Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog

17 décembre 2011 (0124)  
Noël 2011

2011 Xmas
Je souhaite à tous mes frères humains,
bien disposés ou mal disposés envers moi,
un heureux Noël !

À Noël les Pèlerins d'Arès ne fêtent pas la naissance d'un sauveur. Ils fêtent la naissance de tous les sauveurs, des pénitents qui se font une âme et ainsi se sauvent et contribuent à sauver le monde.

De plus, en ces temps de crise qui commence
je souhaite que Noël 2011 fasse prendre conscience des réalités…
des dures réalités hors desquelles la pénitence n'a pas de sens.


La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès n'incitent pas au rêve.
Soljénitsyne disait ; "Quand la vérité commencera de se savoir, tout s'effondrera."
Il parlait de la vérité sur la tyrannie et l'échec économique en URSS, mais ses paroles sont prophétiques au sens large et s'appliquent à la vérité décevante derrière toutes les puissances qui pèsent sur nos destins.
Le roi blanc : la religion, nous faisait croire qu'il nous préparait au salut,.
Le roi noir :
 politique, loi, finance et technologie, nous faisait croire qu'il nous préparait le meilleur monde, mais nous découvrons qu'il n'a pas rendu l'homme meilleur, qu'il n'a pas renoncé à la guerre et qu'il nous a conduit à un endettement énorme.
Or, roi blanc et roi noir même cuisse, dit La Révélation d'Arès (xxxvii/14), qui ainsi confondant deux maux leur oppose implicitement deux biens : bonheur ici bas et Hauteurs Saintes au-delà même salut !

Il nous faut prendre conscience que la foi et la prière seules ne mènent pas au salut et que le matérialisme seul ne construit pas le meilleur monde.
C'est par la pénitence, c'est-à-dire en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en retrouvent l'intelligence spirituelle et en devenant libres de tous préjugés que nous apporterons le vrai bonheur d'abord durable, puis éternel, sur terre.
Quand la société a enterré ses ferveurs idéologiques et commencé à douter de son rêve religieux ou de son rêve matérialiste, il ne lui reste que le scepticisme, le cynisme, le mépris des idéaux, bref, ce froid auquel notre mission fait face dans la rue.

Pourtant, même si le scepticisme, le cynisme, le mépris des idéaux et l'indifférence, qui passent pour rationnels, ne peuvent qu'aggraver la situation,
c'est dans ces conditions apostoliques difficiles que notre mission peut trouver son heure !


Que Noël soit le moment où les Pèlerins d'Arès et tous les hommes de bonne volonté repensent leur mission dans le réalisme, à savoir que ce monde assoira durablement la prospérité matérielle, aussi bien que la justice, le bonheur et le salut, sur les qualités de l'âme et seulement sur elles,
sur la pénitence donc.

copyright 2011
Ajouter un commentaire
Commentaires:

17déc11 124C1
Note du blogueur: Ce commentaire était destiné à l'entrée 123, mais par son sens général il n'est pas inopportun dans d'autres entrées, cette entrée 124 incluse.


Il est périlleux de s’exposer sur l'Internet  comme vous le faites,  avec tout votre  amour pour l’homme .
Pour un mot ou une virgule on vous chicane plus ou moins honnêtement et, surtout pour ceux qui ne vous connaissent pas, vos propos sont projetés sur un fond d’existence qui n’est pas le vôtre !
À ceux, dont je suis, qui ont eu le bonheur de vous connaitre, de le faire savoir par l’exemple et non [mots manquants] comme des enfants indignés ou peinés de voir leur père bien aimé méjugé au risque d’être injustes à notre tour.
Merci pour toutes vos belles réponses aux détracteurs. Nous avons tant à dépasser !
Cet appel  au "nouveau contrat social" {entrée 123]  pour lequel, vous le rappelez, il va y avoir urgence du fait de la despiritualisation grandissante, me semble un peu coincé dans l’espace et dans le temps.
Dans l’espace: entre les champs de toutes les  assimilations et réductions culturelles possibles, comme celle des Rousseauistes (entre autres),

dans le temps: entre notre réalité actuelle et Éden, [qui ne sera] accessible qu’après un long chemin de retour,  construit de choix du Bien constants. Le contrat social ultime de cette société humaine régénérée, d' hommes redevenus des Adam, aura toute forme voulue par eux sous l’architecture de "l’absolu social" de l’amour, à l’image du Créateur, nous avez-vous enseigné.
Mais pour l’heure, nous voyons l’Île Bleue au loin  (Rév d'Arès xiv/13),  nous ne pouvons pas formuler des "solutions sociales" véritablement... absolument aimantes. Le monde pressé voudrait sans doute que l’on mette une pièce dans la pensée du prophète [comme dans une machine à sous] et qu’il nous tombe un bon plan social bien ficelé.
Mais en marchant sur les deux jambes du pèlerin que sont la confiance dans la direction de certitude  spirituelle que vous éclairez en marchant en avant, et la bienveillance non-jugeante envers tous les hommes, même dans notre triste état, nous pouvons incarner par notre pénitence personnelle des changements visibles, exprimant déjà une logique changée dans la considération de notre prochain .
Les circonstances quotidiennes familiales, professionnelles, missionnaires, publiques, etc. ne manquent pas de nous apporter des opportunités d’expériences concrètes où nous comporter différemment des réflexes usuels d’égoismes, d’indifférence voire  de vengeance.
Mais il est bon aussi de pouvoir dire pourquoi et au Nom de quelle espérance on le fait. La société de transition que nous amorcerons je l’espère, est tâtonnante, doit sans aucun doute dire aux hommes des vérités qu’ils n’ont pas envie d’entendre, mais sera à l’aulne de notre force spirituelle et de notre amour pour l'homme, notre frère.
Et puisque vous commenciez votre article [123] sur la surpopulation, je voudrais dire très concrètement, car je ne suis pas romantique et je suis vraiment sans arrière-pensées dites féministes, qu’il faut bien considérer que cet état de fait crie quelque chose   de la vie de la femme sur cette planète d’hommes.
Sans rien ignorer du malheur de beaucoup d’hommes évidemment, ni de la solidarité de destin des humains, la femme détient une clef majeure de respiritualisation, si elle sort de la survie.
Je ne connais aucune femme éduquée, libre, aimée et aimante  qui ne mette au monde plus d’enfants qu’elle ne peut éduquer et aimer vraiment.
Merci, frère Michel, de persévérer à éclairer tous les hommes, malgré tous les écueils.
Pascale de Région Rhône-Alpes


Réponse :
Je profite de votre commentaire, ma sœur Pascale, pour m'excuser auprès des nombreux commentateurs de l'entrée 123 que je n'ai pas pu publier. Étant encore en voyage, notamment dans les missions du Sud, travaillant sur mon portable dans des conditions parfois difficiles, manquant souvent de connection à l'Internet, je n'ai pas pu tenir ce blog à jour comme je l'aurais souhaité.
Merci, Pascale, pour ce commentaire.


17déc11  124C2
J'ai fait beaucoup de tourisme spirituel. J'ai rendu visite à beaucoup de "petites églises" et autres "sectes". J'ai vu un certain nombre de "prophètes, de "mystiques",de "gourous", de "psychopompes", de "christs, etc.
Mais vous, je dois l'avouer, vous êtes vraiment quelqu'un à part. Ça ne saute pas à l'œil du premier coup, mais si l'on vous suit un peu, si on vous écoute bien, si on vous lit bien, on finit par se dire qu'on est sans doute en présence d'un vrai prophète, au sens biblique.
La Révélation d'Arès que j'avais commencé à lire en diagonale, en sceptique, vous appelle quelquefois prophète et même juste prophète ((Rév d'Arès xxxvii/2) (comme s'il y avait d'injustes prophètes?!) et maintenant que vous retenez mon attention je crois que titre justifié.
On peut se tromper sur vous, mais il faut vraiment être de mauvaise foi ou vouloir vous nuire pour d'autres raisons pour persister dans l'erreur. Votre authenticité sera discutée — l'authenticité de Jésus l'est encore, pour ne rien dire de celle de Muhammad —, mais vous êtes entré dans l'Histoire.
Cette entrée 124, pourtant simple, me bouleverse. Vous avez une façon de présenter Noël... C'est inimitable. Vous êtes détenteur d'une Vérité de dépassement. Ce dépassement fera forcément et longtemps de vous et de vos compagnons de foi et d'apostolat une minorité incomprise. Vous passerez longtemps au pire pour des idiots illuminés, au mieux pour irritants. C'est le destin de tous les hommes de dépassement.
D'ailleurs les majoritaires sont sans odeur, sans saveur, sans couleur; rien ne définit des majoritaires parce qu'on le voit trop et que de cette façon on ne les voit plus. Mais il y a des tas (une majorité) de gens qui veulent rester cimentés dans cette masse neutre. Cette masse neutre que vous qualifiez très bien: sceptique, cynique, méprisante des idéaux, froide !
Que c'est bon de rencontrer enfin quelqu'un qui a quelque chose à dire de particulier et d'une façon particulière.
Merci pour cette entrée de Noël.
Raphaël d'Île de France


Réponse :
Minorité, mais oui ! Le Père lui-même ne parle-t-Il pas de petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1, etc.) ?
Mais au fond ceux qui se disent majoritaires le sont-ils vraiment ? La majorité n'est-elle pas faite d'un agglomérat de minorités ? Il suffira que nous entrions dans cet agglomérat pour devenir des "officiels" et gagner notre droit de cité.
Mais en attendant il est certain que les Français n'aimant pas les minorités, au contraire des Anglais, nous traverserons bien des tribulations désagréables. Tout ce qui est devenu grand a commencé ainsi, ignoré ou détesté. Mais, au fait, pourquoi Dieu ne s'est-il pas adressé à un Anglais ? Peut-être parce qu'il préfère la pétanque au cricket ?
Je suis d'humeur amuseuse aujourd'hui. Peut-être parce que j'ai attrapé un gros rhume, qui me met le nez en fleur, m'étant trouvé au milieu d'enrhumés et bronchiteux lors de ma mission dans les Alpes Maritimes. Je déteste le rhume, parce qu'il m'encombre la tête et que faute de pouvoir m'en soulager, parce que les médicaments qui assèchent le rhume me sont rigoureusement interdits (effet inverse de médicaments que je prends pour le cœur et l'hypertension) et que ma seule ressource thérapeutique est de prendre les choses en riant.


17déc11  124C3
Il semblerait que, lorsque les êtres humains vivent un quotidien rempli de souffrance, ils aient tendance à se révolter,
soit parce qu'ils ont connu de meilleurs jours et veulent retrouver des conditions permettant le bonheur,
soit parce qu'on les "informe" qu'il est possible de vivre autrement ou simplement parce qu'ils sentent qu'une autre façon de vivre est possible.
Remplacer un système par un autre est certainement grisant, malgré les "dégâts collatéraux", mais ne fait que reposer le problème si la qualité des participants ne s'est pas améliorée.
En d'autres termes, un révolutionnaire non pénitent peut très aisément devenir un dictateur sanguinaire quand sa vigilance et son idéal s'amenuisent.
L'histoire de l' humanité est jonchée d'idéaux bafoués au nom du pragmatisme de l'urgence.
Doit on espérer une dictature de l'amour comme dogme éternellement vrai ?
C'est là que l'usage des mots devient pervers.
D’où certainement le langage particulier des théophanies.
On a le droit d'imaginer que Dieu est suffisamment intelligent pour ne pas tomber dans le piège de la rhétorique...
Et s'il est intelligent, pourquoi nous ferait-il parvenir un message irréalisable ?!
Excellent Noël à toutes et à tous.
Éric J. du Midi


Réponse :
Si le Créateur "est intelligent, pourquoi nous ferait-il parvenir un message irréalisable ?!" dites-vous sur le mode interrogatif pour mieux souligner ce que vous pensez: Dieu est intelligent.
Nous aussi, hommes, sommes intelligents de cette divine intelligence, puisque nous avons reçu la qualité d'image et ressembance du Créateur (Genèse 1/26-27), qualité qui constitue en fait la véritable création de l'homme, lequel était déjà un animal pensant, l'animal pensant qui dormait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2).
De ce fait, l'homme a deux intelligences:
L'intelligence intellectuelle, qu'il a gardée de l'animal pensant et même développée depuis lors et

l'intelligence spirituelle, image et ressemblance du Créateur, qui n'est plus à présent qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), une intelligence en état de latence depuis qu'Adam choisit de quitter le plan de Vie d'Éden (Rév d'Arès 2/1-5).
Le déséquilibre provoqué entre l'intelligence intellectuelle brillante, mais aveuglante, lourde, et l'intelligence spirituelle quasi éteinte est la cause de tous les problèmes humains que sont les folies d'erreur, d'orgueil, de haine, de cruauté, d'égoïsme, de maladie, de vieillissement et de mort.
Le message que le Créateur adresse à l'homme, son Appel à revenir par la pénitence à l'équilibre entre les deux intelligences, est donc réalisable, mais dépend d'un choix de l'homme inverse du choix que fit son ancêtre Adam.
La force créatrice — ou recréatrice en l'occurence — de l'intelligence spirituelle est telle qu'elle n'a pas besoin de revenir chez tous les humains, mais seulement dans un petit reste d'humains.
Dieu ne chiffre pas le petit reste, mais c'est beaucoup, beaucoup de monde, de toute façon !
Arriverons-nous à rassembler ce petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents avant que ne survienne le péché des péchés (38/2), c'est-à-dire l'extinction totale du faible lumignon restant de l'intelligence (32/5) spirituelle ou le retour complet et irréversible de l'homme à l'état d'animal pesant ?
Je le crois, mais je n'ignore pas que cela dépendra de la réussite de notre mission qui, comme on sait, durera des générations (24/2).
Nous ne sommes, dans cette première génération, qu'un tout petit germe de petit reste. La qualité des "outils" spirituels que par nos pénitences nous allons laisser à ceux qui poursuivrons notre œuvre de salut est donc de première importance.
La bonne question n'est donc pas: Ce que Dieu nous demande est-il réalisable ? mais: Ce que Dieu nous demande, l'homme le réalisera-t-il ?


17déc11  124C4
J'ai simplement envie d'écrire : Comme c'est Beau [Rév d'Arès 12/3] !
Votre entrée 124 reflète tout à fait ce que je vis d'une part, le contraste de la difficulté, la difficulté de cette froideur qui s'installe par l'indifférence (qui peut être aussi la mienne dans les moments de difficulté) avec la Force qu'émane une Vie en soi par la Moisson, lorsqu'on s'y donne. Même avec le mal de dos, en peu de temps la douleur disparait, c'est miraculeux !
Je suis persuadée que c'est parce que je m'y donne corps et âme, sans hésiter; parce que finalement la vraie Vie c'est cela, c'est aimer, se donner.
Il y a en reflet, une réponse, une Force qui émane de ces échanges: Les visages s'animent, la Beauté et la surprise d'instants inédits, surprenants à chaque fois, témoignent que c'est bien là qu'est la Vie  sur le Champ du Père, sur le champ d'une humanité à venir !
Chaque instant donné, même un bref instant, est un remerciement, une ode à cette Vie, qui balaie d'un souffle tous les doutes ! Et même si d'autres reviennent le lendemain, par cette froideur ambiante (le cynisme, l'indifférence), c'est la Vie — uniquement la Vie puisée à sa Source, à la Parole clamée —, pas forcément par de longues prières, mais par un simple besoin de renaitre à la Vie, un peu  comme l'enfant irait reprendre de la force vers son père ou sa mère. sauf que là c'est le choix libre, consenti, libre de toute hésitation en soi, en toute humilité (Rév d'Arès 10/10) qui fait la grandeur de l'élan !
Joyeux Noël de Lumière à vous ! [Merci] pour ces bienfaits, cette entrée de toute Force et de toute Beauté.
Vous êtes un peu aussi notre sauveur, dans le sens où votre entrée 124 arrive toujours au moment vrai, comme une aumône pour nourrir.(Rév d'Arès 20/2).
À mes sœurs et frères avec qui je prie, dans les moments de solitude surtout, avec nos sœurs et frères humains, oui, sortons de nos préjugés !
Danièle du Nord-Pas de Calais


17déc11  124C5
Vous donnez un sens à la vie.
De nos jours il n'y a plus beaucoup de monde pour donner un sens à la vie.
Il n'y a pas très longtemps que je vous connais et, pour commencer, je suis tombé sur des sites qui vous dénigrent, vous démolissent, vous font passer pour un fou ou un escroc, mais quel sens donnent-ils à la vie, ces tristes personnages ?
Et pourquoi ne leur répondez-vous pas ?
Vous avez votre conscience pour vous, vous pardonnez, je comprends ça, mais vous devriez quand même leur répondre. Le tort que cela vous fait est considérable, parce que tout le monde n'a pas la clairvoyance et la patience de se dire: "Il faut que je me fasse une opinion ar moi-même," comme je l'ai fait.
J'ai étudié votre blog. Mais combien l'étudient ?
Il n'y a plus beaucoup d'hommes qui soient des boussoles. Vous êtes une boussole... la boussole !
Les dogmes? Les lois? Il n'y a plus que les clergés, les politiciens et les hommes de loi qui leur accordent de l'importance, parce qu'ils en vivent. C'est leur gagne-pain. Le reste de l'humanité les subit, mais n'y croit plus.
On est par ce fait au bord d'une révolution, pacifique ou sanglante, je ne sais pas, mais qui [quel homme] restera pour les révoltés une direction,que vous appelez une "direction de certitude" ? Je vais vous le dire: Vous !
À condition qu'on vous connaisse. C'est bien pour empêcher qu'on vous connaisse que ces calomnies pleuvent sur vous par les nuages de l'Internet. Quelle inconscience ! Ces gens-là se décarcassent pour arracher tous les bons repères.
Je m'éloigne un peu de l'idée de Noël, qui est l'idée d'espérer que tout ira bien...

mais je n'y arrive pas... Je n'y arrive pas, sauf quand je vous lis.
Quand je vous lis je reprends espoir, mais l'espoir ne suffit pas. Il faudrait que je me remue.
Vos vœux de Noël m'aideront peut-être à me remuer.
Achille (comme vous, votre troisième prénom, je crois) M.


Réponse :
Je n'ouvre jamais ces sites qui me dénigrent, qu'ils existent par la sincérité d'auteurs qui me croient pendable, ou qu'ils existent par malignité ou par calcul pour écarter de moi l'attention du public.
Je sais que ces sites existent, en assez grand nombre d'après ce qu'on me dit, mais à quoi me servirait-il de lire ce à quoi je n'ai pas le temps de répliquer ? À quoi me servirait-il de descendre observer et compter les rats dans ma cave, si, sans cesse cloué à mon bureau ou jeté au dehors par l'urgence, je n'ai pas le temps de dératiser ?
Seul, je manque déjà du temps et des moyens de remplir ma mission comme je le voudrais. Comment trouverais-je aussi du temps à consacrer à mes détracteurs et calomniateurs ?
Assez nombreux sont comme vous ceux qui m'exhortent à ne pas laisser courir les bobards et les calomnies, parce que comme disait Adolf Hitler et d'autres sous d'autres formes avant lui, dont Voltaire : "Mentez, mentez ! Il en restera toujours quelque chose."
Puis-je vraiment éviter qu'il ne reste rien de ces mensonges ? Pour rester un peu sur le sujet, j'avoue que je ne vois pas le mal que font le bobard et la calomnie sous le jour simpliste du faux s'opposant à la vérité ou de la nuit s'opposant au jour, dont le remède serait tout bonnement l'inverse : La vérité s'opposant au faux ou le jour s'opposant à la nuit. Je crois que c'est plus compliqué.que ça ou, si vous préférez, que le problème est d'une nature beaucoup plus tenace, parce qu'il y a chez beaucoup d'hommes gâtés par ce monde de mal comme une impossibilité de voir clair tout comme la réfraction rend irrémédiablement courbe un trait de lumière.
Alphonse Daudet parlant de Tartarin disait (cité de mémoire): "Le méridional ne ment pas, il se trompe. Même quand il ne dit pas la vérité, il croit la dire. Son mensonge est une espèce de mirage." Cela, à mon avis, n'est pas propre au "méridional". C'est propre à l'homme de partout. C'est aussi pour cela que le Père, dans sa Sagesse, dit que les hommes ne deviendront pas tous pénitents, mais que seulement un petit reste le deviendra (Rév d'Arès 24/1, 26/1, etc.), parce qu'une masse continuera de relativiser la vérité ou d'y être étanche.
Je me dis donc que si je pouvais faire contrepoids par des démentis à un certain nombre de dénigrements et de calomnies, il en resterait toujours ou il en viendrait d'autres, ne serait-ce que parce que La Révélation d'Arès contrarie beaucoup d'intérêts et d'idéologies établis et enrage des hommes aveuglément rationalistes.
Ceci dit, si j'en trouvais le temps, j'opposerais quand même réponses et dénis aux détracteurs et libellistes, car pardonner n'oblige pas à subir, mais, débordé, je ne trouve pas le temps de défendre ma dignité.
Alors, je m'en remets à Dieu qui m'a dit : Je tire sur ton dos fripé; J'en fais le cuir de tortue, car le haineux frappe dans le dos... et je reste debout (Rév d'Arès viii/9) malgré mon âge.


17déc11  124C6  
Nous sommes le 17 décembre mais j'ai déjà trouvé votre entrée 124 sur le blog hier 16 décembre.
Peut-être avez-vous remanié le texte de l'entrée et vous l'avez redatée.
Si c'est le cas, pourrais-je avoir le texte avant remaniement ? J'ai oublié d'en faire une copie sur mon ordinateur (je conserve tous vos textes).
Ce serait d'ailleurs la première fois que je noterais des remaniements (je ne parle pas de corrections) de texte dans votre blog. Vous ne revenez pas sur ce que vous avez écrit et c'est la marque d'une grande honnêteté et d'une grande connaissance de vous-même.
Vous êtes engagé dans une relation très sûre, très responsable, avec l'événement surnaturel dont vous êtes le témoin et avec le sens qu'il faut lui donner. La Parole de Dieu est finalement pour vous le plus court chemin de vous au public.
Je pense que vous devriez, un Noël prochain — je vous souhaite de très nombreux Noëls encore jusqu'au moment où le Père vous rappellera —, mettre l'accent sur cette relation directe, immédiate, entre les sauveurs de cette terre, les pénitents, que vous fêtez à Noël, et le Père.
Ce monde est en attente comme un tétard sous les roseaux en attente de sa maturité. Vous êtes le métamorphoseur.
Je me souviens d'une de vos homélies au Pèlerinage au début des années 2000 où vous disiez: "Mes frères, mes sœurs, vous existez et cette existence spirituelle par elle-même est le signe que Dieu a besoin de vous pour finir sa Création, que votre grand-père Adam a bâclée. C'est une des formes sous laquelle votre existentialisme spirituel peut se formuler." J'ai trouvé ça formidablement puissant, mais combien de pèlerins, sagement assis là dans leurs tuniques blanches, pouvaient comprendre ce que vous disiez sur le moment ? C'est dommage que vous n'ayez pas de répétiteurs, de répercuteurs vers votre fraternité, parce que des phrases d'un poids pareil ne portent pas, si elles sont entendue seulement une fois.
Merci du fond du cœur pour vos vœux.
Je vous souhaite un très heureux Noël 2011 au milieu de votre famille et de vos frères et sœurs.
Stanley


Réponse :
Non, je n'ai pas remanié l'entrée 124. Ce que vous lisez ici est l'original.
J'ai seulement commis une erreur de date en l'installant sur le blog hier 16 décembre.
Comme je souffre actuellement d'un rhume carabiné qui m'encapsule la tête, je perds sans doute un peu notion du temps.
Ou alors, comme dit mon épouse,sœur Christiane, c'est le "vieillou" (l'âge en patois berrichon... Christiane est de Bourges); je suis un peu gâteux.
Merci pour vos gentils propos, pour vos bons vœux de Noël.


18déc11  124C7
Vous souhaitez au hommes des choses stupides et impossibles.
Vous feriez mieux de leur souhaiter la fin des gaz à effet de serre, des centrales nucléaires, des OGM [Organismes génétiquement modifiés] et des sectes, ne vous en déplaise.
Vous prenez la foule pour une foule d'imbéciles.
Quel effet espérez-vous produire dans la foule avec vos vœux de Noël... des vœux de pénitence...
Non mais la foule va se tordre de rire !
Étienne  Rollin (Je n'ai pas peur de mettre mon nom)


Réponse :
Vous êtes tout à fait dans l'air du temps.
"La foule", qui n'est pas faite "d'imbéciles" tentés par La Révélation d'Arès, sait où se trouve les vraiment sérieux sujets d'inquiétude. Elle concentre ses regards sur les gaz a effet de serre: l'infâme oxyde de carbone (CO) et l'abject dioxyde de carbone (CO2), l'affreux méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les ignobles hydrofluorocarbures (HFC), perfluocarbures (PFC) et hexafluorure de soufre (SF6). Il y a des campagne radiodiffusées, télévisées, dans le métro, par tracts, contre les gaz à effet de serre. Il y a même quelques campagnes contre les OGM ou contre les sectes, qui mettent pareillement la planète en danger, comme vous le rappelez.
Par contre, on ne voit pas de campagnes radiodiffusées et télévisées contre ces maux qui n'existent pas, devant lesquels "la foule" ne peut que "se tordre de rire": le mensonge, la méchanceté, la colère, l'égoïsme, la cupidité, la haine, l'indifférence, la tromperie, la violence en général (guerre, cinéma de tuerie et de torture, etc.), la bêtise méchante, la rancune, la colère, la moquerie, le cynisme, l'adultère, l'abandon, etc. On n'aurait pas l'idée de faire campagne contre des choses aussi normales chez les gens normaux, n'est-ce pas ?
Permettez-moi de pousser un grand soupir !
C'est bien un grand drame de la vie terrestre que les hommes s'inquiètent des centrales nucléaire de Tchernobyl et de Fukushima et de la banquise arctique qui fond, mais ne voient pas les millions d'humains qui souffrent meurent, généralement à petit feu, sous les péchés aussi nombreux que divers de leurs semblables dans leur entourage et dans le monde. Ces péchés forment même un spectacle grandiose sur grand écran !
Gaz à effet de serre, centrale nucléaire, OGM, secte, voilà quelques imprécations magiques des hommes d'ordre, des humains respectables et responsables soucieux d'exorciser le désordre et le danger qui menacent la société. Ces gens-là sont équilibrés, des hommes bien droits sur leurs pieds, comme vous bien sûr, Étienne, qui ne voient dans la calomnie, la perfidie, le vol, l'abus de confiance, la violence, la torture morale, la souffrance, la guerre et la mort que des grands sujets de littérature, de théâtres, de production cinématographique géante et naturellement de journalisme.
Ne voyez-vous pas, ne serait-ce qu'un tout petit peu, l'inanité de ce que vous dites, Étienne Rollin ?
Mon choix est tout de suite fait entre le monde que La Révélation d'Arès nous prépare et le monde que vous nous préparez, Vous êtes complètement aveugle devant les dangers qui menacent réellement toute l'humanité.
J'ai toutes les raisons de vous souhaiter plus fortement encore un Noël et une année 2012 de pénitence.


18déc11  124C8  
Dans un article paru dans "Le Pèlerin d’Arès trimestriel n° 4 de 1983" [n°24 de la série], rubrique courrier pages 44-45, vous avez écrit :

"Les mensonges encombrent nos idées les plus dévotes. Noël, un mensonge, et non une erreur, car c’est consciemment et par opportunisme que l’église a fixé à l’entrée de l’hiver une "fête de la nativité". Cette célébration, ignorée des premiers chrétiens — et pour cause, on va le voir — n’a eu lieu pour la première fois qu’en 380 à Byzance, si ma mémoire est bonne. Sa raison : Concurrencer le culte païen de la lumière ou d'Apollon, alors populaire, qui tombait vers le 25 décembre, fêtant les jours qui rallongent à partir de ce moment de l’année. Pas un historien, même religieux, qui ne sache que Jésus n’a pas pu naître le 25 décembre, parce qu’il a vu le jour au cours d’un recensement de population et que les Romains ne recensaient jamais une population en hiver, quand les voyages étaient difficiles, même en Palestine. Jésus et né en saison plus clémente. Grâce au Coran nous savons que Jésus est né à la fin de l’été ou au début de l’automne, quand mûrissent les dattes, car le Coran nous dit que Marie, sitôt né Jésus, se restaura à un dattier. Les premiers chrétiens savaient cela, et auraient situé la nativité à sa date correcte, s’ils avaient cru devoir la fêter ; mais ils savaient aussi que Jésus n’est pas Dieu, " parce que c’est le Christ Qui est Dieu (Rév d’Arès 32/2 ).

Le Créateur nous dit aussi dans La Révélation d’Arès (2/16-19) par rapport à tous les prophètes qu’Il a envoyés en plus de Jésus :

J’ai voulu parler par d’autres en grand nombre, mais il se sont dérobés. Craintifs ils n’ont pas pu sortir du monde, monter sur Mon Parvis pour s’adresser à lui en Mon Nom, craignant les incrédules et les moqueurs, les princes du culte et leurs docteurs, les chefs des nations et leur justice, les discuteurs de toutes sortes ; ou bien ils n’ont pas livré Ma Parole, taisant ce qui déplaît au monde. Et le malheur est venu sur eux et sur le monde, car quand Mon Souffle cesse, comme le vent tombe, laissant choir dans la mer la graine qu’il transportait, la pluie qu’il poussait devant lui, le désert reste désert et ce qui y restait de vie meurt.

Et toujours dans La Révélation d'Arès (xLvii /1), lePère dit: Je parle depuis mille et mille ans ; l’oreille se ferme.

Nous remercions le prophète Mikal de ses patience, courage, honnêteté à nous transmettre la Parole du Créateur dans toute Sa Lumière, Sa Beauté, Sa Vérité, Sa Grandeur pour nous sauver et sauver cette humanité du péchés des péchés.
J’ai aussi l’espoir que cette humanité acceptera d’entrer en pénitence, avec cette nouvelle manifestation du Créateur et de ne plus voler Ses Attributs (Rév d'Arès 22/11) en faisant le mal avec les dons qu’Il nous à donnés, en créant, jour après jour une âme forte pour retrouver l’Image et Ressemblance de notre Père Céleste.
Bonne fête spirituelle (Rév. D’Arès 30/11) et familiale à tous
Simone L. du Loiret.


18déc11  124C9A
Sachez que mes insuffisances de perroquet [?] en retard me font craindre d'avoir contribué au découragement du magnifique projet missionnaire auquel j’étais convié, puisque nous n'avons pas reçu de nouvelles concernant la date du 17 décembre.
Je regrette tant — même si rien n'est plus vain que les regrets — de n'avoir pas su [le 5 novembre à Paris] sortir de sous la couette à temps pour recevoir un enseignement si important à mes yeux.
Ironie du sort je suis resté en Île de France cette année 2011-2012 essentiellement dans le but de moissonner et de me rendre disponible à un projet missionnaire porté par vous, duquel j'avais eu vent par l’intermédiaire de certains jeunes frères franciliens cet été.
J'ai manqué comme trop souvent d'organisation. Je me sais bordélique et imprécis, j'ai de tout temps manqué de rigueur, mais j'ai la volonté de corriger cela, de combattre cette faiblesse qui menace tous les projets d'avenir.
Vraiment merci de ne pas m'avoir fermé la porte !
Dans mon "nouveau contrat social" personnel j'inscrit dores et déjà : "Lève toi ! Va construire ton vaisseau !
Dans cette anarchie de pénitents*, dont je me réclame, je me dois d’être plus pénitent et moins anarchique.
Pèlerin d'Arès en construction je le suis. C'est dans ma moelle ! Maintenant c'est à moi de vivre avec et d'en être digne.
J'ai foi en ce projet et je promets d'y faire les efforts nécessaires pour sa bonne réalisation. Je ne suis pas parti du bon pied, mais je ferai tout mon possible pour contrebalancer ce retard qui eut le mérite d'une profonde remise en question, la honte que j'ai ressentie sera salutaire.
Je retiens tout de même de belles choses, lors de notre dernière rencontre, en particulier votre exhortation à cultiver la sympathie et le fait qu'on ne missionne jamais contre [les idées des autres, mais pour les nôtres]. Vos anecdotes pleines d'humour et d'amour qui rassurent tant sur le fait que la pénitence peut être joyeuse.
Quand vous disiez qu'aujourd'hui [les gens croient] que tout est dû [alors qu'en fait rien n'est jamais dû et] que tout se mérite et se gagne. Le partage intime avec nous de vos notes et pensées profondes [sur votre carnet]. Et tout le reste que je n'ai pu mémoriser tel quel mais qui a participé à l'éclairage. La confirmation ou la rectification de certaines croyances et pratiques
personnelle afin d’affûter ma faux. Pour tout cela merci .
Je progresse lentement dans cette société qui régresse rapidement. J'ai toujours, soyez en assuré, la forte volonté d'aboutir.
C. le Breton en ïle de France


Réponse :
Ce commentaire est hors sujet, mais il me touche tant que je ne peux pas ne pas le poster.
Soyez rassuré, mon frère ! Vous n'avez nullement "contribué au découragement du magnifique projet missionnaire".
Il n'y a pas de découragement. Ce projet demeure.
Il y a seulement un retard dont j'avais annoncé la probabilité en raison de mon emploi du temps surchargé.
J'avais parlé d'un rendez-vous à Paris le 17 décembre comme projet, pas comme certitude. J'avais dit que je le confirmerais par Email et que, dans le cas contraire, il serait repoussé. Je ne vous l'ai pas confirmé, donc vous n'êtes pas en faute.
Mais je me suis peut-être mal exprimé et je vous en demande pardon.
J'ai un rendez-vous avec une bonne trentaine de "vieux" en janvier à Paris et j'ai bien songé à adjoindre votre groupe de "jeunes" à cette réunion, pour gagner du temps, mais le local où elle doit se tenir ne peut pas contenir plus d'une trentaine.
Je suis actuellement en mission dans le Sud et j'ai attrapé un rhume-bronchite carabiné qui me rend bien malade et me claquemure au chaud chez une de mes filles.
Plus fatigable que je l'étais autrefois (quand ironiquement on ne faisait pas appel à moi, m'estimant sans doute à juste raison non nécessaire, voire ennuyeux sermonneur) et avec des problèmes et un traitement côté cœur, je dois prendre quelques précautions et éviter des complications, si je veux un peu durer pour vous.
Je suis seul et c'est moi qui me déplace vers mes frères. Je ne m'en plains pas, mais cela complique bougrement mon tableau de service. Alors, quand en plus je dois garder la chambre, il y a perte de temps... de temps qu'il va me falloir rattraper dans quelques jours avec le courrier abondant de fin d'année, les comptabilités et autres formalités administratives qu'il faut boucler, etc.
Soyez patients, vous et les autres "jeunes" parisiens! Je ne vous oublie pas et j'aimerais tellement avoir six bras, trois têtes, six jambes et, en plus, le don de bilocation, ce qui me ferait douze bras,six têtes et douze jambes... Ah! ah! ah! Rions de ma pauvre misère solitaire, contre quoi je ronchonne, mais bon ! je n'ai pas les moyens financiers d'habiter Paris, 124C09].
N'oubliez pas que ces contretemps ne vous empêchent pas d'être missionnaire !
Vous serez sans doute pour Noël en Bretagne. Embrassez tout le monde pour moi là-bas. Dites-leur que je ne les oublie pas non plus et que, si je pouvais, j'irais bien faire un tour au pays de mes ancêtres bretons. Dites à votre père que j'ai toujours le petit dictionnare français-breton qu'il m'offrit il y a bien des années déjà.


18déc11  124C9B
C’est comme un hymne à la joie du changement en marche que je vous écris ces paroles.
Il n’y a pratiquement que des reprises du miel [Rév d'Arès xii/4-6] de votre bouche de l’Eau du Christ et du Feu de Dieu que je ne fais ici que chanter avec enthousiasme et reconnaissance dans le rythme de ces fêtes de Noël qui crispent les uns tandis qu’elles en dérident d’autres, les uns devenant à leur tour les autres et vice et versa quand la lune goûte le nuage (Rév d'Arès xxxv/16). Ceux qui aiment et ceux qui souffrent comme la compassion peut le comprendre.
Alors je n’ai pas pris le temps des italiques comme celui que je donne chaque jour à la Parole Sacré du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6).
Tous les prophètes par qui le Créateur a adressé Son Message au monde en passant par Adam son premier Fils, Noé, Abraham, Isaac et Jacob, Moïse, Élie le premier échappé au vœux d‘Adam de l‘attendre en terre pour le prix de sa folle indépendance, Jésus son second Fils, Mouhamad le plus écouté, le plus Sage, représentent les nombreux hommes se succédant au tombeau qui montrent la Voie, la multitude, dont les os ajoutés dresseront une montagne, qui retrouvera l’Oasis que le Père a déjà donné une fois, la Vie Belle et Pure que nous devrons finir par manifester sur cette terre en commençant nous-mêmes et à notre mesure, ce que Mikal le messager Fort, l’homme Michel, qui ne se préoccupe pas de se défendre mais qui se consacre et s’attelle à ce que le Seigneur des Mondes lui demande, l’aîné du Père, notre contemporain, humble témoin vivant des conflagrations surnaturelles d’Arès, qui clame et transmet de façon vivante et adaptée, mâchant la poussière qui devient miel dans cet Appel pour encourager tous ceux qui reconnaissent et sentent la Voix du Père résonner dans leur cœur, pour réapprendre à écouter, aimer à l’image et ressemblance du Père de la Vie, qui aime Sa Création afin de raviver l’Intelligence spirituelle de l’insignifiance de cette créature que nous sommes, notre frère ou prochain, qui Le voit blanc ou noir, ce nous même en tant que Peuple d‘Espérance d‘un monde changé en Bien, Heureux, Libre, créatif et en Paix ! Donnant plus que le pain au pauvre, plus que le soin aux nécessiteux, parce que pendant ce temps-là le rêve continue de cacher la nuit qui prospère alors qu’elle pleure sur elle-même.
Dans son Immensité étalée, le Père peut entrer dans la fente d’une oreille, entendre la pierre et Son Œil voit notre œil, nous dit la Parole. La Parole du Créateur est créatrice d’âme et de force pour se redresser, soutenu et protégé du bruit, du sable, du désert !
C’est au nom de ce Dessein qu’il faut oser, parler et dire ce que l’on sait comme on le peut sans crainte du jugement, de la critique, du sarcasme ou calomnie, ce que l’on sent sans honte ni fierté pour autant, d'ailleurs, ce que l’on vit au quotidien dans la synergie de notre engagement au bout de notre main tendue vers le monde soutenu par le Créateur.
Chers frères et sœurs et amis, mon bien aimé frère Michel, un pour tous et tous pour un !
Dans un Noël remanié des d’Artagnan du Roi, pénitents joyeux de Son Honneur, le sourire aux lèvres, l’ amour dans la gorge et la joie du cœur au ventre !
Alléluia !
P.S.:  Essayez occilococcinum pour votre rhume ! C'est une homéopathie qui marche bien.
Guy Y de Languedoc-Roussillon


Réponse :
Hélas, l'homéopathie fait sur moi l'effet d'un cautère sur une jambe de bois.
J'ai déjà essayé oscillococcinum... sur mes vieilles muqueuses mâchonnées par les virus c'est poudre de perlimpinpin.
Contre le rhume-bronchite, mon remède miracle, c'est la poudre de patience.
Comme ça,on échange des trucs entre nous, c'est sympa.
Magnifique commentaire ! Je comprends qu'emporté par votre élan lyrique vous n'ayez pas pu mettre tous les italiques Vous vous êtes dit que ce bon vieux frère Michel le ferait bien pour vous. Bingo ! Vous avez gagné. Je l'ai fait.


18déc11  124C10
Vous êtes un philosophe. Je ne sais pas si vous avez vraiment vu Jésus et Dieu, mais vous apportez quelque chose de grand à l'humanité. Sous des apparences de grande simplicité il y a quelque chose de fabuleusement profond et nouveau dans votre foi et votre action prophétique. Ce n'est pas pour rien qu'on essaie de vous faire taire depuis 38 ans.
Cette entrée 124 est digne de Hegel. Je crois lire Hegel.
Les meilleurs vœux que vous devriez nous apporter sont les vœux de bien vous comprendre.
Vous séparez soigneusement le spirituel de l'intellectuel, mais comment faire marcher l'un sans l'autre?
D'ailleurs vous l'avez bien compris puisque dans une lettre adressée à la télévision des Alpes Maritimes, laquelle, qui ne s'en douterait pas ? a été rédigée ou inspirée par vous, si elle n'a pas été signée par vous, il est expliqué que les Pèlerins d'Arès outre croyants sont philosophiquement existentialistes.
Si ce n'est pas intellectuel, ça ?!
J-E. de Région PACA


Réponse :
Eh la, eh la !… La, la, mon petit ami, apaisez-vous un peu ! s'écrierait Molière..
Mon entrée 124, c'est du Hegel ?! Wow ! (prononcé houaouh sur un ton extasié) se seraient écriées mes filles au temps où elles n'étaient pas encore des dames sérieuses.
Vous comparez le pauvre frère Michel, qui n'est qu'un honnête témoin et serviteur du Père, à Hegel qui doit tout à son extraordinaire intelligence ? Avez-vous réalisé une seule seconde que Hegel est à l'origine de tout ce qui a marqué l'évolution de la pensée des 19e et 20e siècle : Karl Marx, Nietzsche, Husserl, Heidegger et l'existentialisme, Merleau-Ponty et sa phénoménologie et tant d'autres pensées que je n'en finirais pas de nommer ?
Hegel est la source de tout ce qui nous permet de mieux penser notre existence humaine en principes applicables à notre temps, à ce qui peut-être était préparatoire — je m'en suis parfois douté — au retour de Jésus en 1974 puis de Dieu en 1977.
Hegel, avant qui des petits penseurs comme Rousseau, dont nous parlions dans les commentaires de l'entrée 123, sont des philosophes à la mie de pain, nous mit le pied à l'étrier du grand coursier de l'irrationnel, chevauché à sa suite par de grands méditants modernes.
Moi, je ne suis rien à côté de lui, je ne suis que le petit répétiteur de la grande Leçon que nous a apportée le Père à Arès, qui fait "se tordre de rire" [123C07] les irréfléchis et les traditionnalistes et rationalistes pédants.
Du reste, je me demande, bien que je sois sans révélation ni preuve de cela, dans quelle mesure un monument de profondeur comme Georg Wilhem Friedrich Hegel n'a pas été inspiré par notre Père de l'Univers en vue de ce qu'il nous préparait pour 1974-1977.
La plupart des hommes de notre temps, qui refont le monde au Café du Commerce ne savent pas ce qu'ils doivent à Hegel, qui leur ait parvenu sous mille formes de ratiocinations d'idéologues, de politiciens, d'éditorialiste et autres journalistes.
Pas facile à lire, le bonhomme Hegel ! Mais puisque je suis cloué à la chambre avec mon gros-gros rhume, je vous bassine un peu avec mes radotages et autres broderies de vieille bique.
Je crois que sans Hegel il n'y aurait pas de raisonnement élargi nécessaire, de métaphysique préparatoire à la compréhension de La Révélation d'Arès, pas d'envolée existentialiste bien exprimée comme elle l'a été sur les souffles de Heidegger, Jaspers et Sartre.
Vraiment, moi dans tout ça je ne suis rien, qu'un homme de foi, qui s'efforce d'introduire dans les cœurs la force de créer l'âme, de changer de vie et de changer ce monde ipso facto, mais qui se garde bien de s'attarder à ce dont il est incapable, notamment philosopher. J'évoque juste un peu ici et là la philosophie pour montrer que Dieu dans sa Sagesse sait suivre la langue et les lignes de la réflexion humaine, faute de quoi Il ne pourrait se faire entendre.
Même si Hegel a été plus souvent contesté (voire même incompris) que suivi, son influence a été prépondérante à partir de lui. Kierkegard (voir article sur les sujet dans "Le Pèlerin d'Arès") utilisa le premier le mot existence dans son sens existentialiste, mais il le fit pour s'opposer à Hegel dont il désapprouvait la vision historique, l'idéalisme, de sorte que sans Hegel Kierkegard n'aurait pas existé lui-même.
À plus forte raison, je n'existerais pas moi-même sans Hegel, même si je ne suis pas d'accord avec lui sur maint point, comme aucun homme moderne qui réfléchit un peu n'existerait sans lui, de la Sorbonne au Café du Commerce en passant par les débats avinés des clochards et Vaclav Havel qui vient de mourir aujourd'hui dimanche. Je suis tout simplement un homme de mon temps, pas un philosophe. Et je n'apporte personnellement rien "de grand à l'humanité." Je lui apporte la Parole que j'ai reçue de Dieu. N'importe qui à ma place aurait compris que cette Parole apportait à l'homme une vision existentialiste de son destin.
Je ne vois pas les choses comme vous. Je dis : L'existentialisme, si ce n'est pas spirituel, ça ?!
De plus, Hegel, ne sommes-nous pas à la pointe extrême de sa métaphysique ? Ne sommes-nous pas appelés à la dépasser.. voire à l'accomplir ? J'arrête ici, parce qu'on va me sommer de m'expliquer et que je n'ai pas à m'arrêter à Hegel. Dieu nous pousse bien plus loin.
Joyeux Noël dans l'espoir que la pénitence mettra fin au mal.


18déc11  124C11
Merci pour ces vœux de Noël, frère Michel.

Mais vous exprimez ici beaucoup plus que des vœux.
Je considère cette entrée 124 comme un document de très grande importance: Un manifeste !
Je suis normande ; j'appelle un chat un chat.
C'est à ma connaissance la première fois (mais vous avez pu le déclarer autrefois, je n'ai pas tout lu de vous) que vous rejetez autrement que partiellement ou que de façon moins radicale la religion, la politique, la loi et l'organisation économique tout ensemble. Vous rejetez sans amortir vos propos le roi blanc et le roi noir.
Vos vœux en somme vont dans le sens d'une disparition totale de l'ordre du monde dans sa totalité pour le remplacer par ce que vous appelez dans une réponse "un agglomérat de petites minorités".
Non seulement vous avez rejeté la trinité et, pour parler court, les dogmes chrétiens, mais vous rejetez maintenant ouvertement toutes les religions et toutes les politiques, la démocratie et toute l'organisation du monde actuel.
Vous croyez donc vraiment à un monde nouveau, entièrement nouveau.
Toutes vos déclarations doivent être considérées comme sulfureuses par tous les corps constitués. En d'autres temps vous seriez arrêté, jugé comme maximum haereticum et condamné à mort pour hérésie et lèse-majesté.
Vous êtes en somme non une affaire hautement religieuse, mais une affaire hautement politique.
Je veux dire que d'autres que nous, et même un grand nombre, sont contre le système complètement, mais qu'il n'y a pas dans leurs idées quoi que ce soit de prophétique, de fort. On les laisse dire en haussant les épaules au nom de la liberté de conscience et de parole. Mais à votre propos, je ne crois pas qu'on se contente ou qu'on se contentera de laisser dire et de hausser les épaules. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain, mais vous serez combattu avant ou après votre mort.
Nous sommes souvent perdus dans nos pensées, un peu en désordre au fond de nous, sans trop savoir où nous diriger, mais vous, vous pointez du doigt, sans le moindre geste évasif, la direction à prendre: le changement radical du monde.
Comment oseriez-vous si vous n'aviez pas été réellement abordé par Dieu ?
En somme, l'affaire Révélation d'Arès ne fait que commencer.
C'est avec un immense respect et, je l'avoue, un peu de tremblement, que je vous remercie pour cette entrée 124.

Stéphanie de Basse-Normandie


Réponse :
Je me demande si vous avez bien lu La Révélation d'Arès.
Ce n'est pas moi qui "rejette sans amortir mes propos" le roi blanc et le roi noir, c'est le Créateur qui s'est manifesté et clairement exprimé à Arès en 1977. Je vous encourage à lire ou bien relire cette Révélation
Comme vous le dites: Comment oserais-je si je n'avais "pas été réellement abordé par Dieu" ?
La réputation "sulfureuse" de La Révélation d'Arès a depuis déjà assez longtemps dépassé les frontières de France.
Mais, grâce au Père et à la Force qu'il nous donne, je ne faiblis pas et mes frères et sœurs ne faiblissent pas à l'idée de la réputation "sulfureuse" qu'on leur fait sans qu'on emploie ce qualificatif, plutôt réservé à la sorcellerie aujourd'hui. On remplace aujourd'hui l'odeur de soufre par l'odeur de "secte".
Notre monde est encore manichéen, comme l'était le monde d'autrefois, et pour lui ne pas vomir sur les Pèlerins d'Arès, c'est vomir sur soi, vomir sur le monde lui-même. Autrement dit, c'est La Révélation d'Arès ou nous, dit en gros le monde. Il ne se trompe pas sur ce qui est en jeu, mais seulement sur la nature de l'enjeu qui, pour nous est spirituelle, pacifique.
Cette situation est délicate et nous le réalisons très bien. Cette situation à elle seule nous recommande, et nous le recommande depuis bientôt 38 ans, d'avancer doucement dans la direction que nous montre le Créateur pour ne pas être détruits avant d'être sûrs que notre parole est devenue inextinguible et notre pénitence réelle et efficace — Car tu n'as pas pouvoir de te ressusciter (Rév d'Arès 29/5).
Mais de temps en temps, comme à l'occasion de ce Noël 2011, pourquoi ne pas dire les choses dans leur simplicité directe, toute crue ?
Vous l'avez bien vu, "l'affaire Révélation d'Arès ne fait que commencer", mais c'est un commencement qui dure depuis 38 ans et que nous poussons lentement, progressivement vers ses phases plus actives, notamment en rendant notre pénitence plus active chaque jour, car elle est notre puissante arme dans ce grand combat de la vie spirituelle contre les oligarchies religieuses ou athées qui veulent maintenir dans le monde un autre genre ou d'autres genres de vie sur lesquels ils peuvent maintenir leur raisons d'exister et leurs moyens d'existence.


18déc11  124C12  
"Dieu c’est une rencontre. Une rencontre de l’homme avec lui-même, parce que l’homme est image du Créateur.
"Même si vous ne croyez pas en Dieu, vous êtes près de Lui sans le savoir.
"Le Créateur dit qu'il a fait de Jésus un Dieu (Rév d'Arès 2/13, 32/2) pour simplement dire que Jésus s’est révélé à lui-même en devenant un pénitent, c,-à-d, un homme de bonté, de pardon, de paix, de liberté et d’intelligence spirituelle retrouvées par la volonté d’être ainsi." (Michel Potay)
Joyeux Noël à tous, merci Frère Michel, sœur Christiane.
Didier.Br d'Île de France


19déc11  124C13
Une mission à Paris Noël 2011Samedi [17 décembre], de retour du Champ de Moisson, mon époux et moi lisons votre entrée "Noël 2011".
L'après-midi entière, nous avons abordé les passants en leur souhaitant un bon "Noël d'Espoir".
L'espoir que les humains deviennent meilleurs, qu'ils pardonnent, aiment leur prochain, fassent la paix, bref qu'ils deviennent des pénitents pour que le monde change,
Nos jeunes missionnaires parisiens étaient présents. C'est avec beaucoup d'enthousiasme et d'esprit fraternel que nous avons appelé nos frères humains à la pénitence et témoigné des Évènements surnaturels d'Arès.
Nous avons eu fort heureusement quelques cœurs sensibles à notre appel.
Nous avons eu la joie de leur offrir une carte postale fabriquée par notre frère A. — une reproduction de l'affiche que nous avions accrochée à une pyramide en bois [photo] — et une monographie "Noël d'Espoir", inspirée de votre article "Que faire de Noël ?" dans la revue "Frère de l'Aube" n° 66.
Dans cet arrticle vous écriviez :  "Noël pourrait, si les moissonneurs arésiens entrent sur ce Champ laissé vacant par la religion, devenir un Noël de la conscience, de la conscience spirituelle réveillée".
Bon Noël à tous !
Annie d'Île de France


Réponse :
J'ai comme l'impression, à la vue de l'explorateur antarctique à droite de l'image, qu'il ne faisait pas chaud samedi sur les trottoirs de Paris.
Ne vous enrhumez pas ! Ne faites pas comme moi.
D'autres missions de Pèlerins d'Arès ont été remarquées en plusieurs points de la capitale ce samedi, mais vous êtes les seuls à m'adresser une photo.
Je me fais une joie de la poster.
Merci pour vos vœux de Noël.
Je profite de ma réponse à votre commentaire pour remercier tous les frères et sœurs qui m'adressent leurs bons vœux de Noël d'un peu partout en France, mais aussi de Belgique, de Suisse, de Grande Bretagne et de beaucoup plus loin en Europe, aux États Unis, en Amérique Latine, en Australie, en Nouvelle Zélande, au Moyen Orient, etc.
Je suis touché et je regrette de ne pas pouvoir afficher tous ces bons vœux de "Noël d'Espoir"..


19déc11  124C14
Lumière en soi, Lumière qui, si je la dirige bien, et si je le veux, peut éclairer les moindres recoins [du monde] pour mieux les nettoyer, en chasser la crasse, le péché embusqué dans l'ornière [Rév d'Arès 39/6].
Lumière sur soi, Lumière qui me permet avec lucidité de mieux distinguer mes rapports avec mes frères humains, mon manque d'amour surtout.
Lumière sur le monde, dont la vérité décevante glace les cœurs, gèle les ardeurs généreuses qui pourraient poindre, le monde où le mal fait mal partout.
Lumière qui non seulement me fait prendre conscience de l'étendue du mal, des formes insoupçonnées qu'il revêt, mais Lumière qui me donne aussi les outils pour chasser le mal ou plutôt qui me les remet en mains: patience, ténacité, paix, pardon, réflexion, amour, intelligence, absence de préjugés.
Lumière du Père que je fais entrer [en moi] par ma prière.
Lumière qui fait grandir mon faible lumignon, qui ravivera l'étincelle dans le cœur de l'épis qui attend d'être fauché.
Lumière qui montre plus que jamais aujourd'hui que le monde ne s'en sortira pas sans la pénitence.
Je vous embrasse et vous souhaite un bon rétablissement
(Une) Nicole d'Île de France     


19déc11  124C15
Je pense, si vous le permettez, au Noël 1973.
[C'était] votre dernier Noël d'église, passé à Bourges avant de prendre quelques jours plus tard la route d'Arès où, le 15 janvier, pas plus de trois semaines après ce dernier Noël chrétien, vous alliez rencontrer celui que vous aviez célébré jusque là comme le Christ-Dieu.
[Le Christ-Dieu] mort sur la Croix pour le rachat des péchés et qui allait se révéler non homme-dieu mais homme humain, dont l'âme passe dans l'univers l'attente interminable jusqu'au Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8).
Pour vous, le Christ-Dieu du Noël 1973 allait devenir le Jésus du 15 janvier 1974, rien d'autre qu'un messager du Créateur.
Que s'est-il réellement passé cette nuit du 15 janvier 1974, trois semaines après Noël 1973, quand le Ciel a détaché de son immense cache de l'univers la Parole sous la forme d'un homme (comme vous dites) transfiguré ? Vous seul le savez, et même le savez-vous vraiment ? Êtes-vous même seulement sûr que c'était la nuit ?
Bon, j'exagère... Je veux dire qu'on ne sait que ce que vous en avez dit, pas grand chose en fait. Vous avez voulu éviter ce que vous avez appelé "les effets scéniques par quoi on remplace inévitablement les faits et choses indescritibles et qui ne sont pas, aussi sincèrement on les raconte, la vérité, parce que la physique du surnaturel n'est pas notre physique et nous n'avons pas les repères, les comparaisons qui permettent la description," dit l'enregistrement que j'ai pris de vos paroles (peut-être à votre insu, quoique j'eusse l'impression que vous vous en doutiez) le jour de notre conversation. Si vous vous en souvenez.
Pouvez-vous revenir sur le souvenir de Noël 1973 ? Cela vous permettrait de revenir sur la transition brutale dans votre vie du Christ-Dieu à l'homme Jésus transfiguré pour nous aider à faire la transition nous aussi ?
Peut-on prendre ce que vous dites pour argent comptant ?
Peut-on notamment se fier à votre transcription du Message de Jésus, que vous alliez faire trois semaines après votre dernier Noël chrétien et que vous prétendez fidèle au mot près ?
Vous êtes sûrement sincère, mais êtes-vous vraiment conscient à 100 % de ce qui s'est passé ?
Quand les événements sont bouleversants, les souvenirs sont bouleversés. Mon grand-père, capitaine en 1914-1918, avait mené sa compagnie à une attaque à la baïonnette et ne se rappelait que de sa course folle, déhanchée, sur un sol cahotique, à découvert face aux tranchées allemandes, du vacarme de mitrailleuses et d'explosions, de ses propres cris "En avant pour la France !" Il racontait à peu près ceci: "Je suis passé travers les balles, je ne sais comment. Je ne voyais plus ni mes hommes ni rien, je courais, je tirais des coups de révolver, je crois avoir vu tomber un boche devant moi... Où ? À découvert ? Dans sa tranchée ? J'ai pris cette tranchée, je crois, puisqu'on allait me décorer. Était-ce le jour ou la nuit ? C'était comme un rêve agité. D'ailleurs, si ce n'était pas comme un rêve, si on n'était pas fou dans ces moments-là, qui le ferait ? On n'en retient que des galimatias."

Galimatias... C'était son mot. Et pour vous, n'est-ce pas des galimatias relatant un fait vrai mais dont vous ne vous souvenez pas vraiment ?
H. T.


Réponse :
Non, je ne me souviens pas de notre conversation.
Vous signez H. T., initiales qui ne me rappellent rien. Votre adresse de messagerie ne me montre aucun signe de votre identité. Je ne décèle même pas votre sexe.
J'ai rencontré tellement de monde depuis 1974, comment me souviendrais-je de tous et toutes ? Comment pouvais-je savoir si l'on m'enregistrait. Il existe depuis longtemps, il en existait déjà dans les années 70, des magnétophones dissimulables dans une poche ou un sac. On m'a si souvent reproché de ne pas avoir dissimulé sur moi un magnétophone pour capter les paroles de Jésus en 1974.. Cela ne m'est même pas venu à l'idée. Ceux qui disent de telles choses à froid n'ont aucune idée du type de relations que sont, à chaud, celles d'un pauvre homme avec un envoyé du Père !
Votre écriture est belle, ce commentaire est remarquablement rédigé, intéressant. Vous êtes un homme ou une femme de qualité, mais j'ai rencontré beaucoup d'hommes et de femmes de qualité en trente-huit ans... Enfin, cela fera trente-huit ans très bientôt.
Vous êtes l'énième personne qui me posez ces questions depuis plus de trois décennies, mais vous le faites dans un style qui vous distingue et qui me donne envie de redire, pour l'énième fois, ce que je dis aux légitimes douteurs.
Il y a vraiment, votre grand-père avait raison, des moments où l'homme et ce qu'il traverse sont des énigmes pour lui-même.
Des faits, que l'observareur lointain trouve simples et s'étonne qu'ils soient si difficiles à décrire, peuvent partiellement échapper à la conscience du témoin, simplement parce qu'ils échappent à toute comparaison énonçable et laissent plus tard des coins d'obscurité dans sa mémoire.
Le fracas et l'agitation de champ de bataille que racontait votre grand-père n'a pas de similitudes avec une rencontre avec Jésus descendu du Ciel pour dicter un message, sauf peut-être une similitude, que vous ne citez d'ailleurs pas en rapportant le récit du grand-père capitaine: la peur !
J'avais peur devant Jésus. Pas peur pour ma vie, mais peur parce que Jésus lisait en moi comme dans un livre. Il voyait mes péchés. Vous n'avez pas idée de l'effet subi. Vous êtes comme autopsié vivant, la douleur physique en moins, mais le vue de vos propres turpitudes... de vos tripes... bien claires et bien moches, parce que vous voyez des choses que l'Autre voit, comme s'il vous prêtait ses yeux, et que vous n'aviez jamais discernées en vous, bien cachées sous votre peau lisse. Indescriptible, irracontable ! L'empathie dans le sens Ciel-->homme-->Ciel n'a rien à voir avec l'empathie dans le sens homme-->homme.
Dieu et ses messagers savent avant nous ce que nous sommes.
Mais, ceci dit, je me suis jamais joué à moi-même la comédie que se jouait votre grand-père capitaine quand il se racontait courant à la tête de sa compagnie baïonnette au canon sous la mitraille, parce qu'il ne pouvait pas raconter sa bataille objectivement à cause du choc, de la commotion, de la suite de chocs et de commotions, qu'est l'affrontement brutal avec un ennemi mouvant qu'il faut tuer si l'on ne veut pas qu'il vous tue. Tout avec Jésus s'est, bien au contraire, déroulé dans le calme. Seulement, les côtés indescriptible parce qu'incomparables de l'événement ont fait que j'ai seulement rapporté les faits dont j'étais sûr qu'ils se fussent passés et que je pouvais les rapporter sans tomber dans les comparaisons hasardeuses.
Quant à la transcription de L'Évangile Donné à Arès, elle est exacte au mot près. Certes, il faut tenir compte du léger retard, quelques secondes, que j'avais toujours sur la Parole que m'apportait Jésus, mais je me fis dès le départ — sans doute Jésus me conditionna-t-il pour ce faire dès le départ — un scrupule absolu de témoigner de ce que j'entendais.
Pour finir, je vais vous dire ma pensée:
Si vous avez des doutes, ils ne tiennent pas aux détails matériels de la rencontre. Ceux qui me disent: "Ah! Si vous aviez filmé Jésus on y croirait," savent-ils qu'on aurait dit ensuite: "Tout ça est truqué ! Qui veut trop prouver fait douter plus encore, etc., etc." ? Les doutes sont en vous, font partie de vous, parce que vous êtes, homme ou femme, de cette génération sceptique, douteuse, suffisante, par culture parce que vous vivez dans un monde où presque tout trompe: Cinéma, publicité, roman, discours politique, sermon d'église, femmes rafistolées, remplies de silicone et de gonflette, etc. Il vous faut donc faire le passage vers la foi. Cela met en œuvre la volonté d'être et l'humilité. Les aurez-vous ?


19déc11  124C16  
J'essaie de vous lire par Twitter, mais vous ne semblez pas envoyer de messages au monde par ce médium.
Vous avez tort. Twitter est un medium de plus en plus lu.
Vous devriez vous y inscrire et l'utiliser pour adresser vos appels à la pénitence.
Solange


Réponse :
Si, je suis sur Twitter.
J'ai un compte ouvert depuis environ deux mois, sur la suggestion d'un correspondant du Moyen Orient mais je n'ai même pas trouvé son compte sur Twitter. Je ne suis vraiment pas de cette génération d'Internet où je suis aussi maladroit et nigaud qu'était ma grand-mère devant un téléphone.
Je ne comprends rien au fonctionnement de Twitter, sinon qu'on ne peut pas envoyer de message de plus de 180 mots, ce qu'ils appellent un tweet,un gazouillis en anglais. Cui-cui !
Je trouve des messages innombrables d'un certain GospelMusicRL et de quelques personnes qui toutes semblent être des employés ou des agents de Twitter ou des publicités, mais je n'ai que faire de tout cela.
Je suis désolé d'être aussi stupide.


20déc11  124C17  
Noël d'Espoir peut-on lire sur cette image, qui n'est autre que l'affiche dans votre vitrine, rue Raymond Losserand à Paris.
Pourquoi ne voit-on jamais sur la porte d'avis de passage pour conférence ou les heures de réception du Frère Michel Potay affichés?
Je pense que vous n'habitez pas loin de là. Peut-être le Seizième, puisqu'on dit que vous vous êtes enrichi ? Remarquez bien, j'ai un doute sur ce qu'on raconte à votre sujet, parce que vous dites dans une réponse de la page 124 que vous n"avez "pas les moyens d'habiter à Paris, ville chère" [124C09].
Enrichi ou non, parisien ou non, on devrait pouvoir vous rencontrer. Quels sont vos jours de visites à L'Eau Bleue "La Révélation d'Arès" ?
Noël d'Espoir lit-on ici ou dans votre vitrine...
L'espoir fait vivre, disent les gens. J'aimerais ien que vous me donniez un peu d'espoir, parce que ce monde est une merde !
"Une merde," disait Diderot, emprisonné au fort de Vincannes, qui avait dit aussi: "L'espoir, c'est pour les paresseux".
En tou cas, pour moi, l'espoir c'est pour les jeunes, ceux qui ont des illusions.
Parlez-moi un peu d'espoir,parce que cossard [paresseux] je le suis et pas qu'un peu.
Mais qu'est-ce qui encourage à travailler ? J'attends que vous me le disiez.
J'ai pensé me lancer dans la politique, parce que c'est un boulot de cossards mais là, alors, c'est la grosse supermerde et quand même je ne suis pas descendu aussi bas. J'ai aussi lu dans cotre article que vous étiez contre la politique.
Là, on a peut-être quelques chances de tomber d'accord.
Un voisin


Réponse :
Diderot aurait-ils écrit "ce monde est une merde" ? Pas son style ! C'était un auteur moral avec des idées gracieusement ou sévèrement exprimées, mais rarement plaisantines. Il utilisait beaucoup le mot "corrompu"... en pensant peut-être à "merde" ? J'en doute, parce qu'il avait préconisé l'interdiction de Plaute et Ovide et d'autres auteurs antiques en raison de leurs vocabulaires un peu verts. Mais je ne suis pas un grand connaisseur de Diderot, que j'aime et que j'aime, soit dit en passant, plus que Rousseau, dont on a assez parlé dans l'entrée 123 du blog, et dont Diderot avait été l'ami avant d'en devenir l'ennemi.
Diderot aurait-il, par ailleurs, écrit que "l'espoir est pour les paresseux" ? Ce serait une note moins invraisemblable sur le violon de Diderot, car il n'en était pas, en surface, à une contradiction près (sa stupéfiante admiration pour la potentate Catherine II de Russie le montre assez), mais je ne vois pas sur le fond la pensée de Diderot passer par à une déclaration de ce genre. Il y avait vertu et même héroïsme chez Diderot et ce n'est pas pour rien que le Parti Communiste Français se recommanda de Diderot à une certaine époque qui fut justement la mienne. Je vous encourage à chercher ailleurs l'auteur de cette déclaration sur l'espoir.
Je ne crois pas du tout, quant à moi, que "l'espoir est pour les paresseux." Pour moi l'espoir, comme la foi, est un élément indispensable de la laborieuse construction du monde changé (Rév d'Arès 28/7).
L'espoir est un élément indispensable de la pénitence et je ne crois pas que la pénitence soit pour les paresseux.
L'espoir est évidemment le moteur de la jeunesse, comme vous dites, puisque celle-ci à toute la vie devant elle, son avenir à construire, mais je ne vois pas l'espoir comme une exclusivité des jeunes.
À 82 ans, c'est l'espoir autant que le foi, qui me fait encore travailler et voyager pour ma mission.
L'espoir n'est ni de la catégorie morale ni le contraire de la désillusion. L'espoir n'est pas une illusion, ou un enchantement, ou un truc, ou une méthode Coué, qui vous fait aller de l'avant parce que vous préférez imaginer que ce que vous espérez se produira plutôt que qu'imaginer que ça ne se produira pas,
L'espoir, dont je parle dans Noël d'Espoir, vous fait marcher en avant parce que vous voulez que ce que vous espérez, comme le Père l'espère, se produise. L'espoir ou l'espérance est ainsi aussi inséparable de la vraie foi que les deux mâchoires d'une tenaille sont inséparables. L'espoir est l'outil nécessaire du changement de destin, lequel changement doit tout au travail et ne doit rien à la paresse.
Je suppose, parce que vous semblez malheureux, que vous voulez devenir heureux. Comment vivre heureux si l'on vit sans espoir ? C'est si vrai que je vais jusqu'à dire, pour faire image (je ne veux pas m'étendre sur ce point ici), qu'avoir de l'espoir, c'est déjà être heureux, d'une certaine façon. Car je ne crois pas au bonheur qui ne soit pas voulu — On confond le plaisir ou la chance avec le bonheur, c'est une erreur et c'est pourquoi la recherche vaine du plaisir ou de la chance rend malheureux alors que la volonté d'être heureux, quelles qu'en soient les circonstances, gaies ou mornes, faciles ou dures, est le seul ressort qui ait de grandes probabilités de vous propulser vers le bonheur, le vrai bonheur, celui dont parle le Père dans La Révélation d'Arès (36/23, 37/9, xxvi/12), dont je vous recommande vivement la lecture.
Le bonheur n'est pas l'image stéréotypée romantique ou cinématographique qu'on nous montre (et qui est même devenue une marchandise pour populace). La bonheur dans cette génération (ne parlons pas ici des fins dernières), c'est ce que vous voulez changer, vraiment changer, sans illusion, d'un état ordinaire, voire même pas folichon, à un état de félicité sans en changer nécessairement le mode ou l'aspect. C'est ce que le Père appelle la Beauté servante du Bien (Rév d'Ars 12/13), pas nécessairement la beauté de Miss France, d'une Ferrari ou d'une des vingt villas de charme de M. Berlusconi. C'est, pour en finir avec le sujet, ce qui explique que des gens, dont la vie n'est en apparence pas spécialement enviable, comme nous les Pèlerins d'Arès et beaucoup d'autres braves gens qui ne font pas envie vus de loin, sont très heureux, très authentiquement heureux.
Eh bien ! Ce vrai bonheur-là ne vient pas sans espoir.
Ceci dit, non je n'habite pas Paris. J'habite Bordeaux. Non, je n'ai pas de calendrier fixe de passage au local de la rue Raymond Losserand à Paris où j'accorderais audience. Quand j'y viens, quand je peux, car j'ai une vie d'activités diverses et incessantes, c'est pour aider mes frères et sœurs de cette mission "Eau Bleue La Révélaion d'Arès" à évoluer dans le Bien, afin qu'à leur tour ils aident leurs frères et vous aident, vous public de Paris.
Alors, allez-y puisque vous êtes voisin, et poussez la porte !


21déc11  124C18
Frère Michel, vous êtes imité.
M. Bayrou, candidat à la présidence de la république en France en 2012, qui est en tournée électorale en Alsace, a appelé aujourd'hui à un "nouveau contrat social".
C'est le titre et le thème de votre précédente entrée 123 !
Bientôt vous allez voir surgir ici et là des "Noël d'Espoir", une formule qui va plaire à tous ceux qui se réclament de Noël ou du symbole de Noël. Cela leur sera d'autant plus facile que vous expliquez très clairement dans votre réponse 124C17 ce que vous entendez par "espoir". Ils n'auront qu'à copier.
Je parierais que votre blog est un puits d'idées et d'imitation pour beaucoup de gens qui n'ont rien à voir avec les Pèlerins d'Arès.
Je profite de l'occasion pour vous demander si vous avez une mission à Zürich (Je sais qu'il n'y en a pas à Bâle).
Je vous souhaite un très bon Noël en famille.
Julien R. du Canton de Bâle (Suisse)


Réponse :
Je rentre à Bordeaux, cet après-midi 21 décembre, et je trouve votre commentaire.
Serais-je "imité" par M. Bayrou ? J'en doute. L'idée de "nouveau pacte social" (je parle des mots, pas de ce qu'ils recouvrent) n'est pas d'une originalité telle qu'elle me serait exclusive. En admettant que la coïncidence ou la chronologie fasse penser que M. Bayrou se soit inspiré de mon blog de novembre, son idée de "nouveau contrat social" est-elle proche de la mienne ?
Cherchant l'information, voilà ce que j'ai trouvé dans l'édition en ligne du "Figaro":
"Un nouveau pacte social constitue la condition absolue pour éviter la catastrophe économique", a estimé aujourd'hui à Forbach (Moselle) le président du Modem et candidat à l'Elysée, François Bayrou.
"On a l'habitude de dire qu'en France, seuls marchent les rapports de force", a dit M. Bayrou, venu faire en Lorraine la promotion du "produire en France". "Cette conception des rapports sociaux est un handicap et un frein pour notre pays", a-t-il poursuivi devant des journalistes. "Il faut, au contraire, un nouveau pacte social dans lequel les partenaires sociaux, syndicats et patronat, engagent leur responsabilité. Cette nécessité de trouver un compromis alors que les mauvaises nouvelles s'accumulent est vitale pour le pays", a-t-il ajouté.
M. Bayrou se place ici d'un seul point de vue politico-économique. Rien qui puisse a priori laisser penser qu'il a puisé son idée à mon blog.

Avant de mettre ce commentaire en ligne, je poursuis ici cette réponse:
Concernant François Bayrou il y a autre chose... une chose coïncidente qui, sans faire nécessairement penser que M. Bayrou me suit de près, m'intrigue un peu:
Il se trouve qu'à la suite du commentaire 124C16 de Solange et ma réponse du 19 décembre, après que je me fusse plaint de ne rien trouver d'intéressant sur ma page Twitter, site social dont je ne sais même pas me servir, voilà que m'apparaissent sur la page Timeline de mon compte Twitter des messages ou tweets de... François Bayrou. Ces messages sont nombreux ; je ne les ai pas comptés mais il y en a bien une vingtaine. Or, je n'ai jamais eu de contact avec M. Bayrou sur l'Internet ! À moins, bien sûr, qu'il ait adressé des commentaires à ce blog sous un pseudonyme. Mais, de toute façon, comment connaîtrait-il mon identité Twitter ?
C'est quand même bizarre que M. Bayrou se mette  à m'envoyer des messages et qu'il soit le seul à le faire tout à coup. Faute de temps, j'ai seulement parcouru les premiers qui me parlent de la mort de Vaclav Havel, homme qu'il estimait beaucoup et que j'avais justement évoqué le 18 décembre dans ma réponse 124C10 à propos de Hegel...
Tout cela est quand même curieux.
En tous cas, je suis heureux que M Bayrou apprécie mon blog, si c'est le cas.
Je lirai les autres messages de François Bayrou quand j'aurai pris connaissance des nombreuses communications urgentes qui m'attendent ici à Bordeaux après mon séjour forcé chez une de mes filles à cause d'un gros rhume-brochite qui ne m'a pas encore quitté.


21déc11  124C19
BEAU  NOËL d’ESPOIR, très cher Frère Michel !
MERCI pour La VIE Lumineuse que vous avez accepté de nous transmettre, la pénitence joyeuse que vous nous inspirez, par ce blog magnifique en particulier.
J’espère que vous n’êtes plus ‘’ enrhubé ‘’ (petite, je disais : "J'ai oublié l’huile Gobédolée sur la cobode à baban !" et que vous allez bien profiter de ce ‘’ bout d’an’’, comme on dit en Provence
pour évoquer cette semaine entre Noël et Jour de l’An, où ‘’on ne doit pas souhaiter encore les Vœux (car ça porte malheur !)"’, avec votre chère famille.
Lettre [de vœux] suit, mais j’ai eu peur que ces Vœux de Noël ne puissent s’ajouter à temps à ceux reçus du monde entier ! vous pourriez être étonné de ne pas avoir reçu un mot de [ville du pays cathare], n’est-ce pas?
B. J. et P. (Trois des Corbières)


Réponse :
Berci, B et J et P, je n'embloie blus d'huile Gobédolée depuis... disons... soixante ans. Zor Gristiane be fait des fubigations avec une huille ezzenzielle dans un bachin qui fube... fube;.. fume. Engore berci !


21déc11  124C20
J'étais au Pèlerinage d'Arès en 1996 avec le frère Guy P. d'Île de France
Je revenais d'Amazonie ou j' avais passé quatre ans dans la forêt a vivre comme un Indien de la pêche et de la chasse.
Après le Pèlerinage je suis entré en formation agricole et j'ai obtenu un diplôme de technicien supérieur en agriculture et ensuite un diplôme d'ingénieur des techniques agricoles des régions chaudes.
Le succès de ces études, je l'attribue à l'action de l'esprit saint en moi suite au Pelerinage.
Depuis l'an 2000 j'habite au Brésil, plus précisement à [ville de l'état d'Amapa].
J'ai ressenti un appel spirituel très fort en octobre 2009 à la suite duquel je me suis fait baptiser par un pasteur de l'Église Assemblée de Dieu qui est l'une des église pentecostales la plus répandue au Brésil.
Par la suite, je ne me suis pas senti à l'aise dans cette église, parce que, connaissant La Révélation d'Arès, je voyais bien qu'il y avait une erreur quelque part.
Ici c'est tres difficile de parler de La Révélation d'Arès, car les gens sont trop attachés à la Bible et dès qu'on parle d'autre chose, ils considèrent que c'est de l'apostasie.
L'esprit saint me demande de rédiger le Message d'Arès en utilisant la Bible. Ce que je fais et ça marche. On retrouve dans la Bible à peu près le même contenu fondamental.
Frère Michel, j'aimerais, si c'est possible que vous me donniez quelques indications sur ce qu'il est possible que je fasse en tant que Pèlerin d'Arès isolé, ce qui m'est d'autant plus difficile que je n'ai pas participé a la vie d'une assemblée en France.
D'avance je vous remercie.
Non signé


Réponse :
Je vous ai répondu par Email, mais mon mail m'est renvoyé avec mention "adresse Email inconnue".
Comme votre message m'est parvenu sous forme de commentaire adressé à mon blog, je pense finalement que c'est par cette voie que vous souhaitez ma réponse.
Je ne connais pas particulièrement L'Église Assemblée de Dieu, mais je comprends votre embarras. C'est une église de foi protestante, très attachée aux dogmes de la Trinité: Jésus-Dieu, Rédemption par le Croix, rôle essentiel de la Grâce, salut par la Foi, etc., avec peut-être les formules à la mode aux USA: "Be Reborn in Christ" (Renaissez en Christ), etc.
Alors, bien sûr, nous sommes pour ces braves gens des blasphémateurs, des pauvres âmes perdues, parce que pour nous Jésus n'est qu'un homme, un prophète, nous ne croyons pas que la Révélation est close et que Dieu se tait, nous ne croyons pas à la rédemption par la croix ; nous croyons que non Dieu mais l'homme est producteur de sa propre grâce par la pénitence, qui n'est pas remords mais recherche du bien accompli, nous ne croyons pas que le salut vient de la foi, mais des œuvres bonnes, etc. À peu près tout le contraire de ce que professent ces frères protestants que nous aimons, mais qui nous rangent, comme vous dites, parmi les apostats.
Que pouvez-vous faire? Ne vous lancez pas dans des débats dogmatique ou théologiques, parce que personne n'est jamais sauvé ni missionnaire par cette voie-là.
Faites simplement ce que vous demande le Père: Aimez vos frères protestants, priez avec eux (Voyez le verset 25/6 de La Révélation d'Arès: Le Père ne se préoccupe pas de la façon dont on prie, pourvu que la prière vous conduise à un état de bien, de bonté accomplie, de pénitence), et avec douceur et progressivité encouragez, petit à petit et de personne à personne, vos frères à suivre de beaucoup plus près le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7), qui fait partie de leur Bible, etc. Encouragez à la réflexion. Encouragez à suivre l'Esprit bien plus que la Lettre, patce que la Lettre est plus souvent qu'on le souhaiterait, hélas, livre d'homme (Rév d'Arès 35/12, i/5-9).
Ils s'apercevront bien que vous ne les suivez pas vraiment dans leurs dogmes, mais si vous êtes un homme de bonté, de service, et si le pasteur dont vous parlez n'est pas trop borné, vous ferez peut-être bon ménage avec eux tout en parlant pour votre part de l'espérance de Salut par le Bien accompli plutôt que de salut par la Foi.
Et si, pour finir, ils vous chassent de leur communauté, eh bien, entreprenez de traduire en portugais La Révélation d'Arès et faites-la lire à l'occasion, sans jamais rien forcer, en étant toujours homme de bonté et de douceur, à des Brésiliens et vous en verrez partager votre votre foi, un jour.
Lors de ma mission dans le Sud de la France j'ai rencontré un Brésilien, Aaron (s'il n'est pas juif ou protestant, celui-là, avec un nom pareil, je veux bien me changer en grenouille) et il a été très sensible à ce qu'enseigne La Révélation d'Arès. Peu à peu, quand on n'est pas fanatique, quand on sait dire: "Je respecte ce que tu crois, mon frère. Seulement tu ne seras pas sauvé par ce que tu crois, mais par le bien et la justice que tu feras, par l'accomplissement du Sermon sur la Montagne," les relations restent bonnes.


22déc11  124C21
J'ai écrit, il y a peu, sur un cahier les passages que je ne veux pas oublier, votre enseignement provenant du "Pèlerin d'Arès 1989", l'article "Liberté et infantilisme". Ce que j'ai écrit se lit en vingt minutes. Et c'est à l'occasion d'une mortification que j'ai choisi de m'en nourrir pendant quarante matins.
La liberté évangélique est l'apothéose de l'expression de notre pénitence à tous.
Dans les assemblées, osons refaire l'examen de notre âme, osons maltraiter notre ego, soyons conscits (Rév d'Arès xxii/14), disons : " Je veux être... "
La vertu évangélique et l'apostolat public freineront fortement nos libertés d'impulsion, d'ignorance et  d'individualisme. C'est notre ascension vers les Hauteurs.
C'est de la haute qualité de nos âmes que naîtront les assemblées libres puis le monde libre et changé.
L'année 2012 sera l'année où se cristalliseront les bonnes et les mauvaises volontés venant de toute part à travers le monde. Quant à nous, nous voulons avec votre appui et celui de Dieu suivre une direction définie et cohérente.
Vous visitez les assemblées. Elles se définissent par la Parole de Dieu et par votre enseignement. Elles cohèrent dans la prière, la mission, le réflexion, la maîtrise de soi, les relations fraternelles, la connaissance de la parole. Elles seraient cela si elles pouvaient exprimer leurs volontés. Nous sommes certainement très très prêts [près ?] d'exprimer cette volonté.
Ce que vous avez écrit trouve maintenant sa place.
La hâte (Rév d'Arès 39/3) est l'ennemie de la liberté. Bientôt quarante ans que nous arpentons la steppe !
Tony des bords de Loire.


22déc11  124C22
Combien je me suis senti "décalé" quand je me suis retrouvé au XX [?], sorte de mini-centre commercial pour personnes à revenus plutôt élevés ! Il y régnait une sorte d'activité de fourmis pour trouver un cadeau original. Je déambulais entre des grandes bouteilles emplies de pop-corns, des objets où on pouvait faire graver la phrase désirée, des facilités de paiement, etc., tant de choses qui ne devaient pas m'intéresser suffisamment.
Que cette réalité, qui consiste à acheter des cadeaux pour Noël pour ceux qu'on aime, peut devenir génante ! C'est comme un ressenti qui dérange au fond de soi.
La réalité de Noël, c'est aussi l'endettement de personnes qui se sentent obligées de faire cette course aux cadeaux.
C'est vrai que c'est agréable de faire et de recevoir des cadeaux, mais pas de cette façon irréaliste au point de s'endetter.
Ayons le courage de la moisson pour appeler à la pénitence qui passe par la Vérité ! Plus proches serons-nous de la réalité mieux nous pourrons la changer !
Pour cela chassons le mensonge, l'illusion, les fausses croyances et remplaçons-les par un engagement déterminé vers la Vérité, le réalisme, bref, [efforçons-nous] de changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Ayons du courage !
Partout autour de cette planète il y aura des maisons qui vont fêter Noël, je me joins à cette fête pour trouver de belles âmes.
Que ma pénitence soit suffisamment réaliste pour la réussite du Plan du Pére de l'univers !
Bonne pénitence !
BonHomme d'Île de France


22déc11  124C23
C'est avec joie que je vous envoie cette image datant de notre mission de Noël 2006.
À l'époque je n'étais pas trop sûre d'aimer le résultat [l'idée de l'image ?] ou de ne pas l'aimer et je ne sais plus si je vous l'avais envoyée alors.
Aujourd'hui ça tombe à pic.
Peter et moi avons lu ensemble votre nouvelle entrée et tous les commentaires.
Nous aussi nous avons dit: Wahoou!
Du fond de nos cœurs unis merci pour ces vœux formidables, frère Michel !
Et merci à tous ceux qui participent à votre blog [les commentateurs].
Beauty is Servant of Good by RosieNous nous sommes délectés à la lecture de votre réponse au "voisin" de "L'Eau Bleue" à Paris (124C17) : "Le bonheur dans cette génération (ne parlons pas ici des fins dernières), c'est ce que vous voulez changer, vraiment changer, sans illusion, d'un état ordinaire, voire même pas folichon, à un état de félicité sans en changer nécessairement le mode ou l'aspect. C'est ce que le Père appelle la Beauté servante du Bien (12/13)."
Noël et vos mots magiques me donnent donc l'occasion d'illustrer votre blog, mais surtout de saluer Marie, la Mère et la femme claire, qui si j'ai bien compris, est en nous tous. Marie, une fille-mère qui aurait pu être lapidée à mort si Joseph ne l'avait épousée, qui a du accoucher toute seule sous un palmier, nous raconte le Coran. Et 30 ans plus tard, elle assista à la torture et à l'agonie de son fils unique sous la condamnation du système de l'époque. Qui mieux qu'elle peut nous montrer que l'espoir et la foi mènent au bonheur et à la vie éternelle. Un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire.(Rév d'Arès 37/9). Marie, c'est l'excellence de la femme (qui a la) paix (Rév d'Arès xxvii/13), elle qui s'imposa les souffrances de gratter de sa chair les souillures, d'arracher de son cœur les doutes (Rév d'Arès 12/12), elle s'est nettoyé le cœur.
Comme vous, elle nous invite à développer cette intelligence (Rév d'Arès 32/5) du cœur qui ouvre les yeux. Quand elle est en action, l'intelligence nous montre où est la Vérité. Elle nous fait aimer l'homme et le montre sous l'angle de la créature extraordinaire qu'il est réellement, ainsi que la créature divine qu'il peut devenir.
Alors, c'est vrai que je m'angoisse encore à cause de la folie humaine, mais je sais aussi que l'angoisse nuit à la moisson (proverbe Hopi). Je me souviens aussi que la première fois que j'ai lu La Révélation d'Arès, mon espoir s'est réveillé tout de suite. Depuis il ne s'éteind plus et je ne me lasse pas de le dire à qui veut bien m'entendre.
Cette année Peter et moi fêterons ce Noël d'espoir avec vous à C., notre petite ville du centre de l'état de Victoria où nous vivons depuis un mois. La vie à Melbourne étant trop chère pour nous. Aujourd'hui il fait très chaud, c'est le plus long jour de l'année, le ciel est tout bleu et nous sommes heureux. Les gens d'ici aiment encore chanter pour Noel. Si je chantais assez bien, je leur chanterais une chanson de mon pays, j'aime beaucoup "La Quête" de Jacques Brel, écrite pour son opéra L'homme de la Mancha :

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.

et je pourrais — pourquoi pas ? — changer le mot malheureux par bienheureux, comme dans le Sermon sur la Montagne.
Que le Vent du Créateur vous embrasse et vous guérisse, frère Michel. Qu'Il sèche nos larmes aussi car Il transforme les peines du quotidien en nous donnant l'inspiration d'agir en bien.
Vive l'espoir que ce Noël 2011 réveille en nous ?
Rosie in Victoria, Australia

P.S. "Un rhume soigné dure 3 semaines et un rhume non soigné dure 21 jours," disait ma grand-mère (qui savait de quoi elle parlait, mon grand-père était docteur).


Réponse :
Merci pour le commentaire. Merci pour la belle image de votre mission de Noël 2006 en Nouvelle Zélande, image que je ne connaissais pas. Merci pour la sentence de votre grand-mère, qu'elle tenait de son époux médecin. Il y a plusieurs sentences du même genre qui circulent comme: "Un lumbago non soigné dure dix jours; un lumbago soigné ne dure qu'une semaine et demie," réponse de notre médecin de famille à sœur Christiane qui, souffrant d'un lumbago, lui demandait si quelques piqures ne la soulageraient pas.
Comme je l'ai dit dans une précédente réponse, mon remède-miracle contre le rhume est la patience et aussi la prudence: Me mettre, autant que possible, à l'abri des complications. Une pneumonie emporte facilement un bonhomme de mon âge. Pécheur et bonhomme ordinaire sans intérêt par lui-même, je ne vaux pas personnellement la vie qui m'habite et ma disparition ne sera qu'un courant d'air de plus sur cette terre de vents, un courant d'air vite oublié, mais je peux peut-être encore servir à ma mission, à la Moisson du Créateur à laquelle je me dois et me donne.
Ma patience sert aussi en même temps de mortification naturelle ou toute trouvée, si je peux dire.
Je profite des désagréments de mon rhume carabiné, qui fait de moi un souffreteux fantôme de moi-même, qui me rend si lourdement conscient de ma pauvre chair, pour dire à tous mes "morts", pour qui je fais mortification, ceux et celles qu'un ange porteur de luminaire (Rév d'Arès 33/32) n'a pas encore visité, ceci : "Frères et sœurs défunts, dans ces moments où, souffrant, je sens ma chair plus présente, plus lourde, je vous l'offre plus souvent encore, prenez-la, fortifiez-vous par elle, car je sais que vous, vous aimeriez avoir un bon rhume carabiné pour pouvoir dire: "J'ai encore ma chair." Je sais combien vous regrettez de n'en avoir pas usé, de votre chair, pour faire pénitence quand il était temps (Rév d'Arès 33/32)."
Voilà le jour le plus long pour vous en Australie et voilà pour nous le jour le plus court.
L'essentiel, où que nous vivions sur terre, est que dure, dure, dure et rayonne notre pénitence, qui nous conduira au salut et nous permettra d'entraîner dans son sillage d'autres pénitents qui à leur tour en entraîneront d'autres dans leur sillage et ainsi de suite.
Merci pour vos bons vœur des antipodes.


22déc11  124C24  
Merci pour cette entrée 124 qui rappelle l’esprit dans lequel les Pèlerins d’Arès conçoivent Noël.
L’homme, qu’il l’accepte ou non, est un être spirituel doté d’une possibilité d’évolution et de changement en Bien.
La Vérité c’est que le monde doit changer, nous dit le Père (Rèv d’Arès 28/7). Cela sous-entend que décider d’accomplir ce plan est à la portée de tout homme de bonne volonté.
Chacun, en choisissant d’emprunter librement la voie du changement, c'est-à-dire la pénitence qui n’est rien d’autre qu’aimer les autres, pardonner, répandre la paix en toutes circonstances, retrouver la liberté spirituelle et l’intelligence du cœur, dans la joie, réanime en lui l’Image et Ressemblance du Créateur.C'était déjà ce que disait Jésus.
L’enseignement de l’homme Michel (Rèv.d’Arès 1/1, etc.), Témoin de La Révélation d’Arès, nous indique que l’acquisition de ces concepts vécus provoque une incidence positive dans le monde: L’homme  retrouve  peu à peu le bonheur (Rèv d’Arès 36/23) pour lequel il a été créé.
N’est-ce-pas une belle espérance pour l’humanité ?
A tous je souhaite un beau Noël d’Espoir.
Nicaise d’Ïle de France.


22déc11  124C25
Nous vous souhaitons à tous un Noël d'Espoir
"Il nous faut prendre conscience que la foi et la prière seules ne mènent pas au salut et que le matérialisme seul ne construit pas le meilleur monde.
C'est par la pénitence, c'est-à-dire en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en retrouvent l'intelligence spirituelle et en devenant libres de tous préjugés que nous apporterons le vrai bonheur d'abord durable, puis éternel, sur terre."
(Michel Potay).
Nazih au Proche Orient


Réponse :
Quel beau cadeau de Noël !
Je suis tellement heureux de recevoir pour tous — tous nos frères et sœurs d'Occident — ce salut fraternel d'un frère d'Orient de sa famille, de ses amis, qui voient dans La Révélation d'Arès le pont que le Créateur jette entre des Écritures qui ont séparé des millions d'hommes et femmes de bonne volonté que la Bible et le Coran auraient dû, bien au contraire, réunir.
Pour représenter ce drame historique j'utilise quelquefois l'image du palimpseste chez Beaudelaire.
Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, je rappelle qu'un palimpseste est un manuscrit, généralement parchemin, dont on a gratté la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Sur le parchemin ainsi gratté puis écrit par-dessus en diffractant la lumière on retrouve trace du précédent manuscrit, celui écrit dessous, profondément imprégné dans la peau, et on peut le lire. Le palimpseste est en somme porteur de deux messages superposés.
En paraphrasant les mots de Beaudelaire: "Qu'est-ce que le cerveau humain, sinon un palimpseste universe et naturel" (dans "Un mangeur d'opium"), je me dit en m'adressant à Dieu: "Qu'est- ce, Seigneur, que les raisons qui nous ont séparés, nos frères d'Orient et nous, sinon deux Paroles apparemment distinctes mais qui ne sont qu'un palimpeste, la superposition de deux de tes Saintes Paroles, sur laquelle ta Révélation redonnée à Arès, France, en 1974-1977 n'est que la Lumière réfractée qui nous permet de lire les deux à la fois et de découvrir qu'il ne s'agit que d'une seule Pensée de Toi ?!"
J'ajoute que cette miraculeuse Lumière d'Arès sur nos deux Écrtures efface beaucoup de mauvaises interprétations.
Tes Paroles, Seigneur, s'étaient recouvertes d'oubli et, soudain à Arès en 1974 et 1977, Tu les as découvertes comme on découvre des gisements sous d'autres gisements, si on a le courage de creuser, de fouiller (Rév d'Arès 24/5), et l'on découvre alors, et alors seulement, que les deux sont d'or.

Je vous redis ici que j'ai été désolé de ne pouvoir me rendre à votre invitation lors de votre passage en France entre la fin de novembre et le début de décembre et je vous remercie d'avoir compris que mon emploi du temps est surchargé, mais que j'aurais aimé, aimé de tout mon cœur, vous rencontrer..
Je vous souhaite de bonne fêtes de fin d'année 2011, Nazih, ainsi qu'à toute votre famille.


22déc11  124C26
Dans  nos sociétés, Noël devient de plus en plus une fête où la consommation à outrance a pris le pas sur les valeurs spirituelles de partage, de fraternité, de pardon, de paix.
Merci de mettre Noël sous le signe de l’espoir et de lui redonner un sens positif.
Vous redonnez également au mot espoir un sens actif.
Pour beaucoup le mot espoir reste du domaine du souhait,  du rêve, car les gens attendent que cela se réalise mais ne prennent pas conscience de leur part active.
Souhaiter la fin de ceci ou de cela reste passif, comme le fait Étienne [124C7], alors que souhaiter que les hommes deviennent pénitents est actif et responsable, car en étant pénitents ils deviennent acteurs de leur propre vie et de celle du monde.
Comme vous le soulignez dans votre réponse à Étienne, la vraie pollution, le vrai danger ne vient pas de la pollution atmosphérique mais bien des comportements humains. D’ailleurs la pollution n’en ait qu’une conséquence parmi d’autres bien plus graves.
La véritable écologie commence dans le cœur de l’homme, qui renonce au mal pour y mettre le bien, remplace la haine par l’amour, la vengeance par le pardon, l’égoïsme par l’altruisme et le mensonge par la vérité, équilibre l’intelligence intellectuelle calculatrice par l’intelligence spirituelle.
Car ces maux là font beaucoup plus souffrir les hommes que la pollution.
L’homme est un être rayonnant et lorsqu’il pèche ou fait le mal, ses actes, bien sûr, et même son rayonnement atteignent ses semblables, non visibles mais bien perceptibles et actifs.
De même, les gens confondent souvent le plaisir et le bonheur, il pense que le bonheur est une chance, alors que le vrai bonheur est intérieur et se construit par les efforts du pénitent qui aime, pardonne, fait la paix, se libère des préjugés et cultive l’intelligence du cœur.
Parfois les gens vous voient heureux et vous envient, ils vous disent: "Tu as de la chance, toi !" et se lamentent sur leur sort, croyant que votre bonheur tombe du ciel, alors que vous savez que c'est grâce à vos efforts quotidiens que vous le construisez. Cette idée du bonheur existentiel est très importante, car alors l’homme ne subit plus son destin, mais en devient l’acteur.
 
Concernant votre rhume, je ne crois pas aux phrases des grands-mères qui ne sont souvent que tradition, personnellement j’ai une solution efficace contre le rhume depuis des années.
Et cela fonctionne très bien en ce qui me concerne et pour d’autres aussi dans mon entourage.
Dès les premiers signes, mal de gorge ou éternuements, je prends quelques gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse et au bout d'un ou deux jours le rhume s’arrête. Maintenant, si le rhume est bien avancé, c’est un peu plus long et il faut en prendre un peu plus, mais au bout de 4 à 5 jours le problème est réglé.
Prenez 30 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse (en bio) 3 à 4 fois par jour, dilué dans de l’eau. Vous m’en direz des nouvelles ! En complément, sœur Christiane peut vous préparer des tisanes de thym avec du miel et du citron, ça aide aussi.(Conseil de ME). Il n’y a aucune contre indication ni effets secondaires.
Joyeux Noël avec votre famille et sans rhume !
Denis K. de Bretagne Sud


22déc11  124C27  
Noël d'Espoir ? Hum, hum !
Comment peut-on encore embarquer la population dans ces superstitions, certes charmentes, mais superstitions ?
L'espèce humaine est la plus féroce et la plus égoïste, de toutes les espèces vivantes et c'est comme ça depuis les origines de l'humanité et vos appels à l'espoir n'y feront rien.
Je ne suis pas incroyants, pas antihumaniste, mais je me range au bon sens d'un certain christianisme traditionnel et je mets en garde contre la très dangereuse séduction de votre Appel à la pénitence, que vous considérez comme opérant en matière de changement de civilisation, mais qui n'apportera que des déceptions.
Les hommes n'ont jamais changé et il ne changeront jamais.
On a vu en XXe siècle des iniquités, des génocides et des horreurs de toutes sortes (Staline, Hitler pour ne citer qu'eux) qui ne valaient pas mieux que les inquités, génocides et horreurs perpétrés par Gengis Khan au XIIe siècle ou Tamerlan au XIVe siècle. Ce sera la même chose au XXIe siècle vous verrez, parce que la crise économique actuelle annonce des tourbillons historiques terribles dans la mer humaine. C'est inévitable.
Cadre supérieur chez un grand cablo-opérateur européen (fibre optique, réseaux câblés), je peux détromper tous ceux qui croient que dans ce domaine de technologie de pointe, très moderne, le sens moral et les règles de la concurrence ne sont plus celles, arriérées, de maquignons de foire à bestiaux ou d'agents immobiliers roublards. Eh bien non! Numéricable vient d'écoper de 5 millions d'Euros d'amende pour avoir marché sur les plate-bande de ses concurrents et méprisé les règles du jeu comme un maquignon ou un agent immobilier roule un autre maquignon et un autre agent immobilier, s'il le peut. Ils appellent ça le bizeness. J'appelle ça la jungle, la loi des fauves, du plus fort.
L'amour entre les hommes ? Je ne dirai pas que Jésus avait mérité sa mort sur la croix, mais je dirai que je comprends les motifs du procurateur romain et du sanhédrin juif qui voulaient responsablement devancer les risques d'un monde sans ordre, infernal, que la prédication de Jésus, prise à l'état brut, ne pouvait qu'engendrer. Heureusement que des hommes comme Jean, comme Paul et à leur suite des théologiens éclairés (l'église) ont livré au monde une interprétation intelligente, réalisable, de la pensée christique. On ne peut pas faire mieux.
Les hommes sont foncièrement, incurablement roublards, malhonnêtes, méprisants des règles, vicieux. Dites-moi un peu pourquoi il y a un arbitre sur un terrain, sinon pour empêcher que les joueurs se cassent les tibias et les dents ou s'étripent en douce ? Enlevez les arbitres et c'est à nouveau l'arène des gladiateurs !
Enlevez la police et la vie sociale devint un enfer.
Je me fais un devoir de combattre votre entreprise nocive. Dans votre entrée 123 vous dites que vous n'êtes pas vraiment rousseauiste, mais c'est faux. Comme Rousseau vous croyez que les hommes sont foncièrement bons et que c'est la culture qui les pourrit. Faux ! Les hommes sont foncièrement mauvais. Et quand ils ne sont pas mauvais, ce sont des imbéciles et des lâches. S'il n'y a pas de lois, pas de police, pas de tribunaux, pas d'armées pour tenir les agresseurs à distance, vous faites de cette humanité un grouillement de cafards qui boufferont tout en quelques générations.
Aristote X.


Réponse :
Depuis 1975 je n'ai pas cessé de rencontrer des hommes qui parlent comme vous.
Depuis 1975 je n'ai pas cessé d'affirmer que je crois que c'est mon Créateur Qui m'a dicté un Message pour les hommes par un Messager, Jésus, en 1974, puis Lui-même directement en 1977 (théophanies), et qu'Il est revenu pour mettre en garde l'humanité contre certains hommes comme vous précisément.
Vous n'êtes qu'un "cadre supérieur chez un cablo-opérateur", mais ce sont des hommes comme vous qui tiennent l'humanité en laisse et qui la mettent ainsi, depuis très longtemps, dans un état de révolte permanente, larvée, que je prétends parfaitement justifiée.
Réfléchissez: Si les hommes étaient tellement convaincus du bien fondé des l'ordre que vous défendez, y aurait-il besoin d'autant d'organisme de maintien de l'ordre ? En fait, créés libres au sens absolu de La Révélation d'Arès (10/10), ils sont tous rebelles inconsciemment, endémiquement. Ils sont tous maintenus dans un état non naturel de discipline, ils aspirent tous sans le savoir à un bonheur dont il ont été frustrés depuis Adam, votre cher ancêtre (2/1-5). Adam est mon ancêtre aussi, mais pas mon plus cher, loin de là. J'appelle à l'Espoir de révoquer son système. Le vôtre.
Les "iniquités, génocides et horreurs de toutes sortes" sont les produits de cet ordre non naturels que vous défendez.
Autrement dit, "la police, les lois, les tribunaux, l'armée" n'existent que comme chiens (Rév d'Arès ix/3) serviles (Rév d'Arès 3/4) des hommes de pouvoir — roi blanc et roi noir même cuisse — qui, comme tous les pouvoirs, prétendent détenir les meilleures règles de gouvernement, la sagesse des nations et assurer le maintien de l'ordre pour le bien de tous.
De ce fait, ce que vous dites du procurateur romain Ponce Pilate et du Sanhédrin de Jérusalem concernant la condamnation et l'exécution de Jésus est évidemment juste de leur point de vue, qui est aussi le vôtre, mais là je ne vois plus très bien sous quel angle religieux vous vous "rangez au bon sens d'une certain christianisme traditionnel."
Où voyez-vous du "bon sens" dans un système que partage le "christianisme traditionnel" ?
Voilà bien pourquoi les Évangiles n'ont jamais été accomplis. Votre engeance (Rév d'Arès 1/7, 4/2) n'a jamais voulu qu'ils le soient et n'a pas cessé de les combattre, noyautant et infiltrant ce que vous appelez "le christianisme traditionnel" pour toujours bien l'avoir sur ses talons.
Ce n'est pas moi, qui suis dangereux, c'est vous et depuis des millénaires. L'Histoire qui n'est en fait que votre Histoire l'atteste.
Vous êtes dangereux parce qu'en fin de compte, en bon politique, vous vous recommandez de toutes les tiédeurs. De ce fait, ce monde tiède balance depuis des millénaires entre le chaud et le froid, le bien et le mal, le sublime et l'horrible. C'est à cet équilibre entre le meilleur et le pire, entre la Belle (Rév d'Arès 12/3) et la Bête (22/14), qui fait votre force, que le Père une fois de plus nous demande nous attaquer.
La tâche est très difficile pour nous, mais là, encore une fois, je ne vous comprends pas, Aristote.
Je ne vous comprends pas, parce que vous dites que nous sommes "dangereux", mais vous dites en même temps que notre entreprise est fondamentalement impossible contre un monde "incurablement malhonnêtes... vicieux". En quoi pouvons-nous être dangereux dans une entreprise impossible ? Vous devriez dormir tranquillement sur vos deux oreilles et me dire: Pauvre Frère Michel, vous perdez votre temps."
Non seulement c'est vous qui êtes dangereux, mais vous avez peur. Voilà pourquoi votre commentaire se contredit.
Je crois que votre peur est une bonne peur, c'est la peur de la piqure qui vous guérira.
Notre mission est encore faible, la seringue est encore loin, mais elle est là, pleine du sérum de La Révélation d'Arès.
Je trouve dommage que vous ne parliez pas de La Révélation d'Arès. Lisez-la ! Je vous affirme son authenticité.

Je viens de me relire et je trouve que ma réponse a du nerf, du punch... Je ne l'envoie pas dire à Aristote ! Eh ! eh ! mon rhume irait-il mieux? Serais-je en train de sortir de mon avachissement ?


23déc11  124C28
Chacune de vos entrées, les lisant le soir au calme, me ramène dans votre baie (Rév d'Arès xLii/1) emplie de bonté, d’intelligence, de Force et de courage
j'y pale mon île, un lieu sûr (xLii/2) sur laquelle mon âme et mon esprit réfléchissent,
s'arment de patience, de paix et de courage (Rév d'Arès 13/8),
poussent plus loin leur combat contre le moindre préjugé, pensée vaine, résistance, tentation,
reprennent du Souffle pour s'élever au dessus des maux et médiocrités de ce monde sans reproche et jugement,
poursuivent leur ascension dans leur abandon au Père pour aimer cette humanité comme vous et le Père l’aimez.
Chaque soir je réalise la chance de vous lire au quotidien,
la Grâce reçue de vous suivre,
d'avoir choisi de mettre mes pas dans vos pas et ceux du Père.
Si à l'échelle de mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) de marmot (xxx/13-15), je mesure la distance que j'ai à accomplir pour voler haut à vos côtés,
un écart qui me donne le vertige, ce que j'ai acquis en conscition (Rév d'Arès xxii/14) et en intelligence je l’ai totalement puisé en vous
pour monter dans mon ascension,
croire possible ce qui peut sembler impossible,
conduire ce monde dans son retour au bonheur, ses racines divines,
vers son propre dépassement en se libérant des maux dans lesquels il se retient prisonnier en refusant l’amour, le pardon, l’intelligence et la liberté spirituelles.
Ma foi dans le Père et sa Parole est grande
dans sa Bonté le Père nous a donné un grand prophète — qui jamais ne se dérobe sous le poids des peines et tourments de sa mission — pour montrer le passage entre le Ciel et ce monde ;  
ce passage a commencé là, en moi où je sors de ma tête et monte dans la Main du Père (Rév d'Arès xvi/18).
Le frère bénit Mikal. (Rév d'Arès xix/26)
Je vous souhaite un joyeux Noël en famille, sans lumbago et sans rhume.
Anne-Claire d'Île de France


23déc11  124C29
Il y a quelques années, j'ai fais une tentative pour approcher Bayrou [voir 123C18]. Je l'ai vu dans une manifestation, mais trop préoccupé, il ne m'a pas vu ni entendu. Pourtant, je portais à l'époque le costume de l'ange blanc !
Par ailleurs, j'avais envoyé un message sur son site avec [les références à] freesoulblog.net et michelpotay.info ; c'était un témoignage.
Depuis quelques temps, je réfléchis à que pourrions-nous faire pour que l'assemblée vive comme des abeilles [référence au miel, Rév d'Arès xii/4-6]... Y'a du boulot pour tout le monde en fait ! Je me rappelle des épreuves: Rencontrer la personne la plus éminente et la plus abjecte à nos yeux, que vous nous aviez inspirées de mémoire en 1995, après la mission à Marseille ou des centaines de moissonneurs parcouraient les rue et dont j'étais.
Ces épreuves faisaient vivre l'assemblée. Nous étions témoins des uns des autres, nous parlions, travaillons ensemble, nous encouragions, aidions. Il y avait une vie ! Ces moments m'ont rapproché de mes sœurs et frères.
Vous êtes le faucon [Rév d'Arès xLv/20, xvi/14-16, etc.] et j'ai confiance.
Je clame [Rév d'Arès xLviii/1-3] avec vous.
(Un) Didier d'Ile de France


Réponse :

Vous dites: "(Bayrou) ne m'a pas vu ni entendu. Pourtant, je portais à l'époque le costume de l'ange blanc !"
S'il a fait semblant de ne pas vous voir et entendre, c'est peut-être justement parce que vous portiez ce déguisement d'ange, tout blanc que vous étiez de la tête aux pieds (sauf les cheveux) avec des grandes ailes, votre personnage de spectacle de rue à l'époque. C'était votre gagne-pain. Qui se serait permis de vous reprocher d'avoir ce gagne-pain qui en valait un autre ? Mais en même temps il y avait quelque chose de bouffon, quelque chose de gênant dans cet accoutrement d'ange blanc, quelque chose entre le clown et l'enfant qui n'a pas voulu quitté son déguisement de la fête paroissiale.
M. Bayrou ne savait probablement pas comment vous aborder... Avait-il affaire à un illuminé ou à un ridicule benêt ? Mettez-vous à se place.
Ce déguisement me gênait moi aussi, mais comment me serais-je permis de vous juger, surtout de juger votre gagne-pain ? Beaucoup de mes frères adoptaient des missions sur des thèmes ou avec des présentations qui me semblaient contestables, mais j'en faisais seulement la remarque posément, sans jugement et en gardant l'humilité qui me portait à penser: "C'est peut-être eux qui voient juste et moi qui suis dans l'erreur sur ce terrain pratique."  Ce fut notamment le cas de la "mission sociale". Ce n'est finalement qu'au constat des résultats négatifs, après de longues années, que je me suis permis d'intervenir avec vigueur en disant: "Non, s'il vous plaît, plus de ça ! Revenons au spirituel."
Peut-être auriez-vous plus facilement abordé M. Bayrou habillé comme tout le monde mais portant une pancarte non provocante affirmant notre foi dans, par exemple, "un monde heureux par la vertu et non par des lois" (j'imagine ça sur l'instant, je ne suis pas un génie de la pub). Le mot loi, une seule syllabe instantanément perçue, retient toujours l'attention d'un homme politique. Et qui serait contre la vertu ?
Je me suis toujours demandé pourquoi mes frères n'utilisaient pas selon les circonstances des pancartes appropriées, de force d'évocation dosée selon les moments, faites pour faciliter le passage des idées entre deux mondes plus ou moins antagonistes. J'ai toujours dit (sans être beaucoup écouté) en substance: "Toute mission est affaire de terrain (terrain humain, bien sûr) et de circonstances. Il ne peut y avoir de mission passe-partout bonne en toutes occasions. La mission est un lieu de créativité et de créativité sans cesse appropriée. On ne parle jamais aux mêmes personnes, on n'est jamais face aux mêmes susceptibilités, etc."
Ceci dit, j'ai souvent trouvé dommage que nos frères franciliens ne fassent pas appel à vous pour des tests de mission (je ne parle pas de l'ange blanc) demandant un courage de témoignage public que vous avez sans nul doute et dont, un peu guindés ou paralysés par le trac ou le respect humain, ils manquent un peu parfois.


23déc11  124C30
J'aimerais adresser une message à l'homme qui habite au nord du Brésil, qui a laissé un commentaire (entrée 124C20 du 21 Décembre) sur votre merveilleuse entrée de Noël.
Serait-il possible de lui passer mon adresse mail ou l'inverse, si jamais vous avez pu récupérer son bon adresse mail ?
Je vous le demande, parce que je suis en train de traduire La Révélation d'Arès en portugais brésilien (je suis brésilienne) et je pense qu'un échange avec d'autres pélerins brésiliens ou lusophones ne pourra qu'enrichir ce travail linguistique.
Je n'avais pas encore osé vous écrire car cette traduction je la fais, dans un premier en temps, pour moi seule ; c'est ma prière, ma façon de réfléchir sur le sens exacte de chaque mot prononcé par le Créateur.
Je ne l'avais pas osé également car vous recevez tant de messages... mais vu que j'y suis, j'aimerai vous laisser mon grand merci.
Merci du merveilleux et herculien travail que vous faites depuis 1974 !
Vos textes ont éveillé en moi la certitude de pouvoir apporter ma contribution au changement ce monde en bien.
Merci !
On se retrouvera certainement à Arès cet été. Je suis la femme de C. E., pèlerin à Paris depuis un bon petit bout de temps...
Je vous souhaite encore plus d'amour, à vous et à cette très belle famille de pénitents, qui n'arrête pas de grandir.
Fernanda M.


Réponse :
Je ne sais pas si vous êtes au Brésil ou à Paris, parce que vous me dites tout à la fois que vous êtes brésilienne et l'épouse de notre frère C. E. (dont je me souviens bien) de la région parisienne.
Votre localisation de messagerie étant hotmail.com et non hotmail.fr, je vous suppose au Brésil.
Toutefois, si vous êtes à Paris, prenez contact avec notre frère Guy P., ami du Non Signé, auteur du commentaire 124C20, qui habite sur une péniche non loin de Paris. Frère Guy pourrait avoir l'adresse Email de Non Signé.
Dans le cas contraire, il me faut attendre que Non Signé se manifeste suite à ma réponse 124C20, ce qu'il n'a pas encore fait. S'il prend contact et me confirme son adresse Email, je lui ferai suivre votre message.


23déc11  124C31
Noël, fête de la lumière ! Renaissance de l’homme frère !
L’amour que construit la pénitence fait jaillir la lumière dans les yeux comme dans le cœur.
Grâce au Père, à cette Parole, nous sommes devenus des phares pour nos frères humains. Oui, ces phares qui brillent quant la tempête fait rage.
Oui, le bien rend l’homme clairvoyant et lucide, il retrouve le bon sens de l’être  libre, le frère de toute l’humanité qui ne juge plus, mais qui regarde, réfléchit et agit avec la bienveillance de l’humilité de l’homme bon.
Si, oui, oh! que oui ! L’homme peut changer, je prends comme exemple Mikal et ses frères que je connais.
N’en déplaise à Aristote X (124c27), le fatalisme n’existe pas chez l’homme libre: Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre  du harnais que lui mettent les  docteur s, des haies que dressent  devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char (Rév d'Arès 10/10).
Merci encore pour votre enseignement et bon Noël à tous.
Alain du Rhône.


Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Alain.
Juste deux suggestions rapides:
La pénitence ne construit pas l'amour. Ce serait plutôt l'inverse ou, plus exactement, l'amour et la pénitence vont de pair, comme la rivière et sa source ne font qu'un seul courant.
Aristote X (124C27) n'est pas fataliste. Il est plutôt déterministe. Pour lui le fait d'être humain détermine une fatalité de mal, de médiocrité, d'égoïsme, de cruauté, etc. incurables selon lui.
Pour nous Pèlerins d'Arès ces nuances ont de l'importance.


23déc11  124C32
Merci pour ces chaleureux vœux de Noël: Noël d'Espoir, accompagnés d'une notice explicative (l'entrée 124 en fait) sur la façon de bien considérer le terrain mental sur lequel doit s'entendre l'espoir.
Un bonne compréhension est difficile pour des frères de foi comme moi, qui finissent par partager votre foi à travers La Révélation d'Arès, à travers le texte édité, quelle se soit l'édition (1987, 1989, 1995, etc.), mais qui n'ont pas eu de contact avec vous ou avec des missionnaires. J'habite loin. Je vis en Pologne. Ma mère est née et éduquée en France, m'a parlé français dès que je fus bébé, mais je suis quand même très loin de vous, à Piotrkov Tribunalsky (150 km au sud de Varsovie). Il est difficile pour un Polonais de se faire exactement une idée vécue du sens dans lequel Dieu nous entraîne.
Grâce à votre blog je commence à mieux comprendre ce que signifie être un Pèlerin d'Arès
Il y a quand même des choses nouvelles pour lesquelles je ne trouve pas de réponse.
Par exemple: Je ne sais plus très boen où, peut-être dans un réponse et peut-être plusieurs réponses dans le blog, vous parlez de la version Q des Évangiles de Jésus. Qu'est-ce que c'est, la version Q des Évangiles. J'ai une Bible, mais c'est la version œcuménique, pas la versiuon Q.
Pouvez-vous m'expliquer ? Ma mère, qui vous a rencontré au Pèlerinage d'Arès, il y a longtemps, qui est restée émerveillée de cette rencontre, me demande vous adresser ses respects et son témoignage d'amour fraternel
Ignacy J.


Réponse :
Ai-je déjà parlé de la version Q des Évangiles dans ce blog ? Possible.
Toujours est-il que j'en cite l'existence virtuelle ici et là dans mes propos. Donc je vous dois une explication.
Je viens de dire "existence virtuelle", parce que la version Q des Évangiles de Matthieu, Marc et Luc n'a encore pas été retrouvée physiquement, mais son existence est avérée par l'étude minutieuse de ces trois Évangiles synoptiques faite par de grands exégètes. La version Q a existé de façon quasi certaine et existe peut-être encore quelque part, seulement non découverte... ou peut-être découverte, mais cachée parce qu'elle présenterait ici et là des écarts notables avec les versions grecques qui sont celles de la Bible qu'on connaît sur lesquelles les églises s'appuient.
Pourquoi Q ? Parce que c'est l'initiale du mot allemand Quelle (prononcé Kvellé), qui signifie: Source.
L'existence d'un Évangile-source, aujourd'hui perdu, qui a vraisemblablement servi de base aux Évangiles synoptiques a été postulée dès la moitié du XIXe siècle.
On avait remarqué depuis longtemps que les trois Évangiles synoptiques, c.-à-d. ceux de Matthieu, Marc et Luc étaient construits à peu près sur le même plan et que si, de surcroît, on les disposait en trois colonnes parallèles, appelées synopses, et les comparait, ils présentaient des ressemblances troublantes, comme s'ils avaient été par endroits copiés les uns sur les autres.
Même si ces trois Évangiles (Matthieu, Marc et Luc) présentent des images de Jésus assez différenciées, leurs points communs par passages ne peuvent s'expliquer que par une copie mutuelle ou... par la copie, parfois mot pour mot, d'une source commune (la source Q).
Depuis l'antiquité chrétienne un certain nombre de schémas a été proposé pour expliquer les très nombreuses similitudes verbales autant, d'ailleurs, que les très nombreuses différences, inversions, déplacements, ajouts suppressions, entre les Évangiles synoptiques.
Cette longue étude des textes après plusieurs siècles a mené à une hypothèse — quasi-certitude en fait — dite "des deux sources", autrement dit, en recensant et rassemblant tous les points commune... trop communs... trop ressemblants, quasiment mot pour mot, des trois Évangiles synoptiques peut-on reconstituer un original commun, unique, quoique perdu, dont les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc ne seraient finalement que trois versions personnalisées ? La découverte de l'Évangile de Thomas en 1945 à Nag Hammadi (Égypte), qui présente lui aussi des coïncidences troublantes avec les Évangiles bibliques, confirme cette hypothèse ou quasi-certitude.
Je ne peux pas ici m'étendre davantage dans un blog sur cette question, passionnante, mais je pense vous avoir suffisamment expliqué ce qu'on entend par "version Q".


23déc11  124C33
Je trouve que le commentaire d'Aristote [124C27] est juste, parfaitement réaliste.
À l'heure où l'on parle  il est même en phase avec La Révélation d'Arès, qui reconnaît que pendant quelques générations la pénitence n'aura pas d'efficacité suffisante pour changer notre mode de civilisation. À la pénitence près, Aristote X. est largement aussi pessimiste que La Révélation d'Arès quant à savoir si l'homme va réussir à se sauver par ses propres moyens, par sa propre liberté.
Tout le monde s'accorde à penser que la liberté de l'homme est une usine atomique qu'il convient de maîtriser par les lois  et la police, selon Aristote, par l'absence de loi et de police selon Dieu. Personne n'a eu l'idée de supprimer la liberté de l'homme, c'est déjà un bon point.
Aristote me fait penser à ces hommes inquiets qui voyaient le soleil décliner de jour en jour. On imagine leur joie quand ils se rendirent compte que l'astre avait changé d'avis. Année après année, c'est ce jour-là que frère Michel marque d'une entrée dans son blog. Car depuis le 15 Janvier 1974, c'est Noël tous les jours chez frère Michel pour qui le Retour de la Lumière est devenu une évidence.
Mais le Père respecte la liberté de l'homme, c'est pourquoi il laisse à Aristote tout le temps nécessaire pour aller jusqu'au bout de sa nuit, pour qu'il découvre la Lumière à son heure, comme n'importe quel autre humain.
J'aime bien Aristote, quand il dit que l'homme est un roublard. Tiens ! Un exemple au hasard: Frère Michel. Voilà un roublard ! Il dit qu'il n'est le chef de personne [Rév d'Arès 16/1], mais sur Freesoulblog, c'est un chef comme personne ! Le Frère Michel vous expose un adversaire, et hop ! Il vous le plume en moins de deux.
Ce n'est pas correct. On a beau être au temps de la dinde de Noël, ce n'est pas drôle de se faire plumer par un prophète. Mais qu'Aristote se rassure ! En dehors de Freesoulblog, c'est bien le prophète qui risque de se faire plumer, tant qu'il n'apportera pas plus de consistance à cette fameuse pénitence.
Jacques P.


Réponse :
Aristote X (124C27) semble seulement fonder son opinion sur mes appels au Bien dans ce blog. Il réagit à mon blog en rationaliste de type déterministe, qui pense que l'homme ne peut que rester ce qu'il a été durant ces millénaires et ne peut pas changer, étant "incurablement roublard, vicieux, etc." Mais il n'a vraisemblablement pas lu La Révélation d'Arès. Il a donc, au plan spirituel, l'excuse de l'ignorance.
Vous, Jacques P., d'après votre présent commentaire, vous vous rangez au rationalisme de type déterministe d'Aristote X, ce qui est votre droit, mais vous semblez bien, par contre, avoir lu La Révélation d'Arès, et de ce fait vous n'avez pas, en disant ici le contraire de ce qu'elle dit, l'excuse de l'ignorance. Vous n'êtes pas ignorant, mais sophiste.
Dire que le commentaire d'Aristote X est "en phase avec La Révélation d'Arès" est aussi absurde que dire que Frédéric Nietzsche ou "L'Union Rationaliste" sont en phase avec les Évangiles bibliques. Parlez-vous ainsi pour le plaisir ou dans l'espoir (puisque c'est Noël) de me river mon clou ? Mais au moins rivez-moi mon clou sans dire n'importe quoi.
Dieu est Sage quand il dit: "Quatre générations ne suffiront pas (24/2), mais il n'est nullement "pessimiste."
Non seulement La Révélation d'Arès n'est pas "pessimiste quant à savoir si l'homme va réussir à se sauver par sa propre liberté et sa propre liberté", mais elle encourage avec optimisme l'homme à se libérer de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) par la pénitence ; c'est le Fond du grand Message d'Arès. Ce Message atteint même à un optimisme d'un lyrisme grandiose: La pieuse gente choit, le sein devant, le sein dur comme Mon Poing qui bat la terre. Le faucon dont les oisillons ont les serres, par mille et mille ils battent la terre, comme les haches ils s'abattent. De haut elle (la pieuse gente, le petit reste] choit, frappe comme le fouet... Mes pieux élèvent ton signe le faucon sans peur... (Rév d'Arès xLv/12-20).
Suis-je roublard ? Si vous le pensez, que puis-je faire pour vous en dissuader ? Rien. Plus je m'efforcerais de m'en défendre, plus vous diriez que je vous "plume en moins de deux". Pensez de moi ce que vous voulez, Jacques, mais ne dites pas que je suis "un chef comme personne" sous le prétexte qu'en témoignant de ma foi et en défendant mes convictions je ferais acte d'autorité, acte de chef. Là encore, c'est sophisme ou absurdité.
Je pense que vous ne m'aimez pas, ce qui est prévu par La Révélation d'Arès (16/3), mais au moins respectez La Révélation d'Arès et ne lui prêtez pas un sens qu'elle n'a pas, si vous y croyez.
Si vous n'y croyez pas, par contre, je ne vois pas pourquoi vous suivez ce blog.


23déc11  124C34  
Aujourd’hui on nous annonce aux infos que les français sont les champions du pessimisme et en même temps ce matin Fréderic Lenoir auteur du livre "Dieu, entretien avec Marie Drucker", qui était l’invité de France Inter avec l’archevêque de Toulouse, Mgr Le Gall, puis de RTL dans la même matinée, dit entre autre "que le spirituel est tendance, que l’Évangile est une force, un message qui a été dévoyé dans l’histoire par les religions, que ceux qui doutent sont agressifs parce qu’ils ont peur etc." 
Par moments c’était frappant de similitude avec ce que vous dites dans votre blog.
Dans une société qui se dit de plus en plus athée, on est heureux d’entendre parler de Dieu et de l’Évangile sur les ondes, mais comme on aimerait vous y entendre.
Comme vous le dites notre Sublime mission peut vraiment trouver son heure, j’en suis sûre.
Joyeux Noël d’Espoir pour que nous soyons de grands pénitents, de grands priants et de grands apôtres !

PS Notre frère D. s'est fait opéré du cœur hier jeudi à Toulouse, on lui a changé une valve.
J'ai eu des nouvelles par sa sœur P. Il va bien, tout s'est bien passé.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées


Réponse :
Avant toute chose, transmettez à notre frère D. les vœux de prompt rétablissement du Frère Michel et de Sœur Christiane.
J'espère qu'il sera rentré chez lui pour Noël.
Quant à Frédéric Lenoir, il y a, cela m'a été signalé plusieurs fois, des similitudes étonnantes entre ce qu'il dit et ce que j'ai enseigné tout au long des trente-huit années passées.
Ma fille Nina m'a offert, il y a deux ans, un livre de Frédéric Lenoir (je n'ai pas le titre en tête... "Le Christ Philosophe" ou quelque chose comme ça) en me disant: "Lis ce livre, papa. Par endroits on croirait que Frédéric Lenoir a simplement copié des paragrpahes de tes écrits."
Je ne l'ai pas encore lu, faute de temps. Si c'est vrai, je m'en réjouis au Saint Nom du Père.
Je vous souhaite à tous dans le Midi-Pyrénées un heureux Noël.


24déc11  124C35
Merci, frère Michel, de cette entrée lumineuse et dépouillée.
Bon Noël aussi à vous et à tous ceux que vous aimez: Ça peut aller loin.
Notre force, c'est notre progrès dans l'amour, la pénitence, qui nous vaut expérimentalement une vie plus heureuse qu'aux sceptiques et grincheux qui tout en nous tapant dessus semblent parfois nous envier secrètement: Le noir tourne pour la Lumière; il sème le sel (pour y voir) clair (Rév d'Arès, Le Livre xxviii/12).
François D., Ile de France.


Réponse :
Mon cher frère François, je prends votre commentaire comme modèle pour remercier ici, encore une fois, tous ceux et celles, nombreux, qui m'ont adressé des vœux de bon Noël comme vous le faites,
Je ne peux ni publier ces très nombreux messages ni leur répondre individuellement, mais j'assure chacun ou chacune d'entre eux que je le ou la porte dans mon cœur.


24déc11  124C36
Bien aimé frère Michel en l'amour du Père, Créateur qui vous parla, face à face, au milieu de Son vaste univers peuplé d'étoiles,
Je ne sais pas ce que vaut à la lecture "le Christ philosophe" de Frédéric Lenoir (124C34), mais je me demande si ce livre, avec un tel titre, apporte plus à notre réflexion, par exemple, que le livre d'Ernest Renan "Vie de Jésus, et les débuts du Christianisme" paru près de 150 avant ? En tout cas, il serait effectivement heureux que notre historien contemporain des religions (Frédéric Lenoir) ait lu La Révélation d'Arès pour apporter à son ouvrage une Lumière qui manquait à Ernest Renan dans son temps, mais que ce dernier avait su rallier, à mon avis.
Je dis cela en relisant pour la deuxième fois de mon existence son livre si bien réfléchi pour l'époque, livre que je trouve précurseur du changement dont le monde (Rév. d'Arès 28/7) a besoin dans la lecture de toute la Parole et la relation avec ses Messagers.
L'appel à un "nouveau contrat social" (124C18) figure bien avant le candidat François Bayrou, notamment dans les vœux de nouvel an de président de la république que formulaient fin 1994 François Mitterrand pour l'année suivante, dernière année de son mandat. Je cite le passage que je trouve intéressant:

"Je constate seulement que les efforts accomplis par les uns et les autres n'ont pas guéri le mal. Le moment est donc venu de s'interroger sur les moyens que nous fournira la reprise économique si souvent annoncée pour que le retour à l'expansion s'accompagne d'un véritable ajustement des conditions sociales, trop évidemment inégales. Car la croissance n'est pas une fin en soi. Elle doit être l'instrument d'une répartition plus équitable des richesses créées par tous et pour tous. […] Mais on n'y parviendra que si employeurs et salariés parlent entre eux, que s'ils engagent le dialogue, que si le gouvernement les y encourage, et que si tous décident ensemble de négocier les choses de leur vie. Pourquoi la discussion sur un nouveau contrat social pour l'emploi est-elle ainsi bloquée?"

Je remarque juste que l'interrogation de cet homme de pouvoir (roi noir) qui sait qu'il doit partir à brève échéance (en même temps du pouvoir mais aussi de sa chair) porte sur le dialogue entre les hommes qu'il voudrait voir favoriser par les gouvernements suivants (ô la belle illusion!) et porte "sur les moyens économiques", sur un "nouveau contrat social pour l'emploi" et non sur les moyens spirituels et un nouveau contrat social naturel et spirituel.
Je me demande, là aussi, si cet homme qui sans doute lut La Révélation d'Arès, s'imaginait s'en servir en faisant son ouvrage ? Du moins, il ne la lisait sans doute pas assez. Cependant, j'aime entendre "la croissance n'est pas une fin en soi", ce qui signifie "croissance matérielle", alors que la croissance spirituelle, elle, nous en avons fondamentalement besoin, mais nos politiques ne sont pas là pour en parler.
Je rejoins donc, de tout coeur, nos sœurs et frères d'ici, de votre blog si proche, si rassérénant spirituellement et socialement, pour leur souhaiter et souhaiter à tous nos sœurs et frères de la planète, un bon Noël d'amour actif et d'espoir pour tous les hommes.
Merci encore pour votre œuvre si bien décrite par l'ensemble des commentateurs, y compris, par ceux qui ne vous comprennent pas et à qui vous répondez avec vos moyens de prophète, mais aussi avec les moyens tout simplement de l'homme Michel,
Je vous aime comme un frère, mais surtout comme notre aîné dans la pénitence, l'humble tâche de chacun, de chacune de se recréer à l'image et ressemblance de notre Père de l'Univers, notre grandeur,
(Un) Bernard de Brfetagne-Sud


24déc11  124C37
Je trouve que Jacques [124C33] parle depuis longtemps [dans le blog] et pourtant l'on ne sait pas trop où il se tient dans ses positions vis à vis de la Parole qu' il utilise pour appuyer la sienne. Je repense au passage: Sauve, ne juge pas, aime ceux qui marche vers leurs pertes [Rév d'Arès 27/3].
Je me demande: Que faire dans un cas comme celui-là ?
Pour essayer de sauver un Jacques de l'erreur, si je le rencontrais dans ma naïveté face à un tel possible degré de sophisme inattendu, lançant les poisons sur les semis du Père, le sauver de l' esprit qui habite l'apparente assurance des artifices du language qui éblouissent plus qu'ils n'éclairent, du tentateur furtif qui saute sur la langue qui prends sa faiblesse pour de la force, qui prête à la Source de Joie et de Vie un langage de perdition, un subtil renversement d'interprétation qui démontre que la fausse coalition du bien contre le mal est bien là, encore aussi mouvante que l'anguille sous roche qui change de cache et de camp.
Que faire avec mon petit seau, ma raclette et mes tracts ? Devenir un meilleur pénitent moi-même ? Montrer plus par l'exemple et la transformation plutôt que par la langue ?
Et prier le Père pour lui ? Parce qu' il est là malgré tout, vivant et qu'à cause cela il y a de l'espoir que le Bien finira par triompher en tous ceux qui deviennent un Beau Jour les Vrais pénitents du Seigneur des hommes, Dieu des hommes, Roi des hommes (Coran 114).
Puisse l'Eau, indissociable des Paroles que Jacques interprète aujourd'hui, lui prêter le refuge, s'il la lit encore et toujours comme la première fois, qui l' accompagnera dans le repentir des fautes d'Adam qui ouvrira le c ur et forgera le Vaisseau  sur le Feu de la Moisson du Créateur !
En L'Amour du Père
(Un) Guy du Languedoc-Roussillon


24déc11  124C38  
Joyeux Noël, Frère Michel !
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès au sens actif du mot, mais je le suis de cœur.
Permettez, à titre de Pèlerin d'Arès de cœur que je revendique, de vous reprocher l'intérêt que vous montrez à ces agressifs. Pourquoi les publier ? Vous n'êtes pas obligé de publier leurs commentaires et d'y répondre. En les publiant vous donnez l'impression d'accorder de l'importance à ce que disent. Aistote X ou Jacques P. Jacques P. vous dit que vous êtes un "chef comme pas un."
Peut-on, de la part de quelqu'un qui suit votre blog, le blog d'un homme qui rectifie avec une exemplaire courtoisie, être de plus mauvaise foi ?
Ce que vous dit Jacques P. c'est comme accuser un chinois qu'on traite de nègre d'être "un chef comme personne" et de "plumer en moins de deux" son contradicteur, parce qu'il rectifie en rappelant qu'il est chinois et pas nègre.
Chez Jacques ce n'est pas de l'absurdité (vous êtes bien bon de dire ça, frère Michel). C'est de la matoiserie, de la mauvaise foi, parce qu'en lisant tout le commentaire on voit que le commentateur Jacques n'est pas idiot et qu'il ne peut pas croire à ce qu'il dit.
Pourquoi perdez-vous votre temps à répondre à des gens qui visiblement vous "cherchent", comme on dit ?
Pourquoi vous "cherchent-ils ?" C'est sans doute la question que vous vous posez. De là la fin de votre répons: " Si vous n'y croyez pas, pourquoi vous suivez ce blog ?"
Et encore ! Aristote et Jacques et d'autres dans ce blog n'attirent l'attention que de personnes qui lisent ce blog, mais il en existe d'autres qui essaient d'attirer l'attention du monde. C'est le cas, parmi d'autres, d'infosectarès qui a un site sur l'Internet.
Lecteur de ce blog depuis cinq ans, j'ai suffisamment compris qui vous êtes, vraiment un très brave homme, pour comprendre que vous n'ouvrez même pas ce site infosectarès, comme vous dites à Achille [124C3]: "Je n'ouvre jamais ces sites qui me dénigrent, qu'ils existent par la sincérité d'auteurs qui me croient pendable, ou qu'ils existent par malignité ou par calcul pour écarter de moi l'attention du public... À quoi me servirait-il de descendre observer et compter les rats dans ma cave, si, sans cesse cloué à mon bureau ou jeté au dehors par l'urgence, je n'ai pas le temps de dératiser ?" Vous devez simplement hausser les épaules quand on vous en parle — vos frères ne peuvent pas ne pas vous en parler —, alors que ce site vous attaque d'une façon qui, dans l'impossibilité d'être convaincante, est vile et sournoise.
Mais à ceux qui vous aiment, qui vous estiment, qui croient en vous, qui vous défendent contre ces personnes offensantes vous devez quand même une explication. Avez-vous une idée de qui se cache derrière infosectarès ? L'église, catholque ou protestante ? La franc-maçonnerie ? Une association ou un pool d'associations antisecte ? On aimerait savoir.
Pardonnez-moi d'apporter une petite note grise à cette période de fête. Encore un joyeux Noël!
Roland F. de Provence-Alpes-Côte d'Azur


Réponse :
J'ai hésité avant de publier votre commentaire, mais je comprends que ceux qui prennent ma défense me "reprochent l'intérêt que je montre à ces agressifs," et me demandent "pourquoi les publier?" et pourquoi ne pas me défendre.
Je pourrais ne pas les publier, c'est vrai, mais je pense que ce serait un manque de sagesse: Mon blog prendrait un tour triomphaliste qui fausserait les réalités.
Les réalités nous autorisent un raisonnable optimisme, mais elles ne sont pas toutes roses. La Révélation d'Arès, le frère Michel, les Pèlerins d'Arès, leur mission, n'avancent pas dans ce monde sans obstacles et cacher ceux-ci, ne pas donner quelques exemples de critique, de détraction, de dénigrement ou même de calomnie, équivaudrait à nous aveugler nous-mêmes devant l'adversité. Cela nous affaiblirait. Connaître l'argumentation adverse nous aide à être forts.
Et puis il y a autre chose, qui touche à l'humanité de notre mission, surtout quand il s'agit d'un site dénigreur comme infosectarès derrière lequel se cache non l'église, non la franc-maçonnerie ou une organisation, mais un homme.

Un homme tout seul, un homme dans toute sa faiblesse et toute sa fragilité, que je n'ai pas le cœur de démolir, parce que j'ai de la compassion pour ce frère, que j''ai bien connu, quand il était des nôtres, et dont je n'ai pas eu à me plaindre plus qu'il n'a eu à se plaindre de moi en ces temps de fraternité.
Je le revois encore, quand il venait au Pèlerinage, pâle et souffrant, survivant grâce à la dialyse ; il s'asseyait parfois sur le banc près de moi dans l'exèdre avant la prière et nous parlions un peu. Il était gentil, alors. Plus tard, rendons grâce au Père, un rein lui fut greffé. Il put vivre normalement. Il devint actif dans notre mission. Il avait son catactère, pas toujours facile, mais je pris sa défense quand les frères et sœurs le contestèrent. Bref, je ne vois ni ce qu'il peut me reprocher de concret ni pourquoi il fut pris d'un brutale antipathie pour moi.
Contre l'antipathie quoi faire ? "Oui, me réplique-t-on, c'est un sentiment plus fort que l'homme qui le ressent, mais entre ne pas aimer et nuire il y a un abîme, que cet homme a franchi à travers son infosectarès. Il y a matière à l'attaquer juridiquement, pourquoi ne pas vous défendre ?"
Pourquoi ? Parce qu'il faut proportionner la défense à l'attaque et que le rouleau compresseur de la justice humaine est sans commune mesure avec la faiblesse de cet homme, qui n'est sûrement pas sans problèmes personnels que nous ne pouvons pas aggraver. Entrerions-nous dans le circuit infernal de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), qui est celui de la justice humaine en vigueur ?
Tu ne jugeras pas dit la Parole (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 36/16). Je ne le juge pas, je me borne à ne pas le comprendre.
Quel mal voulez-vous qu'il nous fasse, Éric Souris ? — Je dis son nom et c'est de bonne guerre, puisqu'il dit le mien, Michel Potay, sur son site, d'après ce qu'on me dit —. Il y aura toujours des sites malveillants contre moi, contre nous ; si ce n'est pas le sien et quelques autres, ce seront d'autres sites et probablement bien pires. Quel mal Éric Souris peut-il nous faire, sinon exprimer sa mauvaise humeur, son opinion, qui est son droit. Il dénigre, mais que peut-il trouver sinon des griefs tirés par les cheveux, rapporter des bruits, des boniments journalistiques ? Il veut prévenir le monde contre moi pour Dieu sait quelle raison, mais sans trop savoir comment. Que peut-il me reprocher de concret sinon me reprocher d'exister ?
"Ce qui fait pour nous le bonheur de notre vie constitue pour tout autre un fait presque imperceptible," disait Marcel Proust. L'amour fraternel que j'ai et que d'autres de mes frères et sœurs ont pour Éric Souris lui est imperceptible et vous est, même à vous qui êtes mon ami, imperceptible, puisque vous ne le comprenez pas. Mais cet amour fraternel imperceptible est notre bonheur. Notre foi nous place dans un autre univers de valeurs que celui en vigueur dans ce monde, qui n'est qu'un vaste règlement de comptes. Notre amour n'est pas mièvre. Il est basal dans notre pénitence, qui se fonde sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et le fait d'être libre de préjugés.
Certes, pardonner n'est pas subir, mais je pense que dans l'état actuel des choses il faut avec sagesse proportionner la défense à l'attaque.
J'en profite même pour souhaiter à Éric Souris et ses proches un heureux Noël au sens que je donne à cette fête.
Tout comme je vous souhaite, Roland, un heureux Noël.


25déc11  124C39  
En lisant votre entrée 124, j’ai eu l’impression que l’image et son texte pourraient servir de support à la mission.
C’était important pour moi de porter votre Noël d’Espoir jusque dans les cœurs de ceux qui ne connaissent pas La Révélation d’Arès. Le(ur) poumon fait cent voix de fer (Rév d’Arès xvii/6).
J’avais réservé le 24 décembre pour aller à la rencontre de mes frères et sœurs dans une ville endeuillée. Pour prêter ma chair à ceux qui n’en ont plus, j’avais décidé de missionner plus longtemps que d’habitude. Curieusement, les échanges sont devenus plus fluides après un certain temps. Finalement, ce fût très nourrissant pour moi aussi.
Merci pour ce miel que vous nous préparez: Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins ; le miel coule dans le frère (Rév d’Arès xii/5).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Merci pour vos vœux de Noël. Je vous adresse à nouveau les miens.
Je crois que comme vous en Belgique, le samedi 24 décembre, nos frères et sœurs de partout ont été nombreux à aller en mission dans les rues et sur les places en France, en Suisse, partout.
Je ne sais pas si le texte de cette entrée 124 a "servi de support à la mission" de Noël, mais l'image oui, elle a servi depuis deux semaines déjà, puisque c'est celle de l'affiche qui se trouve dans la vitrine de notre mission parisienne, rue Raymond Losserand.
Ceci dit, prenez quelques instants pour faire ceci :
Passez sur la version anglaise du blog — cliquez sur "retour au blog" tout en bas ou tout en haut de cette page de commentaires, puis cliquez sur "English" !
Vous découvrirez l'affiche en anglais, de format et de couleur un peu différents.
Cette affiche en anglais est installée là depuis deux jours seulement, elle a remplacé la photo de l'affiche française qui illustrait aussi la page anglaise, parce qu'étant en voyage le 17 décembre, je ne disposait pas du logiciel (Illustrator ou équivalent) qui m'aurait permis de fabriquer la même affiche en anglais...
Eh bien, cette affiche en anglais a été traduite, confectionnée et m'a été envoyée via l'Internet par un frère musulman de la presqu'île arabique !
Oui, c'est un fils de l'Islam qui a traduit et fabriqué cette affiche pour mon blog... J'en ai été ému aux larmes. Certes, ce frère lit et vénère déjà La Révélation d'Arès comme venant de Dieu, mais quand même Noël ne fait pas partie de sa culture ! Noël est ignoré de l'Islam et considéré comme une fête chrétienne suspecte de paganisme parce qu'elle fête la naissance d'un Jésus-Dieu auquel l'Islam ne croit pas... J'ai mesuré l'effort de changement consenti par ce frère — le Père le bénisse ! — pour intégrer maintenant Noël, tel que les Pèlerins d'Arès le conçoivent, à sa bibliothèque interne d'idées et d'espérances.
Comme quoi, quand on donne à Noël le sens que je lui ai donné: Non la fête d'un seul sauveur, mais la fête de tous les sauveurs, de tous les pénitents du monde, on constate que La Révélation d'Arès est bien le pont que nous donne le Créateur pour relier entre eux tous les enfants d'Abraham.
Alléluia !


26déc11  124C40  
Je viens d'ouvrir cette nouvelle entrée tardivement et je désire intervenir à la réponse que vous faîte à J-E de région paca (124c10).
Vous prenez soin de donner plusieurs références d'ordre intellectuel : "...l'évolution de la pensée des 19ème et 20ème : Karl Marx, Nietzsche, Husserl, Heidegger et Merleau-Ponty". Vous poursuivez disant :" Je crois que sans Hegel il n'y aurait pas de raisonnement élargi nécessaire, de métaphysique préparatoire à la compréhension de la Révélation d'Arès, pas d'envolée existentialiste bien exprimée comme elle l'a été sur les souffles de Heidegger, Jaspers et Sartre". Et vous ajoutez : " Sans Hegel, Kierkegard n'aurait pas existé lui-même" "...je n'aurais pas existé moi-même... ni aucun homme moderne qui réfléchit". Wah ! (à prononcer houah sur le ton d'une réelle surprise) Je n'aurais pas existé...
Ma première question est : N'est-ce pas ma volonté de me rapprocher de Dieu ou du Fond qui me fait exister ? Et n'est-ce pas Lui Qui "rafraîchit les intelligences"(R.A.10/12)?
Parmi ceux que vous citez, combien sont-ils à avoir appliqué comme une seconde nature et de manière existentielle leur inspiration ou leurs pensées intellectuelles ? Il y a beaucoup d'écrits et peu d'exemples parmi les existentialistes croyants et les non croyants, d'après les archives de la mémoire des hommes.
Les bibliothèques ne sont-elles pas remplies de tous ces merveilleux ouvrages et cela a-t-il vraiment participé à améliorer le sort de l'humanité ? J'en doute, à part le sort des intellectuels qui se sont "enivrés" de pensées leur permettant, pour la plupart, de se mettre en valeur de la même manière que les docteurs "excellent à faire un secret, un lieu sombre, d'eux seuls connus" (R.A. 3/8). En attendant et comme d'habitude, le peuple, prêt à croire tout ce qui pourrait améliorer son sort, attendait une preuve effective de toutes ces "saouleries intellectuelles" de la même manière qu'il attendait du prêcheur plus que des prêches.
Le scandale qu'a provoqué cette religion que l'on appelle philosophie est en sorte aussi importante que le scandale des religions qui n'ont pas appliqué leur "philosophie", ou plutôt elles l'ont parfaitement appliquées en la faisant passer pour celle de Dieu. Aïe! D'où, je crois, cette amalgame : religion/Dieu qui nous poursuit encore aujourd'hui, jusque dans les "sciences philosophiques" donc quelque part "sciences occultes" puisque la plupart de ces philosophies ne sont pas appliquées sinon inapplicables ; elles conduisent au scandale car spéculer sur l'avenir de l'homme cela n'a pas le même impact que d'écrire une sonate ou un requiem.
A moins que, et cet angle m'aurait totalement échappé, ces philosophies aient participé, sans le savoir, à l'évolution spirituelle de l'humanité, telle le "lézard" (R.A.XXVII/7) qui devient "l'aigle" (R.A.XXVII/11).
Qu'adviendrait-il de la Révélation d'Arès si elle était pensée, écrite et mise dans les bouches sans être mise en pratique ?
Alors, frère Michel, sur ce, répondez vous vraiment à la question qui vous est posée, à savoir : "Vous séparez soigneusement le spirituel de l'intellectuel, mais comment faire marcher l'un sans l'autre ?"
Sur ce, je me demande pourquoi, dans vos références, vous ne faîtes pas référence à Socrate, l'un des précurseurs de l'existentialisme, sans parler de Jésus et du Sermon sur la montagne, l'enseignement qui me paraît le plus riche à propos d'existentialisme (sans parler de la Révélation d'Arès bien sûr). Socrate comme Jésus, sans vouloir les comparer (loin de moi cette pensée), ne se sont pas contenter de parler (ni d'écrire, puisqu'ils ne l'ont pas fait), leurs actes sont ancrés dans le coeur des hommes, dans la mémoire collective de façon consciente ou non, comme tous les actes riches de bien, connus ou inconnus. N'est pas là le vrai héritage de l'humanité ? Sans eux, existerions-nous ? Je crois vraiment que c'est la multiplication de ces êtres qui déterminera l'avenir et changera le monde, non pas une liste, non exhaustive, d'intellectuels.
Nous savons qu'un coeur simple et authentique, tel que celui des enfants, a plus d'impact sur le changement du monde que tous les cerveaux réunis qui philosophent. La Révélation d'Arès ne dit-elle pas: "Un baiser de toi fera mieux que tous les discours"?
Voilà donc, pour moi et pour répondre à notre frère J-E, "comment faire marcher l'un sans l'autre".
Il y a beaucoup d'intellectuels qui ne réfléchissent pas et il y a bien souvent beaucoup de réflexion dans un coeur sincère.
C'est pourquoi, frère Michel, je ne comprends absolument pas que vous puissiez dire, je cite : "Je n'apporte rien de grand à l'humanité, je lui apporte la Parole que j'ai reçu de Dieu". Est-ce une forme de fausse modestie ou le pensez-vous vraiment de la manière dont vous l'avez exprimé? Car, premièrement, vous auriez pu refuser d'apporter (à vos risques et périls) cette parole avec tous les efforts que cela demande et, deuxièmement, je serai très déçu d'apprendre que vous n'appliquez pas cette Parole.
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
J'aime bien votre côté fonceur, mon frère Frédéric, mais je regrette que de l'aire de lancement de votre bouillante jeunesse vous vous envoliez sur les fusées puissantes et dans l'impressionnante fumée de vos impressions vers le vide au lieu de suivre ma petite bicyclette, quand même bien posée sur la terre, avec votre petit vélo pour une promenade de pensée qui tienne la route... ou plutôt le sentier..
En fait, vous n'avez pas confiance en moi — c'est votre droit, mais c'est aussi mon droit de le regretter — et vous ne vous dites pas : "Mais que veut dire ce vieux frère Michel, qui, ayant l'âge des pensées réfléchies, dit peut-être des choses cohérentes dans sa réponse à J.E. (123C10)? Et si je le relisais avec confiance et pondération pour en apprendre quelque chose avant de lui faire remarquer qu'il n'a pas répondu à J.E.?"
Je ne sais pas par quel bout prendre votre commentaire, parce que tout ou à peu près tout m'y paraît en décalage avec ma réponse 124C10, alors je prends un passage au hasard. Par exemple:
Pourquoi ne fais-je "pas référence à Socrate" dans ma réponse à J.E. ?
Mais parce que J.E. me parle de Hegel ; il ne me parle pas de Socrate.
Donc, je limite ma réponse à ce point fixé par le commentateur: Hegel, et je ne parle que de l'énorme influence que la prodigieuse pensée de Hegel a eue sur la pensée qui l'a suivi comme celle de Karl Marx ou de Kierkegard, dont on sait tout ce qu'ils doivent (Marx en l'approuvant, Kierkegard en le contestant) à ce grand maître à penser après qui rien n'a été comme avant dans le domaine de la réflexion. En fait, je devine bien, en lisant votre commentaire, que vous ne connaissez rien ou pas grand chose à Hegel (ce n'est pas un reproche) et donc au grand tournant qu'il a représenté dans dans la façon qu'ont les cerveaux modernes raisonnables d'envisager l'homme et la société.
Bien sûr, Hegel n'aurait pas existé sans Socrate.
Mais Socrate n'aurait pas existé sans Thalès, Empédocle, Héraclite, Parménide, Démocrite.
Mais Platon, Aristore, Épictète, Zénon, Sénèque et j'en passe n'auraient pas existé sans Socrate.
Mais les innombrables penseurs qui vinrent ensuite, Abélard, Thomas d'Aquin, Érasme, Montaigne, Bacon, Descartes, Spinoza, Pascal, La Rochefoucauld, Locke, Malebranche, Leibnitz, Fontenelle, Hume, Kant, et j'en oublie une masse, n'auraient pas existé sans les précédents.
Mais enfin Hegel, qui n'aurait rien été sans tous les précédents, vint et après lui la vision de l'homme et du monde a changé et cela, oui, nous a conduit à notre façon de penser, à notre outil cérébral aujourd'hui. Alors, oui, même un petit bonhomme de rien du tout comme Michel Potay (ou n'importe qui de notre temps à sa place) n'aurait pas été sans l'héritage de la pensée hegélienne un passable filtre pour la grande Pensée du Père descendue du Ciel en 1974 et 1977.
Chacun de nous est l'enjeu d'un tout fait du passé, du présent et de l'avenir et de même que le Créateur s'adresse à un homme qui a deux yeux, deux bras, deux jambes, un cœur, des glandes, un système nerveux et un cerveau qui résultent de l'évolution qui est la dynamique avec laquelle Il a créé la vie biologique et la Vie spirituelle en la personne d'Adam, de même Il s'adresse à un homme qui est intellectuellement arrivé à un degré d'évolution X de la pensée et il lui confie une Parole qu'il peut comprendre en fonction de cette évolution. Autrement dit, on ne peut pas se déculturer si l'on ne connaît pas l'état de la culture où l'on baigne, ou si vous préférez, on ne guérit pas une maladie sans bien connaître cette maladie.
C'est ce que je dis dans ma réponse à J.E. Je ne le lui dis pas de cette façon, parce que j'adapte ma réponse à son commentaire, mais je vous le dis d'une autre façon parce que j'adapte ma réponse à votre commentaire.
Dieu a créé Adam selon son Plan divin puis Adam s'est recréé selon son plan divin et les prodigieux Amour et Sagesse que Dieu met dans sa Parole consistent à ramener l'homme au Plan de la Création sans le frustrer de ce qu'il a créé lui-même de son côté afin de parvenir, par un changement difficile mais possible, à une combinaison heureuse appelée le Bien à laquelle nous accéderons par la pénitence.
Cette pénitence elle-même, le baiser lui-même que nous donnons et qui fait plus qu'un discours sont fonction de l'évolution intellectuelle X à laquelle nous sommes parvenus de même que notre habileté manuelle est fonction de l'évolution de nos mains et des bras qui les portent.
C'est pour avoir oublié cette complexité des réalités que la religion, quelle qu'elle soit, qui a cru pouvoir les remplacer par des règles simplettes mais tyranniques, a échoué et n'a pas fait évoluer l'homme dans le sens du Bien.
Ce n'est pas parce qu'il nous est, dans l'état actuel des choses, impossible d'expliquer tout cela sur nos tracts et dans nos premiers contacts apostoliques avec le monde, que les réalités n'ont pas et ne garderont pas cette complexité. Nous devrons quand même tôt ou tard la développer.
L'homme n'est pas un vivant simple. Il est moins encore le vivant simpliste dont rêvent les naïfs. La grande difficulté de notre mission n'est-il pas de sortir l'humanité de cette naïveté ou de cet angélisme ?
N'allumez pas vos fusées avant d'avoir hésité et réfléchi au-dessus du bouton "start".
Ceci dit, vous pouvez considérer que je dis des bêtises ou que je complique trop la situation. C'est votre droit. Dans ce cas, ne me suivez pas. Tournez-vous vers un mysticisme quelconque qui se nourrira mieux de vos impressions intérieures et qui vous sauvera peut-être personnellement, mais qui n'est pas la Voie que montre La Révélation d'Arès.


00Xxx00  124C41
Text
Signature


Réponse :
Xxxx xxxx xxxxx