09mar10
106C1
Je suis baba!
Je viens d'ouvrir cette entrée où pour la première fois vous dites que
les Pèlerins d'Arès sont chrétiens.
Première nouvelle !
Pourquoi ne l'avez-vous jamais dit avant?
Humbert
|
Réponse
:
J'ai toujours dit que les
Pèlerins d'Arès étaient des Chrétiens. Si vous avez bien suivi ce blog,
vous devez en trouver la mention de-ci de-là très régulièrement et,
d'abord, n'avez-vous pas remarqué que l'événement surnaturel d'Arès a
commencé par l'apparition de Jésus, fondateur du
christianisme, et par
son long message que j'ai intitulé L'Évangile
Donné à Arès ?
Ce
que vous voulez dire, c'est que je n'ai pas spécialement mis en avant
le terme christianisme pour qualifier la foi arésienne. Il y a à cela
une raison: Les mots chrétien et christianisme sont malheureusement
accaparés par les églises, catholique, protestantes, orthodoxes, etc.,
et recouvrent aujourd'hui une doctrine que les Pèlerins
d'Arès, dont
les yeux se sont ouverts à la lecture de La Révélation d'Arès,
ne trouvent absolument pas dans les Évangiles Palestiniens de Matthieu,
Marc et Luc.
En
fait, la vraie spécificité des Pèlerins d'Arès est d'en finir avec le
paganisme, y compris le demi-paganisme qui a teinté si fortement la
doctrine des églises (le sacrifice humain pour racheter les péchés, le dieu à trois têtes,
etc.) et d'établir enfin le christianisme prêché par Jésus il y a deux
mille ans.
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09mar10 106C2
Vous avez raison.
Tout dans cette entrée 106 est positif.
Si
nous lisons bien ce que vous appelez les Évangiles Palestiniens (ceux
de Marc, Matthieu et Luc), nous ne pouvons pas ne pas mettre en doute
les erreurs du "christianisme" en vigueur maintenant (Catholique ou
Protestant pour les deux formes de christianisme que je connais) et
nous devons mettre en doute leurs résultats:
Le christianisme
n'existe pas ou n'existe pas encore. Je me souviens d'une de vos
causeries à Arès dans les années 90 où vous disiez : "En 1914 les
évêques catholiques français bénissaient les armées françaises qui
partaient à front à l'Est et en même temps les évêques catholiques
allemands bénissaient les armées allemandes qui partaient au front à
l'Ouest. En somme, l'église catholique (catholique signifie
universelle) bénissait le massacre qui allait se faire."
Peut-être
est-ce dû à la nature même de l'homme resté un barbare erratique dont
il n'y a rien à savoir de plus que sa lamentable histoire de rivalités
et de violences.
Comment Dieu aurait-il pu revenir sur terre à Arès sans condamner cette
histoire-là et nous demander de l'arrêter.
Un
seul moyen de l'arrêter: Universaliser le vrai christianisme prêché par
Jésus. C'est comme ça que je vois la mission des Pèlerins d'Arès et
vous n'avez jamais dit autre chose.
Magnifique entrée, bien argumentée, mais tout homme ou femme qui a bien
lu La Révélation d'Arès
et qui vous a bien écouté sait cela.
P. B.
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09mar10 106C3
Quelle joie cette entrée !
Ce
matin entre 2 tartines, ma fille Amy me demandait comment expliquer
"qu’on a la foi, qu’on croit en Dieu sans avoir de religion ?!"
La journée commençait bien !
Je lui disais à peu prés que la foi est un élan de vie qui part de soi
vers l’accomplissement
du bien
au dehors et qu’elle ne pouvait pas répondre à des crédos tout prêts
d'avance ou des conditions de "fonctionnement" venues par l’extérieur.
Bien que nous soyons dans la grande famille chrétienne avec une foi
monothéiste, nous pouvions avoir une vie spirituelle libre de tout
encadrement comme la religion, car basée sur l’amour et la
volonté de restaurer notre image
et ressemblance
à Dieu — Ce sont ses copines du lycée qui disent "Ce n’est pas possible
de croire en Dieu et de ne pas avoir de religion" et qui ne l’écoutent
plus.
Dieu nous appelle à aller bien plus haut que ne le propose la religion.
Il nous divinise !
Alors,
à tes copines, montre la vie qui est en toi, l’espérance que tu actives
tout au fond et du fait que cela te grandit si fort qu’aucune religion,
qui demande que tout le monde se ressemble, ne t’offre cette liberté de
te créer belle et volontaire, d'évoluer en permanence.
Parle sans
intellectualiser, parle avec ton cœur, et même si tu cherches tes mots
c’est que tu cherches en toi, elles [les copines] sentiront ta liberté
de foi, ta vie spirituelle !
Avec La Révélation
d’Arès il y a beaucoup de mots à reconquérir, dont le sens
s’est perdu et qu’il nous faut "recolorer".
C’est aussi comme ça que l’on change
et qu'on change
le monde qui nous entourre, tout doucement et clairement.
De plus je suis invitée à un groupe de parole sur "la spiritualité en
général" le 9 avril. Cette entrée va m’aider. Merci.
MH.
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Réponse
:
La petite Amy "entre deux
tartines" a la chance d'avoir une maman ou un papa — je ne vous ai pas
identifié(e) — qui lui montre le noble sentier de la
liberté spirituelle.
Votre commentaire me touche beaucoup. Embrassez Amy pour moi !
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10mar10 106C4
MH. dit "Quelle joie, cette entrée!" (106C3),
P.B. dit: "Vous avez raison; tout dans cette entrée est positif!"
(106C2),
et moi je dis: "Je vous admire, frère Michel, parce que vous êtes un
remarquable coureur de fond, un maître spirituel d'une endurance (et
d'une patience) formidable." Je m'explique:
Après avoir lu cette entrée "un christianisme simple et vrai" que je
trouve très belle et percucante (oui, très claire!), malgré les
références qui gênent un peu la lecture*, j'ai revu tout ce blog et
j'ai pu pour la première fois évaluer la patiente progression de l'enseignement que
vous avez voulu transmettre à vos lecteurs.
Vous nous avez pris le 9 février 2006 (quatre ans déjà!) [entrée 0004]
et dans l'état où nous étions, "déspiritualisés" comme vous dites,
collés à la terre et à son actualité, autrement dit: volant bas. Alors
vous avez commencé en nous parlant d'entrée en entrée de choses qui
n'avaient que de faibles ou de courts rapports avec la vie spirituelle
en traitant des sujets d'actualités brièvement et de façon plus morale
que spirituelle, parce que vous nous deviniez vraiment pas capables de
voir plus haut — Tout le monde comprend mieux, d'ailleurs, pourquoi la
mission s'était abaissée à ce que vous appelez "la mission sociale" sur
laquelle vous avez beaucoup pleuré, tout le monde comprend ça
aujourd'hui en lisant cette entrée 106 qui cadre exactement le sens de La Révélation d'Arès
et de la mission.
Ensuite, peu à peu pendant quatre ans, avec patience et sagesse, vous
avez progressé vers des sujets spirituellement plus "pointus" et
profonds. Et aujourd'hui nous avons cette très belle entrée qui nous
met le nez dans la réalité: Il faut faire comprendre au monde, qui ne
sait pas très bien ce que nous sommes simplement parce que nous ne le
sommes pas encore.
Vous êtes un très bon coureur de fond, le marathonien de Dieu.
Il va falloir revoir nos tracts. Le petit reste est un
petit reste de croyants,
nous ne sommes pas des moralisateurs (les moralisateurs, c'est le reste, les pèlerins
d'Arès avec petit p), et ce qui est plus, nous sommes des chrétiens, ce
que nous n'avons pratiquement jamais dit sur les tracts (vous avez
plusieurs fois rappelé que dès "L'Œil S'Ouvre" 1989 vos frères ont
supprimé la mention "Le christianisme n'existe pas" que vous aviez
imprimé sur les tracts de 1988).
Merci de rafraîchir notre foi.
Signature oubliée
* Je veux dire: Pourquoi ne déplacez-vous pas
au bas du texte les références? La lecture serait plus facile. Mais je
devine que les références vous viennent au fur et à mesure que vous
écrivez et que les reporter au bas du texte vous demanderait un travail
"d'édition" et vous n'avez personne pour vous faire ça. Le présentation
est très propre, mais on sent que pour vous les minutes sont
précieuses: le minimum nécessaire dans une propreté mesurée. Oubliez ma
remarque alors! Nous sommes toujours tentés de dire: "Faudrait faire
comme ceci ou comme cela!" comme si vous étiez entouré de bureaucratie
ou d'aides et nous oublions que vous êtes seul pour tout faire vite,
parce que le temps presse.
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10mar10 106C5
Je remarque que vous illustrez cet article avec une icône fameuse, le
Jésus du Monastère ste-Catherine au Mont Sinaï, un des plus anciens
lieux de la chrétienté et une des plus anciennes icônes de Jésus.
On dit que plus les icônes de Jésus sont anciennes, plus elles
s'approchent des sources de la tradition, plus le portrait est
authentique. Est-ce vrai? Le Jésus que vous avez vu en 1974
rassemblait-il à celui-là? J'ai téléphoné hier soir à quelqu'un qui
possède la première édition de L'Évangile
Donné à Arès (1974) pour lui demander si c'est la même
icône qui est sur la couverture et il m'a répondu non. Pourquoi n'avez
vous pas utilisé l'icône de la couverture de 1974 qui, tout le monde le
suppose, se rapprochait le plus du Jésus dont vous aviez été témoin
quelques mois plus tôt?
Jean-Marc
|
Réponse
:
Oui, l'icône qui figurait sur la couverture de 1974 était un peu plus
proche du Jésus que j'avais vu peu de temps auparavant.
Toutefois,
d'une part je n'ai pas retrouvé le livre d'icônes d'où j'avais tiré le
Jésus figurant sur l'édition 1974 — J'ai perdu beaucoup de choses:
documents, livres, etc., dans mon déménagement d'Arès à Bordeaux en
1992 — à faire seul ou à deux, avec mon épouse, des choses pour
lesquelles il faudrait être plus nombreux et disposer de plus de
moyens, on n'évite pas certains dégâts et certaines pertes,
d'autre part, je l'ai dit et probablement écrit à diverses reprises,
aucune icône ou peinture ne reproduit vraiment les traits et
l'expression (le mélange indescriptible de noblesse et bonté extrêmes)
du Jésus qui m'apparut et me parla en 1974.
La sœur Christiane, mon épouse, n'aime pas l'icône qui illustre cette
entrée 106. Elle dit que c'est "un Jésus mou". Elle ne vit pas le Jésus
dont je fus témoin en 1974, mais je le lui décrivis si souvent à
l'époque qu'elle a gardé de mes description une idée de vigueur outre
de noblesse et bonté. Elle a raison. J'ai utilisé ici cette icône du
Monastère ste-Catherine non pour la ressemblance et l'expression (le
Jésus de 1974 était plus typé oriental, plus seigneur du désert, si je
peux dire, et surtout plus vivant), mais pour le regard qui s'approche
du regard dont j'ai gardé le souvenir. De toute façon, on reste là dans
le suggestif imprécis, le figuratif.
Quelle importance cela a-t-il ? Je ne serai pas sauvé parce
que j'aurai utilisé un portrait plus ressemblant de Jésus, mais parce
que j'aurai accompli
ce qu'il m'a transmis de la part du Créateur.
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10mar10 106C6
Je pense que vos missionnaires n'ont pas vraiment perdu le nord.
Ils savent que la foi que donne La
Révélation d'Arès est chrétienne.
Mais ils ont peur de faire affront aux églises : catholique,
protestantes, et mettent la pédale douce sur le sujet. C'est la peur
(ou une des peurs) que vous dénoncez dans l'entrée #104.
Comme vous le dites entre les lignes dans "la peur" et dans "un
christianisme simple et vrai", le plus fâcheux dans cette prudence (ou
lâcheté?) est de continuer à présenter une collectivité de militants
inconsistants, dont tout le monde se demande où ils se placent parmi
les associations morales, philantropiques, religieuses, humanistes et
même politiques.
Je me suis moi-même souvent posé la question.
En passant devant la vitrine de la mission de ma ville j'ai quelquefois
lu les affichages, mais je me suis longtemps demandé à quelle œuvre se
donnaient les gens qui tenaient boutique là.
La
Révélation d'Arès est présentée dans vos vitrines, mais à
côté de la Bible et du Coran et là, on ne comprend plus, et de toute
façon on ne sait pas ce qu'il y a dedans. S'il fallait acheter et lire
tous les bouquins qu'on nous proposent à notre époque, on n'en finirait
plus.
C'est en tombant sur votre blog (je ne sais plus comment), qui est
intéressant (on y apprend toujours quelque chose), que j'ai commencé à
comprendre et encore!
En tous cas, tous les Français n'ont pas Internet et ceux
qui l'ont l'utilisent, sauf les jeunes, dans des but précis (la presse,
la météo, le compte en banque, les réservations SNCF, etc.). Vous ne
pouvez pas avancer avec Internet, qui est comme le téléphone: On
n'appelle que ceux qu'on connaît déjà et qu'on a connu autrement que
par téléphone.
Je reviens au fond de votre entrée [106]. Au fond, l'erreur où s'est
engagée l'église pendant des siècles et la soudaine apparition de La Révélation d'Arès
qui censure cette erreur, c'est une vraie tragédie ! Je ne vois pas où
est l'issue possible pour le croyant de base que toutes ces subtilités
dépassent. Pourquoi un catholique ou un protestant ou un agnostique
comme moi qui change
en bien,
comme vous dites, ne serait-il pas sauvé lui aussi ?
Edouard
|
Réponse
:
Vous m'avez mal lu.
J'ai écrit "...c’est n’importe
quel homme
ou
femme qui change sa vie (en bien) (Rév
d’Arès 30/11) qui, quoi qu’il
pense ou qu’il croie, se sauve (36/23)
et de
surcroît contribue à changer, donc à
sauver le monde
(28/7)."
En conséquence, "un catholique ou un protestant
ou un agnostique [...] qui change
en bien" est
sauvé et
contribue à sauver le monde. C'est très simple.
Nous, moi ou la mission des
Pèlerins d'Arès, n'avons jamais varié sur cette finalité depuis 36 ans.
La crainte que cette simplicité, que nous prônons, soulève depuis 36
ans dans les églises et les religions n'est pas celle d'une concurrence
aggressive, car nous n'attaquons ni ne dénigrons personne, mais la
crainte
de la logique que le principe du salut
par la seule bonté
peut infiltrer dans l'esprit de leurs fidèles. À savoir :
Puisqu'être bon et moissonner des hommes bons suffit
pour faire son salut
et le salut
du monde, pourquoi s'embarrasser de sacrements (catholicisme), de
déclarations de foi (protestantisme), de dévotions obligatoires
(islam), etc, autrement dit, pourquoi s'embarrasser d'églises et de
religions ? Les églises et religions craignent ainsi l'abandon en
masse. Nous ne voulons faire de tort à personne, mais nous devons avoir
le courage de défendre cette simplicité, celle-là même que le Père nous
enseigne par La
Révélation d'Arès et les évangiles de Marc, Matthieu et
Luc, qu'on peut aussi appeler christianisme de base, auquel il faut
revenir.
Par ailleurs, à propos de ce que vous appelez "tragédie" entre
l'église dans l'erreur et La
Révélation d'Arès qui rectifie cette erreur, pour moi il
n'y a pas tragédie.
Pour moi il y a tragédie quand il y a confrontation de deux personnes
ou de deux causes d'égale mérite, chacune étant vraie et légitime, de
telle sorte que l'une ou l'autre mérite de gagner et que ni l'une ni
l'autre ne mérite de perdre. Pour celle qui perd, c'est alors
vraiment une tragédie.
Ce n'est pas le cas entre le Dogme Catholique ou Protestant et
le Souffle d'Arès.
Je ne parle pas
des moyens spaciaux, matériels et humains dont l'un et l'autre
disposent respectivement, énormes pour
le Dogme et tout petits (pour le moment) pour le Souffle.
Je parle de leurs
valeurs fondamentales respectives en Vérité et Promesses de
bonheur pour le monde, faibles pour le
Dogme qui depuis dix-sept siècles n'a pas changé grand chose au système
d'Adam, mais potentiellement énormes pour le Souffle d'Arès qui
nous vient directement du Créateur.
Il ne saurait y avoir tragédie, donc. Si demain — même si demain
survient après plus que quatre
générations — le Dogme disparaît au profit du Souffle d'Arès,
personne ne déplorera une injustice et ne pleurera. Il n'y aura que des
bonnes raisons de se réjouir, parce que le Dogme disparaîtra pour son
propre bien. Aucune tragédie !
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10mar10 106C7
Quand
j'était môme (8-10 ans) je posait à ma mère la question
suivante : "Maman les curés y parlent à Dieu ?"
Ma mère embarrassée, mais avec un sourire au coin des lèvres :
"Euh ! Non !"
Moi : "Alors je ne veux pas être curé."
Très tôt je me suis pris de passion pour le Père, à tel point que j'ai
du ouvrir ma première Bible vers l'âge de 10 ans, le Coran vers 16 ans.
Quand je lisais les évangiles, j'enviais les apôtres, je me serais bien
vu à leurs place, mon vœu fut tellement sincère que je me demande
aujourd'hui si ce ne fut pas à cause de moi que le Père, par Jésus en
1974 et lui même en 1977, visita Michel Potay, pour que je puisse
être l'un d'eux.
Bon ! Je rigole presque, mais en faisant une règle de trois, ce devait
être en 1972/74, j'avais donc 10-12 ans au moment où le Père se
manifesta à Arès. Coïncidence ?
Je ne crois pas, mais pas du tout alors !
À cette époque, je pressentais très fortement que quelque chose de très
important et de décisif pour l'humanité allait avoir lieu, mais je ne
savais pas quand ni comment.
Imaginez ma tête, quand je découvris pour la première fois en 1989 La
Révélation d'Arès, puis le prophète [Michel
Potay] au Cirque d'Hiver à Paris en 1990.
Les
semailles ont été faites, dit Dieu en 1974 (Rév d'Arès 6/2).
Je
suis l'une des nombreuses graines
semées par le Père.
Pour moi c'est un honneur, une joie immense, que d'accomplir
une parole dénaturée et salie depuis plus de 2000 ans.
Et je témoigne
ici que tout accomplissement,
même minime, mais constant, a une
répercussion considérable sur la vie même du pénitent et par
extension
sur le monde. Le Père n'abandonne
aucun pécheur dans son ascension,
tous il les fortifie (Rév d'Arès 25/6), je dis bien tous,
croyants et
incroyants, quand l'homme décide de porter son regard sur d'autres
hommes, de s'attacher à faire le bien
en conscience et en actes. Alors
de vrais miracles se produisent ici et là.
Comment persuader les
innombrables âmes qui
liront votre blog, frère Michel, que la Vie et
l'Amour
ne demandent qu'à être vécus librement
?
Toutes les graines
semées par le Père se reconnaîtront à la lecture de La Révélation
d'Arès, n'en doutez pas, n'ayez pas peur d'affronter ce
formidable destin que le Père nous
propose.
Merci à vous, frère
aîné, c'est un honneur d'être à vos cotés.
Dans l'Amour du Père,
Américo
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11mar10 106C8
Quelle limpidité que cette entrée ! [Une entrée] sur la foi
rééclairées à Arès et la foi des communautés issues de l'enseignement de
Jésus avec toutes les différences [entre vérité et erreurs]
immobilisantes[. En fait,] la Vérité
est dans le changement
de foi
N'avez-vous pas dit : "Il y a moins de risque à vivre la
liberté — avec la conscience évolutive intime — plutôt qu'à tout
vouloir contrôler (jouer les anges "gardiens" protecteurs)" ?
Pour les dominateurs
et leur mentalité de punition-récompense ou de donnant-donnant, la
notion de grandeur
et de force [intérieure] enseignée
par Jésus dans la Bible — Celui
qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur (Matthieu
20/26) ou plus récemment dans La Révélation d'Ares
: N'ai-Je pas mis les
forts et les sages au service des faibles et des petits ?
(26/9) — sont loin de cette force qui paraît [dans notre
système] être dans la domination.
Cette entrée nous renvoie au monde avec ce souci de la Vérité, du changement vers le bien de ce monde
par un évolution de nos comportements. Cette évolution — parfois
difficile et/ou radicale — se fait grâce à la vigilance en repérant les
erreurs et à la volonté d'abattre
(Rév d'Ares 12/4) la tentation de renouveller ces erreurs.
[Il faut] que nous trouvions ces "chrétiens portés disparus" pour nous
aider a inviter d'autres vaillantes âmes a la
préparation du grand
banquet final !
Mr DeBonneFoi
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11mar10 106C9
Quand je lis une entrée comme celle-ci, je me demande si, depuis 1974,
frère Michel a [seulement] vieilli d'une heure.
Assurément, l'esprit et le corps ne fonctionnent pas sur le même tempo.
La fraîcheur d'esprit des personnes âgées est peut-être le premier
signe de la longévité de l'homme.
J'approuve l'argumentation brillante qui me laisse penser qu'il
pourrait s'agir d'une mise au point dont l'origine serait peut-être
dans une correspondance non publiée. Frère Michel n'a jamais souhaité
faire de [son blog] freesoulblog.net un mur des lamentations, mais, du
coup, on ne connait pas la nature exacte des agressions qu'il subit
avec sœur Christiane pour seul témoin.
Pour ma part je me refuse à porter le qualificatif de chrétien,
justement pour éviter la confusion des genres.
Ici en Bretagne, je vis dans un milieu catholique. On m'a expliqué de
vive voix que quelqu'un qui lisait le Coran ne pouvait pas être
chrétien. Je répondais invariablement que je préférais ne pas être
chrétien dans ces conditions. Par respect pour mes amis qui se sont
appropriés ce vocable, je reste sur ma position de croyant libre, même
si cette définition est un peu stérile : un croyant est
nécessairement attaché à quelque chose : une Bible, un Coran
ou le délire d'un gourou. Je pense que, pour
l'instant, le chrétien n'engendre que la suspicion auprès des juifs et
des musulmans. Peut-on leur donner tort ?
Pour l'anecdote, deux détails ont attiré mon attention dans cette
entrée [106] où rien n'est là par hasard.
La référence à la théophanie du 9 Octobre 1977, qui concerne
particulièrement notre génération par l'évocation insolite de la guerre
d'Afghanistan. Pourquoi cette guerre plus qu'une autre ? J'ai
été tellement intrigué par ce passage [il s'agit probablement de Rév d'Arès xv/1-8 ; Kaboul
haché...] que j' en ai expédié une photocopie accompagnée
du commentaire à l'ambassade des États-Unis, avenue Kléber à Paris.
Cela se passait le 9 Octobre 2001, date d'entrée des troupes
américaines en Afghanistan.
Par ailleurs, dans un courrier de 1995, je m'insurgeais (mollement)
contre la municipalité de [ville de Bretagne] pour avoir censuré La Révélation d'Arès
à la bibliothèque municipale, en lui écrivant à la volée que quand le Vent de Dieu on le
couche, il
pleut des
périls [Rév d'Arès xxxii/11]. Or, la garnison du [régiment
cantonné dans cette ville de Bretagne] est actuellement en
première ligne en Afghanistan et le Président de la République est venu
à deux reprises rendre hommage aux jeunes soldats tombés là-bas. Que
voulez-vous que je fasse d'autre, moi qui ne suis même pas pèlerin
d'Arès ?
Et puis il y a la photo, pas choisie au hasard non plus. Une surprise
car on imaginait le Jésus de La
Révélation d'Arès bâti comme un charpentier proche de
frère Michel qui nous vante plutôt l'action que l'introspection
qu'exprime ce corps apathique de Jésus qui semble partir faire ses
humanités chez les Esseniens.
Et tout à coup un souvenir surgit quand j'observais ces livres ornés
d'une croix : Dozulé. Là, il était question d'un Jésus avec
des livres. Il était question d'une croix aussi, et quelle
croix ! 736 mètres de haut, c'est pas rien !
Dans La Révélation
d'Arès, le sujet n'est pas très clair : on
fustige le crucifix mais le Père évoque bien Sa Croix. Il
semblerait donc qu'il existe une symbolique de la Croix qui est de
toute première importance, et une autre qui est erronée, mais j'avoue
que je suis complètement dépassé par tout ça.
Jacques P.
|
Réponse
:
Vous dites: "Il pourrait s'agir d'une mise au point dont l'origine
serait peut-être dans une correspondance non publiée."
Non, Jacques. Il ne s'agit que d'un rappel. Si vous étiez un pèlerin
d'Arès, vous m'auriez toujours entendu au Pèlerinage, chaque année
depuis 1975, prêcher la foi arésienne comme un christianisme dans les
termes employés dans mon entrée 106 ou dans d'autres similaires. Je
n'ai jamais cessé de citer les Évangiles Palestiniens. Je n'ai jamais
cessé de faire remarquer et rappeler que le messager que le Père
envoyage à Arès était Jésus de Nazareth, fondateur du christianisme,
ressuscité, m'apparaissant dans sa chair transfigurée.
Les Pèlerins d'Arès ont rétabli le passage entre la foi biblique et la
foi non biblique comme Abraham l'avait pratiqué et comme Jésus l'avait
rétabli, ce qui est patent dans les épisodes de la non-juive Tyrénéenne
(Matthieu
15/22-28, Marc 7/25-29) et du centurion romain (Luc
7/2-10). Jésus disait: Je
ne suis pas envoyé qu'aux seuls enfants d'Israël, et nous
Pèlerins d'Arès sommes invités à faire
alliance fraternelle avec les juifs et les musulman (Rév d'Arès 35/11), à
reconnaître Muhammad comme
prophète et
même à reconnaître les mérites salvateurs des scandalisés qui n'écoutent pas
la Parole ou qui haïssent
Dieu (28/4),
bref, tous les homme
bons, quoi qu'ils croient ou ne croient pas. Nous avons
bien pour mission de ramener le christianisme à sa réalité originelle
simple et vraie, à son idée de Bonté
triomphant des dogmes, autrement dit, de sortir le christianisme de son
particularisme. En cela je salue le cœur généreux que vous
êtes, Jacques.
Concernant l'icône qui illustre l'entrée 106 elle n'est pas un portrait
du Jésus dont je fus témoin en 1974, je l'ai dit, et la croix qui y
figure ne me gêne pas. Elle n'est pas notre emblême, parce qu'elle
n'est que l'instrument d'un crime, mais cela ne me gêne guère. Nous ne
sommes pas sectaires et ce que nous voyons dans cette icône, qui certes
est dogmatique et superstitueuse, c'est seulement le christianisme
simple et vrai sous-jacent au dogme. Le livre que Jésus porte symbolise
l'enseignement
et la croix rappelle le crime dont il a été victime pour avoir défendu
la Vérité.
|
11mar10 106C10
Je poste ce commentaire pour pacifier et montrer par A+B que C n'est
pas loin...
En réponse à Humbert (commentaire 106C01) et aux autres personnes se
posant des questions sur le Message de La Révélation d'Arès.
Tout d'abord, n'oublions pas que notre Frère Michel, prophète avéré et
factuel, ne peut pas avoir inventé ou créé de toute pièce ce Message,
puisque, franchement, qui voudrait changer son "train- train"
confortable de chef
accompli, pour un changement
radical de vie privée et professionnelle, imposant ainsi de remettre en
question ses croyances, sa vie, son passé, ses acquis ? Non
mais ! Sérieusement, vous jeteriez dans l'océan votre Rolls Royce pour
vivre à la Cro-Magnion ? Vous mangeriez de la viande froide avariée
tous les jours et rouleriez en chariotte [?] pour le plaisir de dire
aux autres que vous avez raison et que vous êtes le chef ? [?]
Non, ce serait du pur délire ! Personne ne laisserait tomber
la vie qu'eut Frère Michel avant les événements, à moins que vous
soyiez mazos !
Deuxio, comme l'expose très pragmatiquement Frère Michel, un "chrétien"
[d'église] est quelqu'un qui pense que le salut lui est
accordé s'il va se confesser, va à la messe le dimanche, participe à la
vie de la paroisse, mange l'hostie et boit le "sang du Christ".
Autrement dit, "Merci Jésus, tu es mort pour nous sauver. Oh, mon
pauvre Jésus-Dieu, tu me sauves si je te prie ! "
La
Révélation d'Arès, elle, dit que c'est par l'action qu'on
parvient au Salut. La Révélation d'Arès
ne juge pas les "chrétiens" qui font ces dogmes et qui croient en eux.
Mais on a beau prier Jésus et se faire baptiser 25 000 fois, si on tue
son voisin parce que sa tête ne nous revient pas, si on ment pour se
trouver une excuse, si on juge, si on s'énerve pour un rien et qu'on ne
fait pas ce que Dieu attend de nous, c'est-à-dire aimer l'autre, toute
religion nous dessert plus qu'elle nous sert. Bref, macachoualou [?],
ça sert à rien.
En cela, La
Révélation d'Arès nous dit qu'on a tous des défauts mais
que si on aime l'autre, qu'on fait un effort quotidien sur ce qu'on
sait pertinemment être des faiblesses, bah ! on a tout bon !
La veillée 25 dit bien que peu importe la manière dont on prie — ceux en silence, sept fois par
jour, ceux qui ne Le prient pas mais qui Le connaissent, etc. —
ce qui compte c'est de faire le bien.
Alors un "chrétien" [d'église] qui fait ses rituels, mais qui aime
l'autre, tout comme un musulman qui porte la burka et qui aime l'autre
etc. bah ! c'est aussi un Pèlerin d'Arès, puisqu'il fait le Bien !
C'est juste ça, La
Révélation d'Arès: faire le Bien!
Et nous, Pèlerins d'Arès, en accomplissant le Bien, on retrouve
fondamentalement le but
premier de la religion ("main goal" comme disent les english people),
qui est d'aimer,
de faire le Bien,
pour changer ce
monde. Faut pas oublier que toutes les religions sont nées
de Dieu, du "rappel" aux Hommes de la Vraie Vie que Dieu a faite pour
l'Homme !
C'est l'Homme et son péché qui ont fait du Message de Dieu une
religion, un dogme, un pouvoir, un paganisme, un concept. Un vrai
Pèlerin d'Arès est donc un religieux, au sens pur, vrai et premier du
terme. On croit en Dieu et en l'Homme à faire le Bien. Basta !
On s'en moque d'être jaune, noir, blanc, rouge, on s'en moque d'être
sourd, aveugle, manchot, on s'en moque d'avoir 20, 40 ou 90 ans, alors
on s'en moque d'être Chrétien, Musulman, Juif, Hindouiste, Bouddhiste
ou Pèlerin. Au fond, si on fait
le Bien, on est avant tout un Homme de Bien.
J'ai beau retourner, virer, analyser, contre-expertiser, anti-thèser,
je reste convaincue de la véracité, de l'exactitude et de
l'authenticité du Message que Dieu Notre Père qui est aux Cieux, a
confié à notre unique prophète
Frère Michel Potay en 1974 et 1977. Je vais même plus loin : Si ce
message vous interpelle en négatif, c'est qu'au fond, ça vous dérange
qu'il soit vrai, parce que, comme Frère Michel, ça veut dire qu'il faut
remettre toute sa vie en question et mettre son passé à plat pour
recommencer à vivre
et, c'est sûr, se remettre en question, c'est pas facile. Ça vaut quand
même le coup d'essayer !
À plusieurs, c'est plus facile. Take it easy, step by step !
Allez, mes frères, mes sœurs, que Dieu vous accompagne dans votre pénitence et vous,
notre prophète,
merci de rester courageux, vous qui persévérez à montrer la Voie que Dieu nous
éclaire depuis des millénaires mais que l'Homme a encore du mal à
mettre au grand jour. Merci pour tout ce travail.
Je prie avec vous tous. Peace les gens ! N'allons pas chercher le mal
là où tout est limpide, l'Eau
Forte est notre Mer.
Myriam C.
|
Réponse
:
Wow, sister ! Quel nerf, quelle
vigueur dans ce commentaire-déclaration sortie de la plume d'une jeune
fille que je voyais encore comme un gamine il n'y a pas si longtemps !
La relève est assurée.
|
11mar10 106C11
La solution qui sauvera la race humaine et la terre se situe dans
l'homme.
L'homme est le Créateur de son propre Univers.
Tout lui a été confié afin de l'honorer et non de détruire.
Recréons une civilisation nouvelle ou chacun se responsabilise.
Dans laquelle les lois,les dogmes,les pouvoirs n'ont plus lieu
d'exister.
Un monde d'Amour,de Partage,de Beauté,de Paix,de Liberté dénuée de tout
préjugé.
Un monde dans lequel la peur, les famines, les guerres, le mensonge,
le mal qu'à engendré l'homme depuis bien des millènaires n'auront plus
lieu d'exister.
Un monde de vie, où la souffrance, la mort ne seront plus que de.
lointains souvenirs.
Un monde dans lequel l'intelligence du cœur transfigurera chacun.
Nous sommes tous,hommes,femmes,enfants,responsables de la Vie.
Tous responsables de la Vie,de la Joie ,du bonheur de vivre heureux
dans la perpétuité
(Texte publié par "Les Colibris", mouvement de Pierre Rabhi, qui ignore
probablement l'existence de La
Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès mais qui les
rejoint, dans des termes étonnamment similaires, par son humanisme
généreux)
Patricia
|
11mar10 106C12
La vérité
c’est que le monde doit changer ! (Rév d'Arès 28/7)
Pourquoi ne pas commencer [le changement] par vous et mettre toute La Révélation d’Arès
gratuitement en ligne ? Visiblement beaucoup de monde qui
découvrent votre blog ne l’ont pas lue, ni étudiée.
Ni mise en application.
Je
vous rappelle juste la parole de Jésus devenu Dieu : Ai-je fixé un prix
à la chair de la chèvre ? Bien sûr; il dit aussi que celui qui
recevra 100 valeur t’en remettra 5 ce qui est aussi normal dans le
monde actuel tel qu’il fonctionne.
Ne considérez pas cette interrogation comme une attaque, mais plutôt
comme un moyen de répandre progressivement La Révélation d’Ares.
De même que la Bible et le Coran sont en ligne gratuitement, mais aussi
disponibles en librairie avec un prix.
Ou
devrons-nous attendre que la durée de protection des droits
d’auteur qui est de 70 ans après la mort du créateur soit écoulée pour
que La Révélation d'Arès
soit disponible gratuitement ?
Je
vous fais cette remarque, parce que souvent vous décriez les lois
humaines, mais ne profitez-vous pas vous-même de ces lois ?
Comme je vous souhaite aussi longue vie, en supposant que vous mouriez
à 100 ans, La
Révélation d'Arès ne sera disponible gratuitement que dans
presque un siècle !
Loin de moi l’idée de vous soupçonner de vous enrichir grâce à le vente
de La Révélation d’Ares
dans un but égoïste, mais je vous rappelle que ce n’est pas votre
création, mais celle de Dieu ou je dirais plus justement que vous avez
accepté d’être le co-créateur avec Dieu de la diffusion de La Révélation d'Arès.
Je vous aime, prophète Michel, malgré vos défauts
Patrick R (de Paris)
|
Réponse
:
Il y a tellement de monde qui me
hait ou me méprise ou se moque de moi à cause de mes défauts, savoir
qu'on m'aime malgré mes défauts me touche profondément. Merci de me
rappeler mes devoirs et merci d'autant plus que j'ai beaucoup de
défauts.
La
Révélation d'Arès est en ligne. Gratuitement !
Depuis environ un an.
J'ai
même étudié l'édition 2009 en gardant à l'esprit cet objectif.pour
pallier à l'incommodité et à l'illisibilité des éditions précédentes,
qui n'avaient pas été mises en page pour l'Internet tout simplement
parce que l'Internet n'existait pas ou parce que j'ignorais l'existence
de l'Internet quand ces éditions furent faites.
Je n'ai découvert
l'Internet qu'en 1999 et les essais de mise en ligne de la plus récente
édition, qui était alors l'édition 1995 dite "bilingue", n'ont pas
donné de bons résultats. Le scannage était médiocre, le corps petit des
annotations nombreuses, etc. n'offrait pas une lisibilité
satisfaisante. Il n'y a pas si longtemps — du moins à ma connaissance —
que la numérisation et la qualité des écrans permettent une mise en
ligne de livres avec une bonne lisibilité et à condition que l'ouvrage
soit édité dans ce but. C'est fait.
Allez sur mon site http://michelpotay.info/
et cliquez sur la couverture du livre présentée en page index.
|
12mar10 106C13
Merci, frère Michel, d'avoir lu mon E-mail du mois dernier et d'avoir
précisé "(de Paris)" pour Patrick R. 106C12, parce qu'il y a
beaucoup de Patrick et plusieurs Patrick R. parmi les Pèlerins d'Arès
et celui qui écrit des commentaires souvent critiques ou très critiques
à chaque entrée de blog ou presque, fait que les autres se cachent,
craignant d'être confondus avec ces critiques.
Patrick R. de Paris, qui que tu sois, je te respecte tout à fait, mais
je ne partage pas du tout les reproches que tu fais au frère Michel
(106C12). Manifestement, tu ne le connais pas ou tu ne connais pas les
difficultés dans lesquelles il se débat pour porter depuis 36 ans sur
ses vieilles épaules (il va avoir 81 ans) une mission de poids
universel, parce que stupidement et irresponsablement nous, Pèlerins
d'Arès (avec petit p ou grand P entrée 0097) nous nous sommes dérobés à
ses projets de mise en place d'un "collectif fonctionnel" ou de
"conscience collective responsable" (La Maison des Faucons, qui n'a
jamais existé) dans les années 80 et nous avons continué à jouer les
sourds ou les paralysés ensuite.
On a interprété de diverses manières cette dérobade de la masse
arésienne, si je peux appeler
l'Assemblée comme ça, mais personnellement je crois qu'il
s'agit bêtement de l'incapacité et de la paresse absolues des hommes
d'aujourd'hui, complètement conditionnés et maternés par le système, de
faire quelque chose qui leur est suggéré et non imposé.
Le frère Michel n'est le
chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Il n'a jamais rien
imposé à ses frères de foi. Il a suivi scrupuleusement l'esprit de La Révélation d'Arès.
Il a procédé toujours par conseils ou propositions ; il a toujours
parlé à la conscience de l'homme, mais pas à la peur de l'homme (la
peur de la punition s'il désobéit). Aujourd'hui, c'est complètement
voué à l'échec ou cela demande une lente maturation des esprits... Les
Pèlerins d'Arès sont comme toute la nature soumis aux lois de
l'évolution.
J'ai l'impression de me consoler à bon compte de ma propre incapacité à
aider le frère Michel. Je me suis d'ailleurs isolé, atteint du virus de
l'individualisme comme tout le monde. Je ne me trouve plus d'excuses
dès l'instant que je me dis: Tu crois ou tu ne crois pas dans La Révélation d'Arès ? Quant
au frère Michel, homme authentiquement bon et qui
s'interdit de juger,
il ne m'en fait pas reproche. Alors, puisque ma conscience toute seule
n'est pas capable de réagir, je ne sais pas quoi faire. Ça peut durer
longtemps comme ça [...]
Le frère Michel n'a jamais caché à ses frères que la foi arésienne est
un christianisme, mais s'il a été dans ses déclartions publiques plus
discret sur ce chapitre qu'il n'aurait peut-être fallu, c'est parce le
mot christianisme a été "piraté" depuis des siècles par le côté
religieux du système et qu'il [le frère Michel] a voulu voulu évité des
confusions malheureuses. Je me souviens d'un livre assez répandu dans
les années 90, écrit par un docteur psychiatre (j'ai oublié son nom),
haut responsable d'une organisation "anti-secte", où des dizaines de
milliers de lecteurs ont pu lire textuellement que La Révélation d'Arès
était une dérive schismatique du catholicisme. Une énorme ânerie qui ne
fit sûrement pas plaisir au frère Michel, s'il a lu ce livre, ni à
l'église catholique d'ailleurs, parce que rien n'est plus éloigné de la
doctrine catholique que La
Révélation d'Arès.
Là encore, il faudrait que les Pèlerins d'Arès réfléchissent à une
façon claire et efficace de réhabiliter le mot "christianisme" et je
pense, comme le frère Michel l'a dit longtemps au Pèlerinage, que la
meilleure manière est la mission de rue ou de contact, qui permet de
parler d'homme à homme, et surtout l'exemple d'une vie réellement
chrétienne.
Je pense à un tract qui dirait: Nous sommes des pénitents
chrétiens. Nous faisons
pénitence des religions historiques dites chrétiennes qui
ont distribué plus de catéchismes et de bénédictions inutiles que
d'amour, de pardon et de paix nécessaires. C'est une idée à fignoler,
parce que le mot pénitence
aussi peut prêter à confusion et la formule est peut-être trop
provocatrice et on a peur.
Patrick R. (de Côte d'Or)
|
12mar10 106C14
Sachez, frère, que moi aussi j'ai une immense affection pour vous et
une intense reconnaissance pour votre travail pour Dieu.
Pas un jour ne passe sans que je cherche comment vous être utile, je me
demande très souvent comment vous faire part de ce que je fais, je ne
sais ni comment m'y prendre, ni si cela vous encombrerait, ou
risquerait de ne pas être bien compris...
Je vous vois comme un homme "ordinaire" et je suis émerveillé du Choix
qu'a fait Dieu.
Des défauts vous devez bien en avoir, mais comme vous avez su tenir le
cap !
Je relis toujours le même Message Libérateur dans La Révélation d'Arès,
vous avez tout clarifié du Fond,
rien n'en a dévié.
Vous le savez, je ne trouve pas que le terme "d'inconditionnalité" soit
approprié envers un autre homme, même prophète
— un scepticisme au sens antique n'est-il pas praticable
aussi envers vous, même avec une totale confiance ?— mais
c'est une question de mot, je vous suis toujours resté fidèle, je suis
vos enseignements, j'adapte et ajuste tout ce que je fais à ce que je
saisis de vos orientations.
Tout cela met du temps à se dessiner, mais j'ai l'obstination.
Merci de m'avoir lu. Ceci est une confidence maladroite.
Laurent C. (du Périgord)
|
Réponse
:
"...un scepticisme au sens antique n'est-il pas praticable
aussi envers vous, même avec une totale confiance ?"
demandez-vous.
Je réponds: "Bien sûr ! Et c'est même souhaitable."
Pour
comprendre pourquoi je trouve le scepticisme souhaitable envers moi, il
suffit de penser à tous ceux qui ont, pendant trente-six ans, raconté
sur mon compte des choses mal comprises ou mal informées, des on-dit,
des fantaisies ou des calomnies et qui, au lieu de raconter n'importe
quoi, auraient mieux faits d'être sceptiques à mon égard, c'est-à-dire
soucieux de se taire ou de réellement s'informer sur mon compte, de me
rencontrer ou d'échanger une correspondance sérieuse avec moi, bref, de
prendre des informations convenables, de les recouper et d'y réfléchir
de façon dépassionnée.
Je souhaite vraiment que tous mes détracteurs soient des sceptiques
honnêtes et intelligents.
Mais
même quelqu'un qui comme vous n'est pas mon détracteur a le devoir de
se suffire de ce qu'il constate réellement, ce qui est une attitude
sceptique au sens philosophique positif. Merci d'être ainsi.
|
12mar10 106C15
Depuis deux jours je réfléchis à cette entrée 106. Je sens le souci que
vous y avez mis.
La
qualification de christianisme appliquée à la foi des Pèlerins d'Arès
est un sujet d'annonce ou d'affichage en même temps indispensable et
très délicat, compte tenu des sens qu'a pris le christianisme depuis un
millénaire et demi.
Je devine que si vous abordez aujourd'hui la
question en face, c'est parce qu'elle se pose à la mission arésienne de
façon pratique (Idéologiquement je pense que cette question n'a jamais
soulevé de problème).
La divergence s'est produite quand les
ambitieux qui avaient flairé le bon filon dans le courant chrétien en
pleine expansion et qui allaient prendre l'église en mains ont compris
qu'il était plus commode et plus impressionnant de déshumaniser Jésus
et d'en faire un Dieu, le Dieu des Juifs s'immolant pour le salut de
tous les pécheurs et de tous les pauvres gens qui pullulaient à
l'époque et qui n'attendaint de secours que des idoles et des idées.
Et pavé dans la marre! Voilà La
Révélation d'Arès
qui réhumanise complètement Jésus, qui redonne tous pouvoirs de
salvation aux hommes de chair et d'os, mais comment ces humains
couverts de poils et qui perdent leurs dents vont-ils pouvoir revêtir à nouveau le manteau du
christianisme pur et simple (Rév
d'Arès 1/1) et remplacer le Jésus-Dieu factice ou
angélique des églises ?
Il faut procéder à une reconstituion psychologique complète du Sauveur, qui est
tout homme bon (tout pénitent),
comme vous l'avez bien dit dans un article sur Noël. Qué boulot ! Je me
mets à votre place. Je ne suis qu'un spectateur, mais j'avoue que le
sujet me passionne et doit passionner beaucoup de monde qui observe
dans le silence.
Vous avez vraiment une mission historique difficile. C'est ici, en
fait, que vous attendez vraiment votre assemblée
pour qu'elle prenne conscience de sa mission historique auprès de
laquelle les réformes plus ou moins incomplètes qu'on voit dans le
protestantisme ou les sectes ne sont rien. Le catholicisme est en voie
de disparition, sous sa forme actuelle tout du moins. Il est allé trop
dans la radicalité pour pouvoir se réformer.
Il faut évidemment
revenir à une conscience psychologique de Jésus complètement
réhumanisée. Ou plutôt, le sacré n'est plus spécialement dans Jésus et
dans l'église, mais se trouve ailleurs, dans l'homme lui-même comme image et ressemblance
du Créateur comme vous le soulignez souvent en vous référant à la Genèse (1/26-27).
Vous l'avez d'ailleurs très bien vu en disant que n'importe quel pénitent accompli
est un christ.
Jésus n'est qu'un Christ
de référence (32/2) et je suppose qu'Abraham ou Isaïe ont été
aussi des christs. Patrick
C. (de Paris) [106C12] se trompe et pas qu'un peu, parce que beaucoup
qui ne sont pas des Pèlerins d'Arès au sens actif ont lu La Révélation d'Arès.
Ludovic
|
13mar10 106C16
[manque
probablement le début] ...à partager avec beaucoup (tant mieux!) de
commentateurs de votre blog, je me sens chrétien de base, proche des
hommes à tous les niveaux d'humanité, comme Jésus l'était il y a 2000
ans et en 1974 avec vous, un chrétien "pour qui "le salut est un
miracle causé par des faits", donc "miracle à la portée de tout pénitent, à la
portée de tous, miracle qui est communicatif puisque fondé sur l'amour
qui est échange par nature".
Votre blog manifeste, je le vois, que pour beaucoup [de Pèlerins
d'Arès], de consciences très diverses, la foi c'est vivre pour changer le monde,
tout faire pour faire jaillir le bonheur de sa vie. J'en prends pour
preuve le commentaire de Ludovic que vous publiez au moment où je lis
(106C15) qui dit: "Il faut évidemment revenir à une conscience
psychologique de Jésus complètement réhumanisée. Ou plutôt, le sacré
n'est plus spécialement dans Jésus et dans l'église, mais se trouve
ailleurs, dans l'homme lui-même comme image et ressemblance du Créateur
comme vous le soulignez souvent en vous référant à la Genèse (1/26-27).
Vous l'avez d'ailleurs très bien vu en disant que "n'importe quel pénitent accompli
est un christ."
"Qué
boulot" assurément ! Et c'est tout le sens de notre existence
humaine: gagner notre bonheur, élargir la vie au plan spirituel, faire
tout en relation avec les autres pour le bonheur. Ce boulot n'est pas
hors de proportion avec ce que chacun a à faire chaque jour: Si je
vends, je fabrique, j'achète, je consomme, c'est pour mon bonheur et
pour le bonheur de l'autre, de tout autre qui m'achète ce que je vends,
qui consomme ce que je fabrique, et pour moi qui consomme ce qu'il me
fabrique, etc. Nous ne vivons et n'agissons donc pas seulement pour
"notre croûte", pour notre existence personnelle, limitée à soi et à un
temps trop court, car si toutes nos "petites vies" sont courtes, c'est
que nous n'avons cessé de compter des années, des partisans, des mètres
carrés, des dollars, au lieu de nous embraser de cet amour qui n'a rien
à voir avec le compte, c'est que le bonheur ne se mesure pas en
années mais en éternité... (Rév.d'Arès 36/23),
c'est que nous n'avons pas assez vu et fait ce qui est simple et vrai,
comme Jésus l'avait compris et voulait y entraîner le monde.
Et nous en sommes là: Reprendre sa marche, vivre et enseigner le Sermon sur la montagne (Matthieu
5 à 7) à la lumière de La Révélation d'Arès
(et la Bible et du Coran) entre villes et villages, places publiques et
carrefours, à la moisson des mains tendues, des oreilles ouvertes, des
consciences qui se réveillent, des âmes
qui se construisent.
Cette moisson, ce labeur
pour nous, petits géants
des temps actuels (Rév.d'Arès
31/6), est une joie aussi bien qu'un "casse-croûte"
(labeur). L'objectif se réalise dans le chemin même: le salut
se construit déjà par la joie de chercher les frères dans le béton, la
glue et les épines de ce monde, par le courage, l'espérance qui animent
ce chemin, cette construction. Les gens que nous côtoyons sur les
trottoirs et les marchés le sentent, le savent et souvent le disent:
"Vous êtes si peu nombreux à faire ça, c'est courageux, je suis
entièrement d'accord avec vous !" Alors mettez-vous en marche
avec
nous ! Le champ d'Israël où marchait et appelait Jésus s'est
élargi jusqu'à nous. Nous avons à partager et réactiver la marche du
peuple d'Abraham vers la Lumière
(Isaïe
ou Ésaïe 9/1).
Déjà la Lumière
que vous nous transmettez par votre humilité et votre détermination
devant la tâche, votre
intelligence des relations pour construire ce monde entre
nous tous, cette lumière cuit
notre pain (Rév d'Arès xxi/10),
c'est-à-dire que ces choses simples mais formidables (qui étonnent le
monde quand nous allons dans les rues) que nous avons à faire sont plus
faciles à faire avec vous et avec la si belle Révélation d'Arès,
dont la parole coule dans nos veines, les choses à faire et à dire
s'éclairent d'elles-mêmes. Alors des yeux s'illuminent, des mains se
tendent.
Je viens de voir le film "Jésus de Montréal" qui a été
tourné il y a plus de 20 ans. Le réalisateur et les acteurs qui ont
fait ça avaient très bien compris que l'homme Jésus a fait ce que tout
homme peut et doit faire pour vivre heureux pleinement, "step by step"
(pas à pas) l'anglais ponctuant chaque moment d'enthousiasme de ce film
québécois. Faire sa vie chaque jour, comme le cuisinier qui prépare
humblement le grand
banquet pour ses convives, c'est-à-dire pardonner pour
maintenir la porte ouverte au changement,
aimer sans frontières pour agrandir le cercle de notre
bonheur de vivre avec les autres et dans un monde toujours plus large, faire la paix dans
son cœur [et entre les hommes] pour entraîner le monde à grandir, se
rendre libre
de tout ce qui empêche de progresser dans la simplicité, la grandeur et
la joie de vivre, penser avec l'œil
du dedans pour trouver la lumière entre nous. La pénitence n'est pas
nommée mais enseignée tout au long du dialogue, Le Sermon sur la montagne
actualisé étant la base du scénario. Ce monde est semé par le Père (Rév.d'Arès 5/1)
assurément.
La semence
de la vie spirituelle, du goût du bien,
de la force d'aimer,
de sentir que notre vie est faite pour participer à la Création qui
touche au fond de notre cœur comme aux limites de l'univers, est passé à travers les filets des
princes du système (Rév
d'Arès, Veillée 5),
à travers les complications infinies que notre histoire a accumulées,
mais qui ne sont que "macachoualou" devant notre amour et notre
détermination à vouloir changer ce monde: Cela doit venir de la
contraction de l'arabe "macache" = y a pas et de "oualou" = y a rien !
Merci
à Myriam (106C10) d'écrire comme elle pense, cela me parle !
"Chariotte" doit vouloir dire "voiture" (charrette moderne) emprunté au
film "les visiteurs" où on trouve des moyen-ageux tombés par erreur
dans notre temps et dans la drôlerie des anachronismes. Nous sommes
dans la culture de l'image. Le langage du Livre reçu en 1977 est très
imagé: "le Bon
(Jésus qui est le bon par excellence) ne vole pas" mais "marche comme l'araignée marche"
(Rév d'Arès xiii/12) et il est roi du peuple entre la terre et
l'arbre (xiii/14): entre la terre et l'arbre, il y a la
racine, la racine du monde à venir, une bonne racine, le Bon, tous ceux qui
voudront être cette bonne racine.
Bernard L. (de Bretagne)
P.S.
— À propos du commentaire de Patricia 106C11, il se peut que ce "sens
du sacré" [exprimé] par les gens de ce mouvement "Colibris" a pu être
réveillé, attisé par les nombreuses occasions où des Pèlerins d'Arès
ont abordé les amis de Pierre Rabhi et ont pu leur remettre La Révélation d'Arès. Ça
paraît possible quand je ressens le ton spirituel de ce texte.
|
13mar10 106C17
Ce
soir, je médite l'entrée 106 — entrée typiquement arésienne ! — et les
commentaires, surtout le commentaire de Ludovic qui parle de
"reconstituer la psychologie du Sauveur"
[106C15], problème auquel le frère Michel répond en gros depuis 1974
qu'il est son propre sauveur
s'il fait pénitence
en devenant un homme qui refuse
de pécher et qui pratique
le bien.
Une réponse à laquelle il ajoute même ici
[dans l'entrée 106] un mot très important : "miracle", en disant que le salut fait par la
pénitence
est un miracle — en contraste avec le monde de mal où nous
vivons,
c'est vrai — et il fait allusion à "beaucoup d'autres miracles",
voulant sûrement dire que l'homme d'amour,
de pardon,
de paix, etc.,
peut faire des miracles
autant qu'il fait son salut.
J'accepte
mieux cette perspective réellement spirituelle que la perspective de
progrès social et moral que les Pèlerins d'Arès imprégnés de
socialisme, la religion dominante depuis le milieu du XIXe s. faisaient
ressortir dans leurs tracts.
Je me rappelle du frère Michel dans
les années 90, dans la salle des théophanies au Pèlerinage, parlant aux
pèlerins et leur disait qu'il ne fallait pas confondre la cause et
l'effet et que s'il s'agissait de progrès social (il ajoutait peut-être
moral), il y a des gens beaucoup plus compétents que les Pèlerins
d'Arès. Il insistait sur le fait que les Pèlerins d'Arès ont une autre
mission : spirituelle, beaucoup plus importante, pour laquelle ils
s'efforcent de se rendre compétents par la pénitence.
"Le monde social qui sortira de la vie spirituelle sera évidemment un
monde de grand progrès, mais qui ne viendra pas par la lutte
des
classes ou la politique ou par l'économie," disait-il.
Je crois
qu'il [le frère Michel] évitait le mot christianisme, parce que même
sur beaucoup de Pèlerins d'Arès bien engagés ce mot avait un effet
désagréable. Beaucoup avaient été éduqués dans le catholicisme — c'est
le cas de mes parents qui m'envoyaient au catéchisme — et pour eux le
Christ dont parlent les "chrétiens" n'était pas le Christ de La
Révélation d'Arès 32/2, qui réhumanise Jésus (C'est moi né de Marie...), mais
était une sorte d'idée insaisissable, une apparence humaine sans
humanité véritable comme le croyaient les docètes et les marcionnistes
qui n'ont jamais vraiment quitté l'église. Les Pèlerins d'Arès ne
voulaient plus entendre parler du christianisme comme idéologie
obscure, qui ne brillait que par l'or et l'argent des statues et des
auréoles dans les églises comme l'icône qui illustre l'entrée 106. Le
Christ était en somme la marionnette de l'église, que l'église agitait
et le christianisme était cette agitation dans le baptême, la messe, la
communion, l'absolution et les "bénédictions" comme dit Patrick
[106C13]. Pour résumer le Christ — Christ ---> christianisme —
c'est
l'église et les Pèlerins d'Arès ne voulaient plus en entendre parler.
J'aime bien le terme "psychologie" dans "reconstitution de la
psychologie du Sauveur"
dans le commentaire 106C15, mais les Pèlerins d'Arès ne peuvent pas
utiliser des mots comme ça dans la mission. Ils peuvent juste dire à
l'homme de rencontre : "Le Sauveur,
c'est toi !" Mais là on casse la passerelle que les croyants
cherchent, parce que tous les croyants cherchent toujours une féérie,
la passerelle avec le Sauveur qui vient du Ciel, qui vous frappe de sa
baguette magique ou qui vous prend dans ses bras comme un bébé pour
vous emporter. En fait, il faut avoir le courage de dire aux hommes que
Dieu, c'est eux et qu'ils ne trouveront pas le repos éternel et ne changeront pas le monde
par le socialisme, mais par ce Dieu-là qu'ils ont dans le sang dans leurs veines
et dans la salive sur
leur langue (Rév d'Arès viii/11, xxviii/15).
Le frère Michel a raison d'insister sur l'importance centrale qu'a le Sermon sur la Montagne [Matthieu
ch 5 à 7]. C'est une Parole où on voit très bien Jésus
comme prophète
et non comme Dieu, mais qui nous donne par ce Sermon
le moyen de redevenir Dieu, et qui est le vrai christianisme. Pourquoi
ne pas missionner sur le thème: "Nous sommes encore les premiers
chrétiens" ? Je m'exprime sûrement maladroitement.
J. R.
|
Réponse
:
Voilà un commentaire très intéressant.
Je
n'ai pas à commenter ce commentaire, si je peux dire, sinon pour dire
qu'il souligne bien la difficulté qui est celle de la mission qui
voudrait se distinguer, de façon bien tranchée, des religions, mais qui
n'y arrive pas par des formules simples, parce que le problème posé
n'est pas simple. Les formules qu'utilise la mission se succèdent donc
sans se ressembler parce que le lien ou la cohérence entre elles n'est
pas clair sans développement que la mission de rue, qui doit être
brève, ne peut pas faire. Les Pèlerins d'Arès présentent ainsi au
public une apparence d'inconsistance dont ils souffrent, se sentant
incompris. C'est tout le mérite de la mission et c'est aussi ce qui la
fera progresser dans la recherche d'une présentation brève mais très
claire de la foi vraie, qu'elle n'a pas encore trouvée. Ça viendra, je
n'en doute pas.
Le but que nous assigne La
Révélation d'Arès n'est
ni un syncrétisme ni un œcuménisme, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire
une doctrine-compromis et d'établir un rite-compromis qui ne
retiendrait des religions que ce qu'elles ont en commun et qui est en
accord avec la Parole d'Arès, mais il s'agit d'aller complètement
au-delà ou de revenir complètement en-deça des religions, qui forment
une longue parenthèse que le Créateur souhaite voir complètement
disparaître.
Il s'agit d'établir ou rétablir la Vie.
Mais il est difficile d'expliquer au public ce changement
radical sans repères religieux que le public puisse comprendre. La
mission se débat dans la grande difficulté qu'il y a à outrepasser de
façon tranchée les variations diverses dans l'interprétation de la
Parole qui se sont figées, momifiées,
sous
des formes particularistes étanches entre elles: judaïsme,
christianismes, islam et même bouddhisme, sans se référer plus ou moins
à ces particularismes.
Nos missionnaires tendent, et
c'est dommage, à taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager
à Arès et que c'est donc par la voie du christianisme premier — vous
parlez de premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers le
Tout-Autre et la Vie tout-autre
peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement. Même si elle
est difficile et n'est pas à l'abri des confusions qu'elle peut créer,
cette Voie
est sans aucun doute la meilleure.
Je
finis ma réponse en disant mon étonnement de trouver dans votre
commentaire ces mots très rares de "docètes et marcionnistes." Je pense
que vous les avez trouvés dans vos lectures, à moins que vous ayez fait
de la théologie et de l'Histoire de l'Eglise et plus ou moins étudié
les "hérésies" du christianisme d'église naissant. Ces mots méritent
ici une petite explication pour les lecteurs du blog.
Comme on
sait, la personne de Jésus fut l'objet de controverses diverses et
acharnées dans les premiers siècles de notre ère. La thèse triomphante
est celle de la trinité et du "Jésus vrai Dieu et vrai homme" du dogme
de Nicée (325), devenue la doctrine officielle du "christianisme"
d'église, contre la thèse d'Arius qui ne voyait en Jésus que l'homme,
mais il y eut d'autres thèses à la même époque et notamment la thèse du
Docétisme (du grec dokein = sembler, avoir l'apparence de) Les Docètes
(2ème et 3ème siècle) affirmaient que le Christ ne pouvant être que
Dieu lui-même n'avait pu vivre et souffrir sur terre qu'en apparence.
Les Marcionnistes, disciples du théologien Marcion (2ème siècle),
auteur de fameuses "Antithèses" qui décrivaient les contradictions
entre le Dieu de l'Ancien testament et le Dieu salvateur de l'Evangile
et expliquant selon lui la nécessité d'effacer de Jésus Christ le côté
humain. J'abrège, bien sûr.
Il est tout à fait vrai que dans
l'église, catholique, protestante ou orthodoxe, un grand nombre de
fidèles voient Jésus Christ comme les Docètes et les Marcionnistes le
voyaient, ce que vous appelez "une idée insaisissable," mais en raison
des périls qui pèsent aujourd'hui sur l'existence même du chistianisme
les églises ont d'autres soucis que de combattre les hérésies dans les
cœurs de leurs fidèles, déjà bien contentes d'avoir de fidèles.
Nous sommes, Pèlerins d'Arès, tout à fait au-delà de ces controverses
qui ne changent rien à la nécessité basale d'être bon, de pratiquer
le bien,
seul moyen de ramener en nous
l'image et ressemblence du Créateur.
|
14mar10 106C18
Je fais partie de la "masse immergée de l'iceberg" de l'assemblée, comme
vous dites, autrement dit je suis un "pèlerin d'Arès avec (très) petit
p" [0097], en espérant chaque matin que j'aurai le courage de vous
demander : "Je voudrais me joindre aux moissonneurs.
Comment faire ?"
Je suis au moins un peu pénitent
déjà. J'ai beaucoup combattu en moi et éliminé une tendance à mentir, à
déniger, à être satisfait de moi, à ne voir les gens et les choses que
du point de vue matériel ou sensuel comme les journaux et la télé.
Je me suis senti pousser une âme.
J'ai suivi votre votre blog depuis
l'apparition sur le net de votre site michelpotay.info qui signale
l'existence de freesoulblog.net. Derrière ces URI [adresses sur le
réseau: michelpotay.info, freesoulblog.net] on sent votre humilité qui
ne veut pas se substituer à la Parole de Dieu. L'inconvénient est que
vous êtes difficile à trouver.
Vous avez eu raison d'appeler ce site de votre nom, parce que Révélation d'Arès
(revelationdarès.com) embrouille un peu du fait qu'il y a diverses
sensibilités qui s'expriment dans ces sites, les uns insistant sur
certains points, d'autres sur d'autres points, qui font sentir des
vécus différents et mêmes des interprétation un peu décalées. Avec
michelpotay.info, on sait que c'est la façon de voir de Michel Potay,
le témoin.
Ce site michelpotay.info est-il achevé ? La page d'index indique
toujours que le site est en cours de construction.
Concernant le christianisme, sujet de l'article [#106], j'ai toujours
senti sur votre enseignement le sceau du christianisme.
Mais il faut beaucoup de "développements", en effet, pour ne pas
laisser un doute sur le sens que vous donnez au mot.
Peut-on rendre sensible en deux minutes ce que le vrai christianisme
auquel il faut revenir par le chemin de La Révélation d'Arès ? Le
dégel ne peut pas s'effectuer en deux minutes, nulle part sur terre, et
le chritisnisme vrai très simple, mais enterré dans la glace des
siècles, des églises et des habitudes de penser, a besoin de temps pour
réapparaître.
Moi, je suis un homme guéri des habitudes de penser, ma petite pénitence a fait
son œuvre et continue, mais avant de connaître cette fête dans le cœur
et de sentir ce parfum
[Rév d'Arès
30/11], avant d'être à mon aise avec un mot comme
christianisme, j'ai dû passer par le dégel.
C'est vrai, c'est dans le christianisme vrai que réside l'espoir de
guérir du mal et de comprendre que la vie humaine n'est pas faite pour
ce qu'on la fait au XXIe siècle.
Kristof
|
Réponse
:
Non, mon site michelpotay.info n'est pas terminé.
Entre autres améliorations, outre la page d'index, j'ai prévu le
remaniement de la première page "Introduction" : "La Liberté
Spirituelle..." pour y introduire, précisément, l'idée et le mot de
chrétien ou christianisme.
Étant seul pour le faire, tout vient lentement — je le déplore, le
temps me manque toujours — mais cela viendra.
Si vous souhaitez rejoindre la mission la plus proche de votre domicile
(s'il y en a une, je ne sais pas où vous habitez), n'hésitez pas à me
l'écrire.
Comme vous le savez, nous sommes des croyants libres et nous ne
disposons pas d'un pool apostolique central qui pourrait informer,
faire profiter de l'expérience acquise, ceux qui souhaitent se lancer
dans la moisson. Le
projet de la "Maison des Faucons" n'a jamais vu le jour. Cela, j'en ai
bien conscience, pose un problème à tous ceux qui comme vous, s'ils
sont isolés, n'ont qu'une idée vague de l'apostolat. Alors, faites
confiance à votre foi et à votre intuition pour commencer ! Vous
semblez avoir très bien compris beaucoup de choses. Au moins,
vous ne prendrez pas nos mauvaises habitudes, car nous en avons
sûrement.
|
14mar10 106C19
Disciple de l'enseignement de Gandhi, j'avoue que depuis quelques
années mon attention est attirée par votre personne et votre mouvement,
s'il répercute bien votre personne, ce que je ne sais pas, mais qui ne
me semble pas évident quand je rencontre vos moissonneurs. Brèves
et même très brèves rencontres, je l'avoue.
Il y a des similitudes profondes avec Gandhi, homme lui-même complexe
et parfois déroutant, un homme véritable et vrai, dans des
cadres de circonstances et d'époque tout à fait différents. Je crois
que Gandhi vous aurait aimé et aurait voulu vous rencontrer, mais les prophètes ne se
rencontrent pas. La solitude est leur destin.
J'aurais moi-même voulu vous parler, au moins vous entendre, mais d'un
contact avec une de vos missions j'ai appris que c'était impossible,
que vous ne donniez jamais de conférences publiques.
En lisant ce blog attentivement (il y a beaucoup à lire, mais voir la
naissance d'une spiritualité — je ne dis pas religion, vous n'aimez pas
le mot — qui sera historique est impressionnant) j'ai compris que
l'absence de public-relation et d'organisation de promotion dans votre assemblée ne
l'avait pas permis. On ne peut pas se promouvoir tout seul; même un
comédien a besoin d'un agent, un politicien d'un parti, un professeur
de l'organisation académique.
Je bénis donc la Force
qui a agi pour qu'Internet existe de votre vivant et vous donne un
moyen de communication, même pauvre ou très pauvre. La preuve, la
campagne électorale qui nous conduit aux urnes aujourd'hui dimanche ne
s'est pas faite par Internet. Le discours politique ou seulement
philanthropique est impossible par Internet. C'est pourquoi Internet
est encore libre dans les démocraties. Sinon, il serait sous contrôle
comme il l'est déjà en Chine ou en Birmanie.
Je crois que ce qui a caractérisé Jésus, le christianisme des premiers
disciples, est l'amour et la paix et la combinaison des deux qui est la
tolérance et c'est sur ce point que le christianisme institutionnel
[l'église] a raté son rendez-vous avec le vrai christianisme et avec
l'Histoire. La ligne de conduite du Muhatma Gandhi était aussi un
christianisme. Il n'utilisait pas le mot, parce que le vocabulaire
hindou ou plutôt djaïnn a ses propres définissants (ahimsa, etc.), mais
il lisait les Évangiles.
Même si l'on se réduit au Sermon sur la Montagne (La Révélation d'Arès
à une autre dimension par-dessus le marché) on s'aperçoit en l'étudiant
qu'il n'a rien de sommaire. Il est normal que la mission de
réhabilitation du christianisme connaisse les difficultés de promouvoir
le non-sommaire, le complexe.
Malgré tout, il faut être vite
repéré et on vous repère mal. Il manque à votre mouvement une ligne
directrice, un panneau indicateur, un étendard. Pour moi il a trois
couleurs: Dieu (en s'effondrant sous les balles de l'assassin le 30
janvier 1948, Gandhi murmura: "Rama !", c'est-à-dire Dieu, tout y
revient toujours), Jésus son messager et le Message surnaturellement
descendu en 1974 et 1977. Il ne faut pas que le moissonneur mette
la burqa sur le surnaturel ! L'apparition d'Arès n'a rien de privé,
rien de honteux, elle est belle, et surtout en en parlant dès le départ
il [le moissonneur] évitera beaucoup de malentendus et d'inutiles
"tours autour du pot".
L'idée de pénitence,
mot qui résume l'attitude du premier chrétien, qui abandonne le mal et
même sa famille, si elle [la famille] reste attachée au mal, pour faire
le bien, échappe à le compréhension immédiate d'un esprit moderne. "Pénitence" peut
servir de plaque sur la porte pour intriguer ceux qui passent, pour
qu'ils s'arrêtent et poussent la porte, mais ensuite il faut expliquer
et c'est à quoi votre blog se consacre.
On voit bien à travers ce blog votre fidélité rigoureuse à l'idéal issu
de La Révélation
d'Arès. J'aime beaucoup ça.
Pourquoi ne vous a-t-on pas entendu ? C'est vraiment dommage. On sent
derrière vos lignes un homme d'action, soucieux d'efficacité tout en
restant dans le vrai, c'est-à-dire disant à peu près: "Efficacité, oui,
mais pas de cynisme. La fin de justifie pas les moyens." C''est pour ça
que, tout seul, vous êtes resté discret avec raison, parce que pour le
discours public vous auriez eu besoin d'un brain-trust promorionnel,
parce qu'il n'est pas facile de n'utiliser que des moyens honnêtes à
notre époque malhonnête, parce que les moyens malhonnêtes engendrent la
malhonnêteté, jamais le Bien,
et il faut être assez nombreux et bien unis
pour y réfléchir et viser juste.
Il faut promouvoir le "christianisme simple et vrai" comme dit le titre
de cette page.
Olivier S.
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14mar10 106C20
J'ai été heureux de voir reprendre vie à votre blog après une absence
inquiétante [?] Je me demande toujours si ce que je dis à un quelconque
intérêt, nul que je suis !
Cependant, il m'arrive de ne pas être sûr de comprendre, alors hop, je
saisi la chance que j'ai de pouvoir m'exprimer.
Vous dite "un Pèlerin d'Ares est un chrétien pour qui le salut est un
miracle causé par des faits, non par des mots ..." , alors qu'il me
semblait que le créateur voulait que l'on parle avant tout, mais sans
sortir du cadre de sa Sainteté
[Rév d'Arès 12/4] et de sa Parole
bien sûr, comme si c'était cela qui allait changer le monde.
Je pense qu'il ne faut sous estimer la puissance de la parole est donc
des mots, c'est un peut ce qui fait de vous un Dieu.
Encore faut t'il parler et la je vous rejoins dans l'idée tout du
moins, ainsi que tous les très grands prophètes, comme vous, qui ont
fait la volonté du Père.
J'aime tout particulièrement le passage de la Bible ou l'ange dit à
Abraham à peut prés ceci : "Je le jure par moi-même, parole de
l'Éternel ! parce tu à fait cela, je te bénirai et je
multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable
qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de
ses ennemie. Toutes les nations de la terre voudront être bénies en ta
postérité, parce tu as obéis à ma voix."
Le Christ à mon sens a rappelé qu'il ne fallait pas oublier l'amour, le fond.
Bien sûr, mon commentaire est un peut réduit pour exprimer tout cela,
et je m'en excuse.
Je vous admire et vous remercie pour ce que vous faites, peut être un
jour serai je un Pèlerin d'Ares ?
Aminadab
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14mar10 106C21
Sur votre blog en 106C17 [Réponse à J.R.], vous dîtes hier :
"Le but que nous assigne La Révélation
d'Arès n'est ni un syncrétisme
ni un œcuménisme, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire une
doctrine-compromis et d'établir un rite-compromis qui ne retiendrait
des religions que ce qu'elles ont en commun et qui est en accord avec
la Parole d'Arès, mais il s'agit d'aller complètement au-delà ou de
revenir complètement en-deça des religions, qui forment une longue
parenthèse que le Créateur souhaite voir complètement disparaître.
Il s'agit d'établir ou rétablir la Vie.
Mais il est difficile
d'expliquer au public ce changement
radical sans repères religieux que
le public puisse comprendre. La mission se débat dans la grande
difficulté qu'il y a à outrepasser de façon tranchée les variations
diverses dans l'interprétation de la Parole qui se sont figées,
momifiées,
sous des formes particularistes étanches entre elles:
judaïsme, christianismes, islam et même bouddhisme, sans se référer
plus ou moins à ces particularismes.
Nos missionnaires tendent, et c'est dommage, à taire que c'est Jésus
qui a été envoyé comme Messager à Arès et que c'est donc par la voie du
christianisme premier — vous parlez de premiers chrétiens, c'est bien
ça — que le passage vers le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut
s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement. Même si elle est
difficile et n'est pas à l'abri des confusions qu'elle peut créer,
cette Voie est sans aucun doute la meilleure."
Mon parcours
et mon
intuition me font voir les choses autrement pour le
dernier paragraphe, et uniquement pour ce dernier.
Le passage vers le Tout-Autre s'opère peut-être le mieux par la voie du
christianisme premier, mais cela s'adresse à ceux engagés dans la
pénitence.
Pour la mission, c'est autre chose, me semble-t-il. Pour
toucher au premier contact, je pense que le blé mûr à moissonner est
surtout dans les anciens croyants qui ont compris d'eux-même le manque
de vie spirituelle des églises, sans toutefois abandonner leur
espérance d'amour ou de monde changé. Ce sont souvent des croyants en
la politique ou la science, croyants vagues en Dieu, agnostiques ou
athées.
Pour eux, il me semble que le premier message de contact est plus
efficace lorsqu'il insiste sur un appel à la réflexion libre hors des
stéréotypes, et à l'expérimentation personnelle de la pénitence, tel
que par exemple mon papier joint, qui commence par :
"Réenchantez votre vie ! Soyez praticien(ne) de la bonté, hors des
sentiers battus ! [...]"
Parler de Jésus comme messager à Arès est secondaire pour moi, dans ce
premier contact, où il s'agît d'abord de réveiller la vie spirituelle
en chacun, sans forcément convaincre immédiatement de la réalité des
événements d'Arès [...].
Patrick T.
|
Réponse
:
Mon blog est privé, il n'exprime que ma façon de voir. Votre E-mail,
dont un extrait apparaît ici, est également privé, je sais, mais je
sais aussi que vous ne m'en voudrez pas de le publier comme
commentaire, parce que vous me permettez ainsi de rappeler mon respect
total de l'opinion de chaque moissonneur
sur sa façon de moissonner.
Je ne suis jamais intervenu, sauf quand il s'agissait d'égarements
manifestes, dans les choix de thèmes et de procédés missionnaires de
mes frères et sœurs, car je n'ai aucune prétention à l'efficacité et à
l'expression optimales dans ce domaine pratique, dont je connais les
difficultés pour avoir non seulement été moi-même missionnaire de rue,
mais aussi le premier missionnaire de rue dès 1975.
Vous me demandez ce que je pense de votre projet missionnaire. Ce que
je pense vous le saviez avant même de me le demander, puisqu'en fait
votre E-mail conteste mon message répondant à J.R. (106C17) La réponse
que je peux vous faire, c'est cela même que vous citez et que vous
contestez.
Mais je ne le prends pas mal du tout. C'est peut-être vous qui avez
raison et moi qui ai tort.
Ma mission des dernière années 70 et des premières années 80 portait
essentiellement sur Jésus apparu à Arès et non sur la seule vie
spirituelle détachée du contexte surnaturel de La Révélation d'Arès
(à l'époqie L'Évangile
Donné à Arès) et c'est ainsi que j'ai rassemblé beaucoup
des premiers frères et sœurs de l'assemblée.
Je persiste à penser que c'est une bonne voie, mais si vous
réussissez, sans citer la source surnaturelle d'Arès, à réveiller
beaucoup de pénitents,
à faire naître des âmes,
je serai le premier à m'en réjouir. Alléluia !
Il y a une importante mission de Pèlerins d'Arès à proximité de chez
vous, vous devriez en discuter avec elle. Il s'agit de frères et sœurs
qui sont comme vous sur le terrain.
|
14mar10 106C22
Jésus le prophète de l'amour évangélique, dont est né le christianisme,
est revenu à Arès en 1974 pour nous rappeler que ce n'est pas par des
doctrines, des dogmes, des lois religieuses, des sacrements, des
systèmes fondés sur une hiérarchie (Rév.d'Arès
16/1) que le monde reviendra en Éden, mais par la liberté
absolu, le bien ré-hânimé [de hâ
= âme] en nous, le retour à l'image et ressemblance (Genèse
1/27) [qui consiste] tout simplement à 'être bon par la pénitence.
Jésus qui dès sa troisième apparition [Rév d'Arès Veillée 3]
dénonce la récupération du christianisme naissant, après son
assassinat tragique, par la déloyauté des princes du cultes,
des rois blanc :
Je ne me
suis pas donné de masque, Je n'ai pas établi un rang de princes devant
Moi pour Me cacher la Face... J'ai couronné tous Mes Fidèles
(Rév.d'Arès 3/4 à 9).
Mikal depuis 36 ans en fait de même. Il est monté sur le Parvis (Rév d'Arès
2/16) à l'exemple de Jésus, modèle de pénitence. Il
s'embrase quotidiennement par son exemple, sa pénitence d'amour
pour l'homme son frère.
Il y aurait 2,23 milliards de chrétiens dans le monde, chrétiens dont
la foi est sous l'emprise des princes
du culte, ce qui me fais penser à la Veillée 13
annotations: "Faire la moisson des pénitents
potentiels qui pullulent, comme le
gravier des mers, c'est inviter ce monde qui se croit
moderne, mais qui est moralement vieux, à faire un passage radical vers
un nouveau monde (28/7), Jésus un mortel comme nous, ressuscité,
éternisé celui à qui Le
Père de l'Univers a accordé spectaculairement la
perpétuité charnelle, car il a atteint le plus haut niveau de la
pénitence (33/11) a été fait un Dieu pour montrer au monde que tout
homme, quel qu'il soit, peut devenir par sa volonté un christ (2/13,32/2), image et
ressemblance du Père positive et créatrice. En se
manifestant à Arès en 1974 Jésus fait la preuve de la résurrection que
la Divinité est en tout hommes sur terre, que la foi n'est pas
simplement l'expression d'une croyance, c'est une énergie créatrice
notamment créatrice de soi par la pénitence (33/11), du retour
au bien et
du monde par la moisson,
c'est à dire la recherche d'autres pénitents
(Annot: bilingue xxxviii.7). Nous sommes les artisans de
notre propre Grâce et de notre salut
(annot 39). Nous ne vaincrons pas le mal sans
l'association de l'amour
et des hommes de bien
(annot 38) nos sœurs et frères chrétiens, juifs, musulmans
sont prisonniers des systèmes religieux. Notre devoir avec amour, patience, mesure,
constance, est de leur transmettre la Parole, les amener
à réfléchir, vivre un christianisme pur par l'exemple de l'amour, du pardon, de la
fraternité universelle, si nous sommes de grands pénitents, ils
sentiront bien au fond d'eux, car, nous sommes tous programmé(es) pour
sentir la Vérité (Veillée 4) et surtout faits pour la vie spirituelle."
Hier, lors de la Moisson,
c'est-à-dire la recherche des pénitents
des épis mûrs (Veillées
4, 5, 6, 13, 15, 31, 35, 37, 38) avec notre soeur Nicole
D, nous avons parlé avec deux jeunes femmes à qui je venais de poser
cette question de notre frère Bernard dlF : "Avez-vous mis au point
dans votre vie, votre quotidien, des trucs, des stratégies pour rester
dans le bien,
le positif ?" Question qui fonctionne très bien. Des réactions
immédiates d'ouverture. Les jeunes femmes s'expriment : " Oui, nous le
faisons." Nous parlons de La
Révélation d'Arès. L'un d'elle dit: "Je suis chrétienne!"
Je réponds: "Nous sommes aussi sommes des chrétiens sans les dogmes,
libres, etc." Elle est interpellés. Son amie répond: "Je suis
musulmane !" Je dis : "Nous sommes chrétiens et faisons
alliance avec nos sœurs et frères musulmans aussi, l'essentiel est de
faire le bien,
etc." Elles ne sont pas restées indifférentes. Puissent des fruits nous
rejoindre !
Merci Mikal.
Didier.Br
|
14mar10 106C23
S'il faut parler du "christianisme originel", il faut parler de Jésus
et, excusez du peu ! il y a là un écueil que vous ne voyez pas, il me
semble. C'est que Jésus est aujourd'hui pour le public plus mythique
que réellement historique.
Vous êtes un homme âgé qui vécut sa jeunesse en des temps où beaucoup
de gens croyaient encore dans le Jésus historique, comme on croit en
Attila ou en Charlemagne, mais maintenant peu de gens y croient.
D'ailleurs, n'avez-vous pas dit vous-même que lorsque vous êtes trouvé
au détour d'une porte face à Jésus, la nuit du 14 au 15 janvier 1974,
vous avez cru que c'était Abraham ? Abraham, dont personne et pas même
vous, je pense, ne croit qu'il a existé.
Que sait-on de Jésus ? L'homme raisonnable que vous êtes sait bien
qu'on ne sait rien de lui ou pas grand chose de sûr. En "Terre Sainte"
on n'a retrouvé aucune trace archéologique du personnage. Les gens que
je connais me disent que Jésus Christ a été inventé pour aider les
hommes à accepter la mort en croyant que Jésus les attend de l'autre
côté. Vous n'avez pas réalisé que croire en Jésus Christ aujourd'hui
est s'exposer à passer pour un débile.
Je sais ce que vous allez me répondre : "Flavius Josèphe [historien
antique] a mentionné deux fois Jésus dans ses "Antiquités Judaïques" au
chapitre 18 : "En ce temps-là un homme sage naquit, s'il faut l'appeler
un homme. Il accomplit des actes étonnants et devint un maître pour les
gens qui acceptaient la vérité avec passion. Il convainquit un grand
nombre de juifs et de grecs. Le Christ, c'était lui. Après qu'il fut
accusé par les notables et condamné par Pilate à être crucifié, ceux
qui l'aimaient continuèrent de l'aimer quand même. Il leur apparut le
troisième jour et aujourd'hui le peuple qu'on appelle chrétien n'a pas
disparu." Les exégètes les plus sérieux disent que les termes "le
Christ", "s'il faut l'appeler un homme" et "il leur apparut le
troisième jour" ont été ajoutés plus tard par des copistes chrétiens.
Ce texte n'est pas fiable, tous les spécialistes des textes antiques,
même catholiques ou protestants, sont d'accord là-dessus..
Bref, il n'y a pas de preuve historique convaincante de l'existence de
Jésus.
Pour cette raison, je trouve que Patrick T. |106C21] a raison. Il vaut
mieux ne pas parler de Jésus et du christianisme. Il faut faire ce que
vous avez fait jusqu'à maintenant: Présenter La Révélation d'Arès
comme plateforme de lancement d'un réarmement spirituel ou moral, qui
ouvre la voie à une façon non politique de réformer ce monde en
glissade permanente vers le mal, cela on peut vous l'accorder.
Jean-Luc D.
|
Réponse
:
Jésus disait: Si
vous perdez le sel, avec quoi donnerez-vous la saveur (à la nourriture
spirituelle) ? (Marc 9/50, Luc 14/34). Vous êtes les sel
de la terre ! (Matthieu 5/13).
Le sel de la
terre, c'est justement la manifestation surnaturelle du
Créateur qui redonne à l'homme sa vraie signification, celle d'être une
parcelle de l'Univers
où le Père a placé, dans la matière, dans la chair, son image et ressemblance (Génèse
1/27).
La signification du surnaturel, c'est celle du partage toujours
possible entre le Créateur et la créature d'un plan de bonheur dans sa
transcendance toute divine.
Vous ne redonnerez pas à la
terre ce bonheur
(Éden) sans redonner à l'homme son sel,
sa part de Dieu.
Ceci
dit, je n'ai pas besoin de Flavius Josèphe (37-97) pour être convaincu
de l'existence historique de Jésus. Nul n'ignore les ajouts faits par
des copistes chrétiens aux documents en question, ajouts qui n'avaient
pas pour intention de renforcer le témoignage de l'historien,
témoignage suffisant en soi, mais de faire croire que le dogme
trinitaire de Jésus, fils de Dieu et Dieu lui-même, était déjà
historiquement évident.
Le texte de Flavius Josèphe sans les
ajouts suffit pour en faire un document historique attestant que, vers
l'an 75 ou 80 de notre ère, quand l'historien écrivt ses "Antiquités
Juives", l'historicité de Jésus était patente, même si les documents
officiels romains n'en font pas mention, simplement parce que pour
l'administration romaine Jésus était un menu fretin de
rebelle,
éliminé comme il se devait à leurs yeux, qui ne valait pas une
citation. A-t-on gardé dans les archives administratives de la France
traces de tous les Algériens, Indochinois, Malgaches ou Sénégalais
exécutés pour rebellion au temps de la colonisation ? Sûrement pas.
Pour les Romains Jésus n'était qu'un bougnoule du fond de la
Méditerranée, rebelle au système comme des milliers d'autres avant et
après lui.
Je suis convaincu de l'existence historique de
Jésus,
parce que celui qui m'apparut la nuit du 14 au 15 janvier 1974 avait
des traits et une stature qui en faisaient un homme au sens le plus
identifiable du terme, c'est-à-dire ne ressemblant qu'à lui-même, alors
que, s'il n'avait été qu'un "esprit", il aurait eu, je suppose, une
sorte d'aspect anthropoïde standard sans caractère personnalisé, qui
aurait eu cette impersonnalité plus ou moins courante sur les icônes..
De
toute façon, La
Révélation d'Arès
m'a été révélée dans les circonstances que j'ai décrites et taire son
origine surnaturelle est oublier que cette origine surnaturelle fait
elle-même partie du Message. C'est amputer le Message et tromper le
monde. C'est, de plus, une bonne occasion de rappeler aux hommes que
Jésus a vraiment historiquement existé, que son témoin, Michel Potay,
est honnêtement et raisonnablement convaincu que le Jésus historique
lui ait apparu, ressuscité mais en chair et en os, un homme bien typé,
et que toute espérance doit repartir de là. Une grande partie du monde
restera-t-elle incrédule ? Bien sûr, mais nous sommes envoyés
rassembler un petit
reste (Rév d'Arès 24/1),non le monde entier.
|
14mar10 106C24
On
doit donc remettre les nippes de Jésus, que les bidasses romains se
jouaient aux dés au pied de la croix ?
Mais
ces nippes sont tout simplement celles du hippie de l'époque. Vous
savez que si les hippies n'ont pas été exécutés dans les années 1970,
c'est parce que le système avait changé de méthode d'élimination. C'est
tout. Nos hippies modernes ont été éliminés d'autres façons. Le pouvoir
n'aime pas ce genre de mouvement qui prêche le retour à la nature, à
l'amour, à la paix, à l'indifférence face aux agents des impôts. Le
système n'aime pas les gens qui crient: "Dépouillez-vous ! N'ayez plus
rien que vos nippes !" Parce que qu'est-ce que le système peut prendre
à des gens qui n'ont plus que "le besoin de ne pas avoir", comme vous
aviez dit, je ne sais plus où, mais c'était bien dit.
Je
pense que
vous avez bien vu que si l'on réduit Jésus à ce qu'il prêchait
idéologiquement parlant, on réduit son message à un mouvement hippie.
Il y en a toujours eu. Robin des Bois ? Un hippie avec un arc
et
des flèches défendant les paumés ! François Villon n'était qu'un hippie
qui échappa à la corde parce qu'il était le fils d'un notable ou bien
vu par quelques érudits de l'université de Paris.
Il faut
hisser
Jésus au-dessus de cette condition, en faire autre chose qu'un
prédicateur de la paix, de l'amour, de la justice, du partage, autre
chose qu'un Jean Ferrat ou qu'une génération Woodstock "peace and love"
de l'évangile. Pour ça, une seule chose à faire: Rappeler qu'il est le
Messager de Dieu et qu'il est revenu parler à Arès. C'est pour cette
raison, je pense, que l'église l'a divinisé. Sinon, la figure de Jésus
n'aurait pas résisté au temps.
Il faut une idole. Puisque
vous,
frère Michel, ne voulez pas être une idole, il faut faire de Jésus
l'idole, mais quelque chose de nouveau. Quelque chose qui paraisse
"nouveau, ça vient de sortir !"
L'église est allée trop
loin:
Jésus-Dieu, rien que ça ! Elle a raté son coup, parce que pour imposer
une énormité pareille, sauf aux jobards, il faut couper les têtes
réfléchies, brûler les hérétiques et instituer la terreur religieuse.
Ça ne peut pas durer indéfiniment. Je suis d'accord par contre qu'on ne
peut pas réduire Jésus à des mots. Il faut dire: Il est revenu ! Il vit
!
Il faut brandir La
Révélation d'Arès devant les passant en disant: Voilà ce
que vous dit Jésus !
Si
on veut être trop sage, si on veut prêcher sans radicaliser son prêche,
la mission des Pèlerins d'Arès va s'en aller en eau de boudin.
Laurent
Ch.
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15mar10 106C25
Depuis
que [prénom du fils] a un ordinateur, mon mari, que La Révélation d'Arès
fait rigoler, lit votre blog.
Pardi !
Il dit
qu'on y apprend toujours quelque chose de "superintelligent" et que ça
lui donne de la matière pour la conversation.
Il dit que
c'est dommage qu'un homme comme vous "se perde dans ce cinéma
incroyable d'apparitions."
Il me prend pour une gobe-mouche,
mais je tiens bon.
Hier dimanche, il est resté à la maison
(jour de vote) et il a lu votre article 0106 sur l'ordinateur de
[prénom du fils].
Il a explosé. Depuis quelques articles du
blog il trouve que vous glissez dans l'illumination [sans doute
illuminisme].
En
lisant "christianisme simple et vrai" il a poussé des cris : "Le
revoilà avec ses conneries. Il a même mis une image de première
communion (l'icône). Quand est-ce qu'il reviendra aux sujets
intéressants ?"
Mais pour moi vous avez raison. Si vous vous
cantonnez dans les sujets où se cantonne la presse et les bavardages de
tous les jours, vous arriverez à faire de [prénom du mari] un pèlerin
d'Arès (avec petit p), parce qu'il vous trouve sympa (en plus, vous
l'impressionnez un peu quand même), mais où ça vous mènera-t-il et où
ça le mènera-t-il ?"
Nulle part.
Je lui
dis : "La Révélation
d'Arès n'est pas un terrain de boules, pas un club de
copains. La Révélation
d'Arès a pas été envoyée du Ciel (il rigole) pour faire de
nous un syndicat de la justice sociale."
Je suis d'accord
avec l'article [0106]. Si on escamote que La Révélation d'Arès
vient du Ciel, on ne fera pas rigoler les gens, mais on réduira Jésus à
une leçon de bonne conduite, alors que le bonheur ne peut pas exister
sans que le Cœur de Dieu et le cœur de l'homme battent ensemble.
Je
suis d'accord qu'il ne faut pas cacher que nous croyons dans un
"christianisme simple et vrai".
Bravo
et merci, frère Michel. J'ai longtemps passé pour une dinde qui dit des
prières pour les morts et les malades, mais vous me donnez du poids
dans la discussion et même du poids tout court. La nuit maintenant
[prénom du mari] me cherche dans le lit [...]
C'est mon fils
qui
vous envoie ce message. C'est mon fils (des fois c'est mon mari quand
même) qui met votre blog à l'écran. Je ne sais pas me servir d'un
ordinateur.
A.
|
15mar10 106C26
J'aime
bien votre réponse 106C23 sur le
sel de la terre.
On
peut voir l'Évangile de Jésus comme un appel à la démocracie, à
l'égalité des droits et à la fraternité entre citoyens, mais ça ne veut
rien dire. De nos jours tout système politique, une démocracie douce et
tolérante ou une dictature, prévoit dans sa constitution l'égalité des
droits et des devoirs et la fraternité entre les citoyens. L'égalité
des droits et la fraternité n'épargnent à personne d'être soumis à un
pouvoir.
Alors, quitte à être soumis à un pouvoir, j'aime
autant
avoir le pouvoir de la Parole au-dessus de moi que le pouvoir de
Sarkozy, de Castro ou du Pape. Cela obligera les gens à s'autogérer
plutôt qu'à confier leur destin à des ambitieux qui les mènent par le
bout du nez avec les media à leur botte.
J'opte pour le
"christianisme simple et vrai" sous le Souffle de La Révélation d'Arès
qui dit: Tu ne
commanderas à personne [Rév d'Arès 36/19].
Xavier
B.
|
16mar10 106C27
Comme
souvent
votre nouvelle entrée est remarquable dans ce sens qu’elle rappelle ou
prépare le lecteur de ce blog à intégrer l’idée que le christianisme
n’a pas encore commencé et que le pèlerin d’Arès est en quelque
sorte "l’homme ou la femme qui se propose de rejoindre les
rangs
des chrétiens portés disparus depuis les débuts mêmes du christianisme,
mais qui sont toujours vivants dans les cœurs et dans l’espérance
universelle."
Vous dites également : "Comme le
salut est
communicatif par nature, puisque fondé sur l’amour qui est échange par
nature, le pénitent
est aussi moissonneur
de pénitents.
C’est par cette moisson
que le monde changera
en bien (Rév d’Arès 28/7). La foi du Pèlerin d’Arès est
donc aussi hautement apostolique et, par là, bien chrétienne"
En
effet, la moisson
est, au même titre que la pénitence,
centrale dans la vie d’un pèlerin d’Arès, mais comme vous le rappelez
dans une réponse à J.R. (commentaire 106C17), les missionnaires peinent
à trouver la bonne formule de leur foi, car "ils tendent (vous dites) à
taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager à Arès et que
c'est donc par la voie du christianisme premier que le
passage
vers le Tout-Autre et la Vie
tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement."
Je
rajouterai également que cette difficulté procède d’une pénitence en
construction d’inégal niveau entre les missionnaires et qu’elle influe
(la pénitence)
forcément sur la manière de transmettre la Vie et de
rassembler autour de la notion radicale de changement du monde (Rév. d’Arès
28/7).
J’ai pu constater au niveau local que
certains moissonneurs
concevaient la mission comme un moyen exclusif de trouver de
nouveaux Pèlerins d’Arès alors que la Veillée 25 de La Révélation d’Arès
nous mets en garde contre ce prosélytisme ou cet amour sélectif. Je ne
les juge pas. Moi-même je tombe quelques fois dans ce travers hérité du
système religieux, politique et idéologique.
Le Créateur ne
dit-Il pas par la bouche de Jésus : Ne
dis pas aux étranger : Joignez-vous à mes assemblées ! Avec
elles
je vous aimerai ; avec elles je vous conduirai sur les Rivages de la
Vie ! (Mais) dis-leur : Étrangers, je vous aime avant de vous
connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré
l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les
rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les
Hauteurs… (Rév. d’Arès 25/3-4).
Bien qu’il soit
tout à fait légitime et même souhaitable de faire grandir les rangs de
nos assemblées,
je pense que cette orientation se fera naturellement, mais
qu’il importe avant tout de faire passer la vie
spirituelle, le partage, l’amour, la joie, la liberté à tout le monde
sans distinction même et surtout envers les détracteurs de La Révélation d’Arès
et les individus qui y sont indifférents.
En
même temps, nous devons faire comprendre au public que nous n’y
arriverons pas tout seuls et qu’ils doivent nous aider à trouver la
voie du changement.
Je
pense que c’est la clef de notre réussite.
Pour moi c’est
donc avant tout une question de maturité spirituelle et la pénitence tout
comme l’éducation prend du temps et passe forcément surtout dans nos
générations par d’inévitables erreurs.
Par
ailleurs, je pense que le fait de nous identifier aux premiers
chrétiens est juste mais que tant que cette foi ne sera pas vécue
pleinement, il sera difficile d’opérer ce renversement sémantique et
qu’aux yeux du monde il serait peut-être moins ambigu de nous présenter
comme un mouvement s’apparentant à la foi abrahamique, une foi qui
dépasse les connotations religieuses que l’homme du commun voit dans le
terme chrétien.
De toute façon, frère Michel, comme vous
l’avez
souligné à maintes reprises, nous ne sommes pas attachés au culte des
mots. Nous nous sentons chrétien avec un chrétien, musulman avec un
musulman, juif avec un juif, et même athée avec un athée, et
l’essentiel se situe dans la pratique du bien et le
renoncement au mal. D’où la difficulté de nous présenter au public dans
des formules brèves.
Votre entrée 106 est cependant très
intéressante car elle réhabilite le vrai sens du terme chrétien.
Merci
pour cet éclairage.
Fabrice M.
|
16mar10 106C28
Il
faut
certainement redonner au mot chrétien son vrai sens, comme il faut
également le redonner au mot islam dont la racine sémitique "slm" donne
le mot paix, Salam ou shalom : l'islam, une relation pacifiée avec Le
Créateur. C'est probablement à ceux que le monde identifie comme
chrétiens et comme musulmans de redonner leurs sens respectifs à ces
mots.
Personnellement, je ne me ressens pas spécialement
comme
chrétien. Je n'ai jamais trouvé utile de me revendiquer comme tel dans
la mission publique, et je ne me sens pas davantage à l'aise dans une
expression comme "Pèlerin d'Arès" même si je comprends le besoin qu'a
le monde de donner des noms pour nous ranger dans leurs cases mentales.
Ma
vie spirituelle n'a pas à choisir un camp. Je me ressens autant comme
juif que comme bouddhiste, musulman ou chrétien (par ordre
chronologique) parce que j'aime ces hommes dont des religions se
réclament, j'écoute leur enseignement en écartant tous les ajouts et
erreurs que la culture a entassé sur eux, j'essaie de comprendre leur
exemple en étudiant le contexte historique dans lequel ils ont vécu et
agi. J'essaie donc de retrouver le chemin qu'ils ont indiqué, la Voie Droite
(expression du Coran)
ou le Noble Sentier
(expression du Bouddha).
J'écarte aussi tout syncrétisme ou
amalgame car la Voie
est une voie d'accomplissement et non de cogitation, elle trouve son
sens dans la vie quotidienne.
C'est Jésus, le prophète
ressuscité, que le Père Créateur a envoyé pour révéler la première
partie du Saint Livre de notre génération, il y a des raisons que nous
pouvons deviner et d'autres que nous ne connaissons pas. L'homme Michel
que Dieu a appelé comme prophète
était un chrétien très impliqué dans cette religion. Jésus n'a pas
laissé ses os en terre et pouvait se manifester dans sa chair
ressuscitée, il parle en paraboles comme il le faisait en araméen il y
a deux mille ans, et ces paraboles sont probablement bien adaptées à
notre mentalité (les hommes qui découvrent La Révélation d'Arès
restent longtemps plus à l'aise avec la langue de l'Évangile).
Voilà
quelques raisons évidentes, il y en a peut-être d'autres.
Mais
Dieu par le Coran nous recommande de ne faire aucune différence entre
Ses Messagers et j'essaie de m'en tenir à cette ligne. C'est uniquement
pour des raisons pratiques que je me sens plus proche de certains, en
premier lieu du prophète Mikal
parce que je connais directement son exemple et son enseignement et que
je me sens moins proche d'Abraham ou de Zoroastre que je connais assez
mal.
Mais
s'il fallait me revendiquer davantage d'un Messager bien connu du
monde, je parlerais alors plutôt de Mouhamad et c'est ce que je fais le
plus souvent dans la mission publique car je suis scandalisé par
l'ignorance et le mépris sous lequel ce prophète est
enseveli dans notre société occidentale. J'aime Mouhamad, le plus écouté des messagers
de Dieu, le plus sage
(Rév d’Arès 2/9)
et, même si je ne comprends pas l'arabe, j'aime entendre le Coran et
réciter moi même les quelques sourates courtes que je peux vocaliser.
Le
problème évidemment est la crédibilité auprès de mes frères musulmans
car je résiste à l'acculturation arabe qu'ils associent au Coran, je
n'ai aucunement l'intention de me réclamer d'un prénom arabe.
Mais
suis-je davantage crédible auprès de mes frères chrétiens ? Un
peu
plus car mon père génétique m'a fait baptiser catholique à l'âge
vénérable de quatre jours, mais ce n'est pas pour cela que les
chrétiens européens m'écoutent avec plus d'attention, c'est parce que
je suis né dans la même culture qu'eux.
Ma foi a suivi une
démarche de sceptique, pour reprendre votre entrée précédente [#0105].
J'ai d'abord étudié les diverses religions et longuement réfléchi à la
question de l'existence d'un Dieu Créateur et de Ses Liens avec nous,
puis j'ai fait un choix de raison, celui de considérer que l'existence
de Dieu était plus probable que son inexistence et d'en tirer toutes
les conséquences, dont un choix de vie, celui de m'ouvrir à Cet
Inconnu. Ma foi sceptique a alors changé de nature, car je vis
maintenant avec Dieu même si je ne Le vois pas comme je vois mes frères
humains.
Cette vie avec Dieu est profondément ressentie,
bien plus
fortement que n'importe quelle conviction intellectuelle, et le
meilleur parallèle est celui de ma vie de couple. J'ai choisi mon
épouse — c'est plutôt elle qui m'a choisi — et je ne me demande pas
tous les jours si elle m'aime vraiment. Si un jour elle m'annonce
sérieusement qu'elle ne veut plus poursuivre l'aventure de la vie avec
moi, ou si je découvre suffisamment de preuves accablantes de son
renoncement, alors je changerai de chemin. Il en est de même avec Dieu:
S'Il m'annonce de manière convaincante qu'Il ne veut plus de notre
relation, alors je changerai ma vie spirituelle. Mais pour le moment,
je n'ai rien vu venir.
Dans le même esprit j'ai reconnu en Mikal un prophète comme je
l'avais fait pour Mouhamad
et Jésus avant de découvrir La
Révélation d'Arès,
J'attends des éléments déterminants de preuve que je me suis trompé et
comme pour Dieu, j'estime comme hautement improbable que cela arrive.
Je
suivrai donc au sens spirituel le guide que Dieu nous a envoyé, mais
dois-je pour autant "rejoindre les rangs des chrétiens portés disparus
depuis les débuts mêmes du christianisme" ?
Ceux
qui se pensent comme Pèlerins d'Arès doivent mettre en œuvre l'alliance fraternelle (Rév
d’Arès 35/11) avec les juifs, les musulmans et les athées.
Notre
vie spirituelle est d'accomplissement
de la bonification du monde et s'adapte à la manière dont le monde nous
voit.
Comment notre milliard de frères se réclamant de
l'Islam comprendra-t-il ce positionnement de chrétien
originel ?
Est-ce que notre milliard de frères
chrétiens nous acceptera mieux ainsi comme des leurs ?
Le
bruit d'homme, yhoudi,
mousselmi, christane (Rév d’Arès xxxii/8)
Je
m'interroge.
Milang Gompeng
|
Réponse
:
Merci pour ce beau commentaire qui est aussi un beau
témoignage.
Je crois que beaucoup parmi ceux qui ont pris La Révélation d'Arès
comme axe d'espérance vivent intimement leur foi comme vous la vivez,
plus ou moins et aux tendances personnelles près.
Seulement,
le problème qui est posé chaque jour au Pèlerins d'Arès, ou, si vous
préférez, au membre du petit
reste, ainsi que Jésus, l'envoyé du Père à Arès, a défini
cette pieuse gente
apostolique, n'est pas d'ordre personnel, il est d'ordre apostolique.
Autrement dit, pour reprendre les mots mêmes de la Parole d'Arès, à la pénitence,
strictement personnelle, s'accole la moisson d'autres pénitents.
Dès
lors se pose un problème de communication avec le monde. Communiquer
avec le monde impose un sacrifice, celui de la mutilation inévitable du
tout que vous vivez intérieurement, dont témoigne très bien votre
commentaire, afin de vous en tenir, dans la communication, à des
repères identifiables par l'homme dans la foule.
Ce problème
s'est sûrement posé au Père lui-même.
Le
Père aurait pu, au lieu de Jésus, m'envoyer Muhammad, ou Bouddha, ou
Isaïe, etc. Il aurait peut-être aussi pu m'envoyer un collège de tous
ces prophètes réunis qui m'auraient, en chœur ou à tour de rôle,
adressé La
Révélation d'Arès.
Il n'a pas fait cela. Dans
sa Sagesse
immense Il savait qu'il y avait un problème de communication avec le pécheur que
j'étais, abruti par une culture séculaire, et qu'il fallait ponctuer sa
Révélation
de 1974 de repères pour moi identifiables, à commencer par le
révélateur.
Alors,
il m'a envoyé Jésus. Jésus ressuscité, état ressuscité qui est un
message en soi. Il m'a, autrement dit, envoyé le "christianisme simple
et vrai", dont je parle ici. Jésus a certes parlé de Mouhamad,
d'Abraham, etc., mais ce ne sont pas ceux-là qui apparurent devant
l'homme que j'étais.
Ne pensez-vous pas que la difficulté
que la
mission a très souvent rencontrée et qu'elle a essayé de
contourner de cent façons (mission morale, mission sociale, mission de
spiritualité générale, etc.) est que nous avons essayé de dépasser
cette Sagesse, d'oublier
que c'est Jésus, le premier apparu à Arès, qui avait été envoyé...
renvoyé... au
monde ?
Nous
sommes, à cause de notre oubli de Jésus et de son "christianime simple
et vrai" ou de notre hâte à montrer du dépassement, souvent tombés dans
l'inconsistance, non inconsistance intérieure (votre commentaire n'est
guère inconsistant) mais inconsistance aux yeux et aux oreilles de
l'homme de la foule.
Il y a bien un problème de
communication et nous n'y avons pas suffisamment travaillé.
Je
montre ici qu'il faut au moins repartir du départ même que Père a donné
à sa Révélation d'Arès.
Si nous arrivons à montrer en même temps ou presque en même temps que
nous sommes (ou nous efforçons d'être) des croyants complètement
au-delà ou complètement en-deçà des religions — un saut de plusieurs
millénaires est sans repères instantanés ! — ce qui est jusqu'à
présent insituable dans la communication immédiate et brève de la
mission, alors, nous arriverons à tout ce que je souhaite.
Nous
sommes Ailleurs — ou En-Deçà et Au-Delà — et avec le Tout-Autre, mais
comment le dire et être compris en quelques mots sans passer par le
repère Jésus (pour nos contrées tout du moins) ?
|
16mar10 106C29
Laurent
Ch
[106C24] évoque Jean Ferrat, qu'on enterre cette semaine, en voulant
dire que le combat que les Pèlerins d'Arès poursuivent n'est pas
celui que poursuivit cet auteur-chanteur, qui était "de tous les
combats", mais politiques et de gauche exclusivement. Notre combat
n'est ni politique, ni de gauiche, ni de droite, il est du
"christianisme simple et vrai", comme le dit si bien l'article
0106 du blog.
Mais j'ai entendu des commentaires sur Jean
Ferrat
tout ce week-end et j'en ai appris quelque chose que je
ne savais pas et qui, question media, rapproche de vous, Frère Michel,
cet homme que fut Jean Ferrat.
Sur un point qui n'est pas le
moins important pour des hommes de combat.
J'ai appris que
Jean Ferrat était depuis longtemps "censuré" et "interdit de radio et
de télévision" à cause de sa poésie dérangeante,
depuis plus de trente ans. Cela m'a ramené à vous, frère
Michel, vous qui, parce que vous dérangez aussi, n'avez pas trouvé
d'éditeur pour La
Révélation d'Arès. Vous êtes aussi, depuis 1974, "censuré"
et
"interdit de radio et de télévision".
On a tendance à croire
qu'un événement comme La
Révélation d'Arès
ne peut pas rester caché dans un monde où les agences de presse
diffusent les nouvelles au lance-rocket et qu'un homme comme son
témoin, vous Frère Michel ne peut pas rester censuré, vous qui en outre
êtes un
homme pas ordinaire qui a tant de choses à dire très intéressantes
(même pour des incroyants comme ce blog le prouve ; on y lit des
commentaires d'incroyants).
On se
trompe. Comme le dit une introduction de La Révélation d'Arès
(je ne sais plus si c'est celle de 1984 ou celle de 1995) il existe en
France une censure qui n'est pas officielle, mais qui agit en
permanence comme un fantôme sans dire son nom. Ce que vous appelez "la
conspiration du
silence".
Cela
n'a certainement pas facilité votre tâche,
frère Michel. Vous avez pour ainsi dire combattu sans armes ou
simplement muni du bâton de la mission de rue contre des bombardiers
atomiques. Je vous tire mon chapeau.
Après
tout, ce fut la même chose pour Jésus et les premiers chrétiens, dont
parle ce blog, On ne leur donna une existence officielle que beaucoup
plus tard.
Marie-Annick
|
16mar10 106C30
Changer
tout en
vivant, vivre tout en recherchant le bon, le bien,
au fond de soi. Cette connexion me semble propre au créateur
de
soi, qui sait qu’il peut se créer lui-même et créer le monde tout en
choisissant la manière profonde dont il vit.
"Le
christianisme simple et vrai" me semble
tout entier dans cet accomplissement qui
mêle vie ordinaire humaine et vie
au fond de soi propre, mêlant sa vie de communion avec sa
propre
individualité, sentant le bonheur des autres et le sien comme
interdépendants.
Comme le chrétien doit se maîtriser
lui-même,
sentir le monde à partir de sa propre individualité, il ne peut pas se
simplifier dans des réflexes communautaires de type communistes, ou
monacal? ou d’église, sans perdre ce qui fait l’essence même de la
possibilité de changer
ce monde,
son entière responsabilité, une remise en jeu, à chacune de ses
actions. Il doit continuellement savoir où il en est, faire attention à
ce qu’il sent, à ce qu’il vit, savoir si ses choix, c’est bien lui qui
les fait. Il ne peut jamais faire l’ablation de son libre-arbitre sans
risquer de perdre la conscience de lui-même.
Le
christianisme
d’église a fait perdre à ses fidèle l’importance de la
vitalité de
leur libre arbitre, d’où une passivité face au mal, au monde
dont
il est très dur de se défaire.
Le petit reste (Rév
d’Arès 24,1),
ce sont ceux qui n’ont pas peur de ce retour de leur
responsabilité et même de la rechercher, de la mettre en lumière, dans
tout ce qui se passe dans le monde, car c’est cela le point d’appui de
leur pénitence, sur
lequel ils peuvent agir sans contraindre leur prochain. Quand des
individualités se mettront ainsi à réfléchir-agir avec humilité, à
trouver le point d’appui de leur volonté d’être qui n’entrave rien de
la liberté de leur prochain, le monde
changera
beaucoup plus vite. De même les connexions naturelles avec le prochain
se feront consciemment de manière plus solide, car s’appuyant sur les
libre- arbitres de chacun.
Il y a toujours dans les actions
collectives une faiblesse résultant de décisions de groupe qu’on ne
comprend pas individuellement. Les pénitents
échapperont à cette faiblesse. J’ai beaucoup appris personnellement de
bilans de libre arbitre que j’ai fait de manière répétés et
systématiques, où j’étudiais ma responsabilité dans les problèmes du
monde ainsi que mes marges de manœuvre d’action et de changement.
Le respect total de la liberté absolue d’autrui m’est toujours
apparu comme une condition primordiale du "christianisme simple et
vrai".
Je me suis personnellement toujours senti chrétien et
même avant de lire La
Révélation d’Arès.
Je me définissais à 19 ans comme anarchiste chrétien ayant
bien
vu l’impossibilité du chef dans "le christianisme simple et vrai",
qu’on peut comprendre facilement des évangiles palestinien.
De
même quand j’ai lu La
Révélation d’Arès la première fois, j’ai bien vu que
c’était le même Jésus qui parlait, je n’ai vu aucune rupture de
mentalité.
Maintenant, avec La
Révélation d’Arès
et grâce au magnifique travail de Mikal,
les chrétiens d’église ne peuvent plus esquiver la cohérence des
Écritures telle qu’elle est mise en évidence par La Révélation d’Arès.
À nous de lui donner de "la chair et des muscles" pour qu’elle
deviennent encore plus qu’incontournables, enviables.
Il
y a 1 an et demi je suis allé avec une pancarte "Jésus à parlé à Arès"
à la moisson et je me suis aperçu que jésus est toujours le « signe
contesté » (Article de la revue "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel des
années 80) entraînant tour à tour une attraction très forte
chez
certains et un rejet violent à moitié irrationnel chez d’autres.
Je
ferai attention à ne pas oublier de mentionner le fait des apparitions
surnaturelle de Jésus, d’une manière ou d’une autre, sur mes
tracts dorénavant, l’ayant fait longtemps et ne le faisant
plus
depuis peu de temps.
B. dlF.
|
16mar10 106C31
Je
voudrais vous raconter cette petite histoire, si vous voulez bien,
frère Michel.
C'est une scène à laquelle j'ai assisté et
dont le souvenir trottine dans ma tête.
L'autre
jour, empruntant le parvis de l'imposante cathédrale de ma ville, je
vois, devant l'édifice, monsieur le curé avec un groupe de bambins
hauts comme trois pommes.
Avec des gestes très théâtraux,
amplifiés par le port d'une large pèlerine, il leur parle de ce lieu,
de ce qu'on y faisait.
Je vois les visages des enfants faire
des efforts pour paraître sérieux et attentifs.
Soudain,
surgit sur le parvis une camionnette rouge vif sur laquelle était
écrit "Le Cirque Zavatta fils". Elle était ornée d'un clown rigolo.
Une
voix puissante invitait, par haut-parleur, à assister aux
représentations.
La camionnette prenait son temps, elle
roulait lentement.
Alors ce fut la débandade parmi les
gamins dont la mine devint joyeuse et rieuse.
Monsieur le
curé, quand à lui, jeta un regard noir, très très noir au conducteur !
Liliane
Y.
|
Réponse
:
La pèlerine n'étant plus portée par le clergé depuis
longtemps, ce curé n'était probablement pas de la première jeunesse.
Ce
pauvre vieux curé s'efforçait de donner à des enfants ce qu'il pouvait
du spirituel, tel qu'il le concevait à sa manière ecclesiastique qui,
certes, n'est pas la meilleure, mais qui vaut mieux que le vide
spirituel à peu près total dans lequel la jeunesse est plongée
aujourd'hui.
Même nous, Pèlerins d'Arès, si nous étions en
train d'expliquer à des enfants l'origine créée, édénique, génésiaque,
de la race humaine à laquelle ils appartiennent et la pénitence qu'il
nous faut faire pour y ramener ce monde (c.-à-d. pour changer ce monde), nous n'empêcherions
pas la dissipation immédiate des bambins au passage d'une camionnette
de cirque appelant la population à venir voir les clowns.
Je
n'ai pas envie de me moquer de ce vieux curé. Je m'étonne seulement
qu'il ait "jeté un regard noir, très très noir, au conducteur" de la
camionnette rouge du Cirque Zavatta Fils, oubliant qu'il avait été un
bambin, lui aussi.
Il y a un moment pour tout et, quand on enseigne à des
enfants l'existence de choses sérieuses autres que les jeux de ce
monde, il faut avec sagesse les isoler, le temps (pas trop long) de cet
enseignement,
de tout ce qui sur la voie publique peut survenir pour les distraire.
|
16mar10 106C32
Dans
votre réponse 106C17 vous écrivez :
"Le
but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est ni un syncrétisme ni un
œcuménisme, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire une doctrine-compromis
et d'établir un rite-compromis qui ne retiendrait des religions que ce
qu'elles ont en commun et qui est en accord avec la Parole d'Arès, mais
il s'agit d'aller complètement au-delà ou de revenir complètement
en-deça des religions, qui forment une longue parenthèse que le
Créateur souhaite voir complètement disparaître.
Il s'agit
d'établir ou rétablir la Vie. Mais il est difficile d'expliquer au
public ce changement radical sans repères religieux que le public
puisse comprendre. La mission se débat dans la grande difficulté qu'il
y a à outrepasser de façon tranchée les variations diverses dans
l'interprétation de la Parole qui se sont figées, momifiées, sous des
formes particularistes étanches entre elles: judaïsme, christianismes,
islam et même bouddhisme, sans se référer plus ou moins à ces
particularismes.
Nos missionnaires tendent, et c'est
dommage, à
taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager à Arès et que
c'est donc par la voie du christianisme premier — vous parlez de
premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers le Tout-Autre
et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins
difficilement. Même si elle est difficile et n'est pas à l'abri des
confusions qu'elle peut créer, cette Voie est sans aucun doute la
meilleure."
En
2005, travaillant [à préparer] une mission et des
tracts avec deux frères sur le [thème du] christianisme, nous
vous
avions
soumis deux tracts, un qui reprenait celui de la mission "L'Œil
S'Ouvre" de 1988 pour ainsi dire mot pour mot, relooké sans être
réécrit et vous nous l’avez fait remarquer. Vous nous avez écrit
que ce qui restait bon, c’était l’idée du christianisme non
réalisé et de la lutte qu’il fallait reprendre et d’autres choses, mais
qu’il fallait le réécrire complètement. Un autre que nous
avions
crée en mettant: "Jésus est revenu parler", vous le trouviez
meilleur, mais nous mettions également sur ce tract que La
Révélation d’Arès était l’évènement le plus
important depuis
la
Bible et le Coran (ce qui avait été utilisé sur la couverture de
l’édition bilingue de 1995) et que vous nous disiez dépassé
10
ans plus tard. Vous nous encouragiez à travailler notre langage et à
nous
adapter aux changements de mentalités très rapides dans nos
temps hypermédiatisés pour relancer la vie
spirituelle.
Je
comprends par votre entrée 106 combien il nous faut nous remettre à
l’ouvrage en redonnant au christianisme sa fraîcheur et profondeur
première tout en affichant, si j’ose dire,
notre chrétienté originelle… à double titres...
puisque Jésus est
bien
revenu parler à Arès.
Fafa Rendol
|
Réponse
:
Vous avez bien perçu l'une des intentions mises dans mon
entrée de blog 106.
En
vous encourageant à réécrire vos tracts, je ne remettais pas du tout en
question les deux faits que vous citiez, qui forment le substrat
perpétuel de notre message au monde, à savoir que le "christianisme
simple et vrai des origines n'a pas commencé" et que "La Révélation d'Arès
est l'événement le plus important depuis la Bible et le Coran."
Je
voulais vous pousser à créer vous-mêmes et à recréer sans cesse votre
propre expression de ces faits, à les faire vivre en somme, afin de ne
pas tomber dans les stéréotypes, leitmotivs et refrains qu'utilisent
les missions des Évangélistes, des Témoins de Jéhovah, etc., et qui
ôtent beaucoup de vie créatrice et de joie à ce qu'ils veulent
transmettre. La foi ne suffit pas à l'apôtre ; il doit la faire vivre.
Voyez-vous,
depuis que nous nous sommes mariés, sœur Christiane et moi, en 1968,
pendant 42 ans donc, j'ai chaque jour dit à mon épouse que je l'aimais.
Je ne le lui ai jamais dit deux fois de la même façon. Chaque matin je
lui dis que je l'aime comme si je venais de m'éprendre d'elle et que
notre amour était nouveau avec tout le merveilleux du nouveau. De cette
façon, notre amour est aussi frais et enthousiaste, aussi romantique,
aujourd'hui qu'il le fut quand nous nous éprîment l'un de l'autre en
1966-67.
C'est la même chose pour dire au monde que nous
l'aimons et que nous avons un message pour lui.
|
16mar10 106C33
Dans
ce[tte entrée de] blog 106, les intervenants [les commentateurs]
parlent beaucoup de Jésus.
Certes, en 1974
il est venu 40 fois, mais il est venu préparer le frère Michel à se changer
pour que le Créateur puisse le visiter [quatre ans plus tard, à la fin
de 1977].
Dieu, Allah ou Yaweh, est venu cinq fois.
C’est
quand même quelque chose !
Ça vaut
peut-être qu’on
n’oublie pas d’en parler !
Il est le Semeur
alors
que Yéchou
[Jésus] est, du XX° siècle, le premier moissonneur. Ça
fait une différence, non ?
Comme chez les Cathos et
les Protestants, Dieu est relégué par beaucoup
aux oubliettes.
Quelle que soit la photo de Yëchou — molle
ou virile — même si elle représente un exemplaire
exceptionnel de l’humanité, elle n’égale pas l'Étalé (Rév d'Arès ii/4),
qui déclare : Je parle
le bruit
d'homme. (Pourtant) Je suis l'Eau Forte ; pas de poumon dans
Moi. Le(s) monde(s) tourne(nt) dans Moi. La bouche d'homme
J'entre (de)dans. Je serre, Je serre comme le clou (II/20-21), manifestant
la Souffrance
qu’Il S’impose pour venir rappeler que l’homme doit
se construire une âme
en faisant le Bien.
Notre
moisson est imparfaite, parce que nous n’avons pas écouté le prophète.
C’est
ainsi !
Alors, au lieu d’ergoter, écoutons le !
Écoutons
aussi l’Ange de la
plage d’Arès qui nous avertit tous :"Mais je suis là; je
vois tes actes bons et tes actes mauvais. Je vois tes hardiesses
pour le Maître de tout et je vois tes lâchetés" (La Révélation d'Arès,
édition
bilingue 1995, page 370)
Berni Zacharie
|
16mar10 106C34
Je
suis missionnaire (individualiste) dans la rue comme un ectoplasme dans
des ruines.
Alors,
j'ai la tentation de me donner une existence pour les gens que je
croise. Je n'hésite pas à me rendre intéressant en évoquant des vœux
que tout le monde fait: le bonheur, l'amour universel et tutti quanti.
Je me tais sur Dieu er les apparitions d'Arès. Alors, bien sûr, on
trouve mes idées charmantes.
Mais les idées charmantes ne
sont
jamais engageantes, parce que pour s'engager il faut dire "oui !" à des
idées auxquelles d'autres (presque tout le monde) disent
"merde !"
On ne dit jamais "merde !" à des idées charmantes et je ne trouve par
conséquent personne pour me dire "oui !"
Ce n'est pas avec
ma mission que vous grossirez les rangs du petit reste, pauvre
frère Michel.
J'en ai honte. J'ai ai encore plus honte quand
je lis votre article [#0106]. J'ai compris l'appel du pied.
Je
vais faire un effort.
Tad
|
16mar10 106C35
Je ne peux
écouter "Jean Ferrat chante Aragon" sans penser à mon frère.
Lorsque
nous habitions ensemble à [ville des bords de Loire], c'était
Aragon-Ferrat tous les jours et nous ne nous en lassions pas. "Un jour
viendra où les hommes s'aimeront" était sa favorite.
Pensée
pour
ce poète simple, cet homme qui aimait tant les hommes et qui avait un
réel espoir qu'un jour l'homme se transfigugerait pour faire fleurir
une humanité de bonheur.
Ce jour n'est peu être pas si loin.
Espèrons-le
et provoquons le !
L'homme a tant de force d'aimer en lui.
Qu'attend-il
pour se lever et accomplir le vrai miracle de la vie, qui est tout
simplement d'aimer ?
P.
|
Réponse
:
À
côté de ses chansons très politisées ou du moins très engagées, très
"lutte des classes", il est vrai que Jean Ferrat a chanté une espérance
évangélique, chrétienne au sens du "christianisme simple et vrai."
Merci de la rappeler.
|
17mar10 106C36
La
Révélation Divine d’Arès — expression utilisée au début des
années 80 par certains missionnaires — confirme sur le Fond la Bible et Le
Coran, tout en réhabilitant des points de Vérité dénaturés.
Par exemple le dogme de la trinité : Les docteurs
M’ont
façonné un dieu à trois têtes pour étonner les faibles […] (Rév d’Arès
23/7) .L’homme Jésus n’est pas Dieu ; c’est le Christ qui est Dieu, […]
(Rév d’Arès 32/2)
Elle dit aussi en
substance que,
malgré l’intervention et le rappel des prophètes, la Parole
du Créateur reste inaccomplie,
en l’occurrence ici le Sermon
sur la
Montagne, l’enseignement de Jésus, qui avec l’espérance de la
Résurrection (Rév d’Arès9/3, 10/8) forment les bases du
vrai
Christianisme.
Des Pèlerins d’Arès, réunis
naturellement autour du frère Michel, prophète du
Créateur, s’engagent
à accomplir [La
Révélation d'Arès] librement dans leur vie de tous les
jours et
à inviter les hommes de Bien
à leur emboîter le pas
pour reconstruire un jour Éden (Rév
d’Arès 35/3).
C’est ce
que je m’efforce de faire.
Nicaise
|
17mar10 106C37
Vivre
le vrai christianisme est une chose, créer une religion en est une
autre, un pas vitre franchi. Il faut rester vigilant et prudent par
rapport à ça !
Vous avez divisé les gens en catégorie et
aujourd'hui vous affirmez clairement le nouveau christianisme.
Vous
n'auriez pu faire cette entrée si, au préalable, vous n'aviez créé des
classifications ?
La classification est un risque
ou un besoin (que je respecte) que vous avez pris, mais qui peut
s'avérer négatif, même à travers le mot christianisme qui contient
aujourd'hui beaucoup d'erreur et d'horreur (comme toutes les religions
d'ailleurs).
Vous en faites oublier aujourd'hui tous les
incroyants qui changent leur cœur et agissent pour changer le monde.
Tout est tourné que vers la croyance et tend à une nouvelle religion.
C'est mon ressenti ou plus exactement ma crainte. Et j'espère me
tromper totalement.
Affirmer que Jésus a fondé le
Christianisme, je ne sais pas, je trouve cela culotté !
Il
n'a pas eu le temps à mon avis de fonder quoi que ce soit, sa mission
ayant duré 1 an. Et on ne sait même pas si c'était son but final.
J'ai
un grand respect pour vous, Frère Michel, qui avez retransmis La Révélation d'Arès,
mais ne voyez-vous pas le danger qu'un esprit religieux puisse surgir ?
Esprit religieux qui attache, catégorise, demande obéissance,
entretient tout manichéisme, mais aussi malheureusement, comme tout
esprit conditionné, exclut ou (si le mot paraît fort) rejette ceux qui
pourraient un jour leur apporter une vision plus haute pourquoi pas.
Il
y a des gens dehors qui à cause de cela ne pourront pas aider ou
apporter, parce qu'avec cet esprit de caste qui est créé, il sera
demandé de se convertir. Pas maintenant certes mais à la longue oui. Et
c'est ça qui fait la différence avec ce que je lis dans toute La Révélation d'Arès.
Seuls
les croyants sont valorisés à Arès. On en oublierait presque que le
monde a évolué grâce à l'apport de gens qui ont refusé tout
conditionnement, tout esprit de caste, qui ont été au-delà des idées
reçues et préjugés, en pensant en tout premier lieu à l'humain, au
bien-être pour tous
les humains.
Ce sont les gens ouverts qui
acceptent toute façon de croire et aussi toute non-croyance à un dieu,
à un dogme ou autre. C'est grâce à tout cet ensemble de gens, croyants
en Dieu et respectant toutes les religions ainsi que les incroyants qui
se remettent en question, que Dieu a pu au fil du temps, revenir parler
aux hommes à Arès.
Maryse
|
Réponse
:
Votre commentaire finit en donnant une définition,
incomplète mais correcte en esprit, du christianisme simple et vrai :
"Ce
sont les gens ouverts qui acceptent toute façon de croire et aussi
toute non-croyance à un dieu, à un dogme ou autre. C'est grâce à tout
cet ensemble de gens, croyants en Dieu et respectant toutes les
religions ainsi que les incroyants qui se remettent en question, que
Dieu a pu au fil du temps, revenir parler aux hommes à Arès."
Quant
à moi, je n'ai jamais "divisé (vous dites bien "divisé" ?) les gens en
catégories" ni "créé une
religion."
Je dois, d'un point de vue pratique et
raisonnable,
discerner ceux qui peuvent m'aider et œuvrer en affinité et
directement avec moi de ceux qui ne le peuvent pas, mais je ne
nie pas les mérites des "gens" qui vivent et œuvrent indépendamment de
moi et probablement de façon plus exemplaire. Quant à "créer une
religion", c'est-à-dire une organisation réglementée qui voue aux
ténèbres de l'erreur les
infidèles, c'est la chose la plus invraisemblable et la plus stupide
que j'ai
entendue, mais vous n'êtes pas la seule à me soupçonner de telles
intentions, loin de là.
D'un point de vue global je
suis chargé
de répandre La
Révélation d'Arès, ce que vous faites vous-même de votre
côté, si je comprends bien votre commentaire. D'un point de vue
pratique, je suis aussi envoyé
rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) et je suis
leur frère aîné, mais
vous qui êtes une femme bonne, dévouée à l'humanité, une véritable pénitente au sens
que donne à ce mot, d'après ce que je comprends, vous serez sûrement
plus justifiée que moi qui ne peux pas faire mieux que
m'efforcer
d'être pénitent
et qui reste un pécheur.
Quant
à Jésus il est bien le fondateur du christianisme, fondé sur son
enseignement, même si le mot christianisme n'apparut qu'après sa
disparition
terrestre comme le zoroastrisme, le mosaïsme, le platonisme, le
cartésianisme furent fondés par Zoroastre, Moïse, Platon et Descartes,
même si ces mots n'apparurent que plusieurs siècles après les
disparitions de ces personnages.
Mais peut-être voulez-vous
seulement contribuer à la vie de ce blog en disant quelque chose, peu
importe quoi, et de l'intérêt que vous portez ainsi à mon blog je vous
remercie.
|
17mar10 106C38
Dans
votre réponse à Fafa Randol [106C32] je lis que vous dites à votre
femme (sœur Christiane) que vous l'aimez chaque matin d'une façon
différente et que ça doit être la même chose pour la mission, qu'elle
doit varier sa façon de dire ce qu'elle a à dire au public.
Mais
"chaque matin" ?
Comment vais-je refaire mon tract
chaque jour ?
Je pense que vous voulez
dire : Il faut changer le tract seulement de temps en temps.
Schwob
|
Réponse
:
Évidemment.
|
17mar10 106C39
Marie-Annick
[106C29] rappelle, ce que vous rappelez aussi par moments dans ce blog,
que vous êtes "censuré et interdit de radio et de télévision". Je suis
permanent dans l'administration parisienne d'une importante société de
gens de savoir et de lettres, avec lesquels j'ai des rapports
bureaucratiques quotidiens, au siège ou à leur domicile quelquefois, et
je crois avoir compris pourquoi vous êtes ignoré, souvent même voué aux
gémonies, et pourquoi vous le resterez longtemps.
C'est
parce que tout le monde s'est peu à peu inspiré de vous, de votre Révélation d'Arès
et de vos écrits accompagnant cette Révélation
ou édités séparément ("Le Pèlerin d'Arès", ce blog). Vous faire
connaître du public et lui faire connaître votre œuvre telle qu'elle
est par des articles, des reportages, des interviews, des livres,
serait faire découvrir au public que vous avez été d'une grande
influence au cours des trois décennies écoulées et vous donner une
indésirable importance.
Autrement dit, vous avez été pillé
et les
pilleurs ne tiennent pas à laisser apparaître où ils ont volé leurs
idées et leurs mots.
Je me suis trouvé un jour, il y a une
dizaine
d'années, chez un homme de lettres éminent qui, souffrant, ne pouvait
plus sortir de chez lui et décédé depuis, pour lui apporter un dossier.
Il m'a reçu dans son cabinet de travail, son grand bureau couvert de
papiers et de livres. J'ai vu, ouvert devant ses yeux, une reliure de
photocopies des pages d'un de vos "Pèlerin d'Arès" (livre, mais je n'ai
pas identifié l'année) dont j'ai bien reconnu le titre courant [titre
en haut de page].
Vous n'ignorez pas ce pillage, d'ailleurs.
Vous
avez raconté cette anecdote (je ne sais plus dans quel ouvrage) qui
m'avait frappé, parce que je suis dauphinois et je connais bien
Grenoble : Dans les années 80, un aspirant Pèlerin d'Arès était lié
d'amitié personnelle avec le curé de la Paroisse st-Jean-Baptiste à
Grenoble. Un dimanche, ce futur Pèlerin d'Arès et sa femme vont à la
messe dans cette église en forme de cirque très moderne et bien connue.
Ils écoutent le sermon par le curé. Stupéfaction ! Ils reconnaissent
presque mot pour mot un long passage d'une de vos préfaces ou des
"Notes et Réflexions" alors éditées dans l'édition "intégrale" de La Révélation d'Arès
de 1984. Le curé avait juste "catholicisé" quelques mots du texte.
L'aspirant Pèlerin d'Arès après la messe en fit la remarque au curé qui
ne nia pas, disant, je crois, que les bons écrits spirituels
appartiennent à tout le monde. Vos écrits étaient déjà utilisés dans
les années 80 par les gens de religion et on sait qu'ils l'ont été par
beaucoup d'autres.
Voilà pourquoi vous n'êtes pas près de
sortir de l'ombre.
D'ailleurs,
Jésus et le christianisme n'ont pas été sans inspirer, parfois au mot à
mot, les religions et les philosophies des temps antiques postérieurs.
Je
sais que vous ne vous attribuez pas le mérite de vos pensées, qu'avec
modestie vous attribuez à Celui qui vous les inspire à travers sa
Parole, mais je pense que ce que je dis ici mérite d'être retenu parmi
les causes possibles, sûrement plus compliquées, de la "conspiration du
silence".
Charles
|
18mar10 106C40
Vous
dites dans votre réponse au commentaire 16mar10 106C28 :
"Ne
pensez-vous pas que la difficulté que la mission a très souvent
rencontrée et qu'elle a essayé de contourner de cent façons (mission
morale, mission sociale, mission de spiritualité générale, etc.) est
que nous avons essayé de dépasser cette Sagesse, d'oublier que c'est
Jésus, le premier apparu à Arès, qui avait été envoyé... renvoyé... au
monde ?"
Oui, pour moi vous avez tout à fait raison.
J'abonde dans votre sens.
On pourrait citer plusieurs
passages de La
Révélation d’Arès qui vont clairement dans ce sens.
Et
l’expérience
apostolique que nous avons acquise aujourd’hui le démontre clairement.
Notre
apostolat peut s’appuyer et mieux se faire comprendre en passant
par le repère de Jésus. Quant nous évacuons ce repère nous devenons un
objet "non identifié" et "non identifiable" et ceux a qui nous
parlons ont bien du mal à comprendre où nous voulons en venir et ce que
nous sommes. De ce flou et de cette incompréhension rien ne sort ou
très difficilement. Alors que beaucoup aujourd’hui ont compris que la
mission de Jésus étaient inachevée — avait été abrégée, puis
trahie — et ont encore l’espérance de cette accomplissement
dans leur cœur.
J’ai
vu il y a quelque temps un reportage
sur les églises évangéliques qui fonderaient en France une assemblée
par semaine. On va me dire : "Ce n’est pas comparable !" Je
répondrai : "Peut être, mais cela prouve que Jésus a encore un
écho dans
le cœur des hommes d’aujourd’hui."
Daniel C.
|
18mar10 106C41
Votre
blog devient de plus en plus un blog d’enseignement
spirituel qui
dépasse selon moi "le mémoire non périodique", le "journal de l’âme" que vous
présentez dans votre avant-propos.
C’est une opportunité
précieuse donné au lecteur de réfléchir en profondeur et de faire un
retour sur soi-même, de "s’espionner" (pour faire référence à votre
article du Pèlerin d’Arès 1990).
Je n’avais pas
perçu l’enjeu que représente pour la mission cette référence au
christianisme, tellement en fait elle est aveuglante.
C’est
le
commentaire de Milang Gompeng (106C28) et votre réponse corollaire qui
m’a touché dans ce sens. J’ai été un chrétien d’église, catholique,
assez engagé jusque vers 23 ans, mais je me rends compte aujourd’hui
que mon engagement n’existait qu’envers les perspectives évangéliques
que Jésus avait dessinées. La religion en tant que telle ne
m’intéressait pas et même se mit à me peser après que j’y eus reconnu
un
système d’exploitation parmi d’autres. La lecture de Marx et de
quelques
autres était passée par là, sans que j’ai pour autant perdu la foi. Je
dirais même que la contestation de l’organisation religieuse avait
recentré ma foi sur le Christ.
Ceci
dit, considérant naïvement et,
finalement avec une certaine arrogance, Jésus comme une sorte de
"grand-frère", ma foi manquait de profondeur et de force, ce qui me
poussa à aller chercher force et profondeur dans d’autres
spiritualités, notamment extrême-orientales. Je pense que ce genre de
situation et de réflexe, sous des formes différentes, a cours encore de
nos jours pour les jeunes chrétiens (de moins en moins nombreux) qui ne
savent plus où trouver les racines de leur foi.
C’est
là, me semble-t-il, que votre rappel des origines de notre foi prend
toute son importance. Comme vous le dites très bien dans votre réponse
au commentaire 106C28, c’est Jésus qui est le Messager envoyé par
Dieu,
"pas Muhammad, Bouddha, ou Isaïe", et rappeler ce fait est
fondamental, au moins ici, dans cette partie du champ à dominante
chrétienne.
Hier, je ne me sentais ni chrétien
ni musulman ni juif, je me sentais Pèlerin d’Arès, baptisé par mon
propre engagement de foi en la Parole donnée à Arès et confirmé par la
reconduite quotidienne de cet engagement dans la pénitence et
l’apostolat. Je pensais jusqu’à hier que cet état de Pèlerin d’Arès
dépassait les divers aspects historiques et culturels du même
prophétisme, faisant de moi, ancien "chrétien", un homme du temps qui
vient (Rév d’Arès 30/13). Vous me faites comprendre que
devenir un
homme du
temps qui vient,
un "croyant libre (Rév
d’Arès 10/10) de tous
a priori et préjugés", c’est devenir en fait un chrétien du temps qui
vient, un chrétien "simple et vrai" qui accomplit enfin la
Parole du
Christ, celle du Sermon
sur la Montagne, donnée en Palestine il y a
2000 ans et celle donnée à Arès, aujourd’hui.
Il
n’y a évidemment rien à revendiquer dans cette référence au
christianisme, mais simplement une filiation à considérer qui commença
avec Abraham. Il n’empêche que ce positionnement est vraiment subtil,
car il réintègre la foi arésienne dans les perspectives chrétiennes,
mais en donnant à ces perspectives des dimensions sublimes qu’elles
n’ont jamais pu prendre jusque là, ce qui représente un véritable
dépassement, un dépassement par croissance interne, si l’on peut
dire :
"Le Pèlerin d’Arès est l’homme ou la femme qui se propose de rejoindre
les rangs des chrétiens portés disparus depuis les débuts mêmes du
christianisme, mais qui sont toujours vivants dans les cœurs et dans
l’espérance universelle".
Cette
subtilité risque de poser plusieurs problèmes.
D’abord,
comment nos
frères et sœurs Pèlerins d’Arès issus de l’Islam et du Judaïsme
peuvent-ils ressentir ce positionnement ? En s’engageant dans la Voie de La Révélation d’Arès,
ils deviennent des Pèlerins d’Arès "et aussi"
des chrétiens, même si ce terme de chrétien n’a ici rien à voir avec le
christianisme religieux. Je crois qu’il ne faut pas mésestimer le choc
culturel que cela peut représenter. D’autant que la belle manière dont
vous décrivez le christianisme peut parfaitement s’appliquer à l’islam
ou au judaïsme, par exemple : "L’homme sera éternellement
sauvé par le
fait, tout simple et tout chrétien (musulman, juif), d’être bon et de
refuser d’être mauvais".
Cette
subtilité peut surtout poser des problèmes d’expression dans la
mission. Il ne faudrait pas que cela dégénère en polémiques, voire en
conflits d’idées, car parler d’un christianisme simple et vrai, ranimé
par les apparitions à Arès du Christ ressuscité peut provoquer chez
l’interlocuteur le sentiment que son christianisme à lui n’est ni
simple ni vrai. Voire même, cela peut sembler critiquer directement les
représentations religieuses des chrétiens d’église actuels. C’est alors
afficher le "signe contesté" dont parle B.dlF (commentaire106C30),
avec toutes les conséquences en retour possibles. Il est sûr que nous
allons paraître beaucoup moins sympathiques !
Personnellement,
je suis plutôt pour dire les choses sans détour, sans ambiguïté et sans
omission, quitte à devoir dénouer quelques humeurs, mais il va nous
falloir beaucoup d’amour, beaucoup de paix et de force et beaucoup de
travail pour moissonner
dans ce sens…
À ce
propos, me viennent des phrases comme :
LE
CHRISTIANISME N’A JAMAIS ÉTÉ ACCOMPLI.
REDÉCOUVRONS
JÉSUS À TRAVERS LA RÉVÉLATION D’ARES !
Ou
encore
DEVENONS
DES CHRÉTIENS SIMPLES ET VRAIS !
REDONNONS
AUX CHRISTIANISME SES PERSPECTIVES ORIGINELLES !
Je
n’ai jamais encore missionné avec des tracts ainsi libellés. Ces
phrases me trottent dans la tête, depuis deux jours, je vous les livre
comme telles, en sachant qu’il faut réfléchir à leur contexte (tract ou
affiche, texte antérieur et postérieur…).
Désidérius
Faber
|
Réponse
:
Il
va sans dire que le mot christianisme ayant été utilisé pour recouvrir
le dogme de l'église pendant dix-sept siècles doit être ré-utilisé avec
précautions pour éviter les confusions malheureuses pouvant être faites
par nos frères juifs et musulmans, mais plus encore par nos
frères athées et agnostiques qui constituentt la majorité du
public de rencontre.
C'est tout aussi possible aujourd'hui
que ce le fut il y a vingt ou trente ans.
Ainsi
que j'y ai invité les missionnaires, il faut y travailler ou plutôt y
re-travailler, puisque beaucoup de campagnes missionnaires ont été
faites jusqu'au début des années 90 sur le thème du changement
de l'homme et du monde sans jamais cacher la toile de fond de ce thème
où apparaissent en permanence Jésus apparu à Arès et son christianisme
originel encore inaccompli. Mes propres missions personnelles des
années 70 et 80 ont toutes été ainsi faites. Dans ces années-là, c'est
sur le thème du changement,
du salut
par la bonté,
de la re-création du monde par l'homme, sur toile de fond de Jésus et
du christianisme inaccompli jamais dissimulée que j'ai rallié à La Révélation d'Arès
un grand nombre de ceux qu s'y trouvent encore, dont des frères et des
sœurs d'origine juive et musulmane.
Que
nous n'ayons jamais été "sympathiques" aux religions, chrétienne, juive
et même musulmane, qui voient en nous de dangereux hérétiques, qui en
aurait douté depuis l'origine de notre apostolat public ? Cela n'est
pas nouveau. En revenant au thème "Jésus et le christianisme encore
inaccompli" nous ne pourrons pas rendre cette hostilité plus réelle
qu'elle n'est déjà, à moins que nous l'activions en nous attaquant
directement aux religions, ce que nous n'avons jamais fait et ne ferons
jamais, car nous aimons et respectons nos frères catholiques,
protestants, juifs, etc., comme nous aimons tous les hommes. Seulement,
nous faisons savoir que nous sommes différents, ce qui est notre notre
devoir et notre droit de conscience.
|
18mar10 106C42
Certains
mots, comme chez le poète, évoquent chez moi une sorte de couleur
vibrée difficile à définir, le mot christianisme par exemple, si je
m'attarde dessus, m'apparait comme un accord de musique qui évoque une
synthèse de la lumière et du son dans une harmonie digne de
l'architecture des flocons de neige.
C’est trois dernier
mois furent très froid. Lorsque l’on se déplace en deux roues pour
faire sa tournée de nettoyage, on ne s’y habitue pa et on ne l’oublie
pas. Sur l’un de mes trajet, il existe une avenue au bout de laquelle
se trouve un palais de justice à droite et un arc de triomphe en face,
au travers duquel, sur un immense place au loin, on peut distinguer un
soldat romain triomphant sur son cheval. En dépassant l'arc, sur la
gauche, en contrebas se trouve une immense et large croix, peut être
six à huit mètres de haut, et une représentation de Jésus s’y trouve,
Jésus crucifié. Chaque fois que je passe devant, je l’a vois comme pour
la première fois, à la lumière d'Arès, et je ne peux m’empêcher de
repenser à ce que nous lui avons fait en tant qu‘humanité déshumanisée
et déchue. Là, sous nos yeux habitués dans une évidence pourtant si
aveuglante, de ce que, placés dans certaines conditions, nous avons été
et serions peut être encore capable de faire endurer à l’un de nos
frères ou les uns les autres, lorsque nos centres d’intérêt sont
submergés par la peur de disparaitre dans l’inconnu. Faire le Bien, c'est peut
être aussi reconnaitre nos erreurs et s'efforcer de ne plus
recommencer..
Le Père
de l'Univers,de l'immensité de la Création entière où Son Oeil ne voit pas Son Pied, l'Incommensurable
dans la mesure,
l'inconcevable dans le conscit,
a fait dire par la bouche de Son Messager
évangéliste de la bonne nouvelle des théophanie futures, celui qu‘Il a oint Lui même.
Qu’Il a sorti de la tare
des générations dégénérés, déviées, pour avoir renoncé comme
Élie, au
vœux d’Adam, et dont il a fait un Dieu en le
fondant en Lui : Jésus n’est pas
Dieu, c’est le Christ qui est Dieu.
Alors, rien
qu'à ce
titre, le mot Christianisme est plus que justifié puisqu'il exprime la
tentative des actes qui reconstruisent la liberté hors du harnais par
l’image
du
Créateur dans Sa créature jusqu‘à ce que la fusion de la
ressemblance fonde cette créature en Lui pour en faire un Dieu,
un
Christ. Rien de moins.
Comme Jésus est venu le montrer, le
prouver par
son corps
son âme et esprit
unifiés comme un seul dans l'expression la
plus proche de l'une des merveilles du Dessein de l'Intelligence du
Créateur. Et il est simple, parce que dépouillé de l‘inutile, du bruit
et du sable, il est vrai parce qu’on y sent la force du souffle de la
Vie
pulser
dans notre cœur.
Comme tout ce que l’on
pourrait oublier en s'y habituant, je trouve qu' il est bon de se
l’entendre rappeler non en terme de souvenir mais d'émerveillement de
ce qu'il est encore possible à l'homme de faire par la joie d’ aller à
la rencontre de ce qui est vrai, plein d'espèrance pour nos frères et
sœurs vivant avec nous sur cette terre et l‘exposer simplement avec
reconnaissance.
Guy
Y
|
19mar10 106C43
L’auteur
a bien raison de se poser des questions sur la religion. Sur
michelpotay.info
il y a les réponses, et c’est Dieu qui les donne. C'est
pratique
et cela fera taire tout le monde, même Sarkozy.
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votes : 0
Par olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.126) 17 mars 19:37
olivier cabanel
Jacquesp,
Ce livre,
la révélation d’Ares, quelle est son origine ? Un document
ancien ?
Si vous pouviez développer un tout petit peu...
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vote : 0
Par Jacquesp (xxx.xxx.xxx.127) 18 mars 09:33
Olivier C.
L’origine de La Révélation d’Arès est un témoignage comme est un
témoignage le récit des apparitions de Lourdes, de Dozulé ou
Medjugorje, etc... Quand on parle d’apparition, on est évidemment
embarrassé par le côté "manque de preuve" de l’affaire. C’est ennuyeux,
car on imagine que toutes sortes de charlatans peuvent produire de tels
témoignages. On pense à Raël par exemple, dont les récits sont
extrêmement plaisants mais dont il est difficile d’infirmer ou de
confirmer la véracité. Face à ces évènements, l’homme de raison doit
être extrêmement sceptique, mais il a la possibilité d’en faire une
hypothèse de travail, une source d’investigation. Après vingt [jours?
mois? années?] d’observation, je peux considérer La Révélation d’Arès
comme une hypothèse de travail sérieuse ; la plus sérieuse de toutes
parmi tout ce que j’ai pu lire depuis 45 ans.
N’en déduisez
pas que je viens ici faire de la publicité pour cet évènement. Une
hypothèse n’est pas une certitude. D’ailleurs, beaucoup de personnes
qui liront ce livre seront déçus et ne se sentiront pas concernés.
C’est normal, car ce livre ne concerne, en fait, qu’un petit nombre
d’individus pour l’instant. Quand on observe le contenu hallucinant du
livre, on comprend pourquoi. Il est permis de dire que globalement La
Révélation d’Arès ne nous concerne pas, mais concernera nos
arrière-petits enfants. Quel intérêt alors de publier un tel livre
(consultable sur internet) aujourd’hui, je l’ignore.
Dans
l’hypothèse où ce livre est exact, on constate que Dieu conteste la
religion beaucoup plus violemment que les laïcs et c’est une surprise,
mais déjà dans la Bible il était question de délier les Juifs du
temple, de n’appeler personne "père". Le Coran ne s’embarrasse pas de
détails en considérant que toutes les religions sont mauvaises.
Qu’est-ce qu’un laïc peut demander de plus ?
En
outre, Dieu vous donne raison en stigmatisant les rajouts erronés qui
ont été faits dans la Bible et le Coran, au profit, bien entendu, des
notables religieux qui en profitent encore de nos jours ce qui, en soi,
est un vrai scandale vis à vis des gens qui ont honnêtement fait
confiance à leur hiérarchie religieuse. D’après La Révélation d’Arès,
cette situation devrait enfin disparaitre. On s’en réjouira, mais
attention aux règlements de compte contre les imposteurs (civils et
religieux) qui auront à supporter les conséquences de leurs mensonges.
Dans ce contexte, la laïcité ne sera pas la plus mal lotie. À suivre
donc...
Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce
livre, notamment au sujet des références historiques mentionnées, au
sujet de la censure que subirent ce livre et son auteur de la part des
autorités politiques de ce pays, qui curieusement s’intéressent de très
près à ce livre (Sarkozy, probablement dans le lot), mais sans le dire
à personne pour ne pas avoir la honte.
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transmis par Jacques P.
|
19mar10 106C44
Le
commentaire de Charles 106c39 me fait penser à une chose sur les curés
et autres prêtres dont la vie materielle dépend de l’église.
Beaucoup
de femmes battues restent avec leur mari, parce que bien souvent elles
n’ont pas d’indépendance financière, pas de métier. Leur métier est
celui d’être femme au foyer et même si elles désirent quitter leurs
maris, leur avenir est peuplé d’angoisses purement matérielles :
"Comment est-ce que je vais me nourrir et m’habiller ? Je risque de me
retrouver à la rue. Que vont devenir mes enfants, etc. ?"
Finalement,
pour l’humble curé qui a du mal à joindre les deux bouts en fin de
mois, c’est peut-être la même chose. Ils [les curés] ont peut-être lu La Révélation d’Arès,
mais s’ils sont rentrés au séminaire très jeunes, ils ne savent rien
faire d’autre.
Comment avez-vous fait, prophète
Michel,
matérielement parlant, pour abandonner votre charge de pope de l’église
orthodoxe pour vous consacrer corps et âme à la diffusion de la Parole
que vous aviez reçue ?
Aviez vous une fortune
personnelle ou vous en êtes vous sorti avec la vente des livres de la
révélation ?
Peut-être
aussi grâce à la générosité et l’engagement des Pèlerins d’Arès qui
devraient, s’ils suivent la Parole de Jésus, vous donner, s’ils le
peuvent évidemment.
Je sais que le prophète Mahomet avait
épousé
une riche veuve de la Mecque Ce qui l’a forcément aidé dans sa mission.
De même que Jésus devait sans doute être soutenu par la fortune de
Lazare ?
Ce n’est pas du tout facile dans notre
monde pour
revenir à un christianisme authentique comme Jean le précurseur de
Jésus qui vivait, nous disent les évangiles, de baies sauvages, de miel
et de sauterelles.
Patrick R (de Paris)
|
Réponse
:
Non,
j'étais d'origine très modeste et ne disposais pas de fortune
personnelle. Après les apparitions de Jésus et la
révélation de L'Évangile
Donné à Arès (première partie de La Révélation d'Arès) je
quittai l'église et nous nous trouvâmes, sœur Christiane et moi et nos
deux enfants (la troisième naquit en peu plus tard en 1975), sans
ressources. De la famille nous obtinmes d'autant moins de secours qu'à
ce moment-là la famille me prit pour un fou. Heureusement, j'avais
quelques petites économies et en 1975, à ma prière, la caisse de
retraite des cadres à laquelle j'avais cotisé pendant quelque vingt ans
comme ingénieur accepta de me rétrocéder mon capital-retraite moyennant
une importante perte. Ce capital récupéré me permit de tenir et même de
commencer à publier La
Révélation d'Arès (qui
ne m'a jamais rien rapporté, au contraire, les frais de diffusion et de
distribution missionnaire ont toujours coûté plus cher que les
bénéfices) jusqu'à ce que les premiers compagnons et
compagnes de
foi que j'avais pu réunir par ma mission commencent à m'aider par leur demi-dîme.
Je
n'ai jamais exigé de personne cette
demi-dîme. Ceux
qui me la versent la versent volontairement et en conscience et selon
leurs moyens et le font pour la majorité des frères et sœurs qui ne me
le versent pas ou qui m'aident peu et que je m'interdis de juger.
Dans
notre période noire de grand dénuement de 1974 à 1977, des secours sont
parfois venus de façon absolument inattendue et nous ont permis de
manger et de faire manger nos enfants. Une anecdote:
Un jour
en
1975, on sonne à notre porte. C'est un homme et son épouse, Pierre et
Michèle, venant d'Espagne et rentrant chez eux à Nice (Alpes Maritimes)
en faisant un grand détour pour me rencontrer à Arès en Gironde. Nous
les recevons quelques instants. Ce frère, Pierre (qui a quitté ce monde
voilà deux ans, en 2007), avant de reprendre la route me dit: "Vous
semblez avoir quelques besoins... (Il fouille dans ses poches) Écoutez,
je n'ai que des pesetas que je n'ai pas eu le temps de changer." Il me
tend quelques billets et pièces de monnaie espagnols. Nous nous
quittons. L'heure suivante, sœurs Christiane se rend à la banque pour
changer ces pesetas. Elle touche en francs français le montant exact,
au centime près, que nous devions à l'EDF, aux PTT, etc. qui menaçaient
de nous couper le courant, le téléphone, etc. Nous étions émerveillées
et en même temps nous étions récompensés de notre foi et de notre
confiance et nous avons récité tous les deux, les larmes aux yeux, ce
passage fameux du Sermon
sur la
Montagne: Regardez les oiseaux du ciel, ils ne labourent pas, ils ne
sèment pas et cependant notre Père du Ciel les nourrit... Ne vous
inquiétez pas du lendemain !"
|
19mar10 106C45
Quelques
semaines avant cette nouvelle entrée je missionnais dans la rue deux
jeunes croyants dont un qui connaissait bien la foi chrétienne et qui
me parlait des écrits de st Augustin (j’ai pensé qu’ils étaient peut
être dans un mouvement comme celui du Mouvement de la Jeunesse
Catholique). Ces deux jeunes avaient une très belle conscience
notamment sur la nécessité d’accomplir la Parole. Ils remettaient en
cause les dogmes. Quand je leur ai présenté La Révélation d’Arès
et ses perspectives et parlé de l’importance du Sermon sur la Montagne (Matthieu
5-7) l’un d’eux m’a dit : "Mais alors, vous êtes
chrétiens, sans dogmes !" Je lui ai répondu : "Oui."
Sa
réponse en fait m’a un peu surprise, car on ne me le dit pas souvent
dans ma mission.
Cela
a provoqué en moi une réflexion sur ce mot "chrétien", et m'a ouvert
les yeux sur le fait que je ne n’expliquais pas assez clairement dans
ma mission que nous étions chrétiens (au sens où vous le précisez dans
cette entrée 106), peut être par peur de provoquer une confusion et
d’être prise pour des religieux ou évangélistes qui se nomment
"chrétiens".
D’où, comme vous dites, une difficulté pour les
gens de la rue de comprendre qui nous sommes.
Votre
réponse au commentaire 106C17 : "...Mais il est difficile d'expliquer
au public ce changement radical sans repères religieux que le public
puisse comprendre… c'est donc par la voie du christianisme premier —
vous parlez de premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers
le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le
moins difficilement," explique bien cela.
Cette belle entrée
0106 "un christianisme simple et vrai" va nous aider à travailler le
sujet.
Merci.
Marie-Odile
|
20mar10 106C46
Je
suis bien d'accord que le Fond
de La Révélation d'Arès
est chrétien et je suis bien d'accord que Jésus en son temps aurait fait alliance fraternelle
avec les Musulmans, s'ils avaient existé, comme il le faisait avec la synagogue,
puisqu'il était juif lui-même.
Je n'ai pas connu les début
de la mission d'Arès, mais j'ai lu assez d'articles dans "Le Pèlerin
d'Arès" et sur des vieux tracts ou in-folio de votre main, frère
Michel, pour savoir que vous n'avez jamais perdu de vue cette couleur
chrétienne (je dirais judéo-chrétienne: Exode + Jésus) que La
Révélation d'Arès donne à la foi.
Mais je
me dis: Pour la
parole, le dialogue, l'accroche missionnaires de la rue (tracts,
panneaux, contacts verbaux), est-il bon de mettre ce christianisme en
avant ? Les gens passent et jettent tout juste un coup d'œil,
quand ils le jettent et s'ils sont musulmans, juifs ou "surtout athée
comme la majorité du public", comme vous dites, ils croient que c'est
une mission évangéliste, catho, le secours catholique, etc., et ils
passent. J'ai vu il y a deux jours une petite mission qui avait un
panneau: "Êtes-vous chrétien ? Pensez à soutenir votre église !"
C'était pour le denier du culte.
Vous allez me répondre:
"Combien de nouveaux frères et sœurs votre mission morale (amour,
pardon, etc.) nous amène-t-elle chaque mois ? L'accroche sans référence
au christianisme sera-t-elle plus féconde ?"
Je
sais ce que vous allez me répondre aussi, comme vous l'avez fait à
d'autres commentateurs: "Il faut que la très brève référence au
christianisme (sur les tracts, les panneaux ou sur les lèvres) soit
faite sans ambiguïté. Il faut que le passant comprenne qu'il ne s'agit
pas d'une religion-institution. Il faut travailler
!"
J'ai parlé pour ne rien dire. Vous voyez au moins que la
question intéresse vos frères.
Signature oubliée
|
20mar10 106C47
On
y revient toujours.
Je parle de Jésus.
Même
l'athée et, pire, l'athée anticlérical qui vomit sur l'église, y
revient à un moment ou à un autre. Il dit que l'amour et le pardon
coulent de source, qu'ils sont dictés par la pure raison, mais il sait
bien qu'ils viennent de Jésus. Jésus est "est le forçat intraitable (de
l'amour) sur qui se referme toujours le bagne" de Rimbaud (je ne sais
pas s'il pensait à Jésus, mais il pensait au retour éternel vers les
grands sentiments) et tout le monde, athée compris, se réfère à ce
"bagne" de l'amour, de la paix, de la miséricorde.
Le bagne,
parce que pour aimer, pardonner certains et faire la paix avec eux, il
faut vraiment se forcer. Forcer, forçat !
Les Pèlerins
d'Arès ne peuvent qu'y revenir et mieux que personne.
Ce
n'est tombé dans le domaine de la morale commune, mais les Pèlerins
d'Arès peuvent l'y faire tomber !
C'est porteur.
Jésus
n'est pas une image, pas un symbole, c'est la bouche par
laquelle Dieu a le mieux parlé de l'Amour.
Comment être
missionnaire de La
Révélation d'Arès et ne pas y revenir ?!!!!
Thomas
|
20mar10 106C48
Le
christianisme... hum, hum ! Faire attention au mot. Mais Jésus... le
public reconnaît. Il a confiance.
Le
public a aussi confiance en Bouddha, mais parce que c'est la mode. J'ai
fait un petit sondage personnel ; la plupart des gens ne savent ni ce
qu'a enseigné Bouddha ni même à quelle époque et où il a vécu. Ils
savent que le Dalaï Lama est un ex-"petit bouddha" sympa, bouddha
chassé de chez lui au Tibet. S... de Chinetoques !
Le gens
se souviennent mieux de Jésus... avec des erreurs, mais moins grosses.
Mouhamad
? C'est un arabe, un basanné fanatique et coupeur de têtes et de c...
[organes masculins]. Les gens savent qu'il a quelque chose à voir avec
l'Arabie, mais pensent qu'il a fini sa vie en Algérie ou au Maroc ou
quelque chose comme ça... un peu avant l'époque coloniale.
Jésus,
ils savent que c'est l'an Zéro et Jérusalem, les saintes femmes au pied
de la croix. S... de Pilate !
Le cinéma a laissé plus de
traces de Jésus que de Mouhamad et de Bouddha. Je ne sais même pas s'il
y a eu un film sur Bouddha.
Je crois quand même que Jésus
ennuie. Le christianisme ennuie pire encore. Mais qu'est-ce qui
n'ennuie pas, me dira-t-on ?
Les
gens s'ennuient parce qu'ils ne comprennent pas tout et ne cherchent
même pas à comprendre. Jésus est sur tous les calvaires de Bretagne et
sur toutes les croix des chemins de campagne. C'est tuant... Le cas de
le dire. On ne le voit que mort. Pourquoi les gens s'intéresserait-il
plus à un mort parce que ls Pèlerins d'Arès en parlent qu'ils ne s'y
intéressent autrement ?
Parce qu'il n'est pas mort
et qu'il l'a prouvé en parlant à Arès à un homme. Oui, mais...
Bon!
Il faut en parler de façon intéressante. On va s'y mettre.
Merci
de nous aiguillonner.
Jérôme H.
|
20mar10 106C49
Avant de
découvrir La Révélation
d'Arès, en
1987, je n’avais déjà plus aucun doute sur le dévoiement des
christianismes d’église par rapport au christianisme originel vrai, du Sermon sur la Montagne.
Mais
la crainte réverentielle de Dieu — et non la peur du monde — me
maintenait dans un silence respectueux sur ce point, car je me
disais : "Et si je me trompais ? Et si je ne
comprenais
finalement pas grand chose au Plan du Père ? Qui suis-je pour
exposer cette vérité si peu reconnue face à l’histoire du
monde ?"
C’est bien la lecture de ce Livre [La
Révélation d'Arès],
dont le contenu m’a mené à la reconnaissance de Son Auteur, qui en même
temps m’a permis de dire: "J’avais bel et bien raison."
Mais
une fois ce moment de satisfaction passé, ma subjectivité et ma colère
bouillonnante sur les conséquences du joug mis sur le peuple,
m’auraient porté à une interprétation assez abrupte de cette Révélation
et en particulier dans ce lien aux églises en place. Par exemple,
j’aurais eu assez naturellement tendance à utiliser des moyens
un
peu "terrorisants" pour contribuer au grand "nettoyage" des enseignement illusoires,
par exemple en rappelant sans détour les paroles très menaçantes que
Jésus adresse, quant à leur salut, à tous ceux qui maintiennent la plus
belle récolte sous le joug de la dogmatique d’église. Du
genre:
"Pour votre salut, libérez vos fidèles! Si vous ne les libérez pas, vos
spectres seront précipités dans les
vents glacés des abîmes ! (Rév d'Arès 30/9)"
J’ai
accepté la mesure
du prophète, comme l’enfant, déjà un peu pré-ado écoute son père qui
lui dit: "Mon fils, il te manque beaucoup d’amour, de
bienveillance et donc d’intelligence
spirituelle ; avoir raison ne suffit pas, tu ne changeras pas le monde
en terrorisant les autorités religieuses. Tu dois voir que "les prêtres
se retrouveront sans emploi quand la pénitence (quête du Bien)
aura remplacé la religion (Rév d'Arès ed.2009 p79)", je t’invite plutôt
à chérir cette humanité, à me suivre pour rassembler avec moi le petit reste". Et
j’ai dit oui.
Cette entrée 106 montre, plus qu’aucune autre
de ce blog il me semble, le rôle du prophète dans
l’histoire humaine.
La Parole donne Puissance et
Connaissance sans détour et le prophète
apporte par son exemple son existence, ses conseils, la patience, la mesure et la piété
qui permettront à cette Parole de s’incarner de la meilleure façon
possible au regard des circonstances de l’histoire, des
difficultés de ses frères, et des faiblesses
immenses du siècle.
L’époux de Fafa Rendol
(106c32)
|
22mar10 106C50
Bien
aimé sauvage de Dieu, messager de Dieu, père spirituel (Rév d'Arès xxxiii/14),
Voila
neuf mois que je missionne avec ce tract:
"Le christianisme
n'existe pas encore, mais la fraternité existera un
jour quand même !"
Juste noter ici que des
musulmans sont interpellés,
curieux ou intrigués et du coup le dialogue s'installe et me permet de
témoigner des évènements d'Arès. Un nouveau prophète, presque mille
quatre cent ans après le prophète Mouhamad ! Certains
musulmans me
disent: "Mouhamad est le dernier prophète !" [Je réponds que] c'est une
mauvaise
interprétation du verset 33/40 du merveilleux Coran: Mouhamad est le
sceau des prophètes,
qui veut dire que Mouhamad est le dernier envoyé à des païens, envoyé
pour révéler à l'humanité que Dieu est unique. Mouhamad nettoya la
Kaaba des trois-cent soixante idoles qui y logeaient alors, parmi
lesquelles il y aurait même eu un Jésus sur la croix. Je dis à
mes frères musulmans que Dieu fait ce qu'il veut et je les renvoie au
Coran, verset 11/107 (Il y a d'autres références), et cela leur parle
parfois (par foi).
Merlain
|
22mar10 106C51
Je
lis, relis et médite votre entrée (0106) — un christianisme simple et
vrai — depuis plusieurs jours.
Cette entrée me stimule et
m’éclaire dans une période où je m’efforce de relancer ma propre
mission, laissée en jachère depuis plusieurs mois. Merci du fond du
cœur pour votre aide.
J’ai beaucoup fréquenté de chrétiens,
surtout catholiques, depuis ces trois dernières années. Auprès de
certains j’ai eu la possibilité de témoigner de ma foi dans La Révélation d’Arès.
Je me suis rendu compte qu’un nombre non négligeable d’entre eux, y
compris des catholiques engagés dans la vie de leur paroisse,
aspiraient à un retour aux sources évangéliques, même s’ils sont loin
de concevoir ce retour avec la radicalité du dépassement arèsien.
Beaucoup sentent intuitivement que le christianisme ecclésiastique et
dogmatique est une trahison du message originel de Jésus, que l’église
va devoir vivre une remise en question de fond, si elle ne veut pas
devenir groupusculaire ou même disparaître. Je ne parle pas ici des
militants convaincus pour qui le magister est le porte-voix incontesté
de "l’Esprit Saint", bien sûr, mais des catholiques critiques et
relativement conscients de l’écart considérable existant entre
l’institution qui se proclame église et le christ du Sermon sur la Montagne.
Ils sont plus nombreux que ce que j’imaginais. Ce qui les paralyse et
les empêche d’entrer dans une dynamique de changement (Rév d'Arès 28/7,
30/11) n’est pas pas une opposition insurmontable aux
grandes lignes du Message arèsien, mais un profond scepticisme sur sa
possibilité d’être accompli.
En
substance, j’ai parfois entendu le propos suivant : "Votre
rêve d’un retour à l’évangile originel est louable. À la limite on
aimerait presque y croire. Le problème, c’est que c’est impossible. Le
peuple ne pourra jamais se passer de systèmes, d’encadrement, de
structures, de règles, de credo… car l’homme est faible et pécheur.
Votre idéal arèsien est beau mais c’est un rêve, une pure utopie." J’ai
alors senti que le principal obstacle n’était pas tant d’ordre
"doctrinal" (les idées de La Révélation d’Arès
contre la théologie du christianisme institutionnel et dogmatique) mais
un doute profond quant à la possibilité de vivre selon l’enseignement de
l’Évangile, et donc de La
Révélation d’Arès.
J’ai alors été renvoyé à mon
manque de pénitence
et à la médiocrité de mon prophétisme personnels. Je ne risquais pas de
les convaincre qu’ils avaient tort de douter. J’ai alors compris que
pour toucher et interpeller nos frères chrétiens, il ne suffirait pas
de leur faire connaître l’Appel de Dieu sur un plan théorique — après
tout ils ont déjà le Sermon
sur la Montagne, même enfumé par les discours des
docteurs, que pouvons nous leur apporter de fondamental ? Non,
ce qui va les interpeller c’est la démonstration vivante de la pénitence créatrice
et de l’assemblée
comme germe d’un monde nouveau. Je me suis alors senti tout petit.
Mais, en même temps, cela provoque en moi un salutaire sursaut.
Beaucoup
de ceux qui nous rejettent, nous les croyants arèsiens (je ne suis même
pas sûr d’être un pèlerins avec petit "p"), souhaiteraient en fait, au
plus profond de leur poitrine où le Père souffle, que La Révélation d’Arès
se réalise.
À nous, à moi, de les aider à croire que cela
est possible en revêtant le manteau
neuf du
serviteur du temps qui vient (Rév d’Arès 1 /1 et 16/10).
T.M.
|
Réponse
:
Les catholiques que vous avez rencontrés ne devaient pas
être très catholiques, car la différence fondamentale, radicale, entre
ce que croit le catholique et ce que croit le Pèlerin d'Arès ne réside
pas dans ce
qu'il est possible d'accomplir
et ce qu'il est impossible d'accomplir
du Sermon sur la
Montagne,
mais la croyance en ce que "tout a été
accompli par l'incarnation de Dieu en la personne de Jésus Christ, fils
de Dieu et Dieu lui-même, le Sauveur crucifié pour le rachat des
péchés," pourvu que, pour un catholique, on obéisse aux lois de
l'église papale et reçoive ses sacrements, ou que, pour un protestant,
on déclare sa foi en Jésus Christ Sauveur, et cela parce que Paul de
Tarse (le Paul des épîtres) a dit qu'on serait sauvé par sa
foi dans la croix rédemptrice et non par ses actes.
Tout au
contraire, le Pèlerin
d'Arès croit qu'on est sauvé par ses actes d'amour, de pardon, de paix, etc. — peu
importe ce qu'on croit — et non par ce qu'on croit.
L'opposition
fondamentale entre le christianisme d'église et le christianisme simple
et
vrai auquel appelle La
Révélation d'Arès réside dans deux perspectives du salut
radicalement
différentes, on peut même dire contradictoires. Pour le chrétien
d'église, c'est Dieu en la personne du Fils (Jésus Christ) qui sauve
l'homme. Pour le chrétien simple et vrai du Sermon sur la Montagne
ou de La Révélation
d'Arès, c'est l'homme qui se sauve lui-même.
C'est,
dit et développe La
Révélation d'Arès, parce que la perspective des
églises a été une erreur que le monde est ce qu'il est ou, si
l'on préfère, que le christianisme reste encore à accomplir et que le
monde doit changer.
Ceci dit, le Pèlerin
d'Arès ne pense pas du tout qu'un catholique ou un protestant sera voué
au ténèbres glacées
pour la raison qu'il croit dans la croix rédemptrice et dans
l'effacement par le baptême du péché originel, ou qu'un mécréant sera
voué aux mêmes ténèbres
glacées pour la raison qu'il n'est pas croyant, mais que
l'un ou l'autre se perdra seulement s'il n'est pas un homme qui aime, qui pardonne, qui fait la paix, qui
retrouve l'intelligence
spirituelle et qui est libre
de tous préjugés.
Autrement dit, la salut
n'est pas au
bout de ce qu'on croit, mais au bout de ce qu'on fait, de ce qu'on fait
de bon +
participation à la moisson
des hommes bons,
double action de bien
que La Révélation d'Arès
englobe sous le nom de pénitence.
S'il
est "impossible d'accomplir" le Sermon sur la Montagne, comme
vous l'ont dit ces "catholiques", à quoi ont-ils répondu si vous leur
avez demandé en toute logique: "Alors, qu'est-ce que fait ce
Sermon sur la Montagne dans les Évangiles, s'il n'est pas
accomplissable ?"
|
24mar10 106C52
Suite
des commentaire et
réponse 106C51 ci-dessus :
Vous
me posez la question : S'il est "impossible d'accomplir" le
Sermon
sur la Montagne, comme vous l'ont dit ces "catholiques", à quoi ont-ils
répondu si vous leur avez demandé en toute logique: "Alors, qu'est-ce
que fait ce Sermon sur
la Montagne dans les Évangiles, s'il n'est pas
accomplissable ?"
En général, ils répondent à cela que le Sermon sur la Montagne
est un idéal de perfection qui ne sera vécu que dans le "Royaume",
c'est à dire aprés le retour du christ... On en revient donc à
l'attentisme religieux et aux erreurs de perspectives que vous rappelez
avec justesse dans votre réponse à mon commentaire (Jésus-Dieu a tout
accompli et il suffit de croire et de suivre les directives de l'église
en attendant le Jour de Dieu. Le fait que la venue du Jour de Dieu soit
un fruit de l'acsention existentielle des pénitents est, en effet, une
notion absente de la religion chrétienne).
Ceci-dit,
beaucoup de
catholiques ne sont en effet plus "très catholiques" sur le plan
doctrinal... et l'Eglise ne leur cherche pas trop querelle parce
qu'elle se soucie avant tout, il me semble, de garder les fidèles qui
restent dans ses rangs clairsemés.
T.M.
|
Réponse
:
Sauf
le respect que je dois à votre témoignage, permettez-moi de douter que
des Catholiques, même "plus très catholiques sur le plan doctrinal",
vous aient répondu ce que vous dites. J'ai parlé pendant quelque
quarante-six ou quarante-sept ans et je parle encore à des Catholiques
de diverses tendances ou gradations, intégristes ou réformatrices,
primaires ou bien catéchisés, mais aucun ne répondrait comme vous le
dites, simplement parce que le texte du Sermon sur la Montagne
ne laisse nulle part envisager son accomplissement
"après le retour du Christ".
Le Sermon sur la
Montagne
est une règle de vie spirituelle, une suite de recommandations
pressantes à exécuter sur place et tout de suite. À preuve le "Notre
Père" (Sermon sur la
Montagne, Matthieu 6/9-13, Luc 11/2-4), que tous les
Catholiques, quels qu'ils soient, récitent sans attendre "le retour du
Christ".
Je
me demande ce qu'étaient ces Catholiques que vous avez fréquentés,
parce que les Catholiques "standards", si vous me permettez cette
expression, quelle que soit leur position vis-à-vis de l'eschatologie,
n'interprètent pas le Sermon
sur la Montagne comme une vision du futur, comme la
description de la société des croyants après la parousie.
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24mar10 106C53
Pour
rebondir sur le commentaire 106C39 du 17 mars :
Hélas
tous les grands hommes spirituels ne sont reconnus qu'à titre posthume.
C'est
alors que les assoiffés de pouvoir et de reconnaissance viendront
noircir des pages pour s'approprier le Prophète et le Livre, mais les
Pélerins d'Arès veilleront à ce que La Révélation d'Arès
et tous les enseignements
écrits du Prophète
demeurent vierges des salissures, des impostures et des
usurpations ou tentations éventuelles.
Il
suffit de prendre le pouls de ce monde en lisant les
journaux ou
en écoutant les media pour se rendre compte que l'on vit, en Occident
comme ailleurs, dans une véritable arène romaine ; ce n'est
donc
pas un mal que le Frère
Ainé soit préservé d'expositions médiatiques malsaines.
L'essentiel,
c'est que La Révélation
d'Arès soit lue et qu'elle inspire le pénitent en
deveni,r car au fond ce n'est pas le prophète qui est
dans l'ombre, mais ceux qui s'en inspirent sans le reconnaître.
C'est
donc une preuve éclatante que La
Révélation d'Arès et son Prophète sont [=
existent].
La
Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) pour que nous
fassions Sa Volonté [la Volonté du Père] (12/4).
B.
|
Réponse
:
Si
je vous identifie bien, je pense que vous êtes une sœur, que je ne
connaissais qu'épistolairement jusqu'alors, faisant partie de l'assemblée avec
laquelle je viens de passer quatre jours dans une grande ville du Sud
de la France pour l'aider à réviser sa foi, à se réarmer
spirituellement et à repartir en mission plus vaillamment que jamais.
Je
vous redis le bonheur que j'ai eu à me trouver parmi vous et toute
l'espérance que je place en vous tous.
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24mar10 106C54
J'entends
bien votre réponse au commentaire 106c51 et je l'approuve.
Pourtant,
il y a un point qui m'interpelle dans la Bible: Ta foi te sauve.
Souvenez-vous
de ce fameux vendredi d'exécution: il y avait un voleur à côté de
Jésus. Ce voleur n'était plus en capacité de faire quoi que ce soit, et
pourtant il a été sauvé en dix minutes, juste sur sa bonne foi.
Voilà
ce qui me pose problème et qui n'est pas cohérent avec La Révélation d'Arès
qui insiste exclusivement sur l'action du pénitent.
J.
P.
|
Réponse
:
Vous connaissez mal le Nouveau Testament.
C'est
Luc qui raconte l'épisode du "bon larron" (Luc 23/39-43) et selon ce
récit Jésus ne lui dit pas : "Ta foi te sauve," mais il lui
dit :
"En vérité, je te dis que tu seras avec moi aujourd'hui au Ciel." Notez
que Matthieu nie cet épisode en rapportant que "les deux bandits
crucifiés avec Jésus l'insultaient (de concert avec les passants, les
prêtres, les scribes et les anciens)." (Matthieu 27/39-44).
C'est
dans les épîtres de Paul de Tarse qu'on trouve cette opinion: "Vous
serez sauvés par votre foi," mais La
Révélation d'Arès (16/12, 32/12) désavoue ces épîtres,
parce qu'elles ne sont que
livres d'homme.
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24mar10 106C55
J'ai
commencé timidement la mission aux Philippines.
J'y
suis allé avec la bilingue sans tracts,parce que je ne dispose pas de
matériel ou d'un magasin [d'informatique, de bureautique] pour faire
des tracts, car je ne vis pas dans une grande ville.
Que
dire ? Une personne a commencé a lire la bilingue mais la
trouve
trop longue. Les quelques personnes que j'ai missionnées s'en fichent,
mais bon ! on peut parler de Dieu ici, c'est quand même agréable. Ici
les églises sont pleines le dimanche. Il y a même plusieurs messes à la
suite. L'église catholique reste tres puissante et donc votre dernière
entrée — "un christianime simple et vrai" — tombe bien pour moi. [...]
Cédric
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24mar10 106C56
Je
m'insurge contre votre interprétation du christianisme.
Le
christianisme simple et vrai n'est pas celui que vous décrivez dans
cette entrée. Le christianisme simple et vrai ressort des Évangiles où
Jésus Christ lui-même dit qu'il est
Fils unique (de Dieu)
qu'il
ne fait qu'un avec Dieu,
qu'il est descendu du Ciel,
qu'il
est préexistant de toute éternité (déduction logique : il est
le Dieu éternel),
Lumière du Monde, Pain de Vie,
seul
Juge suprême
unique porte du Salut.
D'ailleurs
et pour ces raisons, les Samaritains de Sichar reconnurent en Jésus le
Messie, Sauveur du monde et les juifs de Galilée, éblouis par la
multiplication des pains, voulaient le proclamer roi, Roi-Messie, et
même à Jérusalem la foule juive l'acclama commeMessie-Roi d'Israël.
Jésus
n'est pas un simple prophète. Jésus est Dieu.
Jean-Pierre M.
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Réponse
:
Tout ce que dit votre commentaire se trouve dans
l'Évangile de Jean.
Or, La
Révélation d'Arès écarte l'Évangile de Jean, disant: Tu
ne prendra pas pour Ma Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de
Jean, de Pierre et d'autres et celle de leur descendance (les
églises) qui leur a
forgé des couronnes et qui s'en est coiffée (16/12).
L'Évangile
de Jean est une théologie dogmatique, un commentaire personnel, exalté
et mystique, de l'auteur qui prête à Jésus quantité de paroles qui le
divinisent, mais qu'on ne retrouve pas chez Marc, Matthieu et Luc,
qu'on dit Synoptiques, parce qu'ils s'accordent entre eux, mais ne
s'accordent pas avec Jean. Marc, Matthieu et Luc n'ont écrit que des
narrations ou des mémoires dénués d'interprétation personnelle.
Le
christianisme simple et vrai dont je parle est celui de Marc, Matthieu
et Luc qui s'accorde dans les grande lignes avec La Révélation d'Arès.
Autrement
dit, pour bien comprendre la position des Pèlerins d'Arès à l'égard de
la vérité, il est toujours important d'avoir à l'esprit que le Nouveau
Testament qu'ils lisent comprend seulement
L'Évangile de
Marc,
L'Évangile de Matthieu,
L'Évangile
de Luc,
Les Actes des Apôtres
L'Épître de Jacques,
Il exclut, à l'invitation même
de La Révélation d'Arès,
L'évangile de Jean,
L'Apocalypse (de Jean),
les
épîtres de Paul,
les épîtres de Jean,
les épîtres
de Pierre,
(Pour l'épître de Jude je suis réservé).
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24mar10 106C57
Je
viens d'entendre à la radio un compte rendu de l'assemblée de la
conférence des évêques de France, qui se tient actuellement à Lourdes,
dont les déclarations prétendent parler "au nom des chrétiens de
France" au lieu de prétendre parler au nom des "catholiques de France".
Il y a bien, comme vous avez dit quelquefois, piratage du mot
"chrétien".
Pour ces évêques on n'est chrétien que si on est
catholique. Soit dit entre parenthèses: Cela doit paraître abusif à
leurs amis œcuméniques, les Protestants de France.
Ils ne
manquent
pas de culot, ces évêques, mais en même temps ils montrent pourquoi le
christianisme est en France le catholicisme, un point c'est tout, et
pourquoi vous aurez du mal à faire ré-émerger le "christianisme simple
et vrai" dont vous parlez ici d'une façon très juste qui ne serait pas
rejetée par beaucoup de Catholiques. Ils montrent que la boutique de
luxe, la "maison de confiance" avec pignon sur rue, c'est eux, et que
vous, vous serez longtemps le cagibi du brocanteur au fond de la cour.
Je
vous admire pour le courage qui est le vôtre et que partagent vos
compagnons et compagnes apôtres.
Bravo,
mais moi à votre place j'irais plus loin que vous n'allez. Au lieu de
dire: "Nous sommes les Pèlerins d'Arès, des chrétiens qui croient que,
etc.," je crierais carrément dans ma mission: "Nous sommes les
chrétiens, les
chrétiens sans religion, sans religion et sans préjugés comme était
Jésus. Rejoignez-nous, nous avons besoin de vous pour sauver l'homme et
le monde."
Edmond
|
24mar10 106C58
N'est-il
pas honteux que les fanatiques aient du zèle et que les sages n'en
aient pas ?
Il faut être
prudent, mais non
pas timide.
Voltaire
Un
Surgeant
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24mar10 106C59
N'est-ce
pas une bonne idée de rappeler que le christianisme natif, le simple et
vrai christianisme dont parle votre entrée 106, fut une vie spirituelle
hors toute religion-système pratiquée par des travailleurs, par ce fait
s'opposant au judaïsme religieux des prêtres et des scribes qui ne
fichaient rien de leurs dix doigts tout comme le clergé catholique et
protestant ?
En somme, le vrai christianisme est
une
"religion" d'ouvriers et d'employés, une "religion" du peuple. Je crois
que cela a une importance très grande pour rapprocher la vie
spirituelle de la vie quotidienne, la vie du monde.
Jésus
était
charpentier, Pierre, André, Jean et Jacques étaient pêcheurs, Matthieu
était employé des taxes et des douanes, etc. Il n'y avait pas de
bon-à-rien parmi les disciples. Quand le jeune homme riche demanda à
Jésus ce qu'il fallait faire pour le suivre, Jésus lui répondit: "Vends
tes biens, donne le montant de la vente aux pauvres,..." mais je me
doute qu'il ajouta: "...mets-toi au travail..." avant de dire: "...et
suis-moi !"
Ainsi, sans refaire ce que vous appelez de la
"mission
sociale", vous vous placez du côté des travailleurs. C'est populaire
et, à mon avis, cela peut toucher les esprits.
Jarriv
Toud'suite
|
Réponse
:
Cela
ne peut pas constituer un thème de mission en soi, mais c'est une bonne
idée à insérer brièvement dans un thème de mission sur le christianisme
et la pénitence.
Jésus
était en effet charpentier. Il était en fait ouvrier du bois, tout à la
fois charpentier faisant des charpentes de toit, menuisier faisant des
portes, des fenêtres, des meubles, et charron faisant des roues, des
chariots, des brouettes, des charrues. En
entendant Jésus (prêcher dans la synagogue de Nazareth) les gens
frappés d'étonnement disaient : "Où est-il allé prendre tout ce qu'il
raconte ?... N'est-il pas l'ouvrier du bois, le fils de Marie, le frère
de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas
de chez nous aussi ?" (Marc 6/2-3). Voir aussi Matthieu
13/54-57.
Justin,
le martyr du 2e siècle, disait (probablement de bonne source) que Jésus
avait fabriqué des jougs pour les bœufs et des charrues et qu'on
trouvait encore de son temps des charrues et des aiguillons qui avaient
été fabriqués par Joseph et par Jésus. On sait que dans la société
juive du temps le travail manuel n'était pas du tout incompatible avec
une activité spirituelle. Deux adages juifs de l'époque disaient, l'un
: "Celui qui gagne sa vie par son travail est plus grand que celui qui
s'enferme dans une piété oisive," et l'autre : "L'ouvrier ou l'artisan
à son ouvrage n'a pas besoin de se lever au passage du plus grand
docteur (en théologie, en droit, etc.)."
Les
apôtres et à leur suite les disciples étaient tous des travailleurs.
|
24mar10 106C60
Je me tâte
pour adhérer à la foi d'Arès ou, si vous préférez, à l'assemblée
d'Arès. Je lis votre blog avec beaucoup d'attention.
Je
ne vois pas très bien la différence que vous faites entre religion et
christianisme en disant que le christianisme simple et vrai des
origines n'était pas une religion.
Qu'est-ce qu'on appelle
une secte par rapport à la religion ?
Pouvez-vous être plus
explicite ?
Gérard G (de Paris)
|
Réponse
:
Si
vous lisez ce blog, vous devez y trouver ici et là ma définition de la
religion. Je ne vais pas y revenir dans cette réponse, sinon pour
rappeler brièvement qu'une religion, quelle qu'elle soit, est un
système qui prétend que le salut post-mortem n'est assuré qu'à ses
seuls fidèles en récompense de leur fidélité à ses doctrine, prière,
règle, clergé, etc.
Mais je peux ici ajouter quelque chose
concernant la manière dont les États modernes, la France notamment,
entendent le terme religion et le terme secte.
Pour les
États
démocratiques modernes toute foi de longue tradition: Judaïsme,
Catholicisme, Islam, Bouddhisme, etc., qui ne s'est pas manifestée
comme contre-pouvoir, est appelée religion et considérée comme
coutumière, protégée de fait, même si l'État protecteur est laïc comme
c'est le cas de la France.
Ce qui explique que toute foi
nouvelle,
qui n'est pas de longue tradition, qui n'est donc ni ancestrale ni
coutumière, est une "secte" pour les États modernes, parce que tant
qu'elle n'a pas fait ses preuves comme association pacifique et
inoffensive de croyants, elle est systématiquement considérée comme une
perturbatrice potentielle, un contre-pouvoir potentiel, un mouvement de
foi et de pensée à observer et surveiller.
C'était déjà le
cas
pour l'État Romain à l'époque où naquit le christianisme. Le Judaïsme,
religion ancestrale et coutumière d'une certaine population de l'empire
romain, était appelé "religio" et protégé. Par contre, le christianisme
naissant, certes une évolution du judaïsme mais échappant librement,
complètement, au contrôle de celui-ci, fut appelé "superstitio" par
l'administration romaine, c.-à-d. un danger possible pour le pouvoir de
Rome, un contre-pouvoir potentiel. Le christianisme ne passa du statut
de "superstitio" au statut de "religio" qu'au 4e siècle (édit de Milan).
Le
gouvernement de la France, reprenant à son compte l'attitude romaine à
l'égard des idées religieuses ou spirituelles nouvelles, accepte toutes
les religions au nom de la liberté de conscience, mais a créé un organe
d'observation des "sectes", c.-à-d. une administration qui n'est pas là
pour interdire celles-ci, mais qui suit l'évolution de toutes les idées
nouvelles religieuses, philosophiques, morales, humanistes, etc.
Autrement
dit, l'État moderne appelle religion la communauté de foi prouvée sans
danger pour le pouvoir politique et appelle secte toute communauté de
foi dont il ignore si elle deviendra ou ne deviendra pas un danger pour
le pouvoir politique. Ce n'est rien de plus en principe.
|
25mar10 106C61
Ce
que dit votre entrée 106, où vous insistez sur la poursuite
d’un christianisme simple et vrai, ne change pas ce que vous avez
toujours dit :
Nous disons aux musulmans que nous
rencontrons que nous sommes musulmans avec eux, aux juifs que nous
sommes juifs avec eux et, bien sûr, aux chrétiens que nous sommes
chrétiens avec eux.
Une réalité vient préciser les
choses : Nous rencontrons plus souvent des gens qui se disent
chrétiens — encore qu’en beaucoup d’endroits de la région parisienne
comme à Cergy on trouve tout autant de musulmans — ou qui ont quelques
repères sur le christianisme. Cela dit, la laïcité ou
l’athéïsme restent prédominants, comme le dit si justement un certain
frère Jeannot (105C82 de votre entrée précédente).
En tous
cas, il semble que beaucoup de missionnaires, en ce moment, semblent
vouloir se saisir de votre dernière entrée dans la mission. Nous
amènera-t-elle à ce que nous visons, que plus de gens soient attirés
par La Révélation
d’Arés ?
Jean-Claude C.
|
Réponse
:
Oui, nous sommes musulmans avec nos frères musulmans,
juifs avec nos frères juifs avec
eux et, bien sûr, chrétiens avec nos frères chrétiens, mais dans la
mesure où ce christianisme est celui originel simple et vrai du Sermon sur la Montagne,
où l'islam est l'islam de la miséricorde et de la clémence et de "point
de contrainte en religion" du Coran et non l'islamisme rétréci, et où
le judaïsme est celui de Jésus, qui était juif, et non celui du
sanhédrin qui l'envoya à la croix.
Mais même avec la formule
réduite, dite sans autre pécision, du "Nous sommes musulmans avec nos
frères musulmans, juifs avec nos frères juifs et, bien sûr, chrétiens
avec nos frères chrétiens", la mission
basée sur cette triple équivalence ou, si vous préférez, basée sur
cette adéquation de la foi abrahamique à sa triple forme, dresse un
subit écueil psychologique entre le missionnaire et la personne qu'il
rencontre. C'est que de prime abord, de prime réflexe, aucun chrétien
n'a envie d'être musulman avec les musulmans et juifs avec les juifs,
aucun juif et aucun musulman n'a envie d'être chrétien avec les
chrétiens. Ce n'est pas une formule apostolique, mais seulement
explicative hâtive. Ce n'est qu'une formule permettant de préciser
notre grande largesse d'esprit au cours du dialogue de rencontre, mais
ne peut être un argument mobilisateur, car ce ne sera que par la suite
que l'adéquation de la foi abrahamique à sa triple forme pourra, si
elle est, être acceptée.
Il faut donc simplifier et, par
exemple, présenter notre foi comme la foi chrétienne des sources, le
christianisme généreux et ouvert du Jésus des synoptiques, pas du tout
la foi chrétienne d'église, et cela, comme je l'ai dit à plusieurs
reprises dans mes réponses aux commentaires demande un sérieux travail
de présentation, plus délicate qu'il ne paraît, parce que nous vivons
dans un monde très susceptible.
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25mar10 106C62
Vous
parlez de christianisme "au sens originel et existentiel
du mot chrétien."
Ce mot existentiel me pose un problème.
On
appelle existentiel ce qui est
relatif à l'existence en tant que réalité vécue et je comprends que
vous entendez par là un christianisme vraiment vécu et pas seulement
exprimé dans des credos, des déclarations d'église comme celle récitée
par le confirmant lors de la confirmation catholique (qui suit la
première communion).
Mais en suivant votre blog, j'ai
remarqué que vous donnez aussi au mot existentiel le sens
d'existentialiste.
Le dictionnaire Robert donne
d'ailleurs les deux sens.
Je sais que vous avez écrit un
long article sur l'existentialisme dans "Le Pèlerin d'Arès", mais je
n'ai pas ce livre.
Pourriez-vous expliquer ici, dans ce
blog, ce que vous entendez par existentiel et existentialisme?
Merci.
Jean-Emmanuel
L.
|
Réponse
:
Je donne au mot existentiel dans mon entrée 106 les deux
sens, mais le sens d'existentialiste est évidemment plus marqué comme
vous l'avez deviné.
Vous donnez d'existentiel le sens
encyclopédique de relatif à
"l'existence en tant que réalité vécue". C'est bien, mais un peu court.
Il n'est pas inutile de préciser qu'est existentiel ce qui appartient
au sentiment qu'on existe, qu'on vit les circonstances qu'on qualifie
d'existentielles, en l'occurence le christianisme existentiel, en cela
qu'il n'est pas partagé par tout le monde. Pour Karl Jaspers,
psychiatre et philosophe, la philosophie existentielle était la
description et l'analyse psychologiques et morales de ce sentiment
d'exister dans les circonstances prticulières les plus diverses de la
vie humaine (par exemple la douleur, le chagrin, la lutte, le sentiment
de culpabilité, les situations limites comme le grand amour ou les
affres de l'agonie, etc.) par opposition à la philosophie existantiale
(avec un "a", telle que considérée par Heidegger, philosophe) qui,
elle, décrit et analyse non le sentiment d'exister dans des
circonstances individuelles particulières et ponctuelles, mais dans la
vie en général, l'existence humaine vue dans son universalité, dans ce
qu'elle est partagée par tout le monde.
L'existentialisme
est la philosophie de l'existence de l'homme prise dans sa réalité
concrète au niveau de l'individu perdu dans la société ou dans le
monde, ainsi par exemple le chrétien au milieu d'une société
plurireligieuse et plurirationaliste. C'est une perspective opposée à
la perspective cartésienne (de Descartes) ou, si vous préférez, c'est
une réaction de l'homme vraiment vivant au sens le plus existentiel par
opposition aux façons de voir la vie fondées sur la raison, les idées,
les idéologies. l'intellectualisme. Loin d'être au départ
un individu donné et doué de raison, l'homme n'est d'abord rien,
"néant" disait Sartre (son livre "L'Être et le Néant"), le fait même
d'exister est donc d'abord dénué de sens ou absurde. Autrement dit, on
existe avant d'être — Sartres disait: "L'existence précède l'essence"
—. C'est donc chaque individu qui doit lui-même donner à sa propre vie
un sens et une raison ou, si vous préférez, l'homme n'est que ce qu'il
fait de lui-même. Ainsi, le vrai chrétien n'est vraiment chrétien qu'en
ayant voulu l'être et/ou en ayant conscience de l'être (même né
"chrétien" par culture, il doit se reposer la question d'être chrétien,
une fois parvenu à l'âge de la conscience; c'est le Baptême
de La Révélation d'Arès,
Veillée 20).
Être tout court, être ce qu'on veut être, par exemple ici être
chrétien, c'est se choisir soi-même ainsi par
un libre engagement, et cet engagement ne peut se faire qu'en pleine
liberté, que les philosophes appellent liberté asolue, qui est si
merveilleusement rappelée et représente par la parabole du poulain agile libre du harnais
courant vers son but de La Révélation d'Arès (10/10). Les
philosophes existentialistes disent que l'homme est ainsi condamné à
être libre, ce
que confirme La
Révélation d'Arès, de
là l'angoisse métaphysique qui envahit les hommes qui ne peuvent
décider complètement de leur existence, qui ressentent leur néant sans
savoir le nommer, et de là que le Créateur nous envoie, nous Pèlerins
d'Arès, pour réveiller ce monde et lui faire conscience de
l'existentialisme fatal de la vie.
C'est donc dans les deux
sens
d'existentiel, d'illeurs assez coïncidants ou concomitants, que je
conçois le christianisme simple et vrai que nous devons faire enfin
exister dans ce monde.
J'espère ne pas avoir été trop
compliqué ou trop obscur, mais changer
sa vie (Rév d'Arès 30/11), décider de son existence dans
le sens de La
Révélation d'Arès, est de toute façon toujours plus ou
moins compliqué et obscur au départ.
Relisez-moi lentement
et avec confiane et vous finirez par comprendre ce qu'est la pénitence, le
passage du mal
au bien, ou
pour parler comme les existentialistes du néant à l'être. Ici je
propose ce passage par le pont du christianisme simple et vrai.
Relisez-moi
avec patience en vous disant que même certains vieux frères n'ont pas
encore vraiment compris ce qu'il y a d'existentiel et d'existentialiste
dans leur montée de foi arésienne.
|
26mar10 106C63
Je
me permet de vous écrire pour vous exprimer ce que je ressens sur le
sujet actuel.
C'est--à-dire, je ne me sens pas du tout
chrétien, ni juif, ni musulman. Au
contraire. Dans ma pensée, je me sens libéré des étiquettes
d'appartenance, car pour moi il n'y a qu'une seule Lumière de Dieu et
une seule Parole qui à pris certes des noms en "isme" par les
différentes religions Abrahamique.
Je vois La Révélation
d'Arès
comme
un message du Dieu unique, qui effectivement s'adresse à la famille
judéo-chrétienne (Juifs et Chrétiens) y compris l'alliance fraternelle
avec les soumis de Dieu (les musulmans, Rév d'Arès 35/11),
mais ça me gêne, car la vision que
j'ai de cette Parole est pour moi Une Parole sans étiquette: La Parole
du Créateur de l'Univers !
J'ai tellement soif de
liberté pour moi
et pour autrui que je ne me sens pas dans ce retour au « Christianisme
originel (je me sens réduis dans cette définition), mais je suis plus
dans le
retour des racines Divines unique avant la chute de l'homme :
Le retour
de l'image et
ressemblance de Dieu positive en soi.
L'enseignement
des
Prophètes comme Jésus (Sermon
sur la montagne), [comme Mouhamad et] le Coran, ou [les
prophètes bibliques et] l'Ancien Testament ainsi que la Parole fraîche
d'Arès me permet d'accomplir
et
vivre la Vie Spirituelle, mais je ne me sens pas prendre l'enseignement
d'un seul Prophète. Car pour moi ce qui est originel c'est quand Dieu
créa les "Adams et les Èves" dans leurs pureté première avant le péché.
Voila
pourquoi je n'arrive pas à me mettre une étiquette de christianisme
originel; ça pourrait être l'islam originel ou judaïsme
originel ce serait pareil. Je comprend mes frères et sœurs issus du
christianisme qui tiennent à leur racine, car sûrement que le
christianisme
originel leur parle, apparemment oui.
Mais ça me gène, Frère
Miche, de
me nommer chrétiens originel. Je préférerais fils d' Adam originel. On
pourrait se dire: "Il est de culture musulmane, du coup ça le gène pour
ça." [Je réponds:] "Non, car je n'ai ouvert le Coran qu'après avoir lu La Révélation
d'Arès, parce que je n'avais jamais été musulman, ni
d'aucune religion."
Suis je un "mutant" de penser ainsi ? Je
ne me sens pas chrétien origine, mais fils d'Adam originel,
qui implique d'utiliser mon libre arbitre en
faisant le Bien
et de renoncer au mal.
J'ai mon originalité
aussi. Je suis un reflet
parmi
les
reflets des roches (Rév d'Arès 27/6) et je ne
suis pas formaté ; c'est la
richesse que Dieu à mis dans chacun. Mais j'ai besoin de votre
éclairage pour "mon cas de figure", si je puis dire.
Moi,
j'espère
au fond de moi un retour aux source sans "isme" (Christianisme,
Judaïsme, Islamisme, communisme, socialisme, etc; etc... Je ne veux
plus de "isme" ! Peut-être ai-je mal compris l'entrée. Dites-vous que
l'on doit vivre le christianisme originel comme exemple et non de se
proclamer chrétiens originel, car je ne m'appellerai jamais chrétien,
ni musulman, ni juif, à part dans le sens ou un frère le relate
— "Je suis chrétien avec un chrétiens, juif avec un juif et
musulman avec un
musulman" par fraternité de la grande famille humaine des adams et
èves (106C61).
Je fuis toutes étiquettes, c'est en moi, mais
je comprend que les
étiquettes existent sur terre. J'ai toujours vu (je le vois toujours)
la
Parole
d'Arès comme une Lumière
claire pour aider l'homme à retrouver
son image et
ressemblance de Dieu au Fond de lui.
Comprenez
vous
mon souci ? Je me sens "décalé" de cette "frange Christianisme
originel". Pourtant, j'aime bien l'enseignement
de Jésus et les
autres Prophètes aussi. Comme nous sommes dans les définitions, Il est
vrai aussi par exemple que je n'aime pas trop le "quolibet" Pèlerins
d'Arès donné par d'autres en se moquant de nous dans les débuts de la moisson,
que finalement nous avons repris à notre compte. Pourquoi n'avons nous
pas changé ce nom ? Et peut-être s'appeler: Croyant d'Arès ou
Croyant
libre
dans La Révélation
d'Arès,
dans la Bible et dans le Coran, ou inventer un
autre nom ? En faisant un référendum, une consultation pour
trouver
un nom choisi et non un nom subi et donné par d'autres, est-ce trop
tard ? Par exemple, on nous a appelés Pèlerins d'Arès dans les
début
des année 1974-1977, mais après 36 ans (c'est jeune pour un mouvement),
nous
avons décidé de choisir un nom nous-même pour nous nommer: le nom
nouveau choisi.
Ça ne m'empêche pas de me nommer croyant libre à La Révélation d'Arès,
sans chef et sans hiérarchie. Je ne me mets pas à
part ; je vous fais part de ce que je vis en moi.
J'ai aussi
"peur" que certains frères et sœurs aillent dans la rue et disent aux
gens
qu'ils sont chrétiens et moi, si on me demandera: "Ah! vous êtes
Chrétien !" Je dirai: "Non," et ils pourront dire: "Je ne
comprend pas. Certains
[des vôtres] disent qu'ils sont chrétiens et d'autres non ?
C'est pas cohérent votre
mouvement faut savoir qui vous êtes !!??"
Je pense que vous
parlez
de l'exemple de Jésus et de son bel enseignement du
vrai christianisme, du "christianisme simple et vrai" à vivre (ce que
le système religieux chrétien ne vit pas), on se retrouve en final par
ce que vous dites :
"Nous sommes, à cause de notre
oubli de Jésus et de son "christianime
simple et vrai" ou de notre hâte à montrer du dépassement, souvent
tombés dans l'inconsistance, non inconsistance intérieure (votre
commentaire n'est guère inconsistant) mais inconsistance aux yeux et
aux oreilles de l'homme de la foule.Il y a bien un problème de
communication et nous n'y avons pas suffisamment travaillé. Je montre
ici qu'il faut au moins repartir du départ même que Père a donné à sa
Révélation d'Arès. Si nous arrivons à montrer en même temps ou presque
en même temps que nous sommes (ou nous efforçons d'être) des croyants
complètement au-delà ou complètement en-deçà des religions — un saut de
plusieurs millénaires est sans repères instantanés ! — ce qui est
jusqu'à présent insituable dans la communication immédiate et brève de
la mission, alors, nous arriverons à tout ce que je souhaite.Nous
sommes Ailleurs — ou En-Deçà et Au-Delà — et avec le Tout-Autre, mais
comment le dire et être compris en quelques mots sans passer par le
repère Jésus (pour nos contrées tout du moins) ?" (Réponse à Milang
Gompeng 106C28)
C'est aussi un
problème de pénitence
de faire sentir ce qu'est être une image
et
ressemblance de Dieu activé dans le Bien ou comme vous
dites: "vivre le christianisme simple et vrai." Que les gens à notre
contact puissent
sentir le souffle de Dieu et qu'il puissent se dire: "Tiens ! ces
gens-là, ce sont de vrais gens... ils disent et ils font ! (dans le
sens de: ils
vivent ce qu'ils disent), donc c'est possible de changer en Bien. Du
coup, écoutons ce qu'il ont à dire !"
À mon avis,
je pense qu'il nous
faudrait réfléchir à résoudre ce problème de communication avant une
division collective: Je suis ceci , je suis cela...etc., car comme vous
dites : "Il y a bien un problème de communication et nous n'y
avons
pas suffisamment travaillé."
Je veux bien aider à
créer un groupe sur Paris relié au prophète
pour réfléchir à ce «
problème » et trouver une communication clair et efficace.
Je
veux toujours grandir en sagesse et compréhension. Merci de m'éclairer,
mon Frère Ainé (Rév
d'Arès 16/1).
Nasser (de Paris)
|
Réponse
:
Voilà un cri de l'âme,
qui est
le cri de l'âme
de chacun des Pèlerins d'Arès du petit
reste, et donc qui est mon propre cri de l'âme. Nous sommes
très nombreux à nous dire d'abord ce que vous vous dites au début de
votre commentaire, puis à commencer d'y réfléchir comme vous le faites
à la fin de votre commentaire.
Votre commentaire est un
primesaut, qui vient du cœur, criant d'abord son sentiment et pensant
ensuite.
La
réflexion à laquelle invite la fin de votre commentaire est en train de
se faire dans l'ensemble de notre famille arésienne, tout du moins,
pour commencer, chez ceux qui ont un ordinateur et l'Internet et qui
suivent mon blog et qui sont très minoritaires parmi les Pèlerins
d'Arès, autour de 15%, ce qui est peu. Parmi mes correspondants postaux
environ 85% n'ont pas l'Internet (du moins à ma connaissance). Je leur
en parlerai au fur et à mesure de la correspondance, ce qui pour les
moins assidus au courrier prendre du temps. Le
problème de communication n'est pas que celui extérieur de notre
mission vers le public ; il est aussi intérieur.
Ceci dit,
il y a peu de temps que vous vous re-manifestez. Pendant très longtemps
je ne vous ai ni lu ni entendu. Pourquoi ne
m'avez-vous pas écrit, au temps de la mission "sociale" ou "morale"
déspiritualisée qui a quand même duré une dizaine d'année, pour me dire
que vous ne vous y reconnaissiez pas ? Car enfin ! si vous ne vous
reconnaissez pas "dans le christianisme même originel", vous deviez
vous reconnaître moins encore dans le socialisme qu'exprimait plus ou
moins cette mission-là, certes pleine d'humanisme et de bonne
intentions, mais où la disparition totale de mots comme Dieu, âme, pénitence,
etc. provoquait une grave déspiritualisation de La Révélation d'Arès et
finit par nous rendre méconnaissables. À
tout prendre, le "christianisme originel" qui vous gêne — le Père a
envoyé Jésus, il n'a pas envoyé Mouhamad ou Isaïe, ni un ange qui
aurait totalement neutralisé son Message comme vous le souhaitez —, ce
"christianisme originel" est quand même infiniment plus significatif de
La
Révélation d'Arès.
Ceci
dit encore, je vous rappelle que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès
16/1) et que mon blog n'est qu'une expression personnelle
de ma foi personnelle, qui n'a aucun caractère de commandement ou
d'impériosité. Je n'ai jamais déconseillé à un frère ou une sœur
missionnaire de procéder
en croyant libre
comme il ou elle l'entend pourvu que ce ne soit pas contraire au sens
de La Révélation d'Arès.
Votre façon de voir et sentir, telle qu'exprimée dans votre
commentaire, n'est pas du tout contraire à La Révélation d'Arès.
Si votre façon de
procéder à la mission moissonne
de beaux épis,
je serai le premier à me réjouir. Mais, come je suis heureux que vous
le notiez pour finir: "Il y a un problème de communication."
Enfin, concernant le terme
Pèlerin d'Arès, pourquoi pas Pèlerin d'Arès ? Ce quolibet n'a pas
désigné les missionnaires, contrairement à ce que vous dites, mais a
été utilisé par les habitants d'Arès et des environs et par les
Bordelais venant sur la Bassin d'Arcachon à la belle saison pour
désigner ces croyants qui, à la fin des années 70, venaient de partout
en pèlerinage sur le saint lieu des apparitions de Jésus et des
théophanies à Arès, ce qui faisait évidemment rigoler les Catholiques
et les mécréants. Ce n'est pas, après tout, un terme impropre, Je ne
suis pas contre un autre nom, mais lequel ? Consultez l'assemblée
et vous obtiendrez cent ou mille propositions différentes. Vous ne
saurez quoi choisir, parce que chaque nom proposé aura ses avantages et
ses inconvénients, ses attraits et ses déplaisances.
"Croyant
libre" a été utilisé, par moi en
premier dès les années 70, mais engendrait des confusions très gênantes
à cause de son manque de caractéristique, de consistance. Nous
vivons dans un monde de sigles, de repères, de symboles, etc.,
nécessaires pour distinguer les objets et les hommes entre eux avnt que
toute réflexion ne se fasse, un monde où les
mots sont d'abord muets sémantiquement et ne sont d'abord que
des idéogrammes. Pèlerin d'Arès est devenu un idéogramme qui a le
mérite
d'être neutre : pèlerin (ou pèlerinage) est un mot qui
appartient
à toutes les
convictions et déférences, religieuses ou non, sur les lieux de leurs
sources et Arès rappelle que sur ce lieu Dieu
est descendu et s'est planté...
comme un clou pour parler au monde. Ce n'est pas si mal.
|
26mar10 106C64
Si l'homme a déchu par rapport à ce que furent les hommes de la race
d'Adam avant qu'il choisisse
(Rév d'Arès 2/1-5)
son propre système et engendre le mal et par rapport à ce que furent
les hommes qui suivirent immédiatement ce mauvais choix, qui étaient
encore bons pour la plupart (les patriarches
de la Bible), c'est par refus de la beauté (Rév d'Arès 12/3)
et de la pureté intérieures. Notamment par le refus de l'amour vrai.
Résultat : Tous les hommes modernes trouvent de "bonnes raisons" et des
esquives pour ne pas être un homme d'amour,
de pardon,
de paix,
de liberté
absolue (au sens existentialiste que vous rappelez avec bonheur dans
votre réponse 106C62) et d'intelligence
spirituelle, autrement, pour ne pas être ce que La Révélation d'Arès
appelle un pénitent.
C'est parce que les chemins s'étaient déjà
séparés entre homme de bien
et hommes du siècle que Jésus a été envoyé comme prophète aus hommes
et qu'apparurent, hélas pas très longtemps, les chrétiens que citent
les Actes des Apôtres.
C'est sûrement parce que les chemins sont encore plus séparés entre
homme de bien
et hommes du siècle (qu'on appelle maintenant homme de raison) que
Jésus a été renvoyé au monde en 1974.
Le
christianisme simple et vrai prêché par Jésus a été étouffé dans l'œuf
ou, comme vous dites, n'a pas commencé. Aucun esprit honnête ne peut
nier cela.
Résultat : L'homme moderne a perdu toute autonomie, il
a besoin d'être compris, sécurisé, accompagné et plaint en toutes
circonstances, ce qui fait la joie et la fortune des pouvoirs
politiques qui ne demandent qu'à dorloter, chouchouter cette humanité
devenue une sous-humanité incapable, ou plutôt qui se croit incapable,
de retrouver son autonomie morale et spirituelle. C'est de [mots pas
clairs] le sens de la vapeur politico-religieuse.
Les Pèlerins d'Arès sont envoyés pour renverser la vapeur.
Les
Pèlerins d'Arès sont envoyés tirer l'homme de ces degrés inférieurs, de
ces fausses dynamiques, des illusions dont la crise actuelle et qui va
s'amplifiant est la début du malheur.
Alessandro
|
26mar10 106C65
En
France les gens aiment bien l'abri de l'officiel, la référence à
l'officiel, à ce qui est reconnu et reconnaissable, et c'est pourquoi
la mission des Pèlerins d'Arès (j'aime beaucoup cette appellation
contrairement à Nasser 106C63) a beaucoup de difficultés à se faire
cataloguer et reconnaître.
Mon mari est Catholique très critique
du Catholicisme papal, vaticane, et est d'accord avec vous, frère
Michel, sur un grand nombre de points, mais il ne fera jamais le saut,
parce que vous n'êtes pas reconnu et reconnaissable. Il dit: "Mais
pourquoi ce frère Michel n'est-il pas resté dans l'église comme
contestataire sur la base de l'apparition qu'il a eue mais sans changer
son statut ecclésiastique, ce qui aurait donné beaucoup plus de poids à
sa contestation ?! L'église catholique, l'église protestante et
sûrement l'église orthodoxe aussi abritent déjà une quantité de
contestataires en France et ailleurs, qui demandent un retour au
christianisme pure et vrai." Je lui réponds : "Lis La Révélation d'Arès
et tu verras qu'il [le Frère Michel] ne pouvait pas honnêtement rester
à l'abri de l'institution ecclésiastique en en rejetant pratiquement
tout, la doctrine et l'organisation." Mais il [le mari de la
commentatrice] ne veut pas lire, il hausse les épaules. Il dit que tout
évolue lentement.
J'aimerais me joindre à votre mission, mais je dois sauvegarder la paix
du ménage... Je prie avec vous de loin.
Simone
|
Réponse
:
Dieu
ne m'envoie pas procéder à une évolution de la religion.
Dieu m'envoie relancer la Vie,
carrément ! Il m'envoie lancer un
courant prophétique, qui fait plus que se surimposer à la religion, qui
est bien plus qu'une épigénèse de la religion, qui est autre chose, qui
demande qu'on efface purement et simplement la longue parenthèse
historique de la
religion et qu'on recherche et retrouve
la Vie (Rév d'Arès 24/5) spirituelle simple et
vraie d'Éden, au celle moins d'avant la religion.
Tout
prophétisme est par nature radical. Le mien est plus radical encore que
d'autres prophétismes antérieurs. Vous avez raison d'inviter votre
époux à lire la Parole d'Arès pour comprendre qu'il s'agit non de
"contester", mais de "changer" radicalement avant que ne pleuve le péché des
péchés (Rév d'Arès 38/2).
Vous l'avez bien compris, je ne pouvais que me retirer de l'église et
me laisser entièrement encadrer par La Révélation d'Arès,
Vérité
qui a perdu au cours des millénaires sa place dans
les cerveaux et les cœurs, qui ne peut plus se caser que chez quelques
rescapés, dont vous êtes, rescapés de l'hébétement général ou de la
peur générale, Vérité
encore rarement comprise, rarement admise — Quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2) —, mais votre époux finira
peut-être par la comprendre, l'admettre et se sentir concerné. Ne vous lassez pas
de lui parler.
Face
à cette difficulté, le christianisme simple et vrai, originel et
existentiel, est une voie que nous avons sûrement trop longtemps
négligée comme pont psychologique praticable entre la Parole du Père et
l'obscurité épaisse ou se meut la créature moderne entravée par ses
peurs, son respect humain, son statut social, ses préjugés.
|
26mar10 106C66
Ce
commentaire est supprimé à la demande appuyée du commentateur (voir
106C69).
|
Réponse
:
Non,
je ne me suis pas inspiré de L'Epîtres à Diognète, dont je n'ai pas
entendu parler depuis quelque quarante ans, et qui, si ma mémoire est
bonne, portait sur d'autres points du christianisme que ceux rappelés
par mon entrée 106.
Je suis en voyage actuellement, mais à mon
retour, si j'en trouve le temps, je chercherai cette épître dans
un recueil anglais de littérature chrétienne antique (ce n'est pas
vraiment un apocryphe), qui, j'espère, n'a pas disparu dans mon
déménagement d'Arès à Bordeaux en 1992 et 1993.
L'auteur de
l'épître disait, je crois, que le christianisme était la seule religion
qui ne fût pas une invention humaine et qui ne se soit pas enfermée
dans le conformisme et les cultes. Une idée bien propre à La Révélation d'Arès. L'Épître
à Diognète défend aussi l'idée que les chrétiens forment une
troisième espèce humaine à part, parce que leur vrai monde est le
christianisme, le Royaume de Dieu apporté par Jésus, et non un pays,
non l'Empire Romain, tout en étant des hommes banaux, indistincts des
autres citoyens de l'Empire. Il y a peut-être en effet dans cette
épître une idée d'un christianisme simple et vrai, supranational, hors
toutes races et nationalité, qu'on peut appliquer au Pèlerin d'Arès.
Avant de clore ma réponse, une anecdote :
Savez-vous
que cette Épître à Diognète, écrite au 3eme siècle, je crois, fut
découverte par hasard, au 15eme ou 16eme siècle, à Constantinople par
le client d'un boucher ou d'un poissonnier qui y avait emballé de la
marchandise ? J'espère que grâce à notre mission et à vous-même, si
vous rejoignez la mission un de ces jours, La Révélation d'Arès
ne disparaîtra pas pour être retrouvée dans 1.200 ans
accrochée
comme papier à fesse dans des goguenots de caserne ou de gare.
Il faut bien rire un peu.
|
26mar10 106C67
Comme
les Pélerins d'Arès doivent être de vrais chrétiens, existentiellement
parlant comme vous le précisez, considérez vous que la réciproque est
vraie également ?
Dans ce cas, il doit y avoir nombre de
chrétiens ignorant être Pélerins d'Arès et donc nombre de chrétiens ne
sachant pas qu'ils sont de vrais chrétiens !
C'est bien toute
la difficulté de parler de ces choses simplement avec l'homme et la
femme de la rue en évitant de s'enfermer dans des concepts mentaux qui
peuvent heurter les sensibilités et les opinions.
Beaucoup
refusent l'appellation "chrétien" à cause de la déformation que la
culture religieuse a donnée à ce mot et il n'est pas simple et évident
de fournir une explication claire à ce sujet même en y mettent de la
bonne volonté .
À chaque fois que l'on fait référence à l'une
des trois grandes religions, certains se ferment à toute discussion ou
tombent dans la caricature, et tout progrès devient très difficile, le
phénomène étant bien sûr plus marqué avec les nouvelles générations
pour lesquelles la religion est le mal absolu.
Entre parenthèses,
chose qui est moins évidente quand on parle d'un Dieu ou d'un Créateur,
car la notion qui s'y détache transcende le côté mesquin et dogmatique
des religions que les hommes ont inventé....
Ceci dit, je
comprends votre désir de réhabilitation d'un vrai christianisme, mais
pour le quidam n'ayant pas réfléchi beaucoup à la question, par la
force de l'histoire, le christianisme est malheureusement associé à la
religion (maintenant à la politique aussi) ainsi que le Judaïsme et
l'Islam le sont également. Reste à savoir si le mal est réparable
encore, ou si la page doit être tournée.
Sentimentalement, la question ne se pose pas, mais dans la pratique...
Le
christianisme est devenu un concept figé et moribond, opposé à
l'existentialisme qui est mouvant et vivant, alors mélanger les deux...
De toute évidence, vous aimez bien jouer sur les opposés... comme votre
entrée avec "la foi sceptique" !.
C'est sûrement votre manière de remuer les idées
reçues !
Olivier G.
|
Réponse
:
"Le
christianisme est devenu un concept figé et moribond" et quand on le
cite "certains se ferment à toute discussion," certes, mais croyez-vous
que quand on cite simplement le Créateur on n'aborde pas de même "un
concept figé et moribond" auquel "certains se ferment" de même et
peut-être plus promptement encore ? Et pourtant, est-il possible de
parler de La Révélation
d'Arès en cachant qu'elle vient du Créateur ?
Il est impossible d'aller à la mission sans parfois, souvent même,
"heurter les sensibilités et les opinions."
N'est-ce pas pour cela que La
Révélation d'Arès appelle les pénitents et moissonneurs des héros et leur
promet une gloire ?
|
27mar10 106C68
L'entrée
106 que j'ai lue aujourd'hui est remarquable dans le sens qu'elle
permet de situer les Pèlerins d'Arès (avec grand P ou avec petit p)
parmi la foule des chrétiens du monde, en définissant de manière claire
en quoi ils se différencient de ceux des religions.
À propos
des citations de Marc (10/45) et Mathieu (20/28) qui littéralement se
correspondent parfaitement et qui veulent exprimer que nous sommes
pardonnés par le sang versé par Jésus sur la croix, il est utile de
rappeler que Marc et Mathieu ont écrit leurs Évangiles en s'appuyant
sur le cathéchisme de Pierre, lequel n'est pas à prendre à la lettre,
puisque Jésus a dit de lui que sa parole n'était pas la Sienne. Il
faudrait donc remplacer la mention "rançon pour une multitude" par "prix payé du Père par le fils
... etc." (cf Rév d'Arès 12/7)
Ce verset 12/7 de La
Révélation d'Arès
mériterait sans doute d'être bien expliqué, son sens étant totalement
différent de celui donné par les Évangiles [du Nouveau Testament]. En
effet, il me semble qu'en faisant payer par son fils la dette du sang
qu'il estimait devoir envers les pécheurs de tous les temps, le Père a
dit Sa Compassion pour les souffrances que nous subissons du fait des
fautes que nous commettons. Et en faisant cela il a voulu participer à
notre humanité pour bien montrer que nous sommes faits à Son Image (Genèse 1/27).
Veux-tu, frère Michel, nous dire comment il faut comprendre ce verset
12/7 de La Révélation
d'Arès, car je n'ai pas connaissance que tu l'aies
explicité jusqu'ici.
Non Signé
|
Réponse
:
Quelle joie et quelle émotion de recevoir un commentaire de Polynésie,
des îles de Corail (Rév
d'Arès 5/6) !
J'ai expliqué le sens du verset 12/7 de La Révélation d'Arès
dans l'édition dite bilingue p.165 et dans l'édition 2009 p.41.
Peut-être n'avez-vous pas ces ouvrages ?
Vous pouvez vous les procurer auprès de http://www.adira.net
Adira signifie Association pour la Diffusion Internationale de La
Révélation d'Arès.
|
27mar10 106C69
Cher Frère Michel,
Vous m' avez fait bien rire avec l'anecdote du papier à fesse
dans 1200 ans !
Je vous embrasse
Guy
|
Réponse
:
Merci d'avoir accepté cette plaisanterie, assez lourde, je le
reconnais. C'est mon côté collégien ou titi parisien.
Le
commentateur à qui je répondais (106C66) n'a pas du tout appécié cette
plaisanterie et a voulu s'en désolidariser complètement en me priant
instamment de supprimer son commentaire.
|
27mar10 106C70
Je souhaite apporter ce témoignage tout frais.
Ce
matin, j'ai eu un long entretien avec ma formatrice, [une femme] d’une
droiture, d’un exemple de patience (car j'ai un de ces caractères !),
qui m’a beaucoup appris, ce qui confirme : Épais
le cheveu de femme, sa main (s’)ouvre sur le frère, sa dent mord la
braise, fait le fil. La femme (a) la paix. Entre les dents (de la
femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein ; sa gorge
parle, l’œil ferme l’œil. “(Rév d'Arès xxvii/12-14).
Cela
fait un an que je suis dans un centre de la CGT pour une formation,
laquelle se déroule bien. J'ai de bons résultats, au début j'étais
plutôt remonté et même super-méga con. De deux choses l'une, ou je
restais dans cette position d'imbécile, infantile, ou je démontrais
avec le temps qu'un homme, une femme, quel qu'il soit (assassin,
menteur, dominateur, voleur, colérique, etc.) est capable d'entrer en lui-même,
de s'examiner, de chasser le péché
(= le mal), de changer
en bien, de se remettre en question tous les jours ; l'histoire le
confirme.
J'ai donc poussé ma pénitence
plus loin (Rév d’Arès
33/11) par amour
pour mon prochain
à l'exemple de l'image
et ressemblance du Créateur, le trop aimant
permanent (Rév d'Arès
12/7) qui attend que nous nous recréions Dieu (Genèse 1/27) — Soyez saints comme Je suis Saint
(Lévitique 19/2, Rév d’Arès 2/13) — ainsi que
par amour pour notre frère
aîné (Rév d’Arès 16/1), Mikal qui, par son
exemple, que je considère égal à celui de Jésus, son modèle de pénitence (Rév d’Arès 37/3),
Jésus prophète
de l'amour évangélique qui
s'est embrasé d'amour pour l'homme son frère, dont l'intelligence
spirituelle (= l'intelligence du cœur) [partie manquante]. Je m’efforce
de suivre l'exemple de Mikal
et l’exemple de mes sœurs et frères pénitents qui me
stimulent, ainsi que tous les êtres que je rencontre dans mon quotidien.
J'ai
donc dit à ma formatrice que je suis un Pèlerin d'Arès, en faisant un
bref historique de la biographie du Frère Michel, des apparitions de
Jésus dans son corps intégral d'homme ressuscité, des manifestations du
Père de l'Univers, de l'édition de l'intégrale, de la Bilingue, de
l'édition 2009 (= 152 pages, 1 cm d'épaisseur... Elle était étonnée
!.. annotations écrites par le prophète par soucis d'une
compréhension rapide du lecteur, la Parole originale étant non
modifiable).
Je lui ai dit : "Je suis un anarchiste, pénitent de l’amour,"
en expliquant que c'est l'action sur soi de maîtriser le mal et de le
transformer en bien tous les jours, tout le contraire de la pénitence
religieuse doloriste, dogmatique.
Ma formatrice a parfaitement compris la pénitence
et m’a dit que j’avais fait de grands efforts, ce qui confirme que
notre exemple quotidien est d’une très grande importance : C'est aux fruits,
disait Jésus, que l'on
reconnaît l'Arbre.
J’ai aussi parlé du péché
des péchés (Rév d’Arès 38/2), de l’importance que cette
humanité passe de l’histoire du mal à l’histoire du Bien,
qu’il en va de la sauvegarde de l’humanité. En se qui concerne le terme
Pèlerin d’Arès "que je suis honoré de porter", car, il faut bien nous
identifier dans l'espace et le temps. J'ai ajouté qu’on pourrait aussi
dire les hommes du
temps qui vient (Rév d’Arès 30/13) et aussi dire que nous
sommes des Chrétiens sans dogmes, sans
chefs, que nous sommes une famille de consciences
absolument libres (Rév
d'Arès 10/10), pas de chef
chez nous (16/1),
que nous nous efforçons de vivre le Sermon sur la Montagne
(Matthieu 5 à 7), que nous cherchons des femmes et des hommes de bien,
[qui constituent] la Moisson,
qui ont compris la pénitence
et qui pour certains le sont sans le savoir, cela quelle que soit la
croyance, l’incroyance, l’appartenance à une idéologie :
L’important est d’aimer, de pardonner, d’être bon, généreux, vivre un
christianisme simple et vrai.
Je vois en ma formatrice une pénitente,
une femme réfléchie. J’ai parlé de l’âme
(Rév d’Arès Veillées 4, 17 et 18 et chapitres vii et xxxix). J'ai
dit que La Révélation
d’Arès est en quelque sorte un plan de société et, bien
plus, le mode d’emploi qui nous aide par notre pénitence à
redevenir Dieu,
car, je suis Dieu
et Dieu
c’est moi (Rév d’Arès
2/13), que nous devons avoir peur d’une seule chose, c’est
de perdre notre âme
(Rév d’Arès Veillée 4), car lorsque notre chair se sera
évanouie, si nous avons une âme,
nous rejoindrons le séjour des âmes
en attente du Jour
de la résurrection (Rév
d’Arès 31/8) et si nous n’avons pas d’âme, direction le séjour des spectres (Rév
d’Arès 16/16) et là, c’est le cas de le dire, c’est chaud !
Quitte à choisir, je préfère m’accomplir
en faisant le bien.
Lorsque j’ai commencé à dire finalement que ce n’est pas croire qui
sauve, elle a répondu : "C’est faire !". "Vous avez tout compris," lui
ai-je dit.
Je fais ce témoignage, car tout compte fait, je suis
heureux de vivre cette expérience dans ce centre de formation de la
CGT, car cela me permet d’être plus existentiel, de ré-Hânimer mon intelligence
spirituelle (= intelligence du cœur), en devenant aimant, patient,
humble, sage, réfléchi, généreux à l'exemple quotidien que nous donne
Dieu en personne tous les jours, très conscient que je suis d'être un
grand pécheur et que je vais mourir pécheur, je suis heureux d'être un pénitent,
un Pèlerin d'Arès en espérant laisser une belle image de mon passage
dans ce centre de la CGT et par effet une belle image de notre grande
famille Les Pèlerins d'Arès.
Alléluia !
Didier Br.
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Réponse
:
Je suis très ému en vous lisant. Peu d'hommes et femmes ont la
simplicité de faire un tel témoignage.
Voilà
au moins quelqu'un, cette formatrice de la CGT, qui sait ce qu'est un
Pèlerin d'Arès, même si elle ne le devient pas au sens complet et actif.
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27mar10 106C71
J'ai un bon ami, témoin de Jéhovah, et dans ma région il y en a
beaucoup.
Il y a peu de temps, en proposant mon tract [aux passants], je tombe
sur l'un d'entre eux.
Je
lui dis ceci : "Jésus est venu dire en personne que le
christianisme n'a pas commencé. Aime ton prochaine comme toi même !
C'est simple à comprendre, c'est de l'action, il suffit de se changer en bien. Jean le
baptiste disait: Produisez donc du fruit qui témoigne de votre
conversion (= pénitence),
les mauvais fruits serons jetés au feu ! (Matthieu 3/8)."
Il
[le Témoin de Jéhovah] me dit: "Jean le Baptiste est venu annoncé Jésus
et puis... Qui sont les bons fruits d'après vous ? Jésus
disait:
Vous avez prophétisé en mon nom, expulsé les démons en mon nom et
pourtant je ne vous connais pas, vous qui commettez l'iniquité (Matthieu 7/22). Vous
voyez ils produisaient des bons fruits mais pourtant ils ne sont pas
sauvés."
Je
lui répond : "Bon ! mais Jésus, il disait bien: Ce n'est pas celui qui
me crie Seigneur, Seigneur qui sera sauvé, mais celui qui fait (à ce
moment-là il m'accompagne pour prononcer la fin de la phrase) la
volonté de Mon Père (Matthieu
7/21, Rév d'Arés 28/27).
Il me dit : "Hé hé ! C'est quoi d'après vous la volonté de son
Père ?"
Je lui réponds : "Eh bien ! c'est se
changer en bien."
Il réplique quelque chose comme :
'Erreur ! Lisez Daniel, les prophéties, etc, le Dessein de
Dieu, etc., etc."
Toute
la discussion a été un dialogue de sourds. Les mêmes phrases dans la
Bible avaient des significations différentes pour chacun de nous, nous
étions complètement déphasés l'un de l'autre. Sa surdité me dérangeait
et je devais me contenir, et ma surdité devait le déranger tout autant
et il s'est contenu de même.
Voyant que nous brassions de l'air,
je finis par le quitter en lui proposant une fois encore mon tract, lui
disant qu'il ne se fasse pas idée de La Révélation d'Arès
par moi, qui suis un tocard (je lui ai pas dis exactement comme ça),
mais plutôt par le frère Michel, par La Révélation d'Arès
Il m'a répondu : "Ça ne m'intéresse pas. [De
toute façon,] je sais que
c'est faux et je suis sûr que le nom de Yahvé n'est même pas cité
dedans."
Le lui ai dit : "Yahvé non, mais Dieu ou Seigneur oui, et quelle
importance cela-t-il ?!"
Il
m'a dit : "Quoi ? Mais c'est très important..." il allait continuer
mais j'ai coupé court, on s'est serré la main et je lui ai dis que au
moins on avait parlé de Dieu, on s'est quittés en paix mais sans s'être
convaincus l'un l'autre.
Cette conversation stérile a durée une
heure, n'aurait-on pas mieux fait, tout simplement, de trouver la force
de l'aimer et de l'embrasser (Rév
d'Arès 23/6) ?
Nous
aurions dû dépasser nos convictions réciproques, nous aurions dû
arrêter de faire de la religion, du christianisme d'église, pour passer
au christianisme simple et vrai, en mettant nos pas dans les Pas du
Père à l'exemple de Jésus (Rév d'Arès 2/12).
Nous aurions trouvé la
force qui déplace les montagnes (Matthieu 17/20), nous
aurions fait un miracle !
Xavier H
|
Réponse
:
Vous
étiez parmi le groupe de frères et sœurs auxquels je me suis récemment
adressé
pendant quatre jours dans une ville du Sud de la France.
Je suis
heureux de découvrir, par votre commentaire, quel beau Feu réchauffe le
cœur de ce frères Xavier, modeste et silencieux, que j'avais devant
moi, ce frère que je connais encore très peu.
Voilà qui augure beaucoup de bon de la mission que je m'efforce de vous
aider à affiner et à étendre dans votre région.
Je suis aussi ému en vous lisant que j'ai été ému en lisant Didier Br.
(106C70) beaucoup plus ancien que vous.
Il
est vrai que souvent un
baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév
d'Arès 23/6) et que, plutôt que cet affrontement de sourds
particulièrement enfermés chacun dans sa bulle, vous auriez peut-être
dû "l'aimer et l'embrasser tout simplement."
Mais il faut quand même parler, ne serait-ce qu'un peu.
Pensez
à Jésus envoyé par le Père et au Père lui-même qui ne sont pas
descendus vers moi simplement pour me donner un baiser puis repartir.
Ils m'ont parlé.
Au
monde à travers moi ils ont dit beaucoup, mais nous, nous ne pouvons en
dire autant à tous les croyants de rencontre, dont les doctrines ont
bouché les oreilles, mais nous devons au moins dire en quelques mots ce
que nous croyons être la Voie
du Salut.
Écoutez ce que le Témoin
de Jéhovah veut vous dire sans en discuter, puis dites-lui par exemple
: "Mon frère, je respecte ce que vous croyez, mais pour ma part je
crois seulement que je ne suis sauvé que si je vous aime. Permettez-moi
de vous embrasser comme témoignage de ma foi, de mon espérance que
l'homme ne sera sauvé que par l'amour,
le pardon,
le non-jugement, la
paix,
l'intelligence du cœur qui me recommande de ne pas
m'aventurer
au-delà de ce que disent Le
Sermon sur la Montagne et La Révélation
d'Arès qui le confirme. Elle dit qu'il faut être libre de tous
préjugés."
Si l'interlocuteur ne paraît pas trop irrité,ajoutez : "Lisez
ce livre sans
préjugés, car le préjugé voile la conscience et la théologie ou
l'idéologie les voilent bien plus encore."
Parlez avec une douce
autorité. S'il veut discuter saluez-le avec amour et éloignez-vous.
Vous en aurez assez dit et vous aurez évité une discussion stérile,
toujours plus ou moins sectaire par nature, qui irrite et n'est jamais
favorable. Vous laisserez dans son cœur plus de traces que vous ne
croyez.
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27mar10 106C72
Laurent,
ce commentateur, nous invite simplement à lire quelques citations de
Søren Kierkegaard, philosophe existentialiste chrétien :
"Si tu es, ô Dieu, comme une source, je suis l’homme près de la source."
Kierkegaard, le "Socrate du christianisme".
"Celui
qui voit souffrir son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, il
exclut Dieu de son cœur. L’amour de Dieu et celui du prochain sont
comme deux portes qui ne peuvent être ouvertes et fermées qu’en même
temps."
Journal
"Car
aimer Dieu sans avoir la foi, c’est se réfléchir en soi-même, mais
aimer Dieu avec la foi c’est se réfléchir en Dieu. Telle est la cime où
est Abraham."
Crainte et
Tremblement
"L’amour
en lui [Jésus] était action constante. Il n’y eut pas un moment, pas un
seul, dans sa vie où l’amour eût été simplement en lui un sentiment
inactif qui cherche après un mot tout en laissant s’écouler le temps ;
ou un état d’esprit qui s’arrête satisfait de lui-même auprès de
lui-même, ne se fixant aucune tâche. Non, son amour fut action
constante."
"Il [Jésus] ne se concentra point en quelques
moments solennels, comme si quelques heures déterminées de la vie
quotidienne étaient placées en dehors des exigences de la Loi [de la
vraie Parole
et non de la loi
des livres d'hommes surajoutés à la Bible]. Il fut le même en tout
instant, pas davantage lorsqu’il expira sur la croix qu’au moment où il
accepta de venir au monde. Ce fut le même amour qui dit : "Marie a
choisi la meilleure part" et qui punissait ou absolvait Pierre d’un
regard ; ce fut le même amour lorsqu’il accueillit ses disciples à leur
retour joyeux, après qu’ils eurent fait des miracles en son nom ; et le
même amour lorsqu’il les trouva dormant. Son amour ne réclama rien à un
autre homme, ni son temps, ni sa force, ni son assistance, ni son
service, ni son amour en retour. Car ce que le Christ réclama de chacun
c’était uniquement le Bien
de
l’intéressé lui-même et il ne l’exigea que pour l’amour de l’autre ;
aucun homme ne vécut avec lui qui s’aimât autant que le Christ
l’aimait. Dans son amour il n’existait pas d’accord négocié, de
concessions, de coterie avec un autre homme qui pût rivaliser avec les
exigences infinies de la Loi [la vraie Parole]. Le Christ en son amour
ne réclama aucune exception pour lui, pas la moindre.
Son amour ne
fit aucune différence. Il ne fit même pas la plus tendre des
différences, celle qui eût pu exister entre sa mère et le reste des
hommes ; car il dit, désignant ses disciples : " C’est ceux-ci qui sont
ma mère. " Et inversement il n’aimait pas ses disciples sous prétexte
qu’ils représentaient quelque chose de particulier ; car son unique
désir était que chacun pût devenir son disciple et il le désirait pour
l’amour de chaque homme pris individuellement. »
Vie et règne
de l'Amour.
"Le christianisme du Nouveau Testament n’existe pas."
Dernières
paroles de Kierkegaard
Laurent C.
|
Réponse
:
Je ne connaissais pas la plupart des citations que vous donnez ici.
Merci.
L'interprétation du mot "Loi" dans les Évangiles Synoptiques a fait
couler des tonnes d'encre durant les siècles, mais il faut comprendre
ce mot comme désignant non une loi de type juridique, mais la Parole
pure de Dieu, dont la plus pure expression se
trouve dans La
Révélation d'Arès
et dans le travail que j'aurai fait, si j'ai jamais le temps de le
faire (il me faudrait au moins deux années de tranquillité absolue que
je n'ai jamais trouvé et ne trouverai peut-être jamais), pour écarter les livres d'hommes (Rév
d'Arès 16/12, 35/12) dans le Nouveau comme dans l'Ancien
Testament.
Cela
écarte évidemment quantité de préceptes dans la "Loi" dite de Moïse qui
sont à l'évidence des ajouts de la main de l'homme, surtout quand elles
contradisent l'Amour, la Misécorde du Père ou quand elles s'attachent à
des détails matériels auxquels le Père ne saurait s'attarder, car Il
est
au-delà de tout formalisme.
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29mar10 106C73
Tous les jours ou presque je me demande comment m'embraser d'amour pour
l'homme, mon
frère (Rév.Arès 32/3).
Alors je me dis : "Écoute et vis l'enseignement
de l'aîné
et accomplis la Parole
comme le Père te le demande !"
C'est bien ce que je m'efforce de faire, mais des fois il faut un petit
truc en plus, ce petit rien qui déclenche "la prise de conscience", qui
devient comme une évidence, c'est comme une lumière dans la nuit.
Est-ce cette Lumière dont
parle le Père par la bouche de Jésus en 1974, quand il dit qu'elle
couvrira tout sans cesse, et qu'enfin ce sera son Jour (Rév.Arès-31.8) ?
"Une douce autorité", dites vous [réponse 106C71]. Voilà qui déclenche
en moi une prise de conscience sur mon comportement et mon attitude.
Ça, ça me parle bien ! Habituellement je tiens un gourdin de la mains
droite qui bat le rythme au creux de ma main gauche, disant : "Bon,
t'écoutes ce que j'ai à te dire ou pas ?"
Je rigole un peu, mais c'est vrai que j'ai tendance à être un peu comme
cela ; alors, sonne en moi comme une évidence cette douce autorité,
merci Frère Michel.
Mon prochain tract ressemblera à cela :
"CHRÉTIENS,
En 1974 à Arès, Jésus le ressuscité, me demande avec insistance d'accomplir avec
vous le Sermon sur la
Montagne, de chercher parmi sa plus belle récolte (tous les
chrétiens, mais pas que les chrétiens), suffisamment
d'hommes et de femmes courageux, pour accomplir sa Parole
Es-tu de ceux là ?
Si c'est le cas, alors gravissons
ensemble les Hauteurs ou le Père nous attend. (Rév d'Arès
25/4).
Pourquoi m'appelez-vous : "Seigneur, Seigneur !" et ne
faites-vous pas ce que je dis ? (Luc 6/46)"
Américo
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29mar10 106C74
Je viens de lire votre entrée 106 (j'étais absent et sans moyens de me
connecter) et je m'exclame: Enfin, voilà un peu moins d'idées et un peu
plus de vie spirituelle !
L'idée ne vient pas de la réflexion, mais de l'imagination et la Parole
de Dieu est Création par elle-même comme l'est l'Évangile Palestinien —
C'est comme ça que vous appelez les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc,
j'ai remarqué —. On n'a pas à y rajouter des idées.
Le "christianisme simple et vrai", comme vous le précisez, est la vie
spirituelle, surtout le Sermon
sur la Montagne. J'avais remarqué que vous le citiez de
temps en temps dans votre blog, mais ici il trône ! C'est bien.
Il n'y a rien de plus agaçant que les idées. regardez les publicités à
la télévision, c'est de la bêtise pure et simple et très souvent ça n'a
même pas de sens.
La christianisme simple et vrai, c'est de la vie !
L'idée, c'est de l'imagination se prenant pour la vérité et je n'aime
pas quand, dans votre entrées de blog, vous donnez des idées ou vos
idées sur ceci ou sur cela. Ici, tout est Vérité.
Je dois reconnaître que depuis quelques temps vous vous limitez à la
vie spirituelle. Cette entrée 106 n'est pas seule à s'y limiter.
Peut-être avez-vous eu un plan ? Partir d'idées et arriver à la vérité
? Vous connaissez bien les hommes.
Merci.
Valentin
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29mar10 106C75
La suprématie des pouvoirs, que le Frère Michel appelle système, qui
règnent sur le monde, démocratiques ou tyranniques, c'est
exactement Athalie qui dure depuis des siècles, la reine usurpatrice,
qui a créé la rupture dans l'ordre spirituel du monde et, pour
s'approprier le pouvoir par la religion et la politique, n'a pas hésité à sacrifier la descendance des
hommes d'Éden et à mettre ainsi en péril la succession sacrée de la
Création.
Racine a dit tout cela en alexandrins très lyriques :
Huit ans déjà passés, une impie étrangère
Du sceptre de Dieu usurpe tous les droits,
Se baigne impunément dans le sang des hommes,
Des enfants de son fils détestable homicide,
Et même contre Dieu lève son bras perfide...
C'est le christianisme simple et vrai qui n'installe aucun pouvoir sur
les hommes, sauf le pouvoir de l'Amour, qui sera Yahoyada qui rétablira l'ordre spirituel du monde. Joas
|
Réponse
:
Je crois (au lycée nous étudions "Athalie" de Racine en Troisième
ou en Seconde?) que les alexandrins que vous citez ne sont pas tout à
fait exacts. Vous
les avez corrigés pour la circonstance. Il ne s'agit pas du "sceptre de
Dieu" et du "sang des hommes", mais du "sang de David" et du "sang des
rois" (je viens de vérifier rapidement). Mais bon ! Vos corrections
s'adaptent bien à votre propos. Athalie — qui avait de qui tenir,
fille d'Achab et de Jézabel, les ennemis jurés du prophète Élie — est
un personnage affreux sur lequel les lecteurs de la Bible s'attardent
généralement peu. Il est vrai, cependant, qu'on peut voir l'histoire d'Athalie (Livre des Rois2)
comme une parabole du mal usurpant l'ordre du bien, mais il s'agit
plutôt dans la Bible d'une lutte de pouvoirs par élimination criminelle
des prétendants légitimes, car Joas, qui échappa aux meurtres des
prétendants ordonné par Athalie, et dont vous empruntez le nom pour
signer votre commentaire, n'a pas été un roi de Juda exemplaire. Il fit
certes réparer le Temple qui avait été négligé par ses prédécesseurs,
mais son zèle pour Dieu faiblit assez vite ensuite. Il protégea les
coutume païennes et fit exécuter le prophète Zacharie. Après avoir plus
ou moins fricoté avec les Philistins et livré le trésor du Temple, il
périt assassiné par ses officiers. Je cite tout ça de mémoire en
faisant peut-être quelques erreurs de détail, mais Joas fut sans erreur
un mauvais serviteur du Père. À votre place, je ne signerais pas Joas, qui n'annonce pas du tout le christianisme simple et vrai.
|
31mar10 106C76 Il n y a pas de doute, La Révélation d'Arès,
quand on la lit attentivement, demande bien une restauration ou
plutôt un redémarrage du "christianisme simple et vrai" du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), puisque cet enseignement de Jésus n'a jamais été appliqué à l'échelle sociale. Le Sermon sur la Montagne
n'a été appliqué qu'à l'échelle d'individus exemplaires — les "saints"
— ou de tout petits groupes comme le groupe des premiers chrétiens
d'Antioche (Actes des Apôtres). Cela nous pousse à méditer l'échec du christianisme simple et vrai du Sermon sur la Montagne. On
a tendence à penser que l'échec fut causé par l'ambition des religieux
païens qui sentirent une nouvelle source de pouvoir et de profit dans
les Évangiles et qui se convertirent, mais qui appliquèrent à la
nouvelle religion les merveilleux mythes des temples païens et leurs
structures hiératiques et ecclésiastiques et leur inféodation à la
politique. Mais est-ce la seule cause de l'échec du christianisme simple et vrai ? J'aimerais
votre opinion sur ce point, parce que nous ne pouvons réfléchir à un
démarrage du christianisme à l'état pur sans tenir compte des causes de
son échec dès les premiers siècles. Axel
|
Réponse
: Oui, une des causes — parmi d'autres, j'y reviens — de l'échec du christisme simple et vrai du Sermon sur la Montagne est, comme vous dites, "l'ambition des religieux païens qui sentirent une
nouvelle source de pouvoir et de profit dans les Évangiles et qui se
convertirent, mais qui appliquèrent à la nouvelle religion les
merveilleux mythes des temples païens et leurs structures hiératiques
et ecclésiastiques et leur inféodation à la politique." Notons
au passage que le judaïsme simple et vrai qu'aurait dû instituer Moïse,
treize siècles plus tôt, avait échoué pour une raison similaire.
L'histoire de l'exode, "quand on la lit attentivement" (Exode, Nombres,
Lévitique, Deutéronome) fait apparaître l'influence énorme, quasiment
incoercible, qu'eut sur l'enseignement originellement simple de Moïse
le paganisme égyptien qu'emportaient avec eux les esclaves hébreux
s'évadant d'Égypte. De là les ajouts nombreux et terriblement déformant
faits ultérieurement au décalogue et aux préceptes simples donnés
initialement par Moïse et qui allaient être appelés jusqu'à nos jours la loi de Moïse.
Délivrer les récits de l'Exode, composition hétérogène où l'on
reconnaît les influences yavhistes, éloïstes et sacerdotales, des livres d'hommes qui les encombrent n'est pas la moindre des tâches (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui me sont données et que je n'aurai peut-être jamais le temps d'accomplir. De toute façon, il suffit à un pénitent avancé d'être bien instruit de La Révélation d'Arès pour sentir et éliminer naturellement de cette partie de la Bible les textes et lois que le Père trop aimant n'a à l'évidence jamais dictés. Mais l'échec du christianisme simple et vrai est sûrement plus complexe. Il y a d'autres causes à l'échec du Sermon sur la Montagne "appliqué à l'échelle sociale." L'une
de ces causes est l'impatience, parfois fanatique, de certains premiers
chrétiens qui attendaient un "retour du Christ en gloire" au lieu de se
mettre à vivre — ce qui était évidemment plus difficile — les préceptes
du Sermon sur la Montagne, ensemble de préceptes dont le processus d'application est compris dans le processus de changement de vie (Rév d'Arès 30/11) appelé pénitence dans La Révélation d'Arès. Ce n'est pas pour rien que la Parole d'Arès invite à la patience, terme qu'elle
n'entend pas seulement au sens de mansuétude ou d'aptitude à attendre,
à ne pas se laisser abattre pendant un certain temps, mais qu'elle
entend aussi au sens d'aptitude à persévérer pendant des générations, à
persévérer au sens historique. Entourés de forces dominantes
violentes, guerrières, policières, juridiques, matérialistes,
financières, commerciales, etc. (comme nous le sommes nous-même encore
au XXIème siècle, d'ailleurs), adversité assez décourageante il faut le
reconnaître, les chrétiens des deux premiers siècles désespérèrent trop
tôt de pouvoir jamais mettre en application le Sermon sur la Montagne à l'échelle sociale. Je suis hors du temps, mais toi, tu es dans le temps, rappelle Dieu à l'homme (Rév d'Arès 12/6). L'impatience est ainsi souvent source de désespoir dans l'Histoire ; les croyants oublient vite que quatre générations ne suffisent jamais (Rév d'Arès 24/2), qu'il faut beaucoup, beaucoup de temps pour changer le monde et que le succès est pour des générations lointaines. Contre ces impatience et désespoir, le désespoir de ne pas pouvoir appliquer la vérité par la seule pénitence, les premiers chrétiens ont mobilisé malheureusement leurs capacités d'action pour changer le monde.
Or, qui dit action dit appel à des procédés et immanquablement, hélas,
à des procédés connus, c'est-à-dire ceux du monde, ceux qui ramènent au
monde ou qui utilisent du monde les mauvais procédés. Le Bien et la pénitence
désignaient à cette époque comme à la nôtre des qualités purement
subjectives de l'Histoire humaine et ils les abandonnèrent avant même
de comprendre qu'il fallait la longue patience de les rendre
objectives, réelles, qu'il leur fallait les trouver et les expérimenter
longtemps au sein d'un petit reste avant d'aller plus en avant.
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XXxxxXX 106C77
Texte
Signature
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Réponse
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Texte
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