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15 janvier 2010 (0104)  
La peur comme obscurité dans l’âme (Coran 113)

Le pénitent éloigne, outre le mal identifiable,
ses masques et ses catalyseurs. la peur du monde entre autres.

masques d'après Andy Warhol

Le sens général de La Révélation d'Arès est bien connu. C'est le Fond, que voici résumé :
Le salut individuel ne vient pas par la foi et la prière, mais par l’effort d’accomplir le bien, et le changement du monde en bien ne résultera que de la propagation des saluts individuels.
Mais c'est par le Fond des Fonds, le non-dit, que les pénitents acquièrent l'Œil (Rév d'Arès xxxiv/6) par lequel ils distinguent le spirituel de l'éthique et comprennent que, oui, le bien est au mal ce que le blanc est au noir, mais attention, l’homme bon, image du Sublime (Genèse1/7) se lassera du bien s’il ne le sublime pas, s’il n’y introduit pas les couleurs, qualités et forces, qui donnent à l’Univers cette sublimité, cette Sainteté, que le Père l'invite à partager (Rév d’Arès 12/4).
Corollairement, un similaire approfondissement de l’idée de mal affine la perception qu'en a le pénitent ; le Fond des Fonds attire son attention sur des remous et des ombres, qui ne sont pas le mal, mais de dangereux catalyseurs du mal comme la peur (Rév d’Arès xxiv/3, xLv/6).
Que celui qui a des yeux pour voir voie ! Celui qui retrouve l’intelligence spirituelle voit que, si la foi et la prière ne donnent pas le salut, elles instruisent et fortifient puissamment l’irremplaçable ouvrier du bien qu’est le pénitent et qu’elles aident notamment à éloigner de l’âme la peur qui rode autour comme un loup rusé (Rév d’Arès 22/2).

Je n'entends pas par peur l’effroi, souvent un salutaire réflexe.
La peur d’aimer et de pardonner des personnes et des actes réputés détestables et impardonnables ou la peur de témoigner dans des circonstances qui permettraient le témoignage sont des peurs qu'il faut vaincre absolument, mais ces peurs-là tracassent assez le pénitent pour ne jamais être inconscientes.
Je parle ici de la peur permanente non perturbante et même confortable, parce qu'elle suit la normalité du quotidien. Je parle, par exemple, de la peur de la morale en vigueur, des chefs et des lois.
Cette peur-là, vous ne la vaincrez pas en vous par la révolte — la révolte n’est qu’imprudence et violence  —, mais par la délivrance intérieure, la sérénité, la force, qui vous maintiennent conscient de la mission civilisatrice que vous confie La Révélation d’Arès et prêt à changer quelque chose dans le monde quand les occasions s’en présentent.

Le bien n’a rien à voir avec la morale — Et de quelle morale sortirait-il ? De la morale catholique, républicaine, fasciste, communiste, eskimo, papoue ?.— Le bien n’a rien à voir avec la loi, non plus — Et quelle loi parmi toutes celles en vigueur sur terre ? — Le bien a à voir avec la création. Il devrait être création continue de l’homme comme l’Univers est création continue du Père (Rév d’Arès 12/4, xxii/12), mais chez l’homme, depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5, vii/13), cette création s’est annulée ici, a rétrogradé là, s’est dénaturée ailleurs sous la patte des princes et de leurs personnels serviles (Rév d’Arès 3/4), des hypocrites(12/8, 21/3, 28/8) et rationalistes aujourd’hui triomphants qui réduisent l’humanité à une animalité pensante sans honneur ni magnanimité et maintenue en état de peur.
Certes, mieux vaut pénitence peureuse que pas de pénitence, comme mieux vaut avancer essoufflé que ne pas avancer, mais la pénitence sans peur trouve la plénitude de sa puissance.

Prenons la peur des princes du culte (Rév d’Arès 1/4, 2/9-17… 36/21), la peur des princes du culte de la religion, du culte de la politique, du culte de la loi, etc. de tous les cultes que La Révélation d’Arès ramène à une seule et même engeance (1/7, 4/2) génératrice du pouvoir et de la peur qu’il inspire.
Les princes ne disparaîtront pas demain, mais la peur que nous en avons peut disparaître aujourd’hui si, soufflant sur la braise de notre intelligence spirituelle (32/5) pour la raviver, nous comprenons quelques réalités fondamentales, par exemple celle-ci : L’agriculture nous nourrit, la menuiserie nous meuble, la maçonnerie nous loge, la musique nous égaie, la médecine nous soigne ; c’est leur consistance venue de savoirs, prouvés et inchangeables, qui n’ont pas besoin de faire peur pour exister, mais la politique, la loi, la religion ne se sont nulle part prouvées et de ce fait ont continuellement changé ; ainsi  inconsistantes, elles se réduisent à un seul savoir, celui qu’ont les princes pour être princes, pour faire peur à des hommes qui en savent cent fois plus qu’eux sur la vie.
Le pouvoir et la loi visent à notre « sécurité » et notre « bien », non à notre soumission, déclarent nos princes aujourd'hui plus bruyamment que jamais. Donc, plus l’homme, assagi par l’expérience des siècles, s’améliorerait, s’éduquerait, se pacifierait, se policerait, plus il engendrerait d’insécurité ? D’où, pour son « bien », les interdictions, obligations, surveillances, répressions, contrôles, les dramatisations et criminalisation des débordements de vie, le laminage qui uniforme tout et menace génie, créativité, conscience… Qui croira jamais que le voile ou la burqa de certaines de nos sœurs humaines ou que trois mètres carrés de plus que le COS — coefficient d’occupation des sols — ne le permet dans votre nouvelle construction menacent notre « sécurité » et notre « bien » ?

Mais le plus préoccupant pour nos âmes est un paradoxe fondamentalement pernicieux. Alors que, pénitents, nous sommes censés retrouver notre intelligence (Rév d’Arès 32/5), nous abandonnons à la politique le pouvoir de prévoir pour nous les contingences de l’Histoire, autrement dit l’avenir, ce qui est inintelligent. Nous attribuons à la politique le pouvoir même du Père ou de son image (Genèse 1/27), que la politique n’est pas. À preuve les circonstances innombrables où la politique s’avère incapable de prévisions justes. Au XXe siècle, deux guerres mondiales — 80 millions de morts et d'énormes ruines — et le communisme dictatorial réduisant en quasi-esclavage 400 millions d’Européens sont deux exemples titanesques et dramatiques de l’incompétence politique. Des peuples non politisés peuvent se montrer belliqueux, mais seuls les peuples hautement politisés peuvent réunir des moyens de répression et destruction massives.
Nous ne changerons pas le monde (Rév d’Arès 28/7) en nous confiant à ses pouvoirs. Par ailleurs, l’anarchie n’a pas dans l’Histoire prouvé ses capacités. Pourtant, le Père dit : Tu ne seras le chef de personne (Rév d’Arès 16/1), et prophétise que c’est d’un noyau spirituel sans pouvoirs que viendra le salut universel. Nous avons donc à beaucoup faire réfléchir nos cerveaux pénitents, à beaucoup aimer le monde et faire évoluer nos concepts pour trouver la troisième voie. Commençons par préparer notre terrain intérieur en éteignant en nous la peur de la morale, des chefs et des lois.

En 1987 eut lieu la première mission « L’Œil S’Ouvre » à Bordeaux conclue par une grande conférence publique à L’Athénée. Je commençai mon allocution par : « N’ayez pas peur ! » Le public me fixa, interloqué. Je poursuivis : « Homme, n’aie pas peur de changer ta vie (Rév d’Arès 30/11 et de te créer une âme. C’est elle, l’âme, qui par ta bouche appellera le monde à la vie spirituelle, la seule solution quand surviendra la crise des crises. Car elle surviendra […] La Révélation d’Arès n’appelle pas l’homme à se révolter, contrairement à ce que disent les rumeurs, mais à remplacer le culte de ses chères idées religieuses, philosophiques et politiques par l’accomplissement du Bien. La révolte engendre seulement de nouveaux pouvoirs pas meilleurs que les précédents, mais par la pénitence d’un petit reste d’humains bons, aimants, libres et assez intelligents pour rester vigilants même quand la Bête disparaîtra derrière l’horizon faute de raisons d’exister (Rév d’Arès 22/14), l’horloge du temps et même la mort s’arrêteront (Rév d’Arès 31/8-12). N’ayez pas peur ! Le mal dont vous cessez d’avoir peur est déjà comme vaincu au fond de vous ! Où meurt votre peur renaît la Vie. Le monde n’est jamais loin de changer dès que vous n’en avez plus peur ! »


copyright 2010
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Commentaires:

16jan10 104C1  
Si les Français, les Anglo-saxons les Européens et tous les humains qui peuplent les continents géographiquement concernés par l'Appel de Jésus et du Créateur lui même survenu à Arès, [sont appelés] à "l'insurgence" et non à une révolution violente et sanglante contre les pouvoirs religieux, politiques et profanes, c'est que vraiment ce n'est pas par les prières ou la foi que le monde changera.
Le Créateur lui même nous montre par l'effondrement de l'URSS et la chute du mur de Berlin que l'idéologie communiste et marxiste est fatale et autodestructrice. Des morts et toujours des morts, des bains de sang interminables.
Frère Mikal, vous avez dit : "Oû meurt votre peur renaît la vie." C'est la vérité. En fait, peu de gens ne veulent pas admettre (Voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas) que "faute de raisons d'exister, l'horloge du temps et même de la mort s'arrêteront".
Je suis sûr que c'est l'humain qui est originellement l'auteur du péché, du viellissement, de la maladie, de ma mort, et que c'est à lui de renverser la vapeur par le bien et de stopper ce processus d'auto-destruction.
Il appartient à l'homme seul de décider de son destin.
Je me souvient trés bien, un jour j'ai pu vous lire en ces termes: "Le gîte et la pitance",  j'ai eu un fou rire, je ne connaissais pas ces mots, ce comportement peut conduire l'humanité vers "La crise des crises".
Youcef du Sud de la France


16jan10  104C2
"La peur comme obscurité dans l'âme" Voilà un message qui m'interpelle vraiment,
car déjà, depuis quelques jours je cherchais une réponse à ce sujet que vous abordez :
Comment ne plus nous dérober,
ne plus craindre le monde.
Comment sortir du monde,
nous distinguer du monde,monter sur Son Parvis
pour s'adresser à lui en Son Nom,
n'ayant plus crainte des incrédules et des moqueurs,
des princes du cultes et de leurs docteurs,
des chefs des nations et leur justice,des discuteurs de toutes sortes;
ou bien livrer Sa Parole
sans taire ce qui déplait au monde.
afin que le Bonheur viennent sur nous et sur le monde
que Son Souffle nous habite sans cesse.
(Révélation d'Arès 2/16-19)

Je me souviens dans un de vos écrits.
Vous parliez de votre mission sur Bordeaux dans laquelle vous essayiez d'interpeller les passants gentiment, en douceur, sans que personne n'y prenne garde. Lassé,vous avez lancé à un des passants : "Espèce de Con !" Alors, il s'est retourné.

Certaines phrases peuvent interpeller.
Lors de "causeries", ou "d'échanges", ou de "confèrences",ou de missions "L'Œil S'Ouvre" :
"Garder la sagesse et la mesure"tout en disant la Vérité."
"Stopper le mensonge qui circule."
Offrir ce qui interpelle :
Jésus n'est pas Dieu,c'est le Christ qui est Dieu (Rév d'Arès 32/3),
"Arès en France,la Nouvelle Jérusalem",
"L'homme n'est pas né pour mourrir,mais pour vivre",
"Le couple ,une œuvre sacrée",
"Le Sauveur du monde, c'est vous !"

Comment interpeller, si ce n'est pas aussi en nous re-créant nous-mêmes par l'image (Genèse 1/27) de ce qui amènera le Bien qui nous transfigurera ? Cette Lumière qui éclairera et donnera ce besoin de perpétuer ce Bien au fil des générations jusqu'à ce que la souffrance et la mort ne soient plus qu'un lointain souvenir .
Patricia


16jan10  104C3
Votre nouvelle entrée est écrite le 15 janvier, date de la première apparition de l'homme Jésus à Arès en 1974.
36 ans déjà !
Le pénitent voit de plus en plus, au cours de sa pénitence, les choses autrement. Son "bras est un barreau" face à ce système de pouvoirs sacralisés, blanc ou noir et leurs morales. "Son front est une étoile" tellement éloignée de la culture de ce monde déshumanisé que ceux qui restent assis sur leurs mains [Rév d'Arès xv/4], transis de peur [xLv/6]... de peur du changement qui vient... n'y comprennent rien et aboient quand leurs privilèges s'effritent et d'autres fois rient avec les singes [ix/2] d'un monde qui s'enlise de plus en plus profondément dans cette grave crise de civilisation qui peut être salutaire si la crainte de toucher l'abominable saisit un nombre suffisant de héros [xxxv/4-12] du Bien ! Nos bras sortent bleuis [31/7] de ce combat.
Cette société qui marche sur la tête fait tout à l'envers du bon sens, à terme cela ne peut qu'imploser, quand le lourd éléphant [36/10] va ployer sous le poids du mal.
«…Plus l’homme, assagi par l’expérience des siècles, s’améliorerait, s’éduquerait, se pacifierait, se policerait, plus il engendrerait d’insécurité ? D’où, pour son « bien », les interdictions, obligations, surveillances, répressions, contrôles, les dramatisation et criminalisation des débordements de vie, le laminage qui uniforme tout et menace génie, créativité, conscience… Nous ne changerons pas le monde (Rév d’Arès 28/7) en nous confiant à ses pouvoirs. …  »
Pour éviter que la lumière de la joie [30/11] du pénitent ne soit vue et surtout comprise, les princes des cultes dominateurs s'emploient à ternir ses "traces" et au besoin ordonnent de lui passer les "chaînes" pour le faire taire ou de lui administrer du marc [eau de vie] pour le calmer.
Ainsi est-il arrivé que l'enthousiasme d'être auto-changé soit mal vu comme l'amour universel est mal vu dans ce monde à la culture du mensonge et de l'absurde, et pour éviter que la pénitence devienne contagieuse, il arrive que ce monde scandalise pire encore par le recours à l'intimidation et au jugement avec leur loi de rats pour emprisonner — grave atteinte à la liberté — dès que, par exemple, la morale officielle est remise en question et que ses inquisiteurs — police, tribunal, etc — (gardiens aveugles qui veillent à ce que le peuple ait peu et se plie à la soumission aux pouvoirs) sont remis en question dans leur impunité, leur infaillibilité, leur iniquité, leur animalité primaire pour prêter leur violence aux princ(ip)es usés.
L'assise des pouvoirs ne repose que sur le mensonge. C'est pourquoi la Vérité (tous les actes qui permettent de changer en Bien) leur fait peur !  Alors, le pénitent avide du bonheur de l'humanité s'active de plus belle pour accomplir la justice du cœur, pour remplacer un mal par un bien (Coran) et se rassemble pour voir comment donner à réfléchir à ce monde par l'exemplarité encore, car il n'y a que la voie de la pénitence qui permettra d'en sortir, si on en cultive la volonté farouche, sans pour autant s'offrir en sacrifice [29/5] dans l'arène des bourreaux, car il faut rester prudents comme les colombes et rusés comme les renards.
Alors, cette exhortation du Prophète : "N’ayez pas peur ! Le mal dont vous cessez d’avoir peur est déjà comme vaincu au fond de vous ! Où meurt votre peur renaît la Vie. Le monde n’est jamais loin de changer dès que vous n’en avez plus peur ! N’ayez pas peur ! Le mal dont vous cessez d’avoir peur est déjà comme vaincu au fond de vous !" fait du bien à l'âme.
Merci de nous rappeler que "le Bien [n'a rien à voir avec la morale et la loi, mais] a à voir avec la création", et que "le pénitent éloigne, outre le mal identifiable, ses masques et ses catalyseurs".
Danny


16jan10  104C4
Bonjour, Michel Potay. Ceci est le premier message que je propose d'envoyer sur votre blog. De manière un peu provocatrice — c'est mon diablotin qui s'agite —, j'aurais envie de vous demander : "De quoi avez-vous peur ?"
En effet, quand vous dites: "Un blog n'est pas un forum. Les commentaires sont filtrés avant publication," je voudrais vous informer que le filtrage peut aussi exister sur un forum. La différence est sans doute dans la complexité de gestion.
L'avantage que j'y vois : Elle permet de lire à tous — comme le blog —, mais également à tous les membres de citer toute intervention et de permettre à un membre de proposer lui-même un sujet de discussion. Ce qui peut être une méthode de communication plus active en ce sens qu'elle peut s'adapter aussi à ceux qui, jusqu'à présent, ne peuvent que réagir à vos propositions alors que, peut être, ces propositions ne lui parlent pas, ne font pas partie de ses préoccupations du moment, ne se formuleraient pas du tout de la même manière ou pas exactement ou exclusivement avec les références qui sont les vôtres. Ouverture oblige !
Une chose que je vous accorde: L'utilité — la nécessité — pour tout le monde d'éviter les interactions en temps réel, si elles génèrent le n'importe quoi au lieu d'inviter à la méditation (cf. L'Évangile d'Arès où vous est demandé tout spécialement à vous-même de prendre le temps avant de répondre, ce qui fera votre force). Mais parfois, j'ai pu remarquer que cette rapidité peut être excellente, dévoilant par la richesses et la spontanéïté des interactions une sorte de chimie de l'esprit saint...
Bref, matière à réflexion sur, autour de la peur de déraper sur le net qui pourrait être plus ou moins bien fondée ?
D'ici — ou peut être jamais — qu'un forum existe, marquez vous accord [?] pour que, prochainement, je vous envoie mes remarques, questions, élaborations en privé, et que si vous estimiez que le contenu pourrait intéresser, concerner d'autres, après avoir reçu mon autorisation pour votre proposition de duplication en tout ou en partie, vous fassiez figurer cette question et nos interactions dans un intitulé démarrant une nouvelle conversation ?
Ceci afin que, si notre travail rédactionnel était intéressant, cela puisse être signalé et partagé comme il le mérite que l'on puisse bien se répérer sur votre bout de toile.
D'avance merci pour votre attention.
Bruno M.


Réponse :
"De quoi avez-vous peur?" me demandez-vous. Je ne trouve pas cette question "provocatrice".
S'il s'agit d'avoir peur de perdre mon âme en faisant le mal, oui j'ai peur de cela et je m'efforce autant qu'il m'est possible, pauvre humain que je suis, de n'agir et parler que par et pour le bien.
S'il s'agit d'avoir peur du monde, de sa morale, de ses pouvoirs, de ses lois, non, je n'en ai pas peur. Je les subis comme tout le monde et je leur résiste dans l'amour fraternel et dans la paix mais avec prudence et intelligence, parce que je ne dispose pas des muscles vigoureux, des nerfs dans les cuisses et des os comme des tubes de bronze, du corps en fer forgé de Béhémoth ni des mâchoires de Léviathan (Job 40/15-26). Je ne dispose que de ma pénitence, qui me transforme en dedans, me donne la vie et la force spirituelles, ce qui m'a permis d'échapper aux menaces et aux pièges du monde depuis 36 ans, car vous n'avez pas idée, vous qui, semble-t-il, venez de découvrir La Révélation d'Arès de tout ce que j'ai subi. Non, je n'ai pas peur du monde.
Quand aux discussions, face auxquelles vous semblez supposer que j'ai peur, j'ai affronté un si grand nombre d'entre elles pendant 36 ans, surtout pendant les 25 premières années de ma mission, de très dures, des féroces ou des perfides, et pas par Internet interposé mais face à face, les yeux dans les yeux, non, je n'en ai jamais eu peur non plus.
Seulement, l'expérience m'a montré que les discussions, qu'elles soient de vive voix ou dans les forums d'Internet, ne servent à rien pour faire avancer la Vérité ; l'expérience de plus de trois décennies m'a montré que, là encore, la Sagesse a raison quand elle dit: Refuse discussions et compromis ; Ma Parole ne se divise ni ne se tait (Rév d'Arès 15/6).
C'est pourquoi ce blog, au reste modeste, qui m'est personnel, n'a d'autre but que d'exprimer la Vérité telle que je suis chargé de la diffuser. Dans ce blog je réponds, à travers des questions typiques que je sélectionne ici et là, aux curiosités qu'ont ceux qui s'intéressent à La Révélation d'Arès ou j'y rectifie les erreurs de ceux qui l'ont mal comprise, mais je ne la discute pas, parce qu'ici mon avis ne compte pas, ici je ne suis plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6). Je ne réponds pas à ceux, très nombreux, qui m'écrivent: "Je ne suis pas d'accord (ou je suis d'accord) avec La Révélation d'Arès quand elle dit que...", parce que je ne peux leur répondre que ce que dit La Révélation d'Arès. On accepte ou on rejette La Révélation d'Arès d'un bloc, mais on ne la discute, ni ne la divise.
Or, les forums sont des débats d'idées, que je respecte, mais qui ne ressortent pas de ma mission, parce que La Révélation d'Arès n'ouvre pas de débit d'idées. Dieu dit: J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), ce qui s'entend comme J'ai, Je suis absolument. Cela ne signifie pas qu'il rejette ceux qui pensent autrement et dont le monde aura besoin pour se se changer, car s'ils sont des hommes bons, ils seront plus justifiés que moi, qui ne suis qu'un pécheur, mais cela signifie que le Père par La Révélation d'Arès s'adresse à un petit reste auquel il confie une mission particulière dans le grande concert d'humanité que sera le changement. Je suis chargé de rassembler ce petit reste (24/1). Mon blog se limite à cette perspective. S'il devenait le carrefour de toutes les idées qui passent, il perdrait sa signification.
Quand on voit apparaître ici et là dans ce blog des commentaires de contradicteurs, que je publie et auxquels je réponds, c'est toujours dans un but bien précis, parce que je sais que les pensées qui traversent l'esprit de ces contradicteurs traversent aussi parfois les pensées de mes propres frères et sœurs ou que ceux-ci rencontrent souvent dans leur mission, des contradicteurs argumentant similairement. Je leur donne les réponses qui me paraissent appropriées.
Ceci dit, il a existé un assez grand nombre de forums, tous libres car nous sommes des croyants libres, tournant autour de La Révélation d'Arès et, à ma connaissance (je ne les connais pas tous), il en existe encore quatre ou cinq plus ou moins actifs. De même il existe des blogs axés sur La Révélation d'Arès, que je ne connais pas tous. Je n'ai pas une idée claire de l'impact qu'ils ont sur les esprits et sur les cœurs, car jamais je n'ai reçu une lettre ou un Email de quelqu'un me disant: J'ai fait la connaissance de La Révélation d'Arès par tel forum ou tel blog.
Ce matin, je me suis levé à 5h06 pour prier, puis j'ai allumé mon ordinateur: Il y avait dans la boîte de messagerie de webmaster@freesoulblog.net 47 commentaires. Je les ai patiemment lus jusqu'à environ 6h30. Je n'en ai retenu que les quatre figurant ici, parce que
publier les immanquables commentaires d'invectives, de moquerie et de menaces ne servirait qu'à faire plaisir aux invectivants, moqueurs et menaçants sans rien apporter de particulier aux autres visiteurs de ce blog,
publier ceux qui discutent sur le fond la Vérité, que je défends et dont je ne démordrai pas ne servirait en gros qu'à répondre à chacun d'eux à peu près exactement ce qui se trouve déjà dans l'entrée 104,
publier tous ceux, toujours nombreux, qui accompagnent ma mission et qui font double emploi avec les trois commentaires ici publiés avant le vôtre (104C1, 104C2 et 104C3) ne ferait que charger cette page et ennuyer les visiteurs du blog, Je dose donc, pour que cette page ne soit pas trop chargée et n'ennuie pas.
J'ai ajouté votre commentaire parce qu'il présente, tout en sortant du sujet 104, une certaine originalité qui me permet de rappeler sur quel principe ce blog repose.
Autrement dit, ce blog n'a d'autre but que mon enseignement sur le fondamental.


16jan10  104C5
Là vous vous lancez! Vous n'avez pas peur d'être massacré! Vous vous attaquez au respect que tous les gens ont pour "la morale en vigueur, la politique et les lois". Vous mettez en doute leur utilité. Vous n'incitez pas à la révolution, mais la pensée de l'article [#104] est révolutionnaire.
Je sais que vous n'aimez pas ce mot. Vous dites "insurgeant" à la place de révolutionnaire, mais c'est la même chose sur le principe. Jésus et ses disciples et 2.000 ans après les hippies n'étaient pas des révolutionnaires violents, au contraire, ils essayaient simplement de vivre autrement, mais l'ordre établi n'a jamais aimé ça, n'a jamais laissé faire, et si leur mouvement a été habilement mais impitoyablement écrasé par les fabricants d'opinion — il y a quarante ans l'esprit hippie commençait à faire tache d'huile dans la jeunesse —, c'est parce que les "pouvoirs du monde" éliminent tout ce qui leur échappe. Les hippies ont été pour ainsi dire "massacrés". Jean-Baptiste était le hippie "number one" ; on lui a coupé la tête, carrément.
Lisez ou écoutez un journal. 80 % du journal est consacré à la politique et aux lois. Combien du journal est consacré à des penseurs comme vous qui essaient de mettre dans la tête des gens l'idée d'un nouveau monde? 0 % ! Dites-vous bien, malgré la sympathie que causez (je suis de vos sympathisants), que sans le journal, imprimé ou verbal, vous ne pourrez rien. Rien ! Nada !
La religion est devenue ce qu'elle est et qu'on n'aime pas, parce que si elle ne s'était pas plus ou moins compromise avec l'ordre établi, elle n'aurait même pas commencé. Elle aurait été écrasée dans l'œuf comme Jean-Baptiste, Jésus, les hippies, les anars. D'ailleurs, vous dites: "Mieux vaut pénitence peureuse que pas de pénitence, comme mieux vaut avancer essoufflé que ne pas avancer" ; disons que la religion, c'est la pénitence peureuse. Elle vaut mieux que rien et le mouvement des Pèlerins d'Arès finira comme ça, dans quelque chose qui vaudra mieux que rien. Cela ne l'empêche pas d'être sympathique.
Le wisigoth


Réponse :
Votre commentaire a ceci d'intéressant qu'il dit en moins de vingt lignes et en propos pertinents ce que pensent de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès une majorité de gens. Nous mêmes, Pèlerins d'Arès, ne sommes pas, depuis trente-six ans, sans nous poser le problème tel que vous vous le posez. Nous sommes des frères et sœurs de foi, mais nous ne sommes pas des rêveurs.
Néanmoins, nous croyons fermement que le mouvement de pénitence que le Père de l'Univers lance par La Révélation d'Arès a des chances raisonnables d'aboutir si des générations — qu'importe leur nombre — de pénitents s'étalent sur terre comme l'Étalé sur l'univers (Rév d'Arès ii/4) pour former un petit reste d'hommes et de femme qui placent l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue et l'intelligence spirituelle au rang des valeurs premières de la vie sociale. Pourquoi? Parce que La Révélation d'Arès annonce l'affaiblissement du système qui, comme vous le dites justement, a étouffé tous les mouvements de changement, quoique ces mouvements n'aient pas été inutiles. Nous ne sommes guère que le dernier d'entre eux, l'aboutissement d'une lente reconstruction du monde.
Ce qu'il y a de nouveau, c'est que la Parole d'Arès prophétise la fin de la politique comme de la religion. Voilà deux signaux caractéristiques, parmi d'autres, de cette prophétie:
28/7-9 : Quelques princes à Rome, ailleurs aussi, et le dernier sera tiré de son lit... où Rome ne désigne pas la capitale de l'Italie ou du Vatican, mais le siège de la puissance terrestre, où qu'elle domine sur la planète (tous les princes de la politique, de la religion, de la loi, etc.),
xxii/1-4  La grue à trois pattes... la grue a trois ailes et tombe. Si de la grue les trois becs cassent les pieds de Mikal, il clope sur l'os, mais le vent soulève sa jambe. Tes frères trottent sur l'os, mais le Vent les soulève aussi... où la grue à 3 pattes, 3 ailes et 3 becs est le système devenu un de ces jours trop complexe, trop lourd, pour garder sa maîtrise du monde, de sorte que ce sera l'heure des pénitents en dépit des avanies qu'on leur aura fait subir. Ils feront triompher la pénitence et changeront le monde.
Ne parlons pas de Jean-Baptiste, grand prophète de la pénitence, mais qui le fit malheureusement de façon provocante et en lançant ouvertement des reproches à la famille régnante de Judée. Il prit des risques que nous ne prendrons pas. Il lui manqua un peu d'amour et d'intelligence, mais c'était un précurseur.
Les malheurs survenus à Jésus et à ses disciples n'ont rien à voir avec ceux des hippies avec lesquels vous faites un amalgame. Si Jésus n'avait pas commis l'imprudence de quitter la Galilée pour Jérusalem où il allait inévitablement s'exposer à la vindicte du pouvoir — Il connaissait ce risque dont il parlait d'ailleurs beaucoup et ce n'est pas le côté le plus positif de sa mission —. Si, par ailleurs, les apôtres avaient continué leur mission en Israël au lieu de partir sur les terres incultes (Rév d'Arès 5/2-3), leur mouvement n'aurait pas été compromis dès le départ. Ce mouvement aurait pris, avec le temps et la patience, assez de force pour se répandre en temps utile.
Quant aux hippies, leurs perspectives ne participaient pas de celles de Jésus et de La Révélation d'Arès. Prêchant certes la douceur, ils étaient très loin de se reconnaître pécheurs et de faire pénitence, ils célébraient au contraire le péché et cherchaient plutôt à s'évader des dures réalités de l'existence (par la drogue, la débrouillardise, la paresse, notamment), réalités que les pénitents abordent au contraire avec lucidité et courage, ce qui leur donnera beaucoup de force. On ne vainc pas le système en sortant du système, mais y restant pour y développer une autre nature humaine.
L'analyse que vous faites de la religion est assez juste et tourner en religion est certes un risque que courent les Pèlerins d'Arès, qui en ont bien conscience, mais si le noyau, un petit reste de base, veille et progresse bien, cela ne sera vrai que de mouvements périphériques qui, inévitablement, naîtront et se multiplieront, mais je veille à laisser derrière moi un état d'esprit qui permettra toujours de distinguer les vrais des faux. C'est en cela que je suis le prophète.


16jan10  104C6
Comme la mouche je crois déjà boire un peu de l’Eau de la Vie et entrevoir fugitivement le Feu.
Je fais partis des petits qui travaillent dans les rues, mais reconnaissent la Parole peut être et entre autre, à cause de leur insignifiance et  irresponsabilité aux yeux des princes. Je n’ai pas grand-chose, Je devrais donc ne rien n’avoir à perdre et pourtant, je crois avoir, frère Michel, un peu de cette peur tapie au plus profond de moi, bouchant l’entrée des eaux vives chaque fois qu’elles viennent déranger les moindres assises du sentiment de sécurité qui peut même, jusqu’au paradoxe de  l’aveuglement, défier les véritable raisons de nous souvenir que nous n’avons pas, ou tout au moins, pas encore, le pouvoir de nous ressusciter intégralement dans la Vraie Vie que le Père nous a offert depuis l’aube des temps.
Où s’arrête donc le bons sens des fruits de notre faible lumignon? Où donc commence celui de la Vie qui n’a été donnée qu’une fois par le Père de l’univers, qui est enterrée sous les tonnes de sable du désert de notre oubli, que les braises de l’Intelligence viennent dissiper le temps d’un regard frappant comme l’éclair la Vie enfouie dans le Fond des Fonds.
Comme d’ailleurs les mondes de la Vie du Mont sortent des pulsations du Cœur de Dieu.
Pareille  puissance effraie la faiblesse de la vulnérabilité dans le besoin d’assurance et de sécurité mêmes qu’elle a engendré, alors même qu’il apparait ce qui est de la nature de cette Vie, se nourrit d’elle dans une expansion et recréation sans fin.
Ho ! comme il serait bon qu’il en soit ainsi ! Ne nous amenons-nous pas sans cesse, tous en semble et globalement là où nous allons dans un même processus individualisé de recréation collectives ? Gare à la fosse ! Dans le confort de cette sécurité où se terre la peur enfantée par la mort, il n’y a pourtant aucune garantie dans la réalité de la création. Non point que la création puisse manquer de quoi que ce soit, mais parce dans l’acte même de créer qui est joie de vivre libre, il n’est de place ni de sens à l’assurance d’une conservation de quoi que ce soit, puisque la création est l’acte même de renouvellement dans  l’avancée l’évolutive.
La peur d’agir sans assurance est donc une vue du besoin de garantie à cause de l’incertitude que ce besoin à rendu réel dans sa propre illusion, en consolidant ainsi les conforts et contrefort  tourmentés du mensonge et de l’avidité.
S’il est difficile de vivre la création, c'est pour l’esprit de millénaires de conditionnement parce qu’elle procède de l’amour qui rayonne sans attente, qu’elle est spontanée, qu’elle jaillit de nulle part comme les vents fous de Nazareth pour revivifier les déserts de nos cœurs en recréant, dans l’occasion du quotidien et opportunités présente dans les choix du quotidien, l’âme  qui est la Vie et l’ expression du Bien.
Puisse le Père m’aider à honorer cette Vie en chacun de mes choix présent et à venir.
Guy Y.


16jan10  104C7  
[Vous dites :]
"Nous ne changerons pas le monde (Rév d’Arès 28/7) en nous confiant à ses pouvoirs. Par ailleurs, l’anarchie n’a pas dans l’Histoire prouvé ses capacités. Pourtant, le Père dit : Tu ne seras le chef de personne (Rév d’Arès 16/1), et prophétise que c’est d’un noyau spirituel sans pouvoirs que viendra le salut universel."
Si l'anarchie n'a pas prouvé ses capacités, c'est je crois en premier lieu parce qu'elle a été écrasée partout, de l'Ukraine à la Catalogne, par les pouvoirs coalisés.
Mais La Révélation d'Arès insiste puissamment sur la primordialité de cette absence de chefs à vivre et sur ses conséquences bienheureuses: Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra (22/14).
Laurent C.


17jan10  104C8
C'est dans l'avant-dernier paragraphe de votre entrée 104 qu'apparaît le terrain où devraient se dérouler nos actions qui, aujourd'hui, n'existent pas, faute de préparations adéquates, ce à quoi, je suppose, aurait dû nous former la "Maison des Faucons" qui n'a pu voir le jour à cause, sans doute, de la peur de ceux qui étaient désignés pour ce faire, à l'époque; également à cause d'une pénitence inconsistante qui ne peut trouver sa plénitude et sa force qu'en dehors de toute peur.
Nous devrions donc devenir des sortes de chevaliers, des d'Artagnans du XXIème siècle (avec ou sans moustache!), sans peur et sans reproche, brandissant, non pas des lances ou des épées, mais notre âmes pour reconquérir le monde de Bien que le Père a voulu pour nous.
Dominique F.


17jan10  104C9  
J'étais à L'Athénée de Bordeaux quand vous y avez pris la parole en 1987 — C'était pas plutôt en 1986, me dit ma femme ? —. C'était gratuit et je suis entré par curiosité, pas parce que j'étais intéressé par La Révélation d'Arès, dont je n'avais jamais entendu parler. Je ne compris pas grand chose à votre discours, parce que je n'avais pas lu La Révélation d'Arès. C'est un peu comme quand on écoute le Pape sans être croyant et sans rien savoir de la Bible et des croyances catholiques : On ne comprend à peu près rien. Malgré tout, je me souviens bien de votre entrée en matière: "N'ayez pas peur !" Je ne compris pas de quoi il ne fallait pas avoir peur, mais le ton était inattendu et convaincu. On comprenait que vous vouliez changer quelque chose dans la religion et dans la société, mais quoi exactement ? En sortant on se disait: "On ne sait pas trop où veut en venir ce charlot, mais c'est sûrement quelqu'un."
Au cours des années, j'ai récolté quelques tracts de vos missions dans la rue et je me suis intéressé à La Révélation d'Arès et à vous. Depuis 2006 j'ai découvert votre blog (dont vous devriez terminer la page d'index ; quand on est habitué on n'y fait plus attention, mais pensez aux nouveaux) qui laisse de La Révélation d'Arès et de ses perspectives une impression différente de celle présentée par vos annonceurs de rue et j'ai commencé à beaucoup m'intéresser. Votre mouvement aurait gagné à vous produire, si je peux dire. En particulier, en lisant La Révélation d'Arès et le blog, j'ai de mieux en mieux compris ce que vous nous aviez dit à l'Athénée. La Révélation d'Arès ne peut entrer dans l'homme que par imprégnation lente, mais évidemment il faut un commencement et ce commencement ne peut être que vous.
J'ai compris au cours des années que c'était quelque chose d'énorme et qu'on était bien au-dessus d'une réforme religieuse, parce que, tout bien examiné, tout ce que les institutions d'Église ou d'État défendent est remis en question. Comment promouvoir un pareil météorite ? Quand on sait que des industries importantes ont raté des campagnes publicitaires lancées par des grands professionnels, dans lequelles elles ont investi des millions, pour des produits beaucoup plus simples, on n'est pas étonné que le mouvement de La Révélation d'Arès, qui ne dispose pas d'hommes et de finances comparables, démarre lentement et peine à donner une image juste des idées qu'il défend. Au fond, bien conscient de votre impuissance, vous avez adopté la bonne méthode, celle de la prudence.
C'est encore plus évident quand on lit votre blog.
Vous avancez sur la pointe des pieds. Dans cette entrée 104 c'est encore plus évident, mais il ne faut pas s'illusionner, vous parlez avec amour, mais pour les institutions publiques vous vous placez probablement en ennemi de l'intérieur. Vous dites sans tourner autour du pot: "N'ayez pas peur de la morale en vigueur, de la politique et des lois !" Je vois d'ici l'effet que ça peut faire sur Mme Alliot-Marie [ministre de l'Intérieur]. Même sans appeler à la révolte, il faut être ou fou ou gonflé pour le dire et, comme vous n'êtes pas fou et que ça saute aux yeux, il faut avoir votre sagesse pour le dire prudemment.
En 1987 on ne pouvait pas comprendre pourquoi vous lanciez: "Nayez pas peur !", même quelqu'un qui avait lu La Révélation d'Arès devait garder l'esprit embrouillé après cet appel. Pendant vingt ans j'ai travaillé à comprendre. Maintenant j'ai fini de comprendre.
Je suis maintenant retraité, je n'habite plus Bordeaux, j'en suis même loin, mais en lisant votre entrée 104 ma conscience me tourmente. Je réalise que la voie d'Arès n'est pas seulement une vie intérieure, elle ne fait pas qu'entretenir une opinion et un espoir personnels, elle a aussi une vie publique, elle débouche sur un "évangile", quelque chose qui s'annonce haut et fort — Il m'a fallu plus de vingt ans pour comprendre pourquoi vous avez donné au message de 1974 le nom "d'évangile". Vous voyez toujours juste et toujours avant tout le monde. Personne ne peut mieux que vous propager ce message, mais comment puis-je vous aider ? J'ai vu votre photo dans l'entrée 102 "Je suis un pénitent" ; vous avez encore bonne allure. Je ne vous ai pas revu depuis 1987 mais vous n'avez pas beaucoup changé apparemment, malgré vos 80 ans. J'ai vraiment envie de surmonter ma peur du monde et de vous aider à vous présenter au public. Dites-moi comment.
James


Réponse :
D'abord et avant tout, si vous voulez m'aider, soyez un grand pénitent et un grand moissonneur. Vous semblez bien connaître La Révélation d'Arès à présent. je n'ai pas besoin d'expliquer ici le sens de ces deux mots.
Ensuite, essayez de rejoindre une de nos missions, s'il y en a une à proximité de votre résidence.
Vous me dites: "Personne ne peut mieux que vous propager ce message," cela me touche, mais comme vous l'avez constaté vous-même en 1987 à la sortie de l'Athénée Municipal de Bordeaux en entendant des gens dire: "On ne sait pas trop où veut en venir ce charlot," il ne suffit pas au bonhomme que je suis d'apparaître et de parler une heure pour produire un effet même faible sur un public saturé d'apparitions médiatiques. Il faut nécessairement préparer ces apparition et allocution pour que le public venu y assister ait une idée minimale, mais assez juste, de l'homme qu'il va rencontrer et entendre et cela, c'est la mission et elle seule qui peut le faire.
Je dirais même que tout est dans la mission préparatoire et, faute d'expérience médiatique, faute de métier de la communication, nos frères et sœurs missionnaires, qui sont des gens comme moi sans expérience ni talent particuliers, n'ont jamais pu vraiment réussir idéalement leurs préparations, mais enfin, même inexpertes, elles sont indispensables.
Toutefois, je ne vous connais pas. Vous avez peut-être vous-même cette expérience. Si c'est le cas, écrivez-moi pour me proposer quelque chose de précis. Ce sera peut-être quelque chose de réalisable sans la mission locale, s'il n'y en a pas à proximité.
Je ne crois pas que Mme Alliot-Marie me considère comme "un ennemi de l'intérieur", ni même comme un agitateur. Certains politiciens me voient comme un personnage gandhien, d'autres comme un pauvre illuminé. J'ignore ce que Mme Alliot-Marie pense personnellement de moi et du mouvement qui s'active derrière La Révélation d'Arès, mais je pense plutôt, si son sentiment est négatif, qu'elle éprouve seulement l'antipathie qu'ont tous les hommes politiques envers les idées et les personnes qui n'aident pas leurs idéaux et leur carrières.
Mais ce n'est pas d'hier — j'en prends pour preuve des extraits de rapports administratifs concernant notre mouvement, qui m'ont été ici et là communiqués depuis trente ans —, que le monde politique sait que La Révélation d'Arès ne partage pas la haute opinion qu'il a de son rôle dans la société.

D'ailleurs, mon entrée 104 s'adresse au pénitent, à l'homme qui a entrepris son changement intérieur, sa marche vers l'image du Créateur (Genèse 1/27). Je ne m'adresse pas au citoyen lambda pour qui la peur de la morale, de la politique et de la loi est confondue avec la raison qu'il voit en elles d'exister. Dans le cœur du pénitent le pouvoir de l'amour, la conscience qu'il a été créé pour autre chose qu'une vie de bon citoyen, prend naturellement le pas sur le pouvoir que le monde se donne et la conscience qu'il façonne par la culture. Vaincre la peur doit être vue comme un effort intérieur pour vaincre un réflexe culturel parmi d'autres.
L'entrée 104 invite aussi le pénitent à vaincre au fond de lui la peur sourde et habituelle de la politique et de ses lois — les lois n'existent que par la politique et la politique n'existe qu'en faisant des lois — non pour en mépriser les thuriféraires et les fonctionnaires, mais pour les voir et les aimer comme de simples humains avec leurs misères, que La Révélation d'Arès appelle à changer comme les autres hommes. La peur est une cloison émotionnelle qui souvent sépare le pénitent de son idéal complet, lui fait oublier que le Père ne le renvoie pas seulement à lui-même pour devenir un être bon, mais l'envoie aussi au monde pour y trouver les êtres capables de devenir bons. La foi et l'espérance sont des voies de dépassement. On ne peut pas les assumer pleinement si l'on ne dépasse pas tout sur toute la largeur du sentier vers les Hauteurs, que la politique et la loi obturent partiellement, sans qu'on s'en doute, parce que la morale, la politique et la loi font partie du paysage et c'est en cela qu'elles sont invisiblement pernicieuses pour l'âme.


18jan09  104C10
Comme un miroir à cette peur du monde — qui est peur de l’autre, de sa faiblesse face à l’autre — n’y a t’il pas aussi la peur de l’Un, peur de l’Homme face auquel le monde se voit autre ?
Peur de ce qu’implique au Fond, pour l’homme, le changement nécessaire (tout ce "non-dit" qui l’angoisse certainement, fût-ce inconsciemment). Peur aussi face à vous, le prophète de Dieu (et je suis ici le premier effrayé !): Qu’elle vienne des hommes ou bien des frères, cette peur-là sait prendre les vêtements de l’obéissance ou se faire rébellion, contradiction et colère !
Qu’importe finalement son sens, je crois que la seule peur est la crainte d’aimer, d’abandonner ses préjugés et de se montrer — donc de se découvrir — tel que l’on est, plus faible que tout autre [Rév d'Arès 12/12], avec pour seule arme la force d’aimer…
Avec tous,
Frank N.


18jan09  104C11
Vous évoquez un mal qui est connu de nous tous, car qui peut se vanter de ne jamais s'être caché derrière une peur pour ne pas affronter une réalité ? Courage fuyions ! Euh... pardon.. mauvais réflexe... Avançons ! Le nerf tendu comme la corde d'un arc lance ses flèches d'amour qui percent nos cœurs pour changer en Bien l'humanité.
Voici un poème que j'ai écrit en Juillet 2009 et qui, pour moi, me parle par rapport à votre entrée.

France, choisis ton destin
France, ton jardin est fané
Et ta beauté presque effacée
Empreintes du temps passé.
Mais tout n’est pas perdu
Car le Père est descendu.
Alors tu résistes éperdument
Avec traditions et cultures
Pour satisfaire tes envies
De vivre en boucle ton passé,
Tu t’embourgeoises et renonces
À l’Aventure qui t’es destinée
Choisissant le jardin desséché.
Mais tout n’est pas perdu
Car le Père est descendu.
Ton destin est La Marche Sainte,
Pour que le Père y pose son Pied
Et que tu deviennes Servante
Pour le Bien de toute l’humanité.
Alors, tu renaîtras à l’aube de tes cendres,
Pour lancer au monde comme à Jéricho,
La Parole qui sans nul doute fera écho
Dans tous les cœurs des nouveaux Rois,
Qui marcheront pour enfin reprendre
Aux malins les jardins d’Éden, l’Oasis.
France, ton destin est Spirituel.
Le roi de France le veut culturel
Devant la foule il l’a proclamé,
Mais il peut encore changer.
Car le Père est descendu.
Alors tout n’est pas perdu

Jean-Louis Alexandre C.


18jan09  104C12
La peur, qu'elle soit inspirée par la religion ou la politique, engendre toujours une réaction au sens littéral du terme, opposée à l'action qui est promotrice et créatrice.
L'art malsain de la politique et de la religion est de faire passer ce principe réactionnaire (la peur donc), comme un principe immuable et indépassable.
La Révélation d'Arès enseigne tout le contraire.
Suivant les époques et les circonstances, les pouvoirs usent et abusent des notions de peur pour asservir les peuples à leurs caprices et à leur folie égocentrique, en allant jusqu'à inventer des ennemis fictifs ou en exagérant les menaces (Grippe A, terrorisme...,etc..), suivant le sacro-saint "principe de précaution", qui a bon dos...
Il me semble que le seul véritable ennemi de l'homme, c'est lui-même (Coran et la guerre Sainte), du moins son incapacité à se dépasser par l'intelligence spirituelle, l'amour, le pardon, le courage, etc.,bref, à se créer une âme.
La crainte de ne pas y arriver est salutaire ; la peur, elle, est paralysante.
Le reste n'est qu'invention intellectuelle, orchestrée par les pouvoirs quels qu'ils soient, car eux-mêmes, ils en arrivent fatalement à avoir peur de perdre leur pouvoir temporel, ce qui par définition ne manquera pas d'arriver un jour ou l'autre...
Olivier G.


18jan09  104C13
"N'ayez pas peur !"
Déjà en 1978 Jean Paul II avait fait paraître un ouvrage ayant ce titre.
Au fil de son pontificat, en 2004, il repris la formule pour rassembler les jeunesses catholiques en leur disant "N'ayez pas peur de proclamer l'évangile de la croix" disant: " Jésus meurt sur la croix pour chacun et chacun de nous. La croix est par conséquent le signe le plus grand et le plus éloquent de son amour miséricordieux, l'unique signe de salut pour toutes les générations et pour l'humanité entière."
En septembre 2007, pour Benoit XVI c'était " N'ayez pas peur de rêver" :
".....Cher amis, voilà pourquoi vous ne devez pas avoir peur de rêver les yeux ouverts à de grands projets de bien et vous ne devez pas vous laissez décourager par les difficultés !"
En septembre 2008 c'était " N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ" pour essayer de faire renaitre des vocations pour servir l'église.
Avec vous Frère Michel le " N'ayez pas peur !" prend une toute autre dimension :
"N'ayez pas peur de vivre l'évangile," c.-à-d. d'être des pénitents, (des aimants, des pardonnants, des pacifiants, des réfléchis,.... de retrouver l'intelligence du cœur ), l'unique voie de salut, que l'on soit croyant, humaniste ou même incroyant pour changer le monde pour le bien et le bonheur de tous.
"N'ayez pas peur d'agir !" c.-à-d. d'être des moissonneurs, qui inlassablement cherchent des femmes et des hommes capables, chacun à sa mesure, de retrouver la liberté absolue, dont le Créateur nous a fait don, qui seule nous permettra de reprendre conscience de nos responsabilité et capacité individuelles pour rebâtir ce monde pour le bonheur et le bien de tous.
"N'ayez pas peur de devenir des christs !" c.-à-d. de retrouver l'image et ressemblance du Père, de redevenir des dieux pour participer avec le Créateur à la création permanente, dans la perpétuité et le bonheur.
On sent bien une dynamique existentielle, vraie, vivante, insurgeante, transfigurante.
Puissent nos frères et sœurs (femmes et hommes de bien, juifs, chrétiens, musulmans, incroyants, humanistes...) retrouver cette dynamique et agir dans ce sens pour qu'ensemble nous rebâtissions ce monde tel que le Créateur l'avait envisagé, pour le bien et le bonheur de tous.
Bernard C., Suisse  


18jan09  104C14
Je vais probablement vous faire sourire, frère Michel, en vous racontant ce qui suit.
Il y a peu de temps, je parlais à un frère de la peur que j'éprouve quand j'ai dans mon assiette un poisson truffé d'arêtes. Saisie par la peur de m'étouffer, je suis incapable d'y toucher.
Sur ce, le frère me dit que je devrais apprendre à dominer ma peur, car il n'y a pas de petite ou de grande peur. Toutes les peurs sont à combattre, m'affirma-t-il.
J'avoue que je suis restée perplexe et le suis encore à ce jour.
Je vis intensément la pénitence que j'accomplis dans la joie pour ce qu'elle m'apporte et pour ce qu'elle donne aux autres.
Je ressens profondément sa force pénétrante dans le combat contre le mal face au monde.
J'ai conscience de la puissance de son action sur la peur. Alors, je ne comprends pas pourquoi certaines, comme celle dont je parle, échappent à tout contrôle, elles qui sont, d'une certaine manière, si futiles à côté de "la peur de la morale, des chefs et des lois."
Liliane Y.


Réponse :
Non, vous ne me faites pas sourire.
Je pense que votre phobie du poisson plein d'arêtes est du même ordre, sauf qu'il vous suffit là de ne pas le manger, vous n'avez à craindre aucune peur réflexe, aucune panique subite et incontrôlable.
Rien à voir avec "la peur non perturbante et même confortable" dont parle mon entrée 104, de toute façon.


18jan09  104C15
Aujourd'hui, pendant de ma mission, j'ai rencontré une femme à qui je dis que l'être humain a abandonné sa liberté à la religion et à la politique.
Elle savait ce que je voulais dire. Il y a un an elle a fui l'Algérie pour se libérer de la violence de son mari. Elle me raconte que dans son village beaucoup de femmes musulmanes sont soumises aux volontés masculines et subissent la domination conjugale. Beaucoup d'entre elles ont peur de dire ce qu'elles pensent. La femme à qui j'ai parlé pense que le Coran est détourné et n'est pas accompli dans ce qu'il a de Vrai et de Bon, car le Coran appelle les Hommes a devenir des justes. Cette femme ne connaît pas de "justes" parmi ses frères musulmans. Elles voit des hommes eux-même soumis a une culture religieuse dominatrice. Culture et mensonges idéologiques probablement introduits par des groupes et des imams extrémistes.
Cette femme aujourd'hui, comme beaucoup d'autres dans sa situation, vit dans la peur du système que leur imposent leurs familles. Malheureusement, beaucoup de femmes soutiennent et trouvent normale cette domination. Ces femmes sont piégées par le système.
Les femmes qui ne sont pas d'accord avec ce système religieux-politique dominateur n'ont que leur patience et leur recherche du bien intérieur, leur pénitence, pour supporter patiemment que leur environnement change. Beaucoup d'entre elles ne peuvent pas s'exprimer librement. Beaucoup d'entre elles ne doivent même pas penser que cela puisse changer. C'est la réalité de certaines de nos sœurs musulmanes. Mais évidemment ce n'est qu'un aspect du système qui nous domine tous, hommes et femmes.
Comment les Pélerins d'Arès peuvent-ils aider leurs frères et sœurs croyants à trouver le chemin de la pénitence ? Puisque nous avons une  mission civilisatrice nous pourrions créer un temps de rencontre avec nos frères croyants, juifs, musulmans, chrétiens pour voir dans la Bible et le Coran où Dieu appelle les hommes à la pénitence. Ce serait une façon de faire alliance avec les assemblées de Dieu (Rév d'Arès 35/11).
Stéphanie


Réponse :
Oh, ma sœur, il n'est pas besoin d'aller en Algérie pour trouver des situations comme celle que décrit votre commentaire.
Si vous saviez le nombre important de femmes et d'hommes qui m'écrivent en cachette en me suppliant de ne pas leur répondre ou en me donnant des adresses en poste restante ou chez des amis sûrs, parce que leur conjoint, époux ou épouse, veut totalement dominer jusqu'à la conscience de leurs compagnes ou compagnons et vont parfois jusqu'à les menacer, les terroriser... et même les battre, parce qu'ils croient dans La Révélation d'Arès !
Et au nom de quoi se croient-ils autorisés à terroriser leurs épouses ou époux dans notre bonne France qui passe pour la pays de la tolérance ? Au nom de la foi catholique, ou protestante, ou juive, ou musulmane, ou au nom des idées qui courent, du respect humain, de la raison républicaine, du rationalisme académique, etc., bref,au nom des "valeurs" accréditées par le système.
Si vous souhaitez organiser des rencontres pour soulager, réconforter, armer spirituellement ces victimes de l'intolérance, de la bêtise, de "l'intellectuellement correct", etc., c'est bien, mais vous aurez fort à faire. Cela vous demandera une préparation psychologique, minutieuse et une expérience des milieux culturels, de certains cas sociaux, que vous n'avez peut-être pas. On est plutôt là dans le cas par cas, le coup par coup. Je vous invite à la prudence. C'est un domaine où l'amour du prochain, s'il est irréfléchi, brouillon, intempestif, peut faire plus de mal que de bien.


18jan09  104C16  
Merci, cher prophète, pour cette nouvelle entrée  mise en ligne pour le 36ème anniversaire de la première veillée de L'Évangile  donné à Arès [Première Partie de La Révélation d'Arès], date qui honore aussi votre dévouée épouse (puisque c'est aussi la date de son anniversaire) même si nous ne faisons pas de ces dates des incontournables dans le calendrier, car l'essentiel restera toujours d'accomplir cette magnifique Parole donnée par le Créateur en 1974 puis en 1977.
Oui, cette entrée 104 souffle un vent vivifiant comme celui qui descend des montagnes !
Nous retrouvons ici la Force initiale du Message que vous nous avez transmis et  que vous n'avez jamais trahi. Nous, vos compagnons avons fait des erreurs en déspiritualisant notre mission pendant quelques années, sans doute par peur d'être à contre courant du système en place.
Mais avec amour vous nous aidez inlassablement à "redresser la barre". Oui, cette entrée nous remet sur les rails que nous n'aurions jamais dû quitter.
Et j' ai été très émue par le commentaire de James (104C9), que j'ai reçu comme un "baume", moi qui étais parmi les frères et sœurs qui participaient  à cette première grande mission publique "L'Œil S'Ouvre" à Bordeaux. Oui, quel bonheur après toutes ces années ! Merci à ce frère de s'être manifesté. Son témoignage vient nous rappeler qu'il ne faut jamais se décourager et qu'il n'y a pas de mission inutile.
Ton cœur lance le feu.
Tu fuis ? La corne (et) la dent crèvent le(s) rein(s), le(s) pis gros, (que tu as remplis).
Le chien rit,
(Il dit :)"Quelle ombre couvr(it) le(s) rein(s) ?"
Combats ! Entre le pied dans la terre ! (Rév d'Arès x/17-19)
Sois un dans toi ! (xxiv/1)
Chantal C.


Réponse :
Je reconnais bien là votre grande modestie, ma sœur Chantal. Vous dites: "Moi qui étais parmi les frères..." alors que vous étiez la première présidente de l'association L'Œil S'Ouvre que nous avons créée ensemble, vous et moi.
Vous avez même participé à l'organisation de cette mission à Bordeaux en compagnie de nos frères David et Antoine. Ce sont d'ailleurs ces missions L'Œil S'Ouvre que nous avions organisées à Bordeaux, Limoges, Rennes, Toulouse, Lorient et dans d'autres lieux dont j'ai oublié les noms qui ont servi de répétitions et qui ont permis la mise au point de la grande mission L'Œil S'Ouvre de Paris survenue en 1988, où nous avons placé l'association sous la présidence de notre frère Claude, parce qu'il était plus facile au Parisien qu'il était d'organiser une telle mission à Paris qu'à nous, provinciaux, de l'organiser depuis notre lointain Bordeaux.


19jan10  104C17  
Pardon,
Mais je préfère être franc.
C'est quoi ce blog ?
Tu est censé être un prophète qui, par définition, a un message spirituel.
Lorsqu'un pélerin a soif et qu'il tombe sur un puit désséché, il a de quoi être déçu.
Où est le message divin ? Où est la libération ?
La seul chose que je vois, c'est un énorme déballage intellectuel. Je le dis d'autant plus que j'ai apprécié La Révélation d'Arès. En même temps, tu ne peut pas avoir un discours semblable, si Jésus t'est vraimant apparu.
Tu rassembles tes pèlerins afin de changer le monde par le bien. Sache que la notion de bien et de mal, toutes ses dualités ne sont que des notions des points de vues, alors que de grands soufis par exemple ou st.-François d'Assise parlent
de les transcender.
Sii vous voulez adopter le rôle rédempteur du Christ, il faut le faire vraiment, car son message est le pardon certes, mais la profondeur du message ne saquièrt pas juste en se disant : "Voilà, je pardonne." Quelle est la suite ?
Que celui qui a des oreilles entende... Tout le monde a des oreilles, mais tous le monde n'entend pas.
Envoyé de mon iPhone.
Mehdi Moktab


Réponse :
Vous allez trouver ma réponse horriblement délayée, "intellectuelle", délayée parce qu'elle dit la même chose de diverses façons en espérant qui vous apercevrez peut-être à travers tout ce "déballage" une lueur.
Je reçois régulièrement des messages ou des commentaires de croyants ou simplement de recherchants avec une énorme soif d'absolu comme vous.

J'ai moi aussi cette soif d'absolu, mais je ne peux pas me permettre cet absolu.
Moi aussi je suis déçu par le "déballage" auquel porte l'Internet pour la simple raison qu'on ne peut y choisir ou y cibler son public. C'est une salle des pas perdus et de paroles perdues, mais c'est le seul vecteur de communication dont l'isolé que je suis dispose, en dehors du courrier postal.
L'Internet n'est fait que de verbiage et d'image. L'image, c'est bien, mais comme il n'est pas possible de communiquer la Parole du Père par l'image, il me reste le verbiage, ce que vous appelez "intellectuel", je pense, quoiqu'au sens propre ou figuré, mélioratif ou péjoratif, qu'on donne généralement au mot "intellectuel", il n'y ait rien d'intellectuel dans ce blog.

Peut-être ne donnons-nous pas, vous et moi, le même sens au mot "intellectuel".
Mais je comprends ce que vous voulez exprimer : Votre soif d'absolu.
Les gros reproches, voisins du vôtre, que je reçois régulièrement sous forme de messages ou commentaires électroniques ne sont jamais signés ; ce sont des bourrasques venant de je ne sais où et qui porteraient ma réponse je ne sais ni où ni pour quel usage. Répondre au vent fait de toute réponse du vent ; l'anonymat et l'inconnu dévalorisent tout ; j'évite cela sauf rares exceptions.
Votre commentaire, lui, est signé, c'est pourquoi je le publie et j'y réponds volontiers, parce que j'ai l'impression que je vous réponds les yeux dans les yeux et que ni vos paroles ni les miennes ne se perdront.
La soif d'absolu, je l'ai aussi, comme vous, mon frère Mehdi Moktab. Je n'ai pas créé et je n'entretiens pas ce blog par goût personnel pour ce genre de communication. Je préfèrerais vivre dans le silence de la méditation ou dans les accents harmonieux de la prière, dans le cadre étroit d'un petit cénacle d'humains, comme un cercle soufi ou un monastère de franciscains, que vous évoquez; J'aimerais mieux me consacrer comme un maître soufi ou un prieur sage à des hommes doués et déjà préparés pour l'intériorisation spirituelle, dans le cadre du spirituel pur quand il occupe la conscience, mais le pauvre homme que je suis est chargé d'une mission prophétique universelle tous azimuts.
Je suis chargé de parler à une humanité très diverse, de toutes cultures et même sans culture, croyante et incroyante, chrétienne, juive, musulmane, bouddhiste, ésotériste, humaniste, athée, politisée, non politisée, religieuse, non religieuse, poétique et non poétique, vulgaire et raffinée, bonne ou mauvaise, hostile ou favorable, etc., dont une part déplore le verbiage que j'utilise faute d'autre chose et dont une autre part réclame ce verbiage et ne pourra trouver l'entrée de la Voie Droite (Coran 1/6) que de cette façon.
Il me faudrait peut-être deux blogs, un pour ceux comme vous qui n'ont soif que de spirituel pur et un pour les autres ?
Je n'en suis pas sûr. Le prophète a pour tâche fondamentale de s'adresser à tout le monde et particulièrement aux non spirituels ou aux faiblement spirituels, à ceux qui n'ont pas la moindre idée ou qui ont une idée inexacte de la Vérité. À ceux-là il faut expliquer et expliquer encore ; d'où le "déballage".
Cette mission prophétique, je la remplis peut-être mal. Vous n'êtes pas le seul à me le reprocher, mais ni vous ni moi ne pouvons l'affirmer. Nous n'avons pas le recul qu'il faut pour l'évaluer. Dieu seul et l'Histoire le diront.
De plus, je suis un vieil homme de 80 ans formé à une langue française, une façon de parler, de développer, qui ne sont plus de mise aujourd'hui. À beaucoup je parais obscur ou ennuyeux — c'est peut-être aussi ce que vous entendez par "intellectuel" —. Croyez que j'en ai bien conscience. Je fais de gros efforts pour évoluer — voyez l'édition 2009 de La Révélation d'Arès —, mais en même temps mon rôle n'est pas de parler court, mais de développer. Je dois laisser derrière moi le moins de lacunes possibles concernant la Vérité.
Je remplis, en tout cas, ma mission prophétique avec toute ma foi et de tout mon cœur avec les seuls moyens, bien faibles, dont je dispose par cet Internet, où je me montre verbeux, je sais, mais pour éviter les sous-entendus, pour développer ma pensée en direction de ceux qui ne comprennent pas le contexte et qui sont si nombreux dans ce monde sourd, tombé dans le matérialisme derrière mille portes différentes, que j'essaie de les entr'ouvrir toutes en espérant trouver la bonne pour faire passer un petit quelque chose... ne serait-ce qu'un petit quelque chose. Ce que vous appelez intellectuel n'est peut-être que la nécessité dans laquelle je suis de parler à des matérialistes, matérialistes à de très divers degrés, de toutes les façons qui puissent les atteindre, si elles y arrivent, ce qui n'est pas sûr. Vous semblez vous-même en douter.
Néanmoins, je ne vois pas mes entrées sur cet Internet comme intellectuelles.
Demandez à de vrais intellectuels ce qu'ils pensent de mon blog. Ils s'esclafferont et s'écrieront: "Quoi ? Ces propos d'illuminé, intellectuels ? Pas du tout ! Ce sont des radotages de méchante vieille qui parle de pénitence (Rév d'Arès 16/17), de prière, d'amour, de pardon et autres fariboles ennuyeuses. Rien de rationnel et d'intellectuel."
Mon propos est spirituel, selon moi du moins, au sens que je donne à spirituel, c.-à-d. fait pour décider des hommes à entrer en pénitence et à se faire une âme, parce que pour moi l'homme spirituel est celui qui se crée une âme et qui ensuite, pour la conserver, suit la Voie du Bien qui se fait par la pénitence dans le cœur, pas dans le cerveau.

Je ne crois pas qu'inviter les hommes à ne pas avoir peur de la morale, de la politique et de la religion, soit une invitation intellectuelle. Elle s'adresse au cœur, pas au cerveau.
Ceci dit, vous m'apprenez quelque chose: On peut donc envoyer des Emails par un iPhone, qui, si je me borne au sens de "phone" n'est en principe qu'un téléphone ?


20jan10  104C18
Dans votre réponse au dernier commentaire vous avez écrit "édition 2008" pour "2009" (un détail).
Votre interlocuteur [104C17] évoque les soufis.
Voici un lien peut-être intéressant entre le soufisme et votre échange, à propos des différentes façons de (conce)voir :
Les soufis illustrent leur quête d’un équilibre entre raison et supra-raison par l’expression "l’homme aux deux yeux" (dhû l-‘aynayn). La référence coranique en est: "Ne lui [l’homme] avons-Nous pas donné deux yeux […] Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ?"
Avec son œil ‘‘droit’’ ou œil intérieur l’être éveillé voit l’Unicité ; avec son œil ‘‘gauche’’ ou œil extérieur il voit le monde phénoménal dans sa multiplicité. Ainsi ancré à la fois dans l’Unicité et la multiplicité, il a une vision unifiante de la réalité, car la vision d’un œil ne cache pas celle de l’autre.
La culture islamique et soufie traditionnelles exprime cela en termes de "balance" (mîzân), c’est-à-dire d’équilibre entre les différents aspects de la réalité. Or, le regard que nous portons sur le monde, nous autres modernes ou contemporains, est borgne. Notre perception, bien souvent, s’arrête au monde manifesté et ne suppose même pas l’existence d’une autre dimension. C’est par ce qualificatif de "borgne" que le prophète décrivait l’Antéchrist (Dajjâl).

Le soufisme, précisément, se doit de fournir à l’homme cette qualité de multidimensionalité.
http://oumma.com/Quelques-defis-auxquels-est,4369
Laurent C.


20jan10  104C19
Quel formidable article, quelle puissance, quel écho !
Je suis anarchiste. C'est ainsi que l'on me qualifierait aujourd'hui : anarchiste, révolutionnaire... Mais ce n'est pas l'anarchie telle qu'on l'entend (terroriste) et l'enseigne ou telle qu'on la drécrie, c'est être "hors du moule" et "conscient" autant que possible des événements, de ce qu'il se passe.
Je veux changer le monde comme nous le demande notre Père [Rév d'Arès 28/7].
L'essentiel n'est pas dans cette société de consommation malade avec un peuple docilement éduqué à consommer sur demande, à coup de soldes ou de nouveautés, despiritualisé, apeuré, mentalement et moralement fainéantisé, non !
L'essentiel est dit dans le Livre d'avenir, le livre du devenir. Je suis un pélerin en devenir, et je tends de toutes mes faibles forces vers la liberté la plus absolue possible, autant que cela soit possible dans ce confinement imposé et sourd que nous opposent nos princes et nos propres structures mentales formatées.
Tendre vers un devenir arésien péniblement, parce qu'il est si difficile d'abattre ses propres murs, ses propres peurs et de garder l'espoir et le courage nécessaires pour aller moissonner et créer l'avenir.
Je suis un pélerin en devenir, toute petite, je me bagarre continuellement contre mes terribles mauvaises habitudes, mes défauts, ma paresse ; je me bagarre pour rester dans l'action, que je veux constructive et communicative, je me bagarre pour rester dans cette société malade que nous ont fabriqué nos princes et que j'adorerai fuir.
La Révélation recentre chaque jour sur soi pour mieux pouvoir se tourner vers les autres...
N'ayons pas peur non plus de regarder l'histoire dans sa vérité telle qu'elle s'est déroulée et pour cela il faut parfois aller la chercher... Comme ce maire, dont j'oublie le nom de la commune, qui affiche sur le mur de son hôtel de ville le portrait de Pétain... Oui. Il n'y a pas de quoi se faire de grandes glorioles des actes de cet homme, mais cet homme fait partie de notre histoire qu'on le veuille ou non et ce qui est est. Pourquoi se voiler les yeux ? Prétendre qu'il n'existait pas ? N'est-ce donc pas ainsi que nous nous comportons continuellement envers toute chose qui dérange pendant que nos princes nous fabriquent des lois ?
Balayer des pans d'histoire sous le tapis, c'est l'apanage de la société d'aujourd'hui. C'est une des causes de l'abêtissement général des populations et une des sources de l'extrémisme. Est-ce ce genre d'histoire que nos enfants doivent connaître, est-ce ainsi qu'ils connaîtront le bien et le mal ?
Alors, vaincre ses peurs, c'est donc aussi regarder les choses en face ! À commencer par soi ! Embrasser le passé tel qu'il est pour mieux créer le présent. Devenir Pélerin d'Arès c'est comme apprendre une langue vivante. D'abord on doit traduire, mais petit à petit il deviendra possible de zapper d'une langue à l'autre naturellement pour mieux communiquer le miracle de La Révélation d'Arès aux autres.
B.


20jan10  104C20
Je viens de lire votre réponse explicative des intentions spirituelles que vous mettez toujours dans vos écrits, même s’ils passent pour "intellectuels" par manque d’absolu (104C17), puis je tombe sur "Réveillez-vous !", le bulletin des Témoins de Jéhovah que j’ai ramassé hier sur le goudron d’une rue d’Auray, où je lis : "Le théologien britannique William Paley a déclaré en 1802 que, s’il trouvait une pierre en traversant la lande, il en déduirait raisonnablement que des processus naturels l’avaient amenée là. Mais s’il s’agissait d’une montre, sa conclusion n’aurait pas été la même, bien entendu. Pourquoi ? Simplement parce qu’une montre porte toutes les marques d’une conception et d’une intention."
Depuis [l'époque où Paley parlait ainsi], le monde semble avoir préféré l’interprétation d’évolution selon la "sélection naturelle" de Charles Darwin, qui s’intéressa cependant à cette proposition de Paley.
L’homme, fier de sa construction (représentation) intellectuelle de la vie et du monde depuis son choix d’utiliser l’œil du dehors plus souvent que que l’œil du dedans (plutôt l’intellect que l’intelligence spirituelle, Rév. d’Arès ii/10), s’est fait l’esclave de cette construction. Il en est subjugué, il s’en effraye lorsqu’il a à faire à ses contrôles et leurs représentants : police, juges, etc., les stars du système, les grands de ce monde, avec ses échéances "imposées" de toutes sortes, etc. [Mais d'autres fois] il lui arrive de voir physiquement ce que cette construction intellectuelle a comme conséquences dans l’espace autour de lui, par exemple le défilés de spectres dans le jardin de la maison de la Révélation et la tour spirale sous laquelle le frère Michel passa pour se rendre à la Maison de la Sainte Parole juste avant la 5e théophanie.
Comme Paley, notre pied peut buter sur une pierre mais, sans être des théologiens, nous pouvons nous représenter ce que nous faisons là, butant contre une pierre et décidant ce qu’elle est, ce qu’est un homme, l’univers, la vie. Notre conception nous vient de l’intérieur comme de l’extérieur...
À nous de faire la part à ce que dit le Créateur à Arès lors de la 3e théophanie, notamment :
La pierre crie dans Mon Oreille ; l'homme (qui) crie dans son oreille n'entend pas la pierre ; J'entends la pierre. (Rév. d’Arès XXiV/6)
Le frère qui ouvre son oreille à la Parole du Créateur recouvrera l’oreille qui entend la pierre, la main qui prend du fer qui bout (en fusion) tout en étant sensible au bord et au fond d’une fleur (Rév d'Arès vi/2). Si l’homme a pu créer une montre, la mécanique qui compte le temps, il doit bien être capable de créer l’âme qui sort du temps, non ? Capable de poursuivre la création du monde avec son Créateur ?
Quand je lis votre entrée, les commentaires et les questions que se posent les gens sur le sens de notre existence dans ce monde, il est pour moi considérablement plus intéressant de voir que nous pouvons peupler un jour cet "immense" univers d’amour et de Vie spirituelle retrouvés que de construire et subir un "système" (politique, religieux, scientifique, légal, etc.), si élaboré soit-il.
Oui, je fais le vœu qu’un maximum de passagers de ce blog remplacent leur peur du monde par l’intelligence qui nous fera retrouver la Vie. Il y a du boulot, mais c’est du bon.
Bernard


20jan10  104C21  
Je dois vous avouer que j’ai hésité à écrire un commentaire, car à chaque fois que je vous écris, c’est pour émettre une critique. Pourtant, je suis très content de suivre votre blog jour après jour.
Car cela est source d’enrichissement spirituel même si je ne comprends pas toujours vos propos. Par exemple vous écrivez : "Je parle, par exemple, de la peur de la morale en vigueur, des chefs et des lois " Je ne comprend pas du tout l’idée que vous émettez ? Comment peut-on avoir peur de la morale ou des lois ? Pourriez-vous expliquer avec d’autre terme ce que vous voulez nous faire comprendre ?
Ou bien encore vous écrivez : "Le bien n’a rien avoir avec la morale." Je ne comprends pas du tout ce que vous voulez dire. Faudrait il donc être immoral ?
Par contre je vous comprend parfaitement dans votre réponse au commentaire de Medhi Moktab [104C17].
Pardonnez moi mais j’ai l’impression que vous avez un fort penchant pour la philosophie, c’est peut-être pour cette raison que Medhi Moktab vous fait le reproche de vous écarter de la voie spirituelle, qui est celle d’affirmer haut et fort que nous sommes plus qu’un ensemble d’atome assemblés par le hasard et la durée prodigieuse de la création de l’univers (15 milliard d’années) mais que nous sommes le fruit d’une volonté consciente et aimante qui nous dépasse mais que les prophètes ont la charge de nous rappeler.
Pourquoi ne faites vous pas une entrée sur le formidable élan de générosité humaine qui se fait à l’heure actuelle face au drame qui frappe le peuple haïtien et qui nous rappelle que même les politiciens ont un cœur !
Patrick R.


Réponse :
Le mode "blog" contraint le "blogueur" à poster des entrées courtes, des brèves, et même quand je dois les écrire moins brèves que je ne souhaiterais par nécessité de développer un peu, comme cette entrée 104, elles sont toujours trop brèves pour beaucoup de lecteurs comme vous. Je le comprends. Dans ce cas, ces entrées ne sont vraiment claires sans effort que pour les Pèlerins d'Arès, comme quand j'aborde ici un problème: la peur du système, qu'ils vivent eux-mêmes, parce qu'ils subissent intérieurement à toute heure du jour les interférences entre la ligne de Bien qu'il s'impose de suivre et la culture qu'ils ont reçue sans cesse résurgente dans leur inconscient, qui freine continuellement leur pénitence.
Si vous étiez un Pèlerins d'Arès, dont la foi se concrétise par la pénitence intérieure permanente, vous percevriez le danger — pour votre évolution, votre libération — de ces interférences entre la pénitence qui vous impose une déculturation et la culture "non perturbante et même confortable" du moment et du lieu, que vous vivez sans même vous en rendre compte.
Il me faudrait un espace de réponse sans rapport avec la mesure que m'impose le mode blog. Aussi vais-je prendre un exemple extrême, mais réel, dans un problème que j'ai par exemple actuellement pour aider nos frères américains à vivre leur pénitence. Mon blog n'est pas destiné qu'aux Français ; c'est pourquoi il y a une version anglaise de chaque entrée, même si je ne publie pas les nombreux commentaires anglais que je reçois, parce que je suis tout seul et que je ne pourrais pas suffire à ces publications et aux réponses que je devrais leur faire. Là aussi je dois être forcément incomplet, imparfait, insuffisant, mais le peu que je peux faire, je le fais.
L'exemple extrême d'interférence entre la conscience pénitente et la peur de "la morale, la loi et la politique" est celui de la peine de mort.
Des sœurs et frères américains vivent dans des États où la loi sur la peine de mort est en vigueur, comme le Texas, où le gouverneur est un politicien "qui a du cœur" authentiquement comme les "politiciens qui ont du cœur" que vous évoquez à propos de Haïti — Je n'ai jamais dit que les politiciens que les politiciens n'avaient pas de cœur, mais ils ont une morale et une loi, sources de gros problèmes pour notre conscience —. Les Texans ont aussi du cœur et notamment ceux qui y sont des Arès Pilgrims (Pèlerins d'Arès). Mais ils trouvent que tuer un homme qui a tué est justice, puisque la Bible elle-même dit fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent (Bible: Lévitique 24/20) et que le Psaume chante: Qui observe la loi est heureux !
Qu'appliquent-ils à leur conscience ? Une "morale", qui est aussi une "loi", la morale et la loi biblique ou très exactement la morale et la loi de l'Ancien Testament, devenu la morale et la loi du Texas.
Mais ils n'appliquent pas l'amour !
Ces pénitents ne réalisent même pas qu'approuver la peine de mort et élire un gouverneur qui l'approuve est un acte d'anti- ou contre-pénitence, puisque c'est un crime contre l'amour, contre le pardon et même contre la paix, car dans bien des cas la mort répondant à la mort (la fameuse loi du Talion) entraîne chez les antagonistes un esprit de vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). Ils n'ont pas fait le passage qu'a fait Jésus de la morale et de la loi à l'amour et même quand ils doutent que la peine de mort soit chrétienne, ils ont peur d'exprimer publiquement leur doute et cette peur de s'opposer à un principe criminel leur paraît même normale, "non perturbante et confortable", tellement normale qu'elle ne les empêche pas de dormir !
Je dois leur écrire: "Vous me dites que quand vous avez dit un mensonge ou jugé un collègue de travail ou un voisin, cela vous empêche de dormir, parce que c'est une entorse à votre pénitence et que vous vous jurez de vous améliorer encore, mais quand on a été exécuté dans votre ville un assassin qui aurait dû au contraire être aimé et pardonné au sens évangélique, vous dormez tranquillement. Vous avez peur de ranger dans votre conscience la peine de mort comme un péché grave, dont vous êtes co-responsable, et par là vous manifestez votre peur "non-perturbante et confortable" du système dans lequel vous vivez en vous y soumettant sans réfléchir. Vous manquez alors à la pénitence, parce que cela a sur votre sens du bien et du mal des conséquences intérieures beaucoup plus graves que vous n'imaginez. N'oubliez pas que tout esclavage manifeste en fait la peur, consciente ou non, de l'esclavagiste."
Nous avons eu, nous Pèlerins d'Arès de France, le même problème. Avant 1981, avant que ne fût abolie la peine de mort en France, il y eut à Arès, pendant un pèlerinage, un débat dramatique sur la peine de mort. Nous discutions d'un procès alors d'actualité, celui de Patrick Henry qui avait tué un petit garçon. Eh bien, j'ai honte de le dire, mais dans l'assemblée de pèlerins qui alors discutait de ce problème de conscience, nous ne fûmes que deux, oui seulement deux, à nous opposer à l'idée de la peine de mort: Notre frère Claude R. de Suisse, resté cher à ma mémoire (il est mort en 1996) et moi. Tous les autres disaient des choses comme: "Oui, nous sommes contre la peine de mort sauf concernant les assassins d'enfants et... d'agents de police (?)" Puis, ensuite, après 1981, après l'abolition par la loi de la peine de mort, les Pèlerins d'Arès partisans de la peine de mort se mirent à dire: "Après tout, il faut le reconnaître, la peine de mort, ce n'est pas bien."
Ce brusque changement de mes frères et sœurs démontrait l''influence considérable du mouvement de la "morale, de la loi" et donc de "la politique" du moment sur la conscience du pénitent.
En fait, cet apparent respect de "la morale, de loi et de la politique" manifeste, c'est ma conviction, une peur "non-perturbante et même confortable" du système. Il n'existe pas de soumission qui ne soit pas basée sur la peur de s'opposer à ce système et de s'y opposer d'abord en conscience, intérieurement, un acte de changement intérieur fondamental pour un pénitent.
Cette réponse est déjà longue, je ne vais pas aborder d'autres exemple, très nombreux, apparemment moins extrêmes, de "peur de la morale, de la loi et de la politique" du moment qui freinent inconsciemment le développement heureux de la pénitence. J'espère tout du moins que je vous ai fait comprendre quelque chose.
Avant de finir, revenons à Haïti. Vu de la conscience intérieure, le drame que présente Haïti est sans rapport avec le drame de l'exécution d'un condamné à mort. Parce qu'à Haïti un accident matériel non prémédité ni voulu par personne: un tremblement de terre est cause de morts, de malheurs, de ruines, comme la maladie ou l'âge ni prémédités ni voulus me tuera et vous tuera tôt ou tard, tandis qu'un seul homme exécuté en vertu d'une loi de peine de mort est mis à mort de façon préméditée et voulue. On est là au cœur même d'un problème de vie spirituelle, de Vie. Pour la conscience — la foi arésienne se joue entièrement dans la conscience et non dans des prières, credos, sacrements venus de l'extérieur — c'est fondamentalement différent, radicalement différent. C'est pourquoi La Révélation d'Arès ne nous envoie pas à une œuvre de charité, mais à une œuvre beaucoup plus difficile: la re-création d'un état de conscience.
Ceci dit, la charité va de soi pour des chrétiens qui s'efforcent d'acquérir l'amour, mais sur ce point Jésus disait: Que ta main droite ignore ce que donne ta main gauche !
Je suis convaincu que mes frères et sœurs ne manquent pas de donner pour aider les Haïtiens. Il n'y a même pas besoin de le leur dire et ils n'éprouvent aucun besoin de s'en vanter: Quand tu fais la charité, ne le clame pas comme font les païens !
J'ai vu tomber ce matin dans la corbeille du courrier qui sera posté dans la journée une enveloppe adressée à une œuvre pour Haïti, écrite de la main de mon épouse, et contenant très probablement un chèque. Elle n'avait aucune obligation de m'en parler, je n'ai eu aucun besoin de lui en parler. Cela répond naturellement à notre conscience intérieure, c'est tout. D'ailleurs, concernant les secours, que pouvons-nous faire, nous Pèlerins d'Arès, sinon apporter notre concours discret à des associations autrement mieux organisées que nous dans ce domaine: Croix Rouge, etc ?
J'arrête, cette réponse est maintenant trop longue.


20jan10  104C22
En rafraîchissant mon écran d'ordinateur j'ai vu apparaître votre réponse 104C21 que vous veniez de mettre en ligne et, après l'avoir lue, j'ai crié: "Mais oui, bien sûr! Chacun juge l'entrée de blog selon son petit univers personnel et rétréci — d'où des incompréhensions de toutes sortes — et ne voit pas que vous avez, Frère Michel, une vue d'ensemble, universelle, qui vous fait écrire pour les "Papous", les "Eskimos" et... les "Texans" autant que pour le péquenot de la Nièvre que voici.
Comme Patrick R. je ne voyais pas très bien où vous vouliez en venir et maintenant je comprends. Vue du point de vue de toutes les "morales, lois et politiques" qu'on trouve sur les régions du globe énumérées dans la Veillée 5 [Rév d'Arès 5/5/7], votre entrée 104 est pleine de sens.
C'est vrai, ce monde est tenu en laisse par la peur de challenger "la morale, la loi et la politique", ce qui met, comme vous dites, un "frein à la pénitence". Ça limite la complète prise de conscience. Jésus le disait: Nul ne peut servir deux maîtres [Luc 16/13] et le respect du système, qu'on peut prend pour de la raison, est en même temps peur du système et ça concerne notre conscience au plus profond d'elle-même. Vous l'expliquez très bien et avec douceur pour ne pas affoler le système qui serait tenté de vous écraser [...] J'ai compris.
Mais j'ai compris aussi pourquoi le système nous classe dans les "sectes" ; ce n'est pas qu'il nous voie comme une "secte", mais c'est qu'il veut écarter toute tentation du public de s'intéresser d'un peu plus près au grande Message venu d'Arès, que vous développez (c'est votre travail prophétique) derrière une loupe — ce blog et vos autres écrits — que vous placez avec beaucoup d'intelligence devant les yeux des hommes.
Bravo et merci.
Bertrand


20jan10  104C23
J'ai entendu dire que vous ne supportiez pas les formalités de sécurité aux aéroports et que vous le disiez haut et fort aux agents de sécurité et que cela vous a parfois mis dans des situations difficiles. C'est, paraît-il, la raison pour laquelle vous ne prenez plus l'avion qu'en cas d'absolue nécessité.
Cela me paraît très sympa, mais cela me conduit aussi à me demander s'il y a un rapport entre votre protestation contre les formalités de sécurité aux aéroports et un exercice pour surmonter votre peur d'une loi, et même d'un ordre moral, pondus par les politiques, qui vous oblige à vous soumettre à la fouille des aéroports?
Mais alors, quel profit pour votre pénitence ?

G. B.


Réponse :
Ce qu'on vous a dit est vrai, mais pour bien comprendre il faut savoir d'une part que je fais une grande différence entre une certaine fouille et une autre manière de fouille, et d'autre part il faut savoir ce que je dis quand je proteste.
Je peux comprendre que quelques précautions, quand elles n'atteignent pas à la dignité des passagers, soient prises pour éviter — dans la mesure cela peut l'être — qu'un individu armé mette en danger les passagers d'un avion. Le passage sous le portique et la radiographie des bagages à main sont dans cette perspective tolérables et d'ailleurs rapides.
Mais je ne comprends plus du tout quand l'esprit de la fouille change et que la "sécurité" cesse de chercher l'hyper-­­­rarissime terroriste parmi les passagers considérés comme non-terroristes, pour l'inverse, c'est-à-dire qu'on considère tous les passagers comme terroristes et que, dans cette perspective, on en isole un au hasard toutes les trois minutes pour une fouille complète.
Quand je me trouve ainsi sommé de me déchausser et déshabiller même partiellement, je proteste: "Qu'est-ce qui vous permet de me soupçonner de terrorisme ? C'est une atteinte grave à la dignité et à la grandeur de la personne, qui sont des biens de l'humanité hautement respectables, sans parler de la présomption d'innocence. Plus grave encore, en entretenant dans le public l'idée que tout le monde est en danger et que, finalement, tout le monde est l'ennemi de tout le monde, vous entretenez la peur, ce qui est précisément le but recherché par les terroristes : entretenir la terreur dans les cœurs, un climat d'insécurité dans la population. Vous êtes donc des terroristes vous-mêmes." Ça fait un effet bœuf.
Parfois j'ajoute... la cerise sur le gâteau... pour les faire réfléchir un peu plus: "De plus, ça ne sert à rien ! Pendant l'occupation nazie, les Fritz nous fouillaient pour un oui ou pour un non et ça ne leur a servi à rien ; ils ont perdu la guerre !" Je vous laisse imaginer les remous que cela crée dans les rangs des agents de sécurité. Il m'arrive même de me tourner vers la file des passagers qui, derrière moi, attendent la fouille et de leur dire tout haut: "Et vous, vous vous laissez faire sans rien dire ? N'ayez pas peur de la mort et il n'y aura plus aucune raison de faire sauter votre avion. Vous voyagerez en paix totale."
Voilà comment les choses se passent. Il est arrivé que la police, alertée, arrive. Pour finir, quand on se garde de toute insulte et de toute violence, tout finit par s'arranger, mais j'ai la certitude d'avoir aidé ces braves gens à se poser le problème de la "sécurité" autrement.
De telles situations ne sont d'aucun profit pour ma pénitence. C'est au contraire ma pénitence qui, s'étant délivrée d'une certain nombre de peurs, est dans de telles situations d'un certain profit — du moins, je l'espère — pour mes frères humains que sont les agents de sécurité et la police des aéroports.


20jan10  104C24
Merci pour votre éclairante longue réponse à mon commentaire 104C21, qui n’est pas trop longue à mon goût, car elle m’a permis de beaucoup mieux comprendre ce qui se cache derrière les mots que vous employez dans votre entrée qui après relecture me semble plus compréhensible.
Je crois donc qu’il faut se méfier des raccourcis et des réponses trop courtes qui peuvent entrainer des interprêtations que l’on n’a pas souhaitées.
À ce propos, j’ai abandonné la version 2009 de La Révélation d'Arès, car les commentaires que vous y faites sont beaucoup trop courts et me semblent dénaturer la parole d’Arès. J'ai donc repris l’édition de 1995 [la bilingue] qui est bien sur plus épaisse mais qui montre à mon avis beaucoup mieux la profondeur de la Parole d’Arès.
Merci donc de continuer à prendre le temps à de long développement et d’éviter le piège d’Internet et du journalisme actuel qui se laisse entrainer dans un monde d’apparence où le temps est nié, car, bien sûr, le temps étant synonyme de vieillissement et de mort, ce monde sans espoir d’immortalité le nie farouchement et peureusement.
Patrick R.


Réponse :
Je suis heureux que le "déballage intellectuel" — comme dit Mehdi Moktab 104C17 — de ma réponse 104C21 ait servi à quelque chose pour une fois.


20jan10  104C25  
J'ai d'abord cru que ce thème: la peur, ne provoquerait pas beaucoup de commentaires, mais je vois ceux-ci arriver et se diversifier à propos de quelque chose qui paraît d'abord de l'ordre de l'absolu, sans développement possible: la peur.
On y voit a priori que les alternatives: Ou bien on continue d'avoir peur, ou bien on cesse d'avoir peur, point, mais en réfléchissant on se rend compte qu'il y a dans ce que les psychiatres appellent "peur sociale" (c'est de ça dont vous parlez) de quoi réfléchir.
Je me dis d'un côté il ne faut pas avoir peur de la politique, mais d'un autre il faut avoir peur de beaucoup de choses venues de la politiques (et de ses lois) comme, par exemple, il faut avoir peur de la politique quand elle nous fait croire que tout est possible grâce aux décisions politiques et aux lois.
En réalité, tout est incertitude. Prenons l'exemple de la peur du virus H1N1 que les politiciens ont vraiment essayé d'inculquer aux Français en essayant en même temps de les convaincre qu'il était possible, grâce au gouvernement Sarkozy-Fillon, d'éliminer tous risques grâce à quelques dizaines de millions de vaccins — d'un prix colossal — et maintenant les Français constatent que ce n'est pas du virus H1N1 qu'il fallait avoir peur mais de l'affirmation officielle que la politique vaincrait le virus grâce au vaccin, car la nation s'en est trouvée appauvrie inutilement (Ça aura au moins enrichi des laboratoires).
Autrement dit, il faut réfléchir avant d'avoir peur pour savoir de quoi il faut vraiment avoir peur, mais comment savoir que des gens qui paraissaient parfaitement informés comme Mme Bachelot n'étaient pas informés en fait ?
Il faut donc avoir peur de l'information, parce que c'est elle qui sème la peur ou inversement qui rassure quand il faudrait avoir peur.
Janine


21jan10  104C26  
La peur comme obscurité pour l'âme est un très bon sujet de réflexion, quand il s'agit de cette peur dont on n'a pas conscience, que vous appelez "non perturbante et même confortable".
Personnellement, j'aurais peut-être présenté les choses autrement. Chaque époque à ses peurs et à notre époque la peur est politiquement, juridiquement et par-dessus tout médiatiquement une énorme occasion de succès pour ses exploitants.
Je crois que personne ne se souviendrait de Jospin s'il n'avait pas exploité à fond la peur comme la peur du travail — oui, les gens en étaient arrivés à avoir peur du travail (Aubry disait même que travailler était une anomalie) — et en même temps la peur du chômage, deux peurs opposées qu'il était arrivé à exploiter ensemble par la "Loi des 35 Heures" qui devait être un remède miracle d'une part pour travailler moins et d'autre part pour donner un emploi aux chômeurs.
On connaît le résultat: Un coût énorme pour le pays et socialement aucun résultat.
Et je ne parle pas de la peur de la vache folle et la peur de la fièvre aphteuse qu'il a exploitées à fond... et à quel prix: Les abattages de bêtes en masse par "principe de précaution", les suicides de paysans, d'éleveurs (dont on a moins parlé, par contre). On ne pouvait pas être plus démago. Et il y a des gens qui se sont étonnés qu'il soit battu aux élections présidentielles !
Mais, en attendant, Jospin préoccupait tellement la population que même les pénitents en oubliaient leur pénitence. Ce fut mon cas. Je me rends compte aujourd'hui que je me suis plus préoccupé de ces affaires, parce qu'elles venaient d'un socialiste auquel je croyais, que de mon âme et que j'ai donné à M. Jospin "le pouvoir du Père", comme vous dites, pour me protéger de maux qui n'étaient sûrement pas négligeables, mais beaucoup moins alarmants que ce qu'on nous disait. J'aurais mieux fait d'avoir peur de mes péchés et de faire pénitence. J'aurais mieux aimé et servi mon prochain comme ça.
J'ai bien compris que vous vous efforcez avec intelligence d'épargner à vos frères d'être classés comme "dangereux" révolutionnaires après avoir été classés "secte dangereuse" et que vous présentez les problèmes que posent à la foi les pouvoirs politiques, juridiques et religieux de façon indirecte, comme ici sous l'angle de la peur qu'ils entretiennent, mais nous devrons bien un jour réfléchir directement au concept de "pouvoir" et nous déclarer sur ce concept. C'est d'ailleurs une très vieux problème que les anciens avaient évité en déclarant leurs rois "de droit divin" et que la loi moderne écarte en donnant au pouvoir une immunité et une protection qui ressemblent à une "fonction sacré", afin de faire taire les incrédules [quant à la valeur des pouvoirs] comme nous.
Mais vous avez raison d'avancer doucement dans ce domaine où la passion et conséquemment la déraison l'emportent souvent (je fus socialiste et syndicaliste militant et plus inconditionnel en politique qu'en spirituel) et vous rédigez de façon assez prudente pour qu'on ne vous prête pas des idées agressives que vous n'avez pas.
Comment nous positionner vis-à-vis de la politique ? Pourrez-vous indéfiniment ignorer la politique ?
Jean-Marie D.


Réponse :
"Comment nous positionner vis-à-vis de la politique ?" En la niant.
En niant ouvertement qu'elle ait les vraies solutions aux malheurs de la communauté humaine.
On me dit assez souvent qu'il ne me servira à rien de ne pas faire de politique et que j'y viendrai tôt ou tard, parce qu'on ne peut pas nier la nécessité de la politique sans faire de politique.
À cela je réponds en substance ceci : "La politique, c'est la recherche du pouvoir, donc l'acceptation d'une forme du mal rappelée par la Parole d'Arès, mais déjà dénoncée autrefois  En demandant un roi, c'est Moi (leur Père] que le peuple rejette (Samuel1 8/7).
"Comment dans ces conditions rechercherais-je sans trahir ma mission un pouvoir politique ?
Et même sans le rechercher, me laisserait-on me présenter aux élections, étape politique obligée, en déclarant aux électeurs: Je ne veux pas de pouvoir, je veux au contraire chercher avec vous une voie qui ne passe pas par le pouvoir ? Pourrais-je leur dire : C'est contre le pouvoir, politique, juridique, religieux, que La Révélation d'Arès, dont je suis le porte-parole, nous met en garde, parce que, des millénaires durant, les pouvoirs ont fait le mal pour combattre le mal qui menaçait les peuples ? Guérir le mal par le mal ? Non ! Depuis des millénaires la question du pouvoir tourne en rond sans solution pour le plus grand profit du pouvoir, mais pas pour celui de l'âme, qui est le point de départ du bonheur et qui n'a pas besoin de pouvoirs pour naître et se développer. Le Bien sociologique est la somme des biens individuels, donc la somme des âmes.
"Aurai-je le droit en France de me présenter aux élections sous ce programme ? Des juristes me répondront, mais a priori j'imagine que la république ne me permettra jamais d'user des droits du candidat politique pour nier la politique."
À cette réponse que je fais j'ajoute en substance que les Pèlerins d'Arès ne nient pas qu'il faut une gestion minimale des biens et des services communs, mais qu'ils croient à une voie métaphysique, non politique, de relation entre la gestion de la cité et les habitants de la cité.
Les pouvoirs politiques, qui ne sont pas sans ignorer que l'humanité pourrait se passer d'eux, présentent les choses tout autrement, bien sûr. Ils présentent la politique sous les apparences d'une rationalité ou d'une fatalité indiscutables et depuis si longtemps que le citoyen du monde ne comprend plus rien à un langage métaphysique sur ce sujet. L'aspect métaphysique, ontologique — ouille ouille ouille ! quel "déballage intellectuel", pardon frère Mehdi Moktab (104C17) — de cette question a même tourné au "pas sérieux" ou à "l'insensé" dans l'esprit du commun. Il nous faudra pourtant — c'est là notre rôle — faire comprendre à l'homme sans pouvoir que le vrai pouvoir, en fait, est en lui. Le vrai pouvoir, c'est lui. C'est l'idée contenue dans la pénitence: Homme, tu es par ta pénitence le seul vrai producteur du bien, donc de la grâce qui redonnera à la vie humaine le bonheur, l'intelligence sociale, pour lequel elle a été créée.
Notre gros problème, c'est évidemment de donner à cela une intelligibilité populaire.
Si Dieu dit: Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), c'est d'une part parce qu'il sait que la pénitence mettra du temps à gagner un nombre de pécheurs capable d'exercer une influence salutaire sur la masse, et d'autre part parce qu'il sait que seul un large et sensible consensus permettra de proposer une alternative à la politique.
Supposez aujourd'hui un bourg dont tous les habitants déclarent unanimement qu'ils ne veulent plus de pouvoir municipal et qu'ils veulent se gérer eux-mêmes comme ils l'entendent. La liberté de s'autogérer ne leur sera pas donnée. On ne pourra pas les obliger à élire un maire régi par les lois républicaines, mais on leur imposera le pouvoir préfectoral. Dans aucun pays sous aucun système la liberté d'autogestion n'est laissée à une communauté isolée. La politique restera reine et s'imposera si nécessaire par la force longtemps encore.
Pour que cet état de fait change il faudra que de telles volontés de liberté de vie sociale et d'autogestion se multiplient. Il faudra qu'un consensus large et s'élargissant sans cesse se manifeste. Nous avons pour mission de créer ce consensus, de génération en génération, en décidant le plus d'humains possibles à se créer une âme grâce à cet outil, par lequel l'homme change sa vie (Rév d'Arès 30/11) : la pénitence.


22jan10  104C27
[Photo] que j'ai pu prendre un soir de pluie lors de ma semaine de garde pour la Vie du Saint Lieu,
Je vous embrasse, je prie avec vous,
bernloub

Saints Lieux d'Arès la nuit en hiver


Réponse :
Bien que cette image soit sans rapports avec l'entrée de blog #104, je ne résiste pas à la joie de diffuser cette photo de nos saints lieux prise il y a quelques jours sous la pluie par notre frère Bernard de la mission de Lorient (Bretagne).
La Maison de la Sainte Parole (au fond à gauche, où eurent lieu les théophanies en 1977), l'exèdre et les bâtiments contigus le long de la galerie (à droite) paraissent planer sur un miroir. L'image, malheureusement un peu petite, est très belle.


22jan10  104C28
Nuit du 14-15 Janvier1974 au15 Janvier 2010, 36ème anniversaire de la première apparition de Jésus à Arès.
Le Frère Michel, depuis qu’il a accepté sa mission, redonne inlassablement La Parole au monde.
Aux  réalités fondamentales, que cite le prophète,  j’aimerais ajouter: La beauté (Rév d'Arès 12/3), l’équilibre de la Création prouve à celui qui se donne la peine de la contempler et d’y méditer l’existence d’un Créateur.
Cette entrée 104 me replonge dans les Veillées 21, 22 et 23, entre autres Veillées de La Révélation d’Arès.
C’est l’appel  à libérer notre conscience de la peur de la politique, de la religion, des lois, de la culture de nos préjugés qui entravent l'évolution de notre Vie spirituelle. Le système politique s’érige en pouvoir, ne laisse aucune once de liberté, donc de responsabilité, à l’homme. Il en existe aujourd’hui qui pensent que la société a besoin de la politique pour fonctionner — il ne s’agit pas de la gestion de la cité — . Son fonctionnement entretien l’illusion, en  laissant penser que l’homme, le monde ne peuvent changer sans les lois. Elle ne s’en prive pas pour en créer. La  Révélation d’Arès dit tout le contraire.
Devons-nous pour autant ne pas aimer les hommes politiques ? Je continue de les aimer. Je sais aussi, avec humilité, qu’ils ne peuvent rien contre le fait que je m’efforce d’être pénitente et que j’invite d’autres hommes à le devenir (Rèv d’Arès 30/ 1).
Un jour, le travail et le courage de certains amorceront la fin de ce système voulu par Adam (Rèv. d’Arès  2/1-5).
Nicaise


22jan10  104C29  
On m'a dit que vous aviez interdit à vos frères d'ouvrir des sites sur Internet (sites d'informations, forums, tchattes) sans votre autorisation et votre supervision. Pour quelqu'un qui est censé n'être le chef de personne [Rev d'Arès 16/1], vous condamnez le pouvoir (politique, religieux, etc.) au-dehors, mais vous vous octoyez au-dedans un pouvoir sur vos votre assemblée.
C'est toujours la même chose: Faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais !
On m'a dit aussi que vous interdisiez à vos frères de recevoir des journalistes, que vous appelez des "scélérats". Ce sont les gens de pouvoir qui interdisent leurs portes à la presse ou qui ne convoquent la presse que quand c'est à leur avantage.
Tous les gens de pouvoir sont coupés des réalités. Seuls les journalistes peuvent rapporter les faits. Tous les pouvoirs sont fascistes, en fait.
J'ai été, à une certaine époque de ma carrière, journaliste d'investigation et j'ai toujours reconnu les gens de pouvoir à ce qu'ils résistent à toute investigation. Vous en êtes.
S'il y a quelqu'un dont il faut avoir peur, c'est bien de vous, Michel Potay.
Jo


Réponse :
Mais où donc, vous les journalistes, allez-vous chercher vos informations ?

Je ne sais pas qui vous a dit que j'ai "interdit à mes frères d'ouvrir des sites sur Internet (sites d'informations, forums, tchattes) sans mon autorisation et ma supervision", mais c'est totalement faux !
Nous Pèlerins d'Arès sommes des croyants libres et je suis, en qualité de frère aîné (Rév d'Arès 16/1), le premier garant de cette liberté. Jamais, absolument jamais, je ne me suis mêlé des projets et initiatives de mes frères dans aucun domaine. Je me suis seulement permis d'intervenir et d'envoyer des signaux d'alarme discrets, sans interdire — je n'ai pas ce pouvoir —, quand les projets et initiatives en question s'éloignaient de nos perspectives spirituelles.

Quant aux journalistes, il est vrai que je n'en reçois plus depuis quelque dix ans.
Mon refus des journalistes est fondé sur des expériences malheureuses que j'ai eues pendant plus de vingt-cinq ans avec les journalistes, qui arrivent chez vous avec le sourire, qui vous posent des questions et semblent noter scrupuleusement vos réponses sous vos yeux, mais qui écrivent tout autre chose, qui vous défigurent et vous dénigrent. Cette antipathie des journalistes pour ma personne a longtemps été pour moi un sujet de tristesse et de questions sans réponses. Pourquoi m'avait-on toujours présenté de façon péjorative ?
C'est une homme de presse important du groupe Express qui m'a dit un jour: "Vous êtes de ces personnes dont on ne peut pas dire du bien, même si on pense personnellement du bien de vous, Le mieux qu'un journaliste bienveillant peut faire pour vous, c'est de se taire." Il me fit ainsi comprendre qu'il existait une censure tacite. Il y a des gens dont on ne peut jamais dire du bien et des gens dont on ne doit jamais dire du mal, notamment les puissants, parce que le journalisme modère ses critiques du côté des puissants d'une part et, d'autre part, est toujours, sous des apparences d'objectivité, un journalisme qui reflète l'opinion, le rationalisme ou la religion de la majorité des lecteurs dont il vit.
Dites: "J'ai vu Jésus et Dieu et ils m'ont parlé. Ils réprouvent tant la religion que le rationalisme," et vous êtes aussitôt rangé parmi les inclassables illuminés, fous ou dangereux. Ils ne le disent pas de cette façon-là pour éviter la diffamation, mais ils le disent en circonvolutions dont l'effet peut être pire. Le grand journalisme n'a pas de catégorie pour intégrer honnêtement le genre de personne et de nouvelle que je représente. De là ma prudence face aux journalistes.
À la peur de la politique, de la religion et de la loi, dont parle cette entrée 104, j'aurais pu ajouter la peur des media, du journalisme. Je ne l'ai pas fait pour ne pas compliquer les choses et parce que la vie m'a appris que le journalisme est toujours dans le sillage de la politique, de la religion et de la loi, dont il fait partie en quelque sorte.
Tout ce qu'il y a d'important en politique, religion ou juridisme est très vite capté par les journalistes et intégré à la bible de la presse. La presse n'est pas un pouvoir qui remplace les autres pouvoirs, mais c'est leur catalyseur puissant. Les intérêts en jeu dans le monde, les intérêts politiques, religieux et les lois qui les défendent, exigent que leurs opposants soient broyés. C'est la presse qui s'en charge le plus souvent. De là une sorte d'idolâtrie de la presse par les politiques, les religieux et les gens de loi, même s'ils s'en plaignent un peu par ci par là. De là le peu de considération que j'ai pour le métier de presse, même si je n'ai pas d'animosité contre les journalistes comme hommes et femmes, contrairement à ce qu'on a pu vous dire.


23jan10  104C30  
Cette entrée 104 est pour moi l'occasion d'une prise de conscience.
En la lisant je me rends compte qu'il y a encore certaines choses, en profondeur, que je n'ai pas bien saisies dans votre interprétation de La Révélation d'Arès. Je vais devoir reprendre mes lectures de ce blog en arrière.
L'héritage culturel religieux porte le croyant, même celui qui croit dans La Révélation d'Arès, à considérer la vie spirituelle et le salut comme une affaire strictement privée. Votre entrée 104 (et certainement d'autres entrées précédentes auxquelles je n'ai pas fait attention) me fait prendre conscience que notre salut personnel est lié au salut du monde.
Cela ne m'empêche pas d'être dans le brouillard.
Frédéric


Réponse :
Si l'on relit attentivement l'Écriture on s'aperçoit que le salut de l'individu et le salut général de l'humanité ont toujours été liés. Mais le dire haut et fort n'a jamais fait l'affaire de la religion qui se réserve la politique, la direction du monde et des idées générales, et demande à ses fidèles de se contenter de piété personnelle.
Pour les Hébreux le salut de  l'humanité était confondu avec celui du peuple hébreu, sans plus, me dira-t-on, mais pouvaient-ils dans leur lointaine antiquité se représenter la vaste humanité comme plus vaste que celle qu'ils côtoyaient ? Excluaient-ils les Cananéens et les Égyptiens, qu'ils côtoyaient, des perspectives de salut général, notion d'ailleurs pas très claire à l'époque ? Joseph, fils de Jacob, n'avait-il pas été premier ministre du pharaon ? Nous-mêmes n'excluons pas ceux dont nous devons cesser d'avoir peur, les pouvoirs qui nous dominent et nos concitoyens qui dans leur immense majorité suivent ces pouvoirs et ne savent même pas que La Révélation d'Arès existe.
Le salut de l'individu et le salut de l'humanité sont conçus comme des modes d'une même et seule aventure de retour du péché vers le bien, de retour de l'obscurité du monde matérialiste vers la lumière d'Éden.
Un homme qui entre en pénitence doit être conscient que son changement est lié au changement général, autrement dit, il sort de la finitude de sa vie terrestre d'animal pensant pour s'engager dans un rapport infini avec l'univers, avec la Création. L'expérience — transport dans l'univers — que le Père m'a fait vivre (Rév d'Arès vi/1-5), en est une démonstration.
Comme vous l'avez compris, le Pèlerin d'Arès reconsidère les catégories de "l'héritage culturel religieux" pour refaire la réalité créée, à laquelle il s'attache par la pénitence. La pénitence nous fait déconstruire pièce par pièce le reçu mental de notre culture. Notre vie spirituelle débouche sur une spiritualité pratique avec comme perspective proche les luminaires (Rév d'Arès 33/32) sous lesquels nous attendrons, après notre mort, la grande Lumière du Jour (31/8) où nous retrouverons l'Éden, qui constitue la perspective lointaine.
C'est pourquoi nous n'avons pas besoin de dogmes, de doctrine ou de théologie, qui impriment à l'espérance une dérive trompeuse... mais je ne veux pas juger la religion... je dis donc une dérive en tout cas inutile. Nous deviendrons simplement ce que nous aurons fait de nous, individuellement comme collectivement, mais non ce que nous aurons attendu que Dieu fasse de nous.
Les dogmas, les doctrines, les lois, les codes moraux, les idéaux politiques (qui finissent généralement en mensonges), etc., ne nous conduisent nulle part, spirituellement parlant, parce que le bien n'est ni intellect ni morale, mais praxis. C'est pourquoi la peur que nous avons de ces idées dominatrices qui nous impressionnent est non seulement inutile, mais elle freine notre ascension.
Oui, il y a interdépendance des saluts entre eux, des saluts des humains entre eux et avec le monde, d'ou un salut du monde, somme des saluts individuels, sur lequel tout pénitent travaille depuis le point microscopique où il exerce, quelque part sur la terre, son retour vers le bien. Toutes les peurs convergent, elles-mêmes interdépendantes, pour former un frein général au(x) changements(s) source(s) des saluts personnels et du salut général.


24jan10  104C31
Merci pour votre blog, que je lis fidèlement et qui m'apporte tant.
Certains commentaires à votre entrée sur la peur ont éveillé en moi quelques réflexions, tirées de mon expérience professionnelle de médecin dans un quartier très défavorisé.
Réflexions sur deux sujets : la grippe et la burqa, qui ont beaucoup agité nos médias.
Pour la grippe, il me semble que la crainte d'une grave épidémie avec ce nouveau virus n'était pas déraisonnable. J'ajouterai, au risque de choquer, qu'étant donné les standards de sécurité exigés par la population, Madame Bachelot me paraît avoir plutôt bien géré cette crise. La grande agitation, la peur folle et même dangereuse pour certains patients, c'est dans la peur du vaccin, la peur irrationnelle d'un acte pourtant banal, que je la verrais.
Au début, cela m'a plutôt fait sourire. Après tout, une bonne grippe ne tue pas tout le monde. Mais, lorsqu'à chaque consultation, j'ai rencontré des patients asthmatiques graves ou immunodéprimés, refusant un vaccin pourtant nécessaire pour eux, je n'ai plus ri. J'ai été scandalisée. Des patients fragiles qui, chaque année, se faisaient vacciner sans inquiétude, contre d'autres grippes, ne se sont pas protégés. Qui sont ces gens qui par la rumeur, souvent anonyme, ont fait prendre de tels risques aux plus fragiles ?
Pour une fois, je ne crois pas que ce soient les pouvoirs en place, mais plutôt leurs "rebelles", des groupes organisés pour diffuser les rumeurs les plus folles sur internet, affoler le peuple que nous sommes. Alors, je me suis rappelée que c'est aussi contre ces "rebelles" que Dieu nous met en garde dans La Révélation d'Arès (veillée 3, verset 6), ceux qui profitent de la faiblesse des hommes pour les affoler, retenir le regard des nations comme sous un charme [Rév d'Arès 3/6]. Je crois qu'il nous faut aussi regarder cette crise de la grippe sous cet angle là.
Enfin, la burqa, cette grande urgence qui voudrait qu'une loi soit maintenant nécessaire pour régler ce problème.
Parmi ceux qui ont peur de ces femmes ou ceux qui subitement veulent les défendre, combien ont déjà parlé avec elles, combien en ont même croisé dans leur rue ? Pour en croiser parfois au supermarché (très rarement, même là où elles sont supposées être nombreuses), je peux dire qu'elles font un peu peur. Oui, c'est vrai, ces fantômes noirs, gantés, rendent mal à l'aise, comme rendent mal à l'aise toutes les personnes habillées de façon radicalement différente ou masquées.
Mais, lorsqu'elles viennent dans ma salle d'attente, elles lèvent leur "masque", et nous nous rencontrons, les yeux dans les yeux. Alors, j'aime ces femmes, fraternellement, comme j'aime ces autres femmes qui viennent à ma consultation le corps serré dans des jeans étroits, les seins à moitié à l'air ou juchées sur des talons inconfortables. Qui veut nous faire croire que l'on peut définir une personne à son vêtement, que toutes ces femmes, plus ou moins cachées à notre regard, sont les mêmes? Soumises? Certaines sans doute, comme tant d'autres, comme vous le dites si bien. Celles que je connais sont divorcées, élèvent seules leurs enfants, et font d'ailleurs preuve d'une grande insoumission face à l'hostilité qui partout les accompagnent dans leurs déplacements en ville.
Lorsque la pollution d'une ville devient importante, les arbres produisent plus de pollens, pour se défendre. Mon sentiment est que, dans nos villes, dans nos quartiers défavorisés où l'on rencontre quelques femmes ainsi vêtues, plus la violence sous toutes ses formes règnera, plus nous verrons des personnes réagir de cette façon.
Pendant que le chiffon noir de la burqa est agité devant nos yeux, les quartiers sont gangrénés par les trafics, la misère affective, les familles explosées, un profond sentiment d'abandon. La grande urgence est là. Aucune loi ne règlera cette question et il est probable qu'une loi d'interdiction vestimentaire ne fera que l'aggraver.
Hélène


Réponse :
Merci de me faire voir une face de l'événement grippe que je n'avais pas vue, mais alors vraiment pas vue : "Les standards de sécurité exigés par la population..." et "la grande agitation, la peur folle et même dangereuse pour certains patients."
Je n'ai rencontré personne exigeant de tels standards de sécurité, personne qui fût saisi de "peur folle". Je ne vis pas isolé, je vis la vie d'un citoyen banal en ville, qui va et vient, fait ses courses, qui croise ses voisins et échange quelques mots avec eux, bref, qui côtoie quand même pas mal de monde et je n'ai rencontré que des gens calmes, ni contre ni pour le vaccin, mais non dupes de l'excitation retenue, mais maligne, qu'a toujours la presse d'affoler le monde. Je n'ai vu que des gens s'interrogeant, demandant s'il y avait des malades et des morts en nombre justifiant que le gouvernement dût sauver la population d'une hécatombe épidémique. Des gens qui aussi se demandaient si la situation valait bien une pareille dépense pour la nation, car alors, disaient en gros ces gens, s'il fallait appliquer le principe de précaution dans tous les cas possibles d'insécurité, le liste en deviendrait très longue et le coût catastrophique pour une nation déjà passablement ruinée.
Je n'ai eu que peu très peu d'échos des associations anti-vaccin ; je n'en ai pas senti l'influence.
Pour ma part, je me suis dit que, puisque les "personnes à risque" seraient appelées à se faire vacciner, j'allais être appelé, puisque j'ai 80 ans et que je suis pris à 100% en cardiologie par la Sécurité Sociale, mais je n'ai jamais reçu le moindre invitation à me faire vacciner. J'en ai déduit que l'inquiétude des professionnels de la santé était beaucoup moins grande que l'inquiétude des politiques et des media.
Quant à la burqa, voilà une petite anecdote : Un grand quotidien français me demande de temps en temps, depuis plusieurs années, mon avis discret sur tel événement, telle situation, telprojet, considérant sans doute mon avis comme valant une seconde d'attention. En novembre, je crois, il m'ont posé la question: "Que pensez-vous d'une loi sur la burqa ?"
J'ai répondu ceci, en gros (je ne retrouve pas mon texte): "Si une loi interdisant la burqa venait à être votée au Parlement et mise en application, je porterais la burqa en signe de solidarité avec mes sœurs musulmanes. Je demanderai à mon épouse de me tailler et coudre une burqa en s'inspirant de photos, parce que je ne connais personne qui en porte. Les porteuses de burqa ne seraient pas plus de 400 en France d'après le Ministère de l'Intérieur, mais il est vrai que quelques terroristes suffisent, m'a-t-on dit, à causer d'énormes bouleversements. Je ne pense pas qu'on trouve un patron de burqa dans "Le Petit Écho de la Mode".  Bref, j'irais faire mes courses avec la burqa. J'attendrais avec curiosité qu'on m'arrêtât et qu'on me fît comparaître devant un tribunal pour port de vêtement menaçant la sécurité et/ou l'intégrité de la nation, histoire de voir comment des juges peuvent avec conviction appliquer une loi qui, à mes yeux, est une atteinte à la liberté de conscience. Dans ma jeunesse les carmélites sortaient de leurs couvents pour aller voter avec un voile masquant leur visage. C'était pour elles une affaire de conscience. Il ne venait à l'idée de personne de trouver cela scandaleux ou résultant d'esclavage religieux. C'était leur choix, respectable."
Depuis que j'ai envoyé au journal cet avis-là, le journal a cessé de me demander des avis.


24jan10  104C32  
J'aime beaucoup votre entrée "La peur comme ténèbres dans l'âme (coran 113) "
Je n'ai pas atteint le stade d'évolution pour avoir peur de perdre mon âme. Parfois un péché se présente et à l'envie de le commettre mon ventre a une réaction chaud, froid, ça bouge. Difficile à décrire.
Je pense au Parvis (Rév d'Arès 2/16) dont parle le Créateur par le messager Jésus, qui nous appelle à nous transfigurer en faisant simplement le Bien, en pardonnant toutes les offenses, en dépassant tous les préjugés, en regardant avec l'œil qui voit les fleurs et non avec l'œil qui compte les fleurs (Rév d'Arès ii/10). Nous sommes des filles et des fils du Ciel mais déchus : L'homme n'est pas fils du ver; l'homme est fils de (la) buée (de) Ma Bouche (Rév d'Arès xxi/5).
Merci pour votre témoignage sur la peine de mort aux États-Unis à ces frères du Texas. Vos Lumières nous sont et seront très précieuses ; nous sommes envoyé au monde et la Veillée 4 nous appelle au dépassement. Nous sommes envoyés à la Moisson (Rév d'Arès Veillée 5-6) des hommes du temps qui vient (30.13).
Il y a en France aussi beaucoup de domaines ou nous pourrions engager des actions. Nous sommes des réveilleurs d'âmes. Je me souviens en 1992, vous nous aviez demandé à Paris [à l'Espace Moncassin] de rencontrer la personne qui nous semblait la plus éminente et la plus abjecte. Une très belle expérience pour tous. Cela m'a appris le non-jugement. Après des lectures et des recherches, je rencontrai le journaliste Patrick Poivre d' Avor et lui posai 10 questions. Il fut surpris que je n'aie pas pris un magnétophone. Je lui répondis : "Je suis venu vous parler de cœur à cœur." Je compris que ce qui intéresse les journalistes, c'est le scoop, l'argent, la notoriété, le paraître. Je confirme ce que vous dîtes des journalistes, mais un miracle est toujours possible, je suis très naïf !  Ce genre d'action serait à renouveler avec d'autres objectifs, par exemple rencontrer des associations, aller vers des hommes qui font fonctionner cette société, etc.
Personnellement, moi qui n'ai aucun mérite, je n'ai pas peur de monter sur le Parvis.  Je m'efforce d'utiliser l'intelligence du cœur à l'exemple de notre pénitent témoin vivant, Frère Michel. Je vie des expériences enrichissantes avec des femmes, des hommes qui ne connaissent pas forcément La Révélation d'Arès. Certains la lisent. J'ai des contact avec des associations, je pense à votre projet "Sentiers".
Oui, faire le Bien est plus fort que d'avoir la foi. Faire le Bien, cela va au-delà des mots. La pénitence est action sur soi et par effet de rayonnement agit dans tous l'univers visible, invisible. Je n'en ai pas la même conscience que Mikal, mais je sens au fond de ma personne cette nécessité transformatrice de ma phase animale en état Divin (Veillée 2 et ch.vii) et de l'importance de l'unité du petit reste (Rév d'Arès 26/1) des âmes entres elles et avec le prophète, la polone (Rév d'Arès xxxix/12).
En parlant de peur, j'ai rencontrer le frère P. B. Nous avons inauguré l'auditorium, vraiment un très beau lieu. Je lui fis part du fait que certains de nos compagnons ne voulaient pas travailler avec moi, parce que je fais peur à certains ! Ce frère m'a donné son avis avec amour fraternel, évangélique, et il a eu raison de me dire que je suis imprévisible. Il est évident que j'ai une personnalité, un caractère fort, qui demande à être travaillé, adouci, j'en suis très conscient. Je suis un pécheur parmi des pécheurs ! Je réfléchis à la suite de notre entretien et je me dis : "Le 15 janvier 1974 Jésus qui apparut dans son corps intégral ressuscité, transfiguré, fut une manifestation tout à fait imprévisible, dont le premier surpris fut le prophète. Tout aussi imprévisibles les manifestations du Créateur en 1977. Tout aussi imprévisible le fait qu'Adam choisit le péché, le préfèra à la vie spirituelle (Rév d'Arès 2/13).
Je pense que tout hommes qui vit des manifestations surnaturelles a peur. Les cheveux de Mikal en ont blanchi (Rév d'Arès 38/18). Bien sûr, c'est de la peur d'anéantir notre âme dont nous devons avoir le plus peur (Rév d'Arès 4/8). En ce qui concerne mon imprévisibilité, elle est bien évidemment nulle comparée à celle de Jésus, franchement je ne lui arrive même pas à la cheville, Ceci dit, j'y travaille, car nous pouvons tous aussi pour le prix d'une pénitence ré-hânimer [réanimer, jeu de mot sur l'hâ] Dieu en nous. Imprévisible le tremblement de terre à Haïti. Imprévisible un accident, une guerre, une révolution, un virus, un attentat, un kamikaze, etc! Imprévisible la mort ! Paf, ça te tombe dessus !
Bien sûr, il y a le prévisible, celui, celle qu'on voit arriver avec ses gros sabot, ding dong daine ! ou ses clochettes ding, ding, ding ! Ou prévisible, celle, celui "un homme vrai !" qui sert la Parole qui se transfigure par sa pénitence, chasse le mal de soi, celle, celui qui fait le Bien tous les jours pour toute l'humanité, celle, celui qui du lever au coucher transmet la Parole de Dieu par sa personnalité, sa vie, sa joie, son espérance, sa vcertitude, son exemple.
Nous sommes une "anarchie de pénitents", ce qui implique une diversité, ce que vous appelez: "les milles reflets d'une seule Roche" (Rév d'Arès 27/6), parmi lesquels des reflets en affinités, lesquels forment un Tout.
Les peurs sont partout. Les préjugés, mensonges, critiques, etc. aussi. C'est dans l'unité, l'amour évangélique, l'entraide spirituelle avec Mikal, l'unité en nous-mêmes : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxvi/1), l'intelligence du cœur, la pénitence, la vie spirituelle partagée, la foi au-delà des mots, et en montant sur le Parvis que nous nous ferons connaître.
Le Père n'abandonnent aucun pécheurs dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6), je le confirme.
Didier Br. 


24jan10  104C33
La peur peut nous désintégrer spirituellement. [C'est pourquoi Dieu dit] : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1).
Il y a quelques années, A. et B. L. avaient fait un atelier sur la peur à dépasser. Je ne me souviens plus exactement des mots, mais ils avaient développé [l'idée] que la peur pouvait être cachée derrière une hésitation à accomplir la Parole.
Repérer les peurs pour les dépasser en résistant par la re-création enthousiaste et volontaire de soi, le travail d'une vie a la pénitence.
La création de projets dans ce monde demande des trésors de diplomatie pour faire gagner la Parole.
Dur-dur la vie d'un Pèlerin d'Ares conscit (Rév d'Arès xxii/14), mais quoi faire d'autre ?
Bon courage !
Un Surgeant


24jan10  104C34
Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1)
Si ta dent mort ta lèvre (si tu t’appuies sur tes pensées et ton petit moi)
tu es divisé en deux et donc fragile.
Si ton ventre creuse sous la peur tu es encore plus divisé,
tu es alors en dix morceaux épart, incohérent, émietté, sans force.
Sois un ! (xxiv/1) 
Moulé à Moi... le Temple indestructible (Rév d'Arès 1/12), tu te riras du vertige (33/5),
tu n’auras plus peur de l’inconnu,
tu n’auras plus peur de la vie,
et même tu régneras sur la mort et sur l’enfer (Rév d'Arès 3/9).
Sois un en toi ! Sois moulé à Moi (1/11)
Même sans ton corps physique tu continueras à être, car Je suis (Rév d'Arès ii/1), Je suis l’Être absolu, le vivant absolu. Tu continueras à être en mangeant sur ma dent (xLvi/4) en te nourrissant de Ma Puissance de vie. 
Alors, n’aie pas peur du monde, des chefs et des discuteurs !
Monte sur Mon parvis (Rév d'Arès 2/16) et accomplis Ma Parole, dans la paix !
Frère de l’aube d’une nouvelle civilisation, sois sûr de ta légitimé et de ton bon droit, assis serein sur ton front léger.
Qui ne comprend que la politique actuelle n’est que le mode d’organisation d’un certain type d’homme créateur d’une certaine société ? En résumé, le troupeau (dont nous faisons encore parti), ses élites et ses maîtres. Ce n’est ni la société idéale, ni la société ultime. Cette organisation a même déjà tourné à la dictature et à la boucherie généralisée deux ou trois fois.
Le Créateur nous fait comprendre par La Révélation d’Arès que l’objectif à atteindre n’est pas la démocratie politique, mais Éden restauré par l’homme.
Il nous fait comprendre que la cause des causes du mal (aussi multiples qu’il y a d’individus sur la terre), c’est la perte de contrôle de l’homme fait Dieu. Un homme doté de la liberté absolu ne peut reprendre contrôle de lui-même que par lui-même. C’est l’objectif de la pénitence qui tarira en l’homme la source fondamentale du mal et en fera jaillir la source fondamentale du bien. Ces hommes changés ne peuvent qu’engendrer, c'est certain, une nouvelle humanité, une nouvelle civilisation.
Daniel C.


24jan10  104C35  
Cela fait un moment que je m'interroge sur le pouvoir, peut être est ce le moment d'en parler.
Mais, avant, j'ai toujours pensé que la peur est notre amie. Je parle d'une peur maîtrisable, intéressante même, qui fait réfléchir et éviter le pire.
Et en ce qui concerne le pouvoir, il y a de quoi avoir peur effectivement. Même si le pouvoir disparaît complètement, il faudra avoir peur qu'il ne revienne.
Je ne parle pas que du gouvernement politique, religieux ou royaliste, de la hiérarchie, mais aussi des contre-pouvoirs comme la mafia, le banditisme, le proxénétisme, etc.
Il me semble que, depuis le commencement, beaucoup cherchent et chercheront à s'imposer comme indispensables, à leur avantage.
Je la deteste, mais une cetaine autorité est tout de même logique, voire indispensable. Sans lois les gens font parfois n'importe quoi.
Le problème, c'est qu'ensuite il est impossible de se débarrasser du pouvoir en place qui se développe un peu comme un cancer. 
Beaucoup de gens ont peur de La Révélation d'Arès, alors qu'à mon sens elle est le non-pouvoir. Elle comporte des conseils de Dieu uniquement.
Ma religions est la religion d'Abraham. C'est celle des croyants dans le Dieu unique, qui appelle chacun à s'élever en bien. C'est a ce prix que le monde changera en beaucoup mieux.
Aminadab


26jan10  104C36
Dans votre excellent texte sur la nécessité de se libérer des ténèbres de la peur, un mot au détour d’une phrase a aussi retenu mon attention: ‘burqa’, lequel  fait médiatiquement et politiquement l’objet d’un débat polémique actuellement.
Et sans doute comme bien des lectrices et des lecteurs, je m’interroge :
Comment aider à la libération des ténèbres, l’homme qui par atavisme, impose à sa (ses) femme(s) et à ses filles, de cacher leur visage aux yeux des passants qu’elles rencontrent, quand exceptionnellement elles sont autorisées à se rendre bien escortées et surveillées à l’extérieur, de peur qu’elles s’autorisent quelque liberté, et leur refusant ainsi d’assumer leur responsabilité ?   
Comment aider à la libération des ténèbres les femmes qui de leur plein gré portent volontairement la burqua, choisissant ainsi de se transformer en spectres fantomatiques, de s’isoler du monde, de dresser un mur de crainte, de refuser de s’ouvrir aux  regards des autres, de leur cacher leur sourire ?
Comment aider à la libération des ténèbres, le révolté qui conditionne parfois sa sœur [humaine] dissimulée sous la burqua, à se barder d’explosifs pour aller incognito "se sacrifier  au nom de Dieu", entraînant dans la tuerie, sans s’en soucier, bien des innocents ?
La burqua m’apparaît comme le symbole même de la peur, du secret, de la dissimulation, du besoin malsain de cacher, de se couper du monde, de vivre comme la taupe effrayée.
Le pénitent (la pénitente) n’est pas le pêcheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un sac, mais l’homme (la femme) qui cesse de pécher (R A 30/11).
L’attirail de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), empiétant sur la liberté, ne pourrait qu’ajouter le sentiment pénible de contrainte supplémentaire au mal-être existant. La patience, la mesure, la piété, l’exemple de la pénitence, la moisson, la diffusion et le rayonnement progressif de La Révélation d’Arès seront sans nul doute les meilleures manières d’éclairer, en ouvrant les consciences et les cœurs, pour y chasser les ténèbres et les peurs.
Établis partout les femmes dans leurs mérites ! (Rév .d'Arès 9/5), mais met-les en garde contre l’adultère et l’impudicité sacrilèges où elles perdent leur Vie (Rév d'Arès 9/6).
On fait tomber toutes ses chaînes et disparaître toutes ses peurs, en prenant conscience qu’il n’existe qu’une seule supériorité : la bonté.
Dominique C.


26jan10  104C37
La burqua ne dénote-t-elle pas la peur de certaines femmes, ces françaises converties à l'islam particulièrement, peur d'un monde qu'inconsciemment elles refusent de voir ?
La burqua n'est pas définie dans le Coran, qui ne demande pas que les femmes la porte. Ce n'est pas un bout de tissu comme vous dites mais un habit archaïque avec grillage devant les yeux. Un imam récemment sur Radio Orient disait que cet habit porté en France dénotait l'impolitesse, puisque c'était se cacher de l'autre. Il affirmait être contre la burqua et être favorable à une loi. Je le soutiens.
Rares sont les femmes qui adhèrent automatiquement et volontairement à de tels archaismes, sauf pour ne pas créer de polémique au sein de leur famille et de leur couple. La femme préfère se taire plutôt que de devoir subir des insultes et/ou des coups. Celles qui la portent en France sont la plupart des françaises converties à l'Islam wahabiste ou salafistes, des femmes qui prennent tout à la lettre sans rien comprendre. Les salafistes et wahabistes sont très mal vus au Maghreg, certains les refusent car ils interprètent littéralement le Coran et la femme est entièrement soumise de gré ou de force. Lorsque j'entends dire qu'une loi empêcherait que les femmes portant la burqua ne pourraient pas sortir, c'est tout simplement de l'hypocrisie ou de l'ignorance, les femmes salafistes (Mouvement revendiquant une lecture originelle de l'islam conforme aux préceptes du prophète Mahomet, le salafisme s'inscrit dans une logique de combat vis-à-vis de l'Occident et des musulmans jugés trop modérés pour être purs) et wahabistes (désigne pour ses adeptes la revivification du salafisme) ne peuvent rien faire sans l'accord et sans être accompagnées d'un homme.
Ce qui est aberrant, c'est de voir que dans certains pays, comme l'Afghanistan, les femmes souffrent de devoir porter cet accoutrement même si celui-ci le protège des hommes ; des femmes sont même flagellées ou punies si un bout de leur chair dépasse de l'habit. Donc si des femmes veulent porter la burqua en France il nous faut être entièrement cohérents et les flageller, les punir si un bout de chair dépasse. Allons jusqu'au bout de leurs décision à porter la burqua sinon ce ne serait que parodie et se moquer de nos sœurs musulmanes qui, elles, sont mille fois plus dignes dans leur souffrance et soumission à ce qu'on leur impose arbitrairement au Nom de Dieu.
Vous écriviez récemment que le fait de vous poser la question au sujet des stigmates du Christ dénotait un manque d'intelligence spirituelle, je pense quant-à-moi que de se faire complice de la burqua est un manque d'intelligence spirituelle et un non-respect du genre humain, une complicité imbécile c'est à dire une ignorance absolue et irréfléchie.
Leur ignorance m'est un dégoût (Rév d'Arès 23/4). J'affirme comme Dieu !
On m'a reproché de ne pas pratiquer la liberté d'expression. Mais la libre expression n'est pas adhérer à enfermer une femme de quelque façon que ce soit ou à ce qu'elle accepte de se faire enfermer, au Nom de Dieu qui plus est, ce qui est un comble.
S'il y a une burqua pour les femmes alors il doit y en avoir une pour les hommes.
Sinon où serait l'équité ? Mais vous savez bien que les hommes ne veulent jamais ce qu'ils imposent aux autres.
Où est l'amour et le respect du genre féminin ?
 Où êtiez-vous lorsque cette jeune fille de région parisienne, portant la burqua, enfermée chez elle mais ayant commis le crime de tchatter sur internet, s'est fait battre par ses deux frères, risquant à cause de cela de perdre un œil ? Vous vous faites le complice de telles attitudes qui sont contraires à ce que Dieu demande. Et vous n'appliquez pas non plus ce que Dieu demande dans La Révélation d'Arès: libérer les femmes de la violence des hommes.
Cette jeune fille (photo d'accompagnement: une femme en burqa bleue), pour être protégée, est dans un foyer d'accueil. Lorsqu'elle aura 18 ans serez-vous là pour empêcher que ses frères, ou son père, ou une partie de sa famille, l'envoie dans son pays d'origine ou la marie de force ?
Maryse


Réponse :
Vous me dites: "Vous n'appliquez pas ce que Dieu demande dans La Révélation d'Arès: libérer les femmes de la violence des hommes." Vous dites n'importe quoi, Maryse, mais vous le dites avec sincérité et votre commentaire mérite considération et réponse dans la paix du cœur et de l'âme.
Contrairement à cet "imam récemment sur Radio Orient, qui disait que cet habit porté [la burqa] en France dénotait l'impolitesse, puisque c'était se cacher de l'autre," je ne vois pas du tout d'impolitesse dans une femme musulmane qui se cache derrière le vêtement en question, mais j'y vois l'expression de tout ce qui peux cacher quelque chose, quelque chose qui peut être en effet la peur du mari ou du milieu, un état de servilité, voire même d'esclavage, mais qui peut être aussi une sens extrême de la dignité et de la haute idée que se fait une sœur humaine de son état d'épouse et de mère qui veut se protéger d'un monde vil, convoiteur, mal-pensant. Je vois dans la burqua non un vêtement, mais une expression, comme la parole, dont on ne sait ce qu'elle cache, car la parole apparemment libre, mais qui ne l'est presque jamais dans notre société seulement libre en apparence, peut dire des mensonges qui expriment des peurs, mais peut aussi dire des choses d'une très grande élévation d'âme. Ni vous ni moi ne savons ce que cache ou protège la burqa.
C'est pourquoi, de même, contrairement à cet "imam récemment sur Radio Orient" je suis contre une loi contre la burqua, car si parfois la loi peut en effet libérer une femme de la burqa portée sous une contrainte intolérable, elle peut empêcher d'autres femmes de porter librement la burqa pour des raisons de conscience profondes qui valent bien ma conscience ou la vôtre.
Qu'en est-il de la burqa en Afghanistan ? Comme je le dis dans ma réponse à Hélène à propos de la burqa "je ne connais personne qui en porte", mais j'ai rencontré dans ma vie d'homme de Dieu plusieurs femmes musulmanes qui m'ont parlé de la burqa. J'ai notamment rencontré une Iranienne originaire d'une région d'Iran frontalière de l'Afghanistan qui m'en a parlé assez longuement voilà bien des années déjà. Que me disait-elle? En gros ceci: Ce n'est pas une question aussi simple que les Occidentaux la voient avec leur mentalité, d'ailleurs assez hypocrite ou inconsciente, à propos de la soi-disant liberté des femmes en Europe ou en Amérique. Je ne vois pas de différence entre une burqa et le ridicule de la mode qui contraint chez vous une pauvre jeune femme à porter des talons aiguilles comme des échasses dans certaines circonstances et des jeans qui collent aux jambes et au fesses et meurtrissent à l'entre-jambes dans d'autres. Je ne vois pas de différence entre les femmes battues par leurs maris en Orient et celles battues par leurs maris en Occident.
Cette Iranienne ajouta bien des choses très touchantes comme, toujours en substance : "Je trouve qu'une jeune femme afghane très amoureuse de son mari qui veut porter la burqua par désir de se réserver à lui présente une dignité et une grandeur de la femme autrement plus valable que ces jeunes femmes européennes qui flirtent ou couchent à gauche et à droite. Ce que vous Européens semblez ignorer, c'est que la libido des femmes orientales est (commel la libido des hommes) est beaucoup plus forte que celle des races européennes et que la burqa forme une protection des femme tant contre elles-mêmes que contre les hommes rencontrés qui ne sont pas leurs maris. Sans la burqa, la femme en Orient, même sans montrer ses jambes et ses fesses, allume le désir de l'homme beaucoup plus que la femme occidentale avec ses mini-jupes, ses seins et ses cuisses bien dessinées sous le vêtement moulant n'allume l'homme occidental."
Cette Iranienne dit enfin ceci, et c'est important, concernant spécialement l'Afghanistan, en gros ceci: La société orientale, mais plus spécialement la société afghane, arriérée, est depuis toujours une société orgueilleuse, brutale, vindicative, vengeresse, bref, violente, et les conflits entre familles et entre individus sont multiples et multiples. Telle famille ennemie s'en prendra plus facilemen aux femmes de la famille honnie qu'aux hommes. La burqa protège ces femmes en les empêchant d'être reconnues par leurs ennemi(e)s."
J'arrête ici. Je pense avoir démontré, d'après les informations que j'ai, apparemment différentes des vôtres, que pour le moins le problème n'est pas simple et qu'il faut se garder d'une loi qui croyant tout résoudre d'un coup va au contraire porter atteinte à des états de conscience que notre constitution républicaine défend heureusement.
Pour moi, accuellir l'étranger c'est aussi respecter ses habitudes, ce n'est pas lui imposer les miennes. Je ne vois pas en quoi une loi contre la burqa va faire l'admiration des hôtes de la France, pays des droits de l'homme. Partant de là, si des Françaises d'origine trouvent dans leur conversion à l'Islam et la burqa un certain bonheur de vivre, pourquoi pas? En quoi cela me concerne-t-il et vous concerne-t-il?
Comme je le dis dans une réponse précédente: Les épouses harcelées, admonestées, injurées, parfois battues par leurs maris parce qu'elles sont devenues des Pèlerins d'Arès ne sont pas si rares. Je dois répondre à leurs lettres poste restante ou chez des amies sûres. Elles ne portent pas la burqa, mais ce que cachent leur regard et leurs paroles quand elles doivent mentir en présence de l'époux pour cacher leur foi, par peur de lui, est parfois bien pire que ce que peut cacher une burqa.
Non, "la question n'est pas simple," comme me disait cette Iranienne.
De toute façon, par dessus la variété déroutante des interrogations sans réponses autres que celles déroutantes elles-mêmes que nous glanons ici et là, c'est Dominique C. qui a le mot de la fin à propos de la burqa (104C36): "L’attirail de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), empiétant sur la liberté, ne pourrait qu’ajouter le sentiment pénible de contrainte supplémentaire au mal-être existant"


26jan10  104C38
"Toutes les peurs convergent, elles-mêmes interdépendantes, pour former un frein général au(x) changements(s) source(s) des saluts personnels et du salut général" (Votre réponse au commentaire 104C30). C’est la pensée qui manquait à ma réflexion tournée vers votre entrée depuis quelques jours. Oui, toutes les peurs (sauf la crainte de Dieu (Deutéronome 10/12), "la peur de perdre son âme en faisant le mal" (Votre réponse au commentaire 104C30) convergent vers l’inchangement.
Toutes nos peurs s’associent pour constituer notre inertie qui participe à "l’inertie" générale de "la vérité du monde" qui s’oppose à la dynamique recréatrice de "la Vérité spirituelle" (vous en parlâtes dans votre entrée 0013).
M’intéressant beaucoup à la guérison des cœurs et des esprits, j’ai remarqué très souvent cette interdépendance entre les peurs, mais aussi entre les peurs et d’autres catalyseurs du péché, comme la souffrance ou la solitude, et entre les peurs et le péché comme la violence ou le mensonge. En conséquence, on ne peut guère séparer "la peur permanente non perturbante et même confortable" du système, qui est le thème central de votre entrée, des autres peurs, y compris des peurs traumatiques qui ont des causes aussi précisément repérables que certaines phobies. Les peurs interagissent, s’amalgament, se masquent et se mimétisent les unes les autres, au point que, comme dans les nœuds d’anguilles, on ne peut plus distinguer ce qui appartient à l’une de ce qui appartient à l’autre.
Mais si on ne peut véritablement les isoler, on peut les traiter ou les aborder de manières différentes, selon leur nature.
Je vois deux manières d’approcher les peurs.
Vous nous livrez la première qui s’adresse aux peurs culturelles, comme "la peur de la morale en vigueur, des chefs et des lois", peut-être aussi comme la peur du jugement d’autrui ; des peurs que l’on ne perçoit parfois même plus tant elles nous sont familières, tant elles nous aveuglent. À ces peurs-là nous devons appliquer la foi et la piété, l’enseignement du Père (Rév d’Arès 16/1) qui instruit et fortifie le pénitent, qui lui redonne l’intelligence spirituelle et la force (Rév d’Arès 7/4, 37/6) de monter sur le Parvis de Dieu, à la différence de ceux qui, craintifs se sont dérobés, n’ont pas pu sortir du monde (Rév d’Arès 2/16). Ces peurs se traitent par l’intelligence et le courage, par un effort sur soi, un dépassement qui use peu à peu les freins qui nous entravent. Ces peurs étant universelles, tout le monde est concerné par cette Voie que Dieu montre (Rév d’Arès 24/3) et que vous nous ouvrez, vous qui êtes certainement une des rares personnes à avoir dépassé la peur engendrée par le système : Homme Michel, tu as cessé de trembler, tu es consolé et fort !... De tes craintes Je t'ai consolé (Rév d’Arès 38/1-4).
Et il y a les autres peurs, personnelles, particularisées, aussi nombreuses et relatives qu’il existe de manières de ressentir ; des peurs qui nous viennent de notre histoire ou de l’histoire familiale, des peurs latentes comme des malaises ou aussi distinctes et violentes que les réactions phobiques ; des peurs muettes qui se tapissent longtemps avant de surgir lors de circonstances favorables ou des peurs tellement présentes et vivantes qu’elles en deviennent obsessionnelles. Ces peurs protéiformes qui nous divisent ne se traitent pas, ou rarement, par le sursaut de dépassement ou par la négation, mais plutôt par l’attention et la considération que l’on doit à la part d’être qui souffre en nous et qui signale par la peur (ou par tout autre manifestation hors de propos et de mesure) qu’elle est en peine et qu’elle a besoin d’être reconnue, accueillie et aimée. Plutôt qu’un symptôme ou un problème à régler et à éliminer, il vaut mieux voir dans ces peurs une porte ouverte sur une (ou des) part(s) de soi qui attendent en fait de venir au monde, de naître ou de renaître pour se fondre dans l’unité individuelle. Une fois la part souffrante reconnue et accueillie (ce peut être l’enfant mal consolé ou mal compris ou méjugé, ce peut être le jeune adulte repoussé, trahi, en échec, ce peut-être le père ou la mère se reprochant ceci ou de cela et tant de milliers d’autres situations possibles que l’on n’a pas pu assumer en gardant son intégrité…) la peur et le problème disparaissent d’eux-mêmes. En fait, ces peurs se traitent avec l’intelligence et l’amour que l’on se doit comme on les doit à autrui. Et il y a là-aussi un effet de consolation.
Pour moi ces deux manières d’agir sur nos peurs s’associent dans une dynamique où la première englobe ou sustente la seconde qui complète, si besoin est, la première. En d’autres termes, la pénitence est la Voie royale par laquelle l’homme du temps qui vient (Rév d’Arès 30/13) peut transformer jusqu’à sa nature profonde. Avec la reconstruction de l’Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) en lui et de la vertu, les scories du péché, les peurs, les souffrances, la tristesses se dispersent de façon naturelle, et lorsque des situations propices à renvoyer aux fragilités passées se représentent, elles trouvent alors non pas une faiblesse (Rév d’Arès 23/3) mais une force. Dans le cours de cette pénitence où nous tamisons le sable (Rév d'Arès 24/4) de notre vie pour retrouver la Vie (24/5), on peut tomber sur un agrégat durci, une rose des sables, qu’il convient de considérer avec une attention spéciale, avec délicatesse, amour et vérité. Pour les pénitents, c’est un épisode particulier, parfois nécessaire, de la pénitence.
Pour les hommes et les femmes du monde il s’agit de tout autre chose ; cette dynamique n’existe pas, car le soin qu’ils peuvent prendre de leur équilibre en cherchant à traiter leurs peurs (et bien d’autres aspects de leurs faiblesses de pécheurs (Rév d’Arès 23/3) débouche trop peu souvent sur la pénitence par intuition. Ils cherchent juste à vivre mieux, ce qu’ils peuvent réussir, mais ils n’ont aucune intention de se changer, encore moins de changer le monde, d’où une quête de mieux être qui peut parfois s’avérer frustrante. S’intéresser aux roses des sables pour se sentir mieux, sans tamiser le sable, se guérir de ses peurs historiques sans s’engager dans la pénitence et la moisson ne sauve pas.
Désidérius Faber


26jan10  104C39
Citation entrée 104 : "...Je parle ici de la peur permanente non perturbante et même confortable, parce qu'elle suit la normalité du quotidien. Je parle, par exemple, de la peur de la morale en vigueur, des chefs et des lois.
Cette peur-là, vous ne la vaincrez pas en vous par la révolte — la révolte n’est qu’imprudence et violence  —, mais par la délivrance intérieure, la sérénité, la force, qui vous maintiennent conscient de la mission civilisatrice que vous confie La Révélation d’Arès et prêt à changer quelque chose dans le monde quand les occasions s’en présentent."
 
Je lis actuellement un livre sur la Thora et l'histoire juive. Ce livre dit que si les juifs ont errés 40 ans dans le désert c'est que Moïse attendait que naisse et grandisse une nouvelle génération qui n'avait pas connu l'esclavage car les hébreux qui connurent l'esclavage n'étaient pas prêts mentalement et spirituellement à suivre la loi divine, conditionnés par leur éducation de quatres siècles d'esclavagisme.
Je me dis qu'il en est de même pour notre génération avec le système actuel, mentalement, spirituellement nous ne voyons pas encore les possibilités créatives du pénitent et de la Force [qui le soutient] (Rév d'Arès 37/03) pour changer progressivement le monde. Notre génération est esclave de son temps. Nous sommes esclaves de notre temps, mais par le réveil de nos âmes dans la pénitence et dans la moisson nous donnerons naissance à une nouvelle génération qui concrétisera notre aspiration au bien sur terre. Ils recréeront Éden car nous leur aurons montré le chemin (la Voie, Rèv. D'Ares 24/03), même si nous sommes imparfait. Ils comprendront et agiront mieux que nous.
Avant, j'étais pressé de convaincre les gens que j'arrêtais dans la rue pour leur annoncer La Révélation d'Arès.
Maintenant, je gagne en sérénité en vivant ce verset 24/03 de La Révélation d'Arès: Non pas un (seul] homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donné une fois, l’Oasis."
Merci, prophète, pour vos éclairages sur ce que nous demande cette Parole. Votre enseignement est libérateur, salutaire pour nos âmes quand elles veulent bien se donner la peine de comprendre, d'entendre.
Stéphanie


Réponse :
Ce n'est pas votre livre sur la Thora, mais la Bible elle-même qui dit que "Moïse attendait que naisse et grandisse une nouvelle génération qui n'avait pas connu l'esclavage".
La raison principale de ce long errement dans le Sinaï, dans l'attente qu'une nouvelle génération née dans le désert sous les tentes aît pu achever l'exode du peuple hébreu vers les terres où coulent le lait et le miel, n'est pas, à mes yeux, le fait que les Hébreux "qui connurent l'esclavage n'étaient pas prêts mentalement et spirituellement à suivre la loi divine". L'esclavage dont les Hébreux étaient sortis avait certes été source de certains abrutissement, manque d'intelligence et humeur rétive, qui les rendaient répétitivement méfiants à l'égard de Moïse, mais si cette nature grossière avait favorisé la raison principale, elle n'était pas cette raison principale.
La raison principale était que "tous ces hommes qui ont vu Ma Gloire, dit Dieu (Nombres 14/22), et les preuves que j'ai produites en Égypte (les dix plaies d'Egypte) et au désert (passage de la mer à pied sec, la manne, etc.), ces hommes qui m'ont déjà mis dix fois à l'épreuve sans obéir à Ma Voix, ne verront pas le pays que J'ai promis à leurs père." Et Dieu, comme exaspéré, ajoute un peu plus loin: "Jusqu'à quand cette communauté (humaine) perverse murmurera contre Moi ?" (Nombres 14/24).

La raison est donc, simplement, que les Hébreux de la première génération avaient bien compris, mais n'avaient tout simplement pas voulu suivre l'Appel que le Créateur leur avait fait, tout comme Adam, le lointain ancêtre, n'avait pas voulu suivre le plan de bonheur que lui avait proposé le Créateur (Rév d'Arès 2/1-5).
La raison était à l'époque comme elle est aujourd'hui un clash, un désaccord violent, entre la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4) et la volonté de l'homme, entre le Choix du père et le choix de l'homme, entre l'Idée que le Père se fait du bonheur et l'idée que s'en fait l'homme, entre la Vérité absolue du Créateur et la vérité relative de la créature.

Ceci dit, il est vrai que l'état social et psychologique dans lequel l'homme vit depuis des millénaires n'aide pas celui-ci à voir clair dans la Parole qu'une de fois de plus le Père adresse à l'humanité en 1974 et 1977 à Arès, mais l'homme est quand même partout sur terre semé (Rév d'Arès 5/1-3, 14/1) de grain divin depuis l'origine. C'est pourquoi, dans Sa Sagesse, le Père ne nous demande pas de convertir mais de moissonner un petit reste d'hommes et de femmes qui ont gardé au fond d'eux ou qui ont la volonté de réveiller au fond d'eux la capacité de voir la Vérité absolue et la nécessité de sauver le monde en le changeant en bien (Rév d'Arès 28/7).


27jan10  104C40  
"Le sens général de La Révélation d'Arès est bien connu". Il est connu certes, mais pas compris, mal accompli.
Comme un livre ne remplace pas un cours, transmis de vive voix mais aussi par d'autres modes d'expression non verbale de l'enseignant, je me sers de votre blog comme d'un télé-enseignement qui me permet justement de corriger de nombreux malentendus, afin de mieux accomplir ce que je lis.
Cependant j'avoue que je peine à vous suivre dans les trois idées que je vois développées dans le paragraphe sur le Fond des Fonds:
"Mais c'est par le Fond des Fonds, le non-dit, que les pénitents acquièrent l'Œil (Rév d'Arès xxxiv/6) [...] mais attention, l’homme bon, image du Sublime (Genèse1/7) se lassera du bien s’il ne le sublime pas, s’il n’y introduit pas les couleurs, qualités et forces, qui donnent à l’Univers cette sublimité, cette Sainteté, que le Père l'invite à partager [...] Le Fond des Fonds attire son attention (du pénitent) sur des remous et des ombres, qui ne sont pas le mal, mais de dangereux catalyseurs du mal."
Dans les annotations vous explicitez le verset (Rév d'Arès xxxiv/6): Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds, dans les termes suivants : "L'Absolu, l'infini, comme essence et capacité de Dieu, devenues inconcevables pour l'intelligence humaine réduite à une très courte vue par sa science, celle des phénomènes immédiats." (Ed.1989) "Les grandes Vérité et Forces essentielles et primordiales" (Ed.2009).
Je retiens donc que
le Fond des Fonds qui est l'essence même du Créateur permet de trouver l'intelligence spirituelle, l'Œil du dedans, qui parvient à déceler en lui et autour de lui les refuges de la Bête.
L'Œil, c'est le non-dit, qu'exprime Père ou le prophète et que comprend le pénitent quand il coupe la tête intellectuelle, lève les yeux de ses feuilles de notes et saisit le Souffle de Vie qui passe. L'éthique, c'est une prison morale qui empêche l'homme de vivre sa nature d'homme bon, aimant et libre.
Le pénitent s'efforce non seulement d'être bon, mais doit acquérir la Vertu, être parfait comme le Père est parfait, vivre un état absolu, comme une femme qui est ou n'est pas enceinte et pas seulement un peu...
Jusque là ça va, à peu près.
Condition nécessaire mais pas suffisante! Étape suivante: il doit sublimer cet état au risque de s'en lasser ?
Le Fond des Fonds, l'Œil, l'Absolu, sublimer tout cela: Là, je coule à fond !
Marc V.


Réponse :
Vous faites à la fois la demande et la réponse. Vous avez très bien trouvé comment sublimer la lettre par l'esprit.
À la place de "Jusque là ça va, à peu près", vous auriez dû écrire: "Ça va, j'ai compris ce que vous vouliez dire."
Quand je dis: "...mais attention, l’homme bon, image du Sublime (Genèse1/7) se lassera du bien s’il ne le sublime pas, s’il n’y introduit pas les couleurs, qualités et forces, qui donnent à l’Univers cette sublimité, cette Sainteté, que le Père l'invite à partager (Rév d’Arès 12/4)," je parle à celui qui pense que la pénitence peut se contenter sans risques de se lasser (ou de tomber dans la formalisme, la religion, etc., un des risques de la lassitude) d'acquérir la bonté, image du Sublime, comme valeur morale ou éthique. Celui-là se contente de la "lettre", ce qui est en effet suffisant (c'est le cas des athées qui sont des hommes bons et qui ont une âme sans le savoir), mais cela risque la lassitude, donc le retour de la Bête, tant que "l'esprit" n'est pas acquis. "L'esprit" est la vraie source de vie, pour employer l'opposition théologique de "la lettre" à "l'esprit", deux mots que je préfère ne pas utiliser, étant donné leur triste exploitation par le théologien qui, quel qu'il soit et à quelle qu'époque que ce soit, croit toujours détenir la vérité salvatrice définitive, alors qu'il ne détient que la "lettre." La Vie idéale se fera dans "le silence des espaces infinis", comme disait Pascal. Je me tais donc.


27jan10  104C41  
On croit avoir tout passé en revue, tout épuisé de ce qu'il faut dire et accomplir de La Révélation d'Arès, mais vous trouvez toujours quelque chose de neuf.
Au départ d'une entrée, comme la 104 que voici, on se dit: Frère Michel parle de la peur comme obscurité dans l'âme parce qu'il a parlé de tout et ne sait plus comment réactiver la foi arésienne. Ce n'est qu'une manière indirecte de revenir aux choses essentielles dont il a déjà parlé.
Mais en quelques jours on s'aperçoit que non. On s'aperçoit qu'une certaine peur peut être un obstacle vrai, auquel on ne pense pas, sur le chemin du salut de l'individu et du monde.

Un point important... dont on ne sait pas trop quand même où se situe sa pertinence.
La peur, après tout, est un système d'alarme naturel et très utile dans l'organisme humain, mais vous, vous dites:
1. Oui, quand c'est un système d'alarme naturel et très utile, par exemple si un loup — un fanatique anti-spirituel, anti secte — surgit au coin du bois et vous menace sur le moment de ses crocs — de ses calomnies qui nous ont fait tellement de mal.
2. Non, s'il s'agit d'une peur qu'on confond avec le respect de choses, d'hommes, d'organismes, qu'on croit à rort aussi nécessaires que le manger et le domir, mais dont on ne voit plus qu'ils obstruent les sentiers du salut et de la sublimité, qu'on ne peut parcourir qu'avec des jambes animées des nerfs et des muscles de la pénitence.
On croit hygiénique, en somme normal et recommandé, de les craindre comme on craint la grippe ou le choléra ; on en voit pas qu'ils ne nous menacent pas que de mort physique ou sociale — j'ai vu que vous usiez volontiers du terme "mort sociale" — mais qu'ils nous empêchent d'évoluer vers la reconquête de l'image et ressemblance du Créateur qui, Lui, n'a ni code moral, ni pouvoir,ni loi au-dessus de lui.
Mais pour moi il y un problème :
Ce n'est pas la compréhension du principe que je viens discuter ici, mais son inéluctabilité, si vous permettez ce mot.
Le pouvoir est violence. N'est-il pas normal de le craindre ?
Une violence n'est-elle pas inéluctablement crainte ? N'est pas une peur inévitable ?
Serge-Pol S.


Réponse :
Oui, la peur dont je parle est la peur des codes moraux, pouvoirs et lois terrestres, qu'on croit,comme vous dites, "aussi nécessaires que le manger et le dormir", mais qui ne le sont pas, qui en fait voilent ou cachent la Lumière dont nous avons besoin pour retrouver les sentiers vers les Hauteurs, vers l'état sublime qui fut celui de l'homme sorti de l'ombre sur laquelle il couchait (Rév d'Arès vii/2) pour entrer dans la Bouche du Créateur et y acquérir sa Parole (vii/5-6), c'est-à-dire la possession accomplie de la Vérité absolue, source de bonheur et d'immortalité absolus.
Les hommes les plus croyants se font une idée démoniaque de beaucoup de maux, mais pas des codes moraux, des pouvoirs et des lois de la terre. Qu'ils ont tort ! Qu'est-ce que le pouvoir et la loi, autrement dit la politique, d'un pays ? C'est le moyen pour une minorité dominatrice de faire marcher le troupeau des dominés, que les dominateurs sont souvent les premiers surpris de voir plus dociles encore que des moutons. C'est étonnamment l'état de choses le plus banal et le plus partagé. C'est aussi le mal le plus invisible. Si vous en doutez, relisez bien La Révélation d'Arès, qui revient sans cesse sur les princes du culte, du culte de la politique, du culte de la religion, du culte de la loi. Mais qui s'adonne à ce culte ? Le peuple moutonnier, tout le monde, avec une conviction, une piété déconcertantes.
Ce culte — qu'il soit naturel comme il est naturel à la masse ou qu'il soit philosophiquement refusé mais nécessaire à la survie — est si répandu que nul parmi nous n'échappe nulle part à ses relations avec les pouvoirs, quelle que soit la résistance que nous leur opposons dans notre esprit et/ou dans notre cœur, mais rarement dans la pratique, parce que nous avons peur des sanctions: amendes, prison, etc.
De là une énorme difficulté pour en détacher complètement notre âme, mais il nous faut au moins nous en libérer totalement en esprit. C'est un préalable auquel beaucoup de pénitents n'ont pas encore accédé.
La liberté de notre âme ne peut pas, dans cette génération, planer dans la merveille de l'absolu, et c'est pourquoi Dieu, dans ses grandes patience et sagesse, sait que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour détacher le petit reste de pénitents complètement, c'est-à-dire pratiquement autant que métaphysiquement, des pouvoirs et des lois qui régissent sa vie sociale quotidienne. Ce n'est pas intellectuellement facile, parce que le pouvoir n'utilise pas que les tribunaux qui sont effectivement violence, comme vous dites, mais il utilise habilement les sciences et se veut très bien informé et rationnel. C'est dans ce sens, entre autres sens, que Dieu dit que le langage des sciences est comme l'obscurité, alors que le Père seul est la Lumière (Rév d'Arès 38/5). La libération n'est donc pas facile intellectuellement et pratiquement, mais elle est possible spirituellement dès cette génération.
Courage, vous arriverez à comprendre que cette violence tout en étant réelle, oui, n'est réelle que comme le mal est réel, c'est-à-dire moins insurmontable que vous le croyez. Il faut d'abord le vaincre en dedans de vous !


27an10  104C42
Voilà une entrée d'actualité, puisqu'elle cite la loi en préparation pour interdire la burqa, l'intolérable coupole dont certaines femmes se couvrent de l'occiput au doigts de pied par mépris du monde dans lequel elles vivent.
Comment peut-on tolérer ce mépris ?
Ces femmes se transforment en minarets, dont la construction est interdite en France (seuls les clochers sont permis). Je suis pour une loi permettant la construction des minarets sur les mosquées mais interdisant la burqa sur les femmes.
Je vis dans un quartier où certaines femmes portent la burqa.comme un défi permanent au monde dont elles profitent, puisqu'elles sont assurées sociales et touchent les allocations familiales dont elles ne défient pas l'argent qui tombent dans leurs sacs.
Aucune de ces femmes, je parle de celles que je connais, ne porte la burqa contrainte et forcée, sinon par la coutume évidemment. S'il y en a que le mari ou la famille forcent à porter cette cache — qui leur permet de jouer à cache-cache avec le monde, de voir sans être vues — elles ne sont sûrement pas nombreuses. Moi, je n'en connais pas.
Je ne suis pas du tout d'accord avec votre théorie que la burqa est un signe de foi et de conscience. C'est un signe de mépris.

Mustapha


Réponse :
Le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa.
Le sujet est la peur comme obscurité dans l'âme.

La peur généralement inconsciente qui freine ou même dévie notre ascension vers les Hauteurs Saintes en plaçant à côté de celles-ci, face à nous, des hauteurs "sacrées" terrestres qui nous impressionnent assez pour nous faire souvent confondre les sentiers qui y mènent.
J'ai cité comme exemple de cette peur altératrice la peur des pouvoirs et des lois, sorte d'évangiles temporels à côté de l'Évangile intemporel. Et j'ai cité comme exemple la loi en préparation pour interdire le port de la burqa, vêtement couvrant le visage et le corps, à quelques centaines de femmes musulmanes en France, non pour discuter de la burqa sur le fond — vêtement d'esclave, de musulmane stricte, de femme méprisante, etc ? — mais seulement sous l'angle de la "sécurité" et du "bien" général que prétend défendre la loi : "Qui croira jamais que le voile ou la burqa de certaines de nos sœurs humaines... menace notre "sécurité" et notre "bien" ?"
S'agit-il du "bien" de celles qui portent la burqa sous la contrainte de leur milieu, qui exercera de toute façon sa contrainte autrement, et du "bien" de celle qui veulent porter la burqa qui est pour elles un signe de la conscience qu'elles ont de leur état de femme musulmane ? Une telle loi poserait ainsi plus de questions qu'elle n'en résoudrait.
Lundi dernier 25 janvier M. Sarkozy à la télévision "a répondu aux questions des Français". Je ne sais pas s'il a répondu à une question sur la burqa. Peut-être l'a-t-il fait, mais je n'ai rien trouvé sur le sujet dans "Sud-Ouest" que je lisais chez mon coiffeur en attendant qu'on me rafraîchisse les cheveux et la barbe.
Si on me l''avait permis, qu'aurais-je sur ce point demandé à M. Sarkozy ? Ceci : "M. Sarkozy, votre parti l'U.M.P. prépare une loi pour interdire le port de la burqa, vue comme une violence imposée à certaines femmes par leur religion et/ou par leurs maris ou familles, violence à laquelle la République répondrait par la violence d'une loi. La violence contre la violence n'est jamais qu'une solution piètre, toujours provisoire et qui ne convainc personne. On ne défend pas la liberté en l'imposant par la loi. Mais si vous êtes sincèrement peiné par le sort des femmes "emburqanées", pourquoi ne pas vous adresser ici même, devant les caméras, avec cœur et sous l'élan de vos convictions, aux religions, aux maris et aux famille qui selon vous imposent la burqa à leurs femmes et à ces femmes elles-mêmes quand elles portent la burqa volontiers par une mouvement de conscience qui est leur droit ? Essayez de convaincre les maris qu'ils sont des tortionnaires et les femmes qui veulent la burqa qu'elles cèdent à une conviction illusoire. Tout le monde respectera votre effort pour exposer vos propres convictions et en discuter. Le dialogue, oui, M. le Président, mais une loi ? Non !"
Le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa, mais la peur et si je pense, par exemple, qu'on devrait avoir peur d'une loi interdisant la burqa, c'est parce que je suis sûr qu'une pareille loi soulèverait plus de questions sur la façon dont le République prétend défendre la liberté qu'elle n'en résoudrait.
Il est raisonnable de cesser d'avoir peur des pouvoirs et des lois, parce que c'est une peur qui se transforme en respect de ces pouvoirs et lois et qui empêche la conscience d'envisager l'idée de leur suppression et qui empêche donc d'entamer dans la conscience dès maintenant la procédure de leur suppression, qui de toute façon sera lente.
Les pouvoirs et les lois ont cela de très pernicieux qu'ils se présentent comme nécessaires à la vie, alors que c'est l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue et l'intelligence spirituelle qui sont nécessaires à la vie. On est là placé face à une contradiction radicale, parce que jamais les pouvoirs et les lois ne procèdent par amour, pardon, paix, liberté absolue, intelligence spirituelle. Ils procèdent d'une façon tout à fait contraire.
Le double respect de la Parole de Dieu et de la parole des pouvoirs et des lois ne peut que produire des cœurs incertains ou même angoissés, certes avides de vivre au sens que la Parole donne à vie : Vie (Rév d'Arès 24/3-5), mais angoissés parce qu'ils ne savent jamais vraiment comment il faut vivre. Ils se positionnent en conscience contre l'ordre pécheur et mortel du monde et ils veulent aller plus loin, mais ils ont peur en pratique de prendre la Voie directe, les sentiers directs vers les Hauteurs Saintes et ils piétinent sur place ou avancent trop lentement, entravés et retardés par des lois humaines.
C'est pourquoi je dis que la première étape de sagesse est de surmonter cette peur-là, l'espèce de peur-respect qu'on a des codes moraux, des pouvoirs et des lois.


28jan10  104C43
Je réagis à votre article sur "la peur comme obscurité de l'âme", ne l'ayant lu qu'une fois, et sans avoir pris le temps de lire les nombreux commentaires déjà publiés, ce qui est assez irrespectueux, mais je vais malgré tout ne parler de ce que cette première lecture fait résonner en moi.
D'abord cette expression prise au Livre : "Le frère est large et haut comme l'aigle", (ce qui implique bien des dépassements).
Aussi, cette autre constatation : ce qui était préché publiquement récemment, qu'il fallait devenir "libre de tous préjugés", bien que cela soit une direction de certitude, n'était ni complet, ni suffisant.  Car faut-il acquérir la liberté absolue pour devenir libre de tous préjugés, ou bien, faut-il travailler à devenir libre de tous préjugés pour avancer dans la voie de la liberté absolue ? Peut-être peut-on se poser le même type de question pour résoudre le problème de la peur et des peurs.
La vie (humaine) a encore de belles conquêtes à envisager pour le futur. Cela aussi est une espérance.
Désolé pour la briéveté de ce commentaire, qui manque de développement; peut-être pourrais-je y ajouter, en guise de florilège, cette petite anecdote, prise au chaudron de ma réfléxion actuelle : une petite pensée pour l'apôtre Paul, qui, bien que ces écrits soient des écrits d'homme, donnait, m'a-t-il semblé, dans l'épître aux galates (qui sont des gaulois), une bonne définition de la foi, qu'il concevait comme créatrice, ce qui ferait la preuve qu'il n'a pas seulement envisagé la foi (en Christ / vous nous avez enseigné que l'église est devenue paulinienne) uniquement comme 'une foi de croyance qui sauve'.
Là aussi, tout dépend des mots que l'on utilise, du sens qu'on leur donne, et du sens que les autres en perçoivent.
En fait, encore et toujours une question d'amour.
Avec cette autre pensée : Nous avons le devoir d'aimer tout humain, mais je ne crois pas que l'homme puisse vraiment évoluer sans être lui-même aimé.
Merci pour votre article.
Guy P.


28jan10  104C44
Ô prophète de Dieu ! Vous écrivez : "Qu'est-ce que le pouvoir et la loi, autrement la politique, d'un pays ? C'est le moyen pour une minorité dominatrice de faire marcher le troupeau des dominés, que les dominateurs sont souvent les premiers surpris de voir plus dociles encore que des moutons. C'est étonnamment l'état de choses le plus banal et la plus partagé. C'est aussi le mal le plus invisible."
Y en a-t-il encore pour s’étonner que vous soyez redouté et enterré médiatiquement ?
Vous avez toujours enseigné cela, mais on peut constater que votre façon de vous exprimer sur ces sujets est devenue plus directe, plus manifeste, plus efficace.
J’avais été un peu étonné de votre bel optimisme quand vous écriviez dans ce blog en novembre 2008 :
"M. Obama est un politicien, avec sans aucun doute tous les défauts d'un politicien, et La Révélation d'Arès enseigne que l'ultime changement du monde ne se fera pas plus par la religion, le roi blanc, que par la politique, le roi noir, mais aucun homme n'est complètement bon ni complètement mauvais, sinon le Père désespérerait de son Enfant (Rév d'Arès 13/5).
Or, il semble, pour les USA et pour le monde si dépendant de cette grande puissance, que M. Obama soit plutôt du côté bon.
Le Père a sûrement donné sa bénédiction à une aussi providentielle élection0160!"
Mais après tout, c’était bien normal, car vous êtes l’homme de l’espérance par excellence.
Malheureusement, au regard de ce que nous constatons aujourd’hui, et sans vouloir parler politique, on ne peut que déchanter, en tout cas pour ceux qui avaient chanté… Je ne dis pas que M. Obama est un méchant, je dis simplement que c’est un politique et finalement, à peu près rien qu’un politique, dans sa façon de faire de la politique…
Y en aura-t-il encore pour placer leur espérance dans la politique autrement que pour en tirer profit pour eux-mêmes ?
Pour ma part, c’est bien La Révélation d’Arès et son prophète — personne d’autre — qui m’en ont définitivement vacciné. Mais il est malheureusement plus difficile de devenir un homme bon que de comprendre qu’il n’y a rien à espérer de la politique.
Et cela, à ma connaissance, personne d’autre que vous ne l’enseigne.
Patrick from Paname


Réponse :
Il y a tout juste un an que M. Obama est aux commandes aux USA. La politique intérieure et extérieure qu'il a héritée de George W. Bush était catastrophique. Il s'en sort bien. L'extension de la protection sociales aux USA est un progrès considérable. Cette nuit, dans son discours de l'Union devant le Parlement US, il a mis l'accent sur le lutte contre le chômage en 2010 et il a lancé contre les banques en général et Wall Street en particulier des accusations qui montre que cet homme n'a pas peur des puissances de l'argent.
Ce qu'on appelle son échec au Massachusets n'est pas son échec, c'est l'échec personnel du candidat démocrate du Massachusets qui se proposait comme successeur d'Edward Kennedy. Il s'est trouvé que le candidat républicain local était plus prometteur comme gestionnaire. Mais la presse a décidé du scénario "échec d'Obama", sujet qui se vend mieux qu'échec du candidats du Massachusets dont tout le monde se fiche. La presse, ne l'oublions jamais, est une marchandise,une entreprise de spectacle.

Ceci dit, M. Obama est un politicien, élu grâce à l'appui d'un parti politique auquel il doit plus ou moins accordé quelques faveurs politiciennes. Sa position ne doit pas être confortable.
Il faut attendre les quatre ans de son mandat pour savoir vraiment ce qu'il vaut.
Cela, de toute façon, ne me réconcilie pas avec la politique, mais je pourrais bien saluer en M. Obama un bon gestionnaire s'il continue comme ça.


28jan10  104C45
Puisque votre entrée me semble surtout parler de la conscience intérieure, de son vécu, je témoigne que la foi et la prière m'aident tous les jours à lutter contre la peur, qui parfois est une angoisse qui serre le ventre, bloque ma respiration... ce qui ne m'empêche pas de m'en remettre pour repartir. Avoir une vie audacieuse (à ma petite échelle) me serait impossible sans la foi et la prière, chaque jour et au cœur de la nuit, qui me font traverser des voiles de peur que ma pénitence dissout lentement.
Car la peur du système n'est pas seulement la peur des tribunaux et les peurs que la politique et la science réactivent en nous en profondeur — comme vous le dites en répondant en 104C41 —, c'est aussi la peur de perdre les matelas bien agréables et concrets que le système fournit à tout instant à nombre d'entre nous contre le chaos, la faim, la solitude, etc, à travers en premier lieu, un travail bien reconnu et une position sociale confortable.
Et vous, prophète, êtes un exemple de lutte contre la peur dans l'action concrète, dès le premier contact avec Jésus en janvier 1974. Vous avez choisi de porter la Parole de Dieu, plutôt que de vous taire comme de nombreux appelés qui ont refusé leur mission [Rév d'Arès 2/16-19]. Je crois que vous racontez quelque part que, après une brêve période d'indécision, c'est plutôt votre raison qui vous a fait accepter cette mission. Exemple magnifique de combat de la raison et de la foi contre la peur. Et plus encore que raison et foi, vous le dites bien dans cette entrée du blog, la lutte pénitente contre la peur est un retour du Fond des Fonds en nous, retour qui peut être activé par la prière.
La lutte contre la peur engage plus que notre raison, tout comme l'amour et le pardon. Elle est un armement de base pour tout créateur d'un monde nouveau, hors du système de la politique et de la religion, comme vous l'êtes par votre mission prophétique. Cette création demande un travail acharné, avec douceur et humilité. Elle peut recevoir alors le Souffle de Dieu, produire l'action créatrice en nous et autour de nous. Et une fois la création partagée avec d'autres, commencée dans l'esprit du prochain même à l'état embryonnaire, cette création nous fait renaître par rétroaction et étouffe notre peur.
La grande force du système d'Adam n'est pas seulement d'être un pouvoir et une habitude de pensée; c'est aussi une créativité en marche, une action qui propose au semi-vide de nos vies des stimulations continues et variées d'années en
années (La porte poursuit la porte; elles tournent, Le Livre XIII.1). Seul notre travail de pénitent aura la force de proposer une créativité alternative, réellement libératrice de nos peurs intellectuelles parce que nous aurons produit concrètement du neuf !
Mais il me reste, à titre personnel, bien du chemin à faire, car le piège que j'ai rencontré est que tout projet créateur et concret se fait dans le temps, alors que sa conception peut être le fruit d'une pénitence qui a poussé notre conscience à un certain niveau de lucidité et de courage... qui n'était que temporaire ! Alors, quand ce niveau est perdu et que le projet devient plus grand que nos capacités affaiblies, notre courage menace de se briser contre un mur.
Ainsi, prière et travail sont mes deux principales armes contre la peur, mon ennemie intime qui recule au fil des années. Mais aussi, l'humilité est ma troisième arme, pour savoir reconnaître que dans ma peur, il y a parfois une forme de sagesse — c'est-à-dire de patience dans le changement de moi-même et du monde — sagesse qu'il faut savoir écouter.
Patrick JoursDeGris


28jan10  104C46
[Je signale une] vidéo document : "Un honneur derrière la Burqa…"
http://www.islamhouse.com/p/264573
Elles disent notamment: "J'aime tous les gens, même ceux qui m'insultent...
Moi, je suis une vraie, vraie, vraie féministe...
Je ne suis pas en prison, je suis protégée, je ne me suis jamais sentie aussi libre....
C'est un choix, on s'est pas pliées aux règles de la société..."

Je dois le respect absolu au choix de ces femmes qui échappent à nos explications/catégorisations, mais se sont réfugiées derrière le voile pour échapper au moins un temps au machisme ultra banalisé et omniprésent dans la plupart des regards "d'hommes".
N'étant pas dans leur corps, je ne peux que respecter leur décision, sans l'apprécier.
Le rejet, la fermeture, la domination des préjugés installent la peur des deux côtés et recouvrent d'un voile autrement redoutable la ressemblance humaine profonde.
Ces témoignages, qui ne doivent surtout pas occulter les situations forcées, permettent à chacun(e) de mieux mesurer les difficultés, et surtout de bien comprendre qu'aucune loi ne changera le cœur et donc les pratiques des hommes, tout au plus l'interdit crée-t-il ses violations.
Tout repose dans la réalité de l'ouverture que chacun(e) consent ou non à l'autre, quel que soit son "voile".
Laurent C.


Réponse :
Le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa.
Je publie votre commentaire, parce que, d'une part, il propose un document qui peut intéresser certains et, d'autre part, il utilise l'image de la burqa pour méditer, bien au delà de cet objet, sur "le rejet, la fermeture, la domination des préjugés qui installent la peur des deux côtés et recouvrent d'un voile autrement redoutable la ressemblance humaine profonde."
Mais votre commentaire est le dernier sur la burqa que je publie.
J'aurais aimé publier la suite de votre commentaire citant Tocqueville, qui parfois a envisagé les choses sous un angle proche du nôtre, mais il est malheureusement trop long. Je suis en voyage, je poste les commentaires depuis mon portable, bref, je n'ai pas mes aises pour poster ce commentaire complet et les belles images qui l'accompagnant.


28jan10  104C47  
Là je suis bluffée !
Je pensais comme Janine [104C25] que "ce thème: la peur, ne provoquerait pas beaucoup de commentaires," n'ayant apparemment que peu de rapports directs avec la pénitence, mais non seulement il en provoque, mais il en provoque de très intéressants

et surtout il vous permet dans vos réponse de développer le sujet de façon presque plus intéressante que l'entrée 104 elle-même.
Un grand merci. Le thème de la peur nous permet de constater que vous ne parlez jamais pour le plaisir de parler, mais que vous abordez des sujets que vous avez vous-même, c'est évident, longuement creusés au fond de vous.
Ce sont des sujets difficiles comme celui-là : la peur du pouvoir et de la loi, qui forceront ceux qui ne vous aiment pas et qui quelquefois même vous combattent à reconnaître que, qu'on soit ou non d'accord avec vous, vous n'êtes pas un gourou sentencieux qui se paie de mots et d'idées ronflantes et creuses. Vous êtes quelqu'un qui a réellement vécu quelque chose qui a bouleversé sa vie, quelque chose de très profond qu'il veut partager avec ses frères humains.
Nous avons échangé quelques mots dans la cour de la Maison de Sainte Parole à Arès en 2007 et à ma question concernant l'entrée dans l'exèdre [antichambre de la salle des théophanies] au fond d'un renfoncement qui ne sert à rien et qui enlève l'harmonie de l'ensemble, vous m'avez répondu: "On nous a obligés à faire ce porche qui met la porte en retrait, parce que notre plan comportait 4,5 m2 de trop que la loi du COS [coefficient d'ocupation de sols] ne le permettait et qu'il fallait que nous mettions cette petite surface au-dehors." Je vous revois ajoutant, d'un air attristé: "Comme si cela pouvait gêner qui que ce soit dans la population d'Arès derrière nos murs ?"
La fonctionnaire que je suis est bien d'accord avec vous: Nous sommes, agents de l'État, contraints de faire respecter beaucoup de lois inutiles ou idiotes et qui font obstacle au bon sens et à la création. La politique a fini par interdire au pays de créer et fonctionner avec bon sens et beauté. Mais si les politiques ne font plus de lois, ils n'existent plus... Alors, ils ne savent plus quoi inventer.
Dans cette circonstance du COS défier la loi, dont vous n'avez pas peur, ne vous aurait servi à rien, puisque la parade de vos adversaires aurait été simple et radicale: On vous aurait tout simplement refusé le permis de construire.
Pour agrandir et embellir les saints lieux d'Arès — mes compliments pour le résultat, on m'a dit que c'est encore plus beau après la deuxième étape de travaux —, vous avez donc cédé raisonnablement à la loi pour cette fois, mais l'ordre établi sait qu'au fond de vous vous n'avez pas peur de lui, ni de sa loi, et c'est pourquoi il s'efforce de vous discréditer... par le silence intégral (aucun droit d'accès aux radios et télévisions d'État), par la critique (mivilude), par le soutien des organismes qui s'opposent à La Révélation d'Arès, etc.
Cela démontre que l'ordre établi a une certaine idée de votre influence. S'il avait le pouvoir de vous interdire ce blog sur l'internet, il le ferait. Je trouve que cela vous honore, bien qu'il y en ait qui trouvent qu'il faudrait une loi pour interdire le mouvement des Pèlerins d'Arès comme ils réclament une loi pour interdire la burqa.

Au fond il y a toujours une croix pour crucifier les défenseurs de la conscience libre et de la Vérité.
Merci pour la courage que vous avez d'exprimer, toujours avec mesure, paix et amour, votre façon de voir la société et son chemin vers un monde changé.
Juliette


28jan10  104C48
La peur peut être une compagne de route.
Vous aviez ainsi qualifié la souffrance que peut traverser le pèlerin avant qu'il ne trouve la joie (lors de votre enseignement donné à Paris).
Par exemple, la peur que j'éprouve maintenant d'écrire ce commentaire, la peur d'être hors sujet, la peur d'être inutile dans mes propos — la vieille peur des bancs de l'école.

[À propos de ces peurs-là vous dites:] "Mais ces peurs-là tracassent assez le pénitent pour ne jamais être inconscientes." Seraient-ce ces peurs qui empêchèrent maints prophètes de monter sur Son Parvis ?
Traverser ce premier bastion des peurs conscientes pour enfin pouvoir se confronter à celles plus inconscientes et "confortables" et grâce à l'humilité de la pénitence conquérir la liberté toute intérieure de l'homme redevenu bon, faisant de lui le vrai héros, celui qui se voit.
Tu es le maitre des héros, tu les appelles,
Les héros quittent la fête des morts (Rev. d'Arès xxxv/4,5)
Avec une sœur nous avons relu votre entrée — à la première lecture j'avais du mal à saisir — et avec son attention qui s'arrêtait là où je ne m'arrêtais pas, nous avons commencé à "deviner" l'étalement de votre pensée, et c'était un sentiment unique de partage :
"approfondir le bien qui n'est pas que le contraire du mal mais un monde créé et à créer...
approfondir le mal et ses catalyseurs : comme la peur de la morale, des lois et des chef qui est aussi la peur de la morale, des lois et des chefs en moi... et dans l'autre (Tu ne seras le chef de personne, Rév d’Arès 16/1) "
Entre l'autre et soi il y a la peur. Entre Dieu et soi il y a la peur.
L'enfer c'est les autres," disait Sartre.
Je me rappelle votre expression de "non-respect humain", formule choc qui combine courtoisie, amour de l'autre — dans son image de Dieu — et absence de compromis avec la vérité, tout cela bien sûr dans la mesure ; c'est un mélange qui peut rester longtemps détonnant, cacophonique, avant d'entendre en soi la douce mélodie du juste accord.
Merci, frère Michel, pour votre inlassable enseignement.
Qu'on me pardonne de paraphraser ; c'est pour entendre l'écho de mon faible lumignon.
Carole


28jan10  104C49  
Vous nous dites que concernant la burqa "Dominique C. aura le mot de la fin [104C37]" et effectivement on peut rendre hommage à l'intelligence de son commentaire, mais j'éprouve le besoin d'exprimer mon ressenti face à votre réponse au journal (?) disant que vous porteriez la burqa si une loi était votée .
Je regrette que Maryse (que je ne connais absolument pas) se soit laissée emporter dans des affirmations qui tournent à l'irrespect envers le prophète et je vous prie de nous pardonner, mais je tiens à vous dire que moi aussi, j'ai ressentie une telle colère en vous lisant que je permets avec audace de vous dire : "Vous nous avez quelque peu poussées dans la pente de la violence, frère Michel."
Je m'explique, car en aucun cas je ne voudrais faire douter qui que ce soit de mon absolue certitude que vous êtes le prophète véridique — et vous, vous le savez —, mais cela ne signifie pas que, hormis la transmission de la Parole et son enseignement, je ne doive pas avoir ma propre réflexion, que mon expérience de vie propre n'a plus de valeur face à vous et que dans notre peuple balbutiant poser une question ou s'interroger sur une question devienne un délit comme à l'armée, sinon rétablissons l'infaillibilité papale et allons nous coucher.
Vous êtes à l'évidence des plus justes en nous rappelant qu'aucune loi n'est justifiable pour ce port de la burqa, j'en conviens sans hésitation, tant pour la liberté d'expression, non négiociable avec aucun pouvoir, que pour "la liberté d'être" tout court.
Mais en vous solidarisant objectivement avec "vos sœurs musulmanes," en vous mettant publiquement dans cette cage de tissu, vous me peinez profondément et me blessez au ventre .
D'abord parce pour que votre action soit utile il faudrait qu'à la caisse du supermarché vous ôtiez vos gants et votre masque pour qu'on comprenne bien que vous êtes un homme et, de plus, Michel Potay. Je ne suis pas sûre que vous ayez la possibilité de faire ainsi une mission fructueuse auprès de la pauvre caissière qui n'aura pas le temps de chercher vos raisons ni de la file d'attente derrière vous.
Mais gageons que vous ayiez le temps de défendre la "liberté d'expression", que l'affaire devienne publique et vous donne quelque audience médiatique.
Que vous le vouliez ou non, en temps que guide spirituel du mouvement des pèlerins d'Arès vous savez très bien que votre action serait interprétée en raccourci comme un encouragement et une prise de position politique et non dans la hauteur spirituelle que vous lui donnez, vous.
Nous serions tous supposés vous suivre, car vous n'êtes pas un frère lambda qui peut se permettre isolément un coup d'éclat hasardeux. Or, je ne vois pas dans cette action la même dimension incontestable que pour ceux qui ont porté l'étoile jaune en solidarité avec les juifs qui eux n'avaient eu que le malheur de naitre juifs et que j'aurais peut être eu le courage de suivre sous l'occupation.
Enfin, si je reconnais bien là votre habitude et votre courage chevaleresque qui se porte au secours de femmes mal comprises et malmenées (je peux en effet témoigner de vos infinies courtoisie et sollicitude envers les femmes en difficultés), je ne peux pas croire que vous ne réalisiez pas qu'en soutenant, spirituellement justement, ces sœurs-là, vous allez enfoncer tout aussi injustement spirituellement, toutes celles qui se battent et qui meurent pour aussi défendre la liberté absolue de décider de leur vie, même dans des pays européens où les femmes ont tout de même depuis un certain temps une liberté de choix disons... assez fondamentaux.
Je ne veux pas entrer trop dans l'argumentaire de votre Iranienne sur les justifications de la burqa, entre autre par la supposée "libido orientale !"
J'ai été pendant quatre années dans ma jeunesse l'épouse d'un intellectuel arabe pourtant lui-même libéral et athée en pays arabe, je pourrais vous écrire un livre sur le poids de la société extérieure dans notre vie et vous dire le nombre de jeunes femmes que nous avons du secourir et sauver de la mort de multiples manières. Il faut le vivre de l'intérieur vraiment.
Si la libido avait quelque chose à voir dans tout cela, ce serait parce que la sexualité est si réprimée (et non pas sacralisée croyez moi) dans ces sociétés que, du coup, la frustration en fait un sujet d'obsession .
C'est une fable, frère Michel, d'ailleurs même en Occident ou la libido serait donc "supposée occidentale", on a couvert de tissu les femmes jusqu'aux pieds et cachés leurs cheveux par des coiffes, un peu par pudeur et décence, mais beaucoup pour les objectiver comme propriété gardée.
Nous nous sommes dévêtues progressivement, certes infiniment trop dans l'autre sens, et Dieu vient avec amour nous rappeler l'impudicité sacrilège, mais Il vient aussi nous rappeler la domination des hommes dont nous devons nous libérer dans la mesure et la paix.
À mes yeux, pardonnez moi de vous le dire sans fard, vous ne servez pas la paix par votre projet d'action publique, pour juste qu'elle soit spirituellement, car elle sera piégée socialement et politiquement en raison de son exacerbation médiatique contemporaine.
Pour le conflit israélo-palestinien vous avez écrit une très belle entrée sur la souffrance des deux peuples vous gardant bien de porter l'un des drapeaux, nous devons ici être aussi compassionnels des deux cotés et cette fois le journal (?) vous a probablement trouvé en deçà de votre sagesse habituelle.
Craignant votre passion, car vous êtes bien capable de le faire, il me plait d'imaginer que la sœur Christiane vous dirait avec son infaillible intelligence spirituelle: "Mon cher époux, je vous ai posé sur la table ma trousse à couture. Il y a en ville un marchand de tissu pas trop cher chez qui vous trouverez l'étoffe que vous souhaitez sans ruiner notre budget familial, et bien entendu, si en confectionnant votre burqa vous vous coupez ou piquez les doigts je vous soignerai fidèlement, mais je ne peux en quoi que ce soit risquer de laisser penser que je prête main forte aux barbus de tout poil qui un jour, s'ils venaient à conquérir le pouvoir au delà de leurs contrées actuelles, enfermeraient de force ma petite fille dans une cage quelconque, comme si dans son corps il n'y avait pas un esprit et une âme vivants et capables de le faire vivre en société dans les pas de Dieu."
Moi aussi, mais comme une sœur, je vous aime, frère Michel.
Pascale


Réponse :
Vous me donnez une idée que je n'avais pas.
Mon idée de porter la burqa en signe de solidarité avec celles de mes sœurs musulmanes pour lesquelles la burqa est un signe de conscience n'était absolument pas l'idée de faire un coup médiatique.
Mon idée se cantonne dans un mouvement de conscience strictement personnel envers ces sœurs sans aucune intention d'en faire étalage public. En me solidarisant avec elles physiquement je me soulagerais d'une insupportable sentiment privé de lâcheté à l'égard d'une loi inique qui serait votée par le parlement de mon propre pays... en supposant, bien sûr, que le Conseil Constitutionnel la considère conforme à la Constitution et aux Droits de l'Homme.
Donc, je vois mon port de la burqa comme de stricte pénitence, privée donc.
Si j'envisage d'être arrêté pour port illégal de la burqa, ce n'est pas par recherche d'un "coup médiatique", mais parce que c'est la conséquence logique, inévitable de la loi en question. En cela, je me réfère seulement à Jésus qui savait bien que sa prédication l'entraînerait tôt ou tard à un conflit majeur avec les pouvoirs juif et romain et qui envisageait sans nullement la rechercher la fin logique de sa mission: arrestation, tribunal et condamnation, simple pronostic logique, que l'église plus tard interpréterait faussement comme un plan divin décidé dès l'aube des temps pour la rédemption des pécheurs.
Vous savez que quand Gandhi envisagea sa "marche du sel", il trouva lui aussi quantité de frères de foi et d'amis pour l'en dissuader, pour lui expliquer qu'il allait se faire sans le vouloir le fourrier de "barbus de tous poils" impliqués dans le commerce du sel et/ou dans les impôts sur le sel. Mais Gandhi, lui, avait l'intention de faire un coup médiatique — à preuve, les caméras qui suivirent la marche et la presse présente tout au long de l'opération —. Ce n'est pas du tout mon cas.
Je n'ai pas déclaré au journal qui m'a demandé mon avis sur un projet de loi interdisant la burqa, que j'estime scandaleux, que je me ferais suivre par des photographes et des journalistes. C'est une initiative qui demeurerait inscrite dans ma pénitence strictement personnelle.
Quant aux retombées négatives que mon arrestation aurait sur l'ensemble de notre communauté arésienne, je n'y avais pas pensé, c'est vrai, puisque je n'ai pas l'intention d'en faire un "coup mdiatique", mais d'agir de façon strictement privée pour le repos de ma conscience. J'ai tellement l'habitude d'être considéré comme quantité négligeable par les pouvoirs publics et les media que je pense que la chose resterait complètement ignorée. Mes sœurs et frères n'en pâtiraient pas...
Néanmoins, la solidarité fraternelle va m'obliger à y réfléchir. Ce que je ne crains absolument pas pour moi-même, je me dois peut-être de le craindre pour vous, qui semblez avoir peur, qui semblez avoir cette peur que justement j'invite tout le monde à surmonter dans cette entrée 104. Je suis ma propre conscience, mais je n'ai aucun droit de suivre la vôtre.
Voilà que vous donnez aux choses une tournure que je n'avais pas envisagée. Voilà qui déplace la question.


31jan10  104C50
Depuis le commentaire de Pascale (104C49) la page de commentaires de l'entrée 104 est devenue muette.
Je devrais dire "muette depuis le commentaire de Carole (104C46)", parce que celui de Pascale porte encore sur la burqa, sujet sur lequel vous aviez déclaré que vous ne répondriez plus. Vous vous parjurez — Je plaisante.
Apparemment, le sujet de la peur n'inspire plus personne.
Cela ne m'étonne pas. C'est un sujet insolite dans un cadre spirituel. La seule peur dont les grands spirituels nous parlent est celle de perdre son âme. La peur des codes moraux, des pouvoirs et des lois n'a jamais été un sujet spirituel.
C'est ce que vous diront  la politique et la loi, en tout cas.
Jean-Philippe


Réponse :
J'ai été pendant deux journées et demie sans liaison avec l'Internet. Quand j'ai pu m'y reconnecter et visiter ma boîte de messagerie webmaster@freesoulblog.net ce matin, j'y ai trouvé une cinquantaine de commentaires.
Sauf trois, c'étaient des propos hors sujet ou des commentaires sur la burqa.
Ce n'étaient pas des commentaires liant la burqa au sujet de mon entrée #104, qui est la peur — la peur banale et quasi inconsciente des pouvoirs et des lois —, mais des commentaires sur la burqa elle-même, son histoire, sa signification pour certaines populations musulmanes et les raisons de l'interdire ou de l'autoriser en France.
Or, le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa.
Le commentaire de Pascale (104C49) parle de la burqa, en effet, mais si je l'ai publié le 28 janvier, c'est parce que ce qui me parut marquer ce commentaire-là ne fut pas la burqa, mais la peur de la commentatrice, plus précisément sa peur du tort que je pourrais faire à notre fraternité arésienne, si je portais quelque jour prochain la burqa par solidarité avec la conscience des sœurs musulmanes qui s'en revêtent librement. Bref, le commentaire de Pascale me sembla porter sur la peur. Comment aurais-je trouvé la peur hors de propos ?
Par ailleurs, vous dites que "la peur est un sujet insolite dans un cadre spirituel" et que "la peur des codes moraux, des pouvoirs et des lois n'a jamais été un sujet spirituel." Vous vous trompez. Vous avez mal lu les prophètes. Rappelez-vous seulement d'Élie, qui surmonta sa peur du roi Achab et de la reine Jézabel ! Vous confondez les grands spirituels et la religion. La religion, quand elle n'a pas été elle-même "pouvoir et loi", a toujours recherché la tolérance ou le patronage du pouvoir politique et de sa loi et a ainsi, le plus souvent, cru devoir les craindre et prêcher cette peur-respect-obéissance à ses fidèles.


31jan10  104C51
Je voudrais revenir sur votre dernier blog, notamment sur le Fond des Fonds et sur les peurs que nous nous "trimballons".
J'ai transmis une partie de votre texte à pas mal de  mes correspondants qui, s'il en a conforté quelques uns dans cette recherche du Fond, en a laissé perplexes ou circonspects la grande majorité. Si je viens vous en parler, c'est que moi aussi je sens que le fond du problème pour changer le monde réside dans cette peur d'aller voir cet absolu de Dieu, mais que tous les humains portent au fond d'eux-mêmes.
Personnellement et sans vouloir me vanter, je sais ce qu'est ce Fond des Fonds, car justement cette recherche de l'absolu m'a écarté du monde social et de ceux qui se disent mes amis et la famille aussi — mais là, Jésus nous a donné une belle leçon lorsqu'il renvoya mère et frères pour se consacrer à ceux qui l'écoutaient [Luc 8/19-21] — Et d'ailleurs, Jésus ne vous a-t-il pas dit à Arès qu'il vaut mieux un ami sévère qui vit selon la Parole, plutôt que des bénis-oui-oui qui prient et pèchent tout à la fois (de mémoire et en substance) [Rév d'Arès 39/7-8].
Aussi ne me cassai-je pas trop la tête sur la distance que d'aucuns prenaient avec moi ; je continue mon petit bonhomme de chemin d'éducateur pour ceux qui veulent comprendre la Parole.
Cela m'amène à revenir sur un sujet qui m'a fait prendre mes distances avec l'assemblée de [ville du Sud] il y a quelques années : c'est justement le travail sur soi — La Vérité, c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]... et les hommes qui le composent [doivent changer de même]   — pour aller au Fond des Fonds que je proposais, ce que personne ne comprenait à l'époque, mais [ne comprennent] guère mieux 20 ans plus tard.
Sans entrer dans le détail de ma méthodologie de travail, disons que je permets à mes consultants de traquer les origines de leurs peurs en les emmenant rencontrer leurs archétypes d'incarnation (le Fond...) [?] en relation avec leur programme divin (...des Fonds) de construction et de vie humaine. Ils comprennent ainsi les peurs elles-mêmes en rapport avec ce programme, si difficile à mettre en place, puisqu'il faut lutter puis maîtriser les forces contraires (mais indispensables à notre élévation) que sont les tentations et les peurs engendrées par le Satan [= le mal au fond d'eux, Rév d'Arès 28/19].
Ma façon de penser, de travailler et d'éduquer a passé et repassé au filtre de mes prières et méditations et de mes outils de discernement : Je fais corps avec la Parole que vous avez eue le courage de nous rapporter et que vous continuez contre vents et marées à diffuser. Cette Parole ouverte à tous est générale, philosophique (sic) et d'une certaine manière théorique, en ce sens qu'Elle a besoin d'être expérimentée et vécue en permanence.
À travers mes méthodes de travail, qu'on peut appeler psychothérapeutiques spirituelles, je donne le moyen à mes consultants de retrouver ce Fond des Fonds, de se confronter à leurs démons (dont ils n'ont pas conscience en général). Ce travail pratique de se changer soi-même, je n'ai pas l'impression de l'avoir jamais lu ou entendu de votre bouche — à part la condamnation plus ou moins  voilée de la psychanalyse — Mais c'est vrai que si j'ai lu tous les écrits du  "Pèlerin d'Arès", je n'ai pas assisté à vos cours de Paris — et j'entends toujours cette question lancinante des lecteurs de " La Révélation d'Arès" : "Oui, mais comment faire pour trouver le sentier de la Montagne, Dieu ne donne pas de mode d'emploi, et la prière ne résout pas tout."
Ne pourriez-vous donc pas, un jour, inciter nos frères et autres de vos lecteurs à entreprendre ce travail psycho-spirituel en profondeur, qui pour moi, correspond à ce que Dieu veut dire par cette recherche du Fond des Fonds ?
Pour l'instant je suis encore dans mon hibernation tout en consolidant mon lieu de vie. Prochainement je pense prendre contact avec l'Assemblée de [autre ville du Sud] afin de voir avec ces frères dans quelle mesure mes qualifications pourraient leur être utile.
Robert B.


Réponse :
N'en soyez pas vexé, mon frère, mais je ne peux m'empêcher d'éclater d'un bon gros rire bonhomme et étonné en lisant votre question : "Ce travail pratique de se changer soi-même, je n'ai pas l'impression de l'avoir jamais lu ou entendu de votre bouche — à part la condamnation plus ou moins  voilée de la psychanalyse... Ne pourriez-vous donc pas, un jour, inciter nos frères et autres de vos lecteurs à entreprendre ce travail psycho-spirituel en profondeur, qui pour moi, correspond à ce que Dieu veut dire par cette recherche du Fond des Fonds ?"
Il y a trente-six ans cette année que des milliers d'auditeurs, sauf vous je vois, ont "lu (de ma plume) ou entendu de ma bouche" qu'il faut faire pénitence, c'est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre de tous préjugés envers qui que ce soit et ranimer l'intelligence spirituelle devenue un faible lumignon.
Selon vous la pénitence doit suivre une méthode psychothérapeutique. Jésus n'avait et ne préconisait aucune méthode... Je n'ai et ne préconise, pas plus que La Révélation d'Arès n'en préconise, aucune méthode pour aimer, pardonner, se rendre libre de tous préjugés envers qui que ce soit et ranimer l'intelligence spirituelle devenue un faible lumignon.
De même que la foi est croyance et espérance mise dans l'improuvé, la pénitence est la retrouvaille de l'homme avec sa divinité improuvée, son image et ressemblence avec le Créateur improuvée au fond de lui-même. C'est un abandon volontaire — un pari, disait Pascal — à cette nature divine oubliée, mais existante et qu'aucune méthode psychothérapeutique ne fait exister, parce qu'elle est là, au fond vous et de moi, depuis la Genèse. C'est une auto-renaissance pour laquelle il n'y a pas d'autre moteur que le vouloir — le moteur n'est pas un savoir —, l'abandon difficile de tout ce qui voile cette vérité au fond de soi: l'orgueil, la raison culturelle et son aveuglement, la paresse, la peur, etc. La clé de cette porte étroite, comme disait Jésus, est la volonté d'être au sens ontologique, existentiel mais non méthodologique. Je me dis : "Je suis ceci, mais je crois sans preuve que je peux être cela... Maintenant je le veux... pour que nous fassion ta Volonté, qui dort en chacun de nous." Simple dépassement.
Je ne vais pas m'étendre ici sur la Voie Droite, la Voie spirituelle, la création de l'âme. Je m'y suis employé trente-six ans durant. Je dis seulement ici que je ne vois pas de méthode psychothérapeutique ou psychanalytique pour accéder à ce que le Père préconise. Il faut que le pécheur cesse de pécher (Rév d'Arès 30/10-11) et que simultanément il fasse retourner en lui le Bien (Rév d'Arès xxxiii/11) dans la vie pratique. C'est une question de bien et de mal — c'est ça, le Fond —, de choix, de bon choix contraire au mauvais choix que fit Adam, lequel n'eut nul besoin de méthode psychothérapeutique pour faire le mauvais choix du péché et, ceci expliquant cela, le pécheur n'a pas davantage besoin de méthode pour faire le choix contraire.

Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours, même un discours psychothérapeutique (Rév d'Arès 23/6).
Je pense que le psychothérapeute peut dans son domaine, comme un médecin dans son domaine, aider des humains à surmonter certaines souffrances et difficultés, mais j'y vois autre chose que la Voie de Salut, autre chose que l'ascension vers les Hauteurs.


31jan10  104C52
Je connais encore une autre peur. C'est la peur du Surnaturel. Ce Surnaturel Qui s'est manifesté à vous en Lumière, Amour, Exigence, Soutien, Baffe Magistrale, Douceur, Etc., qui a toujours suscité la crainte de Ses vrais témoins mal adaptés à ce physique de l'autre monde, mais qui est en fait notre propre vrai naturel par identification (image). C'est donc la peur de nous-mêmes, de moi-même. Alors, c'est aussi la peur du succès. Je pressant la peur du succès depuis longtemps en moi. Le succès, ça suscite des réactions dans l'entourage — Jésus tué, mais n'est-on pas crucifié tous les jours par quelqu'un ? Il ne tournait plus le dos, pénitent devenu plus prudent ? — mais pas uniquement là.
Ce qui me donne particulièrement du vertige, c'est l'idée que je pourrais abuser mes forces, les utiliser pour le mal, pour manipuler, pour un pouvoir donc. L'incertitude concernant ma propre intégrité qui doit être à toute épreuve. La peur de l'abîme donc, de tomber, de la terre qui s'ouvre comme sous les Hébreux aux mauvais feux. Il faut être parfait, saint, en tout. Quel exigence quand-même !
Cela me tracasse depuis longtemps. Ce qui me soulage un peu de cette peur, c'est que le péché "normal" lui aussi à des effets maléfiques, donc finalement je n'ai que le choix d'avancer, de toute façon. La ratio [raison] gagne sur l'émotion. Un enfant aussi tombe avant que marcher lui soit naturel. Mais, adulte, ne tombe-t-on pas aussi des fois sur la glace hivernale par exemple ? Mais voler, pour de vrai ? Un jour je rirai du vertige [Rév d'Arès 33/5]. Mais comment y arriver ?
J'ai révé de voler. Ça m'arrive des fois. Par petites touches, espacées à travers les années, j'ai vu le monde d'en-haut ; j'ai vu ses nombreux villes, j'ai vu un monde en guèrre dans laquelles les frères cherchent leur chemin sur des chemins rocailleux tandis que des hélicoptères de guerre tiraient sur eux (de surcroît mal guidés par des frères mauvais guides auxquels il faut en plus faire attention).
Le dernier rêve, il y a quelques jours seulement, encore un vol, était que je volais de mes propres ailes, alors qu'avant j'étais simplement amené. Ça marchait très bien même dans les villes, je me posais ici et là sur un monument ou une maison. Mais en m'approchant cette fois de plus en plus des gens, mes ailes se réduisaient ! À la fin, je ne savais plus très bien comment les étendre pour m'élever. Comme si un savoir inné ne m'était plus accessible, et je sentais qu'une certaine peur me gagnait. La peur de voler finalement, alors que je volais très bien avant, mais la peur de ne plus savoir voler aussi. Réveillé, ça m'a fait réfléchir.
Le prophète était emporté à travers l'univers, simplement emporté [Rév d'Arès vi/1-5]. Plus tard, assis [au-dessus] de sa chaise, sur le vide, il éclate en reproches amers: la peur ? La peur de ne plus savoir comment atterrir ? Jésus [apparu à Arès en 1974] s'élevait en montant, à travers le plafond, le toit, même vu par un témoin extérieur : donc il vole aussi, pour de vrai !, après déjà avoir marché sur l'eau. Mes rêves ne sont alors pas qu'un rêve fantaisiste mais un rappel d'une réelle potentialité ! Les ailes des cigognes [Rév d'Arès 15/4]. Les oisillons appelés à être des faucons matures [Rév d'Arès xLv/14]. Ou est-ce que l'araignée vu par les témoins marchait plutôt sur une toile qu'elle a elle-même tissée, nouée ? C'est certainement cela aussi.
Vertige physique alors ! Il faut donc avoir une totale confiance en sa capacité de voler, comme un oiseau qui n'obéit plus qu'à Dieu, comme nous apprend le Coran... ou bien en Dieu qui nous porte (qui volera avec nous) et peut-être nous protègera, car tomber de si haut, qui voudrait cela ? Cette confiance se gagne (se mérite, s'acquiert) probablement. Ou est-ce inné et qu'il faut juste attendre d'être mûr, en se nourrissant de la Parole et de la Grâce qu'active l'accomplissement ?
J'ai confiance[, je sais] que je comprendrai, petit à petit, toute question liée à ce que je viens de décrire (comme toute question tout court) de moi-même si je continue à avancer dans l'équilibre et l'intégrité du Bien. Mon amour, quand il grandira toujours plus pour tous les hommes, traversera la distance infinie et sera peut-être le faisceau lumineux téléporteur même physiquement.
Je ne cherche pas l'excitation du surnaturel, mais ça coûtera quand-même moins cher que le train et les avions pour se visiter [les uns les autres], élargira notre champ d'action missionnaire, facilitera les contacts dans l'assemblée. Un jour il faut bien se jeter dehors, et donc savoir comment s'y préparer et savoir quand on est prêt pour ne pas tomber comme un Icare.
Je ne parle pas que du vol physique, évidemment. Je pense que ca passera probablement par un signe, donc par sa propre conscience. Mais peut-être vous pourriez nous donner plus de détails sur le vécu intérieur du pénitent-témoin qui a avancé, un enseignement sur les mécanismes intérieurs, le vécu d'un pénitent-faucon plus expérimenté, des tours de main (... ou des tour de rémiges xLiv/2) du faucon-père (xxxiii/14) sur ce qu'il faut pour s'élèver ainsi ?
Peer


31jan10  104C53  
À lire votre entrée, surtout vos dernières réponses aux commentaires, je trouve que vous êtes un descendant direct de David Thoreau qui écrivait notamment dans "Désobéissance civile":
"Sous un gouvernement qui emprisonne un seul être injustement, la juste place du juste est aussi la prison. […] C'est là que l'esclave fugitif […] en ce lieu séparé, plus libre et plus honorable, où l'État situe ceux qui ne sont pas avec lui mais contre lui, la seule demeure d'un État [où l'esclave comme] l'homme libre puisse résider avec honneur."
Maintenant, suite à la réponse que vous faites à Pascale (104C49), où vous parlez de la "solidarité fraternelle" qui vous fait réfléchir aux conséquences de notre logique [  ] et d'honneur de Dieu qui peut nous valoir la prison comme liberté de conscience.
Cela nous remet bien en cause dans notre confort quotidien, je trouve.
À vos côtés dans la recherche du meilleur chemin d'ascension spirituelle en ce monde,
Bernard


01fév10  104C54
Je reprends cette phrase de votre entrée de blog 0104: "Mais c'est par le Fond des Fonds, le non-dit, que les pénitents acquièrent l'Œil (Rév d'Arès xxxiv/6) par lequel ils distinguent le spirituel de l'éthique et comprennent que, oui, le bien est au mal ce que le blanc est au noir, mais attention, l’homme bon, image du Sublime (Genèse1/7) se lassera du bien s’il ne le sublime pas, s’il n’y introduit pas les couleurs, qualités et forces, qui donnent à l’Univers cette sublimité, cette Sainteté, que le Père l'invite à partager (Rév d’Arès 12/4)."
Après plusieurs lectures, j'ai pensé, Frère Michel, que , après nous avoir invité en 2008 — par l'entrée de blog 0087 "La seule vraie crise : la crise de l'homme" — à "trouver des actions publiques incitatrices", nécessaires, car toute notre mission publique de démonstration (paroles quand on missionne, tracts, panneaux  dessins, vitrines ..etc..) ne serviraient pas à grand chose tant que nous n'aurons pas commencé de telles actions, vous nous répétez par cette phrase que je viens de citer le même conseil, sous une autre forme. Alors, ce n'est qu'en surmontant notre peur que nous concevrons et accompliront ces actions.
Votre intention de porter la burqa (votre réponse à Hélène 104C31) par solidarité avec les femmes qui la portent en conscience, parceque pour elles c'est un bien, dans le cas où une loi d'interdiction serait votée, m'a paru une de ces actions publiques incitatrices. Or, Pascale (104C49) dit que "nous serions (alors) tous supposés vous suivre car vous n'êtes pas un frère lambda qui peut se permettre isolément un coup d'éclat hasardeux". Je me suis fait la même réflexion avant d'avoir lu le texte de Pascale. Et là, j'avoue que j'ai tremblé.
J'ai lu aussi votre réponse à Pascale, et il faut s'attendre à une suite.
Dans ce blog, en générél, je pense que vous nous apportez une grande aide, merci.
Un frère écrit quelque part dans les commentaires que la peur des pouvoirs temporels, des lois n'est pas un sujet spirituel. Oh combien je pense le contraire puisqu'il s'agit de la lutte contre ses propres peurs de ces pouvoirs ! Et cela nous encourage aussi à la lutte en nous contre d'autres peurs plus personnelles qui empêchent notre pénitence.
Au passage, cela me fait penser au djihad dans son sens collectif lorsque les musulmans sont incités, dans le Coran, à la légitime défense contre ceux qui veulent les supprimer. Quelle peur n'ont-ils pas dû surmonter ! 
Jean-Claude C.


Réponse :
"J'ai lu aussi votre réponse à la sœur Pascale (104C49), et il faut s'attendre à une suite."
Une suite ? Vous pensez, j'imagine, à mon hésitation à porter la burqa, "dans le cas où une loi d'interdiction serait votée", afin de ne pas placer dans la situation angoissante de se considérer obligés d'en faire autant des nombreux frères et sœurs pas du tout prêts à ce genre de témoignage. Que puis-je dire à ce propos ?
Si j'ai dans cette page fait part de mon intention de porter la burqa — intention qui m'est toute personnelle — en signe de solidarité avec les musulmanes qui la portent librement, ce n'était pas dans l'intention d'en faire un mot d'ordre. J'en ai parlé incidemment, "en passant" comme on dit, dans ma réponse à Hélène (104C31), une sœur de foi, qui est médecin, mais que j'ai connue enfant, voilà quelque 32 ans, devant laquelle je m'exprime de façon plus intime et familière qu'avec d'autres. Je n'avais pas du tout l'intention d'en faire une déclaration publique qui aurait sous-entendu: "Qui m'aime me suive !"
L'Auteur divin de La Révélation d'Arès n'oblige aucun de ses enfants à le suivre. Pendant des millénaires il a montré, suggéré la Voie du Salut ; il ne l'a jamais imposée. Puisque les hommes n'ont pas répondu à ses suggestions, il est revenu à Arès en 1974-1977 montrer et suggérer la Voie du Salut à nouveau ; à nouveau il ne l'impose pas. Comment pourrais-je imposer quoi que ce soit ?
J'ai conscience que les Pèlerins d'Arès se situent à des niveaux de pénitence, donc d'évolution, très différents pour des raisons diverses. Soit ils ont découvert La Révélation d'Arès récemment et ne font que commencer une pénitence qui sera longue comme toute métamorphose (Rév d'Arès 24/2), soit ils font pénitence depuis longtemps mais diversement doués pour la pénitence ou diversements gênés dans leur pénitence par le milieu (social, familial, professionnel, etc.) ou par des préjugés, des idées plus parasites que connexes, etc., ils avancent en ordre dispersé et se trouvent, chacun et chacune, à des niveaux très différents. C'est inévitable. C'est pourquoi ce que doit maintenir en permanence le pénitent en lui, c'est l'ascension, la tension vers le bien, mais de niveau défini qu'il faudrait obligatoirement attendre dans cette vie le Père lui-même n'en fixe pas. Je n'en fixe pas davantage.
Tout est affaire de conscience de chaque homme et de chaque femme. Ainsi, même si personnellement je ne considère pas du tout comme nécessaire de cacher sa face et son corps dans une burqa et ses mains dans des gants pour sauvegarder le bien au fond de soi-même, je ne me permets pas de juger les femmes — tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1) — qui dans leur conscience trouvent cela nécessaire et c'est seulement par solidarité avec cette liberté de conscience, qui a mes yeux est un bien sacré, et pour protester contre ceux qui leur dénient ce bien sacré, que je porterais la burqa.
Cela m'est personnel. Si cela vous devient personnel, faites-le parce que c'est pour vous affaire de conscience personnelle, mais rien ne vous y oblige comme des syndiqués serviles s'estiment obligés de suivre dans la grève et dans la rue les dirigeants politisés de leurs syndicats. Ce n'est pas moi qui vous jugerai, ni en bien si vous le faites, ni en mal si vous ne le faites pas. Je ne suis pas votre conscience, que je m'interdis de peser, ni votre raison qui peut être autre que la mienne, ni votre peur, que vous seul pouvez surmonter.
C'est en cela aussi que les Pèlerins d'Arès ne constituent pas une religion.


01fév10  104C55
Oui, nous héritons d’un monde violent, tiraillé par ses contradictions, ses reculs et ses avancées, ses libérations trompeuses ou pleines de promesses et notre rôle consiste à transmettre à nos enfants un monde moins chaotique et moins violent, mais son destin est tout entier contenu dans le choix de nos armes.
Si nous empruntons celles des adorateurs des cultes politiques et religieux (formatage, arsenal de lois, pressions, répressions, stigmatisations, laminage des consciences, peurs), alors nous ne faisons rien de mieux que perpétuer ce monde.
Le monde changé est un monde radicalement différent de celui que nous connaissons, où l’autre n’est plus celui que je juge et essaie de plier à ma volonté, mais un autre moi-même que j’aime pour ce qu’il est : Image et ressemblance du Père (Genèse 1/27).
Dans notre exode vers ce monde, nous serons confrontés à des choix et des décisions souvent difficiles, en rapport avec la société que nous voulons rebâtir (Éden) ; ces choix ne seront pas immédiatement perçus et reconnus par notre entourage ; ils nous laisseront même souvent un goût d’inachevé parce que le mal et les souffrances continueront pour certains, alors que pour d’autres les ténèbres auront commencé de se dissiper. La solution du moindre mal sera encore pour longtemps la meilleure solution, elle vaudra mieux pour ceux qui rejettent la pénitence que [de laisser un jour pleuvoir] le péché des péchés (Rev d’Arès 38/2).
Les retardataires, ceux qui freinent l’exode spirituel doivent être accompagnés, même s'ils n'acceptent pas le principe de la pénitence, mais ils ne sauraient stopper ou faire revenir en arrière le peuple de pénitents qui a choisi de prendre son destin en mains. Parmi ces retardataires, il y a les princes des cultes, leurs serviteurs serviles, et il y a aussi tout un pan de l’humanité qui s’accroche à ces princes, qui acceptent leurs méthodes, leurs lois, leurs dogmes, leurs illusions liberticides. Nous nous opposerons à eux, mais nous ne les violerons pas, nous ne les engrosserons pas avec le mal dont ils souffrent, parce qu’alors ce mal rejaillirait aussi sur nous.
Nos armes sont dans la pénitence, la moisson des blés murs, l’exemplarité et la Lumière que nous transmettons au monde.
Le bien ou le mieux peuvent prendre des détours (soutien, consolation, patience, sévérité, exhortation, honte salutaire, insurgeance…), mais jamais par le mensonge, la colère, le jugement, la dépréciation et encore moins par la violence.
Une loi, même si elle peut protéger provisoirement certains d’entre nous, n’en demeure pas moins une prison culturelle (une prison dorée reste une prison), dans laquelle nous entretenons des notions erronées de la Liberté et de la Justice, comme la soumission aux princes qui les défendent, sans compter le second volet d’une loi qui est toujours la sanction des contrevenants que nous ne pouvons appliquer car nous ne sommes les chefs de personne (Rév d'Arès 16/1).
N’oublions jamais ce que Dieu répondit au frère Michel quand il prit pour la dernière fois la défense de l’église à travers François d’Assise ; cela est valable pour tous les cultes.
Parmi tous les coups quotidiennement portés à l’humanité, hier matin est tombée une bonne nouvelle : La coalition internationale et [le Président d'Afghanistan] Karzaï tendent la main aux Talibans… Enfin !
Après son discours d’Oslo, je m’étais dit : "Obama ne semble pas avoir assimilé un principe fondamental, à savoir que le mal ne se chasse pas de lui-même, qu’il n’apporte jamais le bien et à contrario que la paix ne s’impose pas d’elle-même sans la volonté active de revenir vers elle (Rev. D’Arès iv/9).
S’il n’a pas encore trouvé le chemin de la pénitence, il semble qu’il ait au moins trouvé celui de la raison. Partout : Algérie, Irlande, Cambodge, Rwanda, ex-Yougoslavie, les guerres fratricides se sont terminées par une réconciliation. Ces princes des cultes politiques, religieux et leurs rebelles entre les mains de qui nous remettons notre destin, n’auraient-ils pas pu faire l’économie de tout ce sang versé ? Ils ne le peuvent pas, ils ne le pourront jamais tant qu’ils seront eux-mêmes prisonniers du mal qui a tanné leur cœur.
Encore un effort, Monsieur Obama, et vous vous rendrez compte qu’il faut aussi tendre la main à Al Quaida ; que ceux qui appartiennent à la mouvance ne seront plus inquiétés et pourront  librement retourner chez eux, s’ils renoncent définitivement à la violence ; cela, bien entendu va de pair avec un changement radicale des rapports entre les nations.
Les hommes doivent comprendre qu’ils n’ont d’autres sauveurs qu’eux-mêmes, leur Liberté ne dépend pas d’autorisations ou du bon vouloir d’un tiers, elle est entièrement le produit de leurs efforts d’exister par et pour le bien.
Ce que dit frère Michel dans cette entrée, c’est que tant que nous serons dominés par la peur, nous n’aurons pas "l’insurgeance" nécessaire pour changer ce monde. Nous ne hurlons pas avec les loups, nous sommes les chasseurs pacifiques des loups.
Aucun pénitent ne peut se soustraire à la question de la confrontation brutale du mal qui tôt ou tard se pose à lui, mais il l’intègre dans sa totalité, il la relie aux origines du mal et aux fins dernières de la victoire définitive du bien sur le mal. Un pénitent a déjà un pied dans l’éternité, non comme un moine retiré de l’âpreté du monde, mais parce qu’il vit sa vie avec la conscience que seul l’amour et l’absolue liberté donnent un sens et une direction à la Création ; alors il ne peut que se mouler à ce sens et devenir cette direction.
La problématique dépassant les considérations affectives, émotionnelles et culturelles appelle alors la mobilisation de toutes les ressources du bien pour venir en aide au fauteur de mal. Aussi brutal odieux et abominable soit ce dernier, sa seule présence témoigne du chemin qui reste à accomplir et du formidable défi qu’il représente pour l’homme de paix. Mais à quelle autre Créature pareil défi pourrait se présenter, si elle n’était capable de grandeur, si sa seule existence ne donnait à la Création toute sa signification et son achèvement ?
Francis N.


01fév10  104C56
Cette entrée me laisse perplexe, car elle touche à l'ambiguïté des sentiments qu'on peut avoir vis à vis de La Révélation d'Arès incompatible, à bien des égards, avec l'esprit de notre génération.
On ne choisit pas d'avoir peur ou pas, c'est dans la nature de chacun. Par contre, on peut choisir entre la prudence et "l'insurgeance", entre le respect et l'insoumission, différencier l'attitude intérieure et l'attitude extérieure.
Pendant trente-cinq ans La Révélation d'Arès a dû surfer sur une ligne de crête, très délicate, à tenir entre la prudence et "l'insurgeance", avec deux écueils bien discernables:
D'un côté, l'excès de prudence qui ferait tomber La Révélation d'Arès dans un ronron spirituel qui conviendrait à tout le monde ;

d'un autre côté, l'excès "d'insurgeance" qui provoquerait immédiatement des levées de boucliers.
Je suis persuadé que les Pèlerins d'Arès qui piaffent d'en découdre sont partisans de cette option et qu'une part de Frère Michel serait tentée de les accompagner car, comme Jésus et Jean le Baptiste, Frère Michel a oublié d'avoir peur.
La gloire du prophète est de maintenir à chaque instant La Révélation d'Arès sur cette ligne de crête fluctuante: Aujourd'hui il faut un peu "d'insurgeance" dans les rangs des pénitents, demain ce sera peut-être un peu de prudence.
Qui d'autre que Frère Michel peut gérer cela ?
Face à la crise des crises, La Révélation d'Arès fait figure de révolution des révolutions.
En Mai 1968, le peuple français a su montrer qu'il n'avait pas peur de la morale, de ses chefs et de ses lois mais, à juste titre, la Vague Bleue qui a suivi a rappelé qu'il ne servait à rien de se débarrasser de ses chefs, de ses lois et de la morale, si on ne montrait pas qu'on était capable de les remplacer. Mai 68, comme Karl Marx, comme toutes les révolutions, ont cru faire l'économie de la pénitence (changer l'individu) et chacun connait la suite.
Que chacun médite la clairvoyance de La Révélation d'Arès : Pn comprendra pourquoi "l'insurgeance" longtemps contenue des Pèlerins d'Arès connaîtra son jour de gloire (Rév d'Arès 37/9).
Jacques P.


01fév10  104C57  
Dans une allocution du Pèlerinage en août 2003 vous disiez: "vous pouvez avoir peur des hommes, mais vous devez les aimer."
Personnellement, j'ai peur des gens de mon âge et je les fuis, parce que beaucoup de jeunes ne connaissent pas Dieu et ne cherchent pas à le connaître.
Ils le confondent évidemment avec la religion et avec ses échecs [et disent] pour en conclure: "Débile ! Conneries !"
L'immaturité de cette génération ne m'a pas seulement ennuyé, mais elle m'a vraiment tiré vers le bas.
Alors moi, j'ai peur de beaucoup de jeunes qui normalisent les vices et les péchés
Et quand on les dénonce, ils nous prennent pour les plus grands des fous.
Léon O.


Réponse :
Est-il possible que vous soyez mon petit Léon, que je voyais chaque année, petit garçon, avec toute sa nombreuse famille au Pèlerinage à Arès, Léon qui... doit être un grand et bel homme maintenant ?
Voir apparaître un commentaire signé du "petit Léon" — vous et vos frères, je confondais toujours vos prénoms... vous vous souvenez ? — quelle merveilleuse émotion je ressens ! N'est-ce pas un de ces très beaux Signes d'espérance, qui ont pris naissance à Arès, que la foi du "petit Léon" demeurée vive et constituant un témoignage permanent, même rembarré, parce que c'est le propre du témoignage que d'affronter refus et contradiction ?
Léon, si le Père est descendu de son Univers et s'est réduit, par Amour, à la dimension d'un clou (Rév d'Arès ii/21) pour parler à l'homme, n'est-ce pas justement parce que l'humanité non seulement oublie d'où elle vient — du Créateur — mais encore tombe dans "les vices et les péchés" et estime que les leçons de Vérité sont "débiles, conneries" ?
Le Père est si bon et généreux qu'il ne s'offense pas de ce qu'on ne prononce pas son nom, mais il appelle au moins l'homme à ne plus faire... au moins ne plus faire... ce qu'il a en horreur (Rév d'Arès 28/10-11), parce que l'homme perd sa vie dans le mal. Je comprends que vous ayez "peur de beaucoup de jeunes qui normalisent les vices et les péchés", mais si nous nous cachons d'eux, que vaut notre foi? La foi n'étant rien sans amour du prochain, nous ne pouvons pas vivre en nous cachant, en passant inaperçus, et si nous ne pouvons pas vaincre la peur en nous, c'est avec la peur au ventre que nous devons porter témoignage. Vous le faites et c'est très bien.
Lorsqu'elles étaient enfants, mes filles lisaient des abums: Tintin, Spirou et Fantasio... etc. Dans une histoire de Spirou et Fantasio, dont le titre était, je crois, "Le Prisonnier de Bouddah", nos deux héros partaient au secours d'un Américain emprisonné dans le ventre de quelque monumental Bouddah taillé en haut-relief ou en ronde-bosse au flanc d'une falaise, quelque part en Chine, et là, après maintes péripéties, pénétraient dans la geôle de l'Américain et celui-ci s'écriait quelque chose comme : "Je savais qu'on trouverait des braves pour me délivrer." Alors, Spirou ou son ami Fantasio répondait: "On n'en a pas trouvé, alors nous sommes venus avec la pétoche." Je pointais l'image du doigt et je disais à mes filles: "Faites la même chose toute votre vie ! Vous aurez peur, mais vous ferez ce que avez à faire. Faire malgré la peur est comme aimer malgré l'aversion, c'est une de ces chose qu'aucun animal ne peut faire et qui procèdent de la grandeur humaine, la grandeur que l'homme tient de Dieu, qui fait de lui un Dieu. Le héros n'est pas celui qui agit sans peur — celui-là, c'est le téméraire, le casse-cou —, le héros est celui qui agit malgré sa peur."


01fév10  104C58  
Je ne sais si vous publierez ce commentaire, qui n'arrive pas vraiment à votre avantage.
J'imagine que vous recevez une grande quantité de commentaires qui vous contredisent, vous discutent, tous assez variés dans la contestation pour qu'il vous soit impossible de les publier tous, de répondre à tous, ce qui ferait de ce bloc "quelque chose d'illisible" comme vous dites. En outre, ce n'est pas un forum ; vous le dites aussi.
Un ami m'a dit : "Va sur le blog de Michel Potay (qu'on appelle Frère Michel). Toi qui aimes les beaux écrits, tu vas trouver des pages d'une grande pensée."
Ce que j'en ressens est plutôt une souffrance.

Il me faudrait peut-être être croyant — je veux dire croyant dans La Révélation d'Arès — pour apprécier ce blog. Je ne l'ai pas lu en entier, loin de là ; il est trop bavard pour être entièrement lu. En le parcourant, on tombe ici et là sur des passages qui retiennent l'attention, mais dans l'ensemble je ne l'apprécie pas comme "grande pensée".
Ce blog m'apparaît comme un bloc dont presque rien ne dépasse, où tout dit à peu près toujours la même chose. Autrement dit, rien qui puisse entraîner la conviction, rien devant quoi s'extasier. Je me dis : Tiens, cet homme a quelque chose de nouveau à dire. Michel Potay est peut-être une porte qui s'entrouvre sur l'Autre, mais je ne trouve rien dans ce blog qui se distingue du discours religieux — que vous semblez appeler spirituel.
Ce n'est qu'un blog, mais il est très écrit, plus écrit qu'un blog commun. J'ai trouvé un passage où vous affirmez que vous n'êtes pas écrivain, que vous publiez parce que vous êtes, étant "témoin de Dieu", condamné à parler. C'est ça et j'approuve votre honnêteté. Vous n'êtes pas un écrivain. Vous êtes un prêcheur insistant. De crainte que le lecteur n'ait pas compris ou parce que vous cherchez sans cesse comment mieux dire, vous prolongez vos phrases par d'autres phrases qui disent la même chose avec d'autres mots. Je reconnais bien ici quelqu'un qui a conscience qu'il ne s'adresse pas à des intellectuels et qu'il doit retourner les idées de diverses façons pour être bien compris par une base qui ne brille pas par l'ouverture d'esprit. Un écrivain serait quand même compris par une basse peu brillante sans ces répétitions.
Votre qualité, même dans ce texte sur la peur, d'écriture médiocre — mais le contexte du Fond et du Fond des Fonds m'échappe : je devrais connaître La Révélation d'Arès (j'ai tout juste essayé ce livre illisible) —, c'est d'arriver à dire des choses difficiles à expliquer tout en n'étant ni plat ni incompréhensible. Rien n'y brille, mais ça coule. En fait, vous ne parlez pas de la peur, sujet difficile, mais de ce qui dans la soumission à l'Ordre "obscurcit l'âme". Dans ce mot âme je sens un concept qui m'échappe un peu, mais je comprends que vous vous limitez à ce qu'il faut dire à vos catéchumènes.
Votre blog n'est pas un "immense apologue", comme m'a dit l'ami qui m'a encouragé à le lire en ajoutant à peu près : "Ce qu'il y a d'épatant, c'est qu'on peut y puiser [au blog] sans crainte de procès pour plagiat. C'est un ensemble qui dit beaucoup, qui s'offre généreusement à toutes les pensées qui veulent y puiser, mais qui manque assez de caractère ou qui est assez scolaire pour se se donner à tout le monde sans rien revendiquer de personnel."
Parce que vous n'êtes pas un écrivain, vous devriez faire confiance à des écrivains pour exprimer bien ce que vous exprimez moins bien. Vous êtes un curé de campagne (je ne sais pas où se trouve Arès, mais à la campagne, je devine), qui a vécu quelque chose de surnaturel, qui mérite sans doute l'intérêt, mais qui ne pourrait le transmettre au monde que par d'autres voix et d'autres plumes que la sienne. Sinon, ce que mon ami appelle votre "grande pensée" disparaîtra comme un courant d'air.

Je reste sceptique après vous avoir lu comme je l'étais avant.
Le Minotaure


Réponse :
M'offrez-vous les services de votre plume pour à ma place "exprimer bien ce que j'exprime moins bien" ? C'est ce que semble dire la conclusion de votre commentaire.
Je ne sais pas qui est l'ami qui vous a dit que mon blog était "une immense apologue", mais, outre que je ne comprends pas ce terme appliqué à mon blog, parce qu'un apologue est en principe court (ce que n'est pas ce blog) et plus proche de la fable que de l'apologie, mais je n'ai jamais eu la prétention de faire de ce blog (ni d'aucun de mes écrits) une œuvre littéraire. Si ce blog fait une apologie, c'est celle de ce que j'ai à enseigner, qui ne me doit rien, qui doit tout à la Parole que j'ai reçue en 1974 et 1977.
Si vous ne connaissez pas cette Parole, je comprends que vous ne compreniez pas tout de ce qui est dit ici, mais alors pourquoi m'encouragez-vous à rechercher l'aide d'un écrivain — vous peut-être ? — pour écrire à ma place ce que je crois et que vous ne croyez pas. Voulez-vous dire qu'une écrivain professionnel peut écrire n'importe quoi sans conviction ?
Par rapport à quoi pourrait-on voir la différence entre ce que je dis, que je connais bien outre que j'y crois, et ce que dirait un écrivain professionnel qui ne partagerait ni ma connaissance ni ma foi ? Voilà bien notre époque technicienne, qui pense que la façon dont on montre les choses compte plus que ce qu'on montre. Il n'existe pas et ne pourra jamais exister de typologie toute prête pour exprimer ce qui ressort de la foi et du vécu de la foi : la pénitence par exemple ou, pour en rester à cette entrée de blog, la peur qui obscurcit l'âme, autre exemple.
Croyez-vous vraiment qu'un "sceptique" puisse exprimer la foi mieux qu'un homme de foi ?
Cependant, quand vous dites que "ce que vous ressentez à la lecture de mon blog est plutôt une souffrance", vous dites vrai. Je ne publie pas ce blog par plaisir, mais comme un pensum — Quel potache n'a pas souffert sur ses pensums ?
Voilà en vérité "un bloc dont presque rien ne dépasse, où tout dit à peu près toujours la même chose. Autrement dit, rien qui puisse entraîner la conviction," parce que la Vérité que j'ai à faire passer dans les cerveaux en passant par les cœurs est en effet "tout d'un bloc et rien n'en dépasse." Plaise au Ciel qu'aucun écrivain professionnel reprenne les mêmes thèmes en en faisant "dépasser" quelque chose... d'attrayant ; je suppose que ce serait votre souhait.
La Vérité est la Vérité ; rien n'en dépasse.
Ceci dit, merci pour votre commentaire. Venant d'un homme comme vous, je ne peux que saluer la peine que vous avez prise à me l'adresser, même s'il "n'arrive pas vraiment à mon avantage".
Je ne suis pas non plus bien sûr que nous nous soyons compris.
Lisez attentivement La Révélation d'Arès, puis revenez vers moi. Vous aurez peut-être évalué l'importance de ce livre et aurez une vision différente de ce qu'il est possible de publier pour faire connaître cette Parole dans le monde. Je n'écarte pas du tout les talents, les vrais (je n'ai pas de talent et j'en ai bien conscience), qui pourraient m'aider à cette diffusion par des écrits brillants et originaux dont je suis incapable, mais jusqu'à présent on ne m'a rien offert qui suive cette perspective.


04fév10  104C59
Tu en prends à ton aise, mystificateur ou manipulateur !
J'ai envoyé un commentaire de cet article de blog 104 et tu ne l'as pas publié.
D'ailleurs, tu ne publies plus rien depuis trois jours. Tu as peur ! Tu as peur !
Tu as écrit ce sujet sur la peur, parce que tu as peur. La meilleure preuve: Tu ne publies pas les commentaires, c'est parce que tu as peur.
La peur obscurcit ton âme et tu crois t'en délivrer en en faisant une prosopoppée [= en faisant parler ta propre peur], en haranguant tes troupes de Pèlerins d'Arès pour leur faire croire que tu es au-dessus de la peur, que tu es le chevalier de Dieu sans peur et sans reproche, le preux au-dessus de toutes les émotions perturbantes.
Tu désignes la peur, sujet de ton 104, par un oxymoron : "peur non perturbante" [= expression faite d'un substantif et qualificatif incompatibles], comme ta cervelle qui remue sans cesse des contradiction, en commençant par La Révélation d'Arès qui n'est qu'un tissu de contradictions, quand on a le cran de lire ce livre "illisible", dit Le Minotaure avec convenance [104C58]. J'ai eu ce cran.
La vie de l'âme est inconsciente, s'il existe une âme. L'âme ne peut pas avoir peur. Rien d'inconscient en peut avoir peur.
C'est peut-être pour ça que tu parles de "peur inconsciente" dans une réponse à un commentaire ; je ne cherche pas lequel [104C42}.
En ce qui te concerne, tu ne souffres pas de peur inconsciente, puisque tu as conscience qu'il faut cacher ta peur en haranguant (quelle creuse harangue !) les lecteurs de ce blog écrit sans honnêteté et en te dispensant de publier les commentateurs dérangeants.

Vous êtes aussi atteint de démence peut-être... Diagnostic pas rare chez à un homme âgé comme vous.
Zoutte


Réponse :
Je ne publie plus rien depuis trois jours, en effet, non parce que j'ai peur, mais parce que nous avons dû, sœur Christiane et moi, sauter dans notre voiture pour un voyage éclair loin de chez nous auprès d'une parente très chère, mais très âgée, qui se remet d'une chute sévère à l'hôpîtal. Nous sommes rentrés chez nous cette nuit et j'ai lu votre présent message ce matin.
C'est le premier que je publie pour vous montrer que je n'ai pas peur de publier un message insultant — vous me traitez de "mystificateur ou manipulateur" —, que je vous pardonne.
Ce n'est pas un, mais deux commentaires que vous m'avez adressés depuis le 15 janvier. Si je ne les ai pas publiés, c'est parce qu'ils étaient hors sujet. Votre message ici publié, le 104C59, bien que de même ton, a au moins le mérite de parler de la peur, sujet de cette entrée de blog.
Je ne peux pas tout publier. Si j'avais dû publier tous les E-mails que m'a valu ce sujet "la peur comme obscurité dans l'âme" (Coran 113), il y a en aurait quelque 450 ou davantage à la date d'aujourd'hui. Cette page déjà longue serait d'une insupportable longueur. Comme je le dis de temps à autre, je ne publie que très rarement les commentaires hors sujet, nombreux, et ceux insultants, menaçants, moqueurs, chicaniers, etc.
Ceci n'est qu'un blog. Ce n'est pas un forum. 
Je suis un homme seul et, ce qui n'arrange rien, je suis "un homme âgé" comme vous le notez sans bonté dans votre dernière phrase qui évoque la "démence peut-être". Pour tenir un forum sur le sujet, immense et de ce fait immensément discuté, de La Révélation d'Arès, il me faudrait une équipe de monitors qualifiés, que je n'ai pas, et, même si j'avais, je ne suis pas sûr du tout qu'une avalanche ininterrompue d'opinions et de contre-opinions apporterait aux questions nombreuses et variées que posent l'Événement et le Message d'Arès un éclairage utile à qui que ce soit. D'aucune foire d'empoigne n'est jamais sorti la lumière.

Notez que je ne cache pas mon nom, mais que vous cachez le vôtre sous ce qui est vraisemblablement un pseudonyme : Zoutte. Lequel de nous deux a le plus peur ?
Quelle personnalité cachez-vous derrière ce "Zoutte", sans doute une forme de "Zut !" ?
Et si ce "blog est écrit sans honnêteté", pourquoi le lisez-vous ? De même, pourquoi vous êtes imposé "le cran de lire La Révélation d'Arès" qui, si elle est pour vous comme pour Le Minotaure (104C58) "illisible", ne peut provenir d'un Dieu qui ne s'arrangerait même pas pour être lisible en plus d'être contestable ?
Vous parlez de "prosopoppée" et "d'oxymoron", mots rares, que j'ai expliqués entre crochets [ ] pour que mes lecteurs moins savants les comprennent, et qui, s'ils vous sont familiers, dénotent un commentateur cultivé. Je m'étonne qu'une personnalité cultivée s'intéresse à un "blog sans honnêteté" et au livre "illisible" qu'il défend.
J'ose en déduire que vous êtes, malgré tout, troublé et que vous vous dites : "Et si c'était vrai ?"
Eh bien, oui, c'est vrai !


04fév10  104C60  
Merci pour cette magnifique entrée, tous les commentaires riches et variés qu’elle suscite ainsi que les réponses qui sont une mine d’enseignements.
Je crois qu’à un moment ou un autre, dans notre pénitence (notre changement en bien, notre ascension vers les Hauteurs), nous sommes confrontés à nos peurs.
Et je pense que les frères et sœurs qui se séparent de vous le font plus par peur qu’autre chose.
Bien sûr, ils ne diront pas que c’est par peur qu’ils vous quittent. Alors ils trouveront des prétextes pour justifier leur abandon.
Car si la tête est emplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11).
Si j’en parle, c’est que j’ai dû moi-même surmonter certaines de ces peurs et que cela n’a pas été facile, car j’ai toujours été quelqu’un qui fuyait devant les situations difficiles au lieu de les affronter. Mais grâce à la prière et à la pénitence, j’arrive à dépasser peu à peu mes peurs.
Souvent quand la peur se transforme en angoisse, l’intellect se met à travailler davantage et nous fait perdre notre lucidité.
Veillée 26/1 « A l’heure ou les cœurs s’angoissent…, le tentateur, qui est chacun d’entre nous pour lui-même trouve de bonnes raisons de ne pas faire l’ascension.
Monter sur le Parvis de Dieu (Rév d'Arès, 2/16), c’est aussi retrouver notre image et ressemblance avec le Créateur (Genèse 1/27), c’est simplement faire vivre Dieu en soi.
Sois un dans toi ! Ta dent mort Ma Lèvre, elle tient !
Si ta dent mort ta lèvre tu es deux,
Si ton ventre creuse sous la peur tu es dix. Sois un ! (Rév d'Arès xxiv/1-5)
Ne blâmons pas pour autant ceux qui nous quittent, cela peut nous arriver à tous.
Pour retrouver notre intégrité spirituelle, retrouver l’image du Père en nous, nous avons beaucoup de peurs à surmonter, mais cela se fait peu à peu. Soyons patients et ne perdons pas courage, rappelons nous que le découragement est impiété.
À tous mes frères et sœurs qui abandonnent le prophète, à ceux qui hésitent à l’aider, je leur dis courage et patience pour surmonter leurs peurs.
Quand certains disent que vous avez inventé La Révélation d’Arès, je pense aussi qu'ils disent cela par peur et lâcheté. C’est un mobile pour ne pas vous suivre, car s’ils reconnaissaient que c’est Dieu qui vous a dicté La Révélation d’Arès, ils se sentiraient obligés dans leur conscience de vous suivre, alors pour l'éviter ils préfèrent dire que vous l’avez inventée et donc, si c’est vous l'auteur, ce livre n’a aucune importance et ne les concerne pas.
Au fond, ne pas reconnaître que c’est Dieu qui vous a parlé, c’est en fait vous accuser de mensonge, puisque vous l’affirmez haut et fort.
Personnellement je ne connais aucun auteur, aucun écrivain qui écrit un livre qui le remette en question à ce point.
he oui, c’est bien le Créateur de l’univers qui a parlé au frère Michel, vous êtes libre de l’écouter ou pas, mais ne laissez pas votre peur du monde altérer votre discernement.
Ayez le courage de vous avouer en fait que cela vous fait peur et peut-être alors, si vous avez cette humilité, réussirez vous peu à peu à dépasser cette peur en vous par la volonté et la patience et à voir au-delà.
Denis K.


05fév10  104C61
À propos du type de peur que cible votre entrée 104, deux choses dont j'essaie toujours d'être conscient pour m'en arracher malgré la situation non perturbante et même confortable qu'elle représente :
La première, pour regagner en lucidité. Vivant dans ce monde tel qu'il est et dépendant du système, je subis de facto cette peur et elle est omniprésente. Je me rappelle ici une phrase tirée du journal "Frère de l'Aube" [Trimestriel des Pèlerins d'Arès], article "Résistants", n°65/p.8, qui résume bien le propos:

"Athéisme grossier, déisme vague, matérialisme pathologique, mécontentement illimité, asservissement aux modes, avidité de jouissance, superstition, autant de têtes produisant toutes ensemble un état d'esprit qui fait croire que l'hydre pense. ». La parole l'évoque également cette peur dans l'image du pouvoir qui veille a maintenir cette peur : L'œil (du râle) tourne, l'œil guette l'œil transis sous la patte » bien transis sous la patte (Rév d'Arès XLV/5)."

La deuxième pour m'en libéré. L'importance de la foi en l'existence d'un "Tout Autre"dans le sens que vous donnez en réponse dans l'entrée n°101 de ce blog. Comme vous dites: "La conviction qu'un mur de Lumière sépare ce monde, qui se croit complet et achevé tel qu'il est, d'un autre monde complètement différent, le monde changé 5Rév d'Arès 28/7)."

Au sujet de cette peur et de l'apparente normalité qui en découle face à l'urgence de se mettre en marche vers ce Tout Autre, quand j'ai découvert La Révélation d'Arès (édition 1989), j' ai été frappé du récit que vous rapportiez dans les heures qui suivaient les visites du Créateur. Après avoir rencontré ce bâton de lumière — Lumière par excellence issue du Tout Autre — vous évoquez les pénibles sensations vécues en replongeant dans ce monde déchu. L' effet de devoir croiser la plupart des humains "morts spirituel-déguisé de chair" pourtant si normalement accoutumé à leur déchéance ou encore l'exemple de "cette nuit qu'est notre lumière électrique", plongé dans la nuit froide après un théophanie — quoi de plus normal dira-t-on ? — Pourtant vous vous y sentez comme une sorte de Cro-Magnon."

En conclusion, on peut souvent observer que ce monde, qui se décrète si sérieux quand bien même l'importance des moyens dont il dispose pour nous en convaincre: sciences (et je suis scientifique, je sais de quoi je parle ! ), traditions, mass-média etc..., eh bien! en réalité il ne repose dans le fond sur rien de vraiment raisonnable ! À tel point que le Créateur nous rappelle: Si je dis: "L'air est lourd !" le navire tombe comme le cerf dans le ravin! (Rév d'Arès xvi/5), mettant en garde même sur le sérieux issu de "la consistance des savoirs, prouvés et inéchangeables".
En conséquence, avec la force de votre témoignage et votre vérité auxquels s'ajoute la réalité de nos pénitences, il est désormais logique de ne plus avoir peur, À nous de jouer !
Abel (qui saute poutant sur la vague)


05fév10  104C62
Votre entrée 104 me paraît très mesurée et, pour qui la lit avec attention, soigneusement limitée à des peurs bien précises, que nous vivons insensiblement, en effet.
Notre gros problème "éthique" comme vous prenez bien soin de le dire — vous faire la différence justifiée entre éthique et morale — c'est cette inconscience que nous avons de la politique toujours présente, à laquelle s'ajoute dans d'autres pays la religion et la morale toujours présentes, qui nous emprisonnent de tous côtés.
Oui, c'est un emballage invisible qui enveloppe notre pénitence, mais il y a un aspect plus pernicieux que celui des lois, que fabrique la politique, c'est l'aspect passion.
Nous Français avons une sorte de passion de la politique, pour la critiquer ou pour l'approuver. Et c'est par ce côté passion que nous n'arrêtons pas de froisser ceux qui ne partagent pas nos points de vue et là, nous commettons souvent une faute contre l'amour du prochain.
L'homme de la rue se fait l'illusion de pouvoir émouvoir et influencer ces crabes que sont les politiciens, mais ces crabes s'agitent dans leur panier et se fichent pas mal de nous qui sommes au-dehors. À l'époque où les Pèlerins d'Arès étaient considérés comme une secte par un rapport parlementaire, dans les années 90, les politiciens qui avaient décrété cela savaient très bien que nous étions des gens propres et parfaitement inoffensifs, mais comme nous pensions autrement, ils se disaient: "Ceux qui ne pensent pas comme nous sont contre nous. Pas de pitié !" Il y a vraiment de quoi avoir peur de ces gens-là. Cette peur a d'ailleurs plus ou moins handicapé notre mission pendant des années et des années, mais vous avez raison: C'était une faute de notre part : nous n'aurions pas dû avoir peur. Croire c'est faire, comme vous dites, frère Michel, et faire c'est prendre des risques.
Même chose pour la religion. Chaque religion considère ceux qui ne croient pas comme elle comme des rivaux et les traitent comme des pestiférés et des blasphémateurs. Nous ne devons pas avoir peur des religions qui nous environnent. Nous avons des frères dans des pays où le poids de la religion est très pesant.
Rien dans la politique ne se fait autrement que par tactique électorale dans ce qu'on appelle les "démocraties".
Il faut vraiment se délivrer, côté politique, non seulement de notre peur, mais aussi de notre inconscience.
Edmond L.


05fév10  104C63  
Bonjour mon frère Mikal,
Vous avez peut être déjà reçu cette vidéo sur le témoignage d'un soldat [soldat américain en Irak] qui dépasse sa peur du système pour dire haut et fort ce qu'il croit être juste.
Je vous en envoie le lien. 
http://www.dailymotion.com/video/xbruag_hqdes-soldats-americains-partagent_w
Alain Grand Cœur


06fév10  104C64
Combien de cités sûres ont été bâties avant nous, au nom de l'orgueil et de la peur de voir ces forteresses envahies.
Toutes les lois et les système qui en découlent sont inéluctablement liées à la peur et à l'insécurité.
C'est parce que l'homme est resté dans "l'état de nature" — pour reprendre les termes de Hobbes — que l'homme a été capable de passer un contrat avec l'état souverain pour que celui-ci lui procure le calme social.
Aujourd'hui, nous sommes tous témoins d'un monde qui ne sait plus faire autrement que véhiculer le constat du mal, des guerres, des angoisses liées au monde du travail ou de la grippe, ou pire encore, des débats sur l'identité nationale en France qui se réduisent finalement aux femmes qui portent la burqa.
D'un autre côté, de par mes origines arabo-musulmannes, j'ai toujours été offusquée par la mentalité patriarcale qui prétend trouver des justifications religieuses dans la spiritualité libératrice qu'est l'Islam du Prophète.
Toutefois, je suis gênée par ce débat, qui est un leurre dans le contexte social difficile actuel. Dans une époque où plus que jamais les hommes sont assoiffés de pouvoir et les femmes de plus en plus impudiques, les êtres sont souvent conduits à porter un masque social et à pratiquer un langage de comédien pour pouvoir assurer leur survie.
Je comprends ces femmes qui portent le voile, ces femmes parlent et traduisent ce que notre monde incarne : un bluff patent. Il y a quelques mois les médias nous ont parlé des suicides en série liés au monde du travail, notamment à France télécom ; ces hommes se sont donné la mort parce qu'ils ne pouvaient plus supporter de porter le masque de la soumission et leur malheur a révélé à la France entière que l'homme n'est pas seulement créé pour manger du pain, mais aussi [aussi créé à l'image du Créateur, Genèse 1/27,] parce qu'il cherche à être existentiellement digne.
Ce qui est étrange, c'est que dans la tradition musulmane les défunts sont entièrement voilés. Ils sont en plus lavés et parfumés comme pour se rendre à un grand rendez-vous. Ce parallèle entre la femme qui fait le choix de se voiler intégralement et le défunt qui est aussi enveloppé, révèle la situation dans laquelle nous sommes : impénitents, ignorants, submergés par nos peurs quotidiennes.
Accepter d'effacer de l'espace public, à coup de lois, ces femmes qui portent le deuil d'une humanité qui n'a pas encore accompli son destin spirituel, c'est donner crédit au pouvoir de se substituer à la conscience de l'homme et de  la femme, c'est aussi perdre l'occasion, en Occident, de nous rappeler au détour d'une rencontre avec ces silhouettes, que nous valons plus que de la marchandise jetable.
Hakima


Réponse :
Merci, Hakima, pour ce beau témoignage d'une sœur qui ne porte pas la burqa, mais qui bien mieux que nous, gens de cœur mais occidentaux, peut comprendre pourquoi certaines musulmanes la portent et la portent avec dignité, c'est-à-dire avec ce que l'homme a de plus élévé en lui avec la foi, l'amour et la grandeur..
Votre témoignage a la grande valeur de profondes expérience et intériorité, à l'évidence bien réfléchies, il est l'expression d'une âme née dans une entité héritière de l'existentiel musulman, par quoi nous voyons que partout l'existentiel des uns rejoint l'existentiel des autres, quelles qu'en soient les origines et formes extérieures, et qu'aucune loi ne peut régler le sort d'un vêtement quand ce vêtement est miroir d'une conscience, parce ce serait régler expéditivement le sort d'un humain.
Certes, ce vêtement peut être parfois aussi le miroir de la brutalité masculine qui l'impose, mais c'est comme la parole humaine qui peut mentir et dire: "Je te hais" mais qui peut aussi exalter la poésie de la vérité et dire "Je t'aime". Ferait-on taire toutes les voix humaines par une loi brutale sous le seul prétexte que certaines prononcent le mal ? Rien n'est tout à fait comme ceci ou tout à fait comme cela, loin de là, une loi ne peut que défier la sagesse des peuples et ses traces dans le cœur. Toute loi, par son absolu ou tranchant imbécile, est un défi imbécile à l'imperfection et aux nuances, inévitables, de la lente ascension vers les Hauteurs.
Voilà bien la raison pour laquelle nous n'avons pas à avoir peur des lois et de la politique qui les fait, ou plus exactement nous ne devons pas avoir peur de dévaloriser, de vider de tout contenu de valeur ontologique et existentielle la politique et ses lois dans notre esprit et dans notre cœur, parce qu'en en ayant peur, nous les valorisons, nous les laissons impressionner notre cœur et notre esprit et cette influence obscurcit notre âme et entrave notre pénitence.
Merci.


06fév10  104C65
Lors d'un bref échange au sujet des rencontres "pénitence et déculturation" que nous avons animé, B. et moi, durant des années, vous nous aviez suggéré ceci: "Exortez à dépasser la peur. Nous manquons encore tous de courage."
Ce que nous avons fait sur Paris et à Arès. Nous disions notamment : "Nous sommes trop peureux face au monde, par peur de sortir du commun, de la culture, des habitudes, nous trahissons la Parole du Père, taisant ce qui dérange pour bien se faire voir. Notre courage ne doit pas fléchir devant l'assurance du système qui siège, sûr de lui (Rév d'Arès 1/2), son assurance est proportionnelle à sa peur.
Je t'ai fait passer par les palais des princes du culte, leur trône, leurs cours, .... Tu connais connais les mensonges, les venins subtiles de leurs silences.... leur silence témoingne de leur peur (Rév d'Arès 15/1-2).
Forgeons-nous une qualité d'âme, de dévouement et de courage. "Le courage n'est pas de ne plus avoir peur, mais de dépasser sa peur" disait le Général Patton à ses troupes qui débarquaient en Afrique du Nord. Nous aussi, la peur au ventre, nous devons affronter le monde, mais d'une manière pacifique, prudente, réfléchie et mesurée. Toute La Révélation d'Arès est un Appel au courage, à la libération de nos chaînes, dont la peur n'est pas la moindre.
Le Père sait combien cette mission est difficile pour l'homme, combien l'angoisse peut serrer son cœur, mais il n'abandonne aucun pêcheur dans sa pénitence, tous ils les fortifient dans leurs ascenssion (Rév d'Arès 25/6)... pour que la pieuse gente puisse choir sur le monde pour le rendre bon, le sein devant, le sein dur comme Mon Poing qui s'abat (Rév d'Arès xLv/13).
Le prophète nous montre la voie, lui qui tremblant de peur face à Jésus (Rév d'Arès 6/1) est devenu le faucon sans peur (Rév d'Arès xLv/20).
Annie J.-L.


06fév10  104C66
"Toujours sur le métier remettez votre ouvrage !" Une fois encore vous vous livrez à cet exercice périlleux qui consiste à résumer en quelques mots l'essentiel de La Révélation d'Arès.
Je crois l'avoir compris, ceci depuis le début, mais je voudrais en profiter pour vous demander ce que vous entendez par Le salut individuel.
C'est une notion que je n'ai jamais trés bien comprise. Si vous voulez parler du "péché originel", j'ignore même si c'est une notion uniquement catholique ou si elle existe aussi dans le judaïsme !
Le Judaïsme nous parle certes de la faute d'Adam, mais il nous enseigne que l'homme est apte à la dépasser, ceci sans sacrement particulier. Le christianisme, en revanche, part de l'idée que l'homme est dépravé et pécheur. Livré a lui-même, sans le secours de la croix, il est irrémédiablement damné.
Toujours est- il que le salut individuel ou ce genre de choses ne m'a jamais préoccupé. Pour moi il n'y a pas de salut individuel. La seule chose qui m'importe c'est de changer le monde, parce que "ce monde a besoin d'être changé".
Je résumerai donc à mon tour les choses de cette façon :
— Faire passer le message [d'Arès] dans le monde, c'est le plus important, parce que le monde ne changera pas par la politique (pouvoirs politiques et religieux) qui déresponsabilisent l'homme. Je vous cite : "Les pouvoirs ne font qu’aggraver la crise qu’ils prétendent résoudre car ils contribuent à déresponsabiliser l’humain, à étouffer sa conscience personnelle et fraternelle, à le couper de ses racines divines et de sa vocation spirituelle."
— Faire bien-entendu correspondre ses idées et ses actes, la pénitence. Pour celle-ci l'effort et la bonne volonté ne suffisent pas, il faut peut-être examen de conscience et psychanalyse.
Vous écrivez trés bien. Le Minotaure [qui vous reproche de mal écrire, 104C58] me fait bien rire. Je ne vois pas ce qu'on pourrait ajouter, je ne vois pas ce qu'un "écrivain", comme il dit, pourrait faire de plus.
Dans la voie d'expression que vous avez choisie, vous êtes trés bien, on ne peut pas faire plus.
Mais peut-être y a t-il d'autres voies...
Pour terminer je me dois de vous informer que ma position (par rapport à vous) a changé. Je vous aime toujours autant et je vous admire, mais je crois que votre responsabilité concernant... je ne dis pas l'échec ou le demi-échec mais... la non visibilité de la cause arèsienne est plus grande que je ne croyais.
Je fais un sujet sur [nom d'un forum sur l'Internet] ou je tente d'expliquer tout ça.
Yve


Réponse :
Donc, si j'ai bien compris, vous quittez l'assemblée des Pèlerins d'Arès à laquelle vous n'avez jamais appartenu, en fait. Je vous aime bien et vous le savez, mais vous me faites ici un peu penser à Gribouille qui plonge dans la rivière pour le pas recevoir la pluie.
Je suis tout à fait ouvert aux reproches et je ne cesse pas de demander des conseils et d'écouter les recettes qu'on me donne, mais quelle est votre recette pour faire sortir La Révélation d'Arès de la non-visibilité dont je suis reponsable selon vous ?
Je n'ai jamais empêché nos missions d'agir comme elles l'entendaient ni vous-même d'agir comme vous l'entendiez et qu'avez-vous fait, les uns et les autres, mieux que moi pour faire connaître La Révélation d'Arès dans un système qui dispose de tous les media et qui n'entend pas les partager avec moi ou avec vous ?
Qui a réussi à diffuser plus de 300.000 exemplaires de La Révélation d'Arès en France et dans le monde sans la moindre aide des éditeurs et diffuseurs professionnels ? Est-ce vous ? Non, c'est moi — Dieu m'en est témoin — avec l'aide, ô combien précieuse, de seulement quelques frères et sœurs non professionnels ? Combien de librairies avez-vous visité pour leur faire accepter ce livre ? Combien de pénitents nouveaux avez-vous amené à notre assemblée ? Aucun à ma connaissance.
Comment croyez-vous que la famille des Pèlerins d'Arès compte ce qu'elle compte, quelques dizaines de milliers en France, qui n'est pas invisible (c'est en tout cas l'avis de nos détracteurs qui déplorent de "rencontrer partout ces Pèlerins d'Arès", comme dit l'ADFI), sinon parce que je me suis moi-même lancé dans la mission de rue en 1975, alors qu'il n'y avait personne, absolument personne que moi pour constituer une mission et que j'étais réduit à mes propre moyens quasiment inexistants? Comment connaîtriez-vous vous-même La Révélation d'Arès si je n'avais fait en sorte que des frères humains la connaissent ?

Vous dites n'importe quoi, mon frère, et en tout cas ce n'est pas en vous éloignant de moi que vous arrangerez cette non-visibilité que vous déplorez.

Et avez-vous vu les améliorations, la beauté et la dignité que nous avons progressivement donnés à nos saints lieux d'Arès, à force d'économies car les secours financiers sont faibles et peu y contribuent, notamment par les gros travaux efffectués de 2008-2009 ? Notre saint lieu de Pèlerinage n'a rien de non-visible pour quiconque vient y prier ou y méditer dans le respect des lieux, qu'il ou qu'elle soit ou non Pèlerin d'Arès. Certes, le clocher de la Maison de la Sainte Parole ne se dresse pas au centre de Paris, de Londres ou de New York, mais ce n'est pas de ma faute si le Père a choisi un lieu retiré et inconnu pour se manifester en 1974 et 1977. Il a ses raisons et il démontre ainsi qu'une certaine non-visibilité participe de la Sagesse !

Oui, j'ai fait... nous avons fait beaucoup avec le peu qu'on nous donnait.
Ceci dit, je reste ouvert aux reproches et je ne cesse pas de demander des conseils et d'écouter les recettes qu'on me donne, comme je le dis plus haut. Vous me dites: "Mais peut-être y a t-il d'autres voies..." Comme vous ne semblez pas vous faire beaucoup de reproches à vous-mêmes, je pense que vous avez trouvé les bonnes voies. Lesquelles ? Je suis sincèrement et humblement affamé et assoiffé d'elles, je ne demande qu'à apprendre.
Je ne demande et notre mission ne demande qu'à entendre vos conseils, mais pas sur votre petit forum où viennent s'exprimerfort peu de voix, dont la compétence de surcroît n'est pas affirmée — je ne vous ai pas pas reproche, je connais mieux que personne la difficulté de réunir les hommes — . Si vous avez quelque chose d'important à nous révéler, allez de ma part à la mission la plus proche de chez vous, celle de Paris, et demandez qu'elle se réunisse pour vous entendre. Je viendrai moi-même de Bordeaux vous entendre ce jour-là. Il n'existe pas un Pèlerin d'Arès digne de ce nom qui ne souhaite recevoir les conseils d'un découvreur en invisibilité-visibilité.
Quant au salut individuel il est l'unité par la multiplication de quoi le salut universel peut être assuré. Vous faites l'âne, mon frère; je vous sais assez intelligent et assez connaisseur de La Révélation d'Arès pour savoir cela.


06fév10  104C67  
J'admire votre courage et le bien-fondé de tous vos propos et je me dis : "Que faisons-nous pour donner à cet homme de Dieu un ampli et des baffles [haut-parleurs] autres que ce petit espace seulement visuel sur l'Internet ? Pourquoi ne lui donnons-nous pas autre chose qu'un petit blog, qu'en plus on ne visite que si on sait qu'il existe, ce qu'on ne peut savoir qu'à partir d'une autre podium plus haut et plus sonore ?"
Je vais jusqu'à me demander s'il n'y a pas une jalousie de vos frères, une sorte de plaisir inconscient à vous empêcher de percer. L'année dernière j'ai posé la question à l'un des vôtres (je connais seulement La Révélation d'Arès depuis son édition 2009) et il a détourné la tête et, d'une voix rêveuse, m'a dit: "Ce n'est peut-être pas bon qu'il soit trop connu, trop entendu." J'ai demandé: "Mais pourquoi ?" Je lui ai comme arraché les mots de la bouche: "Ce n'est pas à lui de faire ça, mais il n'a délégré à personne le soin d'être son porte-parole."
Voilà que ce sera vous le responsable de votre manque de battage. Selon ce frère, vous devriez vous exprimer officiellement par une autre voix que la vôtre, comme Moïse s'exprimait par Aaron, mais Moïse était bègue. Vous n'êtes pas bègue.
C'est le monde dans lequel on vit: Si vous êtes trop entendu et trop aimé, vous êtes suspect. C'est faux, mais ce sont les jaloux, ceux qui voudraient parler avec la pensée des autres, qui actuellement font ce monde; Quelque jours devant la télé et vous vous rendez compte que ce sont toujours les mêmes qui parlent, qui se pavanent, mais à partir de quoi, à partir de ce que les autres auraient à dire si on les laissait dire tout ce qu'ils ont à dire. C'est pour ça qu'on interviewe, c'est pour couper la parole à ceux qu'on interroge, pour ne pas les laisser parler librement. La vedette de l'interview, tout le monde a remarqué ça, est l'interviewer... Enfin, à peu d'exceptions près.
Vous avez du génie et vous empêchez ceux des vôtres qui voudraient en avoir d'emprunter le vôtre. Alors, ils vous reprochent de ne pas leur laisser VOTRE parole de prophète, mais La Révélation d'Arès est formelle: Parole de Mikal Ma Parole, mais non Parole de Tartampion chargé de parler par Mikal.
Lambert G.


Réponse :
Non, je n'ai pas de génie. Je parle seulement de toute ma conviction à des hommes que je souhaite voir comprendre ce que je dis, c'est tout.
J'ai publié votre commentaire, que j'ai reçu il y a déjà plusieurs jours, conjointement au commentaire précédent d'Yve (104C66), parce qu'ils abordent tous deux le même sujet, mais sous des angles différents.
Lui, Yves, me rend responsable de la "non-visibilité" de La Révélation d'Arès et vous, c'est aux Pèlerins d'Arès que vous faites ce reproche parce qu'ils ne m'ont pas donné les moyens d'expression qui auraient peut-être fait mieux connaître la parole du Créateur.
J'avais déjà entendu, aux mots près, ce que vous a dit un de mes frères, ces paroles qui ne sont que paroles d'impuissance, paroles de braves gens qui savent pas comment expliquer la censure dans un pays qui normalement n'en a pas. Ils ne comprennent pas pourquoi on ne me voit ni ne m'entend publiquement, alors ils lancent au hasard ces mots qui sont plutôt de désespoir : "Ce n'est pas à lui (le frère Michel) de faire ça, mais il n'a délégré à personne le soin d'être son porte-parole." Oui, cela a déjà été dit par d'autres — selon ce qu'on m'a rapporté — depuis quelque vingt ou vingt-cinq ans, mais ce n'est sûrement le cas de tous mes frères. Dans leur ensemble, ils aimeraient que j'aie une tribune publique, mais ils ne savent pas comment me la donner.

En décembre j'ai réuni à Paris un panel de travail de frères et sœur pour entendre leurs conseils et opinions concernant justement mon apparition éventuelle dans un événement public à venir. L'un d'eux, professionnel de la communication, a commencé son exposé par: "Du côté de la radio, de la télévision, de la presse, c'est la censure totale pour tous ce qui concerne La Révélation d'Arès et son témoin, Michel Potay. Inutile d'espérer quoi que ce soit de ce côté-là."
"Censure totale..." Là est l'obstacle auquel se heurtent depuis 36 ans quantité d'intitiatives de nos missions pour elles-mêmes comme pour moi.
Le système connaît bien les pensées qui le contredisent et entend les faire taire de toutes les façons possibles. Cela nous ramène 36 ans en arrrière quand je consultai 47 éditeurs (oui, quarante-sept) pour La Révélation d'Arès et reçus 47 refus. Relisez mon "Introduction" à la première édition intégrale de 1984, que j'ai imprimée et diffusée moi-même avec l'aide quelques frères et sœurs courageux, diffuseurs et représentants improvisés.
Il est possible, néanmoins, qu'on puisse faire mieux, mais pour des non-professionnels comme nous, la question est difficile. Si vous avez des idées et des informations utiles, n'hésitez pas à me les donner.


06fév10  104C68  
Je suis désolé. Je sors du sujet de"la peur comme obscurité dans l'âme", mais je viens de lire les commentaires d'Yve et de Lambert (104C66 et 104C67) et je sursaute, parce qu'il y une cause décisive à la "non-visibilité" de La Révélation d'Arès qu'ils n'ont pas vue et que vous savez, je le sais, sans en parler dans vos réponse.
C'est le fait que La Révélation d'Arès est un message surnaturel et que vous ne vous présentez pas autrement que comme le témoin et le prophète d'un message surnaturel.
À notre époque, il est complètement exclu du cadre multimedia, surtout en France laïque (qui en France signifie athée), qu'on parle d'un événement et à plus forte raison d'un "message" surnaturels, venant de Dieu par-dessus le marché, parce que c'est leur donner un tant soit peu d'intérêt, intérêt considéré non laïc (non athée), donc incommunicable.
Si La Révélation d'Arès était comme une sotie [genre littéraire] mettant Dieu en scène pour mettre imaginairement dans sa bouche ce que l'auteur réel, qui ne cacherait pas d'être l'auteur, Michel Potay, aurait à dire au monde, le livre et la pensée qu'il véhicule seraient beaucoup mieux acceptés. Mais un livre dont l'éditeur et commentateur, Michel Potay, affirme qu'il vient entièrement du Ciel, non!
Aucune communication de cet ordre, même vraie (j'y crois personnellement), ne peut passer en France. La "censure totale", dont parle votre réponse 104C67 n'a pas d'autre cause. La censure est inévitable.

C'est ce que n'ont pas vu Yves, qui vous reproche à tort la non-visibilité de La Révélation d'Arès, ni Lambert qui adresse le même reproche à vos compagnons de foi et de mission, et vous, frère Michel, vos réponses n'effleurent même pas cette cause, qui est la seule et vous le savez, et pourquoi ne le dites-vous pas ?
J'en profite pour vous dire combien — autre cause de votre invisibilité — je loue la mesure et la gentillesse avec lesquelles vous répondez à Yve, parce que vous ne pouvez pas publier ce genre de commentaire qui souffle le chaud et le froid sans y répondre, parce que sa conclusion : "Je crois que votre responsabilité concernant... je ne dis pas l'échec ou le demi-echec mais... la non visibilité de la cause arèsienne est plus grande que je ne croyais" est d'une totale méchanceté et donc bêtise, car bête et méchant vont ensemble.
Mais vous connaissez cet homme mieux que moi. Il est peut-être seulement désemparé.
En tous cas, je vous le dis encore: La seule cause de la "censure totale" est la référence à un événement surnaturel et divin : La Révélation d'Arès. Nous vivons des temps où Dieu est mort, Dieu a été tué (Nietzsche), Dieu n'existe plus et plus aucune parole qu'on lui prête n'existe. Vous n'avez aucune chance de passer par les multimedia de haute professionalisation.
Lisez attentivement les discours du pape ou des grands responsables religieux, vous verrez avec quel soin ils gomment toute référence à Dieu ou au surnaturel. Ils parlent seulement de paix, de charité (même pas d'amour, autre mot exclus des media), de justice, etc.

C'est de la haute trahison, mais ils ont besoin des ondes hertziennes et des satellites de communication et s'ils parlent de Dieu ils en seront peu à peu interdits, parce qu'ils n'en sont pas propriétaires, comme vous..

Il faudrait tout recommencer. D'abord changer le titre de La Révélation d'Arès, trouver un titre qui n'évoque pas le surnaturel, je donne une idée: "La Prédiction (ou la Prophésie) de l'Atlantique" (Arès est au bord de l'Atlantique)  par allusion à "La Prophétie des Andes" [livre qui a eu du succès]. Ensuire éditer le livre comme s'il était simplement une fiction, une œuvre de Michel Potay, genre "Le Da Vinci Code" de Dan Brown. Enfin, faire courir le bruit, seulement faire courir le bruit, qu'il est une réalité. De cette façon, ça se dirait sous le couvert de rumeur comme on se refile une adresse de parapsychologue (dans votre génération on dirait extra-lucide ou cartomancienne) ou de guérisseur, mais sans aucun aveu officiel. Le succès serait garanti. Le monde adore l'officiel athée avec des rumeurs, juste des rumeurs, croustillantes. Dieu n'est plus qu'un amant ou une maîtresse caché.
Mais je vous ai déjà proposé cela en 2002 et vous m'avez envoyé promener. Vous êtes un homme droit, qui avez vu et entendu ce que vous dites avoir vu et entendu à Arès. Vous entendez porter témoignage de votre réalité vécue et vous avez raison de ne pas vider La Révélation d'Arès de sa substance surnaturelle qui en fait tout le prix.

C'est pour cela que je vous aime et vous estime grandement.

J'explique seulement ici la cause de ce que Yves appelle le "non-visibilité" et que vous vous appelez dans certaines réponses à des commentaires "la conspiration du silence", ce qui est la vérité, même si elle n'est pas organisée, même si elle est seulement automatique.
Après tout, ce que vous avez fait, dans de pareilles conditions de dénuement et d'hostilité, c'est formidable.
M. M.


Réponse :
C'est donc vous qui m'aviez proposé en 2002 cette mystification pour faire passer La Révélation d'Arès dans le public.
Je m'en souviens, mais vous aviez signé votre lettre d'un autre nom.
Ce que vous me dites m'a déjà été dit de diverses façons. Je mourrais de honte en y cédant.
Merci pour ce commentaire qui conclut par l'estime que vous me portez. J'en suis très touché.


09fév10  104C69
Votre honnêteté et votre adresse ne vous servent pas autant que vous le méritez. C'est dur, je sais, mais c'est la triste vérité du monde.
Vous êtes un homme plus encore qu'honnête, adroit. Certains diraient "malin", mais je dis seulement "adroit", un homme intelligent.
Vous n'êtes pas assez imprudent pour vous attaquer directement à la politique, la religion et les codes de morale ; alors vous passez par le biais de la "peur inconsciente" qu'il faut cesser d'avoir de la politique, de la religion et des codes de morale;
Vous n'avez pas la peur, mais vous avez la prudence. L'une et l'autre, l'absence de peur et la précaution de la prudence, vous sont d'ailleurs recommandé dans La Révélation d'Arès.
Donc, vous vous sortez de cette tâche ardue avec adresse et honnêteté, mais où cela vous conduit-il ?

À une sorte d'enterrement civil de première classe !
Il faut reconnaîre que La Révélation d'Arès ne ménage pas le pauvre bonhomme que vous êtes, qu'elle charge d'effacer dans l'inconscient collectif la vénération — le culte — que le peuple a culturellement pour la religion, la politique et les codes de morale; Jésus fut chargé du même travail et on sait comment il finit.
Votre crucifixion à vous n'est pas une croix sur laquelle on vous cloue tout nu et sanglant, mais est l'invisibilité ou l'inexistence, la "mort civile" comme vous dites (à tort, car pour les Romains le "mort civile" était seulement privé de ses droits civiques, ce que vous n'êtes pas). Le système vous a placé et fermement maintenu dans l'inexistence depuis 36 ans.
Le système ne peut pas attaquer votre position de foi et de conscience, puisque c'est un droit qui vous reconnaît sa propre Constitution. Étant donné votre totale virginité mondaine, administrative et judiciaire, le système ne peut que vous clouer à la croix de l'invisibilité ou de l'inexistence. Tous les contrôles qu'il a pu vous imposer ont abouti, dans tous les domaines, a une seule conclusion: Vous êtes à 81 ans un homme au casier judiciaire vierge, au dossier fiscal vierge, etc.
Le système n'a pas d'autre ressource que de faire comme si Michel Potay n'existait pas. N'est-ce pas la pire exécution par le pire des bourreaux, le silence ?
C'est peut-être sur ce point que vous devriez jouer pour sortir de cette non-visibilité, que vous reproche Yve (104C66).
Commettez une frasque publique ou un délit spectaculaire et vous sortiez d'une intégrité incolore pour prendre la couleur du doute sur votre personne, de sorte que les media seront pris au piège de leur propre vice: dire le mal et dire du mal. De cette façon, on parlerait de vous, en mal, mais on en parlerait. C'est en accusant des hommes qu'on fait surgir leurs défenseurs et qu'on peut démontrer leur innocence.
Pour ma part, j'ai toujours pensé que si Jésus n'avait pas été arrêté et condamné à une mort ignominieuse pour atteinte à la loi juive, on n'aurait jamais entendu parler de lui. J'ai toujours pensé aussi que si Muhammad n'avait pas pris les armes et livré bataille à Badr et à Uhud, on n'aurait jamais entendu parler de lui non plus. C'est en commettant des actes considérés comme criminels que Jésus et Muhammad ont soulevé une vague de plaidoiries et c'est sur ces justifications que leurs gloires se sont établies.

N'ayez pas peur de défier le système par où il pèche, par son irrésistible besoin de punir les déliquants et de faire parler d'eux de cette façon. Les media ne pourront plus vous ignorer ; les journalistes qui vous voudraient dire du bien de vous, mais qui en ont été empêchés au nom des intérêts corporatifs, trouveront là une occasion de vous défendre sans que leurs rédacteurs en chef n'osent les faire taire. Il faut bien sûr choisir le délit avec soin.
Réfléchissez à cela. Prenez conseil. Il existe des conseillers en communication publique qui connaissent bien le sujet.
Hubert


Réponse :
Voilà un autre genre de mystification après la mystification que me propose M. M. (104C68).
Comment pouvez-vous seulement imaginer que j'accepte cela ?
Dans les rangs mêmes de nos frères et sœurs ce genre de stratagème m'a été inspiré deux ou trois fois depuis quelque 30 ans. Comment pouvait-on me croire capable d'exhibitionnisme ou de fourberie ou seulement d'extravagance mystique pour me faire un nom dans les magazines "people" ?
Jésus et Muhammad n'ont jamais cherché à se faire connaître des générations à venir en se faisant hors la loi ou fauteur de guerre ou en simulant l'illuminisme ou le mysticisme. Ni l'un ni l'autre n'a cherché à se rendre public de cette façon. Ce que vous me suggérez, c'est de la politique comme José Bové arrachant délibérément des champs de maïs transgénique pour être condamné et attirer sur lui l'attention. Il est maintenant député européen...
D'autres prophètes et Bouddha ont-ils jamais commis délibérement des actes méritant condamnation et donc justification pour se faire de la publicité ? Non, bien sûr.


09fév10  104C70
Je voudrais réagir à quelques commentaires désobligeant sur votre personne.
Les arguments avancés sont assez futiles et les reproches que l'on vous fait sont inappropriés et sans fondement.
Le Minotaure ( 104C58) vous reproche en gros d'être trop bavard, de formuler des redites et de manquer de talent littéraire.
Le commentaire suivant (Zoutte, 104C59) vous traite de vieux sénile, en avançant des idées toutes faites genre : la vie de l'âme est inconsciente et de ce fait ne peut connaitre la peur, donc vous ne savez pas ce que vous dites !
Quelle logique ! Quand on s'arrête aux mots et que l'on ne veut pas découvrir un tant soit peu le fond des choses, voilà le genre de raccourci que l'on prend.
Au contraire, ce qui nous différencie des animaux est que, justement, l'homme en tant qu'image du Créateur — buée de la Bouche du Créateur (Rév d'Arès xxi/5) — possède consciemment son âme et ce don lui permet d'agir sur son environnement et sur lui-même.
Il se construit — ou ne se construit pas, c'est son libre choix — consciemment son âme qui lui permet d'attendre les Hauteurs Saintes, dont parle Jésus.
Plus l'homme qui a la conscience d'avoir une âme s'élève, plus son âme se fortifie et lui ouvre sa conscience, c'est une relation interdépendante et naturelle, même si tous les hommes et toutes les cultures ne donnent pas le même mot pour l'âme, c'est bien de cela qu'il s'agit.
La Révélation d'Arès l'explique clairement dans un langage d'homme (L'Évangile Donné à Arès), puis dans une langue au premier abord illisible (Le Livre), débarassé de toute notions intellectuelles superflues, et c'est en cela qu'elle parait illisible pour beaucoup, mais cette langue nous parle au fond de nous, à notre essence profonde.
Mais c'est en fait la langue (celle du Livre) que tous les prophètes ont entendu à toutes les époques, et qu'ils ont transcrit plus ou moins fidèlement directement en langage commun, à l'aide de leur intellect, aux hommes de leur époque suivant leur culture et leur niveau de compréhension.
Mais à notre époque, ce qui n'était peut être pas le cas avant, et comme l'intellect (appelé le bruit dans le Livre) a pris trop d'importance, le Créateur a délivré son Message de cette façon aussi, pour couper court à toutes les idéologies nées de l'intellectualisme tels la politique, la religion et bien d'autres choses, et pour révéler à tout un chacun que cette langue parle à tous les hommes sans distinction de race, de religion, de capacités intellectuelles, etc.
Mais si l'on n'a pas saisi ce qu'est le bruit dans le Livre, on ne peut pas comprendre le pourquoi du Message de la Révélation.
Le bruit c'est quand l'intellect dépasse ses limites naturelles, liées à la terre, liées à la matérialité, mais qui peut aussi accomplir de grandes choses par exemple dans les domaines technologiques et scientifiques, quand il essaie de faire passer des vessies pour des lanternes....
Un exemple grossier des ravages du bruit est de faire croire que torturer, éliminer, humilier des populations entières ou des personnes peut être quelque chose de bien, peut être une chose bénéfique pour l'humanité ! C'est caricatural, mais pose bien le problème.
Qui n'a pas entendu des prêches haineux et vociférants appelant à la haine et au rejet de l'autre, que ce soit pour des considérations religieuses, politiques, sportives ou autres ?
Est-ce que cette époque est révolue ?
Malheureusement, non.
Même si nos sociétés occidentales utilisent d'autres moyens plus sournois, d'apparence plus justifiés à leurs yeux — par exemple l'idéologie de la démocratie, du libéralisme et maintenant de l'écologie pour ne citer que celles-ci — pour stigmatiser une population, une ethnie, un groupe de personnes ou même un individu en particulier, le résultat recherché est le même : maintenir les masses sous l'emprise de la peur de l'autre et de celui qui est différent, qui pense différemment.
La peur est le meilleur moyen de gouvernance; peur du terrorisme, peur des virus, peur de la crise, peur du chômage, etc....
Avec la peur, on peut faire et faire faire presque tout et n'importe quoi.
C'est l'image de l'homme qui mange son propre coeur, mais cette image est aussi peut-être trop simpliste pour ceux qui se croient savant et extrêmement intelligents.
Ils cherchent des explications compliquées et tarabiscotées, alors que le Vrai est plus simple. Cette simplicité du Vrai dérangerait-elle leur petit égo ?
La question est posée...
Alors oui, vous devez parler en bruit (comme Jésus le fit), mais parce qu'il n'y a pas d'autres moyens pour vous pour réveiller les morts-spirituels, parce que justement ils sont mort spirituellement et bourrés d'orgueil, mais le cœur rempli de leur Dieu, car il ne faut pas désespérer malgré tout..
Et puis j'ajouterai que j'aimerais vraiment être "dément" (Zoutte 104C59) comme vous, comme vous l'êtes soi-disant, à plus de 80 ans..
Pour finir, il serait bien que ces gens sans peur soi-disant, qui vous critiquent, aient le courage de signer de leur nom sans se cacher derrière un pseudo... car de quoi ont-ils peur ?
Du ridicule?
Mais le ridicule ne tue pas...
Olivier G.


09fév10  104C71
La peur de faire ce que Dieu recommande, donc de faire ce que vous aussi recommandez, est très bien décrite dans la Veillée 26 [La Révélation d'Arès].
Rater des occasions de jouir du monde tel qu'il est, est perçu comme un "péché" compte tenu des valeurs du monde actuel.
Tout du moins comme un manque d'intelligence, laquelle de nos jours est assimilée à l'opportunisme.
Est-ce le manque de perspective d'avenir (Éternité!) qui donne envie de vivre comme si le monde allait disparaître demain ?
Je le pense sincèrement.
L'instinct de survie animique agit encore, c'est ce que je pense, chez ceux que l'on appelle humanistes.
Reste l'instinct de procréation, permettant de se déculpabiliser en "déléguant", si l'occasion se présente, aux fruits des ébats charnels la possibilité de faire les efforts nécessaires pour restaurer Éden.
Bref en repoussant encore dans le temps la possibilité d'une humanité responsable et informée de ses responsabilités...
Sauf que si vous êtes là, c'est que le Signe est donné !
Éric J. (de Provence)


09fév10  104C72
Je relis Gandhi en ce moment et j’ai noté des similitudes entre son prêche de la pauvreté volontaire et le vôtre : Remplacer le besoin d’avoir par le besoin de ne pas avoir.
Cette façon d’agir était pour Gandhi, outre une œuvre de bon sens économique, une façon de laisser plus de place à l’essentiel : la vie spirituelle.
La peur de manquer, manquer au sens occidental et moderne, manquer de biens de consommation, de travail, de pétrole etc., Cette peur-là peut être vaincue par l’esprit de dépouillement, qui n’est pas pauvreté au sens strict (il faut des moyens matériels pour exister efficacement dans la société actuelle), mais le détachement intérieur face à quantité de besoins artificiels ou mal-évalués.
Une fois le dépouillement acquis en son cœur, pour l’âme qui cherche l’essentiel, le pardon, la connaissance de l’autre, Dieu… le dépouillement matériel, progressif et mesuré, peut être un choix délibéré.
Dans ce cas, quelle peur de manquer reste-t-il en soi? On est libre. 
Si vous deviez prévoir un article du blog sur le sujet du dépouillement, j’en serais ravi.
Laurent M.


09fév10  104C73  
La tête me tourne. Il y a des dérives dans les commentaires, mais vous y répondez quand même et c'est, je crois, parce que vous savez que ceux qui vous aiment voudraient que vous ayez la place que votre message mérite dans la société et pensent que si vous ne l'avez pas, c'est parce que la société a peur de vous.
Encore la peur, mais cette fois la peur à l'envers: la peur que le système et sa base bêlante ont de La Révélation d'Arès et de vous.
Ils savent que vous marchez sur du solide ! Ils savent que votre prédication est le bon sens même: Une seule solution aux problèmes que pose le mal : Que chacun renonce à mentir, tromper, être égoïste, avoir peur... et fasse le bien et si les enfants sont éduqués à faire le bien au lieu d'être éduqués en mathématiques pour faire de bons avions, de belles voitures et de belles fusées, en quelques générations le monde se sera considérablement amélioré.
Mais, comme vous dites, si le mal commence à disparaître, quelle utilité ont la politique, la religion ? Hé, hé !
La métaphysique intellectuelle ne sert à rien, les idées générales ne conduisent nulle part.
Une seule chose compte en ce monde: l'interaction entre l'individu et son milieu. C'est La Révélation d'Arès qui nous donne le moteur de cette interaction, le moteur du Bien. Une interaction empirique, rien de plus: Cassez la machine, la génératrice du mal et remettez en marche la génératrice du Bien et la lumière revient dans Éden, même après une panne de plusieurs millénaires.
Mais la politique et la religion ne l'entendent pas de cette oreille, parce qu'elles disparaissent alors. C'est pourquoi elles essaient de nous faire peur, de retenir notre attention sur les punitions qu'elles nous promettent si nous ne marchons pas droit, si nous nions leur utilité pour commencer, si nous ne croyons pas que tout est beaucoup, beaucoup plus compliqué — et pour tout compliquer ils ont été des expertes — et que sans elles nous sommes perdus.
Oui, elles veulent entretenir la peur en nous.
L'enjeu est fondamental.
Robert B. (de Picardie)


14fév10  104C74
J'ai une petite question qui concerne l'interprétation du passage de La Révélation d'Arès : ...car J'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que j'ai donné à tous (27/5).
Je m'interroge sur le sens de "...son gouvernement".
Est-il possible qu'un pouvoir en place n'attrape pas la folie des grandeur ?
Je vous remercie par avance pour vos lumières ainsi que pour tout ce que vous faites.
Cette entrée me semble une des plus importantes.
Aminadab


Réponse :
Votre question comporte sa réponse.
Vous auriez dû compléter la phrase et dire : "Je m'interroge sur le sens de "...son gouvernement que J'ai donné à tous."
Ce qui signifie naturellement : "...son gouvernement que Je n'ai donné à aucun pouvoir qui se serait emparé du contrôle de la gestion du Peuple."
La Révélation d'Arès
entend par Peuple l'ensemble des pénitents, libres hommes bons, librement groupés selon leurs affinités en assemblées souveraines d'elles-mêmes (8/1).
Alors que telle ou telle assemblée choisira de vivre dans une anarchie improvisatrice totale, telle ou telle autre assemblée ou collectivité, même le plus fraternelle, pourra si tels sont ses choix de vie demander des gestionnaires. Par exemple, on ne peut pas sans gestion faire et entretenir des routes, des écoles, des lieux collectifs, etc. si tant est que l'assemblée ou collectivité en question en veuille. Une telle assemblée, de la façon qui lui conviendra (par consensus, par vote, par tour de rôle, etc.) confiera cette gestion à ceux et celles qu'elle estimera compétents ou que leurs compétences évidentes désigneront comme gestionnaires naturels. Ces gestionnaires ne devront jamais s'emparer du contrôle de la gestion à eux confiée et devenir des pouvoirs instituant une loi des rats (Rév d'Arès xix/24) et l'imposant ; ils demeureront des serviteurs dévoués, sans ambition et révocables sans murmure, de la communauté.
Si La Révélation d'Arès parle d'une longue période d'agonie de la Bête (de la politique des pouvoirs, 22/14), c'est parce qu'une longue période de découverte, de mise au point et de divers risques (risques de retour à la politique, etc.) sera nécessaire pour la mise en place de cette nouvelle vie sociale en assemblées souveraines de pénitents libres.


14fév10  104C75
Chers frères et sœurs, pourquoi avoir peur ?
Le Créateur est en chaque humain actif ou latent. Grâce aux 5 facultés qui nous ont été données par Lui [parole, amour, individualité, liberté créativité] nous sommes devenus donc son image et ressemblance [Genèse 1/27].
Hélas, beaucoup refuseront l'ascension vers les hauteurs. Nous devons aimer notre prochain sans condition et aussi pardonner autant de fois qu'il faut. Le Créateur, Père de l'univers, est omniprésent et omniscient, son amour est multiple (amour d'un père, d'une mère).
Le mal, si son auteur a atteint l'abomination, sans juger personne, et si ce mal une fois enclenché — exemple de mal grave : les chaînes pornographiques diffusées via les satelites sur tout le globe terrestre et par internet, qui tourne en boucle 24 h sur 24 —, dites-moi : "Dieu n'est pas un Juge qui du haut des Cieux," dis-toi : "Je te pardonne, toi non  mais c'est à chacun de nous de faire pénitence pour espérer faire éveiller l'image et ressemblance du Créateur, qui est en nous, qui est latente en nous, et devenir un christ, car si l'humanité adamique à déclenché le mal sur la terre par sa désobéisance, nous ne devrions pas continuer sur sa trajectoire nous devons  stopper définitivement le mal qui est en nous, l'animalité qui est en nous : "Le tentateur intérieur...
D'aprés vous, quel serait le sort de ces diffuseurs d'images et chaînes ainsi que de ces responsables laics et athés qui légifèrent les lois en se sens, s'il surviendrait un décés inattendu à la suite d'une maladie ou de  viellesse. Ces personnes ne pouraient plus revenir sur la terre pour arrêter leurs émissions audio-visuels et internet  qui tournent en boucle car ils ont franchi le pas vers l'au-delà. Même le  Créateur ne peut  pas arrêter ces émissions audio-visuelles. Que faut-il faire ? Des prières ? Mais non, car Dieu n'est pour rien dans la désobéisance de l'humanité, la  liberté et l' intellect de l'humain a  submergé sa capacité de comprendre et que c'est à lui seul que revient la décision soit de continuer sur sa trajectoire de faire le mal soit de le stopper net et s'apercevoir progressivement que le côté divin qui est en lui renaitra progressivement et deviendra un christ.
Youcef (du Sud de la France)


Réponse :
Cher frère Youcef, que j'espère bien rencontrer un jour, il m'a fallu procéder à une mise en forme de votre commentaire, surtout de son deuxième paragraphe qu'il m'était impossible de publier en l'état, car il aurait été incompréhensible.
Malgré tout, ce deuxième paragraphe reste difficile à lire, encore qu'il soit maintenant compréhensible. Je n'ai pas pu pousser la remise en forme plus loin, parce qu'il me fallait choisir entre un texte très clair et l'extinction de la très belle flamme de foi et de piété qui anime ce texte. J'ai préféré garder cette belle flamme. Vous êtes un homme de grande foi.


14fév10  104C78
La peur est entretenue de manière permanente par la menace, une menace vague, normale, ou totalitaire.
Sous la menace on imagine perdre gros, voir tout.
De temps en temps le pouvoir, quel qu’il soit, met sa menace à exécution et alors on imagine qu’il a tout pouvoir, alors que ses pouvoirs sont très limités.
Celui qui résolument prend le chemin du bien élimine du coup la plus grande partie des facteurs de menaces ; il peut vivre sous un autre mode que cette pression sourde exercée en permanence par tout pouvoir.
C’est en fait le mal qu’on fait nous-mêmes qui nous menace le plus et qui entre en résonance avec cette menace permanente du système, qui n’est que le mal que font les autres, tout compte fait.
Le pénitent finit par tout ramener à des problèmes individuels de maîtrise de soi ou de non-maîtrise de soi, d’hommes individuels qui font le bien ou qui font le mal. Les systèmes, les codes moraux ne sont que des fumées que l’homme s’invente pour masquer son propre mal à changer.
Vaincre l’effet de masse du mal, peur qui catalyse, pour retrouver son initiative personnelle de bien, son initiative de création de soi. Créativité se soi qui finit par donner la maîtrise de soi et avec elle, la confiance en soi. La pénitence est bien par la volonté d’être meilleur pour les autres, accomplie,  la clé d’accès au changement du monde, car ce changement ne se fait qu’en donnant, d’une manière ou d’une autre, du bien aux autres ou en évitant du mal aux autres comme à soi même.
C’est la certitude de la dimension de la pénitence, dure à maintenir permanente, je trouve, car on a toujours plus ou moins l’impression d’avoir "le nez dans le guidon" et on voit à coté de nous, pendant qu’on fait nos petits efforts, les grands chambardements du monde qui nous impressionnent et qui justifient chez beaucoup la peur normale du système qui pare au plus pressé.
Ce qui m’amène à penser qu’il faut vaincre la peur de manquer du système, car les hommes n’ont pas besoin d’être gouvernés pour réagir. C’est même  le contraire. Ils ont  besoin des qualités que forge en eux la pénitence.
Bdlf


14fév10  104C77
Je me permet de rebondir sur le terme "la non-visibilité de La Révélation d'Arès" (Yve, 104C66)
Mikal est le premier à tout faire afin que soit connue La Révélation d'Arès depuis 1974 et, bien plus, il [s'efforce d'être] un christ vivant, [d'être] un pénitent, le prophète de l'Éternel. La non-visibilité, celle du monde par exemple, les journalistes dont parle le commentaire 104C69 (Hubert) : "Les journalistes qui vous voudraient dire du bien de vous, mais qui en ont été empêchés au nom des intérêts corporatifs," pas d'accord ! Ils cherchent plus les scoops, les scandales, les honneurs, la sécurité de l'emploi, les biens matériels, etc. Désolé, ils sont tout à fait libre de s'insurger intelligemment contre le système et nous aussi, je pense à ce soldat américain dont le courage mérité qu'on s'y intéresses, Mike Prysner qui a été arrêté, parce qu'il a eu le courage de parler avec son intelligence du cœur : http://angelscata.canalblog.com/ Ce sont des hommes comme ça que nous cherchons des hommes qui ont le courage de faire entendre leur voix, des hommes qui ont peur de perdre leur âme, des hommes qui par leur actions en trouvent d'autres prêt à les suivre pour que cesse le règne du mal et que soit installé le Royaume du Bien, car la beauté est servante du Bien (Rév d'Arès 12/4), et, qui que nous soyons, nous pouvons faire le bien tous les jours. Dieu appelle des courageux, des héros, mais pas des mous, pas des indécis.
Le Père appelle des hommes vrais : "Un monde d'hommes complémentaires, non des hommes antagonistes, un monde d'homme capable de la magnifique qualité qui gît quelque par en eux, sans guerres ni conflits, sans frontières ni nationalisme, un monde d'amour de partage et d'entre aide naturels, un monde ou l'on crée pour rendre les autres toujours plus heureux" (Le Pèlerin d'Arès 1989, "Barbarie"p.52).
La "non-visibilité de La Révélation d'Arès" est aussi la nôtre, nous grande famille des Pèlerins d'Arès vivant au cœur de la société, nous sommes représentatifs de tous les secteurs de l'emploi, conditions sociale, etc. Nous sommes une grande diaspora celle d'apôtres dont certains sont montés sur le Parvis (Rév.d'Arès 2/19). Je confirme que la pénitence est une joie pour celui, celle qui arrive à vaincre le mal et le transformer en bien, je témoigne que l'entr'aide fraternelle dirigée vers le bien produit de bons fruits, aide à la pénitence.
Quelle importance que les médias nous censurent ?! Quelle importance qu'ils nous empêchent de nous faire entendre ?! Nous, nous avons le soutien de Dieu dont le Souffle passe devant les moissonneurs, le soutient des anges, des justes, de son prophète Mikal encore vivant. La question à se poser est : "Que sommes-nous prêts à faire pour ensemble affirmer notre engagement spirituel, nous faire connaitre du monde ? J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre (Rév.d'Arès 4-10). "
Suis-je prêt ? Oui ! Et vous ? Que les plus courageux d'entre nous réfléchissent à faire connaître la Parole, à faire connaître Mikal, notre famille de Pèlerins d'Arès. Des moyens, nous en avons. Dieu nous les donnent. La preuve, la Parole Pure, notre merveilleuse maison de La Sainte Parole, le prophète Mikal à qui le Créateur a donné le pied de fer (Rév d'Arès xxxvi/7) pour transmettre Sa Parole.
Je suis l'un de ses fruits, maillons de la chaîne de tous ses apôtres, qui depuis 36 ans appellent le monde à changer en bien et cherchent d'autres pénitents pour l'aventure de la perpétuité et de l'infini avec Mikal.
Oui, je suis un apôtre de Mikal et j'en suis très heureux, honoré. Alléluia !
Rejoignez-nous, faites nous l'honneur de vous accueillir.
Didier Br.


14fév10  104C78
Puisque vous dîtes qu'un prophète ou un bouddha ne peut pas arracher du maïs transgénique [réponse 104C69] — il reste que pour moi José Bové est un héros des temps modernes, digne du nom de Gaulois et du génie très particulier propre à ce nom comme celle de la bravoure inégalée du héros arverne Vercingétorix, qui  s'offrit en martyr à César pour protéger le sort des siens ou que ces femmes militantes féministes qui choisirent récemment de manifester avec la burka invisible de leur pudeur, passées à l'action extrêmepour dénoncer en "topless" (les seins nus) le "viol" de la démocratie en Ukraine — alors je propose quelque chose qui pourrait vous plaire :
Je voudrais qu'on organise un énorme bombardement, sur toute la terre, avec des avions cargos militaires ou civils, mais bombardement géant qui, au jour J, ne serait pas de bombes — ça on sait faire ! — mais de pétales de roses. Et ce que l'on n'aurait pas envoyé depuis le ciel, on l'enverrait, à ceux qui n'en ont pas eu, sous la forme de petits paquets de pétales de roses que l'on offrirait partout aux populations.
En souvenir de moi, de mon amour pour mes frères humains, parce que aujourd'hui, j'ai réussi à être capable de le dire, car le petit bouddha qui était au fond de moi, était comme une source délaissée, rejetée, enfouie, et qui jaillit à nouveau. Dire au monde combien je l'aime, pétales de roses mouillées aussi avec mes larmes d'enfant ou de fils ou de nouvelle créature de Dieu. Aussi, en souvenir des années de pèlerinage à Arès et de tout l'amour que nous y avons vécu, en souvenir — pour en faire Mémoire — de l'Amour de Dieu pour nous, les humains; qui est un privilège unique, dans tout le vaste univers, cela aussi, nous devrions en faire mémoire, car c'est un privilège exceptionnel que Dieu nous fait et dont nous devrions être conscients.
Pour réaliser ce projet, il suffirait de se préparer pendant un an pour lancer la culture de roses blanches, un peu partout dans le monde (peut-être que José Bové et d'autres accepteraient de nous aider, car il connaît beaucoup de gens dans le monde paysan). On se cotiserait de façon autonome et auto-gérée pour pouvoir payer ici les horticulteurs (car mieux vaut cultiver des roses que du pavot ou de la coca), là les femmes dans leur cités de banlieues pour cultiver quelques fleurs dans un pot, ailleurs [les cultivateurs de roses] dans les villages du monde, etc. et que l'on collecterait et acheminerait dans de nombreux hangars de stockage, en attente du jour J.
Car, au Nom de l'Amour, je voudrais (essayer de) rendre visible à tous mes frères humains, tout l'amour qui est là, potentiel, mais trop souvent invisible aux regards atrophiés des sous-humains que nous sommes. Mais qui n'en est pas moins notre véritable et unique ressource pour l'avenir.
Guy en burqaCroyons en l'Amour ! Et s'il fallait un slogan : "L'amour comme seule religion... et le parti pris du bon sens comme unique pouvoir !"
Bien sûr, quand on est un petit bouddha, certains diraient : "Mais pourquoi ne demande-t-il pas directement à Dieu, son Père du Ciel, de faire un miracle, en déclenchant par exemple, une grande pluie planétaire (comme au temps du déluge), et de transformer chaque goutte de pluie en pétale de rose ?" Effectivement, cela serait très efficace, mais je ne souhaite pas le lui demander car j'estime que cela serait trop, c'est-à-dire hors de la juste mesure.
À l'heure de la banque folle (après avoir connu la vache folle), où l'on brasse des milliards qui partent en fumée, mon projet ne serait pas si coûteux, ni si insensé que cela.
Mais je ne prétends pas détenir la science infuse ni les clés de l'Univers, ce qui échoit au Père éternel.
Il se peut même que mon projet, à la réflexion, s'avère complètement nul. Certains diraient : "Mieux vaut utiliser des confettis !" D'autres diraient qu'il vaudrait mieux lancer une campagne virtuelle par E-mail sur internet plutôt que par les airs, etc. Faisons, par exemple, plancher les enfants à l'école sur la question, qui en savent bien plus que ce que l'on croit !
Ce qu'il faut avoir à l'esprit, c'est que la voie que nous avons à frayer pour l'avenir, n'a jamais été expérimentée. De cela, nous devons avoir conscience et responsabilité.

Ci-joint une photo de moi couvert d'un voile, car le Père ne nous demande-t-il pas, y compris de façon vestimentaire, de ne pas craindre d'être séparés du monde, lorsque nous faisons, chacun à notre tour Mémoire de Son Sacrifice?

Guy P.


Réponse :
Je n'ai pas dit qu'un "prophète ou un bouddha ne pouvait pas arracher de maïs transgénique", mais que personne ne devait saccager la propriété d'autrui, quelle qu'en soit la raison.
Par ailleurs, je crois comme vous que Vercingétorix se rendit à César à Alésia pour que soient épargnée la population assiégée d'Alésia et non pour se faire de la publicité. Aucun rapport entre Vercingétorix et José Bové, sauf peut-être les moustaches. Mais je comprends ce que vous voulez dire. Vous voulez dire que vous regrettez la disparition des hommes capables d'héroïsme, de dépassement et du courage de leurs convictions dans un monde qui perd toute grandeur humaine par lâcheté.
Quant à la burqa, votre photo ressemble plus à Abd el Kader qu'à une mouquère des quartiers beurs portant la burqa intégrale. Le Créateur ne parle pas de couvre-chef de ce genre, mais de tunique (Rév d'Arès 10/14), laquelle ne couvre que le corps, mais je sais que si s'habiller comme Abd el Kader aidait à faire valoir l'amour, le pardon, la paix, la libereté et l'intellignece spirituelles; vous le feriez.
Autrement dit, j'ai été profondément ému par la foi qui enflamme votre commentaire  Nous n'avons, et vous et moi, pas la même façon de voir et/ou d'exprimer la transcendance qui manque tant au monde, mais nous appartenons bien tous les deux à cette même humanité d'espérance qui cherche la voie du dépassement.


14fév10  104C79  

Ce commentaire est effacé le 19 février 2010, parce que le commentateur a, m'a-t-on dit, modifié ce jour-là le diaproma qu'il proposait dans son commentaire du 14 février et qu'ainsi les réactions à ce diaporama qu'on lit au fil des commentaires suivants ne sont plus compréhensibles et perdent de leur intérête. Or, cet intérêt demeure pour l'édification de notre mission spirituelle qui a toujours des leçons à prendre de ceux qui l'observent.
Merci de comprendre les raisons de cet effacement

Le blogger, Michel Potay


14fév10  104C80  
Je viens de voir la diaporama que propose Daniel C [104C79].
Je réagis aussitôt négativement. Je proteste contre ce diaporama qui induit en erreur et je réagis en même temps à la critique qui m'a été faite pour mon commentaire [104C68], qui proposait ce que Frère Michel appelle une "mystification", qu'il refuse, ce que je comprends et que j'admets comme étant un procédé de publicité tout à fait déplacé dans un cadre spirituel. Je réagis en disant à Daniel C. qui croit plus intelligent ce genre de diaporama que c'est un diaporama amoindrissant rabaissant et même dégradant pour le Frère Michel.

Frère Michel est réduit à la portion congrue une fois de plus !

Qui est le témoin de La Révélation d'Arès ? Qui sans relâche prêche depuis 36 ans — et avec quelle force de foi ! — pour faire connaître et développer les grandes espérances soulevées par La Révélation d'Arès ? Michel Potay ! Le Frère Michel, oui, c'est lui qui prêche, c'est lui le prophète de Dieu. Ce n'est pas Gandhi, ni Victor Hugo, ni MartinLuther King Jr !
Vous Pèlerins d'Arès vous faites comme si vous aviez honte de votre prophète, de votre frère aîné, ou comme si vous considériez son prophétisme comme plat, insuffisant, comme la partie morte ou bafouillante du discours de Dieu, quelque chose qui nécessite l'appui du prophétisme d'autres hommes qui l'ont précédé et qui mériteraient plus de renom que le frère Michel.
Je ne suis pas d'accord. J'ai lu tous les écrits de Michel Potay. Il a écrit des choses tellement plus fortes, plus puissantes, plus convaincantes et vous ne vous rendez pas compte qu'en l'effaçant ou en le cachant derrière d'autres, simplement parce qu'ils sont plus connus, vous contribuez à ce que le frère aîné soit moins encore moins connu et moins apprécié qu'il ne l'est déjà, hélas.

Le Frère Michel n'est cité qu'une seule fois dans ce long diaporama. On y cite Martin Luther King, Gandhi, Victor Hogi, Théodore Monod, Jean-Paul Sartre, etc., mais le frère Michel, lui, n'est cité qu'une seule fois et pas au début du diaporama, plutôt vers la fin !
C'est injuste, triste et rapetissant.

Que Frère Michel lui-même, qui est un homme pudique et modeste, cite d'autres penseurs, on peut le comprendre. C'est son humilité. Mais que vous l'humiliez vous-mêmes de la même façon, non, ça n'a plus de sens. Ce que je proposais pour faire connaître frère Michel était peut-être un subterfuge inacceptable, je l'admets, mais au moins je n'avais pas honte du Frère Michel et je ne cherchais pas à lui trouver l'accréditement d'autres "grands hommes". Je voulais tout au contraire le faire mieux connaître du monde, parce que le frère Michel est lui-même un "grand homme" et je dirais: le plus grand de tous.
M. M.


15fév10  104C81
Au lieu de dire : "Vous Pèlerins d'Arès vous faites comme si vous aviez honte de votre prophète," M.M. aurait dû dire : "Vous Pèlerins d'Arès vous faites comme si vous aviez peur de mettre en avant votre prophète."  Parce que c'est justement la sujet de cette entrée de blog 104: la peur qui obscurcit l'âme.
De toute façon, M.M. a raison dans l'ensemble. Il y a longtemps qu'on note chez certains moissonneurs une préférence à donner des référence signées de noms ronflants aux principes enseignés par La Révélation d'Arès et par son témoin.
Il y a un double danger à cette tendance. En plus de "cacher" Frère Michel derrière ces célébrités, on invite virtuellement à lire des penseurs ou des écrivains dont le lecteur du tract ou du diaporama peut croire qu'ils disent la même chose que La Révélation d'Arès, alors que ce n'est pas du tout le cas. Il ne s'agit que de phrases isolées de célébrités qui n'ont fait que reprendre quelques points isolés de la source évangélique dont est parti l'humanisme, alors que les citations du Frère Michel — si on les utilisait — se trouvent dans des écrits totalement et spirituellement cohérents avec La Révélation d'Arès, comme "Le Pèlerin d'Arès" ou comme ce blog, qui est une vrai mine de citations de Michel Potay.
Croire que Luther King — pasteur baptiste qui prêchait des dogmes faux, le dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7) et le salut par le crime, le sang de Yëchou [Jésus, Rév d'Arès xxxi/3 et 8] — permettra de mieux comprendre le Message de Dieu à Arès est comme croire que parler de progrès social — désaxement de la mission des années 90 — plutôt que de le pénitence permettra de comprendre ce que dit Dieu à Arès. En fait, on décervelle et on dévertèbre le Message d'Arès et le message du Frère Michel.
Des commentaires ont raison de regretter que l'assemblée n'ait pas donné au premier de ses frères un pupitre public. D'ailleurs, le Frère Michel lui-même le regrette. Je suis sûr que les difficultés de la mission arésienne viennent principalement de là. La peur du monde a fait que la mission a cherché des citations imposantes dont les signatures rassurent le public, mais qui ne font que croiser par hasard sur un point par ci par là la foi arésienne ; le résultat est que le public ne sait plus à quoi nous croyons exactement.
Aucune des citations de Daniel C. [104C79] ne croise notre foi dans la salut par la pénitence, notre foi dans la création de l'âme par l'homme vivant, notre foi dans un monde sans chefs, etc. La puissance originale de La Révélation d'Arès reste cachée..
Comme dit M.M., Frère Michel lui-même est sans contestation "un homme pudique et modeste", mais il est normal qu'au milieu de ses propos il n'assomme pas son public en se référant sans cesse à lui-même ; ce serait insupportablement pédant. Il a cité, pour varier un peu, des philosophes ou des penseurs extérieurs, mais les Pèlerins d'Arès n'ont pas à faire de même, sauf exception et avec mesure.
La grande erreur et plus qu'une erreur la grande faute des Pèlerins d'Arès est de n'avoir rien fait pour promouvoir leur frère aîné (Rév d'Arès 16/1) et fondateur, le témoin de La Révélation d'Arès. Maintenant que le Frère Michel est âgé, sa promotion publique pose beaucoup plus de problèmes pratiques qu'elle n'en posait il y a dix ou vingt ans, mais on pourrait au moins le citer. Ce n'est pas au Frère Michel qu'il faut demander comment rédiger ceci ou d'organiser cela, parce que sa modestie l'entravera toujours et amoindrira le résultat, mais c'est à ses frères de le hisser avec dignité sur l'estrade du monde.
Le diaporama de Daniel C. [104C79] est à mon avis dommageable, parce qu'il porte n'importe quel profane à s'imaginer que ce que dit La Révélation d'Arès est ce que disaient Luther King, Hugo, Sartre, Monod, Gandhi, ce qui est faux, sauf peut-être pour Gandhi et encore, je n'en suis pas sûr, parce que Gandhi était djaïn et croyait dans la réincarnation.
Nous avions une pensée maîtresse et nous l'avons cachée... par peur ! Mais peur de quoi, je vous le demande ? Si nous ne sommes pas derrière le Frère Michel, si nous n'amplifions pas sa voix, où sommes-nous et qui sommes-nous ?
G. R.


15fév10  104C82  
Je suis d'accord que la peur qu'a le Pèlerin d'Arès devant les codes moraux, la politique et les lois doit disparaître, parce qu'elle freine énormément notre mouvement. Mais il faut d'abord bien comprendre les causes de la peur.
D'abord, face à un monde totalement gagné à l'athéisme — je suis d'accord que laïc veut dire en fait athée — parler de Dieu est très intimidant, alors que continue le combat contre la religion mené par les codes moraux, la politique et ses lois. Les attaques contre les "sectes" ne sont rien d'autre que des attaques contre la religion camouflées en défense de la famille et de l'enfance.
Il y a la question sociale. La dureté des conditions de vie et d'avenir est un souci pour l'homme de la rue, qui n'a plus aucune liberté dans la geôle que lui a bétonné le système. La dureté des conditions de vie et d'avenir se place et de loin au-dessus du souci de l'âme et du salut, même chez les rares chrétiens qui pratiquent encore. Prêcher que le souci de l'âme et du salut doit être beaucoup plus préoccupant que le souci du salaire, de la protectaion sociale et de la retraite est complètement déplacé. Renverser l'importance de ces sujets fait peur.
Notre mission n'a pas assez réfléchi à une présentation intéressante, capable d'attirer l'attention, de la nécessité de franchir le fossé séparant ceux qui ne croient plus qu'à leur vie matérielle de ceux, devenus très rares en Europe Occidentale, qui croient que l'homme doit avoir raisonnablement autant le souci de son destin spirituel.
Nous ne savons pas encore montrer le besoin de rénover l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) pour, comme vous dites, "contrebalancer les effets (ravageurs?) de l'intelligence intellectuelle qui a tout envahi et qui colle l'homme à la seule matière" (Je ne sais plus où j'ai lu ça ; je cite librement).
Nous croyons que notre façon de présenter les choses est dangereusement provocatrice et nous avons peur, alors qu'il y a, j'en suis convaincu, un moyen de rassurer les codes moraux, la politique et les lois sur nos intentions réelles sans rien cacher de notre foi. De cette façon notre peur disparaîtrait d'elle-même.
Par exemple, nous sommes internationalistes et nous avons peur de siffler les hymnes nationaux sur les stades avant un match ! Notre foi dit que nationalisme et patriotisme nuisent à l'amour entre les hommes, mais je n'ai pas encore vu un seul tract qui le dise, parce qu'on n'a pas trouvé de formule intelligente pour le dire. On pourrait dire que l'Europe rend tout le monde internationaliste, mais c'est faux. Il n'y a qu'à voir la passion mise dans l'actuel débat sur "l'identité française".

Nous estimons notre extrême faiblesse disproportionnée à la force des idées idées générales qui circulent et nous avons peur. Rien dans ce monde ne s'inscrit dans la continuité de notre foi. Nous, des microbes, sommes en complet désaccord avec le monde énorme que nous devons changer (Rév d'Arès 28/7).
Nous n'avons pour nous que notre sincérité absolue, mais la peur nous empêche d'épanouir cette sincérité et, par peur, nous lui substituons des paravents.
Nous ne prêchons pas la violence, mais le système prend toute mission de rue pour une violence, déduite de la réflexion pas fausse que si des gens n'ont pour s'exprimer que la rue, c'est qu'ils sont des adversaires de la doctrine du système. D'où encore notre peur des soupçons de terrorisme idéologique portés sur nous par le monde, alors qu'en fait nous sommes des non-violents. Nous ne condamnons personne, nous demandons seulement aux hommes d'être bons, d'être des pénitents, mot que je trouve juste, parce qu'en réalité dans ce monde, qui est une jungle, personne n'est resté bon, tout le monde doit faire pénitence.
Et pourtant nous n'engageons pas nos vie dans un parti risqué. Nous sommes détenteurs de la Vérité, à coup sûr. Nous ne chassons pas les pouvoirs des trônes sur lesquels ils sont assis, nous les invitons à en descendre librement, mais même cela je ne l'ai pas lu sur un tract. Bref, nous avons tous les arguments pour donner une autre idée de l'humanité et nous ne le faisons pas. C'est pourtant à nous que revient le mérite de sonner l'alarme.

Il faut cesser d'avoir peur.
Jeannot


Réponse :
J'ai cherché qui pouvait être Jeannot, auteur de ce commentaire remarquable qui sera sûrement médité par nos missions.
Pour finir, sans être sûr de votre identité, je crois vous reconnaître comme un de ces très nombreux frères de la "partie immergée de l'iceberg" de notre Assemblée. Pourtant, vous parlez de tracts sur lesquels vous n'avez pas lu ceci ou cela, que vous estimez tu pour cause de peur. Si vous lisez des tracts distribués par d'autres que vous, c'est que vous n'êtes pas si isolé que cela dans la masse immergée et invisible de l'Assemblée...
Mais vous ne me dites pas comment sont faits vos propres tracts. Cela m'intéresse.


16fév10 104C83
Le diaporama de Daniel C. [104C79] est très beau. Il nous montre que vous n’êtes pas le seul à transmettre de belles et grandes idées sur le changement intérieur individuel, si l’on veut transformer le monde.
Je ne voie pas en quoi il vous rapetisse bien au contraire.
Certes, vous avez un statut particulier, vous êtes un prophète, n’en déplaise à certain, à l’égal de Moïse, Jésus, Mahomet et vous avez eu le courage d’assumer cette élection divine, mais vous n’êtes qu’un homme à qui Dieu à demander une mission particulière : celle de rappeler sa parole à travers La Révélation d'Arès.
Je ne m’étonne pas du silence qui entoure La Révélation d’Ares. Est ce que le grand public a entendu parlé des Apparitions de la Vierge en Égypte qui a été vus par des milliers d’Égyptiens, il n’y a pas si longtemps que cela (les années 80/90) ?
Est-ce que le grand public a entendu  parler de Reynald Roussel qui a la faculté de voir les esprits des personnes passés dans l’autre monde depuis l’âge de 6 ans ?
Pour ma part je ne croie pas au complot de quiconque contre la diffusion de La Parole d’Arès.
Mais plutôt à une ignorance et un désintérêt de la chose religieuse qui est dû pour beaucoup au dogmatisme de la religion catholique qui par ses positions sur la sexualité, entre autres, a conduit le public à se méfier de tout ce qui a trait à Dieu.
Patrick  R


Réponse :
En somme, vous objectez à M.M. et à G.R. [104C80 et 104C81) qui dans le diaporama de Daniel C. (104C79) ont vu, disons, un amalgame malvenu. Si j'ai publié le commentaire de Daniel C. c'est bien que, sans être inconscient de l'amalgame, je n'en ai pas été froissé personnellement, sachant que je suis intellectuellement médiocre comparé aux grands hommes cités dans ce diaporama, tellement plus dignes que moi d'attirer l'attention du public. Mais, à la réflexion, M.M. et G.R. ont peut-être raison et nous avons, vous et moi, peut-être tort. Notre mission peut en tout cas y réfléchir.
D'un côté :

Oui "le diaporama de Daniel C (104C79) est très beau." Non seulement "il nous montre" que je ne suis "pas le seul à transmettre de belles et grandes idées sur le changement intérieur individuel," mais "il nous montre" que — dans la limite des idées humanistes ou philosophiques citées par le diaporama — je n'ai de moi-même rien à ajouter aux pensées émises bien avant moi par des cerveaux éminents, susceptibles d'inspirer à l'homme sa mise en valeur et son élevation sociales et éthiques. Je ne suis pas un penseur. Je n'eus aucune réflexion personnelle sur les sujets qu'aborde La Révélation d'Arès avant qu'elle me fût dictée. Si j'avais eu quelques idées personnelles de valeur sur la libération sociale et/ou spirituelle de l'homme et quelque talent pour les exposer, je n'aurais pas attendu pour prêcher et écrire sur ces sujets que le Créateur par Jésus en 1974 puis Lui-même en 1977 me confie la mission de répandre sa Parole. Je ne suis ni un humaniste, ni un philosophe, ni un métaphysicien, ni un moraliste, ni même un penseur. Je suis un rien du tout comparé à Hugo, Monod, Gandhi, King, Sartre, qui, soucieux du progrès de l'humanité, avaient vraiment par eux-mêmes quelque chose à dire et à ajouter à la réflexion générale sur le progrès humain. Je ne suis qu'un homme de Dieu.
D'un autre côté :
Vous n'êtes probablement pas Pèlerin d'Arès, vous parlez en sympathisant du Fond, en ami des idées trouvées dans La Révélation d'Arès vues sous l'angle d'un humanisme et même d'un humanisme spirituel grandiose.
Mais si vous étiez un Pèlerin d'Arès, vous pourriez trouver à M.M. et G.R.de bonnes raisons de penser comme ils pensent.
Pèlerin d'Arès, vous vous sentiriez directement concerné corps, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), concerné et travaillé dans votre conscience et dans vos tripes par la quête intérieure permanente de l'image et ressemblance du Père, la quête du Fond des Fonds, concerné par le prophétisme dans lequel La Révélation d'Arès lance un petit reste que le souci du mal et le souci de l'éradiquer de vous-même et du monde empêchent de dormir — C'est mon cas, en tout cas —. Si vous étiez ce pécheur conscient de devoir cesser d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10-11), conscient qu'il doit jusqu'à son dernier souffle faire pénitence et moissonner sans relâche d'autres pénitents afin que tous ensemble ils préparent le Jour de Dieu — et non seulement l'apothéose de l'homme comme mortel intelligent —, vous comprendriez ce que veulent dire M.M. et G.R. Vous comprendriez que la mission des Pèlerins d'Arès ne se place pas du tout sur le même terrain que celui des grands penseurs, philosophes et humanistes que cite le diaporama en question.
Pour conclure :
Le diaporama de Daniel C., il faut bien le reconnaître, fait un amalgame ou, à tout le moins, présente les choses de façon maladroite ou disproportionnée qui peut porter le profane à croire que les œuvres respectives des grands hommes cités rejoignent l'idée centrale de La Révélation d'Arès. C'est faux et en ceci M.M. n'a pas tort. Il m'a semblé que ce diaporama, que je n'ai vu qu'une seule fois il est vrai, part du point de vue qu'on inviterait mieux à lire La Révélation d'Arès en rationalisant le bien par des citations intellectuelles fameuses. Or, le souci central de La Révélation d'Arès est indiscutablement inverse ; son souci central est de dérationaliser le bien, de le transcender, de faire de l'homme de bien un Dieu (Rév d'Arès 2/13). L'auteur du diaporama a-t-il tort ou raison de faire l'impasse sur ce fait primordial ?
Si nous puisons nos arguments aux penseurs et aux les grandes idées générales, nous commettons peut-être une erreur plus préjudiciable que nous le pensions, comme le souligne M.M., parce que nous ne moissonnons pas des humanistes, des socialistes, des philosophes, des philanthropes, des humanitaires, et parce que d'une façon générale La Révélation d'Arès ne nous envoie pas aux Semailles mais à la Moisson (Rév d'Arès, 6/2), c.-à-d. ne nous envoie pas convertir des incroyants et des contradicteurs, mais moissonner un petit reste de héros spirituels semés, capables de rediviniser le monde. Rediviniser le monde, voilà un souci que n'avait aucun des grands hommes cités par le diaporama qui, sous cet angle-là, a plutôt, de mon point de vue, une tendance déspiritualisante ou, si l'on préfère, une tendance trop culturalisante.
Mais chez nous Pèlerins d'Arès la mission est libre. Chaque mission ou missionnaire choisit sa façon d'évangéliser et en général on ne me demande pas mon avis. Qui a tort, qui a raison ? Il y a en tout cas matière à réflexion.


16fév10  104C84
Je viens de lire le commentaire de Jeannot (104C82) qui en appelle à porter le souci de l'âme au-dessus des soucis matériels — le besoin d'avoir remplacé par le besoin de ne pas avoir tout en veillant au strict nécessaire à la vie—, à trouver des voies non provocatrices en cherchant/travaillant l'intelligence pour exprimer le Fond et convier tout le monde à entrer en pénitence.
C'est la prière — une prière longue dans la Bible, le Coran et la Révélation d'Arès et Père de l'Univers 3 fois le jour, 1 fois la nuit (Rév d'Arès 12/4-5) — et l'enseignement du prophète Mikal (tout ce qu'il a écrit, dit, conseillé) avec constance qui, il me semble après observation, permet de nourrir notre "faible lumignon" trop souvent dissipé et dans les situations concrètes de la vie de trouver les mots justes pour exprimer un Message d'espérance créatrice qui met les hommes en état de réflexion, en état de créer leur propre foi, un appel qui donne à penser, à rêver, à s'évader de la prison mentale, le moissonneur empreint d'humilité et de conscience spirituelle qui forme en même temps un exemple d'amour universel et de liberté des systèmes, dont on a plus peur parce que dans notre cœur l'humanité tourne en soi. C'est dans la Mission que cela se produit : Tu n'es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6).
N'oublie pas ta place, l'épée n'est pas le Bras qui la soulève... Ne cherchez pas à vous défendre, l'Esprit Saint vous guidera.
Anecdote : J'étais présente à une cérémonie de commémoration pour les victimes d'une très violente explosion de gaz dans un immeuble en plein centre d'un grande ville belge qui, fin janvier 2010, a fait perdre la vie à 14 personnes et fait de nombreux sinistrés (plus de 400) sur un long périmètre tout autour. Interviewée par la presse qui voulait connaître mon sentiment sur la présence du roi noir [homme politique ou autorité] qui arrivait escorté par un service d'ordre policier, j'ai répondu sans agacement et l'œil pétillant que (sur le fond) "sa démarche (du personnage princier) n'était que représentative de lui-même et que c'était bien pour lui d'agir ainsi s'il le voulait, cependant que chaque personne qui porte au fond de soi le souci d'autrui, qui ressent par identification humaine universelle la souffrance des familles, les angoisses et les besoins des sinistrés comme les palmes d'un grand cœur battant en nous, qui apporte naturellement secours et aide solidaire… signale qu'en fait, au fond de nous, on est tous des princes (et princesses)!" À un autre moment encore, à la presse qui vient chercher mon avis, j'exprimerai que : "La grave circonstance génère un choc dans la population citadine et plus loin au-delà, un éveil du cœur se fait que si on était plus ouverts les uns aux autres pour agir sans besoin d'injonction ou d'humanitaire institutionnalisés, mais en responsabilité individuelle et bienveillance générale, avec le souci de la qualité de vie, peut-être que de tel drame n'arriverait pas, car on est tous responsable de l'état de la société."  Ce qui rappelle la Parole.
Le journaliste était surpris tout autant que moi qui découvrait l'originalité de mes propos qui m'a laissé un goût de force et de sérénité.
Creusons, cherchons, suons pour voir comment l'Assemblée peut porter le Frère Michel qui a tant à donner au monde, en offrant une plate-forme à son exemplarité existentielle prophétique — capable de s'adapter à toutes les mentalités — dans un projet de Beauté ("Le Pèlerin d'Arès 1991-92") pour guider vers les Hauteurs d'un monde refait par/pour/avec l'Amour et la Liberté.
Marie (de Belgique).


16fév10  104C85
"Nous devons cesser d'avoir peur" (Jeannot 104C82) de nous surpasser dans les bonnes actions (Coran) et de nous écarter des ignorants (Coran).
O mesure dure mesure !
Il me semble que tous les acteurs ou artisans du bien ou du Bien sont des pélerins d'Arès ou Pélerins d'Arès — Beaucoup ne le savent pas encore.
Il me semble donc quelque peu sectaire de ne pas les prendre en considération dans la vie, dans la mission et dans les tracts en témoignant de leur apport dans l'espérance, car seul le Bien compte et, au delá de tous les discours (Rév d'Arès 10/11, 23/6), nous en manquons tant, n'est-ce pas ?
Il me semble alors que nous sommes freinés par cette carence ou plutôt "The gridlock of love" ("Le Pèlerin d'Arès" trimestriel) ou peut être par "la peur d'aimer" (Martin Luther King).
Ah non ! "la force", pardon. Tous pour "Un en toi" (Rév d'Arès xxiv/1) et "Un en toi pour tous" (paraphrase d'après Alexandre Dumas, "Les Trois Mousquetaires").
Fred M.


16fév10  104C86  
[À propos du commentaire de G.R. 104C81]
Ce commentaire m’en rappelle un autre, dans une entrée précédente, qui disait en gros : "Il n’y a qu’un seul livre qui vaille d’être lu."
J’aime bien le travail réalisé par Daniel C (diaporama 104C79]. Non parce qu’il "cacherait" le prophète, mais parce qu’il témoigne de l’universalité du Fond Libérateur que centre et concentre La Révélation d’Arès.
Dieu n’est pas que dans la Parole révélée, mais aussi dans son Souffle.
Citer des frères [les penseurs cités par Daniel C.] du passé ou du présent n’est en soi rien d’autre que d’en rendre témoignage.
Certes, aucun des frères cités ne disposait de La Révélation d’Arès et l’on a beau jeu de pointer leurs "erreurs".
Mais ces frères étaient sans nul doute en effort d’ascension ; et justement, équipés comme nous le sommes du Projecteur arésien, il nous est possible, au lieu de cerner leurs limites rabâchées, de leur rendre hommage, de fouiller leur part d’Héritage, d’apprendre d’eux, parce qu’ils ont cheminé, vécu, souffert, aimé sans compter et que leurs témoignages vivent dans leurs écrits et nous encouragent dans les nôtres.
Je ne m’amputerai d’aucun frère.
On peut trouver dans le travail de Daniel C. des améliorations à faire, mais sûrement pas une intention de "cacher" La Révélation d’Arès ou son témoin, qui au contraire, et je pense que c’était la visée de l’auteur, viennent en leur temps — sur la vidéo comme dans l’histoire réelle ! — non pour effacer la richesse spirituelle universelle, mais pour la féconder en une nouvelle vie fraternelle.
Au-delà du désaccord sur le travail ponctuel d’un frère, je ne comprends pas ces injonctions à s’appauvrir et mutiler son témoignage spirituel : [L’aîné ou Frère Michel] a cité, pour varier un peu, des philosophes ou des penseurs extérieurs, mais les Pèlerins d'Arès n'ont pas à faire de même."
Ah bon ? Et pourquoi ça ?
Ce que fait le frère aîné (Rév d'Arès 16/1), nous sommes en responsabilité de le faire :
Tout Ce Que J’ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta descendance (Rév d'Arès 39/10).
Laurent C.


17fév10  104C87  
Sauf votre respect, Frère Michel, je me permets de vous poser une question qui me taquine : Est-ce que vous allez utiliser pour votre mission personnelle le diaporama que propose le commentaire 104C79 ou utilisez-vous déjà à titre personnel des documents de ce genre, je veux dire, des citations de grands hommes comme références à la Voie que La Révélation d'Arès montre au monde ?
On trouve dans vos textes du "Pèlerin d'Arès" un grand nombre de citations de grands intellectuels, mais d'abord elles sont noyées dans vos propres pensées spirituelles qui prédominent, ensuite on ne les interprète pas du tout comme des précurseurs du Message d'Arès, mais comme des manières de clarifier, par l'usage qu'en ont fait des écrivains et des philosophes, des mots sur le sens desquels vous souhaitez que tout le monde s'entende bien comme liberté, existentialisme, beauté, etc.
Le diaporama de Daniel C. donne une impression différente, comme si les citations (sauf la vôtre évidemment) en questions étaient annonciatrices de La Révélation d'Arès et c'est ce qui me gêne. M.M. a raison, cela porte à confusion ou, comme vous dites dans votre réponse 104C83 il y a risque d'amalgame.
Pour rester dans la cadre du blog, on peut aussi penser que les Pèlerins d'Arès ont peur des réactions du public et qu'ils vont chercher des références chez des célébrités indiscutées pour faire taire les discussion sur vous et sur La Révélation d'Arès. L'impression générale laissée peut être désagréable.
Jean-François


Réponse :
Non, je ne vais pas personnellement utiliser le diaporama de Daniel C., mais pas pour les raisons que vous suggérez.
Ma mission personnelle est, le plus souvent, constituée par mes réponses aux nombreuses questions qu'on me pose ou aux nombreuses détractions qu'on m'oppose et ce que l'on attend de moi, ce sont des réponses ou des répliques personnelles qui forment un reflet exact de ma propre foi et de ma propre pensée, serait-elle insuffisante ou même minable — ce qui ne manque probablement pas de m'arriver — et surtout un reflet exact du Message surnaturellement survenu à Arès en 1974 et 1977.
Je n'ai donc pas personnellement à utiliser d'autres références que celles de La Révélation d'Arès et de ma foi.
J''ai seulement à porter témoignage.
Je n'ai donc pas de raison d'utiliser le diaporama de Daniel C. ou d'autres documents : plaquettes, tracts, brochures, du même genre — Il y a a eu un certain nombre depuis longtemps, faits par nos frères et sœurs missionnaires, mais pas par peur du monde ; ils les ont conçus dans le but de convaincre, de montrer qu'il y a au fond de l'homme depuis des millénaires une racine plongeant dans la terre d'Éden et exprimant, même sous des apparences profanes, la nostalgie d'Éden.
Concernant mes citations de grands philosophes, penseurs et humanistes dans "Le Pèlerin d'Arès", vous avez vu juste. J'ai très souvent utilisé ces citations non pour citer des "précurseurs de La Révélation d'Arès", mais, comme vous le dites avec justesse, pour "clarifier, par l'usage qu'en ont fait des écrivains et des philosophes, des mots sur le sens desquels je souhaitais que tout le monde s'entende bien."
Ceci dit, vous soulevez cette question sous un angle, déjà vu par M.M., angle que nous n'avons probablement pas assez considéré et qui mérite réflexion. Ne provoquons-nous pas, dans un monde devenu majoritairement athée et qui réagit à partir d'autres repères que les nôtres, probablement trop subjectifs, des amalgames dommageables à la puissance de spiritualisation de La Révélation d'Arès ?


17fév10  104C88
Je remercie ceux qui font des commentaires sur les auteurs (et acteurs de toutes sortes) que nous citons et vous-même qui les citez aussi à côté du Père qui vous a parlé.
Citer des auteurs de belles actions peut nous enseigner et nous aider dans notre propre action, mais cela peut nous impressionner aussi, cela peut nous rabaisser comme simples hommes par rapport à eux, ou bien nous faire peur dans la mesure où nous les avons vus aller trop loin parfois dans la solitude et la témérité de leur combat, ces "personnalités hors du commun".
Cela peut nous faire voir toutes sortes de choses au lieu de nous faire voir quelque chose de simple et d’essentiel, ce fait primordial que l’humanité (chacun de nous) a tant oublié : sa propre grandeur, son propre rôle créateur, sa valeur divine.
C’est ce que vous faites ressortir dans votre réponse à Patrick R. (104C83)
Je suis bien d’accord que ce qui pèche le plus dans le diaporama, beau et bon par ailleurs, de notre frère Daniel C. [104C79], c’est cette impasse faite sur cette force de transfiguration qui peut renaître en tout un chacun et qui est fondamentale : Chacun de nous est un fils du Créateur de l’univers et de la vie, chacun est fort de Sa Parole, de sa Parole que nous avons à honorer, à accomplir dans notre vie.
Ce que j’ai ressenti en visionnant ce diaporama et en lisant les commentaires qui s’y rapportent, avant même de lire votre réponse, c’est que vous, frère Michel, simple artisan au service de l’accomplissement de cette parole renouvelée à Arès, vous êtes le couronnement de tous ces prédécesseurs, héros ou prophètes, connus ou inconnus, non par vos seuls intuition et mérite, comme ce fut le cas pour la plupart de ceux cités, mais par la pureté et la hauteur du message qui vous inspire et qui les rassemble dans une  perspective de réussite ultime.
Vous qui avez suivi la Parole qui vous dit de plier dans les coffres toutes vos parures sacerdotales pour qu’elles y pourrissent (Rév d’Arès 34/2) et qui y avez déposé votre couronne de prélat, nous pouvons vous aider à porter cette couronne sur le monde, car à travers vous et cette Parole sublime, venue nous redresser spirituellement en 1974 et 1977 dans le petit lieu d’Arès où vous étiez, c’est nous tous qui sommes couronnés, qui sommes grandis par le Père : Tous sont princes, quand ils vivent selon Ma Parole, J’ai couronné tous Mes Fidèles (Rév d’Arès 3/9).
Il ne s’agit pas pour moi de me priver de citer des prédécesseurs ou frères qui chantent avec nous (Rév d'Arès xxxi/19) comme Laurent C. en fait la remarque (104C86), j’en suis d’accord. Mais il s’agit de ne pas faire d’amalgame entre d'une part leur démarche, aussi avant-gardiste pour le bien de l’homme ait-elle été, et d’autre part la pénitence que le Père de l’Univers nous appelle à réactiver en chacun de nous. Avec cet amalgame, comme le soulèvent les commentaires de M.M. (104C80) et de G.R. (104C81), nous risquons encore de faire confondre le plan de ces hommes avec le plan du Créateur qui va beaucoup plus loin, son Dessein (Rév d'Arès 28/27).
Il nous faut donc être plus clairs : Situer les citations dans leur contexte et les hommes que nous citons dans les directions qu’ils ont prises, tout en disant quelle direction nous prenons nous-mêmes par rapport à eux, si tant est que nous connaissions bien la leur !
La peur qui nous obscurcit l’âme peut venir aussi de l’idée que nous nous faisons du combat à mener : Notre combat n’est pas contre le système comme on peut retenir qu’il le fut pour certains de ces auteurs, mais contre le mal en nous-même, contre ce qui nous fait perdre le sens de la vie, ce qui nous fait mourir.
Ne craignons pas ce qui peut tuer le corps mais ce qui tue l’âme (Matthieu 10/28), c’est-à-dire nous-mêmes, puisque c’est nous qui nous faisons l’âme en pardonnant, en aimant, en nous rendant libres des préjugés, en recouvrant l’intelligence spirituelle et c'est nous qui la perdons en faisant le contraire.
Quand ces hommes que nous aimons citer nous entendent, je crois les entendre nous crier : « N’en restez pas à dire ce que j’ai dit ni à citer ce que j’ai fait, allez plus loin ; je suis moi-même plus loin maintenant, et pour nous retrouver réunis tendez de toutes vos forces vers ce qui permettra l'avènement du Jour (Rév d’Arès 31/8-13).
Bernard L.


17fév10  104C89  
Je suis absolument d'accord sur l'effort que nous devons faire pour vaincre nos peurs.
Elles nous empêchent d'épanouir et de dynamiser nos convictions et surtout d'avoir confiance en nous-mêmes.
Je ne parle pas de la peur du gendarme qui nous épie avec son radar-jumelles le long de l'autoroute et que, d'ailleurs, nous pouvons déjouer grâce à un dispositif appelé "Coyotte" qui permet aux automobilistes qui en sont munis de se communiquer entre eux les positions de ces épieurs qui en veulent à nos portefeuilles et à notre droit de conduire sur des routes et des autoroutes que nous payons déjà très très cher.
Je parle de la peur que ne peut déjouer aucun "Coyotte". Celle des pouvoirs invisibles qui pèsent sur nous et qui passant leur temp à nous interdire d'agir, de circuler et de créer librement, simplement parce que nous nous doutons d'instinct qu'ils ont à peut près tout interdit. C'est de cette peur-là que vous nous demandez de nous délivrer. C'est elle qui nous fait taire.
Cette peur-là me rappelle la peur qu'on avait quand nous étions gosses, par exemple quand papa faisait la sieste. On ne voyait pas papa, qui d'ailleurs ne disait rien comme les pouvoirs qui nous dominent ne disent rien. Ils nous tombent dessus et nous claquent toujours à l'improviste. On nous disait : "Papa ne doit pas être dérangé. Il dort." On nous mettait par terre sur une tapis pour étouffer les bruits et on était priés de jouer en silence ou en chuchotant et surtout de ne pas rire. C'est ce genre de peur que nous avons quand nous faisons notre mission dans la rue — ne pas déranger le papa-police — ou quand nous sommes en conversation  ne pas déranger, ne pas réveiller en parlant de La Révélation d'Arès. Nous vivons à longueur d'année avec cette peur inconsistante de quelque chose que nous ne voyons jamais, qui fait la sieste dans les environs, mais dont le réveil peut être terrible... qu'on nous dit !

Eh bien ! qu'ils se réveillent, les pouvoirs que nous dérangeons !
Ça nous donnera l'occasion de leur parler de Dieu et de sa Parole, justement.
Pour moi il y a un rapport direct entre la fin de la peur et le début du bonheur. Nous sommes là pour donner du bonheur aux hommes, donc pour extirper la peur de tous les cœurs.
J'aurais voulu être là quand vous avez crié au public de "L'Athénée" de Bordeaux en 1987: "N'ayez pas peur !"
Raymond


Réponse :
J'aime beaucoup la finale de votre commentaire : "Il y a un rapport direct entre la fin de la peur et le début du bonheur. Nous sommes là pour donner du bonheur aux hommes, donc pour extirper la peur de tous les cœurs."
Aucun doute, le bonheur est une situation dégagée de toute implication dans la peur. Le bonheur est une situation d'harmonie entre l'homme et son environnement, harmonie née de l'identification de l'homme avec le Bien par nature au-dessus des contingences dont la peur, contingence parmi les plus encombrantes, les plus entravantes.
L'individu moderne, malgré les conquêtes sociales: sécurité sociale, droit au chômage, retraite, etc., n'est pas parvenu à se détacher d'une existence sans idéal, terne et peureuse. Il est enfermé dans les conditions objectives et sombres de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) qui régit toute son existence de la naissance à la mort. Politique, administration et loi qui, comme vous le dites, sont là invisibles comme le papa qui fait la sieste et qu'il ne faut pas réveiller. On n'a jamais ouvert un Code Civil ou Pénal, on ne connaît rien à la politique, on ne voit de l'administration qu'un visage derrière un guichet de temps en temps, mais on en a peur en bloc. Une peur sourde, pas même consciente. Ce que veut dire mon entrée 104, c'est qu'en dépit d'une apparente absence totale de rapports entre notre foi et le système qui fait peur, nous avons peur de porter, dans un bonheur épanoui et dynamique, témoignage de foi. Cette peur est diffuse dans tous les domaines.
Le point où la civilisation humaine sortira de cette peur sourde, inconsciente, et s'élèvera réellement au bonheur, ce point est sans conteste pour nous La Révélation d'Arès accomplie. Reste à l'accomplir, bien sûr, et pour cela il faut se délivrer de la peur.


18fév10  104C90
À l'occasion de l'anniversaire de Julia (22 ans) nous avons eu un grand repas de famille (neuf à table) ce soir et vers le milieu du diner nous avons parlé du diaporama de Daniel C. (104C79). Nous en avons discuté jusqu'à la fin.
Nous avons pensé tous ensemble que notre opinion formerait peut-être un commentaire valable, puisque nous concluons que, si nous devons contrôler nos peurs du système (sujet du blog 104), nous devons aussi contrôler nos moyens d'expression susceptibles d'éveiller la méfiance du système et de sa masse ou de leur faire peur.
Nous sommes tous d'accord que le diaporama de Daniel C. est (sans doute involontairement par zèle ou par manque de réflexion) comme fait pour appâter le lecteur à l'aide de citations d'homme de grand renom, auxquels le citoyen lambda fait automatiquement confiance, mais dont les ouvrages et les actions ont eu pour bases des croyances ou des principes différents ou même très différents de ce que La Révélation d'Arès dit.
De ce fait, nous sommes d'accord que cela peut avoir pour résultat que les gens qui, suite à ce diaporama, liront La Révélation d'Arès et n'y retrouveront pas les grands hommes associés à l'invitation pourront considérer les Pèlerins d'Arès comme abusifs ou comme des illuminés sans arguments qui comptent sur des gloires sans rapports avec La Révélation d'Arès pour s'en procurer.
De ce fait encore, nous sommes d'accord que ce genre de diaprorama peut renforcer la peur des sectes que le système cherche à répandre en les décrivant comme sans scrupules..
Nous nous étonnons tous ensemble que le Frère Michel ait publié le commentaire de Daniel C., parce que c'est une invitation "captieuse et tendancieuse" (ces mots sont de Nath, mais incrédule et qui fait "Lettres"...) à lire La Révélation d'Arès. L'invitation telle que conçue fausse l'idée générale qu'il faut honnêtement donner de ce livre magnifique. Nous demandons tous ensemble au Frère Michel de retirer ce commentaire, dont notre mission n'a vraiment pas besoin.
Nath, notre athée, la seule qui n'avait jamais lu La Révélation d'Arès, dit qu'à la suite du diaporama que lui a montré un de ses frères elle a ouvert l'édition 2009 lundi soir, mais qu'elle a été choquée d'y trouver tout autre chose que l'esprit du diaporama. Elle s'est arrêtée à la Veillée 14 ou 15 (c'est déjà tout à son mérite) et a conclu ce soir, plus incrédule que jamais, en citant Machiavel : "Il te suffit d'obtenir d'un homme son arme sans lui dire que c'est pour la tuer avec." Dur ! Dur !
Famille L.


18fév10  104C91
La peur dont vous parlez, "non perturbante, confortable, qui suit la normalité du quotidien", n'est pas une peur facile à déceler. Puisqu'elle est non perturbante, on ne pense même pas à la combattre, et si on y pense, on hésite à le faire puisqu’elle est confortable.
La réaction de M.M. (104C80) au diaporama de Daniel C. m'a ouvert les yeux sur une peur bien dissimulée, la peur de déplaire au monde, la peur d’être différent. Je commence à comprendre pourquoi notre mission sociale a été un échec. Elle caressait le monde dans le sens du poil, citait des lieux commun, beaux et plaisants à entendre mais déjà connus et très convenus, rien de bien dérangeant et encore moins insurgeant. J'ai missionné durant des années avec les mêmes citations, les mêmes images que ce diaporama et je comprends maintenant pourquoi cette mission sociale a échouée, elle cachait Dieu et son prophète derrière un humanisme normal, ordinaire, banal.
Les premiers temps de ma mission j’annonçais fièrement sur des panneaux "Dieu a parlé en France le saviez vous ?" et même un autocollant derrière ma voiture avec "Avertissement du Christ et de Dieu". C’est donc la peur de déranger, la peur de déplaire, la peur de passer pour un illuminé qui m’a fait abandonner toute audace et me ranger du côté des idées acceptables non perturbantes.
La véritable folie est de paraître sage aux yeux du monde. Soyons fous, des super fous de Dieu et sauvons le monde !
Le vent fou levé de Nazareth, la trombe qui traverse la terre éperdument (Rév d'Arès 25/7).
Rémy


18fév10  104C92  
En réfléchissant à cette peur de base, enfouie, inconsciente, [la peur] du système : la loi, le gendarme, le chef, je me dis que certes il faut la mettre à jour par l’humilité, en nous, pour la vaincre et que ce sera une lutte individuelle, permanente, pendant longtemps, mais que le bien inverse qui s’y opposera vraiment sera un peuple prophétique retrouvé, qui fonctionnera dans un autre mode relationnel.
Aussi, je me demande si le plus urgent n’est pas entre frères spirituels de vaincre toutes les peurs entres nous, la peur des uns et des autres que nous gardons au fond de nous. Quand nous croisons un frère ou une sœur de foi, avoir déjà l’humilité de chercher s’il n’y a pas des peurs qui nous séparent de l’autre. Parce que mettre en avant Mikal, prophète aîné, ne peut aller sans mettre Mikal au milieu nous en tant que peuple prophétique, et donc entre nous de nous voir comme prophètes, tout est lié.
Mikal l’a souvent dit : "Si vous voulez m’aider, allez travailler les frères ici, les frères là !" [?]
On sait tous qu’on est des minables que Dieu s’adresse de toute façon à des hommes ordinaires et que si ces hommes ordinaires n’arrivent pas à se relever, ce message passera aux oubliettes de la religion ou dans un autre piège comme les précédents messages.
Donc, j’en viens à penser que ce sont les peurs qui obstruent notre complémentarité naturelle qui sont les premières qu'il faut vaincre : Manque de confiance, paresse à chercher l’accord, peur de l’autre, orgueil dans la relation, préjugé sur l’autre, égoïsme qui fait peur,  etc.
Le petit reste, que Dieu vient rassembler (Rév d'Arès 24/1), n’est pas une élite, mais plutôt ceux qui savent qu’ils ont besoin des autres heureux pour être heureux eux-mêmes. Ceux qui savent qu’ils n’ont rien de plus que Pierre ou Paul, mais qui pourtant entendent encore l’espérance.
Alors, pourquoi ne nous recherchons nous pas plus entre nous ?
Qu’est ce qui peut faire fructifier ce besoin des autres harmonieux ? Les cafés se vident de plus en plus, ne prospèrent plus,  mais gagnent, je trouve, en qualité relationnelle. Ceux qui sont là éprouvent encore le besoin des autres. J’avais proposé de transformer la vitrine d’un local de Pèlerins d’Arès en comptoir permanent (faire comme un comptoir de bar, voir dessin 3d) pour que la vitrine de ce local soit un frère ou une sœur parleur (Rév d'Arès xLix/5) plutôt que des photos ou des phrases et pour combler un manque, [faire en sorte] de pouvoir toujours parler profondeur, de choses qui engagent. Cela se fera peut-être un jour ? De plus, cela permettrait à terme une réelle intégration naturelle au quartier. Les hommes le font bien pour vendre des pains aux chocolats ou des sandwichs, pourquoi ne pourrions-nous pas le faire pour faire connaître le message du Père ? Je profite de relancer ici l’idée. Si d’autres locaux veulent la réaliser. Peut-être cela aiderait-il à vaincre une certaine peur du monde, affirmer qui nous sommes et ce que nous voulons sans complexes. À ces comptoirs nous pourrions parler de ce qui intéresse vraiment les hommes, mais dont ils n’osent pas toujours parler.
Bernard (encore un de Bretagne)
Comptoir d'accueil à la porte d'une mission


18fév10  104C93  
J'assiste depuis quelques jours aux critiques qui pleuvent sur le diaporama de mon frère Daniel C. (104C79).
Ce diaporama est critiquable certes, comme tous les outils missionnaires des Pèlerins d'Arès, et pourrait être amélioré. Il soulève des questions intéressantes sur le sens de la mission du petit reste et cela ne me gène pas, au contraire.
Mais je peux affirmer une chose : Ce n'est pas par peur du monde que Daniel a réalisé ce diaporama.
Je connais Daniel depuis plus de 20 ans et je peux témoigner que notre frère n'est pas un peureux.
Je ne suis pas sûr que tous ceux qui le critiquent, voir l'accablent sur votre blog, aient sa constance et son courage à la mission, particulièrement dans la rue, la mission la plus ingrate. Daniel fait partie de ceux qui porte votre étendard avec foi, frère Michel, et je sais qu'il y a de beaux parleurs qui aiment intervenir sur votre blog pour condamner les erreurs de frères actifs — Il n'y a que les actifs qui se trompent, inévitablement — mais qui ne montent pas très souvent sur le parvis du Père pour y affronter la raillerie et le scepticisme du monde.
Je ne mets pas en cause les critiques du diaporama, toute critique est utile et facteur d'évolution, mais la dureté et le manque de mesure de certains propos, qui ne peuvent que casser les initiatives au lieu de les stimuler.
Peut-être ne publierez vous pas ce message surtout destiné à la défense de Daniel et qui est donc un peu hors sujet, mais je vous l'envoie tout de même, ne serait ce que pour défendre l'honneur de mon frère, qui compte parmi les plus engagés du petit reste.
Thierry M.


Réponse :
Je suis attendri par l'affection fraternelle et l'estime profonde que vous manifestez à Daniel C. qui remontent aux jours où vous viviez tous les deux en Alsace, et c'est pour cette raison que je publie votre commentaire. Sur le fond, par contre, votre commentaire me paraît déplacé. Je n'ai pas perçu dans les commentaires critiquant le diaporama de Daniel C. le moindre dénigrement visant à sa personne.
Si vous saviez toutes les critiques que j'ai reçues par courriers personnels pendant plus de trente ans, comme celles concernant l'édition 2009 de La Révélation d'Arès, vous considéreriez les critiques adressées à Daniel C. pour son diaporama comme gentilles et polies. Dans toutes ces critiques je n'ai reçu aucun dénigrement visant ma personne, mais seulement des reproches faits à mon travail et à mes choix.
Il est vrai que n'étant pas susceptible moi-même — si la critique de réalisations maladroites, inopportunes ou ratées et la susceptibilité à de telles critiques tuaient, je serais mort mille fois depuis 1974 —, j'ai pu ne pas percevoir dans les critiques du diaporama de Daniel C. un dénigrement personnel de son auteur. Le dernier commentaire critique, celui de la Famille L. (104C90), que je trouve très intéressant, prend même soin de dire: "Nous sommes tous d'accord que le diaporama de Daniel C. est (sans doute involontairement par zèle ou par manque de réflexion) comme fait pour appâter le lecteur à l'aide de citations d'homme de grand renom, etc."
Et quand bien même y aurait-il au dénigrement personnel, si Daniel C. est le Pèlerin d'Arès accompli que vous décrivez, n'est-il pas devenu comme je le suis devenu plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) ?
À un E-mail que m'adressa hier Daniel C. j'ai répondu ceci :

" [...] Votre diaporama l'a visiblement déçu [M.M. 104C80] . Il ne voit pas les choses comme vous et il souligne des points qui nous ont échappés à vous comme à moi. Il s'agit donc, en tout cas, de quelqu'un qui aspire uniquement à la spiritualité qu'inspire La Révélation d'Arès. En cela il nous invite, nous Pèlerins d'Arès, à voir nos propres fautes, notre propre insuffisance de déculturation, à voir en quoi nous pouvons parfois décevoir.
Croyez bien que j'en prends moi-même pour mon grade, puisqu'en publiant votre invitation à voir votre diaporama je n'avais rien personnellement contre celui-ci, car je suis un nul et vous avez raison de citer des grands hommes intellectuellement valables, mais M.M. m'a fait voir quelque chose que je n'avais pas vu et que visiblement vous n'aviez pas vu vous-même: Nous dévions assez souvent de notre mission fondamentale: refaire de l'homme un Dieu (Rév d'Arès 2/13).
C'est un grand moment d'humilité que d'être mouchés par un non-Pèlerin d'Arès qui attend de nous plus d'élévation spirituelle que nous en donnons [...] "

Je crois que M.M. et à sa suite G.R (104C81) et d'autres ont mis le doigt sur un défaut important, à quoi il nous faut réfléchir en toute humilité. Je les en remercie.


19fév10  104C94
Nos missions dévient souvent, nous devons le reconnaître, de la mission fondamentale "Refaire de l'homme un Dieu (Rév d'Arès 2/13)".
Les commentaires de M.M.(104C80), de G.R. (104C81) et de la famille L. (104C90) nous font admettre en toute humilité que nous avons à respiritualiser le monde et non à lui rappeler les belles pensées, aussi justes soient-elles, des grands hommes qu'aucun de nous ne peut, je pense, égaler dans leur domaine. Nous sommes effectivement des "nuls", des ordinaires, mais ces ordinaires-là, s'ils n'ont pas peur de leur véritable mission deviendront héroïques (Rév d'Arès xxxv/4-12).
Souvent, je dis à mes frères et sœurs qui manquent de confiance en eux : "Si Dieu avait voulu rassembler les "spendides" il n'aurait pas chargé un homme parmi nous [le Frère Michel] à appeler des hommes banaux. Il pouvait certainement ne contacter que les génies. Nous sommes nuls... et alors ? Nous avons notre foi, notre amour de tous les hommes, notre courage de devenir l'Honneur du Père (Rév d'Arès xxxvi/16) pour regarder le monde dans les yeux et lui rappeler que sa véritable destinée est Éden."
Je termine une monographie intitulée "La pénitence, le printemps de l'homme", dans laquelle notamment je mentionne : "L'homme n'est pas seulement un être social, ni même moral. Il est un être sacré à l'Image et Ressemblance de son Créateur (Genèse 1/27). En libérant et activant ses forces de bien : amour, pardon, paix, bonté, intelligence, il redevient un Dieu, un créateur de grâce et de miracles, le père d'une autre vie et d'un tout autre monde."
Moi aussi, je remercie M.M., qui n'est pas un pèlerin d'Arès, qui nous fait l'honneur d'attendre beaucoup de nous et nous fait réfléchir. Je crois moi aussi que c'est la peur du monde, de son système, de ses lois qui nous fait dévier de notre mission de respiritualisation. Il est temps de la retrouver.
Les héros attendent (Rév d'Arès xxxv/10).
Annie


19fév10  104C95  
Je ne suis pas une pèlerine d'Arès, mais j'en ai croisé à Paris, et j'ai pris les papiers qu'ils tendaient aux gens. C'est comme ça que de fil en aiguille j'ai trouvé ce blog et, maintenant que je suis retraitée et que je plante mes choux, j'y reviens de temps en temps. Le 104 a déjà beaucoup de commentaires et de réponses aux commentaires et je ne n'ai pas pu les lire tous, mais les derniers attirent mon attention.
Suivant les années et les distributeurs de tracts je me suis demandé ce qu'ils [les missionnaires] voulaient dire exactement. Sur le tract La Révélation d'Arès est toujours proposée, mais pour le reste pendant longtemps je n'ai pas réussi à cerner l'idée ou l'annonce centrale du mouvement à partir de ce que je lisais. Il n'y a pas de profession de foi constante, pas de cri de ralliement, et suivant les moments je me suis demandé si c'est une église, si c'est politique, si c'est seulement moral et ce qu'il y a "à vendre", si vous me pemettez l'expression. Vous alez me dire: "Il n'y avait qu'à demander !" Je ne l'ai pas fait, parce que de deux choses l'une: Ou le missionnaire travaille et dit ce qu'il a à dire ou il fait travailler les gens pour qu'ils lui demandent ce qu'il a à dire et je ne suis pas d'accord avec ça.
Je n'ai jamais eu l'impression que ces distributeurs de tracts avaient peur mais pourquoi leurs tracts ne disaient-ils pas simplement : "Dieu existe. Il n'est ni dans les églises ni dans les mosquées. Il est venu en France parler à tout le monde. C'est passionnant et instructif !" Ou autre chose du même genre ?
Je connais bien powerpoint [un logiciel], je fais des montages de photos pour mes petits enfants. J'ai regardé le powerpoint [diaprorama] qui est proposé [104C79] et qui est ensuite discuté par les pour et par les contre et pour ma part ce n'est pas cette animation qui m'aurait fait acheter La Révélation d'Arès, parce que j'ai déjà lu ou vu au cinéma "Les Misérables" [de Victor Hugo] et je ne suis pas intéressée par le Révérend Luther King ou le philosophe Jean-Paul Sartre (j'en ai entendu parler) ou Théodore Monod ou le Mohandas Gandhi (un naturaliste explorateur et un mystique homme politique indien, dit Google) et Michel Potay, je sais qui c'est maintenant, mais le powerpoint ne le situe pas par rapport aux autres. Pour résumer, le powerpoint [diaporama] ne dit pas ce que contient La Révélation d'Arès. On peut penser que c'est un recueil des belles paroles citées, mais si on l'achète et le lit on trouve autre chose : une bible, un livre religieux. Ce que j'en dis, c'est que tout ça est illogique et je ne sais pas trop où ça peut vous mener.
Pourtant, si on suit un peu ce blog, on voit que l'idée au fond d'un pèlerin d'Arès est l'idée du bonheur. Mais le bonheur, c'est différent pour chaque homme. En suivant les J.O. [Jeux Olympiques] d'Hiver à Vancouver j'ai entendu un fou de la vitesse qui descend sur une luge à 120 à l'heure et risque sa vie (il y en a un qui s'est tué il y a quelques jours) dire: "C'est tout du bonheur!" Dingue ! Pour moi le bonheur est tout le contraire: J'attends les beaux jours et les pâquerettes pour m'allonger tranquillement sous un arbre. Vous, vous semblez voir le bonheur autrement, par la "pénitence", mais comment ? Je sais que ce n'est pas le martinet, mais je ne comprends pas.
À votre âge, le bonheur n'est pas dans les beaux bras de Lindsey Vonn [?] ni moins encore dans mes bras moins jeunes (encore que je vous ai vu ici sur une photo récente: Vous êtes encore bel homme). C'est quoi le bonheur pour vous ?
Tout ça pour dire que vos arguments de campagne ne sont vraiment pas clairs et le powerpoint (diaporama), c'est carrément clair comme de l'eau de boudin.
Mathilde


Réponse :
Renseignements pris, Lindsey Vonn est une championne olympique américaine, médaille d'or de descente à Vancouver, qui est aussi une cover girl. Vous avez raison, mon bonheur n'est ni dans les bras de cette championne ni dans les vôtres, qui sont sûrement aussi charmants bien que "moins jeunes". Mon bonheur est dans les bras de mon épouse, sœur Christiane. Vous semblez ne pas avoir remarqué que je suis marié.
Vous me donnez ainsi l'occasion de rappeler que le bonheur pour lequel le Créateur créa Adame et Haouah (Adam et Ève dans La Révélation d'Arès) est pour commencer celui de deux êtres qui s'aiment, le couple, qui constitue l'archétype de l'amour entre les hommes.
Autrement dit, le bonheur, c'est d'abord l'amour. L'Amour entre le Créateur et la créature — Je ne vois pas d'autre cause à la Création que l'Amour, même si cela n'est pas dit dans la Genèse —, puis, par extension, entre l'époux et l'épouse, entre les époux et leurs enfants et, toujours par extension, entre tous les hommes puis entre tous les hommes et leur milieu : la nature, l'univers.
Le péché, la cause des malheurs, de la santé fragile, du vieillissement et de la mort de l'homme, est par corollaire, la rupture du lien d'amour entre les humains et leur Créateur, la rupture consécutive du lien d'amour entre humains puis, par extension, entreles humains et leur milieu.
Ce que propose La Révélation d'Arès est le rétablissement de ce lien d'amour et elle en rappelle le seul moyen possible : le renoncement au péché ou mal et la remise en pratique du bien, une action intérieure volontaire de l'homme qu'elle appelle  pénitence.
Tel est le fil conducteur de notre vie spirituelle. Nous n'employons pas le mot religion, parce que ce mot a malheureusement été détourné par la religion-système, mais si nous avions une religion, ce serait celle de la restauration du bonheur par la pénitence, c.-à-d. par le renoncement à nos comportements de loups, au mensonge, à la cupidité, à la jalousie, à l'abus fait de nos semblables, à la violence, à la vengeance, au mépris, à la bêtise satisfaiie, à la haine, etc. et par la mise en pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté et de l'intelligence spirituelles.
Je suis sûr que, si vous creusez bien, vous verrez que notre notion du bonheur n'est pas éloignée de la vôtre. Elle est seulement plus réfléchie, réfléchie par le Père qui pense à toutes ces choses que nous avons oubliées, à savoir que le Bien recrée nos âmes et peut faire de nous des Dieux (Rév d'Arès 2/13), que la mort sera vaincue, etc., et qui nous fait part de sa réflexion dans un long Message que j'ai intitulé La Révélation d'Arès.
Il serait évidemment beaucoup plus exact de parler ainsi dans un diaporama que de citer Hugo, King, Sartre, Monod et Gandhi dont les pensées, d'ailleurs, ne se résument pas aux citations données.
Sans aucun doute, vu sous l'angle du bonheur tel que je viens de le circonscrire, nos "arguments de campagne et le diaporama" proposé par le commentateur 104C79 sont "clairs comme de l'eau de boudin." Nous nous faisons plus de tort que de bien et nous égarons.


19fév10  104C96  
Je vous informe que je viens de mettre en ligne une version courte de mon diaporama [104c79 effacé] en supprimant la partie consacrée aux citations.
J’espère qu’ainsi chacun y trouvera son compte.  J’essaierai d’améliorer cela au fur et à mesure [...]
Concernant la question soulevée par M.M. (104C80) et d’autres, c’est une problématique complexe de communication et de témoignage sur lequel il est difficile de s’exprimer facilement, brièvement  et simplement.  Pour moi la question  essentielle est dans votre propos : Nous dévions assez souvent de notre mission fondamentale: refaire de l'homme un Dieu (Rév d'Arès 2/13). « Refaire de l’homme un Dieu » toute notre mission tient dans cette phrase !  Cela pourra être le début d’un autre diaporama !  Je me remets au travail.
Daniel C


Réponse :
Pardonnez-moi si je ne publie pas l'adresse de ce nouveau diaporama modifié. Je ne l'ai d'ailleurs pas visionné. Je ne souhaite tout simplement pas soulever à nouveau une vague de réactions, quelles qu'elles soient. On sort de l'objet de ce blog.
J'avais publié le précédent commentaire (104C79) qui — j'ai vérifié cela hier — n'était pas un commentaire en fait ; vous vous l'adressiez à vous-même, mais il atterrit dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net. Je ne sais pas trop comment cette ré-orientation s'est faite. De là mon erreur.
De toute façon, les réactions que le diaprorama a provoquées m'ont toutes paru très intéressantes et pour finir ont déclenché une action modificatrice salutaire, puisque vous-même avez changé quelque chose à votre ouvrage, mais je ne tiens pas à recommencer ce ballet des oui et des non.
C'est une affaire maintenant entre les mains des missionnaires qui en tireront les conclusions qu'ils estiment bonnes.
Je ne suis pas du tout d'accord avec vous quand vous dites que "la question soulevée par M.M. (104C80) et d’autres, c’est une problématique complexe de communication et de témoignage sur lequel il est difficile de s’exprimer facilement, brièvement  et simplement." Pour ma part, je ne vois pas de "problématique complexe" dans la question soulevée. Je reconnais au contraire que les détracteurs de votre diaporama disaient tout simplement en gros ceci : le Message d'Arès n'est pas celui des penseurs cités dans le diaporama, qui s'avère ainsi trompeur.


00Xxx00  104C97
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