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19 octobre 2007 (0069) 
doris lessing, une "insurgeante"

D'une radio nasillarde, lointaine, je perçois au vol: "...Nobel de littérature 2007... Madame Doris Lessing." Pas possible! Cette "sympathique écorcheuse," comme je l'appelle? Je tends l'oreille. "...reçut le prix Médicis pour Le Carnet d'Or en 1976." Je ne savais même pas qu'elle avait été traduite en français. Ce que je savais — de simple bon sens — c'est que quiconque l'avait lue en anglais ne pouvait que la voir comme l'un des grands étendards de l'opposition au système doublée de l'opposition à ces utopies sociales qui empêchent l'humanité, peureusement cachée derrière la politique, les pouvoirs et les lois, d'affronter son vrai destin. Pèlerin d'Arès, Doris Lessing ne l'est vraisemblablement pas, mais une "insurgeante," elle l'est — avec quelque chose en plus de provocateur et de terrible, que je n'ai pas —, au sens où  j'ai "frappé" le mot "insurgeance" comme la "monnaie de l'âme arésienne" (Mes nombreux écrits sur ce thème).
Doris LessingJe n'ai pas tout lu de Doris Lessing, il s'en faut, mais je sais d'elle deux ou trois choses qui nous rapprochent.
Elle fut communiste et je l'étais à l'époque où je la découvris d'un bouquin oublié par un touriste britannique sur une banquette du rapide Paris-Lyon.
Elle se mit à écrire non pour écrire, mais pour faire part aux hommes de son expérience de la vie et leur crier en substance: "Vous êtes des affreux!" Je me mis à écrire non pour écrire, mais pour faire part aux hommes d'une autre expérience: celle du Créateur, et pour ajouter au cri de Doris Lessing et de tous les dénonceurs du mal humain, "Oui, mais vous pouvez changer!"
Elle ne s'intéresse pas aux jolis compliments. Je ne m'y intéresse pas. Nous y répondons, l'un comme l'autre: "Quelle importance?!"
Elle ne s'arrête pas aux méchancetés et malices. Je ne m'y arrête pas, parce que la vie est trop courte pour s'attarder aux calomnieuses rosseries, quand il faut d'urgence faire voir aux homme combien leur existence, quand elle n'est pas carrément médiocre, insignificante ou repoussante, est loin d'être digne de leur possibilité métaphysique d'amour et d'éternité.
Je pense que les complimenteurs et les clabaudeurs sont comme les roses et les moustiques. Aujourd'hui les uns parfument, les autres piquent, mais ils n'existeront plus demain. Ils n'inspirent au monde lucide rien pour créer du neuf ni même évoluer. Elle pense comme moi avec d'autres mots. Quoique mon vécu et le vécu de Doris Lessing, mon aînée de dix ans, soient sans ressemblance, ils ont dévalé la même chair humaine comme des torrents. L'homme lucide peut y voir miroiter dans les remous son image tordue, décevante, mais par déception décider de se re-créer autre et faire renaître de grandes espérances.
Doris Lessing serait-elle seulement "la femme émancipée," comme dit l'Académie Nobel? Pour moi elle est bien plus que ça, l'humain émancipé.
Quand elle avait 65 ans et était déjà écrivain consacré, Doris Lessing fit une expérience intéressante: Elle envoya, sous un faux nom, un manuscrit à son éditeur, qui le renvoya comme médiocre et/ou impubliable. Ça l'amusa beaucoup et lui fit voir une fois de plus la très grande relativité des valeurs du monde. Alors je m'amuse à l'idée que j'aurais peut-être obtenu le résultat inverse, si j'avais, en 1974 et 1975, adressé aux 47 éditeurs qui allaient me refuser le manuscrit de L'Évangile Donné à Arès (Première Partie de La Révélation d'Arès) sous une fausse présentation, celle d'un livre cyniquement écrit par moi et non surnaturellement reçu du Ciel. Des éditeurs auraient peut-être réagi positivement.

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Commentaires:
21Oct07 69C1
À son divorce [en Rhodésie, colonie britannique d'Afrique], Doris Lessing a laissé ses deux premiers enfants à son premier mari, ce qui fut un scandale à l'époque. Mais les époques ont-elles vraiment évolué? Aurait-elle été acceptée dans les assemblées [de Pèlerins d'Arès] avec une telle attitude, ne serait-elle pas passée pour une mauvaise femme, une mauvaise mère? Voire une femme incapable d'élever des enfants? Vous parlez d'une "insurgeante." Oui[, elle l'était,] dans le sens où elle se foutait du système et du "bien établi". Elle écouta son cœur, ce qui ne veut pas dire qu'elle se foutait de ses enfants.
Malheureusement, c'est ce qui manque dans ces assemblées [de Pèlerins d'Arès]: L'insurgeance féminine et masculine. C'est pour cela que les "insurgeants," je n'en vois pas personnellement. Aimeriez-vous des "insurgeants" chez vous (dans les assemblées). Les accepteriez-vous? Surtout des cas de figure comme cette femme-là?
Tony

Réponse :
Des "insurgeants" dans nos assemblées? Il n'y a que ça! Tous sont "insurgeants" face au système, à la religion, aux idées reçues, etc. Certains et certaines se révèlent être, de surcroît, des "insurgeants" familiaux, conjugaux, professionnels, etc., quand ils parlent spontanément de leurs problèmes personnels, ce que personne n'est obligé de faire. Il n'y a chez nous aucun enregistrement, aucune condition à remplir, sinon celle qui découle logiquement de l'état de concience de celui ou celle qui souhaite être pénitent et moissonneur au milieu d'un groupe local, ce qui n'est pas obligatoire non plus. Selon moi, moins d'un dixième des Pèlerins d'Arès en France s'attache à un groupe, et quiconque ne se sent pas bien dans un groupe peut en créer un autre ou former une "famille d'affinités" particulière à l'intérieur d'un groupe existant. Des sœurs ou des frères qui se trouvent dans une situation personnelle similaire ou proche de celle de Doris Lessing à l'époque de son divorce en Rhodésie, il y en a un certain nombre. Je réponds donc sans ambages: Oui, Doris Lessing aurait pu, à tout moment de sa vie, être un Pèlerin d'Arès.
Je ne sais pas qui vous êtes, mais j'ai déjà remarqué que vous tourniez souvent autour de la même hypothèse, à savoir que les groupes de Pèlerins d'Arès seraient des cercles de croyants à l'esprit étroit procédant à un écrémage sourcilleux de ceux et celles non conformes aux bonnes mœurs bourgeoises. Je vous ai offert de m'écrire personnellement en m'exposant vos griefs de façon circonstanciée, mais vous ne l'avez pas fait; je ne peux donc pas vous aider en dehors de ce blog.
Il y a de tout parmi nous, y compris des "mauvaises femmes et des mauvaises mères." Il y a même des homosexuels, des prostituées, des repris de justice, des rebelles de toutes sortes, etc., la même sorte de société qu'on reprochait à Jésus d'avoir autour de lui voilà 2.000 ans. À cela Jésus répondait: Le Père m'envoie vers les malades, il ne m'envoie pas vers les bien portants. Si vous reprochez à nos groupes d'être des assemblées de malades, vous avez raison, elles le sont, elles ne sont même que ça, mais elles n'ont, sauf erreur, jamais prétendu être autre chose.
Nous sommes tous des pécheurs et la seule logique qui nous conduit à former des groupes ou à rejoindre un groupe est celle qu'appelle La Révélation d'Arès: S'engager dans le sentier de la pénitence et de la moisson (pour moissonner d'autres pénitents), c'est-à-dire être en effort constant d'entrer et/ou de rester dans le Sentier du Bien, de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté spirituelle, de la recherche de l'intelligence spirituelle. Les uns progressent assez vite dans ce sens, d'autres sont plus lents, voire très lents, mais qui ne sait que quatre générations ne suffiront pas pour que des hommes, un petit reste, atteigne un état idéal? Nous mourrons tous pécheurs, mais au moins nous aurons essayé de moins pécher ou de ne plus pécher. C'est cette tension vers le Bien, et non l'acquisition du Bien, impossible avant des générations, qui caractérise la foi arésienne. Nos groupes de sont pas des clubs de l'amitié, c'est vrai, mais seulement des rassemblements d'âmes, faibles pour beaucoup d'entre elles, en tentative constante et inégale d'idéal, donc constamment en butte à leurs imperfections. Si vous recherchez autre chose, une sorte d'antichambre du paradis, ou simplement une religion avec ses hypocrisies, ce n'est pas chez nous qu'il faut venir, c'est vrai. Nous ne sommes qu'un terrain d'épreuve et d'épreuves, avec dans le lointain, encore très lointain, un idéal que nos descendants atteindront un Jour, oui, cela nous le croyons.


21Oct07 69C2
Voici un bout de biographie intéressante:
Les thèmes évoqués dans ses romans sont les conflits de cultures, les flagrantes injustices de l'inégalité des races, la contradiction entre la conscience individuelle et le bien commun.
En 1956, ayant sans cesse critiquer toutes ces injustices haut et fort, elle fut interdite de séjour dans toute l'Afrique du Sud et la Rhodésie !
En 1995, âgée de 66 ans, elle revint en Afrique du Sud afin de voir sa fille, ses petits-enfants, et promouvoir son autobiographie. Ironie de l'histoire, elle fut accueillie les bras ouverts, approuvée sur les thèmes qui l'avaient faite expulser quelques quarante années plus tôt !
Figure emblématique du féminisme depuis la parution en 1962 du "Carnet d'Or," la bible de la femme indépendante, Doris Lessing nie avoir jamais été une militante. "Le mouvement féministe des années 60 a gaspillé son énergie et son temps à causer et à former des groupes. J'appelle ça de la gesticulation. L'idéologie et la politique lui ont fait perdre de vue ses objectifs.. Je n'aime pas les années soixante. Je n'aime pas davantage certains comportements. Les rodomontades stupides et vulgaires ou le dénigrement systématique des hommes." Pour Doris Lessing, la technologie, avec la pilule et les appareils ménagers a fait beaucoup plus pour la libération de la femme que les idéologues.

21Oct07 69C3
Je n'ai pas grand chose à apporter au sujet de Doris Lessing, sinon une impression personnelle. Je ne l'a connaissais pas il y a encore quelques temps, avant de voir un reportage sur elle dans journal télévisé; où je voyais une femme agée, mais vigoureuse, descendant d'un taxi londonien avec un cabat plein de légumes (revenant du marché) et apostrophant les journalistes et caméramans, leur demandant pourquoi ils étaient devant chez-elle. Ces derniers lui apprenant sur l'instant: "Mais, vous n'êtes pas au courant? Vous avez le prix nobel 2007 de littérature," je m'attendais à voir une femme troublée et secouée par une telle nouvelle. Rien du tout. Elle fut surprise, certes, mais sembla aborder la nouvelle avec désinvolture, peu soucieuse de "récompenses."
Quelques jours plus tard, je suis tombé sur une interview de Doris Lessing (en anglais sous-titré allemand, pas facile à bien cerner). J'ai découvert une femme qui malgré son âge avait gardé non seulement sa lucidité, mais un regard vif sur le monde, je la sentais toujours très impliquée dans les affaires humaines. Elle répondit également à la journaliste au sujet de sa vie
passée, de ses expériences, de son fils, etc. Tout comme pendant le précédent journal télévisé, elle avait l'air d'une femme simple, se moquant des "médailles" qu'on pouvait lui discerner pour son travail, toujours impliquée dans sa lutte malgré les ans, toujours au travail.
J'ai trouvé quelque chose d'exemplaire dans sa façon d'être... d'Être. Cela m'a donné envie d'aller voir de plus prêt ce qu'elle a écrit.
Gaël L.

21Oct07 69C4
Cette vieille m... [nom de poisson] comme ce vieux singe d'Iran [voir #0026] serait admise dans votre assemblée? (je lis 69C1)
Mais vous acceptez n'importe quoi, n'importe qui et même, il fut un temps, ce c... qui vous débine à tout-va sur son site, qui vous traite de secte. C'est à peu près la seule chose qu'on ne peut pas dire de vous et de vos pèlerins et d'avoir accepté ce c... dans le temps montre bien que n'importe qui peut entrer chez vous. C'est jamais le cas d'une secte mais c'est pas mieux.
Anonyme

Réponse :
J'accepte "n'importe quoi, n'importe qui" en effet. À preuve, j'accepte vos commentaires grossiers (ou provocateurs) dans mon blog! Il y avait longtemps que je n'avais pas vu votre auguste signature, cher Anonyme ou cher Sous-Singe. Je vois que vous lisez toujours mon blog. Je me demande pourquoi, vu que vous n'en approuvez pas grand chose.
Ceci étant, oui, s'ils adhéraient au plan de pénitence et de moisson de pénitents que La Révélation d'Arès propose, nous accueillerions volontiers Doris Lessing et Ahmadi-Najad et même vous... en vous demandant quand même d'être poli avec eux si, d'aventure, vous vous trouviez à distribuer des tract en leur compagnie pour inviter le monde à aimer, pardonner, faire la paix, libérer l'humanité de ses préjugés politiques et religieux.

22Oct07 69C5
Il est intéressant de noter que certains journalistes ou intellectuels reprochent aux jurés du Nobel de littérature de vouloir jouer sur la controverse politique à des fins commerciales et médiatiques [concernant notamment] ses trois derniers choix avant Doris Lessing, qui sont Elfriede Jelinek, Harold Pinter et Orhan Pamuk.
En effet, un article du "Figaro" daté du 16 octobre 2006 revient sur les polémiques qui ont entouré la décision de primer les lauréats de 2004, 2005 et 2006, tous trois très contestés dans leurs pays respectifs ou même contestés internationalement pour leurs prises de position politiques: Jelinek pour ses écrits d'une rare violence sur la société occidentale contemporaine qu'il décrit comme "fasciste et phallocratique", Pinter pour sa farouche opposition à la guerre en Irak et ses insultes adressées à l'ancien Premier Ministre britannique Tony Blair lors d'une manifestation avec lecture publique d'un de ses poèmes en septembre 2005, Pamuk pour sa reconnaissance explicite durant une interview accordée au "New York Times" en février 2004, du génocide Kurdo-arménien encore nié par la Turquie aujourd'hui.
Il est également intéressant de souligner qu'en 1964, Jean-Paul Sartre rejeta le prix Nobel qui, selon lui, était beaucoup trop tourné vers l'Occident.
Les intentions des jurés du Nobel de littérature ne sont certainement pas aussi insurgeantes que Doris Lessing l'est, mais elles ont au moins le mérite de faire connaître au grand public dont je fais partie "l'un des grands étendards de l'opposition au système" que vous décrivez très justement comme "l'humain émancipé".
Fabrice M.

22Oct07 69C6
Merci, Frère Michel, pour cette superbe entrée 0069 qui me touche beaucoup dans une période de ma vie ou "la femme sauvage" a besoin d'éclore et de créer sa vie a la Lumiere de la Parole du Pere et de sa sensibilité profonde.
Comme Doris Lessing nous avons toutes un combat à mener et la plupart du temps pour certaines d'entre nous c'est un combat quotidien pour juste être [exister] en tant que femmes.
À ce propos, j'ai realisé tout récemment la nécessité de joindre l'instinct naturel féminin à celui essentiel "d'agent de paix et de réconciliation."
Je crois, en effet, que si les femmes étaient conscientes de leur incommensurable pouvoir d'amour et de compréhension du monde, la paix serait sur cette terre depuis longtemps. 
Dans la Joie du Père,
Katia, Royaume Uni

04Nov07 69C7
Je connaissais Doris Lessing de nom et de réputation, mais je n’avais rien lu d’elle. J’ai tenté ces derniers jours d’en savoir un peu plus et ce que j’ai appris m’a donné envie de lire certains de ses livres, certains seulement car c’est un écrivain prolifique (une cinquantaine d'ouvrages, romans, nouvelles, théâtre, essais...) et éclectique, puisque sa production va de l’autobiographie à la "quasi science-fiction" en passant, par exemple, par une réflexion sur le soufisme.
"Pèlerin d’Arès, Doris Lessing ne l'est vraisemblablement pas, mais une "insurgeante," elle l'est," dites vous. Le peu que j’ai lu d’elle dans quelques articles va dans ce sens: Déjà interdite de séjour en Rhodésie et en Afrique du sud en 1956 pour ses positions anti-apartheid, elle est de nouveau déclarée "indésirable" au Zimbabwe, au début des années 2000 pour avoir violemment critiqué le régime de Robert Mugabe.
Après la publication du "Carnet d'Or" en 1962, devenue "sans l'avoir jamais voulu" une icône du féminisme mondial, elle en désavoue les dérives, et prend, en 2001, la défense des hommes... opprimés par les féministes ultras: "Je maintiens ma position. Après avoir fait une révolution, beaucoup de femmes se sont fourvoyées, n'ont en fait rien compris. Par dogmatisme. Par absence d'analyse historique. Par renoncement à la pensée. Par manque dramatique d'humour."
Josyane Savigneau écrit dans Le Monde Des Livres du 27 Sept 07: "Elle [Doris Lessing] s'attaque sans relâche à "ceux qui ont besoin de rigidité, de dogmes," qui sont "toujours les plus stupides" et qui ont mis en place "la plus puissante tyrannie des esprits dans ce qu'on appelle le monde libre," en citant un texte de Doris Lessing: "Censures," publié dans la revue L'Infini, n° 92, chez Gallimard.
Dans tout cela, je reconnais l'invariable fidélité, que l’on retrouve chez vous [frère Michel], à ce que l’on sait ou ressent comme vrai, même si cela doit surprendre ou déplaire; avec cette propension à se placer à contre-pied des idées communes, à créer du contraste, à faire la lumière sur ce qui et ceux qui sont peu ou pas considérés. Vous deviez être déjà comme cela avant que Dieu vous appelle sur Son Parvis (Rév. d’Arès, 2/16), sauf qu’aujourd’hui c’est dans le flux de Sa Parole que votre singularité s’exprime.
Mais puisqu’on parle de contraste, je viens d’apprendre qu'Al Gore et le GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, présidé par l'Indien Rajendra Pachauri) ont obtenu le prix Nobel de la Paix "pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et pour avoir posé les fondements pour les mesures nécessaires à la lutte contre ces changements." Ceci constitue un vote plus conventionnel et plus consensuel que pour Doris Lessing. Ils ont été préférés à l'Israélien Jeff Halper et au Palestinien Ghassan Andoni, deux professeurs d’université responsables d’associations pacifistes qui, depuis plus de vingt ans, ont résolument adopté la non-violence comme chemin vers la justice, la paix et la réconciliation. Mais ce n’est pas la première fois que la vénérable fondation [l'acadélie Nobel] souffle le froid et le chaud dans la recherche d’une sorte d’équilibrage des récompense.
D. Faber


XXXxxXX 69Cx
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