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2 juin 2011 (0118)  
Fondamentaux

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Les entrées de blog ne sont pas — loi du genre — des documents d'étude. Chaque entrée s'en tient à un résumé pour donner au lecteur une vue rapide de la totalité, même quand des développements seraient souhaitables. C’est le cas de ce thème, mais qui veut comprendre comprendra.

Frères humains, rejoignez-nous !
Comme tous les grands messages de l’Histoire, le Message d’Arès est simplificateur.
Parce qu’il est capital !
Il parle du mal, mais ne s’étend ni sur toutes ses causes, innombrables et complexes, ni sur les imprévisibles stratégies dont le mal usera pour résister à l’apostolat du Bien que nous entreprenons.
Il incrimine la trahison des religions et des politiques, l’esprit de cupidité, de domination et de jouissance, la lâcheté des croyants, mais il ne nous sert à rien d’en rajouter, car tous les hommes ont la tare (2/12) du péché, moi, vous, tout le monde.
Et pourtant chacun cache intérieurement sans le savoir la Lumière d’une prophétie extraordinaire mais réalisable.
C’est pourquoi le grand Message d'Arès dote les hommes de bonne volonté d’un mot d’ordre simple mais puissant : Pénitence !


Le monde a la prétention de savoir où est le bien et où est le mal, qu’il exprime dans ses cultures, ses dogmes, ses lois. Définitivement auto-satisfait de son évaluation du bon et du mauvais, le monde ne peut plus évoluer vers les Bien. Bien au contraire, l’infime (2/10) Pèlerin d’Arès a découvert qu’il ne sait rien du bien et du mal et qu’il a tout à trouver au fond de lui-même par la pénitence. L’avenir est aux pénitents.

Frères humains, rejoignez-nous !
La Main dans la faille (Rév d’Arès xxxvi/1), la Main qui ouvrira les mâchoires du bien et du mal entre lesquelles souffre l'homme et l'en délivrera, oui, c'est vous, humbles pénitents !

Les pénitents dont parle La Révélation d’Arès ne sont pas des repentants tristes et battant leur coulpe, mais des conquérants du Bien, créatifs et joyeux (Rév d’Arès 30/11). Ce sont simplement des gens qui aiment, pardonnent, font la paix, sont libres de tous préjugés, acquièrent l’intelligence du cœur.
Religion, politique et science voient l'homme irrémédiablement mâché entre bien et mal, destin dont il ne sort que par la mort, dit la science, par la miséricorde et la prière, dit la religion, par le gouvernement, la loi, l’impôt et la guerre, dit la politique.
Non, leur riposte le Père à Arès, c'est par la pénitence et seulement par la pénitence que l'homme sortira du dilemme bien/mal où il s'est verrouillé depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5).

La Révélation d'Arès rappelle d’où vient le malheur des hommes. Adam — qui désigne une race, non un individu — depuis peu spiritualisé, sans doute grisé d’être libre comme son Créateur, dont il venait d’être fait l’image (Genèse 1/26-27), choisit un mode de vie présentant de hauts risques de générer le mal et dont allaient, en effet, résulter le temps, le vieillissement, l’injustice, la souffrance et la mort (Rév d’Arès 2/1-5). L’humanité en arriva à perdre conscience que le retour au Jour (Rév d’Arès 31/8-12) du bonheur immortel était possible. Le roi blanc — la religion et le roi noir — la politique, l’économie, la science — prétendent plus que jamais tout savoir du bien et du mal ; ils n’ont jamais fait autant de lois et de règles pour les définir. Bien plus, et encore plus préoccupants, ils ont généré des préjugés dominateurs, maintenant agrégés à la nature humaine profonde, sourds à toute réfutation, freins de toute évolution ou évasion possible vers le bien.
C'est au déblocage de cette situation que le Père appelle (Rév d’Arès 28/22, etc.).

L'homme sortira du mal, s’il comprend qu’en réveillant en lui l’image du Père aimant, qui git (28/6), il saura enfin ce que sont le vrai mal et le vrai bien. Sortir du tunnel des lois et préjugés du monde éprouve ou fait peur. D’abord, la Lumière aveugle, on sort à l’aveuglette comme une taupe (Rév d’Arès 23/2), mais c’est la seule Voie de salut : la pénitence dans laquelle devenir bon a pour synonyme devenir spirituellement libre (10/10) et intelligent (32/5). Le pénitent novice s’inquiète : « Quelle est la cause et quel est l’effet ? Est-ce en devenant bon que je deviens spirituellement libre et intelligent ou est-ce l’inverse ? » Les deux sont simultanés dans la pénitence. Apparemment illogique ! Il faut se faire à ce transfert mental : Faire renaître Dieu en soi (2/13), redevenir le sang du Créateur (xix/21) en redevenant sa créature de base.
Ainsi n’est-ce pas de Dieu que le Pèlerin d'Arès, pionnier de tous les croyants à venir, attend le Salut de Dieu (28/25). C’est de lui-même qu’il attend le Salut de Dieu et même plus : le Salut (ou changement) du monde (28/7), parce que ce destin, qui n’est pas contingent mais voulu, se joue dans la ressemblance, l’identité, entre l’homme et Dieu.
Le Pèlerin d'Arès fait son salut — ou son âme (Rév d'Arès 4/5-8, 17/4, etc.) — comme le fils de la parabole (Luc 15/11-31) découvre le mal et le bien au fond de lui-même et fait son retour vers le Père, la Source (Rév d'Arès 24/4). Le Père ne décide pas à la place du fils libre (10/10) de son destin. La liberté du croyant est fondée sur l’effort, c’est une construction (17/4, 18/1-3), mais existentielle, absolue.
Autrement dit, le salut n’est assuré que quand il résulte d'un choix et d'une action voulus et continus. Le don gratuit de la Miséricorde — N'évoque pas à tous propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses (Rév d'Arès 16/15) — est possible, mais casuel, imprévisible, et ne concernera jamais les masses — le monde (28/7).
Ce salut par la pénitence est-il seulement accessible à des hommes supérieurs, une élite ? Non. Tout homme peut accomplir sa pénitence, parce que, dans ce domaine, rien n'est quantitatif ou mesurable. Le salut ne dépend pas du degré de bien atteint, mais de la volonté de vaincre le découragement de l'atteindre (Rév d'Arès 13/8).

Pour la religion salut signifie récompense post-mortem d’une vie de foi mise dans les dogmes et la pratique rituelle de la religion.
Pour La Révélation d'Arès le sens de salut est autre, flexueux et graduel, notamment parce que le salut gagnera en force sur le mal du monde vivant de génération en génération (Rév d’Arès 24/2), mais par contre une signification étendue et beaucoup plus généreuse. C’est l'ascension (Rév d’Arès 7/2, 25/6, 38/5) possible vers le bien et la victoire sur le mal dès ce bas monde comme dans l’autre monde pour tout homme bon, même incroyant (28/4 & 11). C’est une ascension qui, sous l’effet d’un petit reste de pénitents moissonné de génération en génération finira par transfigurer le monde au Jour de la Lumière couvrant tout sans cesse (31/8) et de la Vie retrouvée. C’est l'homme l'artisan du Salut de Dieu pour lui-même et de la Victoire de Dieu (10/7) sur le mal général : la Bête (22/14).

Quiconque a des oreilles pour entendre comprendra
même ce qui est dit ici en mots humains impuissants à décrire la Vérité transcendantale !


copyright 2011

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Commentaires:

02jun11 118C1
Ce n'est sûrement pas par hasard que cette très importante entrée tombe un jour d'Ascension.
Vous n'avez jamais tourné autour du pot pour annoncer le sens de La Révélation d'Arès, mais là vous faites un résumé percutant. On a l'impression que tout est là.
Vous l'avez toujours dit, mais quand c'est dit en éléments dispersés, on a tendance à oublier que La Révélation d'Arès est une foi d'effort, non une foi qui promet à n'importe qui des miracles et la paradis garantis en échange de fidélité.
Vos détracteurs n'ont jamais pu de bonne foi, mais ils pourront encore moins après cette entrée 118, vous accuser d'être l'inventeur de La Révélation d'Arès pour le profit. Quelqu'un qui s'inventerait une "révélation" pour en profiter inventerait une "révélation" qui promettrait aux fidèles monts et merveilles, guérison, protection, fortune, etc.
Ces mots disent tout le contraire et ils sont pourtant formidables: "Ainsi n’est-ce pas de Dieu que le Pèlerin d'Arès, pionnier de tous les croyants à venir, attend le Salut de Dieu (28/25). C’est de lui-même qu’il attend le Salut de Dieu et même plus : le Salut (ou changement) du monde (28/7)..."
Je vous ai entendu dire un jour: "L'homme sauvé est l'inventeur de son salut" ou quelque chose comme ça, peut-être simplement: "L'homme est ou peut être l'inventeur de lui-même."
Il n'y a plus qu'à se prendre par la main pour faire pénitence, si on n'a pas déjà commencé.
Vous êtes un grand... un grand, frère Michel !
Que Dieu vous bénisse !
Orphée


02jun11  118C2
Oui, transfigurons nos vie, afin que la Vie reprenne Ses droits de Beauté, d’évolution et de création, issue de l intelligence de cœur vivifié aux rayons de l’âme, inversant la tendance normale du courant collectif à prendre, cacher, accumuler, craindre au détriment de tous nos frères et sœurs conscient ou s’ ignorant, qu’elle qu’en soit l’obédience, afin que tous chevauchent le temps, déjà bien avancé et que rien d’autre que cette intelligence (Rév d'Arès 32/5), le poulain (10/10) retrouvé, ne soufflera la force de voir que les porte suivront toujours les portes (Rév d'Arès xiii/1) et que les vraies portes sont déjà là, afin que le courage de faire à autrui ce que l on voudrait qu’ il fasse lui-même pour nous tous, peut changer véritablement la face de l’audience du monde !
Deux mille ans, c’était hier pour le Père ! Et Pour nous aussi puisque nous sommes la Vie qui doit se réaliser et jaillir des montagnes d’obscurité que nous répertorions, balisons jusqu’à ce que la Lumière en révèle l’ inutilité.
Qu’avons-nous besoin de deux lits (v/7) pour le sommeil réparateur d’un seul [homme], pour le bienfait qu’une journée bien accomplie dans le sens où, à tout instant, nous pouvons renverser le cours des choses comme une onde en nous et, partant, possiblement autour de nous par des réponses différentes de celles que l‘on croyait déjà avoir reçues ou trouvées: Des garages pour voitures et casses pour ferrailleurs, d’où la Lumière au bout du tunnel est comme un arc en ciel !
C’ est très beau mais pas de tonneaux d’or aux pieds !
Que le garage soit aussi l’occasion de prendre le temps de regarder toujours et encore en soi ce qui peut et doit changer par la Lumière, puis autour de soi, ce qui peut et doit être partagé par l’exemple et dit par offrande là où les semailles ont été faites !
Regarder l’autre comme soi-même: même tendances égotiques différenciées en surface et de lui transmettre la même disposition d’ouverture que nous offrirons au-delà des frontières de nos concepts de classe de race ou paperasse.
Renoncer aux habitudes sans fin en dissipant les ténèbres de notre isolement, afin que transparaisse cette Force que le Père de la Vie Universelle, œuvrant depuis les origines de la création jusqu’aux abords même des plus petites manifestation, transformant la nourriture en substance assimilable, laine en vêtement, pierre en maison, charpentant les Glorieux Vaisseaux promis aux magnificences infinies, afin que le Plan d’Amour puisse enfin faire du courage pour l’égo une obsolescence pour vieilles outres et véritablement œuvrer au travers des lueurs d'espoir redonnées de nos jours vivant, y croyant plus fort, coopérant, manifestant, illuminant de joie dans l’élévation du cœur, et l’ascension de l‘esprit et du corps au regard de l’âme et de la main qui donnera, sous toutes ses formes, du sens, de la plus petite et simple attention jusqu’à l’édification bâtissant le pont ingénieux qui transformera tout idée de perte en vraie richesse retrouvée, en nouvelle ére qui ouvrira les canaux irriguant les déserts devenus oasis de Vie ! (Rév d'Arès 24/3)
IG de l'Hérault


02jun11  118C3
Votre entrée renforce ma foi à un moment où je me demande comment l'exprimer clairement au monde, aux gens qui quand je leur parle des manifestations et du message dont vous êtes le témoin me disent: "D'autres gens ont eu des révélations, il n'est pas le seul..."
Plusieurs ont opposé cet argument à mon témoignage, comme pour diminuer l'importance de La Révélation d'Arès qui vient du Dieu Très Haut, Celui d'Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, Mahomet. Les gens confondent La Révélation d'Arès avec des expériences individuelles d'hommes inspirés ou mystiques, peut-être vraies pour certaines, mais qui n'ont pas la force de l'Appel Universel que vous avez vécu à Arès.
Comment leur dire la différence qu'il y a entre l'Appel de La Révélation d'Ares à changer le monde par la pénitence, l'image et ressemblance à retrouver avec Dieu... et ces autres hommes dont ils parlent qui ont aussi eu des révélations, mais peuvent-ils être confondus avec le juste prophète (Rév.d'Ares Le Livre 37/02), le témoin d'une manifestation physique, matérielle, du Créateur Lui-même.
Je m'aperçois que peu de gens aujourd'hui ont une connaissance, même de base, sur l'histoire qu'ont générée la religion, la politique et que ce manque de connaissance est un frein pour reconnaître l'importance de La Révélation d'Ares. Pourtant je me souviens de ma conversion, je ne savais pas grand chose de l'histoire, je cherchait juste Dieu et le Vrai: Pourquoi nous les hommes vivons-nous ce que nous vivons ? Pourquoi dois-ton mourir un jour ? Cette foi, cette recherche simple du Tout Autre doit bien aussi exister quelque part chez des hommes et des femmes, ceux qui reconnaîtrons Dieu dans La Révélation d'Arès.
Votre entrée m'aidera à moissonner encore plus clairement les hommes et femmes que je rencontre dans la rue.
Merci
Stéphanie d'Île de France


Réponse :
Je sens sous votre commentaire la douleur d'une sœur apôtre, qui n'arrive pas à convaincre que La Révélation d'Arès est réellement d'origine divine et d'une importance capitale.
Mais nous ne sommes pas envoyés aux semailles. Nous sommes envoyés à la moisson (Rév d'Arès 6/2) !
Autrement dit, nous ne sommes pas envoyés convaincre ou convertir, mais rassembler (24/1) ceux et celles qui, soit d'instict spirituel, sentent que le Message d'Arès est vrai, soit de conviction, savent qu'il faut que le monde change (28/7) et que ce changement ne peut survenir que si l'homme change sa vie (30/11) et qui sont ouverts à l'idée que ce changement ne surviendra pas par la religion, la politique, la science, la loi, etc., mais par l'effort de chaque individu sur lui-même, par la pénitence.
Alors, bien sûr, le bon blé, le degré de conviction de la personne rencontrée n'est que rarement décelable au contact. Comme la publicité dit: "C'est pas écrit La Poste ici", c'est pas écrit "Pénitent actif ou en puissance" sur le front de la personne qui nous écoute. Il faut généralement écarter les épines et les broussailles — parfois broussailles luxuriantes comme les très belles prétendues "révélations" ou idéologies, qui circulent — et donc discuter un peu ou même parfois beaucoup pour trouver les bons épis. C'est à cela que s'emploie notre mission, ce n'est pas à convertir qu'elle s'emploie.
Pour en revenir au sujet précis de votre commentaire, que dire le concernant spécifiquement ?
Rappelez-vous qu'à l'époque de Jésus déjà, Jean-Baptiste et Jésus n'étaient guère que deux prophètes parmi tous les "prophètes", plutôt nombreux, variés, qui circulaient dans toute la Palestine et racontaient leurs visions et les messages qu'elles les avaient chargés de répandre, affirmaient-ils parfois sincèrement, mais le plus souvent mensongèrement ou insensément.

La multiplication des messages prétendus du Ciel, de l'au-delà, des esprits, des astres, etc., se voit dans toutes les périodes de malheur ou d'inquiétude.
Or, nous traversons une époque d'inquiétude: Allons-nous garder nos libertés, nos droits, nos avantages acquis, nos emplois, notre paix, nos maris, nos femmes, etc? se demandent les citoyens d'aujourd'hui.
Allons-nous vivre longtemps sous la souillure, la férule, l'impôt de Rome et de ses légions? se demandaient les Juifs du temps de Jésus. Aujourd'hui comme il y a deux mille ans, les oreilles s'ouvrent aux "prophéties" et aux "révélations" de toutes sortes. Rien d'étonnant, donc, à ce que certaines personnes vous disent: "D'autres que ce Frère Michel ont eu des révélations."

J'ai moi-même entendu ça maintes fois. Si on ne m'a pas simplement répondu: "Il y a d'autres révélations" pour se débarrasser de moi, ce qui est le cas en général, et si on m'écoute un peu, je réponds en gros : "Bien sûr il y a d'autres révélation. Il a toujours circulé, en tous temps, beaucoup plus de mensonges, merveilleux, ou rassurants, ou apocalytiques, que de vérités qui appellent à la pénitence comme à Arès. Mais pourquoi, si vous écoutez ou lisez les autres, ne lisez ou n'écoutez-vous pas aussi celui-là ? Il n'est vraiment pas comme les autres. La Vérité n'apparaît pas comme l'éclair, mais comme un mouvement d'intelligence. La Vérité demande toujours un effort d'écouite ou de lecture. Je suis là pour vous y aider, etc." Je raccourcis ou rallonge cette réponse selon l'attention qu'on me porte et, bien sûr, j'invite la personne à me revoir ou à se rendre à la mission la plus proche.
Et puis, si la personne ne veut pas m'entendre, je n'en fais pas une maladie, je passe à quelqu'un d'autre. Je suis là pour moissonner, pas pour convertir. Je cherche le bon blé.
Courage et constance (Coran 103), Stéphanie, vous rassemblerez du monde, un jour.


02jun11  118C4
Je ne vais pas faire de commentaire sur ce que vous venez d'écrire dans cette nouvelle entrée.
Je la trouve tellement porteuse d'une force et d'une inspiration puissante que cela me rejouit le cœur.
Merci, Frère Michel, d'être et de vivre, en conscience permanente, avec le Père la source de tout Bien.
Je m'efforce moi-même, avec les moyens qui sont les miens, de faire cette penitence, qui, je le comprend, va renforcer un peu plus le bien dans mon entourage immédiat et dans le monde
Fraternellement.
René


02jun11  118C5
Apôtres le jour de l'Ascension


Merci, Frère Michel, en ce jour de l'Ascension:
Jésus Éternisé !
Voici une image trouvée sur l'Internet, que j'aime beaucoup.
Je la partage.
Votre entrée nous aide à mieux nous regarder de l'intérieur, à avoir l'humilité d'admettre que nous sommes tous des pécheurs, des faiseurs de mal, des faibles lumignons.
[Votre entrée] nous permet de voir les dégâts que fait le mal, comme vous, vous le voyez et le comprenez.
Mais nous, soyons comme les enfants (Rév d'Arès 33/8)
et écoutons Mikal.
La pénitence nous permet de nous transformer,
de réveiller l'
image et ressemblance du Créateur en nous,
de nous transfigurer,
de devenir des christs.
Didier Br.

Quelques apôtres, le jour de l'Ascension (icône)


03jun11  118C6
Je ne sais plus qui a dit: "Il suffit de croire qu'un jardin est beau sans qu'il faille aussi croire à la présence de fées au fond du jardon," mais en lisant votre entrée 118 je ne peux que me dire: Il suffit de croire qu'il faut changer l'homme et le monde sans aussi croire que cette nécessité nous est rappelée par Dieu.
La nécessité de changer nous est rappelée par la raison.
Le monde a un besoin urgent de changement moral. Dans ce cadre, votre message moral est formidable et vous le lancez avec un talent exceptionnel — c'est pour ça que je lis votre blog — mais pourquoi attribuer cette évidence à un Dieu qui n'existe pas ?
Le monde peut très bien avancer sans la moindre idée de Dieu, parce que Dieu n'existe pas.
Depuis que j'en ai eu connaissance, en 1993, votre message m'a semblé la plus grande lumière de l'intelligence et du cœur humains qu'on ait jamais vue pour orienter nos pas dans une autre direction que celle, catastrophique, que nous prenons depuis qu'existe le système scientifico-industriel, qui va nous perdre.
Franchement, parler d'immortalité, est-ce raisonnable, en plus ?
Fabrice G.


Réponse :
Vous confondez un Dieu qui n'existe pas avec un Dieu qui est invisible et inaudible.
Il est invisible et inaudible parce que rien ni personne ne peut être plus aveugle et plus sourd qu'un genre humain qui ne veut ni voir ni entendre. La raison elle-même, que vous invoquez, est sourde, sourde comme un pot pendant des millénaires, à des vérités qui un jour apparaissent évidentes. N'a-t-il pas fallu à des hommes, qui furent jadis aussi raisonnables que nous sommes aujourd'hui, des millénaires pour comprendre, par exemple, que tout humain a droit à sa liberté et que tout travail mérite salaire et qu'il faut abolir l'esclavage ? 
Et pourtant la liberté et le droit au salaire sont des évidentes réalités qui sont par elles-mêmes tout aussi invisibles, inaudibles et improuvables que Dieu. C'est même pourquoi il y a encore des groupes humains qui en doutent.
Ces cécité et surdité de l'homme ont pour nom péché. Le péché est général et toute l'humanité, même les quelques uns qui s'efforcent de ne pas pécher, en est solidaire, en pâtit.
Moi-même, quand je prie, je me trouve face à un Dieu qui comme réalité physique n'existe plus pour moi depuis les années 1974 et 1977 et je souffre tellement de cette insupportable Absence que, pour rester honnête dans ma prière dont j'ignore où elle va et si elle est entendue ou partagée par Quelqu'un, je l'adresse alternativement à moi-même et à l'espace vide autour de moi, parce que la Parole dit que l'homme fut créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27), et qu'en tout état de cause, un endroit très vraisemblable pour trouver Dieu, c'est aussi en moi-même.
Ceci dit, je n'ai pas inventé La Révélation d'Arès.
Ce que j'ai vécu à Arès me prouve, et devrait vous prouver, qu'il existe bien des moments, dans l'histoire des hommes, où Dieu tout à coup déchire la toile opaque de l'aveuglement et de la surdité pour se manifester à l'humain, même si le témoin, le lieu et le moment qu'il choisit pour ça restent un mystère. C'est en tous cas un mystère pour moi qui ne me reconnaît ni qualité ni compétence pour recevoir et répandre un Message de cette extraordinaire envergure.
Dieu, de toute façon, connaît les cécité et surdité de l'homme et c'est pourquoi il dit généreusement que le changement en bien est recommandé et possible même à ceux qui ne prononcent pas Son Nom et ne reconnaissent pas sa Voix (Rév d'Arès 28/11-12).
C'est tout à fait votre cas.
Et je m'en réjouis, car nous avons besoin de monde pour constituer ce petit reste d'humains pleins de raison, que nous appelons pénitents.


03jun11  118C7  
Bien "entendu" !
Encore une entrée (tant attendue et toujours fondamentale !) qui abasourdit de bonheur et de reconnaissance.
Cette nuit, moi l’infime, l’injuste, la tarée, je suis un peu plus intelligente et forte en pénitence, pour aider à l’ascension du monde vers le Bien
et à la Victoire de Dieu sur la Bête.
Merci à Son prophète !
Bab.des Corbières


03jun11  118C8
Chaque entrée est pour moi, comme une prière, un retour au Père.
Elle vivifie l'Eau du Père, lorsque je clame la Parole, à certains moments où la solitude est plus difficile.
Et même si, dans la rencontre missionnaire ou dans une joie conviviale, le Regard du Père se manifeste, la soif de vous lire est toujours essentielle, nécessaire, non pour boire comme un âne assoiffé (Rév d'Arès 30/2), mais dans le but de construire pas à pas en acceptant avec difficulté les imperfections de cette ascension...
Mais il faut avancer !
La pénitence est d'efforts et de joies, même brèves, lorsque l'effort sur soi amène au dépassement, à un début de transcendance. Néanmoins, votre réponse au commentaire de Fabrice G. [118C6] retient à nouveau mon attention, car elle dénote une peine que vous exprimez dans un de vos courriers en réponse (à ancien pèlerin) où la souffrance du prophète s'exprime après l'intensité vécue dans sa rencontre avec le Père, lorsque Celui-ci lui délivra Son Message [mot ou mots manquant(s)?] de celle vécue par les prophètes Jésus et Muhammad et de la solitude qui s'en suivit.
Je pense aussi, à ce propos, à tous ces état intenses vécus et non suivis de fécondité dans le monde, de ces joie fertiles de Grâce et qui ne sont pas anodine au Regard du Père, qui pourraient nous relier mieux, plutôt que de nous rendre  individuels et/ou exclusifs. Cette solitude — ou souffrance — que vous exprimez et qui me fait penser à cette phrase du Livre : Yechou pleure, la femme pleure (Rév d'Arès xxviii/2),
Pourquoi tant de souffrance ?
Le choix qui est celui de donner la vie est celui de la donner pour l'éternité, s'il est accompagné de la conscience de libérer son enfant, demande une peine difficilement exprimable que l'homme perçoit et reçoit comme un souvenir, puisqu'il a été lui-même enfanté.
Voilà ce que je ressens dans cet essentialité de la Vie et qui me rapproche de l'image et ressemblance.
Vous avez une expression pour exprimer cela:"Lorsque je recevais cette Parole, j'étais à la fois la mère et l'enfant."
Il y a donc une souffrance, qui peut être — si elle n'est pas transcendée — un obstacle dans nos vies. Et cette souffrance ramène au dogme ou au rationalisme ou à l'indifférence, alors que la difficulté transcendée, une fois transcendée, nous allège et nous conduit vers l'autre,.mais peut être suis-je à côté de quelque chose,
Merci pour votre  présence qui nous aide à traverser la difficulté.
Bénis soit le Père !
Danièle du Nord


03jun11  118C9
Si j’étais un homme qui n’était pas en quête d’absolu, de vrai, j’émettrais du doute face à cette entrée de blog, parce que ce qu’elle propose est très difficile. Je resterais dans la facilité d’être, selon ce qui me conditionne, c’est-à-dire la façon dont la société fabrique mon opinion, mon sens des choses. Je continuerais à prolonger le mensonge sûrement inconscient que je me fais à moi-même (je me mens à moi-même quand je dis "je suis ceci ou cela", alors que personne ne sait ce qu’est l’homme, pourquoi il est sur terre, ce qu’il devient après son existence terrestre, ou au mieux, c’est un demi savoir, partiel.
Bien sûr, ma propre nature peut être définie par toutes les approches scientifiques, psychologiques, des approches
spirituelles aussi — la Bible qui dit que l’homme est Image et Ressemblance de Dieu, le Coran qui dit que les Adam sont les lieutenants d’Allah (dans le sens qui "tient lieu de..." , "à la place de", comme un bout de papier tient lieu d’autorisation) l’homme prolongement de Dieu sur terre, ou co-créateur, mais qu’est-ce que cela veut dire ?
Si j’étais un homme qui ne cherche à comprendre et à aller toujours plus loin dans sa compréhension de lui-même, je resterais sur des positions communes. L’homme est le jouet de lui-même, qui tangue dans un continuel balancement, tantôt tourné vers le bien tantôt vers le mal ; il est un être relatif, tantôt vertueux, tantôt pécheur.
Mais La Révélation d’Arès est arrivée et a provoqué un véritable séisme dans la perception de la condition humaine. Elle est venue nous dire: "Vous êtes plus que tout cela. Il existe un Bien supérieur qui dépend de vous, même si cela vous paraît disproportionné à ce que vous comprenez des choses et c’est par votre acquisition de la vertu que tout commencera. Il vous faudra bien commencer de là où vous êtes."
Elle en rajoute encore quand elle dit que les politiques, les religions, les systèmes d’obéissance collective n’ont pas atteint leur but: La construction d’un humain sain, responsable vertueux, créateur de bien social, que seule une conscience collective fera une organisation sociale sereine, aimante, réfléchie, vertueuse, et qu’il vous faut "plus" que la religion, que la politique, que les lois, qu’il vous faut un fondamental, la vertu qui est le préalable, source de bien indicible comme la vie dans un corps est indicible.
La Vie est indicible. Si je me sens secondé par la vie, dont je ne suis pas séparé, si je ressens sa complexité ne serait-ce qu’au niveau de mon corps, si je sens cet illimité, je ne tenterais plus de l’analyser, je passerai de l’analyse à la foi, à la confiance de sa présence en moi.
La vie qui fait que je suis du vivant, cet infini, cet universel, cet Absolu constructif d’étant, cet Absolu d’amour qui me répare sans cesse malgré mes insuffisances, cet Absolu de création, montre qu’il y a quelque chose de complexe et d’indicible en moi, qu’il est impossible d’analyser, en disant "c’est ceci ou cela" et qu’il n’est possible que de ressentir.
Si je n’ai pas dans ma conscience ce petit "plus", en réalité cet immense "plus", je serai écrasé par les difficultés du monde, par les difficultés à changer (Rév d'Arès 30/11), et dans le meilleur des cas je me soumettrai aux systèmes de gestion de ma conscience que je trouve les plus adaptés, que sont les idéologies, les religions et tous les systèmes.
Mais La Révélation d’Arès est arrivée avec un fondamental de taille: C’est par sa pénitence, c’est-à-dire par la volonté et l’action de s’extraire de son animalité désirante et de son animalité pensante que l’humain se haussera sereinement et avec confiance à un autre lui-même, toujours plus aimant, plus ouvert, plus haut, plus vertueux, dans la détermination de n’être plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) en recherchant le Bien dans sa plénitude, le Bien dans son Absolu qui se traduit selon les circonstances en bien relatif, jamais défini d’avance, toujours à penser et à rendre réel.
Qui est prêt pour un tel message ? Personne. Et pourtant, c’est tout de suite qu’il faut démarrer le processus, avancer dans l’inconnu avec la conviction d’être capable de ne pas se laisser happer par la décadence tranquille d’aujourd’hui, de surmonter le chaos, de réparer ce qui peut être réparé, de faire naître des désirs d’évolution spirituelle, de donner envie de dépasser l’égoïsme, d’aller porter au monde ce message libérateur.
Charlie


03jun11  118C10
Merci frère Michel pour ces fondamentaux stimulants.
Vous écrivez : "Bien plus, et encore plus préoccupants, ils ont généré des préjugés dominateurs, maintenant agrégés à la nature humaine profonde, sourds à toute réfutation, freins de toute évolution ou évasion possible vers le bien."
Je ressens en moi cette réalité de façon de plus en plus aigue.
Ce ressenti me pousse à dépasser mes peurs et mon inertie pour relancer sans cesse ma pénitence et appeler d'autres hommes à lancer ou relancer la leur. 
Le préjugés selon lequel l'homme ne peut pas vivre sans pouvoirs et sans lois s'enracine toujours plus profondément dans l'esprit de mes contemporains. Nous sommes dans l'air du renoncement généralisé et consentant à la liberté. "Peu importe la liberté, si l'on a l'abondance matérielle et la sécurité" est devenu un leitmotiv implicite, inquiétant, qui peut déboucher sur les pires tyrannies politiques et la pire dégénérescence spirituelle.
Mais je ne juge pas mes contemporains, car je la sens bien en moi cette même crainte du grand large spirituel, cette même tendance au conformisme confortable.
Combien de foi il m'a fallu combattre cette peur viscérale d'être "différent" et raillé ou jugé pour cela.
Comme il est puissant, l'instinct du troupeau, ce désir d'être "bien vu" et tout le "spirituellement correct" qui l'accompagne ! Comme il est dur à surmonter ! Mais nous n'avons pas le choix. Ou alors nous acceptons de descendre toujours plus bas vers l'obscurité où plus aucune lueur édénique ne perce.
L'homme peut-il oublier définitivement qu'il n'est pas une taupe (Rév d’Arès 23/2) ou une blatte (Rév d’Arès xxxii/14), mais le sublime Fils de Dieu ? Cette perspective me glace le sang.... et me réveille !
Je comprends aujourd'hui qu'un élément capital de notre pénitence et le dépassement de toute peur — cette peur qui entretient le nivellement et la soumission — et que ce n'est qu'à ce prix que l'on devient libre, intelligent et capable du vrai bien.
Thierry du Dauphiné


03jun11  118C12
Je me demande comment vous faites pour ne pas vous fatiguer de toujours répéter la même chose!
Vous ne le dites jamais exactement de la même façon, vous variez vos formules, mais quand on fait le bilan de vos écrits, on s'aperçoit qu'il n'y a que très peu de variations en trente ans dans votre interprétation de La Révélation d'Arès, des variations qui sont plutôt des progressions, parce que, il y a des années, vous pensiez que nous n'étions pas prêts pour une assimilation en nuances et profondeur de vérités qui — on le voit dans cette année 118 plus que jamais — dérogent complètement à la façon de voir et de raisonner religieuse.
Mais au fond, quand j'y réfléchis, vous parliez bien autrefois comme vous parlez aujourd'hui. C'est nous qui ne comprenions pas. Nous pensions que votre prédication n'était qu'une manière particulière d'exprimer ce que nous avions toujours cru et qui était erronné. En fait, nous avons toujours cru à des erreurs, venues de la culture, jusqu'à une époque récente ou même jusqu'à aujourdh'ui pour quelques uns.
Je me souviens d'une histoire que vous racontiez quand vous pouviez encore prêcher au Pèlerinage, l'histoire d'un type furax qui était venu vous réveiller un beau matin après avoir passé la nuit à lire "L'Évangile Donné à Arès" [L'édition de 1974] en hurlant: "Y'en a marre de ces bêtises de père, fils et saint esprit et de trinité. Non, non, non! Jésus n'est pas Dieu. Jésus n'est qu'un homme." Et vous lui avez répondu: "Mais c'est exactement ce qui est écrit dans ce livre que vous brandissez sous mon nez! Vous avez passé votre nuit à comprendre le contraire de ce vous lisiez et vous venez me chercher noise ce matin à propos de ce que vous avez compris tout de travers?" Vous avez dû lui mettre le nez sur la page du verset 32/1: Jésus n'est pas Dieu. "C'est écrit en toutes lettres: Jésus n'est pas Dieu. Répétez après moi! Jésus n'est pas Dieu, etc." Le pauvre type avait compris à l'envers ce qui était écrit pourtant on ne peut pas plus clairement.
Pareil pour nous. Vous parliez et on comprenait tout de travers, pour ne pas dire carrément le contraire. Pauvre de nous !
Même si je ne comprends pas comment vous faites pour ne pas vous fatiguer à toujours répéter la même chose, je reconnais que vous avez bioen raison de répéter et répéter. La Vérité finit par entrer dans nos pauvres caboches.
Maurice du Centre


Réponse :
Je me demande comment vous faites pour ne pas vous fatiguer de dormir la nuit, de vous débarbouiller et de vous raser, de manger à midi et le soir, de faire l'amour à votre femme (vous êtes encore jeune), d'aller au cabinet, de bêcher, ratisser, arroser votre jardin.
Même chose pour moi. La mission dont le Père m'a chargé m'est devenue une activité nécessaire, vitale.
C'est comme ça que je ne me fatigue pas de "toujours répéter la même chose".
Au passage, je félicite votre mémoire. Vous m'avez fait bien rire. J'ai cru m'entendre raconter moi-même cette histoire d'un brave homme de Blaye (Gironde) venu, en 1975 ou 1976 (je ne me souviens plus de l'année), m'admonester pour avoir répandu des erreurs qui étaient en fait ses propres erreurs de lecture. J'ai souvent raconter cette histoire pour montrer combien tenace et aveuglante est la culture qui porte, plus souvent qu'on ne croit, à lire "noir" ce qui est écrit "blanc", "non' ce qui est écrit "oui" ou "Jésus est Dieu" ce qui est écrit "Jésus n'est pas Dieu" (32/1).
Merci de reconnaître que j'ai eu raison de répéter et répéter sans cesse des vérités que mes frères ont longtemps interprétées à travers le filtre ou le brouillard de leur culture. Cela en dit long sur la patience qu'il nous faut dans la mission, notamment sur la nécessité de ne pas se lasser de parler au monde (Rév d'Arè 36/15).
Ceci dit, il est exact que j'ai usé de progressivité, car j'ai perçu — et je perçois encore chez les nouveaux — les difficultés de mes auditeurs de saisir d'emblée la Lumière de La Révélation d'Arès, son vrai sens que j'avais eu moi-même quelques peines à assimiler les premières années, non dans mon intellect, mais dans ma nature, mon muet consentement profond. Je me débattis moi-même dans les vagues du puissant sillage de ma culture, de mon conditionnement aux idées reçues. Se déculturer n'est pas la part la moins difficile de la pénitence.


03jun11  118C13  
Merci, Frère Michel, pour ce Rappel !
En lisant votre thème, je réalise que la pénitence, pour ma part, me donne à réfléchir et construire encore plus haut mon changement.
Depuis que j'ai compris ce que veut dire faire pénitence, je m'aperçois que c'est réjouissant, que c'est la fête (Rév d'Arès 30/11), que mon cœur déborde de bonheur pour le re-distribuer à autrui.
Je me dis que ça rend heureux et c'est mieux que d'avoir un comportement nul dans tous les domaines.
Quel gâchis et quelle perte de temps de ne pas dire oui tout de suite au changement ou pénitence.
La Révélation d'Arès arrive à point, parce que si on ne change pas on va droit dans le mur !
D'ailleurs depuis 21 ans, je dis souvent que "si Dieu s'est pointé à Arès ce n'est pas pour des prunes !"!
Danielle des Côtes d'Armor


03jun11  118C14  
Je lis La Révélation d'Arès depuis plusieurs années, mais je n'avais jamais bien réalisé (ou j'avais refusé de réaliser) son sens, qui par bien des côtés, contredit les religions de la Bible et la religion du Coran, et par voie de conséquence jamais vraiment réalisé sa portée considérable.
Nous sommes tellement habitués à dire à propos de tout et de rien: "Capital !" ou "C'est capital !", que le mot "capital" s'est banalisé dans nos têtes et dans nos oreilles, mais en lisant votre entrée, quand vous écrivez:
"...le Message d’Arès est simplificateur.
Parce qu’il est capital ! "
j'ai ressenti ça comme un orage ou une tornade, la trombe (25/7, 31/5) de Dieu ell-même.
J'ai lu que le latin "capitalis", dont vient notre français "capital", voulait aussi dire: "qui peut coûter la tête à quelqu'un" et je comprends tout ce que vous mettez dans ce mot: Question de vie ou de mort... spirituelle.
La pénitence est une condition de vie, de Vie, de Vie spirituelle.
Mais la religion, la politique, la loi, nous ont fait avalé tellement de couleuvres, nous sommes taris comme des puits secs !
Faire pénitence, c'est comme l'a bien vu La Révélation d'Arès, changer de vie, c'est comme vous l'avez bien vu, un effort. J'ajoute: C'est une sorte de suicide social. Nous vivons dans le confort que représente notre habitude de tout critiquer, tout jauger, tout louanger ou condamner... et gratuitement, car non seulement se tromper ne coûte généralement rien, mais encore ça nous fait paraître intelligents. Nous sommes tellement bien assis dans les coussins de notre pseudo-intelligence, nous reculons à l'idée de changer tout ça pour une modestie pas payante dans la société moderne... Aimer, pardonner, faire la paix, ce n'est pas du tout à quoi l'époque nous habitue.
Vous avez raison de répéter (pas dans cette entrée mais ailleurs dans le blog) deux choses:
La première, c'est que "avoir la foi, c'est croire en l'improuvable" et pour ma part je crois que vous avez vraiment vu Jésus et vraiment entendu Dieu, bien que ce soit improuvable (encore que votre fidélité à votre mission soit une preuve pour qui a des yeux pour voir).

La deuxième, c'est que dans La Révélation d'Arès "faire remplace croire" et je suis d'accord qu'on a cru à des tas de mirages: les sacrements qui prétendent sauver, la foi en Dieu crucifié et en son église sans laquelle on se perd, le pèlerinage à la La Mecque et les cinq prières pour les musulmans, la condamnation des patrons et des réactionnaires pour les communistes, etc., et qu'il est temps de se mettre effectivement à l'amour, au pardon, à la paix, à la liberté absolue, en raccourci, à tout ce que dicte l'intelligence du cœur, mais je recule, je recule encore.
C'est dur, ce que vous écrivez, Frère Michel ! Mais c'est infiniment plus intelligent que les bêtises du pape qui interdit la contraception à des populations affamées à cause de la surpopulation. Il faut que l'intelligence se mette à l'action... C'est dur, c'est dur.
Maxime R.


Réponse :
J'étais sans nouvelles de vous depuis longtemps, Maxime. Ce n'est pas sans joie fraternelle que j'ai vu apparaître votre nom dans les commentaires, mais ce n'est pas sans hocher la tête que j'ai ensuite lu celui-ci: "Maxime en est encore à ses hésitations," ai-je murmuré.
Vous comprenez, vous admettez, mais vous ne suivez pas.
Parce que c'est dur ? Non ! Parce que vous acceptez intellectuellement La Révélation d'Arès, vous croyez que j'ai vu et entendu Jésus en 1974 et le Créateur en 1977, mais ce n'est encore qu'une croyance, un consentement intellectuel et/ou sentimental, ce n'est pas encore la foi, parceque la foi, elle, déplace les montagnes, disait Jésus dans une image célèbre (Matthieu 17/20), et que se changer soi-même en bien est déplacer en soi la montagne du mal pour la remplacer par une montagne de bien.
Mais, c'est l'occasion de réutiliser la métaphore, ne vous faites pas une montagne de l'effort que cela demande !
La pénitence est un processus, non un état instantané. Elle commence modestement, puis continue en se renforçant. L'important, je l'ai rappelé dans mon entrée 118, est de ne pas se décourager (Rév d'Arès 13/8) et de poursuivre. Peut-être, d'ailleurs, êtes-vous déjà plus pénitent que vous le pensez.
Quant à la difficulté de la foi, elle est certaine, mais là encore la pénitence est une aide.
Le processus de pénitence vous met en prise directe avec les réalités de l'amour, du pardon, etc., vous délivre des enfantillages de la religion, laquelle conduit toujours plus ou moins à un fondamentalisme qui, s'il n'est pas croyance en la littéralité de l'Écriture, est croyance dans les dogmes et pratiques de la religion comme incontournables, ce qui est à peu près la même chose.
Pour vous "le temps du soupçon" n'est pas passé. Le "temps du soupçon" est entre autres ce moment d'incertitude que déclencha le Père Lagrange, moine dominicain et archéologue, fondateur de L'École Biblique et Archéologique de Jérusalem, après qu'il eut fouillé la Terre Sainte et n'y eut pas trouvé trace des événements bibliques, notamment de l'Exode. Le Père Lagrange fit à Rome un rapport négatif de ses recherches et devint suspect aux yeux du Vatican. Pour vous l'idée que la pénitence seule peut sauver l'homme et le monde ne s'est pas encore solidifiée dans votre esprit et dans votre cœur. Cette idée de pénitence demeure suspecte à vos yeux. Vous êtes votre propre petit vatican, verrouillé dans sa vieille culture. C'est quand vous sortirez du "soupçon", quand vous cesserez de craindre que je vous donne une "couleuvre" de plus "à avaler", que vous vous mettrez à la tâche à laquelle vous appelle le Père.
Faites-moi confiance: Entrez en pénitence !


04jun11  118C15
Je bois vos paroles, mais je regarde aussi cette image d'entrée 118.
L'ascension qui nous est demandée consiste à nous multiplier, pénitents, comme ces images du Christ. Image duale pour manifester le nombre, l'étalement ?.
Comme le Christ ou comme des clones (Rév d'Arès xxxiv/5), il nous est demandé de ne plus savoir la mère qu'on a, de chercher peut-être l'humilité de cette ignorance, comme Mouhamad fut orphelin...
Jésus a dû vivre et résoudre le doute dans l'inconnaissance de son père, en se détachant du monde, en effaçant des registres de César son nom et le nom de sa mère des registres du temple, pour qu’il n’ait plus de génération, pour que sa mère restât une jeune fille, qu’aucune inscription de fiançailles ne demeurât, pour l’enlever à tout ascendant et le faire entrer dans Ma Maison Royale, en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour (Rév d'Arès 02/12-13).
Imaginez, lecteurs, ce qu'a pu être la "psychologie" de ce grand prophète, que la matrice culturelle d'alors considérait soit comme un fils illégitime, soit comme le fils de Joseph et Marie, soit comme un fou (fils de Dieu : blasphémateur !, selon les prêtres assis sur leurs couronnes d'alors), soit comme un prophète dont les lèvres furent ointes, de même que les vôtres le furent par lui, d'un geste du pouce, si je me souviens bien.
De pères et mères Jésus a bien compris qu'il en avait plusieurs possible, puisqu'il se faisait appeler fils de l'homme, avant de s'exposer comme fils du Père, dès que sa force lui fût suffisante, et les yeux de quelques disciples potentiellement ouverts...
Avec La Révélation d'Arès, nous comprenons que ce prophète a aussi choisi Marie, image et ressemblance de la matrice de foi que nous portons tous et toutes en nous, plutôt que d'être simple descendant de sa maman biologique.
Enfants de cultures, de mentalités, de comportements, nous apprenons à nous en défaire instinctivement, ou laborieusement, même si nous n'en savons pas grand chose tant "notre" culture nous semble naturellement la plus "maternelle".
À propos de culture, la langue française se déroule de gauche à droite, si bien que, contrairement à nos frères arabophiles, par exemple, nous avons tendance à voir le passé à gauche, le futur à droite. Je jette un œil à votre illustration, et l'image de droite, je la voie moins lumineuse, comme une aube encore bleuie de la nuit qui s'en va. Le visage du Christ ressemble le plus à l'homme historique Jésus. Vous l'avez choisie en connaissance du Bon (Rév d'Arès i/2), du bonhomme, que vous avez rencontré, touché.
On reconnaît dans le ciel un œil à l'image et ressemblance de son œil, ou de celui du Père, présence peut-être suggérée par votre intention.
Je crois deviner une forme d'oreille en écho dans la seconde image, mais je peux me tromper. Quoiqu'il en soit, l'image de droite manifeste une lumière plus forte, plus affirmée, plus contrastée, en un mot plus visible, plus manifeste. J'y vois une référence au jour ou la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès, 31/8) à condition et au rythme graduel — et flexueux ! (*) — de notre ascension...
Mais, de prime abord, je me suis dis: "Tiens!? Des christs jumeaux? Sans doute ma propre géméllité qui filtre ma perception...
La gémellité fascine, paraît-il. Il faut traduire et savoir qu'elle effraie (dans plusieurs cultures, encore aujourd'hui, les jumeaux sont tués à la naissance, et de plus en plus rarement heureusement leur mère, voire leur père avec eux). Parfois les jumeaux sont faits rois, ou prêtres, investis de pouvoirs particuliers. Ici on les assimile à des anges, à des messager, ailleurs, à des démons, à des djinns, de simples (d')esprits, ou des génies...On leur attribue une paternité dans l'au-delà pour expliquer qu'il y en a deux, ou d'autres légendes. Parfois, ils sont même "parqués" dans des villages attitrés (j'ai un exemple d'Afrique en tête). Moi, je me suis demandé pourquoi, en Europe et en Occident, ils se "parquaient" eux-mêmes dans des fêtes et rassemblements, tout en se défendant de s'exposer à la curiosité comme des bêtes de foire... J'ai été voir dans quelques pays, et j'ai découvert l'ambiguïté, quand la banalisation de la gémellité jette à l'inverse certains jumeaux dans une indifférence parfois douloureuse. Ha ! la soif de reconnaissance, quand elle nous tient, elle ne nous lâche guère, mais c'est au fond "normal". La norme a deux versants, on pourrait dire que les "singuliers" sont une anormalité biologique ou génétique si quelqu'un décrétait qu'un petit nombre d'individus était un modèle de l'humanité, plutôt que la masse et le poids de l'habituel.
Sophisme inutile, quand on sait qu'il n'y a aucune différence cruciale entre les non-jumeaux et les jumeaux !
Pardon pour ce parallèle un peu hors sujet. Je parle bien sûr un peu de moi, et de mon frère, avec les mots insuffisants à décrire une vie, peut-être une plus grande difficulté d'adaptation au monde d'Adam après le péché ?. En Occident, si l'on en croit certaines "études", les jumeaux ont plus de difficultés de communication et d'adaptation (je ne développe pas les raisons, certaines évidentes). Mais c'est peut-être une chance aussi.
La tare est toujours une question de dosage, ou de point de vue, trop ou pas assez, mais l'équilibre de la balance est le même, et "quand on aime on ne compte plus".
Bref, les tares peuvent engendrer leur inverses spécifiques, et nous gagnons de toute façon à être éloignés des récompenses et des honneurs du monde, des degrés et des succès auxquels porte le monde, pour ne pas entrer en tentation d’échapper au Père, de devenir triste à Son Appel (2/20-21)
En ethnologie, quelques novices partaient vaillamment à le recherche des "universaux", des "fondamentaux" comme on les appelait alors sur les bancs de l'université. Puisant dans d'autres sciences, nous étions quelques rares à penser que l'accumulation des connaissances nous permettrait d'écrire "le" livre (ou l'étude décisive).
Pour ma part, la course haletante s'est arrêtée le premier jour où nous avons parlé ensemble, vous et moi. Vous me disiez qu'en matière de sciences humaines, Dieu était l'Expert en excellence...
J'en apprend plus sur l'homme en vous lisant qu'en dévorant la bibliothèque entière du collège de France !
J'en apprend plus sur l'homme en arpentant les champs de bitume, intérieurs ou extérieurs, sans plus haleter...


Nota: (*) Aux enfants de la culture européenne, à ceux qui n'ouvriront pas leur dictionnaire, le mot flexueux "fléchi plusieurs fois dans sa longueur" s'applique souvent à décrire la tige d'une plante grimpante sinueuse... L'ascension réserve donc bien des surprises : des changements d'orientation, mais toujours vers le haut ! Ça me fait penser à la fable du haricot magique, liée au mythe de la-canne-sa-cuisse-pond-l'or (Rév d'Arès xvii/3).
Pour quelqu'un qui se dit "nul en botanique", vous vous posez quand même là pour nous instruire et nous éclairer !
Pour un peu, je me permettrais presque un jeu de mot très taquin, maladroit, mais joyeux dans le fond et sur votre patronyme !

Plus gravement parlant, le monde ne vous a t il pas placé comme on place une belle plante dans un salon, tandis que vous êtes au cœur de Sa Maison (Rév d'Arès xvii/14-15) ?
Sois assis dans Ma Maison (et) va sur la route ! (Rév d'Arès xxviii/27)
C'est ce que vous faites, vers les rives de la mer intérieure...
plus prosaïquement la Méditérrannée ces temps-ci...
Merci Monsieur Potay, de suivre les Talons du Créateur chaque pas nous dirige mieux et davantage à travers les nuages,
à chaque entrée et commentaire, l'air se purifie...
Merci
Laurent d'île-de-France


Réponse :
Je suis bien nul en botanique, car j'ignorais que flexueux se rapportait aux tiges de certaines plantes.

Je connaissais l'adjectif dans le sens figuré donc, le sens d'ondoyant, d'oscillant.
Merci pour ce commentaire.


04jun11  118C16  
Bonjour frère Michel, prophète Mikal et salut à tous les pénitents du monde.
Je cherchais un slogan qui puisse se voir de loin sur notre "escale spirituelle APPEL" à Bordeaux et je l'ai trouvé:
"S.O.S. ici c'est un Appel aux actes qui changeront le monde et non un appel aux croyances".
Save Our Souls ! (Sauvez nos âmes! en français est une enseigne appropriée dans les fondamentaux que nous voulons transmettre).
Si, pour le slogan, nous avions plus de place, je rajouterais bien sûr : "Rejoignez-nous ! Entrez en pénitence !"
Mais, de loin, le terme "pénitence" ferait sûrement plus fuir qu'attirer étant trop connoté pour un croyant et scandalisant pour un non croyant.
À moins d'avoir encore plus de place pour ajouter: "La pénitence ce n'est pas seulement devenir un juste parmi les injustes mais c'est de faire des injustes des justes !"
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Je tends à penser que vous seriez plus clair en écrivant "Entrez en pénitence !" qu'en écrivant sur votre panneau: "S.O.S. ici c'est un Appel aux actes qui changeront le monde et non un appel aux croyances," qui me paraît infiniment moins clair, mais c'est vous qui êtes sur le terrain.
De mon côté je fonde ma mission sur le terme pénitence. Je ne tourne pas autour du pot, parce que de toute façon, si pénitence n'est pas écrit sur mon tract, il me faudra bien en parler dans les minutes, les heures ou les jours qui suivent l'arrivée des personnes curieuses ou intéressées.Si celles que le mot pénitence fait fuir fuient tout de suite, est-ce vraiment une catastrophe ? Je ne suis pas là pour semer, mais pour moissonner, Rév d'Arès 6/2, je ne suis donc pas là pour convertir, mais pour rassembler le petit reste (24/1).

Mais si en évitant le mot pénitence vous attirez beaucoup de monde et faites des pénitents, alors je m'incline. Vous avez alors l'expérience pour vous. Moi, j'ai l'expérience inverse dans d'autres lieux.
Dans le doute, donc, je m'en remets à la Parole du Père qui parle de pénitence.
Ceci dit, vous avez raison, il faut toujours connoter le sens que La Révélation d'Arès et ses missionnaires donnent à pénitence, quand on utilise le mot dans la mission.

Je propose deux exemples. D'abord mon propre tract que j'utilise dans le Sud:

tract Sud 2011

Ensuite voici ce que va afficher la mission parisienne dans sa vitrine:

Une société
qui n’a plus conscience du
Bien et du mal

Est une société
qui ne peut plus évoluer

Le mal n’est pas vaincu de l’extérieur
par des lois politiques ou des dogmes religieux ;

il est vaincu par ton effort d'amour, de pardon, de paix,
de liberté et d'intelligence
que La Révélation d'Arès appelle pénitence

La pénitence n'est pas faiblesse ou mignardise.
C'est une incomparable force contre le mal
en ce monde et dans l'autre monde

Mais chaque mission a sa liberté d'expression. Chez nous il n'y a pas d'obligation


05jun11  118C17
J'ouvre la page de commentaire de l'entrée 118 et... oh  surprise! Je trouve une video !
Allez-vous ajouter de l'animation à votre blog ?
Je vous soupçonne d'avoir dans l'idée de parler en plus d'écrire.
Pourquoi pas ? Dieu ne vous a-t-il pas dit "Parole de Mikal Ma Parole" (Rév d'Arès i/12) Parole ! Pas écriture !
Vous dites que vous êtes "nul en informatique", mais pour moi, qui suis vraiment vraiment nul nul, je vous assure que ce n'est déjà pas mal du tout.
Est-ce vous qui avez composé la vidéo ?
Mes compliment à l'article 118. Je ne veux quand même pas oublier que c'est l'article le plus important.
Robert de Normandie


Réponse :
Non, je n'ai pas composé cette vidéo.
C'est une amie d'Angleterre qui l'a faite ou qui, plus exactement, l'a refaite sur mes indications.
Cette amie anglaise, plutôt orientée bouddhisme-hindouisme, avait fait cette vidéo il y a deux mois environ avec, à la place des visages de Jésus qu'on voit maintenant, des images de divinités ou de saints hindous.
Sans être un pèlerin d'Arès, cette amie du Yorkshire a beaucoup de respect pour La Révélation d'Arès et pour moi. Elle me fait régulièrement part de ses petites œuvres vidéoclips.
Quand j'ai vu ce vidéoclip avec la mer, l'eau en mouvement, les fleurs qui s'ouvrent, je lui ai demandé de le refaire pour moi sur la thème de "Parallèle entre la création de la Terre et la renaissance de la vie spirituelle par l'enseignement de Jésus" en lui demandant d'insérer à la place de ses divinités hindoues des visages de Jésus, que je lui ai envoyés, tirés de la déclinaison que notre sœur Karine de Suisse a faite sur ma demande (à la manière d'Andy Warhol, que j'aime beaucoup) pour la mission de Nice, dont j'ai fait redécorer la devanture en 2010.
Elle a d'ailleurs fait deux vidéos avec les visages de Jésus. L'autre vidéoclip, que je mettrai ici quand j'aurai le temps de m'en occuper (je fais tout en vitesse "à la va comme je te pousse", faute de temps) a pour fond l'univers astral: l'espace, les astres, etc. avec des visages de Jésus transparaissant ici et là.
Comme vous voyez, j'arrive à bricoler des petites choses pour ma mission. Je suis seul. Il faut bien que je me débrouille.


05jun11  118C18  
Vous vous ouvrez à de nouveaux moyens de communication avec cette video.
Je reconnais la tête de Jésus que vous aviez fait figurer sur la couverture de la première édition de L'Évangile Donné à Arès que j'ai vue chez mes parents. Vous l'avez seulement colorée en rouge et en bleu selon les images.
Pas mal l'idée de la vie qui apparaît avec les fleurs qui s'épanouissent. "Naissance de la vie," quoi!
Avec l'allusion à la vie spirituelle que Jésus est venu faire renaître. Il y a une bonne idée.
C'est un essai, c'est sûr, mais assez réussi. On sent une idée derrière. Vous allez sans doute ajouter d'autres vidéos, parce que les thumbs [vignettes ou patites images] au-dessous sont ceux de la vidéo principale de présentation.
Il y a une belle harmonie avec le texte de "Fondamentaux"... Fondamentaux... Naissance et Renaissance de le Vie.
Je vais guetter les apparitions de nouveaux clips.
Vous m'étonnerez toujours... Quand je pense que vous avez 82 ans. Vous vous mettez à l'informatique comme un jeune homme. Que le Père vous envoie son ange informaticien!
Jean-Philippe d'Île de France


Réponse :
Merci pour vos compliments.
Mais non ! Je ne suis pas un jeune homme. Un jeune homme s'en sortirait mieux, plus rapidement, plus techniquement, avec plus d'élégance. Moi, je me débrouille, tout au plus !
Ne soyez pas trop pressé de voir la suite, parce que je n'ai pas tellement de temps pour travailler sur des présentations animées.
Il faut dire que la vidéo-diaporama que j'ai bricolée en 2010 pour ma mission dans le Sud m'a montré que l'auditoire est plus facilement attentif à ce qui bouge comme au cinéma. Ça m'a donné l'idée de marcher dans cette voie.
À propos de voie, je reprends la route demain pour ma mission dans le Sud. Pendant plusieurs jours je n'aurai pour travailler que mon ordinateur portable et je ne pourrai pas améliorer cette présentation avec cet outil. Ensuite, ce sera le Pèlerinage...
Soyez patient. Merci.


06jun11  118C19  
La naissance du "nouveau monde" *... Création et adaptation magnifiques!
Agny du Nord

Note du blogueur * : Il s'agit de la vidéo que j'avais installée hier à la place des images de Jésus en tête de cette page.


Réponse :
Je trouve ce matin votre commentaire, qui doit dater d'hier.
Malheureusement, j'ai dû désinstaller ma vidéo "Naissance de la Vie"  dès hier soir.
Elle est restée en ligne quelques heures, le dimanche 5 juin, mais en revenant sur cette page dans la soirée  pour y installer de nouveaux commentaires, le serveur m'a averti par des "warnings" intempestifs que toute nouvelle installation par FTP serait refusée: "Access denied..."
Ma procédure d'installation ne convient pas à mon serveur et fournisseur d'accès, qui a prié le client que je suis de "s'en tenir aux conditions de son compte". Le moteur d'animation que j'ai installé sur mon site perturbe-t-il son disque dur ? Ou bien le serveur ne supporte pas le format de video que j'ai utilisé (j'ai vu qu'il n'acceptait ni .flv, ni mp4) ?
J'ai donc dû réinstaller mes sages images de Jésus qui, elles, n'étant pas dynamiques, ne gênent pas.
Peut-être mon serveur-fournisseur d'accès souhaite-t-il que j'installe ma vidéo sur son site spécial réservé à cet effet et que je crée simplement un lien avec lui? C'est justement ce que je ne veux pas, parce que je ne veux pas que ma vidéo se trouve à cotoyer je ne sais trop quelles publicités. Je voudrais être mon "producteur" indépendant comme je le suis déjà avec mon blog qui n'utilise pas une plateforme de blogs collective, mais qui est entièrement original.
Je prends la route tout à l'heure pour ma mission dans le Sud et, ne disposant que d'un portable en voyage, je ne pourrai pas reprendre mon projet blog+vidéo avant un certain temps.
S'il faut renoncer, ce ne sera pas un drame. De toute façon, n'étant pas informaticien, mais apôtre, et étant de surcroît tout seul dans mon coin, je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à la technique informatique. Mais je ne m'avoue pas battu.
Merci, en tout cas, pour vos compliments.


07jun11  118C20
Votre texte est simplement merveilleux parce qu'il n'invite pas à seulement les êtres à de la contemplation, mais aussi à rentrer en soi.
J'écoutais récemment un philosophe le jour de l'Ascension, lors d'une émission de France Culture, qui avait pour thème "De l'esprit de l'homme à l'esprit de Dieu." J'ai retenu un passage: "Dans l'idéologie, les hommes se séparent et dans l'émerveillement, les hommes rassemblent".
Vous suscitez cet émerveillement, prophète Mikal.
L'homme d'aujourd'hui qui est dans le compte (Rév d'Arès xi/4) n'arrive pas à comprendre cela parce qu'il est aliéné.
En revanche, si un homme ou une femme prend le temps de montrer et d'expliquer ce que c'est que la pénitence, alors ils peuvent s'adresser aux victimes de ceux qui ont volé les attributs du Père, qui ont mimé sa Force (Rév d'Arès 33/20), bâti des frontières au sein de son Royaume, des porches de douanes, des péages.
Ce système créé par  les hommes qui croyaient jusque là se passer de la présence du plus grand des Sages en le remplaçant par des idoles, des chimères, des spécialistes de la vente et de l'achat, au final tout le monde est esclave de ce monde de "marchand du temple et de pharisiens de tous les styles".
Tout ce que que je sais, c'est qu'il nous faut avoir plus de courage pour nous dépasser, afin d'honorer l'enseignement que vous nous donnez. Vous êtes le phare de notre génération, un père fraternel (Rév d'Arès xxxiii/14) qui conseille en dehors des frontières et vous nous prouvez que l'on n'a pas besoin de porches de douanes et de péages et de passeports illusoires (22/11) pour se fonder une identité d'hommes et de femmes libres.
Il n'y a qu'un seul soleil dans l'existence d'un être et pourtant un milliard de possibilités pour se changer.
Merci infiniment,
Hakima


07jun11  118C21
Vous écrivez à la fin du commentaire 118C16 après nous avoir présenté le tract que vous utilisez dans le Sud ainsi que le texte que la mission parisienne mettra dans sa vitrine :
“Mais chaque mission a sa liberté d'expression. Chez nous il n'y a pas d'obligation.”
Bien sûr, chaque mission a sa liberté d’expression, mais quand même, ce n'est pas mal d'avoir un coup de pouce du prophète, cela  aide bien à garder une ferme direction pour la moisson.
Je prierai bientôt avec vous, en juin, dans la Maison de la Sainte Parole et je m’en réjouis.
Madeleine de Bretagne


07jun11  118C22
Il y a de l’idée dans votre vidéo-diaporama, héhé…
Je soupçonne le frère aîné de lorgner du côté du compositing, avec en ligne de mire des softs comme After Effects, le fameux logiciel de compositing que j’utilise de mon côté.
Mais je pense que vous avez fait ça avec un autre logiciel et je serais curieux de connaître le nom.
Je ne me fais pas de souci pour vous, vous saurez mieux mixer les sources photos et vidéos + musiques…
Vous êtes quand même hallucinant frère aîné, ha ha !
Roger C d'Île de France


Réponse :
Comme je le dis à Agny (118C19) j'ai dû retirer ma vidéo, mon serveur n'en voulant pas.
Je suis en voyage de mission et je dois interrompre toute évolution de mon projet dans ce domaine jusqu'à mon retour.
Par ailleurs, comme je le dis à Robert (118C17), je ne suis pas l'auteur de la vidéo elle-même. C'est une amie anglaise du Yorkshire, qui n'est d'ailleurs pas Pèlerin d'Arès, qui l'a faite en partant d'une animation qu'elle avait créée pour elle et qu'elle a adaptée pour moi à ma demande et sur mes indications.
Je ne sais pas quel logiciel elle utilise pour ses créations de clips.
Non, je ne suis pas "hallucinant". Étant tout seul dans mon petit coin, je fais ce que je peux pour animer un peu ma mission.


07jun11  118C23
Il nous arrive avec mon épouse de ne pas nous comprendre à cause d'un [mot] ou d'un ensemble de mots, parce que mon langage dit arésien vient butter contre le sien. Puis nous laissons les tensions retomber et la paix revenir, parce que nous savons que nos mots sont incapables d'exprimer notre transcendance.
Trier le bon grain de l'ivraie me semble pénible.
Ainsi je préfère donner ma vie au Père de l'univers pour qu'Il la guide. De cette façon suivre Sa Volonté et uniquement la Sienne me semble plus facile.
Cependant, ce n'est pas aussi simple.
La Parole de Dieu comme la vôtre me replonge sans cesse dans le bain de la pénitence qui laisse comme un goût de lessive senteur fraîcheur du Ciel.
Qu'est-ce-que je connais du bien et du mal ? Ce qu'en dit La Révélation d'Arès ? Je voudrais bien éviter cela et arriver à Dieu directement. Eh bien non ! C'est par la pénitence et un courage sans borne que je dois plonger dans le marasme de notre humanité à la recherche d'une vie terrestre sans péché.
La Révélation d'Arès est tellement à part et il y a tellement d'autres livres merveilleux aux mots plats comme des raies. On peut y apprendre des outils en tout genre favorisant le développement spirituel ou recevoir des messages de toute la galaxie et plus loin encore. On pourrait presque acquérir ces trésors sans effort. Quand je pense à cela j'en perd ma paix jusqu'à ce que la Parole revienne comme un nerf.
Le monde bouge de partout et je ne pense pas que ce soit cela le fruit de notre pénitence. 
Ce n'est pas ce que nous faisons qui compte, mais l'effort que nous mettons à rester dans la pénitence.
Alors, je m'ancre dans la pénitence, je ne casse pas [comme la grue] dans le vent fort (Rév d'Arès xxii/1), je fais mon âme et mon salut. Je me sens le gardien du retour à l'Éden.
Tony des bords de Loire


07jun11  118C24
Qu’aurait-il à dire qui vaille la peine d’être publié, ne fusse que par un journal local du sud de la France, ce bonhomme insignifiant, s’il n’était sans cesse abreuvé par la Parole du Père et par son prophète ?

Article dans "L'Indépendant" Mai 2011

Dominique du Roussillon.


Réponse :
J'ai posté l'article en travers pour gagner de la place.
Merci pour votre commentaire.
Mais pourquoi dans ce courrier à "L'Indépendant" ne parlez-vous pas de La Révélation d'Arès?
Parce que le journal ne l'aurait peut-être pas publié? Possible, mais pourquoi ne pas avoir tenté le témoignage? Vous risquiez seulement que votre "courrier des lecteur ne paraisse pas.
En réduisant sans cesse notre mission à une "mission morale" après l'avoir réduite à une "mission sociale", croyez-vous que nous pouvons vraiment avancer ? Non, parce que nous restons anonymes et dissimulés derrière des bonnes intentions. De cela le monde, comme l'enfer, est pavé.


07jun11  118C25
Dans deux semaines le Pèlerinage de Feu (Rèv.d’Arès xLi) commence.
Si pour les Pèlerins d’Arès c’est une période particulière de piété, de réflexion et de ressourcement, c’est aussi par conséquent un moment particulier pour le monde qui crée et subit des "crises" diverses et variées.
Mikal libère La Lumière (Rèv d’Arès ix/8).
Merci Frère Michel pour cette entrée — véritable  enseignement prophétique — qui rappelle les fondamentaux de la foi ravivés à Arès: La co-responsabilité des hommes dans l’existence ce mal qui sévit (Rèv. d’Arès 8/4) d’où la nécessité du non-jugement (Rév.d’Arès 36/16), du réveil [de l'image de Dieu et de la pénitence] au fond de soi, du libre arbitre et de la volonté de se libérer du péché, de se changer en Bien ( Rèv.d’Arès 28/7) sans oublier la Moisson (Rèv. d’Arès 6/2), c'est-à-dire la recherche d’autres pénitents.
La Rèvélation d’Arès appelle cela la pénitence (Rèv.d’Arès 30/16).
C’est une transformation intérieure, une force ascensionnelle.
N’est-ce- pas une joie de remettre peu à peu ses pas dans les pas du Pére ? (Rév d'Arès 8/12)
C’est vers tout cela que je tends de toute mon âme.
Nicaise


07jun11  118C26  
Les philosophes ne sont pas forcément la crème de l'intelligence humaine. Ils peuvent en être l'écume. Je pense à ce pauvre Luc Ferry, philosophe qui accuse hasardeusement Jacques Lang d'être pédophile ou auteur d'au moins un acte de pédophilie.
Mais vous, fère Michel, soyez assez bon pour oublier Luc Ferry et souffrir, frère Michel, qu'un philosophe ici vous donne son opinion.
Je suis depuis une quinzaine d'années vos écrits dans "Et Ce Que Tu Auras Écrit" ["Le Pèlerin d'Arès" version livre] qu"on m'a vendu en copies. J'ignorais si on peut encore les acheter — Les libraires n'en trouvent pas trace dans leurs listings — et où les acheter, mais j'ai découvert qu'un de vos ennemis les commercialisait sous forme de phocopies.
Ben sûr, je suis également votre blog qui, par moments, est passionnantt. Il n'est évidemment pas conçu pour le grand public, la grande vulgarisation. Ce n'est pas à vous, tête à penser du mouvement, de faire ça. Peut-être l'un des vôtres saura-t-il faire honnêtement ce travail de popularisation.
La Révélation d'Arès et tous vos commentaires, dans le livre source lui-même (annotations et préfaces) et dans vos autres écrits édités, sont un trésor. Un trésor que, je l'ai compris, vos adeptes — vous dites "frères, Pèlerins d'Arès" — plus attachés à l'événement surnaturel d'Arès et à votre personne qu'à votre pensée — vous dites "espérance" — profonde, n'apprécient pas à leur juste profondeur, à leur fond exceptionnellement nouveau dans le paysage métaphysique et religieux — vous dites "spirituel".

[...]
Pour résumer, il y a au Fond (j'use de votre propre mot) de votre pensée quelque chose qui tient tout à la fois de socratisme, de platonisme et d'épicurisme. Cette synthèse, selon mon analyse personnelle, marquait déjà le judaïsme particulier prêché par Jésus, judaïsme qu'on appela ensuite christianisme.
Autrement dit, vous faites le pont entre Socrate-Platon — leur recherche du Bien — et Épicure — son réalisme de la seule motivation humaine: recherche du plaisir et intérêt, et sa philosophie de la fin de la douleur et du plaisir d'être.
Pour cette raison, ceux qui vous traitent de charlatan ou qui vous flétrissent dans des écrits ou des sites internet dont la bassesse ou la bêtise sont affligeantes, mais communes, en ce monde, sont des êtres de la surface, du vulgaire, qui n'ont pas réalisé le génie qui marque La Révélation d'Arès et votre pensée résultante.
Même si vous en êtes l'auteur, il y a là quelque chose qui tôt ou tard frappera les esprits savants et redescendra vers le peuple des hauteurs intellectuelles.
Ce génie m'a ébranlé. L'agnostique que je suis n'est pas convaincu, mais est touché, porté à la réflexion:
Et si c'était vrai ?
Je tiens à vous rendre hommage.
Jean-Pierre M.


Réponse :
J'ai dû supprimer une grande partie de votre Email, trop long pour un commentaire.
J'en suis désolé, mais comme vous savez, puisque vous y faites allusion, le manque de maturité et l'esprit d'indépendance empêchèrent d'exister la "Maison des Faucons", où aurait pu se constituer et se développer un brain-trust chargé de relations enrichissantes avec des théologiens, des philosophes, des historiens, etc. de l'extérieur.
Il est impossible à un homme seul comme moi — il aurait pour cela fallu réunir peu à peu une école de réflexion et pensée — de trouver une place dans l'intelligentzia. Là, et quoique notre foi fût d'autre sorte (pénitence et moisson des pénitents), nous aurions pu donner une place à La Révélation d'Arès et aux Pèlerins d'Arès parmi les esprits du temps.
Cela nous aurait été certainement très utile, notamment comme entremise auprès des média, au lieu de passer pour une secte d'illuminés primaires. Ce que nous ne sommes pas, de toute façon, mais nous ne nous sommes pas dotés des moyens de la prouver au monde.
Ceci dit, je connais Socrate et Platon et leurs pensées toutes vouées à l'amour du Bien et par ailleurs Épicure, qui s'opposait à eux par un réalisme: éviter la douleur et rechercher le plaisir d'être, de vivre, qu'il développa magistralement, mais on pourrait y ajouter le stoïcisme de Zénon et j'en passe.... jusqu'à Karl Marx, Sartres, Marcuse, etc. Car la Parole de Dieu, elle, est un Tout, dont naît la vie entière et la Vie qui donne à cette vie entière une âme. La Parole de Dieu n'est pas une philosophie, parce qu'une philosophie n'est jamais qu'un parti pris.
Si vous avez raison de dire qu'on retrouve des traces évidentes des trois philosophies citées (socratisme + platonisme + épicurisme) dans la prédication de Jésus, celui-ci puisait à une toute autre Source: le Créateur, le Père.
Le Père à lui seul, comme son prophète Jésus à lui seul et, à sa suite, Mahomet à lui seul et le témoin d'Arès à lui seul, envisagent l'homme dans sa totalité et sa réalité, tout à la fois propre à l'amour du Bien et au réalisme auquel la confrontation quotidienne à la dureté de l'existence les contraint.
Ni le Père ni ses messagers ne voient cette totalité humaine dans une synthèse. Ce sont plutôt les philosophes de la Grèce antique qui virent l'homme par parties et  tentèrent de les reconstituer, chacun de son côté.
Je ne sais pourquoi certains grands esprits, comme vous et sauf le respect que je vous dois, voient l'homme de Dieu préparant sa mission publique face à une liste de références, une autre de possibilités humaines, une autre de thèmes théologiques, moraux et sociaux, et une autre de formules, et préparant sa prédication comme une dissertation philosophique de type magistral.
Le témoin de Dieu n'essaie nullement de relier tous les éléments qui forment votre analyse philosophique.
Le témoin de Dieu suit l'inspiration que lui souffle l'Esprit de la Parole dans sa globalité pour s'adresser, d'un seul élan de l'esprit,du cœur et de la voix, à l'homme dans sa globalité.
Cela lui donne l'aspect d'un improvisateur, ce qu'on me reproche parfois d'être, mais si je prépare trop bien mes allocutions pour les lire, elles sont certes beaucoup mieux construites que mes discours spontanés, mais elles font infiniment moins bien passer la Vie. Car la Vie est globalité. Elle n'est ni analyse, ni synthèse. Le témoin de Dieu vit — du verbe vivre — ce qu'il dit à ses frères humains, il se jette tout entier à eux, il se déplie d'un bloc devant eux. Il dit alors le Tout au tout qu'est la réalité de ceux à qui il parle.
Ce qui fait, pour finir, que la plus humble de mes sœur, une concierge ignorante, est plus grande en construction de la Vie que tous les philosophes, parce que ceux-ci ne sont jamais réunis, leurs idées sont opposées ou du moins confrontées. Ma sœur concierge n'oppose que le bien au mal et elle sait l'effort que ça demande: la pénitence.


08jun11  118C27
Le tort de la religion (et de la politique) à été de vouloir convertir en "masse", alors que la salut de chaque être humain est avant tout individuel (bien que faisant partie d'une groupe, il se sent naturellement plus fort) en "tête à tête" avec la Création, l'œuvre de Son Créateur.
Les religions ont voulu figer par calcul ce qui est éternellement mouvant: la Vie et la Parole Divine. Ce faisant, elles ont bien évidemment évacué toutes notions de transcendance et de dépassement, nécessaires pourtant à la condition humaine pour rejoindre les Hauteurs Saintes.
Tout discours, toutes paroles, enferment le principe créateur de Vie dans des notions étroites, pas toujours fausses, mais forcément relatives... Je serre, Je serre, comme le clou, dit La Révélation d'Arès (ii/21).
Tout enseignement, s'il ne se vit pas, est inutile et n'est d'aucun profit.
A fortiori si cet enseignement à des bases fausses, comme les idéologies politiques !
C'est pour cela qu'on ressent souvent plus de Vie chez des personnes simples qui vivent ce qu'elles ressentent, comme vous le soulignez avec votre "concierge" [réponse 118C26], que chez des philosophes ou des soi-disant érudits et qu'on ressent aussi une sérénité certaine en contemplant simplement la beauté du milieu naturel dans lequel nous nous trouvons, que ce soit l'apport vivifiant d'un bord de mer, la plénitude d'un coucher de soleil, la beauté d'une fleur, la puissance d'un volcan, la majesté d'un amas stellaire ou d'une galaxie.
Encore faut-il savoir regarder l'œuvre du Maitre de Tout... avec reconnaissance, car tout s'y trouve.
Mais le Créateur qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), et pourtant éternellement présent, n'est jamais vraiment hors d'atteinte. C'est l'homme qui s'en éloigne par ses agissements, ses fausses conceptions, ses constructions intellectuelles alambiquées, mais dépourvues de chaleur et de Vie.
L'homme s'éloigne du bonheur parce qu'il le conceptualise, il ne le vit pas.
Et il le conceptualise, parce qu'il ressent profondément en lui, sans se l'avouer — chez la plupart des hommes... et c'est ça le malheur ! — que cette quête sans mesure de matérialité, de jouissance et de domination sans spiritualité, avec tous les travers et les maux que celà entraîne, est mauvaise et le conduit à une impasse, à un point de non-retour...
Mais l'homme qui pense ainsi ne trompe avant tout que lui-même.
Depuis des millénaires, des Messagers ont rappelé cet état de fait capital, et maintenant le Créateur, par La Révélation d'Arès et son Messager le rappelle encore et encore : Être un, spirituellement, pour revivre , échapper aux ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/33) et être moins mort que la mort (Rév d'Arès Lx/17).
La pénitence nous permet de retrouver notre unité essentielle (de créer notre âme), débarassée du passé qui, de toute façon, n'est plus, ne craignant plus l'avenir, pour être et vivre pleinement dans le présent qui, en l'état, seul compte réellement pour nous.
Ce à quoi étaient destinés Adam et sa descendance, comme le dit si bien La Révélation d'Arès.
Ce n'est pas tant l'avenir qu'il faut chercher à changer que le présent qu'il faut embellir par l'établissement du bien. même si ce processus prendra "plusieurs générations".
Merci à vous.
Olivier G.


Réponse :
Certes, la religion eut longtemps pour tort d'entreprendre des conversions de masse avec l'aide de ses appuis politiques, mais elle "convertissait en masse" à des Écritures manipulées ou fallacieusement présentées, à des dogmes, à des lois, à un clergé et à des règles d'obéissance, qui étaient sans rapport ou qui n'avaient qu'un rapport lointain avec la Parole du Créateur, aggravant ainsi énormément le tort fait. En somme, le plus grand tort de la religion, c'est ce que j'appellerais l'énorme demi-mensonge qu'elle représente en tout.
L'imposture de la conversion "en masse" me paraît, quant  elle, beaucoup plus difficile à estimer aujourd'hui, parce que la liberté et même seulement l'idée de liberté n'existaient pas au temps de ces conversions "en masse". Pour l'Exode, par exemple, il en allait de la sauvegarde de la masse des esclaves en fuite d'être convertis à la même religion. C'était ce qui les ralliait et les soudait pour constituer cette force que fait l'union, comme chacun sait. La liberté — donc l'une de ses dérivées, l'individualité — est une découverte récente comme je l'explique à Fabrice G. (118C6) pour lui dire que Dieu encore ignoré ou nié dans sa vérité sera un jour découvert par les athées et les agnostiques eux-mêmes comme le liberté fut découverte après des millénaires. D'où, pour moi tout du moins, une difficulté à estimer les entreprise de conversion de masse comme abusives par rapport à la psychologie de leurs époques.
L'appui politique que la religion recevait dans cette entreprise, quand la religion n'était pas elle-même la politique, fait que le Père à Arès parle de princes du culte sans distinguer entre culte religieux, culte politique, culte financier, ou en distinguant à peine entre roi blanc et roi noir, parce qu'issus d'une même cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14).
"L'homme s'éloigne du bonheur parce qu'il le conceptualise, il ne le vit pas," voilà une formule intéressante !
Mais, et c'est dommage, vous la contredisez immédiatement après en écrivant: "il le conceptualise, parce qu'il ressent profondément en lui, sans se l'avouer... que cette quête sans mesure de matérialité, de jouissance et de domination sans spiritualité, avec tous les travers et les maux que celà entraîne, est mauvaise."
Si l'homme "ressent sans se l'avouer" que "la quête de matérialité, jouissance et domination est mauvaise" il ne conceptualise pas le bonheur...
Ressentir est l'inverse de conceptualiser. Peut-être vouliez-vous dire autre chose par une explication peu claire.
Je comprends votre phrase "L'homme s'éloigne du bonheur parce qu'il le conceptualise..." dans le sens de: Il fait du bonheur un concept au lieu d'un vécu. Il voit le bonheur comme une formulation (voire une règle) générale, abstraite (sens de "concept") et parfois même obligatoire. Conceptualiser, c'est dire: Être heureux, c'est être et avoir ceci et non cela, au lieu de voir le bonheur comme une sensation de bien-être qui varie ad libitum d'un individu à l'autre comme le dit l'épicurisme qui est une composante du "concept", où entrent aussi le socratisme et le platonisme, dont parle Jean-Pierre M. (118C26).
Pardonnez-moi ces remarques. J'aime bien votre commentaire dont je ressens bien le sens d'ensemble.


08jun11  118C28
Moi aussi je suis de ceux qui suivent ce blog avec un grand intérêt, parce qu'il faut être vraiment inconscient pour ne pas voir qu'on assiste avec le mouvement dont vous êtes le tête, les Pèlerins d'Arès, à un grand moment d'Histoire qui comme tous les grands moments d'Histoire est évidemment controversé, combattu, sali par certains, mais surtout ignoré par l'humanité dans sa presque totalité aujourd'hui.
Cette entrée 118 a bien trouvé son titre: Fondamentaux ! Nous y voyons bien le schéma de base, mais nous devinons tous ses prolongements multiples et divers à venir dans un mouvement qui est à la base d'un changement de civilisation. Vous avez d'ailleurs, frère Michel, l'intuition éclatante du destin civilisateur de La Révélation d'Arès. Tous ceux qui à la Bibliothèque Nationale étudient "Le Pèlerin d'Arès" et autres écrits de vous des années 70 et 80 y trouvent vos allusion à un changement de civilisation. Vous en parlez moins aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi.
Je suis absolument d'accord avec Jean-Pierre M. et je déclare avec lui que "ceux qui vous traitent de charlatan ou qui vous flétrissent dans des écrits ou des sites internet, dont la bassesse ou la bêtise sont affligeantes, mais communes en ce monde, sont des êtres de la surface, du vulgaire, qui n'ont pas réalisé le génie qui marque La Révélation d'Arès et votre pensée résultante."
Mais ces pauvres atrabilaires, haineux, libellistes maladifs ou rivarols de basse-cour qui caquètent en imitant les medias, et qui ont trouvé leur fond de commerce dans la démolition de La Révélation d'Arès et de son témoin, profitent d'une situation toujours renouvelée à chaque époque de grand prophétisme.
Il y a toujours dans le monde d'un côté la catégorie des imposteurs et des grands criminels politiques, religieux, idéologiques, et d'un autre côté la catégorie des héros et stars politiques, religieux ou idéologiques. Mais il y a entre les deux, de temps en temps dans l'Histoire, des hommes, parfois un seul homme — comme vous — qui n'entre pas dans ces catégories, mais que ces catégories, quoique opposées entre elles, ne défendent ni n'attaquent, ignorent même complètement, et qui est ainsi laissé totalement à l'interrogation. Personne ne sait alors vraiment si cet homme tout seul est haïssable ou au contraire hautement respectable et alors tous les minables et autres aigris ou haineux se jettent, dans l'indifférence générale, sur cet homme. C'est comme ça que tous les prophètes ont été persécutés.
Vous êtes là, obligé de défendre des idées et des espoirs que très peu de gens — les Pèlerins d'Arès — partagent déjà. Vous êtes là coincé entre les contraintes du temps et vos engagements spirituels, et dans cette position inconfortable vous gardez une attitude digne, vous faites honneur à la mission que vous avez acceptée.
Je ne vous cache pas mon admiration. Vous poursuivez contre l'indifférence générale et les minables critiques de ceux qui vous rejettent, avec relativement peu d'appui, même chez les vôtres où l'appui peut être limité ou "mesuré" — je pense à Frédéric M. qui vous dit: "Le terme "pénitence" ferait sûrement plus fuir qu'attirer" — votre mission entre recherche d'efficacité (reste de vos temps d'engineering) et fidélité à la Haute Idée que vous défendez, qui tourne autour d'une seule idée: Il faut changer le monde et il n'y qu'un moyen: la pénitence !
L'efficacité vous porte à conseiller la mesure, l'emploi sage des mots qu'il faut, au moment où il les faut, mais jamais la dissimulation, car la fidélité doit être intacte et vous recommandez de rejeter les dissimulations que sont la "mission sociale" et la "mission morale". Ainsi dites-vous à Frédéric [118C16] qu'il faut prêcher la pénitence, car il hésite, il dissimule le mot. Est-ce parce qu'il le croit seulement contreproductif apostoliquement ou parce qu'il en est gêné? Mon avis est que, de toute façon, s'il n'est pas pénitent lui-même, il fera plus de dégâts en prêchant la pénitence qu'en en dissimulant le mot, parce que les gens qu'il intéressera ne trouveront pas en lui le modèle prêché. Et c'est ce qui fait reconnaître la sagesse mise dans le projet de petit reste (Rév d'Arès 24/1) que Dieu vous demande de réaliser: On est comme le prophète — un authentique oisillon du faucon (xLv/14) — ou l'on n'est rien à la Moisson à laquelle on est envoyé.
Je suis tracassé pour vous par ces demi-mesures, ces compromis entre la respectabilité civile (et les idées personnelles) et la foi, de vos frères, comme on le sent bien quand on étudie le dialogue que représente dans son ensemble ce blog ou même le contexte d'autres de vos écrits. Vos entrées de blog comme vos écrits sont en fait des exhortations faites à votre assemblée, des exhortations à travers lesquelles on sent bien, par le contexte, ce qui lui manque.
Pourquoi cette grande armée dont vous avez tant besoin vous fait-elle défaut ? Pourquoi ne suis-je pas moi-même, bien que vous admirant, un membre actif et brave de cette armée de la foi, armée de l'avenir ?
Vous posez un terrible problème à la conscience. Ce n'est pas le moindre de vos mérites.
Augustin


Réponse :
Vous posez là une question difficile autant que délicate.
La réponse est cependant simple: L'assemblée est issue de la masse et vit encore dans la masse. Elle ne sera vraiment l'Assemblée dont Dieu parle et dont nous rêvons qu'en sortant de la masse.
La masse aujourd'hui est faite d'innombrables mous, indécis, lâches, paresseux, parce que le nombre et plus encore le surnombre est tueur de la personne, parce qu'en nos temps de masse l'homme qui n'est ni mou, ni indécis, ni lâche, ni paresseux, est très vite suspect d'ambitions qui menacent les pouvoirs et privilèges en tous domaines: religion, politique, finance, industrie, commerce, production intellectuelle et artistique, etc., et il est très vite maté par la loi et les garde-fous que "les édiles et l'élite" ont établi pour conserver leurs privilèges. C'est ainsi que la masse est devenue ce qu'elle est, une masse de mous, de lâches, d'indécis.
II n'en était pas ainsi au temps où les hommes ne vivaient pas en masse et où la communauté humaine avait au contraire besoin d'une totalité d'hommes durs, décidés, braves pour assurer la survie.
Notre assemblée de Pèlerins d'Arès est inévitablement issue de cette masse molle. Elle en a encore inévitablement les faiblesses — Tiens compte de leur faiblesse immense (Rév d'Arès 36/5) —. Elle ne retrouvera sa vigueur que peu à peu quand elle aura pris conscience active de son retour au petit groupe exceptionnel dont elle est déjà l'amorce, la tribu, la famille d'affinités, car je suis sûr que l'avenir heureux de l'humanité ne se fera qu'après l'effacement des frontières, qui parquent les masses, pour un retour aux petites unités humaines.
Mais nous avançons, chacun selon ses moyens, chacun avec son avance ou son retard, vers l'état d'actifs vigoureux et courageux et de vertueux intransigeants permanents qui vont naître de la pénitence, laquelle est inévitablement lente au milieu de la masse qui nous récupère dix fois, vingts fois par jour.
Mais nous avançons.
Vous êtes "tracassé", parce que vous êtes pressé, mais noubliez pas que la larve en se hâtant n'atteint pas l'abeille, elle doit accomplirson temps (Rév d'Arès 24/2).
Rejoignez nos rangs  J'ai besoin de vous.


08jun11  118C29
Pétrarque, ce philosophe grec, je viens de le relever dans un almanach, disait: "Il est plus important de vouloir faire le bien que de vouloir connaitre la vérité." Vous m'y faites penser. Les "fondamentaux" de La Révélation d'Arès sont un retour vers les Bien accompli; la pénitence, et qu'importe la théorie ! Aucune théorie n'a jamais sauvé personne.
Je trouve que c'est par ce côté-là que le mouvement des Pèlerins d'Arès n'est pas une religion.
C'est un mouvement comportemental, de changement comportemental, qui aboutira à une ère de Bien.
C'est encore quelque chose de difficile à définir et les missionnaires sentent bien la difficulté de défendre une idée qui n'est pas encore catégorielle.
Il en effet difficile de montrer en quelques mots à des passants ignorants ou qui s'en balancent la différence profonde qui existe entre la religion ou une idéologie et l'accomplissement du Bien. Même le très bon raccourci que représente l'enseignement de Jésus, notamment le Sermon sur la Montagne (Métthieu 5 à 7), que vous citez souvent, ne nous sert pas beaucoup, puisque le public est de plus en plus ignorant des Évangiles.
Ils confondent Évangiles et Évangélistes, ces missionnaires protestants qui nous détestent mais surtout qui donnent une image détestable du vrai mesage de Jésus. Il y a ausi les Témoins de Jéhovah qui ne donnent pas une image bien tentante de la vie d'accomplissement.
Nous disons: Les faits sont supérieurs à la foi et eux disent la foi est supérieure aux faits. Alors le public se dit: Mais lesquels disent réellement ce que Jésus disait ?
Alex et Janine


Réponse :
Mais Pétrarque n'est pas un philosophe grec ! C'est un humaniste italien du 14e siècle: Francesco Petrarca.
Qu'importe ! La phrase que vous citez sonne juste.
Oui, il est difficile de montrer en peu de mots dans la rue, et même quand on dispose d'un peu plus de temps et d'un espace plus confortable, la grande différence entre ce que dit réellement la Parole et ce que dit la religion.
On parle de pénitence et il le faut bien, puisque c'est le mot même avec lequel Jésus, Messager du Père, est venu à nous.
Le mots a un effet rébarbatif, parce que les gens pensent à punition ou renoncement, alors que le Père pense à acquisition du bien actif.
Mais, après tout, le public a-t-il complètement tort de trouver le mot pénitence rébarbatif ? Tout comme le Père a-t-il eu complètement tort d'utiliser le mot pénitence à Arès ? Pour acquérir le bien actif, ne faut-il pas renoncer à quelque chose, au mensonge,  l'orgueil, à la médiocrité, à la critique de tout, à l'égoïsme, à l'ambition, au vide spirituel auquel notre époque nous a conduits, bref, renoncer à un mode de vie que nous aimons tous plus ou moins ? Non, bien sûr !
Le mot pénitence dans ses confins, avouons-le, comporte bien une idée de renoncement, d'effort sur soi.
Un pénitent est quand même un renonçant. La difficulté se situe dans le fait qu'il ne faut pas dramatiser la pénitence comme la religion l'a fait et dans le fait qu'il faut souligner la dynamique constructive et joyeuse de notre pénitence à nous comparée à la pénitence austère et componctueuse d'une carmélite par exemple.
Notre pénitence est une autre manière d'être. Être pénitent, c'est guérir de la vie que nous donne la culture du temps pour
vivre une autre Vie, celle que le Créateur avait prévue pour Adam avant que celui-ci y renonce.
Il n'est pas possible de le montrer tout d'un coup. Notre pénitence n'est jamais aussi démonstrative et éclatante que nous voudrions qu'elle paraisse pour réveiller sur l'instant la bonne graine semée et faire sortir le bon blé des broussailles et épines. Cette bonne graine ne se réveillera que par imprégnation. À nous d'imprégner le monde.
Oui, il y a là une difficulté, mais le Père n'a jamais dit que la Moisson serait facile.
Courage ! Et affûtez un peu votre imagination pour être positif et constructif plutôt que de vous plaindre de la grisaille que répandent les Évangéiste et les Témoins de Jéhovah.


08jun11  118C30  
Dans votre appel: " La Main dans la faille (Rév d’Arès xxxvi/1), la Main qui ouvrira les mâchoires du bien et du mal entre lesquelles souffre l'homme et l'en délivrera, oui, c'est vous, humbles pénitents !" vous utilisez une fois de plus le terme pénitents. Ces "fondamentaux" consacrent l'idée et le mot de pénitence.
Vous êtes arrivé à vos fins.
Longtemps, ce mot pénitence ne quitta pas vos écrits et allocutions, mais pas comme le mot d'ordre central de la mission. Ce n'était qu'un mot qui traversait vos pensées et vos écrits où il avait simplement sa place..
Maintenant, vous en faites notre base apostolique, la devise des Pèlerins d'Arès. Vous avez patiemment attendu que les frères et sœurs soient prêts pour leur recommander de prêcher la pénitence bille en tête.
Cela a pris une trentaine d'années, en somme.
Mais on m'a rapporté qu'à un historien de la religion de passage à Arès, qui vous demandait: "Au fond, qu'est-ce que sont les Pèlerins d'Arès?", vous avez répondu : "Une anarchie de pénitents." C'était dans les années 90.
Cette idée que les Pèlerins d'Arès sont des pénitents ne vous a jamais quitté.
On peut dire que Jean Baptiste prêchait déjà la pénitence, il y a deux mille ans, mais c'était une figure de musée On pensait à Jean Baptiste comme à Job couvert de pustules sur son grabat ou comme Diogène dans son tonneau. C'était du passé pittoresque, mais plus rien qui ait quelque valeur constructive après si longtemps.
Et il nous faut prendre aujourd'hui la mesure de l'extraordinaire nouveauté que représente le retour d'un mot aussi usé que pénitence auquel La Révélation d'Arès redonne tout son éclat et sa raison d'être non seulement pratiques, mais salvateurs.
La pénitence était pour chacun de nous une expérience intérieure depuis 1974. Il devient ou plutôt redevient un Appel public.
Pénitence entre dans la langue d'amour et de vie de notre apostolat. Il faut s'y faire et le porter devant le monde avec fierté et amour.
Étienne W.


09jun11  118C31
Voici un commentaire d’ordre pratique qui répond à une question du commentateur 118C26 et qui peut peut-être lui éviter d’acheter des "copies de vos écrits à un de vos ennemis".
Un très grand merci pour votre blog que je lis sans jamais manquer une entrée et ses commentaires, même si, pour ma part,  je ne vous en ai envoyé en tout et pour tout qu’un ou deux.
Mais je pense que cette information  peut être utile à ceux qui comme Jean-Pierre M. se demandent si l’on peut encore acheter vos ouvrages "Et Ce Que Tu auras Ecrit" et où ?
On les trouve dans un très grand nombre de librairies de France, de Belgique, de Suisse, entre autres et tous les libraires peuvent les commander auprès de la maison d’édition ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d’Arès).
On peut aussi les commander directement sur le site : http://www.adira.net .
Et pour les personnes qui n’achètent pas volontiers sur internet, elles peuvent passer commande par e-mail ou par téléphone.
Nicole de (la pragmatique) Suisse


09jun11  118C32  
Jean-Pierre M. [118C26] parle d'épicurisme comme philosophie manifestée par La Révélation d'Arès et par vos écrits prophétiques. Ce qui me semble plus aberrant encore, c'est que vous semblez d'accord avec lui.
Alors là, on est non seulement très loin de la pénitence, mais on en est à l'opposé !
Voilà ce que je lis dans le dictionnaire à "épicurien" : Qui ne songe qu'au plaisir et sait en jouir. qui est sensuel, voluptueux : Un joyeux épicurien. Synonymes: jouisseur, pourceau.
Êtes-vous, Jean-Pierre M. et vous, ignorants à ce point ?
Que pensez-vous de ça ?
Martin des Alpes Maritimes


Réponse :
Je suis en voyage, loin de ma bibliothèque. Je ne peux pas vérifier mes dictionnaires pour trouver d'où vous tenez cette définition d'épicurien. C'est de toute façon une définition vulgaire abusive, qui ne répond pas à la pensée d'Épicure.
Un épicurien non seulement n'avait rien à voir avec un "jouisseur" ou un "pourceau", mais encore les épicuriens pratiquaient et préconisaient une ascèse des désirs, partant du principe que si les hommes sont malheureux, c'est parce qu'ils sont torturés par les désirs comme la richesse, la luxure, la domination.
Les épicuriens distinguaient dans ce domaine entre désirs naturels et nécessaires (ceux qui délivrent d'une douleur ou qui répondent à un exigence vitale), désirs naturels mais non nécessaires (la bonne chère ou l'amour physique) et désirs "vides" qui ne sont ni naturels ni nécessaires (comme les désirs sans limites de richesse et de gloire). Une distinction déjà envisagée dans la "République" de Platon.
Un apophtegme épicurien résumait cette philosophie: "Merci à la bienfaisante nature qui a fait que le nécessaire soit facile à atteindre et que les choses difficiles à atteindre ne soient pas nécessaires."
L'épicurisme était une sagesse, quoique matérialiste et en cela peu proche de la foi qu'inspire La Révélation d'Arès, mais certaines humains athées — des scandalisés par exemple (Rév d'Arès 28/4) — qui vivraient selon cette sagesse, qui préconisait aussi l'amitié (forme d'amour du prochain chez les Grecs antiques), pourraient être des pénitents qui s'ignore. L'Histoire Ancienne rapporte que la petite maison f'Épicure était toujours pleine d'amis et d'hôtes reçus avec fraternité dans la plus grande simplicité. On ne trouvait là ni luxe, ni luxure, ni bamboche; ni débordements d'autres sortes.
Ceci dit, je rappelle que Jean-Pierre M. dans son commentaire 118C26 ne comparaît pas la Parole d'Arès à l'épicurisme, mais à un mélange de socratisme, de platonisme et d'épicurisme, auxquels on aurait pu ajouter d'autres philosophies. Je ne suis pas d'accord avec ça ou à cette façon de présenter les choses, de toute façon, et je vous renvoie à la réponse que j'ai faite à Jean-Pierre.


11jun11  118C33
Jamais je ne pourrai vous remercier comme je le souhaiterais, Frère Michel, pour cette entrée intitulée "fondamentaux".
Mais sachez que je relirai souvent "fondamentaux".
J'aime incommensurablement tout ce que vous dites dans votre entrée.
Même si ce que vous dites dans "fondamentaux" vous l'exprimez "...ici en mots humains impuissants à décrire la Vérité transcendantale !".
De toutes vos entrées qui traitent et parlent de la pénitence, personnellement je crois que c'est avec ce thème "fondamentaux" qu'il y aura (pour moi) un avant et un après concernant votre enseignement sur la pénitence et ce, depuis que je suis votre blog.
Si l'on se dit ou veut être pénitent, lire et relire "fondamentaux" c'est comme recevoir le "coup de grâce", ça achève en quelque part, ça donne la mort au mal que nous entretenons habituellement en nous, consciemment et inconsciemment...
Aussi, vous écrivez : "L'avenir est aux pénitents"...
Seigneur ! Alors, quelle espérance inespérée pour moi et pour tous les frères humains, Pèlerins d'Arès ou non, prêts à nous rejoindre, prêts à vivre et à grandir dans la pénitence ! Dans ce sens, et si je m'y attelle fidèlement, je sais alors que mon avenir spirituel est tout tracé..
Voilà, le Pèlerinage d'Arès va bientôt arrivé. Vive le mois de juin !
David Patati et patata.


Réponse :
Vous êtes, David, de cette jeunesse porteuse de notre espérance pour le monde à venir.


11jun11  118C34
Dans ma prière, j’ai psalmodié ce passage d'Ézéchiel où j’ai reconnu les fondamentaux que vous développez dans votre entrée. On y retrouve la pénitence et la moisson exprimés sous une forme qui nous est moins aisément abordable, mais qui fut pour les Hébreux du sixième siècle avant Jésus Christ peut-être aussi claire et belle que l’est pour nous votre appel prophétique d’aujourd’hui, du moins pour quiconque avait des oreilles pour entendre.
Il en fut sans doute de même pour tous les prophètes qui vous ont précédés. Puissiez-vous être le dernier !
Car ingrate est la tâche des prophètes qui ne forment qu’un seul prophétisme répétant inlassablement la même chose, sur tous les continents, à chaque millénaire. ngrate, mais magnifique, cette tâche et celle des disciples qui les suivent et dont Dieu fera une constellation éclatante sur Ses Hauteurs Sacrées pour ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, dont l'ardeur et la piété ne failliront pas (Rév d’Arès 37/9).
Mais sublime déjà, la pénitence du méchant qui a le pouvoir de le faire vivre et qui "fait mentir" Dieu, qui avait prévu que son péché le ferait mourir (Ézéchiel 33/14 à 33/16), comme ce fut le cas des habitants de Ninive qui, se repentant sincèrement, détournèrent d’eux la Colère divine annoncée par Jonas, au plus grand bonheur de Dieu !
Si seulement il y avait, à part le peuple de Yûnus, une cité qui ait cru et à qui sa croyance eût ensuite profité !
Lorsqu’ils eurent cru, Nous leur enlevâmes le châtiment d’ignominie dans la vie présente et leur donnâmes jouissance pour un certain temps (Coran, Jonas 10/98).
Dieu explique bien là combien ses avertissements — tels que À la sueur de ton visage tu mangeras ton pain (Genèse 3/19) ou, en s'adressant à la femme: Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils (Genèse 3:16) — qui peuvent paraître déterministes ne sont que les conséquences du péché de l’homme et tiennent en fait à la persistance de l'impénitence.
Le pénitent peut se libérer du mal et en se libérant du mal il contribue à libérer l’humanité des pires conditionnements issus du péché. Toute la Bible et tout le Coran peuvent être lus dans ce sens.
Voici ce passage d'Ézéchiel :

33.7 : Et toi, fils de l'homme, Je t'ai établi comme sentinelle sur la maison d'Israël. Tu dois écouter la Parole qui sort de Ma Bouche, et les avertir de ma part.
33.8 : Quand je dis au méchant : Méchant, tu mourras! si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang.
33.9 : Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu'il ne s'en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme.
33.10 : Et toi, fils de l'homme, dis à la maison d'Israël : Vous dites : Nos transgressions et nos péchés sont sur nous, et c'est à cause d'eux que nous sommes frappés de langueur; comment pourrions-nous vivre?
33.11 : Dis-leur : Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Éternel, ce que Je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël?
33.12 : Et toi, fils de l'homme, dis aux enfants de ton peuple: La justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa transgression; et le méchant ne tombera pas par sa méchanceté le jour où il s'en détournera, de même que le juste ne pourra pas vivre par sa justice au jour de sa transgression.
33.13 : Lorsque Je dis au juste qu'il vivra, - s'il se confie dans sa justice et commet l'iniquité, toute sa justice sera oubliée, et il mourra à cause de l'iniquité qu'il a commise.
33.14 : Lorsque Je dis au méchant : Tu mourras! - s'il revient de son péché et pratique la droiture et la justice,
33.15 : s'il rend le gage, s'il restitue ce qu'il a ravi, s'il suit les préceptes qui donnent la vie, sans commettre l'iniquité, il vivra, il ne mourra pas.
33.16 : Tous les péchés qu'il a commis seront oubliés ; il pratique la droiture et la justice, il vivra.
33.17 : Les enfants de ton peuple disent : La voie du Seigneur n'est pas droite. C'est leur voie qui n'est pas droite.

Puissions-nous étonner Dieu par la qualité de notre pénitence et de notre moisson !
Merci de la puissance et de l’espérance de votre appel qui est l’Appel du Père (Rév d’Arès 28/14).
Desiderius Faber


11jun11  118C35
La lecture de cette encore très belle entrée: "fondamentaux", me donne plus de nostalgie que d'encouragement. Pardonnez-moi !
Sur nous pèsent le travail, la fatigue, les soucis familiaux et puis, il faut bien le dire, toutes nos insuffisances... Nos insuffisances qui nous font douter que le Père nous demande d'être des pénitents, un état qui paraît impossible à notre égoïsme, à notre paresse, à notre insignifiance et à notre orgueil, parce que pour nous rassurer, nous nous trouvons toutes les raisons de ne pas être dans la vertu, dans l'amour, dans la patience, dans la moisson, bref, dans la pénitence.
Nous allons aller au Pèlerinage en 2011 comme les autres années... Pourquoi ?
Pour nous rassurer d'être aussi minables ?
Et pourtant jamais nous n'omettons complètement de repenser nos engagements de foi, notre vie, parmi les autres hommes, bien convaincus que nous sommes de pouvoir leur apporter le secours de notre exemple. Mais où est notre exemple ?
Nous ne sommes sûrement pas moins doués que vous pour être ce que vous êtes devenu par la pénitence, pour vaincre comme vous l'avez fait la colère, lautosatisfaction, l'aveuglement, etc.
Mais nous n'avons pas voulu — fainéents et orgueilleux — aller à votre école, vous mettre au milieu de nous, apprendre de vous... parce que nous estimions en savoir autant que vous et même comprendre beaucoup de choses mieux que vous. Nous avons appelé ça la liberté... être libre comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10)... La liberté de rejeter le prophète ? Car c'est bien ça. Quelle absurdité et quelle faute ! Vous avez maintenant 82 ans et vous n'êtes pas éternel... et nous non plus. Il n'y a plus après ce constat qu'à aller se jeter dans la Loire.
Nous avons voulu ignorer que le prophète était au contraire la garant de notre vraie liberté, la liberté spirituelle, et plutôt que d'y céder nous avons préféré la prison de nos caractères, de nos individualismes, de nos orgueils, de nos petits conforts.
J'ai une conscience suraiguë de mon insuffisance, mais je n'arrive pas à la surmonter et, bien sûr, mon entourage: femme, famille, amis, milieu social et professionnel, ne m'aident pas à m'en sortir. Ils me trouvent même très bien comme je suis.
Je vis à l'aune du jugement et de l'estime du monde. Je ne vous demande rien, frère Michel, sinon être le prophète que le monde attend, et cela vous l'êtes vraiment, dignement, laborieusement, tout le monde et même le monde qui vous déteste le voit bien, mais si quand même le Père vous écoute, demandez-lui de me donner l'humilité et l'intelligence, qui comme vous l'avez dit et écrit, donnent la "lucidité" spirituelle.
Il faut que je trouve le courage de dire: "Non! Non! Nous faisons fausse route. La vraie Vie se vit dans la pénitence telle que La Révélation redonnée à Arès la définit. N'ayons pas peur du mot!"
Les hommes du siècle renouent du matin au soir, et même peut-être en dormant, avec cette activité toujours très agréable de faire leur propre éloge. Il faut qu'on sorte de l'auto-encensement.
Toutes les déclarations d'intention relatives à l'amour du prochain, au refus de mentir, à la recherche des hommes de vertu plutôt que des brillants baratineurs ou des admirables sportifs, sont oubliées sitôt que déclarées.
Dans une de vos dernière lettres, celle de mars je crois, vous me disiez (je vous copie) :

"Intéresser des personnes, on y arrive. Ce n'est pas là la difficulté. Elles semblent même passionnées sur le moment, mais pourquoi cette incapacité à s'engager dans la voie de la pénitence et de la moisson? Pourquoi viennent-elles nous écouter comme on va voir un beau film au cinéma pour simplement dire à la sortie: C'était beau et ça donne à penser! Et puis tout est aussi vite oublié... Pourquoi? C'est preuve de la mort spirituelle qui a frappé ce monde (Rappelez-vous ma parabole du cimetière spirituel). C'est preuve qu'il nous faut être très patients et très exemplaires pour sortir ce monde de ses tombeaux, parce qu'on ne le ressuscitera pas qu'avec des mots."

Il faudrait que je commence par me ressusciter moi, du cercueil moelleux de ma propre insuffisance !
Arnaud de Haute-Loire


Réponse :
Ce courage que vous demandez au Père de vous donner, il vous l'a déjà donné. À preuve vous en avez parfaitement conscience !
Le courage est donc déjà quelque part au fond de vous.
Reste à l'activer, évidemment. Cette part-là, l'activation, c'est de vous, ce n'est pas du Père, qu'elle dépend.
Il faut bien que vous donniez quelque chose car pour le moment vous avez surtout opté pour La Révélation d'Arès par l'esprit. Il faut maintenant que la chair s'y mette, car c'est elle qui supporte la gêne, la honte, de se déclarer hors du commun, hors du confort commun.
Mais ce n'est pas si terrible.


11jun11  118C36  
Vous lire prend du temps. Votre entrée 118 n'est pourtant pas très longue. Mais quelle densité !
Certains disent que vous répétez tout le temps la même chose, mais c'est vrai et c'est faux. C'est surtout faux.
Votre pensée, sans quitter sa ligne, est variée, touffue, et votre écriture n'est pas aussi conventionnelle qu'elle paraît.
Quelle est cette chose qui fait hésiter, repartir, arrêter, s'emballer, celui qui vous lit ?
Une extraordinaire foi vivante !
L'église doit regretter de vous voir perdu comme clerc, pense-t-on d'abord, et puis on se dit tout de suite derrière: Non! L'église (ou la religion) veut des clercs qui fidélisent la masse croyante à elle, l'église ! Vous, vous nous libérez. C'est le passage difficile dans le souterrain de l'évasion qui rend la lecture difficile.
On suit vos phrases où tout semble limpide, sans doute à prendre ou à laisser mais limpide, mais en fait cette ligne limpide vous conduit à un à-pic. Il faut faire le saut.
Le saut vers la pénitence.
P.J.


13jun11  118C37
Quand je moissonne, La Révélation d'Arès à la main, je cite souvent la phrase au dos du Livre: "Il suffit d'aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés et pouvoirs et retrouver l'intelligence du cœur,". puis j'indique qu'il est possible de lire ce Livre sur Internet sur le site: "michelpotay.info".
Mais si la personne va sur Internet et ne retrouve pas cette citation ?
Pardonnez-moi, frère Michel, mais je trouve très dommageable que la dernière page de couverture au dos du Livre n'ait pas été scannée avec l'ensemble de la R d'A. Je trouve que ce résumé n'est pas facile a faire si on ne l'a pas sous les yeux une fois qu'on a lu La Révélation d'Arès pour la première fois.
D'autre part, (je vous l'ai déjà demandé par courrier) je voudrais savoir si vous auriez des réserves à faire si je scannais "Le Pèlerin d'Arès" de 1978 à 1988 au format .jpg pour éviter les falsifications (je les ai déjà tous scannés en pdf, mais je ne les ai transmis qu'à G. en vue justement de les scanner en jpg).
Merci pour toute information.
Jean-Luc des Landes


Réponse :
Les mots que vous citez, imprimés au dos de la couverture de La Révélation d'Arès, sont de ma main. Ce n'est pas une citation de la Parole elle-même.
On retrouve cette formulation pratique de la pénitence un peu partout dans les annotations de La Révélation d'Arès qu'on peut lire sur mon site michelpotay.info. On la retrouve sur nos tracts (voire ma réponse 118C16), nos affiches, nos panneaux. On la retrouve dans la site même michelpotay.info en appendice duquel se trouve La Révélation d'Arès édition 2009. Et on la retrouve, bien sûr, sur nos lèvres, quand nous missionnons.
Concernant "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel que vous avez scanné (ce travail a déjà été fait par d'autres, puisque nos frères le font circuler entre eux sous forme papier), je ne sais pas ce que vous voulez en faire, mais je vous rappelle que ce périodique était à usage intérieur, écrit pour des frères et sœurs qui connaissaient déjà La Révélation d'Arès et qui étaient entrés en pénitence. Ce périodique n'était ni pensé ni écrit pour l'usage extérieur, pour la mission. Ce n'était pas un imprimé de vulgarisation.


13jun11  118C38
La notion de bien et mal dans ma structure mentale est encore liée à la notion de jugement.
Par votre entrée 118, je prends conscience que cette liaison culturelle fait partie des broussailles que je dois écarter pour mieux goûter, mieux me nourrir du sens profond du message redonné aux hommes à Arès.
Votre entrée vient raviver en moi la question: "C’est quoi le bien ? C’est quoi le mal ?" Vous m’invitez à accueillir et à accepter que je ne sais rien du bien et rien du mal: C'est pourquoi J'ai dit: "Soyez comme les enfants !" (Rév d'Arès 33/08).
Si je savais ce qu’était le bien et le mal, ne serai-je pas alors rapidement dans le jugement ? Mais tu ne jugeras personne, ni publiquement, ni en secret ; pas le plus petit jugement au fond de la tête (Rév d'Arès 36/16).
Je perçois, en plus, que n’étant pas au clair avec ces mots, cela se ressent dans la rencontre dans la mission.
Votre parole (Rév d'Arès i/12) me permet de mettre en lumière: Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles (Rév d'Arès 33/08).
En cherchant à dresser la liste du bien et du mal, n’est-ce pas prendre ma propre vision limitée, faible lumignon comme si c’était celle du Créateur ? Ne t'assieds pas à Mon Tribunal après être descendu de Mon Trône ! (Rév d'Arès 16/13).
Votre entrée rappelle, à contre-courant, que même si je ne sais rien du bien, ni du mal, ce bien et ce mal sont cependant bien réels ! Là-dessus, La Révélation d’Arès est aussi absolument claire: Le Christ n'écoute pas les aveux des pécheurs, Il les appelle à la pénitence, il attend qu'ils ne pèchent plus, Il leur montre Ses Plaies sanglantes, Ses Sarments blessés étendus devant eux pour qu'ils Les pansent, pour que Mon Jour illumine le ciel au-dessus d'eux (Rév d'Arès 30/16).
D’une part, que le bien et le mal existent, et d’autre part, qu’ils ne soient pas accessibles par ma raison, provoque une sorte de chaos mental qui m’ouvre à autre chose. Je pense que ce que je nomme bien et mal ne sont que les effets du bien et du mal dont je ne sais rien, de même que le mouvement des branches d’un arbre est le signe de la présence du vent tout en étant pas le vent lui-même. S’attacher aux effets, ce que je nomme encore aujourd’hui bien et mal, c’est comme vouloir arrêter le vent en empêchant les branches de bouger… Pas étonnant que ce travail n’ai jamais pu aboutir.
J’ai souvent pensé que La Révélation d’Arès ne donnait pas de recettes pour faire le bien, alors que vous, vous soulignez avec force que Père nous indique le seul chemin possible : la pénitence, pour sortir du dilemme bien/mal dans lequel l’homme s’est verrouillé depuis Adam. La seule façon de sentir le bien voilé à mes yeux, c’est la pénitence.
Je pense que cela n’a pas finit de me nourrir… avec le pèlerinage qui approche. Merci !
Louis-Marie de Belgique


13jun11  118C39
Je rejoins notre frère pèlerin David [118C33], c'est une de vos plus puissante entrée sur ce blog que cette 118ème !
La Révélation d'Arès dit: Mikal parle, la poussière devient le miel. Le miel (de son enseignement) fait le fort. Parle ! (xii/4)
Elle dit encore: Il fait la (nouvelle) race (xii/5) d'hommes forts qui auront vaincu leur molesse, paresse et peur.
Le sobriquet de Pèlerin d'Arès va désigner dorénavant les "pionniers" de la vraie foi active, libre et existentielle.
Il est temps que le monde et les pèlerins d'Arès eux-mêmes malgré tous leurs défauts... sachent qu'ils sont l'espoir du monde.
Comme "Abraham est de demain," aviez-vous écrit dans l'Introduction à la première édition Intégrale de La Révélation d'Arès, les pèlerins d'Arès aussi seront "de demain," lorsqu'ils auront vaincu leur médiocrité commune.
Cela viendra j'en suis sûr.
Vous pensez aussi [que cela viendra], car vous les observez, vous connaissez l'être humain et vous voyez loin.
José d'Île de France


13jun11  118C40
Dans cette sorte de nouvelle genèse que nous vivons, où l'idée de pénitence dans le sens de retour constructif à la Création de bonheur et non dans le sens de retour sur nos péchés passés "dans le remords et l'autopunition," comme vous dites, il ne reste finalement rien de la religion qui, elle, promet le salut gratuit en échange d'obéissance.
Avec La Révélation d'Arès on est dans une toute autre perspective.
Dieu ne nous dit pas: "Obéis et tu sera sauvé." Il dit: "Fais ton destin ou ne le fais pas... C'est à toi de voir ! Tu es un créateur, fils du Créateur, recrée-toi bon !"
Il est de votre devoir, du devoir du prophète, de vous approcher, de risquer, d'affronter ce qui ne saurait se dire sans que le monde des croyants ne vous accuse d'être un faux prophète. Vous devez offrir au monde des croyants cette Voie à prendre ou à laisser et qui, pour beaucoup très attachés aux idées présentes ou anciennes, mais jamais futures, ressemble à une approche de la mort. Ils ont peur. Ils vous attaquent donc. Ils préfèrent vous effacer de leur esprit et de leur cœur en disant: Imposteur et imposture!
Car le Voie de l'effort qu'est la pénitence tend nécessairement à reconstituer la part de la vérité qui ne peut s'exprimer à partir des idées en cours.
Le monde en vous lisant sent quelque chose bouger et se dérober sous ses pieds... Tremblement de terre ! Vous déplacez ce qui est habituellement tenu, même en religion, à plus forte raison en raison rationnelle, comme le point de gravité: la Providence. Mais il n'y a pas de Providence. Il n'y a que nos efforts de pénitence. Vous ouvrez un vide sous ou devant le monde. Le Père ne vous a pas ménagé. Votre mission n'est pas que difficile. C'est "mission impossible" d'une certaine manière.
Vous vous efforcez, de toute façon, de faire par ce blog un pont transbordeur et même d'en faire une déclaration de foi éclatante et porteuse. Vous réalisez peut-être ici même en simple code HTML ce que les mages et les alchimistes ont cherché si longtemps.
Votre verbe agit sur le vulgaire et sur ce vieux monde usé.
Je trouve votre verbe admirable et l'on sent bien qu'il n'est pas jeté en l'air. Il est profondément réfléchi.
Merci. Vous ne faites pas qu'annoncer, vous pensez aussi pour nous.
La porte de la pénitence est rouillée, grince, s'ouvre difficilement, mais vous la poussez pour nous. Il faudrait qu'on s'y introduise...
Georges S.


14jun11  118C41
Bonjour, nabi,
Je rends grâce à Dieu de pouvoir saluer un prophète.
Je suis musulman, sénégalais, et j'ai fait mes études supérieures en France, à Orléans et à Toulouse.
Je suis revenu dans mon pays après mes études. J'enseigne à l'I.U.T. depuis octobre 1982.
J'ai rencontré les Pélerins d'Arès, au début de 1987, au marché Saint Sernin de Toulouse. Je terminais une mission à l'enseeiht. J'ai vite lu les deux feuillets tirés de La Révélation d'Arès et je suis allé à la fnac acheter le livre.
Je me suis dit: Pourquoi pas un nouveau prophète ? Pourquoi la miséricorde de Dieu s'arrêterait-elle à Mouhamed et à nous ses frères ?
Et je dis à tous et à toutes: C'est ce "pourquoi pas ?" qui est la clef de la foi. j'ai lu le Coran dans sa totalité et j'en ai mémorisé 21 sourates, suffisant pour accomplir mes rakas quotidiennes.
Dieu m'a beaucoup aidé en ce qui concerne les dates et les nombres.
En prenant la naissance de Yéchou [Jésus] (année 0000), la révélation du Coran (année 629) et La Révélation d'Arès (année 1974), on constate que 629=21*29 et que (1974-629)=1365=21*65. force est de constater que Yéchou a vécu 29 ans et que seydouna Mouhamed a vécu 65 ans. Yéchou est revenu, par vous, Mikal, accomplir le plan initial de Dieu: achever la durée initiale qu'il lui a assignée de vivre. C'est l'humanité qui a démérité et qui a écourté la mission de Yéchou, par sa crucification.
j'ai bien noté les dates des Théophanies: elles correspondent à un triplet (3,18,25) du mois qui suit Ramadan, un doublet (6,27) du mois qui suit ce mois et enfin d'un singleton (10) du mois suivant, c'est à dire zulhidja. J'ai compté dans les Théophanies la toute première où on vous a enjoint: Sois prêt !
Ceci est tout simplement sublime pour un lettré un tant soit peu dans le Coran. En effet, il est apparu dans le Coran que Dieu signe son Œuvre par 19, comme vous faisiez la preuve par 9, pour vous rassurer des opérations que vous effectuiez.
Or, 31825= 19*1675; 627=19*33. Je garde le reste pour le Pèlerinage que je forme l'intention d'effectuer à Arès, avec la permission de Dieu.
Bonne lecture, prophète ! Je prie pour vous, priez pour moi !
Tala, professeur technique agrégé à [...] Sénégal.


14jun11  118C42
Nous sommes fous d'oublier Dieu et nos âmes et nous ne pouvons pas penser à Dieu et à nos âmes sans devenir fous !
Fous, parce que nous ne savons pas comment avoir avec Dieu et avec nos âmes de bonnes relations...
Mais La Révélation d'Arès donne la clé... La clé toute simple : la pénitence.
Là nous ne pouvons pas nous contenter de prières verbales et verbeuses, de messes magiques où se change, disent-ils, le pain en Dieu, d'abstraits hommages à Dieu ou d'évocation complaisante de nos âmes. Là nous devons y aller et donner notre amour, notre pardon, notre paix, notre intelligence du cœur et notre travail acharné à être libres de tous les préjugés... Vous avez toujours dit: Tous les préjugés.
La pénitence est à la hauteur de la concision extrême et dépouillée qui conduit au salut.
Je suis d'accord avec ceux qui pensent que cette entrée 118 de votre blog est un phare.
Jean-Emmanuel


16jun11  118C43
Fondamentaux.
Fond' ha' manteau. (Rév.d'Arès XXXIX/5-11, 1/1, 16/10) :
Ton front frappe la pierre ici (ou va) Mon Pas. (XXXIX/9).
Bien tous.
Chèvre d'Ile-de-France


16jun11  118C44  
Je ne sais pas où vous êtes, frère Michel. Je vous sens absent depuis quelques jours et ça m'angoisse. Je me demande s'il ne vous est pas arrivé un accident de voiture... Rouler sur de longues distances... à votre âge, ce n'est pas sérieux !
Mais après tout vous êtes peut-être seulement en train de vous préparer pour le Pèlerinage qui commence mardi.
Oui, j'ai souvent des angoisses vous concernant. Je me demande comment vous arrivez tout seul à faire face à tout ce à quoi vous faites face. J'ai entendu des oiseaux chanter en anglais qui disaient: Brother Michel's seriously ill [Frère Michel est sérieusement malade] ! J'entends aussi des voix qui me parlent de vous, en termes respectueux mais alarmés.
Mais vous connaissez mon pauvre esprit facilement alarmé ; vous savez que je reste au lit jusqu'à midi parfois, angoissé, et toujours angoissé à votre propos. Je laisse cavaler mes pensées comme des chats fous sur les toits.
À midi je me lève,mais c'est encore pour penser à vous. J'ai l'impression de vivre des temps anciens, bibliques, comme si vous étiez Isaïe ou Ézéchiel ou Jérémie. Je suis hypnotisé par votre pensée.
Je vais moi aussi prendre la route bientôt, émerveillé tout le long des autoroutes — j'en prends trois pour atteindre Bordeaux, puis Arès par la Nationale — et priant, priant, priant comme si j'étais déjà à genoux devant le cadre en bois. J'aime cet endroit pur qu'est la Maison de la Sainte Parole. Ce lieu simple et impeccable suffira un jour à tout un peuple pour peu qu'il consente à entrer en pénitence et à réparer ses erreurs... comme les Grecs aujourd'hui, endetts jusqu'au cou pour avoir trop profité.
Nous avons tous des yeux, mais quand nous les ouvrons, voyons-nous ce propète que Dieu nous a donné ? Qui devient vieux et nous quittera un jour sans même qu'on ait pris les peine d'apprendre de lui tout ce qu'il aurait pu nous enseigner.
À bientôt, prophète !
L'Agneau


Réponse :
À bientôt, l'Agneau ! Je vous rassure. Je vais bien. Je suis débordé comme d'habitude. Je ne peux pas poster tous les commentaires, mais le vôtre m'a touché. Son ton très particulier me fait vous imaginer poète.


19jun11  118C45
Le plus difficile dans la pénitence n'est pas de comprendre son importance fondamentale dans la restauration édénique mais de la Vivre au quotidien .
D’où l’importance des Prophètes qui acceptent de « vulgariser » l'intention du Créateur en faisant des efforts considérables pour la mettre à portée de ceux qui ne sont plus capables de l'entendre en « live ».
Ils font leur possible pour que nous comprenions notre intérêt à devenir « intelligents », mais ils ne peuvent faire les efforts que cela implique à notre place.
Ça, c'est un truc facile à vivre : « Je comprend qu'il faut que le monde change ».
Ce qui est difficile c'est : » Pour ça, il faut que moi aussi je change ».
Des années peuvent être nécessaires, déjà pour « fouiller » sa propre mine, gérer les détritus pour les transformer en métal précieux...(intuition des alchimistes?)
Dieu nous offre t il à Arès un incinérateur spirituel ?
Bon, la route est longue et semée d’embûches, d’ornières et parfois d'ères de repos …
Des fois aussi de détours, d'impasses, voire de raccourcis (miracles...)
Mais puisqu'on y est, savoir qu'on a le choix entre la Lumière et les ténèbres et que cela dépend de nous, çà devrait être motivant non ?
Ce que je trouve curieux, c'est cette attirance pour les ténèbres sans quoi tout serait si simple...
Que s'y cache t il donc ?
L'absence d humilité de n'être qu'une "créature", un peu comme "la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf" ?
Éric J. des Bouches du Rhône


19jun11  118C46
Quand, je relis le passage: "Tu ne t’es pas illuminé toi-même. Tu étais réjoui tout ton saoul des joies de la terre. Longtemps le Maître de Tout t’avait recherché, tu lui avais échappé de nombreuses fois. Mais à présent tu es dans sa Paume, et Il t’y tient fortement. Tu as le pouvoir de transmettre (sa Parole)" (Propos de l'ange apparu sur la plage en 1977, "La Révélation d'Arès" dite Bilingue, édition 1995, p.370).
J’avoue, en lisant ses lignes, avoir honte. Je me réjoui encore des joies de la terre, la vallée grasse, le péché, le mal qui tous les jours nous tend ses milles bras. Ce système fait tout pour nous soumettre, nous conditionner à d’innombrables tentations. Ces joies, ces mirages sont le péché (Rév d’Arès 26, xLii). Quotidiennement je m’efforce d’être plus pénitent, de faire le moins de mal possible, je me sent encore un dévot au cœur faible (Rév d’Arès 39.9).
Chaque fois que je pèche consciemment [ou inversement] chaque fois que j’œuvre pour accomplir La Parole, je sens [la différence radicale entre le péché et son contraire l'accomplissemnt] de plus en plus [nettement] par la pénitence (Rév d’Arès 30.11) et par la prière, qui est notre nourriture spirituelle: Tu clames: "Je parle !" (Rév d’Arès xLviii/3).
Accomplir nous aide, tout pécheurs que nous sommes.
Prononcer La Parole pour l’accomplir (Rév d’Arès 35/6)... La prière, c’est le moment de la fusion avec le Père de l’Univers (12/4) invisible en  nous.
Chaque jours est différent, nous mangeons, travaillons vaquons à plein de choses, nous dormons et miracle ! nous nous réveillons. Incroyable non ?!
Et plus incroyable encore enfin, vu de mon faible lumignon (Rév d’Arès 32/5), nous sommes sur une terre dont le cœur est une boule de feu qui, si la mer s’ouvrait, assècherai un océan en quelques seconde. C'est le feu lourd qui tombe (dans) le bec de fer sous la mer. Le feu vanne la mer (comme) la paille ; il essuie la mer (comme) la sueur. (Rév d'Arès xii/8), la terre qui tourne sur elle même, éclairée le jour par le soleil, la nuit par la lune lesquels sont suspendus dans l’espace !
Et nous, hommes orgueilleux, vaniteux, nous sommes enfermés entre la Lumière et la ténèbre et c’est en triomphant du mal en nous-mêmes par nous-mêmes que nous passerons de notre état animal à la transfiguration. Plus nous serons de grands pénitents plus nous ressentirons le Créateur en nous. Nous péchons, oui, mais nous travaillons sur nous-mêmes pour pécher le moins possible. Nous mourrons pécheurs, oui, mais notre pénitence construit notre âme, fruit existentiel de la foi, l'âme, l'ha, actif véhicule d’éternité. Nous le faisons pour notre salut et celui de toute l'humanité, la restauration d'Éden en attente du Jour de la résurrection (Rév d’Arès 31/8).
Je prend conscience de ma médiocrité, je me questionne, je "m’espionne", je tombe, Non ! dit le Père Aimant: Tu tombes? Non! Combats ! (Rév d'Arès x/14)... Combats! Entre le pied dans la terre ! (x/19).
Mikal nous guide vers l'Île Bleue (Rév d'Arès xiv/13). Être contemporain d’un prophète vivant, c'est une grande grâce, pour qui veux l'écouter, suivre ses conseils. Ça fait gagner des siècles ! Je témoigne que le Père de l'Univers par Sa Parole que l'on clame rafraîchit les intelligences (Rév d’Arès 10/12).
Thèse, antithèse = synthèse disiez-vous lors d’un atelier à Arès, je vous vois encore l’écrire sur le tableau. Nous avons une structure unique dans tous l’univers, un corps d’animal doté de l’image et ressemblance (Genèse 1/27, Rév d’Arès 17 et 18). C’est par l’ha (Rév d'Arès xxxix) active que nous passons à une autre dimension. Petit à petit, nous redevenons filles et fils, christs en puissance. (Rév d’Arès 2/13-14).
Je vous souhaite, Frère Michel, Sœur Christiane, mes soeurs, mes frères, un très grand Pèlerinage de Feu 2011. Que ce Feu que nous allons chercher nous renforce, remplisse de forces nouvelles, nous unisse encore plus entre nous et avec Mikal montons sur le pont ! Nous rassemblerons les femmes et hommes du Bien et ensemble nous œuvrerons à la restauration d'Éden.
Didier B..d'Île de France


Réponse :
Ne vous faites pas trop de reproches, mon frère ! L'excès d'autohumiliation est aussi mauvais que l'excès d'autosatisfaction.

La mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 35/7) est avec l'amour, le pardon, etc., un matériau de la pénitence.
Vous menez une vie modeste socialement et matériellement, je ne crois pas que vous ayez à vous reprocher de vous réjouir de ce que l'ange qui m'apparut sur la plage d'Arès le 8 octobre 1977 appelait "les joies de la terre".
Ce que l'ange appelait "joies de la terre" n'était pas passer de bons moments avec ceux qu'on aime, se divertir, bien boire et bien manger, mais réussir par l'ambition en s'engeant dans la lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3) d'une vie sociale et matérielle brillante.
Sans nul doute, en acceptant la mission que Jésus puis le Père m'avaient confiée en 1974 et 1977, je quittais une vie qui avait été matériellement brillante et socialement valorisante, quand j'avais été ingénieur (une très belle situation comme directeur d'usine) et ensuite quand j'avais été ecclésiastique, et j'entrai avec La Révélation d'Arès dans une vie socialement obscure et dépréciative et matériellement modeste. En bref, j'avais quitté "la vie de joies" sociales et matérielles que j'avais eue.
Certes, pénitent comme vous, je sais qu'on n'est jamais assez pénitent et vous avez raison de le  souligner, mais je vous vois plutôt parti dans la bonne direction.
Merci de nous souhaiter, à sœur Christiane et à moi-même, un bon Pèlerinage.  Nous sommes rentrés de notre mission dans le Sud et nous nous préparons pour le Pèlerinage qui commence après-demain 21 juin. Pour nous les deux mois du Pèlerinage représentent toujours un temps de surmenage, mais nous sommes prêts..


19jun11  118C47  
Plus d'un est heureux de recevoir une lettre de vous, mais d'autres haussent les épaules comme ma femme qui me voyant relire votre courrier, que je trouve aussi enrichissant que votre blog, me dit: "Mon pauvre François, tu te laisses embobiner par ce faux prophète. Il n'y a plus de prophètes depuis l'Ancien Testament!"
Et si je lui dis: "Et Mahomet?" elle répond: "Un charlatan ou un fou, comme ton Michel Potay."
Et si je lui dis: "Et Jésus?" Elle montre le ciel d'un index frémissant et crie: "Jésus est Dieu!"
Pourtant, que de tendresse me lie à ma femme! Vous m'avez toujours encouragé à aimer mon épouse, même hostile, plus encore que jamais et je le fais. Mais à cela ma femme dit: "Ton Michel Potay sait dans quel sens caresser le poil de ses victimes." Décidément, quand vous ne plaisez pas, vous ne plaisez vraiment pas.
Ma femme ne comprend pas que La Révélation d'Arès ne nous sépare pas de ceux que nous aimons mais nous relie à eux à une échelle très haute, dans un registre très supérieur. Pour elle la pénitence, ce sont les "Je Vous Salue Marie" que son confesseur lui ordonne après chaque confession, mais non l'introduction dans l'homme du Bien supérieur que permettent d'incarner l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles.
Ma femme est incapable de comprendre une entrée comme cette 118. Je l'ai imprimée et posée sur sa table de nuit, mais je l'ai retrouvée froissée en boule dans la poubelle de la cuisine. J'en suis très malheureux. Cette femme est pourtant bonne et charitable.
Merci de m'encourager à suivre ma voie et à ne pas m'inquiéter de la voie catholique de ma femme qui, "si elle est bonne et- charitable sera probablement plus justifiée que moi (frère Michel" qui ne suis qu'un pécheur."
Mais ce qui me rend malheureux, c'est que je ne peux pas vous rejoindre à la Moisson. Là elle deviendrait méchante, je crois.
Pour finir, c'est un dur et immense défi qu'une vie avec une femme qui non seulement ne partage pas votre foi, mais encore s'efforce sans arrêt de vous dissocier d'avec votre famille spirituelle. Heureusement, en dehors de ça, un amour très doux nous unit.
François du Saintonge


00Xxx00  118C48
Text
Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.