Commentaires Français de #208
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15 mai 2019 (208) 
Les Pèlerins d'Arès dans le mouvement des Gilets Jaunes

Ce dossier a été établi par notre sœur Alexandra P. de Paris à son initiative. J'aime beaucoup le côté vivant de ce travail, que je me fais une joie d'afficher. Je me suis seulement permis de corriger quelques fautes ou inexactitudes ou d'en signaler d'autres commises par Alexandra P., qui a probablement manqué des bonnes informations concernant ma personne ou certains faits.

Dossier d’information :
Pourquoi des Pèlerins d’Arès, croyants libres et apolitiques,
participent-ils aux manifestations des Gilets Jaunes depuis janvier 2019 ?

Pelerins+GiletsJaunes-1 Mars 2019
Contact : Alexandra P.

Sommaire :
● Préambule : Nécessaire visibilité
● Une présence discrète, mais spécifique… de plus en plus visible
● Dans les grandes villes de France, des Pèlerins d’Arès solidaires des Gilets Jaunes
● L’axe spirituel : Le changement de l’homme, pré-requis au changement du monde
● L’axe sociétal : les Petites Unités Humaines Confédérées et Souveraines
● Trois questions à Michel Potay, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès
ANNEXES :
La Révélation d’Arès, son témoin et ses disciples : questions fréquentes

Note: Un certain nombre de Pèlerins d’Arès se sentent proches des Gilets Jaunes dans la mesure où ils comprennent que le système français actuel n’est humainement plus supportable pour beaucoup. En revanche, les Pèlerins d’Arès sont apolitiques : ils ne pensent pas que la détresse sociale et économique sera soulagée par des décisions politiques ou par des lois. Se sentant frères et sœurs de tous les humains, ils ne partagent évidemment pas les opinions haineuses qui sont parfois entendues lors des manifestations des Gilets Jaunes. En aucun cas ils ne cautionnent ni ne prennent part aux violences qui émaillent les cortèges.

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Nécessaire visibilité

Depuis 1974, La Révélation d’Arès, Message du Créateur à l’humanité, est l’objet d’un silence médiatique peu commun : Les journalistes semblent n'avoir pas le droit d’en parler, ni en bien, ni même en mal (voir annexe 2). Médiatiquement invisibles, les Pèlerins d’Arès ont tiré parti de cette situation en développant une expérience de la mission de rue, les yeux dans les yeux, de cœur à cœur. La résurgence des souffrances profondes qui touchent la France depuis la fin 2018 — et l’incapacité apparente de la politique à les résoudre — repose la question de cette (in)visibilité.
Solidaires de tous les humains dont ils se sentent frères et sœurs, des Pèlerins d’Arès se sont joints aux Gilets Jaunes, parce qu’ils partagent leur rejet de la politique et de son système et leur inquiétude face à l’avenir. Pour eux, un seul remède à l’injustice sociale : renoncer aux grandes masses humaines gérées par la politique légaliste, centralisée et autoritaire et s’organiser à des échelles moindres pour que l’humain puisse s’épanouir.
Tout le monde sait, au moins intuitivement, que les hommes s’épanouissent dans l’amour, la solidarité, la paix, le pardon, l’intelligence du cœur libre des préjugés. Cela ne sera possible qu’au sein de petites unités humaines [à l'instar des petits cantons suisses]. C’est pourquoi il est essentiel de faire naître et mûrir le projet d'éclatement de la France en de petites unités ou nations souveraines confédérées.
Pas la politique, pas la religion, la Vie (Révélation d'Arès 9/6, 18/5, 24/3-5, 25/3, 38/5, 39/5, xix/26) !
Spirituel et social à la fois, le message  des Pèlerins d'Arès est bien compris par le public, et nous souhaitons qu'il soit relayé — volontairement ou non — et aussi souvent que possible par les médias. Ce message, ils le transmettent depuis l'année 1974 et plus les années passent, plus il s’avère d’actualité : la faillite annoncée du système du temps des "trente glorieuses" paraissait à l’époque inconcevable, mais ne fit que s’accélérer depuis. La Révélation d’Arès laisse entendre que les risques de la liberté sont moins grands que ceux du pouvoir (politique, religieux, financier, médiatique, etc.), pourvu que cette libération s’accompagne du changement de l’homme en bien que La Révélation d'Arès appelle pénitence (Rév d'Arès 30/11, 33/10), laquelle est simplement le fait d'aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix, d'équilibrer l'intelligence intellectuelle par l'intelligence spirituelle (32/5), et d'être libéré (10/10) de tous préjugés.
C'est par la pénitence, pas par des lois, que le monde peut changer (Rév d'Arès 28/7).
Conscients que le silence médiatique n’est pas du seul fait des journalistes, privés eux-mêmes de liberté d’expression et soumis aux ordres impératifs de puissants groupes, ils souhaitent par ce dossier d’information proposer une première base de dialogue et d’échange, à partir de laquelle partager le souci de l’éthique et de la liberté d’expression médiatique — le monde qui doit changer (Rév d’Arès 28/7) est aussi celui des médias — autant que d’un avenir humain et social devenu vraiment trop incertain.

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L’acronyme PUHC

L'acronyme PUHC [Petites Unités Humaines Confédérées] a été imaginé par des Pèlerins d’Arès de Bretagne et repris par certaines mission de Pèlerins d’Arès en France. Les Pèlerins d’Arès ne fonctionnant pas de façon centralisée, il ne s’agit donc pas d’une initiative engageant la totalité des Pèlerins d’Arès, laquelle totalité n’est et ne sera jamais dénombrable, puisqu’il n’existe aucun registre, aucune adhésion, aucune liste chez les Pèlerins d’Arès.

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Une présence discrète, mais spécifique, de plus en plus visible

Sauf quelques incidents à Lorient et dans la région, les Pèlerins d'Arès partout en France rencontrent dans les cortèges un accueil positif et une bonne visibilité médiatique. Les incidents sont uniques à la région de Lorient.
Nota : Le premier incident survenu entre les Pèlerins d'Arès de Lorient et une certaine catégorie, non identifiée, de Gilets Jaunes bretons eut lieu le samedi 12 janvier 2019. Ce jour-là des Pèlerins d’Arès de Lorient (Bretagne) participent à des actions avec les Gilets Jaunes et distribuent des tracts sur les Petites Unités Humaines Confédérées (voir ci-dessous). Ces tracts sont d’abord bien reçus, mais certains Gilets Jaunes en colère arrachent les tracts des mains des Pèlerins d'Arès et les déchirent. Le prétexte : les Pèlerins d’Arès feraient une “récupération abusive des Gilets Jaunes”. Le lendemain, 13 janvier 2019, le local des Pèlerins d’Arès de Lorient ("L’Eau Bleue") est envahi par ces mêmes Gilets Jaunes hostiles. Un peu plus tard, un pot de peinture est jeté contre la devanture du local et les lettres PD (sans doute allusion aux prêtres pédophiles) écrites. Cet incident est relayé dans "Ouest France", rompant pour la première fois, de façon inattendue, le voile médiatique jusqu'alors maintenant sur l’existence des Pèlerins d’Arès à Lorient.
Pelerins+GiletsJaunes-2

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Brève de "Ouest France" sur l'incident de Lorient

Pelerins+GiletsJaunes-3Quelques Pèlerins d’Arès de Lorient rencontreront les Gilets Jaunes hostiles à la Maison du Peuple de Lorient (prêtée par la CGT locale) et échangeront avec eux dans un climat qui n'est pas de réconciliation mais d'apaisement. Ces Gilets Jaunes hostiles sont jacobins et attachés à l’idée d’une France autoritaire et centralisée, à l’opposé de l'idée des Petites Unités Humaines Confédéres (PUHC). D'autres incidents ont lieu ailleurs dans cette région bretonne : tracts déchirés, pancartes brisées. Ce problème breton, auquel nos frères lorientais cherchent actuellement une solution, n'empêchera nullement la mobilisation nationale spontanée des Pèlerins d'Arès partout ailleurs en France, à Paris, Strasbourg, Lille, Metz, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Tours, Nice, etc.
Rappelons que les Pèlerins d’Arès n’ont ni chef, ni structure, ni organisation centrale. La présence active des Pèlerins d'Arès dans les cortèges de Gilets Jaunes a été partout spontanée.

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Participation des Pèlerins d'Arès au mouvement des Gilets jaunes
logiquement puisée à La Révélation d'Arès

Il est logique que les disciples de La Révélation d'Arès se mêlent aux Gilets Jaunes. Le mouvement des Gilets Jaunes est composé de Français et Françaises qui ne se sentent plus représentés ni par leurs députés, ni par le gouvernement. Ils se sentent délaissés, oubliés. Ils voient comme naturel, essentiel, l’appel à la fraternité, au Bien, à l’amour entre les hommes, ils considèrent que l'éclatement de la France en PUHC (petites unités humaines confédérées) sera un bienfait pour tous les Français, parce que la pénitence se pratique plus facilement en petits nombres qu'en grandes masses. Ils considèrent aussi qu'en payant leurs impôts, ils ont participé à l'installation en France du grand réseau hertzien (radio, télévision, etc.) et qu'ils ont droit à leur part d'expression publique par ce moyen. De ce fait, semaine après semaine, des Pèlerins d’Arès se joignent aux cortèges de nombreuses villes : Nice, Limoges, Paris, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Lyon, mais aussi Tours, Perpignan, Marseille, Gap, etc. Leurs pancartes et banderoles portent des citations de La Révélation d’Arès et de son témoin ou des réflexions personnelles comme “La fraternité est la loi de notre espèce”, “Notre monde se croit moderne ; il est moralement vieux”, “La vraie crise est la crise de l’homme” ou encore “La Vérité c’est que le monde doit changer” (Rév d’Arès 28/7) et.), “Les hommes deviennent les frères et le monde devient le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine” (Rév d’Arès xix/22). Les Pèlerins d’Arès se voient interviewés, photographiés, et pour tout dire médiatisés.
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Dans les grandes villes de France, des Pèlerins d’Arès solidaires des Gilets Jaunes
A Lorient, Toulouse, Bordeaux, Tours, Lyon, Limoges, Lille, Strasbourg, Nice, Marseille, Gap, Perpignan, Paris, etc.
les Pèlerins d’Arès présents dans les cortèges des Gilets Jaunes ont provoqué
curiosité, intérêt et sympathie des manifestants.

Les Pèlerins d’Arès croient à la fraternité entre tous les humains, quelles que soient leurs origines, leurs opinions, leurs positions. Pour eux, aimer tous les humains — même ceux dont ils ne sont pas aimés — est la condition absolue du changement du monde en Bien.
Tous les Pèlerins d’Arès ne sont pas des Gilets Jaunes, mais dans leur ensemble ils n’ont pas de revendications politiques et n’attendent rien des pouvoirs, pas même la satisfaction matérielle, même si celle-ci est la bienvenue. Ils sont tous unis face à la détresse humaine. Ils souffrent de voir l’humain lambda écrasé dans la masse, n’être plus que l’ombre de lui-même.
Pour les Pèlerins d’Arès la crise que leurs frères humains traversent est avant tout spirituelle et ne trouvera pas de solution satisfaisante par les dogmes religieux, les urnes politiques, les manifestations contestataires ou les révolutions violentes. La solution est dans l’amour, le pardon, la paix et le non-jugement, qu'il faut rendre effectifs dans une partie croissante et significative de la population (le petit reste dont parle La Révélation d'Arès 24/1, 26/1), entraînant le reste (ceux moins engagés mais gens de bonne volonté quand même) dans une synergie de Bien.
L’État de masse, qui pilote tout depuis Paris, Bruxelles, New-York, Moscou, Pékin, etc, est inadapté à la très grande diversité des êtres humains.
Aux côtés des messages lancés par les Gilets Jaunes dans les cortèges, le message des Pèlerins d'Arès se démarque de la tonalité générale parce qu'il est spirituel, mais il est bien perçu. L’importance de l’amour et de ses dérivés que sont le pardon, la paix, le dépassement des préjugés est compris par le très grand nombre, et l'amalgame avec la religion ou le sectarisme très rarement exprimé. Le projet de Petites Unités Humaines Confédérées (les PUHC) a aussi rencontré l’intérêt, nécessitant souvent des précisions, car l’idée n’est ni de créer de nouvelles frontières, bien au contraire, ni un retour au Moyen-Âge, mais de redonner à l’humain le "gouvernement" de sa vie et de mettre fin au détournement du salaire de l’ouvrier et la récolte du paysan vers l’échoppe des banquiers et des marchands (Rév d’Arès 27/5), ce qui ne peut se faire qu’à échelle humaine, non dans la masse.
Sur la faisabilité de cet éclatement de la France en petites souverainetés, nos voisins suisses offrent un exemple inspirant de nation moderne qui fonctionne très bien en confédération de cantons souverains, souvent très petits.
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Sur la vitrine de la mission des Pèlerins d’Arès à Lyon,
on peut lire depuis quelques mois :
“Pas la religion, la Vie”.

Il aurait aussi été possible d’écrire: "Pas la politique, pas la religion, pas les lois… la Vie." Ce message, longtemps incompris du fait de la confusion entre foi ou spiritualité et religion semble entrer peu à peu dans les consciences. Il y a derrière les revendications des Gilets Jaunes une souffrance que les solutions politiques toujours à court terme ne soigneront pas : l'accumulation des lois, le collectage des impôts, les subventions, les décisions socio-politiques, ou même l'écologie et la lutte contre le réchauffement climatique ne font pas le bonheur. Nombreux sont ceux qui sentent bien que le bonheur auquel ils aspirent est ailleurs.
Et si c'était le commencement des retrouvailles avec la Vie (Rév d'Arès 24/5) ?
L'Événement d'Arès en 1974-1977 fait partie aujourd'hui de la colonne vertébrale culturelle et historique structurante de notre pays, même si la reconnaissance médiatique ne viendra que plus tard. Le pays est désorienté ? Les Pèlerins d’Arès sont prêts à contribuer à le réorienter. Ils savent faire le lien entre le pratique et le spirituel et affirment que, devant la nécessité de redonner un élan à la France, la réhabilitation de la vertu — la vertu, pas la morale ! — et de l'amour du prochain n'est pas du tout déplacée. Le premier ministre déclare qu'il s'agit de "mieux expliquer" et de "redonner du sens" à la vie sociale. Eh bien ! les Pèlerins d’Arès, même apolitiques, sont prêts à y contribuer et à affronter les questions qui causent le ras-le-bol, qu'expriment les Gilets Jaunes, devant la multiplication des "chantiers de la réforme" qui s'accumulent dans la confusion, impliquent des remises en cause, des efforts et des sacrifices sans qu'on en voit le bout. Ces sacrifices ne peuvent pas se faire en l'absence de vie spirituelle. C'est vital et le gouvernement doit en prendre conscience. Peut-on prétendre gouverner des humains avec justice et les guider vers un nouveau monde dans des conditions purement matérialistes ? Non !
Les Pèlerins d’Arès peuvent, ils l'affirment, contribuer à (re)donner à l’humain le goût d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer de tous préjugés avec le souci de ressusciter ce qu'il y a de meilleur en chacun, l'image et ressemblance de la Puissance Créatrice (Genèse 1/26-27), quel que nom on lui donne.

L'axe sociétal, les Petites Unités Humaines Souveraines Confédérées,
parce qu’on aime, pardonne et fait la paix plus facilement dans des petites unités que dans la masse

Il y a longtemps que les Pèlerins d’Arès suivent un projet de leur frère aîné (Rév d'Arès 16/1) : l’éclatement de la France en Petites Unités Humaines Confédérées (que nos frères bretons appellent PUHC). Noyer les individus dans une masse et les diriger depuis des instances centralisées ne nous sauvera pas des conflits, des différends, des guerres et probablement de la ruine finale. N'oublions pas que l’Histoire nous montre que c’est par la masse que le pouvoir assoit le mieux sa domination et par la masse encore qu’ont éclaté les conflits les plus meurtriers et destructeurs (guerres de 1914-1918, de  1939-1945).
Un État de 67 millions d’habitants ne peut pas jouir d’une véritable liberté. La République Française s’est appropriée le pouvoir total sur tout le pays sans laisser aux populations locales la possibilité de choisir souverainement leurs destins. La gestion de la société ne devrait pourtant reposer que sur quelques règles de logique simple. Voici celles que proposent les Pèlerins d’Arès :

● Éclatement de la France en petites souverainetés indépendantes confédérées (par exemple Bretagne Nord, Bretagne Est, Bretagne Sud, Provence des Montagnes, Provence Maritime-Est, Provence Maritime-Centre, Auvergne des Volcans, etc.) afin de permettre aux groupes d'affinités de vivre ensemble selon le régime qui leur convient.
● Confédération de ces petites unités souveraines indépendantes pour la mise en commun des services, institutions, etc. que chaque petite unité ne pourrait créer seule : Sécurité sociale, sécurité, université, grandes écoles (médecine, etc.), ponts et chaussée...
● Dans chaque souveraineté indépendante, décision par vote ou référendum des règles de fonctionnement communes, des décisions importantes, etc.
● Dans chaque souveraineté indépendante, abolition de la politique et gestion des institutions locales par des gérants et des professionnels, révocables si insatisfaisants, mise en commun des moyens nécessaires (ex-impôt), ponts et routes, etc. Les Pèlerins d’Arès sont conscients que les PUHC ne verront pas le jour sur le court terme, ne serait-ce que parce qu’il est anticonstitutionnel de proposer une mutation de “République une et indivisible” en une Confédération française. Mais il est nécessaire et vital pour les générations à venir de préparer dès maintenant ce projet. C’est une direction qui mérite d’être connue, reconnue et discutée. La modernité sociale n’est pas dans la masse, elle est dans l’affirmation de la liberté absolue de chaque être humain.

Trois Questions à Michel Potay, fondateur naturel des Pèlerins d'Arès

"La politique politise, donc organise, donc catégorise, de sorte qu’avec elle il y aura toujours des pauvres et des riches, des gauches et des droites, des pour et des contre… L’humain moderne doit réapprendre que le bonheur et l’équité ne peuvent naître que de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence du coeur libre de tous préjugés.”
Michel Potay, né à Suresnes en 1929, est d'abord ingénieur, puis trouvant la foi dans les années 60 devient ecclésiastique dans l'Église Orthodoxe, qui avait été celle de son grand-père Mathurin. En 1974 il s’installe à Arès, petite localité de Gironde où il est témoin de trente-neuf ou quarante apparitions de Jésus. En 1977, toujours à Arès en Gironde, il est témoin de cinq théophanies ou manifestations physiques et sonores du Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4), qu’on appelle communément Dieu, mais qu'on peut appeler l'Éternel, Adonaï, Allah, le Tout Autre, Brahma, la Vie, etc. C'est de ces deux événements surnaturels (1974-1977) que nous vient La Révélation d'Arès.
La Révélation d’Arès ne fonde ni religion, ni dogme. Michel Potay n’est ni chef (Rév d'Arès 16/1), ni gourou, ni prêtre. La Révélation d'Arès l'appelle prophète. Parmi les Pèlerins d'Arès il est le frère aîné (16/1). Âgé de 90 ans en 2019, il vit simplement auprès de son épouse à Bordeaux où il travaille toujours à faire connaître La Révélation d’Arès et à prêcher la pénitence.
Question : Michel Potay, vous n’êtes pas vu comme un homme dangereux, plutôt comme un pacifique rêveur. Que savez-vous de la réalité économique et sociale de la France et de ses 67 millions d’habitants ?
[Réponse supposée de] Michel Potay [réponse imaginée par Alexandra P., personnellement je répondrais autrement, mais bon ! n'est-on pas plutôt comme les autres nous voient que comme on est vraiment ?] : Bien avant la crise des subprimes, les Pèlerins d’Arès et moi-même avons attiré l’attention du public sur l’imminence d’une crise économique et sociale, mais surtout humaine, de grande ampleur. Faute de grands média, nous n’avons pas pu atteindre la masse, mais nous ne nous sommes pas tus. Nous voyons bien que ce monde commence à se chercher : on croyait tout bien établi selon des règles qui forment l’encadrement public, et hop ! arrivent les Gilets Jaunes, qui sortent de nulle part et qui, contrairement à leurs dirigeants [?], sont pragmatiques. Le gouvernement essaie de détourner l’attention des Français des revendications des Gilets Jaunes en lançant quatre problématiques : politique environnementale, démocratie et identité, impôts et organisation de l’Etat. Mais cette démarche se heurte à plusieurs obstacles. Les Gilets Jaunes veulent par exemple moins d’impôts et plus de services publics, ce qui est raisonnable, mais une telle approche budgétaire n’est pas viable dans un pays où la dépense publique atteint 57% du PIB et où le ratio dette/PIB, déjà estimé à 100%, est muet sur d’importants passifs publics hors bilan, tels que les retraites non financées. Les Gilets Jaunes refusent l'annulation de l’ISF, qui rapportait auparavant 5 milliards d’euros en oubliant que c’est peu de chose comparé aux 188 milliards générés annuellement par la TVA.
Les Français pensent que la lutte contre l’évasion fiscale et la réduction des salaires des responsables industriels et politiques apporteraient d’importantes ressources. En fait, aucune de ces croyances ne résiste à un examen des statistiques et des comparaisons internationales. Depuis le XIXe siècle, les théories évolutionnistes situent tous les peuples du monde sur une unique ligne de développement allant de l’individualisme à l’étatisme, c’est-à-dire à la nation-masse obéissante sous une seule autorité politique et sa loi, une uniformisation des institutions politiques, du légalisme, des infrastructures économiques et des lignes philosophiques. On a cru et déclaré que c’était le seul schéma général capable de donner la paix et le bonheur. Erreur ! On découvre que les humains sont restés très divers. On voit rejaillir un besoin de dignité, d’individualité et de liberté.
Dans une France de 67 millions de citoyens, le processus décisionnel est extrêmement centralisé, les politiques sont uniformes, la participation civique est très faible. Le peuple n’est pas formé à y voir clair ! Pourquoi sommes-nous affligés de lourdes taxes ? Pour mettre des sous dans les poches de nos gouvernants ? Non. Mais parce que de tous côtés, ils doivent payer. Cela existera et empirera aussi longtemps que les nations seront de grandes masses. Seules des petites nations souveraines, éventuellement confédérées, peuvent calculer leurs dépenses de façon plus pointue et plus économique, mais les grandes masses ne le peuvent pas.
Question : Qu’avez-vous relevé d’intéressant et d’important dans le mouvement des Gilets Jaunes ?
[Réponse supposée] de Michel Potay [réponse imaginée par Alexandra P.; personnellement, je ne répondrais ainsi] : On ne peut prétendre que les Français sont malheureux. Maintenant, il est sûr qu’ils se sentent glisser vers le malheur, que la pauvreté incarne plus que tout. Les exemples des ménages qui se voient ponctionner de la CSG sur des revenus communs considérés comme copieux se multiplient. Ce système est pervers : nous sommes en train d’engendrer une nouvelle lignée de pauvres considérés comme bien rémunérés par une arithmétique vicieuse. Les Gilets Jaunes veulent sortir de cette politique-là. Au reste, le mouvement me paraît actuellement porteur d’idées très diverses qui traversent des hommes et des femmes qui se rebiffent, qui veulent récupérer leur humanité et leur dignité. Comment ne pas se sentir Gilet Jaune dans ce pays de plus en plus légaliste, taxé, réglementé, etc. ? Les Gilets Jaunes sont des humains qui veulent simplement qu’on leur rendre leur humanité. Si la politique était plus souvent généreuse et intelligente qu’idéologique et peu réfléchie, nous dirions : pourquoi pas ? Mais elle ne l’est pas. À preuve, sa recherche des grandes masses à gouverner parce qu’elle échappe mieux ainsi au jugement populaire. Le bien public est affaire de tous, pas affaire de quelques-uns sous prétexte qu’ils sont élus, parce qu’élus ils forment vite une caste coupée de la base humaine. Des millénaires d’Histoire prouvent qu’il est impossible d’obtenir un changement suffisant et heureux de la classe politique. Alors, supprimons-la !
Question : Pourquoi les Pèlerins d’Arès se sont-ils joints aux cortèges de Gilets Jaunes ? Qu’est-ce qu’un mouvement spirituel peut bien apporter à ces Gilets Jaunes ?
[Réponse supposée de] Michel Potay [réponse imaginée par Alexandra P.; personnellement je ne répondrais pas vraiment de cette façon-là] : Les Gilets Jaunes en général demandent un meilleur sort matériel, rejettent les politiciens incapables de le donner, de sorte que leurs revendications restent politiques, limitées. Nous ne leur reprochons pas, mais nous regrettons l’insuffisance de leur vision, le fait qu’ils ne rejettent pas la civilisation des systèmes, qu’ils ne cherchent pas à changer de vie, à élever l’humain au-dessus du matérialisme et de la loi du talion, à lui redonner sa liberté, son génie. Ces Gilets Jaunes et derrière eux la foule ne comprennent pas quelque chose de capital : c’est qu’il n’y a pas de solution politique à leurs aspirations. La politique politise, donc organise, donc catégorise, de sorte qu’avec elle, il y aura toujours des pauvres et des riches, des gauches et des droites, des pour et des contre, etc. De là notre devoir de dire aux Gilets Jaunes : Oui, ce que vous souhaitez est possible, mais ne l’est que dans des petites unités humaines. Cela, ce sont les Pèlerins d’Arès eux-mêmes des croyants et des apôtres libres — car notre mouvement n’a ni chef, ni dirigeant —, qui ont décidé d’aller le clamer dans les cortèges. L’humain moderne doit réapprendre que le bonheur et l’équité ne peuvent naître que de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence du coeur libre de tous préjugés.
Notre revendication d’un éclatement de la France en une confédération de petites souverainetés indépendantes est fondamentale, primordiale même, parce qu’un mouvement de Gilets Jaunes tel qu’il se présente aujourd’hui dans un pays de 67 millions d’habitants n’a aucune chance d’aboutir. Le gouvernement, comme s’il ne savait pas ce que les Gilets Jaunes réclament, fait semblant de procéder à une “consultation populaire”, à une étude approfondie des revendications, mais en fait prépare sa reprise en main de la population et il y a fort à parier que nous allons subir un nouveau tour de vis dans les mois qui viennent. Pour être écoutés, les humains doivent multiplier les oreilles de ceux censés écouter, affaiblir les forces autoritaires, multiplier les constitutions, les parlements, les gouvernements et administrations diverses.
Voilà pourquoi j’ai voulu créer un parti de la Confédération Française, mais les juristes m’ont dit : “Vous ne pouvez pas vous présenter légalement aux élections de cette façon-là, parce que vous ne pouvez présenter un programme que dans le cadre de la Constitution qui déclare que la France est une et indivisible”. Je réalise bien que, pour l’heure, nous ne pouvons que répandre l’idée d’un éclatement de la France en petites sociétés souveraines dans lesquelles un monde de bonté et de bonheur peut beaucoup mieux se réaliser que dans une grande masse hétérogène qu’on rend artificiellement homogène à coup de lois, mais qui ne répond pas à la vocation profonde de l’humain. Nous voulons montrer à un certain nombre d’humains que notre Appel s’accorde avec beaucoup d’aspirations humainement légitimes et justes.

Dossier d'Information.
Annexes.

La Révélation d’Arès,
son témoin Michel Potay et les Pèlerins d’Arès :
Questions et Réponses.
Qu’est-ce que La Révélation d’Arès ?
Qui est Michel Potay, le témoin de La Révélation d’Arès ?
Quel est le message de La Révélation d’Arès ?
Qui sont les Pèlerins d’Arès ?

Qu’est-ce que La Révélation d’Arès ?
La Révélation d’Arès est un Message du Créateur révélé à Michel Potay en deux étapes, en deux messages de style et teneur très différents mais indissociables : L’Évangile Donné à Arès (révélé par Jésus apparu en 1974) et Le Livre (révélé par le Créateur Lui-même en 1977). En 1974, Jésus transfiguré mais corporel, non spectral, parle à Michel Potay trente-neuf ou quarante fois du 15 janvier au 13 avril. Il bouge, il touche le témoin à deux reprises. Michel Potay en prend copie sur le lieu même de l'apparition. Le Livre est également transcrit, quarante-quatre mois plus tard, sur le lieu où Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) se manifeste ; il est invisible mais sa Voix est très sonore. Il se manifeste cinq fois en 1977 du 2 octobre au 22 novembre 1977, chaque fois au cœur d'une conflagration surnaturelle impressionnante appelée théophanie.
La Révélation d’Arès tient son nom du lieu où elle fut révélée : Arès, une bourgade de Gironde située sur le Bassin d'Arcachon, à 47 Km de Bordeaux.

Qui est Michel Potay, le témoin de La Révélation d’Arès et aussi son diffuseur ?
Né en 1929 à Suresnes (banlieue de Paris), Michel Potay grandit dans cette ville et devient ingénieur. Communiste athée, il
est saisi d’inquiétude philosophique au début des années 60 et s’engage dans le christianisme, plus précisément dans l'église orthodoxe qui avait été celle de son grand-père. Il se marie en 1968 avant d'être ordonné diacre, puis prêtre plus tard. Homme d’église mais gardant certains principes marxiste, de nature pragmatique, rien ne le prépare aux apparitions de 1974 et 1977. De ces événements surnaturels s'ensuivent de longues années de solitude et de difficultés. La Révélation d'Arès est refusée par les 47 éditeurs approchés. Michel Potay doit  l'imprimer et la diffuser lui-même. Toutes les sommités religieuses approchées, sauf Si Hamza Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, rejettent de même La Révélation d'Arès.  C'est Michel Potay lui-même, qui se change en missionnaire de rue, qui recrute ses premiers compagnons et compagnes de foi dès 1975. Michel Potay n'est jamais devenu le chef des disciples de La Révélation d'Arès, qui restent des croyants libres (Rév d'Arès 10/10). L'édition française complète dite "L'Intégrale" de La Révélation d'Arès paraît en 1984 après des éditions de L'Évangile Donné à Arès seule dès 1974. En 1995, La Révélation d’Arès traduite en anglais par Michel Potay lui-même est éditée sous forme bilingue. Elle sera plus tard traduite en allemand par notre sœur Monika de Suisse. L'ensemble a été tiré jusqu'à présent à un peu moins de 400.000 exemplaires. Michel Potay et son épouse Christiane ont eu trois filles : Nina, Anne et Sara. Michel et Christiane Potay vivent aujourd’hui à Bordeaux et se consacrent à la diffusion et à l’accomplissement du Message reçu à Arès en 1974 et 1977.

Quel est le message de La Révélation d’Arès ?
La Révélation d’Arès soutient que le mal n’est pas une fatalité  et que l’humain peut vivre heureux et mourir en paix sans religion ni politique à la seule condition qu’il change en bien, peu importe qu'il ait ou n'est pas de religion et, s'il en a une, peu importe sa religion (Rév d'Arès 28/12). Le salut de l'individu comme du monde tient à une seule nécessité : la pénitence, c.-à-d. la pratique de l’amour, du pardon, du non-jugement, de la paix, de la liberté.
La Révélation d’Arès parle assez peu de Dieu, parce que ce n’est pas son sujet. Elle soutient que ce n'est ni la foi, ni un dogme, ni la prière, qui sauve, mais le Bien acccompli. C’est un formidable appel à la liberté absolue. Bien sûr, La Révélation d’Arès reste un message réaliste : elle ne promet pas le bonheur absolu sur terre dans l'immédiat, mais en plusieurs générations (Rév d'Arès 24/2). C’est une (r)évolution lente, mais qu’il faut commencer maintenant.
La Révélation d’Arès rappelle que nous sommes tous, ne serait-ce qu’un peu, co-responsables de la situation de l’humanité. C’est pourquoi elle s’adresse à tous les humains et les encourage à changer leur vie (Rév d'Arès 30/11).

Qui sont les Pèlerins d’Arès ?
Jésus et Dieu demandent à Michel Potay non pas de convertir, car il doit respecter la liberté de chaque humain, mais de moissonner (4/12, 5/2-5, 6/2, 15/7, etc.) les personnes qui souhaitent spontanément changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et appeler leurs frères et sœurs humains à faire de même ; à ces humains propices à la vie pénitente et apostolique, les missionnaires donnent le nom d'épis mûrs. On appelle Pèlerins d’Arès les hommes et les femmes qui se sont librement engagés sur cette voie. Ce sont des citoyens normaux, qui vivent et travaillent dans le monde, mais qui ajoutent à leur existence une dimension spirituelle et existentielle, afin d'aller toujours plus loin dans l’amour, le pardon, le non-jugement et la liberté vécus. Les Pèlerins d’Arès n’ont ni registre d'inscription, ni dogmes, ni cérémonial, ni culte, ni clergé, ni chef. Ce sont des croyants laïcs apostoliques, mais libres et apolitiques.

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Commentaires :
15mai19  208C01
Cher frère Michel, bien aimé prophète,
La médiatisation de La Révélation d’Arès s’intensifie.
Deux canaux principalement, certainement pas les seuls :
D'une part, notre participation aux Gilets Jaunes, ou de nombreux frères ont été amenés à s’exprimer, sur des médias alternatifs, ou même des médias "main stream" (officiels) essentiellement sur les petites unités humaines favorables à la pénitence et au changement du monde — ces rencontres ont donné lieu à des photos largement publiées, que vous avez vous-même relayées sur votre blog, des vidéos, quelques prises paroles —. Nos slogans ont apporté de la matière à réfléchir et pour cela ont été largement repris.
Dans ce cadre, Jeff P. et sa fille Alexandra P. ont rédigé un dossier d'information à l'intention des journalistes et personnalités. Ce dossier s'intitule "pourquoi des Pèlerins, croyants libres et apolitiques, participent-ils aux manifestations des Gilets Jaunes ?" Ce dossier témoigne de notre présence au sein des manifestations et tout particulièrement la mise en avant des PUHC [Petites Unités Humaines Confédérées] et de la couverture médiatique de cette présence. Il met en avant notre spécificité à travers deux textes qui se répondent sur les axes spirituel et le sociétal de notre espérance. Il est prévu d’envoyer ce dossier à quelques journalistes afin d'obtenir un entretien ou une rencontre (avant même de parler d'une couverture médiatique). L'idée est d'abord de se faire connaître et créer un courant de sympathie. Ce dossier d’information a été relu par nombre de frères et sœurs dont, tout particulièrement (dans la mesure où ils y ont apporté leurs commentaires): Stéphanie C. (Paris), Denis K. (Lorient) , Daniel R. (Lorient), Bernard L. (Lorient), Olivier de L. (Paris), Claude M. (Paris).
[...]
Voilà frère Michel nous voulions vous informer pour vous permettre bien entendu de réagir et de nous apporter tout commentaire qui vous semblerait opportun devant ces initiatives de médiatisation qui nous semblent en phase avec vos conseils et qui peuvent former les prémices encore trop informels d’un Comité de Relations Publics.
Nous ne souhaitons pas vous déranger pour des interventions médiatiques simplement orientées "Gilets Jaunes", en revanche dès qu'un journaliste nous tendra une perche pour une interview sur le Fond de notre Message et de votre rôle prophétique, nous  vous en informerons immédiatement.
Nous prions avec vous et vous embrassons fraternellement.
Frère Olivier de L. et Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire.
Non seulement j'ai reçu le dossier établi par Alexandra P. et Jeff P. mais, comme vous le constatez, je l'ai affiché comme entrée 208. J'ai vu que ce dossier était daté de mars 2019 alors que je l'ai reçu seulement avant-hier.
Comme je l'ai écrit en exergue de mon entrée 208 j'ai aimé le côté vivant de ce travail, les images différentes de celles que j'ai publiées. Je me suis toutefois permis de corriger des fautes, des erreurs, des inexactitudes, des insuffisances dans le texte et je m'étonne un peu que des frères comme Stéphanie C. (Paris), Denis K. (Lorient), Daniel R. (Lorient), Bernard L. (Lorient), Olivier de L. (Paris), Claude M. (Paris), qui selon vous ont relu ce texte, aient laissé passer toutes ces anormalités sans réagir.
Mais cela me confirme qu'on est quelquefois mieux connu dans la vision que les autres ont de nous que dans ce que nous sommes et disons ou dirions en réalité.
Il y a les "trois questions à Michel Potay et ses trois réponses" qui sont fictives et qui m'ont évidemment rendu quelque peu songeur. Je les ai laissées à peu près comme les auteurs du dossier les ont rédigées à ma place. Je rappelle qu'il m'arrive de m'exprimer (en partie du moins) à mes frères ou sur mon blog de cette façon-là, mais je ne répondrais pas ainsi à des journalistes, auxquels ce dossier est destiné. Pour moi tous les interlocuteurs n'appellent pas le même verbe. Qu'irais-je notamment parler à des journalistes de choses socio-économico-politiques comme on a supposé que je le ferais, notamment dans la réponse à la première question. Je suis un guide spirituel, pas un éditorialiste de presse. Au reste, ces questions ne m'ont été posées ni par écrit ni verbalement par les auteurs du dossier et je me suis permis de le rappeler entre parenthèses.

15mai19 208C2
Quelle joie de savoir que ce dossier vous a plu !
J'avais d'ores et déjà commencé à travailler sur un dossier de presse sur La Révélation d'Arès en 2013, mais le temps a passé et ce nouveau dossier n'aurait pas vu le jour sans l'initiative de mon père et néanmoins frère de foi Jean-François P. — qui a d'ailleurs suggéré la structure du dossier — ainsi que tous les autres frères et sœurs qui ont participé à la relecture et aux corrections de ce travail. Et quel travail ! J'ai passé des journées entières à lire et relire le blog de long en large et en travers, et ce dossier a été en grande partie créé à partir d'extraits du blog. Ces extraits ont été parfois remaniés, légèrement reformulés pour que la forme rejoigne le Fond.
Concernant vos remarques sur la rubrique "Trois questions à Michel Potay", c'est Jean-François P. qui a eu l'idée de cette partie. Il m'a demandé de constituer trois questions-réponses à partir d'extraits du blog. D'où une certaine artificialité, à mon avis, du texte. Si cela fonctionne, tant mieux ! Mais si vous souhaitez me communiquer vos propres réponses ou vos propres questions, je serais ravie d'apporter à cette rubrique les corrections nécessaires.
Je prie avec vous et vous embrasse fraternellement, ainsi que soeur Christiane.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Si j'avais pensé que les "trois questions à Michel Potay" et mes réponses supposées étaient inopportunes, j'aurais carrément remplacé mes réponses. Ces réponses ne sont évidemment pas celles que j'aurais faites, mais je vous ai suivis, à quelques écarts près, non parce que les réponses que vous avez rédigées seraient celles que j'aurais faites dans un dossier pour journaliste (je ne parle pas à des journalistes comme à mes frères ou dans mon blog principalement lu par mes frères), mais parce que j'ai pensé que vous avez considéré que c'était ainsi que je dois être présenté à des journalistes. Je ne cherche qu'à être utile à notre mission, à notre mouvement, à l'idée que mes frères pensent que le monde doit avoir de moi. Il est des moments où je ne sais plus trop moi-même comment je suis vu et compris.

15mai19 208C3 
Je ne crois pas du tout convenable votre participation et la participation de vos disciples au mouvement des Gilets Jaunes. Je ne pense pas vraiment que vous avez fait ça par opportunisme, mais il doit bien y avoir de ça quand même.
Il faut être jacobins, il n'y a pas moyen de faire autrement. Les petites unités dont vous parlez, c'était bien dans l'Antiquité, peut-être au Moyen Âge, mais ce n'est pas du tout ce qu'il faut aujourd'hui à la lumière des découvertes de la science anthropologique. Tous le hommes sont pareils à peu de choses près. Il n'y a pas mille et une méthodes pour les driver. La paix, la justice, le social n'existent que par la loi.
Vous faites fausse route. C'est une croyante qui vous vous le dit.
Agnès J.

Réponse :
Si, d'une part, "tous les hommes sont pareils" et, d'autre part, si "la paix, la justice, le social n'existent que par la loi", parce que selon vous "il n'y a pas mille et une méthodes pour driver" les humains... à la lumière des découvertes de la science anthropologique," ma réponse est simple : Pourquoi les lois sont-elles variées et différentes suivant l'endroit où elle se pense, se décide, s'applique ? La "science anthropologique" serait-elle différente selon les lieux ? Non, les lois sont différentes d'un pays à l'autre, simplement parce que le pouvoir diffère d'un pays à l'autre. La "science anthropologique" n'a pas grand chose à voir la-dedans.
Nous Pèlerins d'Arès voyons les choses tout différemment. Les lois, c'est ce que La Révélation d'Arès appelle la loi des rats (xix/24). Tous les rats sont à peu de choses près pareils. Pas les hommes. Les hommes sont des créatures de la Vie, du Tout Autre, du Père ; chacun d'eux est l'image et ressemblance du Père qui est Lui-même le miroir de tout ce qui peut exister, et là on n'est plus dans l'identité universelle, on est dans le richesse infinie du Tout. De même qu'il n'existe pas deux astres semblables dans l'Univers il n'existe pas deux hommes semblables et cette disparité est infinie. C'est cette disparité que les pouvoirs, qui tous sont homogénéisants, parfois même concentrationnaires, cherchent obstinément à ignorer et que le Père souhaite que nous rétablissions.
Le pouvoir gouvernant, où qu'il gouverne, considère les gouvernés comme des équivalents, des individus indifférents entre eux ou très proches les uns des autres et remplaçables. Oui, les humains sont remplaçables si l'on ne considère que leurs métiers, leurs niveaux d'éducation, mais ils ne le sont pas si l'on considère leurs natures profondes. Le Docteur Schweitzer et le Docteur Petiot étaient remplaçables comme médecins, mais l'un était un bienfaiteur et l'autre un tueur en série.
Les lois, décrets, règlements, que pondent les pouvoirs vont tous dans le sens de l'équivalence entre humains et s'appliquent sans distinction à tous les dominés. Mais c'est bien là que le pouvoir est un défi au réel. Le pouvoir semble triompher parcequ'il a la force de loi, police, justice, etc., mais le réel reste tout autre envers et contre tout et c'est pourquoi chaque pouvoir ou chef (Rév d'Arès 16/1) est sans cesse en butte à des contestataires, considérés comme réfractaires maladifs, voyous, anarchistes, etc., tels les Gilets Jaunes, qui existent bel et bien et qui représentent en fait les citoyens crânes, hardis, non-conformistes, à côté de la majorité devenue avec le temps pleutre, soumise, apathique, conformiste par principe.
Chaque homme est en fait unique et différent de tous les autres. Il n'entre en réalité dans aucune série numétique. Tous les humain ne sont pas les amis d'un seul d'entre eux, ne sont pas en affinité avec lui, et un ami, quand on en a un n'est quand même pas un alter ego, ne se remplace pas par un autre comme un remplace un bille de billard cassée ou perdue. Toute histoire d'amour sentimental est de même absolument unique ; c'est pourquoi l'amour sentimental ressemble à l'amour du prochain, qui est dû à tous et qui ne considère pas tous les autres comme équivalents, au contraire : l'amour du prochain reconnaît la particularité de chaque prochain parmi les milliards de prochains aimés. D'un bout à l'autre, la vie est en fait marquée par l'exception, à laquelle le calcul statistique ne peut s'appliquer. Entrez chez dix, cinquante, cent, mille personnes, vous ne trouverez jamais deux logis équivalents. Il n'y a pas deux porches sous lesquels dorment des clochards, pourtant très démunis, qui soient identiques.
Autrement dit, aucun humain ne retrouve l'authenticité de sa vie de la même façon qu'un autre. Chacun est unique et l'apôtre doit penser à redonner à chacun sa vie. C'est pourquoi La Révélation d'Arès dit : Sois un dans toi ! (xiv/1), qui est peut-être la façon la plus brillante pour dire : Libère-toi ! Cela veut dire aussi : Sois un avec le Père, parce que le Père est le miroir de toutes les manières d'exister possibles et imaginables ! C'est ainsi qu'on retrouve le sens des mots dans la Parole. Puisque vous êtes "croyante", apprenez à comprendre comme il faut Celui en Qui vous croyez.

16mai19 208C4
Frère Michel bien aimé en l’Amour du Père,
Merci pour le contenu de cette nouvelle entrée. Son sujet nous fera mieux, vraiment mieux connaître. Ce reportage est dense, compréhensible pour ceux qui voudraient découvrir notre mouvement et ses aboutissants. Je remercie mes sœurs et frères qui l’ont rédigé.
Il y a quelques petites erreurs qui pourraient être corrigées frère Michel si vous en avait le temps et une à mes yeux, véritablement nécessaire au fait que sœur Christiane et vous-même ayez eu, pas quatre, mais trois filles !
Au paragraphe : Quel est le message de La Révélation d’Arès : "La Révélation d’Arès soutient que le mal n’est pas une fatalité et que l’humain peut vivre et mourir en paix […]" Je ne suis pas certain qu’il faille associer mourir à la phrase, surtout que nous travaillons à retrouver Éden et la Vie perpétuelle.
Michel Potay née à Suresne […] trouvant la foi, pas "le foi".
En fin du paragraphe : Question : Qu’avez-vous relevé d’intéressant et d’important dans le mouvement des Gilets Jaunes ?
Il me semble que sa conclusion "Alors supprimons-là !" est violent, sans mesure, car la politique ne sera pas supprimée à brûle-pourpoint, mais elle deviendra obsolète d’elle-même ou se transformera à mesure que les PUHC naîtront avec le retour à la Vie… Injonction qui pourraient nous nous nuire inutilement.
Merci frère Michel, je vous embrasse de tout mon cœur ainsi que sœur Christiane.
Michel J. de Bresse en région  Rhône/Alpes/Auvergne

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce commentaire.
Je suis heureux que vous aimiez ce dossier établi par sœur Alexandra et frère Jeff P.
Il s'agit d'un "dossier de presse" et comme je ne sais pas comment se fait un dossier de presse, je fais confiance à Alexandra P. et Jeff P. qui l'ont établi et à ceux et celles qui l'ont relu et qui ont fourni critiques et conseils. Personnellement je l'ai trouvé trop long, parce que si j'étais journaliste, supposant que le sujet ne me passionnerait pas déjà, lire tout ça me raserait peut-être, je tendrais à lire en diagonale, à parcourir plus qu'à lire — Le dossier est même plus long en réalité, mais pour le blog j'ai supprimé "Annexe 2" à la fin —. Mon épouse Christiane qui l'a lu hier soir m'a également dit qu'elle le trouvait "trop long, avec des répétitions inutiles." Mais nous ne sommes pas des connaisseurs en la matière et ceux qui l'ont établi savent sûrement mieux que nous ce qu'il faut faire. Si j'avais à rédiger un dossier de presse (j'en ai fait dans les années 90, mais j'ignore où il est passé) il y aurait deux pages de texte maxi et les photos en annexe à la fin. On a maintenant autre chose et c'est probablement comme ça qu'il faut procéder.
Vous trouvez que "Alors supprimons-là !" en parlant de la politique est violent. C'est évidemment un raccourci qui peut paraître abrupt, mais bon ! c'est un souhait que nous avons dores et déjà, même si nous savons bien, comme vous le dites, que la politique "deviendra obsolète d’elle-même ou se transformera à mesure que les PUHC naîtront avec le retour à la Vie." Je ne vois pas ce raccourci comme susceptible de nous nuire, mais les auteurs du dossier prendront note de votre remarque.

16mai19 208C5 
La Révélation d’Arès nous place sur la frontière de la résurrection de la Vie, c’est sa particularité indéniable.
Quand on ressuscite d’une mort en cours, par exemple quand un bras n’est plus irrigué par le sang  à cause d’une mauvaise position  et que le sang revient il y a une petite période douloureuse. La Révélation d’Arès peut générer pareillement une souffrance de cet ordre mais après c’est le bonheur de la vie qui re-circule.
Vous nous avez appris que La Révélation d’Arès était la Révélation de l’effort. Effort pour ressusciter à la Vie en nous et entre nous. Tout effort commence par une période sans souffrance puis vient un pic, une frontière, où se manifeste la souffrance, où nos capacité à la résistance à l'effort sont dépassées. Si on apprend à ne pas dépasser ce pic, mais qu’on répète avec constance l’effort sans jamais se décourager, la frontière se déplace et on peut faire de plus en plus d’effort sans jamais souffrir. C’est de mon expérience la recette de l’effort réussi, car on finit par incorporer le nouvel état visé au départ sans même avoir souffert. D’où le conseil judicieux du Créateur, en toutes occasions tu garderas ton sens et ta mesure. Ce qui est sûr, c’est que si on dépasse le pic de la souffrance aiguë, ce qu’on peut faire parfois par nécessité, on est sûr après d’avoir "un retour de manivelle" dépressif à gérer.
Donc il y a risque toujours de souffrance mais les Pèlerins d’Arès sont ceux qui acceptent  ce risque de petites périodes de douleur pour retourner vers la Vie après l’errance dans la brutalité de la loi et des pouvoirs. La résurrection de la mort spirituelle qu’appelle La Révélation d’Arès qui a été occasionnée par les millénaires de soumission au mal vaut bien cette intelligence [Rév d'Arès 32/5].
Tout ce préambule pour dire que les manifestations de Gilets Jaunes m’apparaissent comme une frontière de la résurrection de la Vie et qu'effectivement nous y avons vraiment notre place. J’aurais juste aimé qu’on trouve une revendication matérielle adaptée pour le présent pour ne pas être en porte-à-faux avec ceux qui souffrent dans l’immédiat et qui peuvent nous voir, à raison, comme ennemi de leur souffrance immédiate. Cela a été dit par les Lorientais Gilets Jaunes qui nous repoussent et qui nous voient aussi comme des concurrents, vous avez raison. J’avais proposé à mes frères, dès les premiers heurts de bifurquer vers une campagne plus large, sans référence aux Gilets Jaunes ou toute petite, qui aurait eu pour intitulé "Notre projet pour la France", mais c’était prématuré. S’ils nous voient comme concurrent c’est parce qu’il y a, sous jacente, cette idée dans notre action : Nous avons une idée pour la France, donc une concurrence politique-
Merci à ceux qui ont fait ce montage [la présente entrée 208] qui nous montre  une indéniable réussite de notre participation [aux Gilets Jaunes] dans toute la France.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Dans ma réponse à "un prof agrégé" (207C38) j'ai rappelé que sur terre et dans l'univers tout n'est que mouvement et que c'est la source d'un perpétuelle instabilité : "Aussi n'y a-t-il pas de fin [en ce monde] ! Physiquement, matériellement, scientifiquement [donc politiquement, religieusement, économiquement, etc.] parlant, ce "point final", que vous croyez exister, n'existe pas. Dans La Révélation d'Arès, c'est dit autrement : Le jour où le soleil est dispersé comme plume de pavot Je cours encore et entre temps Je fais mille nouveaux soleils (xxii/12). Tout n'est physiquement parlant que renouvellement et c'est parce qu'il n'y a pas de fin. C'est parce qu'il n'y a pas de fin qu'aucune idéologie, quelle qu'elle soit, religieuse, politique, économique, etc., ne tient. Votre recherche du bonheur ne peut être qu'une perpétuelle fuite en avant." Il est dès lors évident que ce que nous représentons, c'est le parti inverse.
Notre parti, c'est de stopper le mouvement sans fin, parce que c'est à cause de lui qu'il n'y a pas de Bonheur stable possible en ce monde de pécheurs. Le péché est un propulseur ; l'amour est un stabilisateur. Les Gilets Jaunes qui déchirent nos tracts et cassent nos pancartes à Lorient et dans la région et qui, comme les Dalton de Lucky Luke "n'aiment pas l'incertitude en politique", ne veulent pas de nous comme concurrents. Ils nous considèrent comme des gêneurs. Eux recherchent la stabilité dans une loi de fer, dans la police et la contrainte, tout comme fonctionnait l'URSS, mais ils ne l'auront jamais,et nous, nous recherchons la stabilité dans l'inverse, dans la liberté qu'offre l'éclatement de la masse en petites unités souveraines et nous affirmons que nous l'aurons.
De là la colère de ces gens contre nous. C'est, du reste, un conflit vieux comme le monde historique, voire préhistorique. Platon a d'ailleurs repris la discussion sur ces idées antagonistes. Pour Platon la réalité ne pouvait se situer que dans le dépassement de l'expérience quotidienne, parce que ce que nous voyons et vivons dans l'agitation quotidienne varie sans cesse et ne peut pas aboutir à un savoir absolu du Bien. La matière se forme et se déforme ; les vivants naissent, vieillissent puis meurent ; la pensée est sans arrêt détournée, désorientée, par le changement des apparences. Pour chercher le Bonheur stable, il faut donc aller au-delà.
Pour stopper les variations de tout il faut, contrairement à ce qu'on pourrait penser, redonner à chaque humain sa liberté absolue. Comme le nombre des humains est maintenant celui d'un pullulement prévu : Croissez et pullulez (Genèse 1/28), il n'est plus possible de donner à chaque humain la totale souveraineté de lui-même, mais il est encore possible de donner à des petits groupes humains leur totale souveraineté. Ce à quoi les Gilets Jaunes Lorientais qui nous honnissent s'opposent, mais je pense qu'il y aura moyen de s'entendre avec eux au final.

16mai19 208C6
Ils nous aient demandé de voter le 26 mai soit pour l’Europe, soit pour le frexit — définition de ce mot frexit : une abréviation de «French Exit », évoquant la sortie de la France de l’Union européenne et faisant référence au grexit, néologisme apparu durant l’été 2015 lors de la crise grecque.
Ou de voter pour une Europe des nations ! Comme disait l’acteur Jean Gabin dans le rôle du président: "Tout le monde parle de l’Europe, oui, mais quelle Europe ? C’est sur la manière de faire l’Europe qu’on ne s’entend plus. C'est sur les principes essentiels qu’on s’oppose," s’exclamait-il dans ce film "Le Président".
En qualité de pèlerin d’Arès je me demande comment me positionner sur ce terrain-là ?
L’Europe a plus de poids dans le monde que la France toute seule dise certains politiciens, d’autres affirment fougueusement le contraire. Si les politiciens ne sont pas en accord entre eux  comment voulez-vous que je voir clair dans ce perturbant machiavélisme ?
Si bien que  je  suis  moi-même dans la confusion de m’amender à une sélection plus que nébuleuse. En plus nous Pèlerins d’Arès nous sommes apolitiques. Flatté, abusé,abêti ou écœuré, l’homme subit la religion et la politique avec fatalisme. Il faut lui rappeler la liberté vis-a-vis d’elles et la possibilité d’une autre voie. Faut-il quand même aller voter oui ou non pour faire avancer, chacun à sa manière, l'intelligence universelle, puisqu’il nous faut bien composer avec la réalité d’aujourd’hui ? C'est contradictoire avec notre spiritualité, mais puisque quatre générations ne suffiront pas pour changer le mal en bien [Rév d'Arès 24/2], le vote politicien est donc encore une étape à franchir dans ce monde assujetti au système politique actuel.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne sais pas quoi vous répondre, ma sœur Maryvonne. Je comprends le dilemme qui vous chifonne, mais je ne sais pas encore moi-même ce que je vais voter.
Partisan de l'Europe je le suis, mais pour la raison fondamentale qui a porté la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, etc., à créer l'Europe après la Deuxième Guerre Mondiale, que j'ai traversée comme adolescent, avec toutes les horreurs que cette guerre avait causées. L'idée de l'Europe au départ était d'éviter qu'il y ait encore des guerres en Europe. À mon avis, cette raison demeure. Je crois d'autant moins à l'Europe des nations que je voudrais que ces nations éclatent en petites unités humaines confédérées. Mon rêve est donc une Confédération Européenne des Petites Unités Humaines, mais ça n'existe pas. On n'est pas arrivé au moment où quelqu'un propose cette solution-là. Alors, je ne sais pas quoi répondre parce que je n'ai pas encore lu les professions de foi des partis candidats. Il y a un homme que j'apprécie pour sa connaissance de la philosophie et son intelligence, c'est François-Xavier Bellamy, le parti Les Républicains. Peut-être...

16mai19 208C7
Toujours la précision et la clarté !
Et la synergie avec le travail de l’assemblée !
Merci grandement pour votre beau travail de relecture et de rédaction de ce fascicule "Dossier d’information" à destination de journalistes et autres personnes du "monde médiatique", bien aimé prophète du Père.
Le seul vrai manque étant que l’un(e) d’entre nous ne vous ait pas directement posé les trois questions de l’interview imaginaire constituée d’un montage à partir de propos écrits du blog ou d'autres sources.
Manifestons dans vos pas le Bien possible au cœur de tout homme, le Bien réalisable décidément et historiquement dans la société humaine au sein de petites unités.
Ce fascicule expose-t-il suffisamment le projet et son contexte ?
Je l’espère, à nous de le tester auprès de personnes à contacter…
Dans la Main du Très Haut, sur ses Sentiers, à l'infini, je vous embrasse, ainsi que votre chère épouse, à bientôt au Val Hanouka,
Bernard (un de Lorient) en Bretagne-Sud

Réponse :
Quel Bernard êtes-vous ? Comme Bernard de la F. m'a déjà adressé un commentaire(208C5), vous n'êtes pas lui. Peut-être Bernard L. ou Bernard P ? Qu'importe.
Merci pour ce commentaire, mon frère Bernard.
Vous posez là des questions, comme "Ce fascicule [dossier, je pense] expose-t-il suffisamment le projet et son contexte ?" Ces questions sont de celles que je me pose aussi. Il me faudra un certain temps et quelque circonspection pour que j'y réponde moi-même.
Vous me dites aussi : "Le seul vrai manque" est "que l’un(e) d’entre nous ne vous ait pas directement posé les trois questions de l’interview imaginaire." C'est une question qu'on me pose aussi déjà de tous côtés... Pourquoi cette "interview imaginaire" ? Je ne sais pas. Je pense que les auteurs du dossier ont réfléchi et conclu de leur réflexion qu'il fallait que les choses soient faites ainsi sans même me demander mon avis pour que ce dossier ait de l'efficacité. Peut-être ont-ils raison. Nous verrons.

16mai19 208C8
Je viens de lire les commentaires et vos réponses et finalement de relire votre entrée, que j'avais lue trop rapidement... Ouillouillouille ! C'est du gros et gras, de l'indigeste, cette marmelade... et je commence à me dire qu'il ne faut peut-être pas juger trop vite ce que vous défendez. Il y a à réfléchir. Je crois résolument que la paix, la justice, le social n'existent que par la loi, mais après tout pourquoi pas la loi dans un petit canton à la suisse? Je ne me déclare pas, mais je reconnais que c'est à considérer.
Certaines choses me tracassent. Entre autres, les trois questions au prophète m'insupportent. Il est écrit : "Réponse supposée de Michel Potay [réponse imaginée par Alexandra P., personnellement je répondrais autrement, mais bon ! n'est-on pas plutôt comme les autres nous voient que comme on est vraiment ?]" Je ne comprends pas : Pourquoi "réponse supposée" et "personnellement je répondrais autrement"... Qu'est-ce que ça signifie. Si vous avez répondu à ces questions, pourquoi les auteurs de ce "dossier" écrivent-ils : "Réponse supposée" ? Et "personnellement je répondrais autrement" ? C'est énigmatique.
Agnès J. (non localisée)

Réponse :
Je suis heureux que vous reconsidériez votre position. Merci pour ce commentaire, ma sœur Agnès.
Je me gratte la tête en me demandant si j'ai bien fait de corriger le texte écrit par Alexandra P. en ajoutant moi-même "réponse supposée de Michel Potay". Le texte original est tout court: "Michel Potay :..."
Il m'était difficile — vanité de ma part ? — d'accepter l'entière paternité des réponses telles que rédigées par la sœur et le frère auteurs du dossier. Surtout pour la première réponse qui est un peu ce que vous appelez une "marmelade" socio-économico-politique qui n'est pas ce que je répondrais à un journaliste, et qui n'est même pas vraiment ce que je répondrais à mes frères sur une pareille longueur. Je me suis demandé pourquoi les auteurs du dossier n'avaient pas simplement copié quelques bons extraits plus brefs de mes réponses dans le blog (il y en a beaucoup, depuis treize ans, sur les sujets abordés) en citant les références (réponse n° tant dans l'entrée n° tant), mais je me suis dit qu'ils avaient leurs raisons. J'ai finalement pensé : "Sois humble, mon p'tit bonhomme, et considère que c'est ce que tes frères pensent qu'il faut répondre dans un dossier de presse." Alors, j'ai imaginé les textes entre crochets pour indiquer que, quand même, ce n'est pas moi qui dirais cela tout en acceptant qu'on me le fasse dire sans être certain, au fond de moi, qu'il me fallait l'accepter. Je me suis donc situé à mi-distance de la parodie et de la réalité en adoptant la présentation que j'ai faite.
Ce que vous me dites me fait craindre que ce fut une erreur de ma part. J'aurais probablement dû laisser le texte original.

16mai19 208C9 
Cher prophète Mikal,
À propos de "Trois Questions à Michel Potay, fondateur naturel des Pèlerins d'Arès", vous répondez en 208C2 : "J'ai pensé que vous avez considéré que c'était ainsi que je dois être présenté à des journalistes. Je ne cherche qu'à être utile à notre mission, à notre mouvement, à l'idée que mes frères pensent que le monde doit avoir de moi."
Ces trois réponses au nom de Mikal étaient à mes yeux une substitution d'identité.
Cependant, votre réponse en 208C2 est une acceptation de ce fait, où vous montrez votre souci d'écouter vos sœurs et frères du petit reste.
Je n'y connais rien en communication aux journalistes, mais il se trouve que les trois réponses actuelles me paraissent faibles et trop longues, peu spirituelles. J'aimerais bien que les lecteurs du blog connaissent vos réponses, dans le contexte précis de ce dossier pour les journalistes. Comme vous, il me semble que vos réponses n'ont pas à s'imposer aux auteurs de ce dossier très utile, mais elles ne peuvent que leur donner matière à réflexion. Rien ne les empêche par exemple de garder leurs réponses, si elles leur semblent plus adaptées, et de renvoyer le lecteur de leur dossier à ce blog pour lire une réponse plus personnelle de votre part.
Par ailleurs, le texte publié utilise l'expression "Réponse supposée de Michel Potay", et je suppose que ce n'est pas ainsi qu'Alexandra l'a formulée. Si les réponses restaient telles qu'elles sont, j'écrirais plutôt quelque chose comme : "Réponse à partir d'extraits du blog de Michel Potay".
Merci infiniment d'être l'exemple du prophète qui n'est pas un chef..
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Tout comme Agnès J. dans le commentaire précédent (208C8) vous me mettez dans l'embarras.
D'abord, vous soulevez un point important : "Le texte publié utilise l'expression 'Réponse supposée de Michel Potay', et je suppose que ce n'est pas ainsi qu'Alexandra l'a formulée." Non, en effet. J'aurais dû mettre entre crochets "Réponse supposée de" (Je viens de le faire). Alexandra P. avait simplement écrit : "Michel Potay :..."
Je vous invite à lire ou relire ma réponse à Agnès J., que le même sujet tracasse.
Vous dites : "Ces trois réponses au nom de Mikal étaient à mes yeux une substitution d'identité". Oui, c'est vrai. cela m'a surpris moi aussi, mais je me suis repris afin de n'être plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6) et je me suis dit dans un esprit de service de la collectivité : "C'est ce qu'ils considèrent que je devrais répondre à un journaliste s'il venait me voir." J'ai quand même ajouté "Réponse supposée, etc." parce que je ne suis pas sûr du tout que ce sont spontanément les propos que je tiendrais au journaliste. Ma réponse serait spontanément plus métaphysique, largement fondée sur le spirituel, sur le Fond prophétique de ma mission.
Dans le sillage de votre remarque, vous me demandez de répondre moi-même à ces questions qui ne m'ont pas été posées par les auteurs du dossier, afin que chacun sache ce que je répondrais personnellement. Mais je ne répondrais pas de la même chose à un journaliste de "La Croix" et à un journaliste de "L'Humanité", à un journaliste de "Match" , à un journaliste de "Marianne" ou à un journaliste de "Charlie" ou du "Canard Enchaîné", à un journaliste jeune et à un journaliste vieux, etc., parce qu'à 90 ans je suis un vieux de la vieille, j'ai rencontré beaucoup, vraiment beaucoup de monde au cours de ma vie, je sais (ou je crois savoir) qu'on en parle pas de la même façon à tout le monde — mais j'ai peut-être tort, j'en conviens —. Il m'est difficile par conséquent d'écrire ce que je répondrais. Des lecteurs du blog me disent parfois : "Dans votre blog vous répondez toujours la même chose mais jamais de la même manière". Je réponds : "Parce que je réponds au commentateur, qui n'est jamais le même, je ne réponds pas à la cantonnade." Eh oui, je suis comme ça. Mais je pense que ce n'est pas comme ça qu'il faut être. Je suppose que vous, vous frère Patrick, me demandez ce que je répondrais à la cantonnade... Je vais voir, je vais y réfléchir. Je ne sais plus très bien. Je me sens subitement dépassé par le problème. Peut-être suis-je trop vieux, devenu trop compliqué. Peut-être est-il trop tard pour me demander d'être un prophète standard, normalisé, conforme à l'idée qu'on se fait de moi plus qu'à l'idée de ce que je suis.
Franchement, ce soir 16 mai, je me sens désemparé.

17mai19 208C10
J'ai lu une fois l'entrée 208 hier soir. Il me faudrait la relire encore, mais d'emblée ce "dossier de presse" est à mon sens trop long !
Je ne reconnais pas votre façon de vous exprimer dans les réponses imaginées par Alexandra P.
J'ai été surprise en les découvrant. Cela donne une vision du prophète qui n'est pas celle qui émerge, de mon ressenti, entre autres de votre blog public et de tout ce que vous avez écrit.
Il serait plus logique que les réponses soient directement celles du prophète : parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12) adaptée par mentalité des journalistes ainsi que vous le dites, et non des réponses inspirées ou extraites de parties de votre blog, car cela fait usurpation d'identité, comme le dit le frère Patrick Th. (208C9).
Je vous embrasse très chaleureusement ainsi que soeur Christiane,
Danny G. de Belgique

Réponse :
Bonjour, ma sœur Danny, je suis heureux de vous retrouver sur cette page de commentaires, vous, une très ancienne compagne de foi, devenue si discrète.
Vous aussi désapprouvez "les réponses imaginées par Alexandra P." qui "donnent une vision du prophète qui n'est pas celle qui émerge de votre ressenti, entre autres du blog public et de tout ce que j'ai écrit."
Je suis désemparé, je ne sais pas, je ne sais plus.
Donc, vous ne pensez pas — dans l'intérêt de la collectivité arésienne, s'entend — que l'on est mieux connu, voire même plus justement évalué, par la façon dont on est vu que par ce qu'on est soi-même... Vous ne pensez pas que je doive m'effacer derrière la représentation que ces "Trois Questions à Michel Potay, fondateur naturel des Pèlerins d'Arès" font de moi.
Merci de vos remarques. Elles rejoignent les remarques déjà publiées ici et celles que j'entends, de ma famille et de mes proches notamment.

17mai19 208C11      
Je suis un ancien Pèlerin d'Arès. J'ai quitté le mouvement il y a maintenant longtemps parce que je ne partageais pas la position de certains frères et certaines sœurs, mais je n'ai jamais cessé de vous lire et de lire notamment votre blog. Je ne connais pas Alexandra P., mais j'ai bien connu Jeff, son papa, et je pense qu'Alexandra est une gamine sûrement sincère et qui voudrait se distinguer par une compétence journalistique qu'elle n'a pas. Je suis dans la presse, je ne sais pas si c'est son cas. En tout cas, elle n'a pas beaucoup lu de dossiers de presse, parce que ce n'est pas du tout comme ça qu'on les constitue. Et surtout, c'est une règle dans la profession de ne jamais publier ce que vous appelez avec justesse une parodie d'interview (208C8). Même "Der Strürmer" nazi, la "Pravda" soviétique ou "L'Humanité" communiste, organes typiques de propagande,  n'ont jamais publié d'entretiens fictifs.
Je vous ai entendu autrefois et je vous ai entièrement lu. On ne reconnaît pas du tout votre personne dans ces réponses fabriquées.
Je ne comprends pas que vous vous effaciez derrière l'intérêt commun en acceptant ça. Je ne vois pas où est ici l'intérêt commun. Ces propos ne reflètent pas votre vie, votre pensée, votre façon de vous exprimer, le héros [Rév d'Arès xxxv/4-12] que j'ai toujours vu en vous.
Vous êtes le "fondateur naturel des Pèlerins d'Arès", comme l'écrit Alexandra P., et il y a là le mot "naturel", mais on ne retrouve pas votre naturel, si personnel pour qui vous connaît, dans ce reportage ou entretien artificiel. Je pense que le moins qu'on puisse dire est qu'Alexandra P. ne vous connaît pas ou pas assez. Personne ne peut se substituer à vous, de toute façon, si l'on se réfère à ce que La Révélation d'Arès dit de vous : Parole de Mikal Ma Parole [i/12]. Il va de soi que la personne du prophète, qui qu'il soit et où qu'il ait été, est distinctive typiquement.
Non signé

Réponse :
Je sais probablement qui vous êtes sans pouvoir vous identifier. Je vous publie cependant, parce que vous semblez bien connaître Jeff P. à défaut de connaître sa fille Alexandra P. Elle est jeune, en effet, mais ce n'est plus une "gamine" et je la crois assez bien instruite dans les déterminants communs à tous les Pèlerins d'Arès, même si elle a encore quelques lacunes, que j'ai corrigées ou complétées dans mon entrée. J'ignore si elle a ou non une formation journalistique.
Tout à l'heure, pendant notre petit déjeuner, nous parlions, sœur Christiane et moi, des commentaires reçus ce matin : celui de Danny G. (208C10) et le vôtre, et sœur Christiane, me voyant déconcerté, me dit : "Supprimez l'interview fictif dans votre entrée 208 !" À cela je peux répondre : "Oui, mais le dossier en question n'a pas été fait pour mon blog, mais pour une publication dans les rédactions de presse, où je suppose qu'il a déjà été envoyé, puisque le dossier est daté de mars 2019."
Merci d'exprimer votre pensée, mon frère ou ma sœur, mais pourquoi ne pas donner votre nom ? L'adresse électronique, qui semble être celle d'un organisme ou d'une société, ne donne aucun indice sur votre identité. Si vous êtes "dans la presse", vous pourriez nous être utile.

17mai19 208CX12
Merci d'avoir mis ce dossier de presse sur votre blog car cela va permettre de l'améliorer.
J'ai participé à sa relecture avec d'autres et il est vrai que des imprécisions m'ont échappées. En plusieurs points, j'ai constaté que  vous avez amélioré et rendu plus précise la formulation.
Vous n'avez pas eu la dernière version car j'ai constaté des erreurs qui avaient été corrigées.
Comme par exemple :
Dans le paragraphe : "Sur la vitrine de la mission des Pèlerins d’Arès à Lyon,
on peut lire depuis quelques mois : “Pas la religion, la Vie”.
Vers la fin :
"Quel que soit le nom qu'on lui donne" au lieu de "quel que nom on lui donne".
J'ai trouvé une erreur également dans
3. "Une présence discrète, mais spécifique, de plus en plus visible"
À la fin, écrire "Jusqu'alors maintenu" au lieu de "maintenant."
J'ai aussi trouvé le dossier de Presse un peu long, je crois qu'il peut être raccourci en évitant certaines répétitions. J'ai lu sur un site que 90 pour cent des dossiers de presse ne sont pas lus.
Je pense comme les deux commentateurs (208C8-208C9) que vos réponses faites aux 3 questions à partir d'extraits du blog ne sont pas suffisamment pertinentes. Soit vous y répondez vous-même, mais vous avez déjà fort à faire, soit les rédacteurs du dossier retravaillent les réponses et présentent les choses différemment.
Avec l'aide de Jeff, de Daniel R. et Bernard L. , j'ai créé un site internet sur les PUHC. Notre frère Jeff vient de le mettre en ligne : Voici le lien ci-joint :
http://www.puhc.net/
Merci à ceux qui le visiterons de m'apporter leurs suggestions afin de l'améliorer et de le compléter.
Voici mon mail : dkerbellec@gmail.com
Je vous embrasse bien fraternellement.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Oui, en effet, j'ai lu dans le commentaire de notre frère Olivier de L. (208C1) que vous aviez participé à la relecture de ce dossier de presse. Vous dites que "90 % des dossiers de presse de sont pas lus", mais ils ne sont lus que par les journalistes que le sujet intéresse et qui cherchent à se documenter. Ce dossier, je suppose, est donc établi en vue de documenter un journal ou un journaliste qui s'intéresserait au sujet spécifique des La Révélation d'Arès et des P(p)èlerins d'Arès. Ça peut arriver, même si ça n'a que 10 % de chances d'arriver.
Je constate surtout — cela allège un peu mon désarroi — que vous trouvez l'interview fictive manquant de "pertinence", mais que vous n'êtes pas contre son principe et que, donc, vous la trouvez opportune. Je fais quand même quelques remarques sur ce point :
On ne m'a pas demandé si je trouvais convenables le principe de l'interview et les réponses qu'on m'attribuait et il me semble qu'il est un peu tard pour avoir des regrets, de toute façon, parce que ce dossier, qui date de mars, doit être déjà distribué dans les rédactions. Pour ma part, je ne le connais que depuis trois jours. J'ai aussi rappelé dans mes précédentes réponses que je ne répondrais pas de cette façon à des journalistes. Notamment, je répondrais de façons différentes à des journalistes représentant des journaux différents et selon qu'ils sont jeunes ou vieux, petits rédacteurs de "chiens écrasés" ou grands reporters talentueux. Personnellement, si l'on m'avait demandé mon avis, je n'aurais pas fait figurer des questions et réponses dans ce dossier, parce que c'est une sorte d'anticipation risquée sur un terrain immense et très mouvant, tandis que le reste du dossier, lui, parle de faits passés et fixés surtout relatifs aux Gilets Jaunes. Mon horizon personnel ne se limite pas aux Gilets Jaunes. La Révélation d'Arès est un Parole universelle, qui touche à tout. Il me paraît hasardeux, mais ce n'est pas votre avis et j'en suis heureux, d'anticiper un entretien sur le sujet de ce Message au monde, de notre mission, de nos espérances qui, comme des oiseaux migrateurs ne cesseraient jamais de voyager, survolent tous les sujets, de l'âme à la société, au salut de l'homme et du monde des hommes.

17mai19 208C13
Vous me nommez comme re-lecteur de ce dossier. Je dois à la vérité de dire que je n'ai été qu’un de ses destinataires parmi d’autres qui ont accès à la plateforme média [?] où il a été posté.
Je l’ai lu en diagonale le trouvant beaucoup trop long pour des journalistes qui sont gens très occupés et pressés, ce que j’ai signalé. De ce fait, je ne l’ai pas lu assez en détail pour y déceler d’éventuelles erreurs, j’ai juste signalé quelques fautes d’orthographe ou de vocabulaire, repérées à la volée — et je vois qu’il y en a encore — que je n’ai même pas précisément pointées pensant que d’autres, plus attentifs, ou nommément chargés de la correction (ce qui n’était pas mon cas), le feraient. 

Pour raccourcir, je n’aurais envoyé que la partie factuelle avec photos et extraits d’articles qui est la plus vivante, se lit rapidement et m’a agréablement surpris. Elle pose déjà suffisamment de questions en elle-même pour le journaliste qui voudrait en savoir plus sur notre mouvement. J’aurais supprimé les trois questions fictives qui font un peu catéchisme obligé et souvent redite, et finalement n’apportent pas grand chose de nouveau — à vouloir trop convaincre tu feras douter [Rév d'Arès 7/3] —, ainsi que toute la partie "annexes" qui préfigure un dossier de presse plus général (qui demande un travail collectif plus sérieux) et qui n’aurait été envoyée selon moi qu’en fonction d’un retour, éventuellement, et éventuellement modifiée ou remise en perspective de façon adaptée selon une demande précise.
J’ai aussi exprimé mes doutes quant à la capacité d’Alexandra P. d’être le contact sur ce dossier précis, alors même que je ne l’ai jamais vue participer aux manifestations de Gilets Jaunes, que je ne connais pas vraiment son engagement de P(p)èlerin d'Arès et qu’elle manque peut-être un peu d’expérience, mais bon, nous en manquons tous envers les journalistes et je salue son travail.

J’ai proposé cette manière de voir par message écrit sans toujours avoir de retour. Nous ne nous sommes jamais retrouvés autour d’une table pour réfléchir à sa conception et le disséquer, nous y pencher vraiment, tout n’a été qu’échanges furtifs sur une plateforme où un frère, Jeff, auquel je fais confiance par ailleurs, avait totalement les choses en main et décidait en dernière instance. Sous ce regard se pose la manière de travailler entre frères dans l’anarkia.
J’ai trouvé que c’était un bon travail certes, mais j’ai été critique envers sa conception et son emploi sans qu’il en résulte de modifications de principe, ce que nous aurions pu mieux approfondir dans des échanges vivants, dans le dialogue.
Je ne sais pas plus que vous comment se fait un dossier de presse. Je me souviens en avoir réalisé un, en total amateur, sur le modèle de ce qu’on envoyait alors pour des spectacles (j’étais metteur en scène de théâtre), réalisé besogneusement chez moi à l’aide de découpages et collages, et de textes tapés à la machine à écrire, en 1988 pour le premier "L'Œil s’Ouvre" parisien au Cirque d’Hiver ! J’ai dû en faire entre 20 et 30, photocopiés, envoyés aux grands médias, journaux et télé. Sans aucune réponse cela va sans dire mais peut-être certains journalistes s’y sont-ils rendus incognito… Si j'en avais encore ce serait vraiment collector.

L’intérêt de ce dossier que je découvre en fait mieux avec votre entrée (!), est peut-être plus interne qu’externe ? Sans être parfait, il est quand même un des premiers du genre sortant de notre fraternité mûrie par la blog.
Merci aux auteurs pour ce premier jet qui a le courage de poser des bases.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, frère Claude, pour ce commentaire.
Ce n'est pas moi, mon frère Claude, qui vous "nomme comme re-lecteur de ce dossier" ; c'est notre frère Olivier de L. (208C1). Par ailleurs, vous m'apprenez qu'il existe une "plateforme media", que je ne connais pas. Pour ma part je n'ai lu ce dossier que le 14 mai, quand il a été envoyé sur ma messagerie par frère Jeff P.
Ainsi, vous avez fait des remarques et proposé des modifications pour lesquelles vous n'avez reçu aucun retour et le travail s'est fait sans réunion de lecteurs. Pourquoi, dans ce cas, avez-vous été consulté ? Je me pose la question, je n'y réponds pas. Depuis quarante-cinq ans je suis accoutumé à ces intiatives qui veulent se donner un côté collectifs sans vraiment tenir compte de la collectivité, probablement faute de temps et parce que ce genre de travail est fait par des bénévoles, qui tout en ayant le mérite de s'attacher à des tâches difficile, ne disposent pas de suffisants moyens d'interaction.
Vous me signalez que vous n'avez pas trouvé opportune l'interview fictive. J'en prends note. Je suis terriblement partagé en tous sens sur ce point, comme vous avez pu le lire déjà.
Je suis heureux que vous découvriez "l’intérêt de ce dossier... mieux avec mon entrée (!)" Oui, j'ai eu moi-même du mal à prendre connaissance du dossier que frère Jeff m'a fait passer il y a trois jours, qui était un gros document .pdf de quarante-huit pages (!), dont l'édition aurait pu, à mon avis, être améliorée. J'ai dû pour mon blog remonter entièrement ce dossier en enregistrant les images, en retraitant le texte, bref, en refaisant la mise en page afin d'en faire un pavé moins encombrant, plus lisible.  Est-ce, comme vous le demandez, un document d'intérêt "plus interne qu’externe" ? Si l'intérêt du dosier est interne, il n'est pas très utile, puisque le sujet des Gilets Jaunes et le sujet général de la foi, de l'espérance, de la mission des Pèlerins d'Arès ont déjà été largement traités dans ce blog. Non, je pense qu'il a été pensé comme "dossier de presse", comme le confirme frère Olivier de L. (208C1).

17mai19 208C14 
Nous sommes dans l’imaginaire pour beaucoup d'entre nous, c’est-à-dire dans le monde de nos pensées, dans notre intellect, intellect lié à la mémorisation de savoirs, intellect lié aux émotions (peur, colère, tristesse, culpabilité ..), intellect lié aux sens, à la matérialité. Nous ramenons notre vision des choses de la vie à cet intellect, cet égo. Nous croyons avoir raison, tout en imposant autoritairement nos conceptions en toute inconscience d’être dans l’erreur. Pour l’homme qui a fait un bout de chemin dans l’humilité, dans la considération de sa propre petitesse, c’est de l’illusion. Pour l’homme conscient d’être Image et Ressemblance du Créateur [Genèse 1/26-27], c’est-à-dire Image et Ressemblance de l’Amour Absolu, c’est du mensonge, c’est se mentir à soi-même, en toute inconscience.
Que de temps, de générations pour atteindre cette maturité spirituelle, d’être un atome d’Amour Absolu quand le contexte extérieur ne favorise pas cette évolution ! Voilà pourquoi la formulation donnée et reprise par le mouvement spirituel inspiré de La Révélation d’Arès : Pas la religion, pas la politique, mais la Vie (qui est à la fois conscience et amour) est d’une nécessité première dans le changement en Bien.
Conscience et amour.
Dans les manifestations de Gilets Jaunes, nous passons pour des inclassables quoi qu’on nous catégorise ou nous ignore. N’étant pas sur le même plan de conscience, ils ne nous comprennent pas. Il y a les réclamants, les révoltés, les instinctifs, les minorités sexuelles, les très anti-politiques qui sont en même temps les très anti-religion, les opposants au gouvernement actuel, en gros les moins anesthésiés par le pouvoir, tous ceux-là veulent qu’on les entende, les considère. Tel est notre cas aussi.
Sur un de mes panneaux, j’avais écrit : "Seul l’amour des uns pour les autres produit de la sécurité, de la solidarité, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, de la confiance, du bonheur" avec référence à La Révélation d’Arès et notre proposition de PUHC [Petites Unités Humaines Confédérées]. Défiler avec un panneau ! On nous filme, on nous photographie... quelques interviews sans suite, on nous retrouve sur les réseaux sociaux (cette inondation d’informations dans laquelle on est noyé), bref peut-être laisse-t-on quand même, une trace ? Je le souhaite. Dans la dernière manif, j’ai abandonné le panneau et je suis allé au contact avec des tracts. D’emblée, je me retrouve face à des oppositions de discours. Discussions épuisantes parfois, stériles qui me font réfléchir.
Maintenir et défendre un point de vue, de toute façon partisan, partiel, partial, néglige de prendre en compte l’inconscience dans laquelle on se situe (voir l’imaginaire que j’ai écrit en avant-propos) et de regarder la réalité en face  et les conséquences  concrètes. Regardons le monde des humains soumis au matérialisme, au rationalisme, aux croyances religieuses, à l’individualisme et les effets, corruptions, guerres, conflits, violences, misère ! Peut-on déduire qu’il y autre chose à penser, croire, faire ? Chacun étant enfermé dans ses schémas mentaux, culturés, conditionnés — c’est ce qu’on peut nous rétorquer à nous aussi —, comment mieux penser, en quoi croire encore et que faire ?
Travaillé par La Révélation d’Arès depuis un certain temps, je veux croire (c’est une question de volonté) à l’Amour Absolu, quel que soit le Nom qu’on Lui donne, Dieu, Allah, Brahma, Forces du Bien, Univers bienveillant, etc., je veux être dans un état d’esprit aimant et amener les gens à cet état d’esprit aimant, tout en sachant que c’est progressivement que ça se fait. Conséquence, c’est en même temps la possibilité d’un autre rapport social et d’une autre organisation collective (PUHC), mais aussi une libération, un détachement, dépassement du moi-je mental possessif, dominant, victime qui tourne en rond  dans sa cage de hamster,  c'est un regard extérieur plus doux correspondant à une intériorité plus en harmonie avec la Vie. C’est une question de volonté car je pourrais aussi bien croire, si je me référais à l’histoire de l’humanité, que la vie est un cloaque.
Sur cette base, l’édification d’un autre homme peut se faire, car elle correspond à quelque chose d’impalpable mais qui vit dans mes profondeurs, quelque chose qui veut de la relation aimante (aimer, aider, être utile... mais aussi être aimé, considéré, reconnu, quelque chose que pourtant  chacun peut sentir.  
Les Gilets Jaunes comme la société endormie, sauf peut-être quelques rares épis mûrs, l’ignorent  dans une grande inconscience, teintée de plaisirs ou de malheurs.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Voilà, mon frère Charlie, un très beau commentaire au ton méditatif, et je vous en remercie.
Nous sommes tous, mon frère Charlie, préoccupés par le fossé que nous voyons creusé entre notre foi et la mentalité générale, qu'importe ses variétés dans leurs vastetés, mentalité tellement, oui tellement éloignée de la nôtre. Notre foi n'est qu'une très petite flamme étroitement enfermée dans son invisible tabernacle venu du Ciel — mais qui le sait ? Et chez les rares qui le savent, qui s'en préoccupe ? —. Sans désespérer, nous pouvons comme vous le faites nous poser beaucoup de questions. Nous pouvons aussi utiliser une autre image : Nous nageons à l'étroit comme ces étranges poissons des abysses dans la métaphysique des profondeurs et le monde moderne, milliards de crevettes, nage à la surface de l'océan sans se préoccuper des questions de Fond : Que suis-je ? De Quoi suis-je issu ? Où vais-je ? Ces questions ne sont plus posées par la masse dans lequelle nous nous sentons étouffer, c'est vrai. Nous sommes, comme vous dites, dans des états de conscience différents.
Dans le meilleur des cas, exceptionnel, dès que nous parlons au monde — sur le ton affirmatif (notre foi ne doute pas) — des vérités profondes de l'humain en lui proposant de retracer son destin, nous tombons chez nos interlocuteurs de la rue dans le relativisme.
Dans le pire des cas, cas général, les humains dans leur immense majorité nous envoient promener en haussant les épaules ou en rouspétant après nous et nous tombons dans l'échec. Pour l'heure, nous sommes sans moyen de pénétrer dans cette citadelle de l'échec. Patientons en la laissant de côté pour plus tard.
Le relativisme, lui, est notre chance. Il n'est pas nouveau et il est intéressant, parce qu'ils est la seul pont, tout fragile et branlant qu'il soit, qui permette le passage métaphysique de l'homme animal à l'homme enfant de la Vie. Le relativisme était déjà, il y a vingt-sept siècles, la position de Protagoras et d'Héraclite, qui pensaient qu'aucune connaissance absolue n'était possible et que, tout compte fait, le mieux était de ne "rien faire et voir venir". Nous, nous proposons aux hommes d'aller plus loin, de faire quelque chose : la pénitence. Oh, ce n'est pas facile, nous sommes bien placés pour le savoir, mais il nous faut faire comprendre aux humains que, le péché jouant son rôle perturbateur et désintégrateur, tout varie sans cesse et que les humains réalisant leur fragilité tendent à se contenter de vivre leur vie animale le mieux possible, point final, mais qu'il est possible de dépasser ce stade de perplexité, de doute — Le doute est père de la paresse, mais certains le surmontent.
Les gens en général ne croient pas et même les épis mûrs croient difficilement qu'il puisse exister une position de surplomb d'où l'on puisse se définir exactement et retracer son destin de façon volontaire. Le nazisme et le communismes sont les dernière idéologies en quoi les hommes crurent et aujourd'hui, mais c'étaient hélas des mensonges ; résultat, les humains ne croient plus à grand chose, sinon à la satisfaction immédiate de petits avantages ou gains. Comment nous étonner qu'il nous soit difficile d'être entendus ? Pourtant, nous ne devons pas nous décourager ; ne sommes-ous pas nous-même des sceptiques sortis de leur scepticisme et vous, Charlie, un athée sorti de son athéisme ? Au départ, contentons-nous d'être à demi-entendus, mais acharnons-nous à l'être.
La Révélation d'Arès nous dit : Voilà le sentier : la pénitence, c'est la seule direction vers les Hauteurs, il n'y en a pas d'autre, mais le monde quant à lui pense autrement de façons extrêmement variées idéologiquement, mais toujours convaincu qu'il n'y a de vrai que ce qu'on voit et reçoit sur l'instant. Voilà ce qui crée l'abîme entre nous et le monde. Nous croire incapables de passer l'abîme nous rend parfois moroses. Mais c'est une erreur. Presque tout le monde tombe dedans. Pas nous, frère Charlie. Nous, nous savons que nous pouvons changer le monde si nous ne nous décourageons jamais. Au reste, je suis sûr que vous ne vous découragez pas.

18mai19 208C15
Cher Frère Michel,
Je ne fais pas partie du petit reste et j'ai beaucoup de respect pour les frères et sœurs qui y sont engagés, pour leur mission et leur travail qui les exposent à la critique !
Je me permets humblement de donner mon avis sur la fausse interview du dossier de presse présenté dans cet entrée.
Dans mon entreprise (édition scolaire), les salariés sont encouragés à tourner de fausses interviews où ils se font passer pour des profs ou des parents utilisateurs enthousiastes de nos livres, à poster de faux avis sur Facebook… C'est une pratique très répandue sur Internet, dans la publicité... à laquelle le monde s'habitue  mais qui personnellement me choque profondément. Nous vivons dans un monde de mensonge où l'on doit douter de tout.
Même s'il ne s'agit tout à fait de la même chose ici, je trouve que "l'interview" ["Trois questions posées à Michel Potay..."] s'inspire de ce genre de pratique. Le faux est mélangé avec le vrai et l'on s'accommode de demi-mensonges (y en a-t-il vraiment ?) pour être percutant et attirant. Ça m'a interloquée à la lecture.
Votre ajout "[Réponse supposée]" ne serait pas comprise dans un dossier de presse. Elle ne me paraît cependant pas découler de la vanité (208C8) mais de l'honnêteté. Les P(p)èlerins d'Arès doivent à mon sens être irréprochables sur le plan de la transparence, puisqu'ils appellent à un monde où le mensonge n'existerait plus. Écris le vrai (Rév d'Arès xx/2) ! Suis-je trop radicale ?
Je rejoins également les commentaires 208C8 et 208C11 sur le fait que je ne vous reconnais pas dans cet "interview". C'est un discours qui paraît principalement politico-économique et où le spirituel est peu présent. Cette "interview" ne me paraît pas utile, étant donné la longueur déjà conséquente du dossier.
Je vous embrasse.
Christelle L. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Christelle.
Non, ma sœur, vous n'êtes pas "trop radicale".
Je sais que vous ne faites pas partie du petit reste, qui est le noyau engagé sur tous les fronts de notre foi active : pénitence, moisson, etc. en suivant autant que faire se peut la parole, l'enseignement et la vraie piété du prophète afin d'en perpétuer indéfiniment la présence dans le monde. Je ne connais pas les raisons de votre réserve, mais je connais votre grande foi, votre fidélité, votre lecture assidue de mon blog, votre petit courrier mensuel d'une très belle écriture sur une petite feuille de notebook accompagnant votre demi-dîme, et je vous considère comme de mes très proches.
Ce que vous me dites là ne m'étonne guère : La publicité est une sorte de "théâtre" où l'on met en scène des clients enthousiastes fictifs pour apaiser les doutes des réels futurs clients hésitants et je ne suis pas étonné qu'on invente ainsi des interviews qui n'ont jamais eu lieu. Je suis seulement étonné qu'on pratique ce genre de chose dans "l'édition scolaire" que je considérais jusqu'à aujourd'hui comme très sérieux, très strict. Passons !
Il est évident que "l'interview" dans le présent dossier de presse a pour but "d'animer" ou de "théatraliser" le propos pour lui donner de la vie, mais c'est en effet très surprenant de la part des croyants que nous sommes, qui sommes des pénitents qui veillent à chasser le mensonge de leurs mauvaises habitudes, dont le mensonge est sans nul doute l'un des tristes fleurons, chacun étant imprégné des pratiques du monde moderne de simulation, de feinte, de fausseté.
Mais surtout, comme vous et bon nombre de mes frères et sœurs, je ne crois pas que cet interview fût nécessaire. Il suffisait, si cela semblait primordial aux auteurs du dossier, de citer quelques passages de ce que j'ai écrit dans mon blog depuis treize ans.
Merci encore pour ce commentaire, ma très discrète sœur Christelle.

18mai19 208C16
Cher prophète,
Je vous envoie un petit commentaire. Je ne fais que répéter les propos d’autres frères, vous dire à vous, tout simplement que je rejoins ces frères qui vous on dit que le questionnaire fictif ne reflète pas la profondeur de la pensée du prophète et que c’est effectivement une usurpation, même si je sais bien, que l’intention des frères qui l’on créé est bonne.
Vous dites à Danny ceci : "Donc, vous ne pensez pas — dans l’intérêt de la collectivité arésienne s’entend — que l’on est mieux connu, voire même plus justement évalué, par la façon dont on est vu par ce qu’on est soi-même…  Vous ne pensez pas que je doive m’effacer derrière la représentation que ces 'Trois questions à Michel Potay, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès' font de moi".  Pourquoi devriez-vous vous effacer derrière la représentation que ces questions font de vous ? Cela attirerait plus de monde ? À quoi cela servirait, s’ils ne saisissent pas la force du Message et la conscience qu’ils ont en face d’eux le fondateur naturel des Pélerins d’Arès certes, mais le prophète de Dieu, c’est bien là la réalité !
Ce n’est pas vous idéaliser que de l’affirmer c’est tout simplement un fait. Mais un fait tout de même pas ordinaire qui n’arrive pas tous les dix dans l’histoire de l’humanité. Alors, très cher prophète, ne soyez pas "désemparé" ! Des soucis, vous en avez bien suffisamment.
Face aux journalistes si souvent prisonniers de la culture il faut vraiment être professionnel donc peut-être trouvé parmi les frères ou sympathisants des professionnels pour aider à la création de ce dossier et, bien sûr, vous le soumettre avant de prendre des contacts. Cela me semble sage.
Je vous embrasse fraternellement avec toute mon affection ainsi que notre sœur bien-aimée Christiane.
Yasmine H. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis ému en recevant votre commentaire, ma sœur Yasmine, vous d'habitude si réservée, si discrète. Merci pour ce commentaire et merci à tous ceux et celles que vous semblez représenter qui considèrent aussi que l'interview fictive de Michel Potay est, comme vous dites, une "usurpation", même s'ils emploient d'autres mots. Vous mettez aussi en doute son utilité.
Que faut-il faire ? Que faut-il ne pas faire ? Je ne dirais pas "usurpation", mot accusateur, mais facticité de "l'interview". Ce qui me désempare, ce n'est pas tant la facticité en elle-même que le contenu de mes supposées "réponses", contenu qui me gêne parce qu'il ne reflète ni ma pensée ni mon comportement tels qu'ils vont leur train, mais je me dis qu'il faut peut-être en passer par là, que je ne dois pas me raidir contre ça, qu'après tout ceux qui ont ajouté des livres d'homme à la Parole (Rév d'Arès 16/12, 35/12) n'auraient pas dû le faire, mais ne l'ont probablement pas fait pour mentir, mais pour donner du relief au Verbe sans voir qu'ils Le masquait en fait, et que peut-être, à l'époque où ils l'ont fait, cette facticité était nécessaire pour des raisons que j'ignore et que le tort a surtout été de sacraliser par la suite ces livres d'homme et de les perpétuer comme paroles de Dieu qu'ils n'étaient pas hélas, mais qu'il n'y a pas vraiment de comparaison avec un simple dossier d'information ou de presse qui ne risque peut-être pas d'être considéré comme parole sacrée, etc. Vous voyez le cheminement méandreux de ma pensée. Voilà pourquoi je suis "désemparé". Que faut-il faire ? Que faut-il ne pas faire ? L'arrivée de nombreux commentaires qui considèrent comme "indigne" de nous ce genre de procédé (je ne les affiche pas tous, pour éviter les répétitions ennuyeuses) me dit que c'est là un point très important. Merci d'y apporter votre contribution sur un ton original qui ne fait pas vraiment double emploi avec d'autres.

18mai19 208C17
Dans votre réponse 208C8 vous écrivez : "Le texte original est tout court: "Michel Potay :..." c’est-à-dire que vous êtes censé avoir dit ou écrit la réponse inscrite dans le dossier.
De votre vivant des frères et sœurs parlent en votre nom, notre sœur Alexandra P. n’est certainement pas la seule.
Personnellement il m’est arrivé de dire : "Frère Michel a dit..." et d’entendre mon épouse rétorquer : "Je n’ai pas compris cela dans ce qu’a exprimé frère Michel."
Je pense que seul ce que le prophète écrit ou a écrit, peut être cité. Les notes de La Révélation d’Arès, [ce qui est publié dans] "Le Pèlerin d4arès", surtout "Et Ce Que Tu Auras Écrit" 1993-1996, et le blog sont les seuls textes qui nous servent et nous servirons dans le futur.
Cerise sur le gâteau : Alors même que rien ne doit être figé… Ce qui complique, un peu plus, la retransmission de vos propos.
Bernard R. de Nice, Alpes-Maritimes

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Oui, je pense comme vous qu'il y avait de quoi publier dans tout ce que j'ai écrit depuis 1978, époque où commença d'être publié "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel. Et vous avez raison de souligner que "rien ne doit être figé"; Je me suis moi-même toujours efforcé de dégeler La Révélation d'Arès et tous les termes de notre foi depuis quarante-cinq ans. Il faut sans cesse donner vie... Vie... à la Parole du Père et à nos propos apostoliques, alors que l'interview qu'a imaginée notre sœur Alexandra P. donne, en effet, une impression de momification — la moumia (Rév d'Arès xLix/7) — de ma façon de dire, mais pouvait-elle faire autrement ?
Tout cela n'arrête pas de me dire : Il faudrait supprimer ces "Trois questions à Michel Potay".

18mai19 208C18
Merci pour cette nouvelle entrée, Frère Michel qui n’est pas une entrée habituelle puisque vous y mettez un dossier d’information sur la présence des Pèlerins d’Arès dans le mouvement des Gilets Jaunes établi par Alexandra P. Je remercie beaucoup Alexandra et son père pour leur initiative et tous les frères et sœurs qui les ont aidés. Ils ont bien raison, dans la foulée des Gilets Jaunes, de faire un suivi avec les journalistes du moins certains d’ente eux.
Il y a un gros travail derrière ce dossier qui est bien rédigé et que j’ai lu avec plaisir. Il permet de voir qu’il y a de la chair autour du noyau arésien.
Il se trouve que j’ai travaillé dans l’information pendant plusieurs années et j’ai lu un certain nombre de dossiers de presse. Dans les rédactions où j’ai débuté, j’entendais des choses du genre : "Ne vous emmerdez pas avec un dossier de presse. Lisez la première page, la deuxième éventuellement, le reste foutez-le à la poubelle ! Si vous ne comprenez rien, appelez le gars qui l’a envoyé et dites lui de vous faire un résumé."
Dans un dossier de presse, j’ai compris qu’il fallait être percutant et trancher dans le lard, si vous me permettez l’expression, en mettant ce qu’on veut dire dans les trente ou quarante premières lignes, là en l’occurrence en expliquant pourquoi les Pèlerins d’Arès sont dans le mouvement des Gilets Jaunes. Je pense que le chapitre consacré à l’axe sociétal pourrait être une bonne entrée en matière qui devrait intéresser certains journalistes.
J’enlèverais les "Trois questions à Michel Potay", puisqu’elles ne lui ont pas été posées.
Mais bon, vous savez, ce n’est que mon avis qui n’est peut-être pas si bon que ça puisque personne ne me l’a demandé.
Cyril de M. de New York, USA

Réponse :
Merci, mon frère Cyril, pour ce commentaire qui nous apporte l'avis d'un professionnel, car vous avez été pendant plusieurs années "dans l'information" comme vous dites et vous connaissez bien les pratiques du journalisme.
Pour ma part j'ignorais que dans le milieu de la presse on dit : "Ne vous emmerdez pas avec un dossier de presse. Lisez la première page, la deuxième éventuellement, le reste foutez-le à la poubelle !" mais je me suis toujours dit que c'était probablement ainsi que les choses se passaient et c'est pourquoi le dossier de presse que j'ai moi-même rédigé dans les années 90, je crois, ne comportait que deux pages de texte... Pas même, une page et demie. Je me doutais bien que les journalistes n'avaient pas le temps de lire ce que j'appelais alors des "gros sandwiches" en me rappelant ma jeunesse où l'on nommait ainsi les textes longs et ennuyeux à lire.
Je suis bien d'accord que ce dossier est trop long pour être lu entièrement par qui que ce soit, sauf par quelqu'un que passionne la question de La Révélation d'Arès et de ses conséquences, ce qui ne me paraît pas communément trouvable pour le moment dans les milieux qui fabriquent l'opinion. Je pense, du reste, qu'un passionné prendrait inévitablement contact avec moi ou avec notre mission pour avoir de nous un écho direct, vivant. Ce passionné ne s'informerait pas seulement dans un "dossier", car de tout ce qui s'appelle "dossier" suinte toujours l'idée de "fabrication". Je fus ingénieur puis ecclésiastique autrefois et chaque fois que je vis, à cette époque, se poser un dossier devant moi un "dossier" une sorte de méfiance me saisissait. J'avais parfois tort de me méfier, mais j'avais le plus souvent raison.

18mai19 208C19
Chien ravageurBien aimé prophète,
Je me souviens d'un exposé présenté par notre frère Jeff, au temps où des ateliers avaient lieu pendant les périodes de Pèlerinage, dans la salle d'accueil à Arès. J'ai oublié le sujet, mais le contenu vous paraissant inapproprié, vous lui aviez exprimé la nécessité de le modifier sur le champ et de recommencer l'exposé, ce qu'il avait exécuté en toute humilité. Notre sœur Alexandra a peut-être hérité de ces qualités spirituelles !
Je crois, mais je peux me tromper, que ces frères et sœur sont des bosseurs, qu'ils vous ont présenté un travail ni définitif, ni abouti, certes avec plusieurs maladresses, mais toujours modifiable et améliorable, selon vos conseils.
Je voudrais vous exprimer, cher prophète, toute ma reconnaissance pour l'enseignement que vous nous prodiguez avec patience et humilité. Votre réflexion nous permet de naviguer dans le passé et le futur, tout en restant bien présents. Vous réfléchissez et parlez avec l'intelligence du cœur. Vous vous adaptez à votre interlocuteur pour être compris, parce que vous êtes dans l'autre et vous êtes l'autre. Aujourd'hui vous n'avez pas besoin d'un sextant pour diriger votre navire!... Vous êtes le digne prophète du Très-Haut, le frère ainé, sur la Voie Droite.
À notre frère Jeff, à notre sœur Alexandra, et à tous les frères et sœurs qui ont travaillés sur ce projet, je dédis ce passage de l'article "Beauté" écrit par vous, frère Michel, en 1991-1992 dans "Et ce que tu auras écrit" :
"...Ne secouez pas trop votre œuvre. Il faut beaucoup de patience et de travail si l'on n'a pas l'expérience d'un créateur. Par dessus tout, il faut la lucidité et le courage de discerner, chasser la médiocrité, la platitude de votre travail, les fausses forces d'évidence, les faux effets qui ne sont forces et effets que pour vous. Testez vos projets, lâchez les chiens sur eux, soumettez-les à vos frères; ne les laissez pas tuer vos projets, mais voyez si ceux-ci se défendent."
L'image jointe me parait illustrer avec un certain humour, cette citation.
Avec toute mon affection fraternelle pour vous, bien aimés prophète et sœur Christiane.
Claudine F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, ma sœur Claudine, pour ce commentaire, que j'aime.
L'image du chien m'a bien amusé. Toutefois, j'avais écrit dans "Beauté" : "...ne les laissez pas tuer vos projets", alors que ce chien a pour ainsi dire tué le canapé sur les débris duquel il trône (rire).
Vous avez raison, Alexandra et Jeff P. ont travaillé sur ce dossier. Ce qui est en débat ici n'est pas le travail méritant qu'ils ont fourni, qu'on ne peut que louer, mais l'utilité ou l'à-propos de certaines parties de ce travail.
Si ce dossier n'a pas été utilisé, s'il n'est qu'un travail en cours, non encore diffusé, alors vous avez raison, mais le dossier est daté de mars et je pense qu'il a déjà, depuis deux mois, été adressé aux rédactions.
Cependant, je relis le commentaire de notre frère Olivier de L. (208C1) et je note qu'il dit  : "Il est prévu d’envoyer ce dossier à quelques journalistes afin d'obtenir un entretien ou une rencontre (avant même de parler d'une couverture médiatique). L'idée est d'abord de se faire connaître et créer un courant de sympathie. Ce dossier d’information a été relu par nombre de frères et sœurs, etc." Le dossier n'est peut-être encore que dans les tiroirs. Cela me rassure, mais est-ce le cas ? Personnellement je n'attendrais pas deux mois pour le transmettre à l'intéressé, j'attendrais d'autant moins que l'intéressé va avoir 90 ans, que la fatigue de l'âge peut le prendre à tous moments, qu'il n'est pas éternel et qu'il faut quand même faire vite pour provoquer une reconnaissance de sa personne par les journalistes. Je suppose que cette urgence est ressentie de même par Jeff P., Olivier de L. etc. D'où ma supposition que ce dossier a déjà été utilisé comme prévu.

18mai19 208C20 
Bien aimé frère Michel,
Nous prévoyons, Alexandra et moi, l'envoi d'un commentaire qui précisera l'objectif de ce dossier — qui est appelé "dossier d'information" et non "dossier de presse" et ce détail est intentionnel —, les raisons pour lesquelles nous l'avons structuré ainsi, les raisons pour lesquelles il fait cette longueur, etc.
Mais il nous semble important d'apporter sans attendre les précisions suivantes :
1- Le dossier qui vous a été envoyé n'est pas la dernière version,  qui est datée d'Avril 2019 (voir .pdf joint). Je vous présente, ainsi qu'à tous les lecteurs du blogs, toutes nos excuses pour cette erreur de version, qui est de mon fait.
2- Sur cette dernière version, il est explicitement précisé en haut de la page 27 que les "Trois questions à Michel Potay, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès" on été "Mises en forme à partir d’extraits de www.michelpotayblog.net (voir image jointe : la modification a été réalisée le 13 avril 2019 à 10h32, comme l'atteste Big Brother Google). Précision montrant que nous n'avons cherché à tromper personne, encore moins à prêter au prophète des propos qu'il n'aurait pas tenu, encore moins sans le tenir informé.
3- Ce dossier vous a justement été transmis pour information, avant diffusion.
4- Comme Alexandra l'a précisé, les "Trois questions à Michel Potay", c'était mon idée : il me semblait intéressant, à travers un dossier d'information comme celui-ci — qui vise à montrer des Pèlerins d'Arès qui participent aux manifestations des Gilets Jaunes comme des croyants ancrés en terre (X/19) — d'intégrer le Fondateur, non comme un homme au-dessus des autres, non plus comme un simple frère parmi ses frères, mais un frère aîné (16/1) appartenant bien à la famille, avec sa place spécifique d’aîné. Par ces questions, nous vous montrons impliqué, même si vous n'êtes pas présent dans les cortèges, à la démarche entreprise. Vous n'apparaissez pas comme un sage retiré du monde, mais comme un prophète très bien informé des difficultés de notre monde et notamment de ce ce mouvement des Gilets Jaunes (ce qui balaiera au passage certains préjugés). Votre intervention s'intègre harmonieusement et avec justesse dans ce dossier thématique, qui nous montre comme des croyants certes, mais aussi et surtout comme les amant de l'humanité que nous connaissons intimement de ce fait.
5- Si, malgré les précisions apportées aux points 2 et 4, cette partie ne vous convient et/ou ne convient pas à nos frères, nous allons modifier, comme nous avons déjà procédé à de nombreuses modifications depuis que nos frères nous transmettent leurs retours* : Il y a bien d'autres façons de vous introduire en restant dans l'intention du point 4.

* Pour être précis, parmi ces retours, il y en a un — venu de notre frère Claude — dont nous n'avons pas tenu compte : demande de suppression de l'annexe présentant les Pèlerins d'Arès.

Pour finir, Il aurait bien sûr été possible de faire autrement, de faire mieux. Peut-être que certains de nos frères l'ont fait d'ailleurs, et si c'est le cas, nous serons les premiers à nous réjouir, Alexandra et moi, de pouvoir découvrir le fruit de leur travail.
En attendant, nous préparons comme annoncé en introduction un commentaire complémentaire qui rappellera les raisons du pourquoi du comment de dossier.
Merci encore frère Michel pour tout ce que vous nous apportez jour après jour.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Les bras m'en tombent ! Vous m'avez adressé le 14 mai une version obsolète (de mars 2019) de ce "dossier d'information" (ou "dossier de presse", pour moi c'est la même chose, vu aujourd'hui la quasi totale suprémacie de la presse dans la fabrication de l'opinion). J'ai fait tout ce travail de lecture, de remontage du dossier pour en faciliter la connaissance, et je devrais maintenant relire, refaire si nécessaire à partir d'une version d'avril 2018 que vous m'adressez aujourd'hui. Oui, je l'avoue, les bras m'en tombent !
Bien sûr, vous êtes pardonné, mais je marque le pas... J'ai donné hier soir 17 mai une conférence publique à la mission de Bordeaux et je me sens fatigué et demain dimanche je repars en voyage... Bref, le loisir de prendre mon temps ne m'appartient pas. En général, la fatigue ne m'arrête pas, je poursuis même si j'ai plutôt envie de me coucher, mais là... je me sens hébété, comme idiot.
Je sors... Je sors de ce travail sur cette page de commentaires comme — j'ai cette citation dans la tête pour avoir lu une page de Proust lors d'une insomnie cette nuit (eh oui, le "dossier" me tristouille la tête) — comme "Jean sortit, et comme si marchant dans le soleil il eût revêtu une éclatante et fine cotte de mailles d'or, la tête levée, l'air intrépide et joyeux, il marchait en marquant le pas et en chantant comme ceux qui suivent les régiments et que le bruit d'or des fanfares, comme les longs rayons de soleil qui éclataient à tout moment devant lui, excite de leur hennissement anxieux et pur. " (Marcel Proust, "Jean Santeuil"). Je sors par besoin de m'étourdir, de m'oublier, parce que je refuse de me fâcher. Je sors de ce blog pour moi un travail auquel je suis bêtement très attentif, je sors en oubliant que je suis un type sérieux, en me disant que ce n'est qu'un jeu, du pas sérieux, que j'y peux perdre mon temps comme on fait en jouant à la pétanque.

19mai19 208C21
Cher Mikal,
Je lis souvent des articles de presse, pour comprendre un peu la complexité de ce monde si médiocre. Il m’arrive souvent de ne pas aller jusqu’au bout de ceux-ci, ils sont trop longs et ils découragent le lecteur que je suis.
Je ne m’attendais pas à en trouver un sur votre blog "Blog d’une âme Libre", lieu où je me ressource comme dans la Parole, face à la stérilité ambiante de notre société.
Ce matin, pendant ma mission place Bellecour [à Lyon], ou notre frère Michel J. m’a retrouvé, j’ai pu échanger avec un bon nombre de personnes. Suite à l’un de ces échanges, avant de clore, je dis  à un jeune homme (27 ans) : "Si vous le voulez, il y a l’adresse du blog du témoin au bas de ce tract." Là, au même instant, dans mon for intérieur je pensai : "Ai-je bien fait ?" Que va comprendre ce jeune homme de cette entrée [#208], où va-t-il trouver la profondeur habituelle du blog ? J’ai regretté de lui en avoir parlé. Je me demande ce qu’il pourrait comprendre de notre message spirituel, message hors du temps, dans cette entrée qui a pour sujet un dossier de presse (ou d'information) sans le moindre intérêt spirituel.
De plus, répondre à votre place, en laissant croire que cela serait votre réponse, publier un article de presse au nom des Pèlerins d’Arès sans vous avoir consulté, demandé votre  avis et accord, me surprend et m’effraie pour la suite de notre mouvement. J’espère ne pas être trop dur, car ce travail est respectable, mais le donner comme cela aux médias (une horde de loups) sans consultation du prophète (sauf erreur de ma part), je m’interroge. Parole de Mikal Ma Parole ! (Rév d'Arès i/12)
Alain J. du Rhône.

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
J'ai commis une erreur et donc une injustice à l'égard des auteurs de ce dossier d'information (ou dossier de presse, c'est à peu près la même chose) et je leur en demande pardon. Je me sens vraiment "hébété et idiot" comme je le dis dans ma réponse 208C20. En fait, le dossier n'a pas été "publié" comme vous le pensez, parce que je l'avais moi-même pensé, et j'ai induit en erreur tous les lecteurs de ce blog.
En dépit du commentaire de frère Olivier de L. (208C1) me disant qu'il s'agissait de "m'informer pour me permettre bien entendu de réagir et d'apporter aux auteurs tout commentaire qui me semblerait opportun devant ces initiatives de médiatisation qui leur semblent en phase avec mes conseils et qui peuvent former les prémices encore trop informels d’un Comité de Relations Publics", j'ai pensé que le dossier avait été publié parce que je l'ai reçu en premier le 14 mai et qu'il était déjà daté de mars 2019, donc déjà vieux de ceux mois, et parce que je n'ai reçu l'eMail d'Olivier de L. que quelques heures ensuite, alors que j'avais déjà monté en HTML et publié sur l'Internet mon entrée 208. J'ai lu cet eMail trop vite et j'aurais pu évidemment m'exprimer autrement pour répondre aux commentaires qui n'ont pas tardé à me parvenir. Bref, pour résumer et dire les choses comme elles sont, ce dossier n'est encore qu'un projet. Il a été relu par "Stéphanie C. (Paris), Denis K. (Lorient), Daniel R. (Lorient), Bernard L. (Lorient), Olivier de L. (Paris), Claude M. (Paris)" pour reprendre la liste donnée par frère Olivier de L. Seuls frère Denis K. et frère Claude M. ont m'ont adressé leurs commentaires et ni l'un ni l'autre n'ont trouvé anormal l'interview fictif qu'on y trouve et qui, comme je l'ai exprimé sur cette page, m'a quand même chiffonné et a même choqué quelques autres de nos frères et sœurs ainsi qu'on peut les lire sur cette présente page de commentaires. Ont-ils raison ou ont-ils tort d'être choqués ? Ai-je raison ou tort d'être chiffonné ? Je n'en sais rien. Je pense que les auteurs du dossier ont beaucoup réfléchi à la bonne façon de l'établir et qu'ils ont de bonnes raisons de procéder ainsi, raisons auxquelles je n'ai pas réfléchi suffisamment moi-même.
Je n'aurais pas moi-même fait un dossier d'information ou de presse de cette manière-là, mais je m'incline avec humilité devant leur travail, car ce sont eux qui l'ont projeté, qui y ont réfléchi. Je ne suis le chef de personne, je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) ; je les laisse faire ce qu'ils considèrent comme pertinent.
Si, comme les auteurs du dossier le pensent, ce dossier est susceptible de provoquer dans les média ou d'autres milieux de taille à déclencher une bonne opinion un mouvement vers moi, et s'ils cherchent à me rencontrer, à m'entendre, je me connais assez pour gager que je leur dirais, avec foi et sincérité et selon ce qu'ils seront (je m'exprime en fonction de ce qu'est l'observateur ou l'interlocuteur, jamais de façon standard), quelque chose comme : "Le dossier d'information que vous avez lu a été conçu par des frères et sœurs qui m'ont vu comme ce dossier me montre, mais je suis peut-être quand même assez différent et je vais vous parler autrement."

19mai19 208C22 
Le commentaire de Cyril de M. [208C18] est bon. Dans la presse, écrite ou parlée, qu'elle soit d'information, d'opinion, politique, qu'elle soit grande presse ou presse de province, etc., les dossiers de presse sont lus très vite, parce que les informations archivées sont presque toujours contradictoires et parce que le journaliste, s'il a le privilège de l'impartialité (privilège donné quelques grands reporters et éditorialistes), doit seulement survoler la question dans l'attente de l'enquête ou de la rencontre qu'il va faire pour se faire une opinion sincère.
On voit bien qu'en première approche ce dossier, beaucoup trop long, ne sera jamais lu en entier. Comme dit Cyril de M., deux ou trois pages le seront, le reste sera juste très vite parcouru, s'il l'est. L'interview fictive, beaucoup trop longue elle-même du reste, a donc toutes les chances de ne jamais rencontré le regard.
On voit aussi, compte tenu de ce que je viens de dire, qu'il y a une sévère erreur de fond dans la constitution de ce dossier qui commence par la participation des Pèlerins d'Arès au mouvement des Gilets Jaunes et qui fera penser à l'homme de presse ou au public relation d'une institution ou société, qui ne lira que le début, que les Pèlerins d'Arès font avant tout du social ou de la politique. Ce qui n'est pas le cas. Les informations touchant au fond religieux ou spirituel de leur fraternité active ne viennent qu'ensuite dans ce dossier et risquent fort d'être négligées. À moins, évidemment, que le but du dossier (c'est ce qu'inspire le titre de votre entrée 208) soit de montrer avant tout l'intérêt que portent les Pèlerins d'Arès à la condition socio-économique des Français. Auquel cas je ne comprends plus très bien la perspective envisagée par les auteurs du dossier d'information, parce que, pour moi, les Pèlerins d'Arès sont des hommes et des femmes d'espérance spirituelle, qui donc placent l'âme avant l'intellect, le métaphysique avant le matériel, et qui croient que c'est la voie vers le bien-être général. Que votre Source de base viennent du Ciel ou de l'imagination de Michel Potay, c'est la même chose, ce n'est pas ce qui intéressera la grande presse, qui n'a pas vocation de colporter des espérances mystiques
Je collabore à un important groupe de presse. Je ne peux rien pour vous dans l'état actuel des courants d'opinion, des orientations générales de la société, mais je reste aux aguets d'un moment où je pourrai vous adresser quelqu'un de bon niveau pour un reportage constructif, qui donne vie à ce qui n'est encore qu'une promesse dans votre mouvement. Je n'ai pas besoin d'un dossier de presse, mais d'autres en ont sûrement besoin. Veillez à en établir un qui intéresse et soit rapidement consulté.
Je ne vous donne pas mon nom, mais je vous suis de loin. Je signe d'un pseudonyme.
Pygmalion à qui n'est encore que Galatée.

Réponse :
Merci, Pygmalion, pour ce commentaire que je tends à qualifié de tombé du Ciel. La Révélation d'Arès n'est pas venue "de mon imagination", mais j'ai noté que c'est l'activité concrète et morale des Pèlerins d'Arès qui intéresse la presse, mais non leur Source d'inspiration surnaturelle. Nous ne pouvons quand même pas taire un Événement surnaturel qui me paraît équivalent au Buisson Ardent de Moïse.
Je pars en voyage ce matin dimanche et j'ai peu de temps pour écrire ma réponse, mais je tiens à vous redire encore merci pour votre message. J'espère qu'il sera utile à ceux et celles de nos frères et sœurs qui s'évertuent à provoquer l'intérêt des media pour notre mouvement.

20mai19 208C23
Cher Frère Michel,
Cette entrée qui reprend un dossier de presse (non encore diffusé aux rédactions ?) consacré à la participation des Pèlerins d'Arès aux manifestations des Gilets Jaunes me laisse une impression mitigée:
— Le dossier par lui-même est plutôt bien fait, même si on peut lui reprocher une trop grande longueur. Je serai bien incapable d'en faire autant et je félicite ses  auteurs.
— En revanche, l'interview fictive qui le conclut me gêne. Certes, elle ne va pas à l'encontre des propos que nous vous connaissons, mais je ne vous y retrouve pas. Ce n'est pas votre style — "Le style c'est l'homme," Buffon — et, pour tout dire, vous n'y êtes pas. De plus on y perçoit comme un lointain reflet de la mission sociale, mais cet aspect est subjectif.
Je me pose cette question: pourquoi parler à votre place dans un document destiné à devenir public, alors que vous êtes toujours parmi nous ? Pour mieux comprendre les rédacteurs du dossier, je me suis amusé à répertorier, sans prétention d'exhaustivité, des circonstances dans lesquelles un auteur fait parler imaginairement  un personnage réel :
— Les chansonniers et les imitateurs, dans le but de faire rire, le registre est celui de la dérision, de la moquerie et le contexte est celui du spectacle
— Les historiens de l'antiquité (Hérodote par exemple) inventaient volontiers des dialogues entre personnages du passé, c'était,  par pure convention littéraire,  une façon de décrire des situations ou des prises de décision, sans désir de tromperie,  la liberté prise avec la réalité était connue du lecteur et acceptée
— Le pastiche, genre raffiné et spirituel aujourd'hui désuet, est un exercice de virtuosité  littéraire presque exclusivement centré sur la forme, à la fois divertissement pour le lecteur et occasion de "faire ses gammes" pour l'écrivain
— Le théâtre dramatique ou lyrique n'a jamais reculé devant cette pratique. Voyez Shakespeare et nos classiques (Cinna, Britannicus…) l'idée est plutôt d'essayer de comprendre ce qui peut se passer dans la tête d'une personne plongée dans une situation donnée et qui prend telle ou telle décision. Cette pratique reste d'actualité. Le musicien contemporain J. Adams a composé un opéra intitulé "Nixon en Chine" à propos de la première visite d'un président des USA chez Mao Tsé Tung ! Certaine histoires au départ réelles arrivent quasiment au niveau d'un mythe ( Macbeth).
— Le genre biblique fourmille de dialogues, tous recomposés tardivement : Dans l'Ancien Testament on est un peu dans la situation des historiens antiques, l'important étant de transmettre les idées. Pour les Évangiles du Nouveau Testament c'est un récit fait de mémoire, à retardement, par les témoins, directement ou de seconde main.
— Le roman d'imagination amène souvent à faire rencontrer et dialoguer des personnages imaginaires et d'autres parfaitement authentiques. Aucun problème puisqu'on est dans la fiction.
— Enfin, et c'est peut-être la situation la plus proche de celle qui nous intéresse, on trouve parfois dans la presse hebdomadaire un article où le journaliste convoque pour une interview imaginaire deux penseurs célèbres (Pascal et Montesquieu par exemple) et les fait répondre tour à tour, le but étant d'analyser une situation actuelle sous le prisme de leur héritage intellectuel.
— Faut-il ajouter à cette liste les dossiers de presse? Nous sommes bien loin de ce qui précède, énumération volontairement baroque.

Vous l'avez compris, je ne suis pas d'accord avec cette manière de faire car elle est contre nature, crée un précédent fâcheux et risque d'ouvrir la porte à n'importe quoi, y compris de graves erreurs de compréhension de La Révélation d'Arès.
Mais, encore une fois, je demande aux auteurs de ce dossier de presse de ne pas considérer mon commentaire comme une attaque à leur encontre, au contraire je respecte et admire leur travail.
Pour terminer, je ne peux pas m'empêcher de réagir à votre réponse 208C20. Si vous relisez "Jean Santeuil" par une nuit d'insomnie c'est que vous aimez Marcel Proust et il se trouve que j'adore cet écrivain. Je n'imaginais pas que nous avions ce centre d'intérêt en commun et ça me plait bien, même si c'est tout à fait accessoire. Ce roman réputé inachevé, je dirais plutôt abandonné, est déjà très abouti (près de700 pages dans la Pléiade), très vivant avec l'intérêt que le narrateur y est moins détaché de l'auteur que dans "La Recherche [du TempsPerdu"]. Plus haut lorsque je parlais de pastiches, je pensais surtout à ceux de Proust.
Je doute que ce commentaire un peu frivole mérite d'être publié, surtout son dernier paragraphe.
Henri R. de la Bourgogne du sud.

Réponse :
Un grand merci, mon frère Henri, pour ce commentaire.
Parmi les exemples de dialogues fictifs que vous citez nous pourrions ranger les très célèbres dialogues de Platon, peut-être les plus célèbres ! Mais bon ! c'était Platon, pas notre chère et très jeune sœur Alexandra P. qui en dépit de de sa ferveur manque évidemment de l'expérience nécessaire pour se lancer dans la dialectique.
Tout lecteur de Platon savait qu'il s'agissait de dialectique, non de théâtralité. C'était, entre autres raisons, la manière du maître de présenter la pensée et le style de Socrate, lequel avait enseigné verbalement sans jamais rien écrire. Platon ne fut d'ailleurs pas l'unique auteur à faire parler Socrate pour le faire connaître. Xénophon le fit dans son "Apologie de Socrate" et Aristophane fit moins sérieusement de Socrate le personnage central des "Nuées". Mais, comme je viens de le dire, Socrate n'avait rien écrit et il fallait bien que d'aucuns le fissent à sa place, tandis que moi, j'ai abondamment écrit. C'est là que je ne comprends pas bien pourquoi ce dialogue imaginaire. Il n'y avait qu'à me citer ! Il était facile, je pense, d'utiliser quelques passages de ma main selon une bonne  méthode de conduite de mon enseignement.
Je suis en voyage, je dispose de peu de temps pour développer.
Encore merci pour votre commentaire. Je prie avec vous et avec ma sœur Joëlle.

20mai19 208C24 
Cher frère Michel,
Je lis avec tristesse les suites de cette entrée, qui devient le lieu d’analyse de tout un tas de dysfonctionnements très perturbants, quand elle aurait pu être celui d’un enthousiasme communicatif et de la joie qui fend l’escape [Rév d'Arès xxiii/4-5].
Oui, joie qui fend l’escape, ce sérieux du monde face auquel  les Gilets Jaunes montrent que la soumission intégrale des petits et des faibles, ce n’est pas gagné ! Joie aussi car s’ils commencent à avoir accès à La Révélation d’Arès, message d’amour, d’invitation à la pénitence et à l’insurgeance, cet outil  leur permettra de ne pas faire de leur libération une nième vengeance, et si  les puissants aussi commencent à comprendre cette  Révélation d’Arès qu’ils ont tellement dédaignée jusqu’à aujourd’hui, à comprendre que descendre de son trône [Rév d'Arès 15/7] n’est pas humiliation ou défaite mais libération, une marche essentielle pour l’Ascension véritable, non l’ascension mondaine. Alors oui, nous avons de quoi nous réjouir, tout en restant réalistes bien entendu.
Bon ! alors nous voilà à court terme empêtrés dans les dysfonctionnements d'un groupe de travail. Je porte ma part de responsabilité et vous demande de bien vouloir m’excuser, même si je sais que c’est le cas sans que j’aie besoin de vous le demander. M’excuser de quoi ?
D’abord de ne pas m’être assuré que la dernière version disponible du dossier d'information était réellement la version à transmettre. Ne pas se fier aux évidences… J’ai compris très récemment, ce week-end, ce qui s’était passé : les versions de travail ont changé de numéro, v1, v2, puis  v3 etc, et puis sans explication, à la v6 le compteur s’est bloqué : la v6 a été modifiée, (particulièrement sur cette mention de l’utilisation de votre blog pour les réponses aux 3 questions qui vous étaient posées), mais sans changer de numéro... Ignorant de cette situation,  et chargé de vous le transmettre, je vous ai envoyé ce qui me semblait évidemment être la bonne  et ultime version.
Ensuite mon tort a été de vous envoyer un mail le 14 mai avec le dossier, qui ne disnt pas avec assez de force que ce dossier n’avait été transmis à aucun journaliste (*). J’avais envie de proposer, après réception de votre avis sur ce document, qu’il soit envoyé à une sélection parmi les nombreux journalistes qui se sont plaints par voie de tribune libre du sort détestable qu’ils ont subi dans les manifestations de la part  des forces de l’ordre, une situation proche de celles des pays normalement qualifiés d’autoritaires ou dictatoriaux ; (Tribune : "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler"... Plus de 300 journalistes dénoncent les violences policières."
https://mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/tribune-nous-assistons-a-une-volonte-deliberee-de-nous-empecher-de-travailler-plus-de-300-journalistes-denoncent-les-violences-policieres_3416561.html#xtref=acc_dir    )
Un dernier point : Il me semble aujourd’hui, vue la situation finale, que chacun des relecteurs du dossier a plus ou moins compté sur les autres, c’est-à-dire fait un travail superficiel, concernant ce qui l’intéressait au premier chef. Revenons en arrière : Quand Jeff nous a indiqué qu’Alexandra allait faire un "dossier d’information spécial Gilets jaunes", nous étions assez incrédules car Alexandra ne semblait pas avoir participé régulièrement aux manifestations et donc à leur esprit à la fois festif et riche d’échanges. Et quand nous avons découvert le document, oui, ce fut une très belle surprise ! Très vivant, comme vous l‘écrivez vous-même. Les nombreuses photos en rendait la lecture très plaisante. Mais  il semble n’y avoir eu ensuite aucune relecture complète et vraiment en profondeur ; en tous cas certainement pas de moi.
Je suis très investi sur d’autres sujets pour notre mission vers les médias (hors Gilets Jaunes) et ma relecture de ce dossier d’information a été superficielle. C’est donc de façon abusive que je me suis autoproclamé relecteur, si ce mot a un sens et ô combien je le sais, pour avoir relu des centaines d’articles entre 1989 et 2005 pour le magazine "Frères de l’Aube", y avoir passé des soirées interminables et aussi avoir laissé passer quelques mémorables coquilles.
Bref, l’organisation générale de ce dossier d’information fut à la fois sans rigueur et plutôt lente ; lenteur et précipitation, apparent paradoxe mais situation fréquente. Quand j’ai proposé qu’il vous soit envoyé avant tout envoi à quelque média que ce soit, dans mon esprit il était clair que votre regard sur les fameuses "trois questions" nous libèrerait de cette proposition assez maladroite de vous plaquer des réponses de type "copier-coller", un peu absurde puisque nous avons un prophète vivant, participant, témoignant, heureux de la dynamique engagée ! Donc dans mon esprit cette simple maladresse allait être réparée par le seul auteur légitime, vous !  Mais nos dysfonctionnements et cette légèreté ou inconséquence ont créé un pataquès et à mon niveau je vous demande pardon pour tout cela.
Olicier de L. d'Île de France
(*) Pour boucler la boucle et pour que vous ne vous sentiez en aucun cas trompé, je dois dire que ce dossier est parti, par inadvertance, vers une (et unique)  journaliste de FranceTv, prénommée… Alexandra. En effet, après la publication de votre entrée 208, voulant clarifier cette histoire, j’ai envoyé le 17 mai un mail, contenant "mon" dossier v6, à Jeff et à Alexandra P., rédactrice du celui-ci. Mais… j’ai fait une erreur de manipulation dans ma base de contacts qui normalement ne contient pas mes contacts médias… Frère Jeff m’a fait remarquer par retour mon erreur de destinataire.

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire, que je viens de lire très attentivement, bien que je sois en voyage et plus ou moins "la tête ailleurs", comme on dit.
Le point de votre commentaire qui m'interloque, me déconcerte, c'est quand vous dites : "Dans mon esprit il était clair que votre regard sur les fameuses "trois questions" [l'interview fictive] nous libèrerait de cette proposition assez maladroite de vous plaquer des réponses de type "copier-coller", un peu absurde puisque nous avons un prophète vivant, participant, témoignant, heureux de la dynamique engagée ! Donc dans mon esprit cette simple maladresse allait être réparée par le seul auteur légitime, vous !" En me disant cela vous me m'annoncez, en somme, que vous n'aviez pas assez réfléchi, tous autant que vous étiez, à l'opportunité et à valeur morale et spirituelle de cette interview et que vous attendiez que je vous donne mon avis, alors que moi, en la lisant, et comme je l'ai dit dans certaines des mes réponses sur cette page, je pensais que vous aviez au contraire profondément réfléchi à la nécessité primordiale de cette "interview" écrite comme Alexandra P. l'a écrite et je me suis incliné devant votre expérience et votre approfondissement de ce point capital... Capital, puisqu'il me mettait en scène, moi le témoin du Père.
Merci, mon frère, de m'avouer que les choses ont été vues avec légèreté contrairement à ce que je pensais.
Dans ce cas, je vous dis carrément : Non ! Il faut supprimer cette interview. Toujours dans ce cas, je peux aussi apporter mon écho aux autres partie de ce dossier. J'ai corrigé certaines fautes, apportés certaines précisions et comblé certaines insuffisances, mais le moins possible. Or, en fait, si j'ai bien compris, vous attendiez que je relise ce texte et donne mon avis absolu... Je ne sais plus... Je ne veux blesser personne, je ne prétends pas empiéter sur les initiatives de mes frères et sœurs, mais dans le cas où l'on me demande carrément mon avis personnel sur tout, je dis que ce dossier n'est pas à mes yeux une "dossier de presse" ou "dossier d'information". Oui, il est vivant et je l'aime, mais c'est de ma part sentimental, fraternel ; j'ai de l'attendrissement pour le travail qu'a fait Alexandra P., mais si je fais froidement appel à ma raison seule, je dis que tout est à raccourcir et beaucoup est à refaire. Cela revient à ce que je fasse moi-même le travail, ce que je n'ai pas le temps de faire en ce moment : Voyage, préparation du Pèlerinage, beaucoup d'autres choses... Si je m'y mets je vais, de toute façon, le raccourcir à deux pages, peut-être trois au maximum, pour le sujet de Fond. L'idée de placer le frère Michel et La Révélation d'Arès dans le mouvement Gilets Jaunes est bonne, mais à mon avis doit faire l'objet d'un dossier à part — C'est lui qui devait être une annexe, car il ne s'agit que d'une circonstance de mission publique parmi d'autres —. Je ne dis pas que j'ai forcément raison, mais si vous n'avez pas réfléchi à ce dossier plus que ça, je pense qu'il faut tout refaire. Alors, cela ajoute à mon travail déjà abondant.
Je finis par regretter d'avoir inséré ce dossier dans mon blog. Comme j'aurais aimé que vous me parliez de tout cela d'abord. Je vous aurais donné ma pensée d'abord plutôt que de vous la donner après ; nous aurions gagné un temps considérable. Je vous laisse, j'ai une quinzaine très chargée.
Ce que je dis ici n'est pas une critique, moins encore un reproche, mon frère Olivier, je vous sais gré à tous de ce que vous avez fait, mais si nous voyons les choses avec le seul œil de la raison, du côté pratique, sans y introduire émotion, charme, cœur, passion (ce dont, je pense, se fichent les journalistes), il faut voir les choses tout autrement. Au fond, nous ne reculons pas, nous évoluons dans la difficile et méandreuse ascension vers l'efficacité, toujours si difficile à atteindre pour des croyants chez lesquels il y a toujours et inévitablement une part de rêve. Ce rêve, je ne l'ai pas, parce que je suis le témoin effectif de Jésus et du Père, mais mes frères et sœurs ne sont pas dans mon cas, ils ne font que me croire et croire c'est toujours un peu rêver. Je m'efforce de respecter cela, mais j'ai peut-être tort. J'ai l'impression de danser sur quatre pieds en agitant quatre ou six bras... comme Vichnou.

21mai19 208C25
Bien aimé frère Michel,
Notre frère Jeff nous a effectivement transmis en mars ce dossier qu’il a élaboré avec sa fille, notre sœur Alexandra, pour que nous y apportions correction, ce que chacun a fait.
J’ai trouvé ce  dossier plutôt bon car il montre aux journalistes par les nombreuses photos prise au sein des Gilets Jaunes que nous existons et que la presse commence à parler de nous, ce qui peut susciter intérêt et curiosité ; cela en s'efforçant de bloquer le moins possible avec un langage trop emprunt de termes connotés religieux (de plus les photos donnent aux mots amour, pardon, bonté,  etc un sens  populaire, c’est vraiment chouette, à l’image de l’appel populaire d’Arès par le Créateur).
Je n’y connais vraiment rien en journalisme mais  je ne trouve pas ce dossier mauvais du tout. Il est vivant ! Je cultive et vend des produits de maraîchage sur le marché parfois en quantité et une chose se révèle toujours dans le commerce : Tant qu’il n’y a pas de client devant l’étal au marché, les autres clients ne viennent pas. Quand il commence à y avoir un peu de monde à acheter, de la vie, alors les autres viennent.
Le monde attire le monde comme on dit. Je ne serai pas étonné qu'il en soit de même pour la presse.
Certes, les journalistes ne liront pas tout ce dossier mais nous pouvons espérer qu'ils regarderont au moins les photos et la légende des panneaux et ils découvriront que notre démarche et revendications au sujet des PUHC conjointement à celle du besoin d’aimer, de pardonner, etc… est singulière et qu’elle a déjà interressé des confrères à eux.
Maintenant, il s’agit, je crois, d’un dossier de presse sur l’implication des P(p)èlerins d’Arès dans le mouvement des Gilets Jaunes, leurs revendications et non pas un dossier de presse sur La Révélation d’Arès, son mouvement et son prophète, dossier qui aurait forcément été présenté autrement, mais qui ne peut pas avoir le même écho, parce que forcément, on aborde alors les choses par la tournure métaphysique des événements et que nous savons que cela n’intéresse pas les journalistes, le commentateur Galatée [Pygmalion 208C22] l’écrit lui-même : "Que votre Source de base viennent du Ciel ou de l'imagination de Michel Potay, c'est la même chose, ce n'est pas ce qui intéressera la grande presse, qui n'a pas vocation de colporter des espérances mystiques."
Comme je le redis, je n’y connais rien en journalisme mais ce dossier a le mérite d’exister et est bien sûr perfectible en élaguant le texte.
Comme vous, frère Michel, je pense qu’Alexandra et Jeff ont bien réfléchi pour constituer ce dossier qui se prêtait aux événements liés aux Gilets Jaunes, et qui est peut être une petite porte d'accès pour que la presse commence à parler de nous. Il y a visiblement des personnes qui interviennent sur le blog qui savent mieux comment faire un dossier de presse. Alors, ça va peut être du coup susciter des vocations pour créer un meilleur ou autre dossier de presse sur notre mouvement et notre espérance et le Message qui nous anime.
Je vous embrasse ainsi que les lecteurs de ce blog.
Bien fraternellement,
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci beaucoup, mon frère Daniel, pour ce commentaire. C'est le commentaire d'un frère, que nous aimons tous beaucoup, qui participe assidûment avec son épouse, notre sœur Guermia, à notre mission bretonne, qui cultivateur de légumes biologiques, qui "n'y connaît rien au journalisme", mais qui a aimé la partie du dossier qui présente en textes et en images la contribution des Pèlerins d'Arès au mouvement des Gilets Jaunes, partie du sossier que j'ai aimée moi-même, raison pour laquelle j'ai intitulé mon entrée 208 "Les Pèlerins d'Arès dans le mouvement des Gilets Jaunes".
Votre commentaire a le grand mérite de bien faire apparaître le défaut qu'a ce dossier : de mélanger malencontreusement deux faces notablement distinctes de l'histoire dont nous sommes les acteurs :
Face 1. En exergue, épigraphe bien traité, mais très long et qui pour cette raison semble faussement principal : L'épisode particulier (durée quatre mois) de la mission de Pèlerins d'Arès : leur participation aux Gilets Jaunes,
Face 2. En annexe le fond ou le principal (durée quarante ans, voire quarante-cinq ans) sur La Révélation d'Arès et la Mission qu'elle a instituée (le prophète et la Moisson par les frères et sœurs engagés).
Comme le dit ma réponse à Olivier de L. (208C24), je vois une erreur dans ce traitement "en annexe" :
S'il s'agit d'un dossier de presse, je pense (mais ce n'est que pensée) que l'épisode de la participation d'un petit nombre de Pèlerins d'Arès aux Gilets Jaunes aurait dû être traité, inversement, en annexe du principal qui aurait dû présenter La Révélation d'Arès, son sens (peu traité : pénitents ou pénitence, termes centraux de notre foi, n'y apparaissent, etc.) et la Mission, qui pouvait tenir en deux pages, car quand les choses sont très peu familières, voire contraires aux idées du moment, il faut être très bref, à mon avis.
S'il s'agit d'un dossier d'information multilocuteur, je continue de penser qu'il ne fallait pas mêler l'épisodique au principal et qu'il fallait dire user de mots simples comme "les Pèlerins d'Arès forment une anarchie de pénitents" pour définir la grande famille arésienne comme je le fais depuis longtemps, etc.
Les termes utilisés au début dans le "sommaire" : "Axe spirituel" et "Axe Sociétal" (ce qui montre qu'il y a eu souci d'annoncer un dossier "complet", si je peux dire) sont très clairement rationalisants, choisis pour attirer, alors que notre but n'est pas de plaire (nous ne sommes pas envoyés convertir), mais de moissonner, c.-à-d. chercher les épis mûrs, autrement dit ceux et celles qui portent déjà en eux-même la Parole d'Arès sans le savoir jusqu'à leur rencontre avec la mission arésienne, qui ne convertit pas mais qui révèle, en particulier qui révèle l'Enfant du Père à lui-même.
Il y a quarante-cinq ans que je parle ainsi, bien avant que sœur Alexandra P. naquît et qui, bien sûr, manquait notablement d'expérience (à mes yeux du moins) pour traiter ce sujet de telle sorte que les journalistes le lisent. Même mes frères et sœurs plus anciens sont souvent oublieux de ces points-là, à plus forte raison, sœur Alexandra l'était-elle.
Peut-être Jeff P. et Alexandra P. ont-ils pensé qu'un sujet d'actualité présenté en premier : la participation des Pèlerins d'Arès aux Gilets Jaunes, allait éveiller l'intérêt de journalistes pour nous et les conduire à nous connaître mieux (de là le principal se trouvant à la place de l'épisodique). Cette façon de voir n'était peut-être pas la meilleure, à mon avis (mais ce n'est qu'un avis, pas l'issue d'une longue réflexion), parce que les articles journalistiques sur les Gilets Jaunes dans la presse m'ont tous paru plutôt pauvres concernant les particularités humaines des manifestants, plutôt axés sur leurs problèmes socio-économiques vus assez superficiellement. Or, nous Pèlerins d'Arès n'avons pas de problèmes socio-économiques à proprement parler (de là l'hostilité rencontrée en Bretagne d'une certaine frange ultra de Gilets jaunes), mais des visées spirituelles, ce qui créait des difficultés particulières pour traiter, en visant juste, ce dossier d'information en un seul bloc comme c'est le cas ici (ne parlons plus de dossier de presse, mais alors alors, pourquoi frère Olivier de L. parle-t-il de "médiatisation", 208C1 ?). Pour traiter cela en un seul bloc, il aurait fallu une expérience rédactionnelle, voire même littéraire, que sœur Alexandra n'a visiblement pas. Ce n'est pas un reproche ; cela tient simplement à son jeune âge, doublé d'une nature hâtive commune chez beaucoup de jeunes et, par surcroît, à sa position plus ou moins en réserve de notre mission.
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire, qui porte à réfléchir. Je suis désolé de devoir interrompre ma réponse, car je suis une sorte d'homme orchestre qui, notamment en ce moment, a beaucoup de problèmes à résoudre et comme je dis, "a la tête ailleurs".

21mai19 208C26 
Bonjour prophète
Vous trouverez en pièce jointe ma contribution à cette entrée de votre blog
Il s'agit d'une vidéo dans laquelle j'ai tenu à me montrer aussi bref et clair que possible sans me départir ni de l'amour ni de la vérité.
Je vous l'adresse comme un témoignage, une pièce à joindre à ce "dossier" sur la présence des Pèlerins d'Arès au sein des Gilets Jaunes que j'ai vu apparaitre sur votre blog avant que je n'eusse achever mon travail en cours d'élaboration pour l'entrée "207 anarkia", me poussant à oser le tout pour le tout, un face à la caméra improvisé sans chichi mais réfléchi, pour vous dire sans ambages, et sans attendre, où je me tiens aujourd'hui.
Je reste très attentif à tout ce que vous pourrez dire ou écrire.
Je vous salue
Eric D. d'Île de France


Réponse :
Mon cher frère Éric, merci pour ce commentaire, qui ne m'apprend pas grand chose sur la place que vous prenez parmi nous. Vous me l'avez déjà écrit de diverses façons. Vous avez une particularité que personne ne conteste et qui est votre liberté que tout le monde respecte.
Vous avez fait partie des nôtres pendant vingt-huit ans (je parle du petit reste) et combien je vous en remercie, frère Éric. Vous devenez maintenant un pèlerin d'Arès petit p, ce qui ne vous diminue nullement spirituellement, mais qui vous détache de nos activités apostoliques au sens étroit, celles faites comme je les fais en tant que prophète. C'est votre liberté et tout le monde la respecte.
Je vous rappelle que, contrairement à ce que vous semblez penser dans cette vidéo, ce n'est pas moi qui vous "guide vers les Hauteurs", mais c'est La Révélation d'Arès, dont je ne suis que le témoin et le propagateur. Ce qui vous mène vers les Hauteurs, ce n'est pas moi, c'est votre pénitence, le fait que vous aimiez tous les hommes, que vous pardonniez toutes les offenses, que vous fassiez la paix avec tout le monde, que vous cherchiez l'intelligence spirituelle et que vous soyez libre de tous préjugés. Voilà ce qui vous sauve, frère Éric, ce n'est ni Dieu ni moi qui vous sauve, c'est vous-même.
Que le dossier présenté dans l'entrée 208 ne me représente pas, c'est évident. Mais ce qui nous représente et me représente, ce n'est pas forcément moi. J'ai déjà fait au cours des quarante-cinq dernière années non un seul, mais deux dossiers de presse, qui sont passés je ne sais où parmi mes frères. Ils ne les aimaient pas, je suppose ou ils ne les ont pas utilisés pour des raisons que j'ignore. Mes dossiers étaient différents de celui présenté ici, cela prouve que l'horizon des expressions qui nous représentent est très large. Vous-même êtes sur cet horizon un autre point, un point éloigné de nos habitudes apostoliques actuelles, mais pour autant vous n'êtes pas, loin de là, un point négligeable.
Vous avez créé pour notre mission des tracts, des affiches, des vidéos remarquables, dont je vous remercie encore, mais vous avez tout à fait raison, il n'y a pas chez nous d'uniformité, de stéréotype, de dogme, de chef, de forme unique. En cela vous ne nous apprenez rien. Qu'il y ait chez nous des frères qui cherchent moins à "nourrir qu'à briller" comme vous dites, c'est normal, nous ne sommes que des pénitents qui ahanent, qui avancent en claudiquant avec leurs qualités et leurs défauts (vous avez les vôtres). Vous ne nous apprenez pas grand chose. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour arriver à une assemblée comme nous la souhaitons.
Vous dites que vous fréquentez maintenant des frères et des sœurs que vous ne nommez pas, qui vous aident à vous épanouir, dans la pénitence j'espère, et j'en suis heureux pour vous. Je vous souhaite d'être heureux.
Encore merci pour la video. Je prie avec vous et je vous embrasse. Je suis très heureux que vous "restiez très attentif à tout ce que je pourrais dire et écrire", mon frère Éric, mais si je vous "dis ou écris" : Frère Éric, faites-nous encore de très belles affiches ! Les ferez-vous ?

22mai19 208C27 
J’avoue être médusée par toute cette affaire de "dossier de presse", dans laquelle de surcroît, je me retrouve propulsée au rang de "relectrice" bien malgré moi, avec distinction faite, qui plus est, par rapport à "nombre de frères et sœurs" (180C1). Qui sont-ils ?
Médusée et même j’ai honte de cet épisode au point qu'il m'empêche de dormir : Avons-nous bien compris ce qu’est un prophète, pour vous placer dans telle situation ?
Alors, mon commentaire n’arrive que maintenant…
Comme notre frère Claude (208C13), j’ai tout d’abord eu accès à ce dossier par le biais de l’intranet (plateforme) "Media". Puis à la fin mars, je ne peux dire pourquoi, je me suis retrouvée dans une boucle d’échanges de mails avec les frères bretons (208C1), où de mémoire, je ne suis intervenue qu’une ou deux fois, non sur le contenu du dossier de presse, mais parce qu’il était question de transmettre ce dossier à plusieurs personnalités, dont prioritairement à l’auteur du "Royaume", Emmanuel Carrère. Je ne partageais pas cette analyse (je ne m’étends pas sur le pourquoi) et je l’ai fait savoir.
Mais, peu importe… le Père sait !
Dans tous les cas, il ne s’agissait nullement, pour moi tout du moins (mais j’en mesure aujourd’hui, ma méprise), d’un groupe de travail en tant que tel, dédié à un objet précis où chacun des participants aurait été consciemment engagé et très clairement identifié.
Problème de méthode, donc.
L’idée de dossier de presse me paraissait néanmoins tout à fait opportune du fait des nombreux contacts media qui allaient se multipliant, tant à Paris qu’en province, de samedi en samedi pour bon nombre d’entre nous. Il fallait anticiper une suite possible.
C’est donc spontanément et après une rapide lecture, que j’ai proposé quelques modifications d’écriture ou réorientation de sens (j’estimais globalement le dossier plutôt bien construit, mais vigilante à tenter de "briser le divorce entre spirituel et matériel, pour reprendre votre expression dans 207c32), sans pour autant me considérer engagée sur le sujet mais davantage consultée, au même titre que d’autres.
Pour ces mêmes raisons et parce que le document m’a paru long pour le peu de temps que j’avais à y consacrer, je n’ai à aucun moment pris le soin de lire "les trois questions", ni même les annexes, qui de mon point de vue, ne formaient qu’un.
Je laissais la responsabilité (sans toutefois le faire savoir explicitement) à ceux que je supposais en avoir directement la charge, de mesurer l’opportunité d’une telle orientation.
Je me souviens de m’être dit, sans avoir même tourné la page : "Bon, c’est le blog !" sous-entendu "Pas de déviance possible."
Je ne m’y arrêtais donc pas.
N’étant pas spécialiste des dossiers de presse, je ne me suis pas non plus attachée à faire des retours sur la forme (trop long, trop ou pas assez de photos, etc.), considérant que les auteurs du dossier étaient plus à même que moi de l’apprécier. Pour autant, j’invitais frère Jeff à envoyer le document, pour avis professionnel, à notre frère Cyril de M.
Il acquiesçait considérant que c’était une bonne idée. Le commentaire 208C18 donne la suite de l’histoire.
Puis plus rien…jusqu’à ce début du mois de mai (4 mai) où s’est tenu un évènement, organisé par Investig’Action (collectif fondé par Michel Collon, journaliste et essayiste belge, connu essentiellement par les réseaux sociaux comme info alternative) intitulé "La stratégie de la peur : médiabolisation des Gilets Jaunes."
Un certain nombre de personnes publiques, dont Etienne Chouard et Michel Collon lui-même, y étaient présents. L’intérêt d’y assister s’est dessiner pour quelques-uns des frères et sœurs impliqués, à Paris, dans les manifestations des Gilets Jaunes.
J’ai été la première à m’être dite qu’il s’agissait là d’une occasion rêvée (je n’y participais finalement pas, étant engagée ce même jour sur la mission) pour faire connaître les Pèlerins d’Arès, dans un cadre quasi privé, par un échange privilégié avec notamment Michel Collon et pour lui remettre notre fameux "dossier de presse". Les circonstances ont fait qu’il n’en a rien été.
Je comprends mieux pourquoi, aujourd’hui...
Bref, une amorce de diffusion de ce "dossier de presse" aurait très bien pu, comme vous le présumiez dès le post de votre entrée du 15 mai, être diffusé avant même que vous en soyez informé. Mais nous l’ignorions, alors… et cela vient interroger quelques écrits, ici.
Tout cela me révèle beaucoup, vraiment beaucoup quant à certains de nos fonctionnements voire même certaines manipulations, finalement.
Évidemment, je perçois mon imprudence, mes manquements et mes insuffisances en tant qu’apôtre et prophète moi-même à la suite du prophète, et j'en souffre.
Je vous remercie d'avoir mis en lumière, encore une fois, bon nombre de travers ou d’écueils qu’il nous revient absolument d’éviter individuellement et/ou collectivement si nous voulons suivre, sur le temps long, la Direction de Certitude ["Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"].
Stéphanie C. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire.
J'ignorais qu'il y avait une plateforme "Media" à moins qu'elle m'ait été signalée lorsque j'étais en voyage et dans une période de grande bousculade et que son existence m'ait échappée. Étant seul pour consulter mes messageries, parce qu'y arrivent quelquefois des messages très privés qui ne regardent personne que moi et parce que je conserve de mes lointains temps ecclésiastiques une certaine habitude de "secret de la confession". Bref, quelles que soient les causes de mon ignorance, je l'ignore et je ne sais pas du tout comment y accéder. Mes frères, quels qu'ils soient, sont de toute façon des croyants libres et n'ont pas à me tenir au courant de leurs activités. Je ne suis qu'un frère parmi les autres, je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), la seule chose qui me distingue de mes frères et sœurs est que je suis le témoin de La Révélation d'Arès et que j'ai charge et charisme de prophétisme au sens fort : La parole de Mikal est Ma Parole (i/12). Ce qui n'est pas grand chose, vu que je ne suis pas un maître à penser mais seulement un répétiteur ou un rappeleur (Coran).
Ignorant l'existence de cette plateforme "Media" beaucoup de choses m'ont échappé. Notamment, j'ignorais le travail fait sur un dossier de presse, que notre frère Jeff appelle dossier d'information. Je savais seulement que notre frère Olivier de L., parce qu'il me parlait de temps en temps de ses recherches, s'était inquiété de ce que nous restions ignorés de media et qu'il s'occupait d'explorer la sphère journalistique en vue de trouver un homme de presse qui, enfin, décidât et pût parler de nous d'une façon positive. Il connaissait tant mes doutes que mes incertitudes sur la question... Savez-vous que j'ai chez moi dans ma bibliothèque ou dans mes cartons quelque vingt-cinq livres, édités au cours des quarante-cinq dernières années, où je suis cité, parfois sur de longs passages, dont les auteurs ne m'ont jamais écrit pour me dire qu'ils allaient faire mention de moi, n'ont jamais demandé à me rencontrer, ne m'ont jamais demandé de documents, et ont, pour beaucoup, écrit n'importe quoi ? Je ne parle pas des journalistes, dont seulement un très petit nombre a écrit des choses vraies ou proches de la vérité. Je suis donc très sceptique sur ce qu'on peut attendre de ces gens-là, mais je ne demande qu'à me tromper.
Comme j'ai du respect pour ce que font ou ne font pas mes frères et sœurs, je n'ai pas hésité à afficher le dossier de presse ou dossier d'information dans mon blog sans me permettre un avis personnel, par respect pour le travail de la collectivité, même si, comme les échanges sur la page de commentaire, m'ont amené à le faire, j'ai fini par avouer que je trouvais que ce dossier méritait un certain nombre d'améliorations, notamment l'écourtement de l'ensemble, la suppression de l'interview fictive, parce que chez nous l'imaginaire n'a pas sa place et parce que j'ai si abondamment écrit pendant quarante-cinq ans qu'il suffisait, si nécessaire, de me citer.
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire. Cessez d'être insomniaque à ce sujet. Pour ma part, je dors bien, heureusement car, à mon âge, je ne tiendrais pas le coup si j'étais insomniaque.
Je suis malheureusement très bousculé en ce moment, je dois vous laisser.

22mai19 208C28 
Une vidéo à voir sur Youtube : "Tsunami financier, désastre humanitaire ?" de Gaël Giraud interviewé par la chaîne Internet Thinkerview.
Gaël Giraud est l'économiste en chef de l'Agence Française de Développement (Banque publique à but non lucratif qui finance des projets de développement dans les pays du Sud), Directeur de recherche au CNRS en économie, Directeur de la chaire Energie et Prospérité, professeur à l'école des Ponts, et Jésuite (prêtre catholique romain).
Bien fraternellement.
Jean-Luc Q des Landes


Réponse :
Merci, frère Jean-Luc, pour ce commentaire et la vidéo.
Je n'ai pas le temps de la regarder, étant en voyage et passablement bousculé. Mais des frères et sœurs la regarderont peut-être avec intérêt. Je crois savoir que Gaël Giraud, dont vous parlez, est aussi ecclésiastique catholique, diacre ou prêtre, je ne sais pas.

24mai19 208C29
Qu’ils sont rocailleux les sentiers (Rév d'Arès 25/5) !
Même à ceux qui souhaitent faire l’ascension ensemble (Rév d'Arès 25/4) que d’amour, de patience, de pardon, d’écoute, d’humilité il leur faut pour avancer !
D’une part, l’initiative et le travail de notre sœur Alexandra P. que vous, frère Michel, aimez pour leur côté vivant et que vous vous faites une joie d’afficher en corrigeant quelques fautes et inexactitudes. J’imagine les heures de recherches, de relectures, d’hésitations qu’elle a dû passer accompagnée par frère Jeff P. Pouvoir ensuite accueillir les remarques parfois fraternelles, parfois plus directes. Se rendre compte que le fichier qui vous a été envoyé était une ancienne version. Penser à toute l’énergie que vous avez mis à mettre cette ancienne version en forme pour le blog, temps précieux car il est compté : c’est le temps que le Père vous laisse pour continuer à laver nos cœurs encore pétrifiés, bref un temps qui n’est plus rien pour vous (Rév d'Arès 4/6) mais tout pour le projet du Père, tout pour le monde qui doit changer (28/7). Et malgré toutes ces rocailles, continuer à faire le choix d’avancer ensemble. Il n’y a chez nous ni un bureau de presse professionnel, ni de gestionnaire de projet, ni de conseil supérieur, si ce n’est la pénitence qui nous appelle à nous remettre debout à chaque fois en suivant l’Eau, c’est-à-dire en faisant confiance que toutes ces rocailles ne nous empêcheront pas d’avancer si nous gardons la Parole avec la volonté de l’accomplir (35/6).
Je vous embrasse chacun de mon amour fraternel.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire par lequel vous mettez en évidence les dificultés rencontrées par les amateurs que nous sommes pour réaliser un projet, en la circonstance un dossier, destiné à des professionnels qui évidemment ne voient pas les choses comme nous les voyons et qui manquent de temps pour étudier, vérifier; réaliser, et qui, par surcroît, sont au service d'idées et de projets qui sont contraires aux nôtres. Ce profond écart de position entre eux et nous montre assez la difficulté de construire un pont, en la circonstance un dossier, qui leur permettre de nous voir comme nous souhaitons qu'ils nous voient. Ce n'est jamais gagné d'avance.
La difficulté n'est pas à mes yeux celle d'un sentier rocailleux. Pour moi c'est la difficulté d'un voyage quasi interplanétaire, l'arduité d'un passage qui, de plus, n'est pas sans risque, car le visage que nous allons offrir aux êtres visités peut être abominé, ou raillé, autant qu'aimé... et aimé de quelle façon ? D'un côté ceux que nous souhaitons toucher, d'un autre côté La Révélation d'Arès, son témoin et les Pèlerins d'Arès, vivent sur deux planètes mentalement fort éloignées. Nous ne lançons pas un nouveau produit, un nouveau parfum, une nouvelle mode, une nouvelle politique, une nouvelle religion, mais nous révolutionnons la vie en profondeur. Il est donc normal, pour la réalisation du dossier, que nous soyons ouverts aux critiques et remarques qui peuvent être faites par les nôtres. Je ne les vois pas comme des rocailles, mais comme des petites lumières qui, même quand elles interfèrent, doivent être prises comme des lumières, vu que nous nous attaquons à l'inconnu, que le sentier que nous empruntons est à peine visible. Serons-nous compris ? Ne nous trompons-nous pas ? Nous n'en savons rien. Je vois, mes frères, mes sœurs voient, les dangers en des lieux très divers. D'un bout à l'autre ça reste une aventure. Braver les cannibales ou un terrain miné n'est jamais sans danger. Alors, nous avançons là non sur des rocailles mais dans le brouillard de l'introspection, nous qui ne sommes pas des introspecteurs, au contraire, puisque nous avons la certitude absolue de notre espérance. Nous nous livrons là à un travail, disons, contraire à notre nature. Non, vraiment pas facile.
Merci encore, mon frère Louis-Marie.

24mai19 208C30
J’ai plutôt bien aimé le texte de cette entrée 208, car j’y ai retrouvé beaucoup d’idées traversant le blog, et il y a eu là un gros travail de synthèse. J’ai trouvé cela vivant, les montages de photos montrent bien la diversité des approches dans les cortèges, ainsi que l’abondance de la présence des Pèlerins d’Arès et de leur couverture médiatique.
En revanche, j’ai tiqué moi aussi sur les questions posées au frère Michel. On ne peut pas, même avec la meilleure volonté du monde, faire parler quelqu’un à sa place. Inévitablement, on ne dira pas la même chose, ou pas les choses pareillement, ou on fera même des erreurs, car on aura compris de travers une idée qu’on aura retranscrite à notre façon. "Le Canard Enchaîné" a l’habitude de ce type d’interview, qui reprend des phrases presque véritables de "l’interviewé", mais ces articles sont intitulés "L’interview (presque) imaginaire du Canard", on n’est pas trompés sur l’origine du texte.
À tout moment, en comparant un article de presse aux faits qu’il relate, quand on les connaît bien, on trouve quantité d’erreurs, parce que le journaliste a voulu aller vite et n’a pas vérifié une information, ou parce qu’il n’a pas bien retranscrit le propos de son interlocuteur, n’ayant pas absolument saisi la nuance de sa pensée. Il vaut mieux ne pas tomber dans les mêmes travers.
Moyennant quoi, je comprends qu’un texte de cette ampleur ne puisse constituer un dossier de presse, car il est trop long. Je suis aussi mesuré [dubitatif ?], comme Pygmalion (208C22), sur le fait de donner comme dossier de presse, destiné donc à susciter un intérêt pour La Révélation d’Arès et son témoin, quelque chose qui les présente sous le prisme quasi unique de la présence des Pèlerins d’Arès chez les Gilets Jaunes, c’est-à-dire sous un prisme circonstanciel.
Je redis mon avis sur le sujet : le risque de trop s’avancer sur les PUHC serait, pour le public, de ne considérer les Pèlerins d’Arès que sous un angle politique, c’est-à-dire que l’éclatement serait la finalité — cassons tout ! — en permettant d’engendrer tout le reste. Même si l’éclatement peut aider, c’est pourtant, à l’inverse, la pénitence qui doit nous permettre d’assumer une organisation sociale avec de moins en moins de structures. Sans l’acquisition d’une haute conscience, la disparition de cadres rigides pourrait au contraire mener à un vaste chaos. Le propos des réponses supposées du frère Michel renforce cet angle de vue pour moi déformant et le risque qu’il suppose : elles sont très orientées "politique".
Ce qu’il y a d’étonnant ici, c’est le quiproquo ayant amené cette entrée, d’un dossier de presse dont vous pensiez qu’il était envoyé alors qu’il en l’était pas. Il y a sans doute ici un manque de précision dans les échanges sur les tenants et aboutissants de ce travail.
Denis H. de Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Vous aussi, donc, vous rejoignez les trois points déjà considérés par d'autres frères et sœurs comme étant à revoir :
La longueur du dossier (mon entrée déjà longue ne comprend pas les Annexes 2 du dossier initial),
Le fait d'ouvrir le dossier, avec de nombreuses photos, sur la participation des Pèlerins d'Arès aux Gilets Jaunes qui fait penser qu'ils ont une activité socio-économique ou politique au moins équivalente, sinon supérieure, à leur activité spirituelle,
L'interview fictive de Michel Potay.
Étant en voyage je n'ai pas la possibilité d'afficher tous les commentaires que j'ai reçus, mais très majoritaires sont les commentateur et commentatrices qui soulignent les mêmes points comme devant être revus.

24mai19 208C31 
Je vous ai annoncé sans le savoir l’existence d’un petit groupe de travail — "Prémices d’un Comité de relations publiques" — tourné vers les médias sur une plateforme de notre Intranet [Parisien]. Je suis étonné de votre méconnaissance à son sujet, je pensais que vous étiez au courant. Je n’y ai été invité qu’il y a un an environ, bien après qu’il fût déjà créé et je découvre qu’en fait parmi les sœurs et frères qui y sont nommément présents, quelques-un(e)s seulement y travaillent vraiment, le plus productif étant notre frère Olivier qui nous tient régulièrement au courant de ses contacts avec les journalistes.
Personnellemen, je ne procéderais pas comme il le fait, par envoi d’un mail général et impersonnel, ou non adapté au média. Par le passé j’ai obtenu des contacts positifs avec des journalistes (dont Louis Pauwels qui m’a reçu une heure dans son bureau au Figaro Magazine) ou d’autres personnalités qui m’ont répondu grâce à des courriers ciblés, après l’écoute d’une ITW, lecture d’un de leurs livres, étude sur le net,... pour définir un "profil spirituel".
Je pense que pour un humain la recherche de soi et du Soi est la seule force qui puisse transcender la lourdeur de sa position sociale, le faire prendre des risques au point de descendre de son trône, je crois à la flèche bien visée que représente une sorte de petite aile blanche qui vient confirmer de l’extérieur quelque chose qui évolue de l’intérieur. Et ce, chez n’importe qui, l’exemple nous ayant été donné par le Père avec les accords de paix entre Sadate et Beghin, l’Egypte et Israël (Rév d'Arès ch.xxv). Il nous faut donc être très attentifs au questionnement spirituel ou existentiel de ces personnes en vue, quand elles en font part, par exemple à l’occasion de la mort d'un proche, ou d’un livre témoignage (Pauwels avait écrit un "Ce que je crois" sur lequel j’avais réagi). Ceci dit, notre frère Olivier fait à sa façon un travail remarquable. Il a maintenant contacté un nombre important de journalistes, ce qui crée de fait une sorte de base de données pour le futur Comité, obtenant même parfois un retour de leur part, négatif cela va sans dire, mais retour quand même. Merci à lui pour sa persévérance.
Quand je vous dis dans mon commentaire 208C13 que ce dossier a peut-être une fonction plus interne qu’externe, c’est sur les leçons à en tirer quant à la manière dont il a été pensé au départ et constitué. J’espère sincèrement qu’il servira aussi de façon externe s’il est envoyé, mais je doute maintenant de sa lecture du fait même de sa longueur et du fait que l’actualité des Gilets Jaunes n’est plus la même, que le soufflé est retombé, les élections européennes prenant aujourd’hui le devant de la scène politique, puis autre chose, etc. même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/02).
Voilà comment les choses se sont passées de l’intérieur et de mon point de vue. Je ne retourne pas sur le site, je suis en travaux à Arès, j’ai pas trop de temps, je vous raconte de mémoire, je ferai peut-être quelques erreurs, mes frères rectifieront, mais la chose me semble importante pour que vous ayez une idée plus précise de la manière dont vos frères travaillent, pour le moment, en l’absence de conscience collective et d’organe réfléchi pour assumer les fonctions prophétiques qui ne sont actuellement droitement assurées que par votre seule personne. Mais c’est le "prix à payer" d’une anarkia de principe, sans chef depuis le départ, où chaque moissonneur est d’emblée possesseur de son autonomie prophétique, de fait, répercutant la voix du prophète (Rév d'Arès xxxvii/09) soit en marmot qui répète, soit en répétant de façon plus individualisée avec l’acquis d’un peu d’intelligence retrouvée.
L’implication d’une partie de notre mouvement dans celui des Gilets Jaunes nous ayant valu quelques sorties au "grand jour" public des médias régionaux ou nationaux, il est venu l’idée (je ne sais plus à qui d’Olivier ou de Jeff) d’en faire part aux journalistes qui nous avaient répondu, ainsi qu’à quelques autres non définis, peut-être à tous, déjà contactés. J’ai trouvé l’idée bonne et j’ai prôné un texte court, si possible personnalisé, faisant état des raisons de l’implication d’un mouvement spirituel — du moins d’une partie — comme le nôtre dans un mouvement social comme celui des Gilets Jaunes. De quoi intéresser, voire intriguer pour obtenir une réaction en retour. Et voir ensuite. Nous étions en février-mars et il fallait faire assez vite, intervenir à chaud quand cette actualité battait son plein, ce qui était possible avec quelque chose de court et de percutant. Notre frère Jeff a pensé qu’il valait mieux un "dossier d'information" nourri et a proposé d’en constituer un assez rapidement grâce à sa fille Alexandra qui avait quelque expérience en la matière et du temps. Olivier cautionne. J’ai réagi en craignant qu’il ne s’agisse encore d’une "usine à gaz" qui ne serait prête que dans deux mois, je nous connais ! Tous ces échanges se font par écrit, sur la plateforme. Qu’à cela ne tienne, sans plus de réflexion sur l’opportunité d’un tel dossier, son impact, le temps, les personnes qui le feraient, le suivraient, etc., le projet " "dossier" est parti !
Bref, huit à dix jours plus tard le dossier arrive, ce n’est pas si mal, je craignais pire. N’étant pas partisan d’un tel travail, ni nommément chargé de le relire, de le corriger ou de le critiquer, etc. n’étant aussi qu’une pièce rapportée depuis assez peu dans ce groupe de travail, je ne m'avance pas trop, je le lis avec distance, en diagonale, plutôt agréablement surpris par la facilité à regarder les photos au début avec leurs petits commentaires, je trouve que les 10 à 15 premières pages se parcourent comme une ou deux plus denses. Bref ça passe. Mais l’étais-je plus comme un frère qui revoit comme des photos de souvenir que comme un journaliste découvrant le mouvement des Pèlerins d’Arès dans son implication sociétale ? Je vois en passant votre "interview", j’ai trouvé l’idée bonne sur le plan communication, je ne l’ai pas lue, je l’avoue, n’ayant pas pensé une seconde qu’elle puisse être fictive, m’attendant à ce que ce soit des extraits tirés in extenso du blog que je connaissais déjà. Il y en a suffisamment sur le sujet des Gilets Jaunes en particulier ou tirées du talkshow ou de votre enseignement écrit, les références abondent. J’avoue que je ne me suis pas penché plus avant sur le choix des extraits, sur le pourquoi des questions, etc. j’ai trouvé sans doute un peu naïvement que cela faisait "pro".
Je découvre maintenant ma honte et vous en demande pardon : laxisme, paresse ou désinvolture de ma part, ou manque de conviction à modifier le cours des choses dans un collectif où je ne suis qu’un parmi d’autres un(e)s qui peuvent avoir tout autant raison que moi, je ne sais au juste, un peu de tout ça sûrement. Je dis seulement que je ne suis pas partisan des annexes qui font figure de dossier de presse plus général, j’en indique les raisons, alors même que j’aurais épuré le dossier d'information (la nuance de titre ne me semble pas très nette) de quantités de choses qui l’alourdissent — les tracts par exemple — s’il n’avait tenu qu’à moi. Je propose un titre légèrement différent et une réduction de la longueur en sélectionnant seulement quelques-unes de nos apparitions les plus emblématiques, je suis conscient de rester très en deça d’un renvoi critique et constructif qui demanderait du temps et des pages et serait à son tour un casse-croûte indigeste !
J’ai vu ensuite défiler plusieurs autres versions corrigées, je me suis dit que certains s’y étaient mis avec bonheur, j’ai vu les Bretons dans le coup, ça m’a rassuré, mais je n’ai pas relu ces versions, comptant sur mes autres frères et sœurs pour ce travail méticuleux.
Voilà ma petite histoire envers ce dossier. Je la mets non pour me disculper mais pour prévenir : voilà comment les choses se font "chez nous". J’en ai une autre, un peu du même genre avec la mission générale du 18 septembre 2017. Dans les deux cas, le grand manque selon moi réside dans une réflexion collégiale, définie et approfondie en amont, sur les buts et les moyens, avant toute action engageant notre fraternité, avec intelligence spirituelle.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour toutes ces précisions.
"Je découvre ma honte et vous en demande pardon," me dites-vous, mais vous n'êtes pas le seul, loin de là, à ne pas avoir lu attentivement ce dossier très long, trop long (et pas seulement pour les journalistes, mais aussi pour les Pèlerins d'Arès), ni même mon entrée qui, tout en étant un peu raccourcie (il n'y a pas les Annexes 2), est aussi très longue.

25mai19 208C32  
Message affiché par le blogger (blogueur) :

Je suis en voyage et je manque de temps et de moyens, mais cette histoire de dossier de presse ou d'information me poursuit et j'ai concocté en trois coups de cuiller à pot un communiqué de presse en une page qui me paraît offrir le principal de ce qui nous caractérise et avoir quelque chance d'être parcouru en nos temps où les journalistes eux-mêmes n'ont plus le temps de lire. C'est un "monstre", comme disent les auteurs de théâtre, un projet qui peut être définitif comme corrigé. Le format est A4, je l'ai un peu réduit ici pour l'adapter à mon blog.
(27mai19 : Version 2)
Michel Potay, blogger
Communiqué de presse juin 2019 (2)

26mai19 208C33
Quelle émotion de lire ce "Communiqué de presse" !
Vous y allez spirituellement bille en tête.
On y retrouve la force du premier tract de L’Œil S'Ouvre à Paris [grande mission parisienne avec finale au Cirque d'Hiver en 1988]
La cible est claire : Rassembler le petit reste (Rév d’Arès 24/1), trouver les épis mûrs.
Merci à vous de ne pas taire ce qui déplaît au monde (Rév d’Arès 2/18) : la pénitence.
J’aime beaucoup.
Olivier O. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, habituellement si discret, pour ce commentaire
Ah oui ! L'Œil S'Ouvre de 1988 : Les thèmes que j'avais alors choisis et imprimés moi-même avec notre frère Bernard Lucas (aujourd'hui président de la mission de Paris) : "Le christianisme n'existe pas" (tract), "Reprenons la lutte" (affiche). Vous vous souvenez de ce moment extraordinaire et cela m'émeut ! Hélas, pour L'Œil S'Ouvre des deux années suivantes, 1989 et 1990, nos frères parisiens ont voulu faire eux-mêmes les tracts et les affiches et ont supprimé "Le christianisme n'existe pas" (tract) et "Reprenons la lutte" (affiche) pour des raisons qu'ils ne m'ont jamais données. Par besoin de faire sérieux, de ne pas user de mots et d'idées qui peuvent faire rire ou fâcher ? Je ne sais pas.
On retrouve dans le "dossier de presse" de notre sœur Alexandra P. le même soin à faire sérieux, à ne pas déplaire à l'incrédulité qui court. Pour moi le "dossier" d'Alexandra et Jeff P. n'est pas un dossier de presse comme je le conçois, puisqu'il cache, donc trahit quelque chose d'essentiel dans La Révélation d'Arès, mais il est comme ils le conçoivent, ils pensent, c'est clair, que le rapprochement vers l'incrédulité générale et la longueur sont nécessaires et je m'incline vers ce qui est peut-être la raison du moment, même si cette raison n'est pas la mienne. Moi, je me dis tout bêtement que ce que m'a dit le Père est ce que je dois diffuser sans censure, je me dis qu'il faut suivre Matthieu 5/13 : Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens, et je ne dessale pas. Eux se disent qu'il faut "adapter", dessaler pour que ce plat du Ciel soit goûté. C'est probablement pourquoi ils ne m'ont pas posé les trois questions de l'interview fictive, de peur que je m'embarque vers des concepts archaïques et poussiéreux qui leur semblent à éviter.
Ma raison à moi est différente, c'est celle que j'ai écrite sur ce simple communiqué de presse d'une page, qui me paraît suffire, parce que je ne crois pas que les journalistes et les autres personnes d'influence prennent le temps de lire des textes plus longs sur un sujet qui ne les intéresse pas ou qu'ils évitent ou repoussent a priori.
Mon idée n'est pas nécessairement l'idée de la majorité de mes frères. Je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1), le témoin du Père, le prophète Mikal, je ne suis pas l'Assemblée.
Résultat, mon communiqué de presse en une page (208C32) est l'antithèse même du dossier d'Alexandra et Jeff P., adopté par notre frère Olivier de L. (208C1), coordinateur de la médiatisation. Je rappelle que j'ai déjà depuis quelque trente ans fourni des petits dossiers de presse "spirituellement bille en tête", comme vous dites, et courts, mais j'ai remarqué qu'aucun n'a jamais été utilisé.
Je profite de cette réponse pour vous dire combien je suis heureux, mon frère Olivier, que la chirurgie que vous avez subie à Bordeaux cette année ait réussi et écarte de vous des dangers maintenant bien connus.

26mai19 208C34
Voilà un coup de maître ! C'est avec joie que je vous reconnais bien là.
Je suis le Père Ivan D. que vous avez ordonné quand vous étiez l'évêque contesté d'une branche contestée de l'Église Orthodoxe Russe. Un autre évêque "conforme" a jugé nécessaire de me ré-ordonner après votre retour à l'état laïc en 1974 après les christophanies. Mais je n'ai jamais oublié le simple, éclairé et chaleureux apôtre que vous étiez, une de ces pieuses intelligences dont l'Église aurait tant besoin et qu'elle n'a pas ou même jamais su garder. J'ai toujours cherché à vous suivre discrètement de loin, surtout sur votre blog depuis 2006. Il m'arrive de m'inspirer de vous dans mes homélies.
Je reconnais dans ce "communiqué de presse" votre nature fonceuse et votre candeur à comprendre la simplicité fondamentale de l'Évangile. Mais vous étiez une personne complexe. Vous pouviez, un jour, vous lancer dans une savante conférence improvisée sur st-Basile de Césarée, st-Alexandre d'Alexandrie, st-Maxime le Confesseur ou ste-Nina de Géorgie, l'égale aux apôtres, nom que vous avez donné à votre première fille, et le lendemain oublier le théologien pour magnifier en termes frustes ce que vous appeliez "la campagnarde simplicité" de Jésus en citant Nazareth comme un gros village de la cambrousse galiléenne.
Vous vous demandez parfois, dans michelpotayblog, pourquoi le Père est venu vous chercher pour appeler à la foi et à l'amour le XXIe siècle, mais je crois bien le savoir : Votre absence totale d'ambition — Accepter l'épiscopat que vous avez accepté était un risque démesuré dont seul pouvait s'habiller le cœur d'un homme peu soucieux de lui-même mais soucieux de l'athéisme envahissant. Je crois dans la Trinité, vous n'y croyez plus, mais je crois que vous avez raison en affirmant que ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais ce qu'on fait de bon.
Vous avez cité quelque part dans le michelpotayblog Васи́лий Блаже́нный, Vassili le Béni ou Basile le Bienheureux, et je vous avoue que je pense parfois à vous comme à ce très édifiant fils de la foi. Évidemment, vous ne portez pas de chaînes et n'allez pas nu comme lui, dont le tsar Ivan le Terrible en personne porta le cercueil, aidé par quelques boyards, mais il y a quelque chose de son humilité et nudité en vous, Michel Potay.
Je ne pouvais pas m'attendre de votre part à autre chose que ce "communiqué de presse" : "La pénitence est la solution." Le mot "pénitence" n'a pas le même sens pour moi que pour vous aujourd'hui, mais nous sommes bien d'accord sur le réveil nécessaire chez l'humain de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de préjugés, comme vous dites constamment.
J'ai, à travers votre blog, lu vos contestataires ou vos correcteurs et j'ai toujours été navré que ces hommes ne vous aient pas compris, par imperméabilité à votre charisme ou peut-être par orgueil. Mais je n'ai pas moi-même eu le courage d'abandonner mon sacerdoce pour vous rejoindre, je ne devrais critiquer personne.
Je sais que vous ne bénissez plus personne ni aucune chose [Rév d'Arès 16/7], mais je voudrais tant que vous bénissiez le prêtre vieillissant que je suis (70 ans en octobre). Je ne vis plus en France depuis longtemps.
Ivan D.

Réponse :
Quelle surprise, mon frère Ivan, de lire un commentaire de votre main ! Je suis ému d'apprendre que vous vous rappelez de moi. Vous êtes toujours dans le sacerdoce, je vois, et j'espère que votre épouse Ustina (Justine) va bien et que vous avez eu de nombreux enfants. Vous vous faites de moi une idée par trop belle, frère Ivan ; je ne suis qu'un pécheur qui, contrairement à l'idée que vous vous faites de moi, reste étonné que le Père ait fait appel à lui pour une mission si difficile, qui demanderait des compétences et des moyens que je n'ai pas. À défaut de compétences et de moyens j'ai la fidélité et j'essaie de faire avec elle. Je suis heureux qu'avec moi vous croyiez que ce ne sont pas les termes de foi qui nous sauvent, mais les bienfaits dont nous sommes capables.
En effet, je ne bénis personne ni aucune chose (Rév d'Arès 16/7), mais je demande au Père de vous bénir ainsi que votre famille. Prêchez l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés !

26mai19 208C35
Bien aimé Frère Michel,
La première lecture de ce matin est votre projet de communiqué de presse que je trouve percutant, car il met d'emblée les points essentiels en avant.
Je trouve que le questionnement "Ça vous fait rire ou hausser les épaules" interpelle de façon surprenante en stoppant le désintérêt et soulève l'attention !
"Un message est venu de l'univers en 1974 et 1977"
Il y a une coquille à la 4ème ligne du paragraphe : Michel Potay (90 ans, bon (au lieu de bien ?)  pied bon œil).
Le fait de juste évoquer le naturel que vous avez vécu physiquement et dont vous pouvez témoigner au besoin, donne envie d'en savoir plus, de vous entendre.
Les affirmations claires et fortes permettent de comprendre qu'il en va de la responsabilité individuelle pour agir, "réaffirmer sa libre humanité" et que l'espérance qui en découle est le Bonheur, car "C'est le Bien seul, le Bien que l'homme a dans son cœur… qui engendre le Bien. Il faut gérer non politiser…"
Le plan du "Sermon sur la Montagne reste à réaliser".
Court, simple, percutant, réveilleur ! C'est l'impression que cela me donne.  
Je vous embrasse bien chaleureusement ainsi que soeur Christiane,
Danny G. de Belgique

Réponse :
Je suis très touché par votre approbation de mon simple communiqué de presse d'une page.
J'ai corrigé la coquille dans "Michel Potay (90 ans bon pied bon œil)".
Merci pour l'analyse que vous faites de ce communiqué de presse très simple.
J'espère que vous allez bien ainsi que vos deux garçons et que ceux-ci n'ont pas trop souffert du décès de leur père, notre frère Alain.

26mai19 208C36 
Bonjour Frère Michel,
Merci pour ce communiqué de presse qui me plait beaucoup et qui est plus léger, concis, dynamique, mobilisateur et cool.  
Je vous embrasse mon frère et ainsi que sœur Christiane.
Philippe D. de Bretagne-Sud

Réponse :
Ah ça ! pour être "plus léger", ce communiqué de presse est infiniment "plus léger" que le dossier d'information ou dossier de presse établi par sœur Alexandra P. et frère Jeff P., qui faisait 48 pages quand je le reçus le 14 mai. Mais lequel des deux faut-il ? Je n'ai pas la fatuité de prétendre que mon très bref communiqué de presse est meilleur que leur plutôt lourd dossier. Je crois que la différence entre les deux montre seulement que nos concepts respectifs de communication avec le monde sont très très différents. Je crois que demander à un journaliste de nous lire est comme demander à la personne que nous rencontrons dans la rue de nous écouter... Il ne faut pas abuser du temps des autres, parce qu'on ignore si, au bout de longues explications, il ne finira quand même pas par dire : Ça ne m'intéresse pas. On lui aura fait perdre beaucoup de temps ; il nous en voudra peut-être. Tandis que si nous sommes brefs, il passera simplement son chemin sans nous considérer comme des fâcheux, des dérangeurs. Mais ce n'est que mon point de vue.
Je crains que trop dire à des gens qu'on n'intéresse pas — si on les intéressait, on les verrait depuis longtemps, croyez-moi ! il y a quand même quarante-cinq ans qu'apparut La Révélation d'Arès — c'est comme être un vieux livre abandonné dans une disgrâcieuse et sombre bibliothèque ou comme être "un lièvre sans os qui dort dans un pâté" (Marc-Antoine Girard sieur de Saint-Amant). Une croûte le recouvre que le lecteur doit casser et, pour la casser, il lui faut quand même être préalablement attiré, en avoir au moins quelque peu faim. Je suis pour ma part frappé par le fait, que je constate régulièrement, que beaucoup plus de monde qu'on ne croit connaît plus ou moins La Révélation d'Arès et je me dis que s'ils ne cherchent pas à en savoir plus, indifférence patente, c'est que ça ne les botte vraiment pas. Alors, j'ai dans l'idée qu'il faut être très bref et très "percutant" comme dit notre sœur Danny G. de Belgique (208C35). La lecture ne sert plus à rassasier ou à consoler. La lecture barbe, sauf ceux qui lisent des romans qui leur permettent de se croire ailleurs.
Merci du fond du cœur, mon frère Philippe, pour votre commentaire.

26mai19 208C37
Bonjour très cher prophète,
Cette entrée 208 a remplacé la 207avant que je ne vous envoie le commentaire que je projetais sur anarkia, thème qui m’évoquait la non-dualité… tout comme cette entrée 208.
Celle-ci  m’a comblé de joie … Eh ! oui.
Car au-delà de l’effort besogneux et tâtonnant qu’elle manifeste, elle marque une étape vers notre "non-dualité" de Pèlerins frères de moisson ; ici non-dualité entre le prophète et ses frères : C’est la première fois que d’autres que vous produisent une entrée, même si vous avez dû ahaner pour l’améliorer un peu.
Depuis longtemps, en effet, je m’interroge sur l’avenir de ce blog, et je vois dans cette entrée cahotante comme un premier "stage" de vos élèves, mettant en œuvre, sous votre regard à la fois critique et bienveillant, une nouvelle entrée de ce blog, qu’ils apprennent ainsi à mieux s’approprier.  
Il y a longtemps que je médite sur cette non-dualité (blog 207C54), objet de notre ascension (Rév d'Arès Veillée 7) jusqu’au Jour de Dieu (31/8, 35/3), auquel aspire secrètement, avec son regard rouge qui cligne sous la Lumière (26/16), le tentateur lui-même, provisoirement nourri, selon le psychanalyste juif Otto Rank, par le désir humain de poser un Mal puissant pour mieux se valoriser comme héros combattant ce Mal. Politique et religion montrent ce fonctionnement...
L’ascension (Rév d'Arès Veillée 7) vers cette non dualité se fait en amour et paix, notamment entre d’un côté les divers phares de la prophétie verbale, dont pour notre espace et notre temps Arès est le plus lumineux, et d’un autre  côté les phares de la prophétie qui souffle en silence dans (les) poitrines (28/5-6). Cette ascension vers la non-dualité se fait aussi par les deux faces féminine et masculine de l’amour, à l’image de l’Amour excessif (12/7) du Père de l’Univers (12/2) en même temps Mère toujours grosse de tristesse (…) comme une femme en travail (33/13). Ce cheminement vers l’Un, comme j’y aspire !
Mais ma première tâche de pénitent, c’est  — déjà cette non dualité — d’en approcher en évitant de trop critiquer l’autre pour me valoriser, un peu comme l’homme d’Otto Rank. J’ai pu envers vous et d’autres frères, me poser excessivement en conseilleur et je vous en demande pardon.
De ce point de vue, plus encore que les mots, je crois fructueux notre effort patient (Rév d'Arès 35/7, etc., xxxiii/3) d’amour et d’humilité dont vous ne cessez de nous montrer l’exemple dans ce blog.
François D. d’Île de France

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce beau commentaire.
Oh oui, frère François, combien difficile est d'atteindre à la non-dualité dans un monde où l'individualisme règne à tel point qu'il existe presque autant d'entités irréfragables qu'il existe d'humains. Le partage et l'analyse commune des réflexions sur un même sujet est très difficile. Ce qu'on appelle le débat est aujourd'hui vu comme une lutte, non plus comme une construction. Dans le monde on ne dresse plus les briques les unes sur la autres patiemment pour bâtir un beau mur ; on se les jette à la tête. Chez nous, Pèlerins d'Arès, nous nous efforçons de bâtir, d'oublier l'orgueil, l'autosatisfaction, pour assembler nos matériaux avec harmonie, mais ce n'est pas encore si facile. Malgré tout ça vient. Il y a aussi les inconnues : Que faut-il faire exactement pour tout à la fois informer les personnes susceptibles de nous médiatiser et leur plaire ? Car nous cherchons les deux : informer et plaire. Les questions de forme ne sont pas non plus à négliger et nous ignorons comment sont habituellement faits aujourd'hui les dossiers de presse ou dossiers d'information.
Les pouvoirs du monde, religieux ou politiques, et les medias qu'ils dirigent à peu près entièrement me semblent n'être plus tous ensemble qu'une sorte de vieillard aussi colossal que gâteux, une horde de mauvais pas encore faciles à affaiblir mais ça vient : L'attitude de M. Macron face aux Gilets Jaunes me paraît le montrer. Rien ne se déchaîne encore, mais la dualité règne absolument partout. Il n'y a plus de grandes guerres comme au XXe siècle, mais ce monde me semble s'effondrer sous ses propres brutalités : l'actuel face à face commercial Chine-USA le montre. Il y a en fait une profonde misère politique. La politique, on s'en aperçoit, ne sait pas sortir des impasses où elle s'égare, autrement que par la guerre. C'est ainsi depuis la guerre du Péloponnèse, Hannibal, César, etc. Que nous réserve l'avenir ? À quoi nous attendre ? Que sait, que nous ne savons pas, Dieu qui recommence à parler aux hommes en 1974 à Arès ? Nous Pèlerins d'Arès devons nous préparer à entrer en scène.

26mai19 208C38 
Merci, frère Ivan D. 208C34, pour votre humble commentaire d'espérance qui me touche beaucoup.
"Un prophète pourquoi et pour faire quoi ?"
Merci, Frère Michel, pour votre communiqué de presse qui nous enseigne encore et toujours la simplicité du cœur, la réflexion, l'humilité, la concision, l'efficacité.
Vous transformez en permanence le mal par le Bien, (parce que) le femier, (c'est de lui que) sort le jardin.(Rév d'Arès xx/9). Le fil d'Ariane de votre enseignement prophétique est à l'image et ressemblance du Père Aimant et Patient. En permanence vous transmettez le vrai : Le vrai (est) un jardin dans la tête.(ii/9). Alléluia !
Vous êtes le prophète de la Vie Spirituelle, comme dirait notre sœur Nicole Bailly, un pro de la fête de la Vie. Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et Sœur Christiane.
Didier. Br. d'Île de France 

Réponse :
Vous êtes donc de retour à Paris, revenu du Festival de Cannes où vous étiez parti avec votre taxi. J'espère donc que là-bas vous avez pu travailler sans problème.
Merci pour ce commentaire, mon frère Didier.
Je ne sais pas si vraiment je vous "enseigne encore et toujours la simplicité du cœur, la réflexion, l'humilité, la concision, l'efficacité," mais si vous sentez les choses ainsi, j'en suis heureux.

27mai19 208C39
Cher frère Michel,
Je viens de lire et relire attentivement votre proposition de communiqué de presse [il s'agit de la version originale ou version 1). Je note deux choses essentielles :
⏺ Mise en avant de la question de la pénitence, montrée comme la solution du projet global de La Révélation d’Arès. Avant la question de l’organisation sociale.
⏺ La mention de Jésus, dont il nous faut parachever la mission trop tôt interrompue et court-circuitée il y a 2.000 ans par les pouvoirs face à des assemblées encore fragiles. Mais absence de la mention de Dieu, remplacé par la Vie (il est vrai que c’est équivalent dans La Révélation d'Arès).

Je crois que ce texte ramasse magnifiquement les piliers de notre foi.

Voici quelques suggestions et remarques :
⏺ Dans le paragraphe sur les Pèlerins d’Arès, je pense qu’il faut mettre le terme "intelligence" (dans "autant d’intelligence que les élites") en italique, car c’est bien dans le sens arésien que vous utilisez ce terme et non pour parler de la seule intelligence intellectuelle, ce qui pourrait prêter à confusion.
⏺ Je pense qu’il faut modifier le passage "tous les hommes sont égaux en moyens", car cette assertion brute peut également ne pas être comprise : tout le monde n’a pas les mêmes moyens, intellectuels, financiers, culturels, etc. Contrairement aux moyens pour aimer, peut-être.
⏺ De même : "en besoin" (peut-être avec un s ?). Dite, là encore, de manière brute, les besoins des hommes sont très divers ; peu de choses à voir entre un Américain des États-Unis et un indien d’Amazonie. À moins que ce besoin au singulier soit… le bonheur, être heureux ?
⏺ Dernier paragraphe : une virgule à enlever à la 3e phrase, à "La ,religion...".
Avec vous dans la prière,
Denis H. de Maine et Loire

Réponse :
Un grand merci, mon frère Denis, pour cette relecture attentive de mon communiqué de presse 208C32.
De toute façon, comme je l'ai écrit dans mon petite commentaire 208C32, le communiqué que j'ai affiché le 25 maiavait été fait "en trois coups de cuiller à pot", c.-à-dire à toute vitesse, en une vingtaine de minutes, parce que je suis en voyage et que je manque terriblement de temps. Ce premier jet avait au moins le mérite de la spontanéité ; il représente à peu près ce que je dirais à un journaliste qui m'interrogerait vite fait sur le grill comme les gens de presse faisaient quand ils venaient me voir dans les années 80. Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu plus de fautes et que l'ensemble me paraisse assez bon, nécessitant peu de corrections.
C'est évidemment différent de ce que dit l'interview fictive figurant dans le dossier de presse ou d'information d'Alexandra et Jeff P.
Ce matin j'ai trouvé un petit moment pour affiner et corriger. J'espère que tout va bien maintenant.
Vous trouverez donc à 208C32 la version 2 du communiqué de presse, par laquelle je viens de remplacer la version initiale.
Encore merci pour votre brève analyse et pour les remarques.

27mai19 208C40 
Oh que oui ! "Seul le Feu communique le Feu".
Bravo et merci pour ce communiqué percutant, frère Michel !
Ne l'oublions pas, nous sommes actuellement les seuls au monde à posséder "le Bras d'irréfutabilité", ne nous amputons pas de ce Bras. Peu importe si, pour l'heure, nous ne sommes que des nains.
La Révélation d'Arès est notre source sacrée, et la pénitence est le levier avec lequel nous changerons le monde [Rév d'Arès 28/7].
Alors oui, osons la Vérité même encore minus. Osons-la !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire louangeur. Je ne pense pas que je mérite ces louanges. Je n'ai fait ce communiqué de presse que dans une perspective pratique, parce que je pense fermement que les journalistes et les gens d'influence ne lisent pas les dossiers d'information ou de presse trop longs. Ils jettent juste un coup d'œil. Je pense aussi, à leur corps défendant, qu'il doit y avoir dans les communiqués de presse tellement de mensonges et autres baratins qu'ils sont tous terriblement méfiants et que leur prudence les porte à "bâcler" leurs lectures.
Comme je le signale à notre frère Denis d'Angers (208C39), je viens de remplacer le communiqué initialement affiché dans 208C32 par une version 2, affinée et corrigée.

27mai19 208C41
Bonjour, mon cher frère Michel,
Ce n'est pas un commentaire à publier et surtout que vous êtes très occupé.
Je me permets seulement de vous informer qu'à l'impression de votre excellent communiqué de presse, le dernier paragraphe écrit d'une police réduite et saturé de petits points noirs entre les lignes qui le salissent.
Je sais que vous pourrez rectifier cela à votre retour, bien conscient que vous aller crouler sur un énorme travail au bureau ! Mais j'aimerai proposer à mon groupe de l'imprimer en A1 ou A0 pour notre vitrine.
Ou alors si vous l'acceptez, pour vous soulager, permettez-nous, si mes sœurs et frères sont OK, de le retaper sous le titre : Communiqué : “Révélation d’Arès, Michel Potay, Pèlerins d’Arès” juin 2019 ?
Je vous remercie, que Dieu vous garde en forme. Embrasser votre chère épouse pour nous.
Michel J. de l'Ain, mission de Lyon

Réponse :
Mon cher frère Michel, l'image qui paraît en 208C32 n'est pas faite pour être imprimée. C'est une photo de l'original qui est de format A4 et originalement fait en OpenOffice Writer.
Mais puisque vous souhaitez le recopier, je joins ici un .png (sans défaut, je l'espère) de l'original, que vous pourrez atteindre par le lien suivant : Communiqué de presse Juin 2019 (version png agrandie)

28mai19 208C42
Cher frère Michel,
Pardon pour ce retard à réagir à ce Communiqué de Presse très dynamique et tellement conscit, affiné en 208C32. Merci pour cette création !
Quelle stratégie à court terme ? Ce Communiqué de presse est déjà diffusé par des sœurs et frères depuis que vous l'avez posté ici sur votre blog. Il peut aussi être diffusé très largement, selon plusieurs modalités, dont celles-ci :
Option 1 : Vous envoyez une très large série de mails de journalistes afin que vous leur transmettiez ce Communiqué depuis votre mail, mais ce serait évidemment très fastidieux pour vous.
Option 2 : Je  me charge d’envoyer ce Communiqué à un large public de journalistes des grands médias, relançant ainsi des contacts déjà entrepris, et d’autres nouveaux aussi, en indiquant dans le mail votre adresse mail, afin que les journalistes intéressés puissent prendre contact avec vous directement.
Option 3 : la même que l’option 2 sans indiquer votre mail et en vous transmettant immédiatement toute réponse reçue.
Veuillez trouver ici pour avis une proposition de mail d’accompagnement très court:
"Madame, Monsieur,
"Vous trouverez ci-joint un Communiqué de Presse de Michel Potay, le témoin de l’événement surnaturel d’Arès. Comme indiqué par l’auteur de ce C.P., de cela il peut témoigner devant vous, si vous le souhaitez. "Nous vous en souhaitons bonne réception et bonne lecture et nous tenons à votre disposition pour rendre possible cette rencontre.
Le coordinateur (*): Olivier de L (avec mail + Tel perso)"
La question du Dossier de Presse de cette entrée 208, à reprendre avec tous les précieux conseils indiqués plus haut, comme la question d’un Comité de Relations Publiques seront à traiter sans tarder dans un deuxième temps.
(*): 208c33
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire.
Aïe-aïe-aïe ! Que de précipitation !
Vous me dites que "ce communiqué de presse est déjà diffusé par des sœurs et frères depuis que vous l'avez posté ici sur le blog" ? Mais ce communiqué a seulement apparu le 25 mai au soir, ça n'a fait que deux jours hier soir...
Je ne sais pas qui sont ces sœurs et frères, dont le zèle m'émeut, mais je regrette que des remarques, critiques, approbations ou désapprobations et autres idées ne soient pas venues auparavant pour affûter notre réflexion avant de "diffuser" ce simple papier. Les sœurs et frère l'ont "diffusé" à qui et comment ? Au reste, j'ai affiné et corrigé hier 27 mai le premier jet "fait en trois coups de cuiller à pot" ; c'est une deuxième version qui est affichée en 208C32. Il n'y a pas de grandes différences, certes, mais quand même un petit peu. Il est possible que mes affinements et corrections n'ajoutent rien au premier jet, mais comment en être sûr avant d'avoir "digéré" ce communiqué.
Je rappelle aussi qu'au cours des années, depuis quarante-cinq ans, j'ai "fabriqué" des tracts, affichettes et annonces portant (en raccourci) les mêmes thèmes brefs, mais que peu d'entre nous semblèrent spécialement remarquer ou diffuser. Il y a donc une frange de notre famille arésienne qui a de bonnes raisons de préférer autre chose et qui a peut-être de bonnes raisons pour cela.
Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), je n'impose rien. Si tout le monde dans le petit reste (24/1, 26/1) approuve ce papier tant mieux, mais je pense qu'il est sage de s'en assurer en attendant un peu.
Même chose pour vos propositions : option 1, option 2, option 3, je suis toujours en voyage, je ne reviens à Bordeaux que demain dans la journée et je vais trouver là-bas beaucoup de travail à faire comme d'habitude, je ne peux pas vous répondre derechef.
Il existe depuis, des années un dossier de presse qu'utilisent nos frères et sœurs diffuseurs de La Révélation d'Arès, que j'avais rédigé et qui commençait par quelque chose comme : "Si vous avez juste deux minutes, lisez la page 1", puis : "Si vous avez 5 ou 10 minutes lisez les pages 1 à (je ne sais plus combien)", puis :"Si vous avez plus de cinq minutes, lisez tout." On pourrait peut-être faire un dossier de ce genre avec mon communiqué de presse comme première page : "Si vous avez une minutes, lisez la page 1" et ensuite le dossier d'Alexandra et Jeff P. revu (sans l'interview fictive) et raccourci, de sorte que "Si vous avez trois minutes, lisez de telle page à telle page", etc. Ce n'est qu'une suggestion.
Rien n'est vraiment inutile, mais tout demande réflexion, travail, élagage, sens du raccourci et donc du minimum nécessaire, connaissance de la psychologie des lecteurs, etc. Alexandra P. est jeune et n'a probablement pas l'expérience nécessaire pour faire un bon dossier, mais ça ne l'empêche pas d'y collaborer au même titre que n'importe lequel d'entre nous.
Ceci dit, mon frère Olivier, il y a déjà un bon moment que vous projetez de pénétrer ce monde journalistique réfractaire à La Révélation d'Arès, à son origine surnaturelle, à sa dynamique simplificatrice (une seule solution : la pénitence), à son témoin Michel Potay, et je suppose que vous avez une idée plus élaborée et réfléchie que la mienne pour approcher les gens de la presse ; si mon communiqué de presse est un moyen d'approche, vous devez avoir une idée meilleure que la mienne de l'usage à en faire. Pourquoi ne faites-vous pas ce que vous pensez devoir faire. Si un jour je reçois de vous un eMail du genre : "Un journaliste, Tartampion Chose, de tel journal désire vous voir. Ses intentions sont favorables, etc." je verrai ce que je ferai. Comme chacun sait, j'ai de bonnes raisons, fondées sur l'expérience de quarante-cinq ans, de me méfier des journalistes et de les considérer comme les scribes, les fonctionnaires, les commis, bref, les salariés de toute l'intelligentsia qui a de bonnes raisons de nous craindre, de nous nuire donc. Comme vous vous en doutez, je ne rencontrerai pas vraiment le premier venu, dont je n'aurai pas ou dont vous n'auriez pas vérifié l'honnêté envers la Vérité (je ne parle pas de l'honnêteté envers ses patron).

28mai19 208C43
Salem Frèro !
J'aime ton dossier de presse d'une page. Il s'adresse au lecteur, à sa conscience. Cela peut être un moyen de le faire réagir, se questionner. Tu es vraiment bien le prophète, l'homme que Dieu a choisi pour transmettre le Message.
Tu dis : "Le christianisme n'existe pas".
Peut-être dire à la place que le Fond de la Parole de Dieu n'est pas appliqué comme aimer son prochain, faire la paix, développer son intelligence spirituelle.
Je t'embrasse.
Prends soin de toi et passe le bonjour à toute ta famille.
Ta p'tite sœur Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour ce beau commentaire.
Le christianisme, c'est le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). Donc, quand je dis que "le chritianisme n'existe pas", je veux dire que le Sermon sur la Montagne n'est pas accompli. Cela revient à ce que vous dites : "le Fond de la Parole de Dieu n'est pas appliqué comme aimer son prochain, faire la paix, développer son intelligence spirituelle."
Je vous embrasse ainsi que toute votre famille.

28mai19 208C44
Merci du fond de l'âme pour ce témoignage de "simplicité qui sauve", écho de notre action apostolique actuelle parmi nos frères de lutte. Car il est clair que l'on ne peut changer le monde [Rév d'Arès 28/7] par le mensonge et la contrainte. La générosité ne s'impose pas à l'homme ; l'amour émerge du Souffle par la Vie de l'Amour.
Ces "petits" auxquels vous faites référence dans vos notes lors de votre rencontre avec le Père (Récits et réflexions, Version Bilingue p.390), "les vrais témoins de Dieu ont découvert que le Royaume est un lieu déconcertant mais une Merveille [Rév d'Arès 33/8] qui vaut la lutte entreprise contre le mal et le péché."
Ainsi, comme le prophète Jésus vous dites en sorte par votre exemple: Laissez les enfants venir vers moi...Quiconque n'accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n'y entrera pas (Marc à 16).
De plus en plus je ressens ces parole d'une grande sagesse, qui d'ailleurs a été écrite par un frère très discret sur une de nos pancartes à Lille : Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle dans l'éclat de l'Esprit plus tu discerneras mes Merveilles... C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes (Évangile d'Arès 33/8-9 et annotations).
Merci à vous et à sœur Christiane  pour cette Merveille d'amour qui apaise et rend joyeux.
Ensemble nous avançons.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire vibrant de foi.
Il y a une petite erreur dans votre citation de Marc 10/13-16. Ce passage de l'Évangile de Marc est exactement comme suit : On lui amena (à Jésus) des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples morigénèrent ceux qui les amenaient. Jésus, voyant cela, fut fâché et leur dit : "Laissez venir à moi les petits enfants ! Ne les en empêchez pas, car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point."  Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.
Vous me complimentez beaucoup pour mon communiqué de presse. Je ne pense mériter ces compliments. Je crois seulement que mon communiqué de presse a l'avantage d'être bref, de pouvoir être rapidement lu, et c'est uniquement ce que j'ai cherché, parce que je pense que tout ce qui a aujourd'hui un accent spirituel, qui ne demande pas pour être compris que de l'intelligence intellectuelle, mais aussi un petit autre chose, rebute 999 personnes sur 1.000. Cependant, j'avais bien des façons de m'exprimer de façon brève et, même en trois coups de cuiller à pot, j'ai hésité entre diverses formules. Par exemple, au lieu du texte final de la page : "Tous les discours religieux promettent le salut immédiat et tous les discours politiques promettent la justice sociale proche. C’est faux, parce que c’est impossible. etc." j'avais écrit d'autres variante comme celle-ci, que j'aimais bien, mais que j'ai trouvé trop "religieuse" bien qu'elle fût antireligieuse :
"La Vie (ainsi se nomme Dieu dans La Révélation d'Arès) ne demande pas à l'homme de prier (prier, c'est seulement se remémorer ce qu'il faut faire pour installer le Bien), de se plier à des dévotions, mais il lui demande d'aimer, pardonner, avoir l'intelligence du cœur libre de préjugés, il lui demande non de s'éloigner du monde, mais au contraire de confronter son espérance au désordre du monde. Ainsi font les Pèlerins d'Arès. D'insolubles questions hantent les hommes : "Trouver le bonheur,  ni souffrir ni mourir, etc." et nous nous efforçons d'y répondre, ce que la religion et la politique ne font pas, contrairement à ce qu'elles prétendent. Elles ne le font pas, parce qu'elles se croient elles-mêmes les réponses... etc."
Il n'est jamais complètement satisfaisant de rédiger court, quoiqu'être court soit absolument nécessaiure quand on n'a que très peu de chance d'être lu et de voir cette lecture intéresser ou même plaire.
Encore merci, ma sœur Danièle.

28mai19 208C45 
Cher frère Michel, bien-aimé prophète,
Comme d'autres, j'aime votre communiqué de presse.
Dans l'attente de futurs prophètes, toujours possibles, notre monde monothéiste a trois principaux Messagers de Dieu. À mes yeux, Jésus est le prophète de l'amour du prochain qui fait naître l'humilité... Mahomet est le prophète du Dieu unique qui suscite la prière populaire... et vous êtes, Mikal, le prophète de la lente ascension personnelle vers la Vie — la pénitence — puis de la lente ascension collective qui produit l'anarkia.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour votre commentaire.
"Mahomet est le prophète du Dieu unique qui suscite la prière populaire", oui, mais chez les Arabes et d'autres polythéistes et de piété multiplexe, parce que les prophètes du Dieu unique sont indiscutablement venus très longtemps avant Mouhamad : Ce sont Abraham (2.700 ans avant Mahomet) et Moïse (2.000 ans avant Mahomet). La prière "Chéma Israël" apparut pendant l'Exode : Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est Un... (Deutéronome 6/4-9).
Qu'il est difficile de faire revenir le temps où l'homme savait encore étendre les bras et toucher à l'Infini :
L'esprit tout languissant de soif,
je me traînait dans un désert obscur,
quand au carrefour de mes chemins
j'eus la vision d'un séraphin [pour moi Jésus].
De doigts légers comme le rêve,
il toucha chacun de mes yeux.
Mes yeux s'ouvrirent, clairvoyants
comme ceux de l'aigle effrayé.
Puis il effleura mes oreilles
qui retentirent de clameurs
et j'entendis le ciel frémir,
j'entendis le haut vol des anges,
la fuite sous les eaux des monstres de la mer
et la germination des sarments dans la plaine.
Puis sa main pesa sur ma bouche,
en arrache ma langue pécheresse,
langue vaine, langue perverse,
et de sa main droite ensanglantée
dans ma bouche paralysée
glissa le dard de l'astucieux serpent.
Puis, m'ouvrant la poitrine de son glaive,
il empoigna mon cœur palpitant
et plaça un charbon ardent
au creux de ma poitrine béante.
Mon corps gisait, mort au désert,
quand la Voix de Dieu me lança Son Appel :
"Prophète, lève-toi ! Sache voir et entendre !
Et, tout rempli de Ma Volonté,
parcours les terres et les mers,
brûle les cœurs au Feu de Ma Parole !"

Alexandre Pouchkine ("Le prophète", 1826)

29mai19 208C46
J’aime beaucoup votre court communiqué de presse, il est bille en tête (comme à mon avis doit être notre mission qui est de chercher les épis mûrs). C’est un message court et percutant qui fera peut être rire et hausser les épaules, mais qui peut frapper certains esprits parmi les journalistes qui ont "de l’honnêteté envers la Vérité (208C42)".
Beaucoup de choses ont été dites sur le dossier vivant d’Alexandra et Jeff, merci pour leur travail. Je n’y connais rien aux dossiers de presse, ni au monde journalistique, mais comme beaucoup, et si mon avis un peu tardif peut être utile, moi aussi je le trouve beaucoup trop long. La plupart des gens ne lisent plus, même quand nous envoyons un simple mail les trois quarts du temps il n’est pas lu entièrement. Alors pour des journalistes que nous n’intéressons même pas et qui n’ont pas le temps…
Ce dossier est à mon avis aussi trop politique ; présenter les Pèlerins d’Arès en commençant par leur action parmi les Gilets Jaunes ne me semble pas une bonne idée ; l’idée des trpos questions fictives non plus. Pour les photos, je signale une erreur pour la photo de Toulouse, la légende correspond à une photo de Nice.
Je trouve bien la façon dont vous citez les Gilets Jaunes dans votre communiqué, beaucoup plus légère, après les points essentiels de notre foi,  et en même temps qui montre que nous sommes solidaires de ces hommes et femmes courageux, incompris, en recherche de liberté et dignité.
Je pense que votre mise en page n’est pas définitive, le dernier paragraphe que je préfère à la variante dans votre réponse 208C44, mériterait d’être beaucoup plus lisible. Dans le troisième paragraphe, "égaux en droit" je mettrais un s à droit, mais je me trompe peut-être.
Avec vous dans la prière, je vous embrasse de toute mon affection fraternelle sans oublier notre sœur Christiane.
Marie-Odile O. du Midi-Toulousain

Réponse :
Je viens de rentrer de voyage. Retrouvant mon ordinateur habituel (ouf, enfin un grand écran plus lisible pour mes pauvres yeux mirauds) et lisant les commentaires que j'ai reçus depuis hier, je tombe sur le vôtre et je vous en remercie. Merci pour vos compliments adressés à mon communiqué de presse.

29mai19 208C47
Au premier abord, votre communiqué m’a paru désuet à cause de la police tarabiscotée qui fait un peu gothique, utilisée pour les gros titres. C’est peut-être voulu pour attirer l’attention journalistique "moderne" : "Qu’est-ce que c’est que ce truc ringard ?" Quoique, du titre jaillit ainsi le mot pénitence avec une certaine insolence, quelque chose d’un peu provocateur que j’aime bien. Oui, au fond, ça peut interpeller, ça sort de l’ordinaire.
Je l’ai néanmoins trouvé désuet aussi parce que ça m’a rappelé des affiches ou des annonces que vous faisiez dans les années 80, peut-être même fin 70 où vous utilisiez déjà un ton un peu analogue, en prévoyant la réaction d’incrédulité du lecteur : "Ça vous fait rire ? Pourtant c’est le témoignage d’un homme de Bien." Je me souviens de cette expression "homme de bien", j’en avais senti toute la force de vérité prophétique, celle de la voix de fer [Rév d'Arès iii/3, vi/6, x/1, etc.], dans un monde taré, devenu cynique ou incrédule. Eh oui ! cela fait maintenant 45 ans que cet "homme de bien" témoigne de ce qu’il a vu et entendu, sans barguigner, sans dévier, sans revenir sur son premier témoignage, en ayant même considérablement décliné, précisé les tenants et les aboutissants de La Révélation d’Arès par ce blog notamment. C’est en cela que votre communiqué de presse m’a un peu pris à contrepied, après tout votre enseignement puissant : Comment le frère Michel ne trouve-t-il rien d’autre à dire que le b.a.-ba du Message d’Arès ? Oui mais comment entrer plus avant dans l’enseignement sans un peu d’intérêt pour les événements et leurs Auteurs ? Alors bien sûr...
Finalement, on en revient toujours au même, au fondamental, surtout vis-à-vis de la presse. C’est ce que vos frères perdent souvent de vue, englués dans les méandres des groupes, des commissions, des sous-commissions, dont il résulte des travaux labyrinthiques. Ou parce qu'ils veulent faire œuvre pédagogique, ce que j’ai longtemps voulu faire, comme si on allait amener petit-à-petit les hommes à notre vision. Mais non ! Il y a des esprits préparés, y compris parmi les journalistes et notre communication doit faire tilt dans la tête ou le cœur, intéresser, intriguer ou [être jeté] "au panier".
Dans mon esprit de communication courte, proposée sur la plateforme, un simple mail devait être envoyé à des journalistes ayant déjà reçu le mail initial d’Olivier, donc sachant a priori, grosso modo, qui nous sommes, et du moins où nous situer (quoi que ce soit très difficile, les références n’existant pas). J’aurais donc sans doute rappelé en premier l’espérance des Pèlerins d’Arès, parce qu’il faut sans cesse rappeler l’essentiel mais pas trop puisqu'ils étaient déjà censé être au courant. Je nous aurais insérés plus clairement dans la grande lignée prophétique des Abraham, Moïse, Jésus, Mouhammad que tout un chacun connaît culturellement. J’aurais ensuite préciser pourquoi ce mouvement prophétique participait à celui des Gilets Jaunes, cette révolte des pauvres qui rappelle aux puissants la "commune dignité humaine", et ajouter quelques images et liens y afférents. Je n’aurais pas fait un communiqué ressemblant au vôtre qui semble vouloir nous rappeler qu’il ne faut jamais perdre de vue nos fondamentaux.
Si j’avais à critiquer votre travail fait, comme vous dites, "en deux trois coups de cuiller à pot", je trouve que le passage faisant allusion au christianisme est peut-être trop redondant : "libératrice comme l’était l’Évangile de Jésus", "le christianisme n’existe pas encore", "le Sermon sur la Montagne reste à réaliser", d’autant que le christianisme a beaucoup perdu de son importance culturellement parlant et que peu savent encore ce qu’est le Sermon sur la Montagne. L’allusion à Moïse ou Muhammad n’est pas sans intérêt dans un milieu où il y a pas mal de Juifs ainsi que des Musulmans. Il me faudrait aussi revenir sur des phrases, en particulier sur le paragraphe du bas, faire quelques ajouts et précisions, bref des choses plus ou moins subjectives et d’importance inégale qui nécessiteraient pour chacune une petite discussion avec vous, ce qu’on ne peut pas faire par la voie du blog, par exemple sur l’avant-dernier bloc de texte :  "...que tous les hommes sont égaux en droit, mais en devoir aussi, et désirent être heureux..." et j’éviterais d’indiquer les références précises à La Révélation d’Arès (ça m’étonnerait qu’il y ait un journaliste pour aller vérifier) en renvoyant peut-être par un seul astérisque à une unique référence extrait de La Parole, peut-être exception faite pour la Genèse.
Le "devenez avec nous apôtres du Bien et de la Vie !" final fait plus penser à un tract qu’à une adresse à des journalistes qui ne sont pas censés s’impliquer par déontologie. Est-ce voulu ?
C'est aussi un commentaire en deux coups de cuiller à pot, si j'avais plus de temps j'aurais bien produit quelque chose mais je suis les mains dans la peinture !
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour toutes les remarques que vous me faites ici. Je les note avec attention en me frottant le menton et me grattant la tête, parce qu'il est tout à fait normal que de sensibilités et des expériences différentes aboutissent à des expressions différentes et la question que je me pose toujours : "Ai-je eu raison d'écrire ceci et cela comme ceci et cela ?" "Frère Claude (ou frère Tartampion ou sœur Tartampionne) a-t-il raison de me suggérer des modifications comme ceci et cela ?" ne part pas du tout de questions d'amour propre, mais de la seule question qui vaille : "Que faut-il écrire — qu'importe qui l'écrit — pour qu'un journaliste de valeur, courageux, se décide à écrire un article vrai, un article qui nous aide, à supposer que sa rédaction lui en laisse la liberté ?" Nous ne connaissons pas la réponse à cela, nous avançons tous plus ou moins à l'aveuglette, au petit bonheur, guidés par nos sentiments, nos impressions, les inductions que la vie a imprimées dans notre mental qui est  l'ensemble des pensées et émotions qui sont en chacun de nous et qui est la seule chose qui peut compenser notre manque de connaissance approfondie d'un sujet et nous permet d'avoir une "idée" de faire, de faire ceci plutôt que cela, "idée" qui hélas varie d'un humain à l'autre, d'un moment à l'autre, qui peut être bonne ou malheureusement pauvaise.
Je note soigneusement vos remarques, je ne veux pas vous répondre : "J'ai fait ou écrit comme ceci ou comme cela pour telle ou telle raison," parce que mes raisons restent subjectives, elles forment un pari, rien de plus. Comme les zèbres dans les plaines africaines, le mental ne s'arrête jamais et autant il peut leur être utile, à ces zèbres, pour trouver leur chemin vers les bons herbages autant il peut être erroné et les jeter dans les gueules des lions. Comprendre la nature fugace du mental, ce va et vient, oblige à s'arrêter et penser ; c'est la raison même de la méditation. Merci encore pour vos remarques, frère Claude. Je vais y penser. Rien ne doit presser dans ce domaine.

29mai19 208C48
Bien qu'un dossier de presse soit nécessaire en cas de sollicitation, je ne vois pas très bien ce que nous pourrions  attendre des milieux journalistique si ce n'est silence, dérision ou mépris.
Si la crise des Gilets Jaunes à montré de façon éclatante quelque chose, c'est bien la collusion étroite de la finance, de la politique et du journalisme. Tout à été fait pendant des semaines pour diaboliser ou ridiculiser de simples citoyens en révolte pacifique. Tout à été fait de manière très professionnelle par le milieu médiatique pour en donner une image désastreuse et réduire le soutien général de l'opinion.
Alors, qu'est ce que les pèlerins d'Arès, Gilets Jaunes de surcroît, peuvent attendre de ces gens là ?
Lors de cette crise et quand j'en voyais les compte rendus médiatiques souvent ridicules de désinformation, j'ai souvent pensé à quel point vous aviez raison de dire qu'une omerta été faites sur vous par le milieu journalistique pour ne pas parlez de l'événement d'Arès. Durant ces semaines la grande presse et surtout la télévision le média le plus puissant, était à peu près aussi honnête que le bureau de l'information en ex-URSS...
Paradoxe, il n'y a que sur Russia Today, la télévision du pouvoir russe que les Gilets jaunes étaient traités honnêtement.
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Oh ! mon frère Daniel, vous avez raison. Je suis, comme on dit, "payé pour" savoir qu'on ne peut rien "attendre des milieux journalistique si ce n'est silence, dérision ou mépris." Jacques Chancel a été le premier et le seul qui, en 2010, m'a traité avec honnêteté. Je ne pense pas qu'il ait cru à mon récit des apparitions de Jésus et du Créateur et à leur Message, mais il m'a traité en homme sincère, en homme qui racontait ce qu'il avait vécu, que ce fût en réalité ou en rêve. Notre frère Olivier de L. croit qu'il est possible de trouver un autre journaliste comme Jacques Chancel capable de me traiter avec la même honnêteté, et je m'efforce de le soutenir tput en sachant combien j'ai fait rire ou hausser les épaules des rédactions de presse entières depuis quarante-cinq ans. Dans l'ensemble les gens de presse me prennent pour un fumiste, c'est évident. De là ce que j'ai écrit sur mon communiqué de presse : "Ça vous fait rire..?"
Le vrai problème n'est pas d'espérer qu'un jour ce genre d'homme me téléphone pour prendre rendez-vous avec moi, le vrai problème est : Quelle est la moins mauvaise façon se présenter à des gens qui, depuis quarante-cinq ans me prennent pour un imposteur ou un illuminé ? Je pense que présenter un dossier de presse lourd et long comme celui que j'ai affiché dans mon entrée 208 ne permet que d'espérer des résultats très hypothétiques. Je pense que mon très bref communiqué de presse 208C32 ne permet d'espérer que des résultats peut-être un peu moins hypothétiques. Je ne me fais pas d'illusions.
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire.

29mai19 208C49 
Bien aimé frère Michel,
Moi aussi — comme Alexandra P., qui m'en a témoigné — j'aime beaucoup votre communiqué de presse direct, conscit [Rév d'Arès xxii/14], plein, que je n'aurai pas été capable de concevoir.
Et j'aime encore notre dossier de presse ou dossier d'information malgré ses faiblesses immenses dont il n'avait pas idée (Rév d'Arès 23/3), parce que je sais que nous pouvons considérablement l'améliorer.
Depuis quelques jours, quelques sœurs et frères m'ont contactés personnellement pour me témoigner de leur soutien et/ou s'inquiéter de l'état dans lequel je me trouve après tous ces échanges sur le blog. À chacun, j'ai à peu près répondu la même chose : "Merci pour votre souci. Je devrais être anéanti, mais je ne me sens pas du tout anéanti, je devrais me sentir mal, mais je ne me sens pas mal du tout, je devrais culpabiliser, mais je ne culpabilise point". Et je finis par une boutade : "Non, je ne ressens rien de tout cela, et c'est peut-être ce qui devrait m'inquiéter".
Je ne vois dans ces échanges qu'ouvriers rassemblées sur le vaste chantier du monde à changer (28/7), travaillant ensemble au cœur d'un souci qui nous rassemble : transmettre au monde l'Appel que le Père lança il y a 45 ans à Arès. Si c'était si simple que cela, le sujet serait réglé depuis belles lurettes. Si Dieu donne au Prophète une mission spécifique, c'est bien parce qu'il a une (L)lumière irremplaçable à transmettre et partager. Mais cette L(l)umière éclaire moins le Ciel que le réel comme la lampe de poche éclaire moins le ciel que le chemin dans la nuit. Cette (L)(l)umière est confrontée à ses propres limites : Mer profonde (où) tu (ne) vois (pas plus loin que) ta main (XXI/11). Cette Llumière est bien faite pour éclairer notre réalité et à travers cet éclairage nous faire percevoir la direction dans laquelle poursuivre notre route. Nous sommes ici ensemble à la tâche, appelés à la réflexion, non à la soumission, puisque vous n'êtes le chef de personne (16/1).
Sur le dossier de presse ou dossier d'information, le travail reprendra en tenant compte des critiques constructives publiées dans cette entrée. Cela sera là une belle façon d'honorer le prophète, non ? Alleluia !
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire. Il m'a, je l'avoue, étonné.
Vous m'écrivez : "Depuis quelques jours, quelques sœurs et frères m'ont contactés personnellement pour me témoigner de leur soutien et/ou s'inquiéter de l'état dans lequel je me trouve après tous ces échanges sur le blog. À chacun, j'ai à peu près répondu la même chose : Merci pour votre souci. Je devrais être anéanti, mais je ne me sens pas du tout anéanti, etc."
Pourquoi "quelques sœurs et frères" compatissants viennent-ils vous plaindre et s'inquiéter de votre état comme si vous aviez reçu des coups ou des reproches et pourquoi "devriez-vous en être anéanti" ? Je ne comprends pas. Je donne à ce travail effectué par Alexandra et vous, Jeff, tout l'espace nécessaire dans mon entrée 208 (je n'avais jamais fait cela pour personne auparavant) et ils trouvent cela affligeant et vous, Jeff, "devriez" trouver cela "anéantissant" (quoiqu'avec bonheur vous ne soyez pas "anéanti") ? Ou bien trouvent-ils et trouvez-vous affligeantes les remarques faites à votre "dossier d'information" par les commentateurs dans le blog par moi et des frères et des sœurs critiques ? Critiques dans un sens positif. J'ai trouvé ces remarques constructives, méritant réflexion. N'ont-elles pas montré que ce travail est justement suffisamment intéressant pour mériter des améliorations ? Ce dossier d'information ou dossier de presse est un travail extrêmement important, il est le miroir de notre famille arésienne et les membres de la famille peuvent quand même bien lui apporter leur contribution.
Il est tard et je dois aller me coucher après une journée de voyage. Je tenais à vous écrire, en toute amitié, ces lignes avant d'éteindre mon ordinateur.
Encore merci pour votre commentaire, mon frère Jeff, et pardonnez mon étonnement, que je vous exprime comme je le ressens.

30mai19 208C50
J'ai fait un agrandissement de votre .png agrandi 208C41 à Michel J [208C41].
Ça ne vas pas du tout en affiche, ni même en affichette.
De plus, il y a des parties de texte à modifier, que le gugusse moyen ne peut pas comprendre,
Je me permets de modifier plusieurs parties de texte de la façon suivante : ....
[...]
Bertin P. du Cotentin, Normandie

Réponse :
Mon frère Bertin, ce communiqué de presse n'est pas conçu pour être utilisé en affichette ou affiche, ni même en tract.
Je l'ai seulement conçu pour des journalistes, qui ont quand même un minimum d'éducation générale — le christianisme et le Sermon sur la Montagne ne sont pas totalement inconnus de gens qui ont une idée du contenu des Évangiles —, qui le trouveraient dans leur courrier en espérant qu'il attirerait l'attention de queles uns qui le parcourraient.
C'est un communiqué de presse, rien d'autre !

30mai19 208C51
Quelques mots sur votre "communiqué de presse" écrit dans un beau feu.
Je m'attarde seulement sur les passages qui pourraient pousser à le faire rejoindre la corbeille rapidement.
Un frère m'a rappelé que vous pouvez parfois être provoquant pour bousculer ou réveiller, mais je vous fais part tout de même de ma sensibilité qui trouve que c'est un peu trop, au cas ou ce soit utile.
"Ça vous fait rire ou hausser épaules ?" :
Même si cela vient de votre longue expérience, cela reste une projection de désintérêt chez le lecteur qui pourrait le pousser immédiatement dans une fermeture. Comme un parent qui aimerait expliquer à son enfant les mouvements de l'univers, mais qui commence par lui dire "tu vas probablement encore t'agiter ou bouder et ne pas comprendre comme ça te dépasse". C'est un peu contradictoire, ça invite rarement au dialogue mais précipite la réaction. Sur le même ton il est peut être possible d'inviter à l'ouverture, "cela vous rend dubitatif ou vous interloque ?" ou "Cela ébranle et secoue vos neurones ?" ou "Cela réveille votre amour du vrai ?"... Enfin, je ne sais pas trop, je cherchais des exemples avec un peu d'humour pour expliquer, comme des phrases tournées vers l'étonnement ou l'ouverture invitent plus à l'échange.
"Y croire n'est plus à la mode."
C'est encore une phrase négative annonçant que ça n'intéressera personne, donc un journalise encore moins. Peut-être que changer de point de vue, essayer de montrer les premières lumières à l'horizon, pourrait plus toucher. Quelque chose pour dire que ce message passe encore inaperçu, mais ça ne pourra que changer, que l'aspiration au changement, à la Vie, l'emportera. Ou reprendre l'étonnement, ou d'autres phrases qui laissent de l'espace et peuvent toucher ce que l'humain a de meilleur.
"Les hommes libres peuvent parfois être violents..." serait peut-être à remplacer par "les hommes qui aspirent à la liberté..."
Enfin je ne sais si ce que j'écris est compréhensible, c'est simplement une autre sensibilité, vous pouvez aussi passer ce commentaire à la corbeille.
Encore une question, pourquoi dire que le message est venu de l'univers ? Ne serait-ce pas plus vrai, parlant et vertigineux de dire : "Un message venu d'au-delà de l'univers" ?
Bien fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire qui propose des modifications à certains passages du communiqué de presse que j'ai proposé en 208C32. Rien d'humainement conçu n'est incritiquable, imperfectible, inconvertible, non-rectifiable, irréparable. Toute création humaine mérite correction. J'en ai d'autant plus conscience que je sais mon incompétence dans le domaine du journalisme. J'ai quand même rencontré quelques dizaines de journalistes de journalistes dans les années 70, 80 et 90 avant que l'omerta totale, le couvercle du silence ne m'isole complètement et n'abandonne notre mission à la rue. Tous, sauf Jacques Chancel comme je le dis à Frère Daniel en 208C48, m'ont montré leur scepticisme amusé. Mais vous avez sans doute raison en faisant remarquer que la phrase "Ça vous fait rire ou hausser les épaules ?" peut provoquer une fermeture du lecteur, mais quand ce lecteur est un journaliste — il ne s'agit que d'un communiqué de presse, il ne s'agit pas d'une présentation générale pour lectorat élargi —, est-ce certain ? En l'écrivant j'avais hésité entre d'autres formule comme "Ça ne vous intéresse pas ?" etc. J'ai finalement pensé que je devais écrire à des journalistes comme je leur parlerais aujourd'hui. J'ai peut-être tort. Vous avez raison de me le faire remarquer. Je vais y réfléchir encore.
Concernant la fin de votre commentaire, je peux vous répondre avec certitude parce qu'il s'agit là de mots qui sont ceux-là mêmes de La Révélation d'Arès : La prière du pécheur donnée en 12/4 dans la Parole d'Arès dit : Père de l'Univers. Elle ne dit pas : Père d'au-delà de l'Univers.
Je comprends vos remarques, ma sœur Rachel-Flora, qui sont celles d'une sœur humaine tout imprégnée, depuis toujours, et peut-être même sans problème, de la Vie invisible qui emplit l'éther jusqu'à l'infini et tout à la fois je vous envie et je vois l'écart entre nous, écart qui explique la différence entre votre concept et le mien, les deux étant bons, car, en fait, tout dépend non de nos concepts respectifs mais de la personne — en l'occurence le journaliste — qui tombera sur le communiqué de presse en question. Il existe un lecteur pour le communiqué de presse selon vous et un autre lecteur pour le communiqué de presse selon moi, et nous ignorons totalement lequel ce sera, s'il y en a un. À mon avis, il n'y en aura pas ou... disons... les probabilités de trouver ce phénomène sont extrêmement petites dans la famille journalistique, parce que tous les journalistes sont soumis aux mêmes diktats rationalistes, quel que soit le journal : Même "La Croix" a une écriture rationaliste. Pourquoi ? Selon moi, parce que qui dit presse et journaliste dit clientèle, donc lecteurs ou auditeurs et que ceux-ci aujourd'hui rationalisent de bout en bout. Vous allez me dire : Il y a quand même bien quelques journalistes croyants ou métaphysiciens. Je réponds : Oui, mais comme un cordonnier ne travaille que sur des chaussures, quelle que soit sa foi, sa philosophie, un ou une journaliste ne travaille que sur du rationnel, du raisonnable, du vraisemblable. Il n'y a plus de métanoïa individuelle avouée et agissante chez le journaliste, ou si vous préférez; il n'y a plus de mouvement avoué de foi ou d'introspection par lequel un journaliste s'ouvrirait à plus grand que lui-même en lui-même ; tout tend à la reconstruction massive, standard, de la condition humaine. C'est face à cette réalité — c'est du moins celle que je perçois — que je perds toute précaution de langage en espérant seulement qu'à tout le moins le journaliste, s'il n'écrit pas un article honnête sur moi et mes sœurs et frères, saura que les Pèlerins d'Arès ont une source : La Révélation d'Arès, et une comportement : la pénitence, qui vaudraient (notez le conditionnel) la peine d'un examen approfondi, mais que, comme disait Qohélet dans la Bible, le temps n'en est pas venu sous le soleil.
C'est notre traversée du désert, c'est notre Exode dans la nature sauvage et déserte du monde, qui est actuellement notre Sinaï. Mais un jour nous déboucherons sur Canaan, alors il est nécessaire de s'y préparer et c'est ce que nous faisons, c'est ce que fait mon communiqué de presse. Voilà pourquoi Olivier de L., Alexandra et Jeff P, et moi-même faisons des choses comme si ce changement d'attitude du monde vis à vis de nous devait changer demain. Nous avons la foi, nous savons que nous réussirons, même si pour cela quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
La modernité est radicale, elle sécularise et collectivise quasi entièrement la vie terrestre, particulièrement en Occident, là où est venue La Révélation d'Arès. Seuls les artistes échappent peut-être à cette radicalisation et encore ! Les artistes modernes avec des thèmes ouvertement spirituels, axés sur Dieu, sont tellement rares que je n'en connais pas vraiment. Nous écrivons, nous éditons, nous sommes apôtres pour des temps qui ne sont pas encore venus. Nous cherchons seulement des épis mûrs pour l'heure, rares. Rares et pas journalistes ! Vous allez me dire que je manque de foi. Pas du tout. Je ne vis que par et pour ma foi. Mais pour moi le temps ne compte déjà plus. L'activisme moderne repousse à la marge ou à la poubelle tout ce qui est Dieu et en l'homme l'image et ressemblance de Dieu, Lequel prend déjà dans La Révélation d'Arès la précaution de s'appeler la Vie. Seulement la poubelle en question n'a pas de fond, elle débouche sur l'indini et l'éternité, mais bon ! il faut laisser au monde le temps d'en soulever le couvercle et d'y jeter un coup d'œil.

30mai19 208C52 
Cet article a été rédigé par Sharyl Attkisson [écrivain américain de 58 ans aujourd'hui, qui a gagné cinq Emmy Awards et le prix Edward Murrow, très connue aux USA] :
"J’ai fait pas mal de reportages sur la façon dont Wikipedia n’est certainement pas “l’encyclopédie que tout le monde peut éditer”. Wikipedia est devenu un véhicule pour des intérêts spéciaux visant à contrôler l’information. Les rédacteurs en chef de la plateforme sont en mesure d’empêcher ou d’annuler des révisions et le sourçage sur des questions et des personnes sélectionnées afin de contrôler la narration exposée.  En tant qu’open source, Wikipedia peut être enrichie ou éditée par n’importe qui dans le monde par le biais de sites Web de base de connaissances appelés wikis, qui permettent aux utilisateurs de modifier le contenu de manière collaborative. Cependant, Sanger affirme que cela est devenu l’une des plus grandes ruines de Wikipedia : "Rien de ce que vous voyez [à la télévision] n’est accidentel. Tout a été placé devant vous pour une raison."
"Pourquoi tant de journalistes prennent-ils le parti de soutenir une position politique ? Je sais qu’ils sont humains, mais le professionnalisme et la neutralité, c’est toujours possible, n’est-ce pas ?
La neutralité devrait être enseignée à l’école de journalisme. Retenez vos propres objectifs et sentiments politiques lorsque vous faites un reportage. Pas facile mais possible. Pensez-vous que les médias reviendront un jour à rapporter des faits sans aucun parti pris ?"
Sharyl Attkisson, ex-journaliste de la chaîne CBS, et l’une des dernières véritables journalistes, utilise régulièrement son compte Twitter pour discuter de l’état navrant des médias. Sharyl Attkisson (CBS) : "Les journalistes ne feront plus jamais leur métier honnêtement." Cette journaliste confirme, du point de vue d’une initiée, que les médias grand public ne rapporteront plus jamais les faits sans parti pris dit-elle.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur, ma sœur Mary, pour ce commentaire qui cite Sharyl Attkisson, qui est une journaliste américaine réputée pour son extrême honnêteté journalistique. C'est un commentaire effrayant. Effrayant, parce qu'il prédit que la malhonnêteté journalistique sera totale dans relativement peu de temps aux USA, et c'est bien ce que nous ressentons déjà en France où, à ma connaissance, il n'existe plus grand monde, peut-être même plus personne, de la carrure vertueuse et honorable d'une Sharyl Attkisson. Il semble qu'en France tous les journalistes soient devenus les scribes soumis des grands fabriquants d'opinion. C'est ce que je dis, en des termes différents, à notre sœur Rachel-Flora dans ma réponse 208C51.
Il s'ensuit que, tout compte fait, cet article 208 de mon blog et les commentaires qu'on peut lire sur cette page nous inciteraient plutôt à être nous-mêmes les journalistes de nous-mêmes plutôt que de chercher ceux, forcément très rares, des journalistes vendus à nos ennemis qui accepteraient de nous présenter honnêtement et de nous défendre dans la presse. J'avoue que cette recherche me paraît être celle des lions qui mangeraient de l'herbe plutôt que de la viande sanglante. Autrement dit, je ne cache pas que je doute très fortement de nos chances de trouver cette ou ces bêtes rarissimes. Je dis cela au risque, je sais, de désespérer mes frères, mais je me corrige quand même en me rappelant que Celui Qui m'a parlé en 1974 et 1977 existe et que, même s'Il a donné à l'homme la liberté totale, y compris la liberté de Lui cracher à la Face, Il existe et Il peut nous aider au moment qui Lui paraîtra opportun. Il nous aidera, du reste, probablement par d'autres moyens que par la presse. Peut-être sommes-nous trop pressés d'être connus et reconnus ; la réussite est peut-être au bout d'un autre sentier que celui du journalisme devenu une sorte d'impasse.
Peut-être ne cherchons-nous pas assez tous les moyens de diffusion possibles. Peut-être avons-nous oublié ces mots célèbres de Leon Batista Alberti, grand humaniste polymathe de la Renaissance : "Par nature les hommes peuvent tout du moment qu'ils le veulent." Peut-être sommes-nous trop accablés par notre mise au placard, notre place de choix dans les vastes zones du découragement et de l'autorapetissement humain, que prouve notre participations aux Gilets Jaunes, eux-mêmes foule des minables mis au placard, auxquels leur sursaut de quelques mois n'a pas rapporté grand chose.  Nous vivons en des temps où la règle de vie remplace l'exception, de là l'uniformisation de la misère spirituelle et intellectuelle décidée par les dominateurs, alors que nous devrions combattre pour que l'exception devienne la règle... Il y a quelque chose que nous n'avons pas encore bien compris ou que nous n'avons pas le courage de comprendre. Nous ne sommes encore que le produit semi-fini de La Révélation d'Arès. Nous ne sommes pas encore l'homme nouveau ! Jésus nous a mis nu, mais nous n'avons pas encore revêtu le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Cherchons ! Cherchons encore. Je ne sais plus qui a dit : "L'homme en est arrivé à ne plus traiter l'humain que comme une matière," et nous devons trouver l'issue de sortie de cette situation. Le manteau neuf est celui de l'humanité comme image et ressemblance du Père (Genèse 1/26).

30mai19 208C53 
Bien cher prophète de la Vie,
Ce blog n'est pas un forum, mais j'ajouterai simplement que j'aime aussi beaucoup votre projet de court communiqué de presse en format A4.
Cette formule actualisée fait effectivement repenser, comme le dit Claude M. (208C47) au petit fascicule que vous aviez écrit à l'occasion de la "Fête de la Tolérance" qui se déroulait à Isle près Limoges le 27 septembre 1980, à laquelle  participaient nos frères et sœurs de l'assemblée de Limoges.
En voici le scan.
À bientôt au Pèlerinage !
Je vous embrasse bien affectueusement avec soeur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine
Fête de la Tolérance 1980 p.1Fête de la Tolérance 1980 p.2Fête de la Tolérance 1980 p.3Fête de la Tolérance 1980 p.4Fête de la Tolérance 1980 p.5Fête de la Tolérance 1980 p.6Fête de la Tolérance 1980 p.7Fête de la Tolérance 1980 p.8

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, d'avoir conservé ce petit opuscule que j'avais conçu pour la Fête de la Tolérance à Limoges en 1980. Je dois l'avoir dans mes archives, mais pour l'y aller chercher, il faut se rappeler qu'il avait existé... Et j'ai oublié son existence comme celle d'une certaine quantité de tracts, affichettes, fascicules, brochures, affiches que j'ai créées et imprimées penfant quarante-cinq ans. J'ai relu aujourd'hui ce fascicule et je le trouve bien fait. Il ne faudrait pas beaucoup de modifications pour qu'il puisse aujourd'hui constituer un petit dossier de presse ou un communiqué de presse. Celui-ci a trente-neuf ans, c'était bien avant qu'Alexandra P. naquît. Je pense que si une recherche avait été effectuée une certaine quantité de documents de ce genre pourraient être retrouvés. Je regarde ma photo sur l'image de la page 1... Évidemment, j'étais beaucoup plus jeune. J'avais 51 ans ; je vais en avoir 90 dans cinq semaines.
À l'époque on pouvait encore utiliser des fascicule d'une certaine longueur de lecture. Aujourd'hui c'est impossible. Les gens ne lisent plus. Un communiqué de presse d'une page suffit, à mon avis.

31mai19 208C54
Normalement un communiqué de presse cela donne une nouvelle "nouvelle". Or, on ne le sent pas bien dans votre  communiqué de presse. On ne sait pas si c’est un tract, une affiche ou un communiqué de presse.
Je commencerai par :
Quelle est la grande nouvelle ?
Le mal (ou le malheur) peut être vaincu par la pénitence, seule solution !
Ensuite :
Qu’elle autre nouvelle d’importance égale :
Dieu et Jésus sont venu parler à Arès mais la presse n’en a pas encore informé le monde aussi nous vous le rappelons. Peut-être serez-vous le grand journaliste de cette grande nouvelle ? Etc…
Enfin cela a été ma réaction spontanée dès le premier jour.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire, bel exemple de votre élégance de pensée, que je vous envie souvent, bien aimé frère. À côté de me vous je me fais l'effet de parler comme un barbare !
Comme je l'ai dit, je crois, dans une réponse précédente, j'ai écrit comme j'aurais répondu à un journaliste, c'est-à-dire comme un butor, un rustre : "La pénitence est la solution." Paf ! Vous, vous introduisez une nuance plus riche : "Quelle est la grande nouvelle ? Le mal peut être vaincu par la pénitence..." Le verbe "peut" sous-entend qu'il y a peut-être d'autres solutions quand même. Ce n'est pas ce que je lis dans La Révélation d'Arès, parce que je ne suis pas le bonhomme qu'il fallait pour recvoir cette Parole et je reconnais que cette Parole laisse quelques couloirs muets mais ouverts sur d'autres possibilités.
De plus, pour moi la "grande nouvelle" est dans les manifestations du Messager du Père en 1974 puis du Père Lui-même en 1977, qui sont les preuves de leur existence apportée à un monde qui, dans son ensemble, ne croit plus à grand chose de transcendant.
Enfin, pour moi le fait que "la presse n’a pas encore informé le monde" des manifestations de Jésus puis du Père à Arès n'est pas une "autre nouvelle"... C'est un reproche.
Mais je vais réfléchir aux suggestions que vous me faites. Encore merci.

31mai19 208C55
L’intitulé de l’entrée 208 est « Les Pèlerins d’Arès dans le mouvement des Gilets Jaunes ». Il indique qu’il s’agit d’une situation circonstancielle pour des Pèlerins d’Arès souhaitant apporter un peu de leur espérance projetée hors de la politique et de tout système rigide centralisateur et dominant.
Je remercie notre sœur Alexandra et notre frère Jeff pour ce gros travail. Est-ce un dossier de presse, d’information, autre chose ? Un journaliste pourrait effectivement être curieux des mouvances qui ont participé aux Gilets Jaunes.
Ce qui me manque d’emblée dans ce travail, ce sont les raisons claires et directes qui ont poussé des Pèlerins d’Arès à se joindre aux manifestants Gilets Jaunes. Notre participation ici est entrée dans l’Histoire de la société Française, mais pour nous les hommes sont à rencontrer partout. Cette longue présentation ressemble à un journal, un compte rendu de notre vécu, un témoignage ; s'y trouvent d'autres éléments créant un ensemble un peu touffu. Pour les trois questions |l'interview fictive de Michel Potay], le mieux aurait été de vous questionner directement, frère Michel, mais j'ai vu que ce travail était seulement une ébauche de proposition. Si un montage ne peut pas être évité (pour tout un tas de raisons), il faut que le lecteur le sache avec une note comme : "Seul le témoin peut répondre en totale adéquation à ces questions." C’est une réserve honnête et indispensable pour tout le monde et pour l'Histoire. Peut-être que les frères ayant travaillé ce sujet plus "circonstanciel" ont cru pouvoir procéder ainsi ? Il y a des questionnaires qui ne peuvent pas être construits comme un montage alors que d’autres le peuvent certainement.
Curieusement, cette nouvelle entrée 208 croise un travail (bien plus humble) de tract "à thème" (205C76). Je retrouve dans l’entrée 208 des similitudes de  composition, les difficultés notamment des forces et rapports du temporel et du spirituel. Le projet tract a été motivé par votre entrée "205 Gilets Jaunes" où vous écrivez : "Commencer d'inciter les gens à l'amour et à la liberté, également de répandre l'idée de faire éclater la France en petites souverainetés à l'instar des Cantons de la Confédération Helvétique, est nécessaire. Ces idées feront peu à peu leur chemin. N'oublions jamais que c'est seulement dans des petites sociétés que la pénitence pourra un jour être vécue populairement et redonner le bonheur à l'humanité". Mais cela s’est avéré difficile même sur de tous petits bouts de textes pour associer "l’Appel au Bien de La Révélation d’Arès par la pénitence (Rév  d’Arès 8/6)" et "l’éclatement de la France en PUHC au milieu des Gilets Jaunes". Le résultat n’est pas encore satisfaisant, équilibré ? Ressortent aussi des questions comme dans cette entrée : "Comment pouvons-nous lier notre Appel à la pénitence à une démarche sociétale ?" ; "y aura-t-il un inévitable écrasement de l’Appel (2/21) à la pénitence par le circonstanciel ?" ; "une présentation réunissant sur un même document le temporel et le spirituel est-elle compatible avec la mission de notre  génération ?" ; "avons-nous la hauteur suffisante pour proposer un tel support ?" ; "et oralement dans la mission courante, peut-on déjà parler des PUHC alors qu’elles sont balbutiantes ?" ; "sommes-nous en train de faire de la politique, est-ce rationalisant de vouloir créer de tels supports ?"… La peur de retomber dans la mission sociale est dans tous les esprits.
Nous cherchons tous à devenir un pont avec le monde pour lui apporter cette part de Ciel qui nous est parvenue, l’infini Amour (Rév d’Arès 32/3), l’infinie liberté (10/10) qu’il partage avec nous, créatures de l'Univers. Pour le monde, l’Appel à la pénitence le coupe de nous, mais nous, nous lui exprimons notre espérance en la croisant avec ce qu’il vit : comme avec les Gilets Jaunes. Reconstruire l’imbrication du spirituel et du temporel se fera lentement dans l'amour qui nous dégage de la terrible dualité. Les Gilets Jaunes sont comme un radeau où des survivants lancent leurs cris à la Vie (24/3 à 5). Le monde se tourne tellement spontanément vers ce qu’il connait et si peu vers ce qu’il ne peut appréhender rapidement.
Trois difficultés, au milieu de centaines d’autres : notre langage/méthodes pour exprimer notre espérance, notre visibilité et jusqu’à quel point sont-t-elles liées ? Et le "tout, tout de suite" qui nous presse, tente de nous enlever la réflexion.
Si un dossier de presse, d’information obéit à certains critères précis, nous, nous avons la chance de ne pas en avoir. Votre dossier de presse sur une unique page A4 le prouve. Cherchons et expérimentons puisque nous avançons dans l’inconnu, dans le brouillard. Je crois qu’il n’y a aucune limite à l’expérimentation se nourrissant au plus près de la Lumière (12/4) de La Révélation d’Arès et de votre enseignement.
Marie-Hélène R. du Midi Toulousain.

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène,pour ce commentaire, que j'ai eu quelques difficultés à bien comprendre. Il m'a fallu le relire deux fois attentivement. En définitive, vous me semblez poser des questions plutôt qu'apporter des réponses. C'est grosso modo la même situation pour chacun de nous. Nous sommes peu nombreux comparés au monde si pesant d'humains qui, par surcroît, pensent la vie et l'avenir vraiment tout autrement que nous ; nous manquons d'expérience, parce que (en tout cas, pour ce qui me concerne) la pénitence prend beaucoup de l'énergie qui nous serait nécessaire pour réfléchir. Nous ne sommes que la première génération de toutes les générations (Rév d'Arès 24/2) qui vont être nécessaires pour réussir la mission que lance La Révélation d'Arès.
Quelqu'un, que j'ai lu ces années dernières, a écrit quelque chose comme : "L'humain doit cesser de se laisser créer par le hasard moral", alors que ma pensée personnelle est totalement contraire à cette idée, qui est, je crois, de Peter Sloterdijk. J'ai pour ce philosophe, s'il est l'auteur de cette idée, et pour son extraordinaire culture une grande considération, mais pour moi nous ne sommes pas du tout dans le hasard moral. Si nous l'étions, nous tomberions plus souvent, nous tomberions "au hasard", sur des épis mûrs. Or, c'est tout le contraire que nous rencontrons ; nous nous heurtons à un mur moral qui est quasi unanimement le même partout, et qui montre que les hommes suivent non un hasard moral mais un concept moral unaninement ou presque unanimement partagé par tout le monde, opposé à notre espérance qui veut réveiller chez l'humain la conscience de ses fantastiques possibilités de faire son destin. Le monde croit tout le contraire de ce que nous croyons. Le monde se croit déterminé définitivement par le rationalisme matérialiste contre lequel il est convaincu de ne rien pouvoir faire. Je ne sais pas si c'est ce que pensent mes frères et sœurs missionnaires, mais je crois qu'ils partagent mon sentiment. Toute la question qu'au niveau pratique nous avons à résoudre est là: Convaincre le monde du contraire de ce qu'il croit... Bigre ! Le Monde d'un côté et nous, quelques centaines d'apôtres, de l'autre !
Ce n'est malheureusement pas de cette façon que nous pouvons présenter aux journalistes le problème que La Révélation d'Arès et nous Pèlerins d'Arès nous proposons de résoudre. Les journalistes ne sont pas les éducateurs du peuple. Ils sont les employés d'une industrie à but lucratif qu'on appelle la presse. Ils sont simplement des marchands d'idées et de mots simples, voire simplistes, qui se vendent bien. Ils n'essaient de vendre ni grandes pensées ni magnifiques espérances, lesquelles n'ont pas d'acquéreurs à l'échelle industrielle. De là une indiscutable difficulté à faire un dossier de presse. Ce que nous avons à dire se vend très mal actuellement. Notre matière première est la foi et l'espérance mises dans une autre voie vers le bonheur, une voie qui ne coûte rien autant qu'elle ne rapporte rien : la pénitence, dans un monde de fric. Une voie très longue par dessus le marché, ce qui est anticommercial dans un monde qui veut tout tout de suite, où la pensée à but non lucratif comme l'idéologie n'a même plus d'amateurs. En bref, ce que nous offrons aux hommes est l'antimarchandise par excellence. Par surcroît, il n'y a pas chez nous de scandale, de situations qui font saliver les sadiques, les vicieux, les méchants, les menteurs, les curieux, etc. Vraiment, nous ne donnons rien, absolument rien, aux journalistes qui puisse faire vendre cette presse qui les paie pour qu'ils la vendent bien.
Ce qui nous a fait nous mêler aux Gilets Jaunes, c'est le côté totalement désintéressé de leur mouvement, mais pour cette même raison ça ne pouvait pas aller loin. Comprenons bien que les syndicats, quand ils font grève, ils négocient leur marchandise : le travail, mais que les pauvres Gilets Jaunes, qui n'avaient rien à vendre, non seulement rien à vendre mais qui, de plus, réclamaient du pognon, ils n'avaient aucune chance de réussir, sauf de ramasser les quelques miettes que M. Macron leur a jetées, et ils ne pouvaient pas davantage intéresser les journalistes, qui sont les représentants de commerce de l'argent.
C'est crûment la situation dans laquelle nous sommes. C'était la situation dans laquelle se trouvait Jésus. Je vous parie que si, à la question des juges du Sanhédrin : "Es-tu le fils de Dieu ?", Jésus avait répondu : "Oui, je le suis... Mais j'ai là, aux portes de Jérusalem, plusieurs chariots pleins d'orge, de blé, de soiries d'Orient, d'épices, qu'on peut négocier à un prix intéressant, etc," vous pouvez imaginer sans efforts que le regard de Caïphe aurait soudain brillé, qu'il se serait écrié : "Mais qu'est-on venu me dire du mal de toi, honorable Jésus ?! Je vais faire fouetter les calomniateurs," et qu'il aurait offert un siège à Jésus pour commencer de discuter business. Caïphe aurait même convenu que, d'une certaine façon, Jésus pouvait bien être aussi le fils de Dieu... Tout dépendait comme on voyait les choses. Mais un prêcheur aussi inutile que démuni, que pouvait-il mériter d'autre que la croix ? C'est ce qui me fait dire, assez souvent : "L'homme confond le progrès technique et le progrès moral. Il n'y a pas eu de progrès moral. L'homme est toujours au même point depuis l'Antiquité."
Oui, notre mission est difficile, parce que non seulement elle n'offre rien, mais elle démontre la gratuité de l'espérance, de la pénitence et de la grâce !

31mai19 208C56
Bien cher frère Michel,
Comme beaucoup d'autres, j'aime aussi votre communiqué de presse.
La proposition par palier si je puis dire est une bonne idée, je trouve.
Dans mon entreprise qui a depuis quelques années des contacts avec la presse publie un communiqué de deux pages et pour ceux qui veulent en savoir plus on un document plus complet.
Je pense qu'Alexandra aidée de son papa et des frères relecteurs va refaire un dossier qui tiendra compte des différentes observations.  Pour ma part je leur suggère que le texte garde un souffle spirituel assez fort et de supprimer l'interview fictive.
Votre poème d'Alexandre Pouchkine ("Le prophète", 1826) va plaire à mon épouse Tatiana qui  aime  beaucoup ce célèbre romancier poète russe
Elle peut réciter des textes appris par cœur d‘Alexandre Pouchkine qui est né comme elle à Moscou dans une famille où l'on parlait le français. À dix ans, il lisait Voltaire et La Fontaine dans le texte
Elle est dit que Pouchkine était solaire, joueur, léger, ne correspondant pas à l’image typique de l’écrivain russe maudit. Je comprends que Tania l’aime…
Je suis heureux de vous avoir vus, vous et sœur Christiane le 17 mai au local de notre mission conférence ou nous avions invité du public à venir vous écouter.
J’ai été très enthousiaste dans ma participation a l’organisation de cette mission et de cet événement avec notre sœur Monique et Nina et les quarante frères et sœurs de toute la région qui sont venus donner un coup de main à la distribution de 16.000 tracts.
Avec vous dans l’amour, la pénitence, la moisson, la prière pour que le Bien s’enracine dans cette génération.
Philippe L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire. Nous aussi avons été, sœur Christiane et moi, très heureux de vous voir le 17 mai au local de mission de Bordeaux.
Je suis heureux que "le prophète" Александр Сергеевич Пушкин, Alexandre Pouchkine, puisse plaire à votre épouse Tatiana, mais je serais tellement plus heureux encore qu'elle puisse devenir un Pèlerin d'Arès.
Oui, Pouchkine était "solaire", mais aussi colérique, un fichu caractère, et il en mourut dans un duel idiot qui l'opposa à son beau-frère d'Anthès. Pouchkine est peut-être le plus doué de tous les écrivains du monde.

31mai19 208C57 
Notre fraternité aussi bien humaine et universelle que spécifique et d'identité a cela de Beau [Rév d'Arès 12/3] et qui sert le Bien qu'elle est une humble recherche d'harmonie entre tous, une volonté d'Éden, d'un amour rassembleur et lucide, d'un bonheur total et absolu.
L' homme, l'humain, le frère, n'est défini somme toute que par sa pénitence. Comprendre cela peut sembler dur au monde, mais est pourtant une évidence aux Yeux de Dieu depuis longtemps, aux yeux de chacun, cela reste à accomplir. Nous essayons d'en être l'exemple.
Merci de nous mener le cou tendu [Rév d'Arès 25/10] vers les Hauteurs [26/8].
Balthazar E. non localisé

Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour ce beau et simple commentaire, où vous exaltez les mérites des Pèlerins d'Arès qui ont "cela de Beau [Rév d'Arès 12/3] et qui sert le Bien" qu'ils se livrent à "une humble recherche d'harmonie entre tous, une volonté d'Éden, d'un amour rassembleur et lucide, d'un bonheur total et absolu." Mazette ! ce n'est pas rien ! Mais méritons-nous tant d'éloges ? Sommes-nous déjà parvenus à ce stade ? Je ne suis pas encore parvenu, pour ma part, moi pauvre pécheur, à "un amour rassembleur et lucide" et à "un bonheur total et absolu." Je ne suis pas sûr du tout d'arriver avant ma mort à l'idéal humain que le Père a probablement rêvé pour moi, moi qui me sens si inférieur à l'Espérance qu'Il a mise en moi.
J'ai été formé à l'idée hégélienne et marxiste que "l'homme produit l'homme". Il m'arrive de penser que c'est en raison de cette formation que le Père est decendu à Arès, en France, pour me confier une mission d'une difficulté telle qu'elle aurait mérité un autre que moi. En fait, la vraiment vraiment grande nouvelle de La Révélation d'Arès n'est pas celle que suggère frère Bernard de la F. de Bretagne-Sud (208C54). La vraiment vraiment grande nouvelle, c'est le Rappel que fait Dieu à l'homme : "Homme, ce n'est pas Moi, Dieu, Qui fait l'homme contrairement à ce que dit la religion. C'est tout bonnement l'homme qui fait l'homme. C'est bien l'homme Adam et non Dieu qui a changé sa propre personne en pécheur (Rév d'Arès 2/1-5),. C'est bien toi qui peux faire ton propre destin. Homme, tu n'es pas le jouet d'une supposée providence divine, tu n'es que le jouet de toi-même, parce que Je t'ai donné la liberté d'être ainsi." La vraie nouvelle, c'est que l'homme est tout à la fois le Créateur (dont il est l'image et ressemblance, Genèse 1/26) et la créature. Mais les journalistes ne sont pas payés pour philosopher ou pour prêcher. Ils sont payés pour tenir en haleine les auditeurs ou les lecteurs avec toutes les petites histoires bien humaines, bien au ras du pavé ou des pâquerettes, les histoires d'Euros qu'on vous soutire ou qu'on vous donne, des lois qui s'ajoutent aux lois et des amendes qui toujours augmentent, jamais ne diminuent, des plaisirs qu'on prend ou de la prison qui cloître les méchants, des menaces qu'échangent Trump et Xi Jinping, du pétrôle dont les prix montent ou descendent, du procès de M. Balkany qui donne des frissons aux jouisseurs féroces qui le voient déjà mis à l'ombre, etc.
Alors oui, face à ces réalités dont les journaux sont pleins, nous avons le mérite d'accepter de disparaître, de n'être que des idéaux qui à l'homme de la rue semblent aussi nébuleux et sibyllins qu'abstraits. Là est pour l'heure notre grandeur, parce que nous sommes animés par une action d'extrême mérite, puisqu'elle ne concerne que des humains qui naîtront longtemps après nous et pour le très futur bonheur desquels nous sacrifions notre matérialité à la pénitence, nous sommes les lanceurs du Vent, du Souffle. Réalisons bien que c'est là la raison pour laquelle nous avons fort peu de chances d'intéresser des journalistes, comme ceux qui marchent pieds nus ont fort peu de chances d'intéresser les cordonniers et les marchands de souliers.
Suis-je amer ? Oh non ! Je ne suis pas amer. Je ne peux l'être, parce que La Révélation d'Arès m'a appris que j'étais un segment, un atome, un bout de l'éternité, que de cette Éternité je viens, bref épisode charnel de quelques décennies, et qu'à cette Éternité je retournerai bientôt. Voilà un aspect de ma foi qui intéresse encore moins les journalistes, si l'adverbe "moins" a encore un sens dans cette perspective-là. Voilà aussi pourquoi j'ai pour mes frères et sœurs de foi une admiration sans borne.
Allons ! C'est très simple ! Nous n'intéressons pas la presse parce que nous ne sommes pas de ce monde. Voilà aussi pourquoi il faut changer le monde... Qué boulot, mon frère Balthazar !

01jun19 208C58
Je ne suis pas journaliste, mais j'ai fait l'Institut Supérieur de Formation au Journalisme (ISFJ) et dans l'exercice de mon travail je fréquente beaucoup de journalistes. C'est en effet un domaine où les réalités sont très différentes des principes. Je viens de lire vos deux dernières réponses, l'une à Balthazar et l'autre à Marie-Hélène R. [208C55 et 208C57] et je vois que vous avez compris beaucoup de choses concernant ce que j'appelle la "balistique" journalistique : L'artillerie de l'information vise à des objectifs précis, mais non à tirer de obus qui se perdent dans le ciel. Voilà pourquoi l'affaire d'Arès n'intéresse pas la presse. Vous avez ainsi compris ce qui peut motiver un journaliste dans l'exercice de sa profession, sauf dans des petites publications très spécialisées, vous avez compris que la presse étant un business, les moteurs sont tous économiques, exactement comme la politique est toujours économique en deçà des déclarations idéologiques. Vous avez compris cela, depuis longtemps semble-t-il, mais c'est la première fois que vous le dites sans ambages, crûment. Vous le dites crûment, parce que, je le devine, vous sentez le moment où il faut calmer les ardeurs et les erreurs des auteurs de dossiers de presse.
En journalisme l'affrontement se subtitue toujours à la connivence. Des journalistes peuvent pour des raisons personnelles se mettre à votre écoute — ils le font ; votre blog me paraît lu par certains — mais ils ne peuvent pas affronter la ligne éditoriale de leur employeur. Dans tout organe de presse le journaliste suit les décisions de son comité de rédaction ou du producteur de radio ou de télévision et doit se conformer à une ligne morale ou éthique définie. Sans aucun doute, La Révélation d'Arès ne se trouve nulle part dans la ligne morale, qui est toujours aussi une ligne économique, d'un journal en vue. Je pense, bien sûr, que les auteurs de dossiers de presse de votre organisation visent à ces journaux lus ou écoutés.
Le démarrage de la médiatisation d'une affaire comme la vôtre est une entreprise incroyablement difficile, comme vous l'avez constaté depuis quarante-cinq ans. Ce n'est pas un journaliste qu'il faut convaincre, mais un comité de rédaction, lequel dépend directement du propriétaire. Cela ne viendra, selon moi, que dans des temps moralement très durs (crise économique majeure, guerre, etc.) où les idées prendront le pas sur l'économie. Pour le moment tout est économique, le conflit économique Chine-USA, USA-Mexique, les licenciements à General Electric comme la privatisation de l'aéroport de Paris comme les Gilets Jaunes, tout se chiffre. Vous, vous venez avec un idéal pur. L'Appel d'Arès est un Appel à la création de l'âme (à mon avis la vraie nouvelle, voir Bernard de la F.), qui n'est pas cotée, à une société qui n'est pas marchande, à un monde angélique.
Peut-être devriez-vous voir du côté écologique, qui est le couloir par lequel des idéalistes sont parvenus à glisser leurs idées dans la politique en faisant peur... Mais vous, pour comble de difficulté, vous ne faites pas peur. Dans ce monde matériel vous n'existez pas, parce que vous n'avez rien de matériel. Peut-être aussi du côté cinématographique ? Je me souviens d'une rencontre avec vous et vous m'aviez dit : "Ah ! si Steven Spielberg pouvait s'intéresser à La Révélation d'Arès, j'avoue que j'avais un peu ça dans l'idée en préparant l'édition américaine, mais comment en ferait-il un blockbuster ?"
C'est le pont de l'Ascension. J'ai un petite demi-heure pour vous taper ce commentaire. Sympathies !
P.P.

Réponse :
Ainsi nous nous serons "rencontrés" ? Vos initiales ne me disent rien. En tout cas, merci du fond du cœur pour ce commentaire, mon frère ou ma sœur P.P., qui me confirme par le côté des compétences la bonne compréhension du problème journalistique qui est le mien du côté de l'incompétence. Il peut arriver que celui ou celle qui sait rejoigne celui qui ne sait pas, mais qui a observé et qui a deviné.
Merci, P.P., pour ce commentaire.

01jun19 208C59 
Je ne résiste pas à faire une suite. Quand je disais : "Le mal (ou le malheur) peut être vaincu par la pénitence seule solution", le verbe "peut" dans ma tête faisait référence au libre arbitre de l’homme, non à un doute que j’aurai sur la pénitence. Cette pénitence, l’homme la fera-t-il ou ne la fera-t-il pas ? Qui peut le dire ? Il me semble que c’est ce que  Dieu dit dans La Révélation d’Arès.
Votre réponse que voici :
"La vraiment vraiment grande nouvelle, c'est le Rappel que fait Dieu à l'homme : "Homme, ce n'est pas Moi, Dieu, Qui fait l'homme contrairement à ce que dit la religion. C'est tout bonnement l'homme qui fait l'homme. C'est bien l'homme Adam et non Dieu qui a changé sa propre personne en pécheur (Rév d'Arès 2/1-5). C'est bien toi qui peux faire ton propre destin. Homme, tu n'es pas le jouet d'une supposée providence divine, tu n'es que le jouet de toi-même, parce que Je t'ai donné la liberté d'être ainsi." La vraie nouvelle, c'est que l'homme est tout à la fois le Créateur (dont il est l'image et ressemblance, Genèse 1/26) et la créature."
montre vraiment que le déclic du problème est à chercher dans le libre arbitre de l’homme.
C’est ce à quoi je réfléchis en ce moment. Aussi, je vous livre une variante de réflexion de : "Quelle est la grande nouvelle ?" Qui dit, je crois, la même chose que vous mais en essayant d’y réintégrer un ensemble d’éléments disparates qui sont apparut au cours des commentaires, notamment cette idée que les journalistes rient de ce qu’on a à leur dire alors autant les faire rire un bon coup. Mais c’est pour moi très sérieux (Rév d'Arès xi/4).
Quelle est la grande nouvelle ?
Nous sommes tous des nains !
On en guérira par la pénitence, seule solution.
Pourquoi ?
L’homme a chuté par libre-arbitre
Par intention personnelle d’indépendance
Et par les actions qui en découlent
Ça l’a coupé du Tout, de Dieu, du prochain, de la nature, il s’est mis à tout vouloir posséder, à tout compter, cela l’a rapetissé, nanophilisé.
Il guérira, se ré-agrandira, se retrouvera Humanité, puis  Dieu par libre-arbitre
Par intention impersonnelle de fusion
Et par les actions qui en découlent

Cette intention d’impersonnelle fusion  ou de communion humaine ou de réunification de l’être par le dépassement c’est la pénitence qui commence intelligemment par :
Aimer tous les hommes
Pardonner toutes les offenses
Faire la paix en toutes circonstances
Développer l’intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5) libre (10/10) des préjugés et des peurs

Et c’est Dieu  et c’est jésus qui sont venus réveiller cette intelligence à Arès en 1977 et en 1974. Éden c’est l’actualité, si on y réfléchit bien, c’est toujours le plan du présent. Quoi de plus naturel en somme qu’un événement surnaturel aujourd’hui. On était devenu vieux en perdant le contact spirituel. L’événement surnaturel l’Arès nous redonne la jeunesse du réel présent en nous poussant au contact spirituel avec le vrai du prochain comme de Dieu, comme de la nature.
Notre présence au sein des Gilets Jaune est dans cette recherche de contact avec  "le vrai du prochain en action", quand il se manifeste. Ces Gilets Jaune,  braves gens pacifiques  recherchant une vraie solution humaine sont dans le vrai, on est avec eux, on en est aussi.
Merci, journaliste,  de passer l’information.
Fin du communiqué

Et je mettrais plein de belles photos de notre présence au sein des Gilets Jaune.

Pour finir, je trouve que vous écrivez très bien dans une logique simple et directe. Je trouve que Dieu vous a très bien choisi.
Dieu nous pousse dans un revirement contrariant c’est comme une mission de l’impossible et je trouve que vous vous en sortez très bien tenant le cap sur ce qu’il ne faut pas lâcher et essayant tout de même d’évoluer avec les réalités. J’espère qu’on arrivera à suivre cet exemple dynamique quand vous ne serez plus là physiquement. C’est sûrement l’aspect évolutif avec lequel on aura le plus de mal.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
J'aime beaucoup ce que vous écrivez là, fondé sur un réalisme plus fidèle au contenu et à l'originalité profonde de l'Appel d'Arès, que nous répercutons vers les monde, plus fidèle et conséquent que ne l'est le dossier d'information, qui a aussi ses mérites, que j'ai affiché dans mon entrée : "Éden c’est l’actualité, si on y réfléchit bien, c’est toujours le plan du présent. Quoi de plus naturel en somme qu’un événement surnaturel aujourd’hui. On était devenu vieux en perdant le contact spirituel. L’événement surnaturel l’Arès nous redonne la jeunesse du réel présent en nous poussant au contact spirituel avec le vrai du prochain comme de Dieu, comme de la nature." Peut-être vais-je introduire ce texte dans le laïus final de mon communiqué de presse, car je ne crois pas que celui-ci doive aujourd'hui dépasser une page de lecture. Pour l'heure je rentre de voyage et j'ai du travail par-dessus la tête au bureau. Ah ! ce temps qui me manque continuellement...
Ce qui doit apparaître dans un tel dossier ou communiqué de presse, c'est la mesure (Rév d'Arès 7/6, etc.) sur laquelle tous les apôtres de toutes époques se sont positionnés. Autrement dit, c'est le fait que ces apôtres n'ont pas parlé uniquement du résultat à atteindre, ce qui, comme dit P.P. 208C58, est "un monde angélique" trop lointain pour que le sens commun y atteigne, ni du point de départ trop matériel du pékin standard, mais d'une position à mi-parcours. Autrement, dit un engagement pas trop engagé... C'est le plus difficile. Je ne m'attends pas à ce qu'un journaliste puisse lui donner suite dans un développement de l'idée de pénitence, absolument centrale dans l'exercice de notre foi, mais je suis d'accord pour faire comme si ce journaliste, nanti par miracle des autorisations nécessaires, pouvait exister. La foi ne peut se passer d'audace, même dans l'improbable. Ce que le christianisme primitif entendait par foi n'était pas le sens qu'on donne aujourd'hui à ce mot, qui est le seul fait de croire à l'improuvable. Dans le christianisme primitif avoir la foi était s'approcher le plus possible d'un modèle ou d'un idéal qu'on n'était pas certain de pouvoir atteindre, mais qui portait en soi la preuve de son existence. C'est exactement la foi mise dans La Révélation d'Arès, qui est issue d'un événement surnaturel dont on n'a aucune raison de douter. Mais comment se situer à ce mi-parcours pour des journalistes qui ne sont pas des gens de foi, mais de fait. C'est la position de votre remarque sur "Éden, c'est l'actualité..." Mais comment faire, avec le plus de chances de réussites, pour donner ici à des gens de presse la couleur d'un fait à un mouvement de foi ? Comment les convaincre qu'il s'agit non d'un rêve mais d'un simple effort d'anticipation ? Nous sommes bien obligés d'attendre comme un miracle.

02jun19 208C60
Voici un lien concernant un article qui me semble intéressant sur
"Le discours visionnaire de Harvard, 1978"
d'Alexandre Soljénistyne,  au sujet de la crise spirituelle de l'Occident.
https://philitt.fr/2018/09/05/soljenitsyne-et-la-crise-spirituelle-de-loccident/
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Yannig, pour ce commentaire.
Je connais bien le discours prononcé à l'Université de Harvard par Александр Исаевич Солженицын, Alexandre Soljénitsyne, en 1978. Je le connais bien parce qu'à l'époque je sortais de deux événements surnaturels irrémédiablement liés l'un à l'autre : les Apparitions de Jésus et L'Évangile Donné à Arès de 1974 et les Théophanies et Le Livre de 1977 et que je n'étais pas encore sorti moi-même de la crise spirituelle dans laquelle m'avait plongé le Père de l'Univers, la Sainteté, la Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). J'avais besoin d'encouragements dans ma terrible solitude — j'étais seul à porter le Grand Message d'Arès, seul face à un monde incrédule et rigolard — et j'ai pensé que le Père avait demandé à Alexandre Soljénitsyne de dire quelque chose capable d'installer en moi la Force et la confiance dont j'avais besoin. Certains passages de ce discours m'ont fait énormément de bien, notamment ceux qui confirmaient que La Révélation d'Arès avait raison de nous mettre en garde contre la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) :
J'ai vécu toute ma vie sous un régime politique légaliste, et si je peux dire qu'une société sans discipline légale objective est particulièrement éprouvant, je peux aussi affirmer qu'une société basée sur la lettre de la loi, et n'allant pas plus loin, échoue à déployer à son avantage le large champ des possibilités humaines.
La lettre de la loi est trop froide et formelle pour avoir une influence bénéfique sur la société. Quand la vie est tout entière tissée de relations légalistes, il s'en dégage une atmosphère de médiocrité spirituelle qui paralyse les élans les plus nobles de l'homme.
Il sera impossible de relever les défis de notre siècle menaçant armés des seules armes d'une structure sociale légaliste.
Aujourd'hui la société occidentale nous révèle qu'il règne une inégalité entre la liberté d'accomplir de bonnes actions et la liberté d'en accomplir de mauvaises. Un homme d'Etat qui veut accomplir quelque chose d'éminemment constructif pour son pays doit agir avec beaucoup de précautions, avec timidité pourrait-on dire. Des milliers de critiques hâtives et irresponsables le heurtent de plein fouet à chaque instant. Il se trouve constamment exposé aux traits du Parlement, de la presse. Il doit justifier pas à pas ses décisions, comme étant bien fondées et absolument sans défauts. Et un homme exceptionnel, de grande valeur, qui aurait en tête des projets inhabituels et inattendus, n'a aucune chance de s'imposer : On lui tendra mille pièges. De ce fait, la médiocrité triomphe sous le masque des limitations démocratiques.
Une liberté destructrice et irresponsable s'est vue accorder un espace sans limite. Il s'avère que la société n'a plus que des défenses infimes à opposer à l'abîme de la décadence humaine, par exemple en ce qui concerne le mauvais usage de la liberté en matière de violence morale faites aux enfants, par des films tout pleins de pornographie, de crime, d'horreur. On considère que tout cela fait partie de la liberté, et peut être contrebalancé, en théorie, par le droit qu'ont ces mêmes enfants de ne pas regarder et de refuser ces spectacles. L'organisation légaliste de la vie a prouvé ainsi son incapacité à se défendre contre la corrosion du mal.
Et ces passages sur la presse, sujet qui nous intéresse particulièrement sur cette page de commentaires:
La presse, aussi, bien sûr, jouit de la plus grande liberté. Mais pour quel usage ? Quelle responsabilité s'exerce sur le journaliste, ou sur un journal, à l'encontre de son lectorat, ou de l'histoire ? S'ils ont trompé l'opinion publique en divulguant des informations erronées, ou de fausses conclusions, si même ils ont contribué à ce que des fautes soient commises au plus haut degré de l'Etat, avons-nous le souvenir d'un seul cas, où le dit journaliste ou le dit journal ait exprimé quelque regret ? Non, bien sûr, cela porterait préjudice aux ventes. De telles erreurs peut bien découler le pire pour une nation, le journaliste s'en tirera toujours. Étant donné que l'on a besoin d'une information crédible et immédiate, il devient obligatoire d'avoir recours aux conjectures, aux rumeurs, aux suppositions pour remplir les trous, et rien de tout cela ne sera jamais réfuté ; ces mensonges s'installent dans la mémoire du lecteur. Combien de jugements hâtifs, irréfléchis, superficiels et trompeurs sont ainsi émis quotidiennement, jetant le trouble chez le lecteur, et le laissant ensuite à lui-même ? La presse peut jouer le rôle d'opinion publique, ou la tromper. De la sorte, on verra des terroristes peints sous les traits de héros, des secrets d'Etat touchant à la sécurité du pays divulgués sur la place publique, ou encore des intrusions sans vergogne dans l'intimité de personnes connues, en vertu du slogan : "Tout le monde a le droit de tout savoir." Mais c'est un slogan faux, fruit d'une époque fausse ; d'une bien plus grande valeur est ce droit confisqué, le droit des hommes de ne pas savoir, de ne pas voir leur âme divine étouffée sous les ragots, les stupidités, les paroles vaines. Une personne qui mène une vie pleine de travail et de sens n'a absolument pas besoin de ce flot pesant et incessant d'information. Autre chose ne manquera pas de surprendre un observateur venu de l'Est totalitaire, avec sa presse rigoureusement univoque : on découvre un courant général d'idées privilégiées au sein de la presse occidentale dans son ensemble, une sorte d'esprit du temps, fait de critères de jugement reconnus par tous, d'intérêts communs, la somme de tout cela donnant le sentiment non d'une compétition mais d'une uniformité.
Il existe peut-être une liberté sans limite pour la presse, mais certainement pas pour le lecteur : les journaux ne font que transmettre avec énergie et emphase toutes ces opinions qui ne vont pas trop ouvertement contredire ce courant dominant. Sans qu'il y ait besoin de censure, les courants de pensée, d'idées à la mode sont séparés avec soin de ceux qui ne le sont pas, et ces derniers, sans être à proprement parler interdits, n'ont que peu de chances de percer au milieu des autres ouvrages et périodiques, ou d'être relayés dans le supérieur. Vos étudiants sont libres au sens légal du terme, mais ils sont prisonniers des idoles portées aux nues par l'engouement à la mode. Sans qu'il y ait, comme à l'Est, de violence ouverte, cette sélection opérée par la mode, ce besoin de tout conformer à des modèles standards, empêchent les penseurs les plus originaux d'apporter leur contribution à la vie publique et provoquent l'apparition d'un dangereux esprit grégaire qui fait obstacle à un développement digne de ce nom. Aux Etats-Unis, il m'est arrivé de recevoir des lettres de personnes éminemment intelligentes... peut-être un professeur d'un petit collège perdu, qui aurait pu beaucoup pour le renouveau et le salut de son pays, mais le pays ne pouvait l'entendre, car les média n'allaient pas lui donner la parole. Voilà qui donne naissance à de solides préjugés de masse, à un aveuglement qui à notre époque est particulièrement dangereux.
Etc, etc.
Déjà en 1978, un an après les Théophanies dont j'avais été témoin, j'étais averti par Alexandre Soljénitsyne de ce qui m'attendait et, preuve à l'appui, je fus dès 1979 l'objet de la curiosité journalistique et des premiers comptes rendus de presse déformés, faussés, facétieux, etc.

02jun19 208C61
À notre frère Balthazar (208C57), vous répondez : "Allons ! C'est très simple ! Nous n'intéressons pas la presse parce que nous ne sommes pas de ce monde. Voilà aussi pourquoi il faut changer le monde...". En lisant cette phrase, j'ai repensé à un échange que nous avions eu, l'été 2017, sur le sujet de la presse et des journalistes. Vous me disiez en substance : "Les journalistes ne peuvent plus faire leur métier, quand ils cherchent encore à le faire. Ce monde va craquer, tôt ou tard. Une ou plusieurs fissures vont apparaître et se développer. Il se peut qu'une de ces fissures proviennent des media, lorsque des journalistes prenant conscience qu'ils ont plus perdu que gagné à accepter d'être les serviteurs du système, décideront de reprendre leur liberté d'expression et diront à leur patron que ce n'est pas à eux de leur dicter ce qu'ils doivent dire. Si cela arrive, nous aussi nous pourrions profiter de cette faille pour apparaître au grand jour. Il faudrait alors être prêt à saisir une telle opportunité car la faille ne restera probablement ouverte très longtemps. De toute façon, lorsque Dieu dit que la Vérité, c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], cela signifie aussi : La Vérité, c'est que le monde des media doit changer".
Si la porte des media reste pour l'heure bien fermée, celle des journalistes l'est peut-être moins, la profession traversant une des plus grave crise de son histoire. Le mouvement des Gilets Jaunes a joué son rôle lorsque des journalistes présents pour couvrir les manifestations ont découvert qu'ils étaient assimilés aux politiques : "Cons de journalistes !" s'écriaient les manifestants. Perte de crédibilité que confirme le 32e Baromètre de la confiance des Français dans les médias réalisé par Kantar pour "La Croix" : La crédibilité accordée aux différents supports et la perception de l’indépendance des journalistes sont au plus bas. Une journaliste de l'Express résume bien la situation : "Le déclin de la presse écrite crée une atmosphère déprimante dans les rédactions comme si tout le monde avait intégré qu'on était en voie d'extinction et que l'objectif principal était juste de survivre à plus ou moins court terme. Quand on nous répète toute la journée que plus personne ne nous lit ou presque, on finit par se demander à quoi on sert." Certains groupes de presse envisagent même une presse sans journalistes (si, si !).
Autant de signes qui montrent bien qu'une faille peut s'ouvrir du côté des journalistes et des médias. La peur pourra aussi jouer un rôle : Que répondre lorsque le Peuple demandera aux journalistes pourquoi, pendant près d'un demi-siècle, ils ont caché au monde l'existence de l'événement spirituel le plus important depuis la Bible et le Coran ? Plus le temps passe, moins la position sera tenable. Certains journalistes doivent y penser. C'est pourquoi nous avons raison de chercher ensemble à "forcer la porte des média", comme vous nous y aviez invité en conclusion du test de Talk-show réalisé en octobre 2016 à Paris.
Pour ceux que le sujet intéresse :
https://www.la-croix.com/Economie/Medias/Barometre-medias-journalistes-sommes-remettre-question-2019-01-24-1200997667
https://www.challenges.fr/media/presse/faut-il-vraiment-etre-con-pour-etre-journaliste_640051
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/vers-une-presse-sans-journalistes
https://www.newyorker.com/magazine/2019/01/28/does-journalism-have-a-future.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
Il y a longtemps déjà que les journalistes pleurent sur les restrictions d'écriture qui leur sont imposées par les comités de rédaction qui sont aux ordres directs des propriétaires de journaux, de ceux qui ont l'argent pour éditer un journal. Rien de tout cela n'est nouveau. Rappelez-vous de cette lettre que j'avais reçue d'un membre du Comité Directeur du Groupe "Express" qui m'écrivait dans les années 80, il y quelque trente-cinq ans, à peu près ceci : "Il y a des personnes dont on ne peut pas dire de mal, même s'ils font le mal. Il y en a d'autres dont on ne peut pas dire de bien, même s'ils font le bien. Vous êtes de ceux-là. Le meilleur service que peut vous rendre un journaliste qui vous estime est de se taire" (écrit de mémoire).
Le "Baromètre 2019 de la confiance mise par les Français dans les media", que vous citez, dit ceci à propos des Gilets Jaunes :
"Le traitement médiatique de gilets jaunes :
Un tiers des personnes interrogées est satisfait du traitement médiatique du mouvement des gilets jaunes. Pour s’informer sur le sujet, les journaux télévisés des chaînes généralistes sont privilégiés (cités par 64% des personnes interrogées). Dans le détail, l’opinion sur le traitement médiatique du mouvement des gilets jaunes est partagée :
79% des sondés pensent que les médias ont donné la parole à des personnes qu’on ne voit pas d’habitude à la télévision,
67% affirment que les médias ont dramatisé les évènements,
La moitié déclare que les médias ont trop laissé de place à des gens qui expriment un point de vue extrême,
Et pour 4 sondés sur 10, les médias ont permis de bien comprendre ce qui se passait."
Certains journalistes, vous avez raison, aimeraient écrire des articles vrais et intéressants concernant La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès (je ne parle même pas de moi, qui ne suis que le provisoire trait d'union entre les deux), mais ce qu'il leur faudrait, ce n'est pas tant écrire qu'être édité pour la presse écrite ou vu et entendu pour la presse télévisée ou radiodiffusée. Or, pour être édité il faut disposer des moyens techniques énormes (rotatives, réseaux hertziens, etc.) que possèdent les grands patrons de presse et de ces moyens-là les journalistes, qui ne sont que des employés gratte-papier, ne disposent pas. C'était déjà mon problème en 1974. Quarante-sept éditeurs sur quarante-sept approchés, autrement dit 100 % des éditeurs ont refusé L'Évangile Donné à Arès à l'époque. Si, absolument seul, je me suis mis à éditer moi-même la Parole d'Arès, ce n'est parce que ça me plaisait, mais parce que j'y étais contraint si je ne voulais pas sombrer dans l'oubli avant même d'avoir été entendu ou lu.
Vous avez raison de rappeler que j'espère un changement à cette situation, mais nous sommes encore très loin de voir les choses changer. Je crois même qu'elles empirent. Mais bon ! J'ai comme vous le foi. Après tout, même sans moyens médiatiques, nous ne nous sommes pas mal débrouillés jusqu'à présent. La mission de rue, notamment, reste absolument nécessaire, primordiale. Rien n'a encore changé depuis Jésus et les apôtres.

02jun19 208C62
Cher Mikal, prophète du  Créateur
Cette entrée 208 sur nos vues médiatiques est passionnante.    
Comme vous l’écrivez, j’ai investi pas mal d’énergie dans la recherche de journalistes qui pourraient ouvrir les portes à une interview fondamentale du prophète du XXIe siècle, en apportant, en plus, les garanties nécessaires pour ne pas dévoyer ce beau projet.
Nous frôlons l’irréalisme, mais nous avons l‘habitude.  Ce n’est pas plus irréaliste que d’envisager de remplir le Cirque d’hiver à la fin des années 80 et ce fut fait (Opérations l’Œil S’Ouvre)! Vous avez montré l’exemple avec quelques sœurs et frères qu’il faut y croire en mettant toutes les cartes dans son jeu et en ne s’offrant pas en sacrifice (Rév d'Arès 29/5).
Un petit mot sur Dossier de presse et Communiqué de presse.
Je n’ai pas tiqué sur la longueur du Dossier de presse d’Alexandra et Jeff, car j’en consulte beaucoup dans mon travail, même si je ne suis pas journaliste et je sais que la vocation d’un Dossier de Presse est d'apporter un ensemble d’informations agencées de façon à faciliter le travail de journalistes qui, en consultant ce dossier, peuvent faire comme s’ils savaient tout sur le sujet qui y est traité et auquel ils ne connaissaient à peu près rien préalablement. C’est fait pour leur faire gagner du temps. Mais ils sont prudents… car c’est de la comm. [communication ?] et ils ne sont pas nés de la dernière pluie, ultra sur leurs gardes, jusqu’à en perdre toute curiosité.
Un Dossier de Presse est à lire mais surtout à conserver. Contrairement à un C.P. [communiqué de presse ?] qui n’est pas à conserver mais à lire.... et à utiliser....sans tarder. Voilà pourquoi un dossier peut être très long si le sujet l’exige, mais ô combien vous avez raison de dire qu’il doit être conçu et agencé pour se plier à la capacité de lecture du journaliste et à son degré d’intérêt pour le sujet. Votre idée que votre CP [communiqué de presse ?] soit en réalité une première page de DP [dossier de presse ?] tape dans le mille !
Un DP [dossier de presse ?] peut suivre la logique suivante : Un titre clair, un encadré de quelques lignes pour tout le monde, une première page de synthèse pour les 20% qui iront au-delà de l’encadré (et rangeront sans doute le DP  dans leur bibliothèque).  Et un développement  qui peut être long, pour les 2% qui iront au-delà de cette percutante première page et l’utiliseront alors en base d'un article. Effroyable entonnoir statistique. Pour info, un service professionnel en charge des campagne de e-mailings vers des professionnels ultra-sollicités (journalistes ou dirigeants d’entreprises) demande 6.000 € HT pour un envoi mini vers 5.000 contacts avec une PJ [?], et disposant de services de tracing pour savoir si les destinataires téléchargent la pièce jointe. Eh bien ! ce service ne peut garantir, pour ce prix, plus de … 31 téléchargements ! C’est dire l’encombrement des voies de communication… par le bruit du monde.
Voilà pourquoi  en réfléchissant avec toutes ces données  il me semble que l’idéal pour communiquer pourrait être : un Communiqué clair et percutant (votre CP [communiqué de presse ?] ré-affiné), avec un lien vers un micro-site dédié et non public pour garder, jusqu’à une date fixée, au journaliste son privilège d’informer, micro-site qui joue le rôle du Dossier de presse. (Sur base du Dossier d’Alexandra et Jeff, retravaillé, grâce à tous les précieux conseils apportés ici depuis la publication par vos soins). À réfléchir.
J’en profite ici pour partager la lettre que j’envoie aux journalistes, dont il a été plusieurs fois question dans cette entrée. Elle se veut aussi ce "mi-parcours" dont vous parlez à Bernard de la F. (208c59). Claude M. disait qu’elle est "général" et impersonnelle" (208C31), c’est en partie vrai ; il y a tout de même  un travail, forcément un peu sommaire, de découverte du journaliste, de sa carrière, pour voir si le journaliste s’est fait dans son métier renom de bonté (EV. d. à Arès 36/19),  mais aussi afin de pouvoir, en début de courrier, faire référence à  son travail et à son œuvre de journaliste ou de réalisateur. Puis la lettre elle-même.
J’ai déjà partagé cette lettre qui a évolué dans le temps  avec vous et sur notre site de partage intranet dont je vous avais envoyé le lien par courrier (04/2018) et par mail (11/ 2018), si vous vouliez vous connecter. J’étais et je reste ouvert et demandeur de toute les critiques/lumières, je n'ai pas la profondeur de notre frère Bernard de la F., moins encore la vôtre, en précisant qu’à cette date j’ai un taux de réponse des journalistes, responsable ou propriétaires de médias de 10%, donc 90% de silence total. Réponses gênées ou carrément négatives, mais toutes courtoises, toujours passionnantes, parfois prometteuses.
Cette lettre a été écrite avec beaucoup d’amour pour les journalistes,  je compatis avec eux et la misère de leur métier, qui a pu être un grand métier d’information, un vrai contre-pouvoir, non dans le sens de pouvoir, mais de redonner au peuple sa souveraineté. Aujourd’hui cette profession fait pitié. J’ai envie de les prendre dans mes bras et pleurer avec eux. Et j’essaie de leur faciliter la lecture et la découverte des éléments d’informations de Haute Volée, tout en me pliant tout de même aux codes de leur subjectivité : c’est quoi la nouvelle, qu’est-ce qu’il y a d’exploitable dans ce papier, quel intérêt/risque pour moi, pour ma carrière, pour mon média ? Voici la dernière lettre, envoyée au pdg d’un grand média français.
Bonjour Monsieur (Nom du destinataire)
Cher (Prénom du destinataire),
Par avance je vous remercie de l'attention que vous porterez à ce long mail. Puisse-t-il vous parvenir!  Votre rôle central de Président de (média) me laisse espérer que je frappe ici à la bonne porte. En effet je crois qu'aucun journaliste, Responsable éditorial ou même  Directeur de rédaction ne pourra de lui-même réaliser le projet que je souhaite proposer ici, sans l'aval des réels responsables du média.
De quoi s'agit-il ? Je souhaite ici proposer à (nom du média) d'organiser une interview qui serait non seulement passionnante, mais historique et populaire: elle marquerait l’histoire des médias, de la pensée, de la vie spirituelle, rien de moins!
Il s'agit de l’interview d’un homme confronté depuis plus de 44 ans au silence retentissant des médias, complètement ignoré alors qu’il est sans aucun doute une des personnes les plus étonnantes et originales de notre petite planète bleue, du fait des événements qu’il a connus, qu'il a subis devrais-je écrire. En effet  son histoire, son témoignage et le message qu’il véhicule depuis, reposent sur des événements passionnants de portée universelle mais qui, ne pouvant être prouvés, peuvent susciter le doute, voire l’incrédulité. Jusque-là rien de très original, tant sont nombreux des humains qui, pour les motifs les plus variés sont restés de leur vivant dans l’ombre et le silence. En lisant ce qui suit, des grands noms de l'histoire de l'humanité vous viendront certainement à l'esprit.
Cet homme, du nom de  Michel Potay ou frère Michel,  est né en 1929, il a donc  89 ans et, détail apprécié, jamais, au grand jamais, il n’a connu le moindre problème avec la justice. Sa vie si particulière, en même temps que son message si universel,  méritent d’être connus largement. Cela fait 44 ans que les événements, à l’origine de son témoignage exceptionnel en même temps que de sa "mort sociale", ont eu lieu en France.
Les événements?
- Ils ont donné lieu à un message qui, pour l'exprimer ici en quelques mots, appelle au bien,  à la pénitence (efforts vers l’amour inconditionnel du prochain, le pardon des offenses, la libération des peurs et des préjugés, en toute liberté), réconcilie tous les courants de pensée en retirant toute légitimité aux pouvoirs sur les consciences.
- Ils sont surnaturels et d'importance absolument considérable, jugez-en plutôt : tout d'abord quarante rencontres physiques de Jésus, le ressuscité en 1974, et en 1977, puis cinq Théophanies, Manifestations de la Force de Vie, du Créateur de  l'Univers, sous forme de Lumière et de Voix; ces événements se sont déroulés à Arès (33740 Gironde) .
Pourquoi un tel silence ? Ce message, qui a donné lieu à un livre intitulé La Révélation d'Arès (Arès du nom du village du bassin d'Arcachon), bouscule pour quatre raisons au moins :
1. Il met chacun face à ses conscience, responsabilité et vocation spirituelle, mettant au cœur du changement du monde, le changement libre et volontaire de femmes et d'hommes d'espérance issus de tous les domaines de foi ou d'athéisme.
2. Il retire toute légitimité aux pouvoirs de l’homme sur l’homme, qu’ils soient religieux, politiques ou idéologiques, et appelle à la liberté et au bien, clefs du bonheur.
3. Il ne fonde pas de religion, de secte, de mouvement politique, mais relance un projet de complète libération spirituelle et de transcendance, similaire au "Sermon sur la Montagne" de Jésus en Palestine.
4. Il indique que la vie après la mort existe bien mais pas avec un salut  (bonheur post mortem) qui serait conséquence de nos croyances en tels ou tels message, dogme ou doctrine, ni de notre appartenance à quelque communauté de foi ou de pensée, mais un salut bien réel issu du bien voulu et accompli, tout simplement.
Cet événement inouï et le témoignage de Michel Potay méritent d’entrer dans un très grand média : votre ouverture d'esprit et votre bienveillance seront importantes,  à n'en pas douter, pour cet homme peu habitué au monde des médias.
Sa seule prise de parole médiatique fut une interview filmée de Jacques Chancel en 2010,  qui nous a quitté malheureusement en 2014, un grand interviewer, ici un peu décontenancé par l'homme qu'il avait devant lui, une fois n'est pas coutume !
https://vimeo.com/208292194
Michel Potay interviewed by Jacques Chancel
Jacques Chancel interviewe Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès (Octobre 2010)
vimeo.com
Je vous avoue que je suis face à un mur de silence médiatique qui me sidère. Merci de tout cœur de faire votre possible.
C'est avec plaisir que je vous transmets ci-dessous mes coordonnées, je serai très heureux d'avoir vos réactions à tout ce qui est écrit ci-dessus.
En tous cas, si j'ai pu éveiller votre curiosité,  je me ferai une joie de vous inviter à déjeuner un jour  prochain si cela vous convient, je suis parisien. Vous direz [?]
Très cordialement et fraternellement.
Olivier... @hotmail.com, Tel: 06…
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère Olivier, pour ce commentaires et les précisions qu'il m'apporte sur vos efforts pour faire naître chez les destinataires de vos recherches et courriers un intérêt pour La Révélation d'Arès et son témoin assez grand pour en provoquer l'apparition dans un media.
Que Dieu me garde de vous critiquer ! Je sais qu'il y a bien des manières de ressentir l'Importance du Message d'Arès, de son sens, de ses conséquences (dont le silence fait partie), etc. Je dirais seulement que je n'aurais pas écrit la lettre au Directeur de la publication ou de l'émission comme vous l'avez fait, mais c'est peut-être vous qui avez raison et peut-être moi qui ai tort. Je n'ai jamais ressenti les journalistes que j'ai rencontrés comme susceptibles d'être intéressés par cette manière de présenter l'Événément, mais mon ressentiment à la réponse que j'ai entendue de leurs bouches dans les années 80 et 90 : "Ce n'est pas nouveau. Les Évangiles disent déjà la même chose, etc." peut être nocif. Nul doute que — quoique vous ne prononciez pas le mot — le christianisme vrai, celui du Sermon sur la Montagne, est au cœur de La Révélation d'Arès, mais c'est alors que le journaliste a le réflexe n°1 : "Je ne veux pas d'emmerdes avec l'Église... ou avec les Églises..." C'est, du reste, de l'aveu même de Robert Laffont, le seul éditeur qui me téléphona en 1975, la cause prime d'hésitation des media devant La Révélation d'Arès. Vous allez me dire : "Ça, c'était en 1975, mais quarante-quatre années ont passé depuis." Pour ma part, je pense au contraire que l'Église ou les Églises, même réduites, jouissent toujours dans la panoplie des réflexes de prudence journalistique un rôle très important, ne serait-ce que parce qu'elles sont le rempart n°1 contre l'Islam qui pose aujourd'hui tant de problèmes. Pour cette raison je dis "le christianisme vrai n'existe pas encore" dans mon communiqué de presse, mais je me garde de citer Mouhamad dans mon communiqué de presse, qui est pourtant une des nouvelles les plus sensationnelles dans un Message du Ciel apporté par... Jésus. Il y a là une véritable révolution spirituelle. Je pourrais aussi évoquer l'âme, qui n'existe pas chez l'enfant qui naît et que l'homme mûr peut se créer. Cela aussi est une nouvelle extraordinaire face aux idées reçues. Là aussi les journalistes se diraient : Ouillouillouille ! Où allons-nous métaphysiquement parlant ?! Etc. Croyez-moi ! Je connais bien les écueils sur lesquels la presse sombre dans la tempête soulvée par La Révélation d'Arès qui est très très loin d'être une anodine lettre du Père.
Fondamentalement, nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, postés dans une position de médiation entre deux mondes. À l'époque de Dostoïevski en Russie existait une certain Дми́трий Ива́нович Пи́сарев, Dmitri Pissarev, un révolutionnaire et nihiliste russe, critique littéraire et traducteur, qui quelque part dans son œuvre dit qu'il n'existe en ce monde que deux catégories humaines : les "ordinaires" et les "extraordinaires". Les "ordinaires" acceptent l'ordre établi, c'est la très immense majorité, même râleuse — les Gilets Jaunes sont des "ordinaires" —. Les "extraordinaires" forment l'extrême minorité qui travaille à la destruction de l'ordre établi pour créer un monde meilleur (Rév d'Arès 28/7). Nous Pèlerins d'Arès sommes des extraordinaires. Nous ne sommes pas les clients de la presse, que nous consultons certes, mais d'une façon très prudente et critique, et les journaux n'écrivent pas pour nous et ils le savent pertinemment. Pissarev faisait partie du cercle de Tchernychevski, qui écrivit des choses puissantes et vraies comme : "La morale est le produit de la physiologie", qui est la vérité sur laquelle repose tout ce monde rationaliste qui ne considère plus l'homme que comme matière et que nous refusons. Nous en sommes toujours à ce point-là. Rien n'a encore changé dans ce domaine. La presse connaît des hauts et des bas, nous espérons, parce que c'est notre foi qui nous impose d'espérer, un changement (voir commentaire de Jeff 208C61), mais nous avons aussi une solide réputation de gens raisonnables et nous savons que ce n'est pas demain que la presse se fera l'écho de la Parole d'Arès. Nous ne faisons qu'y travailler. Je ne suis donc pas là pour vous décourager, mais pour mettre en garde contre l'optimisme et en même temps permettre un travail plus profond, plus solide métaphysiquement parlant. Ici Dieu nous donne la formidable avantage du temps !
Nous, nous allons faire notre salut comme on file le coton, mais nous savons que les bobine de coton sont loin,très loin d'être tissées en vêtements. Nous ne rêvons pas, nous savons que nous sommes dans un monde de production et que produire demande du temps. Nous savons que nous travaillons pour un résultat à venir dans un temps plutôt long (quatre générations ne suffiront pas, Rév d'Arès 24/2). Pour l'heure nous accomplissons une œuvre apparemment improductive, mais c'est déjà notre grande joie, c'est déjàe notre fête (30/11). Nous sommes entrés dans le processus de Création de l'Univers ; le temps ne compte plus trop pour nous. Nous faisons aujourd'hui des choses pour demain et après-demain, pour après que nous serons désincarnés. Dieu et Sa Parole ont pour nous leur valeur sur l'instant, mais c'est une valeur qui a affaire avec l'Éternité dont n'ont que faire les journalistes. Pourtant, ce sont nos frères humains et comme tels nous essayons de les contacter. Pourquoi pas ? Mais sans précipitation, laquelle, à mon avis, ne servirait pas à grand chose. Ce rapport très différent au temps est une de nos caractéristiques et c'est aussi une nouvelle. Mais cette nouvelle-là ne peut pas encore être reçue. Elle ne peut que faire rire et je ne crains pas de le dire dans mon communiqué de presse. Nous sommes vraiment loin de tout.

02jun19 208C63
Votre communiqué de presse m’a fait repenser à une étude que j’avais lue il y a quelques années d’un chercheur britannique dont je ne me souviens pas le nom, et qui expliquait sans grande originalité que les frustrations que les journalistes ressentent à l’égard de la politique venaient du fait que cette dernière occupe 80% de leur agenda (il y a des raisons historiques à cela qu’il serait trop long d’expliquer ici).
Selon l’étude en question, la presse serait engagée dans une relation infernale dans laquelle elle voit bien qu’elle est dominée par la politique, mais ne peut pas s’en défaire et s’acharne à ne parler que d’elle ce qui fait d’ailleurs bien l’affaire de la politique qui assure ainsi sa position dominante.
Quand j’observe ce qui se passe aux États-Unis (j’habite à New York) où la presse dite libérale se déchaîne avec une violence jamais égalée contre Donald Trump, figure du mâle dominant qu’elle déteste, je me demande si l’on ne voit pas ici les prémices de quelque chose qui est en train de changer, et qu’à terme la presse va trouver la politique tellement exécrable quelle va faire sauter son noyautage. Dans ce contexte tendu,  je trouve bien la fin de votre communiqué qui incite les journalistes à devenir "apôtres du Bien et de la Vie." C’est leur montrer la possibilité qu’ils peuvent faire quelque chose d’autre que de servir la politique.
Pour appuyer votre invitation de la fin, je me suis demandé s’il serait opportun de commencer le communiquée de presse par quelque chose  d’un peu plus piquant du genre : "Nous sommes une minorité méprisée par la politique et la religion mais nous l’assumons car nous prônons leur disparition. Mais vous ? Pourquoi nous censurez-vous depuis quarante-cinq ans alors que nous disons simplement : la pénitence est la solution, ça vous fait rire ou hausser les épaules, etc."
Enfin, ce n’est qu’une idée que je partage avec vous, comme ça au passage.
Merci pour votre communiqué de presse, Frère Michel.
Cyril de M. de New York/USA

Réponse :
Merci, frère Cyril, pour ce commentaire.
Vous, qui avez été dans l'information, pouvez nous faire des suggestions utiles.
Figurez-vous que, moi pauvre type qui n'y connaît rien, j'avais songé à interpeller dans mon communiqué de presse les journalistes d'une façon similaire à celle que vous suggérez là : "Nous sommes une minorité méprisée par la politique et la religion mais nous l’assumons car nous prônons leur disparition. Mais vous ? Pourquoi nous censurez-vous depuis quarante-cinq ans alors que nous disons simplement : la pénitence est la solution, ça vous fait rire ou hausser les épaules, etc." Je ne l'ai pas écrit, parce que je ne voulais qu'une seule page et je devais tout réduire à un petit digest, à un tout petit texte lu d'un coup d'œil.
Pour cette raison j'ai choisi une attitude de foi résultat de ma conscience cencentrée à l'extrême en espérant faire un peu frémir la conscience du lecteur même le plus désabusé... De là aussi le choix de caractères typographiques inattendus, etc. J'avais alors à dire des choses qui, pour extatiques qu'elles sont, parce que le foi est inévitablement extatique en soi, ne devaient pas être mystiques : De là mes "Ça vous fait rire, etc." J'ai essayé ainsi de dire ce que j'avais à dire sans la solennité religieuse.
Pas facile, tout ça, et "pas facile" signifie critiquable, discutable, etc. Merci pour votre grande indulgence.

02jun19 208C64 
Mon Bien Aimé Frère Michel, l'égal de Noé, Azor, Abraham, Moïse, Mouhamad, Élie, Esaï, Jésus et tous les Prophètes et tous les apôtre de l'idéal géniteurs d'âmes,
Lorsque j'ai lu votre réponse 208C20 a notre Frère Jeff P. j'étais avec notre joyeuse pénitente sœur Évy de Nice et son époux frère Bernard, et frère Xavier dans leur jolie local où je sent la prière. J'avais des émotions et des larmes que j'ai retenues. J'ai senti votre peine. Les frères ne réfléchissent pas assez.
Concernant un dossier de presse de mémoire vous en aviez fais un pour le Salon du Livre [Paris] et j'avais dit aux frères de voir avec les Suisses. Suite, la veille, a un échange de textos avec Jeff P., j'appris que le dossier en ligne était obsolète ! Mais pourquoi n'ont-ils pas envoyé le dossier à jour et ne sont-ils pas passé par les ODLM [Ouvriers de la Moisson] qui font la relation avec vous ?
Comme vous les bras m'en sont tombés ainsi que pour les trois questions. Je ne comprend pas pourquoi les frères qui ont fait ce dossier n'ont pas pris conseil auprès de notre très précieux frère Bernard Lucas, président des ODLM, qui ne connaissait pas l'existence de ce travail, Bernard qui vous connaît très bien, qui exprime la pensée prophétique et la Pensée du Père et qui aurait donné de sages conseils aux frères afin d'éviter ce genre de maladresses, mais sont-ils prêt à écouter et faire confiance au Frère Bernard, à Mikal et autres sœurs et frères, les milles reflets de Dieu ? Suite à un autre échange de textos avec le frère Jeff.P celui-ci m'a écrit qu'il contacterait  Bernard, alléluia ! Le frère Jeff entre en humilité, mère de la lucidité.
Je constante que les frères à l'origine de ce dossier n'ont pas encore compris la question : "Un prophète pourquoi ? Et pour faire quoi ?" Que le comité ODLM est la pour éviter ces maladresses. J'appelle mes Frères a relire "Conscience Collective et Prophète", j'appelle mes Frères à la réflexion, l'humilité, la confiance, la patience, la prière d'accomplissement.
J'appelle mes Frères à changer de regard, à se libérer de tous préjugés, d'entrer plus en pénitence, de voir l'image et ressemblance dans les yeux de celui ou celle avec qui il échange, qui qu'il ou qu'elle soit, un Pèlerin d'Arès ou pas, d'aimer évangéliquement. Évidemment ce son des conseils que j'applique à moi-même tous les jours.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France.
           Victoire Cannes 2019         Didier Br. Nice 2019

Réponse :
Beau commentaire et belles images, merci pour cet envoi, mon frère Didier.
Votre point de vue ici exprimé en rejoint un certain nombre d'autres que j'ai reçus, tout à fait similaires, que je n'affiche pas pour éviter les redondances. Vous êtes superbe sur cette image, vous faites très prince oriental, fils de maharadja, voire même maharadja... Il ne vous manque que le turban. Vous devez avoir beaucoup de succès comme chauffeur de taxi Uber.
Vous savez, le texte du dossier de presse que j'ai pris pour être mon entrée 208 est d'Alexandra P., qui n'a que vingt-quatre ans et qui n'est un membre conscient de notre famille arésienne que depuis... disons...  une dizaine d'années tout au plus. Elle ignore énormément de choses qui ont été faites, écrites, éditées, au sein de nos missions pendant les quelque trente-cinq ans ou même davantage auparavant. Elle a pensé qu'elle innovait, alors que d'autres dossiers de presse avaient existé depuis longtemps. Je ne suis même pas sûr qu'elle ait étudié en détail le blog qui, lui, a treize ans et contient énormément d'écrits de moi qu'il faut du temps pour lire et pour en tirer des pensées, des enseignements, etc. qui auraient pu constituer une interview fictive moins éloignée de qu'on pouvait attendre du frère Michel répondant à des journalistes. Ce n'est pas grave. C'est l'apprentissage.

02jun19 208C65   
Nous vous écrivons de Rennes où nous sommes réunis, notre frère Bernard L., notre sœur Stéphanie M. L'H., mon époux Éric et moi-même Marielle pour le départ de ce monde de notre sœur Nathalie dans la nuit du samedi 1 au dimanche 2 juin. Par la grâce nous avons pu, Éric et moi, partager un dernier moment avec elle pour prier ensemble hier samedi. Bernard et moi allons faire mortification pour notre sœur.
Nous accompagnons sa famille à ses funérailles mercredi.
Nous vous embrassons bien fort. Nous prions avec vous.
Bernard L. de Bretagne-Sud, Stéphanie M.-L'H. de Bretagne-Centre, Éric et Marielle J. d'Île de France

Réponse :
Nathalie était le type d'humain du décès de qui on ne sait s'il faut se réjouir ou pleurer. J'ai toujours été très attaché à notre sœur Nathalie, dont la grande piété m'émerveillait quand elle venait au Pèlerinage, la plus handicaprée de tous nos frères et sœurs handicapés. Je la revois, comme si c'était hier, dans sa chaise roulante, avec son visage d'ange. Vous allez, ma sœur Marielle, faire mortification pour elle, mais on peut se demander si c'est nécessaire. Que pouvait se reprocher notre petite sœur Nathalie ?
Quand j'étais dans l'Église Orthodoxe je faisais des retraites fréquentes au Monastère st-Nicolas dans l'Hérault, dont l'higoumène (père abbé) Benoît était aussi mon ami. Un jour nous allâmes nous promener en attendant l'office du soir et passâmes près d'un champs de pommes de terre appartenant à des petits cultivateurs du hameau. La paysanne, Marie, était une vieille femme handicapée, qui marchait avec deux béquilles. Nous la vîmes arriver au champ sur ses béquilles, s'appuyer à un arbre en bordure du champ, poser ses béquilles contre l'arbre et se laisser tomber comme une masse, le visage contre terre, puis de là ramper sur le ventre à l'aide de ses bras pour aller... désherber ses pommes de terre. Benoît la regardait, il avait l'œil humide, il me dit : "Les vrais saints ne sont pas toujours ceux de nos icônes. Voilà une sainte, une vraie, car en même temps qu'elle avance sur le ventre pour désherber sans jamais se plaindre, elle prie... Je me sens tout petit à côté d'elle."
Moi aussi je me sens tout petit à côté de Nathalie.

03jun19 208C66
Très cher et bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Cette entrée, très longue, est plutôt un article de presse qui décrit la participation des Pèlerins d'Arès aux manifestations des Gilets Jaunes qu'un dossier de presse. Ce n'est que mon avis.
Il est très difficile de rédiger un communiqué de presse sur un sujet spirituel où il n'y a rien de technique, d'économique, etc. à traiter. C'est encore plus difficile, sachant qu'il y a multiplicité de pensées et d'opinions, chez les journalistes comme dans le monde. Heureusement, ceux qui s'y essayent le font sous votre œil bienveillant et aimant, qui conseille… Pas comme dans le monde qui vit d'oppositions, partisans, opposants…etc. et qui ne construit rien de solide ! Votre communiqué, simple et court, est facile à lire. Vous en aviez déjà écrit un lors du Salon du Livre à Paris.
Nous rencontrons ces difficultés dans la mission où il faut beaucoup d'écoute et, paradoxalement, peu de paroles pour avoir une chance d'être entendu : Ma Main, Je L'entre dans la faille; la faille ne se referme pas (Rév d'Arès xxxvi/1). Nous n'oublions pas que nous sommes envoyés à la moisson du petit reste… et que nous ne sommes jamais seuls !
Les Gilets Jaunes nous ont écouté poliment… Ils nous ont permis de nous faire connaître autrement, c'est ce qui ressort de l'expérience de notre sœur Simone et de notre frère Claude qui ont participé aux manifestations. Nous n'avons pas encore trouvé la forme de vie visible qui touchera le petit reste. Nous savons qu'il nous faut être patients… aimants… bref être des pénitents !
Nous sommes avec vous, toujours, sur ces sentiers chevriers [Rév d'Arès 25/5], à la recherche de la Liberté.
Francis M du Centre.

Réponse :
Merci, mon frère Francis, pour ce commentaire.
C'est vrai, le dossier d'information ou de presse qui constitue mon entrée 208 est "plutôt  un article de presse qui décrit la participation des Pèlerins d'Arès aux manifestations des Gilets Jaunes qu'un dossier de presse." C'est évidemment l'impression qu'a tout le monde.
Il est manifeste que Jeff P. et sa fille Alexandra P. ont pensé que la participation des Pèlerins d'Arès aux Gilets Jaunes était une bonne occasion de présenter sous un jour plus conforme aux idée du temps La Révélation d'Arès, les Pèlerins d'Arès et Michel Potay à tous ceux, journalistes ou non, qui souhaiteraient aujourd'hui savoir où en est notre mouvement ou tout simplement savoir qui nous sommes et quelle est notre Source.
Le mouvement des Gilets Jaunes étant socio-politique, les auteurs du dossier ont, à mon avis, pensé qu'il était opportun de profiter de cet événement-couloir de sens matérialiste pour rationaliser le mouvement des Pèlerins d'Arès. Les auteurs du dossier ont supposé, semble-t-il, que cette présentation prendrait ainsi un caractère réaliste ou pratique plus facilement accepté par les informés : presse, pouvoirs, etc., qu'une présentation spirituelle. Je comprends cette intention, mais si telle a été l'intention, je pense que les auteurs n'ont pas présenté le dossier comme il aurait fallu, car le résultat est ce que vous dites : "Plutôt un article de presse qui décrit la participation des Pèlerins d'Arès aux manifestations des Gilets Jaunes qu'un dossier de presse sur les Pèlerins d'Arès."
Or, il est clair que notre foi repose entièrement sur des considérants de caractère certes non religieux (c.-à-d. sans dogmes, sans lois, sans discipline interne, etc.) mais totalement spirituels : réinstallation de l'amour dans le monde, création de l'âme, réapparition de l'homme métaphysique et disparition de l'homme socio-politique (de là les PUHC), etc. et que c'est les trahir que de les présenter sous un jour par trop moderno-pratique.
De plus, une telle présentation est source d'aléas, de déceptions, si elle vise à décider quelques journalistes à s'intéresser à Michel Potay. En effet, celui-ci ne parlera évidemment pas de politique, des Gilets Jaunes, etc., aux journalistes, mais il leur parlera de déconfessionaliser et de respiritualiser la société, de recréer l'homme métaphysique, d'ouvrir l'esprit à la réalité, aujourd'hui potentielle mais demain réactivée, des sainteté, puissance et lumière (Rév d'Arès 12/4) de la Vie qui n'a jamais commencé et qui ne finira jamais, qui est cachée dans l'homme de chair, bref, de quitter l'idée générale de traiter l'homme comme une matière pour le traiter comme une parcelle de ce qu'on appelle Dieu (Genèse 1/26). Les journalistes ou autres personne peuvent alors se considérer comme ayant été intéressés de façon trompeuse à un bonhomme dont le souci n°1 n'est pas le socio-politique ni même la morale, mais le Fond spirituel de l'être.
Mais là aussi on est dans l'opinion. Je veux dire que c'est mon opinion ; ce peut ne pas être la bonne.
Pour nous la société humaine doit être pensée en termes d'évolution spirituelle, non en termes scientifiques, techniques, matériels, sociologiques, sentimentaux, ces derniers termes ne venant qu'en conséquence de l'évolution spirituelle que préconise La Révélation d'Arès mais non comme perspectives premières.

03jun19 208C67 
J'envoie ceci sur le blog, car je ne connais pas d'autres adresses où je sois sûr que ce message vous arriver.
Ceci n’est pas un commentaire. Ceci répond juste à l’intérêt que vous avez manifesté personnellement pour ma manière d’écrire. Si je peux vous dire quelque chose qui vous aide à progresser, j’en serais heureux,  quoqie j’en doute. Car j’ai eu 5/20 au bac en Français ! Il faut dire que j’essayais laborieusement d’appliquer les règles qu’ils m’avaient apprises en cours. Moi-même je me rendais compte que ce que j’arrivais à faire avec [le français appris à l'&cole] était pitoyable. Je me souviens comme d’une brume épaisse et horrible  dans mon cerveau, lors de cette épreuve de baccalauréat. Ce résultat à fait que je n’ai jamais eu aucune prétention littéraire d’aucune sorte. Cependant, j’aime écrire, mais librement sans aucune règles. Ceci dit voilà ce que je peux en dire quand même.
Écrire !
À part La Révélation d’Arès, à laquelle, il fut un temps, j’ai veillé à ce que tout ce que j’écrivais se rattache, j'ai beaucoup, beaucoup lu.
Je n’ai eu que deux modèles d’écriture qui m’ont plu et encore ! dans ces deux modèles je n'ai retenu qu’une qualité précise, qualité que j’ai copiée chez chacun.
Tout d’abord James Hadley Chase qui m’a beaucoup interpellé quand j’avais dix neuf ans. J’ai lu tout ce que je trouvais de cet auteur : soixantge-dix livres à peu près (je dois avoir tout lu, je n’ai jamais vérifié). Ce n’était pas une passion : il n’y avait que lui qui m’intéressait. Justement, au sujet de son écriture j’ai voulu lui ressembler dans cette manière qu’il avait d’être toujours intéressant sans utiliser pour autant le suspens (que j’ai toujours trouvé ennuyeux). Comment je fais maintenant ? Je n’en sais rien, mais je sais que si je commence d’une telle ou telle autre façon se sera intéressant ou ce sera ennuyeux, je le ressens. Et j’essaye de suivre ce fil de l’intéressement. Ce que j’ai appris de lui sur le plan profond c’est la mécanique du péché, qu’il décrivait psychologiquement de manière parfaite ; c’est d’ailleurs le thème récurrent de tous ses romans. Il m’a fait gagner de nombreuses années, car il m’a fait cesser de m’intéresser au mal ; il expliquait de manière réaliste et convaincante l’aboutissement logique de tout acte mauvais, l’engrenage fatal, et le revirement psychologique dans la tête du fauteur de mal de la séduction au désabusement. En somme c’était toujours une histoire de chute,  les meilleurs romans étaient à mon sens ceux parlant de personnes tout à fait ordinaires qui se faisaient prendre au piège du mal et qui étaient prises dans une aventure dont ils essayaient de se sortir, un engrenage qui les dépassait. Ça se finissait souvent mal. Donc après ces lectures  j’ai pu m’intéresser au bien sans partage. Je voyais où me mènerait un mauvais point de départ — D’ailleurs, je m’aperçois que je suis comme un obsédé du bon point de départ, il y a une cohérence dans la vie.
Plus tard, j’ai lu en continu, pendant au moins cinq ans, l’ouvrage jnana-yoga de Vivekananda, entre mes 23 et 28 ans (à peu-près), parallèlemet à La Révélation d’Arès. Là, j’ai beaucoup aimé sa manière d’écrire qui permet au lecteur de n’avoir besoin d’aucune autre connaissance, parce que dans ce qu’il écrit il expose toujours la pensée et le contexte qui donne sens à cette pensée, donc on a aucun doute sur l’honnêteté et les contours de sa pensée. Après on prend ou on met de coté provisoirement, en se disant je vais prendre le temps d’y réfléchir.
Ce qui est sûr, c’est qu’il éveille le goût de la réflexion. Ce qui frappe chez cet auteur c’est son courage et son audace de pensée évidente. Il peut vous retourner le cerveau dans tous les sens, ce qui fait qu’après on a compris que ce qu’on croyait de la vie n’est, tout compte fait, pas si sûr et qu’il y a beaucoup à découvrir et à réfléchir. Un grand coup de ménage dans les préjugés.
Pour le reste je ne sais rien de l’élégance dont vous parlez ; j'en suis totalement inconscient. J’essaie juste de trouver une belle continuité de sens qui permette à tout le monde de comprendre. J’essaie aussi de tout rendre sensible, presque matériellement.
Bernard

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire.
J'ai tout juste désembrouillé quelques passages pour les rendre plus facile à lire, mais dans l'ensemble vous vous en sortez bien pour quelqu'un qui n'a eu que 5/20 au Bac Français.
Ah là là ! James Hadley Chase :  "Pas d'orchidées pour Miss Blandish", "Douze chinetoques et une souris"... Cet auteur de romans noirs a eu un succès phénoménal. Je l'ai lu quand j'étais jeune. C'était plus qu'un auteur de polars, c'était un authentique écrivain. Vous devriez lire Dostoïevski, Marcel Proust.
Peut-être y a-t-il en vous un écrivain qui dort.
Nous avons besoin de missionnaires, d'apôtres. Essayez de vous rapprocher d'une de nos mission pour devenir l'un de ces héros dont parle La Révélation d'Arès. Vous en avez peut-être l'étoffe.

04jun19 208C68
Je ne crois pas que l'indifférence dont font preuve la presse et la foule de la rue envers les Pèlerins d'Arès, La Révélation d'Arès et vous-même, Michel Potay, vienne de ce que vous ne présentez aucun intérêt matériel, commercial pourrait-on dire. Je crois que le fond de cette indifférence vient d'un changement radical de société. Vous, vous êtes trop en retard sur l'Histoire... ou trop en avance... Vous ne représentez rien qui soit actuellement dans la perspective de ce que le monde appelle foi ou espérance ; vous n'êtes rien ; vous n'existez pas, vous n'êtes pas une société.
Les Musulmans sont une société, ils existent, ils se font notamment remarquer par leur fanatisme, qui signe leur présence dans le monde, par leurs femmes-esclaves avec leurs uniformes de bonnes sœurs voilées, leurs mosquées et leur manière caractéristique de prier, etc. Les Juifs sont une société avec leurs kippas, leurs synagogues, leurs ultras à nattes, barbes et grands chapeaux, leurs bar-mitsvas, leurs mariages pittoresques. Les Chrétiens sont sont une société avec leurs musiques sacrées si célèbres qu'elles sont jouées même dans les milieux profanes, leur pape, leur clergé déguisé, leurs simagrées de toutes sortes, leurs œuvres, leur hypocrisie ou tartufferie. Les Bouddhistes sont une société avec leurs bikshus, leurs vêtements, leurs monastères... enlevez à Mathieu Ricard sa robe rouge et il n'existe plus ! Les Hindous, on n'en parle pas... avec leurs swamis déguisés, leurs face-paintings. Les francs-maçons et leurs tenues etc., etc.
Les flics sont une société, l'armée est une société, les transports aériens avec leurs pilotes galonnés et leurs hôtesses sont une société, les préfets et sous-préfets avec leurs uniformes ridicules sont une société, les politiques avec leurs gardes du corps, leurs discours, leurs stéreotypes, tous les mêmes quels que soient les partis, sont une société, les facteurs ou préposés sont une société, les gens de télévision avec leurs matériels, les ponts et chaussées avec leurs casques et leurs gilets sont une société ; les ouvriers et leurs bleus et leurs drapeaux CGT sont une société. Les francs-maçons avec leurs tabliers, leurs rites, leurs loges sont une société.
Mais vous, vous n'avez rien ; vous n'êtes pas une société. Rien ne vous distingue du commun de la rue ou plutôt ce qui vous distingue est totalement invisible : la pénitence, l'amour, le pardon, etc. Les journalistes ne s'intéressent qu'au vivant apparent, au visible, au sensible à l'œil, à l'oreille, au toucher, au spectaculaire, à tout sauf à ce que vous ête au regard du monde : Vous n'êtes Rien ! Vous répondez à peu près à ce que Margaret Thatcher disait : "And, you know, there is no such thing as society," dans une allocution fameuse. Autrement dit: "Il n'y rien qu'on puisse appeler société." Vous vivez dans un no-man's land, un terrain apparemment inhabité, une zone vide entre deux frontières. Pourquoi voudriez-vous que la presse parle d'un no-man's land ?
Gilles L. de Bourgogne

Réponse :
Je crois avoir reçu, il y a longtemps, une lettre (peut-être deux lettres) de vous, frère Gilles. Merci pour ce commentaire, qui soulève un parmi nos problèmes liés à l'apparence. Notre invisibilité, de la notre apparente fadeur, est une marque très particulière de notre amour pour tous les hommes sans exception, de notre pardon de toutes les offenses sans exception, de notre liberté absolue loin de la loi des rats, etc. En effet, rien ne nous distingue. Nous ne formons pas une société au sens qu'on donne à ce mot dans le monde, puisque nous nous sentons membres de l'unique société humaine : l'humanité entière. Nous nous efforçons de nous rapprocher le plus possible du Créateur que rien, absolument rien — sauf pour ceux qui ont le regard métaphysique — ne distingue dans le monde et dans l'Univers, parce qu'en fait Tout le distingue, mais comme Tout ne peut se distinguer de Lui-même, c'est comme si Tout n'était Rien... De là l'athéisme, le scientisme, etc ! Le vrai monde de la Vie n'est ni visible ni sensible à l'œil, à l'oreille, au toucher de l'homme redevenu animal pensant. Il faut que subsiste (épi mûr) ou renaisse dans le cerveau ce que La Révélation d'Arès appelle le Vrai (xxviii/21, xxxiv/1-4) pour que le Tout-Autre paraisse évident et pour sentir qu'Il vit aussi en chacun de nous.
Vous citez Margaret Thatcher, qui avait bien perçu ce problème (elle n'est pas la seule, loin de là), mais qui considérait que la société ou plutôt les sociétés comme vous les citez dans votre commentaire n'existaient plus vraiment. «There is no such thing as society» : la société, ça n’existe plus (octobre 1987). Depuis lors, on dit que son message a été compris par toutes les classes dominantes, particulièrement en Occident. On dit que ce message a pour conséquence la grande sécession du monde des dominateurs qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le galimatias confus de la société relative. Je ne crois pas que cette hypothèse soit bonne. Pour moi il ne s'agit pas d'une disparition de la société ou des sociétés, mais d'une mutation vers autre chose.
Dans ce cas, nous sommes bien des humains du futur ; nous sommes, comme vous dites, "en avance sur l'Histoire". Pour le moment, la crise de la distribution politique, la confusion des mouvements sociaux (très caractéristique chez les Gilets Jaunes), l'enfermement de la bourgeoisie subsistante dans ses chateaux-forts, l'embrouillamini des classes populaires sont autant de signes de l’épuisement des vieilles sociétés humaines, mais qui préparent une autre société... La vague populiste qui traverse le monde occidental ne fait que profiter de cette situation en attirant la no-society. Nul doute, la bourgeoisie dominante du XIXe siècle a disparu... Finis les grands patrons à l'Émile Zola, les Schneider, les Citroën, les Lagardère, mais pour autant les rappeurs et les hipsters sont-ils les prémisses de la société de demain? Il ne fait pas de doute que les classes populaires coupent les ponts avec les politiciens, les syndicats, les médias.
Oui, justement, les médias ! L'Actuelle forme souverainiste des médias disparaît, mais c'est le temps de trouver une nouvelle clientèle et elle réapparaîtra. Serons-nous parmi leurs nouvelles marchandises ? Peut-être, mais il y a aussi quantité de raisons, autres que celles sociétales, dont vous parlez, qui font que nous risquons d'attendre longtemps. Je vous demande de bien lire certaines de mes réponses sur cette page. Notre caractéristiques spirituelle est, à mon avis, le problème n°1 que nous posons aux médias, aux fabricants d'opinion et de sociétés. Les sociétés que vous décrivez sont des mafias ; pour cette raison elles chercheront toujours à exister jusqu'à ce que la base humaine les abandonne, ayant trouvé un autre manière de vire... spirituelle.
Ce qui disparaît, sans nul doute, lentement mais sûrement, c'est la hiérarchie telle que Frédéric Amard, auteur oublié du XIXe siècle, la voyait dans son ouvrage également oublié : "Homme, Univers et Dieu" : "Principe d'unification sociale, d'unité collective, ô hiérarchie ! Déterminons ton ontologique ou absolue essance. Or, en face d'un autre homme chaque homme porte infus un pouvoir d'égal caractère, un titre semblable d'autorité, de commandement à la fois et d'obéissance, d'inapprise hiérarchie, naturel ou divin ou inné disciplinisme, le rythme hominal psychologique." Amard dans ce style, lui aussi oublié (vers 1850, je pense), qui nous paraît tarabiscoté, mais qui en fait très précis et très juste, parle de la hiérarchie telle qu'elle était alors et qu'elle disparaît aujourd'hui. Chez nous Pèlerins d'Arès c'est absolument manifeste. Donc, je ne crois pas dans la disparition prochaine des sociétés, mais je crois dans la disparition déjà sensible de leurs structures internes. Sous ce rapport nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, le fer de lance de l'humanité, sans aucun doute.

04jun19 208C69
Le groupe d'échanges "Moisson" qui s'arrête aujourd'hui sur Messenger, a été l'un des déclencheurs des Gilets Jaunes Pélerins d'Arès depuis Novembre/Décembre 2018.
Des actions missionnaires,des marches dans de nombreuses villes de France, de beaux panneaux, avec les encouragements et le soutien de notre prophète Frère Michel.
Les photos des Pélerins d'Ares prises au devant des manifestations pacifiques dans leur ensemble.
Les blogs de Frére Michel consacrés à notre présence parmi ce peuple du reste.
Puis l'entrée du blog présentant le dossier pour les médias d'Alexandra soutenu par son père, notre frère Jeff.
Ce mouvement de Gilets Jaunes s'amenuise doucement, mais pas la mission /Moisson d'épis mûrs.
Beaucoup d'échanges se sont transmis sur "Moisson" ainsi que sur le blog de frère Michel dans les mois forts de cette action des Gilets Jaunes.
Merci à vous, frère Michel, merci à tous nos frères et sœurs Pélerins d'Arès qui se sont engagés activement dans cette belle mission de témoignage de la création de PUHCS qui perdurera au fil des années et des générations qui viennent.
Bientôt le Pèlerinage de Feu qui nous redonnera la force d'être Pélerins missionnaires-moissonneurs engagés librement dans de nouvelles actions,aux côtés de notre prophète Mikal grâce à l'appel que le Créateur lui a donné par Jésus en 1974 et par les Théophanies en 1977 à Arés .
Je prie avec mes sœurs et frères chaque jour.
Je vous [salue ?] bien fraternellement Frére Michel et sœur Christiane ainsi que tous mes sœurs et frères de la grande Assemblée engagés dans ce nouvel Exode Spirituel qui conduira, un Jour, à la Terre Promise.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire beau et pertinent.
Oui, le Pèlerinage permet à chaque Pèlerin d'Arès d'entrer en lui-même et d'y faire rejaillir le Feu qui s'y est endormi. Comme vous dites : "Le mouvement de Gilets Jaunes s'amenuise doucement, mais pas la mission/Moisson d'épis mûrs." Notre mission non seulement ne s'amenuise pas, mais elle prend chaque année de la force.
Je me réjouis à l'idée de vous revoir bientôt à Arès.

04jun19 208C70
Bien aimé prophète du Très Haut,
À lire tout ces commentaires et vos réponses, il ressort qu’il faudra sans doute trouver une autre voie pour être connu que celle des médias traditionnels. Nous avons espéré être plus visibles en nous associant à ce mouvement des Gilet Jaunes. En effet, nous avons été vus, même à la télé, et pourtant rien ne change dans nos contacts au local. Nous avons rencontré ce peuple mobilisé avec toute la diversité de ses revendications, nous y avons apporté les nôtres, l’amour et la liberté ; nous y avons aussi apporté l’idée des petites unités humaines souveraines confédérées et là encore pas d’échos.
Il faudra du temps et sans doute des événements déclencheurs pour susciter l’intérêt et là il faudra être prêts. En attendant, il nous reste la rue et l’espoir de la grâce qui viendra au bout du temps, si nous ne nous décourageons pas.
Je reviens sur les Petites Unités Humaines Confédérées qui, présentées avec un logo coloré bien visible sur nos pancartes "PUHC", pouvait nous faire passer pour des politiques. Je me demande si c’était vraiment utile de paraître en concurrence avec les différents mouvements présents et de prendre le risque de diluer notre caractère totalement spirituel et notre appel à la pénitence. Il me semble que la mission sociale n’était pas loin.
Mikal monte (dans) la patience (Rév d'Arès xxxiii/3) ;  ta force sera dans ta patience (35/7) ; à toi la mesure, la patience et la piété (39/3). Nous sommes dans une autre relation au temps et c’est sans aucun doute notre atout majeur. Dieu connaît les chemins d’Eden et Il saura nous guider, écoutons-Le !
Merci du profond réalisme et de l’enthousiasme que vous nous transmettez pour garder la force d’avancer dans ce désert jusqu’à la Terre Promise.
Recevez toute mon affection fraternelle ! Je prie avec vous dans l’espérance du Jour.
Rémy O. du Midi Toulousain

Réponse :
Merci, mon frère Rémy, pour ce commentaire.
Pour ma part, je pense que votre participation aux manifestations des Gilets Jaunes a préparé le terrain pour une reconnaissance de nos espérances par un certain public. Nous sommes à Bordeaux, Toulouse, Paris, Lyon, Nice, Lille, Metz, Lorient, Tours, etc., sortis de ce qui pouvait être jusque là vu comme une sorte de clandestinité ou de mystérieux sous-sol ou souterrain. Les suites ne se feront pas sentir tout de suite ; c'est impossible, mais elles se feront sentir un jour ou l'autre. Il faut laisser au gens le temps d'oublier les chimères dont on a pu nous habiller. Que doit comprendre le commun Gilet Jaune, qui a défilé coude à coude avec vous lors des manifs du samedi ? Il doit comprendre que ce n'est pas en réclamant moins d'impôts et plus de revenus qu'il affirmera sa position humaine comme égale à ceux qui le dirigent, parce qu'il reste ainsi à un niveau de dépendance où il sera toujours spolié (Rév d'Arès 28/10) par ceux qui créent et émettent l'argent. Il doit comprendre que c'est la santé de l'esprit et particulièrement le retour à la raison, action que désignait bien le verbe grec sophronein (pas de traduction simple en français), qui est la clé de l'ascension, parce qu'alors il changera de vie. Platon en parle, cent ans après Héraclite, de très belle façon dans le 4ème libre de la "Politeïa" (la République). Rien n'a encore changé depuis cette époque ; les hommes et femmes de la base, dans leur ensemble, Gilets Jaunes ou non, restent dépendants de l'argent, alors qu'ils n'affirmeront leur égalité avec ou même leur supériorité sur les dominateurs que dans un autre domaine, celui de la force d'âme. C'est ce que vous avez commencé de faire comprendre, vaguement certes mais de manière bien distinguable ou repérable quand même, en défilant avec vos panneau qui ne parlaient pas d'argent, mais d'amour.
Qui dit amour ne dit pas passion (l'amour-passion, c'est l'amour des romans-photos) mais tempérance, modération, mesure, à l'égard de tous les hommes, et c'est une force qui n'est pas morale, mais créatrice, parce que l'aplatissement de la sinusoïde des hauts et des bas de l'humeur crée une puissance inégalée et illimitée sur les événements de la vie humaine. Cet amour-tempérance amène l'homme à être plus fort que lui-même — Socrate, je crois, disait déjà ça — et donc plus fort que ceux qui exercent sur lui leur force. La tempérance qui amène l'humain à être plus fort que lui-même l'amène ipso facto, pense-t-on, à être apparemment esclave de lui-même, mais c'est une erreur ; cet humain en arrive à régner sur le mal, même sur le mal haut placé. Ce genre de chose n'est pas facile à expliquer au commun. Il lui faut le temps de comprendre, de passer à une autre façon de voir l'humain. Ils ont quand même senti, ces humains, que vous proposiez une autre voie vers le triomphe de l'homme sur le mal et ils ont quand même senti que c'était quelque chose à examiner. Mais ils sont fiers et cet examen ne peut se faire du jour au lendemain.
L'amour est le meilleur qui permt à l'homme de régner sur le pire. C'est ce que les humains, qui voient encore l'amour comme un simple sentiment, peuvent commencer à deviner à votre contact qu'il existe un autre amour, mais ils ne réalisent que lentement de quoi il peut s'agir. L'homme qui devient capable d'aimer son prochain comme lui-même, comme dit le Lévitique, arrive à un point décidif de son destin ;  il passe à une autre vie ou, comme dit La Révélation d'Arès, il change a vie (30/11).

04jun19 208C71
Je vous salue, frère Michel !
Vous apportez beaucoup d'eau à mon moulin, plus précisément à hauteur de votre réponse au 208C/57 qui dit : "Ce n'est pas Dieu qui fait l'homme. C'est tout bonnement l'homme qui fait l'homme (Bible - Chapitre 1-verset 24 - La Genèse - La Création). 6ème jour, Dieu dit : "Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, petites bêtes et bêtes sauvages selon leur espèce." Il en fut ainsi. Dieu vit que cela était bon."
La preuve que Dieu n'a pas créé l'homme ! C'est bien la terre qui crée l'homme ; ensuite, de cet animal il en a fait son Image et Ressemblance. Vous l'expliquez très bien dans la vidéo niçoise. Il a mis Son Propre Psychisme dans l'homme, c'est-à-dire les cinq dons : Parole, Liberté, Individualité, Créativité, Amour.
Un animal est très, très limité, mais nous c'est "no limit".
Dans la mission, je dis à ceux qui vénèrent les animaux : "Si un jour vous voyez un animal faire du feu, vous m'appelez !"
Je salue sœur Christiane et je lui conseille sur la toile de visionner la vidéo de Geneviève Delpech : "L'expérience du tout" (un petit conseil, toutefois. Il est bon de la démarrer à la 60ème minute). Merci de me faire un petit signe, dans le blog,  si elle vous a parlé.
Je vous embrasse tous les deux, et, peut-être nous verrons-nous au pélerinage en juin ?
Marie N. (Dominique C.) de Nice

Réponse :
Merci, ma sœur Marie, pour ce commentaire.
En effet, au plan psycho-physiologique "Dieu n'a pas créé l'homme". Mais au plan spirituel, c'est Dieu qui a créé l'homme en mettant "Son Propre Psychisme dans l'homme, c'est-à-dire les cinq dons : Parole, Liberté, Individualité, Créativité, Amour." La forme extatique et mystique de la religion a voilé cette réalité-là, qui est cependant primordiale, puisqu'elle dresse dans la conscience humaine, celle du Pèlerin d'Arès, cette réalité absolue : l'humain est image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27). C'est un point très important, parce qu'il éloigne de nous la tentation de rationaliser, laquelle est peut-être cause des erreurs du dossier de presse figurant dans l'entrée 208. Il ne faut pas croire, sous prétexte d'attirer des journalistes, que soit bon le souci de remédier à la faiblesse spirituelle. La spiritualité qui est la nôtre n'a pas de faiblesse ; la spiritualité fixe en nous solidement un point de vue radicalement différent des idées que les journalistes sont chargés de colporter ; ce n'est pas par un glissement vers ces idées rationalistes qu'on permettra à des journalistes, s'ils ont la possibilité de parler de nous dans la vérité, de nous comprendre et de voir en nous les tenants d'alternatives qui se défendent très bien contre la mécréance ou la religiosité classiques.
Concernant la vidéo de Geneviève Delpech "L'Expérience du Tout", dont vous conseillez à mon épouse Christiane le visionnage, particulièrement à partir de la 60ème minutes, je n'ai pas trouvé ce titre sur YouTube. J'ai trouvé un titre approchant : 'L'Expérience qui a bouleversé ma vie", que j'affiche à la fin de votre commentaire. Je pense qu'il s'agit de ça. Je n'ai pas le temps moi-même de regarder cette vidéo qui dure un peu plus de deux heures.
J'ai vu sur l'<internet qu'il existe une autre vidéo de Geneviève Delpech avec le Dr Charbonnier, qui semble porter le titre de "Expérience du Tout", mais je n'ai pas pu charger cette vidéo-là.

04jun19 208C72 
Bonjour frère Michel,
Je ne connais rien au journalisme, bien que je connaisse deux ou trois d'entre eux, mais j'ai la certitude que La Révélation d'Arès plane comme un vent léger dans l'atmosphère lourde de nos cités et de nos tunnels d'idées et de principes et que, si elle doit se faire connaître, ce sera sans doute de la forme la plus inattendue, parce que tout ce qui vient du Créateur est toujours inattendu.
Bien sûr, nous sommes apôtres de cette Révélation mais notre force est dans cette grande espérance que nous y voyons pour tous les hommes et cela s'appelle l'amour, l'amour évangélique oui, qui peut prendre la forme d'un sentiment aussi et prendre ainsi plus de force.
Le prophétisme est une lutte individuelle pour la Vérité ; il a toujours agi au moment où il devait agir même si ce temps peut être plus ou moins long. Le Pèlerin d'Arès est un novateur, une nouvelle race en quelque sorte, qui doit tout faire différemment, parce que tout est à changer dans ce monde, je crois que nous construisons quelque chose tout en déconstruisant autre chose, cela se fait de forme anarchique (anarkiste) et aléatoire pour le moment, mais elle rejoindra tôt ou tard sa véritable forme et épousera ainsi la conscience de l'homme, d'un petit reste en tout cas.
C'est mon avis frère Michel.
Meilleures salutations.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, mon frère Angel, pour ce copmmentaire.
Le Père peut faire connaître Sa Parole de diverses façons ; certaines de ces façons seront sans doute des plus inattendues. Mais je ne suis pas sûr que ce soit par des voies fortuites, déroutantes, qu'il a eu l'intention de diffuser La Révélation d'Arès, parcequ'Il a désigné un prophète pour cette diffusion et je pense fermement qu'en qualité de prophète mon rôle est de propager la Parole d'Arès par tous les moyens humains possibles, et donc par le moyen, entre autres, de la presse. Le Père a promis que des anges et des saints assisteraient les Pèlerins d'Arès, mais Il n'a pas dit qu'ils agiraient à leur place. Il n'a pas dit non plus, il va sans dire, que Lui, le Père, agirait à notre place. Le mal est une invention humaine et le Père tient à ce que ce soit l'homme, libre (Rév d'Arès 10/10), qui vainque ce mal et rétablisse le Bien sur terre. Autrement dit, le péché est une affaire d'homme et c'est à l'homme d'en résoudre le problème ou... de disparaître dans le péché des péchés (38/2).
Alors, il faut bien essayer de trouver des voies de propagation et la presse en est une, à l'évidence.

05jun19 208C73
J'ai de la sympathie (impossible de ne pas en avoir) pour vos Pèlerins d'Arès, en même temps que j'ai pitié, parce que, comme vous le dit Gilles L. de Bourgogne [208C68], vous ne montrez pas ce qu'il faut montrer pour intéresser la presse, le public, la rumeur, bref, pour faire parler de vous... en bien ou en mal, ce n'est pas important, ce qui compte, c'est qu'on parle de vous, et aussi pour faire envie à la frange populaire qui aime les particularités qui signent l'indépndance.
Lui Gilles L. dit que ous ne représentez pas une société bien distincte avec des allures bien typiques, des rites, des mystères... Ouais... Admettons ! Important, ça, le mystère : Faut voir les francs-maçons la pub que ça leur fait ! Vous, vous êtes ouverts à tous les vents, erreur. Vous placez tout dans le cœur, mais le cœur, ça ne se voit pas ! Pourquoi croyez-vous que l'Armée du Salut a des uniformes ?! Parce que ça se voit. Vous ne faites que des bévues
Gilles L. a oublié une société qui a beaucoup, beaucoup fait parler d'elle : les hippies !
Si vous voulez vous faire remarquer comme individus rejetant les valeurs bourgeoises, sociales, culturelles de la société de consommation, les frontières, la violence, tout ce qui n'est pas amour, offrir une garantie visible de spiritualité, alors là c'est tout trouvé, il faut lancer une mode, pas à proprement parler la mode hippie ou hare krishna, dépassée, oubliée, assez ridicule, mais une mode nouvelle : une coiffure particulière, une coupe de fringues reconnaissable, etc. Il faut créer une ostensible mentalité ou visibilité Pèlerin d'Arès. Il faut créer une mode. C'est ça, c'est uniquement ça qui offre une garantie de spiritualité. Il y a les tuniques, mais vous ne les mettez qu'à l'intérieur des murs du Pèlerinage d'Arès. Personne ne les voit. Il fut une époque, d'après les informations que j'ai, où vous éditiez des photos de pèlerins à Arès en tunique à Arès ; je suis certain que ça a contribué à attirer du monde vers vous à cette époque. Il y en a qui aiment ça et contrairement à ce qu'on dit, ça les a changés, parce que l'habit fait le moine, oui, contrairement au dicton. Gilles L. a raison : "Enlevez à Mathieu Ricard sa robe rouge et il n'est plus rien !"
Mais, puisque vous avez des artistes parmi vous, vous pouvez lancer un spectacle, genre des spectacles qui ont fait largement connaître les hippies : "Hair", "Oh ! Calcutta", "Jesus Freak", "Godspell". Alors là, c'est le must ! Plus vous gueulez de la musique et des chansons de ce genre, plus vous introduisez de monde dans votre cénacle : nouveaux adeptes et... journalistes ! Puisque vous cherchez des journalistes, vous avez la bonne recette. Ajoutez un peu de cul... et c'est le triomphe. En plus, vous aurez les ligues de la pruderie qui viendront contester, tout casser même, et ça vous fera une pub énorme comme ils l'ont fait pour "La dernière tentation du Christ" de Scorsese. Un malin, Sorcese, c'est un croyant qui sait faire ce qu'il faut pour attirer le monde vers une vérité plus fidèle à ce que fut Jésus, un homme comme vous et moi. Pas un Dieu.
Jean-Marie P. non localisé

Réponse :
Merci, frère Jean-Marie, sympathisant, peut-être même pèlerin d'Arès petit p.
Mais je ne suivrai pas votre conseil.
Je crois que votre idée part d'un sincère sentiment de "sympathie (impossible de ne pas en avoir) pour mes Pèlerins d'Arès." Je préfère, cependant, que vous en "ayez pitié."
Les Pèlerins d'Arès reconnaissables, "ostensibles", que vous recommandez et à plus forte raison s'ils sont appuyés par un spectacle genre "Hair" ou "Oh Calcuta !" (avec des danseuses nues, je crois), expression d'une contre-culture à la hippie, seraient sans aucun doute remarqués sans tarder par les journalistes. C'est sûr. Je ne doute même pas que pour un spectacle "Oh Arès !" avec "du cul" comme vous dites nous trouverions des auteurs comme Ionesco, Gébé et Wolinski qui ont écrit "Oh Calcutta". Ces trois-là sont morts, mais il existe les équivalents aujourd'hui.
Mais non !
Les modes passent... comme les sociétés dont parle Gilles L. (208C68). La Vérité ne passe jamais ; elle peut être cachée, jetée aux oubliettes, mais un jour ou l'autre on la tire de là. C'est ce que nous faisons, avec difficulté, sans secours médiatique, mais nous le faisons et l'Histoire retiendra que nous aurons été honnêtes jusqu'au bout. Après tout, le firmament aussi est caché, jeté aux oubliettes. Que savons-nous exactement des astres et autres astéroïdes qui couvrent l'infini nocturne quand, un beau soir d'été nous levons les yeux ? Pas grand chose en réalité malgré nos télescopes, malgré Hubble, ce télescope spatial développé par la NASA et l'Agence spatiale européenne, opérationnel depuis 1990, mais qui n'est qu'un œil quasi aveugle de microbe, aussi fiers de lui puissions-nous être ! Nous avons à répandre une Vérité aussi lumineuse que les Merveilles du Ciel et pour cela nous avons besoin de temps, de générations qui vont se succéder, pas d'une mode qui va durer... disons... dix ans. Ridicule !

05jun19 208C74 
Cher frère Michel, bien aimé prophète en Son Nom,
Piètre servante, je voudrais simplement dire — tout comme il avait été écrit il y a plusieurs années (dans un travail déjà bien partagé — que  l'homme (l'humain) est le premier média.
Si les prophètes étaient entendus, nous n'aurions pas à vouloir convaincre, nous n'aurions pas à répéter, répéter encore et encore...
Mais le prophète de l'amour [Jésus] ne l'est toujours pas, même par votre travail constant et l'aide de vos fidèles, la Voix du Créateur, celui du bonheur à vivre ici bas dans un partage tout simple, n'est pas entendue.
Je crois que l'homme (l'humain) ne le souhaite pas.
Si l'humain le souhaitait l'homme serait le média de la sagesse, donc de l'amour.
En prière et acte avec vous.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Bien sûr, ma sœur Danièle, on peut aussi, très bien, dire ça comme vous le dites court et vrai.
Si le journaliste ne me parle pas, c'est parce qu'il est "l'homme (l'humain)" qui "ne souhaite pas" m'entendre.
Le phacochère ne souhaite jamais devenir éléphant ; il se sent bien comme phacochère. Ainsi est l'homme retombé dans le péché, déspiritualisé, qui ne croit pas qu'il puisse être autre chose qu'un être certes bien cérébralisé, mais vivant seulement quelques décennies puis mourant et pourrissant. Rares sont les humains qui réalisent qu'ils sont des segments de la Vie éternelle, habillés de chair, mais originellement créés spirituels par l'Amour pour l'amour, capables de se créer une âme immortelle, de subsister hors des ténèbres glacées (la pourriture) et de rejoindre la Vie, leur Père-Mère.
L'humain, sauf exceptions, en devenant pécheur a creusé la tombe de son immunité physico-spirituelle, ce curieux mélange matière-âme qu'avait voulu pour lui le Créateur à l'origine. Autrement dit, Adam enleva à sa chair les qualités de perpétuité, de transcendance ou transfiguration, que lui donnait en Éden la vie de l'âme. La religion, contrairement à ce qu'on pense, n'a pas redonné l'âme à la chair chez l'homme ; elle a donné à l'homme une morale, qui peut sembler être une vie d'âme, mais qui est loin d'avoir le même effet, qui n'est qu'un succédané, peut-être un pis-aller.
Ce que nous donne le Père par La Révélation d'Arès, c'est le moyen — la pénitence — de retrouver l'immunité métaphysique. Le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise, ou son équivalent n'importe où dans le monde, retrouva — semble-t-il de lui-même, d'instinct — ce moyen de retrouver son immunité métaphysique, la pénitence qu'il imposait à son "frère âne" (son corps charnel). Hélas, quantité de fausses pénitences, bondieuseries sincères ou tartufferies, ont été prescrites par la religion en prétendant arriver au même résultat, mais ce n'est qu'erreur. La pénitence est simplement l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.