Commentaires Français de #203
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19 décembre 2018 (203) 
le blog de Léonidas

Hier matin, 18 décembre 2018, ma boîte de commentaires était vide. Aucune nouvelle déclaration d'assidue fidélité à mon blog ne faisait suite à mon message 202C44 du 4 décembre.
Je m'étais fixé comme limite de réflexion le jour où je trouverais tari le petit filet de déclarations d'assidue fidélité à mon blog. J'y étais. J'avais vu la part du feu. Quelques tardives déclarations de fidélité viendront encore ensuite ; ce sera la part des braises. Le silence quant à lui est-il la part des cendres ? Oui et non, parce que j'étais cendre quand Jésus en 1974 me visita et il mit le Feu à ce qui était mort en moi. Tout peut donc renaître, rien n'est jamais désespéré, même la mort ne l'est pas, puisque nos âmes volent comme les grands migrateurs d'étoile en étoile en attente du Jour (Rév d'Arès 31/8) où la Création s'achèvera.

Léonidas

Léonidas et 300 des siens arrêtent aux Thermopyles
la vaste armée du plus puissant empire d'alors :
la Perse de Xerxès 1er.
Moi et 300 Pèlerins d'Arès nous vaincrons le plus
puissant empire de notre temps : le péché
au fond de l'humain et le Mal auquel il contribue.

J'ai donc eu deux semaines pour réfléchir au fait que j'avais découvert à Paris le 30 novembre, le fait que ce n'était pas par mon blog, comme je m'étais hasardé à l'espérer, que je gravais dans le cœur de mes frères ma ligne de pensée. La question se repose, alors, à moi une fois de plus : Comment garder le contact avec mes frères et sœurs ?
Ceux et celles qui ne me lisent pas ne sont pas en faute. Les Pèlerins d'Arès ne sont pas plus obligés de lire ou d'écouter le prophète, ses livres, ses causeries, son blog, qu'ils ne sont obligés de prier, de faire le Pèlerinage, etc., puisqu'il n'y a plus sur terre, depuis que la pensée d'Adam y remplace celle du Père, aucune loi (Rév d'Arès xix/24) qui vaille d'être obéie. C'est pourquoi La Révélation d'Arès réveille la conscience tellement supérieure à la soumission. C'est du Jour (31/8) et de la Loi qui sera (28/8) que nos consciences ont faim, mais sans se nourrir elles n'avanceront que très lentement, peut-être trop lentement avant que ne survienne le péché des péchés (38/2).
J'ai compris que demeure le problème de la prophétisation, c.-à-d. de l'engendrement de prophètes par le prophète. Vieillissant et isolé, je ferai ce que je pourrai pour aider, si l'on souhaite mon aide que mon isolement et mon âge m'obligent à donner si mal, mais j'ai compris que l'action de mon blog ne saurait être centrale.

Comme Dieu je prends les hommes comme ils sont, non comme je souhaiterais qu'ils soient.
Environ 200 frères et sœurs ont en deux semaines répondu à mon déconcertement et peut-être quelque 100 de plus y répondront qui n'ont pas pu me répondre vite pour des raisons irrépressibles.
Soit quelque 300 en tout ! Ça paraît peu.
Mais c'est Léonidas et ses 300 Spartiates aux Thermopyles !
C'est assez pour triompher du péché.
Quant aux autres je les aime tout autant, et je promets de ne plus être déçu. La déception, je le découvre aussi, est un vilain et bête péché. La sagesse hindoue dit : "Veux-tu savoir ce que quelqu'un a dans le cœur ? Vois comment il se comporte avec ceux qui ne lui donnent rien ou peu."

Je poursuis mon blog et j'écrase ma propension, déraisonnablement grandie en moi depuis quelques années, à penser que ce blog était le bon moyen d'enseigner en continu mes frères du petit reste et particulièrement leurs coordinateurs. J'ai compris mon erreur ; rien ne permet d'échapper ni aux vacillements des mille façons dont est compris ou ressenti le dit ou l'écrit de quiconque ni au désordonnement des rythmes humains.
Je ramène ainsi ce blog à ce qu'il était à son origine : strictement personnel. Au reste, sa définition est affichée sur la page index depuis 2006 : "Un blog est un mémoire non périodique, un journal de l'âme. Dans celui-ci le témoin de La Révélation d'Arès, Michel Potay, note ce que l'actualité du monde ou de la fraternité arésienne, la vie arésienne ou seulement ses pensées lui inspirent." Ceci n'est que le blog d'un pénitent, d'un homme qui combat en lui-même le tentateur qu'il est autant qu'il est l'ange, un pénitent qui n'est le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), qui ne commande pas (36/19), qui n'est rien d'autre que la parole qui est la Parole (xxxi/10), parole et Parole qui n'ordonnent rien à personne, qui attendent seulement d'être entendues. Chacun fait le mal qu'il veut, en pâtit et rend le monde un peu plus mauvais qu'il n'est, ou fait le bien qu'il veut, se sauve et contribue à changer le monde en bien (28/7). Mes frères proches, moins proches ou même ennemis pensent de ce blog tout ce qu'ils sont libres (10/10) de penser.
Un blog comme tout langage est une sorte de toile d'araignée dans quoi l'auteur comme le lecteur peut être pris comme une mouche. L'araignée — la pensée — l'encoconne. Chaque mouche est prise dans les fils des mots et des phrases tels qu'elle les comprend et que les autres comprennent autrement dans leurs cocons respectifs. Nietzsche, je crois me souvenir, compara le langage à un columbarium romain, que chaque visiteur ou utilisateur voit à sa façon en scellant dans une niche parmi les milliers de niches le sens en lui fixé de chaque mot ou de chaque expression comme une urne funéraire. Or, le Vrai est tout le contraire ; il fait exploser le colombarium, les niches partent en poussière, en fumée, en vapeur avant l'Aurore (Rév d'Arès xix:18). Dans La Révélation d'Arès les mots sont inenfermables et flottants. Si la Parole d'Arès dit pénitence, c'est parce qu'il n'y a pas en français d'autre mot pour désigner le pont qui fait passer du mal au bien, mais cet abrégé fait que l'auteur et les lecteurs le comprennent chacun à sa façon ; le prophète Mikal essaie seulement de le mieux circonscrire, mais qui écoute les prophètes ? La définition d'un mot n'est pas une explication ; ce n'est qu'une idée. La Révélation d'Arès, que je confirme exacte quand à l'énoncé — y compris l'énoncé des mots entre parenthèses dans Le Livre, irremplaçables et inescamotables —, n'est pas construite autrement qu'une suite de concepts et de perspectives. C'est une architecture vivante, modulante, musicale même, ce n'est pas un cimetière comme l'est l'intellection du grammairien ou du théologal ou la science, que la Parole qualifie de vaniteuse (33/8).
On peut lire le blog par le commencement, la fin ou le milieu, on y entrera par n'importe où. On peut ne pas le lire. La Révélation d'Arès nous fait vivre dans l'incertitude :  Qui peut savoir qui est sauvé qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Certains ont trouvé que des commentaires sont "trop longs", "pénibles à lire", etc. Eh bien ! qu'ils ne les lisent pas ! C'est sans importance, s'ils sont pénitents, s'ils vivent selon le Sermon sur la Montagne, en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en cherchant l'intelligence du cœur, en se voulant libre de tous préjugés.

À tous je souhaite un beau Noël d'espoir !

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Commentaires :
19dec18  203C1 
Voici la nouvelle devanture à Lyon, rue d'Algérie :
Lyon Façade (1) Lyon Façade (2)

Réponse :
Je suis très heureux de voir à Lyon cette belle façade rénovée, qui va certainement faire bon effet .
Bon Noël et Bonne Nouvelle Année civile à mes sœurs et frères de Lyon.

19dec18 203C2
Très cher frère Michel,bien aimé prophète du Père
Je vous chéris de tout mon être, je donnerai ma vie pour vous et votre mission que je sais des plus difficiles et des plus sublimes. Je me sens honteux de vous avoir mis dans cette situation et je ne sais comment le dire. Je vous aime et je vous pardonne tout tout tout et tout jusqu'à tout ce qui freinera notre route gravir le Mont Haut.
Homme ou âme libre, venu des bans et de l'arrière ban, je vous rejoins dans la lutte, quel qu'en sera le prix.
En ces temps décisifs il n'est qu'une seule Force qui peut nous unir : l'Amour [du Père] trop aimant qui ne veut oublier aucun de Ses Enfants, des plus obscurs aux plus fébriles, des plus lointains aux plus repliés, les Bienheureux qui seront réchauffés par l'éclat de Sa Gloire jusqu'à la fin des temps pour avoir en leur cœur nourri l'espérance et de leur mains et leurs bouches donné librement sans rien en attendre.
Verve lyrique qui se veut aussi brève que claire, mais qui n'oublie pas que La Révélation d'Arès annonce le Retour de l'Amour [Rév d'Arès i/1] - Fer, Amour-devoir ou Amour-Raison à bâtir avec patience de générations en générations.
Je reprends les mots du faire pour envoyer en retour sur vos mains tremblantes le souffle léger de mon haleine chantonnante pour vous dire revenu face à vous  tout tremblant à mon tour. Relevons-nous ensemble et reprenons la route !
Je suis voyageur dans l'âme et j'aime les insoumis et les allumés, les patraques et le pataquès, le tintamarre et le grotesque, le chant des nuits calmes et le vent des nuits claires. J'y puise force et courage pour redonner joie et  espoir aux enfants de la lutte,  aux hommes du temps qui vient, aux pénitents frères et aux amis du Bien.
J'ai parfois besoin de prendre le large, de visiter baies et criques isolées, je reviens toujours chargé de merveilles et de nouvelles. Quel profit, sinon, auraient mes voyages ?
Je ne veux que servir et j'aime par-dessus tout le partage et la fraternité qui me fait Vivre l'Amour que seul je ne peux trouver.
Je vous laisse sur ces mots. Je reviendrai vers vous , si vous me le permettez, pour vous donner de mes nouvelles  sur un air léger. Vous n'avez jamais répondu à mes mails [?] ni relevé les interrogations de mes courriers. Comment aurais-je pu savoir que mal vous me lisiez ? Nous nous connaissons si peu.
Je suis prêt à me faire des plus discrets jusqu'à m'éloigner pour que la paix revienne dans vos assemblées. J'ai renoncé à participer au talkshow et j'en ai averti Tonio. Je vais faire silence de mes mots.
Bernard L est bon appui et j'ai de bons amis qui me connaissent et me reçoivent en âme libre, ma femme est généreuse et patiente ; elle nous emmène en famille en Italie pour les fêtes. Pauvre que je suis, je traîne mes poches dans les oubliettes. Je vais revoir Raphael, Michel Ange, Massacio et Fra Angelico. J'emporte le souvenir de vos mots qui ont jalonné mes pensées.
Je vous espère fort et haut, de tout mon cœur je vous embrasse
Éric D. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Éric pour ce commentaire plein de liesse !
Je vous souhaite un heureux voyage en Italie.

19dec18 203C3
Cher Mikal,
Ma chère et tendre épouse avec laquelle j'ai des divergences de points de vues assez fréquentes dans beaucoup de domaines et des échanges qui parfois tournent à l'impasse, au dialogue de sourds, nous avons l'amour : l'amour-devoir et l'amour romantique, volontairement orienté, lesquels heureusement accompagnent dans ces moments là, le cours pénible des échanges et nous lave le cœur et la tête. Nous sommes une unité issus de deux sensibilités, deux types de pensées marqués par des natures ou personnalités "psycho historico sociétales" aussi complémentaires qu'extrêmes dans leurs oppositions.
Je ne vais pas en faire la liste ce n'est pas le propos, je dirai que, pour ma part, si je devais mettre au pied de notre lit un écrit prophétique comme un grand poster balise sous mes yeux, je mettrais :
La pénitence ouvre en chacun de nous un livre non écrit, parallèle à La Révélation d’Arès écrite, et qui est cette vérité intérieure dont nous apprenons aussi beaucoup. Parmi tous les chapitres qui composent la vertu il y a le chapitre liberté, bien plus instructif que tout ce que le prophète dit et écrit, qui n’a d’existence, de force, de nutritivité, que vécu. Ce que sa pénitence, quoique jamais achevée, lui apprend sans le lui dire ni le lui écrire, le pénitent le rayonne, mais aussi par le senti il s’explique, et peu à peu traduit en mots pour le monde le passage difficile de l’existence à l’essence, du destin à la volonté d’être, du déterminisme à la liberté spirituelle (Le Pèlerin d’Arès 1993-1996, page 398, article "Liberté").
Après, au-delà des réajustements d’échanges, de langage, de dialectique, d’interactions de personnes à réinventer, de partenariats à faire évoluer, d'adaptation nécessaire dans cet espace Internet blogosphérique et que pose votre réflexion après la réunion du 30 novembre à Paris, enfin si je l'ai bien compris, que dire ?
Peut-être une suggestion sur le plan pratique concernant les outils de communications, faudrait-il adjoindre à la masse des textes et commentaires parfois très longs, et donc rebutants, qui je l'avoue, ne me poussent pas à lire quotidiennement le blog, pourquoi ne pas introduire au cœur de ce blog, des interviews ou Web conférence, des vidéos en plus grand nombre, les outils informatiques permettent d’organiser des webmeeting ou réunions de 8 ou 10 personnes et d’enregistrer ces séances ?
La vidéo que ce soit par YouTube ou d’autres canaux est, me semble-t-il beaucoup plus appropriée aujourd’hui que l’écrit, en tout cas une nécessité pour le compléter efficacement. Enfin même avec une "bobine" de vieillard, pardonnez moi l'expression, il y a la fraîcheur de votre témoignage et la vivacité, la lumière qui transparaît au travers de celui qui parle, le regard, qui nourrissent même si les développements de la pensée peuvent être plus pauvre quand on ne manie pas assez fréquemment l'exercice oral public.
De toute façon le langage est toujours imparfait, comme l'homme qui l'utilise, ce que l'écrit a le cruel défaut de ne pas montrer à moins d'un effort de lecture intense, c'est ce rayonnement qui aide à la compréhension qui en devient le synergique support, effort que l'époque actuelle comme cela a été dit maintes fois n'encourage pas. Et aurait même une fâcheuse tendance à l’intellectualisation compensatoire.
Tiens compte de leurs faiblesses immenses !
Votre souci c'est davantage en direction du petit reste et d'anciens pour la plupart.  
Peut être que j'exprime ici un point de vue très ou trop subjectif inapproprié pour les "absentéistes" du blog dont je fais parfois partie, et donc pose à votre conscience prophétique autre chose qu'un réexamen de "surface", ou d'outils, si je vous suis bien.
Et la "multiplication Mikalienne" n'est pas non plus extensible dans le temps à l'infini en adaptation suivi personnalisé
Et donc veuillez m'excuser pour la pauvreté de mon analyse et de mes propositions actuelles.
Mais si je peux aider de près ou de loin à la mesure de mes moyens et du temps, votre plate forme à évoluer, je le ferai volontiers.
Je vous embrasse
Jean-Claude D. du Rhône

Réponse :
Merci, frère Jean-Claude, pour ce commentaire.
Vous me dites : "Faudrait-il adjoindre à la masse des textes et commentaires parfois très longs, et donc rebutants, qui je l'avoue, ne me poussent pas à lire quotidiennement le blog, pourquoi ne pas introduire au cœur de ce blog, des interviews ou Web conférence, des vidéos en plus grand nombre, les outils informatiques permettent d’organiser des webmeeting ou réunions de 8 ou 10 personnes et d’enregistrer ces séances ?"
Vous n'êtes pas le seul à me reprocher la longueur rebutante de nombreux textes, mais, frère Jean-Claude, ce blog n'a jamais été destiné à l'enseignement général des frères et sœurs de l'Assemblée en général. Je vous rappelle qu'il n'est qu'un recueil de mes pensées personnelles comme le dit le cartouche sur la page "index" ; il est en somme une sorte de journal privé. De même ceux qui m'écrivent parlent pour eux-mêmes, chacun ou chacune pour soi, également en privé, et je réponds au commentateur, je ne réponds pas à la cantonnade. Quand vous me parlez d'interviews, de webmeetings, de réunis de 8 ou 10 personnes dont les débats seraient enregistrés il s'agit de tout autre chose, pour quoi je n'ai absolument aucune compétence et que je n'ai jamais interdit à personne d'organiser.
Je pense qu'il y a confusion sur la destination de ce blog. Voilà pourquoi dans cette entrée 203 je rappelle qu'il ne s'agit que d'un "journal de l'âme", que personne, au reste, n'est obligé de lire. Mais enfin... il y a des choses qu'on n'a pas besoin de demander, de réglementer, pour qu'elles se fassent d'elles-mêmes. Par exemple: Aucun engagement d'aucune sorte n'oblige mon épouse Christiane à m'aimer mais il est bien naturel qu'elle m'aime, m'aide, s'occupe de mon linge, de ma santé, se plaise en ma compagnie ; rien n'oblige son sourire à répondre à mon sourire, sa main à aimer que je la prenne dans ma main, ses baisers de répondre à mes baisers, mais cela se fait tout naturellement. C'est, comment dire ? dans la nature des choses.
L'incident du 30 novembre est du même ordre ; c'est pour moi la découverte que quelque chose que je croyais dans la nature des choses ne l'était pas en fait. Ma déconvenue ne ressortait pas de la désorbéissance d'un frère qui ne me lisait pas, et je ne montais pas sur mes grands chevaux en jetant l'anathème sur ce frère. Ma déconvenue résultat d'une surprise personnelle profondément décevante, désappointante, frustrante, parce que je n'avais pas pu imaginer jusqu'à ce moment-là qu'un frère nanti de la fonction importante de président des Ouvriers de la Moisson en Ile de France, autrement dit la mission de la région parisienne, n'avait pas soif de ma pensée et ne me lisait pas, n'eût-ce été que pour harmoniser ses initiatives avec les pensée prophétique. Mais bon ! Ce frère ne me lisait pas, c'était son droit. Le problème qui a alors resurgi, malgré tout ce jour-là, est vieux de quarante ans : Comment communiquer avec les missions ? Je m'étais hasardé à penser que le blog qui n'était une lecture obligatoire pour personne m'avait paru une lecture naturelle pour certains. Voilà.
Merci, frère Jean-Claude, pour le partage de nos pensées.

19dec18 203C4
Sauf en période d'absence de mon domicile, je suis un lecteur assidu de votre blog, et je trouve qu'il est une œuvre constituante de la fraternité, en ce sens que vos entrées, toujours exceptionnelles, en sont des textes très éclairants, à la fois pour l'appréhension du Divin Message et sur la direction comportementale de son application.
Mais, bien normalement, la perception de cet éclairage reste toujours variable selon les caractères et les vécus spécifiques de ses lecteurs. Il ne fait  aucun doute qu'il constitue un ciment fraternel  et missionnaire, puisqu'il est disponible librement sur la toile. Complémentairement il est aussi unificateur, d'autant plus que les nombreux commentaires  s'exprimant souvent de façon personnalisée et différente, avec vos réponses, nécessairement parfois correctives, participent à faciliter sans doute son intégration par les si multiples reflets des roches.  
Bien sûr, il peut arriver  de constater au passage quelques dilutions, répétitions (pédagogiquement utiles) ou voire même exceptionnellement un écart insuffisamment contrôlé, mais toujours relativement mineur en comparaison de sa richesse. La perfection n'étant toujours qu'un objectif encore lointain, qui nécessite effort et patience et, d'ailleurs, qui sait si les imperfections n'ont pas parfois des effets révélateurs et positifs dans la progression de la prise de conscience  des lectrices et des lecteurs ?!
Ce blog aura de grandes répercussions à moyen et long terme, même si, bien sûr, tout comme La Révélation d'Arès il peine, dans ce monde moderniste, à se frayer un chemin dans les esprits surchargés par le techno-matérialisme. Il représente assurément pour vous une lourde charge de travail, que vous accomplissez avec une capacité et une volonté inaltérables, avec, j'imagine aussi, la satisfaction du devoir accompli. C'est peut être... pour ces qualités, que le Père a, selon votre expression imagée, "sorti  votre nom du chapeau" !
Avec vous en prière, dans la Vie, la Vérité et l'Amour du Père.
Louange à Dieu !
Dominique C. du Limousin

Réponse :
Je vous connais peu, frère Dominique du Limousin, mais je suis heureux de vous lire.
Vous déclarez que "ce blog aura de grandes répercussions". Puissiez-vous dire vrai !

19dec18 203C5
Bien aimé frère Michel, mon père, mon frère,
Quelle joie de vous retrouver si proche.
300 frères et sœurs déterminants pour relancer l’exode vers la terre promise, pour triompher du péché et retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5], c’est si peu que ça donne le vertige. Je suis de ceux là, j’ai fait ce choix il y a maintenant 33 ans, un choix totalement libre, un choix de confiance face a l’évidence que c’est bien Lui Qui vous a parlé, Celui vers Qui je me tournai encore, jeune adulte, que je ne nommai pas, mais en qui j’avais déjà totale confiance, le Seul Qui, je le savais intuitivement, ne me tromperai pas.
Pourquoi sommes nous si peu nombreux à ressentir cette évidence et a l’accepter en toute cohérence, en toute simplicité ? C’est un mystère. Mais vous êtes là, inébranlable, fidèle messager, humble parmi les humbles, géniteur de ce peuple de prophètes à venir.
Soyons ces grands pénitents que le Père nous demande d’être, devenons les prophètes du monde à venir, pour notre salut et le salut du monde.
Merci, frère Michel, à vous aussi et à tous je souhaite un beau Noël d’espoir !
Votre frère Rémy (aujourd’hui encore plus proche du mulet que du faucon, mais là et bien là).
Rémi O. du Midi-Toulousain

Réponse :
Quelle joie de vous lire, frère Rémy. Merci pour ce témoignage qui me va droit au cœur.

19dec18 203C6

Blog à part

Pour que nous fassions Ta Volonté
Et non plus pour que "ta volonté soit faite",
Une nouvelle dynamique dans le faire
Et non plus seulement dans le croire

Aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés
Et développer l’intelligence spirituelle
C’est la pénitence, pour que je change, et la moisson
Car la vérité est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]

L’humilité de reconnaître ses faiblesses
Une remise en question permanente avec
Lucidité, vigilance et volonté
L’effort de se dépasser jusqu’à la disparition du péché

Non la religion, mais un Tout dont nous sommes éléments,
Une non dualité, nous sommes un
Et avec le prochain, chair de ma chair,
construisons le bien qui seul vaincra le mal

Évolution spirituelle vers la liberté absolue dans l’amour
Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2] alors
Durant notre passage sur terre vers l'éternité
Tamisons ce blog pour retrouver la Vie

Josy-Anne M. Canton de Vaud (Suisse)

Réponse :
Merci, ma sœur Josy-Anne, pour ce témoignage de foi en forme de poésie.
Il y a tellement de malheurs en ce monde que depuis toujours les hommes se sont interrogés sur la vraisemblance d'un Dieu qui permettrait tant de souffrances, qui aurait créé un mon de douleur. C'est parce que depuis toujours, pour des raisons pas vraiment explicables, les hommes ont pensé que Dieu était maître du destin de l'humanité. Or, Dieu ne l'est pas, Il ne veut pas l'être, parce qu'il a créé l'homme libre, libre de son destin, libre de ses malheurs par conséquent. Mais l'homme a modelé des cultures aussi aveugles qu'absurdes qui ne voient pas cette simple vérité, que nous rappelle La Révélation d'Arès. Alors, le problème du mal n'en finit pas de lanciner l'humanité, mais il y a un remède simple, que votre poème rappelle. Merci pour lui.

20dec18 203C7
À la suite de votre réponse [après un échange sur messagerie], j'ai rassemblé les frères de Lorient (15 étaient présents) pour leur transmettre oralement vos propos dans ce mail.
Un petit groupe de frères a rédigé un tract (en pièce jointe) que je vous soumets pour avis, avant une seconde réunion ce samedi.
Merci de vos conseils.
Les pouvoirs ont demandé aux Gilets jaunes de quitter les ronds points, comme j'ai pu le constater à Vannes ce matin où les forces de l'ordre les ont évacués.
Ceci dit, la crise est à son commencement, les Gilets jaunes reviendront, et le groupe de missionnaire poursuit sa réflexion dans ce sens.
Avec vous dans la prière, je vous embrasse bien fraternellement.
Patrick Le B. de Bretagne-Sud
tract Gilet Jaune Lorient 1 Tract Gilet Jaune Lorient 2

Réponse :
Voilà une bonne idée pour se faire connaître sous l'égide de "Pas la religion, la Vie".
Expliquons un peu à ceux des lecteurs du blog qui ne lisent pas ma page facebook "Michel Potay" que sur cette page facebook j'ai rédigé et posté, à l'imitation d'un tract "Revendications" affiché par l'un de mes "amis facebook", le texte qu'on lit ici sur le gilet jaune (image 2). C'est une idée pacifique et de bon aloi. Je ne peux que l'approuver.
Je pense que d'assez nombreux Bretons, chez qui existe déjà des mouvements, associations, clubs, etc. nationalistes, ne pourront qu'aimer ce tract.
Que les saints ou les anges (Rév d'Arès 31/6, 37/7) accompagnent les distributeurs de ce tract !
C'est une initiative qui replace notre mission dans le cadre "social" sans lui faire perdre sa verve spirituelle non à partir d'idées gauchistes athéogènes ou tueuses de la réalité de Dieu et de l'âme, qui ont fait leur temps, mais à partir d'une idée typique de notre prophétisme : Confédérer les hommes en petites unités souveraines dans chacune desquelles ils peuvent, échappant au caillot de la masse, mieux aimer, pardonner leur prochain, trouver l'intelligence du cœur et se rendre libres de tous préjugés les uns vis à vis des autres.

20dec18 203C8
Une joie profonde dans mon cœur, entrelacée aux mots ailés, aux paroles ondulatoires de votre nouveau commentaire.
Je l'ai lu toute vibrante, assoiffée, tremblante de bonheur et de gravité.
Vous continuez votre blog !
Merci, bien aimé prophète du Père, prophète de la Vie. Accrochée à votre manteau, j'ascensionne et sais qu'uni à vous, le petit reste, triomphera du péché des péchés.
Votre fidèle et dévouée
Annie L.-J. d'Île de France

Réponse :
Joie partagée, ma bien aimée sœur Annie ! Oui, quelle joie j'éprouve en voyant votre joie !
Mes "paroles ondulatoires", dites-vous ? Le qualificatif m'a d'abord surpris, parce que l'ancien physicien en moi (en fait, j'étais physicien, mais je préférais un travail d'ingénieur à un labeur de rat de bibliothèque, de chercheur scrofuleux ou de professeur radoteur) je sens d'abord ce mot comme, disons, la lumière diffractée par un obstacle prouvant qu'elle n'est que sœur des ondes mécanique et donc ondulatoire, marquée par une vitesse, une fréquence, une longueur d'onde. Alors, vous lisant je me voyais déjà fonçant c = 3.108 m.s−1 avec une fréquence f et une longueur d'onde λ liées en \lambda=\frac{c}{f}, ouaouh ! Et puis pof ! me revoila sur terre, tapant sur mon clavier des lignes lentes et laborieuses mais qui devant vos yeux filochent et ondoient. Vraiment, j'en suis tout chose !
Merci pour ce compliment. Nous allons faire de grandes choses ensemble.

20dec18 203C9
Bien aimé prophète du Très Haut,
Quelle joie de découvrir cette nouvelle entrée, que je vais lire un peu plus tard dans la journée, mais je ne veux pas tarder à vous dire ma joie.  
Le blog, depuis que vous l'avez ouvert en 2006, m'a beaucoup bousculée, beaucoup fait avancer, beaucoup plus que lire "Le Pèlerins d'Arès" ("Et ce que tu auras écrit") où je me retrouve seule face à moi-même, face à mes préjugés, ma culture.
Comme le blog est l’expression de votre pensée, pensée qui bouge en permanence selon les événements que vous présentez, mais ne vous départissant pas de l’amour, c’est la Vie qui passe. Il y a alors, avec le blog, moins de risque qu’avec les livres d’en établir des règles, mélangeant le Fond et le circonstanciel, moins de risques, à mon avis, de s’installer dans des comportements figés. Le blog me pousse à la Vie.
Bon, c’est peut-être mal dit, mais comme en ce moment, j’ai beaucoup de choses à faire, j’écris sur le vif. En tous les cas c’est comme cela que je vis le blog.
Et, pour répondre aux frères qui pensent que certains cherchent par le blog à préserver une relation personnelle au prophète, je dis non !
Je dis que pour que la polone existe (Rév d’Arès xxxix/12-13), il faut des âmes. Le blog aide chacun à construire son âme. On ne fait pas l’âme de l’autre.
Et alors de l’agglomérat des âmes naîtra la polone et non l’inverse.
Je vous souhaite, cher prophète, de belles fêtes de fin d’année en famille dans la paix et la joie.
Je vous embrasse avec sœur Christiane de toute mon affection fraternelle.
Merci
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Madeleine. Merci pour lui.
Ainsi, avant même de lire l'entrée 203, vous êtes avec moi et, je le sens bien, tous mes frères bretons le sont de même... avec moi ! À preuve ce tract qu'on peut lire en 203C7. Ils ont confiance en moi et vous êtes des leurs, mais vous, vous le dites avant même de me lire. Parce que c'est moi, moi que — allez savoir pourquoi moi — le Père a appelé pour réverbérer sur Terre Sa Parole Éternelle renvoyée, toute pure, à Arès — un bled, aussi bled que l'Horeb ou le Sinaï — et que cela seul vous suffit pour suivre la Lumière, pour construire votre âme par la seule pénitence, aussi simple que difficile. Je repense à Henriette, la sœur d'Ernest Renan à qui il dédie sa "Vie de Jésus". Je cours à ma bibliothèque (la bibliothèque tournante qui est dans ma chambre) prendre le livre. Je l'ouvre, je paraphrase :
Silencieuse à côté de moi, vous relisiez chaque feuille, la recopiiez, pendant que la mer (qui vous a longtemps pris votre Grek (cafetière en breton) ou Groisillon d'époux et capitaine), les villages, les ravins, les montagnes se déroulent à nos pieds... Quand sous l'innombrable armée des étoiles, vos questions, vos doutes discrets me ramenaient à l'objet sublime de nos communes pensées. Vous m'avez dit que cette Parole ou cette parole, vous l'aimeriez... parce qu'elle était selon votre cœur. Si parfois vous craigniez pour cette Parole les étgroits jugements de l'homme frivole, toujours vous avez été persuadée, tous persuadés vous les frères et sœurs, que les âmes finiraient par s'y plaire.
Encore merci, ma sœur Madeleine.

20dec18 203C10
Quel bonheur, Frére Michel, de découvrir grâce à notre frére Philippe G., votre nouvelle entrée dans notre groupe d'échanges "Moisson" situé sur Messenger.
"203 Le blog de Léonidas" n'apparaît pas encore sur mon ordinateur, ni sur mon portable qui reçoivent vos nouvelles entrées du blog en décalage.
Moïse dit à son peuple : Ô mon peuple ! Pourquoi me maltraitez-vous, alors que vous savez que je suis vraiment le prophète de Dieu envoyé vers vous (Le Coran, Sourate LXI /4).
"Mikal, frére Michel, vous êtes notre prophète," le faucon, le témoin de La Révélation d'Arès, dont les compagnons oú fréres (les oisillons) forment la troupe — la pieuse gente [Rév d'Arès xLv/12-13] — qui incitera l'humanité à reprendre son envol vers le Bien et à vaincre le mal (Annotation xLv/14)
Même si nous sommes si peu nombreux (300 + celles et ceux qui n'ont pas l'Internet) et qui vous écriront pour vous confirmer leur soutien à continuer votre blog comme ma maman et sœur Daniéle des Hautes Alpes 🏔face aux sept milliards et plus qui peuplent la terre 🌏 Â vos côtés,nous sommes la pieuse gente, le petit reste [Rév d'Arès 24/1] de pénitents qui engendreront, grâce à notre pénitence et à notre mission un peuple spirituel libéré du besoin d'être gouverné par la religion ou la politique.
Les fréres et sœurs des prophètes qui vous ont précédés, Abraham, Moïse, Élie, Jésus, Mohamed, sont bien arrivés à transmettre les Messages de leurs prophètes qu'on trouve dans la Bible, les Évangiles, le Coran. Nous aussi,nous transmettons "la Parole que le Créateur" vous a donnée par Jésus et directement dans La Révélation d'Arès qui, Elle, est pure de toute glose (Rév d'Arès 10/10) ainsi que l'enseignement que vous nous donnez depuis une quarantaine d'années dans "Le Pélerin d'Arés", dans "Et ce que tu auras écrit", dans "Nous croyons,nous ne croyons pas", ainsi que dans votre blog qui nous tient relié à vous et qui vous relie à nous.
Votre blog, vos entrées sont vraiment une mine de richesse spirituelle qui nourrira aussi les générations qui sortiront de notre descendance (Rév d'Arés 39/10) et les fertilisera (23/5).
Puisque quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arés 24/2), gardons l'espérance que notre Mission-Moisson menée à vos côtés se répercutera sur la plus belle récolte (14/3) que le Créateur nous envoie moissonner.
Même si nous sommes griffés par les épines (Rév d'Arés 31/7), même s'il y a des traitres parmi nous (37/9), notre descendance saura les éloigner de l'assemblée avec douceur.
Merci de tout mon cœur, frére Michel, de redonner vie à votre michelpotayblog.net.
Je vous souhaite de passer de bien belles fêtes 🎉de cette fin d'année 2018 ✨ avec votre famille.
Je vous embrasse bien chaleureusement ainsi que sœur Christiane, vos enfants et petits enfants 🎄💕😘✨👋.
Patricia C.des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
Ainsi vous avez découvert l'entrée 203 sur la page facebook de notre frère Philippe G. ou sur un support qu'il gère. Je ne savais pas que mes entrées apparaissaient avec retard sur l'Internet. Sur mon ordinateur elles apparaissent sitôt que je les envoie sur mon serveur en procédure ftp.
Je sais le vaillant apôtre que vous êtes, ma sœur Patricia, et je vous remercie du fond du cœur pour ce témoignage de fidélité.
Merci pour vos vœux de bonnes fêtes. Nous serons, sœur Christiane et moi, seuls pour Noël mais nous aurons tous les nôtres, nos trois filles et leurs familles, pour le Jour de l'An.

20dec18 203C11
Votre blog est une source intarissable d'enseignements (Rév d'Arès 39/1).
Tout ce que vous avez écrit jusqu'ici est d'une richesse spirituelle qu'il nous suffit d'intégrer, de vivre, pour devenir les héros (Rév Arès xxv/4)  que le Père attend pour changer le monde (28/7).
Je n'écris pas dans votre blog, mais je lis chacune de vos entrées attentivement trois fois, afin de m'imprégner et de comprendre l'éclairage, toujours renouvelé sous différents angles, que vous nous apportez. Je m'enrichis aussi des beaux commentaires et de vos réponses aimantes et instructives, mais je suis souvent dépassée par le flux avec ma lenteur de lecture.
Vous nous fournissez le terreau nécessaire pour enrichir notre jardin (Rév d'Arès xvii/3) afin qu'il se fertilise et produise à son tour une belle profusion de fleurs, racines et fruits.
À l'image du Père aimant, vous nous donnez de vos deux mains : Mes (deux) Mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18).
Avec patience, mesure et piété (Rév d'Arès 39/3) vous partagez vos réflexions, pensées, approfondissements de la Parole  sans compter votre temps, vos efforts par amour pour vos frères et vos sœurs arésiens et tous ceux qui vous lisent, car vous vous êtes attelé sans relâche à la tâche qui vous a été confiée et vous la portez avec votre grandeur d'âme en essayant inlassablement de rassembler le petit reste, enseigner le reste et tous ceux qui se nourrissent de vos écrits : Annotations dans La Révélation d'Arès, "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel ou annuel ("Et ce que tu auras écrit") et encore aujourd'hui par votre blog, très vivant, inspirant, déculturant, qui nous fait penser et réfléchir à notre tour sur la manière de transmettre au mieux le message, l'Appel du Créateur au monde.
Vous êtes notre agent d'unité, de paix, d'une humilité exemplaire, d'un amour inconditionnel envers vos frères humains par votre exemple de pénitent conscit (Rév d'Arèsxxii/14).
Vous nous transmettez la Vie vers laquelle nous tendons tous et toutes à renaître, Vie à laquelle nous destinait le Tout Autre, détournée par le système d'Adame qui perdure. Vous nous montrez la Voie pour que nous devenions des Enfants du Père, hommes, femmes, enfants, prêts et chaussés pour l'Ascension, certes difficile sur les sentiers du milieu (Rév d'Arès :7/1), mais avec des moments intenses de joie et de bonheur partagés.
L'Internet est un outil intéressant qui vous permet d'être en contact direct avec nous et qui vous sort de l'isolement, vous permettant d'être ainsi au milieu de nous. Votre blog est un héritage spirituel que vous laissez aux générations qui viendront : Écris pour les enfants de tes enfants (22/13).
Je vous encourage à le poursuivre pour faire renaître le Jardin d'Éden (Rév d'Arès xxviii/21 annotations).
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane de toute mon affection fraternelle.
Marie-Elise K. de Bretagne-Sud

Réponse :
C'est avec une intense émotion que je reçois votre commentaire, peut-être le premier que vous adressez à mon blog, très rare en tout cas, et je le reçois en entrevoyant dans l'espace devant moi vos visages lumineux, le vôtre Marie-Élise, celui de votre époux Denis, ceux de vos enfants Natan, Rachel et Ève, ceux de vos chers parents Eugénie et Pierre qui nous accompagnent depuis l'éther où ils volent comme le Père me fit voler le 2 octobre 1977 (ch. vi).
Votre famille dans sa campagne bretonne déboulonne la religion et ouvre ce peuple à la Lumière pure de l'amour, mais ce déboulonnage n'a jamais cessé depuis les millénaires. Je ne suis pas sûr que le village d'Astérix (village sans nom) se situa dans votre campagne, mais je crois savoir que le voie romaine qui reliait Rome à Quimper — belle distance ! — passait près de chez vous et que donc les premiers chrétiens parvenus d'Italie jusqu'à votre celtitude passèrent par là. Qui fut ce st-Kinède qui donna son nom à votre coin de Bretagne ? Il y a même eu un st-Guloës dans le coin, dont la hutte se dressait près du Blavet. Et puis il y a une Notre-Dame-des-Fleurs près de chez vous... et, bien sûr, les menhirs, stèles et autres pierres dressées par vos ancêtres pulullent tout autour de vous. Il y a donc là une évolution continue des temps druidiques à aujourd'hui. Vous ne pouviez, ma sœur Élise, qu'être ce que vous êtes, des apôtres de la Vérité en marche depuis la nuit des temps. Vous ne pouvez qu'être préparés à la passion de la Vie, la grande Vie qu'est Dieu, vous ne pouvez qu'être ce qu'est la discrète femme que vous êtes : un Feu sous les cendre du monde.
Merci, ma sœur Élise, pour ce commentaire.

20dec18 203C12
Bien aimé frère Michel,
Vous avez levé la confusion sur la destination de ce blog. C’est essentiel !
C’est un grand plaisir de vous retrouver.
Merci pour vos souhaits d’un beau Noël d'espoir ! L’espoir d’une humanité qui dans la joie et la fête fait pénitence.
Noël existe depuis dix-sept siècles. Noël, ce n’est pas que le père Noel, c’est aussi la fête de la naissance de Jésus, le prophète de l’amour  ! La misère de nos jours n’est pas seulement dans la disette ou l’absence cruciale de toit. La misère est aussi dans le manque d’amour.
Cette frustration sévit partout dans le monde, même chez des proches dont on ne suppose pas parfois la peine. Elle sévit aussi en moi, de temps en temps par périodes.
De cette misère on ne s’inquiète pas beaucoup, même si ce souci est traditionnellement réveillé, aiguillonné, chez tous ceux qui ont un souci de charité à Noël. Mais il ne faut pas que l’émotion nous fasse oublier ceux qui, parce qu’ils ne font pas pitié, sont souvent oubliés.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Moïse, rappelé par Jésus) [Lévitique 19/34], qui est une invitation à aimer jusqu’aux ennemis [Matthieu 5/44], mais aussi plus souvent qu’on ne le croit, une invitation à mieux aimer la famille très proche : époux, épouse, parents, enfants, et amis, voisins collègues de travail... Trop proches et familiers, ou côtoyés par routine, ou parce que dans une famille la proximité fait que les nerfs s’échauffent parfois, ils sont banalisés au point qu’on ne voit plus qu’on les prive de tendresse.
Par conséquent Noël la fête de la famille est une occasion de partager autrement. On peut en faire un Noël spirituel
Inviter tout homme à fêter un Noël spirituel n’est pas l’inviter à rallier une religion. C’est l’inviter à partager l’espoir d’un retour dans le monde de la bonté, de l’amour, du pardon, de la paix, de la liberté, comme valeurs et sagesses suprêmes et universelles.
Fêter Noël sous l’angle spirituel peut aider tout homme, chrétien, juif, musulman ou incroyant, à comprendre qu’en changeant en bien il ne change pas que pour lui-même ou pour la joie de ceux qu’il aime, mais pour toute l’humanité.
Joyeux Noël à tous !
Philippe L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Philippe, vieux compagnon, pour ce commentaire.
Je n'aime pas le mot révolution, à cause des violences qu'il évoque, mais si l'on donne au mot de la douceur, je ne peux qu'évoquer la révolution que nous avons commencée dans l'ordre spirituel. Pour nous la religion est dépassée, dénoncée, et nous savons que même où l'on la croit à son faîte, comme dans l'Islam ou dans l'Hindouisme, elle porte déjà les marques d'une agonie, qui sera lente, mais certaine. Notre révolution arésienne a déjà pris la Bastille religieuse ; elle commence à démanteler les bastilles réactionnaires, celles qui croient propager des réformes, des idées nouvelles. La Révélation d'Arès est le pinacle de la Vérité et je vous sais gré, frère Philippe, d'avoir défendu cette supériorité en dépit de nos terribles difficultés à la faire émerger.
Quelque chose d'informe pour le moment, de très mal défini, sauf le gilet jaune qu'il porte, ce peuple qui fait des vagues que les jetées politiques peuvent à peine contenir, demande pour l'heure de l'argent, mais derrière l'argent on sent autre chose : Il demande un changement au sens le plus vaste et idéal qui soit et derrière cette raison encore indéfinissable nous ne pouvons que sentir la main de la Vie. Je ne peux douter que ce mouvement vient d'une poussée silencieuse et invisible d'En-Haut. L'amour du prochain, que prêcha Jésus et dont nous relançons l'urgence, assurera l'espèce de ministère public qu'il aurait dû avoir et perpétuer, si l'empereur Constantin, sentant le danger pour son pouvoir, n'avait "christianisé" son paganisme à Milan en 314 puis à Nicée dix ans plus tard. Après tout, ce n'est pas si vieux, cela ne représente que 2018-325/90= quelque 18 fois ma vie... Ce n'est rien, vu l'âge de la Terre. Comme un journal, dont j'ai oublié le nom, déclara vers 1802 (l'an X) : "Nous n'avons à proprement parler une Histoire de France que depuis la Révolution", nous pouvons dire : Après tout, l'humanité n'a d'Histoire que depuis 1974. Avant, c'était la Préhistoire.
Merci pour vos bons vœux, mon frère. Je vous adresse les miens pour de bonnes fêtes avec Tania et sa fille (dont j'ai oublié le nom, pardonnez !).

20dec18 203C13
Frère Michel,
Je n'ai jamais mis de commentaire, je n'arrive pas encore à construire ma réflexion de façon ordonnée.
Votre blog est très présent dans mon environnement. Même si je ne lis pas tous les commentaires, nous en discutons beaucoup dans ma famille, et il y a toujours quelqu'un pour me suggérer de lire un commentaire particulier.
Ce blog est essentiel pour ma construction personnelle, au sein de ma famille et de mon assemblée. Merci !
Rachel L. d'Île de France

Réponse :
Comment ne serais-je pas ému de voir votre jeunesse prendre sa place parmi nous ? J'ai vu votre grande sœur nouveau-née et votre petit frère bambin, j'ai une image de vous trois, enfants, avec de beaux parapluies. Et vos chers parents, qui se sont connus à Arès... Merci, ma sœur Rachel, pour ce commentaire qui me touche à un point que vous ne pouvez pas imaginer.
Puisse ce blog ne pas être "essentiel" que pour votre "construction personnelle" même "au sein de l'assemblée." Puisse-t-il faire de votre pénitence un muscle puissant de notre grande corps fraternel, car votre salut et le salut ne font qu'Un ! Le vieil homme que je suis sait qu'il devra laisser la place à votre génération, mais savez-vous que votre pénitence que vous commencez contribue à mon salut, au salut du prophète ? Nos saluts sont mêlés. Non-dualité ! La pénitence donne une puissance qui projette le pénitent ou la pénitente dans l'avenir — pas son seul avenir, mais l'avenir de toute l'humanité — en le rendant ou la rendant à toute la Création dont le sommet, le chef d'œuvre est l'humain ; pas l'humain actuel, qui n'est plus que l'ombre d'Adam avant sa chute, mais l'humain tel que je l'ai vu et entendu en la personne de Jésus qui me visita en 1974.
Je place en vous une immense espérance, ma sœur Rachel.

20dec18 203C14
Enfant, j'ai été un long moment à regretter de ne pas être né du vivant du prophète Jésus de Nazareth.
J'ai cherché Dieu, et je L'ai trouvé, à moins que ce soit Lui qui m'ait trouvé ; j'avais 21 ans.
Aujourd'hui, j'en ai 48 et je m'adresse au prophète Michel Potay. Que de temps il faut pour forger un prophète à la suite du premier de nos contemporains.
Est-ce-que je suis prêt à me joindre à l'armée de Léonidas ? J'en tremble.
Je n'aurai pas une autre occasion. Je dois avec vous aller affronter le monde, obtenir une victoire retentissante pour les générations qui viendront.
Je suis avec vous.
Paix, amour, et pardon ! Sainte, Puissance et Lumière !
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour ce beau commentaire.
Tous nous regrettons de ne pas être nés du vivant du prophète Jésus de Nazareth ! Mais aurions-nous fait mieux que ses apôtres et disciples n'ont fait ?
Ce que vous semblez oublier en disant cela, frère Tony, c'est que Jésus n'est pas mort. Vous parlez de "son vivant", mais Jésus est Vivant !
Dieu est la Vie. Cette Vie est en vous, certes embryonnaire, mais elle y est. Elle commencera de grossir en vous et elle grossira plus encore chez vos enfants que seront autant vos enfants de sang que vos enfants spirituels, ceux que vous mettrez au monde par la foi et la pénitence.
Moissonnez pour préparer les moissons de l'avenir, qu'elles ne s'arrêtent plus !

20dec18 203C15
Si je puis me permettre de partager ma petite experience du blog de Mikal et de ce qu'il apporte a ma vie de pénitent, je dis que ce blog n'a  rien d'intellectuel tout au contraire. Je n'ai jamais non plus vraiment étudié les entrées du blog au sens que je donne au mot d'étude, parce que mon rapport à votre blog, prophète, et aussi à certains commentaires de mes frères et sœurs, est d'un ordre unique et particulier:
J'ouvre le blog tout les jours environ quatre a cinq fois par jours environ et, en général, mon assimilation de votre enseignement prophetique se fait, je dirais, en trois étapes !
1. Dès qu'une nouvelle entree apparait, je la déguste comme l'oisillon mange sa pâtée de vers de terre ramenée par le faucon. Je déguste ensuite les quelques commentaires qui arrivent à la suite de l'entrée, même s'il est vrai que certains m'ennuient. J'ai souvent  un étrange sentiment de culpabilité à zapper les commentaires de mes frères et sœurs. Quand le courage et la volonté sont là, je les lis comme gage d'amour (mais ce n'est pas toujours le cas !)
2. Ensuite, je me projette plus profondément en moi-même, et lorsque je fais intensément penitence et que je vais à la moisson tout en ouvrant mon cœur au Vent du Père, il arrive en général un moment où je sens ma conscience élargie. Quelque chose de l'enseignement de Mikal me grandit, rien a voir avec une acquisition d'idée ou d'intellect subtil, non. C'est plutôt comme si ma conscience était élargie, comme si je pouvais maintenant nager encore plus loin au fond de mon être et me connaître mieux, donc me rapprocher de Dieu plus encore. Pour moi votre pensée prophétique, je ne peux la capter dans toute sa puissance et sa hauteur d'esprit qu'avec des efforts particuliers de tension vers le bien, alors là je réalise vraiment que les mots ne valent rien, mais alors rien du tout, ils ne sont qu'une porte qui cache des  trésors pour l'âme mais la clé c'est la volonté d'aimer Dieu, de vraiment L'aimer.
3. Enfin, je me sens un peu plus changé et profond, je sens que quelque chose en moi s'est métabolisé ; la nourriture de la pensée prophétique m'a donné quelque chose de fort et je l'ai utilisée pour ma penitence à un moment ou à un autre et ensuite je sens en moi la profonde transformation qui continue son beau chemin. Mais c'est parfois très éprouvant, d'autant plus éprouvant que l'on ne peut plus tricher avec Dieu, lorsque la conscience du pénitent est illuminée par une Verité plus puissante et exigeante encore que les jours de veille. Alors, un retour en arrière est impossible. Dieu est exigeant, mais tellement merveilleux, tellement pur et glorieux.
Bref, je continue le travail dont je vous avais fait part, mais pardonnez ma lenteur ! Ce ne sera pas prêt demain. Enfin, je me suis dit que le titre de l'entrée aurait aussi convenu à Gédéon, l'un des premiers juges d'israel qui fut aussi l'un des plus fameux notamment pour sa fidélité envers Dieu. Lorsque Gédéon était jeune et qu'il était au champ, fatigué du joug des Philistins, un ange lui apparut et lui dit ces mots magnifiques: "L'Éternel est avec toi, vaillant héros !" Alors que Gédéon menait une vie de peine et de lutte, l'ange lui apprit qu'il avait trouvé grâce au Yeux du Père. C'est très fort et symbolique, cette phrase, à mon avis ; cela signifie que Dieu est avec nous dans nos pires malheurs et nos souffrances.
Lorsque Gédéon s'affermit et devint juge d'Israel pour le délivrer des Philistins, je crois qu'il s'arma de 22.000 hommes pour aller en guerre. Dieu le lui déconseilla et lui donna des instructions successives pour partir avec à peine 300 hommes tout comme Léonidas:
(Juges 7/2-9) : L'Éternel dit à Gédéon : "Le peuple que tu as avec toi est trop nombreux pour que Je livre Madian entre ses mains ; il pourrait en tirer gloire contre moi, et dire: C'est ma main qui m'a délivré. Publie donc ceci aux oreilles du peuple : 'Que celui qui est craintif et qui a peur s'en retourne et s'éloigne de la montagne de Galaad.' Vingt-deux mille hommes parmi le peuple s'en retournèrent, et il en resta dix mille. L'Éternel dit à Gédéon : "Le peuple est encore trop nombreux. Fais-les descendre vers l'eau, et là Je les trierai. Celui dont je te dirai: 'Que celui-ci aille avec toi', ira avec toi; et celui dont je te dirai : 'Que celui-ci n'aille pas avec toi,' n'ira pas avec toi." Gédéon fit descendre le peuple vers l'eau, et l'Éternel dit à Gédéon : "Tous ceux qui laperont l'eau avec la langue comme lape le chien, tu les sépareras de tous ceux qui se mettront à genoux pour boire. Ceux qui lapèrent l'eau en la portant à la bouche avec leur main furent au nombre de trois cents hommes, et tout le reste du peuple se mit à genoux pour boire. Et l'Éternel dit à Gédéon : "C'est par les trois cents hommes qui ont lapé que je vous sauverai et que je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le reste du peuple s'en aille chacun chez soi." On prit les vivres du peuple et ses trompettes. Puis Gédéon renvoya tous les hommes d'Israël chacun dans sa tente, et il retint les trois-cents hommes. Le camp de Madian était au-dessous de lui dans la vallée. Or, cette nuit-là, Dieu lui dit : "Debout ! Descends au camp [des Philistins], car Je l'ai livré entre tes mains."
Je n'ai pas comme vous le Feu dan l'œil (Rév d'Arès xiv/13) pour distinguer ce qui est rajout de la main d'homme mais l'anecdote me parait appropriée.
Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Pauvre de moi ! Mon frère Léon Amos, j'avais oublié l'histoire de Gédéon et des trois cents hommes avec lesquel il triompha des Philistins. J'aurais mieux fait d'appeler mon entrée "Le blog de Gédéon" plutôt que le blog de Léonidas. Merci, mon jeune frère, de rafraîchir la mémoire du vieux prophète que je suis.
Un grand merci, frère Léon Amos, pour ce commentaire plein de sagesse.
Chaque lecteur du blog a sa façon de le lire, de le comprendre, de s'efforcer d'avancer en mettant ses pas dans mes pas comme je mets chaque jour mes pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12). Merci de nous faire part de votre propre expérience.
Au sortir de tant de siècles d'empire sur nous de la religion et de sa fille la politique, nous montons à la tribune de l'espérance et nous proclamons notre foi dans un monde changé si chacun se change par la pénitence et nous verrons un jour beaucoup d'humains venir vers nous en critant à leur tour ! "Nous voilà !" Acqérons l'habileté de ramasser comme arguments tout ce qu'il y a de plus réalisable par l'homme moderne dans l'ordre du spirituel. Le temps des martyrs de la foi est depuis longtemps révolu. Il nous faut réussir avec les débris des possibilités de dépassement ou transcendance de l'humain. C'est Guizot qui disait, je crois: "Il faut entre la foi et la vie sociale établir une harmonie." Le problème de la liberté écoutée, entendue, mise en action, par tous, est soudainement ressuscité par les gilets jaunes en Frence, mais je ne le crois réalisable qua dans des petites nations. Peut-être pouvez-vous lancer cette idée en Grande-Bretagne qui, d'ailleurs, se trouve déjà en butte aux idées d'indépendance de l'Ulster, de l'Écosse, du Pays de Galle ? Allez-y sagement au début. Les pouvoirs n'aiment pas du tout l'idée de confédérations de petites souverainetés de faibles populations, parce qu'ils savent bien qu'elles offrent justement la possibilité de se passer de pouvoirs décideurs pour redonner sa force à la population décideuse, à la vraie démocratie.

20dec18 203C16 
Cette interruption du blog a soulevé, à mes yeux, la difficile relation qui existe entre ceux qui disent et ceux qui écoutent ou n’écoutent pas. En est-il autrement dans les assemblées entre frères et sœurs
Arrive immédiatement un autre problème. Est-ce que ceux qui disent, sont fiables, c’est-à-dire est-ce qu’on peut leur faire confiance et est-ce que ceux qui n’écoutent pas le sont aussi ? Le problème c’est que chacun ne peut percevoir qu’à sa propre hauteur. S’il habite au quatrième, il voit moins loin que celui qui habite au huitième et c’est à celui qui habite au huitième d’expliquer, encore faut-il que celui du quatrième veuille bien écouter et s’il n’écoute pas, c’est qu’il ne peut ou ne veut pas, agité par ses démons intérieurs. On revient au problème initial.
Elle — cette interruption — soulève aussi le problème du rapport des uns aux autres avec les mots écrits, derrière un clavier (qui sont réfléchis, pesés ou alors balancés par une impulsion irrésistible qu’elle soit d’ordre sentimental ou émotionnel mais aussi mots émergeant d’idéologie, de croyance, socles rassurants  d’existences figées. Inévitablement, il leur manquera toujours la chaleur, l’énergie les yeux dans les yeux, et là encore le face à face leur donnera ou de l’éclat ou de la fadeur ou de la noirceur selon qu’on sera au dixième étage, au premier ou au sous-sol.
Elle- cette interruption- met en exergue le rapport de chacun avec lui-même. La quantité d’écrits, (trop de mots comme on pourrait dire qu’il y a trop de notes dans les œuvres de Mozart), peut submerger. Le choix entr’une lecture au galop ou des sauts d’obstacles, de textes ou des arrêts sur images où l’on peut méditer, lire entre ( inter ligere, intelligence) les lignes, ce choix, personne ne peut le faire à la place d'un autre.  Après la période d’essai puis d’entraînement, l’habitude arrive. L’ingestion de la nourriture arèsienne, sa digestion, sa métabolisation, sa synthétisation, nous envoient dans nos profondeurs du ressenti, du non-dit, du non-dicible. Alors que dire ?
Elle — cette interruption — définit le rapport de chacun au prophète — pro-phète : celui qui dit avant comme un prologue est ce qui est avant un discours —, prophète qui parle pour le temps qui vient donc qui parle plus loin que ce qui est ou a été, prophète qui va au-delà des référentiels rassurants parce qu’ayant déjà existé ou existants. Si l’intelligence [intelligence (32/5) ?] commune est étouffée par ce qui nous est servi à longueur de temps par les médias, (chacun peut voir à quel point, ils cultivent l’émotion, pour tirer des larmes, créer de la peur), intuitivement, ou peut-être même instinctivement, sans être capable de le nommer, dans toutes ses entrées, commentaires et réponses, il y a comme une perception de vrai, de juste, d’intéressant dans la connaissance et l’augmentation de soi-même et les méprises, erreurs, errances des autres que sont-elles sinon comme des para tonnerres qui nous ont évité de prendre l’orage en pleine poire ? Il y a aussi les stagnations, les routines dans lesquelles les mots perdent leur sel, leur force d’évocation, on fait du sur-place, on répète ce qui est fait ailleurs et on est rassuré même avec des intentions de Pélerins d’Arès (grand P). Je prends l’exemple de la pose de panneaux représentant la Parole intégralement sur le mur de notre local, quasi impossible de faire accepter un fond de ciel étoilé symbolisant l’univers sur lequel les panneaux seraient posés. Et pourtant, il n’est qu’à regarder vos ciels dans votre blog ou ceux de Guy de l’Hérault, ils soulignent, mettent en valeur, renforcent "Ce Qui vient de l’Ailleurs, du Fond de l’univers." On pourrait ajouter qu’on est co-créateurs, mais crée-t-on du nouveau ? Je n’en suis pas persuadé.
Elle — cette interruption — force à se reconsidérer face à ce que chacun vit dans son assemblée, dans le sens d’une rencontre avec une adversité. Comment réagir sans acculer l’autre, l’adversaire, sans le mettre dans une position de défensive, de sortir ses griffes ou de ne pas perdre la face en arrangeant la situation à son profit avec prétextes ou pseudo vérités ? À la fois rester ferme dans son lieu intérieur d’aimance et ouvrir d’autres possibles, d’autres imaginables pour faire sentir si ce n’est compris, sa propre volonté de bien dans la considération de tous les chemins qui mènent à l’unité dans la diversité des points de vue.
Tout ceci est une analyse froide d’une situation particulière, avec des mots froids, mais comme on est dans le problème des mots qui font les relations, pour ne pas prendre froid en ces temps de rhume, de grippe, jouons un peu avec eux pour les dégeler à la sauce "Raymond Devos". Si aimer est le maître mot avec son compagnon être, en les condensant, ça fait "aimêtre" oralement émettre.
Émettons de l'enthousiasme… Et mettons-nous d’accord !
Charlie F. du Nord

Réponse :
Il y a dans votre commentaire quelque chose qui m'interroge et m'affecte : On n'y trouve ni le mot-clé du Fond de notre foi et de notre mission, ni l'évocation de l'accomplissement nécessaire qu'évoque ce mot-clé. Je parle du mot pénitence.
Si "ceux qui disent" ne sont pas pénitents, ils ne sont évidemment pas "fiables". Un non-pénitent ne peut voir qu'à "sa propre hauteur", c'est évident ; seule la pénitence donne de la hauteur, puisqu'elle permet de monter vers les Hauteurs Saintes. Si celui "qui habite au quatrième" n'est pas pénitent, il lui est impossible de partager ce que voit "celui qui habite au huitième", c'est tout aussi évident. La pénitence seule permet de ne pas se laisser "agiter par les démons intérieurs." Et ainsi de suite.
Vous parlez comme si nous Pèlerins d'Arès devions être vus sous l'angle de la psychologie commune à l'humanité moderne évidemment non-pénitente. Mais si nous sommes des pénitents, nous sortons du comportement commun. Si nous sommes des humains qui brisent, au prix d'efforts parfois très difficiles, au fond d'eux les travers de la culture et de la vie sociale qui nous ont chargés dans leurs wagons dès notre naissance et nous mènent sur leurs rails derrière leurs locomotives "rationnelles", alors nous comme hommes brisés, comme pénitents devenons d'autres humains, nous nous recréons, peu à peu nous ne répondons plus aux critères psychologiques communs à la race humaine présente. C'est bien là tout l'enjeu, le Fond, de notre foi !
Si, depuis le temps que vous existez, les choses vont mal dans votre mission du Nord, il tombe sous le sens que c'est parce que la pénitence n'y est pas encore, ou pas encore assez, le Fond de la vie fraternelle. C'est bien en effet tout votre problème. Si nous nous comportons comme des clubs de vie morale, des clubs de l'amitié, et non comme des assemblées pénitentes, alors nous ne répondons pas à ce que j'appelle le petit reste.
La pénitence seule permet à l'homme de se recréer, ce que La Révélation d'Arès appelle changer sa vie (Rév d'Arès 30/11). Aimez, pardonnez, faites la paix, acquérez l'intelligence spirituelle, soyez libres de tous préjugés et vous verrez que tout ia bien à Lille.

21dec18 203C17
Bien aimé prophète de l’Éternel,
Le 6 décembre dernier je vous ai envoyé une maquette de tract "Gilet jaune" sur votre mail, je souhaitais le proposer à mes frères et sœurs de Toulouse pour  notre mission. Vous ne l’avez peut-être pas reçueet n’ayant pas de réponse de votre part, je n’ai pas bougé.
Je vous demandais conseil, car je craignais de retomber dans la mission sociale.
En répondant à Patrick de Bretagne vous répondez à ma question, alors je relance et je vous retourne cette maquette (légèrement modifiée dans le titre). À Toulouse, cette "Revendication du gilet jaune Michel Potay" que vous avez publiée dans Facebook, relookée par Jeff (sans les fautes) nous en avons fait une affichette A3 collée dans notre vitrine, beaucoup s’arrêtent pour la lire, et lisent le reste en même temps.
À suivre...
Avec vous au service du Tout Autre, je vous embrasse bien chaleureusement
Votre frère
Rémy O. du Midi Toulousain
Gilet Jaune Toulouse recto GiletJ Jaune Toulouse verso

Réponse :
Merci, frère Rémy, pour ce commentaire et la maquette du tract "Gilet Jaune" avec le texte que j'avais affiché sur ma page facebook.
Je suis, bien sûr, tout à fait d'accord avec ce tract. Il est un peu différent du tract des Lorientais mais la mission étant toujours affaire de terrain, vous avez choisi une rédaction convenant à votre ville.
Je souhaite bon succès à ce tract. Je suis heureux que sur votre vitrine de la rue des Pénitents Gris une affichette A3 reproduisant ce tract arrête les passants. Puissent-ils y voir le lien inséparable entre la vie sociéto-biologique et la vie spirituelle et comprendre que nous sommes conscients de l'infrangible complexité de l'homme vrai Dieu et vraie bête, que nous ne sommes pas des irréalistes avec des têtes complètement dans les nuages ou complètement dans la politique et que faire vivre les anges sur le plancher des vaches n'est pas impossible.

21dec18 203C18
Je ne suis jamais très à l'aise d'aller sur scène... D'où mon silence dans les commentaires jusqu'à aujourd'hui.
Je lis régulièrement votre blog. Il me nourrit, il m'apporte l'enseignement du prophète tel que je pouvais le trouver dans "Le Pèlerin d'Arès" ; il m'aide à avancer dans la pénitence, à trouver des réponses lorsque j'aborde un frère, une sœur en mission de rue.
L'interactivité des frères et sœurs et vos réponses me permettent également de mieux comprendre le sens de la Parole. Leurs interrogations peuvent répondre aux miennes. Je trouve également que le blog permet un sentiment d'Unité dans l'Assemblée, un esprit qui devient corps, une manière de mieux se connaître, d'échanger dans un espace géographique immense.
Il me permet d'être baigné dans l'Univers divin.
La Sagesse vous appartient.
Nadine G. d'Alsace

Réponse :
Merci, ma sœur Nadine, pour ce commentaire.
Vous êtes une sœur très rare, au point que quand il m'arrive de penser à vous, c'est pour me demander si vous êtes toujours des nôtres.
Mais non ! Vous voilà, affirmant votre fidélité à la parole prophétique passant sur le blog. J'en suis heureux.

21dec18 203C19
Comment agir dans le futur afin de protéger l’humanité de l’effondrement éminent [imminent ?] avant que ne pleuve le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2]. Il est urgent de choisir son camp avant qu’il ne soit trop tard.
Combien de fois faudra-t-il appeler les hommes à s’élever spirituellement, à se transcender, [à se libérer] à la fois du libéralisme païen politiquo-financier et du rigorisme religieux. Le peuple traverse une grande et dramatique crise et des dérèglements pires sont encore à venir.
Demain si nous n’avons plus d’énergie, ni de nourriture ce n’est pas la police qui nous sécurisera, mais la permaculture disait un ex-garde des présidents français inquiet pour la stabilité de notre pays. "Tout peut s’arrêter subitement. Plus rien dans les magasins ? Comment faire face au manque ? Interrogeons-nous ! Les maires doivent se réveiller et aider la permaculture, tous ceux qui veulent une solution économique,  développer la permaculture dans l’alternance, c’est ceux qui la feront qui auront la sécurité publique," dit-il. même longue a retrouver la vie idéale sera retrouvée.
Maryvonne de Bretagne-Sud

Réponse :
La permaculture, en somme, c'est le fameux "système D" grâce auquel ceux qui avaient un petit bout de jardin pour planter des carottes et des patates et/ou un garage pour abriter des clapiers ont survécu pas trop mal pendant l'occupation allemande (1940-1945), mais les pauvres citadins 100 % en appartement comme j'étais à l'époque ne pouvaient pas recourir à cela et souffraient beaucoup de la faim. "L'ex-garde des présidents français" n'a rien inventé.
Ceci dit, il est clair que si l'homme ne s'élève pas spirituellement, de grands malheurs vont survenir.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.

21dec18 203C20
Cher frère Michel,
Un très grand merci pour cette entrée 2013 !
"Comment garder le contact avec mes frères et sœurs ?" demandez-vous.
Dans mon intervention 202C188 j’écrivais : "Suspendre peut-être, mais ce serait pour une autre forme d'accompagnement, de collaboration, une meilleure symbiose avec le prophète", mais en écrivant cela j’avais un peu honte de vous apporter avec une telle légèreté cette réflexion si peu travaillée.
L’immense intérêt de ce blog a aussi été et restera  de montrer au monde que nous n’avons rien à cacher.
Cela me fait penser à une année où je m’étais fait voler chez moi mon ordinateur, une vieille tour. Je n’en ai pas la preuve mais disons que le cambriolage portait incontestablement la marque de services de l’État. À l’époque j’étais directeur de la publication "Frère de l’Aube" et mon nom trainait dans les services étatiques liés aux médias et aux dépôts officiels. Ce vol m’avait  bien sûr gêné, mais je m’imaginais en riant de bon cœur le brave fonctionnaire en charge de trouver dans mes fichiers quelques remarquables et médiatiques malversations ou escroqueries, qui auraient permis de nous mettre le grappin dessus et qui ne trouvait  que des lettres  du style : "Cher frère Duchemol, pardonne-moi si j’ai pu t’offenser lors de notre dernière rencontre du tant.. etc. etc." Oui, j’en riais de bon cœur  et ça me rappelait un magnifique poème de Federico Garcia Lorca évoquant avec son immense talent  le dialogue de sourd entre un poète et un militaire endoctriné.
Alors comment faire ? Il n’y a rien de satisfaisant et c’est le lot de tous les guides de vivre dans cette insatisfaction laquelle est partagée par les guidés car les 200 ou 300 que vous citez vous veulent encore  et encore plus au milieu d’eux, non pas comme un chef [Rév d'Arès 16/1], mais comme un conseiller et vous avez tellement été précautionneux [pour] que la limite entre les deux ne soit jamais franchie ! Tous peuvent en témoigner !
Oui, que faire ?
D’abord dire qu’aujourd’hui qu'on ne peut quasiment plus vivre sans une connexion internet (le constat est d’ailleurs assez effrayant, car quid d’une centrale nucléaire en panne ?) alors profitons en tant qu’il est temps.
Quatre options me sont venues à l’esprit :
La cohabitation d’un blog des 300  avec mot de passe et d’un blog généraliste ouvert au grand public ?
Un programme  de  visites des assemblées ? Avec quel ordre du jour ? Vous  ne vous imposez jamais.
Un travail par dossier avec ceux qui bossent ? C’est déjà souvent le cas quand quelque part des initiatives collectives se font jour. Mais au-delà de l’existant, où sont les dossiers ?  
Un mix de tout cela ?
Tout cela afin de trouver une belle adéquation pour aller, avec et autour de vous, vers plus de libre participation à notre énorme tâche !  
J’ajouterai bien la chose suivante, concernant les initiatives, pardonnez  à nouveau la superficialité de mon propos :
Les 300 sont très certainement des sœurs et frères qui, au-delà de leur moisson et de leur pénitence et de leur (totalement libre) participation financière au travail du prophète, sont ceux qui travaillent d’une façon ou d’une autre à faire avancer les choses.
Chère sœur, cher frère, que faisons-nous concrètement : des missions, des affiches, des tracts, des dossiers, des animations, des dépose de livres dans les bibliothèques municipales, des salons, des colloques, des écrits, des flyers, des sites, des blogs, des forums de discussion, des  courriers, des poèmes, des talk-shows, des courts métrages, des longs métrages, et si nous faisions une forme d’inventaire catégoriel à date ? Sans rien systématiser, mais en cherchant, sous l'égide du prophète bien vivant, dans le cadre d’une anarchie de pénitents, des voies de rationalisation et d’optimisation de nos travaux. Car on dit et on écrit sans cesse: "Il faut nous aimer plus", c’est et ce sera  toujours vrai, on ne s’aime pas assez, mais être plus bienveillant, c’est quand même dans le travail, l’entreprise de la bonté, la bienveillance en action, oui c’est dans l’action que la bienveillance se concrétise.  Car on aime assez peu les bras croisés. Alors chacun à sa mesure, c’est-à-dire… à son maximum et dans le respect absolu de la liberté d'autrui. Comme vous nous l’avez dit maintes fois.
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire qui fait le tour des possibilités de relations permanentes entre l'assemblée et le frère Michel, témoin de La Révélation d'Arès, le prophète.
Comme vous devez l'imaginer, j'ai déjà fait moi-même l'énumération de tout ce qu'il est possible de faire, mais le gros problème de la communication entre moi et mes frères reste et s'impose cruellement dans sa dure simplicité : Le problème est l'énorme disproportion, le gigantesque déséquilibre aux insolubles conséquences, entre la solitude du frère aîné (Rév d'Arès 16/1), solitude qui le fait tout petit petit et tout faible, et la masse très diverse et houleuse des frères et sœurs, car en fait je parle ici de 200 ou 300, mais le nombre de ceux qui, en clopant (xxii/3-18) plus ou moins, ont mis dans leur cœur La Révélation d'Arès est en fait infiniment plus large. Si je me cantonne à 200 ou 300 (je ne peux pas faute de temps et de force assumer deux plateformes d'échange : une pour le petit reste, une autre pour tous les autres, illimités). Notons au passage le risque de voir ces 200 ou 300 devenir une sorte de clergé... ouillouillouille, mon problème n'est pas simple. Cette situation est celle que j'avais constatée quand j'espérais dans les années 80 fonder la "Maison des Faucons"... Rien, en fait, n'a beaucoup changé depuis.
Je suis un homme débordé, vieillard de surcroît, qui manque désespérement de temps. Par exemple, il y a des mois que je ne peux plus, faute de temps, lire l'Intranet de la Mission d'Île de France. J'en pleure, mais c'est comme ça.
Je n'ai pas le temps de faire des statistiques, mais savez-vous que très nombreux sont les commentateurs de ce blog qui ne font pas partie du petit reste ? Autrement dit, je me trouve être un tout petit pépin perdu au milieu d'une très grosse et très riche compote de fruits qui, faute de conscience collective, risquera de se perdre sitôt qu'on la sortira du frigidaire où pour l'heure elle se maintient, mais ne peut pas nourrir le monde.
Vous avez bien raison de dire que ce blog a au moins un mérite : celui de montrer que nous n'avons rien à cacher. Je me trouve être comme un aveugle cherchant sa route au milieu d'une grande forêt. Je songe, quelquefois quand ma pensée vagabonde, à Augustin Thierry, l'historien. Ce Normalien qui devint aveugle dans la trentaine, dut quitter son métier d'enseignant et se fit historien, un écrivain, tout seul dans son petit coin. Chateaubriand l'appela "l'Homère de l'Histoire". Je suis un peu, non pour le talent, que je n'ai pas, mais pour la cécité (mes frères sont trop loin pour que je les vois bien), l'Homère de la Parole d'Arès. Et je ne suis même pas écrivain comme Augustin Thierry qui savait unir l'eau et le feu, décrire avec une verve homérique des reines mérovingiennes : la gémissante Galeswinthe tremblante de mauvais présages et d'ailleurs bien morte étranglée dans son sommeil, et sa remplaçante, l'affreuse Frédégonde, la "louve",  et tant d'autres figures pittoresques de cette horrible ou faible humanité que le Père nous demande de changer.
Alors, je fais ce que je peux et je crois savoir que cela ne changera plus, à moins qu'une organisation, dont je ne vois pas le début du commencement et qu'à bientôt 90 ans je n'espère plus, se crée parmi mes frères et sœurs pour me permettre de faire autre chose que ce que je peux.
Merci, frère Olivier, pour votre commentaire.

21dec18 203C21
L'humilité sincère et parfaite est la plus grande force de la pénitence, car elle place les hommes non-égaux dans une relation égalitaire voulue par la Vie spirituelle.  
Le temps ne compte plus. L'Amour déborde. Le cœur remplit les vides !
C'est l’exercice même de la Vie du Créateur !
Le rôle qu’Il s'est donné est de transmettre la Vérité par ce moyen.
Il souhaite qu'on se mette à son diapason et à Sa fréquence spirituelle.
Sa Justice, c'est Son Humilité!
Guy B. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ces lignes qui tombent comme un poème dans ma boîte de commentaires.
Oui, tentons de restituer à la Vérité l'attrait que les religieux, les politiques, les media et les romanciers lui ont volé. Efforçons-nous de dresser pour le monde une idée solide et praticable de l'ensemble des idées de La Révélation d'Arès, auxquelles on prête trop facilement de nuageuses formes célestes. Cette Parole a des fondtions écrites robustes; nous ne devons pas "biblitiser" ou "coraniser". 

21dec18 203C22
Je suis heureux que vous n’ayiez pas abandonné le blog.
Je vous avoue mon soulagement.
À Angers nous réfléchissions justement à créer un tract sur le sujet gilet jaune. Hé bien ! le tract de Lorient me semble approprié, merci aux sœurs et frères de Lorient.
Oui comme vous le dites, le peuple de Yavhé vaincra le péché par sa qualité et sa force.
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire.
Vous avez maintenant avec le tract des Toulousains un autre modèle possible.

21dec18 203C23
Bien cher prophète,
Ne vous tourmentez plus pour ce que vous ne pouvez changer.
Soyez en paix et en joie de ce que vous remplissez le cœur et l'âme de personnes pour qui Tu écris (comme)le Vent ride la Mer. Tu écris, le frère parle ; (il) rend la pustule de sa bouche, la fièvre sort ( de lui), le coeur entre (en lui) [Rév d'Arès xxxiii/12-13].
Je vous souhaite de tout cœur un Noël de joie et de paix, cher prophète, ainsi qu 'à vos proches.
Joyeuses fêtes !
Farida de Lorraine

Réponse :
Rassurez-vous, ma sœur Farida, je ne me tourmente plus.
Je vois apparaître votre nom sur ce blog comme le sphinx dans le désert égyptien. Qui êtes-vous, ma sœur, qui écrivez avec tant de chaleur ? Vous serez là, j'espère, quand je passerai en Lorraine dans quelques semaines.
Merci pour vos vœux de joyeuses fêtes ! Je vous souhaite la même chose.

21dec18 203C24
Frère aîné, Mikal, l'ami de Dieu, Juste Prophète, Frère Michel ou FM (acronyme utilisé entre "pelos" ["Eh! Pélo viens voir !" disent les Lyonnais... c'est ça ?] comme MSP pour Maison de la Sainte Parole),  venant vers vous tels une braise rougeoyante pour témoigner : Oui je suis des 300 Pèlerins, uni avec mes frères de foi et d'espérance d'Arès, qui ont fait le choix d'alimenter nos faibles lumignons de la Parole du Père, via ce blog, le blog d'une âme libre, Michel Potay, en qui j'ai une entière, totale et unanime confiance [ouaouh ! je crois entendre Joseph Prudhomme]
Plus de 200 entrées commentées qui, je vous l'avoue, répondent à d'innombrables questions que je ne me suis encore jamais posées. Léonidas, ce brave chef de guerre, mourut par le glaive pour défendre sa culture et ses traditions, qui étais celles des Spartiates de l'époque face à Xerxes à la tête de la plus grosse armée que la terre eu connue.
Parfois mon atavisme, mon argoule [Rév d'Arès xxxvii/3], me pousse à fantasmer sur ces périodes guerrières ou glaives et bouclier spartiates, et peau de loup viking, katana et armures samouraï, sabre et mousquet pirates, fourche et bonnet phrygien, m'aurais permis de lutter, en un temps pour "mes terres" en d'autres temps, ma soif de "domination" de "liberté" de "démocratie"... Tout cela entre guillemets, puisque par le message d'Arès et vos écrits qui en suivent, je réalise que les choses qui poussent l'homme à se battre contre l'autre sont des facilités venues de réflexe bestiaux, d'animaux sociaux, de primates qui depuis la chute d'Adame [2/1-5] de siècle en siècle se sont civilisés pour aboutir à l'homme qui couche sur l'ombre avec pour arme ultime le feu qui vanne la mer [xii/8].
Je tremble de réaliser que si je n'avais pas eu la chance d'avoir la Parole d'Arès je réaliserai peut-être ce phantasme de lutter physiquement contre mon frère humain que cela soit avec un costume, un flashball et un bouclier en plexiglass, ou avec un gilet jaune sur tenue noire, un bonnet rouge, et des morceaux de pavé, laissant exprimé un penchant sombre de violence et de brutalité, luttant formaté idéologiquement pour "L'ordre" ou inversement pour "l'anarchie".
J'ai choisi de vous suivre il y a maintenant envions dix ans et de par les lectures, les prières, les missions, je me rend actif à ma mesure pour gravir les sentiers chevriers du Père qui a travers vous guide mes pensées et m'apprend à raisonner avec justesse, il n'est pas évident de vous lire dans l'esprit et non à la lettre, car là aussi je considére cela telles une facilité, une dérive dogmatique d'atavisme religieux, qui elles aussi nous viennent de nos atavisme bestiaux d'ériger en chef un homme ou encore être chef d'autres, et assoir une hierarchie, se considérant avec cela et contre ceux-ci...
C'est difficile d'être Pèlerin d'Arès mais c'est une joie de combattre la facilité de la bêtise et du mal en soi, de faire résistance aux valeurs fausses du monde passé et actuel, de s'efforcer avec ou sans réussite immédiate à vaincre ses faiblesses, à les identifier, à ressentir une tension vers le Bien, à se relever de malheur et de péché subi, à pardonner et se libérer de rancoeurs, en dépassant ses peurs, en comprimant ses petites larmes et ses colères etc.
En faisant l'effort d'être pénitent en embrassant la complexité vivante de la Vie, on se libére de la médiocrité quotidienne, on s'élève en homme nouveau, on prend goût au dépassement spirituel et on offre notre vie de chair pour échafaudage d'une âme et si je n'arrive pas à la créer, je continuerai d'essayer dans l'espace où l'on ne boit plus l'air [Rév d'Arès vi/1], je me réjouis de combattre le mauvais en moi et de m'efforcer d'accepter l'autre dans sa différence.
Je suis proche de beaucoup de mes frères Pèlerins et je salue le courage de beaucoup... Que dire du vôtre, alléluia !
Colin G. de Bretagne-Nord

Réponse :
Ah ! mon frère Colin, si vous n'existiez pas, il faudrait vous créer ! J'ai lu et corrigé avec grande joie ce morceau d'éloquence dans une écriture sui generis. Oui, mais, allez-vous me dire, c'est de l'éloquence, ce n'est pas de la littérature ! Sûr, sûr ! D'ailleurs, j'ai aimé vous entendre, mon frère Colin. Merci pour ce souffle ! Au reste, eh pelo ! le français est un langue trop difficile pour être moderne. Oui et non ; je comprends mal. La langue moderne n'est-elle pas celle des SMS (c'est comme MSP, FM et Cie), l'abrégé, le raccourci, alors que vous vous vous étendez sur des échaffaudages avec un attavisme très particulier. Mais bon ! Vous serez peut-être le meilleur apôtre parmi nous, si vous usez de la même éloquence auprès de nos frères et sœurs de la rue. On ne fait pas son salut avec l'orthographe, mais avec la pénitence. Soyez un grand pénitent. Soyez un jars sur cette terre de Bretagne qui a connu quantité de jars (Rév d'Arès xxxvi/3) aussi hauts en couleur que pécheurs repentis et brisés bien avant le Francois de la ville d'Assise ! Les Bretons ont seulement manqué de l'art italien de faire valoir leur jars d'Assise. Nous avons besoin de saints et la Bretagne me semble en être encore la pépinière ; pourquoi n'en seriez-vous pas un ?
L'élan de ce commentaire me fait penser que vous avez autant l'acuité nerveuse que le surcroît de tendresse. C'est ce qui peut faire un bon apôtre, si vous avez le courage d'affronter ce monde terni, acharné a défendre sa ternissure et qui pour pour ça nous envoie promener. Il n'y a pas plus rébarbatif qu'une porte fermée, cadenassée. Mais les cadenas ne sont jamais aussi solides qu'on le croit. On peut les faire sauter. Je ne sais pas pourquoi je sens en vous une sorte de cambrioleur des cœurs qui vous pouvez changer en âmes.

21dec18 203C25
C'est une joie !
Puissions-nous tous enfin comprendre que nous sommes tellement responsables de cet avenir à construire avec Dieu : Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence, tous Il les fortifie dans leur ascension (Rév d'Ares 25/6).
Merci Prophète !
Michel M. d'Île de France.

Réponse :
Un grand merci, mon frère Michel, pour ce commentaire, qui me touche.

21dec18 203C26
Cher frère Michel,
Quelle joie de revoir une nouvelle entrée dans votre blog, qui n’est donc pas éteint (NB : pour moi aussi, les nouvelles entrées ne s’affichent pas toujours dès leur parution).
Ainsi, vous avez pris la décision de continuer. Comment ne pas faire autrement, d’ailleurs ? Il faut bien ne pas cesser de nous parler.
Mais vous vous recentrez sur l’orientation d’origine de votre blog, associée à votre personne pénitente. Cela n’empêchera de toute façon pas votre enseignement de continuer à se diffuser, à travers vos entrées et les réponses faites aux lecteurs — comme je l’ai souvent écrit, il est fréquent qu’une seule de vos phrases nous fasse sentir qu’il faut une vie entière pour la concevoir et la vivre.
Au niveau plus prophétique maintenant, puisque vous dissociez un peu les deux, j’imagine que vous réfléchissez à autre chose que le blog. Nouveau numéro du Pèlerin d’Arès ? Nouvelle édition de la Parole ?
Je suis de mon côté assez circonspect sur les propositions faites par plusieurs sur la réalisation de vidéos. D’abord, elles n’empêcheront pas les personnes de ne pas les regarder en entier et de zapper, ainsi que les lecteurs le font des textes "trop longs". Contrairement à ce que l’on croit ensuite, pour qu’elles soient efficaces, elles demandent beaucoup de travail en amont (un seul détail à côté fausse tout l’ensemble). Et puis, et enfin : Quid des générations futures ? On peut toujours lire les évangiles 2000 ans après ; serait-ce aussi évident pour des vidéos ?
Merci encore de tout ce que vous faites pour nous, avec un désintéressement absolu.
Denis H. de Maine et Loire

Réponse :
Vos remarques sont bonnes, mon frère Denis.
Non, je ne réfléchis pas à autre chose que le blog, je n'envisage pas un "nouveau numéro du Pèlerin d’Arès".
Je pense par contre à une nouvelle édition de la Parole, l'édition concentrée de 2009 avec, en plus, des extraits des prélimaires et des "Notes et Réflexions en présence de Dieu", qui me sont réclamées par beaucoup. L'édition 2009 fut créée après qu'un nombre important de frères et sœurs m'eurent dit : "Nous n'aimons pas ce que vous appelez "L'Intégrale" avec sa couverture jaune très laide, sa présentation intérieure, nous voulons une édition de La Révélation d'Arès qu'on puisse mettre dans la poche ou dans un sac de dame." C'est sur ce "cahier des charges" que je réécrivis les annotations en petits blocs court et que je supprimai les préliminaires et les "Notes et Réflexions en présence de Dieu" pour aboutir à l'édition 2009. Maintenant, les mêmes frères et sœurs qui voulaient une édition légère, facile à emporter, regrettent les textes supprimés et seraient heureux de les revoir accompagner le texte sacré. Cela va, évidemment, épaissir et alourdir l'ouvrage. Je pense à un compromis acceptable.
Quant aux vidéos, je partage entièrement votre point de vue. Ceux qu'elles ennuiront les "zapperont" comme vous dites et les vidéos ne présentent pas la facilité de conservation et de reproduction des textes écrits. En effet, on peut toujours lire les Évangiles 2.000 ans après qu'ils furent écrits par Marc, Matthieu et Luc, le Veda 3.500 ou même 4.000 ans après qu'il fut dicté aux Rishi. Qu'en serait-il de vidéos qui auraient été tournées à l'époque en supposant que cette technique ait alors déjà existé ?
Sinon, je ne vois pas ce que je pourrais trouver de meilleur que mon blog pour enseigner.
Merci, frère Denis, pour votre commentaire.

21dec18 203C27
Cher frère Michel, prophète du Très Haut,
Je ne suis pas douée pour écrire des commentaires, mais je lis votre blog quotidiennement, car tout votre enseignement est important pour moi.
Il a une réelle utilité pour ma pénitence, mon évolution spirituelle, pour les travaux de l’assemblée de Nice et surtout il est une trace pour les générations futures.
Vous êtes, grâce à lui, en quelque sorte au milieu de nous.
Je vous embrasse fraternellement ainsi que sœur Christiane et je prie avec vous et tous mes frères.
Rébecca R. de Nice, Alpes-Maritimes

Réponse :
Je suis très touchée, ma sœur Rébecca, que j'ai connue toute petite fille et vue grandir et qui est maintenant infirmière. Merci du fond du cœur pour tout ce que vous me dites ici.
Soyez un apôtre vaillant et assidu dans la belle ville de Nice où j'espère quand même revenir.

21dec18 203C28
Réflexion d'un oisillon du faucon :
Le blog du prophète, michelpotayblog.net, a-t-il été utile ?
Je dirais oui et non.
Oui, car il nous a permis, à tous et avec bonheur, de nourrir un idéal, idéal auquel chacun aspire, l'Île Bleue au loin (Rév d'Arès xiv/13), mais un idéal à ce jour vécu plus dans le rêve que dans l'accomplissement.
Non, parce qu'il a probablement manqué sa cible, pas par la faute du prophète dans sa patience, mais parce que nous n'avons pas pris en compte tous les conseils du guide, lesquels, appliqués, conduiront à coup sûr le peuple de Dieu sur la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/7).
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Ce que vous dites ici est vrai en tous points pour l'immédiat, frère Dominique. Merci pour ce commentaire.
Mais pour ce qui est du médiat, tout bien réfléchi, pourquoi dire que mon blog "a manqué sa cible", quand on sait la lenteur avec laquelle évoluent les humains ? Ce qui n'a pas été jusqu'à présent le sera peut-être un jour.
Jusqu'ici des frères, des sœurs, des sympathisants, des inconnus, se bornent à lire ce qu'ils supportent de lire. Ils calibrent ce que j'écris selon leurs moyens, leurs humeurs, leurs capacités très diverses à supporter ce qui souvent les dépasse ne serait-ce que parce que ça ne correspond pas à leurs idées du moment. Ils n'ont pas tous, loin de là, la force de les rattacher à quelque chose qui très au-dessus d'eux : la Parole du Père, et de s'imposer de s'y intéresser. Pour beaucoup ce blog résonne comme un ronron de vieux gâteux. Il n'est quand même pas désespéré de penser qu'un jour ils en découvrent l'éternelle Lumière, l'éternelle jeunesse, quoi !

21dec18 203C29
Oui, le parallèle avec Léonidas est légitime ; nous sommes vraiment si peu en nombre d'âmes fortes et si mal préparés face à l'invasion du mal. Ce mal qui devrait perturber nos nuits. Mais, au lieu de cela, il semble ne pas déranger outre mesure le commun des mortels. Ce commun dont nous sommes aussi. Combien de temps encore allons-nous profiter de la poésie, du moi-je, de la légèreté et des belles envolées littéraires ?
Puisque ce blog, le blog de Mikal, est un "journal de l'âme", permettez-moi de servir la mienne sur la table. Je ne crains rien, car elle a déjà été découpée pour le plat du Mauvais (Rév d'Arès viii/11) ; mon œil du dedans (ii/10) a vu le festin qu'en ont fait les yeux du dehors.
S'il y a vraiment une chose que l'homme a démontré ne pas mériter, c'est bien la liberté.
Par contre, je dois reconnaître qu'il a un talent exceptionnel, c'est celui de se mentir à lui-même. Autant il semble incapable d'évaluer la teneur du don d'être libre qu'il est capable de s'inventer des histoires pour justifier son emprisonnement. On pourra passer du temps à discuter (Rév d'Arès 2/17), à aborder des sujets sous des angles différents, à essayer de comprendre l'individualisme, mais on finit par devoir faire le constat que l'homme est lâche. Il est lâche dans la fuite qu'est sa violence comme celle de son effacement. Pourquoi suis-je lâche ? Cette question primordiale l'homme devrait se la poser.
Si la pénitence est une joie pour les hommes pieux (Rév d'Arès 28/25), alors le courage de s'espionner (article "Je m'espionne" dans "Et ce que tu auras écrit" 1990) devrait être aussi un devoir d'épanouissement. Et non pas une contrition. Si nous devions être déçus, cela ne devrait être que par nous-mêmes.
L'homme Michel ne disait-il pas : "Compte beaucoup sur toi-même, pas du tout sur les autres et un peu sur Dieu ?" Voilà un conseil réaliste. Je l'applique depuis plusieurs années et je ne suis pas déçu. Bon, cela n'empêche pas de traverser quelques déconvenues, des désillusions utiles à l'ascension ; celles qui renforcent.
Lire le blog et votre enseignement est une chose. Et comme vous le soulignez si prudemment: "Un blog comme tout langage est une sorte de toile d'araignée dans quoi l'auteur comme le lecteur peut être pris comme une mouche. L'araignée — la pensée — l'encoconne. Chaque mouche est prise dans les fils des mots et des phrases tels qu'elle les comprend et que les autres comprennent autrement dans leurs cocons respectifs." Alors nous restons seuls, face à nous-mêmes, pour nous donner les moyens de le lire et de nous en nourrir tel que la mouche qui y boit (Rév d'Arès xix/18), insouciants, insignifiants, presqu'absents.
Quoiqu'il en soit ne devons-nous pas rester avisés ? Faire en sorte que ce blog ne soit pas une idole de plus pour l'esprit (Rév d'Arès 23/8) ?  
En ce qui me concerne, il ne me reste que deux fortifications apostoliques. Mais elles ne sont pas des moindres : L'espoir et la volonté. Car "tout peut renaître, rien n'est jamais désespéré, même la mort ne l'est pas, puisque nos âmes volent comme les grands migrateurs d'étoile en étoile en attente du Jour (Rév d'Arès 31/8) où la Création s'achèvera" (entrée 203). Mais uniquement si nous agissons en sorte de ne pas avoir de regrets.
Bonne fête (Rév d'Arès 30/11) à tous !
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà un beau commentaire, que j'ai eu grande joie à lire. Merci pour lui, mon frère Frédéric.
Il nous faut absolument cheminer sur la corde raide de la Vérité tendue entre le Ciel et la Terre, maintenus en équilibre par le balancier de la foi, de la prière et surtout de la pénitence. Vous êtes, c'est clair, ce genre de funambule encore rare.
Merci pour vos vœux de bonne fête (Rév d'Arès 30/11). Je vous adresse mes vœux d'heureuse fête en retour.

21dec18 203C30
Mon cher frère aîné,
L'absence de réponse de vos lecteurs n'est pas forcément signe de désintérêt pour vos réflexions, si importantes à nos cœurs en croissance.
Nous vous lisons. Nous réfléchissons à l'introspection que vous développez chez chacun d'entre nous et Dieu merci, vos mots sont aussi notre fontaine alimentant notre spiritualité.
Ne lâchez rien cher frère aîné.
Merci pour tout ce que vous avez fait, faite et ferez encore.
Pascal de st-Jean de Luz, Pays Basque

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, pour ces remerciemenst et encouragements.

21dec18 203C31 
Lundi soir, je regardais avec ma fille le film récemment sorti en salles : "Le pape François, un homme de parole".
Très intéressant sur de nombreux points.
Ce qui m'a le plus interpellée, c'est le langage du pape François pour faire passer son message.
Je donne quelques exemples : Jésus devient le "frère ainé", la question fondamentale posée à l'humanité, "qu'est-ce que l'Homme?", la liberté laissée à l'homme de se faire Dieu (revenir à Son Image et Ressemblance) ou pas,...
Il est évident (pour moi, en tout cas... ce qui n'en fait pas une vérité) que La Révélation d'Arès et votre enseignement, notamment et peut-être plus spécialement votre blog sont la source de toute une refonte du langage de l'église catholique pour s'adresser aux fidèles et même au monde.
D'une certaine manière, je m'en réjouis mais en contrepoint cela me conduis d'autant plus à prendre conscience que ma moisson doit se renouveler et quelle doit gagner en qualité (qualité d'être), davantage empreinte de pénitence, pour alors transcender les mots... puisque ceux-ci se font phagocyter par les religions.
Merci à vous, cher prophète.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane.
Stéphanie C. d'Île-de-France

Réponse :
Je vais vous raconter deux histoirex vraies, que vous connaissez peut-être déjà, mais alors bon ! je les raconte pour ceux et celles des lecteurs de ce blog qui ne les connaissent pas.
Au début des années 80 venait prier, l'été, dans la Maison de la Sainte Parole un couple de vieux Grenoblois qui possédaient une résidence secondaire à Andernos. Un jour de printemps, hors pélerinage, alors qu'en compagnie de sœur Christiane je travaillais sur nos saints lieux, nous voyons entrer ce couple, un peu gênés de nous déranger, mais pressés de nous faire part sans tarder d'une nouvelle importante à leurs yeux. Voici la nouvelle, racontée par eux, grosso modo : "Nous habitons à Grenoble dans la quartier de la Paroisse st-Jean, dont l'église est la fameuse église circulaire, "l'église-cirque"de Maurice Blanc l'architecte, où nous allons parfois le dimanche à la messe, parce nous connaissons le curé. Il n'y a pas très longtemps, le curé fait son sermon et quelle n'est pas notre surprise de reconnaître les phrases mêmes de tel article que nous avions lu dans "Le Pèlerin d'Arès" [je ne me souviens pas du titre de l'article]. Après la messe nous allons à la sacristie parler au curé. Nous lui disons : "Votre sermon est la copie, que vous avez catholicisée en changeant quelques mots, d'un article paru dans un petit magazine "Le Pèlerin d'Arès" rédigé et édité par Michel Potay..." Le curé leur coupe la parole : "Je sais. Mais c'est un texte très inspiré. Pourquoi ne m'en serais-je pas servi ?"
La seconde histoire est plus récente. Au début des années 90 alors que nous passons à Bordeaux devant l'église Notre-Dame, place du Chapelet dans la rue Mably, nous nous disons : "Pourquoi ne pas jeter un coup d'œil dans cette église baroque." Nous entrons. À l'entrée à droite nous voyons le tableau d'affichage. Nous nous en approchons par simple curiosité pour leter un coup d'œil aux feuillets placardés là et là, surprise, nous lisons un sermon de Jean-Paul II qui est la copie, au mot à mot, catholicisée par le changement de quelques mots, d'un article de ma main paru dans "Le Pèlerin d'Arès". Je m'en suis réjoui. Nous avions là la preuve que le frère Michel, l'inconnu, étais lu et même utilisé dans l'Église Catholique.
Eh oui, l'Événement Surnaturel d'Arès et son Message font leur petit chemin.
Merci, ma sœur Stéphanie, pour votre commentaire.

22dec18 203C32
Beau Noël d'espoir à tous !
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce souhait fraternel : "Beau Noël d'espoir à tous !"

22dec18 203C33
Très cher prophète Mikal,
J’avais quelques soucis avec internet, alors j’ai découvert votre entrée aujourd’hui seulement. Lorsque j’ai vu s’afficher le blog 203, le blog de Léonidas, j’ai poussé un ouf de bonheur, notre frère ainé à fini sa réflexion. J’ai lu avec impatience et fébrilité tout ce que vous aviez à nous dire d’enseignement, ainsi que les commentaires de tous nos sœurs et frères.
Je suis heureuse du fruit de votre réflexion. Vous revenez parmi nous. Vos sœurs et frères, qui ont encore besoin de vous, vous aiment, de plus ou moins grande foi, c’est notre diversités, notre fidélité indestructive envers vous, ainsi que notre action à accomplir le Beau Dessein du Créateur.
Nous sommes une armée de trois cents Pèlerins d’Arès pacifiques, pénitents et moissonneurs d’âmes pour changer ce monde de souffrance, afin de re-spiritualiser le monde que le Père a donné à tout son peuple.
J’ai donné en héritage à tout Mon Peuple Ma Parole, Tous son princes, tous règnent sur la mort et sur l’enfer quand ils vivent selon Ma Parole. J’ai couronné tous Mes fidèles (Rév d’Arès 3/9).
Nous continuons avec amour, courage, persévérance ensemble le chemin vers les Hauteurs, avec ceux et celles qui le veulent.
Alléluia !
Joyeux Noël avec votre précieuse épouse, sœur Christiane, et tous nos sœurs et frères.
Que l’année civile 2019 apporte à chacun courage de changer sa vie en Bien : amour, pardon, paix, libre de préjugés, dans la santé, le bonheur la prospérité et le monde changera.
Simone L. de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ces bons vœux. Je vous retourne les miens : Que votre année 2019 soit heureuse et que votre mission soit fructueuse !

22dec18 203C34
Bien aimé Frère Michel,
Merci pour cette entrée très inspirante pour moi, car portée par un sujet historique.
J’aimerais apporter un élément supplémentaire si vous me le permettez :
Tout comme l’histoire vulgarisée a "oublié" les alliés grecs des 300 hoplites spartiates présents également aux Thermopyles, je trouve regrettable que vous oubliiez tous les frères et sœurs qui vous soutiennent, mais qui ne postent pas de commentaires sur le blog pour quelque raison que ce soit, et qu’il ne faut pas juger, bien entendu !
Pourquoi limiter le petit reste aux seuls 300 frère et sœurs qui sont intervenus sur l’entrée 202 ? Trouvez-vous cela juste par rapport à tous les autres frères et sœurs, qui n’ont pas écrit sur le blog et qui peuvent faire partie du petit reste également, que quatre générations ne suffiront pas à rassembler (Rév d’Arès 24/2) ?
J’en reviens aux Thermopyles qui est un étroit défilé facile à défendre certes, mais que les spartiates n’auraient pas pu ternir à eux seul face à l’immense armée perse. Au même titre que les alliés grecs des spartiates (Arcadiens, Béotiens, Corinthiens et bien d’autres…), les frères et sœurs discrets (qui ne commentent pas ou peu dans votre blog) sont de précieux alliés contre le péché, car dans cette guerre là personne ne sera de trop, car la mission est un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d’Arès 31/6).
Merci d’avance pour votre réponse, frère Michel, je prie avec vous et vous embrasse fraternellement.
Julien P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon bien aimé frère Julien, pour ce commentaire.
Toutes les quantités dans l'Écriture, quelle qu'elle soit, sont nominales. De même que le terme petit dans petit reste n'indique pas une quantité précise, mais une faible proportion, une minorité, dans la masse des humains, le nombre 300 que je donne dans mon entrée est nominal, c'est-à-dire qu'il n'est qu'une idée nominale, l'évocation d'une minorité au milieu d'une quantité infiniment plus grande. Les définitions nominales sont traditionnellement opposées aux définitions réelles qui portent sur la nature et/ou la réalité objectives des choses elles-mêmes (d'après la définition du "Dictionnaire général des sciences humaines" de Georges Thinès et Agnès Lempereur). Ainsi, par exemple, la valeur nominale d'une monnaie n'est-elle rien de plus que le chiffre qui fut frappé sur elle, par exemple le Napoléon porte la valeur de 20 Francs frappée sur la pièce d'or, mais actuellement doit valoir (je prends quelques instants pour jeter un coup d'œil sur les cours)... 4.000 €.
Je connais mal l'histoire de la fameuse bataille des Thermopyles, que vous semblez bien connaître, mais tout le monde sait qu'en fait la guerre alors opposait une alliance des cités grecques à l'Empire Perse. Il va sans dire que l'armée grecque comportait plusieurs milliers d'hoplites contre les Perses, mais c'était très peu de combattants contre l'armée de Xerxès forte de plusieurs dizaines de milliers de guerriers et peut-être même d'une ou deux centaine(s) de milliers (on ne sait pas exactement). Aux Thermopyles, défilé que les Perses devaient emprunter pour passer en Grèce l'armée hellène a fui à un moment donné, suite à la trahison d'un des leurs. Ne sont restés sur place que le roi Léonidas avec son contingent de Sparte plus le contingent de Thespiès sous les ordres du général Démophilos. L'Histoire n'a pas du tout escamoté la présence des Thespiens puisque la statue de Démophilos se dresse actuellement au défilé des Thermopyles. En résumé, vous avez raison, le nombre des combattants grecs était évidemment de plusieurs centaines. Le nombre de 300 donné pour avoir retardé considérablement la progression de l'armée perse est purement nominal, il signifie seulement que peu de soldats, proportionnellement très minoritaires face à la force militaire perse, ont résisté. Léonidas et ses 300 ne forment qu'un symbole, l'emblème de la résistance jusqu'au sacrifice d'une minorité active et courageuse face à une masse puissante. De toute façon, les Perses passèrent le défilé des Thermopyles et prirent Athènes, mais les Grecs gagnèrent à la fin après leurs triomphes sur mer à Salamine et sur terre du côté de Platées. Tout cela se passa vers 480 avant Jésus Christ.
De même, je prends pour base nominale, indiquant que nous serons toujours peu nombreux, un petit reste, les quelque 200 qui m'ont adressé leurs messages sur la page 202 + quelque 100 qui je suppose m'auraient écrit dans le même laps de temps s'ils avaient pu. Leur nombre exact, forcément plus grand, n'est pas ce qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est le fait qu'ils ne seront jamais qu'un petit reste et qu'ils seront assez forts pour provoquer l'avènement du Jour de Dieu.
De ce petit reste n'êtes-vous pas, mon frère Julien, à Lorient ?

22dec18 203C35
Cher Mikal,
Il est vrai que j’écris peu sur ce blog. À chaque nouvelle page, je fais un brouillon, j’ai envie de participer, mais quand je me relis, très souvent, j’ai l’impression de rajouter des mots aux mots, du déjà dit.
Mais voilà !
Votre blog me guide dans mon ascension vers les Hauteurs. Quel chemin ! Faciles les premiers pas, mais quand arrive la brume des premier lacets, la tête dans les nuages, là où les chemins se croisent, perdu dans mon cheminement, à chaque fois, un panneau indicateur se trouve devant moi, me montre le sens de ma marche. Ces panneaux bien fléchés sont les pages de votre blog. Elles me permettent  de poursuivre ma  marche de pénitent dans un monde d’obscurité, d’une misère sans nom.
Marche de pénitents mieux équipés grâce à vous, qui affutez nos faux par ce blog, pour la Moisson au Champ du Père, cela pour redonner la Vie !
Alors ce sera Mon Jour. D’un geste J’arrêterai l’astre sous vos pied ; il n’y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8). Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie (xix/25-26).
Pour moi, l’amour est mère de la sagesse et de l’humilité. Oui, l’amour est mon phare et le but final ! L’Amour du Père Vécu !
Bonnes fêtes à toutes et tous, connus et inconnus !
Alain J. du Rhône

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère Alain, pour ce commentaire aussi simple et sincère que son auteur.
Sous notre insignifiance, quand nous allons par les trottoirs à la rencontre des passants, comme si nous faisions de la réclame pour un mâchon lyonnais, sous cet air de rien bouillonne une passion démesurée pour la Parole du Père nous appelant à l'amour du prochain, à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), récupérer notre libre (10/10) nature créatrice et pas créatrice de n'importe quoi, créatrice du monde, parce que changer le monde (28/7) est le recréer ! Oui, les passants très sûr d'eux, car ils sont, eux, fondus dans le bronze des idées générales "raisonnables", ne se doutent pas que ces rien-du-tout, ces hurluberlus qui martèlent le trottoit sont les hoplites du Père qui tiennent tête au monde aux thermopyles de l'Histoire.
Nous allons — elles ne s'en doutent pas, les caboches qui passent — bâtir la cité idéale des hommes. Nous sommes montés sur les épaules du Créateur, nous battons avec le cœur de la Vie. Oui, nous libérerons l'humanité du matérialisme, du dogmatisme, du sectarisme, de la finance, de l'injustice, de toutes les formes d'ankylose qui paralyse la pensée humaine, qui masquent le Vrai, bref, la Vie, ce que sans pouvoir l'exprimer et en ne faisant que vaguement le ressentir disent sous mille formes maladroites les gilets jaunes. Comme Péguy nous crions au monde : "À toutes celles et à tous ceux qui auront vécu. À toutes celles et à tous ceux qui seront mort pour tâcher de porter remède au mal universel..."
Le noyau central et incandescent de toute notre mission réside dans une profonde foi dans la Parole d'Amour du Père. Comme Lui nous ne nous satisfaisons pas dequi accablent ce monde depuis des millénaires.
Et vous, frère Alain, vous en êtes avec toute notre mission de Lyon.
Merci pour vos vœux de bonnes fêtes. Bonnes fêtes à vous Alain, à votre épouse Fatiha, à vos enfants !

22dec18 203C36 
Bien aimé prophète du Très Haut,  
Votre blog est essentiel. C'est le miel [Rév d'Arès xii/4-6] des pénitents et moissonneurs. Il est source d'inspirations parce qu'il donne à réfléchir et à agir ; il a un impact probablement au-delà de la fraternité arésienne ; vos écrits sont la pierre de Feu [L/4-6] pour l'avenir de toute l'humanité !
Le Père dit : Parole de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10], vous faites jaillir le sang dans les têtes vides pour les fertiliser. La Parole du Créateur entre en l'homme avec une Puissance particulière qui marque de manière indélébile nos faibles lumignons. Votre parole de prophète fait de même, sans nul doute.
Que cela soit par "Le Pélerin d'Arès", vos allocutions, vos diverses interventions (les vidéos) et par votre blog, vous mâchez la poussière [Rév d'Arès xii/5] pour ceux qui font de La Révélation d'Arès leur Source de Vie ; vous êtes le père spirituel de ceux qui engagent le monde dans un changement de civilisation, qu'ils soient du petit reste ou du reste (comme les gilets jaunes).
L'humanité est à un tournant où votre présence est essentielle pour la marche vers les Hauteurs Sainte,
Mikal a le Blanc, voilà le Retour pour changer le monde !
Grâce à votre blog on peut progresser en élévation spirituelle ; vous nous poussez toujours plus haut à la pénitence, parce que l'homme n'est grand que s'il devient Dieu et que le monde changera en profondeur en retrouvant sa vocation spirituelle !
Je n'ai jamais cessé de lire votre blog et, selon ma disponibilité, d'en répercuter la force qu'il imprime, par petites touches modestes, sous forme d'images contextualisées, au travers notamment d'une page facebook, "L'Art d'Aimer - Changer le Monde".
Assurer une présence continue comme vous le faites est énergivore ;  il serait bien que vous puissiez être épaulé, entre autres, pour la mise en page de votre blog, si cela est concevable. Cela pose la question de savoir qui aurai(en)t les compétences pour vous aider à cette tâche, et d'autres que vous détermineriez, un/des frère(s) à bras ou à cinelle, pénitent(es), qui serai(en)t autonome(s) et dévoué(es) à vous aider, toutes qualités confondues (c'était le projet "Maison des Faucons").
Merci, cher prophète, de poursuivre votre blog.
Je vous souhaite, ainsi qu'à notre sœur Christiane, vos enfants, vos petits-enfants et tous mes frères et sœurs, de merveilleuses fêtes de l'Amour dans la paix.
Que Yououou [Rév d'Arès xxx/24] vous donne Force pour cette nouvelle année spirituelle et que tous vos vœux soient comblés.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Pas possible ! C'est ma sœur Danny qui sonne à nouveau à ma porte et qui entre avec son bonnet de laine à pompon, ses grosses chaussures de marche, son air de boy-scout comme au premier jour où je la vis à Arès... Ça ne nous rajeunit pas, vous et moi, petite sœur... Il y a de tout cela bien longtemps. Béni soit le jour où vous et Alain D. qui deviendrait le papa de vos deux fils (embrassez-les tous trois pour moi), vous arrivèrent à la Maison de la Révélation un jour d'automne, il doit y avoir quelque trente-cinq ans ? Je ne sais plus très bien.
Et puis je vous ai cru disparue, partie je ne sais où, n'ayant plus de nouvelles de vous depuis longtemps. Avez-vous rejoint nos frères et sœur qui sont en mission à Bruxelles, Guy, Louis-Marie, Véronique ? Ils ne me parlent jamais de vous... Alors, je vous crois isolée. Mais si c'est le cas, ne restez pas isolée ; venez donner un coup de main à nos frères et sœurs belges.
En tout cas, je suis très heureux que vous lisiez toujours mon blog.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, chaleureux, en retour.

23dec18 203C37 
Un nouveau tract de la Mission de Lyon :
Tract Lyon Décembre 2018 (1)Tract Lyon Décembre 2018 (2)

Réponse :
J'aime beaucoup ce tract opportun, peu bavard et bien rédigé.
Je regrette un peu les plages étroites et peu fréquentes d'ouverture du local, mais je sais que la mission de Lyon est en cours de redémarrage et que les possibilités des frères et sœurs ne sont pas grandes.
Je suis sûr, cependant, que cette mission va de nouveau s'agrandir et pouvoir, un jour que j'espère pas trop lointain, s'ouvrir tous les jours.
Bon Noël les Lyonnais !

24dec18 203C38 
Cher frère Michel,
Mon souhait est de vous communiquer un commentaire pour votre dernière entrée sur le blog. Je n’ai pas réussi à le faire techniquement directement à partir du blog. Je m’en excuse.
Aussi je vous transmets ce commentaire par vos deux adresses mail, que je connais.
Nous sommes le 24 décembre. Je vous souhaite à vous et à soeur Christiane de tout mon coeur un bon Noël.
Bien aimé Prophète, avec vous dans la prière et la moisson, dans l’Amour du Père, dans l’amour des hommes et des femmes de notre monde.

Bien aimé Prophète,
Vous avez choisi de continuer à faire vivre votre blog et je m’en réjouis.
Ce blog est, à l’heure actuelle, le phare que vous avez planté sur une île, en l’occurrence votre bureau et votre ordinateur, et que vous activez seul aux commandes pour envoyer tous les mois au monde un rappel du Message que vous avez reçu.
L’importance en est majeure.
Le Père de tous les hommes, qui aiment d’un amour immense ces hommes qu’Il a créés à Son Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27], comme un père aime ses enfants, nous voient nous rapprocher dangereusement du péché des péchés, et de la destruction de l’humanité par elle même.
Le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], et il ne changera que si nous nous décidons individuellement, en conscience, par un travail de volonté et un engagement de tout notre être, à revenir au Dessein divin pour l’homme.
Il me semble que certains commentateurs saluent la qualité de vos propos, s’y retrouvent dans leur représentation de ce que peut constituer la grandeur d’un homme, voient en vous un modèle d’homme humaniste, mais ne perçoivent pas pleinement l’enjeu de votre engagement prophétique, et la portée du Message donné à Arès. Ce n’est pas de votre fait, vous qui inlassablement répétez le Message, en L’éclairant sous différents angles. Mais bien des hommes se sont éloignés de leur dimension spirituelle, jusqu’à l’occulter. La plupart des  autres commentateurs, ceux qui se regroupent sous la dénomination de Pèlerins d’Arès, se sont engagés à accomplir la Parole, en s’enrichissant de votre enseignement prophétique.
Ta parole (est) est Ma Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10], vous dit le Père de l’univers [12/4}. En tant que Pèlerin d’Arès je souhaite témoigner de mon vécu dans le groupe dont je fais partie dans l’Assemblée parisienne. J’ai la conviction que nous lisons tous votre blog, et le vivons comme un enseignement prophétique. Rares sont les réunions de travail sans que nous fassions référence à votre blog. Au cours de la mission de rue, nous nous interrompons un instant pour nous interpeler : "Tu as vu ? Frère Michel a mis une nouvelle entrée sur le blog ce matin !" Ou bien : "Tu as lu la réponse que frère Michel fait au commentaire de X sur le blog. C’est génial !" Alors je vais voir votre réponse à ce commentaire, et je constate qu’elle fait moins écho à mon questionnement du moment que telle autre réponse qui me parle beaucoup plus. Nous sommes tous différents. Parfois j’ai l’impression que nous collons de trop près au mot à mot de votre enseignement, nous privant ainsi d’une  énergie créatrice. Nous oublions souvent que votre réponse à un commentaire est une réponse à une personne dans un contexte donné, réponse que nous transformons en dogme applicable à des contextes bien différents.
Lorsque nous butons sur la rédaction d’un tract ou sur un thème de mission, l’un d’entre nous sort une phrase que vous avez écrite sur le blog, et la brandit pour justifier son choix. Et le dialogue cesse pour donner place au renforcement de l’individualisme. J’ai le sentiment que, pour reprendre vos propos que je transpose, nous nous enfermons dans une "toile d’araignée", nous nous faisons prendre, à notre insu, comme des "mouches" par les mots que vous mettez sur le blog. Il nous manque, me semble-t-il, la volonté de dépasser notre individualisme pour construire ensemble l’intelligence globale de votre enseignement, de trouver notre propre dimension prophétique "en devenant adultes", en sortant de notre condition de marmots [xxx/13-15].
À travers cette démarche de construction de conscience collective, il me semble que nous pourrions grandir en liberté créatrice, en donnant de la Vie à nos missions, sans nous crisper derrière le fameux: "Ah ! Frère Michel a écrit sur le blog!" Il me semble que si nous arrivions à acquérir plus de souplesse, plus de hauteur entre nous, face à vos écrits sur le blog, sans pour autant s’en éloigner, ni les dénaturer, et encore moins s’en priver, mais en les inscrivant dans la Vie, en osant le mouvement perpétuel de la Vie, de la Liberté, nous deviendrions plus audibles, plus légers, plus proches de ceux que nous accostons dans la rue et qui entendent parler de La Révélation d’Arès pour la première fois.
Par ailleurs, j’ose espérer que nous sommes beaucoup plus nombreux que deux cents ou trois cents derrière vous à suivre votre enseignement. Je formule le souhait que cette secousse dans nos rangs, à propos de votre blog, soit suivie d’une réflexion menée avec une large respiration libératrice. Pierre Corneille, dans Le Cid, fait dire à Don Rodrigue : "Nous partîmes cinq cents, mais par un  prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port."
Je vous souhaite de tout mon cœur à vous, à sœur Christiane et à vos proches un très bon Noël.
Héliette P. d’Île de France

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Héliette. Il est très tôt et je l'ai déjà lu trois fois, une fois en ouvrant a boîte de messagerie, une autre fois en le collant sur mon blog, une troisième fois en l'aérant par quelques alinéas, car il est beau, intelligent, et mérite qu'on le voie mieux ! Merci pour lui et merci pour vos souhaits, que je vous retourne en espérant que vous passerez de belles fêtes.
Je ne comprends pas pourquoi vous n'arrivez pas à utiliser le formulaire qui s'ouvre (ou devrait s'ouvrir) quand vous cliquez sur "Envoyez commentaire seul" ou "Envoyez commentaire + pièce(s) jointe(s)" Peut-être ces liens ne fonctionnent-ils pas sur votre ordinateur... Il faudra que je regarde ça de plus près. Mais j'ai pu trouver votre message dans ma boîte d'eMails.
Oui, j'ai bien conscience que chacun se prend dans le blog comme dans une toile d'araignée. De là, le soin que je prends de parler et reparler des mêmes choses sous divers angles en espérant que telle idée générale soit à peu près bien comprise comme il faut par tout le monde. Les différences entre les compréhensions viennent des différences dans les contextes qu'à peu près inévitablement les lecteurs mettent derrière le texte dans leurs cerveaux différents. Dans ma génération nous faisions nos humanités au lycée, c'est-à-dire que nous étudiions le latin (sept heures par semaine) et le grec, et je ne peux oublier comme différentes étaient nos traductions de tel ou tel auteur romain, par exemple Cicéron, parce que nous ne connaissions pas très bien le contexte politique ou philosophique du texte de Cicéron que nous avions à traiter et que chacun de nous, lycéens, remplaçait ce contexte par le sien et pendant l'occupation allemande et la guerre les contextes ne manquaient pas. Il fallait que le prof de latin-grec (au Lycée Hoche c'était toujours le même qui enseignait les deux) nous rappelât le contexte qui avait été celui de Cicéron... Alors, les brumes se levaient quelque peu et surtout nous apprenions à nous méfier de nos propres intuitions, presciences, etc. et à être plus proches de la pensée de l'auteur. Ainsi étions-nous grosso modo assez bien formés à la lecture de textes latin, grecs et évidemment français, car le français occupait une place prépondérante dans notre éducation. Sait-on qu'au concours de Navale, par exemple, le coefficient le plus élevé était réservé au français (coef. 7), pas les mathématiques ? C'est sûrement l'inverse aujourd'hui. Le contraste ou l'écart entre la manière d'éducation que nous recevions et la manière d'éducation d'aujourd'hui. Plus je vieillis et plus je me rends compte dans les regards posés sur moi que le français que je parle, celui de ma jeunesse, n'est pas toujours très bien saisi par nos jeunes et même moins jeunes. De là ma métaphore de la "toile d'araignée"...
Ceci dit, le groupe de missionnaires que vous vous efforcez de coordonner à Paris n'est pas de "crapauds", comme vous me l'avez dit le soir du 30 novembre et cela m'a peiné, même si sur l'instant je n'ai pas bronché. Je n'ai pas répliqué sur le moment, parce que j'étais très perturbé par le comportement que venait d'avoir notre frère Patrick B. En fait, vos "crapauds" font un travail extrêmement difficile et peuvent avoir l'impression d'être des nuls face à un monde hyperintelligent qui mépriserait leur propos, qu'ils finissent, eux les missionnaires, par croire débile. Non, non. C'est toujours une affaire de contexte ! Ce monde n'a pas actuellement le contexte nécessaire à coller derrière ce que nous prêchons dans la rue et c'est un peu comme si on leur parlait chinois. Mais le son des mots demeure quelque part dans leurs cervelles et un jour il reviendra comme une ritournelle qu'ils auront entendue en passant, quand un contexte proche jaillira et fera rejaillir la musique dans leurs têtes. C'est peut-être, partiellement du moins, le cas avec les gilets jaunes, ces gens qui, sous les capuchons de telles ou telles revendications (retraite, salaire, moins d'impôt) réclament au fond, tout simplement, que leur humanité leur soit rendue. Nous aussi nous avons l'ambition de voir l'homme retrouver sa véritable humanité qui ne vit pas que d'argent ou de santé, mais qui vit aussi de cœur et d'âme, de grandeur, de la recherche du bonheur que, contrairement à ce qu'on dit, l'argent et la santé ne donnent que partiellement. La vie spirituelle est partie intégrante de la vie humaine terrestre tout court et cela ressortira dès que le couvercle du matérialisme de mode se soulèvera, même si ce n'est qu'un peu.
Encore merci pour votre commentaire, ma sœur Héliette.

24dec18 203C39
Bien aimé prophète,
Merci de poursuivre votre blog.
Quand nous avions envoyé notre commentaire il n'y avait encore aucune réponse à votre message (202C44) et nous ne nous attendions pas à voir surgir de l'ombre tous ceux qui vous suivent silencieusement et se nourrissent de votre blog. Certes, ce n'est pas un tsunami mais disons une belle grosse vague qui est venue nettoyer vos doutes, votre déception pour repartir le cou tendu [Rév d'Arès 25/10] et nous conduire toujours plus haut.
Si nous devions faire un vœu pour ce blog, ce serait qu'il devienne comme les mille reflets des roches unis dans l'amour, la beauté et la volonté du bien accompli et le vœu que tous ceux qui ont témoigné leur "assidue fidélité au blog" participent à  l'enrichir. Quelques mots, une simple phrase, ce sera comme la rosée du matin ou la fraîcheur du soir qui prépareront le Jour.
Nous sommes appelés à être des combattants non pas les uns envers les autres, mais envers nous-mêmes par la pénitence.
Nous sommes actuellement en Palestine (Israël-Cisjordanie). Un voyage plusieurs fois reporté en raison de l'actualité.
Nous avons beaucoup marché à travers la Judée-Samarie et la Galilée.
Parfois stoppés par un mur de séparation immense, nous avons dû franchir le check-point à pied (de control il n'y avait point à l'aller, seulement au retour) et nous nous sommes retrouvés côté palestinien. Les Chrétiens sont bien accueilis.
Nous sommes rentrés dans Jéricho, une des plus vieilles villes au monde, aujourd'hui ville palestinienne où les juifs israélites ne peuvent plus s'aventurer.
Nous sommes entrés dans une colonie juive où les Palestiniens sont interdits.
Partout où nous sommes allés, nous avons vu deux populations condamnées à vivre ensemble (vingt pour cent de la population qui vit en Israël est musulmane).
Actuellement, nous découvrons la cité historique de Jérusalem. Nous déambulons au hasard des rues, des souks, passant d'un quartier à l'autre, juif, arménien, chrétien, musulman, reconnaissable par leur us et coutumes très marquées. Une ville envoûtante où sur chaque pierre chargée d'histoire les hommes ont bâti ici une église, là une synagogue, là une mosquée. Des lieux sacrés pour leurs fidèles mais qui ont divisé les hommes. Devant cette atmosphère particulière, Arièle me souffle cette lucide réflexion : "Ici c'est un peuple- religion et ici la religion est plus forte que l'amour."
Seule une minorité de Juifs et Palestiniens arrivent à vivre ensemble harmonieusement, mais pour la grande majorité leur refus de vouloir s'aimer au delà de leur religion les condamnent à apprendre à se supporter. C'est un volcan en feu qui sommeille, près à se réveiller à la moindre étincelle.
Je me souviens qu'un jour je vous avais posé la question : "Quelle solution pour en sortir ?" Vous m'aviez répondu du tac au tac : "Le pardon, il n'y a que le pardon qui permettra de résoudre ce conflit."
Ici, plus qu'ailleurs, nous mesurons la dérive des religions et l'importance de la Parole délivrée à Arès pour retrouver l'unité du peuple d'Abraham et l'importance toute aussi grande de votre enseignement prophétique, nécessaire pour les générations repentantes. Tout est à refaire, mais ici nous avons le sentiment que ce sera plus difficile encore.
Notre regret sera de ne pas maîtriser suffisamment la langue de Shakespeare pour espérer moissonner un épi mûr. Nous repartons avec des images plein la tête et désormais nous lirons les Évangiles avec un autre regard.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année en famille, ainsi qu'à tous nos frères et sœurs.
Affectueuses pensées.
Ci-joint une photo prise depuis le mont des Béatitudes où Jésus prêcha le fameux Sermon sur la Montagne, face au lac de Tibériade.
Philippe et Arièle C.C, Hautes-Alpes
Lac de Tibériade par Philippe Crépeau

Réponse :
Merci, frère Philippe et sœur Arièle, pour ce très beau commentaire que vous nous expédiez depuis la Terre Sainte où vous nous racontez d'une façon saisissante le très dangereux face-à-face Palestine-Israël. Tout le monde sait cela dans le monde, mais c'est sans nul doute sur place qu'on se rend mieux compte des réalités funestes de la situation. Vous êtes les premiers à nous faire part dans une commentaire sur le blog de la conjoncture explosive sur ces lieux où s'écrivit la Bible, mais vous n'êtes pas les premiers à m'en faire part personnellement depuis de longues années. C'est sans nul doute la raison pour laquelle le Père en 1974 et 1977 s'adressa aux hommes hors de la Terre Sainte, qui n'est plus qu'une terre de défiance et de haine.
Toutefois, nous sommes la terre des gilets jaunes inattendument sortis de leurs provinces et nous voyons apparaître chez nous une autre fracture, qui n'est pas celle provoquée entre deux religions, mais celle entre la base humaine et ceux qui la gouvernent avec art pastoral comme un troupeau de moutons, qu'on nourrit, qu'on protège et regroupe avec des chiens contre les loups du dehors, mais qu'on tond ou qu'on envoie à l'abattoir. Partout l'homme exploite l'homme encore, de façon plus ou moins bienséante ou malséante, mais cette exploitation redevient visible chez nous, alors qu'elle est flagrante, terriblement manifeste sur la terre où vous étiez en vacances. C'est, ne l'oublions pas, dans le monde entier, à peu près partout, qu'existent des pétards, certes plus ou moins mouillés, mais pétards quand même.
Partout existent un éloignement pernicieux entre deux catégories humaines, un égoïsme de race, de classe, de religion, la surdité aux plaintes des autres, une absence d'empathie, des bien-en-vue et des oubliés. Nulle part le lien spirituel entre les hommes, l'amour du prochain, ne préside aux rapports humains. Ce monde n'est qu'un os fracturé de mille côtés. Partout les dominants parlent en termes de technostructure, de principes déshumanisés "pour que la raison triomphe". Mais quelle raison ? Toujours celle du plus fort. Je ne sais pas en quel(s) idiome(s) parlent entre eux les gens qui se réunissent aux G20 ou aux G8, mais de toute façon ils parlent la langue morte des administrations financières. Tous les dominants sont encore des fossoyeurs de l'humain.
Philippe d'Iribarne, chercheur et penseur très peu lu, peut-être un peu illisible, a dit que "les révolutions surgissent quand le sentiment de l'honneur est atteint." Ces mots doivent être bien compris. L'honneur, c'est le sentiment de mériter la considération et de garder le droit à sa propre estime. Les Palestiniens se sentent atteints au plus haut point dans leur honneur; c'est ce que vous avez constaté. Pour moi les gilets jaunes, derrière leurs revendications de base : avoir assez à manger, se chauffer, s'habiller et s'offrir un petit plaisir par ci par là, sont en fait des humains qui ont eux aussi senti leur honneur attaqué par le froid dédain de la technoculture, de la bureaucratie, de "l'intérêt supérieur de l'État"... Hier, pendant notre déjeuner, je disais à sœur Christiane: "Je n'aime plus depuis que Dieu m'en a montré les terribles tares, ni la religion ni sa fille la politique. C'est assez dire si je ne suis pas bonapartiste. Pourtant Bonaparte dans une circonstance particulière : sa prise de commandement de l'armée d'Italie, comprit que chez l'homme l'honneur et ce qu'on appelle avec mépris "les grands sentiments" sont un jour ou l'autre au-dessus des réclamations matérialistes. La condition de l'armée d'Italie était déplorable. En 1795, un commissaire du Directoire (Ritter, je crois) disait : "Le soldat est comme nu et réduit, la plupart du temps, au quart de la ration de pain. L'armée est affamée. Sans moyens de transport, sans argent. Le service de l'habillement est le plus négligé. Les officiers ne sont pas mieux lotis, en haillons et maraudant avec les soldats, ils marchent à pied, le sac au dos. Beaucoup de généraux n'ont pas de chevaux." On pense à la vie d'un certain nombre de gilets jaunes sans voiture ou sans essence pour leur voitures, vivant chichement. Que fit Bonaparte ? Il lança cette déclaration qu'il est aisé de se rappeler par cœur : "Soldats vous êtes nus, mal nourris ; le Gouvernement vous doit beaucoup, il ne vous donne rien. Votre patience est admirable mais ne vous procure aucune gloire. Je vais vous conduire dans les plaines les plus fertiles du monde. Vous y trouverez honneur, gloire et richesses. Soldats, manqueriez-vous de courage ou de constance ?" Ça fait évidemment très cocorico, très flonflons militaires, ça sent la guerre et c'est affreux vu sous cet angle-là, mais je crois que Bonaparte toucha juste en disant à son armée de "va-nu-pieds" (Hugo dans "Ô soldats de l'an deux !") : "Votre patience est admirable mais ne vous procure aucune gloire." Gloire ! Il avait prononcé le mot qui fit remonter chez ces troupiers le sentiment de l'honneur et ils trouvèrent les peines et les peurs qui les attendaient supérieures aux réclamations légitimes de ce qui leur était dû. C'est comme ça qu'un jour ou l'autre une explosion se produit qui casse tout l'équilibre que croient éternel les puissants. C'est comme ça qu'à la place de la gloire nous pourrons faire passer l'amour.

24dec18 203C40
Bien aimé frère Michel,  
Quelle joie de retrouver vos écrits sur le blog.  
En vous lisant nous travaillons chaque jour un peu plus à notre pénitence.
Et meme si celle-ci peut parfois se faire conscience souffrante...  qu’importe !
Nous voulons de ce Feu 🔥 qui nous rendra la Vie.   
Nous vous souhaitons egalement ainsi qu’à soeur Christiane, à tous nos frères et sœurs un beau Noël d'espoir Avec amour,  
Thierry & Katia B-R. du Pays Basque
Faucon

Réponse :
Merci, sœur Katia et frère Thierry, pour ce commentaire et pour l'image.
Notre vocation n'est pas d'être provoquants, mais elle st d'être amour et douceur, et dans cette perspective l'image que le Père fait de moi dans le faucon m'a toujours paru étrange, parce que le faucon, comme le montre l'image, a des serres comme des crochets et le bec comme une arme qui tue. Mais je ne crois pas que ce soit à ce côté meurtrier du faucon que le Père fait allusion, mais à son vol, à sa vue, à sa nature de vainqueur. Bref, le faucon n'est en rien l'éternel assis, il est toujours en chasse. Vous aussi, je le crois.

24dec18 203C41
Sortir des Sentiers BattusBonjour Michel,
Je viens d'ouvrir votre blog et avoir connaissance de vous aujourd'hui grâce à un commentaire d'une personne vous citant comme un phare pour les êtres qui veulent vivre le changement de paradigme dans le maintenant. Cette personne s'appelle (c'est son pseudo) "al arm" et a laissée son commentaire sous la vidéo de Denis d'Orion. Elle  dit que vous avez un projet de Confédération d'Unités humaines en France pour que l'Amour fonctionne entre les êtres humains, car rien ne peut se faire dans la masse.
Moi même (m'aime) je pratique ce que vous appelez la pénitence qui pour ma part représente la période de remise en questions c'est-à-dire : faire un vide pour se retrouver avec soi-même : son véritable être qui sait dire Non à toutes les manipulations en exerçant son discernement tout en pardonnant et restant amour respectueux avec soi-même et les autres. C'est aussi un état de conscience nous ramenant à notre cœur primordial, à notre essence. Le christ a dit : n'en faites pas une religion : parole importante car le cœur n'a pas de religion : il est universel.
Pour revenir sur ce que dit "al arm", j'aimerais en savoir plus sur votre projet de Confédération d'Unités Humaines en France, car le moment est venu de se rassembler d'un seul cœur avec nos différentes individualités pour créer ce monde, ce nouveau monde d'harmonie basé sur l'amour réciproque, sincère, authentique et véridique.
Merci pour votre réponse.
Je vous joins ma dernière vidéo qui s'intitule : "Sortir des Sentiers Battus".
Je vous souhaite pour vous et pour votre famille de très belles Fêtes de fin d'Année et un renouveau (une nouvelle naissance) pour l'année 2019 avec un très joyeux Noël de la part de Noëlle.
Noëlle S.

Réponse :
Merci, ma sœur Noëlle, pour ce commentaire que vous m'adressez sur la recommandation d'un certain Al Arm, nom qui me paraît être l'anagramme d'Alarme, mais ce n'est peut-être qu'une coïncidence.
Vous me parlez d'une vidéo accompagnant votre commentaire, mais je n'ai trouvé qu'une image, une photo, que j'affiche en tête de votre commentaire et qui ne fonctionne pas en vidéo. Ce n'est pas grave.
Je suis le frère aîné des Pèlerins d'Arès, les disciples de La Révélation d'Arès, qui ne fontionnent pas comme une religion n'ayant ni dogmes, ni chef, ni lois internes, mais seulement comme des croyants libres et libérateurs de leurs frères humains. Libérateurs comment ? Par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et qui sont libres de tous préjugés, autrement, par ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Vous pourrez trouver sur mon blog deux entrées (180 et 181) particulièrement consacrées aux petites unités humaines confédérées auxquelles je voudrais donner une structure d'association leur permettant de se présenter aux élections, mais jusqu'à présent les juristes consultés m'ont dit qu'il était impossible de se présenter aux élections en France avec un programme de division, car la Constitution dit que la France est "une et indivisible". Mais l'affaire des gilets jaunes me dit que ce mouvement de fond ou de base va peut-être nous permettre de faire valoir nos revendications.
Dites-moi où vous habitez. Nous avons peut-être une mission à proximité de chez vous.

24dec18 203C42
Des Gilets Jaunes à la vocation spirituelle de la France, quel peuple pour porter le prophète et l'espérance spécifique de La Révélation d'Arès en 2019 ?
Les gilets jaunes n'ont pas seulement révélé le malaise du peuple français. Ils ont aussi offert aux Pèlerins d'Arès l'occasion de se rassembler autour du prophète, à partir de la reprise d'abord spontanée, puis réfléchie de l'image "Revendications du Gilet Jaune Michel Potay".
L'entrée 203 nous montre que même à petit nombre la victoire est possible, mais elle ne le sera pas sans conscience. Et notamment sans conscience collective.
Rappel :
"En 1977, Dieu me commanda d'écrire au paro et à Israël (XXV/5). Cet ordre me concernait seul ; je l'exécutai aussitôt. Mais Dieu par cet exemple montra la voie du devoir à tout son Peuple... Un peuple réveillé, né, rassemblé au grand jour — de là le mot assemblée —, qui aurait exprimé sa volonté et qui l'accomplirait. Le Peuple portant le prophète. La conscience universelle en marche... Depuis [le déclenchement de la crise des gilets jaunes], je devrais crouler sous la supplique collective : "Qu'attendons-nous pour entrer dans l'histoire ? Vous, vous ne pouvez rien ordonner (Rév d'Arès 16/1), mais nous, nous pouvons vous dire : Conduisez-nous ! (7/1) et nous tenir prêts à faire ce que vous croirez bon de faire." ("Le Pèlerin d'Arès" 1990, "Option solitude")
"La conscience collective requérant d'abord l'unité, son premier objectif me paraît tout désigné : Permettre au prophète, l'agent d'unité par excellence, de remplir pleinement ce rôle [ce qui renvoie à l’utilité du blog]. L'interaction de la conscience prophétique et de la conscience collective ne peut que profiter aux deux" ("Le Pèlerin d'Arès" 1990, "Option solitude")
"Mais pour cela, il faut un amorçage, une poussée naturelle de conscience. Si l'objectif était d'ordre réglementaire, non naturel — je veux dire si j'ordonnais : "Ce sera comme ceci et comme cela" —, ce n'est pas la conscience collective qui naîtrait, mais l'obéissance collective... On ne fait pas un peuple avec des coups de coude et des clins d'œil ; il faut qu'ils se sortent les tripes et les mettent bout à bout. Je ne suis pas seul parce que mes frères se détournent de moi. Beaucoup d'entre eux sont apôtres. Je suis seul parce que les Pèlerins d'Arès n'ont pas encore le sens de l'histoire. Après [quarante-quatre] ans ils ne se sont pas encore dotés du collectif d'action prophétique qui leur permettrait d'attraper au vol le genre d'opportunité que représente [par exemple le mouvement des Gilets Jaunes]."
 
Sœurs, frères, le temps n'est-il pas venu d'inverser la tendance ?
Dans l'article Télévision, toujours extrait du Pèlerin d'Arès 1990, frère Michel écrit :
"Sans doute Dieu s'attendait il à la déficience de l'assemblée, quand il envoya Jésus me dire : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau... avant que tu n'aies vu même le petit reste (24/1), mais Dieu ne serait pas fâché qu'on le fasse mentir. J'ose croire que ce qui précède est encore possible :
"L'assemblée est un bébé... mais le bébé porté n'apprend pas à marcher ; il faut le poser par terre. Cela et rien d'autre le force à établir une relation complexe entre le sol, ses jambes et le but qu'il veut atteindre. Les premiers pas ne viennent pas sur ordre des parents, ils viennent naturellement. La seule question est : Quand ?" ("Le Pèlerin d'Arès" 1990, "Option solitude")

Un pas décisif en 2019. Et pourquoi pas ?
Les conditions pour tirer les grandes leçons de l'opération de "Promotion du Prophète" du 18 novembre 2017 (Voir sur ce blog de 190C82 à 192C41) seront réunies en ce début d'année puisque nous aurons avec le Talkshow n°2 une vidéo donnant à voir le faucon et que dans la continuité de cette vidéo, une grande opération missionnaire de l'assemblée du petit reste rassemblé autour du prophète est à notre portée. La saisirons-nous ?
La réponse ne m'appartient pas, bien que j'y réfléchisse quotidiennement depuis des mois — comme beaucoup d'autres certainement — avec une petite poignée de frères, mais le seul fait de pouvoir poser la question est déjà le signe d'une grande espérance pour 2019. Et puis, il y a urgence. Il est temps (Rév d'Arès 28/20) de libérer la Parole que les pouvoirs étouffent depuis maintenant bientôt 45 ans. Le monde, à commencer par la France, va en avoir besoin pour résoudre les problèmes et souffrances dans lesquels l'échec de la politique, après celui de la religion, conduirait le pays tout droit et pourrait, ce n'est pas une hypothèse à exclure, finir en guerre civile.
Je sais bien qu'une grande opération missionnaire ne dotera pas l'assemblée comme par magie "du collectif d'action prophétique qui leur permettrait d'attraper au vol le genre d'opportunité que représente [par exemple le mouvement des Gilets Jaunes]", mais n'y a-t-il pas quelque chose dans l'ADN des Pèlerins d'Arès qui passe par la vie, l'évolution existentielle, non cérébrale, celle qui naît du dessous de l'Œil (xix/9) et la mission ne donne-t-elle pas la Vie ?
Alleluia !
Ci-joint une image rassemblant une affiche réalisée par notre frère Dominique F. de Perpignan, Et les affiches ou tracts Gilets Jaunes réalisées à Lorient, Toulouse, Paris... en attendant que d'autres les rejoignent peut-être.
Comment les guerriers spartiates de Léonidas résistèrent-ils à l'armée perse ? La raison tient en deux mots : entraînement et honneur.
En adaptant cela à l'armée spirituelle (Rév d'Arès xxxvii/12) que nous devons former, on peut dire que notre force est dans notre capacité à faire bloc, protéger son voisin, ne pas offrir la moindre faille entre les boucliers qui se chevauchent, suivre avec confiance les recommandations de notre guide, préférer la cohésion du groupe à l’exploit individuel, etc.
Jeff P. d'Île de France
Vocations Spirituelle de la France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire pugnace et l'image jointe.
Je suis convoqué à la Gendarmerie d'Arès ce jeundi 27 décembre. Le papier de convocation ne spécifie pas le motif, il n'est pas impossible que ce soit pour un interrogatoire concernant ces tracts "Revendications du Gilet Jaune Michel Potay". J'aurais préféré que ce fût sous d'autres formes moins "policières" que le dialogue entre moi et le pouvoir s'amorce (s'il s'agit d'un dialogue, bien sûr), mais j'irai avec joie en espérant que je pourrai enfin porter témoignage officiellement et que cela figurera sur un rapport de gendarmerie.

24dec18 203C43 
Bonjour frère Michel,
Je suis très heureux que vous n’abandonniez pas votre blog.
Par contre je suis peiné à la lecture de votre réponse au commentaire 203C20 où vous écrivez : "Je me trouve être un tout petit pépin perdu au milieu d’une très grosse et très riche compote de fruits qui, faute de conscience collective, risquera de se perdre sitôt qu’on la sortira du frigidaire où pour l’heure elle se maintient, mais ne peut pas nourrir le monde."
Il est clair que nous, les oisillons [Rév d'Arès xLv/14], nous n’avons toujours pas répondu d’une manière concrète à la question: "Un prophète pourquoi et pour faire quoi ?" Vous ajoutez un peu plus loin : "Alors, je fais ce que je peux et je crois savoir que cela ne changera plus, à moins qu’une organisation, dont je ne vois pas le début du commencement et qu’à bientôt 90 ans je n’espère plus, se crée parmi mes frères et sœurs pour me permettre de faire autre chose que ce que je peux."
Je pense à l’initiative des assemblées de Lorient, Toulouse et Angers qui se font les échos de votre prospectus sur les "Revendications du gilet jaune Michel Potay", que nous pouvons lire aux commentaires 203C7, 203C17 et 203C22 ainsi que vos réponses. J’essaye de solliciter une dynamique semblable au sein du petit groupe parisien, les 5x6.
Dès mi-janvier et ce pour trois mois il va y avoir un débat national. Nous ne connaissons pas encore les modalités, mais je nous trouve très en retard sur ce qui ce passe en ce moment dans notre pays. Il y a là une ouverture où "Il faut passer à autre chose. Rien n’est possible sans une action déterminée. Cette action, c’est le plan de La Révélation d’Arès (…) Il est temps de montrer du doigt le nouvel horizon. Notre pénitence le dessine. Il est possible de tout changer sans dommage, sans larmes, sans tragédie, lentement, mais ici et maintenant" (Entrée 154) et vous poursuivez en écrivant : "Un nouveau monde de questionnements s’ouvre. Entrons-y !" (Réponse commentaire 202C38).
Nous ne sommes pas allés déposer nos doléances dans les mairies, ne sommes pas allés vers les gilets jaunes, et nous ne sommes pas prêts pour ce grand débat où nous pourrions nous faire entendre. Quand j’écris nous sommes en retard, je ne vous inclus pas car, à la lecture de votre entrée 154 du 4 avril 2014, j’ai vraiment l’impression que vous nous suggérez ce que nous devons exprimer dans les doléances, auprès des gilets jaunes et lors du débat national.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes avec sœur Christiane et tous vos intimes.
Merci à vous pour tout ce que vous faites
Dominique Bo. d’Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
Il y a une erreur dans votre commentaire. "Les assemblées de Lorient, Toulouse et Angers" ne se font pas les "échos de mon prospectus sur les "Revendications du gilet jaune Michel Potay." Je n'ai jamais fait de prospectus. Je n'ai jamais lancé ce mouvement national.
L'origine est un post affiché sur ma page facebook "Michel Poaty", ce post était une affiche "Revendication des Gilets Jaunes Colombiers 34" et, dans un esprit d'imitation joyeuse, j'ai répondu à ce post, comme je poste beaucoup de réponses sur ma page Facebook, en écrivant les "Revendications du Gilet Jaune Michel Potay..." que vous lisez sur cette affiche. Mais cela, dans mon esprit, restait dans le cadre des échanges sur facebook.
Je ne sais lequel de nos frères a immédiatement repris ma réponse dans facebook pour en faire une affiche avec comme fond le dessin d'un gilet jaune et c'est devenu l'objet d'une campagne nationale. D'abord en Bretagne-Sud ou notre frère Patrick Le B. m'a demandé si j'étais d'accord pour qu'à Lorient un petit tract avec le gilet jaune et mes trois revendications soient prise en charge par la mission. Je fus d'accord pour une campagne qui de toute façon me paraissait déjà lancée, spontanément, dans le secteur de Lorient avant même qu'on me demande si j'étais d'accord.
Par la suite, je vis apparaître un peu partout ces mêmes revendications du Gilet Jaune Michel Potay et cela prit de telles proportions qu'il m'aurait été impossible de l'interrompre sur le motif que "Puisqu'on semble vouloir entrer dans le mouvement des gilets jaunes sur la revendication d'une confédération de petites unités françaises souveraines" réfléchissons-y ensemble afin de lui donner le maximum d'impact." Impossible de retarder cette campagne pour une petite réflexion. J'ignore s'il est dommage que le mouvement soit parti. J'en prends mon parti. Après tout, cela répond tout à fait à mon aspiration intérieure déjà ancienne.

25dec18 203C44 
Ce texte n'est pas un commentaire passé par messagrie, mais une lettre postale. Comme il s'agit d'une "lettre ouverte" j'ai pensé qu'il fallait la recopier ici pour que tout le monde puisse la lire :

Lettre ouverte d'Antoine Bastien à son frère aîné Michel Potay, le 13 décembre 2018

Cher Messager fort (Révélation d'Arès, 26/7),
Ce premier courrier depuis l'entrée 188 a été mûrement réfléchi et préparé par nos échanges sur votre blog. Il cadre ma future action "d'apôtre de l'idéal" : c'est le cri d'un lanceur d'alerte, c'est aussi une déclaration "d'autonomie prophétique" avec "option solitude". La faiblesse de la mission a des causes internes que vous semblez ne pas vouloir voir. Lucidité !

1. Le cri d'un lanceur d'alerte
Votre travail éditorial sur mon commentaire 202C167 est à l'image de celui que vous avez fait avec la Parole que le témoin entend, entend à Arès (iv/3) : il permet grâce à la ponctuation de retrouver l'original après avoir écarté le pied lourd (Rév d'Arès xxiii/1) de l'éditeur. Mais pour la Parole il faut dans certains cas reprendre les éditions précédentes, par exemple pour les mots que vous avez changés dans le chapitre xviii. Vous avez certes eu lors des théophanies une intuition du sens des mots, mais assez générale (Kabou en xv, non identifié sur le moment) et qui ne pouvait épuiser la dynamique de sens de l'ensemble de la Parole.
La Parole ne se divise pas (Rév d'Arès 15/6), on ne peut répéter comme un mantra Ta Parole Ma Parole (i/12) en ignorant son contexte, le cal et la boue qui doivent être lavés par l'Eau d'abord et tous les autres passages qui mettent en garde l'homme Michel — tu comptes encore toi aussi [ii/15], le fou en toi plante lui la fourche, dans tes côtes vient la raie avec la vague qui bave [xxxiii/18].
Je ne demande qu'à être convaincu d'erreurs de lecture sur la base de la Parole entendue. À tort ou à raison, j'y vois une progression au fil du texte qui conduit de l'homme Michel à la tête faible et au courage chancelant (Rév d'Arès 12/3) au faucon Mikal qui prendra enfin son envol en xLiv en se libérant de son pied lourd pris actuellement dans le javeau de sa culture chrétienne. Contrairement au Coran, nous sommes sûrs de l'ordre des versets de cette Parole dont les mots précis (et certainement la progression) ont été soigneusement pesés par la Pensée Forte.
Non vous n’avez pas été tiré d'un grand chapeau : l'homme Michel a été élu et reste guidé !
La Révélation d'Arès a fait de ce prêtre sûr de lui (Rév d'Arès 1/2) le Messager Fort, mais devenir un juste prophète, le faucon Mikal, sera long : beaucoup de temps et d'efforts de pénitence. Des mises en garde précèdent l'envol du faucon Mikal avec ses rémiges et ses oisillons qui par mille et mille battent la terre et s'abattent comme des haches (xLv/14). En particulier celle de xxiv : Sois un dans toi, ta dent mord Ma Lèvre, elle tient, ta dent mord la lèvre tu es deux, à rapprocher de (7/5) : Tu seras le porteur de Ma Parole moins le [prince, moins le] discoureur.
Alors j'attends le Messager Fort qui pose son œil sur le lointain (Rév d'Arès xvii/3), flotte sur le Vent comme l'oiseau large, dont les os éclatenl comme ceux de Yëchou et Mouhamad et que le Vent presse loin (xxviii/3-4). Mikal qui vole comme le Vent chaud et étale la braise de Yëchou et dont le bras a la lance de Mouhamad (xLiv/6-7). Quand ?

2. Ma collaboration apostolique passée et future avec l'homme Michel / le nabi Mikal.
La Parole, la Laine (que Je) file sans nœud (Rév d'Arès xLii/13) est ma référence absolue. C'est en confiance dans son témoin que je me suis engagé en 1985 dans la mission et l'aide aux assemblées. J'y lis : Nabi, tu écris, tu coupes ton ongle, écris le vrai, (ne pousse pas ton frère dans ?) le ruisseau (xx/4). J'avais naïvement choisi en 1988 de suivre votre décision de lancer la mission US en commençant par Détroit, choix inspiré par un ange, m'avez-vous dit. Puis l'homme Michel changea d'avis et les outils indispensables à ma mission disparurent : le texte anglais qui ne paraîtra qu'en 1995, les brochures de mission dont le papier financé en partie avec l'héritage de Maman — ce que la fratrie me reproche — fut recyclé pour l'œil s'ouvre... L'article de décembre 88 évoquant une supposée "faute" de ma part dans "Le Pèlerin d'Arès" suivant (incompatible avec Ev. 16/14) tomba comme un couperet et fut un point de rupture dans notre collaboration. De plus il handicapa lourdement mon travail ultérieur avec les "Pèlerins" [sans doute les magazines "Le Pèlerin d'Arès"].

Claude [lequel ?] m'apprit à ma grande surprise que vous faisiez allusion au copyright ! Or je n'eus qu'une ligne manuscrite sur un courrier : "Je suis fatigué ce soir Antoine, occupe-toi des questions à l'avocat pour le copyright" [?] alors que vous m'aviez montré quantité de documents sur la mission à Detroit [?]. Je n'étais évidemment pas qualifié pour ce travail (contrairement à notre frère DN [?] sollicité en vain) : je n'avais jamais fait travailler d'avocat d'affaire, aucune expérience dans l'édition grand public, je n'étais pas comme vous éditeur. J'ai fait ce que j'ai pu, ai consulté et payé un avocat américain qui n'a pas relevé le problème des délais dus aux textes antérieurs ajoutés à l'édition en cours — que je lui avais pourtant remise —. Je vous ai transmis son avis (remplir les documents de la librairie du congrès) que vous aviez reçus entretemps par mes soins. Vous m'avez dit : "Je m'en occupe !" J'étais au mauvais endroit au mauvais moment, votre colère [?] contre moi fut humaine mais injuste et dévastatrice. Non, la sagesse n'est pas d'accepter sous couvert d'humilité l'injustice venant de vous ! [?]
Bis repetita avec les injustices de l'entrée 188 [?] aux réponses rédigées à la va-vite, sur la base d'hypothèses et d'oublis sans vérifier les faits auprès de l'apôtre accablé, ces écrits m'ont prouvé qu'un décalage peut exister entre ce qu'écrit l'éditeur/webmaster Michel Potay qui mord sa lèvre et la parole du nabi, juste prophète Mikal : les deux coexistent en vous.
Le prophète n'est juste que si sa voix est pure (de toute bave?) et s'il va les mains devant (sans regarder en arrière vers l'époque du bélier ?). Oui, c'est bien le Messager Jésus et non Mouhamad qui vous a parlé — même si le second vous est apparu —, mais pas pour faire un retour vers le Sermon sur la Montagne et le christianisme comme dans votre entrée 106 : vous le vénériez comme un Dieu ! Le voir en homme ressuscité était un choc nécessaire pour le témoin, prêtre orthodoxe, et un témoignage fort à donner de l'espérance de la Résurrection.
Alors dans ce contexte, je réfléchis au mot prophète et à ce qu'en dit (Rév d'Arès 28/5) : C'est d'eux-mêmes que Je fais des prophètes. La Parole le dit des scandalisés qui n'écoutent pas la Parole. Que penser de l'autonomie prophétique de celui qui lit la Parole telle que vous l'avez entendue ? Non, nous ne sommes plus à l'époque de Mouhamad, le prophète vivant qu'il fallait suivre selon le Coran. Avec La Révélation d'Arès je revisite légitimement votre question par : "Ses prophètes pourquoi et pourquoi faire ?" et laisse chacun y réfléchir, "autonomie prophétique" oblige ! Tout évolue, vous y compris, je pense que votre travail prophétique sera encore long, plus de 20 ans j'espère, et que c'est un faucon vivant gui prendra un jour son envol. Alléluia !

3. Ma collaboration avec les "béni-oui-oui", les "Pèlerins d'Arès" de votre entrée 97
J'ai entendu en 188 le râle à 300 gueules des commentateurs publiés s'acharnant contre le chemineau [?] sans rien connaître des faits réels et je devine la vieille voix des non publiés. "Alléluia !" dit Chantal qui m'ostracisait depuis 20 ans. Son grumeau [?] de "l'Eau Forte" est seule référence pour vous de la mission bordelaise ! De même, celle de Strasbourg en 202C15 est la « mission de Yaël. "Inégalité d'énoncé" ! Le verrouillage par quelques anciens cajoleurs préférés aux compagnons sévères [Rév d'Arès 39/8] étouffa mon travail obstiné [?] sur la conscience collective, et après de multiples tentatives et projets pour sortir de l'impasse, j’ai jeté l'éponge début 2017 [?]. Je deviens réaliste : la collaboration fluide avec l'eau glacée bordelaise ou le non collectif non apostolique du Bassin m'est devenue impossible et m’exiler pour un meilleur travail d'apôtre est la seule solution à ma portée. Vous aviez qualifié de "fosse aux serpents" ces assemblées perçues par le filtre de ce que vous disent les plus bavards pour bien se faire voir ou de ce qu'ils montrent en votre présence. J'ai fait l'expérience du décalage entre leurs grands discours sur la pénitence et donc l'amour et leur réalité parfois glaçante. Lucidité !
Je suis scandalisé par mon expérience trentenaire des "Pèlerins d'Arès", mais serai toujours prêt à travailler comme porteur de la Parole sans être discoureur dans les conditions définies par les collectifs apostoliques intéressés. Ainsi ai-je fait avec le grumeau [?] bordelais : jamais consulté, parfois invité comme simple bras pour distribuer "leurs" tracts, mais écarté pour la mission quarante ans. Ils ont méprisé votre sage conseil de "mission ensemble pour mieux se connaitre" et pour lequel Nina — relancée sans succès — devait faire un planning. Trop dur pour certains de se résoudre à aller au Champ avec Antoine ! Votre conseil avait été donné lors de ces réunions d'Aquitaine organisées par "L'Eau Forte" [nom du local de mission bordelais] enfin décidée à partager "leur" local par groupes, en toute égalité (Rév d'Arès 8/9). Puis ils ont renoncé sans jamais se concerter avec les "autres", ceux qu'ils voient comme hors de leurs "affinités". Entre soi oblige !
Alors oui, je serai non un "matamore" (Réponse 198C51 ??) mais un compagnon sévère du petit reste, mangeant avec eux mais sans cajoleries le Pain descendu du ciel.

4 La pseudo affaire des "droits changeurs"
Je vous dois quelques précisions car vous semblez dans l'ignorance sur mes relations avec nos bien aimés frères de l'Orient. Avant de connaître La Révélation d'Arès, j’avais étudié longuement les textes sacrés pour me dégager des cultures religieuses et guider mon action et construisis ainsi une foi solide mais non affiliée. Or, vous me présentez dans le blog comme une sorte de bouddhiste réincarnationiste converti d'abord en Pèlerin d'Arès puis en musulman. C'est faux, nous ne nous comprenons vraiment pas malgré nos efforts. Subjectivité du blog !
L'expérience terrain m'a montré la puissance du blocage chez les Musulmans sur le dernier des prophètes [khātaman nabiyyīne : مَا كَانَ مُحَمَّدٌ أَبَا أَحَدٍ مِنْ رِجَالِكُمْ وَلَكِنْ رَسُولَ اللَّهِ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ وَكَانَ اللَّهُ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمًا "Muhammad n’est le père d’aucun de vos hommes, mais il est le Messager d’Allah et le Sceau des Prophètes ; et Allāh a pleine connaissance de toutes choses." Coran 33/41]. La stratégie pour ouvrir leur oreille à La Révélation d'Arès est donc très différente de celle pour les chrétiens ou athées. Mon projet, bien explicité dans mes courriers, de constituer un groupe de travail sur ce sujet fut pris pour un complot obscur dans votre entrée 188 où un nœud s'est fait entre Michel et D. [?], deux hommes déterminants (à mon humble avis) dans le Dessein du Père. Est-il encore "trop tôt pour mêler les deux Paroles" (entrée 158) ?
Mon pèlerinage 2018 s'est concentré sur l'étude de La Révélation d'Arès, du Coran, et des analyses de frère Suzanne [?]. J'ai relu avec attention chaque mot de La Révélation d'Arès, leurs liens, leur séquence et vu autrement le sens de certains passages et mots (Jour, soleil, fer... ). Ses notes de lecture montrant l'annonce du frère de l’aube dans La Révélation d'Arès [xxxv/7] sont d'autant plus convaincantes qu'elles font le pont avec l'annonce dans le Coran de Mikal et D. [?], comme son analyse sur la progression spirituelle en sept Jours. Mais j'y vois aussi des hypothèses faibles et n'approuve pas la diffusion trop large du "Bon Livre". C'est un homme libre faisant un gros travail d'analyse des textes. Je suis moi-même un "apôtre de l'idéal", libre de son ijtihad [?] face à mes frères musulmans culturels comme libre de sa lecture de La Révélation d'Arès et de la Laine que Je file sans nœuds face à mes frères "Pèlerins d'Arès" culturels et à mon frère aîné.
Donc ne m'incluez pas dans une sorte de complot islamisateur. Je suis prêt à échanger en toute fraternité sur la base de la Parole que le témoin entend, entend (Rév d'Arès iv/3) avec les Pèlerins qui pensent que je m'égare, mais je ne cherche à convaincre personne. Pas plus que je ne cherche à convaincre les Musulmans de rencontre du vrai sens des textes sacrés. J'essaie occasionnellement d'ouvrir des portes dans leur esprit pour qu'ils se plongent sans préjugés dans la lecture de La Révélation d'Arès, un travail à faire en synergie avec notre mission générale en France.
J'espère de tout cœur que vous trouverez enfin le temps et la sérénité pour faire ce travail charismatique que le Père vous demande : Fermer les siècles dans les Livres des Messagers (1/2) (sauf Mouhamad, i/6). J'espère aussi qu'il vous aidera à piler ce nœud entre vous et D. [?]
Ma fidélité (i/6) va au Père et à la Parole, la Lèvre sans le pied lourd (xxxiii/1). La recherche de Vie, la mission et la prière nous lient au service du Père, de Son Dessein, de Sa Parole.
Je joins une demi-dîme adressée fraternellement au prophète Mikal conformément à la Parole.
Pour la psalmodie sans les parenthèses [dans Le Livre], j'ai suivi l'exemple de votre noble épouse.
Antoine B. d'Aquitaine (ou du Nord ?)

Réponse :
Il s'agit d'une "lettre ouverte", donc diffusée à d'autres qu'à moi, et j'ai pensé qu'un jour de Noël je devais fraternellement l'afficher ici afin d'en faciliter la lecture par tous et de vous économiser les timbres-poste.
25 décembre, Noël, nous ne fêtons pas le Sauveur, mais tous les sauveurs de leurs frères humains, dont les Pèlerins d'Arès comme je l'écris ou "Pèlerins d'Arès" entre guillemets comme vous l'écrivez, mon frère Antoine, et je ne doute pas que vous soyez de ceux qui souhaitent de tout leur cœur sauver le plus d'humains possible.
Mais le salut se fait par une seule voie : la pénitence, mot qui n'apparaît pas plus dans votre lettre ouverte, vous concernant vous-même, que le mot amour envers d'autres.
Par cette "lettre ouverte" vous sortez du privé et vous vous justifiez auprès de toute notre fraternité. Vous êtes libre de cela, mon frère, et je respecte tous les termes de ce texte. Je connais déjà votre pensée telle qu'elle apparaît dans la lettre, je la respecte, mais, comme vous savez, elle n'est pas la mienne. Je dirais même que votre "lettre ouverte" fait en sorte que ma pensée se sent moins encore la vôtre. J'ai une sorte de malaise que je n'avais pas. J'en suis désolé, je n'y peux rien.
Je ne veux pas discuter des choses dont vous parlez ici. Je donnerai seulement quelques précisions :
Vous dites : "Pour la psalmodie sans les parenthèses [dans Le Livre], j'ai suivi l'exemple de votre noble épouse". J'ai donc demandé hier soir 24 décembre à mon épouse, dont je respecte la liberté de prier au point d'ignorer comme elle prie seule, quand nous ne prions pas ensemble, si elle psalmodiait Le Livre en escamotant les parenthèses et elle m'a répondu : "Oui, il fut une époque où je sautais les parenthèses, mais je ne le fais plus ou presque plus aujourd'hui." Vous avez donc raison ; mon épouse, une croyante libre, a bien, il fut un temps, escamoté le texte entre parenthèses. Je l'ignorais.
Puisque je suis sur ce sujet, permettez de rappeler qu'il ne faut pas escamoter les textes qu'on lit entre parenthèses, comme vous le faites dans cette lettre, parce qu'ils font partie intégrante du Message que me donna le Père du 2 octobre au 22 novembre 1977. J'ai déjà bien des fois expliqué, très souvent de vive voix, plusieurs fois par écrit et sûrement dans ce blog même, comment Le Livre me parvint lors des cinq Théophanies. Le Livre m'a été dicté simultanément par son et par pénétration. Je n'ai pas de mots pour décrire ce moment surnaturel. En même temps entraient en moi le son par l'oreille et le sens par le cœur, le mot cœur n'indiquant pas mon cœur matériel, mais mon être spirituel. C'est une expérience impartageable, mais absolument réelle et réalisée sur l'instant. C'est certainement ce qui fait du témoin le juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), celui qui par toute sa personne matérielle et immatérielle a reçu la Juste Parole en son intégralité, qui fait que désormais sa parole est la Parole, car cette Parole ne peut pas être rendue que par des sons. C'est cela que j'ai exprimé visuellement comme j'ai pu avec les piètres moyens dont nous humains pécheurs disposons, par des parenthèses. Ces parenthèses sont incontournables.
Par ailleurs, je n'ai jamais été en colère contre vous contrairement à ce que vous semblez penser. Les choses sont tout autres et beaucoup plus simples : J'ai compris que je ne pouvais pas compter sur vous pour me servir de bras droit, notamment de fidèle ambassadeur. Vous m'avez démontré quelquefois, dont une fois — importante à mes yeux — que je décris ci-après, que vous étiez un frère de grande foi, mais un indépendant tenant beaucoup à son indépendance et faisant tout à son idée, ce qui était son droit, mais qui finit par effacer totalement en moi mes espérances de voir en lui l'alter ego dont un homme nanti de la charge prophétique très lourde qu'est la mienne peut avoir besoin en certaines occasions. Avant que vous ne partiez aux USA, la démarche la plus importante que je vous ai demandé de faire était de rendre visite de ma part à son bureau de Boston (Massachusetts) ) à Mr Shultz, président de l'Église Unitairienne Universaliste, dont je vous avait donné l'adresse exacte. Nous étions déjà allés, Christiane et moi, au siège de l'Eglise Unitairienne Universaliste à Boston, mais Mr Schultz était absent et nous n'avions pas pu le rencontrer. Je n'avais rencontré qu'un de ses secrétaire. Je vous demandais donc d'apporter à Mr Schultz en personne mon salut fraternel, de lui exposer le sens de La Révélation d'Arès (la traduction anglaise n'existait pas encore, alors), de lui expliquer qui nous étions, que notamment comme les Unitairiens nous ne croyions ni en la trinité ni en Jésus comme Dieu incarné, et de voir avec lui si nous ne pouvions pas aux USA unir nos missions d'une façon ou d'une autre, car, je vous l'avais expliqué de long en large à l'époque, il est très difficile aux USA de se faire connaître sans un parrainage, etc. Bref, à votre retour, vous m'avez dit que vous étiez entré dans quelques églises unitairiennes en ville (je ne sais plus quelle ville) et y aviez ramassé des prospectus que vous m'apportiez (totalement inutiles ; des informations sur les Unitairiens Universalistes j'en avais déjà et de nombreuses) et que vous n'étiez pas allé voir Mr Schultz. De ce jour là j'ai compris que je ne pouvais pas compter sur vous pour une démarche de haut niveau. N'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), n'agissant jamais comme un chef, pourquoi aurais-je été en colère contre vous ? Je vous ai désormais laissé vivre comme vous aviez envie de vivre. Vous ne pouvez pas me reprocher ça.
Ah ! comme je voudrais revivre les moments passionnants que nous avons passés ensemble au cours des mois où vous habitiez chez nous à Arès dans les années 80, car c'est vous qui m'avez ouvert alors au merveilleux message métaphysique, la lumière des profondeurs, qui s'était élevé, 25 siècles auparavant, des lèvres du Bouddha. Certes vous me conspuiez gentiment, de temps en temps, à propos de la réincarnation à laquelle vous croyiez dur comme fer contrairement à moi, mais bon ! cela ne me gênait pas, car le salut vient de la pénitence mais non de ce qu'on croit. Cependant  jamais, vraiment jamais nous ne vous avons entendu parler de l'Islam et du Coran. Ce qui ne veut pas dire que vous ne les connaissiez pas, mais que vous nous laissiez ignorer que vous les connaissiez.
Je suis peiné de lire votre "lettre ouverte" où vous vous plaignez du commencement à la fin. Vous souffrez, c'est certain, et votre plainte vient de là, elle est respectable et je ne vais pas discuter de cela avec vous, parce que je vais sur mes 90 ans et mon temps est compté. Même si je vis encore quelque temps, il est compté. J'ai des choses plus importantes à dire et à faire d'ici ma disparition. Plus importantes à dire ? Oui, à vous notamment.
Vous prenez du retard, Antoine. Rattrapez-le. Vous parlez encore de façon raisonnante, du Royaume que Jésus déjà évoquait. Antoine, vous n'avez pas encore passé ce pont qui surplombe le Styx, le fleuve des enfers qui traverse la vie de chaque humain, ce pont qui fait passer de soi-même à plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6). C'est un pont difficile, branlant, fait des débris de nos existences. "Lucidité !" me dites-vous. Permettez-moi de douter de qui d'entre nous deux est le plus lucide.
Vous ai-je jamais empêché de faire votre mission à votre idée ? Vous ai-je jamais empêché d'aller dans nos missions expliquer aux frères ce qu'il faut faire, vous ai-je discrédité auprès de ces missions ? Jamais. Quels résultats avez-vous eus ? Aucuns, et je vous assure que j'aurais été heureux de vous voir réussir et si possible mille fois mieux que moi. J'ai sûrement comme tout homme des leçons à recevoir, mais pas de vous, Antoine.
Mon pont à moi, je l'avoue humblement, n'a pas été des plus faciles à jeter sur le Styx ; je ne suis pas un saint — Père de l'Univers Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4) —, mais j'avance et, je précise, j'avance dans le sens de La Révélation d'Arès, pas dans le sens du Coran, dépassé. Notre sentier à moi et aux frères qui me suivent est difficile, les rocailles en sont la pénitence, l'amour, le pardon, la paix, le fait d'être libre de préjugés (mots qui n'apparaissent pas, hélas, dans votre "lettre ouverte" vous concernant) mais nous progressons.
Gagnez en humilité ! Seule l'humilité dompte l'homme fier et souffrant. Et l'humilité est le seul lieu, simple placard ou hall grandiose, où l'on puisse faire se rencontrer le Père et l'homme. Vous avez rencontré le Père dans votre intellect, nul doute, mais dans votre for intérieur, dans ce qui en vous n'est qu'entrailles sans pensée ? Non, votre "lettre ouverte" n'est pas celle de quelqu'un qui a rencontré le Père, mais celle de quelqu'un qui court certainement après Lui, mais qui pour l'heure n'a rencontré que lui-même. Votre "lettre ouverte" est la lettre d'un cœur spirituellement non-abouti. Mais il faut peu de choses pour gagner en espérance fertile, vous savez : S'oublier, s'écraser pour renaître apôtre, ce que vous n'êtes pas encore, mais que vous pouvez être.
Je suis probablement, puisque vous le dites, un pas très bon apôtre, mais mon âme est née, je pense. Je n'en ai pas la preuve, j'ai encore des incertitudes, mais j'ose penser qu'elle existe. Êtes-vous sûr que la vôtre l'est ? Vous ne semblez pas en avoir grand souci, ou bien vous péchez par présomption, Vous citez beaucoup de choses, mais l'âme, pourquoi n'en parlez-vous pas ? Comment pouvez-vous aider des frères humains à la faire naître si vous n'y pensez même pas ? Si vous suivez l'Islam, celui-ci dit que l’âme est insufflée dans le corps humain à cent-vingt jours à partir de sa conception. Si vous suivez La Révélation d'Arès l'âme est créée en l'homme par le Bien qu'il fait, donc à l'âge de la conscience. C'est complètement différent. Il faut bien que l'un ait tort et l'autre raison. Si vous suivez La Révélation d'Arès, il faut inciter les hommes à prendre conscience que beaucoup d'entre eux sont incomplets et doivent se compléter : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), donc à parachever la Création, et donc l'homme est co-créateur... On est dans une tout autre perspective que celle qui ressort de votre "lettre ouverte".
Ce monde est rempli d'incrédules (je ne parle pas de ceux qui ne parlent pas de Dieu). Il m'arrive de me demander si je n'en suis pas encore un moi-même ; j'appelle: "Père, où es-Tu ? Reviens ! Il est si dur de vivre sans Toi ! Je m'efforce de faire le vide en moi pour que Tu y prennes place, mais y suis-je parvenu ?" J'avance, mal et à petits pas, mais vous, Antoine, mon frère, tant que vous ne vous oublierez pas, vous n'avancerez pas du tout. Il faut embraser votre personne du Feu dont naît l'âme. Je ne vois pas ce Feu. Vous ne parlez pas d'amour, d'humilité, cela me meurtrit, car l'amour est le brandon.
J'aimerais mieux voir en vous, Antoine, un Jean-Baptiste exalté qu'un plaintif superbe, qui pleure les faiblesses du prophète d'Arès. Je ne réagis pas par fierté ou amour propre, que je n'ai plus depuis assez longtemps déjà, mais nous n'avancerons pas avec ça. Nous avons besoin de tout le monde, mais votre "lettre ouverte" me fait penser que vous voulez encore vous donner des raisons d'être plaint et regretté, voire le vain espoir d'être réclamé — ce qui vous le savez ne se fera jmais — pour ne pas rejoindre le gros de la troupe arésienne. Moi, je vous ai toujours défendu contre ceux qui pensaient cela, mais je finis maintenant par me demander s'ils n'ont pas raison de vous voir comme un frère solitaire, qui souffre ostensiblement de sa solitude sans vraiment souhaiter en sortir.
Mon frère, je vous aime, mais votre "lettre ouvert" a jeté en moi un doute vous concernant, un doute que je n'avais pas, un malaise pas vraiment défini, mais assez pénible, et c'est à mon tour de réfléchir à votre propos. Laissez-moi réfléchir à vous et souffrez que je vous renvoie votre chèque. De deux choses l'une : Ou je ne le mérite pas de vous ou vous n'êtes plus vraiment des nôtres. Nous verrons plus tard.
En attendant, je vous souhaite un heureux Noël avec votre épouse et vos enfants.

26dec18 203C45
Salem Frèro,
J'ai bien aimé cette entrèe surtout cette citation d'une sagesse indoue : "Veux tu savoir ce que quelqu'un a dans le cœur ? Vois comment il se comporte avec ceux qui ne lui donnent rien ou peu."
Je me suis dit en la lisant que j'espère en pratiquant bien la pénitence j'arriverai à être quelqu'un de Bien (avec un grand B) même avec ceux qui me font du mal.
Tu vois, mon frère, ton blog me sert toujours à réfléchir sur la Parole de Dieu.
Je te souhaite à toi et à ta famille de bonnes fêtes de fin d'année.
Ta petite sœur
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Combien touché je suis, ma sœur Malika, par ce petit commentaire écrit avec l'âme et qui va droit à l'âme de chacun et chacune de ceux et celles qui vont le lire ici.
Merci pour lui, Malika. Je t'adresse à mon tour tous mes vœux de bonnes fêtes de fin d'année à toit, à toute ta famille, à tous tes amis.
Nous prions ensemble pour toujours mieux accomplir, c.-à-d. toujours mieux aimer, pardonner, faire la paix, comprendre avec intelligence, être libres de tous préjugés. Alleluia !

26dec18 203C46
Pour cette entrée, le lien vers la version américaine est incorrect et affiche :
The requested URL /203.html/203LeonidassBlog-comments-english.html was not found on this server.
Je vous souhaite un joyeux Noël et une grande année 2019, ainsi qu'à sœur Christiane.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, de me signaler cette apparente anomalie.
Cette anormalité est en fait normale, parce que je n'ai pas encore eu le temps, dans la bousculade de travail pendant les Fêtes, de traduire en anglais mon entrée 203. Cette entrée n'existant pas en anglais, vous trouvez nécessairement "The requested URL /203.html/203LeonidassBlog-comments-english.html was not found on this server."
Merci pour vos bons vœux de grande année 2019. Je vous retourne les miens, de tout mon cœur.

26dec18 203C47
Frère Michel, prophète Mikal,
Je suis désolé que le malaise actuel, qui vous traverse, puisse aller jusqu'à vous meurtrir. Car il doit y avoir une meurtrissure de devoir réaliser l'état des "bras droits" potentiels comme faisant partie intégrante des faiblesses immenses (Rév d'Arès 36/5). Peut-être n'avez-vous pas encore tout vu !
Mais, à côté de ces constats importants, il y a celui des signes évidents d'une force qui nous pousse à aller de l'avant ; je ne crois pas que nous devrions nous attarder à regarder en arrière. Sachant surtout que nous n'y sommes pas accompagnés (Rév d'Arès 39/6).
Il y a une force qui nous pousse à nous rassembler.

Je suis désolé aussi qu'Antoine B. n'est pas capté la dynamique spirituelle d'un Jack Kérouac dans l'expression du "roadtrip". Mais je dois avouer que je ne m'explique pas pourquoi vous vous infligez, et nous infligez, encore la logorrhée de ce frère qui se trouve être un puits sans fond.
Nous avions déjà eu droit au commentaire 202C167 qui n'apportait aucune avancée ; pire que ça, ce commentaire fait honte à la clarté réclamée par la droiture du frère qui va conscit (Rév d'Arès xxii/14).
Pour exemple, un frère digne de ce nom n'oserait jamais faire référence au pseudo d'un "frère Suzanne" sans évoquer sa réelle identité. Il y a une odeur nauséabonde de double jeu rien que dans ce fait. Toute cette clique est dangereuse. Car au lieu de vivre cette Parole qui finit par couler dans les veines (Rév d'Arès vi/5), la race des dos gris (xvi/3), celle capable de porter le masque du porteur de bonne parole, se veut même s'enraciner dans le cadre prophétique du vivant du prophète. Leur ignorance est sans limite. Cette clique d'imposteurs (il suffit d'aller sur le site d'Al Abdal pour comprendre l'enfermement que les "droits changeurs" proposent) sont ceux qui d'un mot écrivent des livres (23/7) pour contourner l'essentiel : L'humilité et la simplicité de la pénitence. Ils excellent à faire un murmure étrange, un langage inconnu, de Ce Que J'ai livré au monde dans l'éclat des Cors Célestes, dans les accents harmonieux de Mes Messagers (3/8).
Je connais Antoine B. pour avoir dû, à plusieurs reprises, le supporter. Et, je suis allé jusqu'à lui donner mon appui auprès de vous au début, lors de son passage dans la zone de "Styx" (votre réponse 203C44). Oui, je vais appeler ce difficile passage "du pont de singe à la passerelle" (entrée 158), la "zone de Styx". Cette zone de l'être au non-être pour Être.
Avec Antoine, nous sommes bien dans le cadre de quelqu'un d'insupportable — impossible à supporter. Comme Sébastien C. (202C28) que j'ai pu croiser —. Contrairement à notre frère Éric D. que j'ai été triste de voir mettre dans cette figure à trois reprises dans votre réponse 202C206, que je ne trouve pas insupportable ; un aspect de son intelligence et une dimension de sa mystique, dont il n'a pas su encore trouver la mesure, le rend parfois épuisant, j'en conviens.
Nous passons du temps à lire de lui, sur lui, mais pourquoi ? Pour quelle raison ? Antoine B. nous apporte-il quelque chose d'essentiel, de profond, dans son "autonomie prophétique" ? Même pas. Il n'est pas au rendez-vous. Prophétisme = Souder la créature au Créateur. Comme vous l'évoquez, il n'y a rien du Créateur ni de la création dans les "revendications du gilet gris d'Antoine B."
J'interviens sur ce "cadeau de Noël" du 25 décembre 2018 (publication sur ce blog de la lettre qu'Antoine a transmis à différents acteurs qui acceptent encore ce genre de correspondance de sa part), car lorsque j'enlève le ruban et que je déchire le papier, je découvre plutôt dans le paquet une énorme question en suspend : Comment ce genre d'individu sera géré quand Mikal ne sera plus parmi nous ? Car leur race laisse la porte grande ouverte à toutes les faiblesses tandis que la porte est étroite pour la race des prophètes. Et j'ai vu les suiveurs être happés davantage par le bagout des faiblesses plutôt que par la rectitude de la force. Nous n'en avons pas encore fini. Surtout lorsque les faiblesses s'appuient sur la Parole pour se faire passer pour de la sévérité (Rév d'Arès 39/8).
Tandis que l'entrée 202 aura été marquée par l'épisode 202C44, laisserons-nous l'entrée 203 se laisser envahir par ce nouvel épisode 203C44 ? Personnellement, je trouverais dommage de casser la belle dynamique actuelle par des injonctions très répétitives. Et stériles.
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Je comprends votre commentaire, frère Frédéric, mais je n'en comprends pas tout de la part de quelqu'un qui me paraît bien depuis un certain temps cheminer avec bonheur sur les sentiers vers les Hauteurs.
Je comprends la contrariété qui vous tracasse, comme elle me tracasse, que vous a causée la lecture de la "lettre ouvert" d'Antoine B. mais il faut voir cela sous l'angle de l'amour, car nous devons aimer même l'ennemi (Matthieu 5/44), sinon nous entretenons le monde de vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). L'amour est la porte de la lucidité.
Ce que vous appelez "cette clique d'imposteurs" ne mérite pas nécessairement d'être considérée comme un groupe de tartufes, d'hypocrites, de menteurs, même s'ils se cachent derrière des pseudo comme "frère Suzanne", "Al Abdal", etc., car ils peuvent sincèrement interpréter les choses autrement que je ne les interprète, et s'ils poussent un peu trop loin le bouchon dans la direction de preuves plus ou moins fabriquées, c'est par cette propension qu'à l'humain de vouloir parfois trop prouver ce à quoi il croit. On ne sort pas de ce genre de situation en accentuant la divergence de vue par des propos proches du conflictuel. Il faut réfléchir, voir s'il n'y a pas peut-être place pour tout le monde, sinon on retombe dans la religion avec ses limites dogmatiques abruptes. Nous ne sommes pas une religion, nous devons former une lumière pour en sortir.
Je sais que ce n'est pas facile.
Merci quand même pour votre message, frère Frédéric. Je vous souhaite encore de bonnes Fêtes, à vous et à tous ceux que vous aimez.

26dec18 203C48
Cher frère Michel,
Très heureux évidemment du retour de votre présence dans votre blog.
Pour aller droit au but, je rebondis sur les deux derniers commentaires du blog et vos réponses. Il me semblait inévitable que cette diffusion désordonnée et impréparée de la "modeste réponse que vous avez mise au post de Didier Doré" pour "simplement dire que [vous aviez vos] revendications à [vous]" finissent par produire des vagues. Ceci dit, le pouvoir insurgent de vos propos sur fond de troubles sociaux aurait très bien pu donner le même résultat, même à une action préparée et coordonnée. Et finalement, vous n’en êtes pas fâché, puisque que cela vous donne l’occasion de porter enfin témoignage officiellement dans une amorce de dialogue entre vous et le pouvoir. Je vous souhaite de tout cœur d’y parvenir et de n’être pas trop éprouvé par la pénible impériosité des "forces de l’ordre" dans les périodes de troubles.
Je souhaite ici exprimer ma position par rapport aux gilets jaunes en général et à ce que je conçois de la posture que les Pèlerins d’Arès pourraient adopter. Dans la nuit du 4 au 5 décembre, j’ai écrit sur votre page facebook cette lettre à laquelle vous n’avez pas réagi, trop occupé que vous étiez par la prise de conscience et la réflexion qui ont amené l’arrêt temporaire de vos réponses sur le blog. Je vous en retranscris le texte :
"Cher Frère Michel, je vois un emballement enthousiaste autour de votre "modeste réponse" dans laquelle vous exprimez les Revendications du Gilet jaune Michel Potay". Je suis très heureux que vous ayez exprimé votre dimension spirituelle par rapport aux revendications de nature matérialiste et politique des gilets jaunes qui expriment certainement sous leur colère une aspiration confuse à un autre monde plus humain et plus juste.
Néanmoins, après avoir trouvé que l'idée d'une pétition autour de vos "revendications" inachevées (parce que sans doute écrites sur l'élan de l'inspiration —- vous n'utilisez jamais l'abréviation etc. pour des explications de fond) était bonne, je réfléchis qu'elle comporte un risque qu'il ne faut pas sous-estimer : celui de la récupération ou de la confusion de notre foi dans un mouvement qui n'est pas spirituel et qui peut se dégrader en violences redoutables.
Ce risque s'accroît, si nous utilisons des symboles qui ne sont pas les nôtres, par exemple le gilet jaune comme support du texte de pétition.
Après avoir apprécié la trouvaille de Jeff astucieuse et percutante (il excelle dans cette créativité), je me ravise, car je crois que ce type de symbole nous assimile par trop aux gilets jaunes en appauvrissant notre spécificité.
Nous pouvons alors nous voir noyés dans cette masse multiforme, agitée et très diversement déterminée autour d'objectifs explicites peu élevés et emprunts de contradictions, en tout cas peu différents des objectifs qui ont toujours été ceux des révolutions qui n'ont rien changé au monde.
La prise de conscience des Français de la nécessité de passer à un système moins politique et plus transversal est récente et pour le moment insuffisante pour aboutir au stade de sa construction.
Les Pèlerins d'Arès, eux, pensent et pratiquent individuellement et collectivement [?] la pénitence, libération spirituelle et existentielle dans et par le bien, depuis quarante ans. Ils ont à cet égard une expérience et un savoir qui représentent une véritable richesse et je suis convaincu que cette richesse rare aujourd'hui, doit être protégée de l'assimilation et de la confusion dans un mouvement populaire que je ne crois pas libérateur sur le fond.
C'est aux Pèlerins d'Ares, au contraire, d'inspirer le peuple en lui offrant et en l'éclairant des perspectives spirituelles dont ils sont les seuls à voir la profondeur et la nécessité authentiquement libératrices. Il nous faut donc rester proches de ce mouvement qui porte une espérance, mais nous en démarquer assez pour que les gilets jaunes nous distinguent, nous repèrent comme apportant autre chose, du "nouveau" (dont nous savons bien qu'il est millénaire comme la Parole, mais jamais accompli), un souffle qui change radicalement les perspectives de cette révolte en lui apportant de quoi se transcender en recréation libre et véritablement fraternelle.
Je pense donc qu'avant de lancer cette pétition, il faut bien réfléchir à la compléter sur le fond, car elle sera inévitablement vécue comme une sorte de feuille de route, et à la mettre en forme en prenant soin de choisir des symboles et des termes qui restent caractéristiques du sens de la Révélation qui vous fut donnée, tout en proposant des orientations partageables avec les soucis et les aspirations des gilets jaunes.
Pour moi, c'est ce que vous avez commencé à faire de très belle manière. Je pense qu'il faut continuer, sans perdre de temps, mais sans se hâter non plus."
Aujourd’hui, je pense la même chose et je suis en contact avec quelques membres de ce mouvement qui semblent des gens d’expérience et de bon sens et qui militent pour le RIC (référendum d’initiative citoyenne) auquel je réfléchis. Certains d’entre eux, peu nombreux pour le moment, ne sont pas insensibles aux perspectives développées par la Parole de Dieu redonnée à Arès.
Je vous joins ci-dessous un post (paru hier sur ma page facebook) qui complète ma conception de la relation de notre mouvement spirituel à long terme avec le mouvement des gilets jaunes, mais aussi avec ceux qui le suivront, puisqu'il est bien évident que ce mouvement n’est que le premier de nombreuses tribulations à venir :
"Je suis d'accord pour soutenir par mon intelligence et mon action, si elles peuvent être utiles, ce "vent d'émancipation", mais je ne suis pas du tout sûr qu'il portera l'humanité vers sa vraie liberté. Il y a loin encore de l'aspiration actuelle qui se laisse toujours prendre au piège des textes fondateurs et des lois organisatrices et la liberté spirituelle qui au contraire fuit les textes et les lois.
Je ne crois pas qu'il y ait progressivité entre les événements insurrectionnels d'aujourd'hui et l'insurgence de la pénitence et de la moisson qui appellent à tout autre chose qu'une organisation, parce que la perspective finale spirituelle, donc totale, n'est pas que sociale, elle est universelle et cosmique.
Je crois que l'insurrection actuelle n'est qu'un premier jet, un premier élan qui devra être suivi par beaucoup d'autres, avant que la société change sur le fond social déjà. Et il n'est pas sûr que nous échapperons aux violences armées. Mais ce mouvement qui commence mettra probablement des décennies avant de produire une nouvelle société.
Et quand ce sera fait, viendra le moment de vérité qui ne sera pas forcément sans nouvelles secousses, ce moment où il faudra abandonner tout pouvoir pour s'appuyer sur l'amour. Alors combien de gilets jaunes bien vieux à ce moment seront prêts à le faire ? Assez peu, certainement.
Mais il y en aura, à condition que nous ne nous lassions pas de répéter que l'organisation sociale juste n'est pas la finalité, mais que la finalité, c'est l'amour du prochain qui offre une autre intelligence qui n'organise que très peu pour que tout s'harmonise par le bien accompli. Je crois qu'il faudra toujours insister sur cela et aller vers cela, sinon le vent mauvais du pouvoir reviendra vers les égaux (et les egos) qui se laisseront prendre au charme de la facilité cloisonnante et classifiante, et ce vent léger d'abord et quasi secourable se transformera tôt ou tard en tempête dominatrice. Il faut donc dès maintenant poser ce principe, fondé dans toute la Parole du Créateur et particulièrement à Arès, pour en préparer les effets.
Je souhaite un très beau Noël d'amour, de pardon, de paix et de joie, au moins dans le cœur et surtout dans le cœur, à tous mes frères et sœurs de la terre, et, plus proches de moi, à tous les miens par la chair et par la foi."
Je vous réitère avec un profond respect et tout mon amour fraternel mes vœux de beau Noël et tout mon soutien pour votre rencontre avec les gendarmes.
Bien sûr, s’il faut payer de sa personne, même physiquement, je suis prêt à répondre à votre appel.
Didier D. du Pays Catalan.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Bien sûr que le fait de sortir du plutôt confortable refuge spirituel que nous offre La Révélation d'Arès pour partir en campagne sur terrain ouvert "comporte un risque qu'il ne faut pas sous-estimer : celui de la récupération ou de la confusion de notre foi dans un mouvement qui n'est pas spirituel et qui peut se dégrader en violences redoutables." Bien sûr que "ce risque s'accroît, si nous utilisons des symboles qui ne sont pas les nôtres, par exemple le gilet jaune comme support du texte de pétition." Mais que pouvons-nous faire — n'est-ce pas ce que nous missionnaires faisons déjà dans la rue ? —, que pouvons-nous faire d'autre qu'utiliser nos propres têtes, mains, lèvres, pieds et pourquoi pas ? un gilet jaune aussi, qui me paraît un emblème plutôt neutre ou polymorphe, pour faire passer nos idées par un canal que les pouvoirs n'attendent pas, par un couloir qu'ils ne peuvent pas traiter de sectaire, suspect, exécrable, parce que est celui qu'empruntent des hommes aux revendication légitimes.
Notre message de toute façon et en toutes circonstances passe par notre réalité matérielle imparfaite, qu'elle soit de notre chair ou d'autres accessoires. Le gilet jaune a quand même, pour la première fois, une autre allure que le pavillon noir de l'anarchie ou le pavillon rouge de la révolution marxo-lénino-taoiste. Le gilet jaune est ce que porte l'automobiliste en panne sur la route, le jaune étant comme un cri qui dit : "Dépannez-moi. Au secours !" Et nous, nous crions : "L'homme est en panne de ce qu'il a de plus beau : L'amour ; il faut remettre l'amour en marche."
Au reste, le gilet jaune me paraît actuellement porteur d'idées très diverses qui traversent des hommes qui se rebiffent, qui veulent récupérer leur humanité digne. Il y a certes, comme toujours dans les remous humains, quelques idées ou intentions moins nobles et moins justes, mais ça, c'est la boue dans laquelle il faut nécessairement patauger par moments dans l'existence. De plus, nos revendications à nous sont précises. Ce que je regrette, c'est que ce mouvement chez nous n'ait pas été précédé d'une courte réflexion, par exemple celle qui m'aurait permis d'ajouter à mes revendication quelque chose comme : "Parce que dans des petites souverainetés humaines on aime, on pardonne, on est juste plus facilement que dans la masse." Mais bon ! c'est parti spontanément de façon incomplète. Rien n'est parfait dans ce monde.
Libre à vous de ne pas suivre le mouvement, libre à vous de penser autrement, mon frère Didier. Je ne vous reproche pas votre commentaire.
Merci pour vos bons vœux. Je vous retourne les miens à vous, frère Didier, et à tous ceux que vous aimez.

26dec18 203C49
Cher frère Michel,
J’espère que votre entrevue avec la gendarmerie d’Arès programmée aujourd’hui se passera bien. Concernant la question des tracts du "gilet jaune Michel Potay", j’avoue avoir été un peu interloqué au départ de cette action, dont je comprends maintenant mieux les tenants et aboutissants.
J’ai peiné en effet à en suivre les débuts, car vous n’êtes pas obligatoirement homme à lancer des pétitions, et je ne vous voyais pas spécialement dans ce type de démarche. Je comprends maintenant (réponse 203C43) que ce n’est pas vous qui avez lancé cette action, même si vous avez, en guise de pied de nez, repris le modèle de slogan des gilets jaunes en utilisant votre discours sur les petites unités souveraines.
Et puis, on ne sait pourquoi (je veux dire : on ne sait pourquoi sur ce sujet plus qu’un autre), c’est parti d’un coup, et un peu dans tous les sens, sans réelle concertation sur toutes les implications que cela pourrait comporter.
Ce qui me gène le plus dans cette action du/des tract(s) gilets jaunes, c’est qu’il me semble qu’on prend une fois de plus le problème à l’envers : on part d’une problématique politique, l’éclatement en petites entités à taille plus humaine, comme point de départ de notre action. Alors, je sais bien qu’une liberté plus grande permettra toujours plus (et avec tous les risques que cela comporte et qu’il faudra gérer) de mettre en œuvre l’amour, mais on peut aussi penser que, de la même manière que l’homme pourra se passer des lois lorsqu’il sera devenu plus conscit (Rév d'Arès xxii/14), l’éclatement en petites unités sera la conséquence d’une dislocation, de l’intérieur si je puis dire, de l’idéal politique qui se sera épuisé.
Je crains donc que, si l’opinion entend enfin la voix des Pèlerins d’Arès à travers ce prisme du tract "Gilet jaune Michel Potay", ce soit donc une revendication politique, alors que nous refusons la politique, qui nous grave durablement dans les esprits, plutôt que l’appel au changement de soi et du monde (Rév d'Arès 30/11, 28/7).
Bref, je ne comprends pas vraiment pourquoi cette revendication a été, d’un coup, porté sur le devant de la scène, hormis peut-être pour se dire : Faisons enfin du concret ! Mais, la pénitence, ça aussi, c’est du concret. En ce sens, le tract de l’assemblée de Lyon me paraît tellement plus correspondre à l’esprit de La Révélation d’Arès. Quand sortirons-nous de la politique ?
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Évidemment, mon frère Denis, ce tract "Gilet jaune Michel Potay ressemblera plutôt à une revendication politique", vous avez raison. Ce n'est pas la forme pure et idéale de notre message ; c'est seulement une ruse pour faire passer notre message. Le risque me paraît mince dans la confusion qui règne. La ruse n'est pas un moyen qu'avait exclu Jésus en son temps : Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc astucieux (ou habiles ou finauds) comme des serpents et simples comme des colombes (Matthieu 10/16). Comme vous je préfère, bien sûr, le tracts de nos frères et sœurs lyonnais, mais il faut parfois faire feu de tous bois. Je ne crois pas que, dans l'état de confusion actuel, le risque soit très grand.
Merci de me souhaiter une bonne démarche à la gendarmerie d'Arès — non pas aujourd'hui, mais demain — mais, vous savez, je suis habitué à la gendarmerie d'Arès où, en quarante-cinq ans bientôt, j'ai assez souvent été convoqué pour des raisons diverses, et notamment quand des slogans sur autocollants (très difficiles à décoller) étaient placardés sur des objets ou des bâtiments publics dans des villes de France, ou à l'époque du Service Militaire en France en raison de ceux de nos jeunes frères qui demandaient la statut d'objecteur de conscience. Le gendarme : "Votre croyance est-elle comme celle des Témoins de Jéhovah antimilitariste?" Moi: "Non. Je n'encourage pas mes jeunes frères à refuser de faire leur temps militaire dans la mesure où la France n'a qu'une armée de défense et n'a plus d'armée coloniale ou d'agression." Le gendarme : "Vous désapprouvez donc vos jeunes disciples qui demandent le statut d'objecteur de conscience ?" Moi : "Non, je ne les désapprouve pas, parce que la guerre est une chose horrible et que porter des armes peut paraître horrible." Le gendarme : "Vous êtes en contradiction avec vous-même !" Moi : "Non. La vie sociale est quelque chose d'extrêmement compliqué, souvent contradictoire qu'on ne résoudra pas d'un seul coup, mais il faut le courage de réfléchir à tout en même temps... Ce que ne fait jamais la loi, qui n'est pas une canne à pêche, mais une massue..." Le gendarme: "?????" Etc. Etc. J'ai eu comme ça des confrontations très pittoresques avec la maréchaussée. Ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille, oh non !
Si mes enfants avaient été attaquées par un forcené, les aurais-je laissé tuer par lui ? Bien sûr sur non. J'aurais été en état de légitime défense et, si nécessaire, je me serais violemment opposé au forcené, peut-être même l'aurais-je tué sans intention de tuer, mais par le vital besoin d'écarter un danger mortel." Ce sont des situations auxquelles il faut avoir le courage de réfléchir. Ce monde n'est pas de bisounours ; il est dangereux et je n'ai jamais cru que la non-violence, dont je suis évidemment partisan, va jusqu'à se laisser anéantir par les dangers, car alors on laisse totalement la place au Mal. Tout est mesure comme dit La Révélation d'Arès et c'est évidemment quelque chose de très difficile à respecter... dans la mesure.
Merci pour ce commentaire, frère Denis.

26dec18 203C50
Nous ne soupçonnons pas toujours la puissance de certains petits pépins comme le pépin de pamplemousse, surtout le citrus paradisi sauvage. L'extrait de pépin de pamplemousse est considéré depuis plusieurs années comme un des meilleurs antibiotiques naturels (le pépin de pamplemousse ne pourrit pas même au milieu d'un composte), alors s'il se diffuse dans une compote celle-ci gagne en force.
Puissiez vous transmettre la puissance du citrus paradisi !

Pour voir apparaitre rapidement les entrées ou messages récents du Blog, la touche F5 permet d'actualiser un site.
(Par ailleurs), le jeudi 26 décembre n'existe pas cette année, votre convocation est probablement le mercredi 26 ou le jeudi 27.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Oui, ma sœur Rachel-Flora, c'est bien le jeudi 27 que je suis convoqué. Ai-je écrit jeudi 26 décembre ? Suis-je bête ou écervelé ! Je cherche et je constate qu'en effet j'ai écrit "jeudi 26 décembre" dans ma réponse 203C42 ; je corrige immédiatement cette erreur.
Quant aux pépins de pamplemousse, ils sont en effet de puissants remèdes pour certains maux, mais ils sont aussi des maux dans d'autres circonstances. Je suis notamment sous un médicament qui contribue à me maintenir en vie (je ne devrais peut-être pas l'accepter puisque c'est de la chimie... ah !pécheur que je suis) mais qui peut me tuer si jamais d'absorbe du pamplemousse. Eh oui, il y a toujours en ce monde imparfait le pour et le contre, il y a des contradictions partout.
Merci, ma chère sœur Rachel-Flora, pour votre commentaire.

26dec18 203C51
Cher prophète,
Merci de tout cœur pour votre décision de poursuivre votre blog.
Pour ma part, il est le seul enseignement direct, quotidien et actuel que j'ai à disposition, car j'ai choisi de ne pas m'inscrire sur facebook, ni même sur d'autres réseaux sociaux. La raison étant le danger d'éparpillement, l'aspect chronophage, ainsi que l'impossibiité de gérer ce qui sera fait des images et messages postés.
Grâce à votre décision je peux continuer de me nourrir à la source et d'en partager les bénéfices avec les missionnés. Comme l'ont déjà dit des sœurs et frères, votre blog nous ouvre les yeux et le cœur, il nous permet de mieux nous connaître et nous offre tout votre travail de réflexion que vous nous transmettez et que nous n'avons pas forcément.
L' annonce de votre convocation à la mairie pour demain me touche, je serai en prière et en pensée avec vous ainsi qu'avec toutes les sœurs et frères qui vous aiment et vous suivent.
En espérant qu'en 2019 l'on soit avec vous et plus derrière vous.
Bon et joyeux Noël à vous et sœur Christiane ainsi qu'à tous les sœurs et frères.
Anne-Françoise C. du canton de Berne, Suisse 

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Anne-Françoise, pour votre commentaire, merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens en retour, pour vous et tous ceux que vous aimez.
Ce n'est pas "à la mairie" mais à la gendarmerie que je suis convoqué.

26dec18 203C52
Bien-aimé frère Michel, bonjour !
J'ai lu votre réponse à notre frère Jeff. Vous êtes convoqué jeudi à la gendarmerie. Que la légion des Saints vous accompagne mon bien-aimé !
J'ai eu le frère Jeanik au téléphone, il peut vous accompagner si vous le souhaitez. Je vous laisse ses coordonnées: (...)
J'ai envoyé ce texto hier soir à notre frère Patrick B. :
☀️Mon frère Patrick bonsoir ! Avant tout je te souhaite un heureux Noël de lumière. Je te suggère de lire le commentaire 203C42 réponse de Mikal. D'autre part mon frère Patrick je te demande s'il te plaît de te ressaisir ne laisse pas la raie boire dans ton foie... [Rév d'Arès xLii/7], ne laisse pas ton tentateur t'embrouiller..  Dieu a besoin de toi.... le prophète a besoin de toi, nous avons besoin de toi, mon frère Patrick, installe la paix, la patience, l'humilité et la confiance en toi.... Alors la lumière jaillira en toi. Je t'aime
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.

26dec18 203C53
Je n’ai jamais osé écrire dans votre blog, je le lis pourtant depuis longtemps.
Il est, avec La Révélation d’Arès et les Pèlerins 1989-1996, le pivot de l’évolution de ma foi et de ma moisson. Ce blog nous nourrit dans notre vie d’assemblée ainsi que dans notre moisson ; il nous permet, chaque jour, de restaurer en nous la vie spirituelle, quotidiennement menacée par les soucis courants.
Je voulais simplement vous faire part de ma fidélité et aussi de ma joie de vous voir poursuivre votre blog. Merci !
Toutes mes pensées fraternelles à vous et sœur Christiane. Je vous souhaite une belle année 2019. Puissions-nous la rendre spirituellement féconde !
David R. de Marseille, Bouches du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère David, pour ce commentaire qui me va droit au cœur.
Merci pour vos bons souhaits de "belle année 2019". À mon tour de souhaiter à l'ingénieur que vous êtes et qui prépare maintenant un doctorat de préparer celui-ci avec bonheur !
Et bien sûr mon vœu le plus cher est que vous soyez un apôtre accompli et efficace !
Je vous embrasse, vous que j'ai connu tout bébé... Embrassez pour moi vos parents et votre sœur quand vous irez les voir. Vous êtes peut-être chez eux, d'ailleurs.

26dec18 203C54 
C’est avec joie, frère Michel, que je vois les missions de Lorient et de Toulouse (203C7 et 203C17) s’appuyer sur votre texte de facebook pour lancer une mission sur le thème des petites unités. De ce point de vue l’émergence du mouvement Gilets Jaunes est une occasion pour nous, même s’il y a un risque de nous voir confondus avec ce mouvement, inquiétant par certains aspects : voir ce soir l’agression d’une vieille dame juive dans le métro.
Ce qui est sûr, c’est que votre appel déjà ancien a créer de petites unités attendait l’occasion de pouvoir s’exprimer, et que le mouvement des Gilets Jaunes illustre bien les impasses du jacobinisme (centralisation nationale) à la française, alors que le système suisse des cantons libres et fédérés entre eux est si efficace par exemple sur les terrains de la santé et de l’éducation ! J’ai pu le voir dans le canton de Neuchâtel, comme vous l’avez constaté dans celui de Zug [et d'autres limitrophes autour du Lac des Quatre Cantons] lors de votre voyage en Suisse. Je précise que dans le canton de Neuchâtel, canton relativement pauvre, le taux d’encadrement dans les maisons de retraite est pratiquement le double de ce qu’il est en France ; et quand j’ai demandé à un directeur de lycée comment il s’y prenait pour avoir un si bel établissement, fonctionnant si bien, il m’a répondu "Ben c’est simple, quand on a besoin d’argent, on fait un budget qu’on envoie au canton à Neuchâtel, et quand les cinq lycées du canton ont envoyé leur budget, le canton fait un budget cantonal qu’il soumet au vote des citoyens, et comme les parents ils aiment leurs enfants, ils votent toujours oui !"
Avant même de découvrir le message d’Arès il y a trente ans, comme professeur de français, je faisais étudier à mes élèves les grands textes montrant que plus un groupe est petit, plus il est facile d’y vivre en paix, notamment l’histoire des Troglodytes dans les "Lettres Persanes" de Montesquieu. On y voit  les quelques rescapés des catastrophe engendrées par l’égoïsme décider de vivre sans chef dans la vertu, mot quasi synonyme, chez Montesquieu, de ce que nous appelons pénitence, et ils retrouvent vite bonheur et prospérité… jusqu’au jour où, trop nombreux, ils décident de recourir à un roi, en larmes devant cette déchéance morale…
Je suis également très content de voir votre texte de facebook entrer un peu dans le concret : Dimensions des territoires concernés, nécessité de se confédérer pour certaines tâches, impôt remplacé par une "mise au pot des moyens nécessaires". Sur cette question, j’ai fait un dossier avec notamment un article du journal "Le Monde" montrant que les gens donnent volontiers, alors que lorsqu’on exige, ils cherchent à payer le moins possible…
J’apporterai deux bémols : Pour la sécurité sociale, je me demande s’il ne vaut pas mieux laisser ça au niveau des petites unités. Je sais d’expérience qu’une sécu nationale, loin des usagers, dans le ni vu ni connu, avec des contrôles lointains, c’est la tentation de la gabegie. Dans sa petite unité, un médecin sera connu et n’osera pas trop frauder. J’observe d’ailleurs que ma commune de Montreuil (100 000 habitants) vient, comme déjà d’autres,  de mettre en place une mutuelle de santé locale.
Mais la grosse difficulté, pour nous franciliens, c’est de proposer un "périmètre" de petite unité : toute l’Ile de France (12 millions d’habitants) ? Ou chaque arrondissement de Paris, peuplé en gros comme un canton suisse ? D’autant que le mouvement de Gilets Jaunes est surtout provincial.
De toute façon, je crois comme vous que pour avancer progressivement, nous avons tout intérêt, dans un premier temps, à encourager comme vous le faites les mouvements autonomistes, même s’il s’agit d’unités beaucoup plus grosses que ce que nous prévoyons : voir par exemple ce que vous dites sur la Grande Bretagne à la fin de votre réponse à notre frère de Leeds en 203C15.
En tout cas, je suis heureux de voir se dessiner sur notre grosse assemblée de Paris un frémissement d’intérêt sur cette question, sur laquelle une mission adaptée demandera réflexion.
Pour l’année à venir tous mes vœux de joie tendue vers la Vie vous accompagnent avec tous ceux que vous aimez.
François D. d’Île de France

Réponse :
J'ai eu grand plaisir à lire votre commentaire, mon frère François. Merci pour lui. Merci pour "tous vos vœux de joie tendue vers la Vie," pour qu'ils "m'accompagnent avec tous ceux que j'aime". C'est avec autant de ferveur que je vous retourne mes vœux d'année pieuse et heureuse pour vous, frère François, et tous ceux que vous aimez.
J'aime ce commentaire que j'entends comme le chant d'un Orphée de professeur de français avançant, chargé de ses classiques, vers l'espérance d'un autre monde, d'une monde recréé, heureux. Je vous vois l'été, la simplicité au vent, sur votre vélo, et dans la Maison de la Sainte Parole, priant dans la simplicité de l'Enfant du Père. Je ne suis pas du tout étonné que vous vous sentiez proche de Charles de Secondat surnommé Montesquieu, dont vous avez d'ailleurs, François mon frère, un peu le profil physique (réincarné ? ah ah ah !), l'écriveur des habiles autant qu'importantes "Lettres Persanes", ce roman fait d'épistoles caricaturant de façon intelligente la société française sous le crayon d'un Persan fictif confronté au magma politico-social du temps, qui n'a pas tellement changé au fond. Les ferments de la future Révolution Française étaient déjà là, cette Révolution qui, tout compte fait, n'est pas achevée comme le montrent les Gilets Jaunes. Montesquieu avec tant d'autres comme John Locke, Rousseau, Diderot, etc., a pensé le monde politico-social dans lequel nous vivons actuellement mais que nous, Pèlerins d'Arès, devons achever en lui redonnant ce qui lui manque : la vie spirituelle. L'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5) doit équilibrer l'intelligence de la tête, notamment en matière de réorganisation des fonctions démocratique qui ne peuvent être satisfaisantes que dans des petites, voire plus tard très petites souverainetés.
Nous prêchons l'amour, parce qu'il est l'exact contraire, donc l'exact adversaire, de l'injustice, de la violence, de la suprématie des "grands" sur les "petits". Sans encore aller très loin, car les choses sociales ne changent que très lentement, ne pouvons-nous réaliser le rêve d'Hugo, de Lamartine, de Michelet ? Comme eux nous devons être de bronze et de miel. Tous les hommes, dit à sa manière La Révélation d'Arès, peuvent transpirer ensemble dans le même beau vêtement de la concorde, de l'intelligence. Alleluia !

26dec18 203C55
Message du blogmaster Michel Potay :
Voici une déclaration de Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, qui mérite d'être lue et méditée par tous les hommes prêts à faire de ce monde de conflits et d'injustice un monde d'amour :


L'actualité terrible que nous venons d'affronter à Strasbourg et en France nous projette paradoxalement au cœur du mystère de la fête de Noël.
Et Noël, c'est avant tout l'attente d'un sauveur ! Je dis bien un "sauveur", pas un maître de sagesse ou un libérateur social. Mais nos sociétés occidentales, qui ne sont plus soumises aux grands fléaux de l'humanité — guerres, épidémies, famines —, et c'est heureux, ne savent plus de quoi elles ont besoin d'être sauvées…
Or, le Sauveur ne vient pas pour une jambe cassée, si je puis dire.
L'enjeu de Noël, c'est la vie et la mort. Lors d'une veillée de prière après l'attentat, j'ai évoqué le fait que Noël était suivi du massacre des innocents. On comprend dès lors qu'il n'y a pas une distance énorme entre le bien absolu et le mal absolu. Il ne faut donc pas tomber dans l'illusion que l'on pourrait repousser ce mal absolu de nos vies. Ce mal frappe souvent des innocents. Il peut prendre le visage des terroristes mais il en a beaucoup d'autres.
Le Noël très contrasté que nous vivons en France et particulièrement à Strasbourg, qui vit encore dans les ténèbres de l'attentat du 11 décembre, nous donne une vision plus lucide de cette fête que celle des sapins décorés et de cette tendresse qu'il nous faut évidemment partager. Cette lucidité implique de voir que "l'enfant né", dépourvu de tout moyen, finira par triompher. Ce message d'espérance n'est justement pas l'illusion que l'on pourrait vaincre le mal de façon volontariste pour un paradis retrouvé. Mais il est dans la certitude que le bien finira par triompher à la longue, et ce au cœur même de la liberté humaine.
Ce message est-il audible pour des non-croyants ou des peu croyants ?
Que les incroyants ne reconnaissent pas dans le visage de Jésus la source même d'un bien qui triomphe du mal, je le comprends aisément. Je leur propose donc Noël comme la clé de l'énigme : elle nous aide à distinguer le bien caché au creux de la fragilité, un bien qui paraît innocent, faible, mais qui finit par triompher.
J'ai toujours été marqué par la disproportion apparente entre le mal et le bien. Le mal est explosif, facile, il fait du bruit, il s'enchaîne sur lui-même comme un phénomène d'énergie atomique. Le mal détient apparemment toutes les armes pour triompher et pour broyer l'homme au final.
Or l'homme vit, il s'accomplit, il est capable d'être heureux sur cette terre! Il a, en lui, des élans de générosité merveilleux. Pourquoi ? Telle est la vraie question de Noël ! Le bien est plus puissant que le mal. Malgré les choses horribles qui nous entourent, il y a toujours un élan qui coule en nous. Cette petite source qui donne de grands fleuves, c'est l'espérance chrétienne.
Quand je circule en Alsace et quand j'écoute mes prêtres, qui sont des hommes de terrain, je perçois une fragmentation de la société qui atteint aussi les familles et qui crée partout une angoisse. Si cette angoisse n'est pas apaisée, elle tourne à la violence pour ceux qui ont l'impression de ne pas être compris. S'y ajoute une sorte d'humiliation où le citoyen ne se reconnaît plus dans sa capacité d'exister dans toute sa dignité et liberté.
Il y a donc beaucoup plus qu'un pouvoir d'achat rogné dans cette crise. Il y a un manque de poids citoyen et de reconnaissance humaine. Mais ce qui m'inquiète c'est que cette colère personnelle liée au sentiment d'humiliation ne s'est pas encore exprimée chez beaucoup de Français. Or la colère blanche, ou la colère froide, ce n'est pas la colère chaude que nous avons vue. Et cette colère silencieuse n'a pas encore donné de la voix, j'en suis persuadé. La colère muette pourrait être tout aussi puissante et tonitruante le jour où elle sortirait.
Ce ne sont sûrement pas les communicants politiques qui vont trouver la solution! Nous avons affaire à une société qui tremble tout entière de fièvre. Or la France a connu il n'y a pas si longtemps des périodes où le niveau économique était moindre mais où le sens de la vie en société existait davantage.
Il ne faut pas évacuer les questions économiques, mais la fragmentation actuelle ne pourra pas être résolue par une amélioration du niveau de vie. Ce n'est pas l'argent qui coagulera des éléments qui sont aujourd'hui séparés. Ce n'est pas l'argent qui va recréer la cohésion alchimique de la société. C'est de sagesse humaine qu'il s'agit. La question n'est donc pas "l'avoir" mais la "vision".
Or, il y a un déficit de sagesse, de sens, dans notre société. C'est donc par le haut qu'il faut aborder tout cela. La vraie réponse à cette humiliation est de donner à chacun sa dignité, le sens même de sa présence dans le monde. Cette dignité est reçue et non pas accordée par la société. Elle est reçue de Dieu. À chaque fois que l'on a voulu faire croire que c'était l'homme qui donnait sa dignité à l'homme, on est tombé dans les pires des totalitarismes.
L'Église n'a pas à donner les moyens à mettre en œuvre mais elle est là pour rappeler la nécessité du but. Faut-il être plus libéral, plus conservateur, plus social ? La sagesse chrétienne ne donne pas ce type de réponse. La sagesse de l'Église pourrait en revanche fournir une raison d'être collective car nous vivons dans des communautés. Et la première de ces communautés, c'est la famille, où l'on apprend la gratuité des liens. La sagesse chrétienne promeut aussi le sens de la société avec cette question: pourquoi sommes-nous ensemble ?
(la suite est surtout politique, Les Pèlerins d'Arès s'y reconnaissent moins).
Luc Ravel, archevêque de Strasbourg.

26dec18 203C56
Autre message du blogmaster Michel Potay :
Voici deux lettres que je reçois :
Bonjour,
Je suis infirmière en santé au travail sur le centre de Mérignac.
D'après votre dossier adhérent n° (...) il n'existe pas de fiche d'entreprise pour votre entreprise.
C'est un document maintenant rendu obligatoire par le Code du Travail (art. 4624-37 et s.) et qui doit être présenté à l'inspecteur du travail.
Lors de ma visite dans vos locaux, nous aborderons différents points tels que la structure des locaux, les postes de travail, l'évaluation des risques professionnels, les documents réglementaires, les protections collectives et in.
Je vous demande qu'on puisse fixer une date de rendez-vous prochainement, sachant qu'il me faudra environ 2h30 à 3h [hi hi hi ! ho ho ho ! ha ha ha!].
Je vous adresserai en suivant une liste de documents à préparer.
Je vous propose un mardi matin, un mercredi après-midi, un vendredi matin.
Cordialement  Mme V. P., infirmière SSTI33 (santé au travail).
Deuxième lettre d'un autre organisme  :
Monsieur,
À l'instar des artisans et agriculteurs, l'Accord National du 28 septembre 2012 (modifié par l'avenant du 31 janvier 2017) sur le développement du dialogue social et du paritarisme dans le secteur des professions libérales, a institué dans chaque région un dialogue social spécifique eux entreprises relevant du secteur des professions libérales.
Afin d'animer ce dispositif, une cotisation de 0,04% de la masse salariale de toute entreprise libérale a été instaurée... Cette cotisation obligatoire doit être versée avant le 31 janvier 2019, etc.
Je reçois des lettres de ce genre plusieurs fois par an. Voilà de quoi est faite aussi ma vie. Il va falloir, une fois de plus (car je reçois déjà régulièrement des visites d'inspecteurs de l'USSAF, des Impôts, etc.) faire visiter le petit bureau de mon unique employée, ma fille Nina, dont le bureau n'est pas désagréable, est fait d'une table, d'une chaise (non deux !), d'un ordinateur, d'armoires d'archivage. Et payer un nouvel impôt pour "animer un dialogue social spécifique", certes pour le moment pas très élevé, mais ça commence toujours comme ça. Mais à quel "dialogue social" suis-je convié ou associé ? Aucun !
Comment voulez-vous que je ne me sente pas moi aussi un "Gilet Jaune" dans ce pays de plus en plus fliqué, taxé, qui ploie sous les lois et réglementations, les menaces d'amende, les courriers comminatoires, etc ? Moi, un simple homme de Dieu qui paie un salaire à sa fille qui travaille (et qui travaille beaucoup) comme secrétaire, on me considère comme une garagiste ou un cabinet d'architecte ou un courtier en Bourse.
Et demain je suis convoqué à la gendarmerie... Allez savoir pourquoi !
Combien de temps ce gouvernement pense-t-il qu'il peut durer dans ce pays ?
Quand je dis que les gilets jaunes sont, pour des raisons diverses, des humains qui veulent simplement qu'on leur rende leur humanité, n'ai-je pas raison ?

26dec18 203C57
Très cher prophète et frère ainé,
Cette nouvelle entrée — qui soit dit en passant va apaiser beaucoup  d’inquiétudes — me pousse encore plus sur les sentiers chevriers de la pénitence et me rappelle, si besoin était, que nous sommes les frères du frère ainé.
Votre blog éclaire régulièrement les sentiers chevriers que j’ai entrepris de prendre à votre suite et vous êtes l’exemple de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence spirituelle qu’il me plaît de suivre.
La Révélation d'Arès (xLii/23) Mon Œil (se) ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal. Annotations : "Je fais les frères : Je donne la Parole qui sauvera tous les hommes qui l’accompliront et qui ainsi deviendront des frères."
En ce sens je comprends mieux votre étonnement et votre désarroi, de voir qu’au moins un des frères parmi les plus engagés ne lit pas comme une mine votre blog.
Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Si on suit l’idéal arésien, ce verset à lui seul (et il y en a d’autres similaires) nous porte naturellement à vous écouter, à vous lire.
La religion et sa théologie ne nous présentent pas Jésus comme un prophète à imiter.
Cette entrée en faisant une comparaison avec les 300 combattants menés par Léonidas nous fait beaucoup d’honneur en nous rappelant qu’au-delà de ce que vous transmettez, nous pouvons et devons suivre vos pas.
Il ne s’agit de mimétisme, car nous avons tous une personnalité différente mais d'une imprégnation de la Parole (La Révélation d'Arès et votre parole) dans ma réflexion, mes actes, dans les atomes de tout mon être, jusqu’à la moelle.
Votre exemple me pousse à plus de pugnacité, plus d’effort sur moi-même. À travers les échanges avec nos sœurs et frères, les innombrables exemples sur l’attitude digne d’un pénitent, me poussent à une humilité constructive.  
Il y a aussi l’éclairage sur l’actualité de ce monde qui va mal, qui se sait aller mal, mais ne voit pas le bout du tunnel car aucune autre voie n’est proposée en dehors de la politique et de la religion.
Je termine là ce commentaire en joignant un lien vers la vidéo d’une chanson que j’aime beaucoup — "Un de  peu de rêve" de Vitaa et Claudio Capeo.
Les figurants dans ce clip portent des bleus de travail mais je les verrais bien aussi avec des gilets jaunes.
https://www.google.com/search?q=vitaa+et+kapeo&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b
Paroles de cette chanson :
Comme on se couche on se lève
Regarde ce qu’ils nous ont fait
Ils veulent tirer sur nos rêves
Ils le font pour de vrai
Le mal ne connait pas la grève
Le mal est dans l’excès
Les petits préparent la relève pendants qu’on chercher la paix
Ce monde n’a plus d’âme
Ce monde n’a plus d’âme

Je veux déployer mes ailes
M’envoler
Je suis tellement sale ça m’obsède
Je cherche la paix
On fait semblant nos cœurs saignent
On est tous les mêmes
Avant que la lumière s’éteigne
J’ai tout à donner
….
Les choix c’est marche ou crève
On veut juste exister
Ils ont peur qu’on s’élève
Comme ça vous négliger
Et toutes nos séquelles que rien ne peut réparer
Dis-moi des pantins c’est lequel qui dit la vérité

Et qu’est-ce que ça peut faire
Si on veut quitter l’enfer
Comme les ailes pour toucher nos rêves
Tendez-moi un peu de rêve

Je cherche la paix, le bonheur
Quitter l’enfer, ici j’ai peur
Je cherche la paix, le bonheur…
À tous ceux qui liront ce commentaire meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2019
Dans la Prière, La Pénitence, La Moisson.
Très cher Frère Michel, merci pour vos vœux pour Noel. Je vous souhaite également à vous et votre famille de bonnes fêtes de Noël et de nouvelle année
Je vous embrasse
Jean-Marc C. d’Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Marc, pour votre commentaire et pour vos vœux. Je vous adresse en retour mes meilleurs vœux d'heureuses fêtes et de Nouvelle Année 2018, heureuse et efficacement missionnaire.

26dec18 203C58
Je suis un béni-oui-oui. Chaque matin je me lève pour lire votre blog amené pendant la nuit par la cigogne. J'ai décalé mon heure de réveil pour pouvoir m'y plonger pendant une heure. Il fait partie de ma vie et de ma Vie (Rév d'Arès xix/26). C'est mon complément indispensable à la lecture de la Parole et des magazine et livres "Le Pèlerin d'Arès."
La lecture assidue de ce blog me donne des idées pour rédiger un tract, construire un kérygme, éviter des erreurs missionnaires, répondre à des suivis missionnaires, à des détracteurs, moduler et varier les propos missionnaires sur le Champ (Rév d'Arès 38/2), c'est le pain quotidien de mon aventure spirituelle.
Sur un autre plan, il me donne des idées pour mieux aimer mon épouse Florence et mes deux filles et leurs compagnons, pour aimer mes frères et sœurs dans mon Assemblée et ceux et celles de la grande Assemblée, Mon frère Cyril, ma famille et des gens en général, ceux que je croise dans la journée, ce blog m'a fait découvrir l'ampleur de la pénitence et l'envie de la vivre plus intensément. Il m'apprend à n'être plus rien pour moi-même [Rév d'Arès 40/6] et en même temps paradoxalement je ne me suis jamais senti autant moi-même.
Votre blog — et c'est l'apothéose jusqu'à présent — me fait découvrir progressivement ce qu'est l'état d'esprit intérieur de l'amour évangélique (prendre du plaisir à connaître les autres, tous les autres, tout en chassant les voiles du jugement).
Ce blog me permet d'étoffer mes connaissances en histoire, en philosophie, en littérature, en films, pièces de théâtre. Je lis des livres que vous citez, je vais voir des films que vous avez vus, il me donne envie de réfléchir à la politique, à la religion, à la science et non plus seulement d'assouvir une soif gloutonne de savoir. Il me libère des choses matérielles auxquelles je tenais énormément et il me libère de ma petite personne que j'adorais.
Votre blog a nourri durant ses douze ans d'existence la création du livret de Zarathoustra que vous avez suggéré comme travail.
Il me donne des nouvelles des autres assemblées, des nouvelles de frères et sœurs que je connais ou pas. J'ai appris avec le temps à lire de plus en plus attentivement et avec plaisir leurs commentaires, à imaginer les réponses que vous allez leur écrire et suivre leur évolution personnelle longue, courte, brève, profonde, intellectuelle, revendicatrice, poétique, joyeuse, triste, imagée etc..
Et surtout à travers tout ce que vous partagez de votre vécu il me donne en vous lisant et en pensant à vous une idée de plus en plus précise de ce que sera l'homme neuf (Rév d'Arès 1/1), l'homme du temps qui vient (30/13), qu'à mes yeux vous incarnez.
Hélas, ce blog a peu de succès auprès de quelques uns de mes amis qui invoquent la présentation trop dense; ils n'ont pas le courage de rentrer dedans, ils le font seulement si je leur copie un texte et que je le leur envoie. Un autre ami m'a dit: c'est la bibliothèque d'Alexandrie ce truc, mais à ce que sache il n'a pas été plus loin. Ils y viendront. Quand ? Je n'en sais rien, mais ils y viendront.
Noël, fête du cœur, de l'âme et de l'espoir, je la partage avec vous tous.
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, mon frère, pour ce commentaire qui énumère tous les profits spirituels que vous tirez de mon blog.
Merci aussi d'évoquer "Noël, fête du cœur, de l'âme et de l'espoir" que vous "partages avec nous tous." Noël est passé mais je profite de ce moment pour vous adresser à vous, frère Tobie, à ma sœur Florence, votre épouse, à vos deux filles et à tous ceux que vous aimez mes vœux chaleureux et fervents de belle année 2019 pleine de bonheur et de succès missionnaire.
Nous sommes maintenant de vieux compagnons, vous, votre famille et moi. Je me souviens encore de notre première rencontre, votre frère Cyril et vous-même Tobie, dans le bureau de notre frère Dominique. C'était tout au début des années 90. La Révélation d'Arès était encore quasiment inconnue dans votre canton. C'était l'époque où beaucoup de gens auraient craint de se déshonorer en citant la Parole d'Arès, encore vue comme une sorte de bobard sans lendemain ou comme quelque micro-mouvement bigot qu'ils associaient aux Témoins de Jéhovah ou aux Moonistes alors lancés dans la propagande de rue et qui ont aujourd'hui pratiquement disparu.
Aux yeux du monde les Pèlerins d'Arès étaient, à l'époque de notre rencontre, une sorte d'attrape-nigaud. Nous étions encore le mépris des Catholiques et des Protestants qui ne souffraient pas encore comme ils souffrent aujourd'hui. Et maintenant nous avons des raisons de penser que La Révélation d'Arès sera tôt ou tard comme la Bible, le Coran, un des ouvrages les plus traduits dans le monde. Alors, vous passerez pour des disciples de la première heure comme des ceux des temps évangéliques. Vous avez donc bien raison de suivre attentivement la pensée du témoin de La Révélation d'Arès, qui vit encore, mais combien de temps ? Je ne sais. Je pense à la mort sans y penser, parce que, de même que Jésus a montré en descendant à Arès en 1974 que sa mission n'était pas finie et que là où il était il devait encore évangéliser le monde, je pense que je devrai rester au travail quand j'aurai rejoint la Vie, au travail jusqu'au Jour (Rév d'Arès 30/8).
Je vous embrasse tous.

26dec18 203C59
C’est une grande joie de vous retrouver sur votre blog et en même temps le cœur me serre sachant votre isolement et notre incapacité à vous sortir de cette terrible solitude par manque de conscience collective.
Merci, cher prophète, de garder allumé le phare qu’est votre blog, phare pour notre ascension et mission si difficiles.
Le mouvement des Gilets Jaunes que les pouvoirs et médias essaient d’étouffer nous donne de l’espoir et nous montre que beaucoup d’hommes et femmes sont toujours en recherche d’évasion. Puissions-nous malgré notre faiblesse, avec vous au milieu de nous tous, leur montrer l’Île Bleue [Rév d'Arès xiv/13] au loin, la voie lumineuse de la transcendance, la Vie.
Puissent de belles âmes fortes nous rejoindre et aller beaucoup plus loin. Je pars à la mission, nous allons essayer le tract que Rémy vous a envoyé.  
Je vous souhaite un joyeux Noël et une belle fête reposante et réconfortante avec votre si belle famille. Je vous embrasse avec sœur Christiane.
Marie-Odile O. du Midi-Toulousain

Réponse :
Je ne peux attendre de vous, ma sœur Marie-Odile, que de la fidélité, de l'espérance, de l'enthousiasme, et pourtant je ne peux pas ne pas ressentir votre commentaire comme nouveau, l'aube qui se lève après la nuit interminable où a baigné le monde. Nous sommes d'inusables passionnés, vous Marie-Odile et Rémy, moi, mon épouse, ma famille, et tous nos frères et sœurs engagés dans la mission. Or, être passionné, c'est toujours voir l'objet de la passion comme neuf, fraîchement éclos, toujours inédit.
Merci pour ce très beau commentaire.

26dec18 203C60 
Dans le contexte social dans lequel nous nous trouvons et à la suite des orientations ou pistes (nombreuses) que vous avez pu donner (sur votre blog ou par Facebook), je pose ma réflexion.
Il me semble qu'il y a un sujet sur lequel nous n'avons pas suffisamment tiré leçons de l'expérience (sans doute parce que nous n'en définissons pas suffisamment les contours faute de travail et de réflexion sur le sujet. J'ignore tout de ce que vous aviez pu en dire, à l'époque, mais surtout et évidemment parce que notre maturité et intelligence spirituelles sont insuffisantes pour voir haut — pénitence ! pénitence ! —. Bien sûr, je veux parler de la mission que vous qualifieriez de "sociale".
Je perçois cela au travers de la petite phrase de frère Rémi O. (203C17) : "Je vous demandais conseil, car je craignais de retomber dans la "mission sociale". Cette "crainte" n'est pas un cas isolé, c'est évident, ce qui évidemment ne peut être qu'un frein pour nos assemblées.
Il y a donc un peu plus de dix ans maintenant, vous sortiez l'assemblée de la "mission sociale", en ce sens qu'elle ne s'inscrivait pas dans le domaine tout particulier qu'est celui de votre mission prophétique : la vie spirituelle mise en Vie par le seul fait de la pénitence.
Depuis 1974 et 1977 et grâce à votre enseignement, nous savons que les Pèlerins d'Arès ont un "nouveau contrat social" à offrir au monde. Or, il est lisible que l'inclusion de notre mission, en plus de ce que nous avons pris l'habitude de faire (j'écris volontairement "habitude" car nous peinons à nous renouveler), dans la "sphère sociale" reste indistincte. Pourtant, elle est primordiale !
Vous écrivez : "Je fais ce que je peux et je crois savoir que cela ne changera plus, à moins que..." (203C20).
Je me rends compte que nous retombons toujours sur ces questions qui nous poursuivent, restées sans réelles réponses : "Un prophète, pourquoi? Et pour quoi faire ?"
Je fais le vœu que le "tout petit pépin perdu au milieu d'une très grosse et très riche compote de fruits" ait l'effet du petit poi (conte d'Hans Christian Andersen) sur la compote et le monde.
Avec vous dans la vraie piété.
Stéphanie C. d'Ile-de-France

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire.
Que fut donc la "mission sociale", me demandez-vous, en somme. C'est simple. Des frères au début des années 90 s'étaient mis dans la tête que si la mission n'avait pas le fulgurant succès qu'elle devait avoir, pensainet-ils, c'est parce qu'elle parlait de Dieu, de Jésus, de péché, de prière, de pénitence, d'amour, de bien, de mal, bref, qu'elle usait de termes que les gens interpellés dans la rue prenaient à l'aune de la religion oude la morale bourgeoise, et qu'il fallait retirer radicalement tous ces mots du discours missionnaire pour n'y garder que le résultat qu'il fallait attendre : une autre société ou monde changé, d'une pénitence générale innommée, jamais évoquée, soigneusement celée, dissimulée. Ils étaient tombés dans l'absurde. Cela revenait à donner la recette d'un gâteau sans jamais nommer le pétrissage de la pâte, le sucre, la cuisson, etc., uniquement en ne parlant que du gâteau final. Comme chez nous le gâteau c'est le monde changé (Rév d'Arès 28/7), donc un nouveau monde social, et comme les gens adorent le social autant qu'ils aiment croquer des gâteaus, nos frères ont abouti à la "mission sociale". Pendant treize ou quinze ans les Pèlerins d'Arès n'ont jamais fait une mission aussi stérile. J'avais beau dire : "Si vous voulez faire du social, laissez faire les syndicats, les communistes, les socialistes, ils font ça beaucoup mieux que vous. Vous, gardez votre élan spirituel !" mes frères s'étaient lancés dans cette chimère sans voir qu'ils trahissaient purement et simplement la Parole donnée par le Père à Arès.
Bien sûr, vous avez raison, l'aboutissement de la pénitence, c'est le monde changé, donc une nouvelle société, donc un aboutissement social. Oui, on peut dire que le changement par l'amour, le pardon, la liberté, sera social. À preuve, mon idée d'un mouvement pour faire éclater la France en petites souverainetés," qui est une idée à fond social. Mais il n'est pas possible de parler de l'heureux mouvement social espéré sans parler de la voie que La Révélation d'Arès nous donne pour l'effectuer : la pénitence, c.-à-d. la spiritualisation de l'homme et non l'inverse : sa matérialisation extrême à la manière de Marx et des mouvements issus du marxisme. Car le danger du "social" c'est d'évoquer ce qui de nos jours le traduit le mieux : la gauche. Or, les frères des steppes (Rév d'Arès 28/10) ce ne sera pas l'armée rouge, ni le parti communiste, ce sera l'armée des frères animés par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur, et qui se sont rendus libres de tous préjugés.
Il est sûrement possible de nettoyer notre discours de la religiosité qui parfois l'innerve, mais tout en nous efforçant de donner un tour non religieux à des termes comme amour, pénitence, bien, mal, piété, nous ne pouvons pas sans trahir notre vocation spirituelle fondamentale, éviter ces mots-là ; il faut seulement, comme je dis parfois, les "débigotiser". C'est pourquoi je suis heureux que nos frères de Lyon, par exemple, se soient finalement rangés derrière mon conseil d'écrire sur leur façade "Pas la religion, la Vie", alors qu'au début ils étaient très réticents. 

27dec18 203C61 
En ce matin de Noël, je suis avec vous, bien-aimé frère Michel, sœur Christiane et tous les frères et sœurs qui lisent le blog, ce merveilleux journal de l’âme du prophète Mikal.
En votre compagnie, j’arrose la graine d’Espoir qui s’est nichée dans mon cœur le jour béni où je découvris La Révélation d’Arès pour la première fois.  À l’instar du Père que depuis, j’adore par dessus tout et qui a semé l’humanité toute entière de Son Amour, ce livre m’a donné foi en l’homme et une espérance inébranlable, quelles richesses !
J’aurais envie de dire "votre livre", frère Michel, même si je sais que vous vous en défendez, car La Révélation d’Arès en tant que livre matériel est bien le vôtre, bien qu’il soit fait de la Parole et de la Pensée Divine. Comme ce blog il est le résultat de votre amour, de votre travail acharné, de votre foi et... d’espoir qu’inlassablement vous continuez à partager avec tous ceux qui font l’effort ou ceux qui, comme moi ont la joie de vous lire.
Vous savez déjà la fidélité que Peter, mon époux tant aimé et moi avons à l’égard de votre blog, merci de le continuer.  Sachez aussi que vous avez toute notre confiance.  Matériellement parlant, nous n’avons pas grand chose et nos conditions de vie sont difficiles sans eau et sans électricité, mais grâce à l’espoir que vous nous avez donné, nous avons la Terre entière ! Spirituellement parlant, je sais bien que je suis encore très nulle mais la pénitence que vous enseignez me fait grandir. Alors un jour peut-être, je deviendrai un géant d’amour parmi les géants d’amour qui repeupleront la Terre.
Aujourd’hui, je voudrais aussi vous parler des chèvres que je commence à bien connaitre.  Dans La Révélation d’Arès le Créateur nous parle aussi des chèvres, Il nous conseille de nous engager dans les sentiers chevriers (25/5). 
Alors, bien-aimés frères et sœurs, soyons comme les chèvres qui marchent de préférence vers les hauteurs, dirigeons-nous vers les Hauteurs Saintes. Soyons comme des chèvres qui ont une nature très individuelle, mais qui sont très unies entre elles.  Comme frère Michel, commençons dès maintenant à travailler à la création de petites nations humaines, unies mais souveraines d’elles-mêmes.
Ici, nous vivons dans la forêt et comme nous n’avons pas de grands pâturages clôturés, nous faisons paître nos chèvres en liberté, alors nous les voyons littéralement s’étaler devant nous. Jamais elles ne se suivent comme des moutons !  Frère Michel ne veut pas qu’on le suive tête baissée, il veut simplement que nous lui fassions confiance, car il sait qu’il nous montre la bonne direction, la Voie Droite vers le retour en Éden.
Enfin, pour terminer sur une note légère, la première chevrette de cette année et qui a maintenant deux mois, est née prématurément et au début, sans notre aide constante pour qu’elle se nourrisse bien, elle aurait pu mourir de faim et d’épuisement. Je lui ai aussi confectionné un petit pull… Les nuits sont fraîches ici au printemps. Peter me dit: “Let’s call her Hope!”, “Appelons-la Espoir [ou Espérance]!”. Aujourd’hui, Hope se porte à merveille, elle est même la plus vive et la plus gaillarde de tous ses frères et sœurs.
Depuis l’été qui s’installe en force ici, Peter se joint à moi pour vous envoyer tous nos vœux de Joie arésienne, brûlants de sincérité. Nourrissons notre espoir de la Parole et de ce blog pour que de notre monde rejaillisse la source d’amour !
Rosie et Peter L. en Australie
Biquette de Rosie & Peter

Réponse :
C'est avec joie que j'affiche la belle photo de Hope, la biquette ! Magnifique chevreau avec un petit manteau.
Mon épouse Christiane adore les chèvres ; elle trouve les moutons cucus mais les chèvres qui sont très indépendantes, elle les trouve hyperintelligentes. Quand nous allons à Arès en voiture — l'été c'est un voyage quotidien — à la lisière de Mérignac et de st-Jean d'Illac il y a un grand enclos qui où un marchand de vieilleries expose sa marchandise : vieilles pierres encore utilisables en maçonnerie, vieux manteaux de cheminée, etc. et parmi le bric-à-brac un vieil escalier en colimaçon en fer, qu'on aperçoit de la route, au sommet duquel on voit souvent des chèvres. En effet, les chèvres semblent chercher à monter... et elles aiment les "wanderings", le vagabondage. Quand elle les aperçoit, mon épouse s'esclaffe avec joie : "Les chèvres, mes copines !"
Je suis ému de savoir qu'à mon blog vous êtes toujours fidèles, je suis heureux de voir qu'il vous aide à vivre avec nous, vos frères et sœurs d'Europe, votre existence de Pèlerins d'Arès.
Je pense souvent à vous deux, perdus dans votre forêt australienne, deux artistes de talent qui voudraient bien vivre de leurs arts respectifs, ferronnerie pour Peter, dessin et peinture pour Rosie, mais qui ont du mal à y arriver, et je demande au Père de ne pas vous oublier, Pèlerins d'Arès ultra isolés, d'étendre sur vous Sa Main secourable.
Merci pour votre commentaire !

27dec18 203C62
Vous dites dans cette entrée 203 : "J'ai compris que demeure le problème de la prophétisation, c.-à-d. de l'engendrement de prophètes par le prophète."
Vous dîtes aussi plus loin en réponse à un commentaire (203C20) : "Alors, je fais ce que je peux et je crois savoir que cela ne changera plus, à moins qu’une organisation, dont je ne vois pas le début du commencement et qu’à bientôt 90 ans je n’espère plus, se crée parmi mes frères et sœurs pour me permettre de faire autre chose que ce que je peux."
Certains me disent : "Créons cette organisation !" comme s’il suffisait de se "distribuer des fonctions comme les scouts se distribuent les corvées" (Le Pèlerin d’Arès 1989 p. 188) ! Aïe ! Ou alors je n’ai rien compris ?
Depuis vingt-sept ans, ma conscience tourne en rond butant sur l’abat-jour de cette problématique comme un papillon ébloui par la lampe. Une problématique que je qualifierais d’infernale si elle n’était divine, à laquelle je me suis très vite heurté du temps où j’avais sur Paris des responsabilités de coordination. En voici l’antienne : Pas d’organe aidant le prophète dans sa tâche sans conscience collective. Pas de conscience collective sans autonomie prophétique réalisée du frère. Pas d’autonomie prophétique effective sans être devenu plus rien pour soi-même [Rév d'Arès 40/6]. Pas de plus rien pour soi-même sans pénitence [30/11], sans amour actif. Pas de pénitence sans humilité.
Retour à soi, à chaque Un, d’où sort la pieuse gente [Rév d'Arès xLv/13] si et seulement si la pénitence est activée. Une fois dit, on le répète, comme vous le faites sans cesse sur tous les tons par votre "journal de l’âme", on se le répète à soi, on le répète au monde jusqu’à ce que "je" accomplisse, afin qu’un jour "nous" accomplisse. Alors seulement la lumière perce l’individualisme chronique qui se révèle comme un félon surpris dans sa trahison (4/1). Alors, j’entre dans le temps de la patience et de la solitude existentielle du moissonneur, du prophète autonome, j’attends tout en travaillant à ce que d’autres têtes remplies d'une âme surgissent au-dessus de l’horizon (25/4).
Nous sommes incomplets, le péché nous a mutilés. Inutile de chercher dans ce qu’on est : on ne peut tirer ce qu’on espère et qui n’existe pas encore que du néant au Fond de soi, comme des Dieux seuls peuvent créer à partir de rien, ce rien qui n’est pas tout à fait rien pour l’humain puisqu’il est le fantôme d’Adam.
"L’autonomie prophétique" a toujours été centrale "chez nous", vous la mettiez déjà en avant dans un article, en décembre 1983 — il y a 35 ans ! — dans "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel n°24. De ce point de vue, en apparence nous n’avons guère avancé, mais elle vient de prendre à mon sens une acuité particulière aujourd’hui, à travers le frère Patrick B. d’une part, l’irruption des gilets jaunes d’autre part vis-à-vis desquels on se demande que faire sans dossier, sans organe, sans force collective unifiée, à part y aller individuellement ou en petit comité parce que le frère sent bien qu’il ne peut se couper d’un tel mouvement populaire inespéré. La question de fond : "Quel prophète voulons-nous ?" (Pèlerin d’Arès 1989 conscience collective p. 162) renvoie inévitablement à "quel prophète veux-je être moi-même ?"
Vous vous êtes toujours abstenu scrupuleusement de donner des ordres, d’être un chef [Rév d'Arès 16/1], mettant d’entrée chacun face à son autonomie prophétique latente, ce qui vous a conduit à une solitude effroyable, mais nécessaire, voulue par Dieu (Le Pèlerin d'Arès n°24. p. 41), pour que l’horizontalité du mouvement prenne peu à peu le pas sur des millénaires de verticalité ancrée dans les esprits dès leur naissance. Nul moissonneur ne peut s’affranchir de son "cerveau d’esclave" (ibid. p. 39), marquage culturel obligé de l’animal pensant, devenu atavisme, en faisant l’économie d’un apprentissage de l’autonomie effective, qui ne peut être que mûrissement sur le temps long, synergie créatrice par laquelle cohérent pénitence, moisson, effort,... et blog ! Comment minimiser l’apport essentiel qu’est le blog dans ma propre évolution spirituelle ?
La larve en se hâtant rejoint-elle l’abeille ? Elle doit accomplir son temps (24/2) : Nous étions prévenus mais nous n’avions pas encore pris la mesure du temps, nous sommes en train de le faire. Sans compter une confiance en soi à monter sur le parvis (2/16), dont le frère doit au final s’autoriser lui-même. Si l’oisillon sorti de l’enfance ne se jette pas dehors (Rév d'Arès xLiv/2), en agitant ses moignons d’ailes, il n’apprendra jamais à voler.  
C’est selon moi le passage du Styx que vous évoquez (203C44). Combien d’entre nous l’ont franchi ? Dans cette traversée du "pont difficile, branlant, fait des débris de nos existences", je vois des âges dans le rapport du frère au père géniteur de prophètes (ai-je raison ?) :
Le frère répète d’abord comme un oisillon (Rév d'Arès xxx/13), avide de la becquée de papa faucon, "collant de trop près au mot à mot de votre enseignement, se privant ainsi d’une énergie créatrice" (203C38). Cela va du stade bébé au stade pré-ado. À ce moment-là, son bec peut devenir couperet rageur, qui lance parfois comme une imprécation : "Le prophète a dit que ! le prophète n’a pas dit que !" cherchant sans cesse le regard approbateur de l’adulte.
Puis vient le temps de l’adolescence et les inévitables crises de cet âge envers le père et son autorité naturelle. J’ai traversé la mienne, d’autres déjà aussi, d’autres encore... Il faut surtout pouvoir en sortir, l’humilité est l’outil sans pareil.
Enfin le frère accède à l’âge adulte, émancipé, l’autonomie ! Volant de ses propres ailes (Rév d'Arès xLvii/11) il prend peu à peu "la dimension" de sa vie infinie, situant mieux dans le temps et l’espace sa mission terrestre, le relief local de son Champ dans la perspective des galaxies. Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix (xxxvii/9) : désertant l’individualisme génétique, ils ne répètent plus le mot-à-mot du prophète, ils le reformulent selon leur individualité, dans l’esprit du prophétisme perpétuel. Toujours dans "Le Pèlerin d'Arès" n°24, vous précisez : "Pour bien comprendre le sens de son autonomie, chacun d’entre nous doit se dire que, l’assemblée d’Arès disparaissant dans une persécution monstre, serait-il le seul survivant, il devrait assumer à lui seul le prophétisme et tout recommencer comme moi, son aîné, j’ai commencé" (p. 41). Un enseignement que vous avez répété plusieurs fois. Votre armée des 300 ne devrait être faite que de ceux qui ont franchi le Styx, qui referaient tout et dans la bonne direction s’ils restaient tout seuls.
Dans cet âge qui s’installe jusqu’à la transfiguration, la désidentification de soi opère. Elle devient un jeu de loupes et de miroir affranchi du "je" de dupe. Zoom incessant de soi à l’autre son frère, du présent à l’avenir, bref regard en arrière (Rév d'Arès 5/2), comparaison, évaluation, mesure : où en est le petit reste [24/1] ? La conscience collective ? Sa propre ascension ? Il faut oser regarder les faits, tous, sans exception, sans peur, avec réalisme et lucidité... et regarder soi, ses frères, l’aîné lui-même, cet entrelacs complexe d’individualités, de Dieux déchus, nostalgiques d’une gloire et d’un bonheur passés, tendus vers leur retour, encore ignorés du reste du monde, encore hésitants, engagés sur la passerelle fragile de la transfiguration. Comment n’y aurait-il pas des emportements ? Des impatiences ? Des craintes ? Des remises en cause aussi subites que radicales? Heureusement, l’amour nous hausse au-dessus du contingent, nous permet une mise à distance du sac épais où nous sommes nous-mêmes noués, pour réfléchir à distance avec intelligence, mesure et sagesse. Merci l’amour, sois toujours parmi nous, tes unis (Rév d'Arès xLv/19), tes pieux (xLv/20).
Vous dites (ibid. p. 38) que l’autonomie prophétique acquise du frère "sera un signe, ce sera même le signe par lequel nous serons reconnus, que chaque pèlerin s’assume comme prophète, sans recours, sauf à Dieu, et sans dépendre d’une autorité humaine." La Parole du Livre associe clairement le Signe, qui n’est pas encore donné, à l’envol prophétique de Mikal, et, par extension, celui de ses frères :
(Des) rémiges (sont) tes mains. Tu voles, (mais) tu laisses ton pied dans la terre.
Je suis (et Je) viens prendre ton pied ; (Je l’)attache (à) ta lèvre.
Le Signe n’est pas (encore donné). (xLiv/3-5)

Les problèmes mêmes de la mission se poseront dès lors de façon toute différente. En attendant, armons-nous de patience pour faire de ces "trois cents" Léonidas qui se sont montrés une armée d’autonomes solidement équipés. "Tout pèlerin se munira de son autonomie prophétique comme l’arme par excellence, qui vaincra la Bête, la Bête en chacun de nous comme la Bête au dehors de nous" (cf. ibid. p.42) La poursuite de votre "journal de l’âme" ne peut que grandement contribuer à la faire advenir.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire.
Nous sommes dans une période qui n'est pas historique au sens où elle ne se réfère à rien qui, académiquement parlant, puisse se qualifier d'historique, mais qui peut-être le deviendra, si j'ai démarré un mouvement humain qui finira, un jour, comme je l'espère, par former une parfaite cohésion spirituelle de croyants vraiment libres avec l'aide de mes frères et sœurs — Trois cents n'est qu'une quantité nominale, parce que nul ne sait en fait combien d'actifs cocréateurs d'eux-mêmes et du monde existent. Trois cents est issu des chiffres ressortant de l'expérience vécue à travers ce blog depuis le 1er décembre 2018 comme le Napoléon est issu de la frappe "20 Francs" dans l'or de cette pièce de monnaie qui, en fait, vaut quelque 4.000 €.
À mes yeux, La Révélation d'Arès ne vise à créer ni une religion, ni une organisation, ni une fraternité au sens structuré qu'on donne culturellement à ce genre de communauté, mais une cohésion d'humains aussi libres que le poulain de la parabole du verset 10/10 (Rév d'Arès) tout en étant totalement cohérents, une forme humanité beaucoup plus difficile à rendre accomplie, parce qu'elle n'existe nulle part sur la planète. Il faudra évidemment beaucoup de temps pour aller du petit reste (24/4) pas très cohérent (c'est inévitable actuellement) que vous décrivez dans votre commentaire à la cohésion consommée à laquelle je pense.
De là viennent, à mon avis, des dérapages douloureux comme ceux récents de notre frère Patrick B. de Paris ou de notre frère Antoine B. (auteur du billet affiché en 203C44), parce qu'ils sont encore consciemment ou non fondés sur une culture qui a probablement fini par leur faire perdre, sans doute avec désarroi, tout lien avec ma façon, parfois déroutante, je l'admets, de procéder avec mes frères et sœurs dans le respect absolu de leur liberté. Ils sont consciemment ou non liés au binarisme, clou de la raison anté- ou pré-Arès, que j'ai pour ma part abandonnée il y a longtemps. Je veux dire que pour eux il y a un haut et il y a un bas, il y a la vérité et il y a l'erreur, il y a le mâle et il y a la femelle, il y a un blanc et il y a un noir, il y a la Bible ou le Coran et des apocryphes sans valeur, des christs et des antéchriste, etc., alors que je les conduis dans des parages de la pensée et de la Vérité où tout existe sans binarisme, où, comme je l'écris à Frédéric M. (203C47) il y a "de la place pour tout et tout le monde", même pour les contraires, car à l'extrême nous sommes appelés à créer un monde de Bien où tout coexiste avec bonheur. Alors, pour ces frères je suis incohérent, donc douteux, tandis que, tout au contraire, je conduis mes frères et sœurs vers une assemblée qui n'aura plus les structures que donne le monde aux groupement humains. Sur mon papier à en-tête il est marqué : "Les Pèlerins d'Arès forment une fraternité non-structurelle..." Autrement dit, nous rejoignons d'une certaine façon le postmodernisme, mais je ne vais pas m'aventurer dans ces eaux-là pour le moment. Disons qu'il y a certainement dans La Révélation d'Arès une métaphysique postmoderniste, l'existentialisme étant à mon avis le brandon original du postmodernisme loin encore d'être un feu visible, loin de marquer la vie humaine, mais qui lui a donné, si je peux dire, le pied au cul du départ.
Il nous faut sans cesse chez nous croiser et se laisser se croiser les grands et les petits, ceux qui comprennent et ceux qui ne comprennent pas, les indécis et les sûrs d'eux, les bons et les moins bons, etc., sans jamais savoir, du reste, qui ils sont vraiment, car chacun reste enfermé en lui-même. Tous cependant sont Enfants du Père.Tous sont appelés. Tous sont nos frères ou nos sœurs. Nous devons les aimer tous et faire de tous des Pèlerins d'Arès dans la mesure où, bien sûr, ils le veulent eux-même, s'entend. Il n'y a chez nous aucune prétention à accéder à la Vérité absolue, parce que la Vérité absolue n'est pas accessible à l'humain ; c'est écrit dans le prologue de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas". C'est sur ce chemin d'incertitude et sur lui seul que peut fleurir l'amour, clé d'or de la cohésion.
Voilà pourquoi, en substance, Dieu nous rappelle par La Révélation d'Arès qu'il y a la Vie, que le retour à la Vie ne peut se faire que par la pénitence et que le reste n'est que débat sans fin, donc sans utilité, et littérature.

27dec18 203C63
Comme je suis heureux que vous repreniez votre blog !
C’était un peu comme si on m’avait imposé un régime que je ne voulais pas suivre. Car j’ai soif et j’ai faim de tout votre enseignement (Rév d’Arès 39/1).
Comment arriver à sortir de nos propres ténèbres (Rév d’Arès 33/32) sans vous, notre guide bien aimé ?
Ma lente sortie du mal vers le Bien a commencé il y a 26 ans quand j’ai découvert La Révélation d’Arès, mais depuis douze ans qu’existe votre blog, votre enseignement pratiquement au quotidien, m’a aidé à avancer beaucoup plus vite.
Je souffre avec vous en voyant tous ces frères, ceux sur qui vous comptiez beaucoup, prendre une autre voie. Oh, je sais, ils ne sont pas perdus pour autant, s’ils restent des hommes de Bien, mais je me dis qu’il sera tout même plus difficile pour eux de se sauver (Rév d’Arès 11/3) sans suivre votre pensée.
Le faible nombre qu’est aujourd’hui le petit reste (Rév d’Arès 24/1; 26/1; 29/2; 32/12) me fait penser à ces vers célèbres de Victor Hugo qu’il écrivit en exil après le coup d’état de Napoléon III auquel il s’opposa.
Si l’on n’est plus que mille, eh bien, j’en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla ;
S’il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !
(Victor Hugo les châtiments -ultima verba)
Mais vous n’êtes pas seul. Une petit troupe, un petit reste est auprès de vous.
Un seul d’entre vous en poursuivrait mille, car Yahvé, votre Dieu, combattait lui-même pour vous, selon ce qu’Il vous a dit (Josué 23/10).
Si vingt d’entre-vous sont endurants, ils seront vainqueurs de deux cents, et mille  seront vainqueurs de deux mille avec permission de Dieu, car Dieu est avec les endurants (Le Coran viii/66).
Je vous rejoins quand vous écrivez: "Moi et 300 pèlerins d’Arès nous vaincrons le plus puissant empire de notre temps: le péché au fond de l’humain, le Mal auquel il contribue."
Je ne suis qu’un pécheur, un piètre moissonneur, un pénitent qui traîne la savate, mais je vous renouvelle ici toute ma fidélité.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
C'est avec beaucoup d'émotion que je lis votre commentaire, gravé avec amour dans l'air que je respire. Je vous en dis merci et encore merci, frère Alain. Dieu plutôt que d'écriture, mot rare dans son Verbe, ne parle-t-il pas surtout de Souffle, ou de Parole qui est le son que l'air émet en passant du Fond à l'Univers ? Je n'ai jamais cessé de penser que les mots sortant de la bouche de Jésus en 1974 ou sortant du bâton de lumière en 1977 passaient certes par mon oreille mais se perdaient dans l'air, puis dans l'Univers... faisant en somme retour à l'Envoyeur, si je peux dire. Alléluia ! Vous avez, Alain, bien compris la Puissance de ce cycle sans fin.
La Révélation d'Arès date de 1974-1977 et a mis du temps à entrer dans nos entendements ; elles nous a fait penser, penser longtemps, avant que nous ne devenions, un jour je l'espère, des références universelles. Car c'est bien à cela, aussi vertigineux cela puisse paraître, que nous sommes appelés.
Nous sommes des passeurs du Salut. Nous sommes sur notre radeau avec notre perche sur le tumultueux torrent du monde pour faire passer des humains vers l'autre rive, celle de l'amour et de la lumière.
Le torrent sur lequel nous sommes passeurs est celui de l'hybridation allant vers la disparition des cultures. C'est énorme, vertigineux, nous avons encore du mal à réaliser que nous sommes appelés à une telle tâche. Et pourtant appelés nous le sommes.
Il nous faut comme Derrida déconstruire et encore déconstruire avant d'obtenir des résultats. Nous y sommes attelés. Je suis heureux que vous soyez avec moi, épaule contre épaule, pour ce travail fait pour les géants des temps anciens.
Bonne année à vous, frère Alain, à votre épouse et votre fille !

27dec18 203C64
Je prie Antoine de me pardonner si je l'ai offensé [203C47]. Ce que j'ai sûrement fait par le ton trop véhément que j'ai adopté. Je souhaite de tout cœur qu'il puisse sortir rapidement de l'impasse dans laquelle il se trouve.
Et mon souhait, par la même occasion, est que ce genre d'épreuves puisse me permettre de redoubler de vigilance.
Merci, prophète pour vos sages conseils [203C47] que je vais m'efforcer de suivre en m'interrogeant plus encore sur l'amour bancal que je donne.
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.

27dec18 203C65
Leonidas, c’est aussi une marque de chocolat et de pralines belges.
Alors, est-ce que je lis ce blog comme on choisit une praline dans un ballotin pour se faire plaisir : un peu de frère Michel par-ci et un peu de commentaire par-là, pour me donner bonne conscience, pour m’offrir une petite douceur et me faire plaisir avant d’aller me coucher sans rien changer ?
Ou est-ce que je lis ce blog pour m’en nourrir profondément, réfléchir, chercher et me lever pour le mettre en pratique comme une veillée d’armes, pour triompher du péché par la pénitence et la moisson ?
En somme, ce blog est-il pour moi, Leonidas chocolat ou Leonidas veillée d’armes ?
Merci de nous rappeler que ce blog n’a de sens que s’il nous permet de nous mettre debout face à la citadelle du mal et de l’ignorance. L'homme (est comme) le cheval, (il) mange là (où) son pied reste (Rév d’Arès xxiii/12). Cette nourriture ne sauvera pas la foule malgré elle, car l'oiseau peut avaler la graine et, malade ou glouton, la rejeter sans profit (13/3).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Il faut sans cesse se remettre en question, se demander si l'on est sur la bonne ou la mauvaise voie, et c'est ce que vous faites par ce commentaire, mon frère Louis-Marie. Je vous en sais gré.
Nous vivons dans un monde dont les haurs responsables sont très fiers de leur rationalité. Tout dans ce monde, enseigne-t-on dans les écoles supérieures de Paris, de Pékin, de Melbourne, de partout, fonctionne rationnellement dans les échanges entre citoyens ou entre gouvernements, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, et puis... houps !... voilà les gilets jaunes. Hier soir j'écoutais M. Juppé parlant sur Arte dans l'émission "28 minutes" et disant d'un désolé désolé, navré de ce qui pour lui était l'incohérence, l'irrationnel, des hommes : "J'ai reçu des gilets jaunes à ma mairie de Bordeaux. Ils étaient trente ! Chacun d'entre eux donnait une raison de porter un gilet jaune différente des vingt-neuf autres." Il termina par un gros soupir signifiant : Ces gilets jaunes ne savent pas ce qu'ils veulent ; ils sont irrationnels. Et c'est là que devant l'écran de télévision j'ai levé les bras au ciel et dit : "Mais, Monsieur Juppé, c'est justement cela qui aurait dû retenir votre attention : L'extrême diversité des motifs de ces gilets jaunes, à savoir qu'ils en ont tellement assez de la vie que vous, les politiques, leur faites, ils ont un nombre tel de raisons de s'insurger, que vous auriez dû comprendre que c'étaient eux qui étaient rationnels. ils manquaient seulement de temps pour faire l'interminable énumération de leurs griefs." Ainsi dans ce monde tout le monde se heurte constamment contre de fausses évidences. Les prétendues déterminations de la pure rationalité gouvernante : la dette, l'émigration, le salariat, la loi du marché, l'impôt, etc., sont la représentation la plus symbolique de l'ignorance qu'ont ceux qui dirigent de la pure nature humaine des dirigés. Disons-le plus crûment : Ce sont les mensonges destinés à faire élire les soi-disant gérants des nations et à maintenir leurs pouvoirs.
Nous avons tout à faire, mon frère Louis-Marie, pour changer ce monde. Rien d'étonnant à ce que nous soyons pour l'heure dépassés par la tâche et en période... disons... d'apprentissage. Mais nous allons apprendre ce qu'il faut apprendre pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Rien d'étonnant donc à ce que vous vous demandiez si nous mangeons des pralines Léonidas ou si nous avançons sur les sentiers vers les Hauteurs. Nous voyons clairement les angles morts des "valeurs" contemporaines, toutes à remplacer, à commencer par le matérialisme. Pour moi mieux vaut un spiritualisme encore bancal qu'un matérialisme "parfait". Je peux prier, c.-à-d. prononcer la Parole que j'ai à accomplir, en croquant des pralines Léonidas, mais je ne peux pas enseigner par ce blog sans un sens aigu du Dessein dont le Père m'a demandé de commencer l'exécution. Je suis sûr que pour vous, Louis-Marie, c'est la même chose.

27dec18 203C66 
Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste que je t'envoie rassembler accomplir la Parole Que je te livre. (Rév d'Ares 24/1).
Voilà pourquoi il va de soi que vous avez fait, faites et ferez comme l'Étalé vous l'a demandé.
Merci d'avoir décidé de poursuivre votre blog qui est un fertilisant pour nos âmes.
Bonne fête à vous et tous mes vœux pour l'an 2019.
Jean-Marc (non localisé)

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Marc, pour ce commentaire. Merci pour vos bons vœux.
Je vous adresse les miens d'année 2019 heureuse et riche en spiritualité pour vous et tous les vôtres.

28dec18 203C67
Envoyé de Dieu Frère Michel Léonidas le juste :
Moi frère spartiate Xavier te salue !
Hier j'ai enfilé ma cape gilet jaune et je suis allé avec frère spartiate Dominique C. sur un territoire propice à trouver les soldas pour consolider ton armée.
J'ai pour l'occasion réalisé une missive (tract ci-joint) peux-tu me dire, ô Grand Guerrier !, s'il est adéquat et [s'il faut] l'améliorer. Nous avons eu de très bons échanges et j'ai récolté deux paroles d'honneur de guerrier de venir nous voir et qui m'ont donnés leur contact afin que je leur envoie des signaux de feu pour les inviter le moment à déterminer par notre caserne.
Xavier H. de Nice en Alpes Maritimes
giletsjaunes-Nice(1)Gilets Jaunes Nice (2)

Réponse :
Mon frère Xavier, merci pour ce commentaire et pour ce tract. Je le trouve bien.
Je suis heureux que vous ayez eu des contacts par ce moyen.

28dec18 203C68
Bien cher Prophète, frère aîné de tous mes frères de foi, Lumière pour le peuple qui marche (encore) dans le désert (Isaïe),
Voici donc, venue de quelques sœurs et frères parisiens (Marielle et Eric J., Marie-Christine L., Christine M., Olivier de L., indirectement aidés d'Annie L. et d'Alain L.B.), une nouvelle contribution au relais que des missions de Pèlerins d'Arès donnent à vos "Revendications de Gilet Jaune Michel Potay".
Il est bon se se souvenir qu'à l'origine de cette dynamique, il y a une réponse faite à notre frère Didier D. sur Facebook le 4 décembre dernier, accompagnée d'une image que vous avez réalisée, toute simple mais pleine d'une Vie (Je la glisse en pièce jointe de ce commentaire pour ceux qui ne vont pas sur Facebook) qui entraîna dès sa publication une mobilisation spontanée.
Liberté d'impulsion ou besoin irrépressible de se faire l'écho du Souffle qui traversait les pixels de cette image qui aurait dû passer inaperçue dans le flot incessant des publications ? Disons que l'impulsion de départ a vite laissé place au besoin irrépressible et nombreux ont été ceux et celles qui ont partagé sur leur page Facebook votre image que j'avais pris le temps d'améliorer graphiquement en intégrant votre texte dans un grand gilet jaune (ce dont vous m'avez remercié dans votre dernier courrier, ce qui m'a touché, même si je n'avais pas l'impression de mériter ces remerciements. Je n'avais fait que mon devoir d'apôtre de base dans une assemblée sans chef). À la dynamique des individualités a succédé une dynamique collective : Lorient, Toulouse, Angers et certainement d'autres qui y réfléchissent...
Pour en revenir à Paris, sur ce qui pourrait être une affiche pour une vitrine, et que je destine aussi à la page d'accueil du site internet de l'Eau Bleue à Paris (www.revelation-ares.paris), nous avons d'abord voulu marquer notre lien à la fraternité arésienne, qui se lève ici et là, bien rassemblée autour de vous : "Des pèlerins d’Arès de Paris se joignent à ceux de Lorient, Toulouse, Angers, etc. pour faire écho aux revendications de Michel Potay". Et nous avons aussi mis en exergue, sous le gilet, une phrase sans ambiguïté quant à notre ADN spirituel : "L’amour, le pardon, la paix, la libération de toutes peur et préjugé, l’intelligence du cœur qui changeront le monde (Rév d’Arès 28/7) en Bien, ne peuvent s’épanouir que dans des petites unités  humaines".
Bien cher Prophète, nous serions honorés d'avoir votre avis ou vos conseils sur cette contribution, avis et conseils que nous suivrons avec joie et confiance.
Nous en profitons pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année, auprès de votre épouse et de votre famille.
Jeff P. de Paris en Île de France
Gilets Jaunes Jeff Paris
Ceci est l'original que Michel Potay a posté sur sa page faebook:
texte original facebook

Réponse :
Tout cela prend des proportions importantes ! Que puis-je dire ? Rien, sinon que j'étais heureux que sur ma page Facebook, où les "amis" ne font pas toujours attention à ce que j'écris, l'on ait spécialement remarqué le petit post (reproduit ci-dessus) que le 4 décembre j'avais fabriqué en trois coups de cuiller à pot et mis sur ma page facebook "en guise de pied de nez", comme dit frère Denis H. (203C49), ou comme une tape dans le dos, dirais-je, à l'auteur de l'affiche "Revendication de Colombiers 34" dont j'avais aimé la forme sans trop m'arrêter à son texte auquel je préférais celui de ma petite réplique, celle qui est maintenant sur votre affiche et sur des tracts un peu partout.
Je regrette seulement que personne ne m'ait demandé au départ si l'on pouvait lancer une campagne missionnaire à partir de là, car j'aurais alors réfléchi un peu et simplifié et complété le texte. Bon ! C'est parti, c'est parti, à la diable, mais c'est parti. Je n'ai pas le temps de m'occuper de ça. Cette campagne, tout compte fait, fera peut-être avancer notre noble cause. Dans l'Histoire il y a eu un certain nombre d'événements ou de changements importants partis comme ça d'un cri, d'un élan, d'une improvisation.
De toute façon, le texte écrit sur ce gilet jaune exprime un projet que j'ai depuis très longtemps dans mon cœur.
Je souhaite bon sucès à votre campagne.
Rappelez-vous cependant que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que j'ai toujours laissé les missions procéder comme elle le voulaient. Cela ne change pas aujourd'hui.

28dec18 203C69
Antoine et le béni-oui-oui.
En 203C58, Tobie se présente comme béni-oui-oui. Ce mot revient souvent [?] dans votre blog, je ne l’aime pas, je le trouve méprisant.
Ce que dit Tobie, (j’ai missionné avec lui à Neuchâtel et Genève à l’époque où je vivais en Suisse), je le signe : Lecture assidue du blog, inspiration pour la mission, gros impact sur la vie personnelle, ouverture d’autres perspectives, développement des connaissances en tous domaines, voyage en des endroits inexplorés de la vie, nouvelles des autres assemblées, apprendre à répondre aux critiques, aux déviances, aux insultes, avec amour, etc.
Je ne suis juste pas d’accord avec le terme de béni-oui-oui mis au début de son intervention, car cette description me correspond tout à fait. Je m’efforce de comprendre La Révélation d’Arès comme vous la comprenez, pas par soumission aveugle ou superficielle mais par conviction définitive de ce que vous êtes et dites, et produisez et à l’épreuve du temps. J’essaie donc de faire pénitence, de me transformer, mentalement, émotionnellement, physiquement, de me construire une âme, d'être missionnaire et de faire de mes frères et sœurs humains des missionnaires. La dimension, la perspective que vous donnez à La Révélation d’Arès est simplement juste à mes yeux. L’accomplir dans le fatras quotidien est un défi quotidien précisément.
Je ne comprends pas du tout le terme de béni-oui-oui de cette manière. Pour moi le béni-oui-oui n’a pas assimilé, il surfe sur les concepts, il reprend votre parole comme on fait un renvoi de mail sans l’avoir vraiment lu. Il y a le label prophétique FM [Frère Michel ?], donc c’est bon, il peut vous écraser avec. Il ne supporte pas ou ne comprend pas quand on dit ce que vous dites mais avec une autre forme. Il s’accroche surtout à la forme, d’où le danger de religiosité évident. La déculturation n’a pas encore fait exploser le conformisme avec lequel il a été formaté. L’approche critique, permettant d’avoir du recul dans l’assimilation est vécue par le béni-oui-oui comme contestataire, comme une approche hérétique, qu’il faut exclure. Il voit encore la vie en pour ou contre, légal illégal, licite illicite, validé ou invalidé par le prophète. Mais il filtre quantité des écrits du prophète. Pour moi, un béni-oui-oui est un peu ce que vous dites d’Antoine, le Dieu dans la tête mais pas dans le cœur, mais à la différence d’Antoine, il y a une surabondance émotionnelle qualifiée d’amour du prophète.
Les commentaires suite à votre rupture de blog ont été souvent émotionnellement dithyrambiques et signes de ce déséquilibre émotionnel. Je ne dis pas cela contre mes frères et sœurs, je connais bien ce penchant pour avoir le même problème de maitrise de cette émotion. Pour moi, le béni-oui-oui est proche d’Antoine B. en ce sens qu’il coince en lui-même sur de l’incompris qui réside dans un pilier de son être, une douleur, une épreuve, un déséquilibre sur lequel il a dû se construire et qui est encore agglutiné en lui, qu’il ne peut pas encore dissoudre par la pénitence. Je remarque qu’Antoine a mentionné l’héritage de sa mère, et qu’il veut donc que nous le sachions. Mais je remarque aussi que dans sa réponse, pas dans la récente lettre ouverte mais son commentaire sur l’interruption du blog, il donne des références qui s’avèrent invalider sa version. Je suis allé vérifier :
(… extrait du commentaire : Pour les incohérences d’abord, que choisir entre ce que vous dites en 200C39, impliquant que comprendre la Parole différemment du prophète vivant serait un "péché impardonnable et sanctionnable" [faux : ces mots apparaissent dans une longue phrase qui a un autre contexte] ou en 201C35 : "nul n’est propriétaire de La Révélation d’Arès et nous la lisons si nous voulons et l’interprétons comme nous voulons" ? [captieux ! la vraie citation est : "Il ne viendrait pas à l'idée d'un Pèlerin d'Arès de se considérer comme propriétaire de La Révélation d'Arès, donc de Dieu. Il est ce qu'Il est et dit Ce Qu'Il veut, et nous Le lisons si nous voulons et l'interprétons comme nous voulons."] Le deuxième me parait plus conforme à la Parole et à cette entrée, le premier est dans la logique du prêtre (xLii/18) Michel qui mord sa lèvre (xxiv/2) [faux, les prêtres qui dégorgent l'Eau qu'ils ont bu indûment ne comprennent pas Michel].
Je m’excuse de citer en détail, c’est un peu long, mais c’est très important, parce qu’Antoine cite les passages où il a constaté une incohérence dans le texte du prophète. Il le fait de bonne foi et donne même les citations pour le prouver. Je suis allé vérifier. Il se trompe. Les citations du prophète sont cohérentes, l’argumentation d’Antoine est fausse. Preuves et références d’Antoine lui-même à l’appui. Je ne pense pas qu’il y ait une quelconque malhonnêteté de sa part, si c’était le cas, il n’aurait pas mis les références, qui invalident son argumentation. Vérifiez, vous verrez par vous-même. À mes yeux, c’est pareil pour le béni-oui-oui, quand il accepte d’écouter, ce qui est rare, parce qu’en général, son émotionalité ne vous laisse pas le temps de terminer vos phrases. Pour moi le béni-oui-oui, c’est Antoine tel que vous le décrivez après sa lettre ouverte : "Non, votre "lettre ouverte" n'est pas celle de quelqu'un qui a rencontré le Père, mais celle de quelqu'un qui court certainement après Lui, mais qui pour l'heure n'a rencontré que lui-même. Votre "lettre ouverte" est la lettre d'un cœur spirituellement non-abouti. Mais il faut peu de choses pour gagner en espérance fertile, vous savez : S'oublier, s'écraser pour renaître apôtre, ce que vous n'êtes pas encore, mais que vous pouvez être."
J’ai eu l’occasion de lire un court email de lui, dans d’autres conditions, où son cœur parlait et il était en empathie totale avec son interlocuteur. Ce n’était pas le langage froid de cette lettre ouverte. Je suis convaincu qu’Antoine comme le béni-oui-oui peuvent évoluer vers la renaissance de l’apôtre.
En fait, je peux dire sans aucun problème que je suis Antoine B., je suis béni-oui-oui, je suis Patrick B., je suis Frédéric M., je suis Nazih, etc.
Je vous remercie pour votre travail infatigable et votre reprise du blog
François S. d'Alsace

Réponse :
Je ne sais quoi vous dire de ce commentaire que, je vous l'avoue humblement, je n'ai pas entièrement compris, mais il va faire plaisir à Antoine B. Tant mieux, car j'ai comme l'impression que ce frère est malheureux et qu'il a besoin d'amour. Je lui donne moi aussi mon amour, mais il voudrait en plus mon approbation de tout ce qu'il dit et fait et ça, c'est quand même autre chose, car j'ai une mission prophétique qui n'est pas celle qu'Antoine considère que je devrais suivre — Antoine, je l'aime, je ne lui veux aucun mal, mais il n'est pas ma conscience.
Vous savez, mon frère Françaois, le frère Antoine n'a jamais fait que ce qu'il a voulu faire comme il a voulu le faire. Je vous connais beaucoup moins que lui, fort peu en fait, mais vous me semblez bien vous assortir à notre frère Antoine, car vous aussi vous faites ce que vous avez envie de faire et vous pouvez ne pas le faire même après avoir dit que vous feriez. Ainsi vous vous êtes proposé à Strasbourg, proposition conjointe à celle de Pier, à traduire en allemand l'édition 2009 de La Révélation d'Arès et vous ne l'avez pas fait. Vous ai-je jamais relancés, vous et lui ? Non. Vous faites comme vous avez de faire ou de ne pas faire. Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), je ne peux faire de reproches à personne et mon silence témoigne de mon abstinence d'autorité, il ne signifie pas que j'oublie. Chacun est libre. Vous êtes libre. Antoine est libre et je l'ai toujours laissé libre. Il ne peut pas, vous ne pouvez pas, me reprocher d'être intervenu dans vos désirs et vos actions.
Quant au béni-oui-oui, il se trouve que je suis moi aussi un béni-oui-oui, celui du Père, car je n'ai qu'un Guide, c'est La Révélation d'Arès que le Père m'a fait dicter par Jésus en 1974 et qu'Il m'a dictée Lui-même en 1977. Je me plie à cette Parole comme un béni-oui-oui et, pour ma part, je ne trouve pas du tout ce mot méprisant. Vous le voyez comme méprisant. Qu'y puis-je, sinon respecter votre sentiment ? Vous êtes sincère, frère François, Antoine est sincère, il y a dans la nébuleuse humaine émanée de La Révélation d'Arès quantité de gens sincères, mais ce n'est pas la sincérité la qualité nécessaire pour rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1), c'est-à-dire constituer une mission solide, travailleuse, obstinée (car elle est très difficile et aisément démotivante) et pérenne. La qualité nécessaire est le béni-oui-ouitisme, si je peux dire, une certaine forme de servilité. Que serait devenue la mission prophétique lancée par le Père il y aura quarante-cinq ans dans quelques jours, si je n'avait pas été son béni-oui-oui, son servile messager ? C'est dans le béni-oui-ouitisme que, dans les conditions actuelles tout du moins, on acquiert l'intelligence du cœur, l'amour, la capacité de pardon, de paix, et qu'on suit les sentiers rocailleux vers les Hauteurs, car si l'on laisse trop aller sa pensée elle se raccroche très vite aux manies intellectuelles du siècle, aux réflexes du quant-à-soi.
Je profite de ce moment où je vous réponds, ce qui est très excepitonnel, vu l'homme rarissime que vous êtes — heureusement que mon échange avec votre ami Antoine vous a réveillé de votre quasi perpétuel sommeil — pour vous dire que je vous aime vous aussi, et pour vous souhaiter à vous et à votre famille une année 2019 heureuse.

28dec18 203C70
Très cher Frère Michel,
Je vous remercie beaucoup pour cette entrée que j'ai eu la grande joie de lire et de relire. Je la trouve puissante d'amour évangélique.
Je relisais ces jours-ci vos entrées "Cancer politique" #135, "Politiser notre refus de la politique" #150, "Confraternités d'Économies" #180/#181 et vos réponses aux commentaires ; il y a de quoi nous nourrir et alimenter notre réflexion notamment en ces temps de manifestations des Gilets Jaunes.
Oui, vous êtes un grand prophète, le prophète de ce siècle, qui cherche, qui nous aide à réconcilier la foi avec la vie sociale, et qui nous exhorte à annoncer au monde "un renouveau social par un renouveau spirituel" (#135) grâce à la pénitence qui s'exercera mieux dans l'éclatement de la masse.
La pénitence est un vrai projet social... À nous le petit reste de consacrer notre apostolat à le faire comprendre au monde et pour cela nous avons besoin de vous frère aîné, juste prophète, pour mâcher la poussière et en faire le miel. (Rév d'Arès xii/5).
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane et tous vos proches très présents et aimants à vos côtés.
Mes Vœux les plus chaleureux pour l'année 2019 qui approche.
Marie-Christine L. d’Île de France

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire et je vous en remercie du fond du cœur.
Vous êtes, Marie-Christine, comme la plupart de nos sœurs, une femme simple, apparemment banale, comme moi quand je marche dans la rue je suis monsieur-tout-le-monde, mais quelque chose au fond de vous vous a préparée à la passion grâce à laquelle vous êtes devenue une servante de grande Cause qu'a jetée Dieu sur la terre en 1974-1977, car il faut la passion pour être un Pèlerin d'Arès. Cette passion couve sous votre apparence, sous l'apparence placide de votre cher époux, sûrement aussi sous celle de votre fils, vous êtes ce Feu sous l'herbe du grand pré du monde ! Vous avez en vous l'inégalité chère à tous les romantiques, sous une forme un peu rude car vous êts toulousaine, mais vous allez de l'avant, le tract à la main, la Parole aux lèvres.
Puissiez-vous avoir avec les vôtres une année 2019 heureuse et apostoliquement efficace ! Je vous embrasse tous les trois.

28dec18 203C71 
Je suis très surpris que vous aduliez encore la religion (26dec18 203C55 et 21dec18 203C31) ou plutôt que vous vous extasiez devant les dires de cet archevêque alors que c'est l'église qui a tant sali l'humain et qui aujourd'hui sous couvert d'amour essaie de redorer son blason.
Mais D. [?] ne vous met-il pas en garde de ces gens qui voudront remettre à neuf leur couronne ?
Relisez bien la Parole (xix/14) car vous agissez souvent de façon contraire à D. [?] Car ce que visent ces rois noirs c'est gouverner comme autrefois l'esprit des gens, les dominer sur tous les plans. Les religieux n'ont jamais fait changer le monde, c'est tout le contraire. De même pourquoi vous réjouir que le pape ai repris à son compte vos paroles
Par contre, de pauvres femmes emprisonnées dix ans parfois, pour un soupçon d'avortement là, rien pas un mot de bienveillance de votre part. Au contraire vous osez dire que ce "pauvre pape François" essaie de faire comme il peut. Ne vous étonnez pas si le mouvement est vu comme très religieux. Vous-même adorez trop gouverner encore l'esprit des gens, à [mot manquant] qu'ils vous obéissent : demander pardon publiquement comme l'a fait Patrick B. c'est une façon d'aimer rabaisser l'autre et de donner l'aval à l'avilir !
Lâchez la religion et son esprit nauséabond, notamment chrétien, dont vous restez encore trop empreint, surtout la hiérarchie que vous adorez encore trop. Quittez définitivement l'esprit religieux et vous grandirez plus. Vous avez fait une formation avez-vous écrit sur votre blog ? Quelle est cette formation ? Découvrir que D. [?] est là Vie, mais beaucoup de monde sait cela avant vous, les Juifs notamment ! Mais heureusement que vous l'avez découvert (que D.[?] = Vie) ainsi les gens extérieur viendront vers vous (pas parce qu'ils ont compris ce que vous dites, mais parce que vous, vous avez un autre regard), mais il est temps que vous quittez votre esprit religieux et votre manque d'amour flagrant.
Vivez les choses, ne les répétez pas [?] !
Ainsi vous verrez les scélérateries de ces puissants religieux et comprendrez avec le coeur les gens qui souffrent. Ne vous unissez pas au malin : J'ai l'impression que vous aimeriez travailler main dans la main avec ces chrétiens hiérarchisés dangereux pour l'esprit de l'homme. Mais vous ne choisissez, ni n'adorez pas n'importe qui : encore le haut du panier !
Simon G.

Réponse :
Qui pouvez-vous bien être, Simon G. au verbe de mentor, qui signez Simon Gad la copie de ce message que vous m'adressez parallèlement par eMail, de peur que je ne le reçoive pas sur mon blog ?
On sait qui je suis : Michel Potay. On sait qui est l'archevêque de Strasbourg Luc Ravel, dont je publie la déclaration de Noël, parce que comme vous Simon G. ou Gad, comme moi, comme n'importe quel humain il est Enfant de Dieu et parce que sa déclaration est peut-être de celles qui amorcent un geste qu'attend le Père des princes du culte : Que des princes sans ruse (il faut bien qu'il en existe pour le Père les cite) acceptent de se rendre à Ma Parole, qu'ils te remettent sur le champ leur couronne, leur bâton de commandement, qu'ils descendent de leur trône, qu'ils se chaussent... (Rév d'Arès 15/7). N'oubliez pas, frère Simon, que c'est à un homme d'église de même niveau que Jésus vint parler la nuit du 14 au 15 janvier 1974 !
Tout miracle est toujours possible en principe. Tous les hommes et toutes les femmes, sans exception, sont appelés ! Tous les humains doivent être aimés, pardonnés. Et n'oubliez pas que le religieux pour lequel nous devons avoir le plus d'admiration est François d'Assise, qui fut beaucoup plus qu'un archevêque puisqu'il eut pour destin de figurer perpétuellement sur les vitraux des églises, cathédrales et basiliques, le jars comme l'appelle La Révélarion d'Arès (xxxvi/3). Vous m'invitez à "relire la Parole", mais je vous la cite ici.
Ce n'est pas en faisant la guerre à l'Église, en l'excluant de tout dialogue, en ne la citant pas quand elle mérite d'être citée, que je réussirai ma mission. Je ne reçois de l'Église aucun subside, aucun encouragement, et dans l'ensemble elle me considère comme un fou ou comme un imposteur, mais elle existe, elle est une mer d'humains qui sont mes frères de la terre. Jésus eut du respect pour le judaïsme de son temps, il vint à Jérusalem pour fêter la Pâque au Temple, sachant pourtant que s'il devait être condamné, ce serait par le bras criminel de ce judaïsme. Comment serai-je autrement ? Citer Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, n'est pas me mettre à genoux devant lui ! Je publie bien dans mon blog votre message à vous, Simon, sans davantage me mettre à genoux devant vos leçons.
Je vous souhaite une heureuse et pieuse année 2019 ainsi qu'à tous ceux que vous aimez.

28dec18 203C72 
Ceci n'est pas un commentaire, mais un message qu'adresse à Michel Potay le Comité de Gestion de la mission parisienne. Je pense qu'il a a place ici, de même que la réponse que je lui fais :

Bien aimé prophète,
C'est avec humilité que l'actuel comité de gestion de l'Assemblée de Paris, Alain, Bernard, Randy, Vincent, Wardia, vous demande pardon pour ce qui s'est passé à Paris ce 30 novembre 2018, pour ne pas vous avoir alerté sur la position du frère Patrick à l'égard du prophète, pour l'avoir laissé hausser le ton et vous manquer de respect lors de cette rencontre.
Contrit, ce comité s'est retrouvé — sans Patrick B. — et s'est interrogé sur la relation qu'il désire avoir avec le prophète. Frère Patrick était absent conformément à ce qu'il a écrit sur l'Intranet parisien : "J'ajoute aujourd'hui lundi 10 décembre à l'attention de mes frères et sœurs de L'Eau Bleue qu'en attendant d'y voir plus clair, je me considère suspendu de toutes mes responsabilités relatives à L'Eau Bleue et qu'un temps de réflexion s'impose maintenant pour moi."
Nous voulons que ce comité soit positionné au plus près du prophète, afin que l'ensemble du groupe missionnaire puisse bénéficier au mieux de votre enseignement et de votre guidance. Nous souhaitons nous positionner dans le petit reste, collectivement collés à votre pensée et nous vous interrogerons ultérieurement afin d'avancer au mieux dans cette voie.
Le petit reste ? Vous l'avez défini très clairement bien des fois, notamment dans le blog, entrée n°201, "Mais où est Dieu ?" votre réponse au commentaire 201C83 : "Le petit reste est seulement fait de frères et de sœurs qui ont décidé, vertueusement ou non, d'interpréter La Révélation d'Arès comme le prophète l'interprète et de procéder dans la mission comme le prophète procède dans sa propre mission et en suivant assidûment ses conseils."
Nous considérons que c'est l'occasion pour nous de mieux nous situer par rapport au prophète afin de servir au mieux de ce que le prophète peut attendre d'un comité de gestion du groupe missionnaire parisien.
Suite à notre rencontre du 30 novembre et à la réflexion que vous nous avez demandée, nous avons rencontré les frères et sœurs que vous avez proposé d'unir à cette réflexion sur la mission : Aurore, Claude, Daniel, Jean-François B. et bien sûr Héliette. Réflexion basée sur vos réponses aux commentaires 202C40 et 202C41 et vos propos du 30 novembre. Ce groupe s'est réuni une première fois le mercredi 5 décembre pour poser les bases de cette réflexion. Une deuxième réunion s'est tenue le mercredi 19 décembre (sans frère Patrick) pour partager les premiers fruits de cette réflexion, frère Claude ayant oublié le rendez-vous fut également absent.
Une troisième réunion aura lieu le vendredi 11 janvier, avant que ce groupe ne vous rencontre le lundi 21 janvier comme prévu. Une rubrique dédiée à cette réflexion que vous avez lancée sur Paris a été mise en place sur notre Intranet, vous pouvez y accéder en suivant ce lien : (...)
Avec toute notre confiance et notre détermination à vous suivre,
Le comité de gestion à Paris, rue Raymond Losserand,
Alain, Bernard, Randy, Vincent, Wardia. 

Réponse :
Mes bien aimés frères et sœur,
Je ne lis plus depuis un certain temps les publications de l'Intranet de L'Eau Bleue à Paris, non parce qu'elle ne m'intéressent pas, mais parce que j'ai de plus en plus de travail, qu'inversement j'assume de plus en plus lentement, et que je suis devenu incapable de me tenir au courant de tout. Je n'avais donc pas connaissance du message que notre frère Patrick B. a posté sur cet Intranet le 10 décembre. J'en prend seulement connaissance ce matin en vous lisant.
Je comprends que Patrick B. ait besoin de réflexion ; la réflexion est toujours bénéfique, de toute façon. Mais je rappelle ici ce que dit déjà ma réponse 202C208 : "Mon frère Patrick... La question à laquelle je réfléchis n'est pas (vous, Patrick). Elle est ce blog. Est-il vraiment utile ? Il l'a été. L'est-il encore ? S'il faut en changer la forme... Vous n'avez pas idée des questions variées que je me pose."
Le sujet est très simple : J'ai découvert, par déduction, le soir du 30 novembre, que Patrick ne lisait pas mon blog — ce qu'aucun de ceux qui le savaient et qui me l'ont confirmé sur la page de commentaire # 202, ne m'avait dit auparavant — et je me suis interrogé pendant près de trois semaines sur l'opportunité de poursuivre ce blog ignoré par un de mes frères parmi les plus engagés dans l'action et la coordination du petit reste et de la mission. Je me suis même, de ce fait, demandé si le petit reste existait vraiment, à Paris du moins, selon la définition que j'ai maintes fois rappelée et que vous formulez dans votre message.
Le petit reste existe, alléluia !
Par ailleurs, je ne me préoccupe plus de qui lit le blog et qui ne le lit pas. Le blog est bien pratique pour moi
en me faisant gagner du temps, en m'évitant de répéter par ailleurs ce qui se trouve déjà sur le blog, mais si les texte sont insupportables à lire (trop nombreux, trop longs, etc.) à Patrick, eh bien ! qu'il se dispense de le lire, mais qu'au moins je le sache.
Dieu a besoin de tout le monde pour changer le monde. La tâche est énorme ; c'est un labeur pour les géants des temps anciens et nos bras sont faibles comme des tarières qui voudraient percer une montagne et c'est pourquoi moi et mes moissonneurs nous serons assistés tous les jours (Rév d'Arès 31/6). Cette assistance est promise à tous, Patrick compris.
Notre frère Patrick B. s'est très largement dévoué, depuis longtemps, pour la mission parisienne, nous ne pouvons pas imaginer Patrick B. comme n'étant pas des nôtres. Nous n'allons pas nous arrêter à sa démonstration un peu bruyante du 30 novembre, qui sur l'instant m'a décontenancé, parce qu'elle m'empêchait de poursuivre comme j'aurais voulu le faire, parce que j'avais besoin que tous soient particulièrement attentifs, lui le premier, lui surtout dirais-je, et attentif, il ne l'était pas, il avait la tête ailleurs, il suivait son idée, pas vraiment claire en fait, mais bon ! Il était de mauvaise humeur, ce qui peut arriver à n'importe qui ; nous humains avons des nerfs. On ne va pas s'arrêter à un moment d'agacement, d'irritabilité. Patrick prendra garde à ne pas nous égarer la prochaine fois, je l'espère. M'a-t-il manqué de respect le 30 novembre ? Il faudrait pour cela que je ne sois pas au-delà du respect, au-delà des reproches... Le prophète de Dieu dans la situation actuelle est forcément au-delà des algarades.
Nous nous retrouvons tous le lundi 21 janvier à Paris à l'heure de votre choix.
D'ici là réfléchissez au thème donné : Comment enlever à la mission la teinture "religieuse". À mon avis, ni la mission par elle-même ni (par exemple) la photo de la salle des Théophanies au mur (qui fait penser à un grand salon mais non à un lieu religieux dont il n'a aucune des classiques caractéristiques) ne sont un problème et ne peuvent être qualifiés de religieux. Il s'agit plutôt de réfléchir aux moyens, qui d'ailleurs n'existent peut-être pas, de procéder de telle sorte que les gens de rencontre ou les visiteurs n'aient plus du tout l'idée que nous sommes ne serait-ce qu'un ambryon de religion, car la religion a des caractéristiques que nous n'avons absolument pas, sans que pour autant nous ne soyons pas spirituels. On est un peu ici dans la quadrature du cercle...
L'idée que j'ai suggérée aux Lyonnais, qui ne l'ont pas tous acceptée d'emblée, d'inscrire sur leur façade : "Pas la religion, la Vie" (voir l'image en 203C1) est par exemple un moyen directe et simple, en première approche, de dire : Nous ne sommes pas religieux. Mais cette première approche faite, la suite est plus difficile et jusqu'où pouvons-nous dire que nous ne sommes pas des apôtres du Père ? Il y a d'inévitables limites ; reste à les définir, au moins grosso modo. Nous petit reste ne pouvons pas faire semblant d'attribuer à Michel Potay la paternité de La Révélation d'Arès comme s'il était un penseur, un déologue, un moraliste. Par ailleurs, si l'on nous pose la question : "Mais d'où vient La Révélation d'Arès" nous ne pouvons pas mentir en inventant une origine humaine. C'est donc un problème délicat. Comme je ne connais pas les méthodes missionnaires parisienne, il m'est difficile aujourd'hui de vous dire depuis Bordeaux : Il faut faire ceci ou faire cela, supprimer ou ajouter ceci ou cela. C'est à vous Parisiens de considérer la question sereinement. Réfléchissons !
Merci pour votre message.
Je vous souhaite une belle et spirituellement féconde année 2019 !

29dec18 203C73
Je ne suis pas pèlerin d'Arès mais je suis un lecteur irrégulier de votre blog.
Je viens justement de lire vos entrées 202 et 203 et de parcourir les pages de commentaires.
Si le nombre de vos fidèles lecteurs réguliers du blog n'est pas très élevé, comme il semble, je crois savoir que le nombre de vos infidèles qui lisent le blog michelpotayblog n'est pas négligeable.
Notamment, il n'est pas impossible que l'idée du "gilet jaune Michel Potay" portant votre "revendication" de l'explosion de la masse nationale appelée France en petites "souverainetés confédérées" ait déjà été empruntée par d'autres. Vous n'êtes sûrement pas sans ignorer que l'idée a déjà tenté bien avant vous des hommes politiques avant vous, notamment le Général De Gaulle ? La régionalisation, vous vous en souvenez, désignait un projet de décentralisation de la France dont le gouvernement transfèrerait des pouvoirs à ses régions, par exemple il y a eu le projet référendaire de 1969 initié vainement par le général de Gaulle puis avec les lois de Gaston Defferre, en 1982.
Votre blog inspire un certain nombre de personnes. Dire qu'il est pillé serait exagéré, mais il est assez largement copié à une époque où les émetteurs d'idées, de projets, d'essais, manquent souvent d'inspiration ils puisent chez les autres, chez vous d'autant plus volontiers que vous prêchez l'idée déjà mise en exergue dans votre livre "La Révélation d'Arès", l'idée de la morale de la générosité absolue, qu'est la pénitence : amour, pardon, paix, intelligence du cœur et rejet de tous les préjugés. C'était déjà l'idée de Jésus dans le "Sermon sur la Montagne", que vous citez très fréquemment. Toutes les grandes étapes de l'histoire humaine sont parties d'idées très simples. Il faut le courage, comme vous l'avez, de les remettre en avant.
Votre blog inspire d'autant plus qu'il est remarquablement bien écrit, j'ose dire qu'il est par endroits magnifiquement écrit, que des concepts difficilement intelligibles deviennent chez vous facilement compréhensibles, et je disais récemment à l'une de mes collègues qui vous lit aussi que si Spinoza avait écrit aussi clairement que vous il serait depuis très longtemps le "philosophe du monde".
Robert T. (non localisé)

Réponse :
Merci, frère Robert, pour ce commentaire.
La Révélation d'Arès n'est pas mon livre. J'affirme que ce Message m'est bien venu du Très Haut par la voie de deux événements surnaturels marquants survenus dans ma vie, l'un par Jésus en 1974, l'autre par le Père de l'Univers en 1977. La pénitence que vous évoquez dans le sens qu'a ce mot dans La Révélation d'Arès, n'était nullement celle à laquelle je pensais quand j'étais dans l'Église Orthodoxe. Autrement dit, je ne suis que le répétiteur de la Voix de Dieu, si, comme je l'espère, vous croyez en Dieu.
Si vous appréciez les idées que transmet mon blog, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Nous avons besoin de monde pour changer le concept que le monde a de lui-même. Écrivez-moi pour me donner votre adresse en utilisant le formulaire que vous avez utilisé pour me transmettre ce commentaire et je vous dirai si nous avons dans vos parages une mission à laquelle vous pourriez vous adresser.

29dec18 203C74
Frère Michel,
En réponse à votre interrogation (202-44), je lis, sans doute comme beaucoup, avec attention votre blog, sans apporter de l'eau à votre moulin. Le pourrais-je d'ailleurs ?
Mais il me recentre sur l'essentiel à chaque thème.
Je ne lis cependant pas toutes les réponses des frères et sœurs. Je n'en lis que quelques unes au hasard.
Bonnes fêtes à toutes et à tous
Jean-Jacques B. de Montreuil, Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Jacques, pour ce commentaire.
Merci de lire mon blog. Je sais que parfois les commentaires des frères et des sœurs sont longs et nombreux, mes réponses à leurs commentaires aussi. Je conçois qu'il n'est pas possible à tout le monde de tout lire. Si j'avais un secrétariat plus étoffé, je pourrais avoir un ou une secrétaire qui se consacrerait à extraire des commentaires et des réponses des digests permettant à des frères et sœurs manquant de temps, ou de patience, ou de goût pour l'étude de textes, mais cela n'aurait été possible que dans le cadre de la "Maison des Faucons" qui n'a jamais pu exister. Je ne m'inquiète pas pour l'avenir. Je pense que plus tard, quand mon blog, mon courrier, mes écrits en général seront clos après ma disparition, des "morceaux choisis" verront le jour, des concentrés de mon enseignement apparaîtront, plus faciles à lire que ne l'est mon enseignement sous sa forme actuelle.
Merci pour vos vœux de bonne fête. Je vous adresse les miens, frère Jean-Jacques, ainsi que mes vœux de belle année spirituelle 2019.

29dec18 203C75
Mon cher frère Michel, bien aimé en l’Amour du Père,
J’espère que votre convocation à la gendarmerie d’Arès — abracadabrantesque — ne vous aura pas apporté de nouveaux ennuis qui prendront trop sur votre précieux temps prophétique.
J’ouvre presque chaque jour votre blog, votre message 202C44 m’a fait mal, pas au sens où vous suspendiez son animation, mais au sens ahurissant où quel qu’en soit le sujet, vous avez été violement interpellé.
Je rejoins les suppliques que j’ai lues, pour que vous l’animiez encore de toute votre générosité, votre intuition et votre intelligence spirituelle. Je vous fais confiance pour la suite de votre enseignement, qu’elle en soit la teneur. Libre, je le suis de plus en plus grâce à vous. Je ne suis pas libre, si je n’aime pas, si je juge, si je suis blessant ou impatient, je ne suis pas libre de rembarrer Mikal, en aucun cas, d’aucune façon, jamais.
Dans "l’Intégrale" de La Révélation d’Arès édition 1989 épuisée, Dieu vous a lavé le cœur pour que le Message soit intégré dans votre esprit, votre âme, vos liminaires, vos annotations, vos courriers, tout y est, mais votre blog m’aide, il est nécessaire et il le restera pour les générations qui viennent. En pardonnant ceux qui n’ont même pas idée de l’Événement d’Arès, ceux qui s’en tapent, les autres qui rigolent. Moi j’ai trouvé ma raison d’être, reconnu Dieu, le Vrai, la Vie, Jésus transcendé, créant mon besoin de vous rejoindre et par là-même me retrouver avec toute votre moisson parmi les sœurs et frères du petit reste qui sont avec vous ma famille spirituelle, existentielle qui réveille et conforte mon âme.
Je suis triste et critique pour ceux qui vous bafouent sans vergogne sur l’incommensurable Message que Dieu vous a remis il y a quarante-et-un ans, dont vous m’enseignez le sens inlassablement, dépassant les diatribes les plus féroces que vous infligent chaque jour vos ennemis à l’esprit étriqué, dont je ferais sans doute partie si je n'avais pas connu La Révélation d’Arès. Ceux "d’entre-nous" qui font de même, cela me dépasse, mais sont-ils du petit-reste ?
Que va-t-il se passer l’abominable jour où vous serez pleuré ?  Bien que vous ne soyez le chef de personne, heureusement que vous êtes intervenu pour nous aider à revenir aux fondamentaux de votre action arésienne. Mes efforts pour entrer en pénitence, malgré mes manques, mes frustrations, ainsi que ma lecture de votre blog ont forgé ma paix, mon caractère, adouci ma pensée et mes paroles, — je mourrai pécheur, oui —, seulement Michel J. de 2018, n’est plus celui de 1991 qui de ses yeux écarquillés lisait pour la première fois La Révélation d’Arès. Vous êtes le premier missionnaire du Père, mon frère ainé, oui, on peut s’exprimer, vous parler, mais vous malmener non !
Merci frère Michel d’avoir accepté ce Divin destin de prophète pour sauver l’humanité répondant aux souhaits du Père pour que vous formiez un petit reste qui veuille bien entrer en pénitence. Merci de m’avoir libéré de mes peurs, doutes, mauvaises pensées et intentions, afin que je puisse librement me dépasser, aimer sans juger, sans préjuger, retrouver l’intelligence du cœur. Je m’accomplis au sein d’une grande famille spirituelle qui me soutient et qui m’aime, auprès de vous mon espérance est sans fin, je Vis grâce à vous, grâce à eux !
Mikal est votre nom de prophète, Mikal vous serez pour l’éternité et je continuerai ma pénitence, j’irai au Champ [Rév d'Arès 13/7, 38/3] avec mes sœurs et frères en laissant dans les cœurs l’espérance et l’envie de se changer, je chemine sur les sentiers vers la transcendance, condition indispensable pour la Vie éternelle !
J’en profite pour exprimer toute ma gratitude à votre épouse et toute votre famille et vous souhaite une heureuse fin d’année.
Michel J. de la Bresse (dans l'Ain)

Réponse :
Je suis très ému en vous lisant, mon frère Michel. Je connais votre vaillance dans la foi, dans la mission, malgré votre handicap, et je suis reconnaissant au Père d'avoir mis sur mon chemin un apôtre comme vous.
Merci pour vos souhaits d'heureuse fin d'année. Je vous souhaite de même une heureuse fin d'année et une pieuse et apostoliquement fertile année 2019. Votre mission de Lyon redémarre dans les meilleurs conditions, semble-t-il, et je sais que vous en serez un participant fidèle et pugnace.
Et, bien sûr, je suis très heureux de vous savoir lecteur assidu de mon blog.
Tous nous sommes passés par où vous êtes passé, frère Michel, tous nous avons peiné à acquérir un équilibre entre notre fond charnel et notre fond spirituel, équilibre dont ce monde ne donne guère l'exemple même dans la religion, semble-t-il. Tous nous nous efforçons jour après jour de parachever notre contre-éducation et nous devenons peu à peu au milieu de ce monde barbare, des civilisés sauvages...
Je sais que c'est là une étrange représentation de ce que nous sommes, mais pour l'heure aux yeux de ce monde barbare nous sommes des sortes de sauvages. Notre frère Patrick B. qui à Paris le soir du 30 novembre s'efforçait, en m'engueulant pour ainsi dire, de m'expliquer que nous avions encore un air religieux et que c'était regrettable, et parlait ainsi parce qu'ils n'avait pas lu mon blog et notamment — ironie incroyable — l'entrée en cours alors "Pas la religion, la Vie", montrait en engageant ce terrible dialogue de sourds qu'il n'avait lui-même pas réalisé qu'en poussant les portes de nos mission et nous rencontrant les visiteurs ne trouvaient pas devant eux ces personnes, des religieux, aux voix et aux comportements de chanoines qu'on trouve dans les établissements catholiques, protestants, etc., et que s'ils s'interrogeaient à notre propos c'était sans doute en pensant que nous n'avions l'air de rien, en somme, que nous étions comme des sauvages indéterminés attachés à une Voix céleste venue dans un bled inconnu appelé Arès, lieu sauvage aussi aux yeux des humains qui n'en entendent jamais parler dans la presse, à la radio, à la télé... bref, nulle part. Quand on est de nulle part et qu'on n'a plus l'air de rien de connu, on est des sauvages. Ainsi, frère Michel et moi un autre Michel, nous sommes des sauvages du Père, des humains repartant de zéro, en somme.
Ce monde est épais, borné, buté. Essayez de lui faire lire la Parole d'Arès, le livre lui tombe des mains. Ah, notre mission est très difficile, mais ça vous l'avez très bien compris, vous en avez pris votre parti et vous avez acquis le plus belle des qualités apostoliques : la patience.
Je prie avec vous, je vous embrasse, mon frère Michel.

29dec18 203C76
Frère Michel dans l’Amour du Père,
Je voudrais faire un rectificatif suite à l’intervention de frère Jeff (203c68).
Nous sommes surpris de découvrir que Jeff se permet de faire un tract en nommant des Pèlerins d’Angers, sans nous avoir consulté sur quoi que ce soit...
Pour le moment l’assemblée d’Angers est toujours en réflexion depuis votre réponse, frère Michel, à notre tract du 9 novembre (201C71), Cela nous a  beaucoup interpellé et fait réfléchir.
Lorsque j’ai reçu un mail avec en pièce jointe le tract jaune avec le titre "Revendication du gilet jaune Michel Potay", je fus très surpris. J’ai envoyé un mail à sœur Nina  pour m’assurer que c’était bien un tract issu de frère Michel. Réponse de sœur Nina du 11 décembre :
Bonsoir mon frère Chantal,
Le texte qui est sur le document joint vient bien de Frère Michel qui l'a affiché sur sa page facebook. La présentation que vous voyez en forme de gilet jaune a été faite par un frère parisien. Par contre, si c'est votre question, ce n'est pas Frère Michel qui en a fait un tract à distribuer, mais des sœurs et frères missionnaires, qui ont repris ce texte.
J'espère avoir répondu à votre question.
Bien fraternellement.
Nina
Aujourd’hui nous nous interrogeons : comment interpeller ce peuple à désirer être pénitent et à développer cette pénitence dans un projet de  petites unités ?
Ne faut-il pas plutôt réfléchir à l’aide  que nous pourrions proposer au Frère Michel pour le soutenir dans son projet de créer un mouvement  le moment opportun ?
J’y suis prêt
À toutes les assemblées de France et du monde et à frère Michel bonne année 2019, qu’elle soit pétillante de Bien !
Chantal M. d'Angers en Maine et Loire

Réponse :
Merci, frère Chantal, pour ce commentaire et merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens de belle et heureuse année 2019
Ma fille et secrétaire Nina vous a très bien répondu.

29dec18 203C77
Très cher et bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Quelle joie, profonde, apaisante de vous relire, de retrouver les échanges valorisés par vos votre pensée prophétique pleine de la Raison de la Parole.
Les trois cents de Léonidas m'évoque l'assemblée nourrie par votre pensée prophétique. Elle nous relie tous à la Parole, à l'humanité, à l'univers… à ce monde qui doit changer [Rév d'Arès 28/7] !
Notre société est complètement disloquée, les gilets jaunes en sont une des  manifestations. Comment répondre à toutes ces interrogations autrement que par la politique ?  Seule, l'assemblée, autour du prophète, saura y répondre, d'une manière cohérente et coordonnée. L'assemblée est une unité d'âmes, de consciences, riche des diversités qui la composent. Son unité n'est pas d'obéissance mais de réflexion et de liberté d'aimer. Elle est le creuset d'une nouvelle Vie… sociale !
Vos nombreux écrits nous montrent la route, la direction de certitude. Vous nous avez transmis des milliers de mots pleins de Vie. Vous nous dites : "Dans La Révélation d'Arès les mots sont inenfermables et flottants…. La Révélation d'Arès... n'est pas construite autrement qu'une suite de concepts et de perspectives. C'est une architecture vivante, modulante, musicale même…" Elle nous invite à la libre réflexion débouchant sur des actions des échanges constructifs élaborés dans l'assemblée, laboratoire du monde changé.
Mais vivre votre pensée prophétique, individuellement et collectivement, est bien plus difficile que de la comprendre intellectuellement, parce qu'elle nous invite sans relâche à vivre la Parole, à nous relier entre nous, au Père et au monde. L'intellect nous leurre !  
Vos enseignements concentrent le Vrai, même si les mots, réducteurs de votre pensée profonde, sont mal compris… "Le Pèlerin d'Arès" (trimestriel) n°33 ("Apprentissage du Prophète), mars 1988, sur la pensée : "... Pourquoi la pensée ne garde-t-elle de la Parole de Dieu qu'une connaissance indirecte et accorde-t-elle au moi une importance si grande ?... Parce que, la pensée, et la foi qu'elle produit et soutient, doit être au service de la Parole et non la Parole au service de la pensée... Mon rôle de prophète est d'ouvrir les portes au Vent, d'en emplir les voiles de mes frères et de les mettre en garde contre le maître que peut devenir leur pensée… Il est  nécessaire de se dépouiller du moi."
Dieu, par son prophète, nous transmet la Vie, le Vent, la fluidité, la liberté..! Le prophète est l'épicentre, il suscite le  début du changement du monde qui sera initié par l'Assemblée.
L'assemblée a une mission intérieure : "la complémentarité, qui naît à partir du moment où l'individu n'est plus rien pour lui-même, au delà de l'amour-propre, des mots et des attaques !" Elle ne représente rien d'organisationnel, elle nous lie par un lien profond, non rationnel qu'est l'amour et la conscience collective !   
L'assemblée, vous l'appelez depuis longtemps de toutes vos forces. Elle est un rempart contre l'impulsion, les actions individuelles et dispersées. Alors, avec la seule obligation de nos consciences, créons cette fonction difficile à vivre, le dépassement, l'oubli de soi, vivre la liberté intérieure et l'amour, il nous invite à la réflexion, à construire des actions collectives, basées sur la fraternité, l'amour, qui ne se coagulent bien qu'autour du prophète. L'inverse, le repliement sur soi, l'impulsivité, les petites idées indépassables, disperse et affaiblit l'assemblée...! L'enfer est pavé de bonnes intentions !
L'Assemblée est une évasion fantastique vers une humanité idéale… jusqu'à ce qu'un jour la ronce laisse les piques, la mort revient, la mâchoire se relâche, le sang redevient clair (Rév d'Arès xix/21). Rouge ! Je suis blanc comme l'Eau (xiv/3)… Que sera alors le sang ?
Très cher prophète, merci pour votre dévouement à l'humanité et à nos missions. Nous vous présentons nos vœux les meilleurs pour 2019, pour vous-même, sœur Christiane et toute votre petite famille, ces vœux vont également à tous les lecteurs du blog.
Comment ça s'est passé avec les gendarmes, si ce n'est pas indiscret ? Nous avons beaucoup pensé à vous le jeudi 27 décembre.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Je suis très touché par ce blog, mon frère Francis. Merci pour tout ce que vous me dites, pour les citations que vous faites du magazine "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, et par ce qui est permannent dans votre vie : la mission de Tours, que vous avez ranimée en volant un jour au secours de notre frère Claude B. qui était resté seul dans cette grande et belle ville, mission si difficile face à un public intéressé, intéressé sans aucun doute, mais qui fuit devant l'objet même de son intérêt.
Cette opposition ou discordance attirance/peur est le type même du comportement bourgeois. Il est vrai que nous montrons dans notre mission un sang bouillant de foi dans La Révélation d'Arès et la pénitence que cette Parole remet en selle, la franchise du primesaut, et que notre flamme tout à la fois attire et refoule le raccourcissement cartésien des intelligences tourangelles très très intellectualiées, c'est-à-dire seccotinées à la culture (Je ne sais pas si Seccotine veut encore dire quelque chose aux gens de 2018). Mais nous vaincrons cela comme le reste. Il faut du temps : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
À Tours je pense à Zola. J'ignore si Zola est venu ou a vécu à Tours, mais je pense à sa classification de l'humanité. Emile Zola écrivit (je viens de chercher et retrouver le texte dans ma boîte de Pandore de bibliothèque) :
Il y a quatre mondes:
Peuple : Ouvriers, militaires,
Commerçants: Spéculateur sur les démolitions, industrie et haut commerce,
Bourgeoisie : fils de parvenus.
Grand monde: Fonctionnaires officiels avec personnages du grand monde, politique.
Et un monde à part : Putains, meurtriers, prêtres (religion), artistes (art)
et je n'ose même pas nous classer dans la catégorie "religion" à côté des "putains, meurtriers et artistes", j'ajoute tout en bas:
Un monde encore plus à part : les Pèlerins d'Arès, les bizarres des bizarres.
J'ai l'impression à Tours de faire partie de ce "monde à part". Alors, évidemment, pour faire sa place en partant de ces bas-fonds, il faut du courage et de la patience, qui ne nous manquent pas. Jésus et ses apôtres étaient bien déjà des bizarres de bizarres. Dieu et sa Parole sont, tout compte fait, si l'on désosse Jupiter pour en faire le vrai Dieu qui est au-deddans de nous humains, des bizarres de bizarres et c'est pourquoi les gens bien les ont désébizarrisés en dressant cette basilique st-Martin, imposante à Tours, où ils ont embourgeoisé totalement ce circitor romain (sorte de sous-officier chargé de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde de la garnison), qui avait un esclave qu'il traitait comme son propre frère, qui partagea son manteau avec un clochard un soir de grand froid, mais qu'il fallait élever au rang des grands de l'église, faire passer pour théologien savant en Écritures et dogmatique pour en faire quelqu'un de fréquentable. C'est ça qui nous manque pour être d'emblée bien vus : l'aspect conformiste et rassurant des approbateurs de la vie sociétale et intellectuelle.
Ceci dit, vous me demandez comment s'est passée la journée de jeudi à la gendarmerie. Eh bien, il ne s'agissait pas du tout des gilets jaunes, mais de la plainte d'un héritier d'un(e) des nôtres qui de son vivant avait fait un don à notre mouvement, et qui réclame le remboursement du don considéré comme ayant été "extorqué" par la "secte de La Révélation d'Arès." Ce n'est pas la première fois depuis quarante-cinq ans que je me trouve représentant pour la police ou la gendarmerie La Révélation d'Arès et notre mission spirituelle qui comme l'Église Catholique, l'Église Protestant, l'Église ci, l'Église ça et n'importe quel organisme Juif, Musulman, etc. ne vit que de dons, et que je suis visé par des plaintes d'héritiers de donateurs. Cela aussi fait partie des tracas juridiques auxquels je dois faire face depuis quarante ans. Le gendarme d'Arès que j'ai, pour finir, seulement eu au téléphone n'a pas voulu me dire de qui il s'agissait, ni à quelle époque avait été fait le don, ni quel montant, etc. ; il m'a dit qu'il ne voulait pas à mon âge que je me déplace à Arès et qu'il transmettait le dossier à la gendarmerie de Bordeaux. Vous avez lu que dans son dernier commentaire d'Antoine B. faisait remarquer qu'il avait fait dans les années 80 un don provenant de l'héritage de sa maman pour l'organisation de "L'Œil S'Ouvre" à Paris. En réalité il avait fait ce don généreux pour la construction de la "Maison des Faucons". Celle-ci n'ayant pas pu exister, j'avais reporté la somme sur le projet de "L'Œil S'ouvre". Imaginez qu'Antoine me réclame aujourd'hui ce don. Eh bien, il ne pourrait pas le récupérer, parce que ce don n'existe plus, ayant été consacré il y a longtemps à l'Œuvre issue de La Révélation d'Arès, et parce qu'un don généreux est un don définitif, il n'est pas restituable. Imaginez qu'on réclame à l'Église Catholique le "denier du culte", ou qu'on réclame aux synagogues les dons faits par leurs fidèles pour entretenir le rabbin et les lieux, ou aux mosquées les dons faits pour entretenir l'imam et les locaux, ou aux casinos les sommes que le défunt a pu y perdre de son vivant. Cela ne fait pas partie des choses possibles.

29dec18 203C78
J’ai créé et mis sur Youtube début décembre une vidéo avec des extraits de l'Œil s’Ouvre de 1990. La compilation des extraits dure 40 minutes environ à partir du film de 2 h 30 en tenant compte des questions et réponses avec le public. J’ai réalisé ce montage en me limitant au principal : Qui sont les Pèlerins d’Arès ? Les manifestations de Jésus en 1974 puis les manifestations de Dieu en 1977, le Sermon sur la Montagne, l’amour du prochain avant toute chose pour changer le monde.
Cela peut faire doublon avec votre interview de 2017 par Jacques Chancel, j’y ai pensé, mais votre intervention au Cirque d’Hiver en 1990 avait une dimension assez exceptionnelle. Seul dans l’arène (espace destiné habituellement aux fauves, aux clowns, aux acrobates) où tout d’un coup les rôles sont inversés, des hommes fauves, des hommes clowns, des hommes acrobates regardent un homme tout court qui parle vrai sans filet, on sent braqué sur vous deux-mille paires d’yeux et d’oreilles toutes tendues qui ne lâchent pas une miette de ce que vous dites.
Ce moment est précieux et j’ai voulu le montrer, avec mes moyens d’amateur certes, mais le montrer à ceux et celles que nous croiserons dans la rue et qui voudront mieux vous connaître. Mais si ce montage vous paraît inutile et obsolète ou mal réalisé je m’empresserai de le supprimer.
http://www.youtube.com/watch?v=mKJ9SaVhh54
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, de me poser la question de l'opportunité de diffuser cette vidéo que vous avez composée à partir d'extraits de "L'Œil S'Ouvre 1990" à Paris.
Mon frère Pascal, je suis débordé de travail, surtout en cette période de fin d'année où je reçois beaucoup de courrier, et je n'ai pas quarante minutes pour visionner cette vidéo, à quoi il faut ajouter le temps d'y réfléchir. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous répondre.
Toutefois, j'ai posté la vidéo en question à la fin de votre commentaire. Chacun pourra la voir.

29dec18 203C79
Bonjour Frère Aîné,
Je partage la joie de mes frères et sœurs de vous voir continuer votre blog, alléluia !
Je demande par avance pardon à mes frères et sœurs pour la longueur de ce commentaire.
Comme vous, je trouve dommage que le tract des gilets jaunes ne soit pas assez réfléchi, alors continuons notre réflexion.
Et profitons de cette ouverture annoncée par le Père.
Ils ont demandé leur part de Mon Héritage à ceux qui se sont emparés de la terre, du fer et du feu (Rév d'Arès 28/8). Il est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées, elles ont capté le feu qui lance les traits, elles ont grondé du fond des steppes comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont repris leur héritage aux voleurs (28/20).
Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard ! (Rév d'Arès 28/24).

Oui, avant qu’il ne soit trop tard, mieux vaut pour ceux qui nous gouvernent de réfléchir, de chercher la paix, de partir la tête haute. Nous avons la possibilité d’arrêter un carnage: La révolution de 1789 n’est pas si loin, au Portugal c’est le 25 avril 1974, Espagne 1936.
Le Père souffle dans les cœurs un Vent de libération, les gilets jaunes ont donné le "la" !
Je comprends mes frères qui foncent tête baissée. Le cœur se gonfle, les esprits s’étourdissent, parfois même s’échauffent, moi-même je me retiens. Stop ! cela va trop vite. Répugne à la hâte [Rév d'Arès 39/3] !
Alors, je me pose et m’aperçois que la tâche est ardue. Il est vraiment urgent de constituer un dossier, maintenant (à mon humble avis), je n’ai qu’une toute petite idée de la façon de constituer un dossier comme vous l’entendiez, frère aîné [Rév d'Arès 16/1]. Jusqu’à présent Je n’avais pas réellement de projets, j’allais à la mission porté par la Parole comme nous tous,  me posant des questions sur la difficulté à trouver de nouveaux pénitents, cette difficulté est ressentie partout dans nos assemblée. Je me dis qu’au fond c’est normal, les gens assimilent la spiritualité aux religions ou aux sectes, ne connaissent que ce que les pouvoirs religieux veulent bien leur faire croire, c’est la même chose en politique.
Ma Parole, ils La proclament à Mon Peuple, mais ils ne La lui abandonnent pas. Leur main gauche L’offre˗t˗elle ? Leur main droite aussitôt arrête le lecteur dans son zèle pour Moi, comme le magicien met en garde l’insensé qui boit ses philtres sans savoir ; car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre, d’eux seuls connu de Ce Que J’ai livré au monde dans la Lumière. L’un d’eux La proclame-t-il ? Un autre aussitôt enseigne au peuple ce qu’il doit comprendre, non pas Ce Qu’il a entendu, car ils excellent à faire un murmure étrange, un langage inconnu, de Ce Que J’ai livré au monde dans l’éclat des Cors Célestes, dans les accents harmonieux de Mes Messagers (Rév d'Arès 3/7-8).
À propos des gilets jaunes, Étienne Chouard leur dit que c’est de revendiquer leur souveraineté qui est légitime pas les miettes qu’ils demandent. À l’image du RIC [Référendum d'Initiative Citoyenne] nous pourrions proposer quelque chose de similaire spirituellement, il y a ici un point de rencontre entre la vie sociétale et la vie spirituelle: la souveraineté même de l’existence profonde de l’homme.
Les oreilles s’ouvrent, quelque chose a germé avec les gilets jaunes
Dans son blog (https://chouard.org/blog/) Étienne Chouard explique comment de jeunes extrémistes ont changé radicalement de position quand ils ont découvert qu’une autre voie que la politique était possible, car tout le monde aspire au bonheur et à la justice (Rév d'Arès xix/17) Le fer rouge a soif aussi...
Je sens quelque chose d’important, de très important même. Je sollicite ici tous mes frères et sœurs qui réfléchissent ou qui y ont déjà réfléchi, pour mettre en commun toutes nos réflexions. Un groupe sera crée sur Paris, d’autres groupes existent certainement. Vous pouvez me contacter par mail : americol@free.fr
Important dans la case objet il est impératif d’y ajouter toc-toc, j’ai crée un filtre qui détruit tous les mails qui ne possèdent pas ce mot de passe, cela évite tout courrier indésirable.  
Notre frère Vincent pourra peut-être ouvrir un espace sur l'Intranet L’Eau Bleue pour ce projet, sinon je me ferai une joie de le créer moi-même. Je vous avoue qu’une petite vidéo de vous, frère Michel, jointe au dossier ne serait pas de refus.
Vous pourriez par exemple répondre à cette question :
Frère Michel, depuis plus de quarante ans que les médias à la solde des pouvoirs vous boudent, vous snobent, vous interdisent toute expression. Avec les médias du "Net" vous avez la possibilité de vous adresser à des millions de personnes en quelques heures. Dans cette perspective que voudriez vous dire au monde, vous, Michel Potay, le témoin des manifestations des Jésus en 1974 et du Créateur lui-même en 1977. Il y a sur youtube, twitter, Instagram, facebook, pour ne parler que d’eux, des hommes et des femmes possédant parfois des chaînes avec plusieurs millions d’abonnés, avec qui nous pourrions rentrer en contact.
Exemple de constitution du dossier :
-1 Chercher les contextes des révolutions dans l’Histoire
-2 Chercher les différentes organisations humaines dans l’Histoire
-3 Trouver dans différentes littératures ceux qui se sont battus pour la liberté civile et spirituelle
-4 Répertorier les vidéos, des textes pouvant aider à la compréhension
-5 Trouver un langage accessible à tous
-6 Réfléchir à des actions missionnaires
-7 Nous préparer à nous adresser aux médias, aux pouvoirs, à ceux qui pourraient nous convoquer.
-8 Réfléchir à la façon de trier nos réflexions
-9 Envisager ou pas de rencontrer Étienne Chouard ou toute personne pouvant nous aider à la réflexion, comment et quoi leur dire.
-10 Plan d’action pour contacter les acteurs du Net (youtube, instagram, twitter etc..)
Ce n’est qu’une idée spontanée très imparfaite que j’expose ici, si vous avez déjà réfléchi à la façon de constituer un dossier, pouvez-vous nous la faire partager, tous vos conseils sont les bienvenus.
Affectueusement, très bonne fin d’année à tous.
Americo L. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Americo, pour ce commentaire, merci pour vos vœux de bonne année.Je vous adresse mes vœux d'année 2019 pieuse et apostoliquement féconde.
J'ai beaucoup trop de travail et trop peu de temps pour m'occuper de la constitution d'un dossier comme vous l'envisagez dans ce commentaire. C'est avec vos frères de la mission parisienne, mais pas avec moi qu'il faut faire ce travail. J'ai eu par le passé plus d'énergie et de vitalité pour m'associer à ce genre de travail, mais on ne me demandait rien alors. Maintenant je suis un vieil homme, qui va sur ses quatre-vingt-dix ans et non seulement j'ai plus de travail que jamais, mais je suis moins rapide,moins vaillant, pour ce genre de travail. J'en suis désolé.

29dec18 203C80

RISQUE TOUT

Tout est Espace
Donne Sa Trace
Trait de Lumière
Parole et prière
Vivre le chemin
Pour éviter la fin.

Tout est de Blanc
Dans rouge et noir
Aux yeux d'espoir
Coudes à coudes
Flancs contre flancs
Prêts à en découdre.

Tout est au reste
Plus pour le petit
Même si infime
Dans Son Céleste
A l'Absolu Amour
Fait pour toujours.

Tout autre Léonidas
Héros parmi d'autres
Prophètes et pouvoirs
Tout est rien et Tout
Est dans ce mélange
Fait de scories et d'Or
Accompagnés d'Anges
La Vie est en nous tous.

Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

29dec18 203C81 
Bonjour prophète,
Vous êtes le seul à pouvoir insuffler le germe de vie, du prophétisme, dans la poitrine des frères et des sœurs, qui forment le petit reste. Face à cela mes paroles ne valent pas grand-chose.
Où suis-je moi actuellement ?
Je crois que j'ai quitté la barque et j'ai plongé dans le Styx. Des questions m'assaillent et ce ne sont pas celles de ceux qui ont posé leurs pieds sur la terre ferme. Un monde me sépare de mes frères aimés. Vous êtes là, afin que vos fidèles ne regardent pas en arrière, qu'ils ne prêtent pas attention à cette vieille voix dans le Styx. Mais ne nous inquiétons pas ! Je pense avoir juste assez de force pour rejoindre la rive, et trouver la bonne direction. Mais la rive n'est pas la fin de la pénitence. N'hésitez pas à me censurer si je dis des choses impropre à l'esprit de prophétisme que vous initiez, je m'incline, et vous donne toute autorité sur la diffusion de ce commentaire. Je n'impose pas mes idées je laisse simplement mon tréfond s'exprimer... Est-ce mon âme ? Je l'espère du fond du cœur, qu'au moins, celle-ci puisse s'exprimer dans votre journal. Je veux même bien être la païenne de Tyr qui se nourri des miettes du repas avec les chiens [Matthieu 15/21-28]. Vous seul soufflez le vent du prophétisme dans les poitrines des frères et sœurs qui vous suivent. Exprimer mon sentiment de ce qui est nécessaire ou pas ! Face à cela [le reste] n'est que du vent.
Dernièrement j'ai encore eu à mon actif un commentaire non publié, cela en fait déjà pas mal. Mais je crois mieux en comprendre la raison. Ma dernière tentative datée du 18 décembre dernier n'était pas cendre me semble-t-il. Peut-être est-ce une étrange coïncidence, mais dans votre entrée nouvelle il y a comme une réponse, au propos que je vous tenez.
Je pense que ces propos étaient empreints d'une émotion exagérées et qu'il mérite une rectification. Bref les voici : "Je ne sais plus qui, mais quelqu'un a dit : on ne se méfie jamais assez des "mots". Je pense que les mots sont trop souvent la dernière trace de ce que l'on veut évoquer. Le mot disparaît et il ne reste plus rien, c'est plus que dommage et "truc machin bidule" ne pourra pas nous le ramener à la mémoire... Sur le coup je serai un peu comme Gamaliel : et je dirais : Que le mot disparaisse et s'il en reste encore quelque chose, alors on saura que cela vient de Dieu".
Lorsque Éric D. me disait, il y a quelques jours : "On ne peut pas paraphraser le mot pénitence. Il n'y a que ce mot à utiliser lorsque l'on veut parler de pénitence," j'avoue que dans le fond, cela m'a fait peur. Parce que s'il n'y a qu'un seul dénominatif pour illustrer un acte, alors cet acte n'est pas grand-chose.
C'est comme si j'étais cet iconoclaste qui disait : "Pour vous, cette statue est la seule représentation possible de votre Dieu, alors c'est que votre Dieu n'est pas grand-chose. Et même pire cette statue a plus de valeur que votre Dieu, alors que cette statue n'est rien." En fait je suis réellement cet iconoclaste.
Et, bien sûr, dans votre entrée vous reprenez la nécessité d'utiliser le mot pénitence, qui doit évoquer le passage entre le mal et le bien. Puis vous reprenez la métaphore de Nietzsche, et qui en effet est très excessive. Alors c'est vrai, je vous donne raison, les mots ne sont que des outils imparfait pour exprimer des choses trop subtiles, mais ces outils sont absolument nécessaires et souvent irremplaçables.
Je ne fais aucun cas [de ce] que vous n'ayez pas mentionné dans votre entrée que vous répondiez à un commentaire, où il aurait fallu l'écrire sous une autre forme ! Comme "mon frère Frédéric, votre commentaire..."
L'Important c'est de recevoir cette réponse, qu'apporte la mention de ma personne. Je me dis que peut-être le fait qu'elle soit une réponse, au propos que je viens de citer, pourrait alimenter la réflexion de mes frères et sœurs. Mais si ce n'est pas le cas ce commentaire n'a pas de mérite à être publié. Retranchez les phrases, qui vous semblent vaines, je ne vous en tiendrai pas rigueur.
J'aimerais spécifier une autre coïncidence, ou alors est-ce une facétie d'Aguela ? Le mot columbarium est entré dans ma vie quelques heures avant la première lecture de votre entrée. Car j'ai assisté à des funérailles au crématorium de La Rochelle et on m'a indiqué que l'urne funéraire allait être transportée au columbarium de Rivedoux sur l'île de Ré. Et quand on m'a parlé de columbarium j'ai vu des petites étagères enfermant des pigeons voyageurs, volatile que j'estime être psychopompe, cela m'a ému, comme l'arc-en-ciel qui est apparu pendant la crémation. Je trouve que mon image de columbarium est plus vivante, que celle de l'entendement classique. Et si Nietzsche avait dit que les mots enfermés [comme] des pigeons voyageurs prêts à diffuser leur message partout dans la planète, oui cela aurait beaucoup plus de gueule que spécifique un columbarium, ne recueille que des cendres [pas clair].
Je crève d'envie de réagir à votre entrée : Vous savez comme j'ai la sale manie d'aller chercher la petite bête.
Mais je dois aussi m'autocensurer.
Je vous embrasse tous.
Frédéric H. en Charente Maritime (je crois)

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.
Mon frère, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, pas investi dans la mission active du petit reste qui est double, mission intérieure de la pénitence, de l'autotransformation par l'amour, mission extérieur pour chercher d'autres pénitents, voilà pourquoi vos commentaires ne concernent pas directement notre nature apostolique et ont quelque chose du romantisme talentueux mais désœuvré. Une sympathie profonde vous lie à nous, mais pas le désir dynamique de partager notre tâche de co-création de nos personnes et, partant, du monde même si pour l'heure le monde ne sent pas encore notre pénétration. Nous sommes encore trop faibles.
Un prophète n'est pas seulement prophète par les leçons qu'il fait passer d'En-Haut au monde d'en-bas, mais il l'est dynamiquement par le mouvement de renouveau, de changement, qu'il enclenche. Sa parole comme la Parole du Père (Rév d'Arès ii/12, xxxi/10) n'est que le rail d'un train de changement qu'il met en marche. Vous, Frédéric, vous regardez le train passer. Je ne suis pas sûr que celui qui regarde passer le traind doive s'autocensurer. Il regarde et il dit ce qu'il pense, c'est tout. Mais moi qui suis dans la locomotive je vous vois, je vous trouve sympathique, je vous aime, mais je passe, je passe jusqu'à la prochaine fois où je repasserai.
Nous nous donnons beaucoup de mal pour trouver des épis mûrs, des nouveaux pénitents, ce n'est pas encore, loin de là un fleuve de sueur, mais au moins un ruisseau qui sépare le présent (et l'avenir qui lui est accolé) du révolu. La religion est révolue. Le fidèle de base ne le sait pas, mais à Rome ou à l'Université Al Azhar du Caire, on le sait. Le passé recule. Très peu de personne savent que La Révélation d'Arès a clos le passé. Vous, frère Frédéric, vous semblez bien le savoir. Nous volons par les rues avec des cris d'oiseaux migrateurs, des tracts au bout de nos ailes, notre train passe venu du fond des âges et tout le monde, loin de là, ne le voit pas. Vous, vous le voyez, mais vous restez à vous lisser le plumage en nous regardant passer. Ce n'est pas bien. Il faut nous rejoindre.

30dec18 203C82
Ceci n'est pas un commentaire mais une lettre que le blogmaster recopie, parce qu'elle le touche particulièrement :

Cher frère Michel,
Enfin votre blog a redémarré. Ce blog est la merveille des merveilles.
Il clarifie mes pensées en beaucoup de domaines et m'inspire.
Je prends l'exemple de la musique que j'ai mise au service du Père.
Mes singles [?] sont en ligne et pris en charge par des radios internet [?].
Résultat : sur ma boîte mail des milliers de messages d'auditeurs qui aiment et des dizaines de milliers d'écoutes en l'espace de quelques mois.
Enfin, vous avez libéré en moi une force endormie, le Père m'inspire et vous m'inspirez.
Je mets tout le paquet dans La Révélation d'Arès. Merci pour votre enseignement et pour votre blog.
Je ne veux ni gloire ni argent, je veux vaincre le mal.
Je vous embrasse.
Hamide B. d'Argenteuil, Île de France

Réponse :
Depuis des années et des années vous m'adressez chaque mois votre offrande silencieusement, sans lettre et de ce fait je ne sais pratiquement rien de vous. Jusqu'ici vous étiez un fidèle pas tout à fait inconnu, puisque je connaissais vos  prénom, nom et adresse, mais totalement méconnu.
Et puis, soudain ! cette brève lettre du 22 décembre, que j'ai recopiée ici. Soudain je sais quelque chose de vous : Vous faites de la musique... Je ne sais quel type de musique, de quel instrument vous jouez, si vous êtes bon ou mauvais musicien, mais vous êtes sûrement un bon musiciens, puisque j'apprends que vos singles (j'avoue mon ignorance, je ne sais ce que c'est, vos enregistrements sans doute) sont pris en charge par "des radios internet" (il y a donc des radios sur l'Internet ?), et vous recevez des "milliers de messages d'auditeurs qui aiment" votre musique et vous êtes écouté par "des dizaines de milliers en l'espace de quelques mois"...
Et c'est mon blog qui a "libéré en vous une force endormie" ? Mon blog, que vous lisiez fidèlement ! Je l'ignorais.
Vous ne pouvez imaginer à quel point je suis touché. J'élève mes bras vers le Père et je lui crie : Alléluia, Père, Très Haut, Créateur de l'Univers, Tu avais placé dans mon sillage un homme discret, mais qui s'exprime apparemment depuis peu par la musique, un frère humain que Tu as inspiré et que ton prophète a inspiré par son blog.
Vous m'embrassez... Je vous embrasse en retour. Merci, mon frère Hamide.

30dec18 203C83 
Ce document vient d'être communiqué au blogmaster, Michel Potay. Le document fait apparemment suite à sa réponse à Antoine B., réponse dans laquelle Michel Potay rappelle à Antoine B. (203C44) que les textes entre parenthèses dans Le Livre font partie intégrante de la Parole que le Père lui a donnée à Arès en 1977 et sont incontournables. Antoine B. est-il directement derrière derrière Al Abdal ? :

Communiqué du site

Al Abdal/droits changeurs

Concernant la notification sur les droits d’auteur revendiquée par l’avocate étasunienne
de
Michel Potay.

L’œuvre visée par cette notification est le Livre En Face.

Compte tenu des faits suivants :

1 - Le texte de la Parole utilisé dans le Livre En Face, sous la partie sous-titrée Le LIVRE est, selon Michel Potay lui-même, d’origine surnaturelle et divine. Ce texte a été apporté, toujours selon Michel Potay, par Dieu Lui-même (confère La Révélation d’Arès).

  1. Le texte utilisé dans le "Livre En Face" sous la partie sous-titrée LE LIVRE, est exempt de tous les textes mis entre parenthèses qui sont, selon Michel Potay, les seuls écrits venant de lui.

  2. Aucun des commentaires de Michel Potay écrits dans La Révélation d’Arès n’a été utilisé dans le Livre En Face.

En conséquence,

Le site Al Abdal/droits changeurs pose à Michel Potay, les questions suivantes ;

  1. Confirmez-vous que le texte du LIVRE (en dehors des textes entre parenthèses)

est de Dieu Lui-même ? Si la réponse est OUI, comment pouvez-vous en revendiquer la paternité ? Et comment pouvez-vous vous en octroyer la propriété intellectuelle ? Si la réponse est NON alors ç’est GRAVE !’.!! Tous vos suiveurs devront tirer les conclusions qui s’imposent

  1. Confirmez-vous être un messager de Dieu ? Si la réponse est OUI cela veut dire que votre mission est de porter le message de Dieu pour le remettre à l’humanité ! Le message est donc de Dieu et c’est LUI et LUI SEUL, qui en est l’Auteur. Vous n’êtes que le porteur du message. Le message est destiné à l’humanité et non à Michel Potay uniquement. Ceci devrait annuler, de fait, votre propriété intellectuelle présumée sur le Message que vous portez et qui est destiné à l’humanité.

Si la réponse est Non ! alors c’est GRAVE !!!! Vos suiveurs devront en tirer les conclusions qui s’imposent

1. Confirmez-vous que Dieu vous demande ce qui suit :

  • Le Bon donne la Parole tu donnes (ï/2) ;

  • Donne Bon Livre, Un (vi/11);

  • Le frère ne vend pas le pain la laine (xix/20) ;

  • Ruine le maître ne donne pas l’obole du vrai (xxxiv/4) ;

  • Tu veilleras à ce qu'on répande Mon Enseignement comme une Aumône pour nourrir mais non pour séduire (V20/2)

Si la réponse est OUI alors pourquoi avoir fait un copyright sur la Parole qui doit être donnée ? Pourquoi revendiquer la propriété intellectuelle du Bon Livre qui n’est pas de vous et qui devrait être donné ? Pourquoi vendre la Parole qui est destinée à être donnée ? Pourquoi en tirez-vous des profits quand il est écrit aussi ;

  • Qu'ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits; qu'ils prennent garde avant qu'il soit trop tard ! (V28/24)

La Parole de Dieu ne doit pas être source de profit matériel ni pour vous, ni pour votre famille, ni pour vos descendants ; (validité des droits d’auteur et du copyright 70 à 120 ans).

Ceci est contraire à l’éthique des messagers dignes de foi.

En tant que juste prophète, vous êtes supposé être juste envers la Parole de Dieu en gardant sa Pureté et en la remettant, sans contrepartie, aux ayants droits c’est à dire à toute l’humanité.

Al Abdal/droits changeurs, saisissent cette occasion pour affirmer qu’ils ne sont ni musulmans ni chrétiens ni Juifs ni bouddhistes ou autres. Vous répétez à tout va, qu’ils sont des musulmans dont le but est d’islamiser la Parole qui vous est parvenue. Ceci est ufi Jugement et ce jugement est sans fondement ! Ils ne sont pas, non plus, des pèlerins d’Arès et ils ne suivent pas Mikal qui n’est que messager et humain. En fait, ils ne suivent aucune religion ou groupe à connotation religieuse. Ils ne suivent aucun être humain quel qu’il soit : prophète, messager, maître, gourou ou autre.

Ai Abdal/droits changeurs sont des pénitents, libres et fidèles à Dieu uniquement et ils ne sont guidés que par la Parole Pure de Dieu provenant du Bon Livre et du Coran (7/6).

Ils croient en l’apparition de Jésus (1974) et l’apparition de Dieu Lui-Même (1977) devant vous. Ils croient que Le Bon Livre (Révélation d’Arès sans les parenthèses et les textes intégrés de la main de Michel Potay) est La Parole de Dieu, que vous êtes messager et prophète de Dieu et que votre mission est de transmettre le Message à l’humanité pour changer le monde en bien.

Ils vous sont très reconnaissants de les avoir aidés, dans un premier temps, à comprendre Le Livre grâce à vos commentaires, parenthèses, ponctuations et autres. Mais cette période de transition est terminée, il est temps d’avancer dans la compréhension de la Parole qui est Celle qui sera, évoluant en harmonie avec notre évolution spirituelle.

Il est temps maintenant de donner la Parole Originale et Pure pour que tout un chacun puisse chercher le message de Fond, en constante évolution, qu’Elle recèle. Et pour que chacun puisse être libre dans son parcours sur la Voie de la pénitence et de la quête du Fond de la Parole.

Vous avez tellement voulu protéger la Parole que vous L’avez mise en péril. Vous L’avez freinée, alors qu’Elle est Vie. Vous avez mis des harnais à ce Poulain agile (710/10) en lui imposant une compréhension figée avec vos parenthèses d’abord, et vos titres intégrés de l’édition 2009, ensuite. Vous avez fait d’Elle aussi un objet de profit personnel, alors qu’Elle appartient déjà à tous.

Malgré vos bonnes intentions de départ qui consistaient à faire en sorte de protéger et de conserver la Parole intacte, vous n’avez pas mesuré les conséquences négatives que le copyright et la cession des droits d’auteur à un tiers, en l’occurrence l’éditeur ADIRA, peuvent infliger à la Parole, à Sa diffusion et à Son intégrité. La meilleure façon de protéger la Parole n’est pas de la centraliser, mais de la distribuer librement à tous !

Le fait que vous L’ayez vous-même retranscrite, et que vous L’ayez pubüéç sur un support matériel reconnu, un livre vérifiable par tous, protège La Parole du risque de manipulation humaine. Celle-ci devient du coup, contrôlable facilement.

Mais cette sécurité devient aléatoire et la Parole devient vulnérable, quand Son intégrité dépend exclusivement des décisions d’un ayant droit ou d’un éditeur (Michel Potay, ADIRA et ses descendants) qui peut, en toute impunité La manipuler, L’altérer voire même ne plus L’éditer dans l’avçnir.

Alors qu’un partage de la Parole sans limite, garantit Sa sécurité, car c’est une multitude de personnes qui pourront La préserver de toute manipulation.
"Le Livre En Face" publié dans le site web de Al Abdal utilise la Parole du Créateur uniquement, telle qu’Elle fut retranscrite par le prophète, et cela pour servir de référence à la compréhension écrite en face.

Le Livre En Face n’utilise pas les préfaces, les notes, les commentaires, les récits, les textes entre parenthèses ni les titres rajoutés de votre main, qui sont effectivement les seuls éléments dont vous pouvez revendiquer la paternité.

En faisant valoir votre Copyright pour Le Livre En Face, vous donnez un avant-goût de ce qui pourrait arriver à la Parole, dans l’avenir, de la part de tous les ayants droits : Interdiction, manipulation, enchaînement, rigidification, fossilisation, dogmatisation, catégorisation, division, hiérarchisation, nouvelle religion système. Est-ce là votre objectif premier ? Non certainement pas, c’est tout le contraire, d’après votre enseignement depuis 40 ans.
Donc au nom de l’humanité réceptrice de ce Message, on vous demande solennellement, de libérer la Parole et de la rendre à l’humanité comme vous le dicte votre mission de messager et de prophète. Faites que le copyright devienne du domaine publique, accessible à tous.

Al Abdal/droits changeurs vous invitent cordialement à lire "Le Livre En Face" et à voir les vidéos qui s’y réfèrent, avec un esprit ouvert, libre de tout préjugé, comme vous l’avez fait avec Spinoza, Antigone, les védas et autres.

Al Abdal/droits changeurs n’œuvrent pas contre Mikal, ni même contre Michel Potay. On ne cherche pas des suiveurs, on ne forme pas d’assemblées, ni d’associations ou autre forme de regroupement. On ne veut pas de siège, ni d’adresse, ni de reconnaissance, ni de pouvoir. On veut tout simplement informer et partager ce qui nous a été permis de décoder de la Parole, et suivre la Voie qu’Elle nous indique.

Notre philosophie de partage n’a pour objectif que de permettre à tout un chacun de savoir utiliser le Fer et d’accéder par ses propres efforts de plus en plus au Fond de la Parole.
Chaque individu qui suit la Voie ascensionnelle de l’évolution spirituelle, accentue sa propre lumière spirituelle et renforce, par le partage, celle des autres, et ainsi de suite.

Ceci revient à se changer en bien pour changer le monde en bien.

La Parole de Dieu est notre Seul Repère et notre Seul Guide.
Respectueusement

Al Abdal/droits Changeurs


Réponse :
Qui êtes-vous auteur, propriétaires et gestionnaires du site Al Abdal ? Moi, mon nom est Michel Potay, mais vous, qui êtes-vous ? Personne ne le sait. Vous présentez votre anonymat comme une sorte de garantie de l'universalité d'Al Abdal. Je le vois comme le moyen de dissimuler des intentions peut-être sincères, mais sûrement apocryphes, peut-être même déformatrices et trompeuses, à tout le moins erronées.
Votre communiqué affiché ici est trompeur en ceci qu'il cherche à faire passer de pures hypothèses sans fondements pour des vérités.
Vous me posez les questions suivantes :
"Confirmez-vous que le texte du Livre (en dehors des textes entre parenthèses) est de Dieu Lui-même ?"
Je réponds : Non seulement le texte du Livre (deuxième partie de La Révélation d'Arès) est de Dieu Lui-même, mais est également de Dieu Lui-même le texte entre parenthèses, qui fait partie intégrante et inséparable du Message reçu.
Vous demandez :
"Si la réponse est oui, comment pouvez-vous en revendiquer la paternité ? Et comment pouvez-vous vous en octroyer la propriété intellectuelle ?"
Je n'ai jamais revendiqué la paternité de La Révélation d'Arès, tant L'Évangile Donné à Arès que Le Livre. Quand quelqu'un me dit ou m'écrit (ce qui est fréquent depuis quarante-cinq ans) : "Votre livre La Révélation d'Arès..." je réponds imméditamenet : "Non, ce n'est pas mon livre. C'est le Message du Créateur de l'Univers." J'ai protégé ces Message que j'ai reçus du Créateur par un copyright, parce qu'il était nécessaire de protéger cette Parole Sacrée contre les déformations, les copies pernicieuses, les caviardages, etc., qui pouvaient atteindre à leur sainte intégrité. Le copyright ne pouvant pas être pris au Saint Nom de Dieu, dont l'existence n'est pas reconnue par les instances humaines d'enregistrement, Dieu qui n'a aucune identité ni adresse humaines, il fallait bien que ce fut moi qui agisse comme son alter ego ou locum tenens.
Vous dites ensuite :
"Si la réponse est NON alors c’est GRAVE ! Tous vos suiveurs devront tirer les conclusions qui s’imposent. Confirmez-vous être un messager de Dieu ?"
Je réponds sans la moindre hésitation : Oui, je suis un messager de Dieu, non de ma volonté, mais de la Sienne.
Vous dites encore :
"Si la réponse est OUI cela veut dire que votre mission est de porter le message de Dieu pour le remettre à l’humanité ! Le message est donc de Dieu et c’est LUI et LUI SEUL, qui en est l’Auteur. Vous n’êtes que le porteur du message. Le message est destiné à l’humanité et non à Michel Potay uniquement. Ceci devrait annuler, de fait, votre propriété intellectuelle présumée sur le Message que vous portez et qui est destiné à l’humanité."
Je réponds que c'est exactement ce que je fais depuis quarante-cinq ans. N'importe qui peut acheter La Révélation d'Arès, que nous avons toujours été contraints de vendre, parce que d'une part je fus élu messager de Dieu alors que j'étais pauvre et qu'il m'a fallu au départ emprunter pour éditer puis récupérer la valeur de l'emprunt pour le rembourser, et parce que d'autre part on ne peut obtenir le consentement des commerçants appelés libraires qui peuvent diffuser ce saint livre sans accepter les contraintes mercantiles universelles des échanges commerciaux.
Vous dites enfin :
"Si la réponse est Non ! alors c’est GRAVE ! Vos suiveurs devront en tirer les conclusions qui s’imposent."
Quelles "conclusions" s'imposent-elles ? Je ne vois pas.
Vous demandez plus loin :
"Confirmez-vous que Dieu vous demande ce qui suit :
Le Bon donne la Parole, tu donne, etc."
Votre citation est fausse. La vraie citation est : (Comme) le Bon donne la Parole, tu (La) donnes (i/2). Et vos autres citations sont tout aussi fausses. Je ne peux répondre aux textes que vous déformez. On ne peut pas escamoter les textes entre parenthèses ; ils sont inséparables du Message que j'ai reçu.
Vous demandez encore :
"Pourquoi vendre la Parole qui est destinée à être donnée ? Pourquoi en tirez-vous des profits quand il est écrit : Qu'ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits; qu'ils prennent garde avant qu'il soit trop tard !
Là, Monsieur Al Albal, je comprends mieux pourquoi vous cachez votre nom. C'est le genre de question qui me donne la nausée. Je n'ai jamais gagné un sou des ventes de La Révélation d'Arès. Je ne touche aucun droit d'auteur. Demandez à Dominique M. président de l'Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès (ADIRA) s'il m'a jamais versé un centime de droit d'auteur ; aucun contrat entre éditeur-auteur ne me lie à cette association éditrice. Vous me dégoûtez un peu, Monsieur Al Abdal, parce que vous reprenez ici les méthodes des anti-sectes : ADFI, etc.
Vous dites :
"Le Livre En Face" publié dans le site web de Al Abdal utilise la Parole du Créateur uniquement, telle qu’Elle fut retranscrite par le prophète."
C'est faux et, j'en ai peur, quelque peu fourbe. Ce que vous intitulez "Le Livre en Face" n'est que la version déformée qu'Al Abdal donne de La Révélation d'Arès. Il ne s'agit absolument pas de la Parole du Créateur que j'ai transcrite sous la dictée de Jésus en 1974 et du Père en 1977 et que j'ai ensuite moi-même composée et publiée.
Je ne poursuis pas ma dénégation de ce que vous affirmez, Al Abdal, pour tout simplement rappeler ceci :
La Révélation d'Arès
telle que l'édite ADIRA à Genève est entièrement conforme à ce que Michel Potay, appelé prophète tant dans L'Évangile Donné à Arès que dans Le Livre, a entendu et transcrit sur le moment lors des Événements Surnaturels de 1974 et 1977. C'est pour protéger cette conformité à la Parole entendue et notée par le prophète à Arès (France) que Dominique M. Président d'ADIRA après en avoir conféré avec Michel Potay a chargé des avocats spécialistes de la propriété littéraire sur l'Internet comme dans l'édition de faire retirer du site Al Abda le texte qui y était publié comme le texte original de La Révélation d'Arès tel qu'Al Abdal considère qu'il faudrait le lire. Ni la Sainte Parole publiée ni les annotations du prophète, qui a le charisme de la Vérité, publiées sous le titre de La Révélation d'Arès ne doivent être éditées par d'autres que par son organisme officiel d'édition ADIRA pas plus que déformées ou censurées comme Al Abdal l'a fait.
Vous dites vous-même que je suis bien le prophète d'Arès ? Alors, suivez-moi. Ne vous positionnez pas comme des "prophètes" de substitution prétendant voir plus clair que je ne vois.

31dec18 203C84
Cher frère Michel,
Merci encore et du fond du cœur de nous rappeler l'essentiel en reprenant votre enseignement par le blog, enseignement que vous n'avez jamais arrêté par votre exemple et par le mal fou que vous vous donnez pour réunir ce petit reste qui devra prendre le relais du mouvement arésien quand vous ne serez plus là, mais que peut-être quelques frères ou sœurs auront cette vision du prophète Mikal toujours en mission dans son corps transfiguré.
Nous vous souhaitons une très longue vie charnelle et qu'à travers ce blog vous continuiez à nous nourrir matériellement et spirituellement.
Très bonne fin d'année et tous nos vœux de bonheur de santé et de réussite pour 2019.
Marie-Jo et Paul S. de Metz, Lorraine

Réponse :
Merci pour votre commentaires et vos vœux de bonne année.
Je vous adresse en retour, à vous deux comme à ma sœur Pierrette, mes vœux d'année 2019 heureuse, pieuse, apostoliquement fertile.
Merci de lire fidèlement mon enseignement par le blog. Demain sera le 1er janvier 2019, année de mes quatre-vingt-dix ans. Si le Père me garde la vaillance nécessaire pour poursuivre ma tâche prophétique, c'est parce que nos efforts pour émerger de l'obscurité où nous sommes encore doivent être poursuivis sans relâche jusqu'au début de reconnaissance publique qui nous sera indispensable dans ce monde de "people" pour être enfin écoutés beaucoup plus largement que nous le sommes.

31dec18 203C85
Cher prophète, bien aimé frère aîné,
Aujourd'hui c'est encore comme toujours vers vous que je me tourne .
Je  [vois]  autour de moi  des personnes chères  se rallier à ce mouvement des gilets jaunes. Je ne sais pas dans quelle mesures elles prennent part à ce soulèvement des masses. On peut lire sur ce blog même en commentaires des uns et des autres Pèlerins des projets d'études, de groupe de réflexion, de recherche de comment les aborder, etc.
Tout ceci me laisse si perplexe.
Ne doit-on pas avoir la Parole d 'Arès principalement chevillée au cœur et au corps ?
Partout pour ces femmes et hommes des rond-points le feu est le symbole ; ils revendiquent plus de sous, plus de reconnaissance, plus d'amour ! Ils arrachent les sapins environnants (chez nous) pour en faire des brasiers et revendiquent ensuite plus de conscience écologique dans leur existence. Ah ! la nature humaine si désespérante !
Ô Seigneur, garde-nous dans Ton immense Miséricorde et Ta Grande Bonté!
Sa Parole est apolitique ; le message arésien l'est, car il ne s'adresse pas au "faire" humain mais à "l'être" humain..
Sa parole est éternelle car le ciel et la terre passeront mais Mes Paroles ne passeront pas (Matthieu 24/35, Luc 21/33).
(Matthieu 24/1-51) : Comme Jésus s'en allait, au sortir du temple, ses disciples s'approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit: Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il s'assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : "Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?" Jésus leur répondit : "Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : Gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s'élèveront et séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du Royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint — que celui qui lit fasse attention ! —. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat, car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. Si quelqu'un vous dit alors : "Le Christ est ici, ou Il est là," ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. Voici, je vous l'ai annoncé d'avance. Si donc on vous dit : "Voici, il est dans le désert," n'y allez pas ! "Voici, il est dans les chambres," ne le croyez pas ! Car, comme l'éclair part de l'orient et se montre jusqu'en occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. En quelque lieu que soit le cadavre, là s'assembleront les aigles. Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre. Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l'été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : "Mon maître tarde à venir," s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. (traduction de Louis Segond)
Tous les stratagèmes mis en place par les politiques successives  au cours de ces siècles ont laissé à l'homme plus de désolation dans sa vie, car le Dieu argent en a pris possession. Que met-on nous en priorité dans notre quotidien ? Sa  Parole est  anti-cléricale et libre de tout préjugé. Notre Parole d 'Arès l'est aussi.
Nous devons tenir le cap et ne pas céder aux chants langoureux des sirènes au loin. Nous ne faisons pas un travail sociétal pour un mieux-être social.  Nous faisons Œuvre Divine, Œuvre de Bien... inspirée de Parole Divine pour la Promesse d'une Infinie Béatitude, une économie de la Grâce où nous connaîtrons Dieu et Son Projet d 'Amour pour l 'Homme.
Tout le reste nous sera donné par surcroît.
Je vous embrasse tendrement ainsi que les vôtres! Très Joyeuses Fêtes !
Farida de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Farida pour ce long commentaire dans lequel vous faites figurer le fameux passage de l'Evangile de Matthieu 24/1-51. Votre grande foi m'émeut et je me réjouis de vous rencontrer en Lorraine dans moins de trois mois.
Merci pour vos vœux de bonne année et de joyeuses fêtes. Je vous adresse à mon tour mes vœux les plus fraternels et chaleureux d'année 2018 heureuse et apostoliquement féconde.

31dec18 203C86
Je viens de visionner la vidéo du Cirque d'Hiver 1990 revisitée par Pascal L de Bretagne-Sud [203C78].
Il y a longtemps que je souhaitais que ce travail fût fait, parce que je n'en avais pas moi-même les compétences.
Je trouve cette réalisation très réussie, très utile à nos missions.
Merci Pascal.
Marcelline S. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Marcelline, d'avoir visionné la vidéo de Pascal L., visionnage que je n'ai pas encore eu le temps de faire moi-même, parce que je suis particulièrement débordé de travail en cette période de l'année. Donc, selon vous c'est une réalisation "très réussie, très utile à nos missions". Alléluia !

31dec18 203C87
Mon frère bien-aimé,
je viens de vous poster le courrier ci-dessous, à la fin duquel j'avais laissé passer une erreur, rectifiée ci-dessous: j'avais écrit "Ramakrishna" au lieu de "Krishnamurti".
Cette correction me donne l'occasion de vous transmettre ici ce courrier, qui recoupe partiellement les derniers échanges de ce blog. Cette copie vous évitera de scanner les extraits que vous souhaiteriez éventuellement publier ici.
Je copie donc ci-dessous ma lettre de ce matin.
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Mon frère bien-aimé, chargé d’une lourde tâche prophétique,
Merci de bien vouloir trouver ci-joint le chèque annuel que je destine à votre "entretien" personnel (Rév d'Arès 34/7).
Ce m’est l’occasion d’un bilan de ces trente années de foi évolutive, depuis ma découverte de La Révélation d'Arès à quarante-quatre ans.
C’était le 1er janvier 1989 après-midi. Ma femme et moi avions hébergé pour quelques jours quelques jeunes à l’occasion du rassemblement de Taizé, à Paris cette année-là. L’un d’entre eux, un jeune espérantiste, me laissa entre les mains, au moment de partir, l’édition 1984 de La Révélation d'Arès.
Je jetai un œil à la page quatre de couverture sur votre photo et la formule : "Si cet homme n’était pas (…) l’égal d’Abraham (…) de Jésus (…)"
"C’est une secte, ou c’est commercial ?" demandai-je.
"Non, je ne crois pas, il faudrait que tu le lises."
Lui parti, je m’installai confortablement dans le fauteuil du salon, et passai l’après-midi à lire les préface et liminaires, puis L’Évangile Donné à Arès. C’était plus sérieux et important que je ne l’avais cru. Je ne doutai pas de votre témoignage.
Ma femme me raconte que souvent, à cette lecture, je sautais comme un cabri. De fait, moi catholique pratiquant d’esprit critique, j’exultais de voir le Christ dire de l’Eglise des choses que je pressentais, mais n’aurais jamais osé m’avouer à moi-même avec cette vigueur. Et puis cette unité spirituelle des trois monothéismes, je l’avais aussi pressentie, et cette unité spirituelle de l’humanité, Zamenhof me l’avait déjà confirmée.
Quelques mois plus tard, je me rendis à notre local à Paris, et fis connaissance, entre autres, de Marcelline. Elle me fit prendre conscience qu’Arès, ce n’est pas seulement l’unité humaine au-delà des religions, mais d’abord l’effort de pénitence. Dans les années qui suivirent, j’assistai à votre enseignement ponctuel à "L'Œil S’Ouvre" [Cirque d'Hiver, Paris, 21988, 1989, 1990], puis, sur deux ans je crois, à la "Poterne des Peupliers". Là, Claude M. me dit un jour autoritairement : "Tu dois faire de la mission de rue !"
Un peu par gentillesse, je m’exécutai, en binôme avec divers sœurs et frères, notamment un long et fidèle compagnonnage avec Algia et Jacques C. Leur départ à Nantes déstabilisa ma mission, mais ce fut l’époque où Patrick B. vous appela pour réorganiser l’assemblée de Paris.
Je figurais sur la liste des deux cents et quelques frères parisiens auxquels vous vous adressiez au printemps 2011 pour les réunir. Il s’agissait, disiez vous, de créer un petit reste parisien en suivant tous vos conseils et vous ajoutiez dans votre lettre du 11 avril que si cela paraissait à certains d’entre nous "une capitulation en rase campagne", nous étions libres de ne pas donner suite.
Cette formulation me mit très mal à l’aise. Non, je n’avais pas l’intention de m’engager à suivre tous vos conseils sans exception. Je savais d’expérience que comme homme vous étiez faillible. Et comment connaître tous vos conseils ? Et que faire si l’un d’eux venait contredire ma conscience ?
Par ailleurs le ton de cette formule me paraissait cassant, et il me semblait que refuser de vous suivre m’obligeait à l’être également avec vous, ce qui me gênait. Et puis, je voulais continuer à témoigner du message d’Arès, mais avec qui ? Mon ami Ahmed Rachid, que j’avais conduit à découvrir le message et même à missionner avec d’autres dans la rue, trouvait excessive la déférence des Pèlerins d'Arès à votre égard et me proposait une mission indépendante avec lui. Mais il ne fallait pas rêver. La réalité de la mission, c’était bien cette assemblée de Paris pour qui le repère essentiel, c’était votre personne. Sans cette assemblée, notre mission à Ahmed et moi dépérirait.
J’en parlai à ma femme. Je lui dis : "Je ne vais pas réagir, je vais aller la réunion, et si un jour frère Michel me demande des choses contraires à ma conscience, je le lui dirai et je me retirerai s’il le faut." Elle m’approuva, et tout mal à l’aise que j’étais dans mes tripes, je vins à cette seconde réunion, où nous étions à peu près 150.
Il en sortit le groupe des 4X9, et plus tard celui des 5X6, où j’eus l’honneur d’être appelé, et dont la totale autonomie d’organisation m’a durablement convenu.
Peu à peu, dans les 5X6, se créèrent des affinités. Notre frère Christophe E. nous trouvait mous, et proposa de mettre en place un engagement plus ferme, avec une fois par mois plusieurs jours de mission consécutifs, en prenant des congés si besoin. Ce coup de vigueur m’attira, et c’est ainsi que se constitua parmi les 5X6, après le groupe A et le groupe B, notre groupe C autour de Christophe, avec Marcelline, sa fille Pauline, Héliette, moi-même et le couple Nathalie et Bruno D. Depuis, Christophe et les Duvillier ont à cœur de maintenir un calendrier mensuel de missions intensives, parfois quantitatives. Le reste du groupe, plus hétérogène, peine un peu à élargir cette dynamique essentiellement pratique, toutefois Marcelline a pu entraîner notre groupe, et au-delà certains des 5X6, dans son projet Harmattan, où j’ai accepté de m’impliquer, dont j’ai comme vous apprécié les résultats, et auquel je suis heureux de participer à nouveau le premier février prochain sous une forme plus adaptée au local de "L’Eau Bleue".
Un moment, notre groupe C. a  été rejoint par le frère Patrick Th., dont la tête enfante sans cesse de nouveaux projets. Ne suscitant pas chez nous l’adhésion qu’il attendait, il a fini pas quitter le groupe C. Nous le regrettons. Pour moi, même avec ma personnalité très autonome et relativiste, j’ai à cœur, dans un groupe que j’aime, de coopérer efficacement, et je participe pleinement aux diverses missions du groupe C., même si je répète qu’il ne nous faudrait pas en rester à chercher l’efficacité à court terme. D’une telle attitude court-termiste, on voit  le résultat chez les 4x9 devenus si je ne m’abuse 3X10 : 600 passages au local et pas un seul devenu pèlerin d'Arès !
Mon idée, je vous l’ai dit l’an dernier, c’est que ce qui retient un moissonné, ce ne sont pas nos phrases, si choisies soient-elles, mais le rayonnement d’une assemblée aimante, résultat d’une pénitence qui prendra du temps. Vous m’avez répondu il y a un an "Oui, mon frère François, mais combien de temps faudra-t-il ?" J'en suis bien d’accord, mais je ne nous vois pas progresser autrement.
Hier, justement, un frère des 5X6 a tenu à me rencontrer pour me dire qu’il sentait, dans ma démarche, cette écoute, ce respect en l’autre d’une image de Dieu, quand notre mission avait trop tendance à se centrer sur le résultat comptable, et que notre groupe des 5X6 devait y réfléchir. Nous devions disait-il, montrer à nos "suivis" que nous les aimons tels qu’ils sont, et, qu’ils soient reste ou petit reste, les accueillir dans nos assemblées, destinées à rassembler les uns et les autres. Il y avait longtemps que je  pensais cela, mais n’osais pas trop le dire. En tout cas, je procède actuellement à deux "suivis" réguliers, dont une passionaria écolo, tous deux pour l’instant bien éloignés du petit reste, et pourtant touchés tant par le Message d’Arès que par notre accueil.  

Entre vous et moi, après la question Zamenhof, maintenant réglée, je crois que pour l’avenir de la moisson,  tant  que nous sommes en vie, nous avons vocation à creuser ensemble la question écolo et celle du petit reste.
Sur Zamenhof, le dialogue a suffisamment rapproché nos points de vue : vous avez compris la profondeur de son judaïsme universel, et en même temps vous avez renforcé mon sentiment que son projet de "religion neutre" restait trop… religieux. Certes, mieux vaut encore, comme il le voulait, se mettre démocratiquement d’accord sur quelques principes spirituels de base que prétendre, comme Robespierre avec son culte de l’Être Suprême ou Larevellière-Lépeaux avec la théophilanthropie, imposer autoritairement un culte au nom d’une raison universelle qu’on incarnerait seul… Mais Zamenhof n’avait pas perçu les limites de la démocratie, ni bien prévu sa seule alternative raisonnable, un anarkhisme porté par le volonté pénitente à l’écoute de l’Un.
C’est pourquoi, après avoir des années durent considéré Arès et Zamenhof comme deux voies de progrès spirituel également crédibles, et sans avoir renoncé à l’usage de l’espéranto comme outil d’amour et de paix, notamment en Afrique, je préfère maintenant, pour changer le monde par l’amour et la paix, renvoyer à Michel Potay qu’à Zamenhof.

Sur l’écologie en revanche, les "tuyaux" de nos deux individus restent trop étanches, alors même que la mission de rue nous montre dans le public une sensibilité accrue à cette question, parente à mes yeux de la problématique arésienne.

Je vous disais que l’une de nos missionnées sur Paris est une passionaria écolo, Catherine. Sa rencontre nous bouscule, mais c’est vrai qu’à Paris dans la rue  ceux qui nous écoutent témoignent plus souvent qu’avant  de cette sensibilité.
Vos réserves sur celle-ci nous sont connues : la réponse de [l'ami africain de] Le Clézio à l’amoureuse des éléphants, le côté politicien de l’écologie, vos doutes sur le facteur humain dans le réchauffement climatique…
Je crois pourtant que les "écolos" attentifs à notre mission nous préparent une belle récolte [Rév d'Arès 14/3].  Au-delà de leurs sensibilités variées, ils ont bien souvent  en commun avec nous le sentiment que l’humanité court à la "catastrophe", que nous appelons péché des péché [38/2] , mais que, si nous sortons de notre égoïsme, nous contribuerons assez, comme le dit Pierre Rahbi, à limiter cette catastrophe pour que l’homme puisse s’en sortir. Je sais que Pierre Rahbi, que nous avons peut-être harcelé, ne nous suit pas... pas plus que nous le suivons. Pourtant, nous savons comme lui que ce ne sont pas les lois qui sauvent l’homme, mais l’effort individuel suffisamment  multiplié. C’est pourquoi, quand vous parlez des écologistes, je souffre de vous voir les considérer comme des politiciens, alors que le plus souvent ce sont comme moi des gens chez qui, à côté de la main qui prend, qui suit la nature par souci de bien-être personnel, l’autre main donne [xxviii/18] à tous ses frères humains, par l’effort qu’elle fait dans son quotidien pour mener une existence respectant comme le jars [xxxvi/3] d’Assise, notre sœur nourricière, planète ayant jadis donné la Vie, l’Oasis [24/3].
Si en effet on réfléchit, comme l’Américain Jared Diamond, aux grands risques concrets courus actuellement par notre humanité, on peut avec lui en discerner quatre : celui des armes, notamment atomiques, celui de la surexploitation des ressources, celui de l’oppression explosive des faibles et des petits par les forts, risques à réduire par la pénitence … comme aussi le risque du réchauffement climatique, à propos duquel  je souffre de vous voir, en bon disciple d’Allègre,  oublier que ce risque là lui aussi appelle notre pénitence.
Comme d’autres grands prêtres du productivisme sur lesquels je ne m’attarderai pas, Allègre, défenseur intéressé du lobby industriel, a joué, je crois, un jeu intellectuellement approximatif visant à embrumer le lecteur  en utilisant  la notion juridique de cause comme une notion scientifique, alors que si le tribunal cherche le coupable (La cause), l’honnêteté scientifique doit étudier l’ensemble des "facteurs". Les marxistes ont mis à la mode ce genre de sophisme, avec des phrases du genre "la cause du conflit israélo-palestinien, c’est Israël" ou "c’est le Hamas."
Je suis moi-même amené, pour vous répondre, à éviter ce piège, et à remettre en cause la tentation dogmatique anti-Allègre où me conduirait mon hypersensibilité et ma passion franciscaine pour notre belle planète. C’est mon "tuyau" à moi ; le vôtre, qui vous conduit au scepticisme sur le rôle de l’homme dans ce réchauffement, je le crois nourri par votre amour des voitures et votre passé industriel.
Mais vous ne pouvez probablement pas  imaginer à quel point me gêne ce scepticisme complice de passivité devant la salissure du Bleu.
Le mythe Allègre, je  vais, pour m’en expliquer à moi-même la part de vérité et en éclairer les limites, citer  quinze lignes d’un récent article de Télérama.
Mais auparavant, trois constats :
D’abord à voir se réfugier dans le "de toutes façons il y a toujours eu des alternances de réchauffement et de refroidissement", je souffre comme quand on nous dit "de toutes façons l’homme a toujours été menteur, cruel et il le restera toujours." "Pour qui n’a pas envie de changer son comportement, le scepticisme est un mol oreiller," disait Montaigne.
Je souffre aussi de voir qu’un tel scepticisme sur la question climatique risque de réduire l’impact de notre mission sur les gens dont je parle. Je souffre enfin de voir ce genre de scepticisme encourager de fait mes bourreaux à blesser mes poumons, et à noircir l’avenir de mes enfants. Je souffre donc d’un scepticisme encourageant à une passivité catastrophique plutôt qu’à l’ascension.
Second constat : depuis cent cinquante ans, les courbes respectives de la température et de la concentration du CO² sont à peu près parallèles et se redressent d’une manière jamais connue auparavant, comme n’a jamais été connu auparavant — et de loin — le niveau actuel de concentration en CO².
Ceci dit, je viens de comprendre que l’homme n’est pas "la cause" du réchauffement, mais qu’il en est un des facteurs, et que depuis 150 ans ce facteur est si intense qu’il réduit à bien peu de chose l’autre facteur, constant, lui, à savoir les variations très lentes de l’orbite terrestre, qu’on peut approximativement appeler "cause", et que les écolos politiques ou passionnés comme moi passent trop sous silence, donnant le beau rôle à Allègre et consors.
Troisième constat : face à cette complexité des données scientifiques, j’ai apprécié l’encyclique "Laudato si" du pape François. Sur le réchauffement, tout en se gardant du dogmatisme, il retient que la forte probabilité du rôle joué par l’homme dans le brutal réchauffement actuel nous fait un devoir de nous engager pour limiter celui-ci.
Et puis, notre manque d’engagement comme individus n’encourage-t-il pas les politiciens à confisquer ce combat, comme le non-engagement pour une société plus juste les encourage à régenter les relations économiques et sociales ?
Je vous ai parlé plus haut d’une argumentation en quinze lignes. Je cite donc le climatologue Jean Jouzel dans Télérama 21/11/18,  p. 3 à 8. A propos du réchauffement, il écrit :
"François Mitterand s’en fichait complètement, à peu près comme tous les socialistes, qui étaient sous la coupe de Claude Allègre. La communauté scientifique française n’a pas eu accès aux politiques pendant toute la fin du XXème siècle. C’est Jacque Chirac, en 2002, qui a  enfin pris l’affaire au sérieux (…) Mais les lobbies de l’industrie pétrolière et les milieux conservateurs ont tout fait pour que le débat soit le plus confus possible (…). La cause première des cycles climatiques, le passage d’une ère glaciaire à une ère interglaciaire, ce n’est pas le CO², c’est vrai, mais les variations de l’orbite terrestre  qui modifient la quantité d’énergie solaire reçue par la terre ; ces changements de température modifient à leur tour la quantité de CO², qui ne joue qu’un rôle d’amplificateur. (…) C’est ce qu’on a toujours écrit .
La nouveauté, c’est que pendant un siècle et demi on a envoyé dans l’atmosphère, par la combustion du gaz, du charbon et du pétrole  des centaines de milliards de tonnes de CO². Nous faisons donc à l’échelle terrestre, et à grande vitesse, une expérience chimique unique (…) On sait que pendant les périodes les plus chaudes de la Terre, la concentration de CO² dans l’atmosphère n’avait jamais dépassé les 300 ppm. On est passé en seulement cent cinquante ans  à plus de 400 ppm, du jamais vu depuis huit cent mille ans. Et cela va continuer à monter."
En clair, la terre n’a pas besoin de l’homme pour se réchauffer, mais l’homme peut accélérer brutalement le réchauffement naturel. De même, elle n’a pas besoin de l’homme pour faire pousser des arbres, mais celui-ci peut décider souverainement lequel sera planté (Rév d'Arès 2/2).
Outre la question écolo, nous avons aussi vous et moi vocation, vous disais-je, à creuser la question du petit reste [Rév d'Arès 24/1]. Mais ici encore il me semble bon, subjectivement isolés que nous sommes dans notre "tuyau", de cerner au moins les spécificités de ce tuyau. "Gnôthi séauton," disait l’oracle de Delphes : "Connais-toi toi-même !"
 Pour moi, animer un groupe disparate qui fait ce qu’il veut de mes conseils, et dans cet "anarkhisme" voir se dégager des actions créatives, c’est une manière de faire qui m’est habituelle, parce que je l’ai pratiquée près de trois décennies à l’Union Locale CFDT de Montreuil. Les Unions locales CFDT, c’étaient des structures formées librement sur une commune par des volontaires. Elles n’avaient pas de statut officiel, pas de droit de vote dans les congrès et bien peu de comptes à rendre. Leur seule mission était, sur le terrain, d’encourager la syndicalisation, d’aider les salariés en difficulté à se défendre, et de susciter ou accompagner des actions locales conformes à l’esprit de la CFDT. Mon "tuyau" anarkhiste s’appuie donc à la fois sur un tempérament rebelle et sur cette longue expérience.
Votre "tuyau" à vous est tout différent. Qu’il s’agisse de votre passé de marin, de chef d’entreprise ou de prêtre orthodoxe, vous avez été formé à obéir ou diriger, selon le modèle hiérarchique traditionnel, en position tantôt d’exécutant et tantôt de chef. Quand un jour sur votre blog j’évoquais la possibilité de travailler efficacement avec des gens qui ne s’engagent pas à vous suivre, vous m’aviez répondu que vous ne compreniez pas comment c’était possible.
Et de fait, la mise en garde que vous a  adressée Jésus contre le rôle de chef, vous l’avez bien retenue, vous vous y référez souvent, vous l’avez souvent scrupuleusement suive, mais en même temps, elle entre en conflit avec votre culture, et votre définition du petit reste comme « ceux qui suivent inconditionnellement tous mes conseils » vous permet, me semble-t-il, de retrouver ce fonctionnement de chef avec ceux qui le veulent. C’est ce que je vous suggérais déjà il y a un an en page 6 de mon long courrier préparant votre symposium. Je vous y parlais des « risques d‘un « petit reste » qui serait pour vous le pré carré de ceux dont vous auriez le droit d’être le chef parce qu’ils y consentent ».
    Dans la même situation, Krishnamurti mettait au contraire en garde contre un tel voeu, en affirmant que personne ne pouvait diriger spirituellement l’autre sinon lui-même. Il se posait ainsi comme l’anti-gourou, tandis que la notion de petit reste telle que vous la définissez peut à l’inverse évoquer la figure du gourou.  

    Je n’irais pas aussi loin que Krishnamurti, car pour grandir,  nous avons besoin, je crois, de « pères » et de  « repères », notamment spirituels. Le récente intervention sur le blog de Claude Minière en 203C62 le montre bien. Mais  une définition étroite du petit reste ne me semble pas sans fâcheuse incidence sur la moisson.    
    Nous attirons le public en lui livrant un message d’une pertinence étonnante : l’humanité est en grand danger. Dieu le sait, mais il a créé l’homme capable de faire et de défaire, et tient par amour  à le laisser libre, pour qu’il ait la gloire et le bonheur de sauver cette humanité.
    Et puis, petit à petit, nous dirions à nos suivis : « voilà, maintenant pour avancer, il nous faut grossir le petit reste, ce petit reste ce sera vous, et le petit reste, c’est de suivre sans exception les conseils spirituels du frère aîné » ?
    Mais alors - je parle avec ma sensibilité  - comment ne pas envisager le désenchantement produit chez des gens qui auraient le sentiment  de passer de l’anarkhisme à l’emprise librement acceptée d’un gourou ?
    Ceci dit, je ne crois pas que Dieu vous ait choisi au hasard. Car cette culture de l’obéissance, vous l’avez reportée sur l’effort d’obéissance scrupuleuse au message reçu, bien plus fructueux en l’occurrence que ne l’aurait été une réception nonchalante….

    Un denier mot sur la philosophie de notre échange. Vous et moi nous avons en commun une forte conscience de la difficulté à se comprendre entre individualités, entre « tuyaux » comme vous dites si bien. je crois cet effort d’échange essentiel à l’amour, mais il bloque souvent sur une compréhension insuffisante de soi-même, qui empêche de voir ses propres limites, surtout chez des hypersensibles cérébraux comme Antoine Bastien, Danièle de Lille et d’autres. Moi même hypersensible cérébral, je sais que pour les gens comme ça, les souffrances passées laissent des traces profondes, qui tendent à vous enfermer en vous-mêmes et à rendre le dialogue difficile.
     Pour en sortir, il faut être vraiment écouté, profondément aimé, mais une telle écoute patiente et désintéressée exige un effort exceptionnel, d’où la juste rétribution exigée par les psys. Je vous avouerai que moi-même, après une brève psychanalyse dans ma jeunesse, je viens de reprendre un travail de ce type avec une femme dont la qualité d’écoute suscite mon admiration. J’espère ainsi mieux me connaître encore, perdre en susceptibilité, gagner en patience et en écoute, mieux oser rayonner l’amour, monter sur le parvis…
    Je ne sais dans quelle mesure  je pourrais partager ce point de vue avec par exemple un  Antoine ou une Danièle, que je sens enfermés dans leur souffrance…
    Quoi qu’il en soit, je bénis l’Eternel de l’expérience qu’il me fait vivre à vous avoir connu…

    Actuellement  pris par un virus et sans risquer les contaminations, je puis du moins prendre votre main dans les deux miennes, chemin de communion vers la Vie et la Polone .

 Fraternellement
     François D. d'Ile de France

Réponse :
Non, frère François, "le rôle de chef" que je me garde bien de me donner conformément à La Révélation d'Arès (16/1), n'est jamais "entré en conflit avec ma culture, et ma définition du petit reste." J'ai toujours compris que pour le Père, ainsi qu'il me le fait dire par Son Messager Jésus, le chef n'a aucune utilité, non seulement ne sert à rien mais est nuisible dans la perspective de La Révélation d'Arès accomplie. Pourquoi ? Parce que la pénitence idéale demande au pénitent d'apprendre du prophète à devenir prophète lui-même — de là la parabole des oisillons (xLv/14) —, non de lui obéir. "Ceux qui," comme vous dites, "suivent inconditionnellement tous mes conseils" ne me "permettent pas... de retrouver ce fonctionnement de chef," leur apprentissage auprès de moi leur permet tout autre chose de devenir à leur tour des prophètes. De là l'inévitable consentement de l'apprenti à l'apprentissage auquel il se soumet volontairement.
Concernant Claude Allègre, oui, j'ai aimé son livre, écrit avec Dominique de Montvalon "L'Imposture Climatique ou la fausse écologie", qui était pertinent à sa parution en 2010, même si les écolos sentant la justesse de la contre-attaque en ont tenu compte pour rectifier leur tir, démodant ensuite plus ou moins cet ouvrage. Mais, mon frère François, ce n'est pas tellement parce que j'étais plus ou moins l'allié d'Allègre que je ne me sens pas un fanatique de l'écologie. C'est parce que l'objectif de La Révélation d'Arès n'est pas de faire de la planète Terre un habitat physico-chimique seyant pour l'homme, mais de passer à la Vie (Rév d'Arès 24/5), radicalement différent, le Jour où Dieu arrêtera l'astre sous nos pieds,il n'y aura plus ni jour ni nuit,la Lumière couvrira tout sans cesse,Il s'inclinera vers les fosses, les vases funéraires, les mers,les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Dieu des Hauteurs Saintes (31/8-11). Cela seul le changement spirituel de l'homme le permettra. Alors, l'écologie me convient, quand elle nous rejoint dans le cadre spirituel, mais, je l'avoue, elle me fait un peu hausser les épaules sous l'aspect physico-chimique. Je veux dire que si demain je meurs d'un cancer dû à un herbicide ou par l'empoisonnement au CO², ça me fera mourir un peu plus tôt, mais, étant donné le brièveté de la vie corporelle humaine (quelques décennies, rien du tout à l'échelle cosmique, une vie de microbe... j'ai l'impression d'être né hier), ce petit raccourcissement de ma vie me sera pour ainsi dire égal, je l'avoue. "La vie est courte, la mort est longue," écrit Nikos Kazantzakis  dans "Le Christ Recrucifié". La vie vue sous l'angle matérialiste de l'écologie ne me paraît pas un bien aussi précieux que l'âme qui m'emportera vers la Vie. Je suis donc un écolo très relatif.
Ceci dit, je n'ai pas encore reçu la lettre que vous postez ici dans ma boîte de commentaire , mais je vous en remercie du fond du cœur. Merci pour votre soutien matériel. Merci pour votre assiduité à la mission. Je vous embrasse avec votre épouse et je vous souhaite à tous les deux de bonnes fêtes et une nouvelle année 2019 riche en bonheur et en vie spirituelle !

31dec18 203C88
Bonjour Frère Michel,
C'est moi Diego et c'est la première fois que je vous écris un commentaire.
Vous m'avez vu l'été dernier à la Maison de la Sainte Parole [à Arès pendant le Pèlerinage].
Chaque samedi je vais parler de La Révélation d'Arès dans la rue à plusieurs personnes avec mon papa Alain et ma tante Carole. Ma grand-mère Monica n'a pas pu venir les trois dernières semaines car elle est encore en rétablissement suite à sa fracture du col du fémur.
J'accompagne mon père qui va missionner. Là-bas, j'ai appris ce qu'est le Jour de Dieu et maintenant je suis beaucoup plus ouvert. Récemment j'ai dit à une personne qu'on missionnait, que les religions ont trop divisé l'humanité et que le plus important c'était que chaque homme ou femme ouvre son cœur et finalement il faut agir tout les jours pour le Bien.
Je voulais vous poser une question. Comment faites-vous pour vous accrocher à cette tâche jour après jour ? Ça doit être très difficile pour vous.
En revenant sur ce que je disais, plusieurs personne nous "boycottent" en nous disant qu'elles n'ont jamais le temps, que ça ne les intéresse pas, etc.
Sur ce, je vous souhaite une magnifique fête de fin d'année et je vous embrasse très fort.
Diego B. de Neuchâtel, Suisse

Réponse :
Quelle grande joie pour moi de recevoir un commentaire de vous, jeune Diego, fils de mon déjà très ancien frère Alain que je connais depuis quelque trente-cinq ans, je pense.
Oui, Diego, je me souviens bien de notre rencontre à Arès l'été dernier. Ainsi vous allez en mission avec votre père et votre tante Carole tous les samedi à Neuchâtel. Vous allez devenir un apôtre et, j'espère, un grand apôtre.
J'ignorais que votre grand-mère Monika s'était cassé le fémur. Embrassez-la bien pour moi ainsi que votre grand-père Georges. Et embrassez votre tante Valérie et Pascal son époux quand vous les verrez, car j'imagine qu'ils viennent de Zürich de temps en temps.
"Comment fais-je pour m'accrocher à ma tâche prophétique jour après jour" ? Eh bien, c'est très simple : Jésus en 1974 et le Père de l'Univers en 1977 m'ont visité et m'ont parlé. Si vous étiez passé par là, vous seriez tout comme moi motivé pour remplir jusqu'à votre dernier souffle la mission qu'ils vous auraient confiée. Mais la foi peut suffire, quand elle est grande, pour donner au croyant la force nécessaire pour être un grand missionnaire jusqu'à son dernier souffle. J'espère que c'est ce qui vous arrivera.
Je prie avec vous. Je vous embrasse. Je souhaite à vous Diégo et toute votre famille une belle année 2019 riche en bonheur et en apostolat.

31dec18 203C89
Les Al Abdal peuvent être messagers de Al. Mais vous, vous êtes celui qui a reçu la Parole, celui qui ne peut être remplacé, l'unique premier né de cette nouvelle période de mille ans ; car si tout va bien, elle ira de Mikal jusqu'à Son Jour [Rév d'Arès 31/8].
Il m'arrive de psalmodier la Parole du Livre sans prononcer ce que vous avez écrit entre parenthèse. Je me suis aperçu ces jours-ci, qu'en recopiant des passages du Livre, il ne m'était pas possible d'ignorer les ajouts de votre main ou de votre intelligence. Ou du moins au départ je ne les prononçais pas pour respecter la Parole pure du Père, puis très vite quelque chose me poussait à tenir compte de vos ajouts, me permettant de mieux comprendre la Parole.
Vous faites Un avec Lui, et c'est devenu pour moi indiscutable. Quelle autre intelligence que la vôtre aurait pu faire cela ? Aucune !
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, frère Tony, pour ce commentaire.
Les mots ou textes entre parenthèses dans Le Livre ne sont ni des "ajouts" ni des produits de mon "intelligence." Ils font partie intégrante du Message du Père. Relisez ce que je dis à ce propos dans ma réponse à Antoine B. (203C44) : "Il ne faut pas escamoter les textes qu'on lit entre parenthèses, comme vous le faites dans cette lettre, parce qu'ils font partie intégrante du Message que me donna le Père du 2 octobre au 22 novembre 1977. J'ai déjà bien des fois expliqué, très souvent de vive voix, plusieurs fois par écrit et sûrement dans ce blog même, comment Le Livre me parvint lors des cinq Théophanies. Le Livre m'a été dicté simultanément par son et par pénétration. Je n'ai pas de mots pour décrire ce moment surnaturel. En même temps entraient en moi le son par l'oreille et le sens par le cœur, le mot cœur n'indiquant pas mon cœur matériel, mais mon être spirituel. C'est une expérience impartageable, mais absolument réelle et réalisée sur l'instant. C'est certainement ce qui fait du témoin le juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), celui qui par toute sa personne matérielle et immatérielle a reçu la Juste Parole en son intégralité, qui fait que désormais sa parole est la Parole, car cette Parole ne peut pas être rendue que par des sons. C'est cela que j'ai exprimé visuellement comme j'ai pu avec les piètres moyens dont nous humains pécheurs disposons, par des parenthèses. Ces parenthèses sont incontournables."
Je vous adresse mes voeux d'heureuse année 2019 féconde en mission, pour vous, votre épouse, vos enfants.

31dec18 203C90 
Grand merci de vos souhaits d'un Noël d'espoir.
Au delà de ce jour de fête familiale d'origine païenne, devenue chrétien bien que Jésus ne soit pas né un 25 décembre, elle permet de se souvenir de Lui, formidable prophète de l'amour dont la Parole est à accomplir 365 jours sur 365.
Vous nous avez enseigné que tout humain peut mettre ses pas dans les siens pour accomplir et tendre vers le Bien. Il va sans dire que je me vois alors avoir une pointure lilliputienne ( je chausse un bon 41) mais je vous écoute et ressens bien différemment aujourd'hui cet homme qui s'est embrasé d'amour pour les autres.
Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; Il est devenu Moi. Quelle intelligence d'homme, faible lumignon, peut comprendre cela ? (Rév d'Arès 32 /5)
La Révélation d'Arès rétablit la nature humaine de Jésus, depuis que l'Église avait tranché pour le contraire lors du Concile de Nicée, en 325, condamnant l'arianisme comme hérésie. C'est donc bien un homme et c'est le Christ Qui est Dieu, qui est fait Dieu [Rév d'Arès 2/13]. Voilà qui nous rapproche de Lui et nous indique que tout humain peut ré-accéder à une nature divine mais bien évidemment après un travail "hénaurme" sur soi (notre pénitence arésienne) vu notre faiblesse actuelle, en tout cas la mienne, il y a du boulot ! Mais quand même, quel retournement de perspective pour notre avenir que d'avoir balayé 16 siècles d'erreur par la bouche même de Jésus vous parlant en 1974. Ce n'est pas rien. J'ai de l'espoir.
Tout d'abord l'espérance de m'imprégner et d'intégrer La Révélation d'Arès, votre enseignement et vos écrits et naturellement ce blog vraiment hors du commun : "le journal d'une âme libre." Comme bien d'autres je le lis, je m'en nourris tout en étant lucide sur le temps inexorable.
Vous ne vous lassez pas de partager en 1 000 variations l'intelligence nouvelle dans nos rapports au monde que permet La Révélation d'Arès. C'est un travail de Fond, de haut niveau et je ne prends pas toujours le temps de participer doutant de ma prose.
Comment espérer atteindre un jour, même après plusieurs générations repentantes, le but ultime de cette pénitence qui est la re-création de soi, de son environnement et du monde entier. La pénitence est universalisante, mais ce n'est pas un clonage, elle fait toute sa place à la richesse de nos différences qui se complèteront.
J'ai donc l'espérance que donne la recherche de l'Image et Ressemblance de notre Créateur [Genèse 1/26] dont seul le réveil, individuel et libre, peut nous éviter le pire. J'ai l'espoir d'être une étincelle parmi les braises qui ne s'étaient pas encore manifestées pour vous réchauffer le cœur : Vous êtes mon, notre prophète et surtout celui du futur.
J'ai l'espoir de rayonner, de donner envie de vivre autrement, d'encourager la re-création avec pertinence et détermination, avec simplicité et tolérance, en toute liberté. J'ai l'espoir de chaque matin nouveau malgré mes manques et faiblesses, le décalage béant entre ma vie et l'idéal auquel j'aspire...pour me hisser vers Celui Qui m'appelle. J'ai l'espérance de partager la joie mêlée de crainte pour un salut promis à tous ceux qui s'en donnent la peine. J'ai aussi celle d'avoir conscience des mes actes et de mon empreinte sur la terre. J'ai l'espérance d'une résurrection et d'une transfiguration rendues possibles par le choix et la pratique du Bien "cet autre système pour lequel Dieu a créé l'homme" et dont nous savons si peu.
Je suis fière d'appartenir aux Pèlerins d'Arès si hétérogènes, si différents, parfois dérangeants, qu'ils s'expriment ou non, parfois maladroits ou lyriques et encore bourrés de bien des défauts tout comme moi...
Cependant j'observe une progression en qualité qui ne s'arrêtera plus car nos destins spirituels sont liés et que nous sommes unis dans un combat essentiel : résister et faire reculer le mal. Appartenons nous à l'armée de Léonidas ou de Gédéon ? Je ne sais, mais de ces combattants qui résistent en période difficile, je veux en être.
Combats ! Entre le pied dans la terre (Rév d'Arès x/19) !
J'ai l'espérance que d'autres, à l'avenir, relèveront ce défi de liberté et d'amour et qu'ils puiseront à votre Source. Vous nous aimez comme nous sommes, encore frappés par notre propre malédiction comme les habitants de Lycie qui avaient si mal accueilli Latone et ses bébés Apollon et Diane, refusant qu'elle se désaltère dans leur étang. Elle les avait condamnés à être transformés en grenouilles... Ce bassin des jardins de Versailles représente leur métamophose, ce sont d'étonnantes sculptures du 17e siècle installées sur une ancienne fontaine aux crapauds.
Sculptures Jardins de Versailles
Si nous sommes encore bien des crapauds, nous savons désormais, grâce à vous, que notre sort n'est plus inéluctable ; La réversibilité est en cours et je ne peux résister de citer ce poème de Victor Hugo qui pressent une dernière métamorphose, celle de l'amour à l'oeuvre...

J'aime l'araignée
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;

Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

Merci de votre amour et de Celui Miséricordieux du Tout Autre.
Merci pour tous vos efforts (et j'y associe Christiane votre épouse), je ne me lasse pas de vous dire merci, merci encore pour ce blog vivant et l'espoir qui en naît, merci à la Vie qui patiente...
Sylvie P. d'Île de France

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire que vous avez bien pensé, bien rédigé, bien préparé avec une belle image, pour me le faire parvenir ce Premier de l'An. Un grand merci, ma sœur Sylvie.
Socrate réalise que la vie sans être exempte de joies, de réussites, de bons moments, est quand même une bizzarerie, une sorte de mal. Pourquoi, se demande-t-il, le Créateur impose-t-il à sa créature humaine ce passage par la chair, vie animale par ci, psychisme par là, un peu vie spirituelle par ailleurs, pendant quelques décennies. Aussi avant de mourir Socrate s'écrie-t-il : "Criton, n'oublie pas qu'il faudra sacrifier un coq à Esculape !" En effet, dans l'antiquité on sacrifiat un coq au dieu-guérisseur Esculape après avoir guéri d'une maladie grave. Pour Socrate sa vie avait été une maladie.
Nous ne voyons pas vraiment notre destin humain comme une maladie, mais il y a peut-être un peu de ça quand même. Nous avons déjà avec l'âme, qu'a créée notre pénitence, un pied dans l'éternité. Nous allons guérir de la vie nous aussi un jour ou l'autre et nous volerons dans les étoiles comme je l'ai fait en 1977 (Rév d'Arès vi/1-5). Nous avons reçu la Parole d'Arès, nous nous sommes mis à changer nos vie (Rév d'Arès 30/11) pour changer le monde (28/7), tous les brouillards de l'existence terrestre se dissolvent ; nous savons où nous allons. Ce n'est pas donné à tout le monde. Nous sommes richement comblés ; nos vie sont pleines à ras bord.
Je vous souhaite à vous Sylvie, à votre époux, à tous ceux que vous aimez, une année 2019 heureuse et surtout pleine de réussite, notamment dans l'apostolat.

02jan19 203C91
Très cher prophète Mikal,
Encore un entrée magnifique pleine de nuances, de vie et d'amour pour tous vos frères, dans laquelle une fois de plus vous vous remettez en question et faites preuve d'une grande humilité qui vous honore. Vous enseignez la pénitence non seulement par vos mots mais aussi par votre exemple qu'on ressent à travers ce blog.
Vous avez écrit dans la réponse à Jean Claude D. au commentaire 202C3 : "Je n'avais pas pu imaginer jusqu'à ce moment-là qu'un frère nanti de la fonction importante de président des Ouvriers de la Moisson en Ile de France, autrement dit la mission de la région parisienne, n'avait pas soif de ma pensée et ne me lisait pas, n'eût-ce été que pour harmoniser ses initiatives avec les pensées prophétiques."
Vous écrivez que le président de la Moisson en île de France est aussi président de la mission de la région parisienne. Je pensais que l'association des ouvriers de la moisson s'occupait uniquement de la gestion des locaux et que l'assemblée était une chose distincte comme vous nous l'aviez écrit dans un document accompagnant les statuts de cette association dont voici un extrait :
"L'association n'est qu'un outil ponctuel destiné à faciliter les rapports de l'assemblée avec le monde extérieur. L'association n'est qu'un outil pratique dénué de valeur et d'autorité spirituelles. Il va sans dire que le président d'une association de pèlerins d'Arès ne saurait être ou se présenter comme le "président" de l'assemblée ou des Pèlerins d'Arès du lieu ou de la région."
Cela ne va-t-il pas d'introduire dans la tête des lecteurs du blog l'idée qu'il y a des chefs chez nous, contrairement à La Révélation d'Arès qui nous demande de ne pas avoir de chefs [Rév d'Arès 16/1].
D'autre part n'y a-t-il pas un risque que ce frère de part sa position et s'il a une nature autoritaire impose plus ou moins consciemment sa vision des choses au reste de l'assemblée de par la responsabilité qui lui est confiée ?
J'ai une intelligence encore bien faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] et si vous pouviez m'éclairer sur ce point je vous en serai reconnaissant.
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel inconditionnel et vous souhaite toujours plus d'amour, de paix  et d'intelligence du cœur pour conduire le monde vers le Bonheur ainsi qu'à votre épouse Christiane, vos enfants et petits enfants.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour vos bons souhaits d'une année 2019 avec "toujours plus d'amour, de paix  et d'intelligence du cœur pour conduire le monde vers le Bonheur ainsi qu'à mon épouse Christiane, mes enfants et petits enfants." Je vous adresse à mon tour mes vœux d'année 2019 heureuse et apostoliquement féconde à vous, votre épouse Marie-Élise, vos enfants.
Je crois que les termes que vous citez des statuts de l'association parisienne et d'autres associations fonctionnant d'après les mêmes statuts sont très clairs. Je ne comprends pas très bien pourquoi vous les trouvez ambigus. "L'association n'est qu'un outil ponctuel..." Ponctuel signifie : "Qui peut être assimilé à un point ; très localisé, qui ne concerne qu'un point ou qu'un élément d'un ensemble (opposé à global)." Ainsi, par exemple, vous avez votre association lorientaise à un bout de la rue du Port à Lorient, avec un président, mais si une autre mission s'installait sous forme associative à l'autre bout de la rue, elle ne serait elle-même qu'un outil ponctuel dont le président ne serait pas "président de l'assemblée du lieu ou de la région", et pas du tout le président de la mission à l'autre bout de la rue. Ainsi, il n'y a pas de chef global et, partant, pas de chef sur la ville. Il faut spécifier cela dans nos statuts auxquels nous oblige la loi française, parce que si vous fonctionniez comme moi sans déclaration d'association ni statuts, vous auriez ans arrêt des tracas administratifs comme par exemple ma convocation à la gendarmerie d'Arès jeudi 27 décembre... J'ai voulu épargner à mes frères ces tracas incessants : impôts, police, services municipaux, etc.

02jan19 203C92
Je vous ai adressé le 31 janvier ce commentaire, mais je ne suis pas sûr d'avoir procédé comme il fallait par le formulaire "Drive Form" qui s'ouvre quand on clique sur "Envoyez commentaire seul". Je vous ré-expédie ce commentaire par eMail.
Je suis lecteur de votre blog depuis 2011, pas un lecteur régulier, parce que je voyage pour plaider et conférer en province, mais dès que j'ai une période de stabilité à mon cabinet j'ouvre votre blog tous les deux ou trois jours. Je tiens donc d'abord à vous dire mon bonheur en apprenant que vous poursuiviez le colloque public que permet votre blog depuis 2006.
J'en profite aussi pour vous adresser mes vœux de très bonne année 2019. Qu'elle vous voit d'abord en très bonne santé, qui est une condition précieuse à votre âge puisque, né en 1929, vous entrez dans votre 90ème année... sans cessation d'activité, et qu'elle soit une année de réussite prophétique particulière, parce que vous le méritez bien après quarante-cinq ans d'ouvrage acharné pour assurer à votre mouvement de foi, qui n'est pas une religion, mais un humaniste spirituel, que je qualifierais plutôt d'évangélique, à la foi simple et étrange puisqu'il laisse à ses adeptes un liberté de comportement qui n'existe pour ainsi dire pas ou plus.
J'ajoute que j'ai puisé dans votre blog, notamment dans vos entrées et réponses, dont certaines sont intenses et perspicaces des idées pour mes plaidoiries. Je me sens pèlerin d'Arès végétatif (je ne témoigne pas, c'est ma honte), mais en large partage de vos idées et enseignements.
Enfin, je vous rappelle (je crois vous l'avoir dit dans une lettre il y a longtemps) que je suis avocat dans un cabinet de juristes associés en matière de propriété intellectuelle, notamment dans la domaine des œuvres de l'esprit où se situent La Révélation d'Arès et votre enseignement. Le problème que vous cause Al Abdal entre tout à fait dans mes compétences. J'ai lu dans le "communiqué" que vous éditez ici en 203C83, que vous avez actuellement une "avocat étasunienne" pour défendre l'intégrité de La Révélation d'Arès dont Al Abdal s'est permis d'éditer sur l'Internet une version fantaisiste de la seconde partie : Le Livre. Je peux apporter ma contribution au règlement de cette affaire qui, je le comprends, est de première importance pour vous puisqu'il s'agit de la Parole Fondatrice de votre mouvement. Pourquoi une avocate américaine ? Parce qu'Al Albal a pour origine les États Unis ou un pays voisin ?
Je reste votre dévoué
Un frère (jusqu'à présent végétatif) d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère, pour ce commentaire et pour vos bons vœux. Je vous adresse en retour mes vœux les plus chers d'heureuse année 2019.
J'avais bien reçu votre commentaire du 31 décembre dans ma boîte Drive Form. Je l'ai traité et j'y ai répondu hier sur mon éditeur HTML, mais il s'est perdu. J'explique : Je souffre malencontreusement depuis trois jours d'un rhume aussi soudain que carabiné, compliqué de bronchite et de maux de tête, qui a très vite atteint son paroxysme hier 1er Janvier. Comme je ne me suis jamais arrêté de travailler à cause d'une affection rhinopneumonique j'ai procédé hier 1er janvier à l'affichage de onze commentaires (dont le vôtre) et aux réponses que je leur ai faites, certaines d'une certaine valeur selon moi. Hélas, hier soir en procédant sur mon ordinateur à des manipulations absurdes et dangereuses avant d'installer ces comentaires sur mon serveur (ftp), je les ai perdus... Impossible de les récupérer. Je n'ai finalement pu afficher que le commentaire de notre sœur Sylvie P. (203C90) que par bonheur je n'avais pas effacé dans la boîte Drive Form, que j'ai pu tardivement ré-installer et auquel j'ai pu re-répondre dans des termes à peu près identiques à ceux de ma réponse précédente, faite dans la journée. Je suis nul en informatique. Ah ! vraiment, je m'en veux beaucoup d'avoir perdu bêtement dix commentaires. Débordé de travail comme je le suis actuellement, je ne pourrai que très difficilement rattraper ma maladresse.
Je suis donc très heureux que vous ayez eu l'idée de ré-envoyer votre commentaire du 31 décembre.
Oui, ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès), après que nous en ayons discuté Dominique M. et moi, a pris une avocate américaine spécialiste de la propriété interllectuelle résidant à Genève. Al Abdal est édité sur l'Internet sous le couvert d'un hébergeur assurant l'anonymat de son propriétaire, mais l'hébergeur et l'auteur ou le propriétaire d'Al Abdal vivent probablement quelque part sur le Continent Américain, l'avocate genevoise a donc demandé à une de ses collègues de New York (l'avocate étasunisienne) de procéder aux opérations juridiques nécessaires pour que Le Livre édité en annexe du site Al Abdal sous le titre de "Livre en Face" soit retiré du site Internet et pour qu'elle reste en alerte sur ce point litigieux.
Mon frère, je n'ai pas gardé la lettre que vous m'aviez envoyée il y six ou sept ans et je n'ai pas votre adresse. Pourriez-vous me la rappeler en utilisant Drive Forme comme vous avez fait pour votre commentaire ? Je vous remercie de votre fraternelle sollicitude.

02jan19 203C93 
Puisque le combat contre le mal passe d'abord par le combat contre le mensonge, j'ai trouvé intéressant de voir la vidéo d'Etienne Chouard dont une nouvelle interview a été faites à Bruxelles ce dimanche 2 janvier par Michel Collon.
J'imagine que cela peut intéresser des sœurs et frères.
Il parle de l'acceptation des différences voire des extrêmes. Il y a même peut-être là des réflexions pour nos propres assemblées.
Lien : https://youtu.be/QrixgC4HOtg
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire.
Je n'ai malheureusement pas le temps de visionner cette interview d'Étienne Chouard par Michel Collon, parce qu'elle dure 1 heure et 19 minutes, ce qui est très long. Mais je suis sûr que des frères ou des sœurs moins chargés de travail que je le suis pourront le faire.
Le mensonge est un sujet qui est d'actualité chez nous, notamment en ce qui concerne Al Abdal qui a édité sur son site (voir 203C83) un "Livre en Face" qui est Le Livre déformé, lu sans les textes entre parenthèses et mensongèrement commenté. Frère Bernard R. dans un commentaire que j'ai perdu hier (Voir 203C92) dit en substance : "Dans Le Livre Dieu dit au frère Michel : Tu clames, Je parle (Rév d'Arès xLviii/3), c'est absolument clair sans parenthèses ! Quand Mikal parle, Dieu parle." Aussi Al Abdal a-t-il une manière "tordue" (comme dit Frédéric M. dans un commentaire que j'ai également perdu hier), mensongère, de prétendre que Le Livre serait plus clair dit sans les parenthèses.
Mais vous savez, frère Louis-Marie, le mensonge cache souvent un problème de sincérité. Dans son livre "Par-delà le bien et le mal" Nietzsche dit d'une façon non indulgente, mais invitant à considérer la responsabilité relative du menteur, ceci : "Il est une innocence dans le mensonge qui atteste qu'on croit de bonne foi à quelque chose." Je pense qu'Al Abdal croit à sa thèse du Livre lu sans les mots entre parenthèses. J'espère que l'opération juridique que nous avons menée contre Al Abdal pour qu'il retire Le Livre déformé avec des commentaires fantaisistes, qu'il a publié sur son site, va inciter son ou ses auteur(s) à revoir sa ou leur thèse, à y réfléchir. Si l'on dit que Michel Potay, dit Mikal, déclaré prophète dans La Révélation d'Arès s'est trompé en éditant celle-ci, alors il n'y a plus de prophète et n'importe qui peut éditer une version déformée, caviardée, censurée, de la Parole d'Arès ce qui reviendrait à la dénier, à la faire disparaître. Tout cela pour dire qu'Al Abdal s'attaque à un aspect fondamental, primordial, de La Révélation d'Arès et que nous devons défendre ce Saint Livre par tous les moyens possibles.

03jan19 203C94 
J'écris ce feuillet mensuel "Les héros se lèvent" que je donne dans la rue et pour la rédaction duquel votre blog m'inspire.
Je vous en remercie du fond du cœur.
Annie L.-J. d'Île de France
"Les Héros se lèvent" Recto"Les Héros se lèvent" Verso

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour cette petite gazette que vous distribuez dans la rue.
Je vous souhaite bon succès missionnaire par ce moyen.

04jan19 203C95
Je souhaiterais tant être à la hauteur de votre enseignement que j'ai hésité à mettre quelques lignes dans cette entrée. Que dire ? Sinon que je me nourris et que je suis pas à pas, ligne par ligne et parfois, relisant plusieurs fois la Vie qui imprègne ces lignes, craignant souvent d'être passée à côté de l'essentiel;
Je ne sais pas grand chose, et je peine beaucoup,  mais il est une Source, une Main qui me guide toujours au moment opportun vers ce soleil qu'est ce blog vers la Vie.
Danièle G. du NordÀ chaque entrée nouvelle que vous y déposez, la Lumière entre, mais aussi au dehors tout aussi précieusement que la Lumière du Père lorsqu'elle entre en ma conscience quand je clame Sa Parole...
Que dire d'autre? Sinon que ce blog est Source de Vie qu'il complète et accompagne nos actes de changement, et que de vous savoir malmené ou malade me fait ré-agir avec grande sensibilité. (sensibilité dont je n'ai plus honte d'ailleurs).
Merci, bien aimé prophète, pour tant de courage, tant de détermination. Je suis heureuse de vous savoir soutenu, compris , entendu.
Je vous présente tous mes vœux de prompt rétablissement et du soutiens pour mener à bien la suite de votre année missionnaire à vous et sœur Christiane.
Que ce monde fatigué de faire la guerre pose enfin ses mauvaises armes et s'éveille à l'amour qui crée l'avenir heureux à bâtir pour nos enfants et les enfants de nos enfants .
Avec cœur, dans la construction de ce monde j'avance avec vous.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Je suis très sensibles aux vœux que vous m'adressez, vous si sensible, à l'entrée de cette année 2019.
Je ne doute pas que vos vœux auront un effet concret sur ma vie et ma mission cette présente année.
Je vous adresse en retour mes vœux d'année 2019 heureuse, pleine santé et de force spirituelle, à vous et à vos chers enfants.
Encore merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaires, l'image (charmante) et votre ardeur missionnaire.

04jan19 203C96
Un commentaire perdu (réponse 203C93), dix de retrouvés, revus et corrigés.
Depuis le commentaire de Daoud H. (188C13) publié le 20 août 2017, nous ne cessons d'entendre parler d'Antoine B. d'Arès, d'Aquitaine, de loin ou de près, du nord au sud de la France. Il cherche à imposer sa présence et ses projets partout, jusque dans les boites eMail des P(p)èlerins d'Arès.
Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas faire, humblement, des propositions ou des remarques dans un esprit constructif et, pourquoi pas, créatif ? Il n'y a rien à argumenter vis à vis de ce genre de démarche. Bien au contraire, elles sont trop rares pour avoir l'impudence de s'y opposer. Mais l'humilité comme la simplicité manque désespérément aux cris d'Antoine. Comment cela se fait-il ? Surtout après tant d'années et une bonne connaissance de la Parole [d'Arès ?] comme de l'enseignement.
J'ai répondu moi-même à l'un des projets de rencontre d'Antoine B. lorsqu'il avait lancé une question, non dénuée de sens,  aux assemblées : "Qu'en est-il de la conscience collective en 2008 ?"
Je ne cache pas qu'il m'avait été déconseillé de m'investir dans une demande quel qu'elle soit de sa part pour deux raisons : D'abord parce qu'il faisait partie de l'échec de la "Maison des faucons" [?] et du manquement autour de la mission étasunienne. Ensuite il m'a été signifié qu'Antoine lançait des projets mais qu'il ne les menait jamais jusqu'au bout. En fait, il laissait l'aboutissement aux autres ; quelque part on peut considérer qu'il a sa manière de sous-traiter. C'est compréhensif si on accepte d'être les bras et lui la tête. Mais est-il à la tête de quoique ce soit ? C'est pourtant ce qu'il recherche ; Antoine est, pour moi, au milieu de frères atteints souvent d'un complexe d'infériorité, sans complexe avec son sentiment de supériorité. Une supériorité intellectuelle, pense-t-il sûrement. En tous cas, c'est ce qui ressort des aventures qu'il propose.
Je ne connaissais pas Antoine B. en 2008, j'avais juste entendu parler de lui comme un frère ancien, c'est-à-dire présent auprès du prophète dès les premières heures [?]. Et je ne fige personne dans ses échecs, car je considère que "l'erreur est humaine", le but étant de ne pas la réitérer.
Je me suis donc lancé corps et âme dans la réponse à sa question et j'ai participé à deux réunions autour de celle-ci. L'une à Arès, pendant le pèlerinage, chez Antoine lui-même où nous étions entassés dans une cabane au fond du jardin ; une sorte de niche à chien à grandeur humaine, alors que nous aurions pu être conviés dans sa villa ou au bord de sa piscine [?] avec une collation.
Je me suis toujours demandé s'il aurait reçu le prophète Mikal dans les mêmes conditions ; le maître des lieux nous accueillait serrés en rang d'oignons sans un café, un thé ou un rafraîchissement. L'argument justifiant cet accueil, si mes souvenirs sont exacts, était que sa compagne (des Philippines, je crois) ne voulait pas voir de Pèlerins d'Arès chez elle. Pourquoi pas ? Mais pourquoi ne pas non plus lui demander gentiment d'aller faire un tour le temps d'une réunion ? Planifiée, en plus. Bref, ni l'ambiance ni le lieu ne restèrent comme un bon souvenir de mes frères présents ce jour-là ; ils étaient éteints comme acceptant le sort de la situation imposée par notre hôte. J'étais scandalisé.
L'autre rencontre se déroula à Paris dans le local des Pèlerins d'Arès d'île de France ("L'Eau Bleue"). Ce fut le début de la fin pour mes arrières puisque c'est à la suite de cette réunion que je fus confondu avec un lâche "pseudonymé Tony" (entrée 86) ; il semble que les lâches apprécient les pseudos.
J'appris, à mes dépends, qu'Antoine B., comme "tête pensante", était bien incapable d'être un chef d'orchestre digne de son orchestration. En fait, je réalisais qu'il cherchait uniquement à se mettre en scène au milieu de son public : Les Pèlerins d'Arès. Sa carence existentielle lui fait regarder de très loin les effets et les conséquences de ses incompétences. D'ailleurs, la preuve en est aujourd'hui qu'il s'en trouve totalement aveugle. Pourtant je ne crois pas que la cécité fasse partie de ses troubles de santé ; des troubles d'ailleurs que je n'ai remarqués que pendant la période du pèlerinage ou parfois lors d'une contrariété.
Oui, j'ai pu m'apercevoir de plus près du travers égotique d'Antoine B. lorsque j'ai quitté la région parisienne pour venir m'installer dans sa région, proche pèlerinage. Avec deux autres frères, nous avions essayé de créer un millésime de la cuvée du Bassin [d'Arcachon] en y fondant une assemblée ; elle tourna vite au vinaigre avec ce frère Antoine B. dit Pèlerin d'Arès qui finit par faire circuler l'information qu'il y avait des doutes quant au fait que je sois ne serait-ce qu'un pèlerin d'Arès. J'avais pourtant mis de côté et pardonné les raisons qui m'avaient poussé à déménager, à changer de région ; des raisons pour lesquelles Antoine B. n'était pas sans responsabilité. Mais il était un Pèlerin d'Arès et je n'étais qu'un traître schizophrène.
C'est pourquoi, ayant subi l'injustice et le rejet, je n'ai pas hésité à défendre Antoine B. (aussi fou que cela puisse paraître), lors des débuts de l'affaire des "droits changeurs" [Rév d'Arès i/6] et de ses déboires avec le frère Michel. Vous, prophète, qui êtes resté droit, à la hauteur d'un véritable "apôtre de l'idéal". Vous qui lancez l'alerte  de la pénitence sobrement (23/6), pourtant si absente du comportement et des propos d'Antoine, des "droits changeurs" qui s'avèrent être à l'image de leur défaut ; celui de "cérébraliser" sans s'imprégner du sens du Vrai (entrée 199). Car ils ne changent rien sinon de mettre en exergue des cachotteries, des secrets dont le monde est rassasié par leur fausseté. Et ils n'ont rien de la droiture dont ils se réclament, ne serait-ce que par les méthodes qu'ils emploient et par l'exemple qu'il donne à leur dynamique. Ils ne font que prouver leur enfermement. Et la cause de cet emprisonnement se justifie par leur manière d'exposer leur disquisition : Elle est sectaire.
Au lieu de se prendre pour un "lanceur d'alerte", Antoine ferait mieux de se lancer à la conquête de lui-même, de son âme et être alerté par ses faiblesses immenses et le néant de sa situation. Mais, quelque part, Antoine B. obtient gain de cause car il est sur le promontoire arésien, une arène d'attention lui est consacrée. J'espère qu'il n'a pas omis que c'est sur le Parvis (2/16) qu'il faut être. Celui de l'Honneur (xxxvi/16).
Quitte à choisir, j'aurais préféré qu'on parle davantage d'un frère tel que Patrick B., à la différence près qu'il ne cherche pas la reconnaissance. Il n'a pas besoin davantage de doléances, je présume, ayant été à la hauteur durant plusieurs années consécutives et cela contrairement à beaucoup d'entre nous. Son saut d'humeur seul fut regrettable. Surtout lorsque celui-ci s'adresse au prophète, un homme d'un certain âge et nanti d'une fonction particulière.
J'ai donné mon appui à Antoine B. car j'ai vraiment cru qu'il s'était retrouvé dans ce tsunami d'incompréhensions par un mauvais concours de circonstances. Mais je me suis trompé.
Si ces individus sont sincères (comme vous avez la grandeur d'âme de le présumer) alors, dans leur sincérité, ils ont dû oublier ce que signifie ne serait-ce que l'honnêteté intellectuelle ; la plupart de leurs arguments sont tordus. Et surtout ils ne doivent pas avoir conscience de leur flagrante malhonnêteté spirituelle ; cette dernière me renvoie directement à (Rév d'Arès 38/8) qui me dit (sans chercher à offenser) qu'ils ont oublié la Parole, les insensés ; leur mensonge les a violés sous leur tunique, a engrossé leur cœur d'orgueil et d'ignorance.
Pourquoi ? Mais (puisqu'ils nous invitent à visiter leur site web) parce que c'est bien eux les seuls concernés par les accusations qu'ils profèrent (Ma Parole, ils La proclament (peut-être) à Mon Peuple, mais ils ne La lui abandonnent pas. Leur main gauche L'offre-t-elle ? Leur main droite aussitôt arrête le lecteur dans son zèle pour Moi, comme le magicien met en garde l'insensé qui boit ses philtres sans savoir ; car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre, d'eux seuls connu de Ce Que J'ai livré au monde dans la Lumière (3/7). La parenthèse est de moi.
J'ai bien pris note, dans une nausée proche de la vôtre (réponse 203C83), du grossier verbiage des nouveaux prophètes du dimanche (prophètes du "septième jour" selon eux). Quelle nouveauté ! J'en suis époustouflé. C'est, pour moi, une "deuxième genèse" : Celle de devoir me faire à l'idée que l'humanité est encore plus malade que je ne le pensais.
Sous des termes enrobés d'une salive (Rév d'Arès xvi/18) qui ne se veut surtout pas être de la bave (xx/11), ces ouvriers de " je ne sais quelle heure" se déclarent être toutefois des ennemis de Mikal.
N'est-ce pas suffisamment clair pour vous ? Pour moi, ça l'est.
Cette énormité que le pseudo Al Abdal/droits changeurs veut faire passer pour de la légitimité : Le "BL" (bon livre selon eux) est le "bon leurre" pour attraper tous les poissons en crise de reconnaissance. Sous ce pseudo des "droits changeurs" doit se trouver un duo prophético-ésotérico-gourouesque grotesque composé de Nazih-Suzane et d'Antoine B. accompagné peut-être d'un troisième larron nommé Daoud. Mais j'en doute car les remarques de ce dernier sont restées, elles, honnêtes. Et y aurait-il quelques frères happés dans cette ombre, celle qui couvre les reins (Rév d'Arès xx/18) ?! Ce serait le pire ; le pseudo prophétisme de Suzane & Antoine cherche des adeptes chez les P(p)èlerins d'Arès. Serait-ce possible qu'ils y parviennent ? Eh bien, lorsque je me remémore ou que je lis les réactions encore présentes aujourd'hui de mes frères, je me dis que peu d'entre nous, une fois encore, ont pris en considération toute la dimension de la dangerosité d'un certain "état d'esprit". Qu'ils le veuillent ou non, cette association de malversation du prophétisme fait du tort au mouvement libre du prophétisme justement émergeant de la Parole dans son entièreté (Nous parlons bien de la Parole [de Dieu] et non de celle d'hommes).
Ce genre d'association n'est certes pas une assemblée (Rév d'Arès 10/4) car une assemblée digne de ce nom peut jouir d'une présence lumineuse (40/4).
Comment ne peuvent-ils pas se rendre compte à quel point ils sont une honte pour le prophétisme avec leur "Livre en face" de rien ?  Sinon en face de leur vide. Faut-il encore leur expliquer que Le Livre (s')ouvre en face (des frères) (Rév d'Arès xlii/12) ? Ah oui, il ne veulent pas de la Parole de Dieu entre parenthèses ! J'oubliais. Ils préfèrent, c'est net, la "clarté".
Je reste quiet et serein car, quelque part, nous devrions nous sentir soulagés que ce genre d'imposture se produise du vivant du prophète (36/17, xxxvi/12). Par contre, ne restons pas amorphe ni désœuvrés face à ce genre de tentative de récupération ; prenons toute la mesure du problème dès maintenant : Il est si facile de trahir la Parole. Et cela même en étant "sincère".
J'ai psalmodié moi-même en essayant de ressentir le langage du Livre sans les parenthèses. Ce fut une expérience de courte durée. Pourquoi ? Car, tout simplement, l'Eau (maintes références) coule mieux dans le gosier et se mêle plus vite au sang qui devient clair (xix/21) avec le sonore et la pénétration.  
Avec amour, je les plains. Et je plains tous ceux qui peuvent les considérer comme des messagers de l'Un.

Je souhaite que l'année 2019 puisse être bénéfique à l'acquisition d'une conscience plus forte des tenants et des aboutissants. Qu'elle nous permette de nous unir plus distinctement autour de la Parole et de son prophète. Que nous puissions discerner la véritable urgence dans les priorités. Bonne année à tous !
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Oui, "il est si facile de trahir la Parole et cela même en étant "sincère", mon frère Frédéric, et c'est là tout le problème posé par Al Abdal/droits changeurs. Comme je le dis à notre frèrs Louis-Marie (203C93): "Dans son livre "Par-delà le bien et le mal" Nietzsche dit d'une façon non indulgente, mais invitant à considérer la responsabilité relative du menteur, ceci : "Il est une innocence dans le mensonge qui atteste qu'on croit de bonne foi à quelque chose." Je pense qu'Al Abdal croit ou a cru (je ne sais pas où il est est aujourd'hui) à sa thèse du Livre lu sans les mots entre parenthèses."
Vous êtes dur pour Nazih-Suzane et Antoine B. Je le comprends. Je suis moins dur que vous l'êtes pour eux, comprenez-moi. Si je ne les vois pas des frères, si je ne les aime pas, comment puis-je espérer les ramener à une vision plus vraie ?
Il n'est pas facile de se lancer sincèrement dans une thèse puis, en constatant qu'elle n'est pas aussi solide qu'on l'avait cru, de revenir an arrière. La fierté fait tergiverser... Il est vrai, de toute façon, que les thézards d'Al Abdal ont commis une grosse faute, celle de se lancer sans me demander préalablement de confirmer pourquoi j'avais fait imprimer des mots entre parenthèses, et de s'installer ainsi sans précaution ni vérification dans la stupide idée qu'ils suffit de réciter Le Livre sans citer les parenthèses pour que leurs souhaits deviennent réalité. Que croyaient-ils ? Que la confrontation avec Dieu est similaire au face-à-face avec son professeur d'un étudiant prenant des notes ? Le Créateur a sa manière de communiquer avec sa créature humaine tout à fait différente et, dans ce moment, Il réveille chez l'auditeur humain des sens de perception supplémentaires, notamment de ce que j'appelle "le parler par pénétration" en plus du son. Quand il me fallut trouver une représentation typographique du Livre reçu du 2 octobre au 22 novembre 1977 j'aurais dû tout simplement tout écrire à la suite sans parenthèses. J'ai mis les parenthèses pour faire partager aux lecteurs quelque chose de ce que j'avais vécu. Le sens intégral n'est respecté que si l'on lit tout, si l'on prend garde de ne pas sauter le texte entre parenthèses.
Ceci dit, soyons sans illusions. D'autres que Nazih-Suzane et Antoine B., aujourd'hui ou demain, trouveront en dehors des parenthèses des raisons d'interpréter Le Livre aussi bien que L'Évangile Donné à Arès autrement que je ne l'interprète. La Révélation d'Arès, à mes yeux si simple et claire, va devenir aux yeux d'autres désireux de faire valeur leur "science" une sorte de puits sans fond.
De toute façon, Dieu se moque qu'on intellectualise sa Parole d'Arès comme on a intellectualié sa Parole partout sur terre depuis la nuit des temps et c'est bien la raison pour laquelle il rappelle ce qu'est le sentier très simple du Salut : la pénitence, autrement dit ce n'est pas ce que tu crois mais ce que tu fais de bon qui te sauve. Voilà pourquoi même les auteurs et les adeptes (s'il en existe) d'Al Abdal/droits changeurs, s'ils sont pénitents, ne pâtiront pas forcément de leur erreur.

04jan19 203C97 
Un peu tardivement, je vous souhaite une bonne et fructueuse année, Frère Michel, de même qu’à votre épouse et à vos enfants.
Tardivement aussi, je déclare mon "assidue fidélité à votre blog". C’est qu’il me faut du temps pour condenser mes pensées en quelques lignes.
Je lis et j’essaye de comprendre votre blog par cohérence avec moi-même et ce que je crois être authentique: La Révélation d’Arès. Si je ne lisais pas le blog, je perdrais du temps car vous y balisez bien le terrain de la pénitence, notamment en déconstruisant le sens de certaines notions parfois binaires et de plus en plus "has-been" (anglicisme qui sert à qualifier quelqu’un ou quelque chose qui a passé de mode) et en les repensant dans un sens différent, nuancé et beaucoup plus subtil. Avec toujours ce but très clair de retour au Bien qui ne peut se faire, comme vous le rappelez mainte fois à chaque entrée, que par la pénitence.
Votre blog aide à faire ce passage de "soi-même" (nature raide et figée) à plus rien pour soi-même (Rév d’Arès 40/6) comme vous le décrivez dans votre réponse au 203C44. Une sorte de "will-be", si j’ose dire.
Tout ou presque est raide et figé dans ce monde, il n’y a qu’à regarder la politique et le discours de ses dirigeants (complément has-been eux aussi) qui plus que jamais, réduisent l’humain en l’enfermant dans des rapports de force où il finit toujours par être dominé. Les politiciens sont devenus des sadiques non plus uniquement avec leurs adversaires mais maintenant envers tout le monde.  Vous avez raison de rappeler que la pénitence est plus que jamais urgente et, dans ce contexte de sadisme généralisé, elle devient la seule logique possible. Voilà que je m’égare mais tout cela pour dire que je suis un lecteur de votre blog moins par besoin ou envie que par raison car je pense qu’il ouvre une porte sur la Vie. Merci pour pour toute ces belles entrées Frère Michel!
Cyril de M. de New York aux USA

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère Cyril, pour vos bons vœux. Les bons vœux tournent résolument le dos au "has been" et font face au "will-be". Alleluia ! Je vous adresse à mon tour mes vœux d'année heureuse, réussie et de bonne santé en 2019.
Merci de garder votre "assidue fidélité au blog".
Je suis actuellement affligé d'un rhume carabiné doublé de bronchite et la sœur Christiane (qui m'a contaminé) sort d'une bronchite qui la fait encore tousser. C'est très mal tombé à un moment où nous avions toute notre famille à Bordeaux, avec laquelle nous n'avons pas pu passer tous les moments que nous espérions partager, moment où j'ai aussi comme chaque année à la même époque un courrier important, je manque de temps pour vous répondre. Le soir venu, je suis groggy. Mais je ne voulais pas que cette journée du 4 janvier passe sans que j'affiche votre commentaire, si rare de la part du frère très discret que vous êtes.

05jan19 203C98
Je rentre d'Italie. J'ai suivi de loin et de rempart en rempart pendant mon séjour transalpin, les échanges sur votre blog avec en tête l'image de cet ilote au tronc jauni par le temps qui ouvre la reprise de votre périple, chevauchant ma monture d'un pas saccadé, Stacatto ! Presto ! lui faisant raser les murs pour échapper aux tentations du voir facile et arpenter la ville sur le fil. J'ai filé en flamme devant des œuvres éparses saisissant au passage quelques clairs et sévères regards : Benoit de Nursie, Catherine de Sienne, François d'Assise, Jésus, Marie et Jean-Baptiste bien sûr, Savanarole aussi... Légèreté, nudité, tumulte, dépouillement. Appel au Silence. La clandestinité du combattant n'est pas celle du migrant. Celui qui la choisit pour combattre sait qu'il n'a pas d'autre issue que la victoire ou la mort.
Je vole désormais, les pensées tournées vers votre blog qui s'est fait blog d'ilotes pour reprendre la route.
J'y lis lancement d'une campagne nationale Mission Gilets jaunes et Défense de la Parole face au plagiaire-faussaire du "Livre en face".
Hachoir de dents resserrées sur ma moelle (Rév d'Arès ix/6), cage de clous rivés dans mon nerf (xii/11), évidement et asphyxie, voila ce que j'ai ressenti à la lecture du mail que vous avez reçu d'Al Abdal. Le dégoût (23/4) m'est venu à moi aussi, mais m'a rappelé salutairement que notre mission pour intéressée qu'elle doit se montrer par les tribulations de l'Histoire, ne doit pas perdre de vue que sa responsabilité est des plus universelles et des plus sublimes, qu'elle déborde très largement le cadre de la France d'aujourd'hui, que son but n'est pas de suivre l'histoire en train de se faire mais de vous suivre (20/4) vous, prophète (35/9) et guide vers les Hauteurs Saintes (40/5) où s'étend à l'infini la Mer (20/4, xxi/11) du Père de l'Univers (12/4). Cette Mer que l'Un a fait entrer dans votre vessie (xxi/12) pour que vous La répandiez comme trace de Lumière sur nos sentiers (7/1).
Le Créateur est très clair sur la place qu'il vous donne : assois-toi à ma Place (viii/5), tu as Ma Parole (xi/1).
Moi qui ne suis qu'un homme d'images et de signes, je sais ce que vous représentez dans le cosmos : le Logos !
J'ai tenté moi aussi de franchir les mots-sons du Père d'un seul trait sans le secours de vos lignes... Sauts dans le vide... Sans filets ? Impossible !
On finit emmuré dans les propres pièges de son intellect, impropre à saisir l'étendue de la Pensée fluide et démultipliée de la Vie (xix/26).
Il en va des parenthèses dans la Parole comme des conseils que vous donnez. il y a ceux qui y ont recours et qui les suivent, et ceux qui s'y refusent ou les rejettent. Je lis vos parenthèses dans la Parole comme les jalons sur lesquels je prends appui pour enjamber le Styx à chacun des versets du Père.
Votre legs, Parole et enseignement qui ne forment qu'un Tout, est une Mer pour nous. On s'y jette et comme un enfant on apprend à y nager avant de s'envoler pour y naviguer. Ce sont les Ciels (xxxii/13) vers lesquels vous et avec vous le Souffle nous portez !
Éric D. d'Île de France

En partage, l'affiche AUBE composée pour la vitrine de Paris et la nouvelle année.
Bonne année à vous prophète, Force et Hauteur à votre blog !"Aube" affiche d'Éric Desneux

Réponse :
Bien cher frère Éric, votre commentaire, votre affiche, la foi et les intentions qu'elles portent, tout ce que vous m'adressez à votre retour d'Italie m'émeut profondément et je ne peux que vous en remercier du fond de l'âme.
Selon vous, l'image qui illustre mon entrée 203 serait celle d'un ilote. Le casque fait plutôt penser à un hoplite mais il n'a pas de cuirasse, c'est vrai. Il serait donc un peltaste, qui portait un casque mais pas de protection du buste. C'est donc peut-être un ilote, un serf parfois mobilisé dans l'armée spartiate. Mais je connais très mal les statuts et modes de vie, qui furent très complexes, des ilotes.
Votre affiche, que survole un grand oiseau blanc, exalte les forces immatérielles, que méprise notre époque de matérialisme lourd, les puissances intérieures oubliées qu'il nous faut réveiller pour rejoindre la Puissance du Père (Rév d'Arès 12/4), que sont l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, avec au fond le soleil qui se lève sur la tempête de l'humanité, ces vagues gris-bleues qui essaient de noyer nos puissances intérieures depuis des millénaires. Cette affiche évoque donc pour moi la résurrection de l'amour et de la liberté absolue qu'exaltait si bien le Sermon sur la Montagne et que le concile de Nicée remplaça par l'invention de la trinité — le dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7) —  et de la rédemption par la croix, des mythes fumeux qui ne menaçaient pas plus que les pères-noël et les fées de l'Olympe la domination impériale de Constantin, tandis que les activités d'amour, de pardon, de non-jugement, de liberté auraient donné aux citoyens de base une puissance supérieure puisque capable de rejoindre la Puissance du Très-Haut.
Dès lors on envoya au désert ou entre les hauts murs de monastères, qui en fait étaient des prisons, ceux qui entretenaient encore en eux ces puissances-là, l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). Et nous, le Père nous fait sortir du désert ou des monastères virtuels de la foi, Il nous fait comme l'écume émerger de la tempête que soufflent sans cesse sur l'humanité les pouvoirs pour mieux la dominer. Nous, nous faisons rejaillir comme l'épée ce trésor impalpable de l'amour et de la liberté absolue et c'est le Bras du Père qui la soulève (Rév d'Arès 35/14) sur le monde.
Merci, frère Éric, pour cette belle évocation.

05jan19 203C99
J'en ai ri et pleuré à la fois, une vidéo parmi d'autres dans ce contexte particulier, sans commentaire...
Anonyme (ou signature oubliée)

Réponse :
Merci, Anonyme ou frère ou sœur ayant oublié sa signature, pour cette vidéo très gaie. Elle rejoint certains chants d'exaltation de la liberté soudainement déchaînée de 1789 comme ceux qu'on apprenait à l'École Communale Jules Ferry de Suresnes pour la célébration du cent-cinquantième anniversaire de la Révolution Française en 1939 (j'avais 10 ans mais je m'en souviens comme si c'était hier).
Les paroles sont un peu sans queue ni tête, mais c'est enfantin, joyeux, et on a envie d'enfiler un gilet jaune et de partir chanter, danser, sauter dans la rue comme ce groupe de jeunes gens.

05jan19 203C100
Frère Michel,
Votre blog, tout comme vos lettres sont pour moi toujours source de lumière, de réconfort, d'instruction  et d'inspiration, soyez-en rassuré !
Je lis votre blog avant de partir à la mission, ça me donne des forces.
À vous, sœur Christiane et vos enfants une nouvelle année 2019 en bonne santé, remplie de bonté et de fraternité.
Sandra L-W. de Hambourg Allemagne

Réponse :
Rarissime commentaire, peut-être même unique commentaire de votre part, ma sœur Sandra, depuis le début de ce blog. J'en suis très touché. Nous nous connaissons depuis longtemps, mais bon ! vous êtes discrète par nature. Je suis ému et je vous dis un grand merci.
Merci aussi pour vos vœux. Je vous adresse les miens, chaleureux, à vous Sandra, à votre époux notre frère Laurent, à vos enfants, d'année 2019 riche en bonheur, en santé, en réussite dans tous les domaines, y compris dans le domaine de la mission, bien entendu. Je suis que vous allez en mission régulièrement en compagnie de notre frère Joseph, de notre frère Peer, peut-être de Carola.

05jan19 203C101
Bien aimé Frère Michel, notre prophète dans l'Amour de Dieu qui a vu Jésus venu lui parler voilà bientôt quarante cinq années .
Les "droits changeurs" [Al Abdal] ne peuvent ignorer ce prophète, car le Créateur en a fait un Dieu [Rév d'Arès 2/13], parce qu'il a mis ses pas dans les pas de Dieu [2/12].
Il est devenu un Christ, ce que chacun est appelé à devenir si chacun s'embrase de Son Amour pour l'homme, son frére.
Jésus est venu en avertisseur, en disant que le monde peut tomber dans le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] s'il n'installe pas le Bien en lui.
Le prophète Mikal nous est envoyé comme avertisseur (Coran, sourate Saba 34/28) comme tous les prophètes venus avant lui.
Alors le "Mouvement des droits changeurs" d'Al Abdal ? Vrais ou faux prophètes ?!
Jérémie ne réponds rien à Ananie (Jérémie 28/2-11), parce qu'il n'a rien à répondre sur le moment. Ce qu'annonce Ananie est une bonne nouvelle. Pourquoi faut-il que lui, Jérémie, n'ait toujours que de mauvaises nouvelles à annoncer ? Et s'il se trompait ? Le Seigneur réconforte Jérémie : "Une bonne nouvelle peut n'être qu'un mensonge. Elle rassure et ,quand le malheur arrive, personne n'est prêt à l’affronter. Toi tu dois apprendre au peuple à regarder en face sa condition et le sort qui l'attend. Tu dois casser les illusions pour qu'il ait une chance de se changer en Bien et qu'il ne se laisse pas emporter par le désespoir lorsque la tourmente tombera sur lui."
Frére Michel, vous êtes notre vrai prophète envoyé par le Créateur de l'Univers comme avertisseur.
Béni soit le Créateur qui vous a envoyé à l'humanité pour redonner à la pénitence son vrai sens, le sens de la Vie qui va nous imprégner si, tout comme Jésus, nous devenons chacun des Christs, des Dieux. Alors l'Oasis revivra [Rév d'Arès 24/3].
Je vous souhaite une belle Année 2019 ainsi qu'à sœur Christiane,v os enfants et petits enfants, ainsi qu'à tous mes fréres et sœurs de l'humanité.
Patricia C. des Hautes Alpes 💫

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Patricia. Merci du fond du cœur pour lui et merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, à vous Patricia, à votre mari Roger, à vos enfants et petits enfants, de bonheur, réussite, santé et mission féconde en 2019 !

05jan19 203C102
Cher frère Michel,
Vous ayant adressé ce petit mot le 31 décembre, je pense qu'il fait partie de ceux que vous avez perdus. Je vous le renvoie surtout pour vous renouveler à vous et à sœur Christiane mes meilleurs vœux :

Pélerin d'Arès et artiste, je suis doublement bizarre mais si heureuse de cette bizarrerie. Je remercie le Père et vous Frère Michel d'avoir illuminé ma vie!
En lisant votre blog encore plus assidûment depuis que vous avez envisagé de l'interrompre tant j'ai craint que cette source, si précieuse à renforcer ma pénitence, ne se tarisse, j'ai lu dans votre réponse à Claude M. (203C62) ceci : "Sur mon papier à en-tête il est marqué : "Les Pèlerins d'Arès forment une fraternité non-structurelle..." Autrement dit, nous rejoignons d'une certaine façon le postmodernisme, mais je ne vais pas m'aventurer dans ces eaux-là pour le moment. Disons qu'il y a certainement dans La Révélation d'Arès une métaphysique postmoderniste, l'existentialisme étant à mon avis le brandon original du postmodernisme loin encore d'être un feu visible, loin de marquer la vie humaine, mais qui lui a donné, si je peux dire, le pied au cul du départ."
En faisant un parallèle avec le mouvement postmodernisme dans la peinture, j'ai trouvé des définitions qui ont éclairé mon faible lumignon :
"La peinture postmoderniste où tout est possible mais rien n'est assurée,"
"Dans ce qu'on a déjà vu, il faut chercher le non visible, le jamais vu,"
"Rupture avec l'art dit moderne et un abandon de la hiérarchie des styles conventionnels, par son intemporalité elle dépasse le temps des modes".
L'art est un moyen de communication entre les êtres humains, La pénitence l'est bien plus encore, puisqu'elle nous permet de créer un pont qui va du mal au Bien, de l'indifférence à l'Amour, de l'individualisme à la Fraternité, du mensonge à la Vérité.
Puissions nous en cette nouvelle année calendaire améliorer notre communication et devenir un peuple qui suit comme un seul homme le prophète de Dieu !
Je vous souhaite cher Frère Michel ainsi qu'à toute votre famille, de très heureux moments et une année spirituelle haute en couleurs.
Nathalie D. d'Île de France

Réponse :
Merci de raviver ma mémoire ! En effet, ma sœur Nathalie, ce commentaire est bien de ceux qui, avec les réponses assez longues que je leur avais faites, ont disparu à la suite de mes manœuvres stupides, faites probablement le nez en l'air comme un fanfaron, clicliquant sur mon clavier comme un faux as, et puis pfuiiii ! dégonflement du ballon ! Mais où donc est passé mon travail d'aujourd'hui ? Parti ! Détruit ! Tombé au fond du cratère comme Empédocle au fond de l'Etna, lequel volcan rejeta ses sandales pour démasquer sa vanité. Eh oui, pauvre de moi, victime de mes illusions sur mes capacités d'informaticien comme l'imprudent Pline mort en observant l'éruption du volcan sans penser que c'était dangereux. L'ennui majeur, c'est que j'ai perdu la particulièrement longue réponse que je vous avais faite, et dont j'étais très fier, mais qui, après tout, ne valait peut-être rien... Et donc, vous n'avez probablement qu'à vous féliciter de cette perte. Ce bon vieux barbu de Ben Sira (Siracide, Ecclésiastique) nous dit bien qu'on ne sait jamais de quoi il faut pleurer et de quoi il faut se réjouir.
Vous parlez de postmodernisme à propos de l'art et je crois me souvenir que c'est dans domaine que le mot a d'abord été utilisé. Je pense, pour ma part, à ce mot appliqué à la pensée humaine. Il se trouva, quand j'étais communiste, que je connus un peu Jean-François Lyotard, qui me considérait, moi simple petit ingénieur, comme un être insignifiant  — ce en quoi il n'avait sûrement pas tort — et que je ne suivis pas dans son comnunisme anti-autoritaire : "Le communismes stalinien est un capitalisme d'État, etc." (certains se souviennent peut-être). Mais Lyotard était un penseur sur certaines lignes duquel je revins plus tard,quand je découvris qu'il avait raison sur bien des points.
Pour voir les choses dans leur globalité, je suis et nous Pèlerins d'Arès sommes post-modernes en cela que nous admettons qu'il faut sans cesse introduire dans la pensée un intervalle de critique — critique honnête, il va sans dire — entre l'évocation et la conclusion.
L'inévitable défaillance ou insuffisance de la pensée oblige tout esprit honnête à sans cesse questionner les textes, les théories, l'histoire, ses propres cogitations, ne jamais prétendre qu'on a compris à la perfection un mode de faire ou de penser comme définitif, parce que la perfection n'existe pas chez des pécheurs, et c'est ce qu'ont fait, tout bien considéré, Montaigne, La Boétie, Pascal, Descartes, Spinoza, Kierkegaard, Nietzsche Husserl, Lévi-Strauss, Sartres, Aron, Foucault, Marcuse, Deleuze et, bien sûr, Derrida... et tant d'autres. Pour moi c'est ça être postmoderne, en tous domaines, et tout particulièrement après l'extraordinaire aventure surnaturelle d'Arès se dire : Tout peut changer, donc rien n'est définitivement stable, n'importe quoi contient plus ou moins sa contradiction. Même la Parole du Père, parfaite en soi, n'est pas absolument claire pour nous, êtres imparfaits face à notre propre langage humain défaillant, qu'a dû utiliser Dieu.
Il y a dans les post-modernism une attitude de critique et de méfiance, de liberté voire de rupture vis-à-vis des idées toutes faites, des traditions religieuses, philosophiques, idéologiques, artistiques, sacrées même, etc. Bien sûr, cette instabilité soulève inévitablement de nombreux désaccords. C'est ce qui me fait, non approuver, mais considérer comme "sincères" (qualificatif qui fait bondir frère Frédric d'Aquitaine) les théories d'Al Abdal/Droits Changeurs, parce que je pense qu'il y a une recherche, faite hélas de façon brouillonne, pas très honnête, partie sur des bases totalement fausses : On ne peut pas sauter les parenthèses du Livre, mais il y a peut-être dans Le Livre une façon de mieux voir la valeur du Coran, à condition de passer les années nécessaires sur la question, de beaucoup prier, de n'être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6). Autrement dit, il y avait peut-être une intuition valable au départ, mais la dérive a été telle que ces "droits changeurs" sont parvenus on ne sait où.
Le postmodernisme n'est pas une posture fixe, c'est une façon de faire toujours améliorable. Le mot n'est sans doute pas très heureux; il faudrait en trouver un autre, mais... pauvreté du langage humaine !

05jan19 203C103 
Frère prophète bien-aimé,
Que règne à jamais sur nous (S)a Sainteté, (S)a puissance et (S)a Lumière (12/4), et puisque vous avez publié ma lettre, puisse notre échange y contribuer.
OK, cette perspective du Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8-12) attendue depuis Isaïe (Isaïe 11/6-9), puis en vain par les premiers chrétiens qui n’ont pas su la mériter, elle dépasse largement l’écologie courante, et elle m’habite comme ma veine jugulaire (Coran, sourate Qaf 50/6).
Quant à "mourir un peu plus tôt", je vous comprends, d’autant que pour moi aussi le terme approche. Cela signifie-t-il que je doive aussi "laisser mourir un peu plus tôt" mon prochain qui m’appelle dans sa détresse ? Dans l’histoire du bon Samaritain (Luc 10/29-37), vous auriez donné là une bonne excuse au  prêtre et le lévite passant leur chemin auprès du mourant tombé au main des brigands, et qui fut sans doute reconnaissant à son sauveur d’avoir provisoirement prolongé son existence. Hé bien moi, comme Pierre Rahbi et d’autres, quand je sais que par notre comportement nous pouvons adoucir et prolonger la vie des populations soumises par l’évolution du climat à la famine, à l’exode, au rejet de plus en plus violent provoqué par leur afflux, je pense ne pas avoir à me dérober.
Ceci dit, dans ce domaine relatif et parent de la charité, nos limites ne nous permettent pas d’agir sur tous les fronts, et devant bien des misères nous aussi nous passons ou devons fermer les yeux, nous reposer (Rév d'Arès 35/8).  Le Père y pourvoit : Dors, le frères sont vigiles (xxviii/27). Vous êtes surchargé, et j’apprends à aimer votre sommeil.
Sur la question du petit reste (Rév d'Arès 24/1 etc.), je continue à me demander dans quelle mesure elle tient à l’homme Michel (1/1 etc. etc.), votre interprétation de ces deux mots comme une petite "confrérie" attentive à tous vos conseils. Pourtant je prends conscience depuis quelques semaines que cette interprétation a en tout cas le grand mérite d’être très appréciée par la majorité de ceux qui s’expriment sur ce blog, et que je dois aimer, comme ils ont à aimer la minorité remuante des pèlerins comme moi qui  ressentent peu  le besoin de suivre une école de prophètes, parce qu’ils ont assez gardé souvenir (1/10) de  leur Créateur.
L’ école prophétique de la vie leur a suffi pour fai(re) d’eux-mêmes  des  prophètes (Rév d'Arès 28/5), comme aussi   la  Semence passée dans les cœurs (5/1) malgré le fatras clérical. Dans nos assemblées, nous aurons à nous aimer, à cocréer le monde qui vient en vue du Jour, prophètes à l’école de Mikal, prophètes venus de la vie,  mélange des deux.
Et si, cher frère prophète, j’apprécie  ce blog, c’est moins pour son enseignement, certes indispensable à la majorité d’entre nous, qu’à cause de votre amour ouvert à notre diversité (Rév d'Arès xxxvi/12), fût-ce dans les conflits, diversité que nous avons encore du mal à percevoir et à aimer, et dont ce blog nous aide à sentir l’unité, en ascension vers l’Un, la Vie, la Polone (xxxix/12-13) .
François D. d’Ile de France

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire.
Dans quelques générations le petit reste, s'il a su perpétuer sans les altérer mon enseignement, ma piété, ma façon de vivre, sera une référence précieuse chaque fois que se posera une question sur la façon de comprendre ou de faire ceci ou cela. Du moins, je l'imagine. Sinon, je ne vois pas très bien pourquoi le Père m'aurait demandé de rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1). Je vois cela comme si le Père m'avait demandé de mouiller une balise ou de construire un phare. Ce sera d'autant plus indispensable que l'humanié s'éloignera  de ses plus terribles problèmes et s'approchera du bonheur. "Plus heureux on est et moins on prête attention au bonheur," disait Moravia. Il faudra alors rappeler de façon très appuyées ce que sont les conditions du bonheur. Le petit reste sera alors très utile.

07jan19 203C104
Cher frère Michel,
Je me permets de proposer sur votre blog un dépliant (un 4 pages au format A6) que j'ai partagé, début décembre, sur la plateforme pour avoir votre avis et celui de mes frères et sœurs et j'apprends que vous n'avez plus le temps de lire la plateforme [?].
Ce dépliant a été mûri suite à votre entrée de blog 201 "Mais où est Dieu ?" sur laquelle je me suis attardé. J'en ai retenu des extraits (voir fichier pdf joint pour ne pas rallonger le commentaire) qui m'ont inspiré  et dont il est finalement ressorti le texte de ce dépliant.
Peut-être est-il un peu long mais je ne vois pas comment le raccourcir pour le moment et aussi les textes plus court pour l'heure ne ramène pas plus de monde. En effet, la Vie et la pénitence sont au-delà des mots.
Il est à noter que ce dépliant a été accepté à l'unanimité par tout le groupe pour l'utiliser pour notre prochaine semaine en février dans le cadre d'une mission quantitative.
Marielle se joint à moi pour vous souhaiter à vous, sœur Christiane, vos très proches et les lecteurs du blog nos meilleurs vœux pour 2019.
Nous vous embrassons.
Éric J. d'île de France
2 octobre 2018 (201) - Mais où est Dieu ?
201C92: Vous dites : "Je me demande souvent si effectivement, nous ne présentons pas le message en insistant davantage sur la pénitence (amour, pardon, paix, intelligence du cœur, le fait d'être libre des préjugés) que sur la Moisson et le changement radical du monde." C'est évidemment là qu'on nous confond avec Amma. Il nous faut trouver une formule rapide pour dire que la pénitence : amour, pardon, paix, etc. n'a pas pour but l'édification spirituelle personnelle (Rév d'Arès 30/11), mais la contribution de soi au changement du monde (28/7), parce que l'amour qui reviendrait sur soi ne serait pas amour mais narcissisme, et parce que l'amour étant don de soi est contribution au changement du monde en bien. Autrement dit l'amour est mission dans le monde, recréation du monde qu'autrefois Dieu créa par Amour. L'amour du prochain est le retour fécond, à travers l'homme, de l'Amour de Dieu pour l'Univers. Et quand on dit amour, on dit évidemment tout ce qui en découle naturellement : pardon, paix, liberté, intelligence spirituelle.

201C88: Je crois qu'on peut dire à peu près la même chose concernant Amma. Amma ou son organisation ont "su mobiliser l'imaginaire du paradis perdu et en faire un produit de consommation de masse," alors que nous Pèlerins d'Arès ne mobilisons ni cet imaginaire ni le côté sentimental compatissant ou empathique de la foi et de l'espérance, mais nous enseignons que ce n'est pas dans un but de pure édification personnelle que nous faisons pénitence, que nous basons nos vies sur l'amour et le pardon, mais dans le but de commencer à changer le monde et de le changer de fond en comble, c'est-à-dire socialement, organisationnellement, intellectuellement, matériellement, etc.

201C87: Le Mal existe comme force propre et si nous entrons en pénitence, ce n'est pas seulement pour devenir des hommes bons, purs, humains et libres, mais pour nous structurer et nous armer ontologiquement de façon à reprendre la lutte. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive (ou la lutte, Matthieu 10/34), dit Jésus.

201C85: Après la mort de Jésus la Palestine resta ce qu'elle avait été auparavant, ce n'est que plus tard que des hommes réfléchirent à l'enseignement de Jésus et comprirent qu'il avait lancé un mouvement de changement de civilisation, mais l'habile empereur Constantin sentant bien le danger réunit à Milan en 314 les quelques évêques qui lui étaient soumis, les autorisa à créer une église bien dans la ligne du système en place, laquelle est toujours là aujourd'hui.

201C84: La charité et la compassion ont toujours existé et existeront toujours. Cependant, remarquez bien que le mot charité n'apparaît nulle part dans La Révélation d'Arès. Je crois avoir compris de La Révélation d'Arès — pardonnez-moi, si je me suis mépris — que la charité et la compassion n'ont jamais vraiment manqué, mais qu'elles n'ont absolument pas changé le monde (Rév d'Arès 28/7), c.-à-d. n'ont pas empêché les causes du Mal d'exister. Or, c'est lui, le Mal, que Dieu vise. Je ne suis pas envoyé soulager les hommes des meurtrissures causées par le Mal, mais vaincre le Mal, la Bête (22/14).

201C84: Je prêche comme elle l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle, mais j'y ajoute une notion très insistante et particulière de la liberté avec des inévitables conséquences sociales, même si elles sont pour l'heure encore très lointaines. Si je demande à l'humain de vivre dans la pénitence, ce n'est pas pour son édification personnelle seule, c'est pour qu'il se donne la force et les bons outils pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est pour qu'il fasse la Volonté du Père de l'Univers (1

201C84: Mon apostolat est donc, à mes yeux, une contribution directe à la solution des problèmes de la raison et de l'irrationalité du Bien, lequel Bien n'est pas que compassion et amour mais aussi changement de société. Pour moi Amma prêche le Bien, nul doute, mais le Bien irrationnel, celui des sentiments personnels, tandis que je prêche le Bien raisonné, celui de la recréation complète de la société humaine, recréation complète sans laquelle la Bête ne mourra jamais derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14).

201C87, 201C94: à propos du manichéisme

201C87: "Unde malum ?" criait Augustin d'Hippone : Où est le mal ? La réponse est simple : Dans le péché. C'est le péché qu'il faut vaincre et c'est pour vaincre l'homme noir (Rév d'Arès xxvii/4), non pour faire des êtres humains émouvants de bonté, de pitié, non pour rendre le monde seulement plus supportable et doux, que le Père, que le Père a envoyé à Arès son Messager en 1974 et est descendu Lui-même en 1977 confirmer ce que m'avait dit Son Messager. La Révélation d'Arès est une Parole fondamentale, d'une importance capitale, vitale.

Nous vivons dans un monde où le Mal l'a emporté ; cela ne fait aucun doute. Il existe certes un dualisme: Le Mal n'a pas totalement effacé le Bien de dessus la Terre, mais il est triomphant. Le christianisme d'Église au temps où il combattait l'hérésie a condamné le dualisme du manichéisme, mais il a eu tort, car ainsi il a combattu des données morales, il n'a pas combattu le Mal par lui-même. Il n'a fait que cacher le Mal, ce qui fut pire, car alors le Mal devint plus difficile à vaincre, puisqu'il était l'état même de tout ce qui dominait sous l'apparence du Bien.

201C94: Sachant cela, je dis que, si l'on veut bien passer sur les précisions ou définitions sibyllines, abstruses, inutilement données par les penseurs et les théologiens, La Révélation d'Arès dit bien que le destin matérialiste et/ou le destin spirituel de l'homme co-existent et même sont étroitement mêlés et qu'il appartient à l'homme de choisir sa vie (Rév d'Arès 2/15) d'en dégager l'un ou l'autre destin selon qu'il maintient en lui le choix de vie d'Adam ou qu'il entre en pénitence, c'est à dire "déchoisit" (si je peux dire) ce mauvais choix d'Adam. Je maintiens donc que l'Église a eu tort de condamner le manichéisme, parce qu'elle a ainsi masqué la réalité, qui est que le Bien et le Mal coexistent bel et bien et activement en l'homme et qu'il appartient à celui-ci de choisir, peu importent les descriptions des causes possibles des naissances, en temps immémoriaux, du Bien et du Mal faites par Mani (fondateur du manichéisme) ou par Augustin (cofondateur du catholicisme) ou d'autres.
Dépliant Éric J. décembre 2018

Réponse :
Je n'avais jamais vu ces documents, en effet. Mais qu'appelez-vous "la plateforme" sans autre précision ? Vous voulez parler de l'Intranet "Eau Bleue" ? S'il s'agit de l'Intranet "l'Eau Bleue", je ne la lis plus, hélas, depuis plusieurs mois, non parce qu'elle ne m'intéresse pas, mais parce que j'ai de plus en plus de travail et de moins en moins de temps. Peut-être aussi parce que je suis ralenti par l'âge tout en m'efforçant de rester vaillant. J'ai déjà expliqué cela dans mon blog, mais je suis le premier à comprendre qu'il n'est pas possible à un seul homme de tout voir, de tout remarquer, de tout retenir.
Actuellement le courrier de fin d'année, toujours très abondant, m'accapare, que je dois absolument assumer avant mon départ à Paris ce mois-ci pour le talkshow (il faudrait aussi que je me prépare pour ça aussi), la réunion nationale des diffuseurs en librairie et une réunion avec le comité de gestion de la mission parisienne, que la démission de notre frère Patrick B. a dû jeter dans un certain désarroi, et je n'ai pas le temps d'étudier les documents que vous joignez à votre commentaire et que j'affiche ici.
Mais des frères et des sœurs les liront et en tireront profit ou non selon leurs dispositions intérieures, car si la pénitence et la conviction que la pénitence personnelle prépare la pénitence universelle sont le point qui nous sont communs, nos façons d'imaginer tous les couloirs pratiques qui nous mènent aux cœurs innombrables et variés des humains sont elles-mêmes très variées.
Merci pour vos vœux, ma sœur Marielle et mon frère Éric, ils nous touchent. Recevez en retour mes vœux de belle année 2019 pleine de bonheur, de santé, de force, de réussite et, bien sûr, de mission féconde.

07jan19 203C105
Bien aimé frère Michel,
Je souhaite de tout cœur que vous retrouviez une bonne santé pour poursuivre votre tâche prophétique si capitale pour le monde. Voici quelques réflexions du moment que m'inspire la lecture des différents commentaires.
Je comprends  que le mot béni-oui-oui puisse déranger car ce mot par son origine a une connotation plutôt négative. En effet, "Béni-oui-oui était un terme péjoratif pour désigner en Algérie les collaborateurs indigènes des institutions du colonialisme français. L'administration française utilisait des musulmans comme intermé­diaires à leur politique indigène. Ces hommes étaient cadis, receveurs d'impôts, ou chefs tribaux."
Béni oui oui signifie aussi : "Personne toujours empressée à approuver les initiatives d'une autorité établie."
Béni-oui-oui devient positif si l'autorité en question est  la Parole de Dieu et les propos du prophète bien entendu, puisque Dieu dit dans La Révélation d'Arès : Assois-toi à ma Place (viii/5)... Tu as Ma Parole (xi/1).
Le prophète si je puis le dire ainsi incarne la Parole de Dieu. Donc approuver les propos du prophète, c'est approuver la Parole de Dieu Elle-même.
Pour moi la difficulté ne se situe pas à ce niveau mais dans la compréhension ou l'interprétation que chacun se fait de la Parole ou des conseils du prophète. Tous n'interprètent pas de la même manière les propos et l'enseignement du prophète et parfois certains veulent imposer leur compréhension aux autres. Alors qu'à mon avis l'intelligence spirituelle devrait être une intelligence partagée [?].
Cela rejoint à mon avis, les difficultés de s'accorder parfois dans les assemblées comme par exemple à Lille dont parle notre frère Charlie dans son commentaire 203C16.
À Lorient nous nous efforçons de conserver cet accord malgré nos diversités. Ce n'est pas toujours facile mais chacun fait des efforts de pénitence à son niveau. Pour cela,  nous nous inspirons aussi de vos enseignements.  
Vous avez écrit un article dans "Le Pèlerin d'Arès 1989" intitulé "Liberté et infantilisme" dans lequel vous évoquez les difficultés d'entente dans les groupes.  Comment arriver à fonctionner ensemble en s'écoutant dans l'amour, et la douceur. Douce sera ta voix [Rév d'Arès 23/6]. Il serait bon que les uns et les autres s'en inspirent pour avancer. En voici des extraits choisis :
p 80 : "Heureux les réfléchis, chantent les Béatitudes. Notre liberté est de réflexion. Contraire de la liberté d'impulsion. La liberté de réflexion conduit l'homme bien réfléchi à admettre et suivre des décisions et des actions contraires à ses sentiments naturels. En cela notre liberté, vécue comme elle doit l'être, est essentiellement constructive, transformatrice. Pour le moins, la liberté de réflexion conduit le croyant à revenir sans cesse à la Parole de Dieu, et, concernant ses frères, à les écouter attentivement, à réserver sa réponse le temps de maîtriser ses impulsions, de peser les choses."
p 88 : "La liberté de suivre Dieu conduit à Éden, mais pour dégager les obstacles dont les libertés ont jonché son parcours, son exercice impose amour, réflexion, méthode, patience, travail."
p 106 : "Sur un même thème prévoir deux ou plusieurs réunions. Se réunir d'abord pour poser la ou les question(s) sans donner de réponse(s). Se réunir plus tard pour répondre à cette ou ces question(s). Si nécessaire, se réunir une fois de plus pour comparer les réponses et en dégager la meilleure. Appliquer ce verset en toutes circonstances : Répugne à la hâte (c'est une des portes) par où le mal entre dans le monde (Rév d'Arès 39/3). La hâte est l'ennemie de la liberté. Elle génère l'impulsion, l'improvisation, un certain chaos ; la pensée n'a pas le temps de prendre forme."
Et dans l'article "Conscience collective et prophète" dans "Le Pèlerin d'Arès 1989", page 178, vous avez écrit au sujet de la conscience collective : "Le bon comité (de sages) réunira toutes racines et toutes tendances, les grandes familles de pensée et de sensibilité spirituelle et sociale, certaines sans inclinaison entre elles, parfois même critiques ou inamicales. Les membres de ce comité seront des sages capables de se supporter, de s'écouter, de réfléchir ensemble sereinement, objectivement, même sur des sujets conflictuels."
Dans ce monde qui est encore d'esclavage, un travail de groupe ne procède jamais par courtoisie, gentillesse, non jugement, traitement d'égal à égal, auto-responsabilité. Il procède par ordre, surveillance, remontrances et sanctions. Avec un tel héritage, les pèlerins d'Arès manquent encore d'une catégorie mentale pour considérer un prophète qui n'est pas un frère comme les autres mais qui n'est pas non plus un patron."
Pour évoluer dans nos groupes, il faut avoir l'humilité de se remettre en question et activer sans cesse la pénitence (aimer, pardonner, faire la paix, être sans préjugés et acquérir l'intelligence du cœur), comme vous le rappeler à notre frère Charlie 203C16.
Observations sur différents sujets :
Hamide B. 203C82. Où peut-on écouter ses chansons ? Sous quel nom ?
J'ai visionné  la vidéo composées d'extraits de votre intervention au Cirque d'hiver à Paris en 1990 que notre frère Pascal L. a mis sur Youtube et je les trouve bien choisis. Peut-être peut-elle être améliorée dans la forme, mais le fond et le souffle y sont en tout cas.
J'ai visionné également la vidéo de Michel Collon et Étienne Chouard qui est très intéressante bien qu'il manque la dimension spirituelle (notamment la pénitence) et les petites unités humaines pour que le projet de vraie démocratie soit réalisable. J'ai bien aimé cet interview, car bien que ces deux hommes ne soient pas d'accord sur tous les points, ils savent réfléchir ensemble et faire évoluer leurs pensées.
Bravo à mon frère Éric D . pour cette belle affiche lumineuse et épurée.
Encore merci infiniment pour votre dévouement à la Moisson du Père.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire qui montre que si d'autres frères et sœurs ne lisent pas mon blog ou le parcourent rapidement faute de temps pour la plupart, vous, Denis, vous l'épluchez ! En plus des sensibilités et compréhensions trop diverses pour former une unité, il y la diversité inévitable des capacités d'attention, d'intérêt, de sens des réalités qui ne sont jamais les mêmes chez les uns et chez les autres.
Je me permets seulement de relever ce passage de votre commentaire. Je ne vous comprends pas très bien, quand vous dites : "À mon avis l'intelligence spirituelle devrait être une intelligence partagée."
Pour moi, en tout cas, l'intelligence spirituelle, que le pénitent doit ranimer au fond de soi, est comme le sexe, l'âge, la couleur des yeux, la taille, la force nerveuse et musculaire, l'intelligence intellectuelle, quelque chose d'inévitablement, individuel, intime, quelque chose de frappé du sceau de la personne. Pas plus qu'il ne peut exister d'amour de masse ou partagé, il ne peut exister d'intelligence spirituelle de masse ou partagée. Je dirais : L'intelligence spirituelle est inévitablement idiosyncratique, mais doit s'associer à l'effort partagé de recherche et de développement de l'intelligence spirituelle."
Mais c'est sûrement ce que vous avez voulu dire, frère Denis. Pardonnez-moi seulement de vouloir être plus précis. Les difficultés d'unir nos pensées sans les standardiser — ce qui n'est jamais totalement possible — parsèment de bout en bout nos témoignages de foi et d'espérance. C'est souvent sans grande importance, mais parfois il y a quelque importance à préciser, à chercher la meilleure formule ; c'est le cas pour cette intelligence du cœur ou spirituelle dont nous avons oublié jusqu'à la nature idiosyncratique, intime, puisqu'elle n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Il est important, et ce n'est pas aisé dans ce monde furieusement globalisant, de garder à l'esprit que la Vérité absolue — qui n'est pas vraiment donnée dans la Parole d'Arès, où elle reste future : C'est que le monde doit changer (28/7) — n'est plus depuis longtemps accessible aux pécheurs que nous sommes, et de veiller à toujours rejeter toute tendance à la globalisation, au partage au sens de nivellement.
Il nous faut rester des refusants de toute pensée unique, systémique — de là mon insistance sur l'importance de faire éclater les grosses masses en petites unités souveraines —, des refusant de toute stratégie unique, de toute soumission à l'idée de classement, de loi, etc. Nous favorisons le primat du relatif sur le parfait qui ne peut pas exister en ce monde pénombreux. Nous détenons la Vérité mais sous une forme toujours en suspens, parce qu'elle est déroulée devant nos yeux comme un tapis sans fin, comme la Vie est sans fin, est toujours plus loin, jusqu'à l'infini qui nous est imperceptible. La Révélation d'Arès s'ouvre devant nous comme une philologie jamais ancrée, la Flotte du Roi (18/4, 19/2) qui vogue, vogue... sans jamais perdre sa boussole, car sa direction, sa route disent les marins, nous la connaissons.
La route est très simple : le Bien seul vaincra le Mal, la pénitence seule est donc la seule Voie de Salut. Mais aller sur la Mer ou sur la terre, c'est pareil. Sur terre, puisque nous ne sommes pas des poissons, cette Voie est faite de nombreux sentiers. Pourvu que nous marchions tous sur les rocailles de l'amour dans la même direction, il faut qu'à la base de notre foi nous gardions toujours la possibilité, voire la nécessité, d'une critique. De ce fait, les mots ne sont rien d'autre que des indications, des interprétations, et c'est tellement vrai que ce que je vous écris ici peut être compris par vous autrement que je le comprends et ainsi peut-il y avoir autant d'interprétations que de lecteurs, mais s'ils vont tous dans la même direction, c.-à-d. tous sur les sentiers difficiles de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et de la volonté d'être libre de tous préjugés, pas de problème, ce sont les mêmes Hauteurs Saintes qui sont devant nous.

07jan19 203C106
Frère Michel, vous écrivez :
19 décembre 2018 (203) "le blog de Léonidas" : "La Révélation d'Arès réveille la conscience tellement supérieure à la soumission. C'est du Jour (31/8) et de la Loi qui sera (28/8) que nos consciences ont faim, mais sans se nourrir elles n'avanceront que très lentement, peut-être trop lentement avant que ne survienne le péché des péchés (38/2). J'ai compris que demeure le problème de la prophétisation, c.-à-d. de l'engendrement de prophètes par le prophète. Vieillissant et isolé, je ferai ce que je pourrai pour aider, si l'on souhaite mon aide."
J’ai beaucoup réfléchi à ce que vous nous dites dans vos deux dernières entrées. Que pouvons nous faire à notre niveau afin de nous imprégner de votre pensée prophétique indissociable de la Parole donnée par le Père afin d’accomplir du mieux possible notre mission avant que ne pleuve le péché des péchés ?
1° Individuellement, en lisant quotidiennement votre blog qui es une mine d’enseignement tant pour notre pénitence que notre moisson.
2° Dans nos groupes. Nourrissons-nous de votre pensée et de la Parole par son étude et échange [?]. Nous avons décidé  dans notre groupe [d'Alsace ?] d’échanger chaque mois sur ce que vous écrivez dans votre blog et aussi de relire ensemble La Révélation d’Arès.
3° Par un procédé de Noria pour redistribuer vos conseils et Son Eau sans les pics ni la bave. Vous ⇒ groupes que vous visitez ⇒ frères qui retransmettent à leur tour vos propos à d’autres frères qui à leur tour retransmettent à leurs propres groupes qui appliquent vos conseils ⇒ Frères retransmettant aux frères isolés. Retour des expériences à Frère Michel. Etc.
(Il faudrait faire un croquis cela permettrait une meilleure visualisation)
Voici un exemple concret que nous venons tout juste de vivre.
Notre groupe s’est réuni le 30 décembre et frère Fabrice a retransmis certains de vos propos et conseils sur la moisson, dont certains proviennent de votre blog ou lui [à frère Fabrice ?] ont été retransmis ou entendus de votre bouche. J’avais de mon côté demandé à deux frères de Lorient de nous retransmettre vos propos lors de votre venue en Bretagne ou ailleurs et j’ai retransmis à mon tour ces derniers à mes frères et sœurs [d'Alsace] lors de notre réunion.
Nous avons décidé d’appliquer tout de suite vos conseils lors de notre mission et rencontre publique. Et pour la première fois de notre mission collective, une personne est venue à notre rencontre et est repartie avec le Livre. Une personne avec une aspiration profonde, des questions très claires et une véritable recherche.
Ce n’est pas un hasard ! C’est le fruit de nos efforts ensemble pour avancer et accomplir la Parole et vous suivre aussi.
Nous savons que nous sommes minables, mais nous allons poursuivre nos efforts avec votre aide, prophète Mikal.
Voici une première proposition, certainement à améliorer, qui pourrait se réaliser dans une démarche collective et non plus individuellement comme cela se fait pour l’instant :
Une noria qui part de Mikal qui distribue son Eau dans des groupes, lesquels désignant une ou deux personnes redonnent son Eau, vivifiant ainsi d’autres groupes par le biais de frères qui retransmettraient à leur tour puis les frères du groupe pourraient retransmettre à leur tour aux frères isolés, etc.  Les groupes avec ou sans local, ou isolé comme nous, seront ainsi sans cesse vivifiés et nourris et pourront accomplir et mettre en œuvre vos conseils et ainsi avancer plus vite dans l’accomplissement, qu’il soit de pénitence ou de mission.
Chaque groupe pourrait commencer par désigner une ou deux personnes pour retransmettre les propos de frère Michel et ensuite se mettre en lien les uns avec les autres pour se les retransmettre, etc.
Qu’en pensez vous, frère ainé ?
Ce mouvement de Vie qui est de puiser cette dernière pour la redonner sans cesse ne devrait jamais s’arrêter.
Ainsi, vos propos tenus il y a longtemps comme votre enseignement donné à l’espace des Peupliers pourraient faire l’œuvre d’une compilation (un groupe pourrait se réunir et travailler à cela) qui pourrait vous être ensuite retournée afin que vous lui apportiez correction et puissiez la revivifier à nouveau pour qu’elle soit à nouveau redistribué etc.
Cela serait mieux d’ailleurs que cet enseignement soit corrigé de votre vivant que redonné plus tard par on ne sait qui et on ne sait comment.
En outre, je ne l’ai jamais reçu et je le regrette beaucoup.
Un groupe pourrait travailler sur la compilation de ce que vous avez écrit et dit d’essentiel sur la moisson et cela serait partagé…
Un groupe pourrait travailler à partager les expériences faites, les erreurs commises afin d’éviter de les reproduire…
Certaines questions pourraient être dégagées et partagées avec vous, il y aurait un retour de votre part, une réflexion commune…
Nous avancerions alors plus vite.
Avec toute mon affection,
Votre mini sœur qui vous aime,
Yaël P. d’Alsace

Réponse :
Ayant lu votre commentaire je me suis tourné vers ma fenêtre, j'ai contemplé le ciel par-dessus les toits, hésitant entre deux alternatives. L'une, la raisonnable : Ne pas vous publier et vous adresser un petit mot sec disant : "Je serai à Strasbourg dans quelques semaines, nous reparlerons de tout ça là-bas." L'autre, la déraisonnable : Obéir à la tendresse fraternelle sans m'arrêter à la raison assommante, la chiotte du sérieux, et hop ! Y aller comme si j'avais cinquante, soixante, soixante-dix, quatre-vingt ans... Mais non, pauvre de moi, j'aurai quatre-vingt dix ans quelques mois. En fait, j'affiche quand même ce commentaire irréaliste comme on allume un cierge devant la madone, c.-à-d. pas sans une certaine mélancolie mais avec une foi à déplacer les montagnes, parce que si je me réduisais toujours au strictement réalisable, je ne serais pas l'espérant fou que Dieu attend que je sois.
Vous m'écrivez comme si j'étais dans la force de l'âge et prêt à tout faire, alors que  je vieillis et que je vieillis même sérieusement. Je travaille certes, mais je n'ai plus la vaillance que j'eus en des temps où soit (situation la plus fréquente) on ne me demandait rien, soit on ne suivait pas les réponses que je faisais aux questions qui m'étaient posées, ce temps passé où je demandais : "Un prophète, pour quoi et pour quoi faire ?". Je suis très conscient que j'entre dans une phase particulièrement critique de ma vie humaine. Lisez les chronologies ! J'entre dans l'âge où la pluplart de ceux qui sont parvenus où je suis parvenu disparaissent, parce que c'est la rançon du péché. Mon temps est compté. Prophète, pas fakir, j'ignore l'avenir, mais mon avenir est très restreint, quel qu'il soit.
Il est plutôt tard pour me demander ce que je pense de choses ou me demander de faire certaines choses sur lesquelles, pour la plupart, je me suis souvent exprimé au cours des décennies passées. Je crois lire, pas sans attendrissement mais avec une certaine consternation, ce que des frères et sœurs m'ont déjà demandé il y a, sur certains points, longtemps déjà. De plus, vous me demandez de faire ce pourquoi d'autres prennent leurs distances ou nous quittent actuellement ; terrible contradiction ! Nous sommes comme à une croisée de chemins et je m'assieds comme un petit vieux au milieu du carrefour sans trop savoir dans quelle direction aller.
Je n'ai pas de pessisme à la Schopenhauer, ni de pessimisme dyonisiaque, j'ignore même ce qu'est le pessimisme comme l'optimiste, parce qu'ils ne sont raisonnables ni l'un ni l'autre. Disons que je n'ai pas d'opinion sur ce que vous me demandez : Il y a là tellement de choses, dont certaines déjà traitées par le passé — de ce fait, les bras m'en tombent un peu —, que je ne saurais quoi répondre. Alors, je ferai ce que je pourrai avec ce vouloir-vivre et ce vouloir-réussir que j'ai toujours eus, mais sans rien promettre du tout, parce que ça m'est impossible. Je vais essayer d'y réfléchir.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens de bonheur, réussite, santé, mission fertile en 2019.

07jan19 203C107
Bien aimé prophète du Très -Haut,
Je vous souhaite ainsi qu’à sœur Christiane une année de bonne santé, et de grand bonheur spirituel ainsi qu’à tous les frères et sœurs qui vous aiment et vous portent dans leur âme continuellement. J’espère que 2019 vous apportera davantage de paix après toutes ces épreuves, afin que le mouvement spirituel libre des Ppèlerins d’Arès, ayant foi dans la Sainte Parole du Père redonnée à Arès en 1974 et 197, continue d’avancer pour changer le monde en Bien (Rév. d’Arès 28/7).
Je vous remercie de continuer à nous enseigner par votre blog de l’âme, Lumière du Père (Rév d’Arès xxii/7), dont nous avons toujours besoin pour fortifier nos âmes de pécheurs-pénitents-moissonneurs, et acquérir la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d’Arès 12/4 ).
Votre courage force l’admiration de tous les pèlerins et hommes de bien.
Vous assumez avec beaucoup d’amour les soucis de santé, les tracas, un travail énorme.
Je le lis chaque jour, m’en nourris et j’enrichis ce pauvre monde qui manque tant de spiritualité.
Pour la nouvelle année, j’ai fait un tract en invitant le quidam à devenir le héros du Créateur, cela passe bien, je m’en étonne, les gens sont réceptifs. Si se trouvent quelques épis mûrs dans cette masse de gens que j’aborde, qu’ils nous rejoignent, quel honneur (Rév d’Arès xxxvi/16) !
J’échange et j’adapte ma mission en ce moment sur quelques phrases d’enseignement à ceux qui m’en laissent le temps.
Ci-dessous, les phrases que je transmets en ce moment  :
“Nous avons les moyens de notre héroïsme au-delà de ceux que nous enrichissons du Trésor de la Parole d’Arès  (192C24)."
"Le dépassement n’est plus possible dans l’humanité ramollie sans le recours de la grâce non venue de Dieu, mais de l’amour fraternel qui commence dans l’Assemblée et s’active dans la moisson (191C43).
La pénitence crée l’amour fraternel, plein, profond, fort, dont naissent les relations humaines, quelles qu’elles soient, qui ne s’occupent plus ni de l’âge, ni du sexe, ni de plaire ou de déplaire, mais la société devient un agglomérat de bonheur ( 191C8 )"
La vertu seule peut procurer la liberté absolue et le bonheur. Pour les pénitents il n’y a pas de conflit (entrée 191).
Le prix essentiel de l’amour est sa gratuité totale  ! (201C3)
L’homme est énergie et l’énergie ne se perd jamais (201C9).
Nous avons une seule liberté c’est de faire le bien ou le mal.
Mais aussi et toujours la pénitence : c’est aimer, pardonner être en paix se rendre libre des préjugés et avoir l’intelligence spirituelle.”
Très belle année spirituelle à tous.
Simone Le C. de Touraine

Réponse :
Merci du fond du cœur pour ce beau commentaire, ma sœur Simone.
On me pose parfois cette question, quasi burlesque puisque sans réponse possible : "À quoi attribuez-vous votre vaillance dans votre grand âge ?" Un peu amusé, je réponds parfois : "Ce n'est pas le poisson blanc et mou (pauvres bêtes mollasses) ni les "œufs de grenouille" (chenopodium quinoa, successeur des endives) que mon épouse bien aimée me sert très fréquemment, mais plutôt le fait que La Révélation d'Arès aît réveillé en moi depuis quelque quarante-cinq ans l'espérance que le vie humaine sur terre peut ne pas être qu'une triste histoire sans intérêt." Mais, bien sûr, j'y ajoute aussi quelques phrases comme celles que vous citez. La Révélation d'Arès nous a donné une sérieuse et puissante raison de vivre. Je suis heureux que vous parcouriez les rues de Tours avec la même ferveur. Alléluia !
Je crois vous avoir déjà adressé mes vœux, mais bon ! des voeux on n'en adresse jamais assez à tout le monde. Meilleurs vœux à vous et à Jean-Pierre.

07jan19 203C108
J’ai eu un appel téléphonique de Tonio P. qui me recommande de retirer la vidéo "1990 : Le Frère Michel au Cirque d’Hiver" postée sur Youtube et construite à partir des extraits de son film de l’époque. D’après ce qu’il me dit, vous n’étiez pas au courant d’avoir été filmé ce jour-là et que si cela avait été le cas vous auriez dit les choses autrement.
Et aussi, de son avis, les risques sont trop élevés pour laisser votre image sur un site que toute personne malveillante peut trafiquer.
N’étant pas spécialiste, amateur forcément un peu candide, j’entends les sages conseils de Tonio P. mais je me tourne aussi vers vous, frère Michel, pour savoir si le risque est trop grand par rapport aux possibles retours positifs de cette vidéo sur nos missions ? Dilemme !
Si je retire la vidéo de YouTube, nous garderons le document en interne. Au passage, je salue tout ceux qui ont manifesté leur soutien.
Je vous souhaite à vous à sœur Christiane tous mes voeux de bonheur pour cette année 2019.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Pour dire vrai, je n'ai pas encore eu le temps de visionner la vidéo en question. En ce moment, je suis débordé de travail. Mais j'ai reçu des avis très positifs de frères et de sœurs, comme celui de sœur Marcelline, qui l'ont vue et qui l'ont appréciée.
Que puis-je dire pour ma part ? Qu'au Cirque d'Hiver, lors des conférences "L'Œil S'Ouvre" que j'ai données en 1988, 1989 et 1990 depuis la piste au public parisien qui remplissait la salle, tout était public, rien là n'avait été calculé pour peser le pour et le contre, ce qu'il faudrait dire de ce qu'il ne faudrait pas dire, tout était nature. Alors, pourquoi la vidéo que vous avez réalisée à partir du film de Tonio P. (j'ignorais d'ailleurs que ce fût lui avait fait la prise de vue sur place à l'époque) n'aurait-elle pas gardé ce côté nature, honnête, du départ ?
Si le nom de Tonio P. est cité dans votre vidéo, peut-être vaudrait-il mieux l'effacer si cela peut lui faire tort dans la vie, dans son travail, etc ?

07jan19 203C109
Bien aimé frère aîné dans l'amour de Youou (qui vous bénit ainsi dans la 4e théophanie en 1977).
Ce blog de Léonidas ou de Gédéon (203C15) est aussi un peu notre nerf, le fil jaune du Nerf de Dieu (4e théophanie de 1977, Rév d'Arès xxxix/3), le nerf qui ravive les braises, voire les cendres de nos existences de pèlerins unis mais aussi disséminés, occupés, ensevelis sous les décombres de l’histoire du péché, lourd, comme l’afar (xxxii/10).
Ce qui est central dans votre mission prophétique n’est peut-être pas le blog ; c’est vous-même !
Mais le blog est, dans nos temps de dispersion médiatique et de techniques en tous genres, de sollicitations de nos consciences vers le bas, un outil sur lequel beaucoup peuvent converger, en notre sein comme tout autour. Merci encore et encore de l’avoir réalisé, tenu à bout de mains et d’âme, "blog d’une âme libre", cela marquera l’histoire de l’Internet !
Je vous souhaite ici comme ailleurs la meilleure année possible pour que le printemps revienne et dure toujours, la jeunesse du cœur qui redonne de la vigueur au corps, l’amour de et pour votre épouse toujours et toujours, la Beauté de l’action au service du Bien de tous, rien pour vous-même mais tout pour l’amour du monde.
Que votre santé soit vaillante pour écraser les vicissitudes que nous n’évitons pas, et libérer votre souffle de vie et de Vie, pour accompagner notre marche vers les Hauteurs aux côtés de tous nos frères humains, vous fil jaune de tous ces gilets qui brillent de se redresser, fraternellement, librement. Je souhaite victoire à l’amour, au pardon, à la paix, à la liberté et à l’intelligence spirituelle, dans la démarche d’un peuple pour se débarrasser des chaînes des institutions et des règles millénaires.
Pour évoluer vers un vrai changement du monde [Rév d'Arès 28/7], partir de soi Un, sans passer par la masse, le nombre, nous passons par un petit nombre, le petit reste, des petites unités, se fédérant au fur et à mesure de leur propre évolution, des prises de conscience de la Création en cours, du vrai bonheur à construire, au fur et à mesure de la réappropriation de la Parole et de la Vie.
À propos de Al Abdal : comment est-ce possible de parler ainsi au Messager du Père ?
Par contre, écoutons-nous la façon dont vous parlez ? Vous êtes la mesure de l’amour et de la raison, nous avons besoin de toutes les intelligences pour refaire ce monde en Bien ! [phrase peut-être mal reconstruite à partir d'un phrasé obscur].
À propos de notre revendication "de petites souverainetés françaises indépendantes dans lesquelles la pénitence pourra plus facilement se vivre", la demande de RIC (ou RIP, référendum d’initiative populaire) est-elle une demande-clé pour faire plier le système et ouvrir aux petites souverainetés qui le rendrait encore plus pratique ?
Comment voyez vous le lien entre cette revendication et la nôtre ?
avec vous dans l'ascension dans la joie et la force d'aimer,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire, que j'aime beaucoup.
Ma revendication d'un éclatement de la France en une confédération de petites souverainetés indépendante est pour moi fondamentale, primordiale même, parce qu'un mouvement de gilets jaunes tel qu'il se présente aujourd'hui dans un pays de 65 millions d'habitants n'a aucune chance d'aboutir. Le gouvernement, comme s'il ne savait pas déjà ce que les gilets jaunes réclament, fait semblant de procéder à une "consultation populaire", à une étude approfondie des revendications, mais en fait prépare sa reprise en mains de la population et il y a fort à parier que nous allons subir un nouveau tour de vis dans les mois qui viennent. Pour être écoutés les humains doivent multiplier les oreilles de ceux censés écouter, affaiblir les forces autoritaires, multiplier les constitutions, les parlements, les gouvernements et administrations diverses. Par ailleurs la démultiplication de la population en multiples peuples fait que les gens de chaque peuple étant moins nombreux se connaissent mieux et la démocratie commence à avoir un sens. Dans l'état actuel des choses, j'ai écrit plusieurs fois aux députés censés me représenter, aucun ne m'a jamais répondu ; ces gens une fois élus sont les esclaves de leur parti et votent non comme les électeurs voudraient mais comme leur parti décide. Dans un petite unité humaine je peux rencontrer mon député dans la rue et lui parler. Il va sans dire que la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté est infiniment plus facile dans une petite unité humaine.

07jan19 203C110 
Sans vouloir encombrer votre blog, je relève deux sujets très importants abordés dans vos réponses 203C103 et 203C93.
D’abord votre question en 103 : "Sinon, je ne vois pas très bien pourquoi le Père m'aurait demandé de rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1)".
Trois expressions évoquent successivement ceux qui suivent plus ou moins le prophétisme de Mikal. Vous les reliez dans vos annotations récentes : petit reste évoqué quatre fois dans l’Evangile et dans votre annotation de (Rév d'Arès xxx/10), armée devant toi assis(e) sur le fer (xxxvii/12) et pieuse gente ou oisillons qui apparaissent dans le chapitre xLv, et prennent leur envol à la suite de celui du faucon. Je pense qu’il faut bien réfléchir aux mots tels qu’entendus par le témoin, à leur sens et à leur ordre.
Je vois aussi une certaine ambiguïté dans vos définitions du petit reste, est-ce l’avant-garde de la pénitence ou ceux qui vous suivent étroitement ?
Dans tous les cas, je n’en fais pas partie : Ma pénitence est considérée par beaucoup comme médiocre ou inexistante (et je suis bien incapable de l’évaluer, cela ne me préoccupe pas), et depuis le début j’ai fait ce que je pouvais pour vous aider mais sans vous suivre aveuglément. Dans le tout premier courrier que je vous avais adressé après lecture attentive d’une brochure missionnaire ne comportant que l’Évangile, je vous avais demandé de m’envoyer un Livre complet sans annotations. Je n’ai jamais douté de la sincérité de votre témoignage (40/3), mais je séparais bien la Parole entendue de votre travail d’éditeur tout en trouvant intéressant et enrichissant la plus grande partie de ce travail. Je voulais donc disposer des deux, la Parole entendue et la Parole éditée. Dans votre réponse du 18 septembre 1985, vous m’avez informé que Le Livre sans annotations n’existait pas, parce qu’il ne saurait se passer de commentaires. Après quelques échanges entre nous, vous m’avez demandé le 31 janvier 1986 pour travailler ensemble de "nous accorder sur un point : nous borner à la Parole », même si vous concédiez dans votre lettre suivante : « je suis bien d’accord avec vous, il faut lire idéalement La Révélation d'Arès sans mes annotations et sans nos filtres personnels." Vous m’avez ensuite demandé de taire nos éventuels désaccords [?], c’est ce que j’ai fait scrupuleusement jusqu’à récemment.
Je ne me suis cependant jamais rallié à votre choix de dénomination de Pèlerins d’Arès et pèlerins d'Arès, surtout après vos entrées 97 et 106. Ce mot est associé à une grande détresse (Rév d'Arès 12/9) que je n’ai pas ressentie en découvrant la Parole : J’y ai entendu un Appel puissant à agir dans cette direction. Votre expression apôtre de l’idéal (entrée 142) me parait plus appropriée.
J’en viens maintenant à un point beaucoup plus important, obtenir votre "témoignage" le plus dépouillé de ce que vous avez vécu lors des théophanies en 1977. Bien sûr, tout votre esprit résistait à cette Parole et vous a valu une puissante gifle du Père à la fin des théophanies, mais vous êtes un témoin très scrupuleux et très travailleur, c’est une des raisons pour lesquelles Dieu vous a choisi. Vous nous précisez donc en 203C103 que le "sens de perception supplémentaire", le "parler par pénétration" vient en plus du son. J’imagine donc qu’il le complète mais ne le contredit pas. Nous avons grâce à l’édition de 1984 une référence solide sur la Parole entendue, vous y avez décidé de modifier légèrement vie de soleil (v/6), sexte a la fin (xx/16) et canne dans leur poignet » (xxii/7), par au soleil, à la fin et à leur poignet. Cela je le comprends, mais je ne comprends pas pourquoi vous avez remplacé en xvii/13 cendre et ardent par fumée et blanc. Je vous ai demandé plusieurs fois [?] pourquoi cette substitution, sans réponse à ce jour.
Mais c’est surtout dans le cas où vous passez du singulier au pluriel que c’est une interprétation problématique de la Parole entendue. Heureusement il y a les parenthèses pour rectifier. Dans certains cas où la prononciation est la même, comme au(x) frère(s) que vous laissez au pluriel en xxxvii/6 et corrigez du singulier dans le verset 8, cela voudrait dire, ce qui est possible, que vous perceviez quand il s’agissait du singulier ou du pluriel. Mais dans beaucoup de cas où la prononciation est différente et la phrase lève toute ambiguïté, vous faites le choix éditorial de la mise au pluriel et donc de vous éloigner d’un témoignage rigoureux sur la Parole entendue. Par exemple, quand je cite le prêtre dégorge (xlii/15) en gardant le singulier, vous répondez (Réponse 203C69) : "faux, les prêtres qui dégorgent" en supprimant les parenthèses. Certes tous les prêtres et leurs fidèles doivent dégorger de leur culture, mais la Voix a choisi ici le singulier, peu après le verset 1 qui vous appelle Michel, le 3 qui parle de la raie et de la vague qui bave dans vos côtes, et le 17 qui parle de ton bras épais qui lace la raie, roule sa peau, le livre qui ment, et juste avant de vous nommer à nouveau Mikal quand vous avez rappelé les anges qui s’égaillent. Hasards ?
Si la Parole dit Livre de Voix (xLii/14), ce n’est pas par hasard. La Parole est le Pain descendu du Ciel, entendu de Sa Bouche, de Sa Lèvre, je redoute qu’Elle ne soit écrasée par un pied lourd, le pied qui va sur le papier.
Je ne donne de leçon à personne, je suis un modeste porteur de la Parole telle que le témoin, le frère aîné l’a entendue, et je ne souhaite pas subir ce redoutable sort des prophètes quand je pose la question : "Des prophètes pourquoi et pourquoi faire ?" Elle va cependant dans la logique de votre article "Autonomie prophétique" (Le Pèlerin d'Arès n°24, déc. 1983)
C’est le cœur de mon problème de conscience actuel avec l’homme Michel, l’homme du Dessein, que j’aime évidemment et dont j’admire le travail et le dévouement, mais ce n’est pas le sujet ici.
Ma préoccupation, c’est Parole, prophétisme et pieuse gente. Et c’est l’interférence des cajoleurs qui vous entourent et compliquent votre tâche. Ils ont le prophète qu’ils méritent, mais quid des autres ?
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Je vous ai lu attentivement et je suis coi.
Je ne fais pas le fanfaron, je ne dis pas qu'il ne m'a pas attristé ce commentaire tracassier, qui ne nous mène nulle part et aux arguments duquel pour cette simple raison je ne réponds pas. Oui, Antoine, vous m'affligez. Même si, à bientôt quatre-vingt-dix ans, je ne me laisse pas aller au désespoir parce que soudain vous prétendez que vous avez toujours gardé vos distances et parce que j'en ai vu d'autres en quarante-cinq ans, là vous m'assommez.
Venant de vous, une telle énormité... Ai-je été aveugle à ce point ? Je ne peux pas croire que vous êtes le frère Antoine que j'ai reçu, hébergé, aimé d'amitié, tutoyé, dont je connaissais le côté un peu sauvage, qui n'était pas pour me déplaire, et que j'ai laissé faire comme il l'entendait quand il fut évident qu'il préférait son autonomie, Antoine que je n'avais jamais, vraiment jamais imaginé comme "ne faisant pas partie" du petit reste. Je peine à croire que vous cachiez bien votre jeu et que j'étais totalement amaurotique.
Ainsi, donc, en résumé vous auriez "fait ce que vous pouviez pour m'aider mais sans me suivre aveuglément."
Eh bien, moi j'ai depuis 1974 suivi Dieu aveuglément. C'était donc là l'enjeu de la confiance entre nous ?
Cette confiance fut donc toujours unilatérale, selon ce que dit votre commentaire. J'avais confiance totale en vous ; quand on me disait : "Antoine dit ceci ou cela, il est incertain, ambigu, il y a quelque chose de pas net chez lui, etc," je vous défendais toujours. Ainsi, quand Nazih et Daoud H. sont devenus de mes correspondants réguliers, je vous ai demandé de vous occuper d'eux en mon nom... Qu'avais-je fait là ? En fait, vous n'aviez en moi qu'une confiance limitée à vos conclusion intellectuelles et cela, je ne le savais pas. Donc, entre vous et moi sans discontinuer l'écart qui ne peut qu'exister entre deux façons de concevoir le dévouement.
J'avais compris dès 1974 qu'en acceptant d'assumer le prophétisme auquel le Père m'inclinait à me vouer, l'Amour du Père ne pouvait qu'exercer sur moi une dictature totale. Mais vous, vous n'avez pas intégré à votre vie ce prophétisme — le mien — dont l'ampleur et la résonance avaient entièrement possédé ma vie. Cette disproportion entre nos raisons de croire aurait normalement dû tourner à l'aigre beaucoup plus tôt qu'aujourd'hui, mais j'étais aveugle, oui, je l'avoue. Vous étiez dans la relativité et je ne le remarquais pas.
Mais alors pourquoi me tarabuster sur des questions de parenthèses, de mots, de petites différences entre ceci et cela ? Là je ne vous comprends plus du tout, parce que votre attitude vis-à-vis de moi devrait être sur ce point comme sur d'autres toute relative. Or, ce n'est pas le cas ; vous semblez au contraire filtrer le moucheron et engloutir le chameau (Matthieu 23/24), comme disait Jésus à propos des scribes.
Il y a dans tout ça quelque chose de trop trouble. Je me vois dans l'obligation de prendre à mon tour mes distances. Votre attitude n'est pas nette, ce n'est pas le oui-oui ou le non-non du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/37), c'est oui-mais ou autre chose que je perçois mal.

08jan19 203C111
Cher frère Michel,
Depuis que le livre de La Révélation d’Arès est entré dans ma vie, je lis continuellement la Parole de Dieu que vous avez reçue en 1974 et en 1977.
Cela m’arrive aussi de lire votre blog, mais je n’y interviens qu'aujourd’hui. Le communiqué des "Al Abdals/droits changeurs" m’a tellement étonnée qu’il m’a poussée à intervenir sur le blog.
Je ne m’encombre pas de savoir qui sont les "Al Abdals", ni de répondre aux controverses diverses que le communiqué suscite, mais la question du Copyright est effectivement extrêmement importante, et je pense que cette question aura un grand impact sur votre apostolat et dans les esprits.
En effet, la décision dépend de vous et se résumerait au final à cela :
Voulez-vous être le prophète qui libère la Parole, en L’abandonnant au Peuple (Rév d'Arès 3/7) ?
Ou voulez-vous être le prophète qui L’a mise entre les mains du système, sous le contrôle total d’une poignée de personnes qui se succèderont ?
De votre décision, frère Michel, dépendra l’essor de la Parole!
Ne prenez pas votre décision pour les mauvaises raisons. Que votre décision ne soit pas dirigée par votre désapprobation des Al Abdals, mais uniquement pour le bien de La Parole et pour le bien de l’humanité qui la reçoit.
Surmonter ces émotions humaines est très difficile, mais j’ai la conviction que vous êtes au-dessus de cela.
Caty L. (non localisée)

Réponse :
Je ne sais pas ou je ne vois pas qui vous êtes, ma sœur Caty, mais avant tout permettez-moi de vous souhaiter une bonne année 2019, heureuse, réussie et pieuse.
Vous parlez ici sans avoir beaucoup réfléchi, ma sœur. Je vais vous aider à y voir plus clair.
Votre commentaire me demande : "Voulez-vous être le prophète qui libère la Parole, en L’abandonnant au Peuple (Rév d'Arès 3/7) ou voulez-vous être le prophète qui L’a mise entre les mains du système ?" Je ne sais as depuis combien de temps vous êtes parmi nous, ni quel est votre âge, mais si vous êtes parmi nous depuis quelque temps déjà je pense que vous savez ou, si vous ne le savez pas, je vous apprends qu'il n'y a chez nous ni dogme, ni doctrine, ni chef, ni lois, ni règles de pénitence, de moisson, de prière, etc. Nous sommes des croyants libres.
Le petit reste est constitué de ceux qui ont librement choisi de calquer leur foi et leur comportement sur les miens, mais aucun pénitent du petit reste n'est plus garanti qu'un autre pénitent connu, inconnu, qui qu'il soit, où qu'il soit, d'avoir une âme et d'être sauvé. Être du petit reste est seulement un choix fonctionnel personnel. Ce petit reste me semble avoir une fonction précise, celle de permettre, à moi le témoin, le prophète aux moyens très limités en tous domaines et à quelques centaines (le petit reste) qui ont le mérite d'imiter le pauvre homme que je suis, de commencer par mon propre comportement (il faut bien commencer par quelque chose) le mouvement spirituel né de La Révélation d'Arès. Toutefois, il existe déjà et depuis déjà quelques décennies des quantités de croyants qui vivent leur foi tout autrement, comme vous, Caty, je suppose, et s'ils sont de bons pénitents et moissonneurs, ils seront tellement plus justifiés que nous, petit reste, qui ne sommes que des pécheurs bien conscients de n'être que des pécheurs.
Vous avez raison, je dois être "le prophète qui libère la Parole, en L’abandonnant au Peuple (Rév d'Arès 3/7)", mais à une condition, que peut-être vous ne voyez pas, c'est que cette Parole que j'ai reçue soit bien en tous points la Parole que j'ai reçue et transmise. Ce ne peut pas être la Parole censurée (suppression de texte) et ainsi déformée éditée par Al Abdal. L'intégralité de la Parole ne peut être protégée que par le copyright.

08jan19 203C112
Immense joie de vous lire et de pouvoir vous souhaitez mes meilleurs vœux spirituels les plus sincères pour 2019 ! Que serions nous devenus, tous, frères, sœurs, inconnus, sympathisants, intellectuels... et vous notre très cher frère ainé [Rév d'Arès 16/1], notre prophète ?!
En continuant ce blog, vous servez le Très Haut, vous moissonnez, vous accompagnez, vous tissez le lien qui nous unit tous spirituellement. Une empreinte indélébile et tellement nécessaire à nous et aux générations qui nous suivrons. Je vous assure de mon soutien. Je vous embrasse vous et votre épouse très affectueusement.
À tous ceux qui comme Al Abdal/droits changeurs ou Antoine B. (que j'ai bien connu en 1987 lors de ses visites pour nous faire démarrer la mission en Suisse à Lausanne) et qui aujourd'hui se donnent le droit de vous provoquer comme des adolescents en pleine croissance, je souhaite ou plutôt je porte un espoir spirituel fort que tout cela aboutira, dans leur coeurs, à la quête de la direction de certitude (sans passer par la case "intellect").
D'avance je vous prie de me pardonner mes maladresses dans le texte. Mon cœur vous parle et il pleure pour et avec notre frère ainé.
A bientôt au pèlerinage 2019. Avec tout mon amour de petite sœur.
Valérie B. de Suisse

Réponse :
C'est avec joie et avec ma plus grande affection que je vous souhaite, à vous Valérie, à votre époux Pascal, à vos enfants, à tous ceux que vous aimez une année très heureuse, très réussie, pleine de santé et surtout de vraie piété et de moisson fécondes en 2019.
Merci du fond du cœur et de l'âme pour ce commentaire, ma sœur Valérie.

08jan19 203C113 
Désolé, je vous rajoute du travail en ce début d'année. C'est pourtant indispensable.
Prophète, je vous en prie, laissez vos frères régler cette histoire "Al Abdal/droits changeurs"; peut-être pouvez-vous publier nos arguments sur votre "journal de l'âme." Même si le véritable journal, Le Livre, c'est vous. C'est vous comme le Bâton de Lumière est notre cœur ; il est inséré dans nos côtes (Rév d'Arès xLii/1 et xxxvii/15). Pour qui veut L'accueillir. Ah, la volonté ! Tout n'est qu'une question de volonté.

Quelle est la volonté d'Al Abdal/droits changeurs (Nazih-Suzane et Antoine B.) ? Mettons un peu d'éclairage sur ce point. Car là est l'essentiel.
Mais vous, prophète, ne vous abaissez pas à devoir vous justifier face à ces "justes frères", comme ils voudraient qu'on les perçoive. Permettez-moi de vous dire encore pourquoi vous n'avez pas à répondre à leur sournoiseries et faussetés ; ces quelques lignes encore de ma part veulent témoigner et vous convaincre sincèrement.
À cause de vous, je vais devoir revoir ma définition de la sincérité. J'ai toujours cru que cela voulait dire : Parler avec son cœur. Quelle en est l'étymologie ? Là, je trouve que vous avez plutôt à faire à des gens qui comptent [Rév d'Arès ii/10-19 à xxvii/4], c.-à-d. qui parlent avec calcul ou arrières pensées.
Bon, ils comptent pour vous. Sinon vous ne diriez pas qu'ils sont sincères. Puis, surtout, vous n'agiriez pas comme vous le faites. Comment ? [Vous dites vous-mêmes :] "Si vous ne les voyez pas comme des frères, si vous ne les aimez pas, comment pourriez-vous espérer les ramener à une vision plus vraie ?" (Réponse 203C96). Ainsi vous nous renvoyez aussi à l'un des cris de notre frère Jésus : "Qu'aucune de Mes Brebis ne s'égarent !" [?] J'y réfléchis !

Mais la vie m'a appris bien autre chose. Elle m'a convaincu d'abord d'une chose simple : On ne change pas qui ne veut pas changer. Le changement est intimement lié à la conscience. Et lorsque la conscience ne veut pas s'activer dans un autre sens, quand elle se refuse à une autre vision, à des possibles différents, elle bloque. Je crois qu'il ne faut pas s'épuiser à l'endroit où ça bloque. Même si, bien sûr, il ne faut pas se lasser de leur parler (Rév d'Arès 26/15). Il ne faut donc pas se lasser de répondre à leur question, s'ils en ont. Et si celles-ci, bien sûr, sont appropriées dans le sens de faire avancer tout ce qui relève d'une meilleure compréhension spirituelle ou prophétique. Si le Coran prescrit de s'éloigner des ignorants, c'est qu'il existe bien des ignorants.
Et puis si la brebis veut aller paître sur un autre versant de la montagne parce qu'elle y trouve la plaine plus verdoyante, le berger va-t-il passer son temps à lui courir après et laisser son troupeau exposé à tous les dangers ? Je suis triste, oui, de perdre une brebis. Mais peut-être est-ce la part du loup !? Peut-être cela évite-t-il de laisser les autres brebis éparses pour qu'elles ne soient pas traquées par les loups (22/1) ?

Je vous en prie, laissez vos frères expérimenter leur talent de "jeune pousse prophétique" dans cette affaire de "droiture" ! Nous savons que vous avez bien d'autres occupations plus constructives que celle-ci ; tous les courriers, les appels incessants vers tous les horizons, le blog d'une âme libre, vos rencontres avec les frères et la logistique de vos déplacements, vous qui allez devoir penser aussi à vous pour passer de l'autre côté dans les meilleurs conditions, etc. Laissez-nous donc régler ça. Et faîtes-nous signe lorsqu'il nous échappe un point important ; continuez à nous informer sur le décalage qui peut se produire entre le prophétisme du faucon qui vole haut (Rév d'Arès xLv/21) et notre culture, ce plâtre qui nous empêche toujours de ressentir le Souffle (1/10 et maintes références). Cette affaire de récupération par "Al Abdal" est une occasion en or pour nous frotter à ce genre de réalité.
Alors, la première chose qui me frappe c'est de retrouver cette bonne vieille attirance vers ce qui peut faire frémir : Les désaccords, les conflits, une forme de rapport de force. Peut-être devrions-nous présenter les bienfaits de la pénitence dans une démonstration à faire frémir ?! Nous aurions plus de chance d'attirer, peut-être !? Parce qu'Al Abdal/droits changeurs parvient à faire plus de 4000 vues sur YouTube en ayant publié leur "droit de réponse" le 3 janvier 2019. C'est-à-dire en à peine 3 jours. Chapeau ! Soyons fair play, bon joueurs ! Sauf que ce n'est pas un jeu. Il en va tout de même du salut (maintes références) de l'humanité.
Ne dirait-on pas Léonidas devant Xerxès ?
[...]
Je souhaite à tous de bien prendre note de cette actualité car nous avons le devoir de pouvoir décrire l'imposture à n'importe quel moment
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Je me suis permis de supprimer une grande partie de ce commentaire très long, qui ne me semble rien ajouter d'important à ce que vous avez déjà dit, d'autres manières, dans d'autres commentaires, mon frère Frédéric.
Je tiens quand même à répondre à votre exhortation que voici : "Laissez vos frères régler cette histoire "Al Abdal/droits changeurs !". Exhortation que vous répétez avec d'autres mots un peu plus loin : "Je vous en prie, laissez vos frères expérimenter leur talent de 'jeune pousse prophétique' dans cette affaire de "droiture" ! Nous savons que vous avez bien d'autres occupations plus constructives que celle-ci."
Mais, mon frère Frédéric, qui ai-je jamais empêché de "régler cette histoire Al Abdal/Droits Changeurs" ? Personne. Je n'ai interdit à aucun frère, aucune sœur d'apporter sa contribution à la rectification des erreurs ou des tartuferies ou, selon vous, des friponneries que publie Al Abdall/Droits Changeurs. Au reste, personne à ma connaissance ne l'a fait hormis notre frère Dominique M. président d'Adira, qui s'est chargé des démarches légales nécessaires, par la voie d'avocats spécialisés, pour contraindre Al Abdal/Droits Changeurs à retirer de ses publications sur l'Internet la fausse version du Livre qu'il avait affichée en annexe de son site. Ce qui a été fait il y a déjà quelques semaines. Hier, frère Dominique M. m'a fait savoir qu'Al Abdal avait bien retité de son site sa fausse version du Livre, mais qu'il continuait d'afficher sur son site des commentaires trompeurs à propos de La Révélation d'Arès et il me demandait si l'on pouvait attaquer Al Abdall/Droits Changeurs sur les interprétations fallacieuses qu'il fait de ce Saint Livre. Comme, faute de temps pour tout faire, je n'ouvre ni ne lis jamais Al Abdal/Droits Changeurs je lui ai répondu que j'ignorais de quoi il voulait parler. Je lui ai seulement donné un avis, à savoir que l'interprétation de La Révélation d'Arès ressortait de la liberté de chacun et qu'Al Abdal/Droits Changeurs est loin d'être le seul dans le monde à avoir une interprétation de la Parole d'Arès différente de la mienne et que si l'on veut attaquer aussi l'Église Catholique, les nombreuses Églises Protestantes, l'Église Orthodoxe, les Organismes Théologiques Juifs, leurs équivalents dans l'Islam, les nombreuses sectes, les innombrables individus, etc., sur ce point on s'attaque à une immense question de Fond que seul le temps réduire : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Croyez-moi, mon frère Frédéric, s'il fallait "régler cette histoire", comme vous dites, avec chacun de nos détracteurs, il nous faudrait embaucher un ou plusieurs avocats pour ne faire que ça. Nous ne serions plus un phare spirituel sur le monde, mais une sorte d'officine juridique. Nous oublierions, dans la démesure, notre vocation de disciples du Sermon sur la Montagne : Tu ne jugeras pas pour ne pas être jugé (Matthieu 7/1), Tu aimeras même ton ennemi (Matthieu 5/44), etc.
Ceci dit, je répète que pas plus que je n'ai jamais interdit à personne, vu que je n'ai aucun pouvoir ni aucune envie d'interdire, de dire ce qu'il ou elle voulait, d'organiser sa pénitence, sa moisson, sa piété, comme il ou elle voulait, je n'ai interdit à personne de répondre à Al Abdal/Droits Changeurs.

09jan19 203C114
Vous n'êtes pas l'homme que vous prétendez être, le prophète supposé plein d'amour, de pardon, de paix... J'ai lu tous les échanges à propos d'Al Abdal/Droits changeurs et d'Antoine B. qui est probablement l'un de ses promoteurs, de Frédéric M., etc., et vous semblez bien vous complaire dans cette querelle. Nous avons lu ces échanges, avec des rires tristes que nous aurions préféré ne pas avoir, au cours de la réunion du mardi soir du Club d'Amitié "Bleu Pervenche" que je préside. Vous vous révélez, en fait, vindicatif.
Ce n'est pas beau-beau, pas joli-joli, et nous hésitons à poursuivre la lecture de votre blog que nous suivons depuis quelques années avec d'autres blogs de philosophes et de religieux ou quelques écrivains que la vie spirituelle inspire comme Catherine Kelen, Anne Dufourmantelle, Pierre Assouline (dans ses écrits dévotieux et qui est kabyle comme moi).
Nous avons décidé de vous faire part de notre désapprobation, qui est en fait une déception.
Nous ne voulons pas perdre notre temps à faire la guerre à la laideur, laideur morale évidente chez Al Abdal mais que nous venons, à notre grande surprise, de déceler en vous. Nous ne voulons pas accuser, même les accusateurs. Nous avons consulté Al Abdal (à travers des imprimés du site). Qu'en dire ? Que même s'il est vrai qu'Al Abdall finit par vous accusez vous de censurer La Révélation d'Arès, ce qui est leur propre faute et qui est une accusation évidemment sotte et malhonnête, nous estimons que dans la position royale que Dieu vous a donnée vous n'auriez jamais dû y répondre. Comme Dieu règne au-dessus de la bêtise humaine, vous son prophète, reconnu par tous même par vos ennemis, devez régner.
Si nous hésitons encore à poursuivre nos lectures de michelpotayblog, c'est parce que nous soupçonnons votre vie de ne pas être facile, en particulier à cause d'une pénible solitude et que cela peut fausser le raisonnement.
Afulay A. de la Meuse

Réponse :
Afulay ? Je n'avais jamais lu ou entendu ce prénom. Sur Google je découvre qu'il est la forme berbère d'Apulée (Lucius Apuleius) qui était en effet d'origine kabyle... Ce n'est pas pas un mince auteur dans le monde des auteurs humains, puisqu'il est le père des "Métamorphoses" aussi intitulé "L'Âne Rouge", dont Malaparte pensait qu'il était le premier roman jamais écrit dans le monde. J'ai autrefois traduit (mal, je n'étais fort ni en latin ni en grec) au lycée quelques passages de ce livre extraordinaire écrit vers l'an 160, je crois.
Frère Afulay, je ne vous connais pas (Je vous signale que nous avons une mission à Metz en Moselle, limitrophe de la Meuse). Vous m'accusez de ne pas être un prophète à la hauteur et je reçois sans contrariété ni vexation ce reproche, car je ne suis à l'évidence qu'un pécheur, un homme qui fait honnêtement ce qu'il peut, mais sûrement pas très doué. Dieu a, je suppose, tiré malencontreusement mon nom d'un grand chapeau où Il avait mis sur des petits papiers les noms de tous les humains en se disant peut-être : "Ils sont tous pécheurs, impurs, égarés, nuls. Tirons-en un au hasard, il fera toujours l'affaire !" Il est quand même tombé sur un pécheur particulièrement nul.
Ceci étant, prophète je le suis, je l'affirme. Je vous déçois, mais qu'y puis-je ? C'est à Dieu qu'il vous faut adresser votre reproche. Est-ce que je mérite ce reproche ? Ni vexé ni contrarié, je ne me défends pas par amour-propre. Je vois les choses raisonnablement. Raisonnablement je ne pense pas que j'aie manqué "d'amour, de pardon, de paix" à l'égard d'Al Abdal et j'affirme qu'il était nécessaire que je réagisse comme je l'ai fait à l'entreprise erronée de l'auteur ou des auteurs de ce site.
Il vous a peut-être échappé que j'avais commencé par entrer courtoisement en contact avec Al Abdal par le moyen de son bouton "contact", mais je n'ai jamais reçu de réponse. J'aurais évidemment préféré que le litige dont Al Abdal était cause se règle entre Al Abdal et moi, mais Al Abdal ne voulant à l'évidence communiquer qu'avec des gens qui ne le mécontentent pas ou pensant qu'un litige public me serait défavorable, j'ai dû procéder autrement.
Défendre Dieu est pour moi un impératif incontournable, notamment défendre l'intégrité de la Parole qu'Il m'a demandé de diffuser. Je me dois (et après moi le petit reste se devra donc) de veiller à l'intégralité de ce que Michel Potay, témoin du Père, a édité au Nom du Père. Je ne peux pas laisser éditer une forme déformée, notamment caviardée par Al Abdal et agrémentée de commentaires d'Al Abdal non prophétiques — Les commentaires que je publie ressortent du charisme prophétique que le Père m'a donné —. J'ai donc entrepris de faire retirer du site d'Al Abdal sa version inexacte du Livre.
Contrairement à ce que vous dites, mon frère Afulay, je ne me suis pas du tout "complu dans cette querelle". Ce n'était d'ailleurs pas une querelle, mais une rectification qui s'imposait. Vous avez eu tort de "lire ces échanges, avec des rires tristes que nous auriez préféré ne pas avoir" dans votre Club d'Amitié "Bleu Pervenche".
J'ai des défauts, je suis pécheur, mais je ne suis pas "vindicatif".
Vous semblez penser qu'en me taisant, qu'en laissant faire, ma tâche prophétique serait sortie grandie du refus de répondre à Al Abdal comme je l'ai fait. Vous vous trompez, frère Afulay. Il demeure que ce monde est un monde d'erreurs et que, dans la mesure de mes moyens, je dois écarter les erreurs qui peuvent fausser le Message — qui n'est pas mon message, mais le Message du Tout-Autre —. Écarter les interprètes qui dévient du Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4, xxviii/21) fixé par Dieu, le Vrai que le juste prophète (xxxvii/2) qu'est Mikal connaît mieux que personne sur terre, sans cesse affirmer et réaffirmer Ce Qu'il a reçu du Père, sont des actions qui s'imposent en permanence dans un contexte de réflexion (la réflexion n'est pas interdite) envisageant les choses comme un faisceau de faits et de Paroles — y compris la parole de Mikal (i/12, xxi/10) — donnés et immuables, qu'elles plaisent ou déplaisent. Le devoir prophétique fondamental est de s'opposer sans cesse aux censeurs de ce monde. Si cette Vérité n'est pas acceptée pour l'éternité le monde ne changera jamais (28/7). Les sentiers sont pluriels, ils sont chevriers, c.-à-d. accidentés, rocailleux, c.-à-d. peuvent faire mal (25/5), mais il n'y a qu'une direction, celle des Hauteurs Saintes que montre le prophète. Cette direction doit être suivie dans sa globalité.

09jan19 203C115 
Bien aimé frère aîné,
Je peux comprendre les amoureux de liberté, autant que ceux qui ont été touchés par votre cœur et par le Feu à travers vous et qui vous portent une grande confiance, et aussi ceux qui se sentent appelés par la Parole au point de vouloir partager leur propre compréhension comme la Parole appelle fortement...
(Et pourtant parfois je bondis et je peux sortir momentanément de ma zénitude.)
Le Créateur n'a pas choisi de graver Lui-même l'écrit de Sa Parole. Mais Il a choisi un homme, un seul être humain, pour la recevoir, la noter et l'expliquer, en transmettant la Vie qui passe à travers. Il a choisit l'humain pour encrer la Parole, chercher à l'accomplir et la partager.
Il a choisi la vie pour transmettre la Vie.
Vous ne pouvez qu'être le plus à même de transmettre au mieux la Parole, son sens, son Intelligence d'accomplissement, Son Feu, et toute cette Vie à développer.
Il est donc bienvenu d'échanger avec vous pour vous permettre d'expliquer plus encore et mieux comprendre cette Parole. Même si il est demandé dans La Révélation d'Arès de faire taire le(s) bruit(s) (Rév d'Arès ii/15). Le bruit, ce n'est pas toutes paroles, la communication n'est pas réduite au silence (même un bavardage léger n'est pas forcement bruit). Le bruit semble être du côté du lourd, de ce qui bloque ou grince par manque de liberté, ce qui enferme ou détruit la Vie, ce qui sépare, divise, décourage, ou tire vers le bas, ce qui tord comme le mensonge, ou ce qui place un voile comme les préjugés, ce qui tombe vers trop de matériel, ou ce qui tourne dans l'intellectuel et qui en oublie l'Intelligence, ce qui veut s'imposer comme une autorité, ou ce qui se replie comme la conscience qui ne voit qu'elle-même, etc... Le bruit c'est probablement tout ce qui sonne faux, ce qui ne va pas dans le sens de la musique du Créateur, de la Vie dans sa création.
Cette demande de faire taire le bruit ne semble alors pas là pour fermer et tout figer, mais au contraire pour tolérer les inévitables interprétations multiples, qui sont probablement aussi nombreuses que les lecteurs, sans que personne ne tente d'imposer son point de vue, sans que personne ne vienne se placer entre chaque individu et Dieu. Dans un mouvement de tolérance et liberté, n'allant pas contre l'expression mais poussant à une nouvelle forme de communication où nous ne cherchons pas à convaincre en nous appuyant sur des croyances, mais à nous entraider pour l'accomplissement...
Chercher à suivre la direction que vous indiquez est alors perçu comme une simple direction pratique de recherche du Bien.
Et que certains lisent parfois la Parole sans les annotations pour eux-mêmes, surtout s'ils en connaissent le sens, ne me choque pas. Mais aller jusqu'à réécrire La Révélation d'Arès pour imposer sa vision semble révéler un oubli de la responsabilité qui vous a été donnée de transmettre cette Vie, un oubli de la Liberté que nous offre à tous le Créateur, et aussi de la nature même de la Vie...
Vous offrez bien la Parole au peuple, mais vous ne pouvez que regretter que certains cherchent à imposer aux autres leur propre compréhension, à se placer comme intermédiaire entre le peuple et Dieu. Ce n'est pas pour garder un pouvoir, c'est au contraire pour transmettre directement la Vie dans l'ouverture, essayer d'éviter toute récupération par des pouvoirs et que ça devienne un système vide de Vie. Vous ne pouvez approuver les bruits de fermeture, vous ne pouvez que pousser à l'ouverture de Vie.
— La Vie ne peut être enfermée sans être étouffée —
Vous ne cherchez pas à transmettre un dogme mais une Intelligence. La pureté est au-delà des mots (toujours limités), dans l'Intelligence de Vie.
Nous avons à développer une Intelligence de pénitence, une Intelligence de changement.
Et très certainement aussi une nouvelle façon de communiquer dans l'ouverture...
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Si vous n'avez pas beaucoup travaillé sur ce remarquable commentaire, c'est que vous êtes très douée pour aller au fond des choses. Je vous savais nantie d'un sens métaphysique qui ne court pas les rues à notre époque — vous devez vous sentir bien seule par moments — mais là vous ajoutez la perspicacité qui conduit à la finesse. Dans ce monde que son matérialisme en s'épaissaissant rend de plus en plus grossier, c'est rare.
Qu'on ne pense pas que je parle ainsi parce que je suis l'objet que défend votre commentaire, que vous allez dans le sens de l'évidence en disant que "le Créateur n'a pas choisi de graver Lui-même l'écrit de Sa Parole, mais qu'Il a choisi un homme, un seul être humain, pour la recevoir, la noter et l'expliquer, en transmettant la Vie qui passe à travers" ! Non, je pense que tout simplement Dieu vous a placée sur notre route comme un esprit juste et fin et je rends grâce au Très-Haut. "J'avance en Te chantant," entonnait Jean Chrysostome (ou Bouche d'Or) sur le chemin de son exil où il n'arriva d'ailleurs jamais, son âme ayant été, par bonheur, aspirée par le Père et ses étoiles innombrables entre lesquelles elle vole parmi les anges en attendant le Jour où il reviendra dans sa chair et où, je l'espère, nous tomberons dans les bras l'un de l'autre... Je ne sais pourquoi, vous me faites un peu penser à lui — Soit dit en passant, et même si Jean Chrysostome se prête à plusieurs sortes de lecture et interprétations, je n'aime ni n'approuve l'article que Wikipedia consacre à cet homme de Dieu, qui fut une sorte d'âme habillée et non le maladroit et autoritaire archevêque de Byzance là décrit. Je ne suis plus depuis quarante cinq ans un orthodoxe et mes visions de Dieu, de Jésus, de l'homme sont certes différentes de celles qu'avait Jean Chrysostome, mais nous nous rejoignons sur la ligne de dépassement, de transcendance qui fut aussi la sienne —. Il y a comme ça des types d'humains qui constituent des exceptions dans le contexte de la foi et qui se joignent au-delà des religions.
Il y a à la fois dans votre commentaire de l'aphorisme et du poétique même peu perçu, mais chantant au cœur de qui sait lire. Merci pour lui, ma sœur Rachel Flora.

10jan19 203C116
Chère frère Michel,
J’ai suivi de très près l’affaire du copyright.
Pour être honnête et en accord avec ma conscience, je me dois de vous dire que les Al Abdals droits changeurs semble présenter des arguments concrets, avec des "preuves" à l’appui, inscrits par vous-même comme en-tête dans toutes les pages de toutes les éditions de La Révélation d’Arès, etc…
Ceci fait vraiment réfléchir et nous laisse perplexe.
Comment y répondez vous ?
Et ils soulèvent par ailleurs, d’autres questions pertinentes. Surtout que vous n’avez pas publié sur votre blog leur réponse à votre réponse sur leur communiqué à propos de votre copyright sur la Parole.
Une des questions pertinentes, parmi d’autres, que le copyright soulève : À qui revient les droits sur la Parole ?
Dominique M, Président de l’association ADIRA, est bien votre gendre. ADIRA est-elle une affaire familiale, donc ?
Il y a déjà en à peine quelques jours plus de 9.000 vues sur Youtube pour la vidéo de leur réponse à votre réponse.
Ceci, prouve le grand intérêt que suscite le sort de la Parole.
Question qui jusque là n’a jamais été soulevée et qui prend toute son ampleur et son importance actuellement.
Je me dois en tant que pénitent, de le signaler, car vous avez 90 ans et le sort de la Parole doit s’éclaircir de votre vivant.
Je sais que certain propos sont difficiles à admettre et que c’est très pesant de se remettre en cause à votre âge et après 45 ans de mission. Ceci demande une grandeur d’âme, beaucoup d’humilité et énormément de courage.
Surtout que, quoi que l’on fasse, la Vérité finit toujours par se dévoiler et éclater en plein jour.
Peut-être même, compte tenu des circonstances, que le moment de révéler "les versets terribles" 13-14 de la veillée 26, est proche !
Je comprendrai si vous ne publiez pas mon commentaire. Mais je voulais partager mon opinion quand même, et j’espère avoir des réponses. Et puis vous au moins, vous me lirez.
Je compatis avec vous pour la situation dans laquelle vous vous trouvez. J’ai foi en Dieu et en Son Plan.
Portez vous bien, frère Michel.
Je voudrais aussi présenter ma plus grande admiration à sœur Christiane.
J.D.

Réponse :
J'ai failli ne pas afficher votre commentaire, puis je me suis dit à votre propos: Voilà quelqu'un qui se dit pénitent, donc un frère ou une sœur, qui pense que je me terre sous les coups de menton et les éclats de voix d'Al Abdal. Il n'en est rien ; ne confondez pas silence et sérénité. L'homme de Dieu que je suis ne peut simplement pas user des mêmes procédés qu'Al Abdal, imprudent(s) et retentissant(s) bluffeur(s). La Vérité, au reste très simple, est de mon côté, mais comme disait Camus dans son discours de Stockholm devant le comité Nobel : "La vérité est toujours fuyante, à conquérir." Mais comme Camus je crois qu'il faut parfois assumer quelques contradictions si l'on veut les dépasser. C'est pourquoi je vous affiche quand même sur mon blog. La contradiction majeure est toujours celle qu'on trouve entre le mensonge ou l'erreur et la vérité.
Mon frère ou ma sœur J., l'inanité de votre commentaire n'a d'égal que le mystère de vos initiales. J'ai une liste assez longue de J.D.
Vous me dites : "Et puis vous au moins, vous me lirez..." Peut-être ne vous lit-on pas parce que vous écrivez beaucoup de choses invérifiées ?
Pourquoi dites-vous, par exemple : "Dominique M, Président de l’association ADIRA, est bien votre gendre" ? Non, Dominique M. est un frère de Suisse, parmi les plus dévoués frères de ce pays, c'est sûr, mais sans le moindre lien familial avec moi. Son épouse Nicole C. est aussi une de nos sœurs parmi les plus dévouées ; elle n'est pas du tout ma fille. Où allez-vous chercher tout ça ? ADIRA n'est pas une "affaire familiale".
Quant à Al Abdal, s'il a eu "en à peine quelques jours plus de 9.000 vues sur Youtube", c'est qu'il s'est probablement visionné lui-même (il y a des mécanismes informatiques qui permettent d'accélérer le compteur de visites des quantités de fois à toute vitesse). Al Abdal n'étant même pas répertorié par Google, m'a-t-on dit (je n'ai pas vérifié), comment 9.000 regards avides de ce site se jetteraient-ils en peu de temps sur YouTube pour voir un Al Abdal quasi inconnu dans le monde ? J'ai cherché Al Abdal sur YouTube et j'ai en effet trouvé non pas 9.000 vues mais 11.000 vues. Mazette ! Ça a augmenté vraiment très vite depuis votre commentaire — Le chiffre arrondi 11.000 me paraît quand même peu naturel. Leur titre est "Michel Potay censure le Livre En Face avec son copyright sur la Parole de Dieu - Notre réponse !" Que voulez-vous que je réponde à ces gens-là, qui disent n'importe quoi et savent comment faire de la publicité, créer une illusion d'importance sur le Net ? N'importe qui peut dire n'importe quoi sur le web.
J'ai répondu aux questions qu'Al Abdal m'a posées par la voie de notre avocate de New York. Si vous lisiez mon blog, vous le sauriez : 203C83.
Le plus gros dommage humain que provoque le mensonge est moins le mensonge par lui-même que la perte de confiance. Ce qui me bouleverse c'est moins le fait qu'Al Abdal mente que le fait que, quel(s) que soi(en)t celui ou ceux qui est ou qui sont derrière, je ne peux plus le croire ou les croire. Si je le ou les rencontre un jour, je ne pourrai qu'être méfiant et devoir se méfier de celui ou de ceux qu'on aime malgré tout, c'est très éprouvant.
Je ne sais plus qui disait que mentir, c'est compenser un besoin qu'on ne peut assouvir (Voltaire peut-être). L'histoire de la religion n'est qu'une histoire d'intrépides falsifications et Al Abdal tente de reprendre cette histoire en partant d'une Parole que je diffuse pure, mais qu'il essaie déjà de déformer. C'est ce qui est arrivé à la Bible, au Coran, etc. Je ne peux pas laisser une idée humaine, serait-elle sincère au départ, commencer de détruire La Révélation d'Arès. Sincérité n'est pas vérité. S'il est un rôle qui m'est confié par excellence, c'est celui de garder pures la Parole d'Arès et sa signification. Ne vous occupez pas d'Al Abdal, occupez-vous à accomplir le Bien selon l'enseignement que je vous donne.
Et ne vous laissez pas impressionner par les tonitruances youtubesques d'Al Abdal.

10jan19 203C117
Vous dites, dans l'entrée n°179 "Changement et paix du pénitent" (Réponse de Mikal au commentaire 170C25) :"Gardez toute votre vie, ma sœur A., la constance nécessaire pour faire comprendre à un monde aux oreilles bouchées et au cerveau étanche que ce que nous demande le Père est très très simple : Ce n'est pas ce que tu crois, mais c'est le Bien que tu fais qui te sauve et qui sauvera le monde."
Ce monde, dans sa manière de fonctionner, déspiritualise l’humain, et [se déspiritualise] soi-même. Alors avec constance, on peut espérer arriver à le spiritualiser. Avec la prière, mais aussi en lisant ce blog qui est la parole de Mikal, c’est-à-dire [la parole] d’un homme, devenue frère aîné (Rév d'Arès 16/1), qui vit dans ce monde et qui active chaque jour le Bien dans sa volonté de création d’un nouveau monde :
Mikal (est) Mon Vent (Rév d'Arès ii/5), le Vent sorti de La Révélation d’Arès.
Comme vous dites  dans l' entrée n°202 "Pas la religion, la Vie", réponse de Mikal au commentaire 202C62 : "J'aime mes frères... mais je les veux de Feu."
Alors, merci de continuer ce blog, car il nous faut enflammer ce monde, et comme vous dites : "les gilets jaune n’ont pas employé le mot spirituel"...
Alors tout est à faire !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Oui, mon frère Henri,"tout est à faire". Mais nous avons quand même commencé cet énorme travail. Il y a quarante ans que nous sommes en mission et des échos nous reviennent à présent qui prouvent que les idées et l'espérance véhiculés jusqu'à nous depuis le Cœur du Père a déjà porté quelques fruits. On le voit bien dans l'inflexion que prennent depuis quelque temps les discours d'hommes éminents. Il faut poursuivre sans relâche. C'est le découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Tout dans La Révélation d'Arès nous ré-associe à une patrie originelle, très lointaine certes, mais qui a laissé des souvenirs profonds dans l'humain, plus essentielle que l'époque et le monde dans lesquels nous vivons. Cette conscience d'appartenir à un lieu de Bien très ancien est présente chez beaucoup d'hommes et de femmes, mais encore beaucoup trop floue, imprécise, pour que se révèle des épis mûrs. Mais la prise de conscience se fera tôt ou tard. Pour l'heure nous jetons des brandons ; le Feu n'a pas l'air de prendre, mais des petites fumées commencent à s'élever. Patience et courage, frère Henri. Je compte que vous ne cesserez jamais d'être un apôtre.

10jan19 203C118
Bonjour ou bonsoir, cher prophète,
J'ai entendu à nouveau votre voix au Cirque d'Hiver (voir vidéo sur cette page) et j'ai été étonné de vous entendre décrire le bruit de lutte qui s'entendait avant le début des Théophanies. En effet, c'est exactement le même genre de bruit que j'ai entendu dans un hôpital, lors d'un épisode de coma, suite à une chute dans un escalier du métro parisien... Peut-être mon souvenir inconscient s'était-il "conditionné" pour entendre ce bruit d'armée céleste ? !
Quoiqu'il en soit, je suis entièrement retapé, rééduqué, et bien content de poursuivre mes missions, à cheval pour Rennes en septembre prochain — Si tout va bien.
L'un de mes "mentors" me parlait souvent de Sparte et/ou d'Athènes, comme s'il s'agissait toujours de choisir un camp.
Nous, les pèlerins d'Arès, nous n'avons pas à choisir : le Camp de Dieu est proche, vaste...
Je me souviens d'un "détail" de votre enseignement à Paris vers 1995-96, détail que je veux rappeler ici : Vous nous invitiez à bien nous souvenir de toutes les petites sources d'agacement quotidiennes, afin de mieux les chasser, les traquer. Je trouve que c'est un très bon conseil pour apprendre à mieux se connaître et connaître les autres.
Je pense que la connaissance peut aider l'amour à germer, la reconnaissance à le faire éclore...
J'ai parfois envie de serrer tous les êtres humains contre ma poitrine.
Laurent L'H. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Laurent, pour ce commentaire.
Nous sommes des rebelles et j'ai toujours eu l'impression, à votre approche, que rebelle vous l'étiez particulièrement, comme beaucoup d'artistes, car artiste vous l'êtes aussi. Qu'est-ce qu'un rebelle ? Un homme qui dit non, certes, mais comme en disant non il est actif dans son renoncement, il dit oui aussi, oui à l'action de se libérer, d'être libre (Rév d'Arès 10/10). C'est une sorte de contradiction par laquelle on reconnaît beaucoup de Pèlerins d'Arès. Ce n'est pas un non-oui, mais un non qui signifie oui, parce qu'il signifie la vie dans sa plus belle entreprise : retrouver la Vie (24/5).
Je souhaite que vous enfourchiez ce "cheval pour Rennes" où vit votre épouse Stéphanie.

10jan19 203C119
Bien cher frère Michel,
J'ai  la sensation que notre frére Antoine B. doit vivre, d'après les commentaires qu'il vous adresse, une grande souffrance intérieure. À tel point qu'il s'enfonce dans une ténébreuse noirceur due à son mental. C'est terrible et il doit beaucoup souffrir.
Ce n'est pas envers vous qu'il ressent un certain remors, mais envers lui même. Et ce doit être une grande souffrance pour lui.
Antoine B. est le frère qui en 1988, voilà une trentaine d'années, alors qu'il vivait avec votre famille à Arés, m'envoyait des courriers d'acceuil et d'échanges spirituels. Je decouvrais alors La Révélation d'Arés.
Il avait alors vraiment une grande foi au Message que le Créateur d'abord par Jésus puis par Lui-même directement, vous avait donné. Il était joyeux, plein de cette lumière spirituelle, souriant, heureux. Un bonheur partagé émanait de ce frére apôtre qui vivait à vos côtés.
C'était vraiment du bonheur de partager cette foi en La Révélation d'Arès qui vibrait en lui.
Pourquoi a-t-il tant changé ?! La vie l'a fait changer.
Des soleils et des soleils finissent dans la fumée, parce qu'étants blancs vient sur eux le noir (Rév d'Arès xvii/13).              .
Al Abdal... Antoine peut il vraiment s'en libérer ? Ouiuiui 🕊
Tout est dans le mental qui peux noircir même les plus valeureux apôtres,défenseurs de la Parole.

Cher Frére Antoine,
Prends le genoux [Rév d'Arès xxxiii/5] de ton prophète ! Retrouve ta confiance envers ton prophète, le Frére  Michel. Abandonne cette noiceur qui tient en cage ton cœur et ta foi intérieure !
Fais lâcher prise à ton mental intellectuel qui ronge tes pensées et ton cœur !
Redeviens un apôtre de l'amour, de la paix, de l'intelligence spirituelle !
Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) ! Alors, tu verras la Lumière à nouveau envahir ton coeur ❤️
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour cette exhortation à notre frère Antoine B !

10jan19 203C120 
Merci, Frère Michel, de continuer votre journal de l’âme, de partager votre pensée moulée à celle du Père Aimant Qui ravive l'intelligence spirituelle des faibles lumignons que nous sommes (Rév d'Arès 1/11, 32/5). Je souffre de mon individualisme et de celui de mes sœurs et frères, je commence sentir davantage le manque de conscience collective. Mes pensées s'envolent au verset : J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre, par Lui toute vie  dès la graine, dès l'œuf,  reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix (4/10).
Nous ne sommes pas des oies programmées, si je puis dire, pour partir en migration en formation V ou des phénix, mais, des images et ressemblance, créées, nées pour faire le Bien, pour être fait christs et partager le Dessein de Vie éternelle et infinie avec Dieu (Genèse 1/26, 12/4, 2/13-14) être un avec le Tout Autre.
Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1-4) !
J'ai replongé dans "Conscience collective et prophète" (Le Pèlerin d'Arès 1989). Extrait page160 : "Chacun a sa petite mission, chacun recherche des relations personnelles avec le prophète, chacun choisit ses têtes parmi les frères, chacun entretient sa petite idée sur ceci et cela. Voilà pourquoi la conscience collective n'éclôt pas, elle qui pourrait donner pleine force, sa pleine importance, à la fonction du prophète et à toutes les autres.
Comment sortir de l'individualisme ? En poussant plus loin notre pénitence, en renonçant à nous-mêmes (Luc 9/23, 40/5-6).
Extrait page 162 : Question que l'assemblée doit se poser : "Quel prophète voulons-nous ?"
Nous Pèlerins d’Arès pénitents avons un prophète vivant Mikal, nous sommes assistés par une légion d'anges (Rév d'Arès 29/6) et le Souffle du Père est avec tous les pénitents (1/10, 2/14-19, 4/10-11, 5/1, 10/12, 12/3, 13/9, 15/4, 20/9, 23/5, 28/21, 31/6, 33/13, 35/14, 37/7, 33/8-27, 2/14).
L'amour évangélique est un fait social, il commence entre nous par l'exemplarité, la mise en actes quotidiens du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1-7). Je souhaite de tout mon cœur une prise de conscience collective,  une synergie des pénitents, une Moisson féconde, la santé, la communion des âmes avec Mikal, une pénitence plus grande, la vertu, la sagesse, l'humilité mère de la lucidité a toutes mes sœurs et frères apôtres de l'idéal a la suite de Mikal.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour vos souhaits de "prise de conscience collective, de synergie des pénitents, de Moisson féconde, de santé, de communion des âmes avec Mikal." Je vous retourne mes propres vœux d'année heureuse, de santé forte, de réussite dans tous vos projets et de mission féconde !
La mission est très difficile, parce que nous parlons à un monde sourd, découragé, sceptique en tout, un monde à qui tous les reponsables sociaux, qu'ils soient religieux, politiques ou autres, ont trop, beaucoup trop menti. La mission est si difficile face à ce mur d'incompréhension et de lâcheté que certains d'entre nous perdent pied, abandonnent ou croient devoir chercher ailleurs que dans La Révélation d'Arès les arguments pour décider les hommes à croire de nouveau en eux-mêmes comme capables de changer le monde en se changeant personnellement. Mais vous, tout en étant conscient de nos défaillances, vous poursuivez votre mission, peut-être pas assez directement toutefois, parce que votre profession qui vous met en contact avec quantité de personnes du dehors vous oblige à prendre des biais, à parler en demi-ton, par allusions. La plupart d'entre nous sont plus ou moins forcés de passer par ces couloirs incertains où nos voix se perdent dans des banalités que tout le monde approuve sans les suivre, parce qu'on ne suit jamais des banalités. On ne met vraiment ses pas que dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12).
Ce monde, en fait, souffre d'une profonde déréliction. Ce n'est pas qu'il ait complètement perdu la foi, c'est qu'il se sent abandonné, abandonné de tous côtés. Pas seulement par la politique, mais aussi par la religion qui l'a tellement trompé que l'homme cherche aujourd'hui d'autres moyens d'échapper à sa condition humaine pour retrouver un bonheur idéal dont l'espérance ne l'a pas quitté, mais vers lequel il a perdu tous les couloirs proposés, qui ne lui renvoient que des échos de mensonges. Cela Dieu l'a parfaitement compris : de là La Révélation d'Arès !
L'homme en somme marche dans le vide. Tout cela se fait, hélas, au détriment de la lucidité. Il faut dire qu'aujourd'hui c'est l'angoisse de ce qu'est le présent et de ce que sera demain qui devient le moteur des actes... De là les gilets jaunes et si les pouvoirs ne comprennent pas cela, je me demande bien comment tout ça va tourner. Soit les religions sont des boutiques d'illusions, soit elle sont des instruments d'oppression (Daech, le wahabisme saoudien, etc.). La politique a fini de montrer quelle belle boutique d'illusions elle est aussi... De là la crainte qu'elle redevienne un instrument d'oppression. La pire menace est maintenant celle de l'unification du monde, ce que d'aucuns appellent la mondialisation. Dans un moment où il faut au contraire libérer l'homme, permettre la formation de petites unités humaines souveraines... Ce monde n'est plus très loin du cahot. C'est face à ce problème que nous sommes, mais nous détenons la Vérité et nous devons absolument maintenir notre mission, car cette Vérité va être le dernier recours.
Je ne me laisse pas gagner par des idées noires. La Lumière est au bout de notre mission.

13jan19 203C121 
Bonjour, cher prophète,
Je ne sais pas si vous aurez le moindre moment pour lire ce livre qui inspire la réorganisation sociale et économique de  la région du Rojava Kurde en Syrie, le pkk ayant abandonné sa doctrine marxiste pour appliquer avec succés depuis trois ans la pensée libertaire libre de doctrine et anti étatique de Murray Bookchin.
C'est l'application pratique de certains principes que vous prônez vous-même, comme revenir aux petites unités communales en démocratie directe et participative. Toutes les communautes religieuses y ont aussi trouvé leur compte au Rojava Kurde en Syrie et cohabitent en paix.
Je ne doute pas que ceci ne pourrait que vous intéresser si vous disposiez d'un peu de temps. Je vous l'envoi au cas où. Je ne suis pas un intellectuel, donc pour moi ce n'est pas évident de lire un tel livre.
Il y a des articles plus courts et aussi des documentaires sur YouTube.
Je vous embrasse et prie avec vous.

Murray-Bookchin-Le-Municipalisme-Libertaire.pdf

Daniel C.  d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce document. J'indique pour ceux, sûrement nombreux, qui l'ignorent, que Murray Bookchin, qui est mort en 2006 à 85 ans, est un écologiste libertaire américain, fondateur de l'écologie sociale, une école de pensée qui propose une nouvelle vision politique et philosophique du rapport entre l’être humain et son environnement, ainsi qu'une nouvelle organisation sociale par la mise en œuvre du municipalisme libertaire. L'influence de ses idées a conduit à l'élaboration du confédéralisme démocratique du PYD en Syrie, où il connait un début de mise en œuvre dans les cantons du Rojava, dont vous nous parlez ici. Le PYD est le Parti de l'Union Démocratique (en kurde : Partiya Yekîtiya Demokrat, PYD).
Le texte en question, que j'ai lu ce matin, est plutôt "technique", si j'ose dire, et peut paraître hermétique aux yeux de beaucoup, mais à ceux qui auront la patience de le lire attentivement il peut donner des idées intéressantes. Il existe évidemment d'autres concepts de municipalisme démocratique.
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Signature.

Réponse :
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