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18 juin 2010 (0109)  
victoire de l'existentiel


La chapelle aujourd'hui appelée Maison de la Sainte Parole

où le Créateur se manifesta et parla du 2 octobre au 22 novembre 1977
Saints Lieux d'Arès
Juin !

Le Pèlerinage d'Arès commence (voir entrée 31 et entrée 62).
Méditons ceci :
Il y a 70 ans, le 18 juin 1940, Charles de Gaulle lançait de Londres son appel maintenant fameux, mais à l'époque totalement ignoré de la politique, de la masse et même de la religion — Nulle mention nulle part n'en fut faite en chaire.
Aujourd'hui L'Appel de La Révélation d’Arès (2/21, 4/4) est aussi ignoré de la religion, à plus forte raison de la politique et de la masse.
Bien qu'incomparables entre eux, ces appels ont un point commun. Dans des circonstances tragiques pour toute l'humanité, tous les deux évoquent plus que l'espoir, la certitude que rien n'est réglé, que la victoire du bien — Ma Victoire, dit le Père (10/7) — est toujours inévitable, si les hommes de bien la veulent.

Pourquoi le Pèlerin d'Arès est-il un pénitent moissonneur ?
Parce que c'est en cherchant lui-même les pénitents et pénitentes en puissance, qui peuvent changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7), que le Pèlerin d'Arès passe la montagne de silence (31/6) que met le maître de la terre (2/1-5, 18/1) entre l'humanité et le Maître (18/3) de la Vie (24/3-5).
Mais pourquoi une montagne de silence en nos temps où tout et n'importe quoi semble montré et divulgué ?
Parce que la Parole d'Arès, aussi divinement libre que l'homme est existentiellement libre (10/10), n'est pas contrôlable et que le corps social rejette ce qu'il ne contrôle pas.
Parce qu'elle échappe ainsi à ceux qui conduisent Dieu comme l'éléphant au cirque (36/10).
Parce que La Révélation d'Arès peut rendre le monde heureux, ce que n'ont jamais fait par leur loi (xix/24) ceux qui croient détenir les solutions morales et sociales finales.
La Révélation d'Arès rappelle qu'une autre existence, celle des Heureux (28/15-22), est possible.
Par elle l'existentiel prend son essor, l'existentiel qui, parce qu'il est individuel par nature, ne peut être ni religieux, ni politique, ni rien qui repose sur un système de masses.


La Révélation d’Arès fut donnée pour moitié par Jésus, messager du Créateur en 1974 (L'Évangile Donné à Arès), et pour moitié par le Créateur lui-même en 1977 (Le Livre).
Les croyants qui ne voient dans La Révélation d’Arès qu'une sorte de Bible ou de Coran ne l'ouvrent jamais.
les incroyants qui considèrent que l'homme sait déjà tout ce qu'il peut savoir et fait déjà tout ce qu'il peut faire ne l'ouvrent pas non plus.
D'autres la lisent, sont convaincus de sa Vérité, mais l'écartent, craintifs (2/16), parce que La Révélation d’Arès n'est pas un livre pour étonner, mais pour dynamiser, impliquer et engager.
Autrement dit, La Révélation d’Arès est faite pour être accomplie.
Elle ne débouche pas sur une religion, mais sur l'existence au sens le plus personnel, possessif, créatif et libre du mot.
Ainsi réveille-t-elle dans le croyant l'existentiel — ou l'existentialiste.
Par là, pour ceux comme les Pèlerins d'Arès qui sont engagés dans son accomplissement, elle est source de grâce, de salut et même de miracle. Des vies changent en bien (30/11), des âmes se créent, le désert des cœurs renaît par l'amour (7/5, 12/7, 32/3), l'intelligence (32/5) et la liberté (10/10) spirituels, absolus.
Un jour c'est le monde même qui changera (28/7).

L'inquiétude et la peur, la souffrance et la plainte, la déception et le désespoir, la mort pour finir, voilà les haies d’épines et les pierrailles stériles (14/1) qui blessent et tuent l’homme depuis qu'Adam préféra son système (2/1-5) à la Force créatrice (VII/5).
L'humanité du XXIe siècle souffre même davantage, parce que mieux informée et plus consciente de ses problèmes.
La Révélation d'Arès donne à cette souffrance sa solution : C'est la force irradiante du bien accompli.
Non le livre d'un penseur, mais un livre venu du Destin initial et suprême de l'univers, le Destin même qui donna à l'homme la liberté de bien et de mal.
La Révélation d'Arès sans nul doute se rattache à la grande famille spirituelle des Écritures : Veda, Bible, Coran et quelques autres, mais en rappelant qu'aucune de celles-ci n'a jusqu'alors été accomplie.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas parce que le mal est plus fort que le bien, mais parce que le bien n'as pas été accompli, que le mal s'est maintenu dans le monde.
Tout reste à faire.
La Révélation d'Arès est un point de départ.

Les rationalistes disent, en se moquant, qu'on n'a pas besoin de La Révélation d’Arès pour savoir que la religion et la politique entretiennent le mal qui est leur fonds de commerce : "Faudrait-il la consolation, la loi, la gouvernance, si elles n'atténuaient les maux ?"
Mais le Dessein de La Révélation d'Arès n'est pas de ressasser des évidences.
Le Dessein de La Révélation d'Arès est positif et double :
Elle nie l'idée moutonnière que le mal est fatalité et que seules la loi (28/8, xix/24) et/ou la Miséricorde (16/15) peuvent le rendre supportable,
Elle rappelle l'enseignement des prophètes, dont le summum est le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) autour duquel les Évangiles synoptiques se développent. Cet enseignement peut se résumer ainsi :
L'homme, contrairement à ce qu'il croit, n'a pas de génie intellectuel. Le meilleure de ses lois, produit intellectuel, ne dépasse guère la jugeotte d'un rat (xix/24), n'a jamais vaincu et ne vaincra jamais le mal.
Par contre, l'homme, enfant spirituel du Créateur, a un puissant génie spirituel, qu'il a laissé s'éteindre comme un lumignon (32/5) dans un coin de son être, oubliant que par ce génie spirituel il est image du Créateur (Genèse 1/26/27) et possède un pouvoir d'auto-recréation en changeant sa vie en bien (30/11).
C'est seulement en changeant sa vie que l'homme peut réellement et entièrement vaincre le mal.
Être pénitent n'est autre que changer sa vie en bien.
La foi n'est pas attente, mais dynamique créatrice, la volonté de faire renaître l'âme (17) — aussi appelée l'ha (XXXIX/5-11) — qu'Adam autrefois anéantit (4/8) en lui.
Avoir la foi, c'est par la pénitence remettre à flot ce vaisseau d'homme qui a l'âme pour voile (17/3, 18/1-4) et partir à la redécouverte de la Vie ; c'est l'aventure spirituelle que s'efforce d'incarner le Pèlerin d'Arès.
Du premier vaisseau de la Flotte appelée à sillonner une Mer (18/4) de possibilités disparues, insoupçonnées, à l'horizon de laquelle Éden réapparaîtra un jour, La Révélation d'Arès nomme l'équipage: le petit reste.
Ce petit reste d’hommes et de femmes (26/1, 29/2), pour le moment rares, maladroits et dissemblables, mûrira, grossira de génération en génération et pour finir, essaimant de proche en proche, changera le monde (28/7) en un lieu d'où le péché, le malheur et même la mort auront disparu.

Quel superbe idéal !
Mais alors, pourquoi La Révélation d’Arès, livre d'une aussi haute tenue spirituelle et humanitaire ou, au pire, inoffensif poème, est-elle toujours passée sous silence, contraignant son témoin à l'auto-édition et les Pèlerins d'Arès à l'auto-diffusion?
Aux causes déjà mentionnées s'ajoutent celles-ci :
D'abord, ce livre est d'origine surnaturelle, ce qui le rend hautement controversable dans une société où le surnaturel provoque les rires ou les haussements d'épaules.
Ensuite, il est apparu en nos temps de dénigrement, de zapping et d’impatience, de préférence pour les effets rapides et les résultats sans efforts.
La Révélation d’Arès n’est pas aussi difficile à lire qu'on le prétend, mais c'est un livre profond en des temps superficiels où l’homme standardise presque tout, même le souci de son propre destin.

La Révélation d’Arès ne fonde pas de religion. Critiques et chicaneurs, ignorants ou de mauvaise foi, prétendent que La Révélation d’Arès dit que sont seuls sauvés les hommes qui s'y convertissent. C'est tout le contraire.
Tout homme bon, même athée, est sauvé à l'instant où il meurt et sa bonté, qui n'a duré que quelques années ou décennies, contribue au changement du monde qui, lui, prendra beaucoup plus de temps — Quatre générations ne suffiront pas (24/2).

Que lit le pèlerin à Arès ? Avant tout La Révélation d'Arès, qui prend un tout autre relief quand elle est lue sur le lieu même où elle fut donnée au monde.
Ce livre n’est pas "intéressant" au sens de "plaisant," parce qu’il force sans cesse à penser, mais par là il redonne à l’homme le goût de la profondeur. Il ne va pas seulement à rebours des propos rationalistes et simplificateurs de la presse, il va ailleurs que partout où va "l'intellectuellement correct", il est tout autre chose, il transporte dans un autre monde d’idées.
Parole spirituelle s’il en est, La Révélation d’Arès n’utilise pas le mot "spirituel" et n’emploie qu’une fois le mot foi (10/8) et pas dans le sens d’adhésion à une croyance, mais dans le sens d’espérance active, créatrice.
La Révélation d’Arès parle à chaque humain, à l’individu et à son individualité, qu'elle presse de se libérer de la médiocrité des idées reçues et des préjugés et de retrouver les grandeurs libres.
Le mal n'a pas de solution de masse. Le mal ne sera jamais vaincu hors du cœur de chacun.

La Révélation d’Arès est d’origine surnaturelle, mais son réalisme fait oublier le surnaturel. Si elle nous rappelle les prophètes et les évangiles, c'est pour nous projeter dans l'avenir.
Elle déstructure, dédogmatise, délégalise.
Sa dialectique permet à chacun de refaire sa propre individualité en toute liberté dans l’amour et le respect des autres individualités, dans le pardon, la paix et l'intelligence spirituelle, autrement dit dans la pénitence. Il semble paradoxal que l’homme ne puisse vraiment aimer son prochain, toute l’humanité donc, qu’en étant vraiment lui-même, mais c'est le droit fil du salut, individuel comme universel.
En nos temps d’inquiétude et de confusion, où nous sentons comme la fin de l'Histoire, La Révélation d’Arès commence une autre Histoire.

copyright 2010
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Commentaires:

20jun10 109C1
Il y a plusieurs jours que j'attendais votre blog.
Comme chaque fois, je me disais: "Qu'est-ce qu'il vous nous sortir cette fois?"
Quand j'ai vu la photo, j'ai d'abord pensé que vous vous réinsériez le texte sur le pèlerinage qu'on a déjà lu deux fois, mais en lisant j'ai retrouvé ce prophète hors pair que vous êtes. Un style, une manière de dire, qui n'appartient qu'à vous. On vous reconnaîtrait entre mille.
"L'existentiel" est un mot difficile, mais avec courage vous l'utilisez, vous le répétez je ne sais combien de fois qu'on se le mette bien dans la tête. On se dit: "On ne va pas à un pèlerinage pour faire de l'existentiel, mais pour espérer quelque chose de simple, un bonheur." Vous, vous compliquez tout de suite, mais en réfléchissant on se dit que si le Pèlerinage ne refait pas l'homme, il ne sert à rien. Se refaire, voilà l'existentiel.
Vous avez un don particulier pour faire vivre les choses les plus rasoir. D'idées philosophiques vous faites de l'émotion.
Je regrette qu'on vive dans un monde tellement médiocre que le commun des mortels ne peut profiter de ce que vous dites. On a envie de vous dire: Simplifiez! Mais si vous simplifiez, vous trahissez La Révélation d'Arès.

J'en ai gros sur le cœur en pensant que si je dis à ma mère ou à mon frère: "Lis ça !" Ils s'arrêteront à la dixième ligne. Pour eux la foi c'est demander une faveur et l'obtenir ou ne pas l'obtenir, mais c'est tout.
Merci pour cette entrée très belle.
Jean-Michel


20jun10 109C2  
Vous montrez que faire le Pèlerinage n'est pas venir chercher un miracle, mais donner une chance à la vie.
Je me rappelle d'un temps où vous accueilliez les pèlerins le premier jour par une allocution où vous disiez: "Agenouillés devant les lampades [qui à l'époque brûlaient sur le lieu où avait parlé Dieu] nous sommes comme les chevaliers d'autrefois agenouillés le jour de leur adoubement pour se préparer à défendre le monde, la veuve et l'orphelin, pour faire régner la paix de l'Évangile." Ce n'était pas les mots exacts, mais c'était l'esprit.
Cette entrée de blog dit un peu la même chose, mais en plus profond évidemment.
le jobard


20jun10 109C3  
Superbe clarté au moment où va commencer le Pèlerinage sur le Lieu des Théophanies où le Message prend éveil et force en soi, car sur ce Lieu Saint, c'est un véritable Feu de grâces quand on anime la détermination du changement du monde ; on y reçoit ce qu'on y apporte !
Merci, votre texte m'a beaucoup émue.
Ceux qui lisent le livre de La Révélation d'Arès, s'ils ont le courage de surmonter toutes les perturbations du monde (parabole de la graine tombée dans divers lieux) qui détournent de l'essentiel, pour laisser germer cette Parole dans la bonne terre intérieure, sont annonciateurs d'un monde qui changera en Bien au bout des efforts librement voulus et, d'un homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13), parce qu'il aura changé profondément de nature en s'auto-construisant par la pénitence ainsi que l'explique le prophète dans cette entrée.
Et les âmes de tous ceux qui mettent en pratique le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7), avec ou sans la foi mais avec espérance créatrice qu'indique la voie de la Raison suprême qu'est La Révélation d'Arès, ajoutent la dynamique active de l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) qui rend bonnes les pensées et les actions, ils dressent le phare d'une conscience collective qui attirera les regards et les cœurs comme le soleil est une nécessité à la vie ; la Vie spirituelle est le moteur du Bonheur planétaire.
À nous de le vouloir, de le faire et de se faire existentiel pour faire l'histoire du jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Danny


20jun10 109C4  
Nous av[anç]ons dans un siècle de plus en plus fait sur des schémas fixes. On dit: La religion c'est ça. La Politique c'est ceci. On fait comme ceci ou comme cela et pas autrement.
Après tout, ça a peut-être toujours été comme ça.
Les soi-disant apparitions de Marie ou de Jésus (ailleurs qu'à Arès) reviennent toujours sur des schémas catholiques et ont toutes les chances d'attirer les crédules et les niais qui leur font une bonne clientèle. Vous, vous présentez les choses dites par La Révélation d'Arès à contresens du poil ! La bonne clientèle des apparitions vous tourne le dos, évidemment.
Nous vivons dans une incertitude croissante et c'est peut-être pourquoi les idées fixes sont de plus en plus fixes pour rassurer. Les nouveautés qu'apportent les apparitions de Lourdes, de La Salette ou de Medjugordjié sont nulles, évidemment, mais ce sont des mots connus depuis toujours, qui rassurent en confirmant les idées fixes.
Vous, vous compliquez tout, comme dit Jean-Michel [109C1], mais vous ne le faites pas pour faire ch... le monde, vous le faites parce que c'est le seul moyen de s'en sortir.
Les croyants avancent ils ne savent pas vers où, mais ils sont bien incapables de dire pourquoi ils s'en tiennent à un espoir usé et ils s'en foutent, pourvu que ce soit sans effort. Ils pensent que Dieu est un distributeur de bons points et de séjours au paradis, que personne n'a jamais vu, mais puisque le pape et les pasteurs le disent...
Vous, vous dites que c'est l'homme qui, s'il veut avoir quelque chose dans l'au-delà et donner un autre monde à ses enfants, doit se remuer, faire des efforts; Si on vous lit bien, ça rejoint tout à fait les Évangiles. Chapeau pour votre courage, frère Michel !
Ce n'est pas le genre de blog qui vous attirera du monde au Pèlerinage, mais au moins il est honnête.
Avec des mots on peut dire "Je t'aime" à qui vous plaît ou expliquer des choses moins faciles comme faire l'effort d'aimer et se forcer à aimer même des gens qui ne vous attirent pas, comme vous l'expliquez quelquefois (pas dans ce 109), c'est pas pareil. Pas du tout. Comme avec un couteau mal aiguisé on peut éplucher des poireaux et ça coupera bien toujours assez ou essayer de se raser et là ça coupe pas, ça fait mal. Ouillouillouille!
Mais il est impossible d'être croyant et complètement désintéressé. Vous promettez des résultats, bien sûr, mais c'est flou dans la tête du bondieusard classique. celui-là ne viendra pas à Arès... Il ne comprend pas qu'on fasse un Pèlerinage pour "penser" ou pour trouver des "profondeurs", des "grandeurs libres".
Moi, je viendrai, mais j'avoue ne pas très bien savoir quel genre de Feu je viens prendre.
Je viendrai par fascination. Je suis bondieusard dans mon genre...
Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès, mais je le deviendrai peut-être.
J. M.


21jun10 109C5
Le "surnaturel" !
Ce qui m’intéresse chez l’homme, cette créature paradoxale qui se trouve elle-même en même temps fière et honteuse, ce qui me "force à penser", à me creuser profondément, à "aller partout ailleurs que l’intellectuellement correct", c’est précisément sa conscience, son côté "surnaturel" !
L’homme fait "mentir la génétique" (Tim Guénard dans "De la haine au pardon"), le déterminisme, la fatalité. L’homme fait la loi et change la loi. Il a ses faiblesses et s’octroie des limites qui ne m’intéressent pas au fond, préjugés et incohérences que je ne comprends ni chez moi ni chez mes contemporains ; j’écoute, mais je n’en reste pas là.
Ce qui m’intéresse, c’est qu’il peut mettre en doute ses propres limites : Qu’est-ce que je veux être et pour quoi faire ? Il peut, c’est très grand, ça va loin. Je sais qu’il peut et j’attends qu’il me révèle autre chose que l’histoire qui, selon les enseignants (mais ils ne sont pas fiables ceux-là !), devrait toujours se reproduire (l’auteur d’un tel scénario, que je le tienne !), comme vous dites un scénario du mal où le bien n’aurait pas été mis en pratique suffisamment.
Dans ce scénario de l’histoire que nous devons changer l’évangile est comme passé au rêve, mais non accompli, est l’histoire des mythes d’un côté et l’histoire des guerres de l’autre, l’histoire de guerres et de religions qui se sont tellement accumulées sur nos consciences que nous en venons à confondre l’amour et la guerre, Ce que j’appelle la bêtise humaine. Alors si l’homme se voit bête, plus bête qu’un animal, il peut se révéler meilleur… que lui-même, être une révélation pour lui-même et pour le monde : C’est tout ce que j’attends de ma pénitence et tout ce que je veux faire avancer dans le monde par ma moisson de pénitents.
Forcer le passage à nos faiblesses, à notre nature pécheresse par ce pardon constructif, cette paix, cet amour, cette liberté pure, cette intelligence du cœur, ouvre à une autre nature de notre existence, à une autre réalité dans nos relations et dans notre regard, dans ce que nous vivons et possédons de nous-même, cet effort est "surnaturel".
L’homme fut sans doute une révélation pour le monde créé qui l’a vu évoluer, lui l’homme qui couchait sur l’ombre (Rév d'Arès vii/2), l’homme "pré-historique" qui a reçu l’enseignement du Père de l’univers, la force de sa parole (chapitre vii du Livre, La Révélation d’Arès), pour devenir cet créature "fière et honteuse" au point de ne plus savoir qui elle est, comme un clone spirituel qui ne saurait plus d’où lui vient son âme (pour ne pas dire sa "science" (Rév d'Arès xxxiv/5).
Les Adames et les Éves durent être une révélation pour eux-mêmes. Regardez bien la capacité d’émerveillement, de curiosité, de dialogue et de créativité qu’ont tous les enfants, donc de grandeur et de beauté… et les nôtres à leur contact quand nous les regardons avec ce regard du dedans, qui voit, mais qui ne compte pas (Rév d'Arès ch. ii).
Et cette révélation peut sans cesse se renouveler, d’un jour sur l’autre, de la naissance de l’enfant au regard qu’il nous renverra plus tard.
La personne qui aujourd’hui se moque des "révélations" comme celle que vous avez vécue avec Jésus, puis Dieu, et que nous avons à transmettre, parce qu’elle déclare qu’elle n’en a pas besoin, ou qu’il y tant et tant de révélations, ne se rend pas compte qu’elle perd le sens de sa vie et sa possibilité d’enrichissement.
S’il y tant de révélations — elle en est déjà une elle-même —, c’est là sa fortune, elle peut enrichir le monde de sa vie, de son amour, de son travail,  elle peut tirer de toutes les révélations que sont les êtres humains, la force de changer le monde comme le Créateur lui en a donné les moyens.
Soyons donc une révélation les uns pour les autres.
Ce qui sera demandé dans la foi pourrait aussi se dire : ce qui sera demandé dans la confiance (au Père) ou dans la fidélité (à sa Parole), parce que le mot latin "fides",  d’où vient le mot foi, signifie cela ; donc "espérance active, créatrice", comme vous dites.
Je ne suis pas sûr d’avoir compris la deuxième partie de votre phrase : « Les rationalistes disent, en se moquant, qu'on n'a pas besoin de La Révélation d’Arès pour savoir que la religion et la politique entretiennent le mal qui est leur fonds de commerce : Faudrait-il la consolation, la loi, la gouvernance, si elles n'atténuaient les maux ?" Qui pose la question, vous ou les rationalistes ? "Atténuer les maux" revient-il à les "entretenir", pour faire durer "un fonds de commerce" ?
Si c’est cela, je loue les pompiers, sauveteurs, médecins et autres humanitaires pour leur abnégation et leur savoir faire, tout en relevant que leurs vocations devraient être dépassées par la grandeur de se connaître chez tout un chacun, de se guérir, de se créer, de se sauver soi-même et d’entraîner d’autres sur cette voie de responsabilité et de grandeur.
Je suis arrivé au Val Hanouka (nom donné au Lieu du pèlerinage à Dieu à Arès, Rév d'Arès xLvii/5) pour l’ouverture de cette période d’été, où je serai heureux de prendre le Feu avec tous ceux qui y viendront et gagner en force, liberté et joie de pénitence et de moisson de pénitents.
bernard


Réponse :
Merci de me rappeler à l'ambiguïté de la phrase que vous citez.
J'avais oublié les guillemets et l'on pouvait ne pas très bien comprendre qui parlait: Moi ou les rationalistes.
Ce sont évidemment les rationalistes qui se moquent de la découverte ou de l'admiration des partisans de La Révélation d'Arès quand elle critique sévèrement la religion et la politique. Les rationalistes s'esclaffent a contrario: "Faudrait-il la consolation, la loi, la gouvernance, si elles n'atténuaient les maux ?" pour dénoncer là un secret de polichinelle, une évidence vieille comme le monde.
Il n'empêche que La Révélation d'Arès devait le confirmer du haut de son autorité divine.


21jun10 109C6
Quelle limpidité et quelle "belle" conclusion que cette nouvelle entrée !
Et quelle détermination il nous faut développer pour vivre cet existentialisme dans ce monde !
Merci de cette belle énergie, source de vie, pour aller reprendre du Feu en Terre Sainte [d'Arès].
BonneSource


21jun10 109C7  

"J'aurais suivi De Gaulle avec joie contre les Allemands, mais je ne pouvais le faire contre les Français... Il me semblait qu'un Français de l'étranger devait se faire le témoin à décharge, et non à charge de son pays... Si je n'étais pas gaulliste, c'est que leur politique de haine n'était pour moi la vérité"
Antoine de Saint-Exupéry

L'appel du 18 Juin 1940 et l'Appel de La Révélation d'Arès sont 2 choses incomparables puisque, pas pour les mêmes raisons loin s'en faut !!, De Gaulle était un ambitieux qui avait été refusé dans le gouvernement de Pétain.
Si celui-ci l'avait accepté il n'aurait jamais été à Londres et quelle politique aurait-il faite en France sous Pétain ?
Pétain et De Gaulle étant 2 autoritaires ambitieux = 2 pouvoirs ne peuvent régner côte à côte.
Voici un lien qui explique bien cela et donne une autre image de ce fameux discours de De Gaulle  :
http://echodupays.kazeo.com/NOTRE-MEMOIRE-par-Jose-Castano/L-APPEL-DU-18-JUIN,a1911341.html
Maryse


Réponse :
Voilà une citation de Saint-Exupéry qui montre, une fois de plus, que, séparée de son contexte, toute citation peut fausser la pensée et la conduite générales de celui qu'on cite. Je rappelerai, pour finir sur ce point, qu'Antoine de Saint-Exupéry certes ne servit pas dans Forces Aériennes Françaises Libres, chapeautées par Charles De Gaulle, mais servit dans le groupe aérien 2/33 sous commandement américain, et mourut en mission de guerre aux commandes de son "Lightning".
Je ne partage pas l'esprit de l'article de "L'Écho d'Oran", objet du site dont vous donnez le lien, mais je dirai, concernant Saint-Exupéry, qu'il reflète précisément ce que je dis dans mon entrée 109, à savoir qu'en son temps l'appel lancé le 18 juin 1940 par Charles de Gaulle, "appel maintenant fameux, fut à l'époque totalement ignoré de la politique, de la masse et même de la religion..." et j'ajoute, à votre invitation, ignoré (ou méprisé) par Antoine de Saint-Exupéry.
Cet appel fut de même ignoré par beaucoup des premiers résistants, dont mon père qui ne fut pas gaulliste, mais qui fut résistant FTP, et l'article que vous citez dit la vérité en rappelant que le Colonel Fabien fut sur le terrain la cheville ouvrière d'une résistance effective.
J'étais enfant au moment de l'appel de De Gaulle. Je vécus sur les routes l'exode de la population fuyant Paris devant l'armée allemande, je partageai avec tous les moments tragiques de cet été-là. Je n'avais que 11 ans, mais le drame vous mûrit, vous fait prendre conscience aiguë des grandes souffrances et désillusions humaines et le souvenir vous en restera, tenace et douloureux, toute votre vie. Je peux affirmer, pour l'avoir vécu à travers les propos des adultes et à travers les épreuves que nous traversions, grands et petits, que tout paraissait fini, réglé, définitivement marqué par la victoire écrasante d'une armée allemande d'une puissance apparemment invincible, qui avait de surcroît pour alliée l'armée soviétique, et que tout le monde se fichait pas mal de ce dont pouvait "rêver" (c'était un des mots de dérision qui circulait à ce propos) un général de brigade "déserteur" depuis l'Angleterre où avait fui une armée britannique en débandade, dont il n'y avait apparemment plus rien à espérer.
Mais cet appel de De Gaulle n'était pas un rêve. Ce Français à Londres était doué d'une lucidité que tout le monde avait perdue en France. Certains traits de caractère de De Gaulle sont bien connus, morgue, réflexes régimentaires, principes d'un autre temps, etc., mais sa lucidité d'alors et l'espoir qu'elle éveilla chez un petit — très petit, il faut bien l'avouer — nombre de nos compatriotes alors leur donna une foi considérable et nécessaire dans la possibilité d'une victoire finale.
Je ne crois pas du tout que De Gaulle aurait accepté de participer à un gouvernement de Pétain et je ne crois même pas que Pétain eut un seul instant envisagé sa participation. Je ne le crois pas pour une raison de base: Pétain avait accepté la défaite et De Gaulle la refusait et Pétain savait que De Gaulle était un patriote jusqu'au-boutiste et le considérait comme un farfelu dangereux, ce qu'il passait pour être à l'époque, en effet.
Je n'ai jamais été gaulliste moi-même, pour d'autres raisons, mais je n'ai jamais manqué en traversant avec mes filles l'esplanade Charles de Gaulle à Bordeaux d'aller au monument consacré à l'appel du 18 juin pour leur lire à voix haute ce texte court, gravé dans le bronze, dont la clairvoyace proprement prophétique et l'éloquence (quelle belle écriture !) peuvent être qualifiées de prodigieuses en des jours où tout paraissait vraiment, raisonnablement, perdu. Le voici :

-                                   -Appel du 18 juin 1940

Je lisais à voix haute à mes filles : "...cette guerre est une guerre mondiale." et je commentais: "Personne n'avait alors conscience de cela." Je lisais encore: "Dans l'univers libre des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour,elles écraseront l'ennemi," et je commentais encore: "Rien ne laissait alors prévoir que l'alliance Germano-Soviétique serait rompue et surtout que l'Amérique entrerait en guerre et nous délivrerait, mais De Gaulle l'avait compris avant tout le monde en France. Cette extraordinaire lucidité, ce prophétisme pouvons-nous dire, a redonné courage à beaucoup."
Voilà pourquoi il y a un point commun très fort entre le discours de De Gaulle et la Parole d'Arès, même si ces textes n'ont évidemment ni des objets ni des objectifs comparables: "plus que l'espoir, la certitude que rien n'est réglé, que la victoire du bien — Ma Victoire, dit le Père (10/7) — est toujours inévitable, si les hommes de bien la veulent."

La Révélation d'Arès ne me doit rien, à l'inverse de l'appel du 18 juin qui doit tout à la lucidité de son auteur.
Non seulement La Révélation d'Arès ne me doit rien, mais elle vint contredire tout ce à quoi je croyais alors.
Si j'ai quelque mérite, c'est uniquement pour l'avoir acceptée et pour avoir engagé ma vie jusqu'à la mort dans cette mission en dépit de difficultés telles qu'elles ressemblent plutôt, raisonnablement, à des impossibilités.
Oui, encore un point commun avec De Gaulle. Il écrivait: "Luttons tous pour la sauver (la France)", et ces mots paraissaient tellement déroisires, impossibles, face à la puissance nazie ! Je lance similairement cet appel :
Ayez confiance, mes frères, mes sœurs, votre mission réussira. Elle semble aussi dérisoire qu'une tarière qui voudrait percer une montagne (Rév d'Arès 31/6), une montagne de silence, de moquerie et de calomnies que les forces énormes du monde vous opposent, mais vous gagnerez pour finir, nous réussirons à accomplir cet Évangile qui n'a encore jamais été accompli depuis 2.000 ans !
C'est cela, la foi !


21jun10 109C8
Je vous ai adressé le 14 juin un commentaire pour l'entrée 108 'Port-Royal", mais vous ne l'avez pas publié. Je pense que mon commentaire vous faisait peur. C'est pratique le monitoring des commentaires: Vous ne postez que ce qui vous avantage.
Comme toujours, ce nouvel article 109 est écrit avec talent — "Mein Kampf" aussi fut écrit avec talent par Hitler ou "L'Appel du 18 Juin 1940" écrit avec talent par De Gaulle, général félon — mais il est aussi "creux qu'une canne à pêche" comme je vous ai entendu dire à propos d'autres choses, qui ne vous convenaient pas.
De plus, la photo publiée est mauvaise. On ne voit pas très bien ce qu'est cette masse au premier plan sous le toit. En fait, j'ai vu ça l'année dernière (vos ennemis peuvent venir espionner votre "pèlerinage"; il leur suffit de dire "oui" aux questions posées à l'entrée... ce "sanctuaire" est une passoire!), il s'agit simplement d'un bac à fleurs (sans fleurs) en béton grossier.
Plus vous "améliorez" ce lieu, plus il est laid.
Je vous plains ! Oui, c'est marrant, je vous plains quand même !
Gregory


Réponse :
Non, votre commentaire pour l'entrée 108 ne me faisait pas plus peur que celui pour l'entrée 109.
Je ne l'ai pas publié et je m'en excuse.
Je ne l'ai pas publié, ainsi que d'autres commentaires pour l'entrée 108, parce que j'étais, et je suis toujours, débordé de travail. Je dois notamment préparer une mission dans le Sud sous une présentation qui me semble mériter d'être testée, mais qu'il me faut apprendre à mettre en œuvre (diaporama, video, etc.), parce que je n'y connais rien techniquement et que mon isolement ne me permet pas de faire appel à ceux qui savent, qui résident malheureusement ailleurs, très loin de moi. L'expérience m'a montré que face aux difficultés de réaliser un travail collectif créatif, quand il est impossible d'en discuter et d'y œuvrer ensemble à cause des distances, c'est la difficulté d'apprendre seul qui me fait le moins perdre de temps, parce qu'essayer de me faire comprendre par téléphone ou par messagerie électronique est extrêmement laborieux et long. Surtout quand le temps presse. Voilà ! C'est aussi simple mais aussi contraignant que ça.
Quant à la photo, elle a été prise par une de nos sœurs de Paris. C'est une photo prise, je pense, en 2009 avant que ne soient achevés les derniers gros travaux sur les Saints Lieux, parce que je constate que sous le toit de la galerie les éclairages ne sont pas encore installés. Je n'ai pas le temps moi-même de prendre des photos, qui d'ailleurs ne seraient pas forcément meilleures. Des frères et sœurs en prennent certainement, surtout ceux qui assurent le gardiennage des lieux, mais ils ne me les communiquent pas. De là la rareté des documents dont je dispose.
Vous allez me dire: "Y'en a marre. Vous vous plaignez tout le temps de votre solitude," comme vous me l'avez déjà dit et écrit, mais cette solitude est tout bêtement l'explication de mes défaillances, qui me désolent autant qu'elles vous désolent: Je ne peux pas tout faire. Je fais le minimum indispensable et celui-ci déjà remplit mon temps.
Il doit aussi vous paraître "marrant" et "à plaindre" que je réponde avec gentillesse et patience à quelqu'un qui apparemment me déteste et n'a nulle envie d'être gentil envers moi. Cela devrait simplement vous montrer que je ne "poste pas que ce qui m'avantage."


21jun10 109C9   
J'approuve totalement cette belle entrée, qui renforce mon engagement dans la Voie d'Arès.
Personne n'est capable d'engagement à 100% ! Je ne passe pas ma vie à ma pénitence et à ma mission comme vous le faites. Du moins j'ai choisi ma Voie et je m'y tiens. Je fais ce qui m'est possible, apparemment pas beaucoup, mais sans me vanter je pense que si tout le monde en faisait autant,on avancerait un peu plus vite.
C'est la mission la plus honorable pour l'homme que je connaissance et j'ai étudié beaucoup d'idéaux ! Cet idéal-ci est bien le plus honorable. Je n'ai pas hésité à me détourner de ceux, mêmes proches, qui m'empêchaient d'avancer vers les Hauteurs, comme vous l'avez fait vous-même, car votre famille ne vous suit pas, je crois. On en est déchiré, mais que faire d'autres ?
Merci pour cette entrée, un magnifique appel à la foi créatrice et active.
Tous ceux qui restent attachés aux "poncifs" (votre juste mot, que j'ai adopté) du monde ne se rendent pas compte qu'ils ne font que patauger dans le sang (lisez les journaux, il n'y a que du sang) et dans la folie (cette histoire d'équipe de France de football, pure folie malgré les milliards d'Euros brassés tout autour).
Alain (de Franche-Comté)


22jun10 109C10
Merci, Frère Michel,  merci pour ce beau commentaire.
Je relisais les lettres que vous nous envoyiez autrefois.
Mon mari était un des premiers pèlerins. Mais maintenant qu'en a-t-il fait ?
C'est difficile de montrer la voie et de si tenir.
J'essaie [de m'y tenir] par mes actes de tous les jours.
Mais les personnes qui nous côtoient en sont-elles conscientes ? Réveillons-nous leur foi enfouie ?
Je  témoigne que La Révèlation d'Arès nous apporte des grâces, des bienfaits, malgré les aléas de la vie .
Bon pèlerinage à tous ceux qui seront à Arès ! Qu'ils y trouvent force et grandissent pour former le petit reste.
Nini D.


22jun10 109C11
Par cette synthèse intelligente et concise vous montrez (dans un style dense mais très accessible) à quel point cette sublime Parole révélée à Arès peut nous sublimer nous même.
Vous décrivez simplement le processus existentiel complexe dans lequel chaque pèlerin s’engage, ses difficultés, ses grandeurs. Que dire de plus ?
Un peu de vrai... ça peut changer tout un monde, s’il est accompli !
Par la voie que Dieu nous redonne à Arès dans une beauté et une pureté éclatantes, mais aussi par votre parole et l’intelligence de vos commentaires vous nous éclairez comme jamais.
Tout y est équilibre, mesure, grandeur.  J’espère que beaucoup comprendrons à votre lecture la chance énorme que nous avons de pouvoir vous connaître, de vous lire et surtout de suivre la voie que vous montrez.
C’est vrai, nous (les Pèlerins d’Arès ou plutôt ceux qui essaient de l’être), nous ne sommes pas encore à la hauteur de l’événement d’Arès, mais, si nous mettons nos pas dans vos pas, nous le deviendrons, c’est certain.
Il suffit de vous lire et de vous connaître un peu pour comprendre la transformation énorme que peut faire un homme qui s’engage dans la Vie existentielle et spirituelle proposée à Arès. Par cette voie chacun de nous peut transformer son immense faiblesse en force et sa bêtise en intelligence. La démonstration est devant nous ; c’est vous ! 
Comment ne pas être émerveillé devant tant d’intelligence et d’équilibre ? Je ne vous mets pas sur un piédestal pour vous adorer. Je constate simplement et rend grâce à Dieu d’avoir fait de vous, avec vous et pour toute l’humanité un grand prophète.
Merci. 
Béni soit l’Éternel qui n’abandonne pas l’homme qui s’est égaré dans ses propres ténèbres, mais Qui l’appelle sans cesse par les prophètes à revenir à Lui pour vivre dans la Lumière — l’intelligence, la conscience, la Vérité, l’Amour — et à trouver le vrai Bonheur de la vraie Vie qui deviendra infinie si nous le voulons.
Au passage, une petite citation amicale que je dédie à certains de vos contradicteurs aux commentaires imbéciles, qui ne font que regarder vos défauts (pourquoi tant de haine ?) ou vos maladresses et qui ne regardent pas l’essentiel : Votre métamorphose, votre vie exemplaire, le contenu de votre message, sa puissance, sa grandeur, son dessein :
"Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt." Proverbe chinois.
À vos contradicteurs (109C8 entre autres) je dis: Regarde la lune au lieu de regarder le doigt !
Daniel C


22jun10 109C12
Il n'y a pas grand chose qui nous donne confiance en l'avenir terrestre et matérialiste. J'ai aussi le dégoût profond de cette société, j'ai la tentation de fuir la décadence et la crise de notre époque.
C'est pourquoi votre commentaire #109 me rend heureux !
Je ne suis pas encore assez courageux pour missionner le public dans la rue comme font beaucoup de frères, mais quand il m'arrive de parler de La Révélation d'Arès et de vous à des gens de rencontre et que je les vois hausser les épaules ou rigoler ou même s'énerver, je leur dis: "La vraie crise commence au moment où on l'accepte. La Révélation d'Arès m'aide à ne pas accepter ce monde comme il est: partpétuellement en crise !"
Je n'envoie encore personne à votre blog parce qu'ils n'y comprendront pas grand chose.
Mais ce n'est pas votre rôle de vulgariser votre pensée. Ceux qui disent: "Le frère Michel devrait simplifier et châtier son langage," c'est comme s'ils disaient à Dieu: "Tu devrais réécrire ta Révélation, parce qu'elle est dure à lire. Parle plus clairement." Il y a des choses (mais il n'y a pas longtemps que j'ai compris et admis ça) que la langue humaine ne peut pas dire facilement en quelque mots simples. La Vérité, ce n'est pas aussi simple qu'une publicité de lessive ou qu'un discours électoral, contrairement à ce que certains croient.

Il faut se faire à la façon de parler du témoin de Dieu. C'est ce que je fais.
Merci pour cette entrée 109. Elle me réconforte.
César


22jun10 109C13  
Ce que je retiens de plus stimulant dans cette entrée, c'est l'appel, direct ou indirect, à la liberté du pénitent.
Car même si la pénitence est difficile à réussir, la liberté préserve la possibilité de pousser la pénitence toujours plus loin.
La liberté sauve aussi la communication entre les hommes. Je porte plus facilement témoignage depuis que j'ai compris que "être libre de tous préjugés" permet d'écouter les autres. On leur répond mieux, plus justement, moins polémiquement.
Au fond, ce monde est un monde de muets et de sourds qui n'arrêtent pas de parler et de dialoguer avec des gens qu'ils font juste semblant d'écouter, et nous devons sortir de ce monde-là.
La liberté dont parle le verset 10/10 [La Révélation d'Arès], c'est en fait la liberté de donner raison au contradicteur, si c'est juste et nécessaire. C'est comme ça qu'on l'aime [le contradicteur]. On ne convaincra pas le monde autrement. Si on ne fait pas ça, on engagera une discussion sans fin.
Votre entrée 109, sous ce rapport, m'ouvre de nouveaux horizons.
Edmond H.


24jun10 109C14
L'existentiel dont vous parlez est l'existentiel collectif de cette troupe de petits soldats qui s'en vont de rue en rue, les tracts à la main, et les mêmes paroles répétées et répétées, que vous appelez le petit reste.
Tout ce qu'un Pèlerin d'Arès a à faire, c'est s'effacer derrière l'intérêt collectif ?
Pitoyable !
Je suis un lecteur assidu de La Révélation d'Arès, mais je crois que vous n'y avez rien compris, que la seule notion que cette Parole de Dieu veut veut nous donner est celle de bonheur absolu. Prenons le bonheur qui passe ! C'est lui et rien d'autre, le bonheur ! Moi-même j'aime les femmes et Dieu aussi les aime, c'est clair, [...]

Carpe diem !
Bertrand


Réponse :
Il n'existe pas, il ne peut pas exister "d'existentiel collectif."
A fortiori, un Pèlerin d'Arès n'a pas à "s'effacer derrière l'intérêt collectif de l'assemblée". Il partage cet intérêt collectif sans s'effacer derrière.
Nous ne sommes pas une "troupe de petits soldats". Nous sommes des consciences libres. Le Pèlerin d'Arès partage notre intérêt collectif librement (Rév d'Arès 10/10) et dynamiquement, parce qu'il se trouve que son bonheur, celui déjà survenu ou celui auquel il aspire, est celui-là, même s'il ne peut pas vraiment le définir en termes précis (j'y reviens).
La conscience d'exister : la conscience d'être et surtout, au sens que je donne à existentiel, la conscience de vouloir être, n'a pas de réalité dans une société telle que les Pèlerins d'Arès l'envisagent.
Si cette conscience d'être se manifestait par une dynamique de masse : adoration de masse ou haine de masse, envie de masse ou répulsion de masse, etc., ce ne serait qu'un retour de l'instinct animal grégaire de l'homme qui couche sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), de l'animal pensant avant que le Créateur n'en fasse Adame, de l'homme pré-spirituel, mais pas de l'homme spirituel. On a vu ce genre de retour massif à l'animalité (et leur exploitation par les pouvoirs) dans les guerres, les révolutions, les croisades, le nazisme, etc., les grandes violences collectives sur fond d'idéal de masse.
La conscience existentielle ne peut exister que chez un homme individuel, parce que le cerveau, le cœur, le bien-être ou la souffrance, le péché ou la pénitence, ne fonctionnent au sens existentiel que dans l'isolement de l'individu.
Il y a autant de consciences existentielles qu'il existe d'hommes existentiels.
Ce que j'ai appelé la "conscience collective" dans un article du "Pèlerin d'Arès 1989" (p.146) n'est pas une conscience existentielle commune, qui ne peut pas exister, La "conscience collective" est la participation à la collectivité de la petite part de sa conscience existentielle que chaque individu existentiel peut consacrer à la cause commune d'un petit reste d'individus partageant librement (Rév d'Arès 10/10) la même aspiration — dans notre cas l'aspiration d'accomplir La Révélation d'Arès — de telle sorte que sa participation a une répercussion heureuse, un retour bénéfique et fécond, sur sa conscience existentielle propre, individuelle.
Seul l'individu peut faire pénitence, seul il pourra trouver le bonheur.
J'en viens donc à ce "bonheur absolu" dont vous parlez sur un ton épicurien, que je ne juge pas, mais ne partage pas.
J'en dirai ceci:
Qu'est-ce que les hommes entendent par bonheur ? Plus encore, le bonheur a-t-il une réelle place consciente et définie dans leur intellect et leur comportement ? C'est une notion tellement floue et changeante que pour cette raison notre mission ne met que très rarement en avant le mot bonheur.
En fait, le mot bonheur est un panneau indicateur, une destination, sans définition exacte du but, car nous-mêmes qui croyons dans La Révélation d'Arès, nous savons que viendra le Jour... quand la Lumière couvrira tout sans cesse... quand le Créateur étendra deux Bras sur l'univers qui criera sa liesse et tremblera de plaisir... quand il s'inclinera vers les fosses, les vases funéraires, les mers et que les os et les poussière frémiront... et se relèveront (Rév d'Arès 31/8-11), mais nous ne savons pas concrètement ce que sera vraiment le bonheur à partir de ce jour-là.
Pour l'heure, nous en sommes réduits à des réalités observables de bonheur et sommes en droit de nous demander raisonnablement : Que valent ces observations ?
Elles sont d'autant plus difficiles à analyser que chacun de nous ne peut avoir du bonheur qu'un sens influencé par les mœurs générales (l'animalité générale), parce que la liberté absolue (il ne s'agit pas de liberté au sens juridique) n'existe pas, pas encore, puisque nous sommes chargés d'y appeler le monde.
Ètre heureux, ce n'est pas la même chose pour moi et pour le libidineux qui s'excite devant des photos de femmes nues (partie que je n'ai pas publiée de votre commentaire), pour le papou qui se délecte de cafards grillés, pour le terroriste qui se fait exploser au milieu d'un supermarché en criant "Allah akhbar !", pour le cupide qui n'a de cesse de gagner des millions au mépris des hommes et pour le clochards qui se fiche complètement des millions tout en méprisant de même les hommes, etc. Je ne suis même pas sûr que la mot bonheur me soit et leur soit applicable. Je suis seulement sûr que ce n'est pas ce que Dieu entend par bonheur dans sa Parole.
Avec humilité je me demande : "Y a-t-il une différence réelle entre ma notion de de bonheur personnelle, à moi qui n'ai pas recherché La Révélation d'Arès mais qui l'a acceptée après qu'elle me fût tombée dessus, et le terroriste qui pense obéir au Coran en jetant un avion contre une tour de New York et que je considère fou ou abusé, et le yogi qui a passé 70 ans en priant et méditant sans manger ni boire, ce qui à mes yeux ne sert à rien parce que ce n'est pas ça le renoncement ? J'ai l'humilité de dire que je ne sais pas et cela m'aide à mieux comprendre pourquoi le Père par la bouche de Jésus dit à l'homme : "Tu ne jugeras pas..." (Matthieu 7/1).
Je suis seulement sûr que Celui Qui m'a parlé à Arès a conscience de choses dont je n'ai pas conscience et qu'il sait ce qu'est pour moi le bonheur — le bonheur pour lequel j'ai été créé, mais qui a disparu depuis longtemps — même si je ne le sais pas moi-même et que dans le lacis des erreurs de l'homme, c'est quand même mon lacis (mon labyrinthe, mon dédale) à moi le moins tortueux et le moins incertain, puisque le Père lui-même me le dit (Rév d'Arès 4/3).
Je suis seulement sûr que je ne vous conduis pas vers une monumentale erreur et que le vrai bonheur, celui que je nous ne connaissons pas, est devant nous si nous sommes pénitents et moissonneurs de pénitents.
Oui, notre foi est une foi vraiment acceptée en conscience, donc bien existentielle.

Nous avons bien conscience qu'appeler les hommes à accomplir une Parole dont ils ne voient pas ce qu'elle leur apporte sur l'instant rend notre mission extrêmement difficile et que nous ne nous y consacrons que par foi en Celui qui nous appelle.


24jun10 109C15  
Cette entrée est d'une fraîcheur !
On sent bien dans vos écrits le côté réconfortant et puissant du Père, qui est, par nature, le nôtre aussi, si on le réveille.
Vous dîtes que les Heureux ont leur place dans le monde que nous vivons, c'est bien vrai.
Accrochons-nous !  Il est facile de se laisser tenter, il faut oser résister. Ce mot oser prend tout son sens lorsqu'on y réfléchit, puisque le problème est que l'on a peur de ceci, de cela, et on se laisse emporter par la tentation (mensonges, abus, défiance, déviance) parfois pour toujours, ou parfois jusqu'à un déclic: un Livre, une personne, un Pèlerinage à Arès.
Nous qui avons le Message (Rév d'Arès 4/11), osons avancer dans la voie contraire du monde, du mal, de notre péché qui nous éloigne sans cesse du Père et du plan prévu initialement pour l'homme.
Les Pèlerins (ou pèlerins) sont des "insurgeants". Du coup, ils vont à contre-courant et parfois ça casse... Le tout est de se relever, de se dire que parfois, ça dérange et ça ne fonctionne pas, mais quelque part, tant mieux !
Réconfortons-nous de ne pas "marcher" dans les défiances des autres !
Nous sommes forts; forts parce que Dieu est en nous et qu'activement on arrivera à le réveiller en nous et à le rendre "acceptable" par les autres.
Comme je disais l'autre jour à quelques uns des frères de Bordeaux, nous sommes seuls face au Père, à notre pénitence et à notre foi mais nous ne sommes pas seuls parce que, lorsqu'on prie, qu'on moissonne, qu'on fait le Bien, on est cent, mille... on est l'Univers, on est Tout, on retrouve ainsi notre vraie nature (initiale): celle du Bien et de l'Amour. Tout devient allégresse et bonheur, c'est le sens du mot Heureux: l'Éden avant l'heure, un petit goût de plénitude, de légèreté..
Le Pèlerinage est le moment idéal pour prendre de bonnes résolutions et, mieux que celles du Jour de l'An, s'y tenir, dans un but spirituel et non socio-matériel.
Ainsi, "ne fumer plus qu'un paquet par jour" devient "fumer est un geste de Cromagnon". Je suis intelligent et inssurgent et en plus, ça me tue. J'arrête !  "Quit cold Turkey!" comme diraient les Américains. "Ne boire pas plus qu'une bouteille de Ricard par semaine" devient "Boire est-il la solution à mes problèmes?" La Parole aide à trouver la force en soi de se dépasser, de s'accomplir et de se trouver. "Yes I can!" "Perdre 20 kilos" devient "J'aime mon apparence, mais qu'est-ce qui compte le plus ? Mon âme ou mes kilos ? Si ma santé n'est pas en jeu, pourquoi ne pas penser à maigrir de mes péchés d'abord ?" "SoulWatcher".
Les Américains sont forts, ils savent communiquer et sans tabous, mais nous, les Frenchies, on a eu un truc pas mal : Dieu est descendu ! Si c'est pas "fabulous" ça ! On a même un Pèlerinage d'été, c'est-y pas "fun", ça ?
Dans notre petit pays, le plus touristique au monde, avec 62 millions d'habitants et près de 82 millions de touristes par an, la France a quand même loupé l'attraction planétaire à promouvoir pour la richesse spirituelle de tout un chacun : le seul endroit précis et certain où Dieu s'est manifesté: éOh My God!"
Imaginons, dans quelques décennies la Une du Figaro: "Nous fêtons à Arès, troisième plus grande ville de France, le 100ème Pèlerinage. En seulement 30 ans, les premiers Pèlerins ont participé au changement des pouvoirs et ont inspiré les plus grands ! Nous revenons sur leur Histoire ainsi que sur celle de Michel Potay. Voir notre guide du Routard : Arès en page 2." Là, c'est vraiment jouissif ! Non? Changeons pour nous, pour les autres, pour l'humanité toute entière !
Le but du Pèlerinage, comme vous nous l'enseignez, est tout d'abord de prendre une force intérieure grâce au Feu (Rév d'Arès xLi/7) et c'est aussi l'occasion de se rendre compte que nous sommes tous dans la même barque, à destination du Monde Heureux. On prie tous ensemble mais chacun est seul face au Père, face à sa pénitence et à ses maladresses humaines. Prions ensemble, j'aime ces psalmodies, mélodies de l'infini, allégresse de pureté éternelle.
Dans ces temps difficiles, où vraiment rien n'est sûr, où le matérialisme, les politiques, les discours et entourloupes sont mis au grand jour, où les protagonistes du mal se cassent la figure, nous devons, si nous le voulons, changer nos vies.
Je trouve votre dernière phrase pleine de bon sens. Elle met en lumière une Vérité : "En nos temps d’inquiétude et de confusion, où nous sentons comme la fin de l'Histoire, La Révélation d’Arès commence une autre Histoire."  Partageons- là!
Chantons la France autrement ! Je revendique, au nom de la Liberté d'expression et de la liberté de création, un nouvel hymne national — C'est égoïste, car je ne pense qu'à la France, mais là, ça urge ! J'ai honte de la Marseillaise...

Allons enfants de l'Univers,
le Jour de Dieu peut arriver.
Il ne tient qu'à nous de nous booster,
de changer, mieux Vivre et tenir!
L'Histoire du nouveau monde est en marche,
Recadrons les lois, repenssons-les car
Pas besoin de tout ça!
Il vient jusque dans nos cœurs,
rassurer notre foi de toute Sa Voix!
Ô prions mes frères,
Sortons le Livre de Dieu !
Marchons, marchons,
Que notre moisson
abreuve à l'unisson ! (petit patapon!)

Copyright : Et vu qu'on doit être sans pitié et procéduriers pour s'en sortir, j'ajoute que quiconque utilisant cette hymne sans mon accord se verra priver de Pèlerinage !
Bien sûr, c'est une joke (blague)  !
Bon Pèlerinage, mes Frères et Sœurs, que vous priiez à Arès, Terre Sacrée, ou à l'autre bout de la Terre !
Mymy le Guépard 


24jun10 109C16
Les pénitents n'auraient-ils pas oublié de définir le mal ?
Et pour être plus pertinent, qu'est-ce que le mal aujourd'hui ?
Le mal actuellement, dans nos sociétés occidentales, c'est le matérialisme borné qui fait abstaction de l'humain et du Bien.
Le mal aujourd'hui, n'est-ce pas les banques folles, une équipe de rapiats qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les fouilles sur le dos des autres ?
Si vous cherchez les nazis de l'avenir, ceux qui seront capables de trucider père et mère pour trois Euros, n'est-ce pas chez ces gens-là qu'il faut les chercher en priorité ?
Qui dans la société démocratique leur a ou leur aurait garanti l'impunité ?
Certainement pas l'expression populaire.
Le "Crédit Agricole", instauré par le général de Gaulle pour aider les agriculteurs, qui étaient 3.5 millions après guerre et qui ne sont plus que 700.000... En quoi le crédit agricole a-t-il aidé les agriculteurs, avec sa pratique de finance de casino ?
"Carrefour" [le supermarché] avec son bourrage de crâne et ses résultats sous forme de tabloïds et sa stratégie du barbarisme économique, qui commence par l'opérations systématique de lavage de cerveau de sa clientèle...  Ne faudrait-il pas leur dire publiquement : "Changez de stratégie, car nous sommes vos clients, nous apprécions votre professionnalisme, mais investissez dans l'humain plutôt que dans une équipe de mercenaires du ballon rond !" Et nous aussi, nous (nous : volonté populaire des gens exaspérés) pourrions faire une agence de notation des entreprises considérées comme les plus toxiques qui participent au matérialisme borné, et donc, agents de la propagation du mal dans la société.
Comment pourrions-nous (nous: les gens de bien) laisser dire que le barbarisme économique ou même que le vampirisme économique (les banques folles) ne sont pas le mal ?
Plutôt que d'affirmer mordicus que Dieu existe, n'aurions-nous pas mieux fait d'affirmer partout et fermement que le mal est notre ennemi et que nous le combattrons sans relâche, avec nos plumes comme avec nos ongles et notre furie ou par tous autres moyens que donne l'intelligence du cœur et que nous jugerons nécessaire pour abattre le malin, jusqu'à la libération finale du genre humain ?
Mais ce n'est pas tout. Nous avons aussi oublier d'aimer les gens de ce pays.
Notamment nos frère chrétiens et plus particulièrement les catholiques.
N'avons-nous pas oublé de mouiller la chemise pour eux ? Ceux qui basent leur vie sur l'Évangile, mais à qui
il manque une clé, clé qui est un éclairage nouveau que possèdent les pèlerins d'Arès ?
[Je ne dis] pas que les Pèlerins d'Arès n'ont pas mouillé leur chemise depuis 30 ans dans leur mission en France mais
ils n'ont pas mouillé la chemise pour eux [les catholiques], ce qui serait une mission spécifique.
Désolé, mais tendre un tract à autrui prétendant sauver le monde par l'amour évangélique, en leur disant "Rejoignez nos assemblées !" Quelle originalité ? Que les pénitents fassent leur mission, mais qu'ils ne réduisent pas les initiatives de l'amour, que tout porte en lui. Car personne n'a le monopole du Bien et de l'amour.
La preuve : La veillée 28, veillée-pivot qui nous apprend qu'il y a beaucoup à attendre des scandalisés (et de ceux qui
haïssent Dieu), mais Dieu continue malgré tout, comme une mère, de les aimer, en soufflant en silence dans leur poitrine. Voilà, en passant, pour ceux qui pratiquent l'image et ressemblance, un bel exemple d'amour du prochain..
Nous avons oublié de libérer les énergies et les consciences, en enseignant que ce n'est pas être un Pèlerin d'Arès ou un prophète tout seul dans son petit coin qui changera le monde, mais une vaste entreprise de libération de l'homme, partout là où il se trouve qu'il faut [mot ou mots oublié(s)], chacun à son petit niveau.
La voilà, la mission sociale, qui consiste aussi à participer à établir l'équité.
Le petit reste ayant son rôle de référent de l'enseignement prophétique, si tant est que l'on puisse référer de quoi que ce soit, dans l'existence, sans mouiller la chemise.
Notre société en France a besoin d'une expression en nombre de gens d'espérance qui se fassent entendre.
Nous avons (aurons) aussi dans ce pays, le besoin de trouver une cohésion sociale et nationale.
Vivre ensembles (définition de la laïcité) oui, mais avec en plus, un idéal commun supérieur.
Toujours plus haut, toujours plus beau.
Guy P.


Réponse :
Mon frère, vous étiez — comme Bertrand (109C14) — un Pèlerin d'Arès actif (du moins, je le crois), mais vous avez vraisemblablement depuis longtemps abandonné la vie et l'activité d'assemblée pour devenir pèlerin d'Arès avec un petit p par éloignement et remuement solitaire d'idées, que je respecte en tant que vos idées personnelles, mais qui se sont, de ce fait, considérablement éloignées de La Révélation d'Arès.
Oui, je suis un prophète laissé "tout seul dans son petit coin" par ses frères, mais je "mouille ma chemise" quand même, contrairement à ce que vous semblez penser. À 81 ans, je poursuis avec mes frères et sœurs d'une grande ville du Sud la mission pratique, dans la rue ou d'autres manières à la recherche desquelles je demeure activement.
La mission de l'équité sociale, que vous évoquez, est bien mieux que par nous, remplie par les militants de cette spécialité dans le monde: syndicats, humanistes, militants et activistes de gauche ou de droite prêchant la justice sociale.
Nous, pénitents, avons accepté la mission d'équité spirituelle, d'équité ontologique: l'égalité spirituelle de tous les hommes qui, s'ils n'en prennent pas conscience, ne trouveront jamais amour, pardon, paix, liberté absolue.
Notre mission est de ce fait très difficile à mettre en œuvre dans ce monde moderne, parce qu'il attend de tout (des médicaments, des comportements, des lois, etc.) des résultats rapides, que vous semblez vous-même rechercher, quand on lit votre commentaire.
Vous avez oublié le Fond de La Révélation d'Arès.
Vous avez ainsi l'impression — et cela vous irrite visiblement — que les Pèlerins d'Arès ne font rien bouger.
Mais ce qu'ils ont pour mission de faire bouger: le fond spirituel (et non l'organisation sociale et économique) de l'humanité, en y moissonnant les pénitents potentiels, est plus difficile, infiniment plus difficile que de s'engager dans la militance socio-politique.
La pression que nous avons à exercer sur le monde devra s'exercer longuement avant que quelque chose bouge au fond de lui, quelque chose qui soit sensible, concret. Quatre générations n'y suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) et j'ajoute: les agacements et les bourdonnements de "la mouche du coche" (La Fontaine) ne feront rien avancer plus vite.

Il faut la patience, qui est un des attributs de l'amour du prochain.
Pourquoi spécialement "aimer les catholiques" ? Nous aimons tous les hommes et je dirais même que "ceux qui basent (déjà) leur vie sur l'Évangile", comme vous dites, ont moins besoin de nous dans l'immédiat que les sceptiques, les cynique, les matérialistes épais, les grands égarés de toutes sortes.
Au reste, la grande majorité des Pèlerins d'Arès aujourd'hui n'est-elle pas constituée de frères et sœurs issus du catholicisme ?
Quant à cette "équipe de rapiats qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les fouilles sur le dos des autres... les nazis de l'avenir, ceux qui seront capables de trucider père et mère pour trois Euros," ce qu'ils font est mal, mais ce n'est pas le Mal en soi. Ce n'en est qu'une des multiples manifestations du Mal et ce n'est pas la pire.
Vous vous croyez social, mon frère, et vous n'êtes que populiste.
Nous, même piètres Pèlerins d'Arès, en cherchant à réveiller le Fond spirituel de l'homme, sommes — pardonnez-moi cette affirmation — beaucoup plus sociaux que vous.
Seulement, notre mission est, je le répète, très difficile, parce que beaucoup moins évidente dans ce monde moderne où le matérialisme, que vous fustigez avec raison, n'est pas spécialement celui des "rapiats". Il est celui de tout le monde, tout le monde victime du rationalisme envieux, rationalisme ambiant, que Dieu ne récuse pas, car l'homme étant aussi matière a droit a sa part de matière, mais que Dieu déclare devenue sans mesure et par là désastreuse.
Pour en finir avec les "rapiats". Je ne défends pas ceux-ci. Je rappelle seulement un fait historique les concernant, qui aide à réfléchir, matérialistiquement parlant, d'une réflexion qui semble manquer à votre commentaire, dont la légèreté me navre, parce que je vous crois un homme intelligent et capable de mieux que ça :
Au moment où je vous écris j'entend sous mes fenêtres défiler les grévites du 24 juin 2010, qui crient en substance: "Il faut financer les retraite en taxant le capital !" (Je n'ai pas noté les mots exacts). Je me rappelle alors que de 1917 à 1922 la Révolution Soviétique s'est approprié tout le capital des "rapiats" en Russie. Tout sans exception.
Résultat ? La misère s'est installée en URSS dans les années 20 et a sévi jusqu'à ce que l'URSS s'effondre en 1990 sous le poids insoutenable de cette misère même, qu'elle n'a jamais réussi à éliminer. À partir de 1990 les "rapiats" se sont réinstallés en Russie et le pays est aujourd'hui redevenu prospère. Autrement dit — je ne fais que noter des faits —, les "rapiats" sont nécessaires en ceci que, pour antipathiques qu'ils soient, ils savent gérer les biens de ce monde, ce que ne sait pas faire une administration, quelle qu'elle soit, même soviétique. Relisez la parabole dite "des mines" (Luc, 19/11-27).
Voilà qui démontre que rien n'est aussi simple que ce que votre commentaire voudrait démontrer.
La solution radicale, mais totalement irréaliste, parce qu'elle n'est à la portée que de quelques hommes rares, est celle proposée par notre antique grand frère Bouddha: renoncer à tout le côté matériel de l'existence. La solution rationaliste, celle de l'idéal socialiste, s'est avérée, inversement, tout aussi irréaliste.
Dieu nous propose par La Révélation d'Arès une solution intermédiaire de sagesse, celle de la mesure.
Voilà, pour le dire autrement, pourquoi notre mission est si difficile. Elle n'en a que plus besoin de bras. Rejoignez-la !


24jun10 109C17  
Chaque fois que j'entends un discours politique ou religieux ou que je lis ce qu'écrivent ceux qui nous dirigent, je suis plus que déçu, épouvanté ! Je n'entends rien qui rende un son humain.
Ce sont toujours les mêmes idées qui sont toujours autant d'illusions ou de mensonges, toujours les mêmes.
C'est pourquoi vous lire ici m'est un grand réconfort. C'st un discours vraiment raisonnable et en même temps vraiment surnaturel. Il en jaillit une lumière difficilement descriptible, mais qui est réellement une lumière.
Merci pour cette entrée 109. Une des plus belles dans ce blog.
René


25jun10 109C18
Parce que chacune de vos entrées élargit le champ de notre pénitence et de notre moisson  nous apportant, chaque fois, une nourriture supplémentaire tellement nécessaire dans ce long voyage vers les Hauteurs que nous sommes en train de vivre et que d'autres s'apprêtent aussi à vivre, je voudrais, frère Michel, citer une des nombreuses fois où le Père nous dit, dans la Révélation d'Arès, que votre parole est sa Parole (Rév d'Arès i/12).
L'osmose est totale entre l'enseignement des prophètes et le Créateur.
Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les coeurs altérés ; ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera. J'exhalerai Mon Souffle sur tes fidèles et Ma Bénédiction sur leur descendance. (Rév d'Arès 23/5).
Liliane Y.


25jun10 109C19
"Seigneur ! Tu m'as fait libre ,
 pourquoi pecherais-je ?"
Telle est ma priere, lorsque , dans
Des moments d'impuissance
Je rapelle a mon être sa liberté totale qui n'est pas dans le fatalisme du péché ou dans la limite des actes bons, mais justement dans le dépassement de soi (Cailler jusqu'au plus profond de mon être pour en combattre jusqu'a mes plus obscures péchés, effets médiats et inconnus de mon péché général).
Dans de tels moments c'est une
Lutte intense qui s'opère en soi
Alors tenons ! Et tenez bon ! Car c'est en regardant à nos victoires
Que le monde trouveras la volonté
De mener ce combat. La victoire,
Nous la remportons chaque jour
Par le choix du retour au Père.
Que notre existentialisme triomphe !
Alleluia !
Léon O.


Réponse :
Combien je suis ému de lire ce que ce jeune homme, qu'il y a seulement quelques années je voyais encore petit garçon au milieu de ses frères et sœurs, au Pèlerinage d'Arès, quand il y accompagnait ses chers parents et toute sa nombreuse famille.
Je suis heureux d'avoir pu faire évoluer le petit Léon vers les grandes espérances de La Révélation d'Arès, mais son papa René a sûrement beaucoup plus de mérites que moi dans l'évolution spirituelle des siens.
Alléluia, petit Léon devenu grand et pieux !
Que votre vie se déroule pour la Gloire du Très-Haut et l'espoir pour tous les hommes de voir leur monde changer en bien !


25jun10 109C20
Naturellement, comme toujours, je suis touchée par vos entrées, toujours pleines d'enseignement.
Mais ce qui me parle encore davantage et qui est un enseignement en soi, c'est ce que vous êtes.
Lorsque je lis notamment dans cette entrée votre réponse de Grégory [109C8], quel contraste dans la manière de se comporter avec son prochain. Cela fait mieux sentir encore la pénitence..La loi du Talion, vous l'avez tuée il y a bien longtemps en vous.
Vous êtes mon exemple, notre exemple. La Lumière du monde.
C'est ce que nous devons être, chacun d'entre nous
Nous avons dans la bouche des mots merveilleux qui sont ceux du Père. Nous, nous n'avons rien inventé et nous avons tout à découvrir, à apprendre et à créer. Cela me fait croire davantage, de jour en jour, que c'est ce que nous sommes et non ce que nous disons qui est agissant dans ce monde.
Alors, soyons des gens aimants et suivons votre exemple.
Je suis très heureuse d'être contemporain d'un prophète.
Merci pour tout ce vous nous avez apporté toutes ces années.
Nicole L.


25jun10 109C21
Merci pour cette  nouvelle entrée que je trouve aussi très belle, car la beauté est servante du Bien (Rèv d’Arès 12/3).
Elle rappelle l’intention que le Père met dans le Pèlerinage d’Arès :
Appelle le(s) frère(s et) le(s) frère(s) : "Viens prendre le Feu ! (Rév.d’Arès XLi/7)
L’enseignement du prophète rappelle qu’il s’agit ici du Feu de la moisson.
Je fais les frères de Mikal (Rév. d’Arès xLii/23)
Les  promesses du Créateur, contenues dans la Parole, prouvent que tout homme peut choisir librement d’aimer l’autre, de pardonner, de répandre la paix, de retrouver l’intelligence du cœur, c'est-à-dire la solution de l’amour dans sa vie, accomplir le Bien et participer déjà à la victoire de l’existentiel.
C’est ce que je m’efforce de faire avec humilité.
Cet idéal est à la portée de chacun, selon ses possibilités. Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence, tous Il les fortifie dans leur ascension... (Rév.d’Arès25/6).                                          
Nicaise


25jun10 109C22  
Vous dites dans votre réponse au commentaire 109C14 : "...un terroriste qui pense obéir au Coran... en évoquant les attentats du 11 septembre 2001."
Vous allez donc dans le sens de la version officielle du complot islamiste, qui n'est pourtant qu'un ramassis de contradictions et de mensonges, et c'est bien regrettable que vous n'ayez plus de recul à ce propos,... sans tomber dans une théorie du complot.
Croyez-moi et faites moi confiance, j'ai étudié de près cette version (j'y ai passé beaucoup de temps, beaucoup plus que vous qui n'avez pas le temps pour ça) et cette version (officielle) est fausse et incohérente, un concentré d'inepties plus grosses les unes que les autres.
C'est du même acabit, en pire, des soit-disant "armes de destruction massives" que devaient posséder l'Irak, ce qui s'est avéré complètement faux par la suite (mais le mal était fait), et qui ont légitimé l'intervention américaine et occidentale dans ce pays.
Il faut faire attention quand on évoque certains sujets très délicats, on parle de tout... , on se croit informé par les médias..., on donne un avis en rapportant des informations colportées à coup de "vérités infaillibles par les détenteurs de la démocratie" sans y avoir vraiment réfléchi soi-même, et on colporte soi-même naturellement des propagandes et des contre-vérités...
C'est le problème de la sur-information (qui devient de la désinformation), il faut savoir trier, faire la part du faux du vrai ( c'est à dire les faits avant toute chose), avec le plus d'objectivité possible, sans idéologie.
Bref, analyser.
[...]
Olivier G.


Réponse :
Vous êtes sévère envers moi, mais j'accepte avec humilité les remontrances.
Je suis certainement pauvre en informations concernant l'attentat du 11 septembre 2001 à New York.
Cependant, si cet attentat ne résulte pas d'un complot, c'est qu'il résulte d'une improvisation. "Tiens, si on se payait aujourd'hui les tours du World Trade Center ? Ce matin on se prend deux billets. Toi tu montes dans un avion et moi je monte dans l'autre et hop ! on s'improvise un petit attentat vite fait sur le grill !"
Pas de préméditation, pas de plan, pas de préparation, bref, pas de complot, comme vous dites.
Je n'ai pas "analysé" l'événement, je n'ai pas étudié cette hypothèse comme vous l'avez fait, mais je pense que le version d'un engagement guerrier, lent et très étudié, dans un esprit de guerre sainte est plus vraisemblable.
Maintenant, vous allez peut-être me dire que l'attentat n'a pas été commis par des mulsulmans criant "Allah akhbar" avant de s'écraser contre les tours et que les terroristes en question n'étaient, par exemple, que des agents de la CIA se sacrifiant pour donner à George W. Bush un prétexte de déclaration de guerre à l'Irak. J'ai entendu cette version. Je n'y crois pas et, tout piètre analyste que je sois, je me permets de douter que vous possédiez des informations vous permettant de l'étayer, si c'est la vôtre.
Mais même s'il s'agit de cela ou d'un attentat communiste, anarchiste, etc., cela ne change rien à ce que je voulais dire. Je rectifie simplement ma réponse au commentaire 109C14 et, au lieu de "le terroriste qui pense obéir au Coran en jetant un avion contre une tour de New York", j'écris :"le terroriste qui pense obéir à la Bible (ou à son devoir sacré envers le Président des USA, ou à Karl Marx, ou à l'Internationale Anarchiste, etc.) en jetant un avion contre une tour de New York." Cela ne change absolument rien à ce que je souhaitais dire dans ma réponse à propos du bonheur, bonheur que certains trouvent dans ce genre de sacrifice de leur vie. Bonheur que je ne partage pas.


28jun10 109C23
Merci frère Michel, de votre article si profond.
Je constate aussi  que toutes les personnes à qui je m’adresse, et qui honnêtement découvrent l’enjeu, la force de vie, de bien créateur qui peut tout et qui réside dans le Message de La Révélation d’Arès, n’en font pas leur priorité et, du coup, La Révélation d’Arès ne trouve pas de chemin en elles. Alors elles continuent d’être guidés par les humeurs, les passions…
Que faire ? !
Je prends d’autant plus conscience de notre force soutenue par la piété.
L’éveil que cette Parole provoque à la conscience est de sagesse : Prévenir en amont nos excès, les ravages du mal qui détruisent tout :(communication entre hommes, amour), anéantissent toute formes d’intelligence et, pour résumer, c’est l’impasse !
Comment se faire comprendre ?
Le temps est très efficace, car il montre comment se déroule l’action du mal, ses dégâts, sur le bien et [il montre] la force de bien difficile, mais toujours possible.
Chaque jour,Dieu vit en nous, et la piété vécue en l'homme lui permet de se dire "Ça oui" ou "Ça non", de réfléchir [pour évaluer] où nous en sommes sur la route du Bien…  Une force en nous !
Mais quel seuil de souffrance, de vallées sombres, faut il atteindre encore (À l'échelle internationale, une guerre contre l’Iran ? À l’échelle familiale, des enfants, qui n’ont rien demandé si ce n’est de grandir dans l’amour, qui se voient tiraillés à vif parce que, à la base, la cellule du couple n’évolue pas ou n'évolue plus ?) pour prêter non l’oreille mais son engagement viscéral, son cœur qui bat pour changer et se recréer bon, en  homme humain ? Promesse d’avenir pour le coup !  
Comme beaucoup qui écrivent ici, je suis consciente et pleine d’espérance que pour notre contagion du bien se répandra dans l’avenir, car la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Parce qu’il y a dans le Message de La Révélation d’Arès, que porte notre très cher prophète, un projet de Bonheur pour l’homme, une formation de l’esprit aussi pour tout homme qui — comme un enfant qui ne cesse de poser des questions à son père : Pourquoi... et encore pourquoi ? Et pourquoi ? — peut éduquer sa propre conscience libre de tout harnais (Rév d'Arès 10/10).
Nous sommes faibles, alors être humble devant cette Parole est simplement la solution.
La première génération et la deuxième (qui est en vue) aussi ne sont-elles pas des plus ingrates [?] à la moisson ? [...long passage pas clair...] Et si précieux ce pèlerinage de Feu.
À tous ceux et celles qui ravivent leurs cœurs de croyants éternels sur les lieux saints en ce moment ou de chez eux je souhaite bon et fructueux pèlerinage
Véra Resse


Réponse :
Je me suis permis de réécrire quelques passages ce beau commentaire qui, sans nul doute venu d'un jet de foi brûlante, était clair pour vous et, je l'espère, pour moi, mais ne l'aurait pas été pour de nombreux lecteurs de ce blog.
Je me suis quand même efforcé de rester au plus près de votre pensée er de votre phrasé.


28jun10 109C24
Mon Pèlerinage 2010 à Arès s'achève bientôt... Je traverse des moments de "tristesse"...
Sentiment de vide et de solitude en moi.
Dans mes journées, voire la nuit, je reste souvent pensif... assis ou avachi (comme vous le voudrez...) sur ma chaise. Vu de l'extérieur, on pourrait penser que je ne suis pas très bien, que je suis triste, limite déprimé... Je m'imagine en train de m'observer moi-même :
"Tiens, qu'est-ce qu'il a ? Il est bizarre aujourd'hui... Il ne rigole plus comme un idiot... Il est constipé ? Il a eu sa Révélation lui aussi ? Ha, ha, ha ! Encore un "psy" (malade mental) ! Bon, c'est le S.P.P.A  (Syndrome Post-Pèlerinage-Arèsien), ça va lui passer ! (Merci toubib !)"
Eh bien, non ! Erreur de diagnostic. Je commence seulement à "naître."
"Il serait temps," me direz-vous.
Je devais avoir huit ou neuf ans lorsque mes chers parents (et frère et sœur de foi), C. et M., prirent la route pour Arès. Dans une fourgonnette aménagée en camping-car. Direction la Maison de la Sainte Parole !
L'Aventure pour un gamin comme moi, à l'époque ! Et puis, rencontrer un prophète qui avai vu Jésus et Dieu ! Imaginez un peu !
Moi, je trouvai que ce monsieur à barbe blanche ressemblait à ce brave père blanc missionnaire dans "Tintin au Congo" et qui accueille Tintin et Milou dans le village Africain (sourire). Quelques cases plus loin, une chasse au lion. Celui-là était loin d'être "empaillé". L'animal m'avait marqué dans la fameuse scène où il surgit à quelques centimètres du nez de Tintin...
À l'époque, je n'étais pas encore "né" spirituellement, par rapport à la pénitence, la mission et la prière. Évidemment, je n'étais encore qu'un gamin !
"Sacrée époque !"  en y repensant... avec une petite pointe de nostalgie.
Oui, il serait temps de "naître" pour avancer activement, concrètement... C'est ma raison et réflexion lorsque je viens prier à Arès. De plus en plus !
Naître ou ne pas naître, telle est la question.
Naître ? Oui et, dans la foulée, n'être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6) (Tu l'as dit bouffi !).
Une grossesse dure neuf mois... "et moi et moi et moi !" (comme dit la chanson...) pendant ce temps, moi, tranquillement et trente ans plus-tard environ, il semblerait que je commence seulement à "naître" et encore, avec les forceps ! Et tous les jours.
Depuis tout ce temps, quel retard spirituel dans ma pénitence et pour le changement du monde (Rév d'Arès 28/7)nbsp;! Incommensurable.
J'en ai assez de "mourir à petit feu", de voir "mourir à petit feu" mes sœurs, mes Frères, ici et ailleurs, physiquement comme spirituellement. Vraiment.
"Ensemençons-nous" les uns les autres par la pénitence, cette fameuse pénitence au sens arésien.
Aidons-nous à "naître", chaque jour qui passe !
Soyons des "sages-femmes" au masculin comme au féminin. "Enfantons" un monde changé !
Arès, où je viens prendre la force du Feu spirituel, tel un "chevalier" avant de partir au combat avec amour et humour — "Moi, j'veux la panoplie du "samouraï, M'dame !" — au service du Père.
Que je puisse, à mon tour, activement, de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force participer à la victoire de l'existentiel !                                                                            
Patati et patata


28jun10 109C25
Vous écrivez : "En nos temps d’inquiétude et de confusion, où nous sentons comme la fin de l'Histoire, La Révélation d’Arès commence une autre Histoire".
Oui, une nouvelle Histoire par La  Révélation d'Arès a commencé. Comme vous disiez à l'enseignement à Paris [1996]: "Nous avons atteint le point de non retour."
Vous écrivez aussi : "Ce livre n’est pas intéressant au sens de plaisant, parce qu’il force sans cesse à penser, mais par là il redonne à l’homme le goût de la profondeur."
Oui, La Révélation d’Arès donne à travailler sur soi-même, à réfléchir un monde de Bien : Un langage qui donne l'intelligence (Rév d'Arès 23/4). J'en témoigne. C'est vrai que nous ne sommes pas dans une société où les hommes aiment réfléchir, travailler. Beaucoup préfèrent batifoler.
Ce que je suis, je le dois à La Révélation d’Arès, à vous Frère Michel, ainsi qu'à toutes mes sœurs, tous mes frères pénitents, des Pèlerins d'Arès dont les exemples me poussent à aller plus loin. [Je le dois aussi aux] exemples des êtres que je rencontre dans ma vie quotidienne. C'est clair que ce n'est pas seulement croire qui nous sauvera, mais ce que nous faisons de Bien.
Toutes mes expériences m'apprennent à rentrer en moi-même, à "m'espionner", à apprendre à triompher du mal en moi-même par moi même, à être autonome par la pénitence, qui est existentielle.
Lors d'une mission, je parlai du pardon. La personne avait des difficultés. Je lui dis : "Il n'y a que l'impardonnable de pardonnable. N'oubliez pas vos propres faiblesses ! Nous avons tous sans exception des faiblesses et des points forts." Pour moi l'existentiel = pénitence = conscience. [Je poursuivis:] "L'avenir de la terre dépend de nous. Nous avons une mission hautement prophétique. Oui, nous sommes l'honneur du Père de l'Univers, de Mikal, de nos sœurs et frères, de toute l'humanité. Pères et mères du monde, la chair de la chair des uns des autres, les filles et fils en puissance de l'Éternel pouvant être faits des Dieu (Rév d'Arès 2/13), à qui le Père de l'Univers, pour le prix d'une pénitence, nous donne le don de faire naitre des êtres spirituels en réanimant l'image et ressemblance. La pénitence est joyeuse, festive, constructive et non remord et autopunition. Je rentre en moi. La prière du Pèlerinage résonne dans mon cœur: "Me voilà Seigneur, je ne suis pas venu de moi même, il T'a fallu m'appeler, je n'ai pas crié vers toi parce que je me croyais juste et sage. Ton Amour et Ton Angoisse pour la créature qui c'est arrêtée en chemin T'ont fait descendre, Toi Le Sublime Le Très Haut, etc." Je témoigne que la pénitence nous recrée en Bien, effort constant à la résistance au mal.
Il y a quelques années, je rencontrai une femme. Je fus alors dans un grand état d'excitation, mon regard et mes basses entrailles étaient en mis en joie (Rév d'Arès 2/4). J'appris qu’elle vivait en couple. Elle disait: "C'est fini entre mon amis et moi, On ne s'aime plus, on ne se parle plus, il m'énerve, etc." Mon excitation était telle que je ne tenais pas compte qu'elle vivait toujours en couple, aveuglé par mes basses entrailles. Le menteur assure le mauvais, (pour qu') il ne jeûne pas, (pour qu') il ne pleure pas (sur sa faute) (Rév d'Arès iv/6). J'écoutais la bête en moi, aveuglé par mes excitations. Nous convenions d'un rendez-vous pour la semaine suivante, chez moi afin de passer à l'acte. En rentrant  chez moi, je songeais à l'image et ressemblance, à mon âme. La prière.la voix de ma conscience se mirent en branle en moi, je "m'espionnai" (Le Pèlerin d'Arès 1990, p.296). Je me mis à penser au Frère Michel, à la Sœur Christiane, à mes sœurs et frères mariés ou vivant en couples fidèles. La honte, rien que d'avoir eu l'intention de commettre un adultère, me tourmenta : la tempête du mal était déchainée en moi. Je me dis: "Tu es l'honneur de Dieu, de Mikal et de tous tes sœurs et frères, tu n'as pas le droit de tomber dans ce piège !" Et l’animal en moi disait: "Mais non! Vas-y! Ce n'est pas grave. Fais toi plaisir!" Je priai. Tous ces questionnements me ramenèrent à la réalité, à mon engagement, je fus conscient de mes faiblesses: "Comment pourrais-je me présenter à Arès, y voir le Frère Michel, la Sœur Christiane et mes sœurs et frères, sachant que je serais adultère? Je ne pourrais pas les regarder dans les yeux, fenêtre de l'âme (il passe beaucoup de choses dans le regard). Si j'avais commis ce péché, il aurait eu des conséquences non seulement sur moi, il tuerait mon âme et ferait de grands dégâts dans l'humanité." Alors, j’ai téléphoné à cette femme et l'ai invitée à déjeuner. Je lui ai dit: "Nous ne ferons rien ensemble. Je n'ai pas le droit. Il est vrai que je suis fortement attiré sexuellement, mais, il n’y pas que le sexe dans la vie, et en plus tu vis en couple. Même si tu me dis que cela ne va plus entre vous, que vous ne vous aimez plus, je n'ai pas le droit, ce serait adultère!" Elle fut touchée. Je lui précisai que je ne lui faisais pas la morale, que j’exprimais avec mon cœur ce que je vivais sur le moment: Comment pourrais-je tromper un homme que je ne connais pas, je n'aimerais pas qu'on me le fasse. Elle était touchée. Je lui dis: "L'idéal serait que tu parles avec ton compagnon. Tout est dans la communication, le pardon. Ce serait bien que tu cesses tes aventures extra conjugales. De tous les hommes avec qui tu es allée et qui savaient que tu vivais en couple, combien t’ont parlé comme moi?" "Aucun," me répondit-elle et elle me remercia de lui avoir parlé ainsi. Quelques temps après, j'eus un échange avec elle sur MSN [l'Internet], elle me remercia de lui avoir ouvert la conscience et m'annonça avoir cessé ses aventures et avoir réglé ses problèmes de couple. J'en ai été très heureux.
Je fais ce témoignage, car mon esprit oublie et défaille devant toutes sortes de tentations auxquelles nous pouvons résister (Rév d'Arès 12/4), la prière y aidant, suivie de son accomplissement, bien sûr. Tout est lié à la conscience. La pénitence est vraiment la solution. On tombe, mais on peux toujours se relever, mais l'idéal est d'éviter de tomber, de se laisser aller. Le mal n'est que mirage, il ne créé rien, ni joie, ni plaisir, il nous embrouille, ne cherche qu'à tuer notre âme, la pénitence sauve (Rév d'Arès 28/25).
J'en profite pour parler de mon père Christian qui est à présent dans l'espace. Une semaine avant qu'il quitte sa chair, je suis allé le voir, nous étions à table avec Madeleine, ma maman, je dis ceci: "Je vous remercie tous les deux pour votre exemple d'amour du couple, car bien que vous ayez été conflictuels, vous ne vous êtes jamais séparés et vous avez en cela beaucoup fait pour toute l'humanité." Ma mère répondit: "Oui, pour le meilleur et pour le pire." Et mon père, très fatigué, sourit et dit: "Oui, pour le meilleur et le pire." Il aimait beaucoup ma mère. Mon père, fils de Raymond, était un ancien de la Légion Étrangère. Je vous laisse imaginer l'éducation qu'il a eue et que j'ai eue aussi "à la militaire". Mon père aimait à sa façon. C'était un homme scandalisé par la religion. J'ai lu son testament. Il demandait qu'on le mette nu dans une boite et qu'on l'incinère. La famille n'a pas respecté son souhait et je n'ai pu intervenir. Il y avait un passage dans son testament où il disait qu'il aimait ma mère et que s'il y avait un Dieu, Il le jugerait selon ce qu'il a fait sur terre. J'en ai été bouleversé. De son vivant, il connaissait mon engagement et ne voulait pas en parler. Après son départ, je fis mortification (33/26-36) pour lui et je sentis sa présence.
Mes sœurs, mes frères ou toi sympathisant ou sympathisante, n'ayez pas peur, ayez seulement peur de perdre votre âme. Unissons-nous! Rejoignez notre grande famille fraternelle de consciences libres! Ensemble chassons le mal de nous et de la terre! Si vous faites une erreur, il ne sert à rien de vous culpabiliser. Si vous tombez, il ne sert à rien de vous culpabiliser, n'ayez pas peur de dire la vérité, de vous confier afin que l'on puisse vous aider. La pénitence, c'est l'humilité, mère de la lucidité.
Celui ou celle qui ment ne peut pas être aidé. La pénitence se fait à la mesure de ce que notre âme est capable de faire mais pas moins. Le Père, j'en témoigne rafraîchit notre intelligence (Rév d'Arès 23/4). Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6).
Je souhaite à tous mes frères et sœurs présents sur les Saints Lieux, ceux et celles qui découvrent cette merveilleuse Parole et qui vont venir à Arès, un très grand Pèlerinage de Feu! Je souhaite joie, bonheur, prospérité, une plus grande force de pénitence, d'accomplissement de La Parole, la réalisation de tous vos projets, un amour du prochain toujours plus grand! Alléluia !
Didier Br.


28jun10 109C26  
Dans cette entrée 109 vous parlez de "grandeurs libres". Faisiez-vous allusion à un titre de livre écrit par Jean Giono?
Vous parlez aussi de liberté et d'être libre, surtout libre de tous préjugés.
Je me souviens d'un jour, au Pèlerinage dans les années 90, vous faisiez une allocution dans la salle de prière et expliquiez qu'il fallait être libre à plusieurs égards, mais notamment de préjugés, parce que si vous avez des préjugés envers quelqu'un, qui que ce soit, vous ne pouvez pas vraiment l'aimer en plénitude. Pour aimer qui que ce soit il faut se délivrer de toute arrière pensée envers qui que ce soit.
Mais si je connais un homme ou une femme bien connu(e) pour les mensonges, les calomnies, qu'il ou elle dit ou répand, et pour les torts qu'il ou elle fait, tout le mal prouvé, démontré, qu'il ou qu'elle fait, comment puis-je l'aimer sans avoir dans la pensée, dans mes préjugés, le danger qu'il ou qu'elle représente?
D'une façon plus générale, vous avez raison, il n'existe pas de liberté réelle. Même la liberté de protestation est soumise à des lois et des règles précises en public. On est libre de dire ce qu'on veut en privé, mais ça ne sert pas à grand chose, parce que, si ce qu'on dit est d'intérêt fondamental et universel, les media — vous en êtes un preuve — ne vous répercutent pas et votre liberté se perd dans le silence de l'étouffement.
La liberté de dire ce qu'on pense dans un monde qui vous réduit au silence, qu'est-ce que c'est? Pas grand chose.
Vous en êtes réduit à descendre dans la rue pour parler aux passants, mais ça vous place sous surveillance. La liberté d'être muet, oui, rien de plus ! Sinon, si vous dites tout hait dans la rue des choses qui dérangent vraiment, la liberté de ceux qui vous traduiront devant les tribunaux sera respectée, elle, mais la vôtre? Vous aurez le liberté de choisir un avocat, mais pas celle d'écrire la sentence du juge.
C'est ici qu'on voit l'importance considérable qu'a le combat qu'il faut reprendre pour la liberté absolue.
Les hommes qui meurent pour la liberté ne font que mourir pour passer d'un gouvernement, de lois, de tribunaux qui ne leur conviennent pas à un autre gouvernement avec ses lois et ses tribunaux qui leur conviennent. Autrement dit, on n'a même pas la liberté de choisir la trique dont on est frappé, il faut encore mourir pour choisir sa trique.
C'est pourquoi ce verset sur le liberté absolue dans La Révélation d'Arès, le verset 10/10, est d'une primauté sans égale. On n'y réfléchit jamais assez. La liberté au sens arésien a un sens très spécial.
Octave


Réponse :
Je me souviens en effet d'un titre de Jean Giono: "Les Grandeurs Libres", que je lus il y a très longtemps, au temps où, comme Giono, j'étais athée et communiste.
Ce n'est pas à Jean Giono que je pensais en parlant de "grandeurs libres" dans la présente entrée. J'y pensais d'autant moins que Giono n'envisageait pas les grandeurs libres sous le jour spirituel, mais sous le jour humaniste, politique et poétique.
Il s'agit donc d'une coïncidence de mots. Giono n'a pas le monopole des mots "grandeur" et "libre" et dans mon entrée 109 j'entends grandeur au sens de dépassement spirituel et libre au sens absolu, existentiel, qu'a cet épithète dans La Révélation d'Arès 10/10.
Pour en venir aux préjugés:
Vous dites; "Si je connais un homme ou une femme bien connu(e) pour les mensonges, les calomnies, qu'il ou elle dit ou répand, et pour les torts qu'il ou elle fait, tout le mal prouvé, démontré, qu'il ou qu'elle fait, comment puis-je l'aimer sans avoir dans la pensée, dans mes préjugés, le danger qu'il ou qu'elle représente?" Mais dans ce cas il ne s'agit pas de préjugé. Vous aimez simplement, totalement, au sens évangélique, un menteur et un fauteur de tort avéré. Le fait de considérer cette personne comme dangereuse, n'est pas un préjugé non plus, mais simplement une précaution. On peut parfaitement aimer des gens dangereux en se gardant d'eux. Ce n'est pas un préjugé.
Le préjugé commencerait, si vous vous disiez, par simple conjecture: "Ce menteur et fauteur de tort avéré et dangereux est absolument indécrottable, incapable de se corriger, incapable d'entrer en pénitence, etc." Là vous préjugeriez d'un avenir irrémédiablement sombre pour ce menteur et fauteur de torts, vous préjugeriez de ce dont Dieu lui-même ne préjuge pas, puisqu'il appelle tous les hommes sans exception à cesser de faire le mal et à faire le bien.
Mais en général nos préjugés commencent bien avant que le péché de l'autre soit "prouvé, démontré". Nous abordons rarement les autres sans arrière-pensée sur eux. Ces arrières-pensées partent d'impressions, d'indices, de rumeur, de racisme, d'antipathie, de paranoïa, et que sais-je encore! Il faut être libre de ce type de préjugé qui hante nos cœurs et nos esprits et qui, de plus, ce qui est plus grave encore, étouffe notre prophétisme au point de le rendre inopérant, infécond.


01jul10 109C27
Cette entrée 109 parle surtout de l'existentiel (ou de l'existentialisme) dans l'homme qui prépare l'avenir pour lui-même et pour le monde, mais je remarque que, dès le 4ème paragraphe de cette longue entrée, vous parlez de pénitent moissonneur, bref, de moisson de pénitents.
La moisson est à mon avis le principal obstacle à cet existentiel.
La pénitence + moisson (ou mission) est, vous le savez sûrement mieux que moi, le binôme-obstacle, la difficulté que ne parvient pas à surmonter votre apostolat et qui explique qu'après 36 ans un livre aussi extraordinaire que La Révélation d'Arès n'a encore produit qu'une militance active de quelques milliers.
Pourquoi cette perspective de corvée à la pénitence et à la moisson rebute-t-elle tant de gens qui, par ailleurs, acceptent des corvées au travail, au paiement de l'impôt, des amendes, à beaucoup d'obligations sociales, dont beaucoup mettent en doute la nécessité ? Changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) en monde moins socialement contraint, plus heureux spirituellement, devrait les décider à rejoindre les pénitents et moissonneurs de pénitents. Est-ce par impossibilité de trouver la foi, par incrédulité devenue native ?
C'est une question qui me tracasse au premier chef, puisque je n'arrive pas moi-même à devenir moissonneur. J'ai quand même entamé une pénitence intérieure qui m'a beaucoup changé, mais ce n'est pas suffisant, je sais. C'est le cas d'un grand nombre de personnes.
Don Bellos 


Réponse :
Oui, en effet, il est question de mission, puisque pénitent moissonneur pour le Pèlerin d'Arès est synonyme de pénitent apôtre ou pénitent missionnaire :
"Pourquoi le Pèlerin d'Arès est-il un pénitent moissonneur ?
Parce que c'est en cherchant lui-même les pénitents et pénitentes en puissance, qui peuvent changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7), que le Pèlerin d'Arès passe la montagne de silence (31/6) que met le maître de la terre (2/1-5, 18/1) entre l'humanité et le Maître (18/3) de la Vie (24/3-5)."

Je n'ignore pas et aucun de mes frères et sœurs engagés dans l'accomplissement n'ignore que l'addition des efforts : effort de pénitence + effort de moisson, est un frein à la participation active au petit reste (Rév d'Arès 24/1), au travail intérieur et extérieur de la famille de ceux et celles que j'appelle Pèlerins d'Arès.
C'est, entre autres causes, pourquoi il y a beaucoup de pèlerins d'Arès avec petit p (voir entrée 097) et, bien sûr, beaucoup plus encore de sympathisants qui croient en La Révélation d'Arès, mais qui ne peuvent même pas, pour diverses raisons que nous nous gardons de juger (Matthieu 7/1), d'un début de pénitence ou changement de vie (Rév d'Arès 30/11).
La religion "garantit" le salut de l'homme à la moins laborieuse condition d'une adhésion de foi et de quelques obligations cultuelles qui, certes, représentent un effort de constance (Coran 103/3), mais moins difficile : Par exemple, récitation du credo et fréquentation des sacrements chez les catholiques ; récitation du credo, cinq prières par jour, le Ramadan, l'aumône, le pèlerinage si possible (les cinq Piliers de l'Islam) pour les musulmans.
La Révélation d'Arès tout différemment rappelle que le salut : salut personnel et salut de la société (du monde), deux soucis actifs indissociables, dépendent en réalité de deux activités créatives, non réglementées formellement ou culturellement, mais plus contraignantes : intérieurement le changement de vie en bien appelé pénitence, et extérieurement la moisson de ceux et celles capables de faire pénitence et de moissonner à leur tour.
La Révélation d'Arès ne dit pas que ceux qui ne consentent pas à ce double effort sont perdus, mais elle promet à ceux qui y consentent activement — le petit reste — une éternité pour leur gloire (Rév d'Arès 37/9).
Il en résulte que nous devrions, en fait, vaquer à la moisson (mission) avec des tracts tous faits de variations sur cette unique invitation pressante : "Votre salut et le salut du monde dépendent de votre pénitence et de votre moisson de pénitents."
Si nous n'utilisons pas pour le moment cette approche directe, ce n'est pas par désir de séduire (Rév d'Arès 20/2), mais c'est en raison des sens attristants qu'ont pris les mots pénitence et pénitents dans le langage moderne et que le temps n'est pas venu où le public comprendra ces mots comme La Révélation d'Arès les entend en les réhabilitant (joie, fête, Rév d'Arès 30/11). Il nous faut passer par des ellipses, des formules plus douces.
Ceci dit, j'en viens à vos questions: "Pourquoi cette perspective de corvée à la pénitence et à la moisson rebute-t-elle tant de gens qui, par ailleurs, acceptent des corvées au travail, au paiement de l'impôt, des amendes, à beaucoup d'obligations sociales, dont beaucoup mettent en doute la nécessité ? Changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) en monde moins socialement contraint, plus heureux spirituellement, devrait les décider à rejoindre les pénitents et moissonneurs de pénitents. Est-ce par impossibilité de trouver la foi, par incrédulité devenue native ?"
Oui, bien sûr, il y a chez beaucoup ces "impossibilité de trouver la foi et incrédulité native", la peur également, mais moins qu'on ne pense. Il y a chez beaucoup d'autres, qui nous rejoignent moralement volontiers, l'extrême difficulté de passer activement la barrière des habitudes sociales pour devenir des réformateurs de la société, pour se libérer assez des comportements moutonniers pour user de nouveaux discours et comportement.
C'est à Bergson que j'emprunte cet argument. Il y a bien longtemps que j'ai lu "L'Obligation Morale" — bien avant l'Événement Surnaturel d'Arès, quand je faisais ma théologie —, mais je me souviens de phrases frappantes de la main de ce philosophe comme (je cite librement de mémoire) "Nous nous croyons obligés de lier les contraintes sociales à nos contraintes personnelles comme ne faisant qu'une seule contrainte. Ce que nous nous sentons obligés de faire vis-à-vis de la société, nous nous en sentons obligés vis-à-vis de nous-mêmes, parce que pour la masse la solidarité sociale façonne le moi social qui s'ajoute au moi individuel et l'écrase." Autrement dit, c'est la présence de la société, de ses comportement, habitudes et lois, dans le moi personnel qui empêche celui-ci de se libérer pour redevenir activement recréateur de lui-même, vraiment image et ressemblance du Créateur. C'est la présence muette et invisible, mais très lourde, des comportements sociaux dans quantités d'individus qui les empêche d'avoir le comportement très différent qu'exigent la pénitence et le travail à la moisson de pénitents.
Mais nous nous employons à briser cette barrière sociale invisible dans l'individu. Nous cherchons comment, avec amour fraternel et intelligence du cœur, réveiller la conscience d'humanité libre et créatrice chez l'homme de la rue.


01Jul10 109C28  
J'ai souvent pensé au 21 juin [jour d'ouverture du Pèlerinage d'Arès] durant l'année.
Finalement, je me suis retrouvée en Irlande à l'occasion d'un voyage linguistique et initiatique au monde professionnel.
Je ne l'ai réalisé que quand mes amis parlaient de la fête de la musique. Je me suis frappée le front en disant : "Mince ! J'avais zappé que je serais pas là le 21 !".
Évidemment, je n'ai pas abordé le sujet extrêmement difficile [en société]. Parler de La Révélation d'Arès à des jeunes, je ne l'ai fait que très peu de fois. Une fois même contre mon gré. Un ami était venu déjeuner à la maison et mon petit frère lui dit, enjoué : "Est-ce que tu connais La Révélation d'Arès ?"
À quinze ans, il y a de quoi se taper la tête contre les murs quand on entend ça. Mais finalement, cela l'a assez intéressé [l'ami]. Tout ça pour dire que parler de La Révélation d'Arès en elle-même est compliqué, très compliqué, quand on prend le risque d'être prise pour une folle, une sectaire, une abrutie, une naïve...
Mais parler d'espérance, je le fais à longueur de temps. L'année dernière, sur les conseils de mes parents, j'ai lu "L'Existentialisme est un Humanisme" de Jean-Paul Sartre. Parler d'espérance en partie par le biais de ce livre est juste génial. Au lieu d'être prise pour ce que je ne suis pas, je suis prise pour ce que je suis.
Très bel article !
Sacha P.


Réponse :
On est évidemment beaucoup mieux considéré quand on parle de Jean-Paul Sartre que quand on parle de La Révélation d'Arès, mais vous allez tomber dans la "mission philsophique et intellectuelle" après que nos frères sœurs soient tombés dans la "mission sociale", qui nous a fait grand tort, car ce n'est pas à ce genre de mission que le Père nous envoie.
Notre mission est spirituelle et il faut le courage de parler, avec foi et sérénité, de La Révélation d'Arès.


04jul10 109C29
Moi, ce n'est pas en petit soldat (commentaire 109C14) que je vais dans les rues de la ville colporter la Parole donnée à Arès, mais plutôt, souvent, comme un perroquet.
Dans les grandes lignes, je crois avoir compris l'essentiel du Message, bien que vingt ans de lecture et de méditation, c'est peu pour un tel "morceau". Il me faut donc boire et reboire à la fontaine — Mikal est la fontaine qui court" (Rév d'Arès xx/8) — pour sans cesse rafraichir mon intelligence, pour peu à peu devenir un oisillon du faucon (Rév d'Arès xLv/14).

Bien fraternellement, je conseillerai à celles et ceux que la mission de rue rebute d'y mettre de l'humour.
N'allez pas au Champ, les dents serrées !
De toutes les façons, nous rencontrerons longtemps un fossé entre la pensée commune et ce Message sublime.
Autant se faire plaisir, alors !
N'oublie jamais, futur missionnaire, que tu as vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu Dieu.
Dominique F.


04jul10 109C30
Je rentre du pèlerinage fatiguée, un peu déroutée, ne sachant plus très bien d’où j’en suis avec une période d’été qui s’annonce difficile.
Mais cette belle réponse que vous faites à Maryse (109C7), en particulier ce passage, que vous lisiez à vos filles :

“Je lisais à voix haute à mes filles : "...cette guerre est une guerre mondiale." et je commentais: "Personne n'avait alors conscience de cela." Je lisais encore: "Dans l'univers libre des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour,elles écraseront l'ennemi," et je commentais encore: "Rien ne laissait alors prévoir que l'alliance Germano-Soviétique serait rompue et surtout que l'Amérique entrerait en guerre et nous délivrerait, mais De Gaulle l'avait compris avant tout le monde en France. Cette extraordinaire lucidité, ce prophétisme pouvons-nous dire, a redonné courage à beaucoup."
Voilà pourquoi il y a un point commun très fort entre le discours de De Gaulle et la Parole d'Arès, même si ces textes n'ont évidemment ni des objets ni des objectifs comparables: "plus que l'espoir, la certitude que rien n'est réglé, que la victoire du bien — Ma Victoire, dit le Père (10/7) — est toujours inévitable, si les hommes de bien la veulent."

me va droit au cœur et me redonne courage.
C’est une autre façon de dire à nous tous, vos sœurs et frères de foi que, même si la route est parfois difficile, de s’accrocher à l’accomplissement de cette Parole, de ne pas se décourager parce que...

"plus que l'espoir, la certitude que rien n'est réglé, que la victoire du bien — Ma Victoire, dit le Père (10/7) — est toujours inévitable, si les hommes de bien la veulent."

Merci d’être là.
M. T.


04jul10 109C31  
Je viens d'apprendre que vous avez eu cette semaine un malaise cardiaque et que vous avez dû interrompre vos présences quotidiennes au Pèlerinage. À votre âge (vous aurez 81 ans dans 7 jours) rien d'étonnant, mais pourquoi feindre de rester jeune et vaillant, alors que vous êtes en fait très malade et que vos jours sont comptés comme c'est le cas pour tous les hommes de votre génération !
Franchement, n'êtes-vous pas saisi de doutes concernant la protection que Dieu accorderait à un de ses prophètes (ou prétendus prophètes) et, dans la foulée, n'êtes pas amené à avoir la trouille de mourir — trouille dont il n'y a pas à avoir honte — et à avouer à tout le monde que vous n'avez jamais vu ni Jésus ni Dieu à Arès et que tout n'est qu'invention ?
Je suis sûr que vous êtes tourmenté par des doutes et une trouille qui vont vous faire céder maintenant ou bientôt à l'aveu de votre imposture.
Remarquez bien que je crois que vous êtes un imposteur plein de bonnes intentions, persuadé d'avoir proféré un mensonge utile à la société.
Je ne suis pas votre ennemi, mais votre ami qui veut vous aider à y voir clair.
Justinien


Réponse :
Les nouvelles vont vite et particulièrement les mauvaises. Je ne sais pas comment vous l'avez appris, mais il est exact que j'ai subi cette semaine un retour de l'angor pectoris et que j'ai dû consulter et être soumis à des examens cardiologiques divers, car je dois à ma mission la vie qui m'est nécessaire pour l'accomplir.
Je n'ai pas de doutes "concernant la protection que Dieu accorderait à un de ses prophètes", tout simplement parce que je n'ai jamais demandé à Dieu une protection spéciale. Je lui dis seulement ceci: "Créateur, si tu me juges encore utile à la mission que tu m'as confiée, tu me feras durer. Si tu ne me juges plus utile à cette mission, je suppose que tu m'abandonneras à mon destin de pécheur, le destin du commun des mortels. C'est selon Ta Volonté."
Ce n'est pas que j'aie des doutes concernant ce que le Père a l'intention de m'accorder ou non, c'est que j'en ai tout bêtement l'ignorance.
Le Père fera ce qu'il voudra et que j'ignore. Je me dis : "Pourquoi serais-je plus protégé que Jésus qui finit, jeune, sur la croix ?"
Comme vous voyez, mes problèmes de santé ne me tracassent pas autant que vous le supposez et, contrairement à ce que vous avancez sans savoir — et anonymement... qui êtes-vous Justinien? —, je n'ai pas la "trouille" de mourir.
Si j'appréhende la mort, ce n'est pas pour moi, c'est pour ceux que je laisse derrière moi.
Alors, je continue comme si de rien n'était. Jésus disait: À chaque jour suffit sa peine, et je dis de même.
Quant aux doutes, qui n'en a pas ? J'en suis rempli.
Je n'ai pas de doutes sur l'événement surnaturel dont j'ai été témoin, car ce que j'ai dit avoir vu et entendu je l'ai tout simplement et réellement vu et entendu, mais concernant l'accomplissement pratique du Message que m'ont laissé Jésus puis le Père en personne, je suis sans cesse rempli de doutes, parce que le Père m'envoie au monde dans des conditions que n'ont jamais connues les prophètes qui m'ont précédé. Les prophètes précédents furent envoyés à un monde païen, qui avait une foi erronée, égarée, mais la foi quand même, alors que je suis, quant à moi, envoyé à un monde tout différent, un monde athée et rationaliste. De ce fait, il n'existe aucune référence historique dont je puisse m'inspirer. J'ai tout à découvrir, tout à tester, je dois trouver et mes frères et sœurs missionnaires doivent trouver la bonne manière de parler à ce monde qui a perdu toute foi, toute espérance, tout idéal !
L'incertitude est le moteur de la foi. Je dis souvent à mes frères: "Chaque matin je me repose la question de ma foi: Pourquoi crois-tu ? Pourquoi agis-tu ? Qu'espères-tu de ces hommes qui ne croient pas en toi ?" Je suis, de ce fait, sans cesse en discussion avec moi-même. Souvent je me tourne vers le Ciel pour l'invectiver... enfin, presque. Je dis : "Dieu, tu me la bailles belle ! Tu est venu, Tu m'as envoyé ton messager Jésus en 1974, Tu m'as parlé Toi-même en 1977, et puis... zou ! Tu as disparu et Tu m'as laissé, moi pauvre type sans moyens, tout seul pour me débrouiller. Ne pourrais-Tu pas de temps en temps me donner un coup de Main ?" Il le fait sûrement, mais moi, humain râleur et rouspéteur, j'estime qu'il n'en fait pas assez; Alors, je doute par moment. Oui, je doute qu'il soit là derrière moi.
Et pourtant, pas de doute, derrière moi le Père l'est !
Comment sans son aide aurions-nous avancé comme nous l'avons fait en 36 ans sans moyens dans un monde hostile qui s'efforce de nous étouffer par tous les côtés ?
Mais il me reste les doutes permanents sur la bonne façon de faire et de ne pas faire.
Réfléchir, c'est douter. Si on ne doutait pas, on n'aurait pas à réfléchir. Je n'arrête pas de réfléchir, donc de douter.
Il n'y a que vous pour être sans la moindre doute convaincu que je suis un imposteur. Vous ne réfléchissez pas beaucoup, si vous me permettez cette fraternelle remarque.
Surtout, vous vous épargnez de cette façon bien des inquiétudes métaphysiques et bien des efforts d'évolution et, de plus, vous vous donnez l'illusion d'être fort. Le monde n'avancera jamais avec des gens comme vous. Il avancera avec des gens comme moi, qui doutent d'eux-mêmes.


05jul10 109C32  
Dans votre réponse à Justinien [109C31] vous parlez du doute: "Quant aux doutes, qui n'en a pas ? J'en suis rempli," et je me permets de vous faire remarquer que votre article 109 lui-même "victoire de l'existentiel" est une très beau plaidoyer pour l'espérance, donc pour le doute surmonté par l'espoir.
En 1940, quand De Gaulle lança l'appel du 18 juin, tout le monde doutait (et avait toutes les raisons de douter) que l'Europe libre tombée entre les griffes nazies ou fascistes (il y avait aussi l'Italie et l'Espagne) pouvait être sauvée. D'ailleurs, De Gaulle lui-même avait ses doutes, d'où son rappel de probabilités raisonnables de "bataille perdue", mais je "guerre gagnée" pour finir. Il n'a fait que lancer un Appel d'espoir raisonné, il n'a pas avancé des certitudes absolues.
Je suis depuis quelques années le cours de votre pensée et j'ai noté à plusieurs reprises que vous n'excluiez pas l'échec, mais que vous aviez toutes les raisons d'espérer la Victoire de votre mouvement avec l'aide de la légion d'anges tout équipés.
Cela m'amène à autre chose:
On voit bien que vous manquez complètement de moyens. Un homme qui lance un Appel aussi universel et important que celui de La Révélation d'Arès et qui en est réduit à défendre ses idées à travers un blog et un ou deux autres websites sur Internet (dont www.adira.net, j'ai noté), que très peu de monde lit, même s'il est écrit en deux langues; français et anglais — à ce propos, il n'y presque jamais de commentaires en anglais, pourquoi ? —  et qui, au mieux, touche quelques centaines ou quelques milliers de personnes, est ce qu'on peut appeler une voix étouffée, un homme réduit à un quasi-silence.
Qu'est-ce que va devenir Michel Potay ? Quelle trace laissera-t-il réellement dans l'histoire ?
Contrairement à ce que semble espérer Justinien [109C31] j'espère que vous resterez longtemps encore parmi les hommes et que peut-être, un jour, un peu plus d'intérêt pour votre personne prophétique viendra vous servir de la part des media publics, mais le moins qu'on peut dire pour le moment est que vous n'êtes pratiquement pas instrumentalisé. C'est quand même ce qu'on aurait attendu de votre assemblée de Pèlerins d'Arès depuis plus de trente-six ans. De ce côté rien ne semble être venu pour vous donner un fort support public et vous faire une image publique, l'emblême d'une espérance très typée et unique à notre époque, qu'on peut toujours discuter, mais bien typée et très simple: C'est par la pénitence que l'individu et le monde seront sauvés, point final.
C'est très simple, ce devrait être de notoriété, et pourtant je n'ai jamais rencontré de missionnaires (je suis parisienne) qui m'aient laissé ce message très simple — que le monde entier devrait connaître après 36 ans — qui est votre LOGO: la PÉNITENCE pour sauver l'homme et la planète. Le parallèlogramme dans l'édition 2009 de La Révélation d'Arès est en somme le signe de la PÉNITENCE;
C'était déjà le Message de Jean le Baptiste et, plus developpé, celui de Jésus.
C'est votre propre message, qui revient sans cesse dans les pages de votre blog où avec les mots Dieu, Père, Créateur, le mot pénitence est probablement celui qui revient le plus souvent. De plus, c'est un message tout à fait rationnel, parce que même un incroyant admet que la paix et bonheur ne viendront qu'avec l'amendement de l'homme. Pour La Révélation d'Arès pénitence signifie amendement, amendement intégral.
Or, l'humanité avance à l'inverse de l'idée d'amendement. Vous représentez donc bien quelque chose de très typé, de tout à fait subversif.
Alors, que restera-t-il de vous, si vos missionnaires eux-mêmes ne savent pas ce que vous représentez ? Ou ne savent pas comment vous représenter ? Je comprends qu'ils ne répandent pas votre portrait, puisqu'ils sont incapables de vous protéger et ne veulent quand même pas vous exposer à des violences, mais pourquoi ne répandent-ils pas l'idée très simple qui est celle que développe La Révélation d'Arès ? Michel Potay est le prophète de la PÉNITENCE.
À votre idée, qu'est-ce que l'avenir gardera de vous, Frère Michel ?

Là aussi il y a une montagne de doutes.
Vous aussi, vous ne pouvez vivre que dans l'espoir, dans l'existentiel à son plus haut degré.
Marie-Hortense


Réponse :
Il faudrait beaucoup de place pour vous répondre, mais je ne peux qu'approuver votre façon très simple de voir ce que signifie notre message : Pénitence..
Je suis très loin d'être au courant de tous les arguments qu'utilisent nos missions — les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1) et je ne suis le chef de personne (16/1) — pour faire connaître au public l'existence et le sens de La Révélation d'Arès, mais je pense que, sauf pendant les dix malheureuses années de la "mission sociale", ils ont répandu l'idée que nous Pèlerins d'Arès sommes des pénitents appelant d'autres pénitents à se sauver et à sauver le monde par le changement. Le mot amendement n'est plus compris de nos jours dans le sens juste, mais vieux, que vous lui donnez.
Le mot pénitence, que nous nous efforçons d'expliquer, est lui-même encore difficile d'emploi, surtout isolé, en raison des sens négatifs dont la religion l'a recouvert.
Notre mission n'est pas facile, mais vous avez raison: Nous avons probablement, dans une certaine mesure, douté de la portée de ce très simple logo qui devrait être le nôtre: pénitence. J'avais pensé pendant un temps à un P majuscule (P pour pénitence et pénitent) au lieu du parallèlogramme. J'avais même pensé à un insigne "pénitent" écrit en demi-cercle évoquant le soleil se levant au-dessus de l'horizon, que chacun de nous porterait en mission par exemple.
De toute façon, la pénitence n'est qu'un passage, un temps d'amendement comme vous dites, mais l'espérance finale est le Jour dont parle La Révélation d'Arès, le Jour où avec l'Amour, le Paix et le Bonheur la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8).
Ceci dit, que va devenir Michel Potay après sa mort ? Je n'en sais rien. "Je suis prophète, mais pas fakir," comme je dis assez souvent en riant à ceux qui croient que je détiens toutes les clés de l'avenir.
Il est sûr que je ne suis pas, comme vous dites également, bien "instrumentalisé" par l'assemblée, mais je le serai peut-être beaucoup mieux après ma mort.
Que dira-t-on de la personne que je suis et de son legs ? Inévitablement, comme cela s'est passé pour tant d'autres, on verra apparaître une baraque de foire de miroirs déformants dont chacun reflètera un portrait de moi différent et de même pour les distorsions idéologiques qui se répandront. C'est pourquoi, je crois, le Père dans sa Sagesse m'envoie rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) dont le mission sera de maintenir purs mon témoignage et mon enseignement: la parole qui est la Parole (Rév d'Arès i/12).
Concernant le blog en anglais, pourquoi n'y a-t-il pas de commentaires ? Réponse toute bête: C'est parce que je suis seul à gérer ce blog et que je n'ai pas le temps de publier tous les commentaires anglais que je reçois ni le temps d'y répondre.
Alors, pourquoi publier une version anglaise du blog, allez-vous me dire? Il ne me paraît pas inutile que ceux qui lisent l'anglais, plusieurs centaines de millions d'humains, puissent avoir une idée de ma pensée.


06jul10 109C33
Je viens de lire sur le forum d’une agressive opposante de votre personne les propos d’un de ses membres, lequel se réjouit de vos soucis [de santé] actuels.
Je me demande comment on peut, quel que soit le désaccord de fond qu’on ait avec lui, savourer [le fait] que quelqu’un soit en proie a des problèmes de santé.
Alors, de toute mon affection, je vous souhaite, à l’extrême contrario, un bon rétablissement, frère aîné.
Être affectueux et secourable, c’est aussi cela être existentiel !
Roger C.


Réponse :
J'eus, dans ma jeunesse, un prof de physique industrielle, qui avait dû se voir souvent contesté au temps où il avait été ingénieur civil, qui d'un ton philosophe marmonnait ici et là: "On ne peut pas plaire à tout le monde."
De même, dans cette phase de la grande aventure spirituelle dans laquelle le Père nous a lancés, vous comme moi et comme nos frères et sœurs de foi, je vois bien depuis trente-six ans que je déplais beaucoup, beaucoup plus que je ne plais. La rusticité aidant — "L'homme grossier rit," disait Confucius —, certains auxquels je déplais vont-ils jusqu'à "savourer" mes difficultés et peines ? Leur satisfaction devant mes maux me paraît aussi inévitable et non-significative que les dithyrambes que d'autres, à l'inverse, prononcent sur moi.
Je n'ai jamais souhaité de mal à personne et je me suis toujours désolé des souffrances d'autrui, je n'ai jamais fulminé contre personne non plus, même au temps où j'étais athée. Je n'ai aucun mérite à cela. Ce n'est pas dans ma nature, tout simplement.
Néanmoins, au cours de ma vie, qui devient longue (81 ans dans quelques jours, rappelle Justinien, 109C31), j'ai connu bien des maudisseurs, car comment appeler ceux qui en se réjouissant des souffrances d'autrui agissent comme s'ils les lui administraient ? Tout en la trouvant inutile et inexcusable, cette hargne paraît explicable, quand elle vise un ennemi malfaisant ou, du moins, aussi hargneux lui-même. Mais quand elle vise quelqu'un qui ne fait aucun mal, cette hargne, si elle n'est pas que rusticité, peut s'expliquer d'une autre façon: La personne qui souhaite à autrui de souffrir souffre probablement elle-même, consciemment ou inconsciemment, et par ses vœux méchants a comme le réflexe d'exorciser son propre mal.
De toute façon, celui qui se réjouit de ma mauvaise santé n'aggravera pas mon état par sa réjouissance méchante. Sa réjouissance n'est que bruit, comme dit à répétition Le Livre (Seconde Partie de La Révélation d'Arès). Je n'ai rien à craindre de lui qui justifie que je m'en défende.
Je ne cherche pas à savoir sur quel "forum d’une agressive opposante" ces propos inutiles ont été tenus.
"Être affectueux et secourable" est-ce "aussi cela être existentiel" ? Oui pour vous, Roger. Non pour celui dont la méchanceté ne serait pas rusticité, mais serait — si c'est le cas ici — un destin choisi, la volonté d'être méchant et de souhaiter du mal à ceux qu'il n'aime pas. L'existentialisme est la philosophie de la liberté absolue et celle-ci peut aller dans un sens ou dans un autre.

Merci de me souhaiter un bon rétablissement.


06jul10 109C34
Relativement longue absence d’article sur votre blog. Je pense à vous spontanément, au gré du quotidien, et comme par hasard, un article. Ça n’est pas la première fois.
J’en déduis l’hypothèse ou plus de notre communication collective passant par l’invisible, et manifestant une communion qui ressemble à certaines intra familiales ou "oumanitaires"*.
Oui, vous êtes dans le cœur de nombreux humains et frères, et inversement.
Sans tomber dans l’excès de la mode du feeling des années 70, dont je suis revenu, ou de la croyance en la maîtrise efficiente d’une transmission de pensée, je prends acte des avantages présent et futur d’un mouvement qui peut dans une certaine mesure s’affranchir du média classique.
De même, je crois percevoir au fond de moi le renouveau des 21 juin [premier jour du Pèlerinage annuel] et du début de la nouvelle année arésienne.
Aparté, si vous me permettez : Je suis souvent gêné par un relatif dithyrambisme* récurrent dans freesoulblog.net à votre égard. Non que je ne le partage pas, en quelque sorte, mais pour me mettre à la place de lecteurs non pèlerins, éventuellement hostiles, etc.
Vous n’êtes pas gourou, mais frère aîné, ami, avec qualités et défauts, humain.
Vous faites partie de ceux qui osent voir la noirceur intérieure de tout habitant de l’Urne qui pue [la Terre dans ce qu'elle a de sinistre, Rév d'Arès xix/15], pour la "traiter" ; quand une majorité, je le crains a tranquillement pris le chemin tracé par ces journalistes, chefs religieux et faiseurs d’opinion: projeter et cracher son venin, la responsabilité du mal… sur autrui, bien évidemment.
Toute la considération que j’ai pour vous, en dehors d’une affection qui découle d’un long vécu, repose sur votre trajet, jaugé, et non sur votre personnalité, jugée. La différence est de taille : quel sens y’a-t-il à "noter" un élève, voire son propre enfant ou tout autre frère humain, sur ce qu’il est ?
C’est le chemin parcouru d’un point A à un point B qui mérite attention. Qui peut connaître la faiblesse immense ou inversement la force, bref les talents de départ ? Qui peut savoir si un enfant délinquant à lui-même été battu, méprisé ou non et autres exemples innombrables? Un excellent film déjà ancien, de Bertolucci je crois, mettait en scène un ivrogne sdf [= sans domicile fixe] et une nonne. Il démontait que bien qu’en apparence seule la deuxième suivait le chemin de Dieu, les efforts du premier étaient bien supérieurs dans la bonne direction. Parti de plus bas, la seule accession à une relative abstinence constituait pour lui un effort bien supérieur.
Et ce neveu, marchant des heures avec la rage au cœur, pour éreinter celle-ci, et éviter de faire une connerie, vol, violence, baston à 15 contre un à terre — honte ! — fils indirect d’une guerre libanaise. En Irak comme en ancienne Yougoslavie, en France, les séquelles et douleurs de la guerre sont encore en nous, même enfouies après 39-45. À plus de 50 ans un ami décédé maintenant portait en lui sa survivance sous une bombe, bébé, recueilli puis adopté comme orphelin. Puis cheminement de vie immanquablement marqué et orienté, avec répercussions sur les enfants et sans doute encore sur les enfants de ses enfants. Pas forcément négatives, bien sûr, puisque cet homme a fait preuve de dépassement.
Voici un souhait pour cette nouvelle année [spirituelle]: de la hauteur, encore de la hauteur ! Chez sœur Térésa, l’affrontement entre hygiénistes pragmatiques et caresseurs d’âmes des mourants tournait à la polémique stérile avec étroitesse d’esprit, fléau de nos temps ; paraphrase d’un commentaire précédent, sur le drap blanc, ils ne pointaient que la tâche. Alors, pour l’étaler, l’exhiber, ou pour l’analyser, déterminer le produit adéquat pour l’effacer, la nettoyer ?
Dans des circonstances tragiques pour toute l'humanité, quand 200 meurent en siphonnant un camion citerne, quand des misères sont si extrêmes que les médias les occultent, quand la misère intérieure, occidentale aussi — ne nous leurrons pas, étrangers ! — est lancinante et mortifère, quand la peur non maîtrisée fait se réfugier dans les chapelles, cultures, traditions, communautarismes, lieux de contrôle illusoires — au mieux provisoires — de nos consciences, prisons mentales — Clin d’œil, Daniel ! — qui appartiennent au passé : il n’est plus temps, comme dit YAB dans un autre contexte, il n’est plus temps aux querelles et conflits moyenâgeux. Si nos esprits sont incapables de s’accorder sur un tout, l’avenir est aux actions ponctuelles où un minimum d’accord et d’harmonie permet à des juifs, musulmans, chrétiens, athées d’œuvrer ensemble le temps juste nécessaire à l’accomplissement du bien. Comme ces résistants gaullistes, communistes, pères tranquilles, parfois réunis dans une action, puis disparus dans la nature aux yeux des nazis.
Quand l’Individualité Divine est abdiquée en soi au profit de son image négative, l’individualisme, l’Appel est là.
Jérôme L.

Note du commentateur : *  Oui aux néologismes avec esprit léger et pied de nez au français académique.


06jul10 109C35
Avant tout j'espère qu'à présent vous allez mieux.
Oui, les mauvaises nouvelles vont toujours plus vite que les bonnes.
Il arrivera un jour ou les bonnes arriveront.
Victoire de l'existentiel. Voila un témoignage (04jul10 109C31) qui démontre à quel point vous êtes un frère existentiel, frère d'espérance, frère d'exemplarité, frère d'amour évangélique, frère réfléchi, frère pénitent, frère qui n'est plus rien pour lui même (Rév d'Arès 40/6).
Vous êtes un christ, un fils du Créateur. Vous confirmez que ce n'est pas mourir qui vous fais peur, mais l'après Mikal, il est évident que les choses ne seront pas les mêmes, comme vous me l'écriviez lors du départ de mon père: "La mort du père, c'est la maturité."  Je confirme. Mikal est aussi le père (Rév d'Arès xxxiii/14) des frères.
Il y a parmi nous des sœurs et frères sages, pénitents, des Pèlerins d'Arès, et ceux qui ne le sont pas encore le sont en devenir par leur existentialisme, leur choix absolument libre. Ils sont des espérances de pénitence dont, en ce qui me concerne, je suis encore loin. J'ai tant à faire, à apprendre des âmes, de la vie spirituelle.
Hier, je discutai avec la fille d'un de nos frères, âgée de 15 ans, j'étais émerveillé devant cette jeune sœur entière avec une vie, une expérience, une personnalité incroyable, du répondant, des connaissances. Elle fait de l'économie et à de très bons résultats. La relève est là. Elle dit une chose très importante, que ses parents lui donnait une belle éducation, je voyais la sous mes yeux tout l'amour d'un père pénitent pour sa fille qui, avec beaucoup d'amour, de simplicité, expliquait les choses, avec patience et beaucoup d'humour. Avec humilité ell a dit à son père qu'elle avait écouté ses conseils... whaou ! Ça vous réchauffe le cœur. J'ai aussi vu leur fils de 9 ans. Lui aussi d'une incroyable intelligence. Il m'a parlé de la crise de 1929... J'étais scotché. "Mais où as-tu appris cela lui," demandai-je? "C'est ma sœur, me répondit-il, et je fais des fiches."
Jeunes sœurs et frères, jeunesse, nous avons besoin de vous, de votre fraîcheur, de vos idées, de votre visions d'une civilisation plus juste, humble, aimante.
Je ne dirai qu'une chose : "Alléluia, frère Michel ! Votre humilité est exemple. Sans cesse vous vous remettez en question. Vous cherchez comment nous pourrions faire naître des âmes, trouver des pénitents potentiel qui pullulent comme le gravier des mers (Rév d'Arès 13/7), comment faire comprendre à ce monde qu'il est d'une extrême urgence de cesser de pécher = cesser de faire le mal, de pas avoir peur, si ce n'est que de mourir sans âme, le véhicule d'éternité (Veillées: 4-17-18).
D'où l'importance de nous créer une âme (Rév d'Arès Veillées 17 et 18), parce que chacun de nous peut mourir à tout instant, quel que soit notre âge.
Nous cherchons aussi. Nous savons que notre façon de vivre, notre langage, doivent changer, que nous devons davantage écouter, évoluer, entrer en pénitence, chercher, travailler à l'œuvre du Père, nous unir, et surtout nous débarrasser des préjugés qui rendent aveugles.
Anecdote : Je missionnais, il y a quelque semaines, un aveugle. La discussion était d'ouverture. Dès que j'ai prononcé le nom de Jésus, de Pèlerins d'Arès, le monsieur eut des préjugés. Je lui dis: "Ne m'en veuillez pas, mais, cher Monsieur, les préjugés rendent aveugles, vous vous trompez à tous les coups : Bien qu'aveugle, il compris et parti cahin caha.
Je souhaite que le Père vous donne encore assez de vie charnelle parmi nous, qu'Il vous enveloppe de sa Puissance Créatrice, vous réconforte, je vous souhaite une meilleure santé, joies, bonheur, prospérité
D. B.


06jul10 109C36
Je me permets de faire le commentaire suivant, parce qu'il y a des choses que vous ne pouvez pas dire lorsque vous êtes le premier concerné.
Je pense que je connais un peu votre pensée — autant qu'il soit possible pour les cloportes spirituels que nous sommes —, parce que j'y travaille beaucoup depuis un certain nombre d'années. Je ne suis pas un lettré, mais vous m'avez ouvert à l'immense joie que procure la découverte de l'intelligence spirituelle qui reste malheureusement fermée à nombre d'intellectuels, souvent intellectuellement remarquables cependant !
C'est donc du haut de ma modeste expérience que je puis formuler la conviction suivante:
Vous êtes certes aujourd'hui passé sous silence pour toutes les raisons que vous avez souvent expliquées.

Mais quel que soit le destin du mouvement des Pèlerins d'Arès, il est une chose désormais inévitable :
l'Histoire vous rendra justice. Elle éclairera l'obscurantisme matérialiste dé-spiritualisé et auto-satisfait de notre époque. Nos descendants auront beaucoup de mal à comprendre comment il aura été possible que nos générations soi-disant super-informées soient parvenues à rester aussi délibérément sourdes à une pensée comme la vôtre, une pensée à côté de laquelle les plus brillants penseurs contemporains passeront pour des bonimenteurs, peut-être même pour des imposteurs !
Pour comprendre cela, il faudra le recul que l'Histoire donnera, irrémédiablement.
Malheureusement pour Justinien, le courageux anonyme du commentaire 109C31, il sera pris pour exemple des sots prétentieux (c'est un pléonasme) caractéristiques de notre piètre époque. Qu'il me pardonne par avance mon opinion que ne le flatte pas !
Je me permets d'ajouter d'ailleurs à son attention, lui qui n'a pas forcément un sens de l'observation très acéré, que des héros obscurs (Rév d'Arès xxxv/4-12) ont commencé à se lever derrière "l'imposteur d'Arès" et qu'il sera intéressant d'observer ce que des pauvres hères manipulés par un "trouillard menteur" seront capables de produire dans la société...
Bon allez... je dis ça avec humour, n'en prenez pas ombrage !
Patrick B.


Réponse :
Que de dithyrambe !
Le commentateur 109C34 va être fâché, qui craint que le dithyrambe fasse mauvais effet sur les lecteurs qui ne sont pas Pèlerins d'Arès.
Mais que puis-je faire ? Censurer les commentaires dithyrambiques pour n'en laisser que ce qu'ils ont de strictement, froidement informatif ? Bien, mais quand le dithyrambe est par lui-même une information ? Alors, l'exclure, ne pas le publier ? Dans ce cas, et pas souci d'équilibre, je dois exclure tous les commentaires inverses : les dénigrements et réquisitoires, qui en général se veulent eux-même des informations.
Après tout, cela me facilitera la tâche. Il y aura beaucoup moins de commentaires.
Je vais y réfléchir.


06jul10 109C37
Revenu de la première semaine du pèlerinage de juin après une année difficile, condamné à  réussir un projet professionnel sous peine de ruine financière, suite à mes déboires des années précédentes pas encore résolus, je découvre cette nouvellee entrée qui comme toujours me remplit d'une vie riche.
Comme je suis heureux de vous lire !
Je sais que ce blog n'est pas un forum, mais je permets de réagir (un peu par endroit) au message de Marie-Hortense [109C32].
J’essaye de me sortir du trou de ce monde tout en étant un pénitent et moissonneur exemplaire, mais par moments ce monde me dépasse et j'ai du mal pendant un certain temps à maîtiser totalement ce que je dis ou fais avec la même intensité. Je manque alors de lucidité.
J'espère que ce message ne [manque pas lui-même de lucidité], mais j'ai eu envie de communiquer sur ce "pénitent et moissonneur" qui fait partie de mes réflexion quotidienne.
J’ai depuis plusieurs années essayé de ne pas dissocier pénitence et moisson comme vous nous l’avez appris, alors que j’ai souvent été tenté de réduire la réflexion à la pénitence seule, mais je pense que c’est sagesse de ne pas les dissocier.
Je comprends cependant bien le message de Marie-Hortense, parce que j’ai aspiré à cette simplicité schématique, très maîtrisable, tout en y voyant aujourd’hui un danger.
Je pense personnellement que c’est lorsque nous deviendrons des moissonneurs écoutés qu’on pourra reconnaître en nous des pénitents réels (qui savons dépasser en nous-mêmes et dans la relations les barrages à la vie).
Je me dis toujours que si on ne m’écoute pas, c’est parce que c’est moi qui ne sais pas dire au monde ce que Dieu vient dire. Alors, je travaille sur moi-même et sur mon amour des autres et du monde.
Récemment vous nous avez appris à "écouter beaucoup" pour trouver les bons mots, je m’y emploie.
Je ne crois pas personnellement que ce sera uniquement en martelant le message simple de la pénitence dans le monde qu’elle finira par percer, mais parce que nous aurons su retrouver les mots qui parlent à l’autre de sa vie gâchée et que nous saurons faire voir à l’autre ses immenses possibilités, sans séductions, bref, que nous arriverons à l’aimer "en pénitents".
Si je m’essaye à une simplification aujourd’hui entre pénitence et moisson, je dirai que Pénitence et Moisson, c’est savoir communiquer avec Dieu, le Dieu en nous et le Dieu dans l’autre. Ce n'est pas forcément communiquer avec des mots mais avec des bribes de vie Divine, des retours de vie, des réflexions salvatrices, des flash d’intelligence, savoir contourner ou détruire les barrages, retrouver le terrain du vrai, comme disait un message précédent, révéler.
Dans ma première semaine de pèlerinage je me suis un peu attardé sur le passage de la tour de Babel (Genèse 11) et j’ai compris que dans ce passage résidait le secret de la communication et que si, personnellement  je n’étais pas écouté, c’est parce que je n’avais pas assez travaillé sur ce que me révélait ce magnifique passage.
Je n’avais en fin de compte jamais creusé ce passage, parce que j’en étais resté à l’explication religieuse qu’on m’avait apprise enfant, à savoir que c’était une histoire d’orgueil, alors que c’est une histoire de rivalité.
J’ai compris que si par la pénitence je luttais contre le "rival", l’autre, en moi, alors je recréerais la langue unique entre moi et l’autre, celle d’avant la tour de Babel. La compréhension pourrait passer.
Je n’ai pas beaucoup réfléchi sur la rivalité, mais je me suis aperçu qu’elle naissait souvent entre des personnes très proches, où ayant été très intimes, en tout cas partageant quelquechose de cher. D’où, peut-être, ce premier réflexe des hommes encore très proche de Dieu du temps de Babel ?
Ce qui me fait réfléchir aussi dans ce passage, c’est que cela a été une rivalité partagée à travers tout un groupe, comme une maladie de la polone de l’époque (Rév d'Arès XXXIX 12et13) ? Est-ce cette maladie qui nous empêche de communiquer comme un seul peuple avec vous ? [Quelque chose] que nous n’aurions pas encore dépassé par nos pénitences individuelles ?
Alors, dans la réflexion, j’invite tous mes frères à y réfléchir aussi et s’ils arrivent aux mêmes pensées que les miennes et à  travailler sur ce "rival"... sur cet autre, en eux...
Cela m’a beaucoup touché d’apprendre le retour de votre maladie. J’espère que c’était bénin.
Bernard DLF


Réponse :
Les questions que vous vous posez sont de celles que tous les missionnaires se posent, soucieux de faire passer dans le public le message de La Révélation d'Arès et pas seulement des idées dérivées rationalisées comme le fit malheureuse la "mission sociale" pendant une dizaine d'années.
Marie-Hortense (109C32) a raison de rappeler que notre appel est simplement un appel à la "pénitence pour sauver l'homme et la planète", si par là elle veut dire, comme je le pense, que nous avons eu peur de passer pour des bondieusards arriérés en usant de mots et de concepts de vieilles bonnes femmes. La Révélation d'Arès elle-même rappelle des concepts et des mots de vieilles bonnes femmes.
Marie-Hortense a voulu dire que masquer ces mots et concepts est trahir leur Source même et que c'est, de plus, tromper le monde. Elle a raison: Notre "mission sociale" a même trompé nos observateurs les plus attentifs et les plus analytiques. Je le tiens d'un des plus hauts placés d'entre eux qui semblait presque étonné d'apprendre de ma bouche que nous croyions réellement en Dieu et dans la pénitence comme salut de l'homme, comme solution apportée au problème du mal.
Si nous avions réduit notre mission à l'appel à la "pénitence pour sauver l'homme et de la planète", comme dit Marie-Hortense, nous aurions sans doute donné une image très difficile à faire passer, mais au moins vraie et juste, de ce que nous sommes.
Mais, mon frère Bernard, vous avez raison de voir les choses sous leur réalité plus complexe, et de souligner que l'Appel ne serait quand même pas clair pour le public, s'il était présenté sous le très bref schéma que propose Marie-Hortense: Pénitence = Salut, parce qu'il y a entre autres obstacles, entre nous et le public, celui du langage que vous soulignez.
Vous voyez ce monde comme une tour de Babel: D'un côté nous, qui parlons le langage de Dieu, de l'autre côté le public qui parle une multitude d'autres langages. Sachant que le langage façonne la mentalité et vice versa, oui vous avez raison. De plus, vous pensez que la seule traduction instantanée possible entre notre langage arésien et les langages mondains au-delà de nous — langages "rivaux" dites-vous — se fera par la pénitence arrivée à son stade visible, sensible à tous. Et là encore vous avez raison
Mais je crois de surcroît au devoir de faire sortir le mot pénitence du simplisme qu'il revêt presque immanquablement dans l'oreille du commun, même une fois le mot pénitence correctement compris. Pourquoi ? Parce le concept de pénitence dans La Révélation d'Arès est placé sous différentes conditions, complexes, absentes de la compréhension commune, notamment la condition de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10), de l'existentiel (thème de la présente entrée de blog), qui est un mode totalement ignoré de la religion qui a laissé son empreinte sur la compréhension commune, même athée ou sceptique.
Bref, le concept de pénitence n'est pas si simple.
Le faire comprendre est moins simple encore. Il faut passer par des biais qui éveillent quelques lueurs dans l'esprit commun. C'est pourquoi je reviens dans ma propre mission à l'idée que le christianisme d'église (ou le judaïsme de synagogue, ou l'islam de la mosquée) est une erreur, et que le vrai christianisme (ou le vrai judaïsme ou le véritable islam) n'existe pas encore, car alors il n'y aurait qu'une seule et unique foi sur terre qui n'aurait plus pour nom que Vie spiritulle, ce qui est l'idée centrale de La Révélation d'Arès. C'est une idée que le commun des mortels admet assez facilement. Reste alors la tâche plus difficile encore de décider ce commun des mortels à appliquer l'idée dans sa vie, puisque la pénitence n'a de sens qu'accomplie, n'a de sens que comme arme efficace contre le mal.
Il faut par surcroît du surcroît faire comprendre que le mal n'est qu'un accident, certes millénaire et universel, mais n'est pas la normalité de l'homme et du monde, contrairement àce que croient les rationalistes.
Etcetera... Mais ne compliquons pas !
Je vois comme vous la difficulté et, dans cette entreprise difficile, je trouve que la voie du christianisme est la moins obscure et la moins difficile pour le public occidental, parce que Jésus a plus ou moins laissé, malgré la dogmatique ecclésiastique, l'idée d'un idéal de bonheur et de justice très simple et, partant, d'éternité, par la vertu libre, la pénitence voulue et pratiquée pour le bien (non pour la seule contrition). Je pense passer là par un terrain pas trop miné, mais j'admets que ce n'est pas du tout facile quand même.

Mais d'autres biais sont évidemment à trouver, pourvu qu'ils ne soient jamais des idées dérivées rationalisées.
Vous savez éviter cela, Bernard, car vous êtes un frère de grande foi. Alleluia!
Courage ! Nous sommes sur la Voie. Nous trouverons le passage vers le public.


06jul10 109C38
J’ai lu que vous aviez eu un gros problème cardiaque. Je vous souhaite un prompt rétablissement pour que vous puissiez faire votre pèlerinage.
J’ai eu la joie de vous apercevoir la première semaine du pèlerinage sur les Saints Lieux, prendre le Feu pour accomplir ce que nous demande le Père.
La chaleur, la fatigue, bientôt 81 ans ce mois–ci, il est normal que votre santé en pâtisse.
Merci, frère Michel, de votre courage à toujours nous enseigner la Parole du Créateur.
Cette entrée 0109, Victoire de l’existentiel, résume parfaitement et magistralement le monde tragique dans lequel nous vivons, et fait un parallèle avec les circonstances de notre histoire dramatique de la guerre 39/45.
L’appel du 18 juin 1940 par Charles de Gaulle parle à tous ceux qui réfléchissent sur l’humanité.
Car l’homme n’a plus sa place, ou bien il l'a, mais comme un sous-homme, comme une marchandise que les pouvoirs de tous bords peuvent manipuler à leurs guise.
Mais voilà, Dieu ne nous oublie pas.  Il aime toujours l’homme malgré que celui-ci le rejette de toute part, et malgré, aussi, que les religions veulent Le dompter comme l’éléphant puissant (Rv d'Arès36/10).
Le Créateur redonne au monde une direction par la voix de son prophète, Michel Potay, prophète de la Pénitence et de la Moisson (La Révélation d’Arès) : une direction d’amour, de pardon, d’intelligence spirituelle, de paix, pour tous les hommes.
Il faut que l’homme soit tombé très bas, une taupe (Rev.d’Arès 23/2), il faut qu’il manque de courage, de volonté, d’humilité, d’intelligence pour ne pas voir que ce Message est vital pour sa vie, que c’est la seule voie à suivre pour son salut et le salut du monde.
Nous sommes quelques milliers aujourd’hui, mais demain nous serons des millions.
Nous accomplirons le Plan du Créateur pour retrouver notre grandeur. Alléluia !
Simone LC.


06jul10 109C39  

Un gardien Du Temple


Oh ! Mon père ! Oh ! Ma mère !
Je prends à témoin l'humanité
De vous dire combien je vous aime
À l'aube de vos quatre vingt un ans.
À genoux je baise vos mains
Et vous honore à tout jamais
De m'avoir  un jour, donné la vie
Et bien plus que la vie, votre amour
Et bien plus que votre amour, la Bible.

Aujourd'hui, à Arès Terre Sainte
Alors que le Pèlerinage commence
Dans la Maison de La Sainte Parole
J'embrasse le sol où le Père a parlé
Au prophète Mikal pour l'humanité.

Oh ! Mon Père pardonne ma lenteur
Pour avoir, vingt deux ans plus tard
Senti au plus profond de mon cœur
Le Temple ô combien indestructible
Puisque Adam, Noé, Abraham, Isaac
Jacob, Moïse, Élie, tous les prophètes
Jésus, Mahomet et aujourd'hui Mikal
Frappent avec nous de leurs fronts
L'empreinte de Ton Feu Éternel.

Oh ! Mon Père pardonne ma faiblesse
Car Tu m'as déjà honoré il y a vingt deux ans
Quand dans Ta Maison avec mon épouse Chantal
Nous avons conduit la prière comme les prophètes
Recevant des mains de Mikal nos alliances baisées.

Oh ! Mon Père pardonne-moi
Car aujourd'hui je pleure sur ma réalité
Je ne suis qu'un simple gardien de Ta Maison
Comme beaucoup d'autres serviteurs. Alleluia !

Jean-Louis Alexandre C.


06jul10 109C40  
J'ai visité votre blog deux fois aujourd'hui, mais il est comme démembré, réduit au texte élémentaire, plus d'images plus de liens. J'ai pensé qu'il a été saccagé par un pirate. Je vous envoie ce commentaire à tout hasard. Si ça se trouve, vous ne le recevrez même pas. Vous êtes visé par des méchants.
Je voulais vous parler un peu de votre existentiel.
Au fond, vous avez deux existentiels. Le lointain, dans un avenir très distant: le Jour où le monde aura changé (Rév d'Arès 28/7), mais pour le moment l'existentiel de cette vie: Il faut faire pénitence et ramasser des pénitents.
Votre existentiel actuel est la pénitence + la mission = le salut, comme dit Marie-Hortense.
En somme votre ligne existentielle actuelle est votre dialogue avec le monde.
Jean-François G.


Réponse :
Non, je n'ai pas été piraté et je vous prie de pardonner l'état "démembré", quasiment illible, de cette entrée de blog 109 et de la page 7 du blog principal pendant une heure ou un peu plus.
Suite à mon problème de santé de la semaine dernière, je suis parti me reposer une semaine chez ma fille Anne où je suis aujourd'hui.
Encore fatigué par l'accès d'angor pectoris et les examens qu'on m'a fait subir pendant deux jours (notamment le liquide nuclaire qu'on m'a injecté pour le scintigraphie et qui me provoque une migraine longue à se dissiper), j'ai complètement oublié de copier dans mon ordinateur portable le dossier HTML à jour de mon blog jusqu'à l'entrée 109.
J'ai dû récupérer celle-ci depuis le blog on-line (depuis l'Internet). J'ai fait cette récupération par un logiciel, Seamonkey, qui récupère tout fidèlement, mais qui coupe tous les liens avec le serveur en constituant automatiquement sur mon portable un dossier séparé d'images, de liens, de feuille CSS, etc. J'avais bêtement oublié ce petit détail et, au lieu de tout bêtement copier la source depuis l'Internet et de travailler sur celle-ci dans mon éditeur HTML, j'ai travaillé sur un document d'apparence impeccable, mais aux liens rompus, et quand après avoir mis en place 7 nouveaux commentaires et mes réponses j'ai tout renvoyé en ftp sur le serveur... ouillouillouille ! j'ai renvoyé de mon éditeur HTML deux pages sans liens avec le serveur.
Il m'a fallu passer une heure pour tout rétablir, lien par lien, image par image.
Encore toutes mes excuses !
J'ai bien reçu votre commentaire. Oui, notre "ligne existentielle actuelle est, outre la pénitence, le dialogue avec le monde". Vous dites ça très bien.
Échanger avec les hommes est très important. Nous n'avons pas qu'à parler, nous avons à écouter, à échanger.
Engager la conversation, même brève, c'est se poser sur l'esprit de la personne de rencontre.
Sinon, vous continuez de voleter d'un passant à l'autre dans la rue.
La personne qui vous écoute et qui vous répond, qui échange, qui dialogue, même peu, retiendra quelque chose de ce qu'elle entend de vous plus facilement que si elle ne fait que vous écouter ; elle ne retiendra pratiquement rien si elle ne fait que vous voir et/ou voir votre tract.
Si vous ne vous servez de votre voix que pour exposer quelques idées en tendant votre tract, ce que vous faites est mieux que rien, mais reste maladroit et peu efficace. La voix du missionnaire ne sert pas à accoucher d'un monologue, mais à tenter poliment, amicalement, d'ouvrir un dialogue...
Un dialogue, pas une polémique !
Si la personne de rencontre dénie, conteste ou discute ce que vous dites — ce qui est très fréquent —, arrêtez de discuter dès que cela tourne à la polémique et écoutez, posez des questions, intéressez-vous à ce qu'elle dit, laissez-la vous informer sur elle, laissez-lui cet avantage. Tout ce qu'elle dit n'est pas idiot ou faux et grossira votre petite besace d'expérience. Vous aurez alors une petite chance de revenir sans heurt à ce que vous tentez de lui dire et même, peut-être, de vous faire un ami, même si cette chance est mince, alors que d'une polémique vous sortirez toujours en laissant de vous une image exécrable.


07jul10 109C41
Marie-Hortense {109C32] m’a donné envie d’y aller franco. 
J’ai pensé qu’elle avait raison en nous appelant, nous, les moissonneurs, à être plus clairs.
Je me suis dit qu’en voulant trop expliquer le sens du terme pénitence, l’autre en face pouvait sentir une certaine gêne de la part du missionnaire, alors qu’en y allant franco ce terme pénitence pouvait devenir une évidence.
J’ai alors pensé faire une pancarte avec:
au recto :
“C’est par la pénitence que le monde peut changer,”
au verso :
"Vivons La Révélation d’Arès et le monde changera en bien”.
Et puis, après une nuit de sommeil, je n’étais plus si sûre du bien-fondé de cette pancarte.
J’avais du mal à voir si c’était la trouille de me trouver seule avec ma pancarte, ou si c’était une pointe de sagesse qui me faisait hésiter. Les deux sans doute.
Toujours est-il que, avant de partir avec une pancarte j’allais d’abord aller vers les gens dans la rue pour leur demander quel sens ils donnaient au terme pénitence.
Je les ai abordés en leur disant : "Je travaille à un projet, mais pour le faire aboutir, j’ai besoin de savoir quel sens les gens donnent au terme pénitence. Je sais le sens que lui donne la religion. Je connais aussi le sens que lui donne le Père de l’UniversJe ne sais pas quel sens les gens donnent à ce mot. Alors, pour vous, si je dis “pénitence” à quoi ce mot vous fait-il penser ?"
Les réponses ont été variées selon les tranches d’âge, mais j’ai eu la surprise et la tristesse aussi, parce qu’ils n’ont plus de repères religieux, de découvrir que pour les jeunes “pénitence” signifie sanction, prison, pénitencier, tout ce qui est juridique,
Et quand je leur ai demandé :  "Si sur une pancarte vous lisiez “C’est par la pénitence que le monde peut changer”, que comprendriez-vous?"
Réponses :
"Être châtié pour pouvoir être meilleur après."
"C’est en mettant tous les méchants en prison que le monde changera."
"C’est par la punition que le monde peut changer."
"Se priver de tout le superflu."
Les plus de 40 ans, quant à eux, donnaient les réponses touchant à la religion.
Du coup, je pense que je ne vais pas y aller franco.
Cependant, ce mini-sondage m’a permis de dire ce qu’est la pénitence et de donner un marque-pages du livre qui en parle.

J’espère qu’après votre repos chez votre fille Anne, vous aurez repris suffisamment de forces pour pouvoir prier dans la Maison de La Sainte Parole, aux périodes de Juillet et de Août.
Il n’empêche que j’envie mes sœurs et frères qui peuvent aller aux différentes périodes prier sur les Lieux Saints.
Madeleine


Réponse :
Sommes-nous encore ici sur le thème de "l'existentiel victorieux" ?
Directement ou métaphysiquement parlant, non. Nous serions, directement, plutôt sur le thème de la mission pratique.
Mais indirectement, oui, nous sommes encore sur "la ligne existentielle" (comme dit Jean-François G. 109C40) du petit reste. Nous le sommes encore, puisque nous fixons à notre existence de Pèlerins d'Arès le but ou le destin (pour moi destin = but de la vie, mais non destin = acceptation du sort) d'être des pénitents et des moissonneurs de pénitents.
Nous nous sommes donc imposé le destin d'expliquer au public La Révélation d'Arès afin que ceux qui s'y reconnaissent se laissent moissonner par le Père et s'engagent à leur tour dans sa "ligne existentielle".
Ceci dit, ce que je vais dire maintenant n'est pas un commandement, n'est pas du tout un ordre attendant une exécution immédiate — scrogneugneu, et qu'ça saute ! —, mais simplement une opinion pratique que vous pouvez envoyer promener... D'ailleurs, mes frères ne se privent pas de m'envoyer promener sous la forme simple d'un non-suivi silencieux ou d'un engourdissement subit, quand je leur donne mon avis sur des questions qu'eux-mêmes cependant m'ont posées.
L'idée de la pancarte est bonne, mais ce que vous comptiez y écrire beaucoup moins bon, parce que beaucoup trop long.
Une pancarte est faite pour être lue d'un coup  d'œil : "Coca-Cola!" "Chocolat Noir Côte d'Or", etc.
Dans votre cas je propose : "Pénitence = Salut" dans des couleurs gaies et vivantes de genre Coca-Cola avec des bulles, des étoiles... que sais-je? N'est-ce pas joie et fête (Rév d'Arès 30/11) ?
Et si vous avez à y ajouter quelque chose, ajoutez cette question brève : "Mais qu'est-ce que la pénitence ?" au recto sous "Pénitence = Salut", ou bien seule au verso.
Je n'aime pas beaucoup les pancartes à recto-verso dont l'inscription au verso fait suite à l'inscription au recto. Le passant ne se retourne pas forcément pour voir les deux côtés et il n'arrive pas forcément du côté qu'il faut lire en premier. Les recto et verso conviennent, à mon sens, s'ils portent soit la même inscription, identique, de chaque côté, soit sur chaque côté une inscription compréhensible à elle seule mais rappelant le thème général de la mission. Dans le cas que je propose ici, le mot pénitence (thème) apparaît sur chaque côté, mais je suis partisan d'une pancarte lue d'un seul côté et d'un coup:

PÉNITENCE = SALUT
Qu'est-ce que la pénitence ?

On peut aussi varier le thème: PÉNITENCE = BONHEUR, PÉNITENCE = PAIX, etc.
On est là dans le visuel et il est difficile d'en parler sans voir. Vous avez peut-être en parlant de pancarte une idée que je ne me représente pas en pensée.
À partir de cette pancarte, c'est à vous et/ou à votre tract d'expliquer ce qu'est la pénitence, ce qui de toute façon n'est pas très long à entendre, mais serait trop long à lire sur une pancarte. En gros ceci (à apprendre par cœur et qu'on peut plus ou moins raccourcir ou compléter selon le temps dont semble disposer l'interlocuteur), dit d'un ton joyeux :
"Le Créateur par La Révélation d'Arès appelle à la pénitence,
"mais Il ne donne pas du tout à pénitence le sens de remords, punition, châtiment, privation ou austérité, que lui ont donné la religion et la loi.
"Il donne à pénitence le sens de joie et fête — ce sont ses mots même (30/11).
"Être pénitent, c'est aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés et pouvoirs, chercher l'intelligence spirituelle. Rien d'autre !
"Pas besoin de diplômes de philosophie pour comprendre que si l'homme s'impose cette pénitence d'amour, de joie et de liberté, le monde finira par changer en bien.
"C'est le message même de l'Évangile de Jésus, le message du christianisme qui n'a jamais été accompli. L'homme n'a besoin ni d'église ni de religion, ni de sacrements ni de bénédictions, il a simplement besoin de pénitence.

"Quel Message libérateur !"
Mais si je dis ici des bêtises, faites les choses à votre idée. En tout cas, ma présente idée va probablement m'inspirer pour ma mission de rue dans le Sud.

Pour la misison de la pénitence, de toute façon, allez-y franco et bonne chance ! Alleluia !


07jul10 109C42
Camus écrivit dans "Le Mythe de Sisyphe": "Pour les existentiels, la négation c'est leur Dieu. Exactement, ce dieu ne se soutient que par la négation de la raison humaine."
Donc, si Camus a donné des existentiels une bonne définition, vous voulez dire que pour nous, Pèlerins d'Arès avec grand P ou pèlerins d'Arès avec petit p, notre "dieu" est la négation du système terrestre qu'Adam a voulu et une ré-orientation voulue, accomplie, consciente, de notre existence vers le remplacement de ce système par une humanité qui aura changé et retrouvé coûte que coûte son indépendance en s'imposant l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue et l'intelligence du cœur.
C'est un programme qui, vu par les politiques, est hautement subversif.
Je sais que vous n'êtes pas vraiment camusien, vous êtes plutôt sartrien, mais c'est l'idée ?
J'y réfléchis depuis que cette entrée 109 et quelques commentaires très intéressants ont paru sur cette page, et je vois aussi, par le même principe de l'existentiel, où est l'obstacle.
Par exemple :
L'hypocrisie étant une attitude quasi générale chez les Occidentaux trop fortement marqués par les media qui leur fabriquent l'attitude qu'il faut avoir pour être "correctement intellectuel ou politique" (de là cette "mission sociale" que vous déplorez à juste titre, car elle découlait directement d'un besoin d'hypocrisie des frères voulant avoir un comportement facile), l'hypocrite est par définition, par essence, l'anti-existentiel. Par corollaire, la pénitence étant le dernier des comportements que veut avoir un quidam qui veut à l'aise dans la société, il a beau croire à  La Révélation d'Arès, il répugne à avoir l'air d'un pénitent et de parler de pénitence et se prouve aussi anti-existentiel.
Là on n'est plus dans la prudence, on est carrément dans le refus de la négation du monde tel qu'il est. On accepte le monde tel qu'il est ; on n'est pas existentiel. On est essentiel (contraire d'existentiel en philosophie) et on le reste et La Révélation d'Arès en crèvera.
On pourrait donc faire une mission sur le thème:
Vous acceptez le monde tel qu'il est ? Vous êtes hypocrite sans le savoir !
Vous trouvez la pénitence ridicule ? Vous êtes sans le savoir un malfaiteur (ou un criminel) !
C'est très philosophique comme mission, mais je pense que le quidam moyen peut être frappé et commencer à comprendre.
À nous d'expliquer le reste, évidemment.
Baldassare


Réponse :
Oui, comme vous dites, "c'est l'idée", mais elle peut être déclinée de plusieurs façons, impossibles à évoquer toutes ici..
Pour en venir à votre déclinaison à vous :
Hypocrisie acceptée = Pénitence refusée = même raison: L'anti-existentiel de ce monde,
que puis-je dire ?
J'ai déjà songé à une campagne missionnaire de ce type. Il y a quelque vingt-cinq ans, dans les années 80. Toutefois, les quelques frères auxquels j'en parlai me regardèrent comme des poules regardent une table de multiplication. Ma présentation ne les inspirait pas ; ils ne la comprenaient pas et je me dis que l'homme de la rue la comprendrait peut-être encore moins. Vous semblez d'un avis contraire... Intéressant ! La réalisation, toutefois, peut demander beaucoup de réflexion, encore que vous présentiez les choses sous un jour déjà clair et tentant.
Anecdote : Dans les années 80 il y eut la condamnation d'une "secte", "Les Enfants de Dieu", je crois, pour atteinte aux bonnes mœurs ou immoralité... je ne sais plus. À l'issue d'une prière de pèlerinage je me trouvai un jour mêlé à une discussion sur ce sujet.
Je n'y défendis pas le dévergondage des "Enfants de Dieu", supposé qu'il fût vrai, mais je déniai carrément toute capacité morale à la société qui les condamnait par le moyen de ses tribunaux. J'amenai la discussion sur le thème de l'hypocrisie, justement. Je me souviens avoir rappelé l'histoire du triste Procureur Ernest Pinard (oui, comme le mauvais vin), dont le réquisitoire patte-pelu fit condamner et interdire le chef d'œuvre de Gustave Flaubert, "Madame Bovary", et le chef d'œuvre de Beaudelaire, "Les Fleurs du Mal", qu'il considérait "contraires à la morale publique aux bonnes mœurs." Or, ce même Ernest Pinard écrivait des romans pornographiques vendus sous le manteau et avait une (ou plusieurs, disaient certains) petite(s) amie(s). Mais l'hypocrisie, moteur de la loi et de la "justice", fonctionna à merveille et le tribunal jugea recevable le réquisitoire de ce parfait hypocrite. Je martelai (à l'époque je martelais): "Les bonnes mœurs sont-elles dans la loi ou sont-elles dans le cœur et le comportement ? Que sais-je de vos petits dévergondages à vous qui approuvez la condamnation de ces "Enfants de Dieu" un peu trop ollé ollé ? Gardez-vous de l'hypocrisie et vous vous garderez de juger les autres." Et je conclus sur un développement métaphysique autour de l'existentialisme... J'eus l'impression que les pèlerins présents ne me comprenaient pas.
Quand nos journaux, nos syndalistes, nos responsables politiques crient que "Sarkozy est un incapable, qu'il brade la Républque et agit en faveur des riches, etc." ou que "Tel(le) ministre est un(e) triste incompétent(e) ou quelqu'un qui tripote dans des affaires louches, etc." ou que "les fonctionnaires forment une bureaucratie sous laquelle crève l'économie, etc", point de répression, mais quand ce sont des Kanaks de Nouvelles Calédonie ou des Indépendantistes Corses qui le crient et réclament le droit de "sortir de cette République-là", on leur envoie la gendarmerie et quasiment personne ne proteste.
Oui, l'hypocrisie est certainement le défaut le plus partagé et c'est en vertu de cette hypocrisie qu'inconsciemment le public nous écarte tout en nous comprenant dans son cœur.
Il y a là une idée, mais est-ce un thème à creuser apostoliquement parlant ? Thème existentiel sans nul doute, mais j'ai quelques doutes quant à sa capacité à mobiliser des hommes, à les décider à se dire: "Oui, c'est vrai, la plupart des mensonges qui font le malheur du monde viennent de l'hypocrisie. J'y renonce et j'entre en pénitence !" L'individu moyen, même pénitent en puissance, bon grain de pénitent, ne me paraît pas, sauf rarissimement, capable de faire son affaire personnelle d'une concept aussi général et aussi universellement partagé que l'hypocrisie. Je doute que le mal avéré qu'est l'hypocrisie lui apparaisse assez grave pour qu'il change sa vie (Rév d'Arès 30/11).
Mais je me trompe peut-être. Avez-vous tenté ce type de mission et obtenu de bonnes réactions ? Si oui, adressez-moi un mail circonstancié, s'il vous plaît. Merci.


07jul10 109C43
[Frère Michel, vous dites dans votre réponse 109C37] :
"...Je reviens dans ma propre mission à l'idée que le christianisme d'église (ou le judaïsme de synagogue, ou l'islam de la mosquée) est une erreur, et que le vrai christianisme (ou le vrai judaïsme ou le véritable islam) n'existe pas encore, car alors il n'y aurait qu'une seule et unique foi sur terre qui n'aurait plus pour nom que Vie spiritulle, ce qui est l'idée centrale de La Révélation d'Arès. C'est une idée que le commun des mortels admet assez facilement. Reste alors la tâche plus difficile encore de décider ce commun des mortels à appliquer l'idée dans sa vie, puisque la pénitence n'a de sens qu'accomplie, n'a de sens que comme arme efficace contre le mal."
Or, le 6 juillet, Nour Al Islam a dit :
"Pour moi le texte arésien permet pour la première fois dans l'histoire du monde la jonction abrahamique ; il ne ramène pas seulement au christianisme simple et vrai des origines, mais à ce qu'aurait été le christianisme ayant opéré la jonction avec le Fond judaïque et surtout avec le tawhîd coranique, l'Unicité de Dieu.
Cette jonction aux innombrables fils reste à tisser dans l'existentialité repentante et joyeuse des frères qui embrassent leurs frères." Salam.
Laurent C.


07jul10 109C44
Hélas pour vos détracteurs, que je trouve vraiment blessants à se réjouir de vos soucis de santé, je vais être dithyrambiquissime (je crée le mot !) .
Voyez-vous, je rentre du pèlerinage où je me suis sentie pendant deux semaines inondée, lavée de Lumière.
Comme on met les personnes asphyxiées dans un caisson hyperbare pour réoxygéner intensément leur sang, si nous choisissons d'y venir, Dieu nous met dans Son Lieu {que vous avez reconstruit avec force et amour, en dur et en beauté pour l'avenir) pour nous régénérer dans la Vie qu'Il nous a donnée et nous détoxifier du bruit, de la peur, du doute, de la faiblesse, enfin de tout ce qui nourrit la mort en nous jusqu'à la mort effective du pécheur.
Alors, recevoir du prophète, après une telle joie, ces deux pages ( et qu'est-ce que deux pages dans la vie d'un homme ?) d'une clarté étonnante par la simplicité de leur langage et leur concision parfaite, d'une densité unique donc pour tout redire à l'homme et au temps de ce jour :
Le sens de ce message du Créateur, tous les aspects humains de la pénitence quotidienne, toutes les questions et les portes à ne pas fermer dans la mission dans le monde, vraiment tout... c'est un cadeau sublime.
Vous seul savez montrer au pécheur que vous êtes passé par toutes les étapes et les difficultés qu'il rencontre, dans sa pénitence comme dans sa mission [moisson].
Vous les explicitez mieux qu'il ne le ferait lui même, car souvent cela reste confus au fond de lui.
Ainsi, il se sent compris et vous confirmez absolument, malgré votre fragilité d'homme commun, que l'invitation du Créateur à métamorphoser le mal en bien, par chacun, pour créer en synergie avec Lui, cette dynamique dans toute l'humanité est un chemin sûr, bien solide sous nos pas, où nous pouvons marcher en toute confiance dans la foulée de votre talon (Rév d'Arès xxviii/28).
Infinie vulnérabilité de l'homme et Force absolue de l'Image du Créateur.
C'est votre grandeur de prophète que d'incarner ce paradoxe devant nos yeux d'hommes de ce siècle fou, pour nous donner confiance .
Que Dieu vous garde toujours !
Pascale B.


07jul10 109C45
Nabi !
Nous vous souhaitons tres bon rétablissement

et nous avons foi en Dieu,

qu'Il puisse vous maintenir hors de danger aussi longtemps que possible,
parce que la mission a besoin de vous.
Reposez vous de temps en temps, mon frere aîné !
René  O. d'Angleterre.


07jul10 109C46  
Cette nanocéphalie de Pèlerin d'Arès, cette pseudo-philosophie — l'existentiel arésien, de quoi s'étonner — la motivation de ce mouvement issu, sous votre houlette cacochyme, d'un livre parmi les plus nuls que j'ai lus, La Révélation d'Arès, est pour moi un mystère de plus en plus épais.
Mais nul ne signifie pas toujours sans conséquence.
Remarquez bien, vos détracteurs, que j'ai aussi un peu lus, sont plus pitoyables encore. Si ça peut vous consoler.
Cette Bible imaginaire — la vraie Bible ne l'est pas moins et le Coran, n'en parlons pas : un un biblisme inférieur — tire peu à peu ses tiroirs tandis que ce blog avance, mais qu'en sort-il ?
Aujourd'hui, l'existentiel. Savez-vous seulement ce que ce mot signifie ? Vous mettez le comble en ajoutant "victorieux". "L'existentiel victorieux"... No sense [= aucun sens], disent les anglophones.
Vous êtes le Barbe-Bleu des religions. Vous les égorgez toutes, après les avoir épousées, et vous les pendez dans votre donjon.
Ce n'est pas moi qui m'en plaindrai. Les religions ne servent qu'à soumettre l'humanité par la superstition, la peur du démon et de l'enfer, comme les gouvernements ne servent qu'à soumettre à leurs lois des nations entières. Mais ce que vous dites avec de plus en plus d'intelligence et de pénétration — vous croyez dur-dur à votre truc, c'est certain — peut avoir d'incalculables conséquences.
Il n'y a pas encore, mais il y aura sans aucun doute un jour, prochain ou lointain, une tocade des idées que vous répandez.
Ça ne changera pas grand chose à la vie du monde, mais le nouveaux problèmes... bonjour !
Bon ! Il y a de fulgurantes visions justes dans cette Révélation d'Arès comme le verset 10/10 [la liberté absolue]. J'éprouve un formidable soulagement en me disant que, pour une fois, la religion — oui, c'est une religion que vous fondez et ne vous en défendez pas ! — prêchera la liberté. Mais la religion gère. Comment gèrera-t-elle la liberté absolue ? Bonjour les problèmes et les dégâts nouveaux ! Recherche infinie et épuisante — on sent que vous-même vous épuisez tandis qu'avance ce blog — de l'impossible. Vous allez générer un nouvelle paranoïa, de type inconnu, ou folie.
Vous êtes malade d'une maladie de cœur qui vous frappe à mort. Vous allez bientôt devoir quitter tout ça. Vos fidèles accrocheront votre photo en effigie au-dessus de leurs lits comme les crucifix d'antan.
Qu'allez-vous laisser ? Je posai cette question récemment avec un ami, haut-fonctionnaire de police. Il me répondit : "Michel Potay est un citoyen honorable en tous points : Casier judiciaire vierge, aucune plainte contre lui, aucun contentieux administratif, dossier médiatique tout aussi vide, vie plate, en bref, l'honorabilité et l'invisibilité mêmes. Il laissera ou bien rien ou bien une grosse emmerde, imprévue, à traiter de A à Z comme une énigme cosmique, pour une administration du monde qui a déjà  assez de problèmes comme ça. Les "prophètes" de tous acabits ont causé à la paix du monde plus de désordre et bouleversement que les épidémies et les guerres."
Je suis de vingt-deux ans votre cadet, mais après tout, je serai peut-être mort avant vous. Quand j'y pense, je le souhaite.
Geoffrey


Réponse :
Votre pessimisme est aussi "honorable" que l'est ma vie, selon ce que vous a dit cet ami, "haut fonctionnaire de police", et aussi honorable que l'est mon optimisme, que votre commentaire renforce.
Merci pour votre commentaire. Merci de me dire votre pensée avec calme et limpidité.
Vous envisagez avec votre ami "une grosse emmerde pour l'administration de ce monde" à cause de notre mouvement arésien que vous voyez,en somme, plutôt promis au succès que promis à "rien".
C'est très encourageant.
Vous entendez par "administration de ce monde" ce que nous Pèlerins d'Arès appelons le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Dieu — mais oui, pour nous c'est Dieu qui est venu parler aux hommes à Arès — et, sans souhaiter de mal à personne, nous croyons sincèrement bénéfique pour l'humanité entière la disparition de ce système.
Notre meilleure alliée, nous n'y pensons pas assez, c'est l'opinion générale que vous reflétez selon laquelle notre foi est "folie", folie douce s'entend, pas dangereuse. Ce quelle n'est pas, en effet, parce que personne n'y perdra sa vie mais au contraire tout le monde retrouvera la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Mieux vaut que les choses se déroulent ainsi qu'elles ne se déroulent, comme au temps de Jésus, par un drame criminel.
Sans le vouloir, votre commentaire montre que, quelque part au fond de vous, La Révélation d'Arès vous a remué.
En contrepoint de votre désolation à l'idée que le mouvement arésien pourrait bien un de ces jours bouleverser le monde, vous envisagez donc ce bouleversement. Je formule le vœu que l'homme certainement droit et sincère que vous êtes s'y associe. Vous avez, si mon calcul est bon: 81 - 22 = 59 ans ; vous avez encore le temps de nous rejoindre.
Vous me paraissez psychologiquement d'autant plus près de nous que vous trouvez que le verset Rév d'Arès 10/10 est une "fulgurante vision juste." Vous me semblez préparé à quitter cette culture de masse, à vous retrouver vous-même, fait un Dieu comme Jésus le fut (Rév d'Arès 2/13) et le reste. Devenez Pèlerin d'Arès ! Nous avons besoin d'effectifs.


07jul10 109C47
Si on peut le dire de cette façon, l’éthique spirituelle est universelle, c'est-à-dire la morale sur laquelle l’humain
se pose est la même que l’on soit catholique, protestant, bouddhiste , musulman, athée, agnostique ou
rien du tout.
C'est-à-dire une morale basée sur la paix, l’amour, l’union, le dépassement de soi et de l’égoïsme.
Ce qui veut dire que l’existentialisme spirituel est universel.
L’existentialisme ou la construction de soi sur cette éthique universelle, c'est-à-dire le comportement, la conduite de soi que chacun se doit d’avoir est identique, qu’il soit musulman, athée, catholique, protestant, bouddhiste , agnostique ou ne sachant pas trop quelle étiquette se donner, c'est-à-dire tout simplement une attitude qui consiste à être bon, aimant, réfléchi, paisible, joyeux.
Mais je sais bien que les mots éthique et existentialisme ne sont pas des mots d’usage courant. Alors, on peut les dire autrement.
On peut face aux Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Athées trouver des formulations simples qui ne sont pas en dehors de la compréhension. Par exemple, je crois à Jésus, à ce que Jésus a dit de faire : S’aimer les uns les autres ! Je crois aussi à ce que le Coran a dit de faire, de repousser le mal en faisant le bien, je crois aussi à ce que le bouddhisme a dit de faire, de se remplir de compassion, de bonté, de paix intérieure. Je crois aussi à ce que la République dont l’emblème est liberté, égalité, fraternité dit, qu’on est tous libres, tous égaux, tous frères.
Je crois comme tous ceux qui ont le nom d’humains aux mêmes valeurs.
Alors, pourquoi La Révélation d’Arès est-elle rejetée à ce point ?
Parce qu’elle va plus loin dans la connaissance de soi, de l’être, qu’elle balaie les systèmes religieux, politiques et autres qui ont bâti leur opulence sur les gémissements des humains [Rév d'Arès 31/5], parce qu’elle rappelle que gémir n’est pas leur condition, qu’ils peuvent vivre avec le divin en eux, car leur nature est une avec le divin, ce qui a déjà été dit entre autre, dans la Bible (Vous êtes des dieux, Psaume 82).
Tout le problème de l’acceptation du Message d’Arès est dans la différence qu’il y a entre ce que La Révélation d’Arès est et dit et l’opinion que l’on en a.
Tout le problème de la transmission de La Révélation d’Arès est là , car l’opinion, qu’elle soit personnelle ou publique, peut être fausse, elle s’en accommode très bien, car elle n’est pas basée sur le réel, la réalité des choses et des faits, elle est liée aux désirs, passions, pulsions, eux-mêmes liés aux conditionnements médiatiques et autres.
L’opinion ne voit ni l’ignorance dont elle se nourrit ni la violence qu’elle génère.
Pire encore, la tyrannie de la majorité sur une minorité comme la nôtre qui croit au génie de "l’homme dieu" s’exerce des façons les plus odieuses, comme on le perçoit dans les commentaires disgracieux de ce blog, quand elle ne jette pas une chape de plomb ou de silence, ou quand elle somme de se justifier de ne pas être comme le plus grand nombre, habité par des peurs, des colères, des haines, des violences de pensée, de parole et d’action qui, pour les politiques justifient leurs lois et, pour les religions, leur nécessité d’être et leur appel à la Miséricorde.
C’est oublier la Victoire du Dieu Intérieur en chacun de nous et les empêchements extérieurs, les opinions, les malfaisances n’empêcheront rien sinon que de reculer le Jour où cette Victoire sera collectivement ressentie .
Charlie


Réponse :
Je pense que les raisons pour lesquelles La Révélation d'Arès est actuellement rejetée ou ignorée par la majorité des gens sont plus complexes.
Par ailleurs, je ne généraliserais pas en une morale unique, comme vous le faites, les morales diversement professées par les religions, irréligions et athéismes que vous citez.
Mais l'évocation générale de votre commentaire donne à penser.


07jul10 109C48  
Je me suis senti très concerné par le témoignage de Didier Br. dans le commentaire 109c25 du 28 juin 2010, puisque contrairement à lui, je n 'ai pas trouvé la force de résister à la tentation, alors que les circonstances étaient très similaires.
Je veux parler de sa réaction face à la "séductrice".
J 'ai réussi à l'époque à "détourner" la Parole pour qu'elle abonde dans le sens que la chair souhaitait: Il n 'est pas bon que l'homme soit seul (Genèse)... Ne sois pas comme ceux qui éloignent... (Rév d'Arès 38/7) Elle quitte l'homme noir... (xxvii/11) en sachant (et je le lui ai fait lire !) que Dieu répand sa fureur...
Bref, j'ai "testé" pour vous la fureur de Dieu.
Résultats: divorce, dépressions, désirs de suicides (des deux côtés) à quelques mois d'intervalles.
Donc à ne conseiller qu'à notre pire ennemi ! (sourire)
Éric J.


Réponse :
Je ne comprends pas très bien les relations entre les citations que vous faites et la situation personnelle que vous évoquez, mais s'il est une situation vivante où l'existentiel est particulièremnt précieux pour sauver des situations difficiles, c'est bien celle du mariage.
Cela n'a pas été le cas pour vous et d'autres, mais il y en a qui ont sauvé leur union en s'imposant une ligne existentielle et l'amour et la fidélité mortes ont pu ressusciter grâce à elle.
C'est bien pourquoi le couple forme l'archétype de base de l'entente sociale, car tant que le mariage sera ainsi déconsidéré, malmené, brisé, il n'y aura pas de pacte social qui tienne dans la société en général. C'est pourquoi le Père fulmine tant contre l'adultère, et pourquoi il étend la notion d'adultère, de rupture de la fidélité, de rupture du pacte social à la société en général: Peuple adultère, s'écriaient les prophètes !


09jul10 109C49
Aller au pèlerinage, c’est ressusciter spirituellement ! C’est retrouver un instant la Source enfouie (Rév d’Arès 24/4), s’abreuver à ce qui reste de Vie (24/4) en soi pour que la pénitence y puise sa force et ajoute à son tour à notre vie un peu de Vie et ainsi de suite, jusqu’au salut (11/2).
C’est prendre le Feu (Rév d’Arès xLi/7) dans la Main (xLi/3) de Dieu. C’est un instant s’embraser d’amour pour l’homme (32/3) et recevoir la force (xxx/22) pour aller vers nos frères humains et commencer la Moisson (4/12).
Il n’y a pas de résurrection pour soi, elle ne peut s’entendre que dans la perspective du Dessein de Dieu (Rév d’Arès 28/27) qui est Sa Victoire (10/7), la résurrection de toute l’humanité. On peut certainement ressusciter spirituellement chez soi, bien que la solitude de la chambre (Matthieu 2/6) ne soit pas le léger rabab (Rév d’Arès xlvii/8) de la Maison de la Sainte Parole où l’on côtoie des âmes, où il fait bon et doux, même par temps de canicule. Mais l’important est de ressusciter, où que ce soit !
Ressuscité, je repars à la mission enrichi de surcroît de votre entrée et de vos échanges avec Marie-Hortense (commentaire 109C32), Bernard DLF (109C37), Jean-François G (109C40) et Madeleine (109C41), notamment de votre réponse à Jean-François G :
"Échanger avec les hommes est très important. Nous n'avons pas qu'à parler, nous avons à écouter, à échanger. Engager la conversation, même brève, c'est se poser sur l'esprit de la personne de rencontre…
La voix du missionnaire ne sert pas à accoucher d'un monologue, mais à tenter poliment, amicalement, d'ouvrir un dialogue. Un dialogue, pas une polémique !
Cet appel à un existentialisme missionnaire (qui n’est pas le premier appel de votre part), bien compréhensible, mérite pourtant qu’on y réfléchisse avec soin, car les conseils simples et de bon sens que vous y prodiguez renvoient pour moi à des dimensions plus subtiles et complexes, existentiellement parlant.
Chaque missionnaire accorde de bonne foi son attention à l’autre, s’efforce de s’exprimer dans la paix, la patience et le respect des références d’autrui, bien conscient de devoir éviter la polémique, et pourtant cela ne marche pas aussi bien qu’on le souhaite ou qu’on pourrait le souhaiter. Pourquoi ? Parce que cela dépend de l’attitude intérieure de chacun et que la rencontre missionnaire est une circonstance très particulière qui multiple sur ce plan des difficultés que nous avons déjà du mal à résoudre dans notre vie quotidienne.

[...]
Dans la rue, une telle occasion de réparation ne se présente que très rarement. Toute erreur ou presque, commise dans cette petite fenêtre ouverte sur l’autre, est sans rattrapage possible, d’où la nécessité de se préparer à être encore plus aimant et accueillant que dans nos meilleurs moments familiaux ou fraternels.
[...] la rencontre missionnaire comporte des enjeux qui accentuent la pression nerveuse et mentale du moissonneur. Cela crée un état de tension qui ne doit pas être sous-estimée dans notre préparation, car la tension est une fatigue et chaque fatigue nous ramène à nos fondamentaux d’équilibre, c'est-à-dire à nos attitudes habituelles qui sont pour nous des appuis que la pénitence ne transforme que très lentement. C’est comme cela que malgré leur bonne volonté évidente, certain(e)s missionnaires occupent tout l’espace de parole, sans même s’en apercevoir. D’autres ne se préoccupent que très superficiellement des réponses ou des questions qu’exprime leur interlocuteur, d’autres encore s’embarquent par étourderie ou par goût dans des discussions connexes qui n’ont pas ou très peu de rapport avec l’objectif de la rencontre [qui reste envers et contre tout] la récolte des âmes. Nous nous faisons tous piéger par nos « tropismes psychiques » conditionnés par l’éducation, la culture et les habitudes (le péché) qui nous décentrent de l’attitude spirituelle du moissonneur : amour écoute, sagesse.
Seule une attention particulière sur notre manière de missionner [...] pourra nous aider, à mon avis, à progresser rapidement. Et ce progrès sensible ne peut venir que d’un effort individuel soutenu par un travail collectif. Ainsi, à la fin des missions collectives, nous faisons un bilan qui porte souvent sur le contenu des échanges (questions posées, réponses données, sujet abordés, réactions des passants abordés) et leur amélioration possible, mais il est très rare que nos attitudes et comportements (notre écoute, notre patience, notre disponibilité, notre paix ou l’inverse) bénéficient du même soin et encore plus rare que cela débouche sur des résolutions de travail en commun.
Pourquoi en est-il ainsi ?
Pourquoi, concernant le message, rassemblons-nous nos efforts et, concernant le support humain du message, laissons-nous à chacun le soin de se débrouiller seul, pensant que ce qu’il est fera l’affaire, pour peu que la pénitence l’améliore globalement, petit à petit ?
Certes, la pénitence est la voie de toutes les avancées, si elle s’avère persévérante et vigilante, mais la synergie entre frères et sœurs en est une alliée précieuse.
Vous utilisez l’expression "se poser sur l'esprit de la personne de rencontre", qui est une belle façon de dire qu’il nous faut dans la mission un tact particulier, un tact de l’esprit, une sorte de "toucher" très délicat de l’âme pour aborder l’être de l’autre.
Mais comment puis-je savoir si je dispose de ce tact spirituel et à quel point, si personne ne m’aide à y voir clair?
Comment puis-je faire des progrès dans ce sens, si personne ne m’aide à construire et à évaluer mes progrès? J’ai donc besoin de mes frères pour avancer dans la mission.
Je crois que nous avons à réfléchir à la manière dont nous pourrions nous entraider dans ce domaine qui concerne l’attitude intérieure et son expression mentale et corporelle et comment la mettre en phase avec le message que nous devons porter au monde.
De la même façon que la prière traverse et s’appuie sur la chair (Rév d’Arès 17/7), la moisson traverse et s’appuie aussi sur la chair et ses concomitances relationnelles [...]
Désidérius Faber


Réponse :
J'ai dit "se poser sur l'esprit de la personne de rencontre" par contraste avec "continuer de voleter d'un passant à l'autre dans la rue" (ma réponse à 109C40), parce que c'est "voleter" que nous faisons avant tout dans la rue pour la raison, inévitable, que la plupart des passants ne s'arrêtent pas à notre invitation ou sollicitation.
Je n'entends pas "se poser sur l'esprit de la personne de rencontre" dans le sens d'avoir du tact comme l'ont l'hôtesse de l'air, le vendeur, l'assistante sociale, des professionnels.
Le tact doit certes accompagner notre mission, mais il me préoccupe moins que le choix du thème et l'esprit de la mission.
La "mission sociale" qui dura une dizaine d'années put être faite avec tact, mais ce thème et cet esprit de mission furent  désastreux. Cette mission-là nous fit passer pour des idéalistes gauchisants à peine ou pas même croyants. Cette mission consistait — d'après les tracts que j'en ai vus — à taire systématiquement toutes les allusion à notre foi (Dieu, pénitence, péche, prière, âme, amour du prochain, pardon des offenses, etc.) plutôt que de les doser comme je le conseillais, et à ne montrer que ce qui de l'idéologie socialiste ou humaniste (justice sociale, partage des biens, égalité des sexes et des races, etc.) collait à notre espérance. Nous devons nous employer aujourd'hui à effacer l'image "politique" ou "humaniste" décalée, ipso facto fausse, que dix années de "mission sociale" a laissé de nous pour faire réapparaître l'image du Créateur en nous (Genèse 1/26-27). J'aurais préféré que, même sans tact, des thèmes réellement spirituels fussent utilisés.
Je suis d'autant moins préoccupé par le tact que je suis sûr que tout missionnaire ou à peu près tout missionnaire, même le moins doué, fait un effort de politesse, de doigté, en somme de tact, exquis ou un peu plus lourd, patient ou moins patient.
Quiconque a rejoint le petit reste et s'est librement engagé à en accomplir la logique: pénitence et moisson a le devoir de participer à la moisson. Chaque Pèlerin d'Arès va à sa mission comme le poulain courant vers son but, libre du harnais (Rév d'Arès 10/10), chacun fonce donc, mais je ne crois pas qu'il existe un seul moissonneur plein de foi, qui, tout en fonçant, ne fasse pas un effort de tact selon sa nature et ses possibilités.
Le tact vient à chacun de son amour du prochain. On fait certes un moins bon missionnaire tant qu'on n'a pas acquis par la pénitence un amour du prochain bien accompli, mais on moissonne. C'est notre existentiel, notre résolution de devenir bon, attentif à l'autre tout en rassemblant d'autres humains résolus à devenir bons et attentifs à l'autre et ainsi, de proche en proche, de changer le monde, même si nous ne sommes pas enclins à la bonté plénière au départ. Si nous y étions tous enclins dès la naissance, ben dame ! nous n'aurions pas besoin de nous créer une âme, pas besoin de pénitence.
Rappelez-vous les premiers apôtres. Jésus marche le long du Lac de Galilée et voit deux pêcheurs ravaudant leurs filets. Deux pêcheurs auxquels un métier rude n'avait sûrement pas donné des manières "délicates". "Venez, je fais de vous des pêcheurs d'hommes !" leur lance-t-il. Pierre et André, ce sont eux, laissent leurs filets et le suivent. Un peu plus loin Jésus rencontre deux autres pêcheurs, sûrement de manières rudes eux aussi, Jean et Jacques, les fils de Zébédée, et les appelle de même. Dès l'instant où ils suivent Jésus, où ils ont saisi et accepté la ligne existentielle qu'ils ont détectée en lui, tous les quatre sont apôtres. La suite montre que Jésus leur enseigna ce qu'ils avaient à dire et faire — thème même de l'Évangile —, mais on ne trouve pas de leçons de tact. Celui-ci viendra avec l'amour du prochain quand il sera en eux bien accompli... Rendez-vous aux Actes des Apôtres !
Rien de tout cela n'empêche les missionnaires d'échanger — et ils ne s'en privent pas — leurs impressions et leurs expériences. Cet échange ne peut pas se centraliser du fait que nous sommes très dispersés sur un territoire immense et confrontés, dans des régions et des villes différentes, à des mentalités différentes, mais ceux qui font partie d'une même mission locale ne manquent pas de se donner des conseils, parfois aussi inutiles qu'utiles, mauvais que bons, parce que nous sommes dans une ère d'apprentissage comme je l'ai expliqué bien des fois, parce que nous vaquons à la mission dans un monde moderne athée ou athéiforme qui n'existait pas autrefois et parce que, même sur un même lieu de mission, le brassage de population, de religions, d'opinions, qui n'existait pas davantage autrefois, tout cela fait que nous tombons sans cesse sur des personnes plus dissemblables les unes que les autres et que le tact devant s'adapter à chaque cas, c'est encore ce que nous annonçons de constant: le kérygme arésien basal, et la façon dont nous écoutons l'autre et l'amour que nous y mettons, plus que le tact, qui sont importants.


09jul10 109C50
La formule "pénitence = salut" que vous utilisez dans votre réponse à Madeleine (109C41) synthétise vraiment l'existentialisme arésien.
Mais vis-à-vis du public elle présente deux écueils :
L'écueil de la compréhension du mot "pénitence", comme nous le constatons dans la mission et comme en témoigne Madeleine dans son commentaire,
l'écueil de la compréhension du mot "salut" qui, il me semble dans une société athéiforme comme l'est la France, ne signifie plus rien.
Même dans un sens erroné, il y a encore une case mentale dans l'esprit du missionné pour le mot "pénitence". Mais pour le mot "salut", qui se réfère à la foi dans l'au-delà et dans la vie après la mort, y en a-t-il encore une, hormis pour les croyants ?
Pour ce qui me concerne, l'utilisation du mot "salut" dans la mission est au moins aussi difficile que celle du mot "pénitence", que ce soit verbalement ou sur un tract.
Dans votre suggestion de pancarte :

PÉNITENCE = SALUT
Qu'est-ce que la pénitence ?

ne faudrait-il donc pas ajouter à la suite :

Qu'est-ce que le salut ?

Sylvaine V.


Réponse :
Vous êtes libre de vaquer à votre mission comme vous l'entendez, donc libre s'ajouter "Quest-ce que le salut ?"
Ce que vous dites est juste.
Si j'ai eu pour opinion (ce n'est qu'une opinion, pas un commandement) de réduire la pancarte à


PÉNITENCE = SALUT
Qu'est-ce que la pénitence ?

c'est parce que j'ai conclu de mon expérience missionnaire personnelle que moins on en dit ou montre plus facilement le passant attrape l'idée qu'on tente de faire passer dans son esprit et/ou dans son cœur.
Je pense que si on peut arrêter le passant grâce à ces treize syllabes :
Pé-ni-tence-é-gale-Sa-lut-Qu'estce-que-la-pé-ni-tence
un appel certes pauvre, mais on ne peut mieux ciblé, juste, toutes les questions qui peuvent venir à l'esprit du passant, la question du salut et probablement beaucoup d'autres, attendues ou inattendues, découleront de l'échange verbal avec le missionnaire.
Cinq syllables supplémentaires: Qu'estce-que-le-sa-lut, ne me paraissent pas nécessaires.
Mais votre idée est peut-être une amélioration et non,comme je le crains, une complication ou une surcharge. Il faut peut-être l'ajouter et je vais y réfléchir pour mon propre usage.
Ceci dit, je profite de l'occasion que vous me donnez pour rappeler que le salut dans La Révélation d'Arès ne se réduit pas au salut post-mortem comme dans les religions en vigueur et comme vous semblez le penser.
Cela allonge l'explication qu'il nous faut en donner.
Le salut post-mortem est certes envisagé dans la Parole d'Arès, mais n'est pas téléologique ; il n'est pas la finalité. En outre, il n'introduit pas les idées de "paradis", de "purgatoire" ou de "réincarnation" à venir, mais celle d'une intégration au cosmos  qui, même pour moi qui en ai fait l'expérience quelques instants (Rév d'Arès ch. vi), reste mystérieuse.
Mais surtout, le salut post-mortem n'est qu'une étape, un maillon, du salut final qui est celui que le monde accomplit dans les siècles des siècles (Rév d'Arès 32/4), le salut qu'on verra le Jour où le monde aura changé (28/7),la Lumière couvrira tout sans cesse (31/8), le Jour du bonheur final, général.
Autrement dit, le salut individuel et provisoire du défunt est inséparable de sa participation au salut universel.
C'est ici, avec les notions d'âme, de pénitence, de piété, de baptême, etc., une de ces grandes différences entre La Révélation d'Arès et les théologies religieuses en vigueur, une des grandes différences qui font de cette Parole tout autre chose qu'une répétition de ce qu'on connaît des Écritures antérieures, malheureusement retouchées par l'homme (Rév d'Arès 16/12, 32/12), ces différences qui font d'elle une Parole renouvelée dans son originalité et sa plénitude absolues.


09jul10 109C51  
Avant d"aller prier je remets [= j'ajourne et je pardonne tout à la fois],
si je n'ai pas accompli la tâche que je m'étais fixée [amour, pardon, moisson, etc.],
si, [tout en] croyant avoir quelque peu avancé aux yeux du Père, je n'ai pas assez forcé ma pénitence,
[si je n'ai pas] transmis la joie et la paix  autour de moi et par là mieux participé pour mon humble part au rayonnement de notre moisson, espérant de toute mon âme que cette démarchje soit humble, que notre prophète se retablisse,
mais pour vivifier en le portant de notre mieux, notre tâche bien ingrate pour, si possible — moins isolé(e)s les uns des autres — la rendre plus visible, surtout compréhensible et, sans réver, plus acceptable et réalisable au cœur d'une humanité — surtout les jeunes — qui attend le vrai, le juste, le Beau.
Dans l'Amour du Père, sans prétention, mais avec cœur,
Votre soeur qui espère faire de petits pas.
Agny


09jul10 109C52  
Au cours d'une conversation avec un frère, celui-ci m'a encouragé à venir témoigner sur ce blog — [je suis] plutôt du genre au fond de la classe à côté de la fenêtre — il y a longtemps déjà !
Je me suis dit qu'il serait peut-être temps de m'entraîner pour prendre la parole en public (même virtuellement), puisque l'Amour m'expose [à cette obligation].
Pour mon travail je me suis intéressée au langage publicitaire des meilleurs professionnels, c'est-à-dire comment parler d'un produit (ou écrire à son sujet) pour donner envie de l'acquérir. Voici ce que j'en ai retenu :
Il faut un bon produit, car il faut y croire, avec une bonne accroche pour susciter la curiosité, des mots choisis qui déclenchent l'émotion, des contrastes, voire des contradictions, des images...
Les dérives pour nous sont {d'une part] la rationalisation justement (06jul10 109C37) : "D'autres biais sont évidemment à trouver, pourvu qu'ils ne soient jamais des idées dérivées rationalisées," et [d'autre part] peut-être la séduction qui ramènerait l'intérêt de la personne sur soi.
Pour la Parole rien n'est trop beau :  La beauté est au service du Bien [Rév d'Arès 12/3].
Maintenant, je peux vous faire un petit témoignage, [vous raconter] une mission en binôme où j'ai proposé d'expérimenter "l'accroche" d'un frère pour aborder quelqu'un dans la rue :
 "Bonjour. Puis-je vous poser une question ?" En général, les personnes ont plutôt répondu "oui" plus qu['ils ne le font d'habitude, quand on missionne seulement avec] le tract ou le livre. [J'ai poursuivi :]
"Si je vous dis  La Vérité c'est que le monde doit changer, qu'en pensez-vous ?"
Pour la plupart des personnes qui ont accepté de jouer le jeu ce fut l'occasion d'une confidence sur ce qui "doit changer" dans leur vie et pour nous une écoute et de la compassion.
Cette émotion accueillie nous a permis ensuite de dialoguer simplement, de parler de l'Auteur de cette phrase et, plus ou moins adroitement, de la pénitence en termes simples: "Être pénitent, c'est devenir bon."
Je ne manquerai pas de tester aussi votre définition de la pénitence que j'ai notée [pénitence = salut].
Voilà que sans y avoir mis aucune intention, après coup, j'ai fait le lien — de façon sans doute dérangeante — entre cette mission et les techniques publicitaires.
Oui cela me dérange, car je ne voudrais pas enfermer la mission dans une méthode  et en même temps cela m'enthousiasme
de donner un support de réflexion et de travail personnel à ma mission. C'est comme trouver un sujet ou un thème en peinture, qui était jusqu'à présent uniquement dépendante de mon propre changement, ce qui la rendait perméable à mes états d'âme, à mes humeurs —  J'en ai encore malheureusement [des états d'âme et des humeurs].
Ce support de réflexion et de travail, c'est de réfléchir sur la psychologie humaine : Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses dont tu n'as pas idée (Rév d'Arès 23/3).
Le mal ambiant est tellement prégnant.
Mon existentialisme me porterait à identifier quelle action mener concrètement, afin de sentir dans ma vie que j'accomplis le bien, un pas après l'autre.
Carole S.


Réponse :
Il y a très longtemps, quelque vingt-cinq ans, que "l'accroche" dont vous parlez fut utilisée pour la première fois. Elle était à l'époque d'un emploi très fréquent, je veux dire la question : "Bonjour. Puis-je vous poser une question ? Si je vous dis  La Vérité c'est que le monde doit changer, qu'en pensez-vous ?"
C'est une "accroche" facile sans nul doute, car persone ne répond non à ce genre de question comme à tout autre question du genre: "Êtes-vous d'accord pour que tout le monde soit heureux... pour que l'amour règne sur terre, etc ?"
Pourtant, cette "accroche" a été abandonnée après que l'expériences l'eut prouvée inféconde spirituellement, parce qu'il n'y a de fécondité que si l'un pénètre l'autre et non si les deux se caressent.
Cette accroche basée sur les idées générales partagées dans tout l'univers, donc conciliante et consensuelle par nature, était évidemment facile, mais cette facilité intitiale même rendait très difficile la prise d''initiative ensuite, prise d'initiative à laquelle tout missionnaire doit très vite parvenir s'il veut éviter dans la rue une conversation de salon qui n'aboutit jamais à rien. Autrement dit, cette accroche était comme une impasse d'où l'on ne pouvait que très difficilement ouvrir la voie latérale d'un face à face entre positions métaphysiques personnelles. Déclenchée par une question de type mondain, l'accroche imposait logiquement un échange consécutif de même ton mondain et les interlocuteurs se quittaient sur une sentiment agréable de sympathie, mais pour le missionnaire sans résultat apostolique possible.

Pour être entendu dans la mission, il faut certes aussi écouter l'autre dans tout ce qu'il vous oppose, qui est souvent très sensé et intéressant, mais il faut éviter les échanges de nature forcément consensuelle, tout aussi forcément fausse. Il faut d'entrée annoncer une position ferme — par exemple pénitence = salut qui implique son corollaire : pas de pénitence = tous les maux possibles personnels ou universels.
Quand Marie et Joseph allèrent au temple présenter l'enfant Jésus, ils y rencontrèrent le vieux Siméon qui, prenant Jésus dans ses bras, dit: "Il sera un signe de contradiction." Tout l'art de la mission est de rendre supportable par l'autre un échange contradictoire, même bref. C'est souvent ardu, mais la mission, chacun le sait, n'est pas une action facile. Comme je dis toujours, le monde ne nous attend pas et même il ne veut pas de nous.
Oui, notre existentiel est une ascension sur des sentiers rocailleux (Rév d'Arès 25/5).
Pour ma part, je n'ai jamais utilisé l'accroche dont vous parlez.
Longtemps j'y allais franco: "Jésus est apparu et nous adresse un avertissement terrible qui est aussi un superbe message d'espoir. Je vois dans vos yeux votre méfiance et je la comprends. Mais c'est très sérieux. Accordez-moi deux minutes..." On m'envoyait généralement promener et, quand on me laissait parler, ça devenait parfois houleux, mais c'est ainsi que j'ai constitué les premiers rangs de notre assemblée. Aujourd'hui, comme vous le voyez, je cherche d'autre façons d'aborder, par le christianisme non accompli ou par la pénitence, mais je vais peut-être revenir à mon approche originale. Moissonner exige de ré-affûter sa faux sans cesse, c'est une travail incessant de remise en cause de soi.


12jul10 109C53
Nous sommes à la veille de la 2ème période du Pèlerinage de Feu et le thème abordé: le pardon est de circonstance pour cette période de  méditation et prière particulièrement  intense sur le Saint Lieu.
C'est dans le joie et la fête que j'ai  le plaisir de vous faire suivre ce travail
Mes pensées fraternelles vous accompagnent.
Claude B.

Pardonner Vitrine Tours été 2010


Réponse :
Cette composition d'images peut être ici récupérée dans le grand format (1754 x 1240 pixels) de son envoi par ceux de nos frères et sœurs qui voudraient l'utiliser pour leur mission.
Je vous remercie pour cette communication, mon frère Claude.


12jul10 109C54  
Juste une image de notre mission d'hier avec Bernard d'Auray, où nous avons repris la technique de  dessin de rue de Rosy [Nouvelle Zeélande].
Nous avions fait des tracts avec votre texte.
Une bien bonne mission que nous poursuivrons après le pélerinnage.
Bon anniverssaire. C'est aussi l'anniversaire de Bernard d'Auray.
Bernard DLF

Dessin sur Trottoir Bretagne été 2010


Réponse :
Mes compliments pour ce dessin sur trottoir réalisé dans le style de notre sœur Rosy de Nouvelle Zélande, en effet.
Et un grand merci pour vos vœux d'anniversaire. J'ai eu 81 ans hier, c'est vrai.
Un grand merci, de même, pour les très nombreux vœux d'anniversaires que j'ai reçus depuis 48 heures.
J'en suis très touché.
Alleluia !


13jul10 109C55
L'inquiétude et la peur, la souffrance et la plainte, la déception et le désespoir, la mort pour finir, voilà les haies d’épines et les pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1) qui blessent et tuent l’homme depuis qu'Adam préféra son système (2/1-5) à la Force créatrice (Rév d'Arès vii/5).
Voila vos propres mots.
L’existentiel, permet au pénitent et moissonneur en se changeant en bien de trouver au fond de lui trouver la Paix intérieure grâce à laquelle il peut poser un regard bienveillant sur les faiblesses du monde. Cela pour pouvoir mieux les connaître et les combattre, et trouver le courage et la volonté d’annoncer au monde que Jésus et le Père ont parlé à Arès !
Alain et Fatiha


13jul10 109C56  
Peu habitué à écrire sur ce blog, je viens moi aussi vous souhaiter un heureux anniversaire, de rester avec nous encore longtemps et vous dire mon admiration pour votre courage.
Claude S.


Réponse :
On va dire que je me vautre dans le canapé de Narcisse et que je publie votre commentaire parce qu'il me fait des compliments...
Certes, je vous remercie pour vos compliments (ça fait toujours plaisir et des compliments de ceux qu'on aime causent autre chose que du plaisir, un attendrissement), mais je vous publie c'est pour honorer votre propre courage, vous si discret, qui avez osé m'adresser deux lignes de commentaires, les premières depuis que ce blog existe. Il faut que je vous honore.


14jul10 109C57  
Sur le terme existentiel que vous utilisez je me permets de soulever une objection, car ce terme me paraît impropre dans le sens que vous lui donnez.
D'abord, en bonne logique on appelle existentiels les jugements qui affirment ou nient l'existence d'une valeur ou d'une classe (simple ou composée) comme (démonstration classique) dans
A = 0 où il n'y a pas d'existence de A
AB différent de 0 où il y a existence de AB = quelque A est B et quelque B est A.
Ensuite, existentiel signifie ce qui a une existence, c'est-à-dire une réalité vécue par opposition aux théories et aux abstractions.
Vous, vous entendez existence au sens d'existentialisme et c'est une erreur.
R. R.


Réponse :
Je ne commets pas d'erreur.
Mais vous n'avez pas tout à fait tort non plus. Certains puristes de la langue ramènent le sens d'existentiel, surtout alors employé comme adjectif qualificatif, aux notions que vous donnez, à savoir existentiel qualifie tout bêtement ce qui existe en réalité et en logique et non en théorie ou abstraction, comme vous dites.
Mais existentiel comme substantif (nom commun) au sens de philosophie existentielle existe aussi. C'est l'existentialisme. Existentialisme, hélas, est un mot un peu long qui, de plus, paraît intellectuel et même pédant aux oreilles du public auquel nous avons à parler. L'existentiel, quand j'utilise ce terme dans la conversation, ne soulève généralement pas le soucillement ou le mépris moqueur que soulève le terme l'existentialisme.
De toute façon, le problème de ces deux mots: l'existentialisme ou l'existentiel,  est qu'ils sont l'un comme l'autre rarement compris par la plupart des interlocuteurs, même s'ils font semblant de les comprendre.
L'incompréhension, reflet du peu de souci, que le public général ressent en entendant ces mots vient de la culture religieuse qui domine encore les mentalités, même athées ou agnostiques, qui ne croient pas qu'on puisse modifier grand chose au sort de l'existence. Et pour cause, cela fait l'affaire des dominateurs.
Si les hommes avaient suivi la Parole du Créateur au lieu d'en entendre l'interprétation rétrécie, erronée, mais hélas impérieuse, qu'en a donnée la religion, ou au lieu d'entendre les discours politiques ou les rationalismes modernes, il leur paraîtrait normal que l'homme, à la différence des animaux totalement conditionnés, modifie son destin ou, mieux encore, change de destin (Rév d'Arès 28/7, 30/11).
Quand on me demande ce que j'entends par l'existentiel ou l'existentialisme je fais une réponse peu philosophique, mais qui me permet d'être tout de suite compris, je dis : "L'existentiel ou l'existentialisme, c'est la maîtrise de son destin." 
Si j'ai un peu de temps, j'ajoute en gros ceci : "Le problème ici, c'est que pour maîtriser ou, mieux, changer son destin l'homme doit passer par-dessus tout ce qui lui impose un destin: la religion, la politique, les pouvoirs, les lois, l'éducation obligatoire, l'intellectuellement ou l'idéologiquement correct, les media abêtissants, etc. qui, pour le garder sous leur coupe, lui font croire dès sa naissance qu'il ne pourra jamais se passer d'elles. Mais étudiez seulement d'un peu près les Évangiles Palestiniens, le message de Jésus il y a deux mille ans, et vous verrez que c'est un message totalement libérateur, existentialiste. Jésus dit: Vous avez entendu dire qu'il faut faire comme ceci et comme cela, eh bien moi je vous dis que vous pouvez faire tout autrement et que vous n'en tirerez que salut, bonheur et pour finir bonheur éternel. La Révélation d'Arès ne dit rien d'autre, même si elle le dit autrement et en prenant certaines précautions comme de nous prévenir que nous, hommes, dépendons du temps (Rév d'Arès 12/6) et que notre libération ne viendra que peu à peu, mais qu'elle se fera de génération en génération et surviendra à coup sûr, si nous en commençons dès maintenant le processus: la pénitence et la moisson de pénitents. Dans ce monde impatient, qui veut des "droits" et des "résultats" tout de suite, cela résonne évidemment comme une gageure, mais il faut absolument surmonter la peur de paraître naïf ou idiot. C'est ça, la foi !"
L'existentiel bien pris en mains et d'une importance vitale pour l'individu et la société.


14jul10 109C58  
Vos apports prophétiques sont le miel qui fait la race de frères forts (Rév d'Arès xii/4-6).
Vous nous faites beaucoup réfléchir.
Je vous souhaite un très heureux anniversaire et que cette nouvelle année spirituelle soit l'aube de l'évolution spirituelle dont le monde a tant besoin !
En puisant dans votre enseignement, pour transmettre le sens de pénitence sur une base de texte court, voici ce que cela donne : "Volonté active de ne pas faire le mal et de ne faire que le bien = pénitence. (sens inédit donné par la Parole d'Arès)". Après, il faut développer en fonction de l'échange, qui nous demande de beaucoup écouter avec humilité et amour.
Vent des Steppes


Réponse :
Au cours des années 90 je m'adonnais à la mission de rue beaucoup moins que je ne l'avais fait eu cours des années 80, mais il m'arriva encore, quoique rarement, d'aller à Bordeaux avec quelques frères et sœurs qui, pendant la période de Pèlerinage, organisaient des petites mission d'une ou deux heures dans cette ville. Une année, en 1992 je crois, je me fabriquai un tract pour une de ces missions sur lequel j'avais écrit en grosses lettres :

"Si vous ne faites que des bonnes choses, vous faites pénitence."


C'était similaire à votre définition: "Ne faire que le bien = pénitence."

À l'époque j'écrivais encore beaucoup — beaucoup trop — sur les tracts. Après cette entrée en matière en grosses lettres j'avais ajouté en lettres plus petites :
"Insoupçonné mais ÉNORME est le poids de votre PÉNITENCE sur le levier qui fera CHANGER LE MONDE.
"Si vous ne faites plus que des bonnes choses, vous faites l'apôtre, vous cherchez naturellement des amis qui ne feront plus que des bonnes choses et, pour finir, d'ami en ami, d'apôtre en apôtre, des bonnes choses en bonnes choses, le monde ne fera plus que des bonnes choses.
"Il n'y aura plus besoin de religion, de politique, de loi.
"Ce sera le JOUR DE DIEU et du BONHEUR DE TOUS !

"Voilà en résumé ce que dit La Révélation d'Arès à propos de quoi tout le monde demande: Qu'est-ce que c'est que ce truc ?"

C'était il y a près de vingt ans, quand l'expression "bonnes choses" avait ou me semblait avoir encore un autre sens que "bonnes choses" à cuisiner ou à manger qu'elle semble avoir exclusivement aujourd'hui.


15jul10 109C59  
La philosophie existentielle est une philosophie d'action ou vécue, mais pas du tout une philosophie théorique ou abstraite. C'est tout à fait normalement que dans votre entrée 109 vous avez mêlé la pénitence et la moisson — moisson de nouveaux pénitents — qui désigne dans La Révélation d'Arès ce que vous appelez couramment dans votre freesoulblog.net d'un mot plus moderne: mission.
C'est l'occasion de souligner que la pénitence, qui est individuelle, est en fait (relativement) plus facile à réaliser, parce qu'elle est personnelle et part du moteur de la foi personnelle, que la moisson, parce que que le pénitent quand il moissonne n'est pas maître de la volonté d'action des gens qu'il attire à l'assemblée des Pèlerins d'Arès.
J'ai longtemps fait partie d'un mouvement humaniste et je peux témoigner qu'il est tout autant difficile de recruter des nouveaux humanistes qu'il est difficile de moissonner des nouveaux pénitents.
Pourtant il n'est pas nécessaire pour être humaniste de faire un effort personnel de vertu. L'humaniste reste dans le cercle des idées, sauf ceux qui font de l'humanitaire et qui ne sont pas foule.
Mais, en réfléchissant bien, on voit que c'est la même chose pour les militants politiques, les socialistes par exemple. La moitié des Français votent socialiste, mais combien sont inscrits au Pari Socialiste ? D'après Wikipedia c'est un peu plus de 200.000 adhérents, ce qui est très peu comparé aux 15 millions qui votent socialiste. Seulement 1,3 % !

Du côté de La Révélation d'Arès je crois qu'un peu plus de 300.000 exemplaires de ce livre ont été distribués. Admettons que pas plus de 100.000 exemplaires — un livre sur trois — aient eu l'adhésion morale et spirituelle des lecteurs. S'il y a en gros aujourd'hui 1.000 militants arésiens engagés dans le témoignage public, ça fait 1 % ! C'est du même ordre.
Donc, je trouve tout à fait normal que les Pèlerins d'Arès moissonneurs ou missionnaires se décarcassent à chercher les bonnes formules de mission, ce qu'ils appellent les bonne "accroches" dans certains commentaires. La mission est et restera très difficile tant que la vie au dehors sera heureuse. J'appelle heureuse une vie où on peut travailler le moins possible pour obtenir un salaire ou des prestations permettant de vivre modestement, mais correctement. Je serais étonné si ça pouvait durer, mais pour le moment c'est comme ça.
À la présente époque où en Europe Occidentale presque plus personne ne s'engage et se casse la tête dans aucune entreprise morale ou religieuse — c'est l'époque du farniente [de l'oisiveté] et les démagogues qui ont pondu les 35 heures n'ont fait qu'exploiter le rêve du siècle: bien vivre en travaillant le moins possible — je trouve même que ce que réussit la mission arésienne est un exploit !
Vous n'exagérez pas en parlant d'existentiel victorieux.
Je tire mon chapeau et je vous souhaite un bon anniversaire en formulant le vœu que le Père vous garde pour votre assemblée 81 années + beaucoup beaucoup d'année actives encore ! C'est quand même formidable qu'à votre âge vous puissiez encore exercer une activité qui n'est pas que spirituelle et morale, une activité de travail et même de surmenage... Mollissez quand même un peu !
Loué soir le Père !
François D.


Réponse :
L'humanisme, dont vous avez été militant, est né du christianisme et a surtout préoccupé les esprits à la Renaissance. J'ai consacré une entrée de ce blog à Érasme, mais l'aurore de l'humanisme remonte à Pétrarque, fameux poète franco-italien, probablement le premier humaniste historique dès le début du XIVe siècle.
L'humanisme place l'homme au centre de tous les intérêts vitaux en le défendant comme l'être terrestre le plus digne de liberté, de créativité, d'art et d'acquisition de la connaissance. En fait, l'humanisme relève de l'esprit des Évangiles et en particulier, comme je le souligne souvent, du Sermon sur la Montagne.
L'humanisme relève de même de La Révélation d'Arès en tous points.
Il me paraît logique que vous soyez passé de l'humanisme à la foi arésienne active. J'ai toujours trouvé rétrograde ou en tout cas moins logique que des Pèlerins d'Arès passent de la foi arésienne à l'humanisme, comme cela s'est produit, mais la plupart le firent à la suite de difficultés à s'entendre avec des frères — au début la fraternité n'était pas toujours brillante dans le magma d'intentions souvent vagues ou velléitaires des premières assemblées — sans parler des difficultés à vaquer à la moisson publique.
L'entreprise spirituelle dans laquelle nous lance La Révélation d'Arès est aussi un humanisme, puisqu'elle vise à émanciper l'homme des dominations de la religion, de la politique, des lois, des idées reçues, etc., mais dans une perspective de changement radical, une perspective de métamorphose par la spiritualisation — la divinisation (Rév d'Arès 2/13) — telle que l'homme échappera même à la mort au Jour du triomphe de la pénitence, où la Lumière couvrira tout sans cesse.
C'est cette dynamique d'humanisme spirituel, beaucoup plus que le simple humanisme rationaliste, que notre mission à pour tâche de faire comprendre au public.
Merci de considérer que notre existentiel est victorieux malgré les grandes difficultés de la moisson.
Merci aussi pour vos vœux d'anniversaire.

Je profite de cette réponse pour remercier de même tous ceux et celles, nombreux, qui m'ont adressé, sous de pultiples formes, des vœux d'anniversaires aussi émouvants que les vôtres depuis le 11 juillet.


16jul10 109C60  
L'image que Bernard DLF [109C54] vous a envoyée et son commentaire m'ont, bien sûr, beaucoup touchée.
Cela fait vraiment plaisir de savoir que malgré la distance nous sommes très proches en pensée... et en action.
Cette image réveille en nous cette mission de rue que Peter et moi avons commencée voilà bientôt 4 ans quand nous avons déménagés en Nouvelle Zélande. Aujourd'hui nous vivons près de Dunedin, une grande ville bien vivante et nous allons pouvoir continuer cette mission qui a des avantages certains.
[Ce type de mission] allie le geste à la parole. Elle annonce notre message artistiquement, ce qui attire les gens fatigués par les images et les mensonges médiatiques et commerciaux. Maintenant que Peter joue de la musique nous espérons attirer plus de monde. J'aime beaucoup la rue, comme les marchés ce sont les seuls espaces publiques où l'on rencontre toutes sortes de gens et quand on leur offre quelque chose de beau, les cœurs s'ouvrent.
Graffiti de Rosie
Ce qui est marrant, c'est que de mon côté, en 2008 je me suis inspirée du style de Bernard DLF pour cette peinture, qui retournera bientôt sur les murs d'une galerie de la région
Si la notion de Salut est moins évidente, elle parle de l'Eau du Père qu'Il nous envoye pour nous nourrir physiquement et spirituellement et pour nous transporter vers une autre forme d'existence, si l'on a pu se forger une âme avec cette Eau.
La Révélation d'Arès est toujours la principale source d'inspiration de mon existence, elle me donne force et joie dans l'effort. Elle me rappelle tous les jours qu'il y a tant de choses que je ne peux pas comprendre, me remet souvent à ma place et m'aide à réfléchir.
Être parfaitement à ma place, c'est toujours le sentiment heureux qui m'envahi quand je vais au Pélerinage. Ce doit être une forme d'existentialisme de base, le Pélerinage.  Peter et moi, nous y reviendrons mais nous ne savons pas quand.
Pour le moment, c'est du bout du monde qu'avec vous tous nous prions pour que l'homme retrouve un jour sa place dans l'Univers. À commencer sur cette terre en ces moments où l'homme n'a bientôt plus qu'une valeur marchande, où l'on nous fait croire que nous sommes trop nombreux et que notre existence même souille la terre.
Si la terre est devenue la jument qui pue, c'est seulement par manque de conscience, de pénitence et de moisson. Heureusement que nous avons Mikal auprès de nous, qui de sa main (comme ) le (baton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il (re)prend la jument (pour Dieu).(Rév d'Arès xx/15). Quelle belle image !
Alors sachez que nous sommes toujours avec tous ceux qui sont sur le pont car il est tant de mettre toutes voiles dehors.
Longue vie à Mikal !
Rosie

Note du blogueur: Traduction des textes sur le dessin :
texte à gauche (noir sur blanc): L'Eau sur quoi glisse l'âme comme une voile
texte à droite (blanc sur noir): n'est pas d'une nature connue de l'homme
(Révélation d'Arès 20/4)


17jul01 109C61 
L'existentiel, je vois ce que c'est mais cela peut-il s'appliquer sans la foi ?
Qu'est-ce que la foi ?
Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Tout les croyants parlent de foi, mais j'ai l'impression qu'ils ne parlent que d'une croyance dont les articles et les règles sont établis par la tradition ou la religion et qui viennent par l'éducation.
En somme, la croyance est apprise, mais la foi ne l'est pas ?
Comment s'imposer une "ligne existentielle" si l'on n'a pas la foi ? Si l'on n'a pas la foi, c'est comme s'imposer une ligne de conduite. Tout le monde le fait, mais ça ne va pas loin . Ça ne changera pas le monde.
Qu'est-ce que la foi ?
J'en profite pour vous souhaiter un bon anniversaire.
Euridice


Réponse :
Pour répondre complètement à votre question, il faudrait consacrer beaucoup de place. Ce n'est pas le but d'un blog.
Mais, en résumé, vous avez vu juste.

Qu'est-ce que la foi ?
Foi est un mot dans lequel on a mis tout et le contraire de tout, un mot que les uns prononcent avec un respect proche de la vénération — seul l'homme parmi tout ce qui vit peut avoir la foi — et que d'autres rejettent avec mépris ou moquerie.
La foi, la vraie, n'est ni du rêve, ni de l'aberration, ni de l'hypertrophie intellectuelle, ni du pathologique, ni une marchandise que des professionnels de la religion ont inventée et mise sur le marché. La foi est l'application optimale d'une capacité propre et unique à l'homme de voir et de s'investir au-delà de l'immédiateté animale. Il n'y a pas de quoi se croire supérieur parce qu'on a la foi ; la foi, c'est tout simple, fondamentalement humain au sens que donne Genèse 1/26-27 à l'humain: l'image et ressemblance de son Créateur. Ceux qui n'ont pas la foi ne sont pas inférieurs, car ils en gardent potentiellement la capacité ; ils sont seulement mal portants spirituellement, mais c'est là un autre problème.
La foi est donc quelque chose de naturel et même de banal. Quantité d'hommes ne sont jamais arrivés au bout de leurs projets, parce qu'ils manquaient de foi. La foi n'est pas une énergie créatrice en plus. C'est l'énergie créatrice. Le Créateur le premier a foi en l'homme, sinon pourquoi l'aurait-il créé et pourquoi ne cesserait-il de l'appeler par des Messages au cours des millénaires? De là le fait que l'homme est image et ressemblance du Créateur et, pour commencer, en partageant cette capacité de foi avec son Créateur.
La croyance peut être rêve, tromperie, erreur, parce qu'elle fonctionne avec l'intelligence intellectuelle et peut être formulée, dogmatisée, réglementée. La foi fonctionne différemment, naturellement, parce qu'elle fonctionne avec l'intelligence du cœur, celle qui n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) chez la plupart des hommes.
On a la foi ou on ne l'a pas. Il ne peut pas y avoir différentes sortes de foi. Si l'on distingue diverses sortes de foi, on ne distingue guère que diverses sortes de croyances. L'homme dans l'instabilité où l'a mis le péché n'a plus en fait que des moments de foi, comme il n'a plus que des moments d'amour, d'intelligence, de sérénité, etc. De là la croyance pour donner l'ullusion d'une foi permanente. Le pécheur n'est plus, en fait, que momentané ou immédiat en toutes choses fondamentales, essentielles. Il n'en sort que par l'existentiel, la volonté active d'une existence autre, d'un retour vers le Tout Autre, d'un retour à l'Existence par excellence, à son Créateur.
Ainsi le vrai croyant, le véritable homme de foi, n'est-il pas celui qui attend la miséricorde et le salut comme "l'oie attend la pâtée" (Charles Péguy), mais celui qui s'efforce de sortir de l'immédiateté animale, cette impermanence dont l'effet ultime  est la mort, l'impermanence à son terme, afin de retrouver l'image et ressemblance du Créateur qui est la permanence même d'amour et d'intelligence et de Vie !


19jul10 109C62
"Dans des circonstances tragiques pour toute l'humanité, tous les deux évoquent plus que l'espoir..."
Celui qui vous lit ne doit pas vous comprendre, frère Michel.
Comment associer la période tragique du 17 Juin 1940 à la période euphorique du 14 janvier 1974, même si les économistes ont établi que ce mois de Janvier 1974 constituait le début du déclin de l'ère industrielle en Occident, à cause du choc pétrolier qui venait de survenir.
Cette erreur d'analyse (aux yeux du monde) explique l'insuccès de l'Appel d'Arès par rapport au succès historique de l'Appel  du 18 Juin. Pourquoi s'embarrasser de message d'espoir quand le peuple nage dans l'opulence et la liberté : le smic avait augmenté de 30% en 68 et le mouvement hippie s'occupait de mettre la morale en charpie. Bref, il n'y avait pas pire moment pour convaincre les gens que les temps étaient tragiques, car ils l'étaient en effet, sur le plan de Dieu, sur le plan des fondements de l'humanité.
Peut-être, comme l'évoque un commentaire, faudra-t-il attendre certaines crises, certains cataclysmes, pour que les circonstances redeviennent à nouveau tragiques aux yeux de tous, pour qu'enfin La Révélation d'Arès soit appréciée à sa juste valeur : un cadeau que vous tendez à bout de bras à chacun de nous, depuis trente-six ans.
Jacques P.


Réponse :
Vous m'avez lu trop vite. Le phrase que vous citez n'est pas complète. Si vous la citez complètement, voilà ce qu'on lit: " Bien qu'incomparables entre eux, ces appels ont un point commun. Dans des circonstances tragiques pour toute l'humanité, tous les deux évoquent plus que l'espoir,... etc"
"Incomparables entre eux".
Si les "circonstances tragiques", non celles circonstancielles et historiques que vous évoquez, mais celles du mal ou péché général, n'avaient pas existé en 1974, pourquoi le Père serait-il venu appeler les hommes à la pénitence ?
Nous sommes, vous et moi, sur deux registres différents.


19jul10 109C63
Frère Michel écrit : "Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas parce que le mal est plus fort que le bien, mais parce que le bien n'as pas été accompli, que le mal s'est maintenu dans le monde. Tout reste à faire."
Le mal tente l’homme, alors que le bien lui demande des efforts, c’est pourquoi la plupart des gens croient que le mal est plus fort.
La question que l’on peut se poser est pourquoi le mal tente l’homme si facilement alors que le bien lui semble si peu naturel. Si nous sommes image et ressemblance du Créateur, notre nature profonde devrait être naturellement portée au bien
Le bien serait-il contre nature ?
Non, mais notre véritable nature spirituelle a été dévoyée par le péché et nous ne pouvons la retrouver qu’en dépassant nos premières impressions.
La tentation n’est qu’une illusion, une pensée renforcée, parce qu’elle est partagée par des milliers, voir des millions d’individus, qui du fait de leur nombre nous influencent plus fortement. C’est pourquoi la tentation ira grandissant dans le monde dit le Créateur dans La Révélation d’Arès.
L’homme a soif de biens, de plaisirs, mais cette envie au fond n’est qu’un leurre qui cache la vraie soif de l’homme qui est tout simplement une soif d’amour.
L’homme confond souvent bonheur et plaisir, la satisfaction immédiate de ses appétits de biens, de sexe, de nourriture, de pouvoir,  etc. Le Christ dit : L'homme hume l'air comme un âne assoiffé, il boit la fange dans le creux des mares, il boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant (Rév d'Arès 30/2).
N’est-ce pas finalement parce qu’il a perdu la vraie Vie, ce lien permanent avec sa source divine qui lui donne le bonheur que l’homme est devenu cet âne assoiffé ?
Le Créateur dit ensuite à Mikal : Par toi Je viens renvoyer l’Eau Vive, combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez Ma Parole. Pourquoi Mes plaie restent-t-Elles ouvertes ? (Rév d'Arès 30/3) Ces plaies ne sont-elles pas les souffrances que nous générons en nous-mêmes et autour de nous sans nous en rendre compte et qui affectent notre âme ?
Seuls ceux qui ont senti cette Vraie Vie, ce bonheur ultime, cet Amour immense du Créateur au fond de leur cœur, ont la vraie foi et comprennent toute l’importance de renoncer au mal et de faire le bien ; processus que Le Créateur dans La Révélation d’Arès désigne par un mot pas très bien vu aujourd’hui, pénitence, dont Il dit qu’elle est une joie pour les hommes pieux, n’est pas plus lourde que le soucis de l’usurier et plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25). Cette pénitence qui va nous permettre de retrouver cette Source enfouie, cette mine, ce trésor, ce royaume, comme disait Jésus, qui est au fond de chacun.
Cette joie ultime, je l’ai ressentie à plusieurs reprises, mais hélas c’est comme le soleil en Bretagne, cet état de grâce ne dure pas. Plusieurs raisons à cela, le mal ayant profondément souillé notre nature, il n’est pas facile de s’en débarrasser, il revient sans cesse nous tourmenter comme le fameux matou dans la chanson de Steve Waring "Le matou revient".
D’autre part, nous vivons dans un monde ou le mal est présent partout, tout autour de nous, donc nous y sommes sensibles. Les pensées, les sentiments, les intentions de ceux qui nous entourent nous traversent et relancent nos propres tentations ou faiblesses. C’est pourquoi il faut un certain nombre de pénitents pour que le bien se propage suffisamment et devienne naturel et contagieux comme le mal l’est hélas aujourd’hui.
D’où l’importance de décider le plus possible d’hommes et de femmes à devenir pénitents, c’est ce que le Créateur appelle la moisson.
Le bien possède une force de rayonnement encore plus puissante que le mal le jour où un nombre significatif d’êtres le vivront vraiment.
Denis K.


19jul10 109C64  
Vous soulevez les problèmes de l'efficacité de la mission.
Je dois dire que c'est un réel problème, en tous cas pour moi.
J'essaie d'aller tous les jours sur le terrain, et ceci depuis de très nombreuses années [...]
Je discutais il y a quelques jours avec un jeune homme qui avait découvert  ou redécouvert la foi avec les témoins de Jéhova: il était reconnaissant a son groupe de l'aider à mieux comprendre leur bible, ( car ils font des lectures expliquées ), il était ravi de se savoir entouré, pris en charge.
Le Père nous appelle à la moisson, parce que les semailles ont été faites (Rév d'Arès 14/1).
Il y a là une frontière dont je ne discerne pas les traits.
Voici un modeste petit essai pour imager vos propos : PÉNITENCE = SALUT

Passer de la vie animale à la vie spirituelle
En choisissant de pratiquer le Bien et la Bonté
N'est pas si difficile
Il suffit d'avoir la volonté, la vigilance, la liberté.
Tous, nous sommes appelés
Et chacun selon sa mesure.
N'ayons pas peur de prendre ce
Sentier encore praticable
Et retrouver notre vraie vocation.
=
Sans oublier la joie et la fête
Aimant, pardonnant en toutes circonstances,
L'âme naîtra, et
Un jour viendra, ou
Tout brillera sans cesse, pour le bonheur et le bien de tous.

Bernard C. de Suisse


Réponse :
Ce jeune homme qui a rejoint les Témoins de Jéhovah, chez lesquels il est "ravi de se savoir entouré, pris en charge", est précisément le type de croyant que le Père n'appelle pas — du moins pas pour le moment — au petit reste.
Pourquoi ? Pour la raison simple et fondamentale que le Père appelle au petit reste des hommes et des femmes qui ont compris que la foi dynamique, créatrice a disparu, a laissé place à la foi passive, parce que les hommes d'espérance se sont laissé "prendre en charge" par des pouvoirs religieux eux-même gâtés par la foi passive, les princes du culte dont font partie les dirigeants des Témoins de Jéhovah et leurs docteurs (de la foi).
Le petit reste appelé à Arès est tout le contraire.
Ce petit reste se constitue peu à peu d'hommes et de femmes qui ont compris que, s'ils veulent sortir du mal et sortir le monde du mal, ils n'ont qu'une solution : Consciemment ranimer en eux l'image et ressemblance du Créateur.
Les hommes et femmes du petit reste ont compris en conscience ou sont au moins enclins à comprendre en conscience qu'ils sont, par filiation, les co-créateurs du monde (Rév d'Arès 28/7) en commençant par être les co-créateurs d'eux-mêmes en changeant leurs vies (30/11). Ils font renaître la foi dynamique, créatrice ; ils la font sortir de la foi passive qu'entretiennent les religions (dont la religion des Témoins de Jéhovah) qui croient bien faire, mais entretiennent une erreur lourde de conséquences.
Parce que les Semailles de la Création sont faites, la Création existe potentiellement, mais n'existe encore qu'en état de germination, d'évolution — Je cours encore et entre temps je fais mille nouveaux soleils, dit le Créateur (Rév d'Arès xxii/12) —. En outre, cet état d'évolution a été considérablement retardé, presque stoppé, sur terre par son co-créateur humain Adam (Rév d'Arès 2/1-5). D'où la nécessité de relancer la germination, l'évolution spirituelles sur terre, autrement dit de changer le monde (28/7).
Le Pèlerins d'Arès n'est donc pas "entouré ou pris en charge", il se prend en charge. C'est un co-créateur de lui-même et du monde conscient et responsable. Ce n'est pas une "oie qui demande la pâtée" (Charles Péguy). Voilà pourquoi la famille de nos frères Témoins de Jéhovah est une religion et pourquoi nous, Pèlerins d'Arès, avons quitté la religion pour entrer dans la Vie spirituelle. Pour le Témoin de Jéhovah point d'existentiel. Pour nous il n'y a que de l'existentiel.
Je pense que c'est ce que vous avez expliqué à ce jeune homme.
Quant à ce que vous appelez "la frontière" entre semailles et moisson, "frontière" dont vous "ne discernez pas les traits", elle n'existe pas. Il s'agit en fait de deux états ou niveaux de conscience ou de compréhension d'une même créature: l'homme. La Révélation d'Arès (1/9) dit que tout homme, même celui qui n'a jamais reçu la Parole... sait qui est le Créateur quand Celui-ci lui parle.
Cela veut dire que dans tout homme a été semée la graine du Dieu qu'il pourrait être fait comme Jésus a été fait (Rév d'Arès 2/13), s'il mettait ses pas dans les Pas du Père, autrement dit, s'il entrait en pénitence.
Notre mission est un appel aux consciences, mais toutes les consciences ne sont pas prêtes encore. D'où la rareté de celles qui répondent oui. D'où la difficulté de la mission, que vous évoquez à juste titre, que nous connaissons tous.
Tout homme, dans l'état actuel d'un monde noyé dans le péché, n'est pas capable d'avoir conscience de cela, je le répète. C'est le cas de ce jeune homme qui a encore besoin d'être "entouré, pris en charge", mais qui sait? Ce que vous lui avez dit fera peut-être son chemin dans ses pensées.
J'insiste : Le petit reste que je suis envoyé rassembler et que vous êtes vous-même appelé à rassembler avec moi est la moisson des hommes et femmes qui ont encore la conscience qu'ils ne sortiront du mal qu'en voulant en sortir, en se corrigeant du péché, en faisant le bien et en moissonnant d'autres hommes à faire de même.


27jul10 109C65
J'éspére qu'il n'est pas trop tard pour vous envoyer ce commentaire avant que vous passiez à une nouvelle entrée.
Alors je me dépêche.
Je traverse actuellement une période difficile de ma vie. Pas mal de difficultés tant sur la plan personnel que professionnel, de sorte qu'il m'est difficile de laisser tomber la "cause Arèsienne" malgré certaines divergences avec vous (voir les entrées 106 "un christianisme simple et vrai" et l'entrée 105" il n'est de vraie foi que sceptique", je crois ), car alors je me trouverai sans rien, sans cet idéal qui m'aide à vivre et qui il faut bien l'avouer nous aide à vivre à tous.
Parce que ce monde a besoin d'être changé [Rév d'Arès 28/7] et pour le changer pas d'autre solution que celle qui passe nécessairement par cette fameuse pénitence.
Aussi me voilà contraint de faire un bout de chemin avec vous, même si, même si ....
Le principal obstacle à la réussite de la cause arèsienne selon moi, c'est le systéme d'Assemblée que vous avez voulu mettre en place, et qui complique un peu les choses il faut bien le dire.
Dans cette entrée 109, vous faites un paralléle audacieux entre l'Appel du 18 juin du général de Gaulle et L'Appel de La Révélation d’Arès. J'ai bien compris votre propos, mais je voudrais faire remarquer qu'entre le Général de Gaulle et vous aucune comparaison, c'est même le contraire. Il était avant tout [soldat et] général donc un chef, alors que vous les chefs... La Révélation d’Arès ne les porte pas dans son cœur ! [Rév d'Arès 16/1].
S'il avait été simple sous-officier (ou encore simple soldat) il n'aurait jamais pu se faire entendre... Bref !
À propos de la pénitence, il y aurait tant de choses à dire ! Mais vous n'avez pas ou vous n'avez pas suffisamment dit que la pénitence, c'est difficile. C'est précisément parce qu'elle est si difficile que je crois que quelques centaines (ou quelques milliers ) de personnes pourraient suffire à faire basculer le monde dans le monde...
J’ai lu que vous aviez eu un petit problème cardiaque. Je vous souhaite un prompt rétablissement.
yve/l'Abeille


Réponse :
Votre commentaire remonte au 20 juillet et je ne peux le poster qu'aujourd'hui. Je suis débordé de travail et, comme j'ai eu un problème cardiaque, en effet, il me faut rattraper le temps ainsi perdu.
Vous êtes un homme de nature indépendante, ce que tous ceux qui vous connaissent respectent. Vous apparaissez et disparaissez régulièrement (vous disparaissez plus souvent et plus longuement que vous n'apparaissez), ce que personne ne vous reproche — c'est votre liberté — mais par ce fait vous connaissez peu et vous connaissez mal les frères et sœurs de l'Assemblée.
Contrairement à ce que vous dites ici, je n'ai "voulu" aucune assemblée. Toutes les assemblées de Pèlerins d'Arès ou de pèlerins d'Arès — petits p et grands P — se sont formées spontanément à un moment ou à un autre dans un lieu ou dans un autre, en France ou ailleurs, et ce que vous appelez l'Assemblée avec un grand A n'est en somme qu'un regroupement de fait de toutes ces assemblées locales auxquelles s'ajoutent la partie immergée de ce grand bois flottant de la foi arésienne, que représentent les innombrables isolés (isolés parce qu'ils veulent être isolés comme vous ou isolés pour diverses autres raisons personnelles, professionnelles, famialies, etc.), partie immergée qui représente de loin le plus grand nombre d'entre nous.
Vous trouvez que je n'ai "pas suffisamment dit que la pénitence, c'est difficile," et cependant il me semble l'avoir beaucoup dit. De toute façon, je ne vois pas en quoi le redire et le redire encouragerait les pénitents faibles ou inconstants à être plus attentifs à leur pénitence, car ceux-là savent plus consciemment que tous les autres combien la pénitence est difficile. S'imposer d'aimer, pardonner, faire la paix, respecter les autres, être libre de tous préjugés, rechercher l'intelligence du cœur, s'avère difficile dès qu'on s'y met. C'est une évidence qui s'impose dans l'action même et non par ce que le Frère MPichel peut en dire.
Quant à la différence entre le Général de Gaulle et moi, elle est plus qu'évidente... Là, vous m'avez fait éclater d'un bon gros rire de caserne. Mais nous avons, lui et moi, quand même quelque chose de commun. Nous sommes, lui et moi, des êtres humains qui, en traversant les tragédies de l'Histoire humaine ressentent les choses dans la même douleur. Lui souffrit momentanément de la défaite de la France de 1940 à 1945 et moi, je souffre en permanence de la défaite de l'homme devant le mal. Même douleur, même si les causes s'en situent à des profondeurs différentes et si le facteur temps est compté autrement, et espérances proches parce qu'espérances face à des situations apparemment désespérées.


27jul10 109C66
Cette pénitence que je m’efforce de pratiquer est un travail sur soi sans cesse renouvelé.
Une bonne solution ne consisterait-elle pas à remettre à jour les "Piliers de la Pénitence" ("Le Pèlerin d'Arès" trimestriel 1978) ? Car, depuis quelques mois, vous insistez beaucoup sur la pénitence qu'il faut mettre en œuvre !
Frère Michel, vous les aviez publiés dans "Le Pèlerin d’Arès" périodique, puis vous avez arrêté, parce que les premiers pèlerins touchés par La Révélation d’Arès s’intéressaient plus à ces "Piliers de la Pénitence" qu’à l'étude et à la compréhension de La Révélation d’Arès elle-même.
J’ai relu dernièrement les "Piliers de la Pénitence", ils m’ont aidé de nouveau. Ils sont limpides. Je ne peux pas faire semblant ou faire croire que je n’en comprendrais pas le sens, cela fait même peur, car ma miisson, ma piété et ma pénitence ne sont pas au niveau des "Piliers de la Pénitence" et mon salut — je m’excuse d’en parler, mais il me préoccupe, parce que je dois développer une âme forte — me paraît aléatoire, si je ne me reprends pas !
Ne pensez-vous pas, comme vous l’exprimiez alors, que les" Piliers de la Pénitence" sont un bon outil pour comprendre La Révélation d’Arès, pour devenir un Pèlerin d’Arès actif et ressenti par les personnes qu’il missionne, s’il les imprègne dans son cœur et s’il leur application devient naturelle ?
Tels qu’ils sont publiés, il en reste une partie non divulguée. Pensez-vous que leur révélation totale serait bénéfique — Ils pourraient être reliés dans un petit livret ? — et ainsi assurerait aux sœurs et aux frères des assemblées plus fortes, plus aimantes, plus soudées et fécondes en nouveaux épis-mûrs ?
Peut-être qu’en les lisant et les appliquant cela ferait beaucoup de bien et relancerait la moisson ?
Michel J.


Réponse :
"Les Piliers de la Pénitence" ont déjà été édités, non par moi, mais par des frères ou, des sœurs, comme vous dites "reliés dans un petit livret".
Je n'ai jamais vu personnellement ce genre de livret, mais on m'a dit que cela existait et circulait.
Donc, votre idée a déjà été réalisée par d'autres. Je ne sais malheureusement pas à qui vous envoyer pour cela.
Mais "Les Piliers de la Pénitence", ce sont des mots, des phrases, bref, du texte. Il n'y a pas de mots qui aient quelque utilité à moins d'être accomplis et la première chose à accomplir, c'est la pénitence telle que sa nécessité découle de la Parole de Dieu elle-même. C'est de l'ordre du vécu et non de l'ordre des textes.
Ce que vous me dites m'a été souvent dit. Il n'est pas impossible que je sois une tête bornée, mais je le répète, je ne vois en quoi "Les Piliers de la Pénitence" aident à mieux 'aimer, pardonner, faire la paix, respecter les autres, être libre de tous préjugés, rechercher l'intelligence du cœur... Cette pénitence-là se réalise dans le comportement quotidien.
De toute façon, rien ne vous empêche de trouver dans "Les Piliers de la Pénitences" un stimulant à votre pénitence. Si c'est le cas, j'en rends grâce à Jésus qui me les a dictées, et je crois vraiment que vous êtes de ceux qui ont été le plus loin dans la pratique de la pénitence, déjà.


27jul10 109C67
Nous avons essayé la mission avec le slogan pénitence = salut.

J'ai voulu faire quelque chose de gai pour contrebalancer la notion austère qu'ont les gens du mot pénitence.
J'ai  pris un petit chariot de marché en y mettant quelques fleurs, c'est facile à transporter et ça passe bien partout.
Vous trouverez en pièces jointes le tract inspiré de votre réponse à Madeleine [109C41] dans la dernière entrée freesoulblog, et le panneau-chariot.
Tout cela est à améliorer, c'est de l'amateurisme.
En interrogeant les gens sur ce qu'ils pensent du mot pénitence, la plupart y voit quelque chose de religieux et austère, mais en expliquant le sens que le Père y donne dans La Révélation d'Arès, on a des échanges profonds.
Mission pas facile au premier abord mais j'ai le sentiment que nous allons toucher des épis mûrs.
Marie-Odile

Mission à Toulouse été 2010


27jul10 109C68  
J'ai découvert l'existentialisme avec vous, il y a déjà quelques années, et depuis j'en ai vraiment fait le centre de mon existence.
Vous finissez votre réponse du 14 juillet par "L'existentiel bien pris en mains et d'une importance vitale pour l'individu et la société".
À l’occasion d’un travail que j’ai dû faire en cette fin d’année, j’ai découvert  la ‘’psychothérapie existentielle ", qui  va dans le sens de ce que vous dites, alors je vous en fait part.
Wikipédia évoque l’origine de la psychothérapie existentielle et dit : "peut être tracée jusqu'à la philosophie des Athéniens, par exemple dans les travaux de Socrate, Platon et Aristote".
Le vrai départ de l’analyse existentielle en psychothérapie toutefois est marqué par le travail au début du XXe siècle de Karl Jaspers en Allemagne (1951, 1963, 1964) et l’influence des philosophes phénoménologiques Husserl (1913,1929) et Heidegger (1927) et aussi de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre (1939,1943), mais surtout par le travail en santé mentale des psychiatres suisses Ludwig Binswanger (1946, 1963) et Medard Boss (1957, 1962, 1979, 1988)...
Tous ont tenté de comprendre la condition humaine et de mettre en valeur la lutte existentielle quotidienne qui nécessairement et inévitablement amène des difficultés d’adaptation et de compréhensio. Il y a beaucoup d’intérêt contemporain pour une reprise moderne de l’analyse existentielle... Toutefois, cette évolution thérapeutique n’a pas encore été intégrée dans la psychothérapie clinique en France."
Effectivement, toutes les difficultés d’adaptations et de compréhensions sont dues aux mensonges et manipulations diverses (que vous citez) qui se heurtent à l’hérédité spirituelle bafouée de l’être humain qui est de liberté, de Parole, de créativité, d’individualité et d’amour, difficulté qui vont jusqu’aux maladies mentales tout aussi diverses.
Reprendre son destin en main est devenu tellement nébuleux, complexe que cela ne peut prendre que beaucoup de temps et demande parfois de l'aide pour être compris sur le fond.
Aussi, aujourd’hui, cela fait partie d’un soin en psychiatrie.
J’ai trouvé cela intéressant. Pour autant, ils n'ont rien inventé mais repris sans le savoir le concept de l'Évangile.
Christine M


29jul10 109C69  
Si je ne m'abuse, selon les idées culturelles le destin serait le futur qui serait écrit ou programmé à l'avance.
C'est-à-dire, grosso modo, du point de vue religieux [le futur serait écrit] sans que l'homme ne puisse intervenir. Le Dieu de la religion aurait créé l'enfer, le paradis ainsi que ses joujoux humains, puis il aurait programmé les malheurs et les bonheurs sur terre et prédestiné certains à l'enfer et les autres au paradis.
Du point de vue concurrent, celui de l'idéologie scientifique, l'homme est un animal pensant mais purement biologique ; ses actions sont une suite logique préprogrammée dans ses gènes (par qui?, allez savoir...),.son destin est une fatalité, aucune chance d'y échapper, au vu des malheurs dans le monde, qui crèvent les yeux, son destin est de finir mal !
Dieu, le Vrai , Qui souffre que son enfant sois devenu un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), lui envoie La Révélation d'Arès (Rév d'Arès i/11):
Homme, avant tu était Adam sorti de Ma Bouche (vii/6), tu avais la maîtrise de ton destin, mais tu as choisi de t'écarter de l'Amour, tu as choisi ton système de domination et tes lois (Rév d'Arès 2/1-5), t'éloignant de plus en plus du Bien, de la liberté, et te rapprochant de plus en plus d'un déterminisme, d'un point de non retour: le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), à partir duquel tu ne pourrais plus trouver la force en toi, pour créer ton destin de bonheur.
Il est encore temps, tu peux encore tout changer: c'est par la pénitence que tu peux retrouver la maîtrise de ton destin.
La Révélation d'Arès rénove le sens de "destin", qui n'est pas fatalité, [elle appelle l'homme] à créer la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/8). Vous y rajouter encore un sens neuf, puisque vous parler du Destin au passé : " ...Destin initial et suprême de l'univers... le Destin même qui donna..."      
Pouvez-vous nous expliquer ?
Xavier H.


Réponse :
En gros, votre commentaires fournit les explications mêmes qu'il demande, ou, si vous préférez, il fait les demandes et les réponses.
Je préciserai seulement ceci :
Les citations à la fin de votre commentaire seraient mieux présentées dans la phrase complète qui est : "Non le livre d'un penseur, mais un livre venu du Destin initial et suprême de l'univers, le Destin même qui donna à l'homme la liberté de bien et de mal", où à l'évidence "le Destin" est employé métaphoriquement pour désigner "le Créateur" ou "Dieu"
Autrement dit, Adam créé libre (Rév d'Arès 10/10) avait le libre choix entre le Destin — ou le Dieu, ou le Père, ou le Créateur — dont il émanait spirituellement et tout autre destin de son choix, bon ou mauvais. La race d'Adam aurait certes pu choisir un destin pire que celui que l'humanité se donne aujourd'hui, mais ce destin choisi par Adam balance sans cesse entre bien et mal exposant sans cesse l'humain aux risques du mal qui sont, entre autres maux, le malheur, le vieillissement, la maladie et la mort, sans parler de l'injustice, de la guerre, de la dominations des forts sur les faibles, du sort funeste imposé aux réfractaires, etc.
Le pire n'a heureusement pas été choisi — Le pire aurait été l'impossibilit de choisir le bien, de changer sa vie en bien (Rév d'Arès 30/11), mais le risque du pire non seulement existe, mais il grandit et pourrait grandir juqu'au péché des péché (Rév d'Arès 38/2) qui est bien, comme vous l'avez vu, le point de non retour. Ce sera alors la destruction totale de l'humanité, destruction qui épargna Noé et sa race (Rév d'Arès 2/7, Genèse 9) au temps du Déluge, mais qui cette fois n'épargnera probablement personne.
Le problème est de faire prendre conscience à l'humanité de cette situation. C'est évidemment le but même de La Révélation d'Arès, qui dit que l'homme garde la faculté
d'une part, par la pénitence personnelle (Rév d'Arès 30/11), d'échapper individuellement aux ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/33), que l'homme — mais non Dieu — a créées, car ce qui attend l'homme dans la vie décharnée n'est pas récompense ou châtiment mais miroir même ce qu'il a fait de sa vie charnelle,

d'autre part, toujours par la pénitence personnelle, de permettre au monde de changer en bien et de revenir aux conditions de Vie qui furent celles de l'humanité avant le mauvais choix d'Adam,
mais qui dit aussi cette faculté se réduit de siècle en siècle au fur et à mesure que l'humanité croît en nombre et s'incruste dans un système où règne la loi des rats (religion, politique, sciences vaniteuses, etc.) (Rév d'Arès xix/24).
La Révélation d'Arès
dit tout cela de façon parabolique ou métaphorique, qui est déjà la façon biblique ou coranique, car les présentations naïves sont plus aisément saisies que les exposés métaphysiques, mais l'inexprimable Fond des Fonds de cette Vérité demeure (Relire l'introduction de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", appendice de l'édition 1995 de La Révélation d'Arès).
De là l'urgence de notre mission, qui de toute façon sera très longue — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
De là vient que pénitence = salut, salut de l'individu comme salut du monde des individus, et comme il est aujourd'hui exclu que le monde en son entier puisse faire pénitence, le Créateur dit qu'un petite reste de pénitents peut suffire à changer le monde en bien, encore que l'on se doute que ce petit reste doive devenir nombreux et que la moisson des pénitents ne fasse que commencer.


00Xxx00 109C70
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