Commentaires Français de #205
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12 février 2019 (205)
Gilets Jaunes   
Réseaux Hertziens France

Réseaux Hertziens de France.
Radio France et France Télévision financées par nos impôts
nous sont inaccessibles. Pas une minute d'antenne ne nous a été
accordée en 45 ans. Par là aussi nous sommes des oubliés.

YouGov, société internationale d'étude de marché basée sur Internet, donne comme résultats de ses sondages en France : Le 30 novembre 2018 83 % des Français et le 11 janvier 2019 74% des Francais trouvaient justifiés le mouvement des Gilets Jaunes. Il y a donc beaucoup de sympathisants des Gilets Jaunes. C'est un courant de mécontentement à revendications multiples ; dans ce courant il me semble opportun de lancer nos radeaux.

Les Gilets Jaunes en général demandent un meilleur sort matériel, rejettent les politiciens incapables de le donner, de sorte que leurs revendications restent politiques, limitées. Nous ne leur reprochons pas, mais nous regrettons l'insuffisance de leur vision, le fait qu'ils ne rejettent pas la civilisation des systèmes, qu'ils ne cherchent pas à changer de vie (Rév d'Arès 30/11), à élever l'homme au-dessus du matérialisme et de la loi du talion, lui redonner sa liberté, son génie. Voilà le dilemme pour des Pèlerins d'Arès apolitiques et à l'écoute du Sermon sur la Montagne : On ne peut servir la Vie (Dieu) et le Matérialisme (Mammon)... La Vie est plus que la nourriture... (Matthieu 6/24-25).
Cependant, frères des Gilets Jaunes, nous devons agir comme recourant nous aussi à Mammon, mais de telle façon qu'un Jour (Rév d'Arès 31/8) nous atteignions l'idéal du Bien en incitant la société à passer matériellement par la meilleure porte qui puisse s'ouvrir sur l'idéal du Bien : La reformation de la France en petites régions souveraines confédérées, parce que la pratique du Bien (amour, liberté, vraie démocracie) à la place de la loi ne peut vraiment se faire que dans des petites unités humaines où les hommes se connaissent bien.

Depuis le XIXème siècle les théories évolutionnistes situent tous les peuples du monde sur une unique ligne de développement allant de l'individualisme à l'étatisme, c.-à-d. à la nation-masse obéissante sous une seule autorité politique et sa loi, une uniformisation considérée comme inévitablement planétaire des institutions politiques, du légalisme, des infrastructures économiques et des lignes philosophiques. On a cru et déclaré que c'était le seul schéma général capable de donner la paix et le bonheur. Erreur ! On découvre que les hommes sont restés très divers. On voit rejaillir inconscient un besoin de dignité, d'individualité, de liberté, un besoin certes instinctif, non formulé, n'osant trop sortir des idées à la mode, qui s'habille d'un gilet jaune et qui, parti d'une protestation contre la surtaxation des carburants, se montre maintenant très diversement moral, philosophique. Pas plus qu'autrefois il ne fut humain de "civiliser les colonisés à coups de fusil" (Camille Pelletan, député de 1881 à 1912), il n'est humain de faire marcher et contrôler de nos jours un peuple à coups de lois appliquées à tout le monde "en bloc", comme dit notre frère Éric D. sur une affiche.

Panneau Rachel Flora Lyon

Panneau préparé par frère Thierry M.
pour la manif des Gilets Jaunes à Lyon.

Il n'est pas plausible que la parole libérée des Gilets Jaunes soit bientôt entendue par des élus aux projets jacobins, centralisateurs, légalistes. Les Gilets Jaunes peuvent vite obtenir quelques miettes pour grossir leur pain quotidien, c'est bien, mais ils s'en fatigueront sans tarder, parce que rien de fondamentalement humain ne peut renaître d'un mouvement social qui d'épisodique et limité ne deviendrait pas durable et extensif. Un échange de vues constructif n'a pas de sens entre une humanité "réflexive sur soi-même", disait Fénelon, et un pouvoir inflexible par nature, serait-il révolutionnaire, s'il ne fait pas lentement peau neuve et n'assouplit pas peu à peu une pensée depuis longtemps durcie comme cuir. Le "je pense, donc je suis" cartésien n'a de sens que si la pensée est souple, vivante, créatrice.
La surdité est la conséquence de la politique, quand les élus qui contestent les Gilets Jaunes ont la conviction profonde qu'eux seuls voient clair et qu'il faut suivre les us "républicains". La grave sècheresse de vision et le jingle des politiques, bêtes ou intelligents, impérieux ou gentils, depuis des temps immémoriaux marquent le discours des réglemen­tateurs. Emmanuel Macron qui, quoique jeune, ne voit pas qu'il a les pieds pris dans les strates fossiles, ne fait que défendre la place que lui a donnée le système électoral ; il objurgue contre les Gilets Jaunes les appelant "forces du monde ancien", ce qui ne veut rien dire. Ancien peut signifier périmé, vaincu, ou désigner un très lointain bonheur oublié mais récupérable. Ce qu'Emmanuel Macron croit un mal est en réalité un bien, une ancienneté noble, digne, celle de l'homme fondamental, sage, libre, patient, qui ressurgit. Ici commence l'abîme, dont personne ne peut dire qui le comblera sauf des hommes bien avisés, dont les Pèlerins d'Arès qui savent que la pénitence, le lent retour au Bien prescrit par La Révélation d'Arès, effectuera ce comblement. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).

Les Français donnent leurs opinions sur l'ISF, l'allocation-chômage, la laïcité, la politique migratoire, etc., semblant ainsi affirmer que l'intelligence collective vaut mieux que celle des technocrates, mais il ne s'agit là que de points circonstantiels, pas de Fond. Ce que beaucoup d'entre eux veulent sans le dire, parce que c'est indicible en termes administratifs et même en termes scientifiques, c'est le bonheur. Ils ressentent sous leur gilet jaune cet inexprimable émoi, face auquel les poètes eux-mêmes sont sans mot, cet indescriptible émoi naturel que ressentent parents et enfants, époux et épouses, amants et amantes, en s'étreignant. Oh ! si vous leur dites ça, ils protestent, parce qu'ils mettent encore leur fierté dans la rationalité. Mais moi je vous dis que ce qu'ils cherchent c'est l'intense vie. C'est pour ça qu'ils s'activent à défiler, porter des pancartes, voire casser ici et là. Le problème du Gilet Jaune est le même que celui du politique auquel il s'oppose, c'est l'incapacité à retrouver la profonde réalité de l'être. À la différence du politique, toutefois, il cherche en s'agitant, en criant, en cassant quelquefois, quelque chose d'enfoui que seule la pioche de son cœur peut déterrer et que ne peuvent ou ne veulent voir ni les pouvoirs ni leur police.

Non seulement, comme c'était à prévoir, le gouvernement, les grands partis et syndicats, autrement dit ceux qui fabriquent l'opinion noyautent déjà les Gilets Jaunes et faussent la plainte initiale des oubliés, mais de toute façon aucun débat sur le référendum IC (d'initiative citoyenne), aucune des revendications sociales ou salariales ne résoudra la question du bonheur, parce que — c'est le message central de La Révélation d'Arès —, la solution ne sortira pas d'une décision politique législative, mais de la pénitence de chaque individu concerné. Bref, il y a cent raisons pour que la France qui va de l'avant, qui veut changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et la France qui trône sur la loi et l'autorité ne s'entendent jamais sur ce point aussi longtemps qu'il s'agira de 67 millions d'habitants. Il faut faire éclater la France, et plus tard le monde, en petites souverainetés confédérées. M. Macron fit, dans ses discours électoraux, la promesse d'apporter une "révolution", un  mot dont il avait fait le titre de son  livre-programme, mais il n'ira jamais jusqu'à faire de la République une Confédération. La route à parcourir jusque là sera donc longue : Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Alors, allez-vous demander, si le mouvement des Gilets Jaunes doit échouer, à quoi nous sert-il de le suivre ? Je réponds : Parce que, dans la course au bonheur, le Créateur, donc notre Assemblée, a la solution la plus importante, pour simple qu'elle soit, à proposer. Aussi, pour l'heure, se mêler aux Gilets Jaunes nous permet d'être un peu mieux connus, nous les grands inconnus, et d'apporter notre pierre à un mouvement parti des profondeurs de l'humain. Cela nous permet une petite avancée. La locomotive qui tirera le monde hors du péché et lui permettra de sortir du tunnel, d'arriver à la Lumière, c'est nous, mais le rail à suivre est très long. Nous sommes encore dans le noir du tunnel, une petite avancée vers la Lumière ne peut pas nous faire de mal. Commencer d'inciter les gens à l'amour et à la liberté, également de répandre l'idée de faire éclater la France en petites souverainetés à l'instar des Cantons de la Confédération Helvétique, est nécessaire. Ces idées feront peu à peu leur chemin. N'oublions jamais que c'est seulement dans des petites sociétés que la pénitence pourra un jour être vécue populairement et redonner le bonheur à l'humanité.

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Commentaires :
12fev19  205C1 
Voici des photos de notre participation, dans l’amour et la fraternité, à la manifestation des Gilets Jaunes, le samedi 9 février à Limoges.
Notre présence a été plutôt bien acceptée, plusieurs personnes — dont un journaliste de FR3 — nous ont questionnés après avoir lu nos pancartes. Celles-ci ont été photographiées et notamment par deux journalistes locaux qui nous ont eux aussi posé des questions. Nous avons pu nous présenter et expliquer le Message de La Révélation d’Arès.
Nous ignorons si ces médias — FR3 Limousin, Radio Bleu Limoges et l'Écho (journal régional) — diffuseront ces échanges.
Votre enseignement venu du Père nous a portés pendant cette rencontre. Œuvrons dans l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur libre de tous préjugés et des peurs, en somme la pénitence, pour que la société se spiritualise et que le monde change un Jour ! Vive la pénitence, vive l'amour !
Nous vous embrassons fraternellement et chaleureusement ainsi que sœur Christiane.
Des frères et sœurs Pèlerins d’Arès de Limoges.
Louis F. de Limoges 1Louis F. de Limoges 2 alt="" title="Louis F. de Limoges 4">Louis F. de Limoges 4

Réponse :
Merci, mon frère Louis, pour ces images de votre participation au défilé des Gilets Jaunes samedi 9 février.

12fev19 205C2 
Bonjour frère Michel,
En cet acte XIII [9 février 2019], c’est la première fois que nous participons collectivement, à Paris, aux manifestations Gilets Jaunes. Nous fûmes vingt frères et sœurs répartis sur deux manifestations : L’une dès 10h30 aux Champs Elysée avec un départ du cortège à 12h00 pour un long parcours, l’autre pour un rassemblement statique dès 14h00 à République.
■ Impressions de Dominique Bo présent aux Champs Elysée :
Nous fûmes extrêmement surpris du chaleureux accueil dont nous avons bénéficiés. Sur nos gilets il y avait comme inscriptions : "La Vérité c’est que le monde doit changer", "Les hommes deviennent les frères", "Nous voulons redonner à la France figure humaine !", "Les hommes deviennent les frères et le monde devient le nuage d’or où les nations s’embrassent", "Les héros quittent la fête des morts", "Libre comme un poulain agile" ; sur les panneaux "Mon peuple s’éloignera-t’il des puissant que le menacent de malheur s’il se rebelle", les hommes deviennent les frères, les nations s’embrassent", "Car la Vérité c’est que le monde doit changer", "Amour, Honneur, Beauté", "Couper la tête d’un roi est plus facile que de couper le roi de sa tête", avec à chaque fois le nom de La Révélation d’Arès et ses références.
Nous avons été énormément photographiés, encore plus que des vedettes de "Paris Match", filmé aussi avec quelques interviews que certains d’entre nous ont accordées. Au passage que faut-il dire à ces journalistes ? Nous avons été filmés par des chaines de télévisions étrangères : Italienne, de Doubaï et américaine. Un journaliste me prend en photo avec mon panneau éLes hommes deviennent…é, je retourne et lui montre la citation "Mon peuple s’éloignera-t’il des puissants…", il me dit : "Là, non !" Pose son appareil photo professionnel, prend sont téléphone portable personnel et prend la citation en photo. Un autre en me prenant en photo avec mon panneau me dit : "Vous, vous avez tout compris !"
Beaucoup nous ont demandés qu’est-ce que La Révélation d’Arès. Nous avons expliqué et tous, sauf deux personnes qui ont mal réagies au Nom de Dieu, ont répondus : "Ça m’intéresse, je vais voir sur le net." Nous avons beaucoup parlé en missionnaires. J’ai distribué quelques tracts avec mon tel [?] et j’ai obtenu les coordonnées d’un chrétien très intéressé par notre démarche bien qu’il soit lui-même très impliqué dans la sienne. Sous ce magnifique soleil et cette douce température ambiante, j’ai senti la Présence du Père à travers Sa Parole ainsi affichée, allant vers les cœurs des humains que venaient vers nous, émerveillés qu’ils étaient par ces citations qu’ils ressentaient comme des propos vrais et leurs offrant des perspectives dont leurs vies intérieures semblaient se soulager. Après nous avoir pris en photo, nous avons eu beaucoup de "Merci". Nous étions au milieu d’un peuple, au sein d’un cœur où il y avait une soif d’une autre humanité. À l’heure où j’écris ces quelques lignes, je suis encore sur un petit nuage de cette très belle journée où je fus heureux d’être au milieu de mes frères humains, heureux de porter la Parole, heureux de voir mes frères et sœurs heureux.
Moi qui ai participé individuellement aux actes VIII et XI des Gilets Jaunes, j’ai vécu samedi 9 février lors de l’acte XIII quelque chose de tout à fait particulier.
■ Impressions de Christine M. et Jeff P. présents à la place de la République :
Journée Chargée à République, beaucoup de belles rencontres, beaucoup de photos prises de nos panneaux, dans le même état d'esprit que nos frères presents sur les Champs-Elysées. Bel échange avec Ingrid Levavasseur, candidate aux Européennes, qui lut les panneaux de nos sœurs Andrea et Christine avec émotion avant de nous confier : "Vous avez raison d'appeler au Bien et à l'amour ! J'en parle au sein des Gilets Jaunes, mais on me répond systématiquement que je suis naīve !". Nous avons pu lui expliquer dans les grandes lignes ce qu'était La Révélation d'Arès et notre espérance. Elle était visiblement touchée, est partie éprès avoir noté sur un papier le titre du Livre et nous demandant si elle pouvait nous embrasser, une personne très humaine, très touchée par nos phrases sur la fraternité, beau regard d'enfant qui écoute vraiment.
Nous pensons que la qualité dont nous avons essayé de faire preuve lors de ces deux participations vous doivent beaucoup, et le blog a nourri nos pénitences individuelles, ainsi que les trois réunions que nous avons organisés sur Paris et enfin à la participation des anges et du Très Haut.
Voici une vidéo, réalisée par notre frère Vincent L. d’Ile de France, constituée de photos faites sur les deux lieux, agrémentée de musique par le groupe "Piou Gens" (Frères Daniel C. et Charles P. d’Ile de France) d’une de leurs compositions.
Merci pour tout ce que vous faites
Jeff P. et Dominique Bo. D’Île de France

Réponse :
Ce que vous m'adressez là est si beau à voir et à entendre, j'en suis sans voix.
Merci au Saint Nom du Père pour le très beau témoignage que vous avez rendu ce samedi 9 février

13fev19 205C3
Bordeaux, acte XIII [9 février 2019] des Gilets Jaunes et Apôtres d'un idéal :
Nous avons évité toutes les violences. Nous, principalement Éric D. et moi-même, nous nous sommes faufilés hors de toutes agressivités, tel le troisième œil du sphinx, loin des mauvaises ondes. Nous nous sentons bien. Ce qui, lors du XIIème acte des GJ, n'avait pas été le cas pour moi. Pour cause : La B.A.C. (Brigade Anti Criminalité).
Ces gens d'armes, munis des armes du système (uniforme, insigne, bombes et flingues), agissent en des lieux vierges de toutes criminalités. Ces "garants de la loi" travestissent celle-ci à tout va, au gré et selon l'humeur du jour (aucun procès verbal n'est dressé, humiliations et bousculades à répétition, blessures graves, profondes meurtrissures, etc). Ces hors-la-loi de la loi prouvent, par leurs agissements, que ce sont des sans lois. Comme nous, les apôtres de Mikal (Rév d'Arès i/12 + maintes références), ces "criminels anti-criminalité" semblent ne pas vouloir de lois.
Mais, tandis que nous, Ppèlerins d'Arès, peuple des Gilets Jaunes ou pas, nous nous efforçons de respecter leur lois, eux, au nom de la loi, ils ne la respectent pas. Ils sont de l'autre côté du miroir. Du côté obscur de la Force (Rév d'Arès xviii/5) semble-t-il, n'est-ce pas !? Au service de qui sont-ils ?
La B.A.C. des Gilets Jaunes c'est la "Brigade Anti Corruption". Oui, aussi déplacé que cela puisse paraître, dans un monde où pratiquement tout est corrompu, les Gilets Jaunes se soulèvent, aveuglement et, pour la plupart, inconsciemment, contre la corruption.
Contrairement à ces "forces de l'ordre" qui agissent en désordre pour l'ordre de ceux qui les dominent (Rév d'Arès 27/8), contrairement aux gardiens des lois illusoires (Rév d'Arès 7/4) qui s'activent sur un terrain qui n'est pas le leur (on n'utilise pas les moyens contre une taupe qui sont adaptées à la chasse aux prédateurs), les Gilets Jaunes sont sur le terrain qui est le leur : Celui de dire stop à la corruption. Saurons-nous reconnaître les nôtres ? Nos corruptions intérieures et quotidiennes.
En attendant des jours meilleurs, que nous, "gens de cœur", allons devoir mettre en relief avec les jours des "gens de compte" (Rév d'Arès ii/14), les Gilets Jaunes, eux (même s'ils comptent encore eux aussi), s'attaquent sans le savoir vraiment à un problème réel : La corruption.
Il y a, dans cette grande masse inconsciente de ses désirs, une attirance instinctive vers la droiture. On sent, comme une force invisible, que les hommes ont un penchant naturel pour le bien. Mais, comme une bête, une pieuvre tentaculaire, le mal étouffe toutes leurs inspirations au bien.
J'ai décidé, ce samedi 9 février 2019, de me moquer de la pieuvre, de la regarder telle une marionnette démantibulée. Et le bien est né. La bonté "insurgeante", celle-ci. La peau du serpent adamique en moi a mué.
Puis, après avoir fêté nos actions au nom de la liberté, après s'être adressé et dressé en public, interpellé les "porte-flingues" au nom de l'amour, dans un rade punk de Bordeaux, nous avons fini. Et là, dans toute la moiteur de cette humanité, je me suis dit, en pensant à vous, prophète : "Mais Michou, t'étais où ?" Et c'est là que la lumière jaillit, tandis que mon frère ornithorynque se bousculait avec d'autres animaux dans la cave aux fauves sur une musique endiablée, je sus que nous étions des rock & roller de la Parole. Rien ne pourra y faire. Veuillez nous accepter tel que nous sommes : Deux "Madal mentaux".
Oui, la terre roule (Rév d'Arès iv/3) sous notre pied et nous avançons à son rythme ; ni à rebrousse-poil ni à contre-courant, nous sommes bien décidés à suivre le tempo de la musique du monde en y mettant le son des Cors Célestes, les accents harmonieux des Messagers (Rév d'Arès 3/8).
Nous étions là dans la rue quand une bourrasque de vent nous a soufflés, soulevés, emportés avec mes trois pancartes. Éric et moi, nous nous sommes regardés avec le même sentiment de certitude : Les Messagers sont là pour nous superviser. Que supervisaient-ils donc à ce moment-là ? Nous étions en train de remettre en question la surveillance qu'exerce sur vous votre épouse (réponse 204C41) ; on dirait bien que la Bonne Raison soit en accord avec notre sœur Christiane.
Qu'elle veuille bien nous pardonner d'avoir mis en doute la place protectrice qu'elle exerce auprès de vous ; ce coup de vent qui nous a coupé le sifflet nous a rappelé que l'épouse du prophète est aussi la mère des croyants.
J'ignore où le Père vous avait envoyé lors de mes pensées, de nos échanges et actions avec Eric D., mais je sais que vous étiez sur notre terrain. J'ai d'ailleurs brandi votre nom très haut en espérant que ce soit vous qui le portiez. Mais peut-être étais-je, à cet instant, votre bras !?
J'accompagne ce message, porté par mon ange, de quelques photos d’Eric D. pour vous mettre dans l'ambiance. J'espère que chez vous tout va bien.
Frédéric M. d'Aquitaine
Frédéric et Eric 9-02-19Frédéric et Eric 9-02-19

Réponse :
Merci, frères Frédéric et Éric, pour ce commentaire et pour les images.

13fev19 205C4
Bien cher prophète,
Je vous fais suivre à la demande de notre sœur Simone qui n'arrive pas à vous l'envoyer, son texte avec les photos.
une petite anecdote vécue lors de la  manifestation à Tours: Nous étions arrêtés devant la préfecture et un jeune passait derrière moi avec son mégaphone et ô surprise d'entendre crier et amplifier " La Vérité c'est que le monde doit changer !" Moment de joie !
Claude B. de Touraine

Bien aimé frère Michel, prophète du Créateur,
Un petit commentaire pour vous donner un aperçu de l’ambiance de ce samedi 9 février à Tours avec les Gilets Jaune. Avec Claude B. nous avons défilé ; c’était ma première manifestation.
Ce fut une expérience intéressante avec tous ces  participants Gilets Jaunes et sympathisants. Cette manifestation c’est passée calmement dans la musique et des slogans contre le président Macron et sa politique. Sur les pancartes et sur les gilets nous avons pu lire aussi : trop d’impôts, trop d’avantages pour les riches, d’autres textes aussi sur le brexit, l’Europe, manque d’humanisme, pas de justice sociale, pacifiste, paix, amour…Toute sortes de gens dans ce défilé, mais beaucoup de jeunes et quelques exaltés.
Des gens normaux quoi !
Nous avons défilé deux heures trente dans les rues principales de Tours : Béranger, Nationale, les Halles, le vieux Tours, nous étions moins de 500 personnes environ, ce que nous avons évalué avec Claude.
Frères et sœurs de tous les hommes, nous avions notre place dans ce défilé pour transmettre, quand cela était possible, le Message du Père.
Avec toutes cette diversité, la solution de gestion de la vie ensemble ce sont vraiment les petites unités comme vous le proposez. Trois jeunes sans gilets jaune ont lu le panneau et nous avons parlé de La Révélation d’Arès, que l’homme se change intérieurement en bonté, équité, bien, amour, sans chef [Rév d'Arès 16/1]… aimer, pardonner, être en paix, se libérer des préjugés avec intelligence du coeur et le monde changera.
"Alors vous êtes des anarchistes ?" nous a dit un des jeunes. "Oui, anarchistes du Bien," avons-nous répondu.
Sur le retour du cortège place Jean-Jaurès, quatre autres jeunes se sont intéressés à la pancarte de Claude, puis au texte de mon gilet. Je leur ai demandé pourquoi ils manifestaient, ils nous ont répondu qu’ils n’étaient pas d’accord avec tous ce qui ce passe actuellement. Nous avons eu un bel échange également. Nous leurs avons donné des tracts. Nous avons semés quelques petits cailloux du Petit Poucet pour maintenant et pour les générations futures (Rév d’Arès 2/12, 13/7, 24/2, 30/6, 31/1, 34/8, 39/10) sur le chemin qui même vers les Hauteurs Saintes pour changer le monde (28/7).
C’est une autre forme de moisson à renouveler pour parler du Message d’Arès.
Merci frère Michel de votre enseignement et bon courage à tous.
Fraternellement.
Simone Le. de Touraine.
Simone et Claude Tours1Simone et Claude Tours 2Simone et Claude Tours 3

Réponse :
Bravo les Tourangeaux ! Je suis heureux que vous ayez vous aussi témoigné à Tours !
Merci au Saint Nom du Père.

13fev19 205C5
Extrait de l'Intranet de la Mission Lyonnaise :
Un rapide retour sur notre mission du 9 février après midi sur la place Bellecour avec nos panneaux (fabriqués par Thierry et Ythier) et gilets jaunes ou nous avons prit position au bord d'une allée transversale entre la grande roue et la statue de Louis XIV ou s'étaient posté tranquillement un petit groupe de la CGT.
Les photos ne reflètent pas le flot ininterrompus de gens qui sont passés nous ont prit en photos, salués ou se sont arrêtés. Notre sœur Rachel a prit ces photos à un moment ou personne ne s'étaient arrêté.
D'abord Simon un jeune traversé par des courants contraires: une envie de rejoindre les siens dans le cortège de l'autre coté du Rhône (Gilets Jaunes) ou la manif se trouvaient, mais en même temps ressentant la lassitude du gazage policier depuis plusieurs semaines, et assoiffé d'autre chose aussi.
Nous, avec ces mots du Père sur nos panneaux, étions comme allumés par un brasero céleste nourrissant le chaland avec un pot invisible sur la brande d'un moment suspendu... Simon nous confiant son émotion devant la figure de sainte Faustine (je gogglerais pour savoir à quoi il faisait référence, ci-dessous) c'était touchant cet échange.
Et puis Toto de la Croix Rousse et son comparse éméché au Viognier, mais encore assez lucide pour crier son envie de dignité et de liberté, Toto un ancien des Brigades Rouges que Mitterand avait épargné et confessant sa reconnaissance à l'ancien président et son autocritique repentante d'avoir participé  à une lutte armée inutile et fratricide. Engoncé dans un corset qui le  maintenait avec ses 3 cotes cassés (Je retraduis ces mots sans l'accent italien), et puis un couple de jeunes étudiants peut-être à Science Po, peut être macronistes, nous demandant ce que nous représentions et revendiquions auquel s'est suivi d'un échange plutôt une confrontation courtoise et argumentée sur les petites unités et la pénitence qui accouche d'une autre dimension et conscience que le rationaliste seul ne peut entrevoir d'un coté et la vision jacobiniste, centralisée et élitiste de l'autre. La jeune fille m'a remercié et semblait sensible, lui plus formaté a quand même compris que nous étions bien au-delà de la revendication politique.
Et Joséphine parlant avec notre frère Ythier dont j'ai senti la joie qu'elle avait eu de partagé une discussion avec Ythier et Rachel, et tant d'autres qui ont parlé avec nous et notre frère Thierry dont ce frère de Genève et un journaliste de France Inter.
Enfin il y eut cette pauvre femme à la fin au moment ou nous allions partir qui étaient hystériquement remontée contre les gilets jaunes et dont soudain nous avons senti que nous cristallisions, les peur, colère et désarroi, car  cause  du  blocage du pays depuis plus de deux mois et dont rien n'était clair et défini. Une pauvre maman dont le fils avait été empêché de recevoir des soins (je cite de mémoire défaillante) qui blanchissait sous son fond de teint et que nous ne parvînmes que très partiellement à calmer même si nous lui souhaitâmes une bonne soirée quand elle nous quitta. Car elle nous fit peine.
Et la troupe de jeunes marchant au pas cadencé que nous croisâmes dans la rue en face de la place Bellecour, étaient-ce des membres de la BAC (Brigade anti-criminalité)  ou des autonomes remontés et prêts à en découdre ? Ils n'étaient pas à priori animé par la paix.
Enfin Rachel eut du mal à nous quitter pour aller reprendre son train, taraudée par sa raison et son coeur de moissonneuse qui s'ouvrit aujourd’hui comme un grand ciel bleu.
Ythier et Thierry de Lyon complèteront.
Jean-Claude D. du Rhône
Ythier et Thierry à Lyon

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Claude, pour ce commentaire et pour l'image où l'on voit frère Ythier et frère Thierry.
Quelle joie de revoir la place Bellecour dans cette ville où j'ai habité treize ans, où j'ai connu mon épouse Christiane (qui était de Bourges et juste de passage en 1966), pas très loin de laquelle la Présidente du Pèlerinage, notre sœur Chantal, est née et a passé sa jeunesse. Mais cette grande roue, bizarre !
Je vous y reverrai le mois prochain. En attendant bravo pour votre participation au mouvement des Gilets Jaunes.

13fev19 205C6
L’aurait-on oublié ? C’est la même chose pour tous, qui que l’on soit, ministre, businessman, bourgeois, ouvrier, chômeur, clochard, chacun cherche à "être bien", seulement à chacun son contexte et son conditionnement. L’économie conditionne les affairistes, la politique les citoyens, les médias les classes moyennes, les syndicats les ouvriers et les convictions. Les rigidités se construisent peu à peu, s’opposent, détruisent le lien social, jouent de la domination, diminuent les uns et empêchent l’élévation des consciences. Ainsi parce que les trains des différents conditionnements sont en marche, qu’on ne peut pas les arrêter, parfois parce qu’ils se rencontrent dans des catastrophes guerrières, surtout qu’on constate que ça ne marche pas pour donner du bonheur, tout ce qu’on peut faire, c’est sauter du train.  
Même si je sais que ma recherche du bonheur est déjà pipée, trafiquée par tout ce que j’ai déjà  avalé depuis que je suis sur cette terre, elle me met dans une recherche et c’est cela l’important.
Parce que je suis aussi de la bidoche, je ne peux "être bien" que s’il n’y a pas la faim, la fatigue et le froid comme dit le poète, c’est-à-dire que je sois dans des conditions de vie matérielle dignes.
Pas suffisant, car en plus de la bidoche, il y a aussi la tête, il y a aussi les conditions de vie intérieure. J’arrive peu à peu à intégrer le fait qu’un bonheur absolu, c’est-à-dire quelles que soient les circonstances, ne peut se trouver que dans l’amour absolu, quelles que soient les circonstances et non pas dans l’avoir qu’il soit d’objets, de compensations, de vacances, de savoirs, de connaissances — tout ce qu’on fait avec amour c’est du bonheur —, mais aussi dans le fait d’être libre d’une façon absolue, par rapport aux libertés des autres — la diversité est une loi de la vie, rien n’est pareil —, même par rapport à leurs actions négatives, qui de toute façon remonteront dans ma conscience personnelle, donc à être libre par rapport à celle-ci, c’est-à-dire à ce que produit ma structure conditionnée "égoïque".
Ma singularité,  je l’interroge et la passe à la moulinette de la Parole (dans le sens où c’est Celle-ci qui mouline et non pas mon ego). Peut-être n’ai-je pas été très clair !
Et puis qu’on le veuille ou non, chacun dépendant du collectif, un bonheur pour un homme conscient ne pourra jamais être égoïste, d’où cette idée "inspirée" de petites souverainetés confédérées dans lesquelles peut vraiment s’activer la pénitence  et se rendre réelle, pour qu’elle ne reste pas une vague idée intéressante.
Pour quelqu’un qui baigne dans La Révélation d’Arès depuis un certain temps [trente-quatre ans ?], la pénitence est la seule force, la seule force qui peut et va résoudre les problèmes sociaux ou d’organisation collective, qui va aussi permettre d’intégrer et de comprendre qu’on est beaucoup plus que ce qu’on croit être.  Sans parler d’âme collective [polone Rév d'Arès xxxix/12-13], commençant à peine à éclore, avec le petit reste d’aujourd’hui à peine pénitent, il est indéniable, car chacun y travaille à sa façon, que le petit reste de demain le sera davantage.  
Dans les circonstances actuelles, mon petit panneau "Un monde meilleur est possible si on apprend à s’aimer les uns les autres, à se pardonner, à faire la paix, à se libérer intérieurement" me permet immédiatement d’évoquer le kérygme et La Révélation d’Arès. Samedi [16 février] il est prévu pour certains d’entre nous, de manifester avec les Gilets jaunes par effet de stimulation.
Merci aux autres groupes et aussi  pour les idées qu’ils nous fournissent.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous envisagiez de vous joindre aux Gilets Jaunes de Lille samedi.
L'idée de ressusciter le monde tel qu'il fut prévu par le Créateur en des temps immémoriaux vient à tout humain qui veut bien se donner la peine de lire La Révélation d'Arès ou d'écouter les Pèlerins d'Arès. Que les croyants des vieilles religions le veillent ou non, La Révélation d'Arès entre dans le cycle de la Parole. Elle a, dans ce cycle, l'énorme avantage d'être pure, transmise telle qu'elle a été reçue contrairement aux vieilles Écritures chargées de parole d'homme (Rév d'Arès 16/12). En vous joignant aux Gilets Jaunes vous aurez l'occasion, comme nos frères de Bordeaux, Paris, Tours, Lyon, de le faire savoir. La race (xii/5) des Enfants (13/5) du Père n'est pas près de finir. Oui, ainsi avons recommencer à consommer l'amour de notre vie, pas seulement notre compagne, nos enfants, mais aussi tous leurs frères et sœurs, les humains.
La Révélation d'Arès au déclin de ces temps obscurs, obscurs malgré leur technologie ou peut-être même àcause d'elle, vient forcer notre mémoire ; elle fait ressurgir la Lumière. Non que nous ignorions les vieilles Écritures, nous les lisons même dans le Bible et le Coran notamment, mais là nous retrouvons la fraîcheur ; la Parole renaît comme un superbe écho du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et vous pouvez en promener les échos de l'Écho sur vos panneaux à Lille.
Nous avons toutes les raisons de ne pas parler avec légèreté d'une Parole immortelle qui depuis la nuit des temps appelle et appelle à l'amour, au pardon, à la paix, à la liberté dans l'intelligence du cœur. C'est le cœur de l'Univers que vous allez promener au-dessus des têtes à Lille.

13fev19 205C7
Cher prophète,
J'aimerais vous posez une question concernant les petites unités humaines :
La semaine passée j'en ai discuté avec une amie d'enfance, en lui posant cette question (avec des mots différents) :
"Que penserais-tu d'un plan sociétal qui permettrait à la France de se diviser ou d'éclater en régions indépendantes, dont chacune gérerait à sa façon son économie, son système d'impôt, et où les élus locaux seraient choisis par les membres de ces régions et révocables si insatisfaisants ? Si le système de gouvernance politique centraliste était dissolu, et si donc tout était ramené au peuple ?
Un detail de sa reponse m'a saisi tout particulierement. Je le copie ci dessous :
"De là à découper la France comme l'Allemagne je doute que ce soit la meilleur solution, déjà parce que certaines régions sont défavorisées par rapport à d'autres. Le clivage des régions ne fera qu'en rendre certaines plus attractives que d'autres créant ainsi des déséquilibres démographiques."
Outre la confusion que s'est faite, mon amie entre notre projet de petites unites humaines qui colle plus a l'image des confederations Suisses qu'à un État fédéral comme l'Allemagne (donc un pouvoir politique qui garde le dernier mot). Je me questionne sur la possibilité de milliers de citoyens d'émigrer  s'ils le veulent, vers une région plutot qu'un autre,  et à vouloir en masse se ruer sur une région plutôt que sur une autre.
Les gens pourraient-ils etre mentalement arrêtés au point de vouloir poursuivre dans leurs têtes les clivages qu'a entretenu jusque là le système, à savoir l'inégalite des régions et de ce fait quelle réaction serait celle des responsables d'une région si, du jour au lendemain, des vagues de masse venaient tous pour s'enregistrer dans cette region ?
Ne me répondez pas, si ça n'en vaut pas la peine, prophete !
Léon Amos O. de Leeds, Grande-Bretagne

Réponse :
Votre amie semble ignorer qu'en Suisse le système de cantons, qui sont des unités souveraines avec chacune son système sociétal, fiscal, etc., tout va très bien en dépit des différences géographiques, économiques, très grandes entre elles. Uri, par exemple, est un très petit canton (33.000 habitants) de montagne, en fait une vallée, où les ressources naturelles sont pauvres, mais les Uranais vivent aussi bien que les habitants du riche canton de Zürich. Il ne faut pas oublier que les vingt-six cantons suisses sont confédérés et que cette Confédération est faite de telle manière qu'aucun canton ne manque de tout ce qui procure une vie moderne. Dans le petit canton de Nidwald (tout près d'Uri, d'ailleurs) j'ai eu la stupéfaction de trouver une industrie aéronautique Pilatus-Aircraft !
Que croit votre amie ? Croit-elle qu'en France on vit aussi bien en Lozère ou dans le Cantal qu'à Paris ou à Lyon ? Pas du tout, et une confédération bien faite serait bienvenue pour ces régions oubliées. Sait-elle, votre amie, que quand des Lavalais, des Ponotes (Puy en Velay, oui, oui, ça existe !), des Mendois paient leurs impôts, c'est pour améliorer le R.E.R. Parisien, ce n'est pas pour améliorer le réseau ferroviaire de leurs coins perdus où les transports sont problématiques ? Et pourtant les gens de ces régions aiment le pays où ils sont nés. En tout cas, je crois qu'une confédération bien organisée ne pourrait qu'améliorer le sort des habitants de régions isolées et pauvres.
Je suis désolé de ne pas disposer du temps de développer ce très important aspect des choses.

13fev19 205C8 
Frère Michel dans la Paix et l’Amour du Père
Je voudrais vous faire partager plusieurs informations :
Mercredi 13 février 2019 à 20h50 sur France 5 une émission qui s’intitule "la grande librairie" aura lieu sur le thème de "La Commune", qui pourrait intéresser certaines personnes.
Il y quelques années,  dix à quinze ans, avec Danny G. de Belgique nous avions rencontré le fils de Peter Watkins qui a réalisé le film "La Commune" après plusieurs années de recherche de documents. Ce film qui est maintenant visible sur internet démontre à quel point il y a des similitudes avec les Gilets Jaunes. C’est impressionnant! Le passage de La Révélation d'Arès 28/3-5  : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle traces son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne  Me connaissaient plus dans les masques  qu’on M’avaient façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres, et qui finit par : L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est d’eux-mêmes que je fais des prophètes.
Une autre information :
Suite aux violences et mutilations faites aux Gilets Jaunes et à la perquisition non aboutie à Médiapart suite à l’affaire Bénalla et surtout suite à la nouvelle loi qui doit être votée cette semaine où le préfet pourra décider d'autoriser un homme ou une femme de manifester... Dans quel pays sommes-nous ? Il y a un homme disparu depuis quelques années qui interpelle son peuple pour ne pas le nommer : "Israël", sur la violence faite aux Palestiniens. Cet homme que j’aime beaucoup qui a semé aussi des cailloux comme vous, cher prophète, il s’appelle Leibovitz. Ci joint 1 vidéo de 10 mn environ qui doit nous interpeler, qui nous dit ce qu’est qu’un état fasciste.
Le film la commune 3h33 https://archive.org/details/Commune_Paris1871_PeterWATKINS
Leibovitz :
https://www.youtube.com/watch?v=wA9gfGvyijs  
Bonne mission à nos sœurs et frères de France qui propagent l'idée des petites unités.
Chantal M. d'Angers, Maine et Loire

Réponse :
Mon frère Chantal, je connais très bien et beaucoup d'entre nous connaissent Yeshayahou Leibowitz, philosophe et médecin, dont les positions anticonformistes, le franc-parler sur le judaïsme et particulièrement sur l'armée et la politique d'Israël, sont bien connus. Mais, mon frère Chantal, Yeshayahou Leibowitz est mort en 1994, il y a vingt-cinq ans, à l'âge de 91 ans. Ce sont surtout ses positions politiques qui le rendirent célèbre et plutôt impopulaire en Israël : il fut un ardent critique de la politique israélienne, tant dans le système de gouvernement (coalitions de partis) que dans l'occupations de territoires arabes de Palestine. Il disait que "l'occupation détruit la moralité du conquérant." Il soutenait les objecteurs de conscience refusant de servir dans les territoires arabes : Gaza, etc. occupés par Israël.
Quant à "La Commune" de Peter Watkins, non, je n'ai jamais vu ce film. Je ne sais pas si je pourrai le voir ce soir. J'ai beaucoup entendu parler du film. Quand j'étais au lycée Hoche pendant l'occupation je me souviens que notre professeur d'allemand nous avait emmenés un jeudi au mur des fédérés au cimetière du Père Lachaise. Mon père étant communiste parlait souvent de la commune ; il faut dire que l'événement historique n'était pas si vieux à l'époque ; il n'avait alors qu'un peu moins de soixante-dix ans. On rencontrait encore à Paris, alors, des vieilles personnes qui avaient connu cette époque et qui en parlaient dans les conversations de famille tantôt en bien, tantôt en mal. Je connais un peu le script de "La Commune", film dans lequel Peter Watkins s’insurge, dérange, bouscule. On dit qu'il a produit là une œuvre cinématographique hors norme. Peut-être aurai-je un jour le temps de voir ce film, qui, dit-on et confirmez-vous, s’appuie sur une recherche documentaire approfondie et permet une réflexion sur le présent et mener une critique frontale de médias. Sûrement très intéressant.
Merci, mon frère Chantal, pour ces informations.

13fev19 205C9 
Je passe par l'Email car je n'ai pas pu envoyer par votre formulaire qui me demande de me connecter à Google pour envoyer un message. Bizarre ?

Très cher frère et prophète du Très Haut,
Qui aurai pu imaginer qu’un soulèvement populaire comme celui des Gilets Jaunes allait survenir en cet automne 2018. Autosatisfait et certain de sa force, le pouvoir politique comptai faire passer ces nouvelles taxes sans réaction du peuple en prétextant l’écologie et il se permettait même des petites phrases moqueuses et méprisantes.
Ce soulèvement survient comme une bouffée d’air frais, un vent de libération desserre l’étau légaliste et fiscal, un vent de liberté souffle sur toute la France métropolitaine et outre mer.  Les manifestants ne demandent aucune autorisation au pouvoir et ne se préoccupent même pas de déclarer leur manifestation et leur parcours : un comble pour l’administration ! Entre autre action symboliques, l’ouverture des barrières de péage, la destruction des radars, des perceptions murées (exemple : à Audenge sur le Bassin d’Arcachon), des préfectures prisent d’assaut même dans de tout petits bourgs. À Bordeaux cela fait deux mois que tous les samedis la mairie est cernée par des milliers de manifestants.  Le 17 novembre CNN annonçait 2 millions de manifestants... Ce soulèvement agit comme un révélateur extraordinaire de l’état de la France et de son pouvoir. Pour ceux qui connaissent La Révélation d’Arès c’est une demi-surprise car cela est annoncé : Il est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes (politiques et religieux) et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu leurs chaînes (Rév d'Arès  28/20).
J’ai appris beaucoup de chose en  regardant et en participant à ces mobilisations. Une des choses les plus caricaturales et le traitement de cet événement par les grands médias, tous aux ordres du pouvoir (sauf Russia Today France, la télé de Mr Poutine. S’informer sur un média Russe un comble !). Nous savions que les médias Français étaient verrouillés, mais de là à produire une "vérité alternative" à la réalité ! (Comme celle du président Trump dont les journaliste français se moquent …).
Au 20h de France 3 on n’hésite pas à retoucher une affiche de manifestant pour faire disparaître le mot démission. Au 20h de France 2 samedi dernier, encore plus simple, on n'en parle plus. On se croirai revenu au temps de la censure en ex-URSS.
La répression est violente et sans retenue. En 1995 lors des révoltes en banlieue, consigne avait été donné pour des raisons politiques de ne pas répliquer. Résultat : aucun blessé côté manifestants de quartier, alors que les policiers recevaient des tirs à balles réelles (80policiers blessés) de la part des manifestants. Mais là, le ministre Mr Castaner leur dit : "Vous avez carte blanche. Dégagez la rue de ces factieux ! (source syndicat de police)". Résultat : "Un carnage, des milliers de blessés dont des dizaines mutilés à vie !
Beaucoup de questions se posent pour nous. Ce mouvement hétéroclite n’a pas de direction et se cherche. Quelle est notre place ? Prenons-nous le risque d’être considéré comme connoté politiquement par des médias qui pourraient s’empresser de nous caricaturer. Pour ma part, j’ai considéré dès le 17 novembre que je  ne pouvais pas ne pas y participer, ne serait-ce que pour y faire entendre notre appel au changement du monde par la voie spirituelle de la transformation intérieure. La pénitence est aussi insurgence constructive. En me basant sur votre article "Liberté entre hier et demain" paru dans "Le Pèlerin d’Arès", j’ai fait un tract pour essayer de faire comprendre notre direction sans donner l’impression que je voulais récupérer l’événement comme beaucoup d’opposants de gauche et de droite cherchent à le faire.
Les Gilets Jaunes sont des Français de bases de tous milieux et dans leur grande majorité ils veulent simplement  retrouver un espace de liberté, vivre dignement de leur travail, et décider de leur destin. Des assemblées populaires locales se sont créées comme à Commercy dans la Meuse dans le but de reprendre leur destin en main. Pour moi elles préfigurent peut être des petites entités autogérées. Par là de nombreux Gilets jaunes nous rejoignent sur certains aspects de notre message.
Je vous embrasse fraternellement.
Daniel C. d'Arès en Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire.
Google, comme vous savez sans doute, est une entreprise américaine de services technologiques, notamment informatiques, fondée en 1998 dans la Silicon Valley, en Californie. Le moteur de recherche Google est fameux ; pour ma part je m'en sers souvent. J'utilise actuellement son service Drive pour le formulaire de commentaire, parce que c'est un service gratuit. Auparavant j'utilisais des logiciels comme Formoïd, etc. qui certes fonctionnaient très bien, mais qui me coûtaient cher et je ne suis pas très riche... Mais si vous refusez d'adhérer à Google (c'est gratuit), j'essaierai de ne pas rater vos commentaires sur ma messagerie eMail, mais c'est plus risqué pour vous, car certains jours j'ai tellement d'eMails que je dois en négliger un certain nombre.
Je vous remercie de me faire part des observations que vous avez faites lors de vos participations au mouvement des Gilets Jaunes. J'ai déjà observé moi-même beaucoup des choses que vous décrivez ici.
Je ne crois pas que l'actuel mouvement des Gilets Jaunes puisse aller très loin en profondeur et très longtemps dans son action, mais je crois qu'il démarre un courant de protestation qui, lui, durera dans un demi-silence, et qui peu à peu trouvera son efficacité. Pour l'heure, étant donné les énormes moyens dont dispose l'État et l'absence quasi totale de moyens dont disposent les Gilets Jaunes, ma raison me dit que le mouvement dans sa forme actuelle ne peut pas faire autre chose que ce qu'il fait : défiler en gilets jaunes, casser un peu par-ci par-là, et de cela il se fatiguera tôt ou tard. Mais pour nous Pèlerins d'Arès c'est une bonne occasion de montrer que nous aussi sommes des oubliés et surtout que nous sommes les hérauts d'une solution, celle de l'amour et de l'intelligence, aussi simple qu'irrésistible si elle commence à se répandre.

13fev19 205C10 
Cher Frère Michel, bien aimé en l’Amour du Père,
Vous me suggériez le 6 février 2019 (204C49) de réaliser un tract. Ce que j’ai fait, mais je suis en retard car vous êtes passé à l’entrée 205 qui est un hymne à la Liberté existentielle.
J’ai mis en recto — pour ceux qui auraient moins d’empathie — la partie d’une phrase entendue dans "Wonder", film avec Julia Roberts, sur la vie d’un enfant atteint du syndrome de Treacher Collin, qui déforme le visage, ce qui demande multiples opérations afin de redonner humanité à son apparence.
Vous y verrez les mêmes horaires, pardon, mais cela va changer très vite, Nicole a ouvert sur notre intranet une réflexion sur ces plages horaires plus importantes.
Nous allons nous organiser en ce sens.
Michel J., région de la Bresse (Rhône, Alpes, Auvergne)
Tract Michel Jallut

Réponse :
Merci, mon frère Michel, pour ce commentaire et le tract.
Le tract est bien, mais le vert employé n'est pas une couleur qui interpelle. Je trouve trop pâles, pas assez saisissants les mots "Dieu c'est toi !" — "Eh bien non" ne me paraît pas nécessaire.
Ce qu'il faut faire comprendre à l'homme, c'est qu'il peut retrouver sa grandeur et sa liberté en sachant qu'il peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) s'il se redonne les qualités primes de Dieu que sont l'amour, la liberté, l'intelligence spirituelle. Question d'affinité entre Créateur et créature. C'est la réalisation d'un pacte secret inscrit au fond de tout être. Ce que l'homme doit chercher en ce Dieu auquel il ne croit plus c'est la réalisation de soi.

14fev19 205C11
Extrait de l'Intranet de la Mission Lyonnaise :
Mes chers frères et sœurs,
voilà, en complément du compte rendu déjà publié par Jean Claude [voir 205C5], mon résumé personnel et quelques réflexions en partage. Que les frères et sœurs présents n’hésitent pas à rectifier mon propos si je commet des erreurs ou oublis importants.
Samedi 9 février s’est donc déroulé à Lyon l’Acte XIII de la mobilisation des Gilets jaunes (entre 4000 et 8000 selon les sources).
Nous sommes arrivés sur la place Bellecour entre 14h30 et 15h, alors que le cortège devait démarrer vers 14h. La mission de matin qui s’est terminé vers 13h et qui a été suivi par un repas fraternel ne nous a pas permis d’arriver plus tôt. Nous avions en outre des informations contradictoires et floues sur les horaires et le parcours. Lorsque nous sommes arrivés place Bellecour le cortège était parti depuis une demi-heure environ.
Nous avons tenté de le rejoindre mais en nous rapprochant de la manifestation sur le quai Jules Courmont au niveau du pont Wilson nous avons constaté une situation très confuse avec un cortège morcelé, des fumigènes et des gazes lacrymogènes et surtout l’impossibilité de vraiment savoir qu’elle était la situation…
Nous avons été séparés. Ythier et Rachel sont retournés en direction de la Place Bellecour alors que je passais le pont en compagnie d’un Gilet Jaune qui me posait des questions sur le sens de mon panneau. Arrivé au bout du pont Wilson, sur le quai Augagneur, j’ai constaté qu’une partie du cortège descendait le quai vers le sud en direction du pont de la Guillotière, alors que d’autres étaient parti vers la préfecture et le cours Lafayette… J’ai appris plus tard, après la manif, que des affrontements violents s’étaient produit quasiment en début de manif entre "Black Block" et "Groupe Identitaire", c’est à dire entre radicaux autonomes (extrême gauche et anarchistes) et ultra-nationalistes (extrême droite identitaire et mouvance royaliste), d’où la dislocation de la manifestation. Le groupe d’autonomes que nous avons croisé avec Rachel, Ythier et Jean-claude, faisaient vraisemblablement parti du lot.
Je suis resté dans le morceau de cortège qui remontait par la place Gabriel Peri vers Saxe-Gambetta. Les lacrymogènes étaient de plus en plus irritants et des gens couraient dans tous les sens… Il y avait un blessé au sol soutenu par une équipe "médic". Je me suis dit que rien de constructif ne pouvait plus se produire dans un tel contexte de confusion et de tension et qu’il était temps de rejoindre mes frères place Bellecour ! C’est à ce moment qu’un jeune homme qui avait remarqué la citation de La Révélation d’Arès est venu me parler : Antonin de Suisse, un sympathisant qui connaît le groupe des Pèlerins d'Arès de Genève et qui était heureux et étonné de me retrouver dans le cortège. Nous avons échangé un certain temps dans le brouhaha général puis nous nous sommes séparés (il m’a dit qu’il passerait au local de la Rue d’Algérie lors de sa prochaine venue à Lyon).
J’ai perdu beaucoup de temps en essayant de retourner sur la Presqu’île totalement bouclée par les forces de l’ordre qui contenaient les manifestants à l'est du Rhône. Alors que j’essayais de franchir le pont de la Guillotière, j’ai été interpellé par des CRS quelque peu tendus (j’ai appris que ça avait bardé au niveau de la Fosse aux Ours, ce qui explique la tension). Il y a eu un moment assez étonnant lorsque celui qui semblait être le chef, intrigué par mon panneau (qu’il semblait décidé à confisquer), m’a demandé de quoi il s’agissait. "Mais c’est la Parole de Dieu !" lui ais je répondu. J’ai alors vu dans son regard qu’il était en train de "beuguer" comme disent mes enfants, que le drôle de Gilet Jaune que j’étais n’entrait dans aucune de ses catégories et que c’était un peu comme si je venais de lui avouer que j’étais venu manifester depuis la planète Mars. Bref, j’ai été relâché sans encombre, avec mes pancartes et j’ai pu rejoindre mes frères place Bellecour. Ouf ! A partir de ce moment mon récit rejoint celui de Jean Claude.
Quelques remarques :
1/ Je regrette de ne pas avoir été plus vigilant au niveau de la montre et que nous soyons arrivés en retard. Sous un autre angle notre arrivée en retard nous a finalement épargné de nous retrouver pris dans les affrontements entre extrémistes du début de manif, ce qui n’est pas plus mal... Merci à notre bonne étoile ou merci aux anges !
2/ Je regrette aussi de m’être séparé de Rachel et Ythier sans concertation et je pense qu’il vaut mieux rester ensemble. Je me suis un peu laissé entraîner par la discussion avec le Gilet Jaune et je n’ai pas vraiment réfléchi à mon choix. De plus, comme je portais deux panneaux à ce moment j’ai privé mes frères d’une pancarte qui aurait pu leur être utile place Bellecour. Je m’en excuse. Sous un autre angle, si je n’étais pas resté dans la manif, je n’aurai pas rencontré Antonin… Notre échange a été très fraternel et j’espère qu’il passera au local de mission, rue d'Algérie à Lyon, car il vient régulièrement à Lyon (je lui ai donné, avec une certaine fierté, le flyer avec la devanture du local flambant neuve (merci les frères et sœurs bosseurs!)
3/ Après trois manifs et en prenant en compte de nombreux témoignages qui vont dans ce sens, je constate que la "sociologie" des cortèges change (on ne voit pratiquement plus les familles, plus de personnes agées, il y a beaucoup moins de femmes alors qu’elles étaient très nombreuses initialement.) De plus en plus de Gilets Jaunes ont peur de venir aux rassemblements car ils craignent la violence, avant tout celle des forces de l’ordre, mais aussi celle des excités dans leurs rangs. Le fait que la manif lyonnaise soit devenu le terrain de jeu des ultras de gauche et de droite n’est pas bon signe. Avec le temps, ne vont venir aux manifestation que les plus motivés qui sont souvent des militants idéologisés. Si l’on rajoute à cela la lassitude de la population (cf l’anecdote rapportée par Jean-Claude), il est probable que le mouvement s’essouffle assez rapidement, en tout cas sous sa forme "manifestante".
4/ Les contacts sur la place Bellecour en marge de la manif ont finalement été plus riches et diversifiés. Le contexte, plus calme que dans le cortège, était favorable à de vrais échanges. Ce fut un trés bon moment de mission partagée dans la fraternité et l'enthousiasme. Merci à tous.
Thierry M. de la Drôme des Collines, rallié à la mission de Lyon

Merci, Jean-Claude et Thierry, pour vos résumés qui racontent justement cet après-midi Gilet Jaune qui fût un bon moment de mission. L'important pour nous c'est d'être au contact et nous n'en avons pas manqué tout au long, tout en évitant gaz, grenades et compagnie, mais pas les contrôles ou chaque coin de rue est un passage filtré ou les gilets portés ne passent pas.
Heureusement que Jean-Claude nous a rejoint avec quelques tracts, j'étais parti sans. D'accord avec lui pour saluer les premiers pas de Rachel dans cette mission, où son "coeur de moissonneuse" ne demande qu'à battre et s'aguerrir, première expérience Gilets Jaunes pour nous aussi (Thierry excepté).
J'ai eu quelques bons échanges tout en portant mon panneau à bout de bras pendant près de trois heures et la surprise à la fin de n'en sentir aucune fatigue.
Je retiens celui avec Joséphine 70/75 qu'on reverra, j'espère. Ancien prof. elle se sentait solidaire pour ses deux fils qui ont des difficultés et qu'elle peut aider. Elle parle bien avec douceur et courage, allant même jusqu'à reprendre deux jeunes musulmans provoquant sur: "Jésus n'est pas Dieu" en défendant une foi chrétienne qui ne semblait pas être la sienne sans savoir encore qu'elle n'était pas tout à fait la nôtre.
Je l'ai invitée chaleureusement, tract à l'appui, à venir voir une vidéo sur les évènements d'Arès et son témoin, à notre local.
Je retiens de cette mission qu'il est bon d'innover et d'être en phase avec une réalité profonde, même en ayant manqué de réactivité.
Ythier de la G. du Rhône
Rachel-Flore à Lyon 9 février 2019
Pont de la Guillotière, Lyon

CRS fermant le Pont de la Guillotière à Lyon le 9 février 2019,
coupant ainsi la ville en deux.


Réponse :
Merci, mes frères Thierry et Ythier, pour les précisions que vous apportez ici sur votre participation au mouvement Gilets Jaunes à Lyon le 9 février passé. Je suis heureux de voir notre sœur Rachel-Flora du Jura, quoique vue de dos, avec comme elle dit son "cœur de moissonneuse".

14fev19 205C12
Vous étendez votre mission au mouvement des Gilets Jaunes et, quoique vous dites, elle est religieuse. La religion n'a rien à voir dans le mouvement citoyen des Gilets Jaunes. Il y en a qui disent que vous n'êtes pas une religion, mais une secte et c'est encore pire. Luc Ferry, un philosophe que vous devez connaître, demande ce que peuvent apporter des références religieuses et superstieuses en matière de politique dans un monde dominé aujourd'hui par l'argent, les sciences et l'innovation sociale ?
Wauquiez, chef du Parti des Républicains, a nommé François-Xavier Bellamy, un Catholique engagé, tête de liste aux européennes ! C'est le retour de la calotte. Les réactions d'hostilité qu'il subit étaient inévitables. Ça lui fait plus de tort que de bien. Pour vous c'est la même chose : Vous mêler à un mouvement politique ne peut que vous faire du tort. Vous allez devenir la cible des détesteurs de religion et ce ne sera que justice. Qu'est-ce qu'un chrétien ou un musulman (on ne sait pas trop ce que vous êtes) peut apporter aujourd'hui aux problèmes sociaux et économiques ? Une majorité de Français ne veulent plus entendre parler de croyance, de Jésus, de la Bible, du Coran. Vous ne pourrez pas cacher longtemps la question que pose votre façon de voir la vie. Au mieux c'est poétique et ça ne sert qu'à endormir, au pire c'est le retour de la croisade.
Justin N. d'Île de France

Réponse :
Non, mon frère Justin — tous les hommes sont frères ; souffrez que je vous appelle frère ! — vous vous trompez. Nous Pèlerins d'Arès sommes en général des croyants, quoiqu'il y ait aussi des agnostiques et des incroyants parmi nous, mais nous ne sommes absolument pas une religion, moins encore une secte.
La religion, quelle qu'elle soit, est doctrinaire et réglementaire parce qu'elle croit que c'est la foi dans sa doctrine et l'obéissance à ses règlements qui constituent le chemin du salut. La secte, quelle qu'elle soit, est la même chose en plus petit.
Nous Pèlerins d'Arès n'avons ni doctrine ni règlement ; nous considérons que ce monde est de Mal, donc (pour résumer) de souffrance et de mort, et qu'il faut le changer en monde (Rév d'Arès 28/7) de Bien, c'est-à-dire un monde d'amour, de pardon, de paix et d'intelligence du cœur libre de tous préjugés, ensemble de vertus qui mènent au bonheur (36/23, 37/9) et que nous appelons pénitence (30/11), mot qui pour nous n'a pas du tout le sens que la religion ou la mécréance lui attribuent. Je ne crois pas qu'il existe un seul Gilet Jaune qui, au fond de lui, n'ait pas l'espérance du bonheur, de la fin des conflits humains, de l'amour entre les humains.
Autrement dit, nous aspirons à la même espérance que les Gilets Jaunes, mais nous ne croyons pas que la politique puisse jamais la satisfaire. Nous proposons une autre voie, par l'effort personnel de chacun de se libérer de la politique et de ses lois par l'amour. Utopie, pensez-vous ? Songez que l'espérance mise dans la politique est tout aussi utopique, puisque la politique s'impose depuis des millénaires, mais n'a encore jamais installé le bonheur sur terre.
Je suis frappé par le prénom que vous portez : Justin. Justin de Naplouse fut au 2ème siècle un philosophe qui devint chrétien, mais plus ou moins chrétien au sens où nous Pèlerins d'Arès sommes chrétiens. Dans le Dialogue avec Tryphon, il évoque son cheminement à travers les faiblesses du stoïcisme, l'âpreté au gain de l'aristotélisme, les prétentions encyclopédiques du pythagorisme. Il dit que c'est dans le platonisme (du philosophe Platon) qu'il a accédé à la vision de Dieu, car, disait-il, "telle est le but de la philosophie de Platon." C'est par ce parcours varié et parce qu'il fut impressionné par le courage des chrétiens devant la mort qu'il en arriva au christianisme un peu après la révolte de Bar Kokhba en Palestine. Eusèbe de Césarée dit que Justin se serait converti vers l'an 150, conversion qui lui inspira le "Dialogue avec Tryphon" (en fait, le rabbin Tarfon). Après sa conversion, il ne cessera d'affirmer que ce sont les philosophes grecs qui l'ont conduit au Christ. Comme vous voyez, même si c'est La Révélation d'Arès venue du Ciel qui est notre livre de base, nous n'accédons pas à l'espérance chrétienne du Sermon sur la Montagne (lisez Matthieu chapitres 5 à 7) par des voies superstitieuses, mais par la raison. Non, nous ne sommes pas du tout la religion ou la secte que vous prétendez que nous serions !
À Rome Justin entretint des controverses publiques qui attirèrent la malveillance des autorités qui l'accusèrent de propagation de "doctrines déviantes". Il refusa, par surcroît, de se soumettre aux "Ordonnances impies de l’idolâtrie" qui rendaient obligatoire de sacrifier aux dieux, car ça c'était la religion dans une de ses pires représentations, celle qu'on a vu tout récemment ressurgir avec DAECH au Moyen Orient. Refusant de céder à ces obligations, Justin fut mis en accusation devant les autorités, condamné, flagellé et décapité. Nous n'avons rien à voir avec cette religion-là.
Justin de Naplouse clama l'innocence des chrétiens et plaida la cause de ces "hommes de toute race, injustement haïs et persécutés". Vous n'allez pas être, frère Justin d'Île de France, un homme qui à son tour nous persécute ? Que faisons-nous de mal parmi les Gilets Jaunes ? Nous leur montrons notre amour et notre compréhension, voire même notre partage de leurs aspirations profondes. Justin de Naplouse ancra sa foi chrétienne dans la perspective platonicienne de la vérité, considérant le christianisme comme l'aboutissement de la connaissance de l'être divin en précisant que cette connaissance ne découle pas d'une contemplation passive, mais de la pratique de la justice, non de la loi, mais de ce qui est juste. Justin dit que la justice propre au christianisme se manifeste par l'amour des ennemis, la patience, la pureté de mœurs (qui s'appelait alors la chasteté), le respect de la vérité et le courage face à la mort. Le caractère indissoluble qui rattache l'expérience vécue de l'amour à la connaissance du divin constituait pour Justin la marque essentielle de sa foi. Même chose pour nous Pèlerins d'Arès. Qu'auriez-vous contre ça, frère Justin d'Île de France ? Pour Justin de Naplouse Platon représentait ce qu'il appelait le "pont spirituel" pour passer de l'intelligence intellectuelle à l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle des prophètes. Il voyait en Dieu la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherche en termes de logos, de raison si vous préférez. Toute l'histoire de l'esprit trouvait déjà ainsi sa finalité dans l'enseignement de Jésus comme logos pour éclairer la conscience de l'homme. Pour Justin, comme pour nous, Jésus et à sa suite tout homme d'amour absolument libre (10/10) est lui-même le logos ou raison divine, dont la Création jaillit, logos qui passe par l'apôtre — n'importe quel homme de Bien qui a le courage de parler — pour enseigner la Vérité aux hommes. C'est ce que nous faisons dans les cortèges de Gilets Jaunes.
Voilà ce que criait Justin de Naplouse à ses adversaires : "Ne vous laissez pas intimider par la force brutale des préjugés et de la superstition, ne cédez pas à la pression de la foule ignorante, ne jugez pas poussés par une hâte déraisonnable et née de vieilles méchantes calomnies ! Vous pouvez nous tuer, vous ne pouvez pas nous faire de tort."
Vous allez me demander, frère Justin d'Île de France, "Qu'a à voir avec nous ce bonhomme Justin qui vécut il y a quelque mille neuf cents ans ?!" Je réponds : "Pensez-vous que ce serait si vieux ? Je vais avoir quatre-vingt-dix ans dans moins de cinq mois. 1900 : 90 = 21 vies comme la mienne... Oui, seulement 21 vies comme la mienne ! Ce n'est rien. C'était hier, oui. À l'échelle géologique c'était même il y a tout juste une heure... ou cinq minutes. Qui, ayant lu Proust, ne se souvient des derniers mots de "Du côté de chez Swann" ? "Le souvenir d'une image n'est que le regret d'un certain instant." L'image de Justin de Naplouse est là, juste derrière la porte. N'allez pas imaginer que notre histoire de Pèlerins d'Arès n'est pas celle de Justin de Naplouse. Rien de tout cela n'a changé assez pour changer complètement. Nous sommes encore dans l'immuable, cet immuable que nous Pèlerins d'Arès essayons de faire enfin muer. Depuis Adam l'homme pécheur, l'homme capable de Mal, ou l'homme capable de Bien, est toujours le même. Vous trouvez inconvenant que nous nous mêlions aux cortèges de Gilets Jaunes comme les Romains du 2ème siècle trouvaient que Justin devait être rayé de l'ordre humain. À l'époque on coupait la tête, parce que la vie d'un homme n'avait pas beaucoup de prix, et aujourd'hui vous nous faites comprendre — comme les Gilets Jaunes cégétistes de Lorient l'ont fait comprendre à nos frères de Lorient — que nous devrions ne pas mêler notre "religion" aux revendications considérées comme sérieuses des Gilets Jaunes, faute de quoi nous pourrions nous en mordre les doigts... Vous ne le dites pas mais vous le pensez. C'est implicite dans votre commentaire, frère Justin d'Île de France.
Nous sommes vos frères, Justin d'Île de France, oui, nous le sommes et nous l'assumons.

14fev19 205C13 
Ceci n'est pas un commentaire, mais je l'affiche, parce que la leçon a en tirer ma paraît valable pour tout le monde :

Bien aimé frère Michel,
Si je vous écrit ici ce n'est pas pour me plaindre, mais vous confier ma déception et vous dire combien ma famille est blessée aujourd'hui.
Le Comité de Gestion [de la Mission de Paris 32 rue Raymond Losserand, Paris 14e] s'est réuni mardi soir et a procédé à un vote pour proposer un nouveau président des Ouvriers de la Moisson en Île de France. Vincent m'a raconté comment les choses se sont passées.
Bernard et Vincent étaient candidats.
Frère Vincent L. a alors proposé à Frère Bernard L. de se partager les fonctions : Vincent serait président des ODLM et Bernard porte-parole auprès du prophète et vice-président. Bernard a refusé, il voulait cumuler les deux fonctions. Il considéra que ce serait trop compliqué pour le prophète. N'arrivant pas à trouver un compromis,  ils ont procédé à un vote pour choisir le président de l'association.
Frère Randy C. a voté pour frère Bernard.
Notre sœur Wardia P. a voté pour frère Vincent.
Notre frère Alain Le B. ne sachant pas pour qui voter a utilisé le pile ou face pour départager nos deux frères. La face qui est tombée a été en faveur de frère Bernard [C'est donc Bernard L. qui est élu].
Permettez-moi de trouver ce procédé assez cavalier et un peu léger. En effet, nos frères ne pouvaient-ils pas prouver un peu de maturité spirituelle en choissisant en conscience et naturellement un frère investi dans le service de l'assemblée parisienne depuis tant d'années, cela ne devait-il pas être pris en compte ? Vous allez me dire que je suis l'épouse de Vincent et que je me laisse prendre par les sentiments. Mais cela aurait été un autre frère ou une autre sœur avec le même investissement évident et connu de tous, j'aurai trouvé tout autant naturel que cette fonction lui soit attribuée et non pas à un frère, Bernard, qui a toujours été en marge de l'assemblée (même si  récemment avec son épouse ils ont fait le choix d'habiter prés du local, ce qui est une bonne chose).
Mon époux est un frère discret, qui ne s'est jamais mis en avant ni auprès de vous (ce qu'il aurait peut-être dû faire ?), ni auprès de ses frères, mais avec un grand esprit de service et d'esprit consensuel.
À l'époque du démarrage de notre vie de couple, nous avions l'intention d'acheter un appartement en banlieue. Mais finalement nous y avons renoncé pour que nous soyons plus proche du local. Nous sommes donc depuis en location très près de Paris. C'est un sacrifice consenti pour la Mission. Vincent n'a jamais compté son temps pour mettre en place des outils de communication pour tous les frères et sœurs de Paris ("L'Abeille", l'organisation et l'animation de nombreuses réunions d'information, la plateforme Ouvriers de la Moisson en Île de France qu'il administre au quotidien pour que chacun puisse travailler efficacement, son investissement au comité de gestion depuis tant d'années). Tout cela est balayé d'un revers de mains (excepté sœur Wardia) par ceux qui ont rejoint le comité de gestion depuis à peine plus d'un an et qui choisissent Bernard qui ne s'était jusqu'ici jamais distingué en se mettant au service de ses frères à Paris. Non, vraiment, je vis tout cela comme une injustice, frère Michel, je ne crois pas que Vincent mérite ce manque de reconnaissance. C'est le seul qui reste de l'ancien comité de gestion (sœur Nicole ayant déménagé à Lyon et frère Patrick ayant démissionné), cette mise au placard en quelque sorte, ne me semble pas très évangélique, et m'évoque : "Poussez-vous que je m'y mette".
Une réunion d'Assemblée Générale de l'association est prévue le dimanche 14 avril, les membres actifs y seront invités, vous aussi. Les frères et sœurs seront donc un peu plus nombreux à voter. Nous verrons bien à l'issue de cela ce qui en ressortira.
Pardonnez-moi, cher prophète, de vous avoir pris de votre temps pour certainement quelque chose qui vu du Ciel n'a pas grande importance, mais je tenais quand même à vous exprimer ma pensée.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Je prie avec vous.
Marie-Christine L. d'Île de France

Réponse :
Je vous avoue, ma sœur Marie-Christine, mon étonnement devant cet eMail que j'ai trouvé ce matin sur ma messagerie et je me permets aussitôt de l'afficher sur mon blog afin que pareille manière de considérer le choix qu'a fait de son président le Comité de gestion des Ouvriers de la Moisson en Île de France ne se retrouve pas parmi nous où que ce soit et à n'importe quelle époque.
Être président des Ouvriers de la Moisson en Île de France (où n'importe où ailleurs) n'est pas un honneur, pas un privilège, pas la récompense d'un mérite, mais un travail, une tâche. C'est tout.
Ni Bernard, ni Vincent, ni moi ne compte en tant que personne. Bernard va se mettre au travail sur élection du comité de gestion comme je me suis mis en travail sur élection du Père. C'est, du reste, le rôle du Comité de Gestion, de nommer son président et non le rôle de l'assemblée des frères et sœurs. L'assemblée que vous annoncez pour le 14 avril n'a pas son mot à dire là-dedans simplement parce que nous n'avons pas de chef (Rév d'Arès 16/1)? Cela en respect du fonctionnement minimum que nous nous efforçons de donner à cette association depuis son origine, et uniquement parce que l'administration française a besoin d'une signature pour les actes juridiquement importants d'une association Loi 1901.
S'il ne s'agissait que de nous, nous n'aurions pas de président du tout ! Moi-même je ne suis le chef de personne (16/1) et je peux vous assurer que si ce soir ou demain le Père me parle et me dit : "Je te remplace, je prends un autre prophète," je sauterai de joie d'être délivré de la tâche très difficile qu'est la mienne... Votre eMail d'aujourd'hui en fait preuve !
J'aime tous mes frères et toutes mes sœurs. J'aime donc Vincent comme j'aime Bernard. Je connais assez peu Vincent, frère très discret avec lequel j'ai eu peu d'occasions de conférer, et je connais très bien Bernard qui a travaillé avec moi à Arès et partagé ma vie de famille pendant des mois. Si, comme vous dites, Bernard "a toujours été en marge de l'assemblée", il y a une raison aussi simple que forte : Il voyait Patrick B. comme un frère manquant souvent de cohésion avec la pensée du prophète, que lui Bernard connaissait bien. Il ne se sentait pas en harmonie avec Patrick et il préférait rester à l'écart et éventuellement (je le pense, je n'en sais rien) exprimer tout haut sa façon de penser, de croire, d'espérer. Il apportait ainsi une précieuse objection, car il est toujours nécessaire qu'il y en ait une. Bernard, qui peut être un frère aussi discret que l'est votre mari ne me l'a jamais dit, mais je l'ai toujours conjecturé aisément car ce n'est pas d'hier que j'ai discerné chez Patrick des écarts d'accord avec ma façon de voir.
Mais bon ! Patrick était votre président, pas le mien, et j'ai toujours respecté ça et toujours eu grand estime pour ce frère très dévoué. Je l'aimais et l'aime toujours autant que n'importe quel autre frère. Ce n'est pas moi qui l'ai "démissionné" ; je ne sais d'ailleurs pas ce qui lui a passé par la tête quand il s'est retiré. Vincent m'a dit le 21 janvier : "Patrick vous reprochait de lui avoir menti et il avait perdu confiance en vous." De quel mensonge peut-il s'agir ? Je n'en sais rien. Pourquoi Patrick B. ne me l'a-t-il jamais dit ? Allez savoir, mais pour ma part je regrette son silence qui n'était pas très fraternel ; maronner dans son coin n'est jamais bon. Je ne mens jamais sciemment, il va sans dire, mais il peut m'arriver de me tromper sur des questions pratiques ou d'évoquer un souvenir pas très clair dans mon esprit, etc. C'est généralement secondaire, jamais sur le Fond.
Bernard ne m'a jamais tenu de propos critiques à l'égard de qui que ce soit à Paris ; je me permets de penser que vous avez maintenant un président qui n'oublie pas son devoir d'amour. Je ne veux pas dire ici que Bernard fera un meilleur président que Vincent, je dis: Pourquoi pas Bernard ? Bernard est président, alléluia ! J'aurais dit aussi bien : Vincent est président, alléluia ! Bernard est président, il en faut un, mais je suis sûr que Vincent continuera d'être un membre actif et précieux du Comité de Gestion et je profite de cette réponse pour dire à Vincent combien je suis heureux du dévouement qu'il a toujours montré à notre assemblée.
Allez, ma sœur Marie-Christine, soyez dans la joie de voir que personne n'est irremplaçable, ni Patrick B., ni votre époux Vincent L., ni Bernard L. un jour fatalemnt, et soyez heureuse que la mission continue ! Comment pouvez-vous accorder plus d'importance à Vincent qu'à la mission ?!
Je vous embrasse moi aussi de toute mon affection fraternelle, vous, Vincent et Natan.

15fev19 205C14
Les Gilets Jaunes sont accusés, pas à tort, de casser et de piller. Ce sont les députés aux ordres d'Emmanuel Macron qui accusent. Mais ont-ils tort ? Ce n'est pas sûr. La souillure de la devanture de votre mission de Bretagne avec un pot de peinture par les "gilets jaunes lorientais" le prouve. Mais ce ne sont pas des fascistes qui ont fait ça ! Le fascisme d'extrême droite se cache sûrement sous les gilets fuorescents mais il y a aussi la gauche. Le problème, c'est qu'en vous mêlant aux gilets jaunes, vous vous mêler à des violents et des méchants.
Oh ! pour sûr, on rend les gilets jaunes responsables de tout, y compris de la crise économique et de la délinquance: c'est ce que le discours officiel tente de faire passer par ses medias dans l'opinion, et il ne le fait pas sans succès. François Berléand ("Mon idole", "Marche à l'ombre", etc), macroniste pur et dur, est applaudi par les anti-gilets jaunes pour avoir dit samedi 9 février : "Moi, depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes." Pourtant 64 % des sondés approuvent encore les gilets jaunes en dépit des insupportables violences des manifestants chaque samedi. Oh ! je sais que cette France en colère, qui casse et insulte, n'est pas née avec les gilets jaunes ; je sais qu'ils sont les victimes d'une politique qui a accouché de révoltés dangereux. Le problème pour vous, c'est que vous vous mêlez à eux, alors que vous n'êtes pas violents et que vous parlez même d'amour.
Il y a aussi des petits nazis nostalgiques du 3e Reich. Ce sont eux qui ont tracé une croix gammée sur un visage dessiné de Simone Veil et qui ont tagué "Juden" (Juifs en allemand)  sur un restaurant juif. Ça s'est fait au passage d'un cortège de gilets jaunes ! Ce sont les fameux black blocs et les antifas, mouvements anarchistes et anticapitalistes, qui cherchent à décrédibiliser les gilets jaunes et leur lutte pour une France humaine (Je ne doute pas que vous luttez pour une France humaine, mais je doute que vous réalisiez que c'est dangereux). Les black blocs s'en sont pris aux grilles de l'Assemblée nationale et à une librairie. Ils ont incendié une voiture de l'opération antiterroriste "Sentinelle". Le leader gilet jaune, Jérôme Rodrigues, qui a perdu un œil, avait dû être protégé des antifas. C'est au cœur de cette extrême gauche que s'épanouit la haine du juif.
Réalisez bien à qui vous avez affaire !
Ce ne sont pas les vrais gilets jaunes qui taguent, cassent, pillent et brûlent. Avez-vous remarqué que l'Église catholique et les Églises chrétiennes en général détiennent le record des atteintes aux lieux de culte: 878, deux profanations par jour !
Ça veut dire quoi ? Que les gilets jaunes paient leur manque d'organisation, de programme, de leaders. Ils se font confisquer leur révolution autant par la gauche que par le pouvoir. Vous témoignez dans le vide ! Il y a déjà quelques semaines que les gilets jaunes sympas du début ont fait place à un mouvement qui est bien structuré, syndicalisé, politisé. C'est un militant de la CGT qui a enfoncé la porte du bâtiment gouvernemental avec un transpalette, le 5 janvier 2019. L'extrême gauche est bien reconnaissable dans les défilés, avec ses drapeaux, son savoir-faire, ses slogans de type "Lutte des classes". Emmanuel Macron de son côté a réussi à s'approprier une partie de la révolte, en transformant en long monologue politique le besoin d'expression de la société oubliée, dont vous êtes d'ailleurs, vous Pèlerins d'Arès qui resterez des oubliés. Le pouvoir cache à peine son sentiment de victoire.
Vous Pèlerins d'Arès êtes des types sympas, on ne peut pas vous craindre, ni vous haïr, alors faites attention à ce que vous faites.
Jean-Robert W. du Centre

Réponse :
Je ne sais pas si tout ce que vous dites ici est vérifié, mon frère Jean-Robert, mais je ne suis pas sans ignorer que dès qu'on participe à un mouvement massif de mécontentement populaire on court toujours des risques. Je ne suis pas non plus sans ignorer que notre mission, quand elle est bien sage, réservée, mesurée, bref, pépère, est très difficile dans une population qui a appris à se méfier de tous les bobards qui courent — "Pourquoi, se disent-ils, ces Pèlerins d'Arès ne seraient-ils pas des bobardiers ?" —. Être en mission dans la rue par temps calme demande du courage, mais les gens de rencontre ne le savent pas ; ils passent leur chemin en se disant qu'ils n'ont affaire qu'à des distributeurs de prospectus ou des petits propagandistes mous. Par contre, quand notre mission se mêle au mouvement des Gilets Jaunes, les gens de rencontre se disent : "Il faut du courage pour être là avec des gilets jaunes et des pancartes. Il y a des risques. Écoutons un peu ce que disent ces gens-là !" Dans ma réponse à Justin N. (205C12) je rappelais que le philosophe Justin de Naplouse vers 150 après Jésus-Christ avait admiré le courage des chrétiens face aux persécutions et s'était fait chrétien lui-même. Il va sans dire que le courage face aux risques décuple les effets du témoignage. Il nous est bénéfique de nous mêler aux Gilets Jaunes.
Il nous est d'autant plus bénéfique de nous mêler aux Gilets Jaunes que nous avons de la sympathie pour ces frères humains-là et même beaucoup d'entre nous, moi le premier, partagent leurs revendications. Nous n'ignorons pas que des éléments moins sympathiques : extrême gauche, syndicats, fascistes, et., que les Gilets Jaunes originaux se mêlent à eux. C'est inévitable ; ça a toujours existé dans les soulèvements de masse à toutes époques. Mais c'est un risque que nous courons volontiers, parce que le Père nous envoie à tous les humains quels qu'ils soient. Ceux-là aussi doivent entendre ce que le Père et, à sa suite, ses apôtres que nous sommes ont à dire au monde. Il y a des grands fleuves dont les sources ne sont pas localisables, des sources où tout se mêle, où l'eau s'infiltre de partout à travers des marécages inaccessibles. Le mouvement actuel ressemble à l'une de ces sources où de multiples courants se mêlent. Il n'empêche qu'un beau fleuve humain en découlera peut-être et coulera dans le monde. Il y a des riques, j'en suis conscient, mais "qui ne risque rien n'a rien", dit le dicton.

15fev19 205C15 
Voici un autre essai de tract inspiré du premier réalisé à Lyon, qui peut probablement encore être amélioré.
J'ai cherché à ajouter la pénitence aux petites unités humaines, comme les deux sont indissociables pour aller dans le sens d'une réelle évolution (abordées ici autrement que par l'aspect de la loi qui me parle peu). Il a été réalisé avec l'aide ou les encouragements de notre frère Éric D. de Paris — L'essai de petit bateau autour du logo est de moi, lui aussi pourrait être amélioré.
Après avoir croisé ce samedi une personne qui ne semblait pas vouloir entendre que nous ne faisions pas de politique, mais voulions en sortir, il me semble d'autant plus sage de faire comprendre rapidement que nous ne poussons pas à la révolution mais à l'évolution, aussi sur les tracts.
J'aurais aimé ajouter un passage sur les moyens d'action, sur la violence qui peut être évitée, en allant vers le partage et des prises de conscience sur l'évidence de la nécessité de changement. Ou une phrase comme "une organisation à taille humaine pour une société plus humaine", mais ça faisait trop d'info.
Et aussi, autre chose qui me semble important :
Ces petites unités humaines ne pourront pas être fermées sur elles-mêmes mais tournées vers l'ouverture. Essayer de se créer un petit paradis pour soi n'a jamais fonctionné (ce serait recréer les mêmes déformations sous une autre forme), ça demandera de procéder à une grande ouverture et de passer dans l'amour fraternel, un grand dépassement.
Concernant la mission nous avons eu beaucoup de beaux échanges fraternels.
PS : Sur la photo figurant l'entrée et la suivante, le panneau a été réalisé par notre frère Thierry M. de la Drôme, je l'ai seulement porté.
Bien fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura
Tract Rachel-Flora 15-02-19

Réponse :
Votre PS est précieux ; il me permet de corriger tout de suite la légende de la photo figurant dans mon entrée #205. Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire et pour l'image du tract que vous avez conçu.
Je le trouve bien, ce tract. Peut-il être amélioré ? Sûrement. Mais tout peut toujours être amélioré. Je ne doute pas que des frères vous feront des suggestions, mais tel qu'il est, ce tract est parfaitement utilisable. Je fais une seule suggestion : Foncer la bande bleue au bas du tract pour que "Pas la politique, pas la religion, la Vie" soit plus lisible.
Vous avez "eu beaucoup d'échanges fraternels" au cours de ce samedi 9 février, me confirmez-vous. J'en suis très heureux.
Oui, je suis heureux qu'enfin nous ayons l'occasion de profiter d'un booster ou, si l'on préfère, d'un amplificateur, d'un survolteur, avec ce mouvement des Gilets Jaunes. Il y a longtemps que j'ai recommandé à nos frères et sœurs de profiter de mouvements de protestation pour amplifier le bruit, hélas trop faible aux jours ordinaires, de notre grand Message au monde. Je me souviens, à l'époque de mon enseignement à L'Espace des Peupliers à Paris de 1995 à 1997, avoir déclaré aux frères et sœurs venus m'écouter combien je regrettais que nos missionnaires parisiens n'aient rien préparé pour se mêler à des mouvements de revendication comme certains qui s'étaient produit alors sous la gouvernance de M. Edouard Balladur. Je leur disais : "Ayez des dossiers préparés pour amplifier votre Message en vue de telles manifestations, avec des tracts tout prêts, des plan ou des stratégies de mission, etc." Cela n'a jamais été fait jusqu'au mouvement des Gilets Jaunes. Ce qui permet à mes frères de profiter du mouvement des Gilets Jaunes, c'est sa durée. Commencé en novembre 2018 il dure encore. Ce long temps a permis à nos frères et sœurs de se rendre compte qu'ils pouvaient s'y mêler, de préparer des panneaux, de participer aux manifs. Ah oui, vraiment, j'en suis heureux.

15fev19 205C16
Je vous fais relation le plus brièvement possible de quelques éléments de notre participation locale de pèlerins d'Arès au mouvement des gilets jaunes:
À Brest le 7 février, pressions sur la ville pour que la salle n'accueille pas Etienne, cela peut venir des extrêmes politiques mais aussi du pouvoir qui, ayant les infos sur l'insurgeante que représente Etienne, s'arrange pour qu'il ne passe pas, ils se sont retrouvés à 26 dans un bar
À Lorient le lendemain, les Gilets Jaunes  ayant été expulsés de la salle syndicale de la CGT qu'ils occupaient depuis le 21 décembre, les rencontres (ateliers constituants et conférence débat) ont eu lieu dans un gymnase à 70 au lieu des 200 possibles. Denis K. qui y a participé avec Marie-Elise nous en a fait un rapport: "Nous avons pu parler du problème de la représentativité et évoquer le modèle Suisse confédéré et les petites unités humaines, des limites de la démocratie dans un grand pays de 67 millions d'habitants, des lois imposées à tous uniformément sans tenir des spécificités locales, de la nécessité de revenir à des plus petites unités humaines citant en exemple la Suisse". Étienne Chouard a répondu qu'il fallait déjà commencer par créer des ateliers constituant au niveau des communes. Que la commune était une bonne dimension pour exercer son rôle de citoyen constituant et de participer aux décisions.
Le soir à côté de Ploermel où la salle n'était pas assez grande, Étienne Chouard s'est retrouvé sur scène avec le député Paul Molac et leur hôte Cédric co-animateur et co-fondateur de la Monnaie Locale "le Galais" face à une salle de plus de 250 personnes certaines venues d'en dehors de Bretagne. Isabelle P et Bernard L y participaient. Controverse ouverte, respectueuse, constructive entre le "représentant du peuple dépendant de l'oligarchie gouvernementale" défendant sa position de faiseurs d'amendements qui ne passent pas, mais il l'espère toujours à la Chambre des Députés et le professeur de Droit et d'Économie, écoutant, répondant, toujours en paix, que le peuple doit se réapproprier sa propre gouvernance. Nous ne pouvions poser des questions aux conférenciers que par écrit sur des petits papiers remis à François.
Quand après un premier lot de questions diverses et techniques, dans un deuxième lot de questions François lut la nôtre: "Avez-vous jamais conçu que pour que le peuple reprenne sa souveraineté il doit préalablement se fractionner en petites unités humaines, au lieu du bloc de 67 millions d’habitants, pour créer ainsi un cadre où le dialogue et la vote d’un referendum deviennent pratiques ?" Étienne Chouard prenait des notes. Très simplement et directement, il commença sa prise de parole pour répondre à notre question, en gros ceci : "Je vois aussi les choses ainsi, ce n'est pas au sein d'un bloc de 67 millions d'habitants que nous pourrons le mieux utiliser le referendum. Comme je le dis depuis le début de ce mouvement, les Gilets Jaunes ont cela de bien qu'ils sortent de chez eux, qu'ils vont à la rencontre les uns des autres, sur des ronds-points, des péages, dans des salles publiques, ils font société. Je dis que c'est à la base et par la base que nous ferons la démocratie réelle. De communes en communes, de villages en villages, de région en region. Comme l'avait préconisé Condorcet notamment par la pratique des cercles concentriques. Et en tenant compte d'un temps nécessaire d'éclairage, de dialogue et de réflexion entre le temps de l'initiative d'un référendum et sa mise à exécution, temps pouvant aller de plusieurs semaines, à plusieurs mois, voire plusieurs années selon les cas. Dans le cas d'une commune où les Gilets Jaunes sont minoritaires, ils vont voir les autres citoyens et leur parlent pour les amener au dialogue, pour en faire d'autres Gilets Jaunes. C'est à la base que les choses se feront, par les hommes eux mêmes, libres des pouvoirs."
À la fin de la rencontre, Isabelle et moi sommes allés faire dédicacer le dernier livre d'Étienne Chouard: "Notre cause commune, instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque, citoyens constituants". J'ai remis à Étienne Chouard une brochure que j'ai réalisée à partir du lien que nous avait donné Yannig M. en 204C35 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-imposture-republicaine-en-france-212052 "L’imposture républicaine en France, le pragmatisme démocratique en Suisse". Étienne Chouard m'a demandé d'y mettre mon téléphone, et je lui ai remis la copie des textes des mails que nous lui avions adressés depuis décembre, Frère Louis-Marie de Belgique et moi à propos de notre mouvement, de votre blog et de la relation que nous y faisions de son travail en appui de notre espérance.
Samedi dernier nous avons été dix, en deux groupes, à participer à la manifestation lorientaise "Rassemblement régional" de Gilets Jaunes, avec sur les gilets des écrits : mentions relatives aux petites unités humaines confédérées et une pancarte que j'avais déjà portée dans une manifestation étudiante, ouvrière et syndicale en mars 2009 (voir photo).
Le mouvement s'essouffle, s'interroge sur lui-même, ou se radicalise selon les personnes concernées, mais notre présence y est bonne pour éclairer, écouter, répondre, dynamiser spirituellement tant que faire se peut. D'ailleurs assez souvent nous avons eu affaire à des personnes curieuses de notre mouvement et de notre Message, certains étant heureux de nous voir ainsi participer à la manifestation.
Demain samedi 16, au maximum dix d'entre nous encore seront au Rassemblement Régional de Pontivy.
Avec vous dans la prière pour accomplir, bien aimé frère Michel,
Je vous aime,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Panneau Lorient 09-02-2019Lorient 09-02-2019 (1)Lorient 09-02-2019 (2)

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce compte-rendu de votre mission à Lorient dans le cadre des Gilets Jaunes.
Merci ausi pour les images.
Je suis particulièrement attentif à la relation de votre rencontre avec Étienne Chouard, qui fait partie de ceux qui ont très bien compris que l'éclatement de la France en petites unités humaines est souhaitable pour que soit réhumanisée la vie sociale et économique du pays. De tout cela je suis très heureux.
Pour que le miel coule dans le frère et que soit (re)faite la race (Rév d'Arès xii/5), pour que cette race humaine retrouve le sentier de sa divinité, il faut sortir de notre masse de 67 millions d'habitants qu'un gouvernement de quelques personnes : un président, quelques ministres, veut mettre au pas et à la gabelle sous la musique de ses réglements et de ses lois. Rien ne sera fait en un jour, le processus de changement sera long, mais quelque chose d'un commencement semble se faire jour. On a quand même localisé la nappe profonde d'où pourra sourdre la source de nos espérances. Un travail obscur se fait au dedans des humains qui pour l'heure ont revêtu un gilet jaune, mais, en dépit des à-coups, le processus pourrait bien avoir démarré. Une lumière nouvelle va sortir, sûrement plutôt tard que tôt mais qu'importe, de ce fonds. Nous ne pouvons pas indéfiniment restés crucifiés au bois de la vie socio-économique que nous ont préprée les bureaucrates.
Nous vivons l'histoire de nos commencements. Que la Main sur Père soit sur nous !

16fev19 205C17
Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d'Allah pour en tirer un vil profit ! — malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent !
فَوَيْلٌۭ لِّلَّذِينَ يَكْتُبُونَ ٱلْكِتَٰبَ بِأَيْدِيهِمْ ثُمَّ يَقُولُونَ هَٰذَا مِنْ عِندِ ٱللَّهِ لِيَشْتَرُوا۟ بِهِۦ ثَمَنًۭا قَلِيلًۭا ۖ فَوَيْلٌۭ لَّهُم مِّمَّا كَتَبَتْ أَيْدِيهِمْ وَوَيْلٌۭ لَّهُم مِّمَّا يَكْسِبُونَ " (verset 79 dans la sourate 2 La Vache / Al Baqara)
Carokhan Benoni (non localisé)

Réponse :
Mon frère Carokhan, je lis le Coran tous les jours comme je lis la Bible et La Révélation d'Arès.
N'oubliez pas, mon frère Carokhan, que La Révélation d'Arès a fait plus pour faire accepter Mouhamad comme prophète en France que les missionnaires de l'Islam. Il y avait trois traductions du Coran en langue française dans les librairies en 1974 : les Traductions de Kasimirski, de Régis Blachère et de Si Hamza Boubakeur. Aujourd'hui en 2019 j'ai quelque vingt-cinq traductions françaises du Coran dans ma bibliothèque. Béni soyez-vous !
Avez-vous lu La Révélation d'Arès, frère Carokhan ? Si vous l'avez lue vous savez ou si vous la lisez vous saurez dans quelles circonstances surnaturelles j'ai reçu cette Parole du Père par son Messager en 1974 et par Lui-même en 1977. Oui, j'ai écrit de mes mains cette Parole, mais sous la dictée ; je ne l'ai pas inventée, si par écrire le Coran entend inventer. J'ai aussi composé, annoté et même intitulé l'écriture que j'ai reçue du Ciel à Arès en 1974 et 1977, mais je l'ai fait en toute vérité et sincérité par la charisme que le Créateur a fait entrer en moi. Il est extrêmement difficile de parler de ces choses qui ne sont pas descriptibles.

16fev19 205C18
Le 24 octobre 2010, vous aviez fait une entrée (112), traitant les gens qui manifestaient de "braillards". Ils demandaient un meilleur partage des richesses car réformer les retraites (ou autre chose) est toujours ôter un manque à gagner aux plus faibles. C'est toujours dans la poche des petits et moyens que le gouvernement pique. Cela vous ne l'aviez pas compris. C'était votre période de mépris.
Aujourd'hui grâce aux gilets jaunes vous avez compris le potentiel que le peuple amène et vous pouvez vous servir d'eux. Mais attention de ne pas, par la suite, affirmer catégoriquement, que c'est grâce à La Révélation d’Ares que tout arrive ou bien grâce à vous. Non sinon vous mentiriez et ne tiendrez pas compte de ce qui est écrit : Ev. ch28, versets 5-6
Évangile [Donné à Arès] 28/5-6 : L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est deux-mêmes que Je fais des prophètes. C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leurs pas vers la Vérité qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité, et ils ont libéré leurs pères et leurs frères ; et Je Me cache encore d’eux parce qu’on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine.
N'oubliez pas cela car il ne faut pas occulter ces passages et d'autres explicitant que des gens sont pénitents sans la connaissance de La Révélation d'Arès.
Se servir des gens pour vous faire connaître c'est bien, mais à condition que vous, de votre côté, n'oubliez pas que c'est grâce à ces gens, qui n'auront pour la plupart rien à faire de La Révélation d'Arès, que vous serez de plus en plus connu. Si D.ieu a choisi la France ce n'est pas pour rien. De plus, D.ieu dit très clairement où Il est, de quel côté il est : [Révélation d'Arès] 28/3-5 : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres. 04 - Je les ai suscités. Ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom, ils n’écoutent pas Ma Parole ; beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu’ils ont été scandalisés. 05 - L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est deux-mêmes que Je fais des prophètes.
Montons toujours plus haut !
Simon

Réponse :
J'ai lu attentivement ce commentaire, mon frère Simon, qui reste un grand inconnu. Par peur ? Passons !
Je n'ai pas changé, mon frère. Je déplore qu'il y ait encore quelques braillards parmi les Gilets Jaunes et ces braillements enlèvent de la force et de la dignité à ce que ces manifestants revendiquent et qui, vu ce qu'est l'information aujourd'hui, est bien connu des pouvoirs comme des passants sur les trottoirs et des gens à leurs fenêtres. Actuellement le braillement "Macron démission !" ne sert à rien ; il donne une note enfantine (les enfants braillent) et réductrice, car ce que nous espérons pour l'homme de base est d'une autre profondeur. Tout le monde sait et tout particulièrement les politiques savent ce que les Gilets Jaunes demandent et ce que les hommes de Bien, quels qu'ils soient, espèrent. Demander la démission des politiques incapables d'installer la justice et le bonheur va sans dire et, par surcroît, s'il s'agit de remplacer les politiques du moment par d'autres, rien ne changera vraiment, parce qu'il faut passer à un autre mode de fonctionnement de la société.
Ceci dit, je n'ai jamais dit que c'était "grâce à La Révélation d'Arès et grâce à moi" qu'existe le mouvement des Gilets Jaunes. Vous dites une fois de plus quelque chose d'impropre.
Oui, frère Simon, "montons toujours plus haut !"

16fev19 205C19 
J'observe votre blog depuis un bon bout de temps et je suis consterné en voyant que vous croyez vraiment à ce que vous dites. Vous êtes comme un bébé, mais attention de ne pas vous trouver bouffé par l'ours (voir la vidéo).
Ouais, vous croyez à ce que vous racontez, mais vous êtes fatalement rongé par le doute et l'ignorance par dedans.
Floran G. (non localisé)

Réponse :
Dans les "Pensées" de Blaise Pascal on trouve ces lignes, que je recopie ici :
Preuves par discours II - Fragment n° 1 / 7 (le papier original est perdu). Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n°33 p.209 à 217/C2 : p.419 à 429. Éditions de Port-Royal : Chap. I - Contre l’Indifférence des Athées : 1669 et janvier 1670 p.1 à 18 /1678, n° 1 p.1 à 17 :
C’est donc assurément un grand mal que d’être dans le doute. Mais c’est au moins un devoir indispensable de chercher quand on est dans le doute. Et ainsi celui qui doute et qui ne cherche pas est tout ensemble et bien malheureux et bien injuste. Que s’il est avec cela tranquille et satisfait, qu’il en fasse profession, et enfin qu’il en fasse vanité, et que ce soit de cet état même qu’il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n’ai point de termes pour qualifier une si extravagante créature.
Où peut‑on prendre ces sentiments ? Quel sujet de joie trouve‑t‑on à n’attendre plus que des misères sans ressource ? Quel sujet de vanité de se voir dans des obscurités impénétrables, et comment se peut‑il faire que ce raisonnement‑ci se passe dans un homme raisonnable ?
Je ne sais qui m’a mis au monde, ni ce que c’est que le monde, ni que moi‑même. Je suis dans une ignorance terrible de toutes choses. Je ne sais ce que c’est que mon corps, que mes sens, que mon âme et cette partie même de moi qui pense ce que je dis, qui fait réflexion sur tout et sur elle‑même, et ne se connaît non plus que le reste. Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu’en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’en un autre de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit.
Je ne vois que des infinités de toutes parts qui m’enferment comme un atome et comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour.
Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter.
Je n'oserais me comparer à Blaise Pascal, intelligence (Rév d'Arès 32/5) prodigieuse et sans nul doute un humain inspiré par le Père, une sorte de prophète en somme, mais je fais miennes ces lignes qui reprennent le thème de votre commentaire sur le doute et l'ignorance. Je vous prends tout à fait au sérieux, frère Floran, malgré le burlesque de cette vidéo de l'ours faisant la pub pour "l"alimentation du tout petit". Je crois comprendre que dans le doute et l'ignorance de quantité de choses vous me considérez, moi aussi, comme un "tout petit".
Oui, on est dans l'ignorance de beaucoup de points de la vie (je vais avoir 90 ans et nombreux sont les points de ma vie qui me posent question et sont sans réponse : notamment pourquoi suis-je le destinataire des deux Messages de Dieu en 1974 et 1977 ?), l'ignorance de ce que sont la psyché, l'âme, la conscience de soi, la pensée pour ne parler que d'elles. Quand vais-je mourir ? Je l'ignore. Que sera après la mort ma conscience qui actuellement passe par mon cerveau, mais qui passera par quoi quand mon cerveau partira en pourriture ? Je l'ignore. À tout cela la science n'a pas de réponse ; notamment les théories des philosophes, des psychologues, etc., sur la conscience sont tellement variées qu'elles équivalent à une nuit où l'on ne voit goutte.
Je ne me suis pas fait moi-même. J'ai été fait en autrui et par autrui et... par Dieu. Je ne peux accéder à une compréhension de moi-même en dehors de ce dont je me rappelle de mon histoire personnelle. Je suis encore, pour une bonne part en tout cas, une sorte d'inconnu pour moi-même, en somme. J'ai la chance d'avoir une ligne directrice qui ma été dictée par la Parole que j'ai reçue en 1974 et 1977, mais autrement, que serais-je? Une sorte d'ingénieur à la retraite.
Pour Simone Weil, philosophe et prof de philo qui fit de la philosophie non un moyen d'acquérir des connaissances, mais le moyen d'être dans la vérité, juive devenue chrétienne sans adhérer à aucune religion, "le doute est une vertu de l'intelligence" ("First and last notebook"). Elle, qui était douteuse, fut reconnue et se considéra elle-même comme une mystique chrétienne. Je ne suis pas un mystique chrétien, mais je suis aussi un douteur. Forcément, puisque j'ai l'ignorance de beaucoup de choses et que si j'avance, c'est poussé par les coups de pied au cul que me donne chaque matin pour me sortir du lit le charisme que le Père a donné à son prophète. Je suis une sorte de robot et qu'y a-t-il de plus ignorant qu'un robot ? Si je n'avais pas ce charisme, je ne serais probablement pas plus malin que l'ours grotesque de votre vidéo. Disons qu'au mieux, et parce que je suis dans la Main du Père, je souffre d'une sorte de doute vertueux. Je ne suis qu'un homme, vous savez ! Les politiques et les membres des clergés, eux, ont toujours peur d'être pris pour des zozos s'ils avouent qu'ils ont des doutes. Pas moi, je n'ai pas peur de reconnaître mes faiblesses.
Mais j'ajoute que le doute n'est pas seulement une "vertu de l"intelligence", comme disait Simone Weil, c'est une nécessité. C'est parce qu'il doutait de la vérité absolue de la mécanique newtonienne que l'idée de la relativité, qui est la vérité, vint à l'esprit d'Albert Einstein.

18fev19 205C20
Cher frère Michel,
Sous un beau soleil toulousain, nous étions présents ce samedi 16 février pour la 4ème fois au sein de la manifestation des Gilets Jaunes, cinq frères et sœurs étaient là et nous avons eu la belle surprise de voir notre frère Balthazar arriver avec son grand panneau.
Comme à chaque fois nous avons fait de belles rencontres et reçus beaucoup de témoignage de sympathie face à nos textes citant la Parole du Père. Beaucoup de photos ont été prises et une radio "Canal sud Toulouse" est venue nous interviewer.
Cette manifestation dans laquelle il y avait une grande diversité venue de toute la région a été très paisible jusqu’en fin d’après midi où des échanges avec la police ont été un peu chaud. Pas de casse dans la ville cette fois. Rémy et moi ayant quitté la manifestation avant les affrontements avec la police, pour retourner au local avec nos gilets jaunes sur le dos et nos panneaux à la main, dans une rue près du Capitole nous étions comme deux extra terrestres, (les gens avaient l’air de se demander ce que nous faisions là), deux femmes qui trouvaient beaux nos textes que nous avions sur le dos sont venues nous parler et une particulièrement très intéressée par l’Appel du Père.
Une anecdote : la semaine dernière la place du Capitole ayant été gazée les gens ont fuit dans les petites rues autour qui elles aussi étaient devenues irrespirables dont la rue des Pénitents gris et nous avons invité plusieurs personnes à venir se réfugier dans notre local ce qui a été une très belle occasion de mission là aussi.
Même si quelques-uns comme cet anarchiste la semaine dernière qui m’a dit que nous faisions du prosélytisme, mais qui n’a pas insisté, nous regarde un peu de travers, nous sommes bien perçus dans l’ensemble.
Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle avec sœur Christiane.
Marie-Odile et Rémy O. de Toulouse en Midi-Toulousain
Toulouse 16/2/19 (1)Toulouse 16/2/19 (2)Toulouse 16/2/19 (3)

Réponse :
Bravo, les Toulousains ! Merci pour ce compte-rendu et pour les images !

18fev19 205C21
Bonjour Nabi,
De la grande diversité humaine qui compose les gilets jaunes, durant la manifestation de ce samedi 16 février à Toulouse, je n'ai croisé, mis a part le désintérêt de certains, qu'une personne belliqueuse envers mon écriteau.
J'étais en train de marcher parmis la foule, non loin de nos frères et sœurs missionnaires de Toulouse (rencontrés la semaine dernière), parlant avec Francois et Éric, sympathisants. Un homme en noir entouré d'autres, visage encapuché et foulardé arrivant par l'arrière me lance : "Hey ! Tu crois vraiment a toute les conneries sur ta pancarte? " accompagné d un regard noir de défi.Moi : " Pourquoi ? Pas toi ? Un homme n'a pas peur de montrer son visage" accompagné d'un regard franc et d'un léger sourire. Un blanc ! Ils passent leur route.
Je décris cette scène parce que ma réponse fut tellement spontanée qu'elle me perturba autant que lui. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur, d'une part grâce a Sa Main et à Son Souffle, d'autre part, parce que cet aparté fut balancé avant lui et par la suite [j'étais réconforté] par les multiples rencontres et échanges que j'ai pu avoir ce samedi au sujet de la vie spirituelle, de la Parole, et de nos vies en société.
Fraternellement.
Balthazar E.
Balthazar Toulouse (1)Balthazar Toulouse (2)

Réponse :
Un seul "belliqueux" dans la foule et pendant je ne sais combien de temps. C'est très encourageant. En encore, il n'a été "belliqueux" qu'en parole !
Je suis heureux, frère Balthazar, que vous soyez venu prêter main forte à nos frères et sœurs de Toulouse.

18fev19 205C22
L'amour, c'est le thème que Bernard L. [nouveau président de la mission de Paris] m'a demandé de travailler pour la vitrine de Paris ce mois-ci (voir photos jointes) dans le but de faire revenir le Fond (Révé d'Arès xxxiv/7) dans un moment où notre mission se lance sur le terrain sociétal. L'amour, force (xxxiv/6) spirituelle et sociale, source de l’intelligence (32/5) spirituelle à retrouver, est mère de patience et d'humilité.
De cette patience (Rév d'Arès 35/7) dont a besoin de s'armer le peuple des Gilets Jaunes pour faire aboutir son combat, comme de cette humilité (18/4) qu'auraient grand besoin les puissants d'embrasser. Pour accompagner l'affiche, Bernard a extrait deux citations de votre entrée que nous avons imprimées et j'envisage à terme de faire de même avec des citations de La Révélation d’Arès. But : Montrer que la Parole et votre enseignement sont en prise avec les réalités du monde et nos vies et peuvent les transformer par la pénitence (30/10).
L’affichette sur les Petites Unités Humaines, qui vient compléter le dispositif en vis-à-vis des différentes éditions de La Révélation d’Arès (française, anglaise et allemande), signe notre ancrage dans le temps. Pas d'écran pour le moment. Nous ferons évoluer cette mise en place au vue des réactions que nous observerons depuis la rue et à l'intérieur de nos rangs.
Au milieu des Gilets Jaunes je n'ai jamais autant compris que la Mission était affaire de terrain et devait sans cesse se remettre en question. D'une semaine à l'autre les mots fusent, les sens virent, les regards changent. Certains appels que je sentais monter en moi, comme une trombe hier, se répandent aujourd'hui comme bousculés, chahutés, incongrus presque. Changement de public ? Changement de décor ou d'humeur ? Je crois que la foule des manifestants oscille, se cherche encore.
Le serpent mute. La mer des "gens de cœur"  comme les appelle Frédéric M. représente un socle d’opposition au système en place et probablement à l'esprit de système lui-même, forte qu'elle est de son attachement au sol qu'elle occupe fièrement, contrairement aux gens de pouvoir, "gens de compte" (Rév d'Arès ii/7) déconnectés des réalités qui se croient forts, parce qu'assis sur le firmament. Mais cette foule manque d’un point de visée comme d’une idée-force qui pourrait la soulever et lui donner un second souffle, la porter unifiée, la faire décoller comme un tronc de ses revendications matérielles immédiates, pour élever sa frondaison vers l'avenir et la porter vers un bonheur (36/23) qui la dépasse et lui donnerait envie de dépasser jusqu'à sa propre vie, de voir et se voir vivre au delà de sa propre mort, en bref, de s'inscrire dans le hors-temps d'un Idéal.
Le projet d’éclatement de la France en une Confédération de petites souverainetés peut-il enthousiasmer et rassembler  ? Il m’apparaît suffisamment concret pour intéresser et être débattu en public, surtout en Province ou la tutelle parisienne jacobine est de plus en plus contestée et bien dans l’axe de reconquête de dignité et de représentativité incarné par les Gilets jaunes pour que certains s'en emparent. C'est aussi une idée anti-constitutionnelle qui aurait bien du mal à passer en d'autres circonstances. Cela peut ouvrir une brèche et devenir motif de revendication pour ceux qui en manquent. C'est aussi une idée qui porte en germe son propre agent de fédération des contraires et qui peut libérer en mille endroits des foyers de résistance à l'ordre usé, sans perdre de vue le besoin d'une unité à retrouver sur d'autres bases que celle d'un Pouvoir Central. J’ai moi-même défilé à Bordeaux lors de l'acte XIII avec un panneau portant en lettres capitales "Abandon du pouvoir central = Libération des énergies créatrices" et suscité autant de réactions spontanées très positives que des regards perplexes.
Les Gilets Jaunes crient leur colère en cœur contre le roi [noir ou blanc], et l'on voit là en creux, ce qui unit le peuple français à la racine : son attachement à Un Seul. En dépit de tout ce que l'on peut dire et faire dire à l'histoire de ce pays, ce peuple reste monarchiste dans l'âme. Et à le voir et le sentir au corps à corps et au cœur à cœur depuis des semaines, à battre le pavé avec lui et à boire ses jus de treille, je me dis au fond, que ce peuple mêlé de tout, attend. Oui, il attend et il m'est d'avis qu'il ne serait pas fâché de voir revenir et de se réconcilier avec la figure d'un Jésus, en grand gaillard bien bâti qui marche sur ses deux pieds pour porter l’Évangile de l'Amour (32/3) et du bon sens, jusque dans les chaumières, " comme on bon vieux temps où l'on devait prendre sa brouette pour aller en pèlerinage à Arès, à cause que l'essence, on était tous en rade, mazette !"
Au risque de paraître complètement à coté de la plaque en ces temps de bouleversements politiques et sociétaux, je me dis qu'en ces temps où tous reconnaissent en cœur que cette expérience Gilets jaunes leur aura redonner le goût de se retrouver ensemble, qu'une campagne de ré-évangélisation assumée jusqu'au fond des rades les plus reculés (là où les prêtres ne sont jamais allés), serait vraiment la bienvenue. J'ai découvert également que le caractère prosaïque et bien trempé du Livre [2ème partie de La Révélation d'Arès], qui jusque là était hermétique, s'adapte lui aussi merveilleusement bien à certaines situations nouvelles. Ce verbe court et taillé de mains ferme cogne sur les cœurs comme il ne l'a jamais fait auparavant. Aussi sens-je [et non pas senté-je, disait Malherbe : "Sur la langue françoise"] pour La Révélation d'Arès, comme un nouvel Appel à se faire connaître et reconnaître, à franchir le mur des apparences multiples pour plonger de plein pied dans le cœur à cœur sur la terre ferme.
J'ai compris en marchant au milieu de ce peuple de scandalisés (28/3) pour la plupart, et dont je suis issu, que j'avais rejoint les rangs des Pèlerins d'Arès parce que j'avais reconnu dans La Révélation d'Arès un Retour de l'Universel Généreux et Ouvert, un espace démultiplié à l'infini qui ne m'enfermait pas mais qui me libérait de tout carcan, de toute contrainte, et qui ré-ouvrait grand les portes d'un monde à changer (Rév d'Arès 28/7). C'est ce que je veux m'attacher à vivre et partager désormais, convaincu aujourd'hui plus que jamais, que d'autres hommes attendent, s'ils n'entendent pas déjà au fond d'eux même, cet Appel.
Éric D. d'Île de France
Local de mission Paris, vitrineAffiche Paris Février 2019Affichette Paris février 2019tract Paris février 2019

Réponse :
Qu'il est beau ce commentaire, mon frère Éric ! Merci pour lui du fond du cœur.
Voilà une belle vitrine rue Raymond Losserand !

18fev19 205C23
Juste pour vous tenir au courant de notre première manifestation "Gilets Jaunes" à Lille.
Notre invisibilité habituelle est passée aux oubliettes pendant quatre heures.
On nous a beaucoup tirés en photos, nous avons eu des contacts et la joie de rencontrer un frère belge, Fabian, qui fidèle de votre blog était sûr de nous trouver parmi les manifestants.  Personne ne nous a embêtés, pas d’encombre hormis Joseph qui a été pris dans un nuage de gaz lacrymogène.
Expérience à renouveler samedi prochain.
Charlie F. du Nord
Lille 16-02-2017 (1)Lille 16-02-2019 (2)Lille 16-02-2019 (3)Lille 16-02-2019 (4)

Réponse :
Je suis heureux que vous vous y soyez mis à votre tour, les Lillois ! Bravo.

18fev19 205C24
Bien aimé prophète Mikal,
Sous le soleil printanier nous avons défilé avec les Gilets Jaunes ce samedi 16 février dans les rues de Tours presque deux heures. L’ambiance était à la fête sans violence, quelques fumigènes, quelques pétards, difficile à évaluer le nombre. Claude me disait : moins de participants que la semaine passée.
Le cortège s’est étiré au long des rues, très peu de pancartes, beaucoup d’inscriptions sur les gilets, toujours en rapport avec la politique du président Macron. D’un autre côté, c’était bien pour nous, car nous avions écrit beaucoup à lire sur les panneaux. Ça a intéressé deux des médias  : Radio Bleue et Média d’Internet de Tours, ils nous ont interviewés, nous avons pu parler de La Révélation d’Arès qui propose un changement radical de société par le Bien en petites unités. Ceci entre autres échanges, en parleront-ils  ?
Nous avons parlé également avec un observateur des mouvements populaires, il connaissait La Révélation d’Arès. Pendant toute notre conversation avec Claude, son leitmotiv, c’est de repérer les brebis galeuses dans nos rangs et les exclure, selon lui, ils nous portent préjudice.
Tous ces gens qui lisent La Révélation d’Arès et qui l’interprètent veulent uniformiser et réglementer à tout prix comme le système; même s’il savent que nous fonctionnons sans chef, dans la liberté de conscience avec amour.  
Avant le départ du défilé, nous avons eu des échanges avec les Gilets Jaunes, et les gens qui regardent les panneaux nous ont dit : c’est vrai tout cela! Beaucoup étaient sensibles aux textes écrits. Nous sommes les bienvenus en faisant émerger aux fonds d’eux de belles choses à exprimer. Ils prenaient des photos, ou filmaient. Sur l’ensemble de l’après midi nous avons défilé près ou éloignés l’un de l’autre, j’ai donné une dizaines de tracts après des échanges partagés, s’ils voulaient plus d’informations.
Quelques photos de cette journée de moisson.
Merci à tous ! Bien fraternellement à tous et à samedi prochain.
Simone Le. de Touraine
Tours-16+02+2019 (1)Tours-16-02-2019 (2)Tours 16-02-2019 (3)

Réponse :
Vous voilà pour la deuxième fois dans la rue à Tours avec les Gilets Jaunes. C'est très bien, je vous félicite.

18fev19 205C25 
Bonjour frère Michel,
Voici trois photos qui illustrent très imparfaitement la mobilisation de frères et sœurs de l’assemblée parisienne sur le rassemblement statique de la place République le samedi 16 février et le défilé le lendemain, dimanche 17 février, au départ de l’arc de triomphe.
Nous fûmes au total vingt-sept sur les deux manifestations.
Comme pour la semaine dernière, nous avons beaucoup porté témoignage, beaucoup fait d'apostolat, les gens interpellés par les citations que nous affichions sur des pancartes et sur nos gilets venaient à nous. Nous avons accordés cinq interviews pour des chaines TV de France (dont LCI), une belge et une autre de Dubaï.
J’ai revu une femme que j’avais rencontrée la semaine dernière qui a une révulsion au mot "Dieu" et pourtant qui résonne tant à nos citations. Nous avons revu aussi Ingrid Levavasseur qui n’a pas oublié les visages et les conversations qu’elle a eues avec des frères la semaine dernière et sa résonance vis-à-vis de La Révélation d’Arès.
Un chemin est en train de se parcourir.
Merci à vous [frère Michel] pour tout ce que vous faites.
Dominique Bo. d’Île de France
Paris2-16-02-2019 (1)Paris2 16-02-2019 (2)Paris2 16-02-2019 (3)

Réponse :
Je vois même notre sœur Marielle dans sa chaise roulante !
Merci pour ce commentaire, merci pour les images, merci pour votre participation-mission aux Gilets Jaunes !
Je suis profondément heureux de tout ça. Je voudrais tant être parmi vous.

19fev19 205C26
Je suis captivée par la révolte des gilets jaunes en France et je suis tombée sur votre blog qui était signalé par un chien fureteur (vous dites aussi limier) dans l'Internet. Que sont les Pèlerins d'Arès ? J'aime les photos des processions des habillés de gilets jaunes dans votre blog et surtout j'aime ce qui est écrit sur les écriteaux et sur les vestes jaunes.
J'ai parcouru votre blog un peu et je pense que vous êtes des croyants à la manière idéaliste de Tolstoï.
Mon français est un peu fautif, mais je pense que je le manipule de façon intelligible.
D'après des informations vous êtes des croyants classés nihilistes mais non dogmatiques, non doctorals comme était Tolstoï (Лев Никола́евич Толсто́й, vous connaissez certainement) qui était un évangélique pur. Il adorait le Sermon sur la Montagne que je vois recommandé par vous et le mélange de votre pieux espoir et de votre action sociale correspond à ce que beaucoup de Russes.
Comme beaucoup de Russes et Tolstoï je suis de curiosité insatisfaite, parce que la religion et la politique nous empêchent de voir. Je suis nihiliste. Je ne suis pas nihiliste de la branche grise et pessimiste, je suis nihiliste de la vision éclairante de Heidegger, qui écrivit que le nihilisme est "fonction et conséquence de la pensée métaphysique qu'on observe de Platon à Nietzsche, qui appuie sur l'idée de l'oubli de l'être comme destin typique de l'Histoire européenne. Une bonne définition du nihilisme moderne, comme on le voit dans la philosophie technologique, est "Tout est nul, n'importe comment" (encore Heidegger). Bouddah était nihiliste, il dit : "La forme est le vide et le vide est la forme." Pour vous la possession matérielle est nécessaire au minimum mais elle n'est pas le but. Le but, je vous ai lu, est le retour à la Vie. Souvent vous donnez un repère de la Vie : 24/5. Je pense que c'est un repère dans La Révélation d'Arès. Je vais essayer de trouver ce livre.
Je peux vous écrire en russe ?
Youlia Z. Sébastopol Crimée [Russie]

Réponse :
Ma sœur Youlia, c'est la première fois, je crois, que je reçois un commentaire venu de la lointaine Russie.
Je me suis permis de rectifier le français de certains passages de votre commentaire pour qu'il puisse être clairement lu par les lecteurs français de mon modeste blog. Votre écriture comporte un certain nombre de russismes. Je peux reconnaître des russismes, du moins certains, mais je ne suis plus capable de parler ou de correspondre en russe, langue que je ne possédais déjà pas très bien quand je l'utilisais avec vos concitoyens à mon époque orthodoxe. Je suis devenu depuis quantante-cinq ans incapable de pratiquer votre très belle langue qui fut, en effet, celle de Léon Tolstoï sans oublier Dostoïevski, etc.
Pouvez-vous me donner la référence de ce que vous appelez "chien fureteur (...limier)" qui donne mon blog comme référence à la "révolte des gilets jaunes" ?
Je vous envoie l'adresse de Messagerie d'Adira à Genèse où vous pouvez acheter La Révélation d'Arès. Si vous n'avez pas les moyens d'achter ce livre, je vous offrirai un exemplaire de l'édition 2009. Ayez le bonté de me faire connaître votre adresse postale à Sébastopol à mon adresse personnelle de messagerie.
Vous êtes nihiliste... Voilà tout un programme, qu'il est impossible d'aborder dans une brève réponse de blog. Mais il est vrai que, par certains côtés, il y a dans ma pensée, telle que je la crois moulée au Fond des Fonds de La Révélation d'Arès (xxxiv/6), un fond de nihilisme, mais comme vous dites, un nihilisme vu de la "vision éclairante". On dit, non sans raison, que Gorgias de Leontinos (Γοργίας ὁ Λεοντίνος) (le Gorgias que Platon met en scène dans son livre du même nom) est le plus ancien nihiliste connu. Gorgias disait : "1. Rien n'existe. 2. Si quelque chose existe, cela ne pourrait être compris et encore moins connu par l'homme. 3. Même s'il l'était, sa compréhension ne serait pas formulable ou intelligible." Je dirais cela moins radicalement : 1. Rien n'existe comme on le décrit, notre vie charnelle est tout à la fois un mystère et seulement une étincelle de la Lumière (Rév d'Arès 12/4). 2. La langue humains n'a pas les mots pour décrire ce qui existe. 3. Au reste, il ne servirait pas à grand chose de le décrire si c'était descriptible, car notre vie de péché est très brève (quelques décennies tout au plus) et nous sommes destinés à rejoindre la Vie qui elle n'a jamais commencé et ne finira jamais.
Pour Nietzsche, que vous citez, le nihilisme revêt deux formes qu'il est intéressant de citer, l'une passive et l'autre active. Forme passive : "Nihiliste est celui qui voit bien que le monde tel qu'il est ne devrait pas être et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. On voit bien que la vie terrestre n’a pas grand sens" Forme active du nihilisme : "Les croyances s'effondreront parce qu'elles sont dépassées. Ce nihilisme est comme une mue, on passe de valeurs abandonnées et d'autres, nouvelles." La volonté du fort n'est pas abattue par l'absurde de ce monde, mais invente de nouvelles valeurs à sa mesure, ce qui est chez beaucoup de Gilets Jaunes de partout l'espérance non dite. Ce nihilisme mènera au surhomme, à l'homme du monde à venir (Rév d'Arès 28/7). Cette forme active du nihilisme est celle des hommes libres (10/10), la négation absolue de l'être tel qu'on le voit aujourd'hui pour accéder à la manière divine de penser. Cette pensée-là ne traite pas de la vérité telle qu'on la voit actuellement. Les pensées actuelles telles qu'on les enseigne et les diffuse sont nécessairement fausses. Il n'est pas impossible que j'interprète un peu Nietzsche (je ne suis pas nietzschéen en tout, loin de là), mais on trouve chez Nietzsche des clés qui ouvrent plusieurs portes. J'ouvre les miennes.
Quant à Léon Tolstoï, il ne fut pas vraiment nihiliste, puisqu'il écrivit : "Je suis passé du nihilisme à la foi" après la grande crise morale qui bouleversa sa vie, mais ses conceptions sur la religion, la morale et la société, sa critique radicale de l'État et de l'Église, sa dénonciation de l'oisiveté des riches et de la misère des pauvres, sa condamnation absolue de la guerre et de la violence (qui inspira Gandhi, du reste) ont quelque chose du nihilisme dans sa "vision éclairante" comme vous dites. On est là dans un registre de la pensée qui est tout à la fois immense et radicalement hostile à ce monde tel qu'il est. Telle est sans nul doute la position des Pèlerins d'Arès telle que La Révélation d'Arès, dont on peut percevoir un côté nihiliste, nihiliste au bon sens du mot, la leur inspire. Les "écriteaux" que brandissent nos frères et sœurs dans les cortèges de Gilets Jaunes portent des Parole prononcées par le Messager de Dieu et Dieu Lui-même qui appellent à un changement radical du monde considéré par eux comme rien, rien de transcendant. Le dépassement auquel nous appelons est fondé sur la conviction que le monde actuel n'est rien, rien par rapport à ce dont l'homme est capable. Oui, il y a une démarche nihiliste dans notre vision de la lutte spirituelle qu'il faut mener pour vaincre les idées et la théâtralité tristement nulles de ce que la culture actuelle présente comme "l'idéal" de la belle vie. La "belle vie" actuelle s'arrête au cimetière et nous Pèlerins d'Arès nous disons que les cimetières ne continennent rien que les boîte pourrissantes dans lequelles nos vies ont séjourné brièvement, nos vie qui doivent par la pénitence accéder à la Vie par excellence.

19fev19 205C27
Bien aimé frère Michel, inspiré du Très Haut,
Samedi 16 février, nous étions onze frères et soeurs : Odile, Eric, Patrick et Denis dans une voiture puis Yannick, Hélène, Bernard L. et Colin  dans l'autre à partir de Lorient pour la manifestation des Gilets Jaunes de Pontivy . Caroline et Abel de Brest et Bernard de la F. de Ploërmel nous ont rejoints.
Durant la semaine, nous avons préparé 10 affiches sur les PUHC (Petites Unités Humaines Confédérées), collées sur des pancartes.
Ceci afin d'avoir un message ciblé et cohérent , faire passer parmi les Gilets Jaunes, l'idées des PUHC (Voir photos ci-joint).
Avant d'arriver à Pontivy, nous avons été arrêtés par un barrage filtrant de police. Ils nous ont demandé où nous allions. Éric qui conduisait leur a répondu à la manif des Gilets Jaunes, du coup il nous ont demandé de nous arrêter plus loin et là un policier a demandé les papiers à Éric et fait ouvrir le coffre pour fouiller le véhicule comme c'était le cas pour d'autres devant nous.
Heureusement ça n'a pas été très long et nous avons pu repartir assez vite rejoindre les autres.
La voiture que conduisait Yannick n'a pas été arrêtée. Heureusement, car il avait les pancartes.
Nous nous sommes répartis en groupe de 4 avec deux pancartes recto verso dans chaque groupe.
Contrairement à Lorient la semaine dernière, le parcours de la manif avait été déclaré et les organisateurs  avaient instauré un service d'ordre avec des Gilets Orange pour encadrer et diriger le cortège. Les organisateurs souhaitaient une manif pacifique et éviter les casseurs.
Au départ, le cortège a mis du temps à démarrer, pour emprunter le parcours prévu. Certains s'impatientaient croyant que les CRS bloquaient la manif. Mais, en fait, un Gilet Orange, nous a informé qu'il mettait en place le tracteur décoré en tête . À Pontivy, une manif sans tracteur ce n'est pas une vraie manif !
Puis le cortège a démarré, il y avait également deux voitures avec des remorques derrière décorées de pancartes et transportant des cercueils symbolisant la mort de la démocratie. Certains avaient apporté des sonos sur roulettes et passaient de la musique bretonne. Il y avait quelques pétards par-ci par-là, mais rien comparé à Lorient. nous sommes partis avec un temps brumeux et puis le soleil a fait son apparition. Nous avons commencé la marche de 6km dans Pontivy dans une ambiance festive.
Nous nous sommes répartis dans la manif avec nos pancartes. Nous avions également dans nos poches quelques flyers que nous donnions  aux personnes intéressées par nos revendications. Plusieurs personnes sont venues vers nous pour demander ce que signifiait les PUHC. Patrick et Hélène ont été abordés par un journaliste d'une radio libre de Paris qui les a interviewés sur les PUHC. Tous nous avons eu des contacts durant la manif . Les occasions de témoigner  ne manquaient pas.
Vers 16h, quelques Gilets Jaunes tentaient de franchir un pont en provoquant les policiers qui leur barraient le passage. Voyant cela un cordon de CRS s'est interposé .
Les Gilets Oranges sont intervenus pour demander aux manifestants de poursuivre la marche sur le parcours prévu.  La manif s'est terminé sans incident vers 17h.
Nous nous sommes retrouvés ensuite dans un bar à Baud pour prendre un pot et parlé de ce nous avions vécu. Nous avons tous apprécié cette manifestation en musique et sans trop de pétards, de fumigène et de gaz lacrymo. Il y avait même des enfants avec leurs parents et deux personnes en fauteuil roulant. Cela nous a donné envie de recommencer. À quand la prochaine ?
Samedi prochain à Rennes !
Denis K. de Bretagne Sud
Pontivy 16 février 2019 (1)Pontivy 16 février 2019 (2)Pontivy 16 février 2019 (3)

Réponse :
Pontivy ! C'est là que naquit mon grand-père Mathurin vers 1840, je pense. Peut-être est-il descendu de ses étoiles pour vous accompagner dans les rues de cette ville du Morbihan. Je suis heureux que tout se soit bien passé. C'était une très bonne idée que de mettre en avant ce que vous appelez les PUHC. Les puhck !
Je suis heureux que le mission de Lorient participe avec détermination à ces manifestations.
Merci, frère Denis, pour ce commentaire, les images et la vidéo !

19fev19 205C28
J’ai été samedi à Pontivy au rassemblement régional Gilet Jaune.
Il y a je trouve une immense bonne volonté, mais aussi un grand manque d’idée générale. On sent que beaucoup sauterait sur une bonne idée si elle arrivait.
Dans nos revendications il manque la prise en compte, je trouve, de l’immédiat. Il y a des gens qui en manquent vraiment ; il faut à mon avis les prendre en compte de manière flagrante dans nos revendications. Je vous propose deux revendications possibles pour l’immédiat qui vont dans le sens des Gilets Jaunes je trouve. Je les présente dans la  hiérarchie des revendications qui m’apparaît pour cette action :

Pour un avenir très lointain :
L’humanité sans politique et avec l’amour.
Pour un avenir lointain mais à revendiquer immédiatement
les petites unités humaines confédérées qui rendent l’amour possible
Pour un avenir immédiat : L’impôt libre destination : obtenir qu’une part importante de nos impôts voir tout à terme aille là où nous voulons qu’il aille .
Par exemple :
Je ne veux pas payer les armements ni investir dans  la bureaucratie
Mais je veux que mon argent aille aux plus pauvres, à l’éducation...
Gestion rigoureuse avec citoyens participatifs…
C’est dans le même esprit que le RIC [Référendum d'Initiative Citoyenne], mais en direct si on peut dire dans un registre précis.

La création d’une zone marchande libre de taxe ou zone d’achat libre de taxe pour tous les produits de première  nécessité.
Ce qui serait un premier pas vers la gratuité de ces produits. Et qui serait une réponse immédiate aux plus pauvres = 10 à 20% de leur budget à payer en moins sur la nourriture. Le frère ne vend pas le pain et la laine [Rév d'Arès xix/22]. Ça ouvrirait une case mentale dans le sens de ce que demande La Révélation d’Arès. On n’a pas à faire d’argent sur ce qui est vital à tous,  à commencer par l’état.
Qu’en pensez-vous ?
Peut-être ces idées ne sont-elles pas adaptées mais je trouve qu’il faudrait arriver à se mettre d’accord d’une revendication pour l’immédiat. Cela nous rendrait beaucoup plus crédible.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis heureux, frère Bernard, que vous ayez participé à la manifestation des Gilets Jaunes à Pontivy. Merci pour ce commentaire.
Ce que j'en pense ?
J'en pense, d'un point de vue idéal, exactement ce que vous en pensez, mais d'un point de vue pratique je ne crois pas qu'on puisse de but en blanc placer l'humanité globale des Gilets Jaunes devant ce qui ne peut être que le résultat d'une lente évolution : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). C'est pourquoi je pense qu'il faut suivre l'évolution que présente La Révélation d'Arès elle-même, à savoir que pour arriver à une société fonctionnant comme vous l'espérez, et comme nous l'espérons tous, il faut d'abord passer par la pénitence et donc par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés.
Pour cette raison les pancartes de nos frères et sœurs réveillant la nécessité et la possibilité de l'amour me paraissent le premier échelon nécessaire sur l'échelle qui conduira à un monde qui, même d'un point de vue pratique, devra passer de son fonctionnement sur l'argent seul (commerce, travail, taxes, impôts, tout évalué en valeurs monétaire) à un fonctionnement dicté par le cœur, autrement dit, quand on cessera de dire : Comment financer l'aide apporté aux démunis ? pour dire : Comment aider les démunis seulement et essentiellement par l'amour ?
Dès qu'on parle de finance on parle d'impôts et de taxes, donc d'argent, lequel forme la base même de l'injustice parce qu'à toutes époques il a été très léger pour les riches de payer et pour les pauvres de recevoir dès qu'il s'agit de monnaie, parce que cela impose des lois, des règles, des contrôles, des surveillances, etc. Je crois que ce dont rêvent les Gilets Jaunes sans le formuler, parce qu'il le croient impossible, c'est de l'insupportable des lois et contrôles nécessaire dès qu'il s'agit d'argent. Il faut sortir du monde de l'argent, de la monnaie, oui, sortir carrément du monde de la finance pour atteindre l'idéal de ce que vous préconisez, il faut que la société fonctionne tout autrement. Cela n'exige pas que la principe de l'amour, parce que l'amour s'applique ! Cela exige aussi une réflexion profonde sur le fonctionnement sociétal, une réflexion qui n'a pas vraiment commencé, qui a été préconisée certes, mais de façon idéale, très peu, trop peu de façon pratique. Tout ce à quoi aspire l'homme moderne est coûteux, exige l'argent : les voyages, l'habillement, la propriété, la technologie, etc. L'homme devra apprendre à remplacer tout cela pour passer au vrai bonheur.

19fev19 205C29
"L'Etat c'est nous" qu'ils disent [les Gilets Jaunes ?]. Mais sans hommes vertueux c'est un mensonge.
Or, si l'homme devient vertueux, il sert Dieu, l'amour, la Vie et il abandonne de fait l'État : On ne peut pas servir deux maîtres (Luc 16/13).
Avec le mouvement des Gilets Jaunes, l'État lui-même émerge comme un des plus gros obstacles à la pleine liberté de l’homme. Ce n’est pas nouveau. C’est plus manifeste !
L’immense majorité des Gilets Jaunes n’en a pas fondamentalement conscience quand elle continue de revendiquer auprès du prince, ou de vouloir sa démission, ce qui est une façon de le reconnaître. Couper la tête d’un roi ne change rien, il repousse cent autres têtes telle l’hydre de l’Herne, en revanche couper le roi dans sa tête change tout, car c’est s’affranchir de l’esclavage du moi comme de la soi-disant nécessité du chef (16/1). C’est recréer sa dignité totale d’homme, autonome et libre, et ce miracle n’est possible que par la pratique de l’amour universel ou évangélique qui, seul, peut aplanir dans l’équité les disparités de conditions sociales, résoudre avec intelligence et paix les conflits, harmoniser toutes différences en les rendant complémentaires.
Oui, mais voilà, c’est du très long terme et l’homme est impatient dans le malheur (Le Coran).
Sans conscience de n’être qu’une première étape du dénouement de l’ancestrale crise de l’homme, le mouvement des Gilets jaunes brandit des revendications qui soit répondent à l’urgence matérielle immédiate, ok, soit ressortent de la seule cuisine politique, même avec le RIC [Référendum d'Initiative Citoyenne]. Certains ont appelé à la grève générale parce qu’elle existe dans les mémoires ouvrières comme arme absolue contre l'État mais ce n’est là que préjugé, irréflexion, c’est oublier la désindustrialisation quasi-totale de la France qui n’est plus qu’un pays de services, de plus ce serait s’handicaper soi-même matériellement et, cerise sur le gâteau, se rendre impopulaire. Et puis, une grève générale, pour demander quoi ?
Car il s’agit toujours de demander. Or, la revendication profonde, la vraie, celle qui pousse le Gilet Jaune dans la rue tient plus aux retrouvailles fraternelles avec d’autres laissés-pour-compte comme lui qu’à l’exonération des taxes et autres avantages matériels. Pourquoi les défilés continuent-ils ? Pour se retrouver d'abord ! Ensemble, au coude-à-coude, et malgré les violences et les inévitables cris de haine, tous subodorent qu’ils pourraient faire société de façon plus simple et intelligente que sous la main de fer de l'arbitraire étatique. L’humain pressent en lui le bonheur simple d’exister que le système entrave, ne veut surtout pas. Faute d’en être clairement conscient, et de savoir l’exprimer, le Gilet Jaune lambda retombe dans le marécage des "solutions" politiques toutes faites qui l’amèneront inéluctablement à la même déception. C’est là où les Pèlerins d'Arès peuvent lui ouvrir un horizon borné par des millénaires de "servitude volontaire", lui donner envie de sortir des vies médiocres et routinières, terre-à-terre, de quitter ses tunnels pour suivre les cris de l’Aigle (Rév d'Arès 23/2). Ah ! Balayer la mesquinerie de la loi des rats (xix/24), s’ouvrir à la Générosité de la Vie, pour la transcendance des espaces infinis, le voisinage des étoiles et des anges !
Que ce soit par la dette colossale contractée par insouciance démagogique des dirigeants depuis quarante ans, que ce soit par la soi-disant redistribution de "justice sociale" qui n’est autre que la verroterie des politiciens envers les indigènes que nous sommes pour se faire élire, ou que ce soit par le chômage dont il est sans doute la première cause, l’État est le problème n°1, outre le péché.
L’ancre dans le Vent fort, la grue à trois pattes qui dort chez Nero (Rév d'Arès xxii/1) a assez nui aux humains. Encore quelques princes à Rome... (28/8). Aujourd’hui il apparaît de plus en plus comme une sorte d'usine à fabriquer des lois qui prennent les hommes pour des cons incapables de se diriger eux-mêmes. Non seulement ces lois mesquines, iniques, ne résolvent strictement rien, mais elles compliquent tout et sont toutes d’essence liberticides. L’État poursuit avec application son œuvre de mort spirituelle. Comme le roi blanc (la religion) avant lui, le roi noir [la politique, la finance, etC.] produit du vent  qui traverse ses fidèles de part en part (xxix/4). Cette monstrueuse escroquerie est tellement énorme que plus personne ne la voit. Or son existence ne se légitime que par la croyance de millions d’humains conditionnés par son absolue nécessité. Sur la base de cette croyance les politiciens construisent leur carrière dans l’État comme les prêtres construisent la leur dans la religion. Ils flattent leur égo croyant leur intelligence indispensable au pauvre peuple (26/5) et vivent grassement à ses dépens. Pathétique !
Vu de la Vie infinie, vu depuis les spectres qui grouillent c'est pathétique et minable mais c'est ce que nous avons fait de nous-mêmes. L'État c'est en quelque sorte l’égrégore qui concentre tous les petits moi dispersés par le péché en un super-totem auquel chacun doit rendre obligatoirement un culte, chez nous le culte républicain. Quand il se dit démocratique, ce n’est jamais que le balancement sans fin d’une tendance égotique particulière prenant un moment le dessus sur celle des autres. Tout ça passait encore tant que les assiettes restaient pleines, mais quand il se transforme en ogre qui bouffe ses propres ouailles, son imposture est clairement révélée (Rév d'Arès 22/12). Par son entremise, les hommes deviennent leur propre vache à lait, ce que Dieu, dès 1977 résumait — entre autre — par l'homme est la vache qui de sa gueule trait son sein (vii/14). L’État c’est nous ? Oui, puisque c’est notre propre croyance érigée en idole et en maître ! Puisque par lui, nous nous bouffons nous-mêmes ! De l'intérieur, d’abord spirituellement.
Bref, nous vivons sous la religion de l’État. Osera-t-on enfin le révéler ?
Comment s’en libérer ? En fouillant notre désert intérieur comme une mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). En étant pénitents. Certes, mais peu peuvent l’entendre aujourd’hui parmi les Gilets jaunes. Le Pèlerin d'Arès infuse en douceur. En revanche, beaucoup peuvent entendre déjà qu’ils peuvent juguler l’État central en reprenant un certain pouvoir au niveau local. Dès lors, une perspective concrète se profile dans le temps long pour ce mouvement qui commence à s’essouffler. Sur place, là où ils sont, les réseaux formés peuvent se solidifier, se donner un avenir comme des sortes de "comités de vigilance et de bonne volonté" locaux, même informels, qui animeront la vie locale, assistant les élus, résistant le cas échéant à l’État et ses lois, récusant, abrogeant, mais aussi instituant, décidant, apportant des réponses concrètes, positives et intelligentes pour mieux gérer la chose publique. Comme un RIC décentralisé mais actif, vivant. L'investissement civique était en déshérence ? Ressuscitons-le à notre façon.
Si cela rentre dans les mœurs, dans un esprit de confiance, entre personnes qui se connaissent, une certaine souveraineté locale et une vraie démocratie peuvent être peu à peu regagnées. L'idée que c'est seulement dans de petites unités humaines que la vraie démocratie comme la vraie fraternité peuvent exister fera inéluctablement son chemin. Nul doute que les hommes découvriront alors l’incontournable nécessité de la vertu pour dépasser les divisions, les inimitiés et contradictions internes. Nul doute qu’ils comprendront de façon plus évidente et concrète l'impérieuse nécessité de la pénitence.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire "musclé", mon frère Claude.
L'État n'a jamais donné la parole aux oubliés. Les oubliés ont toujours dû prendre la parole eux-mêmes et on a appelé ça jacqueries, rebellions, soulèvements, émeutes, protestations, et quand l'une d'elle a réussi on l'a appelée révolution, qui partout et toujours a été sanglante. Gardons-nous de la révolution !
La base des sans-parole a toujours été un mouvement centriguge, toujours hostile au mouvement centripète de la politique ou de sa mère,la religion. Pour l'heure les Gilets Jaunes ne font que secouer un peu la tutelle des plus forts qui constituent l'État. Assumer une légitime revendication de justice est une chose, mais s'en servir comme d'un instrument de vengeance en est une autre. C'est pourquoi nous déapprouvons les casseurs, les revanchards, mais nous n'avons pas de difficulté à nous joindre aux oubliés, dont nous sommes, nous Pèlerins d'Arès. La première chose est d'arrêter l'escalade des lois et des privilèges qui, quoique veillant à ne pas se nommer ainsi, sont évidents.
Nous sommes face à la religion et à la politique, point final. Ce sont elles qui disparaîtront ou ce sera nous. Des prophètes et en tête d'eux Jésus disparurent, mais la lutte a été reprise. Par nous notamment. C'est bien dans cet esprit que nous participons aux Gilets Jaunes et pour cela nous n'emploierons jamais la violence, mais la persuasion, comme Jésus et tous les prophètes. De là nos pancartes à Paris, Pontivy, Lyon, Tours, Lille, etc., pancartes qui ne sont qu'un tout petit début, mais une étape nécessaire. Si notre descendance n'arrive pas à faire disparaître religion et politique, ce sera le péché des péchés (38/2). Si elle arrive à la faire disparaître, nous avons de fortes chances de commencer un processus qui à terme amènera le monde jusqu'au Jour du Père. Les choses de la religion et de la politique sont simples mais très coercitives : Toi "citoyen" ou toi "fidèle" tu m'obéis ou tu pâtis ! Mais en fait la religion-politique est une puissance qui s'exerce dans un clair-obscur très fluide, très habile. De là la nécessité du jeu de chat et souris. Vous avez raison, frère Claude, nous sommes dans "la religion de l'État." Cette religion est celle d'un Janus aux deux faces, qui mord d'un côté ou qui pleure de l'autre, mais qui finit toujours par gagner parce qu'il a la force, l'argent, les moyens quoi ! Il faut donc pour le vaincre amener la base à des convictions extrêmement puissantes sur la nécessité de la pénitence. Ce n'est pas gagné, mais nous démarrons le processus. Je suis heureux que mes frères et sœurs prennent conscience du rôle très difficile, mais extrêmement idéal, qu'ils ont accepté de remplir.

19fev19 205C30
Prophète, cher à notre cœur et à notre réflexion, voici un petit compte rendu de l'acte XIV des Gilets Jaunes et Apôtres d'un idéal de ce samedi 16 février à Bordeaux.
Je pense, grâce aussi à votre interactivité avec les commentaires et témoignages des uns et des autres sur ce blog, que nous devons passer à une autre vitesse. Ou disons plutôt à un changement de décor. Oui, je crois qu'il est nécessaire de calmer la prévention et les mises en garde annoncées par La Révélation d'Arès (dont la présentation passe bien auprès du public) afin d'amener plus en avant votre nom à travers vos propositions et pensées concrètes.
La semaine dernière, j'ai fait une petite tentative au ton subversif : "Les risques de la liberté sont moins grands que les risques de l'ordre public. Michel Potay (Le blog d'une âme libre)". Je n'avais obtenu que des interrogations autour de ma personne ; à savoir si c'était moi Michel Potay (bien sûr accompagné du témoignage que j'ai pu faire autour de ce que vous représentez).
Alors que, cette fois-ci, je me suis permis une phrase de mon cru sur une face de la pancarte : "La République "une et indivisible" ne représente pas la diversité d'un peuple. Elle justifie un pouvoir central et son monopole sur la créativité des hommes."
Et sur l'autre pancarte : "Préparons l'éclatement des grandes masses nationales et politisées en confédération de petites souverainetés autogérées. Michel Potay (Le blog d'une âme libre)" Ça a eu un sacré effet ! Même auprès de certains "responsables" de la manif.
Le recto et le verso ont été photographié et filmé à tout va ; même devant certains établissements publics (avec ma tronche de viking). Je ne serais pas étonné de voir apparaître cette présentation sur les réseaux sociaux (en espérant que la tournure vous convienne par sa cohérence. Sinon je peux toujours la changer d'ici samedi prochain).
Bon, je ne cache pas que, vu la désespérance actuelle chez les hommes, cette vision de l'avenir passe pour impossible à réaliser. Ou, du moins, pour totalement utopiste pour un état tel que celui de la France. De toute façon, ce petit coup de pouce des Gilets Jaunes est fondamental pour nous permettre enfin d'amener notre conception d'une société plus équilibrée. Puis l'image des cantons suisses évoque quelque chose de possible. Mais quel exode ce sera ! Pour ma part, "j'exode" déjà de toutes les manières en mon for intérieur et mon corps défendant.
En évoquant  les réseaux sociaux, je voudrais souligné que deux pancartes s'y trouvent depuis l'acte XIII de Bordeaux signées de la Révélation d'Arès : " Les hommes deviennent les frères etc..." et "Le singe mange des deux mains etc..." (voir 204C10).
Sinon je tiens à être clair avec tous ceux qui chercheraient à vous accuser de récupération du mouvement des Gilets Jaunes ou de pousser vos frères à s'y mêler par un intérêt déplacé : Moi, Frédéric M., je suis un apôtre du mouvement des Ppèlerins d'Arès par foi et conviction profonde. Et aussi un authentique Gilet Jaune par les contraintes injustifiées et machiavéliques dont les « élus » acculent les travailleurs pour les réduire à la servitude et à cause des injustices continuelles que ce système inique fait subir aux hommes de bonne volonté. Nous avons la responsabilité d'anéantir leurs prérogatives mensongères et trompeuses. Je suis un résistant à ce système totalitaire par sa bureaucratie dont le plan diabolique est de nous traire jusqu'à plus soif. À bon entendeur.
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire que je peux qualifié de "musclé" comme j'ai qualifié celui de notre frère Claude M. (205C29).
À mon âge on ne risque plus grand chose, sinon se faire tabasser ou mettre à mal dans la rue par des gens que contrarie fortement ma vision de la route à prendre pour avancer. Comme je suis seul dans mon coin, il m'est par le passé arrivé d'être pris à partie dans la rue par des gens qui me reconnaissaient. Quand j'étais accompagné de mon épouse ils n'osaient pas, mais quand j'étais seul, ça pouvait arriver. J'avais alors des poings pour me défendre ; ma pugnacité les surprenait ; ils s'éloignaient après quelques invectives. Aujourd'hui j'ai perdu beaucoup de vigueur, je ne sais comment je m'en sortirais. Même s'il m'arrive quelque chose de fâcheux ou de très fâcheux, cela ne fera pas de publicité pour notre mouvement, de toute façon. Que M. Finkelkraut soit insulté, on en fait tout un fromage dans la presse, à la télévision, etc., mais comme disait ma belle-mère : "Un philosophe... ça ne mange pas de pain. Le défendre ne compromet personne, on peut y aller." Mais moi je suis quelqu'un qui ne se contente pas de faire penser, quelqu'un qui peut faire bouger la société, l'éloigner de ses grands prêtres, alors ce sera le silence des "enfants de chœur". Les media ne prendront pas ma défense. Ils parleront d'un "illuminé" victime de mécontents. Allez-y ! Citez-moi ! Pas trop quand même, car si je suis un homme qui ne se cache pas, je ne cherche ni la renommée chez les uns, ni la vindicte chez les autres.
Très floues, troubles, voire indistinctes sont les colonne du panthéon imaginaire où se distribuent le Bien et le Mal. On peut donc douter fortement de l'effet que peut faire sur le tout-venant des Gilets Jaunes les pancartes que vous brandissez dans la foule. Mais après tout vous avez raison, il faut bien commencer à appeler un chat un chat. Si je suis le chat, alors, va pour la chat ! Les choses ont grandement évolué. Le Dieu, qu'il fût antique ou qu'il soit moderne, à la fois cannibale et tutélaire, le Dieu que le Coran appelle le Miséricordieux et qui ordonne de tuer les infidèles, ce Dieu contradictoire, le Dieu jaloux et vengeur des Hébreux, le mélange de Dyonisos et d'Apollon, de Vénus et du Minotaure des Grecs antiques, ce Dieu est en voie de disparition, ce n'est pas notre Dieu, qui est la Vie, qui est tout autre chose. Même si ces Dieux qui ne sont plus le nôtre, ils ont conduit au nôtre, parce que tout est lent, très lent en ce monde très lent à tout comprendre à notre échelle du temps, mais la lenteur là encore est toute relative... une seconde à l'échelle du Père hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Qu'ai-je à craindre dabs ce monde relatif ?

19fev19 205C31
Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui... avant qu’il ne soit trop tard (Rév d'Arès 28/24).
Tout point d’inflation positif (cela n’a rien de positif au sens fraternel) chaque année appauvrit les pauvres et enrichit les riches. Les personnes (Monsieur et Madame tout le monde en plus des politiques) qui fixent le prix de quelque bien ou service accroissent l’inflation, si elles cherchent à s’enrichir par des plus-values. Cette fameuse inflation savamment entretenue agit comme une gangrène et explose exponentiellement les écarts entre ceux qui vivent dans l’opulence et ceux qui ne s’en sortent plus...  D’où les Gilets Jaunes !
Les jeux d’argent sont un truc de riches pour ponctionner les pauvres qui aspirent à mieux vivre. Les quartiers les plus pauvres ont un bistrot équipé avec le PMU et la Française des jeux. Une sorte de système de cotisation de pauvres pour faire un trop riche. Pire qu’un mauvais patron.
Le système capitaliste basé sur l’offre et la demande utilise la liberté très mal employée pour faire grimper les prix toujours plus.
Les lobbyings perçus comme de la corruption sévère il n’y a pas si longtemps, deviennent un sport où tout est permis, y compris de mettre sur le marché des CMR. (Cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques) pires que la drogue qui laisse à longueur d’année des tares dans les chaines de la filiation humaine, dans ce cas c’est géré par des bien-pensants et non par les bandits des filières de stupéfiants.
Je sais que j’enfonce des portes ouvertes, mais combien de personnes pas si méchantes, donnent dans ces manœuvres pernicieuses.
Que sont ces maux à côté des souffrances des quantités de gens qui n’ont pas de toilette à proximité et pas d’eau potable dans un rayon accessible ?
Il est évident que la charité utile des ONG et autres organisations ne suffit pas. La Révélation d’Arès nous demande de revenir aux fondamentaux, dont l’humain n’aurait jamais dû s’éloigner. Par ses critiques, ses conseils et son prophète, elle nous montre des solutions que nous devons mettre en œuvre au plus vite, car la quantité d’humains sur la planète rend les problèmes si urgents que sans la fraternité, nous risquons de broyer celui que le Père trop aimant a créé.
Soutien et Amour à Mikal !
Christian M. des Bouches du Rhône.

Réponse :
Merci, mon frère Christian, pour ce commentaire qui invoque plus la justice sociale que la vie spirituelle, mais qui ne conviendrait qu'elles vont ensemble ?
Giuseppe Verdi disait : "Tournons-nous vers l'antique, ce sera un progrès" et nous Pèlerins d'Arès disons : Tournons-nous vers beaucoup plus loin que l'antique, ce sera plus qu'un progrès, un retour au Bonheur. Tournons-nous vers les temps idéaux qui furent à l'origine, que la Genèse évoque de façon très schématique et quasi enfantine, mais qui furent merveilleux, La Révélation d'Arès l'atteste en parlant des jours heureux où la Voix n'était pas le bruit, où l'oreille qui l'entendait était un jardin sans le bruit, où l'homme tétait sa force directement dans la Force du Père (Rév d'Arès vii/4-5). N'ayons pas peur de nous tourner vers les anges, car ils existent ; je les ai vus et l'un d'eux m'a parlé sur la plage d'Arès.
Oui, frère Christian, nous n'aurions jamais dû "nous éloigner des fondamentaux". Maintenant le monde a très sérieusement pourri. Le travail pour le ramener en arrière va être gigantesque, mais bon ! gigantesque à l'échelle de l'homme, mais très bref à l'échelle de la Vie éternelle.

19fev19 205C32
Merci à Jean-Luc pour sa finesse et sa bonté, dont j'ai profité sur la place dite de la Bourse ce samedi 16 février dans un admirable soleil d'hiver.
Pierre mort de froid (non localisé)

Réponse :
Je pense, frère Jean-Luc C. qu'il s'agit de vous, parce que je pense que la place de la Bourse évoquée est celle de Bordeaux. Soyez heureux, cher frère, qu'un humain vous remercie pour vos "finesse et bonté". Nous témoignons autant par notre amour que par nos pancartes.

19fev19 205C33
Samedi 16 février 2019 les Gilets Jaunes Pèlerins d'Arès de Bordeaux et de Gironde étaient présents.
Frédéric M. en tète de cortège, Jean-Luc C., Chantal C., Yasmine avec sa canne, Philippe R., et puis Florian, Morgane et j’en oublie.
Nos pancartes bien hautes !
On nous prend en photos, on parle on échange
Toute cela dans la paix, la bonne humeur
On remet ça samedi prochain
Bien fraternellement vôtre

[Autre message, le même jour] :
Pas certain que toutes les photos soient passées lors de mon premier envoi.
Philippe L. de Bordeaux en Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour votre commentaire et les images, mais celles-ci ne se sont pas ouvertes. À la place de chaque photo (cinq dans votre premier envoi, deux dans le second) j'ai eu un message disant : "404. Il s'agit d'une erreur. L'URL demandée est introuvable sur ce serveur. C'est tout ce que nous savons."
Je ne sais pas pourquoi vos photos ne sont pas passées dans le formulaire des commentaires. Peut-être parce qu'elles avaient un format inconnu de Google Drive ? Essayez de les renvoyer en jpg ou png. Merci.
Je suis heureux que les frères et sœurs de Bordeaux aient participé au défilé des Gilets Jaunes le 16 février.

19fev19 205C34 
LE TEMPS EST VENU...
Oh! rois qu'avez vous fait de moi?
J'espérais toujours tout de la vie.
Je vous croyais sur La Montagne
En chemin vous m'avez perdu
Car je l'espérais tellement réelle
Mais les ombres me la cachaient
Comme un ciel de ténèbres
Alors misérable j'ai perdu de vue
La Beauté qui touchait Le Ciel.

Oh! roi blanc tu as enfermé La Vie
Mais elle ne s'arrête pas en chemin
Elle est juste Redonnée depuis peu
En son cœur bat l'Amour Éternel
Qui parle aux chaires poussières
Chaînes invisibles aux mains liées.
Oh! Vous deviez tous nous relier
À La Parole tissée de Fil d'Or Blanc
Comme jadis La Main tendue à Noé.

Oh ! Roi blanc tu te voyais beau
Dans tes longues parures esthétiques
Nous  enivrant de fumée d'encens.
Oh! roi noir  tout est  long et passé
Dépassé par la Puissante Parole
Qui Jaillit du Ciel sur la terre noire
Où coule sur nous la Lave Blanche
Qui rouvre nos  cœurs du début
Pour le bonheur à renaître enfin
Car Il a fermement de son poing
Frappé toute la terre de son Coin
Pour la meurtrir, l'ouvrir et l'offrir
À la  proche moisson bienvenue
Nous donnant le temps de Vivre
Avant que tout se referme en fin.

Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

19fev19 205C35 
Voilà quelques photos prises lors de la manifestation des Gilets Jaunes à Marseille le 9 février.
Pour vous montrer que dans le sud aussi les Pèlerins d'Arès participent au mouvement et brandissent la Parole  sur des pancartes !
Malgré la forte presence de la CGT cela ne nous a pas empêché d'avoir entièrement notre place dans le cortège. Nos panneaux ont suscité la curiosité et nous ont permis d'avoir de beaux échanges et d'être interviewé par la presse locale.
Nous ne sommes pas allé manifester le 16 février mais nous y retournerons samedi prochain !
Sara O. des Bouches du Rhône
Marseille 9 février 2019 (1)Marseille 9 février 2019 (2)Marseille 9 février 2019 (3)

Réponse :
Merci, ma sœur Sara, pour ce commentaire et pour les images.
Je suis heureux que nos frères et sœurs marseillais aient également participé au mouvement des Gilets Jaunes dans ce grand port de la Méditerrannée. Je vous fais tous mes compliments.

20fev19 205C36
Bonjour Frère Michel,
Dans le cadre de mon travail je viens de transporter des dames. Je mets l'ambiance dans mon véhicule.
Elles me disent : "Vous avez une belle veste qui brille !" À quoi je réponds : "C'est la veste qui brille et c'est nous qui devons briller de l'intérieur en faisant le Bien." L'une d'elles me dit : "Est-ce que vous pouvez faire une vidéo pour mes collègues de la CGT ?" À quoi j'ai répondu : "Non, parce que je ne cautionne pas les syndicats, parce que les syndicats sont au service du gouvernement. Dès qu'il y a un problème le gouvernement appelle les syndicats. Ils négocient avec les têtes des syndicats et ainsi disent règler les problèmes, mais en fait il ne règlent rien du tout. Et puis les syndicats sont compromis, ils vivent des cotisations des syndiqués et des subventions que leur donne l'État."
Nous avons parlé des Gilets Jaunes et lorsqu'elles sont descendu de la voiture je leur ai montré mon gilet. Elle m'a demandé si elle pouvait me filmer. Que ne m'a-t-elle pas demandé !
Voici la petite vidéo en espérant que vous pourrez la voir. Comme disait ma grand-mère : "Tu n'en loupes pas une !" Dès que j'ai une occasion, je suis missionnaire. Oh bien sûr ! Je n'ai monté que quelques marches du Parvis [Rév d'Arès 2/16], je n'ai pas atteint le sommet des marches, je suis bien conscient que je ne suis pas à 100% dans la moisson. La larve que je suis se transforme petit à petit.
Je vous aime et vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. Île-de-France.

Réponse :
Merci beaucoup, mon frère Didier, je vois que vous ne manquez pas une occasion de porter témoignage. Je trouve ça très beau. Merci au Saint Nom du Père !

20fev19 205C37
Samedi 16 février 2019 les Gilets Jaunes Pèlerins d'Arès de Bordeaux et de Gironde étaient présents.
Frédéric M. en tète de cortège, Jean-Luc C., Chantal C., Yasmine avec sa canne, Philippe R., et puis Florian, Morgane et j’en oublie.
Nos pancartes bien hautes !
On nous prend en photos, on parle on échange
Toute cela dans la paix, la bonne humeur
On remet ça samedi prochain
Bien fraternellement vôtre.
Philippe L. de Bordeaux, Aquitaine
Bordeaux 16-02-2019 (1)Bordeaux 16-02-2019 (2)Bordeaux 16-02-2019 (3)Bordeaux 16-02-2019 (4)

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour votre commentaire, que je reproduis ici, et pour les photos jointes.
Cette fois-ci j'ai pu ouvrir et recopier les images sans difficulté (voir 205C33). Merci de les avoir renvoyées.
Bravo aux Bordelais pour leur participation au mouvement des Gilets Jaunes.

20fev19 205C38
Bien aimé prophète,
Dans un commentaire précédent, je posais la question : "Des Gilets Jaunes aux Petites Unités Humaines Confédérées : quel peuple pour porter le Prophète en 2019 ?"... Et voilà qu'est montée spontanément la réponse en ce début d'année. Quelque chose est sorti de terre, la graine qui germait depuis tant d'années a profité de la faille entrouverte par le mouvement des Gilets Jaunes et soudain, tout ce qu'elle contenait de Vie en puissance sort au grand jour... Pour l'heure en petites feuilles — notre présence dans les manifestations à Lorient, Toulouse, Bordeaux, Tours, Limoges, Nice, Marseille, Lille, Paris, Perpignan — en petites feuilles accrochées à leur tige encore fragile, mais bien solidement  enracinées à la Parole et votre enseignement.
Nous convaincrons peu à peu nos concitoyens qu'il n'y a pas de raccourci miraculeux vers le bonheur mais un lent processus de retour à la Vie par le Bien, que La Révélation d'Arès appelle pénitence (Rév d'Arès 30/11), cette pénitence que nous installons un peu plus chaque jour entre nous par le Sermon sur la Montagne vécu, l'amour, le pardon, la paix, le dépassement des préjugés et peurs, le cœur retrouvant peu à peu son intelligence, la conscience d'être un rayon d'un soleil, qui n'existe que par sa cohérence avec les autres rayons, tout en assumant sa pleine autonomie, en lien direct avec le noyau de l'astre auquel il est relié.
Merci à notre frère Frederic M. d'avoir montré la voie dans laquelle nous sommes maintenant nombreux à nous être engagé, sans mot d'ordre, sans contrainte, sans leader, simplement par conscience individuelle et, j'ose aussi le dire, collective. C'est très beau, touchant, et rempli d'une grande espérance. J'ose aussi dire que nous pouvons être fiers — fierté sans orgueil — de ce que nous sommes en train d'amorcer et que nous allons poursuivre, que vous pouvez être fier de ce que votre parole pèse comme une balle de laine sur nos reins remplis (Rév d'Arès x/9).
Pourtant, certains de mes frères que j'estime continuent de dire que nous (les initiateurs et promoteurs de cette campagne), nous vous avons entraîné par l'irréflexion et l'improvisation du démarrage de cette campagne sur Facebook avec l'image du Gilet Jaune et de vos revendications dans une direction que vous ne souhaitiez pas et à laquelle, n'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), vous n'avez pas eu d'autre choix que de vous adapter comme vous n'avez pas eu d'autres choix que de vous adapter aux événements qui ont suivi jusqu'à notre présence générale dans les manifestations. Ils continuent de dire avec une instance qui m’interpelle que nous n'écoutons pas le prophète, ce malgré les nombreux commentaires de soutien, d'encouragement, de félicitations, de regret de ne pouvoir vous joindre à nous, que vous publiez avec les photos que vous envoient les sœurs et frères depuis plusieurs semaines.
Encore ce matin, après avoir lu vos récents commentaires, je m'interroge. Mes frères ont-ils raison ? Certainement, nous n'écoutons pas assez le prophète. Peut-être qu'il aurait mieux valu ne rien faire et lancer une grande réflexion avant d'agir ? Et que puisque vos frères ne vous écoutent pas, vous subissez ce qui se passe maintenant ? Je vois les choses différemment, je sais bien que cette campagne ne s'est pas lancé de façon idéale, qu'il a manqué au départ d'un peu de réflexion même si l'élan spontané qui a déclenché la diffusion de l'image du Gilet Jaune avec vos revendications n'a duré que quelques heures, et que je me dis qu'à partir de ce qui s'est enclenché nous allons améliorer peu à peu les choses, mais devant l'insistance de ces frères que j'estime, je suis préoccupé.
Je ne sais pas si ce commentaire appelle une réponse, mais je crois qu'une place devait, à tout le moins, être donnée à ces réserves, dans le fil des commentaires de cette entrée.
Jeff P. d'Île de France
Jeff Pillet Affiche 20-02-2019

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire et pour l'affiche.
D'abord l'affiche... Je vous avoue mon désarroi, mon frère Jeff, parce qu'en regardant l'affiche j'ai, au premier coup d'œil, compris tout le contraire de ce que l'affiche veut dire.
J'ai compris : Politique, lois, Religion = La Vie...
C'est évidemment tout le contraire que vous vouliez dire comme l'exprime le bandeau tout au bas de l'affiche, mais ce bandeau je ne l'ai vu qu'ensuite. Je suggère qu'il peut bien y avoir là comme un défaut ; je pense qu'une affiche doit parler tout de suite, ne doit pas demander à l'observateur de réfléchir, d'examiner de plus près et surtout pas de comprendre de travers comme je l'ai fait. Tout en haut il y a, c'est vrai, les mots "Sous les pavés", mais il m'a fallu réfléchir avant de faire le rapport avec le carroyage élégant où sont inscrits Politique, lois et Religion, il m'a fallu, oui, un certain temps pour me dire : "Ah ! mais ce sont des pavés ! Il y a un pavé Politique, un pavé lois, un pavé Religion, et Sous les Pavés il y a La Vie !" Et encore ! Je pense que je me suis dit cela, parce que je connaissais d'avance ce que vous vouliez dire, mais un péquin mécréant ou croyant qui ne nous connaît pas et qui tombe sur l'affiche au coin d'une rue le comprend-il ? Il comprendra peut-être (ce n'est pas sûr) au bout d'une minute. Ce temps de réflexion nécessaire enlève à l'affiche le côté saisissant, percutant, le côté "choc" qu'elle devrait avoir. Mais je n'y connais rien ; je dis cela naïvement comme le Petit Chose le dirait, cet enfant du soleil exilé dans la brume citadine après la faillite paternelle, pauvre pion qu'un professeur appelle avec dédain "le Petit Chose"... J'erre comme lui sur le pavé de Paris.
Ensuite, votre question : Fallait-il ou ne fallait-il pas s'engager sans attendre mes directives dans le mouvement des Gilets Jaunes ? Il est vrai que j'ai affiché "comme un pied de nez" (frère Denis H. d'Angers) mes "Revendications" sur ma page Facebook sans suggérer qu'il fallait lui donner suite dans la rue, loin de cette page sur l'écran d'ordinateur. J'ai été surpris par la suite publico-active que quelque "ami" Facebook (j'ignore lequel : Didier Br ?) a donné à ma "revendication", mais je n'ai pas été long à comprendre que c'était une heureuse inititiative. La seule chose que j'ai regretté, c'est, apparemment, l'absence de temps de réflexion dans chaque mission (une réflexion nationale aurait pris trop de temps) pour le choix des pancartes, du style, etc. Mais, après tout, le côté briquolé, improvisé, maladroit de ce que la lectrice russe Youlia (205C26) appelle des "écriteaux" a quelque chose de sincère, de spontané, de monté du cœur, qui est peut-être ce qui plaît à ceux et celles qui nous regardent dans les cortèges. Je crois qu'avec l'aide des anges, qui ont bien prouvé en la circonstance qu'ils étaient là tout près de nous, tout se passe très bien et nous avons là une occasion heureuse.

20fev19 205C39
Cher Frère Michel,
Dominique et Claudine vous ont envoyé hier le commentaire et les photos ci-dessous sans succès. Ils m'ont chargé de prendre le relais, ce que je fais avec joie. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Didier D. de Catalogne Française

Et voilà, notre participation au mouvement des "Gilets jaunes" de Perpignan a débuté ce samedi 16 février, hors cortège pour cette première. Le Préfet de la ville ayant interdit l'occupation des ronds-points aux manifestants par arrêté préfectoral, nous avons appris que ces derniers s'étaient faits virer "manu militari" et étaient restés bloqués en périphérie de la ville, la police bloquant tout ou partie des accès au centre-ville.
Quant à nous, depuis notre local rue Barréra, nous avons rejoint un petit groupe de Gilets Jaunes présents depuis le matin, place de Catalogne, un groupe composé entre autres de musiciens originaires de Polynésie... autant vous dire que l'ambiance était au rendez-vous !
Quelques autres personnes se sont jointes à nous bien disposées à échanger, et en fin d'après-midi quelques participants à la manifestations nous ont rejoints.
Ce fut très instructif et très chaleureux, tant par les rencontres que par la reconnaissance klaxonnante et souriante des automobilistes qui longeaient la place et déchiffraient nos panneaux au feu rouge.
Nous espérons que le mouvement des "Gilets jaunes" se poursuivra assez longtemps, assez longtemps pour que nous puissions en tirer une expérience fructueuse qui donnera envie à la jeunesse de nous emboîter le pas.
Comme dit l'humoriste Popeck : "Dieu soit loué, peu importe le prix !"
Merci à vous, cher prophète, et à tous nos frères valeureux missionnaires.
Claudine et Dominique F. et Didier D. de Catalogne Française
Perpignan 16-02-2019 (1)Perpignan 16-02-2019 (2)Perpignan 16-02-2019 (3)

Réponse :
J'avais bien reçu hier le commentaire de Claudine et Dominique mais je n'avais pas pu ouvrir les photos pour des raisons que j'ignore.
Aujourd'hui les photos renvoyées par Didier se sont parfaitement bien ouvertes.
Merci, sœur Claudine, frères Dominique et Didier, pour ce commentaire, les images, et pour votre courage à participer à un mouvement Gilets Jaunes interdit par la Préfecture des Pyrénées Orientales. Cette interdiction explique l'absence d'une foule de Gilets Jaunes autour de vous. Bravo ! Vous aviez toute la ville pour vous.
Je suis très heureux de vous voir rejoindre parmi les Gilets Jaunes l'action missionnaire déjà engagée par nos missions d'autres villes en France.

20fev19 205C40 
Bien aimé frère Michel,
En complément du commentaire de Dominique Bo (18fev19 205C25), voici un court extrait de la chaîne LCI  du dimanche 17 février qui diffusait en direct le départ de la manifestation des Gilets Jaunes place de l'Étoile à Paris pour descendre les Champs-Élysées. On y voit apparaitre de dos sur la gauche notre frère Charlie P. avec son panneau, notre sœur Marielle, notre sœur Sylvie C, notre frère Dominique Bo. et son gilet jaune avec marqué derrière : "La Vérité c'est que le Monde doit changer" Rév d'Arès 28/7 et enfin notre frère Claude M., à droite de Dominique.
Quelle joie de voir ce passage si célèbre de La Révélation d'Arès passer en direct à la télévision !
https://youtu.be/wPc07GWKvqA
Marie-Christine et Vincent L. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, sœur Marie-Christine et frère Vincent, du fond du cœur pour ce commentaire et pour la vidéo !
Oui, c'est quand même incroyable que, pour passer à l'écran après quarante cinq ans de silence télé, il nous ait fallu participer au mouvement des Gilets Jaunes !
Je vous sais gré de me permettre de passer cette vidéo sur mon blog. Je l'affiche, bien entendu ! Faute de temps pour tout poster sur mon blog je n'y affiche pas un certain nombre de commentaires venus de personne du dehors, non désobligeantes mais beaucoup s'interrogeant sur notre participation aux Gilets Jaunes tout en étant curieuses de ce que nous représentons et demandant par exemple : "Pourquoi depuis près d'un demi-siècle la télévision et la radio françaises ne vous ont-elles jamais réservé une petite place ? Oui, vous êtes aussi des oubliés." Les gens dans leur ensemble ignorent la lourde censure que provoque la main mise de l'État sur les media quand il s'agit d'événements qui ne servent ni la politique ni le "penser correct". Ils sont surpris, parce que les idées générales laissent penser que tout ce qui se passe en France est cité et montré dans la presse.
Il y a aussi les Gilets Jaunes qui se plaignent des actions violentes des forces de l'ordre. Quelqu'uns qui se sont réfugiés dans une église me disent que le curé qui les a accueillis leur a dit : "Ce sont des procédés hitlériens."
Encore merci à vous deux.

20fev19 205C41 
Bonjour frère Michel,
Dans ce petit film de 2 minutes 20 que j’ai trouvé sur le net, des hommes et des femmes retrouvent une humanité qu’ils pensaient perdue à jamais. L’expérience des gilets jaunes sur les ronds points est bien la démonstration que nous pouvons vivre heureux, dans un monde de bonheur qui n’est pas encore le nôtre aujourd’hui.
Aucune philosophie, aucune idéologie, aucune théologie ne permettent de vivre cela. Seul le contact d’un cœur chaud le permet. On voit que l’amour est quelque chose de simple qu’on complique à souhait. Il suffit de se préoccuper de l’autre, de ressentir ses joies comme il les ressent, de ressentir ses peines comme il les ressent, de se préoccuper de l’autre comme on se préoccupe de ses propres enfants auprès de qui on comprend et pardonne l’incompréhensible et l’impardonnable. Le bonheur issu de l’amour ne se décrète pas, il se vit. Un monde de bonheur qui repose sur le bon sens ne pourra émerger que par des expérimentations comme celles qu’expérimentent les Gilets Jaunes sur les ronds-points. Enfin tout ça on le retrouve dans le Sermon sur la montagne et dans La Révélation d’Arès.
Merci pour tout ce que vous faites
Dominique Bo. d’Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, de nous communiquer cette vidéo qui met en scène des Gilets Jaunes qui retrouvent la solidarité humaine.
Cela me rappelle l'exode de 1940. J'étais enfants j'avais 11 ans, mais c'est un souvenir encore très vif dans ma mémoire. L'armée française était vaincue sans même avoir combattu, déposait les armes et se rendait à l'armée allemande, mais nous les civils nous ne le savions pas. Nous pensions que l'armée française faisait une habile retraite stratégique sous le commandement de rusés et géniaux généraux, qui, en fait, étaient des nuls, mais ça non plus on ne le savait pas. L'Armée allemande approchait de Paris, ville ouverte, et beaucoup de Parisiens fuyaient vers des régions au Sud de la Loire où, s'imaginaient-ils, l'armée française se regroupait, se mettait en ordre de bataille et allait passer à l'offensive pour refouler les Allemands vers l'Est. Mes parents, ma sœur Cécile et moi étions de ces fuyards. Nous vivions dans l'excitation d'un sursaut glorieux comme la fameuse bataille de la Marne à la guerre précédente. Cette fuite, nous l'appellions l'exode. Nous pensions que nous reviendrions à Paris dans quelques temps, quand l'armée allemande aurait battu en retraite. Des gens de toutes conditions se retrouvaient ensemble sur les routes, bivouaquant dans les champs, les fermes, et là la solidarité s'installait. Mes parents et moi étions dans les Marais Poitevins dans les Deux Sèvres. Ceux qui avaient encore quelque chose à manger le donnaient à ceux qui avaient fui à la hâte sans rien emporter, quand les hommes tuaient un garenne ils le partageaient, etc. J'ai entendu des propos exactement comme ceux qu'on entend dans cette vidéo. Les gens disaient : "Ah ! comme c'est bon ! Les Français se retrouvent entre eux, toutes conditions confondues, etc." Hélas, nous vîmes arriver les camions de la Luftwaffe (armée de l'air allemande)... Je les vois encore dans leurs uniformes gris-bleus... Ils venaient installer un aérodrome à Niort. Ceux d'entre nous qui parlaient allemand demandèrent aux soldats allemands s'il y avait eu des batailles ; ils répondirent que non, qu'ils étaient venus directement d'Allemagne sans rencontrer personne... Alors, les gens désilusionnés devinrent tristes, la solidarité cessa. Nous repartîment pour Paris en septembre... On connaît la suite.
Je ne veux pas dire que l'action des Gilets Jaunes est promise à finir aussi tristement, mais j'ai vu assez de choses dans ma vie pour rester prudent. La solidarité très souvent ne dure qu'un moment. Mais c'est beau. Alors, j'affiche cette vidéo avec joie.

21fev19 205C42
Très cher et bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Vous nous dites :
"Les Gilets Jaunes en général demandent un meilleur sort matériel, rejettent les politiciens incapables de le donner, de sorte que leurs revendications restent politiques, limitées…mais nous regrettons l'insuffisance de leur vision… qu'ils ne cherchent pas à changer de vie (Rév d'Arès 30/11), à élever l'homme au-dessus du matérialisme et de la loi du talion, lui redonner sa liberté, son génie. Voilà le dilemme pour des Pèlerins d'Arès apolitiques et à l'écoute du Sermon sur la Montagne : On ne peut servir la Vie (Dieu) et le Matérialisme (Mammon)... La Vie est plus que la nourriture... (Matthieu 6/24-25). Mais pour la première fois nous pouvons manifester dans un cortège que nous n'avons pas provoqué et, où nous ne sommes pas accusés de récupération. Nous pouvons nous mouler à eux même en utilisant la Parole sur des panneaux, c'est rare… !"
Mais il y a un point qui me travaille beaucoup, même qui me fait mal : c'est la violence, quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne. La violence entraine toujours la violence, c'est même "la vengeance sans fin" qui s'installe. Nous voyons ressurgir de vieux démons, l'antisémitisme, le racisme, celui qui n'est pas lié qu'à la couleur de la peau, celui qui peut être social et qui prend des formes surprenantes..! C'est un manque cruel d'amour du prochain !
Nous parlons d'amour sur nos panneaux, parce que  nous savons que seule la pénitence est la solution pour une évolution vers la liberté, la justice, même si "quatre générations ne suffiront pas…" L'amour est un puissant ferment social qui suscite la générosité, la bienveillance et l'envie du partage
Je rêve toujours d'un monde où il y aura moins besoin d'argent, donc moins de recherche du pouvoir que donne ce "médiat"… C'est une recherche du bonheur matérialiste simpliste, à très courte vue. Induire un mouvement de partage est difficile et long. Je sais que nous sommes dans le temps [Rév d'Arès 12/6], dans la progressivité, ces changements prendront du temps, nous ne sommes pas encore prêt à ne plus avoir besoin de monnaie d'échange pour vivre.
Pour ce changement, l'idéal est lié aux petites confédérations d'hommes se connaissant, capables de retrouver les racines de la Vie, du bonheur du partage.
Dans ce mouvement des Gilets Jaunes, il y a un autre espoir, c'est que nous soyons entendus et que nous puissions bénéficier, enfin, d'un médiat qui pourrait recevoir le témoignage du prophète Mikal ! Bien que, malgré la présence de caméras et de journalistes dans les cortèges, nous n'ayons pas vu de reportage…  Pourtant nos panneaux se voyaient de loin.
Très cher Prophète, merci pour tout le travail que vous "abattez" pour ce monde ingrat que nous devons inviter à un changement et où nous avons du mal à être entendus.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Merci, mon frère Francis, pour ce commentaire qui avec sagesse modère notre enthousiasme à participer au mouvement Gilets Jaunes. Il faut de la tempérance, de la mesure, c'est vrai. Vous n'êtes pas contre, mais vous dites : Attention ! Il y a la violence (sous-entendu : il ne faut pas la cautionner).
Vous avez raison, mais avez-vous noté qu'en racontant leur participation au mouvement des Gilets Jaunes, nos frères et sœurs de Paris, Tours, Lille, Limoges, Marseille, Lyon, Bordeaux, etc. ne citent aucune violence dont ils auraient été témoins ? Cela m'a frappé personnellement et j'en conclus que si violence il y a, puisque les media en parlent, elle n'est pas aussi répandue qu'ils veulent nous faire croire. Les media, parce que c'est leur marchandise de prédilection et parce que la plupart d'entre eux sont au service du pouvoir (qui aime bien vampiriser son adversaire), parlent de la violence beaucoup plus qu'elle n'a lieu dans les manifestations de Gilets Jaunes.
N'oublions pas, de toute façon, que de même que nous ne pouvons empêcher nos frères dérangés mentaux de vivre parmi nous toute l'année, nous ne pouvons empêcher des gens de nature maladivement violente de se mêler ici et là aux cortèges de Gilets Jaunes. On ne peut de toute façon pas dire que les Gilets Jaunes soient violents dans leur principe. C'est un mouvement d'humains qui comme tout mouvement de foule pacifique a quelques composantes violentes, heureusement peu nombreuses. Dans ce monde les malfaiteurs naturels sont partout, pour l'heure inévitables. Nous avons tous remarqué que la plupart des films à la télévision sont violents par moments ou tout le temps ; quel triste exemple donné à des esprits faibles ou colériques !
Mais à ces violents aussi nous devons apporter le Message de pénitence que nous adresse le Père ! Vous le dites bien, au reste, dans votre commentaire : "Dans ce mouvement des Gilets Jaunes, il y a un autre espoir, c'est que nous soyons entendus et que nous puissions bénéficier, enfin, d'un médiat qui pourrait recevoir le témoignage du prophète Mikal !"
Mais qui ne sait que vous êtes un vaillant témoin du Père, dont vous colportez sans cesse la Sainte Parole. Si vous n'habitiez pas une paisible petite commune compagnarde où les Gilets Jaunes, je suppose, sont quasi inconnus et si vous habitiez à Tours, je ne doute pas que vous auriez rejoint Claude B. et Simone L. dans les cortèges de Gilets Jaunes.
Merci encore, frère Francis, pour ce commentaire. Je vous embrasseavec votre épouse Jeannine.

21fev19 205C43
Le 18 février 2019 :
Cher Frère Michel,
Pour info concernant votre réponse au frère Jeff  205C38, c'est moi qui, informé de vos revendications [parues sur facebook], ai appelé Jeff pour lui demander s'il pouvait faire une meilleure mise en page.
Il l'a faite dans l'heure : Le visuel gilet jaune, son idée, et il l'a mise en ligne sur Facebook (il y avais une faute orthographe, conférés au lieu de confédérées qui fut rapidement corrigée).
La suite vous la connaissez. C'est parti comme une traînée de poudre...
J'en profite pour dire que j'aime beaucoup la vitrine Amour de notre Frère Éric D. à Paris.
Je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France

Le 21 février 2019 :
Je vous renvois ses photos en espérant que vous pourrez les voir et je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ces précisions.

  21fev19 205C44

  Je suggère aux frères et à la sœur qui ont adressé à mon blog les images suivantes de me les renvoyer.
  S'ils le souhaitent, bien sûr.
  Pour des raisons inconnues, elles sont arrivée dans ma boîte Drive Forms à un moment où celle-ci traversait une
  courte période de dysfonctionnement. Les noms des image sont donnés, mais elles ne s'ouvrent pas :

  IMG_20190216_145530 - Didier.jpg
  IMG-20190217-WA0001 - Didier.jpg
  IMG-20190217-WA0000 - Didier.jpg
  IMG-20190216-WA0001 - Didier.jpg
  IMG_20190216_142027 - Didier.jpg

  WhatsApp Image 2019-02-18 at 19.19.26 (1) - Florian L.jpg
  WhatsApp Image 2019-02-18 at 19.19.26 - Florian L.jpg
  WhatsApp Image 2019-02-18 at 19.19.22 - Florian L.jpg
  20190216_190556 - Florian L.jpg

  385 - Patricia C.jpg

  Le blogger Michel P.

22fev19 205C45
Le 18 février 2019 :
Je me sens toujours heureux, savez vous pourquoi ? Parce que je n'attends rien de personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte.
Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez vous : avant de parler, écoutez !
Avant d'écrire, réfléchissez !
Avant de prier, pardonnez !
Avant de blesser, considérez l'autre !
Avant de détester, aimez !
Et avant de mourir, vivez ! (William Shakespeare).
Didier Br. d'Île de France

Le 22 février 2019 :
Je vous renvois ses photos en espérant que vous pourrez les voir et je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France
Paris 16-02-2019 (Renvoi1)Paris 16-02-2019 Renvoi2Paris 16-02-2019 Renvoi3Paris 16-02-2019 Renvoi4

Réponse :
Merci, mon frère Didier, de me renvoyer ces images que je ne pouvais pas ouvrir, mais qui sont parfaitement exploitables cette fois-ci.
Je reconnais bien tous ceux qui sont sur ces images et je les complimente pour leur participation au mouvement des Gilets Jaunes.

22fev19 205C46 
Le 18 février 2019 :
Bien aimé Frère Michel,
Voici un court compte-rendu de notre journée de mission de samedi dernier 16/02/19 à Bordeaux, et une petite question.
— Début de la distribution des invitations à découvrir La Révélation d'Arès vers 11h30, les rues sont calmes sans être désertées.
— Déjeuner ensemble au local vers 13h. Décision est prise par Nejma, Morgane, Antoine F. et Florian de rejoindre le cortège des Gilets Jaunes avec leur propres gilets personnalisés de citation inspirés ou extraites de La Révélation d'Arès. Olivier et Pierre restent au local pour assurer la permanence.
— On rejoint la manif vers 14h30 où nous retrouvons Chantal C, Yasmine H, Jean-Luc C, Philippe R. Nous brandissons haut et fort les pancartes conçues pour partie par Frédéric d'Aquitaine et Chantal.
— Parmi les milliers de manifestants bienveillants et pacifiques, nombreux sont ceux qui viennent spontanément à nous : "C'est quoi la Révélation d'Arès ?", "Qui êtes vous ?". Les réactions sont très largement positives. Nous sommes clairement respectés et écoutés. Nous sentons que nous avons notre place ici, sans arrière pensées.
— Retour au local vers 16h30-17h lorsque la tension semble monter un peu, à l'approche de la place Pey-Berland, après avoir défilé 2h dans une ambiance très bon enfant, le coeur léger.
— Nous apprenons qu'Olivier et Pierre, ont accueilli pendant notre absence une dame totalement en phase avec nous. Après être passée plusieurs fois devant le local, elle rentre sous l'invitation d'Olivier. Elle est heureuse de voir exister un mouvement spirituel qui prend de la hauteur au delà de la religion. Elle a dit revenir au local la semaine prochaine.
— Vers 18h on entend quelques pétards, un peu de lacrymogène dans la rue, et interventions des CRS au jet d'eau, mais globalement cela reste très calme.
— Vers 18h30, deux jeunes filles (la vingtaine) rentrent dans le local. C'est l'affiche ("pas la politique, pas la religion, la Vie") qui les a interpellées. Elles sont intéressées et repasseront au local.
Une belle et riche journée missionnaire lors de laquelle nous vous sentions très proches. On s'est même dit qu'on vous aurait bien vu dans le cortège (mais nous ne voudrions par nous attirer les foudres de sœur Christiane :)
Pourvu que cette journée soit suivie par d'autres similaires !
Car c'est très clair, quelque chose est en marche, comme vous le dites, nous entrons, discrètement encore, mais nous entrons enfin dans l'Histoire !

J'en viens à notre question : sur certains panneaux, on peut voir votre nom apparaître explicitement. Certains pensent que cela peut-être gênant pour votre sécurité à Bordeaux, d'autres non. Qu'en pensez-vous ?
On vous embrasse très chaleureusement et fraternellement,
Florian L. pour les Oisillons de Bordeaux (avec Morgane, Nejma, Myriam, Nicolas, Olivier, Pierre et Antoine F. de passage à Bordeaux).

Le 22 février 2019 :
Bien aimé Frère Michel,
Comme vous l'avez suggéré en commentaire 205C44, voici les images, qui ne sont pas passées dans le formulaire la 1ère fois. Ce sont celles de notre participation à la manifestation des gilets jaunes de samedi 16 février à Bordeaux.
À vos côtés dans l'accomplissement de la Parole,
Florian L. d'Aquitaine
Bordeaux 16-02-2019 (01)Bordeaux 16-02-2019 (02)Bordeaux 16-02-2019 (03)

Réponse :
Merci, frère Florian, de me renvoyer ces images que je n'avais pas pu ouvrir lors de votre premier envoi le 19 février. Cette fois-ci, elles sont parfaitement exploitables. Je crois que la seconde image (quatre frères et sœurs face à l'arc de triomphe de la Place des la Victoire) m'a déjà été donnée. Qu'importe. Je suis tellement heureux que vous participiez au mouvement des Gilets Jaunes que je peux bien montrer la même image deux fois !
Le fait que mon nom soit inscrit sur les pancartes me gêne-t-il ? Non, ça ne me gêne pas, mais vous me demandez plutôt si cela peut m'attirer des ennuis ?
Il est certain que, vivant seul, je suis à la merci de n'importe quel hargneux ou querelleur qui veut me chercher noise, ou bien je suis à la merci de l'administration qui me verrait comme un anti-politique qu'il faut turlupiner. Mais bon ! Des hargneux ou querelleurs j'en ai enduré surtout à l'époque où j'étais moi-même missionnaire de rue, dans les années 70 et 80. Ensuite, cela s'est produit aussi, mais beaucoup plus rarement.
Pour moi voici l'important : Si vous pensez que citer mon nom est le "Sésame ouvre-toi !" qui fait entrer La Révélation d'Arès dans les têtes, pourquoi pas ? Hélas, je ne suis pas sûr du tout que mon nom puisse attirer l'attention, mais je peux me tromper. Je pense que mon nom apparaissant sur vos pancartes doit être pris comme celui d'un vague penseur du passé dont à peu près tout le monde se fiche. Mais dans la mesure où vous affichez une phrase que j'ai écrite un jour, je ne vois pas pourquoi l'on cacherait l'auteur de cette phrase. Aussi ma réponse est-elle, tout compte fait : Nous verrons bien.
Mon nom, depuis des années, apparaît bien parfois sur des affiches dans votre vitrine de la rue Montbazon à Bordeaux, mais je ne suis pas sûr du tout que ce nom dans la vitrine ait amené des hargneux à m'apostropher dans la rue. Je pense plutôt qu'il s'agit toujours, comme dans les années 70 et 80, de croyants fanatisés contre moi par quelques religieux, catholiques intégristes, protestants évangéliques, etc., qui me traitent de satan, parce qu'enseigne que Jésus n'est pas Dieu, ou quelques imams musulmans qui voient en moi un blasphémateur parce que La Révélation d'Arès m'appelle prophète, juste prophète, etc.
De toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde.

22fev19 205C47 
Gilets Jaunes depuis trente ans sur le stand des Pèlerins d'Arès des "Torrents des Alpes" sur le marché de Gap (Hautes Alpes)
Samedi 23 Février,notre Assemblée des Hautes Alpes va participer et se joindre à la marche des Gilets Jaunes de Gap.
Dans notre ville 🌃 les rassemblements se font une fois tous les quinze jours.
J'essaie de vous remettre la photo déjà envoyée.
Là je suis avec mon smartphone, donc au cas où celà ne passe pas, je recommencerai l'envoie depuis notre ordinateur 💻
Quelles belles mobilisation des Pélerins d'Arès Gilets Jaunes de France 🇫🇷 🎉🎊💕
Frére Michel,je vous embrasse bien fraternellement ainsi que soeur Christiane ✨💕👋
Patricia C. des Hautes Alpes
Gap : Stand sur le marché

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire et l'image, bien reçue cette fois-ci.
Je suis heureux de savoir que vous participerez au mouvement des Gilets Jaunes à Gap samedi prochain.
Je connais votre ferveur missionnaire depuis longtemps déjà. Que le Main du Père soit sur vous tous à Gap !

22fev19 205C48 
J'ai comme l'impression que vous avez vu juste en encourageant l'insération de la mission Révélation d'Arès dans le mouvement des oubliés, des inécoutés, des spoliés comme dit la Parole d'Arès, en bref, dans le mouvement des Gilets Jaunes. Mais vous n'êtes pas le seul. M. Macron, qui n'est malheureusement pas populaire, reconnaît lui-même que les Gilets Jaunes représentent une réaction inévitable, qui devait se produire tôt ou tard, face aux erreurs politiques qui ont amené à la situation actuelle.
Il y a des gens qui ne mangent pas à leur faim, qui n'ont pas à se loger, qui tirent le diable par la queue dans ce pays riche qu'est la France, parce que depuis longtemps les décisions politiques ont été idéologiques, disons quasi "religieuses", et n'ont pas tenu compte des réalités. Dès 1974 Dieu envoie sa Révélation à Arès et on voit qu'Il tient compte des réalités, Lui.
Et n'oublions pas que l'église catholique, qui reste la principale religion de la France, contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire, a toujours appuyé le pouvoir et a contribué à ce qu'il s'enfonce dans l'erreur. La résultat est une beau charivari national ! M. Macron n'est sûrement pas prêt à accepter la pulvérisation de la France en "petites unités humaines souveraines" (PUHS, prononcé puce) mais c'est une idée qui, à ma mon avis, va faire son chemin. Il y a longtemps que vous la suggérez. Je me souviens d'un Pèlerinage à Arès en 1983 ou 1984 où vous en parliez déjà en l'associant à l'idée d'Exode ! Je me souviens de phrases puissantes dans votre bouche : "Il faut l'Exode vers l'intérieur, pas l'Exode vers l'extérieur qui a donné ce qu'on sait." Votre vision de la société a été remarquablement juste. Vous avez aussi beaucoup parlé "d'insurgeance" et c'est ce qui se passe avec les Gilets Jaunes.
Emmanuel Macron bat sa coulpe ; on ne le sait pas assez. Il faut savoir qu'en pleine crise des Gilets Jaunes, en janvier (j'ai oublié la date), il a accordé une longue interview aux journalistes de "L'Obs" et de "France Inter", Cécile Amar et Cyril Graziani, qui ont écrit "Le peuple et le Président" (Plon, 2019). Ce livre retrace l'explosion de la crise, de la prise de parole de Jacline Mouraud, que vos frères et sœurs de Bretagne ont rejointe, à ce qu'on m'a dit. Macron reconnaît qu'il a sous-estimé le mouvement des Gilets Jaunes. Il a déclaré : "C'est un gigantesque échec collectif, j'en prends ma part. Mais j'ai encore trois ans pour changer tout ça." Il a dit aussi : "Qui m'a soutenu pendant la crise des Gilets Jaunes ? Il y eu autour de Macron tout un tas d'erreurs d'appréciation qui ont commencé dès le 23 novembre, quand Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, voulut organiser une visite du président sur un rond-point pour discuter avec les Gilets Jaunes, mais Macron a commis l'erreur de refuser en disant  : "Ça va affaibli l'exécutif." Aujourd'hui Macron avoue : "Beaucoup de gens avaient honte de leur vie, de galérer malgré leurs efforts, mais c'est nous, politiques, qui devons avoir honte." Emmanuel Macron avoue aussi ses erreurs de jugement, il se reproche d'avoir appelé les Gilets Jaunes des "gens qui ne sont rien", des "Gaulois réfractaire", etc. Il se reproche d'avoir humilié les Gilets Jaunes et aujourd'hui il les a sur le dos pour un bon bout de temps. "Je fais mon mea culpa, mais les journalistes aussi doivent le faire," a-t-il dit dans l'interview en question. Macron a dit encore : "C'est quarante années de malaises qui resurgissent."
Je pense que même si vous n'aimez pas la politique, il faut quand même parler un peu politique. Si, comms je le souhaite, vous rencontrez M. Macron, il vous faudra dépasser votre témoignage spirituel et parler un peu de choses pratique pour la société. Même chose si vous rencontrez le pape qui est embourbé dans l'affaire des curés pédocs. Ce n'est pas pour rien que le Père vous accorde un supplément de vie. Vous n'en avez pas fini.
Adrien J. des Alpes Maritimes

Réponse :
Je me souviens vaguement de vous, frère Adrien. Vous veniez au Pèlerinage dans les années 80, en effet. C'est vous, je crois, qui m'avez offert un grand et magnifique album illustré sur le Pèlerinage de La Mecque, que j'ai toujours à Arès. Mais pourquoi avez-vous cessé vos relations avec nous ? Des problèmes avec notre mission de Nice ? Mais comment savez-vous que nos frères et sœurs bretons sont en relation avec Jacline Mouraud ? C'est vrai. Tout cela m'intrigue. En tout cas, je vois que vous connaissez mon blog et que vous me restez fidèle à défaut d'être fidèle à la mission et au Pèlerinage. Merci pour ce commentaire.
Rien ne m'est inconnu de ce que vous me racontez ici à propos de M. Macron et de son "mea culpa." Mais votre commentaire n'est qu'un rapport de situation, qui ne va pas loin. Je serais heureux que nous tentions de dépasser la position que vous prenez dans votre commentaire, lequel, du reste, ne conclut en rien que l'avenir va devenir heureux après le "mea culpa" de M. Macron.
Vous dites : Voilà, le président de la république se fait des reproches, il va essayer de régler les questions que posent les Gilets Jaunes, mais pensez bien, mon frère Adrien, qu'on reste dans l'imprévisibilité totale. M. Macron fait un état des lieux, rien de plus. Vous semblez me demander mon indulgence pour M. Macron, mais, mon frère Adrien, je n'ai rien contre M; Macron. Il est mon frère humain. J'ai parfaitement conscience de l'énorme... oui énorme... problème posé là et qui peut se formuler par : M. Macron, dans les trois années qui lui restent, est-il en mesure de satisfaire les revendications des Gilets ? Vous savez bien que non. Vous savez bien comme moi que politiquement il y a très peu de chances pour que les Gilets Jaunes trouvent dans leurs rapports avec l'État les chaleureuses humanité et justice définitives qu'ils ne trouvent pour l'heure que provisoirement sur leurs ronds-points quelque heures de la nuit ou du jour. Voilà bien pourquoi nos frères et sœurs ont tout à fait raison d'évoquer sur leurs pancartes, au milieu des Gilets Jaunes, des appels spirituels de haut niveau, une espérance à très long terme, pour trouver une façon de vivre, disons... pour changer de civilisation carrément. Je crois même que ce serait plus facile que de résoudre l'imbroglio ou l'embrouille dans quoi la politique depuis... disons 1918, a mis cette société.
Nous sommes bien, politiquement parlant, dans une totale imprévisibilité. Avoir de nouvelles prévisions, changer les rapports de justice entre humains, est quelque chose d'une telle difficulté, j'allais dire : d'une telle impossibilité, que j'ai bien peur que cette imprévisibilité dure jusqu'à la catastrophe finale du genre de la fin dramatique de l'URSS, car en fait nous vivons dans un communisme déguisé. Des "grands penseurs" de l'intelligentsia et du système, ces jours-ci, commencent à parler haut et à dire en gros : "Il est impossible de faire fonctionner la France par référendum ; il faut des chefs." Ils ont raison s'il s'agit de 67 millions d'habitants. Mais c'est possible dans des petites unités humaines et c'est d'autant plus possible que ces unités humaines sont petites. Je trouve que nos frères ne le disent pas assez sur leurs pancartes, mais ils ne se sont pas donnés le temps de réfléchir à une combinaison heureuse d'appels à la vie spirituelle mêlée à une vie sociétale permettant une autogestion intelligente des humains. Ils vont un peu aux manifestations comme on va à la foire, mais c'est mieux que s'ils n'y allaient pas du tout. Si le mouvement dure, ils trouveront peut-être le temps d'y réfléchir et faire une mission plus cohérente.
Autrefois on avait la possibilité de prévoir sur un échiquier limité, bien cadré, beaucoup plus simple. C'est beaucoup plus difficile aujourd'hui dans un monde très compliqué et c'est pourquoi je dis à nos missions depuis longtemps : "Préparez des dossiers." Ils ne l'ont pas fait. Ce n'est pas de leur faute. Il faut des compétences qu'ils n'ont pas et qui leur viendront sur le tas. Préparer le futur n'est pas une mince affaire.
Nous ne pouvons pas — au reste, personne ne peut plus — prévoir tout ce qu'il faut pour faire fonctionner sans oublier personne une nation de 67 millions d'habitants, lesquels sont par surcroît très variés. Cela n'est possible que pour une petite nation souveraine de type canton suisse. Nous sommes en pleine débâcle économique ; notamment personne ne peut plus sans imposer des sacrifices affreux prévoir le remboursement d'une dette de quelque deux mille milliards et demi d'Euros. La crise des Gilets Jaunes n’a pas fini d'éprouver les finances publiques de la France. Le déficit public devrait s’établir à 3,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2019. C’est bien davantage que les 2,8 % attendus auparavant, ce nouveau calcul tenant compte des mesures à 10 milliards d’euros annoncées le 10 décembre par Emmanuel Macron. Le déficit pour 2018 a également été rehaussé à 2,7 % (+ 0,1 point) en raison de "prévisions de recettes fiscales ajustées à la baisse" pour la TVA et l’impôt sur les sociétés. Bercy annonce qu'on devrait être aux alentours de 99 % du PIB cette année. Il n'y a qu'une solution : une insurgeance totale qui fasse éclater la France en petites unités humaine, lesquelles formeraient une confédération qui ferait un pied de nez à l'Europe et aux créanciers. Sinon, je ne sais trop où l'on va, probablement vers la quasi-misère où est tombée la Grèce, misère qui sera inacceptée par la population qui n'est pas prête à vivre comme vécut l'Irlande en ses temps de misère, quand les gens marchaient pieds nus en hiver, et alors... tous les remous seront possibles, probablement violents, sanglants.
Je ne me suis jamais rendu compte à quel point d'Intelligence le Père avait prévu de venir parler aux hommes en 1974-1977, car si le chaos vient (et il viendra), La Révélation d'Arès va être extrêmement précieuse pour réarmer le moral et le courages des hommes de bonne volonté amarrés au radeau du sauvetage de l'humanité.
Bon ! J'arrête, parce que si je me mets à décrire les scénarios possibles mes frères et mes sœurs vont perdre leur foi ou se dire : "À quoi bon !" Je reste confiant dans les moyens considérables que le don matériellement nul mais Vitalement d'une incroyable richesse de La Révélation d'Arès à l'humanité offre aux humains. Alleluia !

25fev19 205C49
J'ai participé au pied de nez que les gilets jaunes font aux institutions quelles qu'elles soient.
J'ai vu une solidarité naturelle renaître.
Certes, certains gilets jaunes ont dégradés le local [de mission des Pèlerins d'Arès] de Lorient — personnellement je n'étais pas présent lors de leur intrusion —. C'est quand même un mouvement multi-fonctions.
En tant que frère, je n'ai pas toujours le même regard que certains frère de la mission.
J'aurais tant voulu leur expliquer que la prière nous détache du rationnalisme.
Dans la fraternité.
Cyrille G. de Lorient

Réponse :
Merci, mon frère Cyrille, pour ce commentaire.
Nous n'avons ni dogmes ni doctrine monolithiques comme ont les religions et il est normal chez nous que certains frères n'aient "pas le même regard que" d'autres frères. L'essentiel est que vous soyez tous pénitents et que vous prêchiez la même chose, à savoir que le Bien seul vaincra le mal et que le Bien c'est l'amour du prochain inconditionnel, le pardon de toutes les offenses, la paix avec tous, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés.
Vous dites : "J'aurais tant voulu leur expliquer que la prière nous détache du rationnalisme." De qui parlez-vous que vous dites "J'aurais voulu leur expliquer" ? Des frères dont vous ne partagez pas le regard ou des Gilets Jaunes "multi-fonctions" ? Quand on vous lit, il y a un doute. De toute façon, la prière sans nul doute "détache du rationalisme" en toutes circonstances.

25fev19 205C50
Un petit mot pour vous et nous informer que notre présence, notre visibilité et notre Message (de la Parole qui ne se divise ni ne se tait, Rév d'Arès 15/6) diffusé de manière adaptée pour être audible, recevable et légitime dans des manifestations de ce type, commencent tout doucement à porter leurs fruits.
Bien des manifestants ou même des passants nous interrogent se demandant qui sont ces femmes et ces hommes et que sont les particularités et teneurs de leurs revendications qui ne ressemblent pas à des revendications.
Le samedi 16 février lors de la manifestation partie de l'Arc de triomphe ou lors du rassemblement place de la République ce fut sensible  : "Qui sont-ils, que font-ils là ? C'est quoi ces phrases sur leurs panneaux...?" Ce fut l'occasion de témoignages, d'échanges de coordonnées et d'invitations à nous retrouver, puisque nous disposons d'un local ou nous pouvons approfondir et élargir les sujets abordés. À titre d'exemples, l'une d'entre elles, a laissé ses coordonnées téléphoniques et nous a rencontrés dès le mardi suivant. Une femme qui en est pour le moment à une envie de revenir nous voir et à prendre connaissance des Événements et de la Parole en repartant avec la dernière version, mais aussi la bilingue.
Et celui que les manifestants appelle "le Jésus des gilets jaunes" qui porte sa croix pendant tout le défilé de la manifestation pour se la faire saisir par les forces de l'ordre à la fin de celle-ci, sait maintenant que nous existons. Il m'a dit depuis lors qu'il refait sa croix. Lui, qui se définit comme areligieux mais spirituel, peut se sentir moins seul désormais.
Jean-François B. d'Île de France
Le Jésus des Gilets Jaunes

Celui qu'on appelle à Paris "le Jésus des Gilets Jaunes"


Réponse :
Merci, mon frère Jean-François, pour ce commentaire et pour les images du manifestant qu'on appelle à Paris "Le Jésus des Gilets Jaunes". Comme elles se ressemblent beaucoup, je n'en ai affiché qu'une seule. Pourquoi la police a-t-elle confisqué sa croix à ce brave frère humain ? Sans doute parce qu'elle peut lui servir d'arme contre les CRS ou les Gendarmes ?
Votre commentaire confirme l'intérêt que certains personnes, à peu près partout en France, que l'on ne rencontrerait pas dans d'autres circonstances, portent aux Pèlerins d'Arès. Ce mouvement des Gilets Jaunes nous donne une belle occasion de témoignage.

25fev19 205C51
Acte XV du samedi 23 février des Gilets Jaunes à Bordeaux.
À tous les prophètes du XXIème siècle et des siècles à venir à et ceux encore actifs, nous sommes dans la m...ouise. Pourquoi n'arrivons-nous pas à faire exploser les prisons dans lesquelles les hommes se sont incarcérés ? Sommes-nous devenus si moutonniers ? Sont-ce les prémisses du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) que d'avoir tant de difficultés à faire apparaître de façon évidente et transparente que l'humanité doit cesser de revenir sans cesse vers ceux qui les perdent (31/4) ?
Oui, vous avez raison, nous allons manifester chaque samedi comme si nous allions à la foire (réponse 205C48). Mais... car il y a un mais... ce n'est pas la fête. Je veux dire pas comme à la fête foraine. Bien qu'il y ait les stands de tir au pigeon.
Nous sommes tout de même les héritiers d'un gros emprunt par le mauvais choix de notre aïeul  inconscient, Adame (Rév d'Arès vii/1) qui veut dominer, être maître (2/1). Comme aujourd'hui, semble-t-il, par rapport à ce que le pouvoir annonce de sa mauvaise gestion, mon enfant est endetté avant même qu'il ne naisse. Le Père, Lui-même, en dette vis à vis de Sa créature (12/7). Ah, oui, nous sommes donc bien des endettés entêtés, nous ressemblons bien à des créatures qui vivent au-dessus de leurs moyens. Mais pas au-dessus des moyens spirituels et "insurgeants".
Qui accouche de ses potentiels créatifs et courageux ?
C'est vrai, cela ne vole pas très haut dans les rangs des Gilets Jaunes : RIC & Fric. Mais le Hic aussi. C'est surtout sur le Hic qu'il faut s'attarder. Là au moins ça volette un peu ; comme des oisillons qui tentent de quitter le nid du pouvoir. Mais qui tombent de haut en battant frénétiquement des ailes pour s'en sortir. Le Hic c'est la prise de conscience évidente autour de la supercherie du pouvoir. Oui, leur imposture est révélée (Rév d'Arès 22/12).
Je vous avoue humblement que je suis heureux de m'être et me retrouver parmi mes frères du peuple dit des Gilets Jaunes, au côté de mes frères P(p)èlerins d'Arès de toute la France (ou presque). Nous pouvons tous profiter de la même visibilité, selon les moyens qu'on se donne. Mon cœur a vécu une résurrection parmi eux ; il a ressuscité à la simplicité. J'ai trouvé aussi simple et fluide l'union des frères et sœurs de l'assemblée de Bordeaux venus rejoindre les Gilets Jaunes. Votre fille, Nina, avait l'air de se sentir à son aise. On pourrait croire que les présentations diverses de la Parole sur des pancartes parmi les Gilets Jaunes puissent faire l'effet du mélange de l'huile et de l'eau. Mais non. Je reste convaincu que l'Eau (Rév d'Arès 20/5) s'est répandue dans une terre aride mais foisonnante de belles graines. Entre le moment de son essoufflement et son regain de lamentations, j'espère que les hommes du temps Qui Vient (30/13) seront au rendez-vous de la transition des valeurs : "Il n'y a qu'une solution : une insurgeance totale qui fasse éclater la France en petites unités humaine, lesquelles formeraient une confédération qui ferait un pied de nez à l'Europe et aux créanciers" (réponse 205C48).
Je souhaite vivre cette même résurrection de la simplicité avec tous mes frères du monde. Avec les forces de l'ordre, ce samedi, nous avons été, Éric D., José de Bordeaux et moi-même, comme Daniel au milieu des lions [Rév d'Arès 34/5]. Par pur accident nous nous sommes retrouvés dans la grande rue des boutiques "grand luxe". Là, plantés sur cette artère interdite au Gilets Jaunes depuis le début des manifs, nous réalisions que le bas comme le haut de la rue étaient barricadés par les fourgons de police. Un nombre impressionnant de CRS occupaient les lieux et nous étions, Éric et moi, les seuls Gilets Jaunes dans un immense espace encerclé par les "forces de l'ordre" armées de la tête au pied. Imaginez la scène ; je la revois au ralenti. Avant de se retrouver là, nous avions déjà croisé trois escadrons de CRS. Nous, armés de notre gilet jaune, notre pancarte sur la république "une et indivisible" (205C30) et l'éclatement de la France, nous nous sommes avancés vers eux avec le sourire et sans préjugés, les regardant au travers de leur uniforme ; nous cherchions à rejoindre la station des Quinconces. En remontant donc la rue des boutiques de luxe, nous avons croisé d'abord les premiers véhicules de police et deux douzaines de gendarmes nous regardaient, quelque peu effarés, dont certains visages nous accueillaient aussi avec des  sourires et des regards bienveillants.
Il faut dire que j'étais accompagné d'un coq exceptionnel. Un vrai (avec photo d'Eric D. à l'appui) ; une belle bête en bonne santé que mother Sarah, ma compagne, m'avait confié comme un animal sacré. Un héros des basse-cours dont la crête rougeoyante a brillé parmi les Gilets Jaunes. Ce fut un clin d'oeil à la France des pieds dans le fumier, mais aussi au monde rural des hommes du riz, du sentier, du tubra (Rév d'Arès xxvii/6).
Vous m'aviez bien recommandé de ne pas en faire trop autour de l'exposition de votre nom (réponse 205C30), alors j'ai trouvé cette expression appropriée. J'ai détourné l'attention des regards inquisiteurs vers un leurre, une parade. C'est comme aller à la pêche de ceux susceptibles de s'intéresser à votre blog et à vos propositions. Nous avons, bien sûr, été filmés et photographiés sous toutes les coutures.
Mais au moment où je vous parle, la scène insolite de notre immersion au cœur des "forces de l'ordre", avec un coq superbe, c'était plutôt un poulet parmi les poulets. Ils n'en croyaient pas leur yeux. Nous sommes arrivés au niveau d'une fourgonnette dans laquelle une policière se préparait ; elle a prolongé son regard d'un immense sourire. Je lui rendis de bonne grâce avec un salut amical, un petit coucou complice : "Nous ne sommes pas des ennemis." Puis nous nous sommes retrouvés devant une colonne de CRS interloqués de notre présence au milieu d'eux. Certains souriaient ; nous avons tourné dans une rue et croisé encore deux escadrons d'où s'est échappé un mélange de stupéfaction et d'humour à notre rencontre.
Lorsque nous sommes sortis de ce guet-apens qui se révéla être une belle expérience humaine (il faut savoir reconnaître les excès comme les bons moments), ce fut comme si nous venions de traverser un épisode de notre vie dans une dimension spatio-temporelle. Alors que nous avions lévité sur les ailes d'une volaille (à défaut de n'être pas encore des faucons), nous ressortions sains et saufs, sans dommages ni confiscations de cette mêlée fraternelle, de laquelle nous avons même pu ressentir du respect à notre égard. Ce témoignage s'adresse aussi au syndicat de Police qui semble lire votre blog et que nous remercions de nous avoir accordé une certaine immunité grâce à Dieu et au poulet.
À l'inverse, alors que nous avions scandé, avec humour, que des poulets n'allaient pas tirer sur un congénère (Midi c'est le nom du coq), et que nous mettions 2000 ans d'histoire en suspens par une proposition d'éclatement des forces qui font que le pouvoir existe, les "forces de l'ordre" confisquaient les pancartes de notre sœur Delphine B. présente, avec Sarah B. sa fille, sur le terrain des divines revendications. Pardon, je voulais dire recommandations.
Nous sommes retournés dans le Médoc, satisfaits de notre tour de manège à la foire agricole de Bordeaux, remplis de nouvelles espérances, entiers. Cocorico !
Frédéric M. d'Aquitaine
Bordeaux 23-02-2019 1Bordeaux 23-02-2019 2Bordeaux 23-02-2019 3

Réponse :
Vous avez un beau talent d'écriture, mon frère Frédéric ! Merci pour ce commentaire.
La troisième image ci-dessus montre que vous étiez largement photographiés. Quant au coq, je le félicite pour sa patience. Magnifique volatile. Quand vous le mettrez à la marmite, invitez-moi ! Je ne sais pas si j'aurai le temps d'aller jusque chez vous dans le Médoc, mais un si beau spécimen doit faire un bon coq au vin. Votre épouse Sarah va me croire un carnassier sans pitié...
Vous parlez des "forces de l'ordre" dans ce commentaire très intéressant, mais nous n'étions, sœur Christiane et moi, pas très loin de vous sans vous apercevoir néanmoins. Nous avons trouvé le déploiement policier complètement disproportionné à l'importance et au pacifisme de la manif. "Ils sont fous, ces Romains !"
Oui, ma fille Nina était parmi vous samedi. Je suis heureux qu'elle vous ait rejoints.

25fev19 205C52
Bien aimé prophète du Père,
La rencontre sur le champ avec les Gilets Jaune, samedi 23 février, s’est passée dans le calme, la musique les slogans politiques et la bonne humeur. Sur le nombre, à peu près comme samedi dernier, moins de 500 personnes à Tours (Touraine).
Nous sommes arrivés avec Claude B. vers 14h30. L’ensemble des manifestants ont bloqué toutes les rues de la place Jean Jaurès pendant une heure. Certains disaient : "La police va arriver," mais nous ne l’avons pas vue de tout le parcours. Puis le défilé s’est mis en branle rue Nationale jusqu’à Porte-de-Loire, ensuite rue du Pont Neuf vers les facs, puis le vieux Tours, place Plumereau, noire de monde aux terrasses. Nous avons défilé devant le commissariat qui était barré la semaine dernière, mais cette fois-ci, pas âme qui vive, comme on dit, et retour place Jean-Jaurès vers 16h30.
Claude avait écrit d’un côté "Les petites unités confraternelles", et de l’autre côté le verset Rév d'Arès vii/14 :
L’homme est la vache, qui de sa gueule trait son sein
(le dessin de notre frère Bernard L. de Lorient). Claude a eu du succès avec sa vache folle. Une dame gilet jaune avait écrit sur son gilet : "Nous ne sommes pas des vaches à lait, marre de taxes."
Ma pancarte était principalement orientée sur l’amour du prochain, (l’affiche de notre frère Eric D. 205C22 ) et aussi sur les petites unités. Les participants à cette manif était plus diversifiés que la semaine précédente, un papa avec deux jeunes enfants, beaucoup de couples, des jeunes bien sûr, des personnes seules, quelques promeneurs avec leurs chiens, et beaucoup d’accompagnateurs sans gilets. Un jeune cagoulé dont on ne voyait même pas les yeux a été éjecté par un Gilet Jaune du défilé, peut-être un futur casseur, une bonne initiative.
Nous avons eu quelques belles rencontres : un jeune du Loiret, un épi mûr, et plusieurs communistes, ceux-là citent ce qui les intéressent de Karl Marx, mais malgré tout d’accord avec nos textes. Nous avons eu beaucoup d’échanges, une dame a dit : "C’est beau ce que vous écrivez sur vos pancartes." Un sympathisant des Gilets Jaunes m’aborde pour parler du bien et du mal, il me dit : "Ils n’existent pas !" Je rebondis en lui disant simplement : "L’intention ne suffit pas, il doit être suivi de l’acte de Bien, alors que pour le mal, il suffit de le penser et celui-ci agit." Pas facile d’expliquer cela dans la rue avec le bruit (enseignement de Jésus, Matthieu 5/27, et le livre d’enseignement de Mikal de 1989 ("Et ce que tu auras écrit") dans "La Pommeraie" p.224-225.
Nous avons donné quelques tracts à ceux qui veulent aller plus loin.
Nous revoyons également des habitués de samedi en samedi et surtout nous faisons connaître La Révélation d’Arès et son Message qui s’inscrit petit à petit dans les esprit, [à ceux] qui un jour nous rejoindront.
La mission de Tours travaille ensemble et particulièrement pour cette action de Gilets Jaunes avec Claude et Marie H. B. Jean-Pierre D. pour ceux de Tours, et les autres comme Janine et Francis M. réfléchissent et sélectionnent des textes.
Beaucoup de photos ont été prises de nos panneaux. Il y avait des pancartes sur le brexit, sur la Palestine : "Ne dites pas que je suis antisémite, si je ne suis pas d’accord avec la politique d’Israel d’envahir la Palestine." Un autre panneau aussi : "Le dictionnaire des injustices est aussi gros qu’un dictionnaire de la langue Française."  J’ai remarqué aussi une infirmière en blouse blanche...
Après chaque moisson je réfléchis, car jamais contente de moi-même, mais cependant heureuse d’être apôtre du Père.
Merci frère Michel de tout votre enseignement qui nous fait tous progresser vers le Très-Haut. Alleluïa !
Bien fraternellement à vous tous qui œuvrez au changement du monde.
Simone Le. de Touraine.
Tours 23 février 2019

Réponse :
Je n'ai pu ouvrir qu'une seule de vos trois images, mais c'est peut-être moi qui en ai effacé deux par erreur. Si c'est le cas je vous en demande pardon.
Merci pour ce commentaire, qui me réjouit : Pas de police à Tours ce 23 février ! Et diverses occasions de porter témoignage. Je suis très heureux de tout ça. Ajoutons que les anges, à l'évidence, chassent les nuages, la pluie, le froid, pour que le mouvement de Gilets Jaunes se fasse sous le beau temps partout en France.
Ce qui me paraît remarquable dans le mouvement des Gilets Jaunes, c'est la démystification de la politique, sans même que les Gilets Jaunes aient besoin d'en faire état à grands cris. Il suffit de voir les politiques qui se montrent, aussi bien le gouvernement que les partis, incapables de traiter humainement, intelligemment, ce mouvement de mécontentament national. Vous n'étiez que 500 à Tours, mais je suis sûr qu'une grande partie des Tourangeaux étaient de cœur avec vous. Je suis fier que les Pèlerins d'Arès aient été parmi ces 500 qui représentaient beaucoup, beaucoup plus de monde.
Sans doute, quand nous brandissons une pancarte demandant l'éclatement de la France en petites unités humaines dépolitisées et autogérées, nous faisons encore ce qu'on pourrait appeler de la politique, mais c'est à notre corps défendant, parce que nous sommes matière biologique, des êtres dimensionnés avec des possibilités physiques et psychiques limitées vivant dans une société d'êtres psycho-biologiques et nous savons qu'en l'état de la planète il nous faut choisir les dimensions, les possibilités les plus heureuses de la vie sociétale, lesquelles sont, c'est évident, les petites souverainetés d'un petit nombre d'individus qui s'autogèrent et qui, plus proches les uns des autres, peuvent vivre plus proches de l'amour, du pardon, de la paix, libres de préjugés et dans l'intelligence du cœur. Dans les grandes masses humaines on ne peut que continuer d'assister au spectacle tragicomique, à écouter les vaines palabres, à subir les caculs médiocres de la politique avec ses périodiques excès dramatiques : erreurs aux cruelles conséquences, guerres, abus de pouvoir, impôts abusifs, et j'en passe.
Si la politique était plus souvent généreuse et intelligente qu'idéologique et peu réfléchie, nous dirions : Pourquoi pas ? Mais elle ne l'est pas. À preuve, sa recherche des grandes masses à gouverner parce qu'elle échappe mieux ainsi au jugement populaire. Le bien public est affaire de tous, pas affaire de quelques uns sous prétexte qu'ils sont élus, parce qu'élus ils forment vite une caste coupée des humains. Des millénaires d'Histoire prouvent qu'il est impossible d'obtenir un changement suffisant et heureux de la classe politique. Alors, supprimons-la !
Camus, je crois, écrivit dans "Combat", dans les années d'après-guerre, quelque chose comme : "Il faut remplacer la politique par la morale." J'étais à l'époque communiste et anti-camusien, mais aujourd'hui je rends hommage à la clairvoyance de Camus. En politique, c'est patent, mieux vaut être culotté et habile que juste, mais hélas il est évident que sur cette base on ne peut générer que des autocrates égoïstes et médiocres.
Je paraphrase Simone de Beauvoir : "Le plus scandaleux dans le scandale, c'est qu'on s'y habitue" et je dis : "Le plus dangereux dans la politique, c'est qu'on la laisse faire en la croyant irremplaçable." Voyez l'affaire Benalla. Alexandre Benalla n'est probablement pas un as de la finesse intellectuelle, mais cet homme est intéressant en ceci qu'il a compris, en observant son entourage de travail à l'Élysée, qu'en osant être un as de la combine et de la caresse dans le sens du poil on peut se faire une belle place dans la caste des gouvernants. Sa faute a été d'aller trop vite, trop grossièrement et sans doute trop bêtement et de se faire pincer. Il était bien parti, déjà lieutenant-colonel de gendarmerie avec les capacités d'un caporal ; pas mal ! Je ne suis pas du tout sûr que ce genre de frère humain, qui s'efforce de s'en sortir par en haut sans scrupules montre à un nombre suffisant de Français ce qu'est, en fait, le produit politique. Mais enfin, nous avançons, je pense, en avançant l'idée de faire de la France une confédération de petites unités souveraines autogérées dans lesquelles un bonhomme Benalla aurait moins de chances d'exercer ses talents parce qu'il vivrait dans une société qui lui donnerait un peu plus d'humanité et lui éviterait de devenir immoral, parce que, sauf rares exceptions, l'homme est ce que la société en fait.

25fev19 205C53 
Bonjour Frère Michel,
Encore merci pour votre travail constant à faire connaître le Message de Dieu.
Je participe au mouvement des Gilets Jaunes depuis décembre, comme je vous l’ai écrit et j’ai missionné avec mon frère Joseph S. de passage en Alsace fin décembre avec un gilet jaune, Place Kleber à Strasbourg.
Nous avions dessiné le parallélogramme des pèlerins d’Arès sur notre gilet jaune et nous nous sommes présentés comme une branche spirituelle participant à ce mouvement. En fait, les gens venaient vers nous d’eux-mêmes. Nous avons témoigné de La Révélation d'Arès en mettant en évidence que même avec le RIC ou des structures vraiment démocratiques, si l’homme continuait de mentir, de tricher, de tromper, bref de faire le mal etc.. rien ne changerait. C’est le cœur de l’homme qu’il faut changer, donc il faut faire pénitence (aimer, pardonner, faire la paix, se libérer de tous ses préjugés et retrouver l’intelligence du cœur), mettre le bien à la place du mal. Il y a comme une conséquence naturelle dans cette argumentation.
Depuis, je participe au groupe de Gilets Jaunes avec mon épouse, à proximité de là où j’habite. C’est formidable de pouvoir parler librement ; on n'y est pas habitué. Je témoigne de La Révélation d’Arès naturellement en échangeant sur mon engagement et en faisant des propositions de changement.
J’ai aussi essayé de mobiliser mes frères et sœurs strasbourgeois, mais sans succès jusque-là.
Finalement, pour avoir plus de visibilité et encouragé par les témoignages des frères et sœurs de toute la France participant au mouvement Gilet Jaune, et par votre blog, je suis allé avec mon épouse et avec notre frère Yves P., qui habite maintenant en Allemagne mais qui par hasard était présent ce week-end à Strasbourg, à la manifestation des Gilets Jaunes à Strasbourg ce samedi.
Rencontre Place de la République à 10h. Ambiance très cordiale, il y a toutes sortes de gens, toutes les générations, je suis là avec ma pancarte avec les versets de La Révélation d'Arès et votre revendication sur les petites unités souveraines (voir les photos).
Spontanément, des gens viennent me voir, me pose des questions "C'est quoi La Révélation d'Arès ?", "C’est qui Michel Potay ?" ou bien : "C’est vous Michel Potay ?" 😊 Beaucoup prennent des photos. La mission se fait naturellement. Une demi heure plus tard, le cortège se met en marche direction centre-ville et nous marchons, en passant et en s'arrêtant devant des endroits symboliques pour finir devant la cathédrale de Strasbourg et finalement place Kleber. Là aussi, il y a du monde et les gens viennent me parler spontanément. Les versets de La Révélation d'Arès sont très appréciés. Enfin, cette Parole peut être proclamée en public, alléluia ! Puis le cortège se remet en route direction le Parlement européen. Là aussi beaucoup de rencontres pendant le trajet. Il y a une vraie spiritualité à faire éclore dans ce mouvement, une vraie recherche de liberté. Ce serait bien qu’il y ait plusieurs pancartes.
Pour reprendre la métaphore de Jésus sur la levure et le pain, je dirais qu’il faut mélanger la levure à la pâte, que les Pèlerins d’Arès se mélangent aux GJ, si on veut que la pâte lève et que la levure ne pourrisse pas ou ne se dessèche pas toute seule dans son coin. Quand on embrasse quelqu’un, on n'est pas à distance. On ne peut pas aimer à distance. Il faut du contact.
Bref, aucun danger, aucune violence, il y avait même une sono à disposition, tout le monde pouvait s’exprimer. Nous sommes repartis vers 15h30.
Fraternellement
François S. d'Alsace
Strasbourg 23 février 2019 (1)Strasbourg 23 février 2019 (2)

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire et les images. Je suis très heureux d'apprendre qu'en Alsace vous vous êtes engagé, vous et votre épouse Elke, dans le mouvement des Gilets Jaunes et que notre frère Joseph S. de Lille vous a accompagné en décembre à Strasbourg. Comme vous l'avez constaté, c'est une très bonne occasion de porter témoignage de notre espérance. Les gens nous remarquent, nous posent des questions, nous dissocient des sectes. Et nous, nous dissocions de la politique l'intérêt humain et la prééminence du Bien, en précisant que si nous proposons de voir un jour la France éclater en petites unités humaines c'est pour faciliter l'avènement du Bien, toujours plus facile à mettre en œuvre dans des petites sociétés que dans des masses.
Continuez ainsi !

25fev19 205C54
Si dans les manifs des Gilets Jaunes, nous sommes rendus quelque peu visibles, il est aussi possible de prolonger notre participation sur le site (taper "grand débat national") et d’y poster une réflexion.
Voici le mien :
Comment dans une France de 67 millions d’habitants, une vraie démocratie, c’est-à-dire une participation active de tous avec tous, peut-elle exister ? Elle ne le peut pas.
Elle ne le peut pas, parce que les réflexions de chacun (pas celles issues d’une position égoïste mais celles favorisant le bien commun, général) sont facilement dissoutes dans cette grande masse et remplacées par les décisions de celles et ceux qui réfléchissent et décident au plus haut niveau pour maintenir l’ordre (autrefois le roi et ses ministres, maintenant le président, l’exécutif, la chambre etc..). Quel ordre ?
Quel ordre ? Un ordre pyramidal dans les prises des arrêtés, décrets qui s’imposent et que tous subissent, contraints à suivre sous peine de punitions, sanctions, amendes aux contrevenants. Cet ordre est-il juste ? Non, il n'est pas juste.
Les plus intelligents, les plus argentés sont peu touchés en leur personne, ce qui n’est pas le cas de la grande majorité considérée comme incapable, qui peine, souffre dans son quotidien. Sans même parler que cette loi qui gouverne tout ce dispositif,  est la loi de l’argent et de l’égoïsme, il convient de prendre en compte que de la souffrance naît la colère, de la colère la révolte, de la révolte la violence, et de la violence pour rétablir l’ordre, un dictateur.  
Quelle proposition face à cet état des lieux ? Fractionner la France en de petites régions auto-gérées par tous (à tous les niveaux, quartiers, communes, cantons, etc…,), mais confédérées ( ce ne serait pas démembrer la France qui resterait une et indivisible selon la constitution, ce serait permettre à chacune de ces "micro-nations" de participer à sa propre organisation collective, et du fait de cette mise en confédération, par laquelle chacune des régions, fille de la même France, serait liée aux autres, de prolonger cette démocratie réelle à deux ou trois régions limitrophes dans la réalisation de gros chantiers plus coûteux, et ainsi de suite jusque la nation toute entière pour des réalisations gigantesques qu’une fratrie de deux ou trois régions ne pourrait assumer.
Cette conception organisatrice démarrerait ainsi du bas, du particulier et remonterait vers le haut, l’ensemble. Elle créerait moins d’injustices, plus d’adhésions et ferait  naître une véritable conscience politique du vivre ensemble dans et avec toutes les diversités, permettant adaptabilités, échanges, innovations dans les rapports des uns avec les autres. L’individualisme disparaîtrait peu à peu au profit de l’altruisme. Le passage de la France à la Confédération Française est-il possible, dans l’état actuel des mentalités ? Y réfléchir serait déjà une marque d’intelligence.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, de nous faire part de la propositon que vous avez faire dans la cadre du Grand Débat National. Votre proposition rejoint la mienne, que je fais depuis si longtemps déjà, de fractionner la France en petites "régions autogérées confédérées entre elles". Doublement merci, donc, puisque vous adoptez mon idée sans toutefois qualifiées ces régions de souveraines, souveraineté qui me paraît importante.
Vous me donnez ainsi une tape sur les doigts, parce que j'avais complètement oublié ce fameux débat national et j'ignore même encore comment un citoyen peut y participer. Comme vous l'indiquez, j'ai demandé sur mon moteur de recherche "Grand Débat National". Je vais lire attentivement les pages qui se sont ainsi ouvertes sous mes yeux et voir comment je peux faire connaître ma propre proposition.

26fev19 205C55
Bonjour,
il ne s'agit pas forcément d'un commentaire.
Un flyer en pièce jointe que je n'ai pas encore utilisé, c'est juste un essai, si vous avez des remarques ?
Et un texte, sur le site le-vrai-debat.fr (monté par des gilets jaunes en parallèle du "grand débat" de M. Macron). Je suis moins sûr de mon coup, il faut composer avec la charte du site :
https://le-vrai-debat.fr/projects/justice-police-armee/consultation/consultation-3/opinions/justice-police-armee/test-2
Merci pour tout.
Ange d'Auvergne
Flyer Ange d'Auvergne RectoFlyer Ange d'Auvergne Verso

Réponse :
Il y a longtemps que j'étais sans nouvelles de vous, mon frère Ange.
Êtes-vous un professionnel ? Ce flyer ou tract me paraît remarquablement bien réalisé.
Vous me demandez ce que j'en pense.
Le recto est bien. Le verso me paraît trop verbeux pour une époque où les gens lisent de moins en moins. Au verso je résumerais de 50 % au moins les textes (c'est possible même si cela coupe du texte, mieux vaut un texte incomplet mais lu, qu'une texte complet non lu) et je mettrais dans un plus gros corps la phrase tout en bas : "Dieu est toujours audible, nous sommes libres, nous avons le choix, choisissons le Bien, l'Amour."
Je vous fais mes compliments, frère Ange, pour la bonne compréhension que vous avez de notre espérance.

26fev19205C56
Notre journal régional affiche à sa Une du dimanche 24 février 2019 : "500 gilets jaunes à Gap, le quinzième acte des gilets jaunes a connu une forte mobilisation, hier, dans la capitale douce."
Un cortège estimé entre 800 et 1000 par les participants, où s'étaient rassemblés des Gilets Jaunes des Hautes-Alpes, des Alpes de Haute-Provence et également des syndicats.
Avec l'aide de notre frère Marc E., venu nous rejoindre, notre petite assemblée a participé à ce rassemblement. Pendant trois heures nous avons parcouru les boulevards et rues Gapençaises dans une ambiance très décontractée et bon enfant. Nos panneaux et notre banderole ont été bien accueillis et cette journée n'a connu aucun incident.
Le soir nous avons poursuivi la rencontre par une participation à une Assemblée Populaire Citoyenne Gilets Jaunes qui se tenait dans une petite localité montagnarde. Nous nous sommes retrouvés dans un gymnase agencé en 5 tables rondes réparti par thème : Justice Démocratique, justice Ecologique, justice Economique, justice Fiscal, justice Sociale. Plus d'une centaine de personnes ont répondu à l'appel et chacun choisissait le groupe auquel il voulait participer. Nous avons choisi le thème "justice démocratique" et nous avons pu évoquer notre vision d'une France fonctionnant en petites unités en s'inspirant du modèle de la Suisse. Après une heure et demi d'échanges, les cinq cercles furent rassemblés en un grand cercle pour écouter le rapporteur de chaque groupe. Après avoir écouté le rapporteur, chacun pouvait poser des questions et faire des propositions, ce qui fit que le temps alloué s'allongea terriblement et fit perdre au débat son dynamisme et un certain intérêt. Nous fumes le dernier groupe à présenter notre compte rendu et il ne nous restait plus qu'un quart d'heure ! Il fallait libérer la salle pour minuit. Dommage !
C'était notre première participation au mouvement des Gilets Jaunes et la journée de notre assemblée fut bien remplie. Elle commença par le marché du samedi matin, suivi d'un déjeuner rapide tous ensemble, avant de rejoindre le départ pour la marche et terminer par une participation à une table ronde. Nous sommes rentrés épuisés vers 1h30 du matin.
Épuisés mais heureux d'avoir partagé cette grande fraternité avec les Gilets Jaunes. Un souffle manifeste de vouloir changer ce monde semble être passé dans les esprits et les cœurs. Nous avons senti un mouvement, qui certes, se cherche encore et connaît quelques cafouillages, capable de s'organiser et d'avancer. Une réalité très éloignée de l'image reproduite par certains médias.
En regardant notre mouvement spirituel, basée sur le long terme, avec comme base le changement du cœur de l'homme face aux revendications du mouvement des Gilets Jaunes basées sur l'immédiateté sociale et le combat politique , nous mesurons le chemin qui reste à parcourir. Le dialogue pour construire ce pont reste à trouver et demandera beaucoup de travail et de patience. Nous avons cependant le sentiment que c'est cette jonction qui permettra un véritable démarrage vers un changement profond et durable.
Quand ce jour viendra, il n'y aura ni chef, ni véritable leader mais vraisemblablement plusieurs centaines de groupes, tous différents et pourtant unis dans une même conscience, chacun affairé à sa tâche, telles des fourmis, travaillant pour le même but : le bonheur de l'homme.
Arièle et Philippe C.-C., Hautes-Alpes
Gap 23-02-2019 TractGap 23-02-2019 1Gap 23-02-2019 2

Réponse :
Que puis-je répondre ? Rien ! Vos images, votre vidéo et votre commentaire se suffisent à eux-mêmes.
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, pour ce témoignage de votre participation au mouvement des Gilets Jaunes de Gap le 23 février dernier. Je vous fais tous mes compliments.

26fev19 205C57
Bonjour frère Michel
Voici quelques photos de l’acte XV à Paris, qui illustrent très imparfaitement notre participation à la manifestation sur les Champs Elysées.
Nous n’étions, cette fois-ci, pas très nombreux : Karima C, Wardia P, Thierry P, Laurent R, Henri S et Dominique Bo. Comme à l’accoutumé, nous avons beaucoup fait d’apostolat, nous avons été photographiés. Par contre nous n’avons pas été interviewés par des chaines de TV. Nous avons essayés dans nos propos de combiner le spirituel et le sociétal comme vous le recommandez d’une manière très précise dans votre réponse 205C48. Ce que nous remarquons que c’est non seulement nous sommes plus ou moins entendu, mais que cela rassure. Je prends pour exemple ce militant de la France Insoumise où il reconnaissait l’intérêt de cette combinaison (je lui en ais parlé ouvertement après m'être présenté comme homme de foi dans ce mouvement spirituel que sont les Pèlerins d’Arès) ainsi que de l’intérêt des petites unités humaines souveraines (PUHS), il m’a même remercié de notre conversation, alors que j’ai pu sans aucune difficulté prononcer les mots "Dieu", "Jésus", "frère" et "amour". Nous nous sommes aussi rendu compte de l’importance de nous munir de panneaux plus lisibles, plus visibles, moins bricolés, surtout si nous sommes peu nombreux. Ce sont eux, qui dans cette grande foule, attirent. Nous avons trouvés que la participation à la manifestation de ce jour était plus importante que le deux dernières semaines.
Je n’ai que des bribes de ce qui c’est passé sur la place de la République ce samedi de l’acte XV. Ce que je peux vous dire, en guise de petit bilan de trois semaines d’activités auprès de nos frères les Gilets Jaunes est que nous avons recueilli sur la place de la République un peu moins d’une dizaine de numéro de téléphone et d’adresses Email (donc de suivis), qu’une femme est déjà passée au local et qu’une autre lit La Révélation d’Arès sur votre site.
Sur les Champs Elysées nous avons obtenus un peu moins de numéro de téléphone (je suis en contact avec un chrétien qui attend mon invitation pour passer au local) et d’adresse mail, mais que nous sommes déjà sur deux vidéo qui circulent sur le web. Je vous joints la seconde vidéo que notre sœur Wardia a trouvée sur le net, vidéo réalisée par un Gilet Jaune où, à la minute 3’ 34" nous voyons notre frère Thierry avec son panneau, puis notre frère Laurent avec son panneau et Dominique sans son panneau (ça n’arrive pas souvent), puis le dos du gilet de notre sœur Karima et son panneau. Les Champs Elysées, contrairement à la place de la République, est un rassemblement suivi d’un défilé, il semble par l’audience qu’il obtient être très médiatique. D’où l’importance de mieux soigner nos panneaux suivant vos conseils.
Merci pour tout ce que vous faite.
Dominique Bo. d'Île de France

Paris 23-02-2019 1Paris 23-02-2019 2Paris 23-02-2019 3

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour votre commentaire, les images et la vidéo qui constituent un bon compte-rendu de votre participation aux Gilets Jaunes de Paris le 23 février dernier.
Tout cela se passe de réponse de ma part. Je n'ai rien à ajouter. C'est très bien.

26fev19205C58
Merci pour cette entrée, Frère Michel, et la publication des photos de Pèlerins d’Arès qui viennent se mêler avec courage aux cortèges des Gilets Jaunes et dont certains portent des panneaux avec des passages de la Révélation d’Arès.
Vu depuis New York, ça fait chaud au cœur, comme on dit, et je tenais à leur dire merci pour leur courage. Moi aussi j’aimerais être au milieu d’eux.
Ce ne serait pas mal qu’on puisse davantage identifier les Pèlerins d’Arès partout où ils se joignent aux manifestants par un logo, une couleur de panneaux, une phrase clé ou quelque chose du genre. Je crois me souvenir dans mes cours de communication qu’on nous parlait d’identité visuelle. Je dis ça comme ça sans vraiment savoir si ce serait opportun ou même faisable. En tout cas bravo et encore merci.
Cyril de M. New York/USA

Réponse :
Vos commentaires sont rarissimes, mon frère Cyril, et c'est avec beaucoup de joie que je poste le vôtre. Je vous remercie pour lui du fond du cœur et, surtout, je crois qu'il soulèvera une heureuse émotion chez tous les frères et sœurs qui participent aux mouvements des Gilets Jaunes.

26fev19 205C59
Les Pèlerins d'Arès ont-ils vocation à se mêler à des cortèges qui sont, après tout, politiques et non spirituels.
Et vous protestez sans cesse que vous êtes contre la politique. Il y a quelque chose qui ne va pas là !
Je me méfie des propagandistes et vous montrez que vous êtes des propagandistes. Les Gilets Jaunes qui ont saccagé votre local de mission à Lorient n'avaient pas tort : Vous essayez de récupérer un mouvement social qui n'a pour but que de réclamer de meilleurs salaires, de meilleures pensions, l'élimination des riches, etc.
Vous savez évidemment ce que l'Église proclamait : "Vox populi Vox Dei !" [La voix du peuple est la Voix de Dieu] et pourquoi proclamait-elle ça ? Évidemment pour récupérer tous les mouvements populaires ! Avec un slogan de ce genre, la religion se considérait propriétaire et bénéficiaire de tous les mouvements sociaux qui pouvaient se manifester au cours de l'Histoire. Vous faites la même chose.
Je vous exècre !
Norbert (non localisé)

Réponse :
Frère Norbert (je vous appelle frère, quoique vous m'exécriez, on doit aimer son ennemi), "Vox populai Vox Dei" vient d'une lettre que le moine et prêtre Alcuin écrivit à Charlemagne. Cette lettre dit : "Nec audiendi qui solent dicere, Vox populi, Vox Dei, quum tumultuositas vulgi semper insaniae proxima sit", qui signifie: "Et ces gens qui disent sans arrêt que la voix du peuple et la voix de Dieu ne devraient pas être écoutées, parce que la nature turbulente de la foule est toujours voisine de la folie," ce qui est à mon avis plutôt ambigu, mais vous avez raison, l'Église s'est immiscée dans tout ce que pouvait faire le peuple pour le contrôler et se l'approprier si c'était à son avantage. Mais nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas du tout une religion !
Nous sommes des humains parmi les humains et tout ce que fait l'humanité, sauf le mal, est nôtre, aussi bien le mouvement des Gilets Jaunes qu'autre chose, et nous ne nous considérons pas comme des êtres sacrés, spécialement bénis et missionnés par le Père. Nous sommes des pécheurs parmi les pécheurs, mais des pécheurs conscients de leur péché et qui savent que le monde ne connaîtra pas le bonheur sans sortir du péché par une pratique très simple que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Nous n'invitons pas le monde à adopter une religion nouvelle, nous l'invitons à devenir bon, à aimer, à pardonner, à vivre en paix, à être libre de tous préjugés et à penser avec l'intelligence du cœur autant qu'avec l'intelligence intellectuelle. Rien d'autre. C'est très simple. Vous pouvez être un P(p)èlerin d'Arès tout en étant athée aussi bien que chrétien, musulman, juif, bouddhiste, hindou, animiste, n'importe quoi d'autre pourvu que vous deveniez un homme de Bien.
Vous allez me dire : "Vous prétendez ne pas former une religion, mais vous parlez de Dieu. Vous êtes donc bien uen religion..." Nous parlons de Dieu, c'est vrai, mais c'est parce que le langage humain n'a pas d'autre mot pour désigner une puissance créatrice qui est aussi paternelle que maternelle et qui est dans l'univers infini aussi bien qu'en chacun de nous — mais oui, en vous aussi, frère Norbert — qui d'ailleurs se nomme parfois ici et là tout autrement dans La Révélation d'Arès : Eau, Mer, Nom, Vie, etc., parce qu'elle ne sait pas elle-même comment se nommer dans nos langues humaines pauvres et insuffisantes. Nous aimons bien l'appeler Vie, mais évidemment en utilisant ces mots-là : Vie, Eau, Mer, Nom, etc., les gens qui nous lisent ou nous entendent ne savent plus du tout ce que nous entendons par là. Notre très gros problème missionnaire est celui du langage. Dieu pour nous n'est pas la Personne qui trône et juge la-haut comme dans la religion, Dieu n'est pas cela et il est infiniment plus que cela. Oh, nous ne sommes pas les premiers à connaître la difficulté de nommer l'innommable. En fouillant dans ma bibliothèque je trouve par exemple ces mots de Søren Kierkegard qui montrent l'impuissance de parler de ce que nous ont masqué le péché et l'orgueil : "On conçoit l'éternel sous un angle complètement abstrait. Comme les montagnes bleues l'éternel est l'horizon de la temporalité. Mais quand on vit lourdement dans le temps on n'arrive pas à sa frontière. Le seul qui veille est une sentinelle en avant-poste en dehors du temps." (Le concept d'angoisse). Si l'on veut, sous prétexte d'être plus clair, réduire Dieu à des mots désespérement insuffisants mais considérés comme "compréhensibles", on le ramène au ras des pâquerettes et on recrée la religion. Nous nous refusons à cela ; nous préférons rester vrais quitte à être peu clairs en espérant qu'à force de répétition nous ferons entrer dans la tête de nos frères humains un concept que le rationalisme a fait complètement oublier. On peut d'ailleurs dire la même chose des concepts d'amour, pardon, prière, etc.
Le mouvement des Gilets Jaunes nous paraît particulièrement humain au sens des profondeurs indicibles, de là sa grande diversité, parce que les Gilets Jaunes ont des difficultés à exprimer autrement que par des revendications taillées à la hache : Macron démission ! RIC ! etc. qui cachent un rêve qui — et ça c'est formidable — n'est pas oublié : Être heureux, simplement heureux dans l'harmonie d'une belle vie sociale. Nous nous sentons chez nous parmi les Gilets Jaunes. Le questionnement sur le bonheur ne vit et ne se perpétue qu'en se risquant très loin. Les Gilets Jaunes ne demandent pas une institutionalisation légale de la définition du bonheur ; ils savent que le bonheur se trouve ailleurs que dans des lois, ailleurs que dans la politique, ailleurs que dans la religion. Nous sommes, que nous le veuillons ou non, dans la perpétuation d'un désir lacinant depuis la nuit des temps : le bonheur. Le bonheur n'est pas enseignable, n'est pas légalisable, et les politiques et les religieux le savent et comptent sur cette sorte d'impossibilité à réaliser le bonheur pour voir assez rapidement la fin du mouvement des Gilets Jaunes et récupérer leur gouvernement des citoyens et des âmes. Mais j'espère qu'un sursaut du Fond de l'être vient de naître qui se perpétuera et opérera une fracture importante dans l'idée que les humains se font de la société. Ce sursaut a été possible grâce à une situation critique de l'organisation politique dans un monde qui, tout le monde le sent, est en péril parce qu'il se fonde sur des principes qui ont montré leur insuffisance.

26fev19205C60
Ceci n'est pas un commentaire, mais une lettre que je crois utile de publier dans ce blog.

J'ai pu prendre connaissance de la dernière entrée relative aux Gilets Jaunes.
Ainsi que chacun d'entre nous je suis avec attention cette "mini-révolution" et nous, Pèlerins d'Arès, ne pouvons que nous sentir concernés par ce mouvement, ce "glissement de terrain" démocratique parcouru par des intentions, des ressentiments, des revendications et des "rêves" habituels hélas depuis la nuit des temps. C'est la convergence des ras-le-bol multiples qui créent ces "fumerolles" pour l'instant encore timides. Présagent-elles d'une irruption ?
La correspondance, à première vue, évidente avec la prise de conscience à laquelle invite La Révélation d'Arès depuis, quarante ans ne pouvait — si besoin était, car naturelle — qu'être soulignée. Mais vous avez raison tout aussi évidemment que le Fond n'est pas abordé, mais parce que trop centré sur des revendications court-termistes. Elles ne sont pas moins animées par un "ressenti", un malaise qui cache un manque de bonheur lequel cherche ses mots, sa forme, pour s'exprimer pleinement et justement.
La Révélation d'Arès, la Parole de Dieu, a non seulement ces mots, mais "peut ouvrir les oreilles" à quelques uns. Il ne peut y avoir de vrai changement qu'à l'aune d'une Vie qui ne trouve sa libre expression que dans l'accomplissement de la Vérité ...car le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
En ce qui me concerne, devinant comme d'autres, du moins dans sa forme un "feu de paille" ce qui me pose question est la cicatrice profonde qu'il laissera dans les consciences, même affaiblies. Et c'est cette cicatrice profonde qui sera longtemps le témoin d'une lave qui couvera longtemps comme un mal purulent. C'est pourquoi nous avons bien un rôle à jouer. Comment ? En-deça de votre vision des petites unités, qui engage un changement institutionnel et constitutionnel, en vue d'une autonomie d'être prometteuse, laquelle implique l'acquisition d'une sagesse progressive. Je pense que nous pouvons être les "révélateurs-accompagnateurs-transformateurs" d'une expression qui cherche son vrai "la" et devenir les "accoucheurs progressifs dans l'amour" d'une revendication qui cherche (peut-être sans le savoir) ses assises, c'est-à-dire son Fond, lequel ne peut être qu'Amour, générosité et autre réalisme, bref ! greffé à la pénitence: Ce que vous dites, madame et monsieur les Gilets Jaunes participe de la Vérité, du bonheur à venir et bien davantage... de la Volonté du Père exprimée dans et par La Révélation d'Arès...
Cela ils ne peuvent l'entendre pour le moment... Mais l'oreille aussi est éducable. Ce mouvement n'a rien de nouveau. Parce que la souffrance ressentie n'est pas nouvelle non plus. Mais elle s'inscrit dans ce XXIème siècle et donc après que Dieu et Jésus ont parlé. Nous devons mettre bout à bout, dans la mesure du possible, cette prise de conscience nourrie par les désespoirs quotidiens et les vœux formulés par le Père. L'un et l'autre pour l'heure ne peuvent ni s'écouter, ni s'entendre. Nous pouvons y œuvrer. En quoi le fait de comprendre que la souffrance du quotidien a un écho dans le Ciel peut être compris et cru par ces hommes et femmes ? Cela dépend de leur perméabilité à notre mission, ce qui n'est que sporadiquement le cas, mais aussi de notre capacité à nous faire accepter et comprendre.
Le "fossé" entre l'immédiate compréhension des revendications des Gilets Jaunes et notre discours missionnaire n'est pas à démontrer. Sans retomber dans la mission dite "sociale" notre approche de notre prochain doit, peut-être, se faire, sans craindre d'éblouir au départ, car sans notre Lumière — vous l'avez enseigné — nous ne nous ferons pas plus accepter par un discours politique rationnel. C'est justement ce qui fait de nous des "différences". Car là est le sujet : "Sur la terre que vous retournez d'autres fleurs que les révolutions politiques, économiques, les aggiornamenti de toutes sortes, peuvent pousser, celle de votre cœur, et les cœurs espérants mis bout à bout... les âmes mises bout à bout..."
Notre plus grand "ennemi" ressemble à cette phrase de Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans "Le Guépard": "Il faut que tout change pour que rien ne change". Entretenir ce feu du changement est notre devoir, il dépend de son incandescence, de sa chaleur, mais aussi du bois que nous fourrons dans le foyer pour en alimenter la flamme sans oublier évidemment les légions d'anges tout équipées.
Passer de l'effet de "blast" à la compréhension profonde et assumée ? Le combat pour l'heure se fera conscience après conscience", "heart by heart"... avant que les régiments ne suivent leurs généraux ou les débordent lors de mutineries mémorables.
Michel M. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Michel, comme je vous l'ai dit dans ma réponse postale, je crois qu'il est propice de faire connaître votre pensée à tous les nôtres. C'est pourquoi j'ai numérisé votre lettre du 15 février et je l'affiche ici.
Ce mouvement des Gilets Jaunes nous place à un carrefour de notre mission. Ce mouvement nous donne soudainement une occasion très intéressante de nous faire entendre autrement que par la mission classique de la rue. Placés dans un contexte social insurgeant tout à fait différent de la quémanderie habituelle que paraît toujours être la distribution de tracts et la conversation à la sauvette de la mission de trottoir, nous avons beaucoup plus de poids et, surtout, nous montrons que nous ne sommes en rien une religion ou une secte, mais des frères des hommes. Disons que nous donnons la preuve de notre fraternité sans exclusives. Nous montrons notre adhésion à la fraternité universelle en rappelant que Celui Que nous représentons, qu'on L'appelle Père, Vie, Nom, Mer, Eau, la Mère, Image et Ressemblance, etc., n'a pas distingué certains humains pour être sauvés tandis que les autres, la masse humaine, seraient perdus. Celui Que nous servons en nous servant nous-mêmes, puisqu'Il est en nous, montre à travers nous que tous les humains sont considérés comme les signataires de l'Alliance d'Abraham et que pour s'accorder à l'Alliance il leur suffit simplement d'être pénitents, non d'adhérer à une religion, des dogmes, une certaine façon de croire et de prier.
La figure de Jonas me paraît ici un symbole frappant : Jonas sorti de la baleine arrive à Ninive et, contrairement à ce qu'on attendrait s'il s'agissait de religion, la destruction dont on pourrait penser qu'est menacée Ninive ne s'accomplit pas sans que, pour autant, Jonas soit destitué comme prophète. Le châtiement, découvre-t-on, n'est qu'une invention humaine, car ce châtiment ne vient pas ; il n'est pas dans le Plan de Dieu de châtier l'humain. Il n'est dans Son Plan que d'attendre l'humain. Les Ninivites entrent en pénitence et cela surprend même Jonas, que cette pénitence contrarie et morfond. Cet Amour de Dieu pour Ninive, vue comme scélérate par les Hébreux mais vue par Dieu comme Son Enfant, retourne le sens réel du prophétisme.
Notre problème reste le dicible et l'indicible. La Parole est toujours prophétique, existentielle, incarnée par l"homme, puisqu'elle est donnée à l'homme, mais elle présente ce paradoxe d'être tout à la fois obscure et universelle, ombre et Lumière. Elle ne peut rendre compte de sa véracité que dans le pénitent. C'est lui, le pénitent, le seul témoin acceptable du Père, de la Vie, de la Mer, etc.  Il faut donc que notre mission au milieu des Gilets Jaunes soit immanquablement faite d'amour.

26fev19 205C61 
Comme vous le savez, le groupe des "Oisillons de Bordeaux" se retrouve tous les troisièmes samedis du mois de 10h30 à 18h30 pour une mission en ville et pour accueillir le public au local de "L'Eau Forte" où nous proposons une présentation en continu de La Révélation d'Arès.
Nous avons décidé de faire évoluer cette expérience en une semaine entière de mission quantitative invitant à deux présentations de La Révélation d'Arès à heures fixes le vendredi soir à 19h30 et le samedi à 17h. Pour nous aider dans la distribution d'invitations nous avons demandé aux frères et sœurs bordelais de nous prêter main forte. Pour commencer, nous prévoyons de distribuer 2500 tracts en une semaine en espérant faire venir 1 à 2 personnes à l'Eau Forte chaque mois. Nous débuterons cette nouvelle expérience en mars avec une présentation le vendredi 15 mars à 19h30 et le samedi 16 mars à 17h.
Nous avons conçu une invitation sur le thème de l'héroïsme. La maquette du tract ci-jointe a un style "comics" que l'on peut retrouver dans les bandes dessinées.
Nous aimerions avoir votre avis sur ce tract si vous avez le temps de le consulter. De plus, nous souhaiterions savoir ce que vous pensez du bandeau "en librairie" que nous avons ajouté sur la couverture de La Révélation d'Arès au verso du tract. Nous l'avons placé sur votre visage pour que vous n'apparaissiez pas sur le tract puisque nous sommes à Bordeaux. Avons-nous bien fait ou cette précaution n'est-elle pas nécessaire?
Nous vous remercions et nous vous embrassons.
Avec vous dans l'accomplissement et la prière.
Nejma H. pour le groupe des Oisillons à Bordeaux
Tract Bordeaux Mars 2019

Réponse :
Aux dates en question je serai en mission en France, loin de Bordeaux, et je ne pourrai malheureusement pas être parmi vous. Je le regrette. Je souhaite que votre mission de mars soit féconde.
Le tract me paraît convenable. J'aime assez son côté bande dessinée.

27fev19 205C62
Cher prophète, Frère Michel,
Voici quelques nouvelles et photos de notre participation au petit reste des gilets jaunes de Nice.
Au centre de Nice, l'ambiance est relativement bonne avec souvent un défilé avec parcours déclaré et escorte d'agents de sécurité et de policiers.
Samedi dernier, Sœur Évy, Frère Antoine B (de passage) et moi avons enfilé notre tunique gilet jaune et nous avons eu comme d'habitude de belles occasions de témoignage. Notamment Évy a échangé avec le jeune homme qui brandit la pancarte d'Évy que vous voyez sur la photo à coté d’Antoine, photo que nous avons trouvé sur "Nice-Matin" (site internet, car sur papier les textes sont illisibles).
Les panneaux d'Évy ont bien fonctionné, on l'a prise plusieurs fois en photo et filmée.
Petite anecdote : Une japonaise parlant français qui nous regardait défiler a photographié mon panneau et nous avons eu une conversation importante. Elle est enseignante aux enfants au Japon et est venue pour avoir une idée réelle des Gilets Jaunes en France. Je lui dit que beaucoup de gens ont de plus en plus de difficulté à vivre car la politique ponctionne et pèse trop sur le peuple avec ses lois qui prolifèrent de plus en plus. Je lui ai dit qu'il y avait plus de 70% de taxes sur l'essence et que l'État voulait encore l'augmenter, elle n'en croyait pas ses oreilles, puis je lui ai dit que, sans qu'il le sache, le peuple aspire à se libérer du joug des pouvoirs qui l’oppresse depuis des millénaires partout dans le monde, que l'homme est fait pour la liberté et l'amour. Je lui ai parlé de la pénitence ; elle m'écoutait profondément sans aucun préjugé et m'a dit qu'au Japon les gens croient que tout les Français aiment leur président Macron et sa femme. Elle m'a dit aussi qu'au Japon l'homme va mal aussi, mais que le mot d'ordre c'est l’indifférence entre les gens. J'ai été à mon tour complètement surpris. Puis je l'ai quittée pour rejoindre le défilé, mais je lui ai laissé votre entrée de blog que j'avais imprimée, et que j'ai donnée à plusieurs personnes et j'ai vu que dans votre entrée vous n'avez pas défini la pénitence (aimer, pardonner, faire la paix, retrouver intelligence et liberté spirituelles), et je trouve que ça manque.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et prie avec vous.
Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes
"Nice-Matin" 23-02-2019

Pèlerins d'Arès Gilets Jaunes le 23 février 2019 à Nice, photo parue dans "Nice-Matin"
On voit à gauche Antoine B. (d'Aquitaine de passage à Nice), de dos Évy R., peut-être Bernard R. Les autres non identifiés
Nice 23-02-2019 (1)Nice 23-02-2019 (2)Nice 23-02-2019 (3)Nice 23-02-2019 (4)


Réponse :
Je vois de belles images  de vous les Pèlerins d'Arès niçois, et même Antoine B. d'Aquitaine qui était de passage à Nice ce 23 février.
Merci, mon frère Xavier, pour ce commentaire et pour ces photos.

27fev19 205C63
"Voix du peuple"/Peuple (Rév d'Arès 28/1-3). Je fais une mission de proximité et de défilé Gilet Jaune ou pas (défilé avec affiche tout récemment et la compagnie d'un frère et d'autres par ci par là).
Je fais en sorte de ne pas négliger mes conversations avec mes sœurs/frères du monde — rares engagés dans une action qui relie vie personnelle, besogneuse et Vie.
Je pense à une dame rencontrée en janvier à mon retour, alors que la sirène de la police nous avait interpellés, "Qui, notamment qui a une responsabilité étendue non politique ?" Je ne suis pas et n'ai jamais voulu faire de politique, Sa mission et la mienne se font écho du Bien sans chef (Rév d'Arès 16/1).
Alors ma mission/Moisson est sensible, lente de petits pas, quoiqu'il en soit, même si nous avons pris du retard, car ce qui germe nous ne devons pas le piétiner comme l'ont toujours fait les riches, les puissants... (Rév d'Arès 28/3).
Je suis de celles et de ceux qui ont eu de la chance de co-naitre un équilibre retrouvé après guerre, un équilibre où les familles n'étaient pas dotées d'un smartphone 4G ou 5G, de marque très coûteuse, et pourtant tout le monde se voyait, se parlait et était heureux. Il fallait s'écrire attendre la réponse se déplacer, utiliser son téléphone pour les mises au point, mais ce n'était que dans l'impossibilité de faire autrement.
Nous hébergions nos semblables, nous relogions ceux et celles qui se retrouvaient dehors.
Nous faisions en sorte d'accueillir les uns les autres, et de rendre la vie Belle pour  que chacun ait sa place, même l'itinérant ; le voyageur sans abri était honoré ; le militant, le vieillard, l'ouvrier n'était pas au chômage, tout le monde était respecté accueilli . Dans cette bourgade nous nous parlions, chacun connaissait Untel ou Unetelle, la santé, le travail préoccupait chacun positivement; l'on savait dire "Bonjour". Chacun mettait du sens dans sa relation, il n'était pas nécessaire d'employer une mode: pas de masque chacun respectait son proche,  je ne connaissais pas le mépris (année 50/68)  j'avais été éduquée dans ce sens : "Aimer son prochain"  quels que soient son pays, sa religion. J'ai  appris après à reconnaitre pour lutter avec tous les discours qui menaient au "rien" parce que l'intellect disait de belles choses, sans laisser passer l'essentiel: la Vie. Actuellement, l'électronique qui nous rend de bon services, nous isole, la main se prend pour le pied (Rév d'Arès xxvi/10).
Quand cette mission Gilet Jaune a débuté, j'ai été heureuse de retrouver ce Fond qui a nourri une bonne partie de notre monde — le semeur est passé  (Rév d'Arès 5/1) — et malgré tout ce qui circulait sur les réseaux j'ai franchement travaillé à réfléchir comment éviter au quotidien ce qui peut alimenter le mensonge, la hargne. J'ai fait en sorte de me charger d'amour malgré un épisode difficile lié à l'électronique, j'ai eu par les anges une aide dans ma solitude, et j'ai appris à maintenir par l'écoute profonde à retrouver le langage qui mène vers le juste et le réenchantement de la Vie ( mon panneau).
Cependant, Il est en moi ce Cri légitime, Qui exprime la Voix, et je souhaite qu'il soit exprimé clairement (Rév d'Arès 28/11-12) : Ce qui me préoccupe c'est cela : la multitude assise avec ses chefs et ses prêtres !
J'ai pu aborder avec sensibilité la notion de souveraineté (Rév d'Arès 8/1) qui est primordiale pour l'homme qui retrouve son Image et ressemblance (Genèse 1/26), cette légitime individualité qui lui permet de d'engendrer lui-même son vrai corps vers la vie infinie (Rév d'Arès 17/3) pour fabriquer sa voile, afin de ne pas s'égarer sur les friches car il n'y a qu'un seul semeur (5/1-4)notion encore peu évidente pour l'homme rude (28/4-5).
Cela ne semble pas être son affaire car il veut aller — avec autorité — droit au but (le sien), mais lequel ? Cependant, pour aider à se souder à la Vie, il y a un essentiel qui est nécessaire : l'amour, parce que l'amour permet d'aller moins vite
L'amour n'est pas égo-centré, il ne cherche qu'une Vie Qui est celle de tous, par le repentir, la pénitence (Rév d'Arès 30/11). Mon Appel est enfin entendu par des hommes qui Me haïssent. Heureux sont-ils parce qu'ils ont été scandalisés... parce qu'ils distribueront entre tous Mon Héritage (28/15-16)
L'amour ne calcule pas, l'amour permet d'entendre, d'écouter avec le cœur ; l'amour  sort des échanges binaires pour évoluer vers le ternaire de la relation que permet la mesure: Toute la Veillée 7 [Révélation d'Arès] vers un monde, une voie où tous peuvent marcher.
Ce langage que nous donne la pénitence est perçu par l'autre, mon frère, ma sœur, sur le chantier du monde à changer [Rév d'Arès 28/7]. Il nous apprend à vivre dans l'intensité de cette Vie qui est donnée librement (10/10), vers la qualité de notre prophétisme qui lui est spécifique. Je pense aussi à ce Gilet Jaune qui en stand-by comme moi le 16 février, quand j'attendais mes frères et sœur, il me parlait du sionisme... Je l'écoutais, je lui demandais ce qu'il entendait par sionisme et très vite après m'avoir parlé d'Alain Soral a pivoté en me disant que leur équipe des Gilets Jaunes dans le Nord avait sauvé un homme de la déroute, lui avait donné à manger  et l'avaient relogé. Il me dit : "J'ai la foi, comme Jésus. Ce qu'il a fait nous pouvons le faire, parce que c'est aimer qu'il faut (pour changer le monde 28/7). Quand on me parle de politique je reviens (en moi) à son point de départ "polis" (qui en sanscrit est le nom d'une déesse celle de la pureté je crois). Les femmes que je croise après quelques propos aléatoires, en arrivent chacune selon leur expérience, à cet essentiel pur sans fioriture: s'aimer.
Il nous faut être ce Bien. Le Pèlerin d'Arès engagé doit pouvoir libérer — par la Vie en lui — son frère, sa sœur, et  ainsi participer  à construire une assemblée souveraine d'elle-même (Rév d'Arès 8/1) sortant du discours il respecte de facto chaque personnalité et, l'accueillant en lui ou en elle, lui donne la Vie, la Parole, la parole prophétique (i/12).
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci pour ce commentaire, sœur Danièle. Oh, ma chère sœur, vous savez combien je vous aime et vous estime, combien j'apprécie votre fidélité, votre dévouement au service du Pèlerinage. Dans ce beau commentaire, certes un peu sibyllin pour une personne insuffisamment avertie du Fond, vous parlez beaucoup d'amour, mais je souhaiterais tant que vous sortiez d'un idéal formidable dans votre cœur, mais plutôt inefficace dans les réalités terrestres au milieu desquelles le Père nous envoie moissonner.
Où est le fruit de votre moisson, ma sœur Danièle ? Où est le fruit de la moisson des Pèlerins d'Arès de Lille ? Pas un seul nouvel épi mûr depuis des années et des années... Je n'ose plus compter le temps. Pourquoi cette stérilité ? Cette question me hante. Nous en parlerons quand je passerai à Lille, mais je peux dores et déjà dire combien je suis peiné quand je lis le courrier de notre frère Charlie qui me dit qu'on ne vous voit que très rarement à la mission lilloise, ma sœur Danièle, et que vous restez sur votre réserve, invisible ou rare.
Vous êtes peu nombreux à Lille et vous n'arriverez pas à ajouter à votre famille arésienne un seul nouveau pénitent. Je tends à penser, parce que cela me paraît évident, que c'est parce que vous parlez tous d'amour, mais que vous ne vous aimez pas assez entre vous et que cela se voit. Je parle, bien sûr, d'amour évangélique.
Ne pensez-vous pas que l'amour bien géré commence par l'amour entre apôtres ? Quel tableau humain montrez-vous au nouveau venu si, à la mission de la rue de Paris (nouvellement appelée rue Pierre Maurois, je crois), vous montrez le spectacle de la méfiance entre vous, de relations froides ? Si nous parlons de changer le monde, comme vous en parlez dans votre commentaire, il faut que nous commencions nous-mêmes par former et montrer une amorce ou une ébauche de ce monde heureux, chaud, aimant ! C'est l'évidence même. Sinon, notre message au monde extérieur équivaut à : "Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais." Pourquoi ce chaud intime dans vos cœurs et ce froid face au monde ?
Je sais que je cite par-ci par-là Albert Camus et que certains me le reprochent, mais Camus était, tout en étant incroyant, un homme honnête qui se posait beaucoup de questions et souvent de façon très intelligente. Je ne sais plus où il avait écrit dans l'après-guerre à peu près ceci dont je me souviens : "Nous partons toujours de l'absurde, mais il ne me paraît pas possible d'être révolté contre le système sans aboutir d'une façon ou d'une autre à une expérience de l'amour qui reste à définir." Je crois que c'est à peu près exactement ce que ressentent quantité de Gilets Jaunes. L'amour sous une forme absolue était pour lui une illusion, ce qui est vrai même pour nous Pèlerins d'Arès dans l'état de la médiocrité ontologique qui règne. Nous Pèlerins d'Arès savons que l'amour au sens d'institution sociale naturelle et indiscutée est pour l'heure illusoire, mais nous croyons qu'il peut devenir l'amour absolu sur terre un jour, quel que soit le nombre de générations d'apôtres nécessaires après les quatre générations insuffisantes (Rév d'Arès 24/2). Nous savons que l'Histoire est un monstre froid, un obstacle à l'amour et je voudrais tant que l'Histoire n'entrât pas dans le local de mission de Lille, mais qu'il y règne une sorte de commencement d'éternité, de chaleur.

27fev19 205C64
Chers frères et sœurs,
Voici un petit compte rendu de la manif lyonnaise du samedi 23 février (Acte XV) à laquelle j’ai participé ainsi que quelques éléments de réflexion pour nourrir notre préparation collective à l’acte XVI du 2 mars prochain.
Je suis arrivé place Bellecour vers 13h30 [grande place fameuse entre Rhône et Saône à Lyon]. Comme le 9 février, il y avait de grande barrières métalliques pour bloquer l’entrée de la rue de la République et les forces de l’ordre filtraient les entrées de la place. Le cortège s’est ébranlé vers 14h30 sous un beau soleil et dans une atmosphère assez calme. Il y avait environ 1000 personnes, ce qui est peu pour une ville de l’importance de Lyon (plusieurs villes de moindre importance comptaient ce jours là des cortèges bien plus étoffés). Ce faible nombre de manifestants m’a interpellé, même si le cortège a légèrement grossi par la suite, je pense que nous n’avons jamais été plus de 1500, 2000 peut-être au grand maximum au plus fort de la manif. Le cortège relativement faible numériquement de Lyon a plusieurs causes qu’il serait intéressant de comprendre. Certains lyonnais ont fait le choix de manifester ailleurs. Un certain nombre de Gilets Jaunes de la région lyonnaise (j’inclus les stéphanois) avaient fait le choix de se rendre à Annonay au nord de l’Ardèche, d’autres a Bourg en Bresse ou se déroulaient également des manifestations. Je connais des Gilets Jaunes de Valence qui hésitent à aller manifester à Lyon, car ils considèrent que les forces de l’ordre à Lyon sont particulièrement offensives et brutales.
Des lyonnais m’ont expliqué durant la manifestation que Gérard Collomb [maire de Lyon] a une grande ambition pour sa ville à laquelle il voudrait donner une stature internationale. Dans cette perspective, le maire voudrait envoyer un message sécuritaire fort afin de rassurer les grandes sociétés économiques et financières qu’il souhaite attirer à Lyon. J’ignore si cette raison est la bonne, mais j’ai constaté, après deux manifestations lyonnaises, qu’il y avait en effet dans cette ville une façon de gérer les Gilets Jaunes pas très souple et assez disproportionnée. À cotés de Lyon, les manifestations valentinoises sont de vraies promenades, même s’il y a parfois des tensions et des échafourrées, cela n’a rien a voir avec ce que j’ai vécu à Lyon les 9 et 23 février.
À titre d’exemple voici comment c’est déroulé le début de manif. À peine avions-nous quitté la place Bellecour (nous étions au niveau de la grosse fleur en plastique de la place Antonin Poncet) que les CRS ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes alors qu’il n’y avait eu aucune violence (j’étais presque en début de cortège à ce moment et je n’ai vu personne agresser physiquement les force de l’ordre). Le but de ce premier gazage m’a semblé être d’empêcher les manifestants de remonter le quai Gailleton vers le nord et de pousser la manifestation vers le sud le plus loin possible de la rue de la République et de l’Hotel-Dieu (l’ancien hôpital transformé en grand centre commercial). Comme le 9 février nous avons été poussés sans ménagement vers le sud, toute tentative de remonter vers le nord ou de partir vers l’ouest entre Bellecour et Pérache, se soldant systématiquement par du gazage massif ou même des charges de police. Devant l’impossibilité de rester sur la presqu’île et pour ne pas se retrouver coincés à la Confluence, le cortège est parvenu a franchir le Rhone par le pont Gallieni et est parti vers Jean Macé.
J’arrête ici le descriptif du démarrage de la manifestation. Il y avait une volonté claire d’empêcher toute manifestation dans le cœur marchand et bourgeois de la ville. J’ai, de plus, eu le sentiment qu’il y avait dans ce secteur une certaine hostilité des habitants contre les Gilets Jaunes. Des personnes à leur fenêtre nous insultaient alors que nous étions poussés le long du quai Gailleton — par exemple : "Allez bosser [travailler], bande de feignants, bande de parasites !" — J’ai ressenti une sorte de rejet des "gueux" que nous étions à leurs yeux. J’ignore si c’est anecdotique ou si ces propos (que je n’ai plus entendus par la suite dans les quartiers à l’est du Rhône et que je n’ai jamais entendus à Valence ou les gens nous font plutôt des signes amicaux à leur fenêtre en générale) révèle un clivage socio-culturel fort à Lyon entre les habitants du centre est les arrondissements plus périphériques entre Jean Macé et Saxe Gambetta-Garibaldi où le cortège à continué sa route.
Si je vous raconte cela, ce n’est pas pour susciter des craintes exagérées ou démobiliser les frères et sœurs qui participeront samedi prochain. Pour ma part je reste très motivé et je pense que notre présence a du sens. Mon but est simplement d’éviter de prendre des risque inutiles (je pense en particulier à notre frère Michel en fauteuil, car nous avons été contraint de courir à plusieurs reprises pour échapper au gaz et aux charges), mais aussi de nous positionner de façon judicieuse pour pouvoir vivre une vraie mission comme cela c’est produit le 9 février place Bellecour. La mission dans le cortège était quasiment impossible ce samedi 23 et très difficile le samedi 9).
A ce stade, je suis enclin à penser qu’il ne faut pas partir avec le cortège mais plutôt rester sur le lieu du rassemblement initial (qui sera devant le palais de Justice historique dans le 5eme arrondissement mais peut-être aussi place Bellecour, car il y a des informations contradictoires, peut-être délibérées pour tenter de surprendre les forces de l’ordre). La manifestation de samedi prochain sera certainement de plus grande ampleur car des gens vont venir des départements limitrophes. Il serait dommage de ne pas participer car nous pourrons avoir une visibilité importante, mais notre participation doit être prudente. Je crois qu’il faut garder notre confiance apostolique, mais sans tomber dans une approche trop "fleur bleue" qui ne correspond pas à l’ambiance lyonnaise constatée.
Réfléchissons au choix possible de rester dans le 5eme arrondissement ou place Bellecour. Certains Gilets Jaunes ont également réussis à s’infiltrer (sans Gilets) rue de la République en venant par le nord et ils n’ont jamais été gazés ou chargés (apparemment il y a des directives pour ne pas incommoder par le gaz lacrymogène les gens qui font leurs emplettes entre la Fnac et les Cordeliers ou se montrer trop violents devant les touristes et les visiteurs qui déambulent entre ce secteur et le Vieux Lyon). Nous devons trouver le meilleur lieu possible pour témoigner de la Parole du Père sans nous mettre en danger par excès de naïveté.
Vos remarques sont bienvenues ainsi que les conseils éventuels de notre frère aînés. Je termine sur une note positive : Mon gilet où apparaît en très gros le mot AMOUR (texte complet ci-dessous) a été pris en photo a de nombreuses reprises et des personnes m’ont même dit que cela leur faisait du bien et les réconfortait dans une telle "ambiance de guerre".
Texte de mon gilet (désolé de ne pas fournir d'image mais il n'y avait pas de frère pour me prendre en photo) :
Tu ne seras le chef
de personne
Révélation d’Arès 16/1
Pour une société
sans autre pouvoir que l’Amour !
Que naissent des petites unités humaines
souveraines confédérées
PS : je rajoute ce matin vite fait l’idée suivante avant de partir travailler : S’il y a un gros cortège samedi, je trouve qu’il est peut-être dommage de ne pas s’y joindre du tout car beaucoup de manifestants pourraient nous y voir, bien davantage que si nous restons au lieu de rassemblement. Si nous sommes assez nombreux (qui participe ? Pour le moment je compte Alain, Michel, Jean Claude et Nicole, Ythier, pour les autres je ne sais pas…) nous pouvons envisager que Michel reste sur le lieu du rassemblement, ou autre lieu tranquile avec un frère ou une sœur et que les autres partent en cortège.
Je partage à chaud ce qui me vient, cela vaut ce que ça vaut… Surtout n’y voyez aucune volonté de ma part de diriger ou d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Chacun reste totalement libre de ses choix. Pour ma part je me soumetrais au choix collectif qui se dégagera.
Thierry M. de la Drôme des Collines, rallié à la mission de Lyon

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire plein de remarques judicieuses qui permettront à la mision lyonnaise de préparer votre participation à la manifestation des Gilets Jaunes du 2 mars à Lyon.
Je note qu'à Lyon le comportement de la police tend à montrer qu'elle n'a pas que l'ordre de canaliser la manifestation des Gilets Jaunes, mais l'ordre de lui être carrément hostile. Il ne faut pas oublier que Gérard Collomb est un socialiste qui, par nature, n'aime pas  qu'un mouvement social échappe à la politique pour s'exprimer apolitiquement et sans idéologie avec un idéal supérieur venu du cœur et non de dogmes socio-organisés. Pour lui ce sont des mômeries. Gérard Collomb, ai-je lu je ne sais plus où, quand il était Ministre de l'Intérieur savait qu'une fracture profonde existait et risquait de se montrer à tous moments entre le pouvoir et la base et il en avait averti M. Macron, lequel, semble-t-il, ne l'écouta pas et se trouva impréparé quand le mouvement Gilet Jaune débuta en novembre 2018. Gérard Collomb était, paraît-il, partisan d'étouffer dans l'œuf ce mouvement par des mesures "musclées", un décret "d'état d'urgence" au cas où, etc. M. Macron n'étant pas d'accord, Gérard Collomb démissionna du Ministère de l'Intérieur. J'ignore si c'est vrai ; c'est en tout cas vraisemblable, et cela explique que Gérard Collomb soit totalement hostile aux Gilets Jaunes.
M. Collomb est hostile, mais il ne peut pas empêcher les Gilets Jaunes de manifester. Alors, je pense que vous avez raison de préparer votre participation à la manifestation prévue le 2 mars prochain, mais il ne me paraît pas prudent d'y incorporer notre bien aimé frère Michel dans sa chaise roulante. Mais c'est vous qui êtes sur le terrain, c'est vous qui êtes capable d'apprécier les mesures à prendre et j'imagine que frère Michel dans sa chaise roulante tient beaucoup à participer.
Dieu est Puissant, comme le rappelle la prière Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), mais il n'est pas Tout Puissant comme le prétend la religion, car s'il était Tout Puissant, juge et maître des destins, l'homme ne serait pas libre. Or, le Père Lui-même le confirme par la bouche de son Messager en 1974 : L'homme est libre comme le poulain agile libre du harnais (Rév d'Arès 10/10). Tout dans La Révélation d'Arès s'oppose à une conception religieuse ou politique de l'existence. Cette Parole s'oppose à ce qui divinise l'incompréhensible et fait trembler l'homme sous des Menaces. C'est, me semble-t-il bien, ce que d'instinct les Gilets Jaunes ont compris sans le dire de cette façon, et c'est à l'évidence ce qui déroute mais agace énormément les pouvoirs institués. Nous sommes bien, nous Pèlerins d'Arès, dans le droit fil de ce qui se passe les samedis dans les rues de nos villes. Nous sommes à notre place dans ce défilés d'humains qui, sans savoir comment encore, partent à la recherche de leur humanité. Des hommes se lèvent et refusent leur consentement au système. Ils se rappellent qu'ils n'ont pas que des lois dans la tête, mais aussi un cœur dont la caractéristique est justement d'échapper aux lois. Ils retrouvent sans le savoir ce qui typifie l'humanité, le mélange inséparable d'intellect et de spirituel. Des hommes s'aperçoivent, ou s'ils s'en sont aperçu depuis longtemps déjà commencent à exprimer la contradiction qui existe entre une existence gouvernée par la loi et un rationalisme pyramidal et une existence gouvernée par l'amour et un rationalisme horizontal. Car rationnels nous le sommes aussi, contrairement à ce que prétendent les grosses têtes qui triturent les cerveaux de la naissance à la mort. Tout ce qui est écrit sur vos Gilets Jaunes et sur vos pancartes sort d'une Raison supérieure.

27fev19 205C65 
Samedi 23 février, j'ai installé, accompagnée de mon frère Ginès et de ma sœur Dominique B. place de la République à Paris, une pyramide en bois fabriquée, il y a quelques années par frère Dominique de Nice, avec deux affichettes colorées et plastifiées parlant des petites unités (affiche d'Eric D.) + une de moi, une affichette parlant de l'amour du prochain, une autre de la censure que La Révélation d'Arès subie depuis quarante-cinq ans, deux autres mentionnant notre local parisien, votre blog et le site de la gazette "les héros se lèvent".
Nous avions rejoint nos autres sœurs et frères, qui avaient aussi leurs propres pancartes, sur cette belle et grande place où circulent, font une pause, discutent passants et Gilets Jaunes. Près de nous, il y avait aussi un stand (une organisation Gilet Jaune d'agriculteurs).
Il n'y avait, ce samedi, pas grande foule, mais des personnes Gilets Jaunes et simples passants ont pris le temps de lire les affichettes, certains ont posé des questions, notamment sur les petites unités et sont repartis avec la Gazette évoquant ce sujet, d'autres n'ont dit mot et une petite dame nous a qualifié de secte en restant pas mal de temps bougonnant au alentours de la pyramide. Ce fut une autre forme de présence, plus statique, sur un lieu publique où se retrouvent depuis des semaines Gilets Jaunes et passants.
C'est aussi une occasion de mieux nous faire connaître, de partager le Projet de Bonheur de Dieu par La Révélation d'Arès et de faire preuve d'écoute du mal être généralisé.
Annie L.-J. d'Île de France
Pyramide à la République (Paris) (1)Pyramide à la République (Paris) (2)Pyramide à la République (Paris) (3)Pyramide à la République (Paris) (4)

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce commentaire et les images.
La passion qui nous anime n'est pas celle de Dieu seul. Dieu existe, de toute façon, et Il est comme le soleil : Pas besoin de le citer à tout bout de champ pour dire qu'il y a le jour et la lumière ! C'est ce que m'inspirent vos affichages sur le pyramide pliable fabriquée par notre frère menuisier Dominique C. de Nice. Je me souviens de la première pyramide qu'il a faite à Nice pour la transporter sous le bras ("comme une planche de surf", disait-il) dans l'autobus. Il l'a déployait (et la déploie sûrement toujours) sur la Promenade des Anglais. C'est une bonne idée, parce que cette pyramide offre une bonne surface d'affichage. Notre passion, telle que vous la faites passer par la pyramide, est celle de l'homme... L'homme en qui nous savons qu'existe, même masquée, même salie, l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27).
Tout le problème est toujours d'articuler foi et humanisme, philosophie existentielle et exigence de l'espèrance que nous ne sommes pas que des animaux pensants. Si le monde ne croit pas en Dieu l'homme inscrit pourtant en lui sa propre exigence de sens, à savoir qu'il n'est pas un être ordinaire, qu'il est capable d'extraordinaire, que cet extraordinaire soit mauvais (une sorte de Dieu à l'envers) ou bon (Dieu à l'endroit), même sans prononcer ce nom de Dieu, honni par tant de nos semblebles et non sans raison. À défaut de foi une morale de bon sens, de liberté et de courage peut régner ; c'est ce qu'inspirent vos affichages. Il faut solliciter le "saint sans Dieu", si je peux dire, qui sous un ciel qu'il croit muet, jette quand même toutes ses forces dans la quête de l'amour et de la liberté et dans la lutte contre le mal et la mort. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais citer Dieu, mais je dis qu'il faut toujours au moins laisser l'homme rêver que par l'amour et la liberté il est un Dieu inconnu qui s'ignore.
Nous ne sommes pas des athéistes, puisque nous acceptons la Parole de Dieu dans La Révélation d'Arès, mais nous sommes des antithéistes dès qu'il s'agit des Dieux des religions. Si c'est ce genre de conclusion qui trotte dans la tête de celui ou de celle qui lit vos affiches, c'est bien. Alleluia !

27fev19 205C66 
Bien aimé frère Michel, inspiré du Très Haut,
Samedi 23 février, nous étions seize frères et sœurs venus de Rennes, Nantes et Lorient à  participer à la manifestation régionale des Gilets Jaunes à Rennes.
Nous avons préparé vingt affiches sur les PUHC, soit dix pancartes recto-verso.
Plus une grande pancarte tenue par Bernard L. (voir photo).
Ceci afin de ne pas aller à la manif "comme à la foire" mais d'avoir un message ciblé et cohérent : faire passer parmi les Gilets Jaunes, l'idées des Petites Unités Humaines souveraines et Confédérées que nous avons dénommé "les PUHC" auxquels nous avons dédié une page facebook.
Contrairement à Pontivy, la manifestation de Rennes n'avait pas été déclarée et était interdite par la préfète qui avait fait bloquer l'accès au centre ville par un important service d'ordre.
La manif a marché pendant un moment et le cortège s'agrandissait au fur et à mesure par des personnes sans gilets jaunes qui s'y joignaient. Certains avaient des craintes au vu des articles alarmistes parus dans la presse.
Au départ, le cortège a évité le centre ville, puis à un moment certains ont voulu passer un barrage de police pour s'approcher du centre. Et là ça a dégénéré, des bouteilles en verre ont voltigé et les bombes lacrymogènes aussi. Incommodés par les lacrymo et encerclés par les forces de l'ordre, nous avons dû battre en retraite par des petites rues. La manif pour nous n'a pas duré très longtemps. Mais nous avons été beaucoup filmés et photographiés avec nos panneaux sur les PUHC.
Une photo est d'ailleurs paru dans le Ouest-France (Voir ci-dessous)
Certains nous posaient des questions. Nous avons également distribué quelques tracts.
Samedi prochain c'est Nantes!
Pour ceux qui souhaitent des affiches sur les PUHC pour la manif de samedi ou la suivante à Paris, je peux leur transmettre les fichiers : dkerbellec@gmail.com
Lien page facebook des PUHC: https://www.facebook.com/lesPUHC/
Denis K. de Bretagne-Sud
Rennes 23-02-2019 Photo dans "Ouest France"

Pèlerins d'Arès parmi les Gilets Jaunes à Rennes le 23 février 2019
Photo parue dans "Ouest-France"

Rennes 23-02-2019 (1)Rennes 23-02-2019 (2)Rennes 23-02-2019 (3)


Réponse :
Bravo, mes frères et sœurs bretons, pour votre participation à la manifestation des Gilets Jaunes de Rennes ce samedi 23 février 2019.
Je rends hommage à votre détermination et à votre courage. Meilleurs vœux pour la manif de Nantes le 2 mars.
Merci, mon frère Denis, pour votre commentaire et les images.

28fev19 205C67
Cher frère Michel,
Un nouveau petit compte rendu de notre présence à l’Acte XV des Gilets Jaunes à Toulouse.
À Toulouse, la mobilisation était plus importante encore que le samedi précédent. Nous y étions huit avec notre frère Balthazar et notre sœur Babeth qui venait pour la première fois. Le soleil était toujours là — merci les anges ! — La Préfecture ne donne pas de chiffre quant au nombre de manifestants mais certains disent plus de 10000. Toulouse reste toujours un lieu de rassemblement important. On a l’impression que la police se fait moins présente pendant le défilé, tout se passe bien pendant deux heures et comme toujours en fin d’après-midi c’est sur la place du Capitole où la police disperse par les gaz lacrymogènes et le canon à eau. Ensuite, la manif se reforme ailleurs et à nouveau elle est dispersée.
Toujours des contacts, des photos, un membre, sympathique et pacifiste d’une page Facebook Gilets Jaunes Toulouse filme toutes les semaines en direct les panneaux et gilets, ces directs sont diffusées sur la page Facebook. Arrivé sur nos panneaux il prend le temps de filmer et de lire à haute voix les textes. Le pauvre, en soirée il a reçu lors d’affrontement avec la police, un coup de matraque violent sur la tête parce qu’il filmait et s’est retrouvé à l’hôpital avec 9 agrafes sur le crâne.  
Sur nos panneaux, que chacun fait selon ses choix, à la suite de votre réponse au commentaire 205C48 nous avons beaucoup plus insisté sur les petites unités humaines confédérées, les PUHC, mais j’ai senti qu’il fallait être simple. Il y a des réactions très variées concernant les petites unités souveraines. J’avais un panneau avec essentiellement un texte (sans doute trop long) repris sur l’affiche de l’assemblée de Lyon, mais certains ne comprennent pas ou ont peur d’une France divisée, ils craignent que nous soyons des diviseurs. Je ne suis pas sûre que l’acronyme PUHC soit bien perçu, peut être vu comme trop politique. Je ne sais pas, ce n’est qu’un sentiment, il faudra de toute façon du temps pour faire passer cette notion de petites unités souveraines. Nous infusons l’idée et elle passe dans les esprits comme la notion d’amour.  
Marie s’est fait interviewer par Radio France Bleue et moi par France 2. Je m’en suis voulu de ne pas m’être assez préparée pour une interview TV mais j’espère ne pas avoir été trop nulle. Hors micro... le journaliste m’a demandé ce qu’était La Révélation d’Arès que j’avais évoquée dans une réponse à une de ses questions.  De toute façon c’est clair qu’ils ne passeront pas nos interviews à la télé. Et puis aux infos, on ne montre de Toulouse que la place du Capitole gazée et des commerçants mécontents. Il y a toujours une véritable désinformation qui influence malgré toute  la population.
Cette journée fut bien chargée car nous avions conservé notre présentation mensuelle au local 18 rue des Pénitents gris, samedi après midi à 16 h et deux personnes sont venues, dont une dame qui était déjà passée au local il y a trois semaines et un jeune missionné le matin. Nous avons vécu un beau moment d’échanges.
Nous redéfilerons samedi prochain, nous espérons sous le soleil.
Avec Rémy je vous embrasse  ainsi que notre sœur Christiane.
Marie-Odile O. de Toulouse, Haure Garonne
Toulouse 23-02-2019 (1)Toulouse 23-02-209 (2)Toulouse 23-02-2019 (3)Toulouse 23-02-2019 (4)

Réponse :
Voilà une belle cavalcade de Pèlerins d'Arès dans les rues de Toulouse !
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour le commentaire et les images.
Oui, vous le dites pour Toulouse comme d'autres frères ou sœurs le disent ailleurs en France, la télévision montre toujours ce qui est le plus inquiétant pour dépopulariser le mouvement Gilets Jaunes, c'est-à-dire le point de la ville où les CRS ou Gendarmes repoussent le défilé comme s'ils étaient attaqués et doivent repousser "l'attaque". La dramatisation d'un mouvement qui n'a rien de dramatique est un vieux truc des pouvoirs pour s'allier l'opinion. On ne peut rien contre ça, vu qu'ils disposent de moyens médiatiques dont sont totalement privés les Gilets Jaunes.
Cintinuez !
Quand même une question... Pourquoi le drapeau breton ? Parce que Rémy est originaire de Bretagne ou (c'est pareil) parce que la Bretagne n'est pas seulement la région du globe (peut-être de l'univers) la plus belle et pittoresque, mais aussi est un modèle d'humanité brillante, lumineuse, émérite, subtile, clairvoyante, admirable, merveilleuse, sage, réfléchie, vertueuse et judicieuse (et j'en passe) ? Je cherche partout une photo de mon grand-père, magnifique Breton à barbe vénérable, originaire de Pontivy-Auray, fleuron de la Bretagne pour na pas dire du monde, et je ne la trouve pas pour vous la montrer. Pardonnez-moi de devoir ainsi raccourcir ma réponse en la privant d'une documentation précieuse. Le drapeau breton à Toulouse, c'est le soleil sur la terre...

28fev19 205C68 
J'ai noté La Révélation d'Arès et votre nom, Michel Potay, sur des panneaux portés par vos disciples dans les manifs de Gilets Jaunes. J'ai recherché sur les moteurs de recherche. J'ai trouvé La Révélation d'Arès sur l'Internet, mais je ne l'ai pas trouvée en librairie. J'ai pensé qu'il fallait s'adresser à vous pour se la procurer. En cherchant Michel Potay, de fil en aiguille j'ai trouvé votre blog.
Votre blog, c'est une incroyable mine d'idées, un blog bien fait et intelligent, que je n'ai pas lu en entier (il me faudrait des semaines) mais que j'ai parcouru avec intérêt et plaisir.
Par contre, je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée de "petites unités humaines" que vous appelez aussi des "petites souverainetés autogérées" parce que ça ne servirait à rien qu'à ressusciter la calamité de la vie en tribus d'autrefois. Tout mais pas ça ! Les grandes nations ont fait la démonstration que tous les hommes sont pareils ; les différences en surface ne sont que superficielles. Les hommes sont tous pareils et n'ont besoin que d'un seul gouvernement comme ils n'ont besoin que d'une seule médecine. Il faudrait même qu'ils n'aient qu'une seule langue, une seule éducation.
Là je crois que vous déraillez. Je le regrette pour vous, parce que dans d'autres domaines votre façon de voir la vie est sensée, logique. Tout le monde sait que l'amour entre hommes, le pardon des fautes, la paix, un peu plus de cœur mis dans les actes intelligents et la nécessité d'être libre de préjugés ne peut qu'apporter dans la vie sociale un surplus de bonheur. Mais ça peut être une manière de vivre "en masse", comme vous dites, comme de vivre en petits morceaux.
Jean-Fabrice L. (non localisé)

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Fabrice, pour ce commentaire. Vous ne trouvez pas La Révélation d'Arès en librairie, mais vous pouvez l'acheter à Adira (Association pour la Diffusion Internationale de la Révélation d'Arès) : http://www.adira.net. Personnellement, je suis le témoin de ce saint livre, mais je ne le commercialise pas.
Ceci dit, vous dites que "tous les hommes sont pareils ; les différences en surface ne sont que superficielles."
Oh ! que non, mon frère Jean-Fabrice. Les hommes ne sont "pareils" que parce qu'on leur en donne l'impression à l'école, dans la vie sociale. Ils sont,en fait, très différents les uns des autres.
Tout serait simple, s'il n'existait qu'un seul homme se regardant dans sept milliards de miroirs. Ce n'est pas le cas. On dénombre une infinité de natures humaines. En dresser la liste est impossible. Le description des entités humaines si différentes les uns des autres peut se faire grosso modo, certes, mais ce n'est qu'un aperçu de la diversité. Il y a l'homme imbécile, l'homme génial, l'homme coléreux, l'homme doux, l'homme naïf, l'homme perspicace, l'homme raisonnable mais borné, l'homme rationaliste, l'homme croyant, l'homme à l'esprit vide, l'homme logicien, l'homme métaphysicien, l'homme artiste, l'homme politicien, l'homme paresseux, l'homme travailleur, etc. etc., et entre eux d'innombrables passerelles, des liens ou des contraires puissants. Personne n'est en mesure de jauger un homme avec certitude : Voyez les questions que se posent ceux qui embauchent ! Ces hommes même quand ils semblent se ressembler se diffractent selon leurs styles, leurs espérances, leurs expériences, leurs humeurs, leurs âges, etc. La diversité humaines est telle que rien ne permet de réaliser l'unité avec certitude. Il n'y a pas deux pensées identiques. Vous ne pouvez pas parler de l'homme comme d'un être uniforme et repérable. Il y a fort à parier que le Créateur a tout prévu pour qu'il en soit ainsi. L'éventail des silhouettes humaines est tel qu'il donne le vertige.

01mar19 205C69
Bernard et Annie L. d'Île de France

04mar19 205C70
Avec le mouvement des Gilets Jaunes, on commence à sentir une aspiration des Français à l’idée d’une remise à plat de nos institutions pour instaurer un régime plus démocratique.
Mais l’immense majorité reste attachée à la France une et indivisible. Nos pancartes qui appellent à faire éclater la France en petites souverainetés confédérées à l'instar des Cantons de la Confédération Helvétique sont très avant-gardistes. Je me demande s’il n’est pas un peu prématuré et au fond déstabilisant pour ceux qui s’intéressent à notre mission spirituelle de proposer une idée politique dont nous serions parfaitement  incapables d’expliquer concrètement la mise en œuvre.
Lesquels d’entre nous pour l’heure auraient-ils la compétence et les moyens d’échafauder un projet politique d’une telle ampleur ? Quoi qu’on en dise, la politique est malheureusement un véritable métier (on peut le déplorer) dont nous, Pèlerins d’Arès ne maîtrisons pas les arcanes, du moins pour l’instant.
Regardez le gouvernement actuel, composé pour la plupart de cadres supérieurs et de gestionnaires issus de la société civile. Ces gens là se sont lamentablement plantés en croyant qu’on pouvait diriger un pays comme la France de la même façon qu’une entreprise, avec ses objectifs de productivité et de rentabilité.
Un jour, j’imagine, si notre modèle de société continu à péricliter, se posera la question de bâtir une société à l’échelle plus humaine, et là, ce projet d’une confédération de petites unités souveraines prendra tout son sens. Pour l’instant, je reste perplexe.
Par contre, je trouve que les extraits tirés de La Révélation d’Arès et leur caractère insurgent qu’on peut lire sur nos pancartes s’adaptent très bien à un mouvement comme celui des Gilets Jaunes.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Richard, rarissime commentateur, pour votre commentaire.
Je suis en voyage avec des problèmes d'Internet et un terrible problème de commodité pour vous répondre, mais comme je capte ce matin votre message, je suis heureux d'y pouvoir répondre rapidement.
Vous voyez les choses avec sérieux. Prenons un exemple de ce sérieux-là parmi mille dans le monde : Le Sanhédrin, constitué de très sérieux professionnels de la politique avec l'aide de Pilate, autre professionnel politique, représentant la savante politique romaine, a bien fait, sérieusement parlant, de faire crucifier Jésus. Las ! ce fut insuffisant ! Voilà pas que les idées de l'aberrant Jésus allaient plus tard se répandre malgré tout sous le nom de christianisme — je parle du christianisme de l'insensé Sermon sur la Montagne : Aimer son ennemi, ne pas juger, etc., idées impolitiques — allait se répandre et commencer de s'installer autour de la Méditerranée jusqu'à ce qu'un grand professionnel de la politique, l'empereur Constantin, en stoppât net l'ascension en officialisant (édit de Milan 313) les églises — les branches politisées sérieuses du christianisme — lesquelles allaient devenir le très raisonnable partenaire politique qu'on sait pendant grosso modo quinze siècles. Vous avez tout à fait raison, la politique est un métier, un métier enseigné avec un art consommé par exemple en URSS et les nations communistes satellites et l'on se demande encore comment l'URSS et ces nations-là ont fait pour s'effondrer vers 1990.
Oui, mon frère Richard, la politique est un métier, comme la guerre est un métier, comme la police est un métier, les affaires sont un métier, etc., un métier absolument nécessaire quand il administre des grands terriroires avec d'importantes populations. Comment sans savante politique et les moyens que seules peuvent réunir de grandes nations aurait-on pu faire les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 ? On se demande ce que le monde serait devenu sans les grands professionnels de la politique qui ont pu accomplir de telles actions d'éclat historiques. Eh bien ! nous Pèlerins d'Arès sommes des impolitiques. Tout comme Jésus nous n'aimons pas ces métiers-là. Nous croyons que la pénitence (amour, pardon, paix, etc.) ne peut devenir une pratique sociale et une source de bonheur que dans des petites unités humaines et nous le disons. Nous avons la faiblesse de penser qu'il faut commencer par le dire sur de dérisoires pancartes avant que le projet devienne possible dans quatre plus je ne sais combien de générations (Rév d'Arès 24/2). C'est une idée inséparable des "extraits tirés de La Révélation d'Arès" que nous colportons dans les cortèges de Gilets Jaunes parce qu'elle sort des idées purement morales de l'amour, du pardon, etc., pour indiquer où elles peuvent pratiquement s'accomplir.

04mar19 205C71
Parallèlement au mouvement des Gilets Jaunes assez timide en Belgique, un autre mouvement d’étudiants : "Youth for Climate" (Jeunesse pour le climat) se déroule pour le huitième jeudi consécutif. Lorsqu’on a faim, qu’on a peur de perdre son logement ou qu’on n’arrive plus à nourrir ses enfants, on ne pense pas au climat. Mais ces jeunes ont peur pour leur avenir qu’ils voient très sombres. Les mouvements des Gilets Jaunes et du climat, bien que très différents, ont un point commun, celui de créer une terre où il fait bon vivre, c’est-à-dire de reconstruire Éden. Les deux mouvements attendent pour l’heure des solutions politiques. Le mouvement "Youth for Climate" aurait été initié par Greta Thunberg, jeune suédoise de 15 ans. Voici trois courtes vidéos de Greta :
Histoire de Greta : https://twitter.com/i/status/1097393024500449280
Le discours complet de Greta Thunberg devant la COP24 : https://www.youtube.com/watch?v=Bypt4H8K5dI
Discours du jeudi 21 février à Bruxelles : https://youtu.be/4OtNp2ma8C4.
J’ai beaucoup aimé voir apparaître l’idée du slogan "PUHC" [Petites Unités Humaines Confédérées] qui permet de susciter l’interrogation et donc le dialogue, tout en étant très bref comme "RIC", juste dommage qu’il ne soit pas prononçable en un mot comme le serait "PUC" ou "PUFAC" pour "Petites Unités Fraternelles Autonomes et Confédérées"...
Louis-MarieJ. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire.
Le mouvement belge "Youth for Climate" (Jeunesse pour le climat) irait très bien dans la manifestation des Gilets Jaunes qui est en fait très hétérogènes en regroupant tous ceux qui, comme vous le dites très bien, veulent "créer une terre où il fait bon vivre."
Nous n'ignorons pas que le mouvement des Gilets Jaunes est un mouvement humain inesthétique, capricieux, touche-à-tout, tapageur, publiciatire d'idées très diverses, qui est typique des tohus-bohus insupportables que les politiques sérieux ont un mal fou à supporter, parce qu'il sort de leur concept de "l'ordre". Nous n'ignorons pas, et je l'ai dit quelquefois dans ce blog, qu'il est voué à l'échec vu qu'il n'a pas véritablement de but précis, sinon d'exprimer un rêve légitime de bonheur, mais il permet malgré tout de faire un peu avancer les choses. Ce mouvement fait de la France pour un temps une marmite d'aventuriers du rêve, parmi lesquels je me range volontiers, car je n'ignore pas que pour être absolument authentique La Révélation d'Arès n'est pour l'heure, au yeux du monde, qu'une sorte de large poème du grand Rêveur là-haut ! Je n'ignore pas que le mouvement des Gilets Jaunes rappelle sous des aspects très différents les temps où l'on pouvait rencontrer à Fiume-Rijeka des gens aussi apparemment hétéroclites que Mussolini, le poète Filippo Tommaso Marinetti, Toscanini et son orchestre, Marconi inventeur du télégraphe sans fil, autrement dit il y a dans le mouvement Gilets Jaunes une part de ce cabotinage qui fait gronder de colère les gens sérieux, mais qui, quoi qu'on dise, a toujours au cours de l'Histoire fait avancer les choses. Pour l'heure, nous en sommes là nous aussi, par impossibilité d'accélérer un processus de changement que nous aimerions plus rapide, mais qui ne peut pas l'être, parce que le péché est devenu très très lourd et qu'on ne peut que le faire bouger et disparaître très lentement.
Merci, grande merci, frère Loui-Marie, d'être parmi nous dans ces heures qu'on peut qualifier de génésiaques. Il est des moments où je ne suis pas sûr qu'on soit vraiment sortis de la Genèse. Nous sommes dans le difficile processus de la Création, laquelle est loin d'être finie.

04mar19 205C72 
Je vous suggère de lire Leopold Kohr, si vous ne l'avez déjà fait.
Quelques pointeurs vers des documents pertinents sont publiés e
http://fr.discu.org/wiki/soci%C3%A9t%C3%A9_%C3%A0_l%27%C3%A9chelle_humaine
Nat Makarevitch

Réponse :
Merci, mon frère Nat, pour ce commentaire, qui est plutôt un conseil que vous me faites.
Vous faites bien, car, j'avoue mon ignorance : Je ne connais pas Léopold Kohr.
Je viens de faire quelques recherches et je découvre ce philosophe allemand, qui, je viens de l'apprendre a même été Prix Nobel. Il a donc été un économiste, juriste, théoricien politique et philosophe, à l'origine des concepts d'échelle humaine et de "small is beautiful" [ce qui est petit est beau], notamment de l'idée d'un retour à la vie en petites communautés.
Kohr se décrit lui-même comme un anarchiste philosophique. Fasciné par les tentatives de ses contemporains des « sciences dures » d'élaborer des théories unitaires, il avait pour ambition de montrer que certaines grandeurs physiques sont pertinentes en sciences sociales, et d'y développer une théorie du tout.
J'apprends qu'après la deuxième guerre mondiale, quand tout le monde pensait que la croissance pouvait résoudre tous les problèmes, Kohr était un ferme opposant de cette idée. Il voulait un monde à la mesure de l'homme. Ses théories ont largement anticipé les idées écologistes de décroissance soutenable ou de développement endogène. Voyant les misères dont souffre l'humanité (tyrannie, guerre, pauvreté), Kohr a analysé les explications qui en ont successivement été données de l’Antiquité au xxe siècle. À partir de nombreux cas concrets il a pointé les qualités et les défauts de toutes ces explications. S'appuyant sur cette analyse et cette diversité de cas concrets de tous types il a recherché les causes premières de ces misères :
1. Chaque fois qu'un être humain ou un groupe humain a le pouvoir de "se faire plaisir" sans encourir de "punition" il le fait, quelles que soient la moralité de ces actes ou les conséquences pour d'autres êtres humains ou groupes humains,
2. Quand un problème se pose séparément à plusieurs groupes humains, tenter de le résoudre par une structure supérieure ne fait que le complexifier. Cette complexification n'est jamais linéaire, mais la plupart du temps exponentielle.
3. Kohr identifie, alors, la taille d'une population comme étant l'élément décisif des misères dont elle souffre. La taille intervient pour une société à la manière dont elle intervient pour un gratte-ciel : au fur et à mesure qu'on leur rajoute des étages il faut ajouter des ascenseurs, jusqu'à ce que les étages inférieurs soient entièrement occupés par les cages d'ascenseurs.
La vitesse est le second élément qui module le premier. Plus la vitesse d'une population est élevée plus l'effet de sa taille se fait sentir en raison de l'augmentation des interactions effectives entre individus.
Kohr vérifie ces hypothèses sur de nombreux cas réels, anciens ou très récents, et se risque à des pronostics, susceptibles de réfuter sa théorie, qui le feront entrer dans le cercle très restreint des théoriciens en sciences sociales dont des prévisions à long terme se sont réalisées. Dès 1950 il prévoit l'effondrement inéluctable de l'URSS en raison de sa taille et de sa centralisation excessives. Il prévoit également que la conséquence en sera la transformation des États-Unis d'Amérique en un empire mondial dictant ses exigences à l'ensemble des gouvernements de la planète, et ceci quel que soit son niveau de démocratie interne.
Kohr écrit : "Un monde de petits États résoudrait non seulement les problèmes de la brutalité sociale et de la guerre ; il résoudrait les problèmes de l'oppression et de la tyrannie. Il résoudrait tous les problèmes qui viennent du pouvoir ».
Une des anecdotes préférées de Kohr concerna les avantages, pour un individu, de vivre dans un État de petite taille. Il s'était rendu au Liechtenstein, principauté de 17.000 habitants entre la Suisse et l'Autriche. Il souhaitait rencontrer le Premier ministre. Il se rendit au château, sonna à la porte, et l'homme qui ouvrit la porte et le fit entrer, qu'il prit tout d'abord pour un employé, se révéla être le Premier ministre lui-même. Et quand, alors qu'ils étaient assis dans son bureau et bavardaient, le téléphone sonna, le ministre décrocha et dit : "Gouvernement". Le Liechtenstein lui fournit d'autres exemples pour exposer ses idées ; il écrit : "Le premier ministre lui-même était un instituteur et sa fierté était d'être le fils d'un garçon d'étable. Pourtant sans l'aide de docteurs en droit, en économie ou en sciences politiques il prépare un budget dont l'excellence est telle que je le trouve plus utile pour mes étudiants que les énormes documents des grandes puissances dont les problèmes diffèrent de ceux du Liechtenstein non par leur nature mais par leur caractère ingérable."
Mais c'est la Suisse qui est l'exemple préféré de Kohr. Ce petit pays est une des nations les plus riches, les plus démocratiques et les moins violentes du monde, avec le système social le plus décentralisé. La Confédération Suisse, fondée en 1291 est probablement un des États-nations les plus durables au monde. Bien qu'elle ait adhéré récemment à l'ONU, elle a toujours évité de participer à l'OTAN ou à l'Union européenne. Si on réalise que la Suisse est en réalité constituée de 26 États souverains, les cantons, qui sont eux-mêmes non pas subdivisés mais des associations de communes, on commence à comprendre comment fonctionne une démocratie.
Kohr fut aussi le promoteur de la notion de développement endogène. Pour lui les pays sous-développés ne peuvent que s'enfoncer dans la misère et les écarts croissants de niveau de vie par leur intégration trop importante dans le commerce mondial. Ce n'est qu'une fois bien engagés sur le chemin du développement qu'ils sont assez solides pour s'ouvrir. Il réfute les vertus du libre-échangisme par le fait que l'humanité dans son ensemble est une communauté autarcique, et que si le libre-échangisme permet à certains de s'élever au-dessus de la moyenne imposée par l'isolement de la terre dans l'univers, ce ne peut être qu'au prix de la misère des autres.
Bravo, Monsieur Kohr, je suis heureux que, quoique pour des raison purement politiques en apparence, vous auyez été un théoricien des petites unités humaines. Moi, je le suis pour des raisons spirituelles, mais dans le réalisme qui nous dit que le spirituel terrestre s'exerçant dans des humains de chair, la façon de vivre des ces humains est tout aussi primordiale que leurs espérances spirituelles.
Merci, Nat Makarevitch, que je ne connais pas, pour ce commentaire qui m'apporte lumière et enrichissement.

04mar19 205C73
C'est en funambule que j'ai parcouru la foule inquiète mais courageuse des Gilets Jaunes le samedi 23 février lors de l'escapade que vous a narré Frédéric dans son dernier commentaire (205C51) et c'est toujours en équilibre sur ce fil que je vous écris.
Frédéric et moi n'avons pas quitté l'espace mouvant enjambé ce samedi-là, non loin de vous et sœur Christiane, accompagnés je n'en doute pas, d'une Légion d'anges toute équipée (Rév d'Arès 21/6).
Comment expliquer autrement que par la Main (Rév d'Arès xxxiii/1) et le Souffle (13/9) du Ciel descendant sur son prophète (xxxvii/2), la protection (37/8) toute particulière dont nous avons bénéficié lors de notre traversée du camp de Babaorum en Gaulois joyeux revenant de la fête, l'un portant sur son épaule l'emblème "dans le cœur des Français", de cette France (voir https://www.youtube.com/watch?v=pc405tafanU le reportage de France 3 Aquitaine sur l'acte 15) que sa pancarte portée comme un menhir proposait d'éclater. L'autre, oiseau migrateur baladant derrière son paquetage un écriteau précisant : "Éclatement de la France en petites assemblées souveraines et confédérées, une chance pour l'amour fraternel de surgir et de changer le monde. La Révélation d'Arès" ?
J'ai aimé au cours de cette journée les retrouvailles partagées avec des Gilets Jaunes croisés les semaines précédentes qui nous ont salué chaleureusement d'un "Merci d'être revenu, les anciens !" dans lequel j'ai senti pointer l'anxiété de voir s’essouffler le mouvement.
J'ai aimé ce parfum d'innocence, cet éclat d'enfant (Rév d'Arès xv/3) dans les regards qui ont renoué avec ce souvenir enfoui (24/4) d'une alliance de l’homme avec le monde animal, écho d'une lointaine union avec la Vie, à la vue d'un vrai coq de ferme... Coq qui a disparu, soit dit en passant, mystérieusement le lendemain. Envolé ! "A-t-il pressenti la casserole que vous lui destiniez ou a-t-il eu écho du vent de la liberté," me souffle Frédéric qui espionne mes envolées, comme j'assure ses arrières ?
J'ai aimé, comme Frédéric, la belle union qui s'est formée spontanément entre les frères et sœurs de Bordeaux qui nous ont rejoints ce jour-là, car j'ai entrevu quelle force pouvait représenter aux yeux des hommes, une assemblée (Rév d'Arès 21/6) soudée, brandissant comme un seul homme avec toute sa diversité, le Message du Père de l'Univers (12/4).
J'ai aimé ces échanges muets partagés avec ceux côtoyés en marchant le cœur serré. J'ai aimé nager avec eux dans la foule ondulante. J'ai senti se mouvoir dans ses entrailles de Mer les membres d'un Corps qui déploie lentement ses bras et fortifie ses jambes incertaines.
J'ai aimé aussi ces saluts que nous ont renvoyé les hommes vêtus de cuirasses et armés de fusil-canons que nous avons croisés en fin de journée. "On ne choisit pas sa naissance. Quelle part avons-nous dans les circonstances qui nous ont poussés à nous retrouver, face à face aujourd'hui, vous porteur d'une cuirasse et d'une matraque, moi d'un Gilet Jaune et d'un Message ? Que l'on soit vêtu de noir ou de jaune, un même cœur d'homme bat dans nos vies et souffle en silence dans nos poitrines que la vérité, c'est que le monde doit changer !" Avais-je scandé joyeusement deux semaines plus tôt à certains de leurs collègues lors de l'Acte XIII. À tous, nous apôtres du changement (28/7), sommes envoyés ! À ces hommes qui nous demandaient si nous rentrions chez nous ce samedi, Frédéric tonnait joyeusement : "Oui ! Rejoindre femme et enfant, comme vous !" pour bien leur signifier là où nous nous tenions pour leur parler.
Sol mouvant. Parvenu au cœur du dispositif policier (voir 205C51), les hautes murailles de pierre taillées que la légion d'hommes casqués protégeaient me sont apparues comme montagnes de sable. Javeau (Rév d'Arès xLiii/3) jaune percé de pieux noirs figés sous un soleil Levant de midi pointant ses dards, rayons de brume sur nous, ébahis devant la montée d'une Mer Haute, dispersant comme poussière le souvenir de ces fadaises de pierre, ravivant dans ma mémoire le JourSa Lumière couvrira tout sans cesse (31/8).
J'ai conscience qu'une telle situation ne peut se produire que dans un pays comme la France où l'idée de liberté et d'insubordination a quand même une tradition et quelques représentations collectives populaires bien ancrées. Mais cela durera t-il ? Les sombres échos qui me remontent aux oreilles me font envisager le pire, et comme vous, j'égrène les scénarios-catastrophes en cherchant l'issue qui nous fera survivre, à mesure que le ciel s'assombrit. Vous parlez de la misère à venir dans un récent commentaire (205C48), misère et épreuves si terribles que vous craigniez d'en parler pour ne pas effrayer au point de faire perdre la foi à vos frères. J'ai tenté d'ouvrir les yeux des hommes pour qu'ils se préparent, mais comme Cassandre j'ai fini par me rendre inaudible et insupportable. Je me suis rangé à la sagesse de votre réponse à l'un de mes précédents commentaires (204C20) : "Il n'y a plus qu'une seule histoire à raconter : le printemps et l’Été qui vient pour l’Éternité."
La Révélation d'Arès nous annonce des temps difficiles et ils arrivent. Les médias ne pourront plus ignorer longtemps l'existence d'une Parole (Rév d'Arès i/2) surnaturelle qui appelle à un changement (28/7) radical de civilisation, émise il y a 40 ans en France, d’où se répand aujourd'hui l'onde de choc d'un possible bouleversement que certains craignent et d'autres espèrent, mondial. Déjà quelques caméras nous tendent leur nez. Les Pouvoirs seraient bien avisés de rendre sur les médias publics la parole libre à l'expression de toutes les sensibilités. Cela ne leur coûterait rien et ferait avancer d'un grand pas le besoin de démocratie dans ce pays que tous réclament et permettrait peut être d'ouvrir une brèche pacifique dans le mur de surdité qui oppose depuis le début, les Pouvoirs aux Gilets Jaunes. D'autant que du surgissement de ces forces sur la place publique dépend notre survie, car si de puissantes forces de pouvoir à vis cherchent à s'imposer pour contrer ces vagues obstinées qui par les Gilets Jaunes se sont levées (28/20), ce ne seront plus les rues et les places que nous aurons à rejoindre pour clamer, mais les catacombes et les foyers de résistants pour réchauffer au cours de longues veillées d'a(r)mes, l'espérance et la force d'avancer.
Par l'extraordinaire Vitalité qu'elle réveille et alimente en nous, comme vous le soulignez (205C48), La Révélation d'Arès nous permettra de surmonter toutes les adversités. Le Père ne nous dit pas que nous serons épargnés par les épreuves et les coups (Rév d'Arès 31/7), Il nous dit qu'il nous donnera la force de vaincre (37/6) au bout du temps, au bout de la pénitence (16/17). Seul notre découragement est impiété (13/8).
Éric D. d'Île de France

Réponse :
J'ai du retard pour afficher ce commentaire que j'ai reçu il y a plusieurs jours, mais j'ai eu des problèmes de Wifi, d'Internet et d'informatique. Tous les problèmes se sont accumulés pour m'empoisonner l'existence depuis jeudi 28 février. Oh ! je sais que je suis nul dans toutes ces matières, mais je suis tout à la fois le balayeur et le directeur... On connaît mon problème depuis que j'ai écrit "Raminagrobis" dans un "Le Pèlerin d'Arès" de je ne sais plus qu'elle année. Heureusement, j'ai ma fille Nina, qui m'aide quelquefois dans ce domaine, mais quand je suis en voyage, je dois me débrouiller tout seul. C'est le cas.
Le mouvement des Gilets Jaunes, c'est la guerre des pauvres, qui est d'ailleurs, si ma mémoire est bonne, le titre du dernier Goncourt. Ce n'est pas nouveau, mais ces mouvements de révolte populaire n'ont pas encore réussi à changer le monde et c'est la raison pour laquelle le Père nous demande de nous y mettre (Révélation d'Arès 28/7). C'est ce que vous faites en compagnie de votre grand copain Frédéric en ajoutant vos deux vagues aux milliers de vagues de ce gros temps qui fait tanguer et rouler le paquebot de luxe du gouvernement en ce moment. Une fois de plus voilà soulevé le problème sempiternel de l'inégalité. Soulèvement des démunis et de ceux qui tout simplement veulent retrouver leur humanité, promesses et dérobades des pouvoirs,
Le guerre des pauvres ne sera jamais terminée aussi longtemps que le monde n'entrera pas en pénitence.
C'est la colère d'une population qui a atteint la certitude qu'elle a perdu le contrôle de son destin. Au reste, la base n'a jamais me contrôle de son destin, mais il lui arrive de s'en rendre compte. C'est le cas en ce moment.
Encore merci, frère Éric, pour ce commentaire si bien écrit.

04mar19 205C74 
Sur ma proposition, quelques sœurs et frères parisiens ont accepté de faire l'expérience d'une visibilité plus forte en testant une grande banderole réalisée par mes soins lors de la manifestation (Départ Place de l'Etoile le matin) et Place de la République (l'après-midi). Une banderole de 5 m sur 2 m (10 m2) sur laquelle figure le verset du livre : "Les hommes deviennent les frères, et le monde le nuage d'or où les nations s'embrassent, où le frère ne vend pas le pain, la laine" (Rév d'Arès xix/22). D'autres phrases d'accroche avaient été testées pour cette banderole, mais celle-ci, outre son Auteur, a le mérite de faire le pont entre les racines du mouvement des Gilets Jaunes (la multiplication des taxes s'ajoutant aux fins de mois difficiles que contrebalance le frère qui ne vend pas le pain et la laine) et l'ouverture vers le Tout Autre (le monde devient le nuage d'or, où les nations s'embrassent). Au-dessus de la citation : une série de photos des pancarte de nos sœurs et frères présents dans les manifestations un peu partout en France et une liste de villes où des Pèlerins ont participé aux manifestations et/ou rencontré des Gilets Jaunes. En bas à gauche de la banderole, un logo "PUHC" et en toute lettre "Les Petites Unités Humaines Confédérées... Car La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et en bas à droite le logo des Pèlerins d'Arès (Parallélépipède incliné de couleur jaune) avec les mots : Des Gilets Jaunes Pèlerins d'Arès de Paris.
(voir photo jointe).
Banderole Paris 2 mats 2019 
Les Pèlerins qui sont autour de la banderole ont leurs gilets jaunes et pour bon nombre des petites pancartes sur lesquelles on peut lire diverses phrases complétant la banderole.
La banderole fut d'abord déployée au départ de la manifestation, contre un mur en haut des Champs-Elysées pendant une petite heure, nous permettant d'observer les réactions des manifestants présents avant le départ du cortège, nous réservant ainsi la possibilité de la replier s'il y avait des critiques ouvertes. Mais ce ne fut pas le cas.
La banderole a ensuite été portée par trois frères descendants les Champs-Elysées dans la manifestation qu'il nous fallut quitter assez rapidement du fait d’échauffourées en queue de cortège, où nous nous trouvions. Cette banderole a été beaucoup regardée et photographiée et a suscité des commentaires allant du très positif à l'interrogatif, sans aucune critique directe.
L'après-midi à République, deux membres du collectifs "Résistances" (organisateurs du rassemblement des Gilets Jaunes sur la Place de la République tous les week-ends) sont venus nous voir à notre arrivée et nous ont demandé qui nous étions. Nous avons pu expliquer que nous étions des GJ croyants libres et non religieux, porteur d'un message appelant à ne plus vendre le pain et la laine, et à revenir à des petites unités humaines où les hommes aiment, pardonnent, sont justes plus facilement que dans la masse. Ils nous parlèrent de leurs espérances plus politique, notamment dans le référendum. Ils nous remercièrent de l'échange et retournèrent à leur stand, nous invitant à passer les voir dans l'après-midi.
Donc, sur le terrain, tout s'est bien passé, aucune réaction négative, de bons contacts et plusieurs personnes nous confiant leur émotion devant la beauté de la phrase figurant sur la banderole. Les anges y furent certainement pour quelque chose.
Le lendemain a été publié un article reprenant la photo de cette banderole, ainsi que celle de Lorient, et d'autres photos dont une présentant des manifestants n'ayant rien à voir avec les Pèlerins d'Arès. L'article est titré : "Les hippies régionalistes manifestent à présent pour le "PUHC", déguisés en Gilets Jaunes": http://resistancerepublicaine.eu/2019/03/02/les-hippies-regionalistes-manifestent-a-present-pour-le-puhc-deguises-en-gilets-jaunes
Le site est clairement de droite, tendance extrême. L'auteur, professeur de lettres et islamophobe revendiquée, a déjà été condamnée pour ses propos. Peut-être faudrait-il la contacter directement et demander à la rencontrer. Son article démontre qu'elle ne connait ni La Révélation d'Arès, ni les Pèlerins d'Arès dont elle se fait une fausse idée. L'objectif ne serait pas qu'elle soit d'accord, mais qu'au moins son analyse se fonde sur des critères objectifs.
Entre samedi soir et dimanche, plusieurs critiques ont été émises par des frères et sœurs. En particulier :
- Une banderole de cette taille, ce n'est plus de l'infusion, c'est de la provocation. Il vaut mieux des petites banderoles artisanales qui infusent chaque week-end un peu plus La Révélation d'Arès chez les passants. Le frère parle dans le guichet (Rév d'Arès xvii/4) et cette banderole ne tient pas du tout compte de ce verset.
- L'utilisation d'un logo "politise" les Pèlerins d'Arès et nous replonge dans la mission sociale. La banderole laisse penser que les PUHC sont déjà une réalité, alors que nous n'en sommes qu'aux prémisses.
- Il n'a pas été demandé aux villes citées l'autorisation de figurer sur cette liste, ce qui est exact et pas glorieux.
- Dans la continuité de l'article paru, une sœur s'inquiétait des conséquence négative sur votre personne et par extension sur notre mouvement car ce projet des PUHC est anticonstitutionnel.
Je reçois positivement et humblement ces critiques d'une expérience dont je suis l'initiateur.
Bien aimé prophète, je sais que vous saurez les compléter pour éclairer notre progression dans cette tâche à laquelle nous nous sommes attelés tous ensemble avec vous, notamment par cette participation aux manifestations au côté des Gilets Jaunes : faire entrer La Révélation d'Arès et son appel à la pénitence dans l'Histoire.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Jeff, mon frère, je mets ceci en guise de réponse, parce que la vraie et longue réponse que je vous ai faite, sur laquelle j'ai passé ce soir beaucoup de temps a disparu. Disparue comme le coq de Frédéric !
Je ne cesse pas de me battre depuis plusieurs jours contre quelque chose qui semble ne pas fonctionner dans mon ordinateur de voyage. J'écris des textes et puis ils disparaissent. Oh! je n'accuse personne ni même mon ordinateur, le pauvre ! J'ai bien conscience que c'est moi, un nul en matière informatique qui accumule les fausses manœvres et qui par des manipulations aussi idiotes que fatales réduis à néant mon propre travail. Je suis un bon à rien. Personne n'ose me le dire — respect pour le vieux chnoque —, mais je suis assez lucide pour m'en rendre compte.
Je suis fatigué ce soir et j'essaierai demain matin de réécrire cette réponse, si j'en trouve le temps. J'ai à faire.
De toute façon, ne vous en faites pas : Vous avez déroulé une large banderole. Pourquoi pas ? D'autres vous critiquent. Pourquoi pas ? Il faut de tout pour faire une société ! Qui a tort et qui a raison ? On le saura dans quelques générations.
Encore merci, mon frère Jeff.

05mar19 205C75
Chers frères et sœurs,
Ce petit mot rapide (surtout à destination des frères non présents à la mission d’hier samedi 2 mars) pour dire que tout c’est très bien passé en ce qui nous concerne.
À aucun moment nous ne nous sommes mis en danger. Nous avons quitté le cortège lorsque la situation devenait risquée et notre présence improductive. Nos pancartes ont été remarquées, prises en photo de façon régulière et nous avons eu des échanges multiples avec les manifestants. Il n’y a pas eu d’attitude négative à notre égard et nous avons pu participer à la manifestation de façon sereine, chacun selon ses possibilités et ses choix, tout en restant unis et en concertation constante. Ce fut une belle expérience.
Je prépare dés que possible un compte rendu plus détaillé qui pourra bien évidement être corrigé et complété par l’ensemble des participants. De ce compte rendu nous pourrons extraire les éléments les plus intéressants pour une publication sur le blog de notre frère aîné avec des photos.
Merci à tous et toutes.
Je vous embrasse.
Thierry M. de la Drôme des Collines rallié à la mission de Lyon
Lyon02-03-2019-1Lyon02-03-2019-2Lyon02-03-2019-3Lyon02-03-2019-4

Réponse :
Merci, les frères et sœurs lyonnais, pour votre participation à la manif des Gilets Jaunes !

05mar19 205C76
Bien aimé frère Michel,
Notre mission a soudainement été bousculée par l’arrivée dans nos rues, villes, places, des Gilets Jaunes. Un mouvement populaire intense, qui ne cesse de s’organiser, de faire de multiple sites web, des pages Facebook, d’ouvrir partout des débats, des AG, des pique-niques. Ces femmes et hommes sentent au fond d’eux qu’ils ont une force, une Vie (Rév d'Arès 18/5), une Vérité (28/7) bien au-delà de ce que proposent nos vieux mondes. Depuis vos  entrées fin 2016 et début 2017 :  180 et 181 "Confraternité d'Économies", vous nous avez sensibilisés aux petites unités humaines et donné la meilleure projection sociétale pour l'homme-frère (xLiii/8) pouvant être abordée dans notre mission, revenue à l’appel à la pénitence (8/6), à la Vie spirituelle. Cela est pour moi une aide importante, je peux ainsi me projeter et me sentir "en société".
Ce n’était pas facile d’imaginer un monde "fonctionnel" en attendant que la pénitence fasse son œuvre (Rév d'Arès 17/4). Cela a modifié ma mission et je parle régulièrement de ces petites unités avec espoir, comme solution sociétale à nos immenses masses humaines. Il tombe sous le sens, qu’elles favoriseront la bonne nature humaine, la vie-Vie spirituelle ; cela pourra tout changer (28/7) jusqu’au Jour (30/16), petit à petit.
À Toulouse nous allons nous réunir pour réfléchir ensemble à notre mission. Elle doit tenir compte maintenant des manifs Gilets Jaunes, car nous y allons, mais aussi elle nous renvoie à notre mission régulière. Comment articuler les deux ? Sont-elles si très différentes ? Comment associer notre appel à la pénitence et à la nouvelle société de petites unités humaines et souveraines ?
Poussée par cette situation j’ai fait spontanément un tract pour ma mission régulière ; ce premier jet à soulevé plein de questions lors de sa relecture par mes sœurs et frères ; je ne veux pas isoler ma mission de celle de mes frères à Toulouse et j’aimerai que vous puissiez en faire un retour.
Autre question, voyez-vous un inconvénient à ce que j’agrémente notre logo avec un soleil et du blé mûr dans son corps graphique ?
Autre question sur l’acronyme PUHC, devons-nous le reprendre partout ? Il y manque le "S" pour "Souveraines" ou même le "A" pour "Autogérées."
Est-ce bêbête de vous demander tout cela ? 
Cela ferait : PUHCS ou PUHSC ou même PUHCSA  ou PUHASC ou PUHCAS…. Rire !
Si l’on met quelque chose comme ça sur nos panneaux ou même ailleurs, ne devrions-nous pas avoir le même partout ?
Je suis très heureuse de ce temps historique que nous traversons ensemble, bien affectueusement,
Marie-Hélène R., Ouvrier de la Moisson au Midi-Toulousain.
TractMarie-HeleneToulouse-RectoTractMarie-HeleneToulouse-Verso

Réponse :
Est-il "bêbête de me demander tout cela ?" Non, pas bêbête, mais le Père me demande-t-Il de m'occuper de ces choses matérielles ? N'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), n'étant qu'un frère parmi les autres, rien de plus, j'ai parfois donné mon avis (mon avis n'est pas forcément un bon conseil) sur des tracts, mais je l'ai fait soit en des temps reculés où nous cherchions tous la meilleure façon de témoigner, soit pour des nouveaux frères et sœurs isolés et loin de toute mission, soit pour des missions auxquelles je participais personnellement comme à Nice de 2010 à 2014. Mais nous sommes quelques centaines de missionnaires. Imaginez ce que serait ma vie si chacun me demandait mon avis sur son tract ! J'ai aussi publié dans ce blog depuis treize ans un certain nombre de tracts qui semblent avoir été utilisés dans nos missions de façon satisfaisante.
Si vous lisiez mon blog attentivement vous vous souviendriez que j'ai toujours dit qu'un tract était la carte de visite du missionnaire, qu'il me semblait normal (sauf erreur, je ne suis pas infaillible dans ce domaine) qu'il s'accorde à la manière de témoigner de celui ou de celle qui le donne. Alors, si ce tract répond à votre manière de dire, de faire, il est bien. Vous savez, ma sœur Hélène, un tract c'est comme une chanson. Les auteurs et compositeurs de chanson disent toujours : "Il est absolument impossible a priori de dire : Cette chanson deviendra un grand succès ou sera un bide." Même chose pour un tract.
Quant à PUHC, ce n'est pas du tout moi qui ai lancé cet acronyme (ce sont nos frères bretons, je crois). Ce n'est d'ailleurs pas moi qui est lancé la campagne pour les petites unités humaines confédérées (c'est Didier B. de Paris, d'après certaines informations). Je suis d'autant moins contre les petites unités humaines que c'est moi qui en ai lancé l'idée, mais j'en suis toujours à l'idée, je n'ai jamais réfléchi sur sa réalisation pratique, sur le bon choix des mots, etc. Je crois que pour l'heure il ne s'agit que de faire entrer dans les cerveaux l'idée d'un éclatement de la France en petites sociétés souveraines dans lesquelles un monde de bonté, au sens spirituel, peut beaucoup mieux se réaliser que dans une grande masse hétérogène qu'on rend articiellement homogène à coup de lois, mais qui ne répond pas à la vocation profonde de l'humain.
Quant à mon parallélogramme, vous en faites ce que vous voulez. Je ne suis propriétaire de rien.

05mar19 205C77
Bien aimé prophète du Créateur,
Un petit commentaire pour cette après- midi du 2 mars avec les Gilets Jaunes acte xvi. Sur le site Gilets Jaunes d’Indre et Loire, le rassemblement était programmé à 14h30 place Jean-Jaurès, départ Parvis de la gare de Tours pour rejoindre le groupe de la gare pour une action "Safari fiscal". Dénoncer les multinationales qui travaillent en France, et qui placent l’argent dans les paradis fiscaux.
La première action a eu lieu devant Mac Donald’s, un orateur a fait une mini-conférence sur l’argent qu’ils gagnent et les mécanismes d’évasion fiscale, spoliation sur le travail, impôts et services publics. Les Gilets Jaunes prenaient des photos, slogans (justice fiscal !) pétards, sifflements.. Nous sommes restés environ un quart d’heure devant chaque multinationale.
Nous sommes reparties direction rue Michelet, Sephora LVMH, même rituel pour les cinq multinationales, ensuite Starbucks, la Société générale boulevard Heurteloup, pour finir vers la gare avec Simply-Auchan groupe Mulliez (Décathlon, Midas, Fluch, Kiloutou, Boulanger, Norauto, Kiabi, Alinéa … ). Dispersion vers 16h.
Notre frère Tony L. nous a rejoint avec Claude B.pour cette journée d’action. Nous avons distribué quelques tracts. Nous étions peut-être dans les 150 personnes. Je pense que nous devons réfléchir s’il faut continuer à nous joindre à cette action de Safari Fiscal. Qu’en pensez-vous, Frère Michel ?
Bien sûr, il y a injustice, spoliation, la gestion de chaque État est concerné, il y a aussi l’Europe alors c’est très compliqué pour défendre cette cause ardue et multiple. Déjà boycotter toutes ces multinationales serait une bonne action. Nous, nous avons notre moisson du bien, qui englobe toutes les injustices en invitant l’homme à être pénitent, et faire connaître le Message du Père. Ce lien peut s’intégrer avec les Gilets Jaunes, parce que si l’homme ne change pas, rien ne changera.
Mes rencontres sur le Champ, deux dames assez virulentes : "Vous êtes une secte ?" Moi : "Vous ne réfléchissez pas ( votre blog 130 Mission ) ! Pourquoi nous manifestons ? Nous sommes des gens libres qui invitons l’homme à changer en Bien." La Radio Bleue de Tours m’a tendu son micro pour avoir mon avis sur le Safari fiscal. J'ai dit : "C’est bien de dénoncer, mais si l’homme ne change pas en bien, rien ne changera." J’ai dit aussi que nous étions à la manif parce que les portes des médias nous sont fermées. Il me dit : "Je vous parle," mais je lui réponds : "Vous ne passerez pas l’interview." il a eu un petit sourire, nous nous sommes compris. Je lui ai donné un tract pour information.
Bien fraternellement à Tous et bonne continuation.
Ci-joint quelques photos.
Simone L. de l'Indre et Loire
Tours02-03-2019-1Tours02-03-2019-2

Réponse :
Merci pour ce commentaire et les images sur votre participation à la manif Gilets Jaunes de Tours.
Vous me dites : "Je pense que nous devons réfléchir s’il faut continuer à nous joindre à cette action de Safari Fiscal. Qu’en pensez-vous, Frère Michel ?" Je pense que ce "Safari Fiscal" n'est pas très malin. Si les multinationales portent ce nom, c'est parce qu'elles peuvent s'installer n'importe où et que leurs sièges sont situés en des lieux où les impôts sur les sociétés sont minimes (Irlande, etc.). Mais je pense aussi — à moins que la loi ait changé depuis — que le "conférencier" se trompe concernant les impôts car la loi française n'autorise à s'installer les sociétés étrangères que si elles paient en France les impôts des sociétés selon la loi française. Quant à ce qu'il leur reste, impôts payés en France, ils ont quand même bien le droit de le placer où ils veulent. Quant à faire évader leur chiffre d'affaires pour le placer dans des pays où ils sont défiscalisés, je ne crois pas que ce soit possible en France. Quelle banque en France acceptera de procéder à ce genre d'évasion ? Les "paradis fiscaux" ne sont simplement que des états souverains qui ne prélèvent pas d'impôts, n'importe qui devrait pouvoir y placer son argent, une fois l'impôt payé ailleurs. Les sociétés multinationales en questions sont toutes soumises à des contrôles fiscaux en France. Et puis... elles donnent du travail à un certain nombre de Français. Non, je ne vois pas quel gros problème pose à la base populaire française ces sociétés dites multinationales. Notez que je ne suis pas expert en cette matière et que je peux me tromper ou être en retard sur le fonctionnement fiscal en vigueur.
Mais je pense que votre participation à ce "Safari Fiscal" vous donne l'occasion de porter témoignage de votre foi. N'est-ce pas le but de votre présence là ?

05mar19 205C78 
Bonjour Nabi,
Ci joint les photos de ma pancarte de l'Acte XVI des Gilets Jaunes avec la mission de Toulouse.
Un peu de rêve et de naïveté en recto, pour ce monde si "sérieux ". Soyons comme les enfants. C'est en "édeniste", et non hédoniste — même si la journée fut plaisante — que je fus dans la rue pour partager cet idéal de bonheur absolu a construire.
Beaucoup de réalisme pour le verso (Rev d'Ares 22/11), le Créateur dans toute Sa Sagesse nous exhortant pour la paix à nous séparer pour toujours des puissances illusoires.
Car comme vous l'écriviez  : "C est parce que le chef peut donner des ordres mais pas la conscience, que Dieu réfute le chef. La qualité du monde a venir fondé sur la conscience collective, tient a cette évidence. Donc la conscience collective, ne pouvant être ordonnée d' en haut par quelque pouvoir, peut seulement naître d'en bas d'une volonté générale d'attitude commune et d'autodiscipline."  ("Et ce que tu auras écrit" 1989)
Bien a vous.
Balthazar E. à Toulouse
Balthazar-ToulouseXVI-pancarte rectoBalthazar-ToulouseXVI-pancarte verso

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, pour ce commentaire et ces belles pancartes.

05mar19 205C79 
Il y a un moment que je lis votre blog. J'y ai d'abord vu quelque chose de profondément humain, et puis, à force de le suivre, j'ai trouvé moins de cœur, moins de sincérité, et je me suis mis à douter de vous.
Je crois avoir été correctement conduit par mon instinct, parce que j'ai rencontré récemment quelqu'un de votre entourage qui m'a dit que vous lui aviez menti ou que vous aviez menti à un ou une autre qui vous l'avait dit et qu'il ou elle avait complètement perdu confiance en vous.
Ceux qui racontent des farces du genre de ce que vous appelez La Révélation d'Arès sont des menteurs nés. C'est inévitable. Mais bien sûr, quand on a malin et intelligent comme vous qui savez raconter les choses de façon aussi parfaite qu'est construit st-Pierre de Rome, vous savez parfaitement tourner en escargot autour de la légende, mais il peut vous arriver quand même de manquer d'adresse et de sortir un gros mensonge qui se voit comme le nez au milieu de la figure.
Comme vous restez très supérieur à votre entourage vous vous en sortez, votre intelligence vous donne les moyens de votre ambitions. Vous devez avoir accumulé une rondelette petite fortune en quarante-cinq ans. Ce n'est pas un mensonge ou deux qui vont vous faire tort. D'ailleurs les gens qui croient aux craques et ceux qui lancent des craques s'entrepourrissent. Vos disciples ne voient pas que tout ce que vous leur racontez si bien (certains texte de votre blog sont pleins de talent) est du domaine du rêve. Entre le mensonge et le rêve, il n'y a pas grande différence.
À bon entendeur salut !
Robert le Pieux de Lutèce

Réponse :
Robert le Pieux... J'ai d'abord pensé à Robert Le Pieux (comme Robert le Bihan ou Robert Le Goff), mais j'ai vite compris que ce n'est que votre pseudonyme. C'est l'ajout de Lutèce, qui d'ailleurs ne s'appelait plus Lutèce au temps du roi Robert le Pieux, fils d'Hugues Capet, qui me fait comprendre que vous vous êtes bâti un château fort pour vous cacher. Ce qui n'est pas très courageux : le "menteur" que je suis dit au moins son nom. Lutèce est le nom d'une localité disparue depuis quelque quinze ou seize siècles, aujourd'hui Paris. Toutefois, Robert pourrait être votre vrai prénom. Mais c'est drôle que vous ayez choisi comme pseudonyme le nom d'un roi auquel des déboires conjugaux, notamment avec Rozala d'Italie et Berthe de Bourgogne, avait valu une menace d’excommunication... Le roi Robert avait une piété assez élastique. En fait, c'était un faux-jeton, comme tout bon politique, dont un biographe, sans doute payé pour ça, fit un saint, un modèle à suivre, un faiseur de miracles (guérison de lépreux). En fait, fa fin de son règne révéla la grande faiblesse du souverain qui subit la révolte de son épouse Constance d'Arles puis celle de ses propres fils. Vous auriez pu choisir quelqu'un d'autre. À votre place j'aurais choisi Charlemagne, tant qu'à faire... Bref, vous semblez vouloir passer pour un parangon de vertu, qui ne ment jamais.
Eh bien ! moi non plus je ne mens jamais. Mais il peut évidemment m'arriver de me tromper, de confondre, etc.
C'est drôle : On m'a récemment dit que j'avais menti à mon frère Patrick B. de Paris (c'est sans doute à lui que vous faites allusion) et qu'il avait perdu confiance en moi. Il doit s'agir du même mensonge ; on n'a pas pu me préciser lequel. Oh ! cher Robert le Pieux, il peut m'arriver des dire des inexactitudes, je l'avoue. J'ai tellement de choses en tête, les enchevêtrements, les pêle-mêle peuvent me traverser la cervelle. Tout récemment je me suis écouté parlant à Paris le 19 janvier dernier, enregistré au cours d'un talkshow organisé par notre frère Jeff. J'ai parlé plus de deux heures et en écoutant les rushs (enregistrements bruts avant montage) j'ai sursauté deux ou trois fois en me disant : "Mais pourquoi dis-je ceci ou cela ? Ce n'est pas exact !" Il s'agissait en premier d'une citation de mon entrevue à la Mivilude au Ministère de l'Intérieur à Paris, où je dis qu'on m'a sorti des dossiers de tracts (du temps de la mission sociale) recueillis par des agents des Renseignements Généraux. En fait j'ai, dans mon discours, relié sans réfléchir deux faits distincts : l'entrevue avec la Mivilude et les dossiers de tracts qui m'ont aussi été montrés par un fonctionnaire, mais un autre jour et ailleurs. C'est une confusion vraiment involontaire, un propos étourdi parce que ces faits n'ont pour moi qu'une importance très mineure et qu'ils sont tous deux vrais, de toute façon, même si je les ai rassemblés, je ne sais pourquoi... Peut-être pour parler plus vite, raccourcir deux anecdotes en une seule. Toujours dans les rushs du talkshow je cite à un moment donné les chiffres des populations de l'Afrique Noire en 1900 et aujourd'hui et je suis à peu près sûr qu'ils ne sont pas exacts, mais, si c'est le cas, où suis-je allé les pêcher ? Je ne m'en rappelle plus. Il y a aussi une troisième inexactitude, mais je suis actuellement en voyage et je n'ai pas mes notes... Je ne m'en rappelle tout bonnement plus. Je ne prétends pas passer l'année à parler sans dire ici et là une bourde, un contresens, une erreur. Existe-t-il des personnes tellement exactes dans leurs propos qu'elles ne se trompent jamais ? Par contre, je fais toujours très attention à ce que je dis touchant à la Vérité de Fond ; je m'efforce avec grand scrupule de remplir ma mission de prophète.
Quant à la "rondelette petite fortune" que je me serais selon vous mise de côté depuis quarante-cinq ans, où allez-vous chercher ça ? J'ai quelques biens modestes, le nécessaire de mon existence humaine, c'est tout.
Je ne mens jamais sciemment.

05mar19 205C80 
Frère Michel, bonjour !
Voici une interview de notre Frère Denis K. de Lorient lors de la manifestation de Nantes samedi 2 mars 2019.
Texte de mon Gilet Jaune :
"L'homme est ce que la société en fait. La Révélation d'Arès et un appel à tous les hommes d'idéal spirituel et de courage. Car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)."
Je vous embrasse ainsi que sur Christiane.
Didier Br. d'Île de France



Réponse :
Merci, frère Didier, pour les deux vidéos.

06mar19 205C81
Dimanche dernier, deux coupures de l'internet  ont stoppé l'envoi du commentaire que je venais de vous écrire. Sans alourdir votre travail, j'essaie à nouveau aujourd'hui.
Samedi 2, sous un soleil printanier, Jean-Louis était heureux de pouvoir se joindre à la petite équipe présente à la manifestation des Gilets Jaunes à Bordeaux, accompagnés de notre gendre Nicolas.
Nous avons eu encore quelques rencontres intéressantes avec différentes personnes qui étaient dans le cortège.
Voilà un poème de Jean-Louis inspiré par cette participation.
Nous vous embrassons bien affectueusement avec soeur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine
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LIBRE ET JAUNE

Ce jour je me suis retrouvé
Dans le fleuve jaune entraîné
Libre sûrement mais enfermé
Entre Garonne et pierres blondes.

Un étrange sentiment m'envahit
Mélange de joie et de tristesse
J'étouffe de cette pauvre liberté
Mais je ne peux serrer les dents
Comme les morts je ne suis pas.

Alors je marche et ma peau
Parle de lumière toute jaune
Avec un petit peuple qui gronde
Pour enfin changer ce monde.

Oh oui ! je ressens ma faiblesse
Mais l'alentour brouillon est ivresse
Et pourtant tout me porte ailleurs
Vers ce long futur Bien meilleur.

Ce jour je me suis retrouvé
Enfermé par la garde noire
Mais la peur était de leur côté
Pour moi nul ravin où tomber.

Oh oui ! c'est ce qui'il me reste
Une Liberté dans mon coeur
Avec Une Parole bien donnée
Et sous la Lumière, les nuits.

Il est du Haut Vole avec nous
Avec ses plumes indélébiles
Qui marquent au Feu du Père
Nos dos jaunes qui Le portent.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal et mon frère Jean-Louis, pour ce petit commentaire de votre participation aux Gilets Jaunes samedi 2 mars et pour le poème.

06mar19 205C82
Bah ! Il est vrai que je manque de hauteur [voir 205C70] à vouloir raisonner sur tout (commentaire 205C70). On ne peut pas être spirituel et rationaliste à la fois, je tacherai de m’en souvenir. J’oublie trop souvent que nous devons être le Vent Fou levé de Nazareth et non avoir la sagesse de prince (25/7). La vraie fraternité ne sera viable que dans des petites unités humaines bien sur. Merci pour votre réponse Frère Michel.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Richard, pour ce commentaire. Je m'en veux un peu d'avoir répondu à votre précédent commentaire 205C70 en cherrant ou charibotant, ce n'était pas très oblatif, mais c'était une façon fraternelle de me faire comprendre. Mais oui, vous "manquiez de hauteur", mais comme cela nous arrive à tous — cela m'arrive à moi aussi — avec nos pieds pris dans la boue épaisse de ce monde "sérieux".
Ce n'est pas grave, mon frère Richard, puisque vous vous rendez compte par là de l'abîme qui s'est creusé entre le monde qui voit la vie sociétale d'une façon implacablement politique, légaliste, etc., et nous, quelques pégriots de la vie spirituelle qui espérons le monde toute autrement qu'il n'est, nous qui passons pour des rêveurs parce que nous anticipons les réalités du moment, nos yeux ayant été ouverts sur le possible lointain par Celui Qui est en même temps dans l'infini et en chacun de nous. Car vous étiez tout simplement, en rédigeant 205C70, dans les réalités du moment. Nous, nous rappelons au monde que d'autres réalités existent, heureuses, lumineuses, pour le prix d'une pénitence qui est une joie pour l'homme pieux.

06mar19 205C83
Frère Michel, concernant la vidéo 2... C'est une interview de notre frère Denis.K, on peux la récupérer via le lien wee transfert çi-dessous. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane. Didier
Lien du téléchargement
https://we.tl/t-ixXAmjPwhC
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cet envoi, mais votre lien de téléchargement me permet seulement de récupérer la vidéo n°2 que j'ai déjà affichée à 205C80 et qui, d'ailleurs, fonctionne bien à présent — Je me suis levé très tôt ce matin pour la réparer.
Dans cette vidéo n°2, pas plus que dans celle téléchargée à partir de https://we.tl/t-ixXAmjPwhC je ne trouve l'interview de Denis K. de Bretagne, dont vous me parlez. La vidéo n°2, qu'elle soit celle que vous m'avez déjà envoyée ou celle récupérée sur le Lien (Viméo) que vous me donnez, montre seulement un passage du défilé des Gilets Jaunes de Nantes le 2 mars avec la banderole et les pancartes, défilé qu'on voit déjà plus brièvement sur la vidéo n°1.

06mar19 205C84
Voici un extrait du Journal Télévisé de 20 h de France 2 samedi 2 mars (vidéo capturée par notre frère Vincent L.)  où l’on peut voir quelques panneaux portés par nos frères dont Jean-Pierre le plus visible avec son panneau jaune.
Nous continuons et allons encore améliorer la cohérence et la visibilité de nos panneaux. Au début et au cours de la manif  nous avons eu quelques remarques pas très sympathiques comme quoi nous étions une secte, ou que nous ne devrions pas être là. Mais à l’inverse nous avons toujours un bon nombre de Gilets Jaunes qui  viennent nous demander ce qu’est La Révélation d’Arès, ce qui permet des échanges positifs et intéressants,  notre participation a été joyeuse et  sereine.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle
Marie-Odile O. de Toulouse

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce commentaire et pour la vidéo extraite du Journal Télévisé de Toulouse le 2 mars 2019. Je suis très heureux de vous voir poursuivre votre participation aux Gilets Jaunes de votre ville.

06mar19 205C85 
Bien aimé frère Michel, inspiré du Très Haut,
Samedi 2 mars, nous étions quinze frères et sœurs  (Loretta, Thomas, Cathy, Véronika, Ghislaine) de Nantes,  (Didier, Ginès, Gurvan) de Paris  (Thierry) de St Brieuc (Isabelle, Algia, Pascal, Bernard L., Yannig et Denis) de Lorient à  participer à la manif régionale des Gilets Jaunes à Nantes.
Nous avions nos pancartes sur les PUHC et une grande banderole fabriquée par Bernard et Pascal.
Le rendez vous était fixé à 13h et nous sommes arrivés vers 13h30, le défilé a démarré à 14h.
Au départ nous étions peu nombreux et très peu avaient des pancartes donc avec nos panneaux et la grande banderole nous nous sommes fait vite remarquer et photographier.
Notre présence dérangeait certains Gilets Jaunes et quelques uns d'entre nous ont été pris à parti en nous accusant de vouloir récupérer le mouvement et ont demandé de retirer nos panneaux .
Mais nous ne nous sommes pas laissés intimider par ceux qui veulent s'attribuer le monopole du Gilet Jaune. Par la suite tout s'est bien passé.
Au départ nous avons eu des échanges intéressants avec des personnes intriguées par les PUHC.
J'ai eu l'occasion de discuter avec plusieurs photographes travaillant pour différents journaux, ("le peuple breton", un journal italien, l'AFP). Une dame de 84 ans m'a abordé pour me dire qu'elle soutenait le mouvement car elle était révolutionnaire dans l'âme. Elle m'a raconté un peu sa vie, qu'elle avait été actrice dans sa jeunesse et travaillé au Cameroun. Elle m'a dit que si le Christ avait été crucifié c'est parce qu'il était révolutionnaire lui aussi.
Je n'ai pas manqué l'occasion de lui parler du retour de Jésus à Arès et de lui laisser un prospectus.
Plusieurs frères ou soeurs ont été interviewés. Yannig et Isabelle sont passés en direct sur BRUT tv.
https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/763272087390293/?hc_location=ufi
(au tout début de la vidéo. )
Didier a été interviewé . Il pense que c'est quelqu'un qui a publié sur le site "Résistance Républicaine". Ils ne nous aiment pas beaucoup....et nous traitent de hippies dangereux.
http://resistancerepublicaine.eu/2019/03/02/les-hippies-regionalistes-manifestent-a-present-pour-le-puhc-deguises-en-gilets-jaunes/
Comme à Rennes, le centre ville était bloqué par les forces de l'ordre, la manif a très vite dégénéré.
Un groupe d'une trentaine de "black blocs" allait provoquer les CRS qui ripostaient à coup de grenades lacrymogènes et nous avons dû éviter les fumées qui nous piquaient les yeux. Mais en observant le sens du vent qui dispersait vite les fumées, nous pouvions nous déplacer sans trop subir. Des médics chargés de veiller à la sécurité des manifestants et soigner les blessés éventuels, distribuaient des masques de protection.
Nous avons joué pendant un bon moment au chat et à la souris avec les CRS.
Ils nous repoussaient d'un endroit et nous repartions dans l'autre sens.
Par moment la BAC (Brigade Anti Criminalité) chargeait et là il ne fallait pas rester trop près.
Tout en défilant nous avions de nombreux échanges qui donnaient l'occasion de témoigner et de donner des tracts. Un très jeune "black bloc" s'est réfugié un moment près de nous et il m'a confié qu'il n'était pas pour la violence à l'origine mais depuis que sa mère s'était fait tabasser par les policiers, il avait rejoint les "black blocs".
Des jeunes habitués de la manif tous les samedis à Nantes m'ont raconté que les deux Mac Donald de Nantes avaient les vitrines défoncées depuis le début par quelques anarchistes. Ils m'expliquaient également comment se placer dans la manif pour éviter les gaz. Grace à leurs conseils, quelques uns d'entre nous ont pu rester plus longtemps. J'en profitais à chaque fois pour leur parler des PUHC.
À un moment, après une charge de la BAC et des gaz, la manif a été coupée en deux et certains sont partis. Mais d'autres sont retournés rapidement au point de blocage vers la préfecture et ont pris les forces de l'ordre de vitesse, du coup le reste cortège a pu continuer sa route jusqu'à la préfecture. Nous n'étions plus que trois des PUHC à avoir suivi.
Mais près de la préfecture, les gazages ont recommencé et la BAC est rentrée dans la manif.
Du coup courageux mais pas téméraires, nous sommes retournés rejoindre les autres.
Sur le chemin nous avions nos pancartes et nos gilets jaunes et plusieurs personnes nous ont interpelés pour savoir où était la manif et ce fut aussi des occasions de parler des PUHC.
Nous avons été photographiés et filmés à de nombreuses reprises et Vincent L. m'a transmis une vidéo qui est passée sur Cnews avec notre banderole.
Denis K. de Bretagne-Sud

PS :  Pour ceux qui souhaitent des affiches sur les PUHC pour les manifs, je peux leur transmettre les fichiers.  dkerbellec@gmail.com
Lien page facebook des PUHC: https://www.facebook.com/lesPUHC/
Pour info : La prise de vue diffusée par Cnews provient d'une camerawoman de l'AFP.
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Réponse :
Je suis en retard pour poster votre commentaire et vos images, mon frère Denis, mais je suis en voyage et je n'ai pas de grandes commodités ni trop de temps pour travailler sur mon ordinateur de voyage avec, par surcroît, quelques problèmes d'informatique certainement dus à mon incompétence.
Enfin ! j'arrive quand même à me débrouiller et je vous remercie pour votre commentaire, les images et l'extrait en vidéo de l'émission de CNews du 2 mars 2019. Je suis très heureux de voir avec quels courage et détermination vous avez participé à la manifestation des Gilets Jaunes du 2 mars. Comme je voudrais avoir quelque dix ou vingt ans de moins pour me joindre à vous, comme au temps où je pouvais participer à des actions de ce genre sans que sœur Christiane n'intervienne, ne tremble de peur pour moi ou ne se fâche tout rouge en me voyant, à presque 90 ans, prendre quelques risques ou par trop me fatiguer. Il faut dire que je ne peux plus marcher très longtemps sans devoir m'asseoir un peu comme si je pesais le poids d'un éléphant sur des petites guibolles d'humain. Cela, je l'admets... mais je maronne. C'est très dur de se sentir jeune dans un corps de vieux !
Quelque part, ce mouvement des Gilets Jaunes me fait penser au mouvement ds noirs derrière le courageux Révérend Martin Luther King. Comme tous ceux qui aujourd'hui voudraient rejoindre les Gilets Jaunes mais ne le peuvent pas, tous les Afro-Américains dans les années 60 n'étaient pas, loin de là, présents dans les manifestations, mais ils obtinrent quand même un certain nombre de corrections des injustices dont ils étaient victimes, notamment concernant leur accès aux urnes lors des grandes élections dans les États du Sud, leur accès à des lieux jusque là exclusivement réervés aux blancs, etc. Mais nos frères noirs sont encore loin d'être considérés comme des citoyens normaux aux USA et le taux d'analphétisme et de pauvreté dans la population noire reste élevé.
La lutte des Gilets Jaunes, dont nous sommes, comme celle des Afro-Américains aux USA, n'est pas prête d'être finie dans l'ombre et le silence, mais pour ce qui est de la visibilité et du sonore l'actuel mouvement s'essoufle, comme disent les journalistes, pour deux raisons. Primo, la politique, qui a de gros moyens, n'est pas prête de céder aux Gilets Jaunes, qui n'ont pas de moyens. Secondo et corollaire du Primo, il faut temps et argent pour participer et notamment se déplacer dans les grandes villes et parce que la plupart des Gilets Jaunes sont des gens dans le besoin. Nous faisons bien de les soutenir spirituellement et même socialement en leur rappelant que le vrai bonheur sociétal ne peut vraiment exister que dans des petites unités humaines confédérées, celles que vous appelez les PUHC que vous pourriez peut-être simplement appeler PUC (Petites Unités Conférées)... puque ! puque ! puque ! Ce n'est qu'une suggestion.
Encore bravo, mes frères et sœurs bretons !

06mar19 205C86 
Extrait de l'Intranet de la Mission de Lyon :

Chers frères et sœurs,
voici un compte rendu de la manif lyonnaise du samedi 2 mars (Acte XVI des Gilets Jaunes). N’hésitez pas à corriger si je fais des erreurs et à compléter. C’est un compte rendu surtout factuel, donc assez sec. Il me semble qu’il serait bien que nous puissions rajouter à cela quelques éléments puisés aux échanges que nous avons eu avec les manifestants et passants. Cela rendrait le récit plus profond pour éventuelle publication sur le Blog. Je veux bien synthétiser un texte final a partir des éléments que vous m’enverrez. Et pourquoi ne pas le signer collectivement ? Bien sûr ce n’est qu’une proposition, chacun est libre d’envoyer ce qu’il veut au prophète, quand il le veut et sous la forme où il le veut.
Nous nous sommes retrouvés entre frères et sœurs à midi pour manger (Michel J., Alain J., Nicole D., Jean-Claude D., Michèle et Thierry M., Ythier de la G. nous a rejoint directement sur le lieu de rendez vous de la manifestation.). Nous nous sommes concertés une dernière fois et nous sommes rappelés les consignes de prudence auquelles nous avions aboutis collectivement : Ne jamais laisser l’un d’entre nous seul et toujours rester à deux au minimum, ne pas quitter le cortège sans prévenir les autres, se retirer en cas de tension excessive et bien évidemment en cas de violence. Nous nous y sommes tenus. À noter que les positions et ressentis des uns et des autres, parfois différents, n’ont pas débouché sur des polémiques, le choix de chacun a été respecté dans le non jugement.
Il y avait ce samedi 2 mars des manifestations programmées à Lyon : Un cortège principal se rassemblant dans le 5eme arrondissement, devant le tribunal, avec un parcours signalé aux autorités. Cette manifestation était signalée mais non déclarée au sens administratif du terme (avec accréditation officielle), puisque il y a apparemment refus de la Mairie et de la Préfecture d’officialiser les manifestations de Gilets Jaunes à Lyon. Les organisateurs de cette manifestation avait fait le choix de s’éloigner du point de rendez-vous habituel — la Place Bellecour — où les manifestations étaient systématiquement disloquée et chassée vers le sud-est de la Ville. Le but était notamment de pouvoir redonner de la visibilité aux revendications des Gilets Jaunes, jusque là noyées dans la cacophonie et la violence et permettre à ceux et celles, effrayés par la dureté des manifestations précédentes, de pouvoir revenir défiler.
D’autres manifestants, essentiellement une minorité cherchant la confrontations dure, ont rejeté le principe du parcours balisé et canalisé et se sont retrouvés place Bellecour et dans les environs, peut-être pour attendre l’arrivée de la manifestation dont c’était le terme. La Place Bellecour, la République et l’Hotel-Dieu étaient totalement bouclés par les CRS. J’ai remarqué que les media locaux qui ont relaté la mobilisation de ce samedi n’ont fait aucune distinction entre les deux rassemblements (par manque de rigueur professionnelle ou pour mettre délibérément tous les manifestants dans le même sac... effrayant !)
Alain, Nicole, Michèle et Thierry ont rejoint le rassemblement principal vers 13h avec les pancartes. Jean-Claude a choisi d’accompagner notre frère Michel au local où il devait assumer la permanence. Nous avons attendu le départ qui a eu lieu une heure plus tard environ. Ythier nous a rejoint entre temps. L’atmosphère du rassemblement devant 'les 24 colonnes" était calme et nous avons eu, dans ce contexte détendu, plusieurs échanges avec des manifestants durant cette heure d’attente. Il n’y a eu aucun signe d’animosité à notre égard, juste parfois quelques haussements d’épaules ou moues dubitatives. Globalement nos pancartes on été bien perçues et prises en photo à plusieurs reprises. Nous avons été interviewés par une journaliste de RTL à qui nous avons expliqué la raison de notre présence et les grandes lignes de notre spécificité. À ce jour nous ne savons pas si l’interview est passée sur les ondes mais le contact avec la journaliste a été très cordial. Elle nous a expliqué qu’elle ne restait qu’au rassemblement initial car les cortèges étaient devenus délicats pour les journalistes des grands media, accusés de travailler pour le système et de donner une image déformée du mouvement des Gilets Jaunes, beaucoup se faisant conspuer et insulter.
Après une prise de parole, sur les marches du tribunal, rappelant les raisons de la mobilisations, le cortège s’est ébranlé vers le nord, dans un concert de gros cubes vrombissants — environ 30 motards étaient venus participer à la manifestation —. Nous avons marché dans la bonne humeur le long du quai Romain Rolland. Les forces de l’ordre étaient présentes mais relativement discrètes à ce stade de la manifestation. Nous avons traversé le Pont de la Feuillée et le Rue de Constantine à deux pas du local. Les CRS étaient beaucoup plus nombreux sur cette portion du parcours, bloquant les rues attenantes. Il y a eu quelques huées à leur intention mais rien de bien méchant et tout c’est très bien passé jusqu’au Pont Lafayette. Bien que nous soyons passés dans le nord de la presqu’île, il n’y a eu aucune dégradation ni violence. Des commerçants du secteur Terreaux nous ont parfois regardé passer avec une certaine anxiété mais aucune de leur vitrine n’a eu à subir de dommage (contrairement à ce qu’avait annoncée la Mairie, incitant officiellement les commerçants à fermer boutique ce jour là sur le passage des Gilets Jaunes. Michèle un peu fatiguée, nous a quitté au niveau du musée des Beaux Arts et est retournée au local très proche. Nous sommes resté à quatre dans le cortège.
Durant la remontée du quai Jean-Moulin, nous avons eu de nouveau des échanges avec des manifestants curieux de nos pancartes et des textes de nos Gilets. Des tracts (réalisés par Michel sur la base d’une maquette de Rachel) ont été donnés de la main à la main lors de ces échanges.
Après le passage du pont Lafayette, l’atmosphère de la manifestation, jusque là bon enfant, a commencé a changer. Les premières grenades lacrymogènes ont été lancées au niveau de l’entrée du Cours Lafayette dans le prolongement du Pont, pour "des raisons indéterminées" selon les media locaux. Y a-t-il eu provocation de certains manifestants ? Où bien les CRS ont-il gazé sans raison apparante et sans sommation, comme cela s’est régulièrement produit lors des manifestations précédentes ? Impossible à dire car il était impossible de le savoir d’où nous étions. Nous avons reflué de façon désordonnée sur le pont Lafayette pour éviter les gaz — en apportant au passage de l’aide a une dame âgée qui pleurait et n’arrivait pas à remettre son masque anti-poussière (dérisoire face aux lacrymogènes) —, puis le calme revenu, nous avons pris un court temps de concertation. Ythier et Nicole sont alors rentré au local alors qu’Alain et Thierry on fait le choix de continuer, tout en étant bien décidés à rentrer également si les gazages recommençaient. Nous avons donc continué à marcher à deux, la tension étant retombée. Quelques échanges intéressants et utiles ont encore pu avoir lieu avec les Gilets Jaunes rue Vauban et dans le secteur de la place de l’Europe, mais vers l’intersection avec la Rue Garibaldi, alors que la manifestation approchait de l’Auditorium, de nouvelles grenades ont été tirées, en grand nombre cette fois apparemment et nous nous sommes retrouvés dans une grande confusion et dans une atmosphère qui devenait irrespirable. Comme convenu, nous avons décidé de renoncer et sommes rentrés, croisant à plusieurs reprises des personnes perdues qui cherchaient le cortège et que nous avons orienté tout en les prévenant que les choses était en train de se durcir et qu’il ne fallait y aller qu’en connaissance de cause. Nous avons ainsi parcouru les deux tiers de la manifestation, puis sommes retournés au local sans encombre.
La manifestation a continué sans nous, plusieurs fois morcelée et dispersée, se reconstituant malgré tout, jusqu’à la place Bellecour via le pont de l’Université. Là, vers 16h-16h30, les violences se sont nettement amplifiées, beaucoup de manifestants sont partis, n’y tenant plus, mais une minorité de quelques centaines (dont certains n’étaient peut-être venu que pour cela et n’ont même pas fait le parcours avec le gros du cortège, entre 2000 et 6000 selon les sources) a tenté de franchir les barrages de CRS et des affrontements sporadiques ont semble t-il duré jusque vers 19h.
Quelques remarques sur la violence et les media:
Les media ne distinguent pas, ou très rarement, les Gilets Jaunes apolitiques, les trans-partisans (comme ils de dénomment parfois eux-mêmes pour signifier qu’il ne sont pas sans convictions politiques mais acceptent de mettre les références partisanes entre parenthèse dans un esprit de rassemblement) et les militants politisés. De même ils ne distinguent pas les Gilets Jaunes pacifiques (le gros des troupes) de ceux qui se réfèrent à une culture révolutionnaire ou même insurrectionnelle, de gauche et de droite (car il y a clairement les deux à Lyon, qui parfois se battent en marge des manifestations). Tous les profils de Gilets Jaunes sont amalgamés et cela produit beaucoup de confusion dans le public.
Je vois trois raisons :
1/ Le manque de rigueur et de travail d’approfondissement (qui n’est pas interpellé par la superficialité et l’approximatif de beaucoup d’articles ou de journaux radio ?)
2/ La culture journalistique du spectacle qui pousse d’instinct (et sans forcément d’intention manipulatoire) les reporters vers les faits violents, leur donnant une visibilité disproportionnée (et les encourageant aussi je crois, comme dans le cas maintenant bien analysé du couple media/terrorisme se nourrissant l’un l’autre…).
3/ Enfin, l’intention délibérée de défigurer le mouvement des Gilets Jaunes en le rendant angoissant et menaçant. J’ignore quelle est la proportionnalité de ces trois éléments, mais le résultat est très préjudiciable pour le mouvement.
Concernant les violences des Gilets Jaunes je vois 3 sources :
1/ Les militants révolutionnaires/insurrectionnels/émeutiers (que les media appellent les "radicaux", mais je pense que c’est un vocable impropre). Ce sont souvent des gens très jeunes (16/30), parfois emmenés par des militants plus âgés et aguerris, et aussi plus idéologisés, mais pas toujours. Leurs intentions sont souvent louables (ils rêvent d’un monde meilleur, de partage et de paix) et ils sont souvent sympathiques (j’en ai rencontré plusieurs), mais ils ont la naïveté de penser qu’il peuvent produire, par la violence et le sabotage, un rapport de force avec l’État en faveur de leur idéal. Ils ne voient pas — ou ils refusent de voir — que leurs actes effraient surtout les habitants lambda et donnent au pouvoir des arguments pour renforcer la répression et la surveillance.
2/ Certains Gilets Jaunes non politisés peuvent aussi devenir violents et destructeurs sans avoir conceptualisé ou organisé cette violence. Le plus souvent, ce sont des personnes qui se laissent déborder par leur colère et leur agressivité face au mépris du pouvoir à leur égard, ou encore parce qu’ils ont été témoins directes ou indirectes de la violence des forces de l’ordre et entrent dans une logique de vengeance (œil pour œil), ou encore par désespoir devant le refus du pouvoir d’entendre leur cri.
3/ Enfin il y aussi des infiltrés de tous genres qui viennent profiter de la confusion pour laisser libre court à leurs impulsions violentes et/ou piller et qui, en réalité, sont de simples opportunistes ou des délinquants de base qui n’ont pas de liens avec les Gilets Jaunes. Les journalistes aiment les filmer lorsqu’ils sortent d’une boutique avec un écran plat dernier cri sous le bras… en disant très rarement qu’ils n’ont pas de lien avec les Gilets Jaunes.
Je ne parle pas ici de la violence émanant de l’État ou de la "violence sociale" comme disent les militants, mais il y aurait aussi bien sûr des choses a dire. Juste une remarque au sujet de la BAC (Brigade Anti Criminalité) qui posent semble -t-il beaucoup de problèmes et est souvent impliquée dans les affrontements les plus durs. Un CRS, avec qui je parlais à Valence lors d’une manifestation, m’a dit que ces policiers n’étaient pas du tout formés au maintient de l’ordre et étaient souvent des "castagneurs" impulsifs qui avaient parfois aggravé la violence davantage qu’ils ne l’avaient apaisée ou contenue. Il est vrai que lorsqu’on les aperçoit dans les manifestations, il faut parfois un certain temps et un peu d’habitude pour discerner si ces hommes sont des policiers ou des "casseurs" (ils sont en civil, jeans, basquettes et blousons sombres, casqués avec un foulard masquant le bas du visage ou cagoulés, ils ne portent pas toujours de brassard et beaucoup de passants et observateurs les confondent avec les manifestants les plus violents, ce qui ne facilite pas la compréhension des faits. Ils ont été accusés à plusieurs reprises de provocation et même de casse délibérée, mais j’ignore si ces faits sont vérifiés ou s’il s’agit d’une simple rumeur (tout est possible et il est difficile de dissocier le vrais du faux en la matière, d’où l’impératif de prudence et la nécessaire réserve).
Thierry M. de la Drôme des Collines rallié à la Mission de Lyon

Réponse :
Je vous fais mes compliments, frère Thierry, pour ce compte-rendu dans lequel vous mettez votre remarquable intelligence de la situation et votre don d'analyse. Pour cette raison je tiens à faire figurer dans mon blog ce texte, qui n'est pas un commentaire mais un un de vos messages sur l'Intranet de la Mission Lyonnaise. Il ne peut qu'apporter beaucoup d'informations utiles à nos frères et sœurs impliqués dans le mouvement des Gilets Jaunes dans diverses villes de France. Merci pour ce compte rendu, mon frère Thierry.
J'ai toujours pensé que les manifestations de rue sécrétaient de la civilisation. Tout à coup, les piétons ne sont plus localisés aux couloirs des trottoirs et aux passages cloutés et les voitures à la chaussée sur quoi se dressent les murailles des feux rouges ; les hommes circulent librement n'importe où. Comme une civilisation s'oppose toujours à une autre, cette civilisation de la manifestation — la manif ! — se heurte à celle des canaliseurs qui ne suportent pas qu'on s'évade de leurs canaux. Ne serait-ce que pour ça, les hordes mouvantes des Gilets Jaunes qui trottent librement comme les chevaux mongols sur la steppe me font l'effet d'un signal d'espérance. Ce monde étouffe ; les Gilets Jaunes vont, le samedi, respirer ! Et pour les empêcher de respirer, boum, les grandes lacrymogènes ! Les Gilets Jaunes ne se révoltent pas, et contre quoi se révoleraient-ils, bigre ? Contre le vide de "l'ordre" ? Que reste-t-il de "l'ordre" romain ? Rien ou quelques ruines. Non, ils s'en vont respirer dans les steppes (Rév d'Arès 28/10-20) éternelles de la liberté ; il font de la rue un espace interstellaire et, quand ils rentrent chez eux, ils sont heureux d'avoir vécu une aventure en des temps où l'aventure (la vraie) est interdite.
Les Gilets Jaunes ne sont pas perdants, même si, administrativement parlant, ils vont perdre. Ils ne sont pas perdants parce qu'ils réhabilitent quelques heures la liberté absolue, la liberté d'aller et venir là où c'est normalement interdit, de crier ce qu'il est normalement incivil de crier, d'être réalistes dans une sens tout autre que celui qu'on appelle le réalisme, celui des gens "sérieux". Il y a dans la manif des Gilets Jaunes une esthétisation de la vie et c'est en même temps leur faiblesse et leur force et le pauvre M. Collomb dans son bureau sombre de l'Hôtel de Ville n'y peut rien comprendre et il enrage contre nous qui ne lui souhaitons que d'être heureux. Lyon est infecté de beau tous les samedis. Ah oui, j'aimerais tant être avec vous si je ne laissais pas mon épouse aimée trembler de peur, idée qui m'est insupportable. Elle est le frein que le Père m'a mis comme à un vélo pour équilibrer mon prophétisme qui, si j'étais seul, m'aurait déjà bien mené en prison, parce qu'aujourd'hui on ne crucifie plus sur la croix, mais on vous compresse entre quatre murs armés de barreaux et d'une porte de fer. Chaque époque a sa façon de vous clouer le bec ! Oui, mais on peut m'enfermer en prison, mais on ne peut m'enfermer en moi-même !
Merci d'être là où j'aimerais tant être. Merci de me remplacer dans ce salutaire tohu-bohu, qui, j'imagine, est celui des anges là-haut, les bienheureux qui n'ont ni trottoirs, ni passages cloutés, ni feux rouges, ni passeports, ni fouilles de "sécurité". J'ose espérer que nos âmes, une fois libérées et courant entre les astres, se verront pousser des grandes ailes. Vous, dans la rue, le samedi, vous avez comme des ailes d'anges.

06mar19 205C87 
Bonjour cher frère Michel,
Bien que Parisiens au quotidien, nous — Gurvan L., Didier Br., Ginès P. — avons rejoins un groupe Gilet Jaune bretons qui se sont donnés rendez-vous à Nantes — il y avait Lorient, Saint Brieuc, Vannes — ce samedi 2 mars 2019. Nous avons été touchés par l’entente fraternelle que nous constations entre les frères bretons, et l’accueil que nous ont fait nos sœurs et frères était très ouvert, simples, agréables. Nous avons été les hôtes de Jacques C., Algia C., Thomas D.
Jacques nous servait un bon vin nommé "Plan de Dieu", le bien nommé. Merci à eux pour nous permettre de voir ce début de polone (Rév d’Arès xxxix/12), laquelle rend tout possible.
Le moment venu nous nous sommes positionnés dans la manifestation. Nous avons défilé avec une grande banderole. Sur cette banderole on pouvait lire : "Les PUHC pour débloquer la France. impossible de fonctionner à 67 millions par référendum et de réaliser nos idéaux de liberté, équité, fraternité, mais possible en "Petites Unités Humaines Souveraines Confédérées". Les PUHC préalable nécessaire au RIC, proposées par des Pèlerins d’Arès.
Dans une ambiance assez tendue, car il est évident que la présidence veut en finir avec le mouvement des Gilets Jaunes et que ceux-ci sont déterminés à sinon vaincre le gouvernement pour certains, d’autres refusent de rendre les armes et céder à tout pouvoir. Peut-être que notre rôle est de faire comprendre que c’est le mal qu’il faut vaincre, cela fait qu’un jour, nous pourront vivre libres et entre frères. La politique est une nasse dans laquelle tous sont piégés car la Vie est faite d’amour et de liberté qui échappent à tout esprit partisan ou dualiste. Ni la religion ni la politique ne peuvent nous rendre cette vision sublime. C’est pourquoi nous trouvons parfois de grands croyants fuir leurs religions. Religions et politiques n’ont aucun intérêt à libérer leurs fidèles et leurs citoyens, car le roi blanc et le roi noir (nombreuses références dans La Révélation d’Arès pour désigner le pouvoir religieux, politique, financier) appuient leur imaginaire légitimité sur la tromperie qu’ils exercent sur le peuple-masse. Politiques, religions, syndicats — tous les pouvoirs — ont besoin de partisans fidèles et soumis, aveugles à leur propre identité spirituelle, et nous nous avons soif de tout le contraire : Amour & liberté, j’ai bien failli écrire amour & anarchie.
Mais retournons au déroulement de la journée. Très rapidement les hommes en armes ont utilisés les gaz lacrymogène, des LBD. Beaucoup de manifestants étaient là pour en découdre, les frères et sœurs faisaient front, courageux mais prudents. Je crois que presque tous avons eu des échanges à la fois riches, conflictuels parfois, chaleureux souvent, fraternels avec les participants à cette manifestation. Il fallait faire face à l’adversité de certains plus sectaires que d’autres qui nous traitaient justement de secte et nous demandaient de cacher nous pancartes et banderole, ce que nous ne fîmes pas, nous étions au milieu de jeunes assez jaloux de leur manifestations, c’est à leurs yeux leur événement. Ils sont pour la Liberté quand elle va dans leur sens et nous sommaient parfois de rendre invisibles nos revendications. Or, la liberté va dans le sens de la liberté librement, elle est adossée à l’amour avec qui elle se love. Nous avons vu nos frères bien défendre leurs morceaux — pancartes, banderole, identité fraternelle… Un parfum de lacrymogène empestait mais nous retenons surtout un parfum d’espoir.
Un jeune Nantais a proposé son aide pour porter la banderole avec nos frères, car il était d’accord avec l’idée des PUHC. Il nous a accompagné jusqu’à ce que nous ayons replié la banderole. Avec d’autres nous avons discuté sans problèmes dès lors qu’ils comprenaient que nous défendions la liberté d’expression, de pensée et de ressentir le monde librement, intimement, nous nous embrassions certaines fois, car mêmes si nous paraissons différents, nous recherchons quelque chose de semblable. Nous donnions des tracts parfois ou échangions des coordonnées.
Alors que nous nous faisions gazer par les lacrymogènes le vent s’en est mêlé et a tourné et ce sont les CRS qui ont été gazés à leur tour... Les anges n’étaient peut-être pas loin.
P.S. : Didier va vous envoyer sous peu une vidéo de notre frère Denis K. qui parle des PUHC et du Kérygme.
Gurvan L., Didier B., Ginès P. d'Île de France
Nantes2-02-03-2019 (1)Nantes2-02-03-2019 (2)

Réponse :
Merci, mon frère Cyrille, pour ce commentaire et les images. Vous avez en fait envoyé trois images mais il y en a une que je n'ai pas  pu ouvrir.

06mar19 205C88 

Interview de frère Denis K. à Nantes le 2 mars 2019

Réponse :
J'ai enfin pu récupérer l'interview de notre frère Denis K. lors de la manifestation des Gilets Jaunes le 2 mars 2019 à Nantes. J'ignore si le journaliste a produit cette interview sur une chaîne de télévision.

07mar19 205C89
Bonjour, bien aimé frère Michel !
Je fais partie de ce petit groupe médias breton qui planche sur la médiatisation des petites unités humaines pour que cette idée face petit à petit son chemin dans le cœur et la tête des français. Nous avions réfléchi à un acronyme et nous étions tombé d'accord sur les PUHC car PUC était déjà pris par différentes organisations françaises dont "Paris Université Club" et toutes ses filiales.
Avec cet acronyme PUHC, il est facile de nous trouver sur internet.
Nous avons ouvert une page sur Facebook : "les PUHC" (que nous prononçons tout simplement puk — sauf Yannig, notre frère bretonnant qui prononce le H : hRrr — sur laquelle nous partageons des publications diverses sur le thème de l'éclatement de la France en petites unités humaines souveraines, contexte favorable à la mise en pratique de l'amour du prochain, du pardon, de la paix et de la simplicité.
Cette page commence à avoir un certain succès. Nous vous y avons invité sur Facebook, mais vous avez tant de chose à faire…
Nous avons d'autres idées et projet de médiatisation sur lesquelles nous travaillons. Nous allons vous en faire part à vous et à nos frères très prochainement.
Comme vous j'envie nos frères dans les manifestations régionales. Je travaille tard le samedi, jusqu'à midi, alors je reste sur Lorient et je manifeste dans les rues du centre et distribue le tract que nous avons refait, puis j'accueille, quand on a besoin de moi, à 16 h à "L'Eau Bleue", rue du Port, les gens qui veulent en savoir plus sur les PUHC.
Merci pour tous ce que vous faites.
À vos côtés dans les Pas du Père.
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire et pour les informations que vous me donnez sur les PUHC, donc prononcé par frère Yannig puhrrrk en breton ? Vous m'avez invité sur Facebook à devenir un "ami" de votre page "Les PUHC" sur Facebook ? Hélas, pauvre de moi, je ne vais pas souvent sur mon page Facebook, même quand je suis chez moi à Bordeaux avec un ordinateur à grand écran, faute de temps, et quand j'y vais j'y trouve toujours des invitations de toutes provenances en quantité, qu'il m'est rarement possible d'examiner en détail et, la plupart du temps, il m'est impossible d'y prêter attention. Je suis actuellement en déplacement avec un ordinateur portable sur lequel mes pauvres vieux yeux travaillent avec difficulté. Je m'envoie un message sur mon Email (c'est ma façon de prendre note en voyage) pour voir "Les PUHC", si j'en trouve le temps, à mon retour à Bordeaux.
Il paraît — j'ai appris ça hier — qu'il existe aussi une page Facebook "La France en colère" qui serait la page à lire si l'on est du côté des Gilets Jaunes. J'irai jeter un coup d'œil sur cette page, si j'en ai le temps, quand je serai de retour à Bordeaux. Vous, les PUHC, y participez sûrement. Il m'arrive d'avoir des Emails de l'étranger qui, quand ils ne m'insultent pas ou ne me menacent pas de mort (j'en ai l'habitude depuis quarante-cinq ans) me disent des choses très aimables, très amicales, parfois même fraternelles. Actuellement ils me parlent des Gilets Jaunes mais plutôt comme si nous étions champions du monde des exhibitions carnavalesques de rue et des coups de gueule que si nous avions des raisons fondamentales de souhaiter une autre organisation sociétale de la France. Il faut dire que ce n'est pas ce que les Gilets Jaunes réclament en général. Si ça se trouve, nous sommes les seuls à suggérer à nos concitoyens qu'ils seraient beaucoup plus heureux en petites unités humaines confédérées que dans une masse de 67 millions qui ne peut fonctionner qu'à la baguette comme une immense prison sous un règlement de fer. Nous ne sommes d'ailleurs les premiers à y penser. Un commentateur sur cette page, Nat Makarevitch 205C72, que je ne connaissais pas, m'invite à lire Léopold Kohr, sociologue et philosophe que je ne connaissais pas non plus. J'ai ainsi appris que Léopold Kohr, philosophe du "small is beautiful" (ce qui est petit est beau), avait étudié l'heureuse organisation de la Confédération Helvétique, la Suisse, et en préconisait l'imitation. Ses raisons étaient différentes des miennes, qui sont fondamentalement spirituelles, mais comme nous sommes corporels et contraints de vivre en société, autant que cela se fasse de façon heureuse, et là nous nous rejoignons, Monsieur Kohr et moi. Il y a en France tout à la fois une souffrance sociale et une souffrance spirituelle, intimement liées.
Même les arguments les moins spirituels, les plus terre à terre sont sans réplique, pour qui réfléchit : La délégation des pouvoirs, les taxes, etc., trouvent une solution de justice dans l'éclatement de la France en petites unités humaines confédérées. Les Français se rendent-ils compte qu'ils remettent tous les pouvoirs entre les mains d'une seul homme : le président de la république... Un seul homme pour tout décider pour 67 millions d'habitants ?! C'est de la folie ; c'est le retour à la monarchie absolue. Cela a conduit à des erreurs monumentales comme, par exemple, la taxation excessives des carburants quand en même temps les populations d'ouvriers, d'employés, etc. étaient chassées des villes pour des banlieues lointaines, ce qui fait que ce sont les plus pauvres qu'on oblige à rouler le plus pour aller à leur travail et ce sont eux, les moins fortunés, qui paient ces taxes et non les habitants des villes plus cossus et déjà sur place. La colère... ou le désarroi des Gilets Jaunes est la chose la plus naturelle qui soit. Et nous, qui payons nos impôts et devant qui le pouvoir ferme les portes d'un réseau médiatique hetzien très coûteux et payé par nos impôts pour laisser à un tout petit nombre gens de radio et de télévision inféodés au pouvoir central le droit de choisir qui parle au micro ou devant la caméra et à qui l'on en interdit l'accès ?! Sait-on que les études sociologiques du CNRS ont démontré que c'est dans les petites localités rurales où tout le monde se connaît qu'on vit le moins malheureux et que dans les grandes métropoles le bonheur est moins souvent au rendez-vous ? Sait-on que ce sont les 35 heures et l'ISF qui ont le plus contribué à l'accélération de la fuite des capitaux, à la désertification industrielle, au chômage ? Quand une idéologie est représentée par un seul homme détenant tous les pouvoirs, c'est une catastrophe ; même le meilleur des hommes peut s'y tromper. Il faut absolument faire craquer le territoire et faire réapparaître les petites unités humaines souveraines. J'abrège. Même sur un plan autre que spirituel, tout démontre que la confédérations de petites unités est plus que raisonnable, nécessaire !

07mar19 205C90
Bien aimé prophète,
C'est  la première fois que j'envoie une image, voilà pourquoi celle-ci est un peu décalée du commentaire envoyé avec le poème de Jean-Louis.
Que le Père vous garde ! Ce monde a tant besoin de votre Lumière.
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce petit commentaire. Je n'ai pas pu ouvrir votre image G.J. Bordeaux 02-03-2019 chantal combe.jpg. Je suis sûrement responsable de ce problème. Je travaille sur un petit ordinateur de voyage peu commode et, avec ma mauvaise vue, il peut m'arriver de faire des fausses manœuvres. Je pense que j'ai effacé votre photo en croyant effacer une autre image que j'avais déjà publiée. Pardonnez-moi.
Nous sommes déjà jeudi et la prochaine manif Gilets Jaunes aura déjà lieu après-demain. D'autres photos vot arriver. Inutile de me renvoyer la vôtre. L'actualité va trop vite.

07mar19 205C91 
Cet acte XVI à Bordeaux du 2 mars a seulement confirmé, par les multiples témoignages de sympathie de Gilets Jaunes, que ma présence régulière, samedi après samedi, porte ses fruits. Le coq n'aura été qu'un super clin d'oeil à l'état d'esprit franchouillard (que d'autres appellent le populisme) qui est dans l'air des manifs. Et il (le coq) aura attiré l'attention de différents médias (je joins à ce commentaire quelques images d'un photographe professionnel nommé Loic A. Gilet Jaune très investi depuis le début du mouvement) ; entre autres, la présence des P(p)èlerins d'Arès bénéficie d'un court moment sur médiacord acte XVI Bordeaux (https://www.youtube.com/watch?v=ZYlluw_vd-s).
Nos pancartes sont adoptées, même si elles continuent à susciter des interrogations autour de notre présence dans ce mouvement ; les miennes ont été remarquées dès le moment de leur apparition (204C10). Eric D., en se donnant les moyens d'être assez régulièrement sur Bordeaux, est devenu "Indiana Jaune" avec son look de baroudeur et son couvre-chef (en référence au film "Indiana Jones"). Nous avons une identité propre parmi les Gilets Jaunes et cela fait toute la différence. Une différence qui s'est éprouvée au fil des réalités.
Nous avons aussi été présent lors d'une assemblée des Gilets Jaunes en fin de journée sur les quais. Oui, nous (dont le nom de Michel Potay et celui de La Révélation d'Arès) sommes rentrés dans l'histoire de ce vent de liberté jaune fluo. Alléluia !
Avons-nous pleinement notre place dans ce mouvement des Gilets Jaunes ? Hormis le fait, bien sûr, que nous soyons nous-mêmes, P(p)èlerins d'Arès, des inécoutés et des oubliés.
En ce qui me concerne, par mon vécu et le changement d'existence, en mouvement, que je m'impose pour être crédible avec mes opinions et l'enseignement que vous nous apportez, j'y ai pleinement ma place et encore plus que ça, j'y ai mon coeur ; je donne rendez-vous à quiconque se sentirait l'envie d'en discuter. Les authentiques Gilets Jaunes, à mon goût, ressentent bien les choses de cette façon-là ; ils les ressentent comme l'enfant ressent les mains moites de ses parents qui tentent de le rassurer. Ils sont sensibles à l'authenticité. Ils, comme moi-même, finissent par bien déceler l'imposture — L'abusé devient prudent — Pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C'est d'eux-mêmes que Je fais des prophètes. C'est pourquoi Je n'ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers la Vérité, qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité et ils ont libéré leurs pères et leurs frères; et Je Me cache encore d'eux parce qu'on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/5-6).
Ces paroles révélées à Arès ne signent-ils pas une révolution ?
Qu'est-ce qu'un authentique Gilet Jaune ? D'abord, le mouvement des Gilets Jaunes c'est, comme vous le dîtes, "la guerre des pauvres" (réponse 205C73) et ensuite c'est le soulèvement de tous les esprits sensibles à l'injustice. Pour ma part, en mon for intérieur espionné (article "Je m'espionne" 1990), c'est principalement les images de Lorient (204C8) qui m'ont fait réagir. D'un mal peut surgir un bien, n'est-ce pas ?
Sur ce, si vous le permettez, je tiens à intervenir à propos de la banderole que je découvre au commentaire 205C74. "Ça, diront les "authentiques Gilets Jaunes, c'est une banderole de riches, trop propre pour être vraie." Mais passons. Je me permet d'intervenir car Bordeaux y est évoqué.
Je comprends que plusieurs sensibilités n'aient pas pu s'identifier au témoignage de la Parole rapporté dans "Madal" (201C1). Bien sûr, j'y suis attentif ; nous sommes si diverses autour de la Parole que, justement, l'uniformité n'y est pas à la mode, tout comme le sérieux (réponse 205C70).
Mais surtout ce témoignage qu'est Madal n'a pas été formulé au nom des Pèlerins d'Arès. Moi-même, en tant qu'apôtre du même Idéal que les Pèlerins d'Arès, je ne m'identifie pas à plusieurs vidéos que mes frères partagent sur le net. Je n'ai pas de divergences avec eux tant qu'ils n'incluent pas mon vécu spirituel à leur façon de voir et de transmettre leur sensibilité autour de la Parole. Tant qu'ils n'amalgament pas, en se permettant de parler au nom de tous les P(p)èlerins d'Arès, je n'ai pas de différent avec eux. À mes yeux, seul vous, prophète, en avez la légitimité lorsque vous abordez et enseignez le Fond.
Alors je me dois d'exprimer mon interrogation face au commentaire de Jean-François P. (205C74). Qui plus est, ce souci a déjà été évoqué : "Nous sommes surpris de découvrir que Jeff se permet de faire un tract en nommant des Pèlerins d’Angers, sans nous avoir consulté sur quoi que ce soit" (203C76). C'est donc bien avenant de nous signifier que de "ne pas avoir demandé aux villes citées l'autorisation de figurer sur cette liste est exact et pas glorieux" (205C74), mais cela me renvoie curieusement à autre chose ; à ce que leur pardon parvienne au bourreau après qu'il a décapité le faible (Rév. d'Arès 22/9). Je ne vous cache pas que ce genre d'attitude m'évoque ça.
Je ne suis pas le porte-parole des P(p)èlerins d'Arès Gilets Jaunes de Bordeaux (je sais seulement que je ne me déguise pas en Gilets Jaunes http://resistancerepublicaine.eu/2019/03/02/les-hippies-regionalistes-manifestent-a-present-pour-le-puhc-deguises-en-gilets-jaunes), mais je ne me retrouve pas dans cette présentation parisienne. Je pense d'ailleurs qu'elle est susceptible de nous jouer des tours dans le sens de faire croire que les P(p)èlerins d'Arès sont un mouvement uniforme. Personnellement je ne défends pas l'idée que les P(p)èlerins d'Arès puissent représenter un mouvement de cette sorte. Puisque, à mon sens et suivant le parcours spirituel de chacun, c'est plutôt le contraire : Un cri de Vie en faveur de la diversité.
N'oublions pas non plus que plusieurs provinces vont répondre à l'appel de se retrouver sur Paris pour l'acte XVIII du 16 mars ; nous n'agissons pas tous dans le même état d'esprit parmi les Gilets Jaunes et nous n'avons pas tous les mêmes stratégies pour trouver nos frères, les épis mûrs. Alors pourquoi donner cette impression ? La sensibilité d'une région est propre à son histoire. Voyez, à titre d'exemple, bien que breton moi-même, je ne suis pas sensible au PUHC, Puce, PUFAC, PUAC, etc. Cela me renvoie trop à l'aspect organisationnel  d'un parti ; mais peut-être est-ce juste parce que je n'ai jamais été attiré par les abréviations ? Je préfère les mots, les "raminagrobis", je les trouve plus vivants. Par contre, je laisse les autres faire à leur guise. Je ne m'inscris donc pas, entre autres, dans les PUHC de la banderole parisienne.
Il serait, pour l'occasion, intéressant d'aborder un sujet qui nous concerne tous. Nous savons que "l'Île   de France" (île St Louis) porte ce dénominatif en tant que capital et centralisation du pouvoir. Mais autant le palais de l'Elysée peut concerner les gouvernants, leurs suiveurs et tous ceux qu'ils dominent (Rév. d'Arès 27/8-9) que le local de "L'Eau Bleue" et l'assemblée parisienne ne sont pas représentatifs des autres assemblées. Car elles sont souveraines (8/1) comme des petites unités humaines. Tous les P(p)èlerins d'Arès de France et de Navarre ne sont pas dans le giron de l'île de France, loin de là. Et cela même en se confédérant. D'ailleurs j'ai un sentiment étrange d'évoquer publiquement l'éclatement de la France lorsque Paris "by night" ou "bye-bye" tente de me centraliser et de m'enfiler un uniforme. Je ne me dresse pas devant ceux à qui cela convient. Je dis seulement que ce n'est pas mon cas.
À savoir, en plus, que la dynamique de s'investir physiquement dans le mouvement des Gilets Jaunes ne vient pas de Paris, mais de la province. La province a répondu au plus vite à l'écho de l'agression au local de Lorient par une action sur le terrain. Je suis donc surpris que dans le groupe de travail supervisé, semble-t-il, par notre frère Jean-françois P., personne n'ait mis un holà à cette forme d'ingérence. Pratiquons-nous l'ingérence lorsque nous nous nous sentons liés d'une province à une autre ? Ne sentons-nous pas une Force plus puissante que les tentatives de structuration ?
Par contre, je respecte le travail et je félicite l'investissement.
Peut-être que ce choix d'afficher des photos dans lesquelles des Gilets Jaunes P(p)èlerins d'Arès sont investis est parti de l'intention solidaire d'être représenté ensemble. Mais, si c'est le cas, je reste coi quant au fait que des frères de l'assemblée  parisienne ou limitrophe se seraient permis de demander à notre sœur Annie L. de quitter la place de la République avec son attirail missionnaire (205C65). Alors qu'aucun des Gilets jaunes n'avait articulé une telle demande.  Si c'est le cas - que l'esprit de solidarité est à deux vitesses par là-bas en « île de France », je vous conseille vivement, mes frères, de veiller à être plus solide avant de vanter une solidarité centralisatrice avec les diverses assemblées de France ou de pitaouchnock. Et de nous solliciter à dire Amen en nous forçant la main. Veuillez excuser mon parler franc, sa source est le cœur. De toute façon, je rend hommage à tous ceux qui sont dans la rue pour lever haut le nom de la Liberté, de la Fraternité et de la Création.
Mais je ne cache pas non plus que je suis surpris que, par rapport à la position prise par le frère aîné (Rév. d'Arès 16/1) vis à vis du mouvement des Gilets Jaunes, des membres dit du petit reste (Rév. d'Arès 24/1) n'aient pas encore rejoint les cortèges. Il est bon parfois de se libérer de quelques raideurs et il n'est pas inutile de se rappeler que "nous recherchons les meilleures formules, conscients que les premières décennies de l'ère arésienne commandent l'avenir » (réponse 164C1). Nous avons donc là l'opportunité d'une autre tentative apostolique, missionnaire et insurgeante du vivant physique de Mikal (Rév. d'Arès i/15). Nous avoir mis dans la mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9) et l'intelligence (10/12) de pouvoir témoigner d'une autre vision de l'avenir, sans omettre l'indispensable aspect social et son équilibre spirituel, est un coup de pouce venu de l'Univers. Un coup de Maître !
Frédéric M. d'Aquitaine
Bordeaux 02-03-2019 par Loic

Réponse :
"Le local de "L'Eau Bleue" et l'assemblée parisienne ne sont pas représentatifs des autres assemblées," me dites-vous. Bien sûr, mon frère Frédéric. Les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1). Et même au sein de l'assemblée parisienne plusieurs teintures spirituelles se distinguent. Que croit un P(p)èlerin d'Arès ? Simplement que le salut, qu'il soit d'un homme ou qu'il soit du monde, n'est atteint qu'au bout de la pénitence, c.-à-d. de l'accomplissement de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spiriuelle libre de préjugés. Ceci fait, La Révélation d'Arès n'impose aucune forme de vie, n'édicte aucun interdit (alimentaire, etc.); elle donne seulement des conseils pressants concernant la façon de se comporter dans la vie. Je ne vois pas, pour ma part, une "forme d'ingérence" dans ce qu'a proposé Jean-François P. Ce n'est qu'une proposition. Personne n'est contraint d'y adhérer. Autrement dit, Jean-François P. représente seulement ce que j'appelle depuis très longtemps une famille d'affinités. Si vous ne vous sentez pas de cette famille-là, vous passez votre chemin tout simplement. N'oubliez pas que vous, Frédéric, avez une personnalité très forte qui non seulement se suffit à elle-même, mais s'y plaît, mais que les profils psychologiques dans la grande Assemblée des P(p)èlerins d'Arès sont très divers et que certains sont contents qu'on leur propose une marche à suivre.
Vous êtes aussi "surpris que, par rapport à la position prise par le frère aîné (Rév. d'Arès 16/1) vis à vis du mouvement des Gilets Jaunes, des membres dit du petit reste (Rév. d'Arès 24/1) n'aient pas encore rejoint les cortèges," mais rappelez-vous, frère Frédéric, que tout le monde n'a pas l'énergie pour cela. Il y a les craintifs, les timides, les stoïques... et aussi les vieux comme moi, qui ont beaucoup plus de difficultés à suivre un mouvement qui demande à ses actifs d'être assez vigoureux pour le faire. Soyez heureux, frère Frédéric, de pouvoir le faire pour ceux qui ne peuvent pas ! Ça s'appelle la solidarité.
Les Gilets Jaunes, grosso modo, disent deux choses : Le mépris des élites à l'égard de la base est devenu insupportable et il est trop difficile de vivre avec 1.200 € par mois. La plupart d'entre nous P(p)èlerins d'Arès gagnent plus de 1.200 € par mois, mais tous nous souffrons du mépris des élites qui croient bien faire de nous barrer la route des grands médias ; cette censure n'est plus admissible pour un mouvement spirituel qui a maintenant quarante-cinq ans. Ceci dit, nous reconnaissons que la France est un des rares pays où il y a le plus de redistribution vers les nécessiteux, mais par contre la France est un pays qui a réglementé la discussion avec les pouvoir de telle sorte qu'il n'y a aucun moyen de communication entre les Gilets Jaunes et le gouvernement. En France il faut être syndiqué pour être représenté, sinon vous êtes jeté aux oubliettes. Or, seulement 6 % des travailleurs sont syndiqués... Le grand drame français, c'est le dialogue de sourds ou plutôt l'absence totale de dialogue entre la base et le sommet. Quant aux medias, il s'ensuit un affreux dysfonctionnement qui vient du fait qu'en France aujourd'hui seul l'événement médiatisé, radiodiffusé, télévisé, imprimé sur sur les journaux, est considéré comme une information et la vérité. Le reste n'existe pas ou est mensonge. Les journalistes français sont complètement désadaptés de toute autre forme de journalisme que celui-là. Quand on voit les journalistes qui rencontrent les P(p)èlerins d'Arès dans les cortèges de Gilets Jaunes et qui leur demandent : "C'est quoi les Pèlerins d'Arès ? C'est quoi La Révélation d'Arès ? etc." on est stupéfié, après quarante cinq ans d'existence du courant spirituel issu d'Arès, quand La Révélation d'Arès approche d'un tirage de 400.000, etc., quand nos missionnaires sillonnnent les rues depuis quarante ans. Ces journalistes n'ont-ils rien nous concernant dans leurs services de documentation ? Ça, c'est le silence, le vide, l'inexistence organisés. Stupéfiant et affligeant ! Je crois que le mouvement des Gilets Jaunes a pour premier mérite de rendre visible ce qui était soigneusement tenu comme invisible jusque là. On s'aperçoit alors que les réseaux médiatiques et les pouvoir disent n'importe quoi sauf ce qui est vraiment. Les pouvoirs et leurs médias s'adaptent aux valeurs qu'ils veulent ; le reste, qui n'est pas rien, est passé sous silence, est somme toute inexistant. Les Gilets Jaunes se sont glissés dans une sorte de désert, de néant.
Mais il est des Gilets Jaunes qui eux aussi se prennent pour un pouvoir exclusif. Une personne qui participait aux Gilets Jaunes me dit en décembre : "Vous n'avez pas le droit d'être des nôtres..." je l'ai coupé en lui répondant : "Le respect que vous réclamez pour vous, vous devez l'accorder aux autres ! Vous n'avez pas le monopole des problèmes et de l'oubli. Quantité de gens ont des problèmes et sont oubliés pour des raisons très diverses dans ce pays."
Ainsi devez-vous, frère Frédéric, avoir du respect pour toutes les formes que donnent à leur participation aux Gilets Jaunes nos frères et sœurs P(p)èlerins d'Arès. Nous n'avons pas de doctrine ou dogme monolithique. Nous avons seulement ce que j'ai appelé une "direction de certitude", certitude du salut il va sans dire. Nous ne sommes pas une religion.

07mar19 205C92 
Bien aimé frère Michel, inspiré du Père de l'Univers,
Si vous le jugez utile, merci de transmettre ce message sur votre blog aux assemblées de la part du Groupe Média Breton à l'initiative des PUHC.

Bien aimés frères et soeurs des futures Petites Unités Humaines Confédérées et Souveraines.
Nous pensons que c'est  important de partager avec tous le pourquoi du sigle PUHC et de la page facebook.
Pour  info :
C'est le groupe médias breton (Daniel R., Bernard L., Yannig M. et Denis K.) qui est à l'origine du sigle PUHC.
Pourquoi a-t-il choisi ce sigle ?
Nous avons réfléchi aux diverses possibilités: PUC, PUHCS, PUCES, etc.....
Et nous avons fini par opter pour PUHC, car le sigle PUC est déjà utilisé par plusieurs sites. Et quand on fait des recherches sur le net, on tombe sur ces sites en premier alors que si on tape PUHC, on tombe sur notre page facebook en direct.
Le fait de choisir le même sigle et de le promouvoir tous ensemble multiplie les chances de promouvoir les PUHC qui est notre but.
Nous n'avons pas choisi PUHCS car cela fait trop long, et plus difficile à prononcer (puks), il fallait trouver une juste mesure, explicite,  efficace, facile à prononcer (puk ou puque).
Nos panneaux dans les manifs, eux aussi ont été réfléchis dans le but de donner encore plus de visibilité aux PUHC et d'ailleurs ça fonctionne.
Voilà pour nos explications.
Ceci dit, nous sommes des assemblées souveraines [Rév d'Arès 8/1], chacun fait comme il l'entend.
Nous vous aimons et vous embrassons bien fraternellement.
Groupe Médias Bretons (Daniel R., Bernard L., Yannig M. et Denis K.)

Voici le lien vers la page facebook : https://www.facebook.com/lesPUHC/
Pour faire monter la page en lisibilité : Merci de « likez » et de partagez les publications 

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ces informations.

08mar19 205C93 
Afin d'améliorer la couverture médiatique, je propose au lieu des PUHCS, qui semblent imprononcables, les Fraternités Unifiantes et Confédérées anti Kafkaiennes, dont le sigle FUCK pourrait être peint en jaune fluo sur les buste  des Femen.
Vous seriez ainsi sûr de faire la une de tous les journaux et d'être invité dans tous les talks show.
Gilles est Jaune

Réponse :
Voilà, frère Gilles — si toutefois vous existez sous ce nom — un commentaire dont l'absurde, lui, est kafkaïen.
Je ne trouve pas PUHC imprononçable, puisqu'en français le H n'est pas prononcé et dans le cas de PUHC il ne serait pas davantage aspiré : Dans ... Unités Humaines... seule la liaison entre le s d'unités et humaine ne se fait pas, mais aujourd'hui peu de gens font attention à cela. On peut aussi, non sans une originalité précieuse, écrire l'acronyme PUhC.
Vous êtes du genre à trouver drôle, parce que grossier, l'acronyme FUCK, qui évidemment rappelle le mot anglais de même orthographe qui est mis à toutes les sauces dans l'anglais quotidien pour dire "merde", "rien à foutre", "mon cul", "foutrement", etc. Ce monde très "sérieux" est en fait devenu tellement dérisoire qu'il n'est pas impossible, en effet, que l'aconyme FUCK (qui existe déjà dans les pays anglophones) ait son petit succès et me fasse inviter dans les talkshows. Mais c'est dans le qualificatif "anti-kafkaïennes" que votre proposition confine — peut-être ne l'avez-vous pas vu — à l'ineptie intelligente, un bel oxymoron, car ça ne veut rien dire, c'est vide et il y a quand même du vrai. Si nous sommes anti-bureaucratiques comme le fut Kafka, nous ne sommes pas absurdes comme l'absurde qu'aimait tant Kafka. On a beaucoup mis Kafka à la mode parce que sa façon particulière de dénoncer la stupidité d'un monde qui se prend au sérieux a permis d'exister à des œuvres comme "Le Procès" d'Orson Welles, mise en scène de l'insensé mais très bien faite. Le seule chose qui puisse attendrir chez Kafka est la dérision, en espérant pour lui qu'il écrivit avec dérision... ce qui n'est peut-être pas le cas. Bref, nous sommes beaucoup de choses mais pas kafkaïens, en effet.
Mais le côté gouailleur de votre commentaire me donne l'occasion de rappeler que l'ironie ou la guguenardise ne mène nulle part et que, peut-être, vous avez quand même au fond de vous même un autre souci que celui de vous payer ma tête. Ce monde a besoin d'amour, d'intelligence spirituelle. C'est ce qu'avec d'autres mots nous rappelle La Révélation d'Arès. L'idée ne vous a-t-elle pas traversé l'esprit, mon frère, que La Révélation d'Arès pourrait bien être un véritable Message venu de la Force de Vie qui remplit l'univers ? Bien sûr, je n'ignore pas que ce qui m'arriva à Arès en 1974 et 1977 pût ne pas être aussi divin que je l'imagine. Je n'ignore pas que j'ai pu être trompé par des faits vrais en tant que faits, mais interprétables tout autrement que je ne les interprète. Mais, enfin, que m'offre ce monde en compensation ? Pas grand chose et moins encore si je m'arrête à votre commentaire, comme si je m'arrêtais aux propos des "Grosses Têtes".
Il y a là un point à méditer. Où vais-je avec ma Révélation d'Arès et, en comparaison, où allez-vous avec vos "bons" mots ? Je vais sûrement quelque part qui est plus grand, plus heureux, que là vous allez vous, frère Gilles est Jaune. Pourquoi ne pas me suivre ? Pourquoi se moquer de moi ? À votre place je ne serais pas fier... Mais c'est peut-être parce que vous n'êtes pas fier non plus que vous vous cachez derrière ce Gilles est Jaune. Je vous aime, mon frère, d'autant plus que je fus autrefois ironique et goguenard moi aussi. Et puis, un jour, j'ai été autre chose. Si vous venez à moi, avec quelle joie je vous accueillerai.

09mar19 205C94
Cher frère Michel,
En complément du compte rendu que vous avez publiez (205C86 ), voici un commentaire personnel.
Lors de l’Acte XVI des Gilets Jaunes lyonnais, nous avons été plusieurs à échanger au sujet des petites unité humaines avec les manifestants.
Ce sujet est passionnant mais soulève de nombreuses questions. La plupart des personnes comprennent assez bien, intuitivement, que la vie sociale à petite échelle permet des rapports de fraternité vécue, de solidarité organique et vivante, que ne permet pas une société de 67 millions d’individu. Nous nous accordons aussi assez facilement sur le fait que le gigantisme ne peut qu’engendrer l’autoritarisme, l’absurde bureaucratique et favoriser la corruption et le mensonge.
Finalement, plus de gens que je ne le soupçonnais ne sont pas fermés à l’idée que l’être humain n’a pas été conçu par le Créateur pour vivre selon la loi des rats (Rév d’Arès xix/24), qui enferme son intelligence [32/5] et la détruit — plus nous sommes dominés et plus nous devenons bêtes et par conséquent dangereux pour nous même et notre prochain —, mais selon l'amour, qui libère l'intelligence et la rend agile (10/10). Je cite régulièrement le propos que vous avez tenu à plusieurs reprises – et que des frères ont repris sur leurs panneau : "La liberté est risquée mais elle est moins risquée que le pouvoir", et la réaction est rarement négative.
Mais cette entrevue fugitive d’une vie heureuse, à échelle humaine et dans la liberté, est vite écrasée par la raison raisonnante et la peur : "Mais vous allez affaiblir la France en la morcelant, les grand pays ne feront de nous qu’une bouchée" ou "Nous allons retourner au tribalisme alors qu’il faudrait unifier les hommes, quelle régression !" Ces objections permettent, quand on nous en laisse le temps, de préciser que nous ne mettons pas notre espérance dans une manière de s’organiser, quelle qu’elle soit, mais dans la pénitence, la petite unité humaine souveraine étant le cadre le plus favorable pour déployer cette pénitence et non une recette politique imparable… Nous allons devoir expliquer et expliquer encore très longtemps et les objections que l’on nous opposent et nous opposera nous forceront à réfléchir nous-même à nos perspectives de façon plus approfondie.
Cette révolte des Gilets Jaunes nous bouscule — merci à eux! —, elle nous pousse à sortir d’une routine missionnaire qui nous guette parfois, à expérimenter tout azimut.  Ainsi il y a de la place pour les pancartes bricolées — les miennes me semblent déjà presque trop "clean" — comme pour la banderole de notre frère Jeff, qui m’a personnellement choqué par son côté "rutilant et pro de la com’" — le Gilet Jaune prolo et provincial en moi a réagi négativement de façon viscérale, tout comme notre frère Frédéric (205C91). Mais il est évident que nous ne sommes pas du tout au stade des bilans mais au stade des expériences. Donc multiplions ces expériences et avançons sans préjugés... Comme vous le dites à Jeff : "Vous avez déroulé une large banderole. Pourquoi pas ? D'autres vous critiquent. Pourquoi pas ? Il faut de tout pour faire une société ! Qui a tort et qui a raison ? On le saura dans quelques générations."
Thierry M. de la Drôme des Collines, rallié à la mission de Lyon

Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce commentairequi me confirme que, quand on a un peu de temps pour en expliquer et en défendre l'idée, la confédération de petites unités souveraines n'est pas un projet repoussé par tout le monde. Les jacobins, ces républicains qui ne veulent avec intransigeance qu'un seul pouvoir central fort, dans une république qu'ils croient démocratique, mais qui ne peut être démocratique qu'en fonction inverse du nombre de citoyens, ne supportent pas l'idée d'une confédération de souverainetés sur le modèle suisse. La Suisse est faite de vingt-six cantons qui sont des états souverains, mais n'a qu'une seule armée de défense. La France pourrait être faite de même de... mettons... quelque deux cents unités souveraines confédérées et n'avoir qu'une armée pour se défendre. La France ne serait pas "bouffée" par les grandes nations. Et d'ailleurs, quelle grande nation "bouffe" le Luxembourg ? Le Lichtenstein ? Par contre, la République "une et indivisible" ne nous a pas empêchés d'être "bouffés" par l'Allemagne en 1940. Rien de tout cela ne tient.
Des problèmes organisationnels seraient à résoudre dans le cas de cet heureux éclatement en petites nations ou unités souveraines, mais ce que les hommes veulent, quand ils le veulent, est toujours finalement résolu. J'espère que nous Pèlerins d'Arès contribuerons à décider nos frères humains de France à vouloir cette confédération française.
J'avoue que vivre en petites unités humaines, entre gens qui se connaissent, qui peuvent plus facilement s'aimer, se pardonner, s'entendre, se départir de préjugés, etc., est un projet sur lequel j'ai pour ma part insuffisamment réfléchi au plan pratique, mais je suis sûr que cela peut se faire avec bonheur. D'autres que moi y travailleront au plan pratique et en profondeur. Ce n'est pas mon rôle qui n'est que prophétique et spirituel. J'ai été heureux d'apprendre qu'un sociologue et philosophe connu, Léopold Kohr (prix Nobel), y a travaillé, mais je ne trouve pas en France de parti(s), d'association(s), de regroupement(s) de quelle que forme qu'ils soient, qui préconisent et se battent pour un tel projet. Cela ne m'étonne qu'à moitié depuis que j'ai consulté des juristes qui m'ont dit qu'en France un tel projet est anticonstitutionnel et ne peut pas exister comme ralliement politique pouvant faire appel aux électeurs. Un juriste m'a dit : "En France, penser à une forme confédérée du pays est comme penser à un retour à la monarchie ; c'est rigoureusement interdit." Pourtant, je ne peux pas douter que des hommes en France y pensent déjà. Un tel projet ne peut donc, si l'on veut éviter une révolution, émerger que d'un consensus tel qu'il sera d'abord remarqué un jour, puis plus tard sérieusement considéré, et nous pouvons avoir un rôle très important d'enseignement de la population dans cette perspective.
Je n'ignore pas qu'en poursuivant cette idée de Confédération Française nous seront combattus par l'Officiel qui déclarera que nous introduisons le ver dans le fruit "merveilleux" de la République une et individible et qu'avec un concept pareil nous attaquons la puissance publique et minons l'État. La République telle qu'elle se conçoit aujourd'hui se défendra contre une autre forme de la nation française comme autrefois la monarchie se défendit pendant des siècles contre les idées républicaines venues de la nostalgie des antiques temps heureux d'Athènes.
Ce que nous défendons, c'est la rapport de l'individu — le pénitent est toujours individuel — à la puissance publique dévoreuse de la personne et donc génératrice de péché, de mal, car le mal n'a jamais été vaincu par la loi, mais par l'effort individuel. C'est essentiellement par là que nous ne sommes pas, mais alors vraiment pas, une religion. Le philosophe anglais Thomas Hobbes déclara que la puissance publique et religieuse de même fondait le droit de l'individu, tandis que Baruch Spinoza affirma le contraire en écrivant : "La liberté de penser est le principe fondateur de la société" (dit de mémoire, je suis en voyage, loin de ma bibliothèque, et je ne peux consulter la source). De ce point de vue nous sommes bien spinozistes. Il peut y avoir une pensée sans foi, mais il ne peut pas y avoir de foi sans pensée. Pour le Créateur, donc pour nous, la société ne peut que se fonder sur le primat de la liberté individuelle. Pour nous la fonction de l'État doit donc être de garantir absolument cette liberté individuelle et il va sans dire que cette garantie ne peut vraiment exister que dans une petite population, une petite unité humaine. "Je maintiens toujours le droit de nature," disait Spinoza et pour nous le droit de nature est avant tout le droit de faire refleurir et se propager la vie spirituelle qui est ce qui différencie fondamentalement l'homme de l'animal, du végétal, etc. Cette particularité d'un philosophe comme Spinoza lui vaut aujourd'hui encore une antipathie qui peut être cachée par la mode, mais qui est une antipathie que nous subirons nous aussi pendant un temps... Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Mais pour simplifier, il va sans dire que, pour l'heure, moins nous citons Spinoza, mieux nous nous portons.

09mar19 205C95
Gilles est Jaune 205C93 ?
Ça tombe bien, j'en avais eu l'idée : Gilles est jaune parce qu'il a un ictère, il a une crise de foi. Il n'a plus foi dans les pouvoirs politiques, religieux, financiers, scientifiques... ces pouvoirs qui lui sucent la vie jusqu'à la moelle. Mais sa "maladie" est en fait un premier pas vers la guérison, la guérison que seules la liberté absolue [Rév d'Arès 10/10] et la pénitence rendront totale !
Patience, quatre générations ne suffiront pas !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
"Sa maladie est en fait un premier pas vers la guérison," dites-vous, frère Dominique. C'est vrai, Je vous remercie doublement pour votre commentaire.
Gilles est Jaune semble se couper de sa propre existence au point de n'être plus du tout acteur de la vie, mais d'en devenir spectateur. De là la nigauderie de son commentaire qui n'est qu'une calembredaine, rien de vécu en soi, au fond. Oui, il n'a plus foi en rien. Peut-être, comme vous le suggérez avec d'autres mots, cela le rend-il "vierge". Mais sera-t-il un des nôtres ? Je crois que Monsieur Hasard seul le sait. Ne plus croire en rien, c'est transformer l'impossibilité de vivre en possibilité de dire. Alors, Gilles est Jaune dit. Mais il a besoin d'une écoute et c'est pourquoi il "dit" dans un blog, pour être lu. Tout est donc encore possible chez un frère humain comme lui. L'hagiographie connaît un certain nombre de héros de Dieu partis d'un état comme celui de Gilles est Jaune.

09mar19 205C96
..FréreMichel, ...........nous vivons trés vite en ce moment......;
et ce n'est pas que simple ,,
mais ,oui...
faut y aller ? à chacun de savoir ,,
,, alors chacun va avec sa fiévre, avec sa flegme, avec sa peur ou sa torpeur sa fragilité , son talent assuré  sa faiblesse.sa conscience  .......... ..
..bref ,,on va et on va si ??   on vacille parfois aussi!!!
mais les fréres sont là...Et la Parole nous guide
 
,j'ai ainsi choisi  ce verset sur le gilet que je portais lors de ma 1° expérience Manif GJ à Lorient........;

'ton oeil( a) le Feu
l'homme (qui te suit) voit l'Ile  Bleue  (au ) loin ...........(th XIV verset 12 )

 
............il m'a paru essentiel que de ce gilet jaune coule l'EAU BLEUE '

.......fraternellement avec tous ,, bien à vous frére Michel ainsi qu'à votre épouse ;
brigitte j. de la t. de Lorient

Réponse :
Voilà une écriture pas banale où les doubles virgules et les points parlent autant que les mots. J'ai laissé le texte intégralement comme je l'ai reçu. C'est une poésie qui ne manque pas de puissance.
Merci, ma sœur Brigitte, pour ce commentaire qui est plus que cela... un chant !
C'est de la littérature, en fait, car tout repose sur l'interprétation. La mienne me dit : C'est tellement beau qu'on n'ose y toucher. L'écriture est une matière malléable, que vous savez sculpter comme de la glaise. Merci.

09mar19 205C97 
Bien cher frère Michel,
notre prophète de Dieu,
Depuis le mois de Novembre nos Assemblées de France (🇫🇷) se mobilisent en se joignant aux manifestations des Gilets Jaunes et en clamant à l'aide de banderoles, d'affiches, de tracts que l'avenir de notre pays ne peut provenir d'une masse conduite par des pouvoirs politiques mais par la Création de Petites Unités Humaines Confédérées, des PUHC.
Depuis Novembre 2018, j'ai eu l'idée de créer un groupe d'échanges nommé "Moisson" qui s'est  mis en place sur "Messenger" via Facebook. Ce groupe d'échanges auquel je vous ai convié depuis l'origine de sa création, suscite de trés nombreuses conversations depuis Novembre avec photos, vidéo, affiches concernant nos missions de Gilets Jaunes Pélerins d'Àrès de toute la France (🇫🇷) Il permet à chaque Assemblée de puiser de nouvelles idées 💡 d'affiches et de textes qu'il touchent le coeur ❤️ de ceux qui les regardent, dont les médias.
Ce matin,j'ai reçu un message  sur "Moisson" en provenance de Bretagne qui me demande à ce qu'il soit transmis à tous les Gilets jaunes de nos Assemblées de Pélerins d'Àrès dont vous êtes le frére aîné [Rév d'Arès 16/1], Frére Michel.
Je vous transmets ce message ainsi que les échanges qui ont suivis.
"Voici un message dont nous nous faisons le relais. Merci de diffuser chère sœur Patricia (Daniel) :  À tous les frères et sœurs qui sont présents sur les manifs, je demande de filmer le plus possible. J'ai rencontré un spécialiste en vidéo, il serait intéressé de faire des vidéos sur le mouvement. Je verrai bien un petit reportage sur ces groupes de pèlerins d'Arès dans toute la France. Il faut filmer beaucoup avec des interviews pour avoir de quoi faire un petit montage. François S."
Cela mérite réflexion
Qui est cette personne
Quel est le but de cette vidéo ?
Aurons nous un droit de regard ?
Bref, en l'état, cela semble bien léger.
Qui est ce spécialiste vidéo ?
Quels sont ses motifs ? Pourquoi faire ? Le montage se fera-t-il avec un frère ou seul ?
Loin de moi toute suspicion et la réserve est partagée par quelques sœurs ici à Bordeaux mais tout va très vite avec parfois un manque de réflexion. Du moins, c'est comme cela que nous le ressentons.
De plus des photos ont déjà été prises des bordelais ainsi que des vidéos par notre frère Éric D.
(Philippe) [Quel Philippe ?]

Très bonne idée @François St. pour la vidéo ! si tu dis qu'il y aura un montage, je comprend bien que tu le feras avec ce spécialiste que tu connais probablement, te connaissant. Je vais tenter de filmer mes frères samedi, je ne participe pas à la manif cette fois-ci mais j'ai dix minutes avant d'aller filer au boulot. je t'enverrai ça au plus vite, bravo pour l'idée, j'espère qu'elle sera reprise 🙂 (Joseph) [Quel Joseph ?]

Plus facilement faisable ?
Pourquoi ?
Il manque la dimension spirituelle
Amour, pardon, peux libération préjugés etc...
C'est le fond (Philippe) [Quel Philippe ?]

Concernant les videos ne pas oublier qu'on ne peut pas diffuser des vidéos sans l'accord écrit des personnes.(Philippe) [Quel Philippe ?]

Mon frère @Philippe L.-perso, je pense qu'il est question de filmer des frères pèlerins qui, s'ils sont filmés, seront évidemment d'accord de figurer sur internet. Mais sait-on jamais ? Les prévenir est plus prudent. Des frères et des sœurs aussi bien sûr (Joseph) [Quel Joseph ?]

Je ne suis pas seul à émettre des réserves
Une vidéo c'est important et la vigilance n'est pas à exclure.
Où est le problème ?
Bien présenter le projet
Qui en a la maîtrise de bout en bout ?
Qui va produire ?
Et qui va recueillir les autorisations de publier ?
Il y a quelques chose qui vous échappe et je pense que Messenger est le plus mauvais endroit pour en parler.
En tout cas en l'absence de précisions sur ces questions qui nous semblent légitimes. Bous n'aurez pas d'images de Nina, Chantal, Nejma, Yasmine, Jean Louis et probablement de bien d'autres à Bordeaux.
Nous sommes en phase avec la stratégie de FM (?)
La méthodologie nous semble notre affaire à nous sur le terrain.
Donc, je répète les questions :
Qui aura la maîtrise de bout en bout de ce projet de vidéo et autres questions ?
C'est facile de répondre.
(Philippe) [Quel Philippe ?]

- Probablement les fréres et sœurs de Lorient qui sont bien engagés dans les PUHC.
(Patricia) [probablement la commentatrice]

Je ferai une meilleure réponse demain.
Mais nous avons reçu un mail
François St. relayé par Daniel R. qui m'a demandé de le diffuser à Bordeaux :
"A tous les frères et sœurs qui sont présents sur les manifs, je demande de filmer le plus possible. J'ai rencontré un spécialiste en vidéo, il serait intéressé de faire des vidéos sur le mouvement. Je verrai bien un petit reportage sur ces groupes de pèlerins d'arès dans toute la France. Il faut filmer beaucoup avec des interviews pour avoir de quoi faire un petit montage."

Merci de contacter directement François St. ou Daniel R. si vous souhaitez lui répondre.
Le problème est l'absence de visibilité sur le projet de ce spécialiste de vidéo.
Chaque frère est libre de faire ce qu'il veut avec qui il veut mais si c'est un mail circulaire envoyé aux membres de groupes missionnaires de France il s agit d'autre chose.
Nous avons besoin d'y réfléchir.
Je vous ferai part demain des réponses et réactions de fêtes [?] Bordelais que nous ne manqueront pas de faire a nos frères
Mais pour l'instant dans autre précision de pourquoi qui quand comment etc., nous resterons sur cette réserve
Bien fraternellement,
(Philippe) [Quel Philippe ?]

Je pense que de filmer et interviewer en rush pas trop long serait une bonne chose et ça ne mange "pas de pain". De plus, ça exerce chacun à parler devant micro et caméra (même si c'est un portable). Ensuite, il faut réfléchir ce qu'on peut en faire et à qui les confier. Si ce n'est pas au gars de François, ça peut être directement à une équipe de pèlerins d'Arès qui fait le montage.
Daniel de Bretagne.

Voilà, frére Michel, notre prophète, les échanges que nous avons eus aujourd'hui concernant notre mission de sensibilisation des PUHC.
Puisse notre action et notre présence parmi les Gilets Jaunes porter ses fruits !

Nos affiches ainsi que nos banderoles sont parsemées de la Parole que le Créateur de l'Univers vous a donnée en 1974 et 1977.
Nous formons le Nouvel Exode Spirituel que le Pére de l'Univers appelle pour redonner la Vie.
Car la Vérité c'est que le monde 🌎 doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Frére Michel, je vous embrasse bien fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Patricia C. des Hautes Alpes
Facebook page "Moisson"

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire, qui est plutôt une communication.
Si je vous comprends bien, vous avez créé sur Facebook une page "Moisson" et ce que vous m'adressez ici est un échange entre "amis" de cette page "Moisson", à laquelle vous me dites m'avoir invité, mais je n'ai pas vu passer l'invitation. L'aurais-je vue, je doute que j'eusse pu la visiter, tellement je suis débordé de travail et manquant de temps. Je reçois dans ma page Facebook "Michel Potay" beaucoup de ce que Facebook appelle des notifications, invitations, etc., je ne peux prêter attention qu'à un petit nombre d'entre elles. Je ne peux pas faire autrement qu'ignorer quantité d'invitations, que je ne remarque même pas. J'en suis désolé, croyez-moi.
J'imagine que vous m'adressez ce commentaire pour me demander ce que j'en pense ? D'après ce que j'ai compris, quelqu'un du nom de François (il y a un certain nombre de François parmi nous) demande aux Pèlerins d'Arès qui participent aux manifestations de Gilets Jaunes de lui adresser les vidéos qu'ils peuvent avoir filmées lors de ces manifestations pour qu'un de ses amis, dont il ne donne pas le nom, qui serait un spécialiste vidéaste, en fasse un montage de type professionnel, je suppose. Mon opinion est que rien de cette sorte ne peut se faire sur une page facebook et de cette façon quasi anonyme, car filmer dans la foule, c'est filmer beaucoup de monde, c'est risquer d'offenser beaucoup de monde. De ce fait, chacun doit clairement se nommer et prendre ses responsabilités dans une telle entreprise. De telles choses ne peuvent se faire que par écrits postaux signés avec des noms et des adresses. Ce qui se passe sur une page Facebook ne me paraît pas assez sérieux pour se protéger des problèmes ultérieurs.

10mar19 205C98 
Cette aprés midi de Samedi 10 mars â Nice,notre mouvement des Gilets Jaunes Pélerins d'Arès de Nice-Gap a remporté un vif succès. Avec la grande banderole de Ariéle et Philippe mise en tête du cortège ainsi que le grand Panneau de notre frére Dominique, nous avons notre photographe en tête de "Nice-Matin".
Nous sommes partis de la gare SNCF de Nice pour descendre l'Avenue Jean Médecin 👨‍⚕️ jusqu'à la place Massena, puis direction le vieux Nice.
Nous nous étions retrouvé bien une dizaine de Pélerins d'Arès â marcher avec nos panneaux et â effectuer ainsi une distribution de tracts d'invitations en vue d'une rencontre d'échanges programmée pour le lundi 11 mars afin de parler des PUHC.
Un beau week-end, frére Michel, de partage missionnaire dans cette belle ville 🌃 de Nice ✨💝🙏
Patricia C. des Hautes-Alpes
Nice09-03-2019-1Nice09-03-2019-2Nice09-03-2019-3Nice09-03-2019-4

Réponse :
Bravo, les Niçois et les Gapais ! Je rentre à Bordeaux aujourd'hui, mais je ne résiste pas au désir fraternel d'afficher votre commentaire avant de fermer mon ordinateur.
Merci, ma sœur Patricia, pour ces images !

11mar19 205C99
CommentVaincreLeMal-Bordeaux-Mars2019
Comment vaincre le Mal ?

www.youtube.com


https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ovnKxZ9ML_8

La Mission de Bordeaux

Réponse :
Je fais mes compliments à la mission de Bordeaux qui a réalisé cette courte vidéo d'Appel !
Nina m'a dit que le texte et le schéma général du film étaient une œuvre collective, mais que la réalisation de la vidéo était de notre sœur Nejma H. que j'applaudis particulièrement.
Je constate que plus nous avançons plus nos frères et sœurs réalisent de bonnes choses dans le domaine de l'accroche missionnaire.

11mar19 205C100 
Quelques images de la mission des Lyonnais à la manifestation des Gilets Jaunes le 9 mars 2019.
(extrait de l'Intranet de la Mission de Lyon)
Lyon09-03-2019-1Lyon09-03-2019-2Lyon09-03-2019-3

Réponse :
Tous mes compliments à nos frères et sœurs lyonnais pour leur participation à la manifestation des Gilets Jaunes le 9 mars 2019 à Lyon. J'ai remarqué notre frère Michel J. qu'on voit de dos à droite dans la photo du haut. Toutes mes félicitations, frère Michel, pour votre courage !
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Signature.

Réponse :
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