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7 novembre 2007 (0072) 
infinie sagesse du Créateur, patience de l'homme

À Moi la Connaissance... à toi la mesure et la patience, me dit le Créateur (Rév d'Arès 39/3). Depuis 1974 j'ai vérifié et revérifié cette Sagesse-là. Mais depuis peu j'en réalise l'infinitude. Moi, pauvre cafard humain qui s'imagine filocher vers son destin, mais cafard espérant, je réalise que la Sagesse sépare ma terre, où je rampe, du Ciel (Rév d'Arès, 32/3) où le Créateur court en créant mille nouveaux soleils à tout instant (Rév d'Arès XXII/12).
Soleil couchantDans l'Œil du Créateur tournent les étoiles et leur lumière (Rév d'Arès XXXI/9), mais qu'est-ce qui tourne dans mon pauvre œil, qui pourtant, dit le Père, n'est pas œil d'avorton (23/1)? Y aurait-il plus avorton que moi? Dans mon pauvre œil tourne encore l'obscurité des illusions de ma culture. Chaque jour depuis 1974 j'ai découvert que la Vérité et la Voie sont si fondamentalement simples et à tel point éloignées des lois du système que je n'arrive à me les représenter qu'imparfaitement ou par à-coups. N'empêche que les Pèlerins d'Arès ont fini par découvrir avec moi combien La Révélation d'Arès a raison: Depuis la haute antiquité l'allongement (relatif) de la vie et la technologie n'ont pas significativement changé le système. Le système ne trouve un peu d'efficacité et n'obtient de piètres et lents progrès qu'au prix de difficultés et de complications telles que les hommes après le Jour où le monde aura changé(Rév d'Arès 31/8) en béeront d'incrédulité — Car l'incrédulité aura changé de sens ; on ne sera plus incrédule au Dessein et au Bien proposés par le Créateur alors, mais incrédule à tout ce qui les aura niés.
Depuis 1974 j'ai tenté le démarrage de projets prophétiquement raisonnables, mais encore impraticables dans un esprit d'amour, de spiritualité libre, de paix, de tout ce qui développe l'âme. J'ai préféré y renoncer que de retomber dans le système adamique de contrainte, de punition ou de dispute, archaïque mais toujours en vigueur dans un monde qui réclame toujours plus de chefs, d'administration et de lois, lesquels dispensent les citoyens de penser, ce qui est aussi absurde et funeste que dispenser les oiseaux de voler. Pour en faire quoi? Des autruches et des dodos atrophiés, stupides? Il faut que l'homme retrouve sa pensée.
Je chercherai sans cesse la Voie. Après moi beaucoup d'hommes (24/3) la chercheront de même à travers de multiples expériences pendant les générations (24/2) nécessaires pour retrouver sa Trace (XXXVI/7). Ainsi, depuis plusieurs mois, j'expérimente un nouveau projet. Un "think tank" ou groupe de réflexion (un site Internet). J'y ai invité 80 frères et sœurs à faire librement travailler leurs pensées comme des houes sur notre jardin commun (Rév d'Arès XVI/17, XXXVII/12), plus tard jardin du monde, qui est le Fond qu'a apporté La Révélation d'Arès. Mais ce "think tank" fonctionne à peine. Entre 10 et 15 y travaillent sur 80. Parce que l'homme ne s'attacherait qu'aux questions de Fond qui l'intéressent personnellement? Parce qu'il se rétracterait naturellement comme l'escargot s'il n'a pas lui-même choisi ses partenaires? Parce que les hommes seraient créés non pour réfléchir ensemble à leur destin commun, mais pour se confier à quelques idéologues, religieux ou politiques? Mais ça, c'est la culture du vieil Adam, dont le Père nous demande de sortir! Par la pénitence. Ce "think tank" ne fonctionne pas, parce que notre pénitence et/ou notre confiance en nos pénitences individuelles comme leviers capables de retourner le monde ne sont pas suffisantes. Nous ne sommes pas assez préparés à synthétiser les reflets de nos pensées (Rév d'Arès 27/6) en un seul et unique discernement (27/7). Ça viendra.
Pourquoi ai-je créé trop tôt ce "think tank"? Par souci et par le manque de patience que le souci parfois provoque. Je me soucie de ce que la dynamique spirituelle n'a jamais été aussi basse sur terre, le besoin de spirituel jamais plus aigu. Le rêve de l'intelligence intellectuelle tire à sa fin. Les quelques philosophes et penseurs, dont les media parlent encore pour avoir l'air profond quand une seule chose les intéressent: le chiffre d'affaires du journal, n'apportent rien qui modifient l'irrémédiable obtusion du système. Quant à l'intelligence spirituelle réduite à quasi rien (Rév d'Arès 32/5), n'en parlons pas! J'ai créé ce "think tank" parce que les Pèlerins d'Arès, quoique pécheurs, n'ont pas vocation de cassandres, mais de lanceurs d'espoir. Déprimer le public comme font les journaux, les syndicats, l'opposition politique? Mais non! Quelque chose de bon arrive toujours à qui espère. Un jour ou l'autre la graine arrive sur le désert, portée par le Vent, la vie reprend (Rév d'Arès 2/19, II/5). Mais ce Vent, il faut le souffler!
On nous tient en haleine avec des histoires de réchauffement climatique, d'OGM, d'énergie renouvelable à installer d'urgence. Mais le réchauffement n'a jamais cessé depuis la fin de la glaciation, rien ne prouve que les OGM sont des poisons, et au fur et à mesure que le pétrole ou l'uranium manqueront, croyez-moi, les autres énergies viendront toutes seules, c'est aussi simple que "faute de grives on mange des merles." À chaque jour suffit sa peine, disait Jésus. Il ne faut pas, voulait dire Jésus, établir une nouvelle religion quelle qu'elle soit, même écologique, qui masque un problème autrement plus préoccupant, ce rationalisme épais et autoritaire qui enchaîne l'homme comme le harnais le poulain (10/10). Nous devons, parce que nous sommes les premiers et les seuls à le prescrire et le préfigurer par notre pénitence, préparer le monde à changer par le cœur et par l'âme ou périr par le corps et par l'esprit. Mais il faut réfléchir à ce qu'on va dire au monde. De plus, comme toute activité de changement fondamental, l'activité spirituelle ou spiritualisante déclenchera dans la société des problèmes induits, auxquels il faut penser en amont pour y parer en aval.
Décriés par les religieux, les politiques, les conformistes, les rationalistes et évidemment les méchants, nous le sommes et le serons de plus en plus. À ouvrir le dialogue avec eux il faut aussi réfléchir et, au-delà, il faudra redéployer la pensée en tous domaines. C'est beaucoup pour les oiseaux qui virent et piaillent que nous sommes encore (Rév d'Arès 13/1). Ce "think tank" pour vraiment exister a encore besoin de préparation. Il nous faut donc suspendre cette expérience maintenant et reprendre notre préparation par la pénitence (Rév d'Arès 30/11) patiente (39/3) Dieu compte bien que nous acquérions une conscience très claire des questions qui détermineront l'avenir spirituel de la planète. Ni la religion ni la politique ne peuvent le faire, irréparablement coupées du monde par leurs doctrines et la momification (Rév d'Arès XLIX/7) de leurs dirigeants condamnés à des attitudes prédéterminées. Aucune révolution ne le fera davantage; elle déplacera seulement les pions sur le damier. Dieu et nous, nous ne voulons plus de damier.
Le monde aura tôt ou tard besoin de l'idée centrale de La Révélation d'Arès: Renoncer au système et s'en tenir au Bien. Pour le moment le monde ne le croit pas, ne le veut pas et surtout ne le peut pas. On n'efface pas le règne des princes et de la loi des rats (Rév d'Arès XIX/24) du jour au lendemain. Cela nous donne le temps de chercher (Rév d'Arès I/15) et moissonner le plus possible de pénitents parmi les hommes semés (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Nous reprendrons le "think tank" plus tard. Nous réussirons tout en répugnant à la hâte (Rév d'Arès 39/3, 24/2).

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Commentaires:
08Nov07 72C1
En rentrant cette nuit de Montparnasse j'ai allumé mon ordinateur pour relire à tête reposée votre entrée de blog que j'avais aperçue sur ma console. C'est avec les yeux un peu mouillés d'émotion que je vous dis que, vraiment, si quelqu'un me réconcilie avec l'humanité et me permets d'espérer dans l'homme, c'est vous! Quelle grandeur! Quelle capacité de partage fraternel!
Il y a je ne sais pas quoi dans ce texte qui me remue.
Je ne sais pas de quoi vous parlez dans ce "think tank." Au Pèlerinage où j'ai fait un aller-et-retour j'ai entendu
des pèlerins qui évoquaient un site appelé Survie Spirituelle, une sorte de conseil ou chapitre que vous auriez réuni autour de vous, et je pense qu'il s'agit de ça. Mais ce que vous en dites ne me fait pas penser à un conseil, mais plutôt à une expérience de confrontation ou d'atelier de pensées sans hiérarchie. Le bonheur général ne viendra pas sans ça, de toute façon.
Je ne suis pas étonné que vous ayez besoin de patience. Les hommes, sauf quelques décideurs, ne pensent plus. On les en empêche. Les X [Polytechniciens] sont le clergé ordonné de la religion Cerveau Système et les autres, sortis des écoles d'ânes inférieurs, sont les cireurs de botte des pensées décideuses, des sous-penseurs sou scontrôle dans le meilleur des cas. C'est sûrement pour ça que tout va de plus en plus mal. Si vous essayez de redonner à toutes les pensées leur place, leur participation à la construction du monde, c'est grand, oui, c'est grand, mais c'est évidemment difficile de réapprendre à marcher à des handicapés.
Ce serait bien si vous pouviez lancer par-dessus ceux qui essaient de décider du monde un grand courant de vie comme est par exemple Al Qaéda qui s'exprime par-dessus les décideurs de l'Islam. Al Quaéda a des côtés criminels malheureusement, mais l'idée d'un courant, de ce que vous appelez un Vent soufflant par-dessus le désert des chefs, qui aurait des activités de foi, de paix et d'émulation spirituelles, voilà l'idée que je devine dans votre tête quand je lis votre entrée [0072].
Peut-être que je fantasme, mais après tout le mouvement des Pèlerins d'Arès ne peut pas se développer autrement que comme Al Qaéda, un Al Qaéda d'espoir et de paix, un grand souffle supranational ou supratribal qui passerait par-dessus  les princes et leurs docteurs croyants ou incroyants.
Raoul L.

08Nov07 72C2
Au travers des lignes de cet article des petites "chandelles" se sont allumées, m'éclairant, éclairant les limites mêmes de mon esprit... Ces réflexes, cet avis, qui vous semblent sages et raisonnés, parce qu'empreints d'une certaine "réflexion", "logique"... J'ai senti en moi une fois de plus ces pièges qui m'obstruent la route. Ce qui "m'amuse", c'est de voir que ces pièges ne sont pas lâches et vicieux, placés à mon insu, à l'insu de ma belle et loyale démarche de "changement." Non, non ils sont gros comme des maisons, voire des immeubles, et j'y plonge gaiement, sûr que là se trouve [quelque chose] de la vérité... Je rigole devant le joli "dodo" que je fais!
Alors, merci pour ces chandelles, frère Michel, cela me permettra, si j'y mets mon énergie, mon travail, d'éviter quelques beaux pataugeages du "rationalisme épais et autoritaire qui enchaîne l'homme comme le harnais le poulain (10/10)."
Cela me permettra de cheminer un peu plus vite vers la Liberté du plan Divin.
Gaël L.

08Nov07 72C3
J'aime bien l'image des "petites chandelles  allumées" par votre entrée de blog [commentaire 72C2]. Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès membre d'une équipe missionnaire (ou moissonneuse, comme vous dite), je suis un isolé, et j'avoue que je n'ai jamais autant appris sur La Révélation d'Arès appliquée, si je peux me permettre [de l'appeler comme ça], qu'en lisant votre blog depuis six mois environ. Je connais quand même La Révélation d'Arès depuis 1985. A ce moment-là j'étais très déprimé, au bord du suicide auquel je songeais vraiment, La Révélation d'Arès et vos lettres de réconfort m'ont permis de refaire surface et de remonter sur mon tracteur. Je ne suis pas un disciple actif (les patates et les betteraves me prennent tout mon énergie), mais j'ai au moins la fidélité.
Votre 0072 me rappelle que vous aussi vous avez vos champs de patates avec la vermine qui les bouffe. On croit que vous êtes comme l'ermite assis sur sa colline qui attend que le monde mûrisse en bas, mais le blog qui dit "Je chercherai toujours la Voie" montre que vous n'avez pas beaucoup le temps de vous reposer. Raoul [72C1] dit tout ça mieux que moi. Je veux quand même vous dire mon admiration et mon respect. J'aimerais faire plus et, comme vous dites, "ça viendra."
Placido

09Nov07 72C4
À bien lire votre intervention, on comprend que ce que vous avez cherché à faire avec le "think tank" est sans réel équivalent dans ce monde. Non pas un lieu de débat ou de discussion, où chacun exposerait son point de vue à côté d'autres points de vue en défendant sa position par rapport à celles des autres, mais un point de convergence de pensées portées par des âmes fortes et cherchant ensemble à produire une autre pensée, une pensée supérieure, non par l'uniformisation mais par la fusion des idées, des forces, des sensibilités, etc. Oui, je crois que ce genre d'expérience n'a pas d'équivalent dans le monde aujourd'hui.
Partageant des moments de vie et de foi comme diverves réalisations de projets avec des Pèlerins d'Arès depuis bientôt 20 ans (déjà !), il me semble qu'un des grands handicap de la pensée humaine, c'est son fonctionnement exclusif : les pensées, les idées, les sensibilités se repoussent au lieu se de s'attirer et chercher à créer ensemble une autre pensée. Il faut vouloir faire vivre l'autre en soi, cheminer non pas avec ses idées seules mais avec les idées de tous ceux qui participent au même moment à une réflexion. Le Peuple que le Père nous envoie rassembler est autant en soi qu'à l'extérieur de soi... Mais cette Vie (Rév d'ARès 24/5), que j'exprime bien maladroitement à travers ces quelques lignes, est enfouie sous le sable d'un désert qu'il nous faudra creuser et creuser encore par une succession d'expérimentation comme ce "think tank".
Vu sous cet angle, cette expérience (que j'ai vécu de l'intérieur) a été loin d'être inutile. Alors suspendons, oui, mais pour nous préparer à mieux reprendre, renforcer nos pénitences qui, c'est vrai, ont manqué de force pour réussir cette fois. Mais nous réussirons, comme vous le rappelez. Nous sommes condamnés à réussir.
Une remarque: Il me semble d'ores et déjà qu'il restera de cette expérience — même inachevée — un témoignage intéressant pour le monde et l'avenir, celui du prophète parmi ses frères: L'ainé, oui! Le chef, non! (Rév d'Arès 16/1)
Votre espérance indéfectible dans l'homme, votre enthousiasme, vous ont peut-être fait lancer cette expérience prématurément. Mais n'est-ce pas la nature même de la foi d'être sans cesse portée, poussée par ce vent d'espérance et cet enthousiasme, si nécessaires pour tenter des expériences audacieuses, qui dépassent les réalités du moment pour préparer l'avenir?
J.-F. P.

Réponse :
"
À bien lire votre intervention..." dites-vous? Mais vous ne l'avez pas lue!
Je n'ai pas du tout suspendu ce "think tank," parce qu'il ne répondait pas à l'idée que je me faisais de son principe, que vous rappelez, ce dont je vous remercie. Je l'ai suspendu, parce qu'il "fonctionnait à peine; entre10 et 15 sur 80 y travaillaient." Autrement dit, 80% de l'effectif de mes invités ne participaient pas ou ne faisaient que de brèves apparitions, c'est une proportion énorme d'inactifs!  Et encore, parmi les 10 ou 15 actifs certains disparaissaient pendant d'assez longues périodes, réapparaissaient ensuite sans avoir pu étudier le travail et les progrès faits pendant leur absence et tombaientt à côté du point auquel était arrivé l'échange, engendrant méprise et/ou piétinement sur place. Le problème que me pose cette expérience et donc le problème posé à ma réflexion pendant sa suspension est celui de l'assiduité ou de son inverse: l'absentéisme.
Je n'ai jamais dit, comme vous le dites, que "les 
pensées, les idées, les sensibilités se repoussaient au lieu de s'attirer et de chercher à créer ensemble une autre pensée." Ce n'est pas mon sentiment, en tout cas. Je crois que tout allait dans le bon sens, que les participants avaient une foi commune solide dans La Révélation d'Arès et le désir d'aboutir à la formulation très correcte des idées générales qu'elle suscite... Encore fallait-il qu'ils soient présents (et non pas absents à 80%) pour que cette formulation prenne figure d'œuvre d'assemblée, comme je le souhaite. C'est à cela que je vais réfléchir et sur fond de système, de culture de hiérarchie où la majorité tend à s'abandonner à la pensée d'une minorité décideuse, motiver les pensées de tous n'est pas chose facile. Autrement dit, cette expérience pose une fois de plus le problème de la lenteur inévitable de la déculturation et donc de la lenteur de la libération spirituelle, qui montre la Sagesse du Père est grande, qui dit que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), et que nous, hommes, devons avoir la patience. D'où le titre de mon entrée 0072.

09Nov07 72C5
Voulant me connecter [au "think tank"] pour rattraper mon retard de lecture (je n'ai plus d'ordinateur personnel depuis qu'on s'est fait cambrioler, j'utilise celui des enfants qui n'est pas toujours disponible), aujourd'hui à midi, j'ai découvert votre message annonçant la suspension [du groupe de travail].
J'ai lu et relu votre message, j'ai lu et relu votre texte sur votre blog. J'en arrive à penser qu'effectivement votre beau projet de mettre en mouvement les consciences de vos frères sur des questions arésiennes fondamentales n'avait peut-être pas
mesuré avec réalisme l'engourdissement de la pensée couchée sous l'ombre de la culture du système.
Cette expérience vous a permis et nous a permis de réaliser à quel point nous sommes atrophiés de la pensée. Je travaille à laver mon cœur des préjugés, de l'envie, à débarrasser mes entrailles de la peur, de l'esprit de soumission, d'activer en moi amour, pardon, courage, bienveillance. Mais est-ce que je travaille réellement à activer ma pensée, à la rendre agile comme le
poulain libre du harnais? Je le croyais. J'ai vu ma pensée paralysée. Cette expérience est d'une très grande importance pour ma propre pénitence. Merci, frère aîné.
Je vais me retirer dans ma chambre et réfléchir profondément sur cette inertie, sur ce sentiment stérilisant d'insignifiance qui nous ont maintenus soit dans le silence, soit dans la répugnance à l'effort. Je prie [...]Ce réveil devient pour moi une priorité.
Je sais que vous êtes toujours présent parmi nous par la pensée, une pensée libre, vivante, qui nous titille, nous assaisonne pour que nous retrouvions le goût du sel.
Merci de m'avoir invitée sur votre plateforme spirituelle.
Une sœur

Réponse :
Vous pensez que j'ai manqué de réalisme. Qu'en est-il?
J'aurais pu inviter à mon groupe de travail 200, 300 frères et sœurs ou davantage, en ne parlant que de ceux que je savais en possession d'un ordinateur et d'un abonnement à l'Internet. Les Pèlerins d'Arès sont très loin d'être tous dans ce cas. Dans la presse on parle de l'Internet comme si ce mass media était aussi pratiqué que la télévision, mais la réalité est très différente.
Inviter 200 ou 300 ou davantage de frères et sœurs à réfléchir ensemble ne m'aurait pas paru réaliste, mais je n'avais pas cru irréaliste de n'inviter, pour commencer, qu'un petit groupe de travail: D'abord 40, puis 80, comme vous vous en souvenez. Je voulais doubler ce chiffre, porter la groupe à 160 invités, en septembre 2007, mais j'y ai renoncé avec réalisme.
Les 80 invités, je les avais pris parmi des frères et sœurs de grande foi et tous bien engagés dans la mission. Je pris soin de les inviter à participer sous pseudonymes pour qu'il se sentissent moins observés et moins gênés dans les échanges. Comment pouvais-je imaginer que 80% d'entre eux ne participeraient pas ou ne feraient que de brèves apparitions? J'imaginais l'inverse: participation 80%, abstention 20%. Mais vous avez raison, ce n'est pas ce qui s'est passé, et donc j'ai manqué de cette connaissance des hommes, qui n'appartient qu'au Créateur. De là mon rappel de sa Parole (Rév d'Arès 39/3), en toute humilité.
Je vais réfléchir à la façon ou aux façons possible(s) de motiver l'effort de participer à un "think tank" dans une société dont la culture n'est pas participative contrairement à ce que les slogans républicains voudraient nous faire croire,
dès lors que la liberté — sacrée pour les Pèlerins d'Arès — reste maintenue à tous les niveaux.

09Nov07 72C6
Une fois de plus, un fait me frappe en lisant cette entrée et les commentaires déjà postés: On peut ne pas partager la foi des Pèlerins d'Arès ou les trouver gênants, mais on ne peut pas dire qu'ils sont une secte comme certains essaient de le démontrer. Je pense notamment à un site créé et géré par un certain [...] qui incorpore même dans son URL le mot "secte" associé à Arès. Beaucoup de Pèlerins d'Arès sont plutôt inachevés comme pénitents de bonté et magnanimité, mais bon! ils s'efforcent d'avancer comme ils peuvent dans cette voie et on ne peut pas dire que leur tête de liste, le frère Michel, créateur et gérant de ce blog, entretienne le culte de l'autorité ou de la personnalité. Son aveu de problème [#0072] dans un "think tank" (il faudrait expliquer ce que c'est: un groupe de réflexion en commun sur un sujet donné) montre une fois de plus que la recherche de partage fraternel des responsabilités, y compris les responsabilités d'expression, est constante chez les disciples actifs de La Révélation d'Arès.
On a toujours calomnié, raillé ou fait des procès d'intention aux gens qui gênent par leurs croyances, comme le pape (les sites anti-pape ne manquent pas) et même le dalaï lama (un site essaie de démontrer que c'est un faux-cul et un pédéraste avec "vrais témoignages" à l'appui). L'histoire montre depuis Socrate que les gens et les idées qui gênent laissent souvent un nom ou même un renom, mais les calomniateurs, railleurs et "juges" sont toujours oubliés, parce qu'ils ne proposent rien, ils sont complètement négatifs. En général, ceux qui calomnient les Pèlerins d'Arès essaient seulement de créer un vide autour de La Révélation d'Arès et de ses supporters ou essaient seulement de ne pas périr de leur propre vide. À moins de fabriquer une vraie bombe à la nitroglycérine, la calomnie est souvent le seul terrorisme possible contre ceux qu'on hait. La calomnie permet à certains de tenir le coup, de se croire importants. C'est probablement la cas de l'internaute anti-Arès cité qui essaie de survivre à tout prix à je ne sais quelle déception personnelle; c'est pour lui une sorte d'espace de rêve alors que quand il était Pèlerin d'Arès il avait toute liberté de faire ce qu'il voulait, mais il ne l'a pas fait par impotence ou bien il rêvait à plus, il ne sait probablement pas à quoi lui-même. Mais dans une société qui n'est plus qu'une humanité d'impotence (cette entrée 0072 le démontre chez les Pèlerins d'Arès mais toute la politique le démontre à l'échelle mondiale) ou de calomnie (voir les journaux et les campagnes électorales), la débine, même la calomnie de résistance, n'a plus prise sur rien. Les débineurs et calomniateurs perdent leur temps. Plus personne ne croit rien à rien.
Mais je m'éloigne du sujet. J'ai beaucoup aimé cette entrée. Son accent de sincérité est très fort. Je vais finir par croire que le frère Michel réussira ce que personne n'a jamais réussi: faire penser ensemble avec un résultat des gens venus d'horizons idéologiques très divers.
Franz, Luxembourg

09Nov07 72C7
Ceci est une réaction spontanée à l’arrêt de [...] Je voulais vous dire que je comprends votre décision, même si c’est un choc pour moi, une déception. Je vous comprends, car votre objectif n’est quelque part pas atteint: Celui de vivre réellement collectivement une réflexion. Et je trouve cela très spirituel, tous ces petits centimes qui auraient pu être une richesse, c’est tellement vrai et beau.
Une déception parce que, même si je ne participais pas beaucoup (un peu quand même) apparemment, j’étais très présente, pas seulement en observatrice. Ces échanges m’ont beaucoup apporté même s’il fallait en dire énormément pour en retirer l’essentiel mais vous étiez là pour redresser, simplifier et nous projeter en avant.
C’est vrai que je reviens de loin je suis toujours très bête, mais j’ai conscience de l’être un peu moins grâce à vous et au Père.
Qu’en sera-t-il du projet [nom d'un colloque du "think tank"] sans vous? Il nous faudrait le mener au bout avec vous.
Puis-je dire au prophète que je l’aime de tout mon cœur? Le prophète a toujours ouvert ma conscience, mon intelligence spirituelle, Je crois que sans cette Parole et son prophète pour la faire vivre je ne serais peut-être plus sur cette terre. Avec vous la vie devient belle malgré tout.
C. M.

Réponse :
Oh non, vous n'êtes pas "bête" ou alors nous sommes tous "bêtes", mais nos "bêtises" mises en commun pourraient bien former un début d'intelligence. Vous faites partie des 10 à 15 qui participaient bien et vous apportiez souvent des idées très nourrissantes. De toute façon, je vous demande de ne pas pleurer sur cette suspension comme s'il s'agissait d'un enterrement. J'espère bien, quand j'y aurai suffisamment réfléchi, rouvrir notre "think tank".
Je suis très touché par votre commentaire.

09Nov07 72C8
J’ai fait partie de ceux qui se sont tus tout le temps ou presque. Deux ou trois interventions en tout et pour tout.
Pourquoi? Parce que lorsque je fus invitée à participer à "think tank", je fus très touchée, et très heureuse et puis, j’ai voulu m’imprégner de tout ce qui avait été déjà abordé dans ce groupe de travail. Et plus je lisais, plus j’avais à lire, plus je souhaitais intervenir sur un sujet, mais hop! un autre apparaissait!  Bref, je me suis sentie la tortue qui voulait rattraper le lièvre. Je n’avais pas les capacités pour vous suivre.
Peut-être vous êtes-vous trompé en m’invitant. Vous dites, pourtant, que même de la pensée venue d’un petit vermiceau de cerveau Dieu tient compte, puisque nous sommes à son Image et Ressemblance, même si cette Image est très abimée — Je le dis avec mes mots.
Je n’ai pas trouvé le temps ou alors, arrivée en cours de route, je n’ai pas réussi à me mettre sur la ligne de départ. Voilà comment je m’explique ma non participation.
Je n’éprouve pas la peine de certains frères et sœurs, je dirais plutôt que je respire parce que je me sentais coupable et incapable de vous suivre.
Cette suspension provisoire m’amène ce souvenir: Lorsque je commençai à faire de l’alpinisme, il y avait un rythme pour monter. Les plus expérimentés, devant nous, nous faisaient tirer la langue pour les suivre. Souvent je m’arrêtais en pleurs pensant que je n’y arriverais jamais, et puis, alors que je ne m’y attendais pas, on faisait une pose. Délicieuse pose! Je vois cela comme ça pour mieux repartir.
Avec toute mon affection, Frère Michel, et toute ma reconnaissance dans ce labeur pour conduire vos frères vers les Hauteurs mais pour cela, nous devons être équipés de foi, de courage, de volonté, d'amour, tout dans un sac à dos à notre taille pour cette magnifique ascension.
Merci pour tout et je comprends combien il nous faut être patients envers les autres et nous-mêmes.
A. J.

Réponse :
Par le passé, les apprentis entraient directement dans les ateliers et sur les chantiers en plein travail. On n'arrêtait pas l'activité pour leur permettre de se mettre au courant; on leur donnait des travaux faciles au début, on tolérait qu'ils fussent plus lents, mais sans leur donner le temps de préparation, ni le répit, ni le recul pour observer. C'est sur le tas et au rythme du chantier ou de l'atelier et des exigences du calendrier qu'ils apprenaient leur métier... comme vous avez appris l'alpinisme en grimpant. Les apprentis d'autrefois comme vous dans la cordée, vous étiez dans le bain, vous pouviez pleurer, vous ne pouviez pas reculer. Ce sont ces apprentis immédiatement entraînés par le courant de l'activité, sans manuels scolaires, qui nous ont construit de magnifiques cathédrales, qui nous ont peint les superbes tableaux qui emplissent nos musées, qui nous ont fait ces meubles qu'encore aujourd'hui les meilleurs ébénistes étudient pour comprendre pourquoi ils sont si solides et si beaux. Ce sont des grimpeurs formés sur le tas comme Herzog qui ont vaincu l'Annapurna et tant d'autres sommets.
Quand le Père m'envoya Jésus en 1974 et vint lui-même me parler en 1977 il ne me demanda pas s'il lui fallait parler plus lentement pour me permettre de suivre. Jésus parla, le Père parla, et je suivis pour les transcrire, je suivis comme je pus, mais je suivis, je les transcrivis.
Ne croyez pas que je ne conçoive pas et ne reconnaisse pas les difficultés que vous avez eues. De toute façon, personne ne vous a imposé de rythme, ni d'étendue de participation. Vous pouviez très bien vous contenter de suivre un seul colloque dans le think tank, à condition de vous y coller sérieusement. De toute façon, merci votre commentaire. Il me touche beaucoup. Je reconnais bien en vous l'apôtre valeureux dont j'avais senti les potentialités.

09Nov07 72C9
Et comment que vous avez raison Frère Michel! Il est bien difficile de rassembler les sœurs et frères. Je ne suis pas surpris d'apprendre que seulement 20 % sur les 80% invités sur votre plate forme ont participé. La vie, le quotidien, la famille, le travail... L'engagement solennel à servir l'Éternel prend du temps et prendra du temps longtemps encore. Nous ne sommes pas assez déculturés. La faute à la balène! (Rév d'Arès XL/4). Après le mur la balène qui nous pilonne sans cesse.
Pour ce qui est de travailler ensemble dans un mouvement de conscience collective, on n'y est pas encore. Je travaille en ce moment sur deux projets, dont un en "famille d'affinités," un projet missionnaire sur un thème fort, je mesure les complications, les difficultés de compréhension des objectifs des uns et des autres, des niveaux d'intelligences, de compétences, de vie spirituelle, de connaissance de la Parole et de votre enseignement.
[...]
Nous sommes dans une crise existentielle, typique de l'époque, non seulement personnelle, mais aussi de l' assemblée qui se cherche encore. Alors, oui, immense Sagesse de Dieu qui nous connaît tous et sait bien que nous devons procéder sans hâte, parce que la larve en se hâtant ne rejoint pas l’abeille, elle doit accomplir son temps. Ajouterais-Je des jours à tes jours qu’ils ne suffiront pas. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Didier Br.  

Réponse :
Je suis désolé d'avoir dû couper la longue partie centrale de votre commentaire, mais elle concernait uniquement des problèmes hors sujet, des problèmes missionnaires débattus entre vous à l'intérieur de votre groupe et qui n'ont que des rapports très lointains avec mon entrée 0072.

10Nov07 72C10
Quel beau texte cette entrée 0072! 
Je suis peinée de la suspension de la plateforme dont vous parlez dans cette entrée car nous avions là une très belle occasion d’apprendre à réfléchir, faire naître notre pensée et la mûrir, pensée bien endormie par le système et l’ éducation reçue. Une belle occasion aussi pour travailler avec vous et tous les frères présents sur ce "think tank", de se sentir proches les uns des autres, même si ce travail est une tâche difficile.
Au tout début de ce groupe de travail, malgré l’enthousiasme, j’avais l’impression d’être face à une montagne (que dire, comment le dire, où trouver le temps, et on s’ aperçoit là vraiment que l’ on ne sait pas penser,  etc..) et bien que ma participation n’ait pas été des plus assidues, cela m’ a permis de me dépasser. J’ai beaucoup appris. Cela a été très enrichissant.
Merci pour tout ce que vous y avez mis, pour votre confiance, dans un monde où la pensée est réservée à quelques uns, où tout est fait pour que nous ne pensions plus. J’ai souvent pensé à ce passage de La Révélation d’Arès: Ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera (23/5).
Je trouve audacieux ce projet de "think tank". Vous faites le pari, qui est le pari du Père, que  des "insignifiants" peuvent apprendre à penser spirituellement ensemble et ainsi se préparer à parler et à féconder le monde. Vous croyez, comme le Père le croit, que chacun a quelque chose à apporter pour changer ce monde, et maintenant vous réfléchissez à la bonne façon de motiver les pensées. Il y a quelque chose de très beau dans ce projet.
Je regrette que cette expérience soit suspendue (elle n est que suspendue)  mais je vous fais confiance et je comprends votre décision. Cela me renvoie à moi-même et me permet de réfléchir à la patience qu’il nous faut dans notre moisson et notre pénitence.
Je fais partie de deux associations (dites culturelles) autour de chez moi et c’est partout le même constat: Peu de participation et toujours les mêmes têtes. On a l’ impression que l’ esprit collectif disparaît. Ces associations ne se posent pas la question de leur fonctionnement, de la relation avec l’autre. Elles reproduisent le schéma du système et ça ne marche pas. La Révélation d’ Arès nous montre vraiment la Voie.
M.-O.

Réponse :
Vous considérez votre "participation au think tank" comme n'ayant "pas été des plus assidues", mais vous faites partie des 10 ou 15 que je compte parmi les participants bien investis dans ce groupe de réflexion. Ne vous faites pas de reproches!
D'ailleurs, je ne fais de reproches à personne. Je réfléchis seulement à tout cela.
Merci pour ce commentaire qui me rappelle la réalité que nous constatons tous dans nos collectivités et associations locales, quelles qu'elles soient: "Peu de participation et toujours les mêmes têtes." C'est précisément de ce schéma que je souhaite sortir et faire sortir mes frères et sœurs d''espérance, d'espérance mise dans un monde changé.

10Nov07 72C11
Je faisais parti des invités de ce "think tank" et j'ai un gros pincement au cœur de le voir fermé, pour cause d'absentéisme. Les excuses que je vous présente appartiennent déjà au passé, mais je les formule tout de même. Je vous prie de m'excuser de ne pas avoir honoré comme il le faut ce rendez-vous que vous m'avez donné. Ce n'est pas la première fois que vous allez au devant de vos frères et sœurs — sans qu'eux-même ne vous sollicitent d'ailleurs —. Il y eu la Maison des Faucons, Frère de l'Aube, plein d'autres rendez-vous que nous avons manqués, mais qui n'ont pas entamé votre constance à aller au devant de vos frères et sœurs. Je vous remercie pour l'exemple que vous nous donnez, votre détermination à nous faire partager le fond de La Révélation d'Arès, à nous emmener sur les rivages de la vie spirituelle. Il y a quelque chose qui nous grandi
dans l'exemple que vous nous donnez.
Merci encore pour votre dévouement frère Michel.
J.S.M.

Réponse :
Mon frère, pendant quelques mois vous vous êtes bien investi dans ce groupe de réflexion. Vous nous avez beaucoup apporté en idées et abservations précieuses. C'est vrai que depuis un certain temps vous étiez plutôt absent, mais je vous faites pas de reproches! Merci de m'encourager à aller dans le sens d'une "détermination à faire partager par tous le fond de La Révélation d'Arès."

10Nov07 72C12
Possible que de vouloir déverser du "réservoir" (tank) des pensées (think) du dessus l'œil plutot que de dessous l'œil (Rév d'Arès XIX/7), voire même des tripes comme on dit vulgairement, le cerveau soit utilisé, mais la Parole se Vit par tout le corps et les risques d'intellectualisation pourraient peut être néfastes pour les 
hommes rudes des steppes (Rév d'Arès 31/5).
Non pas qu'il faille vivre "à l'instinct"... quoique, si l'on est rempli de la Parole, on a moins de chance de se tromper... mais réfléchir sans plagier les "assemblées" officielles ne me semble pas un handicap.
Se déculturer n'est pas tâche facile. L'élitisme est tentant, mais je ne crois pas que le petit reste soit constitué simplement de têtes pensantes.
Cela dit, il faut quand même des initiatives, et la tentation d'en demander à des initiateurs initiés est tentante!
Voire même sembler plus productive que l'immobilisme ou l'attentisme!
D'où, effectivement, la recherche nécessaire de nouveaux modes d'expression (merci le web) et de communication (merci internet), mais ne jamais oublier le travail de fourmi quotidien de la "mission comportementale", à savoir notre attitude dans ce monde que nous partageons et que nous devons changer sans révolutionner, puisque ça a déjà été essayé et que celà n'a pas marché...
C'est, d'après ce que j'ai cru comprendre, une des sources de changement les plus efficaces, même si c'est la moins spectaculaire.
(non signé)

10Nov07 72C13
Je ne connaissais pas dans l'assemblée des Pèlerins d'Arès ce groupe de réflexion que vous qualifiez d'un mot anglais "think tank", qui ne me semble pas convenable pour désigner l'activité que, si j'ai bien compris 0072, vous recherchiez. Vous vouliez simplement mettre en commun les pensées de frères et de sœurs joignables par Internet pour affiner votre compréhension et votre formulation (j'utilise vos propres mots) collectives des idées apportées du Créateur par La Révélation d'Arès dans un but missionnaire, puisque nous sommes moissonneurs.
Pour ma part, je n'ai pas d'ordinateur, pas d'abonnement à Internet, je n'aurais pas pu faire partie de cette équipe de cogiteurs, quoique ça m'aurait intéressé. C'est mon frère (de sang) Serge qui m'a appris la parution de l'entrée 0072 (comme les précédentes) et c'est lui qui de son ordinateur vous adresse ce commentaire pour moi. Je voulais vous dire que "think tank" est du jargon militaire pour désigner un panel d'officiers appelés à réfléchir sur une stratégie. Ce n'est pas tout à fait la même chose.
Je voulais vous dire aussi que, sauf le respect que j'ai pour vous, votre ténacité contre vents et marées, votre immense foi, je crains que vous ayez oublié une réalité générale et banale: la plupart des gens n'ont pas de cerveau ou ne savent pas s'en servir. Il est impossible de faire appel à un échantillon de personnes qui, sous prétexte qu'elles ont la foi et qu'elles participent à l'apostolat, seraient capables de réfléchir à des questions sur lesquelles les philosophes et les théologiens les plus intelligents se sont épuisés en vain. Votre idéalisme vous a un peu égaré. Penser, c'est se battre contre soi-même, parce que le penseur qui ne sait pas se contredire lui-même ne fait que remuer ses petites marottes, ses petites idées favorites qui lui viennent d'instinct (bon ou mauvais). Très peu d'individus sont capables de vraiment réfléchir.
Roland

Réponse :
Oui, les choses en sont là où vous les situez:"
Très peu d'individus sont capables de vraiment réfléchir." Mais c'est justement à sortir de cet état de choses que le Père est venu nous appeler à Arès! Croyez-vous que que ce ne soit pas la même chose pour la pénitence? Combien d'individus sont, naturellement, capables de se changer en bien? Très peu. Cependant, c'est à toute l'humanité que le Créateur demande d'entrer en pénitence, sachant bien que le monde changé n'est pas pour demain: Quatre générations ne suffiront pas. Raison de plus pour commencer maintenant. Cette recommandation s'étend de la pénitence et de la moisson (apostolat) à la réflexion, parce qu'on ne fait bien que ce qu'on conçoit bien et l'on ne conçoit rien de bien sans réflexion. Mais il ne s'agit ni de réfléchir à la quadrature du cercle ni d'expliquer l'éternité de Dieu et pourquoi et comment Il a voulu créer l'univers. À réfléchir à la vie, à son sens et à ce qu'il vaut mieux croire et ne pas croire tous les cerveaux sont appelés! Tout homme peut réveiller en lui l'intelligence spirituelle tombée à l'état de faible lumignon (32/5).
Je n'ai imposé à mon think tank (je crois le mot correctement adapté par extension de son sens militaire initial) ni rythme, ni  rendement, ni niveau de réflexion. J'avais simplement espéré que tous participeraient, chacun à sa façon, chacun selon ses moyens. Je n'avais rien demandé de plus. Mais j''avais dû m'y prendre mal. Je ne suis pas sans réfléchir à mes propres erreurs, croyez-le bien.

10Nov07 72C14
En écho à votre entrée 0072 , voilà ce que j'ai écrit sur le forum que j'anime depuis deux mois, en mettant un lien sur cette entrée:
Je ne me lasse pas de cette phrase de Bergson: "L'humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu'elle a fait. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d'elle."
Oui, l'humanité gémit, gémit de ses progrès. C'est tous les jours qu'on nous annonce que dans 20 ans, la situation de la planète sera devenu catastrophique. On a bien entendu, ce n'est pas dans un milliard d'années, c'est dans 20 ou 30 ans.
Les fonds marins, les sols fertiles qui voient la vie se retirer. La banquise qui fond, Les progrès scientifiques pourtant remarquables dont les effets nécessitent un continuel besoin de progrès pour réparer leurs propres dégâts.
Tout le monde parle de changement: Changement de nos habitudes, de nos comportements, respect de la planète, ouverture à l'autre, etc.
Tous nous doutons que nos lois puissent désormais rétablir le déséquilibre dans lequel nous nous sommes engagés.
L'homme n'est plus l'acteur passif de cette création, il en est devenu le gérant.
Il s'aperçoit bien, croyant ou athée, que cette terre lui a été confiée et que de se considérer un animal comme les autres n'arrangera ni sa situation, ni la situation des animaux qu'il est sensé défendre par cette position finalement assez lâche.
Je comprends que certains en aient assez qu'on leur rappelle sans cesse qu'ils sont collectivement responsables de cet échec et aient envie de se fondre dans l'innocence du vivant en général, position confortable de celui qui ne fait qu'obéir aux lois de son espèce.
À une époque où l'homme ne semblait être qu'un animal parmi d'autre, il avait pourtant bien pris conscience, si on en juge par les grands récits mythiques qui ont traversé cette époque, qu'il se sentait, malgré tout, distingué par Dieu. Aujourd'hui, je ne sais pas s'il se sent distingué par Dieu, mais il sait qu'il est responsable de cette terre.
Et c'est contraint et forcé qu'à l'échéance de 20 ou 30 ans il devra en tirer les conséquences. Sans doute que dans un premier temps, nous allons nous crisper sur notre façon de faire et proposer et adopter de nouvelles lois et de nouvelles règlementations. Peut-être cela sera-t-il nécessaire pour parer au plus pressé et éviter de sombrer trop vite.
Mais nous ne ferons pas l'économie d'un redressement qualitatif où chacun sera concerné, où chacun au fond de l'impasse prendra la mesure de l'impasse qu'il est devenu à lui tout seul, quand toutes ses illusions, religieuses, écologiques, scientifiques, économiques, auront définitivement apporté la preuve de leurs carences.
Alors l'homme dépouillé n'aura plus de choix. Il faudra bien qu'il change vraiment. Petit à petit, il va s'apercevoir qu'il n'y a pas, qu'il n'y a jamais eu, de frontière entre sa vie ordinaire (économique, écologique, religieuse..) et sa vie spirituelle. Que l'une est une garantie de qualité pour l'autre.
Fasse que la prise de conscience vienne suffisamment tôt pour que nous n'ayons pas à nous sortir de l'enfer.
Patrick M.

Réponse :
Votre commentaire est hors du sujet de mon entrée 0072, mais je le publie, parce que je devine le lien, même vague, que vous voyez entre les membres de mon "think tank" et l'idée de votre commentaire. Un lien perceptible dans cette phrase: "
Mais nous ne ferons pas l'économie d'un redressement qualitatif où chacun sera concerné." Autrement dit, vous pensez que les membres inactifs ou peu actifs de mon "think tank" n'avaient pas compris qu'ils devraient participer à un "redressement qualitatif" de nos concepts spirituels tels que La Révélation d'Arès les a apportés du Ciel, mais à l'état d'or brut. Je m'exprime maladroitement, mais c'est parce que la parenté logique entre l'idée de votre commentaire et celle de mon entrée de blog est très floue.
Votre pensée est intéressante, mais je ne crois pas qu'elle s'applique à nos frères et sœurs du "think tank." Je ne crois pas qu'ils n'aient pas compris qu'un "redressement qualitatif" (une formulation claire) des concepts de La Révélation d'Arès fût nécessaire. Je crois seulement qu'ils s'en sont sentis incapables. Je crois qu'ils ont manqué de confiance en eux-mêmes. Ce qui est tout autre chose.

10Nov07 72C15
J'ai fait partie des inactifs du groupe de réflexion [...] Vous m'avez fait confiance, mais si vous m'aviez consultée avant de m'inviter, je vous aurais répondu négativement. Ce n'est pas que je doute de vos intentions éclairées, ni que je me sente incapable de réfléchir, comme vous le dites à 72C14 (réponse), mais je doute de l'utilité d'une réflexion. Sauf si elle vient de vous. C'est vous qui avez reçu le charisme de vérité: ta parole est Ma Parole! Si j'observe la société, j'en tire des conclusions logiques où les idées n'agissent pas. La vie que l'homme se fait est futile, insignifiante. Je ne vois rien de nouveau sous le soleil, comme dit l'Ecclésiaste [Qohéleth] depuis des millénaire si j'excepte l'aspirine et la machine à laver, aussi utiles à l'intelligent qu'à l'idiot. Je crois que notre seule chance de sortir du néant de la mort est dans la Voie indiquée par La Révélation d'Arès: la pénitence. Je crois que la bonté allumera une petite lumière en moi qui continuera de brûler après. Si je ne vous avais pas connu, il y a vingt ans que je me serais suicidée. Qu'est-ce qu'une suicidée vivante peut apporter à votre groupe de réflexion?
(non signé)

Réponse :
Je n'ai pas pu identifier l'auteur, ni même supposer vaguement qui parmi mes 80 invités a pu écrire ce commentaire désespérant, si peu arésien. Comme quoi, je connais mal mes frères et sœurs de foi. Toutefois, l'auteur de ce commentaire a raison: Je n'ai pas consulté préalablement à mon invitation les membres du "think tank," mais cette personne m'aurait-elle réellement répondu non alors? Elle parle ici après coup. Je lui demande de m'écrire personnellement pour me donner son identité et me permettre de tirer de son commentaire une leçon plus complète.

10Nov07 72C16
Voila deux jours que je regrette la suspension de cette plate-forme (think tank). Je ne m’en prends qu’à moi-même avec tristesse.
D'un autre coté, je le présentais tout en espérant que cela évoluerait.
Suspension ne veut pas dire arrêt. Au contraire.  Cette expérience et cette pose forcées ne doivent pas ressembler à un échec mais servir de tremplin pour rebondir, aller de l'avant en continuant, comme vous le dite, notre pénitence, et en trouvant encore plus de mesure, de patience, d'humilité.
Le Père appelle des hommes ordinaire: La Vie est la, mais nous avons peut être oublié de voir la simplicité de la Création, nous compliquons tout, même nos faibles pensées. Le bon sens de l’homme naturel qui, lui, sait regarder la nature, les étoiles et l’homme, son frère, avec simplicité.
Il se peut que dans notre génération, nous restions encore longtemps au raz des pâquerettes, mais il faut bien que quelqu’un commence, prépare le brouillons, même s'il peut paraître nul au départ. Mais à force de multiples efforts, dont vous donnez l'exemple, il en sortira sûrement une trame qui pourra permettre au suivant d’avancer encore plus et toujours plus vers ce qu’est la vie spirituelle.
De toute façon, depuis l’école, nous ne savons pas travailler ensemble. Le peu d’expérience que nous avons n’est pas suffisant. Le seul modèle qui nous revient est celui de l’école ou du monde du travail.
Je regrette de ne pas avoir suffisamment apporté à ce groupe. J’aurais voulu plus de temps pour réfléchir et expérimenter mes propos, ne pas dire trop de bétises. La lenteur ne s’oppose pas à la patience, patience de trouver quelques éléments intéressants à apporter. Je garde l’espoir, je saie que je suis un homme tout à fait ordinaire, mais je n’accepterai jamais de rester les bras ballants devants l’appel du Père et de toute façon Dieu nous aime et ne nous prend pas pour des imbéciles, j’en suis sur.
Alain J.

10Nov07 72C17
Bien que n’ayant pas été suffisamment assidu et travailleur et portant ainsi une part de responsabilité dans cet arrêt, je regrette comme beaucoup, j’imagine, la suspension de [...] mais je crois en comprendre la raison et la sagesse en lisant votre entrée sur freesoulblog.
Il est vrai qu’à trop peu de participant, de travail et de réflexion, le débat s’épuise et fini par tourner en rond. Il y avait de plus, et de nouveau, les risques de "fuites". J’approuve votre décision.
Cependant, ne serait-il pas possible de créer une autre plateforme d’échanges et de réflexion ouverte à l’assemblée et qui utiliserait la plateforme technique créée par V., qui est devenue un outil très performant? Une sorte d’assemblée virtuelle.
Je crois que nous avons abordé plus ou moins cette idée au début du [think tank], mais je ne me souviens plus des conclusions. Je lance cette idée car je trouve dommageable pour la "dynamique collective" que les quelques membres qui arrivaient ainsi à échanger se retrouvent de nouveau éloignés les uns des autres, isolés. Cette proposition est-elle opportune, viable, raisonnable, sans risques importants?
Qui en seraient les participants et les modérateurs? Dans quel cadre? Je ne sais pas. Peut-être avez-vous un point de vue qui m’éclairera là-dessus au moins sur le principe. Personnellement je ne maîtrise pas suffisamment internet pour me lancer dans une telle aventure, mais peut être cela est-il possible avec une partie de l’équipe technique que vous avez constituée et sous votre pertinente et discrète vigilance en attendant que [le think tank] reprenne son activité.
Je trouve qu’une initiative bien pensée et bien maîtrisée techniquement et sur le Fond vaudrait mieux que de multiples initiatives qui ne manqueront pas d’apparaître à mon avis (car je pense que le think tank créé par vous à créé un besoin général).
Je préfère vous poser la question d’abord avant d’en parler à d’autres frères ou sœurs. Je ne sais pas si je me suis clairement exprimé. J’espère que nos échanges reprendront au plus tôt d’une manière ou d’une autre.
Daniel

Réponse :
Oui, la question d'une plateforme générale ouverte à tous les Pèlerins d'Arès a été évoquée dans notre "think tank." J'ai dû exposer en détail les raisons de ma vision plutôt négative d'un tel projet, sous mon égide tout du moins. Il y a, de plus, des problèmes pratiques quasi insurmontables dans l'état actuel de l'arsenal de sécurité d'Internet. Je ne peux pas revenir ici sur cette question difficile. De toute façon, n'oubliez pas qu'une telle plate-forme d'échange général ne serait pas ouverte aux Pèlerins d'Arès, mais aux Pèlerins d'Arès ayant un ordinateur, un abonnement à l'Internet et une certaine pratique des échanges sur le web, ce qui n'est pas pareil. Vous n'avez pas idée du nombre de frères et sœurs de l'assemblée, et pas les moindres, qui en seraient exclus ipso facto! Je doute que ce soit une expérience aussi riche que vous le souhaitez. Je vous donne un seul exemple, qui m'est très proche: ma propre épouse. C'est une croyante de très bon sens et qui pourrait apporter beaucoup, mais qui... a l'ordinateur en horreur et l'Internet en authentique répugnance. Beaucoup de nos sœurs et frères du même âge ont la même répulsion. Ceux qui en France parlent de l'Internet comme ils parleraient de la télévision ou du téléphone portable ou bien rêvent ou bien sont très mal informés. Nous ne sommes pas aux USA.

10Nov07 72C18
Je ne suis pas sûr que vous deviez regretter la fermeture de votre "think tank." 
Tout ce qui pourrait en sortir procéderait d'un phénomène psychologique bien connu, parce qu'irémédiablement répété au cours de l'Histoire. Un grand idéal, n'importe lequel — ici c'est celui de La Révélation d'Arès — qui soulève et enflamme la conscience humaine, s'incarne tôt ou tard dans un manifeste ou système de pensée. C'est ce manifeste que vous voudriez commencer à mettre au point dans le "think tank", de sorte qu'il s'installe sur des bases que tout le monde comprenne bien et que plus peronne ne discute. Le phénomène se prolongera par une dégradation en routines et en formules, qui videront l'idéal de sa sève ou de son sel. Les Pèlerins d'Arès n'échapperont pas à cette courbe en cloche: départ, triomphe puis déclin.
Vous n'avez rien à regretter [...]
Riant H.

Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, Riant H., mais vous n'êtes sûrement pas un Pèlerin d'Arès. Ceci étant, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas inconscients du risque de "courbe en cloche" dont parle votre commentaire. Mais nous parions sur nous comme le Créateur lui-même parie sur nous. Nous savons aussi, parce que le Créateur nous le rappelle, qu'il y a en l'homme d'autres ressources que le déterminisme du destin "en cloche" que semble annoncer l'Histoire à tous les entrepreneurs d'idéaux. Ces ressources d'anti-conservatisme sont toujours prêtes à émerger.
Mao Tsé Toung avait très bien compris ça, qui prescrivait la révolution permanente. Pour nous, bien sûr, pas question de révolution permanente, mais de ravivement permanent du Feu de notre foi: C'est le sens du Pèlerinage d'Arès. Notre "think tank," quand il reprendra, qu'importe le moment, aura a réfléchir sur cette question de l'anti-conservatisme permanent à l'image et ressemblance du Créateur, qui est lui-même un Génie créateur permanent: Mon Pas, Ma Tête ne le voit pas, Mon Épaule gauche ne voit pas Mon Épaule droite, de Ma Main gauche à Ma Main droite Je cours mille ans d'homme... et toi (petit homme) la terre roule sous ton pied
(Rév d'Arès IV/1-3) , c.à-d., tout bouge sans cesse pour moi, tout doit bouger sans cesse pour toi, l'homme.

10Nov07 72C19
Le projet de cette plateforme d'échanges sur le Fond de La Révélation d'Arès est beau. Même si je vous ai écrit que j'en arrivais à penser que vous n'aviez pas bien mesuré notre réalité, je pense que vous avez eu raison de faire cette expérience. On a tous avancé. Je souhaite de tout cœur qu'une prochaine forme de travail sera enfin possible avec vous, prophète de Dieu qui soufflez avec tout votre amour sur nos faibles lumignons. Elle sera concrêtement possible si, par la pénitence, nous brisons nos susceptibilités, notre paresse, notre individualisme, nos impulsivités,et aussi notre culture de non-participants (certainement plus active que l'on imagine) pour que d'un bel et fort élan, on réponde enfin au vôtre.
A. L.-J.

10Nov07 72C20
Je ne suis pas (encore) engagée auprès des pélerins mais je m'intéresse de près à l'œuvre entreprise.
J'interviens sur cette entrée 0072 pour avoir un éclaircissement concernant l'objet du think tank en question.
S'agit-il de reformuler le Fond de la Parole d'Arès, sur le plan purement spirituel, ce qui correspondrait à une reprise de votre enseignement, remétabolisé par chacun, de manière à le rendre plus accessible pour tous?
S'agit-il plutôt de réfléchir à des actions pratiques et spiritualisantes à mettre en œuvre pour engager le changement du monde?
Ou peut être les deux?
Clarisse

Réponse :
Ni l'un ni l'autr, même si, dans le mouvement des échanges, la nécessité de parfois rappeler le Fond ou de citer des exemples pratiques, etc., les colloques débordent ici et là inévitablement, mais toujours brièvement, sur l'une ou l'autre.
Il s'agit en fait de poser toute question — et les questions ne manquent pas dans tous les domaines: bien, mal, péché, amour et faux amour, vérité et fausse vérité, mensonge, vol, vie citoyenne et élections, loi, système, métiers ou tâches à faire et à ne pas faire, casuistique (questions posées par le public ou les proches), etc. — qui traverse, occupe ou tracasse la conscience d'un Pèlerin d'Arès, qui est un croyant libre, dans l'exercice privé de sa pénitence, dans celui public de son témoignage (moisson), dans celui de sa place dans une assemblée aussi variée et libre que la nôtre, de sa vie familiale, parentale, professionnelle, dans ses rapports avec l'argent, avec ceux qui lui sont hostiles, etc., etc
Il n'y a pas de liste pré-établie de sujets de colloques ou plutôt j'en avais établi une, à titre indicatif ou de pense-bête, mais elle n'a pas été suivie. Je laisse courir les réflexions et les idées librement comme elles se présentent et se développent spontanément. Étant donné que, dans la conscience d'un pénitent-moissonneur-citoyen-du-monde, beaucoup de choses sont concomitantes, coïncidantes, interactives et assez souvent brouillonnes, le plus difficile est de coordonner les interventions, les loger à leur bonne place, les "discipliner" un peu (très difficile chez des Français) pour éviter les dispersions, les propos décousus, etc., mais ce n'est pas la raison de la suspension du "think tank". 

11Nov07 72C21
Oui, je comprends l'arrêt de ce think tank, même s'il me fait mal. Mon cœur a de la peine. Pas de désespérance car je garde espoir en nos possibilités d'êtres ces hommes du temps qui vient, ces héros que Dieu appelle. Puisqu'Il nous appelle, c'est que ces possibilités existent..
Mais c'est comme si tout à coup je perdais le lien avec une famille. Une famille spirituelle. J'ai tant besoin de ces échanges spirituels avec vous et mes frères dans un monde peuplé d'êtres décharnés de vie et d'amour.
J'ai participé à ce think tank, ce qui a été une véritable joie pour moi. J'ai senti l'effort qu'il me fallait faire pour faire bouger mon cerveau enkylosé par l'inertie. J'ai senti [le besoin et la difficulté de mettre en mouvement la] vie figée par la paresse, la peur, le découragement, la culture, le manque de liberté et d'amour... J'ai senti aussi que petit à petit l'effort que je m'imposais me faisait évoluer. Mon regard et ma compréhension des choses ont changé, ma conscience et mon amour pour mes frères
ont également évolué et ma mission s'en ressent. Oui, je ressens mieux mon cheminement intèrieur, aussi petit soit-il. Grâce à vous frère Michel nous avons été fécondés par un peu de cette Vie que nous devons retrouver. Je vous en remercie du fond
du cœur.
Oh, je n'ai pas de quoi être fier. J'ai été absente de ce think tang pendant quelques mois. Et même si j'avais eu de "bonnes" raisons de le faire, aucune de ces raisons ne peut êtres bonne face à l'appel du prophète. Comme dit L'Évangile donné à Arès, n'est-ce pas toute affaire cessante que nous devons répondre à l'invitation de notre Roi (Dieu) et par extension de Son Messager? Oui, à l'époque, certains choix m'auraient permis d'être plus disponible pour ce think tank. Ne devrions nous pas réfléchir à faire les bons choix pour réaliser ce que nous avons décidé d'accomplir: changer le monde en bien en commençant par nous changer nous-même? Cela ne se fera pas sans efforts tant nous avons perdu de notre intelligence spirituelle. Mais votre vie, frère Michel, témoigne à elle seule que cela nous est possible.
Alors, je vous demande pardon d'avoir lâché votre main et les mains de mes frères un instant. Car tous les instants que vous
nous offrez sont importants.
Oui, mon coeur est triste par mon manquement et aussi par cette suspension, mais, je ne désespère pas, je ne me décourage pas. En même temps que ma conscience a évolué, ma volonté s'est décuplée. Je médite encore sur ce qui
s'est passé et sur ce que nous pourrions faire pour sortir de notre apathie et marcher enfin avec vous ensemble et non plus comme des individualité bornées à leur seule réalité personnelle. Je me rends compte que le travail qui a été commencé
continue à germer en mon sein. Je me prépare comme vous nous l'avez demandé.
Chers frères, je vous en prie, nous devons nous réveiller et gravir ensemble les Hauteurs Saintes d'où le Père nous tend les bras.
Y.

11Nov07 72C22
Nous avons vécu, pour un certain nombre de mois, en votre présence et en présence de frères et sœurs, une occasion d’échanges inédite jusque là. Cette suspension brutale de ce «think tank»  est un grand vide, mais vous ne nous laissez pas orphelins.
Avons-nous bien réalisé la valeur de cette opportunité qui nous était offerte de partager en "live" [=en direct] nos vies spirituelles encore si faibles avec vous?
Ce  fil d’or, oserais-je dire, au lieu de fil jaune (Rév d'Arès XXXIX/3), que vous aviez tendu pour démarrer un travail, m’a appris combien il était nécessaire de réfléchir, de peser avec intelligence spirituelle, sans rien laisser au hasard face à une question, une situation! [Cela m'a appris] combien il fallait tenir compte des contextes pour éviter d’être dogmatique, et apprendre à nous extraire de toutes formes de  préjugés, d’a priori, pour sortir des automatismes culturelles. Ce fut un véritable apprentissage de la liberté.
Cette expérience restera donc précieuse. Ce que j’ai senti dans mon être, profondément, "en tentant" de m’exprimer, était que c’était bien un réel exercice de dépassement:  Recherche d’humilité, d’écoute envers les intervenants,  nécessité de la constance, importance de sortir de la susceptibilité, de l’orgueil tapis pour avancer, besoin de se scruter pour être le plus vrai possible dans ce que l’on apporte sous le regard du prophète.
Cela m’a fait penser à ce que vous aviez vécu face à Jésus quand dès les premiers mots de l’évangile donné à Arès il vous dit: Redresse-toi, homme Michel, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement ! Que cesse ta honte ; Je t’ai mis nu pour te revêtir d’un manteau neuf  (Rév d'Arès 1/1), quand vous vous sentiez transpercé, ne pouvant pas cacher vos faiblesses sous son regard.
Oui, vous avez ce regard perçant (33/4), frère Michel, celui du prophète qui sans cesse cherche à accomplir au mieux sa mission et à  enseigner le Fond  à ses frères pour les préparer à l’avenir. Vous avez pris cette décision de suspendre cette expérience avec une clairvoyance que nous n’avons pas.
J’espère de tout cœur que nous pourrons reprendre quelque chose avec vous, en nombre,  mieux préparés, plus vaillants, plus pénitents. En attendant, restons toujours ces porteurs d’espoir !
Fafarandol

11Nov07 72C23
"Heureux les réfléchis, ils hériteront de toute la terre," dit la Parole. Apprendre à réfléchir pour hériter du royaume, l'héritage du Créateur qui est toute la terre, héritage de toutes nos capacités divines.
Le "think tank" du prophète nous permettais de mettre en marche cette réflexion, qui nous fait reprendre l'héritage divin.
Malgré cette conscience je n'étais pas des plus assidus. Pour des tas de raisons, des tas de faiblesses et parfois je ne voyais pas ce que je pouvais apporter de plus à ce qui était déjà dit, mais je met ça sur le compte de la paresse de l'esprit à ne pas vouloir chercher. Je sais que Dieu a besoin de nous tous pour que le monde change. Je sais que personne n'est insignifiant. C'est grâce au prophète que j'ai cette conviction.
Alors je peux donner toutes les bonnes raisons à mon manque de travail, mais comme dit l'intervenant "Y" [72C21] "N''est-ce pas toute affaire cessante que nous devons répondre à l'invitation de notre Roi?" Oui c'est vrai...
Je voudrais dire que frère Michel comme d'autres frères et sœurs que je côtoie sont pour moi des exemples de bonté. J'ai vécu cette bonté dans le "think tank." Cela m'a appris la mesure dans le regard que je porte sur moi-même et sur le monde. Cela m'apprend à chercher toujours plus et encore plus de bonté dans le regard que je porte sur l'autre.
Et tant pis pour les difficultés, ce n'est pas grave, on est là pour chercher et évoluer, c'est notre rôle.
Jéruaseslimites [Jéru a ses limites]

11Nov07 72C24
Je viens de lire votre entrée et tous les commentaires qui s’y rattachent. J’éprouve un certain soulagement à ce que vous ayez interrompu le "think tank", car j’avais du mal à suivre le train en route. Il n’y avait qu’aux périodes de vacances que je pouvais y travailler activement. Le travail, les charges familiales, la moisson me prennent beaucoup de temps. Au lieu de suivre un seul sujet et de m’y tenir, j’avais tendance à tout lire et à me disperser. J’ai un autre défaut je suis un "cerveau lent" à réfléchir et je mets du temps à formuler correctement mes idées.
Je vais mettre à profit cette interruption pour approfondir ma pénitence (mon changement)  et réfléchir à ma future participation à un think tank en fonction du temps que j’ai.
Pour moi votre interruption tombe bien, même si sur le coup, comme pour tous les participants, cela m’a fait un peu de peine car dans ce think tank il n’y avait pas que des idées, mais aussi une vie qui passait entre nous. Merci, frère Michel, de nous avoir appris à réfléchir et à travailler ensemble pendant quelques mois sur la toile même, si nous n’avions pas d’affinités entre nous à part, bien sûr, la foi que nous partageons tous dans La Révélation d’Arès. Accepter les remarques des uns et des autres nous amenait à dépasser nos susceptibilités, à pardonner et à nous remettre en question. Malgré les ratés des uns et des autres, vous nous avez montré l’exemple d’un amour indéfectible pour tous.
Vous aviez parfois des interventions musclées, qui nous bousculaient un peu, mais toujours humbles et pleines de bon sens.
MERCI de nous avoir consacré une partie de votre vie pour cette expérience. Le temps est venu d’en faire un bilan et de réfléchir aux moyens de l’améliorer.
Même si au départ votre décision m’a bousculée, elle m’apparaît avec le recul sage et de bon sens.
D. K.

11Nov07 72C25
Après le choc de la suspension du "think tank" pour de multiples raisons, comme vous l’avez expliqué dans votre entrée 0072. Je comprends votre décision de suspendre ce think tank pour mieux repartir plus tard après réflexion et qui tiendra compte de nos médiocrités. Ce fut une expérience de travail très enrichissante et innovante mais comme toute expérience elle a trouvé ses limites dans l’état actuel de notre évolution spirituelle.
La confiance limitée en nous–mêmes que nous avons, mais ne nous décourageons jamais.
Nous devons arriver à trouver des idées au delà de nos expériences, les enrichir en travaillant aux contacts de familles d’affinités, réfléchir et fertiliser nos pensées à la Parole du Père par la prière et par l’enseignement de tout ce que vous nous avez enseigné, intensifie nos pénitences et moissons.
Vous cherchez sans cesse la Voie, et nous aussi, nous devons chercher sans cesse en nous le Bien, l’amour, le pardon, la justice, construire l’homme neuf, l’homme du temps qui vient.
Comme vous l’avez écrit: "Infinie sagesse du Créateur et patience de l’homme." La patience, c’est une qualité rare aujourd’hui, mais indispensable à acquérir, dépasser notre individualisme, nos impulsivités afin de construire avec vous l’assemblée unie et active dans le bien pour changer ce monde.
Car la vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Merci de votre courage, votre opiniâtreté, votre amour pour les pauvres cafards humains que nous sommes encore, mais potentiellement des Dieux.
Écoute, homme Michel, ta tête est faible, et tu n’es pourtant pas l’avorton de Mes Fils consumés par leurs fautes comme par le pian ; le mal a creusé leur tête, voilé leurs yeux et leurs oreilles, le péché a tanné leur cœur (Rév d'Arès 23/1)!
Nous réussirons !
S. Le C.

11Nov07 72C26
Je ne pense pas qu'il faille prendre au sérieux toutes les annonces fracassantes des médias concernant le réchauffement climatique. Sur ce sujet d'ailleurs, comme sur beaucoup de sujets, ils ne font que du sensationnel et de l'émotionnel, mais pas d'informations objectives incitant à une saine réflexion.
Par contre, ce qui paraît certain, c'est que l'activité humaine modifie son environnement et en l'occurence accélère le processus du réchauffement climatique initié après la dernière glaciation.
La question que l'on peut se poser alors est la suivante: Est-ce que l'humanité (sans parler du monde animal et végétal que l'on doit pourtant respecter et protéger)  pourra s'adapter sans crise majeure à cette modification de la rapidité du cycle naturel? Il y a des partisans des deux côtés, mais il est propable que ce soit encore les pays les moins développés économiquement qui soient les plus touchés en premier.
D'autre part, l'avantage des nouvelles énergies renouvelables étant aussi de diversifier les sources d'énergie, les abus de monopole des grandes compagnies énergétiques pourraient petit à petit diminuer. Et l'on voit malheureusement à quoi peuvent entrainer ces abus: expropriations, intimidations, guerres, etc. La liste est longue.
Enfin un dernier avantage et pas des moindre: Par la diminution de la pollution éclaircir le ciel au-dessus de nos têtes.....
Merci pour votre blog.
Olivier G.

11Nov07 72C27
Votre pause est patience et je ne doute pas un instant que vous êtes en train de trouver où poser le prochain pas.
Je dis: Père de l'univers... (Rév d'Arès 12/4), je me sens proche et pourtant si éloigné. Le bruit, les travaux, mon bruit...
J'ai donc besoin de la proximité de mes frères et de vos rappels.
Je suis reconnaissant de pouvoir participer, déjà en lisant textes et commentaires qui, tout ne me concernant pas me concernent tout à fait.
J'ai des questions, mais je me dis que lorsqu'on est loin des "ardents", donc pas à la portée de voix et de corps, qu'il y a suffisamment à faire pour ne pas oublier de mettre les pas dans les pas du Seigneur (Rév d'Arès 2/12).
Amitié à tous.
Antoine P., Suisse

11Nov07 72C28
En réponse à votre entrée 0072, votre souci d’activer directement la pensée de quelques frères et sœurs sur un "think-tank" me semblait une bonne expérience.
Personnellement vu de ma petite fenêtre (Windows) c’est relativement une réussite par rapport au monde. Dans les associations que je fréquente ou que j’ai fréquentées c’est en moyenne 1 à 2% des gens qui s’investissent (dans l’association de 800 employés où je suis vice-président nous sommes six bénévoles vraiment impliqués et je suis bientôt le seul qui ne soit pas à la retraite).
Bien sûr vous avez probablement sélectionné des frères et sœurs qui savent s’exprimer (passer de l’idée à l’expression écrite) ce qui est déjà une denrée rare, qui ont un ordinateur et qui savent s’en servir, qui pouvaient consacrer au moins une heure par jour [au think tank] et qui avaient, à priori quelque chose à dire.
J’ai fait partie des consultants assez réguliers mais ne pouvant pas consulter le site au travail et mon temps étant rempli de 7H15 à 23H en semaine, j’aurais dû y consacrer une heure de 6 à 7H.
Je suis un Français flemmard (synonyme?) et j’ai besoin de beaucoup d’énergie de récupération pour le travail surtout en période budgétaire de Septembre à Novembre, période où je suis sous tension car la "guerre" budgétaire n’est pas mon fort.
Je compare [votre think tank] à une rivière belle mais sauvage dans laquelle celui qui s’arrête un moment ne peut plus rattraper le flot des compétiteurs.
Et puis ce n’est pas parce que l’on ne participe pas que l’on ne suit pas mais je me suis découragé, parce que beaucoup de mes réactions étaient déjà formulés par d’autres... Pourquoi faire doublon? [...]
J’ai fait l’essai de vous lire seulement et de lire l’ensemble des interventions pour voir si les interventions de mes frères et sœurs élevaient le débat. Oui, il y a incontestablement quelques interventions intéressantes, mais diluées dans une masse, alors à 80 intervenants vous imaginez?
Il y a une pâte spirituelle dense chez le Frère Michel que l’on reconnaît de suite.
Recommencer cette, expérience pourquoi pas? Pourvu qu’une autre règle du jeu soit au minimum respectée, c’est-à-dire, pour moi, des interventions courtes (10/15 lignes maximum). C’était je crois ce qui était conseillé dès le début? Un suivi amical de chacun des membres pour connaître les raisons éventuelles de son décrochage et de l’attendre (n’est-ce pas votre recommandation dans un groupe de se mettre au diapason du plus petit commun dénominateur, un peu comme dans les écoles asiatiques dans lesquelles celui qui a fini l’exercice en premier attend celui qui finit en dernier ?) Même s’il faut attendre une semaine quelqu’un en panne, où est l’urgence ?
Un certain temps de digestion et de réflexion. Personnellement, je suis lent et je ne lis bien que lorsque c’est imprimé (au travail j’imprime quand je dois travailler dessus). J’avoue que je n’ai imprimé que les interventions de Frère Michel.
Je crois aussi que l’homme a besoin d’un temps de respiration. Pourquoi ne pas s’arrêter de temps en temps 8 jours? Je compare les vacances à un temps de visite dans un jardin, vous ne faites rien, mais pourtant vous reprenez une force considérable pour affronter de nouveau la vie quotidienne pas toujours facile.
Il y a longtemps que l’homme ordinaire a cessé de réfléchir sur lui, ce n’est pas une mince affaire que de le relancer dans ce qu’il veut être. Personnellement je sens parfois un certain nombre de choses comme par exemple l’état de vie dans un monde de bien, mais de là à mettre des mots sur l’indicible pour que ce soit utile à autrui... C’est tout un art la transmission du spirituel et je pense que la sélection est très forte.
J.H.

Réponse :
Votre commentaire est intéressant et certainement juste en tous points, si l'on compare cette expérience avec les expériences similaires dans les affaires du monde. Votre commentaire ne se situe malheureusement pas dans la perspective qui était la mienne. Je ne peux pas passer en revue tous les points du projet et de sa mise en pratique; nous n'en sortirions pas dans le cadre de ce blog public. Je soulève un seul point ici pour montrer, par un exemple, que nous ne regardons pas par la même fenêtre:
Les membres de ce think tank n'avaient pas été choisis parce qu'ils "savent s'exprimer," mais ils avaient été choisis pour leur foi, certains ne sachant pas s'exprimer soit par maladresse, soit par besoin d'intellectualiser, etc., et je le savais très bien. Mais c'est mon rôle, mon travail même, de déceler et comprendre dans ce qu'ils disent de maladroit ou d'obscurci par le verbiage la perle spirituelle, que je saurai nettoyer et polir (reformuler) pour tout le monde. Mais pour trouver quelques perles il faut remuer et ouvrir beaucoup d'huitres et c'est pourquoi j'ai regretté qu'il y eut une si faible participation.
Votre commentaire est intéressant et juste, mais il se situe dans une perspective différente. Néanmoins, par certains côtés il va aider ma réflexion. Je vous en remercie.

12Nov07 72C29
Je partage entièrement le dire de mes frères : Nous nous sommes enrichis à vous lire, car votre pensée spirituelle est tellement plus haute et plus vive que la nôtre,

Si vous êtes rose blanche  nous sommes pucerons.
J.H. soulève un point matériel qui concerne un certain nombre d’abstentionnistes :
Comment donner du temps à ceux qui assimilent lentement, qui travaillent beaucoup ou/et s’occupent de leurs enfants, qui se déplacent pour leur travail, etc., donc disposent de peu de temps, pour qu’ils puissent réfléchir et s’exprimer? Certains jours, il pleuvait des interventions [=messages adressés au think tank]. Personnellement, pour publier une réponse, plus ou moins valable à une intervention, il me faut de 15 à 45 minutes, après avoir l'a avoir lue attentivement deux ou trois fois.
La lecture des interventions, durant le think tank, m’amène à penser que souvent les réponses sont trop rapides, sans réflexion ou systématiques, et que certains frères jouent au ping-pong sur le think tank au lieu de le faire par mail privé, pour afficher un texte ou deux textes communs réfléchis.
Il y a aussi la longueur excessive de certains textes & des interventions obscures.
L’ interruption durant le Pèlerinage serait intéressante pour deux raisons : il y a trop de messages quand on réouvre le site, il y a changement de disposition spirituelle entre le départ (despiritualisation relative) et le retour (rempli du Feu pris sur le Saint Lieu).
Quand un texte important est affiché, il pourrait y avoir un jour de silence, pour la réflexion.
Le problème de confidentialité peut être rappelé à chaque inscription de frère: Ne pas transmettre de documents et ne pas donner son code. Mais je crois que les moyens d[ont disposent l]es "grandes oreilles" leur permettent de nous lire sans difficulté.
Il me semble que doit être souvent rappelée votre idée: "Comme toute activité de changement fondamental, l'activité spirituelle ou spiritualisante déclenchera dans la société des problèmes induits, auxquels il faut penser en amont pour y parer en aval."
Cas des colloques "Un autre destin" ou "Le Mensonge," où tous nous partions la fleur au fusil.
B-zacharie

12Nov07 72C30
Tu (Mikal) ne pousses pas ton frère comme la montagne pousse le ruisseau, dit La Révélation d'Arés, et dans la situation présente, je crois qu'en suspendant le "think tank" maintenant vous nous avez épargné [des problèmes].
Trés belle aventure que de vous rejoindre chaque jour sur la plateforme d'échange, mais comme pour un repas trop varié et trop riche pour nous peut-être, des difficultés d'absorption et de digestion sans doute... Beaucoup trop d'informations à la fois et pas assez de temps pour méditer ces paroles de frères et de sœurs de valeur, engagés comme moi et plus que moi. Une tendance à la mode chez chacun de nous à ne rien manquer, à lire toutes les interventions, au prix d’une boulimie d’informations qui "lessivent" le cerveau. Je pense comme je l'ai lu dans un commentaire ci-dessus, qu’on aurait du écrire plus court et qu'une pause mensuelle d'une semaine sur la plateforme aurait été de mise pour que l'on ai le temps de faire le point avant de repartir sur ce flot de mots et de pensées.
Vous aviez averti les nons-participants aux colloques à plusieurs reprises qu’il ne suffisait pas d’observer mais avant tout de participer, avant de mettre à exécution votre arrêt et il constitue pour moi une partie de votre enseignement. Il faut que les frères réalisent la chance qu'ils ont eu de pouvoir partager avec vous dès maintenant leur ascension et un petit mot de leur part, même insignifiant, aurait été pour nous tous un signe de fraternité. Nous apprenons à ordonner nos pensées, à réfléchir en restant spontanés, à ne plus parler pour ne rien dire, à réduire le bruit en nous même pour aller à l’essentiel, peut-être plus que nous le ferions autour d’une table en réunion.
Merci à vous et surtout soyons prêt pour la seconde période du "think tank".
José

14Nov07 72C31
Je viens de relire votre dernière entrée #0072 à propos du "think tank" et de la patience que nous, frères, pouvons développer pour notre avenir et l’avenir du monde. Merci de votre bonté et de votre lucidité.
Que je souffre de cette suspension [=arrêt provisoire]. De toute façon, c’est comme avec tout ce qui se passe dans ce monde depuis que je suis petit: Il me faut apprendre la patience, la grandeur de la patience, le sens de la vie, découvrir la profondeur et l’immensité de l’amour et de l’espérance.
Puis-je dire, à l’instar de notre sœur du commentaire 72C7, que je l’aime de tout mon cœur et me fait aimer mes sœurs et frères de tout mon coeur, "Dire" ainsi "au prophète" qu’elle "l’aime de tout son cœur"? La "patience de l’homme", celle du frère aîné, me rappelle sans cesse la mienne à conquérir pour trouver la Vie, moi qui ne suis qu’impatience face à ce monde qui souffre (et me fait souffrir), qui se précipite vers ce qu’il croit bon et qui n’est que pis-aller et autres moyens à court terme, reproduction des erreurs déjà faites, de l’éducation-système qui donne des limites, mais pas l’ambition que pourrait nous redonner le Père et qui gît en nous comme l’enfant, le trésor, la perle précieuse, qu’on oublie ou qu’on écrase.
J’apprécie le paradoxe qui nous travaille tous, je présume, dans ce chemin avec vous, frère Michel: Tous les jours des frères disent: "Pourvu que le prophète vive assez longtemps, au moins le temps que la conscience collective apparaisse et que l’assemblée se fonde!" De vous nous apprenons l’immense élargissement de la patience: Reporter l’envie, le geste, qui nous faisaient nous hâter dans une certaine construction pour l’assemblée. Parce que l’assemblée, comme la conscience collective ne vient que de la puissance restaurée du dedans.
Nous voulons ouvrir la voie à des générations (la multitude) de nouveaux penseurs libres de toutes tutelles académiques, religieuse, idéologique, culturelle, libres de tradition, épousant seulement le Souffle du Vent qui porte la graine, la passion pour l’homme qui peut changer.
Que l’homme, comme la graine sur la terre qui profite du ciel, du vent, du soleil et de l’eau, profite du Ciel, du Feu, du Vent, de l’Eau, pour sortir de sa chair et de son esprit, plantés sur cette terre, l’image et ressemblance du Créateur selon laquelle il est conçu! Qu’il cesse de se couper du Souffle divin, comme une graine qui refuserait de participer aux éléments, qui se prive d’éclore, qui épuise à la longue son énergie, qui finit par mourir sous terre sans produire ni plante ni fruit. Que l’homme produise son fruit, l’âme, pour ouvrir au salut, au retour de la lumière sur la planète, à la bonne fécondité du monde.
C’est bien à nous d’avoir le pied dans la terre et la tête dans la pensée du Père pour éveiller la terre à sa conscience spirituelle, l’aider à réorienter sa graine vers la lumière qui réchauffera la pensée, le cœur.
Par le "think tank", dans ce foisonnement de reflets, de pensées, de questions qui se posent à nos consciences de croyants libres, nous apprenons à nous repérer, à écouter, lire, entendre, et donc, par la "chance" de faire ce chemin, ce travail, aux côtés du frère aîné dont l’œil a le Feu, qui a la corne de l’intelligence dans son œil,  nous apprenons à discerner les choses importantes et utiles des moins importantes et moins utiles pour bien transmettre l’Appel.
 Si nous ne sommes pas nombreux à nous mobiliser pour participer à cette pêche aux perles rares c’est que les frères que nous sommes n’ont pas encore mesuré à quel point l’homme dont Dieu a lavé le cœur en 1977 a pour tâche et pour capacité de "déceler et comprendre dans ce qu'ils disent de maladroit ou d'obscurci par le verbiage la perle spirituelle, que je saurai nettoyer et polir (reformuler) pour tout le monde." Et à quel point, tout simplement, 'pour trouver quelques perles il faut remuer et ouvrir beaucoup d'huîtres". Et donc qu’il faut nous mobiliser, nous-mêmes et entre nous, nous parler, nous chercher (nous écouter les uns les autres), nous aimer.
Quand la pendule s’arrête on se met à entendre le silence et à réclamer l’heure. Quand le prophète suspend son vol sur internet ou autrement, nous nous mettrons à penser et à en parler, je l’espère, sans mon impatience qui ne sert à rien.
Dans mobilisation, il y a rassemblement, unité des forces, mais aussi mobilité, mise en mouvement. "Tout bouge sans cesse" en Dieu, "tout doit bouger pour toi, l’homme."
 Merci de toute mon âme, frère Michel, de veiller, quelle qu’heure qu’il soit dans l’Histoire du monde, de l’assemblée, de votre propre existence, et de l’avancement de la moisson, à ce que le travail soit bien fait pour que nous ne posions pas la "quadrature du cercle, ni l’éternité de Dieu ," mais que nous lancions la réflexion sur "la vie, son sens", et pour "appeler tous les cerveaux à voir ce qu’il vaut mieux croire et ne pas croire" pour changer la vie.
Avec vous et avec tous ceux qui viennent sur votre blog dans l’espérance et la tâche quotidienne de faire de moi et de mes relations aux autres un peu d’amour et de lumière.
Bernard L.

14Noc07 72C32
Le principe de ce "think tank" (dont j'apprends l'existence) quelque peu décrit dans le commentaire 72C4 — "non pas un lieu de débat ou de discussion, où chacun exposerait son point de vue à côté d'autres points de vue en défendant sa position par rapport à celles des autres, mais un point de convergence de pensées portées par des âmes fortes et cherchant ensemble à produire une autre pensée, une pensée supérieure, non par l'uniformisation mais par la fusion des idées, des forces, des sensibilités, etc" — était sans doute déjà celui qui devait s’appliquer ou tenter de s’appliquer au site Asolutelife que j’ai
consulté régulièrement voici plusieurs mois et que je trouvais très intéressant. Principe spirituel avec lequel vous nous avez engagé à travailler dans nos réunions d’assemblées à de très nombreuses reprises.
Mais là, votre réponse au commentaire 72C28 me fait penser qu’il y avait autre chose de votre part, autre chose que je cherche à comprendre et à "ressentir" bien que je n’ai pas vécu cette expérimentation qui semble, même si elle fut
difficile (pour beaucoup), énormément enrichissante du point de vue fraternel et spirituel. Quelque chose de la Vie qui circule, quelque chose d’un grand prix.
Une partie de votre réponse au commentaire 72C28 me rappelle la parabole de Jésus: Le Royaume des Cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Ayant trouvé une perle de très grand prix, il s'en alla, et vendit tout ce qu'il avait, et l'acheta (Matthieu 13:45-46). Ainsi vous êtes un "travailleur de la Mer" (Rév d’Arès 18/4), un éleveur d'huîtres perlières et un chercheur de perles spirituelles! Qui d'entre nous ne souhaiterait pas ardemment être confié à vos mains spirituelles, à la mesure, la patience et la piété (Rév d'Arès 39/3) qui forment votre intelligence, afin de devenir une belle huître productrice de belles perles, et, qui sait, plus tard, un apprenti perlier capable de nettoyer et polir d’autres perles que les siennes.
Organiser une telle qualité d’expérience sur Internet qui, certes sélectionne les frères et sœurs désireux et en capacité d’utiliser ce médium, mais qui permet de faire travailler ensemble des frères et des sœurs qui ne le pourraient pas ou très difficilement autrement est une très bonne idée. Cela me touche, car d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard, votre travail et celui de mes frères et sœurs finira pas m’atteindre à travers la respiration du grand corps fraternel de l’assemblée.
Merci à toutes et à tous !
D. Faber

16Nov07 72C33
Je tenais à vous faire part de la manière dont j’ai vécu ce think tank, pour que vous puissiez, avec tous les autres témoignages, en tirer quelques leçons, peut-être utiles, pour que nous renouvelions cette expérience avec toutes les données nécessaires pour la rendre meilleure. Je n’ai participé aux débats qu’à trois reprises, ce ne furent que trois interventions sèches (non suivies d’échanges) et même cela au prix de très gros efforts, car je voulais absolument répondre à votre appel. Mes interventions ont sûrement été maladroites ou à coté du sujet. J’ai en tout cas été incapable de rester dans l’échange. Bref, pour moi, la montagne s’est révélée trop haute et surtout j’aurais dû me contenter d’un seul thème à approfondir. Par manque de sagesse et de patience, je me suis dispersée, ce qui est d’autant plus bête que je ne dispose que de peu de temps chaque jour (nous avons 3 enfants) et de peu d’énergie aussi [Problèmes de santé]. Mais j’ai lu chaque jour et j’ai suivi de nombreux débats, qui m’ont enrichie spirituellement et je reste très confiante quant à la prochaine expérience. Nnous saurons tous, je l’espère, tirer des leçons de nos propres défaillances. Nous ferons mieux, à coup sûr, lors du prochain think tank. Vous avez donc bien fait de le suspendre pour permettre à chacun ce retour sur soi indispensable à la pénitence.
F. L.

16Nov07 72C34
Je reviens sur cette expérience de "think tank" pour vous dire combien il m'a été précieux de passer une année en votre présence et en présence de mes frères et sœurs qui y ont participé. J’ai pu passer des journées entières préoccupé par le[s différents sujets dont nous avons débattu]. Cela m’a changé de mes préoccupations ordinaires. En ce sens, l’expérience m’a grandi par l’effort que j’y ai consenti.
Avec un peu de recul, je comprends que vous ayez fermé le site. Nous y avons abordé beaucoup de sujets, démarré plusieurs réflexions sans en porter une à son terme (à part la réflexion sur le vol tout au début, grâce à votre éclairage). J’ai été gêné par cette incapacité de finir quelque chose de commencé, qui était devenue criante pour [tel sujet ou tel sujet], car il n’y avait plus d’échappatoire, c’était la seule table ronde, avec [une autre], à laquelle on participait.
Notre pénitence [encore insuffisante] ne nous permet pas d’aller plus loin, je comprends que longtemps encore, il nous faudra lancer des réflexions que nous ne pourrons aboutir, et qu’il ne faudra pas nous décourager pour autant. Peut-être aurions nous dû dire: "Cette réflexion n’aboutit pas, plutôt que de tourner en rond, passons à autre chose et revenons dessus dans six mois."
D’une manière ou d’une autre, il nous faudra continuer de réfléchir ensemble, créer cette tension qui nous permet d’avancer un peu plus vite, c’est pourquoi je souhaite vivement que reprenne[le "think tank"]. Je n’ai pas de réponse concernant cette "majorité silencieuse", j’espère qu’elle se manifestera à vous pour expliquer les raisons de son silence. Je suis surpris par votre remarque sur ma présence sur [le "think tank], car je n’ai pas eu l’impression d’avoir été moins "actif" sur certaines périodes (mis à part pendant les vacances scolaires). Je crois plutôt qu’il n’y avait rien d’intéressant dans mes dernières interventions que vous ayez remarquées (ce qui d’ailleurs revient au même).
J. S.-M.

17Nov07 72C35
J'ai longtemps hésité à donner mon avis sur ce sujet, car je ne me sens pas supérieur à tout ceux qui y on participé, bien au contraire.
Cependant, voila quand même mon avis. Ce mouvement de croyance libre me fait penser à un nouveau-né qui ne peut pas commencer à marcher sans tomber, c'est la vie.
Tomber et se relever, ensuite grandir en rencontrant des difficultés, mais surtout ne jamais baisser les bras et renoncer car l'avenir et prometteur.
Le rôle de se mouvement est prophétique et spirituel, c'est celui d'enseigner les nations.
Ce sont les hommes qui inventent l'échec, mais la vie est faite de rebondissements.
Savez-vous que des scientifiques s'accordent à dire que la terre du déluge ce trouvait en Grèce?
L'Atlantide aurait été l'île de Santorini où une civilisation étonnante vivait il y a environ 10.000 ans!
Cela relativise nos trente année d'existence. Bonne continuation a tous!
Aminadab.

21Nov07 72C36
Je crois que [le "think tank"], à moins que je ne me trompe, m'a fait comprendre un passage de l'évangile de Luc (10/38-42) qui restait pour moi obscur:
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit: " Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule à faire le service? Dis-lui donc de m'aider!". Jésus lui répondit : " Marthe, Marthe, tu t'inquiète et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part: Elle ne lui sera pas enlevée."
Je plaignais Marthe d'avoir une sœur qui se la coulait douce, alors que tout le boulot retombait sur elle. Et je comprenais encore moins la réponse de Jésus qui semblait encourager la paresse de Marie.
Mais ce matin, en pensant à la façon dont nous avons vécu [le "think tank"] et à ce que traduisent plusieurs commentaires, ce passage s'est éclairé dans ma tête. Je crois bien que nous avons été des Marthe et n'avons pas su être des Marie. Même si nous participions, nous avions du mal à entendre le souhait du prophète et avions tendance à sortir du sujet. Quatre générations ne suffiront pas, mais nous sommes de la génération du prophète.  
[Le 'think tank] aura eu, entre bien d'autres choses d'ailleurs, cela de positif qu'il m'aura éclairée sur Marthe et Marie!!!
Je souhaite vraiment que [cette expérience] ne soit que suspendue et que nous puissions nous y retrouver pour entendre le prophète non comme des Marthe, mais comme des Marie.
Madeleine

Réponse :
Merci de voir les choses de cette façon, mais il m'arrive aussi d'être Marthe plutôt que Marie. Actuellement, par exemple, il me faut subir des tracasseries administratives qui, bien que courantes dans le système où nous vivons, n'en sont pas moins matériellement tracassantes et entraînent pour moi de multiples occupations de service qui m'éloignent de l'essentiel spirituel, et il se trouve, par surcroît, que mon épouse, sœur Christiane, s'est cassé un os du pied gauche avant-hier en circulant dans une pièce éteinte et heurtant violemment un pied de table, et que je dois l'aider (elle marche avec une canne anglaise), ce qui m'éloigne partiellement de mon labeur missionnaire. Nous n'avons personne pour nous aider et pour assurer les occupations de service...
Ainsi, pour finir, il faut bien toujours quelqu'un pour assurer les multiples occupations de service. Pourquoi ce quelqu'un serait-il privé de l'essentiel? La Parole du Père ne s'adresse-t-elle pas à tout le monde? Si j'avais été Jésus, je n'aurais pas répondu comme Luc dit qu'il l'a fait. J'aurais répondu: "Nous serons bien contents de nous mettre à table tout à l'heure et nous te serons reconnaissants, Marthe, d'avoir tout préparé (et d'ailleurs ça sent bon le steak frites... Mmmmm). Par contre le devoir de Marie n'est-il pas de te mettre au courant de tout ce que j'ai dit, comme c'est le devoir de chacun ici de transmettre au monde tout ce que j'ai dit?"

24Nov07 72C37
Je viens de lire attentivement votre entrée de blog 0072 et tous ses commentaires. Je suis impressionné par la qualité de toutes ces pensées, impressionné. Si votre think tank était de la même qualité, il contient un trésor! Je ne suis pas ou pas encore ce qu'on appelle un Pèlerin d'Arès, qui doit être aussi un moissonneur, c'est-à-dire un apôtre engagé dans le public, ce que je n'ai pas encore eu le courage de faire.
Il y a peut-être aussi une autre cause à la difficulté de fonctionnement du [think tank], qui n'a été évoquée dans aucun des commentaires; la peur! La peur d'être identifié et lu par Big Brother. Tout le monde s'imagine que l'Internet est sans arrêt placé sous contrôle des renseignements généraux. Alors beaucoup restent silencieux, surtout si vous abordez des sujets sensibles. Dans les rues de Londres il y a pas moins d'une caméra de surveillance pour quatorze habitants! La ville est entièrement quadrillée par ces yeux-espions. Eh bien, depuis l'installation de ces caméras savez-vous qu'on a enregistré une baisse très sensible des participations des Londoniens aux tchattes et aux forums sur le web? Se sentant placés sour l'œil policier dans leurs déplacements en ville les gens se sont comportés devant leurs ordinateurs comme s'ils se sentaient pareillement sous l'œil de la police sur le réseau d'Internet. Peut-être un phénomène similaire se développe-t-il en France?
Ramuntcho

Réponse :
Les villes de France ne sont pas encore placées sous un réseau serré de caméras de surveillance comme à Londres, mais vous avez raison: La tendance est à la recherche de contrôle en tous domaines et les citoyens le sentent bien. C'est d'ailleurs un sujet que j''ai en réserve depuis quelques mois dans mon sous-main pour le think tank. Je proposerai ce colloque, en toute paix, tout amour des hommes, mais aussi toute objectivité, quand le think tank sera réouvert.
Je n'en ai pas conscience depuis longtemps, mais je n'ignore plus que chaque fois que nous consultons un site sur l'internet nous laissons des traces magnétiques de nos contacts et que dans certains pays comme les USA, le Royaume Uni ou la France une loi, dont le citoyen moyen ignore l'existence, oblige les fournisseurs d'accès (comme Wanadoo, Numericable, Orange, Free, Laposte, etc.) à conserver ces données et à les garder à la disposition de la police. Dans d'autres domaines le suivi à la trace des usagers existe aussi. Par exemple, à Paris où vous habitez, le pass Navigo de la RATP (Transports Parisiens) enregistre plusieurs éléments de vos déplacements. Il sera bientôt couplé avec les téléphone portables et grace au GPRS permettra de situer la position de chaque usager au cours de ses journée. Je ne parle pas des occasions que divers plans dits anti-terroristes donnent aux pouvoirs publics de surveiller les citoyens dans plusieurs domaines. Depuis l'instauration de la mise en fiches des individus à la fin du XIXe s. les progrès de la surveillance "administrative" sont constants. Cela risque de devenir aussi étouffant mais beaucoup plus pernicieux, parce que moins visible, que les boîtes à fiches des totalitarismes nazi ou communiste ou autre du XXe siècle. Oui, je demanderai à mes frères et sœurs du think tank de réfléchir à l'attitude que nous allons devoir adopter vis-à-vis de cet inéluctable développement de la surveillance des populations. Mais la peur d'être surveillé a-t-elle déjà été cause du non-fonctionnement de notre modeste think tank? Je ne le crois pas. Néanmoins, votre suggestion mérite une pensée. Je vais la lui donner.

25Nov07 72C38
J'ai l'impression d'arriver en retard pour participer aux commentaires de 0072 qui sont aussi un think tank. Un think tank sur le think tank. Comme Ramuncho j'apprécie la qualité du blog et des commentaires. Pas seulement ceux du poste 0072. Je suppose que vous triez ou que vous améliorez la rédaction. L'année dernière vous aviez retouché le texte d'un de mes commentaires (sous une autre signature). Vous n'aviez rien changé, mais c'était agréable à lire tout à coup. Il faut dire que je fais beaucoup de fautes. Vous semblez tenir à la qualité dans votre maison, si je peux dire. Ce n'est pas ce que j'e suis venu dire. Je suis venu dire que les groupes de réflexion ne servent à rien. Les membres inactifs de votre think tank s'en rendaient compte. Enfin peut-être. Il y a des groupes de réflexion partout et partout il y a des vainqueurs et des vaincus en politique, en religion, dans les armées, dans la science, partout, et les vaincus ont des think tanks comme les vainqueurs. Les esclaves ont des think tanks comme les maîtres ont des think tanks. Les esclaves restent esclaves et les maîtres restent maîtres. J'ai lu dans "Le Pèlerin d'Arès" magazine (avant 1988) quelque chose de vous disant qu'il n'y avait pas d'amour de masse, de foi de masse, et je pense que vous auriez pu ajouter qu'il n'y a pas de pensée de masse. [...]
Belle

Réponse :
Pardonnez-moi d'avoir coupé la longue deuxième partie de votre commentaire. Elle sort complètement du sujet.
Pour ce qui est de la première partie de votre commentaire, ci-dessus publiée, oui, j'en ai corrigé les fautes d'orthographe, de syntaxe et de clavier (Vous devriez peut-être vous relire avant de cliquer sur "Envoi"). Il m'arrive souvent des commentaires impubliables en l'état, que je dois corriger, c'est vrai. Je ne crois pas, cependant, que la qualité vienne de là, parce que je ne touche pas pas à la pensée du commentateur. La qualité vient de la foi.
Oui, le vaincu a un groupe de réflexion comme le vainqueur en a un. Oui, la très difficile mission du petit reste peut échouer, sinon dans cette génération, du moins dans les générations à venir. C'est pour nous rappeler cette éventualité que La Révélation d'Arès évoque l'échec des disciples (apôtres) de Jésus (Rév d'Arès 5/1-4) sortis d'Israël et partis sur les terres incultes (pays païens) où ne pouvait qu'apparaître et se développer une sorte de paganisme christianisé ou de christianisme paganisé: les églises et leurs docteurs, c.-à-d. leurs think tanks "savants", qui n'ont laissé que haies d'épines et pierrailles stériles (14/1).
Les groupes de réflexion, c'est vrai, peuvent conduire à des échecs. Mais faut-il en conclure que les groupes de réflexion "ne servent à rien"? Ce serait comme dire que manger ne sert à rien sous prétexte qu'en fin de compte l'homme en meurt: la graisse et le vinaigre tuent l'homme (Rév d'Arès VII/14) et qu'il vaudrait mieux cesser de se nourrir et mourir tout de suite. Conclusion insensée! La Parole nous propose de retrouver la Vie (24/5) et par le fait même nous demande de rester en vie biologiquement jusque là en mangeant, mais aussi en pensant avec notre cerveau biologique, en pensant à ce que nous allons faire et pourquoi nous allons le faire. Nous ne pouvons pas le faire d'instinct. Nous ne pouvons pas non plus le faire comme des moutons qui suivraient un seul berger sans réfléchir, parce que c'est à tous que La Révélation d'Arès reproche d'avoir réduit l'intelligence à un faible lumignon (32/5) et c'est donc à tous qu'elle suggère implicitement de retrouver cette intelligence spirituelle. Comme le bien n'est pas retrouvé sans exercice de pénitence, l'intelligence spirituelle ne sera pas retrouvée sans exercice de pensée.
L'échec est peut-être au bout, oui, mais il sera au bout à coup sûr, si nous ne donnons pas de bonne pensée (XXXVII/9, XXXVIII/2) à notre pénitence et à notre moisson. Vous me direz que la bonne pensée dans La Révélation d'Arès désigne la pensée du prophète, pas celle d'un think tank. C'est vrai dans le texte, mais tout comme le prophète n'aboutirait à rien et serait même sans objet sans le peuple que le Père lui demande de conduire (Rév d'Arès 40/5), sa pensée n'aboutirait à rien sans l'apport actif des pensées de ses frères. Concernant "la masse" vous vous trompez. Je n'ai pas fait appel à une réflexion "de masse", parce que la masse ne saurait réfléchir. J'ai seulement invité un groupe de quelques dizaines de sœurs et frères possédant un ordinateur, un abonnement à l'Internet et une pratique supposée de l'un et l'autre, frères et 
sœurs assez différents les uns des autres pour que les idées échangées aient quelque richesse.

25Nov07 72C39
Parmi les commentaires précédents, il y en a beaucoup qui viennent de participants au "think tank".
Ce que je comprends, c’est que ce travail a pour utilité de nous apprendre à penser, pas seulement avec nos petites cellules grises mais aussi spirituellement. Or, chaque fois que nous missionnons, il me semble que nous avons à penser ainsi, pour répondre aux questions du public. En tous cas, pour moi, chaque fois que je suis en mission, je me dis après coup: "Celui-là ou celle-là m’a posé une question à laquelle je n’ai pas bien répondu. Si j'avais plus d'entraînement à la pensée, j'aurais su quoi lui dire. Et là, je trouve la bonne réponse, mais trop tard!"
Vous avez bien raison de nous encourager à apprendre à penser.
Jean-Claude C.

25Nov07 72C40
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec Belle [72C38] et dans l'ensemble je comprend votre réponse, mais je ne crois pas non plus qu'on puisse attendre de miracles d'un groupe de réflexion pour une autre raison, évidente, c'est que personne ne sait plus réfléchir, parce qu'à l'école on enseigne à écrire (le minimum) et à compter (mal), mais pas à réfléchir. La logique devrait faire partir de l'enseignement primaire, mais cet enseignement est fait comme celui des animaux "savants" de cirque: se tenir debout sur ses pattes et sauter dans un cerceau, point final. Je ne crois pas comme Ramuntcho que les inactifs du think tank avaient peur et je ne crois pas comme Belle que réfléchir en groupe ne sert complètement à rien, mais je crois que c'est surtout inefficace. J'ai participé dans deux associations à des réflexions collectives et, d'une part, comme JH [72C28], j'ai vu que sur une assemblée générale de 100 personnes peu nombreux sont ceux qui disent quelque chose de cohérent, d'utilisable, les autres ne disent rien ou disent des bêtises, et j'ai vu que la "réflexion" en question ne nous conduisait nulle part de toute façon parce que, dans le doute ou pour ne pas avoir l'air trop couillons, la majorité s'abstenait, à moins qu'il s'agisse d'organiser une petite bouffe et encore... ils n'arrivent pas à se décider entre l'andouillette et le boudin. Dès que vous assistez à une réflexion collective vous êtes frappé par la paralysie de la majorité. C'était sûrement plus facile de pousser un régiment à attaquer une tranchée ennemie sous le feu des mitrailleuses et une pluie d'obus que de le pousser à réfléchir ensemble. C'est vous qui avez un jour cité Einstein disant à peu près: "Pour faire marcher la foule ou les soldats on trouve toujours assez de moëlles épinières, mais quand il s'agit de trouver des cerveaux, il n'y en a pas beaucoup." Je crois que si Dieu vous demande à vous frère Michel de décider (Rév d'Arès XX/6-7), c'est parce qu'il ne compte pas beaucoup sur les groupes pour briller par l'intelligence, notamment pour vaincre les ennemis iniques de l'assemblée que sont les associations ou les rivarols anti-secte! Vous êtes trop gentil, trop humble, vous voulez tout partager avec vos frères, c'est très bien et cette collectivisation est bien dans les idées du temps, mais est-ce vraiment ce que Dieu vous dit?
E.M.

Réponse :
La citation d'Einstein n''est pas tout à fait celle de votre commentaire. Je crois qu'elle se réduit à: "Pour marcher au pas, une-deux une-deux! la moelle épinière suffit." Mais ces mots, c'est vrai, sous-entendent que pour réfléchir aux raisons qu'on a de marcher, il faudrait aussi le cerveau, mais si peu sollicité qu'il est devenu malheureusement absent. Ma chère É., c'est la même chose pour la foi, la vertu, la pénitence! Pour aller communier à l'église, chanter des cantiques au temple ou se rendre à la prière à l'appel du muezzin, "la moelle épinière suffit", mais pour réfléchir en profondeur aux moyens d'atteindre le dépassement personnel et d'aider le monde à se transcender par des démarches intérieures multiples tenant compte de la forêt des idiosynchrasies humaines il faut le cerveau. Il faut donc rééduquer le cerveau, lui réapprendre à réfléchir à des choses complexes et même compliquées — J'emploie des mots approximatifs, mais simples, pour que ces commentaires soient clairs pour les lecteurs très variés de mon blog.
Parler ainsi n'est vraiment pas gentil, et probablement pas juste, pour les invités du think tank. Je ne crois pas qu'ils n'aient qu'une moelle épinière. Ils ont aussi un cerveau. Seulement, beaucoup d'entre eux n'osent pas s'en servir pour réfléchir, alors qu'ils osent bien faire pénitence pour acquérir amour, droiture, pardon, maîtrise de la colère et de la violence, horreur du mensonge, etc. Le travail de la réflexion dans le cerveau est, dans son principe, en parfaite similarité avec le travail du bien dans le cœur et dans le caractère. Je ne discerne pas vraiment ce qui peut permettre l'un et empêcher l'autre, sinon un doute culturel sur leur similarité. La difficulté de faire l'un et l'autre exercice est certes grande, mais ce n'est pas le sujet de mon entrée 0072.
En acceptant de devenir Pèlerins d'Arès nous entrons en contradiction avec les temps présents. Il nous faut pousser cette contradiction jusqu'à prouver que nous pouvons réfléchir ensemble, ce que le monde ne fait pas, raison pour laquelle il se confie à quelques pouvoirs (hiérarchie religieuse, gouvernement, députés, école) censés savoir ce qu'il faut faire, ce qui porte davantage le cerveau à dormir. Il nous faut reprendre, mais dans la justice (Rév d'Arès 1/5), les grands principes de la chrétienté constructive de l'antiquité, trop tôt abandonnés. Il n'y a pas de plus grand ennemi que l'erreur — les organisations anti-secte qui nous font si injustement tort ne sont que des petits ennemis — et l'un des grands moyens d'éviter l'erreur est, à côté de la pénitence, la réflexion. Nous ne vaincrons pas nos difficultés en faisant condamner l'U.n.a.d.f.i. ou les organisations semblables (ce qu'on peut toujours faire), mais en réfléchissant à nos propres problèmes. Il est vrai qu'en combattant l'ennemi religieux ou philosophique ou politique, nous nous sentons mieux exister, mais ce n'est qu'une sensation de surface. En fait, ce sont nos erreurs spirituelles internes qui nous empêchent vraiment d'exister pleinement. C'est en ignorant trop ses erreurs internes que l'église catholique, par exemple, cesse peu à peu d'exister, et les choses n'iront pas pour elle en s'arrangeant, parce qu'elle ne convie pas sa base à réfléchir aux problèmes fondamentaux, notamment au problème du retour nécessaire aux sources. Je voudrais que les Pèlerins d'Arès prennent le chemin inverse. Ce n'est pas son nombre, mais sa logique, qui fait une force spirituelle. C'est ce qui fit la force des premiers chrétiens, pourtant rares parmi la foule païenne, et je voudrais que nous retrouvions cette force spirituelle. Nous aussi nous sommes rares parmi la foule athée ou religieuse moderne. Nous ne pouvons pas rassembler notre force spirituelle sans réflexion, et je ne crois pas une seconde que le Créateur pense que ses créatures sont dénuées de possibilités de réfléchir en groupe. C'est ça, je l'ai déjà dit quelque part dans cette page, les bans du grand conseil des assemblées du Père (Rév d'Arès 25/9). Certes, il faut commencer petit. Mon think tank est un petit think tank.
Comprenez-vous bien le but que je poursuis à travers ce groupe de réflexion?

26Nov07 72C41
Bon, allez, O.K.
C'est fini..., mais pas K.O!
On va pas en faire tout un fromage.
Que diriez-vous plutôt d'une petite coupe de champagne?
Ah, j'oubliais... Avortons, non, plutôt une, deux, etc, petites étoiles filantes
Dans le bon sens du terme, cela s'entend.
Jérôme

26Nov07 72C42
Ce sujet est très intéressant, parce qu'il dépasse largement le cadre des Pèlerins d'Arès. Il est possible que les invités silencieux de votre [think tank] perdent une occasion magnifique de remettre en marche la créativité humaine, qui s'est réduite à la technique. On croit créer en concevant des satellites et les fusées pour les mettre sur orbite ou les expédier sur Mars, mais ce n'est pas ça créer. Créer, c'est comme vous le dites si génialement, se recréer!
On ne se recrée pas seulement par des exercices de vertu: amour du prochain, perdon des offenses, etc. (vous répétez et répétez cette liste avec patience que j'admire), mais aussi par la réflexion. Vous représentez là une étape tout à fait nouvelle dans l'histoire prophétique, parce que je ne connais pas de prophètes qui invitaient leurs disciples à partager leurs pensées. Ils parlaient et on les écoutait religieusement ou bien on les tuait; les gens trop écoutés (Gandhi, Kennedy, King pour notre époque) excitent les assassin, qui sont des médiocres, qui ne supportent pas qu'on ne le soit pas. Vous, je veux dire, vous êtes quelque chose de tout à fait nouveau, d'unique, mais c'est peut-être ce qui cause précisément le silence de vos invités. Le silence est leur façon d'avoir peur, d'avoir peur d'eux-mêmes. Ils ne sont pas contre l'idée qu'il faut réfléchir avant de construire, mais l'idée leur fait peur une fois que vous les avez mis au pied du mur. Il faut que vous patientiez.  Il se débourberont peut-être. Laissez-leur le temps de sortir des marécages des habitudes. Parce qu'il ne s'agit pas de la pensée à proprement parler, mais de la conscience nouvelle qu'elle peut former. Vous leur demandez beaucoup, même si vous les laissez libres d'avancer comme ils peuvent, pourvu qu'ils avancent tous.
Votre esprit Dieu l'a lié à Lui par des chaînes d'acier, mais ce n'est pas encore le cas de tous vos frères. Vous finissez par aimer votre pensée parce que vous vous sentez enchaîné à Dieu, mais ce n'est pas leur cas. Ils n'aiment pas vraiment leurs pensées. Ils s'en méfient. Ça les déssèche, mais c'est en même temps salutaire pour ce que vous espérez cuisiner dans ce chaudron de [think tank]. Vous n'espérez pas voit venir une nouvelle soupe de bas intellectuels, d'humanistes primaires, comme le monde en est peuplé aujourd'hui. Alors, patientez!
Herbert

Réponse :
Je ne connais pas d'Herbert, et vous avez pourtant le ton de quelqu'un qui prend les choses à cœur, mais c'est peut-être un nom d'emprunt. Merci pour ce beau commentaire. Il rejoint une des hypothèses qui forment l'échafaudage de ma réflexion.
Ce que vous dites, je l'exprime pour moi-même autrement. Je me dis qu'il n'y a rien de plus irréparable que certains mensonges, dont fait partie la médiocrité de la pensée, quand la pensée démarre non menteuse, non fausse ou nulle, mais malformée, malade d'erreur dès sa naissance. On peut la rattraper, mais il ne faut pas se rater et on perd beaucoup de temps. En cela vous avez peut-être raison. C'est peut-être d'eux-mêmes, de leurs pensées (supposées) médiocres, que mes frères et sœurs silencieux ont peur. Ils préfèrent se taire que "dire des bêtises..." ce sont leurs mots quelquefois.
Peut-être suis-je trop hâtif, mais je vieillis, le temps va m'être compté. Je ne sais plus qui disait qu'il faut parfois "choisir entre Jeanne d'Arc et son patois de paysanne et Monseigneur l'Archevêque et ses belles phrases latines." Jeanne d'Arc a agi, fait quelque chose comme elle a pu, et quoi qu'on dise de sa rusticité, elle a contribué à délivrer son pays, mais on n'a pas connaissance que les évêques de France aient fait quoi que ce fût d'efficace contre l'envahisseur. Eh bien, en appelant mes sœurs et frères à participer à mon think tank, j'ai fait appel à des Jeanne d'Arc, des patoisants à la pensée rustique, maladroites, mais qui peuvent penser quelque chose pour changer ce monde contre les docteurs qui bavardent savamment, mais dont l'humanité n'a pas à attendre de délivrance spirituelle. Autrement dit, si mes invités ont eu peur, ils ont eu tort.
Ce qui serait plus ennuyeux, c'est qu'ils aient eu peur que je les reprenne quand ils disent des bêtises. Ils auraient alors été silencieux par amour propre. Je ne le crois pas, mais je n'en sais rien, après tout.
Nous ne sommes que des pénitents, des pécheurs donc, des gens très imparfaits. Nous avons malgré tout les moyens de vaincre ce monde, mais c'est, vue sous un angle ou sous un autre, l'absence de confiance en soi qu'il faut d'abord vaincre, c'est vrai.

27Nov07 72C43
J'ai bien aimé la réflexion d'Herbert. Mais j'ai envie de lui dire que pour ce qui est de relancer la pensée, le frère Michel n'a pas non plus inventé la poudre. Socrate en faisait déjà autant il y a 2500 ans à Athènes. Sous forme de questions: "Et toi, qui as des responsabilités dans la cité, dis-moi, c'est quoi la justice?"  Même si on ignore à quel niveau de conscience il interpellait ses concitoyens. Au fond, peu importe. C'est comme pour le temps et les âge,s il y a des étapes et le début contient déjà en partie son devenir. Mais là où je rejoins Herbert, c'est que cette relance de la création universelle par la conscience arrive à un moment ou nous croyons savoir beaucoup de choses, ou des milliers de bibliothèques et de musées sont quotidiennement visités, des thèses réalisés dans tous les domaines. On aurait à priori envie de dire que la connaissance ne s'est jamais aussi bien portée. Et puis, paradoxalement, on assiste à une époque blasée, cynique et cruelle. Des bataillons de gens frustrés défilent dans les rues à qui on sert la soupe des variétés, des séries et films creux, le soir, avec des saltimbanques fatigués et fardés à la lueur des projos branchés sur des transformateurs à haute teneur moralisatrice qui surveillent les économies d'énergie en chantant: "C'est bon pour la planète!" En fait l'homme s'est fossilisé ou est en passe de le faire, et ça ne m'étonne pas que des fanatiques accrochés à l'idéologie du créationnisme en arrive à simplifier à l'extrême leur vision arrêté de l'univers et de la vie.
Je me réveille souvent la nuit, comme si une pile électrique m'habitait. La Révélation d'Arès attise le feu dans celui qui a tout simplement au fond de lui l'envie de vivre, [De sorte] qu'il ne peut qu'avoir envie de la communiquer. C'est comme une envie de pisser. D'ailleurs, je soupçonne que le Livre a aussi  ce simple sens  dans la Mer entre dans ta vessie (Rév. d'Arès XXI/12).
Là, je rejoins la nécessité du think thank, même si je n'aime pas trop ce mot qui résonne un peu comme yin yang ou ding dong avec son coté américano branché, mais peu importe. Car c'est aussi la nécessité de créer en groupe à plusieurs en communauté dans une unité paradoxale. Avec la boue comme aliment, ferment, matériau qui a besoin d'incandescence pour se révéler dans une autre nature: La Polone (Rév. d'Arès XXXIX/12-13). Ce que le monde n'a peut-être jamais vraiment réussi à faire. À part l'intermède édénique, mais dans quelle mesure? La Révélation d'Arès porte le défi à des dimensions assez vertigineuses.
Merci à vous
Duchemin Rocailleux

27Nov07 72C44
Cette fameuse pénitence... Tous les jours, en rentrant chez moi, le soir dans ma chambre, je me dis qu'elle est un moyen de survivre dans ce monde déspiritualisé. Cette pénitence est à la fois une forme de "gilet pare-balles" et une "bouée de sauvetage"...  Brisée de partout, quotidiennement je dois la réparer dans mon cœur et ma tête, spirituellement.
Ma pénitence, j'espère que tu ne m'abandonneras jamais... j'ai besoin de toi pour "affronter" en Bien ce monde dans lequel je vis.
Cucubale

27Nov07 72C45
Dieu par le prophète nous enseigne à réfléchir, penser et envisager nos rapports avec tous nos semblable spirituellement: Ma Sagesse Se suffit à Elle-même ; Mon Souffle rafraîchit les intelligences (Rév d'Arès 10/12 ). Lorsque j'étais enfant, mon père me disait tout le temps: " Tu ne réfléchis pas!" Il voulait dire: Tu ne réfléchi pas comme je réfléchis. Il voulait que je sois comme lui. La société conditionne les peuples à réfléchir d'une certaine façon; elle nous conditionne pour aller dans son sens, elle veut faire de nous des bœufs:  L’homme (devient) le bœuf au champ. (Rév d'Arès XI/5 + annotations).
Ceux qui dirigent les peuples savent très bien que si l'on commence à réfléchir, à prendre conscience de leur inutilité, [à réaliser] que nous devons être de pur existentialistes, vivre sans chefs ni hiérarchies dans un mouvement de conscience collective ou les génies et les arts les plus divers participent tous fraternellement à l'évolution planétaire humaine pour rétablir Éden, les pouvoirs établis [réalisent qu'ils] disparaîtront alors par le fait même lors de l'apparition d'un petit reste assez fort pour provoquer un changement planétaire: Mes Granges gémiront sous leur poids ; alors ce sera Mon Jour, d’un geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds, il n’ y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/7/8). Nous passerons à un autre niveau de conscience, la Vie pour laquelle Dieu nous a créés:  Adame va (alors comme) l’onde (de) la main à Ma Main. Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau (XXXV/19-20 + annotations ) et aussi: Sors (jusqu’où) tu ne bois plus l’air, (où) ton pied ne bute pas (contre) le(s) mont(s) haut(s), (où) le feu est bleu, (où) ta main a vingt doigts (comme) la queue du soleil. Ton œil moud la lumière, (c)elle (qui) brûle la pierre ; tu vois la bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main ; (cependant) ta main frise la fleur ; ta main (en) connaît le bord (et) le fond.(V/1-2 + annotations ), c'est-à-dire, si nous avons perdu beaucoup de choses depuis le mauvais choix de la société Adamique.
Dieu nous renvoie un prophète pour nous rappeller cela, faibles lumignons que nous sommes (Rév d'Arès 32/5 + annotations), mais Dieu dans sa sagesse (Rév d'Arès 33/6 +annotations) sait qu'un petit reste sur plusieurs générations peut provoquer le changement planétaire: Comme la vigne Je M’enracine dans ta génération ; déjà des bons sarments se sont étendus au-dessus des steppes, où l’on ne prononce pas Mon Nom (Rév d'Arès 31/1 + annotations ) et il sait que quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Nous sommes tous pécheurs, profondément conditionnés par plusieurs générations héritières des mauvais choix de la société Adamique. Notre force est donc dans notre humilité, déculturation, déconditionnement, accomplissement de la Parole, pénitence, moisson, réflexion, unité autour de Mikal: N’ai-Je pas mis les forts et les sages au service des faibles et des petits? (Rév d'Arès  26.9 ) Mikal est le fort et le sage qui s'est mis au service des faibles et des petits, nous devons suivre son exemple et si certains de nous ne sont ni forts, ni sages, ni réfléchis, ils peuvent le devenir, car la vie spirituelle appelle la vie spirituelle. L'amour est Créateur, alors les sœurs et frères sages et forts, nous avons besoin de vous, nous avons besoin les uns les autres.
Didier

27Nov07 72C46
Pèlerin et missionnaire engagée et invitée sur le "think tank" je ne suis pas fière de m'être contentée de lire (le plus souvent attentivement) toutes les interventions. J'ai en effet toujours remis au lendemain ma participation active pour des raisons pas différentes de celles que j'ai lues dans les différents commentaires:
— Ma lente adaptation à un champ de vision différent sur le web.
— La crainte de me laisser déborder par le manque de temps et la fatigue physique, connaissant la lenteur de ma réflexion et ma lenteur aussi à formuler ce que je ressens vraiment.
J'ai en mémoire les réponses de Jésus à ses disciples quand ceux-ci se soustrayaient à son invitation avec de très bonnes excuses (Matthieu 8/21, Matthieu 22/8 par exemple). Mais un épisode de la vie du prophète Jésus m'interpelle particulièrement,  c'est quand cette femme à Béthanie, dans la maison de Simon, répand un parfum de prix sur la tête de Jésus. Comme quelques-uns s'offusquent de la voir gaspiller tant d'argent pour un parfum alors que cet argent aurait pu aider des pauvres, Jésus  dit: "C'est une bonne œuvre qu'elle vient d'accomplir à mon égard. Des pauvres, en effet, vous en avez toujours avec vous, et quand vous voulez vous pouvez leur faire du bien, mais moi, vous ne m'aurez pas pour toujours... (Matthieu 26/11)
Bref, malgré votre âge, vous nous proposez une énième fois un travail entre nous soutenu par votre prophétisme et nous avons maintenant à peu près tous compris l'importance de la force spirituelle prophétique pour notre mission. Vous êtes surchargé de travail et d'une santé vulnérable et nous ne sommes pas capables d'honorer votre invitation.
J'en prends conscience avec cet intermède qui m'aura permis de voir plus clair dans mes priorités et je suis convaincue que nous allons maintenant être plus à même de faire fonctionner ce "think tank",  et devenir des "lanceurs d'espoir".
M. S.

27Nov07 72C47
Je fais partie aussi de ceux qui ont tenté de participer à ce think-thank. C'est avec une immense joie, que j'ai reçu votre invitation. Je me disais que mes travaux missionnaires encore chargés, divertifiés, dispersé de ce fait.... pourrait enfin être approfondis et nous enrichir dans notre prophétisme, grâce aux échanges de regards des uns et les autres et surtout
grâce à vos conseils de prophète.
L'expérience a été formidable de pouvoir avoir un retour en proposant un thème déjà travaillé en amont. Je sens encore plus, que j'ai besoin d'approfondir. C'est une réélle joie que d'être engagée dans ce sens là!
Votre souci de dynamiser la vie spirituelle est existentielle! Oui. Par la suite j'ai remarqué que je n'arrive pas, ou alors bien maladroitement à réagir spontanément dans le flot d'échanges. J'ai quand même essayé d'intervenir mais peu (qualifiée d'obscure je me reconnais! incompréhensible même...) car à ce stade il n'y a pas d'échanges possibles! L'expression
écrite de ma pensée est chargée avec plein d'idées qui me viennent, se croisent, cela nécessite un travail, et surtout du temps ! Mais j'ai confiance aussi comme vous le dîtes:"Ça viendra! "
Vera Rès

Réponse :
Vous avez bien participé quand même. À un certain moment on retrouvait souvent votre signature au bas des interventions. Bravo! Est-ce moi qui vous ai "qualifiée d'obcure"? De toute façon, il ne faut pas que ça vous arrête. Si je vous ai dit cela à un moment donné, c'était seulement pour avoir quelques éclaicissements sur votre pensée du moment.
Comme vous le savez, je réfléchis à la meilleure façon de relancer notre groupe de travail. Je n'avance pas beaucoup. Je suis aussi dispersé par différents soucis à gérer: Un contrôle administratif qui occupe et préoccupe et un problème de santé qui touche sœur Christiane, mon épouse. Elle s'est, à quelques jours d'intervalle, cassé un os à la main droite et un os au pied gauche. Elle porte une attelle à la main droite et doit marcher avec une canne pour le pied... Dilemme! C'est avec la main droite qu'elle devrait tenir la canne pour le pied gauche! Alors maladresses et rigolade (elle risque dix fois plus de tomber avec la canne que sans; on dirait Buster Keaton circulant sur les poutrelles du 125e étage d'un gratte-ciel en construction). Nous ne sommes pas tristes. Bref, il faut l'aider. Je me mets à l'épluchages des légumes, aux courses, à la vaisselle, et à de menus services de ce genre. Notre fille Nina aide aussi beaucoup quand sa famille ne l'appelle pas. Ce n'est qu'une question de patience. Tout ça passera.

27Nov07 72C48
Oui, le monde paraît blasé, ou plutôt résigné, retiré dans une espèce de fatalisme, un état état où c'est la matière qui prime sur tout, comme si sans matière ce serait le vide!
Alors, peut-être qu'on se préoccupe beaucoup moins de ce qui pourrait nous lier, ou nous relier, et qui ne se voit pas: l'amour.
Peut être qu'à force de luttes incessantes, idéologiques, l'homme déclare forfait devant ce qu'il a [reçu du Ciel] de plus simple, de plus vrai, de moins compliqué.
Peut -être cherche-t-il, sous prétexte de qualité, ce [qui est] inaccessible — Mais "à trop vouloir on finit par ne plus rien avoir, avez vous dit en substance, et à trop chercher on finit par ne plus trouver, et à trop exiger, à trop critiquer...," etc, et [pour finir] une forme d'impuissance s'installe, le silence s'impose petit à petit, la norme [devient] l'immobilisme.
Cependant, il y a tout une jeunesse en éveil, tout une jeunesse pleine de promesse, pleine de fraîcheur, une jeunesse prête à accomplir. Il suffit que nous lui transmettions un peu d'espérance, d'amour et d'écoute, et que les pouvoirs (nos pouvoirs: orgueil, découragement, énervement, mensonges) cessent de la mettre continuellement en compétition.
Sans devoir se flatter les uns les autres, ni attendre d'être adulés ou glorifiés, il y a, dans nos relations, un grand besoin de ce manteau de paix, ou d'amour, qui enveloppe et qui ferait que nous nous ressentons comme l'honneur du Père, [méritant] une juste reconnaissance qui réchauffe et qui donne la confiance. Cette jeunesse attend cela de nous.
Je sais devoir apporter cela autour de moi. J'y réfléchis, mais y réfléchir à plusieurs devient plus créatif.
Avec vous dans l'effort.
Sœur Pansy

27Nov07 72C49
Une phrase célèbre dit: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme."
À quoi l'on pourrait peut-être aussi ajouter: " Création sans finalité n'est que vanité et poursuite du vent"....
Il est vrai que la réfléxion est autant nécessaire à tout un chacun que manger ou respirer, mais cette réflexion ne prend vraiment de sens que si cette dernière est dirigée vers un but, une finalité, un dessein.
Actuellement, nous pouvons nous laisser submerger par des tonnes d'informations sur tout et n'importe quoi ou tenter de dégager les informations importantes pour le présent et l'avenir de l'humanité.
Savoir (ou apprendre à) trier l'important de l'accessoire n'est pas l'aspect le moins utile à la réflexion, (ni certainement pas le plus facile!), car l'on peut disserter et discuter de tout avec l'apparence de la sagesse bienfaisante, l'intelligence d'un grillon (Rév d'Arès XXXIX/13) et le contentement d'une oie gâvée!
C'est avant tout une affaire de choix personnel.
Et personne ne peut faire ce choix si ce n'est tout un chacun, tout au plus nous pouvons avertir à la manière du Coran ou (et) exhorter nos contemporains à choisir le bien commes vous le faites — ainsi que d'autres — avec talent.
Il n'est qu'à lire les médias et entendre les réactions "avisées" sur ces mêmes médias avec un tant soit peu de recul, pour s'aperçevoir que, bien souvent, les différents débats se résument à de l'exhibition intellectuelle (d' interminables et ennuyeuses querelles idéologiques de politique truc-muche ou machin chose, pour ne parler que de la politique... Ne parlons pas d'écologie!.. Pitié pour elle!) en montrant son prétendu savoir aux autres.
Et de reprocher à ces mêmes autres... ses propres défauts! Mais de cela peu se rendent compte ou [s'en rendent compte] souvent trop tard, quand le mal est fait.
Malheureusement, bien trop rarement les analyses vont dans le sens que le Créateur veut:
À savoir porter tout à la lumière (donc aussi à la vérité) par amour pour elle, car c'est le seul Dessein de l'Univers  (le Fond de La Révélation d'Arès) et donc de l'homme, partie intégrante de celui-ci:
S'illuminer!
Que cette lumière puisse blesser ceux qui ne l'auront pas délibérement recherchée et acceptée... Elle élèvera aussi les autres à des hauteurs telles que sûrement nous n'osons pas encore l'imaginer...
L'humanité, prise dans son ensemble, ne sait pas encore que la lumière EST son bonheur et le mensonge (ou l'erreur) SON pire ennemi.
Tout le reste n'est finalement qu'accessoire.
Que certains se croyant savants trouvent celà puéril, naïf ou trop simple pour eux ne change rien à l'affaire. Ils se perdront dans les méandres de leurs "fines analyses" avant de revenir à de plus sains comportements tant qu'ils n'auront pas dépassé les bornes du bon sens.
 Olivier G.

28Nov07 72C50
La question non pas "Nous avons perdu beaucoup de choses depuis Adam (sous-entendu: mon Dieu, qu'ai-je perdu?)", mais "Comment les avons-nous perdues ?" porte plus de fruits pour moi, au jour d'hui. Ainsi, éplucher des patates devient un acte à signification arésienne dans un nouvel entendement. (D'où un avantage à trouver le roulement — à qui le tour ? — préservant "l'égal'ahité" [jeu de mot sur égala'h, Rév d'Arès XXII/5] de dignité et d'importance accordée à toutes tâches, et aux fins utiles, premières et dernières.
Foin de tout lynchage! Je m'explique.
Tel frère et/ou interné, musicien, bohême, Rom, etc. vit parfois un foisonnement inquiétant de signes tous azimuts. Toison d'or mais non crainte excessive.
Simple recouvrement de ses esprits, d'un état d'être au monde, étagère, juif errant. Je pense aussi: zen, tai-chi et autres Yi-King.
Cette pensée fut moultes et moultes fois blessée, trompée, trahie, déviée, etc. dans notre humaine histoire.
Je ne suis pas spécialiste mais subodore par exemple un pathétique appariement, par la fonction symbolique (une chose perçue en rappelle une autre) de deux visions ou lectures du monde difficilement compatibles à des périodes charnières, où "négocier un virage", "assumer une rupture salutaire" eut été la Voie Droite.
Blessures, blessures, encore blessures assumées dans nos chairs têtes. Identification, localisation, préparation du chariot de soins, action.
Nous portons à corps et à cris et dans nos cœurs l'administration romaine, les phallanges, escadrons, régiments, leurs augures... et le dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7). Le recours aux mythes et aux mitres. Des pieds à la têtes, se secouer les puces et mites.
En nous, encore, l'acte d'écriture ou de comptage propre aux romains, un sens, une fluidité, une organisation qui s'opposent de prime abord avec ceux d'une numération qui d'Inde (de Noël... oh pardon, ça m'a échappé!) nous fut portée par les navires et caravanes arabes.
Réécrivons l'histoire, frères bien aimés!
Bon, où avais-je la tête, j'en reviens à l'actualité, par exemple :
Larmes du ciel pour ces frères sur leur poulain d'acier, pétaradant à tout va
Larmes égales et pathétiques, aussi,
Pour ces frères dans leur carlingue métallisée aux criardes et cocardières couleurs.
Pet foireux d'un choc frontal?
Non! Que nos fronts sur le sol, ensemble, nourrissent de
Frêles pissenlits qui s'ouvrent à l'océan de verdure.
Jai-Rome

29Nov07 72C51
Nous, Pèlerins d'Arès, avons un gros avantage sur les autres, c'est que nous savons que nous ne sommes pas très finauds (=nous manquons d'intelligence, Rév. d'Arès: 32/5), mais toute médaille a son revers. Ce fait engendre un manque de confiance des frères et sœurs vis-à-vis d'eux-mêmes et aussi des uns par rapport aux autres.
Pour preuve: [Vous] risquez-vous à aborder un sujet qui sort des sentiers battus, et attendez-vous à ce qu'on vous regarde de travers? C'est tout juste si l'on ne vous traitera pas de couillon. Il n'y a rien d'éxagéré dans mes propos. J'en ai fait les frais au dernier Pélerinage.
Or, pour porter notre pensée assez loin et faire naître notre intelligence spirituelle, nous devons, je crois, oser "l'insurgeance" et apprendre la confiance, sans quoi nous aurons du mal à sortir de la culture qui est une prison mentale entretenue par les pouvoirs.
Comme seul le découragement est impiété (Rév.d'Arès 13/8), nous ne devons en aucun cas, baisser les bras. Vous pouvez compter avec moi.
Dominique F.

03Déc07 72C52
Je n’ai pas participé activement au "think tank". Je vous ai dit pourquoi. Votre réponse à mon explication pour cette non participation a résonné en moi comme un gong. "Mais bon sens! Mais c’est bien sûr!" me suis-je dit. "Pourquoi ai-je voulu être partout à la fois? C’est bien moi ça! Ne rien louper, tout lire, comme s’il fallait à tout prix être partout. Comme dit mon mari: "Tu veux faire 36 choses à la fois." Résultat: Comment faire bien tout ça? Impossible.
J’ai senti à travers votre réponse comme un déblocage, peut être ce poulain agile que je sens dans mes veines et qui est prêt à courir (Rév d'Arès 10/10) fou de liberté, loin des attaches des pensées reçues qu’il traînait comme un fardeau sans plus les voir. Parce que si je m’examine je m’aperçois que c’est dû à un vieux réflexe venu de l’éducation. On n’a pas toujours conscience de ce qui nous bloque, de cette corde qui nous attache aux vieilles voix paralysantes (Rév d'Arès XLV/2).
J’ai encore une  cervelle d’esclave. Vous nous appreniez à marcher ensemble dans la même direction comme un seul homme avec nos diversités, nos reflets.
J’ai bien compris que c’est ensemble unis autour de vous, le  prophète, la tour de La Révélation d’Arès, que l’on avancerait. C’est mon propre préjugé à mon propre égard qui m’a dit de rester immobile. Si je comprends à quoi nous engage l'amour des autres et de soi-même, maintenant  je répondrai sans prendre de détour à l’invitation [...] Alors je me jetterai dans l’eau froide et pure de sa parole, occasion merveilleuse de laver mes pensées quand elles sont erronées ou insuffisamment armées de vrai car c’est lui qui fait de ses marmots (Rév d'Arès XXX/13-15) des hommes "royals," c'est-à-dire capables de régner sur leurs pensées pour le Bien.
Merci [...]
A.Jir.

06Déc07 72C53
Je voudrais donner un exemple concret, car c'est à la suite d'une mission que je l'ai écrit.
Donc, il s'agissait d'une témoin de Jéovah (c'est elle qui me l'a dit presque dès le début). Je lui dis : "Voilà, un des contenus de La Révélation d'Arès, c'est que, malgré tous les prophètes que Dieu a envoyés au monde, nous n'avons toujours pas, aujourd'hui au 21ème siècle, accompli ce qu'Il nous demande. La vie sociale n'est pas devenue une vie de communication intense où le moteur principal est la compréhension et l'amour des autres, alors que nous vivons dans une société hiérarchisée du haut en bas." Elle répond que c'est normal, que nous ne pouvons rien faire, car c'est Dieu seul qui réalisera cette société idéale. Il faut attendre.
Je n'ai rien trouvé sur le moment à lui répondre, sinon que Dieu nous a créés libres (Rév d'Arès 10/10), nous a donné la terre pour la dominer (Genèse). Cette liberté, l'homme peut s'en servir pour créer une autre société, etc. Mais mes paroles n'ont pas eu d'effet.
De retour chez moi, je me suis dit que j'avais peut-être mal présenté les choses. L'homme a quand même utilisé la liberté donnée par le Créateur pour créer toute une technologie et commencer à dominer la terre et ses animaux, mais il s'est arrêté en chemin et, là, relisons la veilée 18! Oui, l'homme ayant construit son magnifique vaisseau technologique, ayant déployé de grandes capacités, a oublié l'Eau où son vaisseau puisse flotter, et celui-ci va se dessécher sous le soleil (v.3). Oui, l'homme est capable de trouver cette Eau, s'il La demande au Roi. Le Roi écouta son humilité, donna droit à son repentir, creva les nuées du Ciel, et en fit tomber un déluge qui forma une mer où le vaisseau flotta.
Jean-Claude C.

XXXxxXX 72C54
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Xxxxxx xxxxx xxxxxxxx