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19 décembre 2009 (0103)  
bon noël à tous




Une fois de plus notre mission de Paris a réalisé une
brillante vitrine de Noél.


En 2009, comme en 2008 déjà, le terme de pénitence
apparaît dans les vœux lancés à la population parisienne.

La vitrine de Noél des Pélerins d'Arés de Paris
comprend aussi un panneau de méme style
portant le verset 12/4 de La Révélation d'Arès :
Père de l'Univers.

Je me sers de ces beaux panneaux
pour adresser aux lecteurs de mon blog
mes vœux de grande année de pénitence,
au sens arésien du mot,
dans la joie et dans la fête (Rév d'Arés 30/11).

BON NOËL ET BONNE ANNÉE
à tous les lecteurs de freesoulblog.net

et à tous mes fréres humains du monde entier !

    
      
    
    
    

copyright 2006
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Commentaires:

20dec09 103C1  
Merci pour vos bons vœux. Recevez les miens de tout cœur !
Avec le témoignage suivant je souhaite, comme vœu, que nous puissions étendre nos témoignages, notre mission auprès d'un grand nombre de nos frères de foi chrétienne !
J'ai envie depuis la lecture de #l'entrée 102 de partager avec vous et les lecteurs du blog le vécu d'un "Parcours Alpha". C'est organisé par des chrétiens de ma commune (10.500 habitants en Midi-Pyrénées). Ce parcours existe depuis 20 ans. Il est repris par plusieurs églises chrétiennes: évangélique, catholique, luthérienne, réformée, pentecôtiste, etc., en France — On trouve des infos sur Internet facilement en tapant "Parcours Alpha".
J'ai eu la surprise d'y être invitée en septembre par une personne très engagée de la paroisse de L. J'y ai vu une ouverture de sa part à ma foi qu'elle savait s'appuyer sur la Bible, mais aussi le Coran. Elle pouvait m'en parler sans craindre ma réaction. Je ne sais plus si je lui avais parlé de La Révélation d'Arès.
Cette invitation, un honneur et un défi pour ma foi de témoignage, dans ma ville. Rendez-vous fut donc pris tous les mercredis soirs à 12 reprises et pendant 3 heures environ (de l'apéro jusqu'au dessert). Nous avons échangé chaque fois sur un thème exposé par un petit film de 30 minutes entre le plat principal et le dessert : Qui est Jésus ? Comment être certain de sa foi ? Comment résister au mal ? Comment Dieu nous guide-t-il ?
Il s’ouvrait une mission à domicile avec des personnes croyantes et volontaires pour un échange sur la foi, sur Dieu, etc. Je me suis régalée. Puis au fil des soirées j'ai mesuré la force spirituelle que nous apporte la Parole donnée à Arès liée avec l'enseignement de son prophète, le regard qui s'est aiguisé, la conviction que seule la pénitence change l'homme, que le bien qu'il cultive résolument en lui l'élève tellement plus haut que nos croyances aussi belles soient-elles.
Au fil des soirées, j'ai entré en moi ces frères et sœurs, doux et honorables croyants. Leur foi aussi grande est-elle est remarquable, mais ne les libère pas ; ils ne sont pas autonomes spirituellement, ils ne se sentent pas créateurs  d’eux-mêmes, vigoureux et libres. Ils ne peuvent plus influencer le monde comme Dieu le demande aujourd'hui ! Ce sont des frères bons et dévoués, scrupuleux mais en priorité dévoués à leur système "église" et à tous ses crédos. Is ne voient pas la Vie qui sort du  Sermon sur la montagne (Bible, Matthieu ch.5 à 7). Ils relativisent l'enseignement de Jésus, ils sont obnubilés par la trinité ou l'Esprit saint. Ils intellectualisent tout !
Je n'ai pas cessé de reprendre les si simples et vraies phrases qui sauvent :
Refuser le mal pour y mettre le bien,
mettre Dieu en soi, se sentir christ et honoré par l'image et ressemblance du Père en soi toujours plus vivante plus sentie,
notre rôle civilisateur,
le projet d'Eden à remmttre en route, etc.
Ils ont écouté ce que je disais, assez scotchés dans l'ensemble. Je mesurais en même tant l'immense travail qui nous appelle auprès de nos frères chrétiens, ici catholiques. Je suis allée au caté, mais jamais on ne m’a dit que l’homme était le fils adoptif de Dieu, parce que "Jésus est son fils unique".
Quel choc spirituellement. "Je suis fille du Père au même titre que Jésus. Je ne suis pas adoptée. Je suis son image et sa ressemblance (Bible, Genèse 1/27) et cela change tout !" ai-je répondu au prêtre qui me demandait ce que j’avais retenu de ma journée. Il  était étonné que cela m’ait fait souffrir et disait qu’au contraire Dieu nous honorait en nous adoptant et moi de dire : "Mais où est la Genèse, la lumière du monde, le sel de la terre ? Où puisez-vous tout cela ?" Ce fut pour moi un bel exercice de patience de réflexion  et d’amour !                                                                                                                   Nous étions entre 9 et 13 personnes et j'ai essayé de ne jamais manquer à ce qui me semblait, sur le coup, essentiel de dire. J'ai essayé de rester douce, parce que par moment je me sentais agacée de les voir  tourner autour de l’essentiel, d'y faire un petit saut dedans pour en ressortir aussi vite sans se rendre compte que là s'exprimait la Vie, l'Amour, la Voie !!
Alors je me suis mise à souffrir de ressentir l'immense chape de théologie chez des gens tout simples mais catéchisés. J'oublie que je fus aussi comme ça, il fut un temps.
Un peu avant la fin du cycle j'ai confectionné un petit livret en papier de 6 pages avec  couverture colorée, le tout  relié d'une ficelle (de rôti) que je leur ai offert. Collés dedans il y a la Chéma (Deutéronome 6) de l’Ancien testament, Al Fatiha du Coran 1 et des petites sourates  (113,103,109,114), un extrait du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5), la veillée 25 de La Révélation d'Arès, Notre Père de l’évangile palestinien (Matthieu 6/9) en vis à vis avec Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4) que 20 siècles séparent.                                          
Le dernier soir autour de cette table, il y avait 1 femme en recherche, 8 chrétiens catholiques dont le jeune prêtre, une musulmane et moi qui appuie ma foi sur La Révélation d'Arès. Signe que les choses changent, tout près de chez soi. Pendant 12 semaines, des hommes et des femmes ont échangé librement avec leur cœur. Ce sont des gens d'ici qu'il est facile de revoir ensuite dans la vie de tous les jours au coin de la rue.
Un exemplaire de La Révélation d’Arès m’a été demandé par  une des personnes animant ce groupe qui, je pense  qu'elle souhaiterai mieux  comprendre ce qui anime ma foi (?)
À côté d'elle je me sens pourtant si peu aimante, elle est vibrante de foi, de dévouement, elle cherche à vivre son espérance avec force ! Le jeune prêtre est resté en retrait. Ces parcours-là n'ont pas comme but de convertir mais d'informer et d’accueillir les paroissiens qui se posent des questions sur la foi (ici catholique). Certains ne sont pas gênés pour dire leur incompréhension devant la complexité de la trinité par exemple ou de l'importance qui est donnée au saint Esprit devant le message de Jésus.
Avant de parler des sources de ma foi, j'ai réfléchi aux suites que cela pourraient avoir sur ma vie ici, mais bon ! Depuis le pèlerinage de cet été j'ai envie d'être différente. Et le prophète a dit qu'on progresserait plus en changeant la façon dont on vit qu'en attendant que ça mûrisse en nous. Je ne le redis pas aussi bien, c'est ce que j'ai compris.
J'encourage tout le monde à suivre un parcours Alpha. C'est une expérience intéressante pour tous. Dans la vie, on ne parle plus de sa foi, de Dieu ou de ses aspirations spirituelles sans déclencher des peurs ou des rebuffades. Au contraire la foi, l’espérance active, le contre-courant,doivent revenir dans les conversations, car ce sont elles qui nous nourrissent pour devenir autre. Excusez-moi pour la longueur de ce témoignage et pourtant...  j'ai fait court !
Voilà un petit moment bienheureux de témoignage et je suis contente de vous le faire partager.
Marie-Hélène


20dec09 103C2
Bon Noël et Bonne Année à vous aussi.
Merci pour tout ce que par ce blog vous nous donnez comme amour, lumière et intelligence.
François.J


20dec09 103C3
À ces souhaits du prophète — et je crois en la force des vœux — voici le cri de mon coeur :
Qu'une multitude développe l'amour fondé sur la raison comme évolution universelle, même si cela n'est pas à priori raisonnable, c'est la seule issue pour l'histoire, car, en dehors des qualités de cœur appliquées, c-à-d. en dehors d'une humanité spirituelle libre de tous directeurs de pensées arbitraires, le monde cours à sa ruine.
L'intellectualisme seul a montré largement ses insuffisances et vilenies.
Le temps du changement est à nos portes : Que 2010 soit spirituel ! [Que cette année-là soit spirituelle] par la grandeur de la pénitence (au sens arésien du terme) d'un petit reste qualitatif, pierre d'angle [d'un monde changé] comme l'étoile brillant dans le ciel d'une nouvelle ère.
Force, beauté, paix, réussites, amour, grandeur d'âme à tous !
Judith


20dec09 103C4
Joyeux Noël pénitent et Belle Année pénitente à vous, très cher prophète, notre cher Frère Michel, et à vous nos aimés frères et sœurs de foi, à vous tous nos frères et sœurs du monde, avec nos baisers qui font (souvent) plus qu’un long discours.
B. et  J.


20dec09 103C5
Merci de tes vœux, frère Michel et reçois les nôtres !
Bon Noël à toi et à ta famille aussi.
J'ai vu ce matin des anciens amis de l'ACO (Action Catholique Ouvrière). J'ai voulu leur dire mon engagement dans mon mouvement Arèsien, mais je n'ai pas eu le courage de bruler les étapes et de prendre la parole alors qu'elle ne me l'était pas donnée. Ce rassemblement était pour eux important, les paroles dites, les chants, tout était en accord avec La Révélation d'Arès, mais c'est le vécu qui manque peut être un peu, pour certains.
J'ai fait cette nuit un rêve, dans lequel j'étais l'instigateur d'une réunion des mouvements humanistes de [ville du Finistère] et je leur dévoilais l'existence de La Révélation d'Arès. Connaissant les hommes et femmes des mouvements humanistes de [ville du Finistère] je saurai qui je dois inviter et où lancer l'invitation.
Je demanderai l'aide des frères de [ville du Morbihan] pour m'aider à développer ce trait d'union que veulent faire les Pèlerins d'Arès entre toutes les associations humanitaires et tous les mouvements humanistes qui existent dans la région.
Si ce trait d'union, une coordination, se faisait entre tous ces mouvements humanistes, ce serait déjà formidable.
Pour moi 2010 sera une année où je vais essayé de parler ouvertement aux responsables de ces mouvements humains de leur parler de La Révélation d'Arès et de commencer [à réaliser] une unité entre eux.
À moi aussi de dire que ceux qui ont le mieux parler un d'un monde humaniste ce sont les prophètes de la Bible, de l'Évangile, du Coran et de La Révélation d'Arès.
AISPACE (Agir, Informer, Sensibilisé, le Public, pour Améliorer, la Connaissance, des Épilepsies).


20dec09 103C6  
Merci, frère Michel, pour vos bons vœux.
Je vous souhaite également beaucoup de bien pour cette nouvelle année.
J'ai une pensée également pour vos proches qui ne cessent de vous soutenir.
Je pense aussi particulièrement à ces hommes et femmes, mes frères, qui vivent cette époque dans de plus grandes solitude et souffrance. Que cette année soit pour vous tous riche d'Amour et de douceur !
Il n'y a pas si longtemps vous étiez, frère Michel avec votre épouse sœur Christiane, parmi nous [en Alsace] et vous nous avez apportez beaucoup de cette espérance, de cette Vie à retrouver. Ce fut un moment d'une grande simplicité et néanmoins un moment très Fort pour nous tous. La pénitence nous réunit aujourd'hui non sans difficultés et frictions, mais avec la conviction de ceux qui nouveaux nés spirituels ont décidé de vivre avec le bon risque d'aimer. Il y a là de la Beauté.
Les choses évoluent lentement, mais elles évoluent et nous vous avons placé au milieu de nous cette fois ci. J'en suis heureuse. Merci à vous tous mes frères d'ici [Alsace]. Merci à vous, cher frère Michel.
Y.P.


21dec09 103C7
BON NOËL d'espoir, frère Michel et à tous.
Espoir dans La Révélation d'Arès
Espoir dans la Pénitence
Espoir dans la Paix
Espoir dans des milliards d'âmes qui se créent.
Aimons-nous les uns, les autres comme le Créateur nous aime et l'humanité sera sauvée
SL et JP


21dec09 103C8
Je me demande si vous avez vraiment avantage à tirer profit de la fête chrétienne de Noël pour exalter ce masochisme qui va devenir central dans vos croyances de Pèlerins d'Arès: la recherche d'un supposé "salut de l'âme" dans le plaisir à souffrir, la recherche de la douleur et de l'humiliation, que vous appelez pénitence. Une lamentable perspective.
Noël, c'est à l'origine l'avènement d'un autre mythe maso, celui du masochiste type : Jésus de Nazareth !
L'humanité n'a pas à tirer fierté d'un exalté qui a poussé tout un tas d'exaltés (les premiers chrétiens) à attendre la retour du Messie et qu'on appelait les "fous de Dieu", dont les autorités romaines ne savaient pas comment se débarrasser puisque même devant la mort ils croyaient qu'ils allaient entre au paradis. Le joyeux Noêl d'un premier chrétien c'était la délectation d'être éventré par un taureau ou bouffé vivant par un lion dans l'arène.
C'est comme ça que des hommes et des femmes en foule, qui auraient pu être utiles à le communauté humaine, ont perdu leur courage et leurs talents dans des sacrifices inutiles et même abjects, puique ces "fous de Dieu" trouvaient une vraie excitation masochiste, malsaine, dans la torture ou la perspective de la mort.
Votre pénitence n'attend pas la torture et la mort, mais elle attend des sacrifices par le refoulement, l'expulsion de l'égo, le silence quand il faudrait gueuler, l'acception d'humains immondes qu'il faudrait éliminer, le refus d'attaquer, d'abaisser ou de dépouiller ceux qui méritent qu'on les frappe et qu'on leur prenne tout... le refus de son humanité en somme. L'homme n'est rien qu'une brute intelligente, avide et vicieuse, et vous le savez: Regardez le monde autour de vous ! C'est comme ça, vous n'y changerez rien.
Noël est une fête sinistre, qui allaient devenir sympathique grâce au Père Noël, mais que vous replongez dans l'illusion que les hommes peuvent devenir des anges.
Péreire


Réponse :
Vous relancez le débat millénaire de l'immanence et de la transcendance. Débat pour l'heure sans aboutissement.
Au fond, ce que La Révélation d'Arès attend de nous Pèlerins d'Arès, c'est de faire aboutir ce débat. Le faire aboutir par le preuve — preuve par la pénitence — que le bien vaut mieux que le mal. Ce n'est pas ce que disait Adam (Rév d'Arès 2/1-5) ni ce qu'à sa suite vous dites, Monsieur Péreire, mais en suggérant que le bien est impossible et que seul le mal est possible à l'homme, vous sous-tendez une idée très voisine.

Ma mission prophétique ne me permet pas d'éviter ce débat, même s'il ennuie tout le monde aujourd'hui. C'est le débat dans lequel se sont courageusement engagés ma mission et la mission de mes compagnons, les Pèlerins d'Arès.

Dans ce débat je respecte toutes les façons de voir. Mais comment respecter la vôtre ? Elle est teintée d'insincérité et d'hypocrisie.
Mon entrée #0103 ne décrit pas la pénitence — la pénitence selon La Révélation d'Arès — comme vous le faites.
Les mots sous vos doigts sautillent comme émoustillés à l'idée qu'on ne peut refuser le mal à moins de "refuser son humanité". C'est ce qu'on appelle en philosophie un sophisme, un raisonnement faux sous une apparence de vérité et, de plus, un raisonnement de mauvaise foi en ce qui vous concerne, parce qu'en voyant la pénitence comme un masochisme vous prenez délibérément le contre-pied de mon entrée #0103, dont le sens va tout à l'inverse.
Sous prétexte qu'il existe des "humains immondes", ce que personne ne peut nier, vous considérez que l''humanité est normalement immonde et qu'il n'y aurait pas de vie sociale possible hors d'actes mauvais ni d'autre issue pour l'homme en général que le mal.

C'est vous le masochiste !
Mon entrée #0103 ne dit pas que la pénitence — celle dont parle La Révélation d'Arès — est la recherche du plaisir de souffrir vu comme un bien, ce qu'est le masochisme, ni l'attente du salut par le sacrifice ou par la foi dans l'utilité et la valeur spirituelle de la douleur, ce qu'est le dolorisme. Ces notions sont complètement inconnues de moi et des Pèlerins d'Arès.
La pénitence est tout autre chose.
C'est une option active de l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) qui aboutit à la logique inverse de la vôtre et mène à une recréation du monde basée sur l'idée que le mal n'est pas une fatalité.
Votre logique ? La voici : Si l'immondicité, la brutalité, l'avidité et le vice constituent l'état normal de l'humanité, c'est que la guerre, l'injustice, la criminalité, le mensonge, le cancer, les virus de toutes sortes, les maladies et souffranes de toutes sortes, la folie, la gâtisme et la mort, constituent les aboutissements normaux de la société et de la physiologue humaines et il ne sert à rien que des humanistes, des médecins, des hommes de bien, cherchent à les éliminer.
Notre logique ? Notre logique a de multiples liens profonds avec la vie... ou la Vie, mais, puisque vous semblez n'accepter que le terre-à-terre, la vie brutale au ras des pissenlits ou des poils du ventre, voilà une des racines de notre logique que vous pouvez accepter : De tout ce qui vit sur terre l'homme est seul doté d'une dynamique déductive et constructive qu'aucune bête ou plante ne possède: l'intelligence discursive.
Même avec des poils au ventre l'homme est intelligent, c'est-à-dire capable de dépasser par choix logique ses propres instincts quand ceux-ci le conduisent à la souffrance, au malheur, à la mort.
Autrement dit, l'homme est capable d'être différent de l'animal pensant en lui et de trouver son bonheur dans quelque chose ajouté à son animalité. Les rationalistes disent que cette intelligence s'est développée en l'homme par la station debout. Pure conjecture, du reste bien maigre ! Et si l'inverse était plus vraisemblable ? Si cette intelligence, qu'elle soit seulement intellectuelle ou également spirituelle — l'intelligence ravivée (Rév d'Arès 32/5) —, était la caractéristique d'une origine autre que celle de la vie biologique, une origine surnaturelle ? Rien ne le démontre hormis la Bible, c'est vrai, mais rien n'en démontre l'inverse non plus. Je n'ai rien entendu chez les rationalistes qui oppose à cela un argument décisif.
La Révélation d'Arès rappelle à l'homme qu'il sera quand même plus heureux dans l'amour, la tolérance, le respect, la vérité, la fidélité, la paix, etc., que dans  l'immondicité, la brutalité, le vice, et qu'il peut y parvenir par une mouvement créateur de l'intelligence qu'on appelle choix et volonté, dont aucun animal n'est capable. L'homme seul peut par choix et par volonté changer, se donner une autre vie (Rév d'Arès 30/11). Et comme l'homme est aussi, par son intelligence, capable de projections de sa pensée dans l'avenir et de générosité pour une descendance qui n'existe pas encore — est-ce que vous avez des enfants, Monsieur Péreire? —, preuve ou très raisonnable présomption qu'il y a en lui la capacité d'anticiper sa propre vie en compagnie d'humains non encore nés, non encore visibles, et donc preuve ou très raisonnable présomption qu'il a en lui quelque chose qui dépasse la mort.
Les Pèlerins d'Arès optent pour cette intelligence spirituelle qui est celle des projections métaphysiques hors du temps en plus de l'intelligence déductive immédiate.
Pure imagination, me direz-vous ? Mais qu'est-ce que la brute humaine terre-à-terre elle-même fait sans imagination ? L'imagination n'est pas forcément illusion ou rêve. La technologie et le progrès dans et par lesquels nous vivons le prouvent, mais La Révélation d'Arès dit que ces deux-là ont atteint leurs limites potentielles — ce que quantité d'événements prouvent aujourd'hui —, mais qu'en enrichissant son intelligence intellectuelle par l'intelligence spirituelle, l'homme les dépassera, changera le monde (Rév d'Arès 28/7), et qu'ainsi l'outil de dépassement apparaîtra: la pénitence, et trouvera son énergie active. Rien dans tout cela n'est un défi à la logique ni un défi au possible.
Autrement dit, la pénitence est pour un Pèlerin d'Arès l'acte pratique et utile par excellence.
Notre point de vue, terre-à-terre somme toute, devrait vous convenir.
Vous vous référez, au début de votre commentaire, à ces premiers chrétiens qui attendaient le retour du Christ — la parousie — d'un jour à l'autre et affirmaient leur foi dans cette attente avec une vigueur qui n'était pas toujours celle de doux agneaux, je vous l'accorde. Il y avait parfois dans leurs aspirations quelque chose qui, sans être masochiste, était exalté et provocateur. D'où les persécutions qu'ils subirent, cruelles et imméritées de toute façon, mais les vertus que ces premiers chrétiens prêtaient à leurs sacrifices n'ont rien à voir avec la pénitence arésienne. Ces premiers chrétiens attendaient tout du Ciel par le Ciel en récompense de leur foi. Les Pèlerins d'Arès attendent tout d'eux-mêmes par leur pénitence active.


21dec09 103C9  
Les vœux sincères ayant une incidence bénéfique sur ceux à qui nous les adressons, alors c’est avec tout mon cœur que je souhaite à nous tous, mes sœurs et frères de foi, mais aussi à nous tous qui lisons ce blog, de parvenir à mettre et à maintenir la paix au fond de nous et aussi, sans compromission ni lâcheté, à faire, envers et contre tout, la paix autour de nous.
Quel est l’homme qui, au fond de lui, n’aspire pas à la paix, même s’il se trompe de direction pour la trouver ?
Le Père, par La Révélation d’Arès, nous donne une direction.
Le Saint, Sa Paix (Se) plante (pour longtemps) (Rév. D’Arès: xxvii/11)
Madeleine


21dec09 103C10
La pénitence, c'est mettre de la lumière dans sa nuit, pour ensuite porter cette lumière dans la nuit du monde.
Cette lumière n'est pas là pour éblouir, endoctriner, mais seulement pour éclairer celui qui cherche sa route ou qui a besoin d'un miroir pour se reconnaître.<

La pénitence, c'est le jogging de l'âme ; c'est fatiguant, comme le jogging du corps. Celui qui n'a jamais fait un bon jogging ne peut pas savoir ce que veut dire être heureux d'être fatigué. On est content pour son corps, car on l'a fortifié. Pour l'âme, c'est encore mieux, car elle, au moins, ne sera pas abattue par les ans.
Le meilleur pénitent est sans conteste Jésus qui ne nous a pas attendu, le chenapan, pour filer tout seul jusqu'au bout de la pénitence, puis est revenu tranquillement vers nous pour nous montrer ce que ça donne. C'est sublime !
Seulement voilà, nous, on est resté en rade.
Jésus a prophétisé pendant un an, alors qu'il nous fallait plus de quatre générations pour être aptes à le suivre.
Question pénitence, Frère Michel n'égalera pas Jésus. Mais Frère Michel est celui qui sauvera les hommes, car il a reçu du Père des clés que n'avait pas Jésus.
La mission de Jésus était de délier les Juifs du Temple. Or cette mission, outre son échec, était très insuffisante pour sauver les hommes, car il suffisait de ne pas être juif pour continuer à construire des temples pires que les temples juifs. On pouvait leur soumettre des fidèles qu'on éviterait d'appeler Juifs. Ainsi, la mission de Jésus fut anéantie.
Avec La Révélation d'Arès, ce sont tous les pouvoirs politico-religieux qui sont mis à l'index...
Les Pèlerins d'Arès ont donc tout dans leur hotte pour réussir !
Alors, meilleurs vœux à tous les sauveurs d'hommes !
Jacques P.


22dec09 103C11
Recevoir de vœux fait toujours plaisir et je vous dis merci, mais je suis consterné de voir que les Pèlerins d'Arès censés abolir toutes les superstitions (Rév d'Arès 21/1) retombent dans ce fétichisme des vœux.
On m'avait dit qu'il n'y avait pas de calendrier de fêtes chez les Pèlerins d'Arès.
Pourquoi, si vous ne fêtez pas les apparitions de Jésus le 15 janvier ou les Théophanies le 2 octobre, fêtez-vous la fête païenne de Noël ?
A. G.


Réponse :
Les Pèlerins d'Arès ne fêtent pas Noël, ni même les apex surnaturels de la naissance de La Révélation d'Arès, parce que chacun et chacune d'eux les fête en lui-même ou en elle-même chaque jour par la vraie piété et la pénitence.
Quant à des vœux d'amour, de pardon, de paix et de liberté absolue entre les hommes, les Pèlerins d'Arès en adressent au monde toute l'année, du 1er janvier au 31 décembre, exactement comme La Révélation d'Arès le fait en invitant l'humanité à retrouver amour, pardon, paix, liberté et intelligence du cœur au bout des seuls sentiers encore praticables: les sentiers de la pénitence, dans la direction du Bien à travers les rocailles (Rév d'Arès 25/5) des religions, des politiques, des institutions, des lois et des cultures immobilisantes.
Mais pourquoi nos vœux au monde spécialement marqués, appuyés, insistants, à Noël ? Voilà pourquoi :
Le Père par La Révélation d'Arès nous envoie moissonner parmi les hommes un petit reste de pénitents qui formera dans et pour le monde un noyau salvateur, mais la citadelle (Rév d'Arès 13/7-8) du monde devant nous, moissonneurs, garde ses portes fermées au Vent du Créateur.
Il nous faut, pour que le bon blé humain semé (Rév d'Arès 6/2, 14/1) dans la citadelle ressente et reconnaisse le Vent Chaud qui le fait mûrir, faire tant bien que mal souffler ce Vent par des fissures que ne peuvent pas colmater les maîtres du monde, notamment les rues. C'est ce que fait notre mission publique.
Mais il est des moments où la citadelle, l'épaisse boîte crânienne de l'humanité, ouvre traditionnellement ses portes (Noël: La lumière qui renaît ; Pâques: Le départ vers la liberté) et nous profitons de ces voies de communication soudainement et brièvement élargies pour y faire passer plus fortement le Vent du grand Message d'Arès.
Nous faire entendre à Noël n'est pas pour nous fêter la naissance de Jésus,qui d'ailleurs ne naquit pas en décembre et qui renaît chaque jour dans nos cœurs, mais profiter de ce que les maîtres du monde ne peuvent par perpétuellement colmater hermétiquement les portes de l'Espérance.

Vous me direz que c'est de l'opportunisme. Non, c'est de l'à-propos
Nous, Pèlerins d'Arès, sommes des constituants de l'Espérance, s'il en est !


22dec09 103C12  
Ces vœux touchent-ils tout le monde ? J'en doute.
Ce qui me frappe dans cette très brèves entrée 103, c'est son manque d'enthousiasme. Tout y est plat, formel.
Vous ne nous aviez pas habitués à ce manque d'animation, d'originalité. Votre précédente entrée 102 m'a emballé par son enthousiasme sur un sujet qui n'en a pas forcément: la pénitence, mais cette entrée-ci...
Peut-être un moment de formalisme comme celui-là est-il pour vous un moment de repos. C'est comme ça que je comprends cette entrée 103. À moins que ce soit l'âge et la fatigue ; vous allez entrer dans votre 81e année.

Je profite que je commente (c'est la première fois) pour vous dire que j'admire le soin que vous mettez à répondre à certaines commentateurs. C'est riche. Vous avez, c'est indiscutable, une très haute idée de votre mission que vous assurez avec une patience et un souci de la vérité exemplaires.
Merci quand même pour vos vœux. Je vous présente les miens, en vous souhaitant encore en 2010 d'être le Noé qui sauvera le petit reste de justes dans l'arche de son cœur plein d'amour.
Roger L.


Réponse :
C'est vrai, mon entrée n'est "pas géniale", comme dirait mes filles et mes petits enfants.
Mais il fallait laisser au beau panneau de vitrine de nos frères et sœurs parisiens la note d'enthousiasme par ses couleurs vives et son texte entraînant.
L'enthousiasme est marqué par le talent et l'énergie avec lesquels une déclaration est faite et présentée, mot venu du grec "enthousiasmos" qui signifie "inspiré par un dieu", devenu pour nous inspiré par le Créateur, le Père.

L'enthousiasme du panneau "À tous nous souhaitons un Noël d'Espoir..." est évident. Il marque un moment d'Espérance.
Merci de faire de moi un nouveau Noé, mais, que je sache, le Père n'envisage pas cette fois-ci de faire périr broyés, quoique plus vraisemblablement noyés, les fils d'Adam (Rév d'Arès 2/7)... enfin, pas tout de suite. De plus, je ne me vois pas du tout finir cultivateur et vigneron (Genèse 9/20), moi qui ne saurais même pas planter une salade, ni picoler. Je ne pourrais être qu'un très très modeste Noé en tout.


23dec09 103C13
Tout le monde se souhaite bonne année et les tous les meilleurs vœux possibles pour l'année 2010.
Eh bien ! je vais vous dire, comme vous l'avez dit, frère Michel. On ne baptise pas un enfant [ou un adulte] sans sa volonté pour qu'il devienne chrétien. Personne ne devient Pèlerins d'Arès sans en avoir la volonté.
Pour moi je suis devenu pèlerin d'Arès au détour [du chemin], dans une librairie dans ma ville.
Comme l'a dit Jésus, tout en lisant La Révélation d'Arès, un souffle nous remplit dans la poitrine pour nous dire que cette Révélation n'est pas une "Parole en l'air". C'est une très belle Vérité.
Pour ma part, mon vœu le plus cher pour l'année 2010, c'est d'être baptisé Pèlerin d'Arès et de  trouver un parrain ou une marraine pour le pèlerinage de cet été.
Je suis malade et j'ai besoin que l'on me surveille, car par moment, je ne suis plus maître de mon corps. Alors, durant ces moments de confusion, j'aimerai que mon parrain ou ma marraine me canalise, me surveille,:s'occupe de moi.
Les moments les plus impressionnants durent une a deux minutes, mais ils sont les moins fréquents. Chacun est suivi d'une phase de confusion de dix minutes où j'ai besoin d'être surveillé. Mon plus cher désir c'est que parmi tous les pèlerins de France ou d'ailleurs il y en ait un ou une qui se dévoue pour m'accompagner. Il ne serait pas perdant. Je cuisine assez bien. Je lui le rendrai en lui rendant service, en lui rendant son pèlerinage le plus fraternel possible.
Ma femme pourrait éventuellement m'amener à Arès mais elle n'y resterait pas longtemps. Comme cela je pourrai faire connaissance avec mon parrain ou ma marraine lui expliquer mon handicap, et lui dire que faire dans ces moments difficiles. J'espère que ma demande ne sera pas filtrée, je vais attendre avec espérance votre réponse.
[...] Il y a bien dans les Pélerins d'Arès de France au bout de trente ans, un pompier, une infirmière, une personne qui a fait le BAFA [?] qui pourra répondre à ma demande. Je vous en remercie d'avance.
Napoléon28


Réponse :
Mon cher Napoléon, vous êtes déjà venu à Arès, je crois bien.
Vous savez que ce n'est pas un Pèlerinage pour personnes souffrants de pathologies sous surveillance permanente et que nous ne disposons pas des personnel et matériel nécessaires ni des autorisations administratives pour veiller sur ces malades et leur porter secours le cas échéant. Nous ne pouvons, en cas de problèmes médicaux, qu'appeler une ambulance et faire transporter la personne souffrante au Centre Wallerstein, le petit hôpital d'Arès. Les malades qui viennent au Pèlerinage d'Arès le font à leurs risques et périls.
Par ailleurs, le baptême qu'évoque votre commentaire et que vous projetez n'est pas celui, avec parrain et marraine, auquel vous pensez. Je vous encourage à relire sur ce point la Veillée 20 de La Révélation d'Arès.
Vous semblez faire ce projet de voyage à Arès pour (re)donner force à votre âme et non pour quêter un miracle comme à Lourdes, c'est bien, mais ce Pèlerinage étant libre, n'étant une obligation pour personne, il est impossibe de prévoir quel(s) pèlerin(s), éventuellement compétent(s) pour vous aider, sera (seront) sur place au moment ou vous vous y trouverez. Vous devez donc vous-même prévoir cet accompagnement à l'avance.
Néanmoins, je publie votre commentaire. Si une personne médicalement compétente me fait part de son désir de vous aider, je lui communiquerai votre adresse.


23dec09 103C14
Je ne suis pas sûr que cela fasse partie du sujet, mais il y a de quoi réfléchir !
Un homme sensible décrit ce qu'il pense de cette lumière renaissante :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_seyret&task=videodirectlink&id=767&Itemid=153
Guy, Belgique


23dec09 103C15
Aux pénitents de tout poil — les joyeux comme les grincheux —  je souhaite un très beau Noël et une [bonne année].
Dominique F.


23dec09 103C16
Prophète Mikal,
Vous m'avez tout simplement aidée à effacer en moi les frontières et les préjugés et cela grâce à votre courage prophétique.
Vous avez éclairci mon chemin et je suis en train de gagner la paix en moi.
Je comprends à présent le prophète Abraham qui était l'ami de Dieu et Jésus qui s'est embrasé d'amour pour l'humanité et vous m'avez fait connaître Mouhammad, le prophète de l'Islam, que je ne connaissais pas malgré mes origines culturelles musulmanes.
Maintenant, je vois des hommes et des femmes victimes du système et je ressens ce que Jésus disait [sur la croix] :  Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font (Bible, Luc 23/33) !
Noël, c'est simplement tenter de faire renaître de ses cendres un peu d'humanité et de chaleur dans un monde qui oublie facilement l'innocence et la simplicité. C'est retrouver son esprit d'enfant pour partager les joies et les retrouvailles avec les êtres que nous aimons.
Merci infiniment,  et je vous souhaite une très bonne fête de Noël.
Hakima


23dec09 103C17
Cette année, nous avons pu reproduire pour Noël le beau panneau de la mission parisienne dans la vitrine de notre local. Merci à notre sœur parisienne (elle se reconnaîtra) qui nous envoie régulièrement ses travaux.
Sur le présentoir de notre vitrine, nous avons marqué notre alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, et celles des soumis de Dieu (Rév d'Arès 35/11).
Nous avons disposé la Parole du Père comme ils La proclament (35/12) en n'écartant aucun de Ses Livres. On trouve donc, côte à côte, La Bible, Le Coran, et La Révélation d'Arès. Il est bon de montrer ces livres sous un même éclairage, car si la crise économique créée des initiatives humanitaires et renforce la solidarité, elle accentue aussi le racisme, la haine et la méchanceté dans les cœurs.
À notre voisin (un musulman) dans la vitrine duquel on vient de jeter un cocktail Molotov, détruisant son commerce, je demandais: "Vous aviez des ennemis?" Il me répondit: "Monsieur, on a tous des ennemis !" Il avait raison. Il suffit de posséder un bien, avoir un commerce ou tout simplement de prophétiser le bien pour avoir des ennemis.
Votre blog en témoigne régulièrement. Seuls ceux qui ne font rien n'ont pas d'ennemis, mais ceux-là ne changeront jamais le monde.
Merci pour vos bons vœux, frère Michel. J'ai pu les transmettre dès dimanche matin à tous nos frères et sœurs qui n'ont pas Internet. Oui, que cette année 2010 soit pour nous tous une grande année de "joyeuse pénitence" et de mission vers ce monde. Puissions-nous faire sentir au monde un besoin autre que ce que leur offrent les médias et les pouvoirs.
En regardant le triste bilan du sommet de Copenhague je pensais au Père qui, dès 1974, nous mettait en garde contre ces pouvoirs, plus préoccupés de préserver leur trône que de se soucier de l'avenir de l'humanité.
À nous de trouver la clé, de faire envie aux hommes de reprendre en mains leur destin. Nous devons nous 'ouvrir sur le monde et emprunter les sentiers du milieu qui conduisent vers la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/7).
Cette joie de la pénitence qui donne la force dans l'espérance que tout peut vraiment changer en bien.
Je vous renouvelle ici tous mes vœux de réussite dans votre mission, une longue vie et une bonne santé pour continuer de nous enseigner encore longtemps.
Philippe C.


23dec09 103C18
Désolé de commencer mon commentaire de façon quelque peu abrupte. J'espère qu'on m'en pardonnera.
Je veux dire à l'homme Péreire (103C8), non parce qu'il est le "mauvais" de service de freesoulblog, que je ressens en lui l'homme entier/cavalier des steppes, ceux-là même qui ont anéanti (ou sérieusement entamé) un empire-système considéré indestructible : l'empire romain. Ceux que Dieu pourrait (r)envoyer, si, passé le temps (de l'information et) de la réflexion, le monde ne change pas..
Libère-toi encore, homme Péreire, mais rappelle-toi surtout de t'abstenir de faire le mal (le péché), comme de tout cynisme, par exemple, car il n'existe qu'une seule façon d'être spirituel pour tous les humains, à 20 ans comme à 80 ans, qu'ils aient ou qu'ils n'aient pas lu ou entendu parler de La Révélation d'Arès.
"Humain" et "spirituel" sont synonymes.
Nous sommes tous des êtres spirituels : moulés au Temple (Rév d'Arès 1/11) qui nous a créés.
Telle est la vie.
Mais pourra-t-on jamais mettre la vie en boite ?!
Je souhaite de tout mon cœur que Noël, sur freesoulblog.net comme ailleurs, soit une énorme fête (un feu d'artifice) de la Vie !
À mes frères Pèlerins d'Arès (grand P) et pénitents je souhaite particulièrement de tout mon cœur vaillance et courage dans leur travail de pénitence et de moisson.
Mais à trop exhorter (à la pénitence), en ces périodes de fêtes, ne risque-t-on pas de faire perdre courage ? (Rév d'Arès 7/3).
Car je sais que vous ne me jugez pas, de même que je ne souhaite pas que l'on me juge.
Je veux ajouter aussi que le Bien, ce n'est pas seulement l'excellence, mais (probablement) l'excellence des excellences : donc pas accessible à tous.
Cependant, Dieu veut que son peuple soit son Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16), c'est-à-dire exemplaire, pour toute l'humanité.
Croire en soi.
Car ne faut-il pas commencer par croire en soi pour que les autres finissent par croire en vous ?
Guy P.


23dec09 103C19
Vous vous congratulez entre vous [Pèlerins d'Arès]. Comme toutes les religions, la vôtre se considère comme la seule vraie, la seule qui sauve.
Vous êtes des emmurés vivants derrière les parpaings d'un idéal qui n'a pas besoin des autres au-dehors pour nourrir ses chimères. Vous vous croyez autosuffisants par ce que vous appelez la pénitence et si vous parlez des autres, c'est d'abord parce qu'il faut être altruistes pour se faire bien voir et aussi parce que vous souhaitez au monde de vous rejoindre derrière vos parpaings.
Une de mes filles B... s'est convertie à votre croyance. Elle est devenue sectaire pas possible ! Je l'ai pourtant élevée hors de la religion. Je crois en Dieu, je crois à la vie après le mort, mais je n'ai pas besoin de religion, de lire la Bible, de lire votre Révélation, ni de faire pénitence pour vivre ce que je crois. Je crois, point final.
Ma fille, par contre, m'assomme avec sa Révélation, ses "Il faut changer de vie !", "Il faut changer le monde !" et "Lis le blog du frère Michel !" Un coup d'œil m'a suffi pour voir de quoi il s'agit.
Je ne vous souhaite pas un bon Noël, si c'est un Noël comme ça.

H.J.


Réponse :
Je ne situe pas votre fille, je ne vois pas qui elle est, je ne peux pas me représenter la façon dont elle vous invite à vous intéresser à La Révélation d'Arès. De ce fait, ma réponse n'est peut-être pas exactement celle qu'il faudrait. Je ne la crois pas inutile malgré tout.
La foi des Pèlerins d'Arès n'est pas du tout un solipsisme, nom que porte ce que vous appelez "un idéal qui n'a pas besoin des autres au-dehors pour nourrir ses chimères."

Notre idéal, tout le contraire de l'idéal limite d'emmurés dont vous parlez, est un idéal universaliste. Tout le contraire du sectarisme, un idéal trait-d'union entre le Créateur et toutes les créatures, auxquelles les Pèlerins d'Arès appartiennent, des pécheurs parmi les pécheurs, ne valant pas mieux que les autres, mais redevenus conscients qu'il y a un sentier praticable pour tous les hommes hors du mal, un sentier dont l'existence nous a été rappelée par La Révélation d'Arès.
Les Pèlerins d'Arès, c'est ce qui les caractérisent, ont décidé non en s'isolant du monde "derrière des parpaings", mais au contraire en brisant tous les "parpaings" qui les sépareraient encore du monde ou qui divisent le monde en murs d'égoïsme, de parcourir les sentiers de la pénitence — refus personnel du mal et recherche personnelle du bien — et, chemin faisant, de moissonner de tous les hommes de bien capables du même parcours.
Vous croyez "en Dieu" et vous croyez "à la vie après la mort", bon ! mais où cela peut-il vous conduire, en toute logique ? Vous croyez que le seul fait de croire en Dieu et en l'au-delà peut faire de vous un juste et vous donner le repos éternel ? Si c'est le cas, c'est vous qui sans le savoir avez une religion. Ce n'est pas nous.
La religion, c'est justement ce qu'on peut lui reprocher le plus, a convaincu les hommes que croire suffit. C'est faux. La Révélation d'Arès rappelle que ce n'est pas croire, mais faire le bien, qui sauve. On n'emporte jamais dans l'au-delà que ce qu'on a fait ici-bas.
Rien ne se fait sans causalité. Sans causalité pas de création, donc pas de salut qui est un acte créateur parmi d'autres. Dieu dit : "Que la lumière soit !" et la lumière fut... Dieu dit : "Qu'il y est un firmament !" et... il fit le firmament, et ainsi de suite (Genèse 1/3-7+) jusqu'au septième jour où il chôma après tout le travail qu'il avait fourni (Genèse 2/2). Il a donc travaillé. Il y a causalité par un travail, un effort, entre le projet créateur à l'état abstrait et la création concrète, effective. Même chose pour vous. Il faut une causalité entre votre croyance et son heureux aboutissement. La croyance seule n'est qu'un projet en panne.
Pour être cohérent avec ce qu'on croit, il faut une économie au sens grec du mot — l'économie du salut des premiers penseurs chrétiens —, une conduite, une gestion ou construction de sa vie. Pour se reconstruire soi-même en homme bon et d'homme bon en homme bon reconstruire le monde bon, il faut une méthode et un travail, celui du bien, ce que nous appelons pénitence. Rien de sectaire en cela, mais au contraire le processus normal de la Vie.
Pour autant, cela ne banalise pas la pénitence, ne lui enlève rien de sa nature sacrée et même surnaturelle. Le surnaturel lui-même n'existe pas sans causalité.
S'il vous plaît, n'en restez pas à "un coup d'œil" sur mon blog. Essayez de le lire plus attentivement. C'est pour Noël le plus fervent souhait que je puisse vous faire.


23dec09 103C19  
Noël, dans ma mémoire passée, est associé à l'ennui des obligations conventionnelles, trop souvent hypocrites, mais plus encore à l'exaspération provoquée par la frénésie d'achats et le matraquage publicitaire.
Chaque culture a ses conventions tout aussi agaçantes, les chants de Noël à longueur de journées aux Philippines, les Santa Claus à tous les coins de rue aux USA, les grèves de saison et les avalanches de courrier humanitaire en France... Mais partout, même dans le froid, la foule sort dans les rues, les individus se retrouvent en famille, il y a échanges et donc place pour l'annonce de l'espoir d'un changement.
Noël en France est devenu pour moi la fête de la mission, quand se déverse dans les rues de centre ville cette foule innombrable qu'un flot d'encre ne peut nommer et dont le Père connaît les noms (Rev d'Arès 25/6). Alors je peux l'approcher, lui parler, chercher la faille dans son agitation confuse pour rencontrer des individualités et communiquer mon espérance, mon enthousiasme.
Cette année, j'ai parlé d'écologie spirituelle en m'inspirant de l'entrée 101 avec un tract long, essentiellement constitué de propos du frère Michel, introduisant avec quelques explications ces mots auxquels il faut redonner un sens, pénitence, âme, vie spirituelle, Père Créateur...
Je comprends la réticence de certains à utiliser des mots mal compris ou à affirmer sans détours que notre mission a Dieu pour Source et un prophète pour guide. Mais à trop craindre de choquer ou déranger on devient insignifiant, surtout dans ce monde noyé d'informations. Ceux qui utilisent comme prétexte notre mission publique qu'ils croient religieuse, notre manière de parler ou d'écrire pour nous insulter dans la rue en nous traitant de secte, pour éclater de rire en lisant nos tracts avant de les déchirer ou les jeter rageusement, tous ceux là ne doivent pas nous décourager, ils ne prouvent pas que notre mission est mauvaise. Peut-être même les plus agressifs deviendront-ils un jour vraiment intéressés.
C'est davantage pour la masse qui réagit peu ou pas à nos tracts qu'il faut absolument montrer notre spécificité, afin de laisser une trace dans leur mémoire.
Notre caractère spécifique, étonnant, contrariant, commence par le regard que nous portons vers eux, ces quelques secondes d'attention individuelle que nous essayons d'obtenir d'eux pour que les yeux échangent et que quelque chose d'indicible passe entre nous. Et l'échange se poursuit par le media que nous utilisons: tract, panneau, dessin, musique de rue... en fonction de nos modestes talents individuels et collectifs.
Le thème de l'écologie spirituelle est spécifique d'actualité, car la politique montre à nouveau ses limites et échecs après Copenhague, et nous permet de redéfinir ce mot d'écologie phagocyté par la politique et réduit à des préoccupations matérialistes et juridistes.
Je ne pensais pas épuiser la ramette de tracts longs que je venais d'imprimer en trois jours, mais ce thème accroche très bien. Il provoque les questions et réflexions, en particulier chez les jeunes qui se sentent évidemment très concernés. Parler à la jeunesse est essentiel dans la réussite de notre mission et ce n'est pas toujours facile dans un contexte très déspiritualisé.
Alors profitons de ces fêtes de fin d'année et de ces foules pour faire notre fête missionnaire et trouver quelques épis blanchis (Rev d'Arès, 14,1) !
Milang Gompeng


24dec09 103C20
Sur le grand sextant du ciel, le jour et la nuit dansent le ballet de la croissance et de la décroissance en se transmettant tout à tour le premier rôle.
Mais ce ballet est particulièrement sensible sous les latitudes moyennes, autour de 45°, disons entre 30° et 60° de latitude. Dans l’hémisphère nord, cette zone géographique est celle où se situent les États-Unis, l’Europe, sauf la Scandinavie, le Moyen-Orient, la Chine (entre autres).
En dehors de ces latitudes, les phénomènes lumineux astronomiques, liés à l’inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite (l’écliptique) sont très différents. Aux pôles, le jour et la nuit ne dansent plus ensemble, mais s’éclipsent alternativement pendant six mois. Entre les tropiques (grosso modo) ils se partagent la scène dans une quasi-égalité qui devient stricte à l’équateur. C’est du moins ce que les yeux des hommes perçoivent.
Nos lointains ancêtres qui couchaient sur l’ombre (Rév d’Arès vii/2) ont du remarquer ces phénomènes, et particulièrement les moments "spéciaux" de ce ballet céleste, équinoxes et solstices, moments intimes de l’équilibre toujours recommencé de l’ombre et de la lumière. Ils ont choisi de les célébrer pour fêter la splendeur du jour et ses moissons et conjurer l’obscurité nocturne dont l’excès peut être mortel.
S’inquiétaient-ils vraiment de cette alternance et de ses improbables dérapages ? Je ne le crois pas, fusionnés qu’ils étaient avec la nature, leur mère et leur nourrice, même si celle-ci pouvait se montrer sévère en cas d’erreur humaine. Je crois qu’il existait pour ces hommes une sorte de bonheur paisible, vécu dans l’insouciance d’un instant qui n’a pas d’avenir et qui ne fait place qu’à des projets de très court terme.
Le Projet par excellence fut l’œuvre de Dieu, celui de dépasser l’état naturel pour intégrer l’état divin, celui de la Vie, donnée une fois, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3). À partir de ce moment, le mot lumière (il devait en exister un) change de signification, la lumière revêt sa part transcendante et manifeste Dieu, la lumière devient pour le peuple d’Adam Lumière (Je suis la Lumière, Rév d’Arès 38/5), Sainteté (Je suis blanc (comme) l’Eau - Rév d’Arès xiv/3).
Mais Adam ne suivra pas ce Projet, inventera le péché et travestira la Lumière en intellect, en faisant un instrument de domination et d’exploitation. Adam deviendra rouge (l’arbre pleure le sang. Le sang (gicle) sur la tête, la cuisse (d’Adame qui sont) rouges - Rév d’Arès xiv/2). Et la lumière deviendra aveuglante et aveuglement, bref obscurité (Rév d’Arès 38/5).
Aux fils des fils d’Adam, nés dans le péché, mais aussi, malheureusement, promoteurs du péché, restera grâce à l’Amour et à la Parole du Père de l’Univers, transmis par les prophètes, la possibilité de recouvrer l’intelligence (32/5) et de restaurer l’Image et Ressemblance (Genèse 1/27) encore vivante en eux.
De nouveau, le mot lumière changera de sens, pour la dernière fois, espérons-le, à la suite des prophètes. Un petit reste et un reste accepteront le Projet presqu’oublié de Dieu et se mettrons à espérer et à reconstruire en eux et autour d’eux le Bien, cette racine fondamentale du bonheur perpétuel, dont nous ne connaissons existentiellement presque plus rien, sauf quelque bribes rapportées par les prophètes. La lumière devient espérance et pénitence.
Nous en sommes là, espérance et pénitence, labeur (Rév d’Arès 6/4) et amour, partage et confiance entre tous ceux qui veulent mettre leur pas dans les Pas de Dieu (Rév d’Arès 2/12).
Que Noël soit à l’origine une fête païenne récupérée avec à propos par l’église chrétienne, que l’on fête la résurrection du prophète Jésus, vers l’équinoxe de printemps (la date de Pessah, la pâque juive, oscille de début à fin avril, selon les années) et sa naissance, vers l’équinoxe d’automne (octobre, la saison des dattes fraîches et mûres – Coran 19/25), que l’on fête un jour la pure espérance de la Lumière, vers le solstice d’hiver (comme nos frère juifs fêtent « lHanoukka, "la fête du miracle des lumières" dont la date oscille de début à fin décembre, selon les années) n’a pas beaucoup d’importance.
Ce qui compte c’est d’accomplir. Si célébrer nous rappelle le sens spirituel de notre mission et nous pousse à accomplir, alors fêtons dans la joie et la dignité la lumière de l’espérance et de la pénitence et la promesse de la Lumière retrouvée, l’aboutissement de sens du mot lumière, quand, la Moisson faite, les moissonneurs poseront leur faux (Rév d’Arès 35/2) et que la Lumière de Dieu couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 31/8).
Merci à nos frères et sœurs de Paris (dont je sais qu’ils peuvent passer des nuits blanches à préparer leurs vitrines) pour ces panneaux pleins de couleur au texte exaltant et inspirant.
Merci à vous, frère Michel, pour vos vœux et votre amour.
Bon Noël à tous mes frères et sœurs et paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté.
Désidérius Faber


24dec09 103C21  
Faites-vous autre chose qu'envoyer des vœux et faire la morale ? Vous ne foutez rien sur terre et quand vous serez mort, vous ne foutrez rien non plus, comme disait quelqu'un. Dans cette entrée vous la souhaitez bonne et heureuse à tout le monde et vous leur dites : Faites pénitence ! La personne qui a dit que "comme prophète il [Michel Potay] n'a rien foutu, sauf écrire des livres et encaisser des chèques" a oublié que c'est le cas de tous les prophètes : Faire du blablabla et vivre de mendicité.
Les poètes qui grattent la guitare aux terrasses des cafés l'été en faisant la manche me font toujours penser aux prophètes et apôtres. Jésus de Nazareth s'installait carrément à la table et blablatait pour se faire offrir le boire et le manger. Si je lis les Évangiles je me dis : "Mais qu'est-ce qu'il foutait ce gars-là ?"
On m'a dit: "Il faut lire ce blog !" Je ne vois pas ce qu'on y trouve et je le dis.
Bon Noël quand même.
Richard


Réponse :
Ma grand-mère maternelle était un peu comme vous. Si on ne suait pas comme une bête à bêcher le potager, ou mort de trouille en équilibre sur un escabeau vermoulu (il fallait garder tout jusqu'à ce que tout tombe en décomposition) à dépoussiérer ses plafonds, ou ahanant sur la paille de fer avant d'encaustiquer ses parquets, "on ne foutait rien."
Quand je fus ingénieur et qu'elle n'osa plus me mettre à la corvée, quand je passais quelques jours chez elle en été, ma grand-mère me regardait réfléchir mes mains dans mes poches (pour elle symptôme extrême de la fainéantise) ou tracer des calculs dans un carnet ("feintise (ou simagrée) !", des mots de son temps) et elle murmurait à ma mère : "Être ingénieur, ça consiste en quoi ?" Comme mon père avait été ingénieur lui aussi, je me demandais si elle avait jamais osé lui demander : "Il vous arrive de travailler quand même?" quand il tirait sa règle à calcul. Je ne sais pas s'ils étaient en assez bons termes pour qu'elle osât lui demander ça. Moi, j'étais malheureusement en très bons termes avec ma grand-mère.
Le "quelqu'un" qui disait: "Vous ne foutez rien sur terre et quand vous serez mort, vous ne foutrez rien non plus", c'est, je crois, Jean-Jacques Rousseau parlant de lui-même. Avec d'autres mots, bien sûr, et sans oublier de penser beaucoup de bien de lui-même. Moi, je ne pense pas beaucoup de bien de moi-même. Je n'en ai pas le temps. J'ai trop de travail pour penser à ma petite personne.
"Du travail ? vous exclamez-vous. Mais à quoi pouvez-vous bien travailler ?"
Je travaille à mettre quelque chose en route, qui changera le monde en le remettant en marche, c'est-à-dire en lui redonnant la vie spirituelle. Croyez-moi, ce n'est pas du tout facile.
"Quelque chose, mais quoi donc ?" demandez-vous avec ironie.
Une petite machine humaine, un simple démarreur, que le Créateur appelle petit reste. Seulement, comme la bouzine que ce démarreur doit ébranler est énorme et collée par la vieille graisse (Rév d'Arès vii/14) : le monde, ce démarreur doit être de bonnes puissance et qualité. D'ailleurs, il ne tirera sa puissance que de sa qualité.
Mais bon ! ce genre de considération vous fait sourire ou vous fâche, ce qui pour moi est très bon signe (Rév d'Arès 10/14) selon la check-list (les tests) que La Révélation d'Arès est pour moi, alors que pour vous, c'est "blablabla", onirisme et nébulosité, n'est-ce pas ?
Quand ceux qui nous jugent considèrent un projet comme onirique, nébuleux, ces juges considèrent le travail qu'il entraîne comme un loisir d'oisif, un fantasme de paresseux — ma grand-mère aurait ajouté "de bon à rien" — bref, tout sauf un travail.
L'avenir nous dira ce que votre travail — j'ai remarqué que ceux qui vous considèrent comme "ne foutant rien" s'estiment, eux, de grands et providentiels travailleurs — aura laissé à l'humanité et ce que mon travail à moi, cette agitation d'oisif, lui aura laissé de son côté. Jusque là nul ne sait si vous avez raison ou tort quant au résultat.
En attendant le résultat, oui, je travaille, figurez-vous.

Moi aussi je vous souhaite un bon Noël quand même.


25dec09 103C22
Les paroles de Richard [103C21] m'inspirent une joyeuse envolée de Noël, car il ne sait pas que c'est sur un sac de plâtre que vous [Frère Michel] écriviez les paroles du message qui deviendra L'Évangile Donné à Arès [Révélation d'Arès, 1ère partie] pour notre meilleur entendement. L'annonce puissante d'une Mer de grâces qui attendent les frères au bout de leurs pénitences, pour regagner la Flotte du Roi [Rév d'Arès 18/4, 19/2].
Il ne se doute pas non plus, que c'est donc aussi sur les éclats du labeur d'un chantier bien matériel, accueil de votre hôpital de l'amour, des gravas sonnants, craquants sous des pieds bien physiques, mais cependant aux accents de promesse d'éternité proche et lointaine à la fois, que celui que le Créateur a fondu en Lui, le prophète Jésus, fruit d'une vigne de deux milles ans d'âge, témoignage d'un cépage d'excellence pour la table, marcha et parla, pour raviver le Souvenir et encourager au Bien dans un heureux et futur, prélude à un prodige, au Créateur Lui même, "l'Indonnable donné", comme vous le faites encore à un âge bien avancé.
L'un des sens du mot travail est : trepalium, [mot bas latin désignant] un dispositif pour immobiliser les grand animaux pour les contrôler [notamment les chevaux rétifs pour les ferrer] dérivé du latin tripalium : instrument de torture.
Ce bruit, qui porte encore les inscriptions de l'exploitation et de la souffrance, revêt de l'importance. Une référence de choix pour l'homme qui le vénère ou le nie, matinal ou lève tard, bosseur ou fêtard, répétitif ou machinal et frustré,générateur d'envie insatiable pour le prix, toujours d'actualité, d'un tombeau glacé, prix de celui qui, par voix de conséquence gagne son pain à la sueur de son front. Prix fou d'une tentation qui transformât l'acte originel joyeux et créateur de partager sa libre et joyeuse abondance en une torsion, une déviation à la force et la beauté de la droiture perdue.
Parce que les lumières de l'univers — les soleils tournent dans Ma Main [Rév d'Arès ii/2] — tous les hommes et toutes les femmes de la terre étant des frères et sœurs en potentiel, le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1).
Et l'ouvrier commence ainsi à rassembler les hommes et les femmes en toute simplicité, non plus pour souffrir mais coopérer, œuvrer et encourager le petit reste des milliers de graines d'espèrances qui donnent encore au fossoyeur d'antan, le potentiel d'un artisant divin, un Christ, un transformateur de la vie en Vie.
Joyeux noël  à tous.
Guy Y.


25dec09 103C23
Je vous souhaite un bon Noël, frère Michel, mais je m'excuse si j'apporte à la circonstance une note qui chahute un peu.
Noël évoque pour les hommes modernes le Père Noël. Chacun sait que le Père Noël n'existe pas. C'est une croyance que les parents gravent dans l'esprit de leurs enfants jeunes pour qu'ils s'émerveillent en découvrant les cadeaux, le matin du 25 décembre, prétendument apportés par un distributeur barbu qui parcourt le monde sur ls nuages à bord d'un traineau tré par des rennes.
Pourtant, mon frère aîné assure, aujourd'hui encore (il a 42 ans), qu'il a vu, de ses yeux vu et entendu de ses oreilles entendu, le Père Noël ou un personnage lui ressemblant la nuit du 24 au 25 décembre. Je pensais que mon père ou ma mère était entré la nuit dans sa chambre — il avait déjà 9 ans et en princie ne croyait plus au Père Noël — et que dans la pénombre et le demi-sommeil il avait confondu avec un personnage de légende. Mes parents interrogés ont affirmé n'être pas venu dans la chambre d'Éric cette nuit-là (ils avaient disposé les jouets dans le séjour). Ce qu'il y eut de plus extraordinaire est la présence, le matin, d'un cadeau au pied de son lit : une montre dans un joli petit écrin avec un ruban blanc autour.
Mes parents et tout le monde ont accusé Éric d'avoir volé cette montre quelque part dans un magasin et de l'avoir disposée là en racontant l'histoire du Père Noël pour, disons, blanchir son larcin, le faire passer pour un cadeau du Ciel. Éric a toujours, et encore aujourd'hui, été ulcéré par cette accusation. Or, la montre a été identifiée deux ou trois ans plus tard comme de fabrication soviétique, un objet qui n'a jamais été en vente en France, mais seulement dans des pays du bloc communiste de langue slave sous alphabet latin (Pologne, Croatie, Tchécoslovaquie, Hongrie). Où l'aurait-il volée ?
C'est ici que je viens vers vous sur la pointe des pieds. Est-ce que vous avez vu et entendu Jésus en 1974 et entendu Dieu en 1977? On m'a dit qu'il existait des phénomènes de transports d'objets à de longues distances et de de reproduction d'images et de sons idem.
Moi, je vous crois, frère Michel, je ne crois pas du tout que vous avez inventé les apparitions d'Arès, mais j'ai toujours été troublé par le souvenir du Père Noël qui a rendu visite la nuit à mon frère et je me suis demandé quelquefois si ce n'était pas la même chose pour vous ?
Joss


Réponse :
Si vos doutes sont fondés, la Bible, le Coran et toute Révélation qui passe pour venue du Tout Autre, du Créateur, ne sont pas plus que des "phénomènes" rationnels "de transports d'objets à de longues distances et de de reproduction d'images et de sons idem" en attente d'une explication que la science officielle ne pourra manquer de donner tôt ou tard.
Ces phénomènes sont classés dans la catégorie télékinésie par les spirites et autres expérimentateurs de "sciences psychiques". Le mot télékinésie, dont la consonance scientifique indique un désir de rationalisation, fait rire la science officielle qui s'est toujours refusée à considérer ces "phénomènes" comme sérieux et à en faire un étude systématique. Qie dire, alors, du miracle ou du surnaturel !
Si l'on considère tout "phénomène" inhabituel selon les critères de sa religion ou de sa science, on déclare douteux ou suspect tout "phénomène" inconnu d'elles. Vous n'osez pas me le dire directement, mais, en réalité, vous souhaiteriez que ce qui m'arriva à Arès en 1974 et 1977 pût s'expliquer physiquement, chimiquement, mécaniquement, radiotélégraphiquament.
Quand on en est à considérer comme douteux ou suspect tout ce qui ne peut pas se reproduire à volonté dans un laboratoire en présence d'expérimentateurs, il y a des montagnes d'expériences humaines, réellement vécues, vues et entendues, qu'on refuse de voir et donc de croire.
Dans les années qui suivirent les apparitions surnaturelles de Jésus et la première édition de L'Évangile Donné  Arès (1974), je reçu la visites de psychologues (je ne me souviens plus de leur nombre)  et de psychiatres (trois), dont un me fut même charitablement et gratuirement envoyé par "L'Union Rationaliste".
Ces braves gens, sauf un ou deux, ne me considéraient pas comme un menteur et un imposteur, mais voulaient à tout prix me convaincre que ce que j'avais vu et entendu n'était qu'illusion. J'ai beaucoup parlé ou écrit dans les années 70 et 80 sur ces entretiens avec des scientifiques.
À tous je répondais invariablement que les "phénomènes" que je décrivais s'étaient produits sous mes yeux et à mes oreilles simplement, concrètement, de sorte que pour moi le problème n'était pas là ; le problème était dans l'interprétation et la suite à donner à ce qu'ils m'avaient laissé: La Révélation d'Arès.
Avait-on, leur demandais-je, jamais entendu parler d'un homme sain de corps et d'esprit, ni alcoolique ni drogué, qui passerait inopinément par une période d'illusions — que d'ailleurs ces psychologues ne m'expliquaient pas scientifiquement — qui se retrouverait, par le seul effet de ces illusions, chargé d'un Message complexe d'une signification et d'une problématique aussi profondes que celles de La Révélation d'Arès ? Certains psychologues me parlaient de "projections de mon inconscient", "d'absorption par le néant religieux" ou de choses similaires dont j'ai oublié les noms, vraiment pas sérieuses, et alors c'est moi qui riais, qui riais parfois aux larmes, larmes de rire et larmes amères mélangées, parce que jamais mon inconscient ne m'avait conduit à des idées, celles de La Révélation d'Arès, aussi éloignées de mes convictions d'avant 1974 et propres à faire de moi un mort social après 1974. Détectait-on en moi une folie capable de me pousser à un pareil suicide existentiel ? Finalement, mis au pied du mur du simple bon sens, ils me quittaient sans conclure, troublés, voire même éperdus.
Non, Joss, ce n'est pas le Père Noël qui me visita en 1974 et 1977. Non, Joss, ça ne s''est pas passé dans ma tête..Il n'y a rien de subjectif dans La Révélation d'Arès, ni dans ses sources ni dans son contenu. C'est un Message concret pour des humains responsables et courageux. Le vrai problème réside dans la mission qu'il nous demande d'assumer en nous-mêmes et dans le monde, réside dans la pénitence.


25dec09 103C24
Joyeux Noël à tous mes sœurs et frères qui relancent dans la paix, l’espérance du Jour ou la Lumière, le Bien et la Vie triompheront du mal et de sa conséquence : la mort.
Nous savons désormais grâce à La Révélation d’Arès, et c’est fondamental, que ce Jour ne viendra pas par hasard ou par la seule volonté du Père, mais qu’il viendra parce que nous le voulons et que nous y aurons travaillé obstinément en nous-mêmes et dans le monde.
Nous savons désormais que nous aussi nous pouvons dire, en qualité de fils du Créateur et de co-créateurs de ce monde : "Que la Lumière soit !" (Genèse 1/3)
Pensées Fraternelles à toutes et tous.
Daniel C.


25dec09 103C25
Recevez mes meilleurs vœux de fêtes de Noël ainsi que bonnes fêtes de Nouvel An 2010 
de la part de Youcef en séjour à Alger, Algérie.


25dec09 103C26  
Ta voix sonne (à) la cloche.
Pure, (ta voix) sonne.
Juste prophète, (va) les mains devant! (Le Livre XXXVII 1/2).
Joyeux Noël à Mikal, Christiane son épouse et à toute sa famille.
Et merci !
Thierry, Bayonne


26dec09 103C27
J'ai fêté Noël et je le fête encore aujourd'hui dans les rues de ma ville, je le fête aussi avec vous en venant partager mes vœux sur votre blog, si bon, en relation avec la vitrine de notre local (la même vitrine que celle de Paris), je suis allé par les rues avec mon panneau portant au recto "Noël espoir d’une humanité qui fait la paix, se libère des préjugés, réfléchit…" et au verso "La Révélation d'Arès, l’événement qui ouvre les portes de l’avenir".
J’ai eu plusieurs fois du succès avec des jeunes et même des très jeunes, sans parler des enfants qui sont toujours curieux de nos panneaux, les lisent, interrogent leurs parents dans le genre: "Tu as vu le monsieur qu’est-ce qu’il fait !"
Donc, souvent des jeunes filles ou des jeunes garçons approuvent le message, s’y reconnaissent et me demandent parfois (quand il sont très jeunes) "ce qu’il faut faire" . Belle occasion dans ce cas de préciser que c’est notre vie qui est importante, notre amour, notre recherche de l’intelligence spirituelle (ou du cœur) entre nous, pour que le monde change, revienne au bonheur, à la Lumière.
Nous avons souvent des échanges sur la solidarité dans la liberté que l’homme peut construire patiemment, sur la vie qui est bonne mais que l’homme a déformée. Cela part souvent de l’écologie qui est un thème commun aujourd’hui et aboutit à la pénitence comme recréation du bien en chacun, action que ces jeunes comprennent sans être choqués par le mot qu’ils ne connaissent pas pour la plupart.
Il y a dans ces rencontres un besoin de bien, de clarté et de fidélité dans les plus hautes valeurs humaines : la Parole, l’amour, la créativité, l’individualité, la liberté, un vrai besoin que ces jeunes expriment, se demandant comment des enfants peuvent arriver dans le monde que nous faisons ou que ces jeunes parents réclament face au "moutonnisme" des gens en général dans la société actuelle, face à la loi qui juge mais ne fait pas resurgir le fond humain.
Alors, je vais par les rues en clamant l’espoir de changement dans l’être humain, que chacun de nous soit un cadeau, une lumière pour le monde, parce que ce ne sont pas seulement les pierres qu’il faut changer, réduire en béton pour nous porter, mais nous que nous pouvons changer pour refaire de nous des diamants, des lumières pour ce monde... et Noël est une bonne occasion de le clamer.
C’est très bien reçu, y compris par les commerçants, dont certains slogans sont "Noël, tous les jours". Le commerce est humain, spiritualisons le ! Rendons aux échanges humains leur sens créateur au plus haut niveau ! Mettons de la lumière dans tous nos actes !
Je souhaite à mon tour à tous ceux qui partagent ce blog un beau Noël d’espoir et de changement dans tous les jours à venir, et à notre frère aîné bien aimé, à toute sa famille proche et à toute sa famille humaine,
bernlouby


26dec09 103C28
Noël de pénitent, dit Frère Michel dans "Je suis un pénitent" (entrée 102 et 103)
Bon noël à tous =>  http://freesoulblog.net/jJC/jJCtv.html
Si je devais me définir, que pourrais-je dire de moi-même ?
C'est comme l'autre fois, où je travaillais ponctuellement dans un château de mon ex-employeur, près de Monfort-l'Amaury (78) — tout proche du chateau de Monfort construit par le fils de Hugues Capet, que Victor Hugo avait su apprécier, à ses heures — et je demandais à un collègue, que je ne connaissais pas, qui semblait incarner l'excellence de "la polyvalence des métiers et des savoirs"; je lui ai dis (pour simplifier) : "Si tu étais une voiture, tu t'appèlerais comment ?"
Pour définir un spècimen de mouton à cinq pattes, tu peux toujours penser à un 4X4 avec toit électronique et roue de secours interchangeable automatiquement, etc ...
Je m'éloigne du sujet... Pardon aux lecteurs !
En contrepartie, je vais vous mettre un grand coup de serpe dans mon écrit.
De bonnes fêtes et joie à tous,
Guy, au fil de l'eau


26dec09 103C29  
Pour moi La Révélation d'Arès est une découverte récente. Par le fait même, votre blog est aussi une découverte récente.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres. La Révélation d'Arès est comme un torrent magique qui me traverse et, si vous permettez cette image, c'est la pénitence, qui lui donne son courant, sa force brutale.
Pénitence, un mot nouveau pour moi (je l'ai entendu une fois dans un film, je ne sais plus lequel, peut-être "Au Nom de la Rose"). D'ailleurs La Révélarion d'Arès se définit elle--même comme un torrent jamais sec dans XV/6 et dans le passage de XLV/19 on reconnaît dans l'Eau qui bout un torrent.
C'est ça, La Révélation d'Arès est un torrent qui nous passe dessus, qui nous noie. Je m'essaie à devenir un hommebon et c'est comme si la pénitence me noyait. Je fais des efforts pour surnager et respirer.
Je souhaite à tous une bonne descente du torrent de La Révélation d'Arès au pont de Noël et à celui du Nouvel An.
Pagayez bien ! Si vous n'avez pas de bateau, nagez bien !
Ludovic


Réponse :
Voilà un beau commentaire, même si La Révélation d'Arès ne se décrit pas elle-même comme un torrent.
C'est la pieuse gente (Rév d'Arès xLv/12-13), le petit reste des apôtres qu'elle envoie au-devant des hommes, qu'elle compare à L'Eau qui bout (xLv/19), qui prise comme périphrase peut en effet désigner un torrent.
Au fond, le petit reste est porteur de La Révélation d'Arès dans le monde et si ce petit reste l'y diffuse avec la fougue et la vitesse d'un torrent, tant  mieux ! Je me souviens du jour où je vis le film "Mission". La vue des impressionnantes chutes d'Iguazu me fit beaucoup penser à ce chapitre xLV du Livre. Je pense que l'image et/ou la proximité de cette torrentielle cascade contribua à inspirer aux Jésuites, les acteurs de cette expérience missionnaire, la république évangélique qu'ils installèrent quelques temps chez les Indiens Guarani.
Ceci dit, je ressens La Révélation d'Arès plutôt comme un fleuve, une sorte de puissant fleuve souterrain. C'est une arrivée d'eau... d'Eau... par les profondeurs plutôt que par le firmament de l'univers, une Eau s'écoulant calmement, naturellement silencieuse et invisible dans les fonds. J'aurais, bien sûr, aimé qu'elle tombe sur terre au vu et au su de tout le monde comme un torrent, mais pour l'heure elle n'est qu'un fleuve, irrésistible et puissant, mais insoupçonné. La Révélation d'Arès n'est pas un apologue. Elle ne frappe que ceux qui, comme vous, Ludovic, prennent la peine de la lire en entier et attentivement, car elle véhicule avec Sagesse une pensée moyenne, afin d'être accessible à tous les esprits moyens: l'immense majorité des humains. La pénitence est, en conséquence, une voie moyenne, puisqu'elle doit être pratiquée avec mesure. C'est son résultat qui sera, oui, énorme, sublime, supérieur à tout ce qu'on peut imaginer, mais jusque là la pénitence circulera dans le monde comme un fleuve tranquille, quoiqu'irrésistible.
Merci de nous rejoindre ! Puissiez-vous joindre votre pénitence et votre apostolat aux nôtres le plus tôt possible. C'est mon vœu de Noël pour vous comme pour nous.


26dec09 103C30
Récupérer, trier, transformer les restes culturels en nutriments spirituels, voila une écologie sensée.
Les mots ou les faits historiques sont communément définis par leurs références au passé.
Je comprends que le Jardinier de l’univers fasse de son côté en 1977 un effort inouï pour réutiliser les idiomes humains complexes et infestés de mensonges, revitalise la Parole par quelques coups de sécateurs dans les règles linguistiques et d’un autre côté nous invite de même à dépasser la réalité stérile sémantique ou culturelle des mots, à dépasser aussi notre peur face aux règles du monde.
Si nous compostons notre péché dans notre cœur au lieu de raisonner par la tête, la Vie passe. La Parole de Vie et d’Amour manifestée de façon surnaturelle à Arès est un rappel vigoureux aux habitants terrestres désabusés qu’Éden n’est pas une fiction, mais la finalité d’un acte de co-création à la portée de tous.
[Lors] de la fête, païenne ou chrétienne, agencée au solstice d’hiver, le prophète nous invite chaque année non seulement à fêter la Lumière, l'Espoir avec tous, mais aussi à contribuer au transfert de célébrations païennes vers la célébration de la Vérité même.
Noël et pénitence étaient déjà le thème de l’entrée #0090 du 22 décembre 2008, où vous nous invitiez à ériger des balises vraiment visibles sur  les sentiers vers les Hauteurs Saintes, à  dégager des ronces culturelles et historiques le vrai sens des mots détournés. Comment sarcler sur le terrain épineux de Noël pour y faire pousser la pénitence:
“Oui, Noël est un signe, un signe parmi d'autres, auquel La Révélation d'Arès donne ou redonne des sens forts. Mais il nous faut grandir les signes, les sortir des concepts abstraits où nous les avons contenus./…/
Le signe visible par excellence est évidemment la pénitence, signe de fait et non simple symbole comme l'est Noël. Mais contrairement au symbole de Noël, la pénitence comme fait n'est pas facile à rendre visible, surtout dans cette génération. La pénitence est forcément progressive, hésitante, lunatique, parce que l'homme — chacun de nous — revient de loin et remonte lentement de la vallée du mal, comme un infirme: il clope sur l'os (Rév d'Arès xxii/3-18).
Tant que le signe, celui de la pénitence ou d'autres signes, n'est pas assez visible, le parcours est imprécis, indécis, tâtonnant, vers les nécessités pratiques auxquels tous les signes — des bornes si vous préférez — doivent aboutir:  la Montagne Sainte en direction de laquelle nous commençons l'ascension (Réponse 90C18)
Comme ce blog n’est pas un forum, et que je suis très intéressé par la réalisation d’un livret sur la pénitence abordé par le prophète dans sa réponse 102C51, et dans le commentaire 102C54, j’ai l’espoir que A.J. qui en parle dans son assemblée, ce qui finira bien par me parvenir un jour. Les orteils et les oreilles d’un même corps finissent par communiquer s’ils veulent avancer.
Mes meilleurs vœux à tous les marins naviguant sur la grande toile ou missionnant sur l’agora
Marc


26dec09 103C31
Je me joins à ces vœux pour souhaiter avec un peu de retard, un Bon Noël et avec un peu d'avance, une Bonne Année à toutes les femmes et tous les hommes sans distinction : les noirs, les jaunes, les blancs, les rouges, les verts, les croyants, les pas croyants, les de droite, les de gauche, les du centre, les d'accord avec moi, les pas d'accord avec moi, les riches comme les pauvres, les meilleurs comme les plus mauvais.
Le 24 Décembre, je suis allé à la messe de minuit, pour partager l'espoir que nous avons tous au fond du cœur d'un monde de bonheur, pour chanter ensemble dans la fraternité. En sortant de l'église, on me tend un papier, que je prend, dont le sujet est "Le miracle de Noël" et qui finit par "Joyeux Noël, bonne et sainte année nouvelle," signé par Monseigneur X.
Je me dis, que veut dire ce monsieur par : "Bonne et sainte année nouvelle" ? Je pense à votre rêve, raconté dans l'entrée précédente #0102, et je me dis : "Ne voudrait-il pas dire : "Bonne et pénitente année nouvelle" ? Ce que les Pélerins d'Arès souhaitent à tous. Peut-être souhaite-t-il que l'humanité fasse simplement pénitence, que les divisions cessent, peut-être en a-t-il assez de cette "organisation si compliquée" et rêve-t-il de déposer sa couronne, son bâton de commandement, de descendre de son trône, et d'entrer en pénitence (Rév d'Arès 15/7) ?
Ce rêve, que vous avez fait, décrit bien cette générosité dans la Parole du Père Qui laisse toujours la porte ouverte à celui qui change sa vie (Rév d'Arès 30/11). 
Ayons le même espoir que le Père : Que se multiplient sans cesse les pénitents dans cette magnifique et foisonnante diversité humaine, pour qu'enfin, disparaissent le blasphème, le scandale, la cupidité, l'impudicité, le mensonge (Rév d'Arès 30/4), l'abomination haute comme une falaise (28/12), pour que L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév d'Arès xix/22)
pour que l'amour, la paix sur terre, soit assez influents pour que les planchers des granges de Dieu gémissent sous le poids des gerbes lourdes, riches de bon grain, et décenche le Jour de Dieu ou il n y'a aura plus ni jour ni nuit mais Sa Lumière couvrira tout sans cesse.(Rév d'Arès 31/7-8).
Xavier H.


26dec09 103C32  
Souhaiter à tous les hommes de la terre de devenir bons, juste, paisibles, pour que la concorde et la justice règnent partout sur terre, c'est ce que tout le monde souhaite à tout le monde. Ce n'est pas un souhait spécifique des Pèlerins d'Arès et du premier d'entre eux, Michel Potay.
On commence à parler de vous autour de moi. Cela explique ma présence dans ce blog.
Je n'ai pas lu en détail votre Révélation d'Arès. Un survol suffit pour voir de quoi il s'agit. Votre ruse a été d'avoir mis Jésus et Dieu en scène pour leur faire dire ce que vous n'aviez aucune chance de dire vous-même en étant écouté. Vous accuser d'être un imposteur est aller trop loin. Le procédé littéraire que vous avez utilisé est vieux comme le monde.
Le problème est que vous vous êtes pris au jeu et que vous avez fini par croire vous-même que vous aviez été spectateur et auditeur de ces deux personnages fictifs. Pourrez-vous jamais avouer que vous avez trompé vos lecteurs ?
À Taizé l'été dernier j'ai rencontré un théologien protestant qui avait des informations de première main sur vous et qui m'a dit que vous étiez coutumier du fait, que vous aviez un esprit inventif.
Je pense que ce commentaire ne prendra pas place dans votre blog, mais je vous aurai au moins dit personnellement ce que je tenais à vous dire d'homme à homme.
Je vous souhaite quand même de bonnes fêtes comme j'en souhaite à tout le monde.
Xavier P.


Réponse :
Merci pour vos vœux de bonnes fêtes.
Pourquoi ne publierais-je pas votre commentaire ? Sa franchise mérite publication. Elle est sincère, quoiqu'elle use de mots qui seraient plutôt ceux d'un athée, qui m'étonnent un peu de la part du chrétien que vous êtes vraisemblablement. Sinon, que seriez-vous allé faire "à Taizé l'été dernier" ? Un chrétien ne croit-il pas à un Jésus dont l'existence même est mise en doute et à des évangiles écrits assez longtemps après sa mort pour qu'on puisse en nier l'authenticité et les attribuer à un courant de pensée contestataire sorti d'un esprit "inventif" anonyme ou collectif ?
Il se trouve que votre dénégation de l'origine surnaturelle de La Révélation d'Arès est à la mode.
Dès 1974 je dus affronter des assauts dénégatoires, mais depuis 2008, voilà qu'ils se multiplient ou s'enhardissent, ceux qui m'accusent d'avoir inventé La Révélation d'Arès ou qui simplement comme vous me reprochent de m'être "pris au jeu" après avoir utilisé un procédé littéraire ancien : faire parler des personnages fictifs ou prêter des paroles fictives à des personnages réels pour exprimer des idées qu'on préfère ne pas signer.
De toute ma vie je n'ai jamais eu peur de signer mes pensées ; de cela j'ai toujours eu le courage jusqu'à l'imprudence. Pourquoi aurais-je dissimulé derrière Jésus et Dieu des pensées qui m'auraient été propres ?
Quand de communiste et incroyant je devins croyant, je ne craignis pas de le dire. Puis, ayant admis qu'il y avait une issue métaphysique à la vérité de l'homme, je ne craignis pas de chercher au grand jour cette issue partout, y compris dans l'ésotérisme. Enfin, ayant assez vite découvert certaines graves erreurs et mauvaises maîtrises de l'ésotérisme, je ne craignis pas d'adopter le christianisme, de m'y engager totalement et d'y accepter de faire et de signer n'importe quoi qu'on me demandât. Non, je n'ai jamais craint de signer mes pensées. Pourquoi n'aurais-je pas de la même façon signé les idées qu'apportait La Révélation d'Arès, si elles avaient été les miennes ? C'est vous qui êtes inventif en envisageant cela. Vous faites, sans assez réfléchir ni assez me connaître, partie de ces dénégateurs qui depuis trente-six ans me donnent l'assaut en plus de ceux qui m'accusent non d'avoir inventé consciemment La Révélation d'Arès, mais d'en avoir eu l'illusion (voir ma réponse à Joss, 103C23).
Peut-être cet enhardissement de mes accusateurs est-il signe que La Révélation d'Arès commence à se répandre et à être prise au sérieux et que ses négateurs et autres adversaires (Rév d'Arès 25/6) se disent qu'il est temps de porter la contestation.
Je ne sais pas qui est le "théologien protestant" qui tient "des informations de première main" sur moi, mais si je donne à l'expression "de première main" son sens qui est "directement de la source", je me demande de quelle source directe cet homme se prévaut... Si je suis, comme cet homme vous a dit, "coutumier du fait", de quelle invention précédente veut-il parler ? Ai-je déjà publié des communications du Ciel qui m'auraient été faites ? Lesquelles ? Où et quand ?
Que les institutionnels appliquent à la personne que je suis depuis 1974-1977 la "direction d'intention", j'aurais dû m'y attendre en "inventant" La Révélation d'Arès et chercher quelque chose de plus malin ! Qu'est-ce que la "direction d'intention" ? Ce mot se tire d'une casuistique déjà ancienne des Jésuites, mais appliquée à peu près partout en religion, et peut se définir comme Pascal le fit : "Diriger l'intention consiste à se proposer pour fin de ses actions un objet permis mais, quand on ne peut pas empêcher l'action, de purifier au moins l'intention et ainsi de corriger le vice du moyen par la pureté de la fin." Dans les fait, cela consiste à s'autoriser à faire n'importe quoi de "vicieux", y compris tout ce qui passerait pour criminel : calomnie, injustice et même crime, en temps normal, mais qui devient permis, voire même "saint", quand c'est pour la "bonne cause", c'est-à-dire pour la défense du christianisme officiel.
Ainsi, La Révélation d'Arès étant indiscutablement adverse des institutions religieuses et à leurs dogmes, tout procédé normalement mauvais, mensonger, injuste, voire criminel, mais capable de la discréditer en discréditant son témoin sera d'avance absous. Idem du côté politique, je pense. Le "théologien protestant" dont vous parlez s'exprimait avec foi... avec sa foi chrétienne traditionnelle. On arrive là au cœur de la question.
En fait, ce "théologien protestant" ou n'importe quel autre théologien, fonctionnaire de sa sa religion et chargé de la défendre, n'avait rien d'autre qu'un simple mais très fort problème de foi: Sa foi contre la mienne. Pour les athées, c'est leur incroyance contre ma croyance.
Les hommes et femmes qui ne croient pas en moi sont innombrables. La plupart n'ont pas besoin d'argumenter. Ils ne croient tout simplement pas dans La Révélation d'Arès, point.
Je ne peux opposer à cela, de même sans argumenter, que mon témoignage: Ce qui s'est passé et dit à Arès l'a bien été de la façon dont je l'ai raconté.
Heureux ceux qui croient sans voir !


28dec09 103C33
Je viens d'extraire deux courts textes de mon livre de chevet, "Le Pèlerins d'Arès 1993-1996".
J'ai lu ce livre à plusieurs reprise et je tenais à partager ces textes avec vous tous, lecteurs de ce blog .
 Je cite frère Michel dans l'article"Pénitence" à la page158 : "Je veux dire que si vous n'êtes pas pénitent, l'étude de mes propos ne vous mènera pas loin".
Je cite frère Michel dans l'article "Existentialisme" au bas de la page 278 et 280 : "Le jour où vraiment vous serez  des hommes et des femmes du temps qui vient, le jour où vous vivrez la vraie Vie, où vous l'aurez ressuscitée, recrée en vous — ressusciter n'est jamais que recréer —, le jour où, par un choix ferme, une liberté résolue et audacieuse, une volonté inflexible, une patience sans faille, vous aurez retrouvé les sensibilité divines dont vous êtes héritiers, et le rayonnement dont je parle souvent — un effet de la pénitence parmi d'autres —, vous n'émettrez plus des idées et des vœux, vous construirez , vous aimerez votre prochain constructivement, vous inspirerez à des hommes de vivre au sens que la Parole donne à vivre, vous leur montrerez leur existence, vous leur apprendrez à souffler sur le  Feu au fond d'eux, sous leur cendre épaisse, pour se forger une essence spirituelle, retrouvez leur totalité humaine. On commencera à dire : "Tiens, ces gens-là ne sont pas comme le monde !" On pensera à quelque chose de nouveau en vous, quand en réalité vous y  aurez réveillé, rétabli quelque chose de très ancien, on ne peut plus ancien, remontant à Éden, aux temps heureux où Adame et Hohoua [Adam et Ève] vivaient cette Vie qu'il nous faut retrouver, l'image et ressemblance (Genèse 1/27) positive, dynamique, du Père. En fait, l'existentialisme nous porte moins à innover — l'innovation n'est, en grande partie, qu'apparente — qu'à reconsidérer notre existence vraie sur quoi nous reconstruirons notre essence vraie. Hors de cette causalité notre mission restera insuffisamment perçue."
Achille 


28dec09 103C34  
Ce blog cumule les témoignages capitaux du témoin de La Révélation d'Arès, qui passeront dans les archives incontournables du christianisme renaissant à Arès, mais la réponse que ce témoin fait au commentateur Xavier P. [103C32] est pour moi un des plus importants parus dans ces pages de blog depuis 2006.

Cette réponse est plus que concluante. J'ai honte de ne pas l'avoir tout bêtement eue depuis longtemps moi-même : C'est vrai, évident, irréfutable, que le témoin d'Arès a eu toute sa vie le courage de "signer ses pensées," comme il dit et qu'on ne voit pas pourquoi tout à coup il aurait voulu les attribuer fictivement à Jésus et à Dieu.
Je dirais même plus que ne dit sa réponse 103C32 : Il n'y a qu'à suivre ce blog depuis son commencement pour admirer la spontanéité qu'a Michel Potay pour répondre en temps réel à tous ses détracteurs ou aux questions les plus difficiles. On voit bien qu'il n'y a pas de grimaces et temporisations calculées en lui et qu'il a par nature le courage d'assumer sur l'instant, sans calculs, ses propres pensées et responsabilités. On ne voit pas pourquoi un seul jour de sa vie il aurait eu, lui qui n'a pas l'esprit biscornu, l'idée biscornue et inutile ou la lâcheté de faire passer ses pensées pour celles de Dieu. C'est un homme spontané qu'on n'imagine pas enpruntant des voies détournées (Rév d'Arès 22/9) comme les pouvoirs du monde pour éviter de "se mouiller".
C'est un point très important, parce que l'appel à la pénitence, insistant depuis quelques entrées de blog, n'a de valeur et force que si celui qui y appelle est un authentique témoin de la Vérité, ce dont certains parmi les plus fervents de ses disciples ont douté quelquefois. Cela a parfois été mon cas, je ne m'en cache pas.
Nos doutes viennent de ce que ce témoin d'un événement d'importance universelle et même plus: suprême, dans un monde où n'importe quel homme chargé d'une réforme importante est entouré, aidé, protégé, mais que ce témoin prophétique n'a, lui, aucun entourage, parce que les frères et sœurs, les oiseaux qui virent et piaillent inutilement (Rév d'Arès 13/1), ont eu l'inconsistance de le laisser seul sous les "meilleurs" prétextes, et que c'est incroyable et qu'il doit se débattre tout seul dans la bouillasse des soucis quotidiens, les plus minables et vulgaires comme les plus sublime, et qu'il est inévitablement inégal, doit agir et réagir au niveau du problème de l'instant, minable ou sublime. Ce témoin passe forcément du plus convaincant au plus douteux avant de retourner au plus convaincant et de retomber dans le plus douteux.
Mais il y a des moments où ce témoin est plus que sublime, il est plus vrai que vrai en exprimant des vérités d'une si simple évidence qu'on a honte d'avoir douté de lui. Sa réponse à Xavier P. |103C32] est d'une simplicité sublime. Qu'est-ce qu'un homme aussi évidemment responsable de lui-même, qui "signe ses pensées" sans hésiter, aurait été inventé La Révélation d'Arès ?
Pardon, frère Michel, pour nos doutes qui ont fait de nous des lâcheurs. Vous nous pardonnez, c'est sûr, mais ce pardon ne fait pas l'affaire de la mission.
Bonne année 2010, frère Michel, et ce que je vous souhaite le plus, c'est l'aide enfin courageuse et reponsable de vos frères et sœurs qui ne sont que quelques centaines à vous aider alors qu'ils devraient être au moins quelques milliers et même quelques dizaines de milliers.
Isabelle


29dec09 103C35
Bien confortablement assis au chaud devant mon ordinateur, je viens de découvrir le chiffre d'une minorité broyée par le fracas de nos cités.
Ils ne feront pas les gros titres des journaux, pas autant que le vaccin de la grippe A dont le coût aurait permis de loger et de nourrir toutes les personnes mises en difficulté à cause des coups du sort.(mais le dérisoire n'empêche apparemment pas la société de fonctionner, la majorité s'en contente assez bien).
Ils sont néanmoins des milliers, des centaines de milliers voir plus (malheureusement le chiffre grossit d'année en année) dans ce cas dans notre "beau" pays..
Alors, j'ai une pensée pour ces sans-abri qui meurent (de froid, de faim, de désespoir) chaque année (plus de 350 cette année, pratiquement 400 l'année dernière) dans l'indifférence quasi-générale... loin de la frénésie d'achats, loin des paillettes, loin du champagne et des cotillons.
J'ai une pensée pour cette humanité-là, que le passant regarde du coin de l'œil, presque gêné de ne pas en faire partie, pour celui qui a un peu de compassion, ou pire, de loin, comme si on allait attraper une maladie, pour celui dont le cœur est devenu dur comme de la pierre.
J'ai une pensée pour cette humanité-là qui n'a pas su ou pu trouver sa place, qu'il faudrait cacher comme on cache ses déchets et ses fautes, et à qui l'espoir n'est plus offert.
Et face à cette humanité, j'ai presque honte de mes petits "soucis".
Puisse cette période leur redonner, à eux aussi, à eux surtout, un peu d'espoir !
Olivier G


29dec09 103C36  
C'est seulement aujourd'hui que j'ai pu lire le commentaire de Xavier P. [103C32].
Bien que ce blog ne soit pas un forum, je ne peux me taire devant cette intervention.
Aimant et défendant toujours la liberté de pensée et d'expression — tout homme, même opposant ou ennemi, a le droit de s'exprimer et Michel Potay a toujours donné l'écoute et laissé la place à ses opposants, oralement ou par écrit —, je ferai de même, mais accuser Michel Potay de "s'être pris au jeu" etc. mérite une réponse.
Moi, qui connais Michel Potay depuis bien longtemps, bien avant les événements d'Arès même, je témoignerai toujours que cet homme dit vrai, qu'il a toujours été honnête dans sa vie, comme il l'explique dans sa réponse à ce frère humain (et ma famille aujourd'hui est témoin de ce que je témoigne).
Le Souffle descendu à Arès vient bouleverser beaucoup de certitudes ou croyances, serait-ce pour cela que ce Souffle est une " ruse" ?
Où serait l'intérêt pour Michel Potay de se mettre sur le dos un pareil destin ? Il faudrait être fou.
La situation dans son église était bien plus confortable, douillette, sous la "couette" des valeurs établies par les siècles.
Cet homme, soutenu par son épouse, merveilleusement dévouée, puis par ses enfants et ses compagnons de foi, ou de simples sympathisants, a courageusement porté au monde ce message dérangeant : La Révélation d'Arès.
On peut le contester, nous en avons la liberté ("effrayante liberté" disait André Gide), mais cela ne résoud rien. Si la solution au mal était dans la religion ou la politique, cela se saurait depuis longtemps. Non, nous dit La Révélation d'Arès, car la Vérité c'est que le monde doit changer en Bien [Rév d'Arès28/7], pour cela la solution est tout simplement dans l'effort individuel de vouloir devenir chaque jour meilleur.
J'ajouterai ce souvenir personnel, gravé dans ma mémoire à jamais. Il y a quelques années de cela, alors que je reprenais mon travail après mes congés d'été, je témoignais auprès d'un collègue qui avait une fonction importante, que je venais de faire mon pèlerinage à Arès. Il me demande ce qui s'est passé là. Je le lui explique. Alors il me dit : "Tu sais, moi je n'ai pas rencontré Dieu, mais je vais à Taizé, où il y a des rencontres entre jeunes. Il y en avait 400 l'autre fois, c'est chouette ! Moi, tu sais, j'ai tellement souffert dans mon enfance par les querelles entre mes parents dont l'un était catholique et l'autre protestant, que je ne veux pas faire subir la même chose à mes enfants en amenant autre chose à la maison. Je ne peux pas m'engager dans cette voie d'Arès, mais toi vas-y ! Fonce !".J'ai eu l'occasion de le revoir quelques années plus tard (car entre temps j'avais changé de lieu de travail) et il m'a demandé si j'étais toujours engagée avec les Pèlerins d' Arès. Je lui dis que oui et il me répondit : "C'est bien, continue !"
Parfois ces phrases me reviennent et je repense à cet homme avec compassion, car  je crois que cet homme était touché, avait reconnu l'origine divine du Message d'Arès et qu'il vivait un drame intérieur, une déchirure,  comme d'autres hommes.
Parfois il faut un certain courage, dans la paix ferme si je peux dire. Ce courage, Michel Potay l'a eu et l'a encore chaque jour de façon exemplaire pour qui veut le voir.
Alors, mes frères humains, ne coyez-vous pas, au fond de votre cœur, que nous sommes faits pour vivre mieux que ce que nous vivons, pour vivre le Bien, source du Bonheur ?
À tous je souhaite une bonne année 2010, dans la paix, l'amour fraternel, le pardon !
Chantal C.


30dec09 103C37
Merci frère Michel, pour ces vœux chaleureux, universels et pleins d’espoir dans une pénitence joyeuse et active.
Si la nouvelle année est l’occasion d’adresser ses vœux de bonheur à tous, c’est aussi l’occasion de prendre de bonnes résolutions.
Prenons la ferme résolution d’activer le bien dans notre vie, c’est ce que nous (Bernard L. et moi) clamions comme vœux
aux passants sur le marché d’Auray lundi matin [28 décembre] en moissonnant.
Contrairement à Xavier P [103C32], je ne trouve pas vos vœux si banals que cela.
En effet, qui souhaite aux hommes des vœux de pénitence dans la joie et la fête de changer sa vie ?
Xavier P. a lu trop rapidement vos vœux et il a de même survolé La Révélation d’Arès avec tous les préjugés de sa culture.
Je ne le lui reproche pas, car la première fois que je la lus, je fis de même. Ce qui m’interpella.
C’est que moi aussi quand j’ai découvert La Révélation d’Arès — j’étais en recherche spirituelle à l’époque, il y a 25ans, et j’allais me renseigner un peu partout — j’avais été faire un séjour à Taizé. À l’époque, j’avais demandé à quelques moines
et quelques jeunes, qui se trouvaient là, s’ils connaissaient les évènements d’Arès, mais personne n’en avait entendu parler.
Pourtant, certains m’ont dit sans connaître que c’était sans doute une invention, que c’était impossible que le Christ revienne parler à un homme.
Alors j’ai décidé d’en avoir le cœur net et d’aller sur place. Je me suis rendu à Arès. Après avoir lu attentivement La Révélation d’Arès et avoir rencontré le frère Michel et d’autres pèlerins, j’ai pu me faire une idée par moi-même et aujourd’hui je peux affirmer que le frère Michel dit la vérité et que La Révélation d’Arès vient bien de Jésus puis du Créateur.
Si un homme, le frère Michel ou un autre, invente une révélation, il le fait dans un sens qui l’arrange lui, alors que tout dans La  Révélation d’Arès a bousculé la vie du frère Michel.
Le premier que cette révélation a dérangé, c’est bien lui.
Lui qui était confortablement installé dans son église, avait une bonne situation et était bien considéré de ses proches.
Quel avantage avait-il à inventer une telle Révélation qui lui apporterait beaucoup de soucis et qui était contraire à ses convictions de l’époque ?
Cher Xavier, je suis persuadé qu’une lecture plus attentive de La Révélation d’Arès et une meilleure connaissance de la vie du frère Michel vous permettraient de comprendre tout de suite que les informations de ce "théologien protestant" [qui vous a parlé à Taizé] ne sont que des mensonges.
Bien sûr, vous pouvez vous en contenter, mais si vous êtes vraiment chrétien et avez le soucis de la vérité peut-être ferez-vous l’effort d’aller vraiment vous informer à la source sans vous contenter de l’avis d’une personne qui a déjà un parti pris et qui ne cherche pas la vérité, mais qui a pour seul soucis de défendre sa chapelle.
Vous avez l’air d’être un homme de pardon et de bonne volonté, alors je vous souhaite d’avoir le courage de dépasser vos préjugés et de vraiment vous informer à la source et non vous contenter des bruits que les gens colportent sans preuves, ni informations fondées.
Je souhaite à tous les lecteurs de ce blog et à la foule innombrable qu’un flot d’encre ne peut nommer dont le Père connaît les noms (Rév d’Arès 25/6) de vivre en 2010 dans la joie d’une pénitence active, le bonheur de faire renaître en soi et de répandre dans le monde la vie spirituelle, faite d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence du cœur et libre de tout préjugé.
Denis K.


30dec09 103C38  
C'est drôle que depuis quelques semaines les sceptiques et les incrédules se manifestent et vous disent carrément qu'ils ne croient pas que La Révélation d'Arès soit authentique, à moins qu'ils se soient manifestés depuis plus longtemps, mais que vous n'ayez jugé bon de les publier que maintenant. Je ne le crois pas, parce que vous semblez bien être un homme si convaincu de la vérité que vous défendez avec conviction, et même un certain panache, que l'adversité et la contestation ne lui font pas peur.
Je ne crois pas du tout dans La Révélation d'Arès, parce que ces apparitions et ces messages de la divinité n'existent pas. Pas plus que la divinité, d'ailleurs. Pourquoi d'autres hommes n'en recevraient-ils pas ? Ou pourquoi les messages reçus par d'autres "voyants" seraient-ils différents du vôtre ? Peut-être les contradicteurs ne se manifestaient-ils pas, parce qu'ils pensaient que l'audace de vos hypothèses concernant une hallucination, que vous avez peut-être eue réellement, valait d'être respectée et qu'il ne fallait pas vous faire grief de vos complaisances pour une illusion, un cauchemar, peut-être une autocospie, non expliquée. Ces contradicteurs seraient aujourd'hui moins convaincus que vous avez été vous-même trompé par le phénomène hallucinatoire ? Possible.
Il y a aussi autre chose, qui me paraît important, qui a été évoqué dans les dernières entrées de blog par un commentateur, c'est que de tous les prophètes connus — je parle de niveau biblique, parce que La Révélation d'Arès est une mystification de ce niveau-là —, vous êtes le seul qui ayez survécu aussi longtemps à l'événement dont vous prétendez avoir été le témoin. 36 ans. Celui qui a survécu le plus longtemps à de soi-disant théophanies est Mahomet : 20 ans. Vous, avec 36 ans, vous allez bientôt atteindre le double de l'ancienneté de Mahomet dans le prophétisme. Cette durée vous a inévitablement amené à mûrir la "source" infiniment plus que vos prédécesseurs. Mûrir signifie atteindre un stade maturatif qui n'a pas changé la nature pathologique mais qui a pu modifier l'aspect, la grosseur, de l'abcès que vous avez provoqué dans le monde religieux. Ce que vous en dites, après 36 ans de réflexion, peut sonner moins "juste", moins merveilleux et évidemment moins frais aux oreilles de votre public. De là des doutes s'expriment.
Mathieu R.


Réponse :
Comme la foi ne peut avancer d'arguments décisifs pour La Révélation d'Arès, la non-foi ne peut avancer d'arguments décisifs contre elle.
Cette impossibilité de prouver sans discussion possible pourquoi l'on croit comme pourquoi l'on ne croit pas suffirait à me donner la tranquillité. Je me dirais: Les contradicteurs ne peuvent pas plus démontrer la fausseté du frère Michel que les disciples de celui-ci ne peuvent démontrer son honnêteté comme on démontre que 2+2=4, et donc le frère Michel restera tranquillement avec ceux qui le suivent, qui seront toujours bien assez nombreux pour assurer son confort, et acceptera comme inévitable le nombre de ceux qui ne le suivent pas.
Autrement dit, je pourrais fort bien vivre tranquille dans le cynisme d'une pareille situation.
Mais je ne suis pas un cynique et, tout en restant réaliste comme vous le voyez, je brûle de l'ardeur de l'apôtre, même à mon vieil âge. Alors, suis-je un illuminé ? Voire même un fou ? Je ne le suis pas non plus.
Alors, qu'êtes-vous, me demanderez-vous ? Tout simplement un homme qui a réellement vu et entendu ce qu'il a raconté dans La Révélation d'Arès et qui avance dans sa mission avec prudence, mais très forte conscience.
J'ai — et c'est sans conteste une de mes singularités — effectivement pu mûrir mon prophétisme plus longyemps que ne le purent mes prédécesseurs.
Cela m'aurait-il conduit à être moins convaincant aujourd'hui que je ne l'étais il y a 36 ans, comme vous le suggérez ?
Pas du tout. Je suis sûr de l'inverse. Je suis plus convaincant aujourd'hui que je ne le fus jamais, car vous n'avez pas idée du nombre et de l'âpreté des contradicteurs il y a 36 ans !
Il y a aujourd'hui beaucoup moins de curieux attirés vers moi par le "merveilleux", c'est sûr, mais ce n'était pas moi qui, dans les années 70-80, faisait mousser le "merveilleux" ; c'était toute une foule friande de phénomènes supranormaux et autres fantômes qui se jetaient sur Arès comme des moucherons sur une lampe. Cette foule-là a appris que je n'étais pas du tout disposé à les accueillir sur la seule foi du "merveilleux" — les apparitions de Jésus ou les théophanies —  et que quiconque ne s'intéressait pas au Message d'Arès et à son accomplissement n'avait pas sa place à Arès.
À quoi donc m'a conduit mon mûrissement, alors ? À une longue observation de le société qui m'a fait comprendre que je ne réussirais pas à donner à La Révélation d'Arès un départ spirituel constructif par les moyens ordinaires de l'évangélisation, parce que j'avais affaire à un monde sans précédent historique : un monde athée ou en voie d'athéisation sans référence dans l'Histoire. Les prophètes précédents prêchaient à des païens, des gens qui croyaient à des erreurs, mais qui croyaient à quelque chose. Moi et avec moi tous mes compagnons de la moisson, nous nous trovons face à une situation sans précédent : un vide spirituel presque total. Nous abordons une foule qui, dans son immense majorité, ne croit plus à rien. Vous en êtes un atome.
C'est sur cette réalité-là que j'ai dû mûrir.
Si je dénigrais ce monde devenu athée, ce que je pourrais faire en me retirant dans ma tour d'ivoire avec mes frères et sœurs comme font les Témoins de Jéhovah et d'autres qui désignent d'avance les gagnants et les perdants, c'en serait fait de ma mission et c'en serait même fait de l'amour, tout simplement.
Mon mûrissement m'a montré que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté absolue de tous préjugés, bref la pénitence, était l'arme la plus efficace dont Dieu m'avait pourvu. Beaucoup de valeurs — je ne vais pas les énumérer ici — tiennent aujourd'hui une telle place dans la vie sociale, il est nécessaire de composer avec elles comme force d'espérance dont dispose encore l'humanité malgré sa perte de foi. Le mûrissement conduit à l'acquisition de la mesure dans ce travail de composition, mesure chaudement recommandée par La Révélation d'Arès.
Non la mission socio-politique des années 90, exagérément profane, mais une mission spirituelle qui n'exclut pas plus les mœurs de notre époque que le Créateur ne rejette de créatures même parmi celles qui nous paraissent les moins dignes de Lui. Le mûrissement conduit au dosage dont seul l'amour est capable.
Il nous faut assimiler notre époque, y compris assimiler des frères humains incrédules comme vous ou d'autres qui, en d'autres temps, seraient considérés comme pécheurs publics, qui discutent, mais ne rejettent pas en dénigrant ou méprisant, sinon nous perdrons l'immense et très difficile labeur de la moisson à laquelle le Père nous envoie. Ce n'est pas une politique, ni une stratégie de séduction, suspecte. C'est une œuvre d'amour et pour l'heure la pénitence nous enseigne le bon dosage.


31dec09 103C39
Comme vous l'écrivait Denis (103C37), les vœux  que nous portons peuvent être déterminants parce qu'ils sont l'expression de notre volonté libre pour l'homme libre, le meilleur de ce que nous pouvons adresser au monde, en commençant par réaliser ce vœu en nous.
L'originalité que représente un vœu de pénitence (ou activation du bien dans sa vie), c'est que sa réalisation ne dépendra pas du hasard, du système ou d'une puissance extérieure, mais viendra de la volonté des gens.
La puissance de réalisation de ce vœu est en chacun de nous. C'est toute l'espérance que représente l'être humain, fondamentalement libre dans cet univers, capable de se changer de ce qu'il croit être vers ce qu'il décidera d'être.
Je fais le vœu que nous, Pèlerins d'Arès, soyons plus présents que jamais à la moisson des pénitents cette année, et que ce Noël, promesse de renouveau, soit la résolution de planter la paix sur cette terre entre tous les hommes, les fils et les filles de la Lumière,
Je prie avec vous chaque jour, tous mes vœux de joie dans l'ascension !
Je vous passe le panneau que nous utilisions lundi sur le marché d'Auray et que je vais emporter à Cergy demain,

[ce panneau porte en grosses lettres vertes et bleues sur fond jaune l'inscription suivante :
Bons Vœuxs de pénitence = refus personnel du mal et activation personnelle du bien]
Bernard


31dec09 103C40  
Cette entrée de blog tombe dans les banalités célébrées chaque année à la même époque.
Cela me déçoit. Je trouve que vous seriez plus percutant en célébrant par exemple le 15 janvier, jour de 1974 quand Jésus vous apparut pour la première fois. Cette célébration aurait au moins un sens original.
Tandis que Noël... et le Jour de l'An qui lui fait suite...
J'ai peur que la mouvement d'Arès tombe dans la mollesse des traditions.
Pourquoi ne pas célébrer le 15 janvier qu'on appelerait Christophanie? Et le 2 octobre qu'on appelait Théophanie?
Vous montreriez une volonté ferme de vous démarquer du monde et de ses cultures.
Albert


Réponse :
Nous ne sommes pas appelés à nous "démarquer du monde", mais à travailler à changer le monde (Rév d'Arès 28/7) sans jamais perdre conscience que nous Pèlerins d'Arès sommes aussi du monde.
Celui qui change sa vie par la pénitence (30/11) ne se sépare pas du monde, ne prend pas ses distances avec lui, mais au contraire, en atome inséparé de l'humanité, se guérit du mal qui est en lui et met en pratique le bien dont il est capables dans l'espérance que ce bien contribuera, par contagion ou effet de voisinage, à changer les autres atomes de ce grand corps malade qu'est la créature humaine, globalement parlant.

Dans ma réponse à Mathieu R. (103C38) je dis: "Beaucoup de valeurs — je ne vais pas les énumérer ici — tiennent aujourd'hui une telle place dans la vie sociale, il est nécessaire de composer avec elles comme force d'espérance dont dispose encore l'humanité malgré sa perte de foi." Noël, le Jour de l'An et d'autres occasions de congratulations, réunions et vœux, font partie de ces valeurs. Nous nous efforçons seulement de leur redonner un sens spirituel, plus profond et moins ludique, plus propre à porter chacun à ajouter à la gaîté du moment une certaine réflexion pour devenir meilleur, pour se refaire et refaire le monde en bien.
Les célébrations communes, comme Noël, ont une puissance sur l'esprit que certes nous subissons avec résignation ou parfois lassitude quand elles ne sont plus que des occasions futiles de sortir de l'ordinaire, de s'amuser, mais que nous savons, puisqu'elles ont de la puissance, capables de porter aussi les grandes idées de La Révélation d'Arès, notamment l'idée de la pénitence à Noël.
Quand, à une occasion comme Noël, se produit une effervescence, des échanges de cadeaux, de vœux, de la musique, personne ne va chercher des preuves du bien-fondé de tout ça. Noël existait déjà, depuis longtemps, sous d'autres noms à l'époque très lointaine où l'église célébra ce jour-là la naissance de Jésus. Aujourd'hui la grande majorité du monde ne relie plus Jésus à Noël, mais pour tous Noël existe, c'est tout. L'existence de Noël est plus forte que les preuves qu'il y a de bonnes raisons de fêter Noël. Comme citoyens de ce monde nous sommes en droit et comme Pèlerins d'Arès nous sommes en devoir de donner à cette occasion un sens constructif, spirituellement constructif, qui sera ressenti plus fortement dans l'effervescence du moment. Voilà.
Quant à célébrer l'apparition de Jésus et la manifestation du Créateur à Arès, un Pèlerin d'Arès les célèbrent dans son cœur et dans son âme chaque jour, puisque chaque jour il a La Révélation d'Arès dans sa tête et/ou sur ses lèvres et chaque jour il ou elle garde conscience qu'il lui faut témoigner et moissonner quand l'occasion s'en présente.


02jan10 103C41
À chacune des fFemmes et à chacun des hommes de cette planète tous mes vœux de Volonté pour  résister sans faiblesse aux tentations,
tous mes vœux de Force et Courage pour abattre pacifiquement le Mal,
tous mes vœux de Lucidité pour éclairer nos Pensées, choisir nos Paroles, guider nos Actions et  pouvoir ainsi co-créer  dès à présent, les conditions d’émergence de la Polone (Rév d'Arèsn xxxix/12-13), de métamorphose de la femme en sœur, de l’homme en frère, d’avènement du Jour de Dieu (Rév d'Arès 40/4), de transformation de la Terre en Éden.
Et à  toutes  et tous  je dédie ce poème :

LUMIÈRE DE FRATERNITÉ
La Fraternité est comme un puzzle,
Elle se partage, elle se construit,
Chacun  en  détient  une  pièce,
Nichée en son for intérieur,
Quand plusieurs s’assemblent en son nom,
Elle se  découvre et  se révèle
Plus  grande,  plus  chaleureuse,
Plus  rayonnante  encore.
Sa  permanence  est  soumise
À l’action, à l’énergie,
À l’unisson, à l’harmonie,
Des vibrations des cœurs.
Sa construction se développe
Au moindre souffle de l’Amour,
Mais sensible, libre, et fugitive
Elle s’éloigne, part à la dérive,
Dès que se révèle, se fait valoir,
La volonté de domination,
L’incompatible désir de pouvoir
Chargé d’orgueil et de prétentions
La Lumière de Fraternité
Naît du Choix de Vivre la Vérité,
De la Patience, de la Mesure, de la Piété,
Du Pardon, du Sourire, de la Bonté,
De notre Volonté d’Aller vers l’Autre, d'Aider, d’Aimer,
D’assembler nos talents pour communier
De réaliser l’harmonieuse mutualité.
La lumière de Fraternité épanouit l’Homme,
Elle nourrit l’Âme,
Elle est la Liberté et la Création
Qui se font Don.

Dominique C.


02jan10 103C42
Merci pour ces vœux Frères Michel,
Je vous souhaite de tout cœur une belle année calendaire 2010 pour vous, vos proches et la mission.
Depuis que je chemine avec les Pèlerins, ma vison et mon ressentis des fêtes communes à quelques peu évolué.
En effet l’année calendaire n’a plus vraiment d’importance dans ma vie spirituelle, maintenant pour moi l’année commence et finie par le Pèlerinage de Feu.
C’est dans ces passages, d’un Pèlerinages à l’autre, où loin du bruit je peux mesurer la distance parcourue par ma pénitence, pénitence qui par moment stagne, recule se relance et avance, mais que j’espère toujours en positif d’un Pèlerinage à l’autre, que pour moi le temps se décompte désormais.
Le Père est hors du temps. Nous nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Nous avons encore besoin, et pour plus de quatre générations, de ces rythmes qui nous permettent de mesurer ce temps, que l’Homme à lui-même créé lorsqu’il décida de vivre sa propre création, pour nous permettre de faire le point sur nos vies.
Chaque homme, chaque femmes de ce monde a besoin de compter ou de décompter le temps qui le sépare d’une mort qu’il ou elle pense inéluctable comme pour "exorciser" ce moment fatal à leur yeux, un peu pour dire ‘’encore une année gagnée’ sur ma mort."
Les hommes et femmes de notre temps célèbrent tous et toutes des dates avec frénésie, avec l’espoir superstitieux et païen de pouvoir contrôler ce temps qui ne cesse de fuir.
Mais aujourd’hui Noël se célèbre avec des Lumières et un bel arbre de Noël dans les grands magasins mais sans la crèche, Le premier de l’an calendaire avec de la lumière et du champagne sur les Champs Élysées, mais à coté de gens qui meurent de faim et de froid.
Mais nous, Pèlerins d'Arès, nous ne devons pas désespérer bien au contraire. Nous n’avons pas d’arbres de Noël, nous n’avons pas de crèches, nous n’avons pas de premier de l’an calendaire ou autre, nous n’avons pas de champagne, mais nous avons la Lumière de notre Image et notre ressemblance au Père (Genèse 1/27).
Cela, nous devons le vivre chaque jours, heures, minutes, secondes, micro-secondes de notre vie, de notre temps qui lui aussi avance jusqu'à l’ instant où la mort, cette anomalie créée par l’homme, arrive et nous sépare de notre corps et de cette vie terrestre jusqu’au Jour de Dieu.
Jusqu'à ce Jour-là nous serons comme tous nos frères et sœurs potentiels soumis à la même loi et grand bien cela nous fasse ! Car le Père ne peut appeler les hommes à la pénitence que par l’exemple de tous ceux qui feront pénitence à l’exemple de notre frère aîné (Rév d'Arès 16/1) planté au milieu de nous comme Dieu s’enracine dans sa vigne.
Le Père parle et touche l’homme par de petites failles. Le Pèlerin d'Arès parle et touche les hommes par de petites failles.
Ces petites failles sont ces moments ou l’humanité pose son fardeaux et cherche des réponses et se rassure par ces moments de célébrations communes même si celles-ci peuvent nous paraîtres dérisoires et illusoires quand à la destinée de ce monde. Ne nous attardons pas à la signification de la faille, regardons la faille comme une chance !
Nous n’avons aucune dates à célébrer ni un jour précis, nous n’avons qu’un jour à faire naitre : le jour de Dieu
Avons-nous peur de perdre notre image et ressemblance dans ces fêtes de plus en plus païennes ?
Alors vivons pleinement notre pénitence et offrons là en exemple au monde.
Car la meilleure façon de gagner ce que l’on a peur de perdre, c’est de l’offrir !
Alors, oui, frères et sœurs et tous ceux de bonne volonté, fêtons, rions, levons nos verres avec nos frères et sœurs potentiels. Faisons-le avec l’Amour évangélique de Jésus avec la Lumière de notre image et ressemblance du Créateur, n’ayons pas peur de nous joindre à eux, car nous somme sûrs de notre identité de fils et filles de Dieu, la seule qui compte par les temps qui court, et donnons envie au monde entiers de la retrouver.
Et Merci encore à la clairvoyance du prophète qui nous montre que la joie et la Ffêtes font partie de l’homme et de la femme, que Dieu nous souhaite heureux, puissants et joyeux.
Bonnes année à tous croyant ou non-croyants et que nous Pèlerins d'Arès grandissions chacun par ses efforts en pénitence et donc en amour de l’autre.
Paix a vous.
Philippe PM


02jan10 103C43
En lisant cette entrée de Noël, ses commentaires et vos réponses, il m'est revenu un épisode des premières années après les visites de Jésus, ou après les Théophanies ?
Vous aviez enregistré alors quelque chose comme la condamnation en bonne et due forme du sapin de Noël.
Le temps passa, et voilà que votre dernière fille s'insurgea parce qu'elle voulait avoir à la maison un sapin de Noël, comme tout le monde !
Je me souviens que vous et Christiane votre épouse avez accédé à sa demande en installant un sapin [à votre domicile privé] dans la Maison de la Révélation, preuve s'il en fallait que rien n'est figé ni autoritaire chez vous, que c'est bien l'intelligence du cœur qui y domine. J'atteste qu'il en a toujours été ainsi.
Je vous adresse moi aussi mes vœux les plus sincères, les plus forts pour cette année 2010, année donc plus marquée par la pénitence dans la joie d'aimer, de pardonner et faire la paix, d'être libre des préjugés et d'acquérir l'intelligence spirituelle !  
Une de nos sœurs, qui aime assortir ses vêtements à la couleur du temps, missionne quelquefois avec une pancarte autour du cou où il est écrit:

  Rien de durable ne sauvera les hommes qui ne vienne d’eux-mêmes,
  Ils ont la solution en eux.
  La Lumière vient de nouveaux réflexes :
  Amour, pardon, paix, libération des préjugés et intelligence du cœur.
  Textes inspirés par la RA et son témoin Michel Potay.

Ceux qui la croisent ne peuvent ignorer que la joie et la parure conviennent à celui qui a changé sa vie ! (Rév d'Arès 30/11)
Chantal F.


Réponse :
Merci de me rappeler ce sapin de Noël, ce souvenir qui, pour dire vrai, échappe à ma mémoire, mais il correspond bien à la nécessité dans laquelle je me suis trouvé à maintes reprises de marier les habitudes du monde et la nécessité du dépassement.
Quel raisonnement me suis tenu alors, si ma plus jeune fille, Sara, réclamait un sapin pour Noël ?
Je ne m'en souviens plus, mais il m'est pas très difficile de le reconstituer.
D'abord, je dus me dire que Sara n'était pas ma propriété, mais une enfant du monde que le Créateur nous confiait, à sœur Christiane et à moi-même, et qu'en conséquence elle avait le droit d'estimer que ce que je croyais n'était pas forcément ce qu'elle voulait croire et donc en droit de demander qu'on appliquât pour elle les habitudes du monde.
Ensuite, je dus me dire que nous autres hommes avançons sur un chamin balisé par des habitudes que la sagesse nous impose de ne pas balayer d'un revers de bras du jour au lendemain, mais de repenser lentement. Ainsi me disais-je, à propos de mes trois filles, que l'école de la République n'était pas celle dont rêvais pour elles, mais que pour l'heure je ne disposais que de celle-là et que, de toute façon, si je ne les y envoyais pas, mes filles nous seraient retirées d'autorité et remises à l'Assistance Publique par un juge qui nous estimerait "fous", leur maman et moi-même.
Pour finir, il y eut probablement aussi, comme vous dites, l'intelligence du cœur... Après tout, qu'est-ce qu'un sapin,s'il donne de la joie à un enfant ?
Il y a nécessité de composer pour faire avec sagesse le long passage qui sera nécessaire vers un monde changé (Rév d'Arès 28/7).
Nous sommes maintenant de vieux compagnons de foi de plus de trente ans. Je n'en suis que plus profondément touché par vos bons vœux.


02jan10 103C44  
Hier j'ai écouté le discours de Nouvel An du président de la République. Nul, absolument nul!
Je compte sur nous, Pèlerins d'Arès, pour régler son compte à la démocratie de Mr. Sarkozy.
C'est mon vœu cette année. Faire en sorte qu'il n'essaie plus de nous faire croire que la solution à tous nos malheurs repose sur quelques points à régler.
La solution de la démocratie, selon lui, se réduirait, en 2010, en cinq points: La nouvelle taxe carbone (après que le Conseil constitutionnel lui ait rappelé qu'un impôt s'applique à tout le monde ou à personne), le financement des retraites, l'aide aux personnes âgées, l'avenir des collectivités locales après la suppression de la taxe professionnelle et enfin la réforme de la procédure pénale. Cinq point qui semblent criciaux pour assurer le bonheur des Français.
À croire que le problème de la France est seulement le problème des vieux et des prisonniers et, bien sûr, la dépollution de l'air, parce que si la France dépollue, le monde entier va dépolluer et la pollution des autres ne viendra pas chez nous comme le nuage de Tchernobyl n'a jamais passé nos frontières.
Nul, je vous dis, nul ! Si les Français se contentent de ce genre de discours, c'est qu'ils en sont réduits à des destins de chiens qui demandent seulement une bonne niche et une bonne gamelle.
Heureusement que nous avons un autre message à faire passer. Il faut changer le monde par le cœur !
Voilà mon vœu de Nouvel An 2010.
Théophraste


Réponse :
Albert Camus disait, si je me souviens bien, que la démocracie était "la pratique sociale et politique de la modestie". Vous allez me dire: "Bof ! C'est Camus." Pourtant, de la part de cet incroyant c'était une pensée profonde, très avancée même, parce que la modestie ou l'humilité fait partie intégrante de la pénitence (Relire "Pénitence" dans "Le Pèlerin d'Arès"). Bien sûr, ce n'est pas la pénitence, mais l'évocation de cette vertu qu'est la modestie ou l'humilité nous permet d'aller plus loin dans la même direction et de dire : La démocratie peut être un mode acceptable de gestion de la société — il faut bien la gérer, de toute façon — si elle est l'exercice de la pénitence, c'est-à-dire de l'humilité enrichie de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et d'une libération absolue de tous les préjugés.
Ce que nous déplorons dans le discours politique, ce n'est pas l'aspiration à la démocratie qui peut être belle, c'est la sempiternelle annonce d'impôts, de loi, de contraintes, de répressions, etc., autrement dit la sempiternelle conviction qu'on ne peut rien changer aux hommes et qu'il faut nécessairement les opprimer "pour leur bien".
Autrement dit, il y a la démocracie et il y a la politique. Ce sont deux choses qu'on tend à confondre à tort. La Révélation d'Arès ne dit rien contre la démocracie. Elle est par contre très sévère pour la politique.
Ce n'est pas la démocracie athénienne qui condamna Socrate à la mort, ce sont les politiciens qui siégeaient en faisant croire que la démocracie, c'était eux.
Je n'ai pas entendu le discours de Nouvel An de M. Sarkozy, mais, sans juger l'homme, je devine que c'était un discours politique, pas un discours démocratique au sens que je donne à ce mot.
Oui, nous Pèlerins d'Arès, avons à trouver la Voie Droite qui conduira à une gestion de la cité des hommes par l'intelligence du cœur.


03jan10 103C45  
N'importe quel con ou n'importe quelle décervelée peut fêter Noël, mais n'importe quel con ou n'importe quelle conne ne peut pas fêter Noël de la Pénitence. Ça, c'est vraiment une bonne idée : Noël de la Pénitence. Ça veut dire qu'un pénitent ou une pénitente fait sa pénitence toute l'année, mais que le 25 décembre est son Noël, le jour où il ou elle est plus pénitent[e] que les 364 autres jours, donc plus dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11) du bien, de l'année écoulée... ou de l'année à venir. Fallait y penser.
J'opte pour... Offecourse !
Une chose pour laquelle je n'opte pas, c'est quand vous dites que le monde a "des valeurs avec lesquelles il faut composer" (103C40), si on ne veut pas être tout à fait ringard. Je ne suis pas pour la composition. Si on n'est pas radical, on n'est pas compris. Bonne année quand même !
Christian H.


Réponse :
C'est drôle... Vous vous déclarez haut et fort "radical", refusant toute composition avec "les valeurs du monde" et vous admettez en même temps que fêter la pénitence le jour de Noël — une "valeur" du monde — est "vraiment une bonne idée... Offecourse !"
Il y a peut-être un distinguo dans votre façon de voir les choses que je n'ai pas bien saisi, parce que je suis un con. Eh oui ! le frère Michel est un con. Demandez à sœur Christiane, elle vous dira que, quand je commets une erreur ou une maladresse, ou que je ne comprends pas quelque chose, je soupire tout haut: "Je suis un con..." Parfois je précise : "Je suis un vrai con," des fois qu'on croie que je n'aie pas été sincère la première fois — C'est mon côté titi parigo qui ressort ; j'ai grandi dans une banlieue parisienne très popu —. Or, je suis aussi un pénitent. Conclusion: un con peut donc être aussi un pénitent. Ah, ah, ah ! Vous vous êtes trompé.
Quant aux valeurs du monde qu'il faudrait, selon vous, rejeter radicalement, où irait notre mission si elle se proposait de tout changer d'un coup ? Elle irait à l'échec..; d'un coup ! Tout, l'homme, la société, les habitudes, l'histoire, tout change lentement : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Quand, dernièrement, le Président Barack Obama à Oslo reçut son prix Nobel de la Paix, il venait de décider l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan. Aussi M. Jagland, président du Comité Nobel, préféra-t-il ne pas faire allusion à ce récent acte de guerre et l'accueillit sur un autre sujet, sur la promotion d'un homme de peau noire aux USA. Il lui dit (je traduis) : "Monsieur le Président, nous sommes heureux de voir à travers vous réalisé beaucoup de ce que le Dr Martin L. King avait rêvé." Obama avec intelligence et tact esquiva l'allusion à un homme, Martin Luther King, qui comme Gandhi, avait été un promoteur de la non-violence, ce que lui, Obama, n'était pas en l'occurence. Il répondit: "En qualité de chef d'état j'ai juré de protéger et défendre ma nation, Je ne peux pas de ce fait être seulement guidé par ces exemples [de non violence]. Je dois faire face au monde tel qu'il est et je ne peux pas rester sans rien faire face à des menaces contre le peuple Américain. Car ne faites pas erreur ! Le mal existe réellement dans le monde."
La violence et la guerre sont des "valeurs" détestables que ce sont donnés des hommes dans le monde pour défendre leurs idéaux. Barack Obama ne peut pas ne pas tenir compte de leurs menaces dans la situation du moment. Il peut seulement le faire avec modération... avec mesure, dirait La Révélation d'Arès. C'est par cette mesure qu'il se démarque radicalement de son prédécesseur. La radicalité comme tout doit être à la mesure des réalités.


03jan10 103C46
Comme Théophraste (103C44) dit bien que nous n'avons rien à attendre d'un pouvoir qui ne peut que nous compter le plus habilement possible l'herbe et l'eau (Rév.d'Arès 30/14), c'est son lot et c'est le nôtre tant que nous ne nous serons pas repris en main spirituellement et cela sera long.
Vous, frère Michel, dites que les vœux du président Sarkozy étaient plus politiques que démocratiques. Je veux équilibrer un peu ce propos en citant deux extraits de son discours qui rappellent les valeurs spirituelles sur lesquelles est fondée la "république" de notre pays :
"Respectons-nous les uns les autres ! Faisons l’effort de nous comprendre ! Évitons les mots et les attitudes qui blessent !
Soyons capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir !
"Face à l’isolement, face à la solitude, si répandus dans nos sociétés modernes, je souhaite que 2010 soit l’année où nous redonnerons un sens au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise républicaine."
Bernard L.


03jan10 103C47  
Nous [toute notres famille] vous souhaitons une merveilleuse année civile. Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon (Rév d'Arès 12/4), pour que nous puissions trouver la force nécessaire pour booster nos cœurs.
Et comme je dis sur ma page Facebook : "L'écologie, c'est démodé, la new trend [nouvelle tendance] est l'écologie spirituelle. Recyclons nos cœurs... pour que vous restiez sur cette Terre encore longtemps !
À nos bien chers frères, sœurs et tous les enfants du Créateur nous vous souhaitons une belle année civile, chargée d'amour, de paix et d'actions pour changer ce monde en Bien.
Avec tes maux et mes mots

Ensemble nous pouvons coucher les murs
D'un monde hypocrite et amnésique.

Ensemble et sans faux semblant,
N'oublions pas nos frères palestiniens
Assiégés et enfermés comme des bêtes.

Et tous les autres, jamais cités,
Jusqu'au cœur de nos cités.

Alors que le monde se prépare à la fête,
Je serre sur mon coeur tout tremblant
Les maux de ces peuples qui sont miens.

Des amis, des bougies, la table est servie.
Je passe le nouvel an pour m'étourdir
Alors que d'autres restent dans la nuit.

Tous les hommes sont en détresse,
Mais on se dit : "Rien ne presse!"
Puisque je n'ai plus l'adresse.
Le pouvoir de la mauvaise presse,
Qui nous en éloigne sans cesse,
Nous conforte dans notre paresse.

Tant de belles cages fermées,
Que seuls les bons peuvent desceller.
pour enfin exister et aimer.

Il ne tient qu'à nous, hommes de Bien,
D'ouvrir les frontières pour créer à nouveau
Et éliminer tous les maux de société
Pour retrouver la Vie...
La Bonne Adresse.

Myriam et Jean- Louis C.


08jan10  103C48
Je vous souhaite à tous de bons jours à venir pour cette nouvelle année,
en nous encourageant à être bons, ainsi plus heureux sur la terre.
Ce qui me plaît d'ajouter, devant toutes ces guerres extérieures et intérieures à l'homme, qu'un homme plus heureux est moins dangereux et moins en guerre.
Que plus il y aura d'homme heureux moins il y aura d'insécurité, car l'homme bon, le frère (Rév d'Arès xxxv/ 7) génère des situations de paix, où qu'il soit.
Alors mes vœux sont d'espérance avec de bons jours devant nous.
Les héros (se) lèvent, la mort descend sous les îles. (Rév d'Arès xxxv/ 12)
Henri


08jan10  103C49
Heureuse Année 2010, joies, bonheur, santé, prospérité, réalisation de vos projets, vie spirituelle, moisson, pénitence grandissante au service de toute l'humanité, une âme forte, l'unité entre nous et avec Mikal.
Je suis très touché par le commentaire de Chantal F (02jan10 103C43) et votre réponse. La transmission de l'histoire de ce sapin me fait prendre conscience du fait d'une chose importante, ce que vous appelez "l'Intelligence du cœur".  Je me souviens à Arès lors d'un atelier, vous aviez raconter l'histoire du chapeau que votre arrière grand-père avait acheté à votre père, l'intelligence du cœur vécue au quotidien, ce qui confirme que sur plusieurs générations le Bien se transmet par l'intelligence du cœur, la vie quotidienne: Écoute Israël Les Paroles que Je te livre aujourd'hui, tu les enseigneras à tes enfants et tu leur en parlera aussi bien chez toi qu'en voyage... (Deutéronome 6/6-7)
Alléluia !
Didier Br.


Réponse :
Concernant mon père, alors petit garçon, il ne s'agissait pas d'un chapeau, mais d'une casquette à ponts, un genre de couvre-chef qui n'existe plus.
C'était un peu avant la guerre de 1914. Mon père, qui était de 1902, devait avoir 11 ou 12 ans et rêvait d'avoir une casquette à ponts. Mon grand-père, Mathurin Potay, la lui avait promise. Un jour, les voilà partis tous les deux chez le chapelier et mon grand-père achète à son fils cadet (mon père, qui s'appelait Michel comme moi, était le plus jeune d'une nombreuse famille) une casquette... mais pas une caquette à ponts. Il lui achète une casquette qu'il estime plus convenable (la casquette à pont, quoique très populaire, passait pour vulgaire) et probablement moins chère — mon grand-père était professeur, métier très honorable, mais très mal payé à l'époque —. Sur le chemin du retour, mon gamin de père extrêmement contrarié, en passant devant une bouche d'égout, saisit sa casquette et la jette dans l'égout. Alors, mon grande-père, ému, lui dit avec bonté : "Mon petit, c'est de ma faute. J'avais promis une casquette à ponts; je devais tenir ma promesse." Et ils retournèrent sur le champ chez le chapelier.


08jan10  103C50
Nous vivons dans un monde agité qui semble ignorer qu’en réalité, il aspire malgré tout à  la disparition du mal c'est-à-dire le péché — dont il est à la fois initiateur et victime — pour que le Bien s’y installe peu à peu (Rèv d’Arès 8/7-8).
Le Créateur, par l’intermédiaire de son prophète, le Frère Michel, invite  tous les hommes de bonne volonté à se changer (Rèv d’Arès 30/10), c'est-à-dire faire pénitence dans la joie en redevenant des êtres spirituels, des êtres bons  grâce à l’effort pour aimer, pardonner, répandre la paix, retrouver la liberté et l’intelligence du cœur. Il nous promet son aide, mais c’est surtout en étant dans le monde en l’aimant que nous l’aiderons à changer  (Rèv d’Arès 10/14): La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rèv d’Arès 28/7). Nous avons besoin de la force de l’amour du prochain pour réaliser cette belle espérance.
Voilà mes vœux pour 2010.
Nicaise


08jan10  103C51  
Ce réveillon 2010, comme les précédents, nous l'avons passé entre frères et sœurs spirituels et nous avons fêté ce moment avec la joie et la parure du pénitent (Rév d'Arès 30/11).
Nous étions heureux d'être ensemble, frères et sœurs Pélerins d'Ares pour ce moment célébré par le monde, comme nous sommes heureux de nous retrouver à la moisson.
Stéphanie


XXxxxXX 103C52
Texte
Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.