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15 janvier 2019 (204)
Les cailloux du Petit Poucet

Aujourd'hui 45ème anniversaire de l'Apparition de Jésus à Arès et 74ème anniversaire de sœur Christiane.
Ceci étant,

Le Père s'exprime comme le Petit Poucet sème ses cailloux. Qui les voit ?
On croit qu'il suffirait que Jésus apparût et parlât, puis que le Père Lui-même s'exprimât et qu'alors oust ! chassées seraient toutes les vieilles marottes !
"Mais non, mais non !"
Les yeux du siècle sont ceux de milliards d'ogres incapables de voir les cailloux du Petit Poucet. Les idées restent collées aux clichés comme l'égarement reste fatal dans la forêt profonde.
"Nous n'avons pas de dogme, pas de chef, pas de loi, pas de prière imposée, chacun de nous aime, pardonne, est libre de tous préjugés ; nous ne sommes pas une religion," dites-vous au quidam de rencontre et c'est vrai. Or, il vous répond: "Mais vous croyez en Dieu ! Vous êtes une religion." Vous répondez, croyant triompher : "Non, nous ne sommes même pas obligés de croire en Dieu (Rév d'Arès 28/12)." Baste, gros malins ! Il arrivera toujours un moment où le quidam nous demandera quelque chose comme : "D'où vient La Révélation d'Arès ?" et nous devrons répondre : "D'un événement surnaturel." Alors il nous enverra un : "Vous voyez bien que vous êtes une religion !"

Chat
Le chat voit-il un photographe ?
Non, il ne fait que penser, "Tiens, un bipède !"

Le Vrai et la Vie sont comme les cailloux du Petit Poucet imperceptibles au tout-venant.
Nos espérances sont réduites à une religion, parce que nous n'acceptons pas que soit vide l'Invisible, étroit l'Infini, que soit enterré l'amour du prochain, que nous apportions une réponse au nihilisme métaphysique et parce que tout ça reste indécrottablement religieux pour le commun de la rue.
Apôtres, nous parlons de revenir du mal au bien par l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, mais nos auditeurs sentent tôt ou tard que nous tenons ces mots et les idées qu'ils désignent d'immatériel Esprit ou Souffle et là, nous sommes cuits dans la bonne vieille cocotte, où mijote depuis l'antiquité le même mironton, la religion. Comment expliquer sur l'instant qu'on peut être croyant sans être religieux, prier sans être dévot, être relié au Créateur sans être mystique, certifier qu'existe la vie après la mort sans être cul-bénit ? C'est encore impossible, mais ça viendra. Pour l'heure on nous rejette virtuellement comme nos frères juifs ou musulmans rejettent le cochon.

Pourtant de la religion comme des comportements qui s'y moulent nous ne voulons plus. Parce que la religion, quelle qu'elle soit, est système de dogme(s), loi(s), obligation(s), habitude(s), préjugés, culture, parfois hiérarchie ; elle brise les création et progrès continus de soi, qui est le propre de l'humain, image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). D'un tel carcan La Révélation d'Arès nous libère. Prier pour nous est aussi naturel que penser, aimer son prochain aussi naturel qu'aimer la chaleur ou la lumière du soleil, mourir est aussi naturel que passer à la Vie.
La brève existence terrestre est le court tremplin, quelques décennies de chair, vers la Vie (Rév d'Arès 24/5). La chair n'est qu'une étape de la naissance. Chaque humain naît chenille dans les entrailles de sa mère, puis devient cocon — sa vie terrestre — où Dieu ou le Père-Mère, ou la Vie, ou le Tout met à mûrir un de Ses Atomes. Il s'envolera, danaus sublimé, vers la Vie, l'Infini, par la porte qu'on appelle communément mort et que nous appellerons passage, libération, vraie naissance.
Pas la religion, la Vie, c'est tout.

En l'étroite coquille qu'est ce monde le vocabulaire est rabougri, très pauvre, l'horizon de l'homme minuscule, le registre d'idées ridicules, le ciel étroitement logé dans l'exigu œil humain, auquel on met un C majuscule pour le sacraliser. Piètre illusion. Le Père-Mère est en fait aussi naturel que l'herbe des champs. Comment sortir de la triste restriction née des concepts du pauvre Adam ?
Peut-être, par exemple, en dépassant la religion, en disant : "Une religion ? Nous sommes beaucoup plus que ça. Les petits cailloux que le Père a par La Révélation d'Arès mis dans nos poches pour baliser nos sentiers nous conduisent beaucoup plus loin, à la Vie, parce que la Vie n'a jamais commencé, ne finira jamais, et nous pour des raisons que nous ignorons nous ne sommes qu'un très bref épisode, charnel, de cette Vie.
Peut-être aussi en répondant : "Religion ? Non, c'est dépassé. Pour nous il n'y a pas Dieu d'un côté, l'humain de l'autre, Dieu et l'humain ne font qu'Un. Nous reprenons l'enseignement de Jésus qui était de refaire du monde la patrie de l'amour, uni à l'Amour Qui soude ensemble l'Univers et tout ce qui s'y trouve. Être homme, c'est dans le cœur et dans la tête, ce n'est pas sur des registres, des papiers, des diplômes, des titres, des pierres tombales."
Des moyens de remplacer la religion par l'amour, il y en a sûrement d'autres.

La Révélation d'Arès, la Voix du Ciel, parle de retrouver la Vie (24/5), non la religion.

copyright 2019

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Commentaires :
16jan19 204C1
Cela me rappelle une rencontre de ce vendredi dans la rue : "Bonjour, je fais connaître un évènement qui s’est passé il y a quarante ans et totalement passé sous silence par la presse. Il nous invite à comprendre qu’il n’y a rien à attendre des pouvoirs qui ne peuvent voir l’homme qu’à travers des chiffres et des statistiques : masse salariale, masse impossible… Or il nous faut retrouver notre vraie puissance, notre vraie grandeur qui est d’aimer, de faire la paix…" La personne me coupe : "Vous êtes une religion !" J’ai juste eu le temps de répondre : "Non, pas du tout." Il me répond : "En tout cas vous parlez comme une religion. Moi, ce qui compte, c’est ça !" répondit-il en frappant sur sa tête avant de me quitter.
J’ai vraiment senti que pour cette personne même des mots comme aimer et faire la paix, c’était déjà du religieux, du démodé.
Pas étonnant que le monde manque d’amour et de paix puisque même les nommer font fuir l’homme de rencontre qui préfère continuer à tourner en rond sans fin dans sa boîte crânienne plutôt que d’oser la rencontre et l’échange. En fait, soit l’homme fuit le religieux comme la peste, soit il s’invente son petit dieu sympa qui l’aime tendrement plus que tout autre. Dans les deux cas, chacun s’écrie : "Surtout, ne pas déranger !"
J’en profite pour partager le tract que nous utilisons actuellement à plusieurs en Belgique sur le thème "Pas la religion, la Vie !"
La Révélation d’Arès m’invite à oser la vraie rencontre de l’autre, celle qui ne cherche pas à l’annexer en l’accueillant tel qu’il est et non comme je voudrais qu’il soit. Tu ne pousses pas ton frère (comme) la montagne pousse le ruisseau (Rév d'Arès xx/4).
Il me faut de même oser la vraie rencontre avec le Tout-Autre. Le frère a sa face à Ma Face (Rév d'Arès vi/6). Accueillir la Parole telle qu’elle est et non comme je pense qu’Elle devrait être. C’est-à-dire sans l’interpréter, la gloser, l’adapter, la censurer, la couper, l’apprêter à mon goût (viii/11)… Ainsi, la lecture quotidienne de la Parole, telle qu’elle est, sont comme les cailloux du Petit-Poucet, un guide qui me conduit hors de mes certitudes, vers le grand large de la Vie (17/3).
Louis-Marie J. de Belgique
tract en Belgique 2019

Réponse :
Voilà le cas typique de l'homme de rencontre qui ne fait confiance qu'à son cerveau comme le chien ne fait confiance qu'à son nez sans se douter un instant qu'il existe dans l'Univers des millions de choses autres que des odeurs proches.
Contre ça, pour l'heure, nous ne pouvons pas grand chose.
Un grand merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire on ne peut plus approprié.

16jan19 204C2
Donc pour vous nous ne trouvons la Vie que lorsque nous serons mort ? Vous écrivez "Il s'envolera, danaus sublimé, vers la Vie, l'Infini, par la porte qu'on appelle communément mort et que nous appellerons passage, libération, vraie naissance."
La Chair n'est pas le corps physique mais ce divin que l'on contient ou le "christ" pour les chrétiens [d'Église] : le principe de D. [Dieu] à l'intérieur de l'homme - Jérémie 31,33. Et ce n'est pas la mort mais (en hébreu le verbe muter qui n'est pas mourir physiquement) la transformation intérieure de l'homme qui éclairera son corps d'une lumière nouvelle, qui le rendra spirituel, ce que les autres homme que vous rencontrerez pourront voir.
Le corps n'est pas fait pour être détruit mais pour être magnifié car nous ne sommes pas créés pour mourir physiquement, nous sommes éternels et immortels.
Pour devenir immortels, ne plus mourir physiquement, nous devons nous retourner, muter (מוּת  qui a 2 sens : mourir et muter).
Simon Gad

Réponse :
Revoilà Simon Gad, notre frère mystérieux, qui porte sans doute un autre nom, mais bon ! Gad a plusieurs sens en hébreu. Il signifie bonheur, bonne fortune : Léa dit : "Quel bonheur [ou quelle bonne fortune] !" et elle lui donna le nom de Gad [Bonheur] (Genèse 30/11), mais il signifie aussi coriandre : La maison d'Israël l'appela manne. C'était comme du coriandre [gad], blanc avec un goût de galette au miel (Exode 16/31). Comme on dit de nos jours familièrement : Ce n'est que du bonheur... de vous à nous aujourd'hui ; ce n'est pas le cas de tous vos commentaires.
Très beau commentaire. Je ne dirais pas exactement les choses comme vous, je ne dirais notamment pas que "la Chair n'est pas le corps physique mais ce divin que l'on contient," mais qu'entend-on par chair exactement ? Impossible à dire de façon définitive selon que l'on conçoit le mot d'une façon ou d'aune autre, parce que la chair fait de toute façon partie intégrante de l'humain, qui est chair, esprit et âme, les trois (qui) seront réunis en Mon Jour (Rév d'Arès 17/7). La chair a donc, comme vous dites, ce "divin que l'on contient."
Vous commencez par une question : "Donc pour vous nous ne trouvons la Vie que lorsque nous serons mort ?" et je vous réponds : Pas spécialement quand on sera mort, c'est vrai, mais dans l'état actuel des choses je ne vois pas comment nous pouvons retrouver la Vie avant le grand passage, car pour l'heure nous sommes dans la vie pécheresse (avec un petit v). La Révélation d'Arès dit : Des générations repentantes camperont sur ce désert... pour retrouver la Vie (24/5). Il est vrai qu'elle ne spécifie pas qu'on ne retrouve la Vie qu'étant hors de la chair. Voilà bien une raison de plus pour réaliser que le Salut ne tient pas à la croyance, mais à la pénitence au sens que la Parole d'Arès donne à ce mot.
Je sais bien que l'année juive n'est pas 2019, mais 5779 qui a commencé le 10 septembre 2018 et s'achèvera le 29 septembre 2019. Une année qui compte 385 jours. Mais je peux quand même vous souhaiter une bonne année civile 2019 pleine de bonheur, réussite, santé et piété créative !

16jan19 204C3
Voilà une entrée 204 qui a un tout autre ton.
Quelque chose a dû se passer ce 30 novembre 2018 qui vous a fait d'abord poser la question de la convenance de votre blog, et ensuite, après que vous ayez repris l'activité blogueuse, donner une autre griffe aux entrées, particulièrement à celle-ci.
Vous avez une intelligence (Rév d'Arès 32/5) étonnamment souple. Le Père vous a fait entrer en campagne et vous avancez infatigablement en vous adaptant sans arrêt au terrain et cela tout en suivant le même Dessein.
Ce que vous faites n'est pas donné à tout le monde et l'est encore moins aux gens d'âge qui ont plutôt tendance à se désadapter.
J'en profite pour vous souhaiter une belle année prophétique !
Emmanuelle C. d'Île de France

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Emmanuelle, et merci pour ce commentaire.
Je vous adresse à mon tour mes vœux chaleureux d'année heureuse, réussie, pieuse et, si possible apostolique, si vous vous décidez à rejoindre notre mission de la rue Raymond Losserand. Mes vœux s'adressent bien sûr à vos enfants et petits enfants.
Le 30 novembre, notre frère Patrick B. président du comité de gestion et des "Ouvriers de la Moisson en Île de France", rue Losserand à Paris, m'a accroché, d'un ton fougueux, sur la question même qui venait de faire l'objet de mon propos ce soir-là et qui faisait l'objet de mon entrée 204 : Nous ne sommes pas une religion, mais nous avons l'air d'être une religion. Il provoquait ainsi avec véhémence un stupéfiant dialogue de sourds. C'est bien là que j'ai compris que Patrick B. ne lisait pas mon blog. Alors qu'il s'adressait à moi sur un ton de sévère donneur de leçon, je pensais à Bergson (je retrouve la citation) : "Le quiproquo est  une situation qui présente en même temps deux sens différents, l'un simplement possible, celui que les uns lui prêtent, l'autre réel, celui que d'autres lui donnent. Les acteurs ne connaissent chacun qu'une face de la question : de là leur méprise, de là le jugement faux qu'ils portent sur ce qu'on fait autour d'eux comme aussi sur ce qu'ils font eux-mêmes."
Mais dans cette histoire ce qui m'a "cloué", ce n'est pas le fait que Patrick B. ne lisait pas mon blog — ce pour quoi je me suis dit : "Si un frère de l'importance de Patrick ne me lit pas, c'est peut-être que mon blog ne sert à rien. Dois-je le poursuivre ?" — que le fait qu'il ne se soit pas dit après l'incident ce que n'importe quel Pèlerin d'Arès du petit reste se serait dit : "La pensée du prophète n'est pas inutile, je vais désormais le lire et par ailleurs je vais redoubler de pénitence pour m'assouplir," et qu'il ait démissionné ! Démissionné comme un employé ou un responsable de parti, oui, démissionné comme on fait dans le monde. Alors ça oui, ça m'a absolument sidéré. Nous Pèlerins d'Arès sommes des hommes tout autres, des humains en effort continu vers l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence, le rejet de tous préjugés, des pénitents jamais vaincus.
Comme quoi un Pèlerin d'Arès — Patrick, moi, n'importe lequel d'entre nous —, perdant un temps durant l'extraordinaire lucidité de l'humilité, peut ne plus sentir à quel point la pénitence passe devant la logique du temps. Chacun de nous peut à tout moment passer de l'objectivisme de la pénitence à l'objectivisme opposé de la raison mécréante du monde avec son fétichisme du résultat immédiat. Pour nous le résultat est lointain, puisqu'à son point extrême, c'est le Jour de Dieu, qui n'est pas demain, et en attendant c'est le Salut qui est une grande étape vers la Vie. Mais je ne désespère pas que le moment viendra où Patrick lisant mon blog lira ceci et peut-être nous offrira de nouveau ses services, outre le Pèlerin d'Arès qu'il est et reste, je pense.

16jan19 204C4 
Cher prophète Mikal,
Dans votre nouvelle entrée "Les cailloux du Petit Poucet", vous reprenez votre réflexion sur la mission, de la manière la plus profonde.
Notre mission, difficile, est de trouver les épis mûrs et de les faucher pour en faire des membres actifs du petit reste, ou à défaut, les aider à être des pénitents qui suivent un autre sentier chevrier. Votre réflexion porte ici sur les limites du vocabulaire, sur le mot "religion", et se termine par deux réponses possibles, l'une autour de la Vie et l'autre autour de l'Un. Ce sont bien sûr des notions que portent La Révélation d'Arès lorsqu'elle est comprise et vécue par le pénitent. Elles ouvrent à la non-dualité.
Dans cette veine, comme vous j'aime beaucoup le tract de Bernard de la F. de Bretagne-Sud, publié sur votre blog en 201C33. Je propose une autre réponse possible en disant : "Une religion ? Non, c'est dépassé car même dans les rares passages où la Parole de Dieu est donnée pure, les religions donnent ce qu'elle croient être Parole de la main droite... mais elles interdisent de la main gauche de penser par soi-même. Aucune religion ne libère vraiment la relation entre le croyant et le Message. C'est un apport décisif de la Révélation d'Arès donnée en France en 1974 et 1977."
Le dialogue parlerait ensuite de la condition du priant qui se nourrit de la Parole d'Arès. La prière l'aide concrètement à faire l'ascension des Hauteurs Saintes en accomplissant la Parole. C'est un rapport qui sera vu peut-être comme "religieux". Mais il me semble impossible d'éviter cet écueil. C'est le fond du rapport que le Père-Mère demande au petit reste d'établir avec Sa Parole. Parler ainsi, c'est donc mettre le passant devant la question vitale de son rapport à la Parole de Dieu. Est-ce trop brutal aujourd'hui ?
Le véritable épi mûr n'exige-t-il pas cette hauteur de vue ? Cela amène à poser la question : Comment faciliter l'accès du curieux à la compréhension puis à la prière dans La Révélation d'Arès, hors de tout dogme, dans le respect de la pensée de chacun et dans le respect de la direction de certitude ? Je n'ai pas de réponses définitives à cette question qui tourne en moi, comme j'imagine qu'elle tourne aussi en vous depuis longtemps.
En matière de mission et d'enseignement prophétique, les réponses seront de toute façon évolutives, surtout au fil de l'ascension collective du petit reste. Avec malheureusement un jour de retard, je souhaite à sœur Christiane un merveilleux anniversaire, plein de foi, de joie, de santé et de paix.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Sœur Christiane qui lit mon blog tous les jours sur sa tablette Apple sera heureuse des souhaits que vous lui adressez de "merveilleux anniversaire, plein de foi, de joie, de santé et de paix."
Merci, frère Patrick Th., pour ce commentaire qui n'est qu'une autre manière d'exprimer ce que dit mon entrée 204.
Vous demandez : "Mettre le passant devant la question vitale de son rapport à la Parole de Dieu. Est-ce trop brutal aujourd'hui ?" Je réponds : Oui, c'est généralement "trop brutal", l'esprit de nos frères humains contemporains n'est que très rarement ouvert sur l'instant à "la question de son rapport à la Parole de Dieu", parce qu'il est déformé par la mécanique "logique" qu'on lui insuffle à l'école de la primaire à la supérieure et qui échafaude tous les propos les propos à la télévisions, sur les journaux, dans les discours politiques.
Ce matin, je lus quelques uns des questions posées aux citoyens par le président Macron, toutes du genre :
● (...)
● Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité?
● Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier?
● Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale?
● Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard? Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers?...
Et là je me suis arrêté. Non seulement j'ai trouvé aberrant de demander au quidam de base, qui n'en peut mais, des choses comme "Comment financer la transition écologique...", mais le comble c'est de demander à mon brave concierge, avec qui nous aimons bien parler quand il sort les poubelles : "Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix..." Scientifiquement ?! Je vois d'ici sa tête. Bigre ! Ce que demandent les gilets jaunes n'a rien de "scientifique" ; ils demandent à retrouver leur humanité, leur liberté, des moyens d'existence décents, le bonheur, etc. Le bonheur n'a rien de scientifique ; c'est le bonheur ! Pour moi, la prétention saugrenue, inconséquente, du questionnaire présidentiel écrit en langue martienne, déposé par une soucoupe volante, est la démonstration des différences fondamentales qui existent entre le penser correct, qu'on pratique sur la planète Élysée et dans ses ministères comme celui de l'éducation, et l'homme de la rue. Toutefois, il y a toujours quelque part un Martien qui parle aux frères humains qui crapahutent sur la planète Terre, et entre Martiens les intentions peuvent être très très différentes. Passons sur celles du Martien de l'Élysée. Je veux parler des nôtres, car pour le passant de la rue nous aussi sommes des Martiens descendus d'une soucoupe volante, des Martiens d'un soi-disant Dieu circulant sur les trottoirs avec leurs tracts. Et pour l'homme de la rue ce que nous disons paraît certes d'un tout autre ordre, mais tout aussi hermétique que ce que lui disent le gouvernement, l'administration, la police, etc. Voilà, c'est aussi simple que ça. Dialogue de sourds. Il faut attendre le temps où les oreilles se déboucheront.
Patientons ! Tôt ou tard, l'absurdité des propos de la "logique" officielle sera telle que les plombs sauteront, une disjonction se fera dans les cerveaux du peuple, un passage à vide dont nous devrons profiter pour y introduire une autre géométrie de la pensée. "Nul n'entre ici s'il n'est géomètre," lisait-on au fronton de l'académie de Platon.

16jan19 204C5 
Mourir est il vraiment aussi naturel que passer à la Vie?
La mort n'est elle pas création de l'homme ? Une anomalie ? Le résultat du mauvais choix d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5], de la race Adamique et de sa descendance, descendants qui perpétuent ce mauvais choix ?  
Est-ce alors un nouvel état de nature qui rendrait ainsi la mort naturelle ?
Si la  brève existence terrestre est le "court tremplin, quelques décennies de chair, vers la Vie (Rév d'Arès 24/5) ; la chair n'étant "qu'une étape de la naissance, chaque humain naîssant chenille dans les entrailles de sa mère, puis devenant cocon — sa vie terrestre — où Dieu ou le Père-Mère, ou la Vie, ou le Tout met à mûrir un de Ses Atomes pour s'envoler danaus sublimé, vers la Vie, l'Infini, par la porte qu'on appelle communément mort et que nous appellerons passage, libération, vraie naissance", qu'en est-il de ce qu'aurait dû être la race Adamique avant de mal user de sa liberté?
Celle-ci ne serait pas morte de sa propre créaction : la mort.
Elle aurait justement conservé la Vie.
La mort, passage, libération de cette vie de péché et de dominations sous la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), oui!  Mais vraie naissance? La mort pourrait donc être vraie naissance ? Elle, création négative de l'homme. Je la voyais au mieux comme une chance inouïe nous épargnant les souffrances que le péché nous aurait réservé en l'absence de celle-ci, par la vieillesse ultime, la décrépitude et la maladie en phase terminale mais perpétuelle,  l'enfer.
La mort est certainement vraie naissance si le tremplin de la vie terrestre nous a fait faire le saut vers les Hauteurs, pour faire éclore l'âme, elle, vraie naissance, pour qu'il  joigne la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4), pour que le vaisseau puisse mettre à la voile et rejoindre la Flotte du Roi (18/4).
Un Jean-François d'Île de France

Réponse :
Je comprends l'interrogation qui s'installe en vous, mon frère Jean-François, mais il est des choses que nous Pèlerins d'Arès savons tous depuis longtemps et qu'il ne m'était pas nécessaire de répéter dans mon entrée.
Vous demandez : "La mort n'est elle pas création de l'homme ? Une anomalie ? Le résultat du mauvais choix d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5]" ? Mais bien sûr, mon frère Jean-François. Nous savons tous la responsabilité de l'humain dans sa mortalité et avant de mourir son vieillissement, et avant même de vieillir sa fragilité à la maldie, aux accidents, aux violences de toutes sortes. L'homme est par son péché entièrement responsable de son destin actuel. Cet état de chose s'est établi à partir du péché d'Adam, bien sûr, mais a dû s'installer peu à peu, car la Bible nous parle d'ancêtres, les fameux patriarche, qui vivaient des centaines d'années.
Alors, évidemment, une autre question vous vient à l'esprit : "Qu'en est-il de ce qu'aurait dû être la race Adamique avant de mal user de sa liberté ?" Eh bien, là-dessus, nous ne savons pas grand chose, pas plus que nous savons quoi que ce soit de ce que sera notre état après le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8-12). Il est quand même une chose que nous savons, c'est que la création d'Adam n'est pas venue ex nihilo, c.‑à‑d. de rien, elle ne fut que la création spirituelle d'un animal pensant déjà existant. Adam et Ève s'unissaient charnellement puisqu'il ne faisaient qu'une seule chair (Genèse 2/24) et donc vraisemblablemnt les enfants naissaient comme aujourd'hui mais pas dans la douleur, car l'accouchement dans la douleur vint après la chute (Genèse 3/16). Adam et Éve avant la chute étaient perpétuels, leurs enfants de même. Il vaut mieux ne pas épiloguer sur la période édénique de la Création sur laquelle la Parole ne done pas d'information.
Dans l'état actuel des choses le choses sont ce qu'en dit mon entrée 204 ; chacun peut simplement le constater.

17jan19 204C6
Bon c'est un peu léger mais enfin, je souhaite envoyer quelques miettes, pêle-mêle, mieux que rien...
Une pauvreté du vocabulaire ambiante quelquefois compensée par le ton, la forme, le physique, une expression du corps dont celle de la voix --->
Une religion ? Ah non (expressif et imagé par la main par exemple) ... Au-dessus, vous voyez ? Nous nous voulons au-dessus de la mêlée, etc.
Religion ? Euh... j'ai l'air et je suis tracassé... puis convaincu, ça se voit sur mon visage... C'est contre, anti- religieux ; enfin pas tout à fait, parce que respect pour qui croit, mais enfin là on est plus haut, comment dire..?
Puis aussi, dans la même lignée, aller sur le terrain du ressenti — j'ajoute souvent, là aussi, de la mise en scène, inconsciemment, peut-être pour avoir côtoyé des Italiens — ... Le spirituel, l'essentiel, le profond, voyez-vous, au sens large, au sens de ce qui nous dépasse, ce qui est immense, fort.
Je n'ai pas forcément les bons mots mais ce qu'il y a là — livre montré à la main — (ma sincérité culmine dans mon cœur) C du lourd !!!  C puissant !
Et autres versions.
Comment voulez-vous que je vous dise ? Si je vous dis Dieu, d'autres diront Allah, Yahvé, (d'autres interdiront de le nommer), d'autres utiliseront "l'absolu", "l'infini" et comment vous faire comprendre ? — Les mains au ciel, ou bien "expectatives" ; là l'expression vient des tripes — on est tellement au-delà des mots !
De temps en temps : "Vous parlez à des enfants des noms, qui désignent une chose, un animal, une personne et eux comme nous oublions l'invisible ! Mais bon Dieu Il existe bien ! L'air, mais aussi... l'amour, la haine, la colère, l'empathie, la tristesse, la joie...
L'air outré, aussi : Une religion ? Surtout pas, c'est justement ce que nous voulons éviter (de devenir).
Le fameux "Dieu n'a pas de religion(s)"...
Ou une courte mais rapide — et encore imagée — "elles n'ont pas arrêté de Le trahir"... d'en faire carrément, disons, un animal, un gros animal genre éléphant qui impressionne dans la procession ou au cirque, etc.
Jérôme L'H. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire qui est une démonstration parmi cent autres possibles de la difficulté qu'on peut avoir à démontrer que nous ne sommes pas une religion à des gens qui nous classent comme religion sans même savoir ce qu'est une religion. Une religion est un système. Un système s'impose toujours à tous ceux auxquels il peut s'imposer. Par exemple les croisés étaient les guerriers d'un système religieux du nom de catholicisme envoyés s'imposer à un autre système religieux du nom d'islam, avec pour résultat : la guerre. Nous, nous ne pouvons que provoquer la paix, l'amour, le pardon, faire s'épanouir l'intelligence du cœur et rendre l'humain libre de tous préjugés.
Nous sommes absolument tout le contraire d'une religion. Mais bien sûr l'expliquer est très difficile à une population qui a perdu tout contact avec ce domaine de réalités. De la toutes les contorsions de l'esprit et du verbe que vous décrivez et qui, finalement, ne servent, au mieux, pas plus que d'expliquer que les Yupiks sont des humains (oui, oui) vivant sur la moitié Sud de la côte Ouest de l'Alaska sur le delta du Yukon-Kuskokwim et le long de la rivière Kuskokwim mais aussi dans le sud de l'Alaska (les Alutiiqs) et sur l'île Saint-Laurent au sud du détroit de Béring, que les Yupiks sont apparentés aux Inuits et sont membres du Conseil Circumpolaire Inuit, ah bon, ah bon ! Car même en précisant que les Yupiks du delta du Yukon-Kuskokwim vivent dans une toundra subarctique à riche végétation et de nombreux cours d'eau et que ceux qui vivent sur l'île Nunivak sont appelés Cup'ig et qu'ils n'ont jamais entrepris la conquête du monde, le couteau entre les dents, pour y développer leur croyance chamanique, on vous écoutera mais ce que vous racontez paraîtra aussi lointain, chimérique, spéculatif que les Sélénites.
SéléniteVoilà ! Pour le moment nous sommes les Yupiks et les Sélénites et nous avons beau nous contorsionner la cervelle pour expliquer ce que nous sommes, personne ne comprend parce que tout le monde s'en fout, sauf, bien sûr, les épis mûrs qu'il ne faut jamais désespérer de rencontrer.
Un seul parmi nous n'était pas un épi mûr : C'est moi. Mais alors, le Ciel a employé les grands moyens : Il m'a envoyé Jésus, rien que ça ! Puis le Saint du Ciel, le Père de l'Univers, la Vie, est venu en personne, comme si Jésus n'était pas assez. Le Ciel a "mis le Paquet", quoi ! pour parler comme mes petits enfants !
Mais ne nous inquiétons outre mesure. Nous Yupiks, Sélénites, Pèlerins d'Arès, nous serons entendus un jour. Cela ne fait aucun doute.
Au reste, imaginez que les humains viennent à toute vitesse et en masse à nous, envahissent nos missions, que pourrions-nous faire pour que cet afflux trop rapide ne devienne pas à son tour un système ?
Ne voyons rien d'autre dans les grandes difficultés que nous traversons que la Sagesse du Très-Haut.
Le Royaume de Dieu ne se laisse pas observer et on ne saurait dire : Le voici ! Le voilà ! Car, sachez-le bien, le Royaume de Dieu est en dedans de vous (Luc 17/20-21).

17jan19 204C7
Pendant que par chaque effort ou tension de ma pénitence,
- effort ou tension d'aimer sans compromis quand je serai tenter d'aimer en partie ou de temps à autre,
- effort ou tension  de pardonner, toujours, quand j'ai été offensé,
- effort ou tension  de demander pardon à celui que j'ai offensé pour recevoir pardon en retour,
- effort de paix qui n'est pas simple cohabitation ni même tolérance mais perméabilité au prochain, capacité à le laisser entrer vraiment en moi et vivre vraiment en moi, et donc à laisser se développer en moi des idées qui ne sont pas les miennes, avec lesquelles je ne me sens peut-être pas en affinité, mais qui valent bien les miennes (nous sommes tous pécheurs).
- effort ou tension  de me rendre libre [Rév d'Arès 10/10] de tous préjugés, négatifs ou positif, pour écouter sans m'écouter, simplement écouter pour écouter (cf. "le bien pour le bien" entrée 168), et par là-même d'arracher en moi toute critique qui est doute (12/12), parce que ses Pas ne m'accompagnent pas en arrière et qu'Il marche en avant avec moi (39/6) et que la critique appartient déjà au passé,
- effort  ou tension vers l'équilibre chair, esprit et âme en attendant qu'ils soient réunis en Son Jour (17/7), pour laisser s'étendre jusqu'à l'infini (ii/4) l'intelligence [32/5] de mon cœur dans ce va-et-viens de la pensée à la chair, de la chair à la pensée et ainsi faire entrer petit à petit Dieu, c'est-à-dire la Vie (24/7), en moi (xxxiv/12) et me fortifier dans mon ascension (25/6),
- effort ou tension pour rester Uni(s) (Rév d'Arès xLv/19), Un en moi (xxiv/1) comme parcelle de l'univers contenant tout l'univers, Un avec le Créateur, avec le prophète et indissociablement du prophète le Peuple, la constellation de(s) Mikal(s), et tout autant Un avec ce monde qu'il faut changer (28/7), fait avancer le Bien et reculer le mal...
Chaque effort ou tension des tenants de notre monde effrite les murs de la grande citadelle du système qui s'autodétruit et s'effrite sous nos yeux plus vite que nous ne l'aurions imaginé il y a quelques années, donnant à notre mission un rôle à jouer, plus que jamais important et urgent, pour trouver les épis murs et infiltrer comme le fait déjà ce blog dans les esprits qui boivent n'importe quoi pour apaiser leur soif un instant (Rév d'Arès 30/1), la perspective d'un tout autre monde, d'une toute autre Vie (24/7).
Ainsi se prépare le moment où comme vous le dites très bien : "l'absurdité des propos de la "logique" officielle sera telle que les plombs sauteront, une disjonction se fera dans les cerveaux du peuple, un passage à vide dont nous devrons profiter pour y introduire une autre géométrie de la pensée".
À chacun de nous de redoubler en pénitence pour être prêt (Le Livre, 17/09/1977) le moment venu à faire entrer dans l'histoire La Révélation d'Arès.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire.
Comme je reçois en même temps le message que j'affiche ci-après (204C8), pardonnez-moi si je ne réponds pas à votre commentaire comme je le souhaiterais. Il y a une urgence en Bretagne.

17jan19 204C8
Cher prophète,
Je vous écris ce courrier avec la participation d’Abel pour faire un point de situation sur la mission spécifique "Gilets jaunes" (GJ) du groupe de Lorient, et pour vous relater un incident qui a eu lieu dimanche 13 janvier au local de Lorient.

Phase de préparation (décembre 2018)
Avant de passer à l’action samedi 12 janvier 2019, nous avons fait 4 réunions de préparation avec l’ensemble des frères. En résumé, nous avons :
— Relu ensemble la réponse que vous m’avez adressée par mail le dimanche 9 décembre
2018 à propos des GJ,
— Fait le point sur les différents conseils et enseignements de votre blog à propos des GJ,
— Élaboré une stratégie pour "infiltrer un peu" ce mouvement des GJ :
o validation d’un tract collectif (voir pj)
o élargissement du périmètre de mission à la périphérie de Lorient
o planning de mission inter-groupes avec priorité sur cette opération en janvier
o préparation d’un accueil commun au local en lien avec notre tract
Mission du samedi 12 janvier 2019
L’action avec l’ensemble des moissonneurs (environ 25 frères et sœurs) a débuté samedi 12 janvier avec 2500 tracts distribués dans la journée :
— une petite partie en centre-ville dans le périmètre habituel (rue piétonne où se situe le local) avec distribution des tracts aux piétons,
— et la majeure partie en périphérie dans une grande zone commerciale de proximité avec distribution des tracts aux automobilistes sortant des parkings.
Un premier bilan a été fait le soir même : les tracts ont globalement été bien reçus, que ce soit en centre-ville ou dans les zones périphériques. À noter, quelques réactions du genre "Mais vous n’êtes pas les Gilets Jaunes !", et parfois une certaine ambiguïté due au fait qu’inversement, certains pensaient que nous étions des GJ « classiques » et nous disaient : "Bon courage, on est avec vous."
Un premier incident a eu lieu avec une manifestation de GJ qui s’est retrouvée par hasard à coté de deux frères qui distribuaient des tracts aux automobilistes. Un petit groupe en colère s’est détaché et a pris à parti nos frères en saisissant puis déchirant leurs tracts, et en disant : "Vous voulez récupérer le mouvement des GJ! On sait qui vous êtes, on connait Bernard L. [frère de la mission de Lorient] et sa secte !" (Je reviens sur ce point dans la suite).

Local de Lorient souilléIncident du dimanche 13 janvier 2019.
J’étais au local avec Abel et six personnes que nous accueillons mensuellement depuis plus d’un an dans le cadre du suivi de mission.
— Vers 15h00, une personne entre brusquement dans le local. Il est tremblant, très énervé et nous menace. Il dit que nous sommes une secte et qu’on veut récupérer le mouvement, il exige nos tracts. Un des accueillis, offensé par son attitude, lui répond de manière vive. Sans qu’Abel ou moi n’ayons le temps de dire quoi que ce soit, il s’en va brusquement en disant : "Puisque c’est comme ça vous allez voir !"
— 30 minutes après, un groupe d’une quinzaine de personnes (tel une meute), certains à visage découvert, d’autres avec des cagoules, rentre violemment dans le local. Ils cherchent à nous faire peur, nous menacent verbalement et physiquement. Ils cherchent les tracts et arrachent l’affiche dans la vitrine, puis se montrent de plus en plus menaçants. Un parmi eux décroche violemment le poster de la jaquette de la La Révélation d'Arès 2009 et un autre commence à écrire au marqueur sur le mur derrière lequel vous étiez assis en visite chez nous. Voyant que les choses dégénèrent, je m’interpose très fermement en criant fort : "Ça suffit maintenant ! Sortez ! Vous êtes chez nous. Ou bien j’appelle la police !" Ils répliquent en cœur : "Appelle la Police, appelle la Police !" Abel a aussitôt appelé la Police. Voyant cela, ils sont sortis tout en continuant leurs menaces, puis ils sont partis (photo prise par Abel).
— En soirée, ils sont revenus pour lancer un seau de peinture sur la vitrine (photo ci jointe).
— Par la suite, ils sont revenus lundi et mardi devant le local aux horaires de permanence, mais il n’y avait personne puisque nous avions interrompu la mission et les permanence par précaution dans l’attente d’y voir plus clair.
La suite :
Nous avons immédiatement informé tous les frères de Lorient et tout mis sur "pause" (tractage, mission GJ, permanence) le temps de se retourner, de trouver une solution à cette confrontation et de vous tenir informé.
Ce mercredi en soirée, je vais coller une affiche sur la porte d’entrée indiquant la fermeture temporaire du local: "En raison des dégradations subies, le local de l’Eau bleue est fermé", avant d’aller déposer une main courante avec Denis au commissariat qui pourrait déboucher ou non sur un dépôt de plainte.
À ce stade, nous devons vous informer que nous connaissons l’identité de certains membres du groupe violent, car il existe des précédents que nous découvrons au fur et à mesure. En effet, pour que vous compreniez bien le contexte, il est nécessaire de porter à votre connaissance que notre frère Bernard L. s’est mêlé étroitement à un certain nombre des éléments d’une branche activiste de GJ à Lorient depuis le début du mouvement. Il s’est impliqué dans leurs revendications, leurs réunions, leurs actions etc. tout en parlant tous azimuts de La Révélation d’Arès et de Dieu, en manquant à l’évidence de beaucoup de mesure.
Nous avons appris très récemment que cela l’a rendu personna non grata, voire insupportable pour un certain nombre d’entre eux. Ils l’ont écarté de leur mouvement car de leur point de vue, Bernard est "un traître, un récupérateur qui veut refourguer sa secte." Un certain nombre d’entre eux était dans le groupe violent de dimanche, certains connaissent bien Bernard et ont des griefs contre lui.
Ainsi, ces mêmes Gilets jaunes nous reprochent violemment d’avoir récupéré le mouvement des Gilets Jaunes "au nom de la secte d’Arès" et nous somment d’arrêter notre action. Dans cet incident, nous ne pouvons pas mesurer la part liée à la distribution massive de tracts le samedi et la part liée à la situation personnelle et aux antécédents de notre frère Bernard.
Pour sortir de cette situation difficile, nous envisageons soit d’adresser un courrier aux Gilets Jaunes, soit de les rencontrer dans le but de pacifier si cela est possible car nous avons affaire à l’évidence à des gens "à cran, en colère" et pour certains intolérants et violents.
Nous tenions à vous informer de cet incident et à vous demander conseil, cher prophète.
Je vous embrasse bien fraternellement.
Patrick Le B. de Bretagne-Sud
Discussion Local de LorientTract Lorient (1)tract Lorient (2)

Réponse :
Bravo. Je vous félicite ! Vous avez très bien géré tout cela.
Enfin ! Même si ça s'est passé de façon déplaisante, des gens qui ne nous écoutaient pas vous écoutent maintenant. Pour l'heure ils désapprouvent, mais dès lors qu'il y a une désapprobation verbale, manifeste, concrète, il y a contact et c'est qu'on a été entendu ; un dialogue, certes difficile, s'ouvre. C'est tout ce qu'on demande : Pouvoir nous exprimer. Jusqu'ici on rencontrait surtout le silence et il n'y a rien de pire. Les journaux vont devoir s'en mêler tôt ou tard. Bref, on va enfin pouvoir faire un peu remuer les choses.
Je ne vais pas vous laisser tomber dans un moment pareil, dont je vois très bien les désagréments, mais aussi les côté possiblement positifs. Il nous faut à sœur Christiane et moi vous aider à nettoyer la devanture : enlever de la peinture, c'est du boulot. Nous allons chercher nos vieux bleus de l'imprimerie et les mettre dans la valise. S'il n'y avait pas le talkshow samedi, je partirais ce soir-même ou demain matin à Lorient pour chercher un contact avec ces Gilets Jaunes. Avec ce qu'ils ont fait, ils devraient accepter une rencontre.
On sait que la mission n'est pas un long fleuve tranquille. Ce qui vous est arrivé à Lorient était prévisible. L'incident a probablement été aggravé par les approches qu'avait faites côté les Gilets Jaunes notre frère Bernard L. Bernard L. n'est pas toujours très adroit, mais c'est un grand missionnaire et je suis avec celui qui porte témoignage, même s'il ne le fait pas vraiment comme il faut — D'ailleurs qui sait ce que signifie "comme il faut" ? —. De toute façon vous auriez eu une réaction, peut-être pas aussi violente et endommageante (le barbouillage de la devanture), mais très vive quand même, parce que ce qui vous est arrivé fait manifestement preuve de ce qui ne pouvait qu'être prévu : La récupération politique des Gilets Jaunes, par qui ? Mélanchon et sa France Insoumise, les Communistes, l'Extrême Gauche ou d'autres ? On n'en sait rien encore, mais les hommes qui vous ont visités, menacés et qui ont barbouillé de peinture la devanture étaient manifestement dirigés. Les vrais Gilets Jaunes, eux, sont sans structures, sans hostilité, etc.
Les Gilets Jaunes, nous les aimons bien.
Mon frère Patrick, je vous téléphone ce soir.

24jan19 204C9
Frère Michel,
Je découvre ce site et tract de nos sœurs et frères Catholique.
Il n'y a pas que les Pèlerins d'Arès gilets jaunes: https://www.giletsjaunescatholiques.fr/.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France.
Gilets Jaunes Catholiques

Réponse :
Absent de Bordeaux depuis le 18 janvier, je suis revenu le 22 janvier de Paris où j'ai participé au talkshow le samedi 19, à la réunion générale des diffuseurs en librairie le dimanche 20 et à une réunion importante prévue à la mission d'Île de France le lundi 21 janvier. Comme toujours quand je m'absente quelques jours je me retrouve à Bordeaux avec un travail considérable accumulé en peu de temps. C'est seulement ce matin que j'ouvre ma boîte de commentaires pour l'entrée 204 et que je trouve votre message du 19 janvier et l'image qui l'accompagne, que j'affiche ici.
J'ignorais que nos frères et sœurs catholiques participaient eux aussi au mouvement Gilets Jaunes ainsi qu'en témoigne cette affiche. Cette participation catholique ne surprend pas, de toute façon. À Paris j'ai pu parler un peu avec des frères et des sœurs parisiens ou provinciaux et ils m'ont dit leur étonnement face à l'incident dont a été victime notre mission de Lorient, parce que le mouvement des Gilets Jaunes, m'ont-ils tous affirmé, est très varié. Certains m'ont rappelé la remarque de M. Alain Juppé, maire de Bordeaux, que je cite dans une réponse de cette page et qui disait qu'il avait reçu trente Gilets Jaunes qui avaient en somme trente raisons différentes de protester.
Le mouvement Gilets Jaunes exprime, en somme, un ras-le-bol général qui, parti d'un refus de la taxation supplémentaire des carburants, montre la lassitude générale de la population sous la pénibilité de la vie dans une France surimposée et lasse d'un pouvoir politique coupé des réalités de base.

24jan19 204C10
Bonjour à tous, frères de tous les horizons ; hétéroclites, un peu comme l'est le peuple des Gilets Jaunes. peuple dont je me sens faire pleinement partie.
Oui, il y a quelques casseurs, minoritaires dans la foule. Ils cherchent à en découdre. Pas seulement avec les forces de l'ordre, ces gardiens de la paix des riches et des puissants (Rév d'Arès 27/8) ; tous ces policiers qui peuvent, eux aussi, perdre le sens et la valeur de leur travail. Comme beaucoup d'autres citoyens ; certains se suicident et d'autres tombent en grave dépression. Alors, dans cette idéologie du profit et de la rentabilité, tous ces êtres humains ne sont plus rien. À moins d'avoir la chance d'avoir une famille ou des amis forts. Mais souvent "forces de l'ordre et chair à pâté" subissent le même sort : L'indifférence.
Des casseurs qui peuvent s'en prendre aussi à des gens qui affichent leurs opinions, qui élèvent au bout du bras (Rév d'Arès xxx/6) les couleurs de leur idéal. En fait, ces casseurs de toutes sortes peuvent vouloir imposer leur sens de l'ordre à n'importe quel moment. Et nos frères de Bretagne en ont été la cible. De notre côté, nous les avons senti s'approcher de notre ligne, renifler notre position et s'évaporer pour laisser place à une belle atmosphère faite de sourire et de complicité.
Je ne comprends pas pourquoi la police ainsi que la gendarmerie ne rejoignent pas leur frère du peuple. Je ne comprends pas plus pourquoi plusieurs branches de notre société ne sont pas au rendez-vous. Car, à mes yeux, ce mouvement représente l'opportunité de reprendre les rênes de notre gouvernement — J'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que J'ai donnés à tous (Rév d'Arès 27/5).
De mon expérience, au milieu d'eux, les Gilets Jaunes sont des braves gens qui réclament ce qui leur est dû. D'ailleurs, nous réclamons aussi que les élus de ce système cessent de tuer la vie. Surtout lorsqu'ils se réclament de notre sécurité. C'est une insulte à notre intelligence commune que ces "élus" puissent penser que le peuple ne finirait pas, tôt ou tard, à découvrir le miroir aux alouettes — leur imposture est révélée (Rév d'Arès 22/12) —. À nous d'amener le programme du Père sur le terrain des attentes. Et cela avec Vie et clairvoyance.
Le Gilet Jaune est composé de celles et ceux qui crient : "Non, je n'ai pas choisi de porter la burqa du système, d'être une ombre de l'économie ! Je suis un être humain et je m'affiche en gilet jaune. Sinon vous pourriez ne pas me voir dans la nuit et me laissez pour mort sur le bord de la route."
C'est notre frère Balthazar E. qui m'a invité à mener une action au cœur des Gilets Jaunes. Et cela n'a pas été trop difficile pour lui de me convaincre. Car nous sommes des Gilets Jaunes dans cette simplicité du langage : J'existe ! Et la Parole aussi Elle existe à travers nous. Cette Parole venue des tréfonds de l'Univers jusqu'à nos pieds : La Révélation d'Arès.
Je ne vous cache pas que nous savons, Balthazar et moi-même, que nous ne sommes pas raisonnables ; cette immersion dans le peuple des incompris comporte des risques. Mais nous estimons que nous aussi, artisans du Bien, apôtres de l'idéal, pèlerins d'Arès, aventuriers du temps qui vient [Rév d'Arès 16/10, 30/13], libérateurs qui vaincront par l'amour, entrepreneurs d'une société nouvelle par la pénitence, férus de Liberté, nous sommes des incompris. Et nous sommes en droit de nous donner tous les moyens à disposition pour nous faire comprendre.
Dans cette démarche vers les voix qui s'élèvent, Balthazar E. et moi, nous avons choisi d'élever aussi la voix dans toutes ces autres voix ces deux derniers samedis. Éric D. nous a rejoint de Paris pour faire quelques images sur le terrain. Il ne faudrait pas oublier tout de même que c'est à Arès en France que le Père de l'Univers a tonné (donné du ton). Et, comme le suggère Dieudonné M'bala, ce ne serait pas surprenant de voir la Main du Créateur dans cet élan citoyen.
Je vous informe que nous n'avons pas été pris à partie ni insulté une seule fois sur toute la durée du cortège (4h de parcours, en ce qui nous concerne). Et cela en dépit des références explicites à La Révélation d'Arès inscrites sur nos panneaux. Nous avons plutôt eu des échanges d'infos, des questionnements autour de la Parole donnée à Arès,  des photos de notre présentation et plusieurs témoignages autour de l'avenir.
Nous partageons donc ces quelques clichés de l'acte X avec vous avec l'énergie de la jeunesse. Nous avons eu les naseaux quelque peu enfumés. Mais je crois que le temps des chiqués est passé ; nous en étions restés à Léonidas (entrée 203), nous ne nous attendions pas à passer au petit Poucet (entrée 204). Je vous laisse la sagesse et la folie de ressentir si nous laissons des petits cailloux en levant haut l'étendard de la Parole tout au long de cette marche citoyenne du 19 janvier et dans la suite du programme des Gilets Jaunes. Ou avons-nous parsemé des miettes de pain qui seront bectées par tous les oiseaux qui se nourrissent sans profit (Rév d'Arès13/1-3) ? Aurions-nous été imprudents d'être parmi ceux qui essaient de retrouver leur chemin avec des pavés ? Mais peut-on faire l'omelette de la polone (xxxix/12) avec les œufs fécondés du monde sans casser quelques œufs ?
Allez, une anecdote : Comme nous avons signé "Révélation d'Arès" sur l'une des pancartes, les gens demandaient : "C'est quoi la Révolution d'Arès ?" C'est un bouleversement sociétal qui prône un monde possible sans idéologie. Un monde où chacun peut se donner les moyens de réaliser son idéal.
Frédéric M. d'Aquitaine
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Réponse :
Je suis très heureux d'apprendre que vous avez défilé à Bordeaux avec les Gilets Jaunes en portant ces pancartes qui citent La Révélation d'Arès. Nos frères et sœurs bretons pourront montrer ces images au Gilets Jaubes de Lorient qui leur reprochent de se livrer à une "récupération abusive".
Ces images et votre commentaire se passent d'éclaircissements quels qu'ils soient.
Je vous dis toute ma joie de vous voir foncer dans ce mouvement qui peut être en effet pour nous une opportunité, parfois difficile à vivre et pas exempte de coups reçus, mais heureuse. Déjà nos frères de Nice sous l'impulsion de frère Dominique C. avaient, il y a quelques années, participé à une protestation populaire. Ils y avaient gagné une sympathie générale et une place légitime dans la société de leur région.
Quand la manifestation à laquelle on peut participer réclame la justice pour tous, le droit d'exister dans la dignité, de s'exprimer librement en public, on n'y perd jamais en fin de compte en dépit des quelques coups qu'on peut recevoir de ceux qui s'efforcent de monopoliser la mécontentement général comme c'est, semble-t-il, le cas à Lorient.
Dans le cas des Gilets Jaunes ou d'autres protestations populaires, nous avons le bonheur de ne pas utiliser les seuls moyens informationnels habituels des Pèlerins d'Arès missionnaires de rue et nous montrons ainsi que nous ne sommes pas une religion, moins encore une secte, et que nous sommes bien les frères de tous les hommes. Nous ne mettons à l'œuvre qu'un simple principe de vitalité... Vitalité avec une grand V ! Se mêler aux Gilets Jaunes n'est pas une ruse pour récupérer à notre profit un mouvement social, c'est la preuve que nous appartenons bien à toute l'humanité, la vraie, celle qui ne demande qu'à récupérer sa dignité et ses moyens d'existence qui pour l'heure sont gérés par une minorité dominante. Nous sommes d'irrésistibles survivants d'un christianisme amorcé et tué dans l'œuf. Bravo, mes frères Frédéric, Éric et Balthazar !

24jan19 204C11 
Après lecture de cette entrée 204 et des huit commentaires déjà parus, je vous/nous livre un témoignage de mission, à Paris, lundi soir dernier, avec Nathalie D.
Un jeune que nous avons accosté sur la place et qui nous écoute bien comprend vite que nous sommes des croyants, et du coup voit en nous une "religion" et se déclare athée. Tranquillement je lui dis à peu près ceci : "La Révélation d’Arès ne concerne pas l’Extrême Orient, où le mot religion a un sens très vaste : là-bas on peut  avoir plusieurs religions en même temps. La Révélation d’Arès s’adresse à la partie du monde de tradition monothéiste, la nôtre, et là, on ne peut avoir qu’une religion et une seule. Il faut choisir. C’est comme les partis politiques. Les religions se concurrencent. On ne peut pas être à la fois chrétien et musulman, et quand un chrétien passe à l’islam ou l’inverse, la religion choisie s’en glorifie. À l’inverse, nous, Pèlerins d’Arès, nous pouvons en même temps avoir la religion que nous voulons ou pas de religion du tout. Moi-même je suis croyant parce que… mais… l’important, pour les  héritiers des juifs que nous sommes, c’est que l’humanité est Une, et que Dieu est au-delà des religions."
Le gars a très bien compris, et du coup, lui, avec sa sensibilité d’artiste, il nous a retrouvé dans une profonde complicité spirituelle comme frères humains cocréateurs du monde.
François D. d’Île de France

Réponse :
Voilà un très beau témoignage d'apôtre ! Merci pour lui, mon frère François.
Oui, il y a beaucoup de moyens d'expliquer aux hommes qu'on peut croire sans appartenir à une religion ou à une secte, de faire valoir l'extraordinaire liberté que nous donne la Parole d'Arès dans la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et de la liberté. On peut triompher du mal par la seule force de la volonté de Bien sans nécessairement se soumettre à des dogmes, des règles de prière, des autorités religieuses, c'est souvent ce que je dis moi-même à ceux qui me taxent de gourou, d'abuseur de bons sentiments, comme s'il n'était pas possible de recevoir du Ciel un Message et de le transmettre en toute bonne foi sans intention d'abuser de la liberté des autres. Ce qu'il faut, c'est toujours revêtir le vêtement spirituel de l'homme de bien, de l'âme intelligente et héroïque et ce sont ceux qui font semblant de ne pas la voir qui sont dangereux, pas nous. De toute façon, que peut l'homme honnête et valeureux contre les hypocrites qui l'accusent de rage et turpitude pour l'abattre ? Cela existe encore de nos jours. On l'a vu récemment à Lorient. Malgré tout, ces méchants-là nous les aimons, nous leur pardonnons, et nous savons que si nous persistons dans le Bien, même si quatre générations ne suffisent pas (Rév d'Arès 24/2) pour les en convaincre, ils rejoindront un jour l'humanité des bons et heureux.
Encore merci pour ce commentaire, frère François.

25jan19 204C12
Un bon nombre de catégories institutionnelles ou traditionnelles comme la religion et la politique sont aujourd'hui très mal vues par l'ensemble des Français, donc tout particulièremet par les Gilets Jaunes. C'est notamment le cas de la presse, pour laquelle j'ai travaillé. Vous [les Pèlerins d'Arès] êtes ainsi reliés à la religion détestée ; ce qui explique les lettres PD tracées sur votre devanture à Lorient avec la peinture dont les Gilets Jaunes l'ont maculée. Une allusion à la PéDophilie dont sont accusés certains prêtres catholiques, donc la religion. Vous n'êtes pas une religion, je sais, mais vous y êtes assimilés et vous le resterez dans l'esprit de la masse qui n'affine ni ne nuance, que cela vous plaise ou non. Donnez-vous tout le mal que vous voulez, vous mettrez longtemps avant d'être vus par tous comme confession qui n'est pas religion.
La défiance des Gilets Jaunes à l'égard de tout ce qui se rattache à l'institutionnel s’inscrit dans l’ère qui s'ouvre, celle où même la vérité des scientifiques, des politiques, des journalistes est mise à l'index. En fait, cette défiance touche presque toutes les classes de la société.
La grande question est maintenant celle de la vérité. Qui dit vrai, qui dit faux ? Le fondement de l’unification de la société repose sur l'acceptation d'une vérité issue du débat contradictoire, mais ce principe même est entré en crise. Les modèles issus d'une distinction claire entre objectivité et subjectivité, sont complètement perturbés. Il y a une totale mise en doute des médiations qui interviennent dans les relations entre les hommes et ce qui se passe, les dirigeants et les dirigés, les humains entre eux.
Le ressentiment quasi général envers les journalistes (un Français sur quatre rejette l'information telle qu'elle est pratiquée) se manifeste particulièrement depuis l'apparition des Gilets Jaunes. C'est ce que montre un sondage général tout récent. Les gens ne croient plus à grand chose. Il faut reconnaître que le journaliste comme écrivain ou un homme d’opinion partiipant au débat public n'existe plus depuis longtemps. Il a plus ou moins existé jusqu’après la deuxième guerre mondiale, puis il a disparu. Vous citez souvent Albert Camus. Comme journaliste, il fut un des derniers à suivre sa conscience et non la "conscience" vénale et partisane du journal qui l'employait.
Beaucoup de choses ont changé avec l’apparition des entreprises de communication. Pour elles la question fondamentale n’est plus la vérité, c'est l’audience, autrement dit la masse qui rapporte, même si dans la rivalité pour s'approprier l’audience il doit quand même y avoir des garanties de vérification. Vérification souvent négligée, hélas, et le lectorat s'en aparçoit tôt ou tard. Tout cela a entraîné une dégradation incroyable des garanties de sérieux et de crédibilité. L’information est devenue une marchandise, que ce soit à la télévision ou dans la presse écrite. Les dégâts sont immenses, tels qu'un homme qui comme moi est un journaliste retraité ne regrette pas d'avoir quitté la profession. Le choix des sujets — ce dont on parle — est aussi dicté à présent par les réseaux sociaux, eux-mêmes largement manipulés par les plateformes, ainsi qu'on l'a vu dans l’affaire de Cambridge Analytica [?] par exemple. Le monde de l’information a changé à grande vitesse avec Google et Facebook, et face à cela, les journalistes sont perdus. Il n’y a pas assez de savoir et de réflexion sur ces questions. En Europe, les industries de communication et les médias sont depuis vingt ans à la traîne des initiatives de la Silicon Valley. Cela a notamment provoqué un désajustement total entre faits et vérité.
Cette mutation s’opère aussi hors de la France et de l’Europe, autour de l’université Stanford [?], avec des politiques agressives et mensongères qui se traduisent très concrètement dans la vie sociale. Par ailleurs, le numérique affecte aujourd’hui toutes les activités, et face à cela, on n’a pas la capacité de produire une vision d’avenir. Il y a partout une incurie des responsables sur ces questions. Sans théoriser le problème, les Gilets Jaunes ressentent bien que rien ne va plus côté presse. S'ils s'en prennent aux médias et aux journalistes, c'est parce que ce sont les media qui font ou qui défont l’unité de l’espace social et que ce travail de manipulation est devenu intolérablement systématique. Plus aucune chance de passer au travers.
Selon moi il est fondamental de refonder la conscience journalistique, mais aussi les instruments que servent les journalistes pour ne pas être enfermés dans un modèle imposé du dehors. Il faut ré-inventer les rapports de la société avec l'information — Avez-vous lu les quelques lignes de "Ouest-France" à propos de votre local de Lorient ? Comment être plus nul ? —, il faut de nouveau produire de vrais savoirs. Sans vrai savoir comment les journalistes peuvent-ils contribuer à construire l'avenir ? Un journaliste à la Albert Camus aurait écrit dans "Ouest-France" : "Preuve d'une grande division ou confusion des causes : La devanture des Pèlerins d'Arès à Lorient a été barbouillée de peinture, parce qu'ils ont apporté au mouvement Gilets Jaunes leur écot, que quelques Gilets Jaunes barbouilleurs n'ont pas acceptée. La protestation est générale, mais loin d'être unifiée." Rien comme la vérité ne fait plus peur aujourd'hui à ceux-là mêmes qui devraient dire la vérité avec courage. C'est tout le problème.
Y.Z. journaliste retraité

Réponse :
Merci, frère Y.Z., pour ce commentaire qui ne m'apprend rien que je n'aie déjà appris par l'extraordinaire silence que les media et des journalistes qu'ils emploient observent à propos des Pèlerins d'Arès. Nous ne sommes pas, en effet, un de ces sujets qui intéressent "l'audience qui rapporte" et comme, par ailleurs, le mesage que nous colportons dérange les messages "officiels" et le penser correct, nous sommes totalement ignorés. Ce que les Gilets Jaunes, eux, reprochent aux media, c'est d'avoir ignoré des décennies durant le sort de catégories de Français vivant dans des conditions de grande précarité. Les Gilets Jaunes ont raison de considérer l'information et ses professionnels comme borgnes et complètement dirigés par les fabricants d'opinion. La société et les relations qui en font l'étoffe ont besoin d'un puissant aggiornamento. C'est bien sûr sous ce jour-là que nous exprimons notre sympathie pour le mouvement des Gilets Jaunes.
La presse n'est évidemment pas un dispositif de traitement honnête et impartial de données et, je pense, ne l'a jamais été, mais elle est devenue une fabrique de tripotage, d'improbité, bref de malhonnêteté, de taille tellement énorme qu'elle va devoir, elle aussi, passer par la moulinette des Gilets Jaunes, dont nous sommes, dans la proportion de "l'écot" (j'aime ce mot de vous) que nous leur apportons. Quand l'information est à ce point-là supérieure et différente de la réalité, il faut qu'elle se réforme de fond en comble. Reste évidemment l'énorme poids des propriétaires de journaux qui sont devenus riches parce qu'ils accompagnent les système et qui feront toujours tout ce qu'ils peuvent pour continuer de fabriquer l'opinion favorable au système.
Henri Bergson voyait dans le commutateur téléphonique une métaphore du cerveau, mais le cerveau n'est pas la vie. Nous verrons toujours dans l'information journalistique une métaphore de la vérité telle que le système la veut, mais l'information n'est pas la vie non plus. C'est la connaissance qui donne la vie et qui conduit à la Vie. Nous savons qu'il nous faut donner cette connaissance, ce "savoir" comme vous dites, enseigner aux hommes comment dépasser la vérité selon le monde pour la remplacer par la Vérité vraie aussi simple et universelle que la Vie. C'est là le pont qui peut nous ramener sur l'autre rivage, celui d'Éden retrouvé le Jour où le Bien aura triomphé. Au fond, notre mission est un journalisme vrai !
Merci encore pour ce commentaire, frère Y.Z.

25jan19 204C13
L'implication des Pèlerins d'Arès dans le mouvement Gilets Jaunes est très intéressante.
Vous n'y allez pas par quatre chemins. Vous préconisez carrément "l'éclatement de la France en souverainetés confédérées". Si vous visez à une vie sociale fondée sur l'amour vous n'avez pas de plus raisonnables perspectives que celles-là. Vous vous l'avez dit plusieurs fois dans ce blog, il ne peut pas exister d'amour de masse, de pardon de masse, de paix de masse, d'intelligence de masse, de liberté de masse. C'est très clair. Il faut réduire la population à ce que vous appelez des "petites unités humaines" où les gens peuvent se connaître, se regarder tôt ou tard dans le blanc des yeux en se croisant sur un chemin, un trottoir. Mais il est clair que cela ne peut pas faire l'affaire de Gilets Jaunes lorientais d'esprit communiste qui rêvent de la "dictature du prolétariat". Le conflit était fatal. Cela ne veut pas dire qu'il vous faut abandonner. C'est une bonne occasion de faire parler de vous, de montrer que vous ne rêvez pas que d'aller au paradis, mais que vous espérez une humanité heureuse vivant dans la concorde que donne le bien.
Je viens de lire de Christophe Guilluy "No Society, la fin de la classe moyenns occidentale". Le titre se rapporte à ces mots fameux de Margaret Thatcher : "There is no society" = la société, ça n’existe pas. Ces mots fameux ont été (je cite) "entendus par l’ensemble des classes dominantes occidentales avec pour conséquence la grande sécession du monde d’en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l’a-société [la non-société]. Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l’atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l’épuisement d’un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n’est que la partie visible d’un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d’en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître." Ces lignes sont copiées du dos de couverture du livre. Je pense que c'est dans cette direction qu'il vous faut voir l'avenir spirituel de votre mouvement. Mais vous avez raison, cela ne peut vraiment se concrétiser que dans des petites unités souveraines. Je ne sais pas si nos petits cantons historiques sont les bons modèles, mais ils forment un exemple vivant de toutes petites républiques qui marchent bien.
Urs S. de Lucerne (Suisse)

Réponse :
Merci, frère Urs (je pense que ce prénom est masculin), pour ce commentaire.
Je ne connais pas le livre dont vous parlez. Le nombre de livres paraissant aujourd'hui sur le sujet de la société moderne fondamentale est tel qu'il est impossible de les lire tous. Le nom de Christophe Guilluy ne m'est pas inconnu. En 2017 il co-signait avec Jean-Pierre Chevènement, Natacha Polony et quelques autres, une tribune dans "Le Figaro". Ce livre peut être intéressant.
Oui, l'éclatement de la France et d'autres nations en petites souverainetés confédérées est un projet qui tout en étant sûrement très difficile à réaliser me paraît nécessaire si l'on veut que la société reste humaine au bon sens du mot. Une société humaine pour nous Pèlerins d'Arès est une société où peuvent encore se pratiquer l'amour du prochain, qui est beaucoup plus que la charité, comme l'avait compris Paul de Tarse (Première Épitre aux Corinthiens), le pardon des offenses, la paix totale, l'intelligence du cœur et la liberté si précieuse et nécessaire pour la recréation de l'homme dans son intégralité. Je suis touché par votre approbation.
Dieu, qui est aussi en chacun de nous, Dieu Qui est Un avec nous, compte sur nous pour ne pas oublier de réussir les fondations de la maison de l'homme que nous commençons de reconstruire. Ce qui a pu nuire à notre mission est la vision que nous avons d'un humain tout autre que celui qu'a fabriqué le système, un humain qui paraît impossible à recréer ; raison pour laquelle beaucoup nous écoutent puis s'en vont. Cette fondation est évidemment la relation entre hommes et la vision humaine, qu'elle soit optique ou intellectuelle, est évidemment limitée et ne peut se croire possible en grande masse que par erreur, laquelle atteint tôt ou tard un seuil d'incapacité à vivre. De là les Gilets Jaunes. De là notre devoir de leur dire : Oui, ce que vous souhaiter voir se réaliser est possible, mais ne l'est que dans des "toutes petites républiques qui marchent bien", comme vous dites. Comme quoi, notre mouvement est aussi socioconstructif que spiritualoconstructif.

27jan19 204C14
Je vous transmets cette vidéo qui est en  lien avec le du mouvement des Gilets Jaunes.
Cette rencontre, assez particulière, met en apparence une qualité assez rare. Ces hommes montrent qu'ils sont déterminés dans la lutte pour la liberté. Leur rencontre permise par l'animateur de Sud-Radio, ouvre ou ré-ouvre une porte (qui paraissait se fermer ) et amène  l'espérance d'une avancée créative de Vie, une avancée vers de petites unités fraternelles.
Le Père gît dans le cœur de l'homme, la rudesse de certains, la surdité des autres, peut empêcher la Vie de naître. Mais l'actualité témoigne d'une volonté d'avancer vers une ouverture mal définie encore, mais généreuse.
Je suis mal préparée pour aller dans les défilés, mais en restant en marge de ceux-ci des contacts en mission m'ont touchée profondément, il n'y a pas de religion, mais il y a la Vie.
Il y a aussi  des échanges aussi qui permettent de voir se créer des passerelles; qui font sauter les verrous de la désinformation. Il y a notamment des rencontres comme celles dont témoigne cette vidéo où Étienne Chouard  démontre qu'il est en lien avec tous. Le travail de réflexion permanente avec amour, patience, détermination, fait que l'homme finit par perdre ses préjugés (c'est ce que nous constatons dans cette vidéo), l'homme de tout bord, de tout milieu, peut amener à notre monde le soleil de sa générosité.
Étienne Chouard  en débat avec Raphaël Enthoven, à propos du R.I.C (Référendum d'Initiative citoyenne) https://youtu.be/x9y-ieBRSjE
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire et la vidéo qu'il accompagne.
J'ai énormément de travail en ce moment, même le dimanche, et j'ai peu de temps à consacrer aux vidéos qu'on me propose de regarder. J'ai voulu visionner celle-ci, mais le débat entre Chouard et Enthoven ne commence qu'après 13 interminables minutes et 43 secondes de publicité et annonces diverses et comme la vidéo dure une heure j'ai dû interrompre mon visionnage et, pour finir, je ne peux pas assister à ce débat.
Mais des lecteurs du blog pourront certainement le voir en entier. Je l'affiche donc.

27jan19 204C15 
Comment expliquer qu'on peut être "croyant sans être religieux, prier sans être dévot, être relié au Créateur sans être mystique,  certifier qu'existe la vie après la mort sans être cul bénit ?"
Évidemment,  cela m'interroge.
Ce que réclament les gilets jaunes (le droit d'exister dans la dignité, la justice pour tous, le besoin d'être écouté)  ne peut que s' accorder avec le devoir d'être soi-même digne et juste. Ainsi, si on va un peu plus en profondeur, si on va un peu plus loin que  l'immédiateté journalistique, on voit que  le projet défendu accorde de l'importance aux valeurs et non à l'adhésion à une quelconque politique, une spécificité partisane ou autre chose...
Alors le verbe "croire" pourrait se décaler de son sens habituel d'être lié à la religion et pourrait passer au "croire" dans les valeurs humaines  et c'est là que La Révélation d'Arès donne toute sa puissance par le fait qu'on peut atteindre un summum de conscience et d'humanité en aimant, pardonnant, faisant la paix, en se libérant des peurs, des préjugés, des pouvoirs, en suivant La Révélation d'Arès,  en étant pénitent. À toute personne pratiquant cette façon d'être dans son existence il me semble par surcroît impossible que Dieu ne se révèle pas à elle intérieurement.
"Prier sans être un dévot" — prononcer Ma Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) — devient vital spirituellement,  parce que c'est se connecter totalement à la Parole,  se La dire en silence ou à haute voix pour, à force de répétitions, L'ancrer en soi, pour qu'elle surgisse dans les moments de distractions pécheresses.  
Se vouloir relié au Créateur sans être un mystique est tout aussi vital spirituellement pour se libérer du "moi-je" incessant,  ignorant,  inconscient : Désormais,  tu n'es plus rien pour toi même (Rév d'Arès 40/6), et se rapprocher de l'être conscit (xxii/14) avec une conscience absolue d'être Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27).
Par contre, comment certifier "la vie après la mort" à celui qui n'y croit pas. Il me semble que c'est une option envisageable, avec une approche selon la pensée de Parménide et de  Schopenhauer, mais vous complèterez sûrement ce point de vue.
Les gens, qu'ils soient Gilets Jaunes ou pas, sont en train de laisser tomber leurs anciens guides extérieurs qui furent les systèmes religieux, les systèmes politiques, les discours des intellectuels, tout en étant de plus en plus conscients d'être des esclaves de l'économie et de ce qui en découle (manque de temps, hâte, surinformation, désinformation, technologie), perdus dans un monde sans repères, sans limites, sans retenues. Voudront-ils développer un aspect d'eux mêmes plus grand, plus inspirant, plus aimant, plus élevé, plus sage, plus mesuré, que ce qui leur fait perdre la tête ou l'espoir ? C'est alors cette lumière intérieure bâtie à la constance et à la force de la pénitence qui deviendrait leur guide intérieur, tandis que les guides extérieurs se perdront dans leur inconsistance.  La vie spirituelle en soi, la vie spirituelle en marche !
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire.
Comment "certifier la vie après la mort" ? Ici on est dans le domaine de la foi et la foi consiste à croire dans quelque chose qu'on considère comme absolument évident bien qu'invisible. Il faut certifier verbalement la réalité de la vie post-mortem et alors, le fait que celui à qui l'on donne cette assurance verbale croie ou ne croie pas à la vie après la mort est sans importance. Sans importance puisqu'en tout état de cause il vivra, le moment voulu, sa vie post-mortem qui sera de toute façon très différente de la vie terrestre dans la chair, parce que la conscience n'aura plus comme moteur le cerveau, mais autre chose qu'il nous est impossible à concevoir dans l'état très limité de notre intelligence cérébrale. Albert Einstein n'était pas croyant mais dit un jour en substance : "La vie terrestre est énergie. Or, aucune énergie ne se perd. Cette énergie aura forcément une continuité après l'arrêt du cœur." Pour ma part, je dis parfois : "On emporte dans l'au-delà le positif qu'on a acquis ici bas. Seule la lumière intérieure et l'amour dégagent le positif, parce que les acquérir demande un effort constant de volonté de Bien, qui est attribut de la Vie. Si vous avez été lumière et amour vous les emportez avec vous. Si vous avez été obscurité, médiocrité et méchanceté, ce qui ne demande aucun effort ou énergie, vous êtes ce négatif que La Révélation d'Arès traduit par spectre malheureux (Rév d'Arès 33/32) ou lamentable (16/17) dans l'autre monde et qui, si je me rapporte à la très vague vision que j'ai eue dans le séjour des spectres (17/1), est proche de rien, est un quasi-immobilisme, a la tristesse de la non-vie." Il est donc très important de se charger de lumière et d'amour dès ce monde par la pénitence, qui demande une énergie constante.
On peut dire aussi: "Ce n'est pas ce que vous croyez en ce monde qui vous donnera la vie dans l'autre monde. C'est le Bien que vous aurez fait en ce monde qui développera en vous l'énergie dont vous aurez besoin dans l'autre monde."
On peut dire aussi, en revenant au point de vue d'Albert Einstein : "La conservation de la vie est comme la conservation de la masse, qui est une loi physico-chimique fondamentale. La formulation de la relativité restreinte au début du XXe siècle a démontré que la conservation de la masse (ce qui existe) est vue comme une règle confondue à celle de la conservation de l'énergie. Mais bien avant cela, en 1777, Antoine Lavoisier énonça devant l'Académie des Sciences la loi qui porte aujourd'hui son nom : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." La citation exacte fut en fait : "Rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération... il n'y a que des changements, des modifications." Même le méchant et médiocre qui est négatif ne se perd pas ; il devient spectre."
Nous voyons la mort comme une modification de la vie qui, habitant un corps animal avant la mort, habite autre chose ensuite, une force qui, si elle est portée par l'âme, rejoint sa Source : la Vie (Rév d'Arès 24/5). L'âme en est prémisse et s'est formée par la pratique de la lumière intérieure et de l'amour. La différence entre l'énergie strictement matérielle et l'énergie ou force animique est que cette dernière est génétiquement munie d'une conscience en lien insécable avec la Conscience absolue dont elle est issue. On se situe là dans le cadre immuable d'une réalité de la Création, ce qui explique que pour nous Pèlerins d'Arès le Créateur se confonde avec sa Création et que nous créatures nous confondions avec le Créateur. Non-dualité.
On ne peut rien dire de plus sans passer par l'imagination, donc sans inventer. La vraie et totale connaissance ne nous sera donnée qu'à un niveau très supérieur à celui de notre vie actuelle, aussi fiers en soyons-nous !.

28jan19 204C16 
Suite à vos questions concernant mon activité [musicale].
Tunecore est un site internet de musique qui permet le partage de la musique et d'être connu par un large public. J'utilise les services partenaires de tunecore comme "feature.fm" et "radio airplay" afin de bénéficier de passages garantis sur le web radios en France, Amérique, Angleterre et dans d'autres pays.
Le but est de répandre le plus possible la connaissance de La Révélation d'Arès.
Mon style de musique est d'après les critiques, du rock "progressive, anglo saxon”.
J'aime les anciens groupes comme Led Zeppelin, Queen, Scorpion, Jimi Hendrix.   
Je joue essentiellement de la guitare électrique, ensuite de la basse, du synthétiseur, de la batterie.
J'enregistre moi-même ma musique avec du matériel "home studio".
J'ai une expérience de groupe de musique, lorsque j'étais plus jeune, la vingtaine, je répétais avec des copains en studio de musique en préparation de concert et radio.
L'ancien bassiste Pascal m'a recontacté, parfois il me conseille.
Mes singles sont en anglais car par expérience ça passe mieux et ça permet d'êtres écouté par un plus large public.
Voilà en résumé ce que je suis musicalement.
Voici quelques singles enregistrés sur une clef USB.
À écouter de préférence avec des écouteurs ou un casque.
Mes singles sont diffusés en ligne par la webradio distribuer ensuite à des abonnés, mais je les transmettrai moi-même en ligne 'adresse mail' aux intéressés, suite au blog 203C105.
"The book of the penitent and The Revelationof Arès" instrumentale.
"If you want to" avec paroles.
"You see the return" avec paroles.
"Earthly Paradise" avec paroles.

Traduction des paroles en français:
(titre :) "If you want to"
Si tu le veux,
tu ouvres le bon livre,
tu fermes le livre des siècles,
car il y a trop de paroles d'hommes.
Les anciens ont eu leurs livres
et le monde n'a pas changé.
Maintenant ouvre le bon livre,
enfant de l'univers !
Ouvre le livre La Révélation d'Arès
Libère toi de tous tes préjugés.

Traduction des paroles en français:
(titre :) "You see the return"
Je connais un pays appelé Arès en France.
Le Créateur a parlé.
Il a parlé afin de restaurer Son Enseignement.
Tu vois le Retour du Père.
La Vérité c'est que le monde doit changer.

Plus de quatre générationsseront nécessaires
pour que la bête disparaisse du fond de l'horizon..
Prenez garde aux voix douces du vieux temps,
car Mon Jour reculera encore.

earthly paradise.mp3
if you want to.mp3
the book of the penitent and The Revelation of Ares.mp3
you see the return.mp3

Hamide B. en Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Hamide, compagnon de foi déjà ancien, mais que beaucoup de nos frères et sœurs ne connaissent pas, même parmi les Franciliens.
J'ai écouté vos enregistrements. Mais c'était sur mon ordinateur dont le son n'est pas merveilleux et je n'ai pas trouvé le son très bon. Il me faudrait probablement des écouteurs comme vous le recommandez. Certains de nos frères et sœurs mieux équipés que moi pourront le faire.
De toute façon, je suis très ému de vous savoir chanter La Révélation d'Arès.
Vous êtes de ces nombreux frères et sœurs dont on n'entend jamais ou très peu parler, mais qui nourrissent au fond d'eux et d'elles une foi fervente et intense dans la Parole d'Arès.

28jan19 204C17
Je suis une suiveuse de votre blog. Par moment vous êtes génial. À d'autres moments vous déraillez.
Votre réponse à Charlie F. 204C15 est un exemple de radotage, quoique partant d'une idée intéressante concernant ce que vous appelez le "passage de la vie à la Vie". Radotage religieux d'un beau style littéraire, mais très controversé. La mort c'est la fin totale, absolue, radicale de tout ce qui a vécu dans le corps dont le cœur et la respiration s'arrêtent et si la vie continue, c'est à travers les humains qui continuent de vivre sans interromption par l'effet transgénérationnel, l'ininterruption des coïts, des cris de jouissance, des ovules fécondés, des enfantements et des nouveaux-nés qui reviennent sans arrêt.
Non, il n'y a rien après la mort. Quand je pousserai mon dernier souffle, il ne restera rien de ce que j'ai été sauf dans la mémoire et l'hérédité de ceux et celles qui vivront après moi.
Ce n'est pas parce que La Révélation d'Arès prescrit quelques témoignages de dignité et d'honneur aux disparus cousus dans leur tunique, parce que nous devons toujours quelque chose à ceux qui nous précèdent, qu'il existe une forme de survie post-mortem. L'homme est poussière et retourne à la poussière (Genèse 3/19).
Si vous vous acceptez la Genèse à : Il créa l'homme à son image et ç sa ressemblance (Genèse 1/26), vous devez accepter Genèse 3/19.
L'être ou l'Être, que vous citez parfois, n'existe sous une forme humaine que dans l'homme de chair et disparaît à sa mort. L'Être idéal n'existe que dans la succession ininterrompue des générations.
Axelle S. de passage à La Ciotat (Bouches du Rhône)

Réponse :
Ma sœur Axelle, merci pour ce commentaire d'une sœur juive héritière du lointain Saddoq.
Rappelons que les Sadducéens auxquels appartenait Joseph dit Caïphe qui fit condamner Jésus à la croix, disciples de Saddoq, de Simon Macchabée, rejetaient l'interprétation de la Torah faite par les pharisiens et notamment le Talmud. L'historien Flavius Josèphe écrivit (je retrouve la citation) : "Les Pharisiens transmettent au peuple certaines règles qu'ils tiennent de leurs pères, mais qui n'apparaissent pas dans les lois de Moïse, et qui pour cette raison ont sont rejetées par les Sadducéens. Ceux-ci considèrent que seules doivent être considérées les règles qui y sont écrites et que celles qui sont reçues par la tradition des pères ne doivent pas être observées." (Antiquités judaïques, XIII-297). Les sadducéens rejetaient et aujourd'hui, sous d'autres noms, rejettent encore les traditions des autres mouvements isarëlites. Ils refusent de croire dans la résurrection des morts et dans la vie après la mort. Le judaïsme en général enseigne que les défunts rejoignent le royaume des morts, le Shéol, et qu'ils y demeurent comme des ombres. Le livre de Job l'affirme : Ma vie n'est qu'un souffle... Comme la nuée se dissipe et passe, qui descend au Shéol n'en remonte pas (Job 7/7-9). Seuls Énoch et Élie sont enlevés vivants vers le Ciel. Pour les Sadducéens les méchants n'ont pour châtiment que la souffrance et le malheur dans leur existence sur Terre, la stérilité ou la mort prématurée (Deutéronome 28). Les Sadducéens ne croient pas dans les anges et leurs pratiques religieuses diffèrent de la pratique générale.
Grosso modo, vous raisonnez donc, sœur Axelle, comme cette famille du judaïsme qui a plusieurs branches dans le monde.
Nous sommes ici, comme je le rappelle à frère Charlie (204C15) dans le domaine de la foi. Nous Pèlerins d'Arès du petit reste croyons à la vie après la mort sans la voir d'une façon générale. Certaines personnes ont des preuves matérielles de cette survie, mais n'en parlons pas, parce que vous vous exclamerez : Ce sont des illuminés, des rêveurs. Il y a quand même quelque chose que je comprends mal : Pourquoi êtes-vous "une suiveuse de ce blog", donc quelqu'un qui croit à l'origine divine de La Révélation d'Arès, aux Apparitions surnaturelles que j'ai eues en 1974 et 1977, et qui ne me croit pas quand je parle de vie après la mort. Jésus qui m'apparut en 1974 ne mourut-il pas il y a un peu moins de 2.000 ans ? Il mourut et il est encore vivant, non ?
Vous parlez de l'Être, avançant que l'être ou l'Être "n'existe sous une forme humaine que dans l'homme de chair et disparaît à sa mort," et vous ajoutez : "L'Être idéal n'existe que dans la succession ininterrompue des générations." C'est une très vieille question à laquelle quantité de penseurs et d'observateurs ont depuis des siècles et des siècles consacré de grandes parts de leurs vies et, il faut bien le reconnaître, il n'existe pas de réponse simple et indiscutable sur ce point. On peut citer deux penseurs antiques parmi les plus connus et qui vont s'opposer sur ce terrain : Héraclite et Parménide. Héraclite est le matérialiste qui met l'accent sur la lutte entre les forces naturelles. Héraclite affirme que la seule chose qui persiste c'est le changement lui-même et qu'il n'existe rien d'éternel ; il est le philosophe mobiliste par excellence. C'est votre conviction. Parménide, lui, est le contraire d'Héraclite, il est le philosophie de l’harmonie universelle. Pour Parménide l’homme sage doit trouver sa place dans l'Univers, faire partie du Tout. Il dit des choses comme : "L’être est, le non-être n’est pas", "Tu ne réussiras pas à couper l’Être de sa continuité avec l’Être," "La première voie de recherche dit que l’Être est et qu’il n’est pas possible qu’il ne soit pas. C’est le chemin de la certitude, car elle accompagne la vérité. L’autre voie dit que l’Être n’est pas et que nécessairement le Non-Être est. Cette voie est un sentier étroit où l’on ne peut rien apprendre," "Tu ne peux pas connaître de ce qui n’est pas, tu ne peux le saisir ni l’exprimer."
Mais nous Pèlerins d'Arès sommes aussi proches de Parménide que d'Héraclite, car ils ont tous les deux raison. Seulement, chacun d'eux s'exprime dans un domaine particulier qui existe. Ces deux domaines co-existent donc. Mais le domaine matériel d'Héraclite tel que l'exprime Lavoisier, que je cite dans ma réponse à Charlie, jette le pont qui rejoint l'autre rive, celle du domaine métaphysique de Parménide.

28jan19 204C18
Bonjour, Frère Michel, merci pour cette dernière entrée qui m'inspire pour la Moisson du groupe missionaire de Strasbourg dont je fais partie.
J'ai décidé depuis peu de suivre davantage et surtout de manière plus régulière votre blog, ce que je faisais seulement de manière très éparse dans le temps jusqu'à maintenant.
Je me pose aussi cette question depuis un long moment, depuis que mon frère Fabrice C. m'a dit une fois (quelques années en arrière) avec amour, franchise, humour et bienveillance (Le Père nous appelle à être vigile des frères [Rév d'Arès xxviii/27]) pendant la mission dans les rues de Strasbourg : "Areski, avec ton discours c'est pas évident pour les gens à qui tu parle du Message de faire la différence avec un témoin de Jéovah".
Comment m'adresser au "quidam", comme vous dites, que je rencontre dans la rue et auquel j'ai envie de transmettre cet Appel de La Révélation d'Arès, l'Appel à la pénitence pour retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5] dit Le Père et restaurer Éden ? Comment m'adresser à lui afin qu'il puisse sentir de lui-même que je ne représente pas une religion et et que j'apporte autre chose de bien plus libre, bien plus vivant et bien plus fort en moi que du religieux ?
Faire l'effort d'aimer, pardonner, faire la paix, des mots actuellement associés à du religieux. Ils le seront encore tant que nous ne le porterons pas en nous et ne le ferons pas vivre de façon suffisamment perceptible par le monde pour qu'ils ne soient plus seulement de simples mots, mais de la vie qui porte la Vie. Cette association à du religieux, je l'ai éprouvée moi-même récemment : Un ami à moi à qui j'ai parlé du Message a réagi lorsque j'ai employé les mots pénitence et Moisson. Le premier lui a évoqué l'auto-punition, l'auto-flagellation du christianisme Moyen-Ageux  et le second, la mort par le fauchage, la faux qui moissonne, coupe, décapite. Il m'a rétorqué alors que le Message d'amour dont je lui parle lui semble un peu contradictoire avec de tels mots, de sa perception plutôt négatifs et loin de la joie et du Bonheur. Je lui ai répondu en m'efforçant de garder ma paix intérieure, de rester vif dans la paix [Rév d'Arès xxii/21]. "De ta lèvre tire la croûte! Lave ta langue... Vif paix Mikal" (xxii/17/-xxiii/10, p125, Le Livre, éd 2009) que je comprends qu'il puisse associer ces mots à ses idées et que j'ai et que nous avons tous nos associations d'idée en fonction de nos références propres et nos visions du monde, nos sensibilités, opinions, vécus, cultures.
Comment ne pourrais-je pas comprendre et accepter pour l'heure les idées que mon ami et frère associe aux mots pénitence et Moisson, le langage étant comme vous dites à juste titre encore tributaire du monde actuel, "En l'étroite coquille qu'est ce monde le vocabulaire est rabougri, très pauvre, l'horizon de l'homme minuscule, le registre d'idées ridicules ". Malgré le débat stérile d'idées intellectuelles qui a suivi, j'ai décidé de faire l'effort de passer outre, d'aimer cet ami et frère auquel je ne chercherai plus à parler du Message de La Révélation d'Arès à moins qu'il vienne m'en reparler de lui-même. Ni toi ni aucun homme n'est maître de l'Eau, mais Moi seul... en sorte que l'homme qui demandera Mon Eau le fasse de lui-même (Rév d'Arès 18/5, 20/3).
J'ai remarqué aussi par mon vécu que lorsque les mots aimer, pardonner, faire la paix ne sont pas associés à du religieux, ils peuvent chez certains évoquer une simple rêverie, une utopie, j'ai été souvent qualifié d'utopiste. Au sujet de l'utopie, Victor Hugo a dit : "L'utopie c'est l'avenir qui s'efforce de naître. La routine, c'est le passé qui s'obstine à vivre." J'aime beaucoup cette phrase, je la trouve pleine de sens pour l'élan et le mouvement existentiels arésiens.
Nous avons le choix entre [bâtir] l'avenir qui s'efforce de naître : l'homme du temps qui vient, [et] répondre enfin à l'Appel du Père par la pénitence, la Moisson, la Loi Qui vient... la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/4-28/9), la restauration d'Éden, et rester enfermés dans le passé, attachés à la routine de la religion et obstinés à entretenir les vieilles idéologies, vivre selon les lois obsolètes, la loi des rats, dit le Créateur, vivre selon "les concepts du pauvre Adam" comme vous dites. Nous avons le choix entre "la Vie ou la religion".
Areski D. d'Alsace

Réponse :
Merci, mon frère Areski, pour ce commentaire qui me donne l'occasion — une fois de plus — de corriger une erreur fréquente chez nos frères et sœurs apôtres : la confusion, et ses pathétiques conséquences dont la principale est une terribles perte de temps, entre moissonner les épis mûrs et l'effort pour l'heure impossible de convertir l'immense semence non germée. Autrement dit, nous ne sommes pas envoyés convertir, mais moissonner ce qui est moissonnable et qui est rare.
Vous écrivez : "Le frère Fabrice C. m'a dit une fois (quelques années en arrière) avec amour, franchise, humour et bienveillance (Le Père nous appelle à être vigile des frères [Rév d'Arès xxviii/27]) pendant la mission dans les rues de Strasbourg : 'Areski, avec ton discours c'est pas évident pour les gens à qui tu parle du Message de faire la différence avec un témoin de Jéhovah'. " Eh bien, frère Fabrice vous a dit une grosse sottise, parce que les Témoins de Jéhovah s'adonnent à un apostolat de conversion, alors que nous Pèlerins d'Arès sommes les apôtres réalistes qui pour l'heure cherchent les rares épis mûrs, car c'est à partir d'eux et d'eux seulement que le petit reste par quoi s'amorce la mission peut lentement se constituer. Si votre ami, que vous citez, n'est pas un épi mûr, ce qui paraît évident selon ce que vous dites, vous n'arriverez jamais à le convaincre parce que, dans l'état actuel des choses, les blocages au fond de lui sont encore hauts et forts comme la citadelle (Rév d'Arès 13/7-8). Comment pourriez-vous escalader les murs de la citadelle et vous y introduire ? Vous ne pouvez pas.
Le Père ne nous envoie pas convaincre ou convertir le monde, mais moissonner les convaincus qui, il faut bien le noter, très souvent s'ignorent, mais dont il est assez facile de deviner l'intérêt, même encore lâche et hésitant, pour l'Appel d'Arès. Essayer de convaincre un inconvertissable évident (la grande majorité des humains) et délivrer de sa bale ou glume un épi qui se révèle épi par l'intérêt qu'il porte à ce que vous lui dites sont deux activités fort différentes.
La foule des hommes est tombée dans la religion ou dans la mécréance où elle patauge, convaincue d'avoir éliminé tous les vieux démons du monde et d'être parvenue à la raison. La vraie raison, dont nous sommes, est évidemment beaucoup plus vaste que cette petite raison matérialiste et "scientifique" étriquée. Dans Sa Sagesse immense le Père sait que dans l'état actuel du monde convaincre ou convertir est une tâche qui ne sera pas à notre portée avant quelques générations. Alors, frère Areski, cherchez les épis mûrs, qui sont rares, et ne perdez pas de temps à essayer de convertir, même s'il s'agit d'un ami. Modifiez dans ce sens votre méthode missionnaire. Par ailleurs, pourquoi à l'occasion et sans chercher à le convaincre, ne plus parler à l'ami de vos propres convictions ? S'il est vraiment un ami, digne du titre d'ami, il ne s'en formalisera pas. S'il s'en formalise, ce n'est pas un ami ; ce n'est qu'une relation.
Pour l'heure, vous devez sans hésitation affirmer que nous ne sommes pas une religion — à preuve il y a des incroyants parmi nous — mais vous devez savoir qu'il est, dans l'état actuel des choses, impossible qu'en parlant de "faire l'effort d'aimer, pardonner, faire la paix,"  vous ne soyez pas "associé à du religieux." Nous sommes beaucoup plus qu'une religion, nous sommes au-delà de la religion, mais pour le commun des mortels ça ne veut pas dire grand chose pour le moment.
Dieu, du reste, n'a pas de religion, c'est évident.
Je suis heureux de connaître en vous un missionnaire de Strasbourg.

28jan19 204C19
Bien aimé frère aîné dans l'Amour du Père,
Je vous recommande d'écouter au moins — à partir de 8 minutes 40 secondes de cette interview — le propos d'Éric Hazan, il va vraiment dans notre sens pour ce qui est de vivre en France sans structure et dans des petites unités autonomes confédérées, et, comme vous, sans pouvoir lire dans une boule cristal, il voit dans ce qui se passe la fin du système parlementaire et l'irréversible arrivée d'un changement dans le peuple
https://www.youtube.com/watch?v=cv0s3kG8f0c

Autrement, voici une vidéo intéressante sur les "revendications des gilets jaunes catholiques":
https://www.youtube.com/watch?v=A55Zy1FjRhc
prise sur leur site:
https://www.giletsjaunescatholiques.fr/

Merci, cher prophète, pour l'honneur que vous me faites de me soutenir dans ma mission et mon témoignage que j'ai toujours voulu au service du Bien et de l'humanité, fille du Père, dès lors que j'ai commencé à me nourrir de la Parole que vous avez transmise.
Je fais assurément preuve de maladresse bien des fois, et vraisemblablement dans l'affaire rapportée par mes frères dans le commentaire 204C8, mais ce n'est pas "en parlant tous azimuts de La Révélation d’Arès et de Dieu, en manquant à l’évidence de beaucoup de mesure", au sein de cette "Maison du Peuple et des Luttes" investie à Lorient par des Gilets Jaunes. J'y ai participé depuis le 21 décembre à des réunions "revendications" (au sein de laquelle je cherchais à faire passer notamment notre revendication de France confédérées en petites unités souveraines), des débats sur les media, la sécurité sociale, le référendum d'initiative populaire, etc.
Seulement, il y avait parmi ces Gilets Jaunes de Lorient, très nombreux, divers et variables dans le temps et l'espace, des personnes (nombreuses, diverses aussi, que je connais ou pas) qui connaissaient mon engagement et ma foi, dont deux d'entres celles-là ayant provoqué en 2017 mon éviction de la construction de monnaie locale à laquelle je participais depuis 2015 pour "cause d'appartenance à une secte". Mais ces personnes ne m'ont pas montré d'hostilité pendant les trois semaines de ma participation aux rencontres.
C'est notre mission intensive du samedi avec le tract en question sous la bannière des Gilets Jaunes, invitant à "L'Eau Bleue" [local de mission de Lorient] pour La Révélation d'Arès qui a mis le feu à la poudre de ces meneurs par des tracts reçus le matin en ville. Je me suis alors retrouvé chez eux en position de "traitre".
Bon, certains d'entre nous vont les rencontrer pour leur faire entendre notre point de vue. C'est vrai qu'ils ne nous connaissent pas, que pour la plupart de ceux que les meneurs ont amenés à "L'Eau Bleue", ils ne savaient même pas l'existence de ce local et de notre mouvement, même s'ils le qualifient de "secte" à cause du "rapport parlementaire de 1995" qui fait toujours référence dans les sites qui nous condamnent. Et pour le reste, cet événement déclenche un intérêt pour des passants, pour la presse qui nous ignorait officiellement et qui réagir à cette occasion. Une brèche s'est ouverte dans le refus et l'indifférence.
Notre mission représente une grande diversité de points de vue et de caractères qui peuvent représenter une force, parce que nous avons la même direction et le même outil à forger: la pénitence, nous en sommes d'accord. Et un prophète vivant à nos côtés qui nous le confirme chaque jour, c'est grand !
Je vous serre de tout cœur contre ma poitrine par la pensée, je marche avec vous, je retrousse mes manches, et je vous écoute pour parler le mieux possibles avec mes frères de ce monde.
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, d'éclaircir ici votre position dans les circonstances qui ont provoqué l'incident de Lorient, dont parle le commentaire 204C8. Sur l'émotion du moment notre frère Patrick Le B. ne savait pas trop s'il fallait ou non vous attribuer une certaine responsabilité dans cette affaire. Mais Patrick Le B. est un homme intègre et très ferme qui ne saurait persister dans les questions qu'il s'est légitimement posées. Patrick sait bien comme je sais, comme chacun de nous sait, que la mission est une sorte de "bataille" livrée contre le monde où des points de front avancent et d'autres reculent tour à tour et sans arrêt selon qu'ils sont mieux ou moins bien armés. Chez nous l'arme est spirituelle mais elle varie sans cesse d'un frère à un autre. Ce qui compte c'est le résultat final et je pense qu'il ne sera pas mauvais pour nous, qu'il sera même peut-être assez bénéfique. Efforcez-vous toujours d'être aussi perspicace et judiciaux que possible, mais je sais que vous avez un tempérament de corps franc ou de franc-tireur et il n'est pas de troupe, y compris la troupe du Père, qui n'ai pas ici et là besoin de ce genre d'apôtre.
La mission est encore en gestation un état de prégnation. Nous sommes tous encore des fœtus. On dit que les fœtus ont l'ouïe, c.-à-d. peuvent entendre. Mais qu'entendent-ils ? Des bruits au dehors du ventre où ils sont encore bien au chaud. Comme on peut dire, nous entendons des sons, mais ce ne sera que plus tard, quand nous serons nés et que notre ouïe sera formée qie nous entendrons de la musique. Autrement dit, il nous est encore difficile d'analyser la symphonie du monde. Ça viendra.

28jan19 204C20
Bien cher frère Michel, prophète du Très-Haut,
En ce soir d'hiver froid et glacial, fraîcheur vive sur mon visage pâle,
je vous dédie ces mots achevés de tisser aujourd'hui
en réponse à votre appel à trouver quoi dire
à ceux qui nous malmènent des mots anciens des mots écrits

"La Religion est morte
la Politique se meurt
Vers qui ou quoi allez vous vous tourner
pour trouver le vrai Bonheur ?
Ce Bonheur qui vient
d'Ailleurs ? »

À not' Macron qui cauze '— questions?'
Je réponds : Question !
Quand y cauzera "réponses"
je cauzerai "Réponse".
Quand il me regardera en face
je lui dirai qui je suis
et ce que je fais là

Question donc à notre Pour-le-moment-praizidan :
"Quand acceptera-t-il enfin de descendre de son trône pour nous écouter parler libres (Rév d'Arès 10/10) librement (19/2) ?"
Silence.
Je reviens vers vous prophète pour parler "transcendance", thème si j'ai bien compris de votre rencontre autour de l'équipe "Promouvoir le prophète" de Paris. Comme j'aurais aimé y être...
À propos de transcendance donc m'est venu une question :
La Vérité absolue, totale n'a jamais été donné à personne. Elle est inaccessible à l'homme. Seul lui sont accessibles les sentiers chevriers (Rév d'Arès 20/4). En vous a été déposée la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7). Si la Vérité court, qu'est-il de la permanence de l'Être ? C'est le fond de ce qui oppose Parménide à Héraclite, et aux deux vous avez donné raison sur ce blog en deux endroits différents, montrant bien par là même que la vérité que nous cherchons à vivre est paradoxale.
En suspend au-delà des nuées, nimbée dans les Douceurs Orangers du Firmament, se tient l'Aube de toute Naissance.
Le Jour dont il est question dans la veillée 31 surviendra bien un Jour, qu'on appelle communément le Jour de Dieu. Mais ne commence-t-il pas aussi à se diffuser en tout homme qui le vit comme un Retour (Rév d'Arès i/1) dès maintenant (v/6) ? Les âmes qui peuplent le Tout et qui attendent elles aussi ce Retour... ne peuvent-elles pas surgir dans des êtres animés de l'Amour qui commencent à vivre en elles le Jour par diffusion lente et éveil de la conscience ?
Je vous aime prophète et je vous souhaite de tout mon cœur de percer l'écran [au cours du talkshow qui a eut lieu le 19 janvier à Paris]. Mer profonde, tu n'y vois guère plus loin que ta Main (Rév d'Arès xxi/11), m'a répondu la prière à mon interrogation sur le bien fondé de vous filmer comme un oiseau en cage et ma crainte de vous voir mis en boite comme du "Prêt-à-congeler" comme je voyais ce qui s'entreprend là. Mais fi et foin des cursives, pièges à embuscade. J'ai pris le chemin de la Paix et des remparts. J'ai repris mon cheval de "rien", et de loin en loin, je continue de vous suivre à la trace.
J'envisage prochainement un passage en Bretagne, me rendre sur les lieux de cette vitrine maculée, de ces murs tagués et cette affiche arrachée. M'y rendre d'un cœur chaud et léger pour fêter ce moment de Vérité (28/7), au milieu de frères et sœurs qui se sont engagés. L'écume de cette vague qui est venue s'échouer sur un de nos phares, celui de Lorient, c'est une belle giclée d'océan, le signe que ça commence à souffler ! J'aimerais moi aussi saluer celui ou celle qui a tagué mon image (en quelque sorte), lui dire que je me suis senti "honoré" de son geste et lui présenter mes hommages, en tant qu'artiste bien sûr, qui vient lui aussi de la rue, et lui demander ce qu'il a voulu dire par P.D.:  Pas de.. chefs ni de prêtres ? OK ! Pas de... lois ni de dogmes ? Ca marche ! Et maintenant on va où on fait quoi ?
Le face à face, les yeux dans les yeux, la voix tendue vers l'écoute au plus serré,
je ne connais que ça pour sortir de telles impasses.
Éric D. d'Île de France

Réponse :
Non, "la Vérité que nous cherchons à vivre" n'est pas "paradoxale". Elle résulte d'une complémentarité, non d'un paradoxe. La vérité d'Héraclite s'adapte à l'eau, aux roches, à la nature, à la physique et à la chimie, à notre structure tissulaire, mais la vérité de Parménide s'adapte à l'âme, à la vie spirituelle. Car l'homme n'est pas que physique, il est aussi métaphysique. La transcendance, en somme, consiste à additionner les deux et à les marier étroitement. Quand Jésus se transfigure en présence de quelques apôtres, il est visible, physique et pourtant dans ce moment il échappe déjà à la Terre.TransfigurationPour moi dans cette icône il y a tout à la fois Héraclite et Parménide. Il y a l'être heraclitien et l'Être parmenidien.
Mais contentez-vous d'être pénitent et le mélange se fera tout seul.
Il nous faut jeter sur l'homme un regard qui ne s'arrête pas, qui part du bas et qui monte vers l'infini.
Concernant le sens de P.D., je crois que "Y.Z. journaliste retraité" (204C12) a vu juste : On nous a pris pour une religion et comme la première religion qui saute à l'esprit d'un Breton est l'Église Catholique, celui qui a écrit P.D. sur la vitrine pensait aux prêtres "PéDophiles" de cette Église. Il se trompe nous concernant, bien sûr, mais on ne peut faire de reproche à quelqu'un qui ne nous connaît évidemment pas du tout, ainsi qu'en témoigne notre frère Bernard L. (203C19). Voilà une bonne occasion d'éclaircir beaucoup de choses.
Ces gens qui ont barbouillé de peinture notre belle devanture de Lorient nous haïssaient, sur le moment, d'une haine singulière, qui est celle que nous ressentons parfois quand, nous regardant dans la glace, nous voyons nos propres visages. Il n'y a rien qui ressemble plus à un homme qu'un autre homme et cependant il semble qu'entre un Gilet Jaune et M. Macron il y a une paroi étanche... Il faudrait qu'ils pensent au hasard qui a fait naître l'un dans des conditions de vie médiocres et l'autre dans des conditions de vie heureuses. Ce qui devrait souder leur fraternité ne brise pas la glace, la paroi, entre eux, l'un est debout au-dessus et l'autre se noie au-dessous de la glace. Il n'existe plus pour moi d'autre histoire à raconter que celle du printemps qui vient, qui fond la glace, qui fait que les deux nagent côte à côte, gagnent la rive, puis se mettent à pêcher ensemble. Je suis sûr que si nous ne perdons jamais notre courage, notre vaillance, notre pénitence, ce printemps-là viendra puis, à sa suite, un été éternel.

28jan19 204C21
Mais oui, la rue peut être pour nous, moissonneuses, moissonneurs du Très-Haut, un magnifique terrain de jeu.
Si le partenaire de rencontre, l'inconnu(e) accepte de vous prêter attention, alors la partie peut se jouer.
Je crois beaucoup à l'attitude, elle sera comme l'instrument qui accompagnera vos paroles, qui les feront exister, qui leur donneront du poids. Faire un avec la personne dans un mouvement libre, détendu, passer du sérieux au léger, de la surface au Fond, le tout avec créativité et enthousiasme, c'est fou ce que l'on peut exprimer en quelques instants ! Aussi, c'est bien pourquoi le contact direct est si important, les yeux dans les yeux, c'est cela qui fait la Beauté de la mission de rue.
Si les cailloux que nous semons, scintillent de mille reflets, alors nous aurons une chance qu'ils soient remarqués.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce beau commentaire.
Oui, bien sûr, vous avez raison de penser que "l'attitude" du missionnaire "sera comme l'instrument qui accompagnera ses paroles, qui les feront exister, qui leur donneront du poids," mais n'oubliez pas, ainsi que je l'explique à frère Areski D. (204C18), qu'il ne s'agit pas de convertir mais de trouver des épis mûrs.
"Les cailloux que nous semons" sont la Parole du Père, sans nul doute, mais ils ne peuvent permettre de trouver leur chemin qu'à ceux qui savent les reconnaître. Aussi, si nous semons les cailloux" nous sommes aussi les Petits Poucets.
Nous devons ne penser à rien qu'au fait que nous sommes devenus des apôtres du Père, quelque chose qui fait de nous une catégorie de sous-anges qui subissent toutes les ingratitudes dont souffrent les anges, parce que les anges entourent les hommes, s'efforcent de les aider, mais tout le monde ou à peu près tout le monde s'en fiche complètement. Mais nous sommes aussi ces quelques beaux petits poissons argentés que la mer roule sur le sable des immenses plages du monde. Nous bénéficions de très belles compensations et un jour ils nous entendront, les hommes, les appeler à bâtir leurs vaisseaux, à mettre à la voile vers la Flotte du Roi.

28jan19 204C22
Grâce à votre belle nouvelle entrée ✨204"Les cailloux du petit Poucet"✨voilà que me revient le souvenir de ce beau Dimanche 15 Janvier 2010, passé avec l'assemblée de Nice, avec Sœur Christiane, votre chére épouse, avec vous, frére Michel,en faisant une Journée "porte ouverte "au local de Nice afin de fêter ✨ "la Premiére des quarante apparition de Jésus "✨
Une belle table buffet avait été dressé pour la Journée par notre soeur Nicole venue de Genéve avec son époux, notre frére Dominique.
Toute le Journée ,les sœurs et fréres de la région PACA allaient missionner avec l'assemblée de Nice afin d'inviter chacun à venir vous rencontrer frére Michel, prophète de Dieu, à cette Journée, "portes ouvertes" du local de Nice qui fêtait avec vous et votre épouse l'anniversaire de cette ✨"Premiére des quarante apparitions de Jésus " ✨qui correspondait aussi â l'anniversaire de Sœur Christiane.
Sœur Christiane â qui nous devons grandement la retranscription que vous avez faite du message que Jésus vous a donné et que vous avez intitulé "L'Évangile donné à Àrés" dans La Révélation d'Àrés.
À Sœur Christiane liée à cette premiére apparition de Jésus subvenue le 15 Janvier 1974 nous souhaitons un✨
✨BON ANNIVERSAIRE 🎉
✨SOEUR CHRISTIANE ✨
✨PAIX✨
✨BONHEUR PARTAGÉ✨
✨AMOUR ✨
✨SANTÉ ✨🍾🥂🎂💝 😘
Et nous souhaitons un Bon Anniversaire à ces "cailloux" que Jésus est venu déposer dans votre main, ce 15 Janvier 1974 afin de nous conduire, ✨ grace à la pénitence ✨, vers les Hauteurs Saintes de la Vie.
Patricia C. et Daniéle C. des Hautes Alpes

Réponse :
Quel beau commentaire, qui m'émeut beaucoup, vous m'adressez là, mes sœurs Patricia et Danièle.
Un grand merci pour lui ! Il est comme un de ces gros coquillages que nous trouvions, quand j'étais enfant, sur le littoral breton à marée basse, quand pendant les vacance à Trévoux-Tréguignec nous allions pêcher la crevette entre les rochers découverts. Nous collions le coquillage vide à notre oreille "pour entendre la mer" comme on disait. Alors, la coquille collée à la tête j'écoutais toute la Manche déferler en moi comme une cascade. Et il y avait aussi cette odeur de gwémon, comme l'appelaient les petits copains bretons, qui me prenait à la gorge et au nez et m'envoyait rêver de l'autre côté du monde. Aujourd'hui je rêverais sans doute de l'autre côté du firmament, de lointains infinis, mais mon odorat est devenu mauvais. Je ne suis qu'un vieux chnoque et je ne pense plus au Père et à l'infini qu'en pensée. Mais entre pensée et fumet de goémon y a-t-il une si grande différence ?
Alors, merci d'être aussi bonne pour le vieux chnoque. Mon épouse Christiane me fait l'effet d'être encore une jeune fille par comparaison. Ah ! merci de vous souvenir de ce jour du 15 janvier 2010 quand nous avions dressé un beau buffet dans le local niçois. Il faisait d'ailleurs très beau ce jour-là, quoiqu'il fût un 15 janvier, et je me souviens d'une étudiante en médecine, arabe libanaise, qui habitait à proximité et qui passa sa journée avec nous dans une sorte de ravissement, me parlant beaucoup. Oui, nous avons passé des moments merveilleux et vous, vous descendiez de Gap, Patricia et Danièle, et aussi votre sœur Arièle pour venir nous aider.

28jan19 204C23 
Pas de religion, mais la Vie dites-vous ?
Je viens de voir une émission télévisée sur la 2ème chaîne, en Iran où la peine de mort, les coups de fouets, la peur, les interdits sont quotidiennement le lot de bien des Iraniens condamnés par les mollahs ou ayatollahs d'Iran et de même dans bien d'autres pays encore aujourd'hui.
Des gens profondément religieux mais rendus irréductibles par la théologie et certains dogmes de leur confession qui trouveraient d'emblée et même douloureux d'accepter de lâcher leurs pouvoirs au détriment de la liberté de leurs semblables afin que ces derniers accèdent à une vérité supérieure.
Les religions bloquent le véritable progrès spirituel. Les croyances et pratiques traditionnelles sont contraires à la nature même de la Conscience Divine qui leur avait en vérité donné la Vie. Les religions sont fondées sur des événements archaïques qui sont devenues croyances.
Pourquoi les hommes s'entretuent-ils ? Avec des pareils esprits habités par des couches de croyances contradictoires, comment l'humanité pourrait-elle s'y retrouver avec elle-même ? La Révélation d'Arès nous rappelle à l'Amour Divin, à l'amour inconditionnel pur [entre hommes], c'est une qualité d'esprit et de cœur où tout sentiment de supériorité ou d'infériorité a disparu.
La foule, trompée depuis des siècles [de religion] a faim de vérité. Ici et là une conversion se fera — une jambe te suit [Rév d'Arès i/18] — plus tard seulement viendront les conversions en masse, mais que le prophète tienne le Fruit sacré loin des religions qui l'ont déjà reçu et en ont fait un usage égoïste et mauvais (Rév d'Arès i/17-18).
C'est de cette mort religieuse que Dieu veut relever l'homme en l'appelant à retrouver la Vie, la vie spirituelle,sa vraie vie humaine, dont le bonheur et la force dépendent de l'âme, plus que de la vie biologique, qui n'est qu'un échafaudage de chair, une vie d'arbre ou d'éléphant. La vraie vie peut, comme Jésus, remporter sa victoire sur le mal, qui n'est qu'une forme de la mort disait Mikal dans le liminaire de la deuxième édition 1981 de La Révélation d'Arès.
Bonne année 2019 de dynamisme, de force vitale pour vous Mikal ainsi que pour votre épouse Christiane et pareillement  pour tous mes frères et sœurs d'Arès. Alléluia !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Janvier n'est pas achevé et donc les échanges de vœux se font encore. Merci, ma sœur Maryvonne, pour vos bons vœux. Recevez mes propres vœux de belle année pieuse 2019, de mission réussie, de santé, de réussite de vos projets et de bonheur !
Merci, pour ce beau commentaire.
Vivre en apôtre du Père revenu à Arès, c'est ramer, ramer dans une barque agitée dans le courant au milieu du fleuve du monde, c'est ramer dans l'eau qui coule, coule, parce que le monde a été semé (Rév d'Arès 5/1, 6/2) et, sans le savoir, il emporte dans ses eaux et ses abîmes les espérances d'un retour à la Mer, à la Mer de Dieu, et cette petite barque dérisoire sur ce large fleuve forme en fait une espérance sans pareille. Je crois que nous réussirons, certes pas dans cette générations ni dans les suivantes, mais un jour, un Jour !
L'avenir est en nous comme le souvenir de demain, un souvenir pétrifié, parce que demain, s'il est heureux, ne sera qu'un retour au point de départ : Éden.
Je connais le martyre auquel l'Islam rigoriste, intransigeant jusqu'à l'imbécilité criminelle, soumet certains et certaines de ses fidèles. En Arabie Saoudite la peine de mort a été requise pour cinq militants des Droits de l’Homme dont une femme, Israa al-Ghomgham qui s’était fait connaître en documentant à partir de 2011 les manifestations antigouvernementales dans la Province orientale. C’est là que se concentre la majeure partie de la minorité chiite qui se plaint régulièrement d’être persécutée et marginalisée dans un royaume dirigé par une dynastie sunnite. Elle avait été arrêtée chez elle, avec son mari, en décembre 2015, selon l’organisation de défense des Droits de l’Homme "Human Rights Watch". Mais en Iran aussi, en Afghanistan, il y a partout des martyrs de la Lumière et de la Liberté, que prêche Dieu... Dieu que n'entendent pas les pouvoirs musulmans, parce qu'ils croient avant tout dans le Coran, qui comme toutes les Écritures transcrites par l'homme, contient des obscurités par l'usure du temps. Faire de l'obscurité une loi est tragique. J'espère que La Révélation d'Arès apportera Dieu, le vrai, et une grande Lumière dans ces pays-là.

29jan19 204C24
Il y a vraiment de tout chez ces gilets jaunes
Rémy O. de Toulouse, Haute Garonne
Gilets Jaunes à Toulouse

Réponse :
Je me permets d'emprunter cette image à ma page facebook Michel Potay sur laquelle vous l'avez affichée, mon frère Rémy. Cette photographie qui atteste qu'à Toulouse nos frères et sœurs défilent avec la Parole en guise de sac à dos à Toulouse comme à Bordeaux ils l'ont hissée sur des pancartes flottantes comme des drapeaux (204C10).
Les Gilets Jaunes sont apolitiques ; nous sommes apolitiques. Les Gilets Jaunes veulent retrouver leur dignité humaine dans une vie heureuse ; nous voulons changer le monde pour qu'il retrouve sa dignité humaine dans une vie heureuse. Jamais un sursaut de la vie sociale ne nous a donné l'occasion de monter sur d'aussi nobles chevaux ! On sait combien ténue est la partie de mon esprit capable de céder aux attraits d'une révolution, mais il serait possible de la retourner contre les pouvoirs qui ont provoqué cette révolution. Si je n'aime pas la révolution, ce n'est pas à cause de son principe de protestation, mais parce qu'elle finit hélas souvent de façon violente et ne fait que remplacer un pouvoir par un autre. Je rêve du moment où sortiront tous ces pouvoirs souvent très pauvres, abrutis par une vie régie par des lois pesant des tonnes sur leurs épaules, qui pour l'heure n'ont pour toute vertu que leur rêve d'un homme réellement libre, aimant, généreux, digne, honoré, ayant retrouvé pleine possession de ses capacités génésiaques. Pour l'heure ces hommes n'ont que l'insolence de leur condition médiocre et la fierté de leurs petits moyens. C'est ainsi que je vois les Gilets Jaunes et je ne vois pas en quoi nous ne pourrions pas les rejoindre avec, seule mais très importante, la nécessité de faire éclater la France en petites souverainetés indépendantes confédérées, car je crois que les grandes masses ne peuvent que servir les ambitions des carriéristes politiques. C'est quand ils sont peu nombreux que les hommes peuvent vraiment se connaître, s'aimer, se pardonner, vivre en paix, acquérir l'intelligence du cœur libre de préjugés. C'est seulement dans des petites unités souveraines que les hommes peuvent échapper à l'exploitation de leur vie par des pouvoirs qui ne cessent de faire peser sur eux les risques du chômage et d'une dette énorme que les quelques puissants qui l'ont contractée n'auront jamais à payer eux-mêmes.
Je me pose la même question que Se pose le Père : Comment une si grande masse d'hommes peut-elle vivre aussi médiocrement dans un pays qui matériellement regorge de richesses naturelles ou technologiques jusqu'à l'hébétude ? Je me remets en mémoire cette phrase de Chateaubriand, à peu près ceci : "Chaque homme n'est plus qu'une abeille liée à sa routine, une roue dans une machine, un atome dans la matière organisée." Cette phrase, je me souviens l'avoir sortie à des frères à l'époque de la "mission sociale" en y ajoutant : "De toute façon, la voie spirituelle que montre La Révélation d'Arès ne peut qu'aboutir à une refonte de la vie sociale sans passer par les idéologies dont vous croyez devoir vous inspirer."

29jan19 204C25
Éclipse vue d'avion"Éclipse." [image : éclipse vue d'avion]
Mettre ses pas dans les pas de Dieu [Rév d'Arès 2/12],
Suivre le chemin indiqué par les cailloux du Petit Poucet…,
Ainsi soit-il du cheminement sur les sentiers chevriers [Rév d'Arès 25/5], à la suite des prophètes, mais aussi de toute image de femme ou d’homme dans l’excellence de leur salut.
Pour l’heure, le signe n’est pas encore donné [Rév d'Arès xLiv/5], mais nous (petit reste, etc.) devons préparer la voie à une France orpheline de son prophète vivant, en devenant nous-mêmes des prophètes vivants, bien évidemment !
Pour l’heure, un long fleuve plus ou moins tranquille de Gilets Jaunes a commencé à couler.
Aux chapitres 39 et 36 du Livre, le Créateur dit : Toi, Mikal, tu es l’ami (,) L’uni, l’œil qui s’ouvre et l’œil qui ferme, le mêlé, la lèvre jaune et la lèvre noire, la pluie et la grèle.
Mon Bras court, Il ne touche pas quelle que limite que ce soit.,
Réponds ! Pourquoi Mon Œil voit-il ton œil ?...
Tu réponds : "Parce que je suis ton image et ta ressemblance."
Dieu enchaîne : Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf.
L’os est comme le bois ; du bois pousse le bois ; devant l’aube le bois, derrière le soir encore le bois. Mais l’ha, l’ha ne sort pas du nez ; l’ha n’est pas dans la bouche, pas dans la main ; de la cuisse ne coule pas l’ha dans la femme. L’ha n’est pas dans le bruit...

Pardonnez-moi d’avoir retiré des parenthèses, j’en ouvre ici une : L’ha, nous le rappellons, est un mot qui signifie approximativement l’âme, l’énergie individuelle de la conscience quand elle s’élève (sauf erreur).
Je poursuis cette citation de Dieu : Comme le lait caille, tu chauffes en toi le Fond, et l’ha caille.
Tu chauffes l’ha, tu brûles l’or ; ton front frappe la pierre ici où va Mon Pas ; alors l’ha caille, devient dur comme la pierre, et pourtant plus léger il n’y a rien.
Le sang fait le sang, la pluie fait la pluie, mais l’ha n’est pas fils de l’ha.
De la boue coule la polone ; la nuit est alors finie, le jour fraye ta lance.
L’homme n’a pas la corne du grille ; de la corne de l’homme ne coule pas la
polone
(fédération des consciences qui grandissent, des communautés souveraines, etc ? C’est moi qui suggère); Ma Main fonde la bonne corne dans ton oeil comme la rave.
Le Vent est lourd et l’Eau ne noie pas.
Mikal, l’ami.

Il y a ici beaucoup de matière à méditer sur notre manière d’entrer dans l’histoire. Quand nous mêlons nos actions à celles des Gilets Jaunes, parce que nous en sommes aussi, en tant que rebelles de ce système, nous devons mêler le jaune et le noir comme dans un roman policier ou une chronique d’anarchisme doux (je joue sur les connotations de l’inconscience collective).
Nous nous organisons en rhyzomes, discret réseau de racines souterraines, mais imparable à terme, jusqu’au Jour où tout celà fleurira au vu et au su de tous.
L’Histoire depuis la chute d’Adame n’est qu’une éclipse, passagère.
Laurent L'H. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire, qui est construit en grande partie sur la Parole du Livre, la Parole venue à nous en 1977 de la Voix même du Très Haut.
Les puissances du monde sont aveugles et sans avenir de façon d'autant pire qu'elles espèrent beaucoup pour elles-mêmes : Voyez ce que sont devenus les rêves de Tibère, empereur romain lors de la crucifixion de Jésus, puis d'une foule d'importants personnes jusqu'à Guillaume II, Aldolf Hitler, Joseph Staline et j'en passe. Il ne reste rien, sinon des ruines, de Rome, de mille royaumes sur la terre, de l'Allemagne impérieuse, de l'URSS ! Mais nous, nous voyons de façon d'autant plus claire que nous espérons moins pour nos personnes et plus pour les hommes que nous aimons comme le Père les aime. Voilà qui nous ramène par le plus court à notre mission qui a pour but ultime le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par le Bien, non par une puissance politique ou religieuse.

29jan19 204C26
Je me suis souvent demandé comment restaurer cette image de Jésus. Qui est Jésus Christ pour la plupart des Chrétiens et même pour tous ceux qui n'y croient plus, mais pour qui est resté en eux cet homme-Dieu ou ce Dieu mort pour eux ?
Du coup, il y a cette profonde culpabilité qui est incrustée dans ce croyant désenchanté, abruti de ne pouvoir répondre à cet amour sacrifice, faisant plus de dégâts que de bien, et qui a fini par se despiritualiser tout en gardant en lui comme un échec personnel face à la foi qu'il a rejetée presque de forme définitive ou pour celui qui y croit encore, une idéalisation de la personne de Jésus-Christ, sauveur et rédempteur absolu.
Du Jésus d'il y a 2000 ans au Jésus d'Arès, avec pour couronne un Dieu sorti de nulle part, il y a un décalage énorme dans l'inconscient de l'homme d'aujourd'hui même si l'Islam a tempéré quelque peu les choses.
Je crois que ce qui semble émerger le plus de cette aventure chrétienne de 2000 ans, c'est le péché, dans sa forme brute et définitive. On le visualise de plus en plus, et il semble rejoindre la passion du Jésus de Nazareth, crucifié mais avec l'ambition d'en finir avec le mal quitte à en devenir l'image même pour mieux l'exorciser.
Le Jésus d'Arès c'est cette victoire possible rendue à l'homme sur le péché après une longue gestation appuyée par un Père trop aimant... Les Semailles ont été faites, les épis ont blanchi (Rèv d'Arès 14/1).
Il nous faut, nous Pèlerins d'Arès, restaurer ce Jésus dans le cœur de l'homme, pour ainsi à notre tour devenir des Christs, des frères dans le vrai sens spirituel et porter le monde jusqu'à Éden.
Tous mes vœux, frère Michel, et meilleurs salutations.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, mon frère Angel, pour ce commentaire profond. Merci pour vos bons vœux et comme nous sommes encore en janvier je vous adresse mes vœux de mission prospère, de vie spirituelle riche, de santé et bonheur en 2019.
"Comment restaurer l'image de Jésus" ? C'est simple. C'est le décrire pour ce qu'il est : Non  Dieu mais simplement homme, un prophète, certes nanti du charisme que lui a donné le Père, mais tout autant des faiblesses du pécheur, comme vous le notez bien. Alors, oui, "le Jésus d'Arès c'est cette victoire possible rendue à l'homme sur le péché." Jésus est la preuve qu'un homme peut redevenir par la pénitence l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). Voilà en quoi chacun et chacune de nous est appelé à devenir un christ à son tour. Jésus vit à jamais. Chacun de nous peut vivre à jamais.
Si nous ne nous rebiffons pas de façon violente sous l'aiguillon de ceux qui nous mènent comme des bœufs attelés, c'est parce que le Père par sa Parole d'Arès a mis en nous la patience et nous donne ses Conseils. Nous savons bien qu'il ne sert à rien d'agresser les "forces de l'ordre" — ce terme me fait toujours sourire : "...de l'ordre", de quel ordre, sinon celui des "élus" qu'on ne peut faire autrement qu'élire et qui font ensuite ce qu'ils peuvent et ce qu'ils veulent ? —, parce que dix d'amochés vingt de recrutés, ni de casser les devantures des banques, parce que les banques resurgissent toujours comme les champignons de souche incomestibles, mais tenaces comme la vermine.
Rien ne sert de ruer, on nous enchaîne quand même à l'anneau de l'écurie. Les siècles et la Parole de Dieu nous ont vaccinés contre toute forme de bêtise violente. Comment résister à cette évidence qu'il n'y a qu'un moyen de changer le monde : l'amour ? C'est ce que Jésus avait superbement compris et enseigné. Il est vrai que nous sommes sans cesse détournés du sentier qui nous conduit vers les Hauteurs par tous les tracas temporels, par nos nerfs, nos difficultés de toutes sortes. Comme Jacob nous ne cessons de combattre l'ange, le monde s'arrange pour que nous luttions contre le Ciel... Mais malgré cela nous réussirons, certes lentement, très lentement, mais nous réussirons.

29jan19 204C27 
Bien aimé frère Michel,
Voici un compte rendu de la rencontre avec des Gilets Jaunes de Lorient à la maison du Peuple, bd Cosmao Dumanoir, tel que je l'ai vécu.
Dimanche 27 janvier après midi à 15h30, Patrick, Anne, Odile, Abel et Denis sommes allés rencontrer des Gilets Jaunes (GJ) de Lorient dans la Maison du Peuple, boulevard Cosmao Dumanoir.
Au départ, nous avons été bien accueillis par un jeune homme qui nous a introduits dans les lieux et  présentés à une jeune femme qui nous a fait visiter les locaux très gentiment. Elle nous a montré  tous les panneaux d'affichages disposés ça et là dans la grande salle, précisant qu'ici il n'y avait pas d'affichage politique ou religieux. Cependant il y avait deux affichettes de la CGT car c'est grâce à eux qu'ils ont eu la salle, qui était l'ancien local de la CGT. (appelé Maison des Syndicats). Chacun pouvait y mettre ses revendications ou des informations.
Puis, à un certain moment, nous nous sommes présentés comme Pèlerins d'Arès de "L'Eau Bleue" [nom de la mission lorientaise] et là la jeune femme a changé de tête et ne nous parla plus, comme si nous étions des gens pas fréquentables.
Au bar, deux  femmes plus âgées nous ont proposé un café que nous avons accepté.
Un homme répondant au prénom d'Habib, qui avait fait partie de l'expédition à "L'Eau Bleue", a reconnu Patrick et a accepté de parler avec nous.  Nous lui avons demandé pourquoi leur expédition agressive à "L'Eau Bleue" ? Nous avons parlé un bon moment avec Habib. Ils nous reprochent d'avoir utilisé le symbole du Gilet Jaune sur nos tracts et d'inviter les gens à "L'Eau Bleue".  Il nous a dit qu'ils étaient en colère contre nous quand ils nous ont vu distribuer des tracts avec le gilet jaune dessiné dessus. Ils ont considéré cela comme une récupération du Gilet Jaune.
Il nous a dit qu'il ne veulent pas que le mouvement des Gilets Jaunes soit récupéré par les politiques, les religions, les syndicats. Il a toutefois reconnu que leur réaction a été violente.
Il dit qu'il n'y a pas de mouvements qui utilisent le Gilet Jaune. Je lui ai dit qu'il y avait bien un mouvement de catholiques Gilet Jaune sur l'Internet. Il nous a répondu que sur l'Internet, les gens font ce qu'ils veulent mais pas dans rue. Je lui ai dit que dans d'autres villes de France il y a pèlerins d'Arès qui défilent au côté des Gilets Jaunes et qu'ils sont bien acceptés. Il nous a invités à les rejoindre dans leurs actions plutôt que de faire de notre côté.
Habib nous a dit que pour faire une expédition à "L'Eau Bleue", il y avait eu 100% des voix à l'assemblée générale. Mais nous ne lui avons pas demandé s'il s'agissait de l'expédition du dimanche avec les insultes et le pot de peinture sur la vitrine ou s'il s'agissait de la visite du mardi où ils ont pris la photo pour l'encart dans "Ouest-France" version numérique [non dans "Ouest France" version imprimée].
Nous avons pu échanger avec plusieurs jeunes et moins jeunes qui passaient par là. La plupart avaient des idées de gauche , c'était clair. Il y en avait quelques uns qui nous évitaient, surtout des femmes.
Une dame au cheveux blancs se faisant appelé Nikita nous a parlé avec un ton un peu agressif, mais l'échange était possible bien que tendu parfois. Elle nous a avoué qu'elle était  fatiguée et un peu nerveuse. Quand nous lui avons parlé de nos idées de petites unités humaines, elle nous a répondu qu'elle était jacobine comme la plupart d'entre eux. Elle nous a invité à rencontrer le mouvement des Gilets Jaunes bretons qui seraient contents d'accueillir  nos idées.
Nous avons appris qu'il existait un autre groupe Gilet Jaune sur Caudan [commune de 7.000 habitants priche de Lorient] qui est plutôt situé à droite, voire même extrême droite. Certains de Lorient y ont été très mal accueillis. Ils disent que les Gilets Jaunes de Caudan sont très sélectifs contrairement à eux qui sont ouverts à tous quel que soit leur appartenance politique ou religieuse. C'est vrai en théorie mais dans les faits ça n'a pas l'air si vrai que ça, car quand ils ont su qui nous étions des Pèlerins d'Arès certains nous évitaient et nous savons aussi que certains parmi eux nous traitent de secte avec mépris. Mais là personne n'a osé le faire, ceux qui nous en voulaient ont plutôt fui la discussion.
Au total peut-être une vingtaine de personnes sont passées dans l'après-midi et nous avons pu avoir plusieurs  discussions fraternelles, même si nous avions des idées diverses.
Nous y sommes restés environ deux heures.
Certains nous ont invité à l'assemblée générale  qui se déroule chaque lundi à 20h, pour faire part de nos revendications en deux minutes. Ensuite ils votent les actions décidées. Pour adopter une décision il faut 75 pour cent des voix.
Nous n'avons pas rencontré tous les courants du mouvement, dont certains leaders ont une influence. Nous ne savons pas quelle réaction auront les autres. Enfin, nous avons eu des échanges au cours desquels nous les avons écoutés et avons pu exposer quelques idées sur les PUH [petites unités humaines] et sur le changement du monde et de l'homme. J'ai pu parler aussi de notre mouvement de Pèlerin d'Arès à un jeune homme curieux de savoir qui nous étions.
Nous avons parlé un peu avec Guillaume qui est un de leur porte parole. Quand une jeune femme prénommée Fanny est arrivée  elle aussi porte parole du mouvement, Habib lui a demandé de parler avec nous.
Elle a répondu qu'elle était fatiguée et qu'elle allait d'abord se reposer. Mais j'ai senti que c'était  une façon de fuir la discussion car elle savait qui nous étions. Et elle avait à mon avis des préjugés sur nous ou une mauvaise image de nous. D'ailleurs, on ne l'a pas revue.
Nous avons parlé avec Loïc, un grand jeune homme avec des lunettes et les cheveux longs attachés en arrière, un intellectuel de gauche dont le principal ennemi est le capitalisme. Nous avons eu de bons échanges contradictoires mais courtois. Il ressort clairement que les Gilets Jaunes de Lorient sont pour la plupart des gens de gauche, voire très à gauche et que sans s'en rendre compte ils impriment aux mouvement de Lorient leurs idées de gauche qui parfois sont intolérantes. Plusieurs pensent aussi que seules les actions violentes relayées par les média ont un impact sur le gouvernement. Ils songent notamment à bloquer l'économie, les moyens de production sans se rendre compte que par là ils deviennent de plus en plus impopulaires.
Ils disent que ce sont les policiers qui ont été d'abord violents avec eux et que maintenant des Gilets Jaunes qui étaient pacifiques au début deviennent aussi violents. Nous leur avons dit que cela va entraîner de la violence et justifier la répression policière. Un jeune nous a dit que des contingents de l'armée européenne ont rejoint l'armée française pour intervenir dans les manifs.
Vendredi 8 février, Etienne Chouard viendra animé des ateliers sur le RIC de 10h à 12h et de 14h à 17h dans leurs locaux. Mais ils ne sont tous d'accord avec ses idées, en particulier Loïc qui lui reproche ses fréquentations avec l'extrême droite.
Nous sommes sortis vers 18 h pour aller boire un pot à la gare proche et faire un premier bilan.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce compte rendu détaillé qui correspond à peu près à ce à quoi je m'attendais quand j'appris la semaine dernière que vous iriez dimanche prendre contact avec les Gilets Jaunes qui vous avaient agressés.
Hier soir lundi j'ai eu frère Patrick Le B. au téléphone qui n'a pas pu me décrire de façon aussi détaillée que vous le faites ici le déroulement de la rencontre, mais qui m'a dit que dans l'ensemble tout s'était passé correctement, comme vous le faites.
Si j'avais prévu que votre entrevue avec les Gilets Jaunes de la "Maison du Peuple" se passerait à peu près de la façon que vous décrivez, c'est parce que je sais que votre local "L'Eau Bleue" se situe et que vous êtes missionnaires dans une ville depuis longtemps marquée par le marxisme, le communisme, le socialisme, des idéologies que j'avais partagées à la suite de mon père, lui-même communiste (ingénieur, il fut résistant FTP et mourut en 1942), jusqu'à ce que je trouve la foi dans les années 60. Je sais comment fonctionnent les esprits dans ce milieu où l'on trouve tantôt des esprits idéaux et généreux, tantôt fanatiquement laïcs et vindicatifs. Tous, de toute façon, sont des frères et sœurs humains, nous devons les aimer évangéliquement.
Frère Patrick Le B. m'a demandé si, à mons avis, vous deviez reprendre votre mission avec les tracts Gilet Jaune qui ont été à l'origine de l'incident du dimanche 13 janvier. Je pense qu'il faut poursuivre la mission dans le sillage du mouvement Gilet Jaune, mais sous quelle forme exactement ? Il faut sûrement éviter la forme qui a provoqué la colère des Gilets Jaunes de la Maison du Peuple. Je me donne un temps pour y réfléchir.
Dans votre commentaire vous parlez d'une dame qui vous a conseillé de prendre contact avec les "Gilets Jaunes Bretons". L'avez-vous fait ? Où ces Gilets Jaunes-là logent-ils ? Je pense que vous trouveriez peut-être auprès d'eux de bons conseils pour emboiter le pas au mouvement. J'ai aussi entendu parler d'un mouvement Gilets Jaunes breton qui a pour égérie Jacline Mouraud. De quoi s'agit-il ? La connaissez-vous ? Le mouvement Gilets Jaunes paraît vraiment polymorphe.

30jan19 204C28
L'une de vos missions, celle de Lorient, a été victime de la violence de certains "gilets gaunes".
Or, il n'y a pas de troubles à l'ordre public sans provocateurs.
Il est impératif de le rappeler, alors que les feux de l'actualité mettent aujourd'hui policiers et gendarmes sur le banc des accusés. Même si les techniques d'intervention de ces derniers doivent être revues pour être moins dangereuses, il convient de ne pas inverser la charge des responsabilités.
Depuis deux mois, mille blessés, parfois graves, ont été recensés dans les rangs des forces de l'ordre. Après les zadistes de Notre-Dame-des-Landes et d'autres manifestations, le mouvement des "gilets jaunes" montre que notre société est traversée par une grande violence. Et elle n'est pas seulement le fait de casseurs et d'extrémistes repérables ou patentés. Elle est le fait de "gilets jaunes" de la base.
Comment prévenir ces inacceptables déchaînements de haine, qui vont crescendo et mettent en péril la cohésion nationale? Un sujet de cet ordre relève, s'il en est, du pouvoir régalien. Le chef de l'État l'a compris qui a vu là le moyen de restaurer son image auprès de Français excédés par des semaines frisant l'anarchie. Un projet de loi, inspiré d'une proposition du sénateur LR Bruno Retailleau, a donc été mis au point. Il prévoit un arsenal de mesures propres à mieux contrôler les manifestations et leurs auteurs.
Hélas, avant même d'être soumis à l'Assemblée nationale, mardi soir, il a été vidé de sa substance par des députés de la majorité présidentielle. Avec toujours les mêmes arguments dénonçant un texte "liberticide", cri de ralliement de la bien-pensance post-soixante-huitarde.
Cette posture, aussi idéologique qu'angélique, avait déjà conduit des parlementaires de "La République en Marche" à contester la loi sur la sécurité intérieure, qui signait la fin de l'état d'urgence en novembre 2017, et la loi asile et immigration en 2018. Sur le front régalien, il y a décidément loin des intentions présidentielles aux actes. Dans la tempête actuelle, et à la faveur du grand débat, il ne faudrait pas qu'Emmanuel Macron, sur d'autres thèmes, cède à la même démagogie pour les beaux yeux de sa fragile majorité.
Un syndicat de police

Réponse :
Je suis surpris de trouver dans ma boîte à commentaire un message venu d'un "syndicat de police", dont les responsables lisent mon blog. De là à ce mon blog soit suivi par la police tout court, il n'y a sans doute qu'un petit pas. Mais bon ! Mon blog est public ; n'importe qui peut le lire. Pourquoi pas vous, frères policiers ?
Nous Pèlerins d'Arès sommes les propagateurs d'un grand Message venu de l'Extérieur Infini, dont nous sommes tous les enfants — ne riez pas, vous allez avoir mal à vos cicatrices ! — et qui invite les hommes à comprendre que la seule issue hors des malheurs, des conflits, des douleurs du monde est la pénitence qui consiste simplement à aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix, réfléchir autant avec l'intelligence du cœur qu'avec l'intelligence intellectuelle, et être libre de tous préjugés.
Nos frères et sœurs de Lorient se sont efforcés d'appliquer au mieux le principe de pénitence en se dispensant de déposer plainte contre les Gilets Jaunes qui ont souillé de peinture et d'une injurieuse inscription "PD" la devanture de notre mission de la rue du Port à Lorient, qui est une mission aimante et pacifique.
Au reste, frères policiers, nous ne sommes même pas une religion, moins encore une secte, nous sommes des hommes parmi les hommes appelant au Bien, parce que seul le Bien vaincra le Mal et que seul le Bien permettra au monde de trouver le Bonheur. C'est puéril, me direz-vous ! Oui, mais pour autant ce n'est malheureusement pas de cette façon puérile que le monde se comporte et je pense que la violence est des deux côtés, parce que des deux côtés : côté police comme côté manifestants il y a des hommes en colère, des nerfs, des réflexes violents nés d'un lourd atavisme de rage installé depuis des millénaires, et puis il y a le jeu de la provocation, une sorte de sport avec des gaziers qui, au fond, aiment ça. C'est cela qu'il faut maîtriser et le Tout-Autre Qui a parlé à Arès, quel que soit le nom que vous lui donniez : Dieu ou Illusion, sait que c'est à la portée de l'humain sans médicaments, sans yoga, sans rien d'autre que l'évidence, qu'on peut aussi appeler raison  logique, etc.
Tous ces visages, toute ves vies, ce sont, d'un bord ou de l'autre, celles de nos frères et de nos sœurs avec chacun son histoire, son drame ou sa joie. Nous Pèlerins d'Arès ne nous croyons pas d'une autre espèce. Nous aussi nous rêvons de construire nos nids heureux, d'être enveloppés d'amour, nous ne sommes pas autrement que vous policiers, que les manifestants, que tout le monde quoi ! Seulement nous pensons qu'il y a pour y arriver une autre voie que celle que les "scientifiques" croient fatale: la confrontation, le démêlé ; fatale elle l'est dans l'immédiat c'est sûr, parce que l'homme est dans le temps (Rév d'Arès 12/6; il faut lire La Révélation d'Arès, oui, oui, mes amis), mais avec la patience d'un changement lent et la volonté de faire triompher la Parole du Grand Invisible (qui vous fait probablement rigoler, mais ne cesse de vous murmurer à l'aoreille), nous espérons qu'au bout du temps l'État, un jour, en instituera l'enseignement dans les écoles. Ce n'est pas encore le cas, nous le savons hélas, mais nous ne désespérons pas de voir nos descendants y parvenir (33/35).
Nous sortirons du tunnel un Jour (Rév d'Arès 31/8), nous quitterons cette frénésie, nous le croyons, mais nous n'y parviendrons jamais par la violence, ni la vôtre, ni celle de vos opposants. Je suis heureux que la "majorité présidenteille" à l'Assemblée hésite à voter la nouvelle loi anti-casseur, quoique ce projet, que j'ai lu ce matin dans le journal, me jette dans un étonnement total en m'apprenant que la loi française n'aurait encore jamais pris de dispositions adéquates contre les "casseurs" ? Une nouvelle loi anti-casseur pour remplacer la loi anti-casseur, laquelle remplaçait déjà une loi anti-casseur, qui sans nul doute succédait à une précédente loi anti-casseur... Loi de violence contre la violence. Avez-vous entendu parler de la vengeance sans fin (27/9) ? Oh ! mes frères et mes sœurs policiers, lisez, lisez La Révélation d'Arès ! Je vous assure que cette lecture vous prendra beaucoup moins de temps que la lecture des Codes.
Merci pour votre commentaire, Syndicat de Police, merci pour ce contact dont vous prenez l'initiative

30jan19 204C29
Cher prophète,
Voici un appel à l'exode spirituelle à travers cette vitrine animée [au local de mission de Paris, 32 rue Raymond Losserand, 14ème arrt] !
J'espère que nous trouverons des yeux, des oreilles et des cœurs sensibles à cette issue !
Déjà les gens s'arrêtent devant !
On verra pour la semaine...
Je vous embrasse et j'ai conscience de l'opportunité du moment, qui nous est favorable
Avec vous dans la prière et la moisson
Pauline S. d'Île de France

Vitrine Mission Paris Janvier 2019

Réponse :
Cette vitrine est "animée" me dites-vous ? Il serait intéressant d'en faire une vidéo, alors, pour qu'on voie ce qui bouge dans cette vitrine. C'est une bonne idée.
Merci, ma sœur Pauline, pour cette information.

30jan19 204C30 
Bonjour à tous, à vous prophète, tout spécialement. Je vous ai fait part de notre action à Bordeaux lors de l'acte X (204C10), voici les nouvelles de l'acte XI du samedi 26 janvier 2019.
Cette fois-ci, j'étais seul avec deux pancartes, dont l'une fut brandie par un sympathisant des pèlerins d'Arès durant plus de quatre heures. Cet homme très sympathique renvoyait vers moi ceux qui s'informaient à propos de la Révélation/Révolution d'Arès. Nous représentions un tandem quelque peu intéressant puisque c'est lui qui m'a proposé son aide. Il me quitta vers 18 h.
De mon côté, je suis resté avec les Gilets Jaunes sur la place de la cathédrale proche de l'Hôtel de Ville. J'ai pu vivre de beaux moments humains levant haut la Parole de la Création. Jusqu'à ce que nous soyons dispersés par les terrifiants et douloureux lacrymogènes. J'en ignore la composition. Les terroristes, ne sont-ils pas ceux qui répandent la terreur ?
Il y avait même parmi nous une jeune fille, d'à peine quinze ans, qui brandissait sa pancarte en carton :"S'il vous plaît, ne faîtes pas de mal à ma maman, car elle est là pour mon avenir." Nous avons échangé un beau regard complice. Je fus même prévenu par un jeune garçon encagoulé que je devais faire attention, car les forces de l'ordre allaient nous serrer par l'arrière ; il me dit comment m'échapper.
Puis, vers 19 h 30, je me suis retrouvé tout seul, avec mes pancartes et mon gilet jaune, dans la rue Ste Catherine [célèbre rue populaire et commerçante de Bordeaux] face à une barrière de CRS. C'était surréaliste. Les gens étaient planqués dans les renfoncements des boutiques et dans les rues adjacentes. J'ai eu une montée d'adrénaline et, seul à dix mètres des " casqués/plombés", j'ai pris le public à partie en leur demandant s'il n'avait pas honte de rester là sans rien faire, de contribuer par leurs impôts à payer pour une sécurité qui ne protège pas le citoyen. Et je criais aux pauvrex robots de cette dystopie que nous vivons bien réellement, qu'ils étaient aussi des frères et que je les aimais.
J'ai eu une grosse frayeur lorsque j'ai croisé, seul en gilet jaune, une troupe de la B.A.C. (Brigade Anti-Criminalité] composée de neuf colosses au pas de course ; j'ai cru voir des légionnaires de l'armée romaine. Le premier soldat qui menait la danse m'a jeté un regard... comment dire ? criminel ! Ça m'a refroidi. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance. Puis, enfin, j'ai pu rejoindre ceux qui m'attendait pour que nous puissions quitter la ville. Voilà, suite au prochain épisode. Vive la liberté !
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire !
Je ne peux que rendre hommage à votre courage, mon frère. Je suis heureux qu'un Gilet Jaune inconnu vous ait aidé à brandir une deuxième pancarte place de la Cathédrale pendant quatre heures. Cela montre que quand nous prenons fait et cause pour un mouvement d'inspiration humaine et juste nous attirons l'attention.
Certes, nous ne pouvons pas affirmer que nous sommes entièrement d'accord avec tous les Gilets Jaunes mûs, c'est évident, par une très grande diversité de motivations, mais nous prenons part à une protestation contre les pouvoirs qui nous réduisent à une sorte d'esclavage moderne qui sous le déguisement de libertés ou plutôt d'autorisations diverses nous contrôlent de plus en plus étroitement. Nous savons que les préoccupations spirituelles occupent dans nos cœurs le devant de la scène. Il est très difficle en notre époque complexe de débrouiller clairement l'écheveau des causes et des raisons même si vous brandissez des pancartes qui citent La Révélation d'Arès, nous nous mêlons à un cortège de protestataires qui ont d'autres raisons, fort variées, de revêtir le Gilet Jaune. Mais nous voyons avec les yeux de la foi et de l'amour au-dessus de toutes ces têtes une lueur, qui annonce la Lumière, un signe qui annonce le Signe (Rév d'Arès xLiv/5) !
Les Gilets Jaunes campent sur des revendications autres que les nôtres, mais ils relèvent sans le savoir de l'empire du Créateur ; je ne peux pas ne pas croire qu'une Main invisible les pousse. Je suis comme le capitaine d'un bateau qui sait que la peste est à bord et qu'il faut prendre des mesures pour protéger les rares non-atteints et soigner les innombrables malades. Je ne veux pas me réveiller un jour en pleine mer, coupé du Père qui m'a parlé. Tous les hommes sont mes frères et je ne peux pas ne pas me sentir solidaire de mouvements d'humanité même s'ils ne sont pas fondamentalement spirituels ; je sais qu'un jour ou l'autre notre Message de Vie filtrera jusqu'à eux. Je suis heureux de vous sentir, de sentir beaucoup de mes frères et sœurs, à mes côtés. Alleluia !

30jan19 204C31
Attention ! Vous êtes sans nul doute des sympathiques défenseurs de l'amour entre les hommes et des gens pacifiques, personne n'en doute, mais il y a chez les gilets jaunes des factions violentes, des commandos.
Une preuve de ça, parmi beaucoup d'autres déjà évidentes en France quoique la presse, elle-même intimidée par certains gilets jeunes, hésite à en parler, c'est la destruction du restaurant "l'Amphytrion" à Toulouse, qui vient de se produire et qui est attribuable à certains gilets jaunes.
Il faut dire que le propriétaire de ce restaurant, qui est un chef étoilé connu, a ouvertement critiqué les gilets jaunes, ce qui n'était pas le cas de votre mission de Lorient que les gilets jaunes ont seulement accusé, à tort, de vouloir récupérer leur mouvement. Quand même ! Un restaurateur n'a-t-il pas le droit de déclarer qu'il n'est pas d'accord avec un mouvement de protestation ?! Où allons-nous ?!
Alors soyez prudents ! Mais j'avoue que je ne suis pas fâché de vous voir prendre part à votre manière à ce mouvement. Cela demande du courage, de la détermination, et vous avez l'un et l'autre. Bravo !
Je lis de temps en temps votre blog, mais je vais m'intéresser de plus près à votre courageuse mission.
Lilo I. d'Agen en Lot et Garonne
Restaurent "L'Amphytrion" Toulouse

Réponse :
Merci, frère Lilo, pour ce commentaire.
Vous dites : "Où allons-nous ?" Mais, vous savez, ce genre de saccage perpétré par des "factions violentes", je l'ai toujours vu, à époques régulières, dans ma vie. Dès qu'il y a ici et là quelques protestataires violents ou émeutiers, c'est inévitable. Ça fait partie du mal qui roule sur le monde depuis les millénaires. Même des hommes qui passaient pour des penseurs radicaux mais pacifiques comme Karl Marx ont appelé à ce genre de déprédation. Karl Marx s'était mis à vomir contre son rival politique Wilhelm Weitling, communiste chrétien, et sa "Ligue des Justes", et cela aboutit à des violences contre ces Communistes Chrétiens, qui avaient d'ailleurs été communistes avant les Marxistes. Weitling et son mouvement durent se disperser. Écrasé sous la polémique Weitling s'expatria aux États Unis. Je cite cet exemple, totalement oublié ou même ignoré en France, mais il y en a eu des milliers par toute la terre. Que croyez-vous qui peut se passer avec les Gilets Jaunes en France ? Savez-vous que Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui cherche depuis novembre comment récupérer le mouvement Gilets Jaunes a appelé à une grève générale le 5 février prochain ? Les Gilets Jaunes lorientais qui ont saccagé la devanture de notre mission sont plus ou moins affiliés à la CGT même si, pour l'heure, ils se déclarent apolitiques. Notre frère Denis (204C27) a d'ailleurs remarqué des affichages de la CGT à la Maison du Peuple.
Toutes ces choses quelque peu inquiétantes posées, la question est : Faut-il pour autant éviter de prendre une petite place dans le sillage des Gilets Jaunes ? Faut-il se cacher totalement ? Je ne suis pas partisan de l'imprudence, mais je pense que nous avons là une opportunité de nous situer dans un mouvement humain qui rend pour nous possible d'annoncer notre Message en profitant plus ou moins de l'effet médiatique que ce mouvement provoque sous diverses formes.
Dès qu'on entre dans une action, il n'y a pas de garantie de réussite à 100 %, c'est sûr. Toutefois, je crois que nous pouvons échapper au sort que Marx fit à Weitling, montrer à un certain nombre d'humains que notre Appel s'accorde avec beaucoup d'aspirations humainement légitimes et justes, et qui ont cela d'intéressant qu'elles sont polymorphes, animées par des vocations diverses mais toutes récusantes des lois excessives et du "penser correct" qui s'imposent à l'humanité, jusqu'à présent du moins. Dieu nous envoie au-devant des hommes ! Ces Gilets Jaunes sont des hommes, nos frères. Ce n'est pas faire de la politique, mais donner une certaine ligne humaniste à notre grand mouvement spirituel. C'est un risque à courir, certes, je ne dis pas que les ultras parmi les Gilets Jaunes n'ont pas un certain mépris pour l'humanisme ; je dis que, pour l'heure, en pesant les difficultés, nous pouvons surmonter les problèmes occasionnés. Cela, par la même occasion, fera peut-être plaisir à certains de nos frères qui se lancèrent dans la mission sociale à son époque. Il nous faut acquérir une certaine force d'attraction qui nous manque totalement et nous avons peut-être bien là l'opportunité d'y parvenir. Si vous saviez comme je regrette d'être à la veille de mes 90 ans et de me sentir affaibli malgré tout ; je voudrais tant rejoindre mes frères sur le terrain.
Je reçois en ce moment un certain nombre de cris d'alarme de frères et de sœurs pas du tout rassurés par ce qui s'est passé à notre mission de Lorient. Ils me disent : "Un débat national a lieu. Cela va résoudre le problème." Je réponds : "Non, ce n'est pas mon point de vue." D'abord il ne s'agit pas d'un débat, mais d'un questionnaire établi par M. Macron. Beaucoup des revendications fondamentales des Gilets Jaunes ne s'y trouvent pas.  Les obstacles à ce prétendu grand débat national sont nombreux. M. Macron a engagé ce débat sans réfléchir. Le plus grand risque est que les citoyens, par leurs réponses, n'entraînent la France sur la voie de l'intolérance et de la démagogie.
M; Macron essaie de détourner l'attention des Français des revendications des Gilets Jaunes, dont certaines sont intéressantes, en lançant les Français sur quatre problématiques : politique environnementale, démocratie et identité, impôts, et organisation de l'État. Cette démarche se heurte à plusieurs obstacles. D'abord, l'opinion publique française n'est faite que de contradictions. Les Gilets Jaunes veulent par exemple moins d'impôts et plus de services publics, ce qui est raisonnable, mais une telle approche budgétaire n'est pas viable dans un pays où  la dépense publique atteint 57 % du PIB, et où le ratio dette/PIB, d'ores et déjà estimé à 100 %, est muet sur d'importants passifs publics hors bilan, tels que les retraites non financées.
Dans le cadre de leur révolte contre les inégalités, les Gilets Jaunes refusent la baisse de l'ISF décidée par Macron, qui rapportait auparavant 5 milliards d'euros par an en oubliant que c'est peu de chose comparé aux 188 milliards générés annuellement par la TVA. Ceci mis à part, les Gilets Jaunes ne proposent rien concernant deux facteurs importants d'inégalités en France : l'éducation et l'accès au marché du travail. D'après le Programme International pour le suivi des acquis des élèves (PISA), l'écart de performance en matière d'éducation entre les élèves issus de milieux défavorisés et le reste de la population est plus élevé en France que dans n'importe quel autre pays de l'OCDE. En outre, non seulement le taux de chômage en France stagne aux alentours des 10 %, mais son marché du travail à deux vitesses oriente 90 % des nouvelles embauches, notamment les jeunes et les travailleurs peu qualifiés, vers des contrats à courte durée.
Bref, confronté à des demandes contradictoires, Emmanuel Macron devra par ailleurs affronter des obstacles profondément ancrés dans l'opinion publique française. Les citoyens français ne voient pas les conditions économiques réelles du pays ; ils ne sauraient répondre aux questions posées par M. Macron sur ce point. Les Français pensent que le pays est particulièrement inégalitaire ; ils pensent que les plus fortunés ne paient pas d'impôts, alors que les retraités seraient systématiquement pris à la gorge. Ils croient que la lutte contre l'évasion fiscale et la réduction des salaires des responsables industriels et politiques apporteraient d'importantes ressources. En fait, aucune de ces croyances-là ne résiste à un examen des statistiques et des comparaisons internationales. J'ai vu M. Philippe, le premier ministre, vanter le succès des 80 km/h... C'était à pleurer. En fait, n'importe qui sachant où trouver la courbe de réduction des accidents routier constate que celle-ci est régulière depuis de longues années et constate que les 80 km.h n'ont pas du tout accentué cette courbe ; M. Philippe ne faisait que citer une réduction des accidents qui auraient eu lieu même avec 90 km/h.
Abrégeons ! Le gouvernement Macron est coincé dans un dilemme sans issue et je crois qu'en consultant des citoyens qui n'ont pas notion des réalités on engendrera encore plus de désordre. Plusieurs siècles d'histoire politique enseignent la prudence face à l'actuel enthousiasme autour d'un  "référendum d'initiative citoyenne". On peut voir le résultat d'un tel référendum dans le Royaume Uni en ce moment, les problèmes inouïs que pose le Brexit. C'est pour de bonnes raisons que la plupart des démocraties de masses ont un gouvernement représentatif plutôt qu'un gouvernement par référendum.
Dans une France de 67 millions de citoyens, le processus décisionnel est extrêmement centralisé, les politiques sont uniformes, la participation civique est très faible. Le peuple n'est pas formé à y voir clair. Il y a une forte méfiance des élites à l'égard des citoyens, lesquels manquent d'engagement (c'est la même chose dans notre mission spirituelle : les gens nous écoutent mais ne s'engagent pas) et sont immatures. Dans ces conditions, le débat risque fort de ne rien donner de bon. C'est folie que de placer  à la croisée des chemins un peuple qui ne saura pas où se tourner. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour ranimer la vie spirituelle ; ce sera bien plus long encore, voire même impossible, pour ranimer la connaissance de la vie publique chez 67 millions de citoyens. De là la nécessité d'éclater en petites souverainetés dans lesquelles des tout petits peuples apprendront beaucoup plus vite à s'organiser. Bref, à mon avis, aucune réforme raisonnable et réaliste ne peut sortir du grand débat lancé par M. Macron, et nous-mêmes, Pèlerins d'Arès, sommes, que nous le veuillions ou non, embarqués dans cette galère. Pourquoi ne pas prendre place parmi les galériens ?
Tous les sujets ne peuvent être mis sur la table que dans des petites unités humaines. Là seulement, les hommes pourront réfléchir à la vocation de chacun des services publics, à la question de savoir si ces services remplissent leurs objectifs pour un coût raisonnable, et à celle de savoir si de meilleures alternatives sont possibles.

31jan19 204C32
Je voudrais souligner un point très important à mes yeux qui me hérissait à la première réunion au local de Paris sur le sujet des gilets jaunes.
Certains de nos frères parlaient de chercher des solutions de  récupération et d'infiltration...
Je bannis ces mots qui pour moi ne respectent pas les gilets jaunes et sont contre-productifs.
Pensez comme cela est une grave erreur. Nous nous devons de nous montrer tels que nous sommes avec  notre dimension spirituelle (vertus...) et affirmer que nous nous reconnaissons sur de nombreux points avec les gilets jaunes et sur le sujet de la vraie démocratie nous mettons en avant notre revendication sur le long terme  des petites unités comme une des solutions pour sortir de ce marasme.
À Lorient il me semble que de distribuer des tracts en recto avec le  gilets jaunes et nos propositions peut être logiquement considéré comme une récupération.
Par contre défiler avec un gilet jaune et des textes de la Parole [d'Arès] me parait plus respectueux .
C'est mon ressenti. C'est dans ce sens que j'avais commencé un tract ou une affiche à cette réunion, mais là encore on peut nous taxer de récupérateur ?
L'abusé devient prudent ... c'est d'eux-mêmes que je fais des prophètes [Rév d'Arès 28/5].
Tout les acteurs cherchent à récupérer ce mouvement comme des vautours, il ne doit pas en être ainsi pour nous. Respectons leur liberté...
À noter que je regarde avec attention comment le gouvernement cherche à récupérer, voire éluder, les vraies questions ; par exemple pour le RIC qu'ils veulent écrire sur leur base qui n'est pas  réellement démocratique... C'est instructif pour nous de voir tous ses manipulateurs .
Fraternellement,
Bernard W. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
J'ignorais qu'il y avait eu une "première réunion au local de Paris sur le sujet des gilets jaunes." Ce point de l'actualité a donc intéressé nos frères et sœurs franciliens. Personne ne m'en a parlé ni le 30 novembre ni le 21 janvier quand j'étais à Paris en réunion avec nos frères et sœurs de la rue Raymond Losserand.
Concernant Lorient, les Gilets Jaunes de la Maison du Peuple ont jugé que les tracts distribués par nos frères et sœurs lorientais étaient une manœuvre de "récupération abusive", mais seul le dessin du gilet sur ce tract pouvait être considéré par eux comme leur propriété (ce qu'il n'est pas, voir plus loin). Le texte du tract, lui, exposait notre propre revendication : l'éclatement du territoire en petites souverainetés confédérées. Il s'avère primo, que ces Gilets Jaunes lorientais qui ont jeté un pot de peinture sur notre devanture et écrit "PD" (probablement "PéDophiles") étaient des violents gratuits s'arrogeant un droit de représailles autrement plus abusif que nos tracts, secundo, qu'ils ne sont pas les seuls Gilets Jaunes de la région car nous savons maintenant qu'il existe des Gilets Jaunes Bretons, des Gilets Jaunes derrière Jacline Mouraud qui fut dans la rue dès le 17 novembre bien avant ceux de la Maison du Peuple, et d'autres. Bref, les Gilets Jaunes de la Maison du Peuple à Lorient, ce sont eux qui se considèrent abusivement propriétaire du mouvement et de son uniforme : le gilet de sécurité que tout automobiliste doit avoir dans sa voiture. D'autres ont existé avant eux et existent avec d'autres motivations dont la première fut, souvenons-nous en bien, la protestation contre l'hypertaxation du carburant, quand Philippe Martinez de la CGT les traitait avec mépris "d'individus sans rapport avec des revendications légitimes". Nos frères et sœurs lorientais qui ont rendu visite dimanche dernier aux cégétistes de la Maison du Peuple ont avec tact et bonté omis de leur rappeler qu'ils n'étaient ni les initiateurs ni les propriétaires du mouvement. En fait, personne n'est propriétaire du mouvement Gilets Jaunes et nous devons considérer tous les humains, avec ou sans Gilets Jaunes, comme égaux, nous compris.
Je suis assez étonné, mon frère Bernard, que vous considériez le Gilet Jaune comme la propriété et le drapeau de certains et pas d'autres. Quand des frères et sœurs de Paris selon vous "parlaient de chercher des solutions de  récupération et d'infiltration..." je ne pense pas qu'en tant que citoyens de France ils cherchaient à voler à d'autres citoyens de France la propriété de leur protestation, mais à ils cherchaient légitimement à s'y mêler. Ils montraient, selon moi, que non seulement ils "respectaient les gilets jaunes" (comment se mêler à des gens qu'on ne respecterait pas ?), mais ils avaient raison d'y penser.
Ceci dit, il faut absolument se méfier des têtes chaudes, même minoritaires, comme c'est le cas dans tout mouvement populaire et y aller gentiment. L'affaire de Lorient prouve que la prudence est nécessaire. Je ne suis pas sans me souvenir que triomphèrent en Russie les Bolcheviks de Lénine, minoritaires et vivement critiqués dans l'Internationale, notamment par Rosa Luxemburg, qui dénonçait le "danger bureaucratique de l'ultracentralisme", et par les Mencheviks majoritaires qui furent écrasés, beaucoup d'entre eux massacrés avec à la même époque les Socialistes-Révolutionnaires (les Narodniki), qui étaient encore plus nombreux que les Mencheviks. Les Bolcheviks s'imposèrent parce qu'ils étaient des violents bien armés. Avec le recul du temps il faut déplorer cette victoire de la violence, car si les Mencheviks avaient été à l'origine de la révolution russe, l'URSS ne se serait pas effondré comme il l'a fait en 1990. Je suis des hommes de bonne volonté qui regrettent la disparition de cette grande espérance. Je persiste à croire qu'un jour le communiste s'installera dans le monde, mais pas un communisme politique inévitablement dictatorial : le communisme spirituel dont Jésus fut sans nul doute le prophète.
Passons, car nous sommes loin d'en être là ! Pour l'heure nos frères et sœurs de Lorient vont reprendre leur action autrement en utilisant probablement le tract qu'ont conçu nos frères et sœurs de Lyon, comme je le leur ai conseillé. Oh ! il faut du courage pour affronter certaines franges des Gilets Jaunes qui s'approprient un mouvement qu'ils n'ont pas initié pour la plupart, mais qui font en sorte de faire peur.

31jan19 204C33
Votre blog devient plus intellectuel et littéraire. Il s'oriente donc vers des intellectuels, des littéraires, voire universitaires qui sauront organiser, structurer à l'aide de dossiers et autres la mission du Père.
Il est probable que de telles personnes donnent plus de carrure à votre mission particulièrement complexe dit le commentaire 202/253 [? peut-être 202C52 ?] de Rémy.
Oui, bien sûr,  il est très bien d’être aidé, renforcé majestueusement par des frères compétents dans le savoir ; toutefois il y à le savoir et il y a l’intellectualisme: deux mots qu’ils nous faut bien définir dans la compréhension. Le savoir, mais pas le savoir intellectuel qui dessèche. Les humains soient disant intellectuels apprennent, ils sont instruits, érudits, mais ils ne sont pas vivants. Par contre, le savoir est un savoir qui apporte la Vie, qui éveille la vie. Ce dont ont besoin les intellectuels avant tout, c’est de l’eau de Vie (Rév d'Arès i/13-14. Tant que l’Eau Vive n’est pas là on pourra raconter ce que l’on veut ce n’est que de la théorie, c’est mort. Tant que l’Eau Vive n’est pas là l’homme intellectuel se réduit à lui-même, il se divise, se contredit et se ment ; l’homme qui compte, cérébral, intellectuel, il dégénère (xxvi/2).
L’intellectuel déspiritualisé, intellectuel corrompu, cet homme là est aveugle d’orgueil, sa parole n’est que bruit remâché, ses actes sont souvent vaine agitation, ses écrits l’aveuglent plus qu’ils ne l’éclairent, il est si fier de ses conquêtes intellectuelles qu’il en a perdu le rire (Rév d’Arès XXIV/7). Comme le dit si bien Mikal, l’intelligence intellectuelle quoique brillante et indispensable a pris une place beaucoup trop envahissante au point de régner sur toute l’humanité. Elle doit être compensée par l’intelligence spirituelle ou l’intelligence du cœur devenue faible lumignon (32/5).
Que personne n’oublie l’eau sans quoi l’arche la mieux construite ne prend pas Vie (Rév d'Arès 18/5) !
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous trouvez que mon "blog devient plus intellectuel et littéraire" ? Je ne trouve pas qu'il ait beaucoup changé depuis des années. Par rapport à ses débuts, oui, je conviens que sa rédaction est plus soignée, plus développée, parce qu'en commençant je ne voulais écrire que des brèves brèves, mais c'est loin.
De toute façon, je ne me rends pas très bien compte de l'effet produit par mes textes, qui sont ce que je pense qu'ils doivent être sur le moment. Je ne suis pas écrivain, je ne recherche pas d'effets particuliers. Et puis je suis un homme seul, je suis tout à la fois le balayeur et le directeur, comme je l'écrivis en plaisantant dans "Raminagrobis" ("Le Pèlerin d'Arès" 1990). Je n'ai pas autour de moi une bureaucratie avec un chargé des écrits spirituels, un chargé des écrits intellectuels, un chargé des écrits littéraires ; je dois tout assumer, alors je passe inévitablement d'une genre à l'autre selon les circonstances.
Je ne me fais pas une grosse tête ; je déplore mes insuffisances, mais à force de pénitence j'ai pris conscience que je ne me sens jamais aussi près du Père qu'en me mêlant des choses du temps. Alors, il se peut que je semble littéraire, quand je ne suis que métempirique, quand je ne vois plus très bien ce qui me sépare du Tout-Autre, de l'Être Incréé. Je peux me sentir comme un clou, ce qui est on ne peut plus trivial comme trivial est le Créateur quand il se compare à un clou (Rév d'Arès ii/21). Un clou, ça peut sembler littéraire, poétique, intellectuel comme vous dites, alors qu'il ne s'agit, tout bonnement, que d'être un clou. Il est des moments où l'âme se sent tellement liée à la matière, Une avec elle, où le tout se sent tellement près du rien, ce qui est très intérieur, métaphysique, éther, marié à l'infini, qu'on peut paraître littéraire quand on n'est que rien et que ce rien s'étend, s'étend. On ne voit que ce qu'on peut voir, mais on ne peut le dire qu'avec les mots qui passent par la tête dans ces moments-là et ça peut tinter génial... intellectuel, littéraire, comme vous dites, alors que ce ne sont que des mots. À mesure que je m'approche du terme le banal me frappe, je vais mourir et rien n'est plus naturel. Mourir c'est comme finir un repas, ou comme se réveiller d'un sommeil, mais dire cela n'est ni littéraire, ni intellectuel, c'est simplement prosaïque, naturel, aussi simple qu'une soupe dans lequelle finissent des légumes avec un peu de sel et des oignons. Eh bien, j'en suis parvenu au point où je ne vois plus la différence entre un oignon et un ange... C'est assez vous dire combien peu intellectuel je suis !

31jan19 204C34 
Thomas Debure
L’accumulation des lois, des impôts, des taxes... ne font pas le bonheur.
Le bonheur a besoin d’équilibre, de mesure ; or, ce monde est en déséquilibre, en démesure et nous glissons vers le malheur.
La politique s’accroche mais ces dirigeants sont coupés des réalités...
La France vit au-dessus de ses moyens.
Nous [les Pèlerins d'Arès] prétendons que dans un management de redressement la réhabilitation de la vertu de l’amour du prochain, (la vertu, pas la morale) n’est pas du tout déplacée.
Cette crise est celle de l’homme .
L’homme doit embrasser l’infini, renouer avec l’aventure spirituelle et le besoin de grandeur que satisfait l’amour du prochain .
Il est possible de tout changer sans tragédie, lentement, mais ici et maintenant .
Ne pas sortir du cadre socio-politique tel qu’il est conçu, ne pas changer l’homme c’est condamner l’humanité à s’autodévorer.
Nous sommes solidaire des gilets jaunes dans la mesure où nous demandons que la Constitution Française qui donne le pouvoir démocratique aux citoyens soit respectée.
De tous cotés il nous faut payer. Cela existera tant que les nations seront de grandes masses.
Seules les petites nations souveraines ou petites unités humaines éventuellement confédérées peuvent calculer leurs dépenses de façon plus pointues et plus économique.
Dans les petites unités ont peu plus facilement se connaitre, échanger, être  solidaire, aimer, pardonner…
http://michelpotayblog.net/180.html... et http//michelpotayblog.net/181.html
Qui sommes nous ?
Les hommes ont en eux-mêmes des forces qu’ils ignorent, qu’il est possible de réveiller. Citoyens, croyants libres et non religieux, sans dogmes, sans hiérarchie  nous avons des éléments  pour relever ce défi.

+ PRÉSENTATION DE LA RÉVÉLATION d'ARÈS
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Suite à mon commentaire de ce matin, voici ma proposition de tract. J'ai quelques difficultés à mettre à jour ce fichier comme je voudrais. Le deuxième texte est plus court et me semble plus accessible seulement il manque le panneau voie sans issue. Désolé, mais ne gaspillez pas votre énergie pour moi !
Fraternellement
Bernard W. d'Île de France

Réponse :
Il est très bien ce tract. S'il correspond à la façon que vous avez, frère Bernard, de présenter les choses, il faut l'utiliser. Le panneau "impasse" ou "voie sans issue" en haut est une bonne idée.
De toute façon, n'oubliez pas que la mission reste très difficile et qu'inévitable est la disproportion entre ce qu'on espère obtenir d'un tract, d'une affiche, d'un propos, et ce qu'on obtient, c.-à-d. pas grand chose, dans ce monde sourd, désabusé, méfiant à l'extrême, lâche. Le gain nous paraît ridiculement petit si l'on considère la valeur de la mise : la Parole du Père. Nous vivons en des temps où les gens se fichent complètement du Père, mais ce que vous avez dit, vous l'avez dit, et quelque chose s'amorce, même si c'est encore insensible et invisible. Tout ne peut commencer que petitement ; les choses prendront des dimensions impressionnantes un jour, à partir de ce peu que vous obtenez maintenant.
Telle est votre chance, votre bonheur, mon frère Bernard. Que la Main du Père vous accompagne !

01fev19 204C35
Bonjour, frère Michel,
Pour ceux que cela intéresse voici un lien que je trouve intéressant sur l'histoire de la construction de l'état nation français et l'impasse démocratique, le modéle des cantons suisses, tout en passant par le mouvement actuel des Gilets Jaunes.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-imposture-republicaine-en-france-212052
De tout coeur avec vous
Yannig M. de Bretagne-Sud

Texte de ce long article (pour les images ouvrir le site indiqué i-dessus) :

L’imposture républicaine en France, le pragmatisme démocratique en Suisse
par Jiròni
mercredi 30 janvier 2019
Centralisme politique, culturel et économique, formatage institutionnel, roman national, dogmes républicains... Sommes-nous vraiment en démocratie ? Comparons avec nos voisins Suisses.
Samedi 19 janvier 2019 a eu lieu à Toulouse un colloque sur le modèle institutionnel Suisse.
Cet exposé apporte un éclairage intéressant : il montre qu’une autre voie est possible, et qu’il est tout-à-fait pertinent d’imputer le dysfonctionnement de la République française au centralisme Parisien.
Un bref historique en préambule est nécessaire pour expliquer l’origine fondamentale de la profonde différence socioculturelle entre la Suisse et la France.
Pour faire simple, ces deux États européens voisins se sont construits de manière complètement opposée, ce qui explique déjà en amont beaucoup de choses.
Tout commence par le "Pacte Fédéral" : en 1291, trois cantons montagneux alpins (dont celui de Schwytz qui donnera le nom au pays : Suisse) font alliance et proclament leur indépendance de l’Autriche. Cette indépendance devient effective en battant Léopold 1er d’Autriche à la bataille de Morgarten. Par la suite, d’autres citoyens épris de liberté s’émanciperont eux aussi du système féodal : beaucoup d’autres cantons viendront alors se greffer sur cette Suisse originelle pour aboutir à la Confédération Suisse que nous connaissons aujourd’hui.
La Suisse
Bien comprendre dès le départ le mode de fonctionnement du système confédéral : ce sont des cantons, soit de toutes petites entités territoriales, qui s’allient par nécessité, et qui confient à un échelon supérieur ce qui n’est pas pertinent de gérer à un niveau local. Autrefois, le "Pacte Fédéral" a eu pour vocation de constituer une armée commune capable de tenir tête militairement à la puissante Autriche. De nos jours, à part l’armée, les cantons délèguent également entre autres à l’échelon supérieur la gestion des autoroutes et des infrastructures ferroviaires.
Ce mode de fonctionnement dès l’origine de la Suisse en 1291 explique que la démocratie directe soit pour ainsi dire dans les gènes des citoyens de ce pays : c’est « la base » qui décide, la commune ou le canton, et qui par pragmatisme, délègue à l’échelon supérieur, le conseil fédéral (l’État), ce qui n’est pas pertinent de gérer à un niveau local. Des garde-fous institutionnels veillent à ce que ledit échelon supérieur n’empiète pas sur les libertés individuelles, avec une séparation verticale des pouvoirs : Le pouvoir de l'État fédéral suisse est limité par les « principes de subsidiarité », ce qui signifie qu'une instance étatique d'un niveau donné ne doit intervenir que lorsque les autorités situées hiérarchiquement en dessous ne sont pas en mesure d'agir pour l'objet concerné (exemples évoqués précédemment des autoroutes ou de l’armée).
Ceci explique bien des choses, à commencer par la tradition de démocratie participative solidement ancrée dans les mœurs (référendums et « initiatives citoyennes »). Au passage, il n’existe que trois échelons en Suisse : la commune, le canton, l’État (le conseil fédéral).
La France, au contraire de la Suisse, s’est construite de la manière inverse. Le Royaume de France est né d’une série de conquêtes brutales et annexions diverses.
Implanté en Île-de-France (d’où le nom), la dynastie des Capétiens (les Comtes de Paris) a écrasé militairement la concurrence (dynastie des Plantagenêts) et progressivement envahi à partir de l’an 987 toutes les principautés, tous les duchés et comtés voisins (fiefs), voire au-delà (colonies).
Le royaume d'Hugues Capet vers 995 (image)
Pour ne citer que les principaux conquérants, Philippe Auguste (Normandie, Champagne, Auvergne et Flandres entre 1180-1223), Saint-Louis et son fils Philippe III le Hardi (Comté de Toulouse, Rouergue, Gévaudan et Poitou entre 1229 et 1271), Charles VII et son fils Louis XI (Guyenne, Armagnac, Provence, Bourgogne, Maine, Anjou et Bretagne entre 1453 et 1483), Louis XIV (Artois, Alsace, Roussillon, Guyane entre 1643 et 1715), Louis XV (Lorraine, 1766 ; Corse 1768).
Limites du royaume de France en 1483 à la mort de Louis XI (image)
Acquisitions territoriales de Louis XIV (image)
À noter que la dynastie Bonaparte poursuivra cette politique expansionniste au 19ème siècle, et si l’Empire de Napoléon Ier n’a été qu’un feu-de-paille, son neveu Napoléon III, lui, annexera la Nouvelle-Calédonie (1853), Nice et la Savoie (1860).
Ici, point de démocratie, les monarques siégeant en région parisienne (Capétiens-Valois-Bourbons, puis Bonapartes) n’ont eu de cesse d’asseoir une autorité de plus en plus écrasante sur les territoires annexés, réprimant sans état d’âme rébellions (la Bretagne tentant de récupérer son indépendance de temps à autre) et jacqueries ("croquants" Occitans du Limousin, Périgord, Guyenne et Quercy fin 16ème – début 17ème siècle).
De fait, sous l’Ancien Régime, l’autoritarisme exacerbé de l’aristocratie française, la recherche du contrôle total du territoire a détourné au 17ème siècle le traditionnel système féodal vers ce modèle assez particulier de "monarchie absolue", modèle le plus tyrannique, le plus anti-démocratique qui soit, système pyramidal ultra-centralisé autour d’une seule et unique personne, le roi.
Carte des traites (image)
Durant l’Ancien Régime, la fiscalité abusive dans les "Provinces réputées étrangères" du Midi (Occitanie, en vert sur la carte) engendrera de nombreuses "jacqueries" (révoltes).
On acte donc par l’analyse de leur histoire que la Suisse et la France illustrent deux cas diamétralement opposés : pas de verticalité de l’État en Suisse (fédéralisme). En France : autoritarisme et contrôle depuis le sommet de l’État, concentration des pouvoirs par un seul homme, en un seul lieu (le roi, en région parisienne).
Entre les deux en Europe, les autres empires, royaumes, principautés, duchés et comtés fonctionnant sur la base du modèle intermédiaire "féodal", pas le moins du monde démocratique, mais avec un certain équilibre: la complexité du système féodal fait que l’aristocratie doit composer avec de nombreux contre-pouvoirs (villes libres, fiefs mouvants, rôle prépondérant du clergé etc).
Europe, 17ème siècle (image)
L’Europe au 17e siècle : la structure féodale complexe du Saint-Empire romain en Europe centrale s’oppose nettement à celle plus monolithique de royaumes centralisés et tyranniques comme la France, l’Espagne voire l’Angleterre.
Le pouvoir absolu des rois de France à partir de Louis XIII et Louis XIV est un cas de figure assez rare, même pour l’époque. C’est déjà un début d’explication : culturellement formaté pour être contrôlé par Paris et avoir à sa tête un monarque, le peuple de France n’a peut-être même pas conscience aujourd’hui de la nature profondément anti-démocratique de sa soi-disant "République" !
De fait, à quelques nuances près, la République française s’inscrit dans la filiation de l’absolutisme et du bonapartisme : peu importe les régimes et le mille-feuille territorial, in fine, en France, le grand patron, ça reste l’État. L’individu lambda n’a pas grand-chose à dire, tout au plus a-t-il le droit en tant qu’électeur de porter au pouvoir via le suffrage universel un individu de la classe dominante tiré d’une liste pour ainsi dire pré-établie: les dés sont pipés ! peu importe les étiquettes, de toute façon, c’est quelqu’un garant du système (aujourd’hui républicain "jacobin") qui sera élu, avec pour le soutenir un parlement œuvrant selon ses principes, car même avec une majorité d’opposition (cohabitation), l’Assemblée ne se tirera pas une balle dans le pied et ira toujours dans le sens du centralisme d’État, conservant jalousement ce système dans lequel les électeurs leur signent "un chèque en blanc".
Ce qui paraîtrait absolument inconcevable, insupportable, inacceptable par un citoyen Suisse, est perçu comme cohérent, naturel, logique et normal par le citoyen Français !
Complètements formatés, nationalistes béats "Bleu-Blanc-Rouge", les révoltés, les "croquants" des temps modernes n’ont même pas conscience que s’ils sont les "oubliés de la croissance", c’est en partie parce qu’ils sont "plumés" par un État centraliste pro-parisien (disons, dans la nuance, un État dévoyée à la cause de la bourgeoisie urbaine des grands centres urbains prospères). D’où cet étonnant paradoxe de voir parfois dans la rue des manifestants anti-système défiant l’autorité… aux couleurs dudit système !
En fait, ces « patriotes » qui défilent dans la rue ne se révoltent pas contre l’État "jacobin", héritier de l’absolutisme et du bonapartisme : c’est juste son représentant actuel qui semble leur poser problème. Celui en place n’est sans doute pas celui qu’ils ont porté aux dernières présidentielles, "on ne remet pas en cause l’État, la preuve, on porte ses couleurs, on chante la Marseillaise… Par contre, quitte à se faire plumer, on préfère que ce soit par celui qu’on voulait". En caressant l’espoir évidemment qu’un autre serait plus magnanime… On peut comprendre le raisonnement. Mais l’analyse qui n’est que trop rarement faite (on peut quand même apercevoir çà et là quelques drapeaux bretons ou occitans), c’est que le problème est structurel en France: c’est d’abord le centralisme d’État qui engendre les inégalités et la fracture sociale.
Gilets Jaunes, Toulouse (Occitanie), 8 décembre 2018
Décembre 2018 : des manifestants "Gilets Jaunes" avec des drapeaux occitans à Toulouse (image).
De fait, la fracture est d’abord territoriale, la province est la vache-à-lait de Paris (en nuançant : des grands centres urbains) ; en règle générale, à la place de dénoncer cette situation, le populo provincial se contente de rêver à l’ascenseur social, espérant pouvoir un jour "monter à Paris", et donc dans sa logique "avoir une vie meilleure" ; à défaut, ou en attendant, que l’État-providence, magnanime, soit plus généreux en miettes.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas vraiment de remise en cause de l’écrasante domination politique, économique, identitaire et sociale de la capitale : c’est quelque-chose qui paraît tellement évident que revenir là-dessus est presque perçu comme une déviance! Il est culturellement acté que le modèle français est celui de la réussite sociale parisienne (au sens large, réussite sociale "urbaine") et de l’État-providence (un peu fantasmé) en guise de plan B pour les "loosers", les classes populaires provinciales ou banlieusardes — "la France périphérique".
Le formatage républicain "jacobin" engendre ce fantasme d’une supériorité économique et intellectuelle urbaine-parisienne intrinsèque, et d’un État-providence sans doute l’un des meilleurs au Monde, avec l’idée un peu fausse que la France est l’un des pays ayant l’administration la plus développée qui soit.
La Suisse passe pour un État beaucoup plus libéral que la France, sans doute à cause de son image de "tirelire de l’Europe". En réalité, ce que l'on ignore souvent, c'est que la Suisse est au contraire un pays très étatique ! L'administration est même beaucoup plus ancrée dans la vie quotidienne des citoyens suisses qu'en France.
Effectivement, les chiffres sont trompeurs. Dans ce petit pays qu’est la Suisse, il y a moins de 40 employés de l'État pour 1000 habitants... Tandis qu'en France, il y a 80 fonctionnaires pour 1000 habitants. Toutes proportions gardées, il y a deux fois moins d'agents de l'État en Suisse que de fonctionnaires en France. Pourtant, en Suisse, la performance et l’efficacité des services publics (éducation, santé, voirie etc) est notoire, les salaires et la protection sociale (retraites, remboursements des soins médicaux, allocations chômage) sont d’un niveau inégalé.
La première des explications est la taille du pays : le gigantisme complexifie la situation. A priori, c’est logique. Mais c’est une logique qui échappe manifestement à ceux qui raisonnent selon le principe qui dit que "plus un pays est grand et a une gestion centralisée, plus il est prospère" : c’est faux !
C'est exactement la même erreur commise, lorsque des entreprises fusionnent : certes, cela donne globalement davantage de puissance pour une société commerciale si elle s’agrandit, et de la même manière, un grand État pèse davantage d’un point de vue géopolitique qu’un petit pays… Ceci étant, la gestion par un seul organe central devient proportionnellement confuse à la juxtaposition d’échelles et ce, qu’il s’agisse d’un trust ou d’un grand État. Plus c’est grand, plus c’est complexe, plus c’est coûteux, moins c’est gérable : c'est la fameuse problématique de l’inertie générée en France par le mille-feuille territorial. Dans l’espoir de tout contrôler, tout centraliser sur Paris, l’État se sent obligé de multiplier de façon exponentielle une bureaucratie pesante et onéreuse.
En Suisse, l’État est décentralisé au plus bas niveau : La Suisse, avec son modèle fédéral, a une gestion raisonnée au plus près du territoire. C’est valable aussi pour la fiscalité. La Suisse ne s’encombre pas d’un mille-feuille territorial, de doublons inutiles. Ce faisant, cela réduit considérablement les besoins en agents de l'État : ne sont employés que ceux dont on a réellement besoin sur le terrain, au plus près des citoyens, il n’y a quasiment pas de bureaucratie additionnelle pour relier les échelons les uns avec les autres jusqu’au plus haut sommet de l’État. Efficacité + économies. Voilà en quoi le modèle fédéral Suisse est avantageux.
Ce qui échappe à bon nombre de Français, c’est qu'en Suisse l’absence de système pyramidal, de "contrôle-en-haut" (équivalent de l’absolutisme du temps des rois ou du bonapartisme) génère non seulement des économies par l’absence de fonctionnaires dévoyés aux ordres de l’État, mais en plus est un extraordinaire garant de démocratie ! Les agents de l’administration en Suisse n’ont qu’un seul et unique rôle : celui de "service public", qui prend ici tout son sens.
En France, c’est différent, l’État parisien fonctionne en mode "Big Brother": toute une armée coûteuse de bureaucrates à ses ordres lui paraît nécessaire pour optimiser le contrôle de la populace.
La bureaucratie (image)
Voilà ce qui explique que les services publics soient moins coûteux et beaucoup plus efficaces en Suisse qu’en France : ce qu’on oublie bien souvent de dire, c’est que le centralisme d’État du modèle français coûte cher parce-qu’il a à ses ordres de très nombreux fonctionnaires employés pour asseoir une écrasante domination de l’État sur l’individu, de l’élite bourgeoise, technocrate et médiatique parisienne sur le reste de la population. La "dictature jacobine" a un prix !
C’est chose connue : en renversant l’ancien régime aristocrate ("les Blancs"), la Révolution française a engendré avec la "République" non pas une véritable démocratie, mais plutôt, avec l’aval imprudent du peuple ("les Rouges"), une oligarchie bourgeoise ("les Bleus").
La Révolution française :
Rien d’autre : après 1789, la caste montante, la bourgeoisie, a pris le pouvoir sur une autre, l’aristocratie décadente. Seuls les nantis ont changé. En définitive, la République française n’est qu’un ersatz de démocratie, une République clairement dévolue aux intérêts de la bourgeoise parisienne, avec un contrôle verrouillé de l’État par ladite bourgeoisie.
République :
Pourtant, et le modèle Suisse en témoigne, contrairement à ce qu’affirment une majorité de résignés fatalistes, le système républicain "jacobin" français n’est pas le meilleur modèle qui soit. Loin s’en faut.
Autre paramètre éloquent : le centralisme économique. Celui-ci est évidemment lié au centralisme politique (d'État). En Suisse, le fédéralisme permet aux cantons les moins développés de légiférer du niveau du taux d'imposition des entreprises, ce qui se traduit par le fait qu'il y ait des sièges sociaux répartis de façon homogène sur l'ensemble du territoire.
Évolution de l'emploi entre 2002 et 2012 (image)
En France, on peut noter qu'il n'y a que deux grosses entreprises qui n'ont pas leur siège social à Paris : c'est Michelin et Airbus. Michelin à Clermont-Ferrand et, uniquement parce que c’était une volonté des cadres allemands du groupe, Airbus à Toulouse ! Faute de quoi, Airbus lui aussi aurait eu son siège à Paris.
Tandis qu’en Suisse, on peut trouver des sièges sociaux de multinationales dans des villages d’à peine 2000 habitants, et répartis de manière harmonieuse un peu partout sur le territoire ! L'intérêt pour les multinationales est d'avoir la fiscalité la moins élevée possible, en bénéficiant toutefois des infrastructures nécessaires. Malgré un taux d’imposition relativement bas, ça reste une manne financière énorme pour la commune d’accueil du siège de l’entreprise ! Chose impensable en France puisque il n'est pas possible d'adapter territorialement la fiscalité. Du coup, phénomène boule-de-neige oblige, à fiscalité égale voire plus avantageuse, les grandes entreprises ont plutôt intérêt en France d’implanter leur siège social à Paris, avec les meilleures infrastructures du pays, infrastructures qui soit dit en passant sont financées par l'intégralité des contribuables du territoire. Les impôts prélevés au fond de la Bretagne ou de l'Occitanie servent à l’entretien des infrastructures parisiennes ! La réciproque n’est pas vraie : c’est ce qui rend Paris évidemment plus attractif que la province (Bretagne, Occitanie etc) ! Double peine : les Occitans, les Bretons etc financent finalement l’attractivité économique de Paris, mais sans renvoi d’ascenseur (ou si peu) : C’est quasiment à sens unique !
Combien savent que le "jacobinisme" est à l’origine de la fracture territoriale ? Combien sont-ils à faire l’analyse que la République a mis en place dès 1793 un centralisme institutionnel en faveur de la région Parisienne (politique poursuivie sous la Restauration et les deux Empires), qui fait que tous les Français doivent par l'impôt participer au développement des infrastructures Parisiennes, que par exemple une partie de la fiscalité du paysan du fin fond de l’Occitanie sert à financer le RER à Paris, mais qu’il n’y a pas réciprocité, le contribuable Parisien ne verse pas un seul centime par exemple pour Tisseo à Toulouse ?
Le réseau ferroviaire français en 1856 (image) est entièrement tourné vers Paris.
De fait, depuis la Révolution française, l'État (aujourd’hui la 5ème République) a dans ses gènes une vision profondément inégalitaire : c’est est une "pompe-à-fric" qui enrichit la région parisienne et appauvrit la province. Voilà la vérité. Paris nous pompe !
C’est une thématique plus que jamais d’actualité : Ça explique que les révoltés, les "oubliés de la croissance" d’aujourd’hui soient encore et toujours d’abord des provinciaux, des "Français de la périphérie".
Peu importe le régime, qu’il s’agisse de la monarchie Française à son apogée, du bonapartisme ou de la République, c’est le centralisme d’État qui est la cause directe du malaise tangible par exemple avec le phénomène Gilets Jaunes d’aujourd’hui, phénomène assez comparable finalement aux jacqueries sous l’absolutisme.
C’est aussi ce centralisme d’État couplé à la Révolution industrielle qui a provoqué par le principe des vases communicants l’exode rural et l’explosion démographique des villes (Paris plus particulièrement) au 19ème et 20ème siècle.
Que les révoltés et les exilés comprennent l’origine du mal, ça, c’est une autre histoire. Le citoyen lambda n’analyse que rarement objectivement les causes réelles à l’origine de la précarité de sa situation.
L'Auvergnat de Paris. Un journal de la diaspora occitane (Auvergnats) de Paris. (image)
De la Révolution industrielle vers le milieu du 19ème siècle jusque dans les années 1980, attirés comme des papillons de nuit par la « Ville Lumière », les Occitans de Creuse, d’Auvergne ou de Lozère ont simplement acté qu’ils auraient une vie meilleure en s’exilant dans la capitale prospère plutôt que de rester chez eux, dans une ruralité à l’économie agonisante.
Hameau provençal abandonné (image).
Exode rural en Occitanie : hameau provençal abandonné (image).
Combien sont-ils parmi eux à avoir compris que derrière la paupérisation des territoires, de l’Occitanie, de la Bretagne, de la "province profonde" au sens large, il y a en réalité un choix politique assumé ? Que la prospérité de Paris n’est pas due au hasard ou à des conditions géographiques voire climatiques particulièrement favorables ? Ils sont peu nombreux, sans doute, à faire ce constat, la plupart ne se posent pas vraiment ce genre de questions.
Une rue Parisienne (image).
Et au-delà de ça, ils sont certainement encore moins nombreux à comprendre que les enjeux économiques, politiques et sociaux impactent directement sur l’enjeu culturel et identitaire : la francophilie est étroitement liée à la prospérité de la France parisienne. L’identité française étant associée à l’idée de "réussite sociale", la province bretonne ou occitane décadente est forcément ringardisée, pour ne pas dire stigmatisée.
"Quelques messieurs trop tranquilles" est un film de 1973 tourné en Occitanie. Le comique de situation est supposé naître du décalage socioculturel entre les "péquenots" du terroir (Michel Galabru, Paul Préboist) et des Parisiens fraîchement débarqués, hippies prônant le retour à la nature (Miou-Miou) ou truands "titis" banlieusards (André Pousse) venus "se mettre au vert".
Donc, il faut bien comprendre que la situation dans laquelle nous sommes, la prospérité outrageuse de Paris intra-muros au détriment de "la périphérie" (la province, voire les banlieues péri-urbaines) n'est pas une fatalité, un aléa de l’histoire, mais bel et bien la conséquence d'une volonté politique qui ne date pas d’hier. Et c’est bien là où le bât blesse : la situation est tellement ancienne (on retrouve son origine dans la Monarchie Absolue) qu’elle est perçue comme structurelle ; "c’est comme ça, il n’y a rien à faire," vous dit-on.
La Suisse et la France sont donc très différentes.
Pour simplifier :
— En France : Centralisme d'État ; France = Une mégapole prospère, Paris, contre "le reste", la France périphérique "des oubliés de la croissance".
— En Suisse : Fédéralisme, État décentralisé ; Suisse = territoire harmonieux politiquement, économiquement et démographiquement, pas de mégapole écrasante, Zurich et Berne, les deux plus grandes villes, sont comparables respectivement à Toulouse et Montpellier.
Bien entendu, l'écrasante domination politique et économique en France s’accompagne d’une volonté hégémonique culturelle parisienne, d'où la politique de monolinguisme francophone et la stigmatisation des identités trop marquées, en particulier le rejet sociétal en France des langues de la périphérie dites pudiquement régionales, l'occitan, le breton, le corse, le catalan, le basque, l’alsacien, le flamand, etc.
Carte des langues régionales (image)
Les langues régionales de France : français et franco-provençal, occitan, catalan, breton, alsacien et francique mosellan, corse, basque, flamand, langues d’outre-mer : seul le français est officiel.
En Suisse au contraire, l'officialisation et la politique linguistique se gère au canton près, voire à la commune près. Les quatre langues autochtones (romanche, allemand, italien, français) sont officielles dans leurs aires d'usage ; dans les cantons linguistiquement homogènes, seule la langue locale est obligatoire, en deuxième langue, il n'est même pas indispensable d'apprendre une autre langue du territoire Suisse.
Ainsi, en Romandie (Suisse française), à l'école le français est la première langue apprise, et depuis quelques temps, la deuxième langue enseignée... c'est désormais l'anglais ! Même cas de figure en zone germanophone homogène, allemand (suisse alémanique en fait) première langue, anglais souvent en deuxième langue. Le français n'est généralement enseigné qu’en troisième langue.
Bref, la Suisse, un pays plus petit que la région Occitanie (et à peine un peu plus peuplé), possède quatre langues officielles ! chacune ne l’étant que dans leur aire d’usage naturel.
Pour les cas particuliers comme les zones linguistiques de transition, les deux langues sont co-officielles. Exemple éloquent du canton de Fribourg, en zone bilingue franco-allemande. À Fribourg, le français et l’allemand sont les deux langues officielles. Dans ce cas précis, à l’école, l’une est enseignée en première langue, et l’autre en deuxième langue, selon la langue majoritaire de la commune : ce qui fait en fin de compte que dans les communes germanophones, les élèves apprennent en première langue le suisse alémanique, et en deuxième, le français. Inversement, dans les communes majoritairement francophones, les élèves apprennent d’abord le français, puis l’allemand en deuxième langue. L’anglais n’arrive qu’en troisième langue dans ce cas particulier des communes et cantons bilingues.
Ce qui est très surprenant en comparaison du modèle "jacobin" français où l’officialisation de la langue (le français) est une compétence au plus haut niveau (État), en Suisse, au contraire, non seulement l’officialisation de la langue est une compétence de la base, du canton, ou plutôt de de la commune (en liaison avec la langue la plus employée sur ladite commune), mais en outre, les citoyens Suisses n'ont même pas de langue véhiculaire en commun ! Et ils ne s'en portent pas plus mal !
La Suisse montre que l’absence d’une langue véhiculaire commune à tous les citoyens du pays n’est pas une nécessité : aucune des quatre langues nationales de Suisse n’est officielle sur l’intégralité du territoire, et pourtant, ça se passe admirablement bien.
Le fait est que, parmi les conditions nécessaires pour obtenir la nationalité suisse, il est juste exigé de maîtriser la langue qui est officielle sur la commune de résidence. Il peut s’agir de l’italien dans les cantons de la Suisse italienne, de l’allemand en Suisse alémanique etc. Il n’y a donc pas de "langue Suisse confédérale", la langue de l’administration est la langue nationale qui est reconnue d’usage majoritaire dans le canton, voire la commune.
Les Suisses sont coutumiers de cette situation polyglotte qui finalement n'est palpable que dans les quelques grandes villes un peu cosmopolites (Zurich, Berne), où des Suisses de tout le pays peuvent être amenés à se croiser : le cas échéant, un Suisse monolingue français (ce qui est déjà assez rare en soi, même appris en troisième langue, les francophones Romands ont tous plus ou moins quelques notions d'allemand) accidentellement égaré à Zurich (Suisse alémanique) trouvera de toute façon très facilement une âme charitable, un bilingue français-allemand pour le renseigner.
Contrairement à une idée largement répandue en France par le "lavage de cerveau" des institutions républicaines, l’absence de langue d’État commune à tous les citoyens et la pluralité linguistique n'est absolument pas un handicap.
En Suisse, la langue officielle est la langue du village : c'est culturel, c'est acté "c'est comme ça", il serait inadmissible pour un Suisse alémanique ou un Romand qu’on lui impose en première langue une langue véhiculaire "nationale" commune, l’italien par exemple. De fait, pragmatisme oblige, les Suisses germanophones de toute façon apprennent généralement le français en deuxième ou troisième langue après l’anglais, et réciproquement les francophones, même s’ils ont désormais majoritairement l’anglais en deuxième langue, prennent aussi l’allemand troisième langue. La maîtrise de plusieurs langues est de toute façon la règle générale en Suisse, à commencer par les deux principales (français et suisse alémanique), ce qui fait que, même dans les villes multiculturelles, les citoyens Suisses n’ont absolument aucun problème à communiquer entre eux et ce, quelle que soit leur appartenance ethnique, Français, Allemands, Italiens ou Romanches.
Au delà de l’enseignement prioritaire de la langue maternelle locale à l’école, il est à noter que chaque communauté a une ou plusieurs chaînes de la télévision publique qui émet dans sa langue : en plus des chaînes des pays voisins (France, Allemagne, Autriche, Italie), il y a donc des chaînes suisses de télévision qui sont francophones, germanophones, italophones, et même une chaîne en langue romanche (Radio e Televisiun Rumantscha), avec moins de 100.000 locuteurs, la communauté autochtone Romanche étant l’ethnie minoritaire de Suisse.
Culturellement, c'est donc une mentalité très différente de celle de la République française, où ne serait-ce que quelqu'un qui, en public, ne parle pas français, fusse dans la langue régionale locale, sera regardé de travers. La glottophobie est structurelle en République française, les citoyens sont formatés dès leur plus jeune âge, convertis au culte du monolinguisme, au dogme de la francophonie unitaire fantasmée (le fameux mythe de 'l’égalité par l’uniformité").
L'exemple Suisse montre sur plusieurs points (politique, économie, langue, identité) qu'il y a un vrai malaise en France, et que ledit malaise trouve son origine sociale dans la solide domination institutionnelle de la région parisienne.
Tout est lié ! En fait, et la plupart des citoyens de la République française ne s’en sont pas rendu compte à l’époque, la généralisation de l’usage de la langue française au 20ème siècle n’avait qu’un seul but : asseoir la domination politique (et donc économique) de Paris.
Il est défendu de parler breton (image).
En Occitanie, en Bretagne et ailleurs, l'accepation de l'assimilation via l'harmonisation linguistique (français = langue unique) s'explique facilement : la promesse de l’ascension sociale via la maîtrise du français a été la carotte qui a convaincu les Occitans, les Bretons et les autres de se convertir au monolinguisme français. L'État central a cependant souvent omis de préciser que, pour que promotion sociale il y ait, l’apprentissage de la langue française devait, de préférence, être suivi d’un déménagement en région parisienne.
Rien d’humaniste là-dedans : la promotion du français par la 3ème République s'inscrivait dans le cadre d’un simple processus assimilationniste, "l’intégration par la langue" (méthode bien rodée : d’autres États font de même), intégration qui a été parachevée bien souvent par une "immersion" dans la "vraie" France, en région parisienne (exode rural).
Pensionnat pour amérindiens au Canada, vers 1883 (image). Assimilation par la langue : pensionnat pour autochtones amérindiens au Canada vers 1883. Les cours sont donnés en français et en anglais. A aucun moment de la journée les enfants n’ont le droit de parler leur langue sous peine d’être battus.
Pour ceux qui s’obstinent à rester en province — "il faut bien quelques ploucs" —, les médias parisiens et la télévision en particulier se chargent du travail de formatage culturel, qui fait que, souverainistes Franco-Français convaincus (à quelques exception près en Bretagne, en Occitanie, en Alsace, en Catalogne et au Pays Basque), les révoltés "de la périphérie" ne comprennent même pas même que la question identitaire est centrale.
De son côté, la Suisse, État pluriethnique et polyglotte décomplexé, témoigne pour sa part de l'hypocrisie de la "nécessité pour tous de parler la même langue pour se comprendre"...
Derrière la domination linguistique parisienne via la généralisation du français, il y a évidemment l’objectif d’une domination culturelle et sociale. Le 19ème siècle témoigne que lorsque des "régions" aux identités fortes ont pris conscience "de se faire plumer", cela a évolué naturellement vers le nationalisme et l’indépendantisme dans les cas de figure où il n’y avait pas de lien culturel fusionnel avec l’État central.
Si les "jacobins" conçoivent "le français comme le ciment de l’unité nationale", c’est bien dans cette optique-là, dans le but d’entretenir un lien fusionnel, quasi-familial, entre tous les citoyens de la République, quelle que soit "la région" (l’ethnie) d’origine. Derrière le discours progressiste universaliste se cache en réalité une volonté assimilationniste, un objectif géopolitique et économique.
L’impérialisme économique (sous réserve qu’il soit viable) ne paraît acceptable que si l’individu a conscience que le "dominant" est de la famille. La présence d'une langue vernaculaire différente entre le dominant et le dominé engendre souvent un ressentiment collectif, suivi d’une prise de conscience nationale, d’où la naissance alors de mouvements indépendantistes (Grèce, Bulgarie, Serbie, Pologne, Roumanie) ou unionistes (Italie, Allemagne).
Carte des Balkans au XIXème siècle (image).
L’Europe nationaliste romantique du XIXe siècle, "une langue, un peuple, une nation", ébranle le vieux système féodal et fait reculer l’impérialisme : unification de l’Italie, indépendance dans les Balkans de la Grèce, de la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie, etc.
Un exemple éloquent est celui de l’Irlande : Au Royaume Uni, la domination anglaise est devenue tellement invivable qu’elle a engendrée un fort nationalisme Irlandais qui a abouti à la sécession de l’Irlande en 1921, et ce, malgré l’assimilation linguistique poussée, la langue irlandaise (gaélique) étant déjà résiduelle sous l’anglais au moment de la proclamation de l’indépendance. La langue n’étant facteur d’assimilation que par le monolinguisme absolu (le cas irlandais en témoigne), on comprend que les institutions française soient si intolérantes rapport à l’usage des langues dites pudiquement "régionales" : même résiduelles, les francophiles pro-Parisiens les perçoivent comme « dangereuses » pour l’unité nationale.
Gaélique (image). Carte de l’Irlande. En vert, les zones de langue irlandaise (gaélique). L'anglais est la langue maternelle de la majorité des Irlandais depuis le 19ème siècle. 
Pourtant, en Suisse, la question de l’unité nationale ne se pose pas ! Pour la bonne et simple raison que, en Suisse, modèle exemplaire de démocratie et de partage équitable des ressources, personne ne plume personne ! Pas même une mégapole au détriment de sa province ! Partant de là, les quatre ethnies de Suisse (Romanches, Français, Italiens et Allemands) vivent en totale harmonie, pas d'irrédentisme : les Suisses alémaniques n'ont absolument pas envie de devenir un länder allemand, les Français de Suisse n'ont pas envie que leur Romandie devienne un département français ! "Pour se faire plumer par Paris ? Non merci."
Suisse Romande (image). La Suisse française, dite "Romandie" depuis 1914.
On voit bien ici la relation entre la question linguistique (indirectement, identitaire) et économique : la domination politique et économique reste "acceptable" tant que la question identitaire ne s’en mêle pas. Dans le cas contraire…
Québec (image). Manifestation des indépendantistes français du Québec.
C’est une explication à ce qui se passe ces dernières années au Québec, en Écosse et en Catalogne. Bien qu’étant déjà des États partiellement fédéraux (beaucoup moins centralisés que la République française), les rapports de force économiques et politiques inter-ethniques au Canada, au Royaume-Uni et surtout en Espagne restent tendus à cause du fait que les institutions ne sont pas autant décentralisées qu’en Suisse : les maladresses voire les agressions directes de l’État central jettent de l’huile sur le feu — Cas d’école du gouvernement Rajoy à Madrid qui, en cherchant à recentraliser l’Espagne, s’est brutalement attaqué au statut d’autonomie de la Catalogne et a obtenu l’effet inverse de celui escompté, provoquant par retour de balancier une poussée de fièvre indépendantiste.
Manifestation indépendantiste des Catalans à Barcelone (image).
Dans un système fédéral abouti comme la Suisse, la verticalité n’est pas de mise, l’État central n’intervient pas dans la gestion locale, il a pour seul rôle celui dont veulent bien se décharger les strates inférieures (cantons et communes).
La pérennité de la Confédération Suisse (elle existe depuis 1291) joue incontestablement en faveur de ce système, qui prouve que, contrairement à une idée largement répandue, le centralisme d’État n’est en rien un garant de stabilité, une Confédération complètement décentralisée pouvant s’avérer viable sur le très long terme.
Enfin, l’originalité de leur modèle explique peut-être aussi pourquoi les Suisses ont rejeté par référendum l'idée de l'entrée dans l'Union Européenne : Sans doute de peur de devoir harmoniser leur société sur les autres membres de l'U.E. Le fédéralisme Allemand ayant quelques points communs avec la Suisse, ça paraît évident que c’est le modèle républicain "jacobin" français qui a fait dû faire office de repoussoir.

Réponse :
Merci, frère Yannig, pour ce commentaire et l'article que vous nous invitez à lire. Disposant de peu de temps pour autre chose que mes travaux de base, je n'ai malheureusement pas le loisir de chercher des textes rédigés par des gens qui ont réfléchi à tout ce qui nous intéresse. Je suis donc très heureux que, comme vous le faites ici, des frères cherchent et trouvent des développements intéressants sur maints sujets qui nous préoccupent.
Bien sûr, j'ai comme guide d'âmes et messager de la pénitence d'autres raisons fondamentales pour préconiser l'éclatement des grandes masses en petites unités humaines ou souverainetés indépendantes, mais je sais aussi que le Père ne demande pas que tout le monde croie la même chose, il demande seulement que les hommes vivent dans des conditions telles qu'ils aient pour fondement moral de tous leurs actes l'amour — même si c'est trop d'amour à l'intar du Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) — qu'ils devraient se porter les autres vers les autres et non la loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
Donc, je sais que le prophète n'est pas et que l'Assemblée des Pèlerins d'Arès n'est pas seul(e) au monde et que d'autres hommes peuvent voir beaucoup de choses différemment, pourvu qu'ils s'aiment, se pardonnent, vivent en paix, aient l'intelligence du cœur libre de préjugés. Je sais que c'est seulement sur cette base que "l'on sait qui l'on est seulement si l'on sait ce qu'on n'est pas", comme dit Samuel Huntington dans "Le Choc des Civilisations". Nous ne sommes pas seuls sur terre et en attendant que l'Unité se fasse autour du Créateur enfin reconnu, ce qui n'est pas pour demain, il est bon que d'autres voient les choses différemment pourvu qu'ils aboutissent à une organisation de l'humanité favorable à l'éclosion de l'amour entre les humains. Aussi, je ne suis pas gêné par le fait que l'analyse présentée ici soit d'ordre politique, économique, ethnique, linguistique plutôt que d'ordre spirituel. Cela va dans le bon sens.

01fev19 204C36
Très cher Frère Michel,
Je voulais juste vous dire que j'ai été absolument ébloui, émerveillé, subjugué, sublimé, transfiguré, etc. par votre réponse à ma soeur Mary, Pèlerin d'Arès de Bretagne (204C33), qui dit que votre blog est de plus en plus intellectuel.
Je reprends quelques petits extraits de votre réponse. Pourquoi ? Humblement !
Parce que je Vis exactement la même chose.
"Je ne vois plus très bien ce qui me sépare du Tout-Autre, de L'Être Incréé"... On dirait un extrait d'un sermon du Bouddha où quand il parle de l'Absolu, du Nirvana ou de notre Nature de Bouddha il parle du "Non-né, de l'Incréé, etc. [On dirait aussi] un extrait d'un "Traité" de Maître Eckhart appelé "De l'Homme Noble" où il cite cette phrase magnifique : "un avec l'Un, un de l'Un, un dans l'Un et dans l'Un, un éternellement"
"Il est des moments ou l'âme se sent tellement liée à la matière, Une avec elle, où le tout se sent tellement près du rien et que ce rien intérieur, métaphysique, éther, marié à l'infini..." Ce passage de votre réponse me fait penser  à un autre sermon du Bouddha commenté par Thich Nhat Hanh : "Si vous devenez un Bouddha, vous verrez clairement un nuage flotter dans une feuille de papier (sur laquelle vous écrivez). Sans nuage, il n'y aurait pas de pluie ; sans pluie, les arbres ne pousseraient pas ; et sans arbre, nous ne pourrions faire de papier [...]. Sans le nuage , pas de feuille de papier. Ainsi, il est possible de dire que le nuage et la feuille de papier inter-sont. En regardant encore plus en profondeur (Prajna en sanscrit) dans cette feuille de papier, nous y voyons aussi le soleil. Sans soleil, la forêt ne pourrait pousser. Le papier et le soleil inter-sont. En continuant d'observer, nous découvrons également le bûcheron qui a coupé l'arbre et l'a amené à la fabrique de papier. Et nous voyons aussi le blé car nous savons que le bûcheron n'aurait pu vivre sans son pain quotidien fait de blé. Et le pêre et la mêre du bûcheron y sont également. En examinant encore plus profondément, nous y découvrons aussi notre présence car lorsque nous regardons cette feuille celle-ci fait partie de notre perception (C'est ce que vous décrivez dans votre réponse en disant : "Il est des moments oû l'âme se sent tellement liée à la matière, Une avec elle...") : Aussi fine que soit cette feuille de papier, elle contient en elle-même tout l'univers. C'est la Non-dualité absolue. Ce principe de Non-dualité, de l'observation pénétrante, cette unité avec la matière et tous les êtres est la fondation primordiale de tout action pour changer le monde".
Et votre dernière partie de phrase : "...où le tout se sent tellement près du rien intérieur, éther, marié à l'infini" est exactement ce que l'on Vit par la méditation enseignée par le Bouddha : "se sentir tellement près du rien intérieur..." et je rajouterais : et se sentir Un avec tous les êtres ! Mais tout ce vécu ne peut être appréhendé par l'intellect car justement c'est du vécu, de la vie dont il s'agit.
Et je vis celà en permanence maintenant, c'est pourquoi j'ai été tellement ébloui, émerveillé, subjugué, sublimé, transfiguré en voyant que vous viviez aussi celà !
Merci pour votre transcendance !
Votre frère philippe du reste et non pas du petit reste.
Philippe R. d'Alsace)

Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire.
Maintenant que vous le dites, je trouve qu'il y a, en effet, quelque chose de Bouddha et d'autres de la même lignée dans ce que j'ai dit spontanément sans copier personne dans ma réponse 204C33. Comme quoi, les hommes de Bien, qui qu'ils soient, à toute époque et quelle que soit leur culture qu'ils portent comme un vêtement du moment (Maître Eckart), retournent tous aux mêmes principes fondamentaux. Il n'y a pas à s'émerveiller de cela. Cela est, est au sens absolu.
"Le nous est toujours nous tous," a écrit Franz Rosenzweig, dont la pensée a eu un retentissement considérable sur l’intelligentsia allemande de l’entre-deux-guerres, notamment sur Martin Heidegger, Walter Benjamin et Gershom Scholem. Il a profondément influencé Emmanuel Levinas. L'œuvre de Rosenzweig est restée confidentielle en France jusque dans les années 1980. C'est Bernard-Henri Lévy qui signala son importance. Tous les hommes de Bien, à travers leurs cultures respectives, reviennent toujours aux bases de la Vie, tôt ou tard. Je trouve que la merveille de La Révélation d'Arès est de réduire la Parole à ce qu'elle est : la Parole d'un Créateur qui aime tous ses Enfants (Rév d'Arès 13/5), quels qu'ils soient.
Il nous faut faire notre ascension vers la Vie comme s'il n'y avait au monde que nous, les hommes de Bien, en tout cas les hommes cherchant à devenir humains de Bien avec ou sans religion et, si religion, quelle que soit la religion, et leur Créateur qui est en eux autant qu'Il est dans l'Univers infini. Quelle que soit l'époque, la langue, l'ethnie, auxquelles ils appartiennent. J'ai retrouvé grâce à La Révélation d'Arès le frémissement de joie qui fit s'exclamer le vieillard Siméon : Et maintenant, Seigneur, laisse aller en paix ton serviteur, car mes yeux ont vu Ton Salut, celui que Tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière qui se révèle aux nations et gloire de Ton Peuple Israël (Luc 2/29-32).
La Révélation d'Arès
est un événement immense, un retour à la Source ; elle rend manifeste aux yeux des humains que les manœuvres des politqiues, des religieux, des idéologues, des fabricants d'opinion, n'ont pa interrompu l'Appel à la Vie.

01fev19 204C37
On devrait faire précéder toutes les entrées et les réponses que vous affichez dans votre blog par cet avertissement : "Ne croyez pas tout ce que vous lisez !"
On en a marre de toutes les campagnes de désinformation, pas seulement en période électorale, mais à peu près tout le temps. Pourquoi vous traite-t-on encore de secte alors qu'il est maintenant archiprouvé que vous n'en êtes pas une. Pourquoi, inversement, les media vous boudent-ils, alors que vous avez manifestement quelque chose à dire... C'est un quelque chose qui ne plaît pas aux media ? Si c'est ça, ils ne remplissent pas leur rôle d'informateur qui doit informer de ce qui lui déplaît comme de ce qui lui plaît. Quant aux gilets jaunes, dont je suis, ils souffrent de la désinformation et des fake news tout comme vous.
Les élections européennes feront-elles figure de test grandeur nature de la nouvelle loi anti-fake news, anti-propos bidons ? Ça m'étonnerait. Un "texte juridiquement solide mais difficilement applicable," disent de nombreux professionnels. Comme toujours, il ne sera pas toujours facile pour les candidats qui s'estiment lésés de faire valoir leurs droits, ni pour les juges d'interpréter le caractère illicite des fausses informations, ni pour la rumeur de s'éteindre. Présentez-vous une liste aux Européennes vous aussi, les Pèlerins d'Arès? J'en doute, mais vous devriez peut-être...
Dans un sondage trois Français sur dix déclarent avoir partagé des fausses informations. Ls réseaux sociaux, principaux relais des "fake news", seront également mis à contribution. Pas de problème, assure Facebook, mais plus que des déclarations de bonnes intentions nous attendons tous des résultats. Or, des résultats, la loi anti-fakenews n'en aura pas.
Les "fake news" seraient interdites, dit-on. On devrait s'en réjouir, mais on se marre ! La loi voulue par Emmanuel Macron, qui fut lui-même victime de fausses nouvelles et de fausses informations, a pour ambition de protéger la démocratie contre ce fléau des temps modernes à qui l'on va jusqu'à prêter le pouvoir de faire basculer une campagne présidentielle… Le texte prévu — peut-être l'avez-vous lu, frère Michel — suscite des inquiétudes que l'on ne peut pas balayer d'un bof ! philosophique.
La propagation des "bobards faits pour salir" ne date pas d'hier. De plus, les réseaux sociaux leur procure une caisse de résonance et une vitesse de propagation jusqu'ici inédites. Votre page "Michel Potay" sur facebook fait figure d'exception, on n'y trouve pratiquement pas de fake news. C'est presque merveilleux. Vous avez moralisé le système ; comment avez-vous fait ? Je ne peux que saluer votre transparence. Vous démontrez que cet enfant du capitalisme débridé qu'est l'Internet qui se nourrit plus de business que de concepts philosophiques peut quand même être sain ici et là.
Je ne vous passe pas de la pommade, frère Michel, parce que je ne suis pas un pèlerin d'Arès. Mais je suis un honnête homme et je crois que vous méritez qu'on dise de vous que vous êtes un honnête homme.
Lylou B. gilet jaune de Haute Garonne

Réponse :
Vous dites que vous êtes "un honnête homme" et vous signez "Lylou", qui me semble être un prénom féminin ? Qu'importe, je vous remercie pour votre commentaire. Vous êtes de Haute Garonne... De Toulouse ? Si vous êtes de Toulouse, n'oubliez pas que nous avons une mission rue des Pénitents Gris.
Non, nous ne présentons pas de liste pour les élections européennes.
Quant aux "fake news" nous en avons été victimes bien des fois. Mais qu'y peut-on ? Les bobards ont existé de tous temps. Ils étaient autrefois colportés par les concierges, disait-on, et aujourd'huis ils le sont par l'Internet, et le résultat est le même. Merci de trouver que ma page "Michel Potay" "fait figure d'exception" et que je mérite un salut pour ma "transparence". Ce n'est pas à moi que cette page doit sa transparence, parce que j'y suis trop rarement, mais à ceux de mes frères et sœurs qui en assurent le fonctionnement clair. Merci à eux.
Oh non, "la propagation des bobards ne date pas d'hier", ma sœur ou mon frère Lylou. Mais je m'en fiche un peu ; un peu beaucoup même, parce que depuis que Jésus et le Père surtout m'ont visité, je vis un grand amour. Je ne parle pas du grand amour que j'ai pour mon épouse, absolument intact et même accru depuis plus de cinquante ans, mais du grand amour que j'ai pour les hommes, y compris pour ceux qui me détestent. Je n'ai jamais vécu la mort de mon amour pour mes frères humains. On dit que toutes les passions humaines ont une fin. Je ne crois pas que la mienne pour l'humanité ait jamais une fin sur cette terre et je ne crois pas qu'elle finisse avec ma mort. L'amour est vivifiant, il est l'essence de la Vie. Je ne fais que répercuter sur les humains l'Amour que le Créateur leur porte, même si la seule évocation, même timide, de cet Amour fait grossièrement rire la plupart des êtres humains de nos jours. Ils sont devenus aveugles, mes frères humains... On ne se moque pas des aveugles. Certes, on entrevoit facilement les raisons extérieures qui me font me tenir à l'écart des bobardiers, des méchants, des indifférents, mais pour autant je n'ai pas sacrifié ma vie à un amour vain. Cette vocation d'aimer les autres marque une vie parfaite ; je sais gré au Père de me l'avoir donnée. Cet amour a été la force dans mes jarrets pour faire l'ascension des sentiers vers les Hauteurs Saintes. Allélouia !
Faites comme moi, frère ou sœur Lylou ! Allez voir nos frères et sœurs de la rue des Pénitents Gris à Toulouse et mettez-vous, avec eux, à aimer toute l'humanité et les bobards, les fake news ne vous préoccuperont plus.

01fev19 204C38

Lettre de Claudine et Dominique F.

Réponse :
Il s'agit d'une lettre de Dominique et Claudine F. de Perpignan.
On peut y répondre à : claudinefabresse@hotmail.fr

01fev19 204C39 
J’ai lu dans le blog que Mikal parlait de sa mort, de la mort.
Pour vous détendre, prophète bien aimé et blogueurs, je vous conte concisément la mort de ma tante.
Cela se passait en 1985, elle avait 95 ans. Elle avait eu une vie laborieuse de piqueuse de chaussures, célibataire, catholique, elle avait garnie de fleurs et nettoyé son église distante d’un kilomètre tous les jours de sa vie, fait moult pèlerinages et la cuisine le week-end aux prêtres de sa paroisse, alors qu’elle se laissait vivre en compagnie de ma grand-mère veuve.
Toute la famille la nommait "la tantina de Burgos", espérait et lui disait qu’elle atteindrait les 100 bougies. Lorsque, plus jeune, certains la chahutaient sur ses amours inconnus ou avec quelques provocations, elle répondait : "Oh toi alors !" Comme si le Père nous regardait faire un énorme péché.
Un jour, après un pèlerinage exténuant pour son âge, un problème la fit rentrer à l’hôpital en urgence. Le soir même sur son lit, elle plaisantait devant la famille réunie, nous rappelant quelques souvenirs cocasses sur lesquels nous rebondissions avec joie et un peu de gêne, nous disant qu’elle avait bien vécue, que c’était fini. À sa façon, elle nous disait "au-revoir" et s’éteignit dans la nuit.
La joie avec laquelle, elle a franchi ce mur, qui fait si peur à beaucoup, est toujours restée dans ma mémoire. Christian M. des Bouches du Rhône.

Réponse :
Merci, mon frère Christian, pour cette belle histoire, que je trouve charmante.
La vie est brève et il faut qu'elle s'achève dans cette chair pour se poursuivre dans l'âme, l'âme qui s'envole dans un univers tellement immense qu'il est infini. Alors l'univers, mazette ! ça beaucoup de place pour ces âmes qui courent entre les astres, à des distances inimaginables, et qui, même se comptant par milliards, ne sont rien dans l'espace illimité qui s'ouvre à elles.
Tout comme pour votre "tantina de Burgos" nous avons tous des anecdotes sur ceux et celles qui nous ont quittés. Quand j'étais enfants et même plus tard ma propre mère, Lucie, me dit à plusieurs reprises : "Quand je ne serai plus, je ne voudrais pas que tu me voies morte." Et son souhait a été exaucé. Quand elle mourut à Arès un soir de décembre 1996, j'étais à Paris pour des réunions importantes que je ne pouvais remettre. Bien sûr, son mari (mon père, lui, était mort en 1942) m'apprit par téléphone la mort de ma mère à 92 ans, mais je dus rester à Paris et quand je revins à Arès, elle était déjà dans le cercueil. Je ne la vis pas morte, comme elle l'avait souhaité pour des raisons qu'elle ne m'avait jamais données.
Quand ma belle-mère, la maman de sœur Christiane, mourut à Bourges, elle devait être incinérée selon son souhait au crématorium de sa ville. Le responsable du crématorium laissa entrer la famille avec le cercueil mais après quelques minutes nous pria sans ménagement de sortir et d'aller attendre la fin de l'incinération sur le trottoir de la rue, parce qu'il avait beaucoup de "défunts à traiter et autre chose à faire que de s'occuper des clients" cet après-midi-là. Il dit cela sur le ton du directeur d'abattoir pressé, qui a beaucoup de cochons à occire et à réduire en jambon dans l'après-midi. Bien que choqués du procédé, nous dûmes sortir donc et attendre debout sur le trottoir qu'on nous rappelât pour nous donner l'urne. C'était une magnifique journée d'août, il faisait très beau, sans un souffle de vent. L'attente fut longue. J'arpentais le trottoir pour passer le temps quand, devant moi à quelque dix mètres, soudain, se produisit un puissant vortex d'air, une trombe qui aspira les cailloux du trottoir et agita fortement les platane. Le contraste de ce tourbillon avec la sérénité du temps était extraordinaire. Ébaubi, je dis : "C'est toi Yvonne ?" (c'était le prénom de ma belle-mère et aussi la première fois que je la tutoyai) et le vortex s'intensifia. C'était son adieu ! La seule qui avec moi vit ce phénomène fut mon épouse, Christiane, qui se tenait à une vingtaine de mètres de là. Il nous arrive, par ci par là, d'évoquer sans tristesse ce moment des obsèques de ma belle-mère
La mort n'est rien. C'est un départ. Le seul problème que pose la mort physique, c'est qu'on n'ait pas achevé ce qu'on a encore à faire physiquement. Sinon, bon débarras !

03fev19 204C40
Cher prophète Mikal,
Je me dis que c'est surtout l'immense liberté laissée au pécheur dans sa pénitence, son ascension vers les Hauteurs Saintes — plus le refus de juger — qui nous distingue des pratiques religieuses dont nous voulons nous éloigner. Vous écrivez : "La pénitence ouvre en chacun de nous un livre non écrit, parallèle à La Révélation d’Arès écrite, et qui est cette vérité intérieure dont nous apprenons aussi beaucoup. Parmi tous les chapitres qui composent la Vertu il y a le chapitre liberté, bien plus instructif que tout ce que le prophète dit et écrit, qui n’a d’existence, de force, de nutritivité, que vécu" (Le Pèlerin d’Arès 1993-1996, page 398, article "Liberté").
Dans notre local de Paris, il y a une affiche sur la pénitence, lisible de la rue et qui me pose problème. En lettres majuscules, elle identifie "la pénitence" avec "le bien incarné". Le bien incarné est pour moi surtout (mais pas seulement) la Vertu au sens absolu, celle du Christ par exemple. Pourtant, c'est bien la pénitence qui mérite une affiche claire et dynamisante dans notre local. La pénitence n'est pas la cible mais le chemin, le "pont qui fait passer du mal au bien" (entrée 203), même si elle produit naturellement une incarnation progressive du bien. La merveille est que "la pénitence donne une puissance qui projette le pénitent ou la pénitente dans l'avenir — pas son seul avenir, mais l'avenir de toute l'humanité" (203C13). Et j'ajoute : même si il ou elle semble encore spirituellement médiocre aux yeux de certains.
En parlant hier de cette affiche avec un frère de notre mission parisienne, il me répondit que le prophète avait dit en somme que nous devons "débigotiser" notre mission... Mais en fait, après réflexion, cela semble impossible au prophète, alors que par ailleurs il estime que rien dans ce local parisien n'inspire l'idée que nous sommes une religion. La question de cette affiche est donc pour ce frère un détail sans intérêt. Il n'y a pas eu de querelle entre ce valeureux frère et moi, mais un bref désaccord courtois.
J'espère que vous ne donnerez pas votre avis ici sur ce désaccord mineur, car ce n'est qu'un exemple pour illustrer mon commentaire.
Pour ne pas sembler être ni créer une nouvelle religion, soyons attentifs à ne pas voir les avis circonstanciels du prophète sur la mission comme des "absolus" indépassables. Et puis, présentons la pénitence non pas comme une forme de morale, mais comme le sentier chevrier d'une ascension vers la Vie, créative et différente pour chaque pénitent selon ses forces et ses faiblesses.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire.
Il y a dans notre local de mission de Paris "une affiche sur la pénitence, lisible de la rue et qui vous pose problème," frère Patrick? En lettres majuscules, cette affiche identifie pénitence avec "le bien incarné", alors que "le bien incarné est pour vous surtout (mais pas seulement) la Vertu au sens absolu, celle du Christ par exemple" ? Mais ne trouvez-vous pas que Vertu a une connotation religieuse plus accentuée que Bien ? Je crois pour ma part — mais j'admets que les ressentis peuvent être très variés — qu'il est tout bonnement impossible de remplacer les mots à connotation religieuse par d'autres qui n'auraient pas de sous-entendu religieux, ne serait-ce que parce que ces mots ont été très longtemps utilisés par la religion et n'ont pas, même dans notre langue moderne, de synonymes totalement non-religieux. C'est particulièrement vrai pour le mot pénitence que La Révélation d'Arès utilise faute d'autre mot dans notre langue. J'ai pour ma part cherché un synonyme ; je n'en ai pas trouvé.
À moins, ce qui n'est pas impossible, que je n'aie pas très bien compris le sens de votre commentaire. Je ne suis pas "indépassable" en tout, c'est vrai, mais si je n'étais pas indépassable quand il s'agit de la transmission et du sens de la Parole d'Arès, je ne serais pas prophète, il me semble. Ainsi quand Al Abdal/Droits Changeurs affirme qu'il faut lire Le Livre sans les mots et textes entre parenthèses et que j'affirme le contraire, il faut choisir : Lequel d'Al Abdal/Droits Changeurs et de moi, le témoin, sait mieux ce qu'il faut lire ?
Il est des domaines où je ne parle ni de mon opinion, ni de mon ressenti, ni de rien qui sorte de mon esprit, et où je parle et affirme au Nom du Père. Il peut m'arriver d'échouer sur les écueils de la faiblesse humaine, de céder à ma propre pensée, mais si je ne suis pas "absolument indépassable" concernant le Fond, que suis-je ?
Je ne suis pas né ni n'ai grandi, aucun d'entre nous n'est né et n'a grandi dans un monde enchanté. J'avais 11 ans quand la France fut occupée par l'armée allemande et que la guerre poursuivit les ravages qu'elle avait déjà causés ailleurs, à l'époque en Russie révolutionnaire, en Chine envahie par le Japon, etc. Je n'ai jamais depuis lors pu me complaire à effacer ce qui était obscur ; de là mon adhésion autrefois à des projets politiques qui semblaient promouvoir le bonheur et qui, en fait, ne promouvaient que davantage de malheur. C'est peut-être la raison pour laquelle le Père a envoyé son Messager Jésus et a parlé Lui-même au pauvre bonhomme que je suis en 1974 et 1977. Allez savoir ! En tout cas, je pense que si j'arrive à 90 ans avec une certaine vaillance, qui me permet de poursuivre ma difficile tâche prophétique, c'est sans doute parce que le Très Haut entend que la mort ne fasse pas taire le bonhomme que je suis avant qu'il ait tout livré. Ce n'est évidemment qu'une hypothèse, parce que je peux mourir subitement dans une heure, cette nuit, demain. Aux hypothèses nous sommes tous astreints, pauvres humains que nous sommes, et je comprends votre commentaire sans m'y rallier. L'hypothèse c'est un peu le tout de nos pauvres vies. Je lis que 17.400 gilets jaunes étaient à Paris hier samedi 2 février et je dis : 17.400 hypothèses défilaient habillées de gilets jaunes.
Je pense à Beaudelaire : "Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse Voyant tomber des larmes de sa paupières creuse ?" ("La servante au grand cœur", je crois).

03fev19 204C41 
C'est avec émotion que je reviens de ma première participation à la manifestation des Gilets Jaunes à Bordeaux. À l'initiative de ma mère, Yasmine H, nous avons toutes les deux décidé de rejoindre nos frères Frédéric M. et Daniel C. pour brandir au milieu de la foule l'une des pancartes fabriquées par Frédéric M. (voir photos au commentaire 204C10) disant ceci: "Les hommes deviennent les frères alors le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent. La Révélation d'Arès, Le Livre XIX/22" (sur le recto) et "Appelle les frères! La fraternité est la Loi de notre espèce. Acte XII" (sur le verso). Nous sommes arrivées à 13h30, place de la Bourse et nous avons démarré la marche aux alentours de 14h. Plus tard dans l'après-midi, nous avons retrouvé avec joie notre sœur Chantal C. qui nous a rejoint dans le cortège.
J'ai suis très heureuse et touchée d'avoir partagé ce moment avec mes frères et sœurs de foi arésienne et d'avoir brandi haut les mots du Père-Mère de l'Univers. Nous avons fait de belles rencontres spontanées. Plusieurs personnes sont venues nous voir pour nous témoigner de la sympathie, pour poser des questions et pour prendre des photos des pancartes. Un monsieur nous a même remercié de porter cette pancarte nous disant qu'elle était super, un autre, catholique, est venu me demander qui était "les frères" de la pancarte me citant ensuite Jésus "aime ton prochain comme toi-même" pour nous communiquer son soutien puis encore un autre m'a dit qu'il trouvait que ces mots tirés de La Révélation d'Arès pourrait rappeler aux têtes échauffées que la violence n'a pas lieu d'être et ne règle rien.
Passé l'appréhension du début, attrapant ma pancarte tendue par mon frère Frédéric M, aux côtés de ma mère présente avec sa canne malgré ses douleurs, je me suis sentie portée, je nous ai senti pousser des ailes. Comme vous l'avez dit et comme m'en ont témoignés Frédéric M, Daniel C. et ma mère, j'ai senti la Main, le Souffle du Créateur quelque part avec nous, avec cette foule. C'était étonnant de voir toutes ces personnes avec des revendications différentes, des opinions, des croyances diverses marcher ensemble, se parler spontanément et aller au delà de leurs différences. Nous, nous étions parmi eux avec la Parole du Tout-Autre au bout du bras et nous avions notre place. Et nous ne laissions pas indifférent. La Parole du Créateur était lue, prise en photo et filmée. Si c'est pas génial ça !
Je ne sens jamais autant le Père-Mère en moi que quand je témoigne haut et forte de sa Parole. Aujourd'hui j'ai senti sa Force. Ceci n'est que mon ressenti et ma façon d'avoir vécu cette expérience mais je trouve que nous avons ici une vraie occasion de faire passer le Message de La Révélation d'Arès à nos frères humains. Certes, peu se souviendront de nous, mais quelque chose passe quelque part.
"Tous les hommes sont mes frères et je ne peux pas ne pas me sentir solidaire de mouvements d'humanité même s'ils ne sont pas fondamentalement spirituels ; je sais qu'un jour ou l'autre notre Message de Vie filtrera jusqu'à eux." (réponse Frère Michel au commentaire 204C30 de Frédéric M.)
Je vous embrasse bien fort ainsi que sœur Christiane.
Nejma H. d'Aquitaine

Réponse :
Quel courage, avec le froid et le vent qu'il y avait hier à Bordeaux ! Et notre sœur Chantal C. vous a rejoints. Bravo à tous ! Nous sommes sortis, sœur Christiane et moi — et bigre ! j'ai eu l'onglée et les oreilles gelées — dans un autre quartier calme et comme mort de Bordeaux pour ma marche quotidienne "sur prescription médicale" mais je regrette de ne pas vous avoir rejoints. J'aurais pu porter une pancarte. Sœur Christiane, c'est vrai, aurait bataillé pour m'en empêcher — je vais sur mes 90 balais et mon épouse a une peur bleue que je me casse comme un vieux rameau xérique — mais bon ! J'ai honte d'être resté tranquille dans mon coin, je l'avoue. Voilà qui me pousse à vous féliciter davantage encore, vous, votre maman, frère Frédéric, frère Daniel, sœur Chantal.
Je lis des commentaires de témoins : "Bon dieu ! Ça râle sur le prix du carburant, mais je me demande si l'alcool leur coûte pas plus cher au mois," "C'est incroyable le nombre de canettes de bière vides après le passage des gilets jaunes..!", etc. et je soupçonne ceux qui publient ces commentaires plutôt dépréciatifs, de cacher les commentaires sympathiques et positifs, qui doivent être nombreux. Je suis heureux que vous fassiez la preuve que ce mouvement s'avère réellement populaire en joignant dans un seul cortège toutes les raisons qu'a cette vaste humanité de crier ce que les "gens sérieux" qui nous gouvernent et leurs media taisent.
Vous avez raison, "peu" de ceux qui vous ont vus et appréciés "se souviendront de vous, mais quelque chose passe quelque part." La politique qui dispose des moyens énormes, que nos impôts leur procurent, va tôt ou tard récupérer le mouvement des gilets jaunes qui, lui, ne dispose d'aucuns moyens, mais en attendant vous avez trouvé une bonne occasion de faire parler de nous et de montrer que nous ne sommes ni des sectaires, ni des bigots ni des "clochards célestes", mais des humains en pleine possession de leur espérance et de leur vitalité qui font corps avec le Créateur qui les relance à la conquête du Bien.
Nous savons bien, comme l'Histoire le raconte, que le peuple un jour ou l'autre violente les possédants — pas tant les possesseurs d'argent que les possesseurs de moyens de dominer — et qu'il leur vole ce dont il a besoin, mais au fond il ne fait que reprendre sa part de ce qui appartient à tous. Nous savons que cette fureur n'est nôtre, parce que nous ne cherchons pas la matière forte et des moyens coercitifs mais l'amour, mais nous savons que le temps des anges est encore très loin d'être arrivé et qu'il faut bien se solidariser avec nos frères du peuple pour avancer dans la direction d'un idéal, pas atteignable pour l'heure, mais qui commence tant bien que mal à se bâtir en réclamant notre part, ne serait-ce que morale ou que médiatique, de ce que d'autres s'approprient et contrôlent. Il arrivera peut-être un moment où la police elle-même renoncera à empêcher le déferlement des petits, des sans grade politique ou administratif et où la foule entonnera "Freedom" !
C'est peut-être le moment de refaire entendre "Freedom" (Liberté) de Richie Havens. J'affiche ci-dessous la vidéo de son apparition au Festival de Woodstock en 1969. On va peut-être s'étonner que le frère Michel, prophète du Père-Mère, comme vous dites, ma sœur Najma, qui a parlé à Arès, le frère Michel qui a l'époque était un ecclésiastique sérieux (au fait, ne suis pas toujours un sérieux messager de Dieu ?), connaisse ce chanteur pop et sa chanson "Freedom". Mais oui, je connais cet artiste, Richie Havens, dont la voix particulière est connue, sans que beaucoup sachent à qui elle appartenait, de tous ceux qui ont entendu la pop. Richie Havens est mort, je crois, en 2013 ou 2014, mais ses chansons et musique ardentes témoignent aujourd'hui encore d'un cœur aimant très préoccupé par la condition humaine. Le chant de Richie Havens a toujours transmis un message de fraternité et de liberté. Il a dit un jour: "I really sing songs that move me. I’m not in show business, I’m in the communications business. That’s what it’s about for me". En français : "Je chante des chansons qui m'émeuvent réellement. Je ne suis pas du show business, je fais de la communication. Voilà tout ce qui pour moi est important." J'ai demandé il y a deux ans déjà à des frères parisiens qui font de la musique de créer quelque chose dans cet esprit. Je ne sais pas s'ils y réussiront, mais ils y travaillent.


03fev19 204C42 
Bien cher frère Michel, prophète du Tout Autre,
Sans vouloir alourdir votre blog, je vous fais un petit récit de notre participation hier (Marie, Rémy, Jean François, Marie-Hélène et moi-même, Philippe n’a pas pu venir cette fois) pour la deuxième fois à la manifestation des Gilets Jaunes à Toulouse.
Je n’avais jamais manifesté de ma vie craignant toujours le côté trop partisan, violent, des manifestations. Mais là nous rencontrons une grande diversité la plupart non politisée, bien que nous sentons que la CGT bien organisée, présente hier derrière la manif essaie de récupérer le mouvement.
Nous y allons dans l’esprit de faire entendre la Parole comme vous le dites dans votre réponse 204C31 : "Je ne suis pas partisan de l'imprudence, mais je pense que nous avons là une opportunité de nous situer dans un mouvement humain qui rend pour nous possible d'annoncer notre Message…", et aussi par solidarité avec ces hommes et femmes qui demandent plus de liberté et de dignité. Nous étouffons tous sous les lois, règlements aberrants, interdictions et contrôles de toutes sortes.
Comme le samedi précédent les textes sur nos gilets jaunes ont été lus et pris en photo par plusieurs personnes. Des échanges sympathiques ont eu lieu. En arrivant à la manif, une femme a pris nos gilets en photo en disant qu’elle les mettrait sur Facebook et m’a dit : "Quels beaux textes !" J’avais sur le dos "Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d’or" Le Livre xix/22. Jean François portait le passage de la veillée 28/24 : "Qu’ils méditent vite Ma Parole..." Rémy avait un texte sur les petites confraternités d’économies." Marie portait : "Homme, tu n’es pas fait pour être attelé comme un bœuf au champ. Homme, tu es fait pour l’amour…". Marie-Hélène portait un extrait d’un de nos tracts : "Il manque à l’humanité le bon,  le vrai, le beau ; il faut refaire ce monde, la vraie liberté va avec l’amour." Et nous avons pu échanger donc avec cette dame en concluant que seul l’amour pourra changer le monde.
Un jeune homme se disant anarchiste, ouvert d’esprit, est venu me voir pour me demander ce qu’était La Révélation d’Arès, nous avons eu un bel échange pacifique. La semaine dernière, un groupe de l’Ariège nous a reconnu, ils étaient passé devant le local et avait parlé avec les frères présents, et là ils se sont écrié : "Eh ! Bonjour les pèlerins d’Arès"et ils nous ont serré la main. Nous n’avons pas rencontré d’opposants ni de gens violents. Des gens comme nous étaient là. C’est en fin d’après-midi que les esprits qui veulent en découdre, s’échauffent, mais nous sommes repartis au local avant. J’ai le sentiment comme le dit Nejma que quelque chose nous porte, le fait de porter la Parole génère de belles réactions. Et je suis fière de porter la Parole dans ces moments-là.
Le samedi 26 janvier au matin, alors que nous distribuions des invitations (hors manif) pour notre présentation au local, un CRS envoyé de Paris (le centre ville le samedi est rempli de CRS) est venu vers nous (Rémy, moi et Jean Pierre) pour nous demander ce que nous faisions. Je lui ai parlé de La Révélation d’Arès, de son Appel à l’amour, à la paix pour sortir du chaos dans lequel nous étions. Il m’a répondu en disant: "Mais c’est ce que le Pape disait il y a peu," je lui ai dit : "Oui, mais le Pape n’est pas entendu comme Jésus lui non plus n’est pas entendu depuis 2000 ans." L’échange a été courtois puis ses camarades sont venus le chercher, ils étaient "au boulot."
Une jeune femme me disait : "Mais après les manifs on fait quoi ?" Je lui ai dit qu’il faudra beaucoup de temps, de patience, rien ne se fait dans l’immédiateté. Elle était bien d’accord avec moi.
Je crois qu’on laisse quelque chose dans les esprits. Nous paraissons bien insignifiants, mais nous semons les "Petits Cailloux" du Père.
Rémy se joint à moi pour vous embrasser ainsi que sœur Christiane.
Marie-Odile O. de Toulouse, Haute Garonne

Réponse :
Merci beaucoup, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy, pour ce commentaire.
Je suis heureux que mes frères et sœurs, que ce soit à Lorient, à Lyon, à Toulouse et ailleurs, se soient senti prêts à rejoindre le grand mouvement des Gilets Jaunes pour ajouter leur témoignage, l'énonciation de leurs espérances, aux revendications variées des Gilets Jaunes de la base.
De cette foule qui maintenant remplit les grandes villes de France on sent monter comme une vapeur d'angoisse, d'angoisse pour leur avenir, l'avenir de l'humain, de leurs enfants, parce qu'ils comprennent que ce qui fait la beauté de la vie ne sortira pas d'espérances strictement organisationnelles et matérielles, mais aussi d'autre chose pour la création de quoi le génie humain existe : le bonheur né de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Cette foule n'a pas encore une conscience claire de ce bonheur-là, qui a une base spirituelle, mais peu à peu son éventualité gagne du terrain, auquel vous aidez par votre témoignage arésien, et commence à accompagner l'espérance d'une vie qui ne pourra devenir matériellement meilleure que s'ils y ajoutent quelque chose de spirituel. Vous aidez ces frères et sœurs humains à retrouver, sans religion, mais avec l'âme qui naît de la bonté, une certaine intimité avec l'Être infini, des constituants Duquel ils sont.
Le peuple n'est pas encore, loin de là, maître de son destin, mais il n'est plus tout à fait cette chèvre exténuée par tout ce qu'on lui impose, qui a cessé, quelques décennies durant, de se débattre, que les politiques ont prise en laisse pour la mener où ils veulent. Le peuple se rebiffe. Les forces reviennent à la chèvre, elle commence à refuser d'être menée, elle veut retrouver sa liberté, aller où elle veut, non plus où les dominateurs veulent la faire aller. Vous Pèlerins d'Arès êtes parmi les artisans de cette liberté. Je crois qu'il y avait longtemps que le peuple de base n'avait pas pris conscience, même confusément, de ses possibilités. Il peut y avoir — nous nous y attendons — un premier ratage du mouvement des Gilets Jaunes, mais ce mouvement reprendra vie plus tard et quand ces protestataires auront mieux compris ce pour quoi ils doivent agir : leur liberté, leur dignité, bref, leur humanité au sens noble, leur grandeur quoi ! il trouvera son efficacité.

04fev19 204C43
Bien aimé prophète,
J'ai déambulé samedi pendant trois heures dans les rues de Tours pour l'acte XII des gilets jaunes et j'ai ainsi participé pour la première fois à ce rassemblement "Grand-Ouest" qui a permis à  1800-3000 manifestants, suivant les sources d'information, de montrer et faire entendre leurs revendications.
Ce qui m'a marqué, c'est la présence d'une population assez jeune dans l'ensemble et déterminée à vivre un changement de société.
Je vous envoie quelques photos avec le panneau jaune que je brandissais pour faire connaître un petit bout de La Révélation d'Arès en lien avec le malaise social et la nécessité de créer des petites unités humaines souveraines. Cela m'a permis, au sein du cortège, d'échanger avec quelques gilets jaunes de différents bords dont un jeune anarchiste et surtout  plus en profondeur avec un chrétien qui a été interpellé par le panneau et sa non-connaissance de cette Parole donnée à Arès (je lui ai remis notre flyer). Encore un petit caillou déposé sur le chemin.
Claude B. en Touraine
Tours Gilets Jeunes XIITours Gilets Jaunes XII (2)

Réponse :
Je suis heureux que vous ayez pris part au défilé des Gilets Jaunes de Tours samedi 2 février.
Je vois que les unes après les autres nos missions s'y mettent. Cela nous permet de porter témoignage de façon spécifiquement arésienne tout en exprimant notre sympathie pour une humanité de la base, à laquelle on ne donne jamais la parole, et qui exprime son désaccord sur l'enrégimentement qu'imposent les gouvernants et leurs media. Les cortèges circulent sous l'œil d'autochtones craintifs mais qui sont, pour la plupart, d'accord avec la protestation qui s'exprime dans les rues. Je n'ai pas l'illusion de penser que les politiques en sont très émus. Ils attendent que le mouvement se fatigue pour reprendre la main et M. Macron de son côté va et vient de groupes de maires en groupes de maires en les écoutant d'une oreille plus ou moins distraite (ils ne semblent pas dupes dans l'ensemble). Vendredi nous l'avons vu à la télévision recevant à Paris les maires des communes d'outre-mer. À la fin, il a pris la parole pour dire grosso modo quelque chose comme : "Je vous ai entendus, mais je dois vous dire que les choses ne peuvent pas se passer comme vous le souhaitez pour telles et telles raison, etc." Dans ce cas, pourquoi fait-il perdre leur temps à ces braves gens, sans compter ce que les voyages depuis la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, Mayotte, St-Pierre et Miquelon, etc., ont dû coûter cher...
Ce pauvre M. Macron (qui paraît bien fatigué, il faut l'admettre) me fait penser à notre maire de Bordeaux, M. Alain Juppé, qui, quand quelqu'un lui dit quelque chose contraire à ses projets, lui coupe la parole et dit péremtoirement : "Je vais vous expliquer, etc." C'est un perpétuel dialogue de sourds, ou presque, entre les têtes dirigeantes et le reste du monde. C'est une situation qui ne peut pas durer indéfiniment en France. Il faut en venir aux petites unités humains confédérées, nul doute. Mais ces têtes dirigeantes savent aussi que le matérialisme dont on a chargé les cerveaux et les épaules a banni tout idéal supérieur et que ces foules manquent de la hauteur, de la sublimité et de la spiritualité de pensée nécessaire pour dynamiser un héroïsme pacifique qui seul peut durer et agir réellement. Nous Pèlerins d'Arès pouvons redonner cet héroïsme aux humains, mais nous commençons seulement et nous commençons tout petit... Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Les Gilets Jaunes le savent-ils ? Pas encore.
Bravo pour ce que vous faites ! Merci, mon frère Claude.

04fev19 204C44 
Cher prophète Mikal,
Merci infiniment pour ce qui est, à mes yeux, une tendre réponse à mon commentaire 204C40.
Vous me répondez :
"Il peut m'arriver d'échouer sur les écueils de la faiblesse humaine, de céder à ma propre pensée, mais si je ne suis pas "absolument indépassable" concernant le Fond, que suis-je ?"
Et je confirme : vous êtes bien à mes yeux le prophète Mikal, "absolument indépassable" concernant le Fond. Que la mort vienne vous trouver le plus tard possible !
C'est dans cet esprit que j'ai conclu mon commentaire par : "Soyons attentifs à ne pas voir les avis circonstanciels du prophète sur la mission comme des "absolus" indépassables"...
Je parlais ici de vos avis sur la mission, car s'ils sont à mes yeux infiniment précieux, dignes d'être longuement testés, sont le fruit de votre longue expérience et de votre réflexion prophétiques tout à fait uniques, et cependant, ces avis ne relèvent pas de votre enseignement du Fond, indépassable, puisque toute mission nécessite une adaptation continuelle au terrain rencontré.
Ceci dit, je suis heureux et honoré de participer actuellement à l'expérience missionnaire de Paris en suivant vos conseils.
Enfin, vous m'honorez sans doute trop par ces mots, si je les comprends : "Je pense à Beaudelaire : 'Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse Voyant tomber des larmes de sa paupières creuse ?' (La servante au grand cœur, je crois)."
Je prends conscience que ma manière de sentir la pénitence et de la présenter intéresse souvent le passant, mais parle assez peu à mes frères et sœurs, ni à vous qui préférez l'idée de "bien incarné" pour une affiche à lecture rapide dans notre local. Pas de larmes de ma part, mais la conscience que je ne suis pas le mieux placé pour parler de pénitence aux visiteurs du local. C'est à chacun de se mettre au service du Dessein selon ses possibilités, avec la lucidité que donne l'humilité.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Mais, mon frère Patrick, la pénitence est bien l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés, quand ils sont incarnés chez l'homme qui les pratique ! L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés sont les bases du Bien. Hier soir, sœur Christiane qui sa sa tablette lisait le blog me dit à propos de votre commentaire 204C40 : "Il est possible que frère Patrick Th. ait compris le mot incarné comme se rapportant uniquement à Jésus tel quel le christianisme dogmatique le voit : Dieu incarné, qui est un mythe. Vous, vous pensez à ce qui est incarné par n'importe quel humain sur terre, n'importe quel humain appelé à devenir un christ, à être fait un Dieu comme dit La Révélation d'Arès (2/13). La méprise de Patrick Th. vient peut-être de là." Peut-être sœur Christiane a-t-elle raison. Dans ce cas, elle a rectifié votre erreur.
Peut-être aussi l'affiche en question aurait-elle mérité une certaine explication du terme "incarné". Peut-être, mais nous ne sommes pas que des "explicateurs", nous sommes aussi les rééducateurs de l'humanité et nous ne pouvons, à ce titre, qu'habituer peu à peu ceux de nos frères humains qui le veulent bien au vrai sens à donner à des mots comme pénitence (passage du mal au bien), amour (partage des joies et des peines des autres dont nous sommes alter egos), incarné... par tout humain. Une affiche ne peut être que courte si l'on souhaite qu'elle soit lue dans un monde qui ne lit plus. La vérité n'entre jamais tout entière dans la tête de notre prochain ; il doit aussi faire l'effort de l'achever, ce qui n'est pas, c'est sûr, à la portée de tout le monde. C'est bien pourquoi le Père ne nous demande pas de convertir, mais seulement de moissonner les épis mûris.
Nous ne pouvons pas tout expliquer et, le ferions-nous, nos explications n'atteindraient pas forcément leur but. Nous devons toujours accepter nos insuffisances et les insuffisances de ceux auquels nous adressons nos insuffisances. Ça fait une somme d'insuffisances ; il faut le réalisme de l'accepter. Il est impossible de faire mieux pour l'heure et pour longtemps encore. Ce n'est pas se détourner de la seule porte ouverte sur le changement du monde et le Bonheur retrouvé que forme La Révélation d'Arès. Ce n'est pas se détourner de l'ascension, c'est faire la lente ascension. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Certes, la Voie paraît obstruée, mais nous ne pouvons pas la dégager du jour au lendemain. Ce qui est sûr, c'est que c'est la seule Voie possible et que les basses dévotions religieuses ne servent à rien. Il faut procéder à la mission comme nous le faisons, avec patience, sans compter sur des résultats immédiats... C'est ainsi que des résultats surviennent. Rien ne permet de convaincre ceux qui ne sont pas prêts à être convaincus. La puissance des sentiments, seraient-ils sentiments de foi et d'espérance, ne peut dépasser notre raison de pécheurs faible et désarmée. L'humilité seule nous permet d'avancer avec une clarté certes peu satisfaisante mais qui est le mieux que nous ayons pour l'heure.
L'affiche dont vous parliez dans votre commentaire 204C40 peut sans doute être améliorée. Dans ce cas, donnez à nos frères votre version, mais que celle-ci ne soit pas plus longue que le texte incriminé. L'important est de ne jamais mourir. C'est ce que nous faisons, parce que, même quand nous disparaissons, ceux qui continuent notre tâche lui donnent peu à peu de cette vie qui mène à la Vie.

05fev19 204C45
Mgr Ginoux gilet jaune MontaubanÀ Montanban on a eu droit à Maussaigneur Ginoux, l'évêque de la ville, comme gilet jaune. Il n'est pas venu discret ! Vous remarquerez que son gilet jaune est bien ouvert pour bien faire voir sa croix mastarde sur la poitrine. C'est scandaleux ! Ma Croix qu'ils ont dressée pour leur compte [Rév d'Arès 34/3]. C'est du spectacle, ce n'est pas de la participation ; l'Église essaie de récupérer le mouvement. Il a oublié que les gilets jaunes sont des rebelles pleins de fougue pour se libérer d'un système qui écrase et en même temps de détresse pour joindre les deux bouts. Je ne sais pas si Maussaigneur Ginoux a du mal à joindre les deux bouts, mais il n'a pas l'air à plaindre (la photo est un peu sombre, mais on voit bien quand même)
Il y a des moments où la déception est plus forte que la fougue et où on se demande si on va réussir à s'en sortir. On a l'impression que d'un même élan on va tout casser et on va être cassés. Je suis gilet jaune depuis novembre, depuis le départ, mais maintenant on sent que les pouvoirs publics attendent que le mouvement se fatigue. Ils nous tiennent à distance avec les chiens de flics et puis il arrivera un moment où ils nous auront, "grand débat" ou pas "grand débat". Ce "grand débat", c'est un attrape-cons comme d'habitude. Il paraît que Macron va faire un référendum le jour des élections européennes. Moi, je veux voir la question ou les questions posées. Ça sera encore le genre à quoi on ne sait pas s'il faut répondre oui ou non. Et pour la constitution européenne on nous avait consultés par référendum, le peuple a répondu non, mais le pouvoir afait comme si c'était oui.
On est eus à chaque fois. Maussaigneur Ginoux et de ceux qui savent poser les questions dont les réponses sont sans importance.
M. M. de Montauban en Tarn et Garonne

Réponse :
Merci, mon frère ou ma sœur M. M. pour ce commentaire.
Je ne sais pas trop pourquoi vous m'adressez ce commentaire. Peut-être vous êtes-vous trompé ? Je suis le frère Michel, frère aîné des pPèlerins d'Arès, mais non quelqu'un d'autre à qui vous pensiez peut-être adresser ce commentaire ?
Oui, l'évêque de Montauban, Bernard Ginoux, semble porter une grosse croix, mais cette croix ne me paraît pas plus "scandaleuse" que les pancartes portant des versets de La Révélation d'Arès, que nos frères et sœurs de Bordeaux, de Tours, de Paris, de Valence et d'ailleurs élèvent au-dessus d'eux dans les cortèges. La croix est l'enseigne de l'Église de Bernard Ginoux.
La mouvement des Gilets Jaunes est hétérogène. Parti d'une protestation contre l'augmentation de taxe du carburant, ce mouvement s'est rapidement gonflé d'une quantité de Français qui sont des sans-voix, jamais écoutés, que leurs députés ignorent complètement et qui sont de ce fait plus ou moins ignorés ou abandonnés par la politique et les pouvoirs publics. Ils sont donc, pour finir, porteurs de revendications diverses. Je ne vois pas pourquoi Bernard Ginoux, évêque de Montauban, n'aurait pas de sympathie pour les Gilets Jaunes de sa ville. Je ne vais pas avoir pour Bernard Ginoux le mépris que les gilets jaunes cégétistes jacobins de Lorient ont eu pour nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès de leur ville.
Je pense qu'il faut aussi voir dans des Gilets Jaunes comme Bernard Ginoux de Montauban ou comme nous Pèlerins d'Arès ou pèlerins d'Arès des porteurs de remémoration fraternelle, qui comme les prophètes d'autrefois, se rappellent des souffrances et les dénuements qu'ont subis les petites gens à toutes époques de l'Histoire humaine, souffrances et dénuements qui expliquent pourquoi la spiritualité, qui a trop longuement trahi les idéaux qu'elle prétendait représenter, est aujourd'hui abandonnée par la masse. Veiller sur la dignité des hommes fait aussi partie de notre tâche prophétique. Oui, nous sommes porteurs de la mémoire des vaincus de toujours et nous Pèlerins d'Arès, qui sommes missionnaires, comprenons mieux que personne pourquoi le public est devenu sceptique, méfiant, rebelle y compris envers nos propres arguments missionnaires et cela non seulement ne peut pas être reproché à ceux qui doutent parce qu'ils ont été scandalisés (Rév d'Arès 28/4), mais nous devons comprendre pourquoi ils se rebiffent et témoigner de notre compréhension pour leur dissidence. Nous savons que ne reviendra que très lentement la confiance envers la vie spirituelle, la vraie, pas la religion, la vraie qui conduit à la Vie.
Nous devons vivre les yeux ouverts. Nous ne pouvons pas ignorer la réalité de la colère qui gronde au fond de ces frères humains, même si ce n'est pas avec colère, mais avec amour, que nous les accompagnons. Au reste, nous avons aussi à réclamer notre dû : Pourquoi n'avons-nous pas droit, même un peu, à l'usage des ondes que nos impôts ont permis à la radio, à la télévision, de propager ? Pourquoi n'aurions-nous pas le droit de rappeler que des petites unités humaines confédérées sont la forme de distribution sociale qui permettra le mieux aux homme de mieux se connaître, de mieux êtres écoutés, de mieux vivre dans la fraternité ? Je ne sais plus qui disait : "L'homme qui perd son humanité perd jusqu'à son nom" ; peut-être André Gide. La trop grande foule est faite d'humains sans nom. Eh bien, il faut que ça cesse et tous ceux qui peuvent le rappeler sont bienvenus, y compris Bernard Ginoux.

05fev19 204C46
Chers frères et sœurs,
Voilà quelques impressions et remarques, à chaud, suite à ma participation à la manif de samedi 2 février à Valence, pour apporter des éléments à la réflexion collective.
Les Gilets Jaunes ont organisé une manifestation régionale à Valence : Environ 6000 participants, beaucoup de Drômois et d’Ardéchois, mais aussi des Lyonnais, des Stéphanois et des Isérois. Nous avons défilé sous une pluie abondante et glacée, dans une atmosphère de ville en état de siège.
Dans les jours qui ont précédé la manif, plusieurs communiqués officiels émanant de la mairie et de la préfecture ont fait état d’un risque élevé avec la prévision d’un déferlement de casseurs sur la ville. La plupart des boutiques et services étaient fermés, parfois barricadés derrière des palissades en bois. Beaucoup de valentinois semblaient terrés chez eux, dans la crainte des hordes barbares annoncées. J’avoue avoir moi-même hésité et je me suis décidé au dernier moment. Finalement, la manif c’est déroulée sans violence et sans casse (juste 2 petites échauffourées sans gravité et vite calmées, quelque peu monté en épingle par les média locaux). Bien sûr, il y a des Gilets Jaunes qui viennent surtout pour en découdre et recherchent la confrontation brutale (ils sont très minoritaires selon moi mais peuvent faire beaucoup de bruit médiatique) et des dégâts importants ont été commis dans certaines manifs précédentes (d’où des craintes légitimes…) mais j’ai tout de même le sentiment que cette atmosphère de peur est voulue. Les princes sentent que leur imposture est révélée (Rev d’Arès 22/12) et la "peur du chaos" est bien utile pour les pouvoirs qui n’ont plus grand-chose à proposer et savent qu’ils ne se maintiendront en place qu’en se posant en rempart contre la "chienlit" et l’insécurité.
J’ai donc marché avec ma petite pancarte (la même que samedi dernier, mais je travaille sur un nouveau modèle, plus voyant). Les conditions n’étaient pas favorables aux échanges (tout le monde était trempé et beaucoup avaient froids) et je n’ai pu témoigner réellement qu’auprès d’une seule personne en quatre heures !
Je persiste à penser (et cela malgré mon expérience personnelle très limitée) que notre présence dans ce mouvement a du sens et que tout ce que nous apprenons maintenant au contact des Gilets Jaunes sera utile dans l’avenir. Nous commençons petits, tout petits même, et quasi invisibles, comme "les cailloux du petit Poucet (cf blog)", mais viendra un temps où les gens se familiariseront avec notre présence, auront une idée plus claire de ce que nous proposons au monde. Notre appel "aux petites unités humaines confédérées" fera son chemin et des convergences seront alors envisageables avec certains de nos frères du reste. Nous en sommes loin, il faudra surmonter beaucoup d’incompréhension et de méfiance, beaucoup de scandale aussi tant que nous seront assimilés à une religion ou une secte (Plusieurs personnes ont jeté un regard noir sur ma pancarte, non à cause de la référence à La Révélation d’Arès — qui ne signifie rien pour la plupart des passants — mais uniquement, je crois, à cause de sa tonalité spirituelle. D'autres au contraire ont réagit avec de beaux sourires.
Le peuple se réveille, bien sûr cela part dans tous les sens et, comme durant toute révolte, il y a des excès dues à la colère, à l’agitation, à l’impatience, à l’excitation de l’atavisme violent lié à la tare (2/12), mais, comme le dit le prophète à notre sœur Nejma : "Nous savons que le temps des anges est encore très loin d'être arrivé et qu'il faut bien se solidariser avec nos frères du peuple pour avancer dans la direction d'un idéal, pas atteignable pour l'heure, mais qui commence tant bien que mal à se bâtir..." (03fev19 204C41).
Il est flagrant que tout mouvement de foule amplifie le risque de déresponsabilisation personnelle et de démesure en propos ou en acte. De fait, j’ai trouvé que les échanges sur les rond points étaient beaucoup plus constructifs et apaisés que lors des manifestations, même si parfois ça chauffe un peu entre personnes de parcours et sensibilités très bigarrés. Je constate que le mouvement des Gilets Jaunes met en contact des gens très divers qui ne se fréquentent pas habituellement et ne se seraient peut-être jamais adressés la parole sans la vague jaune. Cela est très positif et rend plus compliqué les tentatives d’enrégimentement émanant des militants idéologisés et politisés car leurs ouailles réciproques se mélangent et parfois se rejoignent au-delà des clivages traditionnels. Même si la politique politicienne arrive à reprendre la main à court terme (ce qui est vraisemblable), ce brassage sauvage des sensibilités et des idées laissera des traces et favorisera, il me semble, la dépolitisation à venir,
Une dernière remarque que je livre a votre réflexion : J’ai vu, lors des deux manifs valentinoises auxquelles j’ai participé, plusieurs drapeaux avec des couleurs régionales (drapeaux corses, bretons et même le drapeau dauphinois que je ne connaissais pas !). Je suis toujours un peu méfiant en ce qui concerne les régionalismes (qui peuvent vite devenir sectaires et chauvins), mais je me dis que cela peut aussi aller dans le sens de l’éclatement de la France en entités à échelle humaine, plus favorables au déploiement de sociétés pénitentes que les grandes entités étatiques actuelles (je note que notre frère aîné a encouragé nos frères de Lorient à prendre contact avec les "Gilets Jaunes Bretons" vraisemblablement de tendance régionaliste).
Notre mission est loin d’être facile, nous cheminons sur une ligne de crête, mais nous apprendrons peu à peu à nous positionner avec justesse : Quatre générations de suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, de m'avoir permis d'afficher sur ce blog le présent commentaire que vous avez posté hier sur l'Intranet de notre mission lyonnaise. On y trouve des remarques pertinentes qui peuvent être utiles à ceux de nos lecteurs qui participent de leur côté aux manifestations des Gilets Jaunes.
Dès qu'il y a révolution, même s'il s'agit d'une sorte de pacifique "révolution des œillets" désarmée comme celle des Gilets Jaunes, il y a toujours des contrastes notables entre les rapports au temps, aux idées, à la liberté. Il y en a toujours un plus ou moins majoritaire. Actuellement c'est un certain socialisme ou marxisme pénétrant le mouvemnt des Gilets Jaunes. Notre mission de Lorient en a souffert, mais ce marxisme jaune (ou jauni) n'est ni une donnée naturelle ni une fatalité culturelle ; on sent bien que le socialisme-marxisme de papa est en plein déclin. J'ai vu tout à l'heure depuis ma fenêtre passer un cortège des grévistes CGT du 5 février et ils m'a fait franchement pitié : peu de monde, peu de bruit. Certes, le mouvement des Gilets Jaunes est contradicoire et précaire, mais il forme une sorte de haut-le-corps de la population qui dit en gros : "Nous ne vivons pas dans une société juste, ni même intelligente ; nous en avons assez des pouvoirs et des lois qui nous surveillent et nous rationnent sans cesse comme les pions des collèges d'autrefois. Nous en savons assez sur une société moderne, évoluée, pour souhaiter voir s'instituer autre chose." Mais nous avons que tout cela peut, pour l'heure, mener à un avenir radieux autant qu'à une terrible régression ; on a vu ça ailleurs au XXème siècle ; c'est tout proche. Donc, pour le moment nous participons dans les limites de notre espérance spirituelle... avec une bonne part d'expectative. C'est ce que vous faites et c'est bien. Pour le développement de notre expectative, qui ne va pas sans une certaine "direction de certitude", je renvoie les lecteurs du blog à ma réponse 204C45.

05fev19 204C47
Cher frère Michel,
Une troizième et dernière version de frère Éric D. qui écrit le message suivant :
"J'ai enlevé le visuel de La Révélation d'Arès pour eviter de faire trop prosélyte [Il veut probablement dire "trop prosélytique"]. J'ai affiné le fond  du recto : les traces évoquent les chemins, les sentiers, la pénitence en filigrane, revues les couleurs et taille des textes."
Nous attendons votre avis en retour. Merci !
Je vous embrasse bien fraternellement,
Patrick Le B. de Bretagne-Sud

tract Lorient février 2019

Réponse :
C'est une bonne réalisation par notre frère Éric D. Je pense que ce tract est utilisable sous cette forme.
Je le publie sur mon blog, parce qu'il peut être utilisé par d'autres frères et sœurs ailleurs, notamment et surtout nos frères et sœurs lyonnais qui sont à l'origine du texte initital du tract.

05fev19 204C48 
On parle beaucoup de Gilet Jaunes sur cette entrée et je suis vraiment heureux que mes frères participent au mouvement. J’étais le seul pèlerin de Paris dans la manifestation de l’acte II le 22 novembre dernier. J’y étais allé par conscience me sentant Gilet Jaune pour des raisons matérielles (Christine et moi sommes écrasés par des impôts locaux qui exigent plus de 400 euros par mois, un petit loyer, pour avoir seulement le droit de rester dans notre propre maison payée, et retapée par mes soins). J’y étais aussi pour des raisons spirituelles me sentant Gilet Jaune en tant que frère de tous les hommes.
Si le peuple habituellement passif commençait à ruer dans les brancards, les frères, c.-à-d. nous, devions en être ! Il y aurait au moins un représentant des pèlerins d’Arès parisien dans ce cortège ! Certes incognito, je n’avais pas eu le temps de préparer quoi que ce soit et sans gilet jaune parce que je n’aime pas les uniformes, mais j’avais quelques tracts sur moi. Discutant ici ou là, j’ai tout de suite senti que notre place était parmi cette humanité en colère, pas en dehors, mais au coude à coude avec eux, qu’ils ne nous écouteraient que si nous étions des leurs, je me suis senti porté, enthousiaste, la grande Main du Père était là à l’évidence.
Les choses ont vite viré à l’émeute, ce fut l’acte le plus violent. Pourtant à quelque distance du front, la foule restait bon enfant. Arrêtés, on buvait quelques cannettes, on mangeait quelques sandwich, on causait, parfois en famille avec des enfants, jeunes, vieux, d’âge mûr, pas ceux qu’on voit habituellement dans les manifs, n’ayant pas l’air de trouver anormal que trois ou quatre cents mètres plus loin des flammes s’élèvent et qu’un épais nuage de fumée noircisse l’horizon entre les immeubles haussmanniens d’habitude impassibles. J’ai senti que le mouvement allait s’enraciner, chaotiquement, qu’il se prolongerait en laissant une marque indélébile dans les consciences. J’en savais quelque chose, j’avais 20 ans en mai 68. J’aurais voulu leur crier en Pèlerin-Gilet Jaune : "La politique n’est pas une solution, elle ne vous rendra jamais heureux ! La solution est en vous ! Activez l’amour !" pour faire comme les prophètes au sens ancien, biblique, anticiper la déception prévisible à venir, et que le peuple nous repère, nous connaisse. Mais déjà les détonations, les premières âcretés de gaz nous font refluer plus loin, les grands magasins ferment leurs portes, des badauds, chalands regardent hagards, inquiets, hébétés, ce qu’ils ne comprennent pas.
Excité en rentrant chez moi, sous le coup de l’événement, j’ai écrit une sorte de manifeste ou d’appel, en compensation de ce que je n’avais pas crié. Je pensais à cette brochure des situationnistes en 68 : "De la misère en milieu étudiant" qui circulait sous le manteau et avait eu une influence hors de proportion avec la réalité du groupuscule dont elle émanait. Je me disais, que nous, p(P)èlerins, étions un peu dans une situation minoritaire analogue : une avant-garde souterraine, invisible, qui pouvait devenir influente. Je voyais tout : la Main invisible du Père, la foule décervelée des hommes entrant en résistance, mais manquant de la "hauteur", de la sublimité et de la spiritualité de pensée nécessaire pour dynamiser un "héroïsme pacifique qui seul peut durer et agir réellement" (204C43), mais aussi la timidité de notre propre mouvement, sa faiblesse pour ne pas dire son inertie, où la conscience, l’autonomie, le courage étaient encore si peu présents. Entre les deux, ma conscience de frère galopait pour tisser son petit pont. Je rêvai d’une fraternité organisée, en marche, connue, reconnue, déboulant, acclamée par le peuple. J’ai titré : "De la misère spirituelle en milieu populaire et de la vraie raison des Gilets Jaunes" tout en sachant pertinemment qu’il n’y avait aucun organe dans notre assemblée à qui présenter ce cri du coeur, qu’il me faudrait revoir de toute façons et qu’il n’y avait aucune instance avec laquelle réfléchir, à part vous, prophète, à qui j’ai bien failli l’envoyer, mais vous êtes déjà surchargé de travail. Et j’ai aussi senti notre misère.
Oui, "nous commençons tout petit."
Pourtant, quarante ans plus tôt, la Vie est venue nous parler. Qui l’a vue à part cette poignée de Pèlerins ? C’est déjà son mérite, le début de son héroïsme. Les hommes se sont tellement identifiés au monde, aux représentations qu’ils en ont, et qu’ils ont d’eux-mêmes, qu’ils ont totalement refoulé le primordial, ce qui anime leurs cellules, souffle dans leur poitrine et fait battre leur cœur. Sur ces mystères sans lesquels ils ne vivraient tout simplement pas, ils plaquent une raison dérisoire, du bruit, qui fabrique des mots, des mots sur des mots, qui s’ajoutent hors d’eux, comme des bras qui pèsent sur leurs frères (Rév d'Arès i/7) et font les livres qui leur servent de cannes (xvi/3).
Pourquoi à la 5ème semaine de grossesse, le cœur qui n’est encore qu’un tube fait de deux vaisseaux, se met-il soudain à battre dans ce conglomérat de cellules organisées qu’est le fœtus ? Qui impulse le premier battement sinon le Bras Qui guide l’aurore (xxv/7), le Doigt de la Mère qui (se) plie (xvi/10) ? Mais pour le monde, comme pour les Gilets Jaunes, on mettra les mots de la science : codes génétiques, loi biologique... mots plaqués par l’arrogance humaine qui masquent le Vivant Qui leur colle pourtant à la peau jusqu’à l’ongle qui tombe (xxxiv/11). Voilà ce qui s’est passé dans le ventre de notre fille enceinte depuis maintenant 4 mois (info !). Ce phénomène banal n’est-il pas merveilleux ?
De nos jours, on s’émerveille facilement du dernier portable mais on ne s’émerveille plus de l’évident miraculeux de tous les jours. C’est peut-être par là qu’il nous faut déciller les yeux de nos frères humains, pour éviter de leur paraître religieux ? Montrer le spirituel comme le naturel refoulé de l’homme. Dans "L’Appel de la forêt" (Jack London "The Call of the Wild"), le chien Buck fuit la dureté de la civilisation barbare et retourne à la vie sauvage de ses ancêtres loups, brutale mais vraie, sans hypocrisie ni bassesse, sans servilité, terriblement vivifiante, renouant avec fierté avec ses instincts, sa pleine puissance et vitalité de loup. N’y a-t-il pas là une parabole pour le pèlerin qui déserte aussi la civilisation, ses troupeaux, en lui-même sans les quitter physiquement, qui redevient un indomptable sauvage, renouant avec Ses Puissance, Lumière et Sainteté originelles ?
“Combien de personnes sur Terre savent qu'elles ont besoin des montagnes par lesquelles les rivières coulent vers l'océan? La plupart des personnes prennent l'eau non pas des rivières; mais ouvrent simplement un robinet dans la cuisine… Néanmoins, ils boivent eux aussi l'eau des montagnes ! Les montagnes sont nécessaires! Les montagnes sont nécessaires de sorte que les rivières puissent couler d'elles en Moi ! "Soyez une montagne !" enseigne le sage Amérindien Eagle.
Une infinité de phénomènes miraculeux animent chaque jour nos cellules et perpétue la longue chaîne humaine, comme une "lourde amarre montée du Fond" (Le Pèlerin d'Arès 1991-1992 "Nous croyons, nous ne croyons pas") tendue comme la Vérité. Anneau après anneau, vie après vie, en manifestation consciente de la Vie, poussé "sur la scène de l’existence comme un pauvre comédien son heure durant" (Shakespeare, "Macbeth"), chacun vient jouer sa partition singulière. Le plus souvent en méconnaissant l’Auteur, inconscient des fins dernières, incapable de savoir quel aura été son rôle dans le déroulement de la pièce.
Si la "simple" vie organique si complexe, si miraculeuse, reste un mystère insondable, escamoté par les sciences vaniteuses (Rév d'Arès 33/8) qui parlent doctement, à la manière des médecins de Molière, que dire alors de la vie de l’homme déjà né (17/3) ? De la Vie de l’âme ou de l’hâ ? Avec son prophète, vous pensez, cet illustre inconnu qui, tel le Petit Poucet, retrouve le chemin de la Maison du Grand Esprit, du Parent, en découvrant l’un après l’autre, enchâssés comme des joyaux au cœur de La Révélation d’Arès, les petits cailloux qu’il pose sur son sentier, en précieuses balises, l’une après l’autre, méthodiquement, sans hâte, pour le petit reste qui le suit, qu‘un reste suivra à son tour, puis l’humanité, bien au-delà de lui-même et de ses premiers compagnons. Ils sont fous ces gaulois-là !
Qui pourrait déjà savoir que ce petit Poucet-là, de son bras épais, en(lace la raie (xLii/17) vireuse, dépouillera un jour l’ogre étatique, usant des bottes de sept lieues que lui donne la Parole ? Oui. "Imperceptible au tout-venant". Le clone ne sait pas la Mère qu’il a (xxxiv/5). Normal. Même pour des Gilets Jaunes. Pour le moment.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Quel beau commentaire vous venez de nous écrire là, frère Claude ! Je l'ai lu avec émotion et grande joie, je l'affiche sur mon blog avec enthousiasme et espérance, espérance parce que je crois qu'il permettra à beaucoup d'entre nous d'y voir un peu plus clair dans ce mouvement de Gilets Jaunes, que le Ciel nous envoie pour nous aider à insérer dans le public plusieurs des grands principes qu'a apportés La Révélation d'Arès.
Comme Blaise Pascal écrivit que "les rivières sont des chemins qui marchent" ("Pensées") je dis que les cortèges des Gilets Jaunes sont des fleuves qui vont à la Mer... de la Vie, quel que nom on lui donne (Créateur, Dieu, Père-Mère, Très Haut, etc.). Même si ceux qui défilent l'ignorent et croient en rester à quelques augmentations en plus et quelques impôts en moins. Ils ne savent pas, pour la plupart, qu'ils obéissent à l'une des plus hautes et belles vocations de l'humain, celle de la liberté. Seulement voilà, la liberté ça se mérite. Ils n'en sont pas encore là, c'est sûr, mais ils franchissent une nouvelle étape. Déjà, vous ne trouvez pas ? on respire un peu mieux. J'ai comme l'impression que le monde d'avant les Gilets Jaunes est déjà quelque chose d'autrefois. Ce mouvement des Gilets Jaunes m'emplit d'une joie que je cache un peu à mon épouse qui ferait je ne sais quelle folie pour que jamais, au grand jamais, je ne rejoigne mes frères dans les cortèges de Gilets Jaunes. Si Christiane voyait ma joie, elle me ligoterait les jambes.
Il y a deux jours elle me disait : "J'irai, moi, porter une pancarte dans un défilé de Gilets Jaunes, mais vous non ! non ! Vous restez à la maison." Moi :"Ok, on y a tous les deux !" Elle : "Ça jamais !" Moi : "À cause de mon âge ?" Elle : "Non, parce que vous êtes trop précieux pour qu'on vous expose !" Prétexte ? Je ne la crois qu'à moitié, car si, il y a vingt ans, j'avais voulu rejoindre une manif, elle n'aurait rien dit. Aussi m'appliqué-je à y penser sans avoir l'air d'y penser... Je vois bien qu'en m'observant penser, elle s'inquiète. Enfin quoi, Christiane bien aimée ! Je marche encore bien... Quelques zigzags par ci par là (petits vertiges, trois fois rien), certes, quelques fléchissements du genou. À près de 90 ans les jambes commencent à se dérober un peu, mais c'est paroxysme de souplesse, parce qu'après 90 ans de marche on est superentraîné, et de toute façon dans un cortège on se tient les uns les autres, épaule contre épaule, non ? "Le prophète ne refleurit-il pas éternellement ? À preuve, Christiane, cherchez une tombe de prophète : Oui, cherchez, cherchez ! Vous n'en trouverez pas, même avec le nom quasi-effacé. Le prophète ne meurt jamais." Si ça fait plaisir à Christiane, je peux porter une petite pancarte, légère, avec très peu de choses écrites, comme Sois Un en toi ! ou Le Bon parle vrai ! ou simplement Amour !
J'ai hésité à afficher votre très beau commentaire. Je me suis dit : "Christiane va le lire et penser que ce diable de frère Claude va me donner envie d'endosser un gilet jaune et de me fabriquer une pancarte." Elle ne va plus dormir tranquille. Elle va me guetter la nuit de peur que je me lève tôt pour me glisser dehors sans bruit et rejoindre, dans l'aube glauque, un rond-point de Gilets Jaunes tapant du pied autour d'un brasero. Pourtant je retrouverais ma grandeur à brandir ma pancarte. Je pourrais dire : "Des pensions de chômage plus fortes, des fins de mois moins difficiles, ok ! Mais il y a plus encore à gagner : l'amour !"
Encore merci pour votre commentaire qui rallonge et réhausse notre grandeur — si j'ai déjà quelque grandeur, bien sûr —. qui renforce notre liberté dans le désintéressement total. Merci pour votre commentaire qui m'épargne la pire des épreuves : la sécheresse, qui demande dans les moments où elle vient, plus de volonté encore pour surmonter le doute, l'effort terrible de parler plus fort que le cri intérieur quand il vous hurle : "Tout ça ne sert pas à grand-chose." Merci.

06fev19 204C49
Depuis votre entrés du 18 janvier 2017 (#181) quelle immense réflexion et travail vous avez encore montrée et donnée, frère Michel ! Votre enseignement est exponentiel !
Dans ma mission je parle des petites confraternités d’économies qui, réparties sur tout le territoire changeraient le cours de l’Histoire et pour la première fois enfin — s’il le veut — l’homme pourrait accéder au bonheur durable. Celui qui au fin Fond de son subconscient, par atavisme le pousse toujours à vouloir plus, toujours plus, persuadé que plus de biens matériels lui apportera plénitude, tout en laissant les plus faibles s’enliser — J’étais de ceux-là avant de lire La Révélation d’Arès en 1991, je n’ai que le mérite d’avoir lu et accepté d’entrer en pénitence !
Chers lecteurs de ce blog, curieux ou sympathisants — pas encore des nôtres — ce Message a relié mon cœur à mon cerveau et ma conscience, que je veux un jour vertu, travaille constamment sur le "moi" qui se libère doucement afin de trouver la paix qui ouvre mes yeux vers autrui, vers le Bien accompli chaque jour.
Bref, c’est en début de 2018 que j’ai fait ce tract afin qu’il reste un petit caillou, de mon échange avec le passant. J’espère humblement qu’il pourra être utile, il n’est pas parfait, il faudrait peut-être l’actualiser avec le mouvement des Gilets Jaunes, mais je crains qu’il perde sa dynamique, comme le disait Mireille, ma sœur de sang qui l’a lu !
Michel J., région de la Bresse (Rhône, Alpes, Auvergne)
tract Michel Jallut

Réponse :
Je sais, mon frère Michel, que vous êtes un Pèlerin d'Arès valeureux, courageux, héroïque au sens que la Parole d'Arès donne au mot héros (xxxv/4-12). Votre tract ici montré me paraît démodé. Je crois que votre local est ouvert maintenant plus souvent que le samedi et le dimanche.
Mais peut-être y a-t-il en vous, frère Michel, une profondeur qui va bien au-delà des finesses patissières dont vous fûtes un artiste par le passé. On ne sait jamais de quoi il faut pleurer et de quoi il faut se réjouir. Peut-être le Père vous a-t-il arraché aux éclairs au chocolat, aux mille-feuilles et aux fraisiers à la crème mousseline-vanille pour faire de vous un créateur d'âme. Votre propre âme d'abord, et rien que cela demande une profondeur de foi qui n'est pas donnée à tout le monde.
Il n'y a pas de preuve de l'existence de Dieu et le fameux argument ontologique d'Anselme n'a jamais convaincu que ceux qui l'étaient déjà et, du reste, Emmanuel Kant, l'a démoli, parce que Dieu dès qu'on pense à Lui comme une Personne n'est pas démontrable. Mais quand un humain, vous ou un autre, sent que Dieu n'est pas hors de lui mais en lui en même temps que partout, quand un humain a compris que Dieu, c'est la Vie, comme dit La Révélation d'Arès, le Vent, le Souffle, que Dieu est très proche, si proche même qu'on peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13), si proche que quand on vous demande ironiquement : Mais où est Dieu ? Vous pouvez répondre : "Regardez l'homme ! Regardez-vous vous-même. Vous êtes Dieu sans le savoir, non votre image qui va pourrir dans un cercueil, non vos actions dont beaucoup de valent pas grand chose, mais le Fond de vous que vous pouvez ne pas avoir encore découvert. Tout homme est un atome de Dieu." Voilà pourquoi il n'y a pas d'irréfutable preuve de Dieu, parce qu'il n'y a aucune preuve irréfutable de votre génie créateur, endormi comme il l'est dans 99,9 % des sept milliards d'humains, mais réellement potentiel. Ce qui fait la Puissance de Dieu chez l'homme qui croit, c'est qu'il y croit, c'est qu'il croit avec raison à ce mystère qu'il est lui-même, humain à oreilles et dents de chien ou de chimpanzé, mais capable de sublimités proches de la Force de créer des étoiles. Dieu n'a pas besoin de preuves ; il n'est pas une réaction physico-chimique dans une éprouvette, pas une équation au tableau noir. Faites un tract qui dirait : "Dieu c'est Toi ! Pas besoin de religion. Il te suffit d'être pénitentd'aimer, de pardonner, de faire la paix, de réfléchir avec l'intelligence du cœur libre de préjugés et tu deviens Dieu." Qui osera se moquer de vous ?

06fev19 204C50
Voilà un de vos articles que j'aime beaucoup, que vous avez écrit il y a bien longtemps, mais toujours d'actualité. Je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France
Ouvrir la prison mentale…
L’homme est aujourd’hui assujetti à des chaînes de structures (législatives, judiciaires, économiques…) de plus en plus contraignantes ; elles entretiennent les hommes mais comme des machines, non comme des êtres libres et royaux.
Pour sortir de cette nouvelle forme d’esclavage, un nouvel exode est à réaliser : l’exode spirituel.
Une société structurée ne laisse de vraie liberté à personne. Elle donne des autorisations ; c’est très différent.
Il n’y a pas de pouvoir, de système social et économique, de police, de justice qui rendent les hommes fraternels
Il n’y a pas de progrès social partant de lois humaines qui débouche sur une humanité vraiment généreuse, épanouissante, heureuse.
La solution est spirituelle : la bonne société fleurira et prospérera sur le cœur et l’âme.
La prison mentale... On t’y enferme ou tu t’y enfermes ou les deux !
Tout un système de valeur coule jour après jour son béton sur toi, religion, politique, finance, culture, information décident pour toi du bien et du mal, de la vérité et de l’erreur, du permis et de l’interdit et même de ton avenir, comme le béton de la prison décide de la place pour vivre.
Dès l’école, dès le catéchisme, dès ton premier journal, dès ton premier vote, dès ton premier travail, on fait de toi ou tu fais de toi un fidèle, un citoyen, un client, un travailleur pas selon tes choix, ton choix n’est que celui que permet ta prison, mais selon des règles qui ne sont pas celles de la vérité, du bien et de l’avenir, parce que la vérité, le bien et l’avenir ne se révèlent et n’existent que par la liberté et la volonté absolues de les découvrir et de les réaliser.
On t’a fabriqué un automatisme de prisonnier... bien traité mais prisonnier, qui ne croit plus à l’évasion, à l’appel des grands horizons qui ne croit plus à l’amour,
qui n’a plus d’autre espérance que celle d’un bon maître, d’une bonne loi, d’une bonne médecine, d’une bonne monnaie, d’un bon plaisir,
qui ne croit plus qu’un éden s’offre à lui.
Le choix qui te ramène sans cesse au conformisme, au préjugé, à la peur de l’évasion, au scepticisme face aux grandes promesses n’est pas un don de la science ni une faculté de l’intelligence, c’est une prison.
L’ultime liberté reste à gagner. (Michel Potay)

Réponse :
Merci, frère Didier, d'avoir extirpé ce texte, écrit par moi je ne sais quand, de je ne sais plus quel magazine, monographie ou livre. Eh oui, c'était le temps où j'employais beaucoup l'image de l'Exode pour faire comprendre que l'Appel lancé par le Père à Arès était l'Appel à passer de l'Exode géographique des esclaves évadés d'Égypte, qui n'a pas mené les hommes assez loin vers les Hauteurs, à l'Exode Spirituel pour passer de la charité locale à l'amour universel. Le gros problème de l'humanité, c'est de passer à une toute autre dimension !
Pourtant ce mot Exode n'a, à ma connaissance, jamais été repris par mes frères et sœurs. Alors, je l'ai peu à peu abandonné. Il garde pourtant dans mon cœur toute sa signification.
Mais il en va du mot Exode comme du mot Dieu, Père, Très-Haut ; il est insuffisant, insuffisant comme l'est tout langage humain. C'est peut-être parce qu'Exode évoque trop les hébreux et leurs descendants nos frères juifs que mes frères ont évité de l'utiliser ? Ou peut-être en raison de son insuffisance que mes frères ont évité de l'utiliser, parce qu'il est trop vieux et n'évoque plus assez l'émigration et même plus que l'émigration : la fuite hors du péché. Oui, mais ils n'utilisent que très peu, sinon même pas du tout, le mot péché. Péché est comme Exode, comme Dieu, un mot très en-deçà de ce qu'on veut évoquer. Voilà qui me rappelle l'hymne qui fut écrit vers l'an 380 par Grégoire de Naziance :
Ô Toi, l'au-delà de tout,
Quel nom Te donner ?
Quel hymne Te chanter ?
Aucun mot ne t'exprime,
Quel esprit pourra te saisir ?
Oui, "l'ultime liberté reste à gagner" et le mot libre (Rév d'Arès 10/10) lui-même est delà de ce que libre signifie selon la loi des hommes. Nous manquons de mots pour nous exprimer.

06fev19 204C51
Affiche Genève 2019

Réponse :
Voilà un très belle affiche installée dans la vitrine de notre local de mission, rue du Vieux Billard à Genève (Suisse) et réalisée par notre sœur Karin D. qui est une professionnelle de talent. Je crois que notre mission de Lyon a pour projet de l'adopter pour sa vitrine.
Je ne sais pas qui a rédigé le texte, peut-être Karin D. elle-même, peut-être notre sœur Nicole C. ou peut-être les deux, mais cette rédaction-là m'interpelle par sa nouveauté. Comme quoi, on n'a jamais fini de tourner et retourner les mêmes idées, arguments, etc., et l'on peut toujours en renouveler l'effet qu'on espère produit sur les lecteurs de la rue, qui s'arrêtent pour lire. Ne te lasse pas de dire... dit La Révélation d'Arès (27/8), Ne te lasse pas de lui parler (au peuple) (26/15). Nous ne nous lassons pas, et cependant il nous est très difficile de savoir l'effet réel que produit un texte sur le lecteur ou l'auditeur.
Il y a quelques années le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinedjad s'exprimait devant les étudiants de l'Université Columbia aux USA. À un moment de son allocution et je ne sais plus pour quelle raison, il dit : "En Iran nous n'avons pas d'homosexuels au contraire de vous Américains. En Iran c'est un phénomène inconnu," et la salle partit d'un immense éclat de rire ! Certes, le président Ahmadinedjad se gardait de dire qu'en Iran on arrêtait, torturait et exécutait les homosexuels, mais cet homme était profondément sincère, pour lui l'homosexualité ne pouvait qu'être rarissimement accidentelle, même considérée comme criminelle, dans un pays musulman forcément "vertueux", la vertu ne pouvant pas être l'apanage de civilisations autres que l'Islam. On avait là un orateur hautement cultivé face à un public d'étudiants hautement cultivés, dont les ressentis aux mêmes mots ou évocations étaient totalement opposés.
L'exemple de Mahmoud Ahmadinedjad face à face aux étudiants américains démontre de façon presque burlesque que les cultures, même poussées, n'aboutissent pas aux mêmes conclusions quand elles sont différentes et que donc, ipso facto, la culture ne saurait être le seuil de la vérité. La Révélation d'Arès a effacé notre culture, l'a remplacée par une autre manière de voir le Vrai, qui est le Vrai de Dieu, différent du Vrai du Suisse, du Protestant, du quidam qui, ici ou là, nous lit. On me dit parfois : "Il ne faut pas employer le mot pénitence parce qu'il n'est pas compris comme il faut par les gens de la rue." Je réponds souvent : "Les gens de la rue ont une culture, nous avons autre chose que leur culture, nous avons le Vrai. Quand Jésus me parla de pénitence, ma culture d'alors, sur l'instant, comprit le mot pénitence tout autrement et si le mot pénitence n'avait pas été devant moi prononcé par une extraordinaire apparition surnaturelle, je ne me serais jamais donné la peine de comprendre ce que mon locuteur entendait par là. C'est la même chose pour les gens de la rue ; très peu d'entre eux se donnent la peine de réfléchir, et nous appelons épis mûrs ceux, rares, qui s'en donnent la peine, qui se demandent : 'Celui ou celle qui me parle est visiblement en état de dépassement ; quel sens donne-t-il ou donne-t-elle à pénitence ?' Autrement dit celui ou celle qui nous suivra sera en disposition de dépassement et c'est cela qui importe, ce n'est pas le mot pénitence, parce que de toute façon le langage humain est toujours insatisfaisant, insuffisant." En écrivant cela, je suis à nouveau saisi par l'angoisse en me rappelant la diatribe de notre frère Patrick B. le soir du 30 novembre à Paris s'exclamant que pour toute personne entrant dans la local de mission, nous entendant parler ou regardant autour d'elle tout avait l'air religieux et que cela lui paraissait catastrophique ; je suis encore stupéfié par le fait que notre vieux compagnon Patrick B. n'eût pas encore compris après si longtemps que nous ne cherchons pas à convertir les hommes dans leur ensemble, mais à faire se révéler un épi mûr ici et là.
Je pense que la rédaction de l'affiche de Genève est plutôt bien appropriée au réveil d'un épi mûr qui, par hasard, passerait rue du Vieux Billard, s'arrêterait devant la vitrine et la lirait. Même chose ailleurs qu'à Genève.

06fev19 204C52 
Frère Michel bonjour,
Ce que vous dites au sujet des Gilets Jaunes, c'est bien, mais je ne suis pas d'accord avec les violences.
Mardi 5 février, la CGT a été plus rapide que ce que vous êtes en train de penser, une grève générale de 24 heures à été décrétée, et c'est tout.
Quels sont vos commentaires à ce sujet-là ?
Youcef de Marseille, Bouches du Rhône

Réponse :
Mon frère Youcef, bonjour !
La CGT c'est politique ; ils ne peuvent pas aller plus loin que ne va la politique depuis toujours, mais ils disposent de gros moyens matériels comme en a toujours disposé la politique. Les Gilets Jaunes, du moins les purs à l'origine du mouvement, ne sont pas politiques, ils sont dépourvus de moyens, mais ils peuvent aller beaucoup plus loin que ne peuvent aller des syndicalistes. On est là face à deux dynamiques incomparables. Croyez-vous que nos frères de Bordeaux, Paris, Tours, etc. pourraient défiler dans un cortège de la CGT avec des pancartes évoquant La Révélation d'Arès ? Non. C'est ce que je m'évertue à dire dans mon blog à propos des Gilets Jaunes, ce pourquoi vous dites : "C'est bien."

07fev19 204C53 
Cher prophète,
Sur le chemin balisé par les petits cailloux déposé au fil des siècles La Révélation D'Arès est (vient) comme une borne (grosse pierre).
L'homme qui préexistait avant Adame (homme terreau d'Adame, Rév d'Arès: vii/1) l'homme frustre qui couche sur l'ombre (vii/2) mourait ; il était dans le temps, tandis que Dieu est hors du temps (12/6). Adame en Éden était-t-il hors du  temps ou Dieu seul est-Il hors du temps ?
Vous allez me dire que la Parole de Dieu ne le précise pas ou peut-être allez-vous me publier sans me reprendre (!) ou encore allez-vous nous enseigner des merveilles ou allez-vous me répondre avec juste raison que cela n'a guère d'importance ou simplement allez-vous écrire autre chose, tout autre chose que je n'aurai pas eu l’intelligence d'exprimer !
Après la chute d'Adame, l'Infini c'est lentement réduit en temps [?] ;  le temps c'est installé lentement, d'ou les patriarches qui vivait 800, 900 ans, jusqu'à aujourd'hui où la vie est courte et où il va falloir beaucoup de générations avant de retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5] le Jour venu [31/8].
Manifestement nous ne répéterons jamais assez que les P(p)élerins d'Arès sont areligieux, apolitiques, alégalistes, adogmatiques, acéphales, purement et simplement spirituels et je remarque à la Moisson que de plus en plus de gens (les jeunes pour beaucoup) comprennent facilement que l'on peut être croyant sans avoir de religion (ou secte, là je choc et pourtant !).
Avoir la foi au delà de tout système religieux, avoir une foi libre (Rév d'Arès 10/10) est une spécificité Arésienne, encore que j'aime a croire qu'il existe partout multitude de croyants sans religion et qui pour autant n'ont pas connaissance du val Hanouka [Rév d'Arès xLvii/5] et j'aime aussi a croire qu'il existe multitude de croyant religieux qui justement (avec justice, Rév. d'Arès: xxxi/10. etc.) avec justesse prennent connaissance et conscience du val Hanouka.
François D'Assise (1182-1226) avait une façon très particulière de s'adresser à la foule, il prêchait en langue vulgaire (vulgarisation de la Parole afin d'être solipse ?), d'un ton simple et naturel, recourant au geste, à la mimique, au chant et à la musique ; l'écouter, c'était comme assister à un spectacle. François prit le cardinal Hugolin par la main et le conduisit devant l'assemblée des frères, à l'aquelle il adressa ce vibrant refus: "Mes frères, Dieu m'a appelé à marcher dans la voie de l'humilité et m'a montré la voie de la simplicité. Je ne veux pas entendre parler de la règle de 'saint' Augustin, Bernard ou Benoît. Le Seigneur m'a dit qu'Il voulait faire de moi un nouveau fou dans le monde, et Dieu ne veut pas nous conduire par une autre science que celle-là. Votre science et votre sagesse à vous, Dieu s'en servira pour vous confondre !" (Extrait de François D'Assise, la vie d'un homme, de Chiara Frugoni, éditions Noésis).
Quelle liberté ce sera déjà que de vivre en innombrable et souveraines petites unités (sociétés) confédérées, confraternelles.
Votre Message (Celui de Dieu, Rév d'Arès 4/11) est passé, Il s'accomplit lentement et inexorablement.
Béni soyez-vous et bénis soient vos marmot(s) (Rév d'Arès xxx/13-24) et vos ois(ill)ons (xLv/14).
Alain M. (de la plèbe d'île de France)

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire, qui est une explosion de la joie d'espérer.
Oh non, le jars, François d'Assise n'était pas solipse ! Il en était tout le contraire. Le solipse, membre d'une espèce innombrable en ce monde, ne voit de lumière que dans sa seule pensée. De ce mécanisme mental fatalisé par l'hubris, aussi puissant que la pesanteur, quelques élites depuis les millénaires tirent profit en introduisant leurs idées dans le cerveau solipse de telle sorte qu'il les croit siennes. Ainsi le solipse est-il fatalement subjectivé, parce qu'il manque généralement du savoir universel qui lui permettrait de dégager une raison puissante. François était à l'opposé d'une telle catégorie humains.
Quant à Adame, fut-il hors du temps ou dans le temps, quand il fut l'hôte de l'Éden ? Comme vous le faites remarquer, la Parole ne le dit pas. On n'en sait donc rien et c'est, en effet, "sans importance". J'ai seulement une opinion, qui est la mienne, pmersonnelle : Adam était dans un état divinisé en Éden, il était vraisemblement perpétuel, comme nous le redeviendrons vraisemblablement après le Jour (Rév d'Arès 24/5), parce que je ne vois pas pourquoi le Père nous ressusciterait (31/11), si nous devions mourir à nouveau.
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Réponse :
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