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24 juillet 2007 (0064)
pub
À Bordeaux, près du palais de justice, on voyait encore voilà peu, sur le mur d'un vieil immeuble, une monumentale peinture murale de Montesquieu avec une citation du grand personnage sur les préjugés qui ne sont que présomptions gratuites et sources d'erreur. Ironie du hasard, la pub, un des plus puissants vecteurs de préjugés que l'homme s'est inventés, a recouvert Montesquieu d'une gigantesque affiche qui annonce le chantier d'une "adresse d'exception pour un nouvel art de vivre."
affiche cachant MontesquieuCet immeuble de rêve sera peut-être utile, mais s'il est utile, pourquoi une publicité? Cette question m'amène à  méditer sur la publicité, pas spécialement immobilière, la pub qui partout et à  propos de tout substitue le tentant à  l'utile, car tout le problème est là , dans l'hyperbole. Des gens sans souci ni déshonneur peuvent se trouver accablés de souci et de déshonneur, quand ils sont surendettés pour quelque chose que, par préjugé qu'induit la pub hyperbolique, ils crurent propre à  transfigurer leur vie.
Je sais que si l'on cessait soudainement de vendre le superflu, entre 50 et 75% de l'industrie, donc de l'emploi, cesserait immédiatement. Voilà  le grand hic social de notre type d'économie, que compensera seule la vie spirituelle en se répandant et fondant un autre type d'économie par naturel changement de logique et naturel transfert des valeurs et des désirs. En attendant, est-ce mal faire que critiquer la pub?

Globalement, ce que la pub suggère aux hommes d'acheter est au-dessus de leurs moyens. Sinon, il n'y aurait pas besoin de pub. La disproportion entre la somme des offres et la somme des moyens fait que la tentation se fragmente, se pulvérise en millions de poussières acheteuses, qui font oublier mais non disparaître la disproportion. La pub ne s'adresse qu'aux pauvres, parce que les riches sont trop rares pour expliquer les énormes budgets publicitaires et les riches savent ce qu'ils veulent simplement parce qu'ils peuvent l'avoir.

La pub n'est pas qu'hyperbolique, elle est innombrable. Une affiche de promotion immobilière ayant escamoté Montesquieu, l'intelligence, j'ai porté pendant quelques jours mon attention sur la publicité en bloc. Elle fourmille; elle ne peut que troubler une myriade d'esprits. On croit ne plus la remarquer, mais elle est là , taches sans nombre, chacune dans son cadre, son affiche, son panneau déroulant, sa page jaune, son écran de télévision ou sa page internet. Elle est là  comme un bijou dans son écrin, comme un joli mannequin ou un bel athlète dans ses dessous moulants, vous disant que c'est à vous qu'elle ou il songe jour et nuit, c'est vous, oui, qu'elle ou il attend. Les considérables progrès de la couleur, de l'imprimerie ou de la photo rendent ces tentations quasi palpables, font de ceux qui les convoitent quasiment des violeurs. Le pauvre acheteur perd la tête. Soudain saisi d'une folle confiance en soi, il va s'endetter, voire même voler! De l'instabilité ou de la déception résultantes le monde souffre au-delà  de ce qu'on imagine.
Nous Pèlerins d'Arès avons beaucoup à  faire pour réveiller dans l'homme la conscience que la vraie beauté (Rév d'Arès 12/3) n'est pas celle que vante la pub

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Commentaires:
24Jul07 64C1
Je viens de faire mon Pèlerinage annuel à Arès.
À l'aller, j'étais fatiguée. Après une semaine de recueillement, de Parole lue plus intensément qu'à l'habitude sur le lieu des Théophanies, un séjour dans ce calme petit bourg d'Arès, j'ai eu l'âme et le cœur reposés.
À mon retour en Bretagne, je me suis rendu compte, j'ai vraiment vu l'agression organisée des panneaux publicitaires! À chaque coin de rue, à travers chaque carré de vision de mon véhicule, dans toutes les directions où se portait mon regard, c'était incroyable, je voyais les publicités, alors qu'avant de partir je ne les voyais plus, elles étaient devenues invisibles, mais elles minaient mon esprit insidieusement.
H. J.

Réponse :
Dans des circonstances tout à fait différentes — vous par effet de contraste après un repos de l'âme sur le Lieu des Théophanies et moi parce que je découvre qu'on a caché le portrait de Montesquieu et sa citation sur les préjugés sous une énorme affiche de promotion immobilière —, nous redevenons soudainement conscients du pullulement nocif de la pub.
Je me dis que si demain la marque d'automobiles XYZ mettait au point le moteur à eau, elle ferait très bien d'en faire la publicité pour que nous envoyions vite à la ferraille nos voitures à essence. Faire la publicité de progrès réels et autres sources d'économie, c'est le vrai sens de "publicité" à mes yeux. Sinon, ce n'est que de la "réclame" comme on disait dans ma jeunesse.

25Jul07 64C2
La pub nous habille de la tête aux pieds, elle meuble notre maison, notre jardin, nous fait découvrir des nouveautés, nous fait nous évader, rêver, elle rend le superficiel indispensable et nous pousse à consommer toujours plus ! Bien sûr, tout le monde sait ça ! Mais qui sait qu’elle peut aussi vider la conscience d’un être humain, le pousser à mentir, à voler et même à se suicider et au final détruire toute une famille ?
Ce jour de noël 2005, nous le passions en famille avec mon beau-frère, ma belle-sœur et leurs enfants. Un repas de fête ordinaire ou l’on parle de tout et de rien et où on se quitte content de s’être revu et d’avoir passé un bon moment ensemble. Une dizaine de jours plus tard, un coup de téléphone : "M. est morte, on pense que c’est un suicide !" Passés les premiers jours de stupeur, de pleurs, d’incompréhension, chacun s’interroge et interroge l’entourage: "Mais pourquoi ?" Personne n’a rien vu venir, ni le mari de M., ni leurs enfants qui prennent conscience qu’ils ne reverront plus jamais leur mère. Rien, personne de l’entourage n’a senti venir quoi que ce soit. Quelques heures avant de se jeter par la fenêtre, M. avait même appelé sa mère, comme d’habitude, se demandant ce qu’elle allait faire à manger pour midi.
L’enterrement est simple, la famille est rassemblée au grand complet, probablement pour la première fois — Le cœur qui souffre, la compassion, permettent d’oublier les querelles de famille —. Mais toujours la même question: "Pourquoi ?" Le mari, en pleurs, le visage décomposé, semble s’enfoncer dans un abîme de réflexions sans fond, il cherche désespérément à comprendre. Son épouse ne lui a laissé aucune lettre. Alors, comment savoir ?
La réponse viendra plus tard. Le surendettement!
Au grand jour, tout le cynisme d’une société, toute l’irresponsabilité d’hommes et de femmes exécutant leur tâche, leur travail avec la froideur d'esprits desséchées.
M. gérait les comptes. Seule, elle ne dilapidait pas l’argent, faisait probablement des calculs pour gérer au mieux le budget, mais avec un seul salaire et 4 enfants, la paye ne suffisait pas. Alors elle emprunta, puis réemprunta, puis elle finit peut-être par trouver du plaisir à duper ces maisons de crédits. Eh oui ! Toutes ces pubs qui envahissent nos boîtes à lettres, nous promettent sous 48h de quoi rembourser toutes nos dettes, nous offrir nos rêves les plus chers, comment ne pas s’y laisser tenter? Bien sûr, il faut mentir, faire de fausses déclarations, imiter des signatures, tricher sur les crédits en cours, mais comme ils ne contrôlent pas, pourquoi s'en priver ?
En vérité, on découvre que notre société fonctionne pour l'hyperconsommation. D’ailleurs nos syndicalistes et politiciens ne disent-ils pas d’un commun accord: "Il faut donner du pouvoir d’achat pour relancer la consommation et l’économie"? Oui, mais… comme on ne peut plus augmenter les salaires il faut compenser par les emprunts. Les banques, les supermarchés, les assurances créent des filiales spécialisées dans les prêts à la consommation. Les taux d’intérêts élevés compensent les pertes des impayés.
M., qui n’était pas une femme très spirituelle, n’a pas vu venir le danger du mensonge. Mentir à son mari, mentir à toutes ces maisons de crédit, plus d’une dizaine. Pourtant sa conscience a fini par la tirailler et j’imagine que la honte devait parfois l’envahir ! Sans compter les huissiers qui commençaient probablement à frapper à la porte. Comment s’en sortir ? Car arriver à faire plus de 100.000 euros de crédit à la consommation avec des remboursements cumulés qui dépassent le salaire mensuel, qui pourrait vous excuser ?
Ah si ! J’en vois un, le banquier, celui qui gérait le compte courant et qui n’a jamais tiré une seule fois la sonnette d’alarme.
Mon beau-frère aimait trop son épouse pour lui garder quelque rancoeur, mais c’est un homme marqué à vie. Il culpabilise. Il a compris qu’elle ne l’avait pas fait pour elle personnellement (elle ne s’achetait pas de vêtements, pas de bijoux), elle l’avait fait pour sa famille, pour ses enfants, pour être ou pour paraître heureux selon les modèles que nous montre la pub !
Comment ne pas méditer sur la Parole (Révélation d’Arès 28/24) !
Qu’ils méditent vite Ma Parole
ceux qui fixent le prix de la terre,
le prix du fer et du feu, le prix de la prière,
le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent,
qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits;
qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard!

Phil de Faire

25Jul07 64C3
"La manière de surmonter l'homme fâché est avec la gentillesse, l'homme mauvais avec la qualité, l'avare avec la générosité et le menteur avec la vérité.( Proverbe Indien )."
La publicité, les télés réalités, la politique, la religion, au travail, les relations humaines, les médias, l'économie, le social, les spéculateurs, les banquiers, les assurances, etc., tout est mensonge! Le mensonge est partout, on l' entretient, on en fait un business. Le mensonge se marchande, se monnaie, etc. Il y a ceux qui en sont conscients et ceux qui n'en sont pas conscients. Nous Pèlerins d'Arès avons là une grande mission de transmission de la Parole, mission de "conscientisation" [réveiller le conscit, Rév d'Arès XXII/14], mission d'humanisation, par notre exemple quotidien dans la direction de la vérité, dans la voie de la certitude, par la Vie Spirituelle.
Nous devons nous déculturer. Vérité, du latin véritas, adéquation entre la réalité et l' homme qui la pense. Je ne jette la diatribe sur personne; le premier menteur concerné, c' est chacun de nous, c'est nous qui acceptons ces mensonges: Le menteur assure le mauvais, (pour qu’)il ne jeûne pas, (pour qu’)il ne pleure pas. (Rév d'Arès IV/6), et aussi: Mon Doigt (s’allong(e) dans l’œil de Noir ; il tombe (dans une chute) sans fond. L’homme (lui) envoie la grolle, son dos (lui fait) la selle, sa fiente (lui) cure l’œil (XVIII/10).
Le menteur, c' est le tentateur, le malin que nous sommes nous-mêmes et que nous devons abattre: Et que soit abattu le malin (Rév d'Arès 12/4 ). On croit ne pas mentir, mais, si l' on s'analyse bien, si on surveille nos pensées, nos mots, nos propos qui parfois sautent sur notre langue comme des puces, etc. il y en a des mensonges en nous cachés que nous pouvons démasquer et enlever par la pénitence, la prière, la moisson, la volonté de changer. Nous sommes unis par la fraternité, l'apostolat, sœurs et frères, nous sommes liés par la Parole, par les Prophètes et plus particulièrement par Mikal encore vivant, l'agent d'unité par excellence.
Pour transmette la vérité, il faut que nous soyons nous-mêmes vrais, que nous cessions d'être pécheurs. Bien sûr, nous mourrons tous pécheurs, mais nous pouvons par la pénitence enlever beaucoup de péchés de nous-mêmes. Dieu connaît chacun de nous et Il sait ce que nous sommes capables de réaliser et Dieu ne fait pas peser sur une âme plus quelle n'est capable de porter, mais ce que nous pouvons faire, accomplir, faisons-le, sachant que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2 ). Apprenons à ne pas mentir, à transmettre la Vérité à nos enfants, aux êtres que nous rencontrons, soyons des exemples, soyons unis autour de Mikal, accompagnons-le dans son envol.
La vérité n'est, dit-on, pas toujours bonne à dire. Je ne suis pas d'accord. Je préfère dire la vérité au prix d'en éprouver de grandes souffrances. 33 ans que Jésus et 30 ans que Dieu se sont manifestés et ont envoyé à l'humanité un prophète qui dit la Vérité, qui transmet la Parole et cela certainement, durant toute ses années, au prix de grandes souffrances, car Mikal est conscit, il est le juste prophète: Ta voix sonne (à) la cloche. Pure, (elle) sonne. Juste prophète, (va) les mains devant ! (Rév d'Arès XXXVII/1-2).
Ce monde refuse la Parole, trop bien dans ses pantoufles, son traintrain quotidien, ses mensonges, ses acquits, etc., mais, tout au fond des cœurs qui reçoivent La Révélation d'Arès, ils savent que c'est la Vérité: J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre ; par Lui toute vie dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix. Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/10-11).
Unissons nos forces, nos génies, nos arts les plus divers, mettons Mikal au milieu de nous. Il y a des années que j'entend des frères dire "Il faut réfléchir." Réfléchir, oui, mais à trop réfléchir ne finit-on pas par ne rien faire!? Rassemblons-nous par affinités d'actions, réalisons des projets de transmission de la Parole. Accomplissons le Dessein Divin, le retour en Eden en nous et sur toute la terre.
Didier Br.

25Jul07 64C4
La publicité envahit toutes les rues. Omniprésente, elle incite à consommer ce qui n'est pas forcément utile à la vie, ce qui n'est pas du "nécessaire" (Coran), ce qui ne fait pas évoluer le monde par un changement de fond en développant la vie spirituelle car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Certains certes, se basent sur des valeurs plus morales que spirituelles, en "s'humanisant,' comme ils disent, essayent d'éveiller les passants face à l'agression publicitaire et réinventent des espaces de création, d'expression et de rencontre dans plusieurs villes de France, notamment. Quelques unes de leurs affiches ont de la beauté dans le sens qu'elle rappellent aux esprits le but de la publicité et que cela peut conduire à l'endettement ceux qui se laissent prendre au piège. D'autres affiches interpellent sur l'usage scandaleux de l'impudicité pour mieux détourner les portefeuilles, contre les pubs qui mettent en scène des corps nus de femmes et même d'hommes sans aucun rapport avec l'objet qui provoque l'envie. J'ignore l'impact de leurs démarche contre la pub abusive mais cela ne doit pas laisser insensible si du moins les passants ont vu la différence entre les panneaux d'interpellation et ceux de la "réclame," comme dit le frère aîné, tant ils sont blasés!
Ces personnes du "reste" agissent à visage découverts pour une question d'honnêteté intellectuelle et de responsabilité de leurs actes et donnent d'emblée leurs papiers d'identité quand les forces de l'ordre viennent constater leurs barbouillages — quoique leurs actions directes et non-violentes de désobéissance civile ne soient pas toujours illégales — ; ils se regroupent dans l'associatif tel que "les déboulonneurs", les "casseurs de pub", la "brigade anti-pub," etc. Ils luttent aussi pour que la pub respecte les mentions de 50 X 70cm afin de respecter l'espace visuel.
Le fait d'agir pour un éveil des consciences rend [ces anti-pub] réceptifs au Fond. Nous avons pu le constater plusieurs fois en les côtoyant dans l'optique du projet "Sentiers." Certains sont proches du Message de libération spirituelle et sociale lancé depuis Arès.
Suivant leur exemple, dans une démarche de désobéissance civile spiritualisée, nous pourrions lancer notre message avec talent artistique, en utilisant les panneaux [d'affichage libre], pour promouvoir l'Eau Bleue comme étincelle pour le moteur humain et aussi le moteur avec d'autres carburants alternatifs (le moteur à eau existe depuis longtemps, mais il est bloqué); donc, de redistribuer toutes les richesses, de mettre le pot sur la brande.
Vent des Steppes

26Jul07 64C5
Il me paraît dommage de voir l’homme devenir le produit de son propre produit.
Je veux dire par là que l’homme ne trouve pas la mesure entre l’utile, l’agréable, et tout ce qui peut le rendre frénétiquement dépendant de tout ce qui brille. La publicité est là comme outil pour faire connaître un produit, une création pouvant être à la portée de tous dans le souci du juste prix et de l’utilité même du produit et du progrès de la société elle-même. Les excès ne viennent pas de l’industrie, elle permet à beaucoup de personnes de vivre décemment. Les excès sont surtout dus au cercle infernal de produire plus pour gagner plus et créer plus d’emplois, ce que réclame toujours le quidam. Le système financier se mord la queue, il nous faut trouver un autre moyen économique.
Le commerce est un bon moyen pour échanger ses produits, son savoir, sa culture, son art. Il est porteur de partage entre peuple, il participe à la vie de la société. Ne pas confondre avec l’usure et la spoliation.
Beaucoup cherche leur bonheur, mais la voie empruntée n’est pas la bonne. Le bonheur est ailleurs, nous fait comprendre le Père à Arès.
La Révélation d’Arès nous appelle au bon sens, la mesure (Rév d'Arès 7/6). Comme tout outil créé par l’homme, selon l’intention de celui-ci, l’outil publicitaire peut participer à créer ou à détruire, pire encore, enlever la vie. Apprenons aussi à consommer moins, pour prévenir une possible régression économique future.
Alain J.

27Jul07 64C6
J’ai eu un ami qui pratiquait la culture maraîchère biologique. Il vendait ses produits sur les marchés locaux. D’habitude, les paysans qui cultivent "bio" affichent leur spécificité avec un label de qualité approprié (Label Rouge, label AB…) qui atteste la conformité des produits aux critères des modes de production biologiques. Cette "publicité" permet d’informer et de rassurer la clientèle intéressée et éventuellement d’augmenter le prix. Mon ami, lui, affichait simplement le prix de ses produits au kilo ou à la pièce, sans autre information ni garantie. Et il vendait sa production ni moins ni plus que les autres producteurs, bio ou pas. Quand je lui demandai pourquoi il ne profitait pas des avantages que pouvait procurer l’étiquette officielle "bio", il me répondit qu’il préférait attirer sa clientèle par la qualité réelle de ses légumes, leur saveur. "C’est parce qu’ils trouvent leur goût agréable qu’ils reviennent m’acheter mes légumes, peu importe qu’ils soient "bio" ou non. Moi, je sais qu’ils ne comportent pas de traitements dangereux et qu’ils ont donc bons pour la santé. Eux les trouvent bons à manger, c’est l’essentiel."
J’ai admiré cette position qui faisait de mon ami un honnête homme, non seulement conscient de ses responsabilités professionnelles et fraternelles, mais assez humble pour ne pas revendiquer ce qu’il considérait comme un minimum: bien faire son travail. Il ne cherchait à séduire personne. De plus, il m’avait donné une leçon de force et d’espérance: il faisait assez confiance au goût de ses clients pour penser que ceux-ci pourraient reconnaître la qualité de son travail et que lui pourrait en vivre. Chapeau!
Depuis je me suis efforcé de suivre son exemple. D’abord comme acheteur, en restant très vigilant, non seulement à la publicité, mais aussi aux argumentaires souvent fallacieux des commerciaux, ensuite comme vendeur (on vend toujours son travail) en évitant de séduire mes employeurs ou mes clients, bref en évitant de mentir, car la "pub" n’est qu’une composante de la culture du mensonge. Et il y a de fait une nécessité de résistance à cette culture insidieuse et cynique sous ses dehors affriolants. C’est tout l’enjeu de la résistance aux tentations (Rév d’Arès 12/4).
C’est en retrouvant la force, la mesure et la liberté spirituelle que nous retrouverons notre liberté de choix et que nous redeviendrons capables de faire la différence entre une "pub" et une information honnête. Par l’effet de cette déculturation, la "pub" tombera alors d’elle-même, un grand pan du bruit environnant fera alors silence.
Non signé

27Jul07 64C7
Je me sens plus que jamais personnellement concernée, vu que je suis française et que Dieu est venu parler aux hommes en commençant par la France. Je suis en Espagne depuis maintenant six ans et je me sens l'obligation d'être un bon exemple. Les deux cuisiniers pakistanais disent que la France est le meilleur pays au monde, que les femmes y sont belles. J'aimerais qu'en plus elles soient belles de cœur pour eux aussi, bien sûr. Les espagnols ont une opinion un peu refroidie des français pour deux raisons que je connais, il y en sûrement d'autres, premièrement parce que les français étaient réticents quant à l'entrée de l'Espagne dans la C.E.E., et deuxièmement pour des problèmes de fraises entre les agriculteurs français et espagnols. En plus maintenant, il y a Mme Cécilia Sarkozy qui a ramené de Libye les cinq infirmières bulgares et le médecin, sauvés de la peine capitale ou de la prison à vie (je ne sais plus très bien). Pour un serveur bulgare qui travaille avec moi, la France brille dans ses yeux. J'essaie d'être une personne de qualité, aimante et patiente, serviable, afin que eux aussi désirent changer.
Je suis devenue une émigrée. Je comprends mieux mes frères et sœurs, je ne suis ni française, ni espagnole, seulement une femme qui tend à changer petit a petit.
Je ne sais pas très bien si c'est en rapport avec votre article ce que je vous écris. C'est une réflexion tout juste.
Danielle.A. Espagne.

28Jul07 64C8
Merci pour vos commentaires judicieux et pour votre acharnement à vouloir sauver ce monde, beaucoup des commentaires de ce blog me touchent beaucoup aussi.
Maudit soit les ennemis des hommes et femmes de bien.
Longtemps je me suis demandé comment des gens ont pu en arriver à tuer ou laisser tuer un homme de bien comme Jésus, je le comprends mieux actuellement.
Que Dieu nous vienne en aide afin que le sort du monde soit différent de celui d'Israël.
Maintenant, même le Dalaï-Lama n'est plus à la mode. Ce qui caractérise les gens, c'est ce qu'ils veulent, le dernier modèle de voiture ou de moto, de télé, une nouvelle décoration de l'intérieur de leurs maisons, etc., la liste est infinie.
Il s'agit la plupart du temps de choix influencés par notre société où l'apparence et la possession sont importantes, au point de surconsommer machinalement et irresponsablement.
Dans ce contexte, la publicité est un outil qui fait partie de notre mode de vie.
Les gens me donnent l'impression d'être des mutants dégénérés, obnubilés par ce qu'ils projettent d'avoir dans un monde qui s'emballe.
Ils en oublient que la vie est dans le présent, et que l'avenir qui pointe à l'horizon est un avenir de pénurie, de malheur et de guerre, si on ne change rien.
Aminadab.

28Jul07 64C9
En passant à Bordeaux pour aller au Pèlerinage en 2005, j'avais bien remarqué cette peinture murale de Montesquieu et jamais je n'aurais cru qu'on osât la recouvrir.
Mais rien ne résiste à la publicité, la pub a tous les droits.
La publicité est le principal vecteur de la NON-SPIRITUALITÉ...
En attendant, est-ce mal faire que critiquer la pub? Non et les Pèlerins d'Arès devraient, forme d'insurgeance comme une autre, le faire davantage.
Yvan B.

30Jul07 64C10
Une des grandes souffrances qu'engendre la pub est la création de "beautés" à la mode. Si vous ressemblez (hommes ou femmes) à ces "beautés" imposées, vous aurez l'attention superficielle de vos semblables qui vous aimeront pour une mauvaise raison et ceux qui sont considérés comme laids en souffriront énormément. Je me sens encore prisonnier de ce dogme de la "beauté" à la mode qui m'a fait rater des occasions de mariage parce qu'elles n'avaient pas le physique imposé par la pub. Triste époque.
Nefumepadpétard

31Jul07 64C11
Bien rarement la publicité se maintient dans son utilité théorique d'informer avec mesure et objectivité, même si elle sait parfois être humoristique. Elle envahit notre espace et nos sens bien au delà de ce que nous pensons. L'alliance intéressée des annonceurs, des agences de communication et des media y veille.
Du point de vue de l'annonceur, comme je l'ai constaté, la pub est malheureusement rentable quand elle est techniquement bien conçue et exécutée, même avec des budgets exorbitants: on vend plus et plus cher tant que le consommateur se laisse influencer. Les casseurs de pub sont sympathiques mais inefficaces, car les annonceurs et les agences trouveront toujours d'autres moyens de communiquer en se mettant hors de leur portée.
Du côté des médias, tous les grands médias seraient en déficit financier sans revenus publicitaires. La pub n'est donc pas prête à en disparaître. Il y a la publicité commerciale payée, la plus évidente, mais il y en a d'autres: les produits placés comme par hasard sur les écrans de TV et de cinéma, les publi-rédactionnels qui se déguisent en articles de journalistes, jusqu'à la rédaction complète d'articles par des sociétés, recopiés par les journalistes, en tirant parti de leur tendance à la paresse et de la naïveté de l'audience.
Il y a aussi beaucoup d'autres formes de "réclame" ou de "propagande" qui passent souvent inaperçues.
La propagande insidieuse et permanente due aux réflexes collectifs ou à la manipulation délibérée pour nous soumettre au système de gaspillage, d'exploitation, d'envie de biens matériels, de jalousie du voisin, de soumission à la loi des rats (Rév d’Arès XIX/24), commence dès l'école quoiqu'en pensent les enseignants, eux-mêmes subtilement conditionnés à soutenir l'ordre en place. Nos enfants se vident de créativité, de lucidité, d'esprit de résistance et nous devons sans cesse compenser, les appeler à la vigilance, nourrir leur intelligence spirituelle.
Pour revenir à la réclame, comment résister face à cette rusée qui se coiffe comme la napée et dit: "Mange-moi!" (Rév d’Arès XLII/5-6), comment en faire une vieille voix dans la pente (Rév d’Arès XLV/2)?
Prenons la pub à contrepied: mettons les produits et les marques trop vantés sur la liste rouge des achats à éviter et faisons savoir aux annonceurs qu'ils provoquent une indigestion qui nous fera vomir leurs produits.
Passons au désir de non-posséder: ce n'est même pas renoncement, c'est simple sagesse, celle de réfléchir calmement aux complications, aux lourdeurs qu'implique la possession. Dans un environnement obsédé par la possession, le désir de non-posséder nous ramènera à la mesure. Parlons-en aux hommes et le changement se fera, lentement mais plus efficacement.
Antoine B.

31Jul07 64C12
De retour sur Paris après un pèlerinage intense, j'ai moi aussi été frappé par la surabondance de messages qui envahissent l'espace. Je ne suis pas sûr d'avoir porté un regard spirituel sur la question mais je vous livre ici ma réflexion.
Je me demande jusqu'où l'hyper-sollicitation de l'individu par les médias de toutes sortes (qui font tous la pub de quelqu'un ou de quelque chose) n'est pas en partie responsable du développement de l'indifférence (un problème important car le spirituel ne peut naître et grandir que dans une intense relation à autrui). Je m'explique. À force d'être sollicité de toutes parts par un tas d'images aguichantes et stériles, au bout d'un moment vous comprenez que rien n'a vraiment d'importance ni d'intérêt, que tout est conçu pour détourner votre attention mais que rien n'en vaut vraiment la peine. Vous tracez donc votre chemin sans vous soucier des choses. Les publicitaires, conscients du fait que le public se lasse, développent toujours plus d'audace pour "vous en mettre plein la vue" quitte à vous choquer, vous exciter. Outre le fait que ces sollicitations incessantes et stériles épuisent votre regard et donc à terme votre désir (qui inclut aussi le désir de changement, le désir d'un monde neuf) et votre imagination, elles vous poussent à l'indifférence (À quoi bon regarder puisqu'il n'y a rien à voir). Et de l'indifférence des choses à l'indifférence des êtres, il n'y a qu'un pas que beaucoup sont tentés de franchir. On rencontre ce problème tous les jours dans la mission. La Révélation d'Arès parle de cet épuisement du regard (le muet lasse l'œil, Rév d’Arès I/3) et de l'imagination (l'homme noir a la bras qui pend, Rév d’Arès XXVII/5). La lutte s'annonce rude, comme vous le dites, contre ce nouvel envahisseur (Rév d’Arès 3/2) pour faire valoir des images et des messages qui font sens.
Une autre conséquence de l'hyper-sollicitation et de la surenchère permanente d'effets visuels est qu'elle conditionne l'homme à être lui-même dans une démonstration permanente de sa personne pour se faire valoir aux yeux des autres. Elle produit le besoin de se distinguer à tout prix pour exister, d’où une quête permanente et accélérée de styles et comportements tout aussi artificiels les uns que les autres (la mode), que l'on confond hélas avec l'expression de la personnalité alors qu'ils ne sont que des variations du conformisme ambiant. Loin de solliciter la créativité de l'homme, l'envahissement de la publicité (qui, ô paradoxe, a recours à la créativité de l'homme) empêche la créativité des individus d'éclore, uniformisant chaque jour davantage le paysage humain. Il n'y a que la pénitence qui nous fait recouvrir notre profonde individualité, car en faisant pénitence, on se fouille comme une mine (Rév d’Arès 24/5), on part à la découverte de soi et des forces qui nous composent, on prend peu à peu conscience que ce qui fait la singularité et la vraie beauté d'un être, c'est ce qu'il a forgé au-dedans de lui-même.
Aujourd'hui le seul média dont nous disposons c'est notre propre personne. Je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler, dès que nous le pouvons, l'importance et la nécessité du contact humain les yeux dans les yeux pour véritablement connaître une chose ou un être. C'est au demeurant de cette manière que se propage aujourd'hui essentiellement La Révélation d'Arès.
Eric D.

2Aou07 64C13
Tous les matins en allant au bureau, je passe devant une énorme pub pour McDonald qui dit: "Non au réchauffement de la clientèle! Nos restaurants sont climatisés". J'habite près de Brest, il fait maximum 15°C depuis 3 mois... cette pub est totalement ridicule dans le contexte local.
Un peu avant sur la même route, il y a une autre pub, pour un opérateur de téléphonie mobile, qui nous annonce que nous allons "prendre goût à la liberté", avec en fond une photo d'un jeune marié visiblement attablé à son repas de noces. Je peux me tromper, mais je crois comprendre que le message est en gros: vous avez perdu votre liberté en vous mariant, consolez-vous, vous en retrouverez une nouvelle grâce à votre portable.
Je me sens blessée par ces pubs pour des choses très largement superflues (la clim dans un fast-food, le fast-food lui-même, les téléphones mobiles multi-fonctions, etc.) et qui en plus s'appuient sur des arguments très laids et bas (la liberté perdue dans le mariage, sans parler de toutes ces pubs à la limite de la pornographie, qui osent même parfois des "jeux de mots" ou des slogans machistes). Elles ne me poussent pas à l'achat, mais je souffre à leur seule vue, j'ai vraiment l'impression qu'elles contribuent à tirer le niveau de spiritualité de ce monde vers le bas à très grande vitesse. À nous de résister, non seulement en n'étant pas dupes et en ne cédant pas à la tentation du superflu, mais aussi en étant des humains bien plus vrais et plus dignes que les "modèles" que nous montre la pub.
Caroline B.

3Aou07 64C14
Je dédie mon commentaire à tous ces fils de pub qui font de la beauté esthétique toute relative (maquillage = mensonge) car non spirituelle n'étant pas servante du Bien (Rév d’Arès 12/3).
Pour ceux de mes frères qui s'en souviennent, en 99 j'ai fait un montage de film sur une vidéo: "FESTIV'AL". Je voulais simplement, sans discours, avec de petits moyens d'amateur, montrer le boniment de notre civilisation et le coût exorbitant du Festival de Cannes ou autre leurre par rapport à la vraie fête fraternelle que veut le Père de l'Univers. J'y montre un homme tout nu matériellement, seul dans l'arène du Cirque d'Hiver à Paris s'exprimant devant 2.000 personnes. Cet homme est un prophète vivant rejeté (depuis 1977 alors qu'il vient rappeler la parole des prophètes depuis Abraham) par ceux qui font la pluie et le beau temps dans la presse médiatique politique et religieuse.
Nous vivons dans un monde bombardé d'images. L'image a et est un pouvoir incontestable et incontesté, pour ne pas dire la nouvelle arme redoutable et redouté du vingt et unième siècle. On se fait la guerre à coups de chaines de T.V., on impose une culture de masse, on conditionne la jeunesse à l'école, elle n' a plus de repères qu'à travers ce que les médias lui imposent. Le problème est culturel. Il nous faut être des anti-rêves.
Martine Joly, prof. à l'université Michel de Montaigne à Bordeaux, auteur de "L'Image et les signes", s'exprime très bien sur le sujet. Je lis: "On peut lire une image comme un texte. Les signes qui la composent appartiennent à plusieurs registres allant de l'analogie à la trace. Mais la simple présence visuelle soulève aussi une autre attente: celle de sa vérité. On affirme volontiers que l'image manipule, influence, dicte conduite, jugements et comportement en se substituant à notre propre appréhension du monde".
Vous aviez écrit frère Michel: "Toute notre civilisation est fondée sur le boniment et la séduction." (p. 252, Pèl 89).
Jean Onimus, prof à l'université de Tunis et de Nice, dans son livre "Étrangeté de l'art" écrit: "La civilisation de l'image encombre et abruti parce qu'elle abuse de son pouvoir de représentation."
De par mon métier [artiste pêintre] j'essaye de créer des images qui élèvent et réveille la fleur génésiaque encore endormie dans le cœur des hommes. Seule les images de Jésus et de Marie sont à garder par leur exemple d'êtres transfigurés par la pénitence (= le changement en bien).
Dieu demande à son prophète Mikal d'abolir les images d’homme (Rév d’Arès 11/3). C'est un très lent et douloureux travail de patience, de désintellectualisation, ,de connaissance des écritures, un travail de titan. Adam a perverti l'intention que le Créateur avait mis dans sa création, il a bâti un plan rival et s'est "amputé de l'ha" (p. 62, Pèl 90), son âme.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses (…), plus tu discerneras Mes Merveilles (Rév d’Arès 33/8)... Sois comme un petit enfant (Rév d’Arès 33/8-9). Dieu nous parle par paraboles, cela rime avec simplicité parce qu'elle est image contre discours. Aussi sachons, en artisan du beau, inventer des images joyeuses qui explosent de vie, de bonté, de couleurs, de pudeur (le plus beau voile!).
L'œil est à rééduquer. C'est la "fenêtre de notre âme", écrivait Léonard de Vinci. L'œil qui voit les fleurs au lieu de les compter encore et encore (Rév d’Arès II/10).
Une jardinière- Mamy Nico de Montparno.

3Aou07 64C15
Vous dites: "En 1975 quand je commençai à me missionner dans la rue" (#0063). Cela signifie-t-il que le travail que vous avez réalisé alors, vous a missionné vous-même. Je suis bien d'accord avec vous. Le plus dur, c'est de changer soi-même. Même un seul homme qui change peut faire changer le monde. Il y a plusieurs exemples à cela.
Aminadab

Réponse :
Votre question intéressante mériterait une longue réponse, parce que je ne suis pas sûr que vous sachiez bien ce qu'est la moisson (Rév d'Arès), que nous appelons mission entre nous Pèlerins d'Arès. Si vous aviez à l'esprit cette notion de moisson, il vous paraîtrait évident que peu de temps après que j'eus accepté La Révélation que j'avais reçue à Arès en 1974 et 1977, je n'eus pas d'autre alternative que de me faire moissonneur. Tout moissonneur sait bien, comme je le dis souvent, que "l'évangélisateur est toujours le premier évangélisé." Je regrette de manquer du temps de vous répondre de façon élargie. J'ai été privé d'Internet pendant une huitaine et à ma reprise de contact avec le web hier, 2 août, je me suis trouvé avec plus de 2300 messages qui, certes, ne méritent pas tous mon attention, loin de là, mais pour le savoir il faut en lire au moins une bonne partie et ça dévore mon temps. Je suis seul pour le courrier et pour beaucoup d'autres choses, d'ailleurs.

5Aou07 64C16
La pub nous suce la cervelle, aucun doute! Mais dans votre réponse précédente quelque chose m'intrigue. Vous dites que vous avez reçu 2300 messages pendant une huitaine, mais pourquoi n'avoir posté qu'une dizaines de commentaires?
Laurent J.

Réponse :
Je n'ai pas reçu 2300 messages concernant mon blog, mais 2300 messages en général, tous sujets confondus, y compris les insultes, les moqueries, les menaces, les communications hors de propos, les appels superstitieux, les demandes d'information, les propos des discuteurs, etc. Mon lot habituel. L'absence d'intérêt des messages n'est pas toujours évidente de prime abord, il faut donc en lire beaucoup avant de les rejeter.

5Aou07 64C17
La pub:
Notre monde est devenu un monde où le principal objectif est la consommation.
Tout est bon pour apaiser sa soif en un instant.
Le message n'est pas " Vous pouvez achetez ceci ou cela," mais sournoisement c'est "Vous devez achetez cela, sinon vous êtes ringard...".
Pour l'anecdote, on me regarde parfois comme un extra-terrestre quand je dis que je ne veux pas de téléphone portable!
C'est l'exemple type du produit superflu, que pourtant la majorité veut posséder!
Tout est fait pour consommer jusqu'à l'abrutissement, même si pour cela vous devez vous endetter jusqu'à la fin de vos jours. Et je dirais malheureusement que c'est même [un endettement] souhaité.
Prenons simplement un exemple: Le prix de l'immobilier qui a fait un bond vertigineux. Pourquoi? Et surtout pour qui? En quelques années, combien d'hommes et de femmes s'endettent sur une période de 25 ans et plus pour avoir un logement?
De fait, la principale préoccupation devenant de payer ce crédit,  le "reste" passant au second plan, sans parler de l'enchaînement social que cela entraîne.
Ce que j'appelle le "reste" est, entre autres, les valeurs spirituelles.
La pub n'étant en fait qu'une information parmi tant d'autres, cette  information véhicule la richesse, la reconnaissance sociale, ainsi que votre "standing" censé vous distinguer de votre prochain, comme si un être humain était défini par ses possessions matérielles.
Mais plus grave, elle donne aussi l'illusion que vous pouvez être riche par vos possessions, même si vous gagnez juste un peu plus que le Smic… L'illusion marche un moment, puis certains, pas tous hélas, se rendent compte qu'en consommant n'importe quoi ils ne font que rendre les riches plus riches et, par conséquent (puisque le partage fait défaut), les pauvres plus pauvres, donc ils ne font paradoxalement que creuser les inégalités sociales en voulant faire comme tout le monde..
Et tant que les principales valeurs véhiculées seront l'argent, la richesse et les possession matérielles, la pub régnera en maître.
Olivier G

Réponse :
Il y a du vrai dans ce que vous dites, mais je ne pense que les choses soient aussi simples. Je pense que mon entrée #0064 dit certaines choses qui adoucissent votre critique, laquelle est votre droit, de toute façon.
Pour ma part, je possède un téléphone portable et je bénis chaque jour le Ciel d'avoir permis cette merveilleuse invention, car l'homme solitaire que je suis, chargé d'une mission très lourde qui aurait demandé tout un collectif de travail, que je n'ai jamais pu réunir, est toujours heureux de disposer d'outils qui lui permettent d'aller plus vite, plus commodément. Je pense que vous pourriez dire la même chose de la machine à laver de votre épouse ou de votre ordinateur, inventions récentes sans lesquelles l'humanité a pu vivre pendant des millénaires, mais qui facilitent bien la vie. En tout cas, elles facilitent la mienne et celle de mon épouse, ce qui ne nous empêchent pas de faire de longue journées pour répandre la Parole du Créateur.

7Aou07 64C18
Pub, pub, infos, infos!
Au milieu de tout ça, comme ni la pub ni l'info ne fait part au monde de La Révélation d'Arès, je fais la pub, la promotion, l'information pour cet Appel, cet événement, ce Livre que je trouve importants, très, très importants.
Beaucoup de gens s'arrêtent pour prendre le prospectus, le lisent, peu d'entre eux le rejettent. L'information fait son chemin.
Avec vous chaque jour dans la prière et à la moisson,
Bernlouby

Réponse :
Mais oui, en fait, quand nous sommes dans la rue, sur les places, sur les marchés, bref, dans tous les lieux publics, pour faire connaître La Révélation d'Arès, nous faisons de la pub, nous aussi.  Nous annonçons publiquement quelque chose que personne ne réclame, dont personne n'a apparemment besoin, sans lequel tout le monde vit apparemment très bien. Ce que nous faisons est donc bien de la pub. Les choses vues sous cet angle, la Parole a raison de dire: "Tu ne jugeras pas… parce que tu fais comme les autres."
Mais comment ferions-nous autrement? Cela nous amène à réfléchir et à nous dire que ce que nous reprochons à la pub, ce n'est pas tant la pub elle-même que l'excès de désirs et de besoins qu'elle tente de provoquer chez les hommes et son envahissement visuel et sonore.  C'est son bourrage de crâne, sa séduction intempestive.. Nous, pauvres et rares moissonneurs de pénitents n'en somme pas là! Nous sommes à l'autre extrémité de l'échelle pub, remarquables par la démesure de notre manque de moyens. Nous sommes, en somme, à la pub ce que l'amour romantique d'une jeune fiancée, fraîche, timide et pleine de promesses est aux prostituées du trottoir.

7Aou07 64C19
Votre réponse à mon commentaire [64C16] me fait penser que tous ces messages que vous recevez doivent avoir leur côté drôle et leur côté passionnant, puisqu'il sont si variés. Je serais curieux de lire tout cela, ça m'intéresserait. Je peux vous aider, si vous voulez, à lire et trier tous ces e-mails.
Laurent J.

Réponse :
D'une part, il y a beaucoup de courriers qui, tout en étant électroniques et livrés aux ondes ou aux circuits filaires publics, sont très personnels, voire même intimes, et, étant adressés à ma personne, ne regardent que moi. L'ennui, c'est que ce caractère privé de la communication n'apparaît pas toujours dans "l'objet" du message. On ne peut pas toujours faire de tri préalable, il faut souvent lire d'abord. D'autre part et surtout, si vous voyez ces courriers sous l'angle des effets "drôles ou passionnants" qu'ils peuvent avoir sur vous, vous n'avez pas encore l'amour évangélique suffisant pour effectuer cette lecture dans la neutralité émotionnelle totale, le respect intégral de l'autre, même ennemi, qu'elle réclame. Vous êtes mû par la curiosité humaine, mais non par l'amour du prochain. C'était bien à l'évidence une des tâches que je m'étais fixé pour La Maison des Faucons: déceler parmi mes frères ceux qui ont de réelles dispositions pour la neutralité émotionnelle, l'amour et le respect intégraux du prochain, la discrétion absolue aussi, et les former (car les dispositions ne suffisent pas; il y a des manières de faire) et les tester à de semblables tâches. La Maison des Faucons n'a malheureusement pas existé. Merci quand même d'avoir songé à m'aider.

7Aou07 64C20
Je pense que si vous avez reçu 2300 messages, même tous sujets confondus, en une semaine, c'est beaucoup mais ce n'est pas étonnant compte tenu de votre popularité.
Cependant si vous les lisez tous, même rapidement et en diagonale, en consacrant tout de même 2 minutes à chaque e-mail, ça vous prends environ 10 heures par jour! Comment faites vous?
Je pense donc que vous devez en jeter pas mal à la poubelle à la lecture du titre, sinon ce n'est pas possible.
Je veillerai à l'avenir de mettre des titres explicites afin de faciliter votre tache.
Sinon, je pense que la pub est un sujet très important, parce que toute la NON-SPIRITUALITÉ du monde passe la pub!
Certes on ne peut pas tout faire mais les Pèlerins d'Arès devraient s'investir davantage dans ce domaine, c'est une idée d'insurgeance comme une autre.
Les "casseurs de pub," je ne suis pas contre, mais ce que peuvent faire les Pèlerins d'Arès ne peut être fait que par eux, jusqu'à présent.
D'une façon plus générale, s'il y a un miracle à Arès c'est bien le miracle perpétuel des écrits du prophète. Comment faites-vous, Frère Michel, pour écrire autant et si bien? Vous devez donc écrire directement et sans ratures ou presque et chacun de vos textes est un bijou.
J'avoue que sans ces écrits, qui me rassurent et m'entretiennent dans l'espoir et dans la foi, il y a longtemps que j'aurais laissé tomber.
Yvan B.

Réponse :
Concernant la lecture des e-mails, leur lecture prend beaucoup de temps, vous avez raison. Mais pas autant de temps que vous pensez. Il y a des éliminations rapidement faites. Ce sont les e-mails écrits en langues que je ne connais pas: italien, espagnol, polonais, etc., ou ceux en français dont les premiers mots laissent voir la nature et le niveau: "Je ne suis pas d'accord avec votre interprétation de R.A. 23/7. Voilà la mienne et j'aimerais qu'on en discute…" ou bien "La Sainte Vierge m'est apparue l'année dernière et m'a dit qu'elle récusait (ou était d'accord avec) La Révélation d'Arès…" ou bien "Vous êtes le plus bel imposteur (le plus grand salaud, le plus dangereux cinglé, etc.) que la terre ait jamais porté…" ou bien "Vous êtes Isaïe réincarné (ou l'archange Michel incarné) et le pape devrait vous remettre sa crosse et vous embrasser les pieds…" J'efface ceux-là sur l'instant. Il y a ceux, assez nombreux, qui ne comportent que quelques mots ou une ou deux lignes dignes d'intérêt, mais qui sont lus en dix secondes. Il y a ceux qui invitent en quelques mots à ouvrir un document attaché, que je n'ouvre pas, à moins que l'origine de l'e-mail soit rigoureusement identifiée et que la nature du document attaché soit annoncée. Il y a ceux qui ne comportent qu'une image ou une photo. Etc. Ce qui exige ou mérite une lecture plus longue s'en trouve considérablement réduit. Quand on a l'habitude de lire et comprendre vite, je peux vous assurer qu'un e-mail ou une lettre (N'oubliez pas que j'ai du courrier postal, par surcroît) qui demande une lecture de deux minutes est déjà un assez long e-mail. Il n'y en a pas autant que vous croyez, heureusement, mais prendre connaissance de mon courrier peut me prendre entre trois et quatre heures/jour, parfois davantage, et il faut… répondre, ce qui demande souvent beaucoup plus de temps avec, en plus, la réflexion! C'est pourquoi il m'arrive souvent de travailler la nuit "hors connexion". Mais 2300 e-mails en une semaine, c'était particulièrement abondant. Généralement, j'en ai environ un tiers de moins. Ma vie, c'est vrai, n'est pas un sentier de pétales de rose, mais j'ai accepté ma mission, j'essaie de l'assumer.

7Aou07 64C21
Il y a peu de temps, comme je n'avais jamais missionné publiquement, je demandais à un frère suisse ce qu'il disait en abordant les gens dans la rue. Une des phrases qu'il utilisait était: "Je fais de la publicité pour un livre que je ne vends pas". Cette phrase, qui m'avait marqué, me semble intéressante alors que nous réfléchissons à la valeur de la pub.
La valeur de la publicité dépend de ce qu'on en fait, il me semble, comme la plupart des choses y compris celle que l'on diabolise un peu trop vite (télévision, téléphone portable...). Ce frère suisse fait de la pub pour un livre non dans son propre intérêt, mais pour l'humain auquel il s'adresse. La pub est ici désintéressée, libre, pleine d'amour, comme l'intention de son auteur...
Lors d'un précédent commentaire d'une précédente entrée de blog (60C7), je disais que la photographie de Frère Michel prise par sa fille ferait effectivement une bonne publicité, déjà parce qu'elle le présente sans mensonges: Voici un homme et le message qu'il a reçu. À nous donc de changer la pub comme de changer le reste !
Avec vous dans la prière, la pénitence et la moisson,
Guillaume

7Aou07 64C22
Allez ! un p’tit coup d’pub quand même !
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7Bd.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7QD.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7cY.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7cv.html
Roger C.

00Xxx00 64CX
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