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7 avril 2010 (0107)  
moi, papou enchanté

papou désorienté (avant d'être enchanté)
au milieu des musiciens hilares
PiousGens2010_BrotherMichelSamedi 3 avril. La mission parisienne des Pèlerins d'Arès donne une fête au son de "Pious Gens" (Pieuse Gente, Rév d’Arès xLv/12-16), groupe créé par Daniel, l'un de nos frères, qui chante La Révélation d’Arès sur une musique et des rythmes très dans le vent qui, pour finir, vont m'enchanter ce soir.
"Pour finir," dites-vous ?
Oui, parce que la préparation de cet événement puis cet événement lui-même ont fait de moi successivement un papou primitif et naïf en 2009, un papou surpris et désorienté le 3 avril 2010 à 19 h 15 et un papou enchanté le même jour à 22 h 30.
J’avais été, depuis plusieurs mois déjà, invité à rejoindre "Pious Gens" par Daniel son leader et par Jeff, un de ses supporters. Deux frères de foi. L’idée de départ : Une mission spirituelle mettant en commun musique et chansons sur le thème de La Révélation d’Arès + petit(s) laïus par le Frère Michel.
Me sentant tout à fait inadapté à pareille aventure, je dus y réfléchis plusieurs mois durant.
D'un côté, comme mes frères ne m'avaient jamais invité à parler en public dans un cadre convenant à la nature sacrée de mes propos, je me dis qu'être invité à parler depuis les guitares, saxos, piano, batterie, chanteurs et chanteuses, à un public venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul dans mon coin sans parler au monde.
D'un autre côté, je ne jouais d’aucun instrument, ni ne chantais, ni ne dansais. Que pourrait faire au milieu d'une soirée olé olé ou branchée (comment dit-on?) un vieil homme de Dieu ?
Je finis par souffler l’idée d’une fête musicale expérimentale avec public restreint : les Pèlerins d'Arès de Paris et à leurs invités. Expérimentale… une prudence de chasseur de kangourou, que me souffla Aguéla (Rév d'Arès xxxi/13), mon ange accompagnateur qui savait bien, lui, que je restais un vieil archaïque isolé dans la prière, la méditation et le courrier spirituels, inconscient d'un fait capital, à savoir que je ne pouvais pas plus me représenter une soirée de concert vroum!-vroum! qu’un papou au fond de sa forêt de Papouasie ne peut se représenter les USA à la seule vue d’une carte postale de New York.

Samedi 3 avril, 19 h 15. J'entre dans la salle et recule aussitôt d'un pas : "Pas de chance ! Une panne d'électricité !" marmonné-je. On me rassure: "Mais non, c'est comme ça. Ça se fait dans le noir." "Ah bon ?" J'avance à tâtons au milieu d'ombres caquetantes. Le papou primitif surpris par une éclipse du soleil. Dieu serait-il tombé sur la tête ? On me fait asseoir dans l'obscurité et soudain, du fond de cette forêt noire une escadrille vrombissante de jets, les tuyères en feu, les mitrailleuses en action, surgit en rase-mottes sur ma forêt papoue. La musique est partie. Le chant suit, dont pour commencer je ne distingue aucune parole. La salle, elle, semble tout piger, aussi à son aise qu'un agglomérat de vers de terre dans leur tunnel. Dans cette forêt papoue sous éclipse je devine que certaines ombres me saluent, que je ne saurais identifier. Mais comment m'identifient-elles ? Comme robotisé je rends aux ombres leurs saluts.
Après un premier entracte, on a baissé un peu le son et je comprends les paroles, qui commencent à m'enchanter tandis que la musique commence à me plaire. Beaucoup. Je me sens bientôt un emballement de jeune homme sage qui découvre la vie du monde, en l'occurrence, un potentiel artistico-spirituel (il y a sûrement un meilleur mot: rock-spirituel ?). Je sens dans ce divertissement une expression artistique certes très spécialisée, faite pour un public ciblé, jeune, par là pas vraiment le "tout public" que cherche l'apôtre, mais je devine que je vais y réfléchir.
Après le deuxième entracte on m'invite à dire quelques mots au public. Je monte sur scène, désorienté, parce que rien de ce que j'aurais pu préparer à dire n'a sa place ici. Alors j'improvise un petit speech qui me semble coller à l'esprit de fête, ce qui me passe par la tête et qui, j'espère, ne passe pas au-dessus des têtes nombreuses dans la nuit noire face à moi.

Pour finir, donc, je suis sorti enchanté de cette expérience. Si sœur Christiane, mon épouse, ne m'avait pas tiré dehors à 22 h 30 sous prétexte que ma santé ne me permet pas d'en supporter plus, je serais bien resté jusqu'au bout et j'aurais même dansé... enfin, je me serais avec tout le monde agité, trémoussé, tortillé — Je ne sais comment dire ; dans ma jeunesse il fallait connaître parfaitement les pas de valse, de tango, de fox-trot, ou s'abstenir... De là vient que je m'abstiens de danser depuis 80 ans.
Bref, je n'ai vu aucun mal à cette façon de danser, ni à la musique, ni à rien qui a fait cette belle soirée de fête. Bravo, mes frères parisiens, vous avez bien réussi cet événement. Vous m'avez permis de vérifier ce que je soupçonnais un peu déjà, qu'il y a dans un divertissement populaire un moyen de diffuser la Parole du Créateur.
Après tout, les psaumes du roi David ne furent peut-être en leur temps rien d'autre que ce que sont aujourd'hui les chansons de Daniel dirigeant "Pious Gens", excellent groupe.
"Pious Gens", un nom à retenir ! Allez-y quand vous voyez ce nom à l'affiche!
Que le Père, le Grand Espérant, bénisse tous ceux qui chantent l'Espérance d'une façon ou d'une autre, alleluia!
Pious Gens 2010

copyright 2006
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Commentaires:

08avr10 107C1
Oui, la musique peut nourrir et motiver la pénitence et la moisson de chacun.
Oui, le travail des "Pious Gens" mérite d'être connu et me sert souvent a redynamiser ma vie spirituelle au quotidien.
Je dirais même que les "Pious Gens" font figure d'ovnis dans ce monde où les textes n'ont plus beaucoup de substance ou alors dans des titres vieux de quelques dizaines années avec des interprètes souvent décédés.
Trouver la lumière de l'insurgeance a notre époque demande opiniâtreté et des trésors de recherche dans de multiples formes de media.
Bravo encore à "Pious Gens" et je partage cette joie de l'avancée de la moisson s'adressant au monde de toutes les façons dont il peut se féconder.
BonHommage


08avr10  107C2
Votre intervention a été très appréciée, soyez-en certain !
J'ai eu plusieurs témoignages dans ce sens.
Votre simplicité, votre naturel, votre humilité, votre humour ont particulièrement touché, sans oublier, bien sûr, la profondeur de votre intervention: aimer, pardonner, se libérer des préjugés et faire la paix en toute occasion "mieux vaut une mauvaise paix qu'un conflit" (ceci a été beaucoup remarqué!)
Quand on dit que Dieu est venu parler à Arès, on est bien entendu très vite pris pour un "original", voire pire...
Et puis notre façon de vivre rassure bien souvent. Eh bien! votre manière d'être a rassuré beaucoup de monde. Un homme ordinaire qui parle vrai. J'ai entendu: "Mais c'est beau, ce qu'il dit !"
On en a eu la confirmation, samedi soir [3 avril], que  malgré l'écart de générations, les jeunes aussi vous écoutent.
Je crois que cela vient justement de votre humilité et, comme vous avez dit, à cette petite fille qui vous a demandé après votre intervention:" Monsieur comment vous faites pour improviser?" et que vous lui avez répondu: "J'ai parlé avec son cœur."
Parler avec son cœur... comme vous l'avez fait.
Je suis heureux que vous ayez pu passer une bonne soirée avec sœur Chrsitiane et qu'un soir vous ayez pu sortir de votre solitude.
Encore merci... et merci aussi à Pious Gens!
Alain Le B.


08avr10  107C3
Bonjour Frère Michel !
Magnifique !
La Vie mordra encore à mille ans ! [Rév d'Arès xxx/7]
Le joie et la fête sont aussi pour celui qui change sa vie ! [Rév d'Arès 30/11]
Je n' osais pas vous le dire, mais votre entrée m'en donne l' occasion... Voici : Il y a deux ans, j'ai mis les Paroles du Jour de Dieu en musique et je les ai chantées sur ma guitare en privé. C'est toujours là en attente. Si vous le souhaitez, je vous en enverrai une maquette un jour.
Joie
Guy Y.


08avr10  107C4
Oh que non ! Ce que vous avez dit spontanément sur scène n'est pas "passé au-dessus des têtes dans la nuit noire" !
J'avais invité à ce concert une jeune femme en cours de lecture de La Révélation d'Arès. Sur le chemin du retour, en voiture, elle a commenté vos propos: "Les préjugés, mais oui, il a raison, il faut s'en libérer. Ça détruit toutes les relations entre-nous, ça nous empêche d'aimer vraiment les autres. Il a raison. J'ai aimé ce qu'il a dit sur faire la paix, Mais oui, il vaut mieux une paix médiocre que pas de paix du tout ! Il faut absolument faire la paix, etc."
Bref, je l'ai sentie très touchée par vos paroles.
Merci, frère Michel, d'être venu et d'avoir pris la parole.
Merci Pious Gens, Merci Daniel
Annie L.


08avr10  107C5
Je suis plié de rire. Quel humour ! Quelle vie spirituelle et quelle simplicité ! C'est bien vous !
Ma formatrice [de la CGT] a beaucoup apprécié la qualité du concert. Votre intervention ne l'a pas laissée insensible à votre humour, votre douceur, votre grande simplicité, ainsi que son amie. Deux sœurs d'origine musulmane. Je lui ai offert La Révélation d'Arès édition 2009. Elle m'a dit: "On ne pouvait pas faire de photos !" Oui bon...il y en a qui en on fait quand-même, Je vais lui dire qu'il y en a sur freesoulblog.net.
J'ai aussi discuté avec Fabienne, une jeune femme qui lit La Révélation d'Arès, présentée par notre frère Patrick.B. Elle m'a dit avoir eu des frissons lorsque vous parliez. Elle est aussi touchée par la lecture de la Parole. Notre rencontre a vraiment été forte, une fraternité naissante.
Vous avez beau être un papou, vous en faites des effets ! Of course ! Vous êtes bien plus qu'un papou : Ton cœur lance le feu (Rév.d'Arès x/16). Il est évident que votre pénitence est visible, votre présence nous a honorés, la qualité du concert était remarquable, une incontestable évolution par rapport au précédent concert. Il y a juste une chanson que je n'aime pas trop : "Les Pouvoirs." Je me suis confié à Daniel en précisant que le premier pouvoir, le mal, c'est nous-mêmes, que c'est important de le dire dans sa chanson. Je me suis proposé de travailler avec lui des textes, mais bon ! les gouts et les couleurs...Hein ? Il en faut pour tout le monde,
Les frères et sœurs présents ont été des exemples, l'honneur de Dieu, de Mikal, il y avait beaucoup d'amour, de simplicité, c'est vrai que les conditions d'un concert ne permettent pas de longs moments de convivialité. À un concert nous sommes plus des spectateurs gesticulants aux sons des musiques et des paroles, qu'acteurs, Je nageais dans la brume de la salle, de frères en sœurs, en sympathisants, les conditions n'étaient pas faites pour pouvoir se concentrer et mieux faire connaissance avec les invité(es),
Un jeune frère, K., avec qui j'ai eu un très bon feeling, ce frère est plein de vie, de joies. Il pensait que nous étions dans un temple ! "Non, lui dis-je, c'est une salle de concert !" Il me fait beaucoup rire par sa nature ; il a beaucoup aimé. Vous l'avez aussi touché. Je vais revoir ses contacts.
Vous aviez imaginé une fête d'un tout autre genre. La prochaine fois, nous la ferons, cette fête avec de la lumière des coins pour discuter, aller de table en table, prendre le temps de nous rencontrer, nous présenter, parler, partager avec les invités des moments de convivialités, des interventions artistiques, à boire, à manger, de la danse, une fête différente, comme celles quand j'étais enfant où nous allions en plein air, dansions, chantions au son des musiques.
Nous espérons que des fruits, présents à cette soirée, vont nous rejoindre pour ensemble installer le bien en nous et autour de nous. Frère Michel.
Pourrez-vous reparler ici des naissances du prophète ? Ce que vous avez dit est nouveau: "Le prophète nait plusieurs fois."
Merci aussi à sœur Christiane, sœur Nicole et frère Dominique M. pour leur présence à vos côtés et parmi nous.
Il y a depuis plusieurs mois dans le groupe de Paris une émulation de vie spirituelle, de pénitence plus active, stimulées par vos interventions sur votre blog freesoulblog.net. Nos efforts de changement en bien sont quotidiens, pour mon cas. J'hâ-nime mon existentialisme bien conscient que je suis un pécheur, apôtre, porte parole du Père de l'Univers, de Mikal sur terre bien vivant, que je suis un prophète en puissance, l'honneur de Dieu par ma pénitence (Rév.d'Arès 30/11) et que tout homme, femme qui aime, pardonne, fait la paix, aime son prochain comme soi-même est le porte parole du Créateur.
Plusieurs de nos sœurs et frères sont dans cette dynamique. Notre frère Daniel est un exemple de constance et d'existentialisme: "Pious Gens" le 3 avril 2010 est entré dans l'histoire des Pèlerins d'Arès, Alléluia à notre prophète!
Je me permet de laisser ce lien d'une activité inspirée
Le slam de l'âme... il y a une vidéo d'un SL'âme de l'âme: "Homme tu es le créateur de ta propre humanité" co-écrit avec le frère Bernard.dLF, un génie ce frère, que j'interprète aussi bien dans la rue, le métro, à l'hôpital, magasins, auto-école, bar, restaurants, à la moisson, etc. J'en prépare d'autres, et j'en ai reçu un ce soir de notre soeur Annie.L qui me fait honneur, alléluia !
Rejoignez notre grande famille ! Ensemble installons Éden.
SL' ÂME DE L'ÂME: http://jeslame.canalblog.com/
Didier.Br.


08avr10  107C6

Tatanga Mani

Tatanga ManiNous étions un peuple sans lois,

mais nous étions en très bons termes avec Le Grand Esprit,
créateur et maître de toute chose.

Vous présumiez que nous étions des sauvages.
Vous ne compreniez pas nos prières.
Vous n’essayiez pas de les comprendre.
Lorsque nous chantions nos louanges au soleil, à la lune ou au vent,
vous nous traitiez d’idolâtres.
Sans comprendre, vous nous avez condamnés comme des âmes perdues,
simplement parce que notre religion était différente de la vôtre.
Nous voyions la main du Grand Esprit dans presque tout :
le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes,
parfois nous l’approchions par leur intermédiaire.
Était-ce si mal ?
Je pense que nous croyons sincèrement en l’Être suprême :
d’une foi plus forte que celle de bien des Blancs
qui nous ont traités de païens…
Les indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature
ne vivent pas dans l’obscurité.
Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant!
Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez.
L’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas!
Ils n’ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose
qu’ils n’écouteront pas les autres voix de la nature.
Pourtant, les arbres m’ont beaucoup appris :
tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux,
tantôt sur le Grand Esprit.

Communiqué par Laurent C.


08avr10  107C7
Bien aimé frère Michel, frère "papou" des concert de la "Pieuse Gente" parisienne,
Je suis très heureux que le concert vous ait emballé. Très heureux, parce que la musique accompagne bien la Parole,
et parce que depuis que notre frère Daniel ["Pious Gens"] rame entre son tri postal, et ses créations musicales, tout en soufflant avec bonheur dans son saxophone, cela fait énormément plaisir de vous entendre apprécier "son excellent groupe", ses chansons dans la lignée des "psaumes de David", et la danse qui ne s'apprend pas selon les pas mais sans doute comme ne s'apprend pas non plus le Vent fou levé de Nazareth, dont reparle Jésus dans La Révélation d'Arès (25/7).
Nous étions plus d'une quinzaine ce jour-là à Nantes à lancer un rappel à recréer Éden par la pénitence avec des panneaux multiples. Nous étions de tout cœur avec vous dans la "danse" ou la "musique" qui appellera de plus en plus à changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) selon la parole de son Créateur si aimant,
Bernard (de Lorient)


08avr10  107C8
Bienvenue au club, l'artiste !
Vous venez d'avoir un aperçu de ce qui passionne les artistes à travers leurs musiques : Au delà de leurs bruits et de leurs
rythmes, ils recherchent des moments de relations humaines simples et vraies, ce qui malheureusement devient rare.
Je suis moi-même musicien amateur et j'avoue qu'avec notre groupe de musique sans prétention nous avons vécu des moments d'humanité extraordinaires. En ce Samedi 3 Avril, par exemple, nous avons reçu un coup de fil de Graeme Allwright qui nous parlait comme un grand frère: "Tant que j'aurai la santé, je monterai sur scène," nous disait-il.
La semaine d'avant, ce sont les Tri Yann qui avaient pris la peine de nous écrire une lettre très chaleureuse. Hier soir nous étions dans un studio d'enregistrements que le propriétaire avait construit lui-même. Nous étions aussi passionnés par le
matériel technique que par les moments de vie de ce musicien autodidacte.
Partout où nous allons, nous sentons ce plaisir qu'on les gens à se raconter, quelles que soient leurs activités. C'est là la vraie vie. C'est en tout cas ce qui nous motive à pratiquer la musique, bien que nous soyons nous aussi  un peu hors d'âge pour cette activité pas toujours raisonnable, si on en croit notre entourage.
Ce qui me plaît dans La Révélation d'Arès, c'est bien cette simplicité déroutante. En Juin 1989, j'avais été très déçu par le site [?] très ordinaire de la Révélation. Je me disais en moi-même : "Dieu, Tu aurais pu choisir un lieu plus conforme à l'idée qu'on se fait de Toi. Ici, c'est le lieu des rires des enfants, des T-shirts et des maillots de bains. Les tuniques pures et les
prières sont parfaitement incongrues." Et c'est en marchant longuement dans les rues d'Arès que j'ai compris que Dieu cherchait peut-être à se débarrasser de ce statut d'Endimanché qui L'éloignait de la vie de tous les jours.
Ce sentiment a été confirmé par Freesoulblog, où les commentateurs, sans s'en rendre compte, s'adressent à Dieu comme à un ami de longue date avec qui on discute à la terrasse d'un café. Freesoulblog montre que Dieu veut s'immerger dans la vie de tous les jours, et il est remarquable que les commentateurs, fidèles ou hostiles, se prêtent aussi naturellement à ce jeu . Comme à un ami, on peut dire à Dieu: "Ta cravate est de travers, ton pull est moche. Tu ferais mieux d'en changer !" On ne se permettrait pas de dire cela à quelqu'un qu'on ne connait pas.
Cela n'exclut pas qu'en d'autres circonstances, quand Dieu aura cessé de jouer à l'homme comme un enfant joue avec ses jouets en s'inventant des mondes avec eux, de rendre à Dieu la dévotion qui Lui revient. Vous avez remarqué que Dieu a Lui-même limité ce temps de dévotion.
Quant au prophète, c'est évidemment un artiste, c'est un intermittent du Divin : Quand il parle ou quand il écrit sur ce blog, il est Dieu. Quand il pousse une brouette, il n'est pas Dieu. Tout cela est écrit dans La Révélation d'Arès.
Et dire qu'on a fait des siècles de croisades pour si peu !
Jacques P.


08avr10  107C9
Merci, Frère Michel, pour cette entrée aussi joyeuse qu'inattendue, tout du moins pour nous provinciaux.
Merci aux frères et sœurs musiciens, chanteurs et organisateurs.
Té ! Puisqu'on est dans la musique, j'en profite pour partager ici une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps (je ne dois pas être le seul) : L'hymne national, "la marseillaise", avec toutes ses paroles barbares, il faudrait changer tout ça ! Spiritualiser, en appeler "aux âmes !" Pas "aux armes !" et pour un monde changé. Utiliser les mots-mêmes de la république : liberté, égalité, fraternité. Rajouter un monde sans préjugés....
Avec l'Internet, une fois le projet bouclé, on doit pouvoir le proposer au public, non ?
Dominique (de Perpignan)


08avr10  107C10  
J’ai ressenti beaucoup d’amour à cette soirée, comme l’exprime Didier [107C5].
J’étais très émue de vous voir présents, Frère Michel avec votre épouse.
Nous avons revu d’anciens compagnons pèlerins d’Arès d’il y a 18 ou 20 ans. Cela a été une joie de les revoir. Nous ont-ils trouvé changés ?  Leur avons-nous donné envie de nous rejoindre ? Je l’espère.
Un invité missionné par mon époux est rentré avec nous. Comme d’autres invités l’ont exprimé, il a beaucoup aimé votre simplicité. Lui aussi a été touché par votre appel à l’amour, à l'effort de nous libérer de nos préjugés. Dans la voiture il nous a dit : "Je vais reprendre la lecture de La Révélation d’Arès où je l’avais laissée," et il nous a remerciés de l’avoir invité.
Frère Michel, vous nous avez encore  donné un bel exemple d’amour et d’humilité, vous qui portez sur les épaules depuis plusde 30 ans ce message sublime, d’une telle portée historique et spirituelle, malgré l’incompréhension de ce que pouvait signifier une fête entre ceux qui ont organisé et vous, puisque dans votre esprit les choses allaient se passer autrement.
J’ai été attristée en me disant : "Quel dommage que nous ne nous soyons pas compris avec le prophète !" Il imaginait nous voir les uns les autres et nous parler, vivre un moment autre que celui qui a eu lieu. Et pourtant, j’ai vu combien vous avez été attentif au spectacle de "Pious Gens", à sa qualité, aux paroles, vous avez écoutées, debout, face à la scène, pour n’en perdre rien. Vous avez honoré ce concert.
Apprendre à bien nous comprendre, à bien se faire comprendre des  autres, que ce soit de ceux vers qui nous allons ou que ce soit vous, frère Michel, vers qui nous nous sommes tournés si rarement, a été une leçon pour moi, ce soir du 3 avril. Quand nous utilisions le mot de "forum" à une époque pour des projets de rencontres, vous nous expliquiez que cela signifiait  la pagaille, les échanges sur la place du marché aux temps romains...
Oui, une fête n'est pas un concert.
Cela m’a fait pensé à ce travail de langage que vous nous encouragez à faire : Se mettre à la place de l’autre pour être bien compris, tenir compte des générations, de l’évolution. Vous-même avez repris si souvent vos écrits pour vous adapter à ceux qui allaient vous lire. Nous vous avons laissé si éloigné, tellemennt isolé comme vous le dites. Le soir en me couchant j’en ai pleuré.
Mais quelle belle  leçon d’amour vous nous avez donnée encore ! Encourager les initiatives, y voir le meilleur, porter l’autre plus loin... Cela doit rester gravé dans nos cœurs et nos mémoires.
Ce fut une belle et chaleureuse soirée, j’ai beaucoup apprécié la qualité musicale et la volonté de témoignage de "Pious Gens", qui s’est encore amélioré. La prise de son était bien meilleure que lors des concerts précédents. Comme Didier et d’autres j’ai senti la chanson "Pouvoirs" pas à la juste hauteur de notre espérance, mais je ne veux pas être trop critique… Qu’ai-je fait moi-même ? J’ai beaucoup aimé "Piro Man" écrit par notre  frère Daniel au retour du Pèlerinage. Je l’encourage donc,  lui et son groupe  à une belle ascension !
À votre exemple, je veux apprendre à être toujours plus constructive, attentive à l'autre et aimante.
Fafa Rendol


08avr10  107C11
En commentaire à cette très belle entrée, que dire si ce n'est que vous êtes le témoin de Dieu des XXème et XXIème siècles et que vous avez gardé votre humilité et votre courage pour affronter notre monde moderne.
Quel bravoure ! Quelle pureté ! Oh ! c'est tellement agréable de vous lire.
On peut s'imaginer/préjuger les nouvelles musiques et manières de s'exprimer des jeunes d'aujourd'hui mais, au fond, le message est inchangé. "Pious Gens" touchent le cœur des frères et sœurs de ce monde par leur douceur, la créativité, l'harmonie, la mélodie et les profondes paroles inspirées de La Révalation d'Arès, qu'ils communiquent par la musique, la voix et la danse. J'aime aussi beaucoup ce groupe.
Face à cet univers inconnu ou méconnuu, vous n'avez pas faibli et vous avez décidé de monter sur scène, comme vos petits- enfants, qui ont vécu la confrontation avec l'inconnu lors de leur première Kermesse d'école. Là, vous étiez comme un môme largué sur la scène de la "Distribution d'amour", parce que c'est comme ça que je vois "Pious Gens".
J'aime énormément votre comparaison du papou. Vous avez repris un coup de fouet de jeunesse en restant humble et en admettant que, en effet, l'homme est si peu sur cette Terre et qu'on ne cesse d'apprendre, dans tous les domaines, si on daigne se donner un coup de fouet dans l'arrière-train, histoire de se propulser en avant et d'accepter de se tromper, de ne pas tout connaître, en somme, d'être chacun dépendant de l'amour que les autres nous donnent par leurs actions. Histoire de dire à notre génération : "Je sais tout, t'as rien compris, je suis le meilleur" :
Vous, prophète accompli, avez admis que l'on reste con — mais attention ! le bon con, celui qui observe sans voir, qui écoute sans comprendre et qui fait sans chercher farenheit à celcius — et que l'on apprend toute sa vie, que l'on doit rester humble et parfois, accepter d'être "à côté de la plaque", soit pour éviter de glisser, soit pour qu'on nous apprenne à ne pas glisser, avec des anti-dérappants. Ici, "Pious Gens" sont vos chaussons de danse, votre adaptateur de twist/raggae, rock/soul...  
On perd tout simplement notre crédibilité à dire que les vieux sont cons et que nous, fraîchement sortis de la jeunesse i-tech, on est peut-être "emballés, c'est pesé!" parce qu'on croit tout savoir, tout avoir entre les mains mais on n'est surtout "embobinés, c'est standardisé !", car on se laisse endormir par les modes et tendances et on oublie de créer.
Regardez Michael Jackson, tout le monde l'a copié ! C'est le king de la pop ! C'est un exemple ! Et au lieu de créer, comme il l'a fait, on a copié, pour rentrer dans le moule. "Pious Gens" ne copient pas, ils s'inspirent de grands noms, de La Révélation d'Arès, de vous, et créent leur propre tendance. N'ayons pas peur du ridicule de se tromper, de ne pas savoir. Faisons ce qui nous plaît, ce qui "vibe" dans notre "soul".
Enfin, pour plaire à tous les moules français, je dirai pour les "derniers Crus": J'ai cher grave kiffé ton speech Michou ![?] Pour les "Grands crus": Vos écrits me furent ô combien plaisants, mon Frère Michel. Et pour tous les cons (ne pas s'offusquer, rester con et se reporter à ma note sur les cons, plus haut): Merci.
Myriam C

PS: Pour répondre à vos parenthèses,  "soirée branchée" et "artistico-spirituel" me parlent bien! Le style "Pious Gens" n'est pas du rock, plus quelque chose comme "soul-raggae-lyrical".


08avr10  107C12  
Oui merci pour cette très belle soirée, ô Prophète du "Grand Esprit" [107C6], qui a existé à votre initiative et dont la couleur aussi fraternelle et profonde fut pour moi comme un Signe (Rév d'Arès 28.20, xLiv/5).
Merci à "Pious Gens" et plus particulièrement à Daniel dont ce concert est l'aboutissement d'années de travail et de persévérance.
Merci à ceux qui ont rendu cela possible et particulièrement à ceux, souvent oubliés, qui n'hésitent pas à donner généreusement (et discrètement) de leur deniers, puisant parfois dans leur nécessaire plus que dans leur superflu.
Patrick B.


08avr10  107C13
Nous sommes le 8 avril et je vois votre nouvelle entrée.
Je me suis vraiment réjouie de vous voir au milieu de nous !
Au début je vous regardais assis à votre place ; je me disais que vous ne pouviez rien voir, que c'était dommage.
Puis vous vous êtes levé et j'ai compris que vous commenciez à apprécier parce que vous aviez aussi "l'image".
Puis plus tard j'ai vu sœur Christiane danser, j'étais vraiment émue.
il y a si longtemps que vous n'aviez pris la parole en public. Pourtant, quand vous le faites, vous touchez les cœurs à tous les coups. De même qu'Alain L {107C2] et d'autres je peux faire témoignage de cela, da !
Votre discours, aussi bref fut-il, aussi impréparé, aussi insolite dans une ambiance de concert, au contraire de toute attente a fait mouche. Vous avez surpris, donné de l'Eau aux âmes assoiffées, un travail à faire : Lutter contre les préjugés par exemple.
Ceci dit, [l'événement] par vous a pris une dimension que ne se discute pas.
Cela paraissait pour ceux qui vous entendaient pour la première fois non discutable sur le fond, poussant à la réflexion oui,  l'absolu dans le sens de solution aux maux
Christine M.


09avr10  107C14
Je n'étais pas à cette soirée et j'étais loin de pouvoir y être, je vis au Canada.
En lisant cette entrée — il y a longtemps que je suis votre blog passionnant, ici nous sommes bien une vingtaine à le suivre (vous ne nous connaissez pas) — j'ai été très ému et particulièrement intéressé, parce qu'elle démontre ce que n'importe qui qui lit ce blog constate :
Vous êtes d'une personnalité, d'une nature, qui ne répond à aucun profil type d'homme en vue, d'homme public.
L'entrée #107 vous montre dans une situation exceptionnelle, alors que ce devrait être une situation normale, puisque vous appartenez déjà à l'Histoire.
Être en public le soir du 3 avril à Paris est pour vous exceptionnel. Le Frère Michel n'a pas de vie publique et le regrette en disant : "Mes frères ne m'avaient jamais invité à parler en public dans un cadre convenant à la nature sacrée de mes propos, je me dis qu'être invité à parler depuis les guitares, saxos, piano, batterie, chanteurs et chanteuses, à un public venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul dans mon coin sans parler au monde." Cela émeut beaucoup, parce qu'on voit bien que le Frère Michel n'a pas souhaité être seul et qu'il en souffre.
En étant témoin de La Révélation d'Arès envoyée au monde, vous êtes par ce fait même envoyé au monde vous-même, mais vous n'êtes jamais dans le monde. Vous êtes la thèse et l'antithèse du prophète — un peu comme Élie qui était toujours tout seul face au monde hostile, sauf avec Élisée à la fin — et c'est pourquoi vous êtes réduit à faire la synthèse (ou l'analyse) de ce que vous avez à dire à travers un blog.
Comme il y a dans le monde environ quatre millions de blogs (intéressants, c'est du moins ce que dit l'université du Canada), vous risquez surtout de passer inaperçu.
Comme le démontre l'entrée #107 puisqu'en la lisant on comprend, si on ne l'a pas compris avant, qu'on ne vous voit jamais nulle part, que vous ne sortez jamais, que même l'assemblée de France ne vous invite jamais à parler en public. Vous ne répondez à aucune loi de la psychologie sociale de l'homme qui fait carrière par le monde dans le monde.
Les encyclopédies diront dans deux cents ans : "Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès en 1974 et 1977, qui eut une vie cachée, qu'on ne vit ni n'entendit nulle part, qui étrangement n'eut pas de vie sociale dans un monde hypersocialisé. Bien qu'il n'eut pas souhaité cette disparition de son vivant, le monde et même ses propres compagnons la lui imposèrent."
Mais le monde ne sait pas ce qu'il perd. La lecture du blog permet de mesurer cette perte.
La Révélation d'Arès a 36 ans. Vous êtes maintenant dans le quatrième âge (né en 1929, donc 81 ans) et, si j'ai bien compris en lisant vos réponses aux commentaires depuis le début du blog, en mauvaise santé cardiaque. Mais vous ne l'avez pas toujours été, en mauvaise santé. On vous laissa quand même de côté.
Vous propulser tout seul sur la place publique est évidemment impossible de nos jours, parce que tout passe par la technique sophistiquée et coûteuse des media modernes : télécommunication, réseaux hertziens et numériques, salles de presse, rotatives, cinéma, etc., dont l'accès est contrôlé par le système ou le jet-set, à moins d'être baladin de rue, et là, vous n'iriez pas loin de toute façon.
Avec vous la démonstration est faite que sont entendus non ceux qui méritent de l'être, mais ceux qui font des pieds et des mains pour se faire entendre et qui le plus souvent ne présentent aucune originalité digne d'intérêt public.
Vous êtes une sorte d'ange descendu sur terre. Les hommes ne savent pas reconnaître les anges.
Oscar


09avr10  107C15
Alain [sans doute le philosophe] disait qu'un chant humain fait toujours penser à la paix des campagnes, mais je ne trouve pas que le chant du rock ou du hip-hop dans les micros sur fond de batterie et de guitares électriques évoque les petits oiseaux et le vent dans les peupliers.
Je m'étonne que vous disiez qu'on peut chanter La Révélation d'Arès dans ce vacarme.
Puisque vous le dites... ça doit être possible.
Mais je doute. D'ailleurs, vous dites que vous n'avez pas eu d'autres occasions de parler en public. Ce qui fait que parler depuis la chaire, qu'on ne vous donne pas, ou parler debout sur une poubelle, c'est toujours parler... de Dieu ou d'autre chose.
On ne vous permettra jamais de parler dans une église, une synagogue ou une mosquée, parce que vous êtes sorti de l'ordre religieux et que vous êtes le seul homme au monde accrédité par Dieu. Les prêcheurs sont acrrédités par la religion, ce qui n'est pas la même chose. C'est la concurrence.
Parler où alors quand on n'a pas sa boutique ? À Arès, l'été... Il faudrait que vous y repensiez. Vous ne devez pas être le seul vieillard qui malgré sa maladie doit se produire en public. Vous devriez peut-être changer de docteur.
Pour le public en dehors du Pèlerinage, quand on y réfléchit, parler depuis la scène d'un rock-band ou depuis la piste d'un cirque (L'Œil S'Ouvre en 1988), c'est peut-être mieux que de parler d'une table de conférencier.
Vous êtes dans une situation difficile ou bien les Pèlerins d'Arès manquent complètement d'imagination.
Votre article est amusant, mais, tout bien considéré, il est plutôt triste.
Gilbert S.


09avr10  107C16
Quand les petits-enfants viennent, c'est la joie dans la maison. Quand ils s'en vont, la joie reste.
C'est la même chose avec un bon spectacle. On est heureux sur le coup et dans les jours qui suivent on se sent nourri pour quelque temps, peut-être pour longtemps !
C'était, le 3 avril, un bonheur de voir Daniel et Randy, père et fils, ensemble sur scène, avec le groupe, dans la joie de l'amour évangélique, nous faire partager leur communication musicale. Elle rayonnait dans la salle.
Votre présence, Frère Michel, à ce moment là, a été spiirituellement très forte.
Merci à celui qui a pris la photo qui illustre l'entrée 107. Elle a marqué le présent, elle annonce l'avenir.
On se souviendra que, ce jour-là, lors d'une grande fête des Pèlerins d'Arès, le prophète Mikal a parlé en toute simplicité de ce qu'il était en train de découvrir et de vivre, puis en quelques minutes nous a fait découvrir les 4 naissances du prophète.
Un grand Merci, Frère Michel,
Merci au groupe "Pious Gens".
Marcelline


09avr10  107C17  
Votre entrée 107 est très intéressante. Je vois que vous, découvrez, à votre grand âge, que la musique et les chants peuvent être les agents fédérateurs des révolutions. Je ne parle pas seulement des chants révolutionnaires de 1989 à 1795 ou des chansons de marche de la Grande Armée, mais je remonte — comme vous le faites vous-même, Michel Potay, dans l'avant dernier paragraphe de votre entrée 107 — aux Psaumes de David. La synagogue puis ensuite l'église sont des fédérations de croyants réunis autour de chants ou d'hymnes comme les Psaumes.
Je pense que c'est ce que vous voyez dans "Pious Gens" "qui chante La Révélation d'Arès".
Mais attention à l'argent corrupteur ! Si "Pious,Gens" réussit, le groupe sera contacté par le show-business et adieu la pureté spirituelle de ses thèmes! Ce n'est pas pour rien que les festivals pop, il fut un temps, étaient sous surveillance des préfets et de leurs polices et gendarmerie.
Oublions l'argent et parlons phénomène de société ! Les Pèlerins d'Arès sont sortis de l'enfer des ADFI et MIVILUDE [organismes anti-sectes], mais si "Pious Gens" gagne en popularité, vous risquez d'y replonger [en enfer]. Les autorités et leurs agences n'aiment pas du tout les gens qui chantent la libération, même spirituelle, et les idées en rupture avec les idées générales convenues.
C'est ce qu'André Malraux appelait un "romanesque anarchisant".
Vous, vous diriez "romanesque spiritualisant."
La musique peut ébranler les sens et les consciences. Si vous poursuivez dans cette voie, vous en arriverez aux grands rassemblements; je pense que vous pensez à un rassemblement à Arès. Ce serait le nouveau Woodstock dont vous parlez ou dont parle un commentateur dans une précédente entrée de votre blog.
Pourquoi pas? Une nouvelle minorité humaine qui fait passer ses espérances à la majorité via la musique et les songs. Pourvu, bien sûr, que ça ne devienne pas une affaire d'argent, un show-business.
Léo


10avr10  107C18
Des commentaires parlent des psaumes de David. Voici le lien de la chanson d'Alpha Blondy "Jérusalem" dont l'ouverture est justement un psaume de David http://www.youtube.com/watch?v=HGxTPDNKEDs&feature=related
La première fois que je l'ai entendu cela m'a fait un effet fort. La Parole du Créateur touche les cœurs, les âmes.
C'est une Parole que nous devons vivre, bien sûr, en entrant en pénitence (Rév.d'Arès 33/11).
Alpha Blondy, homme médiatique. Ses frasques sont largement reprises dans les journaux. Sa musique a secoué l'Afrique de l'Ouest dans les années 80, il s'est imposé avec le reggae, très imprégné de rythmes africains. Artiste militant, il aime faire réfléchir autant que faire danser..
Mais "Pious Gens" le samedi 3 avril 2010 est entré dans l'histoire. Ce groupe va bien plus loin, il chante La Révélation d’Arès. "Pious Gens"  l'honneur de Dieu, de Mikal, appelle l'homme frère (Rév d'Arès xLiii/8), la femme sœur, à réfléchir la vie spirituelle, la pénitence, l'amour du prochain, la paix, le pardon, le retour en Éden.
Chanter La Révélation d’Arès [et chanter] Mikal ouvre ma réflexion. Chanter, clamer, la Parole, la Bible, le Coran, La Révélation d’Arès, en allant bien plus loin qu'Alpha Blondy.
Comme le fait remarquer le commentaire 107C17, ce groupe ["Pious Gens"] fait partis de ceux pris dans les filets du système qui veut tout contrôler plus particulièrement les groupes, chanteurs insurgeants.
J'imagine que si Alpha Blondy, d'autres chanteurs, ou comédiens, producteurs, réalisateurs, etc., poussaient plus loin leurs audace, courage en n'ayant pas peur, en faisant parler leur coeur, invitant Pious Gens en ouverture d'un concert, ou exprimant plus audacieusement la vie spitituelle on essaierait de les stopper.
Quoi qu'il en soit, la vocation de "Pious Gens" est spirituelle. Sans chef (Rév d'Arès 16/1), c'est un groupe d'artistes, une assemblée souveraine d'elle même (8/1), sans chef, qui peut se multiplier en autant d'assemblées souveraines d'elles même sur terre. Cela dans tous les domaines de la vie quotidienne, parce que le Créateur n'abandonne aucun pécheurs dans sa pénitence tous Il les fortifies dans leur ascension (Rév.d'Arès 25/6), nous sommes un peuple prophétique et le Souffle du Père nous accompagne.
D. B.


10avr10  107C19
Quel bonheur de vous lire ! Cela met l'émerveillement dans mon cœur.
Un Woodstock de l'Amour, de la Pénitence, de la Vie spirituelle est tout à fait plausible et, par la joie communiquée, pourrait bien aider puissamment le monde à changer. Certes le public est ciblé en fonction du style musical adopté, mais c'est une facette prophétique comme les psaumes de David et plus il y aura de styles proposés, plus l'Eau vive (Rév d'Arès 30/3) arrosera les cœurs altérés (23/5).
Moult projets pour jeter comme Samson nos épaules contre les citadelles du vieux monde, pour l'appeler sans cesse à gravir les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4) et qu'au bout de générations d'effort voulu en conscience nous réinstallions la Vie sur terre, de manière exemplaire. Allélouia !
Comme vous le savez, j'ai fait serment au Père de transmettre le Fond par la musique — Vous m'avez rassurée sur la notion de temps pour porter un projet à son accomplissement, encore merci —, [le Fond] que j'aimerais voir porté sur les vibrations de notes de rock-blues-soul spiritual (comme J.B Lenoir, Blind Willie Johnson, qui parlaient de la vie spirituelle dans leurs chansons). Je l'imagine au travers d'un texte de contraste (mais pas de façon systématique), parlant par/de/pour les hommes pour faire passer dans les cœurs un message d'évolution qui donne envie de suivre le Bien. Un texte qui serait mis en situation par un spectacle diversifié.
Je pense qu'il ne faut pas mettre la Parole en chanson, car c'est la dénaturer ; elle est faite pour la vraie piété (le rappel de ce qu'il faut accomplir Rév d'Arès 35/6), mais je réalise que la piété met dans ma tête, qui est vraiment un faible lumignon (32/5), les mots même de la Parole qui resurgissent naturellement, comme un appel martelé à la pénitence.
Le Créateur nous apprend beaucoup et le prophète est absolument nécessaire pour nous transmettre le sens spirituel.
C'est par le décor de la vie (un fait vécu, et cela me rappelle que Yëchou, Jésus, parlait en parabole) que le texte qui suit* s'est composé, un ressenti, du vu décrit et la suite du texte a été volontairement pensée pour créer, par effet de contraste, un appel à voir autrement, à aspirer à la Beauté.
La difficulté est de se faire bien comprendre par tous les gens avec des termes qui sont parfois typés au petit reste.
Par ailleurs, plaqué dans un spectacle entier, un peu style cabaret avec des effets de scène, des écrans, des danses, des tableaux, etc, des musiques adaptées comme un souffle pour tenir en haleine et des espaces de rencontres et/où un échange public (c'est un gros chantier où il faut plusieurs acteurs !) ensuite pour expliquer, je me dis que cela peut être intéressant car il ne faut pas cacher d'où vient l'inspiration des appels lancés dans des textes chantés sur une musique de l'âme.
J'ai transmis le texte* à trois artistes et je l'ai lu à d'autres pour voir les réactions ; il leur faut un temps de métabolisation et par ailleurs des jeunes ne comprennent pas le sens des mots — problème de sémantique) — que cela est difficile !
Peut-être que ce temps est comme une faille qui peut laisser passer le Vent à celui qui va librement entrer en réflexion à partir de ce qu'il a entendu, sinon cela risque de rester des mots sans écho, quoique les oiseaux se nourrissent sans savoir (Rév d'Arès 13/1-2).
Peut-être ne suis-je pas à la hauteur de mon souhait pour cette moisson spécifique ?
D'un premier jet, venu spontanément, je l'ai retravaillé quatre fois avec en conscience le Fond (et peut-être va-t-il encore évoluer, toujours remis sur l'établi). La difficulté est de dire simplement avec évidence sans trop montrer car "tout art bien fait cache sa thématique", comme la force du refus d'AC-DC [groupe rock] qui dans sa grosse farce, parodie le monde à changer.
Voici ci-après le texte* (il évoque la Force d'unité du couple d'amour, dont la finalité est prophétique mis en contraste avec la frivolité). Je n'ai pas cherché des rimes poétiques. Et puis, j'espère qu'un musicien, qui est en train de lire La Révélation d'Arès ressent comme "c'est fort" et va m'épauler dans cette voie, s'il décide librement de s'engager à servir le Bien, mais il n'en est qu'à la moitié du livre.
Danny

Nota * : Le texte en question est malheureusement illisible (toutes les lignes se superposent) et ne peut pas être publié avec ce commentaire.


10avr10  107C20
Merci, Frère Michel, de vous être rendu disponible pour encourager cette famille d'affinités musicales [au sein de notre assemblée] et pour enrichir de votre présence "cette fête musicale expérimentale", accompagné de sœur Christiane.
La moisson peut revêtir de nombreuses formes ou couleurs, pourvu qu’elle reste dans l’esprit de La Révélation d’Arès.
Les mots prononcés sur ce rythme entraînant n’a laissé personne insensible.
La joie et la complicité qui se dégageaient  des musiciens étaient belles à voir.
Cette  forme de fête peut être fédératrice. C’est à réfléchir.
Vous relatez comment vous avez vécu cette fête avec humour et fraîcheur.
Ce fut une belle soirée. J’ai zouké [?] et l’air de "Je suis un pyromane… je mets le Feu, Feu..." ne m’a pas encore quittée.
Merci  encore à vous, à Daniel, à ses compagnons, aux frères et sœurs organisateurs.
Nicaise


10avr10  107C21
Quelle joie et quel plaisir de vous voir grimper sur la scène comme un jeune homme de 20 ans !
La musique vous aurait-elle donnée des ailes frère Michel ?
Ou bien Aguéla vous aurait-il prêté les siennes ?
Ce fut vraiment un grand moment. La joie fut partagée par tous, cela ne fait aucun doute.
Et puis pourquoi un discours spirituel ne s'adapterait-il pas aux tambours et aux trompettes ?
Vous aviez le souci de ne pas ennuyer par un long discours les invités. Voilà une intention vraiment sympathique et belle. Mais vous n'avez pas eu besoin d'en dire beaucoup, car ce qui sort de votre bouche sonne vrai (Ta voix sonne (à) la cloche... Rév d'Arès xxxvii/1), pure, (elle) sonne). Vous n'avez pas besoin de rester des heures à parler en public. Il faut vous ménager frère Michel. Votre présence à elle seule vaut tous les discours du monde.
Quand vous avez dit qu'une paix même médiocre vaut mieux qu'un conflit, cette petite phrase a ému toute la salle, les commentaires le confirment, mais le plus touchant c'est la façon dont vous l'avez dit. Car quand vous parlez d'amour, de cet amour noble pour les hommes, que nous appelons amour évangélique, et que le Père appel Amour tout court, cet amour-là, vous l'incarnez admirablement bien.
Vous appeler du plus profond de vos tripes et de votre âme, les hommes à se changer, à devenir meilleurs, à pardonner vraiment, à se libérer de leur préjugés...
Vous l'avez prouvé : Deux ou trois petits mots suffisent à toucher les cœurs.
Encore une fois merci pour l'exemple que vous nous avez donné.
Puisse le Père vous accorder encore quelques années parmi nous, car nous avons encore tellement besoin de vous, frère Michel.
Pour moi il ne fait aucun doute que cet essai doit d'être transformé[, c'est-à-dire repris, poussé plus loin, amélioré] !
Dans la joie et l'excitation de remettre ça..
Américo


10avr10  107C22  
La propagande religieuse en musique est toujours de la propagande religieuse.
Le scandale du bourrage de crâne est toujours un scandale en musique, en parole ou en formules mathématiques.
Encore un concert sur le rêve impossible du paradis sur terre.
Qui peut encore se laisser séduire par ce rêve ? L'homme sera toujours broyé par le machinisme politique, militaire, policier, technique, philosophique, et la musique ne change rien sauf à l'emballage !
Si les concert rock font autant de boucan, c'est pour abrutir davantage l'humanité déjà complètement abrutie par le système éducatif, la publicité, l'économie de marché (l'économie communiste, c'est pareil), la loi.
Ce fut un moment de bruit, comme dit votre pernicieusement séduisante Révélation d'Arès, rien de plus ou plutôt un de plus !
Un coup de génie, votre Révélation d'Arès. Vous ne manquez pas de talent. Je ne vous traiterai pas d'imposteur, parce que tout est imposture dans le monde et je ne vois pas en quoi votre imposture serait pire que celle de la politique, de la finance, de tous les attrape-pognon et attrape-cons qui nous entourent. Naturellement, un coup de génie, ça inspire. Que ça inspire "Pious Gens" ou les Rolling Stones rien d'étonnant. Ceux-là aussi triment pour tirer leur épingle du jeu et vous leur en donnez l'occasion.
Jojo


Réponse :
Les "Rolling Stones" s'inspirent de La Révélation d'Arès? Je l'ignorais, mais je m'en réjouis.
Ceci dit, ce que je voudrais que vous compreniez bien, c'est que La Révélation d'Arès n'est pas le produit d'un talent humain, moins encore le produit de mon "talent" parce que je n'ai pas de talent.
La Révélation d'Arès m'est bien venue d'un événement surnaturel que j'ai vécu, éveillé, comme on vit une rencontre et non comme on vit un rêve en dormant. Un événement surnaturel auquel certains attribuent d'autres origines (des extraterrestres, Satan, des anges, des esprits, etc.) que celles que je lui attribue : Jésus et le Créateur, mais qui n'en reste pas moins un événemnt vécu physiquement, par la vue, par l'ouïe et même par le toucher: Jésus a appuyé son pouce sur mes lèvres en 1974 et le Créateur m'a giflé à l'issue de la cinquième théophanie en 1977.
Ce n'est en rien de la propagande. C'est un témoignage.
"Pious Gens" est un groupe musical dont le l'intiateur et conducteur, notre frère Daniel, partage ma foi et la foi des tous nos compagnons, frères et sœurs de l'assemblée des Pèlerins d'Arès. Ce n'est pas un ensemble musical qui "trime pour tirer son épingle du jeu" pour survivre à ce monde cruel, même si, dans la foulée, je lui souhaite de réussir aussi matériellement, parce que nous sommes chair, c.-à-d. matière, autant qu'esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).
Nous Pèlerins d'Arès sommes comme vous, Jojo, parfaitement conscients que "l'homme sera toujours broyé par le machinisme politique, militaire, policier, technique, philosophique", mais nous pensons que réduite à ça l'idée est incomplète. Pour nous "l'homme sera toujours broyé par le machinisme politique, militaire, policier, technique, philosophique" aussi longtemps qu'il ne conviendra pas qu'il a des possibilités d'échapper à ce broyage et qu'il n'entreprendra pas, par la pénitence, d'échapper à ce broyage qui le ramène à la bouillie humaine qu'était l'animal pensant, l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) avant que la Voix du Créateur entre en lui (vii/5).
La différence entre nous et vous, ce n'est pas la conscience que ce monde broie l'homme, c'est l'espérance que l'homme peut échapper à ce broyage pour la peine d'une pénitence (Rév d'Arès 28/25), qui est aussi gratuite que le marche à pied même si elle demande des efforts pour aller loin.
La différence entre nous et vous, c'est la différence entre l'espérance et la désespérance.
Quel mal peut-on voir dans une musique et une voix humaine qui chantent l'espérance et appelle au seul moyen pratique de la réaliser ?


13avr10  107C23
Cette fête fut un des plus beaux moments de ma vie.
Je dois dire que je ne voulais pas y aller pour des raisons relationnelles personnelles.
Eh oui, moi la fille d'un frère de foi, je ne voulais pas.
Puis le déclic est venu. Mon copain vit en Bourgogne, où les bandes font rage. Moi, je vis à Paris, protégée par les vitres de mon appartement du 6e arrondissement. Lui semble le moins apte à "encaisser" La Révélation d'Arès. Il l'a pourtant lue. Il s'y intéresse. Et de plus en plus. Je l'ai donc appelé et lui ai demandé de venir. Et il est venu, et je ne le regrette pas.
La soirée commence. La musique n'est pas du tout son style — il n'apprécie pas le rap, ni le R'n'B, ni le zouk, ni le reggaeton —, mais il reste. Il tient le choc... et je peux vous dire que ça, c'est quelque chose.
Au premier entracte, on fait ensemble un premier petit tour, je le présente, il retrouve des gens déjà rencontrés. Et nous tombons nez à nez avec vous et c'est le choc. Mon père m'avait précisé que vous aviez été invité avec Sœur Chritiane, mais je ne m'y attendais vraiment pas ! Alors... Les larmes me montent aux yeux, d'émotion, et je répète à mon copain qu'il a de la chance, une chance incroyable, car il est contemporain d'un prophète vivant. Il ne s'en rend pas trop compte, mais bon ! il le saura bien assez tôt.
L'émotion de vous voir a pris le dessus. Malheureusement, avant votre "speech", une urgence féminine m'a éloignée de la salle, et mon copain et moi sommes revenus à la moitié de votre discours. J'avais la rage, comme disent les jeunes (de banlieue comme du 16e arrondissement).
Mais mon copain vous a au moins entendu, et pour cela je vous en suis infiniment reconnaissante. Le soutien que vous avez apporté inconsciemment à ma mission naissante est infiniment précieux. Merci.
Le lendemain, mon père demandait à mon copain ce qu'il avait pensé de vous. Et lui de répondre : "Je ne saurais pas dire exactement, mais il a tout d'abord un sens de l'humour... excellent ! J'ai déjà vu des gens dont le bien émanait, et le Frère Michel fait partie de ceux-là".
Merci, prophète !
 
À l'attention de Sœur Christiane :
Ma Sœur, vous avez toujours été mon modèle, un exemple pour moi en matière d'épouse.
Vous avez suivi votre mari, dans la voie où il s'engageait, vous avez cru en lui. Vous lui avez fait confiance.
Merci, car sans vous, votre mari aurait eu énormément de mal à continuer, mon père n'aurait jamais découvert La Révélation d'Arès, ma mère ne l'aurait pas rencontré au local à Paris et je ne serais pas née !
Merci pour tout !

Sacha


13avr10  107C24
Le monde à besoin d'âmes.
Chez l'homme c'est l'âme qui inspire les belles créations porteuses de vies, de joies.
Elles sont "belles créations" car elles donnent envie aux gens d'êtres heureux, de se changer en bien.
Si nous avons de belles âmes tournées vers le Créateur et sa créature humaine, nous seront forcément inspirés pour changer le monde.
Ne nous trompons pas de maîtres (Rèv. d'Ares 18/1) !
C'est le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), le vrai Guide (4/3) de la vie.
Tout comme notre frère Daniel [avec son band "Pious Gens"] cherche les moyens de sa mission pour sensibiliser les cœurs, nous pouvons tous rechercher notre talent individuel pour faire vivre cette Parole aux yeux du monde. Il nous faut absolument faire des brêches dans cette culture cynique, qui s'obstine à noircir l'homme et le désespérer de lui-même.
Un jour, sur terre, des hommes et des femmes seront devenus la Pieuse Gente (Rév d’Arès xLv/12-16). Un peuple d'hommes ayant retrouvés leur image et ressemblance divine (Genèse 1/26-27).
Notre moisson est de rendre tout cela possible un jour.
Stéphanie


Réponse :
Beaucoup d'entre nous restent prisonniers de la culture et, par réflexe culturel, disent des choses comme "C'est l'âme qui inspire les belles créations porteuses de vies, de joies."
Or, La Révélation d'Arès dit l'inverse, en substance : "C'est en créant de belles vies et joies en lui et autour de lui que l'homme se fait une âme." C'est le bien actif et accompli qui crée l'âme ; ce n'est pas l'âme qui crée le bien actif et accompli.
Ceci dit, l'âme une fois créée par le bien accompli contribue au développement de ce bien et donc à son propre développement.
Similairement à vous, j'entends quelquefois certains d'entre nous dire par réflexe culturel : "Si Dieu le veut !" Je leur réponds : "Dieu ne veut rien. Il ne veut rien au sens d'exigence. Sa Volonté (Rév d'Arès 12/4) n'est pas exigence, pas commandement, parce qu'il est Amour, il est le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7). Sa volonté est orientation, orientation du Bien qui est en Lui. Il vous propose de vouloir, vous, de vouloir accomplir le Bien.
Pour que nous (hommes) fassions Ta Volonté (12/4)... Ces mots disent bien que c'est à nous, les hommes, de faire, c'est-à-dire d'accomplir (30/6).
C'est en cela et par cela que vous pouvez être faite un Dieu (Rév d'Arès 2/13).
C'est pourquoi je dis depuis trente-six ans : La grande révélation de La Révélation d'Arès, c'est de rappeler à l'homme qu'il n'est pas dépendant de la volonté divine, comme la religion l'enseigne, mais qu'il est co-créateur avec le Créateur, co-créateur du monde et notamment créateur de lui-même.
C'est bien là un des points qui rend notre mission difficile : Nous allons contre les idées reçues, contre tous les réflexes culturels.


13avr10  107C25
Je lis votre article et les commentaire et je suis très partagé dans mon cœur, dans mon esprit et peut-être dans mon âme (Rév d'Arès 17/7), si j'ai réussi à m'en créer une, concernant cette "mission-concert" et surtout sa généralisation, si vous y songiez.
Je ne dis pas que la musique ne permet pas de correctement prononcer la Parole (Rév d'Arès 31/6). Je trouve au contraire que la psalmodie de la Parole, comme je vous ai entendu la pratiquer au Pèlerinage, est une excellente prononciation de ce que Dieu nous demande d'accomplir et nous aide à nous en souvenir chaque jour.
Mais dans la psalmodie il n'y a pas de technique interposée.
La photo que vous publiez ici de ce groupe "Pious Gens" me fait comprendre qu'au contraire tout ou à peu près tout y est technique. Ce qui m'inquiète est l'action de la technique: la sono, les lumières, dans la relation entre l'individu qui se trouve dans la salle, plongé dans l'obscurité, et le système technicien actuellement dominateur du monde.
La musique technique aujourd'hui est une action psychologique qui se fonde sur une science de la subjugation et même de l'abrutissement. C'est comme la publicité et c'est tout le contraire de ce que Dieu a voulu en se manifestant et parlant discrètement à un homme seul, le prophète — Il procéda de la même façon avec Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad.
Il faut quand même bien y réfléchir.
Allouis


Réponse :
Cet aspect de la question ne m'a pas échappé. J'y ai réfléchi et j'y réfléchis encore.
Pour le moment ma réflexion ne m'a pas amené à des considérations négatives, ni même méfiantes, à l'égard de la "mission-concert", surtout pas concernant le frère Daniel, créateur du groupe "Pious Gens" et auteur-compositeur des chansons qui chantent l'espérance que nous inspire La Révélation d'Arès, parce que cet homme-là est un croyant sincère et pieux et j'ai pu constater lors du Pèlerinage 2009 combien son fils, qui fait partie de "Pious Gens", était lui aussi pieux et assoiffé de vie spirituelle.
Indiscutablement, pour eux la technique qu'utilise "Pious Gens" n'est qu'une amplification de leur très sincère chant d'espérance.
Mais comment cela peut-il être interprété de l'autre côté de la rampe de lumière et des enceintes sonores dans les salles où ne se trouvera un public disparate, tout-venant et donc en partie inattendu ? Comment sera perçu "Pious Gens" le jour où cette "mission-concert", qui le 3 avril s'est faite dans le cercle fermé des Pèlerins d'Arès de Paris et de leurs invités, abordera le monde ?
Oui, cette question me vient pas à l'esprit. Je m'informe comme je peux, j'y réfléchis, mais ma position isolée et mon âge qui me place, malgré moi, en décalage important avec la psychologie du public d'aujourd'hui, ne me facilitent pas la réflexion. Dans quelle mesure l'émotion momentanée que cette musique et ce chant très technicisés peuvent provoquer chez un spectateur lambda peuvent-elles engendrer son désir d'ouvrir La Révélation d'Arès et d'y convertir son cœur ? C'est évidemment la question que je me pose, car j'ai bien conscience que la musique n'engage pas de dialogue avec son auditeur. Celui-ci la subit. C'est très différent de ce qui se passe avec un missionnaire avec lequel l'homme de la rue ou l'auditeur d'une conférence peut ouvrir le dialogue.
En attendant, nous avons passé un très heureux moment ensemble, le soir du 3 avril, au son de "Pious Gens" (si comme je suppose vous y étiez) en nous réjouissant de ce que la technique d'une musique populaire moderne, si souvent dévolue à des pensées futiles ou même violentes comme dans certains raps que j'ai entendus, puisse être ici consacrée à la magnifique espérance d'un homme qui change sa vie en bien (Rév d'Arès 30/11) et devient un agent de bonheur, non de critique et non de conflit, un agent de changement du monde (28/7).


13avr10  107C26  
Pascal a dit que "tous les divertissements sont dangereux pour la foi humaine" (Pensée 11).
Ne craignez-vous pas de nuire à la soi et à la piété de vos frères en les invitant à une party zouk?
Je crois avoir lu dans une réponse que vous avez faite à un commentaire (il y a plusieurs mois) que vous priez la nuit et toujours à la même heure.
Vous priez toujours la nuit? Est-ce que vous n'êtes pas empêché de prier après une soirée zouk?
Je ne suis pas du tout d'accord avec une évangélisation à coups de tam-tam et de grattages de guitare et de rythmes qui excitent le ventre alors qu'il faut faire pénitence.
Je crois que vous vous égarez.
Flora


Réponse :
Oui, je prie toujours la nuit mais pas "toujours à la même heure". Cela peut varier entre 2 heures du matin, si je me recouche ensuite, et 6 heures du matin si, fatigué, je me lève tard. Généralement, c'est vers 5 heures, avant de me mettre au travail.
La nuit du 3 au 4 avril à Paris la "soirée zouk" ne m'a pas empêché de prier. je ne vois vois du tout ce qui dans ce divertissement auquel j'avais participé de 19 h 30 à 22 h 30 aurait altéré ma piété.
Rappelez-vous que La Révélation d'Arès dit que le pénitent n'est pas le pécheur qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes, et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à l'homme qui a changé sa vie (30/11).
Certes, si certains "rythmes" vous "excitent le ventre", c.-à-d. allument un feu dans vos entrailles et vous poussent à chercher l'amant qui l'apaisera (Rév d'Arès 26/6) dans une relation adultère ou animale, il vaut mieux que vous vous dispensiez d'assister à une "party zouk", mais si cela se fait en faveur de votre époux, dans l'amour romantique, cela ne pourra qu'ajouter à la soirée "zouk" du bonheur pour vous deux. Il n'y a rien là que le Créateur interdise à la condition humaine. Les Pèlerins d'Arès ignorent le puritanisme dont votre commentaire me paraît souffrir.
Nous prêchons non un angélisme, qui n'appartient qu'aux anges, mais le bonheur sur terre dans la pratique du bien, qui ne se puise pas au puritanisme, mais simplement à l'amour du prochain, au pardon des offenses, à la paix, à la libération de tous les préjugés, à l'intelligence du cœur, à cet ensemble d'actions que nous appelons d'un mot : pénitence, qui n'est pas un mot triste dans La Révélation d'Arès. Déculturez-vous, ma sœur Flora !
Ceci dit, je ne sais pas d'où vous tirez votre référence de Pascal.
J'utilise la classement des "Pensées" dans l'édition Chevalier. Vous devez vous référencer à l'édition Brunschvicg, que je n'ai plus. J'ai dû la donner à la Bibliothèque Municipale d'Arès ou la jeter avec un grand nombre d'autres livres quand j'ai déménagé d'Arès à Bordeaux en 1992.
Dans l'édition Chevalier la pensée 11 est "Commencer par plaindre les incrédules. Ils sont assez malheureux par leur condition..."
Je n'ai malheureusement pas gardé un souvenir assez complet et consistant des "Pensées" pour retrouver sans chercher — et je n'en ai pas le temps — la référence de votre citation, mais je ne suis pas certain que Pascal entendait "divertissement" au sens que vous donnez à ce mot en l'appliquant au concert "Pious gens".
Je crois me souvenir que Pascal donnait à "se divertir" le sens de se détourner de ne penser qu'à soi comme c'est le cas quand on travaille. Le français de son époque, vers 1640, n'était pas celui d'une "party zouk" vers 2010. 350 années nous séparent. Je ne vois pas Pascal comme un puritain ou un pudibond, même s'il s'était converti au jansénisme qui lui avait paru une réponse à son angoisse métaphysique.


13avr10  107C27
Merci pour cette entrée et pour votre implication dans "Pious Gens".
Ce fut une telle joie de vous voir, ce samedi 3 avril, parmi nous, non comme un simple observateur mais au milieu du public, participer à 100% avec sœur Christiane qui levait la main avec tout le monde !
Je crois que je n'avais jamais eu autant le trac depuis que je monte sur scène.
Parce que, cette fois-ci, nous jouions exclusivement pour nos frères et sœurs pèlerins d'Arès et aussi parce que dans ma tête raisonnait : "Le prophète est dans la salle ! Il va te prendre pour un sauvage!!"
Ah ah! Mais de voir votre joie, ainsi que celle de nos frères et sœurs m'a beaucoup ému. Merci à vous tous.
Cela fait maintenant plus de 15 ans que mon père, le frère Daniel, travaille à ce groupe avec votre aide. Son but a toujours été d'en faire un groupe missionnaire, un vecteur de la Parole et pour ça il a dû repartir à zéro au niveau musical, parce qu'il ne faisait plus de musique pour lui et ceux qui avaient les mêmes goûts musicaux que lui, mais pour le monde.
Il a laissé le jazz, très technique, pour une musique plus populaire. Il a testé, expérimenté et aujourd'hui, le fait que vous participiez à un concert et que vous disiez que vous appréciez la musique et les textes doit le ravir.
En tous cas, moi qui ait été — et qui suis toujours — témoin de tout ça, j'en suis très heureux ! J'ai l'impression que nous avons franchi une étape. À vrai dire j'ai l'impression que l'œuf commence à éclore et que le groupe va réellement naître.
"Pious Gens" a pour vocation d'être un outil pour l'Assemblée. J'espère qu'il sera assez efficace pour que les frères puissent s'en servir et qu'il donnera naissance à d'autres groupes musicaux "chantant la Révélation d'Arès" comme vous dites.
Aïcha et moi arrivons derrière. Nous comptons bien suivre le paternel et travailler à trouver les mots et la musique qui toucheront le plus le monde et lui feront prendre conscience qu'il faut changer !
Merci encore, frère Michel, sœur Christiane et tous nos frères et sœurs qui nous soutiennent.
Randy


13avr10  107C28
C’est formidable qu’un groupe de musique essaie de concrétiser dans des paroles et musiques ce que la Parole du Ciel nous dicte
C’est donc une nouvelle culture qui se met en place, je ne comprends donc pas une partie de vos réponses à certains commentaires.
Quand vous dites qu’il faut dépasser la culture, je trouve le terme très généraliste, car je pense qu’il y a des cultures et non une seule culture.
Je dirais même que chacun, individuellement va développer sa propre culture en faisant ou non l’effort de découvrir la pensée d’autrui à travers les livres.
Patrick R.


Réponse :
Vous lisez trop vite.
Je pense que vous faites allusion à ma réponse au commentaire 107C24;
La culture prétend que l'âme accompagnerait l'homme depuis sa naissance, alors que La Révélation d'Arès dit le contraire, à savoir que l'âme est créée par l'homme de son vivant — par l'homme déjà né (Rév d'Arès 17/3) — et est un produit du bien accompli. Ce n'est donc pas l'âme qui génère le bien, mais le bien qui génère l'âme.
La culture a donc tort dans ce cas et il faut se déculturer.
Je n'ai pas parlé de musique.


13avr10  107C29
Il y a une question très difficile derrière ce concert et vous le reconnaissez, d'ailleurs, dans votre réponse au commentaire 107C25, c'est de courir un grand risque de dérive en même temps que de porter témoignage de la foi sur des notes de musique; des coups de cimbale et des chansons.
Votre réponse au commentaire 107C25 montre que vous n'êtes pas disposé à prendre cette question avec légèreté.
Cela me rassure.
Comment inciter à la pénitence qui demande pureté dans la lourdeur sale d'une "musique vroum-vroum"?
Les exigences réciproques de la musique de bastringue — je crois que beaucoup de frères et sœurs parisiens ne sont pas venus à ce concert à cause de cette vulgarité pop — et de la foi de pénitence que nous devons prêcher sont contradictoires.
La foi des musiciens ne fait pas de doute, mais c'est comme la foi de l'opérateur du marteau-pilon ; il forge sous son pilon dans un bruit infernal, avec la foi dans son cœur, mais comment ceux qui entendent ce vacarme sentent-ils sa foi ? Ils ne sentent rien. Ils ont surtout envie de fuir. Vous croyez vraiment que quelque chose de spirituel, donc de léger, peut être transmis par ce moyen ? Vous avez raison de réfléchir à la question sans insouciance.
Quel est le sens de ce concert? Une mission qui s'est mise dans le cas de vivre sur de pareilles contradictions ne peut qu'y réfléchir à deux, trois et même quatre fois avant de continuer. Mais je sais qu'une grande mission est celle qui regarde en face ses  propres contradictions. Si elle est à la fois capable d'assumer le "vroum-vroum" et la Vérité, tant mieux, mais il faut bien réfléchir avant de s'y lancer.
Jean-Jacques


Réponse :
"La lourdeur sale d'une "musique vroum-vroum," une "musique de bastringue" ? Comme vous y allez !
Chaque époque à sa façon de faire de la musique populaire. La musique populaire du temps n'est pas ressentie comme un "vacarme" par ceux qui l'aiment et ils la considèrent comme capable de porter des idées et même une grande idée.
Réfléchissez quelques instants à la piètre spiritualité et surtout aux erreurs auxquelles ont conduit cette humanité les grandes orgues séculaires, très harmonieuses et musicalement savantes, de la religion !
Je réfléchis à l'opportunité d'utiliser une musique comme celle de "Pious gens" pour appuyer notre mission et y ajoutant une note d'art, de gaîté, de plaisance, de fête, de flûtes et de trompettes, comme dit La Révélation d'Arès. Si j'y réfléchis, c'est que je je ne suis pas sûr que le résultat soit celui que notre enthousiasme pourrait attendre, mais pour des raisons autres que celles que vous évoquez..
Je n'y réfléchis pas parce que considèrerais cette musique comme d'une "lourdeur sale" ou comme un "vacarme".


13avr10  107C30  
Je tiens à remercier le prophète. Sans lui le projet n'aurait pas été possible.
Il a su nous conseiller avec sagesse, mesure, et surtout avec un grand respect de notre liberté.
Je lui ai fait confiance et je lui fais toujours confiance.
Je remercie également toutes nos sœurs et tous nos frères qui nous ont aidé à démarrer et à faire vivre ce groupe "Pious Gens".
Je remercie tous ceux qui nous soutiennent également depuis le début.
Je me souviens encore de notre première rencontre avec notre frère aîné, lorsque mon frère Charly, Cursley et moi,  présentant le projet musical au frère Michel. Nous étions partis sur le nom du groupe "Gent"e et vous avec votre humour et votre réalisme vous nous avez suggéré "Pious Gens", car "Gente" se prêterait à toutes sortes de moqueries: Jante de roue de vélo, de voiture etc.
Mais aujourd'hui je réalise que la pieuse gente, n'est pas que le groupe, c'est ce peuple uni autour du prophète pour féconder ce monde, lui donner la vie spirituelle. Sans nos sœurs,  sans nos frères, unis autour d'une seule et même intention : Réveiller la pénitence dans le monde. La musique et le chant par aux-mêmes n'ont pas une grande importance.
Beaucoup d'artistes ont chanté et chantent l'amour, la liberté, le monde changé et pourtant le peuple reste soumis à ses chefs, à ses lois, à ses péchés (le mal) tout en rêvant d'un monde meilleur. Mais le peuple est fatigué, ses forces l'abandonnent, tous ces idéaux s'évanouissent et il hume l'air  comme un âne assoiffé (Rév d'Arès 30/2).
La pieuse gente ne doit pas rêver. La pieuse gente, un petit reste de pénitents ou d'hommes de bien unis autour du prophète pour accomplir la Parole du Créateur doit être l'amorce d'un peuple spirituel : Le peuple d'hommes libérés du besoin d'être gouvernés par le religion et/ou la politique, un peuple libre (Rév d'Arès 10/10, 31/4).
Outre se libérer de son propre mal (erreurs, péchés), l'homme ne peut-être heureux que libéré du joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25). "Pious Gens" est un outil de moisson à disposition pour l'assemblée.
"Pious Gens" peut être une moissonneuse-batteuse, si toutes les forces missionnaires de France et d'ailleurs s'unissent  autour du prohète, qui nous a encore montré qu'il est l'agent d'unité, car sans lui cette fête du 3  avril n'aurait pas eu lieu et sans sa présence elle n'aurait pas connu son point culminant.
Get Up  ! Stand up  ! (Rév d'Arès 28/12, 28/15).
Dan (créateur et leader de "Pious Gens")


13ave10  107C31  
On ne peut que se réjouir et applaudir à cette soirée de fête et de concert (les deux vont souvent de pair pour la jeunesse d’aujourd’hui), qui vous vit mêler votre prophétisme au chant et à la joie des frères et sœurs et de leur invités.
L’expérience semble concluante, si l’on en croit les commentaires des participants.
Peut-être sera–t-il un jour envisageable de convier les autres assemblées à venir. Pour les provinciaux, ce sera un bonheur de "monter à Paris" pour un tel projet.
J’avais entendu parler de "Pious Gens", mais je ne connaissais pas leur musique. Je suis donc allé sur leur site et j’ai écouté les productions qu’ils y présentent. Sur deezer il est possible d’écouter aussi un morceau de qualité, "Le nouveau son", parlé par Daniel (je pense) que je trouve très beau, par sa pureté de foi et de facture, sa profondeur, et sa justesse. Cela me fait penser artistiquement au rappeur Abd Al Malik.
Spirituellement, évidemment la dimension arésienne saute aux oreilles.
Je comprends pourquoi le morceau "Les Pouvoirs" suscite réserve et critiques. À part la courte strophe : "Homme retrouve Éden que tu as perdu. Chasse le pouvoir de ton cœur !", l’ensemble du texte s’en prend aux pouvoirs de manière très banale. Pourtant, le rappel du projet divin originel dans le deuxième couplet montre une autre intention.
Mais pour m’y être investi (notamment en écrivant des fables), je sais que c’est très difficile de transmettre les principes vivants et subtils de La Révélation d’Arès dans le cadre des conventions de la poésie ou de la chanson. Dès qu’on veut dépasser l’énonciation simple des grands concepts immédiatement intelligibles au grand public, on se heurte à la nécessité d’expliquer un tant soit peu les réalités spirituelles non évidentes... et là, bonjour !
Pour faire court et agréable (on est dans le domaine du spectacle) tout en restant profond, c’est un peu la quadrature du cercle. C’est dommage pour cette chanson, qui me semble avec "Lyric Girl" (original et plein de vie), "Universalité" et "Nouveau Jour" (générateurs de frissons par le fond spirituel et l’unité fraternelle et musicale du groupe) avoir un réel potentiel de mobilisation du public.
Ne souhaitant pas rester dans l’appréciation critique sans mettre la main à la pâte, j’ai remis en route mon vieux pétrin à rimes et à rythmes et j’ai composé une suite qui permettrait peut-être d’aller au bout du projet que semble receler ce morceau de "Pious Gens" (si je ne me trompe).
J’ai essayé de respecter le rythme et le phrasé des précédents couplets et refrains. Voilà ce que ça donne :

Car ce s’rait trop facile
De mettre sur le dos de quelques inutiles
Tous les maux de la terre.
Les pouvoirs ne sont rien : des petits cavaliers
Qui chevauchent le peuple parce qu’il a oublié
Qu’il est libre et que Dieu est son Père.
 
Si les pouvoirs existent, c’est parce qu’on y croit,
C’est parce qu’on a peur,
Qu’on a perdu la foi
Dans ce qui fait au fond notre ultime valeur :
L’Amour, l’Intelligence,
Qu’on ne retrouvera que par la pénitence.
 
Si les pouvoir existent c’est parce que chacun
Laisse entrer dans son cœur
Et sème dans le monde le mal et le malheur,
En rejetant le bien, en oubliant le bien.
 
Alors, qu’est-ce qui affame ?
L’égoïsme.
Qu’est-ce qui licencie ?
Le mépris.
Qu’est-ce qui censure ?
Le mensonge.
Qu’est-ce qui fait la guerre ?
La violence.
Qui verbalise ?
Le jugement.
Qui juge ?
La bêtise.
Qui taxe ?
L’avidité.
Qui opprime ?
L’arrogance.
 
Mais ce n’est pas fatal.
Chacun peut faire chuter le pouvoir qu’il trimbale,
Ce pouvoir qui domine dans les institutions,
À l’école au travail, au cœur de nos maisons,
Dans les associations, dans les révolutions,
Jusqu’au fond de mon cœur, jusque dans ma raison.
 
C’est pas si difficile, il faut juste vouloir,
Et tenir la distance de cette pénitence,
Avoir de la constance et de la vigilance,
Pour ne pas rechuter, retomber dans le noir.
 
À la place du mensonge, je mets la vérité,
À la place de l’égo, la générosité,
Au lieu de me venger, je pardonne,
Au lieu de réclamer, je donne.
 
En fait, c’est juste changer, changer de direction,
Changer de vie, changer sa vie,
Pour qu’au bout des générations
L’humanité entière se fasse un paradis.
 
Alors, qu’est-ce qui nourrit ?
La fraternité.
Qu’est-ce qui donne du travail ?
La confiance.
Qu’est-ce qui laisse la parole ?
L’attention.
Qu’est-ce qui fait la paix ?
Le pardon.
Qui montre l’exemple ?
Le courage.
Qui comprend ?
La bonté.
Qui sollicite ?
La reconnaissance.
Qui libère ?
L’amour.

La chanson pourrait se terminer musicalement de la même manière que le morceau actuel où le chant vient mourir de façon presque tendre sur "les pouvoirs". Finir de la sorte sur "la bonté", "le pardon" me semble plus approprié…
Je ne sais pas ce que cela vaut à l’aune des critères actuels de la rythmique et de la poésie, mais j’offre ce petit texte à "Pious Gens" et à tous mes frères et sœurs.
Qu’ils en tirent le meilleur, selon ce qu’ils le souhaitent.
Désidérius Faber


14avr10  107C32
Merci, frère Michel et sœur Christiane, pour votre présence historique le 3 avril  2010 au concert de "Pious gens", que j'apprécie de plus en plus pour leur simplicité ,leur talent et leur engagement spirituel vrai.
La beauté servante du bien, en somme ! (Rév d'Arès 12/3)
Merci, Daniel, Randy, Aïcha,et tout le groupe et j'ai une pensée particulière pour Marie-Luce, la femme de Daniel.
Pourquoi un prophète ce jour là ? Mais pour faire de nous des "pro-fête" de la grande fête fraternelle, universelle
chrétienne, au son des musiciens et des trompettes montrant que la pénitence n'est pas tristesse et remord, mais
joie de nous retrouver ensemble, unis par la Parole du Père et prenant le prétexte de la musique et des chants pour
proclamer l'évènement d'Arès.
Fête de famille aussi avec la jeune génération qui a apprécié la simplicité, l'humour et l'humilité de notre prophète Michel.
Bien sûr, la prochaine fête avec de la lumière, des tables où l'on mangerait en écoutant de la musique, des frères comédiens ou poètes, une expo de..., [afin] que nos cinq sens soient épanouis de saveur, de senteur de printemps, de musique et d'autres arts au service de la Parole d'Arès. une fête pour toute l'assemblée de France et de Navarre.
À tous ceux qui l'ont préparée, merci.
Mon logo: "Un con sert à rien tout seul mais un Con-cert "Pious "gens sert le bien tout court"... avec amour !
Mamy Nico de Monparno


14avr10  107C33
[Vous dites dans votre entrée #107 :] "Je finis par souffler l’idée d’une fête musicale expérimentale avec public restreint : les Pèlerins d'Arès de Paris et à leurs invités."
Il y a une chose qui me surprend en lisant cette nouvelle entrée : C'est vous qui avez "soufflé l'idée" d'une fête musicale et c'est également vous aussi qui avez soufflé au groupe musicien de s'appeler "Pious Gens".
Pourquoi leur souffler toutes les idées et ne pas les laisser créer tout leur saoul ? Auriez-vous tant de non-confiance en vous donc en eux, qu'il vous faut être sûr que tout soit maîtrisé jusqu'à leur dire ce qu'ils doivent faire et comment ils doivent se nommer ?
Cela donne l'impression que tous ceux qui vous suivent ont de la crainte à oser vivre et laisser exprimer leur créativité !
Le danger d'avoir un "maître" est de tomber dans la peur de faire, de mal faire et surtout la peur de déplaire. C'est, il me semble la pire de toutes le peur, car cette peur peut faire éteindre toute flamme créative et qui dit flamme créative dit flamme divine, ce n'est pas loin.
À mes amis Pèlerins d'Arès [je dis] : "Osez inventer, créer, dire les choses, sans passer par un passage obligatoire ni surtout pas d'être acquis au maître."
En fait, vous répondez vous-même à quelque chose qui doit grandement vous désoler : Ne pas être un homme connu et surtout reconnu par le monde. Vous dites "d’un côté, comme mes frères ne m'avaient jamais invité à parler en public dans un cadre convenant à la nature sacrée de mes propos, je me dis qu'être invité à parler …à un public venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul dans mon coin sans parler au monde." Le goût et le besoin de la reconnaissance se font sentir dans vos propos !
Vous exprimez clairement que vous voulez rester en retrait — "je restais un vieil archaïque isolé dans la prière, la méditation et le courrier spirituels" — tout en souhaitant vivement que l'on vous donnât pas de lieu d'expression [phrase positive ou négative ?]. Ne soyez plus incohérent mais soyez vous-même!
Rien ne vous empêche de parler au monde, de faire des conférences, des réunions, d'expliquer, de vous exprimer. Dieu ne vous demande-t-il pas d'aller dans le monde ? Quel mérite avez-vous tous ensemble, si vous restez qu'entre vous ?
Vous avez besoin de reconnaissance et cette soirée vous a redonné le goût et le désir d'être reconnu entièrement et totalement. Restez vous-même et je vous assure que vous y arriverez. Et à tous mes frères [je dis] : "Ne rampez pas, ne vous soumettez pas, ne passez plus par la case "être bien vu par...", pour être accepté/toléré entre vous. Écoutez le monde qui est prêt, lui, à passer à autre chose et ne vous attend pas. Mais surtout respectez-le et aimez-le ce monde ! Ne vous croyez surtout pas meilleurs ni au-dessus de quiconque, ce n'est absolument pas vrai."
J'ai été invité. Je vois au sein même de vos groupes des dissenssions. Certains articles me le confirme. En fait c'est pour cela que je vous dis à tous et avec beaucoup d'amour : Restez vous-mêmes et vous amènerez de grandes choses !
J'ai aimé le concert ! Il plairait au monde. Ne dévalorisons pas ! Comprenons les gens de l'extérieur ils ont beaucoup à apporter.
Dans l'amour avec Dieu, avec vous,
Luc


Réponse :
Enfin, de la lucidité !
Vous me donnez de la joie, d'abord parce que vous protestez de votre "amour avec Dieu et avec nous tous" et c'est le plus important, ensuite parce que je vois enfin quelqu'un qui voit clair, qui domine la situation, qui conspue cette assemblée qui a "peur" du frère Michel, peur de lui déplaire", qui n'agit que pour "être bien vue par" lui.

Voilà la cause de notre piètre mission et de ses défaillances dans un monde dont nous n'avions même pas vu qu'il était "prêt, lui, à passer à autre chose," c'est-à-dire à La Révélation d'Arès. Merci de nous ouvrir les yeux !
Je peux aussi voir maintenant en vous l'homme complètement désinhibé, qui me propose enfin sans peur ni platitude devant moi, avec une vigoureuse simplicité, la relance de mes apparitions publiques. Je suis votre homme.
Vous m'appelez à ma ressaisir, vous me tancez avec sévérité, mais fraternelle clairvoyance : "Rien ne vous empêche de parler au monde, de faire des conférences, des réunions, d'expliquer, de vous exprimer... Dieu ne vous demande-t-il pas d'aller dans le monde ?" Grâce à vous je vais cesser d'être "incohérent", je vais être afin "moi-même."
Vous me faites donc une proposition directe de cycle d'apparitions de "conférences et réunions" publiques. Vous avez déjà, il semble, mûri le projet et son organisation.
Prenez contact avec moi sur cette messagerie même: webmaster@freesoulblog.net (sans utiliser le format "commentaire", merci) pour me donner quelques détails de votre projet et pour que nous convenions des dates possibles.
J'ai déjà essayé de faire par moi-même des "conférences et des réunion", mais la location des salles et la publicité coûtent cher, mes petits moyens sont vite épuisés et il n'y a pratiquement personne pour m'entendre et je ne peux pas assurer les retombées. L'efficacité et l'utilité de ce genre d'événement public dépendent à l'évidence d'une décision et d'un projet de groupe (ou d'un homme comme vous) qui en a assuré la réflexion, l'étude, le financement, la préparation, le déroulement et surtout les retombées évangéliques. Oui, je sens en vous l'homme qui a déjà pensé à tout cela;
À bientôt !
P.S. :  Je suis penaud, et je m'en excuse publiquement, d'avoir suggéré au groupe musical de Dan (107C30) de s'appeler "Pious Gens" au lieu de s'appeler simplement "Gente", comme ils le voulaient, et les pauvres musiciens sont entrés en totale inhibition (heureusement, vous n'êtes pas dans ce cas, vous qui avez le mâle courage de signer Luc, du nom même de l'évangéliste !). J'ai empêché "Pious Gens" de "créer tout leur saoul" librement... Je leur lance ici même un cri de libération : "Nommez-vous comme vous voulez, chers musiciens ! Ne m'écoutez plus jamais quand je proposai "une fête musicale expérimentale avec public restreint" avant d'aborder le grand public, parce que je ne me sentais pas capable de faire bonne figure dans ce concert face au public tout-venant — D'ailleurs je ne dois pas être pas capable de grand chose, tout comme mes frères qui "restent entre eux", pas capables de sortir de ce confinement pour "aller dans le monde". Merci encore de nous ouvrir les yeux, Luc ! Grâce à vous, tout va peut-être changer.


14avr10  107C34
Nous sommes venus à quatre à cette fête des Pèlerins, mes deux filles de 28 et 20 ans, qui ne sont pas des Pèlerins d'Arès,
et leur papa qui ne l'est pas non plus
Mes filles ont bien aimé la musique et les paroles ; elles ne m'en ont pas parlé. Mon mari m'a dit après votre intervention frère Michel : "Le pauvre, c'était pas facile pour lui de parler à un public aussi différent." Je pense qu'il a dû ressentir votre très très grande humilité.
Vous avez su rappeler l'essentiel d'une façon aimante, l'essentiel toujours précédé de votre humour et bonne humeur : L'amour, le pardon, être libre des préjugés, faire la paix.
Merci encore à vous et sœur Christiane ainsi qu'à mes frères, musiciens chanteurs et à leurs accompagnateurs (trices) et aux organisateurs.
A. J.


14avr10  107C35  
Je sais par expérience, quand j'étais dans l'Église Évangéliste, qu'il est très difficile en France de monter des missions-concerts pour tous publics, dont la soirée du 3 avril à la "Scène Bastille" était, pour ce qui concernait les Pèlerins d'Arès de Paris, une sorte de répétition générale... Si j'ai bien compris le sens de "fête musicale expérimentale".
Ce genre de mission est très difficile à monter et surtout à réussir, même une base artistique de valeur, parce que, pour commencer les media en France (c'est différent aux USA ou au Royaume Uni) n'assurent pas la moindre publicité pour ce genre de concert par des articles dans les rubriques "art" ou "musique" ou même "religion", ni même par des annonces dans les rubriques "calendrier..;" ou "programmes des soirées". Les media, sauf rares exceptions imprévisibles ou sauf appui par une personnalité importante, refusent même d'insérer des publicités payantes pour ce genre d'événement dès que les pavés "pour insertion" proviennent d'une église ou d'une association religieuse.
La mission doit donc assumer elle-même sa publicité: tracts, affichages dans les lieux autorisés. De plus, si on a le malheur de faire sentir un tant soit peu le caractère évangélique de l'événement, le public qui se présente est très clairsemé..; quand vous avez du public. J'ai vu des salles vides où l'on ne trouvait que quelques fidèles de l'Église Évangélique.
Ce n'était pas une question de financement, parce que nous avions le financement et pouvions louer des salles de concert bien en vue. En France, la question est que en dehors des "Petits Chanteurs à la Croix de Bois" qui sont devenus une institution ou quelques groupes "Négro Spiritual" de passage des USA ou du Royaume Uni, aucun concert de nature spirituelle n'est bien vu ni populaire. Il y aurait même plutôt du boycott. C'est comme ça.  D'ailleurs, l'Église Évangéliste a depuis plusieurs années  abandonné ce type de mission, je crois.
Si vous vous lancez dans ce genre de mission-concert, attendez-vous à toutes les déconvenues.
Vous allez me dire : "C'est cela, la mission." En tout cas, réfléchissez bien, travaillez beaucoup sur la présentation pour que la caractère spirituel du message musical n'apparaisse pas trop ou même pas du tout ou pour qu'il prenne une allure à la mode en promettant beaucoup de rythme, de danse et d'amusement. Ce sera de toute façon au détriment de votre message qui devra être voilé et limité.
Là est la gageure. Si vous annoncez votre apparition, frère Michel, dans un concert tout public payant vous vous auto-boycottez, si je peux dire. Public clairsemé garanti! Ça ne paie même pas l'électricité. Ou bien vous devriez faire passer votre message en harmonie avec la musique et la danse sans vous être annoncé, sauf si vous vous mêlez aux chanteurs et musiciens, vêtu, coiffé et vous comportant comme eux, et avoir avoir préparé littéralement votre participation comme un numéro artistique. J'imagine qu'à 81 ans et sans expérience professionnelle, c'est quasi impossible. Ce n'est pas non plus votre place !
Peut-être votre mission parisienne y réfléchit-elle, mais qu'elle ne néglige aucuns conseils !
Je vous aime beaucoup, frère Michel. Il ne servirait à rien que vous receviez des huées, des tomates ou même des mauvais coups, comme c'est arrivé en 2001 à un pasteur, pourtant guitariste et bon chanteur de rock, lors d'une mission-concert dansante à Paris dans une belle salle bien en vue et généralement bien fréquentée.

Vous auriez sûrement meilleur compte à revenir à une formule comme celle dont vous aviez eu l'idée en 1988 et 1990 au Cirque d'Hiver à Paris, sans exclure la possibilité d'entrées payantes, s'il y a dans le programme de la soirée un concert et si le public peut aussi danser et s'amuser pendant une heure et demie. Même ça, ça ne doit pas être facile à organiser de nos jours, de toute façon.
Sammy


14avr10  107C36
Je tombe sur votre réponse à Luc [107C33], que vous dites alias Roger. Il y a peut être plusieurs Roger, mais si c'est à moi que vous pensez, je vous assure de toute mon âme et de tout le respect que j'ai toujours voué au prophète que vous êtes, que ce n'est pas moi qui est écrit les lignes de Luc.
Assurément, mon style libéré, comme vous dites, me joue bien des tours. Vous ne contribuez pas à ce que mes sœurs et frères m'accordent un peu de confiance et de crédit. Mais bon! je m'en accommoderai.
Roger


Réponse :
Je vous crois, Roger. Je vous présente toutes mes excuses.
Ma réponse au pseudo-Luc n'est pas méchante de toute façon et je n'y change rien, sauf en effacer votre nom, bien sûr.
Dans un esprit de paix, ma réponse à 107C33 va même dans le sens du commentateur, car moi-même membre de cette assemblée je ne doute pas que celle-ci avec moi se considère comme étant très en-dessous de ce que la Père attend d'elle. Nous sommes des pécheurs, nous avons beau faire tout ce que nous pouvons, nous sommes décevants et évidemment insuffisants. Il n'est jamais mauvais que quelqu'un nous le rappelle.
Mon erreur fut spontanée. Tout de suite, en lisant ce commentaire, je pensai en riant : "Tiens ! Ça, c'est Roger et c'est bien là ce qu'il pense de notre assemblée parisienne." Je trouvai même que, dans ce commentaire, vous preniez des gants pour parler de l'assemblée de Paris, me souvenant de propos plus sévères, plus cinglants, que vous teniez voilà quelques temps à propos de nos frères et sœurs parisiens, les "béni-oui-oui" du frère Michel, sur "L'Abeille", site d'un autre frère comme vous allergique au groupe parisien.
Mais il y a assez longtemps que, faute de temps, je ne participe plus à "L'Abeille" ou d'autres sites comme "Terre Inculte" et je crois comprendre, par votre présent commentaire, que vous vous êtes rapproché de notre assemblée parisienne ou que, tout du moins, vous ne portez plus sur elle un regard aussi dur.
Certes, si j'avais prêté attention à ce que le commentateur 107C33 dit de ma personne, de que ce que je suis et ne devrais pas être, de ce que je devrais faire et ne fais pas, j'aurais effectivement hésité à requalifier Luc en Roger, parce que la dépréciation n'a jamais été votre position à mon égard. Si je ne m'y suis pas arrêté, c'est parce que je fais peu de cas de ma personne, je réponds rarement aux propos qui m'abaissent. J'ai tellement depuis trente-six ans été traité de menteur, d'imposteur, d'escroc, d'égaré, d'hypocrite ou de tartufe, d'incapable, d'aveugle, d'imbécile, de raté, etc , je n'y prête plus attention. Je ne publie pas, sauf exceptions qui me permettent de plaisanter sur elles, les très nombreuses dépréciations de ce genre qui tombent chaque jour dans ma boîte de commentaires pour ce blog ou dans ma messagerie générale. Où cela nous mènerait-il ?
Par contre, je prête attention à ce qu'on dit de l'assemblée, parce qu'il ne s'agit pas de moi en tant qu'individu inévitablement pécheur, insuffisant, décevant, mais il s'agit alors de moi en tant que membre, frère aîné de cette assemblée et que, malgré nos faiblesses à tous, nous ne ferons avancer la cause de La Révélation d'Arès qu'unis, solidaires, objectifs et conscients de nos insuffisances et erreurs que nous nous efforçons de corriger.
Au reste, je viens de découvrir — du moins je le crois — qui se cache derrière le pseudo Luc. Quelqu'un qui n'entretient plus avec moi ni avec l'assemblée parisienne (à ma connaissance du moins) de relations épistolaires ou d'autres sortes depuis très longtemps. Je m'étonne seulement qu'un frère de cette assemblée parisienne que le pseudo Luc critique si durement ait invité à la fête des Pèlerins d'Arès du 3 avril un de ses sévères juges. Comme quoi, le pseudo-Luc a raison de considérer notre assemblée parisienne et donc moi, puisque j'en suis solidaire, comme manquant de discernement.
C'est une bonne leçon pour moi, pour nous, qui avons tant besoin de leçons.
Encore toutes mes excuses, mon frère Roger.


15avr10  107C37  
Merci, prophète de Dieu, pour vos articles qui me sont toujours sources d'enseignement, car le souffle de votre pénitence y passe
Je suis heureux de l'avancée missionnaire de nos frères de Paris et de l'outil qu'est le groupe "Pieuse Gente" pour la mission.
Je suis heureux de voir que le frère fondateur de ce groupe a le bon sens qui lui fait voir ce que je crois aussi, à savoir que tout art n'est qu'un outil, il ne peut pas changer le coeur d'un homme par lui-même, il peut intéresser ceux qui ne connaissent pas La Révélation d'Arés, les pousser à ce demander : "Qu'est-ce que c'est ?" et à pousser la porte d'un local.
Il n'y-a qu'avec ce réalisme que nous pourrons utiliser l'art de fructueuse façon pour la mission.
Philippe (du Dauphiné)


16avr10  107C38
À propos, de la joie et de la fête, dont il est question dans La Révélation d'Arès : Et même la joie et la parure ne conviennent -elles pas à celui qui a changé sa vie (30/11), il m'est arrivé de remarquer que la joie éprouvée par les uns, n'était pas forcément partagée par d'autres, et ce, dans divers cadres, qu'ils soient familiaux, sociaux ou professionnels.
La joie ne se transmet donc pas toujours. Il y a quelque chose d'irrationnel que je m'explique encore difficilement; mais j'imagine que la joie chez les uns peut réactiver certaine souvenirs douloureux, très anciens peut -être, que l'amour, le pardon, la volonté d'Être, apprennent à dépasser.
Car, au fond, il y a souvent quelque chose de complice dans le partage de la joie, qui finit souvent par se propager, lorsque cette joie est pure et aimante.
J'aime beaucoup cette citation de Serge Rachmaninov losqu'il explique ce qu'il ressent à l'occasion de son concert pour piano et orchestre n°2 mim. op.18 :
"La musique est une nuit claire et tranquille, un bruissement dans le feuiilage d'été...La musique ne naît que dans le coeur, elle est amour ! Sa soeur est la poésie et sa mère la souffrance ! "
Pour créer, il faut "donner" avec cœur, sensibilité, justesse... Cela coûte ! Beaucoup.
Pour créer la Vie, l'Amour autour de soi, il est des étapes difficiles, un peu semblable à des passages,(des couloirs), qui rappellent les moments de difficulté des esclaves africains murmurant leur souffrance en questions/réponses et se libérant ainsi, un court moment; tel le murmure du feuillage qui ne gène personne, mais qui exprime son existence.
Il en est de même dans ce monde de bruit où, lorsque les machines sont arrêtées, il nous est bon d'entendre le murmure léger de l'eau qui jaillit doucement, simplement à l'orée d'un sentier, d'entendre la pierre (Rév d'Arès xxiv/6) murmurer son chant et donc... dans le fracas des cités (Rév d'Arès 33/11)... l'Amour passe.
Ainsi, dans les concerts harmonieux de tous les instruments de la Vie, pierre, feuillage, trombone, eau de pluie, tambours, batterie, flûtes et trompettes (Rév d'Arès 30/11), une Voix s'elève, celle du Père, par la voix de fer (Rév d'Arès iii/3, x/1) — celle de la Vérité douce car douce sera ta voix, sobre tes paroles souvent un baiser de toi fera mieux qu'un discours.(23/6) — , la Source de Vie et d'Amour, comme une fontaine elle passe. Parce que l'Amour passe toujours où qu'il soit... Mon chant est à ta barbe (Rév d'Arès x/8).
Je n'étais pas à ce concert, mais j'imagine que c'est en  toute humilité — une voix qui serre (ii/21) — et respectueuse de tous que s'exprma le Messager du Père.
Tous autant que nous sommes, quel que soit l'endroit où nous sommes,  cette Voix fait écho et chante en chœur opus "infini" — en choeur ou en solo — la liberté, l'amour, la musique de l'âme "free" — libre comme l'air et l'eau — qui coule dans nos veines  avec tous nos frères humains (Rév d'Arès 25/6).
Merci pour ce beau reportage.
Danièle G.


16avr10  107C39
Mon premier ressenti sur cette entrée 107 a été de me dire que l’on frôlait l’idôlaterie du prophète.
Prophète certes, mais aussi homme…
N’étant déjà pas assez pénitente et me situant encore dans la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), [à mes yeux] ces commentaires, bien que sympathiques, se referment sur le seul prophète sans même irradier vers l’extérieur, vers le monde, notre monde qui va très mal.
Pour moi le prophète est un outil de Dieu.
Le miracle serait que l’homme ait accepté l'Appel du Tout Puissant et qu’il en ait accepté les conditions de vie qui ne sont certainement pas celles qu'il espérait, la prudence étant de mise.
Mais moi, pèlerin en devenir, je regarde en mon désastre intérieur espérant un jour ressembler à un atome de mon Créateur mais ne ressens pas le besoin de venir faire offrande d'une adulation qui n'a pas sa place à mes yeux envers notre guide spirituel.
B.


Réponse :
Qui que vous soyez, ainsi ressentez-vous la lecture de cette page ? J'en suis profondément désolé et j'écris cette réponse avec le souci de vous soulager et de vous permettre de reprendre en paix l'ascension du "pèlerin en devenir".
Ce ne sont pas les commentateurs qui sont la cause, mais moi qui suis le responsable de cette impression "d'idolâtrie du prophète" qui vous avez et qui vous provoque un "désastre intérieur" — Quel mot fort, quasi tragique, vous employez là !
Je suis le responsable, parce que ce blog est mon blog personnel ; il n'est pas un blog généraliste des Pèlerins d'Arès.
Mon blog personnel tourne toujours plus ou moins autour de moi inévitablement.
Dans ce blog on ne trouve rien d'autre que des enseignements que je dois répandre (Rév d'Arès 39/1) et ma pensée personnelle sur des sujets divers. C'est d'ailleurs marqué dans le bandeau supérieur : "blog de Frère Michel (Michel Potay)".
Circonstance aggravante, dans cette entrée 107, je parle à mes lecteurs d'une expérience personnelle, ma participation à cette soirée de fête du 3 avril à Paris et les impressions personnelles que j'en ai gardé, dont le titre "Moi, papou enchanté" exprime bien la nature intime.
Alors, inévitablement les commentaires de cette entrée 107 tournent autour du sujet, donc de ma personne.
Ceux et celles invités à cette soirée qui n'y sont pas venus, et ceux et celles qui n'y seraient pas venus s'ils avaient été invités, les uns et les autres parce que cette façon de fêter notre fraternité de foi autour du groupe "Pious gens" ne leur plaisait pas — ce que les organisateurs et moi-même respectons absolument — n'expriment pas leur désapprobation par bonté et par courtoisie. Ne reste plus alors que le petit concert de joie partagée de ceux qui ont aimé la soirée, qui peut passer pour de "l'idolâtrie du prophète".
Je pense qu'il vous faut retourner à la seule lecture de La Révélation d'Arès et oublier ce blog. C'est le seul moyen de réparer en vous ce "désastre intérieur", qui vous fait souffrir et qui me fait peine.
Je créai ce blog au début de l'année 2006 non pour me mettre en avant, mais pour garder un lien avec mes frères et sœur de foi après que les cardiologues m'eurent dit, suite à mon infarctus de 2005, que je devrais considérablement réduire mes contacts physiques, verbaux, cause de grande fatigue "chez un un homme passionné" (leur propre expression). À travers ce blog je poursuis, tant bien que mal, mes contacts personnels à travers des entrées, des commentaires et mes réponses à ceux-ci.
Mais peut-être devrais-je cesser ce blog, qui par sa nature même, personnelle, focalise trop de choses sur moi. J'ai déjà songé à le supprimer, mais comment faire la part de ceux qui aiment ce blog et la part de ceux chez lesquels, comme chez vous, il cause un "désastre intérieur" ? Qu'est-ce que la cause du Père à laquelle j'ai consacré ma vie gagnerait ou perdrait par la suppression de ce blog ? Je ne sais pas. Je suis, en effet, comme vous le soulignez dans votre deuxième paragraphe, qu'un "homme", qui se pose bien des questions dont les réponses sont difficiles à trouver.


16avr10  107C40  
Vous l'ignoriez avant la soirée du 3 avril à Paris et je continue, pour ma part, d'ignorer complètement ce qu'est ce que vous appelez "une soirée olé olé" et qu'un commentateur appelle une "soirée zouk". Je n'ai pas besoin de ça pour avoir la foi et poursuivre mes aspirations à la vie spirituelle.
Je ne suis pas non plus quelqu'un qui pense qu'une vie intérieure peut s'exercer sans que les sens s'exercent. Nous ne sommes pas de purs esprits. Nous avons besoin d'émotions et c'est la vie des sens qui nous les procure. Avec "Pious Gens" vous comptez agir sur les sens pour provoquer une besoin de vie spirituelle et, dans cette perspective — pas de vie intérieure sans participation des sens — cela paraît logique, mais le succès pratique sera-t-il au rendez-vous ? J'en doute.
Je doute que l'émotion d'un instant que provoquent la musique et la chanson qui chante la foi et l'espérance puisse déclencher une foi durable, sauf chez quelques individus dans le public qui ont déjà en eux un état d'âme. Jean Ferrat qui a chanté le communisme n'a jamais provoqué la moindre vocation communiste. Personne ne s'est jamais précipité au bureau du parti pour s'inscrire et prendre une carte après un concert de Jean Ferrat. C'étaient des communistes ou des gens déjà dans l'état d'esprit marxiste qui venaient aux concerts de Jean Ferrat.
Je ne vois pas comment les choses se présenteraient autrement avec "Pious Gens".
J'ai toujours considéré comme un Signe d'authenticité de La Révélation d'Arès le fait que celle-ci encourage à la moisson des convaincus, mais non à une mission pour convaincre, pour convertir, un point important que vous-même, frère Michel, soulignez souvent. Ceux qui sont semés sont semés [Rév d'Arès 5/1, 14/1] et ils ne trouveront un déclencheur de leur foi au contact de "Pious Gens" que s'ils ont déjà cette semaille au fond d'eux. Dans ce cas, pas besoin de "Pious Gens", une mission/moisson bien étudiée suffira toujours.
Le commentateur Sammy (107C35), ancien protestant évangéliste, dit que l'Église Évangélique a "depuis plusieurs années  abandonné ce type de mission" et je pense que c'est pour la raison que je viens de donner. La mission-concert ne convertit personne — Les Évangéliste sont axés sur la conversion.
Maintenant, si vous voyez un concert "Pious Gens" comme une sorte de messe chantée des Pèlerins d'Arès, c'est autre chose. Comme je le dis, je ne suis pas quelqu'un qui pense qu'une vie intérieure peut s'exercer sans que les sens s'exercent.
Le pâtre


Réponse :
Dans notre assemblée, les partisans de "Pious Gens" et le groupe "Pious gens" lui-même pensent comme vous.
Ni les uns ni les autres n'attendent des miracles de conversion à l'audition du concert. Encore que le miracle d'un mécréant au fond duquel germe subitement une aspiration spirituelle puisse toujours se produire, soit dit en passant. Ceci dit, "Pious Gens" et l'assemblée des Pèlerins d'Arès ont modestement conscience que le miracle est par nature création d'une existence sur une inexistence, création de quelque chose à partir de rien. Non seulement le miracle est de ce fait rarissime, mais l'assemblée et "Pious Gens" le laissent sagement au Créateur.
Mais, dans le cadre de cette "mission/moisson bien étudiée", que vous évoquez comme apostolat qui "suffira toujours", ne devons-nous pas étudier l'emploi de tous les agents aptes à attirer l'attention des hommes et femmes semés, qui ignorent encore que le Semeur est passé sur eux (Rév d'Arès 5/1, 6/2), chacun et chacune étant du blé (qui s'ignore) sur le Champ auquel nos moissonneurs sont envoyés ? "Pious Gens" se pense comme un rappel, un phare sonore, non comme un faiseur de convertis. Il y a bien sûr d'autres agents d'appel que "Pious Gens".


20avr10  107C41
Pour Mikal et ses frères
http://www.youtube.com/watch?v=fWRkAzyiW24
Thierry G.


20avr10  107C42
À 107C39 [à propos de l'idolâtrie du prophète] :
Il est vrai que Dieu dit : Mieux vaut pour toi être entouré de compagnons sévères, qui ne donnent pas un baiser, pas un mot d'affection, mais qui reçoivent Ma Parole et qui L'accomplissent !
Les cajoleurs ne sèment que la faiblesse.(Rév d'Arès 39/8).

Ce n’est pas la faute de frère Michel si certains l’encensent et si d’autres le huent (commentaire107C33).
Mais je trouve que dans de nombreuses réponses de frère Michel se continue son enseignement, que le Créateur lui a demandé de nous transmettre (Rév d'Arès 26/15, 39/1).
Ce serait dommage d'en priver ceux qui y trouvent des matériaux pour approfondir leur pénitence.
Berni Zacharie


20avr10  107C43
Je suis pour l'expérimentation.
Nous avons, vous avez expérimenté cette forme de rassemblement-mission et j'étais persuadé que ce serait un succès avec l'aide du dynamisme, de l'expérience de l'organisation et de la prudence des uns et des autres.
Succès au cœur du mouvement des Pèlerins d'Arès engagés autour de leur frère ainé dans la conviction ainsi reconnue par tous qu'ils existent vraiment et qu'ils ont déjà les moyens de se faire entendre dans le vaste monde.
Nous verrons avec le temps les retombées de cette soirée auprés de nos proches sympathisants invités à la "fête des Pèlerins d'Arès de Paris".
Les prochaines expériences nourries de cette aventure n'en seront que plus riches et bien préparées : concerts ouverts, opéras pour enfants, opéra/rock... etc.
Nous avons au service de notre mission un bon nombre d'artistes de qualité qui répondront aux demandes de l'Assemblée quand le moment sera venu. Contruire l'avenir, c'est aussi préparer la route du Bien que nous désignerons à nos enfant par nos réalisations missionnaires de toute espèce.
Que la Beauté dès ce jour soit servante du Bien !
José


20avr10  107C44
La musique ?
Sans conteste la plus belle création de l'humanité ! Et je le pense vraiment !
Merci pour le récit de cette "expérience".
Même si le trac était bien là au départ, ça c'est finalement très bien terminé...
Olivier G


20avr10  107C45
Cela a été une joie, grâce à cette entrée 107, de vous voir sur la scène de concert de "Pious Gens".
D’où l’importance de votre blog, qui non seulement apporte dans nos maisons votre précieux enseignement, mais aussi parce qu’il crée un lien dans l’assemblée.
Bravo à "Pious Gens" et à Daniel C. [son leader] dont j’apprécie la profondeur spirituelle, l’humilité et la douceur. Son fils Randy prend le même chemin. Par leur travail et ténacité, "Pious Gens" aboutit à la soirée du 3 avril avec le prophète !
Bien sûr, il y a certainement des évolutions à apporter à cette forme de mission, mais je crois important de continuer cette expérience surtout pour les jeunes pour qui la musique fait partie du quotidien. Et ils ont bien besoin dans notre monde très malade, d’écouter des textes comme ceux de "Pious Gens".
Je me souviens d’une de vos réflexions dans ce blog — je l’ai retrouvée dans 74C24 — qui nous disait que vous avez toujours encouragé chez vos frères le goût de la musique, quelle qu’elle soit et la création d’une musique spécifique à la foi arésienne.
Nous sommes dans une ville où il y a beaucoup de jeunes et beaucoup de groupes de musique amateurs. Un jour peut être verrons nous à l’affiche "Pious Gens".
Juste un petit mot concernant les évangélistes. Nous avons de la famille proche qui appartient à une grande communauté évangéliste. La musique qui est très présente dans leurs assemblées réunit les jeunes.
M.-O.


20avr10  107C46
Please, frère Michel, n’arrêtez pas votre blog (réponse au commentaire 107C39), surtout pas ! En considération de ceux qui vous aiment et qui le disent!.
Pour nous qui vivons en Nouvelle Zélande c’est un outil formidable. Grâce à ce blog, nous nous sentons tellement plus proche de vous et de l’Assemblée.
Chaque commentaire et chaque réponse est un enseignement et même si nous ne participons pas souvent, Peter et moi apprécions chaque entrée comme un nouveau cadeau qui influence notre vie spirituelle.
Écrire un blog, monter sur scène ou parler de sa foi, cela demande du courage. En quelque sorte, on se me met à nu.
Pour ma part, même écrire ce petit commentaire me donne le trac. Comme vous, nous pensons que la présence des Pélerins d'Arès  sur Internet est indispensable, même si l’outil et les mains qui l’utilisent sont imparfaits.
Alors voilà, comme nous savons que nous devons dépasser nos peurs et réapprendre à communiquer (nous ne vous avons pas donner souvent de nos nouvelles et les rares lettres ou colis que nous vous avons envoyés de notre bout du monde ne vous sont jamais arrivées), nous nous y sommes mis aussi, voici le lien pour un blog que Peter et moi avons recemment créé en attendant de finir notre website:http://peterandrosielaszlo.blogspot.com/ et nous apprecions tous les commentaires. Encore bravo à vous et aux excellents musiciens de "Pious Gens" que nous avons découverts sur Internet.
Rosie et Peter


20avr10  107C47
voir 107C54 (commentaire trouvé deux fois dans la boîte webmaster@freesoulblog.net et publié deux fois)
Xavier H.


20avr10  107C48
Puis-je donner un conseil ?
Vous avez passé une bonne soirée entre frères de foi et entre amis et c'est très bien. Il n'y a que les puritains (s'il y a encore des puritains à notre époque) qui peuvent trouver déplacé ce plaisir entre frères de foi.
Mais organiser un divertissement intérieur entre partisans et militants et organiser une mission-concert (mot de certains commentaires) — je veux dire un concert public — dans un but apostolique, dans un esprit de moisson comme dit La Révélation d'Arès, sont deux choses.
Le message d'un groupe musical comme "Pious Gens" (j'ai une vidéo du groupe sur l'Internet) est quand même et de toute façon très réducteur.
"Pious Gens" ne peut pas être un moment de révélation spirituelles, parce que La Révélation d'Arès en dit plus et le dit autrement dans une Parole sacrée et profonde. "Pious Gens" — et ce serait pareil avec "Caravan Palace" (un groupe très à la mode) — n'a pas du tout cette nature sacrée, profonde et universelle.
C'est sans doute parce que ses musiciens et ses supporters doutent des moyens apostoliques du concert qu'ils vous ont "invité à rejoindre "Pious Gens"' avec "L’idée de départ : Une mission spirituelle mettant en commun musique et chansons sur le thème de La Révélation d’Arès + petit(s) laïus par le Frère Michel" (votre entrée 107).
Pour dire les choses autrement :
Si "Pious Gens" se produit seul, il ne se passe rien du point de vue apostolique.
Si, en plus, "Pious Gens" se tait et vous ajoutez personnellement quelque chose au concert, il peut (il peut, mais ce n'est pas sûr, parce que le public n'est pas venu là pour ça) passer un Message.
O.K. mais ce qui me fait peur, c'est comme dit Sammy [107C35] : "Ce n'est pas non plus votre place !", et c'est que vous êtes un homme sacré. De plus, comment serez-vous reçu ou même entendu par un public éméché, sexuellement échauffé ?
Je crois comprendre en lisant les commentaires que depuis le Cirque d'Hiver — ça fait 20 ans — vous n'êtes plus apparu en public. Si vos observateurs malveillants (vous devez en avoir) font leur petite enquête et voient que vous n'avez eu en 20 ans que l'unique occasion de parler en public offerte par un groupe musical inconnu, vous allez passer pour un prêcheur miteux.
Vous ne méritez pas ça.
Ce serait différent si vous étiez connu pour parler ou prêcher souvent en public dans des ambiances sérieuses et spirituelles et si, exceptionnellement, vous apparaissiez dans un divertissement zozo ou dans un night club. Ça pourrait même être sympa: Jean-Paul II faisant du ski [?] !
Ce que j'en dis...! Je ne suis pas Pèlerins d'Arès, mais je crois dans La Révélation d'Arès et je vous prends pour un vai messager de Dieu. Je ne peux pas vous imaginer ailleurs que dans un endroit sérieux. Il y a quelque chose de misérable dans cette entrée 107. Je n'arrive pas à cacher mon malaise.
Emmanuel


20avr10  107C49  
Les gens qui vont à ce genre de concert y vont parce que le grand rêve de bonheur se brise et qu'il n'y plus que dans ce que vous appelez la "panne d'électricité" et "les mitrailleuses en action" de la batterie et des guitares qu'ils peuvent oublier les emmerdes du monde le plus emmerdant qui a existé.
Ils n'y vont pas pour entendre un sermon.
Vous l'avez compris instantanément en "improvisant un petit speech" parce que "tout ce que vous auriez pu préparer à dire n'avais plus sa place ici." Cet aveu dit tout ce que votre entrée 107 cache: Pas de débouché spirituel dans un concert.
C'est incidentel, pas un moment qui peut promettre une suite. Il n'y a pas de spirituel sans suite.
Un concert n'ouvre pas les consciences. Il distrait. C'est une drogue qui prouve  l'échec de l'humanité qui cherche le bonheur et ne le trouve pas. Ce n'est pas l'endroit pour guérir, pour entendre des leçons, mais pour être soulagé pendant deux heures... et encore ! Il n'y a rien de plus charnel, de moins spirituel que ce genre de concert. Le spirituel n'est pas dans les chansons ; c'est autre chose.
Le public cherche seulement une issue impossible à son ennui dans cette médiocrité étourdissante.
Vous, au contraire, vous lancez un ultime défi à la médiocrité dont ce monde meurt. Vous ne pouvez pas prêcher la Lumière du fond de la médiocrité plus que Dieu ne prêche la Vérité du fond de l'enfer. Il La prêche du Ciel.
Prêchez du Ciel, Mikal !
Non signé


20avr10  107C50
Le commentateur 107C43 dit "Je suis pour l'expérimentation".
Je suis d'accord que "Pious Gens" expérimente son impact évangélique possible sur le public, mais avec Frère Michel attention! Nous n'en avons qu'un ! Si l'expérience est désastreuse, elle le sera pour Frère Michel aussi.
Si on envoie le général en première ligne, au casse-pipe, qui guidera la légion?
Sur terrain de manœuvre comme le soir du 3 avril à Paris, je comprends.
Mais en rase campagne...
Frère Michel, je comprends que, comme vous dites, "parler depuis les guitares, saxos, piano, batterie, chanteurs et chanteuses, à un public venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul dans son coin sans parler au monde", mais attention si vous vous aventurez dans un concert accessible au public de la rue !
Comme dit le commentateur 107C49, il y a dans votre entrée 107 un "aveu qui dit tout ce que votre entrée 107 cache."
Jean-Pierre


20avr10  107C51
La discussion sur le "Faut-il que Frère Michel utilise des concerts pour s'adresser au monde et lui parler de la vie spirituelle?" me paraît ouverte.
Frère Michel, vous dites vous-même que vous y réfléchissez. 

La réponse n'est donc pas évidente.
Jacques Attali dit que la musique est "traversée directement par les désirs et les pulsions" et qu'elle n'a "jamais eu d'autre sujet que le corps."
Je suis d'accord avec lui. Je crois que la musique (chanson comprise) est généralement un excitant et au mieux une poésie sonore. Les poètes n'ont jamais rendu le monde meilleur. Les prophètes n'étaient pas des poètes et le Coran met en garde contre les poètes.
Abdoul


20avr10  107C52  
Vous tenez un pari technologique. L'électronique acoustique permettra-t-elle de répandre la Parole de Dieu ?
Mais la musique moderne qui n'existerait pas sans l'attirail des micros, des amplis et des tables de mixage en est-elle vraiment capable ?
Qu'est-ce que "Pious Gens" sans la sono? Est-ce l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) qui parle? Non, une panne d'electricité et il n'y a plus rien. Plus de Parole de Dieu.
Même avec la sono, la technique rend-elle le monde plus ouvert à la Vérité : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ? Non, parce que tous les dimanches il y a la messe télévisée et l'église n'arrête pas de disparaître.
Non, la musique et la chanson et leurs amplificateurs formidables ne remplacent pas la Parole de Dieu. Dieu dit Ma Parole. Il ne dit pas "ma musique". Je parie, moi, que si vous voulez enseigner la Parole à vos frères, ils ne viendront pas vous entendre au milieu d'une "soirée olé olé," mais ils viendront vous entendre, vous !
Ce serait mon cas, en tout cas.
Non, la foi n'est pas regonflée par un concert bien sonorisé. Elle sera regonflée par votre parole, Mikal, parce que le Père dit: parole de Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Il faut adapter la Révélation à l'esprit moderne, mais c'est une situation qui demande de l'objectivité, pas par n'importe quel moyen.

Jacques E.


Réponse :
Voilà quelques commentaires, de 107C48 à 52, qui me portent à réfléchir davantage à ma participation à "Pious Gens".
Il y a chez ces cinq commentateurs, qui ne sont pas concerté — j'en identifie trois parmi eux et je ne crois pas qu'ils se connaissent —, quelque chose de remarquablement commun non dans leurs arguments contre, mais dans leur ton. Ils rejoignent le ton de certains commentateurs précédents.
Si j'y ajoute un certain nombre de commentaires négatifs que je n'ai pas publiés, soit parce qu'ils m'arrivent avec une "prière de ne pas insérer", soit parce que leurs désapprobations font double emploi avec des désapprobations déjà publiées, je dois avouer que j'ai reçu beaucoup plus de recommandations contre que de recommandations pour..
Je tiens cependant à dire encore que j'ai beaucoup aimé "Pious Gens", mais il semble que le plaisir que j'ai eu à cette soirée du 3 avril passée au milieu de frères et de sœurs de foi soit une chose, mais que la probabilité qu'une même soirée éveille dans un public profane la foi dans La Révélation d'Arès soit une tout autre chose.
Merci en tout cas à ces cinq commentateurs107C48 à 52 pour les avis argumentés qu'ils me donnent, dont je tiendrai compte dans ma réflexion.


21avr10  107C53  
Je vous aime et vous admire pour votre courage seul contre le monde, Frère Michel, mais la déception que j'ai ressentie en lisant votre entrée 107 rejoint la déception ou la peur de ceux, majoritaires sur cette page de commentaires, qui vous mettent en garde contre cet accompagnement musical si vous songez à l'utiliser devant le grand public pour une campagne de prédication.
Je ne dis pas du tout de mal de "Pious Gens" qui, en tant que groupe, peut faire passer un bon moment à un public venu pour se distraire.
Par contre, "Pious Gens" comme orchestre accompagnant la prédication du prophète ?
Non, ça ne va. Vous allez donner de vous une image ridicule. À votre âge... par dessus le marché !
L'idée que vos frères se font de vous et que se font de vous même ceux qui vous combattent est l'idée d'un homme de grande hauteur, une très haure stature spirituelle, qu'on soit pour ou contre, mais pas l'idée d'un vieux rocker avec son orchestre.
Une soirée entre frères, parfait ! C'est un très bon moment de détente dans une vie de pénitence. Vous avez d'ailleurs fait, si j'en crois l'entrée 107, une apparition discrète, comme il se devait.
Mais une mission-concert ! Oh là là !
Je sais que le mission est très difficile et qu'il est normal de tester toutes les formes d'annonce, mais là, s'il s'agit de vous-même, dont on se fait quand même une très haute idée, réfléchissez bien !
M. M.


24avr10  107C54
Bravo "Pious Gens", continuez !
Ne serai-ce que par ce que ce monde est à notre époque si vide de propos spirituels, je me demande d'ailleurs, s'il y a jamais eu pire époque.
J'écoute très rarement des chansons, mais je garde en mémoire certaines chansons qui chantaient la paix, l'amour l'universalité, et avec lesquelles j'ai grandi, des chansons d'Enrico Macias, de Nana Mouskouri, d'Alpha Blondi, etc., qui m'ont certainement influencé, fait réfléchir, fait voir les choses autrement.
Il faut bien un contrepoids, même tout petit, contre la propagande non-spirituelle ou antispirituelle tous azimuts, énorme en moyens et médias, qui envahit le monde.
Ceci dit, les chansons qui chantent simplement l'amour, la paix, etc., nous laissent sur la faim, sur le rêve. Nous, public, nous partageons le rêve d'un monde de paix avec l'auteur de la chanson, mais "Quand viendra t-il ?", nous demandons-nous.
C'est différent avec "Pious Gens", parce que son but n'est pas seulement de partager un espoir, mais de faire connaitre La Révélation d'Arès qui nous apporte le moyen de concrétiser ce rêve : La pénitence, pour que nous ne disions plus : "Nous faisons un rêve, mais pour que dans plus de quatre générations (Rév d'Arès 24/2) nous disions : "Nous faisions un rêve (et il est accompli)."
Xavier H


24avr10  107C55
Je suis très étonné par le ton négatif de certains commentateurs qui voit dans le concert de "Pious Gens" une sorte de mirage [?] de l’âme.
Personnellement je m’y suis rendu non pour vivre une révélation mais simplement pour passer un peu de bon temps dans le simple cadre du verset de La Révélation d'Arès: N’ai-je pas invité Mes musiciens à fêter ma victoire à divertir celui qui a peiné tout le jour ? (26/8).
Je pense que la musique avec des textes et des rythmes qui visent à servir l’œuvre du Père servent le bien.
Je ne suis pas fan de tout ce que fait "Pious Gens", mais j’ai beaucoup apprécié la chanson"Je suis le Pyromane", qui n’est pas le feu qui fait tout flamber mais le Feu (Rév d'Arès xxx/19-23, xLi/3-10, etc.) de la foi qui veut changer le monde. Pour moi, se priver des soirées de divertissement qui cherche à servir la Mission arésienne  d’une manière particulière en faisant  là promotion de La Révélation d’Arès avec les moyens actuels de l’industrie musicale n’est pas raisonnable.
Il faut quand même prendre conscience de là ou nous en sommes et de tout ce que nous avons besoin pour vivre et nous motiver à avancer, surtout les uns vers les autres et les uns avec les autres. La musique n’adoucit pas forcément les mœurs mais  elle peut participer à réveiller quelque chose de profond et merveilleux dans l’homme. Combien de balloches [?] ont permis à des amoureux de s’unir ?
Enfin, j’ai aussi beaucoup apprécié le punch, au risque de passer pour un ivrogne. J’ai aussi dansé. J’aurais aimé que cette soirée dure un peu plus. Je me sens plus proche de David dansant autour de l’Arche que des imprécations sèches.
Nous sommes dans la nuit dans tous les sens du terme, mais ce soir-là Dan et ses musiciens ["Pious Gens"] et choristes ont essayés à leur façon d’êtres des étoiles dans le cadre sombre d’une salle de concert. En chantonnant ou tâtonnant avec beaucoup d’humilité comme le prophète en ne sachant que dire ou comment le dire. Eh bien, oui, il faut aussi simplement accepter ces moments ou on clopine parce qu’on apprend aussi quelque chose de cette façon même dans un cadre qui parait des plus futiles. Je crois que sinon on risque de glisser vers l’orgueil de ceux qui se croient au-dessus des petites joies qui, s’en incarner la Vie avec un grand V, participent aussi comme "soulageurs" ou, pour un temps bref, des "porteurs de fardeaux" sur les sentiers de l’ascension. À ne pas confondre avec la mise en scène du bruit qui ne cherche pas le sublime. "Pious Gens" cherche le sublime et cherche à le transmettre à sa façon qui n’est pas si mal.
Bon courage à eux et bonne continuation !
Jean-Claude D.


24avr10  107C56
Il faut tout essayer ! Tout, sauf ce qui à l’évidence irait à l’encontre de la Parole, violence ou impudicité, par exemple. Il faut tout essayer et réessayer plusieurs fois, en observant, finement, sans préjugés, sans précipitation, dépasser ses impressions premières, évaluer et s’autocritiquer en détail. C’est très difficile et c’est de plus nécessairement provisoire, les circonstances d’aujourd’hui n’étant pas celles de demain. Nous avons tendance à tout figer, alors qu’il faudrait se constituer une malle à ressources missionnaires collective d’où l’on pourrait ressortir en lieu et en heure opportuns ce qui ne fut pas pertinent plus tôt où ailleurs.
Des commentaires se hasardent à dire qu’aucune conversion n’a pu ressortir du concert de « Pious Gens »… Mais que peut-on en savoir ? Qui peut dire qu’untel ou une telle n’aura pas été ému par la chaleur fraternelle, la liberté et l’incongruité même de la présence d’un prophète dans une ambiance zouk et qu’un jour, au détour de sa vie, cette incongruité pleine d’amour, de simplicité et de sagesse remontera dans son cœur pour y rendre évidente la foi qui y dormait ?
Peut-être aussi, tel autre invité aura fui la "musique vroum, vroum", décidant qu’une telle ambiance ne pouvait décidément pas être celle d’une authentique spiritualité. Les deux réactions sont plausibles. De la foi gagnée ou perdue, laquelle était la plus riche et la plus prometteuse ? Quel risque valait-il mieux prendre ? Personne ne peut répondre à ces questions et je crois qu’on ne peut pas raisonner ainsi. On ne peut pas calculer la mission, ce sont les remous du champ et les remous de la foi, des profondeurs intimes et sacrées que seul Dieu connaît. On peut juste être réfléchi et s’organiser avec sagesse et créativité sans présumer de l’impondérable et de l’incontrôlable (heureusement).
De toute façon, l'art de "Pious Gens" n’est pas achevé et, le serait-il, que face à tant de familles de pensée et de sensibilité (les commentaires sur ce blog en sont la preuve vivante) il ne pourrait (ni aucun autre groupe missionnaire) toucher tout le monde. On est toujours le "zozo" ou le "pisse froid" de quelqu’un d’autre… Et pourtant toutes ces familles de pensée et de sensibilité convergent vers la pensée et la parole du prophète (le blog en est encore la preuve vivante). À nous ne nous rapprocher de lui dans cette capacité de faire entendre la Parole. Ne serait-ce que pour travailler à ce faire, ce blog est irremplaçable.
Or, la présence du prophète dans telle ou telle mission, c’est encore autre chose, et c’est peut-être la leçon à tirer de cette expérience. Car la présence du prophète change le sens et la portée d’une mission, quelle qu’elle soit. En effet, en plus de la sagesse vivante du prophète, vous transportez avec vous une part de l’évènement surnaturel d’Arès, vous êtes le témoin vivant des visites du Christ et des théophanies et à travers vous cette dimension évènementielle rayonne et j’ai envie de dire transpire. D’où la nécessité pour toute mission où vous apparaissez de s’organiser autour de votre présence et non l’inverse.
Dans ce cas de figure, c’est vous qui êtes déterminant, non le travail préparatoire ou concomitant des moissonneurs. C’est à votre parole, à votre présence que le public vient s’abreuver. C’est la hauteur et la profondeur spirituelle, évoquées par bien des commentaires, qu’il faut préserver et mettre en valeur. Sinon, c’est comme enchâsser un diamant dans une grossière bague en bois où son éclat se noie. Ce n’est pas pour autant qu’on ne le verra pas, mais c’est dommage de ne pas lui offrir l’occasion de briller de tous ses feux en le plaçant sur une fine monture de métal précieux (attention à la qualité environnante !).
Ceci dit, je crois que cela doit être réfléchi avec la même fraîcheur et le même enthousiasme que ceux qui ont présidé à votre échange avec Luc (commentaire 107C33 que je n’ai trouvé ni sévère ni négatif, mais plutôt constructif dans sa critique). Vous voir réagir (tant pis pour la méprise) avec cette juvénilité, cette liberté et cette joie de créer, et vous voir la transmettre à vos frères, c’était vraiment du bonheur. C’est comme cela, je pense, que nous devons préparer nos mission avec ou sans vous, avec la fraîcheur de l’enfant et la gravité du sage, bref avec vie spirituelle.
D. F.


24avr10  107C57
Chacun sait qu'il faudra bien plus que des mots pour changer le monde. Les actions de propagande spirituelle, qu'elles soient chantées, parlées, écrites, ne sont qu'un pis-aller, en attendant des actions incitatrices de spiritualisation du monde.
Si Soeur Christiane et Frère Michel (qui ne sont pas la propriété des pélerins d'Arès) se sont bien "amusés" à cette soirée, "c'est toujours ça de pris!" Un bon moment de détente pour une vie chargée de grosses responsabilités, pas de quoi en faire un fromage !
L'actualité est bourrée d'injustices et de mensonges. Pourquoi, par exemple, ne pas aller demander aux juges, lorsqu'il laisse croupir un innocent prouvé en prison, de le libérer sur le champ? Ce n'est qu'un exemple parmi mille autres...Nous ne serons jamais vraiement reconnus que dans l'action. Pas tant de chichis, enfin quoi !
Dominique F.


24avr10  107C58
Que dirais je en moisson si une personne me faisait une remarque sur la présence de Frère Michel à une soirée musicale ?
Je crois que je répondrais ceci : "Ne doit on pas être au milieu de ceux qui souffrent tout autant que de ceux qui sont dans la joie et dans la fête ?"
Nous avions, au début des années 90, à plusieurs reprises participé au festival jazz de Leysin [Suisse], festival malheureusement disparu faute de sponsors.
Pour ma part je n'ai eu a aucun moment le sentiment que je n'étais pas à ma place, bien au contraire. Toute une jeunesse joyeuse et festive déambulait. Certes elle venait pour écouter de la musique, boire quelques verres, mais n'était franchement pas étonnée de nous voir au sein de cet espace, et de sympathiques contacts, échanges eurent lieu, je pense que si nous avions pu nous serions encore présent a ce festival.
On pourra me rétorquer que je ne suis pas le prophète... Je ne contredirai personne.
Jésus, de son temps, n'était il pas pris a partie [malmené] du fait qu'il était entouré de gens douteux ?
Le Pére ne descend il pas en serrant comme le clou ? (Rév d'Arès ii/21) même si la jument [la planète terre] est devenue l'urne qui pue ? (Rév d'Arès xix/15) ?
Je pense qu'avec mûre réflexion et préparation il n'y a aucun lieu ou nous ne devrions pas être.
Bernard C. (de Suisse)


24avr10  107C59
Puisqu'il y a les pour et les contre "frère Michel témoignant à un concert de Pious Gens", je sens utile de me positionner.
Je suis pour que le prophète de Dieu soit entendu partout où sa parole qui est La Parole [Rév d'Arès xxxi/10] ne soit pas trahie ou étouffée .
Je connais "Pious Gens" depuis leur premier CD et je n'ai aucun doute que leur démarche artistique soit habitée d'un authentique esprit missionnaire au service du Père et de Son messager.
Ils se font à leur tour messagers du Père en lui offrant un public réceptif et préparé a entendre "l'Appel".
Avec mon langage des années 70, je commence peu a peu à intégrer le rang des ringards et je me réjouis de voir "Pious Gens" chercher un langage pour témoigner avec des mots et un style que la jeune génération peut comprendre.
Pour moi il n'y a aucun doute, "Pious Gens" à sa place aux côtés du prophète.
Un petit mot pour le blog, S'il vous plait, Frère Michel, n'arrêtez pas votre blog ! On a tant besoin de vous.
Rémy (de Haute Garonne)


24avr10  107C60
Concernant les réserves à l'égard des supports artistique comme la musique, il est tout aussi envisageable que la grandeur du prophète surpasse les stéréotypes de la bienséance...
et que cette grandeur sache utiliser en l'Amour et Sagesse du Père avec Lequel il est en contact par l'intermédiaire d'Aghéla, toute la matière disponible avec l'Intelligence et l'ajustement dont il est investi tant que ses pieds seront plantés dans la terre.
Amour fraternel.
Guy


24avr10  107C61  
Je pense à votre article "Beauté" dans "Et ce que tu auras écrit (33/10), Le Pèlerin d’Arès 1991-1992" ou vous comparez la beauté esthétique de la beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
J’aime beaucoup cet article qui m’est une précieuse base de réflexion.
Pour "Pious Gens" vous parlez très bien de la scène à la page 262, dont je suis sûr que notre frère Daniel ["Pious Gens"] s’inspire. Vous y expliquez cette danseuse d’abord seule sur scène, il ne se passe rien dans le public, puis des musiciens arrivent, puis d’autres danseurs, puis la lumière, etc., le tout faisant un spectacle… lequel n’est pas fait pour spiritualiser… "Pious Gens" essaie de spiritualiser.
En parlant  de la  beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3), vous parlez en fait de l’état de transfiguration que tout homme pour le prix d’une pénitence (33/11) peut atteindre devenant par le fait un christ.
À la page 270, vous écrivez : "La beauté exprime le Fond, donne à réfléchir sur un Champ d’idées et de pensées crées pour féconder et fructifier, non pour être tout juste admirées et cueillies. De même, l’apôtre ne témoigne pas de lui-même, ne raconte ni ne transmet sa foi : affaire privée ; il met d’autres hommes en état de créer leur propre foi ; il ne traduit pas son sentiment de la beauté, mais incite les autres à faire germer le leur."
Je pense à la maïeutique de Socrate. Tout comme notre frère Daniel qui utilise le vecteur de la musique pour sensibiliser les âmes, chercher les pénitents, réveiller la Vie spirituelle, je cherche à travers le vecteur de la vidéo, des interviews, des textes de faire passer un message, lequel, s’il n’est pas évangélique, pédagogique, ne laisse rien d’autre qu’un document, une impression.
Je réalise à quel point ce n’est pas simple, que cela demande beaucoup de travail de recherche, quel que soit le vecteur de transmission [musique, poésie, peinture,etc.] choisit pour faire passer la Parole.
Il y a quelques semaine, je clamais mon texte : "Homme, tu es le créateur de ta propre humanité !" Une jeune maman était très touchée.Pourquoi ? Les paroles ? l’audace ? Je ne sais pas J’ai "missionné" cette jeune maman. "Je vais venir vous voir," a-t-elle dit. Elle devait m’appeler. Rien ! Je me dis que je ne dois pas être encore assez pénitent et que je dois pousser plus loin ma pénitence. Mikal touche, spiritualise... J'ai du boulot [pour le rattraper ?]
Vous nous appelez  à christianiser l’humanité. Pour christianiser chacun de nous doit être un christ vivant, être conscient que sa nature est sacrée, fille et fils du Créateur, bien plus qu’un animal pensant (Rév d'Arès vii/2), la pénitence et nos efforts de changement de vie font de chacun et chacu_ne de nous un christ tout comme vous êtes un christ vivant, notre modèle vivant au service de la beauté servante du Bien.
Plus il y aura de christs — le petit reste (26/1) — plus le monde changera, se christianisera, c’est comme ça que je le ressens.
Ce blog Freesoulblog.net, par exemple, est  l’un des vecteurs de transmission parmi d’autres que vous utilisez, un  des fruits de votre beauté, de votre état de christ vivant, qui féconde les cœurs. Vous êtes la beauté au service du Bien, un "beautifieur" comme vous dite dans l'article "Beauté".
Mon raisonnement est tout à fait lié à votre pensée de la page 270 citée plus haut. Je prends conscience par vos écrits, votre courrier quoi qu’il en soit, que c’est changer nous-mêmes en bien et étant unis avec Mikal, que les frères en formant le petit reste de christs vivants que le monde changera par notre exemple, notre pur existentialisme.
D. B.


24avr10  107C62  
Bonjour Frère Michel, bravo et merci pour tous ce que vous faite et nous donnez.
C'est tous les mois un rayon de lumière qui entre dans nos maisons.
De la musique, pourquoi pas ? N'y a-t-il pas chants et musique dans les religions avec saxo et autres instruments ?
Tous ce qui est beau, bon et vrai réchauffe les cœurs.
Pour information à M.M. que vient faire [invoquer ?] l'âge alors que  Frère Michel est plus jeune (mentalement) que bon nombre d'entre nous !
Et puis aux yeux de l'univers une seconde c'est mille ans de notre temps.
Frères et sœurs de ce dernier millénaire, aux yeux du Père nous sommes tous nés dans la même seconde.
Les relation du temps ne sont plus les mêmes dès que l'on sort de notre système solaire qui est la référence du calcul de notre temps sur notre planète.
Alors oublions l'âge et vivons bien notre présent dans l'amour de tous pour tous pour la gloire et le bon plaisir du Père.
Pour ceux qui le peuvent, apprenez à vivre hors du temps ! Cela apaisera beaucoup de vos inquiétudes et de vos soucis dans un parfait détachement.
Jean V.


Réponse :
C'est le Créateur qui vit hors du temps, mais l'homme, lui, ne peut vivre que dans le temps (Rév d'Arès 12/6).
Je suppose donc que vous voulez dire: "Pour ceux qui le peuvent, apprenez à oublier votre âge !", au lieu de "apprenez à vivre hors du temps !"

Ceci dit, M.M. (107C53) n'a pas tout à fait tort, parce qu'on peut certes oublier son âge, mais le corps porte cet âge et est — surtout à notre époque de séparation des âges — la cause d'un fossé social et psychologique entre le vieil âge et le jeune âge quand leur rencontre est plus ou moins forcée.
M.M., qui lui-même est probablement vieux et qui, d'expérience, connaît la question, ne parle pas de la soirée du 3 avril qui s'est passée en milieu fermé, familial si je peux dire, "Pious Gens" et moi-même face à des frères et des sœurs de foi qui me connaissent et me voient comme le témoin de La Révélation d'Arès, comme le père (Rév d'Arès xxxiii/14) de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès.
M.M. parle de l'éventualité d'une soirée future qui serait ouverte à tous les publics qui, eux, ne me connaissent pas et ne s'attendent pas à voir un vieux prêcheur de la Parole au milieu d'un groupe musical moderne.

Je vous suppose assez jeune et n'ayant pas encore fait l'expérience personnelle de la difficulté (parfois l'impossibilité, d'autres fois le choc) de contact public entre vieillesse et jeunesse, car à un concert à guichet ouvert de type "Pious Gens" seule une clientèle jeune serait attendue.
Je sais par expérience que le contact entre un vieux comme moi et des jeunes qui ne me connaissent ni ne m'attendent peut avoir des résultats négatifs.
Ce n'est pas par coquetterie, croyez-moi, que les hommes publics, politiques, etc., se font planter des cheveux, se teignent et se font même, paraît-il, faire de la chirurgie esthétique faciale, ou adoptent des comportements et des vêtements de jeunes. S'ils essaient de se rajeunir, c'est parce qu'ils ont expérimenté la difficulté de contact avec la population jeune et ils s'imposent des adaptations auxquelles un homme de Dieu ne peut pas se plier, parce qu'il doit rester vrai et honnête à tous égards et en toutes circonstances.
C'est pourquoi D. F. (107C56) me dit :  Frère Michel, il y a "nécessité pour toute mission où vous apparaissez de s’organiser autour de votre présence et non l’inverse."
Or, le groupe "Pious Gens" ne peut s'adapter à moi sans faire disparaître sa raison d'être même, puisque c'est un groupe de divertisssement musical. Ce serait donc à moi de m'adapter à lui. Un mélange des genres : divertisseur/prédicateur, est-il vraiment souhaitable et même seulement possible dans ce sens-là ?
C'est une question délicate que plusieurs commentateurs ont soulevée à juste titre.
J'aimerais mieux qu'on envisage un événement public qui me soit adapté "et non l'inverse", comme dit D.F.


24avr10  107C63  
J'ai participé activement à l'organisation de la fête du 3 avril.
Chacun comprendra donc aisément pourquoi je défends ici ce projet.
J'ai lu avec beaucoup d'attention les commentaires 48 à 52, critiques mais au demeurant très intéressants.
Je voudrais dire ceci : que les réserves sur la participation du frère Michel à un concert (risque de mélange des genres et dépréciation de la parole qui est La Parole), ont été émises avant même la mise en oeuvre du projet et que nous les avons gardé à l'esprit tout au long de son organisation, conscient que la nature, la gravité et la hauteur de propos d'un prophète vivant, se marierait difficilement à l'esprit d'une soirée musicale, faite pour la détente, la joie, la légèreté.
Mais puisqu'en 20 années l'assemblée n'avait pas proposé autre chose au prophète que cette fête pour s'adresser à un large public, nous avons fait le choix de vivre et préparer cet évènement comme une expérience-test. Après tout, qui pouvait dire à l'avance ce que cela pouvait donner ? Et si quelques âmes trouvaient à se réveiller et à nous rejoindre à la suite de cette soirée ? Nous y aurions gagné.
Nous avons donc "choisi" nos invités, cherché à aménager le lieu et l'événement pour qu'une intervention du frère Michel soit possible, même improvisée, sans même savoir si cela allait pouvoir se faire. De concert, l'événement est passé à une "fête", les musiciens ont joué un peu moins fort que d'ordinaire et 3 entractes ont été aménagées pour donner à cette rencontre fraternelle, l'allure d'une noce au cours de laquelle les convives pouvaient partager, échanger.
Certes, l'idéal pour un prophète aurait été un événement avec prière et réflexion dans un esprit de recueillement et de prospective constructive. Mais rien n'a émergé dans ce sens ces 20 dernières années. Et ce n'est, à mon sens, pas le moindre des mérites de Daniel, fondateur du groupe "Pious Gens", que d'avoir porté ces dernières années l'idée de donner à Mikal une tribune publique et de l'avoir fait avec ses moyens propres, fédérant autours de lui des musiciens, des hommes de communication et d'organisation, des volontés conscientes et efficaces... L'histoire retiendra peut-être que ce sont des artistes, des hommes de cœur et de sensibilité, qui ont cherché à donner au prophète, après "l'oeil s'ouvre" des années 1988, 1989 et 1990, une plateforme d'expression publique, même de faible portée.
Je finirai en disant ceci0160: Le frère Michel souligna, dans son propos du 3 avril, l'isolement dans lequel il avait été laissé durant toutes ces années, laissant transparaître une certaine angoisse métaphysique. Je le cite de mémoire : "Au début je ne savais pas ce que j'allais dire en venant ici, mais maintenant je sais. (...). Un prophète nait 4 fois. La première fois quand il reçoit directement la Révélation. La seconde fois quand il transmet cette Révélation au monde. Une troisième fois quand, une fois mort, il est appelé et revendiqué par ceux qui se réclament de lui, même quand ils suivent une interprétation qui n'a pas grand chose à voir avec la parole qu'il leur a laissé. Et il nait une quatrième fois quand de son vivant, il a l'occasion de parler à des hommes réunis pour l'écouter, les yeux dans les yeux." Ce soir là, même modestement, une partie des frères de notre assemblée de Paris et leurs invités ont fait vivre le prophète.
Au frère Michel, je dis un grand merci d'avoir accepté de se mettre au niveau de ce que nous étions capable d'organiser. Merci aussi à tous ceux qui nous ont soutenu, aidé, et à ceux qui se sont rendus à notre invitation car sans eux, la fête n'aurait pas eu de sens. Enfin, merci et bravo à Daniel et son groupe "Pious Gens", à qui je souhaite de poursuivre sa route avec succès.
Éric D.


Réponse :
Non seulement vous avez "participé activement à l'organisation de la fête du 3 avril", mais vous en avez été le coordinateur et vous avez fait, avec vos frères co-organisateurs, un travail remarquable. Encore tous mes compliments.
Ceci étant dit, je ferai trois remarques :
La première n'est qu'une remarque en passant. J'ignorais que notre frère Daniel — Dan pour les fans de "Pious Gens" — avait créé son groupe dans "l'idée de donner à Mikal une tribune publique". Je croyais que ce groupe existait pour lui-même depuis de nombreuses années comme création musicale de divertissement avec tendance à l'expression apostolique, mais que l'idée de faire participer le Frère Michel à son divertissement ne remontait pas au-delà de novembre 2008 après, selon ce qu'on m'a dit, un concert donné au "Réservoir" à Paris.
La seconde remarque porte sur les commentaires qui nous portent à réfléchir sur l'opportunité d'un tandem "Pious Gens"/Frère Michel. Si vous lisez attentivement tous les commentaires de cette page vous verrez que les mises en gardes et les conseils de prudence ne se limitent pas aux commentaires 107C48 à 107C52, lesquels n'ont de remarquable que le fait qu'ils se suivent comme s'ils s'étaient concerté. D'autres commentateurs précédents mettent aussi en garde, en ordre dispersé, mais de telle sorte que, globalement, les désapprobateurs ou les prudents sont aussi nombreux, sinon plus nombreux, et mieux argumentés que les approbateurs.
La troisième remarque porte sur un autre fait touchant les désapprobateurs et les prudents : Très peu d'entre eux, sinon même aucun, ne désapprouve la soirée en cercle fermé du 3 avril. Vous n'avez donc pas vraiment à "défendre votre projet du 3 avril", une fête en cercle fermé, entre Pèlerins d'Arès, qui n'est pas désapprouvée. Les désapprobateurs et les prudents parlent surtout — du moins d'après ce que j'ai compris — de toute extension future d'un projet de tandem "Pious Gens"/Frère Michel en direction du tout public.
C'est bien sur cette éventualité que je médite moi-même, très dubitatif, comme vous le savez.


25avr10  107C64  
J'ai lu attentivement hier soir samedi et ce matin dimanche tous les commentaires.
Je n'ai pas compté les commentaires qui  invitent à la prudence et à la réflexion, mais même s'ils ne sont pas majoritaires, ils sont, comme dit le réponse 107C63 de Frère Michel, "mieux argumentés que les approbateurs".
Je me range dans les rangs des prudents qui invitent à la réflexion.
Et j'ajoute un nouvel argument en faveur de la prudence et de la réflexion.

Les frères enthousiastes disent: "Je suis pour l'expérimentation" (107C43), ou "Il faut tout essayer" (107C56), ou "il n'y a aucun lieu où nous ne devrions pas être" (107C58), mais pour ma part je dis: Oui, mais à condition qu'on ait d'abord essayé ce qu'il aurait été normal d'essayer.
Je veux dire, par exemple, qu'on pourrait risquer le Frère Michel à des apparitions insolites, si l'on avait essayé largement d'abord de ce qu'on attend normalement, traditionnellement, d'un homme qui a vécu ce que le Frère Michel a vécu : des témoignages publics, des conférences devant des audiences venues en connaissance de cause, pour écouter spécialement le Frère Michel leur parler des événements surnaturels d'Arès, de La Révélation d'Arès et des perspectives qu'elle offre au monde.
Or, j'ai bien compris qu'après ce que vous appelez "L'Œil S'Ouvre"  (1988-1990) aucun témoignage public traditionnel n'a jamais été organisé... Autrement dit, le Frère Michel a perdu toute pratique du témoignage public depuis vingt ans ou bien le public a perdu toute habitude d'entendre le Frère Michel dans un témoignage solennel et digne depuis vingt ans !
Je trouve assez insensé d'encourager le Frère Michel à se risquer au trapèze volant sans qu'il ait pratiqué auparavant le trapèze tout court en public.
Je ne discrédite pas du tout "Pious Gens", mais ce groupe musical use d'un moyen d'expression qui ne devrait pas être le premier ou principal moyen d'expression de La Révélation d'Arès. C'est un moyen d'expression dérivé, une tangente si vous me permettez l'expression. On prend la tangente, quand prendre le cycle normal a échoué, mais ce n'est pas le cas. Le cycle normal n'a pas été essayé !
Frère Michel au milieu de "Pious Gens" (j'ai vu la photo au bas de l'entrée 107) serait comme un candidat à la présidence de la République qui s'exprimerait depuis les micros de "Caravan Palace" (que cite le commentateur 107C48) sans s'être jamais exprimé d'abord d'une façon normale, traditionnelle. Il n'aurait aucune chance d'être pris au sérieux.
J'ai peur que nos frères confondent la fin avec le commencement ou l'exception avec la règle.
Je partage l'opinion de ceux qui se font une très haure idée de Frère Michel, témoin de La Révélation d'Arès que celle-ci qualifie elle-même de prophète. Un prophète, c'est quand même quelque chose de très très sérieux.
Grégory


25avr10  107C65
À mon tour je viens de relire attentivement tous les commentaires, les contre et les pour "une extension de l'expérience du 3 avril 2010 en milieu fermé à un événement ouvert tous publics" et je le dis sans hésitation, je ne suis pas du tout d'accord avec les contre et en particulier pas d'accord du tout avec Grégory [107C64].
Non seulement je suis "pour" une extension du spectacle de "Pious Gens" avec le Frère Mïchel ouvert au "tout public", mais je dis que le Frère Michel n'a pas à donner son avis. Ce n'est pas à lui de réfléchir, mais à nous Pèlerins d'Arès de savoir ce que nous voulons de lui et de le lui dire haut et fort.
Nous reconnaissons que pendant vingt ans nous n'avons rien fait pour donner au prophète ce qu'il appelle dans d'autres pages de commentaires "un pupitre public. C'est vrai et c'est dommage ; nous disons : "Mea culpa," mais bon ! c'est fait ! On ne va pas en pleurer indéfiniment.
Il aurait été sûrement préférable de lui donner un "pupitre" plus approprié, mais nous ne l'avons pas trouvé. Maintenant nous avons un spectacle qui s'est providentiellement préparé pour ça : un groupe musical (Pious Gens) et une soirée "zouk" où, comme dit lui-même le Frère Michel, "l'espérance de La Révélation d'Arès est chantée", et qui est composé de frères et de sœurs de foi et de mission, un spectacle gratuit. Il ne reste qu'à louer des salles, mais il y a des salles pas chères, notamment des salles de fêtes municipales, qui sont même gratuites aussi quelquefois.
Nous disons au Frère Michel : "Vous n'avez qu'à vous joindre à Pious Gens," point final.
Sauf évidemment impossibilité pour cause de santé. C'est le seul point que nous pouvons concéder à son grande âge.
Sinon, La Révélation d'Arès ne dit-elle pas qu'il n'est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) ? Il est donc tout pour la mission. Il faut que la mission avance. Le Frère Michel n'est le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Il est au service de la mission  et de tous les missionnaires.
Cette mission-là ou une autre... Si elle rate — je ne dis pas qu'elle ne peut pas rater — le Frère Michel ne s'en trouvera pas plus mal qu'il est déjà, étant pour ainsi dire inconnu. Son retage sera aussi inconnu.
Charlot


Réponse :
S'il y a consensus autour de votre proposition, qui ressemble plutôt à une sommation, je m'y soumettrai, tout en me demandant encore ce que je peux faire pour harmoniser mon appel à la pénitence avec la musique d'un groupe moderne exerçant un art de divertissement auquel je ne connais rien. Deux registres très différents.
Mais ce consensus, je vous le dis en toute honnêteté, est loin d'être constitué.
Pour le moment, de tous les commentaires reçus, que je n'ai pas tous publiés (beaucoup disent la même chose), la majorité est faite de conseils de prudence, de mises en garde, d'incitations à la réflexion.
Disons que pour le moment dominent les "contre" et les "oui mais."
Par ailleurs, vous êtes le premier commentateur à envisager le côté financier de l'événement.
Vous croyez "Pious Gens" gratuit, mais ce n'est pas le cas. Je crois savoir que seuls trois membres de ce groupe sont des frères et/ou sœurs de foi et de mission. Tous les autres sont des musiciens professionnels qui travaillent sous la direction de notre frère Daniel, mais au cachet, c.-à-d. contre salaire. En outre, la location des bonnes salles est très coûteuse, contrairement à ce que vous croyez.


25avr10  107C66  
Je vois se dessiner un débat autour de la question: Le Frère Michel peut-il ajouter quelque chose au chant de musiciens entraînés à faire danser, mais non à faire réfléchir ?
Il y a un proverbe russe qui dit : "Peut-on atteler à la même charrette un bœuf et une sauterelle?" ou quelque chose comme ça (je ne me souviens plus des animaux et insectes exactement cités dans le proverbe original).
On peut partir de l'idée que le soleil brille sur les bons comme sur les méchants (Le Sermon sur la Montagne, je crois) et qu'on peut toujours atteler des bons et des méchants ou des animaux et insectes totalement différents, mais contrairement au soleil qui continuera irrémédiablement son chemin dans le ciel, la charrette ne continuera pas forcément d'avancer.
L'humanité, qu'elle soit sur la scène grattant ses guitares ou qu'elle soit dans la salle dansant et s'agitant, reste évidemment la seule source morale du bien et du mal, mais un attelage aussi hétéroclite que "Pious Gens" et un prédicateur peut-il faire jaillir cette source ? En a-t-il force et... la logique ? Le doute le plus total est permis. David Hume, le philosophe, disait qu'on ne peut déduire un impératif moral de la simple description d'une réalité et j'ajoute : même si elle est la réalité Pious Gens/Frère Michel.
Le bien est en l'homme, il exprime l'autonomie de l'homme, sa possible transcendance dans l'immanence, mais pour mettre le bien en action il faut quelque chose de cohérent avec l'homme. Le mélange Pious Gens/Frère Michel est-il cohérent ? J'ai peur que non. En tout cas, j'en doute. "Pious Gens" risque de réduire le discours de Frère Michel à la futilité et je doute que la hauteur de vue du Frère Michel puisse faire sortir "Pious Gens" de sa nécessaire futilité... car si Pious Gens n'était pas futile, comment ses musiciens amuseraient-ils leur public ?
Il y a sûrement identité de foi dans les cœurs des musiciens et du Frère Michel, mais il y a totale discordance entre eux dans l'action, dans la réalité de leur association selon David Hume.
Pour moi il n'y a même pas à réfléchir. C'est tout réfléchi d'avance. Laissons Frère Michel à la grandeur et à la hauteur de vue de son discours et "Pious Gens" à sa nécessaire futilité, ce qui ne veut pas dire inutilité. Nous avons besoin de futilité et c'est pourquoi il y a des foires et des concerts rock.
Mais ne mélangeons pas tout.
Jan


29avr10  107C67
J'ai senti beaucoup d'amour entre les frères et sœurs présents et les invités à cette soirée du 3 avril, certainement beaucoup de joie aussi, d'être en présence de notre prophète que nous voyons si peu.
Mais j'ai aussi été très émue et attristée, d'une certaine manière, en voyant notre prophète parmi nous, perdu au milieu des spectateurs, un peu comme un inconnu, lui que nous devrions avoir mis en avant depuis bien lontemps, porteur d'une mission historique et prophétique d'une telle ampleur, et j'en ai pleuré le soir en rentrant.
J'ai beaucoup observé frère Michel et ce que je retiens de cette soirée c'est qu'il a honoré ce que ses frères ont envisagé en sa présence. Pour moi nous lui avons fait une petite place, c'est déjà ça... Qu'ai-je fait moi-même pout le mettre sous la lumière ?
Bien sûr, il est monté sur scène invité par Daniel [leader de "Pious Gens"), à un moment donné, mais on sentait qu'il improvisait dans un univers et un contexte auquel il n'était pas préparé, qui n'était  pas forcément sa sensibilité. Il a fait cependant honneur à ses frères et aux invités et a dit des choses simples sur le fait de nous aimer les uns les autres, de nous libérer des préjugés et qu'il y avait plusieurs naissances d'un prophète... Sa simplicité et son humilité ont touché.
On peut faire le prophète grand — pour reprendre une expression de lui dans "Conscience Collective et Prophète", je crois — ou petit, mais ceux qui ont expérimenté et organisé cette rencontre et ce concert ont le mérite d'avoir voulu le mettre en avant d'une manière ou d'une autre. Alors, comme frère Michel, je ne peux qu'apprendre à sa suite l'amour et l'humilité.
Il est une chose, c'est que frère Michel ne peut plus parler des heures à un public nombreux, mais nous pourrions envisager une belle mission (voir article "Beauté" dans "Le Pèlerin d'Arès") et lui donner une place d'honneur celui d'un grand prophète qui pourrait intervenir dans un contexte bien défini.
A priori, si j'ai bien compris, il a hésité à venir jusqu'au dernier moment et avec les organisateurs il y a eu des incompréhensions sur la manière dont il imaginait cette soirée, une fête de pèlerins d'Arès, non un concert, pas une salle de concert dans la pénombre, mais des tables vers lesquelles il aurait pu aller pour parler avec ses frères.
Voilà ce que je peux en dire.
Françoise


29avr10  107C68
Dans le concert des commentaires entre futilité et grandeur, je propose de faire sonner un petit coup de triangle ! si vous jugez utile de l’y joindre.
Je suis bien d’accord avec les commentaires qui demandent de ne pas mélanger pour mélanger la mission universelle du prophète et le plaisir légitime des frères fêtant la réussite d’un de leur groupe sur la scène musicale.
L’urgence n’est pas de faire au plus vite quelque chose, quoi que ce soit, dans l’euphorie d’un moment de fête, de fraternité, pour compenser un manque de sens collectif de notre assemblée.
Même si comme le souligne un commentateur que je lis : "les cœurs des musiciens et du frère Michel ont une foi identique" — au moins pour ce qui est des promoteurs de "Pious Gens" que je connais et dont je partage la joie de vivre l’espérance par la Parole mise en musique — nous devons chercher à porter Mikal sur un bouclier plus collectif et plus haut que celui du chef gaulois du village d’Astérix. Frère Michel n’étant le chef de personne (Rév. D’Arès 16/1), mon image est à améliorer !
Selon des commentateurs favorables à l’extrapolation d’un concert "Pious Gens" nous pourrions faire entrer Mikal (nom donné au frère Michel, prophète, dans Le Livre) dans la "cité" (sur la scène publique), un peu comme David fit rentrer l’Arche de l’Alliance des Hébreux à Jérusalem, dansant devant l’arche au son du cor. Nous remplirions de joie bien des fidèles du Dieu unique et des amoureux de la musique, mais plus encore que la Mikal biblique (fille du roi Saül, première épouse de David) risqua de faire passer le roi David pour un homme de rien parce qu'il avait dansé devant l'arche d'alliance (Samuel2 6), nous risquerions de faire passer tout l’enseignement du prophète pour des chansons, lesquelles ne sont guère de son enseignement que les retombées d'une bombe atomique [mais non la bombe elle-même].
Ce ne sont pas des retombées, même bénéfiques, qui provoqueront l’explosion de la foi dans ce monde, mais le travail collectif pour porter la masse de l’assemblée et du prophète à la température de fusion, visible du monde entier.
J’ai tendance à me lancer dans la cybernétique spirituelle mais je fais confiance à notre frère aîné pour me remettre sur la voie droite à tous points de vue.
Je crois simplement qu’un projet plus universel et plus généraliste entre nous est possible, mais c’est vrai, nous avons à y travailler patiemment, humblement et avec la plus haute ambition pour tout le monde.
Merci encore, frère Michel, de votre blog et de votre accueil à nos pensées ici, pour nous comme pour tous ceux non pèlerins d’Arès qui cherchent à comprendre ce que veulent ces"gaulois d’Arès" assemblés autour d’un homme qui n’est le chef de personne, mais qu’ils veulent porter au monde comme une lumière qui éclairera les cœurs par l’intérieur...
Quelle gageure !
Berlouby


29avr10  107C69
Peut-être que la prudence à laquelle vous appellent quelques commentateurs est liée à l'image culturelle que l'on se fait d'un prophète et du prophétisme.
Ces mises en garde m'ont rappelé celles que vous avez eues de frères et dont vous parlez dans l'article "Beauté" dans “Le Pèlerin d'arès 1991/1992" concernant le groupe musical AC/DC.
La Vérité c'est que le monde doit changer (27/7).
Alors, peu importe l'outil utilisé, si cet outil est bien pensé et bien utilisé.
Mikal, ton poumon est chaud. Souffle! (Rév d’Arès ix/1)... Ceux qui vous entendent ne s’y trompent pas.
Et puis, cela peut faire un fort et bel ensemble “le prophète et Pious Gens”.
Madeleine


29avr10  107C70
Même si j’ai été heureux de voir le prophète en chair et en os, je crois comme beaucoup le croient que la place du prophète de Dieu n’est pas sur la scène d’une boite de nuit sombre avec des musiciens, fussent-ils hautement fraternels et spirituels.
Cela dit, je pense qu’un concert de type "Pious Gens", c’est-à-dire bien en phase avec le fond de La Révélation d’Arès, en première partie, bien distincte, d’une grande réunion publique, peut montrer avec force l’ancrage du prophétisme dans le monde moderne, son influence heureuse sur l’art et la société, sans compromission ni dégradation du message.
Un meeting de type "L'Œil S’Ouvre" [comme ceux organisés au Cirque d'Hiver en 1988-89-90] avec vous ne reste-t-il pas possible, s’il savait s’adapter aux conditions du moment, tout particulièrement à votre santé ?
Ce nouveau "L'Œil S’Ouvre" pourrait prendre le format suivant :
a) un concert de Pious Gens en première partie (45 mn)
b) une pause (20mn)
c) une courte apparition du prophète pour vous présenter et présenter le film qui suit (10 mn)
d) une projection d’un film sur les événements et le fond du message (ce film sous forme d'une interview du prophète reste à faire, à moins que le film de la prestation de L’Œil S’Ouvre 1990", qui n’a pas pris une ride, soit utilisable (90 mn).
e) ensuite un jeu de questions réponses de la salle avec le prophète (environ 30 mn)
Parfois on peut aller à une séance spéciale de cinéma, à une avant-première par exemple, voir un film en présence du réalisateur qui échange avec la salle à l’issue de la projection. Là ce serait un film en votre présence, vous témoin du ressuscité et de Dieu. Et je crois que cela resterait pour tous un moment prophétique et historique inoubliable, profondément incitatif à l'engagement et à la pénitence.
Olivier


29avr10  107C71  
Je suis hostile d'une façon générale hostile aux religions bureaucratiques comme le catholicisme, aux sectes et autres organisations religieuses. Mais votre organisation, d'apparence mal organisée d'ailleurs, n'appartient clairement pas à ces catégories. On y voit plutôt une sorte de regroupement métaphysico-protestataire pagailleux comme le furent (d'après les descriptions des historiens) les "existentialistes" de la grande époque de Sartre des années 45-55. D'ailleurs, par certains côtés, vous Michel Potay me faites plus penser à Sartre, à un Sartre qui aurait été croyant, qu'à un prophète biblique.
Comme je suis hostile à la foi organisée, la façon que vous avez, Pèlerins d'Arès, de venir discuter ici dans ce blog, au grand jour, de choses qui dans les religions, sectes et organisations, sont discutées dans le secret des états-majors, m'est devenue sympathique.
C'est quelque chose d'unique dans les annales des organisations religieuses. On croirait que vous n'êtes qu'une poignée de croyants, alors que, renseignements pris, vous êtes des milliers et même des dizaines de milliers de croyants (je parle des seuls Français) sur une base militante active de plusieurs centaines et non de quelques dizaines comme beaucoup le pensent.
Qu'une famille de croyance de cette importance — sympathique par surcroît — prenne naissance à notre époque sans qu'on en entende parler depuis trente-six ans paraît totalement stupéfiant. Le silence médiatique organisé autour de vous est sans le mondre doute le signe de la grande inquiétude que vous provoquez parmi les pouvoirs, les institutions et, disons, les défenseurs des idées générales, des idéologies, philosophies et religions actuellement en faveur.
Cela devrait vous inciter à envisager très sérieusement votre apostolat.
À propos de cette soirée du 3 avril et de ce que jen sais par l'article 107 du blog et les commentaires je dirai que, à mon avis, ce spectacle n'est pas la circonstance où un public profane, totalement étranger aux idées que vous défendez, peut se faire une idée juste et sérieuse de ce que vous proposez au monde. Il faut voir ce genre de soirée comme une réunion de famille, mais pas comme une action de lancement. Vous allez complètement fausser l'image grandiose qu'il faut que le public se fasse de celui que ses disciples appellent le frère aîné et même le prophète ainsi que des idées qu'il propage depuis 1974.
Envisager un tel projet démontrerait ce que je dis au début de mon commentaire, que vous donnez l'image d'un "regroupement métaphysico-protestataire pagailleux",  ce qu'il vaut mieux cacher au premier contact, même si c'est une réalité...
et j'ajouterais "un regroupement métaphysico-protestataire pagailleux et impuissant", parce que sa propre musique l'étourdit comme s'il n'avait qu'elle pour trompéter son existence, comme s'il croyait qu'il n'y a pas d'autre moyen, tout aussi attractifs mais plus appropriés, de présenter son message au monde. C'est un indice réducteur, d'impuissance et d'amateurisme (toujours mal reçu en public) dans le sens que l'amateurisme est la mise en pratique maladroite et malencontreuse de métiers... Je ne parle pas de "Pious Gens", qui joue probablement en professionnels.
Je parle de vous, Michel Potay. Présentez-vous en prophète de métier ! Vous serez pris au sérieux. En tous cas, je n'irai pas pour ma part vous entendre (ce que je souhaite) dans le "dzim-boum" d'une soirée rock ou reggae, même si comme Bob Marley chantait la bible rasta "Pious Gen" y chante votre bible: La Révélation d'Arès.
Bob Marley et Tosh chantaient pour leurs copains rastas, mais ce n'est pas eux qui avaient provoqué la vague de conversion à la foi rastafari, c'est Marcus Garvey (et bien sûr Haïlé Sélassié), qui ne chantait pas. Le prophète a un rôle pathétique et c'est comme ça que le public l'imagine, mais pas un rôle d'amuseur.
Stéphane S.


30avr10  107C72  
Pourquoi réfléchir ? Il faut expérimenter.
Si "Pious Gens" ne marche pas, vous essayez autre chose et si l'autre chose ne marche pas vous essayez encore autre chose. Réfléchir ne sert à rien. Il faut aller de l'avant.
Toutes ces tergiversations et autres conseils de prudence et réflexion sont superflus.
Hugo


Réponse :
À vous, esprit expéditif, je vais ici plus encore paraître alambiqué.
Sapristi ! quelle pauvre idée eut le Père d'envoyer Jésus à un homme comme moi !
Mais je suis ce que je suis. Souffrez mes alambiquages et merci d'y prêtez un peu d'attention !
Si je réfléchis aux bonnes façons de présenter aujourd'hui l'Appel prophétique dont je suis chargé — avec ou sans "Pious gens" et, quand ce serait avec "Pious Gens", comment ? —, c'est parce que je ne les discerne plus très bien.
J'ai vieilli.
J'ai malheureusement vieilli isolé, laissé en marge par la société qui ne sait plus, depuis trois décennies et demie, comment classer, catégoriser, nommer un homme comme moi, et même laissé en marge de l'assemblée de mes frères de foi qui ne m'ont pas sollicité au milieu d'eux.
Autrement dit, je n'ai évolué ni avec le monde ni avec mon monde.
Je dois reconstituer mes repères socio-psychologiques. J'ai conscience qu'ont disparu mes vieux repères, ceux du temps où je me livrai, d'abord seul puis avec quelques premiers compagnons, à la mission dont naquit l'assemblée. J'ai conscience que l'homme de la rue, 36 ans après 1974, a une tout autre façon de s'imaginer lui-même et qu'il me faut explorer ce mur que le temps et l'isolement ont dressé entre lui et moi pour voir et comprendre de quoi ce mur est fait. J'ai du moins, voilà deux jours, découvert que c'est un mur de musée, et que donc, si ma panse vaut mieux que les musées (Rév d'Arès xxxvi/23), je dois évaluer le musée pour évaluer ce que vaut maintenant ma pauvre panse.
Je viens de passer quelque jours passionnants avec une de nos missions de France. J'ai notamment fait l'apôtre un après-midi avec eux dans la rue. J'ai retrouvé avec une joie immense cette mission de la ville que je n'avais pas pratiquée depuis longtemps et je regrette que, sœur Christiane étant tombée malade au cours du voyage, je n'aie pu descendre davantage dans la rue. Mais ce n'est que partie remise.
J'ai retrouvé le contact avec l'homme de la rue assez pour me rendre compte qu'il s'était plus que transformé. J'avais par le passé rencontré des lions prêts à mordre à pleines dents à la Vérité (Rév d'Arès 28/7) ou prêts à me bouffer, mais bon! des lions vivants. C'était, dans les années 70 et 80, au milieu d'un zoo vivant que je déambulais.
Avant-hier j'ai déambulé dans un musée zoologique. Je n'ai rencontré que des lions empaillés. Des semblants d'hommes, à peu près tous standards dans leur empaillement : œil vitreux, corps et esprit inertes, oreilles mortes, idées standards, phonographiques, quand ils avaient des idées.
Alors? Alors, le musée ne vaut pas très cher et si ma pauvre panse vaut mieux que lui, elle risque fort, toutes proportions gardées, de ne plus être la belle bourse riche de Parole attractive dont le Père l'avait emplie.
C'est malgré tout à ces lions empaillés que m'envoie le Créateur aujourd'hui... pour les désempailler.
Mais que de choses il me faut découvrir ! Que puis-je faire notamment — avec ou sans "Pious Gens" qui n'est ici qu'un problème secondaire — sans savoir ce que sont les préjugés d'aujourd'hui ? Deux heures de mission de rue et je compris que tout avait changé sous ce rapport. Mes philistins d'il y a trente ou vingt ans ne sont plus, depuis longtemps peut-être, ceux de 2010. J'avais, il y a deux jours, l'impression de parler une langue étrangère. Eut-elle été en musique, elle restait étrangère. Et ça n'est pas rien de ne plus se sentir compris, car la question n'est pas d'être contesté, elle est d'être simplement compris. Aucun doute cependant sur la méthode. Pour découvrir ce qui ne passe pas de nous au monde, il faut moins chanter au monde une espérance qu'il ne comprend pas que l'écouter. Il faut beaucoup l'écouter. C'est en les écoutant qu'on apprend ou réapprend le langage, les idées et les préjugés des autres et qu'on rétablit la communication.
Les hommes ont une autre façon de se rêver et je dois connaître leur rêve. Comment, sinon, embrayer sur ce rêve ?
Tout le reste est décoration. Ce ne sont ni la décoration ni la musique, même s'il les faut quand même, qui donnent du sens à la réalité. La réalité qu'il faut refaire sentir au monde sort du cœur, des lèvres, du regard et elle a besoin des oreilles quand celles-ci ont la sagesse d'écouter avec patience. Bref, la réalité sort de l'âme.
Deux heures de mission dans la rue et j'ai compris que je devais renforcer mon âme.
Alors, pour mieux réfléchir, pénitence et vraie piété renforcées !
Pénitence et prière ne sont jamais expéditives ; elles sont elles-mêmes le fruit d'un travail sans lequel nous ne remettrons pas les hommes au travail dont ils sortiront nouveaux, enrichis, idéaux, recréés.


02mai10  107C73
Pourquoi ce groupe "Pious Gens" a-t-il pensé que vous devriez participer à son spectacle et vous a invité à cette participation ? A-t-il pensé qu'il lui manquait un accessoire pour convaincre son public que ce qu'il chante n'est pas fait pour distraire, mais pour changer le monde ? [Rév d'Arès 28/7]
Comme quelqu'un (peut-être vous) l'a dit dans un commentaire [mots illisibles].
Peut-être aussi parce que vous êtes plus décoratif ? (Votre réponse 107C72).
Je trouve qu'on vous honore exagérément, parce que même ceux qui vous déconseillent de participer à ce spectacle le disent pour vous honorer plutôt que par simple bon sens : "Ce n'est pas votre place, etc." Les contre comme les pour vous passent de la pommade au ruileau [= à la truelle] sur les joues comme pour maquiller une vieille femme (Rév d'Arès xviii/13).
Je trouve ça indécent.
Ils sont si peu nombreux ceux qui vous envoient autre chose que des flatteries, ceux qui vous critiquent et vous remettent à votre place ? Il n'y a que des compliments à charge ou à décharge.
Je ne suis pas contre vous, mais je trouve que cette page de commentaires est un échafaudage de compliments sans utilité ni objectivité : Vous n'êtes pas l'auteur de La Révélation d'Arès. Je trouve aussi que ce n'est pas votre place parmi les rockers ou les zoukeurs, mais je ne dis pas ça pour vous complimenter, je le dis aussi par objectivité.
Ohé ! les zoukeurs de "Pious Gens", ne le prenez pas mal. "Le mélange des genres" n'est pas plus à votre avantage qu'à l'avantage du Frère Michel.
Patrick (de Picardie)


Réponse :
Vous demandez "s'ils sont si peu nombreux ceux qui vous envoient autre chose que des flatteries, ceux qui vous critiquent et vous remettent à votre place ?"
Oh non! Le nombre des critiques certes dépend des entrées et des sujets, mais pour cette présente entrée 107 ils ont été rnombreux. Si j'en ai peu publié, c'est parce que leurs reproches ou affronts étaient gratuits, sans utilité. Ils n'auraient rien apporté à ce blog dont j'essaie, autant qu'il me paraît possible, de tirer quelques leçons qui profitent à tous: aux lecteurs comme à moi.
Puisque la question des critiques et autres insulteurs vous intéresse, je publie ci-dessous pour vous, à titre d'échantillon, un commentaire de pure méchanceté gratuite que j'ai reçu hier 1er mai avec le muguet.
Vous comprendrez sans mal l'inutilité de publier de tels factums.


02mai10  107C74
Vous dites : "Je viens de passer quelque jours passionnants avec une de nos missions de France. J'ai notamment fait l'apôtre un après-midi avec eux dans la rue. J'ai retrouvé avec une joie immense cette mission de la ville que je n'avais pas pratiquée depuis longtemps et je regrette que, sœur Christiane étant tombée malade au cours du voyage, je n'aie pu descendre davantage dans la rue. Mais ce n'est que partie remise."

Longtemps est des années pour vous. Car on ne vous voit jamais à la moisson. Cela fait des années que vous ne missionnez plus alors que Dieu vous a envoyé dans le monde. Vous avez préféré sélectionner des personnes vous obéissant et vous aidant sans tenir compte que le monde avait besoin de vous.
Le monde n'est pas aussi négatif que le peu de personnes que vous avez rencontrées.
Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès. Un homme comme vous aussi orgueilleux et prétentieux ne l’acceptera pas bien sûr, tellement vous êtes arrogant et trop sûr de vous.
Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès.
Quelle arrogance et quel mépris du monde (des personnes le composant sans vouloir les connaître vraiment) que de penser que seule La Révélation d’Arès sauvera le monde. C’est ce que les PA [= Pèlerins d'Arès] lors des missions disent et redisent aux personnes rencontrées.
Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès. Où étiez-vous pendant ce temps ? Et qui avez-vous mis à votre place dans la rue ? Des cathos mal dégrossi à l'esprit religieux, des cathos voulant formater et entraîner d'autres dans une autre forme de religion et dans leurs propres erreurs et tout récemment dans leur classification que vous avez créée.
Le monde ne veut plus de religieux, ne veut plus de religion, ne veut plus particulièrement de dogmes, d'appartenance, de classification, car les personnes du monde sont saturées de ces prisons invisibles dans lesquelles on veut les tenir à tout prix. Elles ne veulent pas d’une autre prison. Il n’y a pas besoin d’être prophète pour comprendre cela !
Vous, l'ancien homme religieux, vous auriez du être le premier à avoir compris cela ! Quelle ignorance !!!
C'est lamentable que vous salissiez autant, alors que vous êtes depuis des années un homme planqué, bien au chaud dans votre maison, ignorant de la réalité de la vie et refusant de voir le mauvais qu'a produit et entretenu durant des années certains des PA [= Pèlerins d'Arès] que je côtoie. Vous avez choyé certains PA [= Pèlerins d'Arès], parce que, à cause de votre peur de manquer notamment sur le plan matériel et financier, vous avez privilégié le confort, l'aisance et aussi la reconnaissance, à la Vérité, à la spiritualité. Vous avez entretenu l'esprit religieux et créé les classifications que seules les religions créent, au détriment de faire parvenir la Vérité au monde que vous salissez ici comme si les quelques personnes rencontrées représentaient toutes le monde dans son ensemble, tout le monde.
Les personnes du monde, le monde en général, ne sont pas aussi abjectes et mortes que vous le pensez. Les gens du monde ne veulent plus qu'on leur rabâche qu'ils sont mauvais, qu’ils sont pécheurs, qu'ils peuvent changer en les culpabilisant (sous-entendu tout le mal vient d'eux seuls à cause de ce qu’ils ne font pas, mais qu’en savez-vous puisque vous ne les connaissez pas ?), etc.
Oui vous avez à "écouter le monde". Et à apprendre du monde. À surtout fermer votre bouche et ouvrir grand vos oreilles. Vous serez surpris, agréablement surpris. Vous ne l'avez jamais fait, quelle honte !!
Et vous vous permettez de dire que le monde est mauvais, "empaillé", alors que vous êtes resté bien planqué en refusant de voir les réalités que certains PA [= Pèlerins d'Arès] vous mettaient sous le nez et qu'à cause de cela vous avez fait renvoyer ou mal voir ces PA [= Pèlerins d'Arès]. Vous salissez les personnes mêmes que vous ne voulez plus en votre sein, mais pire que tout vous avez une grande responsabilité à cause de votre manquement de 20 ans au moins à la mission.
Vous faites mettre dehors des PA [= Pèlerins d'Arès] en les salissant publiquement, mais c'est vous qu'il faut mettre dehors à coup de pied aux fesses, et les PA [= Pèlerins d'Arès] devraient vous dire : "Allez voir la réalité ! Ne lambinez plus, ne jugez plus comme un vieux fat, ne restez plus un big ignorant et un stupide religieux que vous êtes !"
Bouger vos fesses, c'est ce que cette fête vous a fait entrevoir, fête magnifique du reste que j'ai bien aimée.
Beaucoup de PA [= Pèlerins d'Arès] pensent tout ce que je dis, mais ils ne vous le diront pas, c'est normal, et vous comprenez aisément pourquoi, si vous avez une once de réflexion et de remise en question de vous-même.
Vous ne supportez pas qu'on vous mette face à vos erreurs, de suite vous salissez et dépréciez les gens afin que celui ou celle qui a parlé ne soit plus écoutée. Alors, quand vous vous plaignez et osez dire que les vieux compagnons de route vous ont quitté et que vous vous permettez d'écrire sur votre blog que, s'ils partent, cela dénote une manque de foi, quelle honte pour vous et pour nous.
Vous nous salissez et nous prenez pour de sacrés cons de même que ces anciens compagnons qui vous ont malgré tout aidés !!! Jamais un mot agréable de votre part, un mot d’encouragement jamais, vous reniez les gens lorsqu’ils partent ou lorsque vous les chassez, même si ceux-ci vous ont apporté !! Et dire que vous n'avez "pas pratiqué depuis longtemps la mission" est une grande honte que vous posez sur nos épaules de PA [= Pèlerin d'Arès] et dénote aussi un grand manque d’intelligence de votre part.
Quittez votre planque ! Allez dans le monde et revenez vers les PA [= Pèlerins d'Arès], dans les assemblées, seulement lorsque vous aurez compris, vu, appris du monde et transmis (vous ne pouvez transmettre sans tenir compte à qui vous transmettez car le monde est fait d'individualités dont vous devez tenir compte et ne plus généraliser).
Retrouvez votre intelligence avant de réintégrer vos assemblées qui sont le reflet de votre petitesse et de votre bêtise et même de votre méchanceté due à votre ignorance de la façon dont vivent et veulent changer les personnes dans le monde.
Les assemblées sont le reflet de ce que vous êtes, vous, et non pas de ce que Dieu voudrait qu’il y règne !!!
Cela fait longtemps que vous auriez du recevoir un coup de pied au cul (certains aimeraient même vous mettre dehors des assemblées).
Ce coup de pied au cul vous auriez dû l'avoir depuis longtemps !!! Je vous le donne.
Un PA [= Pèlerin d'Arès] qui ne peut pas dire son nom 


Réponse :
Blâmeur — ou blâmeuse, car il y a dans ce commentaire un participe passé au féminin : "écoutée" —, votre anonymat est hélas habituel chez les vilipendeurs.
Le nom de votre messagerie émettrice est <RogerLm> rodggger@..., mais je connais plusieurs Roger. Aucun dont le patronyme soit Lm de près ou de loin. Vous commentez sans visage, sans regard, sans voix. Dommage ! La gratuité de votre factum est donc totale. Pourquoi  enlever à votre commentaire le prix du courage ?
Parce que vous avez voulu m'outrager et que vous n'en êtes pas si fier (ou fière) ?
De toute façon, il n'y a outrage que quand le destinataire se sent outragé.
Je ne le suis pas, outragé. J'essaie seulement d'analyser les idées de votre commentaire.
Je vois d'abord que vous étiez présent à la fête des Pèlerins d'Arès du 3 avril à Paris. Vous êtes donc des nôtres, puisque c'était une fête sur invitation. Votre qualité d'invité mérite une considération ; elle signifie que des frères et sœurs de Paris vous estiment. Cela donne du poids à ce que vous m'apprenez, à savoir que "beaucoup de PA [= Pèlerins d'Arès] pensent tout ce que vous dites" et que "certains aimeraient même me mettre dehors des assemblées."
Mais en disant cela vous avez oublié un principe fondamental, dont le rappel devrait vous mettre à l'aise. Chez nous Pèlerins d'Arès la création des assemblées est libre et spontanée et je ne vois pas ce qui a pu vous empêcher de créer votre assemblée sans moi, une assemblée qui par avance m'aurait "mis dehors", comme vous dites.
Votre commentaire donne cependant, par une contradiction manifeste et bizarre, l'explication de votre oubli. Vous dites : "Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès", propos que vous confirmez quelques lignes plus loin : "Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès," et par là vous montrez que vous avez pu devenir l'un de ces "spirituels évolués", parmi lesquels vous vous rangez, sans le moindre besoin de la Parole de Dieu, La Révélation d'Arès. Ainsi tout est-il clair et votre commentaire devient-il logique. Mais alors pourquoi signez-vous "Un PA [= Pèlerin d'Arès] ? Signez "Un spirituel évolué sans La Révélation d'Arès," ce qui donnerait à votre commentaire le poids de l'honnêteté et de la logique. La Révélation d'Arès ne dit nulle part que seuls ceux qui fondent sur elle leur pénitence sont sauvés. Elle dit que tous les pénitents, de quelqu'humanisme ils se réclament, sont sauvés, même les scandalisés.
Si je vous ai scandalisé, je l'ai fait sans intention.
Je reçois depuis longtemps beaucoup de factums comme le vôtre. Ils diffèrent entre eux par les reproches qu'ils me font et leur niveau de méchanceté et de grossièreté, mais tous montrent le même souci d'être méchant, un souci si dominant qu'il prive blâmeurs et accusateurs de réflexion et donc de toute valeur pour finir.
Qu'est-ce que j'entends par là ? J'entends que je ne suis qu'un homme, qui a ses défauts, tous reprochables et d'autant plus reprochables que j'ai accepté du Père une mission que, pour difficile qu'elle soit, je pourrais certainement mieux remplir. Ainsi, vous avez probablement raison en me reprochant d'être resté longtemps sans descendre dans la rue à la rencontre du public, mais le souci d'être méchant(e) vous a fait négliger de vous poser des questions élémentaires comme : "Pourquoi arrêta-t-il de missionner dans la rue ? Était-ce pour "se planquer" ou pour une autre raison, etc ?"
C'était pour deux autre raisons principales et concomitantes, quoique sans rapports entre elles.
Première raison : Au cours des années 80, après une dizaine d'années de mission dans la rue, j'ai commencé d'être agressé, surtout à Bordeaux, quoiqu'ailleurs aussi, par des intégristes catholiques (à l'époque très actifs) et des évangélistes qui m'avaient repéré et s'étaient donné pour mission d'empêcher mon témoignage public, en m'apostrophant et me provoquant bruyamment : "Satan ! Tu es Satan ! Un escroc, un imposteur, etc !" et en lançants aux passant : "Vous, gens de la rue, n'écoutez pas cet homme ! Son mensonge et son hypocrisie sont flagrants, car Dieu a parlé mais ne parle plus, la Révélation est close, etc." Certains m'agressaient même physiquement. Ils cherchaient à l'évidence l'incident pour m'en rendre responsable auprès des pouvoirs publics en vertu d'une loi selon laquelle la cause de la provocation était aussi coupable que les provocateurs. Jamais mes frères et sœurs missionnaires n'avaient été et ne seraient, quant à eux, agressés de cette façon. Il était clair qu'il fallait calmer le jeu et laisser à la mission de rue ceux qui ne risquaient pas de provoquer des incidents.
Deuxième raison : Le travail que, dans les années 80 et 90, personne ne pouvait faire à ma place : Surtout le courrier, qui m'était adressé et qui devenait alors énorme, la préparation et l'impression des livres, du "Pèlerin d'Arès", etc., me mobilisèrent presque entièrement.
Je dus renoncer au plaisir de la mission de rue, car c'était vraiment pour moi un très grand plaisir en même temps qu'une tâche ni ennuyeuse ni éreintante, comparée au courrier et à l'imprimerie qui étaient pour moi des corvées... Passons !
Autrement dit, votre souci d'être méchant(e) vous fait perdre à vous, qui n'êtes probablement pas si bête, cette intelligence que vous me reprochez à moi d'avoir perdue.
Quant à "salir et prendre pour de sacrés cons" mes frères et sœurs, je ne l'ai jamais fait et vous le savez. Là vous vous laissez aller à l'ivresse de la pure méchanceté.
Si seulement je pouvais en voir l'utilité...


02mai10  107C75
Tout se bouscule dans ma tête et j'essaie de faire au mieux pour que vous puissiez me lire.
J'ai vraiment adoré votre dernière entrée "Papou enchanté" sur le freesoulblog.net et tous les commentaires que vous avez ajoutés par la suite, toujours remplis d'amour et de sagesse.
Quand allons- nous vous arriver à la cheville ? Je me dis alors: "Ma chère M., cela ne rime à rien. La pénitence ne se mesure ni à la quantité, ni au poids. Comme dit la parabole de l'ouvrier de la 11ème heure, le tout est d'y avoir donné tout son cœur. Après, chacun a sa conscience !" Mais tout cela, vous le savez déjà.
J'ai l'impression que tout à déjà été dit, pensé, démontré, que l'homme ne peut plus créer, pas dans ces conditions. Les technologies, les théories... tout ce que nous vivons date d'il y a longtemps : le commerce, les échanges. Seule la technologie est nouvelle et la connerie devenue mondialement et rapidement échangeable. Paradoxalement, on me dit souvent que j'ai une pensée nouvelle, mais que je suis "trop" philosophique et je décourage les gens parce qu'ils ne me suivent pas ou qu'ils ne veulent pas en faire l'effort...
Vous savez, je suis seule, je n'ai pas d'amis, à part Marine, une ancienne camarade de classe avec qui je rigole et discute bien, mais elle est assez pragmatique. Je vais cependant lui donner La Révélation d'Arès, pour qu'elle aspire à autre chose et me connaisse mieux. Je m'entends aussi très bien avec Charlotte. Nous discutons de tout et je pense qu'elle est l'une des rares à autant m'apporter et m'aimer. Nous nous aidons, chacune à notre échelle. C'est vraiment une sœur pour moi. En général, je n'ai pas envie de devenir l'amie de gens qui me font peur et qui me font mal par leur hypocrisie flagrante, leur envie d'être avec moi pour ma situation ou que sais-je encore?
J'ai eu envie de vous écrire, d'avancer notre longue et difficile ascension, qui me semble toujours plus dure au fur et à mesure que le temps passe. Tout le monde me dit: "M. arrête, tu as le temps! Tu as 20 ans!" Mais non ! J'ai peut-être 20 ans et du "temps" d'avance par rapport aux anciens qui ont vécu une partie de leur vie avant de rencontrer La Révélation d'Arès, mais ce qui me semble plus correct de dire est que je n'ai aucune excuse. J'ai tout eu en main, tous les outils et beaucoup d'embuches traversées en 20 ans (moqueries et jugements, violences du primaire au lycée, sans compter les amitiés temporaires et hypocrites, les rencontres amoureuses désastreuses tant par leur platitude que par leur non sens) ! J'ai passé des caps et avancé mais là, je perds parfois courage. J'ai l'impression de passer mon temps à dire : "Il faut qu'on fasse ci et ça" et au fond ni moi ni l'humanité n'avançons, il me semble." On est perdu dans le flot de la vie.
Tout se bouscule dans ma tête. On a peur de la vie, du futur, de l'amour, des gens, de la politique, des religions...
J'ai l'impression, Frère Michel, que le monde va entrer dans une révolution générale. Je sens les politiques et les religions proches du bûcher, je sens qu'elles ont déjà mis un pied dans la fosse qui va les mener tout droit à leur défaite.
Ceci me turlupine et m'intrigue parce que tous les gens que je rencontre ces temps-ci, me parlent de révolution, de coup d'état, d'anarchie. J'ai, moi aussi, la trouille.
Quand j'en parle à mes parents, ils me répondent que j'ai tout en main pour réussir. La Parole est salvatrice, si on prie et que l'on a foi en l'avenir et qu'avec toutes mes bonnes actions, ma pénitence et la Moisson, je me sauverai certainement. Mais avec toutes ces peurs, notamment de mourir ou d'être malade, de me retrouver seule quand mes parents partiront, je me dis que je n'y arriverai jamais ! Et là, une petite ampoule s'allume dans mon cerveau et me murmure: "M., Frère Michel est seul et isolé face à sa mission planétaire (et aussi dans l'au-dela, lorsque vous faites mortification pour toute l'humainté disparue) alors qu'il a passé les 80 ans, qu'il est marié, Papa, grand-papa, et prophète. Dans tous les cas, [face à] tout ce qui peut t'arrriver sur cette Terre, M., tu restes seule face à ta pénitence. Rien de ce qui arrive sur Terre ne doit t'affaiblir puisque tout sur cette Terre, va à l'encontre du plan de Dieu.
On est si loin d'Éden ! Comment faites- vous pour rester en vie, dans ce monde où votre âme si pure est happée, grapillée par le mal alentour ?
Hier, je disais à mes parents, après ma première mission de rue avec eux, que j'arrêterais bien tout pour vivre Éden un instant, voir vers quoi on pourrait tendre si l'on changait ce monde. Histoire de m'évader (chose que je fais actuellement par les voyages et les rencontres vers de nouvelles cultures). Je suis comme éparpillée. Entre ma force de tout vaincre et d'arriver à tout pouvoir réussir, et mon "réalisme" crétin de me dire que ça ne se fera pas en un jour et que, quoiqu'il arrive, je vais forcément passer par des moments de tristesse et de désaroi. J'ai peur, tellement peur du futur !
Merci pour votre gentille lettre du 10 Avril, que vous avez adressée à mes parents. Je l'ai lue et quand je lis: "Embrassez de loin M. pour moi. Elle m'a envoyé cette semaine un commentaire que j'ai posté sur mon blog tellement je l'ai trouvé plein de foi et de jeunesse enthousiaste," j'ai envie de dire que je ne mérite pas tout cela.
Quand je vois mes fautes de pénitence quotidiennes, vraiment, je me dis que j'ai un boulot immense avant de parvenir, ne serait-ce qu'à la cheville de votre pénitence et de votre amour inconditionnel pour l'homme. Comment avez- vous fait pour en arriver à ce niveau de pénitence ? Comment votre vie pépère des années 60 a-t-elle pu basculer à ce point proche d'Éden ? Je sens en vous une force et une réponse à tout. C'est exceptionnel !
J'ai cru vous perdre la nuit de jeudi à vendredi. J'ai été prise d'une peur: "Et si Frère Michel mourait, là, tout de suite?". Maman serait effondrée, peut-être de nouveau tomberait-elle malade, tellement elle vit avec [La Révélation d'Arès et son témoin]. Et sœur Christiane, votre épouse ? Et la famille du prophète ? Oh là là ! Et la mission ?
Comment ferions-nous sans votre blog ? Sans votre amour apporté par vos réponses et réactions si belles à tous les commentateurs du blog, parfois très virulants voire orgeuilleusement affligeants ! Comment ferais-je? Trouverais-je la force d'affronter cette hypocrisie générale et cette méchanceté gratuite, distribuée à tout va ? Arriverons- nous un jour à Éden, une fois vous parti ? Comment ferons-nous aussi quand beaucoup d'hommes de bien tels qu'Obama ou des philosophes scientifiques à contre courant comme Claude Allègre, se seront fait taire ou tuer ?
J'ai beaucoup hésité avant de vous écrire. Maman m'a toujours dit d'éviter de vous faire perdre votre temps, mais bon ! si on ne vous écrit pas de votre vivant, je ne sais pas si on aura la force spirituelle suffisante pour communiquer avec vous dans l'au-delà... héhé !
Aussi, je me suis questionnée sur l'amour charnel. Pouvons-nous, sur cette Terre, atteindre le bonheur suprême de l'abstinence tel que Gandhi le vécut ? Sommes-nous à ce point dépendents du sexe et de l'amour charnel ? Pourrions-nous vivre un amour inconditionnel avec quelqu'un, toute notre vie, sans partager de vie sexuelle ? Pourrions-nous plus rapidement arriver à Éden de cette manière ?
Je me demande même si je trouverai un jour un homme capable de me suivre dans ma vie professionnelle et dans mes exigences de vie personnelle. Je ne sais même pas si je serais capable d'apporter à mes enfants les valeurs que mes parents ont réussi à me transmettre. Pourrais-je trouver un boulot dans le plan de Dieu, bien gagner ma vie et, outre le confort matériel indéniable, apporter aux assemblées tous les fonds nécessaires à une mission réussie, jusqu'aux limites géographiques posées par Dieu dans La Révélation d'Arès [5/5/7] Des moyens nous permettant d'éditer et de diffuser le Livre dans tous les pays latins et pouvoir nous déplacer rapidement d'un bout à l'autre de la terre pour écouter, discuter et proposer aux gens le Livre? Est- ce possible ? Souhaitable ? Comment faire ? J'ai envie de tout savoir pour maîtriser, d'être la meilleure pour comprendre tous les rouages et ainsi innover, comme me disaient Nicole C. et Dominique M. lorsqu'ils m'ont pris sous leur aile en Suisse.
Pour me situer, je vais reprendre ma vie actuelle. Pour répondre à l'ultime phrase de votre lettre du 10 Avril, [...] et je pense suivre des cours de débutant de Chinois, pour assurer mes arrières.
Enfin, Charlotte et moi avons le projet de vivre ensemble à Pau, dès septembre, afin de nous aider l'une l'autre dans notre mission et de trouver un équilibre dans nos vies respectives.
Qu'en pensez- vous? J'ai bien conscience que vous avez certainement mieux à faire que de réfléchir au futur de M. C., qui a toutes les clés en main et toute l'attention de ses parents pour l'accompagner, mais je ressentais le besoin vicéral de vous dire tout cela. Je ne me fais aucun soucis, vous saurez quoi faire, quoi dire.
Dans l'Amour du Père, recevez mes meilleures pensées et tout mon Amour. Embrassez Soeur Christiane. Je vous souhaite une belle semaine.
M. C.


Réponse :
Tous les jeunes gens de 20 ans ne parlent pas comme vous, mais ceux qui parlent comme vous révèlent ces grandes âmes qui ont entre leurs mains l'avenir du monde.
Charlotte, dont vous me parlez, n'adresse pas à ce blog de commentaires, mais elle m'écrit de très belles lettres.
Quelle espérance en vous ! Vous aurez à surmonter bien des épreuves et déceptions, mais vous les surmonterez.
Vous me posez beaucoup de questions, comme font les enfants. Je ne peux répondre en détail ici, mais globalement je réponds oui à toutes vos questions.
Courage, patience, obstination ! Dieu ne vous a pas appelée à travers moi et à travers vos chers parents pour que nous échouions. Nous réussirons. Si ce n'est dans votre générations, ce sera dans les suivantes. Qu'importe ! Vous aurez apporté des maillons à la longue chaîne qui reliera le monde au Ciel. D'autres après vous en apporteront d'autres et ainsi de suite.
Alleluia !


02mai10  107C76
Je me permets de vous envoyer ce court diaporama qui contient une réflexion spirituelle incomplète, mais très pertinente, d'une jeune américaine.


https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=
12856403a3fb5f14&mt=application/vnd.ms-
powerpoint&url=https://mail.google.com/mail/%3Fui%3D2%26ik%
3Da3bf4034f4%26view%3Datt%26th%3D12856403a3fb5f14%26attid%3D0.1%26disp%
3Dattd%26realattid%3Df_g8p2tc0t0%
26zw&sig=AHIEtbTmS3CksC0PhYc6lF9xkb1J01d5JQ

[Note du blogueur : Il s'agit d'un fichier .pps
Les fichiers .pps sont des diaporamas PowerPoint. Il s'agit simplement de fichiers .ppt dont l'extension du nom de fichier a été modifiée en .pps
Il est possible de les ouvrir avec un des logiciels suivant :
Avec le logiciel Microsoft PowerPoint
Avec la visionneuse pour Microsoft PowerPoint, gratuite, en lecture seulement
Avec la suite gratuite et libre OpenOffice : OpenOffice.org

Une fois ouverte la structure, cliquez sur Download (1195K) pour animer le diaporama.]

Avec vous dans la prière, la pénitence et la moisson,
Didier (de Perpignan)


02mai10  107C77
À mon sens, la foi arésienne n'est en rien rivale ou supérieure à aucune autre : La Révélation d'Arès n'est pas une révélation, mais l'éclairage parfait sur la Révélation donnée d'Adam à nos jours.
Cela signifie en pratique qu'outre la vocation spécifique à laquelle se sentent appelés ceux et celles qui deviennent "pèlerins d'Arès", la foi arésienne, en-deçà et au-delà de toute vocation spécifique, est Lumière des vocations.
Cela signifie que je peux être Pèlerin d'Arès certes, mais tout aussi bien chrétien arésien, juif arésien, musulman arésien, selon l'enracinement de ma foi et son rayonnement vrai.
Nul n'a à renier cet enracinement, nul n'a a éteindre la couleur de sa foi, mais nous pouvons vivre et évoluer dans la Lumière Une qui chemine parmi nous.
La Lumière d'Arès ne fait d'ombre à aucune lumière...
Elle en est la Couleur.
Un frère non pèlerin d'Arès, de foi arésienne libre et sauvage.


02mai10  107C78
Ce qui y a de formidable dans ce blog, entre autres, c'est que s'y expriment des intervenant(e)s dont on aimerait vraiment faire la connaissance, tellement pertinents sont leurs commentaires.
Ils nous renvoient une image de nous-mêmes, certes pas vraiment à notre avantage (ce n'est pas un problème), mais tellement riches d'enseignements.
Alors, merci à eux et merci à vous frère Michel, qui nous faites profiter de ces retours instructifs.
Patrick B (de Paris)


02mai10  107C79
Serait-on assez fou ou inconscient pour ne pas nous préoccuper d'avoir un prophète vivant à notre époque ?
Faire quelque chose vaut mieux que de ne rien faire et une idée vaut mieux que pas d'idée, même s'il faut creuser un peu, travailler beaucoup...
Je ne vois pas ceci très différemment d'une messe avec des musiciens, la façon dont cela est présenté au public est très importante, ainsi que la proportion entre la musique et la parole.
Les Pèlerins d'Ares ont un message important à donner au monde.
Mes talents ne sont pas plus grands que ceux d'un ouvrier en bâtiment, mais peut être aurez vous besoin d'un électricien en fonction de mes disponibilités ?
Félicitation à "Pious Gens" aux organisateurs et à votre talent d'improvisation que j'imagine parce que je n'y étais pas.
Aminadab.


Réponse :
Voilà quatre ans que je me demande qui vous êtes. J'ai demandé à nos frères parisiens : "Qui est Aminadab ? " Je n'ai vu que des têtes hocher d'ignorance navrée.
Et maintenant vous révélez quelque chose de vous : Vous êtes électricien, et vous faites une offre de service qui, j'imagine, est d'abord une offre de fraternité et de service de foi.
Prenez de ma part contact avec notre mission, rue Raymond Losserand, à Paris. Vous y serez accueilli avec joie. Je crois qu'ils ont souvent besoin d'un électricien dans leur local, mais aussi besoin de frères...


02mai10  107C80
La semaine dernière, j'ai invité M., M.-H. et C. [de Tours] à venir manger chez nous à [localité des bords de Loire], chez Céline et Tony L., ce samedi midi 8 mai 2010.
Puis, nous nous sommes dits pourquoi pas d'autres de l'assemblée ?
Aujourd'huit nous savons qu'É. une sœur de [autre localité des bords de Loire] accompagnera M. que G. que nous n'avons pas vu depuis 6 ou 7 ans sera là, que T.-A sera accompagnée de son amie S., que C. S. et sa femme seront heureux d'être là, que J. et F. M. se sont vus reporter à la veille [7 mai] l'enseignement donné à Orléans et seront donc là, que Z. et B. B. devraient être la aussi.
Ce matin, après la prière, j'ai pensé à sœur Christianne et à vous, puis je suis parti au travail. Alors, tardivement, je vous lance cette invitation: Est-il possible que vous veniez ce samedi midi à [localité des bords de Loire]? Cette ville a été au cours de la deuxième guerre mondiale un point géographique particulier situé sur le coude de la ligne de démarcation entre la France libre et la France occupée, comme elle fut un point de passage sur le chemin de Compostelle (c'est pour votre culture).
Nous sommes très heureux d'avoir pu rassemblé plusieurs de l'assemblée [locale], un moment rare et précieux.
Bien que vous soyiez très occupés, il se peut que le Père nous fasse la grâce de vos présences, qu'elles soient physiques ou en pensées joyeuses. Si vous avez besoin de logistique dites le nous.
Nous sommes avec vous.
Tony et Céline L.


Réponse :
Notre présence sera seulement en "pensées joyeuses", car nous sommes encore en voyage.
Nous ne serons de retour à Bordeaux que dans le cours de la semaine qui vient. Le travail qui nous attend à la maison, après un périple de près de quelque 2.500 kilomètres, ne nous permettra pas de repartir aussitôt pour les bords de Loire.
Merci pour votre invitation. Merci de vos efforts pour rassembler des frères et sœurs assez dispersés, il est vrai, dans votre région. Vous n'avez pas pensé à ceux de Blois, de La Charité, d'Angers et d'ailleurs le long de la Loire ?
Ce sera pour une autre fois. Rappelez-vous aussi que cette assemblée locale a un beau local à Tours... Ce serait bien que vous vous y retrouviez de temps en temps.
Encore merci pour votre invitation.


02mai10  107C81  
Joindre le Frère Michel aux musiciens de "Pious Gens" est un projet de poète, mais pas un projet de mission.
Il a raison, le commentateur qui dit qu'après un concert de Jean Ferrat aucun spectateur ne s'est jamais présenté au parti communiste pour prendre sa carte. Je ne crois pas qu'un concert de "Pious Gens" (même si je ne connais pas ce groupe et même s'il a du talent) provoque des vocations. On ne réveille pas la vie spirituelle comme on réveille l'envie de danser.
Parler de mission basée sur l'association "Pious Gens"/Frère Michel est seulement parler de mission. Ce n'est pas faire de la mission sérieuse. Ceux qui parlent de ça savent-ils vraiment ce qu'est la mission dans un pays tombé dans l'indifférence spirituelle ?
Il n'y a rien de si absent de la musique que la vie spirituelle. Le chant grégorien ou la "Passion selon st-Jean" de Jean-Sébastien Bach ont été composés pour les croyants, mais pas pour convertir, pas pour faire des croyants.
Composer pour les puissants en place et les idées en vigueur, tout le monde le fait, mais composer pour réveiller la foi chez des profanes, chez les petits profanes des dancings de quartier ? C'est une autre paire de manche. C'est même impossible, parce que c'est seulement le dialogue les yeux dans les yeux et du tac au tac avec des gens à jeun qui peut porter, mais pas la musique qui survole les têtes allumées et pleines d'idées au-dessous de la ceinture dans l'obscurité des samedi soirs.
Je sais ce qui trotte dans les têtes des publics de concerts. À mes heures, quand j'étais fauché pendant mes études, j'ai profité de ma belle carrure pour me faire employer comme videur et autres service d'ordre pendant les week-ends. Je connais. Les gens oublient tout et n'apprennent rien le samedi soir.
Jean-Edmond


03mai10  107C82
Bien cher frère Michel,
Je partage les réserves émises concernant votre intervention au milieu d’un concert.
Par contre, la proposition d’Olivier : "Un concert de type "Pious Gens", c’est-à-dire bien en phase avec le fond de La Révélation d’Arès, en première partie, bien distincte, d’une grande réunion publique, peut montrer avec force l’ancrage du prophétisme dans le monde moderne, son influence heureuse sur l’art et la société, sans compromission ni dégradation du message" (29avr10, 107C70), mérite d’être approfondie.
Elle est peut-être à notre portée.
Si ce frère accepte d’être mis en relation cela m’intéresse d’y réfléchir pour en étudier la faisabilité.
Philippe (de Bordeaux)


03mai10  107C83
J’ai lu tous les commentaires de cette entrée de blog concernant une moisson éventuelle associant "Pious Gens" et le prophète.
Voilà comment je vois les choses à mon niveau :
Si l'on veut que le prophète s’adresse à un large public, c’est la prestation du prophète qui doit être prioritaire.
Donc, c’est à nous de nous adapter au prophète et pas l’inverse. Ce n’est pas à lui d’adapter son intervention à un concert, [qui] est un pis-aller.
Par contre agrémenter la prestation du prophète avec des chants, des danses ou de la musique, pourquoi pas ?
Mais encore une fois cela doit être réfléchi : Avec quel type de musique et quels chants ?
D’un autre côté, "Pious Gens peut, grâce à sa musique et ses chants, sensibiliser des personnes à la vie spirituelle et à l’espérance née à Arès.
Cela pourrait être l’objet d’une moisson spécifique, toutefois pas avec le prophète, mais avec les pèlerins qui pourraient à cette occasion tenir des stands à la sortie du concert où il pourraient moissonner et parler avec les gens.
Je me souviens au début de notre moisson en Bretagne nous avions organisé une fête que nous avions appelée "Fête du nouveau monde".
Il y avait un chantier de débroussaillage de sentiers le matin. L’après midi, une fête était organisée avec des chants, des danses et un stand sur La Révélation d’Arès. Suite à cette fête je connais au moins deux personnes qui ont acheté La Révélation d'Arès et une est toujours pèlerin parmi nous.
Denis (de Bretagne Sud)


03mai10  107C84  
Faut-il que Michel Potay mêle son témoignage spirituel au témoignage chanté d'un groupe zouk "Pious Gens" ? Je ne pense pas qu'on doive se poser la question sous l'angle simpliste. L'association sans réflexion ni travail de deux prestations de types totalement différents peut conduire à de regrettables déconvenues.
Le bon angle est au minimum une addition, celui de la forme + le fond, parce qu'il s'agit d'un seul et même spectacle — C'est même sûrement plus compliqué, mais restons-en à cette simple addition.
Qu'est-ce que chante exactement "Pious Gens" et qu'est-ce que prêche Michel Potay et comment "Pious Gens" le chante-t-il et Michel Potay le prêche-t-il ?
Il y a sans aucun doute identité de foi entre eux, mais ça ne se voit pas dans un spectacle qui est tout en extériorité et dont l'effet doit être immédiat.
Il faut veiller à la compatibilité des expressions et à l'unité de message et de visuel tels qu'ils seraient ressentis par un public impréparé, surpris et même déconcerté par ce qu'il entend, puisqu'il n'est pas venu pour un sermon mais pour un amusement.
Il faut faire très attention. La réaction du public contrarié peut même être violente (c'est lui qui a payé l'entrée).
Je sais, par profession, que ce que Michel Potay appelle dans une de ses réponses "le mélange des genres" peut tuer l'un et l'autre genre mélangés et que c'est la mort du spectacle.
Je sais aussi que face à un mouvement aussi éloigné de la "pensée unique", des idéologies connues et agréées et surtout, oui surtout, aussi éloigné des mœurs que la mission des Pèlerins d'Arès, il est forcément hasardeux de cerner la bonne recette de communication publique pour un résultat satisfaisant dans un concert. Déjà dans la mission simple le problème est difficile, à plus forte raison dans une mission basée sur un mélange des genres d'expression, l'un d'artistes, l'autre de prédicateur. L'unité entre les deux doit être dans un spectacle ressentie immédiatement, sans réflexion. C'est bien un problème de fond en plus de celui de la forme.
Une des preuves que ce que dis est au moins vrai à 90%, c'est qu'en lisant les commentaires de ce blog depuis quelques dizaines d'entrées je vois les Pèlerins d'Arès eux-mêmes s'interroger sur la bonne façon d'argumenter leur mission publique.
De la lecture de ces commentaires je retiens qu'il y a eu une période trop longue, ainsi catastrophique parce qu'elle égara l'opinion, de mission qualifiée par Michel Potay de "mission sociale". Cette mission reposait sur une argumentation complètement à côté de ce que j'appellerai le génie de La Révélation d'Arès, qui porte à la renaissance spirituelle de l'homme et de la société, c.-à-d. sur un projet qui va très loin au-delà d'une révolution sociale déjà en cours et entretenue par les partis politiques et les syndicats.
Je ne sais pas pourquoi Michel Potay laissa faire cette "mission sociale" qu'il désapprouvait, mais ce n'est pas le problème.
Je reviens à ce que je disais plus haut : En France ce sont les mœurs qui jugent.
Si le public ne reconnaît pas ses propres mœurs, sa réaction à l'apparition d'un prédicateur est prévisiblement nulle ou négative. J'ai lu dans une réponse à un commentaire qu'un tel spectacle coûte cher: embauche de musiciens professionnels, location de salle, publicité, etc. Un test aussi coûteux qu'hasardeux. Il faut bien réfléchir à ce qu'on fait.
Au minimum, il faudrait qu'on sente dans le spectacle un seul et unique auteur autant qu'une unité visuelle. Pour le visuel par exemple, la tenue vestimentaire des musiciens et chœurs de "Pious gens" (je me base sur les images) n'est pas compatible avec la tenue qu'aurait Michel Potay au milieu d'eux. Il faudrait étudier cette question d'unité. Pour les textes, il faudrait un seul auteur pour les deux prestations afin de créer une résonance, un écho entre la musique et le prédicateur... Ce sont là des problèmes pobablement très difficiles demandant beaucoup de travail et une certaine unité de vue artistique entre "Pious Gens" et Michel Potay. Qui pourrait avec compétence ou mieux avec métier s'occuper de cette harmonisation ?
Bref, il faut qu'il y ait exacte comparaison entre les deux partenaires du spectacle: "Pious Gens" et Michel Potay.
À HEC nous avions un professeur qui citait Alfred de Vigny : "Les hommes du plus grand génie ne sont guère que ceux qui ont eu dans l'expression les plus justes comparaisons." Si j'en juge par les commentaires, je vois mal votre mission trouver les compétences pour ça. Ce n'est pas une critique... À chacun son métier !
La sagesse demanderait plutôt d'éviter cette aventure, qui paraît aussi sûrement hasardeuse que vraiment pas indispensable. Votre mission a d'autres ressources.
Agathe


Réponse :
Merci. L'avis d'une professionnelle de la publicité et de la presse sera précieux dans ma réflexion.
Vous dites : "Je ne sais pas pourquoi Michel Potay laissa faire cette "mission sociale" qu'il désapprouvait."
La réponse est simple. Je ne me suis jamais considéré comme spécialement compétent en matière de mission pratique, parce que je recourus moi-même à l'improvisation quand je m'adonnais à la mission de rue. J'ai toujours laissé faire mes frères et sœurs missionnaires, considérant qu'ils étaient aussi compétents voire même plus compétents que moi. C'est seulement quand, après dix années de "mission sociale" je constatai combien elle avait été négative que — simple bon sens ! — je priai nos missionnaires de revenir au tout spirituel.
De plus, il y a très peu de temps que mes frères me demandent mon avis ou... suivent mon avis en matière d'argumentation.
Comme vous dites, l'opinion avait été longuement égarée par la "mission sociale" et nous avons fort à faire pour faire comprendre à l'opinion que notre message appelle à "la renaissance spirituelle de l'homme et de la société," autrement dit à "un projet qui va très loin au-delà d'une révolution sociale."


03mai10  107C85
Je viens de lire le commentaire d'Agathe.
Ses recommandations de prudence rejoignent d'autres commentaires aussi sceptiques sur l'heureuse solidarité de "Pious Gens" et de Frère Michel en concert et rejoignent les recommandations pour les mêmes motifs que j'allais écrire dans un commentaire aussi long... que j'annule. Double emploi évité !
Je retiendrai seulement trois points:
Si, malgré tout et malgré les gros frais à engager, vous organisiez une sorte d'avant-première, il faudrait que celle-ci soit d'entrée gratuite. Je sais, par expérience personnelle, que cela n'écarterait pas complètement les risques d'incidents de la part de ceux qui oenseront qu'ils se sont déplacés pour rien, mais au moins on ne vous criera pas: "Remboursez !"
S'il fallait, comme je le pense aussi, refondre les textes respectivement chantés par "Pious Gens" et dits par Frère Michel pour leur donner une unité de ton et d'argumentation, et revoir l'unité de présentation vestimentaire et même d'éclairage, il faudrait que cela soit fait par vous, Frère Michel.

Si vous envisagiez un spectacle? du type inspiré par Olivier [107C70], prédication de Frère Michel précédée d'un concert "Pious Gens", je n'en vois pas l'utilité. Il vaudrait mieux faire précéder Frère Michel d'un film, d'un documentaire.
Un pareil travail d'harmonisation, qui n'est pas de votre compétence, en vaut-il les chandelles ?
De plus, comme je vous connais, vous respectez trop les libertés créatrices de vos frères pour refondre les paroles des chansons de Dan.
Conclusion : Comme dit Agathe, "La sagesse demanderait plutôt d'éviter cette aventure, qui paraît aussi sûrement hasardeuse que vraiment pas indispensable."
Mais peut-être ce concert pourrait-il se dérouler gratuitement dans une église en belle saison, ce qui rendrait l'association "Pious Gens" + Frère Michel moins surprenante, plus conforme à sa nature spirituelle. Mais il faut demander l'autorisation à la mairie propriétaire de l'église, laquelle mairie demandera l'avis de l'évêché locale, qui répondra non.
Peut-être pour finir "beaucoup de bruit pour rien" dans cette page de commentaires.
Jean-Paul


03mai10  107C86
J'approuve Agathe (107C84).
Je n'osais pas donner mon opinion négative sur un concert public réunissant "Pious Gens" et le prophète, deux voix complètement différentes, mais je vois maintenant que ce que je pensais en instinctif est confirmé par une spécialiste. Je suis rassuré : j'avais peur pour notre prophète.
Je ne sais pas ce qu'il décidera, mais je sais maintenant que s'il décide pour courir le risque d'une association artistique bancale ou même insolite, il le fera en prenant toutes ses responsabilités.
Je ne veux pas dire qu'il n'y a pas association d'espérance, parce que je suis sûr que le cœur de Dan et le cœur du prophète battent de la même espérance, mais je veux dire qu'une volière où on mélange toutes espèces d'oiseaux indispose les visiteurs et que même en cuisine on ne mélange pas tout, il y a des règles de combinaisons. Le plus grossier mangeur sans goût sait cela. Le public du samedi soir est aussi un grossier consommateur de spectacle, mais l'inhabituel et l'insolite ne lui échappent pas. Qui peut savoir comment il réagira ?
Jos


03mai10  107C87  
Je suis étonné que vous accordiez crédit à un professionnel de la publicité en ce qui concerne la diffusion de la Parole d’Arès, car la publicité est bien la pire des choses que l’homme ait inventée.
Je rappelle qu’un publicitaire est payé pour essayer de faire vendre un produit quelque soit sa qualité ou son utilité, ce qui est vraiment à mille lieux de la Parole d’Arès, qui n’a vraiment rien à vendre, mais seulement à réveiller l’amour qui est inscrit dans le cœur de tous les êtres humains.
Comme tout le monde y va de son petit conseil, j’ai envie moi aussi d’en donner un : Ne réfléchissez pas trop et laisser parler votre cœur !
N’oublier pas l’analyse du Créateur qui nous dit que le bruit a tout envahi !
À force de vouloir tout calculer et notamment l’image que l’on donne aux autres, les hommes et les femmes de ce monde perdent leurs âmes !
Gardez-vous bien de prendre un conseiller en image pour savoir quel est le meilleur moyen de toucher les hommes par La Révélation d’Arès.
Avoir Jésus à votre gauche et Mohamed à votre droite vous suffit amplement dans le choix de vos écrits et de vos apparitions publiques.
Patrick R. (de Paris)


Réponse :
Je publie tous les avis, positifs ou négatifs. J'évite de poster ceux qui font double, ou triple, ou quadruple emploi, mais c'est pour ne pas trop charger la page. J'accorde crédit à tous ces avis, au vôtre aussi bien qu'à celui de la "professionnelle de la publicité". Tous vont aider ma réflexion.
Je vous signale qu'en ce qui concerne Agathe (107C84), si c'est à elle que vous faites allusion, il ne s'agit pas du tout de l'avis "d'un professionnel de la publicité en ce qui concerne la diffusion de la Parole d’Arès", mais d'autre chose.
Il s'agit de l'avis d'un professionnel en communication à propos d'un éventuel spectacle ou concert associant "Pious Gens" et ma personne.
Je vous sais parisien et je vous suppose membre de notre mission de la rue Raymond Losserand. Si vous participez à la mission de rue — pour ne parler que de cette mission-là — de nos frères et sœurs parisiens, vous n'ignorez pas qu'il ne suffit pas de sentir "Jésus à votre gauche et Mohamed à votre droite" pour être sûr de ne pas commettre de maladresses ou de bourdes. Il vous faut réfléchir à ce que vous dites et à la façon dont vous vous comportez. On ne dit pas n'importe quoi n'importe où et n'importe comment.
Il n'y a pas un seul de nos missionnaires, après plus de trente ans de mission publique arésienne, qui ignore que la foi et la sincérité, quoique fondamentales et nécessaires, ne suffisent pas pour retenir l'attention de l'homme de la rue.
Nous avons eu quelques succès, comme "L'Œil S'Ouvre" et d'autres missions, qui tous furent le résultat d'une bonne réflexion et d'un bon travail, en bref, des prudence, conseils et circonspection (Rév d'Arès 35/7) que recommande La Révélation d'Arès, mais nous avons eu aussi notre lot d'actions et comportements malencontreux ou inutiles qui ont généralement résulté d'excès de confiance, de bâclages, d'insuffisance de réflexion.
Votre foi hardie fait plaisir à voir, elle me réjouit, mais ne la laissez pas parler trop vite.
Le Créateur nous a donné un cerveau. Nous devons nous en servir.


05mai10  107C88
Paroles du Ciel
Que nous pensons nécessaire de diffuser :
Nous n'avons pas le droit de cacher la dernière folie de Satan, le conquérant déçu et penaud qui, fou de rage, vient mettre la "pagaille" avec les cultes anciens qui suscitent une drôle de curiosité dans la foule.
Tout cela, pour vous distraire du principal : Jésus est venu, une fois pour toutes, au Nom de Dieu l'Éternel, Notre Père des Cieux, vous informer, par sa croix d'amour, que désormais, la terre entière est une Terre Divine de l'unique Création du Père, Terre conquise par l'Obéissance, la Foi, la Souffrance, la Mort et la Résurrection de l'unique Fils de Dieu. Jésus-Christ, né du Père avant tous les siècles.
La terre, la Planète Bleue, n'est pas une Terre laïque, ni d'aucune autre attribution. C'est une Terre hautement conquise à Dieu par la Souffrance et la Mort de Jésus le Christ, le Fils unique de Dieu.
Aucune lutte, aucune guerre ne remportera la victoire sur cette Terre bénie par le Sang et la croix du Christ Jésus.
Cette curiosité nouvelle que Satan apporte, tant dans les pays de l'Orient que dans ceux de l'Occident, ne peut venir que de l'ennemi de Dieu et des hommes.
Mais, les Anges du Seigneur veillent !
Prenez garde à la mésentente qui peut se créer entre frères !
Ne vous laissez pas décourager, car ce sont, en vérité, les dernières luttes de Satan.
OMDF


Réponse :
L'acronyme OMDF ne me rappelant rien, j'ai cherché sa signification par le moteur de recherche de Google.
J'ai trouvé la bonne réponse parmi beaucoup d'autres: Ordre Maçonnique de France, Association morale de l'Ordre maçonnique chrétien. Cette réponse est forcément la bonne, car votre website reproduit, en première page, le message que vous m'adressez ici en guise de commentaire.
Ce commentaire de votre part me signifie votre rejet de La Révélation d'Arès, que vous considérez comme issue de Satan.
Cela m'a été dit et redit des centaines, peut-être même des milliers de fois, depuis 1974.
Que puis-je vous répondre ?
Que comme vous nous rappelons au monde l'existence de Dieu,
mais que nous ne croyons pas que Dieu ait un fils unique," Jésus-Christ, né du Père avant tous les siècles." Pour nous le Père a autant de fils qu'il y a a d'hommes et de femmes entrant en pénitence pour retrouver l'image et ressemblance du Créateur.
Cependant nous, Pèlerins d'Arès, respectons les convictions de tous les hommes, croyants ou humanistes, et donc vos propres convictions, amis francs-maçons, et nous les respectons.
Nous respectons les convictions de tous les hommes d'autant plus facilement que nous savons, par La Révélation d'Arès, que le salut n'est pas assuré par les déclarations de foi ou idéologiques, quelles qu'elles soient, mais par les actes de bien, autrement dit par l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue et l'intelligence du cœur, ou, si vous préférez, par l'application du Sermon sur la Montagne.
Même en croyant à ce que vous appelez "la croix d'amour" et que nous appelons la croix d'un crime odieux : l'assassinat du prophète Jésus, et même en croyant que c'est le "fils unique de Dieu" qui a été ainsi sacrifié, ce que nous ne croyons pas, et même si vous étiez juifs, ou musulmans, ou athées, vous serez de toute façon justifiés si vous êtes des hommes et des femmes de bien, des pénitents et vous contribuerez à rendre la Terre à sa destination première: Éden.
Alleluia !


05mai10  107C89
Depuis le temps que je suis ce blog, j'ai compris que tout les commentaires publiés, d'où qu'ils viennent, devenaient vos commentaires, approuvés par Dieu, en quelque sorte.
Tout commentaire publié sur ce blog sert La Révélation d'Arès, car au-delà des expressions souvent maladroites, il y a des éléments de vérité essentiels.
C'est dans ce contexte que j'approuve une nouvelle fois  un commentaire qui vous est hostile comme le commentaire 107C74 de PA. Comprenez que j'approuve le choix que vous avez fait de le publier autant que le courage du commentateur de l'écrire. Freesoulblog ne servirait à rien s'il ne donnait audience qu'aux "Pious Gens".
Il y a tout le reste, les "Pitous Gens", les gens piteux et pitoyables auxquels je me dois d'être solidaire si je veux être digne
du mot frère.
Chacun comprend qu'un prophète ne peut pas tout faire. Il est toujours possible de le critiquer sur ce qu'il ne fait pas, mais en considérant que cette critique peut très vite nous revenir dans la figure. Nous nous sommes tous aperçus qu'il y avait incompatibilité entre La Révélation d'Arès et l'homme de la rue. Qui est responsable ? L'homme de la rue, bien sûr, parce qu'il
n'ouvre plus ses oreilles. Mais aussi La Révélation d'Arès qui n'a toujours pas trouvé les mots justes pour attirer son attention.
Pire que cela, utiliser le vocabulaire du registre religieux sur les places de la République est peut-être la dernière chose à faire, alors que les mots pénitence ou intelligence du cœur sont très bien acceptés par ceux qui se sont rangés librement  derrière Frère Michel.
Il est vrai que lorsqu'on suit un prophète, on ne voit plus que par lui et on peut ainsi perdre le sens des réalités.
Un exemple insolite: La France a une chance inouïe d'accueillir (lamentablement) un prophète. "Faux !" crie la réalité. La France abrite deux (au moins) prophètes. L'un est arrivé le 13 Décembre 1973 [?], l'autre le 15 janvier 1974.
Manifestement ces deux prophètes, fort sympathiques, sont en concurrence directe. L'un ne croit pas en Dieu, l'autre y croit. L'un fait l'apologie de la richesse et de l'adultère, l'autre les fustige.
C'est en consultant les blogs de ces deux prophètes que je me suis rendu compte que le Mal avait placé un piège à frère Michel sur le lieu même d'Arès. Je prends les Arésiens (habitants d'Arès) à témoin pour qu'ils confirment qu'un panneau
municipal placé à l'entrée principale de la plage évoque la présence d'OVNI (en 1975, si ma mémoire est bonne). Or le blog de Raël soutient que les prophètes ont été contactés par des  entités venues en soucoupes volantes. Par cette preuve objective, Raël [?] se donne les moyens de "récupérer" le mouvement d'Arès quand frère Michel ne sera plus là.  Nous vivons dans un monde où il faut savoir écouter tous ses frères et sœurs, même les plus hostiles.
Jacques P.


Réponse :
Je ne sais pas si  "Un PA qui ne peut pas dire son nom" auteur du commentaire 107C74 a eu le "courage de l'écrire", mais il n'a pas eu, en tout cas, le courage de le signer.
Concernant Raël, j'ai entendu parler de lui, mais je ne le connais pas. Je sais très peu de choses de Raël et n'ai aucune relation avec lui ou avec son mouvement. Une chose est cependant sûre concernant Raël, c'est qu'il n'a absolument rien à voir avec l'érection de la petite stèle dédiée aux OVNI à Arès, dont je connais bien l'histoire..
Ce petit monument commémoratif dont la Municipalité d'Arès, Monsieur Christian Raymond étant alors maire, autorisa la mise en place, fut tout bonnement, voire même tout sottement et regrettablement, une réplique rationaliste narquoise à la première édition de La Révélation d'Arès, une forme de mise en boîte en somme.
À l'époque, l'apparition de La Révélation d'Arès dans les librairies de Gironde et d'autres départements proches et les nombreux appels téléphonique qu'il avait reçus avaient mis le conseil municipal d'Arès dans un grand embarras. Ce conseil municipal constitué surtout d'incroyants et de catholiques ne trouva rien d'autre que cette dérisoire parade à l'événement surnaturel qui venait de donner naissance à un mouvement spirituel associant le nom d'Arès et appelé à se répandre dans le monde un jour.
Je crois savoir (mais c'est à vérifier) que la municipalité de Lourdes, à l'époque des apparitions dont Bernadette Soubirous avait été témoin en 1858, essaya de trouver une parade de ce genre avec la complicité du commissaire de police et du procureur des Hautes Pyrénées, mais fut arrêtée dans son initiative par une intervention de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, femme très dévote. Je n'eus pas, à l'époque, la chance de trouver un défenseur de ce niveau d'influence.
Il est vrai que, selon qu'on spiritualise ou qu'on rationalise l'apparition de Jésus en 1974, on peut voir en lui soit un messager du Créateur, soit un extraterrestre débarqué d'un OVNI.
Rien à voir avec Raël, de toute façon.
Si Raël, "fort sympathique" ou non, vous a fait part de son intention de récupérer le mouvement d'Arès à ma mort, il est bien présomptueux et surtout bien ignorant. Présomptueux, car il peut mourir avant moi. Ignorant, parce qu'on prie à Arès alors que Raël ne prie pas d'après ce que vous me dites... Bref, Raël non seulement n'a rien à voir avec la stèle dédiée aux OVNI à Arès, mais il poursuit, d'après ce que vous me dites, des espérances sans rapport avec celles de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès.


05mai10  107C90  
Je suis ce blog depuis qu'un ami me l'a recommandé en me disant : "Toi qui cherches un peu de hauteur sur l'Internet, qui en manque tellement, va donc sur freesoulblog.net. Si tu as la patience de tout lire, tu sera édifié et enrichi."
Cette recommandation ne s'est pas démentie, même si, selon les sujets abordés, votre blog passe par des hauts et des bas. Je ne peux pas vous cacher que ce sujet, "moi papou enchanté", à propos d'un petit orchestre né au sein de votre famille de Pèlerins d'Arès, me paraît particulièrement bas.
Comment vos compagnons peuvent-ils à ce point manquer de la conscience de votre hauteur d'expression et de votre valeur spirituelle pour vous proposer un "pupitre" qui n'est certainement pas indigne, mais depuis lequel vous ne pouvez certainement pas porter le public à l'éblouisssement auquel vous arrivez à porter parfois les lecteurs de ce blog ?
Ancien ecclésiastique, vous savez sans doute ce que Montalembert disait de Lacordaire: "Charmant et terrible". Ce sont les épithètes qui me viennent vous concernant en devinant que vous vous exprimez de vive voix comme vous vous exprimez dans vos entrées et vos réponses aux commentaires, dont certaines sont d'une éloquence spirituelle unique et même extraordinaire.
Je ne vois pas du tout vos possibilités réhaussées par un orchestre de rock, même pleine de foi et de talent.
Si la jeunesse de notre époque est sensible au spectacle, alors donnez-lui du spectacle, mais votre spectacle, pas celui d'un faire-valoir de jazz-band. La jeunesse actuelle, j'en suis sûr, n'a pas perdu le goût du romantisme spirituel que vous pouvez réveiller, car vous êtes un romantique. Je pense que vous en aurez la force quelques années encore.
Vous pouvez restaurer la foi dans les cœurs et sceller l'alliance nouvelle de la société et de la vie spirituelle, mais vous ne pouvez pas réveiller la pénitence, un si haut idéal, aux accents d'un jazz-band ! Votre voix non seulement suffira pour ça, mais encore il ne devra y avoir que votre voix. Rien d'autre.
Préparez vous-même, sans "Pious Gens" ni d'autres spectacles, la moisson de l'avenir pour consoler le monde des fruits pourris de son époque.
Frédéric S.


06mai10  107C91
Avant de réfléchir à une éventuelle prestation musicale, peut-être faut-il faire le point sur la musique elle-même, telle qu’elle est perçue et dans quelle mesure elle aide à porter le message.
Il s’agit là de musique de variété et il faut avouer que la mode des chansons est remplacée par les tubes.
La puissance sonore se vend mieux que la poésie des paroles. Aussi sommes-nous ensevelis sous les djingles, tubes etc.
Le résultat est que personne n’écoute vraiment les paroles.
Le déferlement de chansons dans des langues différentes a privilégié l’écoute de l’accompagnement où le choc des percussions et la puissance des basses donnent à chacun les frissons qu’il en attend.
Même les chanteurs français adoptent des intonations très particulières, à tel point que, souvent, on ne comprend plus ce qu’ils disent parce que ce n’est plus l’important. Seuls quelques poètes comme Alain Souchon  et des interprètes talentueux comme Johnny ou Julien Clerc privilégient le texte dans le niveau sonore de leurs morceaux.
Tout le reste ne vise qu’à créer des sensations fortes.
Faire passer un message relève de l’exploit s’il est associé à une musique inadéquate.
Donc, réfléchir au genre de musique qui s’y prête passe avant toute initiative, à mon humble avis.
D’Élia Jean-Pierre


06mai10  107C92  
Ce que vous cherchez, en fait, est de savoir si vous pouvez utiliser, pour transmettre au monde le Message Fort (Rév d'Arès 26/7) de La Révélation d'Arès dans votre interprétation prophétique — tout prophète n'est-il pas un interprète ? — ce qu'on appelle l'art moderne, plus précisément dans ce cas : la musique moderne.
Cette musique moderne: rock, soul, punk, reggae, etc., est une manière — une de plus avec la télévision, etc. — d'abêtir et de fasciner sans faire passer le moindre message.
C'est absolument prouvé.
En fait, cette musique est provoquée et même induite par la technique du son. Supprimer ce bruit (Rév d'Arès ii/7-13, vii/7-16, xi/4-6, etc.) et il ne reste rien, artistiquement parlant, que de minables grattements de guitare et autres saxos poussifs, à peine audibles, pour ne rien dire des voix humaines, et même avec le bruit je peux vous garantir qu'il ne reste rien dans les cerveaux des auditeurs.
Je m'étonne qu'Agathe [107C84] trouve qu'on pourrait à la rigueur aménager un spectacle commun Pious Gens/Frère Michel, car si elle est une vraie pro de la communication, elle doit savoir ce que je sais. Son commentaie n'est donc pas exempt de l'envie amicale de vous faire plaisir un peu quand même. De toute façon, sa conclusion est, si je peux dire en riant, concluante : "Vous avez d'autres ressources" que la musique zouk.
Vous n'allez quand même pas tomber dans le complot d'infantilisation de la population, complot d'infantilisation dont La Révélation d'Arès est elle-même déjà victime, car c'est un texte d'une valeur majeure, plus que supérieure, qu'aucun présentateur de livres nouveaux à la radio ou à la télévision n'a jamais pris la peine de présenter. Pourquoi ? Parce qu'on ne présente plus, en la faisant passer pour la grande pensée, que de la littérature de gare, même éditée par la NRF et autres grandes maisons. Si vous y prêtez attention, vous vous en apercevrez très vite.
Et pourquoi ? Simplement parce qu'on veut qu'il n'en reste rien, on veut infantiliser, tout en faisant passer cette infantilisation pour quelque chose de très sérieux. C'est tout l'art du présentateur de télé et de radio de présenter avec gravité des choses futiles. Même "France Culture" veille à ne pas laisser passer d'informations et développement sur des sujets extrêmement et authentiquement sérieux comme La Révélation d'Arès ou comme vous-même.
En résumé, de votre prestation avec "Pious Gens" (je ne mets pas en cause la foi et l'honnêteté de ces musiciens, nos frères de foi) il ne restera rien et, de ce fait, c'est vrai, vous aurez plus de chances de passer sur des scènes publiques, mais cela ne servira absolument à rien... outre que ça vous coûtera très cher.
Si "Pious Gens" veut devenir un groupe musical professionnel et en vivre, c'est autre chose, un autre aspect pratique du problème, car alors il s'agit d'examiner un secteur économique, mais ce groupe musical n'a pas besoin de vous pour ça. Bien au contraire. Vous allez vous nuire mutuellement.
Vous auriez même Johnny Halliday ou Isabelle Adjani pour présenter La Révélation d'Arès à votre place ou à vos côtés, il n'en resterait rien qu'un dangereiux intérêt superficiel, tout ce que vous vous efforcez d'éviter ! J'ai lu vos anciens éditoriaux et notamment "Stratégie de la Qualité". Halliday et Adjani, ce sont des machines à faire de l'argent, mais pas à faire des âmes, et s'il en était autrement ce n'est pas à vous, mais à Johnny ou à Isabelle ou leur équivalent qu'il se serait adressé.
Clovis


06mai10  107C93  
Je viens de lire tous les commentaires jusqu'à celui de Clovis [107C93] et je suis impressionnée par le nombre de ceux et celles qui recommandent le renoncement ou une très grande prudence dans l'éventualité d'un concert réunissant le groupe Pious Gens et le Frère Michel.
Le pauvre Frère Michel, qui se montre plutôt heureux de la soirée du 3 avril — "moi papou enchanté"... enchanté ! —doit maintenant se sentir si accablé par les opposants et les déconseilleurs que j'ose à peine ajouter mon opinion négative à celles, nombreuses, déjà exprimées.
Pourtant je suis très sincère, pas moutonnière pour un sou, en disant qu'il ne faut pas.
Comme vous savez, frère Michel, je suis situationniste.
Autrement dit, je crois fermement que l'idéologie capitaliste et la religion — qui vont de pair — se réalisent en un spectacle auquel participent toutes les institutions et les rôles sociaux, qui prônent les valeurs de poésie, de fête et de jeu pour que tout finisse, comme dit Clovis, en poudre aux yeux et en "infantilisation de la population."
C'est à cela que vous envisagez de recourir, prophète ? Ah, non !
Je ne suis plus la situ [= situationniste] radicale que j'étais. J'ai suivi (j'en ai bavé) vos conseils de modération.
Je me souviens du regard sévère avec lequel vous m'aviez accueillie lors de mon premier pèlerinage à Arès quand vous avez vu mon tee-shirt portant dans le dos: "L'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste," le fameux tag de Viénet sur un mur de la Sorbonne en 1968.
Je ne souhaite plus la mort de qui que ce soit et je crois en une solution pacifique du problème social par la pénitence, mais il y a des limites aux façons de procéder. Je serais déçue si vous tombiez dans un concert de type commercial (même si l'intention n'est pas commerciale, je sais) pour annoncer La Révélation d'Arès.
Mai 1968, c'était il y a 42 ans, OK ! Mais le problème soulevé par l'Internationale Situationniste reste.
Et ce qui est plus important, à mes yeux du moins, c'est que c'est La Révélation d'Arès qui apporte la solution.
D'accord pour ne pas retomber dans le "mission sociale", mais opter pour la voie spirituelle n'est pas opter pour n'importe quel moyen d'expression — Il ne faut pas que Dan et ses copaines musiciens ne sentent visés ; ils amusent, mais vous, vous réveillez les esprits pour qu'ils accouchent d'âmes ; c'est tout autre chose.
Il faut dissoudre l'idée bourgeoise du bonheur et la remplacer par son idée spirituelle, celle du Sermon sur la Montagne (j'ai vraiment beaucoup aimé votre précédente entrée "Les Pèlerins d’Arès sont des chrétiens au sens originel, existentiel, du mot chrétien") et en rester là, même si, je l'ai constaté, le mot christianisme n'est pas facile à remettre dans la Vérité. Il faut sans cesse préciser "pas le christianisme d'église". C'est juste une question de formule ; on trouvera.
Les situationnistes avaient beaucoup réfléchi au dépassement de l'art, de l'art musical notamment et s'étaient complètement éloignés de l'art pop commercial auxquels "Pious Gens" a emprunté ses façons de procéder et auquel vous voudriez procéder aussi, forcément. Vous êtes en pleine gourance !
Peut-être, d'ailleurs, votre entrée 107 est-elle plus utile, pour finir, à Dan et à "Pious Gens" qu'à vous, parce que vous n'avez pas un grand choix de manières d'exprimer votre Message, tandis que les musiciens peuvent changer les leurs. La sono assommante est une gaspillage d'énergie et empêche d'entendre les mots. Ne peut-on pas inaugurer autre chose ? De la vraie musique, pas du bruit, comme dit Clovis ? Il y a sûrement quelque chose à creuser.
Je suis pour réfléchir (attention ! réfléchir seulement) à une solution missionnairen avec musique s'il y a une forte et authentique créativité.
Sinon, renoncez.
J. G.


09mai10  107C94
Tout d'abord merci à "Pious Gens" et tout ceux autour qui par leur persévérance, audace et travail on rendu ce moment possible. Moment surement imparfait, peut-être pas tout a fait au point (je n 'y était pas), mais moment de Vie tout court et irremplaçable.
Irremplaçable à mes yeux, ne serait ce qu'en me basant sur le récit d'un jeune frère dont je suis proche et "qui a kiffer d'avoir été invité et d'être là" [?].
J'insiste sur ce merci, car j' observe d'une manière générales que les initiatives et actions entreprises par un ou des frères et sœur de foi sont souvent mal reçues ou mal évaluées dans l'assemblée. En effet, beaucoup d'entre nous (moi-même aussi parfois) ont tendance a ne pas se régler sur les faits, sur l'expérience des entreprenants et sur le travail en cours, mais plutôt sur un remuage d'idées qui, poussé trop,loin, peut paralyser l'entreprenant.
Ce remuage d'idées est souvent inutile dans la mesure ou il y une dissociation criante entre ce que dit le remueur et ce qu'il n'entreprend pas lui-même comme action visible et concrète vers ce monde que nous somme envoyés moissonner.
Ainsi, tant qu'ils sont dans la mesure et suivent le Dessein de la parole: place a ceux qui, comme ils peuvent, tributaires de ceux qui sont [mot manquant], font place à "l'existentiel qui déferle" !
Ceci dit, dans tout le débat important que relance cette entrée, cette phrase de vous (réponse au commentaire n° 62) me semble primordiale : "J'aimerais mieux qu'on envisage un événement public qui me soit adapté "et non l'inverse", comme dit D.F" [107C56].
Le créateur nous a donné un cerveaux. À nous de jouer !
Abel.


Réponse :
Je ne crois pas du tout que "l'initiative" de la fête du 3 avril a Paris ait été "mal reçue ou mal évaluée dans l'assemblée".
Les recommandations négatives ou les mises en garde que des commentateurs expriment dans cette page ne portent pas sur cette fête du 3 avril animée par le groupe "Pious Gens", mais sur une éventuelle future extension de cette soirée privée à une mission-concert ouverte au public de la rue.
Un tel projet soulève beaucoup de questions et je suis moi-même très indécis entre le pour et le contre et, dans le cas du pour, entre diverses solutions de présentation.


09mai10  107C95
Il s'agit de la réponse au commentaire C72 de Hugo.
Vous dites qu'en missionnant dans une ville de France, vous n'avez rencontré que des "lions empaillés", alors que dans les années 1970 vous missionniez des " lions prêts à mordre à pleine s dents ou à vous bouffer, des lions vivants",
Je n'étais pas en France dans les années 1970 et ne connaissais pas encore La Révélétion d'Arès. Par contre , j'ai vécu activement les évènements de mai 1968. Et en 1974, beaucoup de gens avaient encore de l'idéalisme, de l'enthousiasme, une volonté de changer les choses, car il n'y avait eu que six années entre 1968 et 1974.
Aujourd'hui il y a 42 années depuis mai 1968 et les gens sont désanchantés.
C'est peut-être une explication des "lions empaillés".
Je me rappelle que vous nous avez di à plusieurs reprises que la nature des changements voulus en 1968 en France était loin d'une volonté spirituelle. Je ne discute donc pas sur ce point. 
Il y a aussi qu'aujourd'hui il y a une crise très sévère, qui ne fait que s'amplifier, alors que cette inquiétude n'existait pas encore en 1974 et même plusieurs années après ; les soucis n'en étaient qu'à leur début.
Je sais que ce que je dis ici ne répond pas à laquestion que vous posez : "Quelle autre façon de réver ont les hommes aujourd'hui ?" Si je répondais : "Ils rèvent aux moyens de faire cesser la crise," je me tromperais, puisque lorsqu'on leur dit ça, beaucoup disent que c'est impossible. Alors, il faut chercher, comme vous dites !
Je voudrais rajouter encore ceci : Je suis étonné que tant de commentaires désapprouvent d'intégrer  une partie musicale, à la manière du groupe "Pious Gens", dont les chansons contiennent beaucoup de paroles spirituelles, à une séance où vous prendriez ensuite la parole. Il n'y a pas dans la Parole d'Arès de versets qui interdisent la musique.  La seule chose que je souhaite est que, dans la partie musicale, on ne suive pas la mode et qu'on baisse le volume du son, sinon les paroles ne sont pas compréhensibles.
Mais merci à "Pious Gens" pour leur concert, merci à vous Frère Michel, d'être venu.
Je suis allè à tous les concerts depuis le début, mais cette année je n'y étais pas. Je le regrette.
Jean-Claude C.


09mai10  107C96
J'ai lu le blog 107 "moi papou enchanté".
La première lecture m'a choquée. À la deuxième lecture, j'admets, mais je suis rétro...
Il ne faut pas ridiculiser La Révélation d'Arès. Pour la profane il faut laisser une image spirituelle, sinon risquer de nuire à la réputation des Pèlerins d'Arès.
Jamais chanter téfilotes (Rév d'Arès xxxv/6) n'a changé le monde.
Pour se montrer moderne il ne faut pas tomber dans la mondanité ni prendre les façons du monde.
Excusez-moi de vous livrer mes impressions, Frère Michel. Chacun pense selon son vécu.
Thérèse (de Bretagne)


09mai10  107C97  
J'ai lu attentivement les avis qui vous sont donnés sur l'opportunité ou l'inopportunité de ce que vous appelez quelque part dans cette page une "mission-concert" partagée entre le groupe musical "Pious Gens" et le Frère Michel.
Ce n'est pas parce qu'une majorité de commentateurs recommandent l'annulation du projet ou une étude très poussée de cette perspective que je me range, moi aussi, du côté des avis contre.
C'est parce que la prudence me paraît s'imposer, étant donné la disparité entre un groupe musical de dancing moderne, même s'il chante à sa façon la foi arésienne, et la témoin de La Révélation d'Arès qui n'est quand même pas un frère quelconque. C'est un homme qui prend rang parmi la lignée des prophètes de Dieu depuis Noé... Ça demande réflexion.
Toute scène, tout rideau de fond, tout accompagnement musical ou artistique, même remplis des meilleures intentions, ne peuvent pas être utilisés. "Même un public qui a perdu le sens de la religion sait sur quelle chaise un saint doit s'asseoir", disait je ne sais plus qui. Même un public de mécréants peut être choqué de voir le témoin de La Révélation d'Arès dans une position désassortie ou inadéquate.
On ne peut pas déclarer au monde : "J'ai vu Jésus quarante fois" et "J'ai entendu Dieu me parler cinq fois" de n'importe quelle façon et dans n'importe quel lieu.
Je me sens très près de la position d'Emmanuel [107C48] et surtout de Grégory [107C64]. Grégory dit que le manque de  précautions serait moins préjudiciable dans le cas d'une mission-concert attirant des critiques sur le Frère Michel, si celui-ci s'étant déjà depuis vingt ans largement exprimé de façon plus appropriée à son état prophétique et à son enseignement. Mais ce n'est pas le cas. Aucun public n'a rencontré le témoin de La Révélation d'Arès depuis vingt ans et la première fois où le Frère Michel se montrerait au monde après sa sortie du désert, ce serait dans une atmosphère de night-club ?
Qu'est-ce que les observateurs du dehors et le public pourraient penser de cela ? La question posée par Grégory est légitime et raisonnable et demande une bonne réflexion.
La foi et l'enthousiasme ne suffisent pas. Ce monde a encore des étiquettes, des convenances et des conventions, des types de rencontre bien marqués ; l'oublier peut coûter cher.
Patrice R.


18mai10  107C98
Je voudrais vous faire partager ce qui suit.
Ce sont des propos tenus par Marvin Gaye en 1981 avant d'être assassiné (en 1984) par son père qui était pasteur.
Ce fut une belle voix et un très bon musicien et compositeur. Sa foi était omniprésente en lui, en tant qu'homme mais aussi en tant qu'artiste. Il manquait rarement une occasion de faire allusion au Père aussi bien dans les concerts que dans des interviews.
À mes yeux, son album le plus abouti sur ce plan fut "What's going on" qui date de 1971.
Cela dit, sa vie fut assez tourmentée, mais il eut une période de paix et de sérénité (entre 1981 et 1982) aussi bien dans sa vie privée que dans son métier d'artiste lorsqu'il résida en Belgique.
C'est durant cette période qu'il confia ce qui suit lors d'une interview. Ce n'est pas l'intégralité mais des morceaux ciblés que j'ai choisi :

" La musique est Dieu et Dieu et la musique sont pour moi un.
" La musique est une extension de Son Intelligence. C'est là la raison pour laquelle la chose la plus importante pour moi et qui le sera toujours est la musique.
"Les gens ont tendance à croire que seul l'Esprit est associé à Dieu, mais tout est d'essence divine, tout ce que je vois et que je peux toucher l'est.
"Dieu parle à mon intelligence à travers toute chose. L'Esprit est un allié puissant lorsque l'on cherche à exprimer quelque chose profondément ; aussi suis-je persuadé que l'on peut découvrir la présence de l'Esprit dans ma musique, car moi je ne réussis pas à l'approcher autrement. Ma démarche est plus qu'honnête.
Même lorsque ma musique se veut sensuelle et politique, l'Esprit l'accompagne.
"Un artiste authentique n'est intéressé que par une seule chose : c'est de réveiller l'Esprit [chez les] hommes. Il doit œuvrer à ce que l'humanité réalise qu'il y a quelque chose de plus que ce nous voyons à la surface. Un artiste, s'il est véritablement artiste, se doit de tendre à réaliser la volonté de Dieu. On retrouvera toujours cette volonté dans sa musique ou dans sa peinture et dans toute son œuvre.
"Un artiste doit avoir un amour et un respect énorme pour Dieu et l'Univers. C'est là la qualité première. Il doit être attristé de voir le mal que les hommes font aux autres hommes et à la Terre, cela doit lui être intolérable.
"Un artiste authentique doit avoir des qualités divines.
"Il faut que l'on puisse discerner chez lui, lorsqu'on le regarde dans les yeux, ce message qui dit : Je vous aime et j'aime cette terre et j'aime Dieu et je suis Dieu.
"Je suis Dieu et Sa conscience est ma conscience et je peine pour Le glorifier et j'écris pour Le glorifier et je chante pour Le glorifier et je fais de la musique pour Le glorifier".
"Je suis un artiste mais je suis avant tout un disciple."

Voilà ce que je trouvais intéressant à vous faire partager.
Liliane Y.


18mai10  107C99
En vu de tout ce qui a déjà été dit, je peux ajouter ceci :
Si vous n'avez pas pu vous exprimer publiquement comme vous l'auriez voulu depuis 20 ans, je considère en revanche l'impact de ce blog qui, à mes yeux, permet au Père de s'enraciner dans notre génération (Rév d'Arès 31/1).
J'ai pu constater qu'il [le nlog] est un formidable moyen d'accès à votre parole pour des gens qui ne peuvent recevoir celle de La Révélation d'Arès... Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Ce blog est aussi une réponse à ceux qui peuvent mettre en doute l'expansion fidèle de la Parole du Créateur à travers les moyens modernes : la technologie en tant qu'outil spirituel me parait nécessaire pour ce rapprocher du monde, tout comme la musique de "Pious gens" usant de moyens technologiques est nécessaire pour toucher les cœurs.
Le Créateur Lui-même utilise Sa Science Qui nous dépasse pour descendre nous parler.
Mais Il ne nous demande pas de nous attarder sur l'effet clinquant ou boum-boum de son apparition, simplement d'en retenir Son Enseignement, comme des petits enfants car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemble (Matthieu 18/2 à 6/10 et 19/13-15).
Selon moi, tout comme la musique peut être un très beau moyen d'expression, d'apaisement, de détente au service du Bien, une thérapie même pour certains,mais aussi une drogue, un dieu, un outil de domination, d'enrichissement pour d'autres, la Parole en musique sera perçue différemment par chacun. N'entendrons que ceux qui ont des oreilles pour l'entendre !
Il me semble que "Pious gens" s'applique à rendre la musique une beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3), mais que la transmission du goût de la Parole en action, l'orientation du public vers un spectacle qui l'abreuve plus qu'il ne l'enivre ne se fait que par la parole, la voix humaine fidèle à la Parole du créateur.
La musique n'est qu'un accessoire que "Pious Gens" sait bien utiliser, mais apparemment pas frère Michel !
Dans le cadre d'une association missionnaire entre le prophète et des musiciens, il me paraît sage que Mikal s'exprime d'abord, puis que la musique intervienne comme l'expression de la créativité que nous souffle l'Éternel.
Baptiste


Réponse :
Faut-il considérer, comme vous le faites, les dons supposés de la musique de transmettre la Vérité ? N'est-ce pas une vision poétique d'un des moyens possibles de la mission dans un monde qui n'a pas de poésie et dont le public des dancings du samedi soir, qui n'est pas du tout fait des enfants qu'évoque l'Évangile, se fiche éperdument a priori ?
C'est toute la question. C'est bien pourquoi une majorité de commentaires met cela en doute contre une minorité qui comme vous y répond positivement.
Je réfléchis à tout cela à froid en m'efforçant de me délivrer des sentiments positifs ou négatifs pour ne voir que la raison de notre cause. Dans le concert d'opinions pour et contre, auquel vous venez d'ajouter votre opinion pour, et je vous en remercie, il n'est vraiment pas facile d'y voit clair.
Je trouve toutefois très valable, dans l'hypothèse d'une décision de tenter une mission-concert, votre suggestion de faire passer "Pious gens" après mon allocution, que vous considérez avec justesse comme l'introduction et la présentation de l'expression musicale qui suit. C'est logique, mais alors il faut que le public vienne en connaissance de cause...
Oui, sous tous ses angles, le problème est très difficile.


18mai10  107C100  
Je rappelle ce que Marcel Pagnol disait du comique pour l'appliquer à la Parole que prétendrait transmettre la musique de "Pious Gens". Je ne mets pas en doute le talent artistique des "Pious Gens", mais la possibilité de n'importe quel groupe musical, les "Rolling Stone" ou des inconnus, de faire passer la Vérité pour convaincre qu'il faut faire pénitence, parce que c'est ça le Fond de La Révélation d'Arès: Il faut entrer en pénitence !
Pagnol disait qu'il "n'y a pas de source du comique dans la nature : la source du comique est dans le rieur," et je dis, en partant du même esprit: "Il n'y a pas plus de source de la pénitence dans la musique que dans la nature : la source de la pénitence est déjà d'avance dans le cœur de celui qui vient, par hasard, écouter la musique."
On ne vas pas engager des efforts et des fonds considérables pour espérer toucher une personne au hasard, qu'on ne verra peut-être jamais.
Donc, pas besoin de musique ! La source de la Vérité est dans la parole du prophète. C'est lui l'éditeur de La Révélation d'Arès. Il n'est pas l'éditeur de "Pious Gens".
Le prophète n'a pas besoin de musique pour dire ce qu'il a à dire. La musique n'y ajoute rien. C'est le prophète qui au contraire ajoute à la musique (ou à la peinture ou à n'importe quel art qui cherche l'inspiration) des idées dont certains vont tirer partie pour se distinguer des autres musiciens en général et former un groupe original, "Pious Gens" par exemple.
Un seul spectacle me paraît nécessaire, celui du frère Michel tout seul.
"Pious Gens" me paraît aussi inutile dans une grande conférence publique, qu'il faut que l'assemblée permette à son frère aîné de donner, que les intermèdes musicaux et dansants étaient inutiles (bien que prévus à l'origine) dans les pièces de théâtre d'autrefois, raison pour laquelle ils ont disparu des scènes où l'on joue Shakespeare, Molière, etc.
"Pious Gens" ne peut être qu'un intermède et, vraiment, je ne vois pas ce qu'il ajouterait au témoignage de Mikal.
Martial


XXxxxXX  107C101
Texte
Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.