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23 novembre 2014 (0160)
plantons les pommiers de la pénitence !

La pénitence nous est tombée dessus comme la pomme sur Newton.
La pénitence comme une pomme disparaissant dans le sol ou dans l'estomac n'est rien, pensent en haussant les épaules les gens auxquels parlent nos missionnaires. Oui, mais ce n'est pas la pomme, c'est son mouvement de l'arbre à la terre qu'il faut voir, comme Newton le vit et le comprit.
Comme la chute d'une pomme révèle une force: la gravitation, la pénitence révèle une force: le Bien.
Plantons les pommiers de la pénitence !

La pénitence pas plus qu'une pomme ne garde indéfiniment sa masse et sa distance de la Terre. Elle reste sur sa branche tandis qu'elle mûrit, mais en tombant elle révèlera tôt ou tard sa force gravitationnelle.

L'énergie potentielle de gravitation d'un corps de masse m (les pénitents) à la distance r d'un corps de masse M (les mauvais) produisant le champ de gravitation est :

Formule Math Gravitation
pomme de Newton

Oh ! c'est compliqué !

Mais non.

La pénitence guérira le monde du mal en fonction directe des masses de Bien et de Mal et en fonction inverse de la distance que nous les pénitents créerons entre eux.

Je crois comme Pythagore que tout — même le Père, la Vérité et la Vie est exprimable en chiffres comme en mots et que, le Jour venu (Rév d'Arès 31/8), nous ressusciterons conscients de formulations pour l'heure cachées sous l'insondable ignorance où le mal nous a plongés.

Nous savons que la masse des pénitents (Rév d'Arès 8/4, 13/4, 27/7,etc.) demeurera beaucoup plus faible — d'où son nom de petit reste (24/1) — que la masse des mauvais (xix/1-4-23), encore qu'on ne connaisse pas la valeur de celle-ci, peut-être plus impressionnante qu'importante dans le vaste vide des indifférents et sceptiques. Aussi faut-il que la distance entre nous pénitents et les mauvais soit aussi petite que possible, fonction de notre visibilité toujours plus grande avec
l'aide des saints et sous la Protection du Père (Rév d'Arès 37/7-8).

À DÉFAUT D'ÊTRE VITE NOMBREUX, DEVENONS VITE PLUS VISIBLES !


Je vais subir une chirurgie cardiaque avec de fortes chances de guérir un rétrécis­sement aortique devenu dangereux, mais l'opération n'est pas complètement sans risques.
Donc,
si la chirurgie réussit, je poursuivrai ma mission,.
mais si le Père estime que mon parcours terrestre s'arrête ici,  je dois avant de m'en aller insister fortement sur ce qui est essentiel dans notre foi et donc dans notre mission : la pénitence.
Il est bien clair que nous sommes des pénitents en changeant nos vies (Rév d'Arès 30/11) en bien, en mois­son­nant des pénitents qui à leur tour moisson­neront des pénitents qui à leur tour moissonneront des pénitents et qu'ainsi de suite nous donnerons corps à la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7).
Comment changer sa vie ?
J'insiste : Cela consiste à aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés contre quiconque et ranimer son intelligence spirituelle (32/5).
Mais comment cela changera-t-il le monde ?
J'insiste ici sur la déculturation que nous initierons pour sortir l'homme de la notion traditionnelle du bien et du mal.
Tout a été donné par Dieu à l'humanité une fois pour toutes. Dans ce tout le Bien et le Mal sont des potentialités de l'homme, mais non du Père. Le Père nous demande de réinstaller le Bien sur terre non parce qu'il en serait le Créateur — Il est beaucoup plus que cela, Il a créé l'énergie de vie, mais c'est l'homme qui en fait le mal ou le bien —. Il le demande par Amour, parce qu'Il souffre (Rév d'Arès 31/2-5) de voir son Enfant pâtir du Mal choisi par Adam (2/1-5).
Le Mal peut être parfait comme le Bien, pensait Spinoza, qui précisait que toute réalité est perfection, de sorte que plus une chose est réelle plus parfaite elle est. C'est cette perfection que perçoit le commun qui par là confond bien et mal et devient si difficile à évangéliser. Rendons le Bien réel, comme le demande le Sermon sur la Montagne, et plus réel il sera plus il existera et sa Victoire surviendra le Jour où reviendra l'éternité. Images et ressemblances du Créateur nous pouvons recréer en bien l'infime partie de l'univers qui nous fut donnée : la Terre  C'est le labeur difficile que les Pèlerins d'Arès ont accepté d'accomplir.
Spinoza a encore écrit: "L'homme a préféré l'ordre à la confusion comme si l'ordre correspondait à quelque chose de réel dans la nature." Ainsi l'homme, par une passion du Mal qu'il oppose à notre passion retrouvée du Bien,, impose-t-il à sa race  ce qu'il appelle l'ordre: gouvernement, loi, répression, morale, religion, etc. Nous voyons alors que la pénitence va aussi changer tout cela et ainsi faire beaucoup plus que créer une humanité bonne à côté d'une mauvaise, elle changera la planète de fond en comble (Rév d'Arès 28/7).
 
---> Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

23nov14 160C1
Le bien veillant écrivain (commentateur 159C125), me donne déjà envie de lire son ouvrage. Je le lirai d'autant plus volontiers, s'il parle des Pèlerins d'Arès (rire).
J'aimerais quand même attirer son attention sur l'importance de notre mission.
Notre mission va bouleverser toute la société et finira par changer le monde [Rév d'Arès 28/7], mais le changement du monde se fera dans plusieurs générations. Peu importe ! Le temps ne compte pas. Le Père nous dit que son Pas est lent mais son Talon est lourd. [Rév d'Arès xii/2]. L’empreinte du Créateur n'est pas forcement visible tout de suite, mais laisse une marque indélébile visible plus tard.  
Cet écrivain dit : "Puisque vous vous plaignez des difficultés de votre mission, n'est-ce pas ce désespoir que vos missionnaires provoquent chez ceux à qui ils parlent et qui ainsi vous fuient, même s'ils reconnaissent le bon fondé de votre inquiétude métaphysique ?"
Non, nous ne provoquons pas le désespoir. Pour preuve, il m’es arrivé d’arrêter des passants sans espoir et déçus ; après quelques minutes d’échanges l’espoir et la joie étaient réapparus, quelques fois j’ai même eu droit à des accolades, des larmes..
Notre difficulté tient à deux choses :
Première difficulté : Trouver des gens avec la conscience nécessaire pour entreprendre cette superbe aventure — J'assure qu’ils sont vraiment rares.
La deuxième difficulté réside dans ce que nous sommes[, des pénitents,] et dans ce que nous devons faire passer, "la pénitence."
Nous ne sommes que la première génération lente et pas très futée, mais courageuse, nous avons du mal, car encore sous le poids de la culture, enclins à nous écouter nous-mêmes plutôt que de faire silence, encore trop susceptible et orgueilleux plutôt qu'humbles et mesurés, etc..
Mais nous y travaillons, croyez le !
Alors si cet écrivain veut que son livre ait la place qu'il mérite, qu'il attende le retour du Frère Michel, car les raisons commerciales ne sont jamais de bonnes raisons, il y a un temps pour tout, même pour éditer.
Fraternellement à l'écrivain !
Américo L. d'Ile de France


Réponse :
Vous aviez, mon frère Américo, adressé ce commentaire à l'entrée 159, mais le sujet de cette nouvelle entrée reposant toujours sur la pénitence, je le transfère ici.
Je n'ai pas eu de nouvelles de l'écrivain,le commentateur 159C125, mais il a peut-être pris contact avec la mission de Paris.


23nov14 160C2
Une nourriture permanente tirée de la Vie, un bonheur permanent de vous lire !
La Mission dans la vie, comme on respire, jour et nuit nécessaire pour la vie évidemment.
Avec la pénitence bien comprise, la mission est permanente : "Le frère est parleur", nous dit le Père [Rév d'Arès xLix/5].
Alors que je vous écris (ajout à la dernière minute), Danny me dit que vous aviez un grave problème de santé.
Nous espérons tous que cela se passe pour le mieux. Toutes nos pensées pour vous et toute la famille
En prière avec vous
Je n'avait pas lu la réponse au premier commentaire [159C1]. J'ai découvert que votre blog avait des difficultés pour être vu
correctement par certains navigateurs. Pourtant votre langage utilisé est le XHTML qui est à la base du HTML 5, et il est correct.
Mais j'ai aussi vu que dans votre fichier "zorglub.css" la balise body a comme attribut : body {width: 1600px;}, ce qui est fort large pour votre table qui elle n'a que 747pixels de largeur
Moi, je mettrais donc : body {width: 750px; margin: auto;} d'abord pour concenter les données (peut-être est-ce le lieu de la perturbation), mais en précisant aussi {margin: auto;} ce qui va mettre votre blog au centre de la fenêtre du navigateur quel qu'il soit. Et ceci pour le HTML 5 mais également pour le XHTML. L'avantage est que la fenêtre peut être aussi large que possible et sera toujours au centre sans aucune perturbation.
Voilà (essais à faire, mais je pense que cela solutionnera les problèmes rencontrés)
Prenez soins de vous bien aimé Frère Michel.
frère Alain D. de Belgique


Réponse :
Voilà, je pense,votre premier commentaire, mon frère Alain. Merci pour vos bons vœux de santé.
Il y avait très longtemps que j'étais sans nouvelles de vous.
Merci pour vos conseils.


23nov14 160C3
"La pénitence est l'idée force de La Révélation d'Arès"
Chaque homme ou femme prenant conscience de sa spiritualité devient co-créateur de lui-même et du monde s'il tend de tout son cœur, de toute sa force, de toute son âme vers le Bien et commence ainsi de l'accomplir...
Je viens ici vous exprimer, comme d'autres, combien la lecture de votre blog "outil du destin" comme vous le qualifiez est vitale pour rafraîchir et nourrir mon espérance et ma foi arésienne.
Mes pensées vous accompagnent ainsi que vos proches au moment de cette opération éprouvante mais salutaire que vous allez subir.
Si vous pensez que la longévité humaine augmentera plus par la vertu, la pratique du bien, bref, par la pénitence que par tout autre moyen, je ne peux que souhaiter alors que le Créateur commence de l'illustrer avec vous ! Juste pour  les effets concrets des efforts de changement, car en cette matière chacun sait que vous êtes notre champion absolu.
J'espère que le Père ne m'en voudra pas trop de le formuler ainsi, mais je pense qu'il n'est pas dépourvu d'humour, n'est-ce pas ?
Avec respect, confiance et grande affection pour notre frère aîné [Rév d'Arès 16/1].
Sylvie Paradis d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Sylvie, pour ce beau commentaire que vous adressiez à l'entrée 159, mais qui est tout à fait appropriée à cette nouvelle entrée 160.


23nov14 160C4 
Ce mot assez court pour ne pas trop fatiguer vos yeux, je l'espère.
L'entrée 159 (depuis le 22 septembre !) a donné de l'Eau et des ailes à ma moisson.
Vous êtes un ''enseignant'' ( "tu enseigneras à prier" Rév d'Arès 35/4-6), aussi vous avez le ''bavardage'' normal du répétiteur: celui qui fait patiemment mûrir ses élèves (plus ou moins doués, plus ou moins jeunes), les oisillons du faucon (xLv/14).
Merci à mes frères et sœurs ''bavards' pour leurs beaux commentaires et merci puissance N pour vos belles inlassables réponses.
Le commentateur J.L.(C 125) sympatique et ouvert, comprendra sans doute que son livre ''Grands Témoins Contem­porains de l'Invisible'' (sur les100 dernières années) pert beaucoup de son intérêt pour le présent et l'avenir, s'il n'y mentionne pas le juste prophète d'Arès et son Message vital venu du Ciel, adressé aux hommes du temps qui vient (Rév d'Arès.16/10, 30/13), à leur juste place.
J'aimerais lui dire aussi ! Comment ''faire sombrer dans le désespoir'' des personnes rencontrées dans la mission auxquelles nous avons le bonheur de parler un moment ? Au contraire, ceux là ont pris ou prennent conscience du mal (médiatisé ou non), et nous leur donnons la solution si simple de prendre conscience de la Force du Bien, que donne notre effort de pénitence (explicité bien sûr). ils nous remercient parfois chaleureusement.
À eux d'accomplir, à travers les pièges subtils du mal qui nous attendent tous. La pénitence, aux aguets, piège à son tour le mal.
Cher Frère Michel, revenez-nous tout neuf après votre second épisode chirurgical. Nous vous mettons dans notre hôpital fraternel, en nous efforçant, comme vous le faites souvent pour nous, de mettre en œuvre notre ''compassion active'' pour vous soulager et vous apporter rapide guérison.
Nous pensons aussi à soeur Christiane et à tous les vôtres; nous leur tenons la main.
Élisabeth L. des Corbières


Réponse :
Merci, ma sœur Elisabeth, pour ce beau commentaire. Merci pour vos vœux.


24nov14 160C5
Alors que j'étais dans le RER en direction de Paris, mes pensées se sont fixées sur les sujets de la pénitence, de l'homme, du Plan du Créateur.
Pourquoi Adam, alors même qu'il pouvait vivre sa liberté, sa créativité, etc ? Bref, pourquoi au lieu de vivre le Bonheur pour lequel le Tout Autre l'avait créé, a-t-il choisi de s'émanciper de Lui ? [voir Rév d'Arès 2/1-5].
Par la suite, alors même qu'il devait commencer à vivre et subir les effets de son (mauvais) choix, pourquoi n'a-t-il pas réagi plus vite pour revenir au Plan Créateur ? Pourquoi n'at-il pas réagi avant de devenir quasi amnésique de l'Empreinte (là où nous en sommes aujourd'hui finalement) ? Cela aurait été tout de même plus simple ! (sourire).
Pourquoi s'être entêté et continué à s'entêter ? Mais qu'offre-t-il (le tentateur) que Je ne donne déjà ? (Rév d'Arès 26/8)
Nous savons désormais (grâce à vous) que l'homme génère sa propre mort, sa propre chute, par le mal qu'il engendre, sciemment ou inconsciemment, à chaque fois qu'il se détourne de ce pour quoi il a été créé : l'amour (évangélique), le Bonheur. Le Mal (puisqu'il existe), se trouverait donc contenu dans la Création et la seule expression d'une anomalie, telle une cellule, devenue cancéreuse, qui se mettrait à dysfonctionner...
Stéphanie C. d'Ile-de-France


Réponse :
Nous avons connaissance du moyen utilisé par Adam pour "s'émanciper du Tout Autre" ; c'est la liberté, le don qu'il avait reçu du Créateur avec les autres dons : l'amour, la parole, l'individualité et la créativité, les dons qui avaient fait de lui l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26*27).
Mais nous n'avons pas connaissance des raisons profondes pour lesquelles Adam prit la liberfté de s'émanciper.
Nous pouvons aussi nous demander pourquoi les gens auxquels notre mission s'adresse dans la rue prennent la liberté de ne pas nous écouter, ou de ne pas nous croire, ou de ne pas nous suivre. Je vais vous dire: La plupart d'entre eux ne le savent même pas eux-même, parce que le Mal est devenu une culture et ils ne le distinguent même plus sauf dans ses effets extrêmes: crimes, guerres, vols, etc.
On est là au cœur d'une énigme qui est comme l'énigme du mal dont souffre l'homme. La Révélation d'Arès ne nous éclaire pas sur cette énigme. Elle s'attarde très peu sur les causes du Mal ; elle va au plus pressé : Rétablissez le Bien !  Peu importe les origines et les raisons du Mal.


24nov14 160C6
Dans cette période difficile de souci pour votre santé, voilà un peu de fraîcheur, ce petit clin d'œil plein d'amour pour vous et sœur Christiane.
Avec tous nos  voeux de bon rétablissement,
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Clin d'oeil

Pom ! Pom ! Pom ! pom !
Non pas la marche funèbre et célèbre
Mais Pomme, Pomme,Pomme, Pomme,
L'Exode vers la Pommeraie.

Non pas la pomme d'Adam
Restée en travers de la gorge
Par choix de mauvaises libertés.

Mais,
Pour une fois que le Ciel
Nous tombe sur la tête
En France, s'il vous plaît...
Et non pas en Bretagne
Quand même.
Mais en terre d'Aquitaine
Alors,
Ne tombons pas dans les pommes.
Broyons et mâchons
L'ENORME pomme de la discorde.
Et n'en déplaise à Newton,
Il inversera la gravité,
C'est Lui Qui l'a dit.

Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour cette poésie, mon frère Jean-Louis.


24nov14 160C7
Frère Michel, voyez-vous, je trouve ce thème mais surtout la façon de l'annoncer, presque aussi prenant que celui de l'entrée 150 (Politiser notre refus de la politique).
Par une missive testamentaire courte, précise et sans détour vous assignez tout homme d'espérance et d'aventure à l'essentiel : La pénitence.
Non pas la pénitence sous un jour répétitif et urgent mais sous la lumière de la Création.
Puis vous finissez sur une touche à ne surtout pas écarter : "Ainsi l'homme, par une passion du Mal qu'il oppose à notre passion retrouvée du Bien,, impose-t-il à sa race  ce qu'il appelle l'ordre: gouvernement, loi, répression, morale, religion, etc.
Nous voyons alors que la pénitence va aussi changer tout cela et ainsi faire beaucoup plus que créer une humanité bonne à côté d'une mauvaise, elle changera la planète de fond en comble (Rév d'Arès 28/7)."
Mais, pas de bol ! vous ne serez pas débarrassé de cette humanité charnelle dès maintenant ni de notre présence si aisément — que la mort vous soit douce quand elle arrivera — ce n'est pas encore le moment, car c'est absolument impossible que le Père estime que votre "parcours terrestre s'arrête ici". Vous n'avez sûrement pas fini votre mission parmi nous et nous n'avons pas fini de vous embêter avec toutes nos questions — Car tu n'as pas idée des questions innombrables qu'on te posera, des enseignements que tu devras répandre (Rév d'Arès 39/1)
Personnellement, je vois trois points non suffisamment développés qui pourraient jouer des mauvais tours si advenait votre disparition soudaine :
1- Le manque d'insistance quant à l'importance de la pratique quotidienne de l'existentialisme (jusqu'à devenir une seconde nature), ses tenants et ses aboutissants.
2- Une nette explication de ce qu'est et représente le petit reste vis à vis du reste du monde. En insistant plus sur les conditions sine qua non plutôt que sur le diplomate "petit p & grand P" qui peut causer un trouble, quant au départage des responsabilités inhérentes aux tâches présentes et futures du petit reste.
À ce propos, je ne comprends pas pourquoi il y a au "32, rue Raymond Losserand dans le quatorzième, non loin de Montparnasse. le président de l'association des Ouvriers de la Moisson en Ile de France, Patrick B, et d'autres frères ou sœurs."(réponse 159C125). Comment se fait-il qu'un mouvement prônant l'Anarkia [l'anarchie] puisse entretenir en son sein une hiérarchie alors que le système propose une structure d'association collégiale ? Pas de président ni de secrétaire général ni de trésorier etc. Juste des êtres à partir du nombre de deux.
3- Le soutien clairement exprimé et défini autour d'une mission spécifique auprès du reste et des non croyants qui toucherait le monde politique et serait susceptible d'enseigner à un plus large public.
Sinon, je crois, comme vous et "comme Pythagore que tout — même le Père, la Vérité et la Vie — est exprimable en chiffres comme en mots et que, le Jour venu (Rév d'Arès 31/8), nous ressusciterons conscients de formulations pour l'heure cachées sous l'insondable ignorance où le mal nous a plongés."
Tel un Albert.Einstein de la simplicité mathématique (d'ailleurs, n'est-ce pas lui qui a dit : "Nous avons creusé et trouvé des infinitudes de formules dans la complexité des chiffres mais nous n'avons toujours pas saisi leur simplicité" ?), je suis toujours resté stupéfait devant la table de multiplication et toutes les coïncidences qu'on y trouve lorsqu'on la traduit entièrement en nombre premier :
Le nombre 1 devient un miroir à l'envers avec le nombre 8, le 2 avec le sept, le trois avec le six et le quatre avec cinq. Le 9 équivaut au 0 et vous y découvrez le parfait équilibre des impairs et des pairs. Les multiples de 9 sont un thermomètre : Le 1 avec le 8, le 2 et 7, le 3/6 et le 4/5. Le 369 semble être un chiffre clé contrairement au chiffre de la bête 666, plein de superstitions.
J'y ai toujours vu la création de l'univers en miniature. C'est bête !
Ah ! Si "L'énergie potentielle de gravitation d'un corps de masse m (les pénitents) à la distance r d'un corps de masse M (les mauvais) produit un champ de gravitation", alors je comprends mieux pourquoi le Coran dit : "Pratique le pardon et écarte toi des ignorants".
Frédéric M. d'Aquitaine .


Réponse :
"Le manque d'insistance quant à l'importance de la pratique quotidienne de l'existentialisme" ? Mais il n'y a pas de manque d'insistance, mon frère Frédéric. Au contraire, j'appelle sans cesse à la pénitence, j'insiste sans cesse sur l'urgence de la pénitence, j'appelle donc à l'existentialisme, j'insiste donc sans cesse sur l'existentialisme, puisque la pénitence est pour nous la voie idéale pour construire une existence de Bien.
"Une nette explication de ce qu'est et représente le petit reste" ? Mais, frère Frédéric, je n'ai jamais cessé de dire que le petit reste est uniquement composé de frères et sœurs qui se conforment en tous points à la foi, à la conduite, à l'enseignement et aux conseils du prophète : ce sont les oissillons du faucon (Rév d'Arès xLv/14), les miroirs du prophétisme que je représente. Le reste est constitué de ceux qui se rangent plus ou moins à l'Appel de La Révélation d'Arès mais qui gardent leur indépendance, voire même leurs différences vis-à-vis de certains points, notamment leur indépendance vis-à-vis du prophète, de l'assemblée, de la mission, etc.
"Le soutien clairement exprimé et défini autour d'une mission spécifique auprès du reste et des non croyants qui toucherait le monde politique et serait susceptible d'enseigner à un plus large public" ? Mais ce soutien fut clairement exprimé, mon frère Frédéric, quand je créai, dans les années 80, l'association "Sentiers." Celle-ci malheureusement ne trouva que quatre adhérents sur plusieurs centaines de pèlerins auxquels j'avais remis les statuts de l'association. Je n'ai jamais empêché personne de reprendre, pour créer l'association, les statuts que j'avais rédigé et dont on doit trouver des exemplaires ici et là, étant donné le grand nombre de ceux et celles auxquels je les ai distribués. Mais il est vrai que depuis lors, nous nous sommes tous rendu compte que l'effort essentiel devait porter sur la recherche du petit reste, car c'est lui la force vive de l'assemblée.


24nov14 160C8
Merci pour tout ce que vous nous apportez Frère Michel, ainsi que pour tout ce que vous nous apporterez encore.
Que la pénitence chaque jour nous accompagne, nous gagnerons le combat !
Avec toute mon affection fraternelle, je suis à vos cotés,
je vous embrasse,
François J. d'Aquitaine


Réponse :
Vous êtes un frère très discret, François, mais c'est toujours avec bonheur que je vous retrouve ici et là avec votre grande foi.


24nov14 160C9
Cette formule est belle, originale dans vos mains, aussi mathématique qu'hermétique pour moi certes, mais pourtant, telle que je crois comprendre cette force : la gravitation de cette "pomme-pénitence" dans la présentation que vous en faites, j’ en distingue la lueur, l’aube du mouvement autrement plus important de la force inverse à la chute originel qui, peu à peu, recrée l’âme et sa force ascensionnelle qui doit rendre le fruit de la pénitence si visible qu’il ne pourra que faire s’interroger la "masse M"et peut être l’encourager à aller vers tout autre chose que la "notion traditionnelle du bien et du mal": le Bien qui vient, qui sauve, et qui reconstruira l’Arbre (Rév d'Arès xxiii/13) de Vie (24/3-5) dans le Jardin (xxviii/21-22) du bonheur perdu, l’Éden de l’Amour du Père.
"À DÉFAUT D'ÊTRE VITE NOMBREUX, DEVENONS VITE PLUS VISIBLES !"
Cela me rappelle le passage d’un chapitre destiné à éclairer et combattre "l’Inchangement ; L’argoule intérieure" dans "Le Pèlerin d’Arès 1989".
"Répandez la foi dans l’air comme la lumière d’un grand jour. Qu’elle sorte  de vos yeux, de vos lèvres, de vos gestes, de vos appels, comme l’aube bleue et argent d’un jour d’un jour de bataille ensoleillé, un de ces matins magiques qui changèrent l’Histoire, découvrant l’ennemi, ses cohortes de malheurs et de fléaux, la cavalerie empanachée de sa médiocrité, les catapultes de sa cupidité et de ses mensonges, donnant à l’homme banal l’envie de les vaincre, de se battre , peut être même de mourir, l’envie de devenir un héros (Rév d'Arès xxxv/4) pour gagner cette bataille et d’autres batailles sur la longue route de la reconquête d’Éden, où nos descendants replanteront la vraie vigne de Dieu comme Noé après le déluge."
Puisse le Père vous garder encore longtemps parmi nous et honorons cette Grâce en changeant notre vie.
Guy I. du Languedoc


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.


24nov14 160C10
Pour moi  vous êtes et serez à jamais le prophète de la pénitence, mais aussi du changement et de la maitrise de notre destin.
Par exemple, si le peuple Français acceptait d’écouter son Créateur et prenait son destin spirituel en main, il ne fait pas de doute que la France jouerait pour le monde un rôle fondamental et novateur de la société, car la France possède toutes les qualités, certes enfouies et ignorées, qui lui permettraient de s’orienter vers un avenir spirituel.
En se recréant bonne, l’humanité résoudra ses problèmes. Les lois, les structures et les chefs n’éveillent pas la conscience des hommes. Aucune loi n’a supprimé le racisme, la haine, les préjugés, le mépris... Aucune loi n’a rendu l’homme meilleur.
D’abord méfiants, les gens finiront bien par ne trouver pas si stupide cette voie de la bonification intérieure qui sera la grande chance de notre pays et du monde, si nous le voulons.
En appelant au changement en bien le Créateur rappelle à chaque homme qu’il est maître de son destin, que le poids de l’hérédité, du caractère, des agents extérieurs, n’est pas une fatalité irréductible, même si le temps doit être long ou très long — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) — avant que l’homme apprenne à maîtriser le destin. C’est sous l’angle de cette maîtrise, vision volontariste et optimiste, que la foi arésienne se montre le mieux opposée à la foi religieuse en général, laquelle, plutôt passive et pessimiste, croit que l’homme ne peut pas surmonter sa tendance au mal et ne trouve son salut que dans la Grâce et/ou la Miséricorde.
Ce n’est pas toujours facile. L’homme de la rue confond souvent déterminisme et contingences. L’homme n’est pas prédéterminé, il se détermine d’après ses actes, certes nous sommes maitres de nos destins dans un cadre particulier et à l’intérieur d’un cadre spécifique qui ne nous épargne pas les malheurs, mais qui nous permet d’y faire face, d’y réagir et parfois d’y trouver des remèdes.
Ainsi, le poids de l’hérédité, du caractère, des agents extérieurs, n’est pas une fatalité irréductible, même si le temps doit être long, voire très long, avant que l’homme apprenne à maîtriser ce destin
La Révélation d’Arès vient pourfendre la citadelle de la culture, laquelle, plutôt passive et résignée, croit que l’homme ne peut pas surmonter sa tendance au mal et ne peut trouver son salut que dans une intervention extérieure du Père : sa Grâce, sa Miséricorde, voire la croix de son "fils". Ou bien le karma: "C’était écrit…"
Or, tout homme est libre et capable de choisir ce qu'il veut devenir  dans sa dimension spirituelle, sa responsabilité est totale. Mais la liberté fait peur, donne le vertige ; il est plus facile de chercher les raisons du malheur ou du bonheur dans une quelconque fatalité ou dans un destin : "Inch Allah !", " Mektoub !", "Si Dieu le veut !". Autant de formules de fatalisme ou d’abandon au destin.
Le destin de l’homme n’est pas irrévocable. La vie humaine n’est pas déterminée d’avance.
La vie se crée perpétuellement au fur et à mesure de nos libres choix ou décisions volontaires. L’homme a le choix : il peut subir passivement son destin — tel il naît, tel il meurt, tel il se laisse entraîner par les grands courants de sa vie et du monde —, ou, au contraire, il peut décider de construire son propre destin, décider d’être autrement que ce qu’il est devenu et d’échapper à ces courants.
Je me souviendrai toujours de votre enseignement sur le destin et j’ai choisi avec tous mes frères du petit reste d’en être le dépositaire et vous avez résumé cela de façon formidablement claire en expliquant en gros que nous avons deux destins :
• Le premier, que l'on ne choisit pas : parents, pays, langue, condition sociale,
• Le second, quand on choisit la femme, l'homme, que l'on veut être, car tout homme peut choisir entre le bien et le mal, quand il en a connaissance, parce qu'à l'origine, Le Créateur l'a fait libre [Rév d'Arès 10/10].
Le bonheur et le salut du monde ne résultent donc pas de prédestination, de réincarnation, d’initiation, de croyances, mais d’un existentialisme simple et puissant par la pénitence, ou changer sa vie (30/11) en bien, qui est l’état intérieur volontaire et logique de quiconque voit dans La Révélation d’Arès la Vérité, laquelle est que le monde doit changer (28/7)
Ainsi tout naturellement le pénitent se fait moissonneur d’autres pénitents . Ainsi la pénitence devient-elle l’accomplissement spirituel (Rév d'Arès 36/6) [?] par excellence, une action tout à la fois personnelle et sociale, universelle, pour le retour du monde à l’amour, au pardon, à la paix, à la liberté, bref, au Bien.
Nous revenons à votre illustration sur la force gravitationnelle par votre exemple de Newton
Rien à voir avec le "pénitent" qui, dans la religion, s’inflige une punition parfois publique, bourrelé de remords de ses péchés passés. C’est peut-être cela [la "pénitence" religieuse] qui fait peur, lorsque c’est mal compris
Être pénitent au sens de La Révélation d'Arès est seulement cesser de pécher tourné vers l’avenir dans un état de joie et de fête intérieurs qui stimule la foi dans un monde qui changera en bien si un petit reste d’humains entre en pénitence.
On peut formuler cela de différentes manières, mais La Révélation d’Arès appelle au changement en bien par l’homme lui-même en rappelant à l’homme que le choix, la liberté et la responsabilité jouent un rôle capital en lui permettant de changer sa propre vie comme le monde. L’homme peut choisir, librement de créer un destin dirigé vers le mal (le monde tel qu’il est actuellement, trop matérialiste, avec le mensonge, la haine, la violence, l’égoïsme, etc. Rev. d'Arès 2/1-5, vii/7-13), ou d’en être complice, soit un destin dirigé vers le changement en Bien,  c’est-à-dire l’amour du prochain, le pardon, la paix, la libération de ses préjugés et de ses peurs, etc…
En fait l’homme est bien  le créateur  par excellence du Bien et du mal
Il a le choix de délaisser le mal pour le Bien s’il comprend que le mal n’est pas une fatalité ! C’est une force dont on ne reconnaît pas bien les formulations mathématiques, mais dont on peut faire l’expérience malgré nos doutes, nos faiblesses, nos sombres secrets, on peut évoluer et changer cette existence en bien !
Voilà l’existentialisme arèsien et s’il est associé à la dynamique du Sermon sur la Montagne on peut toucher les cœurs et les âmes. À la permanence de samedi [au local de mission de Bordeaux] j’ai eu la visite d’un homme très agité qui en voulait aux musulmans, aux prostituées, bref il réclamait plus de lois, un régime totalitaire avec un discours très dur envers les autres en ayant oublié qu’on est toujours l’autre de quelqu’un. Il était visiblement croyant. Après l’avoir écouté et essayé de comprendre comment il voyait le Bien et le Mal je l’ai stoppé et lui ai dit que s’il venait ici au local c’était pour qu’il entende ce que dit La Révélation d’Arès. Il y avait une auyre personne venue juste avant qui a donc écouté  ce que je lui ai dit : "Si vous avez conscience d’être méchant, ou simplement égoïste ou seulement indifférent, vous êtes dans le mal, c’est tout simple. Le Bien c’est le contraire. Que faire ? Aimez ! Vous aimez déjà ? Aimer plus ! Vous avez fait du tort, réparez comme vous pouvez, mais trouvez à réparer !  Si l'on vous a fait tort, pardonnez ! Avec ceux avec qui vous êtes en conflit, faites la paix ! Ceux sur qui vous pesez, matériellement ou psychologiquement, libérez-les ! Libérez vous ! Cela fait beaucoup, beaucoup à faire et vous vous demandez comment pouvons-nous faire cela ? Ne vous posez pas cette question ! Décidez de le faire, selon vos possibilités, pas plus  mais pas moins et pour cela vivez à partir de ce soir comme si vous deviez vivre mille ans et commencez à aimer, réparer, pardonner, faire la paix, libérer... La mort vous surprendra-t-elle alors que vous n'aurez pas fait grand-chose encore ? Vous partirez lumineux et léger comme si vous aviez tout fait  et vous aurez contribué à changer le monde bien plus en profondeur que vous ne l’imaginez."…
Il est reparti un peu plus apaisé…et l’autre personne qui a écouté très touchée. Ella va lire La Révélation d’Arès .
À vos côtés le plus longtemps possible et à votre suite, nous ne cesserons plus jamais de la clamer cela et, oui, avec l'aide des saints [les anges] et sous la Protection du Père (Rév d'Arès 37/7-8) nous allons travailler la distance entre nous pénitents et les mauvais pour qu’elle soit la plus courte petite que possible, et pour que  notre visibilité soit toujours plus grande.
Je vous souhaite un bon rétablissement après votre opération et revenez nous en forme
Philippe L. d’Aquitaine


Réponse :
Très beau commentaire, mais attention aux mots, mon frère Philippe ! "Le karma" n'est pas du tout "C’était écrit…"
"C'était écrit..." c'est la prédestination. Le karma est autre chose. C'est le dogme central de la religion hindouiste, qui dit que la destinée d'un humain conscient est déterminée par la somme de ses actions passées, qui sont des actes considérés choisis et volontaires et non qui "étaient écrits", et des actions de ses vies antérieures. C'est le pouvoir, le poids des actes passés sur le destin de l'individu transitoire. Rien à voir avec la prédestination.
Je m'excuse de cette mise au point. Je ne crois ni au karma pour les vies antérieures, puisque La Révé­lation d'Arès ne reconnaît pas la réincarnation au sens grossier des réincarnationnistes de chez nous, ni au karma ou poids des actes passés de cette présente vie, puisque la pénitence, si elle se fait, peut effacer tout le mal antérieur : Je ne me souviendrai plus de leur passé, dit Dieu (Rév d'Arès 30/13). Vous reconnaissez d'ailleurs très bien, très clairement dans ce commentaire la responsabilité de l'homme dans les actes de mal ou de bien.
Merci, frère Philippe, pour votre fidèle et infatigable participation à la mission !


24nov14 160C11
Cette nouvelle entrée 160, qui nous renvoie au fameux article “La Pommeraie” dans "Le Pèlerin d'Arès 1989", me fait penser à cette histoire qui se résume ainsi : Adam et Ève ? Une pomme, deux poires et une série de pépins...
Oui, accomplissons le Bien réel par la pénitence pour qu’enfin disparaisse le mal ! Soyons congruents !
Dominique F. du Roussillon


Réponse :
"Congruent"... un adjectif que je n'avais pas vu depuis très très longtemps. Je pense qu'il est encore en usage dans votre région de Catalogne française. Il est tout à fait approprié.
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.


24nov14 160C12
Avoir une conscience supérieure dans ma propre expérience de vie terrestre grâce à laquelle je sens que je fais un avec l’Éternel m’amène à réaliser cette fusion avec mon moi supérieur et je me sens pousser des ailes.
Arrivée à un degré de conscience, je considère toutes les créatures comme faisant partie de moi-même et je crois ne plus avoir d’ennemis et pourtant il y à toujours quelqu’un sur ma route qui cherche à entraver ma liberté, me ramener à l’époque du Moyen Âge parce que la diversité, la créativité, la complémentarité font visiblement peur à la ténèbre.

Le Seigneur, Lui qui est unique, tout puissant, la seule réalité, Il à aussi ses adversaires contre lui et Lucifer, l’Archange de la Lumière est tombé justement à cause de son orgueil, parce que lui a vraiment voulu se séparer de Dieu.
Quand les hommes et les femmes fusionnent-ils, puisque tout est universellement lié ?
Je ressens une joie immense, je deviens légère, la dilatation m’envahit.
Le premier péché à été la désobéissance. Ève et Adam ont désobéi pas par orgueil parce qu’ils n’avaient sans doute pas encore une conscience du mal puisqu’ils faisaient partie du ciel. Ils nageaient dans la lumière, ils ne connaissaient ni les souffrances, ni la maladie, ni la mort ; donc c’est leur désobéissance envers le Créateur qui nous a conduit là ou nous en sommes aujourd’hui, mais on aurait pu se relever de l'erreur déjà nous les humains.
Mais il n'est pas trop tard pour changer le mal en bien et continuer majestueusement le chemin de l'Exode.
La prophétie d’Isaïe 11/1/10: Le loup habitera avec l’agneau, la panthère se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble et un petit enfant les conduira, quand le Royaume de Dieu sera rétabli, on ne verra plus cette hostilité entre les hommes ni entre les animaux.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, sœur Maryvonne.
Oui, "quand le Royaume de Dieu sera rétabli, on ne verra plus cette hostilité entre les hommes ni entre les animaux," et cela grâceà quoi ? Grâce à la pénitence. De là l'urgence absolue de notre mission pour appeler les hommes au Bien.


24nov14 160C13 
Je ne comprends rien à votre entrée. C'est trop intellectuel ou trop savant pour moi.
Je ne vois pas du tout le rapport entre la pénitence et ce que vous appelez la gravitation.
C'est rare que vous écriviez une entrée impénétrable.
Adeline S. du Centre


Réponse :
Peut-être n'ai-je pas été assez clair et je vous prie de m'en excuser, ma sœur Adeline.
C'est pourtant très simple :
On peut se demander comment agira la pénitence sur le monde pour l'amener à changer (Rév d'Arès 28/7).
Soit les pénitents deviendront très nombreux et changeront le monde parce que plus nombreux ils envahiront tout, mais ce n'est pas ainsi que les choses se passeront..
Soit les pénitents n'arriveront jamais à être plus nombreux que les mauvais et indifférents, — de là le nom que Dieu donne aux pénitents minoritaires: petit reste — et alors ils changeront le monde en faisant peser de tout son poids leur pénitence sur les faits de société et pour cela devront se rendre aussi proches et participants que possible de ces faits de société.
En cette dernière hypothèse, seule vraisemblable, ils se rapprochent de la loi de Newton qui rend la force d'attraction entre deux corps dépendante de la distance entre eux. Il faut que la distance entre les pénitents et le monde soit très courte.


26nov14 160C14
Frère Michel, j'espère que votre intervention chirurgicale se déroulera avec succés. Je vous souhaite un prompt rétablissement et une agréable convalescence et à trés bientôt sur le blog.
Merci pour votre enseignement  sur le fait qu'il faut réduire la distance entre nous, pénitents (chacun à son niveau),et les impénitents, afin de commencer à sortir d'un monde où il y a la masse des Bons d'un côté et la masse des mauvais de l'autre, toutes races, religions et cultures confondues, qu'il s'agisse de riches ou de pauvres, afin que s'installe un autre projet de société basé sur le Sermon sur la Montagne, qu'aucun pseudo-Crhétien, aucun Musulman et ausun Juif ne met en pratique. Si tel était le cas, si la pratique du Bien existait, on le saurait depuis trés longtemps.
De toutes les façons, ce monde s'épuise et va s'effondrer un Jour ou l'autre.
Tant qu'il y aura une masse de Bons d'un côté et une masse de mauvais d'un autre côte, il y aura fatalement un ordre qui s'établira.
Youcef des Bouches du Rhône


Réponse :
"Oui, c'est la vérité que nous vivons sans avenir et que le monde d'aujourd'hui ne nous promet plus que la mort ou le silence, la guerre ou la servitude," disait déjà Albert Camus dans les années 1945-48. La conscience que rien ne va plus n'est donc pas récente.
Cependant, si les sceptiques, qui sont innombrables, disent que rien ne peut changer, c'est parce qu'ils évaluent l'équilibre entre bons et mauvais par leurs nombres et qu'ils savent que les mauvais seront toujours plus nombreux que les bons.
Si le Père demande au petit reste d'entrer en pénitence pour faire tout basculer dans le sens du Bien, c'est qu'il part d'une autre réalité. Il dit que ce n'est pas le nombre qui jouera mais la proximité du Bien et du Mal.
Nous sommes donc dans la situation inverse de celle des ermites, moines et autres ecclésiastiques, bref, de l'église vivant à l'écart du monde, qui pensait n'apporter de salut que par ses prières, ses sermons, ses sacrements.
Nous, pénitents, devons être tout au contraire très ancrés dans le monde, très actifs dans le monde, notre distance du monde doit être très courte, le Bien que nous apportons doit ne plus faire qu'un avec le monde, être très sensible au monde, et cela pas par la charité seulement, mais par la vie quotidienne, l'exemple vécu, sensible à tous, de notre amour, de notre pardon, de notre paix, de nos intelligences et liberté. Ainis la masse du Mal attirera notre masse de Bien.
Ici les imaginations et les courages doivent travailler très fort pour trouver toutes les matérialisations possibles du Bien que nous devons apporter.
Merci, frère Youcef.


26nov14 160C15
"La pénitence révèle une force : le Bien," dites-vous.
"La pénitence découle d’une décision qui lie toute l’existence à l’effort ininterrompu de changer sa vie… " Ainsi commence le chapitre sur la pénitence dans "Et ce que tu auras écrit 1993-1996 (p.32)".
La pénitence est une tension vers les Hauteurs Saintes : Chausse-toi, homme Michel, prends ton bâton, conduis-le vers Moi, le cou tendu ! (Rév d'Arès 25/10). Cette tension vers le Bien, vers la Parole accomplie est la Puissance même du Père (Rév d’Arès 12/04) qui changera le monde.
Mikal, il dort sans paupière. (De) sa mâchoire pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte.
Les frères ont la main (en-)haut (vers) l'enseigne. Le faucon niche (là-haut), le vigile (qui) ne dort pas (Rév d’Arès xvi/13-14).

Je prie chaque jour pour être de ces frères-là.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Mais vous êtes "de ces frères-là", frère Louis Marie, il me semble.
Vous êtes en Belgique pénitent et moissonneur de pénitents.
C'est par la multiplications de frères et de sœurs comme vous que le petit reste finira par vaincre ce monde de Mal.
Nous lançons au monde une parole d'espoir prononcée avec foi et courage. Continuez.
Merci pour ce beau commentaire, Louis Marie.


26nov14 160C16
Bonsoir Grand Frère, vrai Prophète !
Que la Paix Soit en Vous ! Que la Paix soit moi ! En Amour de l'Indonnable Donné !
jJe souhaite par votre blog, vous remercier pour votre Amour Spirituel et aussi l'Humour que vous,mettez, Grand Frère, dans votre blog, [pour la] Moisson du Champ.
Je souhaite aussi remercier les sœurs et frères pénitents pour leurs encouragements, il sont un exemples d'encouragement à ne pas lâcher, à ne pas se décourager dans la pénitence.
À ceux qui peuvent se décourager [je rappelle de] ne pas oublier de mettre leurs pas dans les Pas du Père-Mère, c'est la Victory pour Eden ! Alleluia..
À propos du commentaire de frère Americo [160C1], je suis resté sans parole punto, je n'aurait pas fait mieux pour expliquer nos difficultés de la première génération ! Je ne suis pas un grand écrivain, ni un virtuose de La Révélation d'Arès, mais je cherche la "pulse."
En Amour d'Allah l'Oiseau Large Elevé dans le Ciel Libre sans frontière sans passeport !
Alleluia, prenez soins de vous. Très Bon rétablissement, Grand Fràre Mikal avec l'aide de sœur Christiane — que le Très Haut la Bénisse ! — et de vos proches. je vous envoie un baiser fraternel.
Daniele A. le Rital de Genève (Suisse)

PS: C'est pas évident d’écrire avec le clavier virtuel de mon pc, mais au-moins cela m'apprend la patience de me relire. Comme toujours je ne vous écris pas dans l'espoir que vous affichiez mon commentaire, loin de moi. Juste un petit coucou d'un enfant devant l'Invisible !


Réponse :
Vous faites de gros progrès, frère Daniele. Certes, j'ai corrigé quelques fautes de français mais il y en a de moins en moins. C'est formidable !
Merci pour ce beau commentaire, mon frère.


26nov14 160C17
Enfin ! Dans l'amour du père merci à cette pommeraie qui me donne l'occasion tant attendue de vous écrire sur le blog.
Je me rappelle de mademoiselle pomme, avec qui je missionnais une fois en 2OO4 a Montpellier, et qui a partagé avec moi la lettre que vous lui aviez adressée a cette periode.
Depuis lors, je m'en suis nourrie !
Vous rentriez des USA et de cette longue lettre un passage me rappelle la prière : Il n'abandonne aucun pêcheur dans sa pénitence tous il les fortifies dans leur ascension [Rév d'Arès 25/6]. Ce passage le voici: "Les Pélerins d'Arès sont divers en force spirituelle.chacun fait son ascension comme il peut .."
J'etais dans mes premiers temps de la mission. Je ne sais pas si cette trés jeune fille est toujours à Montpellier !
Je suis heureuse de pouvoir vous dire tous mes meilleurs sentiments pour cette épreuve et vous remercie infiniment pour votre soutien tout au long de ces années.
Anne B. des Cévennes


Réponse :
Je ne vois pas très bien de quelle "Mademoiselle Pomme" vous parlez à Montpellier, mais je pense qu'il s'agit de Danielle, la fille de notre sœur Odile L. qui habitait Montpellier à cette époque.
Je suis heureux de voir l'artiste peintre que vous êtes, ma sœur Anne, participer à mon blog. Merci pour ce commentraire.
Je suis sensible à vos bons vœux pour la réussite de l'opération chirurgicale que je vais subir sous peu.
Vous m'apportez de la lumière en ce jour de pluie où Bordeaux, derrière mes fenêtres, est assombrie comme un fond de puits. J'aperçois à peine, de loin, les voitures arrêtées à un feu rouge avec leurs essuie-glace battant de façon monotone sous la pluie sans cesse renaissante et je pense à vos belles peintures pleines de lumière sur lesquelles ne tombe jamais la tristesse de l'hiver.


26nov14 160C18 
Mon père a subi l'opération de changement de la valve aortique qu'on va vous faire.
Il est mort sur le billard. Ce n'est pas une opération sans risques.
C'était il y a des années et je pense que la technique opératoire et anesthésiante s'est améliorée.
En tout cas, même si je ne suis pas un Pèlerin d'Arès (enfin... je le suis à peine) je vous souhaite de vous sortir avec succès, car je crois que le monde a besoin de vous.
Regardez l'église ! Elle fait d'énormes efforts pour se sortir de la cachexie dont elle meurt lentement en Europe, et pourtant elle dispose de medias importants : télévision, radio, édition de livres et de journaux ("La Vie" Catholique illustrée, "La Croix).
Alors, vous qui ne disposez de rien qui ressemble à cela...
Je ne vois pas le petit reste de pénitents triompher de l'énorme armée des sans-Dieu qui gouvernent le monde.
Valentin G. d'Auvergne


Réponse :
Oui, l'Église Catholique dispose encore de moyens médiatiques importants, et cependant le Pape François était à Strasbourg hier — juste un aller et retour au Conseil de l'Europe — et les media généraux en ont très peu parlé. Je n'ai pas pu voir le 20 Heures hier soir à la télévision, mais aujourd'hui au 13 Heures pas un mot sur ce voyage !
Mais ce n'est pas tout. Voilà ce que je lis ce matin dans Le Figaro à propos de ce voyage du pape François : "Le plus court voyage du pape de l'Histoire aura aussi été le plus triste. Personne ou presque ne se trouvait dans les rues de Strasbourg où François a circulé, mardi 25 novembre, entre l'aéroport et les instances européenes. Les multiples barrières de sécurité protégeaient les policiers en faction mais pas les Alsaciens qui boudaient l'hôte illustre." Donc, il n'y avait pratiquement personne dans la rue pour saluer le passage du pape.
Comme vous dites, c'est le signe d'une "cachexie dont l'église meurt lentement en Europe."
Nous ne sommes pas les seuls — et nous ne sommes pas le pape, personnage qu'on croit considérable, mais qui ne l'est plus, on l'a vu à Strasbourg — qui nous heurtons à une population atone, désabusée, parfois même glaciale. Cette froideur devant la vie spirituelle est devenue générale ; elle n'épargne plus personne.
C'est grave et notre mission, de ce fait, redouble d'effort.
Mais un commentateur a fait remarquer que Le Sermon sur la Montagne ne figurait pas dans le Credo Catholique et je pense que l'Église en meurt. Nous, Pèlerins d'Arès, nous nous efforçons de le faire figurer dans notre discours missionnaire et surtout de le vivre dans notre quotidien afin de devenir plus sensibles, plus visibles au monde. C'est ce que j'appelle raccourcir la distance entre le Bien et le monde.
Ne restez pas "à peine Pèlerin d'Arès". Devenez-le complètement. Nous avons beoin de vous !
Je suis désolé d'apprendre que votre père n'a pas survécu à l'opération de changement de la valve aortique. Ce n'est pas une opération sans risques, je le sais, mais vivre avec un fort resserrement aortique n'est pas sans risques non plus ; la mort subite menace aussi. Et puis, je peux aussi être écrasé sous un autobus (ou un camion-échelle de pompiers, ou un taxi, ou un tracteur-pelle... choissisez !) en traversant la rue. Il y a mille façons de partir. Il n'y faut pas penser, sinon on ne fait plus rien, on n'avance pas.


27nov14 160C19
Vous l'avez dit, plus que jamais le Bien est nécessaire dans notre monde, et la pénitence révèle cette Force de Bien que nous devons matérialiser par nos actes.
En fait le Bien (ré)activé est aussi naturel et nécessaire à notre âme en évolution que l'air que nous respirons nous permet de continuer à évoluer physiquement et mentalement.
Hebdomadaire Suisse 2014Il y a quelques jours nous avons fait paraître une annonce dans un hebdomadaire gratuit de notre petite ville avec le texte suivant [voir image].
Le tirage de mardi [de l'hebdomadaire] (plus de 80.000 unités) invitait les lecteurs à nous rencontrer le samedi, mais pour cette première fois personne n'est venu.
Nous sommes des "durs à cuire" (passez-moi l'expression) et nous ne désespérons jamais en pareille situation, donc nous nous ferons à nouveau paraître ce genre d'annonce.
Je suis persuadé qu'un épi mûr sera un jour ou l'autre intéressé à en savoir plus et passera spontanément la porte de notre local. En tout cas notre mission de rue montre aussi que l'homme rencontré sur un trottoir cherche parfois à en savoir plus, nous rejoint quelques instants dans notre local et c'est là qu'autour d'une tasse de thé cette personne découvre une adéquation — une congruence — entre sa vie spirituelle, sa soif de Vérité et le Message d'Arès.
Frère Michel, je suis un lecteur régulier de votre blog; il m'accompagne presque quotidiennement. Je vous suis profondément reconnaissant de l'amour et la patience que vous mettez à nous transmettre votre enseignement, à répondre à nos mille interrogations de toutes sortes, à germer les fils de l'Eau. Vous allez subir une intervention chirurgicale lourde. Je vous souhaite d'ores et déjà un bon rétablissement et un bon retour à la vie en pleine santé, puisque votre pompe cardiaque va être arrêtée quelques instants, si j'ai bien compris.
Alain B de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
Bien cher Alain, je suis attendri de vous voir commenter. Je vous ai connu adolescent, gamin quoi ! et je me souviens encore de mes filles Nina et Anne, chez frère Claude à Villars, se plaignant de votre esprit distrait: "Papa, le grand dadais d'Alain a encore mangé tous les spaguetti ; il se sert sans réfléchir !" Et je vous défendais: "C'est parce qu'il est grand pour son âge, il a besoin de plus d'aliments que vous." Et maintenant vous êtes un docteur en chimie, père de famille respectable, un Pèlerin fidèle que je vois chaque année à Arès avec ses enfants... Bon ! Après ce petit moment de nostalgie, passons à votre commentaire.
Je ne crois pas qu'il n'y ait que la molle apathie de ceux qui lisent votre annonce,on est là devant quelque chose de plus complexe. Notamment, les gens ne lisent plus. Les publicitaires connaissent tellement bien ce problème qu'ils ne se réduisent jamais à de simples annonces comme la vôtre. Ils travaillent énormément les effets visuels et la percussion des textes pour attirer le regard, le forcer à lire. De là des textes visuels très courts, qui attirent l'œil. C'est pourquoi je dis toujours à nos frères qui font des tracts trop longs : Soyez très brefs, parce que votre tract est toujours vu d'un coup d'œil, mais jamais ou très rarement lu. Or, il s'agit dans le cas présenté ici, d'un problème plus difficile encore, d'une petite annonce dans un hebdomadaire noyée, perdue comme une goutte d'eau, dans la mer de texte de l'hebdomadaire. Imaginez tout ce que les gens ont à lire de tous côtés, y compris du côté de l'Internet. Je dirais que 80 % de ce qu'ils devraient lire leur échappe.
Je vous propose autre chose, de très court et très gros :

PÉNITENCE (très gros: très gras)
(moins gros) Nous sommes des pénitents joyeux selon La Révélation d'Arès.
La pénitence guérit nos tristesses, nos soucis, nos désespérances.

(encore moins gros) Venez nous voir à ...

Enfin, je n'y connais pas grand chose. Je dis ce que je ferais et si vous ne le sentez pas comme ça, continuez comme vous avez fait jusqu'à présent. Une annonce est aussi le carte de visite de l'annonceur; il ne faut pas que celui ou celle qui y répond trouve quelqu'un d'autre à sa place.
Merci pour votre commentaire, frère Alain. Embrassez toute votre famille pour moi.


27nov14 160C20
Parfois, à lire votre blog, on pourrait croire qu’il s’adresse à des ermites, des intellectuels ou des gens désincarnés !   Pourtant, je sais bien que ce n’est pas le cas !
[C'est même] tout le contraire.
Vous le dites si bien : "Si le Père demande au petit reste d'entrer en pénitence pour faire tout basculer dans le sens du Bien, c'est qu'il part d'une autre réalité. Il dit que ce n'est pas le nombre qui jouera mais la proximité du Bien et du Mal."  Tout ce paragraphe me parle beaucoup.  Il me semble que La Révélation d'Arès nous donne une direction claire et nous indique aussi les pièges et les erreurs à éviter.
Mais Il [le Père] ne nous dit pas comment vivre sa vie ! Heureusement. Ce serait triste de ne suivre que des préceptes comme des moutons !  
Ainsi, Il [le Père] nous laisse notre liberté.
À chacun d’éveiller sa créativité et son intelligence du cœur, pour trouver les moyens pratiques de concrétiser le Bien (la pénitence), la joie, et de les infuser dans sa vie et dans toutes ses activités.
Cela ne suppose-il pas de faire des choix conscients, en regardant ce qu’ils génèrent dans le monde en amont et en aval ?  Non pas par charité, mais par cohérence et lucidité. En l’appliquant à l’éducation, la santé, l’alimentation, l’économie, l’écologie, l’agriculture. Bref, ce qui fait notre quotidien.
Ma question est : Dans l’optique Arésienne, le changement ne s’effectue-t-il pas aussi dans ces choses très terre à terre ?  Oser le nouveau. Oser exprimer aussi l’intolérable. Dans la mesure de nos moyens personnels, de nos compétences et des informations qui nous sont accessibles ?  Car, là encore, nous sommes soumis par les médias qui travaillent à la façon de simples perroquets, à une censure, un silence et un détournement d’information généralisé.  
Je vous souhaite une excellente santé, frère Michel,  pour pouvoir continuer votre magnifique œuvre de vie !
Vévilavie de Belgique  


Réponse :
Voilà un commentaire-choc de la plus belle pertinence, ma sœur Véronique, que je connais si peu.
Mais oui, "dans l’optique arésienne, le changement s’effectue aussi dans les choses très terre à terre." Quand je ne cesse pas d'être souriant et bon envers ceux et celles qui quotidiennement, ne serait-ce que dans l'escalier, me battent froid, me font la gueule. Quand je m'abstiens de dire du mal des faits, des choses et des personnes dont tout le monde dit du mal. Quand je maintiens la paix avec ceux qui voudraient me faire la guerre. Quand je pardonne à ce que le commun considère impardonnable. Quand par intelligence spirituelle je réfléchis avant de répondre et quand j'invite à éviter les préjugés à l'égard de gens, de faits, de choses dont le monde ne parle qu'avec préjugés. Quand je fais cela tous les jours, à tous les instants de ma vie, dans toutes les circonstances, y compris les plus banales et minimes, j'applique mon changement à des "choses terres à terre".
Merci, ma très chère sœur, pour ce beau commentaire.
Devenez une pénitente et une moissonneuse de pénitents exemplaire et il y aura beaucoup de joie dans le Ciel.


27nov14 160C21
"Nous ne sommes pas les seuls... qui nous heurtons à une population atone, désabusée, parfois même glaciale. Cette froideur devant la vie spirituelle est devenue générale ; elle n'épargne plus personne".
Vous ne voyez que le négatif.
Dieu à Arès ne dit-Il pas que les religions partent en fumée et ne comprend-Il pas non seulement le scandale et le dégoût qu'elles ont causés (toutes même l'islam que vous adorez), mais aussi l'athéisme de ces dieux des religions qui n'ont plus rien à voir avec le Vrai Dieu ?!.
Dieu ne voit pas les gens aussi noirs que vous les voyez.
Il y a des gens qui bougent, qui posent leur pierre à cet edifice spirituel (et non plus religieux) pour se changer eux et pour amener par leur exemple le monde à changer...
Vous noircissez tellement que beaucoup parmi les frères et sœurs vous imitent assez bêtement, c'est dommage.
Votre santé physique dénote aussi trop de sentiment noir envers les gens que vous rencontrez ou lorsque vous pensez en général au monde. En les aimant vous amenez beaucoup plus et vous améliorez aussi votre santé.
Je vous souhaite un bon rétablissement. Dieu veille sur vous j'en suis sûr. Mes prières vous accompagnent.
Christophe M.-J.


Réponse :
Je suis si heureux, malgré que je "noircisse tellement", de savoir que "Dieu veille sur moi".
Vous êtes dur pour moi, mais bon, donc. Merci du fond du cœur pour vos "souhaits de bon rétablissement".
Je "ne vois que le négatif" et "les frères et sœurs qui m'imitent assez bêtement" ne voient évidemment "que le négatif", ce qui pourrait expliquer, si je vous ai bien compris, les grandes difficultés de leur mission.
Mais vous, mystérieux frère Christophe, qui ne tombez pas dans ce "bête" mimétisme, vous ne voyez que le positif, je suppose. Votre mission, alors, doit avoir un succès formidable. J'ai hâte d'en voir les résultats sûrement très positifs. Pourquoi pas ? Vous m'intriguez, mais je prends note des reproches que vous me faites, qui peut-être sont appropriés.


27nov14 160C22 
Vos réponses aux commentaires 160C13 et 160C18 me permettent de mieux cerner la grosse distinction entre la mission "sociale", qui n'était en fait qu'une acculturation de notre foi arésienne [ou son adaptation] à la culture du monde qui se nourrit du Mal (devenu une culture : réponse commentaire 160C5), ce qu'avaient fait finalement, déjà en leur temps, les premiers chrétiens pour se faire accepter du monde.
Or, Ma Parole ne se divise ni ne se tait (Rév d'Arès15/6); Distinction, donc, entre la mission "sociale" et le rayonnement social de notre mission, qui renvoie directement à la pénitence et à la Mémoire de Son Sacrifice.
Le lien avec l'entrée 150 de votre blog se fait alors tout naturellement...
Merci
Stéphanie C. d'Île de France


Réponse :
Aux commentaires160C13 et 160C18, si j'ai bien compris en quoi ils vous ont instruite, vous pourriez ajouter le 160C14.
Je suis heureux que les précisions, que j'ai faites à propos de la distance entre m (le Bien) et M (le Mal), vous aient permis de mieux comprendre le sens de mon entrée 160.
C'est en comparant à la mort la plus courte distance possible entre m et M qu'on pourrait philosopher plus profondément, plus abyssalement — j'invente l'adverbe pour l'occasion — sur le côté sans fond, imprévu, de la Force irrésistible que peut engendrer un petit nombre de pénitents face à un grand nombre de mauvais.
Qu'est-ce que la mort ? La seule chose qui évoque la liberté absolue quand on se la donne : "Le suicide est la seule vraie question philosophique," écrivit Albert Camus. Le suicide exige le contact direct avec le corps: la corde autour du cou, la balle dans la tête, le sol pour le défenestré... Nous tuerons le Mal en arrivant à son contact.
Alors le petit reste, aussi insignifiant qu'une corde (Rév d'Arès 33/2), qu'un gland de fer (balle ou plomb, Rév d'Arès xvi/6), que la terre sur quoi l'Eau s'écrase (xLvii/10), tuera l'énorme Bête (22/14).
On voit bien ici que la Pensée de Dieu est au-delà du langage. Dieu ne sait comment nous dire, avec des mots humains grossiers et toujours dangereusement interprétés au premier degré, mourir à soi par la pénitence pour renaître avec la Puissance du Père, La mort, veut-Il nous dire, ce peut être aussi le renversement de toutes les valeurs traditionnelle que défend le Mal. La mort, c'est aussi la mort de la mort... Mais n'anticipons pas !
Nous avons en mains par la pénitence l'énorme Force contradictoire que fit découvrir Newton entre une petite masse et une grosse Masse. Ne dit-on pas qu'une météorite, tellement plus petite que la terre, heurta celle-ci avec une force telle que tous les dinosauriens disparurent ? C'est de la distance soudainement raccourcie entre m (météorite, les pénitents) et M (planète, les mauvais) que résulta cette force.
Je n'ignore pas le côté malaisé de cette comparaison, mais elle évoque quelque chose de puissamment vrai et je l'emploie pour convaincre ceux qui en doutent encore, ou ceux qui ne voient pas encore la puissance du spirituel, que la pénitence n'est pas un effort moral, mais un changement qui nous redonne la puissance créatrice au sens divin, qui fait de nous des recréateurs du monde. C'est ce que le religion, quelle qu'elle soit, n'a pas vu, ou a caché.


28nov14 160C23
Je dois avouer qu'en première lecture de votre début d'entrée frère Michel, j'étais larguée.
Je me suis trouvée très bête, parce que d'habitude vos entrées coulent.
Là, je partageais un peu l'avis d'Adeline, commentaire 160C13, non pas dans le sens critique que c'est une entrée impénétrable mais dans le sens où je n'arrivais pas à capter l'information, à saisir le sens.
Pr, c'est bien vu cette comparaison pénitence/gravitation inévitables ! Merci d'ouvrir mes petits yeux, faucon bien aimé.
Je vous accompagne en bonnes pensées tous les jours, mais encore plus en ces moments où votre corps vous ralentit dans votre difficile mission. Si le Père qui Sait, voit votre mission se poursuivre, je souhaite que vous viviez encore des années et que vous fassiez mentir les docteurs qui comptent en statistiques !
Enfin, bon rétablissement et bon repos une fois l'opération faite !
De part notre attitude, nos choix de vie et donc nos différences flagrantes d'avec le monde, nous Pèlerins d'Arès peuvons marquer une distance avec celui-ci.
Un Pèlerin d'Arès est apolitique, areligieux, ne fume pas, ne se drogue pas, ne boit pas avec excès, bref, ne s'encombre pas d'inutile et vit dans une mesure, donc face à un monde souvent de dépravation, sans retenue, dans l'excès, le contre-exemple, l'abomination et l'absurde. Un Pèlerin d'Arès se retrouve obligatoirement face à des choix, il fait un"tri", notamment dans ses fréquentations sociales, professionnelles, de voisinage, etc.
Encore il y a peu de temps, je pensais que plus le monde voyait que j'étais différente, mieux c'était pour mon salut.
Heureux êtes vous lorsque l'on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de Moi, disait Dieu dans La Bible. C'est à ce que son pardon et sa tunique feront sourire le monde, ou le fâcheront, qu'il reconnaîtra qu'il est séparé du monde selon Ma Volonté (Rév d'Arès 10/14).
Par l'expérience de vie sociale, je me suis rendue compte qu'en ne fréquentant pas ceux qui fumaient, se droguaient, buvaient à l'excès, se bagarraient, forniquaient et qu'en m'interdisant des amitiés avec ces gens gentils et qui avaient des qualités, bien sûr, mais qui étaient heureux dans leurs péchés que je jugeais graves, je les ai intrigués parce qu'ils ne comprenaient pas ma distance et puis je les ai jugés en m'éloignant. Et j'ai oublié d'aimer !
Au lieu d'être forte et d'accepter de les fréquenter avec mesure et intelligence du cœur, comme le recommande Dieu dans La Révélation d'Arès, dans le but de leur apporter tout-autre chose, je m'en écartais et je les jugeais en augmentant la distance entre ces deux mondes plus grande encore, jusqu'à arriver à la limite extrême que deux humains puissent se donner : l'indifférence. C'est grave.
Il m'a fallu du temps pour comprendre cette mesure et voir que cette frontière entre le monde et les Pèlerins d'Arès ne doit pas exister, qu'il n'existe en fait qu'un monde, mais un peu comme s'il existait deux miroirs du même monde. Un à l'endroit et un inversé, qui se côtoient.
En fait, les Pèlerins d'Arès sont une vitrine du monde changé, ils sont une lumière que certains de l'autre miroir voient mais croient inatteignable. Mais en se libérant, les hommes du monde peuvent rejoindre les Pèlerins d'Arès et devenir à leur tour des lumières pour les autres restés à regarder.
Encore davantage avec cette entrée, je comprends mieux que la distance de "protection de l'âme" que je m'imposais pour ne pas sombrer dans les tourbillons du mal de l'autre miroir, ne m'a pas sauvée, bien au contraire, elle a tari l'amour pour mon prochain et [vidé de son Vent] la voile de mon arche, rendant incapable la traversée de mon vaisseau sur la Mer vers la Montagne Sainte.
Notre monde ne changera que s'il est pris à bras le corps, en pleine face, tel qu'il est.
Ceci me fait penser qu'au fond, notre société a peur de tout et pour se prémunir de tel ou tel danger et avoir l'impression de contrôler ses peurs, elle met en place des contrôles, des lois, des sécurités qui au contraire, tarissent les cœurs et les âmes en nous rendant esclaves de systèmes aux rouages impénétrables et inaltérables, nous enfonçant de plus en plus dans l’abîme qui sépare l'homme de son Créateur et de l'homme tel qu'il fut créé, à l'Image et Ressemblance de Dieu.
Cela dévoile la peur et la désespérance du monde face au vrai changement possible par la liberté.
Alors libérons-nous de nos peurs, de nos préjugés, de nos lois, de notre indifférence et le monde sera plus libre, plus vrai, plus beau et plus Vivant. Le monde changera en profondeur !
Recréons Éden sur Terre ! Lecteurs, agissez sur vous et changeons notre monde !
Myriam C. de Gironde 


Réponse :
Par un appel téléphonique de l'hôpital je viens d'apprendre que mon opération est un peu retardée. Je peux donc répondre encore à quelques commentaires.
C'est un très beau commentaire que le vôtre, ma sœur Myriam. Il me montre combien nécessaire était cette entrée 160, qui en effet rappelle que notre mission n'est pas de nous éloigner de ce monde de péché, mais au contraire de nous y incruster.
Comment en effet, si je me tiens éloigné de mon prochain, puis-je l'aimer ? Comment mon prochain peut-il savoir que je lui pardonne ses offenses si je ne le lui dit pas ? Comment puis-je faire la paix avec lui sans lui ? Comment puis-je lui parler avec intelligence si je ne lui parle pas ? Comment puis-je être libre de tous préjugés si je garde une distance qui m'évite de laisser échapper de mes lèvres des préjugés ? Comment être un vrai pénitent sans courir les risques de paraître le contraire ?
Voyez ce qu'on fait les Soviétiques ! Au lieu de laisser les non-communistes voir qu'être communiste est se rendre capable de créer le bonheur, les communistes ont massacré les non communistes, se sont retrouvés tout seuls avec les mêmes défauts que ceux qu'ils fusillaient ou laissaient crever au Goulag. Peu d'hommes ont finalement poussé plus loin que les Soviétiques la méfiance à l'égard de leurs semblables non soviétiques. Les marxistes et autres donneurs de leçons ne croient ni à la persiasion par l'exemple ni au dialogue.
Jamais nous Pèlerins d'Arès ne serons ainsi, jamais ! Nous serons tout le contraire.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Myriam !


28nov14 160C24
De même que Jésus puisait aux représentations de son temps et de sa culture pour illustrer la dynamique du Royaume de Dieu, par toutes sortes de paraboles tirées du quotidien de son auditoire (le sel, le levain dans la pâte, etc), vous puisez aux représentations et au langage scientifiques actuel pour illustrer la force agissante de la pénitence. Cette nouvelle approche du rapport entre le petit reste et le monde qu'il faut changer en terme de "masse", de "force gravitationnelle", de "distance"... est décapante et novatrice.
En voyant votre belle équation, je me suis souvenu d'un de vos propos à Arès, lors d'une réunion consacrée à l'accueil du Pèlerinage. Vous évoquiez l'aménagement des lieux d'accueil du pèlerinage. Tout en désignant de la main l'un des murs de la salle de déchaussage à l'entrée des lieux saints, vous aviez suggéré qu'une grande fresque artistique, pourrait un jour, y représenter le message arèsien. Et vous aviez aussitôt ajouté que le moment n'était pas encore venu et qu'il faudrait attendre l’émergence d'artistes arèsiens suffisamment déculturés, s'étant affranchis des clichés politico-religieux et mystiques. Vous aviez clos le sujet en disant (je cite de mémoire, sûrement assez approximativement) : "Nous ne pouvons pas encore concevoir cette expression artistique déconditionnée de notre message, mais il est possible que cette représentation ait plus à voir avec le langage scientifique, peut être les mathématiques... qu'avec l'imagerie religieuse". Nous nous étions alors regardés avec un air dubitatif et surpris, sentant bien qu'en parlant de "langage scientifique", vous ne faisiez pas allusion à la science matérialiste et rationaliste mais ne sachant trop comment il fallait comprendre votre propos.
J'y repense aujourd'hui en constatant que la physique contemporaine de l’infiniment petit semble peu à peu apporter des éléments en faveur des perspectives arèsiennes, en particulier le principe aujourd'hui bien démontré de l'intrication quantique, laquelle décrit un univers d'interdépendance où chaque partie contient le tout et se répercute sur le tout.
Ces conceptions scientifiques m'aident personnellement à concevoir que l'action d'un petit reste accompli de masse suffisante puisse influencer de façon décisive la totalité humaine et la faire basculer dans une toute autre modalité d'être. Mais je m'éloigne ici de votre parabole tirée de la bonne vielle physique newtonienne...et qui nous rappelle un élément important, la proximité qui augmente la force d'influence et la nécessité qui en découle pour tout pélerin d'Arès d'être proche du monde et de se frotter à lui pour le transformer.
Cela nous garde de toute dérive isolationniste de type monastère ou ashram.
Oui, nous serons un jour "conscients de formulations pour l'heure cachées sous l'insondable ignorance où le mal nous a plongés". En attendant, nous avançons grâce à la confiance placée dans la Parole de Dieu et dans le prophète porteur de la Parole, sans trop comprendre la dynamique spirituelle — et peut-être même physique et chimique — qui sous-tend notre engagement dans la pénitence et la moisson ainsi que le processus qui aboutira au Jour hors du temps où tout basculera dans le Bien et la Lumière.
Merci frère Michel pour tout ce que vous nous donnez.
Thierry M. de la Drôme des collines.


Réponse :
Merci pour ce commentaire qui m'emplit du bonheur de vous voir bien comprendre le sens de ma "parabole newtonnienne."
La notion de distance entre la petite masse m (nous pénitents) et la grande masse M (le monde de Mal) est en effet capitale, sinon nous n'aboutirons pas.
Les révolutions sont des rapports inverses, parce que la grande masse M (le peuple) n'a que faire de sa distance avec la petite masse m (celle affaiblie et reniée des dirigeants de l'ancien régime qu'il faut remplacer). Dans la révolution c'est le poids des nombres qui joue et il faut des trains-citernes entiers de sang et de souffrance et des décennies d'Histoire pour aboutir à des change­ments imperceptibles et finalement à changer quoi ? Par exemple remplacer une monarchie légitime à Versailles par une monarchie constitutionnelle à l'Élysée.
Nous ne voulons pas de révolution, mais un changement en profondeur que nous pénitents ne pouvons obtenir qu'en restant au contact de la masse de l'humanité non pénitente. Cela, comme vous dites, "nous garde de toute dérive isolationniste de type monastère ou ashram," mais surtout de type église, mosquée, synagogue. Chacun de nous pénitents doit devenir un Temple au milieu du monde (Rév d'Arès 1/11-12).
Merci pour ce beau commentaire, frère Thierry. Vous rappelez un souvenir que je n'ai plus: Ce que j'aurais dit à propos de la décoration d'un mur du déchaussoir. Comme quoi il est important que nous soyons nombreux comme dépositaire d'une unique histoire de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès.


28nov14 160C25 
En relisant votre réponse 160C22, qu'en première lecture rapide on peut voir comme étanche ou ambiguë, je commence à mieux comprendre ce que vous appelez "la Pensée de Dieu au-delà du langage."
Bouddhiste, l'hypothèse de Dieu m'est inconnue, mais il y a sans le moindre doute des choses qui appartiennent à une Logique autre que la logique de la première humanité créée et tombée dans l'enfer de l'orgueilleuse folie humaine.
Il y a sans le moindre doute un transfert radical de vision à faire de l'univers, du monde terrestre, de l'homme son habitant quasi dévaïque [angélique], vers une autre vie, celle que La Révélation d'Arès appelle la Vie (Rév d'Arès 24/5, 38/5, 39/5).
Ici on est dans une toute différente Logique. Je vais citer la Bible qui n'est pas mon livre de chevet, mais que je connais. Dieu dit: "Que soit un empyrée entre les eaux et qu'il sépare les eaux des eaux," et ainsi il en fut (Genèse 1/6) ; on voit que d'un son, la Voix de Dieu (comme dans Le livre que vous avez reçu en 1977) sort quelque chose d'immensément matériel, les indescriptibles cakravada et sahasra qui forment l'espace de l'univers.
De même, d'une chose en apparence toute personnelle : la pénitence, et sans rapport avec la démesurée, grouillante, bruyante agitation du monde, peut sortir comme de la Voix de Brahma, non le Dieu biblique mais celui sujet au changement, au déclin et à la mort comme toutes les entités soumises au saṃsāra, quelque chose d'énorme; peut sortir une autre Terre, l'Éden comme l'appelle la Bible.
Mais il y a quelque chose dont vous parlez peu et dont vous n'avez fait que quelques allusions dans ce blog : C'est la délivrance dont la pénitence est capable. La pénitence est une force libératrice. Elle fait sauter les entraves que l'humanité d'Adam à mises au poulain libre qu'est l'homme (Rév d'Arès 10/10).
Ici je ne cite pas Bouddha mais Alfred de Musset, plus connu des lecteurs de ce bloG; Il disait: "Que les mots sont froids, insignifiants, que la parole est misérable quand on veut essayer de dire combien l'on aime !" et je crois qu'en changeant quelques mots c'est la même chose pour la pénitence: Que les mots sont froids, insignifiants, que la parole est misérable quand on veut essayer de dire combien puissante est la pénitence !
J'étais pénitent pour moi-même jusqu'à présent, étant iune sorte d'ermite de la pénitence, plus bouddhiste qu'arésien, je l'ai dit, mais je comprends mieux maintenant pourquoi il faut multiplier les pommiers dont vont tomber sur le monde de Mal les pommes qui vont non pourrir mais enterrer leurs pépins dans la terre et donner d'autres pommiers en grand nombre.
Je crois que le Père ne pouvait pas trouver prophète plus nécessaire que vous, Mikal.
Je souhaite que le chirurgien qui va arrêter votre cœur pour l'ouvrir et en changer une valve fasse merveille ! Jamais je n'avais mieux compris combien combien précieux est votre enseignement.
Je crois que je vais passer de bouddhiste à Pèlerin d'Arès un de ces jours.
Anil L. A.


Réponse :
Belle image, frère Anil (est-ce un nom masculin ou féminin ?), que celle des "pommiers dont vont tomber sur le monde de Mal les pommes qui vont non pourrir mais enterrer leurs pépins dans la terre et donner d'autres pommiers en grand nombre."
Cette image montre que la chute de la pomme n'est pas une chute au sens négatif de la chute d'Adam, mais tout le contraire : une force qui, sans effet sur l'arbre, prend effet par ses pépins dans la terre en donnant d'autres pommiers qui se multiplieront. Ainsi changera le monde (Rév d'Arès 28/7) par la multiplication du petit reste.
Pour l'heure ce petit reste que nous désespérons d'accroître vite est encore comme les pommes sur l'arbre, mais l'inlassable soleil de notre discours missionnaire les fait lentement mûrir. Elles tomberont un jour ou l'autre.
Vous aidez ainsi à mieux comprendre la fécondité née de la gravitation ou pesanteur à laquelle je compare la force de la pénitence.
Oui, la pénitence est une force libératrice, mais je ne crois pas que ce soit une notions tellement rare dans ce blog.
Rare, elle l'est peut-être après tout. Il m'arrive de croire évidentes et répétées des choses que je connais tellement que je peux oublier de les rappeler aussi souvent qu'il me le faudrait.
Le matérialisme et le déterminisme absolus conduisent l'humanité à la négation de la liberté et nous font admirer et plaindre en même temps, sans qu'ils comprennent pourquoi on les admire et les plaint, les humains de résignation et donc de courage et de silence qui ont fait la leur, et continuent en nombre chaque jour accru de faire la leur la philosophie sans spiritualité, la philosophie sans Dieu.
Brice Parain, quand il cessa d'adhérer aux idées soviétiques d'abord, communistes ensuite, dans les années 30, dit quelque chose comme "Si Dieu n'existe pas, rien n'est permis." Il faut donc tout se permettre, si l'on peut dire, et la pénitence est une licence ou liberté absolue par laquelle on cesse d'être esclaves de ce monde gouverné par le matérialisme et le déterminisme sans pour autant renier les hommes qui ne nous suivent pas.
En fonçant en avant par la pénitence comme la pomme qui tombe fonce vers le sol où elle enterrera ses pépins, sa fécondité, comme vous dites. Même des non chrétiens comme des athées, comme vous un bouddhiste, peuvent aller au bout de cette libération que permet la pénitence au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès. Puissiez-vous passer le plus vite à l'action missionnaire qui porte l'humanité à se libérer par la pénitence.


29nov14 160C26
Nous nous associons aux vœux de nos sœurs et frères de bon rétablissement suite à votre intervention chirurgicale.
Nous avons besoin de vous, mais nous ne savons pas encore à quel point.
Vous évoquez l’idée que le "Père estime que mon parcours terrestre s'arrête ici" ou qu’éventuellement "je poursuivrai ma mission" ; il va sans écrire que nous préférons, Dominique et moi, comme nos sœurs et frères la seconde possibilité.
Que d’épreuves pour vous et les vôtres !
À propos de votre blog, je vous remercie d’insister sur le thème de la pénitence.
Je sais que la pénitence donne le la, elle est la clé de voûte du monde changé, c’est vraiment quelque chose de limpide et lucide, c’est une évidence. C’est une évidence dure à admettre pour l’orgueil humain qui croit que se livrer à Dieu est perdre quelque choses de soi, c’est pourtant tout le contraire donner de son temps et de sa pénitence c’est avoir en retour quelque chose de beau et de fort qu’est pour le dire vite la Vie.
Quand on observe toutes les tentatives d’hommes bons qui nous ont précédés, parfois croyants ou parfois non, qui ont tenté de changer le monde, ce qui fait le plus défaut à leurs projets, c’est l’amour, le goût profond de la liberté, c’est justement la pénitence.
On voit naître des Nelson Mandela, des Martin Luther King, des Gandhi mais à des époques et des situations de grand péril et de grande injustice. De nos jours celui qui a du travail et le droit de vote, canal+ et une mauvaise bière à la main pourrait ne jamais ressentir l’urgence absolue de la pénitence. C’est sous le nazisme que nous avons vu des héros, ce qui me pousse à penser que la démocratie, la fausse démocratie que nous vivons est pire que les dictatures parce qu’elle empêche beaucoup de ressentir la réalité sociale et surtout la réalité ontologique.
Pour autant je n’ai que dégoût pour les systèmes politiques quels qu’ils soient, seul le dégoût change. Mais reconnaissons que tant que nous avons la liberté d'être missionnaires dans la rue, nous avons une chance d’accomplir ce que la Parole nous enjoint de faire. Et reconnaissons que, par conséquent, mon critère de vote est aujourd’hui fortement influencé par la liberté qui nous est octroyée de parler librement, surveillés sans doute mais libres. C’est bien pourquoi je ne voterai plus jamais socialiste, ce qui ne m’est arrivé que rarement, je suis réticent au vote par principe me demandant pourquoi la minorité devrait se soumettre à la majorité.
Le socialisme, parce cette doctrine croit détenir une vérité profonde, recèle quelque chose de la dictature.
De même dans une conversation celui qui est convaincu est souvent fermé à ouvrir son esprit, bordé de ses préjugés il veut mettre au pas la réalité. Je loue souvent le Seigneur de nous avoir toujours mis en garde contre les images sculptées et peintes de l’idée que l’homme qui figerait son Créateur serait une mort de la liberté de l’esprit.
La religion et la politique fixent et s’oppose à la réalité, la spiritualité organise avec équité le monde et libère les esprits.
Dans l’équation du changement du monde il faut absolument mettre en place la pénitence si contraire à la lutte des classes. Il n’est pas infamant de vouloir qu’il n’y ait plus de pauvre, pour sûr, mais toutes les économies pour ainsi dire sont basése sur des principes de rareté ou d’exploitations de la matière et de l’homme, quand ce n’est pas sur des classes supposément antagonistes alors que ce sont les deux cotés d’une même pièce.
Je suppose avoir de courtes perspectives de vie dans un monde marxiste ou tout autres politique trop hiérarchisée.
Ce n'est pas sans raison que Jésus ne tenait pas compte des classes sociales sachant qu’il rencontrait son frère hors de tout préjugé.
Il sera dur, dans les temps qui arrivent où la haine sera plus importante que la raison, de faire passer ce message.
À dire vrai, je ne vois dans les islamistes qui détruisent l’État Syrien que des manipulés qui ne me font pas penser aux hommes pieux et patients qui lisent avec attention le Coran. Je vois dans cette aventure le pendant de la révolution sociale espagnole des années 30. 80 ans plus tard, une idéologie différente mais le même désordre qui tue, viole, violente et laissera une génération de désabusés. Des hommes venus du monde entier pour mourir en pions sacrifiés par un jeu de système géopolitique qu’ils n’imaginent pas. Mais peut-être que ce désastre humain fera réfléchir les plus pieux d’entre ces djihadistes.
La pénitence c’est dur, mais c’est réel. Cela donne le goût d’une certaine réalité. Je ne sais pas ce qu’est la réalité, mais je sais que la paix et la pénitence sont des sentiments qui donnent envie de vivre. C’est dur de passer de la pénitence individuelle à une conscience collective de pénitents. Conscience collective qui remplacera la politique que nous connaissons aujourd’hui.
Je comprends que La Révélation d’Arès parle de héros. Vous nous apportez beaucoup. Je me demande dans quel désespoir je serais aujourd’hui si je n’avais pas rencontré La Révélation d’Arès, son prophète, l’espoir que j’ai en moi-même et dans mes frères. Je ne croyais plus avec ferveur en Dieu parce que je ne voyais à cette époque pas d’hommes qui l’incarnait. La religion catholique m’avait impressionné par sa doctrine désespérante d’un homme, si bon fût-il, mort pour moi aussi sur un instrument diffamatoire [la croix]. Mais il fallait y croire et rester assis et sage comme une image.
Quelles drôles d’idées que la politique et la religion. Elles ont dans leurs gênes le scandale qui doit arriver dont parle Jésus en Luc 17/1.
Si la mission est un devoir naturel, c’est une tâche ingrate en apparence, mais tout ce qui est vrai n’est pas visible et c’est bien ainsi.
Ginès P. d'Ile de France


Réponse :
Vous le dites très bien ! "L’orgueil humain croit que se livrer à Dieu est perdre quelque choses de soi, c’est pourtant tout le contraire." Oui, "se livrer à Dieu" c'est au contraire retrouver quelque chose de soi, puisque chaque homme, même le plus impie, le plus ignoble, héberge l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26*27) et que l'homme bon, l'homme du temps qui vient est simplement celui qui réveille et retrouve au fond de lui ces image et ressemblance.

Oui, "dans l’équation du changement du monde il faut absolument mettre en place la pénitence si contraire à la lutte des classes." Comme vous le dites "le socialisme... recèle quelque chose de la dictature", parce que le socialisme croit que l'homme ne peut "se protéger de lui-même" (jolis mots pour dire quelque chose de très moche) que par des lois et que les lois, selon qu'elles sont plus ou moins répressives, sont toutes toujours plus ou moins dictatoriales. L'Église autrefois était une dictature, la monarchie était une dictature, le stalinisme était un socialisme dictatorial, la national socialisme l'était tout autant, la république l'est moins dans le domaine répressif, mais quand on a des projets, comme faire des travaux sur le lieu de Pèlerinage à Arès, on découvre que les lois vous empêchent sans raison défendable de faire tout ce que vous vouliez faire, qui ne gênait personne et ne contribuait qu'à embellir, et qu'il faut soit renoncer, soit tout obtenir par l'intrigue ou illégalement. On n'est pas que soumis à une loi dictatoriale, on est soumis à une loi stupide. Sans nul doute "La religion et la politique fixent et s’opposent à la réalité."
La pénitence est à l'inverse, est une action de "délivrance", comme le rappelle Anil L.A. (160C26).
Vous écrivez dans votre commentaire: "Je me demande dans quel désespoir je serais aujourd’hui si je n’avais pas rencontré La Révélation d’Arès," mais c'est exactement ce que chacun de nous se demande, en commençant par moi, frère Ginès.
Merci pour ce beau commentaire.


29nov14 160C27
La pénitence est positiviste. Le monde ne changera pas, la société d’Éden ne ré-émergera pas par la seule soustraction du péché, si la pénitence n’est pas accompagnée d’addition, d’activation, d’expansion du Bien, de la Bonté.
Je dois lutter contre mes péchés, parce que mes péchés mes cachent la Lumière, mais en même temps je dois travailler à construire l’homme neuf  qui est en moi, sinon mes efforts peuvent être tournés vers l’égo, alors ma pénitence ne me changera pas et je ne changerai pas le monde (article "Pénitence" p.56 "Le Pèlerin d’Arès 1993-96").
C’est simple à comprendre, mais il n'est pas facile à construire l’homme neuf que je dois devenir !
Nous avons un besoin urgent de faire pénitence dans la joie et la fête (Rév d’Arès 30/11), un besoin de beauté par la connaissance de la Parole, la prière "Père de l’Univers."
Je réfléchis souvent au fait que "quand nous accomplissons notre pénitence, nous sommes sacrés sans le savoir" (votre réponse à Rémy.155C48), nous respectons le pacte : Être loyal et honnête (Rév.d’Arès xxx/1). Nous faisons pénitence en aimant tous les hommes et en nous faisant apôtres (Rév. d’Arès xxx/12).
La pénitence, c’est me construire une âme forte, jour après jour. Le Créateur m’aide, vous frère Michel par la richesse de votre enseignement et tous nos frères et sœurs pénitents également pour travailler sur moi, jusqu’à ma mort, dans l’espoir d’atteindre l’Image et Ressemblance du Père.
Je me joins à tous ceux qui œuvrent dans l’accomplissement de la Parole. Si nous pouvons vous aider dans votre guérison, c’est en étant de grands pénitents et de bons moissonneurs.  
Simone L. du Limousin.


Réponse :
La pénitence est-elle "positiviste" ? Positiviste est un mot difficile d'emploi, parce que très spécialisé. C'est un qualificatif tiré de positivisme qu'est l'ensemble des doctrines d'Auguste Comte, exposées dans ses "Cours de philosophie positiviste" et "Catéchisme positiviste" au milieu du XIXe siècle. Mais sans doute pensez-vous à ce qu'on a appelé la politique positive, parfois appelée positivisme, qui est une politique non idéologique à caractère de pure utilité pratique.
Si l'on veut parler de pure utilité publique, on peut dire alors que la pénitence est positiviste, mais cela reste ambigu. En tout cas, c'est vrai, le pénitence aboutira à une société où triomphera la pure utilité publique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté spirituelles.
Très beau commentaire. Merci pour lui, sœur Simone.


29nov14 160C28
Quelle belle idée que d'utiliser la loi de la gravitation universelle pour illustrer la force d'attraction du Bien !
Je pousse la métaphore en parlant de relativité générale.
Cette théorie prédit que sous certaines conditions très particulières, lorsque la matière est suffisamment dense (pour faire simple : une quantité de matière infiniment grande dans un espace infiniment petit), la gravitation devient tellement intense que le tissu de l'espace-temps se rompt de la même manière qu'un tissu élastique finit pas se rompre à force de tirer dessus. On assiste alors à la création d'un "trou noir" auprès duquel la physique usuelle est totalement modifiée : le trou noir attire tout à lui, matière, énergie, tout y passe, même la lumière ne peut s'en échapper (voir le récent film Interstellar de Christopher Nolan qui spécule à ce sujet). Mathématiquement, cela s'appelle une singularité.
Si le petit reste de pénitents se fait suffisamment dense, il créera de même une singularité dans l'Univers, l'espace et dans le temps faisant basculer l'univers sur une toute nouvelle dynamique, et pourquoi pas une différente physique : L'homme saute la vague. Je dis : "L'air est lourd !" ; le navire tombe (comme) le cerf dans le ravin" (Rév d'Arès xvi/11).
Pour l'instant on nous oublie.
Un proverbe mexicain dit : "Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines." Ce proverbe ne s'applique-t-il pas à tous les hommes humbles et discrets qui s'efforcent de faire le Bien ? Le petit reste de pénitents qui essaient d'accomplir la Parole à la Lumière de La Révélation d'Arès et de son témoin Michel Potay (dit Mikal) est muselé par les médias et les grands penseurs. Mais qu'importe ! Les racines qu'ils plantent dans le sol d'une nouvelle civilisation sont profondes et vertueuses : vérité, amour, pardon, paix, liberté absolue et intelligence spirituelle. Elles triompheront.
La Révélation d'Arès (Le Livre) le rappelle : Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. Le frère ouvre l'oreille (au Vent), son poil est (comme) la terre ; pleine (de) l'Eau Bleue, (de) la graine (qu'apporte le Vent) [ii/5].
L'Évangile donné à Arès
donne une idée analogue : Plutôt que balayer les pécheurs endurcis sous Ma Colère comme sous Ma Trombe aux jours de Noé, Je descends prendre racine au milieu de ta génération pour en être la Vigne" (30/6).
Dieu nous l'affirme : nous pouvons être les graines qui refleuriront le jardin d'Éden.
Mon épouse et moi espérons de tout notre être que votre opération vous permettra de retrouver un nouveau cœur opérationnel. Nous vous souhaitons aussi un bon rétablissement. Revenez-nous bientôt !
Florian L. d'Aquitaine.


Réponse :
"Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines." C'est magnifique !
C'est exactement ce qui se passe. On nous enterre dans le silence et l'oubli, mais ce faisant on nous laisse absolument libres de dire ce que nous avons à dire et de ré-évangéliser le monde comme nous l'entendons.
Merci pour ce commentaire, frère Florian.


29nov14 160C29
"Chacun de nous pénitents doit devenir un Temple au milieu du monde (Rév d'Arès 1/11-12)" [réponse à Thierry 160C24].
Bravo, frère Michel !
Je partage avec vous ce credo qui caractérise si bien La Révélation d'Arès, qui fait de cette Révélation une entreprise spirituelle absolument inédite : le pouvoir de changer le monde est  donné à l'individu avant même d'être donné à un groupe.
La mission d'Arès est tout le contraire d'une religion, d'un parti politique ou d'un syndicat qui s'appuie sur le nombre d'adhérents pour imposer ses idées.
D'ailleurs, je me demande si cette entrée 160 n'est pas une autocritique ou une mise en garde vis à vis des missions d'Arès  qui voudraient privilégier l'action de groupe à l'action individuelle. Or, le groupe a moins de pouvoir de contact que l'individu. Le monde aura de la bienveillance pour un individu alors qu'il aura de la méfiance  pour un groupe aux idées bizarres, automa­tiquement qualifiées de sectaires.
C'est pourquoi, il faut redonner du baume au cœur à tous les Pèlerins d'Arès isolés et relativiser les échecs des actions collectives au niveau des missions locales et de la Maison des Faucons. À chaque fois qu'on ajoute "m" à "m" on s'écarte de "M", et ça, c'est contraire à l'entrée 160 .
Dans notre génération, les actions collectives se sont révélées prématurées et inopportunes, mais, en second plan, les missions locales ont joué une rôle de cohésion interne tout à fait indispensable.
Si, aujourd'hui, je ne me déclare pas Pèlerin d'Arès, c'est suite à la réflexion d'un ancien témoin de Jéhovah qui me disait ceci : "Quand j'expose mes idées, on m'écoute avec enthousiasme, mais quand j'expose mon sigle on ne m'écoute pas et on me ferme la porte au nez." J'en est déduis que cet homme n'était pas l'ennemi du monde, mais qu'un sigle représentant un groupe pouvait l'être.
Aujourd'hui donc, ce que je suis ou ce que je ne suis pas n'a aucune importance. Ce qui compte,c'est que la Parole prenne Sa Place coûte que coûte au milieu des idées ravageuses du monde.
C'est ce que je fais dans les grands médias nationaux après m'être soumis à leur force gravitationnelle, ce qui me permet d'éviter la censure. Dans le dernier commentaire que j'ai pubié, j'attaquais l’État et la religion en plébiscitant l'individu libéré de toute hiérarchie, à l'image et ressemblance de son Dieu, la soumission à Dieu étant la forme la plus évoluée de la Liberté, dans la mesure où l'homme est nécessairement soumis à quelque chose et en premier lieu à sa conscience restreinte.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Il est vrai qu'aujourd'hui les gens n'aiment pas les "sigles", qui sont des signes de ralliement idéologique, des appels à la mobilisation, qui signifie la noyade de l'indididu dans le groupe et les idées qui le constituent comme l'armée, le parti politique, la religion, etc.
Mais nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas une religion, n'avons pas d'idéologie, de dogmes, de règles internes, mais cependant nous sommes des croyants rassemblés dans un petit reste (Rév d'Arès 24/1), parce qu'il y a des actions comme l'apostolat qui trouvent plus de force en agissant à plusieurs qu'individuellement. Jésus envoyait déjà ses disciples deux par deux à la mission, et être deux, c'est déjà être un groupe.
Ce n'est pas le regroupement qui est mauvais en soi, c'est l'idée que les regroupés se font du regroupement en question.


29nov14 160C30
Vous dites : "Nous avons en mains par la pénitence l'énorme Force contradictoire que fit découvrir Newton entre une petite masse et une grosse Masse. Ne dit-on pas qu'une météorite, tellement plus petite que la terre, heurta celle-ci avec une force telle que tous les dinosauriens disparurent ? C'est de la distance soudainement raccourcie entre m (météorite, les pénitents) et M (planète, les mauvais) que résulta cette force".
Il y a comme ça des phrases qui sonnent comme des phrases-clés, et celles-ci me mettent dans une grande joie, j'exulte d'un feu qui remonte de mes entrailles et j'espère que la croûte n'est pas trop épaisse.
Je constate par la force des choses que vous montez en puissance, je sens votre souffle sur moi, je vois votre cheveu tomber, il impactera mon écorce, l'ouvrira et laissera jaillir le feu de mes entrailles.
Frère Michel, vous transformez mon non-être en être de pénitence.
Vous me faites faire ce qu'aucune technologie ne sera capable de faire, se donner bonheur et puissance, sans rien chercher d'autre qu'à vivre en étant heureux, heureux de vivre avec tous, sans exception. Bien sur je suis imparfait dans cette tâche démesurée, limité par mon intelligence. Placé derrière vos talons je marche sur vos traces et d'autres venant à ma suite élargissent les traces qui deviennent "chemin désiré", puis route.
Je suis derrière vous, ne vous arrêtez pas, je veux faire encore avec vous un bon bout de chemin.
Tony de Touraine.


Réponse :
Je suis très touché. Merci, mon frère Tony.


29nov14 160C31 
(De lui :)
Ces quelques mots pour vous dire combien nous sommes avec vous, Yaël et moi, à la veille de votre opération.
Votre Vie et votre exemplarité à suivre les Pas du Père nous montre à tous la voie de la pénitence.
Par votre inlassable amour vous avez su réveiller en nous cet indicible Feu, une espérance à jamais éteinte qui ne fera que grandir dans le coeur des hommes. L'appel à la pénitence à été entendu, à travers les mailles et les filets du péché vous nous avez réveillés.
Un jour, après le labeur et la Moisson, ce sera le Jour, Celui où le Père étendra ses deux bras sur l'univers et il criera sa liesse [Rév d'Arès 31/9]. Vous qui avez eu le courage de monter sur le parvis [2/16], je suis sûr qu'un jour vous verrez le loup habiter avec l'agneau [Isaïe 11/6], et vous l'aurez bien mérité ! En attendant, puisse votre jambe avoir quatre âges [xxxi/18] et le Père vous garder près de votre famille et vos frères quelques années encore.
(D'elle :)

Je crois que vous allez incessemment sous peu vous faire opérer. Je souhaite de tout cœur que tout se déroule bien et que vous vous remettiez vite et nous reveniez en forme.
Je suis en train de rédiger un commentaire mais je suis trop fatiguée et n'arrive pas à le terminer. Je le reprendrai demain soir après mon travail. En attendant je souhaite vous exprimer toute mon affection et l'amour fraternel que je vous porte. Je ne saurais jamais assez vous remercier pour tout ce que vous nous avez apportez à moi, à mes frères, à tous ceux que vous avez su éveiller et aider à faire naître à la Vie pour l'amour de l'humanité et du Père.
Embrassez bien sœur Christiane de ma part
Yaël et Fabrice d'Alsace


Réponse :
Merci pour ces bons vœux de prompt rétablissement après la chirurgie à laquelle je vais être soumis sous peu, quoique l'opération soit retardée de quelques jours. Cela me donne un petit répit pour afficher quelques commentaires.


30nov14 160C32
Cher frère Michel, en l'amour du Père,
Recevez mes plus fraternelles et affectueuses pensées pour vous accompagner dans votre hospitalisation.
Puisse cette opération réussir ! Nous avons encore tellement besoin de vous, de votre enseignement, de vos conseils et de votre amour.
Dans le groupe des 5X6 une belle synergie se met en place. Bon nombre de frères et sœurs s'organisent maintenant en petits groupes pour des missions intensives sur 3 ou 4 jours. Quelques rendez-vous ont été pris pour rencontrer des personnes intéressées au local.
Ce n'est encore qu'un faible balbutiement ; nous découvrons que nous éprouvons de la joie à nous mobiliser ensemble pour aller au Champ.
Soyez assuré de tout mon dévouement dans la mission que vous m'avez confiée.
Héliette P. d'Ile de France et de Provence alternativement.


Réponse :
Merci du fond du cœur pour vos bons vœux de réussite de la chirurgie cardiaque à présent imminente.
Je vous dis, ma sœur Héliette, toute ma reconnaissance fraternelle pour avoir accepté d'assurer la coordination du cinquième groupe missionnaire de Paris que j'ai appelé les 5x6 (cinq fois six). Il y a un bon moment que je ne suis pas allé à Paris pour vous rencontrer tous, mais j'espère être en mesure de le faire en 2015.
En attendant, soyez de vaillants missionnaires.
J'ai retardé mon voyage, mais ce n'est qu'un léger retard.
Ce que les gens trop souvent attendent de prédicateurs de rue — nos missionnaires sont un peu de cette sorte — c'est une recette magique qui leur ouvre les porte du château des merveilles, du nirvana ou du paradis, et c'est un peu cette magie que certains croient trouver dans la bouddhisme ou dans les Étudiants de la Bible (témoins de Jéhovah) et d'autres mouvements. Nous, Pèlerins d'Arès, parlons simplement de bonheur pour l'humanité dans moult générations — or, les gens attendent de la magie tout de suite ! — et de Bien pour vaincre le Mal par la pénitence — et les gens de dire : "C'est du réchauffé et ça ne marche pas."
Notre honnêteté et notre raison profondes nous font refuser d'émerveiller ; nous sommes bien au contraire des prêcheurs de l'effort sur soi et de la patience, qui ressortent du bon sens même. Cela rend votre mission difficile et je vous dis à vous et aux frères et sœurs des 5x6 toute mon immense estime pour un apostolat aussi ingrat dans l'immédiat.
Quand nos frères, des années 90 au début des années 2000,  tentèrent de rendre cette prédication, qu'ils trouvaient morne, plus attrayante en lui donnant un tour social — la fameuse mission sociale — ils finirent de dépouiller notre message de ses derniers liens déjà peu visibles avec la Vie spirituelle, avec la divinité intérieure de l'homme déjà si peu et mal perçue, et notre message se réduisit à absolument rien, d'où une période d'une quinzaine d'années de mission absolument négative que nous tentons de rettraper maintenant.
En résumé, notre message missionnaire refusant de se laisser descendre à la séduction des situations extrêmes, se cantonant au Bonheur et au Bien, thèmes peu sensationnels, peu audibles à des oreilles sourdes, nous devons chercher à affiner ce message pour le rendre sensible au cœur, et à le présenter de la façon la plus grâcieuse sans être pour autant une séduction (Rév d'Arès 20/2). Ce n'est pas du tout facile, je sais cela mieux que personne.
Le monde, il faut voir les choses en face, a vu depuis longtemps, mais surtout depuis deux cents ans, trop de choses trompeuses, contradictoires, irréconciliables, parfois horribles (les guerres), où la religion a rempli un rôle aussi négatoif que la politique, pour s'ouvrir facilement aux idées, qui remontent à des temps immémoriaux, que sont Bonheur et Bien. Partant, la pénitence ne paraît pas quelque chose de clair ou de nécessaire ; notre discours paraît aussi antique qu'inutile. Notre discours est même totalement dépourvu de cette stupidité émerveillante qui, disait Pouchkine, est nécessaire à tout poète. Si nous ne sommes même pas poètes... Alors, quoi dire, qoi faire pour communiquer avec le monde, pour attirer d'autres gens que quelques laissés-pour-compte, pour attirer des gens solides et bien plantés dans la vie ?
Avant tout, il faut la patiente, une patience d'ange. Nous serons entendus un jour par des hommes et femmes intéressants et bien plantés dans la vie, mais pour l'heure nous ne faisons que préparer le terrain. Actuellement les gens ont autre chose en tête, mais ils se rappelleront d'avoir entendu nos apôtres dans la rue ou ailleurs. Leur pensée ne peut pas encore explorer des sentiers qu'ils ne voient pas ou voient très flous. Pour l'heure, cependant, nous tenons compagnie au monde et ce n'est pas si mal. Pensons qu'il n'est pas possible tout de suite d'être entendus par des gens changés en brutes intellectuelles par la logique matérialiste abrupte d'un pouvoir complètement coupé des réalités humaines. Nous ne pouvons pas blâmer d'être médiocre l'homme que révolte l'irréalisme du système, car l'homme est aussi spirituel qu'intellectuel et le dépouiller du spirituel est comme couper les ailes d'un oiseau.
Toute La Révélation d'Arès montre que le Créateur est conscient de la médiocrité dans laquelle est tombée la créature humaine et qu'Il sait mieux que personne la patience et le courage qu'il va falloir au petit reste de pénitents pour recommencer l'ascension vers les Hauteurs Saintes.
On nous prend pour des gens peu réalistes, peu constructifs, plutôt irrésolus, des pauvres modérés dans un monde où seule l'immodération a quelque chance d'être perçue et de faire envie. Toujours est-il que nous ne sommes pas prêts à transiger sur les questions fondamentales qui nous rendent adversaires du système.
Courage, cherchez les meilleurs arguments, efforcez-vous de donner un tour coloré, attrayant à ce que vous dites.
Encore merci pour votre commentaire, ma sœur Héliette. J'espère que ma réponse compensera mon absence, car c'est à peu près ce que j'ai envie de dire aux 5x6 actuellement. Je vous salue et vous embrasse tous.


30nov14 160C33
Vous nous avez donné, grâce au Message du Père qui vous a été révélé, quelque chose de grand.
J’ai appris à ne plus haïr, à me détacher de l’envie d’avoir, de posséder, l’envie de soumettre et de commander. Je devrais être heureux, mais, l’absence de bien dans ce monde ne me le permet pas vraiment.
Vous êtes le début de la mort de la mort, ou plutôt le retour à la vraie Vie.
Nous vous aimons tendrement. De toute façon, avant et après votre voyage vers le Tout Autre, si vous n’y êtes pas déjà de votre vivant, vous serez toujours là dans nos cœurs près de nous.
Vous êtes l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13), le phare dans la nuit, le guide de mes pensées comme nos frères Jésus, Mohamad et tous les autres grands frères.
Vous nous dites : "Aimez vos frères, vivez près d’eux, montrez-leur la Voie dans la prudence et la bienveillance, ce sont vos frères et les enfants du Père. L’Amour est un don du Père qui doit se répandre sur toute l’humanité et comme une goutte de lait dans une grande tasse de café en change la noirceur par une douce couleur.
Bonne opération et à toujours.
Alain et Fatiha J. de Rhône-Alpes


Réponse :
Merci, frère Alain et sœur Fatiha, pour vos bons vœux.
Dans un temps où le mensonge devient vérité à force d'être répété, il est nécessaire que des hommes comme vous deux et vos frères et sœurs missionnaires de Lyon aient la simplicité tenace de dire — dans la rue puisqu'on ferme devant les portes de tous les media — la Vérité telle que le Créateur la rappelle par La Révélation d'Arès : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Comment ? Par la pénitence (30/11).
Notre voix est faible à côté des énormes machines à parler que possède le système, mais elle est porteuse d'une Parole qui contient une Force incomparable. Tenez bon ! Ne vous découragez jamais. Relisez la réponse que j'ai faite à sœur Héliette ci-dessus.
Les gens croient savoir ce qu'est la vérité — pour eux bien rationaliste et matérialiste, bref, "sérieuse" — et puis l'épreuve arrive et actuellement les gens commencent à sentir que les promesses n'ont pas été que des leurres, elles ont été, les quelques fois où elles furent accomplies, des erreurs. Nous nous enfonçons dans une économie absurde qui va nous ruiner, peut-être jusqu'à la misère, plutôt que nous enrichir. Notre heure va sonner. On va nous entendre un jour ou l'autre.


30nov14 160C34
Puisque les médecins vous laissent quelque répit avant de passer au garage pour la révision du moteur, j'en profite pour faire un petit commentaire sur cette entrée "plantons les pommiers de la pénitence".
Encore la pénitence, toujours la pénitence !
Les arbres de la pénitence qui vont produire, n'en doutons pas, de bons fruits auxquels on reconnaît les vrais prophètes disait Jésus. Même si pour l'instant nous ne sommes encore que des pépins en terre comme dit si joliment Florian L. (160C28)
Certains doivent vous trouver rébarbatif, mais ce n'est pas mon cas. Au contraire ! Vous apportez dans cette nouvelle entrée sur la pénitence, une nouveauté dont je n'avais pas encore conscience.
La proximité avec le mal pour peu à peu le réduire, comme la proximité de la lumière peut réduire l'ombre. Je n'avais pas perçu cette dimension dans la pénitence. Je pensais plutôt comme notre sœur Myriam (160C23) qu'il fallait s'éloigner du mal pour ne pas être atteint par lui.
Donc je vais pouvoir donner une autre dynamique à ma pénitence. Pour cela je vous remercie.
Je veux vous dire aussi qu'il est vraiment important que vous continuiez à nous enseigner, car il y encore sûrement des nuances importantes que nous n'avons pas bien saisies. Puisse les médecins faire du bon travail ! Puisse le Père veiller sur vous et ajouter des jours à vos jours, comme dit la Bible, même si quatre générations ne suffiront pas (Rév Arès 24/2) pour voir le monde changer.
Je suis en prière avec vous encore plus que jamais  pour accompagner votre esprit et votre âme dans cette épreuve de la chair
Denis K. (Bretagne Sud)


Réponse :
Oui, avec Myriam et quelques autres que je n'ai pas publiés pour éviter les répétitions, mais que je remercie, vous avez soudainement compris que nous ne changerons pas le monde hors du monde et qu'il nous faut nous mêler à lui pour lui faire bien sentir les bienfaits de la pénitence.
Merci de me le dire, merci de vos bons vœux de réussite pour la chirurgie. Un frère d'Ile de France m'a adressé un commentaire documenté avec images et renvois à des videos où l'on voit l'opération... et il prévient à juste titre: "Les frères pourront ainsi voir les chirurgiens travailler sur vous, mais âmes sensibles s'abstenir !" Bref, un truc plutôt gore, que je m'abstiens de publier et que je n'ai voulu moi-même que survoler. Je dis: À chacun son métier ; il y a le métier de chirurgien et celui de prophète et je laisse à leur métier les chirurgiens ; le miens n'est pas facile non plus et je l'assume, ça me suffit. Je n'ai plus de curiosité pour les mécaniciens plongés dans mon moteur. Avoir les mains dans le cambouis, c'est leur boulot, ce n'est pas le mien.
Embrassez bien pour moi Marie-Élise et tous les frères et sœurs de Lorient !


30nov14 160C35 
Depuis vingt années que nous présentons La Révélation d'Arès sur les stands de notre ville très régulièrement, les habitants de notre ville se sont habitués à notre présence. Un climat de sympathie s'est établi. Ils ne se sentent pas agressés ; ils sont je dirais heureux de nous voir, de nous savoir là. Nous sommes proches d'eux.
Notre pommier  planté au milieu d'eux,avec quelques pommes suspendue les interpellent. Certains viennent, s'approchent, lisent nos panneaux qui arrêtent leurs regards. Les Livres s'envolent au fil des marchés vers les cœurs de femmes et d'hommes touchés par notre langage de moissonneurs. Ils les emportent chez eux pour découvrir le Message du Créateur. Afin d'accomplir la pénitence en eux.
Ce Message qui appelle à accomplir la pénitence en chacun de nous, afin de sauver notre monde du péché des péchés.
Ces petites graines semées qui en s'élevant produiront de nouveaux pommiers  avec des pommes de pénitents qui produiront d'autres pommes de pénitents qui nettoieront le monde et feront que la terre deviendra une terre de Vie perpétuelle avec le Créateur étalé en nous et autour de nous.
Notre petite assemblée (notre pommier) est reliée par l'Amour du Père qui transparait et émane de ses pommes. Cette Lumière d'Amour touche le frère ou la sœur qui nous voit.
Notre stand est beau et attire les regards. Il est simple et beau. Nous sommes proches de ces regards de femmes et d'hommes nos frères,nous sommes reliés à eux. Le pommier est là avec ses pommes de l’espérance et de l'Amour, et il touche le cœur, notre cœur, votre cœur, le cœur de petites pommes qui viendront se greffer à l'arbre.
Ce cœur, votre cœur, Frère Michel qui retrouvera, nous le souhaitons très fort, une nouvelle vie grâce à l’opération qui se rapproche de vous,et qui va lui redonner une vie nouvelle.
Notre prophète bien aimé de ses pommes auxquelles vous avez redonné le gout de la Vie, grâce au Père de l'Univers qui vous a insufflée cette Vie que vous nous avez transmise et que nous transmettrons à notre tour, de générations en générations jusqu'au Jour de Dieu.
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Merci pour la douceur et l'enthousiasme de ce beau commentaire, ma sœur Patricia.
Il se trouve qu'hier et aujourd'hui j'ai reçu un certain nombre de commentaires de contradicteurs, voire de méchants, mais j'ai choisi de ne pas en afficher et de me contenter des bons commentaires de mes frères et sœurs, comme le vôtre.
Comme je ne suis jamais sûr de tout savoir et de tout comprendre, je suis, étant un pénitent, toujours prêt à réfléchir aux contradictions, critiques et autres méchancetés, que je mérire peut-être. Mais, que les positions des gens hostiles soient vraies ou fausses, elles sont malheureusement toujours agressives et, pour ainsi dure, exigent comme un choix immédiat entre l'un ou l'autre camp, elles appellent à des réponses sur le champ. Je n'ai pas envie de répondre sans réfléchir à des gens qui souvent ne réfléchissent pas beaucoup ou qui me connaissent trop peu.
Vous, vous réfléchissez depuis plus de vingt ans à La Révélation d'Arès et à mon enseignement, et aussi vous me connaissez bien. Merci pour votre amour fraternel et votre confiance.
Embrassez pour moi Roger, vos enfants, votre femille et tous les frères et sœurs des Hautes Alpes.


01déc14 160C36
Magnifique image que celle de planter les pommiers de la pénitence.
Lorsque, je vois Mikal, il y a une attirance, c’est le rayonnement de sa pénitence qui m’attire irrésistiblement, car je sens dans ma chair, son amour évangélique absolu.
Bien que soumis à d’innombrables tentations, d'épreuves, je garde la foi, je suis plus attiré par le Bien que par le mal. L’exemplarité de Mikal et de sœurs et frères de proximité, leur amour fraternel, évangélique, amour non-jugement, mais, simplement amour fraternel, spirituel m’attirent, me donne force, m'incitent à réfléchir, à entrer en moi-même, à me remettre en question.
Les échanges, les confidences entre apôtres frères et sœurs sur nos difficultés à la moisson, à la pénitence, comment dépasser tel ou tel péché, sur nos actions pour être encore plus pénitents, pour renoncer à tel ou tel mal et faire le Bien à la place, en étant tout simplement aimant, comme Dieu, nous aime. Tout cela me donne de la force, encore plus envie de changer d’être pénitent, car, je vois des sœurs et frères changer, je les vois penser, parler, agir spirituellement différemment que par le passé. C’est une preuve incontestable que la pénitence nous transforme, fait de nous des fils de Dieu, des christs, ça donne envie.
C’est aux fruits que l’on reconnait l’arbre. Plus nous serons aimants, fraternels, spirituels, exemplaires, notre prochain que nous rencontrons viendra vers nous attiré par nos pénitences, notre amour évangélique.
Le frère (est) parleur.(Rév d'Arès xLix/5) : Annotations Bilingue: Parleur: Celui qui ne se tait pas, par opposition à celui qui croit seulement. Tout croyant rallié à La Révélation d'Arès doit être missionnaire (parleur), prophète par analogie au prophète. Tout comme la pénitence, l'apostolat est un devoir naturel pour tout vrai croyant, (parce que) le femier, (c'est de lui que) sort le jardin.(xxii/9). Tu es l'arbre (et) la rave et la fleur (de l'arbre).(xii/17).
Merci à tous les commentaires qui me nourrissent. Je m’identifie à certains.
Que la Main Protectrice du Père Éternel se pose sur vous, bien aimé frère Michel, ainsi que sur sœur Christiane, votre famille et tous nous sœurs et frères apôtres de l’idéal, je vous aime très fort et vous dis à très bientôt.
Didier Br. d'Ile de France.


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
On m'a offert dernièrement "pour lire à l'hôpital" un ouvrage de Jean d'Ormesson intitulé "Comme un chant d'espérance", qui est un livre vite lu, un ensemble de pensées où l'auteur cabotine brillamment autour de grandes questions : Dieu existe-t-il ou n'existe-t-il pas ? Y a-t-il quelque chose ou n'y a-t-il rien après la mort ? Descendons-nous du protozoaire et du singe ou sommes-nous autre chose de créé spécialement ? Etc ? Mais sans répondre à rien, disant pour finir: "Dieu est dans la nature sur le mode de l'absence et il est hors de la nature sur le monde de la présence," qui, avec de grands mots, ne signifie strictement rien. Raison sans doute pour laquelle il a été décoré de la Légion d'Honneur, puisque nous vivons des temps où l'on est d'autant plus brillant qu'on parle plus fortement pour ne rien dire.
Mais pour nous, Pèlerins d'Arès, disciples d'un ouvrage du Pàre, La Révélation d'Arès, qui n'est pas, loin de là, le succès de librairie qu'est "Comme un chant d'espérance" de Jean d'Ormesson, la Vérité est claire et n'a qu'un seul sens : le Créateur existe. Le Créateur existe, quel que soit le Nom qu'on lui donne: Dieu, Allah, Brahma, le Grand Esprit, etc., et nous sommes des êtres image et ressemblances du Créateur et nous pouvons trouver le Bonheur en vainquant le Mal par la pénitence. C'est simple, mais très clair et c'est un Tout auquel il n'y a rien à ajouter.
Vous êtes, vous, mon frère Didier, homme simple, esprit frais et vrai, un de ces hommes qui ont le bonheur de ressembler aux enfants, ressemblance qui vous fera entrer dans le Royaume, disait Jésus. Vous un homme plein de foi simple, pure, active, l'exemple même de l'espérance que nous nourrissons en nous et grâce à laquelle nous changerons ce monde par la pénitence en l'accomplissant en nous et en la prêchant aux autres.
Merci pour ce beau commentaire, pour vos bons vœux, frère Didier. Vous êtes dans mes pensées chaque jour.


01déc14 160C37
Je réfléchis tout haut, je m’étends un peu sur des observations-certitudes provisoires, mais c’est pour avancer :
Cela fait déjà longtemps que j’avais compris que le salut du monde viendrait d’un corps à corps aimant du petit reste avec le monde. Et qu’hors du partage rapproché il n’y avait pas de conscience adaptée possible.
Pour trouver des idées  de contacts rapprochés avec le monde — dans le cadre de cette entrée — il faut à mon avis observer les maux totalement sous-estimés par le monde, maux en rapport direct avec nos efforts de pénitence, pour les mettre à leurs vraies places de gravité et ainsi faire faire aux hommes un transfert de valeurs, des valeurs du monde aux valeurs de la pénitence.
Par exemple, toutes les fâcheries dans les familles ou au travail, qui sont vues comme des normalités pas du tout graves, bien que cela fasse souffrir. Je crois depuis des années que nous avons un créneau dans la réconciliation de proximité et j’ai déjà fait plusieurs actions dans ce sens. Là les maux les plus crus, les plus fous  ou débiles, car fictionnels, apparaissent dès qu’on prend le temps de parler avec les intéressés. Mais c’est comme des nœuds à l’apparence insolubles qui ont fini par créer une réalité-fiction enfermante et indépassable.
"Le Père n’aide qu’à faire la paix," interstice dans Le Livre page 127 (edition 2009). Nous pouvons nous présenter en face d’hommes et femmes en conflit comme des pénitents qui n’aident qu’à faire la paix, sans prise de parti. Le monde à pris l’habitude de laisser ces conflits se dérouler devant lui sans intervenir. Nous pouvons mettre fin à cette habitude. Réagir aux conflits de proximité en proposant nos services, parce qu’ils nous concernent aussi. Pour Dieu la famille c’est l’importance même et là nous pouvons proposer nos soins de pénitents qui n’avons pas peur de parler (ou qui dépassons cette peur) — le frère est parleur (Rév d'Arès xLix/5) —, parce que dans les fâcheries la parole est prisonnière du mal et qu’il faut aider à renouer avec la parole de paix et de bonheur.
Une déculturation que m’a fait vivre La Révélation d’Arès, c’est sur la manière de voir la lutte contre le mal. Au début je n’aimais pas cette notion parce que j’étais prudent avec la force de fascination même du mal et j’avais peur que celui-ci  finisse par m’obséder si je luttais contre lui. Mais c’est parce qu’inconsciemment je n’avais pas encore la vision bien affirmée que tout le mal venait des hommes ; je voyais le mal comme une réalité autonome ; j’étais superstitieux sur lui — d’ailleurs dans les commentaires de la première édition  de La Révélation d’Arès cela n’était pas encore affirmé : L’homme était d’un coté un être libre et le tentateur était un être à part libre aussi (encadré page 109, édition couverture jaune). Pour Dieu dans sa réalité, le mal des hommes est comme une fiction que les hommes se sont inventée eux-mêmes. Pour retrouver la Réalité de Dieu conjointe à la réalité des hommes il faut faire pénitence. Là il y a adéquation de nature. Alors la captation du mal disparaît.
Dit à l’envers, le mal est la fiction que les  hommes se sont inventée, fiction en opposition à la réalité qu’est Dieu. Alors il suffit de connaître ce qu’est pour Dieu la réalité et une réalité du mal qui nous possède apparaît. Une femme qui commence à lire La Révélation d’Arès me demandait s'il y avait des désenvouteurs chez nous; parce qu’elle se sentait au prise avec des esprits mauvais. Je lui ai répondu que si elle commençait sa pénitence, cela disparaitrait automatiquement, que nous n’avions pas besoin de désenvoûteurs. Pour l’instant elle ne m’a pas cru. J’essaierai d’approfondir avec elle la pénitence et sa vision du mal, si elle m’en donne l’occasion.
Le mal prend vie par notre amour du mal qui lui donne l’eau nécessaire à sa vie. La raie dit: "Mange-moi !" mais si tu manges, la raie te boit dans le foie (Rév d'Arès xLii 6-7).
Ce que j’ai repéré sur le mal, c’est qu’au début qu’on commet un péché, on  est plus grand que ce péché, mais si on le répète et qu’on lui donne "notre amour" on lui donne vie par cet amour et à un moment donné  il nous dépasse, alors on perd conscience du péché parce qu’on vit dedans. On n’a plus l’élément comparateur du bien, notre possession de nous-mêmes qui nous restait, qui nous permettait d’en avoir conscience.
Le mal plus on le nourrit plus il devient comme un élément autonome par rapport à nous (on a cette impression mais c’est faux)  qui a sa vie et que l’on ne contrôle plus. Alors il nous possède. Mais il reste dépendant de nous. Qu’on cesse de le nourrir et il peut mourir et disparaître, mais les restes psychiques -— créés par l’existence mauvaise d’un moment — peuvent nous hanter des dizaines d’années. La vraie difficulté cependant qui m’apparaît ce sont les maux que l’on répète par mimétisme de nos ainés dès que l’on est petit et dont on a perdu totalement conscience.
D’ailleurs, on doit être atteint avant même de naître par le mal, car dans le cas contraire comment expliquer les bébés malformés? Mais la Parole de Dieu nous redonne l’élément comparateur actif du bien  si on l’accomplit. Ainsi je vois une autre raison complémentaire au triomphe final d’un petit reste, c’est que l’expansion du mal a une limite ou en tous cas un fort ralentissement par la maladie et la mort. Alors que le Bien quant à lui peut se développer à l’infini de manière perpétuelle. Alors, si on tient bon, "sans se décourager",  le Bien ne peut que triompher. Ainsi un petit nombre d’hommes qui créeront du Bien "à l’infini" représenteront beaucoup plus de quantité que beaucoup d’hommes qui créeront du mal limités par la maladie et la mort.
Je croyais avant qu’il suffisait de rester branché sur la production de Bien sans m’occuper du mal qui disparaitrait de lui-même absorbé dans la production de Bien, converti par celui-ci. Mais j’ai compris aujourd’hui qu’il était utile de vivre sur les deux tableaux : acquisition du Bien, repérage et destruction du mal, parce qu’on ne sent pas la plupart des maux et qu’ils nous barrent pourtant l’accès au Bonheur et à la Vie.
À l’intérieur de nous un mal qui fait mal c’est un mal débarrassé du mensonge, c’est presque une bénédiction pour un pénitent qui alors voyant le mal en face peut s’en débarrasser. Souvent je dis à Dieu que je préfère voir le mal dans sa laideur , dans sa froideur, parce qu’alors je retrouve les moyens de lutter, je retrouve les moyens de la  possession de moi-même dans le bien. Le faux chaux [chaud ?], la fausse certitude, le faux bien-être, etc, nous maintiennent hors de la réalité de Dieu de manière tellement efficace que quand on s’en rend compte on se rend compte de bonheur que c’est que d’avoir la foi qui nous donne à respirer malgré tout du Bien et nous donne la possibilité d’avancer. On peut rester toute sa vie prisonnier ainsi et mourir sans rien avoir compris. D’où les interventions de Dieu je crois.
Je pense que nous n’avons pas encore de vision simplifiée immédiate de la pénitence, je veux dire comme d’une réalité spirituelle unie, nous sommes obligés de la présenter de manière décomposée : amour, paix, liberté, intelligence du cœur, pardon,.en sachant qu’au bout de ces efforts reviendra la Vie spirituelle unie.
Suite à la lecture de cette entrée j’ai compris qu’en fait l’inverse du pénitent c’était le pécheur et que donc l’inverse du pécheur c’était le pénitent. On ne sait pas mieux distinguer la réalité du pécheur qu’on ne sait bien distinguer la réalité du pénitent.
Le cadre de la pénitence et son but, c’est la communion humaine ("Le Pèlerin d'Arès 1993-96"  page 96), la communion de toute la grande famille humaine. Ainsi être pécheur c’est déjà refuser cette grande famille, cela me semble un bon point de netteté. Reconnaître que tout homme qu’on croise ou qu’on voit à la télé fait partie de notre famille, cela me semble une bonne prise de conscience de pénitence.
Il me semble qu’on peut dire aussi que la pénitence c’est la communion aussi avec toute la "famille" Divine ? Parce que si on  dit que Dieu est Père ou Mère  on peut dire aussi qu’il est toute la famille ? Un Être "famille".  Cela me parle plus person­nellement pour sentir la réalité  de la Vie et sa richesse. On pourrait peut-être alors tenter une simplification en disant que la pénitence, ce sont  les moyens de la  grande famille humaine et spirituelle  pour être et rester heureuse sur terre et dans le Ciel.
Autre sujet : J’ai une question sur les réponses que vous avez faites dans l’entrée précédente, car j’ai l’impression qu’il manque un chainon cognitif entre vos deux réponses. Là j’avoue ne plus saisir quelles sont les conditions de l’une ou de l’autre attitude ?
159c122
à Myriam C.
Et, bien sûr, votre pénitence dans la joie et la fête sera l'outil essentiel de cette magnifique construction. Ne forcez jamais rien, car en se forçant on devient mystique et cela il ne le faut pas. Laissez-vous grandir peu à peu dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté.
159c123
à Jean Brice H de Lorraine vous dites
Certes je repousse ce sentiment, mais il me traverse, il est là, je ne suis pas un ange, je me force à faire confiance à mon Créateur qui me dit que je dois aimer, sinon par sentiment, du moins par devoir. Alors faites comme moi, les sentiments que vous n'éprouvez pas, imposez-les vous par devoir !
J’espère comme tous mes frères et sœurs que tout ce passera bien pour vous dans votre opération. On a besoin de vous c’est sûr.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
"Je crois depuis des années que nous avons un créneau dans la réconciliation de proximité," dites-vous, frère Bernard, et c'est absolument vrai. Ce rôle de réconciliateurs m'était devenu tout à fait évident dans les années 80 et je prévoyais de créer une association à succursales locales du nom, par exemple, de "Arbitrage" ou "Abitrage et Paix", mais des pèlerins de passage à Arès, auxquels je m'ouvrais de ce projet pour prendre leur avis, me firent deux sortes de remarque.
Les uns me firent remarquer que l'arbitrage était le privilège des magistrats, des avocats et des notaires et que nous serions attaqués comme de dangereux incompétrents.
Les autres me firent remarquer que nous ne comptions pas de frères et sœurs assez pénitents encore pour agir en réconciliateurs crédibles.
Sur ce dernier points ils avaient raison à l'époque.
Sur le premier point — l'arbitrage fraternel comme concurrent de l'arbitrage juridique — je n'ai jamais vraiment travaillé et je ne saurais dire si tout simplement "le monde à pris l’habitude de laisser ces conflits se dérouler devant lui sans intervenir" ou si un arbitrage qui ne serait pas juridiquement fondé ne serait pas autorisé.
Mais aujourd'hui ? La question peut en effet se poser à nouveau et ce serait là une bonne façon de nous rendre plus visibles aux yeux du monde.
Comme je l'ai dit et redit, notre premier souci est la mission, encore la mission, toujours la mission, mais peut-être ce ministère d'arbitrage ou de réconciliation entre-il dans le cadre de la mission ? Cette tâche ne demanderait-elle pas une certaine formation juridique, à tout le moins psychologique ? La foi et l'amour suffiraient-ils à réconcilier les hommes dans toutes les situations conflictuelles ? La foi et l'amour suffisent-ils à éviter de graves bourdes dans un domaine où les passions sont à vif comme des plaies ? Je pense qu'il y a là un sujet de réflexion, d'information, d'étude préalable en somme. Je ne crois pas que nous soyons les premiers à y penser et alors je me demande pourquoi on entend si peu parler de mission réconciliatrice bénévole ?
Autre chose. Une note de moi dit bien dans l'édition de La Révélation d'Arès dite "L'Intégrale" : "L’homme est d’un coté un être libre et le tentateur est un être à part libre aussi (encadré page 109, édition couverture jaune)," mais l'homme tenté étant son propre tentateur, autrement dit, l'homme et le tentateur n'étant qu'une seule et même personne, il n'y a pas vraimet de contradiction, mais j'étais à l'époque prudent dans mes affirmations, sachant que, pour la plupart de mes frères et sœurs, l'homme était considéré une entité et le démon comme une tout autre entité, il me fallait les faire progresser graduellement. J'avais peut-être tort.
J'aime beaucoup votre long commentaire qui est, comme vous dite, un "penser tout haut" de ce que vous vivez intérieurement, mais le temps me manque pour le commenter, car mon départ pour l'hôpital est très proche et je n'ai plus beaucoup de temps pour développer ma propre pensée.
Je regrette aussi de ne pas comprendre quelles questions vous voulez me poser à propos de mes deux réponses de la page de commentaires 159. Je reste donc ici dans le silence.
Merci pour ce beau commentaire, frère Bernard.


01déc14 160C38
Ta vie sera un blâme pour les impies ; ils ne supporteront pas ta vue.Les princes du culte et les prêtres surtout, beaucoup de leur rebelles aussi (Rév d'Arès 36/21).
Les contradictions comme les critiques sont omniprésentes en ce monde morcelé. Ce sont des remous de surface, les tempêtes des malaises, la souffrance qui se trouve derrière ce que le père appelle l'impénitence.
L'abscence d'amour et d'intelligence du cœur. Vous avez écris" mérire" (160C35)  au lieu de "mérite", et peut être effectivement devriez vous en rire pour guérir les blessures des coups reçus. Mais vous ne le faite pas, car l'Eau va dans un pli d'argent (i/13) nous dit le Père. Elle coule le long des rides que donne le plus noble souci qui soit, le souci d' aider les âmes à naître et de changer le monde .
Qui mérite la méchanceté, celle qui entretient le monde dans le malheur et la perfection du Mal ? Elle se fait même confondre et passer pour le Bien au point de ne plus pouvoir le "sentir" sous quelque forme qu'il puisse, depuis des millénaires en survivre miraculeusement pour crier sur les toits et se mettre en Lumière encore aujourd'hui : La vengeance sans fin s'arrête au pied de la force du pénitent.
Puissent ces hommes ne jamais perdre de vue que nous nous insurgeons et combattons des principes, mais respectons tout homme et toute femme pour le frère ou la sœur potentiel qu'il ou elle contient et qui peut guérir du mal par la force du Bien. Et pour cela la future étoile que sera la terre en Son Jour et le monde qu'elle porte a encore besoin de votre voix (xxxvii/1)
Que Dieu vous bénisse et guérisse
Avec vous dans la Lumière
Guy de l'Hérault


Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, frère Guy..


01déc14 160C39
Ô frère Michel, nous vous aimons d’amour tendre et fraternel, laissons pour l’heure les méchants à leurs commentaires méchants et stériles. Comme dit Qohelet il y a un temps pour tout sous le soleil.
Mon frère aîné a subi l'an dernier (à peu près la même époque) la même opération que vous allez subir dans une clinique parisienne : Changement de valve, depuis il se porte bien et pratique beaucoup la bicyclette.
C’est après votre opération que je crains pour vous, car sœur Christiane, qui est aux petits soins pour vous, risque de vous équiper pour votre rééducation en matériel et vous dira peut-être : "Ce matin ça sera 20 tractions ou 20 longueurs du grand bassin, et sur le dos !" Ah ah ah, vous n’êtes pas sorti de l’auberge.
Merci pour cette très belle entrée, vous transposez si bien la formulation de la gravitation universelle dans le domaine spirituel, à un détail près et qui n’est qu’un tout petit détail, cela s’entend, et qui ne vous a certes pas échappé (mais vous ne vouliez pas complexifier le sujet) : l’énorme Force Irrésistible que libère la proximité de la masse m du Bien et de la masse M du Mal n’est pas proportionnel à l’inverse de la distance mais plutôt à l’inverse du carré de la distance. Ce qui est plutôt réjouissant, car cela signifie bien que cette Force qu’engendre le petit reste de masse m n’augmente pas de façon simplement propor­tionnelle mais plutôt de façon exponentielle, donc irrésistiblement (cela dépasse nos sens), à mesure que la distance se minimise jusqu’au contact. On voit bien qu’ici Dieu, le Grand Imprévu, l’Inattendu met d’une façon ou d’une autre toute Sa masse dans la lutte qui oppose son Enfant au Mal.
Encore merci.
Hacina, les enfants et moi vous embrassons de toute notre affection, embrassez également sœur Christiane pour nous.
Salah B. d’Île de France.


Réponse :
Oui, vous avez raison, c'est la carré de la distance qu'on trouve dans l'équation de Newton, mais le carré de la distance dépend de la distance et je préfère ne pas trop compliquer les choses pour nos frères peu versés dans les mathématiques.
Je ne manquerai pas d'embrasser sœur Christiane pour vous, Salah, Hacina et les enfants.
Mais je ne crains pas du tout que mon épouse m'impose de faire " 20 tractions ou 20 longueurs du grand bassin, et sur le dos !" car il y a quelque chose que peu d'entre nous savent, c'est que sœur Christiane a horreur de la gymnastique. Elle a même simplement horreur de courir. Je n'ai jamais compris comment cette femme qui a un très beau corps, comme sculpté par l'exercice, n'ait jamais fait d'exercice.
Mes filles regardent leur maman manger du fromage avec un bon quignon de pain avec appétit et lui disent en soupirant : "Mais comment fais-tu, maman, pour manger comme ça et ne jamais grossir ?" Cependant, il faut noter que sœur Christiane qui, elle ne se prive pas de fromage, m'en prive totalement. Passons ! Elle est extraordinaire, à 70 ans très bientôt, elle n'a pas de cholestérol, pas de tension, pas de... enfin, elle n'a rien d'autre que de l'arthrite, mais qui ne l'empêche pas de travailler, de couper des potirons coriaces comme du crocodile avec un couteau énorme, un couteau d'assassin, avec ses pauvres doigts arthritiques. De la voir préparer sa soupe j'ai la chair de poule et j'ai beau lui assurer que j'ai horreur du potiron et qu'elle doit cesser de s'attaquer à ces légumes dont on fait les carosses, aussi énormes que durs comme fer... Mais elle ne me croit pas.
Merci, frère Salah, pour ce beau commentaire.


01déc14 160C40
Mikal, de votre mâchoire pousse l'arbre à la pointe toujours verte (xvi/13) et par gravité vos fruits sont attirés vers le Bien qui seul vaincra le Mal.
Du coup je suis tombé sur le verset xvi/11 de La Révélation d'Arès et sur son annotation !
Libre à chacun de les lire.
Allez, petits pénitents moissonneurs, mais géants (Rév d'Arès 31/6) du Ciel !
Pratiquez le pardon, appelez au Bien (Coran VII/199 sourate Al 'Araf) et ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire (Rév d'Arès 37/9).
Ne forcez jamais rien (voir la fin de votre réponse 159C122). Pas de contrainte en religion !".  La voie droite (Vérité) se distingue de l'erreur (Coran sourate, La Vache 2/256).
Dieu le Père-Mère de l'univers vous envoie (vous vous y êtes soumis) nous montrer ou est la Lumiére (Rév d'Arès 38/5 - ix/8 - xxi/10 - xxiii/10 ) et peu a peu ont chauffe en nous le Fond (xxxix/8) et de génération en génération nous serons toujours plus lumineux, bons (36/19), libres (10/10), pénitents (30/11, 37/3) moissonneurs (35/1-2, 37/8), en restant humbles, lucides, réalistes, les pieds sur terre, le torse dans les nuages et la téte dans les étoiles (géants du Ciel), pour ainsi raccourcir la distance entre le Bien, la petite masse m des pénitents et la grande masse M, le monde de Mal, qui voyant toujours plus clairement par ce rapprochement nos réalité, simplicité, vérité, progressivement seront attirés vers la poussière devenue le miel (Rév.d'Arès xii + annotations), c'est déjà le cas un peu partout !
En février 2010 (Entrée 105) je vous écrivais: "On en reparlera dans 20 ans !", donc je ne m’inquiète pas trop trop trop pour votre hospitalisation imminente, et en février 2030, je vous en reparlerais ! Et si je suis à ce point dans l'erreur, en vérité votre Message (Celui de Dieu 4/11) est passé et s'accomplit lentement et inexorablement.
Merci, Seigneur (Rév d'Arès 28/27, 35/13), merci à tous prophètes (2/1-21), d'Adam repentant, de Noé à Mikal en passent par Zoroastre (Zarathoustra), Bouddha (Siddhârta), Jésus, Mouhamad, d'avoir donné un sens (une direction de certitude noble, spirituelle) a ma vie tout simplement, la pénitence et la recherche du petit reste (24/1, 26/1, 29/2, 33/12), pour que vienne enfin le Jour (31/8) de l'Iluminé (23/2).
Aurai-je été un apôtre fécond ?
Faible lumignon (32/5), je ne brille pas, par l'excellence de ma pénitence, mais vous nous montrez dans l'arc en Ciel, les couleurs qui ne vont pas et celles qui vont : le Bien.
Alain M. d’Île de France


Réponse :
Un grand merci, frère Alain, pour ce commentaire exceptionnellement long sous votre main.
Vous dites : "Vos fruits sont attirés vers le Bien qui seul vaincra le Mal." Ce n'est pas cela que dit mon entrée 160. Elle dit que mes "fruits sont attirés vers le" Mal que la masse apparemment beaucoup plus légère de mon Bien écrasera et tuera, si la distance entre mon Bien et le Mal devient très courte.
Ceci dit, je reste ébahi de bonheur en lisant ce commentaire qui fait preuve de votre conscience très aiguë de la Vérité que nous apporte La Révélation d'Arès et que vous avez à enseigner au monde par votre mission. Êtes-vous "un apôtre fécond ?" Mais oui ! Certes, comme chacun de nous vous n'êtes qu'un pénitent, c.-à-d. un homme imparfait, mais vous êtes entré dans les tropiques de la connaissance transcendante et capable de la communiquer au monde.
Donc, rendez-vous en 2030 ! J'aurai 101 ans alors ! Si je vis encore à ce moment-là, je veux que ce soit avec toute ma tête pour continuer de conduire vers la Victoire le peuple dont le Père m'a fait le frère aîné (Rév d'Arès 16/1).


01déc14 160C41
Que cette nouvelle entrée pleine de Puissance et de Lumière est belle !
Chacune de vos entrées m'exhorte, votre œil (se pose) sur mon faible lumignon, (pour que je) ne donne pas le pain avec l(es) pique(s, ni) l'Eau avec la bave (Rév d'Arès xx/11).
Tout y est sublime. Et ici vous poussez plus loin, vous couchez sur nos crânes (Rév d'Arès xxx/19) pour insister sur l'indispensable nécessité de la pénitence qui changera le monde.
Votre courage et la hardiesse de vos mots à dire, redire et exprimer le sens créatif et indispensable de notre pénitence remplissent mes reins qui portent au devant du monde le Souffle du Père. Tant de tournures claires, concises, frappantes! Vous parlez, la poussière devient le miel. Le miel fait le fort. Parle ! (Rév d'Arès xii/4).
Mikal, merci de me faire plus forte, plus intelligente, plus libre de prendre votre voix (Rév d'Arès xxxvii/9) pour honorer le Père dans ma mission.
Je ne suis pas du tout mathématicienne mais je trouve merveilleux d'apprendre et de lire "Je crois comme Pythagore que tout — même le Père, la Vérité et la Vie — est exprimable en chiffres comme en mots et que, le Jour venu (Rév d'Arès 31/8), nous ressusciterons conscients de formulations pour l'heure cachées sous l'insondable ignorance où le mal nous a plongés". C'est vraiment très beau, toute cette connaissance pleine de ces Merveilles du Créateur encore cachées mais existantes. Je crois que notre génération ne peut pas soupçonner la Beauté de cette Vie, de cette Source enfouie (Rév d'Arès 24/4) sous le péché, et pourtant je la crois si accessible !
Pour cette première génération nous avançons en tâtonnant dans notre pénitence. Faire tout ce qu'on peut faire chaque jour, le Père ne demande pas plus mais pas moins !
Si je comprends bien votre pensée, cette pomme qui mûrit sur son pommier est l'image de ma pénitence qui se développe chaque fois que je fais le bien, et comme cette pomme qui tombe, elle cherra et deviendra visible, alors elle se révèlera.
En vous lisant j'ai alors fait le parallèle avec ces versets du Père qui me frappent toujours par la force de leur portée :
la gent(e) parle (du haut du Mont) : " La taure entre dans la cuisse."
(La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) ;
le faucon, (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ;
(par) mille (et) mille (ils) battent la terre,
(comme( les haches (ils s'a)battent. (Rév d'Arès xLv/10-14)

Très cher prophète, que votre opération chirurgicale puisse se réaliser dans les plus excellentes conditions pour vous, que ce cœur physique soit réparé et que votre convalescence se déroule dans le plus grand soin pour vous.
Chaque jour prochain, je vais donner à ma pénitence un nouveau réalisme avec cette belle image du "pommier". Raccourcir la distance de ce va-et-vient entre votre prophétisme et le marmot que je suis, entre le Père que je recherche en moi dans ma prière et ma réalité, entre ma pénitence et mon prochain qui me donne les moyens de mûrir ma pénitence, entre le mal et le Bien et rendre visible ce lent mûrissement
Je repense aussi à cette phrase que vous aviez dit il y a peut-être une vingtaine d'années dans l'enceinte de la Maison de la Sainte Parole, j'étais alors jeune dans le mouvement : "Notre pénitence ne se mesure pas en quantité d'individus mais en qualité, s'il y avait 100 ou 200, 300 christs ici, le monde changerait".
Je vous redis tous mes vœux les plus chers de conditions excellentes en tout point, durant tous ces prochains jours et semaines, pour vous et aussi pour votre épouse, notre chère sœur Christiane.
Anne-Claire B. d'Ile de France


Réponse :
Merci, sœur Anne-Claire, pour ce beau témoignage !
La pénitence est lente, tous nous changeons nos vies lentement, et vous en êtes une démonstration.
Vous avez maintannt intégré à votre existence la vie spirituelle telle que le Père a souhaité qu'elle soit.
Certes, aucun homme et aucune femme ne peut être parfait(e), mais votre mission va se ressentir en bien de plus en plus de ces progrès considérables que vous avez faits.
Quand je vous demandai d'être à Paris une sœur d'accueil, je n'étais pas sans ignorer que vous n'étiez pas encore le Pèlerin d'Arès idéal pour cette tâche. Mais qui l'était ? Personne. Toutefois, vous aviez quelque chose de puissant en vous : la force assez exceptionnelle de votre foi et de votre confiance et cela vous a conduit là où vous êtes aujourd'hui.
Je suis heureux que vous soyez parmi ceux et celles qui vont construire l'Assemblée parisienne qui commence à prendre forme. Tout est lent, mais rien de sûr ne se fait sans lenteur. Alleluia !


01déc14 160C42
Prophète bien-aimé,
Aux commentaires déjà nombreux de mes frères et sœurs, je joins le mien pour vous souhaiter, avec toute ma force et tout mon cœur, une réussite totale dans l'opération chirurgicale à venir !
Je pense aussi très fort à votre épouse et à toute votre famille,
Marie du Rhône


Réponse :
Voilà cette jeunesse qui monte, qui monte et se montre maintenant parmi nous. Je vous connais à peine, mais je suis tellement heureux que vous apparaissiez soudain dans un commentaire, je l'affiche.
Merci, ma sœur Marie !


01déc14 160C43
Tout d'abord
Merci, frère Michel, pour tout vos efforts de pénitence, de courage, de travail, d'amour, d'appel à la pénitence, inlassables et hors du commun, pour votre incorruptibilité, votre soumission à Dieu, depuis quarante ans que le Père vous a exhorté à Le suivre.
Puisse-t-Il vous envelopper de protection pour votre opération chirurgicale et qu'ainsi nous ayons la chance, la grande joie de vous avoir encore le plus possible parmi nous en chair et en os.
Nous avons, je pense, encore besoin d'entendre beaucoup de vos paroles pour faire nôtre cette simplicité que vous essayez de rentrer dans nos têtes : Il suffit d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de vous libérer de tous préjugés et peurs et de chercher toujours l'intelligence du cœur, bref d’être pénitent et de moissonner d'autres pénitents pour petit à petit changer donc sauver le monde.
Des commentateurs méchants vous écrivent régulièrement — Le vent (par ton souffle sou)lève la peau, les chiens bavent. Les singes rient.(Rév d'Arès IX/1-2) —. Ça me fait penser à Jésus qui était venu libérer les hommes et qui lors de sa crucifixion s'était adressé au Père Lui disant : Père remets-leur; car ils ne savent pas ce qu'il font (Luc 23/34).
Nous n'avons pas beaucoup évolué il faut croire !
Vous êtes et les pelerins d'Arès sont à votre suite comparables à des démineurs et jardiniers du monde : les péchés comme des mines remplissent le monde et explosent au hasard, et vous venez avec courage pour déminer partout où vous pouvez et replanter en plus un pommier de la pénitence. Mais l'homme est fou ! L'homme barre la route de son sauveur. Sincère pourtant l'homme peut l'être, mais il ne croit pas à ces fariboles de mines que sont les péchés et pas plus à ces fariboles de pommiers de la pénitence.
L'homme n'a pas les yeux pour voir les mutilations et morts spirituelles que les péchés comme des mines provoquent, comment pourrait-il croire qu'il ait besoin vital de se nourrir des pommes des  pommiers de la pénitence ?
C'est que, par l'époque, l'homme est handicapé par le rationalisme qui lui a suggéré que la vérité c'est de ne croire que ce qu'il voit. Et étant myope et, du coup, il ne croit pas.
Quand vous dite Frère Michel :
À DÉFAUT D'ÊTRE VITE NOMBREUX, DEVENONS VITE PLUS VISIBLES !
Qu'est ce que vous entendez par être plus visibles ?
Est-ce que ça veut dire : soyons de plus grands pénitents, parlons plus de la pénitence autour de nous et faisons des actions publiques plus visibles, peut-être en nombres plus grands ou avec des panneaux plus voyants, ou d'autres choses ?   
Xavier H de PACA


Réponse :
"Vous pouvez... replanter en plus un pommier de la pénitence," me dites-vous, frère Xavier, et je pense au Cantique des Cantiques : Comme un pommier parmi les arbres de la forêt..." (Cantique,des Cantiques 2/3). Personne n'a jamais entendu parler d'une forêt avec un pommier ou des pommiers parmi ses arbres, mais justement, c'est cette bizarrerie poétique qui évoque quelque chose qui n'existe pas encore, mais qui existera.
Vous avez donné, sans le savoir la réponse à votre question : "Qu'est-ce que vous entendez par être plus visible ?"
"Il suffit d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de vous libérer de tous préjugés et peurs et de chercher toujours l'intelligence du cœur, bref d’être pénitent et de moissonner d'autres pénitents pour petit à petit changer donc sauver le monde," mais j'ajoute : Il suffit de le faire visiblement, il suffit d'être visiblement pénitent, il suffit de ne pas cacher qu'on l'est, même discrètement, même et surtout sans vantardise ni exhibitionnisme, mais simplement visiblement, sans se cacher, sans faire semblant d'être, de penser, de parler comme tout le monde.
Être, c'est aussi témoigner.
Mais vous pouvez, en plus, être plus voyants aux yeux du monde par des manifestations, des visuels, des sons, etc., qui fassent entrer dans les têtes des hommes ces mots: Pénitents, Pèlerins d'Arès, etc.
Merci pour votre commentaire, frère Xavier !


01déc14 160C44
"Appel à la joie de faire le bien, de changer au quotidien pour ramener ce monde à Éden au lieu de mourir comme des cons", c'est ce que j'ai dit ce matin à la moisson en tenant La Révélation d'Arès sur ma poitrine.
Une jeune femme de notre coin [de Bretagne] qui découvrait l'Appel me demanda comment je pouvais faire "croire aux gens d'aujourd'hui des choses [auxquelles ils ne] croient plus du tout", un appel tellement utopique et naïf (elle cherchait ses mots), mais ellese doutait qu'il y avait bien, en dehors de notre conscience individuelle, une force créatrice qui peut s'exprimer et correspond à notre besoin de bonheur profond. Elle est partie après mes explications sur la pénitence urgente pour nous sauver en ce monde bien plus que toute écologie, politique ou religion, en me souhaitant "de trouver beaucoup de pénitents", et en me disant qu'elle viendrait à l'Eau Bleue un samedi ou un dimanche prochain.
Oui, frère Michel, vous êtes notre guide pour le retour de ce monde en Éden, au bonheur, à la Vie plénière, au jardin qui ne fane pas [Rév d'Arès xvi/17], dans notre tête, puis sur toute la planète, voire dans tout l'univers…
Newton, quand il a vu la pomme tomber et qu'il a réalisé sa force de gravitation, a-t-il conçu qu'un jour les hommes feraient tomber une "pomme" sur Tchouri [nom d'une comète] ?
Quelle graine une telle comète peut-elle faire germer, quand je vois les photos de ce caillou obscur et poussiéreux, aussi lointain, mais surtout bien plus insignifiante que le soleil ?
Légende du photomontage pris sur http://www.demotivateur.fr/article-buzz/26-images-qui-devraient-vous-faire-repenser-toute-votre-existence-de-quoi-remettre-les-choses-leur-place-woah--1297: "Voila à quoi ressemblerait une comète, comme la comète Tchouri sur laquelle la sonde Philae s'est posée dernièrement si on la posait à côté de la ville de Los Angeles."
Ce n'est pas une pomme mais une sonde bourrée d'instruments, de caméras et de moyens de transmission que les scientifiques ont voulu poser en douceur et qui en fait a rebondi à cause de la faible gravité de l'astre, pour aller se coincer à l'ombre d'un rocher.
Un parmi des millions de commentaires à propos de cet exploit technique humain dans notre système planétaire pose une question qui sous-tend à mon avis toutes ces recherches et explorations, au-delà de toutes les positions athées et rationalistes:
"A-t-on obtenu une photo de Dieu", le Créateur, l'inconnue capitale de l'équation universelle ?
Il est sûr que ce n'est pas se rapprocher des méchants ou même du reste des hommes que de s'en aller explorer ce caillou pour y trouver des traces de vie. Où l'homme va-t-il chercher la vie, au lieu de la chercher plus en lui, le vie spirituelle, l'âme, la force de la transcendance ?
J'ai même rencontré une chrétienne qui se passionne plus pour la recherche spatiale que pour l'application quotidienne de l'Évangile, son mari haussant les épaules, lui maraîcher, plus proche de la terre et des ses fruits pour vouloir qu'ils reviennent à chaque saison et qu'un jour ils fructifient perpétuellement au lieu de risquer de disparaître par absence d'âme;
J'ai eu au téléphone une de nos sœurs en maison de retraite près d'Angoulême, Henriette B; elle peut de moins en moins lire le blog que je lui envoie en papier, mais elle prie et me dit de vous affirmer son soutien fraternel dans la mission, sa proximité spirituelle, elle prie tous les jours; elle vous souhaite une bonne opération de votre cœur de chair, et je vous la souhaite aussi de tout mon cœur spirituel.
Merci à tous ces hommes et femmes médecins et soignants de bien mettre la main et la conscience dans le travail qui vous permet de continuer votre route de prophète vivant.
Je vous embrasse fort, fort de tout mon âme, aux côtés de tous nos frères qui s'expriment ou qui nous lisent ici.
Béni soit Dieu, béni son prophète Mikal !
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
"Ce n'est pas se rapprocher des méchants ou même du reste des hommes que de s'en aller explorer ce caillou [la comète Tchouri] pour y trouver des traces de vie. Où l'homme va-t-il chercher la vie, au lieu de la chercher plus en lui, le vie spirituelle, l'âme, la force de la transcendance ?" C'est on ne ne peut plus juste, frère Bernard. Merci pour ce commantaire.
J'gnorais, parce que cela ne m'intéresse pas, que la sonde que vous nommez Philae avait rebondi sur la comète Tchouri, un rebond qui était tout à fait prévisible, étant donné les masses en présence, selon la bonne vieille loi de Newton. Cela montre que les "savants" ne sont pas si savants.
Le Bonheur qui viendra sur terre ne sera pas amené apporté là par des savants, mais par des hommes de bien. La connais­sance des lois physiques est bonne, mais pourquoi dans les universités et les grandes écoles ne pas la doubler de la connaissance des capacités spirituelles de l'homme ? J'ai beau bien connaître les fondements du rationalisme, dont je fus autrefois l'homme lige, je ne comprends plus du tout aujourd'hui pourquoi on a décidé de cacher à l'humanité le côté le plus riche et passionnant de son être.


01déc14 160C45
Votre "parabole newtonnienne", m'a fait penser que le Premier à réduire la distance entre le Bien et le monde ou entre le Bien et le Mal (Ce qui corrompt l'Image et Ressemblance divine, Genèse 27/6 [?]) est le Créateur Lui-même, Lui Qui n'a cessé de renvoyer l'Eau Vive à travers Ses Messagers et Qui encore une fois en serrant comme le clou (Rév d’Arès ii/21) est revenu à Arès parler à un homme, vous Mikal. À travers cet homme, le Créateur s'adresse à chaque conscience, nous ! Rapport vertical, Ciel--->Terre que nous retrouvons de manière ontologique.
Comme le Père Qui serre comme le clou pour s'adresser à l'homme, nous devons serrer comme le clou en nous, pour que la force de notre pénitence installe en nous le Bien et en chasse le mal. Fécondité née de la gravitation-pesanteur de la Force de la pénitence en nous : l'ha, l'âme (Rév d’Arès xxxix).
Nous retrouvons cette dynamique de manière horizontale avec l'influence de chaque pénitent en œuvre dans son environnement et sur la terre.
Fécondité née de la force de gravitation ou pesanteur du pénitent qui rejaillit alors dans le monde visible, la terre, l'univers et aussi dans l'invisible.
En résumé, et dit un peu autrement, car je ne sais pas si je suis claire, nous retrouvons ce raccourcissement de distance entre le Bien et le Mal avec Le Créateur Lui même Qui concrètement appelle Sa créature sur Terre (pour venir Il fait appel à Ses armées qui doivent lutter contre le mal qui même invisible n'en est pas moins une force concrète : la Force est dans le frère comme dans l’homme mauvais (Rév d’Arès xxviii/5), Nous retrouvons aussi ce raccourcissement de distance entre bien et mal dans l'homme pénitent qui fait l'effort de devenir Bon et de chasser le mal de lui (efforts concrets pour des péchés qui ne sont pas forcément visibles), et nous verrons d'avantage encore ce raccourcissement dans les efforts de pénitents de qualités (dont les fruits tomberont sur le monde pour en faire germer de nouvelles graines qui le "beautifieront") à participer activement à la construction de notre monde.
La "fécondité née de cette gravitation pu pesanteur de la force du pénitent", reliée à la Force du Créateur Qui met son Bras au bout du bras d'homme s’il Le saisit (Rév d’Arès xxx/6), donne l'ha (le fruit du pénitent) et la polone, force collective des has des pénitents (xxxix).
Fécondité rejaillissant dans le visible, le monde, les hommes (moins de maladies, de hasard etc.) comme dans l'invisible (dans l'homme, dans l'univers, dans l’au-delà et le monde des non vivants peut-être...).
La distance se réduisant entre le Bien et le Mal sur terre, c'est aussi concrètement réduire la distance entre Dieu et l'homme en nous et hors de nous. L’augmentation de la qualité de ce petit reste d’hommes de bien qui vivent au milieu des pécheurs et leur montrent une autre voie, me fait encore songer que ces hommes de Bien sont en quelque sorte les armées du Créateur sur terre qui, comme le jour où le Créateur est venu vous parler, Lui font de la place pour qu’Il puisse s’installer progres­sivement (Lui et nous en tant qu’images et ressemblances divines) jusqu’à Son Jour, Son Retour, notre retour d'Images et ressemblances divines sur terre, Éden.
Pardonnez mes redondances qui viennent de mon souci de vouloir exprimer quelque chose que j’ai dû mal à exprimer avec des mots. J’espère que ce n’est pas trop intellectuel et incompréhensible.
Je me relie à vous par la pensée et les actes plus encore durant les jours à venir, puisque les actes et pensées quand elles sont bonnes sont vecteurs de bien, de grâce.
Yaël P. d'Alsaces


Réponse :
En lisant ce commentaire on sent bien la difficulté de rendre spirituel et compréhensible quelque chose que le grossier et insuffisant langage humain laisse inévitablement "trop intellectuel et incompréhensible", comme vous dites, mais quand même pas totalement. Ce commentaire a le mérite d'être un témoignage et pour celui ou celle qui le relit avec attention il s'élève au-dessus des mots et laisse passer une clarté.
Laisser l'inexprimable inexprimé est souvent préférable aux tentatives d'explication ou de description. Les théologiens appellent cela l'apophasie. Ainsi, si je dis que je sais plus de choses de Dieu en avouant mon ignorance ou mon impossibilité de dire ce qu'Il est, comment Il est, etc., je fais une déclaration apophatique et je suis plus proche de la vérité que si je tentais de décrire ou d'expliquer Dieu dans mon langage humain.
Votre commentaire a essayé de sortir de l'abîme apophatique pour donner une explication de ce qui est très difficilement explicable, voire même imposiblement explicable dans le rapport de forces qui va donner au petit reste de bien la victoire sur la grande masse du mal, mais vous aurez au moins essayé.
Merci pour ce commentaire et merci pour vos bons vœux, ma sœur Yaël.


01déc14 160C46
Pénitence ! Pénitence ! Changement en Bien ! Pardon, paix, réflexion, non jugement !
Se dire que l'on n'est pas meilleur que l'autre, qu'on se partage tous le péché !
Le Pélerin d'Ares n'est pas un produit fini, on ne naît pas Pèlerin d'Ares, on le devient.
On le devient par la conscience, par l'enseignement du prophète, par la recherche du bien et en allant vers les autres, notamment à la moisson.
Si je regarde mon parcours, j'ai toujours finalement été dans le monde tout en cherchant à être Pélerin d'Ares. Ce n'est pas simple, car le bien , le mal, tout se mélange parfois.
Quelle attitude doit-je avoir à ce moment même ? Quelle réaction ? Quelles paroles ?
Et puis parfois l'impénitence s'échappe de moi, mais je reviens sur ce moment et je change, je veux changer toujours plus. Dans ma foi, dans mes actes, dans mes mots, j'ai mes moments d'incrédulité, je ne mentirais pas au monde sur cela. C'est pour ça que je me sens proche du monde. Alors finalement oui, le non-jugement est logique quand on se regarde pour se dire : "Toi-même où en es-tu du bien ?" Ce réalisme m'aide à missionner, à me sentir frère des hommes.
Du travail sur soi pour devenir un pénitent accompli il y en a beaucoup car l'amour absolu pour le prochain ne s'installe pas aussi facilement au fond de soi. Les réflexes de rejets sont tenaces. Mais il y a cette direction de certitude que la pénitence est la voie du monde changé.
J'aime être au contact du monde, car il m'aide à changer.
Parfois je le fuis pour me reposer de lui, mais je sais qu'il faut y retourner sans cesse, par le travail, par la moisson, par la famille, les amis, les voisins pour imprégner le monde de ma foi et de mon changement.
Je ne me pose pas en donneuse de leçon ; j'ai tant de travail à faire pour évoluer et devenir un être humain digne du Père. Mais j'ai compris que nous étions un Tout, les autres et moi. Et ce que je veux leur dire, c'est : "Changeons ensemble, aidons-nous mutuellement à rendre le Bien visible !"
Merci Frère Michel. Comme mes frères et sœurs je vous souhaite tout le Bien possible. Bon rétablisssement!
Stéphanie M. d'ile de France.


Réponse :
Voilà une courageuse et belle confession. Oui, nous avançons tous en tombant et en nous relevant à répétition.
Dans cette génération particulièrement "le Pélerin d'Ares n'est pas un produit fini, on ne naît pas Pèlerin d'Ares, on le devient," comme vous dites.
Néanmoins, nos jeunes naissent déjà plus ou moins Pèlerins d'Arès. quand même. Toutefois, ce que vous dites reste vrai pour eux comme pour leurs parents devenus Pèlerins d'Arès au cours de leur vie, car la culture arésienne qu'ils reçoivent n'est pas conscience, elle est réflexe. La conscience repose sur la connaissance acceptée et vécue et cela, c'est en s'imprégnant de La Révélation d'Arès et de l'enseignement prophétique que chacun et chacune des jeunes devient réellement un Pèlerin d'Arès.
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire réaliste, que j'aime beaucoup, car, à des degrés divers, nous sommes tous encore des Pèlerins d'Arès inconstants et devenir un Pèlerin d'Arès visible, c'est entre autres, devenir un Pèlerin d'Arès plus constant, plus connu de l'entourage familial et social, que cela plaise ou non à la famille ou à la société.
Comment le fait d'aimer, pardonner, faire la paix, penser et parler avec l'intelligence du cœur et être libre de tous préjugés pourrait-il soulever une hostilité sans fin ? N'oublions pas que c'est le plus souvent par peur de cette hostilité que nous cachons l'idéal de notre existence et qu'ainsi nous ne sommes pas entièrement les existentialistes arésiens que nous devrions tous être.


01déc14 160C47
Puis-je me permettre de dire à la suite de Jean Jaurès: "On n'enseigne que ce que l'on est"
Être est donc essentiel.
La conscience collective, la polone (Rév d'Arès.xxxix/12) est la somme fusionnelle des consciences individuelles.
Il est donc essentiel de se conscientiser pour participer à l'évolution spirituelle  .
Vais-je oser une image ? L'homme devenu frère pénitent par sa lutte contre le mal, a choisi consciemment de s'autovacciner en s'imprégnant d'amour, de patience, de piété (Rév d'Arès.39/3)
Et c'est ce qu'il est devenu, qu'il devient, et qu'il deviendra par la pénitence, qui lui confère le rôle de catalyseur de fraternité. Catalyseur dont on sait, chimiquement, qu'il est toujours de très faible proportion par rapport à l'ensemble, mais qui nécessite cependant un minimum quantitatif et qualitatif pour enclencher la réaction de masse.
Je suis de tout cœur avec vous et les vôtres dans l'épreuve que vous devez traverser.
Je fais confiance à  votre patience, à votre prudence, pendant la lente convalescence indispensable.
Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du Pére. Louange à Dieu !
Dominique C. du Limousin


Réponse :
Vous êtes un commentateur rare. Merci pour ces bons vœux, mon frère Dominique.


01déc14 160C48
Celui Qui a aidé le crucifié ayant 0% de chances de s'en sortir aidera probablement celui qui a 94% des chances de quitter l'hôpital. Non pour en vain  ajouter des jours à vos jours  (Rév d'Arès 24/2), mais pour bâtir comme un vaisseau pour prendre le large (17/3) des assemblées nouvelles (21/6) si leur échafaudage ne reste dressé assez longtemps (17/4).
Or, à lire votre blog, je vois que notre échafaudage est en plein travail. Avec vous, sur un tempo désormais rapide, nous devenons le frère qui voit clair (Rév d'Arès xvi/18).
Ainsi, par cette entrée 160, je vois clair(ement) le sens du mot "le prochain" dans la Bible. La parabole du bon samaritain (Luc 10) invitait à se faire le prochain de l'autre, et vous, vous nous dites pourquoi: être plus proche pour compenser notre manque de poids.
Être plus proche... Claude M. vous parlait d'empathie, mais vous le mettiez en garde contre l'empathie avec les idées mauvaises. Ça m'a éclairé. Reste l'empathie pour toute la souffrance qui a pu générer ces idées, et pour toute souffrance tout court. A l'hopital et après, vous allez souffrir... et au-delà des mots, je veux vous accompagner.
Pour vous, comme disait une héroïne de Corneille,
Ce n'est pas le succès que mon âme redoute.
Je crains ces durs combats et ces troubles puissants que fait déjà en moi la révolte des sens.
Devant cette brutale atteinte chirurgicale au corps vivant, la simple vie animale se révolte en nos sens: stress préopératoire, réveil d'anesthésie, suites et rééducation.
Comment au mieux nous faire votre prochain en ces moments? Pat la prière? Non (Rév d'Arès 35/2 et Matthieu 6/6), car votre Père sait ce dont vous avez besoin. Pat la mortification ? Peut-être. En tout cas, si vous en avez le loisir (!), merci de nous annoncer le jour, l'heure, la durée approximative de l'opération pour que nos pensées vous accompagnent en ces moments.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère François, d'accompagner par vos bons vœux ma chirurgie par laquelle on va changer ma valve aortique qui ne fonctionne presque plus. Je suis très sensible à votre bon commentaire.
Le meilleur moyen d'être à mes côtés dans ce moment, c'est d'être apôtre.


01déc14 160C49
Bien cher prophète, notre conseiller merveilleux, merci de chercher par tous les moyens dont dispose votre esprit frais comme un nerf de poisson, à nous faire sentir encore et encore la Force de la pénitence.
L’image du pommier et de ses pommes m'a fait passer de l’abstrait au concret, la pomme qui tombe fait penser au Retour de Dieu qui fend la tête à la gorge, car une pomme qui tombe sur la tête ça fait mal, même si ça n’est pas une noix de coco ça réveille autant que ça surprend..
Donc si j’ai bien capté, la pomme pour donner la vie doit mourir en terre, germer, échapper aux vers et aux oiseaux pour qu’elle mette au monde un pommier tout neuf qui à son tour apprendra à produire des fruits qui se donneront au monde "pourri" pour faire réapparaître Éden au bout de plusieurs générations de pommiers généreux.
Il y a donc chute féconde en terre (ce qui équivaut à n’être plus rien pour soi-même) pour donner au monde la nourriture spirituelle qui changera le fumier en jardin (réf. à Anil 160c25). C’est ce que vous faites en étant un arbre-fruit dont la pointe sera toujours verte.
Vous avez choisi de consacrer votre vie à donner la Vie. Vous êtes dans le monde, recevant les coups méchants du monde, mais c’est en affrontant le mal, autrement dit en ne le fuyant pas, que nous le transformons en Bien.
La pénitence revient à faire pousser des pommiers-pénitents d’amour dans la boue crasse du mal, pour le transformer en Bien, cela ne peut se faire que s’il y a proximité, image des pépins [tout petits] dans la terre [vaste].  
Quand Dieu dit : le fruit n’est pas l’arbre, toi le fruit, si tu pars tu ne reviens pas ! Dieu est l’arbre, moi le fruit, si je pars c'est-à-dire si je ne veux pas de l’arbre dont je dépends, si je ne veux pas entrer en pénitence, je ne reviendrai pas à la vie parce que j’ai  la liberté de n’en faire qu’à ma tête sachant les conséquences de ce choix qui fut celui d’Adam.
Les siècles passent et la responsabilité de l’homme reste toujours la même, maintenant comme aux jours d’Adam.
Merci pour vos vifs encouragements dans votre réponse à Héliette [160C32], la moisson est difficile, très difficile mais quelle chance nous avons d’avoir retrouvé le Père Céleste et de vous avoir car vous êtes notre frère, notre père, notre soleil.
Mes pensées chaleureuses s’ajoutent à toutes celles de mes frères et sœurs pour vous accompagner dans l’opération délicate de votre coeur. Les anges veillent et surveillent.
Avec toute mon affection je vous embrasse ainsi que sœur Christiane votre épouse merveilleuse
Andréa J. d'Ile de France


Réponse :
Ce commentaire me touche profondément, merci pour lui, ma sœur Andréa.
les hommes s'emmêlent les têtes, bras et les jambes dans les tractations, les marchandages, les chicanes. Les mêmes problèmes qui excèdent depuis trois mille ans et plus l'humanité conduisent celle-ci dans les mêmes impasses.
L'homme semble ne rien apprendre de son Histoire et on se demande à quoi sert celle-ci.
Et chaque fois qu'une voie libre et bien éclairée s'est présentée devant l'homme pour le mener au Bien une énorme meute de chiens de garde de tous poils s'est mis à aboyer furieusement pour couvrir son écho et tout est retourné dans la nuit.
Mais voilà que le Père tente une fois encore de conduite les hommes des les sentiers libres et bien éclairés et, cette fois-ci, nous sommes bien partis et devrions réussir.
Vous êtes de ceux et celles qui ont pris ce bon départ, ma sœur Andréa. Ce n'est donc pas si compliqué. Le gros problème qui se présente dans l'avenir et celui de la fidélité à ces sentiers jusqu'à ce que les hommes de génération en génération atteignent les Hauteurs Saintes. Dans votre travail de sœur d'accueil, veillez à ce que les nouveux frères et sœurs soient bien ceux et celles capables de conduire ce monde au Jour de Dieu.


01déc14 160C50 
Plus nous changeons en bien plus le monde change en bien.
Dans une assemblée de pénitents, quiconque entre malade devrait/doit en sortir guéri par la force de rayonnement de la qualité des pénitents qui est bénéfique de manière médiate et immédiate, qui éloigne le poids du négatif telle une force d'attraction, et donne envie de suivre le bon exemple.
Plus nous serons nombreux à être pénitents à la moisson, plus vite le monde changera.
Puissions-nous être de très nombreux pénitents travaillant intensément toutes les qualités confondues pour que la force de notre amour retombe, à la grâce du Père de l'Univers, sur le Prophète — ô combien important pour l'humanité — dans la prochaine épreuve médicale qui l'attend et, sur le monde de plus en plus entaché de lois de rats stupides qui pourraient mener le monde à la folie du péché des péchés !

Voici un exemple d'appel bref. Mais le tract est moindre que le fait d'être pénitent, pour joindre la parole à l'acte, développer la pensée prophétique avec mesure, douceur, de manière circonstanciée à celui qui nous prête l'attention, pour se mouler à lui dans un instant d'harmonie avec le Tout, sous l'Œil de l'Étalé. Instant où l'on n'est plus rien pour soi-même tellement on est, pour/avec l'Amour et la Liberté, tendu vers l'Un !
Je vous embrasse très fraternellement au son du "léger rabab" de la prière avec vous,
Vent-des-Steppes de Belgique
L'homme bon change le monde


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Danny, et pour vos bons vœux.
Toutefois, je regrette de genre d'image que vous me communiquez et que j'affiche.
Quoique belle, cette image noie les pénitents sous une généralisation qui peut convenir à toutes les campagnes et semaines de bonté du monde, catholiques, protestantes, morales, bouddhiques, etc., mais cache soigneusement notre identité de pénitents Pèlerins d'Arès.
C'est tout le contraire d'être "plus vite visibles", comme le suggère mon entrée 160.
Une image qui nous rendrait visibles dirait dans le texte principal : "Tout homme qui entre en pénitence change le monde" et dans le petit texte au-dessous, à la place de "L'art d'aimer pour changer le monde" quelque chose comme "La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès changent le monde".
Ainsi nous serions identifiés.


01déc14 160C51

UN PETIT TEMPS D'ARRËT

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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .