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14 avril 2011 (0117)  
Réincarné ? Ressuscité ? dites Simplement "changé !"

Si par réincarnation on entend transmigration de l'âme, La Révélation d'Arès dit clairement que cette sorte de réincarntion n'existe pas : L'homme fou compte les vies, alors (même) que l'homme n'a qu'une vie… L'homme a une seule mort (v/1-2).
L'âme (4/5-8, 16/15, 17/4, etc.), appelée aussi l'ha (xxxix/5-11), est le fruit (xxiii/13) unique du bien que l'homme fait dans sa vie terrestre unique.
L'âme n'est pas un élément préexistant et indépendant qui passerait de vies charnelles en vies charnelles d'un homme, mais elle est le produit de la seule vie terrestre d'un homme déjà né en chair et en esprit (17/3-7), si cet homme, ayant atteint l'âge où il a conscience du mal, renonce au mal et vit selon le bien, c'est-à-dire en pénitent (30/11).
Autrement dit, l'âme n'existe que concomitante de la pénitence vécue par l'homme d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle, l'homme libre de préjugé et de péché, concomitante de la seule Voie (24/3) de salut qu'indique La Révélation d'Arès, concomitante de la sagesse et de la grâce, donc de miracles possibles — qu'il vous advienne selon votre foi! (Matthieu 9/29) — dont l'homme est son propre générateur.
D'où il ressort que la pénitence n'est pas du tout l'épreuve expiatoire que la religion en a fait, mais est la source de l'âme par la vie de bien la plus dynamique, créatrice, magnifiante et même joyeuse et festive (30/11), dont un homme puisse rêver, parce qu'il retrouve à travers elle l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27).

Si on entend réincarnation au sens de résurrection, alors oui, la résurrection existe !
Certains grands pénitents ont ressuscité comme Jésus qui me rendit visite et me parla en 1974.
Nous ressusciterons tous au Jour que le petit reste (24/1) de pénitents aura préparé en réintroduisant laborieusement assez de Bien dans le monde pour y faire renaître le jardin (l'éden, xxviii/21, xvi/17, xxii/9, xLix :4) qu'avait abandonné Adam.
Ce Jour-là (17/7, 31/8) sera simplement le Jour du grand changement final, la somme des tous les vies changées (30/11) par la pénitence pendant les générations (24/2) qui viennent.

Dans le Sud où le Père m'assigne actuellement une mission apostolique, on me demande: "La pénitence, dont vous parlez tout le temps, vous a-t-elle vraiment changé?"
Je réponds: "Que oui !..
J'étais coléreux, impatient, content de moi, égoïste, j'avais mes têtes et mes préjugés. La pénitence m'a rendu doux, généreux, patient ; je ne juge plus, j'aime et pardonne tous les humains. Chaque jour je me réincarne ou je ressuscite dans un homme un peu meilleur qu'il n'était la veille." 
Certains demandent alors: "Et à quoi ça vous sert ? Ça vous affaiblit dans ce monde impitoyable."
Je réplique: "Ça me sert doublement ! Je me suis fait une âme qui, à ma mort, m'élèvera au-dessus des ténèbres glacées (16/15, 33/33) et simultanément je me suis prouvé que La Révélation que j'ai reçue à Arès est vraie : Beaucoup d'hommes, ordinaires comme moi, pourront changer en bien et de génération en génération rendre inutiles les princes du culte religieux, politique, juridique, financier, scientifique. Par le seul effet du bien accompli en eux-mêmes par la pénitence, ils créeront sans révolutions, sans démocratie qui soumet les minoritaires aux majoritaires, sans frontières ni nations, qui seront fondues en une seule humanité (28/21), dans l'interfécondité et non dans la rivalité des différences, un autre monde (28/7) où être libre (10/10) ne sera plus être libre légalement ou théologiquement, c'est-à-dire aux dépens d'autres humains. L'individualisme, le nationalisme, le mépris, la rivalité, l'envie, l'esprit d'exploitation auront disparu ; le commerce des produits et du travail sera naturellement équitable ; les droits de l'homme ne seront plus une règle ou une convention, mais la nature même des relations humaines. Le monde se sera réincarné ou aura ressuscité en un Éden perpétuel."

C'est à la résurrection de l'humanité aimante et équitable et à l'immortalité qui s'ensuivra que je crois en cette période pascale.

Vitrine de Pâques à Paris

Voici le panneau placé dans la vitrine de la mission de Paris (rue Raymond Losserand) pour la saison pascale 2011.
Des critiques de son texte me sont déjà parvenues, mais je crois me souvenir que j'en suis entièrement coupable (je ne me souviens pas si je l'ai écrit en 2008, 2009 ou  2010) et je prie les critiques de ne pas accuser leurs frères et sœurs de Paris et de me pardonner ce texte qu'ils désapprouvent, ce qui est leur droit, mais que je crois quand même acceptable.

copyright 2011
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Commentaires:

14avr11 117C1
La Révélation d'Arès nous la propose de la première à la dernière page cette pénitence.
Cette espérance va de soi, puisqu'il en sort des fruits suite au travail de notre pénitencequi sauve... qui n'est pas plus lourde que nos soucis (Rév d'Arès 28-25).
La pénitence a pour but : 
le Bonheur, la Joie, Le Pardon, L'Intelligence du cœur ou spirituelle...
Dans la rue, quand je rencontre tous ces humains — qui sont ma famille — que de joie quand on me sourit ! Mon cœur est chaud quand on me laisse passer sur le trottoir avec ma béquille (ceci deux fois). Les larmes me montaient au coin des yeux, tellement ce bonheur était fort. Il nous reste encore des gens bons et intelligents dans ce monde. Je me dois d'aller les chercher jusqu'à mon dernier souffle. Cela me rend tellement heureuse.
Danielle des Côtes d'Armor


14avr11  117C2
Le changement ou la pénitence se fait assez naturellement lorsque l'on a compris son devenir dans l'au-delà.
Mais, malheureusement, on rechute parfois, suite à un évènement de la vie, car le monde ne nous fait pas de cadeau.
Le monde est vraiment impitoyable !
Alors il faut se raisonner et donc c'est un combat, même si pour moi cela semble naturel, et surtout il faut le faire comprendre.
La vie n'est pas facile  Si parfois elle nous déçoit, nous sommes quand même sur cette terre  pour être utile, non ?
Profitons de ces fêtes de Pâques pour prendre de bonnes résolutions !
Nini (dans le Centre)


15avr11  117C3
J'ai longtemps cru à la réincarnation, c'est-à-dire à la possibilité de rattraper dans une vie future le mal fait dans les vies précédentes. C'est le dogme central des religions hindoues (védisme, brahmanisme, bouddhisme, hindouisme, jaïnisme) qui dit que la destinée d'un homme conscient est déterminée par la totalité de ses actions passées, de ses vies antérieures. Ma mère y croyait dur comme fer et c'est pourquoi elle ne vous a pas suivi dans les années 80 — Peut-être l'ignorez-vous, mais elle est morte il y a seulement trois semaines.
Si l'on croit que La Révélation d'Arès vient de Dieu par votre intermédiaire, on doit reconnaître que cette Révélation nous dit ouvertement que la tête du ver une fois morte, la queue souffre, mais l'homme, lui, ne souffre pas la mort vieille... Haoua [Ève] ne pleure [Adam] qu'une seule fois (Rév d'Arès v/2-3).
Et d'ailleurs, la lecture entière et attentive de La Révélation d'Arès ne laisse transparaître nulle part la possibilité d'autres incarnations passées ou futures. Il faut faire son salut dans cette vie présente.
On dit qu'il y a eu environ 80 milliards d'humains sur la terre depuis l'apparition de l'humanité. Cela fait 80 milliards d'âmes ou d'has potentielles, si tout ces humains-là ont été assez bons pour avoir une âme ou une ha. Ce n'est pas énorme! C'est même très peu si l'on considère l'expérience de la mort que vous a fait vivre Dieu — Révélation d'Arès chapitre vi — où vous avez été transféré dans l'espace, dans l'univers qui est la royaume du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) ; il y a là assez d'espace pour 80 milliards de milliards d'âmes et même plus !
Ce qui est intéressant dans votre entrée 117, c'est que vous admettez le mot "réincarnation" au sens de "résurrection", quoique vous préfériez évidemment le mot tout simple proposé par Dieu: changement.
Charles du Quercy


Réponse :
Je me souviens de longues discussions que nous avions eues sur le sujet de la réincarnation dans les années 80.
Je suis heureux d'avoir pu vous convaincre alors.
Je suis tout aussi heureux de voir que vous vous souvenez de moi et que vous suivez ce blog. Il y avait bien vingt ans que vous aviez disparu du Pèlerinage (il est vrai que je n'y vois pas tout le monde) et de ma corbeille à courrier. Votre réapparition me fait l'effet d'une "réincarnation", d'une "résurrection" (sourire).
N'oubliez pas que l'homme ne fait pas — sauf empêchement absolu — son salut tout seul dans son coin, parce que le salut demande la pénitence, à savoir la pratique de l'amour entre autres pratiques dérivées: pardon, paix, libération spirituelle, etc., et que l'amour implique l'apostolat, la moisson, parce que nul homme ne se sauve sans s'efforcer de sauver d'autres hommes et que l'amour implique aussi l'exercice permanent de supporter, accepter, comprendre, vivre avec ses frères humains, un exercice qui commence dans l'assemblée des croyants.
Le Père a besoin de ses enfants les plus conscits (Rév d'Arès xxii/14) pour rassembler un petit reste (24/1) aussi nombreux que possible de ses autres enfants égarés.
Le Père a besoin d'apôtres, de moissonneurs pour commencer de rassembler une autre humanité ; il a donc besoin de vous ; il en a besoin plus que jamais.
Vous, qui avez été maire de votre commune, qui avez fait de la politique et de la gestion communale (et même régionale?), ne sentez-vous pas que le monde va mal, que notamment l'énorme besoin d'argent qu'ont les états, les collectivités, les banques, le capitalisme inéquitable, parce que plus ils réunissent d'argent plus cet argent se volatilise, nous conduit tous lentement à une impasse de la démocratie avec, face au mur au fond de l'impasse, des situations tôt ou tard conflictuelles ?
Ne sentez-vous pas que le gâchis et la dévaluation continuels des valeurs matérielles ne peuvent être compensés que par les valeurs spirituelles ? Ne sentez-vous pas que la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ?
Il y a urgente nécessité de sortir la société de sa médiocrité grandissante, de lui rappeler
Rejoignez-nous, frère Charles !


15avr11  117C4
Le changement (djihad intérieur) = pénitence = création de l'âme.
Plutôt le changement intérieur, ou djihad intérieur, à la place de ces révolutions extérieures !
En effet, pour mes frères de l'Islam, je dit:"La Pénitence, ou tawba, c'est le djihad intérieur qui est primordial, qui est "aimer, pardonner, faire la paix, éviter les préjugés et pouvoirs et rechercher l'intélligence du cœur." C'est cela le djihad intérieur, la pénitence ou tawba.
Le djihad extérieur peut survenir lorsque  je suis en danger ou en légitime défense. Là, je suis obligé de me défendre. Grâce à ce djihad intérieur ou pénitence ou tawba je peut [créer ou] recréer mon âme, laquelle me permettra d'échapper aux ténèbres glacées post-mortem. 
Le mot "changement" est sur toutes les affiches. Toutes les corporations politiques et religieuses ont déterminé qu'avec ce mot-là tout va être possible, mais quel changement ? Le changement vers l'exterieur ? Vers les masses ?
On ne peut pas forcer quelqu'un à changer contre sa volonté.
Youcef du Sud de la France.


15avr11  117C5  
Sed multi mortales, dediti uentri atque somno, indocti incultique uitam sicuti peregrinantes transiere [Mais beaucoup de mortels chérissant leur sommeil autant que leur ventre, ignares et incultes, traversent la vie comme des touristes], a écrit Salluste dans "Catilina". Nous vivons dans un monde semblable, aussi païen et lamentable que le monde des temps romains et la pénitence ne peut qu'emm...der ce monde-là, qui préfère l'hypothèse pratique de la réincarnation à celle des efforts nécessaires pour retrouver sa grandeur et ses qualités humaines dans cette présente vie.
À part se crever à l'entraînement pour devenir des champions sportifs bien argentés ou à la répète pour devenir des artistes aussi bien argentés, on ne voit plus personne se crever à aimer son prochain, à pardonner les offenses, à faire la paix avec ceux avec qui on est en procès (comme vous le faites quelquefois remarquer, on n'a jamais vu autant de plaques d'avocats à l'entrée des immeubles ni autant de monde montant et descendant les marches des palais de justice).
Nous vivons dans un monde où on croit avoir rempli sa vocation d'homme en étant mécontent de tout et en le gueulant au bureau, dans la rue, à table, à la terrasse des bistrots, etc.
Comme vous dites quelquefois "C'est assez dire la dificulté de notre mission !"
Oui, mais, si c'était si facile, Dieu ne se serait pas donné la peine de venir lui-même nous appeler. Si c'était facile, les hommes l'aurait écouté (Rév d'Arès 12/1, 17/4, 23/1 et surtout 30/1) depuis longtemps.
Tout se mérite. Tout se mérite depuis le bois qu'il faut abattre, scier et fendre, le plat qu'il faut cuisiner, le tableau qu'il faut peindre, l'examen qu'il faut passer, tout ! Pourquoi l'âme ne se mériterait-elle pas ? Et le salut ?!
La Révélation d'Arès
a raison, vous avez raison, mais je vous souhaite bien du bonheur dans votre mission impossible.
Mission impossible !
Jacopo


Réponse :
Oui, c'est une "mission impossible" si l'on pense que le monde est définitivement tombé dans le mal, perdu à jamais. C'est ce que pense la religion. De là son cri au fidèle: "Tu n'en sortiras que par la Miséricorde (ou la Grâce) de Dieu contre quelques petits efforts rituels: Déclaration de dogmes, sacrements, prière, pèlerinage, etc. Sinon, tu es voués à l'enfer."
Non, ce n'est pas une "mission impossible", si votre mémoire spirituelle étant rafraîchie par la Parole, vous réalisez que vous êtes certes tombé bas, mais que vous recelez au fond de vous l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) que vous avez la possibilité de réactiver par la pénitence, qui n'est pas remords et expiation, mais réacquisition de la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et de la liberté absolue qui consiste à être libre (10/10) de tous préjugés, de toute sentiment de supériorité, de tout égoïsme et individualisme, etc.
C'est évidemment un idéal supérieur qui a son prix, mais pas plus lourd que le souci de l'usurier (Rév d'Arès 28/25).
Si vous tenez absolument à l'estime et aux égards immédiats du monde pour vous, c'est comme si, usurier, vous teniez sans interruption, jusqu'à être insomniaque, à récupérer votre argent et les intérêts de l'usure en oubliant qu'il y a d'autres moyens de vivre bien sans se faire autant de soucis et avec, de surcroît, une espérance de bonheur terrestre, moins coûteux et moins pathogène, et de lumière post-mortem.


15avr11  117C6  
Je viens de lire les commentaires 1 à 5 et vos deux réponses aux commentaires 3 et 5.
Je suis décu parce qu'aucun commentateur ne parle de Pâques, sauf Nini [117C3] qui cite le mot sans développer, et je suis déçu par vos réponses qui ont une odeur de religion. Je veux dire pas une odeur de Vent, de dépassement de la religion.
Vous vous êtes montré plus brillant que ça dans d'autres entrées et j'espère que que vous allez vous rattraper, que vous ferez plus que trancher avec la dialectique de la religion qui va être appréciée par les biondieusards qu'on trouve encore dans cette assemblée de Pèlerins d'Arès: Vous parlez de pénitence comme d'autres parlent de confesse ou de La Mecque.
Je sais que la vie spirituelle est à réinventer, mais c'est votre boulot de la réinventer.
Il faut gagner le combat contre la mystification religieuse.
C'est ce que voulaient faire ceux de la "mission sociale" auxquels vous avez coupé les ailes et vous verrez qu'il va falloir y revenir.
Paul-Émile de Seine et Oise


Réponse :
Qui êtes-vous, vous qui commentez comme si vous étiez des nôtres en estimant qu'on "trouve encore des bondieusards dans cette assemblée de Pèlerins d'Arès" ? Vous entendez sans doute par "bondieusards" ce que d'autres appellent bigots, religieux, culs-bénis, etc. Mais vous savez, nous sommes des croyants et il y a fatalement par-ci par-là entre notre foi et la foi de nos frères des religions quelques points de recoupement, quelques carrefours où les "bondieuseries" des autres nous encapuchonnent brièvement.

Me concernant, je vous dis merci de m'estimer "brillant" dans d'autres entrées de ce blog, merci de m'encourager à "me rattraper".
Je suis désolé de vous avoir "déçu par mes réponses" dans cette entrée 117. Hélas, je suis aussi un "bondieusard". Si, si ! à preuve cette entrée sur la Pâque et mes réponses qui dégarent sûrement, elles aussi, "une odeur de religion". Je ne suis aussi qu'un homme avec ses hauts et ses bas et, situation aggravante, un homme laissé seul pour porter sur ses épaules le témoignage et l'enseignement prophétiques.
Sans parler des grands de ce monde, auprès desquels le frère Michel est menu fretin, j'ose dire que même les hommes de petite importance ou responsabilité ont autour d'eux quelque petite aide compétente et avisée pour les relire, leur donner un avis avant toute publication, mais que le pauvre frère Michel n'a personne pour lui dire: "Vous pouvez mieux faire. Attendez d'être mieux inspiré avant de publier ceci ou cela." Que ne vous ai-je pour me conseiller, brillant ami ! Tandis que sur un bord de table je tape malaisément ces lignes sur mon portable (je suis encore en voyage), la sœur Christiane s'occupe de notre lessive de voyageurs... Bref, je suis loin des conditions d'inspiration grandiose.
Mais peut-être êtes-vous, comme dit Jacopo (117C5), de ceux qui "croient avoir rempli leur vocation d'homme en étant mécontents de tout.." ?
Remarquez, vous êtes indulgent comparé à un autre commentaire trouvé aujourd'hui dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net. Un certain Anonyme — qui signe maintenant Anoneem, wouaouh ! — que je ne publie plus, parce que mes écrits lui font un effet de plus en plus pyrogène, et qui m'écrit: "Au feu ! Arrêtez immédiatement ou j'appelle les pompiers avec la camisole de force..." Vous, vous semblez quand même me supporter un peu, même quand je ne "brille" pas. Ne trouveriez-vous pas triste, de toute façon, qu'un homme qui fut témoin de faits surnaturels et d'un Message du Créateur se retire dans le silence — comme d'aucuns le souhaitent —  laissant les interprétateurs de tous bords et de toutes contradictions pérorer, délirer et d'entre-déchirer ? Mieux vaut peut-être que je ne cesse pas de m'exprimer... même de façon peu "brillante" et au risque d'être "camisolé" ?
Ceci dit, je ne crois pas être retombé dans les "bondieuseries". Je viens de relire mes réponses 117C3 et 117C5 et je les trouve bien comme elles sont.


15avr11  117C7  
J'ai remarqué que vous écrivez Pâque.. La Pâque juive. Moïse convoqua tous les anciens d'Israël et leur dit: "Allez vous procurer du petit bétail pour vos familles et immolez la Pâque !... Voilà le rituel de la Pâque: Aucun étranger n'en mangera.... Ce jour-là Yawh fit sortir les Israëlites d'Égypte." [Exode 12/21-51].
La Pâque est un rituel de libération.
La réincarnation comprise comme résurrection ou le changement de vie (Rév d'Arès 30/11) sont aussi des libérations.
Vous avez raison de retenir l'orthographe biblique: Pâque au singulier comme plus proche de la libération que les Pâques chrétiennes au pluriel. Oui, c'est vrai, le pénitent se libère. Je me souviens du temps où vous parliez souvent d'exode pour parler du mouvement spirituel lancé par La Révélation d'Arès.
Les pauvres gens qui vous traînent dans la boue, qui vous traitent de menteur ou d'escroc, ne sont que des pauvres esprits qui ne voient pas que la grandeur et la profondeur de l'Idée centrale de La Révélation d'Arès, du Vent qui souffre sur toute elle de la première à la dernière page, est un Vent de libération qu'aucun homme perfide et cupide ne pourrait inventer pour se faire de l'argent, parce que c'est un appel à l'effort héroïque, ce n'est pas un appel au fric.
Un perfide et cupide inventerait quelque chose qui prétendrait faire des miracles monnayables tout de suite.
Je crois quand même que ceux qui, au-dessus de cette vile racaille humaine qui vous flétrit, vous détestent pour d'autres raisons — parce que vous menacez ce qu'ils ont de plus cher dans leur foi et dans leur cœur (les prêtres et les pasteurs) — ont compris votre grandeur, votre indiscutable honnêteté, même très gênante parce que votre persnne et votre comportement ne correspondent aucunement au type classique du prophète.
Pourtant, prophète vous l'êtes. et comment ! Vous êtes sans l'avoir voulu au cœur d'un drame historique.
La foi donnant un avant-goût du salut et de l'éternité, d'espérer devenir libre du péché, le croyant, même musulman comme moi, est porté à respecter l'idée de Pâque, de départ vers une vie heureuse. Même quand cette réflexion sur la Pâque ne dure pas, ce qui est le cas pour moi (et cela s'explique, parce que Pâque après tout n'existe ni dans le Coran ni dans La Révélation d'Arès), je n'échappe pas à un sentiment de malaise quand je me sens ne pas prêter attention à votre entrée 117.
En quoi je ne me distingue pas de mes contemporains modernes qui doutent. Nous vivons dans un monde sceptique, même en Islam, et c'est là que je vois La Révélation d'Arès comme une bouée de sauvetage pour l'Islam en perdition hors de ses frontières historiques orientales.
Continuez, frère Michel, à nous encourager à croire. Vous êtes l'ange qu'Allah envoie aux hommes pour raffermir leur foi!
Mohammed A.K.


16avr11  117C8
Le Père est venu dire en octobre 1977 que l’homme doit être Un (Rév d'Arès xxiv/1) et qu’il n’a qu’une vie au soleil (v/6).
Cela ramène à notre vie réelle tout au moins notre réalité palpable.
Je me demande pourquoi l’idée de la réincarnation a pris autant d’importance dans le cœur ou l’esprit de l‘homme.
Je crois qu’il est plus utile de comprendre ce qui est incarné, n’est-ce pas ? Ce qui vit et se meut ? Ce qui fait souffrir soi-même ou le prochain enferme et détruit la vie au lieu de la voir évoluer ?
Abats les idoles de l’esprit comme furent abattu les idoles de bois (Rév d'Arès 23/8), [c.-à-d.] les mécanismes répétitifs, les leçons qui consolent le peuple.
L’humilité qui doit accompagner la foi sceptique de la pénitence au quotidien, dans la volonté de changement, n’a pas une réponse définie une fois pour toute les occasions circonstancielles, à moins d’en débusquer les faiblesses, mais si réponse ou éclairage il y a, la description sera vivante et servira à avancer dans la pénitence du serviteur du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10), sera évolutive et permettra de découvrir, au moment voulu, les tares qui incarnent et réincarnent sans cesse les mêmes rôles routiniers et les farandoles d’usuriers qui prêtent pour payer le maçon, le tapissier et le jardinier (26/4), les superstitions (21/1) actives et réactives de perdition aux multiples facettes engendrant leur solutions, mais barrant la route au milieu des Hauteurs pour cause d‘occupation et d‘imposture démesurée. Les illusions qui adoucissent la détresse (23/3.
Sans ce moteur de lucidité, cette lumière intime bienveillante qui ne condamne ni ne juge, mais qui apprend, travaille et rappelle avec amour la Volonté qui sauve et l’anéantissement des âmes rebelles (7/5), ce qui est incarné, si fugace, malin, ne peut être perçu, compris, se réincarnera en tout lieu et en tout temps, semant les poisons, et la choses que l’on appelle résurrection de la Vie ne restera qu’ utopie .
Nos vaisseaux prendront le large à l’Aube du frère, du petit qui boit déjà à la Fontaine de Dieu.
Que les Puissants renoncent à leur plaisir de dominer ! Qu'ils descendent de leurs trônes ! Parce que la Parole du Père nourrit et libère la Vraie Joie de créer l'abondance pour tous, organise sans contrainte ni asservissement mais avec ravissement des dons exaltés et retrouvés dans la paix de chacun, accompagne tout homme vers ce qui restera à accomplir, qui parle à qui veut entendre, avec douceur mais courage, invite à se redresser, partagera ses joies comme ses efforts afin de montrer qu’il est comme tous les autres, mais le sentier chevrier qu’il a choisi sous [le Regard de] l'Hôte et Pasteur (Rév d'Arès 25/5) est celui où toutes les Beauté (12/3) et Bonté (36/19) aux chances données, créées, chances providentielles de s’écouter, s’entendre et comprendre pour partager au mieux les ressources [que nous procure Dieu]: les maisons chaudes, les musiciens (Rév d'Arès 26/8), de se reconnaitre comme étant dans le même monde, sur la même terre, les mêmes enfants issus d’une même Source de Vie sont permises, si nous le décidons, le voyons ou le sentons, si nous le voulons, au nom de la résurrection de nos forces présentes et avenir pour les générations qui viennent.
Aimons nous vraiment comme le Père nous aime (Rév d'Arès 12/7) ! Pardonnons-nous et libérons notre Vie, qui que nous soyons et où que nous soyons, et nos tares (2/12) ne se transmettront plus, parce qu'effacées à jamais pour nous fondre en la Vie et faire de nous [comme il le fit de Jésus, 2/13] les Dieux de Son Dessein Universel (28/27, 36/8).
IG


16avr11  117C9  
Votre entrée 117 s'adresse à tous les hommes, mais en fait elle est dédiée, on le sent bien, aux seuls Pèlerins d'Arès et c'est du Salut de Dieu (Rév d'rès 28/25) réservé à ceux-là qu'elle traite.
Je ne suis pas un spécialiste de la croyance des Pèlerins d'Arès, mais j'ai été un bon élève de la religion chrétienne en particulier et des religions en général et je suppose sans grands risques de me tromper que tout comme les religions et les sectes, les Pèlerin d'Arès se considèrent comme seuls choisis par Dieu et sauvés.
J'ai passé de longues années à étudier des croyances fort dissemblables en apparence mais qui reviennent toutes à dire: C'est ma croyance à moi qui me sauvera.
L'espérance change continuellement de place de mythe en mythe.
Contrairement à ce qui se passe dans les relations citoyennes, où les hommes à l'intérieur de mêmes frontières sont habitués à vivre ensemble même quand ils n'ont pas les mêmes idéaux, ces humains dès qu'ils sont entre fidèles d'une même religion oublient que d'autres ont eux aussi leurs espérances particulières et chacun se croit sauvé de son côté sans trop s'émouvoir du sort post-mortem des autres.
Dès que les hommes ont des croyances différentes, leurs espérances se perdent de vue. Il n'y a pas comme les religions pour disperser l'humanité et vous ne faites que rajouter une religion à toutes celles, déjà trop nombreuses, qui existent.

Votre tentative ici de concilier des termes comme réincarnation, résurrection et changement ou pénitence est vaine. Vous ne les concilierez pas.
Je ne veux pas vous faire de tort, parce que vous m'êtes très sympathique, mais je souhaite piquer la curiosité de vies fidèles.
André H.


Réponse :
Vous vous trompez complètement.
Les Pèlerins d'Arès forment certes un petit reste, mais ce terme s'entend dans le sens d'avant-garde, d'aube (Rév d'Arès xxxv/7, xxxviii/12) ou d'Aurore (xix/18) des pénitents et moissonneurs qui se multiplieront dans le monde pour le changer en Bien. Alors, peu importeront les mille façons qu'auront ces hommes-là de croire et de prier ou même de ne pas croire et de ne pas prier (Rév d'Arès 25/6) ! S'ils sont pénitents, c.-à-d. s'ils deviennent bons, ils referont du monde le Jardin d'Éden qu'il fut à l'origine. La pénitence est un comportement ; elle ne désigne pas une appartenance à une religion.

Ceux qui comme vous me trouvent "sympathique" (merci), mais qui considèrent que je ne fais que répandre une religion de plus, dans laquelle les Pèlerins d'Arès vont s'enfermer pour espérer entre eux et pour eux seuls le salut, présentent presque toujours la même carence ou insuffisance : Ils amalgament dans un même phénomène religieux général, parce qu'ils n'ont pas lu ou qu'ils ont mal lu La Révélation d'Arès.
Par La Révélation d'Arès le Créateur dit ceci:

Avec tes frères des steppes (c.-à-d. les hommes de l'extérieur et les incroyants de bonne volonté),
ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité.
Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom
plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en horreur...
Devant Génésareth
(c.-à-d.devant l'enseignement de Jésus)...
la multitude qui M'écoutait
(écouter Jésus, prophète de l'amour qui ne fondait aucune religion, c'était écouter Dieu) est demeurée assise.
Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix,
mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer...
ils auraient battu le péché... l'abomination...
Mais le multitude est restée assise avec ses chefs et ses prêtres.
J'ai attendu,
et voilà que Je Me suis levé à leur place
(c.-à-d. à la place des croyances, religions, philosophies, idéologies, etc.) (28/10-12)

Ce passage, parmi les plus connus d'une des plus mémorables Veillées de La Révélation d'Arès, la 28, dans laquelle
on trouve le verset-pivot de tout le Message d'Arès: Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), affirme sans ambiguïté que tous les hommes, croyants ou incroyants, sont appelés à être pénitents, à changer leurs vies (30/11) et à changer ce monde en y rétablissant l'équité.
L'équité
dans La Révélation d'Ars est ce qu'il est juste et équitable de vivre entre hommes, parce que c'est simplement le Bien, la Bonté, qui sera source de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) et qui provoquera l'avènement du Jour où tous les morts se relèveront (31/8-12), c.-à-d. se réincarrneront ou ressusciteront.
Non seulement le Créateur ne fonde pas de religion à Arès, mais il affirme sans cesse que le salut de l'individu, quel qu'il soit, avec ou sans religion, et le retour général au bonheur n'ont pas pour cause et/ou condition une ou des religion(s), mais seulement les actes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de libération spirituelles, bref, la pénitence ou pratique du bien.

J'ai comme l'impression que vous ne me lisez pas et, si vous ne me lisez pas, je me demande comment vous pouvez me trouver "sympathique".


16avr11  117C10
Notre couple et notre famille se sont construits avec comme défi "le changement possible de l'Homme".
J'ai vécu la solitude du dépassement pour répondre à l'attente de l'espérance de mon mari et de la confiance des enfants dont nous avions la charge, puis de tous ces autres regards qui pensaient que notre pari était fou.
La remise en question est devenue [pour nous] une seconde nature dans l'effort de l'écoute, de la déprogrammation et de la re-construction.
Après avoir intégré et rendu conscite (Rév d'Arès xxii/14) un peu plus la complexité humaine, je me sens aujourd'hui ré-incarnée ou re-née de la chair de l'humanité avec toujours ce besoin de changement jusqu'au retour d'Éden.
Inattendu le cadeau de nos enfants, maintenant jeunes adultes, qui commencent à leur tour leurs vies familiales, professionnelles, avec le réflexe de la remise en question pour un changement qu'ils savent indispensable à leur évolution
et capables de dire: "Le changement individuel ne serait-il pas la matière première de demain ?"
Au-delà des diverses re-naissances que nous vivons à travers notre vie, les générations à venir ne sont-elles pas aussi notre ré-incarnation ?
Myrtille de Bretagne


Réponse :
Compagne de foi de longue date, voilà le très bel acte de foi d'une sœur et je devrais dire: d'une famille entière: épouse, époux et enfants tous ensemble, qui œuvrent non seulement au changement de leurs vies (30/11), mais aussi au changement du monde (28/7) en bien.


16avr11  117C11  
Demain l'église fête les Rameaux, autrement dit l'entrée de Jésus à Jérusalem où il allait trouver la mort avant de ressusciter sept jours plus tard au jour que l'église fête sous le nom de Pâques (au pluriel).

Cette fête nous appartient autant qu'elle appartient à l'église.
Pourquoi ne parlez-vous pas des Rameaux ? Ce jour-là les gens en très nombreuse foule étendirent leurs manteaux sur son passage  ou coupaient des branches aux arbres et en ornaient son chemin; les foules criaient "Hosanna au fils de David !" (Matthieu 21/8-9).
Jésus était donc déjà universellement connu comme le fils (2/11) choisi par Dieu pour annncer la bonne Parole aux hommes.
C'est un jour de Gloire !
Léon Valéry F.


Réponse :
Ce jour des Rameaux est le jour d'une très grave erreur de Jésus. Les prophètes sont des hommes, contraints à réfléchir avant d'agir, donc susceptibles d'erreurs. Jésus n'aurait jamais dû s'aventurer dans la Jérusalem terrestre où résidaient ses ennemis les plus irréductibles, qui n'avaient pas osé le capturer et le mettre à mort en dehors de la Judée, surtout en Galilée où Jésus était chez lui, parmi les siens.
Cela n'est pas écrit dans La Révélation d'Arès, mais se déduit assez clairement de tout le contexte de cette Parole.
Notamment, le Père m'adresse cet avertissement solennel: Tu n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice (sous-entendu comme crut pouvoir le faire Jésus) comme ton Dieu qui seul peut s'offrir au bourreau sans se perdre, car tu n'as pas pouvoir de te ressusciter et tu perdras ce que J'attends de toi... (Rév d'Arès 29/5).
Autrement dit, Dieu dut ressusciter Jésus, homme mortel comme moi, pour que sa mission — ce que Dieu attendait de lui — ne fût pas entièrement perdue. Cela n'empêcha malheureusement pas la mission de Jésus, très écourtée parce qu'un ressuscité, qui est définitivement transfiguré, ne peut demeurer longtemps parmi les hommes normaux, d'être inachevée, de ne pas porter entièrement les fruits qu'elle aurait produits en se prolongeant. Cet inachèvement de la mission évangilique eut pour conséquence l'église, la religion, un christianisme également inachevé, inaccompli.
Quant à la foule qui accueillit Jésus entrant dans Jérusalem, je pense que le texte évangélique est sur ce point très enthousiaste et ainsi très emphatique. Il devait s'agir seulement des disciples, qui de toute façon étaient déjà nombreux, mais il ne pouvait pas s'agir du public de Jérusalem dans son ensemble. Je ne vois pas comment les habitants de la ville dans leur ensemble auraient célébré dans la Gloire Jésus entrant dans Jérusalem pour, quelques jours plus tard, l'insulter, lui cracher dessus tandis qu'il montait au Golgotha, la croix d'infamie sur l'épaule.
Notez aussi que la foule des disciples lui crie "Hosannah au fils de David, Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur ! (Matthieu 21/9)", mais non: "Hosannah au Fils même de Dieu, Béni soit Dieu incarné !" En l'appelant "fils de David" (roi et fondateur de l'Israël politique) les disciples montraient qu'ils voyaient aussi en lui un espoir politique, probabement un espoir de libération des Romains, l'armée d'occupation. Cela montre bien que la mission de Jésus était alors encore très incomplète, insuffisamment comprise, car Jésus n'apportait évidemment pas un message politique.
Je me garde pour ma part de trop m'exposer aux dangers de la corrompue Jérusalem terrestre (Rév d'Arès 3/4) et je m'efforce de ne travailler qu'à remettre debout la Jérusalem spirituelle (Yërouchlim, xvi/19), de la remettre à sa place idéale, dans la Main du Père (xLvii/2).


16avr11  117C12
Cette entrée [117], une de plus écrite avec votre formidable sincérité, frère Michel, ne peut laisser personne indifférent.
Elle peut en laisser certains indisposés. Je pense à ceux et celles encore sourdement attachés à l'idée de la "réincarnation comme transmigration de l''âme."
Une fois de plus, vous forcez le Pèlerin d'Arès — je pense à moi-même qui crus longtemps à la réincarnation — à explorer les tréfonds de sa propre personne.
Aucun doute, pour arriver à la vérité, pour l'accepter, il faut faire pénitence et toujours et encore pénitence.
Il y a comme une amertume, ou même une peur, à se dire: Je dois accomplir ma pénitence dans cette seule vie terrestre, alors que j'espérais le doux bonheur de progresser peu à peu vers la Bien en me réincarnant de vie en vie.
Le résultat de tout cela dépasse de loin les seuls problèmes de foi. La question n'est pas de croire ou ne pas croire en la réincarnation, mais la question est dure et pratique, c'est la perspective du vécu, du créé, de l'accompli, est totalement différente: Je n'ai qu'une seule conscience, qu'une seule volonté, dans cette seule vie. Un problème hautement existentiel, une vie impérativement existentialiste avec tous les efforts qu'elle exige.
Mais ce n'est pas ici la seule question du malaise de certains devant cette entrée [117], même s'ils connaissaient votre pensée: Ils savaient ce que vous répondiez toujours aux "réincarnationnistes": "Ce n'est pas croire ou ne pas croire à la réincarntion qui vous perd ou vous sauve. La Vériité se fiche de ce que vous croyez. La Vérité n'assume que des faits. Alors, faites votre pénitence dans cette vie-ci et vous serez sauvé, point final." Cela leur paraissait une réponse ambiguë. Cette ambiguïté et le fait que vous n'abordiez jamais le sujet bille en tête comme ici les rassuraient.
Vous venez de préciser officiellement — si on peut dire d'un blog qu'il est "officiel" — votre position. Elle est claire.
Il n'est plus question de s'attarder à la dialectique de l'âme, vous montrez l'homme dans sa temporalité crue: Tout se joue ici et maintenant.
Peu à peu les Pèlerins d'Ars se rapprochent autour des mêmes valeurs. Il vous paraît lumineux et absolument certain — et vous le dites ici sans délayage — que Dieu vous dit qu'il est totalement chimérique de caresser l'idée que les aspirations spirituelles les plus élevées, c'est-à-dire celles qui créent l'âme et sauvent, puissent être étalées sur plusieurs existences terrestres, soumises aux ilusions ou à l'esclavage d'une espérance de rattrapages infinisde nos manquements au Bien.
Bien noté, prophète! Il me reste à vraiment entrer en pénitence.
Alexandre


Réponse :
J'ai toujours dit sans équivoque ce que je crois et ne crois pas en matière et réincarnation, resurrection et changement.
On m'a déjà rapporté que des réincarnationnistes à qui j'avais dit: "De toute façon, ce n'est pas ce que vous croyez, c'est ce que vous faites: le bien ou le mal, qui vous sauve ou qui vous perd," avaient trouvé à mes propos quelque chose d'ambigu, quelque chose qui masquerait ma foi secrète en la réincarnation ou mes doutes sur la question. Ils ne faisaient sans doute qu'écouter leur propre ambiguïté intérieure.
Rien dans La Révélation d'Arès ne me porte pas à croire à la réincarnation en tant que transmigration de l'âme de vie charnelle en vie charnelle. Je ne crois ni que j'ai vécu plusieurs vies avant le 11 juillet 1929 ni que je vivrai après ma mort d'autres vies au cours desquelles je pourrai rattraper mes erreurs et effacer mes fautes antérieures.
Autrement dit, rien dans La Révélation d'Arès ne me porte pas à croire au karma.
Quand les réincarnationnistes de rencontre sont des hommes et des femmes de vertu, de bien, des pénitents, je n'ai aucune raison d'insister sur ce point. Ils vont dans la bonne direction. Est-ce par mon manque d'insistance que je leur semble ambigu ?


16avr11  117C13  
C'est vrai, La Révélation d'Arès dit:
L'homme fou compte les vies, alors (même) que l'homme n'a qu'une vie… L'homme a une seule mort (v/1-2),
mais elle vous dit aussi:
Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu... et d'un !

Dès ce moment toutes les voies que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y as conduit... et de deux ! (Rév d'Arès 4/3).
Vous avez donc bien été préparé dans une vie ou plusieurs vies précédentes avant votre vie prophétique actuelle.
Je ne suis pas d'accord avec votre entrée 117 à propos de la réincarnation, parce que vous-même êtes manifestement un réincarné. L'Éternel le dit !
Samuel L.


Réponse :
Le Père ne peut pas se contredire. Il ne peut pas me dire un jour : L'homme n'a qu'une vie… l'homme a une seule mort (v/1-2), et me dire un autre jour: "Tu as déja eu une vie avant d'entrer dans cette présente vie."
N'étant qu'un homme — homme Michel (Rév d'Arès 1/1--->40/5) — je n'ai moi aussi qu'une vie et je n'aurai qu'une seule mort.
Je crois qu'en disant : Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu, le Père dit qu'il avait décidé que dans ma génération — cette génération qui chevauche le Vingtième (terrible siècle de guerres, révolutions et déspiritualisation) et le Vingt-et-unième siècle (qui sera peut-être plus terrible encore) — il désignerait un prophète, un homme pour apporter au monde un grand avertissement, un Appel urgent et grave.
C'est tombé sur moi comme homme et c'est tombé sur Arès comme lieu, mais, puisque je suis un homme ordinaire sans mérites ni talents particuliers et qu'Arès est un trou sans rien de spécialement attirant ou méritoire, je crois que ça aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre et n'importe où ailleurs.
Pour cette raison je dis à tous ceux que je rencontre: "Cette Révélation que j'ai reçue, c'est comme si vous l'aviez directement reçue, vous ! La tâche apparemment démesurée (Rév d'Arès 14/4) de l'accomplir par la pénitence et de moissonner d'autres pénitents vous revient autant qu'elle me revient. J'ai seulement pour ma part quelques points particuliers à régler et quelques corvées à m'appuyer en plus, mais globalement nous sommes tous invités au même prophétisme, tous invités à changer nos vies (30/11) et à changer le monde (28/7)."
Non, je ne suis pas un "réincarné" sauf peut-être la réincarnation d'Adam tombé dans le péché invité à redevenir Adam d'avant le péché. Ce que nous sommes tous.


17avr11  117C14  
Il y a des choses auxquelles les gens ne connaissent rien ou pas grand chose, mais auxquelles ils croient et qui, en tout cas, entretiennent les conversations. La réincarnation est de ceux-là.
La résurrection, par contre, personne n'en parle plus, pas même les Catholiques.
Quant au changement, à part le fameux slogan de Giscard d'Estaing pour sa campagne électorale présidentielle: "Le changement sans le risque," personne non seulement n'en parle plus non plus, mais encore n'y croit plus.
En lisant votre entrée 117 je me suis souvenu d'une conversation que nous avions eue au début des années 90. À cette époque, vous accordiez des audiences à tous les pèlerins qui le demandaient, l'été.
Je me rends compte aujourd'hui, particulièrement depuis que je lis votre blog, qu'on vous a fait perdre beaucoup de temps, été après été, Pèlerinage après Pèlerinage, avec des questions et des bêtises de toutes sortes, mais aucunes essentielles, auxquelles vous vous prêtiez avec gentillesse, quoiqu'on pût quelquefois sentir l'agacement au fond de vos prunelles et dans votre voix ; vous sembliez nous dire: "Vous rappelez-vous que je suis le témoin de La Révélation d'Arès et que je suis là pour en parler?"
Mais on passait outre, on était très forts, on savait tout, on vous parlait de n'importe quoi sauf du grand Message d'Arès, comme si tout en avait été évident, assimilé, accompli.
En fait, je me rends compte que nous n'étions que de futiles et orgueilleux moineaux qui virent et paillent inutilement [Rév d'Arès 103/1] et maintenant que nous avons gâché tout ce temps, nous pauvres écervelés, nous nous disons: "Il va avoir 82 ans. Il va mourir un jour et nous l'avons laissé dans son coin, nous ne lui aurons pas demandé le Fond des Fonds |xxxiv/6]. Nous n'avions pas compris qu'il ne pouvait pas s'imposer, n'étant le chef de personne |16/1]."
Donc, un été (1991, je crois... vingt ans déjà !), je vous entraînai dans une conversation sur la réincarnation. Je savais que vous n'y croyiez pas, mais je pensais que c'était parce que ça n'avait jamais été dans vos idées et que vous ne cherchiez même pas si La Révélation d'Arès n'évoquait pas un peu ici et là la réincarnation. J'eus la surprise de constater, en vous écoutant, que vous connaissiez bien les idées directrices de l'hindouisme et que vous aviez de la doctrine réincarnationniste une notion bien étayée et que, par ailleurs, vous aviez bien étudié ce qui dans La Révélation d'Arès déniait à la réincarnation tout fondement.
Je croyais à la réincarnation à l'époque et j'y crois encore un peu. C'est principalement pour cette raison que je n'ai jamais rejoint l'assemblée, mais j'avoue mes doutes. Votre entrée 117 renforce ces doutes.
Allez-vous gagner contre cette très vieille croyance qui a le mérite d'expliquer beaucoup de choses ?

Jean-Louis R.


Réponse :
Je me souviens de cette conversation que nous eûmes, vous et moi, sur la réincarnation.
Je me souviens vous avoir dit que l'hindouisme populaire était un paganisme, mais qu'il y avait un hindouisme beaucoup plus subtil qui faisait de la vie une communion avec le Sublime, le Très-Haut, qui donnait au croyant une perception intérieure de Dieu, grâce à laquelle certains obtenaient la liberté absolue et échappaient aux servitudes aveugles de la vie quotidienne.
Un échange subtil entre l'humain et les réalités spirituelles, non par la logique scolastique chrétienne, mais plutôt par une approche platonicienne, une harmonie forte avec les réalités profondes de la vie spirituelle qui est en chaque homme.
J'en étais ainsi venu à vous expliquer que le Veda (la plus ancienne écriture de l'Inde) mettait l'accent sur les possibilités divines de l'homme tellement qu'il y avait là une parenté saisissante avec le Fond de La Révélation d'Arès, laquelle nous invite, au fond... au Fond... par la pénitence à finir par transcender l'espace et le temps pour tout refaire sur cette Terre, pour la ramener au Jardin initital, et pour cette raison il nous faut dépasser l'entendement rationnaliste humain et que, dans ce cadre très difficilement explicable, la réincarnation n'était rien d'autre qu'une représentation païenne, grotesque, donnée par la religion populaire à l'homme ordinaire pour essayer de lui faire imaginer ce paasage si difficile de la vie animale et rationnelle à la vie spirituelle, mais une représentation toute imaginative, quelque chose qui n'existe pas sous la forme grossière de transmigration de l'âme. Mais cette réincarnation existe sous la forme du changement auquel Dieu nous invite.
On est ici dans l'indicible. C'est dans la prière que vous le concevrez le mieux.


18avr11  117C15
[Il faut vivre sa foi] sans tomber dans le piège des religions. N'importe quel Message ou Appel transmis par le Créateur depuis Noé à ce jour vers les peuples par des messagers et prophètes peut devenir religion,. S'il s'immobilise, s'il se dogmatise  il bascule fatalement en religion, comme on le constate actuellement : Christianisme, Judaisme, Islam.
Bien que l'Islam soit proche de la Vérité et proche de La Révelation d'Arès, les divisions sont là, car chaque religion prétend détenir la véritié sans oublier les partis politiques qui disent la même chose.
Pour moi Pâques ,c'est une métaphore, comme l'arbre et le pommier, une image.
En fait, Pâque c'est un appel  à une libération de tout système pharaonique, quel qu'il soi, ou dictatorial, quel qu'il soit.
En fait, Pâque est Rennaissance. C'est une Libération de l'esclavage ancien ou moderne.
Oui, le spirituel doit remplacer le religieux, d'accord, mais pour réinstaller le spirituel [...] Ce n'est pas uniquement le boulot du Frère Michel,  C'est aussi mon boulot, votre boulot et le boulot de tous le petit reste.
En fait, moi je sais que mon boulot, c'est d'abord de faire pénitence, moi le premier et en même temps aller moissonner d'autres personnes bonnes susceptibles de rejoindre la mission.
L'humain a le flair. S'il sent une certaine pénitence à l'intérieur de nous, il nous fait confiance sinon il s'en va.
La pénitence c'est perceptblible. C'est çà la l'urgence du moment.
Ioussef de Marseille


18avr11  117C16
En ce qui me concerne j’aime beaucoup la vitrine de "L’Eau Bleue" (local de la mission, rue Raymond Losserand, Paris) ainsi que votre texte [sur la panneau dans la vitrine], Frère Michel.

C'est un texte clair, aimant, vrai, universel, "bille en tête". Merci aux organisateurs du local de mission.
Réincarné ? Ressuscité ?Je pense à se passage de la Parole: (Sur le) froid J’appelle le feu, (et sur) la sueur Je flère (=Je souffle pour sécher). Adame vas (alors comme) l’onde (de) la main à Ma Main. Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau. (xxxv.18 à 20).
Lorsque nous aurons restauré Éden (en Assour, Rév d'Arès 35/2), en état de transfiguration refait Dieu (2/13, 32/2), la mort telle que nous la vivons dans le péché, "perte de la chair", n’existera plus, nous serons chair, esprit et âme (17/7) alors, nous nous régénèrerons à la flamme de Vie Éternelle et infinie.
Oui, pénitence = salut, moi l’homme Didier préhistorustiqubitus je me reconnais dans ce passage: "J'étais coléreux, impatient, content de moi, égoïste, j'avais mes têtes et mes préjugés. La pénitence m'a rendu doux, généreux, patient ; je ne juge plus, j'aime et pardonne tous les humains. Chaque jour je me réincarne ou je ressuscite dans un homme un peu meilleur qu'il n'était la veille."
Bien sûr, je suis loin du pénitent accompli, mon être intérieur est en grand chantier.
Dieu dit: Ai-Je fixé un prix à Mon Salut ? Ne l’ai-Je pas livré à tous pour la peine d’une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (Rév d'Arès 28/25).
Je témoigne que la pénitence transforme, laquelle demande écoute et efforts constants, patients et mesurés, et notre Père Céleste sait ô combien ! je suis loin d’être un pénitent accompli, mais, par votre patience, amour évangélique, exemple de pénitent vivant ainsi que l'exemple de sœur Christiane m’ont toujours fait avancer (Rév d'Arès 38/9), m'ont fait me remettre en question: Tu pourras dire : "J’ai vu Dieu, le Dieu de mon salut ; maintenant j’ai confiance, car j’ai vu le Salut du pénitent et sa Force !» (37/3)."
Je peux dire que j'ai vu et [que j'ai eu] la chance de voir encore la force du pénitent, que je peux voir aussi dans les autres pénitents: (ils) ouvre(nt) la main pour toi. (xvii/5), les frères, le prophète multiplié. Alléluia !
Didier.Br.


18avr11  117C17
Merci, cher prophète, pour cette nouvelle présentation de Pâque, avec toujours plus d'amour pour tous nos frères humains, dans l'esprit de la magnifique prière d'espérance qu'est la veillée 25 de l'Évangile donné à Arès.
Vous êtes  l'Honneur de Dieu (Rév d'Arès xxxvi/16)..
Avec quel amour, sagesse et réalisme vous transmettez inlassablement l'Appel insurgeant du Créateur à nous changer en Bien par la pénitence !
La contestation de certains commentateurs signe l'authenticité du Message du Créateur.
Quelle belle espérance pour une nouvelle humanité  définitivement heureuse (ce n'est pas rien) vous décrivez dans cette entrée ! Oui cela est possible, à preuve votre propre transfiguration.
Depuis que Dieu a surgi dans votre vie, vous nous montrez la Voie, frère Michel (Rév d'Arès 24/3).

Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur.
(Le faucon survole) la vague (qui) bave
(par-)dessous ; il (la) voit (petite comme) un pois.
La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s).
La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane.
Le roi blanc, le roi (qui) a la peau lourd(e, est mis) nu.
Mikal a le Blanc ; voilà le Retour !
Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma Main. (Rév d'Arès xLv/20-26)

Chantal C.


18avr11  117C18
Pénitence et pénitent(s) forment un thème essentiel dans La Révélation d’Arès.
Ils y sont cités de nombreuses fois: 8/4, 13/4, 16/17, 28/25, 30/10 -11  etc. et dans l’enseignement du prophète (xxxvii/2), le Frère Michel, dès 1978 dans "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel.
Déjà au temps d’Hérode, Jean- Baptiste et Jésus ont appelé le monde à faire pénitence donc à se changer.
Avec d’autres, je me suis engagée dans cette voie.
Ce n’est pas une démarche facile. Elle nécessite de ma part l’acceptation de mes capacités à pouvoir me dépasser, à me libérer du péché, avec mesure (Rév d'Arès 7/6, 12/1, 34/8), volonté et joie (30/11) pour évoluer graduellement vers l’amour, le pardon, la liberté et l’intelligence du cœur — Il me semble que  c’est lors de son cycle d’enseignement à Paris [1995-1997] que le Frère Michel avait dit: "L’évolution n’est pas la réincarnation ».
La pénitence est une force rayonnante. De génération en génération, sa dynamique aidera un jour l’homme à tout transcender.
Nicaise


18avr11  117C19
La réincarnation comme résurrection de soi-même, changement de soi-même et résurrection de l'humanité ou réincarnation en une pseudo ènième vie ? Je choisis de vivre aujourd'hui et maintenant, non d'attendre.
Fêter la Pâque (fêtes de Pessah) comme nouveau départ du peuple hébreu ou la réincarnation de Jésus pour les chrétiens lundi prochain, cela reste de très bons prétextes de relancer la pénitence comme de relancer l'exode des hébreux.
Mais peut-être serait-il plus juste de fêter la pénitence ?
Bonnes fêtes.
BonHom


Réponse :
Au sens de solennité annuelle, on ne fête que des événements. Or, la pénitence n'est pas un événement, mais un comportement. Un comportement transformateur, vital et quotidien !
S'il nous faut fêter la pénitence, c'est tous les jours, comme Dieu le dit, d'ailleurs: Le pénitent n'est pas l'homme qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête... (Rév d'Arès 30/11).
Aucune cérémonie annuelle n'est prévue dans notre assemblée pour fêter le départ en Exode ou la résurrection de Jésus qui pour nos frères juifs d'une part et nos frères catholiques, protestants, orthodoxes, coptes, etc. d'autre part sont des événemnts uniques et non reproductibles, des commémorations.
Nous Pèlerins d'Arès nous ne commémorons pas. Nous vivons. Nous vivons, parce que pour nous ce n'est pas croire, mais faire, faire le bien — vivre le bien — qui sauve. Nous vivons dans la perspective de la Vie qu'il faut retrouver (Rév d'Arès 24/3-5). Pour nous Pèlerins d'Arès l'exode spirituel est reproductible chaque jour, la résurrection spirituelle est reproductible chaque jour. Exode et résurrection spirituels sont impliqués dans notre pénitence quotidienne, comportement transformateur aussi vital que la respiration et l'alimentation.
À tous ceux qui, depuis 1974, m'ont demandé: "Comment se fait-il que vous ne fêtiez plus Pâques ? J'ai invariablement répondu: "Pour nous Pâques, résurrection de Jésus, c'est tous les jours, parce que Jésus qui m'est apparu et qui m'a parlé en 1974 est ressuscité à jamais et me parle à jamais, c'est-à-dire tous les jours, par son Évangile Donné à Arès, et pour moi la pénitence est tous les jours une résurrection, parce que chaque jour je deviens un peu meilleur, et chaque matin je repars en exode, en exode spirituel."


18avr11  117C20  
Je suis troublé parce que dans votre réponse à Jean-Louis R. [117C14] vous parlez du Véda.
Le Véda est le premier livre sacré de l'Inde. Je vous ai déjà entendu ranger le Véda parmi les Écritures d'origine divine, mais il vous y revenez ici et je suis troublé, parce que vous semblez vouloir dire que lire le Véda ou La Révélation d'Arès, c'est la même chose.
Je n'ai pas du tout cette impression. Le Véda est un livre polythéiste où on parle séparément de Brahma, Vishnu, Shiva, des dieux, donc une religion païenne.
De plus, La Révélation d'Arès non seulement est foncièrement monothéiste, mais est dissidente. Le Véda n'est pas un livre dissident. C'est au contraire un livre qui donne libre cours à toutes les superstitions possibles et imaginables.
Les Pèlerins d'Arès ne fêtent pas Pâque, ni Pâques, mais ils ont pour base la Vérité pure, qui de ce fait est permanente et n'a plus besoin d'être célébrée.
Victor P.


Réponse :
Lire le Véda est très difficile, quasiment impossible aujourd'hui, sauf le lire avec une extrêmement bonne connaissance de La Révélation d'Arès comme filtre. Le Véda a besoin d'un décodage plus important encore que le décodage de la Bible, parce qu'il est beaucoup plus ancien que la Bible.
Pourquoi décodage, pourquoi lecture filtrée ?
Parce que, primo, les peuples auxquels ces Paroles d'adressaient avaient des habitudes mentales et linquistiques très différentes des nôtres — nous avons perdu le sens de nombreux mots, expressions, métaphores, etc. — et parce que, secundo, recopiées et retravaillées au cours des siècles, elles sont encombrées de livres d'hommes, (35/15), terme par lequel La Révélation d'Arès entend les erreurs de transcription depuis la tradition orale, les erreurs de copistes, les commentaires, les introductions d'autres livres n'ayant que des rapports lointains avec la Parole initiale, les falsifications et les ajouts longs et très nombreux de la main de l'homme.
Pour corriger ces Écritures, il me faudrait m'isoler, trouver des conditions de vie spirituelle permanente, non perturbée, et de prière pour ramener à leur pureté initiale le Véda comme la Bible et même comme le Coran, que je crois encombré ici et là par des hadiths (actes et paroles de Muhammad). Travail que le Père m'a demandé de faire, et que j'ai vraiment essayé de faire par moments, mais auquel je n'ai pas pu m'atteler jusqu'à présent, parce que mon plan de travail de Fond n'a pas cessé d'être interrompu par des imprévus rapprochés, comme actuellement l'urgente nécessité d'aider une importante mission du Sud à retrouver vie. C'est un travail de mission, donc de terrain qui, comme tous les travaux de terrain, demandent beaucoup de constance et de temps. Je ne suis qu'un homme surchargé de travail et dans l'impossibilité de multilocation.
Pour le moment, je ne peux que vivement conseiller de lire ces Écritures anciennes à la Lumière de La Révélation d'Arès, ce qui revient à éliminer ou déclarer douteux les passages en contradiction avec La Révélation d'Arès.
On ne peut en effet retenir de ces Écritures non seulement ce que La Révélation d'Arès, dont je garantie absolument la pureté, rejette, mais encore ce contre quoi La Révélation d'Arès s'est édifiée sous le Souffle du Créateur.
Parce que j'ai quitté l'église en particulier et l'esprit de religion en général vous croyez, Victor, et beaucoup d'autres dans le monde croient devoir lire La Révélation d'Arès, dont je suis le témoin et le diffuseur, comme un livre dissident.
Je peux dire qu'en fait La Révélation d'Arès dit tout le contraire.
Les dissidents de la Parole ce sont les églises, les religions qui se sont éloignées d'Elle par des interprétations variées et des immobilisations dogmatiques qui Lui ont enlevé tout Fond, toute Vie.
La multiplication des religions et des sectes et de leurs dérivées: les politiques, les idéologies sans cesse augmentées (par exemple aujourd'hui la nouvelle idéologie écologiste), ont fabriqué l'extrême complexité de l'existence de l'homme moderne, complexité qui rend si difficile notre mission, parce qu'elle rend tout simplement très difficile la vie des hommes.
Ce n'est pas La Révélation d'Arès la dissente, ce sont les innombrables différences d'interprétation, de pratique, d'intérêts, de mode, etc. qui ont façonné la forêt des dissidences autour de la Vérité tout simple qu'elle représente et qui nous est revenue en 1974 et 1977.
Lire La Révélation d'Arès comme un document dissident est dénaturer son propos et ignorer sa valeur.
Est-il besoin de noter, comme preuve de retour à la simplicité initiale, l'unité qui caractérise La Révélation d'Arès — unité qui est très loin d'être le fait du Véda, de la Bible ou même du Coran —, quels que soient l'abondance et la variété des thèmes qui la compose ?
Est-il de plus besoin de rappeler combien, dans La Révélation d'Arès, le Créateur préfère le salut de l'homme à sa propre Personne qu'il ne demande nulle part de glorifier, adorer ? C'est bien le Père le plus authentique qui soit.
Pour moi relire et relire La Révélation d'Arès est un pur bonheur quotidien et je ne gagnerais rien à relire le Véda, dont je tiens seulement à rappeler la Source Suprême étouffée sous le texte pour rappeler que le Créateur n'a jamais oublié la créature.


19avr11  117C21
Merci pour votre réponse 117C12.
Je suis un peu intrigué, parce que je retrouve ici mon commentaire écrit dans un français correct et bien stylé et je me demande pourquoi vous l'avez corrigé avec autant de soin.
Remarquez bien que vous n'avez rien changé à ce que je disais, au contraire, c'est beaucoup plus clair, mais je me retrouve auteur d'une jolie rédaction, ce qui n'est pas vraiment utile et qui doit vous prendre du temps.
Je pense que vous êtes un perfectionnistre, un amateur de beau français.
Est-ce que vous ne trouvez pas cette perfection un peu dépassée?
Alexandre


Réponse :
Ce n'est pas parce que je suis un maniaque de la syntaxe, de la ponctuation, bref, du bon français, que je corrige ou réécris les nombreux commentaires qui m'arrivent en état de bâclage, de style télégraphique ou SMS, de baragouin, sans parler d'orthographe et/ou ponctuation fantaisistes, de caractères non accentués, etc.
Si je remets ces textes en français correct, c'est pour que mon blog soit bien lisible, surtout pour les lecteurs hors de France, assez nombreux, pour lesquels le français est une seconde langue ou une langue scolaire et qui ne le comprennent bien que s'il est écrit dans les règles.
Carence quasi générale dans les commentaires: Les citations de La Révélation d'Arès non référencées, parce que les commentateurs croient ces citations connues de tous les lecteurs ou parce qu'ils n'ont pas le temps de chercher les références. Je m'efforce de référencer ces citations, parce que beaucoup de lecteurs de ce blog ne connaissent pas La Révélation d'Arès ou n'ont d'elle qu'une connaissance superficielle. J'aide ainsi ces lecteurs à la découvrir.
Il m'arrive aussi assez souvent des commentaires tellement défectueux que je ne les comprends pas moi-même et, dans ce cas, je ne les publie pas du tout.


19avr11  117C22
Que ce soit au niveau de la paque juive, que ce soit au niveau des pâques chrétiennes, que ce soit au niveau de la croyance en la réincarnation (car c’est bien une croyance qui a essaimé dans les esprits occidentaux), la sagesse de frère Michel dépasse les interprétations en ramenant au réel et au présent, le fait de ressusciter d’avant [ressusciter de péché en vertu] et de se réincarner meilleur [par la pénitence].
Si leur cœur était plein d’amour, il n’y aurait plus de place pour ces questionnements sur "l’après", disait je ne sais plus qui — Il me semble même que c’est Bouddha, car il y a eu déformation du sens de réincarnation: Qu’est ce qui se réincarne, puisque le bouddhisme prône l’illusion du moi ?
La vérité c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] : C’est ainsi que la Sagesse de Dieu ramène [tout] à ce qui est important. D’abord le changement, dit Dieu, vu la faiblesse de vos lumignons face à la vastitude du sujet, face à l’énigme, face à l’infinie Vie (Rév d'Arès 9/6, 24/3-5, etc.). On ne devrait parler que de passage, car la paque, c’est le passage (pessah).
Il s’agit bien d’un passage, celui de la Mer Rouge, de l’Exode et de la libération du peuple hébreu de l’esclavage.
Chez les Chrétiens passage aussi après avoir jeûné durant le carême dans une volonté de spiritualisation plus grande, de rapprochement du Bien, pour se libérer de l’esclavage du péché, la résurrection étant la renaissance après la mort, renaissance après la mort spirituelle en extrapolant, [renaissance] qui est encore le passage à un autre état de conscience, de la conscience animale rationnelle à la Vie spirituelle.
Et la Révélation d’aujourd’hui, s’adressant à des hommes qui ont acquis une certaine indépendance d’esprit et un certain discernement, appelle à un saut de conscience encore plus grand, [l'accès à la conscience] d’être pénitent et moissonneur, ce qui induit un comportement, une action, une intelligence spirituelle basée sur l’amour total.
Fait-on le bien pour recevoir une récompense ? Pour ne plus se réincarner ? Pour être dans le Royaume ? Non, on fait le bien pour que le bien soit . C’est cela la maturité (l’épi moissonné, Rév d'Arès 13/7, 14/1-3, etc.).
Dieu a ensemencé les cœurs, a mis l’amour dans les cœurs.
Tout humain devrait immédiatement savoir si son acte est bon ou mauvais, même s'il n'a lu aucun livre, mais le péché a tellement dénaturé l’espèce humaine que rares sont ceux qui naturellement, par intuition, trouvent le chemin et que pour beaucoup, il est nécessaire de chercher le bien, de creuser, fouiller, se surveiller.
Le mouvement arésien tire vers le haut, Je crois qu’il importe de ne pas oublier les sauts de conscience à effectuer de temps en temps pour ne pas se laisser aspirer par un monde de tradition ou de consommation qui tire vers le bas.
Charlie


19avr11  117C23  
Tiens ! je remarque une chose :
Lorsque des frères et sœurs ont voulu qualifier la pénitence dont parle La Révélation d’Arès en croyant nécessaire de préciser "pénitence arésienne", vous avez dit : "Mais non ! C’est la pénitence religieuse qu’il faut qualifier en disant par exemple "pénitence d’église". [La pénitence tout court, sans qualification, c'est la pénitence dont par La Révélation d'Arès]."
Vous corrigez de même le commentaire 117C20 sur l’utilisation qui y est faite du terme "dissident" ; la Parole étant un tout ne peut être dissidente par rapport à elle-même [; elle ne peut pas comme Satan s'expulser elle-même, être divisée contre elle-même] (Matthieu 12/26-28). C’est le monde en s’éloignant de la Vérité qui est devenu dissident.
Sans vos reprises je n’y aurais moi-même rien vu d’anormal.
D’où me vient ce travers, si[non] de mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) ?
En tous les cas, merci, frère Michel, d'ajuster sans cesse notre pensée.
É. J. d'Île de France


Réponse :
Certes, si des Pèlerins d'Arès parlant entre eux éprouvent le besoin de qualifier pénitence en disant "pénitence arésienne", ces frères-là n'ont probablement pas achevé leur passage de la culture à La Révélation d'Arès, mais je ne pense pas que vous parliez de ça.
Le "travers" dont vous parlez n'est pas vraiment un travers chez un Pèlerin d'Arès comme vous, quand il s'adresse au monde. C'est une très fréquente nécessité quand il parle de pénitence à des non-Pèlerins d'Arès qui, inévitablement, catégorisent tout dans les termes habituels de la culture ambiante.
En France la culture ambiante est aujourd'hui

soit religieuse et le quidam moyen entend pénitence au sens de remords d'avoir offensé Dieu, accompagné de mortifications censées réparer les péchés ; par extension, il peut aussi entendre pénitence au sens de sacrement de pénitence = confession,

soit athée ou rationaliste et le quidam moyen entend pénitence au sens de pénitencier (prison), punition, etc.
En conséquence, le Pèlerin d'Arès, qui est aussi un missionnaire, un apôtre, est fréquemment contraint d'expliquer ce qu'il entend par pénitence, en disant par exemple: "La Révélation d'Arès n'entend pas pénitence au sens de "pénitence d'église" ou de "pénitence ordonnée par un tribunal ou par un conseil de discipline." Elle entend pénitence dans un tout autre sens, au sens positif et contructif de "pratique du bien: bonté, amour, pardon, paix, intelligence du cœur, liberté spirituelle." Cette explication nécessaire revient quand même plus ou moins à "qualifier la pénitence".
Je ne parle pas ici de la catégorie de personnes, que nous rencontrons dans l'exercice de notre mission, qui ne sont plus ni religieuses ni athées ou rationnalistes, ou qui sont d'origine étrangère, et qui, n'ayant aucun réflexe culturel face au mot pénitence, prennent tout de suite le mot au sens que nous Pèlerins d'Arès lui donnons. Dans le Sud, depuis le mois d'octobre 2010, un tiers environ des personnes venues m'écouter et parler avec moi au local de mission ont été dans ce cas.


19avr11  117C24  
Vous êtes vraiment un homme époustouflant, un homme hors du commun et je vous en remercie de tout cœur.
En 2000 ou 2001, j'étais à la recherche de ce qui pouvait être ma spiritualité et je cherchais dans la philosophie bouddhiste et hindouiste une éventuelle voie, mais même si ces philosophies m'interpellaient j'étais difficilement convaincu par la réincarnation.
Je ne me voyais pas avoir vécu d'autres vies ni surtout avoir à en vivre d'autres encore.
Je pensais que nous pouvions être en "relation" avec des sentiments, émotions qu'avaient vécu d'autres humains avant nous, mais je ne savais pas par quel "miracle" cela pouvait arriver.
C'est là, Dieu merci, qu'une sœur, jeune Pèlerin d'Arès, me fit découvrir La Révélation d'Arès.
En dehors du fait que cette découverte fut pour moi la certitude que ce Message était d'origine Divine et qu'il reprenait point par point toutes les questions que je me posais en y apportant les réponses, je me souviens avoir été extrêmement soulagé de lire : L'homme fou compte les vies, alors (même) que l'homme n'a qu'une vie… L'homme a une seule mort (Rév d'Arès v/1-2).
Le courage d'une seule vie pour une pénitence, car il est bien plus courageux pour nous d'envisager que nous n'ayons qu'une seule vie. Le temps compte jusqu'au derniers instants.
Joyeuses Pâques à tous. Merci, Frère Michel.
Thierry de Bayonne


19avr11  117C25  
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais je lis ce blog, qui m'intéresse beaucoup, où je pêche beaucoup. J'ai un peu honte de l'avouer.
Je crains que votre grande modestie ou l'étrange abstention de votre famille de Pèlerins d'Arès de vous donner une tribune — dans toute famille il y a une honte, quelqu'un qu'on cache, mais pourquoi vous ? — ne vous laisse disparaître derrière vos imitateurs, qui endosseront à votre place la paternité (je pense à xxxiii/14) des grandes idées que vous propagez.
De vous voir placer, pour ainsi dire cacher, dans un blog aussi discret qu'un journal intime une œuvre, oui, une œuvre... qui mérite une diffusion à grande échelle, m'a toujours sidéré. Mais il y a un côté positif à votre absence d'empressemnt à vous promouvoir vous-même. Elle m'a convaincu de l'authenticité de La Révélation d'Arès. Un truqueur aurait eu l'acharnement des ambitieux, attrape-couillons et attrape-sous.
Reste évidemment la question déjà soulevée par divers commentateurs depuis 2006 (je ne vais pas les citer): Peut-on se promouvoir soi-même quand on est frère aîné (Rév d'Arès 16/1), partie intégrante, inséparable d'une assemblée de frères qui ne cherchent pas à vous promouvoir, voire même à se promouvoir eux-mêmes ?
Je participais avant-hier à une conversation au cours de laquelle quelqu'un dit: "Les Pèlerins d'Arès... Des franc-maçons ou des juifs déguisés en chanteurs de rue," et un bouddhiste: "Les Pèlerins d'Arès? Tout à fait inintéressants." J'ai insisté pour inviter tout le monde à connaître le Frère Michel, Michel Potay, celui-là au moins, mais je sais qu'ils ne le feront pas, trop convaincus, même sans fondement, que vous n'êtes qu'un "juif déguisé en chanteur de rue" ou "tout à fait inintéressant".
Pour passer ce barrage des préjugés, sans fondement comme la plupart des préjugés, il vous faudrait des public-relations patiemment acharnés, année après année, à passer les murailles de la concurrence idéologique, plus hautes que jamais à notre époque plus féodale que jamais, où toutes les idées et modes sont plus promptes que jamais à se faire une place et à en faire un château fort
Vous êtes un remarquable simplificateur, tellement simplificateur que l'observateur superficiel se demande si vous avez seulement une idée. C'est s'il creuse qu'il découvrira que La Révélation d'Arès, qui même si elle vient de Dieu passe par vous, donc est comme de vous, foisonne d'idées, en fait. Elle a, autrement dit, toute la matière d'une idéologie. Pour promouvoir ça, il faut évidemment un public-relations qui aurait bien tout analysé, tout comparé aux idées générales, bien discerné les passages vers le monde, bien dégagé une stratégie de promotion.
Pardonnez-moi d'être sorti du sujet de cette entrée. Je tenais à vous dire tout ça.
La Révélation d'Arès ne dit-elle pas: Ce que tu sais, publie-le sur les toits ! (Rév d'Arès 37/4) ?
Olivier du Berry


Réponse :
Si vous avez lu l'introduction de La Révélation d'Arès Intégrales, édiditon 1984, vous savez qu'entre 1974 et 1975 j'ai consulté en vain quarente-sept éditeurs pour ce qui n'était encore alors que L'Évangile Donné à Arès, première partie de La Révélation d'Arès.
Plus tard, en 1987 ou 1988, un frère, très proche de moi à cette époque, a de nouveau entrepris de consulter les éditeurs de Paris. En vain, cette fois encore.
Il y a fort à parier que ce serait la même chose aujourd'hui.
Certes, il fallait explorer toutes les possibilités de trouver une tribune dans le réseau complexe des grands média. Ce travail, qui aurait demandé d'être, comme vous dites, "patiemment acharné, année après année, à passer les murailles", à faire antichambre, à sonner aux portes, à se faire des relations, etc., mais mon isolement à Arès — isolement que je n'ai pas souhaité — ne me permettait pas ce long labeur de rechercjhe. Je pense, cependant, que cela a été fait par mes frères de Paris. En vain, certainement, puisque quelques uns m'ont dit: "C'est impossible. La Révélation d'Arès et le Frère Michel sont censurés partout."
Cependant, en 2010, avec l'aide de deux frères et deux sœurs qui ont agi sur mes indications, j'ai entrepris personnellemnt un sondage des grands media et, bien qu'avec de grandes difficultés, j'ai finalement reçu un bel écho. Je ne sais qu'en faire aujourd'hui, parce que je pense que si mes frères n'ont pas, de leur côté, obtenu le même écho, c'est qu'ils ne pensent pas vraiment que le succès de notre mission passe par les media. Ils pensent vraisemblablement qu'elle doit passer par la rue et la place publique comme la mission de Jésus passa par les chemins poussiéreux de la Palestine et non par les grandes tribunes de l'époque.

Je préfère pour le moment partager cette sorte de consensus de mes frères autour de la mission discrète, modeste, parce qu'en tout état de cause j'ai besoin de mes frères, j'ai besoiin d'être en harmonie avec eux, et je crains qu'en leur inspirant autre chose que leurs discrétion et modestie, ils perdent, en empruntant des voies qu'ils n'ont pas souhaitées, leur beau naturel, signature de notre authenticité.


19avr11  117C26
La réincarnation n'existe pas, la résurrection oui.
C'est d'une puissante simplicité !
Ma volonté est d'accomplir la Volonté de Dieu et je n'ai plus du tout l'intention de continuer à incarner le mal, mes créations sans vie qui me séparent du Père et de mon frère. Je me désincarne donc du faux.
Le frère mauvais, le frère malade en face de moi, je le vois comme mon frère, je fais "un" avec lui dans l'Amour du Père
Le pardon est donné, il est mon frère de pénitence avec qui je partage la joie de changer le monde. La guérison est, les plaies sont fermées tant que je ferai un avec lui à l'image et similitude de Dieu.
J'ai déjà une Vie en tant que fils de Dieu, mais j'ai aussi ici une vie de frère-homme que je souhaite conduire avec tous mes frères et avec l'aide de Dieu à l'immortalité sans en avoir le mérite.
Nous finirons par être juste et vrai comme vous l'êtes, vous le frère pécheur.
Paix, Joie et Bonheur !
Tony des bords de Loire.


19avr11  117C27
Je viens de lire votre réponse à Olivier du Berry |117C25].
J'ai entendu parler de ce que vous appelez "un bel écho" des media.
Je suis d'accord avec la discrétion que vous entendez garder sur cette expérience médiatique.
C'est simple :
À gens modestes il faut moyens modestes !
Parce qu'ils sont des gens simples et n'ont pas les moyens personnels d'utiliser des moyens mirifiques ou "grand public".

Utiliser les grands moyens médiatiques, c'est un métier, un métier qui nous dépasse.
Il y a quelques années j'ai été invitée par des amis plus argentés que moi à un show Madonna. C'était fantastique ! Scène énorme, éclairage, sono, accompagnement musical... à vous laisser bras ballants et bouche bée... Extraordinaire ! Vraiment de quoi ensorceler. Devant ce spectacle époustouflant, au fond de mon siège, ça m'a fait méditer; je me suis dit: "Imaginons que Madonna nous dise: "Je vous laisse la place, je vous laisse la scène, la sono, la musique, l'éclairage. Profitez-en pour lancer votre message !" Je crois qu'en fin de compte on serait tellement nuls qu'on se ridiculiserait. Ce ridicule nous tuerait. On ferait d'autant plus rire ou gueuler qu'on serait hors du coup, pas à la hauteur du décor et des moyens."
Il ne faut pas se déguiser en roi ni se produire avec des princes ou des stars, quand on n'est ni roi, ni prince, ni star.
Noémie


Réponse :
"Le bel écho" dont je parle dans ma réponse 117C25 n'a rien à voir avec Madonna, dont je n'ai jamais vu le spectacle, mais dont j'imagine assez bien le faste et l'effet "ensorcelant" sur la foule, vu les moyens visuels et sonores dont disposent les Américains.
Cependant, je comprends, d'une façon générale, ce que vous voulez dire.
Oui, ma méditation sur l'utilisation de moyens extraordinaires par des gens ordinaires comme nous me porte tout comme vous à la prudence.

Mon père usait d'un conseil aussi sage qu'amusant : "N'essaie pas de péter plus haut que ton cul !"
Mais il y a autre chose: La Révélation d'Arès invite à considérer l'homme en général, mais pas une personne en particulier. Si elle cite Yëchou (Jésus), Moché (Moïse), Mouhammad, etc. c'est pour mieux les faire disparaître derrière l'intérêt supérieur de toute l'humanité que ces hommes-là n'ont fait que servir.
Or, notre époque fait tout le contraire, elle porte au "star system", au culte de la personne. C'est tellement évident que, par exemple, les chansons de Jacques Brel ne plaisent encore que chantées par Jacques Brel. Si d'autres chantent les chansons de Brel, personne ne les écoute. Ces chanson semblent avoir perdu tout intérêt pour elles-mêmes !
Même chose pour La Révélation d'Arès: Si j'en parle personnellement, on m'écoute. Si mes frères en parlent, on ne les écoute plus beaucoup. Je ne veux pas de ça. Je cherche à ce que les hommes aiment et suivent La Révélation d'Arès pour elle-même.


20avr11  117C28
Une fois qu'on sait ce que La Révélation d'Arès implique et à quoi elle nous engage, alors vivre sur Terre devient un vrai challenge. On se trouve devant quelque chose d'unique. On est face à un défi permanent qui est d'être bon, d'être un homme du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10, 30/13).
L'objectif du Message d'Arès est de nous faire comprendre qu'il faut créer son âme — une fois créée, elle est sauvée — et aider d'autres à créer leurs âmes dans cette vie même, grâce à la pénitence et à la moisson actives, parce que c'est la seule façon de contribuer au retour du paradis sur terre[, le jardin d'Éden].
Asiatique, né en Corée-du-Sud, je n'ai jamais cru en la réincarnation.
Quant au bouddhisme, si j'étais bouddhiste, j'imagine que je serais en train de le pratiquer dans un temple adéquat, me plongeant dans une forme de contemplation ou de recueillement dans une attitude béate et, à l'occasion, toussant et suffocant dans la fumée âcre et nauséeuse au milieu de dizaines de bâtons d'encens plantés devant mon nez. Le tout dans une philosophie zen du "non-agir", du "non-penser". Je flotterais entre esprit conformiste et esprit fataliste: "Faut faire avec...", "C'est comme ça, on y peut rien...", "C'est la vie, mon vieux..." etc. (sourire).
Mais cette philosophie est-elle typiquement asiatique ? Est-elle spécifique au continent asiatique ? Je n'en suis pas si sûr quand je missionne dans les rues de la capitale Limousine. Bref, en terme de poncif, l'homme est le même partout, qu'il soit blanc, noir ou jaune.
Quant à moi, jusqu'à preuve du contraire, j'avoue que j'ai encore mes têtes et mes préjugés, mais je me soigne...
La vie s'apparente souvent à une pathétique "Foire du Trône", à un "Cirque télévisuel" où de manière sordide et cruelle chacun juge et élimine l'autre, déclarant qui est le perdant, qui est le gagnant ou encore décrétant qui sont les gentils, qui sont les méchants et ceci, dès le plus jeune âge.
Alors, dans ces conditions, à quoi bon revenir cinquante fois sur terre si ce monde dans lequel nous vivons ne change pas une bonne fois pour toute et ce, grâce à la seule et unique volonté de l'homme d'entrer en pénitence, d'être enfin bon définitivement.
Si on me créditait de quarante-neuf vies (en sachant toutefois qu'il existe une pédale de frein pour'arrêter la "Roue de la vie" de tourner en rond, en boucle), ce[tte perspective de réincarnations] m'encouragerait insidieusement, sournoisement, à glisser dans la procrastination (terme à la mode), remettant alors sans cesse à plus tard ce que je pourrais faire ici et maintenant par la pénitence. Mes vies se succédant feraient que je vivrais nonchalamment la pénitence, alors que la pénitence est tout le contraire de la nonchalance.
Pour moi la réincarnation est un mythe, un mythe qui, de ce fait m'entraînerait plus encore vers cette espèce de nonchalance.
Du reste, même les grands pontes du bouddhisme reconnaissent secrètement que la réincarnation est un mythe et se gardent bien de le crier haut et fort sur le fameux "toit du monde"  [l'Himalya, le Tibet]. En effet, se dédire à la face du monde ne doit pas être évident. De plus, si on imagine tout le prestige et les intérêts qui sont en jeu, alors forcément...
Heureusement que le monde réel, fasciné par les jeux vidéo et les effets spéciaux, n'est pas comme dans un jeu de guerre virtuel — quoique... — où l'on peut descendre des ennemis, des monstres fictifs par paquets et se faire descendre virtuellement tout en revenant autant de fois à la vie, requinqué à bloc jusqu'au prochain "Game over !"
J'avoue que dans ma vie réelle cela ne m'amuserait guère de revenir, au détour du chemin, sur mes malheurs et mes péchés commis dans chacune de mes précédentes vies, mes vies se succédant les unes après les autres. De plus, "revenir sur le lieu du crime" sans en tirer aucune leçon, non merci... Il y aurait comme un côté glauque et malsain qui me ficherait le moral encore plus bas.
Non, franchement, je n'aimerais pas avoir une kyrielle de vies, tout comme je n'aimerais pas que l'on me clone en X exemplaires.
La vie ne s'apparente pas non plus à cette "Roue de la Fortune" qu'on tourne, qu'on lance et relance dans l'espoir (illusoire) de tomber sur la bonne case "Fortune", ou la case "Chance", ou encore la case "Rejouer".
C'est dans ma seule et unique vie sur terre que je me dois d'accomplir ma pénitence.
Chaque jour, je dois réarmer en moi l'amour spirituel, le changement dans mon être, concrètement, en compagnie ou en l'absence de ceux que j'aime spirituellement, à savoir: ma famille, mes frères et sœurs de foi, mes amis, mes collègues de travail, les inconnus ou les étrangers. Ah, les étrangers ! (sujet récurrent et indémodable), les étrangers (Rév d'Arès 25/3) qui, d'ailleurs n'ont rien "d'étrange" à mes yeux, étant donné qu'ils sont tout comme moi avec un nez, une bouche, deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux pieds, du sang couleur rouge, un cerveau, un cœur, des tripes, une âme, une vessie (sans les lanternes de préférence...) etc. et qui, comme nous tous pèchent, souffrent, aiment, rient, pensent, grandissent etc. Le tout dans une enveloppe charnelle. Description futile, stupide et simpliste de moi même à travers les étrangers, j'en conviens. D'ailleurs cela m'afflige d'écrire ainsi. Petite pointe de provocation de ma part.
Mais Dieu et Jésus ne sont-Ils pas eux, aussi affligés, de devoir sans cesse rappeler à l'homme ce qui est fondamental : Le Salut de l'Homme et du Monde. Pourtant nous sommes bien au XXIème siècle, longtemps après Jésus et les temps bibliques. Franchement y a pas de quoi en rire... Même pas jaune.
Alors, soyons ces fameux "irréductibles" luttant contre le mal qui est en chacun de nous.
Le jour de Pâque, voir la joie et le visage émerveillé des enfants lorsqu'ils découvrent des oeufs en chocolat dans les jardins m'émeut toujours.
Je sais aussi qu'il existe un tout autre Jardin, ce fameux Jardin d'Éden qui se trouve en chacun de nous et que nous devons chercher et développer à l'extérieur de nous-mêmes.
Cependant, comme beaucoup de gourmands, je ne refuse pas de manger du chocolat le jour de Pâque.
Joyeuse fête de Pâque pour vous, Frère Michel, pour vos proches et tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à votre blog (blog toujours vivifiant) et au changement du monde dans le bien actif (Rév d'Arès 28/7).
"Vive les cloches !" si c'est pour nous rappeler qu'on doit faire pénitence.
(Je pense aux cloches de la Maison de la Sainte Parole à Arès, si elles sonnent pour Pâque).
David Patati et patata.


Réponse :
Les cloches de la Maison de la Sainte Parole à Arès sonnent tous les jours à midi.
Sonnant tous les jours, elles sonnent le dimanche de Pâque.
Elles sonnent tous les jours pour rappeler au monde que le ressuscité Jésus est descendu là, envoyé aux hommes par le Père pour les appeler à entrer en pénitence afin d'empêcher le mal de progresser jusqu'au péché des péché (Rév d'Arès 38/2) et de faire refleurir le Jardin génésiaque, refaire de notre terre au milieu de l'Univers le lieu de Vie heureuse perpétuelle.


20avr11  117C29
Malgré mon vif esprit critique, je ne vois pas ce qu'on a pu reprocher au panneau du local de mission de la rue Raymond Losserand, que vous nous avez donné pour Paris.
Personnellement, j'en trouve admirables le graphisme à l'éclat printanier et le texte, si dense, si clair, si avenant aux divers étrangers que vous avez à aimer (Rév d'Arès 25/3).
Comme j'aimerais comprendre ceux qui voient les choses autrement et que j'ai aussi à aimer !
François D. Île de France


Réponse :
Ce n'est pas moi qui ai "donné ce panneau pour Paris."
Je n'ai fait que proposer le texte.
Le graphisme a été composé, autour de ce texte, par J., actuellement en Chine avec sa famille, et la réalisation du panneau est due au Comité d'Administration des Ouvriers de la Moisson en Île de France (ODLMIF).
De plus, sur un écran dans la vitrine, un diaporama, composé par J.-F., fonctionne jour et nuit sur le thème de ce panneau.
Remercions-les tous !


20avr11  117C30
Depuis quelques mois, lorsqu’une notion me pose question, n’ayant pas la connaissance de Frère Michel, je consulte Wikipedia (www.wikipedia.fr). Je suis surpris de découvrir que les fondements de notions parfois très encrées dans notre culture ne reposent pas sur des bases solides.
J’ai lu notamment sur la trinité, la croix rédemptrice, la transubstantion, la liste des papes, l’immaculée conception et, bien sûr, la réincarnation.
J’ai été surpris d’y lire que les textes védiques [le Véda] ne contiennent pas la notion de réincarnation. Ce qui rejoint la réponse du commentaire 117C20.
Pour les différents thèmes consultés, nous acceptons [sans méfiance] la vision de certains hommes ou groupes d’hommes d’influence (donc de pouvoir) ont imposé leur vision des choses, leurs interprétations à des moments de l’Histoire comme vérité absolue ! Il semble plus facile de laisser les autres fantasmer à notre place[, mais le Père nous prévient:] Or, tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme. Dans Mes Assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole, mais qui s'En sont enivrés ; personne ne délirera sur Mes Livres (Rév d'Arès 32/8-9).
La vraie vie, c’est de retrousser nos manches pour nous impliquer concrètement dans la construction d’un monde de bien : bonté, amour, pardon, paix, intelligence du cœur, liberté spirituelle.
On parle beaucoup de biodiversité et qu’en est-il sur le plan spirituel ?
N’est-ce pas dans le brassage de nos différences que naîtra le monde changé pour autant que nous cherchions à faire le bien, c’est-à-dire à être pénitents ?
À quoi servira-t-il alors de discuter encore sur ce que nous ne connaissons pas et qui nous divise ?
Louis-Marie de Belgique


20avr11  117C31  
Dans votre réponse 117C11, frère Michel, vous dites: " Ce jour des Rameaux est le jour d'une très grave erreur de Jésus. Les prophètes sont des hommes, contraints à réfléchir avant d'agir, donc susceptibles d'erreurs..."
C'est effrayant ! Comment se fier à ce que vous nous dites, dans ces conditions ?
Vous êtes un homme, donc, "susceptible d'erreur". Tout est peut-être faux dans votre interprétation de La Révélation d'Arès.
Jean-Pierre du Luxembourg


Réponse :
Mais oui, "tout est peut-être faux dans mon interprétation de La Révélation d'Arès."
Et il y a pire: "Tout est peut-être faux" dans le surnaturel dont je fus témoin. La seule vérité, mais alors vérité sans valeur, étant que j'ai transcrit un texte, qui lui existe bien matériellement parlant, inspiré par une illusion, dans un moment d'aberration. Je n'ai peut-être fait que rêver les apparitions de Jésus en 1974 et les théophanies en 1977 et, dans ce cas, La Révélation d'Arès n'est peut-être qu'une écriture somnanbulique.
Mais alors, qu'en est-il de la Bible? Du Coran? du Veda? des soûtras de Bouddha? Ces livres sont pareillement "susceptibles" d'être des faux. Leurs contestataires ne manquent pas de l'affirmer. Après, tout, il n'existe pas de traces archéologiques — enfin, rien de sérieux — d'Adam, de Noé, d'Abraham, de Moïse, de Saül, de David, de Salomon, des prophètes, de Jésus, et ailleurs, de Zarathoustra ou de Bouddha. Pour Mouhammad il existe quelques ossements dans la grande mosquée de Médine, mais les ossements de qui ? Je vous le demande !
Et Dieu alors ? Quelle preuve de son existence ? Les théophanies dont j'ai été témoin ? Pff ! fariboles !

"La foi porte en elle-même un obstacle, inhérent à sa très énigmatique nature. Cet obstacle est à la mesure de sa grandeur: Dieu est au Ciel et les hommes sont sur la terre (Ecclésiaste 5/1). Cette distance invivable à la longue faisait jadis pousser à Isaïe ce cri profondément humain: Ah si tu pouvais seulement déchirer le Ciel et descendre jusqu'à nous ! (Isaïe 64/1).
"L'optimisme souvent forcé de nos cantiques ne résout pas ce sentiment secret d'une absence que l'on craint d'avouer.
"Comment d'une connaissance abstraite, lointaine, catéchétique, passer à la rencontre personnelle, à la communion vivante ? Comment la présence de Dieu peut-être entrer dans la vie des hommes ? Le Résurrection (de Jésus = Pâques) avait inauguré le "huitième jour" et en apparence rie n'est changé, l monde nouveau s'insère dans l'ancien., le huitième jour n'existe que dans les sept autres."

Ces lignes très belles sont de Paul Evdokimov, un théologien de l'église orthodoxe à laquelle j'appartins avant que Jésus m'apparût, mais elles valent pour n'importe quel humain confronté au problème de la foi.
Sur la foi je m'adresse toujours à mes frères en termes plus personnels et fondés sur la Vérité que m'a apportée La Révélation d'Arès: "Avoir la foi, c'est croire en l'improuvable. De plus, la foi est remise en question chaque jour. La foi est évolutive et la faute la plus grave des religions est de l'avoir figée dans des dogmes."
C'est la grandeur de l'homme, grandeur à laquelle aucune vie autre qu'humaine ne peut atteindre, que de dépasser ce qu'il voit, touche et entend, pour atteindre à une Vérité invisible et inaudible, mais plus vraie encore que le vu, le touché et l'entendu.
Ceci dit, Jésus commit bien l'erreur d'aller à Jérusalem et ainsi de s'exposer à la cruelle méchanceté des hommes de pouvoir, mais il ne s'agit là que d'une erreur d'ordre pratique, non d'une erreur de Fond, car sur le Fond je crois que Jésus transmit au monde la Parole que le Père l'avait chargé de transmettre.


22avr11  117C32
Ce commentaire est pour l'entrée 116 du blog, mais je ne le crois pas insolite dans cette entrée 117.
Commentaire manuscrit (je reçois un certain nombre de commentaires par lettres), je le dactylographie :


Je lis les commentaires 116C34 et 116C35, votre réponse, et j'ai les larmes aux yeux également, mais le cœur gros à la lecture de votre réponse à 116C34 signée "frère honteux".
Par contre, j'ai le sourire — ouf ! — à la lecture d'Annie d'Île de France.
Cher frère Michel, vos quatre volumes de "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès" sont ici à la première place sur l'étagère de la chambre, quand ils ne sont pas sur la table de nuit (qui par ailleurs contient les 44 numéros du "Pèlerin d'Arès" trimestriel). Je les lis et relis avec bonheur, car à chaque fois je pense mieux assimiler leurs richesse et "complexité" que je n'ai jamais trouvées "intellectuelles" dans le sens contestable du terme.
Ils ont inspiré mission orale, tracts et vitrine (de la mission de Toulouse). Je sais que je ne suis pas seule dans ce cas pour notre assemblée (locale) et ailleurs. Plus récemment, ce sont vos entrées du blog qui nous aident et je n'oublie pas d'autres textes, annotations, articles dans "Frère de l'Aube", etc.
Tout ce miel ne donne pas forcément le résultat attendu. Il peut être mal assimilé, mal digéré, mal distribué en trop petite ou trop grande quantité et pas assez souvent.
La pénitence est remise en question sans cesse, mais je sais bien que c'est (seulement) la désespérance (le découragement) qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
"Ardu est le Vrai", mais c'est là qu'est la Vie et j'ai le grand privilège de ressentir la sensation de vivre grâce à votre parole qui vient à la suite de la Parole (Rév d'Arès i/12) depuis longtemps... et comment ne pas avoir envie de faire passer cette raison de vivre autour de soi par la mission ?
Élisabeth des Corbières


22avr11  117C33
Dans une réponse à un commentaire, que je ne retrouve pas, vous disiez qu'à une certaine époque on vous reprochait d'user de charabia ou de galimatias.
Ce n'est pas exactement ce que je vous reproche, bien qu'il y ait de ça, mais je vous connais depuis assez longtemps pour dire que vous avez sur un même sujet des discours différents. Pour chaque chose on drait que vous avez trois façons de croire et de penser.
On finit par ne plus savoir où vous en êtes. Vous êtes parfois contradictoire au point d'être votre propre négatif, qui a besoin de se réincarner en image positive de temps en temps. De là des rectifications comme cette entrée 117.
Je me perds dans cette cette variété de discours discordants ou labyrinthés.
Il faudrait aussi stabiliser les frontières entre les sujets.
C'est dommage que vous n'y arriviez pas. Votre sincérité ne fait aucun doute.
Humbert d'Île de France


Réponse :
Cette entrée 117 n'est nullement la "rectification" de ce que je pense de Pâques, de la réincarnation et de la résurrection.
Entre le frère Michel qui parle, le frère Michel qui écrit "Le Pèlerin d'Arès" et le frère Michel qui blogue, il y a évidemment trois modes d'expression, mais il n'y a pas trois "discours différents."
Comme tout être humain je suis plus ou moins en bonne santé ou en bonne forme selon les moments.
Comme tout être humain je suis ballotté par la vie et le quotidien, dont les hauts et les bas, les joies et les soucis, font forcément varier mon humeur et mes forces intérieures.
Comme tout être humain contraint à une tâche vagabonde — on ne vient pas vers moi, c'est moi qui dois aller vers les autres — je suis soumis à de grandes variations de circonstances; je ne suis pas comme un professeur qui parle toujours dans le même lycée ou la même université à des étudiants de mêmes âge, préparation et niveau ; je dois adapter mon verbe, oral ou écrit, à la circonstance, au lieu, au moment et au public, souvent très inégal, bigarré et hétérogène.
Ceci dit, non ! je n'ai pas "trois façons de croire et de penser."
Je ne suis pas non plus par moments mon "propre négatif, qui a besoin de se réincarner en épreuve positive."
Je garde mon attention tendue vers les résonances intérieures que je perçois de mon auditoire comme les signes de leur niveau de compréhension et de leur soif (très variable) d'enseignement.
Oh! je suis désespéré, je ne le cache pas, de ne pas être à la hauteur, de n'être ni écrivain, ni conférencier, ni pédagogue, ni même bon prédicateur, de n'être qu'un pauvre type à qui Dieu est venu confier une Message destiné à toute l'humanité. Mais désespéré de ne pas être le transmetteur, le prophète, idéal, je ne suis jamais résigné à mon insuffisance, je fais toujours des efforts pour être compris. Mon plus gros problème tient, en fait, à l'espace et au temps.
L'espace et/ou du temps qui me sont donnés pour m'exprimer, oralement ou par écrit, sont occasionnels et courts, parce que je ne vis pas avec mon auditoire, je suis isolé et je ne peux faire que des incursions vers lui, toujours trop espacées, circonstancielles et brèves (comme par exemple des entrées de blog, des réponses à des commentaires) pour me permettre de développer. Je dois résumer, raccourcir ou insister sur certains points aux dépens d'autres points, faute de temps et d'espace. De là peut-être l'impression que vous avez eue que j'ai "sur un même sujet des discours différents".
J'ose dire aussi, pour finir et en usant d'une image, que la difficulté que je peux présenter n'est pas dans "une variété de discours discordants ou labyrinthés", mais dans le fait qu'il faut m'écouter comme à travers une porte on entend une voix étouffée. Contrairement à ce que disait Voltaire (dans le Dictionnaire Philosophique, je crois) les variations de la foi et des vérités spirituelles ne peuvent pas toujours s'exprimer par des images physiques simples : fermeté de l'âme, solidité du cœur, etc. Il faut avec courage entrer dans des zones plus subtiles, beaucoup plus difficiles à exposer... comme la pénitence, pour lesquelles il faudrait plus de temps et se voir plus souvent.


22avr11  117C34  
À certaines personnes rencontrées dans la rue ou proches je réponds parfois que "Je ne suis pas né de la dernière pluie" pour témoigner qu’avant La Révélation d’Arès j’avais visité, rencontré et à la manière d’anthropologues "nouveaux" à une certaine époque, je m'étais immergé, laissé imprégner dans et par de nombreux courants religieux, spirituels, y compris à l’autre bout du monde.
J’étais en recherche perpétuelle de la Vérité, cultivant systématiquement le doute mêlé à de la reconnaissance, voire de la tendresse pour ceux avec qui je partageais un bout de chemin de vie. Pas de fierté à trouver là-dedans, je suivais sans doute inconsciemment — entre autres voies — la voie d’une éducation entre une mère catholique et un père agnostique, lui aussi me semble-t-il à postériori, dans une quête perpétuelle de la Vérité ; mais aussi une mode d’expérimentation à tout crin frisant pour moi la velléité.
Je préfère aujourd'hui qualifier cette recherche, quand elle est bien menée, de sentier vers toujours plus de complexité, de finesse et simultanément… de simplicité.
Plus trivialement et plus brièvement, c’est aussi : "À moi on ne me la fait pas, non, mon brave monsieur, ma brave dame, mon ami, etc. Je ne suis pas la pauvre victime d’une secte, j’en ai vu d’autres et je regarde où je mets les pieds."
Parenthèse : Tout cela pour dire qu’inévitablement je me suis retrouvé un chouia bouddhiste, hindouiste ou autre, donc, normalement réincarnationiste. En fait, certains témoignages ou mêmes vécus intérieurs m’ont troublé à ce sujet par leur intensité. Eh bien ! le pendant de cette intensité, pour moi qui, tête de mule, cherche et cherche à comprendre, je l’ai trouvée dans un ouvrage d’un peintre Polonais visionnaire dont j’ai oublié le nom, au fin fond d’une bibliothèque universitaire de banlieue.
Il transcrivait, j’en suis convaincu, avec un réalisme saisissant et effroyable des quasi photos, même parfois suggestives, de l’invisible post-mortem et/ou paravitam (?) si l’on peut dire. Et plus particulièrement du sort malheureux d’humains dans l’au-delà.
Indicible, si ce n’est qu’il me faisait ressentir, voir — comprendre par le feeling dirait-on dans les années 70 — ce que Thierry de Bayonne (117C24) dit en d’autres mots: des liens très forts, des affinités peuvent relier vivants présents et morts passés à tel point qu’on peut croire avoir vécu soi-même ce qu’un autre à vécu dans un autre temps: des pseudos corps décharnés s’unissaient par exemple en une masse comme emportée par un courant, un vent, une marée… s’unissaient par quoi, et se laissaient — je pense: de leur vivant s’étaient-ils laissés — emporter par quoi ?
Et puis ces fameuses impressions de "déjà vu"ou ces "couloirs" cosmiques quasi extra-temporels théorisés par des astrophysiciens, la relativité du temps comme dimension en lien avec l’espace sidéral et l’énergie, etc.
Voila bien des sources sur lesquelles, inconsciemment ou non, la tentation dominatrice peut s’appuyer, démesurément. Qu’en reste-t-il pour l’intouchable de Calcutta ? : "C’est ton kharma qui t’a fait ainsi, tu n’as qu’a accepter ta condition, et compter sur tes vies prochaines pour te racheter." Ou bien, en parallèle pour le serf du moyen-âge, le consommateur moderne: des paradis promis par l’église… mais attention ! après la vie seulement, ou suggérés par l’avoir — toujours plus — et que sais-je encore… du moment que tout reste sagement en ordre établi ici-bas.
Reste que je me rappellerai toute ma vie de ce grand et robuste japonais venu inlassablement s’occuper des miséreux de la capitale du Bengale.  Oui, il était réincarnationiste, mais, par son action interpellait le quidam à qui il répondait comme une ritournell : "I’m here to improve my kharma, I’m here to improve my kharma." [Je suis là pour améliorer ou amender mon kharma]. Améliorer son kharma sans cesse semblait être le but qu’il s’était fixé dans la vie, sans discontinuer, sans presque de repos.
Jérôme L. d'Île de France


22avr11  117C35  
La Révélation d'Arès inaugure une toute nouvelle façon de penser, que vous montrez bien dans cette entrée 117, parce que vous y mêlez, sans vous sentir gêné, des idées qui ont suivi dans la religion des chemins très différents: réincarnation, resurrection, changement, Pâque, pour lesquels vous donnez une seule et unique façon d'avancer et d'arriver au bout : la pénitence.
La Révélation d'Arès est bien une révolution, un bouleversement complet des notions religieuses. Aucune de ces notions différentes — que vous appelez dogmes — ne peut trouver son compte dans le Message que Dieu vous a donné à Arès. Quand vous dites que le Pèlerins d'Arès sont envoyés moissonner les hommes qui ont compris la Vérité et qui sont déjà loin de leurs attaches religieuses ou philosophiques, même s'ils les ont entretenues faute de mieux, faute d'avoir trouvé le Vrai, la Voie, vous parlez de ceux qui se sont déjà révolutionnés eux-mêmes en-dedans.
J'ai eu des relations avec des bouddhistes — j'ai failli devenir bouddhiste moi-même — et sur la fin de cette période de relations, quand j'eus découvert La Révélation d'Arès et que j'en parlais avec eux [les bouddhistes], ils ne me disaient pas "Tout à fait inintéressant" [Olivier du Berry 117C25] mais: "La Révélation d'Arès est complètement rétrograde, elle ne présente aucune évolution. C'est Bouddha le seul véritable maître de l'évolution." Ils ne me le disaient pas avec ces mots-là, mais c'était le sens de leur mépris "charitable" pour La Révélation d'Arès.
Ils ne voient pas qu'après La Révélation d'Arès tout ce qui est venu avant, même les Évangiles [Palestiniens], est à reconsidérer. Il n'en reste rien. Il va falloir reconsidérer complètement les rapports biologiques avec les rapports sociaux et les rappots spiritituels pour repartir dans une direction nouvelle où on ne pourra plus donner un sens au passé pour justifier du présent (ce que Marx appelait la dialectique historique, je crois). Il faut tout voir avec un œil neuf.
C'est ce qui explique la parabole du poulain agile, libre du harnais des docteurs (des connaissances accréditées) (Rév d'Arès 10/10), parce que le poulain sans harnais s'est débarrassé de ses œillères, il voit l'homme et l'avenir tout autrement. C'est ce que les bouddhistes ne semblent pas comprendre. Ils ont gardé leurs œillères, qui sont larges et épaisses, ils en restent à leur Bouddha comme à leur dieu.
Merci pour votre infatigable prédication qui nous ouvre les yeux par ce blog comme par vos autres écrits.
Serge des Alpes de Haute Provence


Réponse :
Ce que vous dites ici est à la fois vrai et faux.
Les bouddhistes, qui sont généralement en France des tantriques, donc décalés, voire même très décalés, par rapport au bouddhisme simple et strict des origines, qui a quasiment disparu, ont tort de considérer Bouddha comme un "révolutionnaire," ce que vous semblez dire et qui m'étonne quand même un peu.
Bouddha n'a été, comme Jésus ou comme le prophète d'Arès, qu'un rappeleur.
Bouddha a dit: "J'ai vu l'ancien Sentier, la vieille Voie prise par les Grands Éveillés depuis toujours et c'est elle que je suis," voulant dire qu'il reprenait la Voie qui avait été suivie par les brahmanes (les hommes de bien) des premiers temps qui avaient montré le vrai chemin vers Brahma (ce que La Révélation d'Arès appelle les Sentiers vers les Hauteurs Saintes, 36/19), ensuite dérouté et négligé par les brahmanes suivants, c'est-à-dire par le roi blanc, la religion dans Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès).
Bouddha se référait souvent à "l'inculte multitude," abrutie par la religion, qui entretenait des "fausses théories de l'âme" et des croyances en une "réincarnation personnelle", contre lesquelles il tempêtait continuellement.
Je ne peux pas m'étendre ici sur un sujet extrêmement complexe et controversé, usé par l'Histoire, par des déformations, des interprétation variées et dévoyées, des intérêts religieux et politiques, qui ont masqué les sources, lesquelles nous sont parvenues étouffées, déformées, engrossées de pensées humaines, dans deux recueils appelés respectivement Petit Véhicule (les plus anciens textes, en pali, pas purs pour autant) et Grand Véhicule (textes en sanscrit, les plus trafiqués). Mais je suis sûr que le grand message de Bouddha fut, en son temps, inévitablement dans la ligne redonnée aujourd'hui par La Révélation d'Arès.
Le Créateur est le même pour tous partout sur terre.
Réincarnation, résurrection, changement désignent une même et seule renaissance de l'Adam initial par les efforts de récupération du Bien, par ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Je ne crois pas du tout que La Révélation d'Arès soit une révolution. Elle n'est qu'un rappel de ce qui fut, un Appel à revenir au Bien qui fut. C'est ce retour au bien qui est le salut. La Voie montrée par La Révélation redonnée à Arès (sous les pins, xii/3-6) n'est pas révolutionnaire. Elle est insurgeante ("Le Pèlerin d'Arès 1989", p.236) en cela qu'elle nous invite à nous insurger par les armes pacifiques de la pénitence contre la religion et la politique qui ont détourné l'homme de son vrai destin.


25avr11  117C36
Nous vous remercions pour ce beau panneau sur "Pâque" exposé dans la vitrine de l'assemblée de Paris.
Vous y avez mis votre belle pensée prophétique qui s'adapte à chacune des grandes assemblées spirituelles: Juive, Musulmane, Chrétienne, humaniste, que vous présentez dans ce blog.
Nous avons fait agrandir ce panneau, afin de le disposer sur notre petit stand missionnaire, qui est notre "vitrine" et que nous disposons chaque samedi sur le marché de notre ville [des Alpes] et chaque jeudi sur un marché très estival et Provençal, que nous faisons d'Avril en Octobre dans une autre petite ville de notre département.
Il attire bien des regards en cette période de "Pâque" qui réunie bien souvent les familles.
Ce panneau est le rayon de Lumière de ces marchés... Vraiment merci.
En ce qui concerne les quatre livres de votre enseignement "Et ce que tu aura écrit", non seulement nous les lisons régulièrement, mais il se trouve que les propriétaires d'une librairie qui disposent La Révélation d'Arès dans leurs rayons ont aussi découvert les livres de votre enseignement et ont beaucoup aimé les thèmes que vous abordiez.
Des thèmes qui nous touchent pour effectuer notre pénitence et pour envisager le "passage" à une civilisation qui fleurira
grâce à ce que nous puisons sans cesse à la Vérité qui se trouve aussi dans votre enseignement trouvé dans "Le Pèlerin d'Arès, Et ce que tu auras écrit."
Ils [les libraires] nous ont demandé de leur laisser sur leurs raysons de librairie les quatre livres de votre enseignement.
Pascale des Alpes


25avr11  117C37
J'ai bien apprécié votre échange avec Jean-Pierre de Luxembourg (117c31).
Ce problème de la fiabilité du prophète n'est pas pour moi "effrayant", mais pratique.
Pour m'y coltiner, je choisis les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/7).
Que Jésus se soit trompé non sur le Fond mais sur une question pratique, je l'admets. À l'expérience, je vous estime aussi fiable que lui sur le Fond. Sur les questions pratiques, aussi faillible que lui.
Doit-on alors vous suivre "sans conditions" dans le cadre du petit reste (Rév d'Arès 24/1) comme vous aimez à le proposer ?
Logiquement, ça paraît bizarre de suivre sans condition quelqu'un de faillible, mais ce choix se comprend de la part de héros qui attendent de se surpasser (Rév d'Arès xxxv/10).
Ne me sentant pas un héros, je peux décrocher du petit reste par décès, problème de santé ou objection de conscience sur un problème pratique. Toutefois votre existence exceptionnelle me pousse à ne pas anticiper cet éventuel décrochage.
François D. d'Île de France


Réponse :
Merci de ne pas décrocher, François !
Mais, à votre insu, cela fait de vous un héros. Alleluia !


25avr11  117C38
Je ne sais pas si vous avez vu les programmes de télévision du 24 avril, dimanche de Pâques, aux heures de grande écoute: C'est le vide spirituel complet! Les quelques émissions ou films ayant rapport avec le fond spirituel de ce dimanche sont aux heures de petite écoute, aux heures creuses.
Vous l'avez déjà dit et redit, mais je n'avais jamais constaté de façon aussi flagrante, la déspiritualisation de la France.
Je suis beaucoup plus jeune que vous, j'ai la moitié de votre âge (41 contre 82 ans), mais je me souviens de mes vingt ans. Pâques était encore un jour particulier, dont le fond religieux rententissait dans tous les media et pas seulement dans les vitrines des pâtissiers.
Je comprends de mieux en mieux pourquoi Dieu a choisi de descendre parler aux hommes aux trois quarts du XXe siècle.
Lui, Dieu, savait que les ténèbres de l'incroyance et du scepticisme allaient déferler comme une marée.

Comme vous dites de temps en temps : Autour de 1975, l'œcuménisme chrétien semblait même promettre un renouveau de la foi, des vertus chrétiennes et de la prière, rien ne laissait présager le goudronnage des esprits sous l'indifférence spirituelle et leur écrasement sous le rouleau compresseur de l'athéisme. Si on met à part les Musulmans (et encore! l'Islam français comparé à l'Islam afro-asiatique est beaucoup moins populaire en pratique), l'irréligion, la dévarolisation des valeurs judéo-chrétiennes et de valeurs spirituelles en général avaient déjà fait des dégâts, mais on sentait encore un fond religieux, une espérance de renouveau...
Mais là, maintenant, plus rien... Enfin, presque plus rien !
Nous avons, nous, pauvres pelés et tondus de La Révélation d'Arès, un travail énorme devant nous !
Je comprends que vous ne sentiez pas venu le moment de vous coucher pour mourir et que vous montiez sur la barricade.
Heureusement que vous êtes là, frère Michel, prophète du Très-Haut, mais sommes-nous à la hauteur de votre conscience, je veux dire de votre conscience active ?
En tout cas, joyeuse Pâque, joyeuse Pessah, frère aîné (Rév d'Arès 16/1) !
Trasibule


Réponse :
Pertinent est ce commentaire !
Oui, ce dimanche de Pâque 2011 médiatiquement irréligieux, où les media ont comme pris soin d'effacer toute marque religieuse particulière, à première vue laisse penser que l'obscurité de la mécréance recouvre maintenant les derniers restes de foi traditionnelle dans notre pays. Mais recouvre-t-elle aussi la foi tout court, l'espérance mise dans Autre Chose ? C'est moins sûr ; j'y reviens plus loin.

Ici j'ouvre une parenthèse.
Je vous demande, vous qui semblez vous ranger parmi les Pèlerins d'Arès, actifs dans la pénitence et la moisson des pénitents, si votre nom est vraiment Trasibule (dans ce cas, je ne vous connais pas, mais je ne connais pas tous les Pèlerins d'Arès) ou si vous avez choisi ce pseudonyme intentionnellement par référence à la "Lettre de Trasibule à Leucippe" ? Ce livre ou livret, écrit peu avant la Révolution Française, constitue une balise connue dans la littérature de l'incroyance. Comme tous les écrits de son genre, il niait Dieu, la foi, l'âme. On l'attribue tantôt à l'académicien Nicolas Fréret , tantôt au Baron d'Holbach, libre-penseur déclaré, un des collaborateurs de Diderot et d'Alembert pour "L'Encyclopédie". La "réincarnation" de Fréret ou de d'Holbach, auteur de la "Lettre de Trasibule à Leucippe", ne pouvait pas manquer de nous servir 250 ans plus tard, en 2011, un programme télévisé dépouillé de toute référence à la vie spirituelle.

Je ferme la parenthèse.

L'absence médiatique de soulignement pascal en ce dimanche 24 avril, absence que nous avons aussi remarquée, mon épouse et moi, en consultant "Télérama" hier soir, me paraît d'autant plus frappante, qu'en 2011 il y a grosso modo coïncidence entre les Pâques chrétienne, qui célèbrent Jésus libéré de la mort, et la Pâque juive (Pessah), qui célèbre les Hébreux libérés de l'esclavage.
Je dis grosso modo, parce que le calcul des dates des Pâques Catholiques et Pâque juive sont différents. Le calcul de la date de Pâques Orthodoxe, qui fut mon église, est également différent des deux précédents, parce qu'il suit le Calendrier Julien.
Le calcul de la Pâque juive est de plus assez compliqué et donne des résultats sensiblement différents selon les centres rabbiniques et les habitudes locales. Mais cette année, en gros, la commémoration de la Pessah tombe entre le 18 et 26 avril, je crois (à vérifier), selon les confessions israëlites. Du 15 Nissan 5771 au 21 ou 22 Nissan 5771 du calendrier juif.
Pâque a donc une signification étendue, œcuménique, si je peux dire, en 2011, ce qui devrait être particulièrement souligné. Cela rend plus pesante encore la grande discrétion de la Télévision.

Si votre commentaire me paraît aussi pertinent, c'est parce qu'il me donne l'occasion de souligner un point important de nos difficultés missionnaires, un point qui n'est pas ou qui est peu considéré par nos frères moissonneurs.
Votre commentaire vient indirectement, inintentionnellement, souligner ce que je crois être une des causes les plus importantes, sinon même la cause la plus importante de nos difficultés missionnaires: Non la perte de foi ou d'espérance spirituelle dans la population, mais la perte de l'esprit d'engagement, autrement dit le désengagement.
C'est une cause que j'évoque ici et là dans nos réunions ou conversations, mais dont doutent beaucoup de mes frères, car mon opinion sur les sujets pratiques et publics est souvent considérée comme trop personnelle, isolée, voire erronée. C'est évidemment le droit de mes frères de ne pas suivre mes opinions et mes conseils pratiques ; je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) — C'est pourquoi ce blog est le blog de Michel Potay et non le blog des Pèlerins d'Arès, qui d'ailleurs n'en ont pas à ma connaissance.
Pour beaucoup de mes frères moissonneurs la difficulté de trouver au fond des personnes de rencontre de bons échos de La Révélation d'Arès, tient aux méfaits de la campagne anti-secte des années 1995-2002 et à la méfiance qu'elle a répandue à l'égard des mouvements spirituels, quels qu'ils soient — 172 mouvements spirituels avaient été montrés du doigt et flétris par le fameux Rapport Parlementaire de 1996... Délirant !
Cette campagne anti-secte, en fait antireligieuse, s'est d'ailleurs retournée contre les Églises Chrétiennes qui, après en avoir été les inspiratrices, les pauvres irréfléchies, les pauvres sottes, ont été évidemment les premières à en pâtir et, après quelques années, l'ont aussi vite étouffée qu'elles l'avaient inspirée.
Cette campagne anti-secte, en fait antireligieuse, n'a pas été sans effets négatifs sur notre mission, mais je crois ces effets-là mineurs  en ce qui concerne La Révélation d'Arès du moins, tout simplement parce qu'il n'y a jamais eu historiquement de mouvements prophétiques, porteurs d'un tel bouversement de Fond, qui n'aient rencontré de méfiance ou d'opposition populaires.
Pour beaucoup d'autres frères la difficulté tient à la perte générale de la foi, quelle qu'elle soit.
Cette perte de foi n'est certainement pas non plus sans effets négatifs sur notre mission.
Or, l'expérience de la mission montre d'une part que, contrairement à ce qu'on pourrait penser, la campagne anti-secte a été surtout perçue (de façon souvent rigolarde) dans la population comme la peur qu'ont les grosses religions de la concurrence des petites religions, l'écrasement cyclique des petits par les gros en religion comme en politique et en économie. L'expérience de la mission montre d'autre part que la vie spirituelle trouve autant d'écho aujourd'hui au fond d'une grande quantité de personnes qu'elle en trouvait dans les années 1970-1980.

Alors?
Alors, selon ma propre expérience, nous nous heurtons à l'esprit de désengagement, d'indépendance, qui s'est répandu.
C'est lui la cause principale de nos difficultés, parce que la foi du Pèlerin d'Arès est une foi d'engagement. Non d'engagement vis à vis d'une organisation autoritaire et dogmatique, puisque nous sommes une fraternité libre de croyants, mais d'engagement logique personnel dans la pénitence et la moisson des pénitents. On n'est pas Pèlerin d'Arès parce qu'on est inscrit sur un registre (aucun registre d'inscription chez nous) et qu'on se soumet à des obligations (aucune obligation chez nous), mais parce qu'on est de par sa seule et propre volonté personnelle un pénitent et un moissonneur de pénitent. Et cela, c'est rebutant, sauf pour ceux et celles qui en perçoivent les extraordinaires lumières.
Aussi, pour en finir avec ce sujet de l'apparent désert médiatique sur Pâques ou Pâque, je dirais qu'à mes yeux ce n'est bien qu'une l'apparence. Pour moi, cette apparence ne rend pas du tout compte des mouvements intérieurs de l'esprit.
À nous, apôtres de La Révélation d'Arès, d'ajouter à ces mouvements intérieurs de l'esprit les mouvements extérieurs qui en manifestent la logique. Logique de Salut ! Il faut sauver l'homme et le monde par un changement effectif.
Mais c'est là une autre affaire, qui ne peut faire l'objet que d'un débat pratique interne de notre fraternité.


25avr11  117C39
D'après votre sondage auprès des grands médias [réponse 117C25], ceux-ci ne nous sont pas complètement fermés contrairement à ce qu'avaient conclu les quelques frères parisiens qui avaient entrepris cette recherche de tribune pour faire connaître les Evénements d'Arès et leurs deux Messages.
Il est évident que nous, modestes missionnaires de rue, ne parviendront pas à atteindre avant très lontemps l'audience dont bénéficient des grands médias. Mais, sous les feux de la rampe, sous l'éclairage des grands médias, ne risquerions-nous pas, comme Jésus venu imprudemment à Jérusalem, de penser que notre mission a atteint son but et ne risquerions-nous pas ainsi de prendre des risques, de faire des erreurs, de perdre en lucidité et en vigilance ?
Je rejoins votre réserve à accepter de prime abord la voie des grands médias, non par méfiance vis-à-vis d'eux — tous ne sont certainement pas mûs par un esprit de dénigrement systématique à notre égard — mais consciente que nous avons tous encore à gagner en réflexion, en intelligence, en vigilance et en volonté d'être Image et Ressemblance du Créateur.
De plus, aurions-nous réellement les moyens pratiques, humains, de correspondre, d'accueillir tous ceux, en grand nombre, susceptibles d'être touchés par la salutaire espérance d'Arès ? Nous sommes encore bien peu organisés.
Chez nous tout prend du temps, puisque nous fonctionnons non pas d'une manière organisée, mais organique.
Nous savons que notre prophète a eu un bel écho des médias, mais qu'il avoue ne pas savoir  qu'en faire, pensant que nous ne sommes pas prêts à emprunter d'autres voies que discrètes et modestes.
La sagesse le guide.
De notre côté, nous, ses compagnons, que pouvons-nous faire ?  Gagner en intelligence, en auto-discipline, en lucidité, en grandeur et humilité. Devenir jour après jour de meilleurs compagnons du prophète, de grands apôtres du temps qui vient. Notre prophète sait que s'il entre dans la Jérusalem des grands médias suivi d'une troupe brouillonne et peu pénitente les portes du système auront vite fait de se refermer sur nous.
Pour l'instant, il reste avec nous dans la rue, tract à la main, comme un père (Rév d'Arès xxxiii/14) qui ralentit ses pas au côté de son petit.
Mais nous, ses frères du petit reste qui avons également besoin d'être en harmonie avec lui, accélérons le pas !
Annie d'Ile de France


25avr11  117C40
La Révélation d'Arès n'est pas une révolution [117C35], mais elle plébiscite la révolution dans la veillée 28. Le Père a décidé qu'il était temps de libérer les nations (Rév d'Arès 28/20), mais, curieusement, Il vous a demandé de ne porter la main sur
personne. Vous êtes donc tenu à l'écart de cette révolution à armes réelles.
Vous êtes contraint à un pacifisme absolu qui, même insurgeant, renforce cette impression apparente de totale inefficacité : N'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), [il n'y a] personne pour vous aider, [d'où] mépris total des medias, des politiques et des religions.
Non, vraiment, il est impossible que l'humanité tire quoi que ce soit de quelqu'un d'aussi nul.
Or, le but de La Révélation d'Arès est de démontrer qu'à partir de gens nuls comme nous on peut faire quelque chose de bien à partir d'une pénitence beaucoup plus facile à supporter que la vie de tous les jours dans la société corrompue qui est la nôtre. Dieu semble convaincu de cela; mais nous pas encore tout à fait.
Mais donnons-nous le temps de nous libérer de nos casseroles !
La réincarnation ? Pourquoi pas ! Si elle conduit celui qui y croit à progresser vers le bien.
Si, pour éviter des insomnies, quelqu'un croit que la lune est en sucre, ça ne dérange personne. Quand nous pourrons tous nous rendre sur la lune, on verra ce qu'il en est... à l'heure du café.
Et même si les comptines d'enfants et les poésies ne sont pas tout à fait vraies, personne n'a pensé  les supprimer, car elles se révèlent de très bonnes thérapies.
Non signé


Réponse :
La Révélation d'Arès ne dit pas "qu'il est temps de libérer les nations," mais le Créateur, auteur de La Révélation redonnée aux hommes à Arès, dit: Il est temps que Je libère les nations (Rév d'Arès 28/20).
Il ne peut s'agir que de libération spirituelle.
Le verset à la fin duquel le Créateur me dit: "Mais toi, tu ne porteras la main sur personne" (Rév d'Arès 28/28) ne fait du tout allusion à une révolution guerrière, mais à la partition qui se fera par l'apostolat entre entre ceux qui sauront où Je (le Créateur) suis et où Je ne suis pas et les autres, c'est à dire à une partirion spirituelle là encore.
La recommandation qui m'est faite: Toi, tu ne portas la main sur personne, rejoint la recommandation qu'on trouve dans le Coran: Point de contrainte en religion !


25avr11  117C41  
Bonne Pâque de libération et d'espérance, de retour à la Vie !
C'est aussi le vœu que je faisais ce matin sur le marché de Carnac et que je ferai demain matin sur le marché d'Auray.
[...]
Ce matin, j'ai été franchement heureux des rencontres de gens connus déjà ou des gens nouveaux, de passage pour la plupart (Carnac étant une cité de vacances), mais des gens à qui j'ai pu donner mon contact et le cas échéant un contact à Paris pour des gens de l'Oise, un contact en Suisse pour des Suisse.
J'ai pu dans le même temps avoir affaire à deux musulmans, une chrétienne et une athée, un peu plus loin à un juif. Quel lieu de rencontre qu'un marché un jour de Pâque pour faire le passage vers un monde meilleur par la pénitence !
Beaucoup de gens sur ces marchés m'appellent "Monsieur Pénitence," parce que je la leur enseigne régulièrement, dans la joie et l'évolution de la vie.
J'espère franchement que tous ces contacts, heureux comme des rencontres amoureuses, porteront les fruits d'action et de détermination de changement tels que le monde en a besoin et que notre assemblée les attend pour prendre tout son sens.
Je suis avec vous ces jours de Pâque, aux côtés de nos sœurs et frères de l'assemblée pour porter ce Message d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence à réveiller entre nous, aux côtés de nos frères aînés les prophètes qui ont bataillé depuis Noé pour que les fils du Créateur reprennent le chemin de Sa Création.
Un des Bernard de Bretagne


25avr11  117C42
Aujourd'hui 25 avril "Libération" titre:

"Les catholiques font entendre leur foi :
"Entre célébrations pascales publiques et coming-out de célébrités, les croyants affirment leur désir de visibilité."

Cela confirme bien ce que dit Trasibule [117C38].
Si les Catholiques ont un "désir de visibilité", c'est qu'ils ont perdu, et avec eux tous les croyants, leur visibilité. Autrement dit, les media les passent sous silence.
En un jour comme le jour de Pâques, c'est quand même scandaleux, car qu'est-ce que Pâques, sinon une fête religieuse ?
Maintenant, il faut reconnaître qu'en toute objectivité on ne peut pas parler que des Catholiques en ce 24 avril 2011. Il n'y aurait aucune raison pour les mettre en vedette.
Comme vous le rappelez dans votre réponse [117C38], c'est aussi, à 24 heures près, la fête de la Pessah juive.
Et par la même occasion, c'est un jour particulier où beaucoup de croyants célèbrent une libération: "Libération de la mort pour les Chrétiens, libération de l'esclavage pour les Juifs", comme vous dites, et libération (Rév d'Arès 10/10) de toutes les lois humaines et de tous les préjugés humains pour les Pèlerions d'Arès.
On ne peut pas présenter Pâques comme un unique produit de la culture dogmatique chrétienne. Ce n'est pas votre moindre mérite, frère Michel, que de le rappeler sur le panneau dont vous reproduisez l'image dans cette entrée 117. Vous donnez à Pâque une profondeur de champ et une hauteur introuvables jusqu'à présent.
Indiscutablement, avec le mouvement né de La Révélation d'Arès se développe une contre-culture, qui épouse de nouvelles formes de liens transversaux entre les différentes notions de libération.
C'est ce que j'appellerais une "pop-culture", une sorte de renaissance d'idées qui furent celles du mouvement hippie.
Toutes proportions gardées, évidemment.

Camille T.


25avr11  117C43  
Quel beau cadeau de Pâque que cette entrée si claire !
Voilà un œuf plein du germe de la Vie Spirituelle qui est en l’homme et qu’il doit faire éclore dans le Jardin 
On pourrait imprimer cette entrée comme une affiche à placarder partout :
Si vous étiez un homme politique, on dirait: "Voici son programme," un philosophe, on dirait: "Voici le cœur de sa pensée," un psychologue, on drait : "Voici sa méthode de développement personnel," un sociologue, on dirait: "Voici sa vision de la bonne organisation sociale," un économiste, on dirait: "Voici sa théorie de l’équilibre des échanges," etc., etc.
Mais c’est bien plus que tout cela réuni.
La voix d’un prophète, c’est le plan de la Création voulue par Dieu pour le bonheur de l’homme dont le prophétisme se fait l’écho sur terre et doit être la preuve. Une fois encore vous saisissez cette étape de "Pâque" pour nous éclairer le passage de la croyance à la pénitence.
Je ne me suis pas encore, hélas, prouvé à moi-même que La Révélation d’Arès est vraie, mais j’ai ressenti d’emblée, pour de Vrai, que c’est le seul chemin vers la guérison totale des plaies de l’homme et du Créateur et qu'Elles ne guériront pas si l’homme ne se guérit pas» (R2v d'Arès 30/4).
Je croyais déjà absolument à l’existence du Créateur et aux bienfaits de l’amour pour l’humanité. Je dirais même que ma relation à mon image de Dieu, sorte de Grand Papa gâteau à la bonté infinie et sur les genoux duquel je pouvais aller me faire consoler de la dureté du monde, était nettement plus confortable ! Le changement est rude parfois.
Je me souviens encore dans ma chair, avoir lu sur un lit d’hôpital, après l’ablation d’un cancer, votre article "Pia" sur la piété en 1993. Je ne savais plus ce qui , du bistouri du chirurgien ou de la voix de fer prophétique, m’arrachait le plus le ventre, mais les deux voulaient ma survie et  [je compris que] pleurer est un petit mal (Rév d'Arès xL/10).
J’ai entendu votre appel :  « Ecoutez la Parole que j’ai reçue et sauvez vous » (RA 36/23).
Ce message que vous avez reçu à Arès et que vous avez eu le courage de porter devant le scepticisme et l’hostilité du monde m’a permis ce "passage" à la fois en la capacité et en la nécessité absolue pour l’homme de se recréer pour créer le bonheur sur terre que nous recherchons tous, au lieu d’attendre que Dieu répare nos dégâts.
Je suis toujours dans la croyance, car je n’ai pas vu Éden et notre humanité est encore très ténébreuse, mais votre enseignement, incarné dans l’exemple de votre vie, m’a donné confiance pour enclencher la foi active.
J’entends en psalmodiant et je comprends en moi :
Mon Salut n’est pas au bout du pardon mais au bout de la pénitence.
Je ne pardonne pas le pécheur, Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur. (Rév d'Arès 30/10).
Alors je n’attends plus le salut, je le construis, péniblement certes, mais la Parole est tellement claire et insistante qu’elle rend juste le déséquilibre/équilibre permanent que je vis en tentant d’instiller chaque jour un peu plus de l’image de mon  Créateur dans ma chair et mon esprit.
Mon espoir est de vérifier plus souvent dans les échanges avec le frère inconnu de la rue que le tout petit rayon de Lumière que j’ai réussi à laisser traverser mon être peut le toucher aussi.
Mes parents m’ont appelée Pascale... Puissé-je réaliser leur souhait et contribuer au grand passage des hommes pour la grande Pâque du Jour où les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Dieu des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/11).
Merci est un petit mot, frère Michel !
Pascale de Rhône-Alpes


26avr11  117C44
Frère Michel, dans votre réponse 117C38 vous me demandez si Trasibule est mon prénom ou si c'est un pseudonyme inspiré du titre d'un livre "Lettre de Trasibule à Leucippe" qui démontre l'inexistence de Dieu et la fausseté et l'imposture des religions (j'ai vu ça sur Google) comme les programmes télé ont semblé le démontrer le jour de Pâques par l'absence de sijets ou films appropriés aux heures de grende écoute.
Non, Trasibule n'est pas mon prénom.
Non, je n'ai pas choisi ce pseudonyme par allusion à "Lettre de Trasibule à Leucippe", dont j'ignorais l'existence et à plus forte raison le sujet.
Vous me connaissez, mais je préfère ne pas être identifié. Je ne disais pourtant rien de honteux [117C38], je disais seulement ce que tout le monde a pu constater: Rien sur Pâques [chrétienne] ou la Pessah [Pâque juive] aux heures de grande écoute.
Mais quand j'ai lu votre réponse, qui insiste sur un point de nos difficultés missionnaire que nous oublions: l'esprit de désengagement des gens plus fort que leur incrédulité, je me suis senti le nez dans mon caca:
Oui, moi aussi, en cachant mon identité, je montre un esprit de désengagement.
Pourquoi vivons-nous aussi dégonflés ?

Pourquoi avons-nous sans cesse peur d'être montrés du doigt ou simplement mal vus ?
Je connais la réponse: Parce que nous ne sommes pas assez pénitents, nous sommes encore trop du monde, je veux dire sensibles au jugement du monde.
Même quand je missionne, je cherche à me retrancher derrière la noble face d'un type complètement désintéressé et magnanime en ne demandant rien, absolument rien, [en ne demandant] même pas aux gens que nous avons [besoin] d'eux, que Dieu a besoin d'eux, que le monde a beoin d'eux. Autrement dit, je fais des déclarations du haut de ma dignité, mais je ne moissonne pas...
C'est ça, je ne moissonne pas. Je parle au blé, mais je le laisse poliment dans ses épines, je le laisse loin de ma faux (Rév d'Arès 14/2) pour ne pas le gêner pour me faire bien voir. Moi d'abord ! Je veux passer pour un gentleman. Je ne fouette pas les épis de ma faux (35/1), je n'agite pas ma faux devant moi (38/4), je ne suis pas le frère qui tient la faux (Rév d'Arès xx/10)... Je tiens juste le crachoir avec la politesse d'un valet qui ne veut pas choquer le patron: le public ; je n'ai pas la fraternelle insistance d'un prophète qui appelle. De ce fait, je n'ai jamais appris à doser [et argumenter] mon insistance, mon appel, et j'en suis toujours à me cacher derrière des mots mous, bien gentils...
Bref, je souffre moi aussi d'esprit de désengagement. Tout ça pour me faire bien voir du monde où je devine que les gens disent: "Ils sont bien corrects et gentils ces Pèlerins d'Arès ou ces propagandistes de La Révélation d'Arès; ils ne demandent rien." Je n'avais jamais pensé à ça encore. C'est vous qui m'y avez fait penser:

Que peut-on attendre d'un public affligé d'esprit de désengagement si le missionnaire en est lui aussi affligé ?

Rien !
On peut comme ça continuer de se regarder dans la rue, le public et nous, avec sympathie sans que rien ne se passe...
Je ne vaux pas plus que le public auquel je m'adresse. Il faut que je change.
Vous avez raison, frère Michel, je n'avais jamais senti à ce point dans mes entrailles les tenailles de votre façon courtoise de nous dire nos quatre vérités.
Je vous promets de changer.

Trasibule


Réponse :
Trasibule, je ne sais pas qui vous êtes, mais ce commentaire-ci m'émeut profondément.
Vous avez mis le doigt sur un point faible chez nos missionnaires: Ils parlent tous, mais peu d'entre eux appellent, peu d'entre eux font leur l'Insistance de Dieu (Rév d'Arès 31/3).
Or, aucun doute, La Révélation d'Arès n'est pas une information, mais un Appel. C'est un Appel à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), à changer le monde (28/7), à entrer en pénitence (8/6, 31/2, 33/13) et à moissonner (div. réf) des pénitents, un Appel qui peut rendre triste (Rév d'Arès 2/21) l'homme qui l'entend, mais qui n'en est pas moins un Appel nécessaire.

J'ai encore discuté de cela il y a peu de temps avec des frères et sœurs missionnaires et ce qu'il m'ont répondu est en gros ceci : "Si nous appelons les gens à nous rejoindre, nous allons passer pour des illuminés ou des fanatiques, pour une secte, et nos problèmes sur la voie publique vont commencer."
Ce n'est donc que peu à peu, sans rien brusquer, que je peux exhorter mes frères à devenir (et même redevenir) des appeleurs — Des appeleurs, pas des bonimenteurs, ni des camelots, d'où le "dosage" (je dirais l'intelligence) que vous évoquez.
Mais ce qu'il y a d'émouvant et de beau dans votre commentaire, c'est que vous n'avez pas eu besoin d'exhortation pour faire, à travers ma réponse 117C38, le lien entre l'esprit de désengagement de l'homme de la rue et ce que je n'appellerais pas votre esprit de désengagement — car quand même vous êtes missionnaire — mais votre embarras, votre retenue bourgeoise.
Comme dans toutes choses humaines, ce point faible du missionnaire a son histoire:
Au départ je fus moi-même le seul missionnaire. J'annonçais le retour de Jésus parmi nous et aussi son Appel.
À cet Appel des hommes et des femmes me rejoignirent et à leur tour se firent moissoneurs, donc appeleurs. Ça leur semblait tout naturellement tomber sous le sens. Ils n'avaient pas d'états d'âme, s'exprimaient sans ambages.
Puis, peu à peu, dans les années 90, une sorte de timidité et de tentation rationalisante en saisit un certain nombre. Ils eurent besoin de retours de sympathie, besoin de plaire, ce dont les missionnaires précédents, dont j'avais été, s'étaient peu préoccupés, ouvrant les bras à ceux qui les écoutaient mais étant peu gênés de déplaire à d'autres et même d'être rembarrés.
Donc, la gêne s'installa dans le cœur du missionnaire. Cette gêne se fit contagieuse.
Mes frères et sœurs étant des croyants libres (Rév d'Arès 10/10), des moissonneurs libres donc, et moi n'étant le chef de personne, il me fut longtemps d'autant plus difficile d'insister sur l'Appel que je vis la peur de beaucoup d'entre eux de parler de Dieu, de péché, de pénitence, etc., au point qu'ils se lancèrent dans la désastreuse "mission sociale", qui effaça à peu près totalement toute couleur de foi, d'espérance et de piété mises dans une Vérité spiritualiste, pour se donner une façade aussi peu métaphysique que possible et nager dans le courant des idéologies du moment. D'autres sans tomber dans la "mission sociale" s'en tenaient à une foi "prudente" plutôt humaniste. Bref, nos missionnaires ont longtemps revêtu un treillis de camouflage pour se fondre dans la nature du monde. C'est assez dire qu'ils étaient très loin d'être prêts à appeler à la pénitence et à la moisson des pénitents.
Le résultat de ce camouflage fut décevant. Nous en subissons encore aujourd'hui les effets négatifs. Heureusement, mon appel à revenir à la mission spirituelle, "spirituelle bille en tête", a peu à peu ramené les thèmes et le ton de la mission à leur véritable nature d'enjeu spirituel, vital, dont dépend le salut individuel comme le salut du monde, les deux allant de pair.
Ceci dit, entre 1975 et 2011 il s'est indiscutablement installé dans le public un esprit de désengagement, lequel est un des écueil que notre mission rencontre, écueil plus dur que l'incrédulité, comme vous dites. Aussi, ainsi que vous l'avez très bien vu, si à un public désengagés nous parlons en "gentlemen" désengagés, "rien ne se passe".


26avr11  117C45  
Touché par la simplicité éloquente de cette nouvelle entrée, je me permets de vous envoyer ce "rêve-poème" que j'ai utilisé pour ma mission de Pâques dimanche.
Ce poème figurait sur le tract avec une extrait de la vitrine de nos frères parisiens.

J'ai fait un rêve,
           la nuit de Pâque,

Il y a quelques années
Il était une nuit
Je me suis endormi et là, j'ai vu

La mort

La mort se manger les mains
Dans un gouffre sans dents
Visage anonyme et sans yeux
Comme une grosse larve.
La mort déshabillée et laiteuse
Comme une poupée nue abandonnée
Perdue dans la tourmente neigeuse.

J'aurais dû en sursaut me réveiller
Mais un rêve à l'abri de son lit !

Un corps était là, accroché au mur
Lié aux clous, comme suspendu
Et dans mon coeur sans douleur
J' attendais là au pied du mur
Comme un enfant devant la leçon.

J'étais plus que témoin de la scène
Un marteau et clous dans les mains
Cette nuit ! C'était la nuit de Pâque.

Une longue table était dressée
Sans fin et sans horizon.
Dans toute sa Royauté
Il était là, Le Ressuscité
La mort derrière, la vie devant.
Dans une beauté indescriptible et simple
Il était là, assis, les cheveux attachés
En face du Prophète Michel.

Alors tout mon être s'est ouvert
Ma chair est devenue oreille
Afin de recevoir La Leçon.

Tous les jours nous faisons saigner les plaies de Jésus, alors posons les clous et les marteux.
Changeons-nous en bien !   
Jean-Louis Alexandre C.


27avr11  117C46
Il y a quelques années vous avez publié pour le journal "Frère de l’Aube" un fantastique article sur le thème de Pâques.
J’invite tout le monde à le relire, car il apporte beaucoup à la réflexion sur ce sujet :

Article "Pâque(s) dans "Frère de l'Aube" 2005 par Frère Michel Potay

Pâque(s)
Ma victoire est déjà ta victoire avant qu’on t’ait frappé
(Révélation d’Arès 29/4).
Certitude aujourd’hui que le bien peut être accompli demain.
Triomphe sur le mal, donc sur la mort.
Libération de la Vie spirituelle

Daniel C.


27avr11  117C47  
Une fois de plus je trouve désastreuse l'influence que certains articles de votre blog peut avoir sur des esprits rationnels.
Comme Trasibule vous me connaissez, mais je ne vous dis pas qui je suis.
Je trouve formidable La Révélation d'Arès, parce qu'elle ramène l'espérance à une solution simple et logique: le Bien seul, mais pas des religions, des politiques ou des lois, vaincra le Mal. Conséquemment, tout homme qui fait le Bien — La Révélation d'Arès dit métaphoriquement: qui met ses pas dans Mes Pas [Rév d'Arès 2/12] — sauve son entourage du mal qu'il peut faire et contribue à sauver le monde. Logique ! Il n'y a rien d'irrationnel là-dedans.
Je trouve par contre désastreuse l'espérance de vie après la mort et de résurrection à la fin de cette vie après la mort, parce que ce sont des notions strictement métaphoriques, des paraboles.
Vous compromettez ce que fait La Révélation d'Arès pour réconcilier l'homme moderne avec la vie spirituelle, qui n'est pas irrationnelle, qui est une couche organique de la vie de l'esprit — ce que La Révélation d'Arès appelle métaphoriquement l'âme — et je trouve dommage que vous tombiez dans les superstitions (Rév d'Arès 21/1).
J'admets qu'on utilise Pâques ou Pâque comme métaphore, comme logo, de la libération du Mal, mais pas comme croyance de bonne femme, pas comme espoir vain.
C'est un très vieux débat entre nous deux, je sais.
Je connais votre arrière-pensée, qui fait de vous "l'homme tranquille" de la foi, l'apôtre placide et confiant devant toutes les catégories de bonne humanité, quand vous me disiez: "Que vous croyiez ou non est sans importance ! Dieu lui-même se fiche de ce que vous croyez et le dit [Rév d'Arès 28/12-14]. Si vous êtes bon, un pénitent, vous serez sauvé et vous contribuez à changer le monde [28/7]." Mais je tiens quand même à marquer ce qui nous sépare.
Je suis athée, même si je suis un soutien de La Révévalion d'Arès, parce que je crois que c'est un devoir de conscience, mais je pense nécessaire de rappeler ce que je crois, qui n'est pas illogique et irrationnel, mais logique, rationnel, et dans quelle mesure je crois que La Révélation d'Arès, livre génial que je crois de votre main (peut-être inconsciente, parente de ce que les surréalistes appelaient écriture automatique).
Comme vous savez, j'ai ma croyance, qui n'est pas la vôtre, sauf à propos du Bien triomphant du Mal, et je tiens à le rappeler. En tout amour fraternel.
Bertolt


Réponse :
Contrairement à Trasibule, je devine qui vous êtes, parce que je connais votre goût pour Bertolt Brecht, d'où vous avez sans doute tiré ce pseudonyme occasionnel.
Et puis les athées déclarés ne sont pas si nombreux parmi nous que je ne puisse les identifier.
Les athées non déclarés sont plus difficiles à dénombrer et idenfier.
Les agnostiques sont nombreux, par contre. Du reste, on peut dire que la foi arésienne est agnostique, si on réduit l'agnosticisme à l'idée d'une foi mise dans "le Bien trimphant du Mal", comme vous dites, qui reconnaît l'absolu comme inaccessible à la connaissance (lire mon Introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") et les spéculations métaphysiques ou théologiques comme non nécessaires.
Autrement dit, même si comme j'en suis sûr, La Révélation d'Arès vient du Créateur et non de ma main, bien incapable d'écrire un "livre génial", même "inconsciente", le Créateur lui-même place son souci du salut humain au-dessus de ce que croit ou ne croit pas l'homme, pourvu que l'homme devienne bon.
Est-il utile que je vous renvoie à ma réponse à Jean-Pierre du Luxembourg (117C31) ? Je ne le crois pas. Vous connaissez très bien ma position.
Par contre, je suis chagriné de vous voir déclarer comme "désastreuse mon influence... sur des esprits rationnels" et là je sens poindre chez vous un athée militant, un libre-penseur déclaratif, ce qui est inhabituel chez vous.
Je crois en la vie après la mort et en la résurrection, et je le proteste, parce que La Révélation d'Arès en parle et n'en parle pas de façon métaphorique, contrairement à ce que vous maintenez.
Vous, vous acceptez les influences aujourd'hui communes, notamment les influences du matérialisme rationaliste ambiant, et vous considérez "désastreuses" les influences aujourd'hui particulières comme la mienne, parce que les influences communes satisfont le déterministe que vous êtiez, mais vous semblez oublier que déterministe vous ne l'êtes plus du tout, puisque vous admettez que le Mal ne soit pas inévitable dans la nature de l'homme et du monde. Sinon, pourquoi seriez-vous un soutien de La Révélation d'Arès ?
Je ne suis pas, c'est vrai et vous me le rappelez parfois dans vos lettres, envoyé semer le monde. Ou plutôt je ne me suis pas envoyé moi-même semer le monde, puisque selon vous je ne suis que l'auteur inconscient de La Révélation d'Arès. C'est vrai donc, le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Je ne suis pas envoyé convertir, mais moissonner ceux au fond desquels je peux réveiller la Vérité qui dort. Je n'ai donc pas à exercer une influence de conversion, mais simplement une influence de réveil. Mais quand je parle de Pâques ou de Pâque, je ne fais qu'exercer une influence de réveil.
Je ne comprends pas le reproche que vous me faites, si tant est que convertir au passage certains humains en marge de tous ceux que je m'efforce seulement de réveiller soit une mauvaise chose... Pensez-vous que ce soit une mauvaise chose que de faire croire que Dieu, le péché, la vie après la mort et la résurrection finale soient des réalités ? Si vous le pensez, vous êtes un athée fanatique et intolérant en faisant de l'athéisme une religion qui exclut toutes les autres.
Je ne vous vois pas comme un athée fanatique, pas du tout.
Je vous rappelle aussi que je fus moi-même athée jusqu'à l'âge de 33 ou 34 ans environ et que vous ne semblez pas vous plaindre de ce que je sois devenu croyant, puisque vous soutenez le mouvement des Pèlerins d'Arès.
Allons, allons ! Apaisez votre mauvaise humeur, Bertolt ! Mon influence n'est pas aussi "désastreuse" que ça.


28avr11  117C48  
Votre réponse à Bertolt [117C47] me trouble.
À mes yeux elle n'est pas sans rapport avec Pâques ou Pâque — à ce propos j'ai beaucoup aimé votre article "Pâque(s)" signalé par Daniel C. [117C46] —, parce que si cette commémoration de la libération de l'esclavage pour les Hébreux et de la librération de la mort pour Jésus s'apparentent à notre libération du mal par la pénitence, cette libération ne peut pas se faire autrement qu'en suivant tous unanimement le prophète, c'est-à-dire vous, Frère Michel.
J'insiste sur le mot unanimement.
Si votre réponse à Bertolt me trouble, c'est qu'elle reconnaît parmi nous comme Pèlerins d'Arès des agnostiques et même athées, alors que vous, Frère Michel, vous êtes ouvertement croyant en Dieu et en une transfiguration (non logique et non rationnelle selon Bertolt) de l'homme par la pénitence, alors que Bertolt lui ne voit dans la pénitence qu'une simple amélioration morale de l'homme et le changement du monde par l'amélioration morale d'un petit reste d'hommes.
Pour moi, à mes yeux, le petit reste rassemblé par l'homme Michel (Rév d'Arès 24/1) derrière lui ne peut être qu'une petit reste de frères et sœurs qui partagent toutes les convictions du frère aîné et qui suivent tous ses enseignements et ses conseils, qu'ils considèrent librement (Rév d'Arès 10/10) comme un code de règles non facultatives et indivisibles, sachant que le frère aîné n'étant le chef de personne (16/1) et ne pouvant rien commander à personne (36/19), n'a pas le pouvoir d'empêcher un groupe de frères et sœurs de considérer en toute liberté (10/10), en leur âme et conscience, toutes ses recommandations comme des règles volontairement acceptées et exécutées dans l'esprit de joie et de fête de la pénitence.
C'est comme ça que je vois les relations réelles entre vous, frère Michel, et les Pèlerins d'Arès.
Je considère les autres, les athées et agnostiques entre autres, comme des pèlerins d'Arès avec petit "p" en reprenant le distinguo que vous faisiez dans une entrée qui eut sûrement son retentissement dans l'assemblée, la #0097.du 11 juillet 2009. Je pense même que ce n'est pas par hasard que vous avez choisi le jour de votre 80ème anniversaire pour cette entrée-là.
Je me suis éloigné de l'assemblée il y a déjà longtemps, parce que je ne pouvais plus supporter que, même dans mon petit groupe provincial, les plus relativement croyants et les plus fainéants apparaissaient quand ça leur convenait, faisaient ce qu'ils voulaient bien faire et s'excusaient pour les autres corvées, faisaient tous les amalgames qui leur convenaient, remballaient ceux qui disaient: "Le Frère Michel dit ou recommande ceci ou cela." Ceux-là sont restés et beaucoup de ceux qui auraient voulu faire strictement l'expérience de ce que vous prescriviez (Rév d'Arès 12/1, 27/7, 33/13) sont partis parce que vus comme des bigots arriérés.
Vous n'avez jamais été clair sur ce point, frère Michel.
Votre réponse à Bertolt me semble relancer ce débat interne.
Atakora


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes. C'est dommage, parce que vous parlez en homme (ou femme?) qui semble bien avoir fait l'expérience de la vie d'assemblée et parce que, pour vous répondre avec pertinence, je voudrais en savoir davantage sur votre expérience. Avec Trasibule et Bertolt vous déployez la paravent de l'anonymat, mais je souhaite que cela ne devienne pas une épidémie, surtout quand il s'agit de problèmes importants.

Oh si, j'ai toujours été "clair sur ce point" — N'ai-je pas, notamment, toujours encouragé les familles d'affinité, y compris la famille de ceux qui ont une affinité pour l'observation inconditionnelle des enseignements et conseils du Frère Michel ?

J'ai toujours été clair, mais ma clarté n'est pas celle que vous voudriez.
Vous voudriez que je définisse dans notre assemblée des catégories humaines précises et étroites comme les définit notre monde moderne rationaliste (donc imprudent humainement parlant, car l'homme n'est pas un être rationnel au sens rationaliste) et votre impatience vous empêche de voir le Fond : Il faut changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) : il ne s'agit donc pas de se comporter selon l'esprit du monde, mais selon l'Esprit (33/4) de La Révélation d'Arès.
Or, La Révélation d'Arès non seulement ne donne pas de définition précise du petit reste, mais en m'envoyant rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1) sans définir exactement celui-ci, elle me confère implicitement, dans ce domaine comme dans d'autres, le charisme de le définir moi-même: Tu tailles la perche longue ou courte... Tu dis trois pas ou trente pas (Rév df'Arès xx/6) et Ce que tu prescriras... Je le scellerai (27/7).
De ce fait, repose sur mes épaules une énorme responsabilité pour les générations qui viennent (Rév df'Arès 13/7). Je dois donc procéder sans hâte (Rév d'Arès 24/2), avec prudence et amour, et m'en tenir aux latitude et ampleur dont fait preuve La Révélation d'Arès elle-même à l'égard des hommes et femmes qu'elle appelle.


Vous semblez souhaiter une catégorisation radicale, officialisée, pour ainsi dire corporative, du petit reste.    
Votre commentaire a d'ailleurs ceci de remarquable qu'il définit le petit reste de façon idéale, tellement que je ne peux m'empêcher de reproduire ici votre définition :

"Le petit reste rassemblé par l'homme Michel (Rév d'Arès 24/1) derrière lui ne peut être qu'une petit reste de frères et sœurs qui partagent toutes les convictions du frère aîné et qui suivent tous ses enseignements et ses conseils, qu'ils considèrent librement (Rév d'Arès 10/10) comme un code de règles non facultatives et indivisibles, sachant que le frère aîné n'étant le chef de personne (16/1) et ne pouvant rien commander à personne (36/19), n'a pas le pouvoir d'empêcher un groupe de frères et sœurs de considérer en toute liberté (10/10), en leur âme et conscience, toutes ses recommandations comme des règles volontairement acceptées et exécutées dans l'esprit de joie et de fête de la pénitence."

Ça, c'est l'idéal. L'idéal que je suis le premier à souhaiter.
Seulement, ici la question n'est pas: "Quelle est la définition du petit reste," mais "Peut-on confondre petit reste et assemblée ?" Non. Pour moi, le petit reste est dans l'Assemblée, mais l'Assemblée est plus large que le petit reste.

Sauf pour ceux qui se détachent carrément du corps fidèle de l'Assemblée par un relativisme, et/ou un individualisme, et/ou un esprit critique systématique, et/ou une irrégularité, et/ou un dilettantisme, et/ou un caractère difficile, etc., aussi marqué que chronique — les pèlerins d'Arès avec petit "p" (entrée #0097) —, il est dans l'état de l'humanité, telle que la voit le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), impossibe d'être aussi strict.
Je pense à de nombreux frères et sœurs qui n'obéissent pas en tous points à cette forme idéale, ne serait-ce que parcequ'ils en sont empêchés pour des raisons aussi impératives qu'honorables: hostilité ou défiance du conjoint et de la famille, isolement géographique, insuffisance intellectuelle, impératifs de survie (situation professionnelle), etc., mais qui montrent une hauteur de vue spirituelle remarquable et un dévouement partiel mais maximum dans les limites des contraintes ou des handicaps qu'ils subissent. Puis-je pour ces raisons, les exclure du petit reste ? Non, je dois donner à petit reste un sens idéal assoupli.

Le comportement idéal, dont vous parlez, celui de frères et sœurs absolument libres (Rév d'Arès 10/10) de "considérer en leur âme et conscience" tous les enseignements du frère aîne comme termes de foi "indivisibles et non facultatifs" et tous ses conseils pratiques comme exécutables, mais aussi totalement en mesure de les appliquer en tous points, correspond au comportement d'une confrérie.
Confrérie est d'ailleurs le mot que je commence à utiliser pour l'Association des Ouvriers de la Moisson en Île de France (ODLMIF) qui, par la voix de son Conseil d'Administration, a décidé depuis quelques temps déjà de s'en tenir à ce que j'enseigne et prescris.
Cette confrérie correspond bien en son sein propre au petit reste au sens idéal strict, mais en surface humaine et spirituelle — et à moins qu'une autre association se crée parallèlement à Paris — elle ne peut pour le moment n'être qu'une confrérie, une famille d'affinité, qui, outre les exigences de pénitence et de moisson selon les enseignements et conseils du prophète, se donne pour devoir d'être aussi l'hôte de l'assemblée locale ou même d'un petit reste local au sens idéal assoupli.

Comme vous voyez, il y a des relations transversales et des flous, du fait de la variété des reflets des roches (Rév d'Arès 27/6, entre familles d'affinités, petit reste et assemblée(s).
Rejoignez cette "assemblée provinciale" que vous avez quittée et efforcez-vous de voir, avec les frères et sœurs locaux, les choses de façon plus souples, plus aimantes, dans l'Intérêt supérieur du Père que nous servons et de toute l'humanité.


29avr11  117C49
Comme souvent, vous avez trouvé les mots pour expliquer la différence entre la réincarnation comme "transmigration" de l'âme et la réincarnation au sens de "résurrection". C'est là que Pâque prend tout son sens en effet. Pour beaucoup de Français, cette fête est synonyme de gourmandise, de chasse aux œufs avec les enfants ou bien de repas interminable avec la famille (comme à Noël...) mais cela peut être bien plus.
Ma motivation à taper sur le clavier est aujourd'hui dictée par une peine. Je tremblote en pensant à la tuerie de Nantes.
Que s'est- il passé ?
Si la personne introuvable, le père de famille, est l'auteur de cette barbarie, comment peut-on en arriver là ? "Le mal vient quand on ne sait plus reconnaître le Bien" (annotation de Rév d'Arès 28/10).
La religion catholique faisait partie de leur vie quotidienne et cette famille, si belle sembla-t-elle être, a peut-être été détruite par celui qui l'a créée. C'est là que l'on voit que la religion ne donne pas à l'homme la bonne liberté (spirituelle). Bien sûr, on n'est pas obligé d'être Pèlerin d'Arès pour être un homme bon (!), mais les pouvoirs que la religion s'est donnés (et la politique de même) n'aident pas l'homme à se changer en bien !
Assassiner est une action qui détruit la vie des victimes, mais aussi celle de l'auteur. Ce dernier a très certainement perdu son âme, mais en tuant il a fait plus que supprimer la liberté d'exister aux victimes, il leur a volé leur liberté de se créer une âme en ce monde. C'est grave. Le mal touche les victimes et l'auteur du crime, mais frappe aussi quelqu'un dans le monde. C'est d'autant plus grave que c'est à une échelle planétaire donc.
Aussi, je crois que les conséquences d'un meurtre ressemblent aux conséquences de l'adultère et du divorce, qui brisent la "cellule créatrice" de l'union, et cela revient à nier sa provenance divine. En effet, Dieu nous a créés pour être co-créateurs de l'Univers et non pas pour être une créature qui couche sur l'ombre (Rév d'Arès  vii/2) et qui finit dans les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/33). Forcément, le catholicisme tel qu'on le connaît (le réel Christianisme n'a pas encore existé) fait avaler aux croyants qu'ils sont sauvés et que leur faute est écartée s'ils se confessent et prient Jésus qui a payé pour nous. Un peu facile ! Mais les dérives sont multiples. Ah les rois blancs (Rév d'Arès  ix/3-7, x/6, xiii/20-23, etc.) !
Mais je ne veux pas me présenter devant les pécheurs pour ajouter ma parole à Sa Parole, pour livrer un enseignement de mon cru (Rév d'Arès 10/11). Simplement, je pense que l'on doit aussi pardonner et pour cela, il faut avoir l'humilité et le courage de demander pardon, entrer en pénitence et se (re)créer une âme.
Si Pâque est pour moi, pèlerin d'Arès, un moment de réflexion, de moisson et d'échange, il est aussi un moment pour me mettre à la place de celui qui a péché et de me rappeler qu'on est tous pécheurs, que rien n'est parfait dans ce monde et que le changement du monde sera lent, qu'il passera par des atrocités irrationnelles médiatisées par les vautours déguisés (journalistes).
Que celui qui n'a rien à se repprocher jette la première pierre (Jean 8/7). Bref, aimons tous les hommes, quels qu'ils soient et pardonnons !
N'oublions pas que nous sommes tous pécheurs et que nous avons tous le marteau et les clous dans les mains (cf. le poème de Jean- Louis Alexandre). Posons-les et entrons en pénitence !
Mymy le Guépard Vulcano


Réponse :
Oui, le père de la famille nantaise massacrée était catholique, mais la folie comme toute maladie peut, dans ce monde sillonné par les haies d'épines et les pierrailles stériles du mal (Rév d'Arès 14/1), toucher n'importe qui.
Nous ne sommes pas catholiques, mais comme nos frères catholiques nous sommes pécheurs, et même si nous n'attendons rien de sacrements et nous efforçons d'être pénitents à la place, nous savons que l'influence générale du péché de l'humanité entière sur l'humanité entière restera beaucoup trop forte pendant des générations (24/2) de pénitents pour que les innocents soient protégés du mal sous toutes ses formes : violence meurtrière, mensonge, haine, etc. D'une telle folie meurtrière le catholicisme n'est pas la cause directe. Nous en sommes tous, humains pécheurs, la cause.
C'est d'ailleurs ce que dit la fin de votre commentaire.


29avr11  117C50  
Je viens du monde protestant où Pâques est célébré avec autant de soin que dans la religion catholique ou la religion orthodoxe, avec  pour seul objectif de perpétuer cette erreur, dénoncée par l’Évangile donnrè à Arès [première partie de La Révélation d'Arès], que Jésus serait Dieu et qu’il serait mort  pour effacer les péchés de tous les hommes.
Que Pâque(s) soit simplement l'appel à chacun de nous à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) en bien en souhaitant être ressuscité aprés la mort, c'est La  Révélation d'Arès qui nous l'apprend.
Donc, vive Pâques !
Je veux aussi intervenir à propose du commentaire 117C44 de Trasibule et de la réponse de Frère Michel.
L'organisation de l'assemblée de Pèlerins d'Arès dans la région où je missionne est telle que même si vous vous engagez dans votre mission jusqu'à ce que la  personne rencontrée vous dise: "Bon, je vais venir à la causerie sur La Révélétion d'Arès à laquelle vous me proposez d'assister, mais y serez-vous ?" Vous ne pouvez que lui répondre, désemparé: "Non, je ne crois pas que j'y serai, c'est quelqu'un d'autre qui vous recevra." Et alors vous êtes presque sûr que la personne est déçue et n'ira pas à la causerie. J'ai vécu souvent cela depuis quelques 20 ans que je missionne.
Cette situation, Frère Michel, vous la connaissez et ne l'approuvez pas et nous avez donné le conseil que chaque missionnaire puisse recevoir au local la personne qu'il a missionnée et la suivre. Ce qui ne s'est pas encore fait ici.
Alors essayons et nous en serons heureux. Merci pour ce conseil que nous devons suivre.
Je ne veux pas dire, en écrivant cela, que ce sont les organisateurs de la mission qui sont seuls en cause dans cette affaire, mais c'est nous tous dans notre mission locale qui nous sommes embarqués dans ce système où le missionnaire ne peut pas revoir une personne de rencontre.
Jean-Claude C.


Réponse :
J'ai en effet, en m'adressant le 27 mars 2011 à Paris à quelque 100 missionnaires d'Île de France, parlé du suivi ou plutôt du premier suivi par les missionnaires eux-mêmes des personnes qu'ils ont rencontrées.
De mon côté, c'était la première fois, il y a tout juste un mois, que votre association parisienne m'invitait à parler aux missionnaires de votre région, mais de votre coté cela faisait quelque vingt ans (depuis qu'il y a un local de mission) que vous fonctionniez en suivant ce qu'on appelle la division du travail : Le missionnaire de rue reste dans la rue, l'accueil au siège de la mission est fait par quelqu'un d'autre, etc. Aussi avez-vous raison de rappeler dans votre dernier paragraphe qu'il n'y a jamais eu de réflexion collective sur ce sujet à Paris. En effet, lorsque j'ai évoqué cette éventualité, le 27 mars, personne ne s'est levé dans la salle pour déclarer: "Je l'avais déjà dit." Alors, soyez patient !
La mise en place du suivi par chaque missionnaire des personnes qu'il rencontre pose un considérable problème pratique.
Cependant, je l'ai précisé (souvenez-vous en bien !), cela ne me paraît possible que pour la mission dans la proximité du local. La région parisienne est vaste ; sa population est plus grande que celle de la Suisse. Imaginez un missionnaire suisse à Bern ou à Bâle qui dise aux personnes de rencontre: Revoyons-nous à Genève ou à Neuchâtel (où nos frères suisses ont des locaux de mission)... Vous voyez d'ici le problème !
La mission est vaste, mais nos moyens matériels limités. Assurer à chaque apôtre, s'il en est spirituellement et psychologiquement capable, le contact personnel des personnes qu'il a rencontrées est un principe souhaitable, mais demande un étude approfondie des possibilités pratiques, étude qui seule pourra définir ce qui est réalisable et ce qui est irréalisable en l'état actuel des choses..De plus, ainsi que je l'ai également dit le 27 mars, il faudra procéder à des tests préalables.
Ceci dit, aux personnes que vous invitez à une causerie et qui vous demandent: "Y serez-vous vous-même?" vous répondez: "Je n'y serai pas," d'un air "désemparé." Purée ! ça ne stimule pas un max la personne à qui vous proposez de faire le déplacement (Vous êtes dans le Val d'Oise, je crois, c'est pas la porte à côté). Je sais que chacun assume sa mission selon son tempérament, mais à votre place je lui répondrais gaîment: "Je ne pourai pas y être, mais ça n'a pas d'importance ! La causerie vaut le déplacement, et d'une !  Le frère ou la sœur qui vous recevra fera aussi bien que moi, sinon même beaucoup mieux, et de deux ! Nous sommes une grande fraternité de pénitents dans un monde qui n'a plus de fraternité. N'est-ce pas formidable ? etc."
Tout doit être fait, dans l'humilité, la générosité, la gaîté, l'amour fraternel, pour que notre victoire sur la mécréance, l'indifférence, le scepticisme, bref, le vide spirituel, soit la Victoire du Père (Rév d'Arès 10/7, 26/8, etc.). Je ne crois pas que nous soyons tous interchangeables  notamment aux yeux des personnes auxquelles nous avons le bonheur de plaire — d'où ma suggestion du premier suivi par le missionnaire lui-même — mais dans l'obligation où nous met le manque de moyens pratiques pour des suivis personnalisés, n'oublions pas que la Victoire se gagne au prix du partage et de la confiance mutuelle.
Apprécie-t-on assez ce qu'est une victoire sur la mécréance, la désespérance, le doute, quand elle survient après des décennies et même des siècles de défaite ? Cela ne peut que justifier l'enthousiasme et étouffer les arrière-pensées mesquines du genre: "Celui qui reçoit au local ne va-t-il pas décevoir ?" J'ai déjà entendu ça et ça m'a toujours fait exploser de réprobation. Bien sûr qu'il peut décevoir, le frère du local, mais c'est un risque à courir joyeusement, car nous n'avons pas d'autre moyen de combattre le mal pour le moment.
Il faut que l'esprit de victoire, de victoire sur la mort spirituelle, ait un sens pour nous !
Si nous n'assumons pas notre mission avec les moyens du bord, en attendant de pouvoir les améliorer, mais avec enthousiasme, nous entrerons dans le train-train, puis nous n'aurons plus un jour que des raisons d'amertume et de découragement. C'est ce qui a failli arriver à cette mission du Sud que j'aide actuellement à retrouver sa flamme. Et croyez-moi, les moyens dont nous disposons là sont piètres comparés aux moyens, même limités, dont vous Parisiens disposez. Et ça commence à marcher dans le Sud.
Je ne suis pas inconscient que toute victoire garde aussi un côté grave, parce qu'elle se gagne au prix d'efforts personnels ardus. Parce qu'aucune victoire, même spirituelle, ne va sans coûter du temps, de la sueur, de la déception, de l'amour propre. Parce qu'il n'est pas facile de faire des grandes choses avec les hommes, souvent changeants, pas faciles à vivre, même frères, qui ne sont que des frères pénitents, des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13), pas des hommes du temps venu. Parce qu'aucune victoire n'est facile (le premier suivi par le missionnaire n'est pas la panacée; ce n'est qu'une amélioration) et que toute victoire se mérite.
Mais nous gagnerons.


29avr11  117C51
L'idée de réincarnation me paraît contredire notre expérience de la vie, parce qu'elle exclut la mémoire et le corps. Il faut malheureusement faire un peu de théologie pour décortiquer cette idée.
Pensons aux rôles de la mémoire. Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer perd sa liberté avec sa mémoire qui s'enfuît, même si nous ne savons rien de l'influence que cela a sur son âme. Un enfant qui aurait immédiatement la force physique et mentale d'un adulte, serait quand même toujours innocent, parce qu'il est sans grande expérience.
Le système des castes en Inde repose sur le dogme du karma. Il justifie l'injustice sociale ; l'enfant est supposé né dans une caste inférieure parce que son karma l'y aurait conduit. L'idée de karma implique une accumulation d'expériences qui conduirait au salut au fil des réincarnations, mais sans mémoire des vies passées, et à travers plusieurs corps matériels.
Mais comment pourrais-je me remplir de divinité, et donc d'unité intérieure qui est une condition impérative de toute force, si je ne peux pas, avec ma mémoire, disposer de toute l'expérience concrète, émotionnelle, charnelle et intellectuelle de mes erreurs et de mes succès passés ? Où pourraient donc être les acquis de mon karma, s'ils ne sont pas dans ma mémoire, et quelles influences pourraient-ils alors avoir sur ma liberté ?
Mon être complet est une interaction continue entre mon âme, mon esprit et ma chair (Rév d'Arès 17/7). Un croyant en la réincarnation conçoit généralement bien l'existence d'une relation âme/esprit. La réincarnation peut être l'idole d'un esprit (Rev d'Arès 23/8) qui a senti que son âme le fait sortir de cet univers matériel. Dans ces rares moments, son véritable être lui semble hors du temps courant. Mais le sens de ces moments est de donner à l'esprit et au corps une unité autrement impossible, de faire une personne conscite (Rev d'Arès XXII/14) dont la chair, l'esprit et l'âme (17/7) agissent dans le temps pour changer le monde. La relation âme/corps est aussi sacrée que la relation âme/esprit, même si elle est moins facile à percevoir, car elle est l'outil pour vivifier le corps.
Croire à la réincarnation, c'est ne pas vivre la différence fondamentale, ontologique, entre penser le bien ou avoir des sensations "mystiques" et faire le bien. C'est ne pas voir la différence entre... être attiré par le bien ou le mal au plan des intuitions et des idées, éventuellement issues de son karma... et vivre dans tout son être, et donc son corps, les effets après quelques heures du bien ou du mal qu'on a choisis personnellement... et avoir la liberté de choix qui nécessite une mémoire de ce bien ou de ce mal réellement vécus... et enfin, devenir une personne conscite avec une tête froide (Rev d'Arès xLiii/15).
Ainsi, l'absence de mémoire réduirait notre liberté absolue de choisir entre le bien et le mal (Coran 10/99, 36/45). L'absence d'un corps matériel unique réduirait notre lien intime avec cet univers physique magnifique, où la pierre crie (Rev d'Arès xxiv/6). Mémoire et corps sont des outils irremplaçables sur les plans respectifs de l'esprit et de la matière.
Merci, Créateur de l'univers, de nous avoir doté d'une mémoire et d'un corps personnel.
C'est le génie propre au monothéisme de promettre la résurrection de la chair, et de placer la matière "conscientisée" au cœur des enjeux cosmiques (Deutéronome 32/1, Isaïe 44/23).
Il y a bien un karma, au sens de conditionnement caché qui pèse sur chacun de nous, mais c'est le karma du péché général qui pèse depuis des siècles sur l'humanité.
J'espère que ces pauvres arguments, bien trop secs pour décrire la vraie vie, inutiles s'il s'agît de convertir, ne sont pas un enseignement de mon cru (Rev d'Arès 10/11).
Enfin, notons que la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) de l'être humain est un immense mystère. Il ne s'agît pas ici de la réduire aux questions de la mémoire et du corps.
Patrick JoursDeGris


29avr11  117C52
Votre entrée 117 et vos réponses aux commentaires sont vraiment belles, de cette Beauté spirituelle servante du Bien (Rév d’Arès 12/4) et du vrai (Rév d’Arès ii/8-9, xxxiv/1).
Dans votre tête, vous avez pleinement fait entrer la houe (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas (Rév d’Arès xvi/17).
Ce que vous dites coule de source, avec une fluidité et une évidence proches de celles que l’on ressent quand on voit et entend "de ses yeux" et "de ses oreilles". Sauf que cette évidence et cette fluidité ne sont là pour nous qu’après que vous les ayez mises en mots.
L’évidence de la résurrection continue — peut-on la nommer ainsi ? — par la pénitence quotidienne, comportement transformateur aussi vital que la respiration et l'alimentation (Réponse 117C19), était pourtant marquée en toutes lettres dans La Révélation d’Arès : À son vrai corps, aussi léger qu'une fumée pure, qui ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l'homme déjà né, qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie (17/3).
Mais pourquoi n’avons-nous pas cette faculté de clairvoyance et ce talent d’expression du vrai ?
Parfois nous n’en sommes pas très loin, parfois nous sentons globalement, confusément ce vrai qui attend, là, sous nos yeux, que nous nous en saisissions pour renaître, pour aller plus avant sur les Sentiers vers les Hauteurs Saintes, mais nous n’y arrivons pas, nous ne voyons pas, nous n’entendons pas (Matthieu 13/13, Luc 8/10) et quand nous voyons et entendons un tant soit peu, nous ne savons pas l’exprimer avec clarté et pertinence.
Manque de vraie piété, manque de pénitence, manque d’engagement, comme le soulève votre réponse à Trasibule (commentaire 117C38).
À la suite de Trasibule, je ressens l’immédiat besoin de changer dans le sens de cet engagement, de sortir de la "gêne, de l’embarras, de la retenue bourgeoise" qui m’habitent encore plus ou moins, bref de devenir un véritable "appeleur à la pénitence et à la moisson des pénitents" (réponse au commentaire 117C44).
Je tiens aussi à vous remercier d’ouvrir toutes grandes les portes des assemblées grâce à vos interventions sur la résurrection et la réincarnation, objet de votre entrée, mais aussi grâce à votre réponse au commentaire 117C48, sur l’articulation entre petit reste et assemblée.
Cette géniale réinstallation de la réincarnation dans les perspectives de "la résurrection et du changement, désignant une même et seule renaissance de l'Adam initial par les efforts de récupération du Bien que La Révélation d'Arès appelle pénitence" (Réponse au commentaire 117C35) offre d’une part aux moissonneurs une richesse d’échange inédit sur ce thème, mais d’autre part elle peut faciliter le changement de point de vue des réincarnationnistes pour qui la réincarnation représente parfois une vérité quasi absolue.
Ayant quitté (non sans effort) les milieux où elle est naturellement assez répandue (Méditation Transcendantale, ésotérisme), lorsque j’ai choisi de vous suivre et de suivre la Parole donnée à Arès, je ne sais plus à quel point cette croyances conditionne aujourd’hui la pensée des gens qui la vivent, mais je peux témoigner que certains font de cette croyances un "élément" qu’ils considèrent comme "aussi vital que leur sang" (note pour Rév d’Arès vii/10, édit. 1984).
Je me souviens d’avoir, à la fin des années 80, missionné une amie qui a failli se trouver mal quand je lui ai répondu que l’homme n’avait qu’une (seule) vie (Rév d’Arès v/1). Notre échange ne s’est pas arrêté là, mais j’ai compris que cet aspect de la Parole était pour elle rédhibitoire. Si j’avais pu exprimer à ce moment le fond de votre entrée, le regard de cette femme sur La Révélation d’Arès aurait certainement été différent.
Très belle aussi, votre réponse 117C48. Il faudrait un autre commentaire pour en savourer toute la générosité et la sagesse. Elle me fait un bien fou par les conseils de mesure, d’amour et de courage qu’elle contient à destination des groupes missionnaires. "Donner au petit reste un sens idéal assoupli" recèle une mine de réflexions et d’actions à accomplir qui pousseront nos assemblées à croître en paix, en fraternité et en apostolat. Merci du fond du cœur.
Desiderius Faber


29avr11  117C53  
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès mais j'ai fréquenté des Pèlerins d'Arès et j'ai rencontré pas mal de fumistes parmi eux.
Les fumistes ne sont pas ceux qu'on taxe d'ambitieux autoritaires qui auraient, paraît-il, pris les assemblées locales en main, alors qu'ils ne font que s'appuyer les corvées administratives, financières et essayer de faire régner un peu de logique, mais ce sont ceux qui portent ces accusations et qui se posent en soi-disant vrais pénitents, qui auraient compris que c'est dans la liberté de faire n'importe quoi, de tout critiquer et de disposer de tout à leur guise que réside le Message d'Arès.
Je crois qu'au temps de Jésus et des apôtres les fumistes de cette sorte ne manquaient déjà pas.
Ces fumistes tombent dans les travers que vous décrivez très bien dans votre réponse 117C48: individualisme, esprit critique systématique, caractère difficile, relativisme...
Et justement, leur relativisme porte souvent sur des questions clairement rejetées par La Révélation d'Arès comme la réincarnation. Ils disent, sur un ton suffisant: "Oui, le frère Michel dit que la réincarnation n'existe pas, mais il ne dit ça que par souci de simplification, pour schématiser le cadre psychologique de sa mission difficile, car au fond il sait très bien que ça existe, etc." Comme relativisme, c'est plutôt balèze !
Tous ces prétendus Pèlerins d'Arès trahissent La Révélation d'Arès sans s'en rendre compte d'ailleurs tellement ils sont orgueilleux ou refoulés.  Et là je suis heureux que vous mettiez clairement, et sur Internet, les choses au point.
Jamais vous n'avez été plus seul, pauvre frère Michel, face à la machine à fabriquer le mensonge et l'orgueil.
Il doit être très difficile de rester fidèlement dans la peau de l'humain et en même temps de se sortir de la foule et des idées et comportements communs exécrables.
Vous mourrez probablement seul. C'est beaucoup plus tard que l'Histoire vous rendra hommage et que votre nom et ceux de vos actuels vrais compagnons entreront dans les encyclopédies avec des enluminures.
Merci d'accepter l'épreuve du monde, l'épreuve des cons ("vaste programme !" aurait dit De Gaulle), des haineux et surtout des esprits paresseux et collés aux banalités, qui peuplent en foules notre pauvre époque.
Merci pour ce très bel article et vos réponses aux commentaires.
Philippe R.


30avr11  117C54  
Parce que Philippe R [117C53] affirme cela:

"Je ne suis pas Pèlerin d'Arès mais j'ai fréquenté des Pèlerins d'Arès et j'ai rencontré pas mal de fumistes parmi eux. Les fumistes ne sont pas ceux qu'on taxe d'ambitieux autoritaires qui auraient, paraît-il, pris les assemblées locales en main, alors qu'ils ne font que s'appuyer les corvées administratives, financières et essayer de faire régner un peu de logique, mais ce sont ceux qui portent ces accusations et qui se posent en soi-disant vrais pénitents, qui auraient compris que c'est dans la liberté de faire n'importe quoi, de tout critiquer et de disposer de tout à leur guise que réside le Message d'Arès,"

vous niez mon message [non publié].
C'est votre droit.
Les fumistes, s'il y en a, ne sont pas que d'un côté non plus.
Ceux qui veulent faire les tâches sont souvent ceux qui ne veulent pas les partager. Dommage ! Moi j'ai vu cela. Le "mauvais" n'est pas que d'un côté de la barrière.
Sachez que la liberté n'est pas faire n'importe quoi. [faire n'importe quoi] est véridique, mais ce n'est pas non plus être dans un moule et réduire nos talents ou ne pas en tenir compte et ce n'est pas toujours valoriser les erreurs.
Quand les frères valoriseront-ils leurs talents respectifs et les mettront-ils en œuvre ?
D'où l'intérêt du travail en affinité ?? Voir que les défauts est néfaste à la longue.
Ma façon de missionner m'a rendu à la liberté (pas celle de faire n'importe quoi, mais de me recréer ainsi que d'autres, avec lesquels je réfléchis à une action commune).
Matthieu-Denis


Réponse :
D'abord, il y a quantité de messges que je ne peux publier, ainsi que je m'en excuse souvent, parce que je n'ai pas le temps d'y répondre.
Ensuite, ce site est un blog, ce n'est pas un forum.
Enfin, je connais Philippe R., alors que je ne vous connais pas, Matthieu-Denis, qui vous dissimulez probablement derrière un pseudonyme comme Trasibule ou Bertolt, auquel j'ai dit: "Je souhaite que cela [l'anonymat] ne devienne pas une épidémie, surtout quand il s'agit de problèmes importants" (ma réponse 117C48).
Si vous me permettez de savoir qui vous êtes ou si quelque lecteur de ce blog peut identifier Matthieu-Denis de façon certaine et m'en faire part, je posterai votre message non publié et je pourrai y répondrai de façon appropriée.
J'ai en effet besoin de savoir quels "frères" ne "valorisent" pas votre "talent" et, par déduction, de quel "talent" vous parlez.


01mai11  117C55
Bonjour, frère Michel, je suis votre blog depuis assez longtemps.
Je suis, pour dire la vérité, un membre du mouvement "Le Dard" initié par Patrick Sébastien, qui a fermé ses portes par décision de Sébastien lui-même.
Le côté religieux de votre mouvement me fais redouter des échanges spirituels un peu alambiqués et, pour tout te dire, j' ai été prètre Mormon pendant trois ans...
Aider les gens à s'élever spirituellement est aussi dans mes cordes, mais différemment du père visionnaire que vous êtes à juste raison et que je pourrais tout aussi bien épauler.
Vous allez attirer des inconditionnels un peu rêveurs sur vos idées, mais pour ce qui est de l'unanimité démocratique que je cherche a établir, il y a un monde de préjugés et de mauvaise éducation a tendances sectaires a faire réviser dans les consciences des gens normaux.
La tâche est énorme et les gens ne sont pas prêts pour ce que vous préconisez, comme ils ne sont pas prêts pour une révolution pacifique pour faire évoluer les choses vers ce qui est bien.
Bonaventure


Réponse :
Merci de suivre mon blog. Merci aussi de proposer de "m'épauler", si c'est une proposition de votre part.
Tous ceux qui deviennent des pénitents selon La Révélation d'Arès "m'épaulent". Je me réjouis à l'idée que vous deviendrez peut-être de ceux-là.

En m'avertissant: "Vous allez attirer des inconditionnels un peu rêveurs..." vous parlez au futur et vous semblez oublier que le mouvement des Pèlerins d'Arès a déjà 37 ans et a "attiré" beaucoup de monde depuis 1974.
Vous semblez assez décalé par rapport à la réalité spirituelle et sociale des Pèlerins d'Arès.
Peut-être comparez-vous notre mouvement avec votre L'Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours, dit "Mormonne" par quolibet, qui est une organisation ecclésiale et ecclésiastique ?

Permettez-moi de rappeler ici quelques principes souvent oubliés :
L'Assemblée
des Pèlerins d'Arès n'est pas du tout une organisation ecclésiale et ecclésiastique, n'est pas dénombrable et n'est même pas une religion.
Les Pèlerins d'Arès en tant que tels ne forment pas davantage une association déclarée.
Les Pèlerins d'Arès forment un courant spirituel socialement amorphe ou indécelable, une fraternité de pénitents libres — une anarchie de pénitents, comme je dis parfois —, sans chef, sans dogmes, sans hiérarchie, sans lois intérieures, sans obligations d'aucune sorte sinon l'obligation que fait à chacun et chacune sa conscience personnelle dans la logique de Salut par la pénitence et la moisson des pénitents, que préconise La Révélation d'Arès.
Il n'existe aucun registre, aucun fichiers de Pèlerins d'Arès, aucune administration centrale.
Les Pèlerins d'Arès (terme qui tire aussi son origine d'un quolibet) sont nombreux et ce qu'on en voit n'est que la partie émergée de l'iceberg arésien qui flotte sur la Mer des espérances.
Cette minorité de Pèlerins d'Arès émergés ou visibles, ce sont des petits groupes qui se sont constitués dans certaines régions en associations ou organisations locales, organisations toujours minimales. Ces groupes ou missions ou associations locales sont uniquement faites de volontaires s'unissant dans une perspective pratique de travail ou d'œuvre (Pèlerinage à Arès, Missions régionales de pénitents moissonneurs de pénitents), sans obligation pour les autres hommes et femmes liges de La Révélation d'Arès d'adhérer à ces groupes. La nature non ecclésiale de ces groupes ou missions de volontaires, eux-mêmes divisibles en autant de familles d'affinités qu'ils souhaitent, rend d'ailleurs incompréhensible organiquement parlant les protestations de ceux qui se plaignent de ne pas y avoir été "valorisés" comme c'est le cas de Matthieu-Denis (117C54).


01mai11  117C56
Muhammd à cheval (riding a horse)[...] Je vous met une image trouvée sur l'Internet.
Elle m'a fait penser à votre histoire le jour ou Mahomet vous apparut, alors que vous étiez, si j'ai bonne mémoire, à l'hôpital, et vous l'avez vu sur son cheval.
J'ai effectué une mission avec notre frère F. Nous avons eu  de bons contacts. Avec vous dans la prière, je vous embrasse ainsi que la sœur Christiane.















Didier d'Île de France


Réponse :
Cette intention me touche beaucoup. Voilà une image que je ne connaissais pas.
Je nétais pas à l'hôpital quand je vis Mouhammad, mais chez moi.
C'était en janvier 1981. Cette année-là j'avais fait une tentative d'ouverture permanente du Pèlerinage, mais nous n'étions que quelques uns à Arès pour en assurer le service et, cet hiver-là ayant été très froid, nous sommes tombés malades les uns après les autres, car la salle des Théophanies, non chauffée, était glaciale.
Je fus le dernier à succomber au froid, mais pas d'un simple rhume. Je fus terrassé par une double broncho-pneumonie qui faillit bien m'enlever. Je dus m'aliter chez moi pendant deux semaines, soigné par le Dr Patrick Bordes-Sue d'Arès, qui, très inquiet venait me voir chaque jour.
C'est au pied de mon lit à la maison (Maison de la Sainte Parole, ma chambre d'alors est aujourd'hui le hall d'entrée des pèlerins) que m'apparut en plein jour, vers deux heures de l'après-midi, un cavalier. Le cheval était blanc et splendide comme celui de l'image, mais le cavalier était casqué et son sabre était au fourreau. La pointe de son casque frôlait le plafond. Il me fixait sans rien dire, mais son regard signifiait: "J'ai eu mon combat. Toi, tu as le tien, qui est différent, mais le courage qu'il te demande est le même." Après quelques instants, peut-être quelques minutes, il disparut.
Ce cavalier ne pouvait être que le Muhammad dont m'avait parlé le Père en 1974 et 1977.
Le souvenir de cette apparition de Mouhammad en 1981 a toujours contribué, avec le souvenir de Jésus qui m'avait apparu et parlé en 1974 et le souvenir des Théophanies de 1977 évidemment, au réconfort et à l'encouragement dont j'ai eu besoin dans certains moments très difficile de ma mission prophétique.
Encore merci pour cette très belle image.


01mai11  117C57  
Ce week-end de Pâques nous avons accueilli la cousine de mon épouse ainsi que sont mari et leurs enfants qui sont catholiques. Nous les avons accompagnés à la veillée pascale à Notre-Dame de Paris, le samedi 23 avril au soir.
Nous avons allumé un cierge comme tous les fidèles présents, ces petites flammes symbolisaient la lumière du Christ. C’était impressionnant, alors que nous étions presque dans le noir, de voir tout ces cierges s’allumer progressivement au fur et à mesure de l'avancée des prêtres dans la cathédrale et que les fidèles se transmettaient la flamme les uns aux autres.
Nous avons apprécié les différentes lecture de la Bible (Genèse 1/1-22, 22/1-13, 22/15-18, Exode 10/15-15/1, Isaïe 54/5-14, 55/1-11, Baruch 3/9-4/4, Ezéchiel 36/16-28). Ensuite le long prêche de l'évêque évoquait entre autre les guerres actuelles pour inciter à l’amour par le Christ sauveur.
Nous n’avons pas communié ce soir là avec cette assemblée de croyants et nous le regrettons. Après réflexion, nous nous sommes dit que nous aurions pu le faire, car cela participe ou exprime l’appel à l’alliance fraternelle à laquelle nous appelle La Révélation d’Arès (35/11). M. se souvient vous avoir entendu dire, il y a de nombreuses années déjà, qu’il vous est arrivé de communier avec nos frères catholiques [non parce que vous croyez que l'hostie est le corps de Jésus, mais ]en signe de partage d’un moment spirituel, car "nous Pèlerin d’Arès ne sommes pas superstitieux !"
La cérémonie s’est terminée par le baptême de quelques fidèles.
M. a eu une conversation avec sa cousine le lendemain sur le pardon, notamment sir le pardon au sein de la famille. Elle a exprimé le fait que si la foi ne nous porte pas à changer en bien, à aimer, à pardonner,  nous rendre libres (Rév d'Arès 10/10), de nos préjugés, alors à quoi cette foi peut-elle nous servir ?
Au moment de nous dire au revoir sa cousine lui a dit: “J’ai été touchée par l’échange que nous avons eu sur le pardon, je ne suis plus la même que lorsque je suis arrivée.”
É. et M. d’Île de France


Réponse :
Le pardon est une forme de résurrection du bien à la portée de l'homme dès ce monde !
Vous avez ainsi communiqué a vos cousins une forme de Pâque infiniment plus rédemptrice que la cérémonie à la cathédrale de Paris. Vous avez eu, au préalable, raison d'accompagner vos cousins à cette célébration nocturne.
Nous ne sommes pas superstitieux et ne voyons rien de flétrissant ou damnable au fait de nous mêler aux réunions de foi à l'église, à la mosquée, à la synagogue ou ailleurs.

Nous sommes pécheurs au milieu de tous les pécheurs du monde, nous sommes frères de tous les hommes, nous avons seulement dépassé les espérances qu'ils placent dans leurs religions immobilisantes en nous en libérant et en reprenant la direction dynamique, créatrice, que le Père a toujours indiquée depuis la chute d'Adam: celle très simple de la pénitence.


02mai11  117C58
À mon avis, qui dit vie dit nécessairement réincarnation, au moins dans le sens de résurrection, comme vous dites.
Puisque la vie se reproduit. Ici des insectes emportent le pollen et pollénisent ailleurs. Là le taureau pénètre la vache ou l'homme pénètre la femme, éjacule dedans et un nouveau bovin ou un nouvel humain naît. Donc, nous renaissons les uns des autres.
Le problème est dans l'absence de souvenir. Pas de souvenir de ce que je fus quand j'étais spermatozoïde ou fœtus et pas la moindre idée de ce que je serai quand je ne serai plus qu'une âme, comme vous le 2 octobre 1977 quand vous étiez une étoile filante dans l'espace entre les monts hauts et les feux bleus [Rév d'Arès vi/1]. Je crois d'ailleurs que c'est parce que vous ne pouviez pas garder souvenir de ça que Dieu a décrit lui-même le voyage de votre âme pendant votre mort provisoire, afin que le lecteur de sa Parole sache tout.
Donc, ce que peut être pour nous la vie hors de la chair est mystérieuse tant que nous sommes charnels.
Que peut être pour nous avant notre naissance la vie sans le temps, sans l'alternance des jours et de nuits, sans nord ni sud ?
Je sais ce que vous allez me dire: C'est le péché qui a créé cette rupture de conscience entre ce qu'il y avait avant et ce qu'il y aura après ; c'est le péché qui a créé la mort.
J'ai rencontré des gens que vous appelez "réincarnationnistes" qui prétendent se souvenir de leurs vie antérieures, mais ce n'est pas sérieux et, même si c'est vrai, cela n'explique que très grossièrement, quand cela l'explique, le rapport du bien au mal et à la vie, rapport d'une grande complexité que les réincarnationnistes ramènent à des notions de crêches d'enfants.
C'est cela, depuis environ une décennie, qui m'a fait reconnaître la grande Vérité apportée par La Révélation d'Arès.
Aucun doute, il n'y a que la pénitence qui puisse nous sortir de là.
Jean-Robert


02mai11  117C59  
Je sais que vous allez rouspéter et même peut-être passer ce commentaire à la trappe, parce qu'il y a chez vous une humilité qui vous fait détester les comparaisons avec Jésus ou Bouddha ou d'autres. Je vous ai déjà vu lever les bras au ciel et rire en entendant ça comme s'il s'agissiat d'une plaisanterie. Pourtant, comme Jésus ou Bouddha il y a quelque chose en vous qui ne mourra jamais, qui ressuscitera éternellement sous une forme ou sous une autre.
C'est tout à fait un sujet pour Pâques.
Il y a un point de votre personne que je tiens à souligner, parce que si on rationnalise à fond et qu'on vous ramène à un être rationnel, alors on ne peut que croire que vous êtes l'inventeur et non le témoin de La Révélation d'Arès.

Moi, je crois que vous n'en êtes que le témoin, mais je ne crois pas que ce soit par hasard ou que vous n'ayez pas été au fond de vous ressuscité en homme nouveau: ...pour te revêtir d'un manteau neuf, dit La Révélation d'Arès (1/1). Le Créateur vous a donné une peau neuve ! Il y a en vous des qualités qui étaient là avant le 15 janvier 1974 ou qui sont venues ensuite, peut-être peu à peu, dont vous êtes inconscient vous-même, très sincèrement inconscient, qui vous ont fait choisir comme témoin et plus que témoin: prophète ! 
Vous avez beau dire: "Dieu avait besoin d'un témoin. C'est tombé sur moi, qui n'ai aucun mérite, par le plus grand des hasard. Ç'aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre."
Eh bien, non, je ne le crois pas. Vous êtes un individu à part, un être hors du commun.
Bouddha disait: "Je ne suis ni prêtre, ni prince, ni laboureur, ni quoi que ce soit à aucun degré, je parcours le monde comme celui qui sait et qui n'est personne et que les humains ne contaminent pas (alipimâna... mânavêbhyah) ; il ne sert à rien de me demander mon nom de famille (gotra)." Vous avez comme Bouddha une vie dans ce monde qui ne laisse aucune trace sociale remarquable. Vous êtes paramapurusha (une personne en transcendance). Ici même et maintenant le Bouddha manifesté (idem pour Mikal manifesté) ne peut être saisi. Tout ce qu'on peut dire est qu'il est. "Celui qui voit le règle de vie (dharma) me voit, disait encore Bouddha. Vous êtes la roue par laquelle il faut avancer, vous êtes le moteur immanent du salut.
Il n'est pas, à mon sens, moment plus éclatant que celui de Pâque, dont la pensée dominante est la libération, pour évoquer Mikal, évoquer l'homme, encore corporellement vivant, qui a reçu La Révélation renouvelée à Arès.
Allez-vous poster ce commantaire ?
Un fidèle de Mikal quelque part en France


Réponse :
Oui, j'ai hésité à publier ce commentaire, mais je me dis qu'après tout je dois aux lecteurs de ce blog des commentateurs encenseurs puisque j'ai déjà publié depuis 2006 pas mal de commentateurs flétrisseurs.

Entre les deux on trouvera bien la vérité sur ma personne, que je ne crois pas piètre, non, mais que je ne crois pas comparable à Jésus ou à Bouddha. Mais après tout, objectivement, je me dis qu'on ne connaît pas assez de choses sur les personnes de Jésus et de Bouddha pour être sûr qu'elles étaient sublimes et en tout cas meilleures que moi sur le vécu.
Bouddha, d'après ce qu'on dit, s'estimait être "le meilleur charretier".
Au niveau de la "charrette", je fais en tout cas ce que je peux. Je dois bien reconnaître, dans l'état actuel des choses, que je suis qualifié pour conduire dans "la direction de certitude" ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", appendice de La Révélation d'Arès édition 1995) la "charrette" de mes frères et sœurs, qui ont l'énorme mérite — que le Père leur revaudra — de constituer la première assemblée, même très imparfaite, des hommes de bien.


02mai11  117C60  
Ce commentaire est trop intimiste pour votre blog qui s'adresse à tous.
Je sais bien que je serais un spectre, peut-être pas un spectre lamentable (Rév d'Arès 16/17) même si l'état spectral est lamentable, mais un spectre avec un estomac (Rév d'Arès 4/6).
C'est absolument hors sujet (en surface), mais j'ai eu envie de l'écrire (en profondeur).
Merlain d'Île de France


Réponse :
Comment pouvez-vous savoir si vous serez un spectre ?
Lamentable, un spectre l'est toujours, puisqu'un spectre n'est pas une âme.
Or, La Révélation d'Arès dit aussi : Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3)?
Je ne parierais pas sur l'inévitabilité que vous soyez un spectre.
Poursuivez votre pénitence comme vous pouvez et votre moisson comme vous pouvez.
Ce n'est pas le degré de pénitence, mais le découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).


03mai11  117C61  
Vous écrivez dans votre entrée :

"L'âme n'est pas un élément préexistant et indépendant qui passerait de vies charnelles en vies charnelles d'un homme, mais elle est le produit de la seule vie terrestre d'un homme déjà né en chair et en esprit (Rév d'Arès 17/3-7)."

Si j’acceptais ce que vous affirmez cela voudrait que celui qui par malchance est né dans une famille où il n’a reçu aucun amour, mais [n'a reçu] que de la violence et du non-amour de la part de ses parents, il n’a donc jamais appris à être bon et à se fabriquer une âme bonne et généreuse, cette pauvre âme n’est qu’une boule de colère et de haine, elle est donc vouée à l’enfer juste par le hasard de sa naissance. Je trouve cela en parfaite contradiction avec l’idée d’un Dieu d’Amour. Je trouve au contraire que l’idée de réincarnation vient rééquilibrer cet injustice du hasard de la naissance et de nos gênes.
En tant qu’homme vous avez le droit d’avoir votre opinion sur cette question de la réincarnation, mais en tant que prophète vous faites une erreur en affirmant la non réincarnation, d’autant que même dans les évangiles cette idée est suggérée à plusieurs reprises par les questions des apôtres et Jésus dans les évangiles n’apportent pas un démenti formel sur cette question, Mahomet non plus. Vous êtes donc le premier prophète à affirmer la non–réincarnation en vous basant uniquement sur la parole de Dieu qui dit qu’on n'a qu’une vie au soleil ce qui est parfaitement juste car qui se souvient si il a déjà existé dans une autre vie ? Mais peut-on en conclure que la réincarnation n’existe pas ?
Il se trouve que contrairement à vous j’ai beaucoup étudié cette question de la réincarnation (il existe des centaines de livres et de témoignages sur ce sujet) et je me garderai bien d’affirmer que cela n’existe pas, mais ce que je trouve dommage est que vous émettiez  de nouveaux dogmes sur ce que les gens doivent croire et ne pas croire, car franchement où est l’importance de trancher sur cette question car, finalement, le message principal de La Révélation d’Arès et de tout les textes divins est de nous dire que nous devons apprendre à aimer notre prochain comme nous-mêmes !
Cela serait très aimable à vous de publier mon commentaire dans son intégralité que je signe de mon vrai nom contrairement à beaucoup sur votre blog !
Patrick R. des Yvelines


Réponse :
Voilà une impétueuse profession de foi dans la réincarnation, que vous me demandez de "publier dans son intégralité", ce que je fais sans problème, mais certainement sans utilité ni moins encore d'originalité, parce qu'elle ne fait — avec tous les arguments réincarnationnistes bien connus — que grossir l'abondance des professions de foi en la réincarnation que nous missionnaires entendons d'un bout de l'année à l'autre.
Certes, les "apôtres et Jésus dans les évangiles n’apportent pas un démenti formel sur cette question," mais ils n'apportent pas davantage de "démenti formel" aux fées, aux lutins et aux farfadets. aux succubes et incubes, à Aphrodite, à Apollon, etc.
Quant à Mahomet, le Coran est tout aussi catégorique que la Bible sur le sort (l'Évangile dit hadès, le Coran dit enfer, La Révélation d'Arès dit ténèbres, qu'importe!) que risque de trouver le pécheur au bout de cette seule et unique vie terrestre, pas du tout au bout d'autres vies dont l'addition formerait le karma.
Les "centaines de livres et de témoignages sur la question" nous viennent de l'hindouisme et orientalismes et dérivés et leur nombre, même impressionant, n'est pas une preuve de vérité ; il n'est qu'une preuve d'influence, d'influence trompeuse, et c'est bien contre cela comme contre beaucoup d'autres choses (influence de l'église, influence du matérialisme, du rationalisme, etc.) qu'est venu nous appeler La Révélation d'Arès.
Le génie de l'Évangile n'est pas de couvrir à demi-mots ombreux ou allusions à tiroirs l'espérance du salut par réincarnations successives, mais d'annoncer clairement l'irruption toujours possible du salut dans cette seule vie même chez l'être le plus mauvais et vil, qui n'a pas à se réincarner et se réincarner encore pour arriver à la paix de l'âme, mais à être simplement l'ouvrier de la onzième heure (Matthieu 20/9).
Que quantité d'hommes ne deviennent jamais ces ouvriers de la onzième heure, c'est hélas le cas, mais le "Dieu d'amour" dont vous parlez ne peut rien faire contre cela, parce qu'il a créé l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) et que le mal est une production libre de l'humanité qui retombe hélas au hasard, comme vous le rappelez au début de votre commentaire, sur tous les humains avec une apparence d'injustice, qui n'est en fait que l'effet contingent d'une épidémie qui affectent certains et épargnent d'autres au hasard. C'est justement de ce hasard que La Révélation d'Arès nous appellent à sortir..
Sans aucun doute, nous sommes là vous, Patrick R. et nous Pèlerins d'Arès dans des perspectives fort différentes.
Mon enseignement vous contrarie, mais il n'a jamais varié depuis 1974. Si vous m'aviez bien lu, vous vous seriez épargné la peine de m'écrire votre commentaire, lequel s'avère finalement moins utile à vous qu'à moi, puisqu'il me permet une fois de plus ici même d'affirmer ce que dit La Révélation d'Arès et ce que je crois.
Ceci dit, vous avez raison de rappeler que "les textes divins" nous disent qu'il faut "aimer notre prochain comme nous-mêmes" (Lévitique 19/18) et que telle est la voie du salut. Aussi n'est-ce pas de croire à la réincarnation ou de ne pas y croire qui vous sauvera ou vous perdra, mais c'est la pénitence, dont le premier point d'application est l'amour, qui vous sauvera.
Nous sommes tout à fait d'accord sur ce point et je m'en réjouis. Alléluia !


04mai11  117C62
Je viens de lire le commentaire de Patrick R. des Yvelines et, au passage, je devine que vous avez reçu un certain nombre de commentaires du même genre venus de ceux que vous appelez des "réincarnationnistes" à la suite de cette entrée 117.
Mais mon présent commentaire porte sur un souvenir que j'ai gardé de l'époque où vous vous adressiez aux pèlerins à Arès en été et où on pouvait facilement parler avec vous. Je ne vous reproche pas de ne plus avoir cette disponibilité, étant donné votre âge et votre santé cardiaque couci-couça, d'abord, et étant donné le peu de profit spirituel qu'en ont tiré vos interlocuteurs ou auditeurs ensuite.
À cette époque il n'était pas rare qu'on vous pose des questions sur la réincarnation où que vous en parliez spontanément pour prévenir des questions que vous sentiez venir sur cette question.
Je me souviens que vous disiez quelque chose comme : "De toute façon, nous sommes tous génétiquement les réincarnations de ceux qui nous ont engendrés et nous nous réincarnons dans nos enfants. Nous sommes tous la réincarnation de nos ancêtres avec un peu ou beaucoup d'évolution entre les ancêtres et nous ; cette évolution est en somme notre karma. Si je change ma vie (Rév d'Arès 30/11) et si je deviens un bon pénitent, un homme du temps qui vient (30/13) un peu de mon changement passera chez mes descendants. Je ne suis pas qu'un moissonneur de pénitents sur place, je suis déjà aussi un moissonneur de pénitents en aval."
Vous disiez d'autres choses dans le même cadre conceptuel. Je ne me souviens plus des mots que vous utilisiez ; je traduis votre pensée de l'époque avec les mots du jour.
Vous auriez pu y faire allusion dans votre entre 117.

Paul-Henri L. de Champagne


Réponse :
Oui, évidemment, j'ai reçu "un certain nombre de commentaires" de défenseurs de la réincarnation. Je ne les ai pas publiés, parce qu'ils sont en général polémiques, alors que La Révélation d'Arès n'est pas polémique sur le sujet. Elle est non-réincarnationniste, mais elle n'est pas anti-réincarnationniste. Autrement dit, elle n'érige pas en dogme la damnation de celui qui croit dans la réincarnation. Elle se fiche de ce qu'on croit et s'inquiète seulement de ce qu'on fait. Elle dit seulement en substance : "La réincarnation n'existe pas. Faites votre pénitence dans la vie présente. C'est suffisant."
Si j'ai publié le commentaire 117C61, c'est sur l'instante prière de son auteur, qui a ainsi concentré sur lui les convictions de ceux que je n'ai pas publiés et qui disent à peu près tous la même chose. Ces personnes, où je dénombre une très forte proportion de femmes, sont en général des sympathisants de La Révélation d'Arès qui ne s'engagent pas au-delà de la sympathie à cause de la position clairement non-réincarnationniste de cette Parole. Ils doutent de la fidélité de ma transcription. Selon eux, la réincarnation étant une réalité sans conteste, je n'ai pu que me tromper tant en transcrivant qu'en interprétant. On trouve les mêmes réserves, par exemple, chez les Musulmans qui, eux, estiment que si Dieu parla à Arès, ce ne pouvait être que pour appeler tous les hommes à se convertir à l'Islam — or, seule une alliance fraternelle avec l'Islam (Rév d'Arès 35/11) est préconisée — et qui pensent de même que j'ai mal transcrit la Parole.
Comme vous le rappelez, la question de la réincarnation a été soulevée très souvent dans l'enceinte du Pèlerinage dès l'origine de celui-ci, depuis les années 70. Au passage, il est intéressant de noter que la question de la réincarnation souleva, dans les années 70 et 80, plus de débats à Arès que la question de la divinité de Jésus. Notons aussi que cette question revient beaucoup moins souvent aujourd'hui dans mon courrier ou dans mes conversations qu'elle ne survenait il y a vingt ou trente ans. Il est possible que ce désintérêt relatif pour la réincarntion soit dû à la perte de foi générale dans la population.
Pour en venir à votre souvenir de mes propos sur le fait que "nous sommes tous génétiquement les réincarnations de ceux qui nous ont engendrés" et que "nous nous réincarnons dans nos enfants", c'était en effet une thème que je reprenais assez souvent lors d'échanges sur le sujet.
Vous ne vous souvenez pas "des mots que j'utilisais." Je parlais d'atavisme, de mutationnisme, etc., bref, d'évolution au sens darwiniste pour dire qu'il y avait là, de génération en génération, une manière de karma. Le mot évolution n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès, qui emploie génération dans le sens d'évolution : générations repentantes (24/4), générations à venir (22/3), générations qui viennent (13/7), etc. De toute façon, votre commentaire traduit très bien en quelques phrases ce qui est ma pensée dans ce domaine et je n'ai rien à y ajouter.
Ceci dit, il y avait très longtemps que je n'entendais plus parler de vous. Votre réapparition — votre réincarnation ou résurrection, ah ah ah ah! — me cause beaucoup de joie. J'espère que vous ne vous en tiendrez pas là.


04mai11  117C63  
Le problème de la réincarnation, quand on lit le commentaire 117C61, c'est qu'elle est une véritable religion pour certains.
Le christianisme d'église disparaît et l'on croit ainsi que l'absolutisme religieux disparaît, mais il réapparaît sous d'autres formes, dont la réincarnation.
Je sais, parce que j'en ai rencontré, que certains Pèlerins d'Arès sont discrètement réincarnationnistes, mais de façon éclairée et libérale, et je ne vous ai jamais entendu fulminer contre eux ; vous vous êtes contenté de les exhorter à la pénitence sans juger une tendance à croire à la réincarnation comme une abomination (Rév d'Arès 36/17). Votre mesure dans ce domaine est à mon avis quand même trop poussée.
Ne nous y trompons ! On peut considérer que la réincarnation quand elle est une religion peut être une force du mal dans le monde ? Regardez le système social d'une injustice révoltante que cette religion a engendré en Inde ! Le système de castes. Vous êtes intopuchable si votre karma est mauvais et vous êtes brahmane, s'il est excellent.
Autrement dit, la réincarnation est une religion avec ses bigots, ses saints et ses damnés.
[...]
Richard


Réponse :
Si je publie votre commentaire, c'est parce que j'en suis indigné, et parce que je tiens à recommander vivement à ceux de mes frères qui diraient la même chose que vous de s'empresser de repenser leur pénitence.
Repensez votre pénitente de toute urgence !
Certes, la croyance en la réincarnation a conduit au système social de castes qu'on connaît en Inde, mais je refuse absolument de considérer que Patrick R., commentateur 117C17, considère "la réincarnation comme une religion avec ses bigots, ses saints et ses damnés." De toute façon, si vous l'avez remarqué en lisant la Veillée 5 de La Révélation d'Arès, l'Inde est hors de notre Champ de mission. Le Père considère donc qu'il y a là-bas un problème particulier dont la solution est du ressort des croyants locaux, notamment des Hindouistes, et non de notre ressort.
Je ne peux pas comprendre comment un Pèlerin d'Arès, ce que je vous croyais être, s'exprime de cette façon. Vous portez un jugement. Cela m'attriste. Pour cette raison j'ai supprimé la fin de votre commentaire, qui me fait honte, que je considère non seulement comme une inadmissible condamnation, mais comme insultante à l'égard des réincarnationnistes. Beaucoup d'entre eux pourraient vous donner des leçons de mesure, d'amour, d'intelligence spirituelle.
Comme quoi le Père à bien raison de nous rappeler que c'est ce qu'on fait, non ce qu'on croit, qui nous sauve ou nous perd.


04mai11  117C64  
Je sais que ce n'est pas sujet, encore qu'un mort fasse penser à une résurrection future, mais je pense que vous êtes comme moi scandalisé par cette exécution d'Ossama Ben Laden.
Cet homme était défenseur du monde musulman face au néo-colonialisme occidental, qu'il a combattu avec la seule arme dont dispose les faibles: le terrorisme. S'il avait été général à la tête d'une armée régulière et avait engagé une guerre "conventionnelle" contre les USA, on l'aurait respecté comme tout général ennemi.
Tandis que là on l'a traité comme un chien. On l'a abattu d'une balle dans la tête dans sa niche, chez lui.
Je suis outré ! Vous l'êtes sûrement aussi et vous pensez sûrement comme moi que pour des chrétiens très à cheval sur le dogme et la prière protestants, ce n'était certainement pas un beau signe de Pâques, fête de rédemption.
Phil


Réponse :
Je ne serais pas personnellement allé tuer Ossama Ben Laden chez lui et,si j'étais allé le voir, ç'aurait été pour l'exhorter à demander pardon aux USA pour les 3.000 victimes du World Trade Center de New York et pour les victimes d'autres actes de terrorisme qu'il a fomentés, organisés, financés, et l'exhorter à abandonner le terrorisme.
Non, je n'aurais été ni le juge ni le bourreau d'Ossama Ben Laden, mais dans l'horrible imperfection de ce monde et en prenant les choses comme nous ne pouvons que les prendre dans la réalité violente du moment, je ne pleure pas sur la mort de cet homme qui a été l'instigateur de meurtres en grand nombre sans la moindre pitié pour les innocentes victimes dont il portait la responsabilité comme chef d'un mouvement terroriste d'ampleur sans précédent.
Qui sème le vent récolte la tempête. Ben Laden a récolté ce qu'il a semé.
Le terrorisme ne tue pas des innocents par accident. C'est le but unique, précis et calculé du terroriste que de tuer intentionnellement des innocents pour faire pression sur des puissances politiques et économiques qu'il ne peut atteindre directement, car la terreur ou l'épouvante recherchée est évidemment provoquée de préférence dans des milieux humains sensibles et sans défense. Non, quant à moi, je ne pleure ni ne fête le sort de Ben Laden. J'ai, devant les 3.000 innocents sacrifiés du 11 septembre 2001 à New York et devant le chef de leurs assassins exécuté avant-hier, le stoïcisme héroïque, triste et mesuré du Père devant la liberté déréglée de ses enfants.
Mais, bien sûr, comme le Père, j'aurais de toute mon âme préféré que les choses se terminent autrement, dans la pénitence, par le pardon demandé et accordé, par la résolution des haineux d'hier de s'aimer aujourd'hui même sans attirance — l'amour évangélique est un amour-devoir, non un amour d'attirance ou sentimental — par l'intelligence spirituelle triomphant de la logique vengeresse, etc. Ni Ossama Ben Laden ni les Américains n'étaient prêts à cette solution sublime. Dieu dit à Arès: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), mais nous savons tous que le monde n'a pas encore changé. Quatre générations ne suffiront pas (24/2). Donc, je le répète, dans l'état actuel des conflits humains il fallait s'attendre à ce qui est arrivé.
Ces malheurs atroces, d'autant plus atroces qu'ils deviennent exhibitionnistes — exhibiitonnistes les terroristes, exhibitionnistes les commandos vengeurs — arrivent partout, connus ou inconnus, dans l'état actuel du monde. Les assassins ou les bourreaux, qui ne sont que des assassins d'une sorte particulière, peuvent être des agités, des malades, voilà qu'ils tiennent, chacun de leur côté, à leur honneur ! Ce qui rend leurs méfaits plus atroces encore, parce qu'ils les "justifient".
Nous, nous restons stoïques et poursuivons plus fervemment encore notre pénitence, parce que nous ne pouvons pactiser ni avec les uns ni avec les autres de ces violents, ni avec ceux qui les inspirent, ni avec ceux qui les approuvent, ni même avec ceux qui les condamnent: Tu ne jugeras pas. (Matthieu 7/1). Ce n'est pas toujours facile d'être intelligents (Rév d'Arès 32/5) et muets et contenus, stoïques quoi ! Nous avançons au milieu de ce triste monde, où meurent chaque jour des innocents, mais nous avançons avec les repères éblouissants de la Parole du Père. Nous savons que si nous L'accomplissons, nous serons à terme les sauveurs, les ressusciteurs du monde... la Pâque finale !.


05mai11  117C65  
Hier soir ma fille aînée, assidue lectrice de votre blog, m'a appelé dans sa chambre pour me faire lire votre réponse à 117C64. Il faut dire que nous avions eu, elle (de passage chez moi), sa mère, son jeune frère et moi une discussion sur l'hallali de Ben Laden quelques heures auparavant.
J'ai trouvé édifiante la sincère grandeur de votre réponse 117C64. On n'y flaire pas de ruse jésuitique.
Dans des moments où, dans le monde, chacun se croit obligé de prendre parti pour ou contre l'exécution de Ben Laden au Pakistan par un commando US entraîné pour ce genre d'opération en terre étrangère, vous prenez vos distances avec noblesse en considérant que c'est l'attitude de Dieu (s'il existe).
Votre "stoïcisme héroïque, triste et mesuré" (ma fille m'a expliqué le sens de ces mots dans votre révélation) est celui d'un homme sage, inconnu aujourd'hui (sans ma fille je n'aurais jamais entendu parler de vous) mais qui pourrait un jour être une "grande âme".
Une sorte d'inconnu Gandhi français ?
Où donc (ce n'est pas faute de liens médiatiques, comme vous savez sans doute) vous ranger dans le concert assourdissant de ce monde "agité et malade" ?
La sagesse aujourd'hui n'a pas large audience et la médiocrité générale ne sait pas la détecter, il faut bien le dire.
Si vous passez par [nom de ville], annoncez-vous !
Un politique, de cette engeance [Rév d'Arès 34/3] que vous n'aimez pas


Réponse :
Je vois qui vous êtes. Je connais un peu votre fille aînée.
Je suis touché par votre commentaire. S'il est quelqu'un dont je n'attendais pas ces propos, c'est bien vous. Je ne peux qu'en être plus ému.
Je m'efforce d'être un bon pénitent et espère de ce fait avoir une âme, mais est-ce une "grande âme" ? On appelait ainsi Gandhi, en effet, mais Gandhi était un homme politique, Je ne le suis pas. Je suis un homme de Dieu (Dieu existe, je vous assure). Cependant, quel homme de Dieu, pacifiste et neutre, peut prétendre que dans certaines circonstances, il persisterait à refuser de prendre parti politique ? Combattre, c'est faire de la politique, d'une certaine façon. Il m'arrive de penser que si je devais revivre comme adulte responsable (j'étais adolescent, trop jeune, en 1943-1945) sous le joug Nazi, je rejoindrais la Résistance, tout homme de Dieu que je suis, et je dirais: "Donnez-moi un fusil !" et je combattrais jusqu'à la victoire.
Quand il y va d'innocents à sauver et de libertés sacrées, notamment celles de la conscience, à restaurer, peut-on indéfiniment rester hors du conflit ? Mouhamad ne dut-il pas faire face à un telle situation ?
C'est ce qui me permet de ne pas tomber dans l'inconscience, compréhensible mais controversable; de ceux qui n'ont jamais été confrontés à des situations aiguës de légitime défense et de comprendre Gandhi, quand il disait en substance: "Je suis frère de tous les assessins, parce que, si je n'ai jamais assassiné personne, c'est peut-être seulement parce que les circonstance ne m'ont jamais amené à le faire."
C'est ce qui me permet de considérer avec un stoïcisme triste l'action de ce commando américain tombé du ciel au Pakistan, pays qui protégeait vraisemblablement Ben Laden, pour neutraliser un humain dangereux par son influence fanatique et meurtrière autant, je pense, que pour faire justice aux 3.000 innocents massacrés à New York en 2001. Voilà une circonstance parmi celles qui nous font comprendre pourquoi Dieu dit par les lèvres de Jésus: "Ne jugez pas..." (Matthieu 7/1).

Mais c'est plus encore pourquoi j'aspire ô combien ! à un monde changé (Révélation d'Arès 28/7).
Lisez et méditez La Révélation d'Arès. Je vous assure qu'elle en vaut la peine.
Merci pour votre commentaire et merci pour votre invitation. Ma mission ne me porte pas vers votre région et, étant toujours débordé, je n'ai que très rarement, sinon jamais, le temps d'un long détour, mais qui sait ?


05mai11  117C66  
Puisque ni la Bible ni le Coran n'en parlent et puisque le Père de l'Univers dit, au cours des théophanies du 2 octobre 1977 à Arès, que l'homme n'a qu'une vie au soleil (Rév d'Arès v/6), donc que l'être humain ne séjourne qu'une seule fois sur terre et qu'il fait ou ne fait pas son salut durant ce court laps de temps — l'homme gagne maintenant (v/6) —, je ne crois
pas à la réincarnation.
Cependant, comme certains de mes frères humains y croient ou tendent à y croire (je ne parle pas ici de mes frères indiens, en particulier des hindouistes, auxquels La Révélation d'Arès ne s'adresse pas directement en raison de leur culture et de leur mentalité) et comme je me dois d'aimer tous les hommes et donc de m'intéresser à ce qu'ils pensent et à ce qu'ils croient, je me suis mise à réfléchir à la question de la réincarnation:
Si la réincarnation existait, quel en serait finalement l'intérêt, puisqu'on ne se souvient pas d'éventuelles vies antérieures et qu'on ne peut donc en faire le bilan spirituel ?
Par contre, tout individu vivant peut faire ici et maintenant son bilan spirituel quotidien, se demander chaque jour comment devenir meilleur que la veille et s'efforcer chaque jour de le mettre en pratique.
Cependant, certaines personnes disent se souvenir de vies antérieures. Mais si ces souvenirs, quelle qu'en soit en définitive l'explication, leur permettent de vouloir être de meilleures personnes, toujours plus aimantes, plus miséricordieuses, plus pacifiques, et spirituellement toujours plus libres et plus intelligentes, où est le mal ?
On en revient toujours à la même conclusion : Ce n'est pas ce que l'on croit mais ce que l'on fait pour changer sa vie en bien et faire changer le monde en bien qui importe par dessus tout  
S'il existe une "ré-incarnation", c'est celle qui se produira au Jour de Dieu, lorsque les hommes de bien morts seront réunis à leurs âmes que la mort avait séparées d'eux, et qu'ils ressusciteront, comme le Père l'annonce dans La Révélation d'Arès: Je M'inclinerai vers les fosses, les vases funéraires, les  mers ; les os et les  poussières frémiront sous la caresse des  âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils s'assembleront et se relèveront (31/11).
Sylvaine d'Aquitaine


07mai11  117C67  
« Mais nous avançons avec les repères éblouissants de la Parole du Père » (réponse au commentaire 117C64). Quelle magnifique formule ! L’avez-vous écrite spontanément ou vous êtes-vous souvenu en l’écrivant de cette phrase de René Char : « Nous sommes dans l'inconcevable, mais avec des repères éblouissants » (tiré de Recherche de la base et du sommet, chez Nrf) ?
Je trouve que cette belle phrase de René Char s’applique assez bien à La Révélation d’Arès et à toute la Parole qui guide l’humanité vers la reconstruction d’un bonheur et d’une nature spirituelle que son intelligence n’est pas capable de concevoir aujourd’hui, mais en lui donnant des repères simples et clairs que l’enseignement des prophètes (dont le vôtre particulièrement) et la vraie piété rendent peu à peu lumineux.
Plus nous avançons dans la connaissance et la mise en œuvre de ces repères existentiels qui constituent la foi active des croyants, plus ceux-ci deviennent "éblouissants" de Beauté, de Bonté et d’Intelligence, plus la Lumière de l’Œil de Dieu (est) la canne au poignet des frères de Mikal (Rév d’Arès xxii/7), plus notre vie s’anime de ce qui ressuscite en elle la Vie, l’Oasis donné une fois pour toutes (Rév d’Arès 24/3).
C’est cette Lumière que Dieu vous a chargé de faire surgir des Écritures, glosées censurées, déformées : Écris le Livre, l'œil ouvert (Rév d’Arès I/10)… Tu fixeras la mesure avec laquelle Mes Livres seront proclamés dans les assemblées, et tu rejetteras ceux écrits de main d'homme (Rév d’Arès 30/10. Or, je pensais que votre mission concernant la purification des Écritures ne concernait que les livres abrahamiques (Bible, ancien et nouveau testament, Coran) mais votre réponse au commentaire 117C20 semble dire que cette tâche peut s’appliquer en fait à toute la Parole, même celle qui fut donnée à des peuples qui ne font pas partie du Champ. Déjà la tâche me paraissait énorme, rien que sur les livres abrahamiques, mais si elle inclut potentiellement toute la Parole livrée partout sur terre depuis la chute, la tâche en elle-même (une parmi bien d’autres qui vous sont dévolues) devient alors un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d’Arès 31/6). Qu’en est-il exactement ?
Le conseil qui suit (dans cette même réponse 117C20) est, lui, immédiatement applicable, même si l’on connaît peu les textes spirituels de référence de la cu(cu)bale (Rév d’Arès 20/19) que nous rencontrons sur nos trajets missionnaires : "Pour le moment, je ne peux que vivement conseiller de lire ces Écritures anciennes à la Lumière de La Révélation d'Arès, ce qui revient à éliminer ou déclarer douteux les passages en contradiction avec La Révélation d'Arès. On ne peut en effet retenir de ces Écritures non seulement ce que La Révélation d'Arès, dont je garantie absolument la pureté, rejette, mais encore ce contre quoi La Révélation d'Arès s'est édifiée sous le Souffle du Créateur."
La sagesse de cette attitude spirituelle, jointe à votre reconnaissance fraternelle des prophètes de ces religions orientales peut nous aider dans notre mission à l’égard des tenants de la réincarnation ou d’autres croyances en leur proposant d’autres pistes spirituelles à suivre plus conformes à la Volonté du Père, y compris dans leur propre tradition.
Ce peut être un moyen pour eux de passer de la religion à la vie spirituelle libre et même par là de nous rejoindre.
Désidérius Faber du Roussillon


Réponse :
Vous me demandez: "En écrivant cette phrase ("Nous avançons avec les repères éblouissants") vous êtes-vous souvenu de René Char qui écrivit: "Nous sommes dans l'inconcevable, mais avec des repères éblouissants (tiré de Recherche de la base et du sommet, chez Nrf) ?
Non, je n'ai rien emprunté à René Char.
J'aimais beaucoup René Char dans ma jeunesse (il était communiste et j'étais de ce bord-là), mais ce n'est pas un auteur dont la langue m'a imprégné. Je le lus il y a quelque 50 et 60 ans et l'ai de nouveau parcouru après que ma fille Nina et son époux Gérard m'eurent offert ses œuvres complètes dans "La Pléiade" pour mon 76 ou 77ème anniversaire, mais il reste pour moi un poète de l'instant, pas quelqu'un dont je me souviens.
"Repère éblouissant" n'est pas une image unique en littérature.
Nous parlons et écrivons tous la langue comme elle nous fut enseignée quand nous faisions nos humanités, surtout la langue des classiques et des auteurs qui nous ont frappés à l'âge où, n'ayant rien d'original encore au fond de nous (tout le monde n'est pas Arthur Rimbaud), nous nous sommes nourris d'eux.
Si René Char a utilisé l'image des "repère éblouissants", il l'a empruntée à la langue cultivée. Je me souviens qu'André Gide — écrivain d'une autre dimension que Char ! — l'utilisa en la référant à son inventeur lointain qui, je crois, est Shakespeare, sans doute dans la traduction française que Gide fit du théâtre de Shakespeare. J'ai aussi rencontré cette image dans divers textes anglais ("dazzling marks") où elle m'a semblé devenue un "cliché" (au sens du mot anglais, qui a gardé l'orthographe française ). Il a aussi existé un ouvrage de l'historien Jan-Lou Montigny intitulé "Repères Éblouissants".
Bref, l'image n'est pas rarissime ; je n'ai pas le mérite de cette "magnifique formule". Mon texte s'est fabriqué sous ma main avec les outils, les clous et les vis que la vie du langage m'a donnés, voilà tout.

Ceci dit, merci du fond du cœur pour votre commentaire qui m'apporte d'autres compliments plus intéressants.


07mai11  117C68  
Cette entrée est un thème sur Pâques et je suis de l'avis de Phil [117C64] qui pense que "pour des chrétiens très à cheval sur le dogme et la prière protestants, (tuer Ossama Ben Laden) n'était certainement pas un beau signe de Pâques, fête de rédemption.
Les militaires du commando qui sont allés tuer Ben Laden dans sa cache pakistanaise étaient sûrement, comme la grande majorité des Américains, des bons Protestants qui chantent des cantiques le dimanche dans leur "First Baptist ou Methodist Church". Cela montre quelle dégradation le prétendu christiansme a subi ou plutôt quel bas degré le prétendu christianisme n'a jamais dépassé.
Vous allez peut-être me dire, ces militaires étaient des hommes aux ordres de leurs états-majorts et de leur Président; ils n'avaient qu'à exécuter. Mais les Évangiles et même le Coran sont formels: Pardonne ! Ils n'ont pas pardonné. Ces militaires étaient-ils obligés d'exécuter, ne pouvaient-ils pas se retrancher derrière la clause de conscience ? Un militaire défend la nation, il ne va pas assassiner en douce la nuit les gens qui déplaisent à leur gouvernement.
Je suis déçu par la réponse que vous faites à Phil. Cet assassinat ne vous fait apparemment ni chaud ni froid.
Qu'est-ce que nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, des être insensibles à la violence humaine ?
Pire ! Vous nous dites que Dieu est insensible à la mort d'un de ses enfants, même s'il a tué lui-même assassin dix ans plus tôt ? Qu'est-ce que vous faites du pardon : Je (Dieu) ne me souviendrai plus de leurs fautes passées (Rév d'Arès 30/13) ?
Si nous ne crions pas sur les toits (Rév d'Arès 37/4) notre refus, notre rejet de la vengeance sans fin (27/9), qui sommes-nous ?
Hier j'étais en mission avec mes tracts dans la rue et une femme (probablement une sœur musulmane) m'a demandé: "Quelle est votre position sur le massacre d'Ossama Ben Laden et de sa famille ?" J'avais lu votre réponse 117C64 et je me suis trouvé "tout con". j'ai pensé: Si je lui dis que je ressens un "stoïcisme héroïque, triste et mesuré" devant ce crime, elle va en déduire que j'approuve le massacre. Les gens sont simples, frère Michel. Ils veulent des réponses simples. Oui ou non. Pour ou contre. C'est bien ou c'est mal. Je n'ai rien répondu et je n'étais pas fier de mon silence. Elle a eu un sourire de piété et elle est partie.
Non signé


Réponse :
Comme missionnaire, homme ou femme (je ne sais pas qui vous êtes), vous avez évidemment très peu de temps pour répondre à une question brutale, clairement provocatrice comme celle-là.
Provocatrice ou maligne cette question, parce que la femme qui la posait savait ou ressentait très bien que la réponse n'était pas aussi simple que sa question ; elle était à peu près sûre de vous mettre dans l'embarras. Pas besoin d'avoir une formation d'agitateur politique pour savoir d'instinct que la rue n'est pas le lieu pour aborder un sujet aussi difficile spirituellement ou même moralement.
Certes, cette passante musulmane dans la rue n'aurait pas compris: "Je ressens un "stoïcisme héroïque, triste et mesuré devant ce crime." On doit approprier la réponse à l'interlocuteur et au lieu.
Vous pouviez quand même répondre: "Le commando qui a tué Ben Laden n'était pas un commando de Pèlerins d'Arès. Nous appelons à la pénitence et au pardon tant les chrétiens que les musulmans."
Si la passante vous écoutait, vous ajoutiez: "Ceci dit, la question que vous posez n'a pas de réponse simple. Dans l'absolu, la violence est un mal suprême qui tue l'âme, qui jette le violent dans les ténèbres. Mais, dans le relatif de ce monde malade qui vit entre bien et mal, l'intelligence spirituelle nous dit que s'il faut pardonner, il est aussi légitime de se défendre."
Et si la femme continue d'écouter, vous finissez ainsi: "Ben Laden a inspiré le massacre de 3.000 Américains à New York pour la défense de son monde musulman face au monde chrétien et ce monde chrétien massacre Ben Laden pour éteindre un souffle inspirateur de terreur et de meurtre contre lui. Nous pleurons sur ces vies supprimées de part et d'autre sans rien résoudre. Nous appelons à une troisième Voie: Il faut changer le monde!"
La Révélation d'Arès qui appelle aussi à l'effort de raviver l'intelligence spirituelle, devenue un faible lumignon (32/5) — la passante musulmane en question en était un exemple flagrant — vous donne, dans cette occasion (la mort de Ben Laden) comme dans quantité d'autres l'opportunité de porter un témoignage d'intelligence du cœur (qui n'est pas sensiblerie) dans le climat iédologique primaire, simpliste, qu'entretiennent politique, religion et media.
Ce sont des occasions qui nous permettent de faire se reconnaître des hommes semés par l'Intelligence du Père, dont notre intelligence doit redevenir l'image (Genèse 1/26-27). Il faut réveiller ces humains complètement médiocrisés, qui ont noué avec les idées simplistes qui courent: "oui ou non, pour ou contre, bien ou mal" comme vous dites, dont ils ne voient pas qu'elles ne peuvent que les conduire à crier de joie ou à crier d'horreur au lieu de réfléchir: "Heureux les réfléchis, la vie spirituelle (le royaume de Dieu) est à eux !"
Nous, Pèlerins d'Arès — impérativement ceux du petit reste qui me suit (Rév d'Arès24/1) — avons la très difficile mission de rendre sensible à l'homme de la rue une mécanisme de justification qui demande intelligence spirituelle, c'est-à-dire un débat intérieur de chaque croyant ou croyante avec lui-même ou elle-même qui ne peut que rarement, en l'état actuel du monde, refermer ses conclusions.
Autrement dit, ce n'est pas un code ou des obligations de foi simplistes qui permettent dans tous les cas de dire: J'ai fait le bien ou j'ai fait le mal, je suis sauvé ou je suis perdu, mais un débat de conscience. Chaque Pèlerin d'Ars est maître de son destin spirituel.
Les religions ont contourné cette grande difficulté par des solutions faciles de sortie du mal, bien connues :
L'église catholique dit: Si vous avez péché, confessez-vous et recevez l'absolution et à l'heure de la mort recevez l'extrême onction, bref, les sacrements  vous sauvent. L'église protestante dit: Déclarez votre foi dans la rédemption de vos péchés par le Christ crucifié et dans la gratuité totale de la Grâce et vous serez sauvé (si la prédestination n'en a pas décidé autrement). L'islam dit: Appliquez les cinq règles: la déclaration, de foi, le ramadan, les cinq prières par jour, le pèlerinage et l'aumône et vous serez sauvé.
Pour nous Pèlerins d'Arès rien de tel. Les actes, mais non la foi, décident de notre salut. Le débat de conscience, effectif et continu, fait partie de ces actes comme la pénitence dont il est le terreau (Rév d'Arès vii/1).
La question du bien et mal sollicite de chacun un débat de conscience. L'homme, image et ressemblance du Créateur et co-créateur du monde et notamment créateur de son propre destin à la Lumière de La Révélation d'Arès, est son propre tribunal, son propre juge. Là est aussi l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) ! De ce fait, nous découvrons que la déclinaison du bien et du mal est pour l'homme beaucoup plus variée et complexe qu'il n'y paraît dans les lois religieuses ou les lois civiles, ensemble appelées loi des rats (Rév d'Arès xix/24), ce qui signifie que même si les rats avaient une loi, ils n'en resteraient pas moins de vulgaires et nuisibles rats.
Il y a là une spécificité de la foi arésienne qu'il faut intégrer dans l'esprit (ce qui demande du temps, je l'admets), sinon l'intelligence ne renaît pas. C'est pourquoi je dis: "Décider des personne de la rue à nous entendre et même les décider à revenir nous entendre, les fidéliser, est une autre, mais en faire des Pèlerins d'Arès en est une autre, bien plus longue." Si vous étiez présent(e) à Paris à la réunion des cent missionnaires du 27 mars, vous vous souvenez que j'ai dit cela à plusieurs reprises.

Ce n'est pas compliqué, c'est simple (pas simpliste cependant), mais cette prise en charge de l'âme par chacun nous place hors des concepts en vigueur.
J'ai expliqué cela, peut-être avec d'autres mots mais aussi clairement depuis longtemps, notamment dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas." Il ne suffit pas de croire que La Révélation d'Arès vient du Créateur. Il faut la comprendre et depuis trente-sept années je m'efforce de la faire comprendre.


09mai11  117C69  
Communication du bloggueur Michel Potay:
Je ne publie plus les commentaires que je reçois sur la mort d'Ossama Ben Laden.
Ils n'ont plus aucun rapport avec le sujet de la présente entrée 117: Pâque.
Je rappelle que j'ai répondu à Phil (117C64), parce qu'il ne sortait pas du sujet. Il disait qu'un "mort fait penser à une résurrection future", puis plus loin "que pour des chrétiens (les Américains) très à cheval sur le dogme et la prière protestants, ce n'était certainement pas un beau signe de Pâques, fête de rédemption."
Les nombreux commentaires que je reçois maintenant portent sur la mort d'Ossama Ben Laden sans relation avec le sujet de l'entrée. La plupart de ces commentaires prennent la défense de la victime et passent du style "complainte du pauvre Ben Laden" au style "colère contre le assassins de Ben Laden."
Je laisse à chacun son opinion pour ou contre Ben Laden et pour ou contre ceux qui l'ont exécuté.
Je me reproche d'avoir répondu à Phil sur un sujet que je ne savais pas aussi sensible, voire même passionné.
Je confesse que j'en suis, pour ma part, réduit aux informations que donne sur cet homme la grande presse sérieuse depuis 2001 et que je n'ai aucun accès aux sources d'informations différentes ou contraires dont semblent disposer de nombreux commentateurs.
Je m'en tiens à mon opinion qu'exprime ma réponse à Phil (117C64).
Je rappelle aussi que ce blog n'est pas un forum.
Michel Potay


09mai11  117C70
La réincarnation, je croyais n’avoir rien à dire sur le sujet, mais alors que je nettoyais le jardin, des souvenirs sont remontés à la surface et je me suis rappelé le moment où je découvris La Révélation d’Arès après avoir été en recherche pendant plusieurs années.
Durant ma recherche spirituelle, j’avais lu de nombreux ouvrages et rencontré beaucoup de personnes. J’avais lu des témoignages qui affirmaient se souvenir avoir vécu une autre vie. Aussi, pendant un moment, j'avais cru à la réincarnation. Quand je lus dans La Révélation d’Arès que l’homme gagne maintenant, l'homme n'a qu'une vie au soleil (Rév d'Arès v/6) et que la réincarnation n’existe pas et qu’il fallait renoncer à cette fausse croyance, cela m’étonna.
J’avoue que j’eus du mal à l’accepter. Les personnes que j’avais rencontrées avaient l’air tellement sincères, même si j’avais depuis appris qu’il ne fallait pas confondre sincérité et vérité. Certaines personnes notamment avaient des souvenirs précis, persuadées qu’elles avaient vécu dans tel endroit auparavant. Elles étaient capables de décrire un endroit où elles n’avaient jamais été durant cette vie ou bien raconter la vie de quelqu’un qu’elles n’avaient jamais rencontré.
Tout cela m’a troublé et je me suis demandé comment cela était possible.
Alors j’ai réfléchi et je me suis dit que, puisque la vie continuait après la mort, il était possible que les défunts pussent nous communiquer des informations par la pensée, de sorte que nous croyions que c’était nous qui les avions vécues comme certains rêves tellement qu'ils paraissent vrais.
J’étais persuadé que La Révélation d’Arès était vraie, car celui qui lit ce livre attentivement et plusieurs fois, en y réfléchissant honnêtement (sans se laisser intimidé par les anti-sectes et détracteurs de toutes sortes) est vite persuadé que ce n’est pas Michel Potay qui l’a écrit. Il est clair qu’aucun homme ne peut écrire de cette façon.
Quelqu’un qui écrit un livre l’écrit en général pour son avantage personnel alors que La Révélation d’Arès n’apporte aucun avantage à Michel Potay, au contraire.
Il n’y pas si longtemps, je me trouve devant la vitrine du local de mission de Lorient et une passante m’interpelle, disant : "Vous êtes de la boutique ?" Je réponds que oui. Elle me demande de quoi on parle ici. Je lui dis qu'on parle de La Révélation d’Arès et que c’est Jésus, qui avait apparu 40 fois à un homme, Michel Potay, en 1974, qui lui avait dicté ce Livre. Elle me dit qu’elle n’en avait jamais entendu parler, bien qu'elle s’intéresse aux apparitions.
Ensuite elle me demande : "Qu’est-ce que ça lui a apporté à cet homme ?"
Je lui réponds: "Des ennuis !"
Surprise par ma réponse, elle me dit : "Comment ça, des ennuis ?"
Je lui dit : "Imaginez que le Christ vous apparaisse et que son message remette en question les pouvoirs de ce monde, notre manière de vivre et que vous alliez le raconter autour de vous ! Imaginez la tête de la plupart des gens !"
Elle me répond: "Votre livre m’intéresse. Je voudrais l’acheter."
Comme vous le répétez souvent : De toute façon, l’important n’est pas de croire ou de ne pas croire en la réincarnation, ce n'est pas par nos croyances que nous serons justifiés ou sauvés mais par nos actes. Mais le fait de croire en la réincarnation et donc d’espérer plusieurs vies successives pour faire son Salut peut inciter celui qui y croit à paresser. Comme ceux qui pensent que croire en Jésus Christ suffit pour être sauvé peut inciter à la passivité.
Même si ce que l’on croit n’est pas primordial, des croyances trompeuses peuvent avoir des conséquences dramatiques et retarder le changement de l’homme et du monde en bien.
Denis K. Bretagne.


09mai11  117C71  
La Révélation d'Arès jette la monde dans un état de crise spirituelle.
Une crise est un problème profond causé par des transformations — ici psychologiques et cognitives — affectant un individu ou toute une population et pouvant avoir sur eux des conséquences déterminantes.
C'est pourquoi La Révélation d'Arès est victime de la conspiration du silence. Ne cherchez pas ailleurs les raisons du silence médiatique.
Votre entrée 117 "Réincarné? Ressuscité? Dites simplement: Changé!" pose la question du changement de vie (Rév d'Arès 30/11) dont l'homme et le monde peuvent sortir améliorés d'abord, puis définitivement heureux ensuite, sous le jour de la métamorphose psycho-physiologique que La Révélation d'Arès peut provoquer une fois accomplie.
Voilà la vraie Pâque, la première résurrection avant l'autre résurrection, de la chair, au Jour de Dieu.
Sans doute, l'hypothèse émise ici n'est pas vraiment nouvelle, mais ce qui est vraiment nouveau, c'est qu'elle arrive aux hommes depuis le Ciel ou règne le Créateur par l'intermédiaire d'un prophète authentiquement biblique, ce qui donne un poids incomparable à l'Appel. Dire que vous n'êtes pas authentiquement biblique, c'est tout simplement nier la Bible, car il n'échappe pas à un connaisseur attentif que vous avez toutes les caractéristiques qui furent celles des prophètes hébreux, Jésus compris, car il était hébreux lui aussi.
La façon dont les media traitent l'information détruit l'aptitude à l'intelligence — celle qui n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) —, c'est-à-dire à contextualiser les informations et, disons, le savoir en général et à l'intégrer dans un ensemble qui lui donne une signification générale solide. Autrement dit, le media a détruit l'aptitude à voir clair derrière l'écran des titres et des textes sensationnels, mais vous, frère Michel, vous avez cette aptitude et vous l'avez, c'est évident, à votre détriment, parce que cela contribue à maintenir sur vous aussi, le témoin, une chappe de silence. Côté média on n'aime pas les gens lucides.
Notre époque est manichéenne, puisqu'elle semble ne voir qu'opposition entre bien et mal, et binariste, puisqu'elle ne semble voir également qu'opposition entre vrai et faux. Manichéenne et binariste, notre époque est bornée, donc stupide. Vous, frère Michel, démontrez sans arrêt que beaucoup de nos problèmes ne sont pas si simples et, bien sûr, vous ne facilitez pas "la conversation des cons" (Marcel Aymé, je crois). Votre réponse 117C68 au commentateur "Non signé" en est une superbe démonstration.
Je pense que si ce trait de votre prophétisme n'est pas assez connu — à mes yeux le plus intéressant —, pas assez connu pour attirer l'attention des intellectuels de valeur en tout cas, c'est qu'il embarrasse d'abord et avant tout votre propre assemblée et que vos missionnaires ne savent pas comment en faire état et qu'ils en restent eux-mêmes à des arguments manichéens et binaristes. On constate alors un curieux, mais pénible décalage entre votre pensée supérieure et la pensée de ceux qui sont censés la répandre. De là leur embarras, l'hésitation qui dissuade le public de suivre l'hésitant comme c'est le cas de "Non Signé" [117C68].
Il faut absolument dissiper dans l'humanité, et la dissiper à partir du public (rôle de la mission), l'illusion selon laquelle la connaissance des choses, notamment celle du bien et du mal, disposerait de la rationalité primaire du oui ou non ou du vrai ou faux. Il faut dissiper l'idée qu'il existe un code qui dit tout ce qui est bon et tout ce qui est mauvais. En dehors du décalogue [les Dix Commandements] je ne vois pas de tel code. Vous le dites vous-même et c'est une révolution dans le monde religieux: La conscience du Pèlerin d'Arès est son tribunal, son juge. Vous le disiez déjà autrement dans un ouvrage que vos missionnaires citent peu, sinon pas du tout, "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" [voir La Révélation d'Arès édition 1995 dire "bilingue", appendices] qui à mon avis est à la base de toute pénitence promise au succès.
Pierre H.


Réponse :
Ce que vous dites est vrai, mais je prends la défense de nos missionnaires, étant moi-même un missionnaire.
Ce que je peux dire dans ce blog avec les nuances du relativisme — relativisme que les juifs religieux reprochaient déjà à Jésus — je ne peux le dire de but en blanc aux personnes que je rencontre pour la première fois.
De but en blanc je dois m'en tenir à notre kérygme de base, mais je crois que, par la suite, quand mes frères et sœurs missionnaires rencontrent à nouveau les personnes qu'ils ont intéressées, ils commencent à faire sentir que la pénitence de chacun repose certes sur certaines définitions biblique du bien et du mal, comme le décalogue, mais que sa conscience a un énorme travail de complémentarité à fournir.
C'est cela l'éveil spécifique que provoque La Révélation d'Arès, c'est comme vous l'avez bien vu, la spécificité de la foi arésienne, qui la rend facile à suivre quand les esprits sont légers, puis plus difficile à vivre quand les esprits deviennent réfléchis.
La plupart des Pèlerins d'Arès missionnaires savent que la foi que reforge La Révélation d'Arès dans la conscience doit sortir des certitudes absolues de la religion.
Toute religion absolue porte en elle-même le risque de faire parfois plus de mal que de bien. C'est bien connu: Quelle religion n'a pas été aussi horrible qu'admirable ? C'est ce que lui reproche le Père à Arès. Cette prise de conscience sur l'erreur, qui peut être fatale, de l'absolue certitude de la religion ou de la secte est d'autant plus urgente que notre société devient de plus en plus complexe, pleine de pour et de contre avec des arguements raisonnables en faveur du pour comme du contre. C'est, de plus, d'autant plus urgent pour le Pèlerin d'Arès qu'il devient un croyant absolument libre (Rév d'Arès 10/10) s'opposant dans sa conscience ainsi aux absolues certitudes de la religion ou de la loi.
Hegel en philosophant perçut bien l'absolu dilemme qu'être libre soulève en l'homme: "La liberté, c'est le crime." À Hegel La Révélation d'Arès répond en substance: La liberté, c'est aussi la seule condition d'apparition du Bien et de la Vérité.
Il y a évidemment entre les deux une zone de risques, de risques à courir, mais sans passer par cette zone l'humanité continue de s'enfoncer dans le mal jusqu'à ce que survienne le péche des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Je ne peux pas développer ici ce sujet immense, mais je me doute fort que les pouvoirs publics ont très bien étudié La Révélation d'Arès ainsi, à mon avis, que la seule interprétation qu'on peut lui donner, et qu'ils savent que la liberté du Bien et de la Vérité ne peut conduire cette société devenue trop complexe qu'à sa dispersion, sa désagrégation. C'est évidemment ce recherche La Révélation d'Arès.
Pour ces pouvoirs, donc pour le peuple qui croit dans leur loi, c'est un mal.
Pour le Père, donc pour nous, c'est un Bien, qui commence par: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
Le pari est que l'homme absolument libre est absolument capable de se gérer et de vivre dans le bonheur dès lors qu'il n'est plus rien pour lui-même (40/6) et tout pour les autres par l'amour, le pardon, la paix, etc., bref, par la pénitence.
Cela, je crois que nos missionnaires le disent quand ils disposent pour le dire d'un autre espace qu'un bout de trottoir dans la rue. Ce n'est pas la face la plus séduisante de notre Message, c'est vrai.
Au fait, pourquoi parlez-vous de nos missionnaires qui selon vous seraient défaillants, pourquoi ne vous faites-vous pas missionnaire vous-même ? Vous avez des arguments très forts, votre commentaire en témoigne.


10mai11  117C72
Ce matin beaucoup de chose ont changé dans ma vie, et je tiens à partager avec vous mon bonheur.
Figurez vous que j’ai été voir un médium [...] J’ai donc eu des nouvelles de ma femme qui a quitté son corps physique l’année dernière (à 53 ans) et j’ai la confirmation (même si je m’en doutais) qu’elle est heureuse dans sa nouvelle condition, et cela me rend très heureux, car elle a eu une vie difficile, pas de soutien famillial, tentative de suicide à 20 ans, et puis ce dramatique cancer du sein en 2006 avec toutes les souffrances physiques et morales. Bref, malgré la douloureuse séparation momentanée auquel je commence à me faire, je suis vraiment très heureux pour elle.
Je ne veux pas vous reparler de la réincarnation, car chacun suit son chemin, essaie de gravir la Montagne Sainte où [le bonheur] nous attend, si l’on en croit la promesse de Jésus, clamée il y a deux mille ans, et [qui est] revenu par la grâce de Dieu nous rappeler cette promesse dans La Révélation d’Ares. Nous pourrons, en ayant fait l’effort de nous mettre en chemin pour gravir cette Montagne, contempler un jour un magnifique panorama, celui du paradis promis dans le Coran.
Vous avez raison de dire que La Révélation d’Arès nous demande plus, car Dieu nous demande de construire ce paradis céleste sur la terre.
Mais je voudrais juste vous faire une remarque, qui s’applique aussi à moi : C’est que l’on a tendance à sortir des paroles de Jésus de leur contexte. C’est certes la liberté de chacun de s’approprier cette Parole, mais il faut se méfier, [il ne faut pas] que cette appropriation nous joue des tours. Je m’explique :
Vous dites que Jésus a dit : Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Il a prononcé cette parole dans le contexte [de la religion] et en référence au clergé, car les prêtres et la hiérarchie religieuse ont crée un pouvoir de chef pour épater les plus humbles [étonner les faibles, Rév d'Arès 23/7] en se gardant de partager leur pouvoir. C’est je crois, dans ce sens-là que Jésus a prononcé cette parole.
Vous avez parfaitement le droit de prendre cette idée: Pas de chef, pour imaginer un monde sans chef. Mais je veux juste que vous ayez conscience que cela n’est pas une parole divine, Dieu n’a pas dit qu’il ne voulait plus de chef. J’espère que vous comprendrez ma remarque, car j’ai bien peur que beaucoup de gens ne vous divinise, s’il ne l’on déjà fait, et confonde la parole de La Révélation d’Arès avec la parole du prophète.
Ce que je veux dire, c’est que je ne suis pas sûr que vous soyez en état de sainteté 24 heures sur 24, car il y a danger : Il ne faudrait pas que [vous soyez suivi aveuglément par] les Pélerins d’Arès, même si vous avez eu l’immense chance de voir Jésus et Dieu et si donc pour vous le doute n’est plus possible. Il ne faudrait pas que [vous soyez suivi aveuglément par] les Pélerins d’Ares, dont je ne suis pas — On m’a refusé l’entrée de l’assemblée parisienne ! Pour la simple raison, il me semble, que je tiens à ma liberté de pensée. J’étais pourtant prêt, après toutes ces années de fréquentation de la Parole d’Arès, à faire l’effort d’aller répandre cette parole. Je comprends bien les hésitations des sœurs de l’accueil de "L'Eau Bleue", qui n’ont pas su comprendre chez moi que je pouvais parfaitement adhérer à la Parole d’Arès sans le moindre doute[, mais] sans pour autant être en accord parfait avec la pensée et les dires du prophète. Mais tout cela n’a pas beaucoup d’importance. C’est mon chemin et je l’assume.
Une autre remarque au sujet du fait de sortir la Parole de son contexte. Je me souviens d’un échange avec l’accueil à "L'Eau Bleue" où j’affirmais que ma femme était sans aucun doute au Paradis, ce à quoi on me répondait que Jésus a dit dans La Révélation d'Arès que nul ne peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3). Là encore Jésus a prononcé cette parole dans le cadre de l’église qui décrète que quelqu’un est devenu saint ou sainte. Jésus n’a jamais dit dans l’absolu que sur terre on ne pouvait pas avoir de certitude sur le devenir des âmes, sinon pourquoi autoriserait-il des médiums, qui ont eux aussi leurs guides comme vous  vous avez les vôtres ?
N’est-il pas écrit dans les Évangiles [Palestiniens] que Jésus emmena, je crois, deux apôtres pour entrer en contact avec l’esprit de Moïse ? Vous voyez donc bien que l’idée répandu dans le peuple et par l’église comme quoi Dieu interdit les contacts avec les esprits est une idée fausse.
Pour terminer je voudrais juste que vous perdiez une heure pour aller voir les sites de médiums qui, je crois, témoignent à leur niveau et à leur manière de l’existence de Dieu: [énumération de noms de médiums]. Bien sûr, il y en a certainement d’autres que je ne connais pas encore, c’est pour cette raison que je n’est pas du tout envie pour l’instant de quitter cette terre difficile, mais ô combien passionnante !
L’église aime à répéter pour garder son pouvoir que les voies de Dieu sont impénétrables, ce qui est parfaitement faux. Dieu au contraire appelle les hommes et les femmes de bien des manières, car n’est-il pas écrit que qui cherche trouve ?
Merci de m’avoir lu, Michel et j’aimerais beaucoup en savoir plus sur ta partie de vie où tu  avais ouvert un cabinet occulte à Lyon. Je sais bien que Jésus t’as dit  dit qu’il n’y a rien avant sa rencontre dont tu puisses être fier (Rév d'Arès 16/10), mais là encore, attention de ne pas sortir cette phrase de son contexte !
Car, à mon sens, tu as accompli le principal de ce que le Ciel t’a demandé de faire, répandre ce message. Pardonne-moi ce tutoiement, camarade, car même si le communisme dans la forme politique qu’il a prise a été une folie, je garde cette belle idée qui en est la base, construire un monde d’amour avec un grand A mais pas avec un grand P (hi hi hi).
Patrick R. des Yvelines.


Réponse :
Avant de répondre aux points de votre commentaire qui montrent ignorance, ou confusion, ou insuffisance d'analyse, je tiens à vous dire deux choses qui, au-delà de ce qui sépare nos pensées, demeurent fondamentales et vitales:

Première chose: Si vous êtes entré en pénitence (Rév d'Arès 8/6), c'est-à-dire si vous êtes homme d'amour, de pardon, de paix, d'infatigable recherche d'intelligence spirituelle (32/5) et d'efforts incessants d'être libre (10/10) de tous préjugés et toutes lois de ce monde, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Seconde chose: Vous avez perdu votre épouse bien aimée et vous en témoignez avec émotion et grandeur. C'est la marque d'un homme de qualité supérieure qui a partagé ce que le Père a donné de plus beau et de plus heureux à l'humain : l'amour du couple, quand celui-ci est un des échos terrestres — dont aussi l'amour évangélique et l'amour parental et filial — de l'Amour tout court, de l'Amour absolu que l'homme a perdu et que La Révélation d'Arès nous invite à retrouver un Jour au bout du temps, au bout de l'ascension vers les Hauteurs Saintes, que vous évoquez. Je vous dis ma compréhension de votre quête de celle qui est partie, même si elle ne serait pas ma quête. J'ai moi-même une épouse bien aimée depuis 43 ans et je sais quelle douleur serait la mienne si elle partait avant moi.
Ceci étant,

Vous dites: "Jésus dit: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Il a prononcé cette parole dans le contexte [de la religion] et en référence au clergé [...] Vous avez parfaitement le droit de prendre cette idée: Pas de chef, pour imaginer un monde sans chef. Mais je veux juste que vous ayez conscience que cela n’est pas une parole divine, Dieu n’a pas dit qu’il ne voulait plus de chef."

Je réponds: La Révélation d'Arès dit Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Elle dit bien "chef de personne"; elle ne dit pas "chef de religion ou chef de clergé." Le chef de personne n'est le chef de personne de religieux ou de civil, d'individuel ou de social, de jeune ou de vieux, de féminin ou de masculin, de riche ou de pauvre, d'aujourd'hui ou de demain, etc. Personne, c'est personne sans exception, c'est absolument personne.

Vous dites: "Je ne suis pas sûr que vous soyez en état de sainteté 24 heures sur 24, car il y a danger : Il ne faudrait pas que [vous soyez suivi aveuglément par] les Pélerins d’Ares."

Ma réponse: La Révélation d'Arès dit: Père de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4). Vous avez donc bien raison de ne "pas être sûr que je suis en état de sainteté 24 heures sur 24". Aucun vivant n'est saint hormis le Vivant par excellence, le seul Saint: le Père. Par ailleurs, personne ne me "suit aveuglément". Le petit reste est un groupe de frères et sœurs qui ont choisi délibérement et en toute connaissance de cause de me suivre volontairement, pas aveuglément. Ils se conforment au verset: Parole de Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12) et aux versets similaires, auxquels vous ne vous référez pas. Personne ne vous juge pour cela, mais personne n'est convaincu que, "libre" d'interpréter La Révélation d'Arès à votre manière, vous soyez vraiment libre au sens de La Révélation d'Arès (10/10).

Vous dites: "Jésus a dit dans La Révélation d'Arès que nul ne peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3). Là encore Jésus a prononcé cette parole dans le cadre de l’église qui décrète que quelqu’un est devenu saint ou sainte. Jésus n’a jamais dit dans l’absolu que sur terre on ne pouvait pas avoir de certitude sur le devenir des âmes, sinon pourquoi autoriserait-il des médiums, qui ont eux aussi leurs guides comme vous  vous avez les vôtres ?"

Je réponds: La phrase que vous citez doit être rappelée en son entier : Tu aboliras toute autre image d'homme. Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3). Toute autre image signifie qu'il n'y a pas d'exception. L'image de votre épouse (dans votre pensée ou en photo) est comme mon image et comme celle de n'importe quel humain, c-à-dire l'image de quelqu'un dont on ignore, quel qu'il soit, s'il est sauvé ou s'il n'est pas sauvé. C'est aussi simple que clair. Quant aux mediums, il en existe sans nul doute, mais "Jésus les autoriserait-il ?" Où êtes-vous aller pêcher ça? La nécromancie est interdite par la loi de Moïse et la Parole entière, de A à Z, — les références abondent — prévient contre le commerce avec les esprits, terme par lequel la médiumnité est généralement désignée. Mets-les en garde ceux qui s'adressent à d'autres esprits que Dieu (39/4), dit La Révélation d'Arès. Dans l'exemple que vous donnez : la transfiguration (Luc 9/28-36, Matthieu 17/1-8, Marc 9/2-8) il n'y eut pas commerce avec les esprits de Moïse et d'Élie. Moïse et Élie ne furent pas appelés, ils se manifestèrent eux-mêmes, physiquement entiers (les apôtres voulurent leur dresser des tentes, Marc 9/5) tout comme Jésus se manifesterait à moi en1974. Eh oui, dans mon cas, quoique je ne fusse pas transfiguré, mais au contraire humilié, Jésus se manifesta à moi ; je ne l'avais pas appelé. Je pourrais dire la même chose de l'Esprit par excellence, le Créateur, au cours des théophanies de 1977. On est dans un tout autre contexte que celui de médiums qui communiquent (ou prétendent communiquer) sur demande avec tous les esprits, quels qu'ils soient.

Vous dites: "L’église aime à répéter pour garder son pouvoir que les voies de Dieu sont impénétrables, ce qui est parfaitement faux."

Je réponds que "les voies de Dieu sont bien impénétrables" au sens où, par exemple, il se manifeste à un bonhomme sans mérite, ni talent, ni moyens, dans une localité inconnue et sans attraits spirituels particuliers : Arès, en l'année 1974... et pourquoi pas en 1782, en 1874, en 1914, en 1958, en 2010, bref, pourquoi pas à n 'importe quel autre moment de l'Histoire humaine ? Pourquoi avaient-Il auparavant laissé les Hébreux esclaves en Égypte deux siècle avant de se manifester à Moïse ? Pourquoi, plus précocement encore, n'avait-il pas prévu le mauvais choix d'Adam ? Vous avez des réponses à cela? Bien sûr que non. Vous allez me dire:Mystère de l'Amour ! Oui, mais c'est bien une preuve de plus qu'il y a bien toujours quelque chose d'impénétrable dans la contingence des manifestations divines lors de la Genèse comme tout au cours de l'Histoire. Et je ne parle pas de ce qu'il y a d'impénétrable dans les plans de la Création continue de l'univers infini.

Vous dites: "J’aimerais beaucoup en savoir plus sur ta partie de vie où tu avais ouvert un cabinet occulte à Lyon. Je sais bien que Jésus t’as dit  dit qu’il n’y a rien avant sa rencontre dont tu puisses être fier (Rév d'Arès 16/10), mais là encore, attention de ne pas sortir cette phrase de son contexte !."

Réponse simple mille fois donnée à cette question mille fois posée: Quand, dans les années 60, à la suite de grands mouvements sociaux, j'eus quelques raisons de douter que le marxisme, que j'avais encensé, pût à lui seul comprendre la condition humaine, je me mis en quête d'explications plus étendues des origines, du sort et de l'avenir de l'homme et j'explorai sur une large étendue la pensée philosophique et même métaphysique. Dans ce dernier domaine je m'arrêtai pendant un temps sur l'ésotérisme (ou occultisme, comme on disait plutôt alors), dont certains auteurs m'avait intressé: Dr Encausse, Charles Lancelin, Colonel de Rochas, etc. mais je tins à expérimenter ce qu'ils affirmaient. Une expérience de trois années environ me permit d'éliminer une immense part de ce domaine des "sciences" parallèles comme improuvées et souvent malhonnêtes. Mes liens avec un certain nombre de médiums notamment ne m'amena pas à une grande estime de cette profession. Je ne les juge pas; je n'ai rien trouve d'intéressant en eux dans la perspective d'une élévation de l'homme. Après ces trois années je me remis en quête de la vérité et c'est dans la théologie chrétienne que je trouvai une réponse qui me parut raisonnable. On connaît la suite.

Vous dites: "On m’a refusé l’entrée de l’assemblée parisienne ! Pour la simple raison, il me semble, que je tiens à ma liberté de pensée. J’étais pourtant prêt, après toutes ces années de fréquentation de la Parole d’Arès, à faire l’effort d’aller répandre cette parole. Je comprends bien les hésitations des sœurs de l’accueil de "L'Eau Bleue", qui n’ont pas su comprendre chez moi que je pouvais parfaitement adhérer à la Parole d’Arès sans le moindre doute[, mais] sans pour autant être en accord parfait avec la pensée et les dires du prophète."

Je réponds que ce refus relève d'une logique et d'une prudence raisonnables de la part des Pèlerins d'Arès de "L'Eau Bleue" — qui n'est pas "l'assemblée parisienne", mais une assemblée à Paris —. Cette assemblée s'est fixé la vocation d'être un petit reste rassemblé derrière moi (Rév d'Arès 24/1), donc engagé volontairement dans l'expérience qui est celle-là même du frère aîne (16/1). Elle ne peut pas joindre à sa mission un frère qui, quoique "prêt à faire l’effort d’aller répandre" La Révélation d'Arès, la répandrait en lui donnant un esprit et/ou dans un sens assez fortement décalés par rapport à celui que lui donne Mikal (Rév d'Arès i/12) et ses compagnons du petit reste. Comment imaginer qu'un missionnaire de "L'Eau Bleue" dise quelque chose dans la rue et que le public en se rendant au siège de cette même "Eau Bleue" y entende autre chose ?

Voilà, je crois avoir pris la peine de répondre aussi bien que possible, et dans les limites de ce qu'un blog permet, à votre commentaire.


10mai11  117C73
La résurrection, c'est pour moi cette Eau qui circule dans chaque espace de Vie, espace temps et espace terrestre géographique.
C'est ce pain partagé à la table de l'espérance des instants même très brefs, mais solennels, parce que vibrants d'authenticité, sur le champ de la Création.
Par le regard, par l'écoute, la patience de l'autre je m'emplie avec Amour.
La résurrection, c'est lorsque je donne, alors que la tâche est lourde, le dépassement pesant, sachant que le Père m'accompagne dans les efforts et que je peux en triompher. C'est lorsque je pardonne du fond de l'âme à une insulte, à un mensonge, à un vol, à une calomnie sachant que l'arbitraire du jugement n'a jamais triomphé du Mal jusque maintenant.
C'est lorsque je vois mon pauvre lumignon que ma paix envers l'autre prend sa place, c'est alors  que quelque chose transmigre en mon être, un nouveau, un ailleurs, quelque chose qui n'existait pas avant et qui tient du miracle, alors je me sens être moi, l'enfant,  la parenté de cette universelle Création du Père.
La Grâce liée à la profondeur de cette Parole, comme un sang nouveau peut circuler en moi, alors, je sors de ma nuit ou de mes nuits, et c'est un nouveau matin qui se lève ou une nouvelle aurore.
Merci, frère Michel, de nous mâcher cette Parole, de nous la rendre moins brûlante et plus comestible à la fois.
Grace à  vous je guéris de mes raideurs ancestrale.
La Vie en moi se redresse (Rév d'Arès 1/1) et avance librement sans harnais (10/10) vers le Retour.(Le Livre i/1).
Danièle du Nord


10mai11  117C74  
Je souhaite apporter un témoignage complémentaire d’autres (117C71) sur la réincarnation qui pourrait aider ceux qui s’interrogent encore sur le sujet.
Au début des années 80 je cherchais la vérité, dans les livres, dans les rencontres, dans les voyages. Mes lectures nombreuses m’avaient mené à croire en la réincarnation comme réponse logique à la souffrance des enfants, un scandale dont je cherchais le sens, et dont le non-sens me portait lentement mais sûrement vers l’athéisme. La réincarnation m'apporta alors une réponse, car simplement je me disais qu’un petit être fauché en début d’existence aurait d’autres vies pour connaître cette merveille des merveilles qu’est la vie sur notre petite planète bleue. Cette croyance avait donc mis fin à ma détresse sur ce non-sens ; j’étais raisonnablement réincarnationiste et apaisé.
Lorsque j’ai découvert La Révélation d’Arès, c’est sans difficulté que je suis passé d’un rationnel vers un autre rationnel auquel je n’avais pas eu accès avant. Comme quoi La Révélation d’Arès fut pour moi une vraie et heureuse révélation !
En effet le scandale des enfants ou des innocents au sens large est d’autant plus inacceptable à la conscience que Dieu est considéré parfait ; en effet, un Dieu totalement parfait aurait fait en sorte que la pression de la tentation sur l’homme soit contrebalancée par la force de l’appel du bien. Il aurait créé une liberté qui tienne compte de l’absence d’expérience humaine face à la tentation, bref, Il aurait créé la liberté de façon à ce que l’homme en use librement de la meilleure façon possible : liberté de faire le mal accompagnée de la possibilité puissante de ne pas y succomber. Alors que l’homme… s’y est vautré au point de déchoir à tous les niveaux.
Et La Révélation d’Arès apporte cette formidable révélation: Celle du Père trop aimant (Rév. d’Arès 12/7), et ce "trop" représente une fracture inattendue avec la perfection, que d’aucun, moi non, avait déjà entraperçu dans sa trop grande colère du Déluge (Genèse 7/5-8/14). Oui, le Père tend absolument à la perfection mais il a aussi son apprentissage de Créateur, Son Chemin ! Ce "trop" s’est exprimé par une démesure (Rév. d’Arès 12/7) dans le don, celui de la Liberté en l’occurrence.
Et depuis Il envoie des prophètes pour recoller les morceaux, pour appeler à la voie du Retour, par la pénitence, la porte étroite et les sentiers du milieu, qui rendront un jour possible cette association grandiose et paradoxale: Liberté absolue + Amour absolu.
Et le juste prophète sur le chemin est appelé, donc, à n’être ni laxiste ni autoritaire, ni trop aimant ni pas assez aimant, tâche ô combien difficile : son regard jette des éclairs mais il ne fulmine pas, (Rév. d’Arès 36/17) comme un père qui concrétise jour après jour dans l’ascension l’Image et Ressemblance, sa résurrection.
Voilà, je suis définitivement libéré de la nécessité de la réincarnation, j’en rends grâce au Ciel et j’en remercie son Messager (Rév. d’Arès 40/6) qui a accepté de porter son bât (Rév. d’Arès XXXVI/8).
Olivier d'Île de France


11mai11  117C75
Bonjour Frère Michel
Je suis certainement hors sujet de l'entrée actuelle de votre blog,
mais mon cœur me souffle que je vous dois un petit signe.
Si vous vous rappelez de moi toutefois, car cela fait bien longtemps que je me suis éloigné de l'Assemblée des Pélerins d'Arès, une vingtaine d'années je crois.
Depuis tout ce temps cependant, je dois avouer que jamais la Parole n'a cessé de tourner dans ma tête et dans mon cœur. Et voilà, j'y reviens !
J'ai frappé "Arès" sur internet récemment et j'ai découvert votre blog. Je m'y ressource page à page,
Merci !
Que dire de plus pour l'instant, si ce n'est que depuis 20 ans j'ai appris à dépasser l'état un peu brut du jeune homme que j'étais à l'époque, plus scandalisé par le monde que pénitent.
J'ai appris à discerner et écouter la voix qui souffle en nous tous.
Les chemins qui mènent à la grâce du Père sont accessibles, sans nul doute, et souvent empruntés par beaucoup inconsciemment.
Mais à l'évidence la voie de la Mission elle, est étroite !
Pour un tas de raisons, très bien expliquées dans La Révélation d'Arès, l'homme moderne de nos pays ne fait plus ou ne fait pas, le lien entre le souffle qui remplit son cœur et un Dieu devenu culturellement hypothétique. Il ne reste, semble-t-il, que le témoignage existenciel, par le vécu vrai et ressenti par l'autre et surtout pas par un flot de paroles assourdissantes
À bientôt peut-être, kenavo et bon courage
Yannig M de Bretagne


Réponse :
Quelle émotion en moi.. Mon cœur fraternel bat la chamade en vous lisant ce matin.
Si je me souviens de vous ? Bien sûr, Yannig !  Il y a des humains, ceux qui répondent à l'Appel du Père, et des événements, ceux qui marquent la vie de ces humains-là, entre lesquels le temps s'arrête ; des humains et des événements que le temps ne sépare pas de leur souvenir.
Je vous vois encore, Yannig avec votre épouse, je vois vos visages graves et émouvants à Arès, venus de Bretagne après cette grande peine et toutes les questions qu'elle vous posait, le départ d'un petit innocent à peine arrivé. Cette tribulation déchirante qui montre mieux que toutes les autres tribulations dans quelle absurdité le péché a jeté l'humanité et combien urgent il est d'inviter nos frères humains à la pénitence.
Il y a en effet longtemps de ça.
Si vous passez par la rue du Port à Lorient et poussez la porte de notre mission morbihanaise, vous y retrouverez des visages, seulement un peu vieillis, que vous avez connus et d'autres visages nouveaux, bien sûr. Vous allez soulever beaucoup d'émotion joyeuse... Je voudrais être dans un trou de souris pour voir ça.
Kenavo (à propos de kenavo, vous allez nous traduire La Révélation d'Arès en breton ?).
Je vous embrasse avec votre épouse et votre famille de toute mon affection fraternelle.


11mai11  117C76
Pourquoi être en opposition à une croyance même fausse ?
Pourquoi critiquer la façon qu'a l'autre de croire ou de penser ?
À quoi cela sert-il ?
La réincarnation, je n'y crois pas non plus, et cela ne fait absolument pas de moi un être meilleur que celui qui y croit.
Voici une autre vision de la réincarnation, que des esprits intelligents ont pu inventer et dont les intentions, même si elles peuvent cacher une certaine soif de pouvoir, dénote aussi un soucie pour préserver la vie.
Voici un peuple à qui on dit que ses malheurs et sa misère proviennent de leur karma et que, dans une vie future, ils auront
une meilleure condition ou situation, même si cette croyance est absurde et sans queue ni tête, elle permet à celui-ci d'accepter sa misère, et surtout de ne pas se révolter.
Quand on sais ce que coûtent en vies les révoltes, on a vite fait le compte du nombres d'âmes que la réincarnation à pu épargner. Je ne suis pas réincarnationniste, mais jai un profond respect pour tout ce qui peut dans ce monde de "malades" épargner des vies.
J'aime beaucoup, frère Michel, quand vous parler de troisième voie, la voie de la pénitence, voilà la seule réalité qui nous permettra de sortir de ce tourbillon infernal où la haine et la violence sont devenue tellement automatiques, qu'elles paraissent naturelles.
Americo L.


11mai11  117C77  
Je viens de lire votre très longue réponse 117C72.
Elle m'a beaucoup intéressé. J'y ai relevé quelques fautes typographiques [...].
Le soin que vous avez apporté à la rédaction de cette longue réponse m'interpelle. Pourquoi avez-vous apporté autant d'attention au commentaire de Patrick R. des Yvelines [117C72]. Est-ce quelqu'un d'important, quelqu'un dont vous recherchez spécialement l'adhésion ?
Je me souviens d'un commentaire que je vous avais adressé en 2008, qui comportait autant de questions essentielles que le celui de Patrick R. Non seulement vous n'y avez pas répondu, mais vous ne l'avez même pas publié. Mais je suis un homme sans importance.
Après tout, vous avez peut-être bien fait de ne pas me répondre. J'étais moi aussi réincarnationniste à l'époque et j'interprétais La Révélation d'Arès à ma façon moi aussi. En opposant le silence à mes questions, vous les avez laissé se décanter au fond de moi. J'ai finalement compris que votre placidité — puis-je dire stoïcisme comme dans votre réponse 117C64 à propos de Ben Laden ? — face aux agitations des cœurs et des esprits était sagesse. Vous êtes envoyé moissonner, mais pas convertir, parce que le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1), comme vous le rappelez souvent, et vous laissez les choses se faire d'elles-mêmes chez les gens auxquels La Révélation d'Arès a été apportée.
Sylvain G.


Réponse :
Il est vrai que ma réponse 117C72 est particulièrement longue et encore ! je l'ai émondée avant de la publier.
Mais non, ce n'est pas parce que Patrick R. des Yvelines est un "homme important," à "l'adhésion" de qui je tiendrais plus qu'aux adhésions d'autres frères humains, que j'ai "apporté autant d'attention" à ma réponse. C'est simplement parce que j'en ai eu le temps, temps qui me manque en général.
C'était hier matin, en voyage, faisant étape chez une de mes filles avant de repartir pour la mission de Nice, j'étais levé de trés bonne heure pour ma prière de nuit, après laquelle, ne pouvant me rendormir, j'allumai mon ordinateur portable. Quand l'homme seul et débordé que je suis se découvre quelques heures de liberté loin de son bureau et de sa paperasse, un peu de temps qui lui manque tellement, il accomplit la première tâche qui lui tombe sous les yeux. Il se trouva hier matin que c'était le commentaire de Patrick R. des Yvelines. Pur hasard.
Et si, en 2008, je ne répondis pas à votre commentaire, que vous me rappelez, ce ne fut pas parce que vous êtiez pour moi moins important que Patrick R. des Yvelines — tout frère humain est important —, mais ce fut très probablement parce que votre commentaire me parvint dans une de ces périodes, hélas sempiternelles, de déferlement de labeur et souci.
Je ne laisse pas, pas aussi volontairement que vous le pensez, autant de "choses se faire d'elles-mêmes", parce que je suis conscient des grandes difficultés qu'on mes frères humains de passer de leurs repères et déductions habituels à une autre Lumière que le prophétisme a pour tâche d'allumer ; c'est d'ailleurs une bonne défintiion du prophétisme.
Je vois sans cesse, et j'en pleure, tout ce que je ne dis pas, faute de temps et de moyens, et les questions que ceux qui viennent à moi, pour adhérer à ma pensée ou pour la contester, se posent et que je dois laisser sans réponse, parce que je n'ai qu'un cerveau, deux mains et 24 heures par jour.
L'apparition de La Révélation d'Arès est une rencontre — que dis-je? un choc, puisqu'elle ne vient pas de l'intellect, mais du Créateur — entre les idées générales, y compris celles concernant la religion, et une tout autre manière de voir l'homme, sa vie, son destin.
De ce fait, le premier réflexe des hommes qui rencontrent La Révélation d'Arès — sauf du groupuscule qui me suit non aveuglément, comme dit Patrick R. 117C72, mais intelligemment,32/5 — est de ramener d'abord aux idées générales, de réduire à des idées acceptables ou plus familières, le sens profond de ce Verbe descendu de l'Univers. Ce premier réflexe est devant moi une barricade? Je dois sans cesse la prendre d'assaut avant d'être repousé, puis de la reprendre d'assaut, puis d'être à nouveau repoussé et ainsi de suite.
Il faudra à la masse humaine du temps pour démonter sa barricade réflexe et ouvrir la Voie jusqu'à un Père de l'Univers (12/4) et à sa Parole, qui ne sont pas ce que la religion avait décrit et l'athéisme honni, et pour voir qu'il y a une autre réalité que celle du système général, social, religieux, politique, économique, du monde, une autre réalité à laquelle il est possible de donner Vie.
La religion a été acceptée au sein de la vie sociale dès le moment où elle n'est plus entrée en concurrence avec la politique qui, elle, se réserve le droit de représenter et gérer entièrement toute la vie des peuples. Or, voilà que surgit du Ciel une Parole qui n'est pas seulement inattendue sur le scène religieuse où "la révélation est close" prétendument, mais une Parole qui n'institue pas dans le monde social une religion de plus ni un nouveau mode de vie intérieure de la conscience, mais une Parole qui appelle l'homme à reprenre totalement en mains, et à les reprendre des mains de la religion, de la politique, de l'intellectualisme, sa vie intérieure comme extérieure, toute sa vie.
Qu'est-ce que vivre en Pèlerin d'Arès? C'est vivre en pénitent, oui, mais en pénitent total, non seulement en humain qui se libère du mal intérieur, mais en humain qui se libérera peu à peu du mal extérieur.
Les conséquences à terme de La Révélation d'Arès dans le monde sont incalculables. Si nos missionnaires ne le tonitruent pas encore dans la rue, pour se tenir à l'écart du marteau-pilon du système, ils ne sont pas moins conscients qu'ils sont les avant-courriers d'une insurgeance pacifique mais irrésistible qui se dessinera peu à peu dans la société.
Voilà pourquoi je ne peux me contenter de "laisser les choses se décanter" et que je dois aider à comprendre, guider, expliquer, et voilà pourquii en même temps je pleure sur le temps qui me manque pour accomplir tout ce qu'il me faudrait accomplir.


11mai11  117C78  
Dans votre réponse 117C77 vous dites que vous "faites étape chez une de vos filles avant de repartir pour la mission de Nice". Cela m'a rappelé une entrée de blog en Mai 2009 [#0093] où vous vous trouviez, je crois, dans cette région, photographié au bord d'un très eau champ de coquelicots.
Les coquelicots ont toujours évoqué pour moi la résurrection de la nature au printemps et, pour finir, un très beau symbole de résurrection., tout à fait en rapport avec la présente entrée de blog.
Ce qui m'enchante toujours au printemps, c'est ce retour de la vie, ce qui nous simplifie métapysiquement l'analyse des grands retours, qu'on les appelle réincarnation, résurrection ou, comme le dit le titre de cette entrée, changement tout simplement.
Je sais qu'à l'intérieur de ce prophète très sérieux, qui nous écrit une fois de plus dans cette entrée 117 des réponses qui feront date dans les annales de son enseignement, il y a un homme qui aime la vie quotidienne, la beauté et la joie. Donc les coquelicots ! C'est peut-être ce qu'il y a de plus paradoxal dans le choix que Dieu a fait de vous: un homme complet, total, les pieds bien plantés (Rév d'Arès xL/1) dans la terre du monde autant que la pensée au Ciel et mille ans en avance.
Cent fois on croit que vous avez tort, que vos interprétations et prévisions ne tiennent pas la route et cent fois on doit convenir un jour ou l'autre que vous aviez raison. Je me dis, de même, que les coquelicots, bah! c'est ce genre de petit moment de légèreté ou de superficialité auquel un grand homme — vous êtes un homme inconnu, parce que nous ne savons pas vous faire connaître, mais un grand homme — se laisse de temps en temps aller, mais je me dis tout à coup que, si ça se trouve, il y a quelques chose de très profond, de très consistant, dans votre amour des coquelicots.
Gilberte


Réponse :

Poppy Field 2011: Sister ChristianePoppy Field 2011: Brother MichelVotre commentaire, reçu hier, m'a rappelé que j'avais posté une image de moi dans un champ de coquelicots en mai 2009.

Alors, ce matin, j'ai dit à sœur Christiane: "Faisons un tour dans la campagne languedocienne pour prendre deux images dans un autre champ de coquelicots, des coquelicots 2011, dernière cuvée, tout frais, d'un rouge éclatant.

Nous n'avons pas pu nous photographier ensemble, vu que nous ne sommes que deux et qu'il faut bien que l'un tienne l'appareil photo tandis que l'autre pose pour les lecteurs du blog.

Mais bon ! Si ce n'est pas de l'actualité, ça !

Un scoop !

Sont-y pas gâtés les lecteurs de freesoulblog ?

Les coquelicots sont actuellement magnifiques, tout comme le temps, du reste.

Oui, comme vous dites, leur éclosion au printemps est un superbe symbole de résurrection.

Y a-t-il "quelque chose de très profond, de très consistant" dans mon amour des coquelicots ?

Peut-être, mais franchement, je n'y vois pas pas autre chose que mon simple émerveillement face l'une des beautés du printemps.

Nous allons reprendre notre route pour Nice.


12mai11  117C79
Je suis assidument votre blog.
Je vous écrit pour vous faire savoir que je vais reprendre la moisson avec mes frères et sœurs de [ville][...]
Je vais également vous envoyer une participation financière pouvant contribuer à votre moisson.
J'ai passé le début de cette journée (cela à débuté à 2 Heures du matin) à assister "tout seul" et sans rien pouvoir y faire  à l'agonie (3 heures de douleurs atroces) de ma chienne (un cocker spaniel de 11 ans) et qui s'est terminée par la mort en tout début de matinée.
La souffrance de cet animal m'a beaucoup affecté ! Et tout cela à cause des péchés de l'homme !
Je prierai avec vous pour l'éternité.

In der ganzen Geschichte hat keine Religion, keine Politik, keine Ideologie, kein Gebet, keine Mystik, nichts den Menschen gerettet, außer das Praktizieren des Guten. Was rettet, ist ganz einfach: lieben, vergeben, auch seinen Gegnern vergeben, Frieden schließen, sich spirituell befreien, und den Menschen helfen, sich spirituell zu befreien, der Welt die totale Freiheit geben, auch die Freiheit der Kontroverse, und jedem Menschen erlauben, tief in seinem Inneren wieder die spirituelle Intelligenz zu erwecken, die Intelligenz des Herzens, die seit so langer Zeit eingeschlafen ist (Michel Potay).
www.dova.ch

Dans toute l'histoire aucune religion, aucune politique, aucune idéologie, aucune prière, aucune mystique, rien n'a sauvé l'homme que la pratique du Bien. Ce qui sauve c'est tout simplement d'aimer, de pardonner, y compris de pardonner ses détracteurs, de faire la paix, de se libérer spirituellement, et d'aider les hommes à se libérer spirituellement, de donner au monde la liberté totale, y compris la liberté de la controverse et de permettre à tout homme de réveiller au fond de lui l'intelligence spirituelle, l'intelligence du cœur depuis si longtemps endormi ! (Michel Potay)

Christian d'Alsace-Lorraine


Réponse :
Je suis très ému, tout comme j'ai été ému en lisant Yannig (117C75).
Votre commentaire de prime abord ne répond pas au thème de cette entrée, mais tout réengagement dans la Voie de La Révélation redonnée aux hommes à Arès n'est-il pas une résurrection de la foi active ?
Si pour certains la croyance dans la réincarnation et dans le karma et pour d'autres la souffrance et la mort d'un compagnon à quatre pattes sont les événements déclencheurs d'un engagement dans la Voie salvatrice de la pénitence et de la moisson de pénitents, je ne dis pas que je n'aurais pas préféré que l'Appel fût directement entendu de la Parole d'Arès, mais je dis qu'est providentiel tout ce qui peut conduire l'homme à comprendre (17/6, 28/20, 32/5) et à accomplir (2/8, 24/1, 31/6, etc.) ce que le Créateur recommande à chacun de nous pour se sauver (36/23) en changeant sa vie (30/11) et pour sauver le monde en le changeant (28/7).
Je suis touché de lire en allemand la traduction d'un de mes propos.
Je vois qu'elle est tirée du site www.dova.ch créé par nos frères et sœurs suisses de langue allemande. Je me souviens d'avoir visité ce site au moment de sa création, il y a quelques années, alors qu'il avait seulement deux pages, je crois.
Je n'ai pas pu y retourner depuis, faute de temps comme toujours. Votre commentaire, Christian, m'invite implicitement à y faire un tour et je m'aperçois que www.dova.ch a été considérablement étoffé et enrichi. J'en profite pour adresser à notre assemblée de Suisse mes compliments et leur demander pardon de ne pas les leur avoir adressés plus tôt. Je suis bien malheureux d'avoir été laissé seul dans mon petit coin et de ne pouvoir me mettre au courant et me réjouir de tout ce qui se fait autour et pour l'expansion de La Révélation d'Arès.


12mai11  117C80
Je ne crois pas en la réincarnation, parce que le Créateur, que je considère comme la Vérité même, la dénie, et parce que je n'ai aucun souvenirs de vies antérieures.
Ceci dit, d'autres y croient, cela nous met au niveau de la croyance sur un pieds d'égalité.
Le problème n'est pas dans la croyance mais dans notre comportement qui en résulte, si la croyance influe sur lui.
Ma croyance (réincarnation, croix rédemptrice, manne des pouvoirs...) m'empêche-t-elle ou non d'agir dans la direction de certitude redonnée par La Révélation d'Arès ? Empêche-t-elle mon changement intérieur et extérieur, ma pénitence et ma moisson ? Empêche-t-elle ou retarde-t-elle le développement en moi de l'amour sagesse qui n'est pas amour sentimental (Entrée #0086 du 24 septembre 2008), de la vrai liberté qui n'est pas suivre ses penchants (Coran) mais qui doit être calquée sur celle du Père (Le Pélerin d'Arés 1989: "Liberté et Infantilisme"), de la recherche de la paix (Livre xxv/11), du pardon, du retour de l'intelligence du cœur ?
Manifestement, nos multitudes de croyances n'ont pas guidé nos actes dans la bonne direction que le Père nous redonne, car sinon le monde serai Bon.
Grâce à La Révélation d'Arès on sait encore une fois quoi faire, il n'y a donc plus qu'à faire !
Xavier


12mai11  117C81  
Sur un site [non précisé] dont je ne sais pas trop s'il est hostile ou partisan du Frère Michel (en tout cas hostile à l'esprit de petit reste, Rév d'Arès 24/1, que le Frère Michel s'efforce d'établir dans certaines communautés arésiennes), je relève le message qu'on peut lire ci-dessous, qui me paraît provenir de l'auteur du commentaire Patrick R. des Yvelines 117C72:


Sujet: La derniére entrée du frére Michel entrée 117/4    Hier à 14:58
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bonjour
Je suis très surpris de recevoir un message où je vois que mon commentaire sur le blog du prophète michel a été reproduit ici. Mais je suis en même temps très content
car je vais peut-être pouvoir échanger d'une façon plus constructive que sur le blog du prophète qui est à mon sens très restrictif.
J'en profite pour signaler qu'il a modifié mon texte originale : c'est devenu Il ne faudrait pas que [vous soyez suivi aveuglément par] les Pélerins d’Ares, alors que j'ai écrit il faudrait pas que vous soyez divinisé ce qui n'est pas du tout la même chose, je tiens donc à rétablir cette vérité et suis quand même surpris que le prophète se permette de modifier un texte, car je n'ai jamais pris les pélerins d'Ares pour des cons, je répète que je parlais de diviniser et en employant ce mot je pensais au musulman qui à mon avis on divinisé le prophète Mahomet.
J'en profite aussi pour citer les noms de médium en qui j'ai une grande confiance : [...]
très fraternellement
Patrick R

Je vous connais assez, Frère Michel, pour être sûr que vous respectez la pensée de chacun et que vous ne vous amusez pas à la déformer, mais je vous recommande la prudence quand vous avez affaire à quelqu'un qui ne vous est pas vraiment favorable et qui peut prendre prétexte de n'importe quoi pour vous faire des reproches et, en arrière-plan, de vous faire passer pour un homme pas très net.
Merci pour cette très belle entrée sur "Pâque".
Cénopha


Réponse

Le verbe "diviniser" apparaît bien dans le commentaire de Patrick R. des Yvelines (117C72), et je l'ai respecté, mais le verbe "diviniser" qu'il me reproche d'avoir "modifié", n'existe pas dans son commentaire original à l'endroit qu'il indique .
Voici le copier-coller du passage original qu'il me reproche d'avoir "modifié" :

...mais il ne faudrait pas que les pélerins d’Ares dont je ne suis pas (on m’a refusé l’entrée de l’assemblée parisienne !!! pour la simple raison il me semble que je tiens à ma liberté de pensée, j’étais pourtant prêt après toutes ces années de fréquentation de la parole d’Ares à faire l’effort d’aller répandre cette parole, je comprends bien les hésitations des sœurs de l’accueil de l’eau bleu, qui n’ont pas su comprendre chez moi que je pouvais parfaitement adhérer à la parole d’Ares sans aucun doute sans pour cela être en accord parfait avec la pensée et les dires du prophète. Mais tout cela n’a pas beaucoup d’importance, c’est mon chemin et je l’assume). Une autre remarque...

Cette très longue phrase était non seulement lourde, difficile à lire, mais elle était amputée de sa conclusion, à l'évidence oubliée.
Je crus bon, dans l'intérêt même de son auteur, de la réécrire et de la compléter dans l'esprit de son commentaire.
Si j'ai employé le terme "suivi aveuglément" et que l'auteur s'estime trahi, parce qu'il aurait, quant à lui, écrit "divinisé" s'il avait terminé sa phrase, j'en suis désolé. J'ai effectivement présumé de sa pensée, croyant bien faire. Je lui présente mes excuses.
Je me permets toutefois d'estimer que "diviniser ou "suivre aveuglément" présentent une assez étroite parenté. La pensée de Patrick R. des Yvelines ne me paraît pas vraiment "modifiée".
Il m'arrive assez souvent de devoir rétablir ou compléter des parties de commentaires obscures ou incomplètes.


00Xxx00  117C82
Text
Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.