Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog
24 mai 2006 (0028)
en attendant godot ou en attendant le salut
Le salut après la mort? Concrètement, La Révélation d'Arès n'en dit presque rien. Spirituellement, c'est la force de surmonter l'obscurité, la peur (16/6), l'impuissance d'une existence sans échafaudage charnel (17/2), en attendant le salut absolu: le Jour de la re-création et de la transfiguration de l'homme totalement reconstitué, chair, esprit et âme.
De toute la Parole que la famille d'Abraham a héritée, seul le Coran donne du salut des justes — le paradis, mot inconnu de La Révélation d'Arès — des descriptions qui soient plus qu'une idée comme l'idée que donne Luc 16/23 (Le pauvre Lazare dans le sein d'Abraham). Toutefois, dans la Coran, la matérialité des descriptions forme plus une allégorie qu'une réalité, à moins qu'elle ne se rapporte au salut absolu, la vie après le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 35/2-3).
avril 2006 en convalescence
Du salut immédiat après la mort La Révélation d'Arès ne dit presque rien concrètement. Elle présente la mort comme la dislocation des trois composantes de l'humain: la chair, l'esprit et l'âme (Rév d'Arès 17/7). Elle prévient, en recommandant qu'on se mortifie pour les morts (Rév d'Arès 33/32-34), que le moment de la mort est pénible pour tous, même pour les vertueux (Rév d'Arès XL/15). La mort en effet est une anomalie, puisque la chair meurt de la peste congénitale, le péché, léguée par Adam (Rév d'Arès 2/1-5), dont l'humanité ne guérira qu'en consentant à une pénitence longue de nombreuses générations (24/2).
Quand vous mourez à l'âge de la conscience (les enfants et les simples, selon l'écriture, ne posent pas de problèmes de salut), soit vous n'avez plus que l'esprit, soit vous avez l'esprit et l'âme. L'esprit seul ne peut que vous faire un linceul glacé (17/7), image de la stérilité spirituelle (les abîmes) et de l'inconscience souffrante (17/5) du spectre (4/6-7). L'âme par contre, si vous vous êtes créé une âme par la pratique du bien (Rév d'Arès veillées 17 et 18), de l'amour, du pardon, de la paix, du renoncement aux préjugés (liberté), avec ou sans foi ou religion, l'âme vous pousse hors des abîmes comme une voile poussée par le vent spirituel que vous avez soufflé de votre vivant. Vous emportez donc avec vous les forces que vous vous êtes données sur terre. Où va l'âme n'est pas décrit, sans doute parce que le salut post mortem n'est pas la conclusion de la vie spirituelle. La finalité de la vie spirituelle est le salut absolu, le seul décrit dans La Révélation d'Arès, qui viendra beaucoup plus tard après le Jour (Rév d'Arès 17/7, 31/8-12, 33/9, etc).
Citons cependant le 2 octobre 1977, quand je fus propulsé hors du temps et hors de ma vulnérabilité charnelle à travers l'univers. Cette épreuve peut donner une idée de ce qu'est concrètement la vie de l'âme dans l'attente du Jour. "Pourquoi, me demandent certains, parlez-vous aussi peu de cette extraordinaire épreuve?" Je réponds quelquefois: "Parce que ce jour-là, comme l'un des deux paumés, Vladimir et Estragon, héros d'En attendant Godot, je réappris quelques instant qu'étant un homme j'étais un animal métaphysique —C'est Ionesco qui disait cela de la pièce de Samuel Becket . Ce n'est pas moi, c'est le Créateur qui dans La Révélation d'Arès (VI/1-4) décrit ma propre épreuve, parce qu'un homme ne peut pas décrire ses retrouvailles avec sa propre substance spirituelle. Impartageables retrouvailles, aussi inconcevables que Godot, Dieu lui-même, quoi!"
Je dis parfois à des personnes déconcertées: "Je ne sais pas ce qu'est Dieu, je n'en ai que l'expérience que vous avez lue dans La Révélation d'Arès. Cette expérience ne décrit pas grand chose de lui, mais elle a le mérite d'être honnête. De même, je suis honnête avec l'idée de salut. Je n'en sais pas grand chose, mais je sais qu'on ne meurt pas et que ce qu'on emporte avec soi, c'est grosso modo ce qu'on a fabriqué de bien ou de mal, de positif ou de négatif, en ce monde."

Photo: J'ai peu de photos de moi. Je me suis peu préoccupé de mon image. Voilà quand même une image récente (avril 2006) en compagnie de mon épouse Christiane, prise par notre fille Sara.

copyright 2006
Ajouter un commentaire
Commentaires:
25Mai06 28C1
Merci pour cette très belle photo avec votre épouse, sœur Christiane, toujours aussi, simple et lumineuse (Rév d'Arès 38/6). La femme (a) la paix.(Rév d'Arès XXVII/13). Cette image rayonne d'une force (Rév d'Arès 11/1) au point de m'en faire pleurer, alors que je suis un homme, mais quand Yëchou (Jésus) tremble,la femme tremble,Yëchou (Jésus) pleure, la femme pleure (XXVIII/2). Combien d'hommes sur cette terre pleurent-ils encore?! La femme a la part de l'homme en elle et l'homme la part de la femme (XXVI/3-15), cette sensibilité que tout homme doit accepter et réanimer en lui. Je pleure de joies. Je pleure aussi parce que je sais au fond de mon être que la mort d'un être, qui qu'il soit, ne fait pas partie du Plan Divin.
Il y a quelque années, j'ai accompagné une jeune femme, Valérie (33ans), dans ses dernier moments de vie charnelle. Je l'ai rencontrée dans un hôpital. Pendant 3 mois, nous, nous sommes liés d'amitié, nous avons parlé du pardon, de la vie après notre vie charnelle, de l'importance de nous créer une âme avant de passer la porte de ténèbres  (Rév d'Arès veillées 17 & 18, 33/32, XXXIX/5-11) etc. Je n'avais jamais vécu une expérience aussi merveilleuse. Il y avait entre nous de l'amour, pas un amour de chair, mais, un amour transcendant. Je me revois aux derniers moments de Valérie, elle partait et je ne pouvais rien faire; dans ces moment là on voudrai que tout s'arrête, que cesse une bonne fois pour toute le péché planétaire, Cette expérience me fit prendre du recul par rapport à mon engagement... Pur orgueil! De plus, je me donnai une raison pour ne pas entrer en pénitence à cette époque (IV/6). J'en voulais au Père et il n'y était pour rien. Comment reprocher au Père ce qu'Il ne fait pas? Nous sommes totalement libres de nos choix, responsable de nos actes, et nous devrons un jour en rendre compte, dit le Père par la bouche de Jésus à Arès (4/4).
Je passais trois ans dans la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4) et, par la force des choses,,je mis en application l'un de vos enseignements: être humble. "L'humilité est mère de la lucidité." Mon œil s'est ouvert, j'ai accepté que je sois un pécheur parmi d'autre pécheurs et que si nous voulions que le monde change en Bien (28/7) et que cessent enfin la mort, la vieillesse, la maladie, les injustices, les guerres, etc, nous devions entrer en pénitence (Rév d'Arès 30.11), revêtir le manteau neuf (1/1), nous unir dans les arts et les génies les plus divers, répandre la Paix (38/17), moissonner [le plus de pénitents possible à travers le monde], prier pour [nous souvenir chaque jour de ce que nous devons] accomplir: le Plan Divin (4/10-12, 35/6), afin qu'un jour toutes nos pénitences individuelle combinées, que nous soyons croyants ou incroyants, fassent se lever le Jour du Père (31.8).
Oui, Le Père dit que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/3), mais il n'est peut-être pas interdit de le faire mentir!? Tout dépend des pénitents. Mais en attendant ce Jour, nous serons réalistes et même très terre à terre, nous peinerons, nos bras seront bleuis des coups reçus (31/7), beaucoup nous comprendrons, mais d'autres pas. Il y a une chose dont je suis sûr, c'est que  les cÅ?urs de tous les êtres humains sont emplis de leur Créateur (4/11), ceux qui l'aiment et ceux qui ne l'aiment pas, ceux qui croient en lui et ceux qui n'y croient pas, même les voleurs, spoliateurs, hypocrites,menteurs, même les négateurs (25/6), et j'en passe.Tout humain tout au fond de son être est cette image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27). En cela La Parole révélée à Arès est extraordinaire, car à ceux qui entrent en humilité, qui refusent librement la liberté d'être rebelle, apprennent à résister à leur tentations. Petit à petit ils se débarrassent de leur ego, se transforment, c.-à-d. changent, deviennent d'autres êtres, des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13), des héros (Rév d'Arès XXV/4-12).
La Parole, c'est-à-dire la Sagesse, redonne l'intelligence spirituelle (10/12). En ce jour de l'Ascension, puissent nos contradicteurs,faire l'effort de lire La Révélation d'Arès, de pardonner toutes les offenses, de reconnaître que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès sont des messages de Dieu et que vous êtes le prophète envoyé à l'humanité des XXe et XXIe siècles. Le Père, par la bouche de Jésus, dit à Arès: Qu'ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu'ils prennent
garde avant qu'il soit trop tard ! (28/24 )
[Je crois que] Jésus disait il y a 2.000 ans: "Faite un pas vers le Père et il en fera cent vers vous, vers ceux qui feront acte d'humilité [Même s'il ne l'a pas dit, il aurait pu le dire]. Pour ne citer qu'un exemple, le Christ [c.-à-d. le Créateur par la bouche du messager Jésus] dit à Arès: J'appelle encore les prêtres à la Vérité. Selon Ma Promesse, il leur sera laissé la paix, la nourriture et l'abri ; celui qui restituera à mon peuple qui ses biens, qui sa piété, s'éteindra heureux au milieu des siens (28/2).
Toute l'espérance [que nous pouvons tirer] de la Parole du Père repose sur notre amour évangélique, universel.
Didier. Br

25Mai06 28C2
Pas sans raison on dit "con comme la mort". Mourir (pourquoi dire "crever"pour les bêtes et "mourir" pour les humains?). De tout ce que j'ai lu dans ce blog c'est bien le plus con. Mourir (ou crever, c'est mieux) c'est tomber dans la merde, parce qu'on se change en merde. C'est tout ce qui "change" pour répéter le mot que le conard du commentaire number one répète de vous dans son sermon (on dirait mon curé). Crever, c'est devenir con à mille pour cent, on peut pas plus con. C'est tout.
Anonyme qui sait pas signer son nom

Réponse :
Mais c'est mon sous-singe du commentaire sur les "métèques" (#0026)! Généralement je ne publie pas les mails ou les commentaires grossiers, mais celui-ci m'apporte, je dirais, la grossièreté en lingot. Vous avez une façon richement imagée de dire que vous ne croyez pas à la survie de l'homme. Vous ne semblez pourtant pas sans relations avec l'hypothèse de la vie post mortem, puisque vous évoquez votre curé. Vous n'allez probablement pas à la messe le dimanche, mais vous allez sûrement aux mariages... ou au moins aux enterrements, puisque, si ma mémoire ne défaille pas, vous me saluiez la dernière fois par "Mes condoléances!" Pourtant, un enterrement ne doit pas signifier grand chose pour vous. Un tas de m... dans une boîte en bois. Vous êtes au moins capable de courtoisie envers la famille du défunt à laquelle, j'espère, vous ne faites pas le même commentaire qu'à moi. Après tout, vous n'avez pas complètement tort: "Qu'on ne s'attarde pas au sort du cadavre..., dit La Révélation d'Arès (33/29), qui ajoute: mais au salut!" J'entends votre immédiate réplique: "Le salut? De la c...rie!"
Ne pas croire au salut est votre droit. Vous me faites penser à ces mâles dont le monde moderne s'emplit chaque jour, dont j'ai rencontré bon nombre de spécimens disant avec un sourire en coin: "J'crois pas à l'amour," sous les yeux clairement enamourés de leurs épouses ou copines. La gloire du dur de dur, c'est de nier ce qu'il a à l'évidence! Vous, vous niez la survie, mais l'œil fixé sur le cercueil... Vous n'allez pas me dire que ça ne soulève pas chez vous quelques interrogations?
Il y a même plus. Qu'un cercueil contenant quelqu'un que vous avez connu, soulève votre émotion, je comprends! Mais La Révélation d'Arès? Si La Révélation d'Arès est "c... comme la mort" ou de la m..., pourquoi lisez-vous ce blog? Pourquoi nier La Révélation d'Arès avec l'œil fixé sur elle? Peut-être parce que vous vous dites: "Après tout, ce type là-bas à Arès, il a peut-être vraiment vu et entendu Jésus et le Grand Manitou" Eh bien oui, La Révélation d'Arès est comme le cadavre dans le cercueil à l'enterrement. Comme lui elle peut être rien, l'inertie, l'inexistence totale, si l'on n'y croit pas et ne fait rien pour l'accomplir, mais elle peut aussi signifier qu'au-delà du papier du livre ou des pixels de ce blog, elle n'est qu'un écran qui cache la Vie, la vraie, pourvu qu'on lui donne de son sang.quand sous la peau on a laissé couler la Salive du Créateur (Rév d'Arès XXX/8).

25Mai06 28C3
Merci de parler si simplement de votre ignorance face à l'inconnu, face à la mort.
Lorsque je découvris La Révélation d'Arès j''appris qu'Adam avait choisi de mourir (Rév. d'Arès 2/1). Ce message est venu confirmer cette anomalie de la mort, [notion] déjà très ancrée en moi. Ma foi a commencé par ma volonté d'échapper à la mort. Je me disais: "C'est possible. Si Jésus, élie, Marie et probablement d'autres eurent leurs corps emportés directement sans passer par la fosse, c'est possible pour moi aussi." Cet espoir qui m'habitait est une foi d'enfant qui a un peu disparu, mais qui revient parfois. Je ne sais pas si cette foi est réaliste ou irréaliste, si c'est bon ou mauvais de l'entretenir.
Si je cède au côté "rationaliste-raisonnable" de mon esprit, qui reproche à l'autre côté, le "spirituel", de persister dans un rêve, je suis en porte à faux avec l'absolu qui est en moi, [en porte à faux avec] ce que dit le Père de l'univers (Rév d'Arès 12/4), que l'envie du salut est bonne (33/15).
Je crois comprendre, depuis peu, que dans l'au-delà je n'aurai aucun compte à rendre à personne, pas même à Dieu. Le bilan se fera entre moi et ma conscience. Dans ce sens on choisit dès ce monde d'avoir une âme et de se sauver ou ou de finir spectre. C'est quand même difficile de savoir où on en est vraiment aujourd'hui. Pourtant chacun est maître de son salut.
Je n'ai que 30 ans mais je sais que la mort peut venir vite, [que ce soit] par accident ou par le temps qui passe. La Révélation d'Arès dit : Cette vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité (36/23). Cette phrase est parfois difficile à intégrer [à la foi] et à accepter, car il y a quelque chose en moi qui me fait me sentir éternelle.
Cette précarité n'empêche pas de rechercher les biens légitimes de ce monde, mais elle relativise cette recherche, qui ainsi cesse d'être aussi primordiale ou aussi vitale. Ce qui est vital est ailleurs, c'est la création de mon âme et son action sur le monde [pour le changer, 28/7]. Amassez-vous des trésors dans le Ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur (Matthieu 6/19-21).
C'est à moi de déterminer mon rapport à la société, ce qui est important dans ma vie, à quoi je donne la priorité, ce qui habite mon esprit et mon cœur chaque jour. Quels sont les soucis qui prédominent (Matthieu 6/25-34, Vaincre l'inquiétude)? Est-ce que je prends le temps d'être avec les autres, le temps de les aimer ?
Toutes ces paroles de Sagesse nous montrent la voie [du salut]. Il faut vraiment "vouloir" vivre ces paroles pour les métaboliser[, La Révélation d'Arès dit: pour les accomplir] et voir tous les bienfaits que cela apporte. Je pense que si nous nous abandonnions totalement, en toute confiance, à la Sagesse, en acceptant de ne pas vouloir sans cesse tout maîtriser de la vie, le Père viendrait s'installer dans notre cœur, dans notre chair, et il nous ferait voir dés aujourd'hui par notre œil du dedans (Rév d'Arès II/10) un monde qui peut se transcender. Ainsi nous échapperions peut-être à la fosse comme Elie (Rév d'Arès 2/10). Mais cela demande tant de simplicité d'âme que notre complexité contemporaine est trop "rebelle" pour se soumettre ou envisager cette foi d'enfant (Rév. d'Arès. 33/8).
Je m'imagine vieille, proche de la mort, en paix, tellement pleine de sagesse, d'amour, que j'en aurais déjà perçu les merveilles du Créateur de mon vivant et que sans crainte je quitterais ce monde en emportant mon corps jusque chez les anges et les justes en attendant le Jour de Dieu. En attendant "l'Eden" dans lequel j'aurais dû naître si Adam n'avait pas fait ce choix de la mort (Rév d'Arès 2/1).
Les "adams" et leur descendants m'ont volé mon héritage, les dons [divins qui sont en moi] et le monde, spirituels. Le bonheur donné par Dieu. à cause de ça il y a aujourd'hui beaucoup de souffrances sur la terre. Chaque jour, des hommes issus d'une génération depuis longtemps déspiritualisée, je dirais même déshumanisée, perpétuent le mauvais choix d'Adam. Il y des gens sur la terre pour qui l'enfer et la mort sont déjà quotidiens. Ils sont soumis à la malveillance de démons qui sont tout simplement leurs frères humains, leurs égaux. Ce n'est pas tout voir en noir que de voir cette réalité. Il suffit de se pencher sur le monde, d'aller au-delà de notre propre vécu, surtout si nous sommes heureux, pour s'apercevoir que beaucoup de nos semblables, eux, sont malheureux.
Je me dis que le choix d'Adam, ce n'est pas mon choix. Alors, si ce n'est pas mon choix, pourquoi ne pourrais-je pas échapper à la fosse? Pourquoi pas une génération d'hommes et de femmes qui feront le choix de la Vie (Rév d'Arès 24/3)?
Il m'arrive d'être clairement décidée à ne pas mourir. Je dis : "Je veux arriver vivante dans ma tombe !" Je me dis encore: "Je ne veux pas de tombe du tout, je veux voir les Hauteurs Saintes et être reliée à Dieu dès ce monde pour me protéger en Lui en attendant son Jour."  Comme Jésus et comme élie (Rév.d'Arès veillée 32 et 2/10).
Mais je sais que ce lien avec Dieu ne se créera pas, si je ne me lie pas d'abord à mes frères humains. Ce n'est pas le plus simple. C'est facile de "croire" mais "créer", accomplir réellement le bien, [ce bien] que le Créateur attend [de moi], c'est autre chose. Il attend que je donne un baiser à la lèvre même de l'homme qui me déplaît car c'est du fumier que sortira son jardin.
Avoir l'amour évangélique actif, cet amour qui éclaire l'homme sur ses faiblesses, cet amour qui s'oppose au mal pour que le bien naisse. Avoir cet amour-là est un travail de changement intérieur profond, qui demande courage. Donc je me dis que la question de savoir si j'ai déjà une âme est incertaine. ça me sort de mon rêve (Rèv. d'A. II/14).
Stéphanie M.

Réponse :
Votre commentaire par son contenu global répond à votre question: "Ai-je une âme?" Si vous êtes pénitente, vous en avez une. La Révélation d'Arès ne nous donne pas de degrés de certitude ou d'incertitude, parce que chacun étant invité à accomplir le bien selon ses moyens, il lui suffit de faire ce qu'il peut, ni moins ni davantage, et il est sur la Voie. Quand vous avez des doutes, relisez Matthieu 6/25-34, que vous citez justement, le fameux: Regardez les oiseayx du ciel... le Père ne les nourrit-il pas? Et la confiance revient.

29Mai06 28C4
La mort est vécue de bien différentes façons. Ici en Angleterre elle prend des proportions dramatiques, voire névrotiques. Malgré le fait que les anglais aient un sens de la vie léger, au service des autres, ouvert, curieux du monde, joyeux, leur vie est en majorité construite autour du culte de la famille et si un membre décède, leur vie s'entoure d'une forme de tristesse qui, je dirais, leur coupe les ailes.
J'ai été élevée une partie de mon enfance à Madagascar où tout est différent: La mort se vit dans la joie (complètement inconcevable pour la plupart des occidentaux), la famille se réunit pour un immense pique-nique autour de la tombe du défunt. Après ce repas pantagruélique la famille et les invités dansent et fêtent le départ vers une nouvelle vie du défunt. Mes 8 ans d'enfant en ont gardé un souvenir poignant et qui sans doute ont donne une vision et une direction déjà particulière a ma vie.
De la même manière, les Malgaches pleurent à la naissance d'un nouveau-né pour toutes les difficultés et épreuves qu'il rencontrera dans sa vie, aussi dans l'espérance que le malin ne tentera pas trop ce nouveau vivant et qu'il ne faillira pas à sa destinée.
En effet, la mort est vécue de différente façons et peut-être que la vision, la réflexion la méditation de notre propre mort et de celles des êtres qui nous sont chers ainsi que celles des hommes qui nous sont inconnus peuvent déterminer une meilleure vie pour nous.
Un jour de funérailles on ne fera pas mémoire de Mon Sacrifice, mais on ouvrira le voile du Tabernacle pour contempler Ma Victoire, car le cœur des croyants défaille devant la mort. On rappellera dans la liesse Mes Promesses et Mes Fins (Rev d'Arès 33/36)
Personnellement je vois la mort dans l'espérance qu'elle m'apportera la chance et la joie d'être un ange pour mes frères humains, ce que j'essaye de réaliser avec grandes difficultés de mon vivant.
Merci, frère Michel, pour cette superbe photo avec sÅ?ur Christiane (quel beau visage !). Dans la Joie du Père,
Katia G.

Réponse :
Je fais simplement observer que l'entrée #0028 parle du salut, non de la mort à proprement parler.

29Mai06 28C5
On trouve le terme salut dans plusieurs veillées de La Révélation d'Arès:
L'Eau du Salut (Rév d'Arès 19/1)... Ai-je fixé un prix à mon salut?. Ne l'ai-je pas  livré à tous pour la peine d'une pénitence (Rév d'Arès 28/25)... Tu pourras dire: "J'ai vu Dieu,le Dieu de mon salut; maintenant j'ai confiance, car j'ai vu le salut du pénitent et sa Force (Rév d'Arès 37/3).
à la lumière de l'enseignement du frère Michel, béni de Dieu (Mikal est  béni par Youou, Rév d'Arès XXX/24) on apprend qu'il n'y a pas de règlement de compte entre le Créateur et l'homme. Leur relation est tournée vers l'avenir. Autrement dit, le Père ne revient pas sur le passé."Ne rebrousse pas chemin;ne reviens pas sur tes pas, homme Michel,l e péché que tu y as abandonné est embusqué dans l'ornière de ta trace comme un serpent (Rév d'Arès 39/6). Dieu attend que chacun de nous use de sa liberté spirituelle (un des cinq dons divins faits à l'homme) pour décider de vaincre peu à peu le péché, changer en bien, inviter d'autres à changer leurs vies et reconquérir l'image et ressemblance que donne la pénitence
Il tète la  force dans Ma Force (Rév d'Arès VII/5). Le salut, produit de notre volonté, est une dynamique, un mouvement où se rencontrent le Créateur et la créature si l'on peut dire. Le Mont sur le Fond se (re)ferme (Rév d'Arès XLIV/1). L'on apprend aussi que si l'homme retrouve la vie spirituelle, il vaincra la mort spirituelle et la mort physique. (Si) Ma Main (et) sa main tien(nent) (ensemble) la houe, l'homme a mille ans (et) mord encore (Rév d'Arès XX/7).
Merci d'avoir choisit de mettre une photo de votre couple. Vos sourires sont le reflet de la joie et de l'amour.
Nicaise

30Mai06 28C6
Frère Michel, il me semble que vous avez écrit ce texte à l'occasion du décès de maman, je le reçois au fond du cœur, il répond aux questions sur la Vie que maman a pu se faire ici, pour que, dans l'autre monde son sort ne soit pas trop pénible. Je vous remercie. Ainsi, ce sera une aide pour tous ceux qui perdent un proche.
Cela fut brusque. En 18 heures la maison fut vidée de sa présence. En même temps, la mortification que je lui dédie fait que maman est encore là, quel paradoxe! [Il y a des années et des années après mon accident,] le jour de ma sortie d'hôpital, mon papa était décédé et, quelques mois plus tard, nous avions emménagé dans cette nouvelle demeure, où j'accueillis maman. [Elle vécut là jusqu'à ce que] son AVC, dernièrement, provoqua une hémiplégie gauche, lui laissant la parole. Elle était en paix, avec un brin d'humour et sans aucune peur. Je pus l'embrasser, mais sans penser une seule seconde qu'elle mourrait! Alors que la mort est rappelée sans cesse dans La Révélation d'Arès, que l'on doit toujours y être préparé et qu'il nous faut la vaincre.
J'avaisaccompagné sa dépouille, en allant à la chambre mortuaire de l'hôpital. Puis seul, assistant à la mise en bière, je fus soulagé, ma douleur, ma souffrance se dissipèrent au moment où les employés de ce service déposèrent le couvercle sur le cercueil. Maman n'était pas à l'intérieur; j'avais compris enfin que son dernier souffle avait expulsé son esprit ailleurs et que le sort du cadavre (Rév d'Arès 33/29) ne m'importait plus. Maman, qui avait si peur de la mort, est tout de même morte. Je m'entends encore lui dire: "N'aie pas peur, tu n'es pas dans cette boite!" Pensée puérile... Que ceux qui me lisent me laissent cette faiblesse d'enfant!
Les funérailles furent accomplies [à l'église]. Il fallait ça pour que la famille, mes relations, les personnes, qui savent que je suis dans un "mouvement suspect" voient qu'un Pèlerin d'Arès peut organiser cette cérémonie à l'église et en même temps être bien compris sur ses intentions, en ayant pu donner à lire des textes courts plutôt arésiens, qui ont été entendus, du moins je l'espère. Je désirais rassembler à ce moment-là les esprits vers une grande idée du Bien, par l'effort individuel de chacun, pour une fraternité entre les hommes, un monde meilleur. Mais plus que cela encore, le départ de maman a dévoilé en moi une foi plus forte, une plus vive compréhension de la vie spirituelle, de la compassion, de l'indispensable amour de tous les hommes, du non-jugement, de la douceur —surtout la douceur qui me manquait parfois avec maman , de la paix et de l'envie de mettre de plus en plus mes "roues"[, les roues de ma chaise d'handicapé,] dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12).
Je n'aime pas la mort, je veux la combattre encore plus, je vais mourir pécheur, sans pour cela être rongé par le pian (Rév d'Arès 23/1). Chaque jour vers 19 heures je monte dans mon bureau pour y prier, maman se plaçait sous la véranda —c'est l'endroit où elle est tombée, la paralysie l'affaissant sur le côté , elle m'écoutait prier. Ce mardi 16 mai, maman m'a écouté prier, peut-être priait-elle avec moi? Son accident a eu lieu à 20 heures, juste à la fin de ma prière, c'est au début de la nuit qu'elle s'est endormie. Je suis sûr que maman a pu, à travers ma bouche, bénéficier de l'écoute des Parole de Dieu, qui, presque chaque jour, depuis 10 ans au moins arrivaient à ses oreilles.
J'ai défailli devant sa mort. Frère Michel, vous m'avez été d'un grand réconfort. Ma sœur vous remercie de votre soutien spirituel et amical. Je remercie mes sœurs et frères de ma région. Je remercie Dieu pour la Grâce qu'Il accorda il me semble à maman en lui permettant de ne pas se voir partir, car sans avoir pris connaissance de La Révélation d'Arès, comment partir serein? Quel heureux hasard, quelle belle mauvaise habitude j'avais eu de toujours zapper les émissions de télévision, pour tomber sur vous! Merci mon frère d'avoir accepté de donner à la partie du monde concerné ce nouveau Message de Dieu.
Michel J

30Mai06 28C7
Nos efforts déployés pour être absolument bon engendrent une Force capable de soulager l'esprit des lourdeurs du péché [tant] durant notre vie terrestre [que durant] notre vie post mortem. Même qualité d'énergie.
être [un homme ou une femme de bien tant qu'on est] corporellement vivant permet d'agir directement sur la matière, de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et donc son humanité, de créer ainsi un monde à notre image, comme le Père créa son premier fils (Rév d'Arès 2/1) à la sienne (Genèse 1/26-27). [Une fois qu'on est mort,] la perte du corps entraîne une souffrance, comme toute séparation, comme tout deuil ou divorce, comme la souffrance de Dieu face à la perte de l'homme. Il est compréhensible que même le vertueux ressente douloureusement toute dislocation, lui qui justement sait ce qu'est d'être total. Le vertueux est  l'uni (Rév d'Arès XXXVI/12) et même s'il entre directement dans la lumière, il se soumet, certainement lui aussi avec souffrance, à la perte de son corps. Le vertueux post mortem Å?uvre sans doute plus que tout autre aux retrouvailles de Dieu et de l'homme, à la respiritualisation de l'homme par l'homme. Nul repos pour les braves ici- bas et là-bas
Annie L-J.

08Jun06 28C8
Quel bonheur de vous voir tous les deux sur cette photo!
Je vous souhaite 10.000 années de bonheur, même si le bonheur ne se mesure pas en années mais en Éternité.
Que le Père vous entoure chaque jour de Sa Tendresse, vous deux qui, depuis son Appel, le servez de tout votre cœur, de toute votre âme et de toute votre force.
Chantal C.

11Mai07 28C9
Aujourd'hui, je relisais le chapitre VI [du Livre, 2e partie de La Révélation d'Arès: les Théophanies 1977,] et les annotations qui disent: "Dieu emporte le prophète dans le lieu des béatitudes, où la vie ne dépend pas de l'air..., où la force et la résistance de la chair transfigurée se puisent à l'énergie spirituelle. Ce verset décrit la résurrection ou l'état ressuscité des justes qui vivront ce moment heureux un jour."
Je me pose, depuis un certain temps, les questions suivantes: Jésus, Marie, Élie et tous les justes qui ont leur corps dans l'au-delà peuvent-ils déjà vivre cela? Ont-ils accès à ce lieu des béatitudes? J'imagine que oui.
Puisqu'il existe différents états de survivance après la mort et, si j'ai bien compris, puisque les âmes sans leurs corps, en attente du Jour ne vivront cet état qu'une fois le Jour advenu, [cela signifie-t-il que ce sera] après la résurrection de leurs chairs? [C'est-à-dire, cela sera, je suppose,] comme il est expliqué dans les annotations de XXXIX/15: "Dans la vie future,dans l'avenir promis à l'humanité, si elle répond à l'Appel de Dieu, certains concepts seront renversés. Aujourd'hui l'humain subit la pesanteur et ne peut vivre sous l'eau, mais en Éden restauré le dense (lourd) Vent divin portera l'homme dans l'espace, et dans l'Eau l'homme ne se noiera pas. Cette nouvelle nature humaine a pour nom transfiguration."
Et les magnificences infinies (4/6), est-ce autre chose?
Cécile D.

Réponse :
Concrètement je n'en sais guère plus que ce que vous avez lu dans mes annotations de La Révélation d'Arès.
Lorsque le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), le 2 octobre 1977, me transporta "à travers les lieu des béatitudes," qui me parut être ni plus ni moins que son Univers, je n'y vis personne, ni Jésus, ni Marie, ni Élie, ni même le Père ou Créateur lui-même, dont je ne vécus pas d'autre manifestation que le bâton de Lumière d'où sortaient alors les Paroles du Livre et les extraordinaires phénomènes lumineux et sonores qui accompagnaient l'apparition de ce trait de Lumière intense, mais guère plus haut qu'une canne.
C'est seul que je vécus l'expérience de ce transport dans l'Univers non pour mes mérites, qui étaient faibles, mais pour que je fusse témoin de ce qui attendrait le pénitent — pénitent que je commençais tout juste à être à l'époque —, si je mourais après avoir suffisamment changé ma vie (Rév d'Arès 30/11), c.-à-d. après que ma pénitence serait assez avancée, ce que personne ne sait jamais vraiment: Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3).
Cette expérience du transport dans l'Univers fut merveilleuse dans sa première partie, mais très éprouvante dans sa deuxième partie: le retour sur terre (Rév d'Arès VI/5-6), ce qui me laissa comprendre que la résurrection au Jour du Créateur (Rév d'Arès 31/8), serait pendant un certain temps (quelques minutes? quelques heures? quelques jours? quelques années?) un moment difficile. Cette expérience, je la vécus uniquement pour que je la raconte, un témoignage de plus, à ajouter aux Parole qui m'étaient données.
Ceci dit, on peut effectivement imaginer que le Jésus transfiguré, qui m'étaient apparu 45 mois plus tôt, vit dans ce lieu des béatitudes, mais il ne m'en avait fait aucune confidence. Ce n'est qu'une hypothèse raisonnable.
Reste ma confiance infinie dans l'Amour du Père, confiance qui me laisse espérer que l'état où je me trouverai après ma mort ne sera pas trop pénible, surtout si mes frères font mortification pour moi (Rév d'Arès 33/32-34).
À propos de Marie, je rappelle que dans La Révélation d'Arès, Marie n'est pas une personne déterminée comme Jésus ou Élie, mais la personnification — parce que l'homme a besoin de repères concrets pour comprendre les mystères de l'Amour — de la phase compassion, la phase partage des souffrances des hommes, qui est Mère par complémentarité de Père. Ainsi Jésus naquit-il d'une femme qui probablement s'appela Marie, mais dont le nom seul a été emprunté par le Créateur pour qu'un peuple, qui sortait, et qui d'ailleurs sort toujours, du paganisme et qui avait, et qui a toujours, besoin de représentation concrètes trouvât un pont entre ses limites de compréhension et une Vérité qui dépasse ces limites-là.

00Xxx00 XXCX
Text
Signature