| 26 juin 2006 (0032) mes frères inconnus d'Irak |
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Chaque
année quand je fais le Pèlerinage, à l'objet essentiel de ma piété —
celui commun à tous les Pèlerins d'Arès (voir 0017): le ré-enracinement
à la Parole sur le lieu où le Créateur lui-même la replanta —
j'ajoute une mortification (Rév d'Arès 33/26-34) pour nos
frères et sœurs défunts, dont je sens l'invisible présence
sur ce lieu où ils priaient avec nous. En 2006, j'y surajoute mon aumône
à d'autres défunts, une mortification pour les
Irakiens morts depuis 2003 des violences de la guerre dans la
solitude, sans parents ni amis pour les pleurer (33/34).
 La
seule morgue de Bagdad a enregistré 49.137 morts sous la violence
(exécutés par balle, battus à mort, torturés, décapités, etc.) entre le
5 avril 2004 et le 1er juin 2006. Notons au passage qu'il
faudrait ajouter à ce chiffre les morts militaires et policiers
irakiens, dont le nombre n'est pas révélé. La province d'Al Anbar,
entre Bagdad et la Syrie, traverse des troubles (chaos administratif,
violence continuelle, telephone coupé) tels qu'en trois ans le compte
des victimes de la guerre n'a jamais été fait. Certains officiels
irakiens estiment que, depuis mars 2003, les morts irakiens de la
guerre, civils et non-civils confondus, se montent à plus de 100.000;
d'autres parlent de 200.000, voire davantage. Pour une population de 22
millions, ça représente 1%! Les forces américaines dans la même période
ont eu 2520 morts, ce qui est déjà beaucoup pour un envahisseur
suréquipé.Bref, tandis que Saddam Hussein est actuellement traduit en justice pour l'exécution de 148 Irakiens et sera vraisemblablement condamné à mort, nous pourrions, si nous n'étions pas adversaires de la peine de mort et si nous versions dans l'humour noir, nous demander quel châtiment conviendrait à l'administration américaine qui, depuis qu'elle attaqua l'Irak, a causé 1.000 fois plus de morts que celles pour lesquelles on juge Saddam en ce moment.  |
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| 27Jun06
32C1 Je me demande comment il est possible que, de nos jours, nous en soyons encore là. Je parle de l'humanité toute entière, de nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre là-bas et de la faim ailleurs.Tout ça ne devrait plus exister depuis bien longtemps. Qu'avons-nous fait et que faisons-nous encore pour empêcher de mourir des hommes, des femmes et des enfants? Justement, je pense à ce que je suis, quelqu'un qui a des défauts, quand je pense que nous nous mettons en colère pour n'importe quoi et que nous pensons avoir raison et puis rien de plus... Si je n'avais pas l'espérance d'un monde meilleur, par mon effort d'être meilleure, par l'exemple que je peux donner et en conseillant aux autres d'être meilleurs à leur tour, parce que là-bas en Irak, il y a une femme à qui on tue son enfant, son mari, ses parents... Commemt fait-elle pour vivre? Et puis je pense aux Américains, ceux qu'on a envoyés en Irak, à celui qui tue, à sa responsabilité, à ce qu'il ne doit pas voir (juste se borner à suivre des ordres), parce qu'on est tous comme ça. Nous dormons tous bien sur nos deux oreilles et nous nous sentons heureux finalement. Et puis je pense aussi à mon fils, qui a 18 ans, et qui ne se sent concerné par rien, qui me dit qu'il s'en fiche, qu'il se fiche si sa copine traite mal sa mère et la petite vieille avec qui elle vit, [qu'il se fiche si elle] ne dit rien à son père quand celui-ci menace sa mère dand la rue devant lui. Ça, c'est justement quand il est en colère, parce qu'il n'aime pas finalement toute cette méchanceté. Que faisons-nous de nos enfants? Nous les abandonnons à la facilité, [nous les abandonnons] dans le mépris de tout, dans l'irresponsabilité. Alors comment faire pour que là-bas en Irak nos frères humains arrêtent de mourir. À part devenir une toute autre femme bien meilleure qu'aujourd'hui avec Dieu et avec mes frères, je ne vois aucun autre remède. Voilà à quoi cet article me fait penser. Je souhaite la paix, de tout mon coeur, en Irak, dans le cœur des Américains et de leur président. Danielle Anthony L. |
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Réponse : Vous avez très bien vu le remède. C'est le remède même que La Révélation d'Arès recommande à l'humanité: Changer sa vie en bien, autrement dit, acquérir individuellement l'amour, le pardon, le non-jugement, l'esprit de paix, la liberté et l'intelligence spirituelles, même si cette acquisition demande plus de quatre générations. Les protestations, les accusations et à plus forte raison les interventions, soulèvent finalement plus de colère que de réflexion et de raison chez les fautifs et amorcent ou perpétuent une vengance sans fin. Le Père dans sa sagesse dit bien que c'est dans le cœur que le changement se fera et non dans la politique ou par les campagnes morales, qui généralement consistent bien plus à donner des leçons aux autres qu'à se les appliquer à soi. Au plan pratique et immédiat on voudrait évidemment pouvoir intervenir pour éviter tant de souffrances, mais pour cela il nous faudrait être dotés d'un outil de pression spirituelle, auxquels nous, Pèlerins d'Arès, songeons, mais sans savoir encore sous quelle forme efficace le créer, sinon maintenant, du moins plus tard. Ce genre d'outil de pression spirituelle n'existe nulle part. Ce pourrait être la religion, mais celle-ci a été trop partie prenante dans les fautes de tous bords pour être aujourd'hui écoutée. Ce pourrait être l'ONU, mais l'ONU étant plus composée de fautifs que des non-fautifs, elle se prive de toute force morale. Des organismes moins engagés comme Amnesty International ne sont que des enquêteurs et des éditeurs de rapports. La substance éthique de l'organisme souhaitable est entièrement à penser et à réaliser. J'espère que les Pèlerins d'Arès de l'avenir en seront les promoteurs. |
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29Jun06 32C2 Je pense à Saddam Hussein, quels que soient ses actes passés, ses péchés. Qui sommes-nous et qui sont ceux qui le jugent? Des pécheurs face à un autre pécheur. Possible que parmi ses juges, il y en ait de bien plus grands pécheurs que lui. Il y a une vingtaine d'années, une femme juge, qui avait la réputation d'être très dure, venait de condamner très sévèrement un adolescent pour vol [...] Un journaliste suivit cette femme juge et, oh surprise! celle-là même qui venait de condamner sévèrement l'ado fut prise en flagrant délit de vol sur un marché. Juger, c'est toujours voir le mal dans l'autre et pas en nous. La paille et la poutre (Matthieu 7/3). Le tentateur (le mal ) est le pire ennemi, dont nous devons nous garder [...] Le mal, c'est nous-mêmes, mai voilà, nous sommes dans un monde hyper-structuré: des chefs, des soumis, des faibles, des lois différentes dans tous les pays, etc Hier matin, préfecture de Nanterre. J'y vais pour changer ma carte grise, j'ai le numéro 103. J'attend, on appelle le 80 personne, 81 personne, etc., je me lève, me dirige vers le guichet et dis gentiment à la dame: "Bonjour, j'ai le numéro 103, comme les personnes ne sont pas là, puis-je passer!?" Sur le ton du chef elle me dit: "Non,mais, vous vous prenez pour qui!? On fais pas se qu'on veux ici." J'étais stupéfait. Ma demande était si simple. Elle rajoute: "Si j'accepte, c'est l'anarchie ici," sous entendant: "Il y a des personnes arrivées avant vous." Ce que je comprend, évidement. Je dis: "Mais, Madame, la vie, en elle-même est une anarchie..." Elle dit: "Ça non! Il y a des règles, des lois à respecter." Je retourne à ma place, je me replonge dans ma lecture. "Vertu: la vertu est Dieu et tous ses Dons en vous." Parole-Amour-Liberté-Individualité-Cocréation... Comme le soleil et tout ce qui rayonne dans le ciel, et Dieu qui est en vous par sa Parole, quand elle coule, entrant en vous et sortant de vous en permanence (le Pèlerin d'Arès 1990). Je n'en suis pas encore au stade de ma pénitence où la Parole de Dieu est en permanence en moi, mais, j'en ressens l'importance... Je pose mon livre. Mon tour arrive, une chance sur 8 que je retombe sur la même personne. Bingo! Il y a quelque chose à comprendre là! C'est la même dame. Elle m'observe du coin de l'œil, fait plusieurs choses en même temps, d'un air hautain, très sûre d'elle, je me demande intérieurement: Que va t-elle me sortir se coup-ci? Très courtois, je donne mes papiers, rapidement, elle jette un coup d'œil. "C'est pas bon, dit-elle! Il y a une rature ici." En effet le chiffre du mois de la date de vente avait été surajouté. "Mais, lui dis-je, la carte grise fait aussi preuve de la date de vente, non?" Elle répond: "C'est l'administration ici, pas de ratures!" "Mais, Madame, mettons un coup de tipex!" "Non, c'est interdit, il faut refaire le certificat de vente." Dans son rôle de chef, elle rayonnait, elle avait même fait appeler la police qui était à côté de moi! [...} "C'est qui qui commande?" Un truc de fou! Je lui manifeste mon désaccord: "Mais enfin... C'est absurde!" Rien à faire! Je demande à voir, son supérieur hiérarchique. Une femme douce, calme, me reçoit. Je lui expose les faits. "Oui, dit-elle, j'ai tout entendu (en fait tout le monde a entendu avec ma personnalité et ma voix méditerranéenne qui porte ). Vu les circonstances, elle protège sa collègue, c'est l'administration: "Pas de ratures!" Je la sens tout de même gênée, je lui dis: "Mais, enfin, c'est incroyable, non mais vous vous rendez compte, c'est tout sauf humain, Ça! Ça n'a pas de sens. Ça veux rien dire!" Je lui fais signer un papier comme quoi ils ont refusé de refaire ma carte grise. Je salue la dame et je pars. Alors, guerres militaire, politique, religieuses, économiques, sociales, conjugales, de travail, de chefs, guerre due à la non communication, guerre de préjugés, guerre des égoïsmes, des vanités, guerre de pouvoirs, de dominations, bref, guerres aussi injustes les une que les autre! Y a-t-il une hiérarchie dans le péché!? je pense qu'un péché est un péché quel que soit sa petitesse ou sa grandeur. Le péché agit sur toute l'humanité, il tue, il provoque veillesse, maladie, accident, conflits immoraux, etc. Image et ressemblance de Dieu, tous nos actes émettent des ondes, lesquels se répercutent dans l'univers, tant terrestre que céleste. Qui, en lisant La Révélation d'Arès, ne comprend pas l'importance de nous changer en Bien!? De revêtir le manteau neuf, d'envisager les rapports humains sous le regard de l'amour évangélique, non un regard qui emprisonne l'autre et nous même, mais un regard qui nous libère, un regard de pardon de toutes les offenses, un regard de bonté, générosité, intelligence spirituelle, un regard fraternel. J'apprends par Amnesty international: "100'000 innocents meurent chaque jour de faim ou des conséquences de la malnutrition, un mort toutes les cinq secondes." Pourtant, la terre produit bien plus qu'il n'en faut pour nourrir toute la planète. Changeons en Bien. Installons Dieu en nous! Devenons théophores, c.-à-d. porteurs de Dieu, porteurs de la Parole, porteurs de la Lumière, porteurs de vertu! Annonçons le temps qui vient (Le Pèlerin d'Arès 1990 + Rév d'Arès 16.20) Nous devons être les preuves vivante du retour de Dieu sur terre (Le Livre I/1). Plus nombreux seront les pénitents, plus forte sera la présence de Dieu sur terre Didier Br. |
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30Jun06 32C3 Quand je missionne, je pose la question suivante : "Si vous deviez changer quelque chose dans la société, qu'est-ce-que vous feriez?" Certains répondent: "Beaucoup de choses." Alors je dis : "Je suis d'accord avec vous (qu'il faudrait changer beaucoup de choses). Je voudrais juste attirer votre attention sur la notion d'efforts personnels, qui pourraient remettre des choses en place , ou soulager quelqu'un qui souffre, ou empêcher qulqu'un de faire des bêtises. Personne n'est parfait, donc chacun sait dans le domaine où il pourrait faire des efforts, par exemple un petit effort chaque jour pour pardonner, ou pour ne plus dire de mensonges, ou tout autre effort vers le bien..., parce que nous n'avons pas forcément conscience des répercussions de nos actes sur la société." Aussitôt, je sors mon post-it sur lequel j'ai marqué une phrase du Pélerin d'Arès 1991-1992 page 334, que je leur lis à haute voix:"Chaque fois que je suis égoïste, que je mens, que je juge, que je trompe, que je spolie, que je me renfrogne, et ainsi de suite, je libère une force mauvaise, comme un microbe, un rayon ou un vent de folie invisible, qui provoque le vieillissemnt, le malheur, la maladie, la mort quelque part." J'ajoute:" Ceci est une loi naturelle qui est vraie, que l'on soit croyant ou pas croyant, loi naturelle que l'on a oubliée depuis très très longtemps, et qu'il serait bon de se rappeler de nouveau les uns aux autres." Puis je sors mon tract et je propose à la personne de lire "La Révélation d'Arès" en lui disant que c'est ce livre qui me sert de base à ma réflexion. Puis je dis :"je vous propose d'engager la réflexion avec les gens dans la rue plus tard avec ce livre en main comme je fais aujourd'hui avec vous." J'ajoute : "De plus, les gouvernements n'ont pas de solutions pour nous." Je pense ainsi avoir fortement motivé certaines personnes à faire des efforts sur elles-mêmes et à encourager d'autres à en faire, qui en encourageront d'autres, et ainsi de suite sur plusieurs générations, de façon à ce que les guerres et autres souffrances disparaissent un jour. D'autres répondent: "Mais pourquoi me posez-vous cette question?" Je réalise alors combien il est important et urgent de faire prendre conscience à l'humanité que ce sont nos actes personnels des uns et des autres qui nous conduisent à toutes ces calamités, et je réponds:"Parce que les choix que vous faites dans votre vie ont une conséquence sur ma vie, et inversement, et sur la vie des autres," et aussitôt je sors mon post-it avec la phrase du Pèlerin d'Arès 1991-92. Puis j'attire l'attention de la personne sur les efforts personnels. Jean-Luc Q. |
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