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26 août, 2014 (0158)
du pont de singe à la passerelle

"Il ne sert à rien de condamner Israël pour ceci et EIIL (ISIS) pour cela tant que nous n’avons pas retourné contre eux-mêmes les croyances des violents, car ils sont aussi des créatures de Dieu, seulement des pécheurs aveugles. L’insuffisance et la folie de l’homme, voilà la vraie tragédie. Quand j’étais un jeune homme faisant son service militaire dans la Marine Nationale, j’étais inconscient du mal que je pouvais faire. Personne ne m’avait montré une voie différente et comme la plupart des humains de l’ère pécheresse je n’avais pas de don naturel pour la bonté. De nos jours le bien et le respect de la vie sont des principes qu’il faut enseigner."

Ma réponse à l’entrée Facebook d’un frère très cher le 24 août 2014.
ISIS Flag in Khurdistan

En Indochine, il y a soixante-cinq ans, on ne traversait certains cours d'eau qu’en marchant lentement, périlleusement, un pied devant l’autre, sur un tronc d’arbre mince appelé pont de singe. Déjà difficile pour un homme peu chargé, le passage était impossible pour un homme très chargé.
C’est comme en passant sur un pont de singe spirituel que j’ai, de1974 à un passé récent, lu le Coran. En ce moment ce pont de singe, qui était déjà laborieusement praticable, vacille, se fend, et je m’arrête.
Chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus passer. Le Coran, quel est-il ? Celui que j’ouvre devant moi chaque jour ou celui que lisent dans l'État Islamique, EIIL, ces Musulmans qui en Syrie et en Irak égorgent et décapitent les infidèles ? Comment passer, même en équilibre périlleux, de l’exorde Au Nom de Dieu Miséricordieux et Clément qui couronne chaque Sourate ou de versets comme Muhammad 47/4 : Si vous croisez des infidèles frappez-les au cou et terrassez-les, ligotez-les mais, une fois la guerre finie, libérez-les... aux égorgeurs de l'État Islamique, ISIS, maintenant appelé Califat par ses partisans ? Où dans le Coran ce Calife Abou-Bakr al Baghdadi entend-il Dieu lui ordonner de tuer les infidèles ? Le Coran ne dit-il pas : Pas de contrainte en religion (La Vache 2/256) ?! Il est temps de cesser de chercher dans l’Écriture pour justifier ses crimes des chaînes d’indices dont un seul maillon semble fort et les maillons suivants juste assez vagues pour ne pas carrément le contredire.
Moi, ces maillons douteux, je les vois ; ils pourrissent mon pont de singe  qui craque et s’effondre dans l’eau noire de l’incertitude. Je ne peux plus passer de La Révélation d’Arès ou du Sermon sur la Montagne au Coran. L’Islam Politique que j’observe n’est pas plus l’héritier du Coran qu’Israël n’est l’héritier de l’Ancien Testament et le Christianisme d’Église l’héritier du Sermon sur la Montagne !

Plus qu’un pont de singe étroit et branlant il me faut maintenant une passerelle large et solide pour passer sur l’autre rive d’où pour l’heure j’entends la lèvre du méchant proférer au nom d’Allah sa haine et ses menaces, mais sur laquelle je ne vois plus aucune lumière (Rév d’Arès vii/12).
La Révélation d’Arès dit que Mouhamad fut le plus écouté le plus sage (2/9) des apôtres, la voix face à l’Aurore (xiii/15), c.-à-d. l'apôtre envoyé à un monde qui pourrait enfin devenir juste et bon. Mais où est ce monde ?
Ce monde heureux il nous faut encore, Juifs, Chrétiens, Musulmans, le créer !
Depuis quarante ans je lis et tous les Pèlerins d'Arès lisent le Coran comme Parole de Dieu.
Depuis quarante ans nous avons aussi considérablement contribué à faire connaître aux Occidentaux le Saint Livre de l'Islam et à réduire les préjugés chrétiens contre lui, les vues métaphysiques ou rationalistes en sa défaveur, mais devant les horreurs criminelles commises au Nom d’Allah en Afghanistan, en Syrie, en Irak et ailleurs, que penser, sinon que ce Saint Livre ne vaut pas plus que ne vaut la Bible ?
La Bible et le Coran contiennent des termes contradictoires, ou violents, ou de sens incertain, parce que ces Livres, édités par des hommes impurs, sont impurs. Ces Livres qu’avaient entendus les prophètes furent édités par des croyants aux oreilles mal débouchées et aux cultures grossières, des hommes durs et malades de préjugés qui, ne saisissant pas la Parole en plénitude, ne pouvaient pas rendre la Suavité Divine. Le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), Miséricordieux, Clément (Coran, préambule des Sourates) et Sage, n’a pas empêché d’agir mal ces hommes que la pauvreté mentale, héritage du mauvais choix d'Adam (2/1-5), limitait, parce qu’Il a créé l’homme libre (10/10) et que lui retirer cette liberté est comme renoncer à sa Création et, en quelque sorte, à Lui-même.

Mais Dieu sait attendre (Rév d'Arès 25/9, 28/12, 40/5).
Même dans les passages de l’Écriture peu gâtés par l’insuffisance humaine on voit bien que le Sage, qui est hors du temps, sait que le péché a rendu l’homme lent, l’a incrusté dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Dieu a adapté sa Parole au temps des hommes et l'a fait sur deux registres : le registre de Sa Vérité éternelle et celui de la vérité humaine immédiate.
Notons aussi que, de même que la Bible contient des livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12), le Coran contient probablement des hadiths (paroles et édits de Mahomet), que les transcripteurs du Coran de la mémoire à l'écriture, notamment sous le Calife Othman, ne pouvaient plus discerner de la Parole de Dieu.
Rappelons aussi que Dieu aime les hommes, mais ne peut être compris d’eux qu’à travers leurs langages insuffisants, imparfaits, ambigus.
Enfin, n'oublions jamais que la Parole n'est pas faite pour être crue, mais pour être accomplie (Rév d'Arès 35/11). La Révélation d'Arès rappelle que la foi est accomplissement du Bien, mais non soumission aveugle à de prétendues lois. Dieu est le Créateur, non un législateur. C’est malheureusement sous cet angle-là que la religion a égaré le plus de monde.
Ces difficultés et contresens ont hébété et mécanisé nombre de fidèles du Coran, comme elles avaient hébété et mécanisé nombre de fidèles de la Bible. Elles ont égaré et rendu hostiles nombre d’autres humains. Par exemple, à Nice un de nos prosélytes s’est soudain mis à déclarer qu’Allah était un autre nom de Satan. Comment ne pas tout à la fois comprendre et s’inquiéter de telles dérives ?

Dans cette situation, que dit La Révélation d’Arès qu’il faut faire ?
Cesser de sacraliser et rabâcher au monde des abstrusions (Rév d'Arès 23/4-8, 32/9, etc.) que la raison rejetterait si leurs consécrateurs ne les imposaient et pérennisaient sous forme de religions obligatoires (36/10) et même antagonistes parce que politiques sous leurs masques de piété.
Rechercher l’amour (Rév d'Arès 7/5, 25/7, 32/3, etc.), la paix (13/6, 36/17, xxv/11, etc.), l’intelligence (32/5) et la liberté (10/10), qui forment le Bien commun à tous les hommes et à leur Père.
Le Père demande de débandeletter la moumia (Rév d'Arès xLix/7) pour discerner Ses Merveilles (33/8), le Bien qui gît (28/6) sous l’Écriture, car le Bien est Saint, mais non l’Écriture qui n’est que noir sur blanc, cérébralité, matière et surtout prétexte facile.
La Merveille éthérée, immuable, indicible, non scriptible, de la Parole du Créateur hors du temps jaillira des transcriptions humaines inférieures. Nous sentirons alors le Souffle (Rév d'Arès 4/10, 10/12, etc.) de bonheur, d'espérance dont renaîtra la Vie (24/5), l'âme, potentielle clé de l'éternité.
Cela demande l’humilité, source de la lumière, et l’amour, grand moteur de l’accomplissement.

C'est dans la suavité heureuse de la foi créative que nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de lire Bible et Coran. Pour que nous lisions et comprenions clairement sa Parole, le Créateur, le Père de l'Univers et des hommes, qui sait que l'usure du temps, la malice et l’hypocrisie sont passées sur ses Révélations, nous adressa en 1974-1977 une infaillible interface : La Révélation d'Arès. Par cette porte les croyants vont sortir de leur nuit et de leurs dissensions et devenir des frères de l’Aube (Rév d'Arès xxxv/7).
Déjà, grâce à La Révélation d’Arès, les Pèlerins d'Arès éclairés lisent la Bible en éludant naturellement les livres d'homme, et en ne voyant que les textes qui ne contrediraient pas La Révélation d'Arès s’ils y étaient introduits.
Mais pour ce qui est du Coran, dont ils ne lisent que les traductions ici et là bancroches d'une langue synthétique, l'arabe, dans une langue analytique européenne, il leur manque encore une passerelle claire. Non seulement ils n’ont qu’un pont de singe, mais celui-ci vacille et se fend sous les horreurs commises au Nom du Coran. Ils lisent le Coran depuis quarante ans, mais n’ont jamais réalisé avec autant d’évidence qu’on ne passe pas aussi facilement qu’on voudrait du Coran à La Révélation d'Arès et vice-versa.

Alors, ô Merveille, le Père inspire des frères Musulmans, leur donne clairvoyance. Ils comprennent que le Coran est encore loin d’avoir atteint sa Clarté absolue, et cela au sein même de l’Islam. Ils ont pris conscience qu’il faut une passerelle large et solide, qui permettra aux Occidentaux de passer des mots au Fond et aux Musulmans eux-mêmes d’aller au Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6).
Cette passerelle est en cours de construction.
Son architecte ? Un frère, arabe et savant coraniste. Pris dans le faisceau d'Inspiration du Maître des Mondes (Coran, Al Fatiha), il a entrepris avec courage (Rév d’Arès 14/3) et intelligence (32/5) d'expliquer le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès.
Ce travail majeur et considérable dure depuis plusieurs mois. Est-il près ou loin d’être achevé ? Nous ne le savons pas. J’en ai lu les premiers jets déjà très travaillés, traduits de l’arabe en français. Je suis impressionné, mais le Père m’a confié une mission que ne peuvent pas influencer mes sentiments. Je sais que comme toute évolution fondamentale, l’ouvrage de notre frère de l’Orient va demander beaucoup de finesse pour captiver la masse de l’Islam routinier qui n’aime pas l’évolution, parmi lequel le très grand nombre de Musulmans muets devant les crimes d’EIIL (ISIS). La tâche de notre frère comme ma réflexion sur sa tâche exigent prière (Rév d’Arès 39/2), prudence (35/10), patience et conseils (35/7) avant que nous voyions quand et comment nous pourrons déployer ce Coran soudain éblouissant sur l'immense Champ de la foi accomplie.
Une chose est sûre : Le Père par l’intermédiaire d’un frère de l’Islam nous donne, pour remplacer le pont de singe, la passerelle qui nous fera passer de la pénombre à la Lumière et réalisera la soudure de la Parole Évangélique à la Parole Coranique.
Il m'a semblé utile et équitable d'en parler dès maintenant à mes frères et sœurs.


---> Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

27aou14 158C1
J'ai découvert hier après-midi cette entrée percutante pour sa signification claire et la mesure de son contenu.
Il y a toujours eu pour moi aussi une petite gêne en lisant le Coran, mais vous soulignez que ce problème est le même quand on lit la Bible. On n'y fait moins attention parce que la Bible est notre culture, mais c'est vrai, très vrai.
Ce matin je relis cette entrée 158 que vous avez entre temps mise en ordre. Le texte est la même, mais hier après-midi il était disposé n'importe comment (pas de marge entre le texte et le bord du tableau), avec des différences de grosseurs de polices, la photo manquait (c'est le drapeau de l'Etat Islamique, je pense?), les liens ne marchaient pas bien. Vous avez eu des problèmes pour afficher cette entrée.
En tous cas, mes félicitations. Vous avez profité d'une actualité brûlante pour poster ce très beau texte, très réfléchi.
Un Thierry d'Ile de France


Réponse :
Je tenais à afficher cette entrée pour coller à "l'actualité brûlante" au Moyen Orient: EIIL (ISIS), la guerre Israël-Gaza, etc., mais je ne suis pas chez moi et je ne dispose, pour quelques jours encore, que d'un tout petit ordinateur portable sur lequel mes pauvres vieux yeux ont du mal à travailler et d'une borne Wifi faible et très instable. J'ai quand même réussi hier soir et ce matin à corriger les défauts de mon montage HTML boiteux. Je vois mal et quand je dois travailler sur des textes tout petits, j'avance dans le brouillard...
Finalement, l'ensemble est lisible ce matin. Il n'y a pas de video, parce que je n'ai rien pour en réaliser une, mais j'ai mis un photo de moi à la place.
Merci pour vos compliments.


27aou14 158C2
Une entrée historique, qui restera dans les annales !
Une date a ne pas oublier !
Le début d'une nouvelle phase.
Nathan H. du Moyen Orient


Réponse :
Merci au Sait Nom du Père, mon frère Nathan.


27aou14 158C3 
Bonjour, Frère Michel.
Quelle fantastique illustration concernant l'appellation "pont de singe". J'ouvre ma boîte Mail et [je trouve cette entrée].
Je pensais que vous étiez un peu surmené en plus des problèmes de santé et des difficultés de connection.
Vraiment c'est la meilleure façon d'imager les difficultés de communication entres nos frères humains, surtout concernant la descendance Abrahamique, Juifs, Musulmans, Chrétiens,  concernés particulièrement par l'Appel de Jésus, puis de Dieu également qui ont redonné l’Évangile pur, désencombré des rajouts et des mauvaises traductions et interprétations des scribes de l'époque.
Malheureusement  nous ne cessons de discuter sur les mots "combat" ou "djihad" ou encore "infidèles".
Mes trés chers Frères et Sœurs Musulmans, tout cela, c'est passé. il y a très longtemps, Je l'ai souvent expliqué et je sais que la majorité de mes frères et sœurs Musulmans le savent aussi [et souvent] mieux que mois. Combien de fois vais-je pleurer en regardant la Télévision sur ces jeunes gens qui meurent de part et d'autre tous les jours, les enfants, les populations fuyant les combats.
Le combat, quel combat ? Le vrai combat c'est le combat de l'amour, si tu n'a pas d'amour envers ton prochain tu n'a rien mon Frère.
Au sein même des religions  il existe des divergences, à savoir, il y a les Sunnites,  les Chiites, les Ibadites, les Salafistes, les Wahhabites, le Soufisme, etc..comme dans  l'Église les Catholiques, Protestant, Jésuites, Nicolaïtes, Baptistes, Église Messianique et Évangélistes, etc. Ces derniers font référence à l’épître aux Galates Ch 1 Verst 7 à 8, je cite" Que soit maudit toute personne qui remplace cet Évangile par un autre, pourquoi parce que  les chrétiens d'origine, juifs de l'époque, "l'apôtre Paul" continuaient à pratiquer la loi de Moise, qui s'accrochent à ce jour à la Thora et au Talmud.
Tous prétendent détenir la vérité, et n'arrivent pas tomber d'accord sur le fond de ce qu'ont dit Abrahame, Jésus et   Mohammed SAS,  entre les Révelations proprement révélées.
À cette époque, le Prophète Mohammed SAS était confronté à une hostilité sans mesure comme tous les Prophètes, de la part de sa communauté Koreiches, qui le prenait pour un illuminé dangereux qui pouvait menacer le pouvoir alors en place et troubler les croyances qui existaient dans cette région Arabique à savoir l'Idôlaterie, le paganisme reignant comme il a régné en Europe [de l'Ouest], en Europe de l'Est et un peu partout dans le monde. Contraint de fuir la Mecque il était contraint de se défendre et de combattre les Koreiches pour annoncer le Coran. Le Coran étant annoncé, clôturé par le discours du Prophète Mohammed SAS qui a dit en gros, "Aujourd'hui je vous aient donné la Révélation du Coran tout entière, prenez en soin, soyez fidèles, soyez des frères entre vous, et le versement du sang d'un musulman contre un autre musulman est péché."
Où va t-on mes frères et sœurs ? Arrêtons de verser le sang des innocents ! Consolidons les ponts entre nous et aimons nous les uns les autres, sortons de nos peurs librement !
Maintenant, les Musulmans, devraient être des modèles dans le monde, il doivent s'aimer entre eux, et aimer tous les autres humains, il doivent montrer leur grandeur oubliée, avec l'amour.
Le vrai combat, c'est le combat de l'amour, de l'amour et encore de l'amour et toujours de l'amour, pas autre chose.
Youcef du Sud de la France


Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce très beau commentaire !
Ensemble nous avançons.


27aou14 158C4
Up to 15 percent of French people said they have a positive attitude toward the Islamic State, formerly known as the Islamic State of Iraq and the Levant. The share of ISIS supporters is largest among France’s younger generation, a new poll says.
Twice as many French people expressed a positive reaction to Islamic State (IS) militants than in Britain, where the number of people favorably disposed to the IS stands at 7 percent, and Germany, where a meager 2 percent of the respondents sided with the IS, according to a poll carried out in July among 1,000 people aged over 15 years (over 18 in Britain) in each country. The poll was conducted by ICM Research for the Russian news agency Rossiya Segodnya.
Christian Sch. d'Alsace


Réponse :
Je traduis :
"Jusqu'à 15% de Français ont dit qu'ils approuvaient plutôt l'Etat Islamique connu sous le nom d'Etat Islamique d'IraK et du Levant {EIIL). Ce sont surtout les jeunes qui soutiennent l'Etat Islamique, dit un sondage.
Les Français sont deux fois plus nombreux à approuver l'Etat Islamique que les Britanniques chez qui on ne trouve que 7% de supporters ; en Allemagne on ne compte qu'un pauvre 2% de soutiens selon un sondage effectué en juillet chez 1000 pesonnes de plus de 15 ans (plus de 18 ans en Grande Bretagne). Le sondage a été effectué par ICM Researcch pour l'agence de presse russe Rossiya Segodnya."
Je ne fais auun commentaire. Il faudrait savoir ce qu'ont approuvé 15% de Français : La reprise en mains par les habitants de Mésopotamie d'une région dont les frontières avaient été artificiellement tracées par le colonisateurs anglais ou les crimes et autres atrocités des Islamisttes ?


27aou14 158C5
Même s’il est très difficile de "retourner contre eux la croyance des violents", parce que l’ignorance ne se vainc pas en une phrase, ou par un texte, ou deux ou trois arguments sensés (il y a tout un conditionnement médiatico économico politique qui a façonné ces comportements), il faut le faire.
Prenez la carte du monde, hachurez l’espace musulman et déposez-y la carte de la pauvreté économique : superposition criante. Le changement par la force, la cruauté, la terreur fait de ces ignorants violents des monstres aveugles qui non seulement se vengent de leur petitesse mais aussi imposent leur propre vision de la vie, ils ne voient même pas que la pulsion de mort qu’ils projettent sur qui leur est différent, finira par se retourner sur eux, ils s’autodétruiront par imbécilité ou par lâcheté comme les criminels qui n’ont jamais assumé les conséquences de leurs actes ou sous une lueur de conscience. La violence aboutit à la mort. Sans issue. Les méfaits qu’ils auront commis les frapperont (Coran).
Merci de dire que Dieu n’est pas un législateur, mais un Créateur. L’islam politique, légaliste, en somme idéologique, pose un problème au monde, non seulement dégrade tout musulman sincère par l’image obscurantiste véhiculée par certains musulmans, mais encore déclenche des réflexes anti-musulmans, anti-Islam, anti-Coran sans distinguo et à posteriori anti-religion, anti-Dieu.
Si, d’un côté, "eux"se déclarent anti-Occident, anti-développement technologique, tout en profitant égoïstement des avancées technologiques informatiques, de la médecine, de la science, tout en voulant réduire les populations à un "moyen-âge généralisé" qui correspondrait ou à leur niveau de conscience ou à une volonté de domination du monde, de l’autre côté, on voit quelle perversité crée l’ignorance intellectuelle et aussi l’ignorance spirituelle -- Aimez-vous, c’est-à-dire unissez-vous et soyez bons, disait Jésus, un prophète référencié par le Coran. Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, et aux tribus, à ce qui a été donné à Moïse, Jésus, aux prophètes de la part de leur Seigneur, nous n’avons pas de préférence pour l’un d’entre eux, nous sommes soumis à Dieu --. Le Coran abonde de mises en garde: Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent rien, ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas, ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas, et aussi : Pratique le pardon, ordonne le bien, écarte-toi des ignorants.
Que répondre face à "Dieu est grand tout en égorgeant", il n’y a pas de mot, il n’y a pas de mot pour désigner une telle absurdité, une telle barbarie ! Allez dire à un ignorant son ignorance, il ne peut pas la voir par le fait même de son ignorance, pire il en est fier ! Peut-être, est-ce par superposition qu’on peut éclairer son point de vue ? Superposons lui alors des hommes grands en bonté, les Gandhi, Martin Luther King, etc..
De toute façon, il faut dire, chacun à sa façon, que le Coran est spirituel, pas légaliste, Sa Parole est une Parole spirituelle pour accomplir le bien -- Le Coran dit: Repousse le mal en faisant le bien -- et il faut dire que les valeurs de bien communes à tous les peuples sont comme vous l’avez écrit amour, paix, liberté intelligence développement de la conscience... C’est donc un combat par les mots entre la liberté et la fatalité, la modernité et la tradition, la joie de vivre et la terreur, la raison et l’obscurantisme.
Vous écrivez : "Dieu a adapté sa Parole au temps des hommes et l'a fait sur deux registres : le registre de Sa Vérité éternelle et celui de la vérité humaine immédiate." Ainsi, il convient de trouver les versets fondamentaux, ceux qui sont valables pour tous les temps -- en superposant toute la Parole donnée par les prophètes auxquels théoriquement chaque musulman devrait se référer, il est possible de repérer les appels à l’amour, au pardon, à la paix, à la liberté spirituelle, à l’intelligence du cœur, kérygme du pèlerin d’Arès -- restent alors les versets circonstanciels qui correspondent à l’époque de Muhammad. Si Dieu est Dieu, sa Parole est pour tous les temps, pour aujourd’hui comme pour dans dix mille ans -- "Allez tuer tous les païens !" voudrait dire aujourd’hui tuer toute la population chinoise, une partie de la population indienne, une grande partie des européens, des russes, des slaves, des australiens, une partie des américains, on voit tout de suite l’absurdité de la littéralité, il en est de même du "couper les mains des voleurs et des voleuses" (quel vol ? le vol direct, déguisé, légalisé ?), nous aurions une société sans mains ! Encore une fois, le simplisme n’aboutit à rien. Bien heureu­sement ! Cela ne résout pas pourtant le problème d’un terrorisme montant dû à une situation géo-politique qui se mord la queue. Il faut s’efforcer de croire que la liberté, l’amour, l’intelligence ont toujours triomphé de la barbarie comme ceux tristes et célèbres en Europe et en URSS et que la jeunesse se doit de prendre ces flambeaux à bras le corps et de les
brandir contre vents et marées au lieu de se perdre dans un irréalisme fictif où jeux video, loisirs, société de distraction laissent la place à des mécanismes de régression animale, esclavagisante, sauvagement barbare. Il faut appeler à lutter contre toute forme de régression pour empêcher l’hémorragie, dire que la complexité existe et qu’il faut la vaincre, ne serait-ce que pour survivre.
Charlie F. du Nord


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Charlie.


27aou14 158C6
Depuis le retour du Pèlerinage, devant les tueries répétées ou les exactions contre les Chrétiens du Moyen Orient, dont les  deux exemples ci-après, relevés début 2013 :
"Fin octobre 2012 neuf hommes, armées et ceinturés d’explosifs, pénètrent dans la cathédrale Notre Dame du Perpétuel Secours pendant la messe. C’est le carnage. Depuis, de plus en plus de Chrétiens quittent Bagdad. Selon une estimation de l’ONG irakienne Hammurabi, vingt à trente familles par jour prendraient la voie de l’exil."
"Depuis Noël 2012, le Nigeria est le théâtre d'une vague d'attentats contre des édifices catholiques revendiquée par l'organisation islamiste Boko Haram. Un attentat contre une église catholique a fait plus de dix morts dimanche 11 mars 2013. Depuis Noël 2012, le Nigeria est le théâtre d'une vague d'attentats contre des édifices catholiques revendiquée par l'organisation islamiste Boko Haram."
Je réfléchissais pour vous écrire sur la difficulté de parler du Coran durant la mission, car cela entraine un certain nombre de critiques haineuses, dont la plus virulente fût celle que vous citez : "Un de nos prosélytes de Nice s’est soudain mis à déclarer qu’Allah était un autre nom de Satan."
Je m'interrogeais également sur le peu de réactions des autorités catholiques, juives, musulmanes, qui pourtant hurlent à l'anti-sémitisme ou à l'anti-islamisme, quand on ose montrer qu'eux-mêmes sont critiquables. Quand a-t-on entendu, depuis un an et demi, ces autorités condamner les tueries ou les attaques contre les Chrétiens dans plusieurs pays arabes?
Où sont-elles toutes ces voix qui refusent l'avortement et la digne mort de gens qui souffrent atrocement en fin de vie?
Leur silence devant les massacres de Chrétiens montrent bien leur hypocrisie.
Par contre on entend les voix de ceux qui se font un plaisir de diffuser les versets du Coran qui incitent les "musulmans" à tuer les infidèles.
Cf lien de ce jour: http://www.bvoltaire.fr/maximedeladeveze/coran-lettre,101248?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=9abd4f694d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-9abd4f694d-30475625&mc_cid=9abd4f694d&mc_eid=59b39effd7
Ceci montre que notre mission s'adresse à des Français de plus en plus hostiles au Coran et enfermés, en outre, dans leur égoïsme : "Ces arabes peuvent se tuer, tant que j'ai mon pastis, mon loto et le tiercé, je me fous du reste" m'a répondu un monsieur.
Berni Zacharie de Côte d'Azur


Réponse :
Nous savons cela, mon frère Bernard. Il n'empêche que nous devons faire un efffort pour présenter le Coran comme une Parole de Dieu tout aussi mal interprétée que la Bible, car la Bible a été le motif invoqué par les Croisés,, les Inquisiteurs, etc. qui ne valaient pas mieux que les Islamistes criminels aujourd'hui.
Le Père ne nous envoie pas plaire au monde et taire devant le monde ce qui déplaît au monde.
Nous avons une mission très difficile et nous le savons.


28aou14 158C7
N’y a-t-il pas de pire blasphème que de faire le mal au Nom de Dieu ?
Il y a dans le Coran des dizaines de versets incitant au bien, au pardon, à la tolérance envers ceux qui ont des rites différents (liberté de croire), à la justice, à la pénitence (la lutte intérieure contre le mal en soi-même pour devenir un être de grandeur, de bonté et de justice), et à la lutte pacifique pour l’établissement d’un monde juste, libre et heureux. Tout cela c’est peut-être 95% du Coran.
Malheureusement il y a ceux qui instrumentalisent et profitent de l’ignorance pour faire dire à Dieu ce qu’il ne dit pas, comme le précise La Révélation d’Arès (3/1-8):  ...car sur Mes Assemblées Je n’ai établi aucune principauté.  C’est le monde qui l’a établie, comme l’envahisseur s’installe sur l’héritage des nations conquises par sa violence, qui leur clôt les oreilles, les yeux, la bouche, pour qu’elles ne M’entendent plus, pour qu’elles ne Me voient plus et ne Me parlent plus, pour qu’elles le croient mon tenancier, l’envahisseur habile à Me faire dire ce que Je ne dis pas, à faire vivre les nations comme Je ne veux pas. Je ne Me suis pas donné de masque, Je n’ai pas établi un rang de princes devant Moi pour Me cacher la Face, qu’ils siègent au levant ou au couchant, les princes du culte couronnés, et leurs docteurs serviles, qui méditent avec art Ma Parole pour Y trouver des lois qui assurent leurs trônes et leurs chaires à Jérusalem, à Rome, à Athènes, au‑delà des mers, partout où les princes ont établi leurs conquêtes, où ils convoquent leurs bans, où leurs rebelles ont essaimé, ayant délaissé leurs couronnes et leurs trônes, mais ayant gardé leurs docteurs pour faire de Ma Parole d’autres lois, qui ne valent pas mieux que celles des princes ; tous, princes ou rebelles, proclamant Mon Nom, tous élevant Ma Croix comme un bâton de commandement qui retient le regard des nations comme sous un charme. Ma Parole, ils La proclament à Mon Peuple, mais ils ne La lui abandonnent pas. Leur main gauche L’offre‑t‑elle ? Leur main droite aussitôt arrête le lecteur dans son zèle pour Moi, comme le magicien met en garde l’insensé qui boit ses philtres sans savoir ; car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre, d’eux seuls connu de Ce Que J’ai livré au monde dans la Lumière. L’un d’eux La proclame‑t‑il ? Un autre aussitôt enseigne au peuple ce qu’il doit comprendre, non pas Ce Qu’il a entendu, car ils excellent à faire un murmure étrange, un langage inconnu, de Ce Que J’ai livré au monde dans l’éclat des Cors Célestes, dans les accents harmonieux de Mes Messagers.
Quelques versets du Coran :
Vous qui croyez, tenez-vous droits devant Dieu en témoins de la justice ; que la haine contre un peuple ne vous incite pas à l’injustice. Soyez justes, c’est la plus grande fidélité. Soyez fidèles à Dieu. Dieu est renseigné sur vos actes. (Coran V/8)
Faîtes le bien, car Dieu aime les bienfaisants (Coran II/195).
Dites : Nous croyons en Dieu , à ce qu’il nous révèle ; à ce qu’il révélait à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les tribus, à ce que leur seigneur donnait à Moïse et à Jésus, à ce  qu’il donnait aux prophètes. Nous ne faisons pas de différence entre eux (Coran II/136).
Dieu vous appelle à la demeure de paix et il guide qui il veut sur le droit chemin. A ceux qui font bien, le meilleur salaire et même plus. Oppression ni poussière n’assombrissent leur face. Ils seront pour toujours les hôtes du jardin. Ceux qui auront mal fait, le mal paiera leur mal (Coran X/25).
Alors chaque âme ressentira ce qu’elle aura fait (Coran X/30).
Etc,etc.
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Daniel, de rappeler à ceux qui ne lisent pas ou qui lisent peu le Coran les versets de ce Saint Livre incitant à la bonté, à la tolérance, à la paix.


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Le juste frère reste droit sur ta hanche.(Rév d'Arès xLiiI/11) Dans tes côtes respirent Mouhammad , Yëchou, quatre bras étalés comme Ma Voix étalée. La Laine que je file sans nœud. (xLii/13). La tête du frère a l’Eau.Tu voles ; Mouhammad, son cheval vient sous toi ; son crin vole à ta droite. (xLiv/9,10).
Bien aimé frère Michel, je vois que vous ne vous arrêtez jamais même en étant loin de tout, en étant sans connexion [avec Internet] ou presque et malgré les dispositions de votre épouse pour vous préserver.
J'ai ri quand vous aviez dit que vous chercheriez un cybercafé à dos d'âne ou à vélo.
Je ne m'en plains pas et même je vous en remercie.
Ce sujet évoque la folie meurtrière et me rappelle des souvenirs. Mes parents ont tout perdu en Algérie en 1962. Il furent lynchés pendant les émeutes de l'indépendance. C'est ce que l'on m'a dit car je me trouvais à ce moment là dans le ventre de ma mère. "Partez où on vous coupe la gorge !" leur avait-on dit. C'est peut être pour cela que toute mon enfance j'ai grandi dans les logements sociaux prévus pour accueillir les pieds noirs. J'avais sans savoir pourquoi une peur bleue des Arabes et surtout de leur religion. C'est La Révélation d'Arès qui m'a guéri de cette peur, de ce préjugé.
Ma femme m’avait raconté un soir que trois arabes dans le courant de la journée lui étaient venu en aide pour dégager peu à peu sa voiture d’un trou et lui éviter ainsi des frais inutiles avec dépanneuse, garage ; elle n’a plus jamais entendu parler d’eux. "Tu as du rencontrer les frères de Mouhammad," lui ai-je dit.
Comme je travaille dans la rue, je connais maintenant quelques Musulmans avec qui j’ai pu parler de La Révélation d’Arès. Ils reconnaissent tous le délire (Rév.d’Arès 28/20) de ceux qui commettent des crimes et tuent ou même y aspirent en se justifiant de leur fidélité à Dieu le Clément et Miséricordieux  pour le prix d’une récompense ultime : la croyance en un délice dans l'au-delà.
En entendant parler l’un de ces pratiquants de l’Islam avec qui j’ai sympathisé au fil du temps, j’avais l’impression de reconnaître la direction donnée en amont par leur imam prêchant des Haddiths [propos de Mahomet] où l’on trouvait souvent le prophète Muhammad avec les plus démunis. D’autres citant l’anecdote d’une amitié entre le prophète et un juif et que le jour où le prophète ne l’avait pas vu à son passage comme à l’accoutumée, il s’en inquiéta au point de laisser tomber ce qu’il faisait et d’aller le voir chez lui, le trouvant malade et priant pour lui.
J’ai eu mercredi dernier un petit différent avec l’un d’eux mais rien de bien grave. J’avais dit dans le fil de l’échange, que même le prophète Mouhammad aurait voulu se suicider tant il était tourmenté au début de sa mission par les voix qu’il entendait jusqu’à ce qu’il lui soit confirmé par l’Ange Gabriel que c’était Lui qui lui parlait. J’avais l’impression d’avoir commis un sacrilège en disant cela, son regard avait changé et j’ai senti dés ce moment toute la passion de sa foi. Je cherchais pourtant juste à lui dire que même pour le prophète les choses n’étaient pas faciles et que si lui aussi, à son niveau, devait faire des efforts, nous n’en sommes pas exempts non plus. Comme il insistait pour en connaitre la source je me suis souvenu que c’était mon épouse qui l’avait lu dans le livre : Aicha la bien aimée du prophète. J’ai voulu le lui dire le lendemain mais il n’était plus là.
Samedi dernier, il y a eu une autre anecdote mais avec un ancien Mulsulman cette fois. Il avait tout de suite adhéré à La Révélation d’Arès il y a trois ans et nous sommes même devenu amis depuis. Il m’a pris samedi à part dans la réserve du supermarché bio où il travaille et m’a parlé pendant plus d’une heure de sa souffrance et la difficulté à faire accepter à toute sa famille qu’il ne pratiquait plus la religion musulmane, parce qu’il n’était pas d’accord avec le fanatisme aveugle et la folie qui s’y déploie. Il m’a expliqué au cours de son récit que quand il avait quatre ans, on a commencé à lui apprendre l’arabe avec le Coran, pour me dire comme il y était versé et qu’il le connait parfaitement. Qu’il y voit toutes les imperfections et contradictions et qu’il ne peut plus en suivre comme un aveugle les absurdités. Sa colère monta en même temps qu’il parlait. Il m’a dit que ses propres frères lui ont dit qu’ayant abandonné le Coran, il est un homme mort. Il ajouta que beaucoup de fanatiques n’attendent qu’une chose : égorger les infidèles. Pendant qu’il me disait cela, avec le tranchant de sa main il faisait des va et vient sur mon cou tandis que son visage était noir, c’était impressionnant, il était complètement métamorphosé.
J’ai essayé de lui dire qu’il y a deux choses qui se passent. Ce qu’il dit, et ce qui arrive. En faisant le jeu de la dispute, il s’abaisse à ce qu’il condamne et ne pourra pas le changer, en lui d’abord, pour peut être encourager l’autre à le faire aussi. Qu’eux et lui sont pétris de vérités et d’ erreurs et que toute la beauté (Rév d'Arès 12/3) c’ est d' apprendre à voir le faux dans le vrai et à y mourir pour naître à la Vie spirituelle qui forge l’âme (Rév D'Arès 4/5-6, 17/4, 20,4) lui rappelant un passage qui, devant les faits et malgré les éloges du Père qui dit : Ferme dans le Livre les siècles ! Ferme sauf Mouhammad, ses frères sont de droits changeur, ils donnent contre fidèlité bon change.(Rév d’Arès i/6), peut aussi s’appliquer à la foi jusqu’où se dresse l’étendard de Mouhammad (Rév d’Arès 5/6) : Que ton courage ne faiblisse pas devant eux car ils sont ma plus belle récolte.Tu devras brûler les épines sans brûler les épis pour L’atteindre,et pour en ployer les tiges, te blesser les mains à leur barbes raides, gémir sous  le poids de leur gerbes. Lesquels de tes mérites seraient assez grand pour fournir seulement une goutte de sueur à une tâche aussi démesurées pour l’homme. Mon Bras sera ton bras,Ma Parole ta parole.(14/3,4 5).
Je lui ai aussi rappelé que la révélation d’Arès que je lui avais offerte il y a deux ou trois ans et la Parole qui s’y trouve, transmet une Force, une Parole de Vie sur Laquelle sa paix peut s’appuyer avant de parler à ses frères, des raisons qui le poussent à aller plus loin que le cadre dans lequel il a été immergé dés sa plus tendre enfance. Cette entrée tombe très bien, frère Michel, et je lui en ai transmis le lien ce matin, l’invitant à venir s’exprimer sur votre blog.
Oui, notre mission n’est pas facile. L’homme est encore capable du pire, nous le voyons que trop, mais nous savons qu’il est aussi capable d’être touché au cœur pour croire qu’il faut changer sa vie pour devenir bon.
A nous d’en faire l’effort pour l’en convaincre et retrouver ensemble l’Oasis dans le désert (Rév d'Arès 24/3-5).
Guy I. du Languedoc


Réponse :
"Vous ne vous arrêtez jamais même en étant loin de tout," me dites-vous. Dans quelques jours je ne serai pas encore rentré à Bordeaux, mais je serai chez une de mes filles. Je pourrai à nouveau disposer d'une connexion permanente avec l'Internet et d'un ordinateur avec un grand écran... un baume pour mes pauvres vieux yeux.
Oh ! je n'en veux pas du tout à ma très aimée épouse Christiane de vouloir mon repos. Elle a raison, mais j'ai une mission qui ne me permet pas d'oublier, ne serait-ce qu'une demi-journée, ma responsabilité devant le monde. Toutefois, je dors en ce moment jusqu'à 8 h 30 et même jusqu'à 9 h 45 avant-hier dans un silence absolu. Une orgie de sommeil, dont j'aurais honte chez moi.
N'est-ce pas déjà un repos magnifique ?
Certes, aussitôt levé je m'àssois devant mon ordinateur où je passe quatre fois plus de temps et commets quatre fois plus d'erreurs face à un écran trop petit pour mes vieux yeux mirauds. Ceux qui me disent que je ne suis pas raisonnable ont raison, mais qu'est-ce que c'est qu'un prophète raisonnable ?
Comment puis-je rester silencieux devant le massacre auquel se livrent les jihhadistes de l'État Islamique d'Irak ? J'ai vu le bourreau décapiter le journaliste américain James Folley: Pas même une décapitation d'un seul coup de sabre, non ! Il lui a découpé la tête laborieusement avec un petit couteau (bien affuté, j'espère) comme un boucher découpe une tête de veau (le veau est mort, James Folley était vivant) ou une entrecôte.
Ces soi-disant Musulmans, qui invoquent le Coran, sont des monstres sanguinaires, des fous. Leur cas me paraît ressortir d'une mystique pathologique !
Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire.


28aou14 158C9
Quelle magnifique et vivifiante entrée, bien aimé Prophète !
Qu’en beaux termes vous vous exprimez : "En ce moment ce pont de singe, qui était déjà laborieusement praticable, vacille, se fend et je m’arrête. Chargée du lourd Coran, mon âme ne peut  plus passer."
Pardonnez-moi  de parler de moi, mais depuis longtemps, au cours de ma prière, je ressens une lourdeur en lisant ou proclamant certains passages du Coran (ou de la Bible, mais pour elle vous nous avez déjà éclairés sur les passages que l’on peut écarter en toute paix) et je me surprends à soupirer me disant : "Ce n’est pas possible que le Père ait dit cela comme ça," mais je me ressaisis et je continue à chercher l’essentiel, la Lumière, en faisant confiance, mais je reste  dans une sorte d’incomplétude, en souffrance.
Et puis, de temps à autre, et tout récemment, quelques échanges avec des connaissances, sur l’actualité de guerre bien triste, face à un grande violence verbale contre ces actes fous, et moi voulant défendre la Parole de Dieu, je ne trouvais, maladroite, que quelques mots pour m’exclamer : "On se demande comment ces gens lisent le Coran, quand chaque lecture commence par : Au Nom de Dieu Clément et Miséricordieux. Et là encore je reste triste de ces événements et de mon incapacité à mieux dire les choses. Quand le  temps m’est donné, j’ajoute: "L’important est de faire le Bien."
Cette entrée arrive comme un soulagement, une consolation.
Voilà qu’après le très beau Pèlerinage 2014 que nous avons vécu, Pèlerinage pour la quête du Bien par la pénitence et la Moisson, fervent, fort, votre entrée surgit, porteuse de Lumière et d’espérance pour l’humanité, avec le travail "majeur et considérable" entamé par ce frère de l’Islam.
Béni soit Dieu qui sort l’homme des ténèbres par son prophète Mikal,
Béni soit Dieu qui a suscité ce frère de l’Islam pour purifier le Coran à la Lumière de La Révélation d’Arès !
Oui, cette année est une grande année pour l’avenir de l’humanité ! Je suis très émue et heureuse de cela. C’est comme un frémissement dans l’univers, pour le Bonheur de l’Humanité, prémisse du jour où, comme vous disiez, frère Michel, il y a déjà plusieurs années, "la Bible, le Coran purifiés des livres d’homme, et La Révélation d’Arès seront réunis  dans un même livre," où la Parole retrouvera sa vraie dimension : La Parole de Nom va (comme) le pas  de rat (Rév d’Arès xviii/4).
La Rive (d’Arès), la rive a le sel (qu’on met) dans le pain, la rosée (d’Arès est) le vin (qui) lave la langue du frère (Rév d’Arès XLVii /4).

Fortifiés par cette belle nouvelle, bonne Moisson à tous pour cette nouvelle année spirituelle commencée le 21 juin !
Chantal C, d’Aquitaine


Réponse :
Avec un frère, venu en Pèlerinage à Arès, j'ai longuement parlé du travail "majeur et considérable" de transcription du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès, effectué par un autre frère au Moyen Orient, dont il est question dans mon entrée 158.
Le frère en Pèlerinage, d'origine musulmane, m'a confirmé que le Coran arabe contient un certain nombre de mots de signification inconnue ou douteuse et de versets ou de phrases de sens incertain ou flottant, auxquels la tradition a fixé des sens que le temps a consacrés, mais qui n'en restent pas moins arbitraires ou conventionnels. Il m'a confirmé que sous la Lumière de La Révélation d'Arès ces mots et ces phrases de sens incertains révélaient soudain leur vrai sens et que le Coran se mettait ainsi à briller d'une Clarté incomparable.
Je n'ai en ma possession qu'environ 70% de la traduction française du travail de transcription fait à la Lumière de La Réélationn d'Arès. Je pense que la traduction d'arabe en français sera terminée et me sera adressé dans les semaines qui viennent.
Ce travail -- je devrais dire : cette œuvre -- arrive à point nommé dans un moment où l'actualité devient tragique dans diverses parties du monde musulman.
Je sais que comme vous, comme moi, beaucoup de nos frères et sœurs éprouvent actuellement des difficultés à lire le Coran.
Nous allons, je l'espère du fond de mon âme, pouvoir bientôt sortir de cette période de questionnement où nous sommes nombreux "en souffrance".


28aou14 158C10 
J'ai découvert le Coran quelque temps avant [de découvrir] La Révélation d'Arès grâce à un livre de Roger Garaudy
Mais le plus étonnant est que cela m'a fait découvrir que je nichais inconsciemment un racisme larvé. Je m’explique:
Je n'ai pas fait de grande études, mais à l'école je me rappelle encore des images qui accompagnaient nos cours d'Histoire, d'images où le musulman appelé "Maure" était montré sombre et avait l'air méchant.
De plus  habitant Paris, je voyais les métiers dit "bas" (éboueurs, manars divers de travaux publics) exercés par des Maghrébins ou des noirs. On ne m'avait jamais parlé de la richesse culturelle et encore moins spirituelle de ces femmes et de ces hommes, ce qui fait que, petit à petit sans même y penser, vraiment je les avaient catalogués comme "sous-race".
Comme quoi, il y a du boulot de déculturation à faire !
Mais du côté de nos frères de l'Islam aussi, pour qu'ils comprennent que le Bien compte plus que les signes noirs sur blanc. Á des Musulmans qui me disaient : "Tu ne peux pas comprendre le Coran si tu ne comprends pas l'Arabe," je répondais: "vous savez, si par exemple ,le Coran m'appelle à la patience, qu'il m'y appelle en français, en esquimau ou en arabe, pour moi ça ne change pas grand chose, car ou bien je me fais patient ou bien je ne me fais pas patient." Évidemment, leur credo ne laisse pas passer un tel argument.
Ceci dit, parler du Coran ne me gêne pas. L'Aube y point si fort et, de par mon expérience citée plus haut, je sais qu'il faut des voix qui grignotent les citadelles de préjugés dans lesquelles nous sommes emmurés.
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Oh oui, le Coran "l'Aube y pointe si fort", comme vous dites, frère Philippe !
C'est pourquoi nous tous continuons à lire le Coran, car en dépit des contradictions qu'il contient -- la Bible en contient aussi -- nous sentons tous très bien la Parole du Créateur sous les mots.
Merci pour ce beau commentaire qui est aussi un beau témoignage.


28aou14 158C11
L'Organisation des Nations Unies (ONU) a rapporté aujourd'hui que 43 de ses casques bleus sont retenus prisonniers dans le Golan par un groupe armé appartenant à l'État Islamique. Ce sont des otages que les Islamistes menacent d'égorger si l'ONU intervient dans ce qui se passe en Irak-Syrie.
Ces djihadistes sont partout. Le Golan est en Syrie. Ils vont bientôt arriver chez nous avec leurs bourreaux et leurs égorgeurs.
Moi, j'ai peur. Ils invoquent le Coran, ces assassins -- d'ailleurs le mot assassin est arabe -- mais ils s'en fichent pas mal comme les Croisés et les Inquisiteurs se fichaient d'invoquer la Bible. Savez-vous que le pape Alexandre Borgia faisait scier vivants avec des scie passe-partout de bûcheron, en public, les gens qui le gênaient ? Les suppliciés avaient les jambes écartées attachées en l'air et on les sciait lentement en long du pubis à la tête.
En horreur on n'avait rien à envier aux bourreaux musulmans.
Régine Y. d'Auvergne


Réponse :
J'ignorais qu'EIIL avait fait prisonniers des soldats de l'ONU, mais le Calife autoproclamé Abou-Bakr el-Baghdadi n'en est plus à une horreur près.
Les barbares n'ont pas disparu. Ils sont très actifs actuellement. J'ignore si les Huns d'Attila invoquaient une tradition "sacrée" ou des dieux quand ils coupaient les têtes et les accrochaient par les cheveux aux selles de leurs chevaux, mais ce qui se passe en ce moment ne semble pas différent.


28aou14 158C12
Quelle sublime nouvelle, frère Michel !
Que notre frère d'Orient (inconnu de moi) soit béni pour son courage et que la force de notre amour fraternel le soutienne ! Dites lui combien il sera dans nos pensées reconnaissantes pour que la Lumière l'éclaire dans sa tâche avec votre guidance prothétique. Merci l
Cette espérance de bonheur pour les hommes tombe au mieux pour moi, car je découvre, ce mois-ci, des espaces de la "toile " [Internet] que je n'avais jamais ouverts comme Facebook et autres réseaux sociaux, et je suis atterrée par le niveau des superficialités et des injures même qui y circulent. C'est bien le reflet de notre pauvre monde: l'anonymat... courageux en prime ou pas d'ailleurs !
Et c'est vrai que mon cœur saigne quand je lis des horreurs sur un grand mouvement prophétique et civilisateur porté par le Prophète Mahomet (que je ressens personnellement depuis toujours comme s'il était vivant...) qu'est l'Islam.
Mais, effectivement, il y a bien loin maintenant du "mouvement" prophétique aux dogmes stėrilisants qui tuent le Sacré déposé par le Créateur dans le cœur de chaque homme pour créer sa Vie dans l'amour, la liberté et le bonheur.
L'actualité des conflits et des violences islamistes est certes criante de démonstration, mais puissent tous les enfants d'Abraham juifs, chrétiens et musulmans et tous les incroyants en tirer leçon et voir combien il est facile chaque jour de démissionner de son intelligence spirituelle et de se laisser aller au conformisme de pseudos-pensée médiatique, bien pensance, paix, et même pseudo-foi, si celle ci n'est pas accomplissement effectif dans notre vie .
Et quelle pression sur notre responsabilité, nous [Pèlerins d'Arès] qui avons l'honneur redoutable de vous avoir entendu.
Merci, frère Michel, pour cette entrée puissante, difficile je pense, avec toutes les références arèsiennes explicites, mais aussi implicites, pour un incroyant ou un croyant d'église qui n'a pas encore saisi la pollution culturelle et politique des dogmes, mais c'est le seul niveau qui convient à une telle perspective spirituelle.
Á notre humble niveau nous vivons cela tous les jours aussi.
Et merci pour votre santé d'avoir résisté une semaine à votre blog, même si déjà dans ce monde vous dormez peu !
Pascale B. des Alpes


Réponse :
Non, ne me dites pas merci, sœur Pascale. Je n'ai même pas "résisté une semaine à mon blog", puisque ne pouvant pas, faute d'un Wifi fiable, poster les commentaires de mon entrée "la Didachè 157", je me suis mis dans mon carnet à rédiger l'entrée 158 que voici et j'ai profité d'un retour inattendu, hésitantt mais providentiel, du Wifi pour l'afficher.
Comment aurais-je pu faire autrement ? Héraclite disait: "Tout passe !", mais je ne peux pas, étant prophète dans un monde vivant où la méchanceté de l'homme ne passe pas avoir la "philosophie" fataliste d'Héraclite et me dire: "Repose-toi, vieux Michel, car les horreurs de l'Etat Islamique passeront comme "tout passe".
Comme Dieu, mon Maître (Rév d'Arès 18/3), je refuse la toute-puissance de la fatalité sur les événements, sur la nature de l'homme et sur son comportement. Comme Dieu, mon Maître, je veux que ce monde évolue, change (28/7).
Et je suis heureux de vous savoir dans les mêmes dispositions.
Oh, certes, je ne fais rien sur le terrain pour empêcher les jihadisttes de l'EIIL de commettre leurs crimes, mais j'ai pu en éditant et rééditant inlassablement La Révélation d'Arès pendant des décennies la faire connaître à des frères musulmans du Proche et du Moyen Orient et ainsi permettre à l'un d'eux de découvrir que le Coran pouvait être relu sous la Lumière d'Arès et ainsi jeter une passerelle solide remplaçant l'incertain point de singe entre les croyants de l'Islam et ceux de la Chrétienté.
Quelque chose se passe là qui, comme dit Nathan (158C2), va faire date.


28aou14 158C13 
Je suis né dans une famille française de culture plus athée que catholique, mais j’ai découvert le Coran par un ami musulman qui m’a demandé de lire le Coran avec un point de vue de "philosophe", au moment même où j’ai appris que mon père biologique était issu d’une famille musulmane d’Algérie.
Pour moi qui n’avais aucune culture spirituelle le Coran a été un choc, la possibilité concrète que non seulement Dieu existait mais qu’il parlait aux humains. Mais pourquoi croire au Coran et non pas aux autres Livres ? De là une soif de lectures spirituelles qui m’a finalement amené à La Révélation d’Arès.
C’est le Coran et la mosquée qui m’ont enseigné la foi intense et la prière plusieurs fois par jour ; une nouvelle appréciation de la vie centrée sur la magnificence divine et le retour vers le Créateur.
Mais la majorité des musulmans ont aussi instillé en moi l’esprit de communautés ennemies et de division des humains selon les diverses religions : les musulmans au-dessus des chrétiens au-dessus des juifs, etc.
J’ai toujours senti qu’il y avait là quelque chose de contraire au Bien, mais la fausse majesté des religions a font douter ma faible intelligence qui a lâchement préféré l’excuse de se tromper avec le groupe que le risque d’être isolé dans le Bien.
La Révélation d’Arès a rendu possible pour moi la fidélité à Allah et au Bien ; et je suis infiniment reconnaissant au frère Michel pour cela. Je pense qu’une grande minorité de musulmans souffre secrètement d’un hiatus entre leur sens spirituel éveillé par le Coran et certains hadiths magnifiques et d’un autre côté la rigidité, voir la violence, anti-spirituelle de la religion musulmane dominante. Leur faire connaître La Révélation d’Arès, c’est leur donner la possibilité de retrouver leur unité.
Dans 132C23, vous m’aviez déjà enseigné comment par la pénitence on peut lire même des textes impurs et en sortir grandi sans se laisser contaminer par les impuretés. Mais pour cela une pénitence constante et vigilante permet seule de pouvoir se nourrir de la lumière mêlée de pénombres. C’est ainsi que La Révélation d’Arès devra progressivement devenir non pas le cœur d’une nouvelle religion, mais le cœur d’une dynamique spirituelle évolutive éduquant pas à pas la sensibilité spirituelle dans un va et vient entre la vie et La Parole pour retrouver la Vie.
La médiocrité religieuse peut tenter des hommes retrouvant les prémisses de la vraie foi de se tourner vers la spiritualité intérieure, vers les mystiques orientales ou autres, qui peuvent permettre d’admirables accomplissements individuels mais qui ne changent pas le monde, comme le montre l’histoire très ancienne du bouddhisme ou la très importante réponse 157C61 expliquant pourquoi les conseils spirituels de Jésus lui-même devaient trouver une place mesurée derrière la Parole du Père qui appelle au Bien concret de la vie du monde et non pas seulement à la purification de certaines âmes.
Peut-être peut-on espérer que cette poussée absurde de l’extrémisme musulman contribuera paradoxalement à une résurgence plus vivante du Bien actif et dynamique des populations musulmanes, en particulier celles qui pourront méditer La Révélation d’Arès. Et qu'enfin soit durablement construite la passerelle pour retrouver l'unité de la Parole.
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
"Peut-on espérer que cette poussée absurde de l’extrémisme musulman contribue paradoxalement à une résurgence plus vivante du Bien actif et dynamique des populations musulmanes ?" Oui, je l'espère comme vous et le frère musulman qui actuellement travaille à réécrire le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès le croit. Nous Pèlerins d'Arès avons un rôle historique très important à jouer sur terre et c'est dans des moments comme ceux qui nous préoccupent ici que nous le voyons.
Finalement, nous croyons avoir beaucoup évolué mais nous nous rendons compte que nous ne sommes probablement qu'à l'aube de l'humanité, si nous refusons, comme il faut le refuser, de donnner le nom d'humanité à ce qui se passe non seulement en Irak-Syrie, mais dans la moitié du monde au moins. Voyez la politique ! C'est elle qui nous a amené deux guerres épouvantables et une révolutionn bolchevique criminelle au XXème siècle et qui nous conduit à un gâchis sans nom des ressources de la planète et à la ruine au XXIème siècle.
L'Histoire n'est que l'histoire d'une antiquité barbare et d'adversités de toutes sortes qui ne sont pas achevées. Les progrès technologiques ne doivent pas masquer le retard considérable de l'humanité en elle-même.


29aou14 158C14
J’espère que ces quelques jours de repos pendant lesquels vous avez suspendu la publication des commentaires et vos réponses toujours riches vous auront fait un grand bien.
Voilà une magnifique et enthousiasmante entrée qui véhicule un flot d’espérance et d’unité spirituelle dans les Livres de la Parole de Dieu (Rév d'Arès 10/9).
Je ressens un grand soulagement à la fin de cette entrée. Votre vision de l’état de l’islam, du mésusage du Coran, sa momification par nos frères musulmans et sa trahison par une minorité d’entre eux, et surtout l’annonce du remède divin à cette dégradation par la régénérescence de cette pourtant si sublime Révélation à travers une autre Révélation, celle d’Arès donnent enfin une cohérence et une perspective à ce qui ne semblait qu'un chaos sans fin, incompréhensiblement issu d'une Parole divine censée apporter la paix universelle.
J’étais en réflexion difficile pour trouver comment me situer entre mes frères d’Islam qui tirent du Coran leur aspiration à la paix, à la patience, à la justice, à la fraternité et ceux qui, manifestement loin de la foi vivante, tirent ou prétendent tirer du Coran la justification de ce qui n’est qu’une ambition politique violente et parfois criminelle.
Votre entrée, sans offrir la passerelle solide (à venir, Alléluia !) qui facilitera la rencontre avec nos frères d’Islam et leur moisson, donne déjà au pont de singe un peu plus d’équilibre. L’espérance que vous soulevez est comme le point de fixation du regard sur l’horizon qui permet au funambule de marcher sur son fil sans avoir le vertige.
Je vous en suis infiniment reconnaissant, car cet élément d’assurance peut nous permettre de réfléchir plus sereinement à la manière de parler dès maintenant à nos frères musulmans écartelés entre l’espérance qu’ils placent légitimement dans la source de leur foi, sa manipulation à des fins qu’eux mêmes ne peuvent accepter et l’instrumentalisation des dérives djihadistes par les gouvernements pour discréditer l’islam et lui refuser son droit d’expression.
Tout ce qui touche l’islam devient brûlant à cause les enjeux internationaux économiques et stratégiques auxquels l’islam est mêlé bien involontairement. Devons-nous rester silencieux devant les événements scandaleux qui en résultent ou devons nous nous exprimer dans la sagesse et la mesure ?
Je penche pour la deuxième solution. Mais il nous faut nous exprimer dans une réponse spirituelle à ces crises multiples (Libye, Syrie, Irak, Palestine, Afghanistan, Birmanie, Congo, Somalie, etc.) qui n’en forment qu’une seule, majeure et probablement d’essence planétaire. Et cette réponse spirituelle doit pouvoir poser notre œil (sur le) loin(tain) (Rév d'Arès xvii/3), aller haut (Rév d'Arès xxxviii/2), bien plus haut que les basses manœuvres stratégiques et les informations partiales et partielles de tous bords, afin d’éviter de papillonner intellectuellement de crise en crise sans rien apporter à personne. Elle doit constituer une alternative aux mensonges idéologiques, aux préjugés culturels, à la bêtise et à la haine populaires ; bref une nourriture spirituelle qui repousse la peur, la désespérance et la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) qui s'en suivent.
Pour moi, la base de cette réflexion et de cette nourriture, se trouve dans La Révélation d'Arès et maintenant dans votre regard lucide et plein d’espérance sur l’état actuel de l’Islam et sur sa potentielle évolution spirituelle par la résurrection du Coran à la lumière de l’intelligence (Rév d'Arès 23/4) donnée à Arès. Réflexion et réponses se déploieront encore lorsque la passerelle solide sera construite, mais nous pouvons avoir dès aujourd'hui une parole plus confiante et plus juste à l'égard de nos frères d'islam, sans pour autant dévoiler le travail qui est en cours.
Grand merci pour cette entrée qui est un véritable baume sur la souffrance que m’inflige ma compassion pour mes frères humains d’Islam qui vivent de telles tragédies.
Didier du Roussillon


Réponse :
De toute façon, frère Didier, nous avons déjà depuis quarante ans l'argument irréfutable : Il faut lire la Bible comme le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès. Nous n'en sommes que là pour le moment.
L'œuvre entreprise par notre frère du Moyen Orient n'est pas achevée d'une part et, quand elle le sera, nous devrons bien réfléchir à la meilleure façon de la répandre pour réduire, autant que cela sera possible, la masse considérable des intégristes musulmans car l'Islam est -- ne l'oublions pas -- une religion majoritairement intégriste ou conservatrice.
Nous allons avoir un rôle fondamental à jouer là et comme pour tout ce qui est fondamental ou basal nous devrons y mettre le plus possible de cette intelligencce, que vous évoquez à juste raison.
Merci pour votre commentaire.


29aou14 158C15
Voici une personne palestinienne, professeur d'université, qui a mis dans l'ordre chronologique le Coran.
http://www.dailymotion.com/video/xlfmwg_sami-aldeeb-traducteur-du-coran-en-francais-en-anglais-et-en-italien_news
http://www.editions-aire.ch/details.php?id=1382
Christophe M.-J.

Note du blogger : On trouve dans ce dernier site le texte suivant :
Comme la Bible ou les Védas, le Coran appartient au patrimoine spirituel et intellectuel de toute l'humanité. Il est un des quelques rares grands textes fondateurs d'universalisme, qui ont permis à de nombreuses sociétés de se construire et de grandir. Considéré par les musulmans comme unique et inimitable, le livre saint de l'islam n'a pas cessé, depuis quatorze siècles, de nourrir la vie de centaines de millions de croyants.[...]
Le Coran est maintenant traduit (interprété) en plusieurs dizaines de langues. En français, depuis la première traduction réalisée en 1647 par le Sieur André du Ryer, ambassadeur du roi de France à Alexandrie, auraient été déjà publiées plus de cent vingt traductions! [...]
Or voici une nouvelle version française du texte coranique: celle que nous offre aujourd'hui l'universitaire suisse d'origine palestinienne Sami Aldeeb Abu-Sahlieh. Elle est l'œuvre d'un Arabe chrétien, pour qui la langue du Coran fait partie de son héritage, puisque la langue arabe classique a pour matrice le livre saint de l'islam. [...].
Travailleur infatigable, auteur de plusieurs ouvrages remarqués et de très nombreux articles, Sami Aldeeb est également un intellectuel engagé, un homme qui ne craint pas d'intervenir dans le champ public pour interpeller l'opinion, poser des questions, défendre la dignité de l'homme. Il se montre, notamment, un adversaire résolu de la peine de mort. La traduction que publie Sami Aldeeb fera certainement débat. Elle se distingue, en effet, des éditions habituelles du Coran par le choix de son auteur de présenter le texte coranique non pas dans l'ordre qui est celui des éditions canoniques, mais dans l'ordre qui aurait été celui de la révélation reçue progressivement par le prophète Mahomet.[...]
L'œuvre que nous propose Sami Aldeeb se veut une œuvre d'une grande rigueur scientifique. [...] Comme beaucoup de ses prédécesseurs dans cette tâche immense que représente la traduction du Coran à partir de l'arabe, Sami Aldeeb a accompagné sa traduction de très nombreuses notes qui prennent en compte les plus récentes recherches historiques et linguistiques. Il s'agit donc d'un travail de type critique, mais cette approche n'en est pas moins fort respectueuse de tout ce que représente ce texte pour les musulmans. Travailler ainsi sur le texte coranique, n'est-ce pas, d'ailleurs, témoigner d'une profonde considération pour ce texte ?


Réponse :
Merci de nous faire connaître le travail de Sami Aldeeb Abu-Sahlieh.
Il existe de nombreuses traductions du Coran en français. Pour ma part, j'ai vingt-cinq traductions françaises dans ma bibliothèque, mais il en existe davantage, certaines quasi inconnues qui n'ont eu aucun succès de librairie.
Les traductions anglaises sont beaucoup plus nombreuses. J'ai été impressionné du nombre de traductions en anglais britannique ou en anglais américain à la bibliothèque de Harvard quand je fis un séjour dans cette université en 1990.
Concernant le Coran présenté dans l'ordre chronologique vraisemblable des révélations des sourates, cela existe déjà et notamment en anglais. J'en possède une que j'ai achetée à Boston en 1988, considérée comme une référence (l'ordre chronologique des sourate est et sera toujours très discuté), dont je me sers régulièrement.


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Que La Paix soit en vous, que la Paix soit en moi et dans le frère Youcef pour son grand travail, et dans tous les pénitents, [mots manquants] ou nous pourrons lire la Bible, le Saint Coran sous La Lumière de La Révélations d'Ares.
Et aussi m'aidera avec mes collègues de travail et amis qui sont a 95% ( je travail dans une centrale de taxi de nuit) des frères de Muhammad le Sage, leur parler de La Révélation d'Ares sous une nouvelle Lumière. Je tiens aussi à remercier frère Youcef et le Père Aimant pour son Intelligence Spirituelle, et Que le Très-Haut le bénisse pour sa clairvoyance et son amour.
Car jusqu'à maintenant il était difficile d'en parler avec eux [les collègues chauffeurs de taxi ?], la faute aux traditions ecclésiastique et aux haddiths.
Exemple: Quand nous parlons avec mes frères musulmans de Jésus le Bon, et que le Coran dit que quand il sera envoyé par le Saint sur Terre , ça sera la fin du monde et quand ça arrive, toute réponse que j'entends: "C'est pas possible, c'est pas vrai, tu est fou etc." Oui je suis un Fou Illuminés d'Amour pour le prochain et pour moi-même, on voit bien là qu'il ne faut pas seulement lire, mais aussi écouter, et surtout faire.
J'ai lu le Coran il y a bien longtemps. Il est dit dans le Coran: Tu ne toucheras pas un cheveux de ma créature, et pourtant ils tuent au Nom d'Allah, mais se rendent-ils compte que tuer un être humain c'est tuer Le Père en eux et en ceux qu'ils massacrent? Je pardonne les offenses, mais pardonner ce n'est point tendre l'autre joue mais avertir avec amour, patience, prudence et intelligence spirituelle, le pêcheur qui va a sa perte et [lui rappeler} qu'il se sauvera par lui-même pour retrouver la Vie.
Une dernière chose Grand Frère Vrai Prophète.
Je prie aussi bien en français que en italien avec la prière Père de l'Univers, Je suis à la recherche d'une sœur ou d'un frère de langue italienne, afin de savoir si je l'ai bien traduite:

PADRE DEL'UNIVERSO
SOLO TU SEI SANTO
CHE REGNA SU DI NOI LA TUA SANTITA
PERCHE NOI FACESSIMO LA TUA VOLONTA
PERCHE NOI RICEVESSIMO IL NOSTRO CIBO
PERCHE NOI POTESSIMO PERDONARE
E RICEVERE IL PERDONO
PERCHE NOI RESISTESSIMO ALLE TENTAZIONI
E CHE SIA ABBATUTO IL MALIGNO
CHE REGNA PER SEMPRE SU DI NOI
LA TUA SANTITA, LA TUA POTENZA E LA TUA LUCE

Je vous envoie mes sentiments fraternel, Grand Frère, reposez-vous, reprenez force avec mon aide et le Pur Céleste.
Daniele le rital de Genève (Suisse)


Réponse :
Si un frère ou une sœur parlant italien m'adresse une réponse pour vous, je vous la transmettrai.
Merci, frère Daniele, pour ce commentaire.


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En faisant mes courses, une jeune femme à la caisse. Tout en discutant avec elle, je lui dis: "Êtes-vous Arménienne?" Elle me dit "Oui." Je lui dis: "Vous ressemblez à une Turque." Elle me dit: "Ah oui, et elle rajoute je cite: "Nous les Arméniens, nous ne nous entendons pas avec les Turcs, à cause du génocide."
Moi, je lui dit : "Mais les hommes qui ont commis ce génocide sont tous morts. Par contre, les Turcs d'aujourd'hui ne ressemblent plus du tout aux Turcs de l'époque, il n'ont plus le même mentalité qu'avant, il ont un trés bon niveau d'instruction, ils sont intelligents, c'est un pays qui est très ouvert aux touristes. Ils sont plus modernes. Tout a changé, vous allez pas en vouloir aux Turcs actuels pour un génocide, une guerre ou un massacre barbares qui ont été perpétrés par des hommes turcs ou des mercenaires d'avant  qui n'existent plus aujourd'hui, à moins que vous vouliez que ce génocide soit reconnu, pour traduire ce pays devant un tribunal international. [Ne préférez-vous pas l'amitié] comme cela se passe actuellement en l'Allemagne et la France ,"
Voilà, Frère Michel, à quoi nous sommes confrontés aujourd'hui : La vengeance sans fin !
Je profite de cette occasion pour raconter une histoire que me racontait ma mère, qui n'est plus de ce monde.
Il paraît que le Prophète Mohammed, SAS, de son vivant avait un voisin qui lui jetait volontairement des déchets ménagers devant sa porte et à chaque fois le Prophète Mohammed SAS, ramassait ces déchets pour les mettre dans un endroit approprié de ramassage. Tous les jours c'était la même chose,des déchets, des déchets, et encore des déchets. Un beau jour, le Prophète remarqua qu'il n'y avait plus déchets devant sa porte, il se demanda : "Qu'est ce qui a bien pu arriver à mon voisin, puisque depuis quelques jours c'est place nette et propre." Alors, il a alla rendre visite au voisin pour essayer de savoir ce qui avait pu lui arriver. "Est-il malade ?" Effectivement,  il le trouva très malade. Alors le voisin se mit à pleurer en  disant: "Moi je vous haïssais en jetant tous les jours des saletés devant votre porte et vous vous venez; inquiet, me  rendre visite. Me trouvant malade, vous me réconfortez et vous avez beaucoup de compassion envers moi.  Vraiment aujourd'hui j'atteste que vous êtes le Prophète véridique et authentique annoncé."
Cest pour dire à mes frères et sœurs combien nous sommes trés  éloignés de la Sunaa et de l'amour de devoir auquel le Prophète Mohammed SAS avait, et aujourd'hui quel est-il advenu de notre comportement actuel ? Zéro ! Aujourd'hui tout ceci finirait en bagarre ou en combat physique. Le Prophète Mohammed SAS est le modèle que doit prendre tous les Musulmans du Monde, prenons l'exemple sur lui. "Ina rassoulelah sala alih ouassemem quana quedouatoune hassana."
Youssef de Marseille


Réponse :
Je connaissais cette histoire à la différence près qu'il ne s'agissait pas de déchets ménagers, mais d'excréments.
Merci, frère Youssef, de nous rappeler cette histoire.
Vous savez, la même chose est arrivée aux Chrétiens. Combien d'entre eux se sont-ils comportés comme Jésus? Très peu. Les Chrétiens ont eux aussi réglé leurs comptes "en bagarre ou en combat physique."
Ni le Christianisme ni l'Islam n'ont réellemennt commencé. C'est à nous de les faire commencer.
Je suis si heureux de vous compter, avec beaucoup d'autres frères et sœurs d'origine musulmane, parmi les Pèlerins d'Arès.


29aou14 158C18 
Merci pour votre entrée.
Elle va m’éclairer et m’enrichir l’esprit, car certains versets du Coran me choquent. Par exemple la loi du talion ou la lapidation (tuer à coup de pierre) D’où sort-on le fait de lapider les femmes ?
Certaines sourates ne viennent pas de Dieu. La loi du talion ne vient pas de Dieu dites-vous, mais elles sont inscrites malheureusement et douloureusement d’une certaine manière dans ce Livre et ces versets traumatisants m’effraient.  
Les extrémistes religieux qu’ils soient juifs chrétiens ou musulmans nous amènent vers le précipice sans sentiment, sans amour, On ne peut pas vivre avec eux.
Ils doivent comprendre ces extrémistes qu’ils doivent monter vers l’unité qui n’est pas l’uniformité.
C’est la pluralité des richesses.
Introduire l’unité en soi-même et chaque jour nous devons tendre vers l’unité universelle. On ne gagne rien à se montrer intolérant, fanatique étroit et limité. Que de mentalités à changer !
Le jour ou l’armée du bien sera suffisamment nombreuse, les entités des ténèbres seront vaincues. Tout ce qui progresse en connaissance et sagesse se rapproche du Divin Créateur ; Pas le contraire.
Par l’instant, oui l’homme est en perdition à l’exception de ceux qui accomplissent des œuvres bonnes, de ceux qui s’encouragent mutuellement à la recherche de la Vérité, de ceux qui s’encouragent mutuellement à la patience (Coran sourate C111-CIV’)
Ce jour-là les hommes surgiront par groupes pour que leurs actions soient connues. Celui qui aura fait le poids d’un atome de bien, le verra. Celui qui aura fait le poids d’un atome de mal le verra (Coran XCIX).

Mary de Bretagne sud


Réponse :
Je ne sais comment la loi de Moïse s'est retrouvée dans la Coran en termes institutionnels alors quelle aurait dû apparaître en termes évolutifs pour dire:  Voilà ce que disait la loi de Moïse, mais il faut en sortir.
Je pense que les transcripteurs du Coran suivirent parfois leurs mœurs primitives sans s'en rendre compte et tournèrent certaines phrases dans le mauvais sens.
Il y a toutefois un point à considérer, celui concernant l'état mental très arriéré, barbare, des premiers auditeurs de la Parole. Je pense que les Hébreux qui avaient vécu en Égypte comme esclaves dans un état proche de l'animalité étaient des brutes sans aucune métaphysique qui ne pouvaient comprendre que les coups de fouet et autres brutalités atroces. Peut-être cela explique-t-il la dureté particulière de la loi de Moïse. Mais les hommes évoluent et on ne peut plus parler à des hommes modernes comme on parle à des sortes d'animaux humains antiques. Ceux qui considèrent la Parole comme immuable momifient la Parole, l'immobilisent et maintiennent un état d'antiquité.
L'idée d'immutabilité de la Parole, d'immobilisation définitive de l'humanité à l'instant où la Parole est entendue est encore tenace chez beaucoup de croyants, alors que le Sage donne à l'évidence à l'homme évolutif une Parole évolutive: Moi Dieu Je suis hors du temps, mais toi homme tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Défendre le caractère évolutif de la Parole fait partie de notre mission. Ne dis-je pas: Ma foi est évolutive ? Ne me demandé-je pas chaque matin si je vais être meilleur aujourd'hui quhier ? L'homme est sans conteste appelé à retrouver Éden après une longue évolution.


31aou14 158C19
Daniele le rital de Genève (158/16), je t’envoie la prière du Père de l’Univers en italien qui m’a été donnée par notre frère Benedetti de nationalité Italienne, un des premiers Pèlerins d’Arès, qui est décédé depuis.
La traduction qu’il m’a donnée est celle-ci :

PADRE DELL UNIVERSO
SOLO TU SEI SANTO
CHE REGNI SU DI NOI TUA SANTILA
PERCHE SI FACCIA TUA VOLONTA
PERCHE SI RECEVA NOSTRO NUTRIMENTO
PERCHE SI POSSA PERDONARE
E RICEVERE PERDONO
PERCHE SI RESISTA ALLE TENTAZIONI
E CHE SIA ABBATTUTTO IL MALIGNO
PERCHE REGNI PER SEMPRE
SU DI NOI TUA SANTILA TUA POLANZA E TUA LUCE

Fraternellement,
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Voici une réponse à votre commentaire, mon frère Daniele.


31aou14 158C20
Au fur et à mesure que je marchais sur votre "pont de singe pour passer à la passerelle", votre Vent chaud (Rév d'Arès xxi/8) montait dans ma poitrine et poussait mon regard au loin. J'en ressentais une grande impression intérieure "Tant de courage, de Force et d'espérance incarnés en vous!"
À l'écoute de la douleur de nos âmes devant les crimes commis au nom du Coran, vous vous attaquez à un mal puissant qui a persisté tout au long des siècles, l'interprétation de la Parole du Créateur par des hommes pour Y trouver des lois qui assurent leurs trônes et leurs chaires (Rév d'Arès 3/4), établir leurs conquêtes et décapiter le faible, disant "Voilà que Dieu nous a distingués de vous pour nous donner pouvoir" (Rév d'Arès 21/2).
Tout ça est "Mensonge !" dit Dieu (Rév d'Arès 21/4)
Combien de crimes au nom de Dieu durant tous ces siècles ! Tant et tant que le scandale a tué le Père dans le cœur (Rév d'Arès 28/19) ; presque partout toute notion de Dieu et d'espérance de voir le monde changé en Bien sont éteintes dans les cœurs et les esprits, même chez les croyants.
Partout, l'homme ne sait plus où Je suis, où Je ne suis pas (Rév d'Arès 28/27), dit Dieu.
Alors dans un monde quasiment mort spirituellement, cette nouvelle croisade islamiste fanatique pourrait générer un mal plus terrible, l'extinction de toute vie spirituelle.
C'est pourquoi je crois que, pour chacun, résister à l'envie de taire ce qui déplaît au monde, par crainte du monde contribue déjà à lutter contre cette extinction possible un jour !
Toutes vos entrées brandissent avec paix et un courage (Rév d'Arès 13/8) immenses ce qui vient du Ciel ; nous comprenons plus encore en cette période d'actualité qui devient tragique pourquoi le Créateur vous envoie au monde comme prophète !
Parce que vous n'êtes plus rien pour vous-même (Rév d'Arès 40/6), parce que vous êtes la Lumière du Bien redonnée au monde, vous enseignez avec patience et bonté cette autre voie qu'est la pénitence et vous lavez avec prudence et en paix ce monde des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que le Père n'a livré en aucune main (Rév d'Arès 7/4).
Cette Lumière qui ne peut jamais être enseignée [par les puissants], parce que ceux qui pourraient l'inspirer y perdraient leurs trônes, leur notoriété, en redonnant à l'homme ce qui est bon : l'envie de son salut (Rév d'Arès 33/15), l'envie du Bien.
Je n'ai aucune idée de l'écho de votre enseignement dans les esprits, au delà de notre mouvement, mais je sais que vous représentez tout ce dont le monde a besoin pour sortir du mouvement suicidaire dans lequel il s'enferme peu à peu !
Et puis, quel honneur vous nous faites en nous faisant partager cette nouvelle qu'un frère arabe et coraniste travaille à cette œuvre de traduction du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès !
Vers vous, mon frère que je ne connais pas, sachez que vont mes pensées les plus fraternelles et de grande consi­dération ! Merci. Que le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) puisse vous inspirer de toute Sa Clairvoyance ; mon âme dans la joie de cette nouvelle se tourne vers le Père et lui rend Grâce. Vous savoir à cette œuvre, mon frère, situe ces jours-ci ma prière dans le Coran dans la lueur de l'aube d'un grand jour, une lumière pleine d'espérance.
Merci au Père de vous permettre d'entreprendre ce travail du vivant du prophète !
Bien aimé prophète, ce monde si inquiétant ne peut pas vous laisser "en vacances", mais j'espère que vous vous serez reposé un peu, parce que ce monde aura encore longtemps besoin de vous, besoin de votre prophétisme !
Anne-Claire d'Ile de France


Réponse :
Ce n'est pas moi, chère sœur Anne-Claire, qui "représente tout ce dont le monde a besoin pour sortir du mouvement suicidaire dans lequel il s'enferme peu à peu," mais c'est La Révélation d'Arès, autrement dit notre Créateur Lui-même, qui par Amour a réduit, l'instant d'une Message, Son Immensité Infinie à la taille d'un clou (Rév d'Arès ii/21), qui rappelle que le monde a besoin d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté spirituelles. Je ne suis que son écho, son répétiteur.
Au reste, la planète est semée de cœurs pleins d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté spirituelles, que nous Pèlerins d'Arès devons moissonner, mais tous ces cœurs sont totalement ignorés, étouffés par les médias qui ne sont que les fagotins des puissances gouvernantes et enseignantes des idées qui courent. Ignorés et étouffés nous sommes et donc a priori impuissants.
Le calife Abou-Bakr el Baghdadi, chef de l'État Islamique EIIL (ISIS) est un étouffeur, un pouvoir qui fait taire tous ceux qui le contredisent et qui donc blasphèment selon lui ; invoquer le blasphème lui permet de nimber d'honorabilité les assassinats qu'il ordonne ou autorise. Les autres pouvoirs du monde font taire de façon moins expéditive ou cruelle ceux qui les gênent, mais tous les pouvoirs du monde sont des étouffeurs, chacun à sa façon. Ce calife a seule­ment la particularité d'être un islamiste fanatique. Abou-Bakr al Baghdadi prie cinq fois par jour, mais il est une grande ombre qui fait peur, qui domine ceux qui combattent pour lui, au-dessus desquels il dresse son front impavide et son regard noir qui croit, comme tout pouvoir croit, dominer les marées du temps. Il se croit le représentant d'Allah sur terre, se voit comme le terreau d'une solution de "justice", qui serait celle du Coran selon sa lecture, dont il est convaincu qu'il est l'incarnation. Parlez de ses crimes et vous l'insultez, car lui ne voit pas ses actes comme des crimes, mais comme la justice divine...
C'est bien là tout le problème et je crois que notre bien aimé frère arabe qui relit le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès sait cela aussi. Lui de son côté et moi du mien nous méditons dans la prière sur l'énorme difficulté de ce que nous entre­prenons maintenant, qui est nécessaire et même urgent, mais qui est aussi, nous le savons mieux que n'importe qui, une énorme gageure, celle-là même que représente son œuvre.
Plus l'argent, les armements, les moyens de communication dont disposent les pouvoirs sont énormes, qu'ils soient chrétiens, démocratiques, musulmans, communistes, etc., plus ils oublient les grands principes humains et plus ils s'imposent à des peuples qui ne disposent que de leur soumission, de leur acceptation ou de leur presque aussi faible bulletin de vote, plus ils sont bouffis, sans même s'en rendre compte, de suffisance ou d'orgueil et s'appuient sur des textes "sacrés" (Bible, Constitution, Karl Marx, Coran, Idéologie, Union Sacrée, etc.) pour justifier leurs actions. Jamais il n'a été plus urgent de secouer leur joug, jamais briser leur joug n'a été possible jusqu'à présent. Nous nous lançons à nouveau, à la suite de tous les prophètes, à l'assaut des pouvoirs du monde.
De ce fait, vos encouragements, chère sœur Anne-Claire, ne seront jamais de trop, et je vous en dis merci.


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La Calife Abou-Bakr al-Baghdadi n'est pas un fou sanguinaire, mais un vénérable défenseur de l'Islam pur, immense espoir du monde, qui doit installer sur terre cette antichambre heureuse qu'est tout vie terrestre avant d'entrer au Paradis à sa mort. Ce monde doit devenir musulman, car le judaïsme et le christianisme ont échoué, comme vous dite avec raison et justesse, et c'est pourquoi Dieu a envoyé au monde le dernier prophète Muhammad pour qu'il installe sur terre une humanité telle que son Créateur la veut.
Vous qui êtes, je le crois, un témoin d'Allah, vous n'êtes qu'un rappeleur de Muhammad et quand le Message d'Arès parle de vous comme prophète il veut dire adjoint au prophète Muhammad, Muhammad dont vous n'êtes que le rappeleur. Si vous n'avez pas compris ça, c'est que vous avez encore mal lu le Message d'Arès.
Le Calife Abou-Bakr al-Baghdadi doit évidemment fonder sa mission sur un terrain humain (le mot est de vous) pur et c'est pourquoi il nettoie de ses éléments impurs et indifèles toute la région dont Dieu lui a confié la direction afin que fleurisse là le grand jardin qui sera le vestibule du Paradis. Le journaliste James Folley a été exécuté, mais il est mort comme tout homme doit mourir, et il est seulement parti plus tôt qu'il ne l'aurait souhaité, mais dans des conditions qui peuvent lui assurer la reconnaissance d'Allah alors qu'il n'était pas croyant, si j'en juge par ses dernières paroles. Le Message d'Arès ne dit-il pas : "La peur est salutaire". Un calife doit savoir faire peur à bon escient.
Le principe de démocratie à l'Occidentale est inconnu dans le Coran, mais il règnera dans toute la région concernée par l'État Islamique quelque chose de plus beau que la démocracie, un super-démocratie.
J'ignore ce que dit la Coran réécrit par un Arabe "savant coraniste" selon vous et j'attends qu'il soit publié pour en juger, mais pourquoi ne serait-ce pas quelque chose qui va dans le sens de l'action des armées du califat du Levant ?
Ne croyez pas que les Islamistes qui ont juré fidélité au Coran à travers Abou-Bakr al-Baghdadi soient des fous sanguinaires. Ce sont des hommes qui apportent l'espoir que la vérité gouvernera enfin le monde.
Abdelhalim ben Moḥammed ben K.


Réponse :
Je n'ai pas voulu répondre à votre commentaire, reçu le 29 août, sur mon petit ordinateur de voyage ; j'y vois mal ce que j'écris. L'attention que je mets à faire le moins de fautes possible sur l'écran étroit et le clavier exigu de ce petit ordinateur empiète sur mon besoin de penser quand celui-ci est particulièrement nécessaire.
Maintenant je me trouve chez une de mes filles et je dispose d'un ordinateur avec un écran de 23" et un grand clavier... Je crois rêver ! J'ai l'impression d'écrire des gros tags sur un mur. Délivré du souci de me lire clairement et de ne pas faire de fautes, je réfléchis tout à souhait, car votre commentaire, sans aucun doute sincère et non provocateur, demande une réponse très claire.
D'abord je suis un envoyé du Créateur dans la lignée des prophètes, parmi lesquels Muhammad, dont je ne suis pas le "répétiteur" et "l'adjoint". Je suis chargé d'une mission spécifique et égale à la sienne. Relisez les versets xxviii/7-11 dans La Révélation d'Arès que vous semblez connaître.
Ceci étant dit, d'une part, je n'ignore pas que "le principe de démocratie à l'Occidentale est inconnu dans le Coran." Et n'allez pas croire que, parce que je suis occidental, je sois un défenseur inconditionnel de la démocratie. Je vise à l'éclatement des grands enrégimentements humains en petites unités humaines librement autogérées. Le pire piège de la démocratie, c'est de dire au peuple: "La démocratie c'est vous. N'est-ce pas le gouvernement du peuple par le peuple ? Donc vous avez le bien ou le mal que vous avez voulu," et d'empêcher ainsi que le peuple se révolte alors qu'il n'est, en fait, que la proie d'une engeance politique après qu'il eut été la proie d'une engeance religieuse.
D'autre part, même si j'ignore le rôle qui est la vôtre dans l'entreprise d'Abou-Bakr al-Baghdadi — êtes vous engagé dans son action sur le terrain au Khurdistan ou en Syrie ou n'êtes-vous qu'un supporter lointain d'Abou-Bakr al-Baghdadi ? — vous me semblez être un soutien déclaré, sincère et pleine d'espérance de l'État Islamique.
Je ne peux pas rejeter ce que vous me dites sans considérer votre position. Même si je ne peux pas comprendre que vous approuviez la décapitation du journaliste James Folley et l'abominable exhibition publique de celle-ci via l'Internet, même si la nouvelle des tueries de Chrétiens, de Yazidites et d'autres, dont l'armée d'Abou-Bakr al-Baghdadi se rend coupable, m'indigne, je considé­rerais comme une faute de refuser le dialogue que vous initiez.
Ces tueries d'hommes qui ne menacent ni Abou-Bakr al-Baghdadi ni son armée n'ont pas de justification par la Parole de Dieu. C'est pure cruauté, qu'elle soit barbare ou qu'elle soit calculée. Qui sur terre peut les approuver ? Peu de gens, dont vous êtes.
Nombreux sont les humains, de toutes religions ou sans religion, qui comprennent que des Musulmans mésopotamiens combattent pour se débarrasser de la politique qui, dans leur région, avait tracé des frontières artificielles et installé des pouvoirs mimiques de l'Occident : le Parti Baas, Saddam Hussein, la "démocratie" de George W. Bush. Nombreux sont les humains qui comprennent que ces Musulmans veuillent installer une société plus juste, plus protectrice, plus heureuse, conforme au Coran. Votre combat aurait des soutiens innombrables, si le Califat d'Abou-Bakr al-Baghdadi, l'État Islamique, ne se privait pas par le mal qu'il cause d'un important consensus en sa faveur dans le monde. Ce qui se passe en Irak et en Syrie est beaucoup plus qu'incompréhensible, c'est un contresens du Bien : Le Créateur donne la Vie (Rév d'Arès 24/5) et rend sa créature libre (10/10) et quiconque tue ou violente des frères humains qui ne sont pas menaçants commet un très grave péché.
Oh ! Je n'ignore pas que plus nombreux encore sont les hommes sur terre que la situation en Irak et en Syrie laisse indifférents. Leur apathie résulte du conditionnement mental par le contrôle permanent des médias politiques et économiques, particu­lièrement en Occident, qui favorise la niaiserie, l'égoïsme, l'individualisme, le scepticisme. Était-ce dans l'espoir de provoquer un choc dans la masse des apathiques et de les réveiller que vous vous êtes livré à des exécutions et des massacres de façon bien exhibée ?
Si c'est le cas, non seulement votre grave péché demeure, mais c'est une méthode aussi inutile que contre-productive, parce que la politique, où qu'elle sévisse sur terre, et ses médias, en faisant ingurgiter aux hommes de toute la planète des milliers de messages bien triés pour ne jamais nuire aux pouvoirs comme à ceux qui cherchent le pouvoir, et des milliers de spots publicitaires abêtissants, ne peuvent en aucun cas sensibiliser la masse des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs au seul vrai problème de l'humanité qu'est la recherche du Bien. Ceux qui peuvent vous comprendre ont des esprits résistants aux pouvoirs, aux marchands et à leurs médias, mais, je le répète, vous vous privez de leur soutien...
Si vous poursuivez vos exécutions, massacres, expropriations, exils de communautés entières sous prétexte qu'elles ne sont pas musulmanes selon l'idée que vous vous faites de l'Islam, vous allez vous retrouver seuls et ceux qui déjà préparent votre destruction, parce qu'ils disposent de moyens militaires considérables, n'en seront pas empêchés par l'opinion. Non seulement vous serez vaincus, mais vous aurez contrevenu à la Parole de Dieu dans le Coran. Vous n'aurez pas agi pour faire triompher ce que vous voulez faire triompher, vous n'aurez pas installé sur terre cette "antichambre heureuse qu'est tout vie terrestre avant d'entrer au Paradis à sa mort."
Je ne vais pas ici énumérer tous les versets du Coran qui condamnent vos crimes, ils sont déjà cités dans divers commentaires de cette entrée 158 et vous les connaissez aussi bien que moi.
À la fin du film de Sean Penn "Into the wild" le héros, Christopher (personnage qui a d'ailleurs réellement existé), agonise dans la solitude et avant de mourir trace dans son carnet ces mots : "Le bonheur ne vaut que s'il est partagé." Croyez-moi, frère Abdelhalim ! C'est la même chose pour mes frères musulmans d'Irak et de Syrie. Ne vous isolez pas ! Votre bonheur ne vaudra que d'être partagé avec vos frères chrétiens, yazidites et autres et, de surcroît, si vous souhaitez qu'ils deviennent un jour musulmans comme vous, ce n'est pas en les déportant et en les massacrant que vous y parviendrez, car vous donnez de l'Islam une image horrible.
Réfléchissez ! Réfléchissez vite ! Vous avez une belle cause. Ne la tuez pas en tuant et en déportant des soi-disant "infidèles".


31aou14 158C22
Votre entrée me replace face à certaines grandes difficultés de la moisson : engager nos frères à sortir de leurs enfermements culturels ou religieux et faire front aux méchants et dominateurs en ayant une position juste et prudente.
Après 13 ans de vie avec mon épouse d’origine marocaine, j’ai pu percevoir plus finement sa culture empreinte, pour certains cotés négatifs, de domination et de peurs.
Il m’a semblé intéressant de partager avec vous trois échanges que j’ai eu avec des frères musulmans.

L’été dernier, en voyage familiale au Maroc, nous avons rendu visite à Aziz (environ 65 ans) et sa famille à Casablanca. Aziz est à la fois cousin, oncle et frère de mon épouse selon que l’on considère les liens du sang, de l’allaitement ou de l’éducation au sein d’une fratrie. Après une vie où le travail et les distractions prenaient beaucoup de place, Aziz s’est, à la retraite, recentré sur sa famille et sur la piété (prière et mosquée). Quand je luis annonçais que je lisais le Coran en totalité en un an, lui me dit que lui Le lit en moins d’un mois. Bref, une nuit, en sortant de la dernière prière, nous nous assîmes sur les marches du parvis de la mosquée et nous reprîmes nos échanges sur la responsabilité de l’homme à changer le monde, sur nos efforts à comprendre le Message que Dieu nous adresse pour devenir meilleur jour après jour… Tout à coup, je le vois blêmir. Il se tait. Je sens sa peur, sa tristesse. Je lui dits: "Aziz, âsh’nou ? (qu’y a-t-il ?)" Il me répond "Bruno, tu vois, cette conversation, nous ne pourrions pas l’avoir à l’intérieur de la mosquée. Il y a des oreilles qui traînent, on pourrait être dénoncés, emmenés au commissariat et tabassés copieusement." Je sais qu’au Maroc, il y a deux choses dont il est interdit de parler :  la royauté et la religion. Le silence s’installa entre nous. Au bout de quelques temps, il reprend : "Bruno, dans ton pays tu es libre de parler et d’agir. Alors continue, fais bouger les frontières, n’aie pas peur, vas-y !" Son encouragement résonne en moi encore régulièrement. Aziz m’a fait comprendre une des difficultés que mes frères marocains ont à dépasser : La difficulté d'être libre de réfléchir et d’agir.

Deuxième échange. Au printemps dernier, sur le marché de Pontlieu au Mans où je missionne régulièrement, j’aborde un homme, grand, blond, costaud d’une trentaine d’année. J’ai aimé la force qui émanait de lui et j’étais curieux de mieux le connaitre. Après une approche sur la responsabilité de l’homme à changer le monde, puis la déclaration de notre kéryme, nous abordons la nécessité de nous reconnaître frères. Je sens sa forte adhésion et cela me rempli de joie. Puis, naturellement, je lui dis : "Allez ! Je propose que nous nous revoyions pour chercher comment nous pourrions vivre cette fraternité entre nous." Sa réponse claque : "Ah, non ! La fraternité, je la vis avec ma famille seulement." Il poursuit ses explications, je compris qu’il était musulman d’origine, que la famille avait une place primordiale chez lui. Je lui rappelle que nous avons à construire la Oumma (l’assemblée de tous les croyants). J’ai perçu que nous ne pourrions pas aller plus loin pour l’instant.

La dernière discussion que je partage avec vous, je l’ai eue avec Abderkhahim, 65 ans, engagé politique et musulman. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois au marché de Pontlieu. Un dimanche, je lui fais part de ma recherche d’une salle de prière qui puisse accueillir tous les croyants (comme à la Maison de la Sainte Parole) afin que nous puissions prier les uns à cotés des autres dans le respect de nos pratiques. "Ah oui, c’est bien, me dit-il. Il faudrait que l’on pose la question à Untel ou à Tel Autre." Nous échangeons quelques minutes sur ce sujet. Puis tout à coup son discours devient très radical : "Oui, et en plus il faut que l’on explique qu’il est inadmissible d’aller prier si on ne s’est pas bien nettoyé. c’est intolérable de laisser des traces ou des odeurs de pipi ou de caca dans son pantalon !" Soufflé par la rudesse de son propos, j’ai ensuite mis tranquillement fin à notre discussion et j’ai compris que son intervention pouvait être nuisible vis-à-vis de personnes encore fragiles spirituellement.
Il y a comme une obsession de la propreté dans la culture maghrébine que je connais.

En synthèse, je perçois dans la culture musulmane : d’une part une habitude à la transmission par la coercition et d’autre par, la grande présence de la peur de ce que diront les autres. Les mauvaises paroles de quelqu’un sur soi sont vécues comme un déshonneur qui peu même rejaillir sur sa famille.
La violence ou la peur font perdre le bon sens. Par exemple la notion de priorité. Pour nous, il est clair qu’il est plus important de protéger la vie et d’encourager au dépassement que d’adopter les attitudes qui vont mettre les autres à l’aise (le lavage des mains ou la politesse par exemple). Autre symptôme de la perte de bon sens, le non-respect de l’équi­valence. S’autoriser à avoir des règles différentes pour soi ou pour sa famille n’est pas juste. Pour illustrer cela, dans la culture musulmane (que je connais) si quelqu’un fait du mal à un membre de la famille, il est rejeté. Il devra demandé pardon avant qu’on lui adresse la parole ou que l’on cesse sa colère contre lui. Mais si quelqu’un de la famille fait du mal, il est excusé : "Ah, oui, on sait, il n’est pas tout à fait normal."
J’ai mis le doigt ici sur des dysfonctionnements que je perçois chez nos frères musulmans. Mais j’ai bien en tête qu’il est plus facile de voir les erreurs chez les autres qu’en soi-même. C’est pourquoi, en les identifiant chez les autres, cela me permet d'aller voir en moi et y mettre de la clarté.
Je me dois aussi de dire que la culture musulmane a de grandes forces (le cheval, Rév d'Arès xxviii/10) dans la hiérarchie des religions. J’y vois : la générosité (le sens de l’accueil, le partage), la fraternité (vécue en famille avec une grande proximité tactile), la piété (la place du Coran et de la prière dans leur vie)… Et de tout cela je me laisse imprégner par mes frères musulmans.
Par la patience, Dieu nous demande de sortir de la violence, dont les conséquences sont toujours un traumatisme dont la victime devra se guérir (déculpabiliser, pardonner, apprendre à se protéger, retrouver une nouvelle énergie).
Dieu nous demande aussi d’être juste, de comprendre les difficultés de l’autre (comprendre son cheminement) et de l’inviter à l’ascension sans trop exhorter, ni trop convaincre [RA 7/3]. J’aime bien le rappel de frère Michel dans le commentaire 157C41 : "Mais ne sommes-nous pas là pour soigner nos propres myopies et donner des lunettes à tous ceux qui en ont besoin ? " J’ai comme l’impression qu’il y a aussi un paquet de lunettes bien crasseuses qu’il va nous falloir nettoyer au jet d’Eau.
Je l’évoquais en introduction, une autre question que soulève cette entrée est l’attitude à avoir face au mal. Nous guérir de nos traumatismes et aider d’autres à se guérir affine notre justesse. Nous avons aussi à faire front au mal, rappeler qu’il nuit à la Vie. Cette action chez moi est conjuguée à l’énergie dont je dispose, énergie qui diminue face aux méchancetés que je subis. Je cherche donc aussi toutes les possibilités pour renforcer mon énergie (ma puissance). Dernier point sur ce sujet, j’accepte d’agir là où  Dieu et frère Michel pensent qu’il est juste que j’agisse. Je ne suis que l’épée (Rév d'Arès 35/14) mais pas le bras.
Le travail fait par notre frère sur la ré-écriture des traductions du Coran à la lecture de La Révélation d’Arès me semble très prometteur pour nous aider à mieux comprendre ce qui vient de Dieu. J’en suis ravi et j’ai hâte de le découvrir.
Notre capacité d’écoute, de compréhension et d’amour auprès de ceux que nous rencontrerons permettront aussi de faire ressentir qu’il y a, dans le Coran et dans toute la Parole, une Vérité forte et joyeuse différente de celle qui est véhiculée actuellement par les islamistes. Merci pour ce travail, mon frère.
Merci, frère Michel pour cette entrée. En composant ce message, j’ai pris de la force pour résister moi-même à la "facilité" de la brusquerie.
Bruno B. de la Sarthe


Réponse :
Il y a un point qu'il me faut absolument rappeler :
Le Coran est une chose, la culture est une autre chose, qui a précédé puis imprégné la pratique du Coran. Un Musulman turc n'a pas vraiment les mêmes réactions qu'un Musulman marocain et ces deux-là n'ont pas les mêmes réactions qu'un Musulman iranien aux incitateurs sociaux.
C'est la même chose dans toutes les religions. Quand j'étais dans l'Église Orthodoxe, je ne voyais pas les Orthodoxes russes réagir comme les Orthodoxes grecs. Un Catholique allemand ne réagit pas comme un Catholique colombien.
Ceci dit, vous avez raison. Nos frères arabes musulmans tendent beaucoup, culturellement, à "la transmission par la coercition" et c'est ce qui explique, partiellement du moins, les crimes commis par l'État Islamique. Nous voyons bien ici, de façon manifeste, l'influence de la culture et du tempérament sur la religion qui s'en trouve déformée. Nous constatons que certains comme nous sentent le Coran comme une Parole de paix et de bonheur, quand d'autres la sentent comme une Parole de guerre.
L'Islam idéal n'a pas encore existé de même que le Judéo-Christianisme idéal n'a pas encore existé.
C'est à nous de les faire exister dans quelques chose qui ne soit plus ni l'Islam ni le Judéo-Christianisme, mais la foi simple mise dans une quête exclusive du Bien pour un monde changé, réellement changé (Rév d'Arès 28/7) en bien.
Merci, frère Bruno, pour ce commentaire qui est aussi un témoignage sur lequel il y a beaucoup à méditer.


31aou14 158C23 
Quand j’adhérai au mouvement des Pèlerins d’Arès, je fus conquis et enthousiasmé par le principe enseigné par le prophète Mikal de toujours prier dans les trois Livres : Bible, Coran et Révélation d’Arès.
Les Pèlerins d'Arès n’étaient pas une petite "secte" prônant leur vérité à côté de celle des autres. Bien que peu nombreux, ils se positionnaient sans complexe dans la grande voie monothéiste. Mieux même, ils en prenaient secrètement la tête pour réorganiser tout l’édifice : les trois livres n’en faisaient qu’un ! L’Histoire et le péché les avaient tronçonnés et opposés artificiellement.
Quand je prie, mon entendement parcourt ainsi l’histoire et la géographie du Champ, démêle le Vrai du faux au gré de l’avancée de ma propre déculturation et pénètre de l’intérieur les mentalités juives, chrétiennes et musulmanes originelles, les réunifiant dans une unique perspective universelle qui fut toujours celle de Dieu, celle du Bien, bien au-delà des lectures textuelles, des "lois" et des paroles d’hommes qui jonchent de coulées de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1) les Écritures.
Je me suis familiarisé aux trois livres que je ne connaissais pratiquement pas avant de devenir Pèlerin d'Arès, mais pour moi aussi, le Coran fut toujours plus difficile à pénétrer que les Évangiles, sans doute parce qu’il n’enseigne pas l’Amour du prochain, le pardon et le non-jugement aussi limpidement que le Sermon sur la Montagne [Matthieu ch.5 à 7].
Toutefois, comme Dieu dit que Muhammad est la Voix face à l’Aurore j’ai fini par m’imprégner du Souffle coranique et de la beauté souvent cosmique qui perce quand même sous les traductions malhabiles. Il reste que la lecture du Coran me fait parfois penser à la conduite automobile, vous êtes sur une autoroute bien lisse et vous passez du tac au tac sur un chemin de terre non carrossable : une parole dure et revancharde, parole d’homme ! Par qui serait signalé ce passage scabreux, ce "pont de singe", comme vous l’imagez joliment, qui fut inscrit dans les textes sacrés sur un plan d’égalité avec la Parole du Père ? Par qui ? Par quelle autorité sinon celle de Dieu même ? Sinon celle d’un autre prophète envoyé pour cela : vous. Tu n’écarteras aucun de Mes Livres, mais tu écarteras les livres d’hommes, ceux de Pierre, de Paul, d’at-Tabarî et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d'Arès 35/12)
Quand même !  Mouhamad (est) la voix face à l’Aurore. L’œil de Mouhamad (est) plein d’Eau (Céleste) tandis que Le Bon pousse la nuit ; Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yëchou (Rév d'Arès xiii/13-15) : le prophète de l’islam avait-il donc réussi à installer les conditions d’un réamorçage de la Vie spirituelle en tant que libre recherche du Bien sans le porche de douane d’un clergé comme dans le christianisme ni les passeports illusoires (22/11) qu’il s’est octroyés. Notons que Jésus n’avait pas davantage instauré de clergé mais que sa mort prématurée l’empêcha de s’opposer aux dérives futures de son mouvement et que, de plus, son passage éclair comme une trombe folle va ouvrir le champ aux futures divagations du christianisme dans des mentalités juives pas encore assez déculturées ou des mentalités païennes non préparées.
Ça n’empêchera pas les premiers musulmans très peu de temps après la mort de leur prophète de s’étriper sauvagement entre sunnites et chiites. Sans doute la guerre lancée pour des raisons stratégiques par Muhammad contre la tribu des Quraychite, laissa-t-elle à l’époque dans la vie quotidienne de ses compagnons une empreinte guerrière plus profonde que son enseignement qui disait que le jihad (guerre sainte) était d’abord le combat du pécheur contre son propre péché, ce que le Pèlerin d’Arès appelle aujourd’hui pénitence.
La vie de "l’infidèle" ou de " l’ennemi" effacée d’un coup de sabre exalte peut-être certaines vertus comme le courage et l’enthousiasme de la conquête, mais simplifie abominablement le problème spirituel que pose la conversion de n’importe quel homme "hébété et mécanisé" par sa tradition, religion, politique ou culture, dont la prolifération dans les siècles sédimente le javeau [Rév d'Arès xLiii/3-5]. Muhammad foule le javeau (XLIII/4) par son cheval tandis que Yëchou le transforme en verre par le fer de feu de sa force spirituelle (XLIII/5) : deux options du même prophétisme. Le premier quoique mesuré, clément et sage dans des conditions d’adversité extrêmes laissera un héritage marqué par son recours — même nécessaire — à la violence, le second plus intemporel et spirituel éblouira trop le temps d’un battement d’ailes, pas assez longtemps pour permettre à sa lumière de faire souche.
Il reste du premier les soufis et quantité de musulmans modérés et humanistes, mais qu’on n’entend pas de nos jours, parmi lesquels certains rejoignent les Pèlerins d’Arès dont ce frère qui s’attache à établir un pont plus solide entre le Coran et La Révélation d’Arès. Puisse-t-il réussir ! Il reste du second une plus belle Récolte (Rév d'Arès 14/3) latente et prometteuse qu’il nous reste à faire. (Mais, de la) bouche de Yëchou (et de la) bouche de Mouhamad, toi (tu sors comme) le feu. Tu montes sur l(eur) oreille (xiii/18-19).
Quoi qu’il en soit, du fait même qu’elle traverse les trois livres, la prière du Pèlerin d'Arès devient un pré-accomplissement. De ce travail lent et profond au fond du cœur du frère naît déjà l’aube du monde changé. Et il se surprend alors, ce frère, en train d’engendrer la race des futurs médiateurs universels qui sillonneront un jour le monde, capables d’entendre sans le plus petit jugement (Rév d'Arès 36/16) et d’être entendus de n’importe qui : du plus cruel ou plus doux, des poils épais (xxv/01) aux crudes (xxxii/14), des plus petits aux plus puissants, des peuples aux rois noirs et rois blancs, capables de déchiffrer les cœurs en discernant les intentions aussi variées que les reflets des roches, aussi nombreuses que les étoiles (27/6) pour les faire tous dialoguer. Heureux les réconciliateurs ! les pacificateurs ! Et ce, sans dépense effroyable, sans agitation inutile, sans blabla sans fin, sans tralala, sans flonflons, sans l’armada des ambassades et des ministres, sans les chars, les porte-avions et les drones.
Comment dès lors le frère s’indignerait-il plus devant la barbarie de l’EIIL sans aussitôt voir celle de l’Occident, d’Israël ou du Hamas, des Russes ou des Ukrainiens ? Ou celles des rois assis sur leurs mains (Rév d'Arès xv/4) dont le pendant est celle de la multitude qui reste assise avec ses chefs et ses prêtres (28/12) ? ni sans prendre en considération sa propre barbarie d’indigné et de bonne conscience ?
En cela, Mikal, qui est le père (Rév d'Arès xxxiii/14) des frères (rend déjà) leur cœur rouge (comme le fer rouge) dans la braise (xLiii/7) et jette un pont dans le froid (jusqu’à) La Main (du Père) (xLiii/9). Ce pont qui, pour continuer l’image routière (et rester en France) sera, espérons-le, ce que le viaduc de Millau est à une passerelle de singe.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Mais oui, frère Claude, "comment dès lors le frère s’indignerait-il plus devant la barbarie de l’EIIL sans aussitôt voir celle de l’Occident, d’Israël ou du Hamas, des Russes ou des Ukrainiens ?"
Il nous faut nous indigner que les tricheurs — Abou-Bakr al-Baghdadi autant que Poutine, Cameron, etc. — partout mènent la partie, mais qui peut en fait s'indigner de nos jours ? Plus personne dans la masse des apathiques, plus personne à part nous qui avons pris place parmi les "esprits résistants aux pouvoirs, aux marchands et à leurs médias", comme je le dis à Abdelhalim ben Moḥammed ben K. (158C21).
La démocratie n'existe pas et Abdelhalim ben Moḥammed ben K. a bien raison de ne pas en vouloir. Rappelons-nous seulement du Traité Constitutionnel Européen rejeté par les Français et les Néerlandais. Il leur a été imposé finalement par le biais du traité de Lisbonne. La règle est toujours la même : le peuple est souverain aussi longtemps que les pouvoirs qui les dominent le veulent bien.
L'Oumma dirigée par la calife Abou-Bakr al-Baghdadi n'a son mot à dire que si le calife le veut bien. L'Oumma, le peuple, n'ayant pas de conscience collective — relisons l'article "Conscience Collective" — il est toujours marginalisé et, pour finir, il préfère se taire et laisser faire, car je ne crois pas que les frères Musulmans de l'EIIL approuvent tous l'exécution horrible de James Folley ni la déportation et les massacres de-ci de-là de Chrétiens, de Yazidites et autres.
Tout le monde est toujours berné par ceux qui décident que la Bible dit cela ou que le Coran dit ceci et que ceux qui le contestent ne peuvent qu'être exécutés. L'image magnifique de l'Oumma, du peuple de Dieu, n'est que le drapeau jeté sur les événements par la volonté inflexible des puissants. Dès lors, quelle est la vision de l'avenir du peuple depuis que la Bible est entre les mains des princes du culte juifs, chrétiens ou musulmans ? Il n'y a pas d'autre vision d'avenir que celle du chef. Ce n'est pas pour rien que La Révélation d'Arès dit: Tu ne seras le chef de personne (16/1).
Voyez la conversation avec Aziz que raconte Bruno (158C22) : La peur d'être entendu parler de choses qui sont seulement laissées à la décision de la religion et du roi au Maroc... et ailleurs. Comment arrêter sans provoquer de réaction violentes la fragmentation voulue entre les gouvernants et les gouvernés et rendre à nouveau chaque homme libre de son destin (Rév d'Arès 108/10) ?
Ce sera certainement un des plus gros problèmes: adapter à la mentalité humaine le solution d'amour qu'enseigne Allah, le Père, qu'auront à résoudre notre frère arabe penché sur la relecture du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès et ma propre personne prophétique.
Merci, frère Claude, pour votre commentaire qui apporte sa contribution à cette réflexion fondamentale.


02sep14 158C24
Here is the Covert Origins of ISIS, evidence exposing who put ISIS in power, and how it was done.
The Islamic militant group ISIS, formerly known as Al-Qaeda in Iraq, and recently rebranded as the so called Islamic State, is the stuff of nightmares. They are ruthless, fanatical, killers, on a mission, and that mission is to wipe out anyone and everyone, from any religion or belief system and to impose Shari'ah law. The mass executions, beheadings and even crucifixions that they are committing as they work towards this goal are flaunted like badges of pride, video taped and uploaded for the whole world to see. This is the new face of evil. Would it interest you to know who helped these psychopaths rise to power? Would it interest you to know who armed them, funded them and trained them? Would it interest you to know why?
This story makes more sense if we start in the middle, so we'll begin with the overthrow of Muammar Gaddafi in 2011.
The Libyan revolution was Obama's first major foreign intervention. It was portrayed as an extension of the Arab Spring, and NATO involvement was framed in humanitarian terms.
The fact that the CIA was actively working to help the Libyan rebels topple Gaddafi was no secret, nor were the airstrikes that Obama ordered against the Libyan government. However, little was said about the identity or the ideological leanings of these Libyan rebels. Not surprising, considering the fact that the leader of the Libyan rebels later admitted that his fighters included Al-Qaeda linked jihadists who fought against allied troops in Iraq.
These jihadist militants from Iraq were part of what national security analysts commonly referred to as Al-Qaeda in Iraq. Remember Al-Qaeda in Iraq was ISIS before it was rebranded.
With the assistance of U.S. and NATO intelligence and air support, the Libyan rebels captured Gaddafi and summarily executed him in the street, all the while enthusiastically chanting "Allah Akbar". For many of those who had bought the official line about how these rebels were freedom fighters aiming to establish a liberal democracy in Libya, this was the beginning of the end of their illusions.
Prior to the U.S. and NATO backed intervention, Libya had the highest standard of living of any country in Africa. This according to the U.N.'s Human Development Index rankings for 2010. However in the years following the coup, the country descended into chaos, with extremism and violence running rampant. Libya is now widely regarded as failed state (of course those who were naive enough to buy into the propaganda leading up to the war get defensive when this is said).
Now after Gaddafi was overthrown, the Libyan armories were looted, and massive quantities of weapons were sent by the Libyan rebels to Syria. The weapons, which included anti-tank and anti-aircraft missiles were smuggled into Syria through Turkey, a NATO ally. The times of London reported on the arrival of the shipment on September 14th, 2012. (Secondary confirmation in this NYT article) This was just three days after Ambassador Chris Stevens was killed by the attack on the U.S. embassy in Benghazi. Chris Stevens had served as the U.S. government's liaison to the Libyan rebels since April of 2011.
While a great deal media attention has focused on the fact that the State Department did not provide adequate security at the consulate, and was slow to send assistance when the attack started, Pulitzer Prize winning journalist Seymour Hersh released an article in April of 2014 which exposed a classified agreement between the CIA, Turkey and the Syrian rebels to create what was referred to as a "rat line". The "rat line" was covert network used to channel weapons and ammunition from Libya, through southern turkey and across the Syrian border. Funding was provided by Turkey, Saudi Arabia and Qatar.
With Stevens dead any direct U.S. involvement in that arms shipment was buried, and Washington would continue to claim that they had not sent heavy weaponry into Syria.
It was at this time that jihadist fighters from Libya began flooding into Syria as well. And not just low level militants. Many were experienced commanders who had fought in multiple theaters.
The U.S. and its allies were now fully focused on taking down Assad's government in Syria. As in Libya this regime change was to be framed in terms of human rights, and now overt support began to supplement the backdoor channels. The growing jihadist presence was swept under the rug and covered up.
However as the rebels gained strength, the reports of war crimes and atrocities that they were committing began to create a bit of a public relations problem for Washington. It then became standard policy to insist that U.S. support was only being given to what they referred to as "moderate" rebel forces.
This distinction, however, had no basis in reality.
In an interview given in April of 2014, FSA commander Jamal Maarouf admitted that his fighters regularly conduct joint operations with Al-Nusra. Al-Nusra is the official Al-Qa’ida branch in Syria. This statement is further validated by an interview given in June of 2013 by Colonel Abdel Basset Al-Tawil, commander of the FSA's Northern Front. In this interview he openly discusses his ties with Al-Nusra, and expresses his desire to see Syria ruled by sharia law. (You can verify the identities of these two commanders here in this document from The Institute for the Study of War).
Moderate rebels? Well it's complicated. Not that this should really come as any surprise. Reuters had reported in 2012 that the FSA's command was dominated by Islamic extremists, and the New York Times had reported that same year that the majority of the weapons that Washington were sending into Syria was ending up in the hands Jihadists. For two years the U.S. government knew that this was happening, but they kept doing it.
And the FSA's ties to Al-Nusra are just the beginning. In June of 2014 Al-Nusra merged with ISIS at the border between Iraq and Syria.
So to review, the FSA is working with Al-Nusra, Al-Nusra is working with ISIS, and the U.S. has been sending money and weapons to the FSA even though they've known since 2012 that most of these weapons were ending up in the hands of extremists. You do the math.
In that context, the sarin gas attacks of 2013 which turned out to have been committed by the Syrian rebels, makes a lot more sense doesn't it? If it wasn't enough that U.N. Investigators, Russian investigators, and Pulitzer prize winning journalist Seymour Hersh all pinned that crime on Washington's proxies, the rebels themselves threatened the West that they would expose what really happened if they were not given more advanced weaponry within one month.
By the way, this also explains why Washington then decided to target Russia next. This threat was made on June 10th, 2013. In what can only be described as an amazing coincidence, just nine days later, the rebels received their first official shipment of heavy weapons in Aleppo.
After the second sarin gas fiasco, which was also exposed and therefore failed to garner public support for airstrikes, the U.S. continued to increase its the training and support for the rebels.
In February of 2014, Haaretz reported that the U.S. and its allies in the region, Saudi Arabia, Jordan and Israel, were in the process of helping the Syrian rebels plan and prepare for a massive attack in the south. According to Haaretz Israel had also provided direct assistance in military operations against Assad four months prior (you can access a free cached version of the page here).
Then in May of 2014 PBS ran a report in which they interviewed rebels who were trained by the U.S. in Qatar. According to those rebels they were being trained to finish off soldiers who survived attacks.
"They trained us to ambush regime or enemy vehicles and cut off the road,” said the fighter, who is identified only as "Hussein." "They also trained us on how to attack a vehicle, raid it, retrieve information or weapons and munitions, and how to finish off soldiers still alive after an ambush."
This is a blatant violation of the Geneva conventions. It also runs contrary to conventional military strategy. In conventional military strategy soldiers are better off left wounded, because this ends up costing the enemy more resources. Executing captured enemy soldiers is the kind of tactic used when you want to strike terror in the hearts of the enemy. It also just happens to be standard operating procedure for ISIS.
One month after this report, in June of 2014, ISIS made its dramatic entry, crossing over the Syrian border into Iraq, capturing Mosul, Baiji and almost reaching Baghdad. The internet was suddenly flooded with footage of drive by shootings, large scale death marches, and mass graves. And of course any Iraqi soldier that was captured was executed.
Massive quantities of American military equipment were seized during that operation. ISIS took entire truckloads of humvees, they took helicopters, tanks, and artillery. They photographed and video taped themselves and advertised what they were doing on social media, and yet for some reason Washington didn't even TRY to stop them.
U.S. military doctrine clearly calls for the destruction of military equipment and supplies when friendly forces cannot prevent them from falling into enemy hands, but that didn't happen here. ISIS was allowed to carry this equipment out of Iraq and into Syria unimpeded. The U.S. military had the means to strike these convoys, but they didn't lift a finger, even though they had been launching drone strikes in Pakistan that same week.
Why would they do that?
Though Obama plays the role of a weak, indecisive, liberal president, and while pundits from the right have had a lot of fun with that image, this is just a facade. Some presidents, like George W. Bush, rely primarily on overt military aggression. Obama gets the same job done, but he prefers covert means. Not really surprising considering the fact that Zbigniew Brzezinski was his mentor.
Those who know their history will remember that Zbigniew Brzezinski was directly involved in the funding and arming the Islamic extremists in Pakistan and Afghanistan in order to weaken the Soviets.
By the way Osama bin Laden was one of these anti-Soviet "freedom fighters" the U.S. was funding and arming.
This operation is no secret at this point, nor are the unintended side effects.
Officially the U.S. government's arming and funding of the Mujahideen was a response to the Soviet invasion in December of 1979, however in his memoir entitled "From the Shadows" Robert Gates, director of the CIA under Ronald Reagan and George Bush Senior, and Secretary of Defense under both George W. Bush and Barack Obama, revealed that the U.S. actually began the covert operation 6 months prior, with the express intention of luring the Soviets into a quagmire. (You can preview the relevant text here on google books)
The strategy worked. The Soviets invaded, and the ten years of war that followed are considered by many historians as being one of the primary causes of the fall of the USSR.
This example doesn't just establish precedent, what we're seeing happen in Iraq, Afghanistan and Syria right now is actually a continuation of a old story. Al-Nusra and ISIS are ideological and organizational decedents of these extremist elements that the U.S. government made use of thirty years ago.
The U.S. the went on to create a breeding ground for these extremists by invading Iraq in 2003. Had it not been for the vacuum of power left by the removal and execution of Saddam, Al-Qaeda in Iraq, aka ISIS, would not exist. And had it not been for Washington's attempt at toppling Assad by arming, funding and training shadowy militant groups in Syria, there is no way that ISIS would have been capable of storming into Iraq in June of 2014.
On every level, no matter how you cut it, ISIS is a product of U.S. government's twisted and decrepit foreign policy.
Now all of this may seem contradictory to you as you watch the drums of war against ISIS begin to beat louder and the air strikes against them are gradually widenedhttp://www.wjla.com/articles/2014/08/president-obama-considers-possible-...). Why would the U.S. help a terrorist organization get established, only to attack them later?
Well why did the CIA put Saddam Hussein in power in 1963? Why did the U.S. government back Saddam in 1980 when he launched a war of aggression against Iran, even though they knew that he was using chemical weapons? Why did the U.S. fund and arm Islamic extremists in Afghanistan against the Soviets?
There's a pattern here if you look closely. This is a tried and true geopolitical strategy.
Step 1: Build up a dictator or extremist group which can then be used to wage proxy wars against opponents. During this stage any crimes committed by these proxies are swept under the rug. [Problem]
Step 2: When these nasty characters have outlived their usefulness, that's when it's time to pull out all that dirt from under the rug and start publicizing it 24/7. This obviously works best when the public has no idea how these bad guys came to power.[Reaction]
Step 3: Finally, when the public practically begging for the government to do something, a solution is proposed. Usually the solution involves military intervention, the loss of certain liberties, or both. [Solution]
ISIS is extremely useful. They have essentially done Washington dirty work by weakening Assad. In 2014, while the news cycle has focused almost exclusively on Ukraine and Russia, ISIS made major headway in Syria, and as of August they already controlled 35% of the country.
Since ISIS largely based in Syria, this gives the U.S. a pretext to move into Syria. Sooner or later the U.S. will extend the airstrikes into Assad's backyard, and when they do U.S. officials are already making it clear that both ISIS and the Syrian government will be targeted. That, after all, is the whole point. Washington may allow ISIS to capture a bit more territory first, but the writing is on the wall, and has been for some time now.
The Obama administration has repeatedly insisted that this will never lead to boots on the ground, however, the truth of the matter is that anyone who understands anything about military tactics knows full well that ISIS cannot be defeated by airstrikes alone. In response to airstrikes ISIS will merely disperse and conceal their forces. ISIS isn't an established state power which can be destroyed by knocking out key government buildings and infrastructure. These are guerrilla fighters who cut their teeth in urban warfare.
To significantly weaken them, the war will have to involve ground troops, but even this is a lost cause. U.S. troops could certainly route ISIS in street to street battles for some time, and they might even succeed in fully occupying Syria and Iraq for a number of years, but eventually they will have to leave, and when they do, it should be obvious what will come next.
The puppets that the U.S. government has installed in the various countries that they have brought down in recent years have without exception proven to be utterly incompetent and corrupt. No one that Washington places in power will be capable of maintaining stability in Syria. Period.
Right now, Assad is the last bastion of stability in the region. He is the last chance they have for a moderate non-sectarian government and he is the only hope of anything even remotely resembling democracy for the foreseeable future. If Assad falls, Islamic extremist will take the helm, they will impose shari'ah law, and they will do everything in their power to continue spreading their ideology as far and wide as they can.
If the world truly wants to stop ISIS, there is only one way to do it:
1. First and foremost, the U.S. government and its allies must be heavily pressured to cut all support to the rebels who are attempting to topple Assad. Even if these rebels that the U.S. is arming and funding were moderate, and they're not, the fact that they are forcing Assad to fight a war on multiple fronts, only strengthens ISIS. This is lunacy.
2. The Syrian government should be provided with financial support, equipment, training and intelligence to enable them to turn the tide against ISIS. This is their territory, they should be the ones to reclaim it.
Now obviously this support isn't going to come from the U.S. or any NATO country, but there are a number of nations who have a strategic interest in preventing another regime change and chaotic aftermath. If these countries respond promptly, as in right now, they could preempt a U.S. intervention, and as long this support does not include the presence of foreign troops, doing so will greatly reduce the likelihood of a major confrontation down the road.
3. The U.S. government and its allies should should be aggressively condemned for their failed regime change policies and the individuals behind these decisions should be charged for war crimes. This would have to be done on an nation by nation level since the U.N. has done nothing but enable NATO aggression. While this may not immediately result in these criminals being arrested, it would send a message. This can be done. Malaysia has already proven this by convicting the Bush administration of war crimes in abstentia.
Now you might be thinking: "This all sounds fine and good, but what does this have to do with me? I can't influence this situation."
That perspective is quite common, and for most people, it's paralyzing, but the truth of the matter is that we can influence this. We've done it before, and we can do it again.
I'll be honest with you though, this isn't going to be easy. To succeed we have to start thinking strategically. Like it or not, this is a chess game. If we really want to rock the boat, we have to start reaching out to people in positions of influence. This can mean talking to broadcasters at your local radio station, news paper, or t.v. station, or it can mean contacting influential bloggers, celebrities, business figures or government officials. Reaching out to current serving military and young people who may be considering joining up is also important. But even if it's just your neighbor, or your coworker, every single person we can reach brings us closer to critical mass. The most important step is to start trying.
James Magnus T. de Grande Bretagne


Réponse :
Ce commentaire ne parle ni du Coran ni de la foi musulmane à proprement parler, mais il parle de la Sharia (loi islamique) et me paraît surtout intéressant dans la cadre du jeu politique Occident<--->Orient qui a conduit à l'apparition d'ISIS (initiales anglaises d'EIIL) appelé aussi État Islamique.
Je ne connais pas James Magnus, mais lui connaît mon blog.
Il raconte ici l'histoire d'ISIS (EIIL en français) en termes politiques exclusivement.
Sa version paraît vraisemblable. Il ne parle ni de Califat ni d'Abou-Bakr al-Baghdadi, mais son commentaire peut nous éclairer sur les réalités de terrain, sur l'état d'esprit des antagonistes responsables d'une part et de leurs troupes fanatisées d'autre part — un distinguo très important —, et peut ainsi nous aider au moment où nous aurons à décider quelle manière semble la plus propre à présenter au monde musulman, sans choquer un trop grand nombre des frères de l'Islam engagés dans la lutte, le sens réel du Coran lu sous la Lumière de La Révélation d'Arès.
En effet, la lecture de ce commentaire nous confirme très clairement que chez les grands responsables des deux côtés: Chefs d'État du côté de la finance et de l'armement et Dirigeants ou Commandants du côté d'ISIS qui s'efforce de capturer ces finance et armement, seules l'ambition et la quête du pouvoir constituent le moteur de l'action. Pour eux le Coran n'est qu'un prétexte ou n'est pas e ntous cas la réelle conviction motrice. Le Coran est seulement la base idéologique sincère et motrice, hélas fanatisante et criminalisante, du combattant lambda d'un côté comme de l'autre sur le terrain oriental. La sagesse demande qu'on tienne compte de cette séparation des motifs si différents entre sommet et base.
Je donne ci-dessous, une traduction vite faite (je n'ai pas le temps de peaufiner) du commentaire de James Magnus :

Voici les origines cachées d'ISIS, les éléments montrant qui a mis ISIS au pouvoir et comment cela s'est fait.
Le groupe islamique militant ISIS, auparavant connu sous le nom d'Al Qaeda en Irak, et récemment rebaptisé l'État Islamique, est quelque chose de cauchemardesque. Ce sont des tueurs impitoyables et fanatiques en mission avec pour mission d'exterminer toutes personnes et toutes choses de n'importe quelle religion ou croyance pour installer la loi de la Sharia à leur place. Ils exhibent avec orgueil, notamment par video sur l'Internet, les exécutions de masse, décapitations et même crucifixions auxquelles ils se livrent en poursuivant leur objectif, pour que le monde entier les voie bien. C'est le nouveau visage du mal. Est-ce que ça vous intéresse de savoir qui a aidé ces psychopathes à prendre le pouvoir ? De savoir qui les ai armés et entraînés ? De savoir pourquoi ?
Pour le raconter clairement nous allons revenir en arrière au moment où Mouammar Kadhafi fut renversé en 2011.
La révolution libyenne fut la première intervention d'Obama à l'étranger. On l'a dépeinte comme une extension du Printemps Arabe et l'immixtion de l'Otan dans l'affaire fut présentée dans un cadre humanitaire.
Que le CIA travaillât activement pour aider les rebelles libyens à renverser Kadhafi n'était pas un secret, pas plus secrets furent les raids de bombardiers ordonnés par Obama. Toutefois, on a très peu parlé de l'identité idéologique réelle des rebelles libyens. Ce n'est pas surprenant, puisqu'il s'agissait en fait d'Al Qaeda, laquelle était l'adversaire des troupes alliées en Irak.
Ces jihadistes militants faisaient partie de ce que les analystes de la sécurité nationale appelaient Al Qaeda en Irak. Souvenez-vous seulement qu'Al Qaeda en Irak était ISIS avant d'être rebaptisée [État Islamique].
C'est avec l'aide des services secrets des USA et de l'Otan et de soutiens aériens que les reblles capturèrent Kadhafi et l'exécutèrent sommairement dans la rue au chant enthousiaste de "Allah Akbar" [Allak est grand]. Pour beaucoup de ceux qui croyaient la version officielle selon laquelle les rebelles auraient été des combattants de la liberté visant à établir une démocratie en Libye, c'était le commencement de la fin des illusions.
Avant l'intervention soutenue par les USA et l'Otan, la Libye était le pays présentant le plus haut standard de vie en Afrique selon les notations de l'U.N.'s Human Development [Dépt Développement Humain des Nations Unies]. Mais le pays devint un véritable chaos dans les années qui suivirent le coup d'état, la violence se généralisa. La Libye est à présent considérée comme un état en échec complet — Ceci est naturellement nié par tous ceux assez naïfs pour accepter la propagande officielle.
Ot, après que Kadhafi fut éliminé, l'arsenal libyen fut pillé er d'énormes quantités d'armes furent envoyées en Syrie par les rebelles libyens. Les armes, parmi lesquelles des missiles anti-char et anti-avion, furent acheminées en contrebande vers la Syrie via le Turquie, un allié de l'Otan. Le "Times" de Londres annonça l'arrivée des cargaisons d'armes le 14 septembre 2012 (confirmé par le New York Times). C'était tout juste trois jours après l'attaque contre l'Ambassade US à Benghazi où l'ambassadeur Chris Stevens fut tué. Chris Stevens avait servi de liaison entre le gouvernement US et les rebelles libyens depuis avril 2011.
Tandis que l'attention des media se fixait sur le fait que le Département d'État n'avait pas muni le consulat d'une sécurité suffisante et avait été lent à voler à son secours au moment de l'attaque, le journaliste et lauréat du Prix Pulitzer Seymour Hersh publia un article en avril 2014 faisant état d'un accord secret entre la CIA, la Turquie et les rebelles de Syrie pour créer ce que cet accord appelait un "rat line" [peut-être "le raccourci des rats" par allusion à "rat run": itinéraire bis pour éviter les encombrements et bouchons routiers]. Le "rat line" était un réseau clandestin pour acheminer armes et munitions depuis la Libye par le sud de la Turquie puis à travers la frontière syrienne. Le financement était assuré par la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar.
Une fois Stevens mort, le gouvernement des USA pouvait continuer de clamer qu'il n'était pour rien dans l'envoi d'armement lourd en Syrie. C'est à cette époque qu'un flot de combattants djihadistes de Libye commença de s'écouler vers la Syrie. Ce n'étaient pas de simples militants. Beaucoup étaient des chefs expérimentés qui avaient déjà combattu sur plusieurs théâtres d'opération [d'Al Qaeda].
Les USA et ses alliés étaient maintenant décidés à abattre le gouvernement d'Assad en Syrie. Comme en Lybie ce changement de régime devait être fait sous le prétexte d'intentions humanitaires, mais alors le soutien jusqu'ici caché devint officiel et s'ajouta au soutien de contrebande. La présence djihadistes grandissante [en Syrie] reçut diverses couvertures.
Cependant, tandis que la rebellion prenait force, les nouvelles de leurs crimes de guerre et de leur atrocités commencèrent a créer de gros embarras publics à Washinton. Il devient alors nécessaire pour le gouvernement US d'insister sur le fait qu'il n'apportait son aide qu'aux forces rebelles "modérées".
Or, cette distinction n'avait aucune base réelle.
Jamal Maarouf, chef de la Brigade des Martyrs Syriens [considérés modérés], admit dans une interview en avril 2014 qu'il participait parfois à des opérations conjointes avec Al-Nusra qui est la branche officielle d'Al Qaeda en Syrie. Cette déclaration était la confirmation d'une interview en juin 2013 du Colonel Abdel Basset Al-Tawil, chef du front nord de la rebellion FSA. Dans cette interview il parle ouvertement de ses liens avec Al-Nusra et exprime son désir de voir la Syrie gouvernée selon la loi de la Sharia.
Alors, des rebelles modérés ? C'est en fait plus compliqué. Non que cela soit une surprise, car l'agence Reuters a déclaré dès 2012 que le commandement de la rebellion FSA [Free Syrian Army : Armée Syrienne Libre] était dominé par des rebelles extrémistes et le New York Times a informé la même année que la majorité des armes acheminées par Washington pour la rebellion syrienne finissaient entre les mains des Jihadistes. Il y avait deux ans que le gouvernement US le savait mais il laissait faire.
Mais les liens entre la rebellion FSA (Armée Syrienne Libre] et Al-Nusra (Al-Qaeda) ne sont qu'un début. En juin 2014 Al-Nusra se joignit à ISIS à la frontière entre l'Irak et la Syrie.
En examinant la situation nous voyons que la rebellion FSA travaille avec Al-Nusra (Al Qaeda) et qu'Al-Nusra travaille avec ISIS. et que les USA n'ont pas cessé d'envoyer des armes à la rebellion FSA sachant bien qu'elles tombaient finalement entre les mains des extrémistes. Faites le calcul !
Dans ce contexte, il faut ajouter les attaques au gaz sarin en 2013 dont on finit par savoir qu'elles provenaient des rebelles syriens. Comme s'il n'était pas suffisant que les les enquêteurs des Nations Unies et russes et que le lauréat du Prix Pulitzer Seymour Hersh attribuent ce crime aux amis de Washington, les rebelles eux-mêmes menacèrent l'Occident de dire ce qui était réellement arrivé s'ils n'envoyaient pas d'avantage d'armes dans un délai d'un mois (pas clair).
À ce propos, cela explique aussi pourquoi Whashington décida de viser la Russie ensuite. Cette menace fut faite le 10 juin 2013. Dans ce qu'on peut appeler une étonnante coïncidence pas plus de neuf jours après, les rebelles reçurent une livraison d'armes lourdes à Alep.
En février 2014 Haaretz ["Le Pays", très grand quotidien israëlien] révéla que les USA et ses alliés dans la région: l'Arabie Saoudite, la Jordanie et Israël, étaient en train d'aider les rebelles syriens qui se préparaient à une attaque massive dans le Sud [de la Syrie]. Selon Haaretz Israel avait même apporté une aide directe dans les opérations militaires contre Assad quatre mois plus tôt.
Ensuite en mai 2014 il y eut sur PBS (important réseau de télévision public à but non lucratif aux USA) une émission dans laquelle des reblles étaient interviewés au Qatar. Ces rebelles dirent qu'ils suivaient un entrainement dirigés par des Américains au Qatar. Ils étaient entraînés pour liquider les soldats [de l'Armée régulière syrienne] qui avaient survécu aux précédentes attaques.
"Ils sont entraînés pour dresser des embuscades des véhicules du régime syrien et couper les routes, dit le combattant interviewé qui disait s'appeler Hussein. "Ils sont aussi entraînés pour pour attaquer un véhicule, s'en emparer ainsi que de renseignements, d'armes et de munitions, et liquider les soldats ayant survécu à l'embuscade."
C'est une évidente violation des conventions de Genève. C'est aussi contraire aux stratégies militaires conventionnelles. La stratégie militaire dit qu'il faut épargner les blessés. Mais exécuter les prisonniers est une tactique bien meilleure pour répandre la terreur dans les rangs ennemis. C'est la tactique générale d'ISIS.
Un mois après cette émission, en juin 2014, ISIS fit une entrée spectaculaire en Irak, passant la frontière syrienne et capturant [en Irak] Mossoul, BaIji et manquant de peu la capture de Baghdad ! L'Internet fut soudainement submergé de séquences montrant les exécutions par fusillade, des marches de la mort à grande échelle, de vastes fosses communes. Et bien sûr tout soldat irakien capturé était exécuté. ISIS se saisit de livraisons entières de humvees [véhicules militaires US], d'hélicoptères, de'tanks et d'artillerie. Ils se photographièrent et se filmèrent pour montrer leurs actions et publièrent tout ça sur les sites sociaux d'Internet et pour des raisons inconnues Washington n'essaya même pas de les en empêcher.
Le règlement militaire US dit qu'on doit détruire tout le matériel laissé derrière les troupes qui se retirent quand on ne peut empêcher qu'elles tombent entre les mains ennemies mais en Irak il n'en a rien été. ISIS a pu transporter tout ce matériel hors d'Irak jusqu'en Syrie sans en être empêché. Les USA avaient les moyens de détruire ce matériel en l'attaquant par les airs, mais ils n'ont pas levé le petit doigt pour le faire, alors qu'ils avaient lancé des drones au Pakistan la même semaine.
Pourquoi agissent-ils ainsi (les USA) ?
Quoiqu'Obama ait une image de président libéral faible et indécis et que les pontifes de la droite aient beaucoup ri de ça, ce n'est en fait qu'une façade. Certains présidents comme George W. Bush se reposent sur un principe d'agressivité militaire ouverte. Obama fait la même chose mais de façon plus discrète, ce qui n'est pas surprenant sachant qu'il fut formé par Zbigniew Brzezinski.
Ceux qui connaissent l'Histoire se souviennent que Zbigniew Brzezinski fut directement engagé dans le financement et l'armement des extrémistes islamiques du Pakistan et de l'Afghanistan afin d'affaiblir les Soviets.
À ce propos, Osama ben Laden fut un de ces combattants de la liberté engagé contre les Soviets, que les USA finançaient et armaient..
Cette opération n'est pas un secret pas plus que n'en sont secrètes les conséquences.
Officiellement, le financement et l'armement des Moujahidins par le gouvernement US répondait à l'invasion soviétique [de l'Afghanistan] en décembre 1979. Toutefois, dans son mémoire "From the Shadows" ["Du fond des ombres"] Robert Gates, directeur de la CIA sous Ronald Reagan et George Bush père et Secrétaire de la Défense sous George W. Bush fils et Barack Obama révéla que les USA avaient en fait commencé à couvrir l'opération six mois plus tôt dans l'intention d'attirer les Soviets dans un piège.
La stratégie fonctionna. Les Soviets envahirent [l'Afghanistan] et les dix années de guerre qui suivirent sont considéres par les historiens comme la cause principale de la chute de l'URSS.
Cet exemple ne fait pas que créer un précédent [sans suite], ce que nous voyons survenir en Irak, Afghanistan et Syrie est en fait la poursuite d'une vieille histoire. Al-Nusra et ISIS sont les [decedent ? peut-être descendants] idéologiques et organisationnels de ces éléments extrémistes que les USA utilisent depuis trente ans.
Les USA ont continué de créer une pépinière d'extrémistes en envahissant l'Irak en 2003. Si les USA n'avaient pas essayé de renverser Assad [en Syrie] en finançant, armant et entraînant des groupes de militants officieux et s'il n'y avait pas eu le vide du pouvoir en Irak après l'exécution de Saddam Hussein, Al Qaeda alias ISIS n'existerait pas et n'aurait pas envahi l'Irak en juin 2014.
À tous les niveaux et de quelque façon que vous regardiez les choses, ISIS est un produit de la politique étrangère tordue et délabrée du gouvernement des USA.
Or, tout cela peut vous paraître contradictoire quand vous voyez que les tambours de guerre battant la charge contre ISIS sont de plus en plus bruyants et que les attaques aériennes s'intensifient graduellement. Pourquoi les USA aideraient-ils une organisation terroriste pour l'attaquer ensuite ?
Eh bien, pourquoi la CIA mit-elle Saddam Hussein au pouvoir en 1963 ? Pourquoi le gouvernement US soutint-il vraiment Saddam en 1980 quand il attaqua l'Iran, alors qu'on savait qu'il utiliserait des armes chimiques? Pourquoi les USA ont-ils financé et armé les extrémistes islamiques contre les Soviets en Afghanistan ?
Ici il y a un modèle [?] si vous y regardez de près. C'est une vraie stratégie géopolitique éprouvée.
Niveau 1 : Établissez un dictateur ou un groupe extrémiste utilisable pour faire la guerre à votre place contre des opposants. À ce niveau tous les crimes commis par ces mandataires passent invisibles sous le tapis.
Niveau 2: Si ces vilains bonshommes ont survécu à l'usage qu'on voulait faire d'eux, il est alors temps de sortir toutes leurs saletés de dessous le tapis et d'en faire état publiquement. Ça marche évidemment mieux si le public n'a pas la moindre idée de la façon dont ces gens ont obtenu leur pouvoir.
Niveau 3: Pour finir, quand le public demande à son gouvernement de faire quelque chose une solution est proposée. Habituellement c'est la solution d'une intervention militaire ou la perte des libertés, ou les deux.
ISIS est extrêmement utile. Ils ont principalement fait tout le sale boulot pour Washington en affaiblissant Assad . En 2014, tandis que de nouveaux cycles [de violence] se déplacent sur l'Ukraine et la Russie, ISIS fait des progrès militaires spectacu­laires en Syrie dont ils contrôlaient 35% du territoire en août.
Puisqu'ISIS a une base très large en Syrie maintenant, les USA trouvent un prétexte pour s'introduire en Syrie. Tôt ou tard les USA vont étendre leurs forces aériennes dans l'arrière-cour d'Assad et quand ils y seront ils feront clairement comprendre tant à ISIS qu'au gouvernement syrien qu'ils sont tous deux visés. C'est là tout l'intérêt de la chose. Washington va autoriser ISIS à gagner un peu plus de territoire pour commencer, mais une catastrophe est imminente ; cela est déjà évident.
L'administration Obama a insisté sur le fait qu'elle n'enverrait pas de troupes terrestres, cependant en vérité quiconque a quelques notions de tactique militaire sait qu'ISIS ne peut être vaincu par des attaques aériennes seulement. Face aux attaques aériennes ISIS se dispersera et cachera ses forces. ISIS n'est pas un état organisé qu'on peut détruire en bombardant des bâtiments et des infrastructures gouvernementaux. ISIS est constituée de guerrilleros entraînés pour le combat de rue.
Aussi, pour les affaiblir de façon importante, il faudra bien de toute façon des troupes à terre. Les troupes US peuvent certainement poursuivre ISIS dans des combats urbains rue par rue pendant quelques temps et pourraient même certainement occuper entièrement la Syrie et l'Irak pendant quelques années, mais elles devront tôt ou tard partir et quand elles seront partie, ce qui se passera ensuite est évident.
Les pouvoirs fantoches que les USA avaient installés dans des pays variés et ont abattus au cours des dernières années étaient sans aucun doute totalement incompétents et corrompus. Pas un seul des hommes que les USA mettront au pouvoir ne sera capable de maintenir la paix en Syrie. Point final.
Dès maintenant, Assad est le dernier bastion de stabilité dans la région. Assad est la dernière chance qu'ont les Américains de maintenir en Syrie un gouvernement non sectaire et le dernier espoir de quelque chose ressemblant à de la démocracie pour l'avenir prévisible. Si Assad tombe, un extrémiste islamique prendra la barre, imposera la loi de la Sharia et fera l'impossible pour répandre son idéologie.
Si le monde veut stopper ISIS, il n'existe qu'un seul moyen :
1. Avant tout, il faut exercer sur le gouvernement US et sur ses alliés des pressions très fortes pour qu'ils cessent de soutenir les rebelles qui tentent de renverser Assad. Même si ces rebelles que les USA financent et arment étaient des modérés — mais ils ne le sont pas — le fait qu'ils mettent Assad dans l'obligation de faire la guerre sur plusieurs fronts ne fait que renforcer ISIS. C'est de la folie !
2. Il faut apporter un soutien financier au gouvernement syrien, lui fournir équipements, entraînement et renseignements pour qu'il puisse renverser le cours des choses et abattre ISIS. C'est leur territoire et ils devraient être les premiers à le récupérer en entier.
À l'heure présente aucun soutien [du gouvernement syrien] n'est attendu des USA et de pays de l'Otan, mais il y a un certain nombre de pays qui ont un intérêt stratégique à empêcher un changement de régime et ses conséquences catastrophiques. Si ces pays réagissent promptement, ils pourraient anticiper une intervention par les USA et aussi longtemps que l'interven tion ne prévoit pas d'envoi de troupes sur le terrain, agir ainsi devrait réduite considérablement les chances d'une confrontation immédiate ou proche.
3. Il faut condamner le gouvernement US et ses alliés pour les changements de régimes [je suppose: Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi notamment] qu'ils ont provoqués et qui ont échoués lamentablement ; les hommes qui ont provoqué ces actions inutiles doivent être accusés de crimes de guerre. Ceci devrait être effectué nation après nation, vu que l'ONU n'a rien fait pour aider les agressions [en fait effectuées] par l'Otan. Comme il est peu vraisemblable que ces criminels soient arrêtés, qu'au moins la condamnation leur soit adressée comme message. C'est faisable. La Malaisie l'a déjà prouvé en accusant l'administration Bush de crime de guerre in abstentia.
Maintenant, vous pouvez vous dire ceci: "Tout ça semble beau et parfait, mais qu'est-ce que j'ai à faire là-dedans? Je suis dans l'impossibilité d'influencer aussi peu soit-il la situation."
C'est un point de vue très commun et pour la plupart des gens c'est paralysant, mais la vérité dans cette affaire est que nous pouvons influencer la situation. Nous l'avons déjà fait et nous pouvons encore le faire.
Je vais quand même être honnête avec vous : Ça ne sera pas facile.
Pour réussir nous devons réfléchir en termes stratégiques. Qu'on le veuille ou non, c'est un jeu d'échec. Si nous voulons vraiment changer quelque chose à ce qui se passe nous devons toucher des gens influents. Cela peut signifier: Parler à des personnalités de la presse à votre radio ou télévision locale, contacter des bloggueurs importants, des célébrités, des gens d'affaires ou des personnalités gouvernementales, toucher des jeunes et des militaires qui envisagent de s'engager. Mais même s'il s'agit seulement de votre voisin, de votre collègues de travail, chaque personne que vous pouvez contacter nous rapproche de la masse critique. L'important est d'essayer.


02sep14 158C25
Savez-vous qu'environ cinq-cents Britanniques non arabes, des Britanniques de pur sang anglais ou écossais ou gallois combattraient dans les rangs de l'État Islamique en Syrie et en Irak, et savez-vous que c'est principalement eux qui pratiquent les tortures, les attentats suicides et les exécutions de prisonniers ou de Chrétiens, de Yazidites, etc. que les combattants arabes eux-même refusent de pratiquer eux-mêmes ?

Un de ces combattants d'origine britannique, qui a ajouté al-Brittani à son nom de guerre pour désigner son origine anglaise. et qui s'est baptisé Abu Anwar al-Brittani, combattant de l'État islamique en Syrie, et qui masque son visage, applaudit au meurtre du journaliste américain James Foley filmé décapité par un de ses compagnons de djihad, venu lui aussi de Grande-Bretagne, un bourreau anglais pur sang. Savez-vous ce qu'il dit à la chaîne US CNN ? Il dit : "C'est un acte béni. Je serais plus qu'honoré de participer à une exécution comme cela. J'espère que Dieu me donnera la chance de faire ce que mon frère d'Angleterre a fait à James Foley."
Parlant anglais avec l'accent typique du Nord de l'Angleterre, un dénommé Abou Ousama se vante des exploits du Califat ou l'État islamique proclamé au début de l'été en Syrie et en Irak. Il dit — tenez-vous bien ! — ceci: "Je reviendrai en Grande-Bretagne le jour où ce califat viendra la conquérir. Je viendrai lever le drapeau noir de l'islam sur Downing Street, sur Buckingham Palace, sur Tower Bridge et sur Big Ben."
Ce qui se passe en Syrie et en Irak attire tous les fous sanguinaires de Grande Bretagne et sans doute d'autres pays. Ce sont, comme vous dites, de dangereux psychopathes. Ce ne sont pas des Arabes, je le confirme. Moi, je suis arabe, né en France, travaillant en ce moment à Londres, mais les crimes du Califat en Syrie et Irak me font horreur. Vous avez raison de dire qu'il ne faut pas confondre le Coran et les horreurs qu'on voit là-bas.
Ahmed B. de Grande Bretagne (provisoirement)


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Ahmed. Je savais que des Britanniques comme des Français, des Espagnols, etc. combattaient dans les rangs de l'État Islamique mais j'ignorais que c'étaient eux qui formaient le gros des assassins et des bourreaux. Parmi ceux-ci on doit bien aussi trouver des Arabes, de toute façon.


02sep14 158C26
Beaucoup de  récits légendaires ont circulé autour de la  vie du prophète Mohammed.
Dans son livre "La vie de Mohammed " Étienne Dinet relate un de ceux-ci, confirmé par les traditions historiques :
"Seul, Ibn Abi Sorah eut de la peine à fléchir le juste courroux que sa défection avait allumé dans le cœur de Mohammed. Ibn Abi Sorah était très savant dans l'art de la calligraphie et dans celui de l'équitation. Étant secrétaire du prophète, il avait eu l'audace de changer les mots et de dénaturer, en les transcrivant, le sens des Révélations, pour tourner en dérision les Paroles d'Allah ! Lorsque sa félonie fut découverte, il s'était sauvé à La Mecque, et il était retourné au culte des idoles. À la prise de la ville, il s'était réfugié chez Othman ben Offane, dont  il était le frère de lait."
C'est assez dire que, si déjà de son vivant ce que Mohammed transmettait des révélations qu'il entendait était accaparé par certains pour en détourner le sens, on peut imaginer combien  plus facile ce put l'être après sa mort. Sans compter les interprétations erronées et erreurs involontaires.
Et par le Coran, dans la Sourate XIV, Dieu parle de la bonne parole et de la mauvaise parole: Dieu propose des paraboles aux hommes, peut être réfléchiront ils.
Dominique B des Charentes


Réponse :
Merci, ma sœur Dominique, pour ce commentaire qui nous rappelle que de son vivant déjà des hommes cherchaient à déformer la Révélation du Coran.
Livre que vous citez a été écrit par Etienne Dinet en collaboration avec l’Imam Salahudine Ben Ibrahim.


02sep14 158C27
Quel bel exemple d’amour de paix et d’intelligence vous nous donnez à travers la réponse 158C21 que vous faites à notre frère Abdelhalim ben Mohammed ben K.
Vous lui dites les choses simplement sans le moindre petit jugement et sans morale.
Quand vous répondez à un frère sur facebook "Il ne sert à rien de condamner Israël pour ceci et EIIL (ISIS) pour cela tant que nous n’avons pas retourné contre eux-mêmes les croyances des violents, car ils sont aussi des créatures de Dieu, seulement des pécheurs aveugles". Ce ne sont pas de vains mots vous les vivez.
Vous êtes vraiment un grand prophète qui donne (ou maintient) l’envie de vous suivre.
Je suis fière d’être un des oisillons (même très imparfait) du faucon (Rév d'Arès xLv/14).
Avec vous dans la prière
Madeleine T. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Madeleine.
Vous vous considérez comme un oisillon très imparfait du faucon, mais le faucon lui-même est très imparfait, je peux vous l'affirmer. Aucun homme de cette génération, serait-il le prophète, n'est parfait.
C'est donc la main dans la main que nos imperfections avancent sur les Sentiers dans lesquels le Père nous a engagés (Rév 'Arès 25/5). C'est bien parce que nous sommes imparfaits que la prière, la vraie piété, nous est nécessaire pour nous rappeler chaque jour la Parole nous devons accomplir (Rév d'Arès 35/6). Je prie avec vous moi aussi.


02sep14 158C28
Mon objectif n'est pas de souligner l'erreur du frère Abdelhalim (158C21) lorsqu'il cite un passage de la Parole qui ne s'y trouve pas : "la peur est salutaire". Peut-être fait-il un amalgame entre la honte est salutaire" (Rèv. d'Arès 27/3) (un passage qui n'est pas arrangeant pour ceux qui représentent une honte) et "qu'ils trouvent leur salut dans la crainte s'ils ne le trouvent pas dans la joie" (17/6). Honte apparaît 5 fois tandis que crainte n'apparaît que 4 fois et peur 2 fois dans L'Évangile Donnée à Arès (Première Partie de La Révélation d'Arès).
Disons que la prise de conscience est salutaire même si parfois elle ne peut que s'activer dans la crainte de ne pas se créer une âme et de mourir sans son support, d'où les ténèbres glacées (Rév. d'Arès 16/15 et 33/33) ou les profondeurs glacées (26/12).
Au-delà de l'erreur d'interprétation, courante et assez significative, ce qui m'interpelle le plus c'est que la projection de ce qu'on croit avoir lu ou entendu arrive très fréquemment chez les êtres humains. Notre cerveau semble si complexe qu'il ne capte bien souvent que ce qui peut lui éviter la remise en question. D'où la grande difficulté, bien sûr, d'éviter de se mentir à soi-même : "D'examen en examen (de soi-même), l'ego maltraité finit par s'affaiblir et le mensonge (à soi-même) par se taire" (Michel Potay).  
Ce filtre cérébral semble empêcher, dans la majorité des cas, la Vérité d'atteindre son but car, par une sorte d'auto-protection, c'est l'auto-satisfaction ou complaisance, entre autres, qui prend le dessus.
On trouve le même schéma chez ceux qui continue à pratiquer l'usure ou la spéculation boursière alors que ces agissements sont fortement déconseillés par l'Enseignement ou du moins par les fondements existentiels. Comme ceux qui continuent à cracher sur la propriété en invoquant leur propre interprétation de la phrase bien connue de Proudhon : "La propriété c'est le vol". Oubliant que "Dieu n'est pas contre la propriété mais contre l'usage qu'on en fait" (Michel Potay cité de mémoire). Mais ces filtres justifient leurs manquements et frustrations. Etc., etc.   
Parfois le mensonge à soi-même prend des proportions si abominables qu'elles tuent tous les espoirs dans le cœur des hommes. Ce que la religion a fait de la Parole de Dieu et de l'exemplarité des prophètes en est un exemple typique. Mais ce qu'en fait la politique en s'appuyant sur les soi-disant lois instaurées par la religion est pire encore. La preuve en est flagrante aujourd'hui lorsque l'Enseignement sublime du Coran est utilisé à des fins politiques et nationalistes. Ces islamistes arrivent même à se dire que se surpasser dans les bonnes actions (Coran) c'est "évidemment fonder sa mission sur un terrain humain — le mot est de vous — pur et c'est pourquoi il nettoie de ses éléments impurs et infidèles toute la région dont Dieu lui a confié la direction afin que fleurisse là le grand jardin qui sera le vestibule du Paradis."
Alors, voyez-vous, aujourd'hui et après maintes réflexions, je me dis qu'il ne sert à rien d'enseigner car l'humain ne voit que son intérêt propre dans le filtre de sa réflexion. Et son intérêt n'est pas celui de l'effort (prophétisme d'Arès) ni celui de la constance de ceux qui se recommandent le bien (Coran).
Son intérêt est plutôt, comme cela l'a toujours été, la voie de la facilité et la complaisance de son orgueil.
Marguerite Duras ne dit-elle pas par la bouche d'Ernesto dans "La pluie d'été": "On apprend quand on veut apprendre" et donc "Quand on ne veut pas apprendre on n'apprend pas". C'est aussi simple que cela.
Alors peut-on forcer l'autre à apprendre ? Je ne le crois pas et puis ce serait enfreindre l'un des dons que le Créateur, dans toutes Sa Puissance, nous a donné : La liberté absolue : Il n'y a pas de contraintes dans la voie d'Allah (Coran).
Je crois fermement que nous devons transmettre la Vie par nos choix d'existence et notre exemplarité. Tout le reste n'est que logomachie, c'est-à-dire l'usage de termes qui deviennent creux s'ils ne sont pas appliqués : Le muet lasse l'œil (Rév d'Arès i/3).
Frédéric M. d'Aquitaine 


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Frédéric.
Vous dites "qu'il ne sert à rien d'enseigner car l'humain ne voit que son intérêt propre dans le filtre de sa réflexion," mais vous vous trompez.
Il faut enseigner, sinon on ne donne pas aux hommes la possibilité d'apprendre s'ils acceptent d'apprendre ou la possibilité de réveiller au fond d'eux une Image et Ressemblance endormie. Jésus n'a-t-il pas été envoyé à Arès en 1974 pour m'enseigner et le Père Lui-même n'est-il pas descendu à Arès en 1977 pour m'enseigner ? S'ils ne m'avaient pas enseigné la Vérité, comment aurais-je pu accepter une mission, que je pouvais certes aussi refuser, mais quel choix m'aurait-il été donné ?
Aucun.
Le plus gros problème que pose à l'homme le don de la liberté que lui a donné son Créateur est celui de la liberté de choix, de choix entre le bien et le mal, entre la Vérité et l'erreur. Mais cette liberté de choix ne peut s'exercer que dans la connaissance et la connaissance ne peut venir que de l'enseignement.
Le refus ou l'acceptation de la connaissance est un autre problème, mais la connaissance doit être clairement annoncée, donc enseignée.
Je pense que vous vouliez plutôt dire ceci: On a beau enseigner la Vérité — et il faut enseigner, ce n'est pas logomachie, mais Parole de Vérité — on ne peut empêcher la surdité de ceux qui n'acceptent ce qu'on leur dit que si ça sert leurs propres goûts ou intérêts. Mais je vous le dis et répète : Non seulement il ne faut jamais s'abstenir d'enseigner, mais il faut ne pas se lasser de parler aux hommes (Rév d'Arès 26/15), c'est-à-dire d'enseigner et encore enseigner, car les hommes peuvent continuer de refuser et refuser, mais un beau jour, ils accepteront.
Je ne fais pas autre chose par ce blog.


02sep14 158C29
Juste un petit mot pour rappeler, comme vous le faites, l’essentiel de l’enseignement à tirer d'un tel sujet.
C’est toujours le mal qui agit au fond de l’homme, qu’il soit Juif,  Musulman, Chrétien etc... Dieu nous demande de retrouver son image et ressemblance par la pénitence pour échapper aux souffrances et douleurs que la politique et la religion ont banalisées pour que les hommes les suivent aveuglément.
De tout cœur merci pour l’éclairage que vous nous apportez à travers ce blog.
Les Ménéhildiens (ceux de st-Ménéhould en Lorraine)


Réponse :
Merci, frère Paul ou sœur Marie-Josèphe, pour ce commentaire.


02sep14 158C30
À la Lumière de La Révélation d'Arès, soulever le tapis de prière des Musulmans pour enlever la poussière des siècles qui s'y cache, voilà n'est-ce pas, cher Prophète, une tâche qui relève de la conscience collective !
"Faire une nouvelle société est autrement plus lent et difficile qu'y croire. Faire ou accomplir collectivement, c'est partager une ligne de conduite et d'action, ensemble définir des priorités, des fonctions- par exemple celle du prophète — ensemble dégager les moyens de les assurer, le tout tombant sous le sens et non sous un règlement. Accomplir exige un consensus de réflexion et d'engagement moral, pratique et matériel. Ici les Pèlerins d'Arès ne se réfèrent pas à la foi mais à la conscience" (Extrait de l'article "Conscience collective et Prophète", page 156, Le Pèlerin d'Arès 1989).
Dominique et Claudine du Roussillon.


Réponse :
Merci, frère Dominique et sœur Claudine, pour ce commentaire.


02sep14 158C31 
Cette entrée m’a particulièrement touché car le Coran a été un livre décisif dans ma trajectoire de foi et cela avant de découvrir La Révélation d’Arès. Il reste aujourd’hui un fondement de ma piété, même si je ne lis plus comme avant.
Lorsqu’on porte, comme moi, le Coran dans son cœur, on ne peut être qu’horrifié et profondément blessé par l’usage que certains – comme Abou-Bakr al-Baghdadi et ses troupes - en font.
J'avoue une sympathie spontanée envers les guerriers d'Allah qui s'efforcent de se libérer du joug de l'hégémonie occidentale, mais lorsque les moyens utilisés sont à ce point anti-coraniques, je ne peux que pleurer sur les égarés (Coran 1/7) qui ne font qu'enterrer toujours davantage la source enfouie (Rév d'Arès 24/4) en croyant rapprocher le Jour de la résurrection. Je pleure sur eux et sur leurs victimes, parmis lesquelles beaucoup de musulmans considérés comme hérétiques.
Il est clair que le Coran est aujourd’hui pris dans le piège d’homme et qu’il est nécessaire de casser ce piège afin d’en libérer la Lumière (Rév d'Arès ix/8) et de rendre de nouveau le saint Livre accessible au grand nombre des scandalisés qui ne peuvent plus en discerner la beauté et la force spirituelles.
Merci du fond du cœur à Mikal et merci à ce frère venu de l’Islam qui, par son travail et son courage, donnera au prophétisme arèsien un outil considérable.
Comme d’autres commentateurs, je crois que cette entrée fera date.
Votre réponse à Abdelhalim ben Moḥammed ben K. en particulier, que j’ai lu au bord des larmes, est un modèle d’intelligence et de beauté – au sens du verset 12/3 de l’Évangile d’Arès.
La grande difficulté avec les musulmans comme Abou-Bakr al-Baghdadi, c’est qu’ils ne lisent pas le Coran tel qu’il est mais à travers un conditionnement doctrinal qui le rend méconnaissable. Le principe d’An-Naskh (l’abrogation) notamment, fait beaucoup de dégâts. Selon cette doctrine, certains versets coraniques sont abrogés par des versets postérieurs. Pour exemple, le fameux verset que vous citez: Pas de contrainte en religion (Coran "La Vache" 2/256) serait rendu caduc par d’autres versets, révélés après lui, aux accents moins conciliants ou carrément belliqueux. Cette méthode permet de disqualifier de nombreux versets coraniques, en particulier certains versets mecquois appelant à l’ouverture et à la tolérance, et de ne retenir comme norme que les versets ultérieurs révélés dans un contexte d’affrontement guerrier durant la période médinoise. Des musulmans ont dénoncé les aberrations de cette doctrine, mais elle reste encore aujourd’hui une méthode de lecture officielle défendue par de nombreux docteurs de la loi.
Depuis toujours, des Musulmans ont cherché à retrouver le fond coranique (Rév d'Arès xxxiv/6-10), l’Enseignement hors du temps (Rév d'Arès 12/6) au-delà des circonstances historiques et culturelles. Ils furent parfois très audacieux et particulièrement perspicaces mais il leur manquait une lumière directe du Ciel pour accomplir leur tâche, nous avons aujourd’hui cette lumière dans La Révélation d’Arès. Quelle espérance !
Parmi ces musulmans qui s’efforcèrent de retrouver le cœur vivant du Message coranique, je pense en particulier au soudanais Mahmoud Mohammed Taha et à son livre "Le second message de l’Islam", publié à Khartoum à la fin des années soixante. Mahmoud Mohammed Taha considérait que le Coran révélé à la Mecque (avant 622) était la matrice spirituelle du Message divin et que le Coran révélé à Médine (après 622) n’en était que le développement circonstanciel, non fondamental. Il proposait donc de s’en tenir au Message mecquois (Unicité de Dieu et refus des idoles, rappel de la part universelle et intemporelle de la Révélation transmise par les prophètes successifs, retour à la simplicité abrahamique, appel à la justice et à la bonté sur fond eschatologique, célébration de la Création… ) et de relativiser sinon dépasser de nombreux versets médinois de contenus normatifs et réglementaires (la sharia se fonde essentiellement sur les versets médinois) et/ou clairement liés au contexte arabe de l’époque de Muhammad et alourdis de contingences diverses (esclavage, amputation des voleurs, inégalité homme-femme et répudiation, partage du butin, etc.). Il a été exécuté à l’âge de 76 ans, en janvier 1985, par les autorités de Kartoum. Mahmoud Mohammed Taha, en faisant prévaloir la période mecquoise sur la période médinoise, proposait une approche diamétralement opposée à celle d’Abou-Bakr al-Baghdadi, ce dernier faisant prévaloir la période médinoise sur la période mecquoise par le truchement de l’abrogation rétroactive, quand il ne fait pas carrément prévaloir certains hadîth sur le Coran lui-même !
En cette période où le Coran est particulièrement défiguré et instrumentalisé, il me semble utile de garder vivante la mémoire de tous ceux, tel Mahmoud Mohammed Taha et beaucoup d’autre, qui ont compris en leur temps que l’homme est le maître du code (Jésus – Sermon sur la Montagne) et cherché, à leur façon, à restaurer la loi qui vient (Rév d'Arès 28/7) aux delà de tous codes. Leur quête est aujourd’hui reprise sous la lumière arèsienne et, grâce à ce renfort inattendu, n’a peut-être jamais été aussi proche d’aboutir ! Allahu Akbar !
Thierry de la Drôme des collines.


Réponse :
Merci pour ce commentaire très utile, frère Thierry.
Vous citez an-Naskh : l'abrogation. Voilà un sujet qui peut paraître très compliqué et ambigu à un Occidental, surtout quand elle intervient dans les tribunaux islamiques.
J'essaie ici d'éclaircir un peu ce sujet très complexe pour les lecteurs du blog : L'abrogation, dans le Coran, est l'annulation prétendue du sens d'un verset par un autre. On trouve les deux versets (le verset abrogeant et le verset abrogé) dans le texte coranique tel, par exemple, que le verset du délai du veuvage de la veuve qui était d'un an dans le Coran "La Vache" 2/240, mais qui a été raccourci à quatre mois et dix jours dans la même Sourate au verset 2/234. Elle montre l'expiration de la durée d'un acte ou elle enlève un jugement ou un sens après sa fixation.

Pour nous Occidentaux, il ne s'agit évidemment pas d'un verset abrogeant l'autre, mais d'erreurs de transcription évidentes. Alors qu'il faut simplement reconnaître que le Coran n'est pas partout exact et que les transcripteurs du Coran sous le Calife Othman ont écrit des contradictions, ou ont fait des erreurs, ou ont tout bêtement transcrit fidèlement des contradictions et des erreurs que la mémoire humaine avait déjà faites.
Mais des Musulmans pointilleux, vétilleux, ont sacralisé le texte, ont déclaré que tout ne pouvait qu'y être exact et que les contradictions n'étaient en fait que l'annulation d'un verset par un autre.
Parmi les multiples raisons de l'abrogation, on peut citer l'établissement d'un jugement par progression dans le temps, pour faciliter la religion et la rendre plus accessible aux gens, exemple : on sait que l'interdiction des boissons fermentées (vin, alcool, et ce qui rend ivre), a été faite d'une façon progressive. Il y a le verset : Ô les croyants ! N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites (Sourate "Les Femmes" 4/43), où il est reconnu que les hommes puissent s'enivrer, puis vient ensuite le verset qui interdit définitivement le vin et les boissons fermentées : Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. écartez vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l'inimité et la haine, et vous détourner d'invoquer Dieu et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin ? ("La Table Servie" 5/90-91).

Personnellement, je refuse cette abrogation, qui d'ailleurs ne peut qu'être arbitraire. Je répète, comme je le dis dans mon entrée, que "La Bible et le Coran contiennent des termes contradictoires, ou violents, ou de sens incertain, parce que ces Livres, édités par des hommes impurs, sont impurs." C'est tout. Mais Dieu ô merveille ! nous donne une Lumière définitive: La Révélation d'Arès qui permet d'y voir plus clair.
Les contradictions et les livres d'hommes (hâdiths pour le Coran) sont un véritable cauchemar, il faut bien le reconnaître pour les lecteurs scrupuleux. Mais il faut simplement voir, en étudiant l'Histoire, que les manières plus ou moins compliquées et par là théologiquement ambiguës et tordues de lever les doutes ont été acceptées ou refusées selon qu'elles arrangeaient ou non la raison politique et non selon qu'elles mettaient la paix dans l'âme de purs croyant.
Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, dit Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi, Dr. Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Samarrai, Abou Du'a ou plus récemment calife Ibrahim, né probablement à Samarra en Irak en 1971, est un djihadiste irakien, devenu chef de l'État islamique. Un politique ambitieux ! Il est le successeur présumé de Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi, alias Abou Omar al-Baghdadi, à la tête de l'État islamique.
Le 29 juin 2014, premier jour du mois de Ramadan, il a été proclamé calife par l'État Islamique ISIS, EIIL, en Irak et au Levant (nouvellement renommé État Islamique), sous le nom d'Ibrahim, prétendant ainsi en faire le commandeur des Musulmans du monde. Mais cet homme n'est pas du tout reconnu légitime comme tel par les principales autorités musulmanes du monde. Cet hommes-là fait du Coran ce qui l'arrange pour dominer.
Il demeure que cet homme et les sanguinaires fous qui le servent sont dangereux et que nous devons très sagement réfléchir, et attendre sûrement une période moins chaude et excitée, à la façon dont allons présenter le travail de notre frère du Moyen Orient qui travaille sur la lecture du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès.


02sep14 158C32 
Vient de tomber sur les écrans de télévision et les radios :
L'État Islamique a diffusé une vidéo montrant la décapitation de l'otage et journaliste américain Steven Sotloff, annonce ce soir le site internet de surveillance "Site".
La Maison-Blanche déclare ne pas être en mesure de confirmer pour l'instant l'authenticité du document.
#IS Beheads Steven Joel #Sotloff, Threatens to Execute Briton [menace d'exécuter le Britannique] David Cawthorne Haines
Jérôme U. du Centre


Réponse :
C'est horrible. Où vont-ils chercher dans le Coran la justification de telles exécutions ?


03sep14 158C33
Je proteste contre la calomnie dont ce que vous appelez l'État Islamique et qui en fait qu'un Califat, donc une remise en marche vraie et authentique de l'action prophétique de Muhammad en personne, la mise en place d'un successeur direct du prophète, dont le Calife Abou-Bakr al-Baghdadi est d'ailleurs un descendant direct. C'est donc la famille de Muhammad qui revient au pouvoir. D'ailleurs le Calife Abou-Bakr al-Baghdadi s'appelle al-Quraishi, c'est-à-dire le Quraishite, le descendant direct de la famille prophétique.
Tout ce qu'on raconte sur cet homme et son armée de saints combattants, des hommes vertueux, est faux, absolument faux.
Les images d'exécutions, de destructions, d'atrocités sont des montages faits par les Américains et les Anglais pour salir et faire passer pour des barbares l'armée de Dieu, la plus vénérable et la plus sacrée des osts.
Ils appliquent le Coran et c'est normal. Mais ils ne sont pas des barbares. Ils situent au contraire au sommet de la civilisation humaine.
Al Queda était un organisme devenu criminel (11 septembre 2001: la destruction des Tours du World Trade Center à New York) mais le Califat de Syrie et d'Irak est d'essence sainte et ouvre devant le monde le Saint Coran qui va le convertir. La bannière de Dieu s'élève enfin sur le monde, c'est l'étendard de Mouhamd dont parle La Révélation d'Arès [5/6].
Jean-Jacques Abdallah H. d'Ile de France


Réponse :
Je ne veux pas discuter avec vous de votre opinion. Je la respecte, puisque je n'ai aucun moyen de vous prouver que vous avez tort ou raison, mais je ne la partage pas.
Je ne suis pas inconscient des mensonges de la presse, dont je me méfie toujours, mais je crois qu'il y a des moments où l'information est plus proche de l'exactitude que ne le sont des bruits qui courent. En tout cas, en l'occurence, je dois choisir entre des déclarations comme la vôtre — j'en reçois d'autres similaires — et l'information. En ce moment, je préfère me fier à l'information.
Je pense que je peux vous répondre avec beaucoup de probabilités d'avoir raison en plubiant ci-dessous un éditorial paru ce matin 3 septembre 2014 dans Le Figaro et signé Arnaud de la Grance. Arnaud de la Grange est rédacteur en chef international dans ce journal :

L'État islamique (EI) a un territoire, une armée, et il s'est installé si vite dans le paysage moyen-oriental que l'on se demande s'il ne va pas bientôt battre monnaie. En quelques mois, le mouvement djihadiste a réussi ce qu'Al-Qaida n'a jamais réellement accompli en une décennie. En proclamant un califat à cheval sur l'Irak et la Syrie, il a bousculé des frontières vieilles d'un siècle et s'est taillé un sanglant royaume d'où il entend bien rayonner. L'État islamique n'a pas seulement un discours mobilisateur, il a la force d'attraction des vainqueurs.
La question dès lors se pose de la démonétisation de la marque "al-Qaida".
L'État islamique aurait-il réussi une OPA magistrale sur le djihadisme international ? Si l'on s'en tient au bruit médiatique et à l'effroi des chancelleries, la réponse est clairement oui. Les sabreurs d'Abou Bakr Al-Baghdadi - le nom de guerre du calife - se sont imposés en quelques semaines comme les ennemis publics n°1. Ce sont des maîtres en communication. C'est le terrifiant mariage d'une barbarie anachronique et des technologies connectées.
La rivalité entre les deux pôles djihadistes n'est peut-être que secondaire. Elle n'est pas gravée dans le marbre des mosquées, d'abord. Que l'État islamique subisse des revers importants sur les terrains d'Irak et de Syrie, et son étoile sombre vite pâlira. Déterritorialisée, "al-Qaida" central est moins exposée à ce genre de revers de fortune.
Si l'on considère l'inventaire des serments d'allégeances, l'impression est plus nuancée. Le panache du calife a suscité quelques ralliements, mais ce n'est pas encore la déferlante. Certes, al-Qaida a perdu quelques franchises, jusque dans des contrées bien éloignées du Levant. C'est ainsi que début juillet, la secte nigériane Boko Haram a apporté son soutien à Abou Bakr al-Baghdadi et proclamé un califat dans le nord du pays. Rien de bien étonnant. Si les deux mouvements n'ont rien à voir dans leur ampleur, ils sont bien frères en cruauté. Une fraction de Talibans pakistanais a aussi rejoint l'État Islamique. Ce n'est pas un basculement, mais c'est inquiétant pour al-Qaida car les confins pakistano-afghans sont son fief. Et ce mardi, un groupe islamiste afghan, le Hezb-e-Islami, a annoncé qu'il pourrait se placer sous l'étendard noir de l'État Islamique. Là encore, rien de surprenant. Le groupe s'est illustré par sa brutalité qui a même parfois rebuté les Talibans, pourtant peu bégueules en la matière.
Mais la firme islamiste créée par Ben Laden garde pour le moment ses principales filiales. Malgré des rumeurs d'attirance pour le califat, Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) reste dans le giron de l'organisation. La preuve, elle n'a pour l'heure pas changé de nom. Autre succursale très active, Al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa), sanctuarisée au Yémen, reste aussi fidèle à Ayman Al-Zawahiri, le patron d'al-Qaida central. Les Chebab somaliens affichent jusqu'ici la même constance.
Et puis, rien ne dit qu'Abou Bakr al-Baghdadi et Ayman Al-Zawahiri ne vont pas un jour faire alliance. Les divergences idéologiques sont bien minimes…
Le plus grand pays musulman du monde, l'Indonésie, vient de s'alarmer de la popularité croissante de l'État Islamique dans certaines couches de sa population.
Le plus grave est au-delà de cette lutte de pouvoir au sein des hommes en noir. La menace réside dans une influence plus immatérielle. Il y a, de par le monde, un "effet Califat". Qu'ils fassent ou non allégeance au nouveau "prince des croyants", les mouvements djihadistes voient dans sa radicalisation un gage de succès. Si l'État Islamique ne rallie pas toujours, il inspire. Et chez nous, en Europe, se lève une vague sans précédent de djihadistes internationaux. Leur retour du front promet d'être douloureux.
Al-Qaida avait su attirer les volontaires du Djihad par sa scénarisation de la violence et le lyrisme de ses prêches. L'État Islamique va plus loin. Il écrit une geste victorieuse. Le "Calife Ibrahim" [autre nom d'Abou-Bake al-Baghdadi] est sûr de lui et il réussit atrocement bien. De Faludja aux banlieues européennes, cela suffit à fasciner ceux qui végètent dans le camp des vaincus ou des désorientés. Au printemps 2011, la mort d'Oussama Ben Laden avait semblé signer la décadence du djihadisme international. Trois ans plus tard, un fils insolent lui a redonné toute sa vigueur.


03sep14 158C34
J’ai conversé avec un monsieur d'origine arabe, un couturier qui à une boutique dans ma ville, chez qui  je me  suis rendue pour  lui demander de me faire une tunique pour le Pèlerinage.
J’ai pu à ce moment-là bénéficier d’un peu de temps et, missionnaire, je lui ai enseigné les apparitions de Jésus et de Dieu et parlé de La Révélation d’Arès qui nous est parvenue en 1974 et 1977. Puis finalement je lui ai offert le livre.
Que me dit-il, ce charmant homme, sur les extrémistes islamiques ? Il me dit qu’il est traumatisé par leurs comportements dangereux envers les musulmans du sentier du milieu [Rév d'Arès 7/2], voilà l’affaire :
Un ami à lui, un instituteur musulman qui se réclame spirituellement de sa foi, mais qui toutefois ne se soumet pas aux extrémistes de son village, a été immédiatement fusillé par ces derniers en traversant gentiment la place de sa commune pour ce rendre à son école.
Le couturier, scandalisé, horrifié par cette exécution, geste de terreur, me dit : "Il était si gentil, attentionné, tendre, adorable, l’instituteur."
Maintenant le couturier ne sourit plus, une gravité s’est inscrite visiblement sur son visage qui s’est figé par la douleur de la perte de son ami. Il a aussi dans sa boutique une employée arabe qui doit retourner bientôt dans le pays et elle est saisie par la peur, l’angoisse, une fois chez elle les parents vont l’enfermer dans la chambre d'où elle ne pourra quasiment plus sortir, me confie t-il gravement.
Celui qui a tué un homme injustement est considéré comme s’il avait tué tous les hommes et celui qui sauve un seul homme est considéré comme s’il avait sauvé tous les hommes (Le Coran).
Une sœur de Bretagne


Réponse :
Vous ne me dites pas de quel pays ce couturier arabe est originaire, mais je suppose qu'il s'agit d'un pays musulman où sévissent des extrémistes islamiques.
Vous savez, ce qui se passe actuellement en Islam n'est pas vraiment nouveau. Il y a eu — je crois l'avoir déjà citée — la secte des Hashashin, nom dont a été tiré le mot assassin en français. Certes, je ne les cite pas pour dire que les crimes actuellement commis par l'État Islamique ou la Califat sont normaux, mais pour rappeler qu'ils ont eu des précédents dans l'Histoire.
Certains crimes reviennent dans l'Histoire et cela sera tant que les hommes n'entendront pas la Parole de Vérité et de Bien que renouvelle La Révélation d'Arès. Le lien entre fanatisme religieux et drogue ou violence ne date pas d'aujourd'hui. Il n'est d'ailleurs pas propre à l'Islam, mais puisqu'il s'agit de l'Islam en ce moment, rappelons que le précédent historique criminel le plus marquant dans le monde musulman est celui des Hashashin = Assassins.
La secte des Assassins exista entre le XIe et le XIIIe siècle. L'objectif de cette secte consista à répandre sa façon d'interpréter le Coran par la violence. L'arme qu'ils utilisaient dans l'assassinat des "mécréants" et "infidèles" était le poignard avec une gestuelle qui rappelait l'idée de "sacrifice".
Cette secte fut fondée en Iran au palais d'Alarut, au cœur de la montagne de l'Elbourz, par Hassan-ibn Sabbâh dans la seconde moitié du XIe siècle. Sa "Nouvelle Prédication" était une forme d'ismaélisme, qui réservait la califat ou succession du prophète à des Shiites descendants d'Ismaël ou prétendus tels. La secte se répandit d'Iran en Syrie au commencement du XIIe siècle, donc à peu près dans la même région où sévit aujourd'hui l'État Islamique, sauf que ce dernier n'est ni shiite ni ismaélien.
La caractéristique de la secte était qu'elle utilisait l'assassinat comme arme contre les chefs turcs seldjoukides, les notables sunnites –souvent pendant la grande prière du vendredi, de même contre les princes croisés.
C'est seulement l'invasion mongole, au milieu du XIIIe siècle, qui mit fin à l'existence politique des Assassins. La secte fut détruite en Perse en 1258 par la cavalerie mongole. Toutefois, la secte, sous une autre forme plus pacifique, perdurera jusqu'à nos jours avec pour chef l'Aga Khan.
On fait parfois dériver le mot Assassin du hashish utilisé par Hassan pour droguer ses tueurs. D'autres le font dériver du mot arabe "assas" qui signifie gardien, sous-entendant par là que les nizârites de la Nouvelle Prédication étaient les gardiens de la terre sainte.
Mais n'oublions pas que l'ismaélisme n'a pas inventé le crime politique que les cultures gréco-romaines et israélites avaient déjà abondamment pratiqué, mais il a inventé le terrorisme professionnel comme organisation et comme doctrine. Un petit groupe d'hommes fanatiques voue une obéissance aveugle à un maître absolu. Le crime est ritualisé, l'esprit de sacrifice élevé au rang d'éthique et de passeport pour le Paradis.
Comme on voit, il y ausi quelque chose de terriblement superstitieux derrière tout cela et la barbarie des séides de l'État Islamique n'est pas du tout nouvelle. Le Coran une fois de plus a bon dos pour "justifier" des ambitions politiques qui recourent à l'assassinat des adversaires. Les Nazis eux-mêmes pratiquaient cela largement.
Pauvre monde, il faut vraiment travailler pour le changer (Rév d'Arès 28/7).


03sep14 158C35
Vous dites au début de l'entrée "Il ne sert à rien de condamner Israël pour ceci et EIIL (ISIS) pour cela tant que nous n’avons pas retourné contre eux-mêmes les croyances des violents, car ils sont aussi des créatures de Dieu, seulement des pécheurs aveugles."
S'il ce qu'il dit est vrai — on entend beaucoup de choses sur les USA ,  le commentaire 158C24 évoque ceux qui manipulent dans l'ombre et dont la stratégie justifie sans doute à leur yeux les moyens, mais elle rappelle aussi les abominations dénoncées dans La Révélation d'Arès 22/8-9. Sauf que là le comble c'est que les satrapes qui prêtent leur violence au princes sur qui ne devaient jamais retomber le sang des crimes commis pour le salut du peuple  par l' habileté des princes à gouverner seront "punis" au grand jour ou supprimés par ces derniers. Ce weekend j' avais justement visionné un documentaire sur l' histoire de l'Amérique depuis les premiers colons en passant par la Guerre de Sécession au sein de leur propre nation et jusqu' à l' utilisation de la bombe atomique, en passant par les booms économiques et les crises de ce peuple.
https://www.youtube.com/watch?v=vffW0-TWdhU.
Au cours de l' histoire de l' amérique on voit un moment donné que l'industrie de l' armement les a aidés a redresser leur économie en donnant du travail à des milliers de gens. Leurs stratégies "inédites" qui dès le commencement, pour leur indépendances avaient su contourner les règles militaires des anglais pour survivre et les libérer de leur tyrannie domination, montre un sens terriblement admirable pour leurs exploits et le courage de ces aventuriers, leur esprits d' entreprises, inventifs, combatifs, leur forces physiques leurs génie civil, etc etc mais quand je pense au "patron" qu' ils ont imprimé sur la conscience du monde, au modèle d'ambition et de réussite qui lui ont donnée, l'avancée technologique de ces grandes puissances économiques ou militaires qui asservissent la masse en brandissant l'étendard de la liberté, de la création et la recherche du bonheur évoquant l'image et ressemblance du Créateur, cela me serre l' estomac et j' i comme des difficultés à respirer.
Je me souviens que notre amour ne doit pas être sentimental, à l' image de celui du Père de l'Univers qui nous aime et qui nous exhorte (Rév d'Arès 38/5) à rappeler aussi à nos frères juifs, musulmans ou américains ces derniers pris et entrainant dans leurs propres filets devenu la première puissance militaire au monde et qui semblent encore faire la pluie et le beau temps, de se méfier de l' égarements des prêtres cajoleurs (16/17), enseignants modernes qui guident et font fortune tout à la fois, que l' on emporte dans l'au delà ce qu'on a fait au Yeux de Dieu et non au yeux des degrés et succès auquel porte le monde (2/20).
Que les édifices les plus hauts ne se rapprochent du ciel que dans un rêve, qui divisent les hommes comme la tour de Babel Comme d'autres, brandissent le Coran à des fins de domination, beaucoup ont brandi jadis (Rév d'Arès Veillée 22) et brandissent encorei la Bible d'une main pour appuyer leur autorités au yeux des hommes et le gland de fer (balle de fusil ou révolver) de l'autre main pour les faire taire et même le faire faire avant d'en finir eux même comme la "cavalerie" de l'union  pour arriver à ce qu' ils appellent un monde meilleurs. Cela marche-t-il ? Gare à la fosse (Rév d'Arès iv/5) ! Car ce n' est pas ce qu'attend le Père de Sa créature pour que Son Jour s'active et que le vrai Bonheur témoigne comme un phare des vrais corps de la Vie (17/3).
Des régions qui se traversent jusqu'aux îles de corails (5/6), que nos frères se souviennent que le Bonheur et la liberté dans le Dessein de Dieu ne se mesure pas en année mais en éternité. Et qu' implorer comme grincent vers les nuages les aiglons de l'aigle abattu n'efface pas les œuvres mauvaises, les crimes qu'il a commis parmi Mes Brebis, les défis de son orgueil à posséder le Ciel et à dominer sur terre à Ma Place.(Rév d'Arès 33/31). Les abominations détruisent l'âme et font errer les spectres par les lieux les plus terrifiants, nous dit le Créateur. Pensez y aussi !
Changeons ce monde tant qu' il en est encore temps, ô mes frères !
Changeons-le vraiment comme le Père nous le demande !
Guy du Languedoc


Réponse :
Merci pour ce ncommentaire, frère Guy.


03sep14 158C36 
"C'est horrible. Où vont-ils chercher dans le Coran la justification de telles exécutions ?" demandez-vous.
Ce qu'il faut savoir c'est que les intégristes d'Arabie Saoudite ont insérer des mots comme lapidation dans le Coran. Il est facile ensuite de faire croire que cela vient de Dieu ou du prophète puisque le Coran est considéré comme texte sacré.
Toutes ces religions ou dérivés (whahabites, salafistes...) sont envoyés par l'Arabie Saoudite et le Qatar pour détruire un gouvernement.
On l'a vu avec Bachar El-Assad : le peuple manifestait pour avoir plus de liberté et que se passe-t-il ? Comme en Egypte ou en Tunisie, de suite les intégristes saoudiens et qataries viennent salir, car ils n'aiment pas que les gens soient libres. Sous prétexte que des valeurs occidentales s'introduisent dans leur pays, ils salissent tout. Certes les gouvernements occidentaux ont aussi des torts dans tout ce qui se passe, c'est évident. Mais il faut tenir compte aussi de cette réalité.
Vous me semblez contre la démocratie. Même si elle n'est pas idéale en Occident, ne me dites pas que vous préférez un monde religieux qui gouverne. Hélas c'est ce que vous recherchez ! Ah le goût de dominer ! Le problème c'est que vous voulez la religion au pouvoir mais vous savez bien que le pire vient de là...
En mettant La Révélation d'Arès au pouvoir (car vous envisagez cela aussi ; c'est pour cela que vous aimez tant l'islam), vous allez vous aussi refuser la laïcité, l'interprétant mal et instaurer un pouvoir religieux, sans parler de contraintes qui tôt ou tard viendront, et sans parler de la manipulation qui viendra dans vos propos et votre attitude.
Tenez compte de l'histoire, hier chrétienne et aujourd'hui islamiste et ne recommencez pas ces vilaineries !
N'oubliez pas ce que Dieu désire pour tous les êtres humains de la terre ! Que le Bien soit fait en son Nom ou sans son Nom si l'orgueil et le goût de la domination règnent. Chacun doit vivre comme il l'entendra et se rassembleront ceux qui se ressemblent.
Pas de contrainte, d'aucune sorte !
Un monde changé ne veut pas dire garder ces étiquettes toutes religieuses, même l'étiquette "Pèlerin d'Arès";.
Il faut dépasser ces clivages, car la foi sera celle du cœur, de l'amour, mais pas l'appartenance à telle ou telle croyance.
Foi et croyance sont deux termes totalement différents.
Vous aussi entretenez cette vision manichéenne du monde et classez les bons d'un côté (ceux qui croient particulièrement à La Révélation d'Arès) et les mauvais de l'autre (mécréant comme vous dites, tous les autres n'allant pas dans votre sens et évidemment stupides et rabaissés dans leur estime).
Ne reproduisez pas ce que Dieu ne veut pas. Ne reprenez pas votre bâton religieux ! Ne scandalisez plus le monde, vous l'avez assez fait durant votre vie religieuse.
Moi, ma femme et des frères aussi, voulons garder le principe de laïcité, qui n'est pas contre les différentes façons de croire comme vous aimez le laisser entendre, comme beaucoup de musulmans aiment le croire (Ah les croyances !), c'est tout le contraire. Pourquoi Dieu revient parler en France, si ce n'est aussi pour cette raison ?
Il faut réfléchir, bien réfléchir et ne pas vous insurger dans la vie des gens, les dominer, sous prétexte que vous êtes prophète.
Réfléchissez bien et n'acceptez pas tout de l'Islam et ne minimisez pas les violences et actes barbares qu'ils commettent!
Christophe MJ, sa femme et quelques frères et sœurs engagés
qui ne veulent plus de religions (aucune même venant d'Arès) au pouvoir...


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, Christophe MJ, ni qui sont ces "frères et sœurs engagés" au nom desquel nous m'adressez ce commentaire, mais je suis abasourdi par ce que vous me dites, une fois de plus.
Vous m'attribuez des intentions qui sont totalement contraires à la réalité.
Je me demande si vous lisez mon blog, ou mes écrits depuis quarante ans, ou, si vous les lisez, je me demande comment vous les lisez.
Vous me semblez vivre dans une bulle où vous m'imaginez et imaginez les Pèlerins d'Arès comme étant tout le contraire de ce que je suis et de ce qu'ils sont. Vous me rappelez un homme qui dans les années 1975 ou 1976 vint de Blaye (Gironde) sonner à ma porte à Arès dans un grand état d'excitation colérique. Dès que j'ouvris la porte il brandit L'Évangile Donné à Arès au-dessus de sa tête et me cria : "Non, non ! Y'en a marre d'entendre dire que Jésus est Dieu. Vous n'allez pas recommencer le baratin de l'Église qui dit que Jésus est Fils de Dieu... Non ! Non !"
J'étais choqué ; je regardai sous les yeux ce grand gaillard rouspéteur, irascible... presque violent, lui demandai: "Êtes-vous sûr d'avoir lu L'Évangile Donné à Arès ?"
Il ricana et me jeta : "Je ne l'ai pas lu une fois, mais trois fois! J'ai passé une partie de ma nuit dessus."
Je poursuivis, en gardant tout mon calme : "Bien ! Dans ce cas, relisons-le ensemble ! Me permettez-vous d'ouvrir votre livre?"
Il me tendit son livre dans un geste de défi. Je l'ouvris à la Veillée 32 et je lus en articulant bien : "Ma Main a oint les lèvres de Mon Messager ; son enseignement est vrai : L'homme Jésus n'est pas Dieu (32/2)." Je repris: "L'homme Jésus n'est pas Dieu... L'homme Jésus n'est pas Dieu... L'homme Jésus n'est pas Dieu. Comprenez-vous ? Je répète : L'homme Jésus n'est pas Dieu."
Soudain ses yeux s'ouvrirent. Il m'arracha le livre des mains et vérifia. Il ne savait plus quoi dire. Il y avait plusieurs heures qu'il avait compris tout le contraire de ce que L'Évangile Donné à Arès disait. Il partit. Je ne le revis jamais.
Vous êtes exactement comme cet homme, Christophe. Vous me voyez absolument à l'inverse de ce que je suis et de ce que j'enseigne.
Toutefois, j'espère que quand vous vous rendrez compte de votre erreur, vous ne partirez pas pour disparaître à jamais. J'espère que  reviendrez ou vous viendrez tout simplement rejoindre les Pèlerins d'Arès.
À propos de la démocracie, il est exact que je ne l'aime pas. Mais ce n'est pas la démocratie spécialement que je n'aime pas, c'est la politique. Je n'espère pas plus dans la politique que je n'espère dans la religion.


04sep14 158C37
Avant de lire La Révélation d’Arès il y a 20 ans, j'étais d’éducation Catholique. Je n’avais jamais lu la Bible ni le Saint Coran. C’est sous la Lumière et la lecture de La Révélation d’Arès que je les lus et à travers vos enseignements que ma déculturation commença à se faire. Avec le temps, je discerne de mieux en mieux ce que sont les écrits d'hommes et ce qu'est la Parole de Dieu.
Avec tous les évènements actuels on comprend pourquoi Dieu a envoyé Jésus à Arès en 1974 et S’est Lui-Même manifesté en 1977.
Comme beaucoup le conflit Israël-Palestine, la surmédiatisation concentrée sur les enfants, l’assassinat des journalistes Américains m’ont touché émotionnellement, réveillé la nuit, fait pleurer et sentir plus fortement par ces faits que mes péchés, nos péchés qui en sont la cause détruisent tout (Pèlerin d’Arès 1990 "Guerre" page 104).
Sous la puissante Lumière de La Révélation d’Arès, nous savons que depuis la chute d’Adam (Rév d'Arès 2/1-5) Dieu envoie les Prophètes,  : Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Mouhamad, lesquels de leur vivant ont toujours transmis la Parole Pure en s’adaptant aux circonstances de leur temps, Parole qui a toujours été retranscrite après la mort des prophètes et récupérée par ceux qui ont soif de dominations, de guerres, de pouvoirs et qui ont créés les religions, Juives, Chrétiennes, Musulmane et leur  avorton : la politique.
Nous avons la chance d’avoir Mikal qui a transcrit sous la dictée la Parole de Dieu pure telle qu’il l’a entendue. Inlas­sablement depuis quarante ans il l’a transmet au monde ainsi que le font ses premiers compagnons les Pèlerins d’Arès apôtres de l’idéal qui sont conscients que pour être vertueux, une seule solution, c’est vivre avec Dieu, avoir Dieu en soi, ne plus rien être pour nous-mêmes (Rév Arès 40/ 6 et Pèlerin d’Arès 1990 "Vertu"), être pénitent et rassembler un petit reste de pénitents qui à la suite de Mikal transmettent la Parole, deviennent des réveilleurs spirituel, des apôtres, des prophètes, des christs vivant en cherchant d’autres pénitents.
Je me souviens, lorsque vous êtes venus à Paris pour la formation des groupes missionnaires 1, 2, 3 et 4, vous nous avez montré un montage numérique "Un bref aperçu de La Révélation d’Arès" traduiat en anglais, rabe, français d’un frère musulman. En parlant de lui, vous avez eu une grande émotion en précisant que nous devions voir ce montage en tenant compte que c’est un frère Musulman qui l’a réalisé avec sa culture, son éducation musulmane. J’ai et je trouve toujours ce montage (en lien que je transmets parfois en mission à des Musulmans) conscit qui explique clairement, les perspectives de La Révélation d’Arès.
Je pense que notre frère qui travaille à l’épuration du Saint Coran avec vous est ce même frère.
Merci, ô mon frère de foi pour votre travail, courage, insurgeance,  foi, confiance, dévouement au Créateur à Mikal à vos sœurs et frères Pèlerin d’Arès, merci pour votre mesure, sagesse, intelligence spirituelles. De tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma ma force, je demande à l’Éternel Aimant de poser Sa Main sur vous et tous vos proches, qu'Il vous donne force d'accomplissement et grandes Lumières.
Je mets en lien pour les intéressés en pdf, la compilation des vingt-sept fois ou La Révélation d’Arès cite le Prophète Mouhamad et les annotations de la Bilingue et Le Saint Coran traduit par le Cheikh Si Boubakeur Hamza monté dans l’ordre chronologique. Si Boubakeur Hamza, qui fut parmi les 99 sommités religieuse à qui vous aviez envoyé la première édition de l’Évangile donné à Arès en 1974, alors recteur de la Mosquée de Paris, fut le seul à vous répondre, réponse qui vous toucha particulièrement,  vous qui sous l’influence de votre culture religieuse de l’époque ne considériez pas Mouhamad comme un prophète (Ce travail considérable a été fait de mémoire par le Frère Ginès.P, Ile de France, il y a plus de 15 ans).
En lisant votre entrée 158 sur le précieux travail d’épuration engagé par le frère et vous-même que ce soit pour le Saint Coran, la Bible, il est clair que vous avezet que nous avons  le souci de faire alliance fraternelle avec tous nos frères, ce sont les Veillées 7 (Veillée de la mesure) et Veillée 35 dont les versets ci-dessous qui me viennent en pensées :
Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs docteurs, que Je n'ai pas établis sur elles,
les laver des enseignements trompeurs
et des pouvoirs illusoires que Je n'ai livrés en aucune main,
car Ma Parole seule sauve,
Mon Bras seul donne force,
Mon Pardon seul absout. (Rèv Arès 7/4).

Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers;
sur le chancel de l'assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils La proclament,
tu n'écarteras aucun de Mes Livres,
mais tu écarteras les livres d'hommes,
ceux de Pierre, de Paul,
d'at-Tabarî et des rabbins,
car dans Ma Parole réside la seule piété.
Je suis ton Seigneur,
ce degré revient à Moi seul,
dépose-le avec ta couronne et ton bâton de commandement; il ne t'est pas plus dû qu'aux statues n'est due la prière. (Rév Arès 35/11-13).

Faire le pont entre nos frères Juifs, Chrétiens, Musulmans, Athées, etc, je pense que l’on peut dire tout comme, il y a des Pèlerins d’Arès grand "P" d’autres petits "p" , il y a des frères Juifs grands "J" et petits "j", des Musulmans grands "M" et petit "m",  nous avons chez nous des sœurs, des frères Musulmans pieux d’une si belle foi [...]
Nous savons que Dieu ne fait pas une condition de notre appartenance à telle ou telle religion ou idéologie, etc,  c’est ce que je dis à tous les croyants ou incroyants que je missionne, seul le Bien que vous faites vous sauve ici et maintenant et vous sauvera, lorsque vous serez mort, des ténèbres glacés jusqu’au jour de la Résurrection. Faites-vous une âme et pour cela une seule solution : la pénitence, renoncer au mal et faite le Bien tout simplement.
Lorsque j’ai des échanges missionnaires avec des Juifs, Chrétiens, Musulmans, je sens la culture religieuse, l’enrégi­mentement, le conditionnement de l’homme par l’homme, je vois aussi ceux qui ont une grande foi et qui sont prisonniers de leur culture, prisonniers dans les filets des princes du culte (Rév d'Arès 5/1).
Oui, il nous faut aimer au sens le plus fort du terme, être la preuve par la pénitence que nous sommes bien plus que des animaux pensants, nous sommes des fils d’Adam en puissance, des christs (Rév Arès 2/13-14), faire comprendre à ces âmes l’importance existentielle de reprendre leur destin en main, de ne plus se laisser dominer par les systèmes, de nous rejoindre, d'unir nos forces créatrice du bien, de restaurer Éden.
Frère Didier Br d'Ile de France.


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce très beau commentaire.
Vous avez depuis longtemps compris qu'il nous faut réparer les dégâts de l'éclatement et de l'émiettement de la Vérité par les ambitieux qui, chacun dans sa région, a fondé sa propre religion pour se faire une troupe soumise de dévoués sujets.
C'est à l'évidence la tâche essentielle à laquelle nous envoie La Révélation d'Arès.
Aujourd'hui beaucoup d'hommes se rendent compte des malheurs qu'a causés cette division, qui était moins visible et moins sensible aux temps, pas très lointains, où chaque peuple vivait confiné dans son coin ou dans ses idées avec sa religion, et maintenant un sentiment d'impuissance et une crise du sens se nourrissent mutuellement. C'est le vide du sens qui cause le plus gros problème aujourd'hui et cela pousse les ultras de tous bords à se réfugier plus étroitement encore dans leurs traditions ou convictions. Pour surmonter ce malheur pervers, tellement évident ces jours-ci en Syrie et en Irak, il n'y a pas de recette magique et la recette par la violence, la cruauté et le crime n'apportera rien. C'est la raison qui doit rependre du terrain et cela... qui d'entre nous ne sait que c'est extrêmement difficile dans ce monde technologiquement perfectionnée mais métaphysiquement imbécillisé.
Notre frère d'Orient travaille avec courage à apporter la Lumière à ses frères. De notre côté travaillons à agrandir le petit reste de pénitents.


04sep14 158C38
J’ai réfléchi à votre interrogation du commentaire 158C24 sur la manière de présenter la version affinée du Coran. Ma réflexion m’a mené sur deux pistes : mes contacts missionnaires et les contacts autres que la mission de proximité.
Dans un premier temps, je rappelle votre phrase du commentaire 158C24 : "Nous aurons à décider quelle manière semble la plus propre à présenter au monde musulman, sans choquer un trop grand nombre des frères de l'Islam engagés dans la lutte, le sens réel du Coran lu sous la Lumière de La Révélation d'Arès."
D’une manière générale, l’acceptation d’une version "revue et corrigée" du Coran par un musulman me semble pratiquement du même ordre de difficulté que l’acceptation de La Révélation d’Arès. C’est un saut en dehors de sa culture.
Quelques précisions sur ma démarche missionnaire pour situer ma réflexion :
Depuis quelques mois, je me suis centré sur la recherches de compétences ou qualités spécifiques chez mes interlo­cuteurs : l’ouverture d’esprit (l’acceptation que l’autre ait des idées différentes) et la remise en question individuelle. Le socle minimum que je tâche de déceler dès la première rencontre est : l’acceptation de mes croyances particulières que j’annonce dans le Kérygme et la compréhension que nous, les hommes, avons un rôle majeur pour que le monde change. Il me faut en général quelques rencontres de suivi, pour vérifier la capacité de remise en question de mon interlocuteur (éprouver son cheminement sur quelques pistes évoquées lors de nos échanges). Ce socle étant vérifié, je me dis que la personne qui évolue, ira vraisemblablement vers la prise de conscience de l’importance de la Parole du Créateur pour grandir en humanité.
Cet été, dans la Maison de la Sainte Parole, ma lecture du verset 36/19 a donné de la profondeur et de la cohérence aux qualités à rechercher ou à développer : Qu'importe que tu t'appelles Lentille ou Chèvre, car si tu fais une vie pour Dieu, un renom de bonté, de pénitence et de piété, ton nom deviendra aussi grand que celui de Moïse ou d'lie.
Bonté, Pénitence, Piété :
Bonté,
comme la reconnaissance que chaque homme a autant d’importance que soi-même.
Pénitence, comme la volonté réelle et permanente d’être meilleur jour après jour.
Piété, comme la reconnaissance que la Parole du Créateur est une nourriture essentielle.
Il m’a semblé important de vous expliquer cela pour vous dire qu’avant de parler de manière soutenue de la Parole, je vérifie que mon interlocuteur est quelqu’un de bon et qu’il accepte de se remettre en question.
Cela dit, lors de nos échanges, mon interlocuteur peut me poser des questions particulières et, d’ailleurs, je l’invite à le faire. S’il me pose une question concernant le Coran, je serai heureux de lui dire qu’un frère accompagné par d’autres et avec des consignes de frère Michel ont travaillé à une restitution du Coran plus juste, plus en phase avec la Volonté de Dieu.
Voici maintenant quelques idées venant de ma réflexion sur la communication au-delà de la mission de proximité:
J’ai une pratique peu soutenue des réseaux sociaux : Facebook pour les contacts avec ma famille et quelques contacts missionnaires éloignés, Twitter avec un compte professionnel et un compte missionnaire différents, Google+ plutôt orienté pour mes contacts professionnels… Bien que cette communication sur internet soit très hasardeuse, il me semble qu’elle peut aussi être un outil pour ceux qui travaillent avec nous de manière invisible : les anges et les défunts toujours en action. Ceci n’est qu’un ressenti car je ne connais pas vraiment leur manière de travailler, mais comme j’apprends à être seulement l’épée (Rév d'Arès 35/14) je me fis à mes ressentis et tâche de vérifier que tout cela va dans le bon sens. Si l’on poursuit sur ce terrain, notre communication par les réseaux sociaux pourrait être professionnalisée. Mon fils ainé, informaticien, m’a fait découvrir dernièrement quelques outils comme Klout qui mesurent la notoriété d’une personne sur les réseaux sociaux ; et quelques autres qui permettent d’alimenter automatiquement ses comptes sociaux ou d’optimiser le moment de ses publications (ces outils sont Buffer, feedly, tweriod ou IFTTT). D’améliorer notre visibilité sur les réseaux sociaux et une affaire de spécialistes que certains d’entre nous pourraient devenir et permettrait peut-être de faciliter la tâche de ceux qui travaillent avec nous dans l’invisibilité.
Ensuite, si nous tendons des filets, c’est pour qu’il y ait quelque chose à ramasser ou à pêcher. Le risque sur le net de passer un temps considérable sans qu’il y ait de résultat concret est encore plus grand que pour les rencontres réelles. Cela me semble un point de vigilance important.
Répondant à votre interrogation, mes idées n’ont pas été focalisées sur la diffusion du Coran "revu et corrigé" sur lequel travaille notre frère. Mais je vous ai proposé mes réflexions et expériences à faire accepter une idée nouvelle comme étant une source de progrès excluant la domination, la manipulation et invitant à la responsabilisation et la à bonté de soi.
En espérant que mes réflexions vous aient été utiles.
Bruno B. de la Sarthe


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Bruno, sur lequel il y aurait beaucoup à dire et je n'ai ni le temps ni la place pour le dire.
Je ne suis pas sûr que vous pratiquiez la meilleure votre façon méthodique de moissonner les hommes en qui l'image et ressemblance du Père se réveille au contact de La Révélation d'Arès avec laquelle nous nous efforçons de toucher le plus possible de monde.
Vous agissez peut-être avec trop d'individualisme ou de systématisation — dame ! vous êtes ingénieur — mais j'espère que votre participation au renouveau que frère Francis s'efforce d'épanouir à Tours vous permettra de voir que les hommes réagissent de façons beaucoup plus imprévisibles que celles que vous décrivez ici, parce qu'ils vivent dans un monde qui présente tellement de contradictions et occasionne tellement de déceptions qu'ils ne savant plus eux-même très bien distinguer le bien du mal, ce qu'il faut faire de ce qu'il ne faut pas faire, etc. Il est donc toujours très difficile de dire: Telle personne est un possible prosélyte et telle autre ne le sera jamais. Il faut presque toujours beaucoup de temps pour y voir clair, parce que la personne elle-même demande du temps pour voir clair en elle-même. Les gens me font beaucoup penser à ce cloportes qu'enfants nous trouvions sous les pierres et les pavés que nous retournions, ces bestioles lucifuges qui se cachent dans des endroits sombres et humides qu'ils colonisent en groupes.
L'utilisation de l'Internet pour la mission m'a jusqu'à présent paru la plus improbable et la plus aléatoire qui soit. Il n'est, par exemple, que de voir, le nombre de commentateurs intervenus sur ce blog depuis 2006, qui ne sont pas des Pèlerins d'Arès mais qui s'intéressent à l'évidence à nos objectifs: "Bonté, Pénitence, Piété" comme vous dites, frère Bruno, et à qui j'adresse depuis huit ans des encouragements à rejoindre telle ou telle mission. Ils ne le font pas, du moins pas à ma connaissance ! Pourquoi ? Parce qu'à l'évidence l'Internet isole les internautes, bétonne leur individualisme, emballe leur frilosité, et ils n'en sortent pas. Le contact de la rue les sort malgré eux de leur individualisme, les oblige à un échange soudain et sans préparation, ils peuvent ne pas aimer ce genre de rencontre, mais nous les obligeons à une réflexion sur l'instant et donc à une évolution, qui peut être dans le sens contraire à celui que nous souhaitons, mais quelque chose bouge. Faire bouger, c'est fondamental.
J'ajoute qu'il ne s'agit pas pour notre frère d'Orient d'un "Coran revu et corrigé". L'objectif est différent. Il ne revoit ni ne corrige le Coran. Il le complète ou il l'explique. C'est lui, le savant coraniste, qui le dit (je résume): Le Coran contient un nombre assez important de mots ou de phrases dont le sens est depuis toujours soit totalement obscur soit ambigu. Pour compenser cette obscurité ou cette ambiguité une tradition a fixé des sens à ces mots et à ces phrases, mais sur le Fond ils demeurent obscurs et ambigus, autrement dit, le Coran contient des mots et des versets qui ne sont pas de l'arabe clair. Or, ce frère s'est rendu compte que la clé de ces obscurité et ambiguité était donnée très clairement par La Révélation d'Arès. Il ne réécrit pas le Coran, il le met en Lumière.
Il reste que ces explications ne vont pas être acceptée d'emblée dans l'Islam qui est une religion très traditionnaliste et qu'il nous faudra réfléchir à la meilleure manière de présenter la Vérité.


04sep14 158C39 
Heureux soit-il, notre frère arabe et savant coraniste qui travaille avec courage (Rév d'Arès 14/3) et intelligence (32/5) afin d'expliquer le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès !
[Il travaille] afin de retirer du Livre Sacré du Coran les paroles d'hommes, qui engendrent les horreurs que des hommes en clamant faussement le nom d’Allah perpétuent de siècles en siècles sur des hommes leurs frères et sur des femmes leurs sœurs ainsi que sur des enfants de l’innocence.
Heureux soit-il ce frère qui, à la Lumière de La Révélation d'Arès va restituer la Vraie Parole que le Prophète Mohamed a reçue du Créateur de l'Univers.
Grâce à lui beaucoup de nos frères et sœurs musulmans découvriront que le Créateur n'a jamais été un Dieu de vengeance, mais le Dieu de l'Amour, du Bonheur, de la Paix, de la non violence.
Grâce à lui beaucoup des sœurs et des frères de Mohamed vont enfin pouvoir se lever et installer au fond d'eux la vraie pénitence par le changement en Bien.
Grâce à lui l'ensemble des assemblées de Dieu découvriront et comprendront que le Coran est Parole du Créateur tout comme l'est la Bible quand on la lit à la Lumière de La Révélation d'Arès, la Parole pure du Créateur .
Nous tenons la Main de Dieu, la main de notre prophète Mikal, la main de Jésus, la main de Mohamed face aux pouvoirs qui engendrent la mort, la vengeance sans fin [Rév d'Arès 27/9], la souffrance.
Nous passerons comme Daniel au milieu des lions afin d'installer la Vie sur notre belle terre bleue.
Notre mission est une mission pour installer l'Amour, la Vie, la Paix sans les pouvoirs.
Tout comme Mikal nous donne la Vie grâce au Créateur de l'Univers, nous transmettrons l'espérance de cette Vie dans le cœur nos sœurs et frères Musulmans, Juifs, Chrétiens, qui découvriront la Bible et le Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès.
Alors il n'y aura plus ni guerre, ni souffrance, ni famine, ni peur dans les profondeurs ténébreuses, mais Sa Lumière couvrira tout sans cesse.(Rév d'Arès 31/8).
Patricia des Hautes-Alpes


Réponse :
Oui, la solution de l'amour, de la paix, passe par la reconstitution d'un monde commun, elle passe par l'alliance fraternelle entre les juifs, les chrétiens et les musulmans (Rév d'Arès 35/11) d'abord, qui deviendra tout naturellement par la suite une fusion par le développement d'un mouvement de pénitence partagé.
Oui, je pense comme vous que le travail auquel se livre notre frère d'Orient en montrant la Lumière du Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès est une étape capitale sur le sentier de ce mouvement de rapprochement.
Un anthropoligiste connu dans les millieux scientifiques, Theodor (Ted) Strehlow, aujourd'hui disparu, à qui l'on doit une étude très complète et profonde des aborigènes de l'Australie Centrale, nota la notion de "force impure" de ces vrais Australiens. Ils appellent "force impure" le séculaire irrésistible souffle d'extinction qui éteint, comme un souffle une chandelle ou un lumignon (Rév d'Arès 32/5,) la vie et amène la mort de tout homme — tout le monde actuellement — en qui cette "force impure" s'est introduite, quels que soient sa race et son rang social, et qui n'est un lien communiel pour personne dans le monde, et qui ne préside à la formation d'aucun corps moral à la façon d'une religion, car la "force impure" et la mort sont au-dessus de toutes religions et morales.
Cette "force impure", qui n'est pas que mortelle, qui est aussi terriblement diviseuse, il nous faut la vaincre où qu'elle soit, car elle frappe tous les hommes sans exception. C'est elle que peut vaincre la pénitence. C'est sur cette voie de la pénitence que notre frère arabe et savant coraniste va guider ses propres frères arabes. Ce sera une tâche d'une difficulté inouïe parce que la routine a bétonné l'Islam et nous savons, notre frère sait mieux que nous, que faire exploser cette routine est une gageure a priori impossible sur le contexte actuel de la société musulmane en butte à des conflits terribles. Dans les périodes de conflit les convictions se momifient, se durcissent, plus qu'elle ne le font en périodes de paix, qui assouplissent. Mais nous avons tout le temps devant nous et nous procéderons avec cette prudence que nous Dieu nous recommande par La Révélation d'Arès.


04sep14 158C40 
Le Coran est une chose, mais l'Islam en est une autre.
Je ne sais pas si vous avez une idée précise de la grande variété des interprétations théologiques du Coran.
Je vous adresse un tableau en français qui vous donne une idée des familles théologiques dans lesquelles l'Islam est réparti.
Islam-Familles Théologiques
D'après moi, ce tableau n'est pas complet, mais on y trouve les grandes familles de l'Islam.
Je ne sais pas ce que sera le travail de votre frère d'Orient qui va proposer une interprétation filtrée à travers votre livre inspiré La Révélation d'Arès, mais à mon avis il va d'abord fonder une nouvelle famille d'interprétation, qu'il appellera peut-être arésisme (d'après Arès) ou michelisme d'après Michel Potay.
Cette famille d'interprétation viendra s'ajouter aux familles figurant dans le tableau.
Notons que le sunnisme comporte une variante importante qui, je ne sais pas pourquoi, ne figure pas dans ce tableau: le wahhabisme. Le wahhabisme est un mouvement politico-religieux arabe saoudien, fondé au 18e siècle par Mohammed ben Abdelwahhab, précurseur du réformisme salafiste. Ce mouvement se prétend être la revivification du salafisme dans la péninsule Arabique. On estime que 15 à 20 millions de Saoudiens sont salafistes ou wahhabites, deux courants de l'islam sunnite. Le Royaume de l'Arabie saoudite est wahhabite et c'est lui qui a la mainmise sur l'accès aux villes saintes de La Mecque et Médine, ce qui donne au wahhabisme une place et une importance toutes spéciales.
Je comprends que pour des Occidentaux conscients que le Coran est Parole d'Allah à la suite d'une Révélation Céleste: La Révélation d'Arès, le Coran et les nombreuses familles religieuses qui s'en réclament posent beaucoup de problèmes.
Je crois savoir que les Musulmans du Proche Orient devenus adeptes de La Révélation d'Arès sont druzes. Je pense que celui de vos frères qui effectue le très studieux travail dont parle votre entrée 158 est druze. En arabe on dit duruz, darazī leur religion musulmane n'est pas orthodoxe et est une branche de l'ismaélisme. Ils sont établis dans le sud du Liban et de la Syrie et dans le nord d’Israël, en Galilée. Ce sont des chiites. Leur foi est marquée d'ésotérisme. Leur interprétation de l'islam n'est pas publiée et n’est révélée aux fidèles qu’après divers stades d’initiation, elle s’appuie sur la croyance en la réincarnation ou métempsychose. Je suis étonné de ce fait qu'ils s'intéressent à La Révélation d'Arès qui semble nier la réincarnation. Ils sont entre 800.000 et 900.000 fidèles, donc une très petite fraction du grand peuple de l'Islam.
Fouad


Réponse :
Merci pour toutes les informations que vous me donnez par ce commentaire.
Je connais le tableau que vous m'adressez ou un tableau similaire. Je l'ai déjà vu, je ne sais plus où. J'ai enregistré le vôtre. Je peux ainsi le publier sur ce blog.
Les Pèlerins d'Arès n'ignorent pas que le Coran est une chose mais que l'Islam en est une autre. Le Coran étant une Écriture qui comporte beaucoup d'incertitudes, il nous semble normal que les familles d'interprétation soient plutôt nombreuses. On observe le même phénomène pour la Bible.
La Révélation d'Arès résout ce problème en nous enseignant que ce n'est pas ce qu'on croit qui nous sauve, mais ce qu'on fait de bien. Ce n'est pas un dogme ou une théologie qui est notre ligne de foi, mais la pénitence, c'est à dire la vie dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la vie de foi libre.


05sep14 158C41
Ne pensez-vous pas, frère Michel, que certaines interventions sur votre blog peuvent avoir pour objectifs, entre autres , de créer de grossières confusions et de laisser une trace sur quelques esprits lents et engourdis ?
Confusions par la signature... Je pense à un certain Jean-Jacques Abdallah H. qui a laissé un message le 3 septembre .
Jacques C. de Bretagne-Est


Réponse :
Est-ce que je pense que "certaines interventions sur mon blog peuvent" aboutir à "créer de grossières confusions et laisser une trace sur quelques esprits lents et engourdis ?"
Oui, bien sûr je le pense. Mais alors, si je veux éviter complètement les regrettables méprises que tous les échanges entre humains peuvent toujours causer, je n'ai plus qu'à fermer mon blog !
Il y a ceux qui sont d'accord et ceux qui ne sont pas d'accord, ceux qui comprennent comme ceci et ceux qui comprennent comme cela, ceci et cela pouvant être tout à fait contradictoires. Qu'y puis-je, mon frère Jacques
C'est tout l'enjeu de la mission: Nous rencontrons des gens qui acceptent La Révélation d'Arès, très peu de gens ! Nous rencontrons des gens qui rejettent La Révélation d'Arès comme une rigolade ou une imposture, beaucoup de gens ! Nous rencontrons des gens qui s'en fichent complètement, encore plus de gens ! Et pour autant, nous ne cessons pas la mission, parce que c'est une activité cognitive qui ne peut se passer de répandre la Vérité sans détours, en ligne droite, même si elle n'est pas reconnue.
C'est en ne se lassant jamais de répandre la Vérité que, de génération en génération, elle finira par être reconnue, par devenir une connaissance acceptée par un nombre suffisant d'humains pour provoquer l'avènement du Jour.
Évangéliser, c'est d'abord rendre cette humanité intelligible d'une certaine façon contre les façons actuellement en vigueur.
Quand les hommes seront intelligibles dans le sens du Bien, tel que le Créateur le souhaite et que nous le souhaitons, ils auront les bons outils d'analyse et d'interprétation, le changement du monde se fera (Rév d'Arès 28/7), mais jusqu'à ce moment-là il y aura des "grossières confusions". Inévitable.
Nous vivons dans un monde ou nos frères humains ont des difficultés croissantes à s'orienter. Les débats deviennent de plus en plus confus ou avortent. Il n'y a qu'un moyen de surmonter le terrible fait que les hommes ne sont plus capables de s'appréhender intelligemment (Rév d'Arès 32/5) comme membres d'une société cohérente, c'est la patience, toujours la patience (Rév d'Arès 39/3) dans la poursuite d'un enseignement que nous ne pouvons pas rendre méandrique pour suivre les réactions caractérielles du public, parce que cet ensei­gnement doit n'avoir qu'une seule direction, il ne peut pas être incohérent par souci de ne pas créer de "grossières confusions".


05sep14 158C42
La Révélation d'Arès nous dit que Mouhamad fut le plus écouté et le plus sage des apôtres (Rév d'Arès 2/9), la voix face à l'aurore (Rév d'Arès xiii/15).
Pour la plupart nos frères musulmans sont des droits changeurs, ils donnent contre fidélité bon change (Rév d'Arès i/5), pour d'autres il n'en est pas ainsi.
En tuant des prisonniers, de plus ligotés [c'est-à-dire non menaçants, non dangereux], que n'ont ils dépassé l'implacabilité, l'intransigeance de Umar qui déclarait lors de la bataille de Badr qu'il fallait tout simplement les massacrer ! Que n'ont ils choisi la modération d'Abou Bakr qui prônait le rachat et le pardon et à qui le prophète dit: " Tu es comme Abraham ou Jésus qui suppliait Dieu en faveurs des pécheurs," pour en venir de nos jours à souhaiter comme le prophète qu'ils soient remis en liberté sans condition !
Peut-être qu'on a convaincu ces meurtriers que c'est Dieu qui tuaiit et qu'ils n'étaient que les instruments apparents de ce qui se produisait — Le Coran "Le Butin" VIII/17: Vous ne les avez pas tués, c'est Dieu qui les a tués ?
Frères, l'Amour a le devoir d'exister et de se défendre, mais il ne tue pas, il ne se venge pas, ni ne juge pas : il sauve !
Allah est Amour.
Bernard C. de Genève (Suisse)


Réponse :
Oui, mon frère Bernard, vous citez ici à très bon escient un des ces versets du Coran qui peuvent être interprétes contradictoirement.
Pour nous Coran "Le Butin" VIII/15-19 s'adresse à des Musulmans contraints de se battre et tuant parce qu'ils sont attaqués par des incroyants et mis en situation de légitime défense. Dans ce combat légitime Dieu leur dit qu'Il est avec eux.
Pour les assassins de l'État Islamique l'interprétation est différente ; ils y lisent la justification de leurs crimes fanatiques, mais ils y croient fermement. Le bourreeau des journalistes était convaincu d'avoir été l'épée dont Dieu aurait été le Bras (Rév d'Arès 35/14).
Voilà bien pourquoi Dieu par sa Revélation d'Arès résout le problème de telles contradictions en disant en substance qu'on ne se trompe jamais en oubliant la foi mise dans les mots pour agir selon la foi mise dans le Bien. On ne se trompe jamais en optant pour l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, bref, la pénitence.
Votre conclusion est la seule vraie et bonne: "Allah est amour." Merci, frère Bernard.


05sep14 158C43
Merci de nous livrer le fruit de votre réflexion, nous ouvrir à la Vérité (i/2) sur un sujet brûlant d'actualité, pour nous aider à avancer sur la Voie Droite de la pénitence à laquelle participe le précieux  travail de notre frère de l'Orient.
Lorsque j'étais jeune, j'admirai l'Orient.
J'admirais ces frères musulmans qui se rendaient à la prière à l'appel du muezzin, cette ambiance douce qui s 'en dégageait.
J'aimais ce temps  où nos frères musulmans arrêtaient leur voiture sur l'accotement de la route du soleil, pour s'agenouiller sur leur tapis, priant près de leur épouse et de leurs enfants, sans qu'aucune contravention ou loi désagréable ne soit prononcée à leur encontre;
J'admirais aussi mes frères humains enseignants auprès de qui je travaillais, qui, avec cœur, accompagnaient les enfants arabes, à se rendre à leur cours d'arabe chaque semaine.
Nos grands frères ouvriers mineurs de plusieurs pays, de plusieurs religions se côtoyaient;
Aucun intégrisme n'est venu de toutes ces années de partage et de communion. Au contraire ! Des mineurs sont devenus entrepreneurs, traducteurs, musiciens de talents, leurs enfants se sont mariés, les familles se sont agrandies  etc...chacun devenant libre selon son choix.
Mais peu à peu un vide s'est installé !
Une libération intellectuelle, une accélération de la production, un écart important entre les nantis et le monde ouvrier, l'ensemble accompagné d'une perte du religieux et du bon sens d'antan, et le légalisme ! Tout cela a contribué à appauvrir ces liens, sauf encore dans quelques milieux simples et fraternels.
Face à la barbarie sauvage qui s'installait sur nos écrans de télévision, il fut une barbarie plus pernicieuse, qui s’installait, une barbarie qui philosophait et qui théorisait "la civilisation".
"Entre la barbarie sauvage directe et cette barbarie là, il y a un espace qui n'est pas déterminable. Cela tient du mystère, des sensations et ceci n'est visible qu'à l’œil de l'âme." ("Barbarie", Le Pèlerin d'Arès 1989).
Le Père dans La Révélation d'Arès xxviii/5-6 dit : Je suis la Force, La force est dans le frère (comme) dans l' homme mauvais, dans le noir comme dans l'épine. La Force est dans Yéchou, dans Mouhamad, mais aussi dans le noir, dans l'épine;
elle est dans l'oreille du frère mais aussi dans la corne (du buffle).

Comme toute forme de barbarie visible ou invisible, cette situation comme le mensonge est éprouvante et rend perplexe; parce que la guerre est un péché absolu, comme le mensonge (lire "Guerre" Le Pèlerin d'Arès 1990). Le Père appelle le barbare à cesser de pécher, par l'action de la pénitence.
À la Lumière de notre divin Message, face à cette montée des intégrismes et du fanatisme religieux , c'est la Force forgée par le pardon, l'amour, la paix et l'Intelligence du cœur qui donnera le change .
Cher prophète, je ressens que ce travail peut ouvrir sur une espérance de réparation.
Tant que la prudence guidera nos pas et accompagnera les vôtres (Rév d'Arès 29/ 3-6 xliii/1-15) selon ta parole Ma Parole (i/12). .
Depuis un moment, je rencontre sur le champ une jeunesse d'une belle richesse intérieure autant parmi nos frères musulmans que les autres. Il y a une réparation en marche, je veille à entretenir la Force en moi.
Je souhaite que toutes les femmes (Rév d'Arès xxvii/13-14) soient délivrées du joug qui pèse sur elles depuis des millénaires (Rév d'Arès 2/3).
Le prophète Mahomet ne traita les femmes ni par la violence ni par le mépris, et son épouse Khadija, à ses côtés, prit part à ses conquêtes et à sa révélation.
Tant que nous rechercherons l’amour (Rév d'Arès 7/5, 25/7, 32/3, etc.), la paix (13/6, 36/17, xxv/11, etc.), l’intelligence (32/5) et la liberté (10/10), qui forment le Bien commun à tous les hommes et à leur Père", nous serons unis.
Danièle du Nord.


Réponse :
Oui, sœur Danièle, le monde a beaucoup changé. Je peux confirmer ce que vous dites et même davantage le confirmer, car je suis plus âgé que vous et j'ai connu des temps plus reculés que les vôtres. Oui, il y a eu des temps heureux où les rapports entre les Français et ceux qu'on appelait les "Norafs" (nord-africains) étaient très bons, très doux, heureux.
Je ne sais pas ce qui a pris ces idéologues qui, sous prétexte d'améliorer l'intégration des Musulmans dans notre société, n'ont fait que rendre mauvaises et suspicieuses nos relations avec eux. Comme quoi, l'idéologie est à jeter par la fenêtre, quelle qu'elle soit.
Pour la "jeunesse d'une belle richesse intérieure autant parmi nos frères musulmans que les autre" je suis tout à fait d'accord avec vous. Nous avons une jeunesse magnifique de générosité et d'intelligence et je voudrais que les politiques et idéologues de tous bords ne les gâchent pas.
Benjamin Constant, que je n'ai pas le temps de relire et je le regrette, dit quelque chose comme : "Nous avons perdu en imagination ce que nous avons gagné en connaissance." C'est tout le problème actuel de la jeunesse. Empêchée de réaliser ses rêves que seule une petite clique de politiques ou de religieux, selon les pays, se réserve le droit de réaliser pour elle-même, je ne sais ce que cette jeunesse va devenir: Devenir révolutionnaire ou totalement apathique ? Je devine en vous une inquiétude devant ce qui se prépare au son des media. Je partage cette inquiétude et je suis plus que jamais sur la barricade de notre mission pour crier au monde: "Attention ! Regardez où vous allez !"
Il nous faut clamer : "Voilà la Vérité ! Ne la laissez pas entrer par une oreille et sortir par l'autre comme vous faites du débit incessant de tout ce que vomissent radio et télévision ! La radio et la télévision, c'est 90% de mensonge ou d'incertitude. La Révélation d'Arès, c'est 100% de Vérité."


05sep14 158C44 
Vous vous trompez. le Coran a son autonomie par rapport à l'humain.
Le Coran parle de lui-même. Il est Parole d'Allah et n'a pas besoin de l'homme pour être compris.
Vous perdez votre temps à vous poser des questions inutiles.
Hanif ben M. Jordanien vivant en Irak


Réponse :
Je me suis permis de corriger le français assez défectueux de votre commentaire. J'espère que je n'ai pas déformé votre pensée.
Il est faux, mon frère Hanif, que "le Coran parle de lui-même", comme vous dites. Il est d'ailleurs faux que La Révélation, quelle qu'elle soit : Bible, Veda, etc. parle de soi-même. La Révélation par elle-même ce sont des mots comme les axes, le engrenages, les piston, les courroies forment une machine.
Cette machine à besoin de l'homme pour fonctionner. Qu'elle fonctionne bien ou mal, qu'elle aille vite ou lentement, qu'elle aille à gauche ou à droite, elle ne fonctionne qu'avec l'homme aux commandes.
L'idée d'un Coran qui "a son autonomie par rapport à l'humain" me fait penser à ces robots de la science-fiction qui ont des consciences qui se substituent à la conscience humaine. De tels robots n'existent pas.
La plus haute prérogative de l'homme est d'être au-dessus des mots, seraient-ils ceux de la Bible ou du Coran. À preuve, les très nombreuses interprétations de la Bible et les nombreuses religions ou sous-religions qui en sont issues et les nombreuses interprétations du Coran. Voyez le commentaire de Fouad (158C40) !
Si Dieu suscite un prophète, c'est justement pour prévenir toutes les interprétations possibles et imaginables. Concernant Jésus il a été arrêté, jugé et crucifié en quelques heures et n'a pas eu le temps de fixer l'usage pratique de son enseignement. De là la facilité avec laquelle l'Église s'est imposée une fois qu'elle a eu l'appui du politique avant de devenir politique elle-même. Pour le judaïsme on ne compte plus les familles théologiques et de pensée ! Pour le Coran, Muhammad a sûrement donné un solide enseignement pour permettre à ses compagnons de vivre le Coran, mais cet enseignement s'est perdu rapidement, parce qu'il n'a pas pu être fixé sur le moment et parce qu'il n'arrangeait pas les ambitions de ceux qui exploitèrent le Coran à leur profit.
Le Coran comme la Bible ne pense pas, ne réfléchit pas. Il est, c'est tout. Le Coran comme la Bible peut résoudre des problèmes comme une machine ou un ordinateur peut en résoudre, mais seulement à partir de l'énoncé ou du programme qui lui est proposé par l'homme. C'est là tout le problème de la religion. C'est pourquoi nous ne voulons pas de religion, pourquoi La Révélation d'Arès nous rappelle que ce n'est pas ce qu'on pense et ce qu'on croit qui nous sauve, mais c'est le Bien qu'on fait. Le Coran comme la Bible n'est qu'un merveilleux outil que nous donne Dieu.


06sep14 158C45
Dearest Brother Mikal,
My gratitude and respect to the Sun of the Seventh Heaven.
I feel the need to say two things:
1. The term Naskh (نسخ) is an Arabic language word usually translated as "abrogation"; al-nāsikh wal-mansūkh (الناسخ والمنسوخ, "the abrogating and abrogated"). It is a term used in Islamic holy law. It refers only to revealed LAWS. It indicates the replacement of one law with another during the time of the Prophet. The reason for that is that the Quran took 23 years to be revealed to Prophet Muhammad. And since society always evolves, the revealed laws had to evolve with society. In fact, the concept of “al-nāsikh wal-mansūkh (الناسخ والمنسوخ, "the abrogating and abrogated”) is the biggest proof that laws must evolve. Westerners should not understand it in a negative way that implicates that the Quran has been altered. But rather in a way that the Quran teaches us the evolution of laws. However, it is the men of religion that mummified the law and turned the Word into an illogical concept. The pilgrims of Ares should tell Muslims this: “the abrogating and abrogated is the biggest proof that laws evolve, otherwise that implicates that God changes his mind”.
 2.  The Quran has an apparent meaning and a hidden meaning. When we see in the Quran something contradicting our common sense (which has evolved from the time of our forefathers), be assured that there is a hidden meaning which was left for us to synthesize. The contradictions between the Quranic text and our common sense does not necessarily implicate that the Quran contains Hadiths. I am not ruling out minor errors in the Quran. But I insist that if they do exist, they are minor and negligible. Let us be patient and see what the brother from the Orient will come up with.
Together we pray the Eternal Loving father.
Douad H. des Émirats Arabes

Traduction par le blogger :
Très cher Frère Michel,
Ma gratitude et mes respects au Soleil du Septième Ciel.
Je sens la nécessité de dire deux choses :
1. Le mot Naskh (نسخ) est un mot atabe généralement traduit par "abrogation" [158C31] ; al-nāsikh wal-mansūkh (الناسخ والمنسوخ, "l'acte d'abroger et abrogé"). C'est un terme de la sainte loi islamique. Il se réfère seulement aux lois révélées. Il indique le remplacement d'une loi par une autre à l'époque du prophète. La raison de cette abrogation vient de ce que le Coran mit 23 ans pour être révélé au prophète Muhammad. Et puisque toute société évolue, les lois devaient évoluer avec la société. En fait, le concept de al-nāsikh wal-mansūkh (الناسخ والمنسوخ, "l'acte d'abroger et abrogé") est la meilleure preuve que les lois doivent nécessairement évoluer. Les Occidendaux ne doivent pas comprendre cela dans le sens négatif selon lequel le Coran aurait été modifié, mais plutôt comme le signe que le Coran nous enseigne l'évolution des lois. Cependant, ce sont les hommes de religion qui mommifièrent la loi et changèrent la Parole en concept illogique. Les Pèlerins d'Arès doivent dire aux Musulmans ceci: "l'acte d'abroger et l'abrogé is la meilleure preuve que les lois évoluent, autrement dit que Dieu change d'opinion."
2. Le Coran a un sens apparent et un sens caché. Quand nous voyons dans le Coran quelque chose qui contredit le bon sens  (lequel a évolué depuis nos ancêtres), soyez assurés qu'il s'agit d'un sens caché. que nous avons encore à synthétiser. Les contradictions entre le texte Coranique et notre bon sens ne signifie pas nécessairement que le Coran contient des hadiths. Je n'écarte pas la probabilité d'erreurs mineures dans le Coran. Mais j'affirme que si elles existent vraiment, elles sont mineures et négligeables. Soyons patients et attendons ce que va proposer le frère de l'Orient.
Nous prions ensemble l'éternel Père aimant.
Daoud H. des Émirats Arabes


Réponse :
Merci, mon frère Daoud, pour ces précisions.
En effet, il est tout à fait clair, non seulement à la lecture du Coran mais aussi à la lecture de la Bible (qui ne mit pas 23 ans, mais 4.000 ans pour être révélée) et de La Révélation d'Arès, que les pécheurs évoluent sans arrêt et que la Parole de Dieu s'est adaptée sans cesse à leur évolution. La Révélation d'Arès appelle loi des rats (xix/24) les lois momifiées ou perpétuellement figées par les hommes de religion bornés : en fait, elle appelle Loi qui sera (28/8) la règle de vie mobile, sans cesse évolutive vers le Bien.
C'est à l'homme d'adapter — vous dites "synthétiser" — son comportement à l'évolution incessante vers le Bien.
Je suis heureux que vous confirmiez qu'il ne faut pas lire le Coran comme un texte rigide, mais comme un texte vivant qui, comme toute vie, avance d'âge en âge.

Thank you brother Daoud forthis information.
It is indeed very clear, not only by reading the Quran, but also by reading the Bible (it didn't take 23 years to be revealed, but it took 4,000 years) and The Revelation of Arès, that sinners have forever been changing and the Word has ceaselessly been adapting to their evolution. In The Revelation of Arès the laws mummified, permanently made rigid by short-sighted religion men are called the law of the rats (xix/24 ; in The Revelation of Arès the ever changing rule of life forever progressing to Good is called the Law that will be (28/8).
It is man who has to adapt — you say "synthesize" — his behavior to the ceaseless development towards Good.
I am pleased that you have just confirmed that we should avoid reading the Quran as a rigid text, but read it as a text alive which like all life everywhere goes on from age to age.


06sep14 158C46 
J'aimerais renvoyer vos lecteurs à La Révélation d'Arès xLiii/1-9 : Un pont dans le froid (est jeté de) toi à Ma Main.
Et [les renvoyer] à votre annotation de La Révélation d'Arès xLiii/4-7: "Mahomet et Jésus ont eu des missions différentes, l'une toute d'action (par le cheval), l'autre toute de transparence de l'âme ou ha (transparence du verre), mais l'un et l'autre ont piétiné (foulé) le mal (javeau). Toutefois en 1000 et 1000 ans leurs enseignements ont perdu de leur tranchant (en frutte=éffritèe) mais Mikal va leur redonner leurs vrais sens et vigueur (va rendre leur cœur rouge)"
Par ailleurs, dans le Coran (traduit par D.Masson) il est écrit Sourate "La Vache" II/98 : "Celui qui est ennemi de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel et de Mikaël."
Mikaël est se vous Mikal, frére Michel ?
Un Alain d'Île de France.


Réponse :
D'après nos frères musulmans du Proche et du Moyen Orient il s'agirait de moi.
Pour ma part, je pensais par analogie qu'il s'agissait de l'archange Michel, puisque le nom de Mikaël accompagne le nom de l'archange Gabriel. Mais bon ! quoi qu'on en pense, La Révélation d'Arès confirme en plusieurs endroits que je suis prophète. De toute façon, donc, l'ennemi de Dieu est aussi mon ennemi.
Il peut aussi s'agir des deux : de l'archange Mikaël comme du prophète Mikal. Si vous lisez bien le commentaire 158C45 de notre frère Daoud, le Coran offre cette souplesse d'interprétation.
Merci, frère Alain, pour votre commentaire.


07sep14 158C47
Très instructive cette entrée sur les Musulmans et le Coran qui rejoint l'actualité.
Remarquable de sagesse et de beauté votre réponse à Abdelhalim ben Moḥammed ben K (158C21). Cette entrée m'inspire de nombreux commentaires , en voici quelques uns.
Il est certain que le Coran comme la Bible ont subi de nombreuses interprétations au vu des différents courants qui en sont issus. Il est bon de le rappeler. Cela peut aussi être le cas pour La Révélation d'Arès. Il y a des personnes qui déjà l'interprètent différemment de vous frère Michel qui êtes le prophète choisi par le Créateur et qui avez le charisme de vérité. La Révélation d'Arès le souligne à plusieurs reprises : Ta parole (est) Ma Parole (xxxi/10, xL/5). Mikal annonce le vrai (xxxiv/1). Tu es le juste, la bonne pensée (xxxvii/9). Mikal a le doigt si fort qu'il lève l'étoile de Moché et de Yechou celle qui dort dans la nuit (xx/15).
Et bien d'autres passages qui confirment l'importance de votre rôle de prophète. Je crois que votre enseignement et le sens que vous donnez à la Parole sont primordiaux, si nous voulons éviter les dérives sectaires et extrémistes que certains peuvent toujours donner à la Parole pour justifier leur violence.
Et vous êtes même au-dessus de Jésus et Mahomet, car si Jésus est associé au bélier et Mahomet au cheval, Dieu vous compare à l'aigle. Vous volez au-dessus (Rév d'Arès xxviii/7-11).
Abraham, son frère est le lézard, sur son ventre il marche.
Moché Me voit, il mange dans ma main comme le chat ; le chat a le lézard sous son ventre.
Yechou, son frère est le bélier ; le chat passe sous son ventre.
Le frère de Mouhamad est le cheval ; le bélier passe sous son ventre.
Mikal Me voit, il mange dans Ma Main ; son frère est large et haut comme l'aigle.

Pour moi vous êtes la clef de la prophétie, la lumière qui éclaire toute la Parole. Votre rôle est fondamental, capable d'unir Juifs, chrétiens et musulmans et tous les hommes de bien même incroyants et les libérer du joug des pouvoirs religieux et politiques.
Il m'arrive assez fréquemment de rencontrer des Musulmans dans la rue et de parler avec eux.
Parler de Dieu leur fait du bien. Le dernier jour du Ramadan, j'ai rencontré une musulmane et quand je lui ai parlé de La Révélation d'Arès en annonçant le Kérygme de la pénitence, elle m'a dit qu'elle a ressenti une vibration dans tout son corps.
Beaucoup de Musulmans me disent que Mahomet est le sceau des prophètes entendant par là le dernier. Pourtant le mot sceau ne signifie pas forcément dernier, car dans ce cas Dieu aurait dit le dernier et non le sceau (Quel est d'ailleurs la signification exacte du mot arabe traduit par sceau ? Notre frère qui explique le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès, va sans doute nous éclairer sur ce point aussi). Un sceau scelle un document, donc la prophétie et en garanti l'authenticité. Mais il n'est écrit nulle part qu'il n'y aura pas d'autres prophètes pour rappeler la Parole de Dieu et l'éclairer car elle n'a toujours pas été accomplie, d'ailleurs certains passages du Coran laissent clairement entendre que Dieu va envoyer d'autres prophètes.
(Traduction de Hamza Boubakeur)
"La famille d'Imran" III/73 : (Ne niez pas à priori) que quelqu'un puisse recevoir une révélation comparable à celle que vous avez reçue et discuter avec vous au sujet de votre Seigneur ! » En vérité la grâce dépend de Dieu ! Il l'accorde à qui Il veut, car Il est immense et omniscient.
III/81 : « (Rappelez-vous) quand Dieu reçu cet engagement des prophètes : « Lorsqu'un messager viendra pour confirmer ce que vous avez reçu de Moi comme Écriture et comme Sagesse, vous croirez en lui et lui apporterez votre soutien ! Y consentez-vous, ajouta-t-Il, et vous chargez-vous (de cette responsabilité)? — Nous y consentons !dirent-ils — Soyez témoins et Je serai parmi ceux qui attestent.
Dans l'édition Flammarion c'est III/75 et 76 :
Un prophète viendra un jour confirmer ce que vous recevez. Croyez en lui et aidez le de tout votre pouvoir.
La Révélation d'Arès (30/1) : « Ce que Je dis, Je l'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde....
La Révélation d'Arès (16/11) : Ce que Je te livre maintenant n'obscurcit pas mais éclaircit tout Mon Enseignement d'Adam à ce jour.

Pourtant beaucoup de croyants nient à priori La Révélation d'Arès sans la lire ni s'informer.
Ils affirment que la Révélation est close, Dieu ne parle plus.
Les Juifs ne reconnaissent pas le prophète Jésus qui pourtant rappelle la Thora et les prophètes qui l'ont précédé.
Les chrétiens reprochent aux juifs de ne pas croire au message de Jésus, mais eux-mêmes ne reconnaissent pas Mahomet qui pourtant vient rappeler la Thora et l'Évangile.
Les Musulmans reprochent aux Chrétiens de ne pas croire à Mahomet, mais eux-mêmes nient la venue d'un autre prophète. Le reproche qu'ils font aux autres ils peuvent se le faire à eux-mêmes. C'est un peu l'histoire de la paille et de la poutre dont parlait Jésus [Matthieu 7/4].
Enfin pas tous, il y a des exceptions mais elles ont rares pour l'instant. Mais cela pourra changer à l'avenir.
Pour ceux qui trouvent dans le Coran la justification de leur violence, comme d'autres la trouvent dans la Bible, il est bon de rappeler ici certains versets pour donner une autre image du Coran que celle donnée par les extrémistes et que les médias ne rectifient pas toujours.
Il y a des exceptions, jeudi soir sur la chaîne d'info i-télé le commentateur a bien souligné la différence qui existait entre l'enseignement du Coran et les actes des extrémistes.
(Traduction de Hamza Boubakeur) "Le tonnerre" XIII/11 :
Dieu en vérité ne modifie nullement l'état d'un peuple, tant que les individus qui le composent, ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes.
(Traduction de Hamza Boubakeur) "La Vache" II/112 : Quiconque se soumet à Dieu et fait du bien aura sa rétribution auprès du Seigneur et ne connaîtra ni peur , ni affliction.
"Les Araf" VII/43 :  Voici le paradis dont vous avez hérité grâce à vos œuvres.
"Marie" XIX/76 : Les œuvres bonnes et durables méritent auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et conduisent à une meilleure destination.
"Créateur" ou "Les Anges" XXXV/32 : Il y en a qui devancent les autres par les bonnes actions et c'est là la supériorité.
"La Table Servie" V/32 : Quiconque tue une personne non convaincue de meurtre ou de dépravation sur terre est à assimiler au meurtrier de tout le genre humain. Quiconque fait revivre une personne doit être considérée comme ayant fait revivre tout le genre humain.

Dans la rue, les musulmans que j'ai rencontrés désapprouvent les actes des extrémistes. Pour eux cela n'est pas l'Islam.
Il est scandaleux que des hommes tuent leurs frères chrétiens au nom de l'islam alors que le Coran rappelle l'enseignement de Jésus qu'il reconnaît comme un prophète et appelle à fraterniser avec les Chrétiens.
"La Vache" II/90,91 :  Le Coran est la vérité confirmant ce qu'on reçu les juifs et les chrétiens.
"L'Araignée" XXIX/46 : Avec les juifs et les chrétiens ne discutez que de la manière la plus affable. Dites leur : Nous croyons en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le Vôtre sont le même Dieu et nous Lui sommes soumis.
"La Délibération" XLII/ 15 : Je crois en toute Écriture révélée par Dieu ! Dieu est notre Seigneur et le Vôtre !

Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Chaque religion  a déclaré "close", "ultime", "dernière" sa source révélée, afin de prévenir l'apparition de toute nouvelle Parole du Père et parer à toute contradiction d'avance. Autrement dit, chaque religion estime et déclare que ce que Dieu a dit suffit et Lui ordonne pour ainsi dire de se taire désormais.
Le sceau des prophètes, dont vous parlez, se trouve dans le Coran dans la sourate "Les Factions" au verset XXXIII/40.
Dans l'Islam la tradition dit qu'il s'agit d'un axiome théologique sans discution possible. Qui a déclaré cela, où et à quelle époque ? Je n'en sais rien encore. Comme chacun sait un axiome est une "vérité" indémontrable mais évidente pour quiconque en comprend le sens (principe premier) et considérée comme universelle et sans réplique possible.
Je pense qu'il est vain d'essayer d'en discuter, de savoir si le mot arabe hatama (an nabiyyina) signifie "ultime prophète dans l'Histoire" ou seulement "le dernier qui a transmis un message". Je reconnais volontiers que Mouhamad est le dernier ou le sceau des prophètes envoyé à des païens. Je suis pour ma part envoyé à une humanité qui n'est pas païenne, qui a déjà reçu, même si elle l'a oubliée, la Vérité dans ses formes bibliques, coraniques ou autres.
Je n'en suis pas moins prophète au sens de messager d'une Parole du Créateur. La Révélation d'Arès, comme vous le rappelez, l'atteste de diverses manières.
Le problème est pour l'Islam ce qu'il est déjà depuis très longtemps dans le Christianisme. C'est le problème posé par ce que les théologiens catholiques ont appelé la "direction d'intention". Que veut dire "direction d'intention" ? Cela signifie que, si votre intention va dans le sens des intérêts de votre communauté religieuse (par exemple l'Église Catholique Romaine) vous pouvez mentir, tromper, tuer, etc. vous êtes pardonné d'avance ! Ainsi les croisés catholiques pouvaient-ils zigouiller, torturer, violer tous les Musulmans et Musulmanes qu'ils voulaient en "Terre Sainte", ils étaient absous d'avance. Même chose dans l'Islam. Le "calife" Abou-Bakr al-Baghdadi connaît très bien le verset du Coran que vous citez: "Marie" XIX/76, Les œuvres bonnes et durables méritent auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et conduisent à une meilleure destination, mais pour lui les assassinats auxquels il se livre via son armée et ses bourreaux sont une œuvre bonne et durable et méritent auprès de Dieu une meilleure récompense. Quand des hommes en sont arrivés à interpréter la Parole de Dieu de façon aussi retorse, ils ne sont que des violents dangereux qui périront à leur tour sous la violence d'une vengeance sans fin.
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.


07sep14 158C48
Les commentateurs de votre blog qui ne cachent pas leur sympathie  pour le "calife" autoproclamé (158C21 et 158C33) me laissent perplexes et me font réfléchir. D’autant qu’ils lisent La Révélation d’Arès et même, tel Abdelhalim ben Moḥammed ben K (158C21), vous reconnaissent comme prophète, certes de "seconde main"...
Faut pas déconner quand même.
Comment Abdelhalim (158C21) peut-il concilier que "le calife Abou-Bakr al-Baghdadi soit un vénérable défenseur de l'Islam pur", quand il clame dans sa prière : Au Nom de Dieu clément et miséricordieux, qui démarre chaque sourate du Coran, [et soit en même temps celui qui] fait égorger comme des moutons deux journalistes américains ? Est-ce donc une manière de montrer son immense "clémence et miséricorde" au monde entier ?
Comment Jean-Jacques Abdallah H (158C33) peut-il mettre en avant la soi-disant filiation avec la famille du prophète Mouhammad de ce pseudo calife, alors que La Révélation d’Arès qu’il semble lire stipule clairement : Tu ne fonderas pas une dynastie sur Mes Assemblées (8/1) ? Toute revendication de lien de sang est à l’évidence une assertion bassement animale, au ras du sol, raciste, qui n’a rien à voir avec le spirituel, parce que le spirituel est justement dans le dépassement des identités claniques, des misérables liens terrestres où l’humanité s’enlise depuis tant de millénaires (en France on a eu la dynastie des rois de droit divin et la noblesse de sang, merci, on a déjà donné). Comment l’un et l’autre peuvent-ils concilier la notion même de calife avec : Tu ne seras le chef de personne (16/1) ? Etc. Étrange !
Étrange, parce que c’est d’un côté rassurant de savoir que ces hommes lisent votre blog, il y a comme l’ébauche d’une passerelle entre ces frères et les pèlerins et de l’autre c’est extrêmement inquiétant de voir qu’on peut mettre derrière les mots ce qu’on veut. On lit une chose, écrite noir sur blanc, on en décode une autre selon l’opinion qu’on s’est déjà forgée. Ce que vous soulignez non sans humour dans votre réponse à 158C36 (L'homme Jésus n’est pas Dieu). C’est pourquoi toute tentative de raisonner l’autre reste si limitée (dixit Frédéric M. 158C28) et pourtant on n'a rien d’autre (votre réponse) à offrir pour le moment que vouloir convaincre avec mesure (7/3) car nous ne sommes pas encore assez lumineux ou théophores par nous-mêmes.
La Parole, même de Dieu, n’est pas sacrée en soi ; c’est Dieu Lui-même qui nous le souligne quand Il nous dit qu’Il parle le bruit d’homme (Rév d'Arès ii/20) alors même qu’Il est l’Eau Forte, qu’Il n’a pas de poumon et que Le(s) monde(s) tourne(nt) en Lui (ii/20). Alors même que quelques lignes plus haut le Père disait que le bruit (est) à côté du vrai (ii/8) et que La Révélation d’Arès, rappelons-le, a été dictée mot à mot au frère Michel ?
Comment, pour se faire comprendre, Dieu pourrait-Il parler autre chose que notre bruit dont il résulte tant de sang versé, de maux et la mort elle-même — le bruit (le) tue (Rév d'Arès vii/14) — en particulier à travers les trois religions monothéistes : Le bruit d’homme : yhoudi, mousselmi, christane (xxxii/08). Les musulmans (mousselmi) aussi sont bel et bien mentionnés, n’en déplaise à ce frère jordanien, Hanif ben M. (158C44), qui croit sans doute encore à ce mythe d’un Coran "autonome par rapport à l’humain", qui serait descendu tout droit du Ciel, à l’état pur, d’un Coran incréé, dogme ancien de l’islam, sans doute à l’origine de la "maladie" intégriste (« La maladie de l’islam », Abdelwahab Meddeb, coll. Points Seuil Essais, p. 24-25). Ce qui ne veut pas dire qu’il ne soit pas inimitable par endroit, tout comme La Révélation d’Arès l’est dans son entièreté, car quel écrit humain peut égaler une Parole qui mêle aussi intimement Vérité, Bien, Force, Amour, Beauté, Justice, souci de l’homme ?
On sait que le Coran ne prit forme écrite "définitive" qu’une vingtaine d’années après la mort du prophète sous le troisième calife Othman à partir de petits recueils sauvages individuels aux transcriptions souvent médiocres (orthographe et signes peu sûrs) et à partir des mémoires, récitations partielles (nombreux) ou plus ou moins totales (très rares) de ceux qui le connaissaient. Ces fragments n’étaient déjà pas toujours fiables parce que mêlant des hadiths (enseignement du prophète), souvent en désaccord sur l’ordre, sur des détails ou sur la manière de réciter, et ce, d’autant plus que la récitation du livre avait manifesté des variantes et des révisions (la vie/l’évolution) non seulement  du temps de Mahomet mais plus encore après avec l’arrivée de nouveaux croyants appartenant à des groupes ethniques plus divers que les bédouins d’origine.
Il faut savoir aussi que d’autres recensions "sauvages" existaient déjà fabriquées par des compagnons fidèles du prophète ou par les premiers califes mais toutes ont disparu au profit du canon fixé par la tradition (Lire la très intéressante "Intro­duction au Coran" de Régis Blachère, Maisonneuve et Larose). Comment prétendre dès lors que le Coran n’est pas passé par l’homme sinon en adhérant à la magie d’une tradition, mensongère et simplificatrice comme toutes les traditions ?
Au reste, pourquoi le prophète de l’islam ne prit-il pas lui-même la responsabilité de mettre le Coran par écrit alors qu’il pouvait pourtant en conduire la tâche mieux que personne ? Ne pressentait-il pas, à l’instar de Jésus qui n’écrivit rien, qu’il y avait plus d’inconvénients que d’avantages à fixer un texte écrit ? Ne pressentait-il pas les dogmatismes à venir quand c’est la vie spirituelle et le changement que le prophète doit insuffler à ses disciples ? Que les thuriféraires du "nouveau calife" y réfléchissent bien ! Mais l’homme ne réfléchit pas (mots souvent répétés dans le Coran).
 
Cependant, même en parlant en bruit, Dieu parle vrai (Rév d'Arès xiii/13). C’est un prodige hors de la portée des hommes, c’est pourquoi il ne faut pas prendre les paroles d’homme pour Sa Parole (Rév d'Arès 16/12). Et si on accepte La Parole, ne pas La découper selon son bon plaisir, son filtre culturel, sa tradition, mais La prendre en totalité — tu n’écarteras aucun de Mes Livres (35/12) — ou pas du tout. Et c’est son accomplissement à travers nous, littéralement l’incarnation que nous et notre descendance pourront en faire qui fera la différence et sera autrement plus convaincante que mes pauvres arguments ou les répétitions du prophète Mikal qui ne se lasse pas de nous parler.
Par conséquent, la Vérité absolue n’existe nulle part sous forme d’écrit, inutile de la chercher ou de la revendiquer, Elle restera longtemps encore à venir, jusqu’au Jour qui en sera la consécration. Pour le moment, les frères doivent introduire dans l’existence la direction sûre de sa recherche, faire du vrai un jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9). Comme on est loin de l’installation (sic) "sur terre (de) l’antichambre heureuse qu'est toute vie terrestre avant d'entrer au Paradis à sa mort" (158C21) à coups d’assassinats et de crimes! Apprenez mes frères qu’en matière spirituelle, la fin ne justifie jamais les moyens, trop de contre-exemples jalonnent l’Histoire, et qu’on ne saurait instaurer le bonheur à l’aide du crime et du mensonge, sans la liberté de tous et "malgré" les autres.
 
En vérité, c’est oublier la pénitence en tant que processus vivant, en tant que faire, action, accomplissement, processus évolutif, toujours ouvert, en tant que bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/9) qui va haut (xxxviii/2), le contraire même de la doctrine, bref de toute religion, tradition, lois humaines, et même valeurs et morales figées qui veulent s’imposer à tous.
 
Parce que la Parole de Dieu est couronne de glace sur l’homme de bruit et que le bruit ferme l’oreille (Rév d'Arès xi/6), la main de Mikal va sur le bruit ; le bruit qui rend sourd et le fend (xxxvii/15). (Al)long(e) ton bras, frappe ! Le bruit râle (xix/03).
En somme, nous ne sommes pas silencieux mais nous sommes à votre suite  non l’antichambre du paradis mais plus humblement l’antibruit.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce très beau commentaire.


07sep14 158C49
Crie partout cette vie est courte le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité, chacun à juste le temps du repentir car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments (Rév d’Arès 36/23) !
Dieu dans ce verset parle de repentir aux hommes d’aujourd’hui, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou juifs ; Il ne parle pas d’égorger, ni de tuer,  ni de crucifier de différentes manières leurs frères et sœurs humains.
Il nous faut changer totalement notre mode de vie, notre mode de pensée.
Si c’est le cas, il doit y avoir une révolution totale de soi-même. La révolution commence en soi-même dans sa tête  par l’amour, le pardon, l’intelligence, la bonté, la justice,  la sagesse, l'humanité créative, libératrice, la foi évolutive, la libération spirituelle.
"J’étais tel homme et maintenant j’ai la volonté d’être un homme de bien," comme dit l’Éternel dans La Révélation d’Arès.
Je marche en avant avec toi (Rév d'Arès 39/6). Tu ne commanderas à personne (36/19). Tu ne seras le chef de personne (16/1). Tu réprimanderas le menteur, tu exhorteras le voleur à restituer mais tu ne jugeras personne (36/16). Tu établiras l’équité, il vaut mieux qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J’ai en horreur (28/11), dit Allah ou Dieu comme vous voulez.
Certains personnages utilisent le Nom d’Allah ou Dieu pour justifier leurs crimes, ce qu’Il à en horreur, dit l’Éternel. Ne commettez pas de crimes sur la terre (Coran "L'Araignée" xxix/36), mais rappelle à l’impénitent qu’il anéantit son âme et que son spectre errera par les ténèbres glacées plus malheureux que les vers aveugles et nu dans les profondeurs des nécropoles (Rév d'Arès 16/15).
Une sœur de Bretagne


Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire.
La traduction de Régis Blachère pour Le Coran "L'Araignée" XXIX/36 est très différente de la vôtre ; la voici : Ne vous élevez pas sur la terre en semeurs de scandales.
Mais dans l'ensemble votre commentaire est juste.


07sep14 158C50 
Le tableau de notre frère Fouad (158C40 ) met bien en évidence toutes les divisions religieuses dont j'ignorais la plupart, et me permet maintenant de mieux comprendre les divergences d'interprétation de la parole de Dieu transmise oralement à Muhammad, et rédigée plus tard. J'imagine le même tableau sur le christianisme [avec des divisions] qui mises côte à côte feraient un arbre généalogique remontant à Abraham.
​Ce qui m'intrigue dans le fil de discussions de cette entrée, c'est de constater que déjà du vivant du témoin des événements surnaturels de Arès, autant de personnes pensent avoir une meilleure interprétation de La Révélation d'Arès que celui qui l'a reçue et transmise ! Cela me fait penser à ces journalistes critiques et connaisseurs de tout (gastro, art, cinéma, etc) et qui veulent en savoir plus que les créateurs eux-mêmes, eux qui ne créent jamais rien.
Dans le Coran il y a une foule de versets où je ne comprends pas ce que je pourrais prier (dans le sens d'accomplir) du style "Lorsque vous rencontrez les incrédules, frappez-les à la nuque jusqu'à ce que vous les ayez abattus ; liez-les alors fortement puis vous choisirez entre leur libération et leur rançon afin que cesse la guerre (Coran "Muhammad" 47/4)"... versets circonstanciés qui ont pu avoir un sens à l'époque de Muhammad​!​
​Alors je m'attache aux nombreux autres versets qui sont un appel à la miséricorde, concorde, (cor, cordis, cœur) qui cultivent l'intelligence du cœur : C'est Dieu qui fait descendre sur toi le Livre. On y trouve des versets clairs — La mère du Livre — et d'autres figuratifs. Ceux dont les cœurs penchent vers l'erreur s'attachent à ce qui est dit en figures car ils recherchent la discorde et sont avides d'interprétations ; nul autre que Dieu ne connaît l'interprétation du Livre (Coran "La Famille d'Imram" III/7).
Ces deux autres versets me paraissent également très clairs :
Attachez-vous tous, fortement au pacte de Dieu ; Ne vous divisez pas ; souvenez-vous des bienfaits de Dieu : Dieu a établi la concorde en vos cœurs ; vous êtes par Sa grâce devenus frères alors que vous étiez ennemis les uns pour les autres. Vous étiez au bord d'un abîme de feu et Il vous a sauvé » (Coran "La Famille d'Imram" III/103).
Dieu a établi pour vous, en fait d'obligations religieuses, ce qu'Il avait prescrit à Noé, ce que nous te révélons et ce que nous avions prescrit à Abraham, à Moïse et à Jésus : Acquittez-vous du culte ! Ne vous divisez pas en sectes ! Combien parait dur aux polythéistes ce vers quoi tu les appelles ! Il dirige vers elle celui qui revient repentant vers Lui (Coran "La Délibération"  XLII / 13-14).
Merci, cher prophète, de nous montrer une passerelle praticable et de nous rendre attentifs aux différentes tentations (du retour vers la vallée grasse aux raccourcis de ponts de singe trop périlleux).
Marc V. Canton de Bern (Suisse)


Réponse :
Merci, frère Marc, pour ce commentaire.
Les traductions du Coran sont décidément très difficiles.
Voilà la traduction du verset "La Famille d'Imam" III/7 par Régis Blachère, à qui je me réfère très fréquemment. Elle diffère de la traduction que vous m'adressez :
C'est Lui Qui fait descendre sur toi l'Écriture. En celle-ci sont des aya confirmées (*) qui sont l'essence de l'Écriture, tandis que d'autres sont équivoques. Ceux dans le cœur de qui est une obliquité suivent ce qui est équivoque (**) dans l'Écriture par recherche du trouble et recherche de l'interprétation [de ces aya]. [Mais] l'interprétation de ces aya n'est connue que d'Allah et ceux enracinés dans la science déclarent : "Nous croyons à cela. Tout émane de notre Seigneur. Ne s'amendent que ceux doués d'esprit.
Notes du traducteur Régis Blachère :
(*) muHkamâtun = confirmées : les commentaires proposent de nombreuses interprétations de cette expression. Il est hors de doute qu'il s'agit des aya du Coran et non des "signes" d'Allah. On a donc lieu d'admettre que ce passage fait allusion à la théorie de l'acte d'abroger et de l'abrogé [voir 158C45].

(**) L'essence de l'écriture = textuellement la mère de l'Écriture : la même expression est utilisée pour désigner l'archétype céleste du Livre.
D'autres sont équivoques = textuellement sont ressemblantes ; les interprétations ici par leurs divergences montrent que l'expression n'est pas plus claire pour eux que pour nous.

Voilà la traduction de Régis Blachère pour "La Famille d'Imram" III/103 :
Mettez-vous hors de péril ('i'tasama) en vous attachant à la protection d'Allah, en totalité, et ne vous divisez pas ! Rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous quand vous étiez ennemis, (quand) Il établit la oncorde dans vos cœurs et que vous devintes des frères. Vous étiez au bord d'un abîme de feu et Il vous a sauvés. Ici pas de grosses différences.
Par contre, "La Délibération" XLII/13-14 présente quelques différences :
Il vous a tracé, à l'égard du Culte, ce qu'Il a commandé à Noé Acquittez-vous du Culte et de ce que Nous t'avons révélé ainsi que ce que Nous avons commandé à Abraham, à Moïse et à Jésus, à savoir : Acquittez-vous du Culte ! Ne vous divisez pas à son propos ! Combien est insupportable aux Associateurs ce à quoi tu les appelles ! Allah élit pour (suivre) cela ceux qu'Il veut ; Il dirige vers cela ceux qui viennent à résipiscence ('anâba).


09sep14 158C51 
À côté de la tragédie qui se joue dans le nord de l'Irak et en Syrie, une autre tragédie, pas moins meurtrière et féroce, passe presque inaperçue. Nous en Tunisie, nous voyons bien qu'en Libye, pays limitrophe, les Islamistes ont pris fin août le contrôle de Tripoli, la capitale. Le gouvernement légitime s'est réfugié à Tobrouk à 1.200 km. Les ambassades occidentales ont fermé. Les terroristes règnent dans le Sud libyen et sur la bande côtière sévit une anarchie sanglante. Rapts, meurtres, tortures... Il n'y a plus d'État Libyen. C'est un territoire immense livré à la barbarie et je vais vous dire: Si un État Islamiste se forme ici, ce sera un bien dans cette anarchie meurtrière. Voilà ce que les Occidentaux, qui ont abattu Mouammar Kadhafi, ont fait de ce pays. Mais qui réfléchit à Washington, à Paris, à Berlin, à Londres ?
Votre ministre de la défense Jean-Yves Le Drian dit : "Compte tenu des enjeux pour l'Europe, nous devons agir." Encore?! Pour empirer les choses?! Ce ministre est fou. Il est vrai que la France a joué un mauvais rôle en renversant Mouammar Kadhafi en 2011. Il est vrai que les interventions militaires de la France au Mali et en Centrafrique n'ont pas servi à grand chose, puisqu'un nouveau régime de "califats" se dessine du Cameroun à l'Irak, de Boko Haram à l'État Islamique (EIIL), mais vous n'allez pas vous perdre une fois encore dans une aventure armée outre-mer ?!
De toute façon, le problème est d'une telle ampleur qu'il dépasse largement les moyens des troupes françaises au Sahel, un "rempart" fragile où la France est bien seule et devra bientôt déguerpir. Et puis la France est archi-endettée, elle n'a plus d'argent, elle est en ruine, où trouverait-elle les sommes énormes que demande la guerre ?
Quant à l'ONU, elle ne sert à rien, elle entretient en Libye une "mission de soutien" et envisage des "sanctions" contre les chefs des milices. De quoi rire !
Bref, la situation échappe à tout le monde, y compris à ceux qui ont de belles écoles militaires: West Point, Saint Cyr, qui fabriquent des canons et des drones, et je vais vous dire, frère Michel, la bonne compréhension du Coran n'est pas le problème. Les forces islamistes qui s'imposent un peu partout sont des troupes de guerriers fous de guerre, qui aiment les armes, le bruit des mitraillettes, le tonnerre des explosions, le sang des égorgés ; ils se fichent complè­tement des problèmes que soulève encore... et pour longtemps... le Coran. Ils se contentent de prier en s'exhibant bien parce que c'est un rituel qui fait son effet, mais ces gens ne savent même pas ce qui est écrit dans le Coran et leurs chefs sont des ambitieux cyniques qui trouvent facilement des imams fanatiques pour rendre ces troupes encore plus sectaires.
Je suis musulmane, mais tout à fait d'accord avec vous pour déclarer que le Coran reste un Livre énigmatique dans de nombreux passages, mais la tragédie sanguinaire qui se déroule en ce moment dans le monde de religion musulmane ne trouvera pas sa solution parce qu'un frère éclairé le mettra en Lumière. Ce qu'il fait là, sans doute en collaboraton avec vous, frère Michel, puisque vous êtes le témoin de La Révélation d'Arès, ne pourra avoir d'effet que dans une période de paix où la réflexion sera possible.
Lamya B.


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, ma sœur Lamya, mais je suis heureux de voir que mon blog est lu en Tunisie aussi.
Je n'ignore rien de la situation dramatique que décrit votre commentaire, Lamya, et je pleure sur mon impuissance spirituelle face à ces hordes guerrières qui ravagent actuellement le monde musulman au Nom d'Allah, tout comme nos hordes guerrières "chrétiennes" ravageaient le monde au nom de Jésus Christ au temps de la colonisation.
Mais je sais que le Père ne m'a pas confié une mission qui résoudra le problème du mal du jour au lendemain : Quatre générations ne suffiront pas, dit La Révélation d'Arès (24/2).
Je dois donc sans précipitation, avec réflexion et sagesse, poser d'abord les bases d'une compréhension simple et sainte partagée par toute la famille d'Abraham. Je suis heureux qu'un frère musulman s'applique à expliquer le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès, mais le Coran n'est pas la seule Parole descendue du Ciel: la Bible demande des éclaircissements encore plus impératifs, les Vedas aussi, etc.
Fixer le dénominateur commun de toutes ces sources plus ou moins impures, qui sont autant de fractions pliant sous un joug plus ou moins lourd d'abstrusions, voilà la tâche primordiale nécessaire qui m'est confiée. J'espère que ce blog y contribue en rappelant sans cesse à ses lecteurs que ce n'est pas la religion, judaïsme, christianisme ou islam, qui rédoudra le problème mais une conviction très simple qui les dépasse ; la conviction que le Bien accompli : amour, pardon, paix, intelligence et liberté spirituelles, et non la foi et le culte aussi fervents-ils, sauve l'homme et sauvera le monde des hommes.
Je prêche et tous mes frères et sœurs prêchent la pénitence et vous Lamya, musulmane ou pas, soyez pénitente, ma sœur, et moissonnez des pénitents autour de vous.
Vous ferez ainsi beaucoup plus que toutes les prières ne peuvent faire.
Que pour vous la salat ou salâh (صلاة), la prière islamique, que vous effectuez cinq fois par jour, tournée vers la qibla, la direction de la Ka'ba de La Mecque, ou tournée vers Arès, ou tournée vers nulle part, soit pour vous le rappel de ce qu'il faut accomplir et non un rituel certes scrupu­leusement exécuté mais purement cultuel. Vous vous apercevrez peu à peu que la forme donnée à votre prière n'a pas d'importance mais que la conséquence de la prière revêt toute l'importance, parce que la vraie piété, c'est prononcer la Parole pour l'accomplirpour l'accomplir, pour accomplir le Bien, c'est l'accomplissement du Bien qui est important — et non la prononcer pour la prononcer dans un culte figé, qui a été fixé par les princes du culte, dont Dieu se détourne.


09sep14 158C52
Est-ce vraiment utile de proposer une nouvelle version de la traduction du Coran en langue française à la lumière de la Révélation d'Arès.
N'est-ce pas prendre le risque d'alimenter une polèmique sans fin, d'exciter des réactions extrémistes et primaires.
Est-ce vraiment la vocation de la mission Arésienne ?
L'originalité et le bond spirituel de La Révélation d'Arès n'est-il pas justement de mener l'homme au-delà des mots, comme vous le rappeliez récemment, de le guider à faire la jonction avec le Fond, avec l'Esprit qui souffle en lui et à en devenir le reflet, revenir à l'image et ressemblance originelle.
Les mots et versets, aussi beaux soient-ils, de la Bible, du Coran, de La Révélation d'Arès, ou d'autres spritualités comme le Bouddhisme, ne sont que des outils, des chaussures et des bâtons pour nous aider à avancer dans l'ascension, toujours évolutifs et adaptés à un contexte historique et culturel. Ils ne sont pas des finalités en soi, au risque de devenir des entraves et des pièges, des cages et des prisons. La finalité c'est l'éclosion de l'âme de chaque individu et son envol libre et existentiel, une capacité d'adaptation constante et évolutive face aux aux multiples situations de la vie au quotidien.
Je me risque à citer quelques versets de La Révélation d'Arès qui illustrent l'évolution progressive des missions prophétiques:
(xxviii/7-11)
Abraham son frère est le lézard, sur son ventre il marche
Moché Me voit, il mange dans Ma main comme le chat; le chat a le lézard sous son ventre
Yëchou, son frère est le bélier; le chat passe sous son ventre
Le frère de Mouhamad est le cheval; le bélier passe sous son ventre
Mikal Me voit, il mange dans Ma Main; son frère est large et haut comme l'aigle.

Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous avez tout à fait raison, frère Yannig, les mots qui composent la Parole "ne sont pas des finalités en soi, au risque de devenir des entraves et des pièges, des cages et des prisons. La finalité c'est l'éclosion de l'âme de chaque individu et son envol libre et existentiel, une capacité d'adaptation constante et évolutive face aux aux multiples situations de la vie au quotidien.

Mais allez dire, sans lui expliquer pourquoi, à un Musulman islamiste borné que ce qu'il lit n'est "pas une finalités en soi" et que cela "risque de devenir entraves et pièges" !
Allez lui dire cela sans le lui expliquer que Dieu l'a créé libre et existentiel ! Ce n'est pas une chose facile. Il faudra bien le convaincre. Il faut donc bien que quelqu'un se dévoue pour donner une explication simple et claire de la nécessité de tout assouplir, de tout voir non dans les mots, mais dans la Lumière du Bien.
L'œuvre à laquelle travaille notre frère d'Orient n'a pas d'autre but.
Ceci dit, c'est bien sûr "prendre le risque d'alimenter une polèmique sans fin, d'exciter des réactions extrémistes et primaires," comme vous dites, mais faut-il pour autant se taire et laisser les frères musulmans bornés dans la grisaille de leur misère pharisaïque, vérilleuse et pointilleuse ? Faut-il se dire: Tant pis pour eux ? La mission des Pèlerins d'Arès n'est-elle pas de prêcher à l'Islam la pénitence, l'amour et la liberté spirituelle qu'elle préconise comme Voie Droite du Salut à la place des Cinq Piliers de l'Islam ? Notre rôle n'est-il pas de rappeler que ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais le Bien qu'on accomplit ?
Ne croyez pas que je ne réalise pas la difficulté d'une pareille tâche et c'est pourquoi j'insiste sur la réflexion et la prudence qu'il nous faudra mettre dans cette mission auprès de nos frères musulmans, juifs mais aussi auprès de nos frères chrétiens catholiques, protestants, etc., surtout les intégristes.


09sep14 158C53 
Même si ce n’est pas très important je tenais à dire qu’il y a déjà plusieurs années m’est venue, sans que je le demande, pendant ma prière l’explication du verset  sur le sceau des prophètes du Coran que voici : Dieu créé un sceau, Mahomet, pour que les prophètes futurs s’authentifient par lui. Ce qui s’accorde parfaitement avec ce qui vous est arrivé et avec les traductions que donne Denis de différents versets allant dans ce sens. On peut imaginer que Dieu prévoyait que les prophètes futurs ne seraient pas pris dans Israël au sens strict, ni dans l’Islam.
J’ai été une  fois confronté lors de la mission à l’obscurantisme qui est cultivé dans l’enseignement de certaines mosquées pour empêcher les fidèles de penser. Ainsi une peur irrationnelle s‘est emparée du musulman que j'ai rencontré quand je l’ai invité à  penser, j’ai vu qu’il ne s’autorisait pas à penser par peur apprise. Cette peur cultivée est sûrement à prendre en compte pour la diffusion future du travail de ce frère parce que je n’avais jamais vu ce phénomène avant et j’ai compris en l’observant que c’était propre à la culture islamique d’aujourd’hui et que cela devait ressembler en intensité à l’obscu­rantisme chrétien des siècles passés.
Une autre fois j’ai appris dans ma mission ceci : Un jeune, fraîchement de retour à la religion musulmane, que dans les mosquées de Lorient on argumentait à coup de théorie scientifique pour vanter les mérites de battre sa femme. J’ai essayé de lui faire comprendre le souffle général de cœur de la Parole de Dieu  et la cohérence évidente que devait avoir toutes les parties du message avec lui sous peine d’être faux ou très douteux. J’aurais pût rajouter : ou très circonstancié, avec même alors le risque d’abimer, voire tuer son âme.
Je scrute l’actualité depuis de nombreuses années dans l’espoir de voir des réactions de Musulmans modérés à la fausse image de l’Islam  qui est véhiculée ou de voir des pointes d’évolution mais il n’y a jamais grand-chose. Les seuls mouvements émancipateurs que j’ai put observer provenaient  des femmes ; comme les réunions entre femmes dans les banlieues pour réétudier le Coran entre elles (parce qu’elles avaient compris que les imams leurs mentaient) ou  les mouvements internationaux du féminisme islamique qui montrent l’appel pressent d’une évolution. Mais je n’ai jamais relevé provenant d’hommes quelque chose qui puisse tendre à un mouvement collectif. Il semblerait alors que ce soit La Révélation d’Arès qui va  être le vaste déclencheur d’une évolution de compréhension attendue par des milliers de personnes de cœur, voire même des millions, qui ont compris que la Parole de Dieu a toujours appelé à une mission de cœur et qui sont perdues devant les faits de religion.
C’est une tellement bonne nouvelle que vous nous annoncez que j’en suis tout ému. Vraiment merci à ce frère (musulman en Orient) travailleur et très courageux.
Ceci dit  je comprends de mieux en mieux que toute la mission d’Arès est vraiment un travail pour les géants des temps anciens (Rév d’Arès 31/6) et qu’à nous revient avant tout la patience, la mesure et la piété (39/3).
Aujourd’hui quand je prie dans le Coran, j’ai souvent l’impression que le Coran a été écrit comme à l’envers de la liberté de l’homme et cela me gène souvent.
J’ai l’impression que Dieu devra réhabiliter la vie intérieure de l’homme plus qu’il ne le fait actuellement, proposer à l’homme un équilibre honnête entre suivre sa parole et suivre ce que l’homme vit dans son intérieur. Une recherche d’adéquation honnête aussi entre ce que l’homme fait à l’extérieur et ce qu’il vit à l’intérieur.
Est-ce à votre avis le sens de : En toutes occasions tu garderas ton sens et ta mesure (Rév d’Arès 35/7) ? Je le comprends comme ton sens propre de la pénitence et ta mesure, sous-entendu que tu comprends de toi-même, ce que tu sens en toi, la cohérence avec les efforts en cours que tu as déjà entrepris. Si je dis cela c’est parce que je crois que tous ceux qui débordent de fanatisme s’oublient eux-mêmes dans un mauvais sens contraire à (35/7).
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà, mon frère Bernard, un commentaire plein de sagesse.
Quand vous dites : "Aujourd’hui quand je prie dans le Coran, j’ai souvent l’impression que le Coran a été écrit comme à l’envers de la liberté de l’homme et cela me gène souvent," vous exprimez un sentiment qui est largement partagé par nos frères et sœurs. Beaucoup ont même une sorte de malaise indéfinissable en lisant le Coran. Il faut noter que cela tient aussi aux effets de traductions d'une langue sémitique synthétique dans notre langue française, langue indo-européenne analytique. Le souci du traducteur est de rester aussi près que possible du texte original, mais de cette façon il ne peut transmettre le travail cérébral du lecteur sémite différent du travail cérébral du lecteur indo-européen. J'ai lu an englais des tentatives de libération de cet écart entre les effets intérieurs disons... psychiques... mais je n'en connais pas en français.
En anglais cela donne des textes traduits — comme Al-Quran de Ahmed Ali de Princeton University Press — qui semblent notablement démarqués des traductions trop proches de la littéralité et on a l'impression que le traducteur a pris ses aises, mais cela ne semble pas être le cas. En fait, il est plus proche en anglais du vrai ressenti d'un Arabe en arabe. Il faut dire que les ouvertures entre Orient et Occident sont très récentes, historiquement parlant, et que nous n'en sommes qu'aux balbutiements des compénétrations dans ce domaine.
Il y a un très gros travail devant nous, une tâche difficile pour les générations de Pèlerins d'Arès qui arrivent.


10sep14 158C54
Suite au commentaire 158C47 de Denis de Bretagne-Sud et votre réponse :
Souvent à la moisson des âmes à Paris et ailleurs, nos frères musulmans, nous disent que Mouhamad est le dernier, le Sceau des Prophètes, je réponds: "Oui, mais, pouvez-vous me dire pourquoi l’on dit cela !?" Je n’ai jamais eu d’explication claire, si ce n’est que la réponse culturelle du conditionnement religieux qu’on leur a enseigné: Mouhamad est le dernier le Seaux de Prophètes !
Alors avec patience, j’explique, Mouhamad était un païen qui croyait et adorait comme son peuple des idoles de bois ; La Mecque était un lieu de pèlerinage où l’on venait à la Kaaba qui contenait plus de 360 idoles qu’ils venaient adorer. Mouhamad allait méditer dans la caverne du Mont Hira où lui fut révélé le Saint Coran par l’Ange Gabriel. Mouhamad  fut envoyé pour briser les idoles de bois (Rév Arès 2/9, 28/3) et rappeler, qu’il n’y a qu’un Dieu Unique :
Au Nom de Dieu clément et miséricordieux :
ll est Dieu Unique ! Dieu absolu !
Il n’a ni engendré ni été engendré.
Inégalable, il est la Gloire même et au-delà
de toute description (Coran 112 et 6/100).

La mission de Mouhamad était similaire à celle d’Abraham dont le rôle était aussi d’abattre les idoles de bois (Rév d'Arès 28/3) et d’affirmer un Dieu Unique. Le terme de foi d’un(e) musulma(e) pour qu’elle ou qu’il entre dans la mosquée et soit considéré(e) comme un musulman(e) est la Shahada: "Ach'hadou Allâ Ilâha Ill Allâh wa Ach'hadou Anna Mouhammadan Rassoûlou Llâh"  Traduction: "Je témoigne qu'il n'y a de  Dieu que Dieu et que Mouhamad est Son Messager" L’on peut aussi dire : "Ach'hadou Allâ Ilâha Ill Allâh wa Ach'hadou Anna Mouhammadan Rassoûlou Llâh,  Abraham Rassoûlou Llâh, Moïse Rassoûlou Llâh, Jésus Rassoûlou Llâh, (je me permet de rajouter: Mikal Rassoûlou Llâh").  
Nous savons que prononcer ses mots ne nous sauvera pas au moment de notre mort, nous savons que ce n’est pas en criant Seigneur, Seigneur ! mais que c’est notre pénitence qui créé notre âme, donc le bien que nous faisons quotidiennement qui nous évitera les ténèbres glacées (Rév Arès 16/15, 31/2, 33/32-33, 36/18). Lors de notre mort en attente du Jour de la Résurrection ou nous rejoindrons le séjour des âmes, la Flotte du Roi (Rév Arès 31/8-13, Veillée17-18).
En janvier 2013, concernant le prophète Mouhamad, le Sceau des Prophètes, et pour éviter la polémique avec nos frères musulmans, j’ai fait appel à notre bien aimée Sœur Algia qui m’a retransmise l’enseignement de Mikal ainsi que ces propres recherches sur le terme Sceau : Sourate "Les Factions" 33/40
Mohamad n’est pas le père d’aucun homme parmi vous, mais il est le Messager de Dieu, le sceau des prophètes.
Dieu connaît parfaitement toute chose..  
Sceau des Messagers : l’explication du frère Michel : "Mohamad est en effet le dernier qui lança au monde La Révélation Absolue, c'est-à-dire La Révélation de l’existence même de Dieu à ceux qui ne Le connaissaient pas, des païens principalement, et l’affirmation de son Unicité à ceux qui lui attribuaient des associés.
Algia : comme Abraham,alors que Jésus fut envoyé aux juifs qui connaissaient déjà Dieu pour annoncer que la loi d’amour entre les hommes est incontournable.
Lumières d’Algia : littéralement on traduirait ainsi : Mohamad n’est pas le père d’aucun parmi vous, mais il est le Messager de Dieu, le confirmateur (Sceau) des prophètes.
Sceau en arabe hatim veut dire : bague, c’est la même racine que "hatama", c'est-à-dire signé, donc une bague avec un tampon comme les rois autrefois.
La circoncision s’appelle aussi Hitam même racine, c’est une sorte de signature dans la chair. Le mot Nabi signifie prophète. Rassoul signifie exactement le Messager. Mohammad est à la fois Rassoul et Nabi : Sourate 7 verset 157 : ceux qui suive le messager prophète… ceux qui suive le Rassoul Nabi. Voila pour ses lumières.
Je pense à nos sœurs du moyen Orient celles sous la domination de leurs époux, celles qui ont perdu leur enfants,  je pense à toutes nos sœurs qui sur terre souffrent de la domination masculine, je pense à ce point très important qui est l'estime et l'espérance que Dieu met dans la femme comme agent de paix, de foi, de conscientisation, d’humanisation, de bonheur et d'intelligence :
Établis partout les femmes dans leurs mérites ! (Rév d'Arès 9/5)
Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa dent mord la
braise (et) fait le fil. La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein;
sa gorge parle, l'oeil ferme l'oeil. (Rév d'Arès xxvii/12-14).

Frère Didier Ile de France.


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire qui ne semble pas apporter beaucoup plus que ce qui a été déjà dit dans ce blog à propos de Muhammad sceau des prophètes, mais vous a été utile, à vous Didier, pour affiner votre pensée sur le sujet et vous permettre de toujours mieux répondre aux Musulmans de rencontre dans votre mission.
Il est vrai qu'il faut répéter et toujours répéter la même chose. De là l'encouragement que nous nous adresse le Père: Ne te lasse pas de leur parler (Rév d'Arès 26/15)!
Nous échafaudons des formules pour expliquer les choses de la Vérité et à tous bouts de champ tout semble jeté à bas, tout semble à recommencer. Et il nous faut ré-échafauder de nouvelles formules qui, nous nous en apercevons ensuite, sont les mêmes que celles déjà dites et redites auparavant. Bien sûr, nous espérons que les idées que nous nous efforçons de formuler et reformuler et qui paraissent anéanties et ré-anéanties, finirint un jour par être solides. L'essentiel est de ne jamais se fatiguer. Je ne me fatigue pas. Il y a exactement quarante ans qu'on me dit : "Mohammad est le sceau des prophètes et donc vous, Michel Potay, ne pouvez pas être prophète," et depuis quarante ans je dis ce que je dis et que vous a rappelé notre sœur Algia. Il y a aussi exactement quarante ans qu'on me dit par ailleurs : "Mais pourquoi répétez-vous toujours la même chose ?"Mais ceux qui me disent cela, d'un air supérieur, docte, ont oublié ce que j'ai dit cinq minutes, une heure, un jour, après que je l'eus dit.
Il y eut une fois un palais, appelé Kawarnaq, que fit construire un roi de la dynastie Lakhmid du côté de l'Irak-Iran. Ce roi en fut ravi, le palais était magnifique! Aussi le roi voulut-il que personne après lui ne disposa d'un édifice aussi beau. Pour qu'il n'y eut désormais rien de semblable à son palais, le roi fit jeter du haut de la plus haute tour du palais l'architecte, qui s'écrasa et périt en bas. Du coup, personne ne sait à quoi rassemblait ce genre de palais, puisqu'il a disparu comme disparaissent toutes les choses du monde et qu'il n'a donné naissance à aucun style et qu'aucun édifice au monde ne lui ressemble, l'artiste l'ayant créé étant mort en donnant la vie à son œuvre. Je suis absolument le contraire de ce roi Lakhmid, qui s'appelait An-No'man, je crois. Je veux au contraire que tout ce qui a la beauté du Vrai se répète, se répète et se répète à l'infini, et non seulement je me garde bien de jeter du haut de la tour l'Architecte du Vrai, le Créateur, mais je veux que la Vérité perce, reperce, re-reperce et se répande.
Voilà pourquoi je publie votre commentaire.


10sep14 158C55
Les Musulmans ne sont pas les seuls à prier dans le Coran.
Les Musulmans ne sont pas les seuls à aimer le prophète Mouhamad.
Les Musulmans ne sont pas les seuls à adorer Allah.
Les Pèlerins d'Arès et bien d'autres croyants de la grande fraternité [des hommes de bien] le font aussi.
La Lumière Vivante s'est manifestée à Arès en 1977 pour éclairer et relever la Parole qui, donnée dans les siècles passés, gît sous les coups de Ses fils. Aucun régime religieux ne devrait commander aux hommes de renier la Lumière ; tout homme devrait se nourrir de cette nourriture venue du Ciel☆Très☆Haut afin qu'éclate dans le☆Coran☆la☆Bible☆la Vérité.
Je serais très heureux de voir et entendre de mon vivant la Parole donnée par le Coran dans toute sa noblesse sa splendeur et de prier avec les soumis de Dieu (Rév d'Arès 35/11) venant de toute confessions ; et [je serais heureux de les entendre] nous dire les uns les autres que nous changeons le monde en suivant l'exemple des prophètes, le début d'un autre Exode comme il n'y en a jamais eu.
Ce n'est pas un rêve pieux, c'est juste que je ne crois pas que cela ne soit pas,possible.
Je fais confiance en ce qui vient, car Allah nous appelle tous, mécréants de plus ou moins bonnes volontés. Si nous nous entraidons pas, si nous nous ignorons, comment est-il possible de nous aimer les uns les autres ?
Alors je tends ma main et, si je le peux  mes deux mains, celles-là même qui implorent tous les jours le Créateur.
Tony L. de Touraine.


Réponse :
Très beau commentaire, frère Tony.
Pascal disait: "C'est folie de vouloir être sage tout seul," et vous nous faites partager votre pensée sur ce sujet pour montrer qu'il y a sagesse à partager avec tous la générosité extraordinaire de la Parole, où qu'elle ait atterri en ce monde, en Palestine, en en Inde, en Arabie, en France, n'importe où ailleurs.
Merci, mon frère.


10sep14 158C56
Merci à ce frère du Moyen Orient pour son travail sur le Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès.
Je me réjouis que vous viviez ce moment, frère Michel. C'est un baume, un réconfort dans votre mission difficile.
Gloire à Dieu qui met sur votre route quelques frères et sœurs de grande qualité, des pénitents actifs à vos côtés.
Je suis dépassée et profondément meurtrie par l'imagination dont l'homme peut faire preuve pour recréer la barbarie et la vengeance, en plus au Nom de Dieu. Si l'homme pouvait être aussi combatif pour déjouer le malin et recréer le monde dans la Voie du Bien, ce serait plus constructif !
Je voulais participer à la réflexion et aux échanges sur votre entrée 158 mais je n'avais pas de mots. Je suis triste de voir, impuissante, ce spectacle atroce de l'homme qui devient pire que la bête, partout, en Orient, en Afrique, ailleurs. Le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] frappe à nos portes, ne le laissons pas entrer ! Bientôt, nous refuserons et nous ne serons plus capables de voir que nous avons des dons naturels pour nous recréer bons.
Les extrémistes musulmans dont il est question dans cette entrée — mais il existe d'autres extrémistes religieux — sont à l'opposé de ce qu'Allah (on L'appelle comme on veut, c'est notre Lumière, quoi) souhaite pour Sa créature.
Je fais un réel effort de non-jugement quand je lis des commentaires infondés et virulents, comme celui de Abdelhalim ben Mohammed ben K, faisant passer notre Créateur miséricordieux pour un Allah qui recommanderait le djihad et autres barbaries et qui met Mikal en suiveur alors que vous êtes un meneur, un Prophète comme il y en a eu d'autres.
Vraiment, j'ai envie de dire à mes frères et sœurs extrémistes égarés qu'ils sont à côté de la plaque. Mais ils ne voient même plus la plaque, ils disent qu'elle n'existe pas... Comment peuvent-ils transformer, falsifier, abroger la Parole pure et scander des versets de haine quand le Père Aimant répugne à la colère, au mensonge, à la violence, au meurtre et appelle à la paix, au pardon et à l'amour inconditionnels ? Bon sang, un peu de logique ! Les mots violents du Coran ne sont pas de Dieu, ce sont des ajouts.
Quand ils commettent des crimes au Nom d'Allah, ne sentent-ils pas que leurs tripes se tordent et que leurs cœurs vacillent dans la peur, la colère, le meurtre ? Se sentent-ils sereins lorsqu'ils lavent leurs épées et que le sang coule de leurs mains ? Sont-ils apaisés lorsqu'ils prient sur une terre de guerre ? Se sentent- ils accomplis lorsqu'ils font l'amour et rient avec leurs enfants ? Se sentent- ils Beaux lorsqu'ils voient leurs "explois" via les médias ? Pour moi, ils sont les hypocrites du Coran, les usurpateurs de la Parole, ils sont la honte du Père, les larmes de Marie, les plaies de Jésus, les cris de Mouhamad, les sanglots des vivants, les tremblements des morts, ils gavent la terre, ils meurtrissent mon cœur de jeune fille, de Pèlerin d'Arès qui croit en un monde gai, beau et accompli.
Méditez mes frères ! La Voie Droite est celle des pénitents qui sont doux et aimants, pas celle des priants qui sont violents et qui punissent.
Je prie avec vous, frère Michel, doux et juste prophète. À mes frères et sœurs de foi et les autres lecteurs de ce blog sensibles au Message d'Arès je dis : Prions et soyons forts ! Soyons vrais et fermes face à ce monde perverti, injuste, faible et violent. Dieu est revenu, nous suivons le faucon [= le prophète], nous y arriverons !
Myriam C. de Bordeaux


Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ce beau et édifiant commentaire.
Je suis heureux de voir non seulement en vous mais chez la plupart de nos jeunes que "la valeur n'attend pas me nombre des années." Nous avons, comme vous dites, une "mission difficile", mais je ne doute pas qu'avec votre courage, votre patience, votre conscience, vous les jeunes, vous nous ferez avancer considérablement.


10sep14 158C57
Bonjour Frère Michel,
Étant bilingue Arabe/Français, voiçi ma traduction personnelle de la Sourate 33/40  "les Factions" du Coran en me réferant à votre réponse 158C47 :
"Mohammed n'est pas le père de l'un de vos hommes, mais le prophète de Allah et le dernier des prophètes  (oua khatima ennabiyine) car Allah sait toutes choses, il est l'Omnicient.

 مَا كَا نَ محَمد آ با آ ح دٍ من رِجا لِكمْ وَ لَكِن ر سو ل آله و خَا تَامَ آلنبين و كا ن آله بكل شي ءٍعليمً

Cette Sourate est intervenue suite à des conséquences, à cette époque là, du sujet sensible concernant l'adoption (voir Sourate " AL AHZAB" 33/4 et 33/5), ces versets recommandent aux musulmans, et jusqu'à aujourd'hui que tous les enfants, lors d'une quelconque adoption  doivent être appellés impérativement par le nom patronimique de leur pères biologique, mais seront toujours considérés, plus tard,  comme des frères.
Tout ceci, frère Michel  parceque le prophète Mohamed SAS n'ayant pas de garçons, avait adopté avant de recevoir le Coran,  un esclave du nom de Zeydou, ce dernier fut affranchi par la suite, il y a eu polémique lorsque Zeydou ayant divorcé avec Zeyneb, cette dernière  devenu l'épouse du prophète Mohammed SAS, donc légitimation totale de cette union vu que Zeydou n'était pas le fils légitime du prophète contrairement à ce que pensait les polémiqueurs de l'époque. Grâce a cet Verset 33/40 la  polémique s'estompa.
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Merci, frère Youcef, pour cette précieuse précision.


10sep14 158C58
Je ne suis pas une grande savante des Écritures Saintes de la Bible et du Coran, mais je lis avec mon cœur cette Parole transmises par les prophètes.
Malheureusement, la plupart de ces écrits ont étés interprétés au profit d’hommes malveillants se disant savants pour transmettre les Écritures, mais elles sont contraires au vrai sens de la Parole du Créateur. Ceci pour asservir le peuple.
Mais tôt ou tard le peuple découvre la vérité sur leurs manipulations et délires intellectuels. À cause de tous ces mensonges et divagations, les hommes ne savent plus où est Dieu où Il n’est pas (Rév. d’Arès-28/2) et le peuple est devenu athée.
En 1998 vous nous avez enseigné, frère Michel, qu’il ne restait que 10% de vrai de la Parole du Créateur dans la Bible et  70% de vrai de la parole du Créateur dans le Coran, le reste étant parole d’hommes, récits d’histoire des hommes ou paroles de la culture du moment, coutumes, superstitions momifiés dans le mal.
Le front a un trou, la langue est comme la cire, le bras se tourne au dedans comme le bras de la moumia; va-t’en ! (Rév d’Arès xLix/7).
Je dit non ! Arrêtons de nous coucher devant le mal !
C’est tous ces hommes assoiffés d’orgueil  et méchants qu’ils faut traiter de fou, et enfermer : Chaîne, marc pour le fou qui tient au loin le marchand, le trône, parce que le Livre lui donne le pain et la pluie  (Rév d’Arès xvi/4)..
Grace à la lecture de La Révélation d’Arès et de votre enseignement continuel, prophète Mikal, nous découvrons les erreurs, les manipulations, mensonges et autres forfaits qu’ont faits les hommes pour asseoir leur pouvoirs sur le peuple.
Nous les hommes du temps qui vient, les Pèlerins d’Arès, le peuple en marche pour retrouver l’image et ressemblance du Père, nous prions, nous sommes pénitents et cherchons les hommes qui réfléchissent et font l’effort de construire leurs âmes en devenant bons.
Le bien ne se voit pas, mais il est bien réel, il influence chacun et se répand par rayonnement autour de soi. Il touche d’abord les proches et ensuite le monde et ainsi il se répand et les répercutions positives sont énormes.
Beaucoup d’hommes commettent d’horribles actions de formes diverses, physiques, mentales ou autre, comme nous voyons en ce moment dans le monde. Nous aimons ces hommes malgré cela, nous leurs pardonnons parce que le pardon est créateur et nous gardons espoir qu’ils découvriront un jour que la parole du Créateur est Amour, amour et encore amour et que cet amour est créateur comme tout acte de bien.
Chaque homme peut changer sa vie complètement par le bien, pour une vie heureuse s’il le veut. C’est ce que le Créateur a voulu quand il nous a donné son Image et ressemblance (Bible Genèse 1/26) pour revenir à notre vraie nature spirituelle. 
Simone L. Limousin 


Réponse :
Oh ! que c'est beau d'écrire "nous gardons espoir qu’ils découvriront un jour que la parole du Créateur est Amour, amour et encore amour et que cet amour est créateur comme tout acte de bien."
J'ai lu il y a peu de temps, je ne sais plus où, à peu près ceci : "L'amour ne peut être pris en considération que par l'artiste qui en tire une œuvre," ce qui est une version rationaliste et sèche de ce que nous appelons l'Amour, et qui pourrait se formuler spirituellement en: "L'amour ne peut être pris en considération que par l'être aimé de Dieu Qui a fait de lui Son Œuvre."


10sep14 158C59
En lisant votre entrée, j'ai tout de suite penser aux nombreux jeunes que je croise en mission, issus d'un père musulman et d'une mère catholique ou vice versa.
Il y a chez ces jeunes l'ancrage presque physiolgique, je dirais la conscience que le Bien est universel, qu'il dépasse toute forme de religion, de culte.
Cette jeunesse est précieuse pour notre avenir et nulle doute que d'ici quelques années le travail d'éclairage du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès leur sera d'une aide précieuse dans leur cheminement, un encouragement dans ce qu'ils pressentent et vivent déjà au sein de leur famille.
Une aide pour entrer facilement dans les Écriture anciennes (Bible, Coran) s'ils ont été touchés par la Parole donnée à Arès , ou une aide pour passer des Écritures anciennes (Bible, Coran) à la fraîche Parole d'Arès. C'est l'oreille (Rév d'Arès II/5) qui peut s'ouvrir plus facilement au Vent, le Vent que le Père n'a jamais cessé de souffler sur ses enfants, le Vent de la Voie (Rév D'Arès 24/3) Droite ( Al Fatiha).
Oui ce sera la consolidation de ce pont de singe en passerelle, l'ouverture sur "la route du bonheur à rétablir sur terre" que les Pélerins d'Arès ont empruntée.
Nicole D. d'Île de France


Réponse :
Oui, sœur Nicole, c'est drôle de constater que les jeunes n'oublient pas des choses perpétuelles que les moins jeunes, les mûrs, les vieux oublient de plus en plus, à savoir que "le Bien est universel, qu'il dépasse toute forme de religion, de cult," que vous dites dans une formule que j'aime beaucoup. Merci pour ce commentaire. Chateaubriand disait que la mémoire est une muse. La jeunesse a cette muse, et nous nous en réjouissons, tandis qu'avec les années les hommes et les femmes la jettent, l'oublient, en rient comme des imbéciles.


10sep14 158C60
j’interviens pour la première fois sur votre blog pour répondre à la demande de notre frère Daniele de Suisse [158C18] qui demande une traduction en italien du Père de l’Univers.
Étant d’origine italienne mais vivant depuis toujours en France, je n’ai pas appris l’italien à l’école mais par mon père qui a souhaité nous transmettre cette belle langue pour la conserver dans nos échanges quotidiens.
Quand je connu La Révélation d’Arès j’avais pris soin de retranscrire fidèlement  la prière, en conjuguant à la lettre les divers subjonctif : pour que nous fassions Ta Volonté…, que nous recevions notre nourriture…que nous puissions pardonner…que nous résistions, exactement comme l’a fait Daniele [le Rital] dans sa traduction. Je priais ainsi mais j’avais conscience que cette conjugaison était très lourde et assez éloignée du langage courant.
Un jour, un frère nommé Eugenio (que je n’ai jamais revu) m’a transmis le travail de traduction de l’Évangile qu’il avait réalisé, il comportait une autre conjugaison. Dans le doute et toujours dans le souci de trouver une traduction exacte et capable de conserver le sens actif de cette prière, je demandais à mon père de m’aider à reprendre cette traduction ensemble, ce que nous avons
Je propose donc cette prière dans laquelle le subjonctif est devenu un présent de l’indicatif. Le présent reste correct sur le plan de la conjugaison, il allège la prononciation et permet aussi, de bien faire sentir la dynamique du changement auquel Dieu nous appelle dès maintenant.
Les verbes conjugués au subjonctif sont tous précédés du mot "Affinché" qui signifie "afin que" (nous fassions Ta Volonté, etc.) au lieu de "Perché" qui signifie "pour que (nous fassions Ta Volonté) retenu par Daniel. "Affinché"souligne mieux en Italien l’idée de cause/conséquence (Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon).
Le mot abattu ("abattuto" en italien) a été changé, car il renvoie d’avantage à l’action d’abattre un arbre, qu’à l’action d’abattre l’entité "le malin" qui est autant à l’intérieur qu'à l’extérieur de nous.
Il est ainsi remplacé par le verbe "sconfiggere" qui suggère d’avantage l’action de "vaincre" ou de "provoquer la défaite" du malin.
Enfin il était possible de remplacer le mot nourriture : "nutrimento" par "cibo" qui possède la même signification mais renvoie moins au sens diététique de nutriment ou d’aliment.
Voilà donc la prière après correction, mais peut-être d’autres suggestions pourront venir de frères ou sœurs y ayant réfléchi de leur côté.
Padre dell’universo tu solo sei Santo
Che regni su di noi la Tua Santità,
Affinché facciamo la Tua Volontà,
Affinché riceviamo il nostro cibo,
Affinché possiamo perdonare e ricevere perdono,
Affinché resistiamo alle tentazioni e che sia sconfitto il maligno,
Affinché regnino per sempre su di noi,
La Tua Santità, la Tua Potenza e la Tua Luce.

Désolée d’avoir été si longue dans ces détails techniques mais il m’a paru utile d’apporter la justification de ces choix de traduction.
J’en profite aussi pour poster un lien en rapport avec votre entrée, c’est un très court morceau de rap, intitulé "Le message" qui reprend quelques passages du dernier sermon prononcé par le prophète Muhammad avant sa mort. Il rappelle la fraternité qui devrait unir les gens du livre, mais que l’attachement aux dogmes a fait oublier. Nous la retrouverons comme la vallée fertile sous le désert quand votre message connaitra dans nos cœurs l’écho qui l’attend.
http://chansons.tv/clip/psy-4-de-la-rime,le-message,qrrxrr.htm
Che Dio vi benedica fratello Michele !
Que Dieu vous bénisse frère Michel pour votre dévouement au Divin Dessein du Père et pour l’amour pour vos frères et sœurs. Lori de Loire Atlantique


Réponse :
Voilà, je crois, un commentaire qui va grandement intéresser notre frère Daniele de Genève.
Un grand merci, ma sœur Lori.


10sep14 158C61 
Je paraphrase le début de votre entrée : "Il ne sert à rien de condamner l’autre tant que nous n’avons pas retourné contre nous-même notre propre violence" Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? (Matthieu 7/3)
Je suis depuis longtemps surpris par la violence de certains occidentaux dans leur propos contre les Arabes en général. Il n’y a plus de réflexion mais un réflexe de protection instinctif face à la peur d’être envahi par la culture musulmane. Ils en oublient les Évangiles (Matthieu 5/4) pour en revenir à la loi du talion (Exode 21/24 - parole d’hommes) : répondre à la violence par la violence, ce que La Révélation d’Arès qualifie de vengeance sans fin (Rév d’Arès 27/9).
Par ailleurs, ils en oublient le rôle de l’Occident dans l’apparition de l’EIIL comme semble le montrer le commentaire 158C24.
Face à la barbarie, je me sens impuissant, faible comme une tarière qui voudrait percer une montagne (Rév.d’Arès 31/6). Je peux soit en rester à l’état d’impuissance c’est-à-dire accepter mon découragement qui est impiété (Rév. d’Arès 13/8) ou basculer dans la colère et la vengeance sans fin (Rév. d’Arès 27/9).
La Bible, le Coran et La Révélation d’Arès montrent une autre voie :
Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les injustes (Matthieu 5/43-44).
Ne dispute avec les détenteurs de l’Écriture que de la meilleure manière [sauf avec ceux d’entre eux qui ont été injustes]*. Dites: Nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers vous et en ce qu’on a fait descendre vers nous. Votre Divinité et notre divinité sont une, et nous Lui sommes soumis (muslim) (Coran XXIX/46-47).
Note de Régis Blachère : Ce membre de phrase est certainement une addition postérieure à la rupture avec les Juifs de Médine.
Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte ; alors une légion d'anges t'assistera, frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants. Ne te préoccupe pas de te défendre, affaire-toi à ce que Je te commande aujourd'hui ! (Rév. d’Arès 29/6)
Nous avons à appeler les frères et les frères (Rév. d’Arès XLI/7) pour gravir ensemble le sentier vers les Hauteurs (Rév d’Arès 25/4). C’est la mesure et la douceur qui disposeront les bans du grand conseil des Assemblées du Père. Il nous attend sur Sa Montagne Sainte (Rév d’Arès 25/9).
L’insistance du Père à construire la grande fraternité humaine : le mot assemblée apparaît 38 fois dans L’Évangile donné à Arès et le mot frère apparaît 121 fois dans Le Livre.
Plus qu’un conseil, le Père nous indique la seule direction possible : Construire la grande fraternité par la pénitence et la moisson [de pénitents]. Là aussi, je me sens souvent faible, mais là, je peux agir pas à pas pour avancer. Je retrouve mon propre pouvoir de création pour participer au changement du monde.
Je me mets debout face à la barbarie.
Se mettre debout sur un pont de singe, c’est déjà le transformer en passerelle.
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Oui, mon frère Louis Marie, "plus qu’un conseil, le Père nous indique la seule direction possible : construire la grande fraternité par la pénitence et la moisson [de pénitents]." C'est tellement simple que quand on dit cela aux gens de rencontre dans la mission ils attendent autre chose parce que ça leur semble être un simple préambule. La religion a tellement habitué le monde à des choses compliquées: des dogmes énigmatiques, le monde ne peut croire que le Père se contente de dire: "Faites le bien ! Soyez bons ! Aimez, pardonnez, réfléchissez et soyez libres de tous préjugés !"
C'est pourtant ce qu'il enseigner au monde. On doit quand même ajouter: "Attention ! Vous ne pouvez pas être bon ou bonne tout seul ou toute seule dans votre petit coin. Ça n'aurait aucun sens, car l'amour ou bien se partage ou bien n'existe pas. Vous devez appeler d'autres hommes et femmes à être bons. C'est pourquoi vous serez autant moissonneurs que pénitents."


11sep14 158C62
Puisse L'entrée 158 réveiller ou ressusciter l'image et la ressemblance du Père malmenée, étouffé et  crucifié dans les cœurs de nos frères extrêmistes d'Orient (et dans le monde)  !
À travers cette entrée je me sens tellement plus proche du prophète, parce que vous vous adonnez à un point qui, quoique fondamental, laissait comme un gros vide en moi, des points d'interrogation, de frustration et même d'angoisse.
En pleine prière dans le Coran il m'arrivait de m'exclamer : "Comment le Dieu d'Amour et de tendresse que je rencontre dans Le Livre peut-il avoir dit ça ?! "
Les frustrations que nous avons devant les traits circonstanciés, barbares, voire même cruels de certains passage du Coran me laissaient pantois et me tourmentaient d'autant plus que La Révélation d'Arès loue la fidélité du Coran par rapport à la Bible. J'en concluais souvent que Dieu avait dû terriblement compromettre sa Vérité éternelle sous la mentalité barbare de l'époque, mais j' avoue que même cette argument ne satisfaisait  pas mon âme !
Je me demandais alors si les passages circonstanciés dont abondent le Coran avaient à voir avec la période cruciale des rapports entre Dieu et l' homme du temps de Mahomet tel que vous l'annotez dans La Révélation d'Arès bilingue (Rèv dArès iv/2). Heureusement, la substance de l' amour discret mais intense du Père caché sous les écrits des sourates venait atténuer les frustrations.
Je me sens aussi gêné devant des frères musulmans qui avec tant de fierté revendiquent la perfection du Coran.
Il y a bien le zêle de la foi certes, mais aussi tellement d' ignorance, de superstitions établies et de fausses vertus.
Ignorance, car l' homme qui s'efforce de [vivre avec] rigueur morale à travers les cinq piliers de l'Islam ou autre n'atteint pas à la vie spirituelle mais une lourde servitude, qui tôt ou tard [fait] dépérir. Ignorant est quiconque refuse d'assumer qu'il est plus qu'un serviteur de Dieu.
On ne vainc le vertige qu'en sautant dans le vide ! On en rira après, mais il faut toujours comprendre que Dieu c'est plus qu'une Parole qui se rabâche ! Beaucoup de nos frères religieux n'aiment plus penser, ils ignorent carrément qu'on ne trouve jamais Dieu sans risque ! La Révélation d' Arès en est la  preuve par excellence, à mon avis.
Le ton impérieux des 40 [Veillées de L']Évangile [Donné à Arès] aurait pu prendre une tournure religieuse pathétique, mais vous avez assumé votre rôle prophétique de façon phénomènale ! Vous avez écouté plus que le Message dicté ; vous écoutiez aussi le Souffle du Père à travers votre cœur qui laisse bien comprendre qu'il n'est qu'amour, liberté et intelligence créatrice !
Merci beaucoup frere Michel , et au frere de l' orient , et à tous les frères et sœurs qui commentent.
Léon O. de Grande Bretagne


Réponse :
Quel très beau commentaire, mon frère Léon. Je vais toutefois faire une remarque :
Non, frère Léon, il est faux que "La Révélation d' Arès loue la fidélité du Coran par rapport à la Bible."
Le Coran n'est pas cité dans La Révélation d'Arès. C'est le prophète Muhammad qui est cité, ce n'est pas le Coran.
Dans son verset 35/12 La Révélation d'Arès dit : Sur le chancel de l'assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils La proclament, tu n'écarteras aucun de Mes Livres, mais tu écarteras les livres d'hommes, ceux de Pierre, de Paul, d'at-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété.
Dans son verset 16/12 La Révélation d' Arès précise : ...Paul, Jean, Pierre ou d'autres. Par d'autres sont déisgnés des passages non authentique dans toute la Parole, le Coran compris, et c'est pourquoi je dis que le Coran peut contenir des hadiths, voire des erreurs et des des ajouts d'autres personnes que Muhammad.
J'ai toujours lu le Coran en considérant que tout comme la Bible le Coran n'est pas la pure Parole de Dieu, mais est un Livre. Il y a une différnce entre la Parole, qui ne fut entendue que par le prophète, et le Livre, qui en est l'écriture sur le papier lue par tout le monde. Dans mon entrée 158 je dis bien que la Bible comme le Coran sont des "Livres, édités par des hommes impurs, donc impurs."
Voilà pourquoi la tâche à laquelle s'attaque notre frère d'Orient est très délicate, car aux yeux de centaines de millions de Musulmans le Coran, tel qu'il est, est vu comme la Parole pure de Dieu et toute mise en doute de certains de ses passages est jugée blasphématoire. On a exactement le même problème avec la Bible du côté juif et chrétien.
Voilà pourquoi, également, il est plus sage pour le moment de ne pas publier de textes nouveaux de la Bible comme du Coran et de former ceux qui acceptent leurs mises en doute à en formuler le vrai sens en pensée.


11sep14 158C63
"Nous croyons que la Parole, d'autre part, contient le Fond, l'Enseignement hors du temps, la Loi qui vient."
Le Fond est perpétuel et spirituellement vital, par là clairement distinct des Codes transitoires, souvent frustes.
Par exemple, le Code de Moïse fit lapider l'adultère conjugal et mutiler l'infidèle à Dieu (adultère religieux) en des temps où les meilleurs croyants n'étaient pas réceptifs à l'idée spirituelle et nouménale du péché et de ses conséquences, qu'ils ne percevaient qu'au stade phénoménal comme dans la douleur causée par un tort et l'horreur du châtiment.
Or, le Fond enseigne que l'adultère, infidélité au conjoint ou infidélité à la Parole, tue l'âme en fait.
Autre exemple, le Fond n'envisage pas de rapports entre le croyant et Dieu autres que directs; des Codes, à l'inverse, instituèrent des intermédiaires comme les lévites, en des jours de barbarie, de foi grossière, d'incapacité de percevoir ni l'individualité, ni la force, ni le rôle de l'âme dans le Dessein de Dieu, ni la dynamique spirituelle personnelle de l'intelligence, de la fidélité, de l'amour, dans la perspective de changer le monde. Ainsi des Codes au Fond le Père permet à l'humain de cheminer de la nuit de sa déchéance à la Lumière." (extrait de "Nous croyons nous ne croyons pas", appendice de La Révélation d'Arès édition bilingue 1995).
Par La Révélation d'Arès le Fond se révèle comme jamais à l'homme d'aujourd'hui. Hier, l'homme frustre ne pouvait pas ressentir les conséquences du péché. Voilà venu le temps où l'homme découvre, à travers La Révélation d'Arès et son éclairage puissant sur la Vérité, l'importance de se faire une âme : Ne tremble pas à ma Voix, tremble d'anéantir ton âme [Rév d'Arès 4/8] nous dit Dieu à travers Jésus à Arès. Cela devrait changer la "donne".
Cette notion de l'âme très explicitée dans La Révélation d'Arès, mais pratiquement inexistante dans la Bible et le Coran a suscité chez moi l'idée d'une brochure. J'ai aussi beaucoupconstaté l'intérêt sur l'âme que ma mission provoque. Je la glisse dans votre sac à dos. Elle vaut ce qu'elle vaut.
Je pense qu'introduire dans les esprits non plus la crainte de Dieu mais la peur de perdre son âme et tout l'intérêt en matière spirituelle qu'il y a à fortifier son âme par la pénitence pour son salut nous éloignera peut-être une bonne fois pour toute des idées de savoir de la religion qui ont trop longtemps dominées le faire d'abord.
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce très beau commentaire, frère Pascal.
Je vais me permettre une précision: Il est bon, en effet, de souligner dans la mission "tout l'intérêt en matière spirituelle qu'il y a à fortifier son âme par la pénitence", mais je pense qu'il faudrait aussi souligner en premier "tout l'intérêt en matière spirituelle qu'il y a à "créer" son âme par la pénitence."
Vous parlez certes de "se faire une âme," mais cela peut être pris au sens figuré ou relatif. Il est nécesaire de préciser que l'homme naît sans âme et que l'âme est le produit du bien accompli et donc de la pénitence. Je sais que vous le savez, mais votre commentaire aurait gagné à le dire ici, car c'est cette création de l'âme par la pénitence qui est la véritable révélation.


11sep14 158C64
Le Livre, seconde partie de La Révélation d’Arès, parle à plusieurs reprises en termes élogieux des frères de Muhammad par opposition aux frères de Moïse ou de Jésus sur qui pèsent la nuit. À titre d’exemple pour les lecteurs de ce blog qui n’ont pas encore lu La Révélation d'Arès :
[Les frères (de Muhammad) sont des droits changeurs,

ils donnent contre fidélité bon change (Rév d'Arès i/6)]
Le Bon pousse la nuit;
Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yëchou (xiii/17)
.
En 1977, le Père ignorait-il qu’une frange de l’Islam, l’écume fondamentaliste de la grande vague des droits changeurs (i/6), pourrait glisser dans l’extrémisme et l’horreur auquel il nous confronte régulièrement depuis quelques décennies sans que sa majorité silencieuse ne se donnent les moyens de clamer que l’Islam, le vrai, ce n’est pas cela du tout ?
Je souligne cela, car La Révélation d’Arès me semble ménager nos frères de l’Islam plus qu’elle ne le fait à l’égard de ceux du Judaïsme ou de la chrétienté, cela même si le roi (qui) tient la barbe de Mouhamad comme il tient celle de Moché et Yëchou (Rév d'Arès xiii/21).
Ce ménagement présage-t-il que cette majorité silencieuse de l’Islam — que j’invite chaque fois que je la croise dans ma mission, à se redresser (Rév d’Arès 1/1) au même titre que les juifs ou les chrétiens qu’ils pointent souvent du doigt pour faire savoir et connaître partout autour d’eux ce qu’est véritablement l’Islam — aura la capacité à faire bon usage des travaux de notre frère du Moyen-Orient ? L’avenir, et le rôle que l’homme peut y jouer, est le pensum autour duquel tourne et tourne la pensée du frère de tous les hommes que je m’efforce d’être chaque jour un peu plus. Le Message du Père est simple mais l’homme reste un organisme complexe, devenu hyper-méga-compliqué par l’effet de générations pécheresses succédant aux générations pécheresses. Notre mission consiste notamment à lui permettre d’envisager par lui-même cette simplicité comme voie de sagesse. Une mission aussi urgente qu’exaltante.
Oui, il y a urgence ! Vos réponses lumineuses de Messager fort (26/7), et les nombreux commentaires déjà publiés ici éclairent ma réflexion. Ils nous permettent de gagner un temps (Rév d’Arès 12/6) précieux. Merci encore !
Dans l’immédiat, comment "présenter le Coran comme une Parole de Dieu tout aussi mal interprétée que la Bible, car la Bible a été le motif invoqué par les Croisés, les Inquisiteurs, etc. qui ne valaient pas mieux que les Islamistes criminels aujourd'hui" (réponse au commentaire 158C6). Voici ce que personnellement, je réponds régulièrement, non sans m’inspirer de certains conseils que vous avez pu donner par le passé :
Le problème de la Parole de Dieu et de son interprétation erronée a de multiples causes, à commencer par les inévitables déformation de la tradition orale. Comment aujourd’hui lire et comprendre cette Parole ? Voilà ce que je réponds parfois à des musulmans, comme à d’autres d’ailleurs, lorsque le sujet aborde le terrain de la Parole :
L’homme est libre [Rév d'Arès 10/10] et Dieu n’a jamais remis en cause cette liberté. Si vous lisez la Parole en vous souvenant toujours de cela, vous en corrigerez de vous-même certains passages. Vous comprendrez par exemple que ce qui fut interprété comme des ordres définitifs (négation de la liberté) ne pouvaient être que des suggestions parfois vigoureuse, mais seulement des suggestions.
Tout ce qui sort du cadre de la liberté doit être lu et interprété avec prudence.
Dieu est amour et il ne peut souhaiter le malheur de l’homme, décréter qu’il va, même à titre pédagogique, le faire passer par ses souffrances parfois atroces pour qu’il expie ses péchés, pour faire le tri entre les bons et les mauvais, etc.
De même que pour la liberté, tout ce qui sort du cadre de l’amour dans la Parole doit être lu et interprété avec prudence.
Si vous lisez la Parole en n’oubliant pas ces deux points — liberté de l’homme et amour du Père — vous pourrez de vous-mêmes retrouver une grande part de cette Vérité qui y est parfois profondément enfouie.
Je ne sais pas si c’est une bonne façon de faire, mais vous saurez me suggérer quelque amélioration à cette façon de présenter le sujet.
Jeff P. d'Île de France


Réponse :
Merci pour ce commentaire qui évoque l'estime que le Père porte à nos frères de l'Islam plus grande que l'estime qu'il porte à nos frères du Judaïsme et du Christianisme.
Mais pourquoi parlez-vous d'Islam et de droits changeurs dans votre question : "Le Père ignorait-il qu’une frange de l’Islam, l’écume fondamen­taliste de la grande vague des droits changeurs (Rév d'Arès i/6), pourrait glisser dans l’extrémisme et l’horreur..?" Les assassins et les cruels tortionnaires de l'État Islamique ne sont plus,des droits changeurs, ils ne sont pas ou ne sont plus l'Islam.
Votre question est opportune (je reviens sur l'opportunité à la fin de ma réponse), mais inutile, parce que vous savez comme moi, frère Jeff, que le Père n'a jamais ignoré qu'Adam pouvait tomber dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-10), car en faisant libre (10/10) sa créature humaine, le Père courait consciemment un risque, qu'il continue d'ailleurs de courir.
Chacun de nous peut faire le bien puis un beau jour faire le mal et devenir la négation de l'homme bon qu'il fut hier, avant-hier ou à une certaine période de sa vie, mais alors il ne mérite plus d'être appelé juif, chrétien ou musulman sauf par métaphore ou catachrèse.
On peut appeler chrétien et même admirable chrétien le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise, mais peut-on appeler chrétiens le pape Alxandre VI Borgia qui faisait scier vivants à la scie passe-partout les contestataires ou le pape Paul IV Caraffa qui offrait à dîner au duc d'Albe qui venait de canonner, massacrer et piller la population des états papaux et même offrit la Rose d'Or à la duchesse d'Albe ? Bien sûr que non ! On ne peut appeler davantage membres de l'Islam et musulmans
les criminels de l'État Islamique.
Toutefois, votre commentaire est opportun, parce qu'il a un mérite, celui de provoquer en moi une prise de conscience, de me faire méditer sur l'opportunité de changer de vocabulaire. Ne me faudrait-il pas que j'appelle désormais pseudo-Islam et faux musulmans les assassins au service du faux calife Abou-Bakr al-Baghdadi ?


11sep14 158C65 
J'ai été ému d'apprendre que le travail de notre frère musulman sur le Coran était bien avancé et qu'il était à ce point prometteur spirituellement parlant.
Je connais un peu la communauté musulmane pour l'avoir approchée le temps de la réalisation d'un film documentaire et je mesure la difficulté de communiquer au monde le travail de ce frère.
Je me suis replongé dans ces problématiques pour nourrir ma réflexion, mais je dois avouer que je me sens bien faible par rapport à la complexité et l'enjeu de la situation.
La masse musulmane m'apparait majoritairement conservatrice, voire réactionnaire, sur le plan religieux et il me semble très difficile de l'engager dans la voie d'une réflexion sur ses propres fondements. Cela n’empêche pas une certaine beauté et force spirituelle de percer chez certains musulmans de grande foi épris de piété et de bonté. Mais ce conservatisme est un frein à toute évolution collective d'envergure.
En Islam, le Coran (et par extension tout ce qui a trait à la religion) est considéré comme quelque chose de sacré pour ne pas dire d'intouchable au point que toute parole ou propos qui ne va pas dans le sens de la doxa est automatiquement qualifié de suspect et peut promptement soulever les plus vives réactions.
Bien qu'il n'y ait pas d'autorité centrale en Islam sunnite ni de hiérarchie ecclésiale (à l'instar de celle du Pape et de l’Église Catholique qui fixent le dogme), il y a quelque chose comme une posture, un statut de celui qui est reconnu comme "autorisé à parler" et émettre un avis sur les questions de "religion", auquel ne peut pas prétendre le tout-venant.
Notre frère que vous décrivez comme "un savant" a très certainement acquis cette reconnaissance auprès de ses pairs. J'ai aussi compris qu'il n'intervenait pas directement sur le Coran mais sur l'interprétation que l'on pouvait faire de certains passages restés ambigus et considérés comme tels par les érudits. C'est donc dans les failles que l'histoire de l'interprétation a laissées qu'il s'est engagé et qu'il travaille et cela me semble sage, compte tenu de l'état de réceptivité actuelle du monde musulman. Il se donne ainsi toutes les chances d'être entendu.
Malgré cela, j'imagine sans mal que la parution de son travail provoquera bien des remous. Car en redonnant au Coran sa Lumière et sa dynamique créatrice (comme vous le suggerez), il promet de remettre en question un grand nombre d'interprétations et d'habitudes établies, voire même de retourner le socle sur lequel toutes ces interprétations et habitudes reposent. Quand on voit à quel point l'Islam est devenu par endroits dogmatique, terre-à-terre et vétilleux, on imagine sans peine les bouleversements que sont susceptibles de provoquer un retour du fond universel. Assurément, il vous faudra comme vous le dites, vous armer de patience, de prudence et de beaucoup de courage pour mener cette entreprise à son terme et je vous souhaite de réussir.
Ceux qui vous opposent que l'Islam est trop divers pour pouvoir évoluer dans une même direction ou que le travail de réflexion et d'écriture d'un homme seul ne représente pas grand chose face à la masse musulmane et au poids de son histoire, sous-estiment je crois la force d'un véritable travail sur les fondements autant que l'aspiration profonde de l'homme pour le Bien simple et vrai. Je les invite à méditer pour l'exemple l'impact qu'ont eu en Occident les travaux de Calvin et Luther au 16ème siècle, qui procédaient d'un même besoin de simplification et de retour aux sources, alors qu'ils ne s'appuyaient que sur leur seule pensée et qu'ils avaient contre eux une Église au faîte de sa puissance !
Notre frère à l'inverse s'appuie sur La Révélation d'Arès qui vient de Dieu Lui-même et sur votre enseignement de juste prophète. De plus il peut compter sur votre relecture attentive et votre soutien. C'est considérable !
On peut vraiment espérer que ce travail soit mené jusqu'au bout avec le soucis du Vrai. Ce que ne purent hélas accomplir Luther et Calvin et les protestants à leur suite car même s'ils ont délaissé leurs couronnes et leurs trônes, ils ont gardé leurs docteurs pour faire de la Parole d'autres lois, qui ne valent pas mieux que celles des princes (Rév d'Arès 3/5). Le protes­tantisme a quand même marqué une étape importante en Occident, mais au prix de terribles persécutions, en France en particulier, qui ont dégénéré en guerres de religion et ont laissé des plaies profondes dans les cœurs et les mémoires.
Je lis en filigrane dans vos réponses aux commentaires précédents que vous avez conscience de ces écueils, et ce, d'autant que les populations musulmanes sont aujourd'hui sujettes à de fortes instrumentalisations politiques et religieuses (voir le commentaire 158C24). Or la mission des Pèlerins d'Arès est d'apporter la Parole dans la paix (Rév d'Arès 15/5, 36/17, XXII/21) pour qu'elle soit enfin entendue et accomplie (28/14). La tâche s'annonce donc vraiment difficile.
Cela étant dit, elle s'inscrit dans un profond mouvement de recherche et de besoin de renouveau et elle trouvera, j'en suis sûr, des solides appuis le moment venu.
D'une conférence donnée par Mohammed Arkoun vers 2008 (intellectuel français d'origine kabyle, aujourd'hui décédé), j'ai retenu que la pensée en Islam a évolué non sans mal jusqu'au 9ème-10ème siècle (de l'ère chrétienne) et qu'elle s'est peu à peu essoufflée et sclérosé sous la pression conjuguée des pouvoirs et du poids de ses propres débats contradictoires. Elle a été stoppée net en 1258 lorsque Bagdad, capitale du Califat des Abbassides qui gouvernait le monde musulman depuis 750, fut mise à sac et détruite par les armées mongoles. Ensuite l'empire Ottoman qui lui succéda prit la relève politique et militaire du monde musulman, mais pas la relève intellectuelle. La pensée en Islam s'est figée jusqu'à perdre toute force motrice et toute envergure et a sommeillé pendant plusieurs siècles.
C'est paradoxalement le contact avec l'Occident colonisateur (aux 18ème, 19ème et surtout 20ème siècles) qui aurait relancé le besoin de recherche et de pensée en Islam, dans un double mouvement de fascination et de répulsion pour la modernité occidentale et ses idées. Ont vu le jour une recherche d'adaptation de l'islam à la modernité et ses idées d'une part, et la recherche d'une autonomie par rapport à celle-ci, fondée sur "un retour aux sources" d'autre part. Une évolution qui s'est poursuivie jusqu'à aujourd’hui et dont les approches scientifiques du texte coranique comme les fondamentalismes ou les intégrismes sont des avatars.
De nos jours, ce sont les universités anglo-saxonnes (américaines surtout) qui abritent les foyers de réflexion les plus riches autours du Coran parce que c'est là que les élites musulmanes instruites ont trouvé la paix, les moyens et la liberté de penser nécessaires pour faire avancer leurs recherches (historiques, sémantiques, philologiques, etc.).
Néanmoins, toujours d'après Mohammed Arkoun, "l'Islam attend encore son Spinoza". Je l'entend encore prononcer cette phrase. Il se voyait je pense, comme quelqu'un qui préparait son avènement dont il pressentait la venue.
Spinoza a été l'un des premiers en Occident à établir le principe de séparation du politique et du religieux (d'où devait sortir plus tard le principe de laïcité) et à ouvrir les portes de la modernité à la pensée.
Je n'ignore pas que cette modernité a aussi produit le rationalisme et l'athéisme (que je vois comme un état de crise de cette même modernité et dont nous ne sommes pas encore sortis). Mais elle a aussi fait émerger les notions de conscience et de liberté individuelles, d'individu maitre et créateur de son destin, que La Révélation d'Arès reprendra et poussera aux limites de ce que l'humain peut en saisir, en rappelant que la vocation de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1/26), n'est pas d'être le pantin ou le sujet de Dieu ou de n'importe quel pouvoir ou déterminisme, mais il est de mettre ses pas dans les Pas de Dieu, pour être fait un Dieu (Révélation d'Arès 2/13, 32/5). Et ce librement (Révélation d'Arès 19/2).
Je ne veux pas m'étendre sur tout ce qu'il y aurait à revoir dans la pensée musulmane aujourd'hui, mais en lisant cette entrée je me suis dit que le travail de notre frère pourrait peut-être permettre cette refonte, attendue et recherchée, de la pensée en Islam, pour qu'enfin puissent jaillir les richesse et puissance (Révélation d'Arès 2/9) spirituelles attendues.
Car il y a urgence. Quand je vois les exactions que commettent à la face du monde, des islamistes fanatiques en Syrie, en Irak, en Afrique et ailleurs, je me dis que loin de s'affirmer et de gagner en force (comme certains le voient et le scandent), l'Islam travaille à s'affaiblir. Car qui peut décemment se réjouir de tels actes barbares ? Quel cœur simple peut rester insensible à l'horreur fut-elle pratiquée sur le corps d'un supposé "ennemi" ? Je me demande même jusqu'où ces fanatiques ne contribuent pas à engendrer en iIslam le scandale qui tue le Père dans les cœurs (Révélation d'Arès 28/19), comme naguère l'Inquisition au sein de la Chrétienté.
Les guerres contre l'URSS et aujourd'hui l'Amérique ont pu donner l'occasion aux musulmans d'affirmer et d'assouvir en partie leur volonté de revanche sur cet Occident honni qui les a colonisés, humiliés, spoliés ces deux derniers siècles, les poussant a revendiquer plus fortement encore leur attachement à une religion qu'ils imaginent être le socle de leur identité. Mais le recours à la barbarie et au terrorisme d'une part, et la propagation d'un formalisme et d'un rigorisme religieux intransigeant d'autre part, ont je crois, semé le trouble dans le cœur des croyants simples qui constituent la majorité des populations musulmanes. Ajoutez à cela la débâcle des pays qui ont connu "le printemps arabe" et vous avez en germe les ferments d'une terrible désillusion collective.
En juin dernier, je me suis entretenu avec un jeune musulman pieux et pacifique, à la mission. Il m'a confié qu'il y a 10 ans les mosquées de sa ville située en banlieue nord de Paris, ne désemplissaient pas et que se revendiquer musulman vous valait les honneurs de votre entourage. Aujourd'hui, quand il bat le rappel pour la prière dans les rues de son quartier, les gens changent de trottoir. Lassitude ? Doutes ? Méfiance ? La perte de la foi en islam est un sujet tabou, un impensable voire même un impensé. Mais je ne serai pas étonné de la voir surgir ici et là. Et l'Islam dont l'une des forces est le nombre et le lien direct entre Dieu et l'homme, pourrait bien se réveiller demain avec une crise sans précédent dans son histoire.
Face à une telle perspective, je me demande pourquoi si peu d'autorités religieuses et intellectuelles musulmanes ne dénoncent pas clairement le terrorisme et la violence barbares, entretenant par là une grande confusion dans les esprits et les cœurs. Manquent-ils de force ? De courage ? De conviction ? D'intelligence ? Ou simplement de cette Lumière qui leur permettrait de voir clair et de s'évader des pièges de la culture et de l'histoire ?
Puisse le travail de ce frère musulman apporter cette clarté qui manque tant à l'Islam aujourd'hui.
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Ceci est plus qu'un commentaire, frère Éric. C'est un très bel essai, que j'encourage tout le monde à lire.
Je vois que nous avançons en comptant parmi nous des frères éclairés et sages comme vous. Merci.
Les hommes sont tellement attachés à leurs convenances politiques, religieuses, etc., que nous avons tous parfaitement conscience de la difficulté de changer le cours de leurs perspectives métaphysiques, spirituelles, et vous le dites d'une très belle et juste façon.
Nous constatons cette difficulté tous les jours dans notre mission. Vous me faites penser à Henri de Montherland écrivant dans ses carnets: "Les gens du monde disent: "Ça ne se fait pas." Les gens du peuple disent: "Oh! ben alors!" Mais ici et là le pouvoir des convenances est le même et pour rien. Faust : "Les hommes se transmttent leurs lois comme une maladie contagieuse." Les lois et les convenances !"


14sep14 158C66 
En Allemagne il existe une police de la Sharia [Loi Islamique] qui circule dans la rue. Ce sont des salafistes stricts avec un gilet orange qui rappellent aux Musulmans qu'ils croisent les strictes règles de la vie musulmane: Interdiction de boire d'alcool, de jouer, de circuler sans voile (pour les femmes), de manquer la prière, ne ne rien manger qui ne soit hallal, etc. Je vous joins une photo :

Sharian Police

On ne les rencontre pas partout, mais dans certaines villes allemandes.
Je pense que cela va venir en France aussi.
Puisqu'ils ne s'adressent qu'aux Musulmans et qu'ils ne s'attribuent aucun pouvoir de contrainte, il n'y a aucune raison pour qu'ils soient interdits. Ce sont  des propagandistes de l'Islam Salafiste et de la Sharia comme vos Pèlerins d'Arès sont propagandistes de La Révélation d'Arès. et cela ne va pas contre la loi.
La religion est un ensemble de certitudes indiscutables venues directement d'Allah et que le monde entier devrait partager comme aussi vraies que les montagnes et la mer, qu'on appelle la foi et aucune religion ne peut égaler l'Islam
Ces Musulmans [la Sharian Police] ont tellement de foi qu'ils sont entrés à son service et suivent rigoureusement la loi d'Allah. Tout le monde, pas seulement les Musulmans, devraient les écouter.
Ils savent que beaucoup de Musulmans perdent la foi et il s'efforcent de les ramener dans le droit chemin.
Ibrahim A.de Marseille


Réponse :
Non, aucune police de la foi ne peut exister, dans aucune religion. C'est pour cela que Dieu dit: "La ikraha fid_din" (Pas de contrainte en religion, Le Coran "La Vache" 2/256), parce qu'il ne peut pas exister chez l'homme de "certitude indiscutable" en raison du no man's land ou du voile que le péché a placé entre la pensée et les vérités métaphysiques.
Je suis un homme de foi et la foi occupe toute ma vie, mais je vais vous surprendre. Ne voyez dans ce que je vais vous dire que la stricte expression de mon honnêteté.
Comme prophète qui a rencontré Jésus et Dieu à Arès — ces faits sont indiscutables, mais ne le sont que pour moi seul — je ne devrais avoir que ce que vous appelez des "certitudes indiscutable". Or, je veux sans cesse oublier ma position de témoin et de prophète pour partager la foi de mes frères et sœurs et toujours mieux les comprendre, et oubliant l'unique témoin de Dieu que je suis, je n'ai plus de "certitude indiscutable", j'ai comme eux une vision (je reviens sur ce mot).
Si je ne suis pas le seul à qui Dieu s'est adressé à notre époque, ainsi que certains me l'affirment, je suis le seul à être monté sur Son Parvis (Rév d'Arès 2/16) et à avoir édité un Appel du Créateur de la dimension et de la force excep­tionnelles et je prétend inégalées de La Révélation d'Arès, mais je me mets dans la peau de tout homme qui croit dans la Bible, dans le Coran, dans La Révélation d'Arès, qui ne peut pas tirer de ces Écritures des "certitudes indiscutables", comme vous dites, mais seulement une vision, une vision de ce qui n'est pas visible à l'œil, de ce qu'il l'attend après la mort, de ce qui peut faire le bonheur du monde, de ce qu'il doit faire ou ne pas faire, etc.
S'il y avait des "certitudes indiscutables" il n'y aurait qu'une seule religion au monde. Or, il y en a beaucoup, parce que, justement, il n'y a pas de "certitudes indiscutables." De là la possibilité de conversion, de trouver la foi, de changer de foi, de perdre la foi.
Perdre la foi, c'est perdre sa vision de l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26) cachée au fond de soi, d'une notion du Bien et d'un avenir hypothétique, ce n'est pas perdre une certitude indiscutable, qui n'existe pas.
Perdre sa vision de ce qu'on est et de ce qu'on peut attendre de l'avenir, c'est une très vieille question philosophique.
Depuis toujours, la philosophie aide à installer ou à combattre toutes les visions que nous pouvons avoir, mais elle le fait en vain, sans résultat définitif, simplement parce que notre approche du vrai et des espérances est sensitive, subjective et fausse toujours plus ou moins les signes de la réalité. Nous devons toujours traiter la réalité, quand elle est invisible et abstraite, par des biais. Les reproches que le Créateur fait à sa créature humaine par le biais de Paroles, adaptées à leurs époques, donc d'apparence variable, ne viennent pas pour le plaisir de reprocher, ils cherchent à mettre l'homme en phase avec la vérité et notamment la vérité sur lui-même.
De ce fait, avoir une vision est avoir une vérité en suspens. Voilà pourquoi je disais dans mon prologue de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" qu'aucune Vérité absolue n'est accessible aux homme de nos générations. Il nous reste donc la foi et avoir la foi est croire en l'improuvable. Cet improuvable n'est pas inopérant, le Père le sait et c'est pourquoi il nous envoie au devant des hommes pour les appeler à la pénitence. Notre réalité psychique, intellectuelle et affective est un tissu assez solide pour envelopper notre mission, notre vision qu'il nous faut transmettre.
Il y a cependant toujours la possibilité d'une mise en doute, parce que la foi, même dans l'Islam, n'a pas de réalité indiscutable, comme vous dites. C'est ce que les métaphysiciens appellent le scepticisme ontologique, parce que nous ne sortons jamais, dans le domaine de la foi, d'un pur jeu d'apparences. Même le pur rationalisme ne saurait être une base de vie, comme nous le dit la science quantique, dont j'ai parlé dans une de mes réponse dans ce blog (je ne sais plus où) et le mot fameux de Pyrrhon, philosophe qui avait suivi les armées d'Alexandre le Grand dans leurs conquêtes, est toujours: d'actualité : "Partout l'apparence s'impose."
Voilà bien des raison pour lesquelles cette Sharia Police est illusoire — sauf pour elle-même, bien sûr — et pourquoi la rigueur absolue jusqu'à la cruauté de l'État Islamique en Syrie-Irak est une tragique aberration. Cette religion excessive se détruit en s'affirmant ; elle ne saurait durer en sein même de l'Islam et je ne suis pas sûr, de ce fait, que le décision de Barack Obama de la détruire par son aviation soit la seule solution pour la faire disparaître. La meilleure solution est de laisser faire la nature des choses.
Toutes les constructions religieuses sont des artifices, toutes ont leur temps puis diaparaissent. Tous les dogmes sont voués à la dissolution. Une religion et un dogme ne peuvent disparaître qu'en permettant à d'autres religions et dogmes d'apparaître et c'est le cycle malheureux, dramatique, de ce qui se passe sur terre et c'est bien pourquoi le Père n'en veut plus. Il ne veut plus de religion, plus de dogme. Il ne veut que le Bien et la pénitence qui y conduit.


14sep14 158C67
J'ai découvert par hasard La Révélation d'Ares. Les événements de la vie m'ont amené, par hasard là aussi, à ne pouvoir faire autrement que reconnaitre l'existence de Dieu (je suis née de père profondément athée ou plus exactement anti-religieux). Je ne vous raconterais pas là mon parcours mais il a débuté il y a trés longtemps, on pourra dire que ne connaissant l'existence possible du "mal" et ayant toujours eu foi en l'humain (la foi en Dieu m'ayant été "interdite"), mon parcours de vie fut semé d'embuches et d'incomprehensions.
Cependant, et malgré mon vécu, jamais je n'ai eu ni la haine, ni la colère ; le mensonge est pour moi comme une sorte d'impossibilité et je disais en riant que je souffrais d'empathite aiguë !
Mais mon parcours n'est pas l'objet de ce mail.
Simplement, au fil des hasards, j'ai acheté les livres d'Annick de Souzenelle sur la symbolique du corps et aprés avoir lu La Révélation d'Ares, il m'a semblé utile de vous signaler le sublime travail de cette femme qui ouvre la voix à ce que je pense être notre part de Vrai [Rév d'Arès xxxiv/1-4].
Je ne suis pas mystique, j'ai conscience de ce que je suis, et j'ai toujours fais le choix de garder ma liberté.
Il y a quelques temps, j'avais l'impression qu'il me fallait vous dire quelque chose. J'ai trouvé par hasard le contact de Monsieur P. à Lorient et je lui ai transmis pour vous mon histoire. Le hasard, encore lui, m'a fait rencontrer un ami de mon fils aîné qui voulait absolument me donner un livre, sans me dire lequel, eut égard à la discussion informelle que nous avions eue ensemble... Ce livre était La Révélation d'Arès, que j'avais envisagé il y quelques mois de me procurer.
A la lecture, j'ai senti votre culture religieuse même si vous vous êtes, comme vous dites, "déculturé". J'ai rencontré la mère de ce jeune homme qui est dans votre parole (ou plutot celle de Dieu!) et elle m'a confirmé votre passé d'orthodoxe. Est-ce un hasard  que Mme De Souzenelle ait choisi finalement la religion orthodoxe ? Je ris à cette idée, car depuis ma jeunesse on m'a souvent dit : "Eh bien toi, tu n'es pas orthodoxe !"
Dieu est Amour mais il est aussi Humour ! J'aime jouer avec les mots depuis que j'ai 8 ans... J'en ai 45.
Voilà. Je vous laisse libre de faire ce que vous voulez de ce possible lien avec Mme de Souzenelle, que peut être vous connaissez dejà ? Comme Socrate, j'ai toujours considéré ne rien savoir, mais je pense que tout est possible, comme rien ne l'est d'ailleurs... Les deux n'étant pas opposé comme le bien n'étant pas opposé au mal d'aprés moi. Seul compte pour nous la liberté d'être, à l'interieur et à l'exterieur.
Sur mon chemin, j'ai croisé aussi Maître Eckart qui m'a aidé au détachement, aidé à être capable de tout abandonner.
Merci pour votre écoute et que votre chemin, comme nous tous, continue de s'enrichir...
Christèle G. (de Bretagne ?)


Réponse :
Oui, j'ai approché — dire je connais serait malhonnête — Annick de Souzenelle, que j'ai écoutée au temps où j'étais clerc de l'Église Orthodoxe. Elle était venue faire un conférence à l'Institut st-Denis et je l'ai revue aux offices. Elle est plus âgée que moi (92 ans je crois et je n'ai que 85 ans). J'ai toujours eu beaucoup d'estime pour l'œuvre d'Annick de Souzenelle.
Et bien sûr je connais Maître Eckhart, qui, me dites vous, vous a appris le "détachement". Ce fut une âme supérieure, un croyant de dépassement, ce qui du reste lui valut bien des problèmes dans l'Église qu'il servait, mais quelle pensée libre !
Cette liberté, le fait d'être libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, celle à laquelle appelle le Père par La Révélation d'Arès, que vous connaissez.
Le Message d'Arès, celui que j'ai reçu surnaturellement en 1974 de la bouche même du ressuscité puis de la Voix du Père en 1977, semble un peu méandreux en première approche, parce que le Créateur, dans son amour de la créature, a fait quelques entrechats pour suivre le confus et agité cerveau de l'enfant humain, mais en fait il est très simple. Le voici :
Homme, tu as cru que le mal serait vaincu par la religion, la politique, la loi, les tribunaux, la police, la morale, etc., mais le mal est toujours là, tout simplement parce que le mal ne sera vaincu que dans ton cœur. Sois pénitent, c.-à-d. sois bon! Aime! Pardonne! Fais la paix! Parle avec intelligence du cœur pour compenser ce merveilleux outil qu'est l'intelligence intellectuelle, hélas calamiteuse si elle domine, et sois libre de tous préjugés. Tu feras ton salut et prépareras le salut du monde. Comme l'amour se partage ou n'existe pas: Moissonne les hommes bons et peu à peu un petit reste de Bien se formera et tout changera en bien.
C'est, en somme, le Sermon sur la Montagne qui n'a jamais été appliqué à l'échelle sociétale.
Autrement dit, le christianisme n'a pas commencé. Il faudrait quand même s'y mettre.
Le Père a besoin d'ouvriers ! Si vous êtes vaillante pour cette tâche apostolique, rejoignez-nous, sœur Christèle.


14sep14 158C68
Je voudrait intervenir sur la thématique du moment,  Sourate 8/7 "Le Butin" (Al-Anfal). Je traduis :
Allah vous avait promis une des caravanes comme butin mais vous avez choisi celle qui n'était pas armée qui sera votre lot,  Allah voulait faire triompher la vérité avec sa parole et briser le joug des  incroyants.
Ce verset voulait dire qu'à ce moment-là l'armée musulmanne n'avait pas compris que ce combat imposé était engagé pour élever la parole d'Allah sur le mensonge et la mécréance de l'époque.
Qu'en est-il aujourd'hui ? On n'aime pas les dictateurs, on veut instaurer des démocraties, mais avec quelles personnes ? On fait des révolutions, on promets la liberté, l'indépendance, suivies par des terribles acharnements meurtriers et des exécutions barbares (vengeance sans fin), ensuite un trés grand silence.
Où est cette liberté ? Où est cette indépendance ? Mais tout cela n'a jamais existé, ce ne sont que des slogans et de la propagande. Pauvre peuple. Youcef du Sud de la France.
 وَ إد يعِد كم آله إ حْد ى ا لطا ءفتين آ نها لكمْ وَ تَوَ د و نَ آن غير ذاث آشو كةِ تَكن لكم و يرِيد  آلهآن آله آن يحقَ آلحَقَ بكلمتهِ و يقطع دا برَ آل كفِرِين.
Youyou le Patient


Réponse :
Merci Youyou pour ce commentaire..


14sep14 158C69 
Vous dites dans votre réponse à Jeff [158C64]: "Toutefois, votre commentaire est opportun, parce qu'il a un mérite, celui de provoquer en moi une prise de conscience, de me faire méditer sur l'opportunité de changer de vocabulaire. Ne me faudrait-il pas que j'appelle désormais pseudo-Islam et faux musulmans les assassins du faux calife Abou-Bakr al-Baghdadi ?"
Effectivement dans la mission de notre semaine qui s’est terminée hier j’ai pu constater ce fait clairement.
J’ai été à plusieurs reprises face à des Musulmans et il fut très important de marquer dans mes propos que nous (Pèlerins d’Ares) faisions bien la différence entre ces hommes extrémistes, qui se réclament du Coran, et ces hommes en face de moi.
Il nous faut comme détricoter cette image très négative que supporte tout musulman simple croyant, s’appliquant à une intégrité de vie dans son quotidien, les rassurer.
Aussi, dans la rue, il nous faut leur prouver qu’on fait bien la différence en citant l’histoire qui a vu émerger deci delà et de tous bords des extrémistes-assassins, croyants ou incroyants (le communisme et leur goulag  par exemple), lors des croisades, (pour ne citer que ceux qui viennent directement à l’esprit) et qui ne sont en fait plus ni des chrétiens, ni des communistes, ni des musulmans.
Par ailleurs, il me semble que beaucoup de Musulmans se rapprochent de nous au niveau de notre spécificité, qui est de faire le Bien avant toute pratique, ou qui est que le Bien est la pratique même." Nous en rencontrons de plus en plus qui s’éloignent de leur foi traditionnelle.
Mais l’amalgame est vite fait si l’on dit "musulman" avec juste un qualificatif qui les différencie, et certains courants politiques et des individus peu scrupuleux s’en servent déjà et s’en serviront encore d’avantage, alors que ces extrémistes-assassins ne sont tout simplement pas des musulmans, ne sont pas des "soumis à Dieu le Clément et Miséricordieux".
Et merci pour cette entrée et le travail que vous faites pour faire du Coran un "Livre pour tous", si je peux dire, puisqu'il sera présenté à la Lumière de La Révélation d’Ares.
Et aussi merci aux commentaires qui amènent de l'eau à notre sujet. Que Dieu vous Garde !
Christine J. M.d'Île de France


Réponse :
Je suis très heureux de ce que votre commentaire dit, que vous rencontrez "beaucoup de Musulmans qui se rapprochent de nous au niveau de notre spécificité, qui est de faire le Bien."
Il y a du changement dans l'air et c'est justement la dynamique qu'enchenche La Révélation d'Arès : Changer : changer de vie (30/11), changer le monde (28/7)
Certes, celui qui pianote ne se change pas en Mozart, mais il change son répertoire et il joue mieux. La nature même de l'homme c'est sa capacité à changer, ce que ne peuvent pas faire les animaux et moins encore les plantes et les minéraux. Ceux qui nous comparent à des animaux ne regardent vraiment pas les hommes d'assez près, et c'est cette capacité à changer typiquement humaine que Dieu a le Génie d'utiliser pour nous sauver. Il ne nous dit pas: Croyez ! Il dit : Changez!
Et beaucoup de nos frères musulmans comprennent que c'est la bonne dynamique.
Il ne s'agit pas de dogme, mais de réalisation, de re-naissance en ajoutant une âme à vos chair et esprit.
L'apothéose de grain de sénevé (grain de moutarde Matthieu 13/31-32) n'est pas d'être un magnifique grain de sénevé, mais de devenir un arbre qui peut atteindre trois mètres, dans les branches duquel s'abriteront les oiseaux du ciel.
Alléluia !


16sep14 158C70 
Merci à Éric D. ( 158C65) pour la justesse de son commentaire, dans lequel il écrit : "La perte de la foi en islam est un sujet tabou, un impensable voire même un impensé. Mais je ne serai pas étonné de le voir surgir ici et là."
Eh bien ! mon frère Éric, cet impensé a surgi, en tout cas en Tunisie et à ma grande stupéfaction.
Oui, c'était un impensé.
Pour un Tunisien, disons un Tunisien lambda, d'avant la révolution, Dieu était une évidence et le prophète Mohammad était comme un membre de sa famille. Toute fête privée chez les riches comme chez les pauvres se terminait par un chant dédié au prophète, le même chant, semble-t-il, par lequel les Médinois convertis l'accueillirent lors de l'hégire* : "La pleine lune s'est levée sur nous... La gratitude est un devoir pour nous... Bienvenu ô meilleur des Rappeleurs. Par Dieu, ô Mohammad, tu es la clef des cœurs..."
L'athéisme est apparu en Tunisie.
L'athéisme est un petit rapace qui n'a pas encore déployé ses ailes dans le ciel musulman tunisien toujours occupé pour l'instant par sa mère le rapace de l'obscurantisme et de l'intégrisme. Ce rapace mère a des repré­sentants dans presque toutes les familles, rendant l'air irrespirable pour les non-voilées, les non-priants les non-jeûnants; etc.
Mouhammad Arkoun, cité dans le même commentaire, lors de ses cours sur "L'imaginaire dans les sourates apocalyptiques du Coran", auxquels j'ai assisté en 1989 à Paris, répétait sans cesse, comme un leitmotiv : "On ne peut comprendre le Coran que par le Coran lui-même." La Révélation d'Arès le dit autrement: Mon souffle rafraîchit les intelligences (10/12).
Mohammad Arkoun — paix à lui, je ne savais pas qu'il était décédé — avait un fascination pour certaines sourates notamment la sourate 55 "Le Trés Miséricordieux." C'est une sourate éblouissante révélée à Mouhammad dans une langue rythmée d'une grande beauté lingustique. Mohammad Arkoun nous disait, pour l'anecdote, qu'il aurait aimé être là quant Mouhammad, pour la première fois, la récita aux arabes afin de voir l'effet que peut produire une telle beauté notamment sur les poètes qui savaient manier le verbe .
Cette entrée 158 est nécessaire.
Merci à vous, frère Michel, ainsi qu'a tous les commentateurs.
Algia C. de Loire Atlantique

* Note du blogueur : On appelle "l'hégire" (arabe هجرة [higrah] signifiant exil, rupture, séparation, émigration) la fuite en l'année 622 de Muhammad, d'Abou Bakr et de leurs compagnons de La Mecque vers Yatreb (ou Yathrib Rév d'Arès 2/9), qui s'appelle aujourd'hui Médine, en Arabie.
Cet événement créa une rupture fondamentale avec la société traditionelle arabe. Ce fut la rupture d'un modèle sociétal fondé sur les liens du sang (clans, tribus) vers un modèle sociétal fondé sur la foi. Dans ce nouveau modèle de société tous les humains sont depuis lors censés être "frères" et il n'y est plus, en principe, permis de laisser à l'abandon le démuni ou le faible, comme cela avait été le cas auparavant. On sait que c'est loin d'être le cas chez les Musulmans dans la réalité, et l'on peut dire la même chose chez les Chrétiens.
Après l'hégire les clans puissants de La Mecque allaient tout faire pour éliminer cette nouvelle proposition de société sur laquelle ils perdaient leurs pouvoirs ; d'où les guerres entre les Mecquois et les Musulmans en temps de Muhammad. Rappelons que l'égalité entre les croyants fut proclamée lors de la rédaction de la constitution de Médine, qu'ils soient libres ou esclaves, arabes ou non. Rappelons que dans l'Islam cette constitution ne fut que rarement et localement respectée au cours des siècles qui suivirent, tout comme dans la Chrétienté.
L'hégire est l'événement à partir duquel fonctionne le calendrier musulman, qui démarra au premier jour de l'année lunaire où l'Hégire eut lieu : le 16 juillet 622.


Réponse :
On sait que depuis quarante ans, et de façon plus insistante par périodes (par exemple lors de "L'Œil S'Ouvre" 1988 à Paris), j'ai prêché que le Christianisme n'existait pas et qu'il nous fallait le faire exister.
J'aurais dû étendre mon enseignement à une réalité plus complexe et dire en fait : "Le Christianisme et l'Islam n'existent pas." Votre commentraire nous rappelle que, par exemple, l'Islam n'existe pas en Tunisie, votre patrie d'origine.
Même si "avant la révolution" — vous voulez dire: avant le Printemps Arabe en 2010-2011, je pense — "Dieu était une évidence et le prophète Mohammad était comme un membre de sa famille" pour tout Tunisien, je pense que si l'obscu­rantisme et son corollaire l'athéisme ont pu s'installer en Tunisie, c'est parce que l'Islam était certes plus romantiquement formel auparavant, mais manquait considéralement de Fond. Il n'offrait pas la base spirituelle solide que le peuple de ce pays aurait pu prendre comme souche d'un renouveau lumineux.
Si nous considérons le judaïsme sur lequel repose actuellement l'État d'Israël nous pouvons également dire que le judaïsme n'a pas existé, encore qu'ici la problème soit plus complexe, car le judaïsme d'Israël n'est que celui des couches sociales gouvernantes, que beaucoup de Juifs israëliens ne partagent pas. De plus, les 14 millions de Juifs du monde ne partagent pas les mêmes aspirations théologiques et sociétales. Le judaïsme sur un ensemble de fondements communs est une religion complexe que je qualifierais même d'embrouillée.
C'est assez dire l'énorme travail que nous Pèlerins d'Arès devons commencer pour réunir la famille d'Abraham et, bien sûr, assez dire que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).


17sep14 158C71 
Le 16 septembre 2014, de nombreux responsables musulmans français affichent leur unité dans la condamnation des exactions commises en Irak et en Syrie par l'État islamique, qualifié "d'organisation terroriste", et lancent un appel "aux jeunes Musulmans de France qui seraient tentés d’aller combattre" à leurs côtés :

Nous, responsables musulmans de France, signataires du présent appel :
Nous condamnons fermement les exactions commises par l’organisation « Daesh », connue sous l’appellation « Etat Islamique » (EIL), à l’encontre des civils en Irak et en Syrie parmi les chrétiens, les Yézidis, les kurdes, les turcomans, les musulmans chiites ou sunnites, les humanitaires, les journalistes et les reporters.
Nous considérons que cette organisation, en dépit de son appellation usurpée, n’a rien ni d’Etat ni d’islamique. Ses actions criminelles et barbares, dont les décapitations macabres des deux journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et de l’humanitaire britannique David Haines, d’une cruauté et d’une violence insoutenables, sont en totale contradiction avec les principes élémentaires de la religion musulmane.
Nous saluons la réaction spontanée, responsable et unanime des musulmans de France et de leurs imams qui ont condamné fermement les actes abjects du groupe terroriste « Daesh ».
Nous saluons la position des autorités chrétiennes, qui tout en condamnant les exactions perpétrées contre les chrétiens d’Irak et de Syrie, refusent toute instrumentalisation de cette tragédie et soulignent que les musulmans sont également victimes de cette organisation terroriste.
Nous appelons tous les citoyens épris de paix et de justice quelle que soit leur religion ou leur conviction à afficher, aujourd’hui plus que jamais, leur unité face au terrorisme et à la barbarie et à œuvrer sans relâche pour que le dialogue et la solidarité entre eux puissent faire barrage aux adeptes de la prétendue « guerre des civilisations ».
Nous réitérons notre appel aux jeunes musulmans de France qui seraient tentés d’aller combattre aux côtés de ces terroristes, de prendre conscience de l'ampleur de la gravité des crimes dont ils pourraient se rendre complices, ainsi que de la lourde responsabilité, devant Dieu et devant l'Humanité, d’une telle complicité.
Face à l’ampleur des crimes commis par « Daesh » et l’importance des moyens matériels dont elle dispose, nous appelons la communauté internationale à diligenter une enquête afin que soient déterminés les responsabilités des soutiens de cette organisation terroriste ainsi que l’origine de ses moyens.
Nous demandons aux Musulmans de France d’apporter leur aide aux exilés, notamment à ceux présents en France, d’élever des prières, tous les vendredis, pour le repos des âmes de toutes les victimes et implorer le Très Miséricordieux afin qu’Il accorde Son Aide et Son Soutien à ceux qui souffrent des actes de cette organisation terroriste.

Signataires
Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), représenté par Ahmet Ogras, président.
Fédération française des associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA), représentée par Cheikh Moussa Touré, président.
Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), représentée par le Recteur Dalil Boubakeur, président.
Foi et Pratique, représentée par Hamadi Hammami.
Grande Mosquée d’Evry-Courcouronnes, représentée par le Recteur Khalil Merroun
Grande Mosquée de Lyon, représentée par le Recteur Kamel Kabtane
Grande Mosquée de Saint-Denis de l’île de la Réunion, représentée par Aslam Timol
Rassemblement des musulmans de France (RMF), représenté par Anouar Kbibech, président.
Union des mosquées de France (UMF), représentée par Mohammed Moussaoui, président
Union des organisations oslamiques de France, représentée par Amar Lasfar, président.

Secrétariat de la Fédération Nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP)


Réponse :
Merci, mes frères de l'Islam, pour cette information que je trouve dans ma boîte freesoulblog.net ce matin.
J'en eus déjà connaissance hier soir.
Je rappelle, mais vous l'avez sûrement remarqué, que mon entrée 158 n'a pas considéré les Musulmans de France comme des alliés ou des sympathisants de l'État Islamique.
Le grand souci, qu'évoque mon entrée 158, n'est pas l'attitude des Musulmans de France.
Le grand souci, qu'évoque mon entrée 158, est l'antithèse entre la compréhension du Coran par de nombreuses organisations de Musulmans comme celles de France que vous citez, et la compréhension du même Coran par les Musulmans de l'État Islamique en Syrie-Irak et par leurs approbateurs ailleurs dans le monde.
Laquelle des deux interprétations est la bonne ? Il est très difficile de le dire preuves à l'appui compte tenu des ambiguïtés et contradictions dans le texte du Coran. Si nous confrontions dans une même salle les docteurs coraniques des deux bords nous entendrions des arguties et des citations opposées avec la même véhémence.
Ajoutons que, dans le cas précis qui nous préoccupe ici, le contraste est caricatural, mais que des antithèses se manifestent ailleurs, y compris en France, de façon heureusement moins dramatique, et que des antithèses apparaissent également et causent un malaise chez n'importe quel Pèlerin d'Arès qui lit le Coran, comme c'est parfois mon cas personnel.
Voilà pourquoi je me réjouis de ce qu'un frère de l'Orient travaille sur un explication des passages obscurs ou ambigus du Coran à la lumière de La Révélation d'Arès.
Notons, toutefois, que les responsables musulmans de France ne semblent pas être parvenus à parler d'une seule voix sur le sujet des chrétiens d'Orient. Tous condamnent certes fermement les "crimes" de l'État islamique (EI), mais l'Union des mosquées de France (UMF) de Mohammed Moussaoui, ancien président du CFCM, que vous citez comme signataire, ne s'est pas jointe à "l'appel de Paris" selon certaines informations, pas plus que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), réputée proche des Frères musulmans, que vous citez également comme signataire. Inversement, le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, souvent critique envers le CFCM, a dans un communiqué enjoint à ses responsables d'aller plus loin en prenant "rapidement l'initiative d'un rassemblement national pour dénoncer toutes les forces obscures qui exploitent l'Islam".

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Signature.


Réponse :
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