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24 décembre 2017  #192
Espérance

Nous du petit reste croyons en La Révélation d'Arès en oubliant parfois que nous avons besoin comme apôtres d'être crus nous-mêmes.
Plus encore, nous espérons mais en oubliant que nous sommes espérés.

       Vaisseau mortVaisseau vivant
       La désespérance est un vaisseau mort                           L'espérance est sous la voile de l'âme un vaisseau vivant


Le langage est toujours insuffisant.
Chacun de nous ressent sous un même mot quelque chose "d'autre", qui fait que chacun, au fond, a sa propre langue, sa propre compréhension de ce qui est dit. De là l'inévitable part d'incommunicabilité ou de difficulté d'entente entre humains.
De sorte que pour certaines personnes foi et espérance signifient la même chose, par exemple la non-possession consciente de vérités que par ailleurs ils croient voir exister sans preuve.
Mais pour le témoin du Père que je suis foi et espérance ne signifient pas la même chose.

La foi est ce que j'ai avec preuve.
L'espérance est ce que je n'ai pas, mais que je pourrais avoir
sans preuve que je l'aurai un jour.

J'ai la foi parce que j'ai tout à la fois La Révélation d'Arès et sa preuve, puisqu'elle m'a été dictée sonorement par Jésus, Messager du Père, puis par le Père Lui-même, tous deux venus physiquement du Ciel.
J'ai la foi, parce que j'ai la preuve du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) qui s'est manifesté à moi dans une fantastique conflagration et qui m'a parlé.
J'ai la foi, parce que j'ai acquis la vraie piété (Rév d'Arès 31/6) et la preuve qu'en prononçant la Parole je me rappelle effectivement chaque jour mon indissoluble lien avec le Tout et le Tout Autre, l'Univers, la Vie.
J'ai la foi, parce que je pratique la pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) qui m'a permis de vraiment changer ma vie et qu'ainsi j'ai la preuve qu'un homme peut changer.

Espérance évoque ce que je ne peux qu'espérer avoir déjà sans certitude : mon âme (Rév d'Arès 4/4-8, 17/4) ou mon salut (11/2, 17/6, 32/4) par exemple, parce que je ne peux jamais être sûr que ma pénitence soit suffisante.
Aussi, si la foi est mon état évident, l'espérance n'est-elle pour moi que tension, mouvement vers le but.
L'espérance est un grand et merveilleux voyage dont je connais le but, mais pas les péripéties.



Les Pèlerins d'Arès ne fêtent pas la naissance de Jésus à Noël, parce que rien ne dit qu'il naquit un 25 décembre. Il naquit plutôt aux beaux jours selon plusieurs indices. Mais pour les Pèlerins d'Arès Noël célèbre l'espérance. L'espérance était déjà célébrée dans l'Antiquité au solstice d'hiver quand allait croître la lumière du jour : On donnait aux pauvres, on accordait aux esclaves un moment où les maîtres les servaient, on comblait les enfants parce qu'ils représentaient l'espérance par excellence. Les hommes antiques manifestaient déjà l'espérance qu'un jour il n'y aurait plus de misère, d'esclavage, de malheur et que la vie serait une enfance heureuse sans fin.
Inversement, dix siècles plus tard, Dante Alighieri dans sa "Divine Comédie" imaginerait au-dessus du portail de l'Enfer une pancarte disant : "Abandonnez toute espérance, vous qui entrez !" Il appliquerait à espérance le sens que lui donnerait la théologie de l'époque, chrétienne ou musulmane. L'enfer était alors vu comme éternel. Quelle absurde disproportion entre un péché ou quelques péchés sur terre, même terribles, et une atroce douleur éternelle ! Invraisemblance qui dure encore à notre époque moderne, où minoritaires sont encore les croyants qui réfléchissent à cette absurdité avec l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5).
J'ignore quel sera mon sort quand mon cœur s'arrêtera, mais j'espère qu'il sera clément, parce que l'espérance des humains n'est autre que le miroir de l'Espérance du Père, Laquelle est généreuse.
"Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme," dit Anaxagore vers 440 avant Jésus-Christ, termes repris par Lavoisier vers 1780. En effet, tout est en transformation perpétuelle (Rév d'Arès xxii/12) dans l'Univers du Père (12/4).
Donc, tout est perpétuelle espérance dans la Création.

L'angoisse, la peur, l'affliction, le rationalisme, marquent des manques ou des problèmes d'espérance. L'espérance apparaît à l'intersection de la santé et de la maladie, de l'heur et du malheur, de la vie et de la mort. L'espérance, telle que je l'entends, n'appartient pas à ceux qui ne se fient qu'à ce qu'ils voient, qu'à ce qu'ils sentent ou qu'aux probabilités mathématiques. Voir et sentir froidement ou calculer, c'est se résigner. L'espérance n'appartient qu'à ceux qui crient dans le désert, qui chantent dans la détresse, qui tiennent bon dans la tempête.

Tous les grands obstinés, Brutus, Colomb, Zénon,
Ont ce mot flamboyant qui luit sous leur paupière :
Espérance ! — Il entr'ouvre une bouche de pierre
Dans l'enclos formidable où les morts ont leur lit,
Et voilà que don Juan pétrifié pâlit !
Il fait le marbre spectre, il fait l'homme statue.
Il frappe, il blesse, il marque, il ressuscite, il tue ;
Nemrod dit : "Guerre !" alors, du Gange à l'Illissus,
Le fer luit, le sang coule. "Aimez-vous !" dit Jésus.
Et ce mot à jamais brille et se réverbère
Dans le vaste univers, sur tous, sur toi, Tibère,
Dans les cieux, sur les fleurs, sur l'homme rajeuni,
Comme le flamboiement d'amour de l'infini !
("Les Contemplations") Victor Hugo.

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Commentaires :
24dec17 192C1
J'ai voulu commenter l'entée n°191 "héros" mais c'est le commentaire de l'entrée "vaincre le solipse en moi" qui s'est présenté et je n'ai rien pu y changer.
Cette entrée sur le thème du héros, pénitent ou missionnaire, donc prophète à votre suite comme par procuration, m'a renvoyé à mes faiblesses, je ne me vois pas comme un héros. Mais je me suis souvenu qu'il y a dans la Bible un prophète qui se présente comme un anti-héros parfait: Jonas. Même si le livre de Jonas est sans-doute plus un conte qu'un récit historique, il m'a semblé intéressant de le relire et d'en parler.
En résumé: Dieu confie une mission prophétique à Jonas pour la ville de Ninive, Jonas cherche à s'y soustraire, affronte une tempête en mer, se fait avaler par un gros poisson, Dieu le tire de ce mauvais pas mais réitère son ordre, à contre cœur Jonas remplit sa mission qui sauve les habitants de Ninive et au lieu de se réjouir il se montre contrarié, grognon, se plaint que le soleil lui donne la migraine, Dieu fait pousser un arbre pour lui donner de l'ombre puis fait mourir l'arbre et devant le désespoir de Jonas montre l'écart qu'il y a entre cette petite contrariété et le fait d'avoir sauvé les 120.000 habitants de Ninive.
Quel encouragement pour nous, pauvres petits pèlerins d'Arès, facilement pusillanimes, ronchonneurs, insatisfaits, distraits par des broutilles: Dieu compte sur nous comme il a compté sur Jonas et malgré ses faiblesses il a quand même réussi sa mission, presque malgré lui...
Henri R. du Mâconnais

Réponse :
Voilà un commentaire adressé à la page 191 mais qui fait une bone transition vers 192. Le héros est aussi celui qui surmonte ses doutes, car nul croyant ne peut vivre sans douter par moments, et l'espérance est ce qui maintient le héros du bon côté du doute, du côté où l'on doute moins de se tromper sans savoir trop où l'on va qu'on ne doute complètement de cette histoire à dormir debout que forment Veda, Tao Te King, Bible, Coran, Révélation d'Arès.
Du reste, on peut et l'on doit même douter de la fiabilité des choses dont la scientifique technicité devrait nous assurer que n'existe que ce qui se voit, se calcule, se vérifie, etc., puisque vous ouvrez ma page Héros et cliquant sur "ajouter un commentaire" vous tombez sur le commentaire de "Vaincre le solipse en moi", ce qui est impossible puisque cent-vingt commentateurs de Héros sont tous tombés sur la formulaire de commentaire de Héros... sauf vous ! C'est comme la louche ce matin.
Ce matin, pour servir le repas que tout le monde appelle le petit déjeuner et qui chez nous est un grand déjeuner (nous ne dînons plus le soir depuis longtemps, nous avons reporté au matin le dîner que nous faisions le soir) sœur Christiane prend la louche pour servir la soupe (délicieuse soupe au chou), la raccroche à son habituel crochet, auquel elle est suspendue depuis toujours, exactement au même endroit et là la louche se met à se balancer. On pense d'abord : Christiane a eu ce matin le geste brusque et a lancé le balancement en raccrochant la louche. Mais la louche continue de se balancer sans que faiblisse le balancement. Nous mangeons dans la cuisine le matin, alors ce matin tout en tapant de la cuiller dans nos assiettes à soupe nous fixons la louche qui continue à se balancer allègrement cinq minutes, dix minutes, vingt minutes, une demi-heure, défiant les lois que je passe et repasse dans ma tête (l'ancien ingénieur garde quelques notions de physique) : Courants d'air chaud (y'en avait pas plus ce matin que les autres jours), magnétisme... mais la louche est en inox, non magnétisable... rotation de la terre (la terre aurait-elle accéléré ?), etc. Mais pourquoi les autres ustensiles de cuisine accrochés à côté (écumoire, fouet, etc.) ne bougent-ils pas ? Alors je conclus : "C'est Aguéla !" (Rév d'Arès xxxi/13) Et Christiane : "Vous nous dites toujours : On n'est jamais seul." Je développe: "Ou c'est votre mère, qui était si bonne cuisinière : Une louche est sa plume pour nous envoyer un message de Noël depuis l'espace." Sourire de Christiane.
Bref, vous avez dévié le lien avec le formulaire Heros sur le lien avec le formulaire "Vaincre le solipse". C'est inexplicable comme la louche, c'est réputé impossible, mais possible ça l'est... à preuve !
Tout peut arriver ! Y compris l'espérance. Parfois les cris d'espérance ne sont pas ceux qu'on croit. Quand La Boétie crie : "Soyez décidé à ne plus servir et vous êtes libre !" dans le "Discours de la servitude volontaire", il pousse un cri d'espoir. Même chose pour nous. Nous crions : "Soyez décidé à être pénitent, à aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec le cœur libre de préjugés et vous changez le monde... du moins sous vos semelles pour commencer, mais vos semelles sont les géniteurs de toutes les semelles du monde !" (Vous remarquez: "semelle (féminin) et géniteur (masculin), je suis absolument contre la nouvelle règle du genre qui exaspère les féministes, je ne vois pas de dégradation de la femme dans l'emploi du masculin. Je ne vois pas ce que gagneraient les pioupious en disant : "À vos ordres, ma Lieutenante, ma Capitainesse...).
C'est bien, somme toute, ce que ce réfractaire, ce rebelle, ce récalcitrant de Jonas fit. Jonas, c'est l'homme dans toute sa liberté, mais qui fait quand même — de mauvaise grâce absolument — pour finir ce que le Père lui a demandé de faire. C'est bien ce que dit La Révélation d'Arès : (Qu'ils) trouvent le salut dans la crainte s'ils ne le trouvent pas dans la joie ! (17/6).
Jonas était quand même un héros, vous Henri êtes quand même un héros, Joëlle est quand même un héros (je fais fi de la nouvelle règle du genre !). Et moi qui avance à grands coups de Pied dans le train, souvent en ahanant, en maugréant, en murmurant, en râlant, en rouspétant, en rouscaillant, suis-je un super-héros ? Peut-être. Pas besoin d'évoquer à tous propos la Miséricorde, elle est là, chaque jour.
Quelle espérance !

24dec17 192C2
C'est le signe, le retour du Créateur sur terre, l'image et ressemblance (Rév d'Arès xLiv/5, i/1, Genèse 1/26), le prophète, le faucon et les apotres de l'idéal, prophètes qui doivent se montrer au monde (Rév Arès 2/16).
Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur. (Rév d'Arès xLv/20).
Joyeuses fêtes à tous, je vous embrasse, frère Michel ainsi que sœur Christiane et je clame avec tous les priants.
Frère Didier.Br Île de France.

Faucon par Didier Br.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette image et pour vos bons vœux de Noël.

26dec17 192C3
Je vous ai adressé un commentaire pour la page 191 mais vous avez ouvert la page 192 et mon commentairea "fallen through" [tombé à l'eau] comme on dit en anglais. Pourtant vous avez affiché le commentaire de Henry R. [192C1] qui était destiné à la page 191 lui aussi. Pourquoi cette faveur ?
Avoir l'espérance est espérer... On doit pourvoir espérer que vous preniez en considération les envois de vos lecteurs. N'est-ce pas légitime ? J'attends surtout une réponse à la question posée par mon commentaire.
Le blog a changé complètement l'histoire des relations humaines, dans tous les domaines, le domaine religieux comme tous les autres. Sa pénétrance, sa transgression, son mode opératoire changent tout. Avant, il était inimaginable, sauf au téléphone, que des gens puissent donner leur opinion autrement que par une lettre postale, un télégramme, des signaux sémaphoriques, en morse. Plus de cloche ou de sonnette, plus de facteur ou de télégraphiste qui frappe à la porte. Les contacts sont d'une facilité déconcertante ; ce qui est dit apparaît tout à coup, bien lisible, sur un écran. Mais pour autant cela sert-il à quelque chose ? Avez-vous plus d'adeptes de cette façon que vous n'en aviez il n'y a pas si longtemps en usant vos semelles et votre salive sur les trottoirs des villes ? Je suis sûr que non.
Les gens écoutaient mieux avant. Je suis sûr que vous ne gagnez rien par votre blog, parce que les gens se referment, se murent, ils s'enferment, bref, s'en foutent d'autant plus que la transmission des messages devient plus facile. Vous êtes devenu comme le vent ; qui prend garde au vent ? Savez-vous que la même question se pose pour la publicité sauf celle qui concerne des marchandises qui coûtent peu mais sont vendues très cher ? Avec de gros bénéfices on peut s'offrir des publicités même si elles ne servent à rien ! Les produits qui travaillent avec des taux de marque infiniment plus petits ne font pas de publicité, parce qui'elle leur coûte très cher, et qu'ils savent que ça ne sert pas à grand chose. Je répète : Ne sert pas à grand chose. La publicité ne sert, quand elle sert, qu'à ceux qui peuvent en ajouter le coût à leur prix de vente. Circulez dans un supermarché comme Carrefour : Le nombre de marques dont Carrefour assure la vente est énorme... Combien en voyez-vous dans les publcités à l'écran ? Entre un cinq-centième et un millième. C'est la microfragmentation des fruits du travail. Vous-même n'êtes qu'un poussière dans la microfragmentation de l'information de masse.
Mais, alors là oui, je vous le dis : Ça me peine beaucoup. Ça me peine parce que je suis en admiration devant l'homme que vous êtes. "Heureux qui comme Ulysse...", mais moi je dois : Heureux qui comme un Pèlerin d'Arès fait cet extraordinaire voyage de l'esprit et de l'âme, que le frère Michel leur fait faire ! Mais combien sont-ils, vos frères ? Quelques milliers ! Dieu s'est décarcassé à envoyer sur terre son Messager Jésus et S'est éreinté à descendre vous parler pour combien de disciples ? Pratiquement personne si l'on compare avec la clientèle de Coca-Cola. Faillite quasi absolue de la start-up "Révélation d'Arès".
Qu'en pensez-vous ?
Corentin L. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Dimanche 24 et hier 25 décembre j'ai fait du courrier, ce matin j'étais en visite de contrôle chez mon cardiologue, je ne peux pas être toujours au travail sur mon blog. Mon emploi du temps est complexe, ma tâche est considérable, multiples sont les directions vers lesquelles je dois sans cesse me tourner. Pardonnez-moi si je ne vous ai pas affiché.
Au reste, je n'ai pas reçu votre commentaire. Un commentaire signé Corentin,  je m'en souviendrais ! C'est de toute ma vie la première fois que je rencontre quelqu'un de ce prénom. Je n'ai rencontré ce prénom que chez Corentin Celton, Breton de Quimper, membre du Parti Communiste fusillé au fort du Mont Valérien, dans ma ville natale de Suresnes, en 1943.
Je suppose que la question que vous me posiez dans le commentaire perdu (ou effacé par inattention ?) est la même que dans le présent commentaire ? En gros: Qu'est-ce que je pense de ce que vous appelez la "faillite quasi absolue de la start-up Révélation d'Arès" ? Mais je ne peux pas répondre à cette question, ne serait-ce que parce que je ne vois pas du tout notre mission comme une "faillite quasi-absolue". Comment, du reste, pouvez-vous dire ça, vous qui me semblez être un bon lecteur de ce blog ? Ne voyez-vous pas que les pages de commentaires de ce blog sont souvent très bien remplies ?
Évidemment, si vous comparez avec la clientèle de "Coca-Cola" !
Nous avons en France un certain nombre de missions qui, je ne cesse de le dire dans ce blog, ont des difficultés considérables à faire connaître au monde l'Appel d'Arès et à grossir nos rangs. Cependant, qui dit difficulté ne dit pas faillite. La plupart des mouvements prophétiques qui ont existé dans l'Histoire ont tous démarré très modestement. Ce n'est pas quelque chose de nouveau.
On dit que dans toute entreprise il faut percer. Oui. Mais je pense qu'on peut voir les choses autrement. Je crois qu'on peut aussi dire — et qui sait si ce n'est pas plus vrai ? — qu'il faut que toute entreprise nouvelle, quand elle est spirituelle, perce moins dans le monde qu'elle n'est happée par le monde un jour ou l'autre. Le moment de ce happement n'est pas venu. Un jour, le monde voudra être confondu avec la Pensée de La Révélation d'Arès. Un jour, le monde voudra ne plus faire qu'un avec la vie spirituelle telle que le Père a à Arès indiqué qu'elle doit être pour échapper au Mal. Autrement dit, il faut qu'un mariage se fasse. Un mariage, c'est quoi ? La symbiose de deux êtres ; le monde est dans La Révélation d'Arès traité comme un être : le nombre vu comme un seul être. Ce mariage — cette symbiose — ne pourra avoir lieu que quand le nombre ne pourra plus se passer de ce qui pour l'heure n'est qu'un petit reste. Il y aura, un jour, le moment du mariage entre les deux.
Pour l'heure, nous plantons des racines. Ces racines ne donnent pas encore beaucoup au dehors. Si le monde vit sans le petit reste, il mourra; il se perdra dans le cratère de ce que le Père appelle le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Si le monde meurt il est probable que le petit reste mourra aussi. La Terre retournera peut-être alors aux dinosaures.Mais si le monde vit, il ne vivra qu'à la suite du petit reste ; le monde ne vivra qu'en happant le petit reste.
Si vous voulez comprendre ça, ne rationalisez pas !

26dec17 192C4
Cher Frère Michel,
Merci pour cette nouvelle entrée qui correspond à de bons vœux spirituels car le monde en a bien besoin.
Dieu, qui nous connaît et qui sait vraiment ce qui nous manque pour être heureux, nous donne La Révélation d'Arès et l'enseignement de Mikal pour que nous retrouvions notre véritable vocation sans trop nous égarer sur des friches qui peuvent être autres que "politiques, religions, lois, systèmes etc..." mais [qui nous permettront] de naviguer sur de bonnes Eaux afin que notre âme, le vaisseau que nous avons construit patiemment par la pénitence et la moisson, glisse vers les Hauteurs Saintes dans la direction de certitude.
Grâce à notre espèrance nous allons évacuer la fatalité qui dit "que le monde ne peut pas changer," car notre espoir est dans la vie retrouvée : Éden !
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Merci, mon frère Paul et ma sœur Marie-Josèphe pour ce beau commentaire.
Oui, notre espérance vogue sur les Eaux du Père, la Mer. La Mer est immense et nous ne voyons pas ce qui est derrière l'horizon. Mais nous avons une boussole, un "compas" disent les marins, c'est la pénitence. Tant que nous aimons, pardonnons, faisons la paix, réfléchissions avec l'intellgence du cœur libre de tous préjugés, le compas indique la "direction de certitude".

26dec17 192C5
Partout dans la Parole on trouve l’espérance, parfois elle est évoquée plus fort :
Tu es la a vapeur avant l’aurore, la mouche y boit déjà (Rév d'Arès xix/18)
(Il) ouvre l(es) porte(s du monde comme) la pierre de feu (ouvre le volcan, porte de la terre) (L/6)

À Lorient en 2016, vous nous disiez :  "Au regard du monde et en mission nous sommes sans cesse en retrait de notre espérance."
Quand je lis votre réponse à mon frère Rémy (17dec17, 191C97) pleine de sublime, je réalise à quel point on vit cela quand, plein d’espérance et de feu, on parle au monde, j’en tremble presque:
"Il est beaucoup plus que ça, quelque chose qui dépasse même la notion d'importance, qui dépasse le témoignage sympa d'un honnête homme, quelque chose qui est comme le soleil tombant sur la terre, comme si le système solaire n'était pas ce qu'on croyait, parce que le monde n'est pas ce que les humains en font, mais tout autre chose, comme l'Œil Flamboyant de Dieu Lui-même. Alors, je suis dépassé, je n'existe plus, et ce serait bien comme ça …"
Depuis deux semaines je réfléchis beaucoup (et consulte d’autres frères et sœurs) sur la suite à donner pour "promouvoir le prophète." Un bout de réponse que vous m’ aviez fait à l’ entrée n°150  (16nov13, C78) m’ai revenue et m’a éclairé :
Nous cherchons à argumenter contre l'instant et pour la durée mais, par ce que nous voulons faire pour être mieux compris des hommes, inversement contre la durée et pour l'instant. Je me souviens de ces mots très forts: "Le monde s'effondre en une poussière d'instants." Nous allons en somme introduire l'instant dans notre mission qui parle pour ainsi dire d’éternité.
Cela situe bien notre dilemme, ainsi j’ en conclu que nous devons tenter malgré tout des choses avec audace avant votre mort pour promouvoir le prophète et en même temps devenir autant de multiplications du prophètes que nous sommes de frères et de sœurs. Ainsi la foi qui nous anime sera visible et fera vivre l’espérance: (De) la boue coule la polone; la nuit  (est alors) finie, le jour fraye ta lance…  (Rév d'Arès xxxix/12)
Pour finir sur l’espérance: de retour de pèlerinage en 2013, cette phrase à la fin d’un courrier de vous m’ a marqué au fer rouge :
"Je suis très heureux de vous avoir vus vous et Caroline (mon épouse) à la prière avec vos petits garcons Alan et Malik. Faites en des grands pénitents, mieux que moi qui suis prophète ! Vous allez me dire ce n’est pas raisonnable ! Mais mon frère Abel qu’est ce qui est raisonnable en terme d’espérance ?"
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce très beau commentaire.
Bien sûr, que pouvons-nous, frère Abel, espérer de mieux que de voir notre actuel petit reste proliférer et devenir le moteur du monde changé de demain ?!
Dieu nous place comme sentinelles aux avant-postes du temps. Ces mots ne sont pas de moi, je ne sais pas dans quelle œuvre de Søren Kierkegard je les ai lus. Des avant-postes, ce sont des redoutes, des fortins, en avant de la masse qui, loin derrière nous, ne nous voit pas, et face à un ennemi invisible : le Mal. Le Mal est un ennemi invisible parce que l'habitude de le voir sans arrêt sous forme de mensonge, de tromperie, de violence, fait qu'il se confond avec la paysage, n'est plus vraiment distinct.
Il y a grand péril dans la religion comme dans la politique parce que ce sont des perpétuations, des perpétuations du Mal, déguisé sous des lois, de dorures, des étendards. Dieu, le Père, Allah, le Tout-Autre est tout le contraire, puisqu'il est la Vie. Mais faire comprendre ça à la masse et plus encore faire comprendre à la masse que ce Bien il faut le construire et qu'on ne le construira qu'ensemble et que, pour ça, il faut nous rejoindre, quelle difficulté ! Voilà bien pourquoi faire de vos enfants des apôtres est une nécessité, est pour eux une seconde naissance !

26dec17 192C6
L'espérance...toujours

Il y a des propos tombés
Qui ont cassé en moi
Le ressort, alors je meurs
Mais j'ai toujours l'espérance
D'un autre jour peut-être
Sous la plume d'autres mots
Oui je meurs pour revenir
Et renaître aussitôt
De morts en vies
Et de jours en nuits
L'espérance me bat le cœur
Aux flux de rivières pourpres
Sous l'œl du faucon Blanc.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

27dec17 192C7
"La seule question est : Faut-il mieux montrer le faucon racontant que "le petit vieux sympa" racontant ?"
Faut-il imposer ou séduire ? Quelle horreur !
J'avoue que je ne comprends pas très bien  la discussion autour de cette vidéo, mais c'est peut-être l'occasion d'éclaircir quelque chose, une ambiguïté de la mission du prophète définie par La Révélation d'Arès.
Contrairement aux autres prophètes, frère Michel n'a pas à s'occuper de la multitude, mais, dans un premier temps, seulement d'un petit reste d'épis mûrs.
Aussitôt vient la question : Quelle attitude adopter face à la multitude  qui, selon La Révélation d'Arès, se perdra quoi qu'il arrive ? C'est dur à avaler, mais c'est comme ça !
Ainsi, chercher à faire de frère Michel une super-star à la Johnny Hallyday dans le monde qui est, n'est pas la meilleure idée, c'est une perte de temps qui conduira à des polémiques et des provocations inutiles. La multitude doit être abandonnée à sa politique et à sa religion pendant quelques générations encore. Sur ce point, nous ne sommes visiblement pas tous d'accord.
Car frère Michel est déjà une super star auprès du petit reste qui n'a pas eu besoin de vidéo pour en être convaincu .
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Peut-être n'ai-je pas compris le fond de votre commentaire, mon frère Jacques. Dans ce cas, pardonnez-moi cette réponse.
Par votre commentaire je crois vérifier que vous êtes — et combien je le regrette — seul dans votre coin, très loin de nos missions, et que vous n'avez pas compris pas la question : "Faut-il mieux montrer le faucon racontant que "le petit vieux sympa" racontant ?"
Il ne s'est pas agi de tenter d'attirer la multitude par quelque dizaines de milliers de tracts ou invitations distribués les jours qui ont précédé la présentation du frère Michel par une vidéo projetée sur les écrans dans nos missions le 18 novembre 2017.
Le petit comité "Promouvoir le prophète" de Paris n'a eu que la modeste ambition de proposer aux missions francophones (principalement France, Suisse, Belgique) de remplacer, le 18 novembre dernier, leurs missions spécifiques locales de ce jour-là — lesquelles portent sur l'Appel à la pénitence et à la moisson de pénitents que lance La Révélation d'Arès — par une mission différente, unique et spécifique, la même pour tous : Faire connaître l'homme, pour l'heure quasi inconnu, qui a reçu et qui a le premier fait connaître le Message d'Arès : le prophète. Le petit comité "Promouvoir le prophète" n'a jamais imaginé qu'il pourrait commencer ce soir-là une campagne visant à faire de Michel Potay une super-star comme Johnny Hallyday.
Au reste, une super-star est un homme ou une femme qui tire sa renommée de son talent très particulier à faire quelque chose de connu et apprécié par presque tous. Par exemple Fred Astaire fut une super-star en ce sens que ses films dansants, chants, sautillants, généralement très gais, furent post-synchronisés dans toutes les langues du monde où ils ont été projetés pratiquement partout où l'on pouvait trouver un appareil de projection cinématographique et l'électricité pour le faire fonctionner — Dans ce sens Johnny Hallyday n'est pas une supers-star, mais seulement une star locale.
De toute façon, la seule Voix que nous souhaitons faire entendre, un jour, dans toutes les langues n'est pas celle du frère Michel, mais celle du Père, de Dieu, du Tout-Autre, de Rama, d'Allah, du Grand Esprit, de celui à qui les hommes ont donné mille noms, bref, du Créateur Qui a parlé à Arès, que ce soit par les lèvres de Jésus ou par Lui-même.

27dec17 192C8
Bonjour à tous,
(...)
Alors  voilà, c'est le commentaire d'un certain Jean Michel, on ne sait d'où, on ne sait qui, sans doute un personnage public. J'aurais aimé savoir tout de même d'où, cela serait au moins un indice. Je connais un Jean Michel, professeur de yoga, mais pourquoi se cacherait-il ?
Toujours est-il que ce commentaire m'a inspiré quelque réflexion que j'aimerais partager.
Au sujet de la publicité et de notre difficile mission. Pourquoi nous plaignons-nous de peiner dans une mission difficile, quand nous savons que notre heure n'est pas encore venue ? D'accord, nous peinons, mais n'est-ce pas qu'un petit mal, un moindre mal ? Si nous étions trop nombreux trop tôt, les pouvoirs publics nous boycotteraient sûrement, et les pouvoirs religieux essaieraient de nous récupérer sûrement aussi. Ne devrions-nous pas nous réjouir à chaque refus, à chaque moquerie, à chaque regard quelque peu condescendant ? Ce n'est tout de même pas de l'insulte ou de la persécution, peut-être une sorte de mal ? Soyons dans la joie et l'allégresse car notre récompense est grande dans les Cieux ! Même si le Père aimant ne nous punit pas, c'est nous-mêmes qui nous punissons en refusant Ses Bienfaits, en refusant de broyer notre orgueil entre nos nerfs, de ravaler notre défi à posséder le Ciel et à dominer sur la Terre à Sa place et de contenir notre rire [Rév d'Arès 33/14]. En refusant de cesser d'être paresseux et indociles au Vrai Maître [17/5].
Nous ne cherchons pas à plaire, mais à trouver les rares épis mûrs, donc nous devrions éprouver de la joie à chaque refus, une joie encore plus intense en découvrant quelqu'un de non-réfractaire, même s'il ne nous suit pas (du moins pas tout de suite), et une joie encore encore plus intense en accompagnant quelqu'un dans notre immense aventure !
Les tracts, doivent être travaillés non pas pour attirer plus de monde, mais pour cibler au maximum une certaine catégorie de personnes, disons presque hors catégorie, ce que nous faisons, il me semble. Élite Spirituelle, où es-tu ? Tu as besoin de faire les boutiques comme tout le monde et de te promener en ville, mais sûrement moins que les grandes masses ! Je t'imagine plutôt perchée sur quelque hauteur dans un coin de nature... Il est donc très rare de te trouver en te cherchant comme nous le faisons... Mais nous devons tout de même le faire. Qu'y a-t-il de difficile à dire : "Bonjour, le Créateur m'envoie rechercher les âmes qui sauveront l'humanité, souhaitez vous nous rejoindre ? Non ? Libre à vous ! Merci beaucoup, très bonne journée !"  Ou [qu'y-t-il de plus joyeux que de s'entendre dire :] "Oui ? Cela m'intéresse." Alléluia !
Cela dit, je pense que c'est aussi en développant notre capacité à nous intégrer dans tous les milieux que nous y parviendrons. Car, s'il nous faut des milliards et des milliards d’âmes, même dans quatre générations ou plus, cela fait tout de même du monde !
Par ailleurs, pour les tracts, l'introduction de l'art me semble une bonne idée aussi. L'affiche affichée d'Éric David [191C117] est très jolie, belle, la Beauté servante du Bien ! [Rév d'Arès 12/3]. Vous allez me dire, la beauté est relative, qu'est-ce que la beauté ? La beauté intérieure, extérieure, etc... Je parlerais plutôt là d'un certain esthétisme propre à interpeler.
Un autre passage m'invite fortement à réagir :
"Or, en fait, ce qui caractérise l'époque c'est la foi libre, mais totalement libre, sans directives d'aucune sorte, devenue libre mais pas au sens que vous donnez à libre dans votre précédente entrée 190. Les gens croient, mais de façon totalement affranchie, autonome, privée. L'invitation à cette liberté-là est partout.
La pénitence que vous prêchez est un rigorisme, qui pas plus que le rigorisme islamique ne pourra triompher de l'irrésistible dynamique d'individualisation du bien-être intérieur qui est maintenant le courant majeur" [Jean-Marie 191C71].
Est-ce que ces gens qui croient de façon totalement affranchie, autonome, privée, sont capables d'altruisme ?
L'irrésistible individualisation du bien-être peut-il nous faire sortir de l'individualisme ?
Peut-on comprendre que le bien-être individuel reste incomplet et ne se projette pas dans l'Avenir de l'Humanité ?
Et aussi :
"L'orgasme n'est qu'un instant d'intense joie et c'est pour ça que les hommes l'aiment, parce qu'ils peuvent désirer un autre orgasme, et, le désir étant meilleur encore que l'objet du désir, ils détestent l'idée d'un orgasme éternel. Vous prêchez le Bien éternel, vous avez inévitablement des difficultés à faire désirer le Bonheur constant à des humains qui préfèrent, de loin, la recherche du bonheur que le bonheur lui-même" [Jean-Marie 191C71]." Qu'est-ce qui pourrait remplacer la recherche du Bonheur et ce désir meilleur que son objet ? Peut-être le désir de créer à l'infini des mondes merveilleux mais réels ? Occuper toutes ces planètes vides dans l'espace avec la permission et l'Aide du Très Haut ? Peut-être la capacité d'imaginer à l'infini des concepts, bons pour la Vie, bons pour la Beauté, pour l'efficacité, bons pour l'amour ? Avons-nous vraiment besoin de nous vautrer dans la mort spirituelle et physique pour comprendre cela ? Et ne pouvons-nous vraiment pas admettre alors, que pour y parvenir, une certaine rigueur soit nécessaire ? Et ceux qui ne se sentent pas capables d'acquérir cette rigueur maintenant, ne seraient-ils pas entraînés, irrésistiblement par l'amour capable des autres plus tard ? Mais plus tard, plus tard, lorsque nous serons dans le Jour ? Nous sommes capables de nous dépasser énormément pour la mort, est-il si compliqué de comprendre qu'autant le faire pour la Vie?!
Crotte ! Pardon.
En lisant le commentaire du frère François D. d'Ile de France, une expression, qui nous ramène à un sujet sensible, difficile pour nous tous, mais que nous pouvons peut-être aborder d'une façon moins, comment dire ? moins impuissante. Cette expression : "le temps qu'il vous reste." Qui sait si le temps qu'il vous reste, n'est pas plus important, plus long que le temps déjà passé ? Après tout, le Père doit bien souhaiter la réussite de votre Mission, en toute logique et n'a-t-Il pas le pouvoir de vous régénérer autant qu'il sera nécessaire ? Vous allez me dire : Ajouterais-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2], mais si un jour est mille ans pour le Créateur, quelques milliers de jours de plus ne devraient être pour Lui qu'une broutille, n'est-ce pas ? Les rapports du temps et de l'espace de Son point de vue et du nôtre n'ayant rien à voir, nous devrions arrêter de programmer inconsciemment votre départ très bientôt. S'il y a une interpénétration du présent et de l'avenir, de l'espace-temps, nous devrions avoir la foi et Lui faire confiance. Le Père sait ce dont nous avons besoin avant que nous le lui demandions [Matthieu 6/8], nous avons besoin de vous, alors allons en paix !
Vous n'êtes pas encore parti ! Soyons heureux, dans la joie et l'espérance de Sa Victoire future qui est déjà Sa Victoire présente, par notre présence autour de vous et dans le monde, Son Jour lointain mais aussi plus proche qu'il n'y paraît. En tout temps, les hommes ont demandé des signes, des témoignages de Sa véridicité et Il les a souvent accordés. Même s'Il sait  aussi que cela ne suffit pas à l'homme pour ancrer sa foi et son espérance dans le roc. Cela, c'est notre pénitence, notre prière, notre volonté, nos efforts, la mission qui le bâtit. Mais il n'est pas interdit de croire qu'Il peut nous donner "un petit coup de pouce" par ailleurs, n'est-ce pas ? La foi sauve, ayons la foi ! Nous savons que croire sans agir ne fait rien, mais croire en agissant oui !
J'ai décidé d'arrêter de fumer pour cette nouvelle année, puisse Le Père me donner la Force d'accomplir ce prodige !
Puissions-nous passer des fêtes chaleureuses, emplies de l'espérance de l'avènement de l'humanité spirituelle, qui, pour nous est quotidienne.
Love !
Christelle A.de l'Aveyron

Réponse :
Vous avez raison, ma sœur Christelle, de nous inviter "ne pas nous plaindre de peiner dans une mission difficile", mais de là à "éprouver de la joie à chaque refus" des personnes rencontrée dans la mission, et de là nous dire "que notre heure n'est pas encore venue", non ! J'affirme que notre heure est venue il y aura quarante-quatre ans dans quelques jours. J'affirme que l'heure de la mission, de l'apostolat, sonna dès l'instant où Dieu y appela par la Parole d'Arès en 1974 et 1977.
Ceci dit, quel beau gemme est ce commentaire, ma sœur Christelle ! Avec quelle pieuse joie je l'ai lu !
Vous êtes emplie d'une lumineuse dynamique spirituelle, pleine d'allant,qui rejette les scories de nos plaintes, les miennes comprises, quand nous exprimons nos regrets de voir notre mission par moments si stérile. Contrairement à vous je ne me réjouis pas de voir tant de monde rejeter la Sainte Parole que je leur apporte, l'Appel du Père à sortir du mal qui est en nous et parce que nous sommes, disons, effondrés en voyant que beaucoup d'hommes le comprennent sans voir qu'il nous faut nous unir pour appeler l'humanité à combattre ce mal. Car le refus que nous essuyons est surtout le refus de se joindre à nous. Mais en même temps je m'explique très bien et de cent façons le refus d'écouter l'Appel d'Arès à rassembler un petit reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1).
Les raisons de ce refus sont puissantes. L'une d'elles, probablement l'une des plus fortes, a pour base le concept brisé, pulvérisé, qu'a du Bien la multitude. L'idée du "Bien commun" qui fut unique et collectif jadis a éclaté en une idée du bien individuel qui se compte par milliards. Autrement dit, le Bien a été broyé en une multitude d'individualismes, dont chacun ne peut être un bien parce qu'il n'a plus pour résidu que l'égocentrisme. L'idée de Bien qui fut jadis spirituel et fraternel est devenu au cours des siècles théologique, philosophique, juridique et socio-politique en de multiples et sous-multiples variantes à un point inimaginable. La pulvérisation de la notion de Bien, qui s'est horriblement aggravée ces dernières décennies, fait que chaque personne rencontrée est d'accord avec nous que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre peuvent vaincre le mal, mais chacun ou chacune — sauf le rare épi mûr — pense au mal qui le ou la menace et n'envisage, s'il l'envisage, que son seul amour, son seul pardon, sa seule paix, sa seule intelligence et sa seule liberté pour s'isoler de ce mal. La citadelle dont parle La Révélation d'Arès est en fait une multitude de citadelles où personne n'entre que les quelques agréés de chacun ou chacune, s'il ou si elle a des agrées. Nous nous adressons à une ruine d'humanité, un monceau de débris, de poussières. Il est évident, quand on lit les Évangiles et l'Ancien Testament qui les a précédés, que ce processus destructif a commencé il y a longtemps, mais il est clair qu'il atteint aujourd'hui un paroxysme.
Dans je ne sais plus quelle page de commentaires de je ne sais plus quelle entrée de ce blog nous avons parlé de Rousseau et probablement de son idée du Bien commun. Jean-Jacques Rousseau avait dans "Du Contrat Social" eu ce souci, certes politico-philosophique (Rousseau n'était pas un auteur religieux), Rousseau pensait notamment au "souverain" alors que nous rejetons l'idée de chef (Rév d'Arès 16/1), mais si l'on élargit à un idéal supérieur et sublime l'idée de Bien commun, on peut dire que sur toute la chaîne des penseurs qui ont réfléchi à l'idée de Bien, on retrouve sous différentes formes l'idée que l'humanité a en commun un patrimoine commun, qui est au-dessus de toute religion ou idéologie, qui n'est défendu par aucune religion ou idéologie particulière mais qui les dépasse toutes. C'est le Fond divin de l'humain, son amour comme extension de l'Amour du Créateur, son lien indissoluble avec le Tout que représente l'Univers infini et son Père (Rév d'Arès 12/4).

27dec17 192C9
Bien aimé prophète Mikal,
Dans notre histoire humaine, il y a des moments d’indicible beauté spirituelle. C’est un de ces moments d’émotion que j’aimerais partager avec tous les lecteurs de votre blog, qui eux aussi par leur réflexion et leur changement boostent nos pénitences.
J’ai vu chez mes enfants un film en dvd  : "La couleur de la Victoire", qui a pour thème la vie de l’athlète Jesse Owen, lors des jeux olympique de 1936 sous l’Allemagne nazie.
Certes ce n’est pas un héros absolu au sens que redonne La Révélation d’Arès, après le Jour de Dieu (Rév. d’Arès 31/8 ), mais quelque chose qui s’en approche. Je vais essayer de résumer ce que j’ai ressenti dans ce film. Ce n’est qu’un film qui raconte l’histoire de Jesse Owen, quatre fois médaillé aux  jeux de 1936 et joué par un très bon acteur qui fait bien ressentir émotion et beauté spirituelles au spectateur, à une époque que je n’ai pas connue.
On y voit la vie d’un athlète de cette époque sans dopage mais dans un climat de violence, haine et préjugés abominable sur fond de racisme vis-à-vis du peuple noir aux États Unis et d’ostracisme envers les Juifs par les nazis, en Allemagne, avec leur cortège d’humiliations.
La pression que Jesse Owen subit au sujet des jeux olympiques est énorme, tantôt pour qu’il abandonne, tantôt pour qu’il participe. Je passe sur les compromissions, manipulations des organisateurs bien connues dans notre monde. Malgré tout, il arrive à être  le meilleur, il y a des moments de dépassement qui sont de l’ordre du divin, de la transcendance et sûrement aussi un coup de pouce du Père. Je ne sais pas si Jesse Owen avait la  foi, mais lorsqu’il décrit son désir de participer, c’est l’homme libre [Rév d'Arès 10/10] que je vois, l’homme créé par le Père de l’Univers [12/4].
Un moment inoubliable pour moi est de voir que l’action de l’homme peut être transcendé en action divine.
Il est incontestable que son action d’éclat reste dans l’histoire comme un pied-de-nez à toutes les forces négatives de l’époque, même si ses intentions, qu’on ne connaît pas, n’étaient peut-être que de courir et de gagner. Au mépris des énormes pressions, il l’a fait.
C’est en cela que je le vois comme un héros.
Très bonnes fêtes et merci à tous.
Simone L. de Touraine

Réponse :
Oui, Jesse Owens était croyant. Son père, déjà un très bon coureur, gagnait des courses organisées par sa paroisse après la prière du dimanche à Oakville en Alabama. Mais bon ! Jesse Owens n'était pas un foudre de foi et de piété. C'était un croyant ordinaire. Curieusement, ce très grand champion n'avait pas une vie d'athlète d'aujourd'hui, il fut notamment un gros fumeur qui mourut précocement d'un cancer du poumon à 66 ans.
Oui, je savais tout ce qu'avait dû supporter Jesse Owens lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Simone.

27dec17 192C10
"Aimez vous !" dit Jésus.
"Recouvrons Ton Image ! Retrouvons Ta Puissance par la pénitence en moissonnant toujours plus de pénitents !
Puiser sans cesse à Ta Vérité et la colporter, car elle est la clef du Bonheur Universel qui s'étendra sur le monde en Ton Jour comme une magnifique fleur 🌺
À Là Lumière d'un matin éternel.
L'espérance a l'image d'une femme qui porte en elle l'enfant de l'amour consacré.
Le Créateur de l'Univers, la grande matrice du monde et de l'Univers qui aime tant son enfant qu'elle garde en elle l'espérance de son Retour comme le retour de l'enfant prodigue qui s'est égaré sur les terres incultes.
Cette espérence que nous portons dans nos cœurs.
Faire renaître l'enfant de l'Amour que Le Créateur â engendré
Pour qu'il renaisse pur.
Pour que Son Enfant rejoigne la Flotte Céleste
Espérance de l'Amour Partagé pour retrouver
La Vie de Dieu dans nos cœurs 💖
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce très beau commentaire sous forme de poème !
Dans la présente période de Noël-Jour de l'An cette présentation poétique de l'espérance convient si bien !

27dec17 192C11
L’homme est instable, vite fatigué d’espérer et pourtant l’homme ne peut agir sans réfléchir constamment : "Qui suis-je ? D’où je viens ? Où vais-je ? Où est la vie réelle ?"
Nous  les créatures nous dépendons trop du monde extérieur, des circonstances. On nous place ici, on nous pousse là, et nous devons nous soumettre. Donc devenons des créateurs, entrons dans le domaine de l’esprit qui crée, qui façonne, qui modèle et tout changera, nous ne dépendrons plus tellement du monde extérieur, nous serons libres et maîtres de notre destin. Autrement dit, il ne sert à rien d’espérer la fin naturelle ou surnaturelle du mal et des malheurs, elle ne viendra ni par la providence ni par la miséricorde (Rév d'Arès 16/15) divines. L’homme doit la provoquer. La philosophie de l’éloignement ne peut nous conduire qu’à l’esclavage et à la limitation absolue, parce qu’il n'y à pas de liberté quand on s’éloigne de la divinité.
Dans l’espérance d’amener les humains vers quelque chose de beau, de sensé, nous devons travailler sur nous-mêmes spirituellement. Un homme qui se sépare de Dieu, qui ne veut pas être dans la lumière, quelles peuvent êtres ses intentions, dites le moi ! Ordinaire son idéal n’est donc pas tellement évolué.
Tu pourras dire : J’ai vu Dieu le Dieu de mon salut. Maintenant j’ai confiance, car j’ai vu le Salut du pénitent et sa Force (Rév d’Arès 37/3). Oui, le jour ou nous cessons de chercher l’espérance, de faire confiance au Père Céleste, nous commençons à sentir les fardeaux de la vie, la misère, la laideur, nous sommes las, nous devenons ridés, ratatinés, car nous avons trop de poids sur les épaules. Mais si, tout en ayant des responsabilités d’adulte nous voulons toujours malgré nos devoirs et nos charges rester un enfant céleste, confiant alors nous nous nous épanouirons, nous deviendrons souriants, beaux et lumineux.
C’est le progrès de l’esprit qui est le véritable progrès. Gerbe et engrange ! Guide et exhorte à l’Ascension ! J’ai parlé en paraboles pour affermir ta confiance, déposer la Vérité sans détours, car le langage des sciences  est l’obscurité et Je suis la Lumière, il est comme la mort et Je suis la Vie (Rév d’Arès 38/5). Lorsque nous aurons acquis la connaissance spirituelle, nous ne pourrons plus vivre pour nous-mêmes. Nous voudrons travailler pour les autres et partager notre bonheur avec autrui.
Peu réalisent ce qu’il y aura de l’autre côté, combien se préoccupent de savoir où ils iront après leur mort ? Dans le monde spirituel servir c’est progresser.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà un bel acte de foi sous forme de commentaire, ma sœur Mary, précédé d'un autre très bel acte de foi par notre Patricia des Hautes Alpes 192C10)
Je crois qu'on n'a jamais tort, qu'on n'est jamais un fossile ou à côté de ses pompes comme disent les gens de la rue, quand on déclare comme vous le faites sa foi avec lyrisme et même avec audace puisque la monde rit du croyant fier d'affirmer qu'il croit et qu'il espère. L'homme moderne occidental, est peu sensible ou n'est pas du tout sensible à l'idée que l'humain n'est pas qu'un animal "intelligent" ; il croit plus sérieux de s'occuper à parler politique, travail, loisirs, bons repas, bien être, qu'à méditer sur le fait qu'il est indéniablement un vivant très différent des autres vivants : éléphants, dauphins, moustiques, arbres, algues, de la planète. Peu de nos contemporains s'attardent longtemps sur leur vie, leur destin leur mort, leurs joies et leurs souffrances, accaparés par un furieux désir de vivre et de jouir de tout quelques décennies durant.
Même ceux et celles qui se disent croyants, qui sont sensibles à ce qu'on leur dit dans la rue, pensent que s'il y a "quelque chose" ailleurs ou après la mort, ce ne peut qu'être bon et il n'y a pas à s'en préoccuper, vu qu'on ne voit rien ni ne sait rien à leur propos. "Erreur ! leur dit-on, vous vous trompez : la Force créatrice de la Vie nous parle sans cesse. La preuve : La Révélation d'Arès. Un boniment, dites-vous ? Mais savez-vous  que vous croyez dur comme fer à quantité de choses qui n'ont même pas un témoin humain, qui se disent sans qu'on ait le moindre indice de leur existence, sauf l'horoscope, les tuyaux des courses et autres vents ? Nous avons mille fois plus de raisons de croire le témoin de La Révélation d'Arès que de croire les discours des politiques ou des pythonisses, pour ne parler que d'eux !" Simone Veil, revenue des camps de la mort où elle avait perdu sa famille, a dit : "Personne n'avait envie de nous entendre ! C'était comme si les campas d'extermination n'avaient jamais existé." Même chose aujourd'hui : Personne ou presque n'a envie de nous entendre. Mais ça changera !
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire.

27dec17 192C12 
Vous dites : "La foi est ce que j'ai avec preuve." C’est vrai pour vous qui avez eu la preuve de Dieu et vous êtes probablement le seul sur terre dans ce cas.
Mais est ce toujours de la foi ?
On m’a toujours dit qu’avoir la foi, c’est croire sans preuve. Il me semble que la vie des prophètes relève d’une autre dimension que la simple foi des croyants. Redoutable le sort des prophètes, dit La Révélation d’Arès, et je comprends que derrière cette phrase, le fait d’être témoin d’un tel événement engage irrémédiablement son salut. Mais vous êtes un grand prophète, Frère Michel, et vous laissez à cette terre un héritage sans précédent dans l’histoire du prophétisme, de quoi nous donner le vertige. Je n’ai pas la foi qui déplace les montagnes,  j’espère seulement faire la part qui m’incombe, aussi infime soit-elle, moi qui comme d’autres ont choisi de croire en vous.
Cela fait-il de moi un héros ? Si un héros est celui qui se lève, même timidement, quant l’immense masse reste assise, alors admettons ! Après, il ne me restera que l’espérance de la clémence du Père pour mes manquements. Je vous souhaite un joyeux Noël, ainsi qu’à tous vos proches.
Richard L d’Aquitaine

Réponse :
Oui, mon frère Richard, "avoir la foi, c'est croire sans preuve." Quand je dis : "La foi est ce que j'ai avec preuve," je parle pour moi — ce blog est le mien — mais vous, vous me croyez sans preuve que je n'ai pas menti.
Votre foi n'est donc apparemment que la confiance que vous mettez en moi. Je suis effectivement le seul témoin de Jésus et de Dieu manifestés physiquement à Arès.
Il y a, en ce qui vous concerne et en ce qui concerne tous mes frères et sœurs, une différence entre la foi et l'espérance, parce que je suis vivant, vous m'avez entendu vous raconter, les yeux dans les yeux, ce que j'ai vu et entendu à Arès. Je suis par moi-même, ma vie, mon travail, ma mission, quelque chose ou quelqu'un qui permet de toucher l'événement, certes indirectement, mais de le toucher quand même.
Vous dites : "Redoutable le sort des prophètes, dit La Révélation d’Arès." C'est faux. Vous vous trompez. Ce n'est pas La Révélation d'Arès qui dit cela, mais moi, en rapportant la voix que j'entendis derrière moi tandis que, durant la deuxième Théophanie (La Révélation d'Arès, édition 1995 dite "bilingue" p.378), défilaient devant moi les corps couchés et pantelants de prophètes. Ainsi, j'en suis heureux, mon témoignage est-il devenu pour vous vérité. Alléluia ! Alors, vous n'êtes pas loin, vraiment pas loin d'avoir la foi en quelque chose que vous possédez avec preuve de son existence.

28dec17 192C13
Comment changer l’espérance des gens, leur donner envie d’avoir envie (petit coucou à une commentatrice qui aime Johnny Hallyday) de s’aventurer dans autre chose que dans un matériel qui finit toujours mal ?
Nous sommes les enfants des interprétations passées des Textes (Bible, Coran, philosophie, etc.), des conditionnements présents, (pub, médiatisation excessive, etc ). Le futur des hommes du temps qui vient est d’abord,  à créer à l’intérieur de soi.
Quels sont nos moyens, à ne pas confondre avec la finalité ? Ils paraissent faibles aux yeux du monde, mais pas vraiment quand on s’y penche avec foi et détermination : La prière (je rassemble mes dispersions en m’inscrivant dans un langage qui me tire vers le haut), le Pèlerinage d'Arès (par le fait même d’être sur le lieu, je  rassemble des énergies de foi, de réflexion), la mission (je rassemble un groupe, une force d’influence, sur une société qui espère ailleurs, qui croit ailleurs, qui se dépasse ailleurs, qui se détermine et agit par et dans un individualisme de personne, de classe, de nation, bref d’opposition à l’autre), tout ceci pour dire que la prière journalière, la mission hebdomadaire, le pèlerinage annuel ne sont pas chez les pèlerins d’Arès, un rite, un dogme, une religion, mais un moteur pour être plus grand que ce que l’on croit être, pour aller vers un surhumanisme  — qui augmente : les héros de l’entrée précédente — par rapport à un humanisme — qui répare.
Il faudra pour cela que les esprits qui cherchent, qui veulent une autre société, un autre homme, ne se perdent pas dans les impasses de pansement des plaies du système, (les associations caritatives, de défense de ceci ou de cela, je ne dis pas qu’elles ne sont pas nécessaires mais insuffisantes, c’est sûr !), il faudra que les esprits qui ont vraiment une autre vision du monde et surtout de l’humain et de son potentiel spirituel,  ou qui espèrent seulement un autre futur, un autre "dedans" dans l’humain de demain, ou qui "savent par expérience" (le Père ne parle-t-Il pas sans cesse à Ses Enfants ? — encore faut-il L’écouter, vous allez me dire — ne restent pas dans leur chapelle respective, leur religion respective mais voient le problème beaucoup plus profondément et qu’ils nous rejoignent en esprit même s’ils ne le font pas en actes.
Concluons spirituellement. Il faudra ou il faudrait redonner à l’humain sa Vraie valeur, l’aider à aller au plus haut de ce qu’il peut devenir, pour qu’il trouve en lui ses forces premières enfouies sous des couches et des couches de sédiments de cultures, de croyances, l’amener à l’universel pour qu’il sorte le meilleur de lui-même, bref pour être pénitent.
J’ai écrit ce commentaire banal pour un pèlerin d’Arès, car en sa conclusion, il répète ce que vous dites depuis des lustres, mais je l’ai travaillé pour une autre raison, d’ailleurs vous le dites vous-même, "le langage est insuffisant".
J’ai écrit, tout en sachant que ce ne sont que des mots. Il y a un océan entre le producteur et le récepteur, dans les deux sens, d’ailleurs. Je m’explique : Voilà ce que font les mots dans un monde où on croit à une chose aujourd’hui et à l’inverse le lendemain: avec les mots, ou vous vous faites passer pour un "avancé" face à ceux qui  cheminent dans le même sens, ou pour un usurpateur face à ceux qui ont des griefs contre vous. J’ai donc écrit tout en sachant que l’effet produit n’est jamais celui que l’on croit ou du moins celui qu’on espère  et d’ailleurs qui sait si le récepteur ne vous prêtera pas des intentions qui ne sont pas vôtres ou vous mettra dans une défensive au lieu d’un partage. C’est pour cela que je me sens de plus en dubitatif face aux mots. Mais là encore, que dire ?  Une autre banalité ?  Que c’est dans son for intérieur, face à Dieu que l’on sent, que l’on sait si on est honnête avec ce que l’on a dit, ce que l’on a écrit, si "ce que l’on rumine dans son esprit" est digne, est aussi digne d’exemplarité, digne de sa potentialité, digne d’être soutenu, si l’on triche ou pas et là, c’est uniquement la conscience et rien d’autre, qui  fait son boulot de conscience.
Encore que  ce n’est qu’un premier pas ! Car ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît,  le degré de conscience de l’un n’étant pas le même que celui de l’autre, et ce qui pour un seul paraîtra juste (dans le sens de justesse) pour l’autre ne sera que de la bouillie remâchée. Le problème est alors insoluble.
En restant dans la raison, c’est sûr,  mais ne devient-il pas soluble dans l’amour, c’est-à-dire qu’il s’y dissout, si on sait que l’amour c’est entre autre, "un dépassement de ses certitudes de pensée, de ses fixations que l’on rumine", pour au moins avancer vers l’autre et continuer le chemin ensemble ?  Vous allez me dire "ce qui est fondamental, c’est l’intelligence de cœur, se mettre à la place de l’autre", mais il nous faut  de l’intelligence, de la pensée car stagner dans de l’irréflexion, dans de la répétition c’est visible à l’œil nu, mais bien sûr que c’est plus, pour ne pas se laisser entraîner dans uniquement de l’intelligence intellectuelle argumentative, subjective.
Réfléchir avec intelligence spirituelle, comment le dire à un monde qui ne comprend pas ces termes, car il ne les vit pas et qui rejette, juge, critique ce qu’il ne comprend pas ? Je veux bien bafouiller " un mariage d’amour et d’intelligence", mais comment cela sera-t-il compris ? Je reviens à mon problème majeur, à cette question qui me turlupine, comment être compris ? Comment communiquer quand les lunettes de l’autre (ses préjugés) vous  filtrent avant que vous ayez dit quelque chose et surtout afin que vous correspondiez à ce qu’il pense et tout cela pour qu’il ne soit pas dérangé et qu’il reste en accord avec lui-même ? Ne va-t-on pas vous mettre dans une case avec une étiquette dessus, et refermer la boîte ?
Qu’on me pardonne ce commentaire trop long, qui anticipe, analyse, questionne, qui a dérivé sur les mots (vous pouvez effacer la deuxième partie, si elle contredit votre thème) ! Paradoxal ! Alors que je pense qu’un excès de mots noie le sens ! Mais quand même, sans espérance, aurais-je seulement écrit quelque chose ?
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire.
Je pense que je ne vous pas très bien déchiffré (je ne suis pas bien finaud et ça ne s'arrange pas avec l'âge), et que c'est la raison pour laquelle je ne comprends pas très bien pourquoi vous ne citez pas la pénitence comme premier, principal et même fondamental, parmi "nos moyens, à ne pas confondre avec la finalité" de "changer l'espérance des gens", parce que "la prière...le Pèlerinage d'Arès... la mission..." que vous citez  ne sont, en fait, que les adjuvants ou les accompagnants de la pénitence. Il est clair qu'il faut avant tout viser la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, en somme de ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence dont prière, Pèlerinage et mission ne sont que les stimulants ou les conséquences. La pénitence n'est pas la finalité ; elle est le moyen fondamental d'accéder à la finalité qui est le Bien, le Salut ou changement de l'humain (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7) et surtout le Jour du Père (31/8).
Mais bon ! Vous dites bien plus loin que pour "redonner à l’humain sa Vraie valeur, l’aider à aller au plus haut de ce qu’il peut devenir, pour qu’il trouve en lui ses forces premières enfouies sous des couches et des couches de sédiments de culture, de croyances, l’amener à l’universel pour qu’il sorte le meilleur de lui-même, bref pour être pénitent." Alléluia !
"Réfléchir avec intelligence spirituelle, comment le dire à un monde qui ne comprend pas ces termes, car il ne les vit pas et qui rejette, juge, critique ce qu’il ne comprend pas ?" demandez-vous, frère Charlie. C'est sans nul doute une question que chaque apôtre se pose, puisqu'il ne dispose pour s'expliquer que de mots que ceux auxquels il parle comprennent autrement.
Eh bien ! Pour ma part, je ne me pose plus cette question que je me suis posée autrefois. Je me dis que le sens des mots n'est jamais établi que par leur usage. Donc je suis apôtre en changeant très très patiemment l'usage des mots qu'emploie la Parole d'Arès comme pénitence, rite, prière, etc., sachant que pour l'heure ceux qui m'écoutent ne me comprennent pas, mais qu'à force de "dire" le sens de ces mots glissera peu à peu dans leur cerveau du point où la langue moderne l'a placé vers le point où la langue future le placera.
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour réaliser cette très lente évolution du langage. Mais déjà il m'arrive, et c'est une heureuse surprise, de rencontrer des personnes qui commencent à donner à nos mots des sens proches de ceux que nous leur donnons et par là je constate que notre mission de quarante ans commence à porter des fruits. Au reste, et c'est très important, nous ne sommes pas envoyés convertir — quelques uns se convertissent mais c'est accidentel — mais moissonner des rares épis mûrs, c'est-à-dire des rares personnes qui ont gardé en eux les débris d'un charisme qui leur permet de soupçonner ou deviner d'abord, puis comprendre ensuite, ce que nous disons et ainsi de reconstruire en eux, à notre contact, une Vérité qui y gisait en morceaux.
Il y a un respecté spécialiste de l'humanitaire du nom de Michael Hobbs qui, voilà quelques années, a écrit un essai aussi bien documenté qu'intéressant, dont j'ai oublié le titre, dans lequel il critiquait vigoureusement la philanthropie et l'humanitaire tels que l’Occident les pratique et que le monde scientifique les honore. Il évoquait notamment les échecs, certains catastrophiques, de l’aide au développement, il citait les technologies et les startups qui se proposaient de changer le monde et qui échouaient. Quelle cause invoqua-t-il pour ces échecs qu'il avait vu partout, notamment en Afrique ? La cause inévitable de l'échec est, selon lui, qu'aucune idée nouvelle, aussi excitante soit-elle, ne peut fonctionner rapidement, même avec un énorme afflux de dollars. Michael Hobbs constatait, pour finir, que toute expansion rapide se soldait toujours par un échec, un désastre, par dessus le marché très coûteux. Autrement dit, il faut donner à tout changement le temps de se faire. Ce n'est pas autrement pour nous Pèlerins d'Arès. Chacun de nous ne change rien rapidement en lui, nous ne changerons rien rapidement dans la monde, nous ne ferons rien comprendre rapidement ! Il nous faut commencer à moissonner, à faucher, à un bout de l'immense Champ. Nous sommes très loin d'être à l'autre bout du Champ, mais la faux est un outil très lent, qu'il faut affûter régulièrement, et nous devons faire avec cette lenteur. La Révélation d'Arès ne parle pas de moissonneuse-batteuse à moteur, mais de faux, de travail patient.
L'urgence de rétablir la vertu, de prendre le mensonge en horreur, de faire comprendre que l'amour est le seul outil civilisateur valable, la crise sociétale, les déséquilibres et injustices entre humains, tout cela exige à l'évidence que le monde prennne une autre voie. C'est le Message central de La Révélation d'Arès : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Le déclinisme a raison Le déclinisme n'est pas un terme péjoratif, mais réaliste, désignant un courant d'idées et d'analyses de penseurs qui voient bien que le monde est en déclin, pas seulement sur le plan politique, économique et social, mais tout autant sur le plan culturel, moral, métaphysique. Nous Pèlerins d'Arès avons une réponse à cela, mais nous savons que nous ne serons pas entendus avant longtemps. Quatre générations ne suffiront pas.

28dec17 192C14
Comme la précédente, cette entrée me fait poser quelques réflexions sur l’axe individu<--->collectif.
La foi, conscience de la Présence qui ne nous quitte que par notre volonté de s’en éloigner est d’abord individuelle dans son existence, sa constance, son expression. L’espérance ultime, celle du Jourl’univers criera sa liesse (Rév d'Arès 31/9), quand les moissonneurs poseront leurs faux pour se désaltérer (35/2) est une Promesse dont la réalisation dépend du travail des humains, donc collective.
La foi actuelle du prophète Mikal est passée par une rupture unique, largement impartageable de l’irruption du Surnaturel dans toute Sa Puissance, elle l’a certainement profondément modifié. La mienne a connu comme celle de l’homme Michel un parcours complexe, mais était fortement ancrée par deux preuves, la certitude intérieure du Tout Autre et la certitude extérieure du sublime équilibre de la Création. L’irruption de La Révélation d’Arès a donné à cette foi une direction de travail et d’espérance, l’apostolat collectif qu’elle propose, accepté avec enthousiasme et qui tisse un lien réel ou virtuel avec les autres apôtres : elle a ajouté la dimension collective de l’accomplissement.
Je ne me préoccupe pas du tout de l’état de mon âme, même si des émotions intimes existent, je me concentre sur mon travail dont je ne verrai pas de mon vivant le résultat ultime. La privation de collectif apostolique affaiblit-t-elle ma foi ? Pas de mon expérience : je me place sous le Regard de Dieu et de ses anges, le regard des autres ne me décourage jamais, celui des passants avec qui j’espère le contact ou celui des apôtres locaux qui m’ignorent et dont c’est le droit. Par contre, l’isolement apostolique altère sans aucun doute l’efficacité de ma mission personnelle et donc de la mission locale.
Je ne connais pas, faute de concertation et de mission partagée, le fonctionnement du groupe historique bordelais, mais je peux supposer sans risque que nous avons la même foi aux variantes individuelles près, mais avons-nous les mêmes espérances ? Lors d’une réunion en 2014 de tous les apôtres connus d’Aquitaine, vous nous aviez conseillé de "missionner en tandem les uns avec les autres pour mieux nous connaître", conseil pertinent pour toutes les assemblées. Votre conseil n’a pas été suivi et je connais assez la sœur chargée de la mise en œuvre, méthodique, dévouée, travailleuse pour savoir que ce n’est pas faute d’avoir essayé. "Trop compliqué," m’a-t-elle dit. Mais est-ce un problème d’organisation ou un problème de Fond, de conscience collective ?
Votre conseil m’avait donné une grande espérance après 20 ans d’ostracisme, pour une fois je ne pouvais pas être accusé de "n’en faire qu’à ma tête", comme certains l’affirment. Lors de cette réunion, le prophète avait choisi le terme très évocateur " d’encoconnés" pour décrire le comportement du groupe qui garde encore sa mainmise sur le local bordelais qui devrait être une base missionnaire pour tous les apôtres actifs à proximité. Peut-on espérer que cela changera, qu’un jour des ailes leur pousseront pour qu’ils aillent voir ce qui se passe en dehors du cocon ?
Il faudra évacuer deux obstacles qui existent peut-être dans d’autres assemblées (?) :
La logique des "affinités" qui interprète votre conseil d’éviter des mélanges forcés qui stérilisent les projets, logique pertinente quand fut ouverte une galerie d’art bordelaise malheureusement suivie rapidement par l’abandon du local commun, mais logique devenue idéologie stérilisante quand elle justifie l’entre-soi à tout propos
La logique de proximité géographique : Il y a les Bordelais et les autres Aquitains qu’il faudra dépasser un jour même si cela complique l’organisation de la permanence.
Je peux espérer mais ne suis pas sûr que cela arrivera de mon vivant à Bordeaux. C’est un problème qu’il faudra affronter un jour pour espérer un meilleur accueil des nouveaux apôtres aquitains.
"Cette belle espérance, qui consiste à croire sans preuve, à adorer ce qu'on ignore et à attendre avec ferveur ce qu'on ne sait pas du tout" (Flaubert, Tentation).
Antoine N. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire. Le thème de ce commentaire est la question de votre présence au sein de l'assemblée bordelaise, tout particulièrement basée sur cette question : "Nous avons la même foi aux variantes individuelles près, mais avons-nous les mêmes espérances ?"
Je crois que oui, vous avez tous à Bordeaux, que vous soyez de la ville ou d'ailleurs en Aquitaine, les mêmes espérances. Je ne pense que la question du hiatus entre vous et l'assemblée bordelaise soit fondamentale, vous chevauchez tous le même Fond. Je ne lui vois pas d'autre cause qu'une difficulté de contact.
J'ai assez souvent posé la question aux Bordelais : "Pourquoi entre vous et Antoine l'accord ne se fait-il pas ?". Tous vous aiment, ils le disent et je les croient, mais tous avouent ne pas vous comprendre, montrent une sorte de gêne, de trouble (je ne sais comment dire) en vous évoquant et j'ai fini par voir ce qui s'est produit entre vous comme une nouvelle tour de Babel.
Il n'y a pas longtemps une sœur de permamence au local de mission, rue Montbazon à Bordeaux, me parla d'une personne que vous auriez, depuis la rue où vous étiez en mission, envoyée au local et qui ignorait complètement ce qu'elle venait faire là. La sœur (je ne dis pas son nom, non pour le cacher, mais parce que très franchement je ne me souviens plus s'il s'agissait de Nicole, de Chantal ou de Myriam) conclua en substance : "Antoine nous envoie des gens qui ne savent même pas qui nous sommes, à quoi nous croyons, ce qu'ils pourraient trouver ici. Antoine ne semble même pas leur dire au nom de quoi il est missionnaire." D'un côté cette sœur était sincère. D'un autre côté, il m'était difficile de croire qu'une personne que vous aviez rencontrée s'était donné, dans une ignorance totale, sans raison apparente, la peine de parcourir les rues de votre point de mission à la rue Montbazon. J'ai demandé à la sœur ce qu'elle avait dit à la personne en question. Elle me répondit qu'elle lui avait parlé de La Révélation d'Arès et que celle-ci s'était aussitôt écrié que ça ne l'intéressait pas et était partie. Après tout, c'était peut-être la personne en question qui avait fait preuve d'une certaine sournoiserie, et ce n'était ni vous ni la sœur de permanence qui étiez cause de la méprise.
Il y a, de toute façon et sans nul doute, un défaut de coordination dans votre mission. L'ennui est que ces histoires-là se racontent, ce qui n'arrange rien, parce que la mission de Bordeaux fini par se demander ce que vous racontez aux gens de rencontre qui corresponde aussi peu à ce qu'ils peuvent entendre à la mission. La disruption s'affirme ainsi. Quand je parle de tour de Babel, je ne me trompe que de quelques milléraires. Les bâtisseurs au nord de la tour ne comprenaient plus les bâtisseurs au sud, lesquels ne comprenaient plus ceux de l'ouest, etc. Qu'est-ce qui s'est fissuré entre eux ? Les théologiens ont donné des explications diverses à cette histoire. Personnellement, je réfléchit encore. Je ne comprends pas encore.
Nous sommes à Bordeaux face à un exemple de déchirement du monde, pour la réparation duquel je n'ai pas encore de solution, sauf par ce qui peut venir des uns et des autres : par l'amour. Vous avez certes, mon frère Antoine, un génie propre qui est une sorte de béton. Mais la crainte ou la méfiance qu'on les autres de vous constitue aussi une sorte de béton. Où est la dynamite pour faire sauter tout ça ? Elle est dans la pénitence, aucun doute, mais celle-ci n'est pas encore suffisante chez les uns et les autres pour tout faire sauter. Je ne rêve pas, je ne reproche cela à personne, car la pénitence est un processus lent. Laissez-moi encore réfléchir. Je ne veux rien forcer ; je connais la fragilité des hommes.
Ah ! Croyez bien que je souffre pour vous, frère Antoine, et aussi pour eux qui ne pensent pas que vous n'êtes pas des leurs, mais qui se demandent comment ils pourraient harmoniser votre façon de penser et de faire et la leur. On est encore loin de l'absolue liberté volatile qui ferait que tout serait clair même entre des être très différents, loin du mouvement léger de l'esprit aimant et libre, loin de la circulation coordonnée, constructive, des hommes et des idées, loin de la vie ensemble, loin de cette bonne folie qui unit dans la foi et l'espérance.
Tout cela est bien la preuve qu'il nous faut tout ré-inventer, nous ré-inventer nous-mêmes.
Laissez-moi encore réfléchir. Comme vous, il y a quelque chose que je ne comprends, mais que je vais peut-être comprendre en prenant un délai pour la prière (Rév d'Arès 39/2).

28dec17 192C15
Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il va y avoir à Bâle un séminaire ou un symposium des jeunes de Taizé, organisé par la communauté des frères de Taizé avec la participation de quarante mille jeunes venus de toute l'Europe.
Vous savez sans doute que le principe spirituel propre à Taizé est basé sur la confiance entre croyants, la réconciliation entre eux et la solidarité entre eux. Les frères de Taizé, qui sont les organisateurs, ont fait de leur prière quelque chose de très souple et d'ouvert à tout le monde, comme votre prière au Pèlerinage d'Arès, pour rendre Dieu et la foi accessibles au plus grand nombre.
Je ne comprends pas que votre organisation : les Pèlerins d'Arès, ne participe pas à cette grande réunion spirituelle, car par certains côtés vous vous ressemblez. Si vous êtes uniquement fondés sur le Sermon sur la Montagne et oubliez la théologie classique chrétienne : Trinité, Dieu incarné, etc., il y a quand même une place pour vous dans cette communauté. Pourquoi ne vous y voit-on pas ?
Rosaly W.

Réponse :
Oui, ma sœur Rosaly, je suis au courant. C'est d'ailleurs ce soir 28 décembre que s'ouvre à Bâle en Suisse (Frère Roger Schutz, le fondateurs, était d'ailleurs suisse), la quarantième rencontre européenne organisée par la communauté de Taizé. On annonce non 40.000 participants, mais entre 10.000 et 20.000 en provenance de toute l'Europe.
Ceci dit, ne croyez pas que je n'ai pas essayé d'entrer en contact avec la Communauté de Taizé. J'ai écrit au frère Roger Schutz avant qu'il ne fût assassiné en août 2005, à la fin des années 80 ou au début des années 90 d'abord, puis pour le trentième anniversaire de l'Événement Surnaturel d'Arès en 2004. Il ne m'a jamais répondu. J'ai écrit deux fois depuis, pour dire ma peine en apprenant la mort tragique de Roger Schutz, puis plus tard, peut-être en 2009 ou 2010, en essayant d'établit un lien fraternel, mais je n'ai reçu aucune réponse.
Pourquoi ce silence ? Sans doute parce qu'on me considère à Taizé comme un imposteur ou un fou illuminé, ou si l'on me prend quand même au sérieux, comme quelqu'un prêchant un courant spirituel très éloigné de la dogmatique chrétienne. Le mouvement des Pèlerins d'Arès est en effet un mouvement libérateur qui affranchit le croyant de la religion, quelle qu'elle soit, qui affranchit notamment le chrétien de sa foi dans une dogmatique de la trinité et de la rédemption par la croix ou par la grâce et qui le renvoie au très simple Sermon sur la Montagne, au seul fait salvateur qu'est la pénitence personnelle fondée sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Apparemment, ce que les frères de Taizé cherchent à rendre "accessible au plus grand nombre" n'est pas la foi très simple rappelée à tous les hommes par La Révélation d'Arès. C'est encore la foi chrétienne fondée sur la théologie trinitaire et le salut par la croix, par la foi, par la grâce, mais non par le bien accompli.
Si vous êtes à Bâle ce soir et si vous avez l'oreille et la confiance des Frères de Taizé, dites-leur de ma part que notre mouvement des Pèlerins d'Arès sera toujours heureux de nouer des liens avec eux.

28dec17 192C16
Jusqu’à ce 25 décembre 2017, j’appartenais à cette catégorie de gens qui confondent foi et espérance, employant l’un ou l’autre des termes sans la distinction majeure qu’apporte cette nouvelle entrée.
Plus précisément, je laissais le sens de la foi s’étendre sur celui de l’espérance, l’inverse n’étant pas vrai.
Ainsi, quand je disais : "J’ai la foi dans la capacité de l’homme à changer en bien", c’était aussi bien relié à la preuve que je tire par exemple de l’évolution du prophète et de mes frères depuis près de trente ans qu’au changement possible en Bien pour un nombre critique d’hommes (le petit reste de pénitents) permettant dans quelques générations le grand basculement du Jour (Rév d'Arès 31/8).
De cette distinction, ma foi et mon espérance vont tirer grand profit. Elles deviennent complémentaires de ma dynamique spirituelle au lieu d’être plus ou moins superposées. Mon carquois spirituel se débarrasse d’une flèche émoussée et s’emplit de deux flèches acérées : "La foi comme état évident... et l’espérance comme tension, mouvement... grand et merveilleux voyage dont je connais le but, mais pas les péripéties," comme vous l’écrivez si bien.
Je repense en lisant cette entrée aux premières lignes de notre vitrine parisienne de Noël qui commence par les mêmes mots depuis quelques années : "À tous, nous souhaitons un noël d’espoir" (repris encore cette année sur l’affiche de notre frère Eric D., publiée dans votre précédente entrée 191), qui résonnent particulièrement bien avec cette nouvelle entrée.
"Nous sommes espérés," écrivez-vous encore. Utile rappel pour l’apôtre "qui a besoin d’être cru." Il nous faut rappeler aux hommes que "tout est en transformation perpétuelle (Rév d'Arès xxii/12) dans l'Univers du Père (12/4). Donc, tout est perpétuelle espérance dans la Création." S’ils ne voient plus cela comme une évidence, c’est que la culture, les media, le système ont gâté leur regard intérieur comme une cataracte... Et que s’ils voient cela mais que cette espérance ne reste qu’à l’état d’idée, d’utopie sans force, sans dynamique créatrice, alors elle n’est qu’un rêve.
Le rêve cache la nuit (Rév d'Arès ii/13) nous dit le Père, tuant l’espérance dans le cœur de ceux qui, après avoir entendu l’appel, retournent se coucher pour quelque raison illusoire, plutôt que de se lancer dans l’aventure soit disant folle de la liberté absolue (26/3).
Il y a deux jours je discutais de cela avec un jeune marocain ayant progressivement perdu la foi dans l’Islam et tué par la même occasion toute espérance dans l’humanité revenant au Bien. Cette mort de l’espérance me parait toucher tant d’hommes aujourd’hui, dont certains qui pourraient peut-être rejoindre le petit reste, si nous leur donnions mieux à voir et à penser. Après tout, la stérilité de notre mission n’est-elle pas aussi due au fait qu’elle touche des femmes et des hommes qui ne sont pas prêts à s’engager alors que ceux qui le seraient — ils doivent bien exister — ne comprennent pas de quoi nous parlons.
Hier encore, je lisais la réponse que fit un journaliste à notre frère Olivier de L. qui l’avait contacté dans le cadre de notre petit groupe "Promouvoir le Prophète". Raison invoquée : "Votre message est trop théologique pour intéresser la rédaction du magazine..." alors que le courrier dit le contraire. Cette entrée comme toujours nous renvoie au cœur de notre mission et de notre pénitence. Elle nous rappelle que nous devons ressusciter foi et espérance — si complémentaires — dans le cœur des hommes qui peuvent encore l’entendre et l’envisager comme évidences et perspectives valant au moins de s’y intéresser. Elle nous renvoie à notre pénitence qui est la porte par laquelle nos mots, le temps de passer de notre bouche à l’oreille de celui à qui ils s’adressent, peuvent s’emplir de ce surplus de Vie qui fait toute la différence. Nous n’y arrivons pas encore, mais nous progressons comme les vagues sourdes et obstinées qui se ruent contre le roc (Rév d'Arès 28/12), ayant ce mot luisant sous leur écume : Espérance
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
J'ignorais cette réponse qu'a faite un journaliste à notre frère Olivier de L. : "Votre message est trop théologique pour intéresser la rédaction du magazine..." Elle est absurde, puisque la courrier d'Olivier, d'après ce que vous dites, n'avait rien de théologique. Mais elle est absurde, c'est évident, parce que le journaliste en question ne savait pas comment dire non à la proposition d'Olivier de L, parce qu'il est écrit quelque part qu'il ne faut, qu'il ne faut à aucun prix que la presse parle de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès.
Quand on parle de La Révélation d'Arès que provoque-t-on ? Non face à nous, mais dès que nous avons le dos tourné ? Sourire entendu ou grimace, haussements de sourcils, soupirs voltairiens. La Révélation d'Arès, il est décidé que ça n'existe pas ; affaire classée !
Mais il existe un adage (je ne retrouve pas le mot à mot) qui dit que si tu ne t'occupes pas de la chimère, la chimère s'occupera de toi. Or, la chimère qu'est aux yeux des informateurs officiels La Révélation d'Arès sort lentement de son purgatoire. Plus exactement, ce n'est pas La Révélation d'Arès comme événement surnaturel qui gêne, c'est ce qu'elle dit, à savoir que ni la religion, ni la politique, ni la loi, ni l'économie ne règlera jamais le problème du mal, mais le cœur. Les informateurs savent que le peu qu'ils sembleront accréditer dans tout ce qu'elle dit suffira à subitement intéresser et à provoquer des mouvements de pensée aux conséquences aussi imprévisibles que contraires au "penser correct". C'est ce côté incontrôlable des conséquences possibles qui "justifie" le couvercle de plomb placé sur nous.
Mais patience ! Nous gagnerons dans quelques générations. Je ne peux pas croire que le Père s'est donné en vain la peine de parler aux humains à Arès.
Merci, mon frère Jeff, pour votre commentaire qui me donne encore plus d'optimisme que je n'en ai déjà.

28dec17 192C17 
L’homme se croit généralement meilleur qu’il n’est et meilleur que les autres, réalité déjà illustrée il y a 2.000 ans par la parabole évangélique de la paille et de la poutre (Matthieu 7/3-5 et Luc 6/41-45).
Mais le rêve cache la nuit (Rév d’Arès ii/14) et tout homme est en fait pécheur, c’est-à-dire fauteur de mal et perpétuateur du mal autour de lui et, au fil du temps, de génération en génération. L’homme pécheur est bien l’agent viral responsable de la pandémie persistante du mal sur terre qui l’empêche de vivre sa vraie vocation humaine qui est spirituelle, c’est-à-dire faite pour le Bien et la beauté, servante du Bien (La Rév d’Arès 12/3), et ce qui en découle : le bonheur absolu et perpétuel.
La Révélation d’Arès, dernière Parole du Créateur, et son prophète  Mikal nous enseignent que l’homme devenu conscient de son état de pécheur peut revenir à sa nature spirituelle par la pénitence, c’est-à-dire la volonté et l’effort permanents de changer sa vie en bien (par l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence et la liberté spirituelles) et de rechercher tous ceux aptes à faire de même, car la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
La Révélation d’Arès, son prophète et les pénitents/moissonneurs (chercheurs) de pénitents, qu’ils soient arésiens ou non (petit reste et reste), croyants ou non, forment ainsi l’espérance de l’humanité de recréer petit à petit un monde de Bien, de beauté et de bonheur, qui débouchera dans un futur plus ou moins proche sur le Jour du Père (Rév d’Arès 31/8).
Dans un petit cadre sur pied posé sur ma table de chevet, j’ai inséré quelques extraits, magnifiques, de La Révélation d’Arès (mais en réalité toute la Parole d’Arès est magnifique…) qui sous-tendent quotidiennement mon espérance de l’avènement d’une autre humanité, bonne, juste, pacifique et libre :
La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Le temps est venu où Ma Parole s’accomplit (Rév d'Arès 28/14).
Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22).

Alors ce sera Mon Jour. D’un Geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds ; il n’y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse ; Je descendrai visiter Mes Granges, J’étendrai Mes deux Bras sur l’univers et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir, les étoiles s’allumeront comme des flammes, brûlant et dévorant les restes de broussailles et d’épines. Je m’inclinerai vers les fosses, les vases funéraires, les mers ; les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils s’assembleront et se relèveront (31/8-11).
Heureuses fêtes de fin d’année à tous !
Sylvaine V. de Charente-Maritime

Réponse :
Merci, ma sœur Sylvaine pour ce très beau et enthousiaste commentaire.
Je suis heureux de savoir que, chez vous, "dans un petit cadre sur pied posé sur votre table de chevet" se trouvent "quelques extraits magnifiques de La Révélation d'Arès qui sous-tendent quotidiennement votre espérance de l'avènement d'une autre humanité"... changée en bien.
Je ne sais plus qui a dit que "en politique l'heure n'est jamais au rêve". C'est la même chose pour le Pèlerin d'Arès : le Père a envoyé Jésus venu en chair et en os transfigués devant un humain mortel nomé Michel Potay, puis Il est venu Lui-même sous la forme d'un bâton de lumière parler au même Michel Potay. Ce n'étaient pas des rêves, mais des réalités visibles, sonores, physiques, et devant cette réalité nous ne pouvons qu'être lucides. Que cessent de s'illusionner ceux qui traitent d'illusion La Révélation d'Arès ! Certes, c'est moi seul qui ai vu, entendu ce prodige surnaturel, il est normal que j'ai foi en lui, mais quelle raison aurait-on de douter de moi ? Aucune, quand même, après quarante-quatre ans de témoignage ! Pourquoi donc ceux qui croient en moi n'auraient-ils pas le foi ?
Reste que cette foi ne sauve pas par elle-même. Elle ne peut, en fait, que déclencher une espérance, l'espérance qu'en suivant les recommandations faites par le Créateur à Arès — et déjà faite par les prophètes autrefois — l'homme soit capable de changer sa vie au point de changer son destin complètement et de vaincre la mort, d'abord la mort de la chair qui nous attend tous après quelques décennies de vie, et ensuite la mort qui n'existera plus après le Jour. Double objectif, en fait.
Il n'empêche que si je ne peux pas dépasser l'espérance que ma pénitence me permettra de vivre dans l'espace (Rév d'Arès vi/1-6) après ma mort physique, si je ne peux pas dépasser ma foi dans une vie possible après l'arrêt du cœur d'un pénitent, dont la pénitence est suffisante, pour obtenir ce résultat, que ce soit un autre si ce n'est pas moi, je peux maintenant affirmer avec réalisme que je peux échapper à la grisaille vide des ténèbres glacées.
Telle est la règle du salut tel que le Père me dit qu'il peut exister. Je sais de façon formelle que l'irréel peut devenir le réel, l'improuvé le prouvé, la mort la vie, même si ce n'est pas pour moi si je suis un pénitent insuffisant. Le doute demeure me concernant personnellement, mais c'est une espérance fantastique vue d'une façon générale. C'est la transparence absolue d'un sort que les hommes tournent et retournent dans leurs tête en se demandant ce qu'il faut croire ou ne pas croire.
Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/11/3). Personne. C'est pourquoi je ne peux dépasser l'espérance me concernant, mais j'ai foi dans le processus. Je sais que je peux laisser à ma mort une chance d'être autre chose que l'anéantissement, parce que je peux casser, stopper la perpétuation du mal en moi, je peux me recréer.
Oui, je peux vivre une autre vie que celle que la société de la terre m'assigne. C'est une chose qu'il n'est pas facile d'expliquer aux gens de la rue, mais nous devons le faire, de toute façon.

29dec17 192C18
Bonjour Frère Michel,
Réfléchir c'est ce recréer ! Je réfléchis pour devenir, pour façonner l'image et ressemblance en moi, non pour faire du bruit.
Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Suivre Dieu, pour le moins au début est se dévêtir de tout ce qui nous a construits jusqu'alors, pour être enfin le bon outil dans Sa Main.
La vie n'est qu'actions, mouvements, redéfinir ces actions quotidiennes est le départ de l'ascension vers les Hauteurs, rien de mystique ici ; ce n'est que pragmatique.
Le premier pas de l'homme en marche est l'acceptation de sa vie présente, si celle ci est viable bien sûr. Parce que ce qui emprisonne l'homme est son refus d'aimer — puisque l'homme est fait pour aimer comme l'oiseau pour voler, Michel Potay —, donc son refus d'agir librement dans sa vie présente. Quel que soit ce refus, justifié ou non, issu de protections face à des contraintes extérieures, ou des peurs passées ou présentes, c'est pourquoi le pardon vient construire la première marche de cette acceptation qu'est la Vie.
Mais cela ne suffit pas à créer la tension intérieure nécessaire au mouvement de la marche vers les Hauteurs, comme l'enfant qui fait un pas devant l'autre en direction de sa mère. Il me faut la foi dans la direction de certitude qu'est faire le Bien et l'espérance que ce Bien à venir générera Bonheur en soi et autour de soi.
Cette tension (comme un grappin lancé vers une roche solide, sur lequel je tire) crée une dynamique qui va au delà de soi , vers l'autre, donc soi par retour. L'espérance est cette tension vers le Bien. Vous dites à propos de l'âme que nous l'avons en nous ou pas. Pour la Vie, c'est la même chose : On accepte Dieu dans son ensemble ou pas du tout, c'est l'acception de ce Tout, qui est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et que je dois être aussi un agent actif de ce changement, qui libère de soi et de Tout, n'être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6).
Ce mouvement librement accepté, tendu vers l'autre, le Bien, génère en moi de la joie, du bonheur, et seul mes limites physiques et intellectuelles sont un obstacle à une expansion totale de cette Vie retrouvée en moi. Sans espérance je ne peux lancer ce grappin du dépassement au delà de moi-même et des autres.
Oui l'espérance est bien un chant de joie lancé dans sa solitude.
Merci, je vous aime.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Voilà un bel hymne à la Vie. Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Tout est ici en perspective, tout file sur la magnifique ligne de fuite de la perspective au bout de laquelle sont les Hauteurs que vous évoquez.
Il y a dans l'espérance une dynamique conceptuelle qui joue dans notre vie de croyants un rôle clé. C'est la dynamique de notre pénitence, qui est mouvement volontaire et continu vers le Bien, par opposition aux idées rationalistes plates devenues traditionnelles même chez les croyants chrétiens protestants ou catholiques qui pensent comme des rationalistes.
Autrement dit, ce qu'on croit est ce qu'on fait changer chaque jour. Oui, le changement est progression continue. Ce que je suis ce matin n'est pas ce que j'étais hier soir. C'est quelque chose qu'un Pèlerin d'Arès comprend, mais que le croyant traditionnel appuyé sur le dogme fixe, inchangé, ne peut pas percevoir ; il croit même que ne pas rester fixé sur le dogme l'excommunie et le damne. Pas nous.
Non, nous ne sommes pas sauvés par notre foi, ainsi que disait Paul de Tarse, mais sauvés par notre espérance, mouvante par nature, mouvement parti de notre foi et qui ne s'arrêtera jamais comme le Père ne s'arrête jamais de créer l'Univers. Même notre pensée est en perspective, elle évolue sans cesse, elle n'est pas collée à un credo, pas collée à des versets d'Écriture, elle marche, elle met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12), elle ne s'arrête jamais. Elle est la Vie. De la l'image du sentier qui est fait pour être parcouru. On montre Bouddha immobile, assis en lotus, zazen, ou couché, ou debout figé comme un piquet. Aberrant. Il n'avait pas cessé de circuler, d'aller et venir pour prêcher, pour mettre ses compagnons en marche.
Les gens croient que ce qu'ils appellent le monde réel ne varie pas, qu'il est immuablement fait de vies courtes et de morts définitives, anéantissantes, de mal et de bien invariables, mais nous Pèlerins d'Arès savons que ce monde réel n'est que celui du moment et que tout peut changer sans cesse si l'on a la volonté de le faire changer. Volonté ! C'est pour nous le sens de Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4). Voilà ce qu'est la Vie, dont vous frère Philippe chantez la louange dans la joie de la pénitence et le bonheur déjà en vue dans votre cœur... votre âme. Le perspectif s'oppose à la pure apparence. La pure apparence ne va nulle part, Jésus et Dieu ne sont pas venus devant moi pour montrer leur pure apparence, mais pour nous montrer qu'ils sont eux-même sans cesse en marche et pour nous mettre en marche. Le simple paraître ne vit pas, c'est le perspectif qui vit. Je crois, donc j'avance.

29dec17 192C19
Je crois que ce qui précède la désespérance, c’est une grosse et immense déception dans l’homme. Bien sûr dépassable avec beaucoup d’efforts. Votre entrée porte sur l’espérance, mais celle-ci rencontre la grosse masse d’air froid, que le vent chaud que porte le petit reste doit chevaucher même si nous ne sommes pas de très bons cavaliers.
Autrement dit, la déception entraîne ou peut entraîner la désespérance comme la masse sous son poids fait couler et descendre sa matière dans une autre matière ou état de la matière, lesquelles conséquences en termes de souffrance et regrets en lieu et place de bonheur et harmonie sont piquants !
Nul besoin ici de faire l’inventaire des causes et des effets de la chute d’Adame, sublime création évolutive en unité multi dimensionnelle corps, esprit et âme |Rév d'Arès 17/7] qui peuvent s’engendrer en une création infinie ou errer lamentablement comme des spectres. Et ce sans même qu’il ait préalablement totalement choisi de naître et d’endosser la vertigineuse destinée qui lui était confiée. La Veillée 2 de La Révélation d’Arès l’a très bien détaillé dans ce qui est nécessaire à retenir. Et vous l’avez à plusieurs reprises souligné.
Grâce au feu de la renaissance des âmes, que la pénitence des générations aura permis, l’ensemble corps esprit et âme unifié sera comme réétalonné, la palette variée des lumières et constellations dont l’humain est potentiellement une des composantes majeures de l’univers, remise sous tension, allumé, après la grosse panne multi millénaire.
Et donc, si on en reste à l’homme et sa part personnelle de possibilité d’éclairer et de fouiller et trouver l’eau sous le désert dans lequel nous campons et camperons encore longtemps parfois sans le savoir ou sans s’en rappeler. Un des grands obstacles est la déception.
La plus grande déception est celle devant l’issue des générations qui pour certaines ont cru voir le bout du tunnel par quelques accommodations de surface, une compression du temps sous un empire simplet : la technologie, la science devenue une fière Pythie, tout comme la religion et la politique qui en forme l’archétype, dans leur phase dogmatique, formalisant et dominatrice, le système d’Adam.
Qui ne leur reconnait quand même le fait que parfois sous leur volonté, foi, croyances, recherches, expériences, etc., elles ont aussi à leur manière pelleter avec ardeur et parfois avec une adresse isolée provoqué des avancées notables ? Mais encore très maladroitement aussi à certaines autres périodes, furent et sont encore les causes des plaies. Et en blessant les sarments qui pouvaient ou peuvent portés des fruits généreux, ont irréversiblement tué les germes de rédemption qui subsistaient par endroit.  Le scandale a tué le Père dans leur cœur. Bref rien n’a vraiment changé. Mais la leçon est claire. Plus jamais de princes ni prêtres ni docteurs et la Bête qui agonisera longtemps derrière l’horizon mourra ! [Rév d'Arès 22/14]
Il n’est nul besoin d’être devin pour savoir qu’on ne reçoit pas toujours ce genre de conseils avec un bonheur ineffable et que la contrariété n’engendre pas que du positif. Et qu’il est pratiquement impossible d’avoir l’ardeur du changement en soi de façon constante, dans un temps ou alternent des périodes positives et d’autres négatives et, pour ma part, avec l’envie parfois de vomir ma race comme on dit en langage djeuns [?].
Au-delà du tentant cynisme reste l’effort de faire avec ce mélange de déterminisme lourd. Comme une traduction particulière, du passage actuel froid et triste, et en guise de chant d’entrainement j’offre ces quelques mots que j’enrobe dans le labeur d’une confrérie d’ouvriers moissonneurs bâtisseurs, qui ne sont eux-même qu’en cours de chantier et qui savent que l’achèvement nécessitera quatre générations au moins [Rév d'Arès 24/2], pour qu’arrive un jour où la lumière couvrira tout sans cesse [31/8].
Là où les choses deviennent intéressantes, fécondantes, c’est quand l’homme se pose la question de l’Œuvre ou du Dessein (de cette recréation universelle) et de ce qui peut accélérer ou au contraire ralentir voir anéantir sa réalisation, à savoir aussi quelque chose qui tient de l’excès de souci de soi-même lequel est constamment sollicité par la part mondaine et ses innombrables points d’ancrages dans le monde dans lequel chacun évolue et ne peut absolument pas se passer sans déraper dans le décor mystique, dont on ne va pas faire non plus l’inventaire.
Contrastes ! Je co-peins un tableau et mon pinceau fuit sur la toile avec l’huile et les pigments qui lui font corps, le ralentissent mais comme il l’aide aussi à se propulser en glissant dans l’ensemble des gestes et de l’énergie des éléments, qui compose une infime part de l’œuvre avec les autres artistes recréants, rendant celle-ci visible et nourrissante.
Je suis à la fois heureux d’être homme et très peiné d’en être un maillon dont une part de l’immense chaîne est tombée dans les abysses. Je rêve que sur le corail renaissant sur les peaux et squelettes des épaves des vaisseaux engloutis, des "îles de frères emmergeront et feront refleurir l’Éden ou chantera le ressac" ("La Pommeraie" dans "Le Pèlerin d'Arès" 1989)
Moi minuscule ver, limace qui tend ses yeux globuleux vers la lumière et filtre les infimes particules dans cet océan qu’est l’histoire, je pressens déjà l’horizon lointain de l’île Bleue [Rév d'Arès xiv/13].
Probablement toute cette expression ci-dessus est-elle trop marqué poétiquement dans ce texte commentaire. Parce que l’allégorie ne remplace pas les actes, mais comment écrire ou parler de façon concise de choses non encore totalement advenues, mais dont la présence fœtale quasi invisible dans le monde est tout de même déjà visible pour celui qui a des yeux et qui veut voir ?
Je vous embrasse.
Jean-Claude D. du Rhône

Réponse :
Merci, frère Jean-Claude, pour ce commentaire.
Ce commentaire, à la première lecture, m'a laissé devant les mots me demandant ce qu'il y a vraiment derrière eux. Après la première lecture j'ai repensé à ce que disait Mallarmé à Degas qui lui annonçait qu'il avait des idées de poésie : "Degas, la poésie n'est pas faire d'idées, mais de mots."  Puis, en relisant (deux fois), j'ai mieux perçu derrière le lyrisme ou la passion de l'expression le sens de ce que vous nous dites ici : Il y a l'espérance mais elle s'élève comme une vapeur sur le femier (Rév d'Arès xxii/9, xxix/11) des soucis, des tristesses, des inquiétudes, voire des doutes.
On reste quand même par endroits sur sa faim ; quand vous dites par exemple: "Là où les choses deviennent intéressantes, fécondantes, c’est quand l’homme se pose la question de l’Œuvre ou du Dessein (de cette recréation universelle) et de ce qui peut accélérer ou au contraire ralentir voir anéantir sa réalisation, à savoir aussi quelque chose qui tient de l’excès de souci de soi-même lequel est constamment sollicité par la part mondaine, etc." parce qu'on attend que vous expliquiez pourquoi les "choses deviennent intéressantes là". Mais bon ! Vous laissez au lecteur son imagination en entier pour qu'il interprète à sa façon le paragraphe. Il y a en effet bien des façons de l'interpréter, si l'on en reste à l'intellect.
Nous avons beau avoir la foi et la foi a beau déclencher l'espérance, il y a, c'est certain — c'est du moins ce que signifie à mes yeux votre commentaire... si je fais erreur, pardonnez-moi ! — un embrouillamini d'incertitudes au fond de chacun de nous, ce que peut-être Nietzsche, l'athée que chacun de nous est par-ci par-là, voulait dire en affirmant "Nous vivons dans l'ombre d'une ombre" ("Le Gai Savoir", je crois). Notre génération vient après des siècles et des siècles de déclin spirituel et nous avons tant de difficultés à voir clair dans nos certitudes, difficultés que la difficulté de s'exprimer avec un langage humain très imparfait, grossier, n'arrange pas, que par moments nous nous demandons ce veut dire "être un homme". Je n'ironise pas ; je me pose parfois cette question en regardant le ciel bleu et me disant : "De l'air, rien que de l'air et moi un simple produit rampant de l'oxygène, rampant qui disparaîtra dès que je ne respirerai plus. Mais alors qu'ai-je vu et entendu à Arès en 1974 et 1977 ?" Et là, merci, frère Jean-Claude, vous nous rassurez : "Je suis à la fois heureux d’être homme et très peiné d’en être un maillon dont une part de l’immense chaîne est tombée dans les abysses," mais on sent bien que c'est le fait "d'être homme" qui nous sortira des "abysses". Votre commentaire sollicite ma franchise : Derrière les mots qu'y a-t-il vraiment ? Rien derrière les mots, mais tout dans la conscience, parce qu'être conscient n'est pas se parler, mais vivre, tendre à la vie... interminable.
Alors, je me redresse. Je suis un ingrat, je me refuse à voir l'évidence, l'évidence que je ne suis pas seul et qu'une Force sans cesse est derrière moi et, mieux encore, en moi. Dans l'instant où je tape ces mots sur mon clavier je me sens comme un jeune homme et je me dis : Vois, toi le myope, le méconnaissant, l'oublieux, vois tes contemporains qui sont des croulants à 88 ans... Tu devrais hurler de joie, de vie... de Vie ! Qui te donne cette capacité d'être un vieux qui pense jeune, qui remue jeune ?! Qui, hein ? La science n'explique pas pourquoi il y a dans les maisons de retraite médicalisées des croulants, tes frères humains, qui se traînent, radotent, ont perdu la mémoire, sont perclus de rhumatismes et d'infirmités et pourquoi toi tu peux aller et venir, travailler, parler, réfléchir ? Pourquoi sinon parce que quelque chose de la Vie est déjà entré en toi ?"
Je mourrai un jour, nul doute, et à vrai dire je m'en moque, parce que je sais que je ne mourrai qu'à ma chair, je ne mourrai pas à ma vie, la Vie, et comment n'aurais-je pas une fidélité profonde aux valeurs que le Père est venu réveiller en moi à Arès et que je m'efforce d'eveiller chez mes frères ? Comment ne serais-je pas porté par la téléologie insistante qui énergise mon existence, comment ne serais-je pas conscient que si je suis pénitent, si je travaille pour le Bien, le Bien Qui est la Vie, la Lumière sera mon univers à jamais, même si je ne peux que l'espèrer, c'est-à-dire si j'ignore complètement comment cela se fera ?

29dec17 192C20
Avant, je disais par exemple de ste-Geneviève (dont une montagne parisienne porte le nom) : "Elle a une foi de caillou !" Ne fut-elle pas celle, avec un autre de sa trempe, st-Aignan (du pays angevin), qui annoncèrent  que les Huns ne rentreraient pas dans l'Hexagone ? Gageure ! Car qui ne savait qu'après le passage des Huns, même l'herbe ne repoussait pas ! Et pourtant.  Par l'alliance imprévue des Francs (Nord de la France autour de Soissons) et des Wisigoths (autour du Gers, pays de l'Armagnac), eh bien ! ils boutèrent effectivement les Huns hors de France ! Ils donnèrent par là raison à ste-Geneviève et st-Aignan, dont Nicolas Dupont-Aignan d'aujourd'hui (et son parti "Debout La France"  - celui qui veut faire alliance avec Marine Le Pen), serait un descendant ?!
Mais aujourd'hui, je ne parle plus de foi de caillou. Ma foi ? Ce que je dis de ma foi dans mon livre "À la conquête d'Éden", le voici : "Prenez un bol de bouillie écrasée et placez-le dans un coin. En souvenir de moi."
Alors aujourd'hui oui, j'ai perdu la foi. Mais voici ce que je dis au sujet de l'espérance. Je dis que j'ai une espérance dure comme du caillou ! Et je ne fais pas que de le dire. Je le vis.
Après ?
De bonnes fêtes de fin d'année à vos lecteurs,
Guy P. d'Île de France

Réponse :
Vous avez "perdu la foi", mon frère Guy ? Ce sont des choses qui arrivent. Il est si difficile d'avoir la foi quand on se fait de la foi une idée proche encore de ce que la religion appelle la foi. Que vous ayez perdu cette foi religieuse, je n'en doute absolument pas. Tout comme moi. Moi, ainsi que le dit mon entrée 192, je n'ai foi qu'en ce que j'ai vu et entendu à Arès en 1974 et 1977.
Vous avez l'espérance, formidable ! "L'espérance dure comme un caillou", dites-vous. L'espérance de quoi, vous ne le dites- pas, mais déjà le seul fait d'espérer est porteur d'un bien à venir, le bien étant le bien, le bien ouvrant les portes de la Lumière.

29dec17 192C21
Le 25 décembre, jour de Noël, ne peut être la fête de la naissance de Jésus, puisqu’il ne serait pas né en hiver mais plutôt au début de l’automne. Ce ne peut être non plus la fête de Dieu incarné, comme le croit la plupart des églises chrétiennes, puisque La Révélation d’Arès dit que Jésus n’est pas Dieu (32/2).
Le 25 décembre est donc devenu dans mon cœur la fête du prophétisme et des prophètes. Celle des prophètes antiques connus, Azor et Noé, des prophètes bibliques, en particulier Abraham, Isaac, Jacob, Élie, Moïse, du prophète de l’Évangile, Jésus, de celui de l’Islam, Mahomet, et de vous frère Michel, Mikal (Rév d’Arès i/12-15), le prophète de La Révélation d’Arès. Tous, porteurs de la Parole du Tout-Autre et gardiens de Ses Instructions (Rév d’Arès 7/5), figures emblématiques de la transcendance et modèles de la vraie pénitence, incarnent idéalement l’espérance du changement de l’homme et du monde en Bien, et l’espérance du Retour du Père de l’Univers au milieu des Siens, les hommes, en Son Jour (2/6-9).
Je profite de ce commentaire pour m’exprimer sur la question que vous posez, frère Michel, dans la page de commentaires et de réponses de l’entrée précédente (Héros, n° 191, du 25 novembre 2017), à la suite de la mission du 18 novembre dernier dans plusieurs villes de France, qui avait pour but de "promouvoir le prophète": Fallait-il montrer le faucon ou le petit vieux sympa ?
Ma réflexion se base tout d’abord sur vos propos ci-dessous, extraits de la réponse que vous faites au commentaire de notre frère Jeff (191C25) :
"Je réalise aujourd'hui que la grandeur du Père, du Messager du Père, Jésus, leur noblesse, leur puissance, le Bien absolu qu'ils représentent, sont certes involontairement mais totalement escamotés derrière un petit vieux sympa, "humble, sincère, honnête", dans le document diffusé le 18 novembre. On est loin de la grandiosité biblique des Théophanies, et même des apparitions de Jésus, car enfin... c’était quand même surnaturel tout ça ! (…) Est-ce cela qu'il faut exalter ? Ne fallait-il pas ce qu'il y eut vraiment en 1974 et 1977, de la transcendance ? Je ne veux pas dire qu'il ne faut que de la transcendance, mais qu'il faut de la transcendance aussi.Xxxxxxxxx
(…) On était très loin du moment solennel où le Père fait face à son Enfant, au fils de l'homme dans sa dimension sublime...
(…) L'ampleur qui manque à la vidéo du 18 novembre, c'est celle de la transfiguration. C’est que le Royaume de Dieu n’est pas la terre seule, ni seulement le petit trottin barbu, "humble, sincère, honnête", bref, sympa qu’on a montré le 18 novembre. On ne peut pas, à mon avis, éviter d'entrer dans une tout autre dimension, celle que le Père m’a donnée.
(…) Je pense que la façon dont j’avais présenté les choses dans ma vidéo de Nice faite en 2010 était quand même meilleure, elle avait plus de solennité, de gravité, même s'il y avait aussi de la sévérité, mais La Révélation d'Arès n'est-elle pas sévère ? Les spectateurs de Nice, que ça leur plut ou non, prirent la dimension de l’enjeu au cœur duquel nous sommes.
(…) Je résume ma demande : Faut-il plaire, séduire dit La Révélation d'Arès (20/2), en montrant un type sympa ou faut-il donner à ce type-là la dimension prophétique que le Père lui a donnée ? Le côté sympa du vieux bonhomme suffit-elle quand il y a derrière lui l'énormité d'une Vérité d'un Événement Surnaturel et d'un Message difficiles à accepter mais impossible à escamoter, puisqu'ils sont fondamentaux ?"
Autre support de ma réflexion : la réponse de Philippe L. (191C39) à cette question (Fallait-il montrer le faucon ou le petit vieux sympa ?), dont vous dites, frère Michel, qu’elle est "d'une qualité exceptionnelle" et à qui vous répondez :
"Vous soulevez avec clarté et courage des questions qui ne sont plus intelligibles dans le monde matériel qui est le nôtre aujourd'hui. Mais vous savez, comme chacun de nous sait, que notre rôle est de redéfinir pour nos frères humains qui l'ont oubliée la finitude du monde.
Notre univers n'est pas la terre avec ses forces physiques, chimiques, mécaniques, son ciel bleu, ses partis écologiques, ses humanismes, ses médecines, ses philosophies, etc., qui lui cachent l'immensité de la Réalité, de la Vérité. Nous sommes une parcelle de l'Univers et nous ne pouvons pas ne pas fonctionner avec l'infini. L'infini commence, quoiqu'on veuille, avec la mort. Il faut donc aussi, outre les côtés sympa, dire avec sévérité où le monde va, aveugle, même si ça fait rire les aveugles qui le gouvernent, car cacher le Fond des Fonds pour avoir l'air plus crédible est non seulement discutable, mais irresponsable. Vous ne le dites pas comme ça, mais votre commentaire va dans ce sens."
Ma réflexion se fonde enfin sur mon vécu.
La meilleure image que j’ai de vous, frère Michel, comme prophète témoignant devant un public, est celle de vos apparitions au Cirque d’hiver à Paris, lors des campagnes missionnaires de L’Œil S’ouvre en 1989 et 1990 (n’ayant découvert La Révélation d’Arès que le 21 janvier 1989, je n’ai pas connu l’opération missionnaire de 1988). Le lieu et les conditions de votre témoignage prophétique étaient idéaux par rapport à l’idée que l’on se fait d’un prophète : grande et belle salle, large public, et vous debout au milieu de la scène, vêtu d’un costume sombre au col Mao et d’une chemise blanche, une tenue à la fois sobre et élégante, tenant fermement à la main un micro qui amplifiait votre voix dans les gradins du Cirque d’hiver, annonçant le retour du Créateur, parlant des événements surnaturels et du message d’Arès, de l’homme et de ses vraies nature et vocation, affirmant la nécessité de la pénitence pour retrouver l’Image et Ressemblance du Père, et annonçant l’avènement possible de Son Jour. Vous étiez le digne héraut du Père de l’Univers, Son Honneur en chair et en os, le prophète qui a vu Sa Justice, le faucon sans peur… Les mots "grandeur", "noblesse", "puissance", "solennité", "gravité" s’appliquaient à vos interventions au Cirque d’hiver ; il y avait aussi une forme de belle exaltation spirituelle, parmi les Pèlerins d’Arès présents bien sûr, mais aussi je crois chez un grand nombre de spectateurs.
J’ai beaucoup regretté l’arrêt brutal à l’initiative des frères organisateurs, début 1991, de ces campagnes missionnaires de L’Œil S’ouvre, alors que celle de cette année-là était en préparation (des Pèlerins d’Arès de régions éloignées qui n’avaient pas été prévenus de cette annulation… avaient même fait le déplacement aux jours prévus pour la grande opération missionnaire qui devait précéder cet événement !). Hormis vos problèmes ponctuels de santé, qui auraient pu simplement limiter la fréquence de vos témoignages prophétiques dans ce cadre-là, je n’ai vraiment compris les raisons de cet abandon que par le biais de la page de commentaires et réponses de l’entrée 126 du 2 février 2012 "Déculturation" où il est beaucoup question de la stérile "mission sociale" qui a commencé à cette époque-là : Des frères semble-t-il influents et décisionnaires (?!?) dans l’Assemblée de l’époque ne souhaitaient pas promouvoir le prophète sous l’angle le plus évident pour ce qui concerne un prophète… : l’angle spirituel. Ces frères n’avaient tout simplement pas compris que Michel Potay, témoin de La Révélation d’Arès, est un prophète, un prophète !
N’ayant pas pu participer, finalement, à la mission du 18 novembre à Limoges comme je l’avais envisagé, je ne savais pas que la vidéo utilisée à cette occasion n’avait pas été celle que j’avais pu voir à Bordeaux (celle de Nice, je pense) et qu’elle présentait le prophète sous l’angle d’un "petit vieux sympa", "humble, sincère, honnête", jusqu’à ce qu’il en soit question dans votre précédente entrée, n° 191. Pourtant, dans votre réponse au commentaire 141C14 de l’entrée "Inégalité d’énoncé" du 8 mars 2013, où vous évoquiez votre interview par Jacques Chancel en 2009 ou 2010, vous aviez déjà parlé des risques de cette manière de vous présenter au public dans le cadre d’un document audiovisuel :
"J'ai préféré que mon interview d'une heure par Jacques Chancel ne soit pas diffusée, parce qu'il s'arrangea — c'est un grand professionnel — pour lui donner un tour badin, se refusa à parler des Théophanies, se cantonna sur les apparitions de Jésus (étonnant ! j'aurais plutôt cru que le surnaturel lui aurait paru farfelu et inintéressant) et se garda d'aborder en profondeur le sens du Message de 1974. Cette interview me donnait certes une allure sympathique, mais sa superficialité pouvait beaucoup plus nous nuire que nous servir, à mon sens."
Pour ma part, je pense en conclusion que les prochaines vidéos présentant au public le témoin et prophète de La Révélation d’Arès devraient le montrer essentiellement comme tel : témoin des prodigieux événements surnaturels d’Arès, et prophète du difficile, à bien des égards, mais magnifique Message du Père de l’Univers aux hommes d’aujourd’hui et de demain… De demain ! Car n’oublions pas que l’enseignement de Mikal, l’arbre à la pointe toujours verte, sera lu et suivi par des hommes du temps qui vient, jusqu’au Jour de Dieu dans plus de quatre générations, et, miracle de notre "civilisation", contrairement aux prophètes précédents, pourra être vu par nos descendants et les descendants de nos descendants…
En cette fin d’année 2017, mes fraternelles et chaleureuses pensées vont vers vous, frère Michel, sans oublier sœur Christiane, votre famille et les lecteurs de ce blog.
Sylvaine V. de Charente-Maritime

P. S. Ce commentaire étant déjà bien dense et ne devant probablement intéressé que des Pèlerins d’Arès dans sa partie la plus longue, je n’ai pas mentionné dans celle-ci les références à La Révélation d’Arès (bien que cela me soit facile avec l’Index que j’ai réalisé il y a longtemps déjà et qu’il me faudrait mettre à jour sur la base de l’édition de 2009…). Cependant, frère Michel, si vous souhaitez qu’il en soit autrement, dites-le moi et je vous renverrai ce commentaire en y incluant les références en question afin de vous épargner ce surcroît de travail dans votre emploi du temps toujours très chargé.
Sylvaine V. de Charente Maritime

Réponse :
Je suis ému, ma sœur Sylvaine, en lisant ce commentaire qui montre combien logique et organisée est votre pensée, qui se base tout simplement sur ce qui a déjà été dit et/ou écrit sur ce qui semble être la meilleure façon de mettre en valeur non ma personne, mais mon témoignage et mon enseignement, qui sont ceux mêmes du Père.
Oui, sans nul doute, ces trois événements qu'ont été à Paris les missions L'Œil S'Ouvre au Cirque d'Hiver ont probablement formé la meilleure manière de me présenter à un public. Après 1991 une seule proposition m'a été faire par frère Claude M. de Paris, de refaire un Œil S'Ouvre, qui finalement a été sans duite, mais je pense aussi que frère Claude M. n'était pas épaulé, encouragé, boosté comme on fit aujourd'hui par ses frères et sœurs de Paris et que, réduit à lui-même, il n'a pas pu mener convenablement à son terme ce projet. On était alors aussi en pleine "mission sociale"... Comme vous dites des "frères semble-t-il influents et décisionnaires ans l’Assemblée de l’époque ne souhaitaient pas promouvoir le prophète sous l’angle le plus évident pour ce qui concerne un prophète… : l’angle spirituel." Dommage. À cette époque j'avais encore l'énergie nécessaire pour parler en public de la piste d'un cirque. Je crains fort de ne plus l'avoir aujourd'hui.
Il ne fait aucun doute que la diffusion de la petite vidéo du prophète "humble, sincère, honnête" le 18 novembre 2017 ne pouvait avoir qu'un faible impact comparé au formidable retentissement d'une apparition au Cirque d'Hiver comme cela avait été le cas en 1988, 1989 et 1990.
Des frères discrets de Paris, me parlant en me faisant promettre de ne pas dire que leurs remarques venaient d'eux, m'avaient déjà dit, à l'époque, que certains frères "influents et décisionnaires" n'avaient pas trop aimé mes interventions à L'Œil S'Ouvre et n'étaient pas très partisans de poursuivre l'expérience. Ils pensaient que je n'avais pas la bonne approche psychologisante et que je n'étais ni un bon "spectacle" ni même un bon orateur. Ils ne pensaient pas non plus que faire de moi un oracle métaphysique, spirituel, pouvait porter de bons fruits. Ils considéraient que de présenter les choses sur des bases éthico-sociales "plus sérieuses" serait beaucoup plus efficace. De là est venue la "mission sociale" sans doute. Ces frères critiques n'avaient peut-être pas tout à fait tort ; je ne me suis jamais considéré comme un bon orateur, ni moins encore comme un acteur, alors que sans nul doute il faut quand même pour enseigner avoir un certain sens du rôle d'enseignment, que je n'ai jamais eu. Le premier qui a démenti cela, vigoureusement, d'une voix très professionnelle, fut Jacques Chancel. Il me dit, à l'issu de l'interview de 2010, que je gagnerais à être vu en public, à parler en public." Hélas, j'avais déjà 81 ans, c'était un peu tard pour que je reprenne l'intiative de L'Œil S'Ouvre. Chancel me dit en substance : "Vous avez un talent inné, vous êtes naturellement intéressant (je me souviens particulièrement de ces mots-là qui m'avaient beaucoup surpris), on vous écoute, on en redemande, vous ne pouvez que plaire en public, il faudrait que vous trouviez une tribune." Ça n'avait pas été l'avis de certains frères et sœurs. Qui avait tort et qui avait raison ? Je l'ignore encore aujourd'hui. Albert Camus disait que  "le langage n'est qu'une machine à fabriquer du doute" et j'avais toujours pensé que plus qu'un autre j'étais propre à "fabriquer du doute", aussi n'étais-je pas froissé quand on me disait que je ferais mieux de laisser parler les autres. C'est ce que j'ai fait. Mais les résultats n'ont pas été les meilleurs souhaitables, loin de là.
Encore merci, ma sœur Sylvaine, pour ce beau commentaire. Vous nous donnez là un avis précieux.
Et encore merci pour ce bel index du vocabulaire de La Révélation d'Arès dont je me sers personnellement tous les jours.

29dec17 192C22 
L'espérance n'est pas le privilège des croyants. Les incroyants comme moi ont aussi de l'espérance.
Je ne crois pas que je vivrai après ma mort. Quand le cœur s'arrête tout s'arrête : la pensée, l'énergie, tout. Il ne reste plus rien et c'est à ceux qui viennent après de poursuivre l'œuvre s'il y a une œuvre ou tout bêtement le boulot appris de ceux qui pourrissent dans les cimetières.
J'espère poursuivre correctement le labeur (quelquefois la corvée) de ceux qui m'auront précédé.
L'espérance que mes enfants vivront heureux, plus heureux que moi en tout cas, non, je ne l'ai pas. Ils se débrouilleront comme je me débrouille avec les humains de ma génération.
Si on a peur de la mort, c'est parce qu'on n'aime pas que tout s'arrête. J'ai bien dit tout... tout, tout, tout.
Jeannot B. de Nice

Réponse :
On peut, même incroyant, espérer autre chose qu'une vie de quelques décennies avant de disparaître complètement comme un cafard écrasé. Au reste, disparaître complètement, perdre "tout, tout, tout" comme vous dites, voilà qui survient tous les jours. La Révélation d'Arès à laquelle, si j'ai bien compris, vous ne croyez pas — mais alors pourquoi lisez-vous ce blog ? —  appelle ça les ténèbres ou les ténèbres glacées.
J'ai vu ces ténèbres, le séjour des spectres et l'effroi a bandé mes nerfs (Rév d'Arès 17/1). L'effroi de quoi ? De rien, du vide, d'une grisaille, couleur du néant. J'ignorais avant cette nuit où Jésus m'a montré le séjour des spectres, j'y suis tombé comme dans un puits sans fond, j'ignorais que rien, le néant, pût faire peur. Vous n'avez donc pas tort, frère Jeannot, on peut en effet disparaître chair, esprit, énergie, tout quoi ! Mais ce néant est vide de vie, de vie humaine s'entend, donc de conscience, mais pas toujours vide de mouvement comme je l'ao raconté dans La Révélation d'Arès 17/1, il peut y avoir mouvement, animation. Avant la cinquième Théophanie dont je fus témoin le 22 novembre 1977 je dus traverser un défilé de spectres (édiiton 1995 dite bilingue, p. 428). Ça vous fait sans doute rire ? Passons !
On ne fait que transporter dans la vie ce qu'on a été. Albert Camus n'était pas croyant et pourtant il a écrit ceci dans la collection "Espoir" qu'avait lancée Gaston Gallimard après la guerre, en 1946. Je pense que ce texte est toujours d'actualité. Je me suis donné la peine de le retrouver et de le copier ici. Le voici :
"Nous sommes dans le nihilisme. Peut-on sortir du nihilisme ? C'est la question qu'on nous inflige. Mais nous n'en sortirons pas en faisant mine d'ignorer le mal ou en décidant de le nier. Le seul espoir est de le nommer au contraire et d'en faire l'inventaire pour trouver la guérison au bout de la maladie
"Cette collection "Espoir" est justement un inventaire... On y trouvera réunis des œuvres d'imagination ou de pensée qui, directement ou non, posent le problème... Elles pourront être d'inspiration et de volonté différentes, signées de très jeunes ou de très anciens auteurs. Elles pourront consacrer le nihilisme ou tenter son dépassement. Mais à elles toutes elles formeront une conscience commune, elles témoigneront d'un même effort pour définir ou surmonter la mortelle contradiction où nous vivons. Si le temps est venu de choisir, cette nécessité même est un progrès. Reconnaissons donc que c'est le temps de l'espoir, même s'il s'agit d'un espoir difficile... Ces épreuves nécessaires, il dépend de nous qu'elles deviennent des promesses."
Vous êtes un nihiliste, frère Jeannot, au sens que Camus, qui pourtant comme vous n'était pas croyant, donne au mot nihilisme. Camus, lui, contrairement à vous, avait "l'espérance que les enfants vivront heureux, plus heureux que lui en tout cas." Or, c'est le Bien qui est le véhicule de la vie après le mort. Ce Bien repose sur l'amour, la générosité, l'espérance du bonheur. Camus était un homme de Bien. Faites de même !
Joignez votre vie à la Vie (Rév d'Arès 24/5) qui règne dans l'espace d'où vient votre vie et quelque chose d'infini s'enclenchera, l'enchaînement des maillons qu'on appelle existences, ce Tout auquel appartient le Créateur dont vous êtes l'Enfant ou l'image et ressemblance, se fera. Vous êtes un de ces maillons, mais vous pouvez refuser de l'être et en effet disparaître, pourrir, finir au néant. Choisissez !
Choisir
vous le pouvez (Rév d'Arès 2/1-5). Voilà qui fait de vous un Dieu et vous ne l'avez même pas remarqué. N'avez-vous pas remarqué que cela vous différencie radicalement de tout ce qui vit, bouge, se déplace, mange, bruit, vole ? N'avez-vous pas remarqué que vous, humain, vous êtes seul à penser, à construire votre destin ? N'avez-vous pas remarqué que vous avez consciemment choisi d'être nihiliste comme vous pourriez choisir d'être croyant ? Remarquez-le et vous comprendrez que cela fait de vous tout autre chose que la chair animée promise au pourrissement mais qui ne forme que votre enveloppe, mais non votre vie.

31dec17 192C23
Bonjour frère Michel,
Comme c'est beau ce que vous dites : "Nous espérons mais en oubliant que nous sommes espérés."
C'est vrai nous sommes tellement espérés dans les cœurs des hommes. Je m'espère moi même plus pénitent, plus aimant, plus pardonnant, plus porteur de paix, plus libre de tous préjugés et plus dans l'intelligence de mon cœur.
Je l'espère vraiment au point, s'il le faut, de me fondre dans l'autre qui m'espère sans le savoir.
Mais c'est vrai comme vous dites aussi que mon espérance est marquée par l'angoisse, la peur, l'affliction et le rationalisme. Tout ce monde qui me blesse au-dedans et au-dehors de moi-même, où je trouve toujours des murs et des barreaux, un monde imperméable à la Vraie Beauté.
Mais nous sommes espérés, c'est sûr, et notre espérance qui doit être plus forte, plus vivante et plus vraie que les vains espoirs qui flottent à la surface de ce monde doit percer ce bouclier, cette carapace en somme si dure et si fragile en même temps et qui nous appelle jusqu'au fond de son trou.
Merci, frère Michel, c'est toujours un bonheur de communiquer avec vous, une joie très grande. J'ai envie d'encourager le monde entier à le faire jusqu'à qu'il voit qu'un prophète, ce n'est pas donné à toutes les époques. Un prophète c'est comme avoir Dieu si près de nous, un prophète c'est avoir Moïse, Jésus et Mouhamad avec nous, un prophète c'est avoir une épée divine pour combattre le Mal, un prophète c'est un lien possible pour nous tous de reconstruire et de retrouver ce Bien  dont le monde à tant besoin.
Je vous aime frère Michel.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Je suis profondément touché, frère Angel, par ce commentaire. Merci pour lui du fond du cœur.
Je voudrais témoigner à chacun de mes frères et chacune de mes sœurs de la même chaleur fraternelle en termes aussi beaux que les vôtres, mais je suis pris par le courrier de cette période de vœux, lesquels sont aussi émouvants et précieux que tous les souhaits que les humains aimants font à tous les frères et sœurs dans l'humanité. Je manque de temps. Le temps est un affreux carcan. Vivement qu'un jour j'aie tout le temps d'aimer, de le dire, car l'amour fraternel est une raison permamente de parler de la joie d'aimer, de tous les sillons fertiles que le soc de l'amour trace au fond de moi, sillons dans lesquels Dieu sème sans cesse et les belles fleurs du blé à venir vont sortir et ne jamais flétrir. L'amour est une permanente invitation à se visiter les uns les autres. L'amour provoque toujours un moi un frémissement que ceux qui n'aiment pas ne connaissent pas... Ah ! s'ils savaient !

31dec17 192C24
Bienvenue à L'espérance ! Oui !
Et pour elle je reprendrai  volontiers  les  phrases  trouvées dans le dernier commentaire de Jeff.
Merci à lui pour ce qui de là... apporte !
Alors, je dis : Belle  nouvelle année à venir pour tous ici et ailleurs, fréres d'une seule humanité !
Brigitte J. de la T. de L'Orient en Morbihan

Réponse :
Voilà qui va faire plaisir à notre frère Jeff. Et merci, ma sœur Brigitte, pour vos bons vœux. Chacun sait que je crois véritablement actifs, pleins d'effets concrets, les vœux sincères, et je reçois les vôtres comme un très précieux gemme qui va orner toute l'année le collier par lequel le Père me tient en laisse pour vous tous.

31dec17 192C25
Cher prophète du Très Haut,
Merci de m'avoir affichée [192C8], merci pour votre réponse à la tonalité caustique [?], où le compliment apparaît comme un reproche, ce qui me permet de ne pas tomber dans l'autosatisfaction
Du fond du cœur, merci !
Parfois, dans la mission, je me se sens lasse, je perds mon entrain, je ne suis plus dans l’Éther, mais plus dans la Terre.. Alors, je  me réjouis d'être là, au Service du Père, comme réceptacle de Sa Parole pour le monde, d'être vivante, libre, je me rappelle les Béatitudes et remercie d'être éprouvée par le Père aimant. Je vous remercie  d'être presque réprimandée, publiquement,  c'est que je ne suis pas au seuil ou loin du seuil de la porte large.. Et je loue Seigneur...
Dans la logique de la réponse au commentaire de référence, Jean Michel, je dis que notre heure n'est pas venue,  aux yeux du monde en tant que système ou post-système.
L'interface psychique de l'être s'avère être un frein agaçant et insistant de l'Espérance !
La joie fend l'escape comme le coin, l’œil qui brille de joie brûle l'escape, la rondelle la bat, le vent de ta lèvre bat, le vent de ta lèvre la (ré)pend (comme) poussière.
Si le monde refuse à priori (car non libéré de  ses préjugés, comme  nous probablement, par moment, moi aussi d'ailleurs) la Sainte Parole, il commence à s'en imprégner, c'est un processus lent, sur plusieurs générations, Le Père sait comment elle s'y enracine.
Je ne m'effondre pas de l'incapacité sensible actuelle de l'homme à accepter puis à intégrer la Parole d'Arès, je suis au courant, cela sera long. Mais je sais que le Père veille, Il est parfait, Lui sait ! Lui sait pourquoi il nous faut garder nos forces, être autonomes spirituellement, tenir bon, il y a un temps pour tout !
Ce qui m'effondre,  je ne m'exclue guère de cette constatation, c'est le manque d'Amour, le manque de créativité et d'implication pour dépasser tous les systèmes en place, pour atteindre notre but. Car si nous ne parvenons pas à dépasser, à nous libérer de la matrice actuelle de l'être, à la briser pour y injecter la Vie, qui y parviendra ?  Si nous ne parvenons pas à nous hisser  au prophétisme de votre vivant, y parviendrons-nous après ?
Quand bien même cela  à tendance à m'effondrer, je n'ai pas le droit de m'effondrer parce que la toile de ma voile perd de sa puissance et je n'avance plus !
La constance la plus essentielle pour moi, est  une constance de fond. S'imposer une constance formelle excessive, reviens à se soumettre à un système. Cela nous donne-t-il une garantie de connexion, ou d'appartenance perpetuelle au Fond ? C'est là qu'il n'y a pas de magie, pas de Providence, pas de superstition pour nous sauver. Qu'il nous faut de l'humilité, de la probité, et du courage, de la volonté, des efforts. L'on doit tendre à une perfection que nous savons inaccessible, d'où la Foi et l'Espérance.
Se recommander la Vérité et la Constance, oui, mais à un degré supérieur du développement de l'être ! Pas dans le paradigme actuel, ou nous ne faisons que nous mouler à lui, le renforcer !  Le servir, au final. Ce n'est là que le fond de ma pensée..
La magie englobe-elle  les mécanismes culturels qui nous gouvernent et qui servent les forces dominantes ?
Notre bouclier, n'est-ce pas notre Joie,  notre innocence ? Ne nourrissent-elles pas notre Espérance ?
Une pauvre servante.
Christelle A. de l'Aveyron

Réponse :
Ma réponse 192C8, ma sœur Christelle, n'était ni caustique ni une "réprimande publique". Je suis désolé que mes mots aient eu pour vous cette apparence. Mon cœur, en tout cas, n'était ni caustique ni réprimandant. Il disait simplement ce qu'il avait à dire. J'enseigne, je ne corrige pas.
Nous cherchons tous la Vérité. Le Père m'a donnée la Vérité, non pour me réprimander mais pour remplacer ce que je croyais et faisais par ce qu'il convient de croire et faire. Je cherche sans cesse la Vérité. "C'est par là..." me dit La Révélation d'Arès. Il nous faut tous passer de l'erreur à son contraire et l'Amour du Père nous fait escorte en chemin sur le sentier qui nous mène aux Hauteurs Saintes. De même que nous sommes tous faits de contraires, le Père passe en nous par tous nos contraires, mais Il ne le fait jamais avec un fouet dans la Main, Il le fait avec son Fil à Plomb.

31dec17 192C26
L'illustration qui suit s'inspire d'un article intitulé "La Pommeraie" parue en 1989 dans "Le Pèlerin d'Arès".
Voici le contexte:
"Dieu visitera un homme à Arès, au Levant de l'Atlantique Nord. Il le soulèvera sur son Bras Infini, l'emportera à rebours du temps, lui montrera la Pommeraie. Du voyage cet homme n'apprendra pas qui est et ce qu'est Dieu. Il en restera au Père de l'Univers, image faible, flammèche de l'incendie de vie infinie. Mais il apprendra qu'avant d'être tout est crise. Au commencement (Genèse1/1) est la crise. Dans la suite de transcendements qu'est la crise, toute chose, toute vie passe par la crise, n'est créée qu'adossée à sa crise comme à un siamois. Tout de l'univers à l'âme."
Dominique F. de Catalogne Française
Adam par Dominique F.

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour cette image qui illustre "La Pommeraie", texte que j'écrivis en 1989, mais qui, je le vois bien dans mon courrier, est toujours lu et relu.

31dec17 192C27 
"La désespérance est un vaisseau mort" :
J’en conclus que les satisfaits de ce monde qui doit changer (Rév d'Arès 28/7), les tout contents d’eux même sont morts car ils n’espèrent rien de plus.
"L'espérance est sous la voile de l'âme un vaisseau vivant" :
Un vaisseau avec une coque, car il faut aussi ne pas se noyer dans le non-sens ambiant, de tous ces humains qui croient (ou feignent de croire?) faire œuvre utile et réussir en multipliant le bruit de bruit et l’autosatisfaction hiérarchisée.
Mais comment rencontrer tous ces humains occupés dans la fermeture du présent, comment même en avoir envie sachant qu’il m’est pénible de chercher des mots là où je préfère les actes
Ce blog lui-même et tous les messages échangés me rappellent l’ennui des études et du travail consacrés à lire, écrire, compter, penser.
Alors même que j’ai toujours préféré le rire, la beauté, la tendresse, le mouvement. Et je préfère d’ailleurs construire, cuisiner, marcher, regarder, écouter, éventuellement parler [plutôt] que toutes ces activités d’appendice de clavier.
Face à l’esprit de pesanteur et de sérieux qui peut aussi bien construire un parc d’attraction qu’un camp de concentration, le rire, la fête et la non-coopération  ne sont ils pas la meilleure réponse ?
La lumière n’a pas besoin de mots pour être perçue dans l’obscurité, la révélation écrite que vous avez publiée malgré la censure des taupes voulant rester tranquilles dans leur tunnels est  une preuve pour les têtes vides mais seul le changement de vie (ce qui s’appelle ici pénitence) fait exister la lumière dont il est question à la fin de La Révélation d'Arès 12/4 .
Pour moi l’espérance de pouvoir vivre le jour n’est pas suffisante pour me donner l’envie d’être missionnaire chaque jour, ce qui me fait l’effet d’un troupeau d’aveugles guidés par des aveugles, c’est au moins pour le moment juste une bouée de sauvetage face à l’insignifiance partielle de ma vie où les actes me paraissent souvent des concessions faites au trop-plein du non sens et du passé : démarches, formalités, paperasses, lectures ,rangements,paiements etc.
Laurent de Lille (Nord)

Réponse :
Nous avons tous un puissant idéal, frère Laurent, mais tous nous savons que ni nous ne sommes à la hauteur ni le monde auquel nous envoie le Père n'est à la hauteur de cet Idéal magnifique. C'est justement là que se manifeste l'Amour du Père : L'amour — Amour du Père ou notre amour humain — ne se réduit pas aux petites dimensions de l'être, il est par lui-même grand. Alors, soyez grand ! Vous vous sentiriez petit si vous étiez "missionnaire chaque jour" ? Mais ce fait quotidien serait un acte d'amour envers le monde et cet amour seul vous donnerait une dimension divine.
L'amour, pense-t-on, est un sentiment et il l'est s'il est l'amour entre des jeunes gens qui vont s'épouser. Mais l'amour évangélique est bien davantage. Non qu'il soit sacré, auréolé d'une gloire céleste, il est bien plus que ça. L'amour du Samaritain pour le voyageur qu'ont blessé des bandits dans la parabole fameuse dépasse tout. Et pourtant l'acte par lui-même est petit. Il semble n'être que générosité. En fait il déifie le Samaritain. La mission quotidienne, si vous la décidez, même si elle ne dure qu'un quart d'heure, même si vous ne donnez que deux tracts et dites quelques paroles, vous déifie aussi.
En vous faisant missionnaire, en dépit du côté décevant, parfois minable ou ridicule de l'acte apostolique dans ce monde de mécréants, vous affrontez le Mal. Oui, vous l'affrontez. Il recule de haine et d'horreur devant vous, mais il ne peut rien contre votre âme, si la pénitence l'a créée. Ne craignez pas les brigands, disait Jésus, mais ceux qui peuvent perdre votre âme ! Venue du plus lointain, votre voix missionnaire fait entendre les choses à venir. Ce n'est pas votre voix qui est ridicule, c'est le refus de celui à qui vous parlez qui nous questionne, nous attriste, parce qu'il n'ait pas une pensée sur le qui-vive — un épi mûr — qui n'ait, le jour où vous la rencontrez trouvé en vous la Lumière. C'est à cette pensée, si rare, que vous devez songer.
Allez en mission et pourquoi pas chaque jour !

01jan18 192C28
La moisson est toujours surprenante tant pour soi que pour ceux qui veulent bien passer un moment avec nous. Samedi, je pars en mission au centre ville de Lorient. Après quelques contacts, j'aborde un homme d'une nature assez pénétrée et vaillante. Je lui dis : "Le Créateur à parlé à Arès, en France. Le Créateur dit : "Seul le bien vainc le mal, parce que bien et mal sont dans l'homme et qu'il faut aller à la cause des malheurs c.-à-d. à l'homme et non courir aux conséquences, ce que s'échinent à faire les pouvoirs."
L'homme que j'ai rencontré accuse très bien le choc, mais m'avoue qu'il n'attend plus rien de l'homme et que l'important c'est de protéger la nature, qu'il était quelqu'un de confiant mais qu'il est devenu affreusement misanthrope. Je lui demande pourquoi ? "L'homme est un être horrible, toujours tenté par le mal," me dit-il ! Je lui réponds : "C'est vrai ! Nous le sommes tous mais certains résistent et maitrisent le fauve en eux et deviennent même carrément bons."
Je lui dis ensuite combien je compatis à la souffrance qu'il doit endurer de devoir vivre dans ce monde lui qui sait tout l'enjeu du bien et du mal. Vous n'avez pas toujours été négatif quant à la nature humaine, qu'est-ce qui, à votre avis fera réagir l'homme malgré votre scepticisme ? "Peut-être la peur de vivre un désastre, me dit-il. Quand les hommes comprendront que le réchauffement climatique, la surpopulation les perdront, ils changeront peut-être." Je réponds : "Non ! je ne crois pas. Ils changeront leurs habitudes imprimées par de nouvelles lois. Il faut leur dire la vérité même si c'est grave et inquiétant. Il faut l'angoisse métaphysique de vivre pour la seule chose qui compte pour soi : faire son salut en créant son âme et sauver ce monde du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), parce que l'enjeu n'est pas seulement de survivre au réchauffement climatique mais de continuer à vivre dans l'Univers. Les hommes spirituels dotés de l'âme survivront au réchauffement et entraîneront dans leur sillage l'humanité. Ils feront même revenir Éden."
Il m'a pris le fascicule que je lui présentais et je crois que quelque chose de l'espérance a pris racine en lui.
Je vous souhaite une bonne année 2018 et vous dis toute ma joie de vous sentir à nos côtés et puisse cette joie se prolonger longtemps !
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour vos vœux de bonne année 2018. Merci pour ce commentaire qui me raconte votre récente rencontre avec un des millions de misanthropes qui nous entourent.
Ce monde est maintenant fait d'une très grande majorité de misanthropes, de pessimistes, de cyniques, bref de désabusés qui ont pourtant, oui pourtant, déjà eu beaucoup, vraiment beaucoup : Quand on me montra le prix qu'avait coûté de la chirurgie à cœur ouvert que j'eus en décembre 2014 et que je compris quel extraordinaire cadeau on m'avait fait, puisque ça ne me coûtait rien à moi, j'eus confirmation que le désabusement des humains de mon pays ne pouvait pas venir des progrès sociaux fantastiques faits depuis que vécurent mes grands parents qui n'avaient rien : ni retraite, ni sécurité sociale, ni chômage, ni prestations d'aucune sorte, et qui étaient des gens gais et pleins d'espérance, mais que le désabusement provenait d'autre chose que ne pouvait combler aucune idéologie politique, sociale, etc., et que c'était un mal métaphysique, spirituel. Je crois même que plus grand est le progrès social plus profond est, sans doute par contraste, ce mal métaphysique. Cela fait la preuve, s'il en était encore besoin, que l'homme est plus spirituel qu'animal mais qu'il l'ignore parce que la "science", dont la vue est incroyablement courte, ne cesse de lui répéter qu'il n'est qu'un animal pensant qui n'a aucun avenir spirituel et qui mourra comme meurt un cancrelat qu'on ramasse dans la pelle à ordure sans que rien, rien, absolument de lui ne subsiste.
Quant à la politique, elle ne cesse d'entonner sur divers tons — de gauche,  de droite, du centre, etc. tous les tons — ses rengaines reprises des discours de toujours depuis la plus haute antiquité pour chanter la restauration d'une société idéale et heureuse que les politiques précédents, forcément moins capables, ont fait disparaître. Je n'ai pas perdu mon temps à écouter hier soir 31 décembre les vœux à la nation de M. Macron, mais il n'a sûrement pas fait autre chose qu'enfourcher les dadas de toujours, peut-être avec un peu plus de talent et de charme, mais sur le fond que peut-il ajouter au copier-coller de la politique ? Il paraît qu'il a, M. Macron, le cran de dire à voix haute ce que les Français pensent tout bas. J'ai peut-être manqué quelque chose, mais dans "Le Figaro" ce matin je lis qu'il a "mis l'accent sur le social, insisté sur le travail, et loué la grandeur de la France." C'est vraiment pas nouveau. Alors, où est la vie spirituelle dans tout ça ? Comment cet homme-là peut-il prétendre être mon "président", me représenter ? Je comprends très bien ce que vous a dit le brave homme, qui a eu la conscience et le courage de vous dire qu'il était misanthrope et je comprends votre réponse. Indiscutablement, la politique est incapable de remplir cet abîme depuis longtemps creusé dans l'humanité.
Comment le christianisme put-il vaincre l'empire romain ? Parce qu'il combla pendant un temps l'abîme en question. Certes, la politique reprit le dessus en récupérant le christianisme à sa manière : l'église, les évêques, les contraintes du dogme, etc. L'islam a sûrement fait la même chose à partir d'Othman ou Uthman qui appartenait à la calsse dirigeante mecquoise et qui penchait d'instinct pour "l'ordre", alors que Mouhamad était venu le détruire. Quoi qu'il en soit, l'empire politique est toujours là, partout sur terre. Les grands libérateurs : Socrate, Bouddha, Jésus, etc. ont tous été récupérés. L'abîme, ce trou profond dans les entrailles de chaque humain, ce vide spirituel devenu inconscient, reste réel et béant, attend encore qu'on vienne le combler et c'est bien notre rôle à nous Pèlerins d'Arès de commencer cette reconquête de la vie spirituelle qui aboutira un Jour (Rév d'Arès 31/8) à la Vie totale (24/5). Quelle tâche énorme ! Raison de plus pour l'aborder avec sagesse, réflexion, patience.
Notre défaut apostolique est peut-être de faire une mission honnête en tenant des propos mesurés, dignes, probes face à une société dont les pouvoirs tiennent des propos outranciers. Nous ne faisons pas encore le poids avec nos appels mesurés, sages, face à la politique du bruit, du tonitruant, du clinquant, des défilés du 14 juillet. C'est probablement quelque chose à considérer, à réfléchir. Les politiques et leurs medias indiscutablement dévorent notre espace par leurs outrances et leur spectacle.
Mais bon ! pour l'heure poursuivez votre mission comme vous la faites.
Ce bonhomme misanthrope que vous avez rencontré à Lorient et qui a inspiré votre commentaire m'inspire de même ; je n'arrive pas à terminer ma réponse ici. Je ne peux m'empêcher de penser que misanthropie vient du grec μῖσος = haine et ἄνθρωπος = humain, haine de l'humain,  et je me dis : Le misanthrope hait l'homme, mais quel homme, quelle sorte d'homme, l'homme étant très varié ? Il hait visiblement l'homme qui impose aux autres le pouvoir de ses vues et règles animales, détestables. Cela me conduit à penser que le refus de la loi animale humaine, équivaut à une désobéissance larvée et que le misanthrope n'est finalement qu'une sorte de révolté peureux. Alors, je repense à La Boétie et à son "Discours de la servitude volontaire" qui est une sorte d'encouragement à la désobéisance sans panache, sans bruit. La Boétie appelle l'homme à désobéir sans avoir l'air de désobéir tout en obéissant mais sans en penser moins, en somme. Mais où cela conduit-il sinon à la situation qui est actuellement la nôtre ? Au fond, nous sommes tous des misanthropes à ce tarif-là. Nous continuons d'obéir parce que le prix de la désobéissance est trop élevé, c'est celui du sang dans la révolution et ce n'est pas acceptable ou le prix de la révérencieuse hypocrisie de l'employé ou de l'ouvrier qui déteste son chef ou son patron. Mais même les misanthropes célèbres : Socrate, Bouddha, Diogène, etc., ont échoué dans leurs efforts pour faire comprendre au commun des mortels. Quel est le chemin, le sentier ou les sentiers, entre la désobéissance obéissante, le mépris distant, et la dure réalité de la société qui punit ceux qui lui résistent ? Le christianisme a-t-il échoué parce qu'il n'a pas réussi à mesurer l'étendue du problème et en trouver les vraies solution ? Non, le christianisme connaissait la solution ; il a échoué parce que les Chrétiens n'ont pas assez aimé, pas assez pardonné, pas assez fait la paix, pas assez usé d'intelligence du cœur, pas été assez libres de préjugés. C'est bien la pénitence la solution.

01jan18 192C29
L’homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13), l’homme du sentier et du riz et du tubra monte (xxvii/6) est une espérance immense pour l’homme affaibli par le péché, que permet l’Appel renouvelé à Arès. Cet Appel en deux temps forts, par le Créateur de l’Univers, Qui est l’Eau Forte et Qui n’a pas de poumon dans Lui (ii/20) contrairement à l’humain qui, lui, en a.
Premier temps fort : Message de 39 à 40 veillées, révélé à frère Michel Potay du 13 Janvier au 15 avril 1974 par Jésus qui rayonnait d'une Lumière intérieure — hé oui ! —, laquelle Lumière éclaira le témoin tout au long de cette difficile et longue révélation. Petite observation au passage : Jésus quittait le témoin en partant vers les haut, traversant le plafond. Mais où  allait-il, allez-vous me dire ? Chez lui, quelque part, dans cet Univers sans aucune limite, sous le regard de frère Michel. Questions : Le pouvons-nous au jour d’aujourd’hui ? Je crains fort, que nous ne puissions pas le faire pour l’heure, mais bien plus tard, peut-être ! Pour cela ne doit-on pas commencer à sortir, nous-mêmes, de nos propres limitations ? Mais sacrebleu ! Quel espoir pertinent que de pouvoir se déplacer et rentrer chez soi sans véhicule matériel par le simple fait d’utiliser l’énergie et la  force d’amour qui permit à Jésus de passer par le plafond. Et quelle économie financière que représente le développement de la Vie spirituelle libre et absolue ! (Sourire)
Deuxième  temps fort : Quarente-quatre mois plus tard, le Créateur aimant dicte Le Livre d'octobre à novembre 1977 à Mikal qui libèrera la Lumière (Rév d'Arès ix/8) à sa suite.
Cette immense espérance universelle que représente La Révélation d’Arès est un phare qui éclaire notre ténèbre ou obscurantisme terrestre. Alors, entrons en pénitence avec joie (30/11).
Par la relecture et l’écoute journalière de la Parole, La Révélation d’Arès offre à l’homme qui l’héberge en son sein de quasi-invisibles possibilités spirituelles inexplorées jusqu’alors, qui, je crois, si je ne me trompe pas, sont à hauteur de 90% au moins, ce qui nous en laisse seulement 10%. C'est tout ce que l’homme le plus avancé utilise sur les 100% latents des ressources enfouies en lui, mais il peut récupérer ces 100%, s'il le souhaite avec volonté et bonté, il peut les reconquérir pas ses efforts personnel et collectivement par la suite.
Parce que ce n’est pas ce qu’on croit, mais ce qu'on fait de Bien qui compte !
De sorte que vous et moi nous puissions changer ce monde en Bien (Rév d'Arès 28/7) de génération en génération et conduire son destin vers Éden.
Cet évènement surnaturel, représente également une force, un moteur qui me motive, en lisant La Révélation d’Arès chaque jour et en accompagnant mes pensées à chaque instant dans cette courte vie, ici bas, où nous sommes ! (26/3) Et, qui sait ? pour rallonger la vie pour la Vie, pour  vaincre la vieillesse et… et faire disparaitre la mort pour pouvoir, rejoindre les luminaires d’or (12/13).
Philippe D. de Bretagne Sud.

Réponse :
Quel beau commentaire vous nous adressez là, mon frère Philippe. Un grand merci pour lui.
La Révélation d'Arès ouvre nos yeux spirituels intérieurs ; elle fait de nous des voyants au bon sens du mot. Elle nous donne la force de secouer les certitudes de ce monde, de montrer aux hommes leur véritable nature fondamentale, qui est spirituelle, car la vie de la chair est brève — je vais avoir en 2018 89 ans et je me demande ce que j'ai fait de ces neud décennies de ma vie... pas grand chose en fait, car nous comptons toujours sur nos moyens charnels et intellectuels alors qu'il faut compter sur notre vie spirituelle qui, si nous avons créé nos âmes, sera interminable ! Oui, je crois que notre mission est loin d'être terminée. Celle de Jésus ne l'était pas, puisqu'il est revenu me parler presque deux mille ans après avoir été crucifié.
Notre mission, de ce fait, n'est pas seulement terrestre ; elle est universelle.
Nous commençons, en ahanant, avec l'impression de ne pas réussir, mais nous commençons quand même et ce commencement est un nécessaire irremplaçable à changer cette société. Les effets de notre mission sont en apparence infimes, en apparence seulement. Pour l'heure nous voyons l'avenir de très loin, sur le rivage opposé, où il nous faut aller avec nos voiles sur nos vaisseaux, mais c'est ça, l'espérance. L'espérance c'est un bateau qui va, va, va, sous le Vent du Père.

01jan18 192C30
Une de plus ou une de moins ?
Et si je comptais les années non plus à partir de la naissance supputée de Jésus mais à rebours, à partir de l'avenir (radieux), depuis le temps espéré du Jour de Dieu ?
Evidemment on n'en connait pas la date, ni même s'il adviendra, mais "une de moins" va mieux dans le sens de notre espérance, non ?
Alors une de moins !
Très bonne année à vous prophète, à votre épouse, et à tous mes sœurs et frères humains lecteurs de ce blog.
https://www.facebook.com/PassagerduTemps/videos/1383772091732133/?fref=mentions
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ces vœux pleins de logique : Mais oui, pourquoi ne pas compter le temps à partir de sa fin plutôt qu'à partir de son commencement, lequel d'ailleurs est arbitraire, puisqu'on compte à partir de Jésus au lieu de compter à partir d'Adam. La plupart des analystes de l'Ancien Testament situent la date de la Création, grosso modo, à 4.000 ans avant l’ère chrétienne. Le raisonnement le plus couramment suivi a toujours consisté à compter le nombre des générations qui se sont succédé depuis Adam jusqu’à Jésus. Luc l’Évangéliste et d’autres exégètes en dénombrent soixante-quinze, ce qui, à raison d’environ un demi-siècle par génération, permet bien d’avancer le chiffre de 4 000 ans.
Donc, nous serions dans l'année 6018 depuis Adam. Mais, comme vous dites, à combien sommes-nous du Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8) ? Comme vous dites encore : "on n'en connaît pas la date" pour la raison, je pense que la Création dépendit de la Volonté du Père, Créateur très sérieux qui tient très bien ses comptes, tandis que le Jour de Dieu dépend de la pénitence de l'homme capricieux à un point inimaginable, pas sérieux pour deux sous, dont le calendrier n'est qu'un chateau de cartes qui s'écroule régulièrement. Alors, oublions la date de la fin et affichons l'image suivante, empruntée au site que vous nous indiquez, qui illustre bien notre peu de sérieux, mais c'est rigolo quand même :
Bonne à nez, bonne sans thé

01jan18 192C31
Puisse le monde entier retrouver la foi dans le Bien !
Si nous nous y mettons tous ensemble, dans la synergie de Dieu, le Bien sur cette terre peut revenir (Rév d'Arès 8/8) et recréer le Jardin où tous évolueront heureux et libres.
C’est possible.
Cela l’a toujours été. Car le Grand Espérant est passé (Rév d’Arès 5/1).
Belle et Heureuse Année 2018 pour la Vie.
Il y a sans aucun doute mille et une façon d’exprimer le Bien sur cette terre pour que le monde change. Puisse le monde entier retrouver la foi dans le Bien !

Guy et Florence I. de l'Hérault

Bonne Année 2018 Guy et Florence I.

Réponse :
Merci, ma sœur Florence et mon frère Guy, pour cette belle image de vos meilleurs vœux pour 2018 !

01jan18 192C32
Merci Frère Michel pour cette nouvelle entrée sous le signe de l'espérance.
Chaque jour, je remercie Dieu d'être venu à Arès. Que serais-je sans toi, Père, si tu n'avais pas envoyé Jésus Ton messager, et venu Toi même dans ce lieu marqué par une si grande simplicité.
À partir du moment où j'ai pris connaissance de La Revelation d'Ares, une grande espérance s'est installée dans mon cœur, pour que notre Monde change enfin en bien.
Comme vous l'écrivez, la foi nous l'avons, puisque vous êtes là, cher prophète et que vous avez vu et entendu Jésus puis Dieu. Quand on vous connaît un tant soi peu, on ne peut pas douter de cela. Si on accepté de lire le livre, on voit bien que le texte est ininventable.
L'espérance fait partie de l'ensemble de notre mission pour une raison très simple et que vous écriviez à Jeff P. (192C16) : "Dieu le créateur de l'univers" — excusez du peu ! — "ne se serait pas donné la peine, de mettre en place un évènement aussi rare et important que La Révélation d'Arès si Lui-même n'avait pas l'espérance de la
réussite de son appel."
La foi nous l'avons, l'espérance nous l'avons, la solution par la mise en œuvre de notre pénitence nous l'avons aussi. Que reste-t-il donc ? La patience et la persévérance, parce que ce challenge est sublime et qu'il doit absolument réussir !
Meilleurs Vœux à tous.
Didier L. de Haute-Savoie

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire et vos bons vœux ! Nous sommes, vous Didier, votre épouse Josiane, votre fils Laurent et nous Michel et Christiane de vieux compagnons de foi. Je reviens à Tours depuis quelques années, depuis que la mission de Touraine a repris, et je suis toujours attendri quand je parcours cette belle ville et que je remémore les moments où vous commenciez la mission dans cette ville, tous les pèlerins qu'à l'époque vous aviez rallié à La Révélation d'Arès (Jean-Paul et Françoise J. m'écrivent toujours). Nous sommes plus que des frères et sœurs de foi, nous sommes de la même famille. Il arrive d'ailleurs qu'au Pèlerinage on me demande des nouvelles de vous comme s'il s'agissait de parents, mais nous avons fini par le devenir. Quand Laurent m'écrit de Chamonix j'ai comme l'impression qu'un neveu m'écrit.
Du savoir attendre, de la non-précipitation, de la patience qu'il faudra pour attendre quatre générations plus on ne ne sait combien d'autres (Rév d'Arès 24/2) nous sommes devenus l'incarnation. Nous avons compris ce que représente Job : l'héroïsme de la patience. Nous sommes, sans le grabat et les pustules qui nous démangent, des patients et nous découvrons que la persévérance, l'impassibilité face au temps... c'est le début de l'éternité.
Nous avons changé de dimension. Oh ! nous ne sommes pas résignés, oh non ! Vous allez à Genève vous joindre à la mission. Tout cela a partie liée avec l'espérance. Alléluia !

01jan18 192C33
En 2018 j'ai l'espoir pour nous tous les unis (Rev d'Arès xLv/19) que nous retrouvions cet état de conscience de la totalité que nous avons hélas perdu il y a longtemps (blog 150C233).
Je caresse l'espérance que si nous partageons le prophète comme un "Bien commun", alors la question du "petit vieux sympa" qui correspond peut-être encore trop à notre conscience éclatée ne se posera plus puisque nous volons au-dessus avec lui (Rev d'Arès xLvii/11).
J'ai enfin le vif espoir que des épis mûrs puissent voir en nous tous (ce "nous" qui apparaît six fois dans la prière du Père de l'Univers) un organisme vivant qui leur donne envie de venir et de se greffer dessus. Alléluia!
Florence et moi, nous souhaitons à toute la Grande Assemblée, une bonne année 2018.
Tobie de M. de Genève (Suisse)

Réponse :
Merci, mon frère Tobie, merci au nom de tous mes frères et sœurs pour les bons vœux que vous nous adressez. Oui, vous volez au-dessus avec le petit vieux sympa qui est avec tous un petit vieux sympa ailé !
Puissions-nous tous vaincre le péché, nous en délivrer complètement ! Le péché fut sans doute voulu par Adam qui y trouva une certaine excitation. Puis le péché voulu, excitant, devint une habitude, habitude telle que les hommes oublièrent qu'ils avaient vécu sans pécher et les hommes finirent par ne plus imaginer qu'ils pouvaient vivre sans le mal en eux ou autour d'eux. Il paraît aujourd'hui à l'homme impossible de s'y soustraire, de là la "solution" qu'on concocté les religions : Nous religion vous permettons d'être pardonnés du péché qu'ils vous est impossible de ne pas commettre. On comprend que quand l'homme a vécu dans le péché : l'égoïsme, le mensonge, la violence, le vice, etc., il ne lui vient pas à l'idée de s'en libérer. Mais si nous petit reste pouvons devenir assez vertueux pour ne plus pécher ou ne presque plus pécher nous pourrons démontrer qu'il est possible de vivre pénitent dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11).

01jan18 192C34 
Pourquoi suis-je devenu un homme de foi et d’espérance ?
Parce que le Créateur vous a parlé et que vous l’avez écouté.
Vous avez accepté d’être prophète. Vous avez déposé votre couronne, votre bâton de commandement ; vous êtes descendu de votre trône et avez ceint vos poignets de bracelets de cuirs (Rév d’Arès 15/7). Montant sur le parvis (2/16), vous vous êtes fait apôtre.
Vous étiez le premier né des frères et sœurs (Rév d’Arès 16/1), le père (33/14) du petit reste d’âmes que le Père appelle pour replanter le jardin qui ne fane pas (xvi/17).
Depuis, vous n’avez jamais cessé de beaucoup parler et de beaucoup écrire : certains vous ont entendus et suivis, qui se sont fait apôtres à leur tour. Ainsi La Révélation d’Arès m’est-elle parvenue. Je l’ai lue et j’ai su en le goûtant de quel Arbre venait ce bon Fruit gorgé de Vie.
Je n’avais plus à tromper ma soif en me nourrissant de l’eau stagnante au fond des mares (Rév d’Arès 30/2), celle que la culture abandonnait à mes lèvres sèches. Je pouvais enfin épancher ma soif, puiser l’Eau vive à la Source. Je m’efforce aujourd’hui d’être pour les autres ce que vous avez été pour moi : je m’évertue à donner l’Eau (Rév d’Arès i/14).
Tous mes vœux pour cette nouvelle année civile !
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel sans oublier chacun des vôtres.
Laurent Reb. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, mon frère Laurent, pour ce beau commentaire, qui me touche beaucoup.
La Révélation d'Arès parle un peu comme Yoda, le petit bonhomme en caoutchouc vert de la "Guerre des Étoiles". Yoda dit : "Fais ou ne fais pas ! Il n'y a pas d'essai." La Parole d'Arès dit aussi en substance : "Sois pénitent ou ne le sois pas, il n'y a pas d'essai." Vous êtes pénitent, vous améliorerez sans cesse votre état de pénitent, mais vous ne l'interromprez jamais. Vous n'avez pas à "tromper votre soif", parce qu'une fois bu la Parole, vous êtes désaltéré. Certains croient pouvoir l'abandonner, mais même s'ils s'éloignent de la Source, la Source continue de couler en eux et tôt ou tard ils la revoient, ils s'aperçoivent que cette Eau n'a pas cessé de leur couler dans la bouche.
Tous mes vœux à vous et aux vôtres, mon frère Laurent !

02jan18 192C35
Bonjour frère Michel
Les thèmes des entrées se suivent à cadence régulière sur le blog du prophète, une tout les mois environ : ... Moisson, Libre, Héros, Espérance (dernière entrée du 24/12/2017).
Oui j'ai foi dans la force de l'amour et du bien, j'ai foi en l'évènement surnaturel d'Arès et aux écrits de son témoin, j'ai foi dans les messagers du Père qui l'on précédé et je me sens particulièrement proche de Jésus et du Sermon sur la montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Oui, je brûle d'espérance qu'un Jour cette Parole se réalise pleinement et qu'au terme de l'ascension du Bien toute l'humanité tremble de plaisir et de bonheur dans la communion intime avec le Père enfin retrouvé.
Récemment, le prophète s'est beaucoup interrogé sur ce blog au sujet de la pertinence du contenu de la vidéo qui à servi de support à la semaine de mission unitaire de novembre dernier (qui avait un petit parfum des campagnes de "L'Œil S'Ouvre" de 1988, 1989 et 1990 pour ceux qui y participèrent). Quel image donne-t-il au monde ? Celle d'un petit vieux sympa ? Est-ce que sa véritable dimension prophétique y est transmise ?
À mon sens la réponse est oui ! L'essentiel y passe, la description des évènements et le sens du fond du message Divin, le tout exprimé de manière vivante par un homme qui dégage de l'amour, de la douceur. Ensuite il ne faut pas s'attendre à des miracles, ce n'est pas un pull à col mao ou une chemise à carreaux qui y changeront grand-chose. D'abord, il n'y a pas eu foule à se déplacer pour la voir cette vidéo, et pour ceux qui l'ont vu le temps de la maturation intérieure sera généralement long, très long, pour peu qu'elle aboutisse !
J'ai connu La Révélation d'Arès à 25 ans en 1983 (une autre époque, j'aurai bientôt 60 ans). Quasi instantanément je suis devenu Pélerin d'Arès. Une émotion profonde m'a touchée dès la lecture des premières Veillées de 1974. J'ai tout de suite senti et su que ce Livre était Vrai, et répondait à des interrogation profondes qui m'habitaient dès mon plus jeune âge. J'en pleurais. J'y trouvais également justification à mon sentiment de scandale et de révolte vis à vis des pouvoirs religieux et politiques, à mon aspiration de participer à la construction d'un monde meilleur, juste et heureux.
Pourquoi n'en est il pas de même pour la majorité de ceux qui ouvrent ce Livre ? Pourquoi la plupart s'empressent-il de le refermer dès les premiers versets ? Mystère !
Ma propre famille, mon épouse, mes 4 enfants, mes parents, tout mes proches dans la vie, au travail, ont encore ce même comportement plus de trente ans après. Pourqoi ?. Et pourtant la plupart de ces personnes, souvent incroyantes, ont le Bien comme boussole naturelle dans leur vie et ce sans en avoir conscience bien souvent, de vrais pélerins d'Arès en herbe qui s'efforcent d'être des pénitents. Souvent j'admire mon épouse pour sa générosité naturelle, sa tolérance et son dévouement spontané pour les autres et pourtant elle ne sera sans-doute jamais pélerin d'Arès, ni même croyante. Cette simple question l'hérisse d'ailleurs, comme bien d'autres elle fait partie du peuple des scandalisés qui à cependant gardé un cœur généreux (Rév d'Arès 28/17). Comment leur parler du Père ? De l'Image et Ressemblance (Genèse 1/26) qui nous habite et nous éclaire ? La seule réponse que je distingue est de continuer de travailler à se bonifier sur les chemins de la pénitence, d'être autant que possible amour, pardon, paix, intelligence du coeur, de faire envie par l'énergie de Bien que l'on finira par rayonner naturellement.
Tout de suite après avoir connu La Révélation d'Arès en 1983, j'ai été missionnaire avec d'autres sous différentes formes, témoignage spontané, dans les centre-villes de Bretagne, devant les restaurants universitaires, diffusion du Livre en librairie, etc..., pensant que nous allions rapidement gagner les cœurs, déplacer les foules et enflammer le monde. Après coup j'ai réalisé que c'était le scandale du monde qui était mon énergie, non le Bien, le Feu du Père. Je n'étais pas mûr spirituellement, loin de là. Consciemment, la Parole a mûri en moi progressivement et ce processus continue trente-cinq ans après. Je pense qu'il en fut de même pour bon nombre de cette vague de jeunesse qui rejoignit l'assemblée des pélerins d'Arès dans les années 80. Beaucoup d'idéalisme, mais aussi de confusions avec les idées dominantes gauchistes et écologistes de l'époque.
Puis ce furent les campagnes "L'Œil S'Ouvre" au tournant des années 80/90, à Paris plusieus fois et aussi dans des grandes villes en région, Bordeaux, Rennes, Lorient, Limoges et ailleurs. Distribution de prospectus par centaines, par milliers, sur les marchés, dans les gares etc., collage intensif d'affiches. Et au bout du compte des salles remplies de plusieurs centaines d'auditeurs pour écouter frère Michel, le témoin d'Arès.
Dans les mois qui suivirent ces campagnes je me souviens d'un certaine dépression, d'un certain désenchantement. Le sentiment de n'être plus qu'un distributeur de papiers, des trottoirs jonchés de prospectus, la lassitude d'entendre frère Michel raconter toujours la même chose, la frustation de ne voir quelque projet sociétal concret aboutir, une certaine méfiance face à la suprématie d'une élite parisienne sur la "province" au sein de l'assemblée, en tout cas je le percevais ainsi, et la déception de ne pas revoir dans nos assemblées la plupart des personnes qui venaient assister à ces conférences.
Beaucoup des jeunes de la vague des années 80 s'éloignèrent dans les années suivantes, j'en fis parti. Un certain nombre revint des années plus tard, j'en suis. D'autres ont complètement disparu dans la nature, nous vieillissons, d'autres sont morts.
Et pourtant ce n'est pas la faute de frère Michel, il était et il est toujours admirablement ce qu'il doit être à sa place de prophète. Il continua d'écrire dans les années 90 des écrits fondamentaux, "Et ce que tu auras écrit",  pour débroussailler les sentiers qui mènent au Père. Il édita La Révélation d'Arès bilingue très développée de 1995 et celle plus légère de 2009. A 77 ans en 2006 il démarra un blog sur internet qui est devenu une mine énorme au fil des ans. Et de plus depuis le début il n'a pas de cessé de répondre individuellement aux lettres qu'on lui envoie.
Le problème c'est qu'il ne peut pas marcher à la place des autres, il ne peut que montrer le chemin, et il en est de même pour les missionnaires : La jambe suit (Rév d'Arès i/18) ou ne suit pas, on ne peut pas la forcer.
Le temps de la maturation spirituelle intérieure, l'assimilation consciente de ce qu'est la pénitence et la véritable libération et bonification qu'apporte La Révélation d'Arès au monde ne pourra être que lente, très lente. Mais il n'y a pas d'autres alternatives au changement du monde que les vertus de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du coeur absolument libre, c'est ainsi que nous restaurerons au fil des générations notre véritable humanité et le Bonheur qui va avec.
Avec mes meilleurs voeux à vous frère Michel et à tout les lecteurs de ce blog pour cette nouvelle année 2018
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'aime beaucoup ce commentaire, je le relis, il est tout à fait à la mesure de votre intelligence spirituelle, il nous place en termes très justes, pertinents, sans fioritures, face à la réalité que nous formons, prophète et compagnons du prophète tous ensemble, micromicrocosme dans un macrocosme humain qui ne nous repousse pas, mais qui nous prend pour une sorte de confrérie mythique, quasi-inclassable, une bulle d'individus tout à la fois intelligents et incompréhensibles au sein d'un océan humain dur et, dans sa masse, encore immélangeable à La Révélation d'Arès, laquelle cependant s'adresse à lui. Il m'est arrivé et il m'arrivera encore de rencontrer des gens qui m'ayant écouté disent en substance : "Sans nul doute il a entendu Jésus et Dieu, mais ça ne nous concerne pas."
Ainsi Dieu Lui-même, le Créateur de l'Univers infini, est d'un côté et les hommes d'un autre côté. Ils se regardent, et cette dichotomie est la vraie question... le mystère : Qu'est-ce qui a cassé entre le Créateur et la créature ? Pourquoi la liberté absolue que l'Un a donné à l'autre a-t-elle abouti à l'ignorance de la créature qui préfère voir sa vie comme celle d'une blatte pensante avec au bout une dissolution totale, absolue, écrasée sous la grosse botte de la mort, après quoi il y a "peut-être" une vague lueur dans une nuit d'incerttiude. Pourquoi son absence totale de souci ou son très vague souci des liens qu'il peut avoir avec sa genèse ? Pourquoi cette apathie, torpeur ou léthargie de l'homme face à son destin si singulier, qui est la marque d'une dramatique perte de conscience de son propre être, de sa propre réalité et de toutes les questions que celle-ci soulève ? L'homme est dans son ensemble spirituellement mort et je pense que l'image que j'utilisais très souvent, à l'époque où vous êtes devenu Pèlerin d'Arès, l'image du cimetière dans lequel nous circulons en tâchant d'entendre quelque râle d'enterré vivant qu'il nous faut encore prendre le temps de déterrer avant qu'il ne meurt étouffé, était est est toujours la bonne image.
Et pourtant, je ne doute pas, vous ne doutez pas, nous sommes quelques milliers à ne pas douter, que La Révélation d'Arès est le levier qui pourrait soulever le monde, selon les mots fameux d'Archimède. Mais où est le point d'appui ? C'est apparemment ce prophète qui a été montré le 18 novembre à quelques humains venus le voir dans nos missions. Aussi est-il légitime de se demander comment doit se présenter ce point d'appui et je vous suis très reconnaissant d'avoir donné votre propre réponse à cette question. Cette question en fait reçoit des réponses très diverses, qui vont de "Il fallait montrer le faucon en vol" à "Le petit vieux sympa, c'est très bien", qui sont toutes bonnes... Il faudrait les deux en somme. Une profonde réflexion commence.
Le problème dans sa crudité est en fait celui du retard énorme pris par une communauté qui s'est montrée trop coquette, peut-être un peu pédante, bref, humaine pendant mes années de vigueur où des frères pensaient qu'ils allaient trouver tous seuls les moyens d'une mission triomphante sans rien trouver pour finir et qui maintenant sont face à mon propre problème, celui de la vieillesse. Tout cela est humain, non étonnant en fait, et, bien sûr, nous avons maintenant tous conscience que le travail sera long et que Celui Qui a vu juste, c'est le Père Qui dit : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Le problème en fin de compte est celui du temps (Rév d'Arès 12/6). Nous humains sommes tombés bas, mais ceux qui ont compris le problème, même s'ils en sont encore à chercher la solution, ont raison de ne pas décrocher, de s'imposer la mission, de ne jamais se décourager pour que leurs enfants, petits-enfants et ainsi de suite continuent la ré-évangélisation de ce monde. Combien sont pertinents les Conseils de patience dans La Révélation d'Arès !

02jan18 192C36
Le prophète Mikal nous dit  : "Nous espérons en oubliant que nous sommes espérés."
Quel challenge, quelle responsabilité pour nous les Pèlerins d’Arès, le petit reste.
J’ai l’espérance, parce que j’ai foi dans toute la Parole de Dieu donnée aux hommes depuis la Genèse 1/1, et je sais que les hommes peuvent changer en Bien, afin qu’ils retrouvent l’image et ressemblance du Père bien aimé (Rév.d’Arès 11/1 ).
Notre devoir est de faire ce qu'il faut pour que le monde commence à monter sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes (votre réponse 190C1). Notre devoir est la recherche d’hommes aimants, libres et évolutifs et ensemble dans notre génération ainsi reconstruire une Belle parcelle d’Éden sur terre pour l’éternité, que les générations suivantes continueront.
J’ai l’espérance lorsque je prie dans l’Ancien Testament depuis la Genèse avec tous les prophètes qui ont enseigné aux hommes de changer.
J’ai l’espérance, lorsque je prie dans le Nouveau Testament, l’enseignement du prophète Jésus, le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7 )... Toujours inaccompli.
J’ai l’espérance quand je prie dans le Coran, l’enseignement du prophète Mouhamad, qui a rappelé la Parole pour le monde.
J’ai l’espérance lorsque je prie dans La Révélation d’Arès redonnée par le Créateur en 1974 et 1977 à Arès en France à Mikal, ultime prophète toujours parmi nous, Mikal qui nous redonne la Parole Pure dans La Révélation d’Arès, sans ajouts des hommes.
J’ai l’espérance, parce que je suis active dans ma pénitence pour me construire une belle âme, le vrai corps (Rév.d’Arès 17/3)
J’ai l’espérance parce que je suis patiente et persévérante à la recherche des hommes de bien ou épis mûrs, et parce qu’il y a de belles âmes qui nous rejoindront tôt ou tard quand sera compris que vivre les qualités de cœur (pénitence) sont la seule solution pour faire reculer le Mal, vivre le Bien pour le Bien, construire ensemble des petites unités humaines dans l’amour et la liberté absolue.
J’ai l’espérance parce que la joie (Rév. d’Arès xxiii/5) et le bonheur (9/7, 36/23, 37/9, xxvi/12) sont possibles en chacun de nous avec le Père, s’il le veut.
J’ai l’espérance, parce j’aime mon prochain comme moi-même, je pardonne toutes les offenses, je suis en paix, je me rends libre de tous préjugés sur moi et sur les autres, je réfléchis à la Vie libre, simple et évolutive, je me reconstruis spirituellement, un peu chaque jour en écoutant ma conscience, j’examine en profondeur mes actes, mes pensées, mes paroles, s’ils sont bien en accord avec le Vrai Bien, le Fond des Fonds (Rév.d’Arès xxxiv/6).
L’âme ou ha (Rév d’Arès xxxix/5-11) que je construis me donnera l’intelligence spirituelle, et mon Salut (37/3).
J’ai l’espérance parce que j’avance, je m’aperçois des progrès que je fais ou pas. Si je fléchis, je me relève, je dépasse ma faiblesse, je reprend courage, ma foi m’aide, le Père m’aide, les sœurs et frères m’aident, la Parole m’aide, le prophète Mikal m’aide, parce que je le veux. C’est pour cela aussi que je veux aider mon prochain dans ce sens.
J’ai l’espérance parce qu'Éden sera reconstruite après des millénaires de souffrance et ce sera le Jour de Dieu (Rév d’Arès 31/8)
Alléluia !
Je souhaite plein d’amour en 2018 dans tous les êtres humains, et j’espère en l’accomplissement du Bien par les hommes, qu’ils soient croyants ou athées.
Merci à tous.
Simone L. de Touraine.

Réponse :
Ceci est plus qu'un commentaire, c'est un acte de foi ! Un très bel acte de foi ! Merci pour lui, ma sœur Simone.
Je crois que nous sommes dans un monde en voie de disparition. Je me base, pour le prétendre, sur le monde qui fut le mien quand j'étais enfant et le monde d'aujourd'hui quelque quatre-vingts années plus tard. J'ai réellement l'impression d'avoir vécu sur deux planètes différentes. Il est donc important de préparer non seulement la dispsrition totale, mais ce qui suivra cette disparition et c'est un mystère total, car le monde où nous vivons maintenant me semble extrêmement fragile. Notamment, que va-t-il rester des "sauvegardes" électroniques de nos ordinateurs ? On a encore sous les yeux les hiéroglyphes, le livre des morts égyptien (rouleau de papyrus), de très vieux rouleaux de la Sefer Torah, les tablettes cunéiformes de Babylone, etc., mais que retrouvera-t-on, en cas de panne générale d'électricité, des "clouds" (nuages) où s'entassent les documents modernes ? C'est pourquoi je suis heureux que d'assez nombreux frères et sœurs fassent des copies sur papier de ce blog, par exemple.
Je crois donc que ce monde est en voie de disparition et je suis heureux qu'une compagne de foi et d'espérance comme vous, ma sœur Simone, écrive son credo, son acte de foi et d'espérance : "J'ai l'espérance, parce que... etc." Il ne s'agit pas seulement de capter un peu d'air du temps, mais de conserver, car la mémoire est inévitablement défaillante, des écrits qui fixent non dans le cerveau, non dans un nuage, des termes qui pourront être repris par ceux et celles qui vont venir après nous, que nos âmes pourront probablement aider depuis leur séjour post-mortem, mais qui ne s'apercevront pas forcément qu'on les aide, car il y aura longtemps encore cette terrible coupure d'électricité non plus entre nos sens le cloud qui s'évaporera, mais similairement entre la vie du corps et la vie hors du corps, deux états qui ne communiquent plus.
Encore merci, sœur Simonde, de fixer les termes de votre foi et de votre espérance.

02jan18 192C37
En lisant, votre article "Espérance", mes pensées ce sont envolées vers ses versets :
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi.
Tu [le Père] as fait abonder leur allégresse, Tu as fait grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson (…)
(…) Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. La souveraineté est sur ses épaules. On proclame son nom : "Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père à jamais, Prince de la paix" (Isaïe 9/1-5).

C’est à vous Frère Michel - Mikal  le pénitent modèle ainsi que sœur Christiane à la suite des prophètes qui faites jaillir une grande joie dans les cœurs, les âmes, vous modèles de pénitence. Ce sont aussi les apôtres de l’idéal. Tous les pénitents conscients ou pas de l’être (16/5,30/11, 28/1-8) sont tous ensemble l’enfant dont la souveraineté est sur ses épaules,
tous sont princes,
tous règnent sur la mort et sur l'enfer
quand ils vivent selon Ma Parole
J'ai couronné tous Mes Fidèles. (Rév d'Arès 3/9).

Lorsque je suis missionnaire allant à la rencontre des âmes, [lors]que je ne suis à "L'Eau Bleue" (Local de la mission de Paris, rue Raymond Losserand) qu’une âme, [mots manquants] des âmes que je connais ou que nous connaissons, ou pas, dont certaines qui reviennent après une longue absence, d’autres qui poussent la porte spontanément, espérance d’un bel épi mûr qui nous rejoint !
Lorsque, je vois une sœur, un frère changer, joie ! Espérance. Lorsque, j’échange avec une âme, la Parole vient à mes lèvres, je  me souviens d’où je viens. J’étais une brebis égarée qui en entrant en pénitence donne le signe du retour de l’enfant prodigue par sa volonté de changer. Le Père fait de chacun de nous un berger, un réveilleur d’âme sous la  guidance du Père de l’Univers, de tous les prophètes. Son Souffle rafraîchit les intelligences. Il a déposé Sa Force du Bien dans tous les pécheurs créées à Son image et ressemblance  (Rév d'Arès xLviii/1-4, 30/11, xiii/2, 28/7, 10/12, 12/3, Luc 15/5-7, Luc 15/11-32, Genèse 1/26).
Nous sommes les maillons de la chaine prophétique depuis la chute d’Adam, la chair de la chair des uns et des autres. Je m’espère meilleur bien conscient que je serai ce que je veux être. Je vous souhaite mes sœurs, mes frères du petit reste (26/1), du reste, ainsi que ceux qui ne nous aiment pas, qui nous combattent, qu’ils prennent conscience qu’ils ne sont pas que des bout de chair sur pattes mais qu’ils peuvent être faits un Dieu (Rév d'Arès 2/13-14). Soyez meilleurs que nous, que votre pénitence consciente ou pas soit belle, transcendante, lumineuse. Que  votre foi, votre âme  s’anoblissent de jour en jour aux yeux du monde.
Étrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4). Mikal à le Blanc; voila le retour! (xLv/25).
Didier Br d'Ile de France.

Je vous dédie Frère Michel cette création :
Michel Potay par Didier Br. Janvier 2018

Réponse :
J'affiche l'image, parce que vous me "dédiez cette création", mais me représenter avec une auréole comme un saint de l'église, voilà qui me semble replonger dans le mythe, la légende, le folklore religieux, qui nous sied si mal à nous qui ne sommes pas religieux, qui n'avons pas de religion.
Tous ces contes de fée, que sont les récits religieux, qui semblent encore solides aux yeux de grandes masses de nos contemporains sur la Terre, sont pour nous sans fondement et tellement trompeurs parce que, le Père dit : Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3), c'est-à-dire les bons et les mauvais parmi les humains ne sont pas ceux qu'on pense : Ce sont peut-être des athées ignorés dans leur coin, mais peut-être pas ceux qu'on croit être des "pénitents modèle" comme vous dites.
Nous errons parmi les ruines de l'humanité ; tous les discours sacralisants ont éclaté en vol, et l'homme gît en morceaux dispersés. La complexité de la nature humaine est telle que tout a éclaté. Je suis pénitent ; sœur Christiane est pénitente ; nous n'en sommes pas moins conscients que des inconnus quelque part dans ce monde sont cent fois meilleurs que nous. Qui dans ce cas mérite l'auréole ? Dieu seul le sait, c'est le cas de le dire.
L'humanité dans son ensemble n'a plus d'idées pour éclairer son chemin. De là l'énorme prix des Idées qu'apporte La Révélation d'Arès.
Tout ce que nous savons de façon sûre repose sur la Parole de Dieu, non sur la pensée d'un bonhomme avec une auréole. Je ne fais que dire ce que Dieu dit ; l'auréole c'est Lui Qui la mérite. Que dit Dieu ? Il dit que nous ne pouvons plus nous satisfaire de l'ordre présent, qu'il soit religieux, politique, économique, financier, scientifique, etc. Il faut faire autre chose : il faut changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Pour réaliser cela tous les hommes de bien sont appelés. Tous les hommes de bien, oui, méritent une auréole, si cela a un sens, ce dont je ne suis pas sûr, à moins qu'il s'agisse seulement de représenter l'intelligence spirituelle.
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.

02jan18 192C38
Je vous communique un lien ainsi que le commentaire que j'y ai associé sur ma page facebook, car je pense qu'il peut avoir sa place sous votre entrée 192 qui coïncide avec les fêtes de fin d'année et les vœux qu'on y échange traditionnellement. Ce lien est celui d’une belle vidéo d’animation (9 minutes) qui illustre assez bien l’espérance que l’homme peut mettre dans les possibilités infinies de renaissance de la vie, tant la vie reste présente et vivace sous mille formes cachées derrière la désolation des destructions. Il en est souvent ainsi après une éruption volcanique : la nature ravagée mais aussi enrichie par le feu et les cendres renaît quelques décennies plus tard, plus belle qu'avant.
C'est une magnifique allégorie de la vie physique et biologique de la Création qui est le reflet de l'Intelligence et de l'Amour de Dieu. L'innocence et la beauté règnent sur cette vie que le Père de l'Univers donna comme berceau et comme source à l'homme-animal.
Mais qu'en est-il de la Vie, la vie spirituelle de l'homme-dieu et la part spirituelle de la Création qui va avec, Éden, que Dieu a données une fois, l'Oasis (Rév d'Arès 24/3) ?
Il faudrait une autre allégorie, car cette Vie, l'homme l'a perdue. Elle n'est pas morte, elle est immortelle en l'homme lui-même et en Dieu bien sûr, et ce sont la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) qui règnent sur cette Vie. Elle exige donc pour être retrouvée et resurgir dans la conflagration sublime et gigantesque du Jour de Dieu beaucoup plus qu'une éruption volcanique : des siècles de pénitence d'un petit reste et d'un reste d'hommes qui s'emploieront à reconstruire en eux et autour de d'eux l'amour, le pardon, la paix, le non-jugement, le courage, l'intelligence du cœur, le don de soi et de ses biens...
Cette allégorie existe déjà livrée par le Père Lui-même, par la bouche de Jésus dans L’Évangile donné à Ares. La voici :
Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie
sous le piétinement des batailles,
sous les pas des caravanes des marchands,
sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ?
Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable,
le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4-5).

Il s'agit donc de tout autre chose que de poésie, il s'agit du salut et du bonheur perpétuels de l'humanité, un salut et un bonheur qui gisent en chacun de nous et qui ne demandent qu'à renaître,
pour la peine d'une pénitence
qui est une joie pour les hommes pieux,
qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier,
qui est plus légère que le joug du riche et du puissant"
(Rév d'Arès 28/25).

Ainsi, sur ce désert que sont devenues notre cœur et notre humanité, la foi et l'espérance ne sont pas mortes. Il suffit d'un peu d'eau comme pour sauver la nature détruite par le volcan.
Mais cette Eau n'est pas celle que l'homme boit à l'auberge, pas celle qui arrose les arbres.
C'est une Eau qu'il faut faire sourdre en soi,
l'Eau sur Quoi glisse l'âme comme une voile,
Que Dieu répand devant ceux qui La Lui demandent
pour y lancer leurs vaisseaux
en partance pour
la Mer Qu'on trouve sur les Hauteurs,
là où se rend le peuple des pénitents (d'après Rév d'Arès 20/4-5).
Contre toute observation et attente rationalistes, faire reverdir le désert spirituel et bientôt matériel de l'humanité est possible, même si ce n'est pas aisé. Il nous faut pour cela retrouver la soif, non celle qu'on étanche avec des boissons rafraîchissantes, pétillantes et/ou sucrées, mais celle du Bien qui est aussi celle de la plénitude de notre nature matérielle et spirituelle fondue dans l'Unité avec Dieu et nos frères humains. Il y a donc là plus que l'espérance du printemps ou de la renaissance des arbres et des prairies, il y a là l'espérance immense du retour à la Maison, le Cœur de Dieu qui bat aussi en nous. Alors, bien que s'amoncellent les dunes et les nuages de tempête sur l'avenir des peuples, il est plus que jamais nécessaire de porter haut une espérance armée de la foi dans notre capacité à changer nos vies et à changer le monde. Car "l'espérance n'appartient qu'à ceux qui crient dans le désert, qui chantent dans la détresse, qui tiennent bon dans la tempête." (Entrée 192 "Espérance").
Que l'année 2018 soit donc l'année de l'espérance des pénitents dans le Bien accompli qui conduit au Salut et au Bonheur de tous.
Bonne année 2018 dans le Bien à tous mes frères et sœurs de l'humanité !
Didier D. de catalogne française


Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
J'ai capté la vidéo que vous m'indiquez, l'ai convertie en mp4 et placée sur cette page de commentaires. C'est une très belle allégorie animée du cycle de la vie sur Terre — La Vie quand nous l'auront retrouvée; n'aura pas de cycle, elle sera beauté infinie.
Je vous en remercie au nom de tous.

02jan18 192C39
Bien aimé prophète Mikal,
Merci de nous conduire par les sentiers chevriers (Rév d'Arès  20/4) pour nous rappeler que nous ne sommes pas dans l’attente d’un jour meilleur, mais pour “relancer l'espérance  d’un monde d’amour ”,  pour nous montrer que l'espérance est action, écoute... et écoute de l’indicible : “C'est comme la louche ce matin“ (réponse 24dec17 192C1), joie, bonté, positionnement, pardon, paix, changement, intelligence spirituelle, intelligence du cœur...
Une belle marche en avant !
Mes vœux chaleureux vous accompagnent, cher frère aîné, ainsi que tous mes frères, sœurs et étrangers (Rév d'Arès 25/4 ) dans la foi et l'espérance :
“J'ai la foi, parce que j'ai acquis la vraie piété (Rév d'Arès 31/6) et la preuve qu'en prononçant la Parole je me rappelle effectivement chaque jour mon indissoluble lien avec le Tout et le Tout Autre, l'Univers, la Vie.
"J'ai la foi, parce que je pratique la pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) qui m'a permis de vraiment changer ma vie et qu'ainsi j'ai la preuve qu'un homme peut changer.“
“L'espérance est ce que je n'ai pas, mais que je pourrais avoir sans preuve que je l'aurai un jour.“
“L'espérance est un grand et merveilleux voyage dont je connais le but, mais pas les péripéties.“
Katia R.-R des Pyrenees Atlantiques

Réponse :
Merci, ma sœur Katia, pour ce commentaire pour vos bons vœux de bonne année 2018.
Oui, "une belle marche en avant", je dirais même une évasion, une fantastique odyssée vers la Lumière, le Liberté absolue, des conjonctures marquées au Sceau Divin. Cendrars quand il était jeune faisait souvent un rêve, toujours le même : Il était nouveau-né, son berceau prenait feu, il brûlait vif dans ces flammes. C'est du reste pour cela qu'il prit le nom de plume de Cendrars par allusion aux cendres. Toute sa vie il eut l'angoisse de la mort et nous, nous avons de même l'angoisse de la mort dans le péché. Nous voulons trouver de l'autre côté la paix et la vie prolongée des apôtres qui ne meurent jamais et c'est pourquoi nous changeons de vie (Rév d'Arès 30/11).

02jan18 192C40 
L’espérance, un mot oui un très beau mot, vous le décrivez d’une belle manière.
Cette espérance n’est-elle pas en nous ? Le Beau est en nous. Éden est en nous. Cette espérance de Dieu est en nous.
Sois Un en toi ! (Rév d'Arès xxiv/1). Nous avons devant nous cette espérance de Dieu, le prophète, cet idéal de Dieu et son représentant. Je lis actuellement un livre de Robert Misrahi : "Spinoza". J’aime beaucoup Spinoza, mais j’ai du mal à le comprendre, c’est pour cela que je lis des livres via d’autres auteurs pour mieux le comprendre. Il ne parle pas de l’espérance, mais Misrahi en parlant de Spinoza la décrit en disant ceci : "Cette conscience de soi et cette joie que l’Être déploie par l’homme sont éternelles. L’homme aussi est éternel en son essence et en sa vérité.
Mais l’homme ne le sait pas immédiatement. C’est seulement par l’itinéraire philosophique et temporel, c’est-à-dire par le travail de la connaissance que l’homme peut accéder à cette pleine connaissance de soi qui est amour de l’être et joie d’être "sous-espèce d’éternité". Il se produit donc pour l’homme et pour le sage comme une sorte d’entrée dans une nouvelle existence, l’entrée dans l’adhésion joyeuse à sa propre existence saisie enfin comme jouissance d’être.
"Il y a là une découverte si neuve et le fruit de la démarche philosophique est si considérable et si intensément vécu qu’il est possible d’employer ici la métaphore de la seconde naissance. Et c‘est exactement ce que dit Spinoza : "Bien que cet Amour envers Dieu n’ait pas eu de commencement (…..) il a cependant toutes les perfections de l’Amour, comme si il avait pris naissance ."
Enfin ce que dit Spinoza, Dieu nous le dit de différente manières : Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1), Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf (xxxix/3), etc.
Cette espérance, c’est l’Amour qui est en nous, qu'il nous faut réveiller par la pénitence qui provoquera une renaissance en nous, puis dans le monde.
Tout dépend de nous, pour permettre au faucon de prendre son envol, toute sa dimension prophétique .
Que l’année 2018 soit une renaissance dans le Bien, l’espérance d’un nouveau monde qui coule dans nos veines.
Bonne et heureuse année à toutes et tous.
Chantal M. du Pays de la Loire

Réponse :
Merci, frère Chantal, pour vos bons vœux d'heureuse année 2018 et pour ce très intéressant commentaire qui parle de Spinoza. Voilà bien un philosophe, Baruch Spinoza, auquel je suis particulièrement attentif, parce que par maints côtés il nous ressemble ; il nous ressemble à nous Pèlerins d'Arès.
Spinoza, l'œuvre d'une pensée immense de clairvoyance et de justesse au point qu'il m'est difficile de ne pas envisager qu'il pût avoir un contact direct avec le Père. Quand j'ouvre et lis "L'Éthique" je suis éberlué par la clairvoyance quasi miraculeuse de cet homme. Sa pensée grouille de potentiels tels qu'il est, d'une part, clair que Spinoza souffrit de l'insuffisance du langage, car à tout instant il cherche ses mots, il ne sait comment exprimer son ressenti indicible et, d'autre part, il est si dense qu'il est difficile de ne pas voir un livre nouveau dans chacun de ses mots, du moins dans chacune de ses phrases. On ne perçoit pas Spinoza par les mots ; on ne perçoit sa pensée que par la pensée. Vouloir circonscrire Spinoza c'est comme vouloir localiser et cerner le Créateur ; c'est impossible et c'est bien la raison pour laquelle on a tant dit qu'il niait Dieu alors que tout au contraire il voit Dieu autrement que ne Le voit la religion, quelle qu'elle soit, c'est-à-dire l'Inconnaissable, l'Impossible à réduire, l'Indéfinissable qui cependant est... EST.
Je ne connais pas le livre de Robert Misrahi. Je devrais cependant le connaître puisqu'il a consacré sa vie à Spinoza et qu'il est un des traducteurs de "L'Éthique". Mais bon ! On ne peut connaître tout le monde. Je lis "L'Éthique" dans la traduction de Roland Caillois.
Depuis des siècles les lecteurs de Spinoza se partagent en deux clans : Ceux qui le voient comme l'athée intégral, et ceux qui le voient (Gœthe, Einstein) comme croyant en un Dieu assimilé à la Nature, à l'Univers, une Puissance infinie et absolue cependant perceptible par la raison humaine. Votre raison, frère Chantal, peut percevoir Dieu comme Spinoza le percevait et comme je Le perçoit moi-même depuis les Théophanies. Pour Spinoza — c'est du moins ainsi que je le comprends — Dieu est l'Être de même substance que l'être que vous êtes, que je suis. Dieu, la nature, vous, Tout, c'est la même chose tout ,en étant distinct. J'ai dit maintes fois : Dieu depuis les Théophanies dont je fus témoin en 1977, je ne sais plus du tout ce qu'Il est. On me rétorque : "Mais il parlait ! " À quoi je dis : "Oui, il parlait mais Jésus aussi m'avait parlé quarante-quatre mois plus tôt et Jésus m'avait parlé pour Dieu, avait en somme prêté sa voix au Père,et je ne sais quelle voix s'était prêtée à Dieu en 1977, mais cela n'empêcha nullement la Pensée du Père de passer jusqu'à moi. Qu'importe le son de la voix, c'est la Pensée qu'elle portait qui compte."
Spinoza dès le premier chapitre de "L'Éthique" dit que "Dieu est la cause immanente, non transistive (ou causale ?), de toute chose." Cela fait de lui l'opposant à toutes les grandes religions monothéistes : judaïsme, christianisme, islam. Spinoza ne voit pas Dieu comme une personne; et nous Pèlerins d'Arès ne voyons pas davantage Dieu comme une personne, mais comme une Puissance, une Sainteté et une Lumière (Rév d'Arès 12/4). Nous ne voyons pas davantage Dieu comme un juge, un jaloux, un vengeur, et Spinoza ne le voyait pas davantage ainsi. De même que Baruch Spinoza voit la réalité comme une substance infinie s'exprimant de manières infiniment diverses, nous Pèlerins d'Arès avons conscience que notre vie terrestre n'est qu'un épisode très bref, vécu dans un corps d'animal, d'une Vie infinie qui a commencé avant tous les temps et qui ne finira jamais. Il ne sert à rien d'essayer de formuler tout cela à la façon des sciences naturelles, on ne comprend rien à Spinoza et l'on ne comprend rien à Dieu si l'on essaie de comprendre autre chose que l'infini.

03jan18 192C41
Bien aimé prophète en l’Amour du Créateur,
Cela fait un long moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles mais ça ne m’a pas empêché de vous suivre sur le blog. D’ailleurs, je tiens vraiment à vous remercier du fond du cœur pour la Vie que vous faîtes passer à travers celui-ci.
Personnellement, ça me permet vraiment d’approfondir et d’affiner ma réflexion à un point où je me dis que j’ai une dette envers vous que je ne pourrais jamais rembourser (même si je sais que vous ne demandez pas de salaires pour ça ) du "oui" à votre mission, avec tout ce que vous avez pu dire ou écrire jusqu’à maintenant ! C’est phénoménal et historique. Jamais un prophète auparavant n’avait tant légué en termes d’enseignement.
En ce qui me concerne, je vous dois plus que la vie, je vous dois la Vie. Je bénis Dieu chaque jour de vous avoir choisi comme prophète.
Votre blog me permet aussi de me tenir au courant de "l’actualité arésienne". J’ai donc suivi l’affaire des "droits changeurs", dont je n’avais jamais entendu parler. Je vous avoue que ça m’a un peu miné et fait passer des mauvaises nuits, je n’ai pas à dire grand-chose de plus à ce sujet, qui soit plus intéressant que ce que vous avez dit : Vous avez été très clair tout comme la Parole l’est.
Concernant la vidéo du 18 novembre, je vais trinquer avec vous. D’un point de vue technique, il y a bien des choses à dire sur la vidéo, mais ce n’est pas le plus important, même si c’est révélateur d’un certain amateurisme, de précipitation et d’improvisation de la part de nos frères et sœurs à l’initiative de ce projet "Promouvoir le prophète" qui ont le mérite, je le sais, de prendre des initiatives. Mais prendre des initiatives ne suffit pas ; il faut éviter ces écueils surtout quand cela vous concerne. Mettre des moyens professionnels en œuvre, bien préparer son affaire, c’est déjà commencer à considérer le prophète à sa juste valeur.
Le projet "Promouvoir le Prophète en lui-même est une intention louable, mais je reste dubitatif. Pour ma part, quand j’entends "Promouvoir le Prophète", j’ai la vision, peut-être naïve, que c’est au moins à un niveau national. Mais comment faire sans grands médias, ni radios, ni presses ?
Prenons l’exemple de l’interview de Jacques Chancel, qui est un journaliste connu, peut-être moins pour les nouvelles générations, mais connu quand même, combien de vues ? Celà oscille disons entre 2000 et 4000, pour une interview, même si elle a des manques surtout dans le fait que les évènements de 1977 sont occultés, réalisée dans un studio où le décor est sympa et menée par un journaliste reconnu. Le nombre de vues reste quand même faible. L’idée de "on filme le frère Michel et on diffuse ça dans les assemblées ou sur internet" me rend sceptique quant à sa réussite pour le promouvoir à un niveau significatif. Attention, je ne dis pas que c’est inutile et que ça ne sert à rien, je dis juste que ça me semble limité.
Après, à la question "Le faucon ou le vieux frère sympa ?" ma réponse est le faucon.
L’assemblée se décharge trop sur vous quand il lui faudrait assumer sa part, le côté sympa par exemple, c’est À nous de le faire, vous, on vous garde pour le meilleur, le plus important. C’est comme dans l’interview de Jacques Chancel où vous dites que votre regret est de ne pas avoir fait du barouf [du tapage], mais ce n’est pas à vous de le faire, c’est à nous et on ne l’a pas fait.  
Je me pose la question de l’intérêt de vous faire participer à des projets qui manquent, je pense, de concertation, de préparation et d’ambition et qui, du coup, font qu’on vous sous-emploie, si je puis dire. Je me pose aussi la question des risques qu’on fait encourir à votre personne, parce que si on réfléchit à vous promouvoir, il faut aussi réfléchir à la manière dont on assure votre sécurité et celle de votre famille, y réfléchir doit aller de pair avec le fait de vous promouvoir pour éviter de se dire si le moment arrive : Comment on fait maintenant ?
Même si je pense que ce n’est pas inutile non plus d’avoir des témoignages visuels de votre image, autant que ce soit celle du faucon dans de bonnes conditions. De plus, je n’oublie pas que ce sont vos écrits surtout qui sont importants. Il y a aussi quelque chose qui me chagrine quand j’entends que vos témoignages vidéo seront utiles pour les générations futures, ce qui est vrai, mais est-ce qu’il faut pour autant abdiquer de vous faire connaitre de votre vivant ?
Tout ça pour dire qu’il faut faire plus que ce que nous faisons, aller plus loin dans le dépassement et la transcendance pour espérer créer quelque chose qui attire les grands médias et qui permette de nous adresser à un large public, attirer sa sympathie et trouver les épis mûrs. Voilà des années que je réfléchis à cette problématique : Quoi faire ? Comment faire ? Ce monde ne nous facilite pas la tâche, les portes [des grands media] sont bien verrouillées. L’art, en général, le cinéma en particulier est encore un des rares domaines où l’on peut créer librement, il n’a pas vocation à missionner en lui-même mais il peut aider à faire connaître la Parole.
J’ai joint à ce courrier un document de présentation d’un projet de film sur lequel je travaille depuis des années. J’ai commencé à consulter le groupe des jeunes Pèlerins d’Arès à Paris il y un an de cela pour leur demander leurs avis sur l’idée d’un projet comme celui-là, ils ont répondu favorablement et de fil en aiguille, après la lecture du scénario, nous avons décidé de vous le proposer. Je commence à consulter d’autres frères et sœurs et pour l’instant, il y a un certain engouement autour de l’idée. Avant d’aller plus loin, je souhaitais avoir votre avis sur la faisabilité d’un tel projet, savoir si ça vaut le coup de continuer d’y réfléchir et d’impliquer plus de monde ou s’il vaut mieux tout stopper maintenant par réalisme.
Je sais que je propose quelque chose d’audacieux qui demande des moyens et qui comporte donc des risques, je doute moi-même et me pose beaucoup de questions à ce sujet.

Voici la genèse  de ce projet :
Il y a une bonne dizaine d’années, j’avais déjà travaillé sur un projet de long métrage que je vous avais soumis. Je n’avais pas cité pas La Révélation d’Arès expressément, mais un "Livre de Dieu", pour éviter le problème de la censure, ce qui était une erreur. J’en ai eu vraiment honte, parce ce que je devais mettre en avant était en arrière. Ce projet n’était pas allé au bout et avec le recul, c’était préférable parce que ni moi, ni ceux qui m’accompagnaient n’étaient prêts pour ça.
À l’époque, j’avais eu néanmoins l’impression que quelque chose pouvait être fait, que faire un film pour faire connaitre La Révélation d’Arès était possible. Pour savoir si j’avais vraiment fait fausse route sur toute la ligne, j’avais décidé d’envoyer le scénario au CNC (centre national du cinéma) en demandant au Père une faveur.
S’il fallait que j’oublie toute idée de faire un jour un projet de cette dimension, j’ai demandé de me prendre une fin de non-recevoir, un refus, un coup de pied aux fesses en somme, et si dans le cas contraire, il y avait une réponse positive ou un signe d’encouragement, il fallait que je garde cela dans un coin de ma tête et un jour quand je serais prêt, tout faire pour le réaliser.
Quelques semaines plus tard, j’ai reçu un coup de fil d’un homme qui travaillait là-bas et qui souhaitait me rencontrer dans ses bureaux. J’ai été reçu par un responsable qui s’occupait des séances plénières, où l’on décide du financement des films, qui m’a accueilli, curieux de faire ma connaissance, avec un : "C’est donc vous Monsieur C. ! », il m’a expliqué que mon cas avait fait débat lors de la commission de lecture, il a regardé mon cursus un peu surpris, j’avais l’impression d’être un extra-terrestre avec un ovni qu’ils avaient étudié.
Pour faire court, pour financer un film par le CNC, il y a deux tours, le premier où l’on étudie le scénario proposé et le deuxième où l’on examine les réalisations précédentes de l’auteur. Il m’a expliqué que je passais le premier tour, mais que le deuxième tour s’annonçait mal parce que je n’avais rien à leur montrer de mes réalisations précédentes. J’ai proposé la visualisation d’un court-métrage : "Segment de feu", mais celui-là n’étant par produit par une boite de production et donc pas "officiel", il ne serait pas pris en compte.  Donc du coup, vu que pour lui, je sortais de "nulle part", il était pessimiste sur mes chances de passer ce deuxième tour. Il m’a proposé à titre exceptionnel, parce qu’on ne peut pas présenter deux fois le même projet au CNC, de le représenter une deuxième fois avec une autre création pour que cela puisse aboutir. J’étais à l’époque submergé par des soucis financiers qu’il me fallait régler et de toute façon, j’avais la réponse à ma question et j’ai gardé ça dans un coin de la tête et du cœur aussi.
Depuis deux ans, j’ai décidé de reprendre le scénario pour le retravailler en vue de le modifier et de l’améliorer. J’y ai intégré La Révélation d’Arès d’une manière claire en essayant d’éviter un ton propagandiste et remanié une grosse partie du scénario en y apportant une expérience et une maturité acquise (En dix ans, j’ai un peu évolué quand même). J’ai donc gardé la trame du film parce que je savais qu’elle était bonne mais j’ai considérablement fait évoluer le scénario et les dialogues. J’ai pu sortir une première version dont je ne suis pas encore complètement satisfait, cette version (V 1) est encore un peu longue et va encore demander du travail pour l’améliorer mais la base est là.
Je me suis entouré dans un premier temps des jeunes, parce que le film même s’il s’adresse à tout le monde, concerne particulièrement la jeunesse. Je dois vous dire qu’ils m’ont énormément encouragé. J’en avais bien besoin, parce que si vous saviez le nombre de fois où je me suis demandé dans quoi je m’embarquais ! Pour dire vrai, même si ce n’est pas glorieux à raconter, j’ai même espérer que quelqu’un de plus doué que moi s’y colle ! Mais bon, au final me voilà avec mes pauvres moyens (je ne parle pas que de matériel !). J’ai bien conscience des implications d’une aventure comme celle-ci et je sais que ce sera beaucoup d’ennuis, mais si ça peut faire avancer la Grande Cause, je ne me défilerais pas.
Avant de vous faire lire scénario, je préfère vous envoyer ce dossier de présentation pour que vous commenciez à vous faire une idée et éviter de vous faire perdre du temps pour rien. Si d’aventure vous trouvez un intérêt à ce projet et pensez que ça vaut le coup d’y réfléchir avec d’autres frères et sœurs, je vous l’enverrais par la suite en espérant d’ailleurs profiter de votre lumière dessus pour l’améliorer. Si vous n’y voyez pas d’intérêt ou si ça vous parait irréalisable et trop risqué, tant pis, j’aurais quand même essayé.
Pour conclure ce déjà long courrier, je peux vous assurer que c’est un projet qui a été longuement travaillé, pensé et pesé pendant de longues années et que même si je vous le propose à un moment où il y a une certaine agitation dans l’assemblée autour de projets pour vous faire connaitre, c’est une coïncidence.
Avant de vous souhaiter une bonne lecture, je tiens à dire que la mise en forme du document de présentation a été réalisée par Rachel Kerbellec. Elle y a mis son professionnalisme et beaucoup de cœur et nous sommes tous assez satisfaits du résultat. Il conceptualise bien le film. Je me permets de vous conseiller de lire ce document avec une musique que vous affectionnez, la musique étant importante dans un film, cela complètera la vue d’ensemble.
Je vous souhaite une bonne fin d’année avec les vôtres que j’embrasse fort. Avec vous chaque jour dans la prière.
Fraternellement,
F. C.

Réponse :
Ce texte est un document .docs tombé dans ma boîte de commentaires webmaster@michelpotayblog.net et je pense qu'elle s'y trouve peut-être par erreur. Je pense que c'est plutôt une lettre personnelle, quoique le texte parle de la question "Le faucon pour le petit vieux sympa ?" ainsi que de la vidéo présentée en séance publique le 18 novembre 2017, deux sujets abordés dans mon blog à la page de commentaires #191 Héros. J'ai donc des doutes : S'agit-il d'un commentaire ou d'un courrier personnel ? Étant dans l'incertitude, je réduis votre signature à des initiales.
Vous dites à propos de la vidéo diffusée le 18 novembre 2017 : "D’un point de vue technique, il y a bien des choses à dire sur la vidéo, mais ce n’est pas le plus important, même si c’est révélateur d’un certain amateurisme, de précipitation et d’improvisation de la part de nos frères et sœurs à l’initiative de ce projet Promouvoir le prophète." Je rappelle ici, mon frère, que la prise de vue du 15 octobre 2016 ne fut pas faite dans la perspective d'une vidéo, mais seulement pour diffuser sur l'instant (live) mon image et mes propos sur un écran dans la pièce à côté où quelques personnes avaient été installées, parce que la salle principale était déjà pleine de monde. Quelques mois plus tard, quand frère Jeff pensa monter une vidéo à partir des prises de vue du talkshow du lendemain 16 octobre 2016, je lui ai rappelé que les questions qui m'avait été posées ce jour-là portaient principalement sur la mission et que, même si je m'étais efforcé d'étendre mes réponses au-delà du sujet, l'entretien filmé ce jour-là me paraissait quand même réduit à une rencontre entre le prophète et des missionnaires et ne formait pas un témoignage prophétique général. C'est moi qui ai dit à Jeff que, dans ces conditions, il valait peut-être mieux utiliser les prises de vue de la veille au siège de la mission, parce que je m'adressais à un public venu de la rue. Je précise que je ne vis pas vu ces prises de vue avant tout le monde le 18 novembre 2017.
Merci de donner ici votre opinion concernant le projet "Promouvoir le Prophète" et de répondre à la question : "Fallait-il montrer le faucon ou le petit vieux sympa" ? Votre avis de professionnel sera certainement précieux à ceux qui ont jusqu'à présent participé au projet "Promouvoir le Prophète". Personnellement, je me demande quand même pourquoi les promoteurs du projet n'ont pas songé à réaliser un montage qui, outre les vues prises le 15 octobre 2016 à la mission, aurait pu aussi comprendre des prises de vue et des vidéos antérieures, y compris certaines de "La Voix de Fer" ou de ma Vidéo de Nice. Jeff aurait pu me demander s'il pouvait utiliser certains passages de cette vidéo-là. Je pense que les promoteurs du projet "Promouvoir le Prophète" tenaient à se limiter à ce qu'ils avaient fait eux-mêmes sans utiliser ce qu'avaient déjà pu faire d'autres, mais, comme vous le suggérez, quand il s'agit d'un projet aussi général, pourquoi ne pas utiliser aussi ce qui avait été réalisé auparavant ? Je n'ai pas de réponse à cela. Mais il ne s'agit pas de juger du bien ou de l'erreur de ce qui a été fait, mais de voir ce qui pourra être fait plus tard.
Concernant votre scénario de film, j'en ai trouvé le projet joint à votre lettre ou commentaire. Merci pour lui, mon frère, mais je suis très gêné. Est-il opportun de me demander un avis ? Pas sûr. Je l'ai lu, mais j'ai déjà plus de travail à faire que je ne peux en faire tout en consacrant à ma tâche quelque treize heures par jour, et je n'ai pas le temps d'y réfléchir. De plus, je ne connais rien au cinéma, je préfère ne pas donner mon avis, parce et je ne suis pas sûr du tout que mon avis ait quelque valeur et, si je vous donne un avis négatif, on dira encore : "On ne peut rien faire avec frère Michel..." comme cela a déjà été dit et m'a été rapporté bien des fois. Vous dites vous-même dans ce commentaire, qui n'est peut-être qu'une lettre personnelle, que le "barouf" ou, comme j'ai dit à Jacques Chancel le "tapage", c'est à vous, mes frères et sœurs de le faire, mais non à moi, le témoin de La Révélation d'Arès. Alors, est-il vraiment opportun que le concerné, c.-à-d. moi, connaisse ce scénario et donne un avis ? Je ne sais vraiment pas.
Pour l'heure il n'existe pas au sein de notre assemblée de commission, de groupe, de compagnie, de comité (je ne sais comment dire) spécialisé dans ce genre d'étude et de mise au point de projet artistique, graphique, pictural, cinématographique, etc., peut-être parce que je suis perçu par mes frères et sœurs de façons trop diverses pour qu'un consensus se dégage au sein d'un tel groupe d'étude et sûrement parce que l'événement surnaturel et La Révélation d'Arès sont vraiment trop singuliers à une époque où le matérialisme le plus épais occupe une place énorme dans la société et que les ressentis, les doutes, les craintes, sont trop différents pour permettre un accord. En fait, comme je l'ai dit plus haut, je ne sais pas. Peut-être faudrait-il lancer une consultation générale dans toutes les missions ? Peut-être l'individualisme et un certaine atonie sont-ils seulement cause de la difficulté de faire une étude collective sereine et profonde en groupe. Je le répète, je ne sais pas. Je ne suis que prophète, je ne suis pas directeur général de l'entreprise Pèlerins d'Arès.
La nature humaine, telle que je la sens, entre autres choses qui la distinguent très nettement du règne animal, est caractérisée par sa capacité à inventer ce qu'on appelle aujourd'hui des scénarios et qui permette des entreprises communes ou commu­nautaires, par exemple les mythes, les religions, l'histoire, la politique, etc., bref, des fictions qui permettent une expression réalisable de projets collectifs. Ce fut par exemple le scénario dit des Lumières (Montesquieu, Diderot, Rousseau, d'Alembert, Voltaire, Beaumarchais, Lavoisier, etc.) qui permit finalement la révolution française, la république, etc. et qui a dominé la vie publique jusqu'à aujourd'hui. Mais je crois aussi que ce sont ces scénarios qui malheureusement ont, depuis des millénaires, donc bien avant les Lumières, fait plonger l'humanité dans le mal (à mes yeux du moins), dans la confrontation, la guerre, le chaos, etc. parce qu'un scénario qui réussit, ne serait-ce qu'un temps, est toujours opposé à un autre, qui ne réussissant pas est généralement inconnu, peu connu ou oublié, mais qui pour autant (comme le scénario jamais réalisé des Évangiles du Sermon sur la Montagne) étaient tout à fait valables. Il n'existe pas de recette idéalement promises au succès ou à l'échec dans ce domaine.
Or, ce que vous voulez faire, même modeste, entre dans ce schéma, parce que  vous cherchez à établir un récit collectif et, pour ce faire, vous avez avez consulté des jeunes, c'est bien, mais pourquoi pas des vieux aussi, qui ont l'expérience, qui sont tout autant concernés par la question de la Vérité, du Salut, de la pénitence, du changement de vie et du monde, etc ? Le résultat sera de toute façon aléatoire, il réussira ou non et il est impossible de le savoir par avance. Jeune homme, j'eus pour petite amie une danseuse alors déjà connue et, la fréquentant, j'ai approché certaines personnes du spectacle, notamment des auteurs de pièces de théâtre, de chansons ou de éditeurs et tous me disaient qu'il était absolument impossible de savoir à l'avance ce qui allait réussir ou échouer. Je n'ai pas la place de développer ce sujet très important, mais, pour résumer, je dirai qu'en fin de compte la création d'un seul est souvent la bonne. Qu'aurait été Monnet, le grand peintre, s'il avait demandé l'avis des gens sur ce qu'il faisait ? Rien. Il a peint et c'est magnifique ; ce qui ne l'empêchait évidemment pas de prendre des avis auprès de son entourage. Ç'aurait tout aussi bien pu ne pas plaire et il n'aurait été qu'un barbouilleur de plus dans l'énorme armée des minables. Vous pouvez ou bien demander des avis, ou bien lancez une consultation générale, ou bien restez l'artisan et le décideur.
Quand on consulte trop de monde on fait toujours face à des restrictions indépassables. Je ne crois pas non plus que mon avis compte. Vous le dites vous-même en substance ici : "le barouf, c'est à nous (les frères) de le faire." Votre film produirait-il un bon barouf... ou un mauvais barouf ? Je ne réponds pas à cela. Il y a un changement profond de paradigme entre la pensée et le ressenti de ma jeunesse, des temps de ma formation, et la pensée d'aujourd'hui. Pour paradoxal que ça paraisse, les nouvelles du genre de La Révélation d'Arès donnent des résultats très différents, plutôt négatifs, aujourd'hui par rapport à ce qu'elles donnaient autrefois. Toutefois, et je crois que c'est important, la recherche d'une identité avec les exigences de son temps reste de nature mythologique. Compte tenu de l'état actuel de l'humain, même de l'humain qui se prétend ultra-rationaliste, il faut encore et toujours laisser planer quelque chose d'un peu mystérieux, si l'on veut frapper les hommes. Voyez le succès qu'a la "Guerre des Étoiles" dans ce monde qui se prétend rationaliste à outrance ! Je ne crois pas plus aujourd'hui qu'hier au succès d'une rationalisation stricte ; les hommes ont besoin de rêver et même après la pure réalité physique sonore et visuelle de l'apparition de Jésus je n'eus, pour m'y faire, que la ressource de rêver, un peu du moins, comme les apôtres rêvèrent après l'ascension de Jésus. L'homme reste un enfant, plus ou moins partiellement un enfant.
Quand on aborde des faits aussi extraordinaires que le surnaturel d'Arès on ne peut éviter de donner à rêver. Si vous rationalisez trop, vous êtes voué à un échec total : ce fut la tragique méprise de la "mission sociale". La raison qui sous-tend toute la Parole d'Arès ne suffit pas à faire passer le message ; il faut un peu de "magie". Est-ce malhonnête ? Ça le paraît, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse être strictement "vrai" dans ce domaine, ne serait-ce que parce que le langage comme l'image ne peuvent tout dire. Vous savez, mon frère, il n'y a pas de véritable judaïsme, de véritable christianisme, de véritable islam, le judaïsme, le christianisme et l'islam sont ce que les juifs, les chrétiens d'église et les musulmans font de leurs religions. Rien d'autre. Vous devez donc faire de La Révélation d'Arès ce que son petit reste de Pèlerins d'Arès en font, avec la part de foi, qui est la part d'enchantement, que chacun d'eux ressent. L'histoire que raconte votre synopsis inspire-t-elle cet enchantement ? C'est à vous de voir, parce que je suis maintenant trop vieux pour bien voir comment les hommes du temps présent ressentent les choses.

03jan18 192C42
Avec tous ces vœux qui circulent, j'aime à penser ceci :
"Quand on vœut, on peut..."
D'ailleurs, "impossible, n'est pas français"...
Alors, tous mes meilleurs vœx pour un monde meilleur en 2018.
David B. Patati et patata du Limousin.

Réponse :
Je reçois beaucoup de vœux et je suis désolé de ne pouvoir les afficher tous, mais j'affiche les vôtre car, vous avez raison, "quand on vœut, on peut" !
Un grandx merci, frère David ! Je vous retourne mes vœux de belle année 2018 pleine de santé, de bonheur, de réussite et, bien sûr et avant tout, de grande vie spirituelle !

03jan18 192C43 
L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est.
Qu'on réfléchisse bien là-dessus ! Et qu'ensuite on nous dise s'il n'est pas indubitable qu'il n'y a de bien en cette vie que  l'espérance  d'une autre vie ! Rien ne marque davantage une mauvaise disposition du cœur que de ne pas souhaiter la vérité des promesses éternelles. Mon cœur tend tout entier à connaître ou est le vrai bien, pour le suivre, rien ne me serait trop cher pour l'éternité.
Extrait des pensées de frère Pascal B. (1623-1662) [vous voulez dire Blaise P., mon frère Alain ?], édition Sellier, Bordas 1991-1999, n°681. Concordance: édition Brunschvicg, Hachette 1904, n°194. Lafuma, édition du Luxembourg 1951, n°427. Le Guern, édition Gallimard 1977, n°398), etc.
"Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme" dit Anaxagore vers 440 avant Jésus-Christ. En effet, tout est en transformation perpétuelle (Rev. d'Arès xxii/12) dans l'Univers du Père (12/4). Donc, tout est perpétuelle espérance dans la Création" (Extrait de l'entrée 192).
Je ne sais quel distance sépare le Jour ou nous nous rassemblerons et nous relèverons sous la caresse des âmes (nous espérons en être) descendues avec le Père des Hauteurs Saints (Rév d'Arès 31/8-11) et "l'instant" ou nous serons fondus (32/5) en l'Un, des Christs devenus Un ou clochard Absolu (Extrait entrée 185), je ne sais pas quel distance mais, après le Jour l'espérance sera t'elle toujours d'actualité ?
Je ne pense pas que ma question dans son ensemble soit "déplacée" (je ne trouve pas un mot plus juste), mais a-t-elle un intérêt ?
Avec ou sans la foi, l'espérance en un monde changé (Rév d'Arès 28/7) au delà des idéologies, en un monde d'amour, en un monde libre (10/10), en un homme bon, passe par sa propre volonté de changement, l'espérance indéniablement doit déboucher sur cette salutaire action qu'est la pénitence+moisson.
Dieu est un Grand Espérant puisqu'Il est revenu parler a Arès !
Je viens de découvrir que Kierkegaard (philosophe Danois considéré comme le père de l'existentialisme) a écrit en 1849 un ouvrage intitulé "traité du désespoir", je n'en connais évidemment que le titre !
Bonne année 2018 même sous le joug du riche et du puissant (Rév. d'Arès 28/25).
À tous santé, joie et fête physique et psychique (du grecque psukhê, âme) et (ou) spirituelle.
Alain M. de la plèbe d'Ile de France

Réponse :
"Après le Jour l'espérance sera t'elle toujours d'actualité ?" demandez-vous, frère Alain. Non, une fois que ce qui est espéré est arrivé, il n'est plus besoin d'espérance. On n'espère que ce qu'on n'a pas. Quand on l'a il ne sert plus à rien de l'espérer.
Vous avez toujours des choses profondes et importantes à nous dire. Tous vos commentaires sont intéressants. Je ne sais pas si je les afficherai toujours, parce que le temps que je peux consacrer à mon blog est variable et notamment ce mois de janvier s'annonce très chargé pour moi et le blog va en pâtir... En pâtir ? En disant cela je me prends pour quelqu'un d'important, pour quelqu'un dont on attend les réponses, pour user du verbe "pâtir", alors qu'en fait je ne crois pas que je sois aussi important qu'il paraît.
J'ai transmis la Parole que j'ai reçue mais je ne suis pas du tout sûr que ce que je dis pour en expliquer le sens convainque tout le monde. J'espère en tout cas convaincre le petit reste. C'est déjà ça ! Sinon, beaucoup m'attendent au tournant ! Le tournant, ce sera ma mort. Vous allez voir les exégètes et autres théologiens de La Révélation d'Arès apparaître peu à peu alors. Je serai étiqueté abusif ou aveugle, coupable de pépérisation surannée ou au contraire fou d'audace. Fou ! J'aime aussi sentir cette sorte de pensée folle en vous, mon frère Alain, qui ressemble à la mienne.
Nous devons faire exister les choses. Si l'on lit bien La Révélation d'Arès, le monde n'existe pas encore, car, s'il faut le changer (Rév d'Arès 28/7), c'est pour le faire exister, en fait. Continuez d'être missionnaire dans ce sens. Vous avez réussi le dépassement. Je sais que votre vie a connu des malheurs, des chagrins affectifs considérables, mais n'était-ce pas pour que vous vous donniez à un apostolat de dépassement, pour aider les gens de rencontre à se dépasser ? Vous nous livrez ici avec empathie la recette d'un passage pas si facile à faire avec la Vérité qui sauve, qui transforme, qui métamorphose.
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire. Merci pour vos vœux ! Je vous adresse les miens chaleureux de santé, de réussite de vos projets, de vie spirituelle forte !

04jan18 192C44
Image par Katia R.-R.
Katia R.R des Pyrenees Atlantiques

Réponse :
Merci pour cette image très belle... Un passeur dans sa barque qui fait passer des belles fleurs rouges (qui ressemblent à mes chers coquelicots) de l'autre côté !

04jan18 192C45
Bien aimé frère Michel dans l'Amour infini du Père de l'Univers,
J'ai la foi parce que, quand je lus pour la deuxième fois La Révélation d'Arès je ressentis une énergie très puissante et une joie immense indescriptible envahir tout mon être, j'ai versé des larmes, j'ai senti le vrai.
J'ai ressenti cette énergie plusieurs fois lors de mes Pélerinages à Arès, puis après des efforts de pénitence et aussi à la moisson.
Je suis certain que frère Michel dit vrai car en réfléchissant j'ai constaté qu'il n'a pas pu inventer cette Révélation.
Ensuite, j'ai réfléchi au fond du message et il rejoint bien le fond de tous les messages spirituels qu'ils soient d'origine occidentale (juive, chrétienne ou musulmane) ou orientale (védique, bouddhiste). De plus, il est  plein de bon sens. Ce n'est pas ce que tu crois mais c'est ce que tu fais de bien (aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés et agir avec intelligence du cœur) qui crée ton âme et qui te fera découvrir la Source enfouie au fond de toi ou, dit autrement, l'Image et Ressemblance divine qui est en toi  Ce n'est pas intellectuel mais existentiel.
Ma foi est donc basée sur mon cœur (mon ressenti) et sur ma réflexion.
Donc une foi solide. Une certitude pourrais-je même dire.
L'espérance ne débouche-t-elle pas forcément sur une réalisation ?
Mais peut-on avancer sans espérance, sans but ?
Pour avancer il faut un but. Puisque j'ai foi dans le message du Père j'ai aussi foi en Ses Promesses.
Mais Ses Promesses ne peuvent se réaliser sans efforts. Le travail constant du pénitent-moissonneur qui ne se décourage pas. Cela reste une espérance qui n'est donc pas une certitude, puisqu'elle dépend de certaines conditions. Même si le Père a confiance en Sa créature comme tout père humain a confiance et espère en ses enfants, l'avenir reste une incertitude car il dépend du comportement des enfants.
Si l'avenir était certain, déterminé d'avance, qu'aurions-nous à faire où serait notre responsabilité, notre liberté de choix qui font aussi partie des dons divins ?
Donc nous réaliserons notre espérance si nous mettons en pratique la Parole et en particulier la pénitence, que l'on retrouve dans le Sermon sur la Montagne. (Matthieu chapitres 5 à 7).
Si nous agissons dans le sens de cette espérance, nous ne sommes pas seuls mais reliés à la Force du Père Qui nous assiste : Je mets Mon bras au bout du bras d'homme (Rév d'Arès xxx/6), comme Il vous assiste, frère Michel, car à votre âge faire ce que vous faites tient du prodige. Vous vous dites diminué mais qui parmi vos frères est capable de faire autant que vous ? Personnellement je n'en connais pas.
Rien que ce blog , quelle richesse, quelle nourriture spirituelle. Je suis touché aussi par la qualité grandissante des commentaires de mes frères. Quand je lis le blog, je sens des ailes qui me poussent, il nourrit mon espérance et mon action. Merci à vous, prophète Mikal, et merci à tous ceux qui contribuent à nourrir ce blog de leur vie spirituelle riche et diverse.
Meilleurs vœux à tous pour 2018 et que cette espérance qui est la nôtre — créer son âme et changer le monde — soit le catalyseur de notre action.
Denis K. de Bretagne Sud)

Réponse :
Vos commentaires, frère Denis, baignent dans une lumière qui n'appartient qu'à vous. Qu'on me donne à lire cinquante commentaires non signés, je reconnaîtrai le vôtre. Vous allez me dire : C'est sûrement la même chose pour chaque commentateur : la signature de chacun est dans tout le contexte. Oui, c'est vrai. Mais dans le vôtre il y aune clarté, un miroitement particuliers.
Ce monde est désolé, il l'est sous un beau soleil comme sous la grisaille pluvieuse que j'ai derrière mes vitres tandis que je tape cette réponse. Je ne regarde jamais les mirages à paillettes à la télévision du samedi soir dont les participants se forcent à rire sans cesse, que c'en est pénible, et dont les danseuses lèvent la jambe comme si ce monde n'était rempli que de jeunes filles dorées, rieuses et affriolantes et de vieux à peau lisse rigolards comme des bébés, mais je tombe forcément sans le vouloir sur les annonces des ces émissions et cela m'attriste plus encore, comme je suis plus triste encore de voir aux nouvelles pendant le Carême les masques du Carnaval de Venise derrière lesquels des vieilles et laides faces ridées, désolantes, se cachent. Oui, ce monde est désolé, en fait, mais soudain m'arrivent les commentaires de mes frères et sœurs comme des lumières dans les tunnels des taupes (Rév d'Arès 23/2). Mais le vôtre m'arrive comme une lumière ou, si vous préférez, la mer miroitante dont le ressac bat la côte bretonne ; j'ai toujours l'impression d'être le premier à voir les vagues s'éparpiller contre la roche d'Armorique. Merci pour ce spirituel assaut de mon blog.

04jan18 192C46
"L'espérance, telle que je l'entends, n'appartient pas à ceux qui ne se fient qu'à ce qu'ils voient, qu'à ce qu'ils sentent ou qu'aux probabilités mathématiques. Voir et sentir froidement ou calculer, c'est se résigner. L'espérance n'appartient qu'à ceux qui crient dans le désert, qui chantent dans la détresse, qui tiennent bon dans la tempête" (Frère Michel, extrait de la présente entrée 192)
Bien aimé prophète,
J'écris le dos tendu (Rév d'Arès xvi/17-20) et peinant
Je pense à votre lourde besogne (x/15 et suite). Malgré la peine mon espérance demeure en moi telle une lumière qui éclaire mon intérieur, c'est cette Lumière qui brûle, qui nous est donnée par votre blog et qui se ranime lorsque nous la clamons ou lorsque nous construisons ce monde que nous voulons juste.
Vous êtes notre phare, vos écrits sont le miel (Rév d'Arès xii/5) avec lequel vous nous réconfortez.
Quand j'éprouve cette peine je pense à la parole prononcée par Jésus (Matthieu 11/28-30, traduction Osty) : Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevrez mes leçons, parce que je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est bénin et ma charge légère.
Aujourd'hui Jésus devenu Christ, est encore au travail, il transmet au prophète Mikal pour les hommes et femmes qui ont la volonté de se changer et celle de sauver d'autres hommes et femmes dans un monde qui va à la dérive. Il dit [prêtant sa voix au Père] :
Ai-Je fixé un prix à Mon Salut ?
Ne l'ai -je pas livré à tous pour la peine d'une pénitence
qui est une joie pour les hommes pieux,
qui n'est pas plus lourde que le soucis de l'usurier,
qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (Rév d'Arès 28/25)

Tout aussi riche, belle et qui me ravit lorsque je me délivre du fardeau inutile de mes appréhensions, lorsque je ne crains plus de perdre sauf de perdre la Vie (Rév d'Arès xi/2).
Je vous souhaite ainsi qu'à votre épouse sœur Christiane une Belle année de Lumière.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Que peut-on nous souhaiter de meilleur, de plus beau et salutaire, qu'une "Belle année de Lumière" ? Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire et pour vos vœux chaleureux.
Il m'arrivait, quand j'étais encore missionnaire dans la rue, de rencontrer des gens qui, après m'avoir écouté, me disaient : "Aimer, pardonner, faire la paix ? Rien de nouveau là-dedans ! Qui ne sait déjà tout ça ?" et je leur répondais : "Pourquoi, puisque tout le monde sait ça, si peu d'humains le pratiquent ? Dire que tout le monde le sait, ne remet nullement en question la vive radicalité de La Révélation d'Arès. Tout ce qui est connu mais non réalisé reste totalement original ! Il faut s'y mettre ! Tôt ou tard il faut s'y mettre !"
Aussi suis-je heureux de recevoir des commentaires de ceux et celles de mes frères et sœurs de foi et d'espérance qui s'y sont mis. Comme vous, ma sœur Danièle, et tous vos frères et sœur de Lille. Le christianisme commence maintenant. J'ai la conviction que nous sommes encore les premiers chrétiens. Être de vrais chrétiens, voilà la Lumière que nous pouvons souhaiter à l'année 2018 qui s'ouvre. Et cela nous donnera la Sainteté et la Puissance qui nous manquent tant.
Oui, nous devons chaque jour nous rappeler que "Jésus devenu Christ, est encore au travail, il transmet au prophète Mikal pour les hommes et femmes qui ont la volonté de se changer et celle de sauver d'autres hommes et femmes dans un monde qui va à la dérive."
Notre frère Chantal des Pays de Loire parle, plus haut, de Spinoza, dont il lit une biographie tout en disant qu'il ne comprend pas très bien ce philosophe. Mais Spinoza aurait fait un bon Pèlerin d'Arès, je pense, et si frère Chantal ne le comprend pas encore, c'est parce qu'il cherche encore du côté intellectuel, alors qu'il faut chercher du côté spirituel. Spirituel, pas religieux, pas intellectuel !
De son vivant Spinoza fréquenta à Amsterdam un groupe de croyants anticonfessionnels comme nous, qu'on appelait alors les collégiants, parce qu'ils existaient en petit groupes de croyants libres qu'on appelait collèges. C'étaient comme nous sommes des chrétiens dissidents de l'Église en particulier et de la religion en général, des grands simplifiants, des refusants du monde dogmatique et réglementaire qu'est celui des religions. Nous Pèlerins d'Arès avons été faits par La Révélation d'Arès des sortes de collégiants et nos assemblées sont des collèges au sens alors donné à ces croyants libres aux Pays Bas. Nous accueillons toutes les personnes, indépendamment de leurs convictions, qui aspirent à la libération spirituelle et à la pratique du Bien, à la libération de la Lumière et à la pratique de l'éclairage ou de l'ilumination du monde par la très simple Beauté-Bonté, qui est celle du Sermon sur la Montagne. Un collégiant, ami intime de Spinoza, un certain Pieter Balling, écrivit un livre au titre significatif : "Het Licht op den Kandelaar"= "La Lumière sur le Candélabre", que je n'ai jamais lu, mais je devine que c'est une Lumière proche de celle-là que nous souhaitons répandre dans le monde. Les collégiants restèrent une petite minorité, comme les premiers chrétiens étaient restés une petite minorité, mais nous devons travailler, travailler et travailler sans cesse, nous et nos descendants, à faire de cette minorité le petit reste nécessaire et fort capable de changer le monde. Voilà l'espérance ultime que nous poursuivons.

05jan18 192C47
Plus qu'une bonne année, on  va bientôt savourer la galette des rois. Alors je souhaite à tous mes frères et sœurs une joyeuse épiphanie. Qu'elle s'incarne bien en votre chair et que la fève ne vous reste pas à travers la gorge (sauf s'il s'agit du "petit Jésus en culotte de velours") !
En terme d’espérance j'ai eu une petite pensée vers ceux qui attendent le consolateur en écrivant ce texte : "Finalement, les humains n'ont pas supporté la puissance de ce message. Ils ont craqué, sous la tension incroyable que Jésus leur a infligé. Mais ce n'est qu'une bataille de perdue. Un enjeu minime par rapport à la victoire, Nous avons le plan de la conquête en nous. Maintenant, oublions ce qui a fondé les églises et les institutions religieuses, mettons de côté tous les écrits qui ont succédé aux évangiles, faisons fi de tout ce cafouillis. Mais il nous faudra tout de même sortir de la si bonne« galette des rois."
Explication :
L'homme déchu, totalement dépassé par les forces christiques, a fort heureusement reçu une promesse concernant les finalités de l'humain. Une sorte de martingale a été donnée. D'abord on a la promesse de la venue du  Messie de l'Ancien-Testament, qui serait "l'oint". Mais il y a un problème, cet "oint", ce fameux "christós", ça ne concorde pas, avec le "Messiah" de l'Ancien-testament, et c'est bien au-delà d'un problème de traduction, car la transcription entre le "Messiah" hébraïque et le "Christos" grec est des plus conforme. Au-delà de tout notre verbiage, "nos pensées d'hommes", Jésus est venu ajouter une quantité de concepts "bouddhéisants"  qui faussent vraiment la donne. Évidemment dans tout cela, même les apôtres s'y paument.
Et moi, par-dessus tout cela, je vous envoie de la "galette des rois". Ne me jouerais-je pas de toute ces confusions ? "Que nenni, de toute façon nous sommes sauvé ! Une deuxième promesse nous a été donnée, deux fois plus gagnante que la première, la venue du "consolateur", promesse faite dans l'évangile de Jean Chapitre 15.
Promesse faite avant le départ du berger qui est en fait un agneau immolé (Jésus affectionne les oxymores) : Ok, "paraclet" vous le traduisez par "consolateur" ! Incroyable n'est-ce pas ?
Parakletos veut littéralement dire celui qu'on appelle à son secours, alors je trouve que la transcription en français qui convient serait "intercesseur" ou "avocat", en me gardant bien d'associer ces termes aux conceptions extravagantes que l'on trouve dans  premier les épîtres de Jean, plus conforme à l'esprit paulinien à tendance panthéiste.
Il y a une référence évangélique, bien plus conforme, pour expliciter ce que peut-être cet intercesseur et on la trouvera dans Luc chapitre 12 : Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz, car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire.
Donc "avocat" serait une traduction plus orthodoxe que " consolateur", qui serait plus protestant. Ne cherchez pas, dans ce cas, où se trouve la protestation. Le protestant n'a certainement pas protesté avec assez d'éclat,. Sa protestation n'a pas convaincu l'auditoire.
Alors l'avocat dépité console son client engeôlé. Le protestant préfère donc un bon enjôleur qu'un bon avocat. Mais moi épris de liberté je dirais qu'ai-je à faire de cet "ange aux leurres" ?
Mais boudiou ! Le paraklétos est une véritable épiphanie "parousistique" (néologisme) et non une invitation à trinquer à la santé du petit Jésus, crémant dans la main droite, galette dans la main gauche, et fève dans le gosier.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
J'avais d'ailleurs d'abord écarté ce commentaire, dont la pensée, que je respecte comme toute pensée sincère, me paraissait de toute façon très éloignée du thème de l'entrée 192 de mon blog. Ce commentaire est fondé sur, d'une part, l'évangile de Jean écarté des écrits transmettant la Parole du Père (Rév d'Arès 16/12, 35/12). D'autre part, il prête à Jésus des fonctions étrangères à ce que La Révélation d'Arès le considère : simplement comme le Messager qu'est tout prophète, moi compris (2/21). Enfin, il parle beaucoup du paraclet, qui n'est pas un mot de La Révélation d'Arès, ni des évangiles synoptiques, en considérant des traductions qui ne sont que celles qu'inspire la Vulgate, dont Jérôme fut le traducteur en latin.
J'étais dans l'Église Orthodoxe qui lit l'Évangile en grec et qui lit παράκλητος (paraklétos), comprend paraklétos, ne dit et ne pense rien d'autre que paraklétos, qui ne signifie ni avocat, ni consolateur, ni rien d'autre que paraklétos. Savez-vous que ce terme est aussi employé dans l'Islam pour désigner Mouhamad ? Ce mot a fait verser pendant des siècles sur du papyrus, du parchemin, du papier des litres et des litres d'encre sans que jamais personne ne puisse affirmer que παράκλητος signifie autre chose que parakletos. Comme vous ne serez pas plus justifié, le jour où vous partirez dans l'au-delà, parce que vous comprenez ou ne comprenez pas ce mot, quelle importance ? Rappelez-vous que seule la pénitence vous mène au salut ! Tout le reste est verbiage.
Mais j'ai finalement affiché votre commentaire pour son côté bon-enfant, amusant, sympathique, puisqu'il nous souhaite un heureux jour de galette des rois "crémant dans la main droite, galette dans la main gauche, et fève dans le gosier" ! Un grand merci pour évoquer la traditionnelle célébration de la visite des mages (Matthieu 2/1-12).

05jan18 192C48
Qui a dit que J’ai parlé d’autel ? L’autel d’Adam ? La roche étincelante d’où il élevait vers Moi l’encens, son hymne, accompagné par les sonnettes des anges, a été enfoui avec lui après le péché ; il ne sera redressé qu’avec les os d’Adam et les os de sa descendance (Rév d'Arès 10/1).

Cela veut dire que le jour où nous ne serons plus pécheurs, que nous aurons [fait triompher] le bien et la force de création qui est en nous pour un monde neuf et heureux,  nous retrouverons le sens de ce mot : autel, mais il faut tout d’abord nous transformer en bien.
Nous sommes dans une sorte d’ère de deuil, le péché a plongé l’humanité dans une ère de deuil. Tous ces contacts intimes, personnels et sensibles avec Dieu qui ont été perdus, depuis le dernier jour ou Dieu visitait Adam et Ève dans la douceur du soir [Genèse 3/8]. Cette liberté, même si nous n’avons pas Sa Force nous fait rivales de Celui qui nous l’a donnée. C’est donc dans le cadre d’un retour à Dieu sensible à nous. Nous sentons quantité de choses, mais il y en a une que l’homme ne sent plus, c’est Dieu.
Nous sommes sur la voie de Le sentir à nouveau. C’est un sentiment que nous avons d’énormes difficultés à faire partager avec ceux que nous rencontrons, le monde ne peut comprendre ces choses-là. Cet autel ne sera restauré qu’avec les retrouvailles du Dieu Sensible et ne sera redressé qu’avec les os d’Adam et de sa descendance. Cet autel ne sera redressé qu’avec les hommes sensibles à Dieu. (Quelques phrases de votre enseignement que je relate en ce moment)
Confiance, espoir ! Il faut garder l’espérance.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
L'autel dont parle le Père n'existe pas comme table de pierre ou de bois sur lequel des religieux, de quelle que religion que ce soit, déposent leurs offrandes au Dieu qu'ils vénèrent comme on vénère une idole tout en croyant vénérer le "vrai" Dieu, puisque chaque religion se voit comme le miroir terrestre du "vrai" Dieu.
Non, il ne s'agit pas de cet autel-là. L'autel dont parle La Révélation d'Arès est celui, comme vous veillez à le bien noter, qui sera redressé qu’avec les os d’Adam et les os de sa descendance, autrement dit, cet autel-là est l'homme pénitent, revêtu d'un manteau neuf (1/1), l'Adam d'avant le péché, l'homme de Genèse 2/7, l'Adam génésiaque retrouvé.
L'homme
qu'appelle le Père à Arès est celui qu'Il invite à guérir de la pathologie mortelle du péché. Le péché est une prison, dont nous avons tant de mal à nous évader, mais le péché des péché (Rév d'Arès 38/2) sera une prison pire encore, car elle sera de celles dont nul ne s'évade jamais, celles où l'on meurt.
Curieux ce fait, qu'il nous faut chaque jour considérer, de voir notre ennemi mortel, le péché, comme la source d'inspiration même de notre pénitence, l'autel en somme, non matériel mais beaucoup plus que matériel, métaphysique dans l'épaisseur la plus démesurée, excessive, de la métaphysique. Un anti-matérialisme plus fort que La Révélation d'Arès peut-il exister ? Je ne le crois pas. Et en même temps quelle contradiction : À Arès Jésus qui se corporalise et se vocalise, Dieu qui matérialise sa manifestation pour être compris du paquet de soixante-dix kilos de chair et d'os que j'étais en 1974 et 1977... Cette contradiction sûrement cruelle pour eux, ils y ont consenti par Amour !

05jan18 192C49
Ce qui pourrait me désespérer, en voyant vers où va notre monde moderne dit "civilisé", c’est de voir son éloignement progressif de l’essentiel, son attachement acharné aux choses futiles et transitoires. À côté de cela, j’ai foi dans la Puissance de la Vie, la Vie qui se vit dans ce fragment de corps humain limité que je suis, que nous sommes.
J’ai lu dernièrement,  une citation, écrite par un certain N. N. Bhattacharya dans "History of de Tantric Religion" : "Toute vérité réside dans le corps humain. C’est pourquoi tous les mystères du monde devraient être élucidés à l’aide des termes mêmes du corps humain." Et je me dis : "Celui qui ouvre Le Livre constatera que c’est ainsi que s’est exprimé le Créateur en 1977 à Arès.  Il parla avec des termes élémentaires du corps humain, pour évoquer l’indicible et le transcendant.  Les termes des éléments primordiaux : Feu ; Eau ; Vent ; Souffle ; terre ; fer ; fleur ; arbre, etc., y  sont également abondants, pour parler dans notre profondeur, dans cet espace qui se situe au-delà des mots.  Il est certain que le Père de l’Univers est un écologiste jusque dans le Nerf et  dans la Moelle !  Nous sommes faits à son Image !  Rien que cela est une grande espérance, qui initie un mouvement, une tension vers "Cela" que nous sommes, mais que nous ignorons ou oublions.
Dans le Rig Véda, on trouve aussi des termes basiques pour évoquer ce qui nous dépasse : De Son Esprit est née la lune, de Son Œil est né le soleil, de Son Souffle est né le vent, de son nombril est née l’atmosphère ; de Sa tête est née le ciel (...) C’est ainsi que l’ordre régna sur l’univers.
Le désordre actuel de notre monde : désespérance, dépression, burnout, isolement, malaises en tous genres,  vient certainement de cet éloignement progressif  de l’homme avec la Source, appeler le péché. Le langage moderne des hommes (informatique, juridique, politique,  économique, mode, etc.) nous éloigne encore davantage de la Création originelle.  Cet éloignement creuse dans les esprits des tunnels de taupes de plus en plus profonds, obscurs et glacés, laissant l’homme dans un vide existentiel et spirituel sans issue, "tel un vaisseau mort".  Vivre avec amour, dans le pardon, réveille la Vie des origines.
Vivre tel un vaisseau avec l’espérance  du Renouveau, de l’Appel entendu, comme bannière. J’aime votre phrase : "L'espérance est sous la voile de l'âme un vaisseau vivant." Je garde L’espérance que de plus en plus d’hommes chercheront et trouveront le cap du Vent fou de Nazareth [Rév d'Arès 25/7]. Car seul l’amour nous sauvera de la Bête [22/14] et de la souffrance [31/13]. C’est un espoir un peu fou, il est vrai.  Mais peut-on vivre sans folie, sans espoir ?
L’homme du temps qui vient, s’il vient, ne sera pas un simple animal pensant, transformé en humanoïde robotique ultra-perfectionné, avec des puces  informatiques insérées partout dans sa chair, télécommandé à distance, vivant dans un mièvre confort de béton armé, de plastique coloré imitation "nature",  avec des gestes stéréotypés, sans créativité individuelle, sans joie. Ce serait un monde voué à l’auto destruction. Le contraire de l’espérance.
L’homme du temps qui vient, s’il vient, sera un frère pour l’autre, c’est à dire un enfant de l’univers, conscient d’être image et ressemblance de son Père-Créateur. Il sera debout, droit, entier (physiquement, psychi­quement, spirituellement), ouvert au Vent, (Souffle Divin), son poil comme la terre, sera plein de l’Eau Bleue, de la graine qu’apporte le Vent (Rév d'Arès ii/5). Là se trouve résumé mon espérance la plus folle : Faire de la terre, ensemble, un Éden ! Dans notre monde déboussolé, lire La Révélation d’Arès est [se donner] une véritable boussole : cap sur Éden! Cette Parole, avec le vocabulaire des Origines, nous ramène  naturellement à la Source d’Eau vive, pour que le monde se fertilise en Bien.
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Une feuille d’actualité m’interpelle.  Une connaissance m’envoie une lettre ouverte écrite pas un gynécologue français. La fin de cette lettre me fait penser à une de vos entrées précédentes : "Confraternité d’économies".
Vous nous y expliquiez que ce ne sera que dans des petites unités humaines, que le monde pourra retrouver un visage humain, seul possibilité d’un monde meilleur et changé. Vous écriviez que pour cela, il y aura fort probablement dans le futur, des évènements qui vont pousser à un éclatement progressif des grandes nations, ou des grandes institutions. (Je ne sais si je synthétise bien votre idée).

J-R. NIEDDU, gynécologue-obstétricien de Paris, retraité, a mis au monde quelques milliers de bébés, il a signé une plainte pénale, et a écrit une lettre ouverte. Son témoignage  de gynécologue est simple, chaleureux et humain : Il ne tourne pas autour du pot. Avec lucidité, il amène de l’eau au moulin d’un certain ‘éclatement’ possible de la dite France.  Sa lettre  se termine ainsi : "Si le gouvernement bafoue le Code Pénal, c'en est fini de la France, pays des "droits de l'homme et du citoyen" qu'on oublie toujours. Et Pierre Lefevre d’ajouter : "La conclusion de tout cela, c'est qu'en matière de vaccination obligatoire des nourrissons, le mensonge des autorités gouvernementales et de leurs experts est maître, et que seules les plaintes pénales les feront reculer. La lettre et la plainte ici :
https://www.solutions-emailing.com/i/?id=09vcDkuA4as71A8mwfZKmOc3ClENhXHfIayf26nzMV7GJGL54qOTtvgqG4MBf26iGNCp07XM2w4_3d
Devant les menaces musclées et autoritaires des gouvernements, il devient parfois impossible comme vous l’écrivez en réponse à Pascal L. de Bretagne, 01jan18 192C28, et selon La Boétie "de désobéir sans avoir l'air de désobéir, tout en obéissant mais sans en penser moins, en somme." Le dilemme est parfois trop aigu, trop c’est trop.  "L’espérance est un bateau qui va, qui va, sous la voile du Père," vous écrivez.
Je suis l’espérance, sous la Voile du Père.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire plein de sensibilité, que beaucoup vont apprécier.
Vous écrivez avec une force de foi que je qualifierais de paroxystique : "Là se trouve résumé mon espérance la plus folle : Faire de la terre, ensemble, un Éden.  Dans notre monde déboussolé, lire La Révélation d’Arès est [se donner] une véritable boussole : cap sur Éden ! Cette Parole, avec le vocabulaire des Origines, nous ramène  naturellement à la Source d’Eau vive, pour que le monde se fertilise en Bien." Voilà des mots forts qui me disent que le monde autour de nous est un champ de bataille !
De bataille entre le bien et le mal, un champs où le mal est malheureusement, pour l'heure, presque toujours le plus fort. Nous avons réellement beaucoup à faire, tellement à faire que nous ne savons pas par où commencer. Autrement dit, nous sommes, nous premières générations de Pèlerins d'Arès, dépassés. Mais nos esprits s'organiseront peu à peu, nous apprendrons à sérier nos problèmes, à nous répartir les tâches, alors que pour le moment nous sommes si peu nombreux, au regard de la tâche énorme qui nous est confiée, que chacun de nous prend sur lui la totalité de la mission.
L'intelligence comme la liberté se conquiert. Même si l'on naît intelligent et libre, au sens que donne La Révélation d'Arès à ces mots-là, on perd ces qualificatifs quand il faut s'adapter aux réalités du monde. Quand il nous faut redevenir intelligents et libres, c'est un changement possible mais difficile. Il est toujours très difficile de devenir objecteur de conscience dans un monde qui vous dicte dès l'enfance ce qu'il faut croire et suivre et ce qu'il faut rejeter. Ne plus s'inquiéter de ce que pense de nous le monde est notamment ardu...
Je suis vraiment heureux de vous compter parmi nos missionnaires en Belgique. Il va me falloir monter en Belgique un de ces jours.

05jan18 192C50
Les preuves intérieures que j’’ai de l’authenticité de La Révélation d’Arès et de son témoin valent bien toutes les démonstrations scientifiques concernant les lois de la physique qu’on accepte par convention ou fatalisme. Qu’est-ce qu’une certitude ? Rien de plus que la confiance dans la crédibilité d’une information ou de celui qui l’amène. Rien ne pourra me prouver que je suis sur la planète Terre avec une atmosphère, une pesanteur et que je tape un commentaire avec un clavier, si je décide de ne pas y croire.  Je peux très bien douter de tout ça et si je suis assez buté, personne ne me fera démordre de mon doute. D’ailleurs, chacun ne pense-t-il pas d’abord à partir de ses convictions et non à partir d’une prétendue objectivité ? Celle-ci existerait-elle quand personne n’a assez de déculturation pour percevoir — dans un domaine déterminé — les aspects contradictoires inhérents à tout ce qui touche aux valeurs. Un athée convaincu, un protestant convaincu verront chacun les questions de l’existence de Dieu à partir de leur croyance et non à partir de la réalité, qui est trop complexe pour être abordée en totalité par un humain.
J’ai donc une foi à mille preuves parce que l’effet du Souffle de La Révélation d’Arès à travers mon esprit et mon corps, l’irruption du Père de l’univers dans la vie, cette convergence des faits qui s’enchaînent, qu’on appelle providence, l’effet de ma pénitence sur mon caractère et mon mode de vie, l’irréfutable logique de l’enseignement du témoin, toute cette cohérence spirituelle est bien plus fondée que le discours scientifique sur lesquelles s’appuie l’écologie, par exemple, laquelle représente une somme invérifiable pour la plupart des habitants de la planète et donc la base d’une confiance aveugle.
J’ai aussi une espérance : celle que la pénitence et la moisson contribueront à changer ce monde, mais je me demande si le lien entre ma foi et mon espérance n’est pas trop ténu. C’est du moins ce que m‘inspire le commentaire de Jeff qui concentre pour moi la réflexion sur le lien entre foi et espérance.
Ma foi et mon espérance ne sont pas figées. Ma conviction évolue. Elle se renforce se structure, se précise. Les domaines de foi : les Évènements surnaturels d’Arès, son Message, la place de son témoin et le côté évolutif de son enseignement, enrichissent ce que je crois et comment je le vis. Cela donne du réalisme, de la sérénité, de la pugnacité à ma vie spirituelle et cela booste ma pénitence.
Mon espérance n’est pas née avec La Révélation d’Arès. Cette dernière l’a réorientée, lui a donné une "direction de certitude". Mon espérance aussi évolue, principalement sous l’influence de ma foi et de sa confrontation avec la société. L’espérance influe aussi sur ma foi. Par exemple, quand ce que je vois, ce que je vis du monde porterait au fatalisme ou au désespoir, l’espérance déclenche une réaction de stimulation de la foi et peut me pousser à la prière ou à un surcroît de réflexion qui alimentera la mission. Mais du fait que mon espérance est née de l’observation de ce monde et d’une volonté de combat qui en a résulté, elle fait parfois cavalier seul et s’affranchit de la foi.
En fait, le moteur de ma vie, c’est l’espérance et la foi est comme un volant qui la dirige. Les relations entre foi et espérance sont complexes parce que la foi me semble fondée sur le réel, alors que l’espérance peut se nourrir d’un certain onirisme. Mais pas que ça : on y trouve aussi de vieux besoins fossilisés par des dizaines d’années d’enfouissement ; certaines résonnances engendrées par mon passé gauchiste y constituent une part que la foi a du mal à visiter. Cette part qui m’a engagé dans la mission sociale, a longtemps mis au second plan les Événements surnaturels par souci de crédibilité donc de respect humain. Mais les deux, foi et espérance, se parlent, s’interrogent. Leur relation est dynamique.
Aussi, par moments je peux me sentir deux, une foi pas assez mature d’un côté, une espérance qui manque de réalisme de l’autre et je me dis que dans ce décalage il y a une des raisons de mon infertilité missionnaire.  Si je ne suis pas "suffisamment cru" dans la rue par des passants qui peuvent se demander ce que ce bout d’homme sans beaucoup de transcendance fait à les aborder, c’est peut-être aussi parce que ma foi n’est pas assez "crue" par mon espérance et que des zones de mon esprit s’en affranchissent. Si je ne suis pas "assez espéré" par mes semblables, ne dois-je pas me demander ce que je dois espérer en termes de vie spirituelle, de salut, de bonheur, de joie, et de rapport au monde ?
Parfois, sous certaines influences, ces interrogations rôdent en moi : J’ai vu il n’y a pas très longtemps un film sur François d’Assise. Cet homme y apparaît totalement empreint de foi, de dévouement, plein de Dieu dans une société où c’était moins bizarre qu’aujourd’hui. Là j’interroge ma foi et je la trouve pâle. Mais je me dis aussi que cette foi est impossible de nos jours surtout à cause de notre faiblesse.
Face à un monde qui n’a plus que des espoirs chiffrables mon espérance peut être une porte sur un autre monde. Mais elle doit être ensemencée par une foi à la fois lumineuse et réaliste. C’est un combat quotidien jamais gagné d’avance !
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Quel beau témoignage, frère Salvator, oui, quel beau témoignage que ce commentaire !
Mais oui, mon frère, comment dans ce monde devenir un autre, être mis nu (Rév d'Arès 1/1) sans qu'un sourcil se fronde ? C'est une très grande décision de sa vie que devenir Pèlerin d'Arès, car être Pèlerins d'Arès n'implique pas seulement la pénitence, cela emplique aussi la moisson. Être pénitent n'entraîne pas trop de critiques de l'entourage, parce que ça se passe surtout à l'intérieur, c'est peu visible, on a ainsi grande latitude pour répondre aux critiques. Mais être moissonneur est tout autre chose, car la question qu'on vous pose est simple et directe : Où est ta récolte ? La difficulté d'y répondre tient tout simplement à ce que vous appelez ici votre "infertilité missionnaire. "Peut-être cette "infertitlité missionnaire" tient-elle simplement à trop de complications dans l'esprit, notamment un souci encore trop grand de rationaliser, alors que les choses sont des plus simples : Un jour Jésus descend sur terre et parle à un homme à Arès en Gironde. Il lui dit en gros: "Le mal ne sera jamais guéri par la religion, la loi, la démocracie, etc, mais elle ne le sera que dans ton cœur..." Et là vous appuyez sur la poitrine là où est le cœur de l'interlocuteur. Vous continuez : "Mais attention, vous tout seul vous ne ferez pas grand chose. Il faut nous rejoindre. C'est très simple mais il faut être plusieurs. Je vous attends à tel endroit, tel jour, telle heure..." Il ne vous suivra pas ? Il ne viendra pas ? Mais vous suit-il, veint-il davantage si vous ne le lui dites pas ? Non. Allez-y directement !
Merci, frère Salvator, pour votre mission, votre fidélité, votre courage.
Il suffit d'oser.

05jan18 192C51
Cher et bien aimé prophète Mikal,
Je vous remercie de cette magnifique entrée qui sonne et raisonne comme l’appel à rejoindre la Flotte du Roi (Rév d'Arès 18/4) dans l'espérance perpétuelle qu'est la Création.
C'est dans ce courant d'espérance et de foi que j'inscris humblement mon engagement depuis mon arrivée à la mission.
Je ne réponds que maintenant à vos développements en 191C85 concernant l'assemblée de Lille, car j’ai eu besoin de réfléchir, de me concerter dans l'assemblée locale et dans le petit reste. J'ai aussi pris le temps d'observer les attitudes des membres de la mission locale après la publication de mon commentaire et de votre réponse. Aussi ai-je puisé dans votre enseignement le miel nécessaire ainsi que dans la source intarissable de la Parole. Louange à l’Éternel !
Lorsque j’ai lu votre proposition — qui m’honore et dont je vous remercie — de faire avec l'aide de notre sœur Danièle par exemple, quelque chose qui amène le groupe lillois à une conclusion bonifiante de leurs divergences. Ce serait, il me semble, une bonne initiative que laisser les femmes faire ce que les hommes semblent peu capables de réussir. "Vous semblez être un" bonne analyste", [dites-vous,] et je crois que cet esprit d'analyse enrichi par la très grande foi de Danièle pourrait aboutir (191C85).
J’ai senti à quel point, cher prophète ami de Dieu et de toute l’humanité, il est difficile de l’extérieur de saisir l’extrême complexité de la situation locale et des problèmes de l’assemblée lilloise et donc la difficulté de s’y atteler de la juste et de la bonne manière.
Ainsi, j’espère être à la hauteur du qualificatif de "bonne analyste" que vous m’attribuez et de "la foi de Feu" que vous évoquiez dans un courrier personnel en précisant que depuis que vous est apparu le prophète Jésus en janvier 1974, vous avez compris que "le fond humain devient beaucoup plus largement visible à l'humain qui a la foi de Feu."
À mon humble avis, le problème et la solution à Lille relèvent des responsabilités individuelles et de la responsabilité collective de l'assemblée.
Après quatre années à faire de mon mieux pour tenter humblement de la faire avancer, j'ai de plus en plus de difficultés, notamment parce que je remets trop de choses en question, ce n’est pas ce qui est attendu d’une "petite nouvelle". Si je ne tenais pas comme la véprelle à Sa Lèvre (Rév d'Arès xxii/16), il y a longtemps que j’aurais quitté cette mission. Mais cette assemblée veut-elle vraiment entendre une sœur, humble servante du Père, qui ne peut être qu'une simple vigie sur un navire à la dérive ?
Pour reprendre votre image frappante page 124 du Pèlerin d’Arès 1989 : "Inchangement, l’argoule intérieure", je ne doute pas qu’à Lille comme ailleurs les anciens Pèlerins aient une solide "enclume" de foi, mais qui suis-je avec mes bras de petite nouvelle pour manier à leur place le "marteau" qui doit malmener leur autosatisfaction, leurs routines, et forger les âmes dont la grande assemblée a besoin ?
Je pense que le problème à Lille est d’abord de Fond, mais aussi d’organisation, de manque de travail et de réflexion, car chacun plus ou moins inconsciemment y participe à un jeu de rôles, de pouvoir et de faiblesse qui s’est ancré insidieusement et laisse peu de place au travail collectif méthodique et à l'épanouissement des potentiels spirituels de chaque apôtre. Le vaisseau se dessèche sous le soleil (Rév d'Arès 18/3) au lieu de porter la dynamique missionnaire individuelle et collective.
J’ai également remarqué un certain désintérêt pour votre précieux enseignement et à l’évidence pour sa mise en pratique, d'où l’absence de vision et de projets missionnaires construits, de conscience collective et de cohérence avec le Plan de Dieu et Son accomplissement.
À mes yeux, la solution relève du bon sens, du réalisme de terrain, mais pose aussi la question du changement de la manière d’exister et de travailler de chaque apôtre.
L’assemblée est la moëlle épinière d’une mission bien définie.
La liberté de suivre Dieu conduit à Éden, mais pour dégager les obstacles dont les libertés ont jonché son parcours, son exercice impose amour, réflexion, méthode, patience, travail."
Pèlerin d’Arès 1989 : "Liberté et Infantilisme."
Je propose ici la base d'une feuille de route dont j'ai informé chacun(e) des membres de l'assemblée lilloise. C’est un travail dont la mise en œuvre sera progressive, étalée dans le temps avec pour objectif de constituer à Lille un collectif apostolique solide, uni et ouvert à tous ceux qui suivront la direction de certitude donnée par le prophète Mikal et par la Parole.
D'abord consolider l'échafaudage : Que chaque apôtre lillois relise de manière attentive les trois articles fondamentaux du Pèlerin d’Arès 1989 illustrant le décalage entre vos écrits et la réalité de Lille : "Liberté et Infantilisme", pour nos pratiques de concertation, "Inchangement, l’argoule intérieure" pour s’interroger avec lucidité et honnêteté sur la réalité de nos propres inchangements au lieu d’examiner celui des autres, et "Conscience Collective" pour poser notre problème collectif sous l’angle le plus large.
Ce travail concerne chaque membre de l'assemblée dans l’intimité de sa conscience, lui seul peut savoir où il en est de sa pénitence.
Une piété renforcée dans la Parole pour L’accomplir [Rév d'Arès 35/6] est indispensable pour accompagner ce travail.
Ensuite travailler ensemble à réparer le vaisseau : chacun doit se pencher sur toutes les questions que vous posez en 191C85, synthétisées par : "Qu'es-tu ? Où vas-tu ?" avant que nous nous concertions à partir de nos propres réponses dans la perspective de mettre en place un plan d'actions missionnaires dûment préparé collectivement avec l’aide des autres assemblées et guidé par les précieux enseignements du juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2]. C'est dans cette logique comme vous le savez que j’ai développé mes contacts fraternels ailleurs qu'à Lille. Nous bénéficierons ainsi de leurs expériences dans un "inter-enrichissement épanouissant", qui nourrira notre conscience collective.
En même temps que ce travail approfondi sur le Fond, nous aurons à assumer dans l’immédiat les affaires courantes de notre assemblée missionnaire et traiter quelques dossiers importants : établir un planning de mission de rue et de permanence en coordination avec chacun des membres de l’assemblée, aménager un espace dans le local de manière à pouvoir permettre de méditer et de prier librement afin de sacraliser le lieu de l’assemblée et ses apôtres, finaliser le projet de la Parole sur le mur et l’aménagement de la pièce d’accueil. Sur ce dernier point, j'ai déjà mis en place, non sans difficulté, un comité de travail auquel frères Jean-Jacques, Joseph et moi avons commencé à nous atteler avant de le présenter ensuite à l'assemblée.
Notre foi est évolutive, existentielle, créatrice, source d’inspiration et d’action, elle soulève les montagnes (Matthieu 21/18-22).
Il est temps que la mission lilloise se décide librement à construire ensemble dans l'espérance et l’unité un beau bateau qui pourrait mettre la voile et rejoindre la Flotte du Roi. (Rév d'Arès 18/5).
Prophète du Très Haut, je sollicite s'il vous plaît votre guidance et vos conseils concernant cette proposition de base de feuille de route pour l'assemblée de Lille.
Après votre réponse, je souhaiterais poursuivre nos échanges, si vous le voulez bien, hors blog et en privé, s'il vous plaît.
Je vous remercie de votre prophétique et fraternelle attention.
Que Dieu vous bénisse.
Meilleurs voeux pour 2018 à vous et à mes sœurs et frères en humanité.
Je prie avec vous et je vous embrasse sororellement ainsi que soeur Christiane en l'Amour et au service du Père.
Soria K. du Nord

Réponse :
Je viens de lire et relire, ma sœur Soria, aussi attentivement que possible votre comment&ire, qui est évidemment plus qu'un commentaire, un plan d'action.
Je trouve votre plan très bon. Je pense que sous votre houlette les frères auront l'humilité de dire : Enfin, l'une des nôtres a un plan cohérent, logique en même temps que métempirique. C'est probablement ce qu'ils n'ont pas compris chez notre sœur Danièle. Ils l'ont, à un certain niveau, prise pour une exaltée alors qu'elle était une mystique et qu'en l'occurence ce n'était pas à rejeter, loin de là. Pour remuer les consciences, il faut sans nul doute les sortir de leurs habituelles géométries !
Chacun de nous est un fragment de l'Univers du Père (Rév d'Arès 12/4), duquel nous sommes les Enfants, et — c'est bien là l'important — cet Univers étant éternel, chacun de nous est un fragment d'éternité.
C'est — et cette lacune n'est pas unique à l'assemblée de Lille — ce que nos frères de Lille, qui sont des hommes de grande foi, ont quand même un peu négligé peut-etre. Ils ont la foi, mais l'éternité n'étant pas à la portée de notre charnalité ils ont oublié qu'ils étaient aussi dans l'espérance de la Vie éternelle et ils ont peut-être fait de leur mission plus une antichambre de la raison, laquelle a toujours courte vue, qu'une antichambre d'un bonheur éternel, certes encore à venir, mais qui a déjà en ce monde posé son Pied Divin, car le Père est descendu là, à deux pas de vous, à Arès. La Terre est si petite, tout sur terre est à deux pas quand il s'agit du Créateur de l'infini.
Que nous le veuillons ou non, le public que nous abordons est notre progéniture, née ou non encore née, elle l'est. Comme toute progéniture elle nous ressemblera quand elle verra le jour. Il nous font donc sortir de nos retenues et circonspections, desserrer les freins, carrément user aussi du langage de la transcendance si nous voulons qu'un jour, à Lille, des grands croyants apparaissent et montrent que, quand on a une foi à déplacer les montagnes avec toutes les "folies" que ça semble comporter, on est cent fois plus fort que les églises, leurs cérémoniels, leurs sacrements, leurs promesses, on est vraiment entré dans la transcendance. Nous sommes tout à la fois tous mortels au bout d'une vie brève et potentiellement immortels et nous devons garder liées ces deux vérités. Le monde ne changera que dans la procrétion spirituelle. Soyons ces procréateurs-là.
Bien sûr, vous pouvez toujours m'écrire et s'il s'agit de problèmes solubles à distance, qui ne nécessitent pas un contact direct, je serai toujours heureux de vous répondre.
Merci infiniment, ma sœur Soria pour ce plan que j'approuve, et pour vos bons vœux !

05jan18 192C52 
Votre réponse à frère Chantal [192C40] en ce qui concerne Spinoza, est magnifique. C'est une réponse très… je ne sais comment dire... "hors de la raison" ainsi que vous l'écrivez. Vous parlez de "sentir sa pensée", je comprends.
Le manque de mot évident me faisait, en mon for intérieur y mettre celui de raison, en ce qui me concerne, sur la compréhension des écrits de Spinoza et de son histoire. Je me trompe certainement. Je vais essayer de me faire comprendre. "Sentir", une sensation cela vient d’où, si ce n’est de notre Fond (même s'il n'est pas très profond, en ce qui me concerne). Je sais que pour abreuver mon Fond, qui est moi et qui rejoins le Grand Tout, il a besoin de Raison.
Ce n’est pas une Raison à quoi je réfléchis. Comme les sensations internes (l’intuitions ?)  et les mots ont des sens, des perceptions différents d’une personne à l’autre, je crois que pour moi la foi de Spinoza résonnait comme la Raison pure, celle qui me touche profondément ; elle résonnait en moi, et je pensais que c’était parce que Spinoza était un Raisonneur et que par là il touchait mon Image et Ressemblance, il Lui parlait.
Pour moi c’est cela la Raison. Celle, que j’appelle ma Raison, m’a magnifiquement nourri lorsque tellement affamée, j’étais alors comme une clocharde de l’âme, je lus La Révélation d’Arès il y a trente-cinq ans, je bus l’Eau. Elle entra en moi, alors je compris.
J’ai compris le Vent. Je n’ai pas tout compris, bien entendu, j’en suis encore au balbutiement de La Révélation d’Arès. Mais le Vent est ma Raison. Il passe à travers mes côtes et parle à mon cœur.
Spinoza, dans son "Traité Théologico-politique", que je n’ai pas terminé, démontre comme un mathématicien de génie les erreurs des Écritures ou les interprétations et les abus qui en sont faits et il atteint une spiritualité jamais effleurées par les religions. Son raisonnement est passé à travers mes côtes, il parle à mon cœur.
Dieu, dans La Révélation d’Arès, Dieu, Lui, dit et affirme, et Cela est : Lui seul peut le faire.
Spinoza démontre, comme en géométrie, là où est la Vérité et il nous transporte.
Vos écrits aussi ont cette dimension (dans un style philosophique), celle de toucher l’âme, vous êtes un philosophe de génie, ou/et un prophète. Vos écrits passent à travers mes côtes et touchent mon cœur, font cheminer vers mon Fond, vers le Tout. Rien que de vous en parler, là à l’instant je sens mon âme qui danse, qui sourit.
Pour arriver au début du chemin, en effet il faut chercher. Il y a là du merveilleux quand le fil d’Arianne on se baisse pour en ramasser l’extrémité et que l’on commence à grimper les sentiers chevriers, en le tenant fermement. Belle est l’espérance du but à atteindre.
Je vous souhaite une merveilleuse année 2018, ainsi qu’à sœur Christiane et tous mes frères à bras et à cinelles, je remercie aussi ceux qui font des commentaires, qui sont souvent riches qui vous permettent d’approfondir votre Belle et précieuse réflexion.
PS : J’espère que ce commentaire, n’est pas trop obscure.
Christine M. d'Île de France

Bonne Année 2018 Christine M.

Réponse :
Si l'on m'avait dit qu'un jour, quand j'allais faire ma marche vers la lagune d'Arès, en passant devant la maison où sœur Christine, la petite fiancée de frère Claude, logeait en attendant ses épousailles, si l'on m'avait dit qu'un jour elle lirait le "Traité Théologico-Politique" de Baruch Spinoza, qu'aurais-je répondu ? Je ne sais pas, mais je n'aurais sûrement pas alors songé à Spinoza comme auteur que lirait Christine.
Ce commentaire, ma sœur, m'emplit d'admiration et de respect pour vous. J'y vois un exemple de ces extraordinaires évolutions que la Parole d'Arès et sa mise en pratique dans l'existence peuvent provoquer chez l'être humain. Merci, merci, Christine, pour ce commentaire.
Vous êtes passée à un niveau parmi ceux peu accessibles au commun des mortels. Spinoza, homme d'une culture somme toute plutôt banale en son temps, qui n'apprit le latin qu'à l'âge de vingt ans, je crois, mais qui allait faire preuve d'un dépassement rare chez l'humain, justement parce que son cerveau n'était pas trop encombré des dogmatismes de son temps, Spinoza est de ces êtres qui comme vous et combien d'autre dont on parle trop peu sont capables de s'attaquer avec succès à la compréhension de ce qui est considéré comme obscur et impertinent, à la formulation de l'informulable.
Vous atteignez la volatilité nécessaire pour dire aux gens que vous rencontrez qu'ils restent les pieds pris dans la glaise du monde alors qu'il faut les décoller, s'envoler, il faut sortir du train-train, et que La Révélation d'Arès nous fait pousser des ailes, disperse les barricades de nos peurs, nous permet de trouver le courage de sortir de ce monde de souffrance et de mort.
Merci ausi pour vos bons vœux qui me touchent beaucoup.

06jan18 192C53
Frère Michel,
Je ne renierai pas l'Espace auquel mène de façon pragmatique la géométrie. Pourquoi ?
Parce que, primo, celle-ci m'a beaucoup appris et me sert encore,
secundo, pour apprendre un théorème il n'est aucun espace qui mène au mensonge.
Et cela m'a été une prime leçon.
Il en est de même pour l'assiduité, la patience, le courage et la constance qui mènent à la Vérité hors de tout mensonge (28/7).
J'en ai certes gros certes — très gros sur le cœur de me voir traitée de mystique —, je suis mystique pour qui le voudra, mais les preuves de ma vie sont très tangibles et même mes avancées auprès de mes frères.
Je n'ai certes pas la gouaille de notre sœur qui ne m'a même pas contactée avant de vous écrire — ce que je ne me serais pas permis de faire à son encontre — et je vous prie instamment de m'excuser de me positionner ainsi moi-même  face à mes frères et sœurs de même que face à mes frères de Lille qui — pour certains — lui ont transmis leur conseil à cet égard, mais pour moi cela va loin, très loin de ce que vos conseils m'ont enseigné et d'une éducation reçue, pour laquelle il n'y a jamais eu d'étranger dans notre vie familiale; au contraire, la franchise s'exprimait plutôt dans le même cru que Léon Bloy l'exprime : Plutôt crever que de me laisser envahir par le mensonge.
Si réagir ainsi est être mystique, alors va pour la mystique !
Oui, je combats et je crèverai comme tout le monde, et nous sommes nombreux sous le soleil, de nombreux aimants.
Mais il y a une chose peut-être qui peut nous unir, c'est celle d'avoir horreur de l'insulte inutile qui se base sur aucune preuve et qui est mensonge,  depuis très longtemps,  du mensonge quelque soit son origine.
C'est ainsi que démarre mon plan:ce plan est sobre, certes, mais il est primordial;
Pour agir dans le Plan de Dieu, du Père du Créateur (comme on le voudra, peu importe le nom que nous lui attribuons), le mensonge quoiqu'il en soit n'a jamais mené au Bien qui crée le Bien, à la Paix dans le monde.
Lorsque je fais une omelette avec des œufs frais mon omelette est réussie.
C'est tout simple!
Danièle G. du Nord

Réponse :
Paix, paix, ma sœur Danièle ! Soria dans son commentaire 192C51 dit : "Lorsque j’ai lu votre proposition — qui m’honore et dont je vous remercie — de faire avec l'aide de notre sœur Danièle par exemple, quelque chose qui amène le groupe lillois à une conclusion bonifiante de leurs divergences. Ce serait, il me semble, une bonne initiative que laisser les femmes faire ce que les hommes semblent peu capables de réussir. "Vous semblez être un" bonne analyste", dites-vous, et je crois que cet esprit d'analyse enrichi par la très grande foi de Danièle pourrait aboutir (191C85)." J'en conclus que, si Soria ne vous a pas encore contactée, ma sœur Danièle, elle le fera. Pour l'heure, elle paraît au stade de rassembler ses idées, de réfléchir, de demander mon avis.
Son commentaire n'est — c'est ainsi que je l'ai lu — qu'une proposition. Je lui ai répondu que son plan me paraissait bon. Je ne comprends pas pourquoi il y a dans l'arrière-plan de votre commentaire — j'y ai corrigé quelque mot leste — une irritabilité qui, je vous l'avoue, m'interpelle, me surprend. J'y ai vu le quant-à-soi farouche et impatient d'un cœur qui soudain se cabre. Il ne faut pas, vous le savez, réagir comme ça, ma sœur Danièle. Nous avons tous des défauts et si c'est là le vôtre majeur, il faut le corriger. La pénitence est le fouet que nous nous administrons en permannece. Après tout, il ne me paraît maintenant pas impossible que Soria n'ait pas encore osé vous contacter par peur de votre réaction.
Vous êtes, ma sœur Danièle, une femme de grande foi, donc de grande humilité. Alors, laissez s'exprimer votre humilité !
Où pensez-vous que j'en serais sans humilité, laquelle est la nécessaire porte de l'intelligence ?
Que croyez-vous ? Que mes frères et sœurs sont tous à mon écoute depuis quarante-quatre ans, qu'ils ont tous la tranquille placidité de l'intelligence du cœur, quand je leur parle ? Je me suis souvent fait humble devant leurs réactions qui, comme la vôtre aujourd'hui, sont parfois vives, récalcitrantes, afin de garder ma tête sur les épaules, me dire qu'ils ont peut-être raison et moi tort et que je dois les écouter autant que je souhaite qu'ils m'écoutent, car l'échange c'est l'effort d'écoute réciproque sans lequel il n'est plus qu'un échange de monologues.
La Révélation d'Arès donne de bonnes indications au prophète pour sa conduite, mais elle ne donne pas, loin de là, toutes les indications nécessaires dans toutes les situations que je peux rencontrer. Là la patience, l'intelligence, l'amour ont dû et doivent encore bien des fois compenser, corriger mes manques. La vie du prophète et, partant, la vie de ses frères et sœurs de première ligne, le petit reste, n'est pas un long fleuve tranquille, c'est un torrent, qui parfois éclabousse comme dans votre présent commentaire. Nous sommes une génération nerveuse, susceptible, il faut maîtriser cela, il le faut à tout prix. Si vous ne le faites pas, si vous laissez aller votre quant-à-soi, où va la mission de Lille ? Où va, et c'est bien pire, notre mission universelle ?
Soria propose un plan. Acceptons-le et mieux encore : Réjouissons-nous en !  Il n'est ni inepte ni absurde. Il est clair, du moins à ma connaissance, que la mission de Lille manque d'un plan. Applaudissons à celle qui en propose un ! Il peut échouer, mais au moins il n'échouera qu'après que tout le monde s'y sera plié patiemment. Quel confort pour ceux qui n'ont qu'à se plier au plan de celle d'entre eux qui veut se rendre responsable, ce qui est bien aussi, car on n'a pas besoin de chef (Rév d'Arès 16/1), mais on a toujours besoin d'idées, de coordination. Merci, Soria !
Votre commentaire, ma sœur Danièle, ne parle pas du tout du plan de Soria. Votre commentaire manifeste seulement une sorte d'exacerbation, mais vous allez changer tout cela, ma sœur Danièle, parce que Soria n'est pas au-dessus de vous, elle n'est qu'une pièce d'un échiquier qui a besoin de toutes ses pièces et la pièce Soria vient seulement d'avancer d'une façon qui peut réussir. Vous devez être intéressée. Vous allez lire posément son commentaire 192C51 tout comme je l'ai lu, vous allez téléphoner à Soria en lui disant : Soria, tu as une bonne idée, ma sœur, dis-moi quelle place je peux avoir dans ce projet et je m'y soumettrai. Nous ne comptons pas, c'est la Cause du Père de l'Univers qui compte, nous ne sommes que ses faibles et maladroits angelots terrestres. Essayons à tout le moins de n'être pas moins que ça !

06jan18 192C54
Frère Michel que j'aime et que je respecte,
J'aurais dû commencer mon commentaire 192C47 en vous remerciant de la réponse que vous m'aviez fait le 31 mars 2017 entrée 183. Vous m'apportez ce jour-là quelques correctifs. à partir de ces correctifs j'ai réécrit quelques partie de mon ouvrage au sujet du Paraclet.
J'aurais pu dans mon dernier commentaire, vous copier-coller la réponse que vous m'avez faite. je le fais dans celui-ci :
"Je commence par une remarque : "Jean 14/26 : Je vous enverrai le consolateur" n'est pas le texte correct. Le texte correct de Jean 14/26 est : Mais le Paraclet, l'Esprit, le Saint, qu'enverra le Père en mon nom, il vous enseignera tout, il vous rappellera tout ce que je vous dis" (traduction d'Émile Osty). Il est vrai que Paraclet, néologisme inventé par st-Jérôme, le traducteur de la Bible en latin appelée la Vulgate, a souvent été traduit par "consolateur", mais ce n'est pas correct. Ce mot vient du verbe grec παρακαλέω qui signifie "appeler auprès de soi" et paracletos signifie "celui qui intercède", "l'avocat", le "défenseur", "l'intercesseur. Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire."
Notez bien que là vous me dites : "Paracletos signifie "celui qui intercède", "l'avocat", le "défenseur", "l'intercesseur."
C'est pour cela que je reprends ce sens dans mon commentaire et que je l'associe au passage de Luc et non l'avocat de l'épître premier de Jean qui est vraiment un dogme religieux qui marche sur la tête.
Voilà plusieurs problèmes se posent à la réception de votre réponse :
Le premier, ça serait l'aspect totalement contradictoire à la réponses que j'ai cité plus haut du 31 mars 2017
notamment à travers ces phrases:
"J'étais dans l'Église Orthodoxe qui lit l'Évangile en grec et qui lit παράκλητος (paraklétos), comprend paraklétos, ne dit et ne pense rien d'autre que paraklétos, qui ne signifie ni avocat, ni consolateur, ni rien d'autre que paraklétos. "
Je répète le 31 mars vous disiez : "Paracletos signifie "celui qui intercède", "l'avocat", le "défenseur", "l'intercesseur.""
Pourquoi tout d'un coup parakletos ne voudrait plus du tout rien dire.
le commentateur qui a écrit dans  l'évangile de Jean a peut-être parfois des intentions pas très saines, qui expriment  la haine des Juifs et et de Judas qui serait Apple avatar du peuple juif puis il met en avant des pensées gnostiques, donne de la valeur prophétiques aux paroles de Caïphe, alors que c'est lui qui promulgue l'assassinat de Jésus, bref je suis pas dupe de ces propos . Mais ce commentateur  ne met pas dans la bouche de Jésus, des fausses paroles. ou des paroles qui n'ont aucun sens. celles-ci développent toute leur puissance et dépasse parfois, même assez souvent les autres paroles collectées dans les  évangiles  synoptiques. alors parakletos cela a un sens et c'est celui que vous aviez spécifié le 31 mars 2017. que j'ai reçu à cette époque avec de la confusion. car il m'a fallu écarter l'idée de l'intercesseur que l'on trouve dans le chapitre 1 du 1er épître de Jean qui es un gros délire panthéiste..
Pour me dire qu'en fait, c'est cet intercesseur que l'on trouve dans le chapitre 12 de l'évangile de Luc non mais dans ce cas là Saint-Esprit.
mais ce type d'interface heure on le trouve abondamment, dans La Révélation d'Arès.
de  le deuxième problème qui se pose c'est que je ne prête aucune fonction particulière à Jésus. mais peut-être que le Jésus de l'époque biblique s'est ravisé par après, et qu'il n'intercède plus pour envoyer intercesseur.
bien que le "je" employé dans le chapitre 15 de Jean et certainement pas le "je" personnel de l'homme. mais le "je" du Messager, qui n'est plus rien pour lui-même, pour se fondre en Dieu.
Mais c'est vrai que dans La Révélation d'Arès, Jésus emploie d'autres type de formules pour exprimer la même chose, mais il spécifie bien que c'est Dieu qui agit sans intercesseur ou alors pas  l'intermède d'Aguela ou pour par intermède d'une légion d'anges.
Veillée 34 : Tu passeras au milieu de comme Daniel au milieu des lions.
Veillée 36 : Ne les approche que si il t'appelle pour t'entendre, car alors c'est Mon Esprit qui t'appellera vers eux veillée 37 : " quand l'homme qui t'attaqueront, je  l'ai dit : une légion de Saint, tout équipé, t'en défendra."
vous êtes certainement bien plus expert que moi pour trouver toutes les citations qui vont dans le sens des paroles de LUC du chapitre 12.
maintenant il y a aussi un rapport avec le sujet qui est de celui de l'espérance et pas de cette espérance des chrétiens qui attendent un" consolateur". et il y a tout un procédé intellectuel et spirituel pour faire switcher cette idée de consolateur et ramener le croyant à L'Épiphanie, qui peut avoir un sens spirituel profond. et qui sied totalement au pénitent en tenue de fête. qui est là pour recevoir le baptême de feu. l'épiphanie n'est plus une commémoration du petit Jésus dans sa crèche. il ne faut pas oublier que Epiphanie est aussi traduit par théophanie.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Vous avez raison, mon frère Frédéric, de me rembarrer. Je reconnais volontiers qu'en première apparence il y a contradiction entre ce que je vous écrivis le 31 mars 2017 dans ma réponse 183C33 et ce que je vous ai écrit le 5 janvier 2018 dans ma réponse 192C47. Mais il y a toujours, et particulièrement dans les textes écrits dans des langues étrangères — en l'occurence en grec — deux ou plusieurs grilles de lecture quand l'attention se porte sur des mots qu'on peut dire mystérieux, car le sens réel que leur donna le rédacteur initial, mort depuis très longtemps, reste inconnu. Pourquoi y a-t-il une quantité aussi importante de traductions d'Homère ? Parce que "L'Iliade" comme "L'Odyssée" est un texte écrit dans un grec très ancien — Homère fut un aède du VIIIe siècle avant J.C. et les textes les plus anciens connus de ce poète remontent au VIe siècle avant J.C. —  et que chaque lecteur de ce texte le lit différemment des autres lecteurs et pense que c'est lui qui lit correctement et que les autres ont le regard flou. On peut dire la même chose de Shakespeare qui, quoique beaucoup plus récent qu'Homère, écrivit dans un vieil anglais qui, tout en étant considéré comme la source essentielle de l'anglais moderne, offre des flous ou des ambiguïtés de même ordre.
Le texte grec de Jean 14/26 est : ο δε παρακλητος το πνευμα το αγιον ο πεμψει ο πατηρ εν τω ονοματι μου εκεινος υμας διδαξει παντα και υπομνησει υμας παντα α ειπον υμιν... Qu'y lit-on ? Parakletos, en effet. Et que veut dire Paracletos ? Il veut dire Parakletos, francisé en Paraclet. Rien de plus. Voici donc la traduction de ce verset en français (Bible de Jérusalem, même traduction dans Osty ou dans TOB) : "Mais le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." Si "Esprit Saint" est ajouté à Parakletos, c'est que Parakletos signifie autre chose qu'Esprit Saint. Or, on ne sait pas, on suppute seulement  ce que signifie Parakletos. Face à cette énigme on a deux solutions : Essayer de traduire ou prendre Parakletos pour Parakletos sans se poser de question, comme fait le clergé orthodoxe auquel j'appartenais avant 1974. Au reste, notons que Jérôme traduisit en latin la même chose en latinisant le mot grec :  Paracletus autem Spiritus Sanctus quem mittet Pater in nomine meo ille vos docebit omnia et suggeret vobis omnia quaecumque dixero vobis.
De ce fait, ma réponse 183C33 fut bonne si l'on considérait le problème sous l'angle de la traduction en voulant absolument donner un sens à ce mot mystérieux qu'est Paracletos, ce que d'ailleurs je n'aurais pas dû faire, je l'admets humblement, mais ma réponse 192C47 est tout aussi bonne si l'on prend le verset sous l'angle du respect intégral du texte tel qu'il s'offre à la compréhension, c'est-à-dire, si l'on veut bien lui laisser sa force de mystère. Quand j'étais prêtre je lisais en grec paraklétos sans me poser de question, mais il m'arrivait de me poser la question et comme tout humain il m'arrive encore d'osciller entre ma curiosité et mon respect.
Oui, mes deux réponses sont bonnes, mais chacune, prise séparément, a le défaut de laisser croire qu'elle est unique. De là la contradiction que vous notez avec justesse. Je vous en demande pardon.
Mes deux réponses sont bonnes, mais j'aurais dû m'expliquer plus en détail comme je le fais ici, en vous priant de bien vouloir noter que cela n'a absolument aucune importance, de toute façon, vu que La Révélation d'Arès dit que Jean n'est pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12). Jean ne m'intéresse donc pas et ne saurait intéresser un Pèlerin d'Arès. Il n'a qu'un intérêt littéraire, théologique. C'est ce que j'aurais dû vous dire dès l'origine. Là encore je n'ai pas fait mon devoir et je vous en demande pardon.

06jan18 192C55
Certaines de vos réponses, on vous le dit, sont remarquables, du moins intéressantes. Elles posent beaucoup de question au peuple de l'Islam. Je suis personnellement chrétien.
Vous semblez pourtant écrire spontanément, comme les idées vous viennent sur le moment, et c'est ce qui donne de la sincérité à votre témoignage (ce blog n'est qu'un large témoignage), mais pour autant ce que vous dites est-il vrai, a-t-il valeur ?
Les psychologues savent qu'à force de se répéter on finit par se convaincre de ce qu'on dit. C'est pourquoi je pense que le plus important n'est pas ce que vous écrivez dans ce blog après quarante-trois ans de remâchement, mais ce que vous écriviez dans les premiers temps, entre 1974 et 1978. Je fais des recherches sur ces quatre années-là et j'ai déjà trouvé quelques lettres de vous écrites à des personnes qui soit sont mortes (j'ai obtenu ces lettres de leurs familles) soit ont quitté votre mouvement religieux. Notons qu'aucune de ces personnes ne dit de mal de vous, ce qui est tout à votre avantage : elles disent, sauf deux qui invoquent la faiblesse de leur foi, qu'elles ne pouvaient pas ou qu'elle étaient empêchées de se plier aux exigences de La Révélation d'Arès.
Effectuez-vous un classement ou tenez-vous un compte de vos écrits ? Si c'était le cas, je serais heureux d'en prendre connaissance. S'il faut pour cela envisager un dédommagement, nous pourrons en reparler.
Je suis de mère française ; de là vient ma bonne connaissance de votre langue.
Je vous souhaite une bonne année 2018.
Şemal M. de Kurdistan Turc actuellement à Paris

Réponse :
Bonjour, Şemal (je crois que ça se prononce Chamal). Vous êtes donc un frère chrétien d'origine kurde, mais il semble que La Révélation d'Arès vous intéresse — aussi ou particulièrement, je ne sais pas — vue sous l'angle de l'Islam.
Non, même si j'en avais envie, je ne pourrais pas, faute de temps, étant sans cesse submergé de travail, "effectuer un classement de mes écrits" ni en "tenir un compte." Ma fille Nina, qui est ma secrétaire, s'efforce de classer ce qu'elle peut, mais je ne peux pas lui poser la question ; elle est actuellement en vacances.
Je ne sais pas du tout combien d'écrits de ma main circulent et ça ne me préoccupe pas. J'ai toujours été sincère, j'ai toujours parlé et écrit sincèrement.
Comme tout être humain j'ai sûrement évolué, j'ai mieux compris certaines choses avec le temps, j'ai pris, comme on dit, de la "bouteille", mais j'ai toujours dit la même chose sur le Fond. La Révélation d'Arès n'est pas une Parole très difficile à comprendre. Les artistes varient dans leurs productions, mais gardent un style, quelque chose d'immuable en leur vérité, quel que soit le nombre de poèmes qu'ils écrivent, de toiles qu'ils peignent, de photos qu'ils prennent. Pour moi, c'est la même chose.
Mes compagnons de foi, mes frères et sœurs, ont eux aussi varié en nombre et en manières de faire, de prier, d'effectuer leur apostolat, mais ils ont tous comme moi leur Révélation d'Arès. C'est celle que le Père leur a donnée. Il m'arrive comme les pêcheurs de jeter des filets qui tantôt reviennent vides, tantôt se déchirent, tantôt reviennent pleins, tantôt ramènent des poissons variés, les uns savoureux, les autres essentiels, les autres négligeables, inconsommables. Certains peuvent me considérer comme pauvre d'esprit, me trompant sur le sens de La Révélation d'Arès, mais je n'ai pas ce sentiment. Je me suis toujours efforcé de rester accessible, de toute façon. Jésus et Dieu m'on visité, m'ont parlé. S'ils voulaient quelqu'un de plus capable que moi pour réaliser leurs projets, il leur fallait choisir quelqu'un d'autre.
Je n'ai aucun enthousiasme pour l'écriture. Je dirais même que cela m'ennuie, me rase, m'escagasse, eh oui, même dans l'instant où je frappe ces lignes sur mon clavier, mais bon ! j'ai le sens du devoir, je m'y applique,
J'écris parce que cela fait partie des mes tâches, tels que j'ai accepté de les accomplir. Avant 1974, j'étais déjà dans ma quarante-cinquième année, je n'avais rien écrit. N'étant pas écrivain, n'ayant aucun don d'écriture, ma manière de m'exprimer par l'écrit a inévitablement varié avec le "métier" que j'ai acquis au fil des ans, si je peux dire. Il y a donc sûrement des différences entre mon expression des années 70 et celle après l'an 2000. Mais je n'ai jamais varié sur le Fond, j'ai par contre sûrement varié dans ma façon de l'exprimer. Au reste, le sens de La Révélation d'Arès est simple : Tu veux ton salut et le salut de tes semblables ? Sois pénitent ! Aime, pardonne, fais la paix, réfléchis avec l'intelligence du cœur libre de tous préjugés autant qu'avec l'intelligence intellectuelle.
Quand on me parle de mes écrits, quoique ce mot soit tout à fait correct, puisque j'écris, cela me fait toujours un effet bizarre. Je n'ai pas conscience d'être écrivain, d'écrire au sens noble du mot. Je dis noble, parce que j'ai quand même lu et j'ai lu des écrivains ou des rédacteurs (je prends les philosophes pour des rédacteurs) de très grand talent, des gens qui avaient vraiment quelque chose à dire et qui le disaient très bien, que j'ai toujours admirés, et si j'arrive à écrire, comme vous dites, des choses "remarquables, du moins intéressantes", c'est parce que je m'efforce de me souvenir de leurs façons de "dire" ; ils sont mes mentors, mes éducateurs permanents. Mais je ne pense pas à moi en termes d'écrivain, non.
On me dit quelquefois: "C'est étonnant de la part de quelqu'un qui comme vous a une pareille production." Je ne trouve pas cela étonnant, parce que le rôle que le Père m'a assigné étant d'enseignement, de conseil, de diffusion de la Pensée du Père, d'encouragement à la pénitence et à la moisson, et étant isolé, ayant relativement peu de contacts directs avec mes frères et sœurs, je suis de toute façon obligé d'écrire, écrire, écrire. Alors, bien sûr, après quarante-quatre ans, ça représente un gros volume de mots, de paragraphes, de notes, de pensées, de réponses aux lettres, etc. Pourquoi toujours penser aux gens en termes catégoriels, professionnels, "techniques", occupationnels ? Pourquoi me penser en religieux, en théologien, en philosophe, en écrivain, en coach de ceci ou de cela ? Ce sont des tics administratifs ou journalistiques. Je suis prophète, c'est tout, mais, je sais, ce n'est pas prévu dans les catégories de classements professionnels. Quand je remplis un formulaire avec une longue liste d'activités: : Directeur, artisan, agriculteur, employé, profession libérale, enseignant, artiste, etc. , je finis toujours par cocher la dernière catégorie : "Autre".
Je suis incapable de fiction, de développement spéculatif. Je ne suis capable que de raconter, que de dire ce que j'ai compris.
Cela vous suffit-il ?

06jan18 192C56 
La foi et l'espérance sont les valeurs phare du monde spirituel.
Je m’apprêtais à faire un commentaire sur ces mots magnifiques quand, au détour d'une réponse, vous avez employé le mot "puissance". Là, je suis tombé en arrêt en me disant que frère Michel commençait très fort l'année 2018. Quelle santé incroyable !
Pour moi, l'échec séculaire du monde spirituel tient probablement au rapport ambiguë que le monde spirituel entretient avec ce mot "puissance".
Pour étayer mon propos, je vous rapporte quelques Notre Père issus de la Bible. On notera que le passage évoquant la puissance a été mis entre parenthèses ou carrément supprimé. Quelle en est la raison et pourquoi le Père de l'Univers a rétabli ce passage ?

Traduction par spécialiste de l'Hébreu (Paul Joüan)- 1930

    Notre Père des cieux,
    que ton nom soit traité saintement;
    que ton règne arrive;
    que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd'hui le pain de notre subsistance;
    et remets-nous nos dettes,
    comme nous-mêmes remettons à ceux qui nous doivent;
    et ne permets pas que nous soyons engagés dans une tentation,
    mais délivre-nous du Malin.

Traduction par Émile Osty - 1948

    Notre Père, qui es dans les cieux,
    Que ton nom soit sanctifié !
    Que ton règne arrive !
    Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !
    Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien
    et remets-nous nos dettes,
    comme nous-mêmes avons remis à ceux qui nous doivent,
    et ne nous soumets pas à la tentation,
    mais délivre-nous du mal !

La Bible de Jérusalem -1950

    Notre Père qui es aux cieux,
    que ton Nom soit sanctifié,
    que ton Règne arrive,
    que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien.
    Remets-nous nos dettes comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs.
    Et ne nous soumets pas à la tentation,
    mais délivre-nous du Mauvais.

La Bible en français courant - 1982

    Notre Père qui es dans les cieux,
    que chacun reconnaisse que tu es le Dieu saint,
    que ton Règne vienne;
    que chacun, sur la terre, fasse ta volonté comme elle est faite dans le ciel.
    Donne-nous aujourd'hui le pain nécessaire.
    pardonne-nous nos torts, comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort.
    et ne nous expose pas à la tentation,
    mais délivre-nous du Mauvais.
    [Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour toujours.
    Amen.]

Si on peut être sûr de la foi et de l'espérance de frère Michel, qu'en est-il de sa puissance ?
Dans cette question, on peut comprendre le relatif insuccès de La Révélation d'Arès.
Nous retombons dans le même problème que le Sermon sur la Montagne ! Allons-nous adhérer à une théorie de quelqu'un qui se prend des baffes sans répondre, alors qu'il a la force d'un charpentier ? Manifestement, les initiateurs de la Bible ont oublié (volontairement ?) de nous expliquer quelques chose de très important au sujet de la puissance de Jésus.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'ai failli ne pas afficher ce commentaire, mon frère Jacques, parce que vous adressez à ce blog des traductions diverses du "Notre Père" alors que le vrai "Notre Père" nous a été donné par La Révélation d'Arès et que tout ce qui a pu la précéder n'a plus qu'un intérêt documentaires. Le seul "Notre Père" est Père de l'Univers (12/4).
Au reste, la traduction d'Émile Osty, que vous donnez ici n'est pas celle de ma Bible Osty... Et pourquoi ne citez-vous que le Pater Noster de Matthieu 6/9-14 et oubliez-vous le Pater de Luc 11/2-4 ?
Mais, comme je viens de la dire, c'est sans importance : Nous avons Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4)
Passons à la puissance !
Jésus ne pouvait pas, je ne peux pas, comme Dieu peut, étendre la main vers l'espace, fixer les étendues illimitées de l'infini et dire : "Que mille soleils soient !" et mille soleils sont ! Cela, Dieu seul le peut et Dieu... nous ne savons pas ce qu'Il est. Mais moi, humain, image et ressemblence du Père (Genèse 1/26), modèle ultra-réduit du Père, je peux tendre ma volonté, lui faire envelopper tout mon être, forcer en moi une détermination de toute mon existence et me dire : "Tu seras désormais pénitent, désormais apôtre du Père, désormais artisan du Bien en ce monde ; tu changeras ta vie (Rév d'Arès 30/11) désormais et, ce faisant, tu participeras au changement du monde (28/7)", cela je le peux, c'est ma puissance à moi, mon atome de puissance comme je suis un atome de Dieu, du Tout. C'est de cela que nous parlons quand nous évoquons la puissance spirituelle de l'homme. Nous ne parlons pas de force matérielle, mais de force incorporelle, de force de volonté : Pour que nous fassions Ta Volonté.
Nous croyons évoluer dans un monde de choses et de forces précises, scientifiques, psychologiques, mesurables, mais c'est faux. L'homme, en fait, et cela entre autres choses le caractérise des animaux et des végétaux, se déroule dans une nature d'associations vagues, dérivantes, immatérielles. Chaque matin je dis à mon épouse : "Je vous aime," mais je suis incapable d'expliquer l'élan intérieur que je ressens en lui disant cela, incapable de dire pourquoi si elle mourait là devant moi, je crois que je mourrais avec elle, incapable de lui dire pourquoi nos vies sont liées à ce point-là. Elle-même ressent, et de façon peut-être plus forte encore, la même chose. Cette force d'amour est une puissance. Il y a entre nous et ce qui nous entoure des forces signifiantes, que nous sommes incapables de connaître de façon rationnelle. Mais ces forces existent. Voilà où se situe notre puissance.

07jan18 192C57
Bien aimé frère Michel, courageux prophète, dans l'Amour du Père,
Merci pour votre belle réponse enthousiaste à mon dernier commentaire 192C45.
Ici je viens vers vous pour demander certains éclaircicements sur deux passages de votre entrée.
[Premier passage] : "Inversement, dix siècles plus tard, Dante Alighieri dans sa "Divine Comédie" imaginerait au-dessus du portail de l'Enfer une pancarte disant : "Abandonnez toute espérance, vous qui entrez !" Il appliquerait à espérance le sens que lui donnerait la théologie de l'époque, chrétienne ou musulmane. L'enfer était alors vu comme éternel. Quelle absurde disproportion entre un péché ou quelques péchés sur terre, même terribles, et une atroce douleur éternelle ! Invraisemblance qui dure encore à notre époque moderne, où minoritaires sont encore les croyants qui réfléchissent à cette absurdité avec l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5)."
Ce que vous écrivez ici m'a surpris sur le coup. Car dans La Révélation d'Arès Dieu parle bien des ténèbres glacées qui attendent les impénitents après la mort .
Ici  vous semblez relativiser cela.
A moins que vous ne pensiez à ce passage où Dieu dit par la bouche de Jésus : Des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M'imploreront, chacun verra alors Ce Que Je ferai (Rév d'Arès 31/12).
Qui en effet laisse entrevoir un espoir même pour les non-pénitents.
Mais jusqu'à ce Jour il y aura beaucoup de pleurs et de souffrances dans les
profondeurs ténébreuses. Que Mon Peuple t'entende, homme Michel (Rév d'Arès 31/13) !

Autre passage : "De sorte que pour certaines personnes foi et espérance signifient la même chose, par exemple la non-possession consciente de vérités que par ailleurs ils croient voir exister sans preuve."
Je vous avoue humblement que j'ai du mal à comprendre la deuxième partie de cette phrase : "la non-possession consciente de vérités que par ailleurs ils croient voir exister sans preuve."
Pourriez vous l'expliquer ou donner un exemple ?
Sinon je poursuis la moisson malgré les difficultés et le peu de résultats pour l'instant, car pour celui dont la foi est solide point de découragement et beaucoup de patience et d'espérance qu'un jour quelques taupes sortiront de leurs tunnels. Samedi j'étais en moisson à la sortie du marché et je lançais : "Le Créateur a parlé en France et nous appelle à changer ce monde par l'amour, le pardon, la paix..."  beaucoup de gens passèrent indifférents  et une dame m'a répondu : "C'est vrai, mais encore faut-il le faire, car ce ne sont que des mots." Je lui réponds : "En effet, il faut le vivre !" Et elle continuait de s'éloigner alors je lui ai dit mais pour cela nous avons besoin de nous entraider, rejoignez-nous car seul on n'y arrivera pas.
Elle a fait demi-tour et est revnue me parler. L'échange fut très intéressant. Je l'ai beaucoup écoutée et sur le fond elle rejoignait parfaitement notre espérance. Elle était croyante, mais un peu déçue de la religion. À la fin elle m'a pris le prospectus et m'a dit qu'elle achèreta La Révélation d'Arès et la lira.
Voilà ! Rien que cette belle rencontre m'a rendu heureux pour la journée.
Merci de témoigner de la puissante force d'amour qui vous lie à sœur Christiane (réponse 192C56).
À tous les deux ; je vous réhitère mes Meilleurs Vœux de Bonheur pour 2018 et toutes les années qui suivront c'est à dire pour l'Éternité.....
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Dans le première passage de mon entrée que vous me demandez d'éclaicir, je me rends compte que j'aurais dû souligner ou mettre en gras "L'enfer était alors vu comme éternel." Car c'est lui : "l'enfer éternel" ou, si vous préférez, c'est elle : l'éternité de la damnation, qui est une "absurde disproportion entre un péché ou quelques péchés sur terre, même terribles et une atroce douleur éternelle." J'aurais dû préciser, par exemple : Absurde proportion entre un péché qui n'a... ou quelques péchés qui n'ont duré qu'un temps dérisoire proportion­nellement au temps de l'univers et l'éternité qui est sans fin. Vous avez d'ailleurs très bien compris le sens de Des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M'imploreront, chacun verra alors Ce Que Je ferai (Rév d'Arès 31/12).
Dans le deuxième passage le difficulté de comprendre tient à la tournure de ma phrase. Je vous en demande pardon, également. Ma phrase n'est pas mal écrite, mais on y sent une réminiscence du latin que, comme tous les lycéens de mon temps, on étudiait six heures par semaine de la sixième au bac. Le latin était une langue très subtile, beacoup plus riche grammaticalement que le français qui n'est qu'un latin abatardi, pouvant exprimer beaucoup plus en peu de mots que le français ne le peut. Qui ne connaît le fameux : "Morituri te salutant ! (trois mots) = Ceux qui vont mourir te saluent ! (six mots)" que les gladiateurs lancèrent à l'empereur Claudius selon Suétone. Quand j'écris : "De sorte que pour certaines personnes foi et espérance signifient la même chose, par exemple la non-possession consciente de vérités que par ailleurs ils croient voir exister sans preuve," je veux dire exactement : "De sorte que pour certaines personnes foi et espérance signifient la même chose, par exemple la non-possession consciente de vérités que par ailleurs ils croient voir exister sans preuve." Et vous allez me répondre : Mais qu'ek ça veut dire ? Ça veut dire que quand on confond foi et espérance on confond ce qu'on peut croire (parce qu'on en a la preuve) avec ce qu'on ne peut qu'espérer parce qu'on sait que cela peut exister un jour (mais qu'on n'en a pas la preuve dans le moment où l'on ne fait qu'espérer). C'est un peu comme (ici j'imagine, ceci m'est tout à fait propre et c'est peut-être niais) le daltonisme. Que voient des daltoniens ? Ils voient l'image en couleur à gauche ci-dessous de trois façons différentes selon leur type de daltonisme. Ils peuvent nommer les couleurs exactes qu'ils voient en fait sous des colorations différente sans jamais les voir exactement comme elles sont, autrement dit, ils espèrent ne pas se tromper en nommant — parce qu'ils les savent intellectuellement sans pouvoir les expérimenter — les vraies couleurs sans preuve que ce sont elles.
Daltonisme
Eh oui, mon frère Denis, il est des choses qui ne sont pas faciles à expliquer rapidement en français. J'ai voulu être rapide dans mon entrée 192. Je m'aperçois que j'ai manqué mon but. Pardonnez-moi !

07jan18 192C58 
Merci, frère Michel, pour cette très belle entrée "Espérance".
Quand j'ai découvert La Révélation d’Arès, j’ai reconnu le Vrai. Elle m’a donnée l’espérance d'un autre monde possible, juste, fraternel, beau, libre, et puis la conscience que je suis une Enfant du Père, libre de mes choix, faite pour la transcendance. Elle m'a donnée l'espérance de retrouver la Vie (Rév. d'Arès veillée 24/5).
Ensuite, au fil des ans, on se rend compte que le chemin sera long — on connaît le but, mais pas les péripéties, comme vous le dites dans votre entrée 192 —. L’Espérance donne la force du dépassement, force dont nous avons besoin sans cesse.
La prière en prononçant la Parole du Père me redonne chaque jour l’espérance que je peux sortir de ma glaise, m’envoler par ma pénitence, même si mes pieds sont encore bien lourds, et quelle magnifique espérance dans La Révélation d'Arès xix/18-22 ! : Tu es la vapeur avant l’Aurore. L’œil des rois ne la voit pas encore mais la mouche y boit déjà... Même le cruel pose sa tête entre tes seins comme sur ceux de la mère. La ronce laisse les piques, le mort revient, la mâchoire se relâche, le sang redevient clair. Les hommes deviennent les frères le monde devient le nuage d’or ou les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine.
Il m’arrive assez souvent dans ma mission de dire : "Voilà un message d’espérance," mais l’homme de la rue (en grande majorité) quand il n’est pas complètement désespéré espère seulement pour lui-même : un bon salaire, une bonne retraite, une bonne santé, de bons moments etc.
Nous avons une autre espérance, l’espérance de retrouver Éden, l’espérance qu’un jour la Lumière du Père couvrira tout sans cesse pour le prix d’une pénitence qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév. d’Arès 28/ 25).
Rémy et moi, nous vous souhaitons, cher prophète du Tout Autre, une très belle année 2018, toujours plus de Force, de Lumière et d’Amour pour la très haute tâche que vous avez acceptée et que vous accomplissez avec un courage et une intelligence extraordinaires, tâche que nous continuons avec nos faibles moyens, mais avec espérance. Tous nos vœux les plus chaleureux pour notre aimée et remarquable sœur Christiane.
Marie Odile O. de Toulouse

Réponse :
Je ne suis pas le seul, loin de là, à "accomplir la haute tâche" que nous avons tous "acceptée et que vous (aussi) accomplissez avec un courage et une intelligence extraordinaires," ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy ! Tous mes frères et sœur en sont là. Tous, autant que nous sommes nous "continuons avec nos faibles moyens... mais avec espérance." Je me souviens d'avoir rencontré à Nice, au Marché aux Fleurs, en 2010 ou 2011, un quidam qui m'écouta vingt secondes puis s'écria : "Je suis tourmenté par l'absurdité du monde tout comme Dieu, tout comme vous, et je sais que je vais mourir sans avoir eu le courage de faire ce que vous faites: Appeler les hommes à devenir bons. C'est pourtant ce qu'il faut faire, mais pourquoi n'ai-je pas pu le faire ? Dites-moi un peu, oui, dites-moi un peu pourquoi je n'ai pas pu le faire." Je lui répondis : "Parce que vous faites partie de cette catégorie immense de l'humanité qui est maintenant passés au-dessous des possibilités de le faire. Le hasard a fait que nous, Pèlerins d'Arès, sommes ceux qui peuvent encore. Mais qui sait ? Venez nous voir rue Biscarra ! Nous arriverons peut-être à raviver ce Feu au fond de vous." Il me regarda tristement et me dit : "Non, parce que je vais mourir bientôt. Je suis atteint d'un cancer incurable, maintenant très avancé, je tiens par la morphine." Je lui dis : "Alors, préparez-vous à la mission depuis l'au-delà où vous allez vous retrouver. Vous êtes l'ouvrier de la onzième heure... enfin, de la onzième heure et demie !" Il rit et dit : "Non ! Onzième heure trois-quart." puis il s'exclama : "L'espérance !" et disparut. Quand je fais mortification, quand je prie la nuit, je pense à lui, je l'appelle "l'inconnu du Marché aux Fleurs."
Merci, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy, pour vos bons vœux !

08jan18 192C59
Bonjour prophète bien-aimé,
Merci pour cette belle entrée qui m’a poussé à beaucoup réfléchir. Compte tenu de votre surcharge de travail mettez à la corbeille ce commentaire si vous ne trouvez pas le temps de l’afficher.
Espérance ! Voilà un mot très rare dans ma bouche et que je trouve suranné, d’une autre époque et qui même ne me venait jamais à l’esprit si ce n’est quand je le rencontrais en (Rév d'Arès 16/16). Je trouve même que les discours des dominateurs (28/21) de toutes sortes ont donné à ce mot quelques accents religieux. En fait je n’en avais pas compris l’essence. Mais à la lumière de vos réponses aux différents commentaires j’ai fini par prendre conscience des contradictions dans lesquelles j’avais piégé le sens de l’espérance. Je faisais une grossière confusion entre l’espérance et son objet qui me semblait toujours trop contingent.
Aujourd’hui je comprends que c’est tout autre chose, presque indéfinissable, si ce n’est par la métaphore. Le sentier vers les Hauteurs Sacrées n’est pas toujours parsemé de roses, de temps en temps on s’y écorche les pieds mais la foi qui nous guide nous baigne dans une belle espérance. Espérance que je vois dans les oxymores des Béatitudes qui illustrent la supériorité de l’effort constant à acquérir la vertu, la paix, l’amour… bref la pénitence sur le mal qui nous ronge mais que nous réduisons peu à peu.
Pour revenir brièvement à la mission du 18 novembre initiée par le groupe "Promouvoir le prophète", je voulais dire qu’à la réflexion c’est vrai que la vidéo, telle qu’elle fut proposée au public, était relativement dépourvue de Fond. Je dis relativement car il faudrait que je la revoie pour nuancer davantage. Objectivement, vous revoir en vidéo me comblait au point de m’aveugler, je ne devais pas être seul dans ce cas. Cela me parut être un très bon travail (à mon avis) qui selon moi pourrait trouver son utilité dans le cadre du suivi.
D’ailleurs, toujours à propos de ce 18 novembre, c’est notre frère Claude M. qui fit l’introduction de la vidéo au public dans la salle principale de notre local parisien. Il fit une longue introduction qui me semblait interminable, le quart d’heure dépassé nous nous regardions, quand donc frère Claude allait-il s’arrêter de parler ? Il s’arrêta bien sûr. Il dut certainement se préparer intensément dans la prière car il fut très bien inspiré, avec le recul je sais aujourd’hui qu’il apporta une partie du Fond qui manquait à la vidéo, puisqu’il aborda méthodiquement les perspectives qu’offrait La Révélation d’Arès en ayant au préalable défini ce qu’est un Pèlerin d’Arès et ce qu’est la pénitence.
Merci, prophète, d'écourter le temps de notre expérience, de chercher à faire de nous vos oisillons, de contribuer à notre salut.
Je souhaite à vous et à notre sœur Christiane une bonne et très heureuse année 2018.
Salah B. d’Île-de-France.

Réponse :
Merci, mon frère Salah, pour ce beau commentaire qui me touche beaucoup.
"Espérance que je vois dans les oxymores des Béatitudes qui illustrent la supériorité de l’effort constant à acquérir la vertu, la paix, l’amour… bref la pénitence sur le mal qui nous ronge mais que nous réduisons peu à peu." Tout ce commentaire est si bien exprimé !
Je ne sais plus qui a écrit : "Ne laissons pas les preuves fatiguer la vérité !" Voilà bien pourquoi nous avons de l'espérance. Les preuves, elles, bétonnent la foi, mais derrière le béton qu'y a-t-il ? Le ciel et ses nuages, le paysage, l'horizon, la mer, des choses que nous ne touchons pas, que nous voyons de loin et qui, parfois — c'est vrai dans le désert — ne sont que mirages, mais qui d'autres fois sont de solides réalités vers lesquelles nous pouvons nous mettre en route.
L'espérance c'est en somme l'échafaudage dont parle La Révélation d'Arès (17/2-4, 18/1-5), on dresse l'échafaudage avant que ne soit construit le vaisseau, l'âme, mais sans l'échafaudage il n'y aura rien du tout. Voilà pourquoi l'espérance est aussi nécessaire que la foi.
L'espérance est aussi comme nos mains ; ce que feront nos mains n'existe pas encore, mais si nous n'avons pas de mains, nous ne ferons rien du tout, aucun artifact n'existera jamais. L'espérance n'est apparemment que vent, elle est en soi sans valeur comme tout ce qui est hautement nécessaire. Vous aviez donc raison, à la surface de la vie quotidienne, de penser que l'espérance était une notion "surannée, d’une autre époque et qui même ne vous venait jamais à l’esprit si ce n’était quand" vous lisiez "(Rév d'Arès 16/16)." Vous aviez raison de "trouver que même les discours des dominateurs (28/21) de toutes sortes donnaient à ce mot quelques accents religieux." Mais tout mot peut perdre de la valeur ici peut en prendre là. Au fond, les mots ne sont que des sons, c'est ce que nous mettons dedans qui compte. On peut naître avec un mot, qui n'a pas grand sens, et mourir avec le même mot plein de sens, parce qu'entre temps on l'a rempli de Vie. C'est le cas d'espérance !
Merci, frère Salah et sœur Haçina, pour vos bons vœux pour 2018. Nous vous retournons les nôtres pour votre bonheur, votre santé, votre réussite et surtout pour une grand année spirituelle.

08jan18 192C60 
Très cher Prophète du très Haut,
Vous nous dites : "Le langage est toujours insuffisant. Chacun de nous ressent sous un même mot quelque chose "d'autre", qui fait que chacun, au fond, a sa propre langue, sa propre compréhension de ce qui est dit. De là l'inévitable part d'incommunicabilité ou de difficulté d'entente entre humains."
Pourtant, le langage, prolongé par l'écrit, est un des  moyens de communiquer, d'apprendre à réfléchir, de fortifier la pensée. Elle crée une nouvelle façon de vivre sans en connaître forcément le déroulement. C'est l'espérance dont vous parlez : "L'espérance est un grand et merveilleux voyage dont je connais le but, mais pas les péripéties."
Ce langage permet d'acquérir l'écoute de l'autre, de se doter d'une "oreille" ! La pensée et la vie qui en découlent n'évoluent que lorsqu'il y a écoute, c'est un moment d'échange, de compréhension de la vie et de la pensée de l'autre, c'est un enrichissement commun  Il y a complémentarité et non confusion et affrontement.
Le Père appelle Son Peuple à vivre selon son Dessein. Il appelle un peuple ! L'assemblée du petit reste est l'embryon de ce peuple en mouvement où débute le changement. Par elle, nous pouvons apporter la preuve tangible d'un amour intelligent et vivant. Cet amour nous positionnera  dans ce monde où l'orgueil, le mal, dresse des murs hauts comme des montagnes entre les hommes et non des ponts. Dieu aime toute l'humanité, mais Il attend de nous le courage d'évoluer hors de la médiocrité de ce monde, IL nous appelle à vivre une nouvelle  vie naturelle, à la lumière de Sa Parole. Vivre d'une manière naturelle c'est aimer l'humanité comme le Père nous aime, être libre et en paix.
Notre espérance c'est de recréer le Royaume de Dieu par l'amour et la liberté ! L'homme rencontré dans la rue, c'est mon frère, je dois lui faire sentir cela. Concomitamment cet amour se développe dans l'assemblée. Nous pouvons, dans nos groupes, comme dans un couple, exister par "le vivre  ensemble", même si nous devons traverser des moments difficiles. Les épreuves peuvent souder. Nous finirons par faire l'unicité autour de cette Parole. La Parole vécue est une puissance créatrice de l'amour qui se sentira, même à l'extérieur, parce qu'il habitera le groupe. Nous serons autre chose que des êtres ajoutés, égalitaires, nous serons des êtres complémentaires. Le monde finira par le sentir et, doucement, progressivement, il changera.
Le Père ne donne ni recette ni méthode ni mode d'emploi. Il nous parle de la pénitence, c'est par elle que nous allons décider de vivre avec Lui. Il en est  de même pour  le prophète, qui existe peu si nous le laissons tout seul dans son coin. Nous devons vivre avec lui.
L'évolution est lente, mais peu à peu la lumière se fait si nous nous y prêtons. La richesse de l'humanité c'est sa grande variété dans la liberté. Les dominateurs veulent asservir l'humanité. Nous, nous voulons la libérer, parce que nous croyons et espérons en cette Parole du Père et faisons confiance absolue à son prophète.
Merci, très cher prophète de Dieu, pour cet enseignement, le miel que vous nous transmettez pour nous nourrir. Ce blog est d'une grande richesse et nous pouvons y sentir une évolution.
Nous sommes avec vous sur ce chemin exigeant du pénitent à la recherche de la vertu.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Je suis très touché par ce beau commentaire, mon frère Francis et ma sœur Jeanine que je sens derrière votre épaule. Oui, "notre espérance c'est de recréer le Royaume de Dieu par l'amour et la liberté ! L'homme rencontré dans la rue, c'est mon frère, je dois lui faire sentir cela."
Le Royaume de Dieu, c'est la Vie Spirituelle, c'est ce qui anime, qui donne raison d'être et force créatrice à la matière, qu'elle soit notre chair ou le végétal ou le minéral. Toute matière est périssable ou plutôt transformable, même les étoiles, les soleils, finissent par s'éteindre et à devenir autre chose par transformation de l'énergie, nous ne savons pas trop comment : Les fameux "trous noirs" ont une force d'attracation fantastique. Mais la Vie, elle, est perpétuelle. Elle n'a ni commencement ni fin et c'est ce que les hommes appellent Dieu, l'Éternel, el Shaddaï, le Père, Allah, Brama, le Grand Esprit, etc. Notre chair n'est qu'un épisode, du reste très bref, de la Vie. La Vie étant Amour, c'est en restaurant en nous l'amour que nous nous préparons à vivre perpétuellement.
L'homme est bouffi d'orgueil, d'auto-satisfaction ; il monte sur le nuage, c.-à-d. qu'il se fait une gloire, avec médailles, dithyrambes, habits brodés d'or dans des académies, son nom dans les dictionnaires, des passages à la télé où il a droit à tous les respects, dès qu'il guérit le bubon (Rév d'Arès xxxiv/17), dès qu'il fait un tout petit quelque chose pour guérir un tout petit bobo sur un humain qui, de toute façon, mourra un peu plus tard et mourra de quoi ? Du péché ! C'est lui le vrai mal. Guérir le bubon et s'en faire une gloire, c'est camoufler de façon tragique derrière très peu de chose le vrai mal qui est tellement énorme que les yeux humains ne le voient même plus ; il occupe tout l'horizon. Moi aussi je mourrai de ce mal, de mon péché, du péché attaché à ce piètre vivant qu'est l'homme. Car le péché n'est pas un bubon, c'est un mal de l'énormité duquel l'humain a perdu le sens. Mais l'espérance de le vaincre nous est donnée par cette Parole descendue à Arès, en laquelle nous avons foi.
Mais la Sagesse d'où sort-Elle ? Où est-il le séjour de l'intelligence ? Un mortel n'en sait pas le chemin, elle ne se trouve pas sur la terre des vivants. L'abime a dit : "Elle n'est pas en moi !"... Mais la Sagesse d'où sort-elle ? Où donc est-il le séjour de l'intelligence ? Elle se dérobe aux yeux des vivants et à l'oiseau du ciel elle échappe. L'Abaddôn [l'ange de la mort] et la mort ont dit: "Nos oreilles en ont entendu parler." C'est Dieu Qui en discerne le chemin, et c'est Lui Qui en sait le séjour... (Job 28/12-23).
Comment ramener l'humanité à la réalité, qu'elle, l'humanité, croit n'être qu'illusion ? C'est évidemment un énorme travail de mission. Nous le commençons, d'autres le continueront jusqu'au Jour où le petit reste que nous commençons de constituer avec peine deviendra assez fort pour provoquer le retour de la sagesse et de l'intelligence.
Merci encore pour votre commentaire.

08jan18 192C61 
Il y a plus de trente-cinq ans, j’ai découvert "Le Principe Espérance" de Ernst Bloch. Le philosophe allemand, marxiste non-orthodoxe, entendait séculariser les utopies de la Terre promise (Moïse) et du Royaume (Jésus) parce qu’il en sentait la puissante force d’attraction pour le peuple, la charge d’espérance. Ayant compris que le christianisme (d’église) avait trompé les croyants avec un salut situé dans un Au-delà inaccessible, Bloch réhabilite en quelque sorte le Royaume en tant que société idéale à atteindre sur notre bonne vieille terre, mais, en bon matérialiste, il ne croit pas à la transcendance et considère que les hommes ne peuvent espérer que ce qui est à leur portée : institutions justes, paix, répartition équitable des richesses. Bref il restitue aux hommes un royaume politique et socio-économique équitable, c’est déjà ça, mais ayant (peut-être) perdu de son sel et de son âme.
Toutefois, en pensant de cette façon, Bloch met en avant dans l’humain l’insatisfaction face à l’existant, et relève que le sentiment que "quelque chose manque" est à la racine de toute utopie. Celle-ci est d’abord une projection dans un "ailleurs" rêvé. "L’existence meilleure, dit-il, c’est d’abord en pensée, qu’on la mène (...) Que l’on puisse ainsi voguer en rêve, que les rêves éveillés, généralement non dissimulés, soient possibles, révèle le grand espace réservé, dans l’homme, à une vie ouverte, encore indéterminée ("Le principe espérance", Gallimard). Son "principe espérance" en tant que "projet", c’est le "pouvoir-être" d’une "conscience anticipante". "L’ à-venir" est un futur déjà-là qui couve dans l’homme sans être encore accompli et la réalité se forme à la jonction de l’utopie transformatrice et de l’inertie plombante du passé. Selon lui, comme selon les exis­tentialistes, l’homme est une multiplicité de possibles, sa conscience non seulement doit être vue comme part intégrante de la réalité, mais en est la force transformatrice. Inutile de dire que cela ne plut pas au parti communiste (stalinien) !
La pensée d’Ernst Bloch rejoint ici la nôtre, parce qu’il ouvre une brèche subjective dans le dogmatisme du matérialisme historique, sa religion d’origine, comme nous pèlerins le faisons dans les dogmes du christianisme d’église. Mais au contraire d’une sécularisation socio-politique, nous opérons une sécularisation de la vie spirituelle, nous réhabilitons au quotidien la force transcendante du prophète de Nazareth, et ce, bel et bien, comme le camarade Bloch, pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7) ici-bas. Un grand merci à ce penseur qui contribua à assurer la transition de mon espérance de jeunesse bornée dans son gauchisme insolent vers l’espérance spirituelle de la maturité, transformatrice et constructive, par laquelle je re-découvre chaque jour que le Royaume gît et se ressuscite tout simplement en moi ! Il n’est pas superflu sur ce blog de rendre hommage à la lucidité de nos frères du passé à l’instar des divers coups de chapeau récents à Baruch Spinoza.
L’espérance, avec la foi et la charité, fait partie des trois vertus dites théologales du christianisme. Le Royaume que doit rejoindre le chrétien a été relégué dans un hypothétique paradis et l’espérance du croyant tient alors à ce que Dieu soit bon et miséricordieux pour lui après sa mort, pourvu qu’il ait eu foi en Lui et en "son Fils". Et ce, bien entendu de la façon correcte définie par chaque confession chrétienne, ce dont chacune ne semble jamais totalement certaine au demeurant d’où une propension à évoquer la Miséricorde à tout propos (Rév d'Arès 16/15). Bon, on va me dire que nous Pèlerins d'Arès n’avons pas plus de preuve de la venue du Jour que le catholique de sa place au Paradis. C’est vrai. Mais là où le catholique se contente d’attendre, espère dans le sens passif et aléatoire, en se conformant à ses dogmes et à son culte, le Pèlerin lui, par sa pénitence, se travaille, et par sa moisson il travaille le monde. Il ne se contente pas de croire au Jour, il met la main à la pâte pour Le faire advenir. Son espérance finale reste la même mais vivante comme "un vaisseau sous la voile de l'âme" (entrée 192), elle emprunte au fil du temps des contours chatoyants dans les reflets des vagues, variant au gré des changements de perspective de l’accomplissement.
C’est sous ce registre que j’opère désormais une distinction entre le mot espérance et le mot espoir, qui n’est pas celle du dictionnaire. Il y a certes une question de dimension dans l’espéré, mais l’espérance religieuse n’est finalement selon moi que de l’espoir à revendre. L’espérance, la vraie, travaille à son avènement. Elle fait évoluer le monde dans le sens qu’elle espère là où l’espoir se contente — à mon sens — d’attendre dans le respect, scrupuleux ou hypocrite, d’une norme prédéfinie. Le croyant religieux ou ésotériste attendra le Jour de Dieu comme une date déjà fixée, inscrite dans le grand registre du destin humain, ce que les divers millénarismes ont fait, ce que nos frères Témoins de Jéhovah font encore, ce que font tous ceux qui comptent les soleils ou les lunes jusqu’à Son Jour (Rév d'Arès 25/6). En vain, bien sûr, puisque le Jour est en nous. Vous en êtes la vapeur avant l’aurore (xix/18), prophète, et vous préparez avec vos frères l’aube (xxxv/7) qui point, mais ce n’est que notre descendance qui verra se lever le grand soleil de la vie spirituelle.
C’est frustrant mais c’est ainsi. Parce que, dans ce monde arrogant, à la fois si distrait et si imbu de lui-même par sa science et ses technologies, l’obscurantisme spirituel est tel que le retour de l’espérance, la vraie, ne peut être d’abord qu’un signe avant-coureur, la stupéfaction mutique devant l’inattendu, le silence de l’ange qui passe (phase que nous connaissons), puis il deviendra un bruit qui court dans les chaumières, où l’on pensera "Cause toujours !" devant les discours officiels du politiquement correct, avant que votre voix et ce que vous aurez écrit ne sonnent l’Appel à l’insurgeance générale comme l’écho du tonnerre (Rév d'Arès 33/10). Et là, nous sommes prévenus : Gare aux voix douces revenues de l’horizon (22/13), car c’est un autre tonnerre qui s’imposera, celui des tyrans, pourtant connu, repéré, si souvent rabâché et subi.
Il est vraiment prodigieux que la conscience du petit reste puisse anticiper si loin devant elle et se projeter jusqu’au Jour, même de façon floue, par l’espérance. Qu’elle soit le fait d’une toute petite minorité n’ôte rien à la possibilité de le faire qui est spécifiquement humaine, totalement absente chez l’animal. J’y vois la "preuve" de notre image et ressemblance avec La Créateur. Oui, l’espérance me semble relever directement du divin.
Oh que oui ! Il fallait bien sur le vaisseau amiral de la Flotte du Roi (Rév d'Arès 18/4) un prophète pour tenir le sextant et l’astrolabe, définir la foi et l’espérance, pour garder le cou tendu (25/10) vers le Cap de certitude d’un Jour qui n’est nulle part ailleurs que dans la cache où personne ne l’a encore cherché, du moins suffisamment longtemps et collectivement : au plus profond du cœur humain !
Nous, petit reste, à votre suite, faisons route vers l’ultime utopie, celle qui résout toutes les autres qui ne furent jamais que des amorces, des velléités, toujours des ratés, notre espérance est la der des der, elle coiffe toutes les autres.  Elle doit réussir.
Pour ma foi, je n’ai d’autre preuve que vous certes, mais je dirais, au départ. Ma foi, tout aussi vivante que mon espérance, se confirme chaque jour dans la raison que j’ai des événements scabreux de ce monde auxquels ma vie intérieure répond sourdement quoiqu’impuissante à les modifier. "Ma foi a mille preuves," dit avec justesse le frère Salvator (192C50). Ma foi ? Devrais-je encore la nommer ainsi, comme à distance de moi-même quand c’est mon poil qui devient comme la terre pleine de l’Eau Bleue (Rév d'Arès ii/5) ?  Porteur de la graine de l’espérance. Quand c’est la Vie fluide qui traverse mes veines ? Quand la Parole prend l’évidence limpide qu’a l’Eau pure ? Qu’ai-je besoin de preuve désormais ? L’apodicticité [nécessité] de la Parole est totale car je suis ma propre preuve même si je me vois encore si poussif à accomplir. Le Ciel danse déjà sur le museau de l’escape échappant avec légèreté aux mâchoires puissantes du Monstre. La rondelle (xxiii/06) du pénitent, si elle reste persévérante, aura raison un Jour du mousse [museau] de la Bête, c’est certain, inévitable, quel que soit le rythme adopté et les péripéties.
Quelle "conscience anticipante" puis-je connaître de ce temps où la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8) ? Aucune. Je le pré-sens. La lueur grise du jour hésite derrière ma fenêtre, la disproportion entre mon espérance éblouissante et la réalité glauque de ce monde est totale, tendue à l’extrême. La monotonie des jours et des jours si conformes à eux-mêmes ressemble à un engourdissement général sous le charme venimeux du péché. Chez la multitude, les jours froids et tristes raniment le Souvenir de Dieu (37/2), chez moi, ils s’égrènent l’un après l’autre comme des coups de gomme lascifs qui voudraient effacer mon espérance, mais le Père est désormais en moi bien plus qu’un Souvenir, un Chant à ma barbe (x/8). Voilà mon espérance, qui peut désormais l’effacer ?
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Quand j'étais communiste j'avais "Das Prinzip Hoffnung" ("Le principe d'espérance") en allemand, une grosse somme philosophique en trois volumes. C'était il y a quelque soixante-deux ans. Ce livre n'avait pas encore été traduit en français et j'ignorais qu'il l'aurait été ensuite. À l'époque je lisais l'allemand dans le texte. Aujourd'hui quand j'ouvre une page en allemand, c'est comme si j'avais du chinois devant moi, il me faut faire un très gros effort pour y plonger, et encore ! à l'aide d'un dictionnaire ; ce qu'on peut perdre de tout ce qu'on a appris dans sa jeunesse, c'est à peine imaginable ! Merci, donc, de nous rappeler ici la pensée d'Ernst Bloch. Je ne l'avais pas vraiment perçue comme cela, mais ça ne fait rien.
Quel très beau commentaire, mon frère Claude, vous nous donnez là ! Merci pour lui du fond du cœur.
À l'époque où je parlais avec beaucoup plus de gens venus du dehors avec leurs idées contraires aux miennes ou différentes d'elles que je ne parle aujourd'hui, je me souviens avoir dit à un visiteur "éclairé" au Pèlerinage — j'appelais "visiteurs éclairés" ceux qui me postillonnaient que je n'avais rien compris mais qu'eux connaissaient la vérité — je dis à l'un d'eux qui se piquait d'athéisme total : "Vous avez la preuve de Dieu dans la preuve du péché." Son regard s'emplit d'une pitié condescendante; il me rétorqua avec un soupir de compassion : "Quel rapport y a-t-il entre Dieu et le péché ?! Dieu n'existe pas." Je l'avais piégé. Je lui dis : "Vous croyez donc au péché ! Mais alors pourquoi ne croyez-vous pas en Dieu ? Pour un rationaliste comme vous, il n'y a entre le bien et le mal que des effets différents, les uns agréables, les autres douloureux, car ils cohabitent sur cette terre. Pourquoi, dans ces conditions, la terre ne cohabiterait-elle pas avec Dieu ?" Dérouté, il me jeta alors : "Vous êtes idiot." Je conclus ainsi : "C'est nous qui sommes idiots, vous et moi, à nous poser des questions sans possible réponse raisonnable. Il ne faut pas poser à la raison des questions qui la dépassent. Moi, j'ai une preuve de Dieu. Vous, vous n'en avez pas et je ne vous le reproche pas, parce que la preuve que j'ai de Dieu ne me dit pas ce qu'est Dieu, de toute façon, parce que tout ce que je vois dans le ciel s'est créé ou a été créé ; quelle vraie différence entre se créer et être créé ? Nous sommes vous et moi muets devant cette réalité très floue, sans contour." Il tourna les talons. Il avait peut-être compris, du moins je l'espérai, qu'il y a quantité de choses, de faits, d'éons, qui échappent à l'entendement humain, parce que le cerveau n'est qu'une breloque vaticinante chez "l'esprit fort" comme chez l'esprit faible comme moi et qu'on sait souvent beaucoup plus de choses sans chercher qu'en cherchant. À preuve, les philosophes, les économistes, les humanistes, les théologiens, cherchent depuis longtemps et ne font que trouver des "vérités" contradictoires ou différentes. Voilà pourquoi, tout comme la pensée d'Ernest Bloch "ne plut pas au parti communiste (stalinien)," je ne plais pas du tout aux religions, y compris à la religion de l'athéisme, car c'est une religion. Voilà pourquoi nous sommes mis à l'écart pour le moment. L'honnêteté n'est pas appréciée : Socrate et tant d'autres avant lui et après lui le payèrent de leur disparition. On pourrait conclure en disant que l'espérance est une conséquence de l'honnêteté.
Nous ne sommes pas condamnés à la rue comme seule aire de témoignage parce que nous dirions des idioties, ou des choses considérées comme n'existant pas, ou parce que nous pensons différemment du "penser correct", mais parce que nous sommes. "Être ou ne pas être", tout est là. Notre espérance est de faire triompher un jour ce que nous sommes et ce que le monde peut être s'il nous suit.

11jan18 192C62
Bonjour frère Michel,
"L'espérance est ce que je n'ai pas, mais que je pourrais avoir, sans preuve que je l'aurai un jour." (votre entrée # 192);
Jésus et Dieu sont revenus nous dire à Arès (Gironde) que tout n'est pas perdu, qu'il y a encore l'espérance de changer ce monde en Bien, mais que ça ne tombera pas du Ciel. Il va falloir un nombre conséquent d'hommes et de femmes bons, un nombre grossi de génération en génération [Rév d'Arès 24/2].
En fait, La Révélation d'Arès est un outil pour changer ce monde de malheur, de maladie et de mort, en un monde de bonheur pour tous. Quelle belle espérance !
Alors, je cours les rues, seul ou avec Danielle, pour crier aux hommes que le malheur, la maladie et la mort ne sont pas une fatalité, mais les conséquences des mauvais choix de l'homme.
Tout ce que chacun fait se répercute quelque part, au hasard, sur les innocents comme sur les coupables.
C'est pourquoi chacun est invité à se corriger de ses petits maux (égoïsme, mensonge, jugement, tromperie, spoliation, contrariété, colère, etc..), et à revenir au (vrai) Bien : amour de tous les humains, pardon de toutes les offenses, paix avec tous, se libérer de tous préjugés, vivre avec l'intelligence du coeur, etc.. (Introduction de "Le Pèlerin d'Ares 1989' et votre enseignement).
Si nous devenons de plus en plus nombreux à accomplir ce Bien, le malheur, la maladie et la mort seront vaincus dans quelques générations.
"L'homme a besoin de bien, de liberté et d'amour"  (votre enseignement). Et pourtant l'État français se mêle de tout, interdit la liberté d'expression quand ça le dérange et nous réduit en esclavage sous le joug de toujours plus de lois, règlements, contraintes, impôts, taxes.
"Cette République arrive à sa fin", écrivez-vous en 180C103.
Elle est sur le point de s'écrouler, comme l'effondrement de l'URSS en 1990, cet État soviétique qui décidait de tout à la place des citoyens.
Frère Michel, vous à qui Jésus et Dieu ont parlé en 1974 et 1977 à Arès (Gironde), vous parlez de "temps très durs à venir dès cette génération, d'une coupure générale d'électricité pouvant entraîner des pertes partielles ou totales des données informatiques — or aujourd'hui tout est de plus en plus informatisé dans tous les domaines — et vous conseillez l'autosuffisance matérielle (jardinage ? entraide ?) aussi bien que spirituelle (accomplir le Bien).
Vous enseignez :
"Il faut voir la société future à construire, heureuse pour tous, par un nombre conséquent d'hommes et de femmes bons, grossi de génération en génération, et non par le système actuel de la politique, des lois, des tribunaux, des religions." C'est l'espérance des Pèlerins d'Arès.
Frère Michel, je vous adresse mes meilleurs vœux de bonheur pour 2018, ainsi qu'à sœur Christiane, votre dévouée épouse, ainsi qu'à tous les lecteurs de ce blog.
Jean-Luc Q. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà un beau commentaire, mon frère Jean-Luc. Merci pour lui, merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, mes vœux chaleureux, fraternels, pour vous et Danielle, de très féconde année spirituelle, de santé, de bonheur, de réussite dans vos projets.
Vous avez raison de rappeler que nous vivons, malgré tout le confort dont nous bénéficions, dans un monde politique fragile, précaire : quelques bombes dans des centrales électrogènes et quelques fusées pour détruire quelques satellites et nous sommes plongés dans le noir, le froid et le silence: plus de téléphone, plus d'Internet, quelques chefs et leurs armées envahissant nos pays de relative liberté et nous retombons dans la situation du pauvre nègre que décrit Voltaire dans "Candide ou l'Optimisme" : "On nous donne un caleçon de toile deux fois par an. Si, en travaillant aux sucreries la meule nous attrape le doigt on nous coupe la main, et si nous nous enfuyons, on nous coupe la jambe. C'est ce prix que vous mangez du sucre. Pourtant, quand ma mère me vendit pour dix écus patagons, elle me dit : Mon cher enfant, bénis nos fétiches ! Adore-les ! Alors tu seras heureux étant esclaves de nos seigneurs et tu feras la fortune de ton père et de ta mère." Le cynisme de ce passage d'un fameux livre de Voltaire est toujours d'actualité. Il faudra peu de choses : La destruction de quelques centrales et satellites fragiles et une armée de violents pour revenir à l'état du pauvre nègre que rencontrent Candide et Cacambo.
Je rappelle parfois à mes enfants : "Il y a soixante-quinze ans — qu'est-ce que c'est soixante-quinze ans ? Rien du tout — Hitler trouva très facilement les féroces gus qu'il lui fallait pour animer ses camps de la mort ou pour former la division "Das Reich" qui massacra et incendia Oradour sur Glane. De tels hommes existent toujours, vous les rencontrez dans la rue quand vous êtes en mission. Quelques étincelles et ils retrouveront leur implacable monstruosité criminelle. Voilà pourquoi notre mission est indispensable, vitale. Ne vous fiez pas à l'apparente douceur du temps. Bonifier l'humanité est urgent depuis des siècles ; il est temps que ça se fasse!"

11jan18 192C63
Bonjour Frère Michel, et merci de votre  inlassable enseignement.
L'espérance, dans une représentation large, peut être assimilée à un réservoir immense dans lequel chacun y découvre et puise, à son gré, ses propres aspirations instantanées, momentanées, futures, sentimentales, matérielles, politiques, culturelles, sociales, spirituelles, qui seront les pierres d'assemblages à l'édification évolutive de "sa plénitude" imaginée par la pensée.
Les pensées engendrant les paroles et les actes, ainsi se façonne, se construit le vaisseau personnel qu'évoque la parabole du charpentier de la Veillée 18 dand La Révélation d'Arès.
Sous l'influence plus ou moins favorable du milieu dans lequel il évolue, mais sous le contrôle responsable de sa liberté, l'humain à tous moments est soumis aux tentations "Bleues" (sources du Bien) et aux tentations "Marron" (servantes du Mal), parfois bien identifiables, mais aussi parfois si bien déguisées en très beaux fruits, qu'elles seront les amorces, les appâts de l'aveuglement... et de la perdition.
Ainsi les descendants d'Adam, par manque de discernement, succombent encore aux multi-facettes de l'espérance, se laissant griser sans prudence, par des suggestions clinquantes, multicolores, excitantes, enivrantes, sonnantes et trébuchantes, qui satisferont leur égoïsme et leur orgueil au détriment de la sauvegarde de leur âme.
Seule l'espérance vertueuse acquise avec persévérance par l'expérience, la patience, la mesure et l'intel­ligence du cœur, inspirée par l'amour, la bonté, le partage, le pardon, et la piété à la recherche de la transcendance, peut guider l'humain vers Éden, au Jour de Dieu. Elle [l'espérance] suppose de s'attacher à accomplir  la Parole donnée à Arès [Rév d'Arès 35/6] et de ne jamais désespérer.
Ainsi, même si le Message d'Arès semble incompris, et nos exemples d'effort comportemental empathique peu copiés, il est indispensable de s'efforcer par notre bienveillance, de rendre favorable aux bonnes pensées le milieu qui nous entoure, et d'espérer positivement, qu'une part des personnes que nous côtoyons ou rencontrons sera peu à peu imprégnée par cet état d'esprit, et alors se révéleront, sous des ondées orageuses, des graines qui germeront opportunément pour participer au développement de la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13].
Avec mes meilleurs souhaits fraternels à toutes et à tous pour une vertueuse année 2018.
Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du Père. Louange à Dieu !
Dominique C. du Limousin

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce beau commentaire. Merci de participer à ce blog, participation qui a son originalité, car je ne connaissais pas les tentations "bleues" et les tentations "marron".
Truisme semble être l'affirmation que "seule l'espérance vertueuse acquise avec persévérance par l'expérience, la patience, la mesure et l'intel­ligence du cœur, inspirée par l'amour, la bonté, le partage, le pardon, et la piété à la recherche de la transcendance, peut guider l'humain vers Éden, au Jour de Dieu," mais il est nécessaire de rappeler cela, car cela semble dramatiquement oublié en nos temps. Nous assistons avec angoisse à la baisse graduelle et poursuivie du niveau moral et spirituel de l'humanité qui nous entoure. Les quelques éducateurs moraux et spirituels qui nous entourent sont médiocres. Nous Pèlerins d'Arès sommes réduits au silence et dans les communautés de croyants encore capables de s'éditer et de se vendre — je suis abonné à "La Croix" où l'on serait en droit d'espérer lire des croyants de très  haut niveau spirituel — le niveau est très moyen ou médiocre, bien peu fait (à moins que je lise mal) pour réactivier la foi de grandeur, car, oui, la foi n'est vraiment la foi qu'avec grandeur.
"Ne combattez pas le mal par le mal," enjoignit aux Genevois Jean Calvin alors exilé avec Farel, mais c'est pourtant, je le crains, ce qui se passe dans les éditions dites "chétiennes" qui ne manquent pas une occasion de faire ami-ami avec l'actualité profane libertine, polissonne, pécheresse, mesquines, dès que celle-ci a quelque popularité. Nous ne sommes pas protestants, mais nous ne pouvons pas ignorer la noblesse et la profondeur de foi d'un Jean Calvin qui, dans la même période difficile de sa vie, face au mépris des magistrats genevois, lance cet appel : "Si je veux vivre avec le Christ ce monde sera pour moi toujours plein de troubles. La vie présente est vouée à la lutte." Voilà pourquoi le christianisme a à peine commencé ; voilà pourquoi nous sommes encore les premiers chrétiens.
Hier soir, mon épouse Christiane allant mieux au sortir d'un refroidissement qui l'a fit bien souffrir pendant quelques jours, nous regardions un film léger "Le Retour du Grand Blond" et nous riions. Un peu pus tard, priant avant de m'endormir, je me trouvai ridicule et rétrograde d'avoir ri à ce film, qui aurait dû au contraire me faire méditer sur la banalisation de faits qui en réalité questionnent la conscience, et je me disais : "Père, comment ai-je pu rire à ce divertissement fait, en réalité, de violence et de libertinage. Je devrais sans cesse réaliser que ce monde est invité quotidiennement à ce genre de spectacle et qu'ainsi suggestionné il ne peut que s'éloigner de nous inconsciemment. Comment ne pas comprendre l'influence négative que subissent sans cesse ceux que nos discours missionnaires n'émeuvent plus, qui deviennent ainsi incapables de nous suivre, qui rejettent un mot comme pénitence. Oh, certes, être pénitent ne veut pas ditre être bégueule ou pisse-froid, mais il y a des limites qu'on ne peut dépasser: Je ne vais pas à mon tour comme "La Croix" faire silence sur la banalisation du meurtre (les films policiers qui abondent... à croire qu'il n'y a plus que des assassins, des policiers, des légistes, des juges en ce monde) et du stupre, lesquels font peu de cas de la vie humaine, de la dignité et du corps de la femme sans parler d'autres choses qui nous réduisent à ne plus être que des clients du récréatif."
Notre mission n'est pas facile dans ce monde qui ne distingue plus le bien du mal. Raison de plus pour nous bétonner contre l'incessante pluie de tout ce qui dissout les valeurs de l'homme, Enfant du Sublime..

11jan18 192C64
Dans vos dernières réponses, frère Michel, je lis très souvent la formule : "Je vous (en) demande pardon", dans des contextes où vous exprimez votre conscience d'avoir pu faire souffrir et votre regret de cette situation. Je tâche à votre suite, moi aussi, dans la vie, d'adopter la même attitude, et d'oser dire : "Je vous demande pardon". Cette attitude très rare dans notre monde me paraît exemplaire, et je crois qu'elle contribue davantage à faire grandir la pénitence chez nos lecteurs que les discours théoriques.
J'ai ainsi beaucoup apprécié  votre attitude à la fois ferme et compréhensive  envers notre sœur Danièle [192C53]. Notre sœur a peut-être dans le passé entendu le mot "mystique" dans des contextes horriblement péjoratifs, ce qui pourrait expliquer la vivacité de sa réaction.
Mais, je le redis, ce qui me paraît intéressant dans ces derniers échanges, c'est de voir, parmi les discours sur la pénitence, une mise en pratique de cette vertu.
C'est à mes yeux la voie royale du progrès pour nos missions.
François D. d'Île de France

Réponse :
Ma mère, avec qui je m'étais efforcé de garder des relations affectueuses, bien que je ne lui fusse pas attaché et que je l'aimasse plus par principe que par sentiment, parce que nous n'avions vraiment pas la même vision de l'homme et de l'existene, m'apprit, quand j'étais gosse, à toujours demander pardon de mes insuffisances, de mes erreurs et, bien sûr, de mes fautes. J'avoue donc que c'est plus par éducation que par pénitence que je demande pardon quand je me sens contrevenir à l'attitude de ce qu'on appelait, quand j'étais enfant, un "honnête homme". Cette éducation aide ma pénitence, sans nul doute. C'était quand même aussi l'éducation de mes copains d'enfance, les fils d'ouvrier du Suresnes usinier où je naquis, ceux que ma mère appeleit des "voyous", mais qui n'avaient pas d'hypocrisie et qui, eux aussi, tout gravoches qu'ils étaient, demandaient pardon quand il le fallait. Donc, je ne crois pas que j'aie grand mérite à cela.
Certes, les temps ont beaucoup changé. Il est très rare, sauf chez des vieux birbes comme moi, qu'on entende quelqu'un aujourd'hui s'excuser et demander pardon.
Dieu Lui-même, d'une certaine façon, a un destin, et demande pardon à Sa Manière. Après tout, nous ayant fait partager le liberté absolue qui est la Sienne — élément de l'image et ressemblance (Genèse 1/26) —, et nous avoir ainsi permis de Lui cracher dessus, Sa Parole nous appelle sans cesse à redevenir ses bons Enfants comme pour nous "demander pardon" de nous avoir faits ce que nous sommes, des mauvais Enfants. Je ne peux pas faire moins qu'Il ne fait Lui. En nous donnant l'amour, l'individualité, la parole, la créaticité et la liberté, Il s'est exposé Lui-même au problème que nous Lui posons. C'est un effet inévitable de l'Amour. Cette image que je fais ici du Père est évidemment très éloignée du Dieu tonnant, juge et jaloux que présente l'Ancien Testament, rédigé par des peureux, des tremblants, qui n'osaient pas envisager un Père aimant. La Révélation d'Arès dit même Père trop aimant (12/7).

11jan18 192C65
Bonjour Frère Michel,
Voilà ! Lors d'un entretien au local [de l'assemblée de Marseille], avec une personne rentrée dans la mission, qui voulait en savoir plus, sur La Révélation d'Arès, et après lui avoir expliqué de quoi il s'agit, cette personne me cita l’Évangile de Matthieu chapitre 28. Il s'agit là, des apparitions de Jésus lorsqu'il s'adressa à ses disciples, et d’après le texte, on peut lire : Allez dans toutes les extrémités de la terre et baptisez au nom du Père, du fils et du Saint Esprit !"
Pouvez-vous  m'expliquer ce passage ? Est ce qu'il s'agit là d'un problème de traduction, de l'Araméen, au Grec,  du Grec au Latin puis vers une traduction en Français ? Parce que moi, je ne crois pas à la Trinité.
C'est le mot baptême, qui me dérange, le Père, c'est le Père de toute la Création.. Le fils, nous sommes tous ses fils. C'est le mot baptême qui me dérange.
J'espère une prompte  réponse de votre part, sachant que vous avez beaucoup de travail.
Youcef B. des Bouches du Rhône

Réponse :
Le mot baptême, mon frère Youcef, apparaît également dans La Révélation d'Arès; Une Veillée entière, la 20, lui est consacrée. Mais le baptême dont parle La Révélation d'Arès n'est pas celui des églises chrétiennes qui prétend effacer du baptisé le "péché originel" "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit". Le baptême de la Parole d'Arès est un autobaptême qui n'est autre que la confirmation solennelle personnelle de celui qui s'engage dans la Voie du Père.
Moi non plus je ne crois pas à la Trinité. Il y a évidemment une tout autre façon de lire ces mots : Au nom du Père, du fils et du Saint Esprit (Matthieu 28/19). Celui qui se baptise peut dire par exemple : "Je m'engage à Te suivre, mon Créateur, non par l'eau de Jean Baptiste, mais par Ton Eau (Rév d'Arès 20/4), au nom du Père que Tu es, du fils qu'est tout l'homme Qui te suit fidèlement et du Saint Esprit qui m'inspire quand règne sur moi Ta Sainteté (12/4)." Je crois d'ailleurs, en vous lisant, que vous avez très bien compris le sens de ces mots.
Dans sa traduction de la Bible, le chanoine Émile Osty précise très honnêtement dans les notes ceci : "Baptisant au nom de..." signifie: "Au compte de, pour unir à..."

11jan18 192C66 
Cher prophète,
Ce que vous écrivez dans l’entrée #192 "Espérance" me ramène à ce moment particulier de ma vie où je retournais au collège après la mort subite de mon père, c’était sous un soleil éclatant de février 1970. Je regardais le monde autour de moi qui vaquait à ses occupations et je pensais que tout se passait comme si rien ne s’était passé, les personnes croisées lors de mon parcours qui me menait de chez moi à l’école étaient ignorantes du drame que je vivais et simultanément j’ai ressenti que je n’étais pas la seule à vivre ce drame, d’autres ailleurs vivaient le même événement. Je ressentais que la mort n’était pas "normale" et de ce fait formait un paradoxe avec la vie. Plein de sentiments et de souffrance m’habitaient, puis finalement je me suis sentie à ce moment reliée à toute l’humanité à travers ma souffrance et ce vide ressenti a été en quelque sorte comblé lors de ces instants par la prise de conscience que tous nous étions reliés. Comme le dit Job: L'Éternel a donné, et l'Éternel a repris ; que le nom de l'Éternel soit béni ! (Job 1/21)
J’ai ensuite cheminé le long de mon existence en ayant fortement ancrée en moi la notion de liberté, mais je ne l’étais pas parce que dépendante de l’amour de ceux qui m’entouraient, il fallait que notre famille reste en vie malgré la douleur, il ne fallait pas que je déçoive les miens afin de ne pas rajouter à leur peine, dans ces conditions il est difficile d’être vraie. À un certain moment je me suis heurtée à la constatation que ce vide soudain avait créé en moi un besoin d’aimer et d’être aimée important et même déséquilibré, je comprenais qu’on ne pouvait lier les autres à sa propre avidité, ce n’était pas un amour libre et conscient, car on reconnaît l’amour à ce qu’il provoque : il libère ! C’est là que je trouve l’espérance : C’est que malgré tout ce qu’est devenu notre Éden, une urne qui pue (Rév d’Arès xix/15), malgré tous ces crimes, hypocrisie, mensonge, inconscience, je crois possible le changement du monde (28/7).
Ici ma petite espérance rejoint l’Espérance du Père, je ne peux contribuer à Son Dessein que modestement. Mais modeste ou non du moment que nos actes sont vrais et nos attentions pures, de proche en proche, par la liberté et l’espérance qui nous tiennent debout soyons obstinés contre le péché (Rév d’Arès 28/12) et quelque chose de très grand et bon peut arriver à l’humanité.
Le lien à l’autre est libre de tout déséquilibre, besoin, ressentiment ou jugement, il doit tendre à la transparence car l’amour est harmonieux et vivant. Ce rapport est profondément bâti sur la liberté et la confiance : Ce sont les fruits de la pénitence. Alors, je devais apprendre ce qu’est l’amour. L’apprentissage de la découverte d’un véritable amour demande de se déconditionner de ses constructions profondes liées souvent à nos épreuves.
Une des raisons qui ont fait que j’ai ressenti le message délivré par La Révélation d’Arès et son prophète comme véridique, c’est qu’ils appellent à une vraie liberté, un véritable amour et puis cette espérance qui nous projette très loin. Allons sans crainte !
Ce message me proposait de retrouver cette liberté que je ressentais profondément en moi et que je ne pouvais vivre pleinement, car je ne savais pas aimer, j’avais une notion sacrificielle, religieuse de l’amour ainsi que l’avait vécu les générations qui m’avaient précédée, bien qu’il y ait eu de beaux exemples. Il fallait que je me défasse de cet atavisme. Alors je passe depuis lors à une espérance de retrouver mon analogie avec le Père qui Lui aime inconditionnellement et librement.
J’avais si souvent lu et pensé au fameux : Aime ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18-Matthieu 22/39). Comment faire quand on ne sait pas s’aimer soi-même ? Et que cela voulait-il vraiment dire ? Avais-je tant de raisons de m’aimer ? Quand j’ai lu : "Et jamais avant La Révélation d’Arès nous n’avions aussi bien compris ce qu’est tout homme : un Dieu,"  sur jaquette de La Révélation d’Arès bilingue anglaise de 1995, ce fut une libération douloureuse mais confiante comme l’est l’espérance. Le dieu des religions ne fait qu’escamoter la liberté et l’espérance, Dieu veut le contraire Il veut des frères venus de tous les horizons, croyants ou humanistes, s’unissant pour faire un monde neuf (28/7-10, 35/11, 25/6 annotations de la Bilingue). Il les nomme Mes unis (xLv/19). C’est l’espérance !
Au moment de ma rencontre avec Ginès — mon époux — j’ai fait connaissance de ses amis anarchistes, de vrais scandalisés. Ils avaient fait un chemin de libération par l’amour qu’ils se portaient mutuellement et portaient à tous leurs frères, lorsque je pense à eux me vient immédiatement à l’esprit ce passage de La Révélation d’Arès : Dis-leur : étrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs (Rév 25/3). Ils étaient devenus dangereux pour les enrégimentés de l’anarchie politique, la première phrase que Ginès avait prononcé en les rencontrant lors d’une réunion publique — les réunions du groupe tenaient lieu d’assemblées libres et autonomes qui étaient liés aux autres groupes par le fédéralisme — était : "Je suis croyant anticlérical" — ce qui comportait un certain risque —. À quoi ils ont répondu : "C’est ton problème, et maintenant que fait-on pour vivre sans pouvoir ?", ils sont restés liés par l’amitié. Ces hommes et femmes se caractérisent par une particularité qui va à l’encontre irréconciliable de tout système, qui refuse de dominer et d’être dominé, ce travail intérieur tient de l’héroïsme pour moi. C’est un travail qui se fait sur des décennies puis trouve une expression sociale ; les pouvoirs en ont conscience les peuples oublient.
D’autres anecdotes m’ont permis de les voir mus par un amour universel, c’était un mot (amour) plus vécu, plus que prononcé. Bien que groupe communiste libertaire, ils se référaient fréquemment à la philosophie de Stirner (chantre de l’anarchisme individualiste), ce qui n’est qu’un paradoxe apparent. Peut-être que l’indi­vidualité bien tournée est quiète et intérieure, mais se tourne vers ses semblables dans l’espérance, c’est sans doute un peu cela le Royaume dont parle Jésus. Ces libertaires ont chez moi incarné la liberté et l’espérance d’un autre monde, car je ne connaissais pas l’anarchie, je ne les connaissais pas et j’ai compris comment nous pouvions construire un autre futur commun partagé — libres, indépendants mais liés — alors que nous semblions venir de conceptions très différentes du monde.
Dieu, le Père, Je suis Celui Qui Est [ ou Celui Qui suis, Exode 3/14], etc. Quelle que soit la façon dont on Le nomme ou qu’on ne Le nomme pas, souffle en silence dans tous les hommes qui ont l’intuition du Bien et du Juste sans autre cérémonial, sans bruit, sans fard, sans encens, sans calcul. Ces amis de Ginès sentaient que ce dieu qu’on leur imposait n’est pas Dieu, ils étaient aussi athées que l’on peut l’être et ils s’efforçaient d’être leur propre Dieu ne sachant pas qu’ainsi ils cherchaient au fond d'eux l'image et ressemblance du Père ; il n’était pas question de leur dire, donc Ginès ne s’en priva pas en traitant l’un d’entre eux (Rolland) de Jésus.
Après tout et bien avant que nous ne perdions l’espérance, que lisons-nous dans La Révélation d’Arès ? Ceci : Je suis Celui Qui a parlé par Adam, Mon Premier Fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse, qui a choisi d’être maître des arbres et de leurs fruits, décidant souverainement […] pour grossir les rangs de ses armées et de ses serviteurs, […] la terre, sa sujette […] pour corrompre tous ceux dont il tire profit et joie, puissance et obéissance (Rév d’Arès 2/4). Si je ne vis pas encore ce qu’est la liberté absolue, je refuse un autre lien à autrui qui ne soit pas amour et donc liberté. Favorisons la liberté absolue, l’espérance est là.
Dieu souffle dans tous les cœurs forgés par l’humilité — pour preuve de leur humilité : ils ne recherchent aucun pouvoir, aucune reconnaissance, ils font penser à Diogène, ils vivent en eux-mêmes avec des idées qui les rongent, mais ils acceptent cela plutôt que de reconnaître tout pouvoir ou toute oppression. Parfois ils vivent entre eux faute d’être compris. Ils ressentent que la vertu et la liberté valent pour linceul parce qu’ils n’ont pas abandonné l’enfant qu’ils étaient. Les semés [Rév d'Arès 5/1, 6/2] ont perçu que la bonté va bien au-delà des apparences — lesquelles ont toujours besoin de contrôler — des religions et des révolutions, des politiques, des philosophies, parce quelles sont systémiques par nature.
Alors si Jésus passait par le Samaritain — celui qui était vu comme hérétique, mauvais juif — pour exprimer ce qu’est le monde à venir, il passe plus tard (1974) par des hommes qui ont analysé les erreurs du monde et de ses pouvoirs. Dieu bâti sans préjugés son Dessein avec les hommes qui veulent changer le monde (28/7), le libérer de l’apparence pour régénérer des hommes libres, justes et bons. Le Père souffle en silence dans leur poitrine sans préjugés. Car la Vérité c’est que le monde doit changer, Je n’ai rien dit d’autre à Mes Témoins (Rév d’Arès 28/7)  Tout un programme areligieux, apolitique, aculturel.
Aujourd’hui je continue mon apprentissage en m’efforçant d’aimer inconditionnellement et d’un amour d’ogre ainsi que vous l’avez écrit à propos du Père, puisque nous avons tous cette Image et ressemblance, en ne me jugeant pas ni moi, ni mon prochain, car c’est préjuger de ma capacité et de la sienne de regagner cette Image et Ressemblance et tuer un avenir commun heureux, installer la paix — C’est bon la paix ! C’est juste ! —. Être, en retrouvant l’Intelligence spirituelle qui liée à l’intelligence intellectuelle nous emmènera dans un ailleurs une autre existence libre (Rév d’Arès 10/10).
Alors je travaille avec tous, avec le plus de joie possible à tous les moments de ma vie afin de regagner cet Éden que nous reconstruisons ensemble. Alors, frères et sœurs "connus" ou non, je vous aime avant de vous connaître car qu’est ce que se connaître si ce n’est reconnaître en soi et en l’autre la filiation divine ?
L’homme (est) la mort d’Adame (Rév d’Arès vii/13), mais nous avons l’espérance nourrie par nos prières, nos intentions et nos actes.
Louange à Dieu, Mère de toutes nos espérances et à la liberté absolue qu’Il a mise en nous.
Bonne année spirituelle à tous.
Dominique B., texte enrichi par Ginès P., relu par Jeanne Van D. d’Île de France.

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Dominique, mon frère Ginès et ma sœur Jeanne, pour ce très beau commentaire bâti sur le parallèle qu'il y a entre l'espérance des croyants que nous sommes et l'espérance des frères et sœurs anarchistes, qui sont nos frères comme le sont tous les hommes de Bien, tous les hommes du temps qui vient.
Ces frères et sœurs anarchistes se disent incroyants, mais c'est faux, car est un vrai croyant tout humain de foi et d'espérance qui croit au Bien, qui œuvre pour la libération absolue des humains dans l'amour, la paix, la justice, le partage, l'intelligence du cœur autant que l'intelligence intellectuelle.
Je pense que le notion de bonheur est primordiale dans l'érection intellectuelle de l'homme libre, bon, juste. Socrate disait, nous rapporte Platon, qu'un homme injuste ne pouvait pas être heureux. Or, la notion de justice est évidemment au cœur de l'anarchisme et il n'y a pas de justice hors du collectif. C'est un très gros problème. Les anciens n'envisageaient pas le bonheur hors de la communauté humaine, hors de la collectivité. Les modernes voient le bonheur tout différemment, individuellement parlant et cela fait reculer l'idée libertaire, car il n'y a d'anarchie heureuse qu'en collectif, l'égoïsme individuel moderne étant par contre un obstacle à l'anarchie.
Je me souviens qu'à Bordeaux, il y a quelque quarante ans, la fédération anarchiste avait un petit local au fond d'une impasse, dont j'ai oublié le nom, dans le vieux Bordeaux proche des quais de la Garonne. J'avais noté leur programme de réunions affiché sur la porte et j'y étais passé un de ces jours-là, non dans un esprit de mission mais dans un esprit de sympathie. On m'y avait assez mal reçu ; j'avais sur moi une vingtaine de regards méfiants. J'y abordai la notion de bonheur, l'idée que selon moi la bonheur anarchiste était comme le bonheur de vrais chrétiens un bonheur ensemble  J'avais précisé que je n'étais pas chrétien d'église, mais ils ne me crurent qu'à moitié et le mot "chrétien" les horripilait visiblement. Donc, je leur dis qu'à mon avis le bonheur ne pouvait s'épanouir qu'en collectivité, dans un rapport au dehors, parce que selon moi l'anarchie perdait sa raison d'être dans l'individualisme, qui n'a de rapports qu'avec soi, dans un rapport au dedans de soi. Ils me prirent pour un philosophe mâtiné de cureton. Ils me rétorquèrent en substance que chacun choisissait son destin et que le bonheur de chacun ne tenait qu'à lui-même. J'eus tort de ne pas y retourner, mais j'étais seul et surchargé d'une tâche énorme...
Bref, je pense que tous les théociens de l'arnarchie n'ont pas apporté à celle-ci toutes les bonnes façons de la voir, de la faire naître, de la vivre, et je crois que nous Pèlerins d'Arès pouvons apporter notre écot à la définition de l'anarchie, nous pouvons enrichir celle-ci et je pense que cela se fera quand la pénitence se sera assez élargie et répandue.

12jan18 192C67
En Égypte une loi pour criminaliser les agnostiques et les athées est à l'étude. C'est ignoble ! Le Coran lui-même, bien que je n'y crois pas, dit : Pas de contrainte en religion [Sourate "La Vache" 2/256]. Les croyants n'obéissent même pas au Coran. De toute façon, cette loi existe déjà dans les faits. Des tribunaux condamnent des athées pour leur athéisme.

Je ne suis pas égyptien, je suis français en France, mais je suis arabe né de famille musulmane et comme je ne cache pas que je mets en doute l'existence de Dieu, j'ai très mauvaise presse dans la milieu croyant.
La question de l’athéisme n'est pas propre qu'à l'Islam, la Chrétienté a très longtemps condamné les athées. Ce n'est pas une question nouvelle, mais dans les pays musulmans c'est une question en pleine évolution à cause de l'Internet et des réseaux sociaux : facebook, twitter, les blogs comme le vôtre, etc.
Donc, je n'ai pas la foi, mais j'ai l'espérance. Comme tout humain sensé j'espère que les hommes vivront heureux, dans une bonne entente, la fin du contrôle exercé sur les sociétés humaines. Je sais bien que l’athéisme et l’extrémisme sont les deux faces d’une même médaille, mais la surveillance de la médaille est vraiment trop lourde à supporter. D'ailleurs, les événements actuels en Tunisie ont en contrepoint l'exigence populaire de la liberté de foi.
La religion, qu'elle soit chrétienne (dans certains pays) ou musulmane, sert à instrumentaliser la population. On essaie de calmer toutes formes de protestation de liberté et de rébellion en promettant aux hommes le paradis, un monde meilleur après la mort, mais quand une population devient athée, il ne sert à rien de promettre des ananas à des hommes qui mangent de la merde.
En Égype il n'existe pas d'enquête pour connaître la proportion d'athées. Il y a 95 millions d’habitants, dont environ 90 % sont musulmans et 10 % sont chrétiens, mais dans cette masse combien d'agnostiques, combien d'athées ? Les autorités ne veulent pas le savoir.
Je vis en France et un ami m'a passé votre livre La Révélation d'Arès l'été 2016 pendant mes congés. Je l'ai lue en deux jours, assez impressionné, je dois l'avouer. Il s'agit de l'édition bilingue. La lecture des préfaces des éditions précédentes, des "Notes et Réflexions" pour les théophanies et d'un certain nombre de notes m'a troublé, je l'avoue. Aussi la lacture de "Nous croyons, nous ne croyons pas" à la fin du livre. Je ne sais pas ce que vous avez vu et entendu, mais vous avez sûrement vu et entendu quelque chose. Dans votre imagination ou dans la réalité ? That is the question. Je vous ai dit tout à l'heure que je n'avais pas la foi, mais que j'avais l'espérance d'un monde changé comme dit le verset 28/7. Depuis l'été 2016 j'étudie ce livre, je l'analyse, je fais même une analyse très poussée. Quand on pousse l'analyse on trouve quand même des raisons de douter, mais surtout des raisons de ne plus rien comprendre à ce qu'on a cru comprendre au départ. On y trouve tout le temps, du commencement à la fin, un accent de sincérité, de toute façon. Je vais reprendre mon analyse. Vous étiez ingénieur, donc mathématicien, et quelque part on doit trouver l'algorithme qui vous a permis, si vous en êtes l'inventeur, de rendre tout ça cohérent. Le meilleur moyen de nier Dieu est de le déconstruire, mais aussi intelligemment que vous l'avez construit.
Quand je lis votre blog, je vois bien que vous y poursuivez la logique qu'on trouve déjà dans La Révélation d'Arès. Des analystes plus find et plus savants que moi y trouveront la preuve que vous êtes un imposteur, mais qui n'est pas un imposteur dans ce monde ? La Révélation d'Arès et tout ce qui suit sont tellement bien faits que ça fait partie du patrimoine mondial. C'est aussi bien fait que le Nouveau Testament et que le Coran, qui sont eux aussi des impostures. Vous avez réussi à donner de l'intérêt à l'humanité qui n'en a pas beaucoup, il faut l'avouer.
Luqman B. d'Île de France


Réponse :
Luqman est le nom d'une sourate du Coran, la 31ème. Elle est de celles qui posent un problème caractéristique d'authenticité ou, en tout cas, qui démontrent la défaillance inévitable de la mémoire humaine à laquelle firent appel les recenseurs du Coran sous la houlette d'Uthman. Notamment, les exégètes musulmans eux-mêmes ne savent pas ce qui dans cette sourate aurait été entendu par Mouhamad à La Mecque ou à Médine. Cette sourate semble construite à partir de deux sources différentes. Cela ne signifie pas qu'elle est une invention de la mémoire, mais qu'il était déjà impossible sous le califat d'Uthman (quelque quinze ans seulement après la mort de Mouhammad) de savoir exactement ce que Mouhamad avait dit, de Qui ou de qui venaient ses dires, où il l'avait dit et à qui. Cela à mes yeux plaide pour la raison quand elle ne s'attache pas aux mots. Le Coran n'est pas un mot à mot du Saint Esprit d'Allah.
Je ne dis pas que cela explique votre athéisme, lequel vient d'autre chose que du Coran, car je crois personnellement que le Coran contient une authentique Parole du Créateur, mais cela explique mon refus de voir le Coran comme la Parole pure. Je crois notamment qu'il contient des ajouts d'origine humaine, notamment des hadiths, c.-à-d. des déclarations provenant bien de Mouhammad, mais dont l'auditeur ou les auditeurs ne savaient pas ou ne savaient plus s'il les avait tenues de Dieu Lui-même ou s'il les avait prononcées comme homme de l'Histoire, fondateur de l'Islam en butte à des nécessités et des adversités de toutes sortes.
Quant à La Révélation d'Arès, laissez-la reposer un certain temps, puis lisez-la d'une traite et en toute simplicité, sans l'analyser, sans chercher à comprendre. Elle parle d'elle-même et ce que vous n'y comprenez pas aujourd'hui, vous le comprendrez demain, dans dix ans, qu'importe ! Laissez-vous aller comme un petit enfant qui apprend sa langue en écoutant les adultes ! Ce livre est vraiment venu surnaturellement. Ne vous dites même pas : C'est grand, c'est impressionnant, c'est inquiétant, c'est louche ! Ne vous dites rien a priori, rien. Prenez le texte, dont je garantis l'authenticité et la pureté. Ne vous dites pas : c’est Dieu ou c'est un inspiré du nom de Michel Potay. C’est le plus grand, c’est le patron, c’est le Père, le Créateur de tout, parce que même moi qui en suis le témoin je ne sais pas ce qu'est et qui est Dieu. Prenez le texte tel qu'il est et qu’il n’y ait rien entre vous et le texte, sinon la confiance, l'espérance comme vous dites et je vous remercie d'honorer le titre de cette entrée 192. Lisez La Révélation d'Arès sans aucune interaction intellectuelle, sans aucun a priori, sans aucune analyse ! Au reste, l'analyse poussée ne semble pas vous avoir apporté grand-chose. Dites-vous, cet homme Michel Potay a entendu cela, il l'a transmis comme il l'a entendu, c'est aussi simple qu'un enfant sortant du ventre de la mère. Alors, vous commencerez de changer, vous commencerez de vous dire : Tiens ! On cherche bien des complications là où tout est si simple.
Vous êtes athée ? Qu'importe, si vous êtes un pénitent, c.-à-d. un homme qui aime, qui pardonne, qui pacifie, qui place l'intelligence du cœur au même niveau que l'intelligence intellectuelle et qui est libre de tous préjugés.
N'hésitez pas à m'écrire !

12jan18 192C68
Fils d'homme, mange-le, mange ce rouleau (Ezechiel 3/1).
Ce n'est pas seulement de pain que l'homme vivra, mais de toute parole sortant de la bouche de Dieu (Matthieu 4/4, Luc 4/4).
La foule des hommes... mais elle se nourrira pourtant de tes paroles sans savoir (Rév d'Arès 13/2).
Ces versets prouvent que la Parole de Dieu est une nourriture indispensable à l'esprit et à l'âme.
Un esprit et une âme bien nourris ont la force de résister au mal. C'est aussi une intelligence, une direction, une guérison et une protection.
Donc, la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès, c'est le repas complet.
Rejeter l'un de ces livres c'est se priver de sa force.
Vu que la Parole est une nourriture, je ne peux donc pas manger pour les autres, ni prier pour les autres, ni comprendre pour les autres. On mange ensemble, on prie ensemble, chacun pour et en soi. Si je disais : "Ce soir, je mange pour ceux qui ont faim.", ce propos serait alors incohérent parce que ça ne marche pas ! Je dis : "Je vous invite à manger et à prier avec moi."
Tu enseigneras à prier (Rév d'Arès 35/4).

Qu'est-ce que la vraie piété ? C'est travailler pour Dieu directement, sans intermédiaire.
Qu'est-ce que la piété ? C'est travailler pour la religion sans Dieu, parce qu'elle dit : "Jésus est mort sur la croix pour sauver le monde."
Sixième commandement : Tu ne tueras point [Exode 20/13].
Donc, les religions qui revendiquent cette mort considèrent que Dieu est un assassin ; elles font l'apologie du crime ; elles sont devenues des terroristes.
Parcourez les rues dans les villes de France. Cherchez un homme qui aime tous les humains, pardonne toutes les offenses, fait la paix, ne juge pas, ne ment pas, installe l'intelligence spirituelle et est libre de tout préjugé et qui le revendique. Où es-tu pénitent-modèle ?
La religion, la politique ne le conseillent pas. Elles ont si peu de discernement qu'elles s'exposent à leur perte ; ne le comprendrez-vous pas ?
Je me suis déconnecté des appareils religieux et politiques par lesquels j'ai été contaminé.
Proclamer Ma Parole (Rév d'Arès 35/4) pour prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie Piété (35-6).
La Révélation d'Arès et son prophète nous sortent de l'ignorance. Quelle merveilleuse espérance !
C'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre, disait le prophète Jésus [Matthieu 7/16, Luc 6/44].
La religion, la politique ne portent pas de bon fruit ; cela se voit : elles sont deux faux prophètes que la foule suit.
Je revis avec le prophète Mikal, l'ami de Dieu [Rév d'Arès xxxix/16].
Affectueusement,
Pécheur Dominique C. de Nice

Réponse :
Quel très beau commentaire vous adressez à ce blog ! Merci pour lui, merci pour votre conclusion qui dit : "Affectueusement". Je vous renvoie la même affection, mon frère Dominique.
Je pense souvent à vous, mon frère, je vous revois nous attendant, sœur Christiane et moi, quand à Nice, de 2010 à 2014, venant de notre hôtel nous arrivions au carrefour du boulevard Victor Hugo, du boulevard Dubouchage et de l'avenue Jean Médecin, puis vous nous escortiez jusqu'à la mission, rue Biscarra, qui est proche. Que d'exaltants moment de témoignage et de piété nous avons alors partagés ! Je garde la nostalgie de ces années-là. J'espère de tout mon cœur de pouvoir revenir quelques fois parler le samedi au public qui nous fit l'honneur d'une visite pendant quatre ans.
Je pense parfois à vous, frère Dominique, comme à Job. Non que vous soyez réduit à vivre sans un sou, à dormir sur un grabat et à gratter vos plaies avec un tesson de poterie comme lui, mais par cette force de dire "non" que vous avez en vous. Un force qui s'étend jusqu'au royaume des anges qui refusent ce monde de péché, de mensonge, de tromperie, d'artifices. Une force qui se rappelle d'un monde ancien où les hommes furent heureux, dignes, éternels. Une force inflexible lancée aux bassesses obscures dans lequelles est tombé ce bas-monde. Vous n'êtes pas seul dans ce cas, nos frères et sœurs de Nice vous accompagnent dans ce refus et c'est sans doute la raison d'une mission aussi difficile que la vôtre. Les hommes ne comprennent pas ce refus, n'en évaluent pas le formidable puissance.
Je vois bien, les citations de votre commentaire en font foi, que la Bible repose à votre chevet. C'est un terrain qui vous est merveilleusement familier. Vous citez Ézékiel, probablement le plus mystérieux des prophètes. Vous avez avide de cette grandeur céleste. Humble, vous ne sauriez comment répondre à ce que je dis là, mais je sais moi que ce que vous penseriez, frère Dominique.Vous êtes un croyant d'une grande lucidité.
Merci, frère Dominique, pour ce très beau commentaire.

13jan18 192C69
Tract de Philippe et Maryse Valence, rectoTract de Philippe et Maryse Valence, versoPhilippe et Maryse N. de la Drôme

Réponse :
Merci, ma sœur Maryse et mon frère Philippe, pour ce tract, que j'aime beaucoup, que vous m'avez fait parvenir avec votre courrier de vœux pour 2018, et que je fais partager à tout le monde.
Voilà un beau travail. Je vous souhaite une féconde mission toute l'année 2018 !

22jan18 192C70
Je n'ai pas grand chose à dire sur l'espérance, sinon qu'elle ne me quitte jamais. Je regarde un simple oiseau voler et cela me rappelle la présence et les promesses du Père.
Bonne année à vous frère Michel, à toute votre famille et à tous les lecteurs de ce blog.
A tous je souhaite une année de réussite, de santé, de prospérité et surtout de belle ascension spirituelle dans la Lumière du Très Haut.
Françoise L de Bretagne-Sud.

Réponse :
Je viens de rentrer à Bordeaux après une semaine de travail à Paris.
Merci, ma sœur Françoise, pour ce beau commentaire et pour vos vœux.

22jan18 192C71
[Le tentateur dit : ... ] "Si brèves sont vos joies, les échangerez-vous contre les peines d’une folle ascension qui vous précipiteront plus vite encore, maigres et tristes, dans la fosse sans retour ?" (Rév d’Arès 26/4). "Sans retour," dit ce verset, [de sorte] que je tomberais dans la désespérance, mais j’ai de l’espérance, car celui qui n’a pas progressé spirituellement en cette vie terrestre peut espérer s’il manifeste l’envie d’être aidé, de travailler ascensionnelle ment sur lui-même dans  le monde de l’au-delà, car pour moi il y à aussi, me semble-t-il, une évolution, plus lente peut-être mais une évolution quand même pour celui qui veut se repentir de ses erreurs dans les ténèbres glacées. Comme le dit Dante Alighieri il y à plusieurs enfers de divers degrés. Cela me rappelle votre papa, frère Michel qui vous a visité après sa mort, et vous a informé qu’il était resté neuf ans dans les ténèbres et Monsieur Olivier, lui, par contre est resté plus longtemps : 16 ans, provisoirement cependant . Un espace de temps dans ce lieu infortuné, non éternel.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Il ne faut pas oublier, ma sœur Mary, que dans le verset 26/4 de La Révélation d'Arès, ce n'est pas Dieu ou son Messager qui enseigne, c'est le tentateur qu'ils laissent parler, un grand spécialiste du mensonge et des boniments de toutes sortes. Ici le tentateur fait croire à son auditoire terrestre que l'homme meurt comme un chien et qu'il n'y a rien après le mort (le fosse sans retour) et qu'il faut profiter de la vie avant.

22jan18 192C72
"Nous espérons mais en oubliant que nous sommes espérés," dites-vous dans cette entrée.
Le monde attend le message que nous portons mais il ne le sait pas et préfère passer rapidement son chemin en suivant les rails tracés par la culture. Le pénitent fait réapparaître l’image du Père sur terre, le rendant ainsi de nouveau visible aux humains. Celui qui cherche à être pénitent, fait l’expérience de sa force (Rév d'Arès 37/3). Il a donc la foi au sens que vous donnez à ce mot, c’est-à-dire la preuve que la direction indiquée par le Père est source d’évolution constante. Cela devient une certitude en lui. Son espérance que se rassemblent assez de femmes et d’hommes pénitents pour que l’image du Père revenant partout sur terre illumine tout et que cela deviennent une évidence pour tous. L’espérance du Pèlerin d’Arès n’est pas une simple option mentale ou émotionnelle passive, elle le rend actif, il est parleur (Rév d'Arès xLix/5) pour que circule à nouveau la Parole du Père (28/3), nourriture fondamentale de l’homme sans laquelle l’homme risque de se décourager. Nous savons juste qu’il faudra plusieurs générations qui forment avec le cœur, l’écorce de l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13), le prophétisme sans fin. Merci pour cette distinction fondamentale entre foi et espérance.
Je trouve inspirant le tract proposé par Philippe et Maryse N. de la Drôme (192C69). Je réfléchissais à la phrase : "Rejoignez-nous !" qui peut donner une impression centripète de tout ramener à soi comme le font les religions. Je me demandais si "Assemblons-nous !" ne serait pas plus proche de l’idée d’assemblées proposée par La Révélation d’Arès. S'assembler non autour de personnes mais autour de la Parole et du prophéte.
C’est juste une réflexion que j’ai envie de partager à ceux que cela pourrait éventuellement inspirer.
Merci d'avoir affiché ce tract qui éveille en moi de réflexion.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
J'étais à peu près sûr que le tract de Maryse et Philippe N. que j'ai affiché en 192C69 intéresserait des frères et des sœurs missionnaires. C'est le cas avec vous, mon frère Louis-Marie, et j'en suis heureux  Frère Philippe de la Drôme m'a envoyé, depuis le 13 janvier, un message pour préciser que l'auteur du tract était son épouse Maryse. Félicitons donc notre sœur Maryse de la Drôme !
Oui, le verbe "s'assembler" ou se "rassembler" suggère mieux l'idée d'assemblée qui apparaît dans La Révélation d'Arès.

22jan18 192C73
Cher Prophète,
Depuis [le 17 ou 18 janvier] je tente de vous adresser pour Danielle A. un commentaire qu'elle m'a dicté par téléphone. Des problèmes sur mon ordinateur principal empêchent l'ouverture du document que j'ai saisi et affichent donc que la lecture en est "bloquée"; Ainsi ,j'ai choisi de vous adresser mon commentaire d'un mini ordinateur et si ceci fonctionne, je re-saisirai le commentaire de Danielle.
Si toutefois ces deux commentaires vous semblent pouvoir figurer sur votre blog, pourriez-vous s'il vous plait afficher celui de Danielle en premier. Merci de votre compréhension.
Je prie avec vous et vous embrasse fraternellement.
Madeleine G. de Brest en Bretagne-Nord


Que l’Intense Lumière blanche Qui coulait comme la lave sur les murs de la Maison de la Sainte Parole en 1977 coule aussi en nous chaque jour de nos vies. Qu’elle protège nos corps, qu’elle éclaire nos esprits, qu’elle illumine nos âmes !
Le frère qui voit clair sort de sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête devient de l'or en feu comme le soleil (Rév d'Arès xvi/18).
Me reviennent vos paroles, frère Michel, le 14 août dernier après la prière, assis nombreux autour de vous : ”La pensée, c'est de l'énergie qui ne meurt pas !  la pensée et son pouvoir sont aussi importants, plus importants même que le pouvoir de la main !“ en nous montrant simultanément votre main gauche, ceci en référence à l'homme de la rue qui pense ("qui pense peu", avez-vous ajouté, "mais qui pense") et nous devons chercher à comprendre comment il pense et à quoi il pense et croit afin que nous apprenions, nous, comment lui parler du Message d'Arès:
Les frères prennent ta voix; le Bon t’écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée"  (Rév d'Arès xxxvii-9].
 — À noter, d'ailleurs, que les neurosciences s'accordent à reconnaître que l'imagination a un pouvoir très largement supérieur (80 %) à la volonté (20 %) et que, mises en concurrence, c'est toujours l'imagination qui gagne.
Que 2018 soit marquée par nos efforts  à avoir la bonne pensée [Rév d'Arès xxxvii/9] et de l'imagination créatrice et joyeuse à être d'abord les porteurs de la parole et, que par ondes successives toi tu as la bonne pensée (xxxviii/2), cette bonne pensée irradie le monde comme le bâton de lumière à Arès et, que comme vous, le monde aille haut:
Notre espérance sera semblable alors à celle du Mahatma Gandh : "D'abord ils t'ignorent, puis ils rient de toi,  puis ils te combattent, puis tu gagnes!”
Danielle A. de st-Brieuc, Bretagne-Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danielle, de m'avoir adressé ce très beau commentaire.
J'ai vu votre époux Thierry hier à Paris lors de la réunion des frères et sœurs de toute la France et de Suisse diffuseurs en librairie. Le voir là fut pour moi une grande joie.
La librairie est pour nous un moyen parmi d'autres moyens, un moyen nécessaire, de faire connaître aux hommes la Parole que le Père leur a donnée à Arès en 1974 et 1977.
Et puisque vous parlez de Gandhi à la fin de votre commentaire, je rappelle ce que disait ce grand cœur de Gandhi à propos des moyens : "On entend dire : 'Les moyens ne sont, après tout, que des moyens.' Mais moi je réponds :'Tout en définitive est dans les moyens.' La fin vaut ce que valent les moyens. Il n'existe pas de cloison entre la fin et les moyens. Du reste, le Créateur ne nous permet d'agir que dans le choix et le développement des moyens, car Lui seul décide de la fin. Seule l'analyse des moyens permet de dire si la fin sera atteinte." Et j'ajoute pour ma part que les moyens que nous employons sont une part pratique et matérielle de notre espérance.
Merci, ma sœur Madeleine, de m'avoir fait parvenir le commentaire de sœur Danielle.

22jan18 192C74
Père Michel,
Je me décide à prendre ma plume bien que ne sachant pas si mes mots trouveront leur place dans votre espace, tellement de messages de haut vol et de grande portée vous étant adressés !
Vous ne me connaissez pas. Je vous connais depuis moins d'un mois. J'allais à l'Emmaus de ma ville,sans rien chercher de précis. J'aime les livres. Perdu parmi de nombreux ouvrages religieux, j'ai pris un gros livre dont le titre m'a interpellé : La Révélation d'Arè. D'emblée, Arès me semblait une contrée lointaine,accentué par la connotation ancienne mais évocatrice du mot Révélation. Puis je cherchais dans ma mémoire : Arès, dans la mythologie grecque le dieu de la guerre, le Mars des romains...Mauvaise en géographie, en feuilletant, je lu ma confusion. Puis, debout au milieu de ces livres qui achevaient ici leur vie ,je m'interrogeais : Comment un tel événement à la repercussion potentiellement mondiale m'était-il inconnu? En 1974 je n'avais que 11 ans, admettons qu'alors je pus l'ignorer ! mais par la suite ?
Un gouffre mysterieux se créait entre la merveilleuse portée divine du message et le peu de retentissement qu'il semblait avoir eu. Je l'emportai tout en pensant symboliquement que je ne l'avais pas vu par hasard. J'avoue mon intérêt de longue date pour les domaines métaphysiques, ésoteriques, spirituels, dans les bons sens des termes, les questions primordiales, la vie, la mort, Dieu, l'enfer, la notion de bien, la notion du mal, le libre arbitre, vus la plupart du temps sous le prisme de ma foi en Christ. Une foi qui m'habite naturellement, n'ayant eu aucun enseignement extérieur, une évidence intime, partant du principe élémentaire qu'il n'y a pas d'horloge sans horloger, que la beauté du monde ne peut être que le reflet d'un concepteur parfait. J'éprouve un grand bonheur à faire le bien, ce que je pense être le bien. Je sais que ma vie n'a pas été qu'un chemin de sainteté. J'ai eu des déboires, des douleurs, mais je sais aussi que j'ai commis des erreurs et ce que le père qualifie de péchés. Aujourd'hui j'arrive à pardonner les offenses que l'on m'a faites et je demande au Seigneur de bien vouloir me pardonner et qu'il accorde la miséricorde aux fautes d'autrui.
Je ne prie pas dans des églises,mème si leurs flèches s'élèvent vers le ciel. Dieu le Père n'est-il pas omniscient et omnipotent ? Ce long préambule, père Michel, pour vous dire que si La Révélation d'Arès n'est pas venue à moi en son temps, aujourd'hui je suis venue à ell : Cela devait se faire ainsi et pas avant. L'esprit ouvert, j'ai donc lu et relu,et plus je m'impreignais plus je mesurais l'apparent anachronisme de voir les paroles de Jésus et de Dieu le Père, dans notre XXIème siècle, dans ma cuisine, au creux de mes mains, imprimées sur ses pages, dans un vocabulaire hors du temps. Je ne doutais pas un instant, devant ses tournures de phrases, cette prose subtile et percutante, qui touche votre étre, votre âme, et je sentais que je vivais un grand moment comme emportée à travers les siècles. J'en avait la gorge serrée, sentir le Dieu tout puissant qui se contraignait dans la souffrance pour parler le langage d'homme !
Le message en lui-même ne bousculait pas mes convictions, sans le savoir je partageais déja maintes de ses paroles et les défiances vis à vis de tout le système hièrarchisé, les politiques, l'économie, le religieux, étaient les miennes. Vivant dans ce monde du XXIème siècle j'essaie quelque part de m'y soustraire, de ne pas y adhérer, pour sauvegarder une forme de liberté, de parler, de penser par moi-méme, d'appréhender le monde et de le respecter déja, à mon petit niveau, au travers de mon végétarisme, d'il y a plus de 40 ans. Considerant le règne animal création pure du Père, sur lequel on s'est octroyé le droit de vie et de mort, se substituant ainsi au pouvoir divin. Oui, je pense que les animaux peuvent avoir une ame,sans doute d'une portée et destinée moindre que la notre, mais ils vivent selon les lois pour et d'aprés lesquelles ils ont été crées sans sortir du chemin, parallelement à la destinée humaine ; on appellerait ça "l'instinct" !
Qu'ont ils besoin de notre libre arbitre ? A-t-on jamais vu une vache se jeter sur un mouton pour le dévorer, parce que elle aurait le choix entre l'herbe et la chair ?! Il n'y a que la bétise humaine pour faire manger de la viande à un ruminant ! Ils sont par essence parfaits, car multiples facettes du Créateur ils habitent innocemment le monde, acteurs primordiaux de son équilibre. Sinon, pourquoi seraient ils encore là dans ses periodes troubles ? Je parle d'âmes, Père Michel, mais vous ne semblez pas croire aux âmes réincarnatrices, au travers de chairs et de vies successives, puisant dans chacune ses forces et ses faiblesse, accumulant, incarnation aprés incarnation, son potentiel de bien, contrebalançant les mauvaises actions pour atteindre au final une sorte de perfection, à l'image de Dieu le Père. Nous naissons imparfaits ; comment en une seule vie l'âme pourrait-elle gravir la montagne jusqu aux cieux ?
Sans etre présomptueuse, je ne le lis pas ainsi dans les textes divins. Vous méme, Père Michel, baptisé pieusement Mikal, si vous n'aviez pas déja atteint un haut degré de compréhension et d'intelligence sacrée, de vies en vies, Dieu vous aurait-il choisi, homme malgré tout pécheur, parmi la multitude ? Vous qui ne comprenez toujours pas pourquoi le Saint Père vous a élu simple pénitent repentant, cela permettrai d'éclairer sous un autre jour ce choix. C'est mon ressenti. N'en prenez pas ombrage ! Dieu et avec lui son Fils vous ont suivi, protégé et accompagné en vue de votre destinée future. Depuis lontemps vous marchez sous l'étoile.auréolé d'anges bienfaiteurs. D'ailleurs, ne vous a-t-Il pas accordé la grâce et le don de soulager mes maux en imposant les mains ? Quel beau cadeau ! Il vous a encouragé à continuer. C'est un moyen bénéfique et pur pour encourager les gens à marcher dans vos pas, donc ceux [dans les pas] du Seigneur.
J'ai lu : Toi,Homme Michel, je t'ai reconnu avant que de ton père tu n'entres dans les entrailles maternelles. Je t'ai réservé à mon service [Rév d'Arès 2/20]. C'est votre prédestination. Vous aurait-Il choisi s'Il doutait de votre reussite ? — Dieu ne joue pas aux dés ; l'enjeu est trop important.
Poussière parmi la poussière, la tâche a dû vous paraître incommensurable. Je n'ai pas le recul de quarante quatre années, car je découvre La Révélation d'Arès, je vous découvre, mais justement n'est-ce pas la modeste preuve qu'elle rayonne encore et toujours au dela du temps ?
Qui sait ? Son message prend peut-être des chemins de traverses, comme une eau qui s'infiltre lentement ; son temps n'est pas à la mesure de l'homme. J'accueille sereinement ses Paroles car je suis déja en pénitence, pour reprendre le terme clé. Celle que je suis aujourd hui n'est plus celle que j'ai été. C'est comme un vieux vêtement que j'ai posé.en regardant en arrière, c'est presque une inconnue que je vois [en moi]. Il était dit que pour moi, ça se passerait a cet instant, dans une sorte d'harmonieuse conjonction.
Je pense que si les hommes ne sont pas prêts à entendre, ils restent sourds. Chacun a son moment "T", et alors des forces invisibles se déclenchent créant un faisceau de "hasards et coincidences", comme pour moi, ma balade innocente chez Emmaüs m'a conduite vers votre livre marqué du sceau divin. Il est dit qu'il faudra des génerations, tant est gros le nombre de penitents à convertir (Ça fait deja 44 ans!). Les fruits mûrissent lentement. À quand la récolte des beaux fruits mûrs, gorgés de bonté et d'amour ? Cela dépend de chacun. Pour ma part je ne sais pas forcer les gens autour de moi, les fruits seraient âpres et durs ! Je m'en tiens à moi-même en esperant que la vue de mon petit jardin remplace de vaines paroles.
Père Michel, vous avez dû entendre et lire tellement de belles et de vilaines choses ! Homme contemporain ,qui est prêt à vivre la vie d'un néoprophète, soudain investi d'une mission tombée du Ciel, dans ce monde métallique et surmateriel ?! Mais vous étes encore debout. Apres ces nombreuses années, l'émotion première a dû s'édulcorer, tamisant doucement sa lumière magnifique. Mais voyez ! Grâce à vous je lis la derniere Parole du Trés Haut et cela m'emplit d'émotion et de respect et de craintes. Les phénomènes physiques et presque quantiques qui ont accompagnés ces manifestations ne son-ils pas merveilleux, secrets et inexplicables à nos pauvres yeux limités ?!
La foi qui m'habitait un peu comme une abstraction impalpable est devenu tangible, elle s'est vétue de chair et de lumière et pour moi la confirmation de la coexistence des puissances célestes, avec notre réalité présente et immédiate. J'ai été fort longue, car j'ai beaucoup à dire. Pardonnez-moi. J'aimerais venir à Arès dans votre maison de sainteté pour honorer le lieu et y prier. Vous y voit-on ? Non pas pour vous sacraliser mais pour avoir la chance et l'opportunité d'approcher l'homme moderne choisi par Dieu Tout Puissant pour réaliser ses desseins. Le simple homme touché par Jésus et son Père, un moment unique qui s'inscrit pour l'éternité.
Je vous remercie d'avoir pris la peine de me lire.
Je me nomme Christine, et recevez, père Michel, mon salut respectueux.
Christine B. de Dorgogne

Réponse :
On m'appelle généralement frère Michel. On m'appelle ainsi depuis quarante-quatre ans. Il y a en effet quarante-quatre ans, j'avais quarante-quatre ans, quand Jésus m'apparut 39 ou 40 fois (je ne sais si c'est 39 ou 40 parce que les veillées 2 et 3 de L'Évangile Donné à Arès n'en forment peut-être qu'une seule). Mais il est vrai que dans Le Livre, que le Père m'a dicté quarante-quatre mois plus tard, en 1977, Il dit : Mikal est leur père (Rév d'Arès xxxiii/14). Je ne suis pas numérologue et je vous avoue que c'est la première fois aujourd'hui qu'en répétant ici le nombre 44 je découvre que 44 se répète dans la sublime autant que redoutable aventure spirituelle dans laquelle le Père du Ciel, le Créateur, me lança en 1974.
Je vous ai lue, ma sœur Christine, avec toute l'attention que vous imaginez. Merci pour ce très beau commentaire, qui m'a beaucoup ému.
Je suis revenu aujourd'hui de Paris, où j'ai passé une semaine de travail avec la mission de Paris, et le travail, beaucoup de travail, m'attend encore et toujours à Bordeaux où j'habite. Je manque de temps pour répondre comme je le voudrais au cri de votre foi, ma sœur Christine, mais aigu est mon souhait de vous rencontrer. Je vois que vous habitez Périgueux en Dordogne. Ce n'est pas très loin de Bordeaux où je demeure depuis 1993. Si vous avez l'occasion de venir à Bordeaux, veuillez bien prendre contact avec ma fille aînée Nina (ninamazeau@gmail.com), qui est ma secrétaire, et nous verrons comment nous rencontrer au local de mission de Bordeaux.
Il y a sept milliards d'habitants sur Terre, cette terre qui crée tant de Chagrin au Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), le Créateur de l'Infini Univers, l'Univers sans limites où, à tout bout de champ, s'éteignent des soleils comme plumes de pavot et où Il crée mille nouveaux soleils... et soudain parmi ces sept milliards de fragments du Créateur sur la poussière Terre apparaît un fragment plus lumineux que les autres, comme vous, sœur Christine, fragment déjà changeant du monde qu'il faut changer (28/7)... Alors j'élève les bras, j'élève les yeux, vers le Très-Haut et je chante : Un âme, ô Père, une âme vient à Toi, joie, joie ! Quel enthousiasme que le mien sachant que vous mettez vos pas dans Ses Pas (2/12). Nous ne sommes encore qu'un tout petit nombre à connaître, un peu du moins, le monde d'avant la chute du grand-Père Adam.
Merci, ma sœur Christine, je suis ému en vous lisant.

24jan18 192C75 
Vous écrivez dans l’entrée 192 "Espérance" : "La foi est ce que j'ai avec preuve." Pour le témoin du Père que vous êtes, cela apparaît aussi vrai et évident qu’un simple constat, à l’appui duquel vous versez diverses "preuves", qui sont autant d’expériences de votre foi ainsi prouvée ou éprouvée.
Certaines de ces preuves sont objectives, marquées par des faits qui vous ont été imposés : les visites de "Jésus, Messager du Père, puis du Père Lui-même", la "fantastique conflagration" dans laquelle "le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) s'est manifesté à vous et vous a parlé." D’autres preuves sont l’effet de votre pratique de croyant : "La vraie piété (Rév d'Arès 31/6)" qui vous "rappelle effectivement chaque jour votre indissoluble lien avec le Tout et le Tout Autre, l'Univers, la Vie", la pénitence (30/10-11) par laquelle "un homme peut changer."
Je ne peux pas me situer ainsi, parce que, si j’ai bien comme vous des preuves subjectives liées à ma pratique, celle de la pénitence, celle de la piété, celle de la moisson qui me montre qu’il existe bien des épis blanchis (Rév d'Arès 14/1) offerts aux faux des ouvriers de la Moisson (13/9), je n’ai pas l’expérience objective de faits qui m’aient été imposés. Je vous ai vous, prophète et homme ordinaire, pénitent sans aucun doute, souvent exemplaire, mais pas toujours (selon moi et ma propre inexemplarité), j’ai votre production, à n’en pas douter exceptionnelle de travail et régulièrement d’intelligence spirituelle, j’ai vos lettres et de rares rencontres qui m’ont placé devant un maître spirituel, un rabbi, mais tout cela passe par le filtre de mon propre jugement, de mon propre discernement, de mon propre cœur.
Et je dois choisir chaque jour de vous croire et de vous suivre. Oh, je n’ai pas beaucoup d’effort à faire, mais la foi n’est pas pour moi "ce que j’ai avec preuve", la foi est pour moi ce que j’ai avec raisonnement et avec le courage d’un saut dans l’inconnu, du moins au regard de cette part de moi qui me dit : "Tu ne sais pas !"
Je vois bien tout au long des pages de ce blog de nombreux frères et sœurs qui semblent avoir le cœur et l’intelligence baignés dans une sorte "d’expérience du prophète" qui vaut certitude, mais je n’ai pas cette "expérience". Ma seule "certitude" c’est que Dieu existe, c’est une sorte d’expérience, un ressenti intérieur qui remonte aussi loin que ma mémoire et que je nomme "Dieu" comme une évidence. Mais ce n’est pas une "preuve", ce n’est qu’une conviction existentielle et permanente. En fait, je ne sais pas ce que c’est : mon âme, mon être, mon ange gardien, Dieu vraiment ou son regard en moi ? Je ne peux rien affirmer. La seule chose qui m’est possible, c’est de relier cette intime conviction à La Révélation d’Arès et de constater que les deux sont harmoniques à 90%.
Je suis donc le maître de ma foi, sans preuve extérieure, et vous savez : c’est une peine, un effort quotidien que je troquerais bien contre ce lâcher-prise ineffable en votre prophétisme que je vois éprouver par beaucoup de mes frères et sœurs et que je ne peux pas vivre parce que je me sens le responsable in fine perpétuel de ma réponse à l’appel de La Révélation d’Arès. Je ne suis contraint par rien, ni l’évidence, ni la peur, ni un impossible quelconque, mais par cette simple question quotidienne : "Alors, tu fais quoi ?" Et la réponse quotidienne a toujours été jusqu’à aujourd’hui un élan d’amour qui dit : "Je viens ; je ne peux pas laisser mes frères humains et mon Père faire le travail de changement du monde en bien sans mettre la main à la pâte, et cette voie est la meilleure."
Peut-être pourrais-je dire que "ma foi est un état évident…" en perpétuelle construction.

Vous écrivez aussi : "L'espérance est ce que je n'ai pas, mais que je pourrais avoir sans preuve que je l'aurai un jour." Là, je me sens plus proche de vous, mais avec un bémol : "L'espérance est tension, mouvement vers le but… un grand et merveilleux voyage dont" j’attends, j’imagine, je souhaite puissamment le but, et dont les péripéties me sont quasi indifférentes pourvu que la fin tant espérée advienne.
À vous lire et à réfléchir à votre pensée (et je vous remercie de m’en donner l’opportunité et les moyens), je découvre que pour moi l’espérance est vitale, peut-être plus que la foi. Mon espérance absolue est de croire qu’un jour les Jardins de Dieu refleuriront sur Terre, soit que les hommes seront capables de les rebâtir avec l’aide de Dieu, soit que Dieu, si la pluie du péché des péchés survient (Rév d'Arès 38/2), trouvera un autre moyen de conduire les hommes vers le Salut, peu importe le temps et les épreuves qu’il faudra pour cela. Si j’imagine une seconde que cette espérance est dépourvue de certitude dans son but, ce qui reviendrait à en faire une superstition, alors un grand trou se forme au fond de ma poitrine et dans mon cœur et je pressens une souffrance que je ne pourrais pas supporter. Si je vous suis, c’est aussi parce que La Révélation d’Arès affirme comme une fin eschatologique que ce temps édénique sera rétabli (35/2) et que cela dépend aussi de mon action.
Alors là, oui, je peux "crier dans le désert, chanter dans la détresse, tenir bon dans la tempête" !

En tout cas, ce qui m’apparaît, c’est que, si foi et espérance sont distinctes, chez les Pèlerins d’Arès, elles sont nécessairement reliées par le réalisme et ce réalisme est celui de la pénitence particulièrement.
Prier n'est pas mendier,
Mon Salut n'est pas une aumône, mais le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté́ de rétablir le temps où s'écoulaient dans Mes Jardins
le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour,
qu'on reverra entre les chaumes,
la Moisson faite,
quand les moissonneurs poseront leurs faux
et se pencheront sur leurs rives pour se désaltérer.
(Rév d'Arès 35/2)

Ce verset de L’Évangile donné à Arès condense pour moi les termes de ma foi : piété, pénitence et moisson par lesquels je me dois d’agir sur le changement du monde en commençant par moi, et l’espérance pour laquelle je me dois d’agir sur le changement du monde qui commence par mon propre changement. À ce titre, je dois aider (par l’amour, le pardon, la paix, le non jugement, l’authenticité, l’intelligence du cœur, le partage…) mon prochain (dans l’assemblée ou hors d’elle) à suivre cette voie magnifique et sûre que vous montrez, mais je n’ai rien à lui demander encore moins à exiger (de l’amour, du pardon, de la paix, du non jugement, de l’authenticité, de l’intelligence du cœur, du partage…). Je peux juste, et avec beaucoup de discernement et de paix, lui rappeler la nécessité de vivre ensemble les termes constructifs et existentiels de cette foi. En revanche, j’ai tout cela à exiger de moi et à accomplir quotidiennement, si je veux que ma foi qui est action avant tout soit le levier réel de mon espérance réaliste.
Ainsi, le réalisme spirituel me semble l’articulation fondamentale entre foi et espérance : la foi accomplie (pénitence et moisson dans l’amour) construisant le chemin de l’espérance dont le but (restauration de l’amour universel sur terre) n’est lui-même que le résultat probable des actions pénitentes et apostoliques voulues et posées chaque jour que Dieu fait.
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
La distinction que, dans mon entrée 192, je fais entre foi et espérance s'applique naturellement à moi. Même de très loin, elle reflète encore mon ancien rationalisme matérialiste, qui fut ma disposition d'esprit avant que j'eusse la conviction qu'il y avait une vérité dans l'Écriture et que je me fisse chrétien. dans les années 60 — je dis les années 60 parce que ma conversion fut graduelle —. Autrement dit, j'ai foi en ce que j'ai vu en 1974 et 1977, mais seulement l'espérance de ce que je verrai peut-être, si ma pénitence est suffisante pour m'y amener.
Mais il va sans dire que mon espérance a force de foi !
Pour être plus précis, l'événement surnaturel d'Arès a fait de moi, disons (je ne suis pas sûr que la très insuffisante langue me donne ici les mots correspondant à ce que je ressens) un existentialiste spirituel, si je ne suis plus depuis très longtemps un rationaliste matérialiste puis depuis moins longtemps un spiritualiste religieux dans l'église.
Existentialiste spirituel, je rejette les doutes de ceux qui pensent qu'en 1974 et 1977 je ne fus rien d'autre que la victime d'un phénomène hallucinatoire. Existentialiste spirituel, je ne doute pas un instant que ce furent bien Jésus puis le Père qui me parlèrent en 1974 et 1977, mais je rejette totalement mon ancienne foi d'église, mon ancienne foi dans le Dieu de la religion, le Dieu personnel, le "grand roi et juge" sur un trône la-haut, qui envoie le pécheur en enfer ou lui fait miséricorde et le hisse au paradis. Pour moi, quand La Révélation d'Arès dit (24/4-5) : Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie, elle dit tout simplement pour retrouver la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), que les hommes appellent Dieu, le Tout Autre, Allah, Brama, Mazdâ, l'Être Suprême, le Grand Esprit, Adonaï, Élohim, etc. Autrement dit, Dieu et la Vie ne font qu'un pour moi. La Vie, même si ce n'est encore qu'un tout petit peu de la Vie, est déjà en moi, dans ma vie biologique. Ma pénitence a en somme pour but de retrouver l'Image et Resssemblance de la Vie (Genèse 1/26-27).
On parle beaucoup actuellement du Nouvel Athéisme. Comme le mur auquel se heurtent nos missionnaires est principalement celui de l'athéisme, je m'intéresse à la stratégie de cet ennemi. Aussi ai-je lu l'ouvrage d'un des ténors de l'athéisme, Richard Dawkins, "Pour en finir avec Dieu",  bouquin à mes yeux médiocre, dans la style rationaliste guère concluant de Jacques Monod. J'ai aussi lu en diagonale "The end of faith" (La fin de la foi) de Sam Harris, "Breaking the Spell : Religion as a natural phenomenon" (Rompre le charme : La religion, phénomène naturel) de Daniel Dennett, "Traité d'athéologie" de Michel Onfray, et quelques autres. Ces auteurs me semblent être des sortes de sous-hommes perfectionnés, des humains qui, ayant perdu certaines capacités essentielles de perception, n'ont plus pour voir que leurs yeux, leurs oreilles, le carcan de leur culture, et ont totalement perdu la vue de l'âme, qui ne voient pas qu'ils ont le Créateur en eux. Ils veulent créer l'athéisme comme le Père créa l'univers. Dawkins dit que la morale juive, chrétienne ou musulmane n'est qu'un besoin génétique et que le concept de Dieu Bon ne peut qu'avorter et cela me paraît très pauvre. Alors, Hitler n'aurait-il eu aucune morale quand il fit tuer et incinérer six millions de Juifs ? Pas du tout. Hitler avait sa morale et, du reste, n'était pas incroyant : à preuve, quand il épousa Eva Braun dans son bunker à Berlin, qui fit-il venir ? Le maire ? Non, un pasteur.
Bref, je veux dire par tout cela que je ne suis plus disposé depuis longtemps à discuter de la foi et de l'espérance. On les a ou on ne les a pas comme on est clairvoyant ou malvoyant, en dépit du péché, car les auteurs athées sont parfois plus religieux que les religieux, ils fignolent leur antithéologie avec la même ardeur que les théologiens peaufinent leurs croyances.
De toute façon, il faut admettre que tant que nous vivons biologiquement, c.-à-d. dans la chair et l'esprit, il y a toujours un lien inévitable entre la perception sensuelle et la perception spirituelle. Foi et espérance sont donc irrémédiablement reliées à des concepts matérialisés, même s'ils n'ont pas été vus et entendus — dans mon cas, ils ne sont plus que souvenirs, ils ont perdu leur consistance —, même si elles ne sont qu'imaginées. Tant qu'ils considèrent l'Éternel comme l'inaccessible absolu, les Hébreux Le représentent par quatre lettres yod/he/waw/he יהוה (yhwh), parfois appelé le "Tétragramme" de prononciation inconnue, traduit dans la Bible chrétienne par Yahwéh. Mais l'irrésistible besoin de toucher ce Dieu fit qu'au Moyen Âge certains manuscrits juifs séfarades ou espagnols le représentaient par une main... Cette Main que cite de nombreuses fois (quelque cinquante fois, je crois) La Révélation d'Arès. Que le croyant biologiquement vivant qui prétend ne pas imaginer Dieu s'avance !
L'imagination, même l'imagination juive, matérialise tout. Ainsi ai-je malgré mon intelligence du cœur que j'espère réveillée (Rév d'Arès 32/5), malgré que je tende à être absolument libre (10/10), malgré ma pensée que j'envisage profonde, je ne peux m'empêcher de "revoir" en rêverie ce que je vis en 1974 et 1977, de "voir" en imagination ce que j'espère que sera l'homme après le Jour (31/8), de supputer ce que je deviendrai quand s'arrêtera mon cœur, etc. Par effet de voisinage avec ma matérialité charnelle il m'est encore impossible d'avoir conscience — si tant est que la conscience soit encore mon moyen de perception après ma mort physique — de ce qu'est la Vie, ou Dieu, ou Allah, etc. au sens absolu. Aussi, avec humilité, je reconnais que ce que dit mon entrée 192 n'est encore qu'exprimé à travers le très imparfait langage humain. Que me restera-t-il quand il n'y aura plus de rien de matériel de ma personne ? Je l'ignore. Mais j'ai confiance, voilà mon espérance.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.
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Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.