idées du monde", comme vous le dites Frère Michel.
Alain Le B. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très ému en lisant votre commentaire, frère Alain.
Je vous reconnais bien ici, mon frère, dans la position très difficile d'un croyant de conviction pris entre l'éthique du monde et la grande Éthioque du Sermon sur la Montagne.
Bravo. Je voudrais être à vos côtés dans ces moments difficiles, mais si je ne le suis pas physiquement, je le suis spirituellement.
Je prie avec vous, mon frère Alain, et avecMarie-Anne et Aurore.


24jan15 161C24
Je viens de lire votre réponse à Nicole (161C22) et je viens de relire attentivement Genèse 4 et je suis comme ahuri.
Ce que vous dites est absolument vrai, je ne m'en étais jamais rendu compte. Jamais je n'avais ressenti la Très Sage Générosité du Créateur comme les mots de la Bible le disent.
Pourquoi ? Parce que comme tout le monde je suis marqué au fer rouge par la culture reçue et pour moi Caïn est le criminel maudit et banni par la Tribunal de Dieu, que je ne vois pas agir autrement que comme un président d'Assises au nom d'une loi... Une loi qui au moment de Genèse 4 n'existe évidemment pas et n'existera jamais ailleurs que dans les idées humaines qui vont écrire dans l'Exode ce que Dieu appelle les livres écrits de main d'homme (Rév d'Arès 32/10) [Rév d'Arès 35/12].
C'est l'homme le revenchard, le bourreau, celui qui ne pardonne pas.
Oui, Dieu pardonne, Dieu s'efforce de réduire les dégats du mal.
Nous sommes complètement déformés par l'idée que ce qui est "juste" ne peut pas être méchant, alors que vouer un assassins ou un malfaiteur quelconque à un méchant sort est le mal et non le bien. Le bien est dans le pardon.
Le problème ici, c'est que vous allez complètement contre les concepts que le monde a de ce qu'il appelle la "justice".
Vous allez complètement à contre-courant des réflexes de la culture politique, inventrice du juridique, qui, si j'ai bien compris et j'ai bien compris, n'est que de la barbarie légale.
Vous avez du courage et vos affidés [les Pèlerins d'Arès] ont du courage. Mais c'était tout à fait la position de Jésus. Mais diantre ! L'Église est complètement contre Jésus.
Dans votre réponse 161C10 à Ange vous dites que quand vous avez vu et entendu Jésus vous pensiez être traité de menteur, mais que ce n'est pas ce qui s'est passé ; les gens vous ont dit: Je crois, mais "ça ne me concerne pas." Moi, je pense que c'est cette position contraire aux idées générales qui leur a fait peur et qui continue de faire peur. Vous savez, même si on y croit, il faut du courage pour dire à ses amis dans une conversation à table, au salon ou sur la plage : "Il fallait pardonner aux frères Kouachi et à Coulibaly." Les gens qui disent ça ont peur de passer pour des dingues ou des illuminés. Pour être Pèlerin d'Arès il faut accepter d'être retiré du monde et de ses idées. C'est un couvent virtuel.
Maurice B. de Picardie


Réponse :
Tout ce que vous dites, frère Maurice, est indéniable. La masse préfère l'ogre des tribunaux, qui leur paraît être la justice sereine, celle qui cache ses dents et la cuisine dans laquelle elle fricote ses condamnés, au pardon qui lui paraît être une débilité de poule mouillée, une faiblesse condamnable qui voue les pardonneurs à la vindicte des assassins, des voleurs, des violeurs, des ennemis de toutes sortes, etc.
En fait, toute la Bible est le récit d'une confrontation de deux éthiques : l'Éthique du Père et l'éthique de la justice humaine. Elles sont pratiquement opposées. C'est la raison pour laquelle le Sermon sur la Montagne — par excellence l'éthique de Dieu rappelée par Jésus — ne figure pas parmi les termes de foi du credo chrétien. Les évêques réunis à Nicée en 324-325 ont préféré inventer une formule quasi païenne de dieu à trois têtes (la trinité: père, fils et saint-esprit, Rév d'Arès 23/7), qui ne faisait pas de tort à l'empereur Constantin et à sa loi romaine, plutôt que rappeler aux Chrétiens l'obligation première d'amour, de pardon, de paix, qui allaient totalement contre Constantin et sa loi romane.
La campagne, assez souvent reprise, des athées américains qui défilent vêtus d'un T-shirt sur lequel est imprimé: "Atheists for Jesus" (Les Athées sont pour Jésus) a montré que Jésus — comme aujourd'hui La Révélation d'Arès — était le pont sur lequel croyants et incroyants pouvaient se rejoindre.
Jésus il y a 2.000 ans s'était, comme s'est aujourd'hui le Pèlerin d'Arès, complètement coupé et de façon très explicite de l'éthique générale du monde des lois, des tribunaux et des polices, orchestrés par les politiques qui donnent sans cesse l'illusion d'être les défenseurs d'un monde protégé, alors qu'ils ne font que poursuivre une vengeance sans fin, qui est finalement leur fond de commerce.
Ajoutez à cela que les media font commerce de faire trembler et frémir le public, font leurs choux gras des malheurs, des catastrophes, des crimes, des guerreq, des perfidies, "matières" de la vengeance sans fin, et vous verrez que beaucoup (politiques, professions policières, judiciaires, media, etc.) ont beaucoup à perdre, matériellement parlant, avec l'amour, le pardon et la paix.
Oui, notre mission est ingrate et demande beaucoup de courage au missionnaire.
Efforcez-vous de surmonter vos appréhensions et rejoignez-nous. Nous avons besoin de monde.


24jan15 161C25
Il semblerait que votre cœur est aussi reçu des améliorations spirituelles.
Pendant votre absence et encore aujourd'hui je cherche à faire sourdre la Vie de moi, à faire avec Elle un en moi par la pratique de la pénitence.
Je tiens tellement à comprendre l'Amour du Père pour à mon tour aimer mon prochain.
Adolescent, quand je découvris la Genèse, je fus marqué par l'histoire de Caïn et Abel, il y avait un mystère que je ne comprenais pas. Avec le temps je pensais même qu'il devait y avoir une erreur de traduction, un ajout ou une suppression d'homme.
Quand mercredi soir je lus votre nouvelle entrée, c'est une révélation que je reçus ! Une nouvelle compréhension sur ce qu'est l'Amour de Dieu au-delà de tout jugement et de toute justice humaine.
Je laisse encore votre parole remuer la terre en moi.
Ce matin, Céline me réveillant, je lui dis aussitôt que vous aviez écrit une nouvelle entrée. Je m'empressai de raconter la courte histoire de Caïn et comment l'Amour de Yahvé tenta de faire revenir Caïn et le reste sur le plan génésiaque. Pour la première fois, par les mots, nous nous sommes mis en accord à propos de l'Amour au-delà du bien et du mal. Il faut dire qu'elle a ça dans le sang, une compréhension toute naturelle pour elle. Quel soulagement ! Quelle joie d'avoir vécu ce moment ! J'èspère maintenant que bien d'autres suivront.
Je remercie le Père d'avoir permis la poursuite de votre mission.
Tony L. de Touraine.


Réponse :
Le cœur de chacun de nous "reçoit des amélioration spirituelles" chaque jour. C'est pourquoi je ne cesse pas de dire depuis 1974: "Je sais maintenant que la foi n'a rien de fixe, que le pire ennemi de la foi est le dogme parcequ'il fixe. Chaque matin ma foi est plus grande et différente de ce qu'elle était la veille et demain elle aura encore évolué. C'est la raison fondamentale de la nocivité de la religion qui fixe définitivement ce qu'il faut croire et ne pas croire en prétendant que ce qu'on croit est ce qui sauve, alors qu'en réalté c'est ce qu'on fait de bien qui sauve."
Ce qu"il y a de pire dans le meurtre c'est qu'il interrompt l'existence de l'homme total: chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), l'empêche donc d'atteindre la Vie avec un grand V, qu'évoque votre commentaire. C'est la plus grand mal qu'on pu faire les frères Kouachi et Coulibaly aux gens qu'ils ont tués et c'est le plus grand mal que la police a fait aux frères Kouachi et à Coulibaly en les tuant, les empêchant d'évoluer, de comprendre leur péché, de devenir des hommes de Bien.
C'est une façon de voir à laquelle les idées du monde sont totalement opposées actuellement, du moins officiellement, et c'est contre cela que nous luttons.


24jan15 161C26
Quelques réflexion à propos de la marche citoyenne du dimanche 11 janvier.
Une masse humaine impressionnante plutôt calme et patiente, revendiquant le respect de la liberté d'expression, de la pluralité sociale, de la liberté de culte, etc.
Mais nous ne sommes pas naïfs. Tout le travail du changement reste à accomplir, même si certains panneaux parlaient d'amour !
Cette foule ne s'est pas levée pour battre le mal, comme nous le dit la Parole : Qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes et obstinées, ils auraient battu le péché, l'abomination  haute comme une falaises. (Rév d'Arès 28/12) sans vengeance. Pas de justiciers aveuglés par un système dont ils sont les premières victimes ! Ils sont dans l'illusion : La lune goûte le nuage; sourds sont les fils unis (Rév d'Arès xxxv/16 ).
Après cette marche, voyez la violence, la vengeance, les comportements barbares qui sévissent partout dans le monde et en France ! Une évolution est elle possible? Rien ne semble avoir fondamentalement changé.
Avons nous gagné en liberté d'expression ? Pour nous, Pèkerins d'Arès, la liberté d'expression est très limitée. À part la rue l'internet et certaines librairie, tous les médias nous sont fermés. Et l'expérience a montré que l'internet n'a jamais suscité de nouveaux épis mûrs.
Notre mission est de transmission de la Parole dans un esprit de recherche du petit reste et elle apparait plus nécessaire que jamais : Les frères qui colportent Ma Trace (Rév d'Arès xxxvi/7). Les frères prennent ta voix xxxvii/9). Une mission basée sur la pénitence, la paix, l'amour, le pardon, la liberté absolue — être libre de tous préjugé — l'intelligence du cœur, enfin sur le retour d'Éden à reconstruire, à reconstruire d'abord, dans nos cœurs et entraîner tous ceux que nous pouvons . Nous ne pouvons que susciter et chercher les épis murs.
Encourageons nous, les uns les autres, à grandir ensemble dans le Bien, soyons vigilants comme nous le dit la Parole: Ils ne dorment pas. Quand tu veilles ils dorment à leur tour (Rév d'Arès xxxv/13) et faisons vivre ce "laboratoire" de l'amour, de la paix, de la liberté, de la patience, de la mesure, bref, de la pénitence, que notre vie en soit une preuve vivante. Nous donnerons peut être aux épis murs envie d'en faire autant et de nous rejoindre !
Ne perdons pas de temps dans des circonvolutions inutiles qui nous éloignent de la Parole et qui trompent le monde.
Voila, c'est ma réflexion du moment, je voulais la partager avec vous, ma fraternité de cœur  et d'âme.
Avec vous dans la prière chaque jour, avec toute mon affection fraternelle et avec tous mes vœux pour que nous construisions notre vie dans la Paix de Dieu" celle qui se plante pour longtemps (Rév d'Arès xxv/11) et l'amour.
Francis M. du Centre et de Touraine


Réponse :
Ces lignes, frère Francis, nétaient pas écrites pour un commentaire, mais pour une message que vous adressiez à voos frères et sœurs de la Mission de Tours par la voie de son site sur le web. Je les ai trouvées en si bonne relation avec le sujet de cette entrée qie je me suis permis de les afficher ici.


24jan15 161C27
Nota du blogger : Ces lignes ont été adressées au blog comme commentaire par frère Jeff de Paris, qui les avait déjà affichées sur un site de facebook. René et Amia, dont il parle ici, sont des personnes qu'il a rencontrées dans la rue au cours d'une d'une mission le 22 janvier.

Il a 79 ans. Elle en a 22. Il est catholique. Elle est musulmane. Il s'appelle René. Elle s'appelle Amia. Ils ont tous les deux croiser mon âme sur la place publique parisienne, non loin de la Gare Montparnasse, jeudi 22 janvier. Deux belles personnes, encore capable pour chacune d'elle d'entendre l'apôtre les appeler au Bien qui n'a pas encore été accompli et à cette Révélation Redonnée à Arès en 1974 et 1977. Ils illustraient bien chacun à leur façon ces "85 à 90% des gens qui... sont sceptiques sur la possibilité de vaincre le mal par le bien".
René, qui ne croit plus qu'au bien direct : "Quand je donne, je ne passe par une association, je donne directement. J'ai eu faim, j'ai souffert, je sais ce que c'est et aujourd'hui, même avec peu de moyens je continue de donner."
Je réponds : "Oui, la charité système qui sépare la main qui donne de celle qui reçoit nous coupe d'une dimension essentielle du don. Mais il faut aller plus loin et oser qu'un monde juste et des hommes bons n'auront plus besoin de charité pour s'en sortir."
René s'insurge alors devant cette France qui n'a pas réussi à vaincre la pauvreté : "En France aujourd'hui, nous n'avons pas été capable de faire en sorte qu'aucun enfant ne soit livré à lui-même pour faire face aux difficultés, à la faim, à des parents qui ne peuvent remplir leur rôle ! C'est quand même incroyable. Que font les politiques, les religions ?"
À René, je réponds simplement : "Ce que le Père est venu dire à Arès, c'est que ce monde bon que nous désirons pour la plupart d'entre nous, ne pourra venir d'une décision politique, ni même d'une action religieuse, il ne pourra venir que de la grande réforme des cœurs. Ce que la vie vous a appris, vous pouvez le transmettre. C'est à cela que La Révélation d'Arès invite. Je ne peux vous dire, mon frère René, si cette Révélation vous touchera, car je connais des hommes dont je pensais qu'il serait touchés, mais qui ne l'ont pas été, et d'autres dont je pensais qu'ils ne le seraient pas et qui l'ont été. Dans tous les cas, puisque vous êtes chrétiens, vous pouvez revenir à l'essence du Christianisme qui coule à flot dans ce magnifique Sermon sur la montagne (Matthieu 5 à 7)."
J'ai laissé à René une invitation à venir découvrir La Révélation d'Arès en précisant bien : "Si vous venez, ne vous attendez pas à trouver une solution miracle. Je suis un homme qui cherche, et je vous invite à mettre en commun nos recherches."
À Amia, qui semble tombé de son nid au moment ou elle enlève ses écouteurs pour m'écouter, je lance le grand appel au Bien que La Révélation d'Arès résume par le terme de pénitence : "Oh ! pas la pénitence religieuse, non simplement aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés, retrouver l'intelligence du cœur !" Et je mui rappelle l'origine de cette Révélation.
Elle : "C'est vrai ce que vous dites. Le Bien est la solution."
Moi : "Vous êtes croyante ?"
Elle : "Je suis musulmane, mais pas très pratiquante."
Moi : "Vous croyez en Dieu, et au bien, mais vous ne suivez pas exactement les pratique de votre religion, c'est cela ?"
Elle : "Oui."
Moi : "Vous savez, Amia, vous êtes loin d'être la seule dans ce cas dans votre religion. J'ai croisé beaucoup de musulmans qui m'ont fait la même confidence que vous. Alors je vais vous dire deux choses. Primo, dans le monde vous avez des milliards de croyants (5 à 6 selon les chiffres "officiels" qui pratiquent, prient, méditent, etc.) Eh bien, quand on regarde l'état du monde aujourd'hui, on est bien obligé de convenir que ces pratiques n'ont pas apporté le Bien. Secundo, la pratique qui manque à ce monde est beaucoup plus simple. C'est celle de l'amour, auquel je vous appelle. Si tous les croyants du monde, au moins un certain nombre, se souciaient moins de leur pratique que de l'accomplissement du Bien dans leur foi et dans leur vie quotidienne, certainement ce monde irait mieux."
Je poursuis : "Amia, vous avez quelque chose à apporter à cette humanité (elle sourit). Je vais vous inviter à découvrir La Révélation d'Arès. C'est un livre qui peut éclairer utilement tout croyant qui s'inquiète de sa pratique, ou de son absence de pratique. Je ne vous demanderai pas de ne plus lire ou croire au Coran ou de renoncer à votre foi musulmane. Ce n'est pas le propos de La Révélation d'Arès. Le propos de La Révélation d'Arès est de remettre chaque homme face à ses responsa­bilités, de l'inciter à faire passer sa foi du domaine de la croyance à celui de la Vie, c'est-à-dire de l'action bonne au quotidien."
Elle : "Je viendrai peut-être à votre invitation. Je vais en parler à un ami que ça intéressera peut-être."
J'ignore si René et Amia viendront, mais s'ils ne viennent pas, je les aurai manqué de peu. Probablement parce que leur scepticisme, que notre rencontre aura ébranlé, reviendra en force pour les convaincre qu'au fond il n'est pas raisonnable de croire à cette "possibilité de vaincre le mal par le bien".
Mais, je poursuivrai, avec beaucoup d'autres apôtres jusqu'à ce que nous trouvions les moyens de résoudre le dilemme, comme vous l'exprimez très bien frère Michel. Oui, nous serons tous "obstinés à ramener le Bien sans conditions aussi longtemps que l'humanité restera obstinée à n'y pas croire."
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Jeffe, pour ce beau témoignage qui a sa place ici..


24jan15 161C28
Je viens de voir une vidéo de Thierry Noirtault  convoqué pour apologie de terrorisme !
Ce frère humain très courageux l’a mise sur YouTube. Il a fait 22 heures de garde à vue, convoqué en mars 2015 pour répondre de faits d'actes terrorisme ?
Extrait Vidéo :

Gardé à vue pour avoir témoigner mon amour pour l'humanité entière, puis convoqué au tribunal des Sables d’Olonne le 12 mars 2015 [prochain] à 16h, pour fait d'apologie publique d'actes de terrorisme lors de la journée d'unité nationale du dimanche 11 janvier.
Ayant appris la garde à vue de Dieudonné, j'ai pris la décision d'aller au commissariat le plus proche, afin de faire part que la gouvernance de mon pays s'apparente à une dictature. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, dans le commissariat, on me met en garde à vue !
Le dimanche précédent, je m'étais joins au rassemblement d'unité nationale, suite à cet enchainement d’actes criminels traumatisants qui m'ont bouleversé, afin d'échanger avec mes semblables, témoigner de mon désir de paix.
J’ai arboré un carton en 4 volets avec écrit dessus:
JE SUIS CHARLIE
JE SUIS HUMAIN
JE SUIS KOUACHI
JE SUIS LA VIE avec un coeur dessiné
voulant ainsi signifier à mes semblables que je fais le deuil de TOUTE les victimes des événements passés.
Je ne me réjouit d'aucune mort de frères et sœurs humain."

Je suis le frère Didier, apôtre de l'idéal et suis très fier d'avoir pour père spirituel le Frère Michel Potay, Mikal, et pour sœurs et frères les Pèlerins d'Arès, et mes ami(e)s athées ou d'autres croyances au service du Bien.
Je me sent frère de toutes les femmes mes sœurs, tous les hommes mes frères, je ne suis pas un terroriste, je ne suis pas l'hebdomadaire Charlie qui dénature l'amour humain et continue de mette le feu dans le monde suite au drame en ne respectant pas la liberté de conscience, je les considère [les gens de Charlie Hebdo] totalement inconscients, irréfléchis.
Je suis les frères Kouachi et le frère Coulibaly dans le sens de créatures, de fils de Dieu en puissance, pas dans le sens de cautionner leur actes criminels qui m'ont bouleversé, comme beaucoup d'humains sur terre et je les plains pour ce qu'ils ont fait.
Nous sommes tous responsable car nous faisons tous le mal, tous pécheurs et  comme disait Gandhi: "Je ne suis pas un assassin mais je me sens frère de tous les assassins, car l'autre, c'est un autre moi-même, et j'ai en moi le potentiel aussi de commettre des actes horribles, j."
J'ai fait le choix de la pénitence et je suis très lucide me concernant, je suis un pécheur parmi d'autres pécheurs et Dieu Seul est Saint (Rév Arès 12/4).
Le gouvernement le 11 janvier15 a vite fait de prendre la marche en la nommant "marche républicaine."
Ce n'était pas une marche républicaine. Je me suis rendu Place de la République pendant une heure et j'ai vu une marée humaine, une marche qui bien au-delà des drames passés appelait à la liberté, à l'amour, à la paix.
Le Gouvernement enfume le peuple continu de nous faire croire qu'ils ont la solution contre le mal. Mensonge, mirages! Ils annoncent plus de police, plus de militaires, si ça continue ça va finir en dictature, tout cela n'est que du bruit.
Je suis image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26), comme tous mes semblable capables du meilleur, comme du pire et aussi, Adam, Ève, Caïn, Abel, Lamech, Noé, Abraham, Moise, Élie, Isaïe, Jésus, Mikal, mon  concierge, mon boulanger, ma dentiste, mon médecin, le plombier, etc. Je ne suis pas un ver, je suis fils de la buée (de la) Bouche de Dieu (Rév d'Arès xxi/5), comme tous mes prochains, qui qu'ils soient, quelles que soient leurs croyances, je suis toute l'humanité, la chair de la chair des tous mes prochains, alors dans ce sens-là, je dis: je suis Coulibaly, je suis les frères Kouachi et je ne cautionne pas leurs actes malheureux.
Frère Michel en écrivant ce commentaire si vous le publiez, je prends le risque à mon tour de finir en garde à vue, pas de soucis, j'assume 100%, je ne doute pas un instant que mes sœurs et frères m’emmèneront des oranges.Je n'ai peur que d'une chose, c'est de mourir sans âme et de finir dans les ténèbres glacées.
Je vous aime qui que vous soyez.
Didier.Br d'Ile de France


Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Didier. Je le publie, très heureux de le publier. Croyez-moi, si l'on se met à envoyer devant les tribunaux pour "apologie du terrorisme" tous ceux qui mettent de l'humanité, de l'amour, du pardon, de la sagesse, dans leurs propos, il y aura beaucoup de monde.
Je crois que le gouvernement et les politiques en général n'ont pas pris les choses comme il fallait les prendre, mais les politiciens espèrent que leur attitude leur vaudra un renouveau d'estime pour la politique aujourd'hui si dépréciée.


24jan15 161C29
Merci, frère Michel, pour ce que vous rappelez dans votre réponse à notre sœur Nicole
Je crois que notre soeur sait bien cela que nous devons tout pardonner, absolument tout : les gestes, les actes, les mots et même les silences.
Il n’y a aucun acte impardonnable. Vous nous l’avez toujours enseigné.
Mais avec  l’éclairage que vous apportez ici : la Genèse, peut-être nous redonnez-vous une perspective que nous avions trop intellectualisée ?
Personnellement je sais que le pardon peut prendre plus ou moins de temps suivant le mal qui a été fait et on peut avoir du ressentiment pour celui qui nous a fait du mal, pour autant le pardon commence dès que l’on renonce à la vengeance, ne serait-ce celle des mots. Le pardon est difficile, voire impossible pendant un temps très court comme, par exemple, le temps de la colère, car la colère décervelle l’homme, [ou le temps de] de l’énervement, de l’émotivité  c’est-à-dire que dans ces moment-là il n’est pas capable de réfléchir avec objectivité ni de réfléchir tout court d’ailleurs.
Nous en sommes là avec le mouvement "Je suis Charlie".
Pourtant il faudra bien arriver à faire comprendre la grande spécificité de La Révélation d’Arès à ce sujet :  le Créateur donne un sens nouveau au pardon : il en fait un acte de recréation !
Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur (Rév. d’Arès 30/8-10).
Quand Dieu dit qu’Il ne pardonne pas à l’homme, Il veut dire qu’Il n’efface pas ses péchés par une bénédiction. Il attend que ce soit l’homme lui-même qui les «efface», en cessant simplement de les commettre, en changeant en bien : S’ils ne pèchent plus, Je ne Me souviendrai plus de leur passé (Rév d’Arès 30/13).
Et l’effort de l’ascension passe immanquablement par le pardon des offenses, de l’homme envers son frère humain. Oui l’homme doit pardonner, en toute occasion, telle est l’invitation qui nous est faite à tous.
Il contribue à débouter l’esprit de vengeance, de rancœur, il lave le cœur de l’homme et réinstalle des relations apaisées. L’homme qui pardonne, change, se reconstruit.
Prenons un exemple : Si quelqu’un me fait du tort, j’ai plusieurs solutions : J’agis dans le sens de la vengeance, c'est-à-dire que j’en tire rancœur, et j’attends l’occasion de rendre la pareille, ou bien je me tourne vers la justice, qui va infliger une punition. Je fais comme m’y incite ma culture, et ce que je crois être juste et normal. Ou bien je renonce à la vengeance, j'effacer l’offense en moi, je dépasse ma rancœur en proposant mon pardon, en ré installant un dialogue. J’oublie alors l’offense. En faisant ainsi, je me libère de ma rancœur et je libère d’autres hommes avec moi. Je deviens un autre homme, je me recrée et recrée aussi le monde.
La recréation de soi n’est donc pas intellectuelle, mais concrète, active, existentielle et se ressent physiquement.
Quantités de problèmes qui séparent les hommes pourraient être résolus dans le pardon, alors qu'ils ne le sont jamais dans la vengeance. Le pardon est sagesse, parce qu'il rend possible le changement, parce qu'il ouvre une porte que l'on a fermée : il change un petit coin de monde autour de lui. Mais le pardon n'est qu'un des éléments de la pénitence, et en soi il est un bien, mais il n'est pas le Bien tant qu'il n'est pas accompagné de tout ce qui fait la pénitence : C'est-à-dire s'il n'y a pas recherche et pratique générale du Bien. Le pardon doit être accompagné de l'amour, de la paix, de liberté absolue (être libre de tous préjugés) et de l'intelligence spirituelle ou intelligence du cœur, recherchée et remise en pratique." (Freesoulblog 91c20)
On ne tue pas un barbare sous prétexte qu'il est barbare. On le civilise. Si on refuse de le civiliser, c'est qu'on est hanté par le désir malsain de la vengeance, doublé du sentiment qu'on lui est supérieur, qu'on est meilleur que lui. Cela va contre la Parole du Père (Rév. d'Arès 27/9).
On voit là que le pardon est autre chose qu’un acte moral, accompagné de la pénitence il débouche sur l’amour évangélique et La Révélation d'Arès explique clairement ce que l’amour du prochain doit être pour l’homme. L’Appel au changement général étant vu sous l’angle de la sagesse, de la raison, du devoir de spiritualité et d’humanité, l’amour du prochain ou amour évangélique ne peut qu’être vu sous le même angle.
C’est ce qui est très difficile à expliquer en mission. C’est donc un amour-devoir, non un amour sentimental. Il faut embrasser même la lèvre d’où sort le pus, le ver, l’hameçon (Rév d'Arès xxii/8), c.-à-d. même l’homme qui dégoûte ou qui fait peur, vers lequel n’attire aucun sentiment. Au prix de cette sagesse le monde peu à peu retrouvera le bonheur perpétuel. Dans la Bible l’Appel à l’amour survient tôt :, Aime ton prochain comme toi-même (Deutéronome 10/12 à 11/22). Plus tard, Jésus développe considérablement cet amour, notamment ne faites pas aux autres ce qu’on ne souhaite pas qu’on vous fasse (Matthieu 7/12), et l’amour dû même aux ennemis (Mat 5/43-46).
Nous portons alors l’espérance d’un autre monde, un monde de bonheur.
Philippe L. d’Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau comentaire.


24jan15 161C30
Très heureuse de lire votre entrée 161, et je partage avec tous cette joie de vous retrouver.
J’imagine que vous êtes loin d’être guéri, bien aimé prophète Mikal comme vous l’écrivez à Daniel R. 161C8. Je ne doute pas que tous ceux et celles qui vous aiment contribueront a votre guérison dont je suis.
Votre vie spirituelle force l’exemple de toujours vous suivre, elle touche l’essentiel à la vie de l’homme, l’âme ou ha
(Rév. d’Arès v.17 et xxxix/5-11 ). Je ne reviens pas sur les évènements récent, je suis d’accord avec vous, ils nous faudrait parler de toutes les souffrances de l’humanité, le mal fait par l’homme sur toute la terre.
La seule solution : le changement de l’homme par la pénitence, la transcendance par l’action du bien, de la bonté, de la beauté. Beaucoup trop de pouvoirs politiques, religieux, etc. maintiennent l’obscurantisme pour mieux dominer et rendre esclaves leurs semblables. Notre mission est de plus en plus urgente.  
Le pardon absolu du Créateur pour  Caïn et Lamech... Nous avions mal lu ! Mais votre Lumière apporte une autre façon d’enseigner le pardon absolu, le pardon du Créateur qui doit être le nôtre. Il est complètement indispensable pour le frère, il le pardon est créateur.  
Ceux qui nous rasent la tête, le menton (Révélation d’Arès xi/1-6 ), les calomniateurs, les avilisseurs, détruisent leurs âmes et contribuent à générer le mal général, comme le Charlie du XIXe à Paris (161c01) ne nous empêchera pas de répandre la Parole du Créateur.
Nous avons la voix de Fer. Nous continuons le combat pacifique dans l’amour et le pardon pour notre prochain. Alléluia.
La Révélation d’Arès (xLix) :  
Le Four cuit l’épée.
Mon Bras entre dans la gorge du frère, Mon Bras pousse le Fer dans la main du frère, le fer qui est dur ;
Le frère fend le souci des nations
Le Fer garde le jardin d’Adame.
Le frère est parleur.

Simone du Limousin


Réponse :
Oui, ma sœur Simone, "beaucoup trop de pouvoirs politiques, religieux, etc. maintiennent l’obscurantisme pour mieux dominer et rendre esclaves leurs semblables."
Je reprends souvent le thème de l'esclavage moderne, dont les masses sont curieusement inconscientes.
Comment peut-on vivre dans nos pays dits civilisés, évolués, sans percevoir sous l'apparence d'une Histoire en mouvement la stagnation de vieux principes de fonctionnement: Il y a toujours des dominés et des dominateurs, des maîtres et des esclaves. Ces principes sont maintenus par des lois; qu'on appelle parfois accords (un mot qui me fait pleurer, parce qu'en fait il y a toujours quelqu'un qui impose et quelqu'un qui cède), conventions, etc., mais qui n'en ont pas moins force de lois. Je suis convaincu que cette foule élastique (j'ai lu 700.00, 1.500.000, 3.000.000... vérité très élastique) place de la République à Paris était en grande partie faite d'esclaves des pouvoirs politiques et des media, qui s'ils n'avaient pas été vus là se seraient mis dans des difficultés. LÉvangile de Jésus n'est pas fait de lois, mais de ferments et notamment de ferments de liberté. C'est ce qu'ont compris les membres du Sanhédrin qui ont vite fait crucifier le libérateur.
Nous vivons toujours des temps où l'on distingue encore très mal l'enveloppant et l'enveloppé, le signifiant et le signifié, sous une apparence d'humanité organisée en aphorismes précis, mais qui, en fait, n'ont que la précision que ceux qui y comprennent croient y comprendre quelque chose veulent bien leur donner. Que s'est-il passé à Paris le 11 janvier? Pas grand chose et même plutôt rien, parce que réclamer à hauts cris la "Liberté d'expression" n'impressionne pas le moins du monde ceux considérés comme portant atteinte à la "liberté d'expression"
Au fait, où est la nôtre de "liberté d'expression" ? Pas un seul media visuel et/ou sonore ne nous ouvre ses portes. Nous nageons en pleine hypocrisie.


24jan15 161C31 
De la vengeance sans fin vers la Liberté évangélique.
Préalable :
Caïn sera vengé sept fois et Lamech soixante dix sept fois sept fois...(Genèse 4/24)
Alors combien de fois ois -je pardonner ?
Je ne dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante dix sept fois sept fois ( Matthieu 18/22),
car tu n'as pas idée du labeur, des peines et des larmes,
soixante dix fois sept fois plus durs que les tiens qu'il a fallu au grain pour mourir en terre, [...] cela Je l'ai fait pour toi (Rév d'Arès 6/4),
alors tu baises Ma Lèvre quand tu baises la lèvre de l'homme,  la lèvre d'où sort le pus...,
car du femier sort le jardin (xii/8-9)
Élance toi vers le pardon de ton Seigneur, un jardin aussi vaste que le ciel et la terre (Le Coran)...il vous donnera une lumière pour marcher (sourate LVII/21)
Emprunte les sentiers du milieu, car leur pente est supportable (Rév d'Arès 7/2)
Ta vie sera un blâme pour les impies, il ne supporteront pas ta vue ,
Ne les approche que s'ils t'appellent pour t'entendre, car alors c'est Mon Esprit Qui t’appellera vers eux.
Sinon tiens toi au loin, ils sont dangereux. (Rév d'Arès 36/21-22)
 

Je suis heureuse que vous soyez à nouveau parmi nous, afin de nous aider à nous délier des erreurs passée de même cet appel à la pénitence dès Genèse 4 qui est un véritable levier, sont de  véritables miracles!.
Je n'ai jamais aussi fortement ressenti la Force du Message transmis lors du Sermon sur la Montagne que ces dernières semaines.
Merci, frère Michel, merci à notre Créateur Qui vous envoie Son Souffle, à celles et ceux qui vous entourent et qui vous soignent ou vous ont soigné, ne serait-ce que par cette effort d'accepter une chirurgie aussi complexe et douloureuse !
Vous êtes en vie pour nous, petit reste en puissance, mais surtout pour l'humanité entière, pour nos frères humains que nous devons aimer avec un regard intérieur toujours plus sensible .
Le sang versé depuis des génération "abreuve" le compte (la Marseillaise encore chantée de nos temps !) .
Le non sens humain, la tyrannie de l'argent, les défilés ou cortèges ou processions, notent bien le besoin de se sentir encoconné dans une [mot manquant] de sécurité, même si celle ci n'est qu'illusoire!
Et défiler ne change rien,  nous savons cela, même si nous devons regagner la liberté d'exprimer notre réprobation!
La parole dit: Le compte creuse l'homme (Rév d'Arès x/5) , le matin le soir, la mort gave la terre (xxxi/5).
L'homme, depuis des milliers d'années, a fait de son humanité un compte où le sang versé est considéré comme une purge à ace [?] qui freine son économie, à moindre échelle déjà !
La terreur et les grandes manifestations sous Hitler, qui précédèrent la mise au pouvoir de ce tyran font encore peur. Restons sages, réfléchissons!
De même, revêtir un moment le nom d'une entité, en l’occurrence celle de "Charlie" j'y vois une forme de transfert qui rend le monde petit — je pensais à ces moments à Charlie Chaplin dans les temps modernes, ou le Dictateur (qui fut interdit un moment).
Lorsque la nuit, le ciel attire mon regard et le réjouit de son immensité et de ses Lumières et aussi, toute petite parmi ces sept milliards d'âme, de ses étoiles potentielles, sur cette si petite planète, quand prononçant le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), je ressens que quelque chose d'infini, un si bref  instant, je comprends où est la Vie.
Ces sept milliards, dont nous faisons partie, ont la Liberté génésiaque d’accorder à leurs actes un moment de sainteté et de Lumière  là où nous vivons, où nous marchons et peinons, pour l’accomplir cette Parole.
Nous sommes à Son Image et ressemblance des hommes et des femmes libres de créer.
"Sois !" dit le Père à Sa Nature, va , enseigne, aime, pardonne !
Ce sont des injonctions que nous retrouvons souvent de Celui Qui nous impulse la vie! Non pas pour vivre dans une matrice, mais dans la paix de Son Univers infini, non pas seul et indifférent, mais Créateur de Vie avec tous dans l'Amour qui donne la loie et la fête d'être ensemble, en individualité libre (Rév d'Arès 10/10) de toute forme de peur et de préjugés.
Je pense qu'il est temps que cette Sagesse s'installe!
La barbarie vient de nos indifférences à tous ! Il nous faut nous aimer, parce qu'il il y a tout un monde qui nous échappe surtout lorsque nous sommes jeune, Elle est très active, très instruite, et elle fait encore confiance ! Prenons soin les uns des autres comme vous le faites. Avançons dans cet Amour et l épée du Mal deviendra molle !
Je fais sur le champ des rencontres évolutives, je souhaite que ces belles âmes viennent à nous.
Merci encore frère Michel pour ce bonheur partagé!
Danièle G. du Nord


Réponse :
Celle qui, comme chacun de nous Pèlerins d'Arès, est témoin de sa propre recherche sous la lumière de la pénitence dit ici des choses pas faciles à lire, mais que je laisse telles qu'elles sont écrites, parce que la Vérité n'est pas accessible dans cette génération, mais nous tout en balbutiant nous marchons librement vers la Lueur au bout des sentiers chevriers, quelque chose que le Père nomme Hauteurs Saintes, mais que nous ne voyons pas plus que les mots qu'on voudrait trouver pour dire ce que nous ne savons pas mais qui déjà nous émerveille.
Chacun de nous comme vous est pénitent, c'est-à-dire est entré dans l'humilité qui l'éclaire, chacun de nous entre en pénitence, autrement dit avoue qu'il ne sait rien de la sublimité, mais il essaie de dire ce rien qu'il ne sait pas comme vous le faites ici, avec des mots qu'on lit, mais qu'en fait on ne voit pas, plus invisibles que le sang qui coule dans nos veines.
Stendhal disait que "C'est un bonheur d'avoir pour métier sa passion" et vous avez la passion qui anime tout Pèlerin d'Arès d'une façon particulièrement aiguë. Que seriez-vous si vous ne connaissiez pas La Révélation d'Arès ? Que serais-je moi-même ? Je me pose assez souvent cette question. La passion est la porte de la transfiguration.


25jan15 161C32 
Médias et politiques manipulent le peuple et l'information.
Je ne l'avais pas écrit, mais je savais que lors de la marche du 11 janvier15 les chefs de gouvernement était isolés dans une rue super protégés par les forces de l'ordre.
Ils n'ont pas eu le courage de se mélanger au peuple, ils ont fait leur "marche républicaine" à eux, soit une poignée d'individu.
Par contre, la marche du peuple français était une marche humaine ou tous étaient ensemble.
Voici une photo de ce jour-là.
Frère Didier Ile de France

Les officiels le 11 janvier à Paris


Réponse :
Ah ! ah ! ah ! ah ! Sœur Christiane se précipite de sa cuisine pour vous crier : "Didier, je vous interdis de faire rire comme ça un opéré dont les os ne sont pas encore bien ressoudés et les cicatrices bien cicatrisées. Vous allez le tuer."
J'ai tellement ri que j'en ai eu mal au thorax (mon sternum qui a été scié en long ne sera ressoudé qu'en mars) et à l'épaule (cicatrice du pacemaker, encore fraîche). Mais c'est bon de rire. Car là, vraiment, vous m'avez fait rire comme un bossu.
Ces gens sont de vrais guignols ! C'est du théâtre. Moi, pauvre naïf, je croyais qu'ils marchaient tous bravement, comme les cuirassiers chargeant à Reichshoffen, en tête du cortège élastique (j'ai lu 700.000, 1.500.000, 3.000.000 et même dernièrement 7.000.000... vérité très élastique).
Et encore! Je pense que les gens derrière les premiers rangs étaient des policiers de protection..
Voyons, voyons. Au premier rang je compte 36 personnes. Mettons qu'il y ait eu trois rangs d'officiels, cela faisait 36x3= 108 personnes à protéger, tout le reste étant très probablement du remplissage policier.


26jan15 161C33
Bénie la Volonté divine de vous garder là parmi nous. Dans ces temps de folie meurtrière, de liberté d’offenser le prochain, appelant la dictature, le monde a encore tellement besoin d’entendre votre voix (Rév d’Arès 23/5), juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2).
Notre sœur Nicole (161C22) dit : "Je suis troublée lorsque je lis. Pourquoi le Créateur venge-t-Il Caïn sept fois et Lamech soixante-dix-sept fois ?" Cela me fait partir dans cette réflexion :
Dieu est la Vie ; Il ne tue pas ; c’est l’ homme qui tue depuis Caïn (Genèse 4/8).
Mais le Miracle d’Arès est là. Il nous rappelle sans relâche depuis Adam à un existen­tialisme concret et salvateur : la pénitence (Rév d'Arès8/6), à cause de nos fautes. L’homme tue et se fait tuer à son tour, parce qu’il oublie qu’il ne doit pas faire à autrui ce qu’il ne veut pas qu’autrui lui fasse (Didaché 1/2).
Le Père est aussi la Vérité. Il est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Quand Il Parle, comme on le voit dans La Révélation d’Arès :> Sa Parole Pure est un langage primordial, même quand il se réfère à notre passé ou notre futur, c’est dans la beautéindescriptible (12/3) d’une transcendance comme une irruption volcanique (Rév d'Arès L/4) au présent : "L'Indonnable Donné", J’ai, je suis (Rév d'Arès ii/1), la Vie (24/5). Le Père ne se montre pas plus séparé de sa créature — Pourquoi Mon Œil voit ton œil ? (xxxiv/2) — qu'il n'est de Sa Création, bien que sa créature se comporte comme séparée.
L’amour, la guerre, la vie, la mort, la lumière et le sang apparaissent alors, tout au long de l’Histoire de Dieu et dans la mémoire des hommes, comme une cohabitation de contradictions impitoyables et inévitables, recousue par le livre des siècles (Rév d'Arès i/6) où plane ici et là le souvenir du Souffle de Dieu. Par les raccourcis fulgurant du présent créateur, vivant, rendus intelligibles dans un contexte temporel par les prophètes du passé, mais procédant pourtant de l'universel, je crois que les mots : vengeance, violence et destruction résonnent comme si le Père voulait punir l'homme et ce dernier agit pareillement en se posant en juge (Rév d'Arès 16/14).
Si, au lieu de cela, le Père n’a fait que décrire dans un processus universel, l’enroulement des conséquences de nos actes par notre liberté absolue de faire le Bien ou le Mal. La vengeance sans fin en est la manifestation qui ne cesse de faire reculer Son Jour.
À la lumière de la Vie et de l’Amour infinis transmis par La Révélation d’Arès et en tenant compte de tout ce temps passé, depuis la chute existentielle de l’homme, comme celle de son langage à travers les âges, devenu bruit, la curieuse idée m'est venu que peut-être même le déluge de Noé serait le fait de l’homme et non de Dieu.
Il aurait pu aussi bien être déclenché par le pouvoir co-créateur du choix de Noé face à l’abomination dans laquelle était tombée le monde, et non par le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7). L’homme conscit (Rév d'Arès xxii/14) retrouvant son pouvoir d’homme-dieu, de christ, et pouvant matérialiser ce qu’il pense, proclame de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force (Deutéronome 6/4), parce qu’ayant retrouvé l’image et la ressemblance, sa parole redevient créatrice et le Père agit de concert au bout de sa main (synergie de volonté existentielle sur terre).
Il en fut peut-être de même de Moïse avec les dix plaies d'Égypte pour libérer les Hébreux (Exode ch.7 à 11). Comme d’Élie quand il égorgea les prêtres de Baal (1Rois 18/40), mais fut quand même à la fin enlevé au Ciel (2 Roi 2/11) et échappa le premier au vœu d'Adam (Rév d'Arès 2/10).
À l'inverse, la faiblesse : Il pleut des périls quand le Vent on le couche (Rév d'Arès xxxii/11) et on a vu le peuple d’Israël qui fut conquis par des tribus païenne quand ses fautes envers le Créateur le séparèrent de Lui au point qu'il perdit son pouvoir co-créateur, sa protection et la capacité de suivre la voie droite du Dessein en fécondant la terre pour que renaisse le Jardin.
Suivant cette réflexion, le Père ne serait plus perçu comme le Dieu vengeur qui ne resterait que la description d'une mise en garde bienveillante, d'un processus livré à la liberté de l'homme et qui peut changer à tout moment de direction pour gagner les Hauteurs Saintes. Et nous constatons que seul Jésus, au bout de ces millénaires de contexte guerrier, aura su utiliser son pouvoir co-créateur de Christ pour redonner à la Vie la beauté de sa forme originelle, en guérissant des milliers de gens, pour démonstration de l’Amour du Père et prêchant le pardon absolu comme clé de libération de tous les maux du monde.
"Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi pour que je lui pardonne ? Jusqu’à sept fois ?" Jésus lui répondit : "Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois" (Matthieu 18/21).
Aujourd'hui, Mikal le rappelle dans cette entrée 161, par le
Pardon illimité, comme un écho immémorial à Lamech descendant de Caïn (Genèse 4/24) face à la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9),
Pardon-libération des comptes (Rév d'Arès ii/14) à régler.
Pardon-intelligence du cœur,
Pardon-paix, qui seule pourra désactiver ce terrible processus de haine et de destruction sur le fil des générations, rendant l’homme malheureux et retardant l’accomplissment du Jour. C' est toute la valeur et tout le sens de la pénitence que nous devrons prêcher jusqu'à ce que le but soit atteint : Ô homme, ce n'est pas ce que tu crois qui te sauve et qui sauvera le monde, mais le Bien que tu fais. Fais la Paix ! Aime ! Pardonne ! Libère-toi des peurs et de l'histoire des hommes pour retrouver l'intelligence du cœur et activer le Jour du Bonheur Suprême.
En l'Amour du Père.
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Frère Guy, j'ai déjà ce commentaire depuis trois jours, mais j'ai dû trouver plus d'une heure pour le mettre au propre d'une façon qui le rende éditable dans mon blog, lequel obéit aux règles de HTML 5.
Je me demande quel(s) logiciel(s) de traitement de texte vous utilisez. C'est un peu un mystère pour moi. J'ai pourtant tenu à ce que ce commentaire remarquable — dont je me suis aussi appliqué à corriger quelques fautes de syntaxe et quelques amphigouris — paraisse dans mon blog. Vous êtes un homme qui non seulement apprend bien tout ce qu'un Pèlerin d'Arès doit savoir, mais qui est  par endroits comme habité par le Souffle.
Je ne suis pas sûr que tous les lecteurs du blog puisse bien vous déchiffrer, malgé mon travail de clarification aussi bon que possible, mais pour ceux qui le feront, vous donnez matière à réfléchir et à réaliser que la Vérité dépasse toujours nos moyens de l'exprimer, parce que nous sommes catégoriels et que la Vérité ne l'est pas ; elle est autre chose, elle est transfiguration, elle est au-delà du langage humain et des méthodes dont il a besoin pour se clarifier.
Notamment, vous abordez un sujet qui est hautement existentiel dans ce commentaire : Qu'est-ce qui agit dans la Bible, par exemple pour provoquer le Déluge, Dieu ou l'homme ? L'homme pour Dieu ? Est-ce Dieu qui, voyant l'humanité malfaisante, décide, comme un capitaine, de déclencher la pluie qu va la noyer — sauf Noé évidemment, sauvé non par une décision de Dieu, mais par le fait qu'il est homme de bien, pénitent — ou est-ce la malfaisance de l'humanité qui déclenche la pluie qui va la noyer, Dieu ne jouant plus là que le rôle de la contrepartie indescriptible mais existante, inévitable, du Bien qui donne, par sa seule pression, par sa seule Existence, aux eaux du ciel la puissance d'un déluge ? En fait, l'une et l'autre hypothèse est fausse. Ce qui se passe lors du Déluge est de l'ordre de l'inénarable, de l'indicible, de l'inexplicable, ce qui se passe ne peut être exprimé en mots.
On peut évidement être un homme sauvé sans s'inquiéter de ce genre d'hypothèse, en étant simplement un pénitent, mais si on aborde en sensibilité des zone de la Vie où l'inénarable, l'indicible, l'inexplicable, commence à flotter et à vivre, à vibrer dans l'éther, on éprouve un sentiment qui donne une idée de ce que nous serons, par l'intelligence du cœur, au Jour de Dieu.
On peut aussi dire que les rapports entre Dieu et l'humanité sont ceux permanents de crises, de crises spirituelles, mais qu'on ne peut voir que très grossièrement, à travers des crises visibles et descriptibles: religieuses, politiques, économiques, idéologiques, locales. Les crises de la terre ne faisant que traduire un déséquilibre dont les causes sont en fait beaucoup plus profondes et touche aux confins obscurs de l'indicible.
Ainsi ce qui se passa dans les consciences des frères Kouachi est au-delà, de même qu'en deçà, est donc ailleurs de ce qui fait d'eux dans les médias de viles brutes barbares qui ne connaitraient que la solution d'une tuerie à la kalachnikov. Je suis sûr que ces pauvres hommes ne se sont pas fixé une destin fatidique de cette façon aussi grossière. C'est dans les zone secrères de la conscience que se jouent les actes extrêmes comme les actes bénins de la vie. C'est dans les obscures interrogations intérieures des idéaux et des passions que s'élaborent des faits qui, une fois perpétrés, nous paraissent tantôt cruels et horribles et tantôt magnifiques selon qu'on est sur un bord ou sur l'autre bord de sources d'émotion.
La loi et la justice humaine ne s'embarrassent pas de telles considérations et s'emploient à abrutir la masse pour qu'elle ne s'en embarrasse pas davantage, mais les psychiatres les plus rationalistes eux-mêmes sont bien obligés, en leur for intérieur, de considérer que des forces sombres et indéchiffrables agissent sur les cerveaux, les cœurs, les nerfs. Et c'est bien la raison pour laquelle le Père, qui connaît nos insuffisance, nous dit: Vous n'avez pas, ô hommes, le cerveau du Créateur, mais des cerveaux d'animaux qu'auréole seulement la Sainteté qui règne sur eux (Rév d'Arès 12/4), et vous n'avez pour voir sous vos pieds clairement les sentiers sur lesquels vous marchez, que le pardon, la paix, l'amour. Ne cherchez pas pourquoi vous pardonnez, parce que vous ne trouverez pas, mais pardonnez et vous recevrez un Souffle qui fera de vous des co-créateurs du monde.
Tout dans l'homme se joue au niveau de la conscience, de l'intelligence, de la sensibilité. Ce sont nos outils. C'est par ces outils, dont l'existence est très floue en vous, que vous, frère Guy, vous posez des questions très subtiles et très riches spirituellement qu'on peut lire dans votre commentaire qui est un cri de votre âme.


26jan15 161C34
Heureux de vous voir reprendre votre enseignement par l’intermédiaire de votre blog. Yannick et moi ne saurions trop vous dire de continuer à prendre soin de vous, et de ne pas trop chercher à "tromper" l’œil vigilant de Sœur Christiane. Nous vous embrassons bien fort tous les deux.
Après la relecture de Genèse 4 et plusieurs échanges sur ce sujet, Yannick et moi sommes arrivés à ce qui suit. Nous vous le soumettons :
Merci pour vos remarques et explications. À la Lumière de La Révélation d’Arès et de l’enseignement de son Témoin (Rév. d’Arès 39/1), nous savons qu’Adam n’est pas un seul homme, mais un peuple, une nation.
Peut-on penser que Caïn est une partie de cette humanité ainsi qu’Abel ?
La Bible parle d’offrande. En nous référant aux mêmes sources que ci-dessus, il ne s’agirait pas d’offrande mais du compor­tement de l’homme : le choix du Bien ou celui du Mal.
Le Père trop Aimant (Rév. d’Arès 12/7) protège Caïn et plus tard Lamech. Il attend que l’homme change et retrouve la Vie
Je patiente encore (Rév. d’Arès 28/21). Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur. (Rév. d’Arès 30/10)
Et revoilà l’élément dynamique du changement (Rév. d’Arès 30/11): la pénitence.
Yannick et Nicaise C.-M. d'Ile de France


Réponse :
Je ne "trompe" jamais "l'œil vigilant de sœur Christiane." Je me réduis à faire remarquer à mon épouse bien aimée que son "œil" pèche par excès de vigilance, quand 'il voit des problèmes où il n'y en a pas et quand il annonce plus de maux qu'il ne peut en exister. Mais je ne me plains pas que celle qui vit pour l'amour du Père et pour l'amour de son témoin prenne trop soin de ce dernier. J'ai été particulièrement touché et — comment dire ? — ébloui par l'extraordinaire dévouement de mon épouse dans une période où, d'octobre 2014 à janvier 2015, j'ai subi cinq opérations sous anesthésie (y compris la coronographie fin octobre) et tout particulièrement la grande opération à cœur ouvert qui a fait peur à sœur Christiane beaucoup plus qu'à moi.
Ceci dit, oui, Adam est un peuple et pourquoi Caïn et Lamech ne le seraient-ils pas aussi ? Mais c'est sans importance, car aucun d'entre nous ne sera sauvé ou perdu s'il ignore cela. Seule la pénitence sauve.
Merci pour ce commentaire, merci pour vos bons vœux, sœur Nicaise et frère Yannick.


26jan15 161C35
Notre groupe missionnaire travaille [à Paris] sur l'affiche de notre prochaine vitrine [rue Raymond Losserand]. Vous nous avez aidé en nous proposant la reformulation suivante :

Les Pèlerins d'Arès ne sont pas Charlie, lequel ne respecte pas les consciences des autres,
Les Pèlerins d'Arès pratiquent et prêchent la pénitence,
qui n'est pas remords, mais qui consiste simplement à aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec bienveillance et se faire libre de tous préjugés.
Il faut absolument que le monde change.
Telle est la Parole.

Maintenant, à la lecture de votre blog, je trouve plus intéressant de rajouter les phrases de votre dernière entrée concernant Caïn. Ce qui donne le projet qui suit. C'est évidemment plus long, mais il me semble que c'est beaucoup plus riche. J'aimerais beaucoup avoir votre avis. Mille mercis.
Images intégrées 1

Affiche Mission Paris Janvier 2015

Pour plus de facilité, je mets le doc en pièce jointe aussi.
Patrick B. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très arrêté sur l'idée qu'une affiche doit être lue d'un coup d'œil et qu'elle doit être courte.
Pour cette raison, la version courte que je vous ai proposée, que vous rappelez ici, garde ma préférence.
Mais si vous pensez que l'affiche plus longue peut apporter d'avantage de lumière à l'homme de la rue qui s'arrête devant votre vitrine, éditez-la. C'est vous qui êtes sur le terrain,


26jan15 161C36
Tout d’abord, je m’associe à la joie des sœurs et des frères de vous retrouver à travers cette nouvelle entrée.
Vous nous invitez à lire l’actualité comme le résultat d’une vengeance sans fin appelée aujourd’hui "justice".
Comme chaque fois que des événements tragiques se rapprochent géographiquement de nos régions, nous tremblons. La peur nous saisit et la colère échauffe nos pensées malgré les avertissements du Père qui nous prévient que la peur nous divise en dix (Rév d’Arès XXIV/3) et que seule la tête froide parle claire (Rév. d’Arès xLiii/15).
Nous retrouvons notre instinct guerrier pour former des hordes innombrables immédiatement récupérées par les politiques et les médias (Rév. d’Arès 22/4) comme le souligne le commentaire 161C20. La Bête (Rév. d’Arès 22/14) est toujours bien vivante ! Vous nous invitez à remonter aux origines, lorsque la vengeance n’était encore multipliée que par 7 ou 77… pour nous faire sentir combien la seule manière d’enrayer le mal est le bien absolu à l’image du Père qui ne tient pas la liste de nos péchés comme on essaye de nous le faire croire à travers le mot "justice".
Le Père nous invite sans cesse depuis toujours, comme le montre la Genèse, à arrêter d'être pécheurs (Rév. d’Arès 30/10).
En lisant votre entrée, je constate que je suis encore pris dans la culture qui donne à la lecture de tels passages de la Bible une lecture superficielle emprunte des idées du monde. Vous me montrez une fois de plus comment la lumière de La Révélation d’Arès peut mettre en relief la Volonté du Père cachée derrière les mots de la Bible.
De tout cœur avec vous dans votre rétablissement.
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Mais oui, frère Louis-Marie, nous lisons la Bible à travers nos préjugés ou préconçus. Nous devons nous rendre absolument libres de ces préjugés et préconçus, nous devons être comme les petits enfants, que Jésus montrait en exemples, vierges de culture et volontairement ignorants de tous ce que le monde voudrait que nous soyons instruits.
Alors, nous lisons la Bible sous la seule Lumière de La Révélation d'Arès et nous voyons clair.
Les gens boudent La Révélation d'Arès mais n'est-ce pas parce que beaucoup d'entre eux craignent de n'y trouver que les préjugés et préconçus dont ils ont assez ? Notre époque paraît athée, mais y a-t-il autant d'athées qu'on croit ? N'est-elle pas plutôt areligieuse, aconfessionnelle ? Ce peuple que le République Française appelle laïc est en fait un peuple qui, pour une bonne partie, n'a plus de religion. Reste qu'il faut aider ce peuple à se faire une idée claire de l'aconfessionnalité souhaitable et intelligente. Nous avons pour cela une base des plus solides : La Révélation d'Arès.
La vie spirituelle sommeille dans le très nombreux esprits, lesquels sont même déjà des âmes parfois, Je suis sûr que le moment viendra où beaucoup nous rejoindront. C'est dans cette perspective que vous êtes missionnaires avec nos frères et sœurs de Belgique sur un marché de Bruxelles.
Je suis de tout cœur avec vous dans la mission. Je prie avec vous.


26jan15 161C37
Encore une fois vous m’avez surpris.
J’ai encore du mal à appréhender dans toute sa dimension votre enseignement sur Genèse 4. Nous avons vraiment hérité de notre culture un faible lumignon.
Je souhaite que votre rétablissement se poursuive sans problème notable.
Je vous embrasse et me joins aux prières de tous nos frères.
Bernard R. de Région Paca


Réponse :
Merci pour vos souhaits de bon rétablissement. J'espère reprendre mes voyages au printemps et notamment me retrouver parmi vous à Nice. Alleluia !


26jan15 161C38
Je suis heureux de votre retour après cette lourde opération. Merci au Père pour ce miracle.
Certains commentaires vous accusent d’escrocs, etc. Cela me fait penser à Martin Luther King qui disait a ces ennemis qui le traitaient de terroriste: "Oui je suis  un terroriste de l’Amour."
Merci pour ce beau et merveilleux commentaire après cette tragédie de Charlie hebdo et du supermarché kasher.
Très touchante votre entrée qui est sublimée par cet Amour de son prochain qui peut être aussi l’ennemi. Je le fis remarquer à mes collègues de travail lors d’une pause, au cours de laquelle je parlais justement qu’il fallait pardonner. Leurs réactions furent déconcertantes c’est-à-dire dans la vengeance. Ils voulaient me faire comprendre que je n’avais rien compris et que j'étais très naïf. Depuis lors, ces collègues me regardent d’une façon bizarre.
Je suis allé à la manif le dimanche mais pas avec le slogan "Je suis Charlie". J'u suis allé avec une affiche sur mon chapeau qui disait ceci : "La liberté absolue ? Oui, mais dans l’Amour, et surtout pas en piétinant l’autre (humour ou violence) même si celui ci est mon ennemi. La vérité c’est que le monde doit changer par la pénitence (pas de préjugés, pas de haine, il faut pardonner, surmonter sa peur) dans l’intelligence du cœur. Lire La Révélation d’Arès.
Chantal M. des Pays de la Loire


Réponse :
Vos collègues vous "regardent d'une façon bizarre", mais ce n'est peut-être pas pour vous reprocher de rejeter cette vengeance sans fin qui mène l'humanité à une règlement de comptes ininterrompu, qu'on appelle "justice". C'est peut-être au contraire parce qu'ils ont découvert à travers vous qu'on pouvait voir les choses autrement et qu'il y a avait peut-être une grande sagesse — sinon à admettre d'emblée, du moins à méditer — dans le pardon, le souci d'arranger les choses avec l'ennemi plutôt que de les envenimer. Je vous félicite pour le courage de votre témoignage.
Concernant le "terroriste de l'amour", que Martin Luther King disait qu'il était, je ne peux pas utiliser le terme "terroriste de la pénitence", mais il y aurait un mot à trouver à la place de terroriste. Le mot terroriste va avec le mot amour car les deux évoquent un feu, une explosion, pour former un oxymoron qui se tient. Mais terroriste et pénitence ne peuvent pas faire un oxymore.
Si une idée vous vient, faites m'en part. Merci pour votre beau commentaire, frère Chantal.


26jan15 161C39
Avec mes frères qui l’ont déjà exprimé, je me réjouis de votre retour sur le blog qui est le signe d’un retour vers la santé, avec un cœur réparé qui va vous permettre de  poursuivre cette merveilleuse mission qui est la notre, et qui n’a pas d’équivalent dans le monde, aujourd’hui.
Que serions-nous devenus sans La Révélation d’Arès et sans ce prophète qui l’accomplit de façon magistrale, faisant ainsi de nous les co-créateurs de la Promesse (2/8), les témoins d’un sublime avenir qui est en marche et que je vis avec passion, et sans cet Idéal retrouvé que vaudraient nos vies ? Pas grand chose.
La passion est la porte de la transfiguration” (réponse 161C29). Comme c’est juste et vrai !
La passion (à ne pas confondre avec le fanatisme qui est folie) est l’alliée de la beauté qu’elle accompagne. “Etre beau au sens de la Parole n’est pas séduire mais montrer le vrai de telle façon qu’il retienne l’attention, qu’il laisse à penser, qu’il donne envie de creuser et de suivre la promesse (Rév d'Arès 2/8), bref, de telle façon qu’il transfigure.” Extrait de l’article “Beauté” page 264 (Le Pèlerin annuel 1991-1992).
Prophète, je vous aime dans ce que vous représentez de beau, de grand, de sublime.
Dominique F. du Roussillon..


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, frère Dominique.


26jan15 161C40
Heureux de vous lire à nouveau sur les sujets qui vous traversent et que vous souhaitez échanger avec nous.
Je reviens à la charge avec ma modeste participation.
Si je vous suis bien dans votre perception sur l'enseignement à tirer de l'expérience de Caïn et de sa descendance, ce n'est non pas le fait du meurtre, de l'abomination et de toute son engeance, que nous aurions dû retenir pour justifier nos bas instincts de vengeance et de violence (malheureusement inscrits aussi dans ce même enseignement) mais celui du pardon absolu qui nous évite le processus de vengeance sans fin. Oui, c'est très clair !
Si je devais être un exégète éloigné de toutes les réalités humaines, de toutes les diversités qui forment le peuple de Dieu, de toutes les obligations quotidiennes qui, entre autres, sont le socle de nos responsabilités, alors oui je pense que j'aurais eu le temps et la perception de dresser le couvert comme vous nous le servez une fois de plus.
Dans toute la complexité de l'existence et de l'acceptation de notre situation précaire, pour ne pas dire notre sort, c'est très rassurant d'éprouver toute la simplicité de compréhension du Message de fond qui nous est transmis pour participer, de façon évidente, à notre changement.
Doit-on comprendre que vous soyez en train d'œuvrer pour les générations futures qui vous liront ? (Sans savoir le moindre du monde ce que sera cette génération future)
Ou doit-on comprendre que vous ne savez plus à quel saint vous vouer face à la profonde médiocrité du monde ?
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Comment serais-je dans la position de quelqu'un qui ne saurait "plus à quel saint se vouer" ?
Le Saint auquel je me voue est le Père, l'éclatant Auteur de La Révélation d'Arès ! Père de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4).
Je suis surpris que vous vous demandiez s'il faut "comprendre que je suis en train d'œuvrer pour les générations futures."
Évidemment que j'œuvre, et que toutes nos missions œuvrent, depuis 41 ans pour les générations futures.
Merci d'être heureux de me lire à nouveau.


26jan15 161C41
Je suis très heureux de retrouver le prophète, le "petit ouvrier du Seigneur" comme vous vous nommez parfois, de retour sur son blog avec un cœur physique réparé, donc une meilleure circulation sanguine.
J'ai toujours été impressionné par l'énergie physique et mentale que vous pouviez mobiliser au service de notre mission.
Elle continuera quand vous et moi nous aurons quitté cette planète, mais un prophète bien vivant, énergique, avec un cerveau bien irrigué est un atout irremplaçable et une bénédiction pour aider notre apostolat.
Je pense que tous les lecteurs, y compris les détracteurs, s'en réjouiront quoiqu'ils en disent car ils peuvent s'y exprimer librement quand c'est sans malveillance.
Il y a quelques mois je commentais à mes enfants autour de la table familiale l'histoire de Lamech. Je leur précisai que ce n'était qu'une compréhension personnelle peut-être erronée car je lis souvent la Bible et en approfondis ma connaissance, mais il ne m'est pas toujours facile de distinguer ce qui vient de Dieu, des prophètes ou des scribes et, ne parlant pas l'hébreu, ma compréhension des mots est aléatoire. J'illustrais par ce texte les conséquences terribles mais progressives du péché choisi par l'humanité qui l'a fait s'éloigner du Créateur après Eden.
D'abord, dans la Genèse, Lamech est le tout premier polygame avéré :  Lamech a pris deux femmes, Ada et Tsilla (Genèse 4/19). De plus, si la première mort de la Genèse est due au crime probablement impulsif de Caïn : Caïn se jette sur son frère et le tue (Genèse 4/8), Lamech se présente en 4/23 comme le double meurtrier d'un homme pour une blessure et d'un enfant pour une plaie. Le péché s'aggrave donc et peu après en 4/26, le texte de la TOB dit : On commença dès lors à invoquer Dieu sous le nom de Seigneur, et la traduction Bayard plus récente dit : On commence à crier le nom de Yhwh.
Puisque l'homme L'invoque ou crie vers Lui, c'est donc que parler avec le Père est devenu difficile pour l'homme pécheur : Caïn parle à Dieu qui lui répond en 4/15, mais en 4/23, Lamech parle à ses femmes et le texte ne cite pas de réponse de Dieu. Le chapitre 6 montre ensuite la prolifération du péché humain au fil des générations : L’adam se multiplie sur la surface du sol, aux multitudes naissent des filles. Les fils des dieux voient la beauté des filles de l’adam et se font des femmes de toutes celles qu’ils désirent (traduction Bayard).
La Révélation d’Arès rappelle ce péché de l’homme qui traite sa femme en chamelle toujours grosse en lui imposant ses ruts (Rév d’Arès 2/3). Notons aussi qu’au fil des générations, la durée de vie se réduit dans la Genèse. Même si les chiffres ne sont probablement pas précis, la Bible parle d’environ 1000 ans au début. Puis, avant le déluge, Dieu dit : Ses jours [de l'homme] seront de 120 ans (Genèse 6/3) même si Abraham a eu une durée de vie exceptionnelle de 175 ans.
Comme la commentatrice 161C22 j'ai eu quelques difficultés avec cette phrase de votre entrée : « le Créateur non seulement ne condamne pas pour meurtre Caïn et son petit fils Lamech, deux assassins, mais parle de venger Caïn sept fois et Lamech soixante dix-sept fois » qui est formulée comme si la vengeance pouvait être mise en œuvre par le Père. Votre réponse R161C22 ne me semble pas avoir cette ambiguïté et il me parait d’autant plus important de clarifier ce point que; à tort ou à raison, je pense que l’idée d’un Dieu vengeur est typiquement une création de la religion ignorante ou mensongère.
Votre entrée rappelle que Dieu respecte la liberté de l’homme de choisir le mal. Mais il en souffre. Nous sommes chacun image et ressemblance de Dieu mais il est maintenant difficile pour l’homme rapetissé par le péché de comprendre ce que le Père ressent face à cette crise de l’homme. En 4/11, Yhwh dit à Caïn: Sois maudit, mais la malédiction du Père signifie désapprobation et annonce des conséquences, ce ne peut être souhaiter le mal comme les hommes le font entre eux. Yhwh regrette d’avoir fait l’adam (Genèse 6/5), se met en Colère et déclenche le Déluge. Puis Il en regrette les effets : Plus jamais je ne frapperai la vie comme je l’ai fait (Genèse 8/21).
Le texte de La Révélation d'Arès, contrairement à la Bible, est totalement fiable et parle de Colère de Dieu à plusieurs reprises, de Malédiction, mais le mot vengeance n'est utilisé que pour celle des hommes, celles des pillards en 22/7 et la vengeance sans fin en 27/9.
Quant au pardon, il m’a toujours paru être une évidence dans l’Écriture comme dans la vie courante : vivre dans une humanité déspiritualisée est déjà très compliqué, s’il faut y ajouter un ressentiment durable pour ce que nous ressentons comme un offense de leur part, voire ruminer une vengeance, nous empoisonnons nous même nos propres vies.
La Révélation d'Arès nous appelle à être prudents, le Coran à nous écarter des ignorants, mais garder rancune voire chercher à se venger, c'est tout autre chose. C'est ce que fait le monde avec ses prisons et punitions pour châtier les offenses. Mais quel homme serait assez grand pour offenser le Père ? Malédiction et Colère du Père donc dans la Parole, vengeance par les hommes pécheurs annoncée et redoutée par Caïn 7 fois et par Lamech 77 fois, mais je ne vois pas de vengeance possible de la part du Père. Il répond  seulement à l’inquiétude de Caïn en mettant un signe pour le protéger de la vengeance des hommes.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Le Créateur ne dit pas qu'Il; Lui le Créateur, vengera Caïn. Le Créateur dit que Caïn sera vengé, ce qui implicite qu'il sera vengé (Genèse 4/24) par d'autres, qui justiciers ou bourreaux tueront Caïn, et c'est cela que le Créateur signale comme un très grave danger, le danger de la vengeance sans fin qui va se perpétuer indéfiniment; car le justiciers ou bourreau lui-même subira la vengeance (4/13). Le texte est certes difficile et le mode des verbe n'est pas aisé à définir, mais c'est en gros le sens de Genèse 4. On peut donner à Genèse 4 un autre sens, ce qui a été fait par la religion, mais pour ma part je lis Genèse 4 sous la Lumière de La Révélation d'Arès et mon interprétation est la seule qui me paraisse bonne.
Oui, Caïn est maudit, ce qui est vrai et normal, sur l'instant de son crime, car c'est tout de suite après le meurtre que le Créateur lui dit cela, mais la perspective d'un Caïn qui se repentira, qui fera pénitence, qui par là se sauvera, n'est absolument pas exclue. Le Père connaît le péché de l'homme, mais l'encourage sans cesse à cesser de péché: Je ne pardonne pas les péchés. Mon Salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence... S'ils ne pèchent plus, je ne me souviendrai plus de leur passé (Rév d'Arès 30/10-13).
Ceci dit rappelé, je vous dis merci pour ce très beau commentaire, mon frère Antoine.


26jan15 161C42 
Merci, frère Michel,  pour votre belle entrée qui nous met en réflexion face aux événements actuels véhiculés par les médias.
La Révélation d’Arès ne nous met-elle pas  en garde contre des faussaires, habiles et dominants ?
Voilà ! Les béliers sont les princes et leurs prêtres. Certains princes se soumirent un grand nombre d'autres princes et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans cesse leurs conquêtes.  Pour affermir leur puissance, ils firent venir de nuit leurs faussaires... Chaque prince pleura : "Mes pauvres frères, la nation est témoin que je n'ai pas voulu pour vous une fin aussi cruelle ; la vengeance des pillards a devancé ma clémence... Sous le bras étendu des princes les pillards furent absous, établis satrapes pour leur dévouement, pour prêter leur violence aux princes sur qui ne devait jamais retomber le sang des crimes commis pour le salut du peuple, car immense fut l'habileté des princes à gouverner.  Aujourd'hui encore ils miment la sagesse patiente, dépêchent leurs envoyés par des voies détournées pour les attarder, pour que leur pardon parvienne au bourreau après qu'il a décapité le faible (Rév d'Arès 22/4-9) :
En regard de ces Paroles venant du Créateur, ne devrait-on pas réfléchir à trois fois sur la crédibilité des événements actuels  (rois blancs et rois noirs) ?
J’ai reçu d’une vieille amie un lien-message-audio qu’elle a reçu ici : http://www.liveleak.com/view?i=325_1420675775 + Les images vidéo de la TV, qui remontre un Islamiste, mitraillette en main, qui tue le journaliste tombé au sol : Mais, curieusement, il n’y a pas de sang répandu. Le policier semble mimer la mort, mais pas une goutte de sang autour de lui, ni sur le trottoir !
Cela ne fait-il pas réfléchir ?  Serait-ce une grande mise en scène internationale ?  Ne sommes-nous pas manipulés habilement ? À qui cela profite ? Il y a une maxime qui dit : "Diviser pour mieux régner." Les pouvoirs politiques étant de moins en moins crédibles aux yeux des citoyens conscients, se mettent-ils ensemble pour essayer de maintenir leurs règnes en semant la terreur ?  Je n’ai pas de réponse. Je me pose la question.
Cela dit, à la lumière de La Révélation d’Arès, je ne vois effectivement qu’une seule solution pour changer la violence, et ne pas se laisser emporter par la peur véhiculée par les médias : Faire la paix avec soi et les autres. Démonter le jeu du terroriste/terrorisé en soi. Vivre et accomplir des actes en résonance avec l’amour, le pardon et l’aide mutuelle, pour panser les blessures, tout en écoutant la Voix du Créateur qui nous Souffle à l’oreille et nous guide de l’intérieur, à chacun de nos pas.
Bien à vous, et bon rétablissement frère Michel.
Vevilavie [Véronique]


Réponse :
Ma sœur Véronique, vous êtes une énigme pour moi, à moins que vous fassiez preuve d'une très grande abnégation.
Je reçois régulièrement de vous des courriers qui accompagnent vos contributions à ma mission, ce dont je vous remercie infiniment, et je ne peux pas vous répondre parce que vos lettres sont signées de vos prénoms et noms, mais ne me donnent aucune adresse où je puisse vous témoigner ma reconnaissance.
Si vous le voulez bien, essayez de me donner une adresse dans votre procahin courrier. Merci, ma sœur Véronique.
Merci pour ce très beau commentaireet vos bons vœux de bon rétablissement.


28jan15 161C43
Vous avez interrompu votre blog plus d'un mois et demi, et j'ai compris que vous aviez eu des problèmes de santé et que vous avez eu une opération conséquente, mais maintenant le blog est à nouveau opérationnel mais vous l'interrompez certains jours et pour un blog qui semble être de plus en plus fréquenté c'est gênant.
Le sujet de votre entrée 161 est "Charlie Hebdo" et j'ai recommandé à deux amis de s'y rendre pour lire des échanges intéressants en raison d'une façon de voir le problçme du jihadisme, de sa branche terroriste, et des actions qu'ils envisagent (les frères Kouachi étaient des combattants plutôt que des terroristes) mais ils n'ont pas été très intéressés et ils m'ont dit que votre blog était en mode arrêt hier 27 janvier.
L'un de mes amis, Samir, a été arrêté la semaine dernière, mis en garde à vue et forcé de comparaître immédiatement devant un tribunal qui l'a finalement relaxé, mais il n'a pas trouvé sur votre blog de réponse à cette mésaventure. La mère de Samir était une amie de la mère des frères Kouachi, qui s'est suicidée quand ils étaient encore des gamins, et comme Samir ils n'ont pas de père connu. Samir connaissait bien les frères Kouachi, mais ne les a jamais entendu parler d'un projet d'action jihadiste. Les tribunaux français ne connaissent rien au jihad ; comment peuvent-ils juger des jihadistes ? Le jihad en Islam est de quatre sortes. Moi je procède au jihad par le cœur, le plus répandu, qui invite les musulmans à combattre spirituellement contre ce que vous appelez le péché pour s'améliorer ou améliorer l'humanité. C'est en somme la pénitence.
Il y a aussi le jihad par la langue, le jihad par la main et le jihad par l'épée auquel s'étaient rangés les frères Kouachi pour se lancer dans des actions contre les infidèles (kouffar) et les ennemis. "Charlie Hebdo" était clairement un ennemi de l'Islam qu'il traitait de façon scandaleusement insultante.
Quelle action peuvent promouvoir vos Pèlerins d'Arès, qui lisent le Coran, pour s'opposer aux abus "légaux" des la police et de la justice française ? C'est un point qui me paraît très important dans votre combat pour l'amour, le pardon, la paix.
Boumédienne B-Ch. d'Ile de France


Réponse :
Je ne peux pas mettre à jour mon blog quotidiennement, parce que je suis seul pour m'en occuper et que j'ai énormément de travail et d'occupations de diverses sortes. Une interruption d'une journée, comme ce fut le cas hier en effet, ne me semble pas un gros problème. Vos amis me paraissent très impatients.
Mon frère Boumédienne, je rappelle ici que les Pèlerins d'Arès lisent le Coran, conjointement à la Bible et à La Révélation d'Arès, en effet, mais ils ne sont pas musulmans au sens strict du mot. Les Pèlerins d'Arès lisent le Coran, dont ils reconnaissent l'origine surnaturelle ou l'origine inspirée selon les passages, comme ils lisent la Bible dont ils reconnaissent, pareillement, l'origine surnaturelle ou l'origine inspirée selon les passages, mais ils les lisent sous l'éclairage unique de La Révélation d'Arès. De ce fait, ils ne les interprètent pas comme les Juifs ou les Chétiens d'Églises interprètent la Bible ou comme les Musulmans moutonniers de Mosquée interprètent le Coran.
Les Pèlerins d'Arès croient que le judaïsme, le christianime d'église et l'islam sont des religions, donc des croyances non évolutives, qui se sont plus ou moins rapidement au cours de l'Histoire fixées sur des dogmatiques et qui, par là, on tué la puissance crétrice de la Parole. Or, La Révélation d'Arès, dont je fus le témoin en 1974 et 1977 rappelle que la foi est une dynamique spirituelle en évolution continuelle, un processus ininterrompu de progrès de la piété, de la compréhension et du comportement pour remplacer de façon toujours plus large et plus puissante le Mal par le Bien.
En quelque sorte, nous croyons nous aussi que le foi est un jihad du cœur continu, la quête ininterrompue de l'amélioration de l'homme en bien, comme vous dites. Pour La Révélation d'Arès, donc pour nous Pèlerins d'Arès, le bien accompli par l'homme dans l'amour, la pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, le justifie beaucoup plus que la foi seule ne peut le faire. Dieu est création, création continue, et l'homme pieux et bon est son co-créateur. La conviction, les credos n'ont rien à voir directement là-dedans
Par ailleurs, nous Pèlerins d'Arès n'avons pas vocation juridique et, qui plus est, nous ne croyons pas que les lois humaines ainsi que les police et justice chargées de les appliquer, aient une quelconque valeur spirituelle, c.-à-d. une quelconque possibilité d'élever l'âme humaine et de faire naître un homme nouveau, bon et éclairé.
De ce fait, nous ne sommes ni étonnés de la mésaventure judiciaire qu'a subir votre ami Samir, ni en mesure d'y apporter une amélioration, parce qu'aucune loi — une loi n'est qu'un acte politique — ne peut rendre l'homme meilleur. Seule la pénitence peut rendre l'homme meilleur et elle n'est pas préconisée par les tribunaux qui ne sont rien d'autre qu'un des relais de la vengeance sans fin où l'humanité s'est engagée il y a des millénaires.
Toutefois, à titre d'information, je sais que la Chancellerie a donné des consignes de fermeté aux magistrats pour cette infraction nouvelle qu'est "l'apologie du terrorisme" (ce n'est peut-être pas le terme exact) qui est sans jurisprudence. Les avocats, de ce fait, s'inquiètent d'un contexte ne favorisant pas la sérénité, d'autant plus que ces dossiers sont traités en comparution immédiate.
L'avocate Emmanuelle Hauser-Phelizon qui pour le barreau pénal de Paris s'occupe des commissions d'office vient de déclarer : "Le problème, c'est que nous sommes sur une infraction nouvelle pour laquelle il n'existe pas de jurisprudence. Il est difficile de prévoir ce que sont les décisions des juges. En ce moment, elles sont plutôt assénées." Les avocats commis d'office qui assistent les prévenus en comparution immédiate pour apologie du terrorisme marchent sur des œufs.
Madame Emmanuelle Hauser-Phelizon ajoute: "Nous avons eu deux refus d'avocats de prendre des commissions d'office car ils n'étaient pas certains de bien pouvoir défendre leurs clients pour des raisons personnelles." La semaine suivant les attentats, les audiences pour cette infraction prévue dans la nouvelle loi de lutte contre le terrorisme de novembre 2014 se sont multipliées. À la clé souvent de la prison ferme mais l'apologie du terrorisme n'était jamais le seul chef d'accusation.
Il y a chez les avocats "la conscience aiguë d'évoluer dans un contexte à chaud qui implique forcément une excessive sévérité de la part des juges." Les avocats font remarquer qu'il y a beaucoup de s.d.f., de toxicomanes, d'alcooliques, d'individus en rupture avec la société ou dont les capacités mentales sont altérées, qui sont considérés comme faisant "l'apologie du terrorisme" alors que ce sont seulement des "grandes gueules révoltées". Le samedi suivant les attentats, un juge a eu la sagesse de renvoyer une affaire à un mois, estimant n'avoir pas la sérénité nécessaire pour trancher l'affaire.
De l'aveu des avocats, les premiers dossiers arrivés à la barre dans la foulée des événements tragiques relevaient davantage de la misère humaine que du radicalisme terroriste, comme cet homme complètement alcoolisé ramassé sur le trottoir par les forces de l'ordre et qui a écopé d'un an de prison ferme, rien que ça ! pour avoir dit aux policiers: "On comprend pourquoi vous vous faites tirer dessus, vous, les flics." On dit que les juges vont affiner leur position, parce qu'ils constatent qu'ils n'ont en fait devant eux que des petits provocateurs, parce que les vrais radicaux se gardent bien de proférer une quelconque apologie du terrorisme.
Autrement dit, notre justice c'est n'importe quoi.


28jan15 161C44
C’est avec une sensation de lien spirituel plus fort que je vous écris ce commentaire. Je pense bien à vous et à votre rétablissement de chaque jour meileur.
La foi libre de tous harnais [Rév d'Arès 10/10], comme vous dîtes, est vivante et évolutive, mais votre présence parmi nous est vraiment porteur de liens et en ravive la profondeur, votre entrée est un véritable appel à la transcendance !
Merci à tous et à tout ce qui ne se voit pas, mais qui est là et qui nous permet de vivre ces moments avec vous. Dieu est bien élevé au-dessus de ce qu’on lui associe (Le Coran).
Je me disais en lisant cette nouvelle entrée que ce mal qui ronge l’humanité est partout dans les Écritures.
Il emporte la personne de Caïn dans une jalousie qui l’atteint et le pousse au crime face à Abel. Il emporte Jézabel, au temps d’Élie, qui pousse Achab (son mari) à la tyrannie et fait tuer Naboth, innocent, juste pour avoir une petite vigne et qui ne lâche pas son mal pour l’empirer dans l’excès de tuer. Par contre Achab aura eu le temps du repentir…
Il emporte Judas, au temps de Jésus, qui aussi est touché par ce mal ce qui le pousse à le dénoncer aux autorités, à préférer l'argent à Dieu…
Il y a la même chose au temps de Muhammad quand un Quraychite (dont j’ai oublié le nom) condamne fortement le prophète et son renouveau et qui aurait tué, tellement insupporté par l’idée de changement. Mais qui [le Quraychite] l’épée à la main, entendant sa sœur prononcer la Parole du Père, tombe désarmé et se repent.
Le projet heureux et libérateur de mettre fin à la vengeance sans fin (Rév d‘Arès 27/9) voilà ce à quoi nous devons tendre et arriver. Laisser la place, l’espace pour le repentir.
Déjà les hommes en voulant un roi (1Samuel 8) ont renoncé, [ils ont] démissionné d’accomplir le pardon absolu et de planter la paix pour toujours délivrant cette responsabilité à des tiers, à des "justiciers" que l’on appelle justice, religion et politique. Résultat :Nous sommes en guerres incessantes avec nos contradicteurs (Rév d’Arès 32/7) et la vengeance sans fin court toujours. Et c’est ce mauvais choix, d’oublier la vie spirituelle, dont Dieu prévenait déjà le prophète Samuel que nous venons rétablir.
Les jeunes gens qui ont tués au local de "Charlie Hebdo" ne sont-ils pas ces outils militaro-politiques ? Ils sont équipés comme aucuns policiers (Agent de la paix !) ne l’est. Avec ces armes de guerre ne viennent-ils pas effectuer une tâche de plus ?! Plus de cerveau, plus de conscience, voilà ce à quoi l’homme déspiritualisé a  abouti.
Il y a donc un vide dans notre société qui, je pense, va avoir besoin sérieusement de Pèlerins d’Arès ! À Dieu je dis merci pour Son Retour à Arès en 1974 et 1977 ! Aujourd’hui ce sont les intérêts qui dirigent le monde avec l’homme démuni de sa nature spirituelle.
La question d’actualité que j’ai entendue dans les media est de se demander comment faire pour que plus personne ne tue au nom de Dieu, d’Allah… Mais qui peut lire le Coran sans réduire la spiritualité à de la philosophie et sans voir l’héritage universel ? Un chrétien qui tient à la trinité et à Marie immaculée conception ne peut pas lire le Coran sans bondir, et à chaque passage relatant plus le contexte de l’époque ou le conseil du prophète à ces disciples, il bloque. Il faut donc une grande honnêteté et humilité de la part de l’occident et de son origine chrétienne…
N’est-ce pas à nous croyants libérés des religions qui nous efforçons d’être libres de tous préjugés, d’enseigner, de transmettre la spiritualité, en tous cas de proposer un regard de fond, éclairé par La Révélation d’Arès ? Les Écritures ont toutes un fond commun de paix et de pardon. Dieu a créé l’homme à son image et à sa ressemblance et Sa Parole est d’Amour. Il nous la livre par vous ce qui nous permet ce lien entre l’homme et son Créateur vivants au-delà de tous les jugements. Et si ces livres racontent aussi les guerres, ce n’est pas l’avenir de l’homme mais son histoire passée et il doit changer : La vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
Je dis cela, car j’ai entendu ici et là des demandes d’informations, auxquelles je réponds puisque je prie dans le Coran comme dans la Bible et La Révélation d’Arès et que les gens le savent autour de moi, car beaucoup ignorent le contenu et s’en remettent à nos intellectuels chrétiens athées qui s’expriment à la télévision, qui ne savent pas grand-chose du Coran, mais alors rien sur le plan universel auquel ils se rattachent, ou alors ils n’ont pas fait le lien ?! C’est une évidence qu’il faudrait un enseignement spirituel dans les foyers (la maison), dans les lieux de vie, pour qu’il n’y ait pas ou qu'il y ait moins de confusion de base à la prochaine génération. Car on imagine bien que les propositions de l’État de formations en religions des enseignants, comme on a déjà vues, ne feront qu’ajouter de la méprise et frisent le ridicule. Mais est-ce mieux qu’il n’y ait rien du tout ?
Alors j’ai pensé que créer un pont avec un support qui porte des thèmes de sagesse (la crainte de Dieu) et qui accompagne le lecteur de tous âges à partir de 7 ans à la découverte des thèmes de la vie (Beauté, l’Illusion, l’Amour du prochain, l’Espérance) et d’ouverture à la créativité au sens large, pouvait être une découverte en soi et un pas vers la réflexion, un retour à une force de vie active en l’homme dans le quotidien. Il s’agit de 12 livres d’activités qui relatent 12 thèmes de la vie, une collection les 12 contes de midi de Pauline POLKA aux éditions l’Harmattan qui peuvent aider à parler de spiritualité avec humour, beauté et profondeur.
N°1 - L’indifférence : "Effet papillon"?!
N°2 – En route pour la sagesse.
N°3 –  La recherche du bonheur.
N°4 – Le mensonge a beaucoup de succès !
N°5 – La liberté, un don plus précieux que la vie ?
N°6 – L’autre, le prochain, l’amour du prochain.
N°7 - L’espérance de chercher le vrai père dans la maison.
N°8 –Des liens humains mis à l’épreuve.
N°9 – L’illusion ou changements ?
N°10 – Un éveil de conscience.
N°11 – L’apparence...
N°12 – Quand les intérêts guident les hommes, ici on en rigole encore !!!
Véra Resse d'Ile de France


Réponse :
Je ne connais pas l'œuvre de Pauline Polka en douze volumes et je vais m'y intéresser.
Merci, ma sœur, pour ce commentaire plein de Feu, à propos duquel je dirais beaucoup de choses, si le temps de le faire ne me manquait pas.
Ce qui m'étonne quand même, c'est qu'il n'y ait pas dans votre commentaire mention de la pénitence, qui est l'action centrale comportementale autant qu'apostolique du Pèlerin d'Arès, mais je ne vous ai peut-être pas lue avec assez d'attention.
Peut-être le mot vous gêne-t-il ? Pénitence est évidemment un mot que nous avons à réhabiliter, un mot auquel il nous faut redonner un sens et c'est, comme tout ce qui va contre les habitudes de langage, assez ingrat, je le reconnais. Mais est-ce évitable ? Je ne le crois pas.


28jan15 161C45
Je viens de lire les commentaires publiés et pour une fois je réagis au débotté à votre réponse R161C38 :
Pourquoi pas [au lieu de "terroriste de la pénitence", ne pas dire] extrémiste de la pénitence en référence à votre enseignement où vous parlez de la conscience collective comme la pointe extrême de la pénitence?
Je sais que sœur Christiane s'est inquiétée pour vous. C'est un sentiment qui ne peut être refoulé par la raison. Il peut être d'autant moins refoulé que l'amour conjugal est plus fort, et je suis très heureux pour elle que le gros des soucis soit derrière elle pour, je l'espère, de très longues années.
Je vous embrasse fraternellement ainsi que vos proches,
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Oui, extrémiste (ou activiste ?) de la pénitence.  Il faut y réfléchir, encore qu'il y ait dans le terme extrémiste un excès qui ne me paraît pas très conforme à l'idée de mesure (Rév d'Arès 7/6) sous-jacente à toute La Révélation d'Arès.
Peut-être alors une autre tournure comme pénitent extrême ? L'idée de mesure me paraît là aussi écornée.
Merci, frère Antoine, pour cette idée qui, comme toutes les idées, a besoin de tourner dans la tête un certain temps avant de révéler tout ce qu'elle contient de bon et de moins bon.
Sœur Christiane, qui lit ce blog, va être ravie de votre belle remarque : "L'inquiétude est un sentiment qui ne peut être refoulé par la raison."


28jan15 161C46
Comme elle est nourrissante, cette entrée 161 !
Face à l'actualité de Charlie Hebdo, le pardon... Mais alors que penser de ce gros titre donné par Charlie Hebdo à son numéro spécial, tiré à cinq millions d'exemplaires : "Tout est pardonné !" ?
Dans la rue, un missionné s'est débarrassé de nous avec ça comme pour nous dire: "nous, les Charlie, nous n'avons pas besoin de votre pénitence, nous pratiquons déjà tout ça".
Je ne lui ai pas caché mon admiration pour le pardon, mais je n'ai pu le retenir.
Mais je me dis que les brutes, le cru(el) (Rév d'Arès 19/20), les crudes (Rév d'Arès XXXII/14), de quelque bord qu'ils soient, peuvent avoir des intentions variées comme les reflets des roches (27/6), et qu'invisiblement sans doute nous suscitons chez eux comme chez tous de nouveaux reflets.
François D. d'Ile de France.


Réponse :
Vous avez eu raison de ne "pas cacher votre admiration pour le pardon" dont est capable cet homme rencontré dans la rue.
Je ne doute pas qu'il y ait une grande quantité de gens sans affiliation philosophique ou religieuse qui ressentent que le pardon est un geste de grande sagesse qui coupe court à cette vengeance sans fin qui ne cesse de tuer depuis des millénaires.
Vous n'avez pas "pu retenir" cet homme, parce que des millénaires de culture religieuse, qui continue d'imprègner la culture athée ou indifférente actuelle, ont forgé dans les intellects l'idée que l'amour, la pardon, le cœur, etc., ne peuvent être que des options personnelles, individuelles, et qu'il n'y a pas à les rappeler ou les propager et à s'organiser pour cela, ces rappels et propagations ayant été autrefois la fonction de clergés abusifs aujourd'hui rejetés.
Autrement dit, l'amour, le pardon, etc., s'étiolent et se perdent dans les intentions intérieures profondes et personnelles de l'être et ont perdu toute force apostolique ou même seulement idéologique.
Il nous faut donc réveiller l'apostolat en même temps que la pénitence. Il nous faut rappeler que l'amour, le pardon, etc. sont des actes sociaux et non des actes seulement personnels — l'homme change sa vie (Rév d'Arès 30/11), mais pour changer le monde (28/7) — et qu'il faut réintégrer une société consciente que l'amour et le pardon sont en partage, donc s'échangent, donc sont existentiellement missionnaires.
Quel est le sens de ce "Tout est pardonné" qui légende la caricature de Mahomet sur la couverture de "Charlie Hebdo" ? Je ne crois pas que ces mots forment un généreux sublime élan du cœur, dont me paraît incapable l'équipe de méchants rigolards qui fabriquent "Charlie Hebdo".
Sœur Christiane m'a posé la même question que vous : "Que veulent-ils dire par "Tout est pardonné ?" Je lui ai répondu: "C'est le geste de Lampourde, godiche, maladroit et incompréhensible aux yeux de ceux qui le regardent rembourser, ce qui est de sa part aussi incroyable que bizarre."
Sœur Christiane: "Lampourde ?"
Moi: "Oui, Lampourde est un personnage du "Capitaine Fracasse." Bretteur et aigrefin sans scrupules, Lampourde, fine lame, est payé pour provoquer et liquider le Capitaine Fracasse ; il touche l'argent du "contrat", mais il tombe sur un os : le Capitaine Fracasse — baron de Sigognac — est un duelliste hors pair, mais généreux qui laisse à Lampourde la vie. Lampourde tombe en admiration pour cet épéiste sans pareil et va rendre l'argent à M. de Vallombreuse (je crois me souvenir que c'est son nom) qui veut la mort de Sigognac. Lampourde tend à son commanditaire le sac d'or d'un geste aussi maladroit qu'incompréhensible de la part d'un aigrefin habitué à empocher et jusqu'alors incapable de donner ou rendre. Le "Tout est pardonné" de Charlie Habdo est à mes yeux aussi insolite. C'est sûrement mieux que rien, mais pas vraiment un élan du cœur.


28jan15 161C47
Béni soit Dieu de vous garder en vie et béni soit Mikal de se garder en Vie !
"Les hommes depuis des millénaires provoquent orage après orage, disent : "Qu'on en finisse !" en pensant toujours qu'ensuite les nuages se dissiperont, que l'humanité sera remodelée et que la paix régnera pour toujours."
Eh oui ! Depuis des millénaires on entend claironner le "plus jamais ça !" des sempiternels préchis préchas. Politiques ou religieux, c’est pareil, roi noir et roi blanc même cuisse (même engeance) [Rév d'Arès xxxvii/14].
Le 11 janvier, à la suite des attentats, j’ai vu la religion partout. Le "bon peuple" choqué pleurait les martyrs de la république, l’immense procession s’égrenait portant ses panneaux, ses drapeaux brandis comme des reliques conjuratoires, criaient ses incantations, ses envies de justice (de vengeance en fait), ses "prières" : "République bénie, protège-nous !" Les Français se prenaient d’amour pour leur police (que Charlie avait souvent roulée dans la boue…). Bon, c’est l’émotion, je n’en ris pas, je la comprends, je la respecte.
Mais que restera-t-il dans les consciences de toutes ces incantations une fois passé le moment d’indignation, si elles ne deviennent pas pénitentes ? Les pouvoirs politiques récupéreront l’affaire, profiteront de l’état d’esprit du moment pour se faire voir comme des sauveurs, pour redorer leurs blasons ternis, et restreindre un peu plus les libertés au nom du combat contre le terrorisme. On aura l’impression d’avoir fait quelque chose, le peuple sera content et restera assis avec ses chefs et ses prêtres (Rév d’Arès 28/12). Une fois de plus, c’est ça la religion, une magie permanente, l’illusion d’agir, mais en réalité on n’aura rien fait. Et la chose recommencera plus tard. On parie ?
Voyons les choses un peu plus dans le détail.
La semaine qui suivit les attentats, mon groupe de mission était en activité sur Paris et nous avons affiché sur la porte vitrée de notre local une pancarte "Je suis pénitent" qui rappelait le lettrage de "Je suis Charlie". Un soir, un homme glisse une tête dans le local et vocifère : "Vous n'avez pas honte de reprendre un slogan athée ?". Sérieux ! [Nous dire ça] à nous qui disons ça depuis 40 ans ! Un autre; plus tard dans la semaine; cherche à entrer de force pour déchirer notre pancarte qui lui semblait une insulte odieuse, ce qu’il parvient à faire. Ces deux mêmes personnes ont sans doute dû clamer à tue-tête la défense de la liberté d’expression… Faites ce que je dis ne faites pas ce que je fais c’est ça aussi la religion.
Moi j’y crois à "Arès" : Événement, message et enseignement du témoin. Où est le problème ? Ce n’est pas parce que des millions de personnes sont devenues aveugles, sourdes, abêties, barricadées dans leur petites tours d’ivoire, elles-mêmes encloses dans la grande forteresse du système, qu’elles auraient la vérité ! Le nombre ne fait pas la vérité, l’esclave ne sait rien de la liberté, surtout en ces temps d’embrigadement des esprits. La science réfuterait le surnaturel ? Bof, la science n’est jamais qu’un discours d’homme. Autour de moi je ne vois que des discours, mais qui se déchirent sans fin les uns les autres. Où est leur vérité ? Où est la non-barbarie ? Où est l’homme aimant l’autre homme, son frère, au-delà de ses idées et opinions, sans préjugés ? Où est l’homme pardonnant ? Vide.
J’y crois à "Arès", parce que je crois à mon propre miracle.
J’y crois dans ma chair, mon cœur, mes tripes, dans mon autorévélation permanente, dans mon effort, ma lutte, dans le Père en moi, voilà où est ma foi, entretenue comme un Feu. Plus de prétexte, plus d’excuse, plus de pseudo-moyen extérieur pour "régler les choses", plus de justice, de lois, d’institutions, de chefs, de grands mots, de discours grandiloquents pour m’absoudre, me justifier, me cacher à mes propres yeux, je suis seul face à moi-même, aux autres, à Dieu, seul et sans excuse, face à mon insondable ignorance. Je suis juste et aimant ou pas. Pénitence. Cette unique ligne de front me traverse et je vais par les rues en chercher d’autres qui pourraient avoir la même, avec d’autres mots, seul, avec quelques frères quand même, mais de plus en plus libre. Je suis pèlerin, j’en suis fier.
C’est nul ?
Allons les timorés ! Un peu de courage, sortez du rang.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Un grand merci, frère Claude, pour ce très beau commentaire.
Les frères Kouachi qui liquidèrent le comité rédactionnel de "Charlie Hebdo", les pauvres bougres qui vinrent vous crier leur indignation de vous voir leur dérober leurs slogans, qu'en fait ils tenaient de vous depuis 40 ans, et quantité de gens qui défilèrent le 11 janvier place de la République étaient des ignorants, ignorants de l'historicité des choses et n'obéissant qu'à leurs impulsions qu'il prenaient pour des découvertes qui allaient changer le monde. Come vous le rappeler, la politique sait tirer parti de ces ignorances des peuples.
On peut perdre son temps à expliquer en long et en large la psychologie des foules, à se demander pourquoi un énergumène "glisse une tête dans le local de mission et vocifère : "Vous n'avez pas honte de reprendre un slogan athée ?"comme si "Je suis pénitent" sur votre pancarte avait jamais été un argument de l'athéisme.
Cette stupidité nous place face à cette crise millénaire de la chair et de l'esprit (Rév d'Arès 17/7) — chair + esprit = cerveau —  de la masse qui nous désespère parfois quand en mission nous parcourons le Champ que sillonnent ces énormes coulées de pierrailles stériles (14/1). La stupidité qui jette l'homme dans le péché est dans le cerveau et c'est donc au cerveau que, de même, le Père fait appel en criant à l'homme: Entre en pénitence ! Ici il n'y a pas de grâce gratuite, contrairement à ce que disent les théologiens des églises, catholiques, orthodoxes, protestantes, mais il y a la raison. C'est l'énorme force de La Révélation d'Arès qui nous parle avec logique: "Tu es mauvais, mais tu peux devenir bon. Il faut simplement le vouloir." À tout le moins, s'il y a la grâce, c'est toi, homme, son artisan!
Je sais qu'à la raison, que nous sollicitons, la foi protestante, plus encore que la foi orthodoxe et catholique, est opposée. Luther a dit quelque part que "le Dieu parfaitement saint enveloppe de son amour une humanité soumise irréparablement à l'état de péché et incapable d'acquérir un mérite suffisant pour le faire valoir devant Dieu." Nous, à la suite de La Révélation d'Arès, nous répondons: "C'est faux, l'homme n'est pas sauvé, parce que l'amour de Dieu le recouvrirait d'un manteau de pardon au nom des mérites infinis de Jésus crucifié — N'évoque pas à tous propos Ma Miséricorde (Eév d'Arès 16/15) —. L'homme est sauvé parce qu'il se transforme effectivement en homme de Bien. C'est tout."
Oui, mais tout le monde ne peut pas, nous dit-on. C'est-vrai, répondons-nous, et c'est pourquoi un petit reste de pénitents décidés et actifs sera suffisant pour faire pencher la balance vers le Bien salvateur.
C'est cela notre ligne de conduite. Les "timorés" ne sortent de leur conscience timorée que par la Volonté de rétablir le Bien comme comportement, non comme idée.


28jan15 161C48 
J’ai tout de suite vu dans les minutes puis les heures qui ont suivi les attentats de Paris contre les journalistes de "Charlie Hebdo", notamment à la télévision, l’énorme machine médiatico-politique se mettre en place.
La grande récupération par le roi noir labourant la peau (Rév d'Arès xxix/9) des victimes et des bourreaux pour la servir à la masse comme dans une sorte de messe expiatoire  Elle était, si on peut dire, caricaturale la façon sont tout cela s’orchestrait comme un énorme spectacle. Les jours suivant, s’amplifiant avec des gros plans sur l’urgentiste ami des victimes [un médecin rédacteur à "Charlie Habdo"] pleurant sur l’épaule du consolateur président Hollande, les télés du monde entier relayant un massacre certes, mais parmi combien d’autres massacres ailleurs sur la planète qui eux avaient tous soudainement disparus des écrans ? Sans parler des morts assassinés tous les  jours par de multiples causes qui comme cela est dit ici par un même mal aux ramifications innombrables etc…  
Ce qui me peine le plus c’est le manque de réflexion et donc manque de sagesse, de prudence et d’amour du prochain lequel lui est consécutif si souvent.  Quand on voit un pauvre prof de Philo mis a pied pour soupçon d’apologie du terrorisme en classe — http://www.francetvinfo.fr/un-professeur-de-philo-mis-a-pied-apres-des-soupcons-d-apologie-du-terrorisme-en-classe_807765.html —. Oui ce qui m’afflige le plus c’est cette espèce de crétinisme qui se répand chez des frères humains dont on attendrait une pensée, mais que l’on perçoit plutôt comme des petits robots débitant des mantras : république, laîcité, démocratie, liberté d’expression etc.
Je ne dis pas que ces mots n’ont aucun sens et que nous n’avons pas une histoire dont il faut tenir compte. Mais je pense qu’à partir du moment ou les idées auxquelles on se réfère ne sont plus en mesure de générer chez un grand nombre d’hommes et de femmes des qualités et force capable de contrecarrer un vent de folie et montrer autre chose que de la pleurnicherie conditionnée, je me dis que ces mots sont totalement usés et complètement à revoir et à remplacer.
C’est d’ailleurs le propos aussi de La Révélation d’Arès avec le mot de pénitence. J’ai passé une soirée avec quelques amis samedi soir et le sujet de Charlie et du terrorisme a été abordé et ce qui m’a frappé c’est le jusqu’au-boutisme absurde chez certains qui ne voient pas le défi inutile inefficace, l’absurde usage d’une liberté d’esclave pour lequel le droit de se moquer est quasi sacré, pour lesquels peu importe le prix qu’il en coûte si les conséquences sont funestes.
Comme hier des généraux jusqu’au-boulistes ont poussées dans les charniers des millions de nos grands-parents ? L’aveuglément d’hommes incapables de voir que certains hommes ne seront jamais convaincus par des idées purement matérialistes et que le sol français n’est plus le simple sol gaulois sans parler de l’hyper-connexion et de toutes ces dérives et exploitations possibles dans le bon comme dans le mauvais sens. Ces frères Kouachi  et Coulibaly ne sont ils pas passé par le cadre éducatif, carcéral, et sociaux  français lesquels ont été  impuissants à leur communiquer une conscience autre que celle qui les conduiraient à devenir de futurs tueurs ?
Les seules réponses qu’apportent notre pays et notre époque à pareille phénomène, à de tel problème de l’être seraient: délation, flicage, armes, lynchage médiatique, "suivi" ou plutôt conditionnement républicain comme hier l’église proposa l’inquisition ? et ce pays se rêverait encore comme un phare de la civilisation ? Arrêtons le délire !
Pardonnez moi le ton peut être un peu trop punchy, car trop bref, mais si je devais davantage développer cela prendrait trop de place et probablement ferait des redites avec ce que vous avez dit ce qu'ont dit les commentaires publiés.
Je vous embrasse
Jean-Claude D. d'Ile de France


Réponse :
Non, je ne trouve pas ce commentaire trop punchy [= percutant]. C'est justement son côté punchy qui lui donne de l'intérêt.
Tout cela a déjà été plus ou moins dit dans les commentaires, mais vous le dites à votre manière.
Je prie avec vous, je vous embrasse aussi, frère Jean-Claude.


29jan15 161C49
Ils m’ont aidée ces pèlerins trimestriels à mes débuts missionnaires, ils m’ont élevée spirituellement, j’aime les ressusciter à la lumière du jour car vos écrits de cette période là sont toujours dans l’actualité. Et la manière rigolote que vous aviez de nous racontez les témoignages des anciens m’apportent de la joie même encore aujourd’hui lorsque je les parcourent . Voici quelques phrases du "Pèlerin d’Arès" 1981 n°3 :
La Paternité Divine Universelle. "Père de l’Univers" est totalement liée à l’amour de Dieu gratuit, miséricordieux dont il aime les siens. Dieu ne charge pas l’homme de juger — Il siège Seul à Son Tribunal (Rév d'Arès 21/7) — et moins encore de châtier ; de cela Il se charge de même seul. Les partisans du châtiment, qu’ils se rappellent Jésus ! Pour l’éprouver on traine à ses pieds une femme adultère on lui rappelle la loi mosaïque, elle doit être lapidée. (Je dirais plutôt le couple adultère serait plus honnête : ils sont normalement deux personnes un homme  plus une femme). Jésus acquiesce : C’est la loi en effet. Eh bien, que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! Jésus rappelle à la femme.
Donc le couple, si le châtiment terrestre ne leur est plus appliqués, c’est pour leur donner leur chance de changer de vie car leur âme reste elle lapidée sous leur péché et peut en mourir éternellement. Éternellement me gêne, j’emploierai le mot spirituellement ou mentalement s'ils ne font pas pénitence. Car je pense qu’on peut évoluer dans l’au-delà.
L’homme conscient d’être pécheur ne peut condamner un autre pécheur, autre lui-même. Il cherche des solutions, non une peine, pour son frère criminel.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Tout a été pour nous très simple, en effet, dès le départ. Nous étions en possession d'un Message très clair du Créateur, transmis intentionnellement par deux voies, qui étaient aussi deux voix :
La voix du prophète ressuscité, vivant on ne sait où ni comment dans l'univers, Jésus, autrement dit la voix de l'homme fait Dieu (Rév d'Arès 2/13) appelant à la Lumière (12/4) l'homme sans cesse réattiré par l'ombre (Rév d'Arès vii/2),
La Voix du Créateur vivant Lui aussi on ne sait où ni comment dans l'univers (Rév d'Arès 12/4), étalé (Rév d'Arès ii/4) sur l'infini si infini que son Créateur n'en revient jamais (xxii/11) mais que l'Amour réduit mystérieusement à un gros clou (ii/21), l'indescriptible Tout-Autre parlant à son image et ressemblance (Genèse 1/26) sans cesse portée à s'éteindre, que seul le Bien peut raviver, réanimer.
Alors, à quelle dimension sommes-nous réellement projetés, à quelle mission sommes-nous réellement envoyés, par La Révélation d'Arès ?
Tout se passe comme si une forte agitation traversait l'univers au cœur duquel sur la poussière Terre l'infinitésimale poussière homme s'autodétruit par le Mal comme les étoiles gigantesques s'autodétrisent en trous noirs, car tout est sans cesse à naître et à changer en tout et en rien tant que la stabilité, que seul le Bien peut produire — et c'est assez dire si le Bien est une puissance infiniment autre que l'amour, le pardon, la paix... et par là nous sommes, oui, des Dieux — et quand nous torturons ou tuons un homme, c'est-à-dire nous-même sans le savoir, la souffrance qui jaillit de ce martyre bouleverse aussi quelque chose à des milliards d'années lumières.
Voilà pourquoi la responsabilité de l'humain est immense, et je dirais même primordiale, dans l'équilbre universel.
Voilà pourquoi malmener ou tuer l'image et ressemblance du Tout-Autre crée un bouleversement dont on n'a pas idée. Voilà pourquoi 'le conflit entre croire et ne pas croire" est "le thème le plus profond de l'histoire du monde, le seul vrai, le seul unique," comme disait Gœthe. Nous vivons des temps où le matérialisme se veut triomphant sans voir qu'il est en fait suicidaire. Le matérialisme n'accepte pas qu'il y ait un spirituel à côté de la matière, mais il n'arrive pas à en convaincre l'humanité et contre lui le Créateue en personne réagit: La Révélation d'Arès en est la preuve par excellence, survenue en des jours où l'on ne voyait pas la nécessité d'une nouvelle Révélation. Celle-ci s'avère aujourd'hui, quarante ans plus tard, plus qu'indispensable, vitale. Ce n'est pas la vie de l'homme individu qui dépend d'elle, mais toute l'humanité et par-delà l'humanité tout l'univers... Pourquoi La Révélation d'Arès nous enseignerait-elle une prière qui commence par : Père de l'univers, si notre sort n'était pas lié à celui de l'univers ? Aucun mot n'est superflu dans la Parole d'Arès.
Le matérialisme dit que toute activité intellectuelle ou morale procède du fonctionnement de la chair. Le matérialisme voit la vie comme un agrégat d'atomes régi par des impulsions électriques. Après que je fus tombé en syncope sur la voie publique le 4 janvier 2015, il y a tout juste vingt-cinq jours, on m'a fait plusieurs jours durant à l'hôpital tous les examens possibles et imaginables et on n'a rien trouvé qui expliquât la syncope. À la fin ils parlèrent du faisceau de His, mais là, ils le savaient, il n'y avait rien à trouver non plus ; mes électrocardiogrammes (pardon ! on dit E.C.G. !) étaient normaux. Et si j'avais simplement été mort et ressuscité ? Ils ne savent pas tout, ils ne comprennent pas tout, mais il ne sert à rien de dire: "J'étais mort et je suis revenu à la vie." Autant leur lire un conte de fées. Pour finir, ils m'ont mis un pacemaker "au cas où". Mon cardiologue avant hier me dit en m'examinant: "Ce pacemaker ne fonctionne pas, parce que votre cœur n'en a pas besoin. C'est donc, disons, un pacemaker sentinelle." La sentinelle est là, dans sa guérite, l'arme au pied, prête à intervenir.
Bon ! Ont-il tort, ont-ils raison ? Je ne suis pas assez savant pour le dire, pas aussi savants qu'eux, ces médecins et chirurgiens qui m'ont très bien soigné, auxquels je suis reconnaissant, mais ils ne me paraissent pas assez savants pour nier tant la métaphysique où je baigne comme dans une invisible vapeur que l'existence du Tout-Autre.
Et moi, ce que je sais, au moins, c'est qu'en ce qui concerne l'essentiel : la vie, ils en savent moins que moi, parce que je ne me ferme pas les yeux, je n'éteins pas ma sensibilité pour la réduire à ce qui passe par les éprouvettes et le microscope ; je vérifie chaque jour que Rabelais avait raison de dire: "Science sans conscience est ruine de l'âme." Je sais, je sens, j'expérimente chaque jour les liens qui existent entre ma vie et quelque chose d'infiniment plus complexe que la vie scientifique matérielle... la Vie spirituelle !
Le matérialisme pense qu'il est une saine rebellion de l'intelligence. Ernest Mach disait que "Parler de foi, c'est parler de vent" et un autre Ernest, Haeckel, disait même que "Dieu n'est qu'un animal vertébré gazeux." Ce genre d'argument a été exprimé et répété en masse, en bibliothèques entières, asséné sur les étudiants dans les universités, véhiculé par des hordes d'humains déçus par la religion et placés face à une Histoire horriblement meurtrière et cruelle, celle du XXe siècle, et c'est l'énorme matérialisme ou scepticisme qui en résulte que nos missionnaires, dont vous êtes, ma sœur Mary, rencontrent dans la rue.
La présente réponse peut vous paraître surprenante pour une commentaire qui ne fait que dire des choses gentilles sur "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, évocation dont je vous remercie, mais ce que je disais avec prudence, car il ne fallait pas aller trop vite, dans ce magazine n'était qu'un aperçu de ce que je vous fais entrevoir dans cette réponse. Nous ne sommes pas que des apôtres qui viennent rectifier quelques points de doctrine sur lesquels les religions se sont trompées. Nous sommes envoyés au monde pour qu'il prenne conscience de ce qu'il est et quel est son rôle au cœur de l'Univers infini, de la Vérité infinie, et pour faire comprendre que notre âme est plus qu'un petite flamme dans le concert gigantesque des étoiles géantes, chaque âme est une part infinie de l'Étalé sur l'Univers, chaque âme est une puissance énorme, divine, que l'homme ne voit plus.


29jan15 161C50
C'est avec une immense joie que je retrouve votre blog ainsi que mes frères et sœurs, ceux que je reconnais comme ceux que je ne connais pas.
J'ai relu tous les commentaires avec cette entrée 161. Vous mettez la Lumière sur la Genèse de la pénitence (nombreuses références: Rév d'Arès16/17; 25/6; 30/10-13-16...) qui nous permettra au Jour (Rév d'Arès 2/6-8-9; 16/16; 22/13 ...) d'échapper à la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9): amour, pardon, paix, non-jugement, intelligence du cœur, ingrédients nécessaires et indispensables pour réussir la lumineuse recette du changement du monde.(Rév d'Arès 28/7)
Le Père dans Sa Sagesse nous prescrit une prière : Père de l'Univers, et trois fois le jour, une fois la nuit, nous disons :"Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon" (Rév.d'Arès12/4-5)
Ce qui me touche beaucoup dans votre nouvelle entrée et après un silence pesant de plus d'un mois et demi, c'est l'amour que vous manifestez, à la fois ferme et presque maternel pour l'homme, votre frère, et chose curieuse, je constate que cet amour entre en résonnance avec celui de vos frères et sœurs qui a maturé par et pendant votre absence, comme si la gravité de cet espace-temps avait aussi touché notre organe : Notre coeur a souffert, sûrement pas autant, mais à l'unisson avec le vôtre et tout le bonheur de la rencontre de ces cœurs fortifiés s'exprime avec des mots pleins d'amour.
Cet amour pour l'homme, mon frère, je le vis plus fort dans ma mission: mon cœur lui sourit, mon langage est lent pour être mieux comprise, mon écoute est présente, et mes pas souvent l'accompagnent un instant, le temps d'un échange chaleureux dans les rues de la ville, en quête d'épis mûrs .
C'est passionnant, la mission !
Merci Frère Michel de nous permettre d'avancer vers le Projet du Père.
Claudine du Roussillon.


Réponse :
C'est une grande joie d'avoir par ce commentaire des nouvelles de votre mission toujours active.
Merci, ma sœur Claudine, pour ce beau message.


29jan15 161C51
Je suis à la fois touché de cette belle réponse que vous m'avez faites et désolé que vous ayez passé plus d'une heure pour rendre seulement éditable mon commentaire sur votre blog, quand je sais que vous en avez tant d'autres à traiter .
J'ai utilisé le traitement de texte Word 2007 pour écrire. Mais je ne le ferai plus puisqu'il semble incompatible.
Habituellement j' écris directement sur la présente boite incrédimail, cela ne semble pas poser de problème de votre côté.
Comme je n'y connais pas grand chose puis-je vous demander quel logiciel de traitement de texte serait compatible avec votre blog ?

Voici la prière du Père de l' Univers en anglais (video)
Il y a une surprise à la fin..
Guy I. de l'Hérault


FATHER OF THE UNIVERSE by guyHarmonie"


Réponse :
Word 2007 devrait parfaitement convenir. Mais alors pourquoi vos textes présentent-ils des anomalies comme l'espace après chaque apostrophe, l'espace avant la virgule, certains mots selon trois modes typographiques, des fins de paragraphe et des sauts de lignes bizarres, etc? S'agit-il d'un Word 2007 piraté et défectueux ?
Je ne sais pas quoi vous dire, sinon que si vous utilisez Word 2007, tout devrait aller très bien, mais alors c'est peut-être vous qui ne savez pas utiliser ce traitement de texte ?
Merci pour la vidéo. J'affiche ici le lien qui permet de la voir directement sur Dailymotion.


29jan15 161C52
Tout d'abord, je veux rendre grâce à Dieu, à la médecine et à la compétence de ses chirurgiens de vous avoir gardé en vie et pour de longues années encore j'espère, cher Mikal.
La France arme le monde. Visiblement, ce n'est pas dans le programme des politiques en France de remettre en question cette fructueuse industrie de l'armement qui fait vivre beaucoup de gens. Mais il y a une hypocrisie chez nous en France, celle de parler de paix tout en armant le méchant, le cruel, le vengeur etc.
Avoir en mains une kalachnikov (armement russe) n'a pas le même impact que de disposer d'une seule fourche ou d'un coupe coupe pour se défendre… Avec de telles armes, un groupe d'hommes peut maintenir dans la terreur une population pacifique qui pour se défendre ne peut que s'armer elle-même ou bien faire appel à des force extérieures plus lourdement armées encore.
Le marché de l'armement se portera bien tant que durera l'esprit de vengeance, de haine, de peur de l'autre et les préjugés. Le pénitent connaît son véritable ennemi le mal, mais  le mal a des moyens de se répandre qu'on ne peut ignorer.
Le réarmement spirituel chez le pénitent fait voir ses erreurs et ses faiblesses et fait pressentir en lui toutes les forces du Bien qui vaincront le mal. Il sait que la paix de Dieu se plante pour longtemps (d'écorce mince Rév d'Arès xxv/11) parce qu'elle se plante dans le cœur du pénitent, siège de la Vérité et de la droiture. Il sait que la paix des politiciens; elle; est fragile, parce que faite d'arrière-pensées, de calculs et d'esprit de vengeance. Il sait, parce qu'il est moissonneur, que tout homme sait quand le Père Lui parle et qu'un peuple se constituera avec le temps, assis sur le fer, prêt à retourner le monde comme les houes ! (Rév d'Arès xxxvii/12). Notre cohérence entre ce que nous disons et faisons — attache ton pied à ta lèvre nous dit Dieu (xLiv/4) — est notre seule ligne de conduite et de salut
Je fais mon rêve, à la manière de Martin Luther King, c'est qu'un jour, notre appel à la pénitence sera entendu par un nombre de gens tellement important qu'il fera de la France, le chantre de la liberté, de la fraternité, de  l'égalité. Notre légitime défense ne sera pas la loi du talion mais le pardon et l'amour pour tous les hommes et la réparation de tous les torts que nous aurons causés de par le monde. Au mal on rendra le bien, et nous serons aimés pour ce que nous ferons et non pour des idéaux restés lettres mortes.
Pascal L de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire.
Je suis très heureux de voir de plus en plus de commantaires qui parlent, évidemment de l'entrée qu'ils commentent, mais en associant la pensée qu'ils expriment à leur mission. Ils ont compris qu'il n'y a pas de foi sans apostolat.
C'est ce que vous faites vous-même ici, à la suite de tous vos frères et sœurs qui ont déjà fait de même.
Le courage, la vigueur et la toujours meilleure adéquation avec la Parols d'Arès, dont font preuve les missionnaires, ne forment cependant qu'un aspect de la tâche à laquelle le Père les envoie.
Nous sommes envoyés dépasser les idées et façonner des hommes nouveaux, des humains rayonnant d'une nouvelle force spirituelle qui ramèneront à la Vérité — c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) — une humanité qui s'est largement détachée d'elle puisqu'elle ne sait plus distinguer entre Mal et Bien et donc ne voit pas très ce qu'est le Bien qu'il faut restaurer.
Je suis heureux de la vitalité spirituelle dont vous témoignez avec tous nos frères et sœurs
Regagner le terrain perdu depuis Éden, cela paraît vertigineusement fou depuis Éden, d'autant plus fou qu'au temps d'Éden il devait y avoir un million de fois moins d'habitants sur la terre... Nous sommes aujourd'hui 7.000.000.000 !
Nous ne pouvons pas douter que le Père envoie pour nous aider une légion d'anges ! Nous en avons bien besoin.


29jan15 161C53 
Vous avez repris le blog et à travers ce commentaire nous vous rendons hommage pour ce bel éclairage.
Nous avons un prophète pour nous faire palper l'impalpable, nous faire voir l'invisible et sentir toujours mieux ce que Dieu est réellement et surtout ce qu'il attend de nous.
Grâce à La Révélation d'Arès et à votre enseignement le monde finira par se réveiller pour de bon et si nous tenons bon à travers le temps, la route d'Éden réapparaîtra.
Bon courage à tous :
Paul S. ou les Ménéhildiens [de Sainte Menehould] de Lorraine


Réponse :
Voilà la mission de Metz qui commence à parler . Elle a peut-être déjà parlé, mais pas souvent.
Merci, frère Paul, pour ce commentaire.


30jan15 161C54
(Suite au commentaire 161C44) :
Je vous ai envoyé la collection des 12 contes & peintures par la poste hier.
Vous la recevrez la semaine prochaine.
J'ai pensé à travers le mot "repentir" être dans le passé des mots des histoires bibliques et coranique.
Merci de me ramener au mot pénitence, réhabilité aujourd'hui et que je place au centre de tous changement et toute évolution en bien.
Vous avez bien raison de me le rappeler, car je parle bien de cela sans le nommer dans le texte,
merci !
Véra Resse d'Ile de France


Réponse :
Les mots repentir et pénitence existent dans La Révélation d'Arès, mais ils ne sont pas synonymes.
Repentir correspond à ce que la religion appelle pénitence, qui n'est pas la pénitence au sens de La Révélation d'Arès.
Pour se fixer sur les sens que donne à ces mots La Révélation d'Arès, disons que, pour ma part, je suis pénitent (c'est un état permanent de ma vie) sans avoir à me repentir de quoi que ce soit, parce que je ne fais de mal à personne.
Quelqu'un peut inversement se repentir de quelque chose sans être pénitent.
Un pénitent vit en pratiquant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et en se rendant libre de tous préjugés, comme je n'arrête pas de le répéter, mais s'il a aussi du repentir (s'il a commis une faute particulière), le repentir s'ajoute à mais ne remplace pas l'amour, le pardon, la paix, etc.
Le repentir est autre chose: le repentir est le regret d'une faute ou de ses fautes, accompagné du désir de ne pas recommencer, de réparer (le repentir est ce que la religion appelle pénitence).
Si vous le pensez sans le nommer dans le texte de vos contes, votre texte n'enseigne rien d'exact.
Je ne connais pas votre texte, mais il est très simple de dire: "Le repentir est ce que la religion appelle pénitence, mais le Créateur dans La Révélation d'Arès (survenue en 1974 à Arès, France) rappelle que la vraie pénitence est autre chose : C'est le comportement normal d'un homme de bien, ou homme bon, ou homme du temps qui vient, qui vit en pratiquant l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix avec tout le monde, l'intelligence du cœur et qui se rend libre de tous préjugés vis-à-vis de quoi que ce soit."
J'espère que ces explications clarifient les choses pour vous.


30jan15 161C55
Je ne suis pas Charlie, car, de même qu'on ne peut pas tout faire, on ne peut pas tout dire au nom de la liberté.
L'ironie, la moquerie n'ont jamais rien résolu, bien au contraire.
Les extrémismes sont en partie, je pense, le résultat de manigances, manipulations, spoliations, de nations sur d'autres nations, qui, au final, ne nuit qu'au peuple de ces dernières et peuvent conduire certains jusqu'à la démesure.
Je veux dire qu'entre autre l'état français n'est pas sans responsabilité, non plus sur les hommes tués par les armes
que l'État français vend, pour notre 'confort' de vie, nous tente-t-elle de nous convaincre.
Mais je prends conscience aussi que je participe au grand massacre, par mes colères, mes tares ...etc
Quand j'ai rêvé en anticipation de la guerre en Irak, alors l'air était tout chargé de l'horreur de cette guerre, comme une peau vivante absorbant toutes les exactions, et le ressentiment des vivants subissant cette guerre se mêlait aussi bien à la terre qu'à toute l'atmosphère...
Je trouve que tous ces commentaires politisent très à propos dans ses contours votre refus de la politique.
JJ (?) de Montreuil (Ile de France)


Réponse :
Merci pour ce commentaire, J.J. que je ne connais pas ou ne reconnais pas.


30jan15 161C56
Frère Michel, bonsoir, voici une vidéo que j'ai reçue :
C'est une Interview réalisée en 2008, dans laquelle François Hollande avoue pleinement qu’au plus haut niveau de l’État, il n’est pas rare qu’on “invente” des terroristes afin de justifier des mesures sécuritaires et d’autres lois en faveur du gouver­nement en place.
https://www.youtube.com/watch?v=2BPTVXZ4yNU&x-yt-ts=1422503916&x-yt-cl=85027636#t=109
Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Merci pour ce document, qui intéressera sûrement un certain nombre de lecteurs du blog.
Il est bien connu que, depuis des siècles, les attentats, les actes de terrorisme, des exactions diverses, etc., sont utilisés par le pouvoir à l'avantage de ce dernier, quitte à ce que ce pouvoir donne de l'attentat en question un sens différent ou une importance différente de la réalité afin de se poser en victime ou de faire mousser son souci de la protection de la population.
Il est même arrivé que le pouvoir provoque lui-même l'attentat pour attribuer ce dernier à des ennemis réels ou imaginaires.
On se souvient de l'incendie de Rome que l'empereur Néron aurait fait allumer, de l'assassinat du Président Kennedy, qui aurait été comploté par ses ennemis, etc.


30jan15 161CX57
Merci de mieux me faire faire comprendre le pardon une fois de plus, Mikal.
En plus de la réponse à Nicole (161c22), cette phrase m’a soufflé: "C'est la plus grand mal qu'ont pu faire les frères Kouachi et Coulibaly aux gens qu'ils ont tués et c'est le plus grand mal que la police a fait aux frères Kouachi et à Coulibaly en les tuant, les empêchant d'évoluer, de comprendre leur péché, de devenir des hommes de Bien (161C25)."
Merci, car parfois je me surprends encore à suivre une logique de vengeance.
Par exemple, je suis devenu un très heureux papa et parfois ma pensée divague sur une situation du genre : "Qu’est-ce qu’il prendrait, celui qui ferait du mal à un de mes petits garçons !"
Mais en lisant l’homme de Dieu sur son blog, je comprends vraiment le pardon inconditionnel.
C ‘est bien la seule solution efficace pour sortir du conflit sans fin entre les hommes. Devenu libre de la vengeance et même de l’idée de vengeance, j’ai l’impression de perdre "comme un surpoids" qui pourtant semble si normal dans ce monde ou le péché dégouline sur les êtres. Au passage, j’en profite pour larguer les boulets glissés dans mon trousseau de naissance par mes ancêtres : guerres, glorioles et autres conneries du genre.
Depuis que je suis papa, j’ai clairement constaté que ma peine est encore plus grande quand j’apprends toutes ces vies foutues en l’air aux infos. Pourtant j’étais déjà un sensible à la base.
C'est dur à expliquer, mais maintenant c’est plus viscéral, quelque chose comme la mère (dont se ) mouille la gorge (Rév d'Arès xvi/9). Dans ce cas,  je m’arrête et je pense à la peine encore plus grande du Père devant la perte de ces enfants  (Rév d'Arès 13/5). Ele doit vraiment être grande sa peine… Je comprends mieux l’image du parricide, les plaies ouvertes et la nécessité de la mémoire du sacrifice (Rév d'Arès 8/5-9).
Et là, je me dis : "Continue de changer ta vie et magne-toi de devenir un grand pénitent !"
Abel B. de Bretagne-Ouest


Réponse :
Vous n'êtes pas le seul, frère Abel, dont le réflexe peut être encore de vengeance, car nous avons été élevés dans cet esprit. C'est la culture. La pénitence est bien une contre-culture, car elle exige un changement radical des réflexes conditionnés en nous. C'est toute l'Histoire des hommes que chacun de nous doit renverser.
Sous le règne de Tibère, l'empire romain gardait son ordre et sa fixité par les arrêts de mort, d'emprisonnement, bref, par une loi sans indulgence et par la répression continuelle, donc par la vengeance sans fin, et c'était aux yeux des gens d'ordre une période magnifique de l'Histoire: Rome vivait en paix, les provinces étaient tout à fait soumises, la Palestine notamment vivait dans la concorde sous la direction rigide du Sanhédrin et de la Loi de Moïse, les routes étaient parfaitement entretenues et le commerce prospère tout autour de la Méditerranée, bref, tout allait bien grâce à la vengeance sans fin. Qui eut pu penser que d'un obscur groupe de juifs, en Galilée, qui prêchaient le long des chemins poussiéreux et des ruelles de villes orientales sans importance, allaient bouleverser ce bel ordre romain et changer le monde, changement qui allait malheureusement être stoppé par les politiques qui fondèrent l'Église à Milan puis à Nicée, mais qui allait reprendre son cours quelque 1900 ans plus tard à Arès à l'extrémité occidentale de l'Europe ? Non, personne ne l'eut penser et, d'ailleurs, très peu nombreux sont ceux qui aujourd'hui le pensent. Vous, frère Abel, êtes de ceux-là.
Voilà, mon frère, comme il vous faut bien comprendre les choses. En grand merci pour votre commentaire qui est aussi une très belle confession.


30jan15 161C58

La Foi est mon Feu

Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Je n'ai pas résisté au besoin de faire connaître cette belle affiche conçue par frère Éric D. de Paris
Félicitations, frère Éric. Très belle composition !
Pour ma part j'aurais emplacé "La Prière : Mon Chant" par "La Prière : Ma Mémoire"
Mais c'est déjà très bien comme ça.


30jan15 161C58
Réponse inattendue au commentaire 161C49, qui encore une fois m'époustouffle.
Le faible lumignon témoigne de la grandeur de l'homme-âme (HA), de l'Homme de Bien, d'une portée universelle au premier sens du terme.
Le Fond des fonds rejoint l'Infini.
Comment dans ces conditions ne pas vouloir devenir ce que l'Univers, le Père de l'Univers, attend de nous ?
Cela dépasse mes plus folles espérances, mais comme cela est bon !
Rarement un messager tel que vous n'aura été entouré d'autant d'anges et d'âmes.
Cette période que nous vivons maintenant est plus qu'extraordinaire. Pénitence quand tu nous tiens !
Merci Frère Michel.
Tony L. de Touraine.


Réponse :
Vous commencez à être nombreux; vous tous qui trouvez que dans cette page 161 il y a des choses "époustoufflantes".
Il n'y a pourtant rien ici que je n'ai déjà enseigné.
Mais vous ne faisiez pas attention !
Comme quoi, j'ai raison de ne pas me lasser de parler à mes frères.
Merci, frère Tony, pour cet aveu.


30jan15 161C59
"Dans le Coran, sur 6300 versets, cinq contiennent un appel à tuer."
L’islam comme religion et comme culture a-t-il besoin d’un aggiornamento ?
Le professeur d’islamologie Reinhard Schulze pense que les musulmans devraient relancer le débat critique sur l’islam qui s’est tari il y a un demi-siècle.
Des intellectuels musulmans y sont prêts, mais doivent faire face à [suite illisible]
Nazih H. de la Réunion


Réponse :
Merci, frère Nazih, pour ce commentaire.
5 versets sur 6.300, c'est peu en contrepartie des versets nombreux qui appellent à la miséricorde.
Mais ces cinq versets existent. Tout reste suspensu à leur interprétation.


30jan15 161C60 
Michel, ou Frère Michel si vous préférez (Je n'ai pas de frère par le sang, mais j'en reconnais un certain nombre par l'esprit),
J'ai appris que vous avez subi une intervention chirurgicale délicate et que vous y avez survécu, si j'ose dire.
J'en suis heureux.
L'an passé, nous avons échangé quelques missives à propos de votre mission et de mes façons de mécréant invétéré.
Vers le terme d'une vie déjà longue, je pense aujourd'hui que les hommes créent les dieux dont ils ont besoin quand ils ont en besoin, comme l'Europe "découvrit" l'Amérique quand elle en eut besoin.
Cela ne me gêne ni ne me déplaît. C'est dans l'ordre des choses humaines.
Créer quelque chose, quelqu'un, c'est le faire "exister" vraiment. Un peu hégélien, un peu stoïcien, un peu moi-même, je n'éprouve pas le besoin de me conformer à des rituels religieux pour me comporter en homme de bien, il me semble.
Ne me dites pas à quel point c'est parfois difficile: Je l'ai appris à mes dépens.
Dans notre tradition judéo-christiano-musulmane, chaque nouveau prophète rappelle, épure, scelle la parole divine. Vous ne faites pas exception et cependant vous faites exception, puisque cette parole, vous l'avez écrite et expliquée vous-même ! Celui qui voudra la défigurer aura du boulot!  Puisse-t-elle rendre notre monde meilleur.
Tous mes voeux de prompt rétablissement.
Philippe L.


Réponse :
"Celui qui voudra la défigurer aura du boulot!" dites-vous, mon frère Philippe en parlant de La Révélation d'Arès.
Mais il "aura du boulot" non parce que je l'ai "écrite et expliquée moi-même". Il aura du boulot parce que je ne l'ai pas écrite et parce qu'elle vient réellement du Créateur. Cela n'arrive que tous les 1.000 ou 2.000 ans.
Je "l'ai expliquée" et je continue de l'expliquer, c'est vrai, mais c'est la tâche du prophète et pour cela je n'ai aucun mérite, car j'agis sous un charisme, une force de lucidité qui m'a été transmise avec le Message.
Réduit à moi-même je ne suis pas grand chose. C'est le sort de tout homme que de n'être pas grand chose par lui-même, mais d'être fait un Dieu s'il met ses pas dans les Pas du Créateur.


01fev15 161C61
Bonjour, c’est juste pour faire connaître cet article du "Monde" qui est suffisamment décalé pour être signalé.

C’est dans la confusion de la guerre civile syrienne qu’est né le territoire "auto-administré" du Rojava (littéralement, Kurdistan "de l’Ouest"), constitué par trois cantons kurdes disjoints – Afrin, Kobané et Cizîrê – bordés par une frontière turque hermétiquement close. Nous avons commencé à écrire ces lignes en novembre dernier depuis la ville syrienne de Qamishli, chef-lieu du canton du Cizîrê : ici, comme dans les deux autres territoires du Rojava, le pouvoir de Bachar el-Assad a laissé la place à une auto administration largement dominée par la branche syrienne du PKK et ses alliés kurdes, arabes et chrétiens.
La tâche de ce gouvernement provisoire, souvent composé de simples citoyens, est gigantesque puisqu’il doit administrer des zones soumises aux attaques incessantes des moudjahiddin de l’État islamique qui ont juré la perte de cette confédération autonome qui transcende les clivages religieux, confessionnels et ethniques. Car si la majorité des habitants du canton du Cizîrê est kurde, une importante minorité chrétienne assyrienne – dont la langue maternelle reste l’araméen – y est installée, ainsi que de nombreux Arabes sunnites, des Arméniens, des Turkmènes, des Tchétchènes, des Yézidis et même – le croira-t-on ? – quelques juifs.
Et c’est justement sur la base de cette polyphonie communautaire qu’ont été proclamés les 96 points de la "Charte du contrat social de l’auto-administration démocratique du Rojava" qui fait la part belle aux composantes féminines et minoritaires de la région. Cette référence à Jean-Jacques Rousseau ne doit rien au hasard : dans les locaux de la nouvelle université Mezopotamya de Qamishli, il est possible de rencontrer des groupes d’étudiant(e) s devisant avec passion sur les aspects les plus bigarrés de la révolution "communaliste" du Rojava, s’extasiant sur le concept de démocratie directe ou évoquant les figures de Max Weber, Pierre-Joseph Proudhon ou Simone Weil, tandis que planent les pulsations rythmiques du musicien soufi Ali Akbar Moradi et qu’à la télévision des clips rutilants célèbrent la gloire des combattants kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et des Unités populaires de défense des femmes (YPJ)

Voici le lien :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/28/a-kobane-l-essor-de-l-utopie-rojava_4565139_3232.html

J.-P. du Limousin


Réponse :
Ce commentaire n'a pas de lien direct avec le sujet de l'entrée 161, mais il a une relation avec un concept dont il est régulièrement question dans ce blog : le concept de petite unité humaine. "La majorité des habitants du canton du Cizîrê [en Syrie] est kurde, une importante minorité chrétienne assyrienne – dont la langue maternelle reste l’araméen – y est installée, ainsi que de nombreux Arabes sunnites, des Arméniens, des Turkmènes, des Tchétchènes, des Yézidis et même — le croira-t-on ? — quelques juifs."
Merci pour ce commentaire.


01fev15 161C62
https://www.youtube.com/watch?v=hZYyKLr7u9U
Natan Nazih H.


Réponse :
Frère Natan Nazih, j'ai emprunté cette chanson à l'une de vos communications facebook.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, puisque je ne comprends pas la langue arabe, je ne sais même pas ce que signifie "Watani" (Outani], qui est la titre de la chanson, mais j'ai beaucoup aimé cette vidéo: la gentillesse et et la voix de la chanteuse, la douceur, la paix, le soleil, le côté fleuri et enchanteur, le sourire des scènes qui défilent tout au long de ce clip. Vous donnez vraiment envie d'aller faire un tour au Liban, votre pays, qu'on voudrait tant voir protégé des menaces venues de Syrie qui pèsent actuellement sur lui. Nous nous sentons tellement proches de vous, tellement loin de Caïn et Lamech en voyant et écoutant "Watani".
Merci de m'avoir adressé cette vidéo. Ne m'en veuillez pas si j'en fait profiter tout le monde.


01fev15 161C63
Frère Michel, bonjour !
Voici, je veux partager avec mes frères et sœurs Musulmans, l'évènement tragique qui s'est déroulé entre Caïn et Abel, en me référant à la Sourate "El Maida", la Table Service, dans Le Coran 5/27-32.
Toutes les traductions des Sourates sont faite par moi, sous la lumière de La Révelation d'Arès.

(Le Coran) Sourate 5/27 : Et raconte-leur, l'évènement des fils d'Adam, en toute vérité, ayant approché leurs offrandes, l'une fut acceptée, l'autre ne le fut pas, je vais te tuer, (dit Caïn) [à?]  (Abel),  lui dit, Allah n'accepte que les offrandes des hommes pieux.
5/28 : Si tu étends ta mains vers moi pour me tuer, moi, je n'étenderai pas ma main vers toi, pour te tuer, car je crains Allah le Créateur de l'Univers. 5/29 : Je veux que tu assumes mon péché et ton péché et tu deviendras parmi les gens de l'enfer et c'est là le sort des coupables.
5/30: Plus forts étaient les désirs de tuer son frère, il le tua alors il devint ainsi parmi les perdants.
5/31 Fut envoyé par Allah un corbeau, gratter la terre pour montrer comment dissimuler le corps de son frère, il dit malheur à moi, si je pouvrais être ce corbeau en train de cacher mon frère, il devint du nombre des gens que les remords rongent. 5/32 : C'est pour cela que nous avons prescrit aux enfants d'Israël, que celui qui tue une vie sur terre c'est comme s'il avait assassiné tous les hommes et celui qui sauve une vie c'est comme s'il a sauvé tous les hommes.

Chers Frères et Sœurs Musulmans, jusqu'à quand allons-nous restez aveugles et sourds, ouvrons les yeux !
La vengeance sans fin et la loi du talion ce n'est pas ce qu'Allah veut.
Il voudrait qu'on cesse de faire [alternativement] tantôt le Bien, tantôt le Mal ; l'humanité n'arrive plus à distinguer le Mal du Bien. Il faut cessez d'hésiter entre passion du bien et passion du mal. Nous devons dépasser tout cela. Prenons de la hauteur.
Allah recommande l'alliance fraternelle de la descendance Abrahamique, Juifs, Musulmans, Chrétiens. Quand est ce que vous allez vous réveille ?!
Youssef B. des Bouches du Rhône


Réponse :
Merci, frère Youssef, pour cet appel à vos frères et sœurs musulmans.
Voici un appel de plus, car actuellement nombreux  sont ces appels à la paix d'Abraham, à l'Amour qu'Allah, ou le Créateur, ou le Père, lancés par des Musulmans du Bien, comme vous Youssef, vers les Musulmans du Mal qui croient cependant faire le Bien par le Mal, car le drame profond de l'actuel ensanglantement dans lequel nous pataugeons  est que les convictions des uns et des autres, des assassins et des victimes, chacune sous ses arguments, se réclament toutes de la vérité.
La confusion est telle chez tous que chacun de son côté peut faire sienne la lamentation de Chateaubriand :

Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j'appartenais par [mon époque] ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains, les derniers d'une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les ténèbres et la poussière d'une catacombe remplie ? Je me décourage de durer (Mémoires d'outre-tombe).

Pourquoi sont-ce les caricaturistes insolents et rigolards de "Charlie Hebdo" qui sont tombés sous les balles de deux musulmans fanatisés, eux-même tombés sous les balles de policiers qui ont choisi de tuer sans scrupules sur ordre, dont certains tomberont à leur tour un de ces jours prochains sous les balles d'un croisé d'Allah exalté, et ainsi de suite dans la fil de la vengeance sans fin ?
Pourquoi ceux-là et pourquoi pas moi qui, par ma façon pacifiante et aimante de lire le Coran, méritait aussi la mort selon les tenants d'un Coran qu'ils voient brandir le sabre au lieu de tendre les bras ? C'est quand je pense à cela que je me dis que l'humanité est encore et toujours en pleine folie.
Et cependant le remède à cette folie nous l'avons en nous: Il nous suffit d'être bons, aussi Miséricordieu et Clément que l'est Allah ainsi que l'affirment les mots qui précèdent chaque sourate.
À quoi sert d'appeler au Bien des gens convaincus que le Bien est le Mal... ou que le Mal est le Bien, car plus rien n'est clair ! Cela devrait nous laisser sans voix, parce que depuis des millénaires cet appel ne semble pas servir à la paix et à l'amour. Qu'y a-t-il à décrypter dans ce phébus répété, répété, répété... depuis toujours? Tant de gens pensent ainsi qu'ils préfèrent se tourner vers une vision dure des contradictions humaines, prendre une position et avoir un ennemi. Notre mission qui crie : "Pas d'ennemis ! Tous les hommes doivent s'aimer" est inécoutée par la masse qui répond: "Oui, mais c'est un rêve, ce n'est pas réaliste," car être réaliste, pour le pékin de la rue, c'est avoir une position immédiatement dure, pour le pékin de la rue aimer est prendre le sens des réalités. Et comment leur en vouloir de voir l'humanité en guerre, en guerre sans cesse, même en temps dit de paix? Ils ne voient pas, sauf quelques épis mûrs parmi eux, que donner de la profondeur à l'avenir de l'homme, c'est aimer, pardonner, faire la paix... bref, être pénitent.
Pourquoi la masse accorde-t-elle tant d'importance aux mots, y compris aux mots de la Bible ou du Coran, auxquels on peut faire dire tout et le contraire de tout ? Ce n'est pas servir la vérité et la justice, ce n'est pas servir le Bien.
Les mots sont comme les machines, l'homme en fait ce qu'il veut et toujours ce qu'il y a de plus terre à terre, de plus matérialiste et simpliste. Or, ce qu'il faut, ce devrait être capter le Souffle, la Lumière, cepter ce qui est au-delà des mots et des langages, les mots et les langages qui rendent "les cimetières plus bavards que les salles de classe" (je ne sais plus d'où vient cet adage : d'Afrique, je crois), et c'est ce que vous faites par votre traduction du Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès.
Ne nous décourageons jamais. Dieu ou Allah ou le Père parle, mais il éclaire surtout. Ne regardons pas la lampe, mais regardons la Lumière.

Exécution d'un otage japonais

Ce nouveau crime est arrivé hier 31 janvier 2015. Quelle horreur ! Cette haine de l'humanité est telle qu'elle en devient mystérieuse, et donc à respecter d'une certaine façon, aux yeux du monde de la rue.
C'est ce mystère aux yeux de l'homme de la rue, qui lui fait croire qu'il n'y a des forces mystérieuses plus fortes que l'homme, qu'il n'y a aucun moyen d'apaiser la cruelle sauvagerie humaine, mais c'est au contraire ce qui pour nous Pèlerins d'Arès n'est plus mystère, qui nous fait croire que le moyen existe de changer le monde (Rév d'Arès 28/7), la pénitence(30/10-11), la volonté d'être bon... Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4), c.-à-d. pour qu'elle devienne la volonté de l'homme.


01fev15 161C64
J'ai lu avec attention la réponse 161C43 concernant le "n'importe quoi de la justice" vis à vis de cette nouvelle infraction qu'est "l'apologie du terrorisme".
Lorsque j'ai vu le jour même ce que déclenchait les 12 morts de "Charlie Hebdo" je me suis aussi dit : "Mais on est tombé sur la tête, on s'étonne qu'il y ait 12 morts par balle, alors qu'en une soirée, une journée passent à la télévision des dizaines de séries avec des dizaines de morts violentes, des armes à gogo de toutes sortes, des bandes annonces de ces films , des affiches en plein Paris, dans les gares, avec des pistolets bien reluisants. Hypocrisie !"
Les juges et avocats penseront-ils à condamner l'État pour apologie du terrorisme, incitant, formant les jeunes esprits à ce réflexe de tuer par cet étalage de films excitant le mal  ?
Nicole D. d'Île de France


Réponse :
Il est vrai que l'abomination du massacre de "Charlie Habdo" a été poussée à une médiatisation si extrême qu'elle a fini par ré-merger, par excès, comme "apologie du terrorisme" en faisant ce celui-ci sa ou son Némésis, son "pire saint" ou sa "pire sainte", bref, en en parlant beaucoup trop pour que l'esprit du commun ne se fixe pas dessus, n'en soit pas comme ébloui.
C'était évidemment le but, le faire passer pour le crime par excellence, et faire oublier, comme vous le faites bien remarquer, les mille autres petits crimes quotidiens dans le monde. Le gouvernement français par là même passait pour le justicier par excellence, le "saint des saints" des justiciers. C'est un truc que tous les pouvoirs ont utilisé depuis des siècles et des siècles.
Merci, sœur Nicole, pour ce commentaire.


01fev15 161C65
Il y a des années, quand vous évoquiez les grandes envolées universelles dites par la Parole, c'était pour moi du merveilleux.
Ma pénitence n'avait absolument rien de glorieux.
Je m'évadais du côté de la mystique pour paraître plus grand que je ne l'étais.
Entre nous, entre frères cela paraissait bien trop loin de nous, quasi inconnaissable. Notre pseudo-humilité nous éloignait de notre véritable grandeur.
Maintenant les frères vont relâcher de plus en plus la pédale de frein.
Merci encore de ne pas vous lasser d'écrire.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Un journaliste, qui m'était favorable et qui, comme quelques autres, pour cette raison n'a jamais voulu parler de moi, m'expliqua un jour, il y a longtemps de cela, qu'il existait pour les journaliste quatre degrés d'humanité à traiter chacun à son étage sans le faire ni descendre ni monter de son niveau.
Tout en haut il y a les glorieux et illustres dont on ne peut jamais dire de mal.
Ensuite il y a les importants, généralement bras droits des glorieux, mais plus vulnérable; on peut en dire du mal.
Ensuite encore les familiers ou sympas de tout le monde: des vedettes du cinéma, de la science, de l'art, de la politique, les victimes, etc. ; sur ceux-là on ne dit pas vraiment du mal, mais on peut plaisanter.
Enfin les abominables : les assassins, les voleurs, les sales gueules, bref, ceux dont ne peut dire que du mal.
"Mais vous, conclua-t-il en posant son doigt sur mon épaule, vous n'appartenez encore à aucun de ces quatre catégories, et donc vous n'existez pas encore pour le journalisme."
À quel degré de l'humanité vont nous conduite ceux de nos frère qui vont "relâcher la pédale du frein" ?


01fev15 161C66
Cette entrée me transporte aux sources du Bien et de la Sagesse et, par effet de crise, aux sources du Mal et de la violence.
Seul le bien vu et pratiqué à cette échelle (ici le non-jugement et le pardon absolu) désarçonnera le mal par voie d’effet et d’évidence.
C’est court, mais c’est bon à dire.
Daniel P. de Bretagne-Est


Réponse :
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire dans lequel vous dites, en quelques mots si pertinents qu'ils fulgurent et "transportent", que nous ne défendons pas ici un système d'idées, mais que nous faisons courir dans le siècle un frisson nouveau, quelque chose qui marque les cœurs en lettres de Feu.


01fev15 161C67
Moert de Chayma Essabagh
Quelle tristesse et douleur que ce crime lâche !
Mais au fond de mon âme, je ne peux m'empêcher d'éprouver aussi de la compassion pour l'assassin dont l'âme et l'avenir spirituel sont si compromis.
Au-delà de la tentation de colère et de scandale, je commence à ressentir comme une force cette conscience que nous sommes tous liés dans le bien comme dans le mal. Et je préfère alors porter mon attention sur les forces du bien qui me traversent plutôt que les forces du mal qui en font autant.
Quand ma conscience se pose sur l'amour qui circule, même avec peine, dans l'humanité, ma colère et mes larmes s'effacent et laissent la place à la considération de ce qu'il y a à faire pour que le monde change. L'amour spirituel devient alors naturellement l'attitude juste et se tourne vers l'homme en perdition pour lui dire :
"Mon frère, que fais-tu ? Dans quel chemin te fourvoies-tu ? Ne sens-tu pas au-delà de la souffrance que tu engendres la souffrance qui fonde ton crime ? Ne vois-tu pas au delà de la mort de ta victime, ta propre mort et, bien plus grave, la mort de ta part spirituelle, l’extinction de ton âme ? Réveille-toi vite ! N'alourdis pas ta propre misère de la misère du monde en justifiant par ta violence la violence à venir des héritiers de la douleur ! Écoute ce que te dis le père par la bouche de ses prophètes : Aime tous les humains, pardonne toutes les fautes, fais la paix avec toi et avec les autres, libère-toi de tes peurs, de ta haine et de tes préjugés, retrouve l'intelligence du cœur et la faculté divine d'être bon qui te fut donnée.
Et même si ton crime est impossible à réparer, parce que l'homme n'a pas pouvoir de ressusciter l'homme, sache qu'il te reste le pouvoir de ressusciter ton âme par le bien que tu feras et d'aider d'autres hommes à construire la leur en les appelant à devenir bons, à leur tour. Par là tu contribueras à faire reculer la mort et à faire venir le Jour de Dieu sur Terre." Comme j'aimerais qu'il m'entende le porteur de l'arme, probablement perdu dans sa solitude, son égarement et finalement sa détresse spirituelle considérable.
Didier D. de Côte Vermeil


Réponse :
Oui, quelle tristesse, la mort de cette jeune femme, Chayma Essabagh au Caire, tuée simplement parce qu'elle avait une opinion différente de l'opinion de son assassin sur l'avenir de l'Égypte.
Et j'aime ce que vous dites, frère Didier, mais ce que vous dites, vous un Pèlerin d'Arès, va sans dire, mais ce que je voudrais savoir, c'est si le mari de cette victime, qui la tient dans ses bras, morte, pense comme vous. Ce que je crains, c'est qu'il pense déjà à sa vengeance...
La vengeance est régie par l'esprit populaire plus qu'elle ne le régit, tant la vengance dans fin, la loi du talion, s'est inscrustée dans la culture populaire qui se gave de réel... ce réel qu'elle ne voit que dans le spectaculaire, notamment dans la violence, la mort, la grimace de l'assassin qui se voit tué par le justicier qui devient à son tour assassin et ainsi de suite. La culture populaire est de plain-pied avec le crime punissant indéfiniment le crime, pour faire vrai.
Il y a dans la violence qui se veut la vengeresse sans fin ce mensonge, dont Louis Jouvet disait qu'il est le fond du théâtre. Notre pardon n'est pas théatral. La vengeance l'est.
Et il nous faut changer tout cela. Il est dur, mais nécessaire, que nous regardions en face la grande difficulté de notre tâche apostolique.
Pardonnez-moi, frère Didier, d'avoir changé en commentaire de mon blog votre commentaire d'une entrée de facebook. J'ai trouvé qu'il avait sa place ici.


01jan15 161C68 
Voici une lettre ouverte à M. François Hollande que je confie à tous les media qui en valent la peine ; votre blog en fait partie :
Vous avez osé, Mr Hollande, en 2015 au vu et au su de tous, insulter par omission des peuples, oui des peuples entiers. Lors de la commémoration du 70ème anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, vous avez affirmé que : « La shoah est le plus grand crime, le plus grand génocide jamais commis."
Alors, Mr le Président, je suis furieuse d’une telle déclaration. Car ou vous êtes inculte ou vous faites semblant de l’être.
C’est ce genre d’hiérarchisation des horreurs de l’humanité, qui engendrent d’autres discriminations, toutes aussi pernicieuses. Voilà pourquoi de nos jours en France, si vous marchez sur le pied d’un juif, c’est une agression antisémite. Mais le tort fait aux autres (Noirs, Maghrébins etc.) c’est juste du racisme ordinaire.
C’est à s’y perdre, Mr le Président.
Alors comment expliquer le fait, lorsque vos compatriotes noirs, arabes ou asiatiques sont agressés par des activistes d’extrême droite, qu'il ne se trouve aucun homme politique pour le dénoncer autant que s’il s’agissait d’un acte antisémite ? Et dans le dernier malheur ayant touché notre pays [à "Charlie Hebdo"] et fait 17 victimes, dont 4 juifs, l’attention du grand public n’est presqu’attirée, que sur ces 4 victimes. Rendre hommage à la mémoire de ces victimes et compatir à la douleur de leurs familles est un devoir noble qui nous incombe tous. Mais n’est ce pas excessif et discriminatoire, de vouloir inscrire l’histoire de la shoah à l’école, en oubliant les autres histoires comme celle de vos compatriotes descendants de millions de déportés africains ?
Mon but ici n’étant pas de chercher à communautariser ni l’Histoire ni les Mémoires, ce qui serait la porte ouverte à une hiérarchisation victimaire. Car il n’y a pas de degrés dans l’horreur, ni de monopole de la souffrance. Aussi, comme l’histoire nous l’enseigne la Shoah et ses 6 millions d’innocents immolés, est une de ces taches indélébiles et inoubliables dans l’histoire de l’humanité. Mais force est de reconnaître aussi, que la dimension prise par la traite et l’esclavage dont ont été victimes les peuples noirs, dépasse en nombre de morts, en traitement des victimes déportées, en durée et en horreurs, tout ce qui l’avait précédée ou suivie !
La traite négrière, invention du monde arabo-musulman aura concerné près de 17 millions d’individus. Quant au commerce triangulaire — dans lequel la France a une très grande responsabilité —, les historiens admettent qu’environ 11 millions d’Africains furent déportés dans le Nouveau Monde. Soit pour l’ensemble de ces déportations, 28 millions de malheureux ont été arrachés à leurs terres, pour subir les traitements les plus inhumains. Et que pour un captif, 3 à 4 autres furent décimés, du fait des guerres, des incendies de villages, de greniers et des épidémies résultant de ces horreurs. Les statistiques sur le nombre des morts (environ 80 millions), donnent le vertige.
Cette entreprise gigantesque, qui aurait pu conduire à la disparition totale des peuples noirs sur le continent africain, ne saurait être comparée à aucune autre dans l’histoire.
Et aujourd’hui vos compatriotes descendants de ces horreurs, ont appris à panser leurs blessures dignement et en silence. Ils avancent sans courber le dos, la tête haute malgré tout !
Votre phrase est donc une offense pour tous ces peuples, une offense pour tous ces Noirs français et... qui ont voté pour vous, moi la première (et je m’en mords les doigts)…
Quant à Mme Christiane TAUBIRA, à quoi sert votre loi sur la traite négrière ? Votre silence me glace le sang ! Votre collègue ministre de l’Outre- mer G. Pau-Langevin est aussi muette que vous, encore plus muets, le sont nos présidents de régions et nos députés ultra-marins, c’est triste !
Mr le Président François Hollande, nous exigeons des excuses. Veuillez prendre connaissance du manifeste du "Collectif des Nègres Insoumis", pour vous rappeler certaines réalités de l’Histoire et rendez-vous aux prochaines élections !
Joëlle Ursull, artiste guadeloupéenne et française (uniquement sur papier sans doute),
descendante d’esclaves africains et fière de l’être.


Réponse :
Je ne sais pas si c'est vous, ma sœur Joëlle, qui m'avez adressé ce commentaire, mais je trouve qu'il a sa place dans cette page. Merci pour lui.


03fev15 161C69
En cette période tourmentée — plus par les media et les politiques que par les actes terroristes du début de l'année 2015, car nous oublions qu'il y a plusieurs dizaines de morts dans d'autres pays tous les jours plus meurtriers qu'en France —, je me dois de renforcer ma pénitence car il faut faire face au mal que la société génère par le péché et le remplacer par le Bien.
Je suis dans l'Éducation Nationale ; nos dirigeants (le Ministère) nous ont envoyé des outils pédagogiques pour sermonner nos élèves sur la laïcité et la République. Je vous avoue que je n'ai même pas regardé leur contenu.
Dans mes classes j'ai des élèves musulmans, chrétiens et bouddhistes — oui, c'est la France d'aujourd'hui, nos élèves issus de l'immigration (Cucubale peut-être, Rév d'Arès xx/19) sont bien plus croyants que le  Français d'origine qui, lui, a sombré dans l'athéisme comme la plupart de nos dirigeants.
Il m'a semblé nécessaire de leur rappeler des points importants :
[Je leur ai dit qu'] il ne fallait pas écouter ceux qui disent que tuer des mécréants conduit au Paradis. Il faut faire le Bien. L'au-delà est le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous faisons sur terre. Il faut aussi se respecter [les uns les autres] quelles que soient nos croyances ou incroyances.
[Je leur ai dit aussi que] nous devons défendre la liberté, car sans elle nous ne pouvons pas agir sur ce monde. Si je suis en prison je ne peux plus agir dans mavie et dans la société. Il faut travailler pour avoir un métier passionnant (j'enseigne en bac professionnel électronique et forme des futurs techniciens) et il ne faut pas commettre des actes qui nous priveraient de cette liberté précieuse.
J'ai eu plutôt un retour positif !
Il m'a semble utile de vous raconter cela, car quelques mots simples sans ambiguïté auprès de nos élèves (pas de slogan, par de "Je suis Bidule", pas de patriotisme, des concepts simples) suffisent à éveiller leur intelligence spirituelle.
Alain P. d'Île de France


Réponse :
Vous êtes professeur, frère Alain, comme plusieurs de nos frères et notamment Alain L. qui a est professeur de cuisine. Je me mets à votre place, vous tous éducateurs, dont l'État voudrait faire des robots qui débitent d'une voix péremptoire les règles idéologiques de la laïcité — qui en Fance confine plutôt à l'athéisme idéologique — afin de faire de vos élèves des petits robots qui pensent tout au long de leur future vie comme la République est censée penser, comme une horloge est censée montrer l'heure pourvu qu'au départ on la mette bien à l'heure, alors que la République c'est un peuple aussi varié que les reflets des roches, qui fonctionnent à tous les temps possibles et imaginables et il suffit d'entrer dans une grande librairie pour être stupéfié, à la vue des kilomètres de rayons, que la pensée humaine est aussi diverse que sont divers ces dos de livres et ce qu'ils contiennent.
J'aime assez "Le Petit Nicolas" de Sempé, parce qu'à travers ce gosse on sent bien en contrepoids rendu invisible par la caricature les horreurs de l'école, un des lieux inventés par le pouvoir pour l'asser­vissement de l'humain à son idéal. Les plus petits sont encore plus ou moins épargnés parce que, jeunes enfants, ils ont une connaissance instinctive du fond humain, mais quand cette connaissance devient culturelle, c'est terrible.
Je suis heureux de voir que vous en êtes conscient et que vous laissez à ces jeunes gens la part de liberté à laquelle ils ont droit, de liberté de penser, qui est la dernière des choses que le pouvoir voudrait leur laisser malgré ses affirmations.
Merci, frère Alain, pour cette réflexion tonifiante sur le rôle de l'éducateur.


03fev15 161C70
En ce moment je découvre un auteur polonais Ryszard Kapuscinski dans un petit essai "Cet Autre" où il pose la rencontre avec l'autre comme un des défis du XXIe siècle.
L'actualité vient en quelque sorte de nous le renvoyer à la figure et de façon bien violente, n'est-ce pas ?
S'appuyant sur des "dialoguistes" tels Lévinas, Malinowski, Tischner, il dit :

"Pour Levinas, « l’homme est un être qui parle ». Le dialogue est donc au centre de sa réflexion. Le but de ce dialogue doit être la compréhension mutuelle, et le but de cette compréhension un rapprochement mutuel, ces deux derniers s’obtenant par la connaissance. Quel est le préliminaire de ce processus, de cette équation ? C’est la volonté de connaître, le désir de s’adresser à l’Autre, d’aller à sa rencontre, d’entamer la conversation avec lui. Toutefois, dans la pratique, c’est extrêmement difficile. L’expérience humaine montre que, dans un premier temps, l’homme réagit à l’égard de l’Autre avec réserve, retenue, méfiance, de mauvais gré voire avec hostilité. Tout au long de leur histoire, les hommes se sont tant battus, infligé tant de mal, qu’il ne peut en être autrement. Des civilisations entières se trouvent ainsi marquées par un sentiment de rejet à l’égard de l’Autre .../...
Qu’en est-il aujourd’hui ? Que dire de l’arrogance des uns à l’égard de la culture et de la religion des autres ? Des archipels de ghettos et de camps de toutes sortes disséminés sur notre planète ? Des murs et des barrières, des fossés et des barbelés ? Combien sont-ils, partout, sur tous les continents ? Au cours des dernières décennies, les progrès dans les communications sont devenus une véritable gageure. Ils sont censés nous rapprocher les uns des autres, mais est-ce vraiment le cas ? Entre l’homme et l’homme, entre le Moi et l’Autre ont été introduits des intermédiaires techniques, une étincelle électrique, une impulsion électronique, un réseau, des liaisons, des satellites. Le mot sanskrit upanishad signifie : s’asseoir près, être près. Le Moi se transmet à l’Autre par le mot, mais aussi par sa proximité, son immédiateté, sa convivialité. Rien n’est en mesure de remplacer cette expérience, ce vécu.
Le paradoxe de cette situation de communication va plus loin encore. La globalisation des médias ne cesse de croître en même temps que la médiocrité, la confusion, le chaos. Plus l’homme a de contacts avec les médias, plus il se plaint d’être perdu et isolé."

Kapucinski rappelle que de tout temps il y a eu trois attitudes possibles entre les hommes :
— la guerre
— l'isolement et le repli
— le dialogue. ..;etc, etc.
Tout cela est simplement dit et rappelé mais j'aime bien le point de vue distancié et global [de Kapuscinski]
Cela ne fait que démontrer la pertinence de ka Veillée 25.
Évidemment, c'est l'Amour du Tout Autre qui est la clé de l'harmonie à construire entre des êtres qui ont à relativiser de plus en plus ces trois caractéristiques, ce que nous avons bien quant à nous [Pèlerins d'Arès]. Ne sommes-nous pas invités à gérer notre émotion pour conserver la tête froide ? Et pourtant pour nous tout est passé par l'émotion et le sensible. Et puis la pénitence (nos efforts) n'est-elle pas ce qui va nous tirer vers l'universel ? Son but est bien la recréation d'êtres bienveillants, justement.
Sylvie P. d'Île de France


Réponse :
Je connais Ryszard Kapucinski et notamment "Cet Autre", que vous citez, petit ouvrage que j'ai d'ailleurs sur mon Kindle dans lequel je transporte une partie de ma bibliothèque (dictionnaires, textes sacrés, ouvrages clés de la pensée humaine supérieure, etc.), ce qui m'évite d'emporter des livres lourds, embarrassants, dans mes voyages. Mon Kindle m'a été très utile notamment à l'hôpital où j'ai passé quelques semaines.
J'aime beaucoup votre commentaire qui cite un homme, Ryszard Kapucinski, un écrivain et journaliste polonais mort en 2007 à Varsovie. L'un des plus traduits à l'étranger, Kapucinski fut célèbre pour ses reportages au cœur de l'Afrique, ses analyses du régime du chah d'Iran et ses descriptions de l'Europe communiste.
L'écrivain polonais que vous citez a énormément réfléchi sur les difficultés des relations humaines et il ne fait aucun doute qu'au delà de l'émotion que nous ressentons face aux meurtres commis par les frères Kouachi et Coulibaly, nous sommes face à une problème fondamental du dialogue entre hommes.
Les réalisateurs de "Charlie Hebdo" ou les clients du supermarché casher pas plus que leurs assassins n'étaient des gens de dialogue. Ils restaient tous dans leur petit coin, les uns dans leur journal, les autres dans leur ghetto, les autres dans leurs mosquées, avec leurs petites idées, toutes séparatrices, toutes ignorant les autres ou les cotoyant sans chercher à les connaître.
Oui, notre mission, outre faire connaître La Révélation d'Arès et encourager à la pénitence, a un énorme travail pour ouvrir les esprits à la curiosité pour l'autre. Sans curiosité il n'y a pas de connaissance: Qui est-il, l'autre ? D'où vient-il ? Que pense-t-il ? Oui, cela fait aussi partie de notre tâche.
Merci, ma sœur Sylvie, pour ce très beau et très utile commentaire.


03fev15 161C71
Avec ma profonde admiration !
Je suis ravi de vous lire, Frére ainé, et je vous souhaite le meilleur pour notre mission
Je ne sais si mon commentaire est hors sujet, mais votre entrée m’a tout de suite fait penser à mon expérience dans l’ex-URSS .
En juillet 1985 j’ai été mandaté par mon syndicat CGT pour aller à MOSCOU aux journées mondiales de la jeunesse (communiste). J’ai assisté dans un stade grandiose au discours de Mikhail Gorbatchev. Il se disait prêt à une réduction bilatérale des armements nucléaire avec les États Unis. Nous, les jeunes de tout pays, étions ravis.
Cependant, à ce moment mon cœur pensait à la famille moscovite que j’avais rencontrée en me cachant dans les rues de la capitale (visite non programmée). Impossible de parler politique avec eux, mais leurs visages trahissaient leurs pensées.
Si je montrais ma médaile avec une croix de Jésus (mines réjouies) ou si je voulais donner un badge d’un ancien dirigeant russe (refus et tristesse ) .
Ce moment m’a beaucoup appris et a contribué à ébranler mes convictions .
Issu de la J.O.C [Jeunesse Ouvrière Chrétienne], l’épis que j’étais était mûr pour lire La Révélation d'Arès.
En 1985, c’est le début du dégel de la guerre froide.
Pas capable de soutenir financierement le rythme effréné de la course aux armements, dans un contexte de stagnation économique, de baisse du pétrole et d’une idéologie à bout de souffle, l’URSS n’avait pas d’autre choix que de songer à une détente et au désarmement ...
À ce jour, la crise d’Ukraine fait ressusciter le spectre de la guerre froide. Ce qui fait dire à M. Gorbatchev: “L’Amérique et l'Union Européenne parlent sans cesse de sanctions contre la Russie ; ont-elles définitivement perdu la tête ? “
Une guerre est telle possible ?
Bernard le Jardinier d'Île de France


Réponse :
Non, je ne crois pas qu'une guerre soit possible. Je ne crois pas la guerre possible faute de combattants.
Quel peuple est aujourd'hui mobilisable pour faire la guerre ? Le XXe siècle a eu deux guerres principales terrible: 1914-1918 avec 15 millions de morts et le souvenir désolant des tranchées, de la boue, d'un obus tombé tous les deux mètres à Verdun, déchiquetant, démembrant, défigurant, tuant. Cet affreux souvenir était si vif que l'armée française de 1939 refusa de se battre, jeta ses fusils et leva les bras devant les soldats allemands. Déjà en 1939 on ne trouva pas en France de citoyens prêts à se faire étriper comme leurs père vingt ans plus tôt. La guerre de 1939-1945 ? Cinquante millions de morts, dont vingt-quatre millions pour la seule URSS, et des destructions et des dettes épouvantables dont, en fait, personne ne s'est relevé aujourd'hui encore. Par contre, des petites guerres du genre Irak, Afghanistan, Syrie, oui, c'est encore possible et encore ! Mais sans doute plus pour très longtremps. Quand je passe devant l'immeuble où se situe à Bordeaux le centre de recrutement interarmées, place Jean Moulin, je vois bien aux affiches apposés que le recrutement n'est pas facile et qu'il n'y a plus beaucoup d'amateurs de guerre.


03fev15 161C72
J’avais préparé un premier commentaire et le trouvant d’intérêt limité je ne l’envoie pas.
Je le remplace par celui-ci qui apporte une piste complémentaire.
C’est un ensemble de réflexions fait à partir d’éléments observés et glanés ici et là depuis quelques années.
Les médias, depuis peut-être au moins dix ans, préparent l’opinion par des préjugés et mensonges incessants sur l’islam. La lecture d’un livre "Le mythe de l’islamisation" de Raphael Liogié m’a permis de comprendre ces déformations médiatiques et permis de comprendre que l’Europe toute entière avait choisie l’islam comme bouc-émissaire à la crise politique et économique européenne. De telle manière que les extrémistes  qui ont frappé "Charlie Hebdo" ont autant été le produit des mensonges des médias qui ont fait croire qu’une force islamique réaliste existait en Europe, abusant par là les esprits faibles en manque de force, [mots manquants] qu’aux extrémistes musulmans qui profitent également de ces mensonges pour asseoir un pouvoir.
Est-ce parce que La Révélation d'Arès dit (i/6) : Ferme (dans) le Livre les siècles ! Ferme, sauf Mouhamad ! Ses frères sont (des) droits changeurs ; (ils) donnent contre fidélité bon change, que cette coalition "matérialiste" commence à apparaître contre ces frères de l’islam qui gardent une fenêtre ouverte sur la respiritualisation du monde ?
Je crains le jour où une grande puissance comme la Chine s’y mettra, ou peut-être le Japon ?
Ce sera peut-être le début d’une guerre mondiale ?
Ou le début d’un pillage systématique des ressources des pays islamisés ?
J’espère de tout cœur que des voix belles s’élèvent en islam s’inspirant de votre enseignement et arrivent à montrer la part des choses parce qu’il est clair que les mensonges médiatiques cherchent à ce que le pékin moyen assimile musulman et terroriste.
Merci pour cette entrée et pour votre retour, qui remettent les vrais enjeux spirituels en avant et la solution de la pénitence toujours mieux expliquée.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je n'ai pas lu "Le mythe de l'islamisation" de Raphaël Liogié, mais à travers ce que vous dites je crois deviner ce qu'il veut faire comprendre, à savoir que l'islam en soi ne saurait être une force politico-idéologique ou politico-religieuse assez vaste et unie pour être capable d'influencer une part importante de l'humanité et en faire une puissance effective semblable à ce que purent être dans l'Histoire Rome dans l'antiquité ou le bloc soviétique dans les temps modernes.
Pour moi il est clair qu'il n'existe pas d'unité idéologique islamique : Voyez la confusion qui frappe actuellement le Yémen, la Syrie où Daech — l'État Islamique — tente de former cette force, mais ne pourra pas réussir parce que ses composants sont très variés et sont motivés de façons diverses. Il ne suffit pas de nommer un calife pour que tout le monde lui obéisse ; un pouvoir étendu a besoin de rouages complexes et complémentaires que Daech n'a pas. Daech n'a pour le moment que la terreur, ses kalachnikov et une bande de révoltés pathologiques pour exister. Al Qaïda semble mieux armée intellectuellement mais ne représente pas une force effectice mesurable, chiffrable, et n'a pas de leader reconnu internationalement. On parle d'Al Qaïda comme d'une nébuleuse ; je dis que c'est seulement un idéal proposé.
L'Islam repose sur une tradition assez respectée par tous les Musulmans, plus ou moins reconnue par tous, mais fragile, friable. Il y a plusieurs raisons à cela. Une des principales est que le Coran a beau être sacré, il n'est pas un bloc, il n'a de ce fait jamais débouché sur une religion dogmatique comme le christianisme d'église repose sur les décisions des conciles de Nicée-Constantinople.
Il est important de se rappeler que l'Islam est une religion d'hommes libres, sans clergé (sauf sa branche shiite), et de  savoir que le Coran contient un nombre non négligeable de mots, phrases et même versets complets dont les sens reposent sur des conventions traditionnelles mais ne sont pas sémantiquement clairs. Les discussions les concernant ne sont pas closes. Il y a la sharia, mais il n'y a pas de constitution coranique, parce qu'aucune idéologie ne peut reposer sur des incertitudes et des contradictions. Personnellement, je pense que c'est une des grandes forces du Coran que de ne pas désigner d'ennemis clairement ni de définir de comportement humain clairement, bref, de laisser à ceux qui le vénèrent quantités d'issues vers la liberté.
De ce fait, il ne peut pas exister d'idéologie capable de faire exister l'Islam comme force d'unité, comme force politique ; il existe seulement des points de flambées, de rassemblements forts mais momentanés.


03fev15 161C73 
Voici un lien très dur sur la réalité de ce qui se passe réelement dans ce monde dominé par le malin en attendant que le bien triomphe.
Les images de cet article [URL de l'article joint] sont difficiles à supporter. À vous de voir s’il convient de publier ce commentaire.
L’abomination des bandes extrémistes terroristes qui s’est déroulé à "Charlie Hebdo" est inqualifiable.
L’abomination des états démocratiques, légalisée par les Nations Unies, qui a eut lieu en Irak, et ailleurs n’est pas moins inqualifiable.
Nous ne nous rendons pas compte de l’ampleur de l’horreur qui règne dans une grande partie du globe, surtout dans les pays arabes-musulmans, car nous sommes abrutis par le superflu dont on nous empiffre à longeur de journée.
Les musulmans, traumatisés par tant de violences (d’origines extérieures et intérieures), se débattent et se cherchent dans une obscurité spirituelle sans précédent. La barbarie inhumaine des extrémistes au proche Orient (Syrie, Irak), en Afrique (Libye, Mali, Nigéria, etc...) en France (Charlie Hebdo) et ailleurs, poussent les musulmans à se rendre à l'évidence qu'il est plus que nécessaire de réformer, de révolutionner ou de faire évoluer l'islam.
Des appels en ce sens se font entendre un peu partout de la part d'intellectuels et de responsables politiques musulmans. Le plus éloquent est l'appel du président Sissi d'Egypte qui a plaidé en faveur d'une réforme urgente de l'islam devant les théologiens de l'université Al-Azhar du Caire, il y a environ un mois.
Donc il est clair que les Musulmans, dans leur grande majorité, sont prêts à faire évoluer leur religion. Mais, et il y a un grand mais ; Faudrait-il encore pouvoir mettre d'accord les courants islamiques multiples et variés existants. La tâche est certainement impossible à accomplir compte tenu de la complexité de la situation.  
À moins que... À moins que… Dieu, dans son infinie Sagesse ait envisagé cette situation inextricable et le moyen de la résoudre. En effet, seule une personne providentielle pourrait rassembler et mener une grande majorité des Musulmans vers une émancipation spirituelle, et cette émancipation spirituelle ne pourrait se faire qu'à la lumière de La Révélation d'Arès.
Prenez soin de vous et embrassez soeur Christiane.
Je prie avec vous le Père
Nazih Nathan H du Liban


Réponse :
Les images du documents que vous me communiquez sont tellement horribles que j'ai pris sur moi de ne pas publier l'URL de ce site.
"À moins que… Dieu, dans son infinie Sagesse ait envisagé cette situation inextricable et le moyen de la résoudre," dites-vous, frère Nazih Nathan.
Mais oui, mon frère, Dieu dans son infinie Sagesse a envisagé cette situation, Il a donné à ceux qui suivent La Révélation d'Arès les moyens de lancer le nécessaire processus d'émancipation spirituelle du monde. Mais il n'a pas enlevé aux disciples de La Révélation d'Arès leurs cerveaux lents et le poids des difficultés qu'ils ont héritées du péché, parce qu'Il ne veut pas que l'homme soit sauvé malgré lui, parce que l'homme est Son Enfant et doit se comporter en digne fils du Créateur, en fils responsable. Aussi réfléchissons-nous beaucoup, tous autant que nous sommes, vous, moi, tous les Pèlerins d'Arès d'ici, d'Europe, du Moyen Orient, de partout, au meilleur moyen et au meilleur moment de mettre en œuvre ce processus d'émancipation spirituelle. Cela nous demande de la sagesse à nous aussi, car c'est une tâche extrêmement difficile..
Ne pensez pas que je perds de vue tout ce que nous avons déjà dit sur ce sujet. Il nous faut trouver le moyen de passer au travers des voiles épais que les pouvoirs et leurs terreurs (les terreurs viennent de partout comme votre document, dont je cache l'URL, fait preuve) ont mis en place qui ne sont que des tartarinades mais armées de lois et de brutes armées. Nous devons coûte que coûte conserver fraîches et vives toutes les possibilités de la raison.
Merci, frère Nazih Nathan, pour ce très utile et émouvant commentaire.


04fev15 161C74
Merci pour les magnifiques réponses que vous apportez dans votre blog.
Concernant votre post 161C68 néanmoins, j’ai découvert le courrier de Madame Ursull (161C68) et j’ai été étonné de l’absence d’une réponse de votre part​.
Il me semble que cette absence de réponse prophétique risque de laisser planer un doute quant au fait qu’un Pèlerin d’Arès ne peut ​pas ​se reconnaître dans un tel courrier.
Vous enseignez que le Pèlerin d’Arès s’emploie en toute situation à préserver la paix, la mesure et donc l’amour, et que de ce fait, il s’emploie en toutes circonstances à éviter tout esprit de polémique.
Certes, Monsieur Hollande à sa phrase : "La shoah est le plus grand génocide jamais commis..." aurait pu ajouter : "...au XXème siècle." Mais quelle importance dans le fond ? Un crime est un crime et celui de la Shoah n’écarte pas ceux, innombrables, qui les ont précédé et ceux qui continuent comme jamais.
Les Pèlerins d’Arès ne nient ni les malheurs consécutifs aux siècles de  traite négrière, ni ceux de la shoah. Ils ne hiérarchisent pas le Mal et ils pleurent avec toutes les victimes du Mal, ou que ce soit dans le monde, et ils appellent chacun à la pénitence, seule source d’espoir pour l’humanité.
Il ne m’apparaît pas que ce soit la démarche de Mme Ursull, démarche dans laquelle je ne discerne pas bien le dépassement et la grandeur dont le monde a besoin et auquel le Père nous appelle.
Patrick B. d'Île de France


Réponse :
Vous avez raison, mon frère Patrick, ce blog n'est pas un lieu de polémique. Pour cette raison je n'ai pas affiché la réponse à Joëlle Ursull que Fabienne R. vous a adressée et qu'elle m'a parallèlement envoyée comme commentaire.
C'est cette réponse de Fabienne R. qui, selon moi, pouvait créer la polémique.
Comme vous l'avez remarqué, je n'ai pas fait de réponse à Joëlle Ursull en 161C68. J'ai seulement posté sa protestation, au reste romanesque et maladroite, adressée au Président François Hollande.
La protestation de Joëlle Ursull peut-elle être regardée comme polémique par elle-même ? Si je réponds oui, je devrais estimer beaucoup de commentaires dans ce blog comme polémiques et je devrais m'abstenir de les afficher dès lors qu'ils manifestent un désaccord avec moi, avec La Révélation d'Arès, avec la pensée que manifeste la grande famille des Pèlerins d'Arès, désaccord ou dissentiment qui est fréquent, pas toujours justifié, mais qui me paraît légitimement ressortir du droit de commenter. Il me faudrait alors n'afficher que les messages qui manifestent leur accord avec moi. Je ne vois pas où, dans ces conditions, serait l'intérêt de commenter.
Or, je crois le droit de commenter (pas le droit de vilipender, d'insulter, etc.) comme du plus grand intérêt, et donc je considère rarement le premier commentaire comme polémique. Je le considère seulement comme une prise de position, même si elle est plutôt gaillarde, car qu'est-ce qu'une polémique ? Un débat, un débat écrit ou oral, souvent vif, autrement dit, une controverse, une dispute, qui exige qu'on soit au moins deux et qui par conséquent ne commence donc qu'à partir du deuxième commentaire s'il conteste vivement le premier, lequel n'était a priori qu'une prise de position, comme je viens de le dire.
Si j'avais répondu à Joëlle Ursull, j'aurais dû être polémique, parce que sa protestation à François Hollande était primesautière et maladroite, à tort limitée à l'esclavage des noirs aux Amériques alors que les génocides n'ont pas manqué dans l'Histoire des hommes, bref, son apostrophe était passionnée comme le sont presque toujours les propos impulsifs et prêtait le flanc à la critique, voire à la controverse. Je n'ai toutefois pas voulu ignorer son commentaire, parce que Joëlle Ursull n'est pas grand chose et qu'elle a probablement écrit son message au Président avec son cœur et ses moyens limités, alors que le Président, lui, a des rédacteurs, un secrétariat d'experts qui épluchent tous ses discours et que, s'il n'a pas dit, comme vous le faites remarquer, ""La shoah est le plus grand génocide jamais commis... au XXème siècle," c'était réfléchi et voulu pour flatter spécialement nos frères juifs à Auschwitz. M. Hollande oubliait notamment, toujours au XXème siècle, par exemple le génocide arménien d'avril 1915 à juillet 1916 en Turquie, qui fit quelque deux millions de victimes en Europe en l'espace d'une année, et il y en a eu d'autres en Afrique, notamment les génocides du Congo, du Rwanda, etc. Et que dire des quinze milions de morts en 1914-1918 et cinquante millions en 1939-1945 que je considère également comme des génocide, même si les manuels d'histoire les appelle guerres. Les gens tués n'avaient pas le choix : ils allaient à la guerre où ils étaient fusillés, de même que les esclaves étaient esclaves ou étaient pendus.
Merci, de toute façon, pour votre commentaire, frère Patrick, car il donne l'occasion de soulever un point toujours un peu délicat dans un blog.


04fev15 161C75
À la suite de votre Email du 19 décembre, auquel je vous répondais le 2 ou 3 janvier, j’ai vibré aux nouvelles des suites opératoires [favorables vous concernant] que me donnaient les frères et sœurs lyonnais.
Nous vivons tous à l’unisson pour notre prophète, tout ce que nous pouvons percevoir est immense et votre entrée de freesoulblog  0161 du 21 janvier est bouleversante.
D’abord Marguerite  Duras : "Il s’agit de déchiffrer ce qui existe déjà en nous à l’état primaire, indéchiffrable aux autres, dans ce que j’appelle le lieu de la passion."
On peut trouver dans des commentaires concernant la vie de Marguerite Duras et ses œuvres, une proposition d’une nouvelle définition de la passion "non plus considérée comme servitude et maladie de l’âme, mais plutôt comme désir d’absolu qui marque en la personne une étincelle du divin. J’ai lu  il y a peu de temps "Une pluie d’été," petit livre très réjouissant quant à l’âme d’auteur de Marguerite Duras.
Vous continuez avec "L’homme, Caïn actif (le terroriste) ou Caïn passif (la foule), doit cesser d’hésiter entre passion du Bien et passion du Mal. Il doit les dépasser."
Les dépasser ? Là  je prends pour moi cette réflexion, je sors de la peau du terroriste ou de la foule (quoiqu'à un degré moindre je ne peux ignorer ma part de terrorisme comme de passivité !) C’est déjà voir les passions en soi, ressentir, réfléchir.
Alors, un goût pour une paix intérieure peut s’installer. Peuvent suivre des actes, des pensées, un engagement avec les attributs et vertus de la pénitence, mais ceux-ci peuvent évoquer une morale, une culture religieuse. Il y a ce qui est bon et pas bon, ce qui est mal, ce qui est  bien. Mais le Bien ?
C’est pourquoi  je pressens toute l’importance de votre réponse au commentaire 49 de cette entrée 161 à relire dans sa  totalité, quant au Bien sublimé qui doit être vécu et ainsi donné à entendre dans la mission : "...Car tout est sans cesse à naître et à changer en tout et en rien tant que la stabilité, que seul le Bien peut produire — et c’est assez dire si le Bien est une puissance infiniment autre que l’amour, le pardon, la paix — … et par là nous sommes des Dieux- et quand nous torturons ou tuons un homme, c’est-à-dire nous mêmes sans le savoir, la souffrance qui jaillit de ce martyre bouleverse aussi quelque chose à des milliards d’années lumières."
Alors continuons à prendre soin les uns des autres avec le Tout Autre en se référant à Lui et à l’exemple bien vivant de notre frère bien aimé que vous êtes, frère aîné et prophète.
Que ces quelques mots soient un merci a écho prolongé, à vous, à tous vos proches bien aimés.
Denise G. de Rhône-Alpes


Réponse :
Je ne sais plus qui a écrit : "Nous parlons tous des langues étrangères dans notre propre langue," et dans un blog, jeté dans les couloirs innombrables et infinis de l'Internet, un blog dont les lecteurs — pour ne penser qu'aux Français — parlent des langues aussi variées que les reflets ds roches (Rév d'Arès 27/6) il est pour moi très réconfortant de voir que nombre de mes frères et sœurs ont très bien compris et, mieux encore, très bien senti ce que mon entrée 161 dit. Ce compris, ce senti, vous l'exprimez particulièrement bien, ma sœur Denise, et je suis ému en vous lisant.
Il me faut dire quelque chose qui n'apparaît pas vraiment dans cette page de commentaires : Mon entrée 161 a suscité un grand nombre d'incompréhensions des genres : Pourquoi je ne brandis pas "Je suis Charlie", pourquoi je considère absolument tout comme pardonnable, pourquoi je relativise des "crimes inexpiables", etc. Je ne les affiche pas, non pour les ignorer, mais parce que leurs interprétations répétées et véhémentes pourraient diluer la pensée de l'entrée 161, pensée qui n'est pas la mienne. C'est la grande Pensée du Père. Or, diluer trop conduit à neutraliser. Si je publiais pour neutraliser ma pensée, où serait l'utilité de mon blog ? Je ferais mieux d'ouvrir un forum où l'on dit tout et le contraire de tout et qui, pour finir, n'aboutit à rien et disparaît un jour ou l'autre.
La Révélation d'Arès dit déjà tout ce que je dis ici simplement avec d'autres mots. Pourquoi beaucoup qui possèdent La Révélation d'Arès ne la lisent-ils pas ? Le temps qui manque ? Mais le temps, qui ne le trouve s'il veut ? L'éparpillement de la pensée en nos temps où cette pensée est torturée et brisée par les media, la presse, le cinéma, le spectacle, les multiples débats.
La vraie raison de la mauvaise lecture de La Révélation d'Arès est le préjugé. La Parole de Dieu elle-même est jugée avant d'être réfléchie. Voilà pourquoi se rendre libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés est si important.
Ce n'est pas, je le reconnais, que La Révélation d'Arès et moins encore moi, son témoin, communiquent un désir fou de les lire, ce ne sont pas des écrits attrayants à la mode, mais il n'est pas si fréquent de lire quelque chose qui apparaisse après un Événement Surnaturel comme celui d'Arès. Si le Père et son Témoin ne sont pas lus, c'est parce la pensée vole mais que les mots trottinent, ils ne vont pas à la vitesse de la pensée, qui d'ailleurs va si vite qu'elle se disperse.
Les gens n'ont plus de patience et vous, qui êtes missionnaire, savez cela mieux que personne. Vous rencontrez beaucoup de gens hâtifs. N'ayant pas la patience de se faire eux-même une opinion, ils laissent ces écrits "emm...ants" aux spécialistes, aux théologiens et aux idéologues qui savent si bien tout déformer sous une épaisse couche de leur plâtre. Voilà pourquoi on nous demande par exemple : "Qu'est-ce qu'en pense l'église ?" ou "Pourquoi les media n'en parlent-ils pas ?" comme si l'église et les media pouvaient dire quelque chose d'enthousiaste d'une Parole qui les condamne !
Mais vous, vous avez pénétré la Parole et pénétré ce que je dis de cette Parole d'une façon très aiguë, dans le vif, c'est-à-dire dans sa Vie. Merci pour votre confiance, pour votre courage.


04fev15 161C76 
C'est un baume au cœur de vous savoir parmi nous.
À nous tous vous avez manqué, même si je savais intimement que vous étiez sous la protection du Père de l'Univers.
Les attentats du début de l'année qui ont secoué le monde médiatique entier est une tragédie, qui reflète encore une fois la crise spirituelle dans laquelle l'humanité est plongée.
C'est vrai qu'il s'agit d'un crime fatricide entre deux mondes, l'un a la liberté totale d'exprimer ce qu'il veut, fut-ce revendiqué comme "bête et méchant", et l'autre est constamment frustré de ne pas pas pouvoir formuler ce qu'il a sur le cœur.
L'iniquité est certainement la cause de cette folie.
Rien ne justifie le recours au meurtre, néanmoins, lorsqu'on pratique un harcèlement systématique, en matraquant depuis maintenant plusieurs années que les Musulmans sont des barbares sanguinaires juste bon à pratiquer des actes terroristes, eh bien ! il ne faut pas s'étonner de voir des personnes surdéterminées à se réaliser dans la vengeance.
Je vois autour de moi un monde qui agit uniquement pour ses intérêts économiques et qui transforme des populations entières en marchandise juste bonne à être noyée dans la mer : une minute de silence aussi pour les clandestins qui traversent la Méditarranée et qui échouent aux abords de Lampedusa.
Toutefois,  je constate parfois que les derniers évènements à Paris ont provoqué chez beaucoup de Musulmans un réveil brutal, une prise de conscience que la voie de Dieu est un univers d'échanges et de concertation mutuelle dans la patience, quelle que soit ses origines culturelles ou religieuses et même athée.
Les Musulmans en France retrouvent le chemin de l'Isthihad, l'effort de réflexion personnelle.
Fraternellement,
Hakima B. d'Alsace


Réponse :
Vous soulignez là quelque chose, dont je ne peux pas dire encore si c'est important ou non, qui échappe à beaucoup d'entre nous, y compris moi-même qui n'y réfléchis pas assez souvent.
Pour vous il existe deux mondes, point final :
Un monde qui "a la liberté totale d'exprimer ce qu'il veut, fut-ce revendiqué comme bête et méchant",

un autres monde qui est "constamment frustré de ne pas pas pouvoir formuler ce qu'il a sur le cœur." et vous concluez : "L'iniquité est certainement la cause de cette folie."
Je me demande, a priori, si ces deux mondes n'aboutissent pas à deux extrêmes parentes, parce qu'aussi absolues l'une que l'autre, qui en se mêlant forment une nouvelle matière comme la dynamite.
Beaucoup de cerveaux humains sont des éponges qui s'emplissent de l'eau où ils baignent.
Dans notre monde occidental des cerveaux s'empliraient de l'eau de l'impertinence ou de l'outrecuidance et ainsi rejoindraient par un puritanisme à l'envers les puritains musulmans. Précisons que nos cerveaux-éponges occidentaux confondraient l'impertinence ou l'outrecuidance avec la liberté au point de considérer comme inacceptable qu'on voie la liberté de la presse autrement que comme la liberté de "Charlie Hebdo" de se payer la tête et d'insulter tout ce qui ne tombe pas dans le matérialisme grossier qu'ils voient comme le seul rationalisme acceptable.
À l'inverse, les cerveaux-éponges musulmans puritains et rigoristes s'empliraient d'indignation et de rage revencharde.
Il n'y aurait ainsi que deux mondes, comme vous dites.
Possible... Je vois bien, à certains commentaires que je n'affiche pas, qu'on me classe sans nuance dans le monde des assassins de l'équipe rédactionnelle de "Charlie Hebdo", parce que je prêche le pardon et que je fais remarquer que tout le monde porte une responsabilité — ne serait-ce que par indifférence — dans une massacre comme celui-là. On ne veut pas voir que je suis ailleurs comme Gandhi et sa non-violence étaient ailleurs.
Serions-nous face au choc de deux caporalismes dichotomiques mais explosifs, le laisser-aller immoral total contre le zèle musulman total, dont nous serions des éléments, qui ont causé le drame de "Charlie Hebdo" ? Est-ce si simple ?
Serions-nous plutôt face à deux positions tout à fait différentes l'une de l'autre, fonctionnant différemment et ne se trucidant l'une l'autre qu'accidentellement, parce que deux gars plutôt dérangés ou benêts, avec lesquels personne n'a rien à voir, ont voulu se faire une gloire quelques jours durant, ayant choisi d'en mourir parce qu'ils n'avaient pas d'avenir et qu'un avenir vide peut faire peur plus que la mort ?
Il faut y réfléchir, mais où nous mènera cette réflexion ? Je n'en sais rien encore.
Je ne sais plus où j'ai lu, il y a longtemps, l'histoire que voici: Une vieille femme, à l'époque des croisades, errait dans les rues portant dans une main un pot plein de braises rougeoyantes et dans l'autre main un broc d'eau. À ceux qui lui demandaient pourquoi, elle répondait que les braises étaient pour incendier le paradis et l'aau pour éteindre le feu de l'enfer, parce que personne ne devrait faire le Bien pour aller au Paradis ou pour éviter les flammes de l'enfer, mais on ne devait faire le Bien que par amour ! J'aime cette histoire, parce qu'elle illustre notre position : Nous ne croyons ni au paradis ni à l'enfer, ni à un monde ni à un autre monde opposé, mais à un avenir de Bien pour un monde de bien. Nous sommes ailleurs.
J'ai vu et entendu sur facebook Philippe Geluck, un caricaturiste qui, il y a déjà quelque deux ou trois semaines disait que "Charlie Hebdo" était allé trop loin et s'était livré à une véritable provocation. Je crois qu'une majorité d'humains dit la même chose que lui. Ce sont les medias et les politiques — ce n'est que leur petit monde à eux, ce n'est pas le monde — qui nous font croire que la liberté d'expression est la liberté de dire, dessiner, montrer n'importe quoi et qui tentent d'en faire la "pensée correcte". Je connais aussi des Musulmans pieux qui haussent les épaules à la vue de la caricature de Mahomet. Pour finir, beaucoup de gens semblent penser qu'on ne peut pas dire n'importe quoi à propos de n'importe qui et qu'un peu de respect s'impose, mais qu'il n'y a pas de quoi en faire un drame, car qu'est-ce qui peut faire offense à Dieu et à l'âme de Muhammad qui ne sont ni l'un ni l'autre de ce monde ?
Il faut donc passer par le pardon, l'amour, la paix... qui donnent le recul de la Sagesse.
Merci pour votre beau commentaire et pour la réflexion qu'il nous propose, ma sœur Hakima.


05fev15 161C77
Je suis incroyant et vous allez me dire : "Pourquoi lisez-vous mon blog, qui est le blog d'un supercroyant ?"
Je le lis parce que je me réconforte à votre circonspection extraordinaire, si extraordinaire que je me dis qu' vous êtes quelque part habité intérieurement par l'ange de la modération, peut-être l'ange de l'amour ?
Ou bien vous êtes un homme superintelligent et il est alors bien regrettable que le pouvoir et ses media fassent des efforts exceptionnels pour vous ignorer et vous laisser ignorer par le monde, alors qu'ils auraient besoin de vos lumières.
Mais je ne comprends pas très bien certaines choses chez vous. je ne comprends pas notamment votre mépris de la peur. n'avez-vous pas peur, quand vous voyez des assassins comme ceux du 11 janvier, les Kouachi et le Coulibaly, car votre interprétation et je dirais même votre relativisation du Coran pourrait bien vous attirer quelque assassin qui vous considérerait comme un blasphémateur.
Il me paraît tout à fait normal que les Français aient peur pour la plupart.
Il me paraît tout aussi normal que les Français, citoyens de la fille aînée de l'église, ne citent que très modérément l'amour du prochain. J'ai rencontré dernièrement dans la rue un propagandiste évangélique à qui j'ai dit en m'inspirant de vous: "Et que faites-vous du Sermon sur la Montagne qui ne parle nulle part que Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit et que Jésus est Dieu mourant sur la croix pour racheter mes péchés ?" Il m'a répondu quelque chose comme : "Le Sermon sur la Montagne, c'est la morale et il en faut, ce n'est pas le mystère de la Grâce qui va vous sauver."
Moi, j'ai peur, et j'ai raisond'avoir peur et je ne crois pas à l'amour du prochain, parce qu'on ne l'a jamais vu nulle part sur la terre. L'Histoire n'est qu'une histoire de criminels et de bourreaux.
Félicien G. d'Ile de france


Réponse :
De tout temps et en tout régime, monarchique, impérial, républicain, dictatorial, etc., le souci du pouvoir a été la gestion du bon moral et de l'approbation de la population et quand ce n'est pas possible, ce qui est fréquent, un gouvernement malin et une administration experte n'ont qu'un moyen d'injecter un peu de passion dans le peuple et de le mobiliser, c'est la peur !
Le drame de "Charlie Hebdo" a été pour le gouvernement français actuel dans une France mal en point écono­miquement une excellente occasion de provoquer la peur et un certain oubli des réalités réelles chez ceux qui ne réfléchissent pas, c'est-à-dire dans peut-être 75 % de la population française.
La peur entretient idéalement la subjectivité dans la foule. Le pouvoir crée le "régime Vigipirate maximum" pour la défense des victimes potentielles (tout le monde) et la prévention contre les mauvaises pensées de ceux qui relativent la situation ou, pire, qui en rient comme c'est le cas, par exemple, de Dieudonné qu'on va punir très sévèrement, parce qu'il rassure en faisant rigoler, ce que le pouvoir, qui, lui, est "responsable" ne veut surtout pas de la part d'un "irres­ponsable". Il faut que tout le monde tremble.
Le politiquement correct incarne toujours idéalement une forme paternaliste de protection contre la peur qu'il provoque et entretient par ailleurs. C'est la manipulation la plus fréquente de la population : Attention ! Le monstre de l'autre côté du Rhin va venir vous massacrer, mobilisez-vous, criaient chacun de son côté le gouvernement français et le gouvernement allemand en 1914 et en 1939, et ce furent deux épouvantables guerres. Aujourd'hui la guerre en Europe n'étant plus possible, on crie: Attention ! L'Islam jidahiste partout où il est (en Syrie, en Irak, au Yémen, en Afrique, etc.) va venir vous massacrer, et il suffit pour faire peur à 65 millions d'habitants qu'agissent meurtrièrement 3 pauvres types: les frères Kouachi et Amédée Coulibaly qui étaient sans doute des "gars dérangés ou benêts qui ont voulu se faire une gloire quelques jours durant, ayant choisi d'en mourir parce qu'ils n'avaient pas d'avenir et qu'un avenir vide peut faire peur plus que la mort" (ma réponse 161C76) plutôt qu'ils n'étaient l'avant-garde d'une armée jihadiste prête à nous envahir et à nous massacrer.
On voit bien pourquoi le pouvoir, quel qu'il soit (même le Vatican) n'aime pas qu'on parle de l'amour du prochain sans oser s'attaquer ouvertement au principe d'aimer le prochain, parce que c'est un principe chrétien mondialement connu et tellement bien vu que le combattre équivaut à combattre la vie. Mais oui, selon les mots les plus fameux de Jésus, les frères Kouachi et Amédée Coulibaly sont nos prochains ! Le prochain ne peut pas être l'ennemi. Je ne sais plus qui a écrit que "l'ennemi est quelqu'un dont on n'a pas encore entendu l'histoire," et c'est vrai qu'on nous cache soigneusement l'histoire des frères Kouachi ou d'Amédée Coulibaly, une histoire malheureuse, parce que connaissant leur histoire: enfance pitoyable, absence d'amour et d'éducation, etc., ils prennent soudain un visage, celui du malheur. On ne peut oublier que des individus qu'on ne connaît que par leur côté violent, voire meurtrier, ont tous leur côté humain et bienveillant et que toute la tâche de l'apôtre est de faire ressortir ce dernier côté, car c'est d'un monde pécheur que sortira un monde changé et bon. De cela aucun pouvoir — aucun pouvoir, même le Vatican, n'est évangélique et apostolique — ne veut entendre parler, parce qu'un pouvoir sans ennemi n'est plus un pouvoir, ce n'est plus qu'une administration limogeable. Nous avons des raisons très précises, vous le voyez bien, de souhaiter la disparition de la politique.
Réserver à tout le monde, y compris aux criminels et aux délinquants, les mêmes droits élémentaires à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence du cœur, et s'efforcer de les rendre libres des tous préjugés pour qu'ils cessent de s'inventer des ennemis et se changent en pénitents, devrait être la noble tâche des plus hauts responsables de la société. Non seulement ce n'est pas le cas, mais les hauts responsable de la société sont actuellement tout le contraire de ce que nous allons chercher à faire d'eux dans les générations qui viennent — quatre générations n'y suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) mais nous y arriverons —. La Révélation d'Arès nous demande de ne pas considérer les épîtres de Paul comme Parole de Dieu (16/12). Mais elle dit aussi : N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus (16/13) ! Martin Amis, considéré par "The Times" comme l'un des plus grands écrivains anglais depuis 1945, a écrit ceci : "L'amour est un mot abstrait, un concept pas clair, et pourtant il est la part la plus solide de nous-mêmes lorsque le monde bascule et que l'écran [de la télévision] vire au noir."


05fev15 161C78
Quelle joie de vous savoir en cours de rétablissement et de vous relire sur votre blog après ces semaines de silence ! Pourtant, je ressens que ce sevrage ne m’aura pas été inutile.
Si freesoulblog avait été en fonctionnement au moment des attentats contre Charlie hebdo et le supermarché parisien, des commentaires auraient immédiatement abordé ce fait. Mais là, j’ai bien été obligée de réfléchir sans votre éclairage de prophète.
Je dis "obligée" car, en tant que professeur dans le secondaire, j’ai été rapidement amenée à me positionner face aux questionnements et commentaires de mes élèves. Je leur ai expliqué ce qu’était la vengeance sans fin et insisté sur le pardon. Le système d’adultes que nous présentons à ces jeunes fait vraiment frémir.
J'ai également compris votre propos quand vous nous invitez à dire aux personnes rencontrées : "Changez !" et ma mission s’en est trouvé affermie.
Je vous remercie de nous traduire, inlassablement, la Parole du Père !
Marie A. de Rhône-Alpes


Réponse :
Merci, ma sœur Marie, pour ce beau commentaire. Je vous admire de parler avec courage à vos élèves de la vengeance sans fin et du pardon, c'est-à-dire de la sagesse. Il est très important que des jeunes entendent aussi parler de cela parallèlement à ce qu'il entendent de tout à fait contraire en ce moment.
Que peuvent des jeunes contre la fatalité où on les met de prendre les idées qui courent. Je me souviens de mon adolescence au lycée pendant l'occupation allemande, les bombardements, la faim, les restrictions de tout, de vêtements, de chaussures comme de charbon, la propagande antisémite, anti-soviétique, dont nous étions abreuvés. Combien pouvait être précieux quelques mots d'un professeur évoquant furtivement l'espoir d'une libération, et ces quelques mots nous libéraient déjà, l'espace d'un instant, du lourd conformisme général sous lequel nous ahanions.
Je ne sais pas si vous avez rallié la mission de la rue d'Algérie à Lyon. J'ai peu de nouvelles de la mission lyonnaise.
Je pense à vous, je prie avec vous... Vous trouvez aussi sur cette page de commentaires ceux de Dominique et Claudine, vos chers parents.


05fev15 161C79
Je suis très heureux que vous ayez rajouté : "Notre mission, outre faire connaître La Révélation d'Arès et encourager à la pénitence, a un énorme travail pour ouvrir les esprits à la curiosité pour l'autre. Sans curiosité il n'y a pas de connaissance: Qui est-il, l'autre ? D'où vient-il ? Que pense-t-il ? Oui, cela fait aussi partie de notre tâche" (Réponse 161C70).
Là, justement, il y a un sacré boulot en retard.
Sinon je ne comprend pas pourquoi tout le monde s'essouffle sur le principe de "liberté d'expression" qui ne veut absolument rien dire et qui oblige même à devoir donner des explications telles que : "La liberté d'expression n'est pas la liberté d'offenser" (Michel Potay).
N'est-ce pas plus simple et juste de dire que l'expression de ma liberté n'est pas ma liberté d'expression, c'est ma liberté d'opinion ? Car je ne considère pas avoir le droit d'exprimer mes opinions de n'importe quelle façon sous prétexte de liberté.
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
J'avoue ne pas comprendre ce que vous entendez par "l'expression de ma liberté n'est pas ma liberté d'expression."
Ça me fait penser à Gribouille qui se jette à l'eau pour éviter la pluie, mais j'ai sûrement tort de penser à Gribouille. Il y a dans votre commentaire quelque chose que je ne comprends pas, c'est tout et cela montre bien mes limites.
Ceci dit, vous évoquez ici une question intéressante en disant "la liberté d'expression ne veut absolument rien dire".
Je crois que liberté d'expression, liberté d'opinion, liberté de conscience, c'est la même chose et, comme vous dites, "ça ne veut rien dire" dans la mesure où, au cours des âges et des circonstances, la conscience ou l'opinion et son expression varient considérabement.
Ainsi, par exemple, tout le monde — sauf le tout petit cercle de disciples — était d'opinion, donc de conscience, qu'un individu comme Jésus méritait la crucifixion, puisque l'évangile dit que quand celui-ci mourut il se produisit des choses extraordinaires : L'obscurité se fit, le grand voile du temple se déchira du haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s'ouvrirent et des saints ressuscitèrent  et furent vus par les gens en ville, le centurion et ses hommes furent terrorisés (Matthieu 27/45-54), mais l'évangile ne dit pas qu'il y eut le moindre protestataire. Tout le monde à Jérusalem semblait donc d'opinion que la crucifixion était un sort normal pour Jésus. Aujourd'hui on dirait: "C'est abominable, c'est ignoble, une pareille torture..." L'opinion, donc la conscience varie avec la sensibilité de l'époque, les idées reçues, etc.
En fait, si, comme c'est mon cas, on se réfère à la Parole de Dieu, particulièrement à La Révélation d'Arès dont j'affirme l'authenticité, on ne trouve dans cette Parole aucune opinion, aucun mouvement de conscience du Père. Nulle part le Père ne dit: Je suis de l'avis ou de l'opinion ou Je déclare en conscience que ceci et cela. Le Père parle et dit ce qui est. Donc pour moi la seule opinion valable est que la Vérité est dans La Révélation d'Arès.

Il y a deux jours j'ai vu à la télévision M. Vals s'agiter à la tribune de l'assemblée, tapant des poings sur le pupitre et criant à propos de Dieudonné: "Je refuse le négationisme, etc." Et j'ai tiqué en me disant: "Qu'est-ce que le négationnisme de Dieudonné. Quelle importance donner à ce pauvre comique, faire de lui la référence du négationnisme... Alors le négationnisme d'Isis, de Daech, d'Al Qaida, des barbares de Libye et compagnie, qu'est-ce que c'est ? Et puis, surtout, qu'est-ce que c'est que le négationnisme ?" C'était l'opinion de M. Vals et, comme vous dites, "ça ne veut rien dire".
Bien sûr, La Révélation d'Arès peut être contestée comme je conteste M. Vals, mais uniquement si l'on se refuse à me croire et si l'on pense que je suis un imposteur et ce refus de me croire (ou de croire M. Vals) est une opinion. L'opinion n'est donc que l'impression qu'on a qu'une chose est vraie ou fausse, a de l'importance ou n'en a pas. Or, une impression n'est qu'une impression... bref, quelque chose d'incertain et fugitif.
L'homme en est toujours réduit à ce qu'il ressent, ce qui, comme vous dites, "ne veut rien dire."
Voilà pourquoi je n'aborde ici la question de la liberté d'expression qu'avec beaucoup de prudence et de modération.


05fev15 161C80
Bonjour Grand Frère !
Quelle joie de vous savoir rétabli.
Je tiens à remercier tous les sœurs et frères connue ou pas et aussi aux médecins, infirmières qui vous ont réparé et remis un nouveau moteur.
Je tiens aussi remercier sœur Christiane pour son dévouement exceptionnel, cela ne me surprend pas, car comme le dit La Révélation d'Ares, le Père a mit beaucoup d'espoir dans la femme, intelligence spirituelle supérieur a l'intelligence barbare de l'homme. Que le Très Haut la bénisse !
Veuillez me pardonner pour mon retard et l’heure ou je vous envoie ce mail. En ce moment je travaille de nuit, ce qui me permets de lire en toute tranquillité La Révélation Donnée à Arès.
Très belle entrée, frère Michel !
Ce qui me fait comprendre que depuis Caïn le premier crime se perpétue, rien n'a changé. Mais grâce au Père trop aimant, sa créature est appelée à se changer et changer le monde, sans préjugés, dans la paix, l'amour, le pardon, et notamment l'amour de son prochain, qu'il soit bon ou mauvais.
Afin de restaurer le Jardin d'Éden.
Dans l'attente de mon premier Pèlerinage d'été, je vous souhaite a vous frère Michel, sœur Christiane ainsi que a vos filles et leurs époux, une très belle pénitence dans la joie et la bonne humeur. Alleluia !
Daniele (Daniel en italien) A. de Genève (Suisse)


Réponse :
Je vous imagine, assis dans votre taxi à Genèse, attendant d'être appelé, lisant La Révélation d'Arès.
Il faut rappeler le formidable phénomène psychologique, cette sorte de système d'écho, qui veut que nos pensées soit profondément associées aux lieux, aux sons, à l'atmosphère où nous vivons, et que dire alors de ce qui nous imprègne de ce que nous lisons avec foi et profondeur. Vous ne pouvez lire et relire La Révélation d'Arès qu'avec foi et profondeur et cette lecture dans la paix de la nuit peut avoir des effets miraculeux.
Merci, frère Daniele, pour ce commentaire, un clin d'œil de Pèlerin d'Arès qui se prépare pour son premier Pèlerinage.


05fev15 161C81 
Grâce à Dieu et aux médecins, vous êtes toujours parmi nous aujourd'hui, et par cette entrée vous nous montrez une fois de plus que vous savez prendre de la hauteur par rapport aux événements récents et en tirer un bel enseignement.
Notamment sur le pardon, vous nous amenez à relire la Bible avec un autre regard. J'aurais des choses à dire sur cette entrée, mais beaucoup ont été écrites et très bien ; notamment dans les commentaires et les réponses suivantes que j'ai beaucoup aimées. 161C7, 17,  22,  24, 32, 33, 41, 47, 48 ;et particulièrement votre réponse 161C49.
Dans la Bible TOB, je suis en train de relire la Genèse et en annotation des versets 4/15 et 24(Caïn sera vengé 7 fois mais Lamek 77 fois) ; il est écrit : "C'est la loi antique de la vengeance qui est formulée ainsi ; par la suite la loi du talion (Œil pour œil dent pour dent, Exode 21/23-25) a considérablement limité l'étendue de la vengeance."
Pour les auteurs c'est Dieu Qui prescrivait la vengeance alors que ce n'était qu'un avertissement pour mettre les hommes en garde contre la vengeance sans fin. Heureusement que vous êtes encore parmi nous pour nous éclairer. Cela montre aussi combien l'interprétation de la Bible par beaucoup a conduit à des situations de vengeance sans fin. On le voit particulièrement en Israël. Pour le Coran c'est pareil.
Si Dieu ajoute des jours à vos jours (Rév 24/2), peut-être aurez-vous le temps de réécrire la Bible à la lumière de La Révélation d'Arès.
Si ce n'est pas le cas, nous aurons toujours vos nombreux enseignements.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne lis la Bible TOB qu'au Pèlerinage. Hors du Pèlerinage, ce n'est pas un bon outil de travail.
Les Bible de Jérusalem, de Crampon ou d'Osty (même si les commentaires catholiques sont souvent tendencieux) ou la traduction rabbinique du texte initial massorétique sont beaucoup plus utiles, certaines bibles anglaises modernes aussi, elles permettent des comparaisons souvent très éclairantes.
Concernant Genèse ch. 4, l'explication donnée par TOB est celle de la théologie judéo-chrétienne courante, que je nie ici, évidemment. En fait, le Père qui se soucie de ramener le Bien sur la Terre après la refus du peuple d'Adam de suivre le Dessein du Créateur (Rév d'Arès 2/1-5) prévient que si on commence à venger, on n'en finira plus — ce sera sept, puis soixante-dix-sept, puis une nombre incalculable de vengeances —, et ce sera la vengeance sans fin, la calamité des calamités. C'est La Révélation d'Arès qui nous donne le bon éclairage.
Aurai-je "le temps de réécrire la Bible" ? Je ne crois pas. J'ai déjà 85 ans. On vient de donner à mon cœur une valve aortique prothétique, mais j'ai quand même 85 ans, je ne peux pas durer assez pour tout faire.
Si j'ai demandé à la chirurgie de faire durer mon vieux cœur, c'est pour le plus urgent : Aider nos missions, sustenter l'apostolat, mort à Strasbourg et à Nancy en 2009, mourant à Nice en 2010 et pas très brillant ailleurs, situation qui me contraignit à sortir de la réserve dans laquelle le Père m'avait mis — tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) — pour m'imposer aux missions, sans trop abuser de leur souveraineté (8/1), mais réécrire la Bible me demanderait un isolement, beaucoup de paix et de temps que, certes, j'ai espéré trouver, mais en vain jusqu'à présent, et que je ne me vois plus trouver à mon âge.
À quoi m'aurait-il servi de travailler à délivrer l'Écriture des livres d'homme qui l'encombrent et la faussent si la mission disparaissait ? La mission n'est-elle pas la tâche primordiale du prophétisme ? Comme vous dites, j'ai beaucoup enseigné et il sera de plus en plus facile au lecteur de la Bible et du Coran de comprendre leur vrai sens à travers mes ensei­gnements. Mais s'il n'y a plus de mission, qui, libre de tous préjugés et de toute ambition personnelle, la reprendra ?


05fev15 161C82 
Bonne fin de convalescence et merci, frère Michel, d’avoir rétabli votre freesoulblog quotidiennement ou presque, ce lien essentiel qui unit nos vies spirituelles.
Depuis quelques mois et particulièrement avec ces actes de grandes violences à nos portes début janvier, je suis de plus en plus abasourdi par presque tout ce que je croise.
Nous vivons vraiment n'importe quoi et n'importe comment. La puissance politique, médiatique, commerciale d’abrutissement  peut-t-elle encore gravir un échelon ?
Excusez-moi, mais ces derniers jours même votre blog me pose problème. Je le ressens cérébral, intellectuel, comme un brassage d’idées : la tête (est) un pot où le pavot bout (Rev d'Arès xvi/16).
Quand je lis la Révélation d'Arès je la trouve simple,  au ras des pâquerettes, un projet de vie active, concrète, avec ses pièges, mais dans l’amour, les pieds bien plantés sur la terre et les yeux tournés aussi vers le ciel et les Cieux dont nous ferons un jour la conquête pas seulement avec des fusées mais simplement avec nos âmes.
Voici donc ma petite réflexion sur [la question] : Comment retrouver la Raison dans ce méli-mélo quotidien que je trouve absurde ?
Vous terminez la réponse au commentaire 161C73 par : " nous devons coûte que coûte conserver fraîches et vives toutes les possibilités de la raison."
Depuis quelques temps quand on me demande comme vas-tu ? Je questionne : Qu’interroges tu : le corps, l’esprit, ou l'âme [Rév d'Arès 17/7] ? Et je poursuis : le corps va bien. Les prothèses de hanche sont parfaitement cicatrisées. Je travaille donc normalement dans les pommiers, je moissonne sans boîter et sans douleur, je randonne avec mes amis dans les collines environnantes sans problème. La tête [l'esprit] comme pour beaucoup, c'est encore le taudis. Elle est difficilement contrôlable, elle saute d’une idée à l’autre et demande effort et vigilance pour rester bien cadrée. Le cœur [l'âme ?] ou l'amour universel, évangélique, altruiste, se porte de mieux en mieux, une joie et paix intérieures s’installent réellement en moi et me relient à beaucoup d’autres.
La raison fait partie de moi, mais où se situe-t-elle ?
Je suis donc composé d’un corps, d’un esprit et je l'espère d’un embryon d'âme.
Le corps a sa propre réalité, il peut se sentir apaisé, serein, équilibré... après par exemples un exercice physique, un repas bien mesuré, une moisson fructueuse. À l’inverse, si je commets des excès je ressens inconfort, fatigue, lourdeur, douleur. Mon esprit a aussi sa propre réalité et n’est pas souvent vraiment satisfait. Dans un premier temps oui, mais après il aurait aimé en faire plus, ou moins, avoir eu ou n'avoir pas eu telle ou telle conversation, ou il trouve qu'il a passé un bon moment, mais perdu son temps. Par contre au niveau du cœur et du travail fait pour avancer dans l'amour, la paix, le pardon, la libération des préjugés, l'intelligence spirituelle je mesure une réelle progression.
Où se situe donc la juste raison ?
La raison de l’esprit peut effectivement m’aider à trouver un début de vraie solution pour voir plus clair dans l’Histoire et aussi dans mon histoire personnelle pour comprendre ce concept nouveau de pénitence selon La Révélation d'Arès.
Mais la raison du corps est le support essentiel pour construire, gérer, améliorer et intégrer ma vie spirituelle. Que peut accomplir mon esprit sans un corps efficace ? Privé de ce véhicule l'être humain est effectivement et fortement réduit dans son évolution.
Le corps me permet donc d’accomplir réellement ce que mon esprit, mon raisonnement et ma conscience me proposent et aussi m’imposent puisqu'ils sont encore directement liés à ma culture et mon conditionnement.
Le corps est donc très souvent plus juste, plus vrai, plus honnête comme repère à la réalité que la tête souvent bluffeuse, crâneuse, exaltée, dispersée, désespérée, pas réellement sage ... souvent à côté de la plaque.
Quand la fatigue, la douleur physique et la maladie arrivent ce sont aussi des invitations à réaliser que des mesures sont à prendre pour retrouver une bonne santé. Par exemple nous soumettons ou infligeons à notre corps une nourriture, à ce que commande la tête et pas forcément à ce qu'il a réellement besoin pour rester en bonne santé, comme cette fameuse histoire de frites entre sœur Christiane et vous.
Prendre le temps de se reconnecter à son corps, de l’écouter, de le faire pleinement vivre, par exemple comme vous nous l'enseignez pour la prière afin que notre prière ne soit pas que mentale mais ait une vraie réalité restructurante, vivifiante, spiritualisante en faisant vivre en nous la Parole.
L’esprit et l’âme, si elle a été créée, ont une projection d’éternité, mais le corps se fragilise assez vite, se ratatine et meurt en quelques décennies. La médecine l’aide, mais ce n'est pas le vrai chemin de la pérennité. La mort est une terrible réalité pour lui, pas pour l’esprit ni pour l’âme.
Le corps est t’il aussi un indicateur de mon impénitence ?
Rémy G. de l’Avignonnais


Réponse :
Vous ressentez mon blog comme quelque chose de "cérébral, intellectuel, comme un brassage d’idées : la tête (est) un pot où le pavot bout (Rev d'Arès xvi/16)."
Mais c'est tout à fait possible, mon frère Rémy.
Je ne suis qu'un convalescent, qui va avoir besoin pour retrouver toutes ses facultés, de quelques semaines encore... et peut-être plus de semaines que je n'avais prévu.
Je progresse, mais assez lentement. Quand en décembre je me suis trouvé en rééducation cardiaque, un médecin m'a prévenu : "La circulation extracorporelle (au bloc opératoire quand on vous ouvre le cœur, pendant quatre heures vous êtes réfrigéré et votre circulation sanguine assurée par des pompes mécaniques extérieurs : c'est la circulation extracorporelle) est la cause de défaillances physiques qui vont durer quelques temps. Sont affectés votre équilibre, votre vue, votre ouïe, votre parole. Vous les retrouverez peu à peu." Effectivement, j'ai encore quelques problèmes d'équilibre, ma vue a baissé, j'entends moins bien et en ce moment je suis presque aphone. Alors, je ne voyage plus pour le moment, je m'active peu (le temps d'hiver ne se prête pas aux sorties), je fatigue vite, et donc je suis plus souvent qu'avant  assis perdu dans mes pensées... Vous voyez le résultat : Je cogite, ma cervelle s'active plus que mes jambes et mes bras, j'intellectualise, je pense beaucoup. Je ne suis pas étonné de paraître cérébral. Je suis vraiment désolé que cela vous cause un désagrément.
Mais il y a d'autres frères et sœurs qui en sont très heureux.
Ceci dit, merci pour votre commentaire, mon frère Rémy.
D'un côté, vous dites avec raison : "...Particulièrement avec ces actes de grandes violences début janvier, je suis de plus en plus abasourdi par presque tout ce que je croise. Nous vivons vraiment n'importe quoi et n'importe comment. La puissance politique, médiatique, commer­ciale d’abrutissement  peut-t-elle encore gravir un échelon ?" Je réponds: Oui, et même plusieurs échelons. Depuis ma jeunesse j'ai vu s'installer puis fructifier la médiocrité sans cesse au point que je la crois maintenant sans limite inférieure, abyssale !
D'un autre côté, c'est avec curiosité que je vous vois considérer vos trois composantes : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) comme trois éléments séparés ou indépendants. Pour moi l'esprit et la chair fonctionnent ensemble et, si j'ai une âme (je me pose humblement la question comme vous vous la posez) les trois fonctionnent ensemble, les trois notamment forment un seul moteur pour ma pénitence, même si au départ la chair et l'esprit étaient les seuls producteurs de ma pénitence naissante et de mon âme en même temps.
Mais après tout c'est peut-être vous qui avez raison.


06fev15 161C83
Comment allons-nous vivre après le 11 janvier ? [N'est-ce pas plutôt le 7 janvier ?]
J'ai lu dans vos réponses que vous ne ressentez pas la peur, mais moi, je la ressens, je tremble, je n'ose plus sortir car dès que je vois un visage au teint et aux traits arabes je me dis qu'il va peut-être me sauter dessus avec un couteau.
Je suis rousse et on se souvient facilement de moi. je vous ai rencontré une fois, nous avons eu une longue conversation rue Losserand où vous étiez il y a deux ans, et vous m'aviez donné un exemplaire de La Révélation d'Arès et beaucoup d'espoir, quoique je n'aie pas encore rejoint l'équipe d'apôtres de Paris.
J'y pense, mais je ne me décide pas. Il ne suffit pas pour bouger d'être convaincu qu'il faut bouger.
Mais là, depuis le 11 janvier, je suis terrorisée. Je sens qu'il faut faire quelque chose, je sens qu'il faut le faire dans le sens que vous m'aviez indiqué, mais je suis comme anesthésiée.
Redonnez-moi du courage ! "Je ne suis pas Charlie", non, je ne me sens pas en communion avec les effrontés provocateurs de "Charlie Hebdo" qui n'ont eu que ce qu'ils avaient cherché. Je sens bien que la situation dépasse très largement celle de ces persifleurs mitraillés. Le problème est au-delà d'eux.
Dites-moi ce qu'il faut croire et faire !
Adèle d'Ile de France


Réponse :
Une rousse dont on se souvient facilement ? Je me souviens de vous, mais vous appeliez-vous Adèle ? Peut-être ne m'avez-vous pas donné de prénom. C'était quand j'étais au local rue Losserand pendant une mission de jeunes à Paris. Il faisait, si je me souviens bien, un froid âpre et cuisant, et je me suis demandé si vous entriez vous réchauffer ou si nos affiches vous avaient attirée.
Comment allons-nous vivre après le 11 janvier ? Quand seront passées l'affliction et les réflexions les plus variées sur ce drame, quand on aura oublié les "Je Suis Charlie" et les "Je Ne Suis Pas Charlie", on trouvera encore dans La Révélation d'Arès toutes les raisons d’être optimistes.
Je sais que La Révélation d'Arès fait l'effet d'un message codé, hermétique, dont je suis le décodeur ; je sais qu'elle n'est pas facile à lire pour quelqu'un qui a perdu le contact avec le Tout Autre et qui ne sait plus lire derrière les mots. La clé du code est dans la vie spirituelle et si vous n'avez plus assez de vie spirituelle, c'est difficile.
Décodons !
Malgré les déprédations des princes, les injustices de leurs administrations, les horreurs que causent l'égoïsme, la cupidité, la haine et la guerre, qui sillonnent le monde en tous sens de leurs haies d'épines et coulées de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1), nous savons que demeure dans le for intérieur des princes du culte du Mal et de leurs chiens (x/5-18) d'humains par milliards une quantité non-négli­geable d'atavisme divin (Rév d'Arès 2/13) qui peut se réveiller et les faire revenir au Bien. Le réaliste Créateur sait que toute l'humanité ne peut pas changer (30/11), mais il sait, et il est revenu le dire à Arès, qu'un petit reste de pénitents, d'hommes et femmes de Bien, peut se former et devenir assez prépondérant pour changer le monde (28/7). Rejoignez ce petit reste !
Au milieu des mauvaises idées et du scepticisme chronique progressent de bonnes idées et espérances. Au fond, le monde ne s’est peut-être jamais aussi bien porté, non parce qu'il serait déjà devenu bon, mais parce qu'il a reçu à Arès en France, en 1974 et 1977, confirmation qu'il n'est pas trop tard pour faire vivre le monde dans le Bien.
Non, elle n'est pas invincible la rage médiatique qui, sous prétexte de raison et de réalisme, nous donne l’impression inverse. Si, comme La Révélation d'Arès le fait comprendre, tout est encore affaire de perception, mais non d'incrustation enracinée du mal, les rationalistes les plus forcenés n'ont pas encore de prise définitive sur les événements et nous pouvons changer peu à peu le cours des choses. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), mais La Révélation d'Arès rappelle que, contrairement à ce que prône la religion, le salut ne se compte pas seulement dans une vie d'homme, mais dans une chaîne de générations d'hommes. Nous sommes dans le temps (12/6) et le temps durera bien après nous et nous y participerons encore ; la religion qui a voulu tirer très vite les bénéfices de son commerce a oublié cela et laissé croire que le salut n'est que l'affaire personnelle d'une seule vie de chair.
Toutefois, la vie de chair de chacun de nous est plus qu'importante, capitale, fondamerntale, comme l'invisible fondation d'une maison assure la stabilité de cette dernière, car la chair pénitente produira l'âme et par l'âme prolongera sa vie.
Nous savons que si nous sommes déjà pénitents nous ne mourrons pas sans âme et, de l'au-delà où nos âmes émigreront en attendant le Jour (31/8), nous formerons la fondation nécessaire au futur monde changé, nous poursuivrons invisiblement notre mission. Oui, l'avenir du monde dépend aussi des disparus et nous en avons la preuve manifeste dans la ré-apparition de Jésus chez les hommes de chair en 1974.
La victoire qu'espèrent les terroristes, ce n'est pas la terreur qu'ils répandent qui ne sera jamais définitive, c’est d’empoisonner nos esprits. C'est piètre. Ne soyons pas aussi piètres que cette dérisoire victoire-là. Pour ne pas avoir peur, il suffit d'avoir l’espérance que le monde peut changer (Rév d'Arès 28/7). Nous avons cette espérance et je crois comprendre que vous l'avez, ma sœur Adèle.
Alors, devenez pénitente puis descendez dans la rue, saluez chaleureusement ceux qui vous croisent, dites-leur votre espérance, invitez-les à la partager. Pour ne pas vous laisser ronger par la désespérance, sacralisez votre espérance et pour cela n’hésitez pas à la manifester en toutes circonstances. Pour terrasser le pessismisme ou l'indifférence, sœur du pessimisme, il faut entretenir la joie de croire et la certitude que tout peut changer à terme si beaucoup s'y mettent.
Regardez le Ciel au-delà du ciel gris de l'hiver, l'été est déjà là, le grand bel Été de Dieu vit déjà. N'ayez pas les complexes de ceux convaincus qu'ils passent pour des esprits rassis ou glacés, bref, hivernaux. Soyez simplement réaliste : Le Créateur est revenu parler aux hommes à travers l'un d'entre eux — qu'importe que ce soit moi ou un autre — et Il nous montre les sentiers du Bonheur (Rév d'Arès 36/23), qui est la traduction beaucoup plus proche de nous de ce qu'Il appelle les Hauteurs Saintes. Bonheur et Hauteurs Saintes, c'est la même chose.
Le Créateur nous donne la forme idéale de résistance : la pénitence.
Soyez pénitente, sœur Adèle, et moissonneuse, car pénitence et moisson vont ensemble comme femme et grossesse vont ensemble. Nous sommes faits pour procréer. Procréez-vous et procréez le monde nouveau !


06fev15 161C84
De temps à autre je tombe encore sur ces affichettes qui, du jour au lendemain, apparurent pour inciter tout bon citoyen de France et d'ailleurs à s'auto-baptisé "Charlie".
Heureusement que le "Je suis Charlie" n'a pas été "Je suis David", parce que cela aurait fini par m'agacer de façon grave.
En effet, comment ne pas devenir fou en voyant écrit partout, mais alors partout, jusqu'au pare brise arrière des voitures cette inscription obsédante, pour ne pas dire carrément lourdingue: "Je Suis Charlie".
Imaginons un instant que "Charlie Hebdo" se soit appelé autrement...
Par exemple, cela ne m'aurait pas déplu que le journal Charlie Hebdo se soit appelé "Bidochon Hebdo, "Beauf hebdo" ou bien encore "Mouton Hebdo".
Au moins, cela aurait été hilarant de lire partout et à travers le monde: "Je suis Bidochon", "Je suis Beauf" ou plus flagrant encore "Je suis Mouton (du troupeau humain)". Là, du coup, c'est toute la France qui aurait rejoint l'esprit satirique de Charlie Hebdo (pour sa mémoire), souvent immonde, parfois d'un extrême inimaginable dans ses caricatures, (en effet, comment peut on avoir envie de rigoler quand les victimes sont des enfants...).
En remplaçant le "Je suis Charlie" par "Je suis Bidochon" ou "Je suis Beauf" ou encore "Je suis Mouton", le peuple français, de façon comique aurait alors rendu un immense hommage à travers cette forme d'imitation satirico-ironique totale et d'auto-dérision nationale à la "sauce piquante et bien décapante" façon "Charlie Hebdo".
Avec en sus, la "bénédiction" de cette Sacro-sainte Liberté d'expression, très en vogue ces temps-ci.
Conclusion, tous ces français pris d'une soudaine affection pour "Charlie Hebdo" seraient alors devenus les dignes "héritiers" de ce journal satirique.
Néanmoins, je pense à ce fameux "French bashing", pas toujours bien reçu des français, curieusement... Pourtant une forme d'humour beaucoup plus mesurée sous la pointe des crayons de la presse étrangère qui aime à se moquer gentiment de la France et des français, en utilisant a bon escient cette "Liberté d'expression".
Cette "Liberté d'expression" que chacun semble découvrir du jour au lendemain comme quelque chose devenu "sacré", "intouchable"... L'esprit "French bashing" (pour lequel les francais sont peu enclins à sourire lorsqu'ils constatent qu'à l'étranger on se paye aussi leurs têtes...), aurait certainement salué ces millions de français se tournant alors en dérision en s'affichant avec des : "Je suis Bidochon", "Je suis Beauf" ou bien encore "Je suis Mouton (du troupeau humain)". Dans un premier temps, cela aurait certainement dérouté, surpris, puis amusé et enfin suscité l'admiration des autres pays du monde et ce en dépit du drame de "Charlie Hebdo".
Bref, tout en sachant que l'humour n'est pas l'apanage de la France et que "l'humour français" n'est pas forcément le même humour chez les autres. Quoi qu'il en soit, de la mesure, toujours et en toute occasion.
Lorsque j'ai vu à la télé toute cette marée humaine marchant comme un seul homme, je restais songeur...
Apprendre que les députés chantent la Marseillaise à l'Assemblée nationale (chose jamais vue depuis 1914...) comme on chanterait l'hymne national avant de partir en guerre, tel un troupeau de moutons, sans réfléchir... Je restais plus encore songeur.
Ambiance inquiétante, parce que je ne pouvais alors m'empêcher de penser aux représailles, aux menaces/intimidations, sans compter tous ces regards de travers que l'on aurait à l'encontre de nos frères musulmans, de toutes ces personnes qui, en pareil circonstance ont le simple tort d'avoir un faciès maghrébin, d'avoir pour prénom : Mohamed, Rachid etc., Victimes alors de tout cet amalgame de la part de tous ces bons français dits "de souche".
Dois-je me réjouir d'avoir vu à la télé tous ces millions de "Charlie" dans une émotion collective, éclipsant alors toute raison, toute réflexion ? Non, tout compte fait.
Dans mon quotidien, et à cause des propos que j'ai pu entendre en ville comme à la campagne à l'encontre des maghrébins et des musulmans, bizarrement je regrettais presque de voir se liquéfier ce conformisme "de bon aloi", ce conformisme "bien sage", sans excès de suspicion (suspicion devenu complètement parano), sans excès de violence, sans passion exacerbée etc. Ce conformisme auquel j'étais, inconsciemment, habitué à voir d'ordinaire, avant que n'apparaissent tous ces meurtres liés à "Charlie Hebdo".
Devant mon commentaire que je suis en train d'écrire, je repense avec nostalgie à cette France de 1998 championne du monde de football. À l'époque il y avait eu également cette communion nationale enfiévrée où chacun s'était soudainement reconnu à travers cet esprit "black, blanc, beur", malheureusement vite oublié pour laisser place à cet autre état d'esprit: "Nous nous sommes tant aimés !", au goût amer, pour finir avec un Jean-Marie Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles de 2001. Lendemain de fêtes pleins de désillusions.
Malheureusement, cela perdure et perdurera aussi longtemps que l'homme ne se sera pas décidé, une bonne fois pour toutes, à changer avec constance dans la pénitence.
Oui, incroyable tout ce "cirque" fait autour de "Charlie Hebdo". Et cet opportunisme et cette hypocrisie venant de tous ces hommes politiques et chefs d'Etats ("Les amis d'un jour avec les ennemis de toujours"). Sans parler de tous ceux qui ont trouvé un intérêt médiatique, financier, commercial, etc., pendant puis après cette journée du dimanche 11 janvier 2015.
Aussi, quel dommage, ce jour-là, de ne pas avoir pu lire : "Je suis Caïn" par ci, "Je suis Abel" par là, ce qui m'aurait, je pense, décidé à prendre part au mouvement de masse que l'on a pu découvrir à travers tout le pays. Oui, être parmi des : "Je suis Caïn", "Je suis Abel" ou mieux encore : "Je suis Caïn et Abel" écrits sur la même pancarte des manifestants marchant côte à côte, main dans la main, montrant alors au monde entier que tout crime peut être pardonné, qu'il faut pardonner malgré tout, sans conditions, alors oui, je me serais peut être joint à cette foule innombrable...
Je pense également à cette question entendue mainte fois à travers les média : "Et maintenant on fait quoi ?"
Pénitence, évidemment !
Dieu nous laisse encore notre Prophète Mikal bien aimé sur notre bonne vieille terre. Mais dans cet immense Bonheur de vous avoir encore parmi nous, Frère Michel bien aimé, je me dis que ce n'est certainement pas pour rien.
Ce que je sais c'est que ce monde devient de plus en plus triste...
Sans jamais se décourager, poursuivons dans la voie de la pénitence.
Appelons tous les hommes à en faire de même !
Gardons en nous cette vigilance, cette lucidité à travers cette Intelligence Spirituelle, cet Amour Évangélique.
Aussi, soyons des réconciliateurs d'hommes, des réconciliateurs d'hommes sans conditions, dans le quotidien d'un monde qui en a de plus en plus besoin.
Enfin, Frère Michel, sachez qu'il n'y a pas un jour de ma vie où je ne cesse de penser à vous, dans l'Amour du Père.
Merci de nous survivre, Prophète Mikal. Et pour longtemps encore je l'espère !
Je suis de tout cœur avec vous.
Prenez bien soin du votre !
David Patati et Patata du Limousin. 


Réponse :
J'ai beaucoup aimé lire votre commentaire, frère David, et je vous en remercie du fond du cœur.
Les frères Kouachi en fuyant le lieu du massacre le 11 janvier crièrent : "On a vengé le prophète," usant du verbe venger comme dans Genèse 4. Dérisoire cri de triomphe, parce que la gloire du prophète du Coran règne sans nuages sur un peuple de 1.570.000.000 Musulmans en pleine expansion et n'a nullement besoin d'être vengée, et parce que tous les vengeurs du prophète peuvent aussi crier "Je suis Mouton", le Mouton  d'une petite part sans intérêt ni avenir d'un grand peuple.
Vous allez me dire: Mais pour le moment ils règnent: Daech, Al Qaïda, etc. Ils règnent comme le violent règne sur l'événement le temps de son crime. Ensuite, les réalités reprendront le dessus, mais est-ce sûr ? Ce petit troupeau de moutons violents ne va-t-il pas s'imposer longtemps, ne serait-ce que parce qu'il a la force des croyants bornés ? Les religions ne sont-elles pas nées de ce petites minorités agissantes et impérieuses dans leur simplisme schématiseur ? Tout comme en France le courant "Je Suis Charlie" s'est reposé sur le force d'une minorité unie dans son étroitesse d'esprit contre une majorité intelligente, ouverte, mais divisée par ses pensées trop diverses ?
Votre commentaire m'amène à penser à ce problème : La force agissante d'une minorité qu'électrisent des slogans stupides mais extrêmement simples : "Je Suis Charlie" est intellectuellement nulle, mais terriblement efficace parce qu'il donne une illusion de puissance unie autour de trois mots.
"Je Suis Charlie" est vraiment "Je Suis Mouton". Avec le recul, après avoir beaucoup écouté, lu, regardé je sais maintenant que les "Charlie" étaient vraiment une très petite minorité, mais la question que ce constat soulève est : Mais que sont les autres ? Je réponds : Un très grand nombre criconspect mais terriblement dispersé et sans force de ce fait.
Cela m'amène évidemment à penser à nous: Dieu nous donne une voie très simple, qui paraît même simplissime à beaucoup, la voie de la pénitence. Ainsi nous donne-t-Il une Force, une Puissance reposant sur une Idée élémentaire et irréductible, mais qui à l'inverse de "Je Suis Charlie" a la supériorité de la Vérité logique : "Je Suis Pénitent" ou "Je Suis le Bien" qu'on peut compléter par "Je Suis le Bien" et en-dessous : "Le Bien seul vainc le Mal"
C'est assez dire si votre commentaire a déclenché chez moi une forte cogitation et une énorme envie de prier.


06fev15 161C85 
Peter et moi sommes si heureux frère Michel que vous soyez de retour sur le net !
Merci au Maître de tout, à Ses anges, à sœur Christiane et à votre famille et aussi à tous ces docteurs et infirmières qui vous ont bien soigné. Ils vous ont ainsi aidé dans votre mission qui fait partie intégrante de votre constante et joyeuse pénitence.  En lisant cette nouvelle entrée et vos réponses passionnantes aux commentaires il apparait que vous soyez encore plus alerte et en forme qu'avant vos opérations et votre 'résurrection' (réponse 161C49) !
Ainsi en vous imitant dans la pénitence joyeuse, (j'aime ces 2 mots l'un à côté de l'autre parce qu'ils semblent antagonistes mais en fait ils se renforcent mutuellement) j' espère qu'un jour ma famille, mes amis et les gens que je rencontre se joindront à nous et qu'ensemble nous clamerons la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et pour La rendre encore plus puissante et encore plus vivante.
Ainsi notre pardon sera-t-il encore plus fort, encore plus vrai.
Quand j'ai découvert La Révélation d'Arès et que j'ai commencé à prier et à pratiquer le pardon inconditionnel, c'est comme si les yeux de mon cœur s'étaient ouvert et ma vie à commencé à changé.
Avant cela j'étais constamment dans l'ombre d'un mode de riposte automatique et encore aujourd'hui, il me faut faire preuve de grande vigilance pour résister à cette tentation.
Alors oui, comme vous frère Michel, je pardonne à ceux qui ont orchestré et à ceux qui ont participé à l'élaboration des événements tragiques du 17 [?] janvier 2015 à Paris. Je vais probablement mettre mes deux grands pieds dans le plat avec ce commentaire.
Les coupables de ce drame, qui sonne si faux, ne furent-ils pas désignés trop rapidement par les autorités et ne furent-ils pas exécutés sans le moindre procès et sans témoins ?
Qui sait dans cette affaire -comme dans tous ces drames médiatisés à outrance, qui est mort ou pas, qui est le bourreau et qui la victime, qui s'est suicidé ou "qu'on a" suicidé ?
J'allais écrire que tout ressemble de plus en plus à des productions hollywoodiennes dans les médias, mais en fait je suis maintenant persuadée que ce qu'on nous a montré concernant "Charlie Hebdo" c'est du cinema ! Comme des avions de ligne qui provoqueraient la destruction totale des tours jumelles à New York, la tuerie dans l'école de Sandy Hook, plus récemment les terroristes tuant une centaine d'enfants au Pakistan, la récente tuerie de Sydney etc etc
Et donc je me réjouis que vous ayez tourné le dos à votre télévision qui n'est plus utilisée, semble-t-il, que pour manipuler l'opinion. Ainsi en parlant de présumés coupables (les frères Kouachi et Amédée Coulibaly) sans avoir la preuve de leurs crimes, ne participons-nous pas aux mensonges que cette nouvelle véhicule ? Ces événements ne portent-ils pas plutôt la marque des manipulateurs d'un système qui nous traumatise régulièrement dans le but mieux nous dominer ?
En Belgique, pendant la guerre froide, il fallait avoir peur des communistes et comme pour nous le prouver, on a eu les attaques des CCC (Cellules Communistes Combattantes). Et maintenant ce sont des Musulmans qu'il faut se méfier. C'est la logique du système, on a pas encore tout volé au Moyen Orient et les pouvoirs ont besoin de faire leurs petites guerres, là-bas assez loin de chez nous pour que cela ne nous dérange pas trop.
Alors, oui, pardonnons, pardonnons tout et tout le monde mais il faut aussi se donner les moyen de créer un dialogue avec les coupables de ces crimes. Trouver un moyen pour leur montrer leurs erreurs, leur dire que toutes ces souffrances insupportables ne conduisent au bonheur de personne. Comme le Très Haut je voudrais leur dire:  Que des princes sans ruse acceptent de se rendre à Ma Parole, qu'ils te remettent sur le champ leur couronne, leur bâton de commandement. Qu'ils descendent de leur trône, qu'ils se chaussent, raidissent leurs poignets de bracelets de cuir, et te suivent à la moisson. (Rév of Arès 15/7)   car les princes seront détrônés bientôt ( Rév. d'Arès 22/12) car j'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de Mon Peuple et de son gouvernement que J'ai donné à tous. (Rév. d'Arès 27/5).
Seulement voilà, tant que nous nous laissons manipuler sans rien dire et sans rien faire, que nous restons les pendus du système rien ne changera et nous partagerons encore et encore la responsabilité de tous ces crimes. Combats ! Entre le pied dans la terre (Rév d'Arès X/19).
Réalisons nos idéaux ! Combattons pour le Bien à notre niveau, en commençant par faire la paix à l'intérieur de nous même. Je voudrais simplement être forte, lucide et bonne, comme vous l'êtes frère Michel, et je me souviens de ce que vous avez écrit quelque part dans ce blog: "Il vaut mieux chercher à faire le Bien que de chercher la vérité..."
Vous avez sans doute raison, car quand je fais part de mes doutes quant à la véracité des faits colportés par les médias, souvent les oreilles se ferment et le dialogue s'arrête. Dans tous les cas, vous vous mettez toujours au niveau de votre interlocuteur, par Amour pour lui sans doute.  En fait ma vérité semble encore plus dérangeante que la version officielle car elle se double d'énormes mensonges et personne n'aime se voir trompé.
Devons-nous donc parfois consciemment parler en bruit (Rév d'Arès : Le Livre) pour être entendus ?
Joyeuse pénitence à tous!
Rosie L. d'Australie


Réponse :
Merci, ma sœur Rosie, pour ce commentaire, qui soulève la question que nous Pèlerins d'Arès n'avons pas vocation d'étudier et que probablement personne dans le monde n'a le moyen d'analyser. Il y a, comme vous le rappelez, d'autres événements violents ou sensationnels qui ont été considérés comme des complots. J'en nomme ici cinq qui sont devenus célèbres : L'Opération Apollo 11 (A-t-on vraiment marché sur la Lune ou était-ce un magnifique montage pour faire peur aux Soviétiques et impressionner le monde ?), l'assassinat de Kennedy (Oswald a tué Kennedy, oui, mais qui était derrière ce pauvre type ?), le 11 septembre 2001 (N'est-ce pas un attentat concocté par un organisme US occulte ?), le sida (Ne serait-ce pas un virus de singe volontairement inoculé à l'homme, mais par qui ?), les illuminati (Contrôlent-ils vraiment la planète ?).
Je crois que, vrais ou faux, quels qu'aient été les véritables fomenteurs de ces faits ou méfaits, le but recherché par les assassins ou par leurs commanditaires était lui toujours le même: Faire peur.
Par ailleurs, on est évidemment troublé par le fait qu'on tue Oswald, l'assassin de Kennedy, deux jours après l'attentat et vraisemblablement avant qu'il puisse trop parler, de même qu'on tue les frères Kouachi et Amédée Coulibaly, bref, on est évidemment troublé par l'exécution quasi immédiate des assassins, qui d'ailleurs sont sûrement les assassins, si ce n'est pas pour éviter un procès et tout ce qu'on peut y entendre. J'imagine facilement que prendre les frères Kouachi vivants et les faire passer aux Assises, c'était par avance faire aussi le procès de "Charlie Hebdo" et probablement du système qui a produit les frères Kouachi, bref, c'est remuer beaucoup, beaucoup de linge sale
Ce procès ne serait qu'un procès de plus du système qui préfère qu'on ne parle pas de lui. Qui du système tue ? Je réponds : Tout le système tue ou forme des tueurs. Alors, condamner l'un ou condamner l'autre, en quoi cela ferait-il avancer les choses ? En rien. Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est pas de faire un procès au système, mais de le faire disparaître.
Le philosophe slovène Slavoï Zizek (prononcer Jijec, je crois) a donné à l'un de ses ouvrages un titre très long : "Violence, la violence n'est pas un accident du système, elle en est la fondation." Tout est dit là et nous voyons pourquoi il faut faire disparaître le système et réapparaître l'homme libre au sens absolu que La Révélation d'Arès donne à libre, à savoir que l'homme libre de tous préjugés devient ipso facto pacifique et tolérant.


07fev15 161C86
Bonjour, Frère Michel,
Des jeunes personnes avec des pancartes, où l'on pouvait lire : "Qu'est ce que c'est le Bonheur ?" , déambulant dans la rue et parlant au public, demandaient : "Qu'elle est votre idée sur le sujet ?"
Une jeune femme me pose la question : "Bonjour  Monsieur, d'aprés-vous c'est quoi le bonheur ?"
Je réponds : "Jeune Dame, le bonheur ne peut pas se construire sur un fond de vie d'individualisme ambiant, de racisme ou de chacun pour soi, Dieu pour tous."
J'ai donné mon avis avec ce  slogan et je fais une proposition au petit reste pour une éventuelle vitrine :

Aucune paix ne pourra survivre

Si l'homme n'apprend pas à
Aimer
Pardonner
Son Prochain

Inconditionnellement.

Un frère des Bouches du Rhône


Réponse :
Merci, mon frère, pour ce beau commentaire.


07fev15 161C87
Note du blogger : Ces lignes ne proviennent pas d'un commentaire adressé au blog, mais d'une réflexion parue sur le site d'Internet de la mission de Touraine. Cette réflexion m'a paru mériter une audience beaucoup plus large que celle des Tourangeaux auxquels elle est initialement destinée ; elle me semble tout à fait à sa place parmi les commentaires de l'entrée 161.

Mes sœurs et frères,
Je vous livre une réflexion inspirée par vos divers échanges sur la liberté et sur les choix de notre frère X [un frère de la région Touraine, qui a choisi un mode missionnaire déphasé par rapport à l'activité de la mission principale et qui forme une famille d'affinités particulières].   
La liberté est un domaine complexe et simple à la fois.
Complexe, car beaucoup évoquée par la philosophie qui a induit dans nos gènes une bizarrerie où tout peut se mélanger, intellect et idées troublant nos réactions et nos actes, nous faisant croire que nous agissons en hommes libres.
Pire, il y a dans notre société, qui se croit libre, une énorme aversion pour la liberté de changement à laquelle nous l'invitons. C'est ce point le plus inquiétant. En effet nous avons assisté à une manifestation de plusieurs millions de personnes dans les rues de France qui réclamaient la liberté d'expression et nous voyons, à [ville où vit le frère X], une atteinte à cette liberté exercée par une mairie qui peut utiliser son pouvoir sur une personne, attirer la médisance des "meutes", et jeter le discrédit sur notre mouvement.
Il n'y a pas que la maladresse de X, qui s'est trompé de mission, il y a la méchanceté du monde qui n'aime pas ce qui le remet en cause ou qui ne pense pas comme lui.
Les évènements du 11 janvier risquent d'induire un arsenal législatif répressif nous privant encore plus de liberté sous couvert de sécurité.

Alors, à nous d'êtres encore plus forts ! De ne pas avoir peur ! De beaucoup réfléchir à notre mission dans la paix !
Oui, mon frère C. [un autre frère], nous pouvons dire et nous appliquer à nous-mêmes avec humilité ce que chantent la Parole : À tes conseils et préceptes tu seras le premier  soumis (Rév d'Arès 16/9)
"Heureux les réfléchis, chantent les Béatitudes. Notre liberté est de réflexion : Contraire de la liberté d’impulsion. La liberté de réflexion conduit l’homme bien réfléchi à admettre et suivre des décisions et des actions contraires à ses sentiments naturels." (article "Liberté et infantilisme" dans Le Pèlerin d'Arès).

Notre frère X s'est affranchit de tous les conseils, croyant trouver meilleurs profits à faire selon sa méthode, mais, j'insiste sur ce fait, même si nous n'approuvons pas son action, il a sa liberté. La Parole nous incite à aimer, pardonner, ne pas juger: "Dis : Quel frère s'attachera aux pas de celui-ci pour le détourner de l'erreur? Sauve ! Ne juge pas ! (Rév d'Arès 27/3).

La liberté que nous voulons vivre est celle du poulain agile... libre du harnais... (Rév d'Arès 10/10), intérieure, respectant scrupuleusement celle des autres même celle des plus agressifs à notre égard, parce que c'est elle qui permet le choix du Bien ou du mal. À nous de choisir le Bien qui consiste à aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre (10/10) de tous préjugés contre quiconque et ranimer son intelligence spirituelle (32/5)
Cela demande, effectivement beaucoup de prière et de méditation ou réflexion, souvenez vous des conseils du Prophète, il y a déjà plusieurs années... Priez et méditez beaucoup !

Mon frère X, si tu ne t'étais pas caché derrière la façade d'une méthode d'approche respectée par le monde pour connaitre ses intentions, peut être n'y aurait il pas eu de réaction ? Se cacher, ou avoir peur du monde, en n'apparaissant pas là où il y a des risques à témoigner de notre Message ne nous apportera rien, puisque nous devons témoigner devant le monde ! Le Père nous dit : Je ne me suis pas donné de masque, Je n'ai pas établi un rang de princes devant Moi pour Me cacher la Face (Rév d'Arès 3/4).

"Dans la mission, restons visibles," nous dit le Prophète ! Alors, mon frère Bruno, redeviens visible en expliquant, directement, que nous cherchons des pénitents, des hommes capables de vivre et d'inciter à vivre le Bien.

Par ailleurs, missionner seul dans une ville [où frère X exerce sa mission et qui n'est pas Tours], où il n'y a pas de local, cela fait longtemps que le Prophète nous dit que c'est voué à l'échec. L'expérience nous le démontre. C'est pour cela qu'il nous conseille de nous regrouper et de nous concentrer sur Tours ! Avec beaucoup d'amour et de patience, nous y arriverons avec la joie dans le cœur d'être tous ensemble.
Avec vous chaque jour dans la prière et avec toute mon affection fraternelle

Francis M. (coordinateur de la mission de Tours).


Réponse :
Frère Francis, j'aime et je respecte frère X comme vous l'aimez et respectez, mais vous avez raison de le mettre en garde contre un mode de mission morale dont le principe rappelle le principe de la mission sociale, dont les résultats furent nuls, et qui nous fit beaucoup de tort en nous défigurant, parce qu'elle taisait notre foi, elle taisait notre appel à la pénitence.
Frère X soit ne voit pas qu'il agit complètement en dehors de La Révélation d'Arès, soit agit ainsi délibérément et on peut se demander s'il n'a pas glissé de la foi qu'il mit autrefois dans La Révélation d'Arès vers la simple sympathie pour La Révélation d'Arès. Peut-être le processus psychologique qui l'a amené à ce mode de mission est-il plus compliqué.
Quoi qu'il en soit, son initiative personnelle dans sa ville le tient au loin et vous prive à Tours d'un missionnaire de la Pénitence.

Mon frère X, c'est à vous que je m'adresse maintenant :
Frère X, vous semblez penser ou bien que notre mission manque du souci de cadrer avec la psychologie ambiante et de jouer dans le décor du monde, ou bien qu'elle manque d'imagination, mais pour nous  l'imagination ne consiste pas à s'inventer des relations avec le monde qui déparent La Révélation d'Arès. Je dirais même que ça, c'est pour nous le contraire de l'imagination. Pour nous l'imagination pénètre et révèle davantage l'Appel que le Père a lancé au monde à Arès. L'imagination est pour nous un outil d'excavation de la Vie à laquelle nous appelle La Révélation d'Arès et cette Vie est spirituelle ; elle n'est ni morale ni sociale. C'est la Vie de l'âme !
L'imagination nous sert à faire mieux comprendre aux gens du monde l'image et ressemblance de leur Créateur au fond d'eux (Genèse 1/26-27), la nécessité salutaire de réveiller leur divinité contre leur animalité. Certes, l'imagination le fait au moyen d'images compréhensibles pour le cerveau moyen, mais ces images doivent rapprocher et non éloigner de l'original Créateur de telle sorte que l'épis mûr rencontré dans la rue surgisse des broussailles et épines pour  dire : "C'est donc ça ! Je peux être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) moi aussi !" Alors, évidemment, il faut essayer beaucoup d'images pour trouver la bonne, celle qui porte, et c'est ce qu'on essaie de faire en imaginant des affiches, des tracts, des arguments, mais cette image ne doit jamais s'éloigner de la plume, des crayons, des pinceaux de La Révélation d'Arès originale.
Si nous nous en éloignons nous sommes ailleurs, nous ne sommes plus dans le petit reste, nous sommes des sympa­thisants, c'est tout. Je ne sais plus qui a écrit (peut-être Rémy de Gourmont dans sa "dissociation d'idées"): "L'imagination est la nuance qui sépare le conteur du romancier". Peut-être faites-vous de La Révélation d'Arès un roman, alors qu'il faudrait vous contenter de la conter. Que nous conte La Révélation d'Arès ? Que seuls des pénitents changeront le monde et que donc il faut se faire pénitent et non seulement cela seul, mais cela seul dans le sens que La Révélation d'Arès donne au mot. Si vous cherchez des synonymes de pénitent, si vous romancez le pénitent en le déguisant sous un autre mot ou sous un autre personnage dans l'espoir de vous faire mieux comprendre, vous trahissez carrément le sens que le Père donne à pénitent à Arès, car il n'existe pas de synonyme à ce mot.
Il n'y a qu'un seul sentier qui conduit au Bien, au Bonheur, aux Hauteurs Saintes, c'est celui de la pénitence. Revenez dans ce sentier !


07fev15 161C88
En complément des commentaires de notre frère Nazih (161C59, 161C73), je me suis procuré le Coran de Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh aux éditions de l'Aire et en priant dans ce Coran, où les versets abrogés et abrogeants sont signalés, j'ai découvert le verset du Sabre :
Sourate 9(113 dans l'ordre chronologique)/5 :
Après que les mois sacrés expirent, tuez les polythéistes où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux"
qui abroge par exemple le verset :
Sourate 50(34 dans l'ordre chronologique)/45 :
Tu n'es pas un despote sur eux. Rappelle donc le Coran à celui qui craint ma menace.
Et il y aurait ainsi plus d'une centaines de versets cléments abrogés par ce verset dit du Sabre ou équivalent.
Effectivement, il est plus que nécessaire de réformer, de révolutionner ou de faire évoluer l'Islam et le Créateur par La Révélation d'Arès vient heureusement nous y aider.
Heureusement aussi que certains Musulmans attendent la venue du Messie (de Jésus).
J'en ai croisé un en janvier dans ma mission. Il m'a dit sans que je lui souffle mot à peu près ceci : "Jésus doit revenir et doit remettre les musulmans dans la Voie Droite." Comme je ne lui avais parlé que du Créateur venu à Arès je lui précise les événements et qui nous sommes plus exactement, alors il m'a répondu : "Ah mais c'est vous qui êtes rue Raymond Losserand ? J'ai vu votre local, j'y passerai un jour."
Tous les espoirs sont permis.
Eric J. d'Île de France


Réponse :
Il y a en effet des contradictions dans le Coran qui ont amené des théologiens musulmans à parler d'abrogation dans le Coran. Les abrogations, comme vous l'expliquez, consistent à déclarer nuls certains versets en fonction d'autres versets qui les contredisent.
Il s'ensuit que l'Islam en réparti entre les croyants en la Miséricorde sans exceptions et les croyants en une Miséricorde avec exceptions. Pour moi c'est simplement la preuve que le Coran, tel qu'il est en usage en Islam, n'est pas la pure Parole du Créateur et que des livres d'homme, comme dit La Révélation d'Arès, s'y sont glissés, notamment des hadiths ou des prétendus hadiths. Mais il y a d'autres explications à cette hétérogéinité, dont il a été question dans les commentaires d'une entrée de blog, je ne sais plus laquelle — Je travaille sur un ordinateur qui n'a pas le logiciel de recherche Copernic, je ne peux pas trouver aujourd'hui l'entrée en question.
Comme vous dites, frère Éric : "Il est plus que nécessaire de réformer, ... de faire évoluer l'Islam et" pour ce travail "le Créateur par La Révélation d'Arès vient heureusement nous y aider."


07fev15 161C89
Pour m’associer au bonheur général de vous retrouver tout neuf, encore sur cette terre, bien vivant à nos côtés, et pour participer aux commentaires, simplement ce passage, un peu allégé, du livre "Lire la Torah" (10/2014) de Catherine Chalier, professeur de philo et catholique convertie au judaïsme.

"Lutter contre le fondamentalisme, qu’il soit juif, chrétien ou musulman, exige de savoir se placer sur le terrain des livres martyrisés par les fondamentalismes et d’apprendre à les lire autrement, mais sans donner congé à la quête de sens et de spiritualité dont tant d’êtres humains restent encore habités lorsqu’ils ouvrent ces livres, nonobstant la science et la technique.(…)
"Cela exige aussi de repenser la place des femmes dans ces religions et, en particulier, leur accès à l’étude et à l’interprétation des Livres (…) ; cette insistance sur la nécessité de faire place aux réflexions intellectuelles et spirituelles des femmes dans la lecture des Livres repose sur deux idées majeures :
"La première vient de la certitude que la part des femmes dans l’interprétation est susceptible d’éclairer le texte autrement que ne le font les hommes, précisément parce que n’occupant pas les mêmes places qu’eux dans les sociétés et dans l’histoire, elles posent au Livre d’autres questions.
"La seconde, dont l’urgence se manifeste chaque jour, là surtout où le fondamentalisme fait des ravages, se fonde sur la pensée que la reconnaissance des femmes constitue l’une des clés qui pourrait apaiser la violence impitoyable entre les hommes eux-mêmes. Cette reconnaissance, ou plutôt cette découverte, des femmes comme des interlocutrices à part entière dans la lecture des Livres (…) ne mettrait pas en danger la virilité des hommes, elle les obligerait à la penser autrement et elle serait une chance pour eux aussi. Elle permettrait aux uns et aux autres de commencer à rompre, déjà à l’intérieur des couples et des familles, avec la si terrible fascination qu’exerce sur les êtres humains le désir de subjuguer autrui et de le soumettre. L’histoire en serait sans doute affectée. Mais cela demande un travail sur soi très exigeant que, jusqu’ici en tout cas, peu d’hommes religieux se sont montrés désireux d’entreprendre vraiment. Et cela malgré l’assiduité et la grande intelligence dont beaucoup font preuve face aux textes qu’ils étudient et en dépit de leur insistance sur la nécessité de lutter, en soi-même, contre le "mauvais penchant."

Cette femme éclairée ne sait peut-être être pas encore que le Père a parlé à Arès. Elle ne semble pas savoir qu’une Parole pure est à nouveau descendue vers les hommes, qu’un prophète vivant existe, et surtout que l’image et ressemblance du Créateur dans l’homme est menacée par le péché des péchés. Il faudra vite l’en informer.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Informer Catherine Chalier est une bonne idée.
Elle est professeur de philosophie à l'Université Paris X-Nanterre et a édité plusieurs ouvrages au Seuil, éditeur.
Pourquoi n'essayeriez-vous pas de l'atteindre par une de ces deux voies: l'Université de Nanterre et/ou le Seuil ?
Catherine Chalier s'est convertie au judaïsme ? Je pense à Huysmans qui fit la démarche inverse en se convertissant au catholicisme, venant non du judaïsme (du moins je crois), mais de l'occultisme et même, si ma mémoire est bonne, de la partie sombre, de la branche sorcellerie, de l'occultisme.
Ces conversions ne signifient plus rien pour moi. Jésus était juif, l'est resté jusqu'à la croix tout en voulant faire évoluer le judaïsme. Ce juif qui n'a jamais voulu être autre chose que juif est fondateur du christianisme, du vrai christianisme, de celui du Sermon sur la Montagne. Alors, nous Pèlerins d'Arès qui avons pour ancêtre spirituel Jésus, revenu nous parler à Arès, nous sommes bien tout à la fois juifs et chrétiens, pas au sens religieux, mais au sens spirituel. Nous ne voyons pas le sens que peut avoir le passage du judaïsme au christianisme ou vice-versa.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Françoise.


07fev15 161C90 
Cher prophète, merci au Nom du Très Haut, de la vie, de la vôtre avec ce blog qui reprend.
Merci aux intervenants.
Je vous suis reconnaissant de tant m'apprendre.
Quatrième enseignant à commenter je crois [sur cette page 161], je voulais témoigner de ma surprise quand, n'ayant pas la télé, ni la radio, ni le bar d'à coté, et n'étant pas prévenu par le "mammouth" (l'éducation nationale), c'est par hasard que je me suis retrouvé face à des élèves et devant "faire une minute de silence" (c'est eux, mes élèves, qui m'ont demandé).
Dans l'échange qui a suivi, j'ai à nouveau été surpris de me voir littéralement applaudi après une petite discussion où j'ai dû dire quelque chose comme "Ni Dieu ni Muhamad, n'ont besoin de se venger. Renseignez-vous, jetez un œil au
Coran : "Clément et miséricordieux", qu'est-ce que ça veut dire ? Dieu est au dessus de ça, et son prophète aussi."
Aïe aïe aïe ! Quelle vie : quelle hâte dans l'intervention institutionnelle étatique (Caïn) et quelle fraîcheur dans celle de mes élèves (jeunes Caïns en puissance).
Mais je me suis ainsi retrouvé dans l'illégalité : j'ai presque parlé au nom de Dieu en plein cœur de temple de la laïcité républicaine ! Le fait est parvenu aux oreilles du chef d'établissement, d'origine algérienne, lequel a mis publiquement en garde contre la mention du Coran, sous prétexte que celui-ci ne pouvait être abordé sans encadrement ou préparation. Il n'a pas complètement tort, je présume.
Laurent L'H. d'Île-de-France


Réponse :
Ainsi, le "mammouth" (il faut dégraisser le mammouth, disait Claude Allègre) ne vous ayant pas informé qu'il vous fallait "faire une minute de silence." Ce sont les bébé-mammouths, vos élèves, qui vous ont rappelé votre devoir. Comme disait blaise Pascal : "L'homme (et le prof, donc !) connaît qu'il est misérable. Il est misérable puisqu'il l'est, mais il est bien grand puisqu'il le connaît." Pascal ainsi vous console de cette mésaventure qui est en fait une belle aventure, puisqu'elle vous a donné l'occasion de citer le Coran. Oui, oh mais on ne peut pas dire des mots comme Clément et Miséricordieux "sans encadrement ou préparation", c'est-à-dire, je devine, sans que par avance on ne s'arrange pas pour faire comprendre que Clément et Miséricordieux ne veulent rien dire. Dame, on est laïc ou on ne l'est pas !
Je vous plains, pauvres professeurs, d'avaler toutes ces couleuvres de septembre à juin.
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire qui nous apprend que, même si aviez su que votre deviez "faire une minute de silence", tout cela serait derrière nous, personne ne se souviendrait que vous en eussiez ou n'en eussiez pas été informé, la terre tournerait toujours à la même vitesse — 40.000 Km en 24 heures à l'équateur, soit 1.666 km/h — rien ne serait changé, les assassins affûteraient toujours leurs couteaux ou graisseraient soigneusement leurs kalachnikovs, les moines prieraient toujours dans leurs cloîtres, les présidents et les papes feraient toujours des discours, les maternités seraient pleines de joyeux vagissements et les cimetières de larmes, bref, nous ne verrions pas ce que la minute de silence aurait changé dans l'inexorable cours des choses.
Seuls nous, Pèlerins d'Arès, pouvons dévier puis stopper cette inexorabilité et par un moyen très simple : la pénitence.
Alléluia !


08fev15 161C91
Ils sont mort à la guerre, c'est tout. C'est inacceptable, je sais, mais c'est tout.
Je suis contre la guerre comme vous l'êtes. Mais la guerre, on ne l'évitera jamais. Les humains aiment ça !
Les rédacteurs et dessinateurs de "Charlie Hebdo" avaient déclaré la guerre aux bien pensants, à la religion notamment, qu'ils bombardaient sous leurs caricatures grossières, et le champ de bataille s'est seulement déplacé du journal dans les kiosques jusque dans les bureaux où ils se croyaient bien retranchés, bien à l'abri avec les policiers qui n'ont servi à rien, et de ce qu'ils n'ont servi à rien, fusillés comme les autres, personne ne parle, parce que ça, c'est pas à la gloire de la police ! Deux types rentrent avec des fusils d'assaut (une kalach, ça se voit !) et les policiers qui les voient ne défouraillent pas aussitôt pour les descendre ? Ils demandent : "Qu'est-ce vous voulez ?" On rêve...
On n'a pas à défendre les journalistes (les dessinateurs étaient comme des journalistes) de "Charlie Hebdo" qui s'étaient transformés en tueurs de bourgeois, de conformistes, de bigots, de tout ce qui fait la société traditionaliste, et c'est la liberté de faire la guerre aux conservateurs qu'on réclame pour eux.
Mais qu'est-ce qu'ils sont Hollande, Vals et compagnie, avec leurs beaux costumes, leurs cravates, leurs cheveux bien lissés, sinon des conservateurs ? Moi j'aurais vu un président et un premier ministre socialistes en blouson et en col roulé, avec un jean, des "Nike", les ongles noirs, le mégot au bec sans oublier la casquette, mettons la caquette de base-ball à l'américaine pour faire plus modernes.
On est en pleine hypocrisie ! Ces gens-là, ce sont seulement des petits malins qui se sont trouvé, chacun de son côté, un bon boulot qui rapporte: la caricature et l'arrogante insolence côté "Charlie Hebdo", la costume, la cravate et le peignage sérieux et bien bourgeois d'un autre. Ce sont leurs uniformes, c'est leur guerre. S'ils prennent du plomb sur le champ de bataille, c'est bien eux qui l'ont cherché. On convoque et on interroge un gosse de huit ans au commissariat, mais eux, ces provocateurs, pourquoi on ne les convoque pas ?
À quoi voulez-vous que croit aujourd'hui quelqu'un qui croit et qui réfléchit ? À rien.
Vous perdez votre temps avec votre mission qui, dans son genre, est une autre forme de provocation par la douceur.
Le monde est foutu !
Camille T. des Alpes


Réponse :
Je me demande une fois de plus ce que peut trouver dans mon blog quelqu'un qui pense comme vous, Camille. Votre commentaire est celui d'un désabusé. Je l'ai dans ma boîte webmaster@freesoulblog depuis quelques jours et j'hésite à le publier. Je le publie finalement parce que j'y sens une souffrance. Qui dit souffrance dit aussi espoir, peut-être très faible espoir, mais espoir quand même, d'un remède.
Vous ne semblez pas croire au remède de la pénitence, que je prêche et que mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès prêchent avec moi, mais serait-ce seulement pour me dire : "Vous perdez votre temps" que vous vous donnez la peine de lire mon blog et de m'adresser un commentaire ? "Les humains aiment la guerre," dites-vous. Je ne crois pas qu'il y ait autant d'humains que vous le pensez qui "aiment ça."
Mais on peut voir les choses autrement.
Pourquoi mourir par la guerre ? La guerre serait-elle une façon moins "bourgeoise", plus épique, plus aventureuse, plus nasarde, de mourir ? Vous pensez qu'être vivant ou mort, un peu plus tôt, un peu plus tard, quelle importante cela a-t-il pour les frères Kouachi, Coulibaly et les gens qu'ils ont tués, puisque de toute façon, ils étaient promis, comme vous comme moi et comme tout le monde à la mort et puisqu'ils ne sont pas morts, du moins ils ne le sont pas pour moi. Les rédacteurs et dessinateurs et leurs assassins sont seulement partis ailleurs.
Vous m'avez fait repenser cette nuit à ce poème que j'ai retrouvé ce matin dans mes bouquins :

La mort n'est rien,
je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte,
sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

"La mort n'est rien, je suis seulement passé dans la pièce à côté," a été attribué à Charles Péguy. cela semble toutefois tiré d'un texte d'Augustin d'Hippone, mais en fait ce poème est d'Henry Scott-Holland, un chanoine professeur de théologie à Oxford, Angleterre.
Ah ! Charles Péguy. Tiens, prenons-le comme point focal d'une méditation sur la geurre. L'année dernière 2014 on célébrait le centenaire de sa mort, la mort de l'officier Péguy (lieutenant ou capitaine, je ne sais plus), à la bataille de la Marne, tué d'une balle au front, en septembre 1914. Eh bien, Péguy au moment de sa mort, était devenu un ennemi du modernisme, un conformiste pas possible. Il avait écrit en 1913 dans "Le Petit Journal" ceci : "Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un traître pour nous poignarder dans le dos."
Alors, évidemment et apparemment, tuer l'un, tuer l'autre qui est de l'autre côté, quelle importance ?! Nous sommes tous faits pour mourir, pensez-vous, alors un peu plus tôt, un peu plus tard... Tout débat sur la guerre est donc superflu — c'est bien votre idée ? — puisque le contexte de votre commentaire, c'est, en gros, que la guerre et ses souffrances sont l'état permanent de l'humanité et que, même si qu'il l'on est "contre la guerre comme vous l'êtes," il ne sert à rien de pleurer sur les uns, sur ls autres, puisque la guerre tout le monde aime ça. La guerre c'est la fatalité et une mission, comme la mienne, qui prône la paix, ne sert à rien.
Avez-vous lu La Révélation d'Arès ? Je ne sais pas, mais si vous lisez mon blog, c'est peut-être parce que vous connaissez ce saint livre. Eh bien, ce livre, à sa manière, dit que ce monde du Mal a fini par devenir une machine à répéter le Mal, la guerre entre autres, mais parfois pire que cela : la méchanceté, le mépris, la haine, la calomnie, le mensonge, l'injustice, etc. qui courent les rues et les journaux et qui tuent aussi à leur manière et qui courait notamment dans "Charlie Hebdo", mais qu'il y a plus fort que le Mal, c'est le Bien.
La Révélation d'Arès
dit que si les fauteurs de mal devenaient fauteurs de bien, et si, par exemple, les frères Kouachi avaient pardonné et oublié les grossières indultes que "Charlie Hebdo" lançait aux Arabes msulmans qu'ils étaient et qu'ils avaient rejoint les Pèlerins d'Arès pour prêcher l'amour, le pardon, la paix, ils auraient commencé à faire réapparaître dans le monde un peu d'éternité et de bonheur, qui, de génération en génération, peuvent établir sur toute la planète un Bonheur éternel.
Car, enfin, l'homme n'a pas été créé — que ce fut par Dieu ou par l'évolution — pour la mort, mais pour la vie.
Je voudrais bien vous voir, vous Camille, si on vous collait contre un mur avec un peloton d'exécution devant vous en vous disant: "Un peu plus tôt, un peu plus tard, de toute façon il faut mourir..." je voudrais bien voir votre tête. À cet instant fatidique croiriez-vous vraiment que vivre ou mourir c'est indifférent ?
Croiriez-vous vraiment que prêcher la Vie, ça ne sert à rien et que l'homme n'est pas comme son créateur une Vie éternelle, une quête éternelle du Bonheur, quelque part au fond de lui ?
Ne pensez-vous pas que l'hypocrite, ce n'est pas que l'équipe de "Charlie Hebdo", ce n'est pas que MM Hollande et Vals, c'est vous aussi ?! Vous faites le bravache devant la guerre et la mort et disant qu'on n'y peut rien, que c'est la destin définitif de l'homme, mais je suis sûr que votre instinct de vie physique et de Vie Éternelle en vous est éternel, oui, éternel, et que vous savez, sans l'avouer, que la mort est une anomalie et que les hommes n'aiment pas la mort.


08fev15 161C92 
Quelle émotion pour moi de lire votre réponse à mon commentaire 161c23 du 24 janvier : "Je voudrais être à vos côtés dans ces moments difficiles, mais si je ne le suis pas physiquement, je le suis spirituellement."
Eh bien, jeudi soir [5 février], vous étiez avec moi. Je l’ai bien senti.
Le "procès", enfin le conseil de discipline de Mohamed mon élève a donc eu lieu.
Bien qu’ayant mal dormi, je me suis levé tôt pour prier. L’angoisse m’étreignait. J’avais peur de ne pas avoir le courage de dire ce que j’avais le devoir de dire.
Le midi à la cantine, j’ai informé mes collègues (membres de la commission du conseil de discipline) qui l’ignoraient, que le conseil de discipline n’était qu’une mascarade, puisque la juge avait donné ordre qu’il soit exclu. Je leur ai même conseillé de voter contre l’exclusion, afin que chacun soit mis face à ses responsabilités. "Ah quand même !" me fut-il répondu. Ils étaient scandalisés par le procédé, mais pas au point de "se mouiller".
Le conseil de discipline avait lieu, non pas au collège, comme il en est de coutume, mais à l’inspection académique. La juge a interdit à Mohamed de venir au collège…
Quand la parole me fut donnée en tant qu’invité (quel mauvais terme pour une telle situation), j’ai commencé par dire tout le bien (sincère) que je pensais de lui. J’ai insisté sur le fait qu’il avait très bien travaillé le matin, comme souvent. Puis, j’ai parlé du  "dérapage" qui avait eu lieu après. J’ai dit que j’avais été surpris d’avoir un message de la police sur mon portable le soir et que j’ai été bouleversé d’apprendre que Mohamed avait été mis en garde à vue deux jours et deux nuits pour "apologie du terrorisme". La Principale du collège m’a alors coupé en me disant que ce n’était pas l’objet du conseil de discipline, que c’était une décision judiciaire. J’ai voulu alors répondre que si les trois adultes qui avaient porté plainte avaient résisté à la pression des officiers de police (mais peut-être les plaintes ont-elles été déposées sans pression ?) comme je l’avais fait, le problème aurait pu être réglé autrement. Le père de Mohamed est alors intervenu très violemment contre moi. Il a compris le contraire de ce que je disais.
Il n’arrêtait pas de crier : "Mon fils n’est pas un terroriste !" J’ai eu beau lui dire que moi non plus je ne le croyais pas, il ne m’entendait plus.
J’ai préféré me taire afin que ce pauvre homme retrouve sa paix. Ce qui lui fut difficile.
À mon collège, je suis celui qui plaisante et qu’on aime bien pour ça, mais je suis aussi celui qui dit ce qu’on ne s’attend pas à entendre. Je suis celui qui ne pense pas comme les autres, celui qui dit des choses surprenantes, dérangeantes, déroutantes, comme de pardonner à un père qui m’insulte.
J’en agace certains, mais j’en intrigue d’autres.
J’ai eu le soir par mail et hier lors du déjeuner à la cantine, le soutien de mes collègues membres de la commission du conseil de discipline. Ils compatissaient parce que je m’en suis "pris plein la tête". N’ont-ils pas été très surpris quand je leur ai dit que je n’en voulais pas à ce pauvre homme (un vieux « Biquot » de 70 ans, certainement analphabète, comprenant et parlant mal le français.) J’ai ajouté que je le comprenais, car il défendait son fils comme il le pouvait.
Pour toute réponse : le silence
Le matin, j’ai dit la même chose à mes élèves. Pour toute réponse : des applaudissements.
Que celui qui a des oreilles pour entendre, disait Jésus …
J'ai la certitude qu’à un petit niveau, mon "choix obstiné à ramener le Bien sans conditions aussi longtemps que l’humanité restera obstinée à n’y pas croire" était la bonne façon d'agir et que ce choix a peut-être permis à certains de sentir qu’il y a une véritable sagesse dans le pardon, que celui-ci libère et [qu'il faut] que la course folle à la vengeance sans fin s’arrête.
Quant à Mohamed, la décision a été sans appel : l’exclusion définitive a été votée à l’unanimité.
Alain LB Ile de France


Réponse :
Pauvre Mohamed ! Je comprends et je partage votre peine de voir ce gosse exclu. Que va-t-il devenir ?
Je vous félicite pour votre attitude courageuse, vos efforts pour rappeler que le pardon et la paix contiennent plus de sagesse que la condamnation et l'exclusion.
La réahibilitation de l'homme et de sa vie spirituelle était, de toute façon, dans l'air qu'en tant "qu'invité" vous avez chanté devant le Conseil de Discipline, car pour moi ce que vous leur avez dit est un chant. Ce qui fait l'originalité de l'homme, ce n'est pas le rationalisme qui le ramène au chien — même chien, l'œil vissé au microscope, la patte traçant des équations — c'est de tisser un dialogue qui l'arrachee carrément au chien, qui soulève un débat entre l'âme, l'esprit et la chair, débat dont le chien le plus savant est incapable — sauf peut-être dans la niche du Conseil de Discipline —, un débat qui fasse ressortir que chacun en ce monde est impliqué dans les erreurs et les drames de l'autre.
L'espérance est le mot indispensable pour éviter l'horrible exclusion d'un jeune, qui va devnir on ne sait plus quoi — peut-être un troisième frère Kouachi — mais où l'espérance a-t-elle sa place dans le cerveau du "mammouth", pour reprendre le terme de frère Laurent L'H. (161C90).
Vous avez contribué, quelques instants dans ce Conseil de Discipline, à la réhabilitation de la sacralité de l'homme. C'est très bien.
La loi et les réglements des écoles peuvent avilir irréparablement un homme, leur démarche ne suit pas la seule ligne droite, la ligne du pardon, de la paix, de l'amour, qui conduit à la libération de ce que l'homme, Mohamed en l'occurence, a de bon en lui, mais l'engage dans un avenir noir, en tout cas incertain.
Puisse le Père envoyer un invisible ange à Mohamed pour l'aider à comprendre que tout le monde n'est pas contre lui, qu'il existe dans ce monde des humains qui croient que la voie du Bien est toujours la meilleure.


08fev15 161C93
https://www.facebook.com/jeff.ayface/posts/770835943012197

Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
J'aime beaucoup cette vidéo que vous me permettez de voir sur facebook.
Merci, frère jeff, pour ce document.

Si vous en êtes l'auteur, je vous fais mes compliments.


08fev15 161C94
"Comment allons-nous vivre après le 11 janvier ? [N'est-ce pas plutôt le 7 janvier ?] J'ai lu dans vos réponses que vous ne ressentez pas la peur, mais moi, je la ressens, je tremble, je n'ose plus sortir car dès que je vois un visage au teint et aux traits arabes je me dis qu'il va peut-être me sauter dessus avec un couteau," commentaire d' Adèle d'ile de France le 6 février 2015 [161C83].
J'ai le "visage au teint et aux traits arabes" et j'ai vu la peur d'Adèle dans beaucoup d'autre yeux et comme par un effet
miroir, cette peur a fait peur aux visages comme le mien et beaucoup d'arabes se sont terrés chez eux. Ce phénomène s'est senti partout en France.
Quand j'ai appris la nouvelle par téléphone, par ma sœur de Tunisie, complètement bouleversée en me disant : "Des terroristes se disant musulmans viennent de faire un carnage à Paris. Comment vas-tu ?" Bouleversée à mon tour, j'avais envie d'entrer dans un trou. Mais je n'ai pas pu. J'étais en mission, il fallait se mettre debout et sortir dans la rue, pour appeler à la Pénitence.
Au début de l'aprés midi les Lorientais pas encore au courant furent calmes, mais la nouvelles'est répandue et beaucoup de regards se sont chargés. Et ainsi un homme très classe, d'âge mûr et se disant chrétien, que nous appelions à la pénitence, m'agressa et me somma d'aller à la messe  Heureusement il n'était pas armée (rire)  La sœur qui missionnait avec moi et qui a les traits biens bretons ,courageusement intervint et lui dit entre autre :"Vous dites que vous êtes chrétien ! Jésus n'aurais parlé comme vous." L'homme est parti.
J'ai continué la mission .Ma tête est restée froide, mais j'ai eu mal au ventre est je suis tombée malade.
Dans la foulée j'ai entrepris une mortification pour tous les morts de cette tragédie, et je me suis engagé par instinct, entre autres choses, à adjoindre chaque jour dans ma prière le chapitre 4 de la Genèse un chapitre, qui m'étrein, me fait pleurer et espérer à la fois
Pleurer parce que je pense à tout ce sang qui crie dans l'oreille du Pére, à  la terre qui n'en peut plus de cacher nos cadavres : Du matin au soir la mort gave la terre [Rév d'Arès xxxi/5],  Lorsque la terre tremblera par son tremblement,
lorsque la terre rejettera ses fardeaux; lorsque l'homme s'interrogera : Qui m'arrive-t-il? Ce jour-là, la (terre) racontera sa propre histoire (Le Coran, sourate 99/1-4).
[Comment ne pas parler] de l'espérance : "Si tu agis bien, ne relèveras-t-tu pas la tête ?" dit Dieu à Cain (Genèse 4/6).
Votre entrée m'a vraiment conforté dans l'intérêt que je porte à la Genèse et à ce chapitre en particulier et elle m'a encore éclairée d'une belle clarté.
Tout a été déjà dit par Dieu et relié par ses prophètes. Si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais descendu vers toi, mais la mémoire des hommes est comme sous la sécheresse une vallée fertile (Rév d'Arès 30/2).
Et comme dit frère Claude M. de Paris: "Béni soit Dieu de vous garder en vie et béni soit Mikal de se garder en Vie !"
Et je complèterai par bénie soit sœur Christiane, vôtre épouse, que nous aimons tant.
Algia C. de Pays de Loire


Réponse :
Oui, sœur Algia, vous avez raison de dire : "Bénie soit sœur Christiane," car au cours des semaines que j'ai passées dans les services chirurgicaux cardiaques et ceux de rééducation cardiaque, elle s'est dévouée pour ma personne au-delà de ce qu'on peut imaginer. Servante du Créateur, elle a été l'épouse extraordinairement aimante et dévouée du prophète. J'en suis encore tout ému après plus de deux mois ! Je t'ai donné une épouse et j'ai béni vos épousailles (Rév d'Arès 38/6) !
Merci pour ce commentaire qui me raconte le désagrément d'avoir un "visage au teint et aux traits arabes" en des jours où deux pauvres jeunes hommes égarés de votre grand peuple ont cru servir Dieu en allant tuer des caricaturistes grossiers qui méritaient seulement qu'on leur tourne le dos.
Je veux vous dire, ma sœur Algia, que je suis avec vous et que toute notre grande communauté arésienne est avec vous.
Vous êtes notre sœur bien aimée, une croyante et une apôtre des plus dévouées, et le Père vous dit qu'il y aura une gloire pour vous (Rév d'Arès 37/9). Vous incarnez avec votre cher époux Jacques et avec nous tous le siècle de sang que nous traversons.
L'insolence vaniteuse d'un catholique bon chic bon genre qui vous envoie à la messe est en fait pour vous une apothéose signifiante de toute votre œuvre apostolique au service de notre Créateur, ma sœur Algia, cette œuvre à laquelle vous sacrifiez votre vie entière. Dans la rue vous ne racontez rien d'autre que la Parole du Père et vous vous recréez vous-même, mais les pauvres aveugles du monde ne peuvent pas encore le voir.


08fev15 161C95
http://player.canalplus.fr/#/1211403
Ce lien [ci-dessus] est une réponse humoristique pour Adèle (161C83).
Et j'en profite pour remercier David Patati Patata, pour une certaine clairvoyance très bien exprimée : "Gardons en nous cette vigilance, cette lucidité à travers cette Intelligence Spirituelle, cet Amour Évangélique. Aussi, soyons des réconciliateurs d'hommes, des réconciliateurs d'hommes sans conditions, dans le quotidien d'un monde qui en a de plus en plus besoin."(161C84).
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
J'ai posté votre commentaire pour ceux qui aiment les Guignols de l'Info (Canal +).


08fev15 161C96 
À notre époque où la science a largement démontré l'inexistence de Dieu et l'inutilité d'appeler l'homme au bien, parce que l'homme est un serpent venimeux qui ne mord pas tout le monde mais qui tue quand il mord,

est-il encore intelligent et possible de prêcher l'existence de Dieu et d'appeler au Bien comme vous faites ?
Vous ne rendez pas le monde plus lucide ni plus sage. Au contraire ! Vous affaiblissez les hommes.
Pris dans l'onde de choc du 7 janvier, des mitrailles des Kouachi et du Coulibaly vous ne contribuez qu'à compliquer les choses. Des hommes haineux tuent et il faut les tuer.
C'est aussi simple que ça.
Jean-Thomas L. de Bretagne-Est


Réponse :
C'est une chose de vous lire. C'est une autre chose de vous suivre.
Selon vous, il n'y a aucun remède au Mal et tous ceux qui ont appelé à détruire le World Trade Center et tuer 3.000 Américains, ceux qui ont bombardé le territoire de Gaza et qui actuellement détruisent des maison palestiniennes pour s'installer à leur place, qui ont fait un massacre au Musée Juif de Bruxelles, qui décapitent des otages, qui ont tué à "Charlie Hebdo", etc. Selon vous ce ne sont que des serpents venimeux qui "ne mordent pas tout le monde mais qui tuent quand ils mordent", aussi bestialement et stupidement que tuent des cobras qu'aucune éducation au monde ne changera jamais en braves et bonnes bêtes ?
Vous pensez réellement que les hommes sont simplement des animaux dangereux que rien ne peut changer, jamais ?
L'incertitude animale des fauves, la peur des proies, les individus pris dans la toile d'une planétaire structure de bestialité et sauvagerie venimeuse, vous pensez vraiment que l'humanité sur terre, ce n'est que ça ?
Réfléchissez, Jean-Thomas ! Ce que vous dites ne tient pas debout. Je vous plains de penser que l'homme n'a qu'un cerveau de vipère.
L'homme peut passer de la vipère à la brebis. Il peut, et il est le seul dans l'univers à pouvoir, faire cette métamorphose, tout comme vous pouvez passer de l'ineptie la plus bête à l'intelligece spirituelle la plus belle, si vous le voulez.


09fev15 161C97
Cette video [la vidéo de Jeff 161C93]
me fait penser à cette grande toile
que j'ai commencée en 2008
et que je viens de finir [en 2015].
Oui, la pénitence c'est tout simple mais infiniment riche en effets positifs pour soi-même et pour le monde.
Avec tout mon amour de sœur.

Rosie L. d'Australie

Amour du couple


Réponse :
Voilà une très belle peinture. Je l'aime !
Merci pour elle, ma sœur Rosie.


09fev15 161C98
Note du blogger : Ces lignes forment une réponse à frère Francis (161C87) de la part de sœur Thérèse Anne de la mission de Touraine. Cette réponse n'a aucun rapport avec l'entrée 161 du blog. Si je la publie ici, c'est pour rendre service, parce que je vois que Thérèse Anne n'est pas passée par le site de la mission de Tours, pour des raisons que j'ignore, et parce que je ne voudrais pas que sa réponse fût perdue.
Plus aucun message concernant cette affaire du frère X. de Touraine ne sera publié ici.

Je remercie Frère Michel  pour sa très sage, belle et spirituelle réponse à notre frère X (réponse 161C87).
Je suis attristée  que nous en soyons arrivés là.
C'est le fruit d'un long processus qui a débuté en voulant m'exclure et non fruit du hasard
Je déclare sans minimiser la responsabilité de frère X. : Nous, assemblée  de Tours, sommes responsables.
Nous aurions pu avoir une position d'assemblée claire depuis longtemps qui aurait pu l'aider à se positionner clairement. Il avait pris une décision assez récemment après avoir été sensible aux questions et mise en garde de quelques uns,  qui il est vrai ne comprenaient rien aux échanges entre lui et Francis parce qu'ils n'étaient pas informés.
Comment se fait-il
que nous avons manqué d'informations ?
que j'ai du glaner pour avoir l'adresse du premier site, puis du  deuxième site [?] ?
que cela ne fût jamais mis à l'ordre du jour de nos réunions, frère Francis, alors qu'avec sœur J. vous étiez informés, puisque sœur J. passait des heures avec frère X. certains week-ends de mission tandis que les autres étaient au champ ?
que l'un d'entre nous encourage frère X. sur son site sans que cela soit questionné ?
que certains n'ont visité le site de frère X. seulement il y a quelques jours ?
que frère X. revienne à l'assemblée sans que ce soit repris avec lui sur les dispositions de son retour concernant sa mission ?
Où est notre conscience collective ? Nous sommes au service de qui ? De frère X. ? Du coordinateur  Francis ? De nos  relations affectives sentimentales ? De nos peurs ? De notre manque de courage  ? De nos jalousies, envies ? Dee nos quêtes d'estime des uns et des autres ou du frère Michel ? D'une liberté mal comprise ? De nos egos ?  
Sommes-nous au Service du Père et de son prophète  pour accomplir notre noble mission ?
Et, comme dit notre sœur Marcienne: "Au nom de la liberté absolue, l'assemblée n'a pas trouvé l'unanimité pour expliquer à notre frère X. qu'il s'écartait de la direction de certitude."
Je souhaite mettre le thème de la conscience collective à l'ordre du jour de la prochaine réunion à Tours.
Thérèse Anne C. de Touraine


Réponse :
Ma sœur Thérèse Anne, vous faites passer par mon blog à l'intention de frère Francis un message qui aurait dû normalement passer par le site privé de la mission de Tours. Je pense que vous avez procédé ainsi dans l'espoir d'avoir mon avis personnel sur un problème qui ne me concerne qu'indirectement, mais qui concerne directement les Tourangeaux.
Je suis indirectement concerné puisque vous évoquez d'une part la "conscience collective", question que j'ai soulevée dans un article de "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès", et d'autre part la "liberté absolue", formule que j'utilise à propos du qualificatif libre dans La Révélation d'Arès 10/10.
Je vais vous donner ou plutôt vous redonner mon avis, que j'ai déjà donné maintes fois dans des situations similaires :
Concernant la "liberté absolue":
La liberté absolue, je l'explique et ré-explique sans cesse, est le fait d'être absolument libre de tous préjugés. L'humain libre de tous préjugés n'a aucun préconçu vis-à-vis de qui que ce soit en aucune circonstance et se trouve ainsi dans les meilleures dispositions d'amour du prochain. Je ne vois pas du tout ce que le fait d'être libre de tous préjugés, donc je ne vois pas du tout ce que la liberté absolue a à voir avec "l'assemblée qui n'a pas trouvé l'unanimité pour expliquer à  frère X qu'il s'écartait de la direction de certitude." En disant cela la sœur M. que vous citez s'est trompée sur le sens de "liberté absolue".
Concernant la "conscience collective", c'est la connaissance immédiate et réflexive que les Pèlerins d'Arès doivent avoir de leur foi et de leur activité spirituelle (pénitence) comme missionnaire (moisson),  la conscience collective nous unit et elle a bien sûr toujours besoin d'être affinée, élargie, renforcée, mais elle ne manque dans l'assemblée de Tours. Elle ne manque pas à Tours... sauf chez frère X. C'est frère X. et lui seul qui ne se rallie pas à la conscience collective. C'est le problème que soulevait le message de frère Francis 161C87.
Concernant le problème que présente, dans une assemblée, un frère qui se détache de la ligne de conscience collective, son problème n'est pas celui de la conscience collective ni donc celui de l'assemblée, mais le sien. Il peut soit demander à toute l'assemblée de lui donner à l'unanimité un avis sur sa conduite, avis qu'il suivra ou ne suivra pas — c'est son problème, pas celui de l'assemblée, de toute façon —, soit demander à un (ou deux ou trois) frère(s) ou à une (ou deux ou trois) sœur(s) d'en parler avec lui. Il semble que ce soit cette voie privée qu'ait choisi frère X et, dans ce cas, je ne vois pas en quoi l'assemblée est concernée.
Je m'explique autrement: Imaginons que vous ayez un problème personnel mais que vous ne souhaitiez pas en parler à tout le monde, parce que tous les points de votre problème ne regardent pas tout le monde. Vous m'en parlez à moi, à moi seulement. Pensez-vous que je dois, avant de vous donner une réponse, m'en ouvrir "au nom de la liberté absolue et de la conscience collective" à toute l'assemblée, à des centaines de frères et sœurs pour le petit reste, à des milliers et milliers pour l'ensemble élargi des fidèles de La Révélation d'Arès, et attendre qu'ils se prononcent à l'unanimité sur une réponse à votre problème ? Bien sûr que non. Votre problème personnel ne regarde que vous et votre confident, qui est moi, et ne regarde pas la grande Assemblée. Je vous donnerai la réponse personnelle que vous m'avez demandée, parce que c'est votre problème et vous ferez de ma réponse ce que bon vous semble, car elle n'a aucune valeur autoritaire. Bref, votre problème n'est pas le problème de l'assemblée.
C'est la même chose pour frère X. Il a son problème, sa vision de la mission est différente de celle du petit reste, et il en parle avec Francis et J. Laissez faire Francis et J.
De toute façon, je vous le répète, c'est le problème de frère X. Ce n'est pas le problème de l'assemblée de Tours qui n'a aucune autorité sur frère X qui est un croyant libre comme chacun de nous.
Frère Francis et sœur J. s'efforcent de rallier frère X. à la conscience collective de la mission de Tours. Ils essaient seulement de le convaincre qu'il se trompe et qu'il peut revenir à la conscience collective du petit reste. Mais la décision finale de rester dans votre mission et de se plier à sa conscience collective ou de la quitter n'appartient qu'à frère X. et, unanimité ou non, les frères et sœurs de Tours n'y peuvent rien.
Ne soyez pas "attristée" ! Mettez la paix en vous, sœur Thérèse Anne. Laissez frère X s'ouvrir à ceux et celles qu'il veut, car sa vie est complexe, professionnelle comme familiale et nous devinons bien que tout cela lui importe beaucoup. Moins de frères et sœurs se mêleront de son problème, peut-être très difficile, plus il aura de chances d'y voir clair, je pense, même si tout le monde souhaite pouvoir aider frère X. J'ai essayé de mon côté de préciser ma position à frère X. dans ma réponse 161C87, quoiqu'il ne se soit jamais ouvert à moi, mais je n'insiste pas. Je laisse faire Francis ; vous avez en Francis un très bon coordinateur, laissez-le faire. Si frère X persiste dans sa vision particulière de la mission, il nous quittera, si ce n'est déjà fait plus ou moins, et nous le pleurerons, mais c'est tout ce que nous pourrons faire, car c'est un vieux frère et nous l'aimons et avons beaucoup de souvenirs en commun.


09fev15 161C99 
Je salue votre humilité et votre repentir à mon égard et vous pardonne bien volontiers "d’avoir changé en commentaire de votre blog, mon commentaire d'une entrée de facebook" (161C67).
D’autant que je n’ai rien à vous pardonner, car c’est pour moi un honneur de participer à votre si essentielle mission. Je ne suis qu’un petit pousse-cailloux des sentiers vers les Hauteurs Saintes qui appelle à vos côté les hommes à faire pénitence et à devenir à leur tour des moissonneurs libérateurs spirituels de cette humanité errante et sourde.
Et si vous estimez que certaines de mes réflexions ont le degré de pertinence suffisant pour figurer dans vote blog (ou tout autre production), n’hésitez pas à les utiliser librement ; beaucoup de ce que je peux concevoir et exprimer aujourd’hui vient de votre propre intelligence de la Parole que je me suis en partie et lentement appropriée. Il est juste que ce que vous m’avez enseigné vous revienne.
C’est avec une grande joie que je vous revois en activité sur votre blog et bientôt sans doute sur les chemins qui mènent aux portes des assemblées. Je ne me faisais pas de souci pour vous, j’étais (presque) sûr que tout se passerait pour le mieux et que vous seriez rapidement de nouveau parmi nous. Dieu sait que nous avons encore besoin de votre enseignement pour nous préparer à donner à notre moisson la force et le rayonnement qui lui permettront de faire des épreuves (économiques, politiques, sociales) qui attendent notre "civilisation" une opportunité de déploiement spirituel. Finalement, vous êtes peut-être passé par une sorte de résurrection lente, comme vous l’évoquez dans votre réponse au commentaire 161C49.
Cette joie de vous revoir est l'expression d’une joie plus profonde qui s’installe de plus en plus solidement au fond de moi au fil des années et qui s’est ancrée et manifestée récemment, lors d’une épreuve qui est en rapport avec votre entrée, puisque j’ai subi une vengeance.
Oh ! cette vengeance, qui est d’ailleurs aussi une adversité ou une persécution liées au pénitent que je suis devenu grâce à La Révélation d’Arès et que certaines personnes autour de moi ne veulent surtout pas reconnaître, n’a rien de la violence assassine des attentats ni des répliques meurtrières qui leur sont faites, mais j’ai ressenti pour la première fois en face de moi une intention visant à me détruire, moi et même certains de mes proches.
C’est quelque chose que je ne connaissais pas et qui, je l’avoue, m’a fait peur dans un premier temps, car mon agresseur me fut très cher, et l’incompréhension s’est mêlée à la surprise et à la douleur. Mais quelque chose s’est passé que je vous confie ici publiquement, car je pense que ce peut être, toutes proportions gardées, une manière d’être ou de répondre à l’offense et à la haine.
Après deux ou trois jours difficiles où ma réflexion s’est orientée vers ma propre défense assortie éventuellement d’une contre-offensive, un renversement complet s’est opéré en moi grâce à la prière, à la méditation de votre enseignement, aux conseils de quelques frères de foi et amis du reste, et j’ai vu et ressenti mon agresseur comme une personne non plus menaçante (même si elle le demeure néanmoins et si la prudence reste de mise) mais souffrante, bien plus souffrante que moi, bien plus démunie face à la douleur et à la solitude, parce que privée (volontairement ou non) de ce roc (Matthieu 7/24-25) que forment la liberté et l’espérance spirituelles installées dans le changement quotidien en bien.
L’ombre qui venait vers moi témoignait d’une détresse profonde et d’une désespérance qui ne pouvaient s’exprimer (là où se situe cette personne) que par la rage de faire souffrir quelqu’un d’autre. J’aurai pu entrer dans cette ombre et la laisser me pénétrer en répondant par le conflit, mais au lieu de cela je me suis mis à pleurer, ressentant en moi toute la souffrance de mon ennemi et l’ombre qui me frôlait disparut. J'ai compati et je compatis toujours, laissant le souffle de la confiance en Dieu et de l’amour fraternel inspirer mes réponses et mes actes, en vérité, presque rien, sinon un silence aimant et des paroles d’invitation à se comprendre et à dépasser le passé et les préjugés.
Nous en sommes là pour le moment, et je ne crois pas que je risque quoique ce soit, mais surtout ce qui est aujourd’hui une certitude éprouvée, c’est que nous disposons en nous d’une force constructive et créatrice qui dépasse de très loin la force des intentions malsaines et mortifères des adversaires. C’est peut-être cela que l’on désigne par la "force d’âme", car elle est en effet en rapport avec l’âme, cette puissance de Vie qui tient la mort au loin, particulièrement la mort spirituelle, et qui peut aller jusqu’à retenir le bras de l’assassin.
En tout cas, l’amour évangélique, serti dans la pénitence, est la bonne réponse parce qu’il nous construit en même temps qu’il nous protège spirituellement, construction et protection qui débordent sur le champ matériel. Cela m’a donné une joie et une paix qui perdurent.
Cette expérience personnelle si loin des enjeux internationaux de la vengeance sans fin, pourtant, je crois, nous concerne tous. Je sens bien que c’est dans cet état d’amour et de fidélité au bien que se trouve notre force la plus grande, car cette force n’est pas seulement celle qui nous permet de faire face sans haine ni peur aux adversaires contingents, elle nous permet de combattre et de vaincre l’adversaire, le tentateur qui fonde sa puissance sur notre possibilité de chute.
Je me rappelle Job et son inaltérable confiance en Dieu, le Bien suprême, qui lui permit de tenir loin de lui la mort spirituelle, le mal suprême, et ainsi de supporter et surmonter toutes les épreuves, jusqu’à ce que l’adversaire abandonne. Oui, nous sommes tous Job et nos adversaires extérieurs ne sont rien à côté de l’adversaire intérieur, l’imposteur qui peut seulement souiller et mentir (Rév d’Arès 26/10).
Voilà, je sens cette joie et cette confiance et je sais que je dois absolument la transmettre dans ma moisson, car cet héritage, une force qui peut s’avérer sans limite, n’a de sens que si elle est transmise, car elle est née de la conscience que le bien comme le mal dans l’ordre humain n’ont de sens que transmis, donnés et reçus, comme Dieu nous donna la Vie. Le bien n’existe vraiment que si je le transmets et le mal qui m’est fait par autrui ne peut être vaincu, dissout, que si je lui réponds par le bien. Yëchou, le fer de feu, la mer (qui) bout; verre (devient) le javeau (Rév d’Arès xLiii/5).
Si nous réussissons par la moisson à transmettre cette passion et cette perspective miraculeuse de la pénitence qui ne va jusqu’au bout d’elle-même que par la transmission, que par le testament, alors il est inéluctable que le monde change en bien et que l’Éden refleurisse un jour :
Teste! Donne (la Parole) aux fils de tes frères (pour que) l(eur) œil n'arrête pas la Lumière ; (la Lumière) cuit l(eur) pain, (elle) presse le(ur) vin, l(eur) huile. (Rév d’Arès xxi/10)
Face à l’inéluctabilité apparente du mal, proposons avec une force heureuse et joyeuse l’inéluctabilité du bien né de la pénitence.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Votre commentaire ne montre ni l'auteur ni le type de l'agression que vous avez subie. Orale ? écrite ? psychologique ? sociétale ? malgré tout "visant à vous détruire, vous et même certains de vos proches." Il décrit seulement les sentiments qu'a soulevés l'agression en vous et que vous avez surmontés avec bonheur. Mais qu'importent les détails ! Vous avez souffert, puis surmonté l'épreuve. C'est la vie.
J'ai moi-même subi, et je continue de subir, tellement d'agressions de toutes sortes depuis 1974, ce n'est pas moi que vous allez étonner. Celui ou celle qui sort de la grisaille générale pour montrer une lumière, qui fait mal aux yeux de certains tôt ou tard, il ou elle en subit une crucifixion. Il y a toujours un petit sanhédrin, un petit ponce pilate, dans le cerveau de nos semblables. Notre monde est plein de gens qui ne conçoivent pas l'injustice qu'il y a à noircir et préjudicier d'autres gens, simplement parce que ces autres gens sortent des sentiers battus pour montrer d'autres sentiers... à plus forte raison pour montrer les sentiers vers les Hauteurs Saintes.
L'humanité va de bon en bond vers le Bien. Cette agression vous a fait faire un bond.
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.


09fev15 161C100
Ce commentaire ne répond pas au sujet de l'entrée 161 "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech" mais il y a déjà quatre ou cinq mois que j'ai envie de vous parler du temps, qui me semble être un sujet très important. Comme aucune entrée du blog ne semble aborder ce sujet, je me risque à en parler maintenant.
Quelque part dans La Révélation d'Arès il est dit : Écoute homme Michel, Moi Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps [Rév d'Arès 12/6]. Si cette injonction venait bien de Dieu (elle en viendrait selon vous, en tout cas), vous ne vous y soumettriez pas du tout, vous suivriez votre initiative personnelle, puisque vous dites que le Salut ne sera pas obtenu au cours de la vie humaine, mais qu'il faudra plusieurs générations.
Chez vous c'est même un leitmotiv, car j'ai trouvé cette affirmations plusieurs fois dans vos réponses.
Or, vous vous trompez. Si la religion dit à l'homme qu'il trouve son salut ou sa chute dans sa seule vie adulte, c'est parce que le notion de temps au-delà de sa propre vie physique n'est pas pensable. Le seul temps à portée de l'homme, au cours duquel il doit accomplir les règles de sa religion pour trouver son salut, est celui de sa vie ici bas.
En lisant vos entrées et vos réponses on voit que vous êtes un homme de culture. Vous connaissez Bergson, par conséquent, même si vous ne parlez presque jamais de lui. Que disait Bergson du temps ? Vous le savez probablement. Il pensait que le temps était une notion flexible, compressible et extensible selon les moments. Au temps physiquement mesuré par la mécanique (horloge, montre) en heures, minutes et secondes, Bergon oppose le temps ressenti par l'homme, disons le temps subjectif, qui est extrêmement variable.
Autrement dit, Bergson dit que l'horloge mécanique ne fait que mesurer de l'espace, mais non la durée — le temps au sens de La Révélation d'Arès — qui pour l'homme va de l'interminable comme pour les enfants qui s'ennuient ou pour l'adulte impatient au trop rapide pour le jouisseur qui trouve que sa nuit de débauche est trop courte.
Votre mission échouera par ignorance des possibilités psychologique de l'humain, si vous situez l'action, que Dieu vous a demandé d'accomplir, au-delà de la vie de chacun de vos fidèles. Vous demandez à chacun l'exécution d'une tranche partielle du Dessein de Salut qui selon vous prendra beaucoup de temps, des générations, en tout cas plus de quatre générations [Rév d'Arès 24/2].
Xavier M. des Charentes


Réponse :

Oh temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours !

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours, chantait Lamartine (sourire).

Merci de me considérer comme un homme de culture, mais vous vous trompez : Je connais très mal Bergson. Je n'ai qu'une connaissance superficielle des concepts clefs de sa philosophie : la durée, l’intuition, l’élan vital et les rapports entre ce qu'il appelait l'âme et le corps. Je sais que le thème fondamental du bergsonisme est le temps en tant que durée, mais je n'ai jamais travaillé à comparer sa philosophie du temps et le temps dont le Père parle dans La Révélation d'Arès.
Ceci dit, ce que vous dites n'est que partiellement exact, parce que la notion de Salut dans La Révélation d'Arès n'est pas aussi simple que vous le dites. Le Salut s'applique à deux entités, dont les destins sont liés, mais dont les corporalités et les durées respectives sont fort différentes:
L'homme comme individu d'un côté
Le monde ou l'humanité d'un autre côté.
L'humanité ou le monde ne changera en bien (Rév d'Arès 28/7) que si des générations — plus de quatre (Rév d'Arès 24/1) mais on ne sait combien au total — d'hommes individus changent leur vie (30/11) par la pénitence.
Autrement dit, l'homme individu, vous, moi, n'importe quel homme ou femme, est appelé à faire son salut personnel dans sa seule vie charnelle en faisant pénitence et, ce faisant, il contribue à préparer le Salut général ou changement en bien de l'humanité dans un avenir lointain, peut-être même très lointain. Deux durées ou deux temps sont donc considérés, celui d'une seule vie de conscience pénitente, dont le produit individuel est l'âme(Rév d'Arès 17/7) ou l'ha (xxxix/5-11), et celui de générations et générations, dont l'addition n'a pas de conscience, donc n'a ni âme ni ha, mais a autre chose que La Révélation d'Arès appelle polone (xxxix/12-13).
Bergson a raison de souligne la flexibilité du temps, dont la notion varie selon la patience et l'impatience, mais cela n'entre pas en ligne de compte pour le Salut. Si un nombre suffisant d'homme individus font leur salut personnel par la pénitence le Salut général surviendra un jour, peu importe si cela se fait dans la patience ou dans l'impatience.


09fev15 161C101 
Quelle magnifique réponse vous avez faite à Camille T (161C91).
Quelle immense joie que vous soyez toujours sur cette bonne vieille terre à nos côtés et je ne vous trouve pas du tout intellectuel [voir commentaire 161C82].
Bien au contraire je trouve que votre pensée va toujours plus haut.
Ce qui confirme bien la Parole que le Créateur vous adresse dans de La Révélation d'Arès (xxxviii/3) : (Mais, toi) tu vas haut, bonne pensée, le Bien (est) dans le creux de ta langue.

Il est clair que les médias (au service du pouvoir) cherchent à nous imposer leur point de vue sur les événements. Si vous ne disiez pas "Je Suis Charlie" vous aviez le sentiment d'être un traître à la République. Bien sûr ce n'est pas formulé ainsi mais tout vous le laisse penser. Combien de personnes ont dit "Je suis Charlie" sans avoir pris le temps de réfléchir au sens de leur assertion et sans forcément approuver les publications de cet hebdomadaire satirique. Pour faire comme tout le monde.
Les gens sont des moutons et des girouettes, très impressionnables et manipulables.
Finalement ce n'est rien d'autre que la peur qui a conduit les gens dans la rue le 11 janvier.
Les gens qui sont allés manifester soi-disant pour défendre la liberté d'expression ne sont pas libres. La vraie liberté n'est pas cette liberté d'expression-là, car elle n'est que l'expression des conditionnements, des peurs, la vraie liberté c'est : être libre de préjugés et de peurs justement pour agir en toute lucidité et dans le sens de l'amour créateur de Bien.
Il y a de quoi s'inquiéter pour l'avenir d'un peuple ainsi soumis à ses peurs et facilement manipulable. L'urgence de la pénitence et de son apostolat se fait de plus en plus sentir.
Soyons des militants de la pénitence !
Ce tapage politico-médiatique qui a fait descendre des gens dans la rue soi-disant au nom de la liberté d'expression. En fait, les gens ne défendent pas la liberté d'expression , ils défendent leur liberté de critiquer, de se moquer des autres, mais ne supportent pas qu'on ne soit pas d'accord avec eux . Ils vont vous accuser de faire "l'apologie du terrorisme".
Ouvrez les yeux sur ce qui s'est passé depuis le 11janvier :
Un enfant de 8 ans entendu au commissariat pour apologie du terrorisme parce qu'il a refusé de participer à la minute de silence, l'humoriste Dieudonné convoqué devant les tribunaux pour apologie du terrorisme parce qu'il a écrit : je suis Charlie Coulibaly. L'exemple de Mohamed renvoyé de son école (08fev15 161C92), et d'autres dont on ne parle pas. Il est clair que les pouvoirs veulent faire peur, ils n'ont plus que cette solution pour se rendre crédible et la preuve que ça marche, la cote de François Hollande qui était au plus bas dans les sondage remonte.
(Encore que je me méfie des sondages qui peuvent être aussi des instruments de manipulation.)
Cela confirme bien cette magnifique Parole du Créateur dans La Révélation d'Arès (xLv/6): L’œil (du râle) tourne, l’œil (du râle) guette l’œil (de l'homme) transi (de peur) sous la patte — Note : Le râle signifie ici le caquet intellectuel, religieux et politique.
Le regard professionnel de bonté et de désintéres­sement de nombreux religieux et politiques cache leur préoccupation constante d'être vénérés ou tout du moins suivis, obéis. Guetter ceux qui ont l’œil transi, c'est fonder son pouvoir sur l'humanité impressionnable, moutonnière, passive et conformiste.
Rappelons ici que les Pèlerins d'Arès ont été éloignés des grands medias depuis quarante ans, aimé frère Michel,
bien qu'ils véhiculent un message qui appelle à l'amour, au pardon, à la paix et à la liberté.
On constate de plus en plus que les grands médias au service des pouvoirs, trafiquent les images, participent à la manipulation de masse et ne font pas place aux idées contradictoires.
Ils cherchent à nous imposer une pensée unique. On voit comment avec l'émotion il est facile de manipuler les foules, comme un troupeau de moutons.
Dans ces événements il faut prendre de la hauteur et ne pas laisser l'émotion nous submerger.
Que l'émotion des premiers instants laisse place à la réflexion , au pardon et à la paix !
Denis K. Bretagne Sud


Réponse :
Au fond, rien ne change, les pouvoirs sont aujourd'hui comme ils ont toujours été et leurs media, que ce soit, le crieur de rue, le tam-tam, les signeaux de fumée, la radio ou la presse électronique, ont toujours adulé les pouvoirs.
Dire le pouvoir moderne est dire un oxymore. Le pouvoir reste le pouvoir de toujours, il fait depuis toujours peur aux moutons qu'il domine ou il exploite la peur des moutons pour les dominer. Conservatisme enseigné à l'ENA ou à Sciences Po comme autrefois on enseignait aux enfants des chefs, des rois, des empereurs l'art de gouverner, c'est-à-dire de dominer. Le pouvoir résiste aux déceptions et aux récréminations du peuple, c'est son état essentialiste. Il ne pourra jamais exister de pouvoir différent. Il faut remplacer le pouvoir par la gestion, il faut instaurer un existentialisme actif de la vie de société, car aucun pouvoir ne sera jamais existentialiste. Thème poursuivi tout au long de ce blog.
Ne nous demandons pas pourquoi "les Pèlerins d'Arès ont été éloignés des grands medias depuis quarante ans, bien qu'ils véhiculent un message qui appelle à l'amour, au pardon, à la paix et à la liberté," parce que c'est précidément parce qu'ils "véhiculent un message d'amour, de pardon, de paix et de liberté" qu'ils sont éloignés.
Merci pour votre commentaire, frère Denis, qui nous ramène à des points fondamentaux que nous connaissons bien.


10fev15 161C102
Nous sommes le seul peuple à être descendu spontanément dans la rue le soir même de l'attaque à "Charlie Hebdo", bien avant le 11 janvier, c'est à dire bien avant "l'appel républicain".
Il y a encore des hommes et des femmes qui réfléchissent, qui font parti du reste, ne l'oublions pas !
Il n'y avait pas de haine, mais un peuple qui aspirait à la paix et à la liberté.
Nous avons ressenti ces différentes marches comme un cri silencieux et si cela nous avait été possible, nous serions descendus dans la rue nous aussi.
Nous n'aurions pas brandi "Je suis Charlie" qui, comme le souligne le blog, ne veut pas dire grand chose au premier degré, mais qui peut se lire aussi au deuxième degré dans le sens de "Je voudrais autre chose, je suis en recherche d'autre chose, c'est à dire que le monde change".
Qui n'a pas ressenti le lendemain du 11 janvier un lien fraternel entre les êtres humains, comme une légèreté dans l'atmosphère adoucissant la dureté des cœurs ?
Présents, avec notre stand, le lendemain, sur le marché d'un village, les personnes vont venues spontanément vers nous, elles avaient besoin de parler, d'échanger et elles étaient à l'écoute.
Le 11 janvier, si nous avions été sur Paris, nous nous serions joint à la personne qui brandissait l'écriteau "Je suis Juif, Je suis Chrétien, je suis Musulman", nous aurions simplement ajouté "Je suis Humaniste" afin de rassembler le plus d'humains possible.
Les caméras ont montré le panneau ["Je suis Juif, Je suis Chrétien, je suis Musulman"] à la télévision plusieurs fois mais, bizarrement, il n'y a eu aucun interview. Nous en avons déduit que cette personne ne devait pas avoir un discours "républicain", d'où le silence radio. C'est toujours comme ça quand on dérange !
Il fallait du courage et une foi profonde pour descendre dans la rue avec cet écriteau.
Nous nous sommes demandés si cette personne était un Pèlerin d'Arès ? Face à l'horreur des crimes qui divisent l'humanité, nous devons nous rassembler dans la paix.
Ce mouvement de foule avait un côté irrationnel, mais nous y avons vu aussi de l'espérance. Notamment, défendre la liberté d'expression c'est, par contagion, défendre notre liberté de mission. Mais sur les quatre millions de manifestants annoncés dans les media combien étaient prêts à pardonner aux assassins ?
Et combien connaissent la profondeur de la Parole contenu dans La Révélation d'Arès ? Combien sont prêts à entrer en pénitence ?
La tâche est immense et les ouvriers peu nombreux [Luc 10/2].
L'Assemblée "Les Torrents des Alpes", Alpes du Sud


Réponse :
Merci et bravo, mes sœurs et frères des Alpes du Sud. J'ignorais que vous aviez précédé "l'appel républicain" lancé par l'État pour une réunion nationale le 11 janvier et que vous êtes "descendu spontanément dans la rue le soir même de l'attaque à Charlie Hebdo".
Voilà dans les Alpes du Sud une manifestation de l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle !
Personnellement, je n'ai pas eu le même réflexe que vous le 7 janvier, jour du massacre. Plus attentif qu'à l'ordinaire en entendant la nouvelle, à cause de la proximité de la tuerie, je ne me suis pas senti spécialement ému et attristé par le massacre de l'équipe de "Charlie Hebdo", parce que j'ai tous les jours à l'esprit le massacre général perpétré sur la terre en permanence. J'ai, lors de ma prière, dans le nez cette odeur de sang répandu. J'apprenais seulement ce jour-là que le sang s'était répandu plus près de nous, à Paris, comme une marée de vive eau notable ce jour-là mais n'arrêtant pas l'incesssant phénomène de la marée du meurtre : les barbares d'ISIS et d'Al Quaeda qui en Syrie et en Irak égorgent et coupent les têtes tous les jours, les morts s'entassent en Ukraine de l'Est, en Afrique les tueries sont  quotidiennes au Niger, au Mali, au Congo, etc.
Par contre, je me suis senti spécialement non pas étonné, mais interloqué, quand, 24 heures et surtout 48 heures plus tard, j'ai compris tout le profit qu'allaient tirer de ces meurtres une politique française en déconfiture et des medias en mal de sensations à vendre, car la presse n'est qu'une industrie en quête perpétuelle de nouveaux produits.
Ce racolage national et international quasi instantané autour de l'attentat de "Charlie hebdo" et du Super Marché Casher et l'apparition aussi instantanée de la pancarte "Je Suis Charlie" s'imposant comme mot d'ordre de mobilisation m'ont fait soupirer : "Encore !" — Un homme de mon âge, qui dès son adolescence a vu de près la propagande nazie des plus expertes en ces matières, sait quels profits font les politiques et leurs lèche-bottes médiatiques de tous les événements qui font peur aux populations.
L'odeur du sang recentre aussitôt le monde sur l'émotion et l'effroi, les plus coperniciens ou les plus fondamentaux en science du bourrage de crâne, des réflexes politico-médiatiques, tout comme le recentrement sur la sensualité et la gourmandise est visé par la publicité. Tout cela dans un temps record, vu la rapidité des moyens modernes de propagation. La peur est une émotion aussitôt revalorisée et qui, ô bonheur des esprits bruts qui tiennent les ministères et les tiroirs-caisses, n'a pas besoin d'être expliquée ; sa seule évocation provoque une chaîne d'émotions-moteurs qui vont de la panique à la sensiblerie larmoyante irréfléchie. L'enfer réapparaît. Certes, le diable n'a plus de cornes et de queue pointue, mais une kalachnikov, mais c'est toujours et encore le diable impardonnable... Or nous, nous pardonnons ! Nous sommes "irresponsables". Nous écoutons la Sagesse qui dit: Soyez sages à votre tour ! Pardonnez ! Stoppez l'interminable chaîne de sang de la vengeance sans fin. C'est le seul moyen de faire d'hommes méchants des hommes bons et de changer le monde.
Un catholique à qui je disais que je ne me sentais pas du tout "Charlie" m'a rappelé que Jean-Paul II ne parlait pas de salut ou d'enfer dans l'au-delà, mais des droits de l'homme, des lois qu'on doit appliquer aux criminels, parce que la civilisation de l'amour n'excluait pas, paraît-il, les lois impitoyables pour que règne l'ordre. Je lui ai répondu : "Jean-Paul II n'avait tout simplement pas lu, ou avait oublié le Sermon sur la Montagne."


10fev15 161C103 
Comme nombre de commentateurs, et j'en suis heureux, j’applaudis à votre vie (à votre action), à votre épouse, au Créateur, à la médecine qui accompagne vos efforts de prophète, au si beau et grand message que nous servons et auquel nous appelons l’homme aujourd’hui chaque jour pour rouvrir un Jour ce monde à Éden.
Il n’a jamais été aussi clair, pour moi notamment en ces jours agités dans notre pays, que nous sommes à un tournant de consciences, que Mikal annonce le vrai (Rév d'Arès xxxiv/1), et qu’à votre suite, dans les rues de nos villes, nous sommes des panneaux indicateurs du Bien.
L’homme de la rue mouliné par la pub, les media, les impôts, une actualité brutale et matérialiste (l’escape, Rév d'Arès xxiii/4), ne "sait plus sur quel pied danser". Nous, savons sur quel pied danser : Nous lançons l’appel à la pénitence, c’est-à-dire à la joie quotidienne de revenir au bien, d’aimer, de faire la paix, de pardonner, de nous libérer de tous préjugés, de recouvrer l’intelligence du cœur. La joie fend l’escape comme fait le coin ; l’œil qui brille de joie brûle l’escape ; la rondelle la bat des pieds ; le Vent de ta lèvre la répand comme poussière (xxiii/5).
Comme notre chère sœur Algia (161C94), je me mortifie "pour tous les morts" de ces attentats et de leur répression, 20, tous morts du péché qui ravage l’homme par ses mauvais choix depuis des millénaires, tous victimes du mal qui détruit l’intégrité de l’homme chair, esprit et âme [Rév d'Arès 17/7], et l’entraîne dans la vengeance sans fin, scénario catastro­phique bien dénoncé par le chapitre 4 de la Genèse.
Comme vous et comme Bartimée (Marc 10/46-56) "je ne cesse pas d’ouvrir toujours plus mes yeux", sur la Bible ici, et aussi sur tous les événements qui jalonnent nos vies, dont La Révélation d’Arès en est un majeur qu’il nous faut replacer aux yeux du monde dans sa réalité historique (L'événement d'Arès a maintenant 41 ans).
Je suis rassuré par votre réponse à Bernard le jardinier (161C71) que les guerres que nos parents, grands parents ont endurées ne sont plus possibles aujourd’hui pour les différentes raisons que vous donnez, mais je vois avec douleur se perpétuer l’activisme de l’OTAN qui à mon sens, en tant qu’organisation, est une contradiction de l’ONU. Les 28 ministres de la défense de l’OTAN viennent de porter sa "force de riposte" de 13 000 à 30 000 et d’établir des unités de comman­dement et de contrôle dans 6 pays d’Europe orientale.
Une question posée par des gens de rencontre dans la mission : Qu’est-ce qui va rester de tout ça (événements, manifestations, rebondissements, conséquences…) ? Nous ! Il n’y a pas de manifestants plus réguliers dans nos rues que nous, avant pendant et après. Et : Que faire maintenant, après cela (par exemple la journée dite "d’unité nationale républicaine") ? Entrer en pénitence, se mettre décidément à réactiver l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), et chercher des pénitents, pour rouvrir ce monde à Éden, le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Certains disent : "C’est bien ce que vous dites, mais ça reste un prêche, du baratin, ce n’est pas vous qui faites tourner le monde." C’est vrai si nous ne voyons comme réalité que le poids de la matière et des lois qui nous tombent dessus comme les bombes, l’afar (Rév d’Arès xxxii/10), mais c’est faux en ce que cela nous cache l’action de l’âme, parce que nous voyons les choses avec l’œil du dehors et non avec l’œil du dedans (Rév d’Arès ii/10). C’est peut-être nous et notre appel à la pénitence qui faisons tourner le monde réellement mieux qu’il ne tourne apparemment. St-Exupéry disait si bien: "On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux."
"L’instinct" spirituel des Adames (nous à l'époque d'Adam en Éden) est aujourd’hui dominé voire remplacé par l’intellect dominant, ses lois, ses codes, ses capteurs sismiques, un système si lourd et perfectionné que l’homme ne peut plus directement sentir et dominer la terre qui tremble et la mort qui vient, en tout cas bien moins bien que ne le sentent les éléphants qui, pour se sauver du tsunami, brisent les chaînes que les hommes leur ont passées.
Face à la peur inoculée par les pouvoirs et les media qui reprennent en boucle la menace des lois et du marché, les accidents, les attentats, la liste et le nombre des morts, nous répandons la Parole, nous mettons sa Lumière sur le chemin de la vie spirituelle, de l’équilibre, et nous ouvrons à la parole publique. Les gens sont abasourdis de discours et bouent de ne pouvoir exprimer ce qui sourd de leur cœur ; la plupart nous fuient ne sachant pas encore que nous sommes une porte vers cette Lumière, vers la vie et qu’eux-mêmes sont porteurs d’une révélation de bien pour ce monde ; nous rouvrons à la parole publique, nous ramollissons les chaînes des habitudes et des préjugés ; avec nous, des gens s’expriment qui ne s’expriment jamais ainsi nulle part dans leur existence intime ou professionnelle et reparte avec une vision plus claire et plus forte d'eux-même déjà, souvent.
Nous ne construisons pas des murs si difficiles à entretenir et si facile à abattre, nous construisons des ponts, mais au niveau des âmes, nous ouvrons des portes, nous enseignons la pénitence et nous appelons sans relâche des pénitents, des hommes d’idéal et de courage, dans votre sillage, dans le sillage du Père qui vous a appelé depuis 41 ans à descendre de votre trône et à libérer la Parole de toutes les chaînes,
Suite à nos sœurs et frères je vous bénis aussi, cher prophète Mikal,
Que notre mission soit toujours plus belle et notre pénitence plus claire,
Bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Mon frère Bernard, j'admire et j'invite nos missionnaire à lire ce commentaire qui présente d'une façon très réaliste le décalage, le fossé psychologique, entre nous missionnaires de La Révélation d'Arès et les gens de la rue, qui ne voient pas encore que nous sortons des discours et des mots et que nous incarnons et invitons les hommes à incarner la Lumière revenue sur terre. Cette incernation se fait par la pénitence, laquelle nous sort du monde des idées, dont sont faits les credos, pour nous placer dans le monde des actes.
Les missionnaires de rue sont ignorés, raillés ou repoussés sans être écoutés, sur la foi d'une indifférence d'une moquerie ou d'une colère que seules les habitudes dictent : Ce qui est dit dans la rue est ce qui ne peut être dit aux pupitres d'institutions "sérieuses", aux micros de radio et de télévision, bref, pour le commun des mortels ce qui est nul ou farfelu. Rencontrons-nous sur le trottoir des gens qui nous disent: "Je suis indigné de voir que des gens comme vous qui en valent d'autres sont écartés pa les medias et n'ont de pupitre que le vent des rue, des boulevards et des places publiques" ? Non. Je n'ai jamais rencontré ou entendu parler de pareils indignés.
Personne ne voit que Dieu est dans la rue parce qu'on l'a exclu des cœurs un peu partout dans le monde.
Ah que c'est drôle, ah que c'est bête, ces prêcheurs de rue. Quels pauvres gens sont ceux-là qui n'ont ni les journaux, ni la radio, ni la télévision pour répandre leurs idées, ce qu'ils disent est forcément sans importance. Alors, nous sommes des illuminés. Un a dit : "Des illuminés" distraitement en riant, d'autres l'on répété, et ainsi de suite.
Oui, cela rend notre tâche très difficile. Le Père sait bien cela et c'est pourquoi il nous a promis l'aide de légions de saints. Ne nous décourageons jamais ! Jésus puis le Père n'ont pas utilisé le journal, la radio ou la télévision pour parler au monde. Ils sont descendus vers un homme à Arès en 1974 et 1977 et lui ont parlé de leur bouche à son oreille sans instrument intermédiaire. Nous faisons la même chose dans la rue. On ne peut pas nous reprocher d'user des artifices du truquage sonore ou visuel et les éblouissantes couleurs du cinéma pour transmettre notre Message qui est très simple : Faites pénitence !
Nous savons bien que notre mission est très difficile, mais nous savons que nous sommes plus naturels et vrais que les prêcheurs des grandes chaires d'églises,  les discoureurs d'académies, les présentateurs de la télé. Nous n'annonçons certes pas les généralités de comptoir qu'on appelle sagesse des nations ou concepts de concierge, nous ne brandissons pas "Je suis Charlie" qui nous attirerait des légions de regards attendris mais totalement irréfléchis. Notre propos est axé sur des idées surannées de péché et de pénitence auxquels nous donnons des sens nouveaux que nous n'avons que très rarement le temps d'expliquer dans la rue, mais en parlant de choses dont même les religions ne parlent plus, nous les solidifions, nous les accréditons, nous leur donnons raison et vie, nous redonnons la Vie.


11fev15 161C104
Nous avons (le groupe missionnaire n°4 à Paris) reçus deux sœurs Bahais à la mission.
Connaissez-vous ce mouvement ? Ils appellent au changement en bien,
J'ai trouvé un lien sur internet : france bahai 100 ans.d'unité dans la diversité.
Didier Br. d'Île de France


Réponse :
Votre commentaire n'a rien à voir avec la présente entrée 161.
Toutefois, vous posez une question qui peut intéresser d'autres missionnaires, car les rencontres dans la rue avec des membres de la Foi BaHaï ne sont pas rares. Cela arrive notamment à Nice où les Bahaïs semblent avoir une activité notable.
Sceau BahaïJ'eus, au cours des années qui suivirent les Apparitions de Jésus en 1974, jusqu'en 1980 environ, d'excellents rapports avec les responsables de la foi Bahaï en France.
C'étaient eux qui avaient pris contact avec moi. Ils avaient lu La Révélation d'Arès et, découvrant que le Message sur j'avais reçu de Jésus et le Père citait Muhammad comme prophète, ils avaient reconnu la Parole d'Arès comme authentique. Il faut dire qu'à l'époque Muhammad était encore totalement ostracisé par les Chrétiens, ce qui n'est plus le cas de nos jours. Les Bahaï à la fin des années 70 considérèrent La Révélation d'Arès comme venant appuyer les termes de leur foi, comme un lien évident entre eux et Dieu.
Ils disparurent de mon courrier vers 1980 aussi spontanément qu'ils y avaient apparu, pour des raison qu'ils ne m'ont jamais données et que je n'eus pas le temps d'élucider, car les années 1980 furent pour moi des années critiques et décisives pour ma mission prophétique et mes journées étaient suroccupées. J'imagine qu'ils avaient simplement lu plus attentivement La Révélation d'Arès, compris qu'elle ne collait pas vraiment à leur théologie, notamment que la Parole d'Arès s'adressait à un Champ très vaste, alors qu'ils tendaient, du moins à l'époque, à une sorte d'élitisme et de privatisation de la foi, et ils sont devenus muets sans autre explication. Depuis lors, depuis 35 ans donc, je n'ai pas eu l'occasion de renouer des contacts avec eux et je n'ai pas l'impression que les Bahaïs aient aujourd'hui envie de se ranger parmi les soumis de Dieu avec qui nous puissions faire alliance fraternelle (Rév d'Arès 35/11). En fait, je n'en sais rien.
Je les considère comme des croyants très intéressants et inclinant certainement au "changement en bien", proches de nous par beaucoup de côtés, mais peu portés (et même peut-être pas du tout portés) sur la pénitence et l'apostolat, et par là très différents des Pèlerins d'Arès.
Si vous souhaitez des informations sur les Bahaïs, vous pouvez par exemple lire l'article de Wikiêdia les concernant, que vous trouvez à http://fr.wikipedia.org/wiki/Baha%C3%AFsme
Je vous recommande de lire d'abord la partie de ce site intitulée "Croyance" et les articles qui suivent. Vous pourrez lire plus tard le début du site qui parle surtout de l'Histoire de cette religion Bahaï, qui n'est pas très ancienne puisqu'elle remonte au XIXe siècle.
Je vous affiche en illustration le sceau des Bahaïs.


11fev15 161C105
Catholique et pratiquant, je m'intéresse quand même à La Révélation d'Arès, que je connais depuis 2001, mais qui attire spécialement mon attention depuis que j'ai découvert votre blog en 2011.
Je ne sais pas si vous avez vraiment vu Jésus et entendu le Père, mais je vous crois sincère quand vous prétendez avoir été visité par eux. Je crois qu'il y a dans La Révélation d'Arès quelque chose qui peut et qui pourra de plus en plus attirer l'attention des croyants. L'extrême prudence que mettent les autorités religieuses à l'examen de La Révélation d'Arès et de ce que vous appelez votre enseignement vient de ce que vous prétendez — sûrement avec sincérité — recevoir l'une et l'autre du Ciel. Vous ne présentez pas votre foi comme le résultat d'une réflexion et d'une étude. Si vous avez vraiment reçu du Ciel La Révélation d'Arès et votre enseignement, vous êtes un authentique prophète et vous remettez en question toute la doctrine chrétienne. Cela demande donc un examen approfondi et patient.
Mais ce n'est pas réellement là le sujet du jour. Le sujet du jour est celui présenté par votre entrée 161 "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech".
Je crois savoir que le Pape François a été invité par M. François Hollande à manifester à Paris le 11 janvier 2015, mais qu'il n'a pas répondu à cette invitation. Il ne s'est d'ailleurs pas rangé derrière le slogan utilisée par la propagande politique française ce jour-là: "Je suis Charlie" pour une raison évidente: Jésus Christ et le Catholicisme en général et le Pape en particulier ont toujours été tournés en dérision, quelquefois de façon presque injurieuse, par "Charlie Hebdo". Il n'y a pas qu'Allah et Mahomet que "Charlie Hebdo" a ridiculisés.
Il était difficile pour le Pape François de défiler coude à coude avec des athées caustiques comme les Socialistes en général et M. François Hollande en particulier. Ce qui ne signifie pas que le Pape François approuve les meurtres commis à Paris le 7 janvier.
Je profite de cette évocation pour vous demander, si ce n'est pas trop demander sur ce blog, car je ressors du sujet, ce que vous pensez du Pape François et de son action. La Catholicisme et le Vatican, ce n'est pas votre affaire, je le sais, mais vous avez peut-être une opinion précise sur leur évolution actuellement.
Je vous exprime toutes mes fraternelles dispositions.
Grégoire Y. de Rône-Alpes (Lyon)


Réponse :
Le Père, par la voix de Jésus en 1974, et par sa propre Voix en 1977, m'a envoyé au devant des hommes pour leur rappeler que ce n'est pas ce qu'ils croient et la façon dont ils prient qui assurera leur salut personnel et le salut du monde, mais le bien qu'ils feront en ce monde ainsi que le dit le Sermon sur la Montagne, qui n'est pas cité dans La Révélation d'Arès, mais qui transparaît de tout son contexte. L'action de bien à laquelle le Père appelle a pour nom pénitence dans La Révélation d'Arès. La pénitence concerne tout le monde, catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, juifs et même athées, et donc je reste particulièrement attentif à tout ce qui se passe du côté de la catholicité.
Je me tiens informé des actions du Pape François. Que vois-je à Rome ?
J'y vois beaucoup de dignitaires : évêques, cardinaux, etc. que le Pape n'enthousiasme pas. Ils regrettent plus ou moins la démission de Benoît XVI il y a deux ans. Tout le monde au Vatican — et c'est important car le Pape n'est qu'une émanation du Vatican —  n'apprécie pas la pensée de François. Beaucoup expriment leur perplexité devant l'évolution que François veut manifestement provoquer dans la Curie Romaine.
La maison Sainte-Marthe où habite François, qui ne veut pas loger dans les appartements papaux, est devenue en quelque sorte le gouvernement du Vatican. Le pape François y discute actuellement avec son conseil de neufs cardinaux pour travailler à la réforme de la Curie Romaine. Le Pape va présenter son plan, jeudi 12 et vendredi 13 février, à l'ensemble des cardinaux convoqués en session plénière. Samedi 14 février il nommera vingt nouveaux cardinaux au cours d'une cérémonie publique appelée Consistoire.
Nous sommes donc dans une semaine décisive pour le Pape. La réforme que François prépare ne touche pas beaucoup à l'organisation du Saint-Siège par lui-même, elle appelle à un changement profonde de l'esprit général qui y règne. C'est donc plus une révolution culturelle qu'une révolution structurelle qui se prépare. La réforme des finances, qui est technique, est déjà réalisée, mais celle de la Curie ne l'est pas encore et touche les pouvoirs. Il va y avoir beaucoup de positions supprimées ou chamboulées, et donc beaucoup d'oppositions, semble-t-il.
François cherche une "conversion" des mentalités ecclésiastiques. Il se bat contre ces mentalités trop distantes du peuple. Il veut que les monsignores aillent comme il le fait lui-même, par exemple, dans les bidonvilles où, piétinant dans la gadoue et partageant la gamelle, il réconforte les réfugiés et autres sans-papiers africains, latino-américains, asiatiques. Sa conduite est celle d'un Pape populaire qui veut "une Église pauvre pour les pauvres." Il a adressé une lettre aux cardinaux qu'il va créer samedi en leur demandant de ne pas voir leur nomination comme "le sommet d'une carrière" ou une "distinction supérieure." Il leur demande de "se maintenir dans l'humilité du service." N'a-t-il pas déjà invectivé contre les "quinze maladies" du Saint-Siège qui sont le "narcissisme, l'Alzheimer spirituel, la rivalité, la vaine gloire, le faux mysticisme, la double vie, le carriérisme, l'arrogance et la recherche insatiable du pouvoir" ? Les membres de la Curie Romaine en ont déjà pris pour leur grade.
La Curie Romaine n'a pas encore digéré les reproches que lui a faits le Pape. La résistance passive dans la hiérarchie ecclésiastique est évidente. Le Pape ne veut plus de centralisme dans la catholicité. Il veut la synodalité, décentraliser le pouvoir de décision en le partageant avec les évêques. Une perspective qui réjouit certains évêques, mais qui en inquiète d'autres.
Face à tous ces événements encourageants, mais dont l'issue est inconnue, je suis face à une incertitude qui ne me permet pas encore d'avoir une opinion sur le but réel que vise le Pape. Pourquoi veut-il décentraliser ? Si c'est pour dédoctriner — ce qui n'est pas impossible —, s'il veut donc envisager une révision du credo catholique : Plus de dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7), plus de croix pour le "rachat des péchés du monde," mais une insistance sur le Bien, le Sermon sur la Montagne, alors bravo ! Si ce n'est pas pour dédoctriner, je ne vois pas où il veut en venir. Je crains dans ce cas que ses réformes n'empêchent pas un déclin définitif du Christianisme d'église.


11fev15 161C106 
Je voudrais apporter un contrepoint aux commentaires souvent négatifs parus à propos des manifestants et manifestations faisant suite à la tuerie à Charlie Hebdo, entre autres "Ce n'est rien d'autre que la peur qui a conduit les gens dans la rue" (161C101).
Je n'ai peur de rien ni de personne, la peur est un sentiment inutile qui n'a rien à voir avec la prudence et ses quatre occurrences dans la Parole sont négatives. Notre signe est le faucon sans peur (Rév d'Arès xLv/20).
Mais j'ai participé le 8 janvier à une marche silencieuse en hommage aux victimes organisée par une association Bordeaux Partage créée par les rois locaux, le maire et les dignitaires des grandes religions. Un programme simple : "Départ du cortège de la Mosquée de Bordeaux, 50, rue Jules Guesde (quartier des Capucins), le cortège passera devant la Synagogue, le Temple protestant et la Cathédrale de Bordeaux. Une minute de silence sera respectée devant chaque lieu de culte".
J'y ai reconnu beaucoup de mes frères juifs, chrétiens et musulmans qui participent aux diverses rencontres interreligieuses locales. Très peu de pancartes, pas de slogans, un silence digne. À noter le regard grave des lycéens qui nous ont regardé passer pendant leur pause. Le cortège a terminé sa marche dans la cour de la mairie à l'intérieur de laquelle les notables se sont retrouvés pour discuter après une déclaration bateau lue successivement par les rois blancs locaux, l'archevêque, un pasteur, un rabbin et un imam.
Le seul moment que je n'avais pas anticipé et que j'ai trouvé déplacé est la Marseillaise entonnée par le maire dont je comprends les raisons politiques et qui n'a pas été chantée par tous.
Je ne participe jamais au culte de la République, en particulier à son hymne guerrier réclamant "qu'un sang impur abreuve nos sillons" dont on se demande à quoi pensent ceux qui le chantent. C'est probablement l'effet de masse qui inhibe toute réflexion. Cet hymne soi-disant laïc est typiquement religieux avec sa référence à un "sang impur" (?). La notion culturelle de pur et d'impur, qu'on retrouve dans la nourriture casher ou halal et qui va jusqu'à la discrimination par les castes dans la religion hindoue, a été magistralement balayée dans les enseignements de Bouddha et de Jésus mais les hommes ont du mal à s'en libérer.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce témoignage.
Votre témoignage nous replace devant le problème de la peur. Il est vrai que "notre signe est le faucon sans peur (Rév d'Arès xLv/20)" et nous n'avons pas peur des terroristes. Dans le cadre spirituel nous ignorons la peur d'une façon générale, en effet. Sinon, nous ne serions pas missionnaires.
Mais la peur peut revêtir tellement d'aspects différents que nous pouvons ici un peu élargir le sujet et reconnaître que la peur un jour ou l'autre peut être ressentie par tout homme. D'ailleurs, le courage ne désigne qu'une disposition d'esprit que seuls des peureux peuvent avoir, des peureux qui surmontent leur peur, évidemment. Sinon il s'agit de témérité, d'absence totale de crainte, de disposition à agir sans réflexion ou sans prudence, avec une hardiesse inconsidérée.
Sinon, au temps où je faisais du ski et où je côtoyais des alpinistes, ceux-ci m'ont toujours dit qu'ils avaient peur. C'est la peur qui leur permet de faire ce qu'il faut pour monter plus haut en évitant les chutes. Ils appelaient cela "peur saine ou salutaire" et ils disaient qu'on n'abordait pas la montagne de la bonne façon, si on ignorait qu'elle est dangereuse et qu'il faut la craindre.
Eh bien, je pense que ceux qui braillent La Marseillaise — car c'est un chant à brailler, non à gazouiller — en disant "Qu'un sang impur abreuve nos sillons" témoignent en fait d'une "peur malsaine ou désastreuse". Ils ne savent pas de quel sang il s'agit, pourvu que ce soit du sang, pourvu qu'on égorge... pour ne pas être égorgé et cela est bestial. C'est un hymne de barbares.
Nous pouvons tous éprouver de la peur face à un danger évident, présent, tangible. C'est alors un sentiment fondamental, inévitable et nécessaire, qui nous permet de prendre les mesures immédiates qui s'imposent. Ce n'est pas du tout la situation dans laquelle nous ont mis les frères Kouachi, nous qui ne faisons que les évoquer. Les seuls qui ont eu salutai­rement peur, quelques secondes, face à ces meurtriers, mais qui hélas ne pouvait rien faire, ce sont les membres de "Charlie Hebdo" sur lesquels les Kouachi braquaient leurs fusils Kalachnikov.


13fev15 161C107
Je lis sur un site dont le titre est "Observatoire d'Arès" ceci :

"Pardon sans conditions" (Michel Potay) ?
Dieu pardonne-t-Il sans conditions ?
Le texte de l'évangile arésien ne dit-il pas que Dieu conditionne Son Pardon à la pénitence* ?
Pardonner sans conditions, n'est-ce pas encourager le fautif, amoindrir le repentir, superficialiser la "pénitence" ?
* "Je ne pardonne pas les péchés;
Mon Salut n'est pas au bout du pardon,
mais au bout de la pénitence."

Mon commentaire ici répond au sujet de "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech" parce que vous avez dit ou sous-entendu plusieurs fois dans vos réponses sur cette page de commentaires 161 que, selon vous, le position du Bien, dont vous vous prétendez le défenseur, il faudrait pardonner aux assassins des caricaturistes de "Charlie Hebdo" et à l'assasin des juifs du Supermarché Casher mais je trouve importante la question ici posée. Par qui ? Je ne sais pas.
Vous parlez fréquemment de pardon absolu ou, comme le rappelle "Observatoire d'Arès", mais "Observatoire d'Arès" a raison de souligner que Dieu conditionne son Pardon à la pénitence.
Puisque la pénitence n'est pas l'attitude des frères Kouachi et d'Amédée Coulibaly ils méritaient la mort qui les a fauchés sous les rafales de la police française.
Yvon H. de Bretagne-Ouest


Réponse :
Je ne sais pas non plus qui est la personne qui se cache derrière le nom de "l'Observatoire d'Arès".
De toute façon, ce n'est pas lui, anonyme ou non, qui est prophète et qui a reçu mission d'enseignement. C'est moi, et je n'ai pas demandé à être celui-là. Même si je me sens souvent très en-dessous de cette tâche, je suis désolé de dire à "Observatoire d'Arès" que le Père a été Sage de ne confier ce travail qu'à un seul, car les avis, opinions, appréciations,  convictions, croyances, estimations, idées, jugements, pensées, sentiments, contestations, dénis, etc. à propos de La Révélation d'Arès sont innombrables et les sentiments de "l'Observatoire d'Arès" sont noyés dans un concert extrêmement étendu de positions diverses. Seule la pénitence réduira peu çà peu cette vaste confusion.
Ceci dit, La Révélation d'Arès dit bien en effet : Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n'est pas au bout du pardon,
mais au bout de la pénitence,
un verset qui se termine par : Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur (30/10).
Mais qui parle là ? L'Auteur de La Révélation d'Arès qui est le Créateur s'exprimant par la bouche de Jésus en 1974.
Moi, je ne suis ni le Créateur ni l'Auteur de La Révélation d'Arès. Je ne suis que son Témoin, un pécheur, un pénitent qui n'est pas, loin de là, parvenu au bout de la pénitence.
Le bout de la pénitence ne sera pas atteint dans la présente génération, ni même dans quatre générations, mais il sera atteint dans plus de quatre générations, à une époque lointaine (Rév d'Arès 24/2). Corollaire de cette situation : Le Créateur, l'Auteur de La Révélation d'Arès est hors du temps et moi je suis et mes decendants sont encore pour longtemps dans le temps (12/6).
Tout cela m'amène à dire que nous ne nous situons pas du tout, Mon Créateur et moi sa créature au même niveau dans l'éon. Lui qui est Saint (Rév d'Arès 12/4) peut "conditionner son Pardon", mais moi qui ne suis qu'un pécheur, comment puis-je conditionner le pardon que je dois à un autre pécheur ? Je ne le peux pas. Mon pardon ne peut être que sans condition, parce que nous sommes, tous les pécheurs et moi-même pécheur, solidaires dans le péché. Nous devons être de même solidaires dans le pardon, parce que la pénitence demande énormément de temps et plus que le temps de nos propres vies terrestres. Le péché de l'humanité est total, le pardon de l'humanité doit être total, parce que j'en suis co-responsable.
Simple chaînon dans la grande chaîne de l'Histoire des hommes je porte une responsabilité dans les crimes des frères Kouachi et d'Amédée Coulibaly et le seul moyen de nous en sortir, eux et moi, est de viser le Bien, est donc de nous donner le temps de la pénitence. A-t-on donné le temps de la pénitence aux assassin de "Charlie hebdo" et du Supermarché Casher ? Non. Notons que c'était déjà, comme le rappelle mon entrée 161, la situation de l'humanité au temps de Caïn et de Lamech.


13fev15 161C108
Je crois que vous êtes dans la ligne absolue de la période axiale dont parlait Karl Jaspers.
Vous êtes dans le sillage de la religion, que vous simplifiez, rien de plus.
D'ailleurs, le Sermon sur la Montagne que vous citez souvent est lui-même une simplification de la pratique religieuse comme les prophètes d'Israêl l'avaient préconisée.
Vous ne quittez pas le domaine des idées, vous les épurez par cette parodie ou mimique des Écritures quevous avez initulé La Révélation d'Arès. Si vous pardonnez, c'est par une idée que le pardon est nécessaire pour apaiser la colère jusqu'à présent inextinguible des hommes, mais ce n'est pas parce que cela viendrait d'une Vérite qui siègerait au fond de l'univers.
Je ne dis pas que La Révélation d'Arès n'est pas utile, je dis que présentée comme vous le faites, en prétendant qu'elle est Parole de Dieu — et Dieu, qu'est-ce que c'est ? — vous n'avez aucune chance d'être entendu. L'homme est tout seul dans l'univers et il est tout seul à penser et à conclure.
Vous êtes un homme de culture, un érudit, et vous comprenez très bien que votre ruse glisse sur moi sans effet.
Étienne T. de Haute Loire.


Réponse :
D'abord je vous corrige. La Révélation d'Arès est la "Vérite qui siège au fond de l'univers." Elle n'est pas mon invention, elle n'est pas une sorte de mensonge qui dirait la vérité.
Concernant Karl Jaspers, j'en parlé de lui dans mon article "Existentialisme" de la série "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès" mais je n'en ai pas parlé sous l'angle que vous évoquez: la période axiale.
Je précise tout de suite que je connais ce penseur assez superficiellement et je vous demande de ne pas me "considérer comme un homme de culture", comme me considérait Xavier des Charentes (161C100). Je connais aussi mal Jaspers que je connais Bergson. Je ne sais pas pourquoi le Père a fait appel à un homme comme moi comme juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), mais je sais que ce n'est pas, parce que je serais "un érudit". L'érudition, Dieu merci, n'est pas le domaine où le Père attend quelque chose de moi.
Toutefois, selon moi et d'après le peu que je sais, vous vous trompez. La notion de période axiale que vous donnez n'est pas celle de Karl Jaspers.
Karl Jaspers nota ou confirma (je crois que cette observation avait déjà été faite avant lui) que quelque chose de très important dans le domaine de la foi et de l'idéologie avait radicalement changé dans le monde grosso modo au cours des VIIie et VIe siècles avant Jésus Christ: L'apparition du Zoroastrisme en Iran et des Prophètes bibliques en Israël, de la démocracie et de la philosophie en Grèce, des Upanishads en Inde, du taoïsme et du confucianisme en Chine, puis quelque siècles plus tard l'apparition du Christianisme et de l'Islam. Jaspers pour qualifier cette suite d'événements qu'il relia les uns aux autres aurait emprunté à Hegel l'idée "d'axe de l'Histoire", axe dans le sens de direction. Jaspers fit de cette période "l'âge axial" (c'était son mot, je crois) de l'homme dans la sens de naissance de la vie spiritualité.
Or, pour moi il ne s'agit pas ici de l'apparition de la vie spirituelle, mais de tout le contraire. Il s'agit de l'apparition de la religion, autrement dit d'un système fondé sur une doctrine, avec des règles, des philosophie et des morales, des modes de prière, parfois des clergés, différents d'un point à un autre de la religion selon sa répartition sur la planète, mais de même nature impérieuse qui, pour moi, marque l'étouffement ou la mort de la vie spirituelle sous le couvercle d'un système.
Je crois que La Révélation d'Arès vient soulever le couvercle, renvoyer aux hommes de l'Air (Rév d'Arès xxxii/4), restaurer cette vie spîrituelle qui est toute simple: Le Bien seul, mais non les doctrines, assure le Salut. Il n'y a pas besoin de religion pour cela. La religion a tué la vie spirituelle, la Vie !
En cela La Révélation d'Arès est très simple.


13fev15 161C109
Cette entrée 161 m'amène à réfléchir sur la pardon et la justice.
Le pardon est souvent considéré comme une faiblesse, du laisser faire, et la justice comme une réparation de la faute commise.
Comme si la justice synonyme de vengeance réparait quelque chose. Elle ne fait que rajouter un mal à un autre mal mais elle n'aide pas le malade à guérir.
Comme si se venger sur des humains pouvait atténuer la souffrance causée par la perte d'un être cher. Souvent on entend dire : Il va payer pour son crime ! Que justice soit faite !
Se venge t-on du cancer, d'un virus, d'un volcan ou d'un cataclysme qui peut emporter un de nos proches ?
D'ailleurs, chose curieuse, les symboles de la justice sont : Les yeux bandés (synonyme soi disant d'impartialité mais en fait d'aveuglement, le glaive, symbole de vengeance, et la balance pour équilibré la peine, un mal pour un mal fait penser à "œil pour œil" qui finira par rendre le monde aveugle disait Gandhi.
Quand on lit l'histoire des frères Kouachi, on voit bien que ces deux garçons ont eu une enfance malheureuse. On ne leur a pas donné une chance de changer en les aimant.
Bien qu'ils admirent des hommes comme Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela qui ont fait du pardon et de l'amour de l'ennemi leurs armes,  nos politiques et la plupart des citoyens sont bien loin de suivre leur exemple .
Je précise ici qu'il ne s'agit pas de pardonner le mal, mais de pardonner à l'auteur du mal, par amour et sagesse ce qui est différent. Car nous savons que tout homme peut changer et revenir au bien. Ce n'est pas la vengeance qui va le permettre mais le pardon et l'amour. D'ailleurs, Dieu Lui-même ne pardonne pas les péchés [voir commentaire 161C107], Il appelle l'homme à la pénitence, au changement en bien.
Le mal est fait pour disparaître non pour être pardonné. Je ne pardonne pas les péchés : Mon Salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté st qu'il cesse d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10). Annotations : "La solution définitive du mal n'est pas dans le pardon du péché par le Créateur , mais dans l'effort du pécheur d'être pénitent, c'est à dire de changer sa vie en bien."
Un pénitent pardonne aux fauteurs de mal comme le recommande le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7), mais il ne pardonne pas leurs péchés ; il manifeste son amour et sa sagesse ce qui est autre chose.
La solution que trouve la justice humaine, la plupart du temps c'est la prison. Mais en prison il y a beaucoup de gens qui ne sont pas dangereux. Qu'on enferme les gens violents pour se protéger d'eux, oui, mais en les aidant à changer, à devenir meilleurs.
Les frères Kouachi ne sont-ils pas sortis de prison avec encore plus de haine contre la société dans laquelle ils avaient déjà souffert ? Si on avait essayé de les soigner au lieu de les punir, on n'en serait pas là aujourd'hui, c'est toute notre conception de la justice qui est à revoir !
Pour cela il faudrait que la justice humaine soit basée sur le pardon, l'amour, la guérison et non la vengeance et la punition, qui font souvent du prisonnier un humain encore pire après sa sortie de prison.
L'homme veut voir les choses, la vengeance se voit, le pardon ne se voit pas, car "l'essentiel est invisible pour les yeux", disait le petit prince dans le roman de St Saint-Exupéry.
de même notre pénitence est invisible aux yeux des hommes mais pourtant primordiale.
Denis K. Bretagne Sud


Réponse :
Merci pour ce très beau commentaire, que je ne pouvais pas ne pas afficher, bien que vous ayez déjà commenté sur cette page 161.


13fev15 161C110 
Merci, cher prophète, d'avoir repris si vite votre activité sur votre blog, sur lequel je suis très content de venir me spiritualiser et  lire votre enseignement au fil des évènements du monde.
Je ne sais pas si mon commentaire est hors sujet mais n'ayant pas souvent l'inspiration d'un commentaire je vous l'envoie quand même.
Voilà ! Il y a quelque temps, pendant que nous faisions une permanence au local de Marseille avec Sara, un musulman étonné par nos vitrines rentra dans le local.
Sara étant déjà avec quelqu'un je l'accueillis seul.
Cet homme n'était pas pour notre façon de voir et de penser, mais n'était pas réticent non plus.
Pendant 30 minutes nous avons tous les deux récité notre credo — Ce qui ne veut pas dire que notre message et le sens de la pénitence est un credo mais plutôt que la manière dont on peut en parler ressemble parfois à un credo.
Puis au bout de ces 30 minutes, mon interlocuteur (Rabah) et moi-même nous nous sommes libérés, nous avons parlé du vécu, et nous nous sommes vus de plus en plus l'un l'autre tels que nous étions et non plus tels que nous avions pu nous voir à travers nos credos, nous avons vu en nous la Vie. Dans ces instants-là nous faisions vivre l'image et ressem­blance de Dieu en nous, ce sacré que le Père nous appel a retrouver.
À la fin, cet homme me dit que le Coran ne pourra être accompli par les musulmans, mais plutôt par une jeunesse occidentale non culturée par la religion de l'Islam.
Je finis par lui proposer La Révélation d'Ares qu'il accepta volontiers. Cet homme a rappelé et est repassé au local cherchant à me revoir. Mais je n'étais pas la, peut être je le croiserai en mission...
De telles aventures, je n'en ai vécues que trois, ce qui est peu pour un paquet de contacts en mission.
Dans ces moments-là ce n'est pas seulement l'esprit de Matthieu qui parlait mais mon corps, mon esprit et peut être mon âme qui vibrait et résonnait sur les ondes de mon image et ressemblance du Père en étant "sacré".
Je ne pense pas qu'il suffise de se forcer à aimer, se forcer à pardonner. Il faut se libérer certes des peurs et des préjugés mais surtout de soi-même (se déculturer) retrouver cette intelligence du cœur. Dieu nous appelle à changer librement avec effort et constance pour que nous puissions faire vibrer et évoluer notre pénitence.
Cependant, comme vous nous le dites dans l'article "Pénitence" "Il n'y a pas deux pénitents qui parlent de leur pénitence de la même façon, mais tous ont en commun la "direction de certitude" ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") et la volonté d'aboutir".
Je vous souhaite une bonne année spirituelle ainsi qu’à sœur Christiane et tous mes frères et sœurs humains.
Matthieu G. de Marseille


Réponse :
Merci, frère Matthieu, pour ce beau commentaire que j'affiche avec une immense joie, car je vois que grâce à vous, à Sara, à tous les frères et sœurs de Marseille, la mission redémarre dans la cité phocéenne.

Je songe à vous rendre visite à Marseille au printemps. Nous en reparlerons sûrement.
J'ai lu avec soif — celle dont parlait Catherine de Sienne : "Il faut d'abord avoir soif" — soif de la Vie que je veux comme vous, comme tous nos frères et sœurs voir refleurir, le récit de votre rencontre avec Barah, le Musulman à qui vous avez fait lire La Révélation d'Arès. je souhaite que vous le rencontriez à nouveau bientôt.
Je profite de cette réponse pour rappeler quelque chose qui est souvent oublié:
Alors que pour nous les difficultés, les problèmes, parfois les peines de la pénitence ne font que renforcer notre foi en la nécessité de ranimer la vie spirituelle, il en est tout autrement pour la masse des hommes modernes. À notre époque les difficultés, problèmes et peines sont pour eux, en tous domaines, un obstacle primordial et un obstacle qui les éloigne tout spécialement de la vie spirituelle. C'est parmi les difficultés de notre mission, que je signale régulièrement, une difficulté importante.
Le commun des mortels voit mal la nécessité de la pénitence tout en reconnaissant que le Bien seul vaincra le Mal. Être pénitent pose aux frères humains auxquels nous parlons dans la rue des questions qui leur paraissent incom­préhensibles, donc insolubles, et ils se détournent de nous sans même réfléchir. Les Musulmans, pour qui la pénitence est une notion inconnue, ne sont pas les derniers à se poser des questions.
Pour le commun des mortels le Bien ne peut provenir que de lois, donc de la politique, et ils ne voient pas que les lois n'ont jamais fabriqué, nulle part, des hommes de bien. Seul l'effort sur soi fabrique l'homme de bien. Vous devez parler de la pénitence — c'est le Fond de la mission — mais soyez donc particulièrement fins, adroits, patients, dans la façon dont vous en parlez.


13fev15 161C111 
Cela fait un mois maintenant que les attentats ont eu lieu.
Impressionnante la vitesse à laquelle le soufflet est retombé !
La guerre en Ukraine, l'affaire du Carlton et d'autres gros titres médiatiques ont délogé "l'esprit du 11 janvier" et la cote de notre Président retombe à nouveau en flèche. Les ressorts de la pressen hélasn restent les mêmes et les média continuent de nous gaver de mort, de peur et de joies factices.
Je travaillais dans une chaîne de télévision quand eurent lieu les attentats de Charlie Hebdo. Les deux premiers jours ont été marqué par l'hébétude. Il régnait dans les locaux de la chaîne une sorte de silence irréel et puis petit à petit l'excitation a pris le dessus jusqu'à envahir toutes les émissions. Chacune voulait sa spéciale sur "Charlie" et ont mis les bouchées doubles pour couvrir l’événement et ses suites. En tant que graphiste, cela voulait dire [pour moi] deux fois plus de photos, d'images, de textes, de banc-titres et d'animations à traiter et réaliser.
Beaucoup de choses ont été dites sur cette page sur la collusion des pouvoirs et des médias et sur la manipulation qui a suivi. Inutile d'en rajouter. Je tenais juste à souligner à quel point cette campagne "Je Suis Charlie" a été construite et montée de toute pièce par les médias.
Le logo "Je suis Charlie" a été réalisé par le directeur artistique d'un journal distribué gratuitement dans le métro parisien. L'homme dit n'avoir pas su trouver d'autres mots pour exprimer son émotion. Publié un peu plus d'une heure après les événements sur son compte twitter, ce logo a été repéré par une journaliste très en vue qui l'a fait suivre. Dès l’après-midi il s'est imposé dans toutes les salles de rédaction. En fin d'après-midi et tous les jours qui ont suivi, toutes les occasions étaient bonnes pour placer ce logo et alimenter la fièvre collective.
C'est de retour à mon atelier trois jours plus tard, après un gavage immodéré d'images et de textes médiatiques, que j'ai éprouvé le besoin de me laver de tout ce qui m'avait traversé les jours précédents et de ce à quoi j'avais participé.
J'ai commencé par réaliser une affiche avec le mot PÉNITENCE écrit en gros. Et puis comme si cela ne suffisait pas, alors qu'Amédy Coulibaly défrayait la chronique avec sa prise otage à l'Hypermarché Casher porte de Vincennes (ma fille était alors dans une école à quelque 200 mètres de là), j'ai réalisé un petit carton "Je suis pénitent" (Révélation d'Arès 30/11) en réponse à tous ceux qui me sommaient de me prononcer pour ou contre Charlie, carton que j'ai posté sur mon compte Facebook.
J'ai continué de créer ainsi avec une sorte de frénésie, tout le mois de janvier, les jours où je ne travaillais pas en télé, mû par une nécessité impérieuse d'opposer à ce bruit qui me traversait, le Chant (Rév d'Arès x/8) de La Parole. L'affiche publiée avec le commentaire 161C58 et le petit film dont le lien est indiqué en 161C93 sont tous deux sortis de cette dynamique créative intense.
Je crois intéressant de noter qu'ils n'ont pas jailli d'un esprit déconnecté des réalités tranquillement installé dans le confort de ses certitudes. Ces deux images et les autres sont nées sur une ligne de front, ont jailli d'une nécessité, d'un combat. Front de La Parole avec le bruit d'homme (Rév d'Arès xxxii/8), qui depuis l'aube biblique s'affrontent sur fond de guerres, de violence, de vengeance sans fin. Nécessité d'occuper l'espace avec les mots : Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), La Parole qui est (i/4), et qui seule contient la Force, de vaincre le mal et de faire taire ce bruit envahissant, spoliant, dénaturant jusqu'à l'absurde.
Aujourd'hui la pression est retombée, les émissions de télévision pour lesquelles je travaille ont repris leurs cours habituel et je peux méditer sur ce qui s'est passé.
Je me dis que la France a montré avec ces événements un bien triste visage en fait. Ce fut une parodie politique dont personne n'a été dupe. Le plus inquiétant c'est le spectre totalitaire qui s'est glissé dans les déclarations publiques et les décisions gouvernementales qui ont suivies. Jean Bauberot a dit : "La France est passée de la monarchie absolue à la République absolue" en parlant de la manière obtuse qu'ont certains hommes politiques d'envisager la laïcité.
Je pense toutefois qu'il y avait dans la rue (je ne suis pas allé manifester moi-même) des hommes et des femmes sincèrement épris de dépassement et qui ont cru que quelque chose d'autre pouvait se jouer dans cet élan, très vite récupéré par les pouvoirs de toutes sortes hélas. C'est cet élan qui m’intéresse ici et me fait dire que la France a encore un vivier de forces cachées qu'elle pourra faire jaillir le moment venu. Plaise à Dieu que ce soit pour épouser la pénitence absolue !
La deuxième chose que je veux dire ici nous concerne, nous, les Pèlerins d'Arès. Nous avons épuisé nos forces dans la mission sociale et puis vous êtes sorti de votre réserve et vous nous avez remis dans la Voie Droite, celle qui consiste à simplement témoigner que seule la pénitence sauvera l'humanité des périls qui l'attendent. Aujourd'hui j'ai envie de parler aussi de foi, de prière (Rév d'Arès 12/4), de Salut (37/3), de péché (30/2) aux hommes,... bref, de reconquérir cet Héritage (31/4) confisqué par les religions qui ont vidé la Parole de Dieu de sa substance active, créatrice, et de leur redonner leur vrai sens en leur prêtant ma voix et ma chair.
Et qu'importe si je passe pour religieux, si on me prend pour une "méchante vieille" ou un mec d'un autre âge. C'est en redonnant force et vie à ce langage spirituel, qui seul donne l'intelligence (Rév d'Arès 23/4), que l'homme parviendra à s’échapper de la prison mentale dans laquelle il croupit depuis des siècles. Refuser cette évidence, pour moi Pèlerin d'Arès, c'est prendre le risque de finir broyé par le bruit matérialiste et rationaliste. Car comme vous nous le rappeler dans votre réponse au commentaire 87 de cette page, "il n'y a pas de synonyme au mot pénitent", il n'y a pas de substitut à la Parole. Elle EST (i/4) !
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Un grand merci pour ce témoignage poignant et les conclusions qu'on en tire en y réfléchissant, mon frère Éric, qui rejoignent la ligne de La Révélation d'Arès et de ses apôtres, les Pèlerins d'Arès dont vous êtes, à Paris, parmi les plus vaillants.
Votre commentaires, avec d'autres postés dans cette page, me montre une fois de plus — et vous le racontez si bien — la triste, mais inquiétante facticité de notre époque.
On fait tellement de bruit autour du roman de Michel Houellebecq "Soumission", j'ai acheté ce livre sous forme d'iBook pour me tenir informé des choses dont on parle. Je ne peux pas aller au-devant des hommes sans savoir comment vivent et pensent les hommes de mon temps. "Soumission" est dans mon kindle et j'ai commencé de le lire. Mais, je l'avoue, jusqu'ici je m'ennuie à mourir en le lisant — un peu chaque nuit, un peu, car il m'endort —, mais je veux aller jusqu'au bout, parce que ce qu'il pourrait contenir de pensée sensationnelle ou de haute valeur littéraire va tôt ou tard, je m'imagine, apparaître.
Mais peut-être que rien de tel ne m'apparaîtra. Peut-être est-ce aussi du factice d'un bout à l'autre. Cela rejoint ce que vous nous racontez ici des retombées sur le milieu de la télévision, où vous travaillez, des événements dont les frères Kouachi et Amédée — vous dites Amedy ? — Coulibaly sont les tristes protagonistes, les deutéragonistes étant les victimes, dont on a peu parlé, sauf le policier achevé d'une balle dans la tête sur le trottoir : funérailles nationales et Légion d'Honneur. J'ai cherché en vain des nouvelles des obsèques des gens de chez "Charlie Hebdo" sans rien entendre ni voir. J'ai dû mal chercher.
Houellebecq dit : "La vie ne m'intéresse pas assez pour que je puisse me passer d'écrire." Je reprends le phrasé au vol en disant, avec nous tous, mes frères et sœurs : "La vie de la terre — violence et vengeance partout — ne nous intéresse pas assez pour que nous puissions nous passer de crier : FAITES PÉNITENCE !"


14fev15 161C112
V(P)alen(s)tine Day


C'est aujourd'hui la saint Valentin, mais j'ai une pensée pour les Palestiniens, mes frères.

Je sais que les Palestiniens n'approuvent pas du tout les crimes de Kouachi et Coulibaly à Paris, mais ils ne peuvent pas non plus ne pas avoir de sympathie pour ISIS ou DAECH, qui a armé leur bras, parce que la Palestine aspire à une libération légitime. Kouachi et Coulibaly se sont trompés de cible.

La cible, c'est Israël.

Je ne sais pas si vous afficherez ce commentaire et l'image, parce que vous êtes non violent et vous prêchez le Miséricorde et vous ne croyez pas à la solution par les armes.

Mais quand on est attaqué, bombardé, massacré sur place ? Que faire, sinon se battre ? Que faire ? Sinon espérer que le libérateur viendra du nord et sera peut-être ISIS ou DAECH.

Croyez-moi, frère Michel, c'est une situation très difficile.
Que Dieu, dont vous êtes le porte-parole, vous aide dans votre mission !
Malik b. L. d'Île de France


Réponse :
Oui, je suis non violent et je crois que l'amour, au pardon et à la paix peuvent faire beaucoup plus que les armes.
J'affiche quand même votre commentaire, parce que je sais quels tourments sont ceux des hommes que les vicissitudes de l'Histoire ont placés sous la férule d'un dominateur, en l'occurence Israël.
J'affiche votre commentaire et votre image, mais non dans l'espérance que le sang coule pour vous libérer, mais dans l'espérance qu'une solution équitable viendra du cœur des Israëliens et des Palestiniens.


14fev15 161C113
Cette vieille grand-mère invective les combattants d'ISIS ou DAECH en Syrie en leur criant qu'ils sont des démons et qu'ils enfreignent la Parols de Dieu.



Christian S. d'Alsace


Réponse :
Merci, frère Christian, de nous faire partager ce diaporama (ici en video) où l'on voit une vieille Syrienne criant après les combattants d'ISIS ou DAECH. Elle ne leur reproche pas leurs espérances politiques. Elle leur reproche de tuer.
En ce jour de la st-Valentin, où l'on célèbre traditionnellement l'amour du couple, il n'est pas illogique d'étendre cette célébration à l'amour du prochain et donc à la paix qu'il faut faire avec lui.
Ici c'est une vieille Musulmane de Syrie qui nous le rappelle.


14fev15 161C114
Je viens de lire votre réponse au commentaire de notre frère Eric D. Je me permets juste de vous envoyer quelques infos au sujet des obsèques de  Tignous, l'un des journalistes de Charlie hebdo qui habitait à Montreuil. Une cérémonie a eu lieu à l'hôtel de ville avec exposition du cercueil, discours de Mme Taubira et autres "personnalités". Depuis un mois, de grands panneaux d'hommage se dressent sur la façade de la mairie.
(Extraits de journaux) :
Obsèques de Tignous : Chris­tiane Taubira et Chris­tophe Alévêque saluent sa mémoire
C’est cet après-midi, au cime­tière du Père Lachaise, que Tignous a été inhumé. Un enter­re­ment précédé d’une céré­mo­nie où de nombreuses person­na­li­tés ont rendu hommage au dessi­na­teur, assas­siné lors de la tuerie de Char­lie Hebdo.
Tignous ne dessi­nera plus. Bernard Verl­hac, connu sous le pseudo de Tignous, a été inhumé cet après-midi au cime­tière du Père Lachaise à Paris. Mais avant de lui dire un dernier adieu, nombre de person­na­li­tés avaient tenu à lui rendre un ultime hommage, lors d’une céré­mo­nie qui s’est tenue à l’hô­tel de Ville de Montreuil.
Présente, la ministre de la Justice Chris­tiane Taubira a rappelé que le droit à la liberté d’ex­pres­sion est l’un des fonde­ments inalié­nables de la France. L’hu­mo­riste Chris­tophe Alévêque a égale­ment salué la mémoire de son ami. Fidèle à son sens de l’hu­mour mâtiné de cynisme, c’est avec ses mots qu’il a honnoré son pote, comme l’a rapporté BFM TV :
"Aujourd’­hui nous avons un genou à terre. Mais l’es­sen­tiel c’est de ne pas avoir les deux. On ne sait jamais, on pour­rait se mettre à prier." Un dernier trait d’hu­mour avant d’en­ton­ner a cappella "Bella Ciao".
Chloé Verl­hac, l’épouse de Tignous, a témoi­gné avec beau­coup de tendresse de tout l’amour qu’elle lui portait et Corinne Rey, dite Coco, dessi­na­trice à Char­lie Hebdo et resca­pée du massacre, a elle aussi rendu hommage à son ami et confère. Tout comme bon nombre de ses amis dessi­na­teurs qui ont recou­vert le cercueil de cari­ca­tures, de messages, de blagues… dans la plus pure tradi­tion Char­lie Hebdo.
Une foule compacte d’ano­nymes et de visages connus, tels que Bruno Masure, Joseph Macé-Scaron ou encore Yves Contas­sot, a assisté à la levée du cercueil et dit un dernier adieu au dessi­na­teur.
C’était une belle cérémonie, un hommage de grande qualité façonné par l’intelligence des propos et la tendresse des souvenirs. Jeudi 15 janvier, dans la grande salle de la mairie de Montreuil, des centaines d’habitants, d’amis, de lecteurs, de parents, des dessinateurs venus en nombre, pour certains, escortés de leur garde du corps, sont venus rendre hommage à Bernard Verlhac, le dessinateur connu sous le nom de Tignous, abattu dans les locaux de Charlie Hebdo, huit jours plus tôt. Il y avait aussi, bien sûr, le maire de Montreuil, Patrice Bessac, qui a beaucoup soutenu la famille de Tignous, un résident fidèle et actif de la ville, l’ancienne maire, Dominique Voynet, les élus locaux, des responsables associatifs...
Regard caustique et lucide :
La ministre de la justice, Christiane Taubira, est aussi venue rendre hommage au dessinateur, dont elle a souligné avec gourmandise "l’appétance pour le monde judiciaire". Tignous a en effet suivi de nombreux procès, Front national, Eglise de scientologie et, surtout, le procès d’Yvan Colona, dont il a fait un album, couronné en 2009 du prix France Info de la BD. La ministre a loué "le regard caustique et lucide sur le monde très fermé de la prison" de l’artiste, qui "appartient à la haute et grande lignée des dessinateurs judiciaires".
Au-delà du monde de la justice dont elle a la charge, Mme Taubira, toujours chaleureuse dans son propos, a célébré le "dessin qui fait rire, qui porte à penser." Elle-même a fait s’esclaffer une partie de la salle en expliquant que le seul tabou en France pour un dessinateur de presse, c’était de "de caricaturer le syndicat CGT de l’imprimerie." Tout le monde n’a pas ri, la salle et la mairie conservant une culture et une histoire de proximité avec ce syndicat (dont le siège est à Montreuil) et le Parti communiste.
"Tu rêvais d’être libre, je te continue" :
En dehors de cette pique (très Charlie Hebdo), la garde des sceaux a fait de Tignous et de ses camarades des "sentinelles, des vigies, des guetteurs de la démocratie pour éviter qu’elle ne somnole, […] munis de leur intelligence, de leur clairvoyance et de leur seul crayon." Émue d’être là, pleine de "gratitude pour l’invitation à partager ce moment", Mme Taubira, qui fredonnait le chant antifasciste italien "Bella Ciao" entonné avant son intervention par l’humoriste Christophe Alévêque, a emprunté à Paul Éluard ses derniers mots : "Tu rêvais d’être libre, je te continue."
Avant la ministre, Chloé, la femme de Tignous et mère de ses deux plus jeunes enfants, Solal et Sarah-Lou — le dessinateur a deux plus grandes filles, Marie et Jeanne — a salué "son homme", "sa plus belle histoire d’amour". Évoquant les souvenirs de leur vie commune, les "engueulades" aussi, elle a ému la salle aux larmes en célébrant son "Titi, un mec merveilleux, un bon mari, un bon amant et un papa merveilleux." Chloé Verlhac a aussi parlé de "notre devoir, de notre responsabilité, de ne pas se taire."
Saisie par l’émotion, la salle archi bondée a aussi beaucoup ri à la vue des dizaines de dessins projetés sur l’écran en fond de scène. Notamment, "Si Hitler revenait", avec la représentation du petit moustachu à la grande mèche tenant un écriteau "Je suis Charlie" et disant : "Je suis juif, non, faut pas pousser quand même." C’était Charlie, l’insolence, l’impertinence et l’irrévérence. Des dessins envoyés du monde entier, des pays arabes, d’Asie, de la plupart des grands journaux étrangers mais aussi de publications plus modestes.
Marie, Mohamed, Kevin, Youssouf, Sarah, Aminata…
Avant les mots intimes de Chloé, la dessinatrice Coco, survivante du massacre dans les locaux de Charlie Hebdo, a conté la proximité, la complicité qui régnait dans l’équipe de l’hebdomadaire. Patrice Bessac a dénoncé, en ouverture de la cérémonie, les "deux tueurs, deux fanatiques pseudo-religieux, deux fascistes", qui ont abattu Tignous et ses camarades, mercredi 7 janvier. "Tignous n’est pas mort parce qu’il était là à la mauvaise place au mauvais moment. Il est mort parce qu’il était le dessinateur talentueux d’un hebdomadaire satirique, qui pourfend les empêcheurs du bien vivre ensemble, les liberticides, les fauteurs de guerre, les oligarques égoïstes et cupides et les fanatiques de tous bords."
Maire Front de gauche de cette commune de plus de 100.000 habitants de Seine-Saint-Denis, M. Bessac a insisté aussi sur l’unité nécessaire. "Les gens de bien sont nombreux à Montreuil, a-t-il dit. Ils s’appellent Marie, Mohamed, Kevin, Youssouf, Sarah, Aminata…"
Alain Le B. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Alain, de me faire partager et de faire partager à tous les lecteurs du blog les obsèques de Tignous.
Je ne connaissais pas le caricaturiste Tignous, pas plus que je ne connaissais les autres dessinateurs de "Charlie Hebdo". J'ignorais jusqu'à leurs noms. J'ignorais même "Charlie Hebdo". Je l'avais acheté et lu une fois, il y a très longtemps, quand j'étais dans l'église, mais j'avais trouvé ce journal tout à fait creux.
Sans être particulièrement bégueule (je suis né dans une banlieue rouge et gouailleuse), je n'ai jamais été amateur de journaux comme "Charlie hebdo" ou "Le Canard Enchaîné" que je ne vois pas comme satiriques, mais comme outrageants et injurieux. J'ai toujours pensé, même au temps où j'étais communiste et incroyant, que l'attaque moqueuse n'était pas forcément déraisonnable et injuste, mais qu'il y avait à la mise en boîte des limites, celles au-delà desquelles émerge la méchanceté ou la condamnation gratuite.
Tignous enterré au Père Lachaise à Paris ? Mazette, ce n'est pas gratuit ! Il avait peut-être là un caveau de famille.


14fev15 161C115 
J'ai lu dans votre réponse à mon commentaire [161C111] que vous n'aviez pas trouvé de nouvelles des obsèques de gens de chez Charlie Hebdo.
En effet, les obsèques n'ont pas en effet donné lieu à une grande couverture médiatique, peut-être parce que fortement marquées par la présence de l’extrême gauche, notamment aux obsèques de Charb au cours desquelles fut entonnée "L'Internationale", le poing levé, par les rescapés de la tuerie.
J'ai listé ci après quelques liens que j'ai glanés sur le net au cas ou vous voudriez vous informer.
Par ailleurs, j'ai moi aussi acheté le livre de Michel Houellebecq sur les conseils d'une amie éditrice qui travaille au éditions du Seuil. Elle m'en a parlé en décembre avant que le livre ne sorte en librairie, en me disant en substance : "C'est le livre à lire à la rentrée". Je ne suis pas grand lecteur de romans. Mes intentions en la matière rejoignent les vôtres : mieux comprendre le monde dans lequel je vis, mieux connaitre la pensée de mes contemporains. Je prévois de le lire pendant les vacances scolaires. Je vous ferai part de mes réflexions à son sujet.
À vos cotés dans la prière et la moisson
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Éric. Comme Alain Le B. dans son commentaire 161C114 vous me donnez quelques nouvelles des obsèques des dessinateurs de "Charlie Hebdo", notamment des obsèques de Charb, que je ne connaissais pas plus que les autres.
Vous me dites que les obsèques de l'équipe assassinée de Charlie Hebdo "n'ont pas donné lieu à une grande couverture médiatique, peut-être parce que fortement marquées par la présence de l’extrême gauche, notamment aux obsèques de Charb au cours desquelles fut entonnée "L'Internationale", le poing levé, par les rescapés de la tuerie." Si c'était le cas, la presse aurait montré un total irrespect de la liberté de conscience, dont elle s'est par ailleurs réclamée sous la pancerte "Je Suis Charlie". Mais qui ne sait que la presse neutre n'existe pas vraiment en France. Il n'y a qu'à voir le lourd silence dont la presse française a coiffé La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès.

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Signature.


Réponse :
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