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23 octobre 2017 (0190)
Libre
Liberté-Freedom
Libre comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10), les oiseaux ou le soleil l'homme fut créé.
Il se recréera ainsi.

Dans le présent monde nous ne sommes pas libres. Nous n'avons que des autorisations.
Dans La Révélation d'Arès le sens de libre est absolu ; de surcroît, libre (10/10) n'est pas séparable de doux et pacifique (35/14) ; il ne signifie pas révolté ou révolutionnaire. La liberté arésienne est une hypostase, une entité ou force spirituelle, une image du Créateur (Genèse 1/26) réifiée dans tout pénitent.
Il y a vingt-huit ans, je n'avais que 60 ans ; j'étais jeune. Je conçus le mot insurgeance (voir "Et ce que tu auras écrit", Le Pèlerin d'Arès 1989) pour distinguer l'aspiration à sortir du péché de l'insurgence synonyme de révolte ou de révolution. Mais insurgeant (geant), trop proche d'insurgent (gent) était ambigu.
Ayant vieilli, je lui préfère le mot sorti des lèvres du Messager (Rév d'Arès 32/2) : Libre (10/10).
L'insurgence, synonyme de révolte ou révolution, n'est que vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), violence, elle ne fait que remplacer un dominateur par un autre, une loi par une autre, qui reste loi des rats, comme dit le Père (xix/24) pour rappeler l'extraordinaire prolificité des rats et évoquer ce qui est sans cesse de retour dans l'Histoire. L'Histoire à laquelle il faut mettre fin, car elle n'est que l'Histoire des esclaves et des maîtres.
L'homme insurgeant, c'est simplement l'homme libre. Libre absolument.
.
Comme l'Évangile l'homme libre n'existe encore que dans les profondeurs (Rév d'Arès 25/4) de son être.
Notre mission consiste, entre autres, à faire remonter l'homme libre à sa propre surface !

En surface, l'humanité reste une humanité d'esclaves, même s'ils ne sont plus des esclaves "dans les fers" (Rousseau), châtiés ou pendus s'ils ont fui, même quand ils sont bien payés, bien nourris, bien logés et ont de bonnes retraites.
Notons bien la raison pour laquelle depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5) rien ne change dans la masse, à savoir que l'esclave révolté d'aujourd'hui comme l'esclave révolté de jadis "ne se préoccupe pas de nier son maître en tant qu'être ; il le nie en tant que maître... Notons encore que tout révolté ou révolutionnaire d'aujourd'hui ou de jadis aspire à un autre pouvoir et à une autre loi" (Camus), ce qui est lourdement paradoxal.
Tout au contraire, l'homme libre se préoccupe de tout humain, même de son maître, en tant qu'être ; par là il est apôtre du Bien et n'aspire à aucun pouvoir.
L'homme libre met ses pas dans les pas du Père (Rév d'Arès 2/12), de Qui vient La Révélation d'Arès. L'homme libre rejette donc les livres d'homme (16/12, 35/12) glissés dans l'Écriture par les pouvoirs au temps où dominer au nom de Dieu leur  donnait l'irrécusabilité, mais les démocraties ne sortent-elles-pas elles-mêmes que d'irrécusables livres d'hommes ?
L'homme spirituellement, donc absolument, libre certes obtempère à la loi des dominateurs, mais en son for intérieur il a rejeté tous les livres d'hommes, partant toutes dominations, même les démocraties (mot-piège, mot à tiroirs), et il se fait de l'amour, du pardon, de la  paix, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés les armes qui gagneront la guerre métaphysique contre le Mal. Cela fait rire gras les matérialistes et autres rationalistes, mais en toute guerre l'adversaire commence par rire gras.
Or, au Jour du Père (Rév d'Arès 24/5) l'homme libre sera même libéré de la mort.

Dernièrement encore je me croyais un homme libre. Hélas, je n'étais plus, les pattes en l'air, que le chien auquel les habitudes pépères de vivre comme des doigts papouillent le ventre. Je fus brutalement remis debout. Un logiciel récemment téléchargé dans l'ordinateur même sur quoi je réalise cette entrée 190, s'avéra incompatible avec autre chose, je ne sais quoi qui ne m'intéresse pas — la technologie informatique, autre maître parmi mille maîtres, me sort par les yeux —. Se disloquèrent l'arborescence et des applications dans ma machine. La grosse tuile ! La remise en ordre de l'ordinateur fut une longue corvée et, comme je suis seul sans personne pour faire ce sale travail à ma place, j'eus tout le temps de me répéter que cet ordinateur n'était pas mon outil, mais mon maître. Cela fit re-érupter en moi le volcan de la Parole d'Arès (Rév d'Arès L/6). Je trouvais quelque triste amusement à me dire que les dominateurs et spoliateurs (Rév d'Arès 27/9) religieux, politiques, médiatiques, etc., avaient maintenant des émules redoutables dans les maîtres de l'informatique, sachant que, de toute façon, domination et spolation ne résultent que de la folie de fabriquer, instituer, imposer... Et je riais d'un rire amer, quoique consolateur.
En septembre je roulais vers la Bretagne dans ma nouvelle voiture bourrée d'électronique, monstrueuse geôle aux barreaux impalpables d'ondes, plus nombreux et plus difficiles à desceller que les barreaux de fer. J'écoutai France Culture. Un rombier de l'Université de Jérusalem, Youval Noah Harari, affirmait qu'en 2050 nous serions gouvernés non plus par des humains, mais par des algorithmes, ces formules mathématiques complexes que l'homme fabrique, institue, impose. Harari parlait comme un fakir disant la bonne aventure et j'étais abasourdi par la vénération qui lui portaient comme à un dieu céleste ou politique les présentateurs — le matérialisme rationaliste est nouvelle religion —. Mais le vrai derrière ces élucubrations, c'était l'immuable prévision que l'homme exploitant l'homme se perpétuerait plus fortement que jamais.
Des puissances informatiques règnent maintenant sur l'Internet, dont nous ne pouvons plus nous dispenser. Jusqu'à la folie ! Voilà pas que les déclarations de revenus et le paiement des impôts sont maintenant obligatoires rester par l'Internet. Misère ! Que vont faire les gens sans ordinateur ? Un certain nombre de mes frères et sœurs de foi en sont dépourvus et lisent ce blog sur le papier. Mais ce n'est qu'un exemple, pas le pire, parmi dix mille de la domination qui accable l'homme, qui continue d'accepter comme une bête définitivement domptée.

On va me dire : Quoi ? Il vous suffit d'un crash informatique et des propos téméraires d'un académicien israëlien pour conclure que l'Histoire restera, sous quelque forme que ce soit, l'Histoire d'esclaves et de maîtres ? Mais non, les progrès sociaux feront que ce monde, tôt ou tard, deviendra merveilleusement égalitaire et fraternel par la politique.
Je réponds: J'espère avoir assez de charisme pour affirmer qu'en ce monde les crashs et autres désastres causés par les dominateurs en tous domaines et les élucubrations pondues ou soutenues par eux sont et resteront légion (Marc 5/10) jusqu'au péché des péchés, si l'on ne change pas le cours des choses. La Révélation d'Arès m'a rappelé que le monde heureux ne se fera pas par la religion, la politique ou la science, mais par la pénitence individuelle. Le monde ne changera (Rév d'Arès 28/7) en bien que si chaque membre d'un petit reste (24/1) de pénitents change en bien (30/11). La vertu seule peut procurer la liberté absolue et le bonheur absolu est impossible sans liberté absolue. Je pense aux mots de Socrate prêt à boire la ciguë : "Je rirais de moi-même si je devais continuer de coller à cette vie-là" ("Phédon" Platon). Comme lui je préférerais mourir que devoir vivre empêché de travailler pour le Bien.

Dieu comme dominateur, roi ou juge suprême est une invention des religieux et de leurs associés politiques. Ils ont inventé ce Dieu-là pour se faire passer pour comparativement doux et indulgents.
Le Père est au contraire le libérateur suprême et nous devons le crier au monde.
La Révélation d'Arès nous place devant un choix simple : Ou bien nous recréer images et ressemblances (Genèse 1/26) du Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) par la pénitence (30/11) ou bien continuer de servir nos maîtres : politiques, religieux, etc.
Qu'est-ce qu'un homme libre ? Un qui dit oui ou non quand il veut, mais qui, pour dire oui ou non intelligemment (Rév d'Arès 32/5) s'est fait pénitent. Les autres restent esclaves ou maîtres, parfois alternativement, leurs disparitions historiques ne se font jamais que provisoirement. Mais leur énorme poids comme une montagne liée à nos pieds nous entraine vers le fond. Les nœuds de l'attache sont intranchables et pour les dénouer, car ils sont compliqués, nous devons former un nombreux petit reste (24/1, 26/1) de pénitents.
Les pénitents dans la mesure du possible évitent de vivre dans la même Histoire que les pécheurs contrairement aux esclaves et maîtres que l'Histoire a unis dans un conflit qui établit indéfiniment leur inséparable existence. Pour les pénitents il n'y a pas de conflit. Parmi les pécheurs nous circulons sans cesse comme libres apôtres. Tous sont nos frères, même si, adversaires du péché, nous ne partageons pas leur sort. Nous cherchons parmi eux ceux qui inclinent à être comme nous.
Le Créateur, le Père, laisse chaque homme libre d'être selon son choix pécheur ou pénitent.
Mais seuls les pénitents libres prévaudront au bout du temps.

copyright 2017
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Commentaires :
25oct17 190C1
Bonjour frère Michel,
Je suis technicien informatique.
En ce moment je suis libre, si vous avez le moindre problème, car je vois que sur la nouvelle entrée 190, il n'y a pas encore de commentaire, ce qui semble anormal.
Je peux prendre la main à distance pour essayer de trouver une solution, par exemple avec TeamViewer que vous devriez télécharger et installer.
Mais je pense que vous avez de l'aide.
Quel grand sujet que la liberté ! Le bonheur en est sa finalité ! Un être violent n'est pas libre, donc pas heureux car il est prisonnier de sa violence. Un être complexé n'est pas libre, donc pas heureux, car il est prisonnier de son complexe. On  devient libre  par choix ; On est obligé de choisir (paradoxe), sinon on reste dans un état mollement spumeux [?].
Choisir le bon chemin qui  libère des enfermements que les systèmes dressent encore et ont dressés en l'être ou que l'être dresse lui-même, ou dont il a hérité ...
La pénitence est bien ce seul chemin.
Bien affectueusement,
Jean-Jacques B. d'Île de France

Réponse :
Bonjour, mon frère Jean-Jacques. Merci de m'offrir vos services.
Oui, je commence seulement à afficher quelques commentaires, deux jours après l'installation de l'entrée 190 sur l'Internet et ce n'est pas courant. En général je n'ai pas ce retard, mais cela peut quand même m'arriver.
J'ai eu de gros problèmes, en effet.
Le téléchargement d'un logiciel MySQL par une voie indirecte, que je n'aurais pas dû utiliser (c'est de ma faute, je bats ma coulpe) a causé l'éclatement de mon disque dur : l'arborescence des dossiers et fichiers a été détruite en peu de temps. Je me suis débarrassé de ce logiciel-là qui semblait drainer dans son sillage d'autres logiciels parasites et j'en ai téléchargé  sans problème un autre directement de MySQL, mais le mal était fait.
J'ai mis beaucoup de temps pour remettre de l'ordre dans mon ordinateur. C'est maintenant fait, mais je dois rattraper mon retard et mon temps n'étant pas compressible, des perturbations et des "vides" sont à attendre.
De plus, je refais complètement l'index de mon blog, un assez grand nombre de lecteurs de mon blog m'ayant dit que le texte de la liste des entrées est difficile à lire sur ordinateur et carrément illisible sur téléphone portable ou petites tablettes à cause des caractères trop petits. Bref, j'ai beaucoup à faire, mais je m'en sortirai tout seul.
Non, je n'ai pas d'aide sur place pour l'informatique. Qiand j'ai démarré ce blog en 2006, blog entièrement bricolé par moi en HTML et CSS, je ne me doutais pas qu'il prendrait l'importance qu'il a prise avec le temps ; la page index originale du blog difficile à lire  résulte de ce bricolage, qui dure encore, et je dois maintenant faire quelque chose de plus sérieux.
Encore merci, frère Jean-Jacques. J'apprécie votre offre fraternelle.

25oct17 190C2
Cher Frère Michel, un grand merci pour cette nouvelle entrée qui, comme les autres, nous ramène à l'essentiel : notre retour en Éden.
Retrouver notre liberté originelle que Dieu par amour a donné à cet animal pensant, notre ancêtre, dont il reste les traces dans nos chromosomes, de cet Adam qui fut créé libre même de rejeter son créateur !
Aucune liberté humaine à laquelle l'homme s'est assujetti (politique, religion, système, lois ) n'ira aussi loin dans la tolérance sans nous attirer la foudre. Nous sommes donc soumis aux systèmes comme nous pouvons être soumis à Dieu par sa parole éternelle qui est un cri d'amour à faire vibrer l'univers quand il tonne car contre vents et marées Il ne peut pas sauver l'homme malgré lui.
De la liberté de Dieu, sans doute totale, nous ne savons rien, mais nous sommes créés à son Image et à sa Ressemblance et nous avons ce potentiel divin qui, par la pénitence, appliquée au premier degré, celle d'être ou de ne pas être, rejoindra celle de Dieu et le monde changera vraiment.
Tout est dans le cœur et dans la tête. Dosons savamment ce mélange et nous trouverons la solution, celle d'être "libres absolument". Merci de tout cœur, Frère Michel.
Paul et Marie-Jo S. de Lorraine

Réponse :
Merci, mon frère Paul et ma sœur Marie-Jo, pour ce commentaire.
Oui, il nous faudra redevenir libres absolument pour faire aboutir nos pénitence, les regrouper en cette puissance collective que La Révélation d'Arès appelle polone (xxxix/12-13).
Cela ne peut pas survenir dans cette génération, mais cela surviendra dans les générations qui nous succèderont (Rév d'Arès 24/2).

25oct17 190C3
Commentaire perdu

25oct17 190C4
Bien aimé prophète du Très Haut,
Je viens de lire votre nouvelle entrée. Dommage ! Je la découvre un jour trop tard. Hier j'ai mis en ligne le site de "Pious Gens" et j'ai fait une pub générée par Facebook. À mon étonnement l'équipe Facebook ou le robot a rédigé l'annonce suivante : "Pious Gens. Penance music [musique de pénitence] the real soul music [la vraie musique de l'âme]. Une musique spirituelle qui appelle à l'amour, ou pardon, à la paix, à la liberté, à l'insurgeance."
En lisant l'annonce je décelai une faute de frappe (ou pardon au lieu au pardon) et le mot insurgeance qui me dérangea car non expliqué, je crains qu'il ne soit pas compris dans le sens que vous lui donniez. Notre frère Didier B. m'a envoyé un texto pour m'informer de cette nouvelle entrée dans laquelle vous préférez la qualificatif libre au qualificatif insurgeant. J'ai essayé de rectifier, mais je n'ai pas la main sur leur annonce. Je le ferai dans un commentaire.
Vos entrées sont toutes très belles et profondes, elles apportent beaucoup de réponses à mes question­nements, notamment sur notre pouvoir et les pouvoirs. C'est un titre que j'ai écrit il y a quelques années et qui a soulevé pas mal de controverses au niveau de certains de nos frères et ce titre je l'ai remis dans l'album, car il traite bien ce manque de liberté et cette soumission non seulement aux systèmes, aux lois etc. mais aussi à tous ces intermédiaires qui profitent de ce pouvoir.
Chaque jour, je vois ce pouvoir dans les plus petits actes de notre vie. Le pouvoir, je le traque au fond de moi déjà en tant qu'homme rude, j'ai ce pouvoir de faire mal, de manipuler, mais aussi je contribue à le faire vivre en me soumettant ou en profitant des statuts que me confère la société qui elle même se soumet à ces derniers. Sans compter les contraintes matérielles auxquelles je suis soumis. Les barreaux de la prison sont multiples. Il est vrai que dans cette chanson je mets l'accent sur l'exécutif à qui le peuple donne mandat pendant cinq ans pour gérer la société (la démocratie), mais en fait l'exécutif le fait avec le bâton sans plus de carottes, il n'y en a plus. Toujours plus de lois, de sanctions, de contrôles et donc toujours moins de liberté, etc.
Je suis conscient que nous portons la tare d'Adam, mais cela n'empêche pas d'ouvrir les yeux et les consciences de nos frères et de les appeler à se libérer dans l'esprit comme Jésus appela les Hébreux à se libérer sachant qu'ils ne pouvaient pas vaincre le pouvoir romain et seule la pénitence et la vertu de chacun nous mènera au changement durable.
En tant que pèlerin d'Arès je ne suis pas meilleur qu'un autre, mais par la pénitence je fais le choix d'aimer, de faire la paix, de me libérer de tous préjugés, de toutes peurs et retrouver l'intelligence spirituelle indispensable pour y voir clair. Je me dis que pour avancer je dois arrêter de me dire : "Je suis le pouvoir, je suis mauvais etc." Cela ne sert à rien de dénoncer. Je me dis : "Tu es image et ressemblance du Créateur et comme dans un gland il y a potentiellement un chêne en toi il y a potentiellement un Dieu. À toi de pousser ta pénitence de souffler sur la petite braise qui se trouve sous la cendre, de mettre tes pas dans les pas du Père... Ce n'est certes pas facile. Avant d'arriver à la liberté absolue quatre générations ne suffiront pas, dit le Père ; nous avons un gros travail de débroussaillage à faire et de rappel aux nation — Allez de ville en ville proclamer l'Évangile! — je cite pour rappel l'entrée 85 du 8 septembre 2008 Guiordano Bruno, qui rappelle que La Révélation d'Arès dénonce le roi noir comme le roi blanc. Le Père ne distingue pas entre princes du culte religieux et princes du culte politique.
Je cite un extrait de cette entée :
"Certes, les hommes sont violents, mais leur violence ne disposerait jamais, sans la politique, des pharamineux moyens de guerre, de conquête, de destruction ou de répression massives que nous déplorons. Certes, les hommes sont menteurs, voleurs et querelleurs, mais ne pourraient jamais donner à tous ces péchés commis individuellement les fantastiques dimensions que la politique seule peut leur donner institutionnellement."
La Révélation d'Arès dénonce le roi noir comme le roi blanc, parce qu'ils s'autorisent les pires péchés pour lesquels, par ailleurs, ils condamnent l'individu qui s'avise de les commettre. Outre son souci de garder aux hommes leurs défauts et faiblesses pour mieux les manipuler — de là son incapacité à faire le bonheur des hommes —, la politique a hérité de sa mère la religion la sacralisation du pouvoir et de la loi, l'incarnation du tout puissant, l'excommunication ou l'inquisitionnement des détracteurs. La Révélation d'Arès dit que, même quand la politique fait le bien, les hommes feraient ce bien sans la politique, et feraient même beaucoup mieux. Comment ne pas douter du bien-fondé de la politique ?
Je vous donne le lien du site de "Pious Gens" dont l'album arrive à terme. Il y a votre photo en couverture et sur le titre les pouvoirs un extrait de la "Voix de Fer". Ce n'est pas utile de mettre le lien sur le blog, car votre blog n'est un lieu pour faire de la pub. http://www.piousgens.com
Avec vous dans la prière.
Daniel C. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce beau commentaire.
Ainsi, vous avez ouvert sur Facebook un site de groupe pour "Pious Gens". À ceux des lecteurs de ce blog qui ne vous connaissent pas, j'apprends ou je rappelle que vous êtes musicien et que "Pious Gens" est votre groupe musical. Vous y interprétez des chansons (dit-on encore chanson en nos temps bling-bling ?) dont les textes comme la musique sont inspirés de La Révélation d'Arès et de notre très belle espérance dont vous êtes vous-même un vaillant missionnaire. Je ne peux pas pas faire moins que laisser chaque lecteur de ce blog ouvrir http://www.piousgens.com s'il le souhaite.
Encore merci, frèreDaniel !

25oct17 190C5
Merci cher Prophète pour cette très belle entrée qui nous parle de la liberté absolue.
Je vous parle de la mission, car c'est libres que nous l'accomplissons.
En mission,j'avoue que je souffre de voir ce monde indifférent à notre présence dans la rue, cette souffrance est quasiment physique. Je me dis : "Je dois l'aimer ce monde,même s'il me donne une image de lui que je n'aime pas."
Je trouve que l'indifférence à l'autre, quel qu'il soit, à moi, à vous, ou au sans-abri est une chose terrible. Je me rappelle à moi-même que chacun de mes frères humains, sans aucune exception, est cette belle Image et Ressemblance de notre Père qui n'est pas un chef, mais un Père aimant. Oui, je dois me le rappeler.
Monde aveugle et sourd, écoute ce que nous, Pèlerins d'Arès avons à te dire, ce n'est pas grand chose ! Fais l'effort d'aimer, pardonner, d'être un agent de paix et de te libérer des préjugés. Il faut l'effort pour commencer, mais peut-être y prendras-tu goût ?! C'est uniquement ça que La Révélation d'Arès vient nous dire.
En observant ce monde et sa technologie qui me sort par tous les pores de la peau, ce n'est pas la technologie qui est en cause, mais le mauvais usage que nous en faisons et que l'on nous impose.
Dans le média audiovisuel on nous dit que les robots seront les compagnons des personnes âgées. Quelle horreur ! Cela me terrifie.
Aujourd'hui lorsqu'il y a une conversation sur la famille, c'est la famille recomposée qui est la norme. Pour être une famille recomposée, il a fallu qu'il y ait divorce, rupture de l'engagement qui avait été pris.
Non, ce n'est pas la norme.
La liberté absolue me fait penser à tout cela... Pardon si je suis hors sujet !
Frères humains, je vous aime. Bientôt les fêtes de Noël, osez offrir ce beau Livre, qui, s'il est accompli, changera le monde et réinstallera le bonheur sur notre belle planète :la Terre.
La Vérité c'est que le monde doit changer. (Rév d'Arès 28 / 7).
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Nicole L. d'Aquitaine

Réponse :
Quelle joie, ma sœur Nicole, de trouver dans ma boîte de commentaires celui-ci venu d'une sœur qui commente aussi rarement qu'elle est est abondamment missionnaire et au service continuel de notre communauté de Bordeaux, dont vous assumez les permanence très fréquemment.
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire.
Ne jugez ps trop sévèrement ce monde dont vous avez raison raison de souligner l'indifférence à notre mission, mais dont il faut se rappeler qu'il a été tellement trompé, déçu, abusé, qu'il est devenu méfiant et sceptique. De ce fait, notre mission produira de bons fruits, mais très lentement. Patience et courage !

25oct17 190C6
Commentaire perdu

25oct17 190C7
Vous reprenez un thème du "Pèlerin d'Arès 1990".
Je suis très sensible à ce thème qui est fondamental.
La liberté est le don le plus incroyable de l'homme, donc le plus dangereux et le plus jugulé depuis l'origine de l'homme spirituel.
En 2008 : 10.500 lois, 137.000 décrets d'application, des milliers de normes et nul n'est censé ignorer la loi. Un enrégimentement à peine croyable sous la bannière: liberté, égalité,fraternité.
Avant 1914 dans un village de Normandie, l'instituteur était fier d'avoir un élève brillant au certificat d'études, il était convoqué par le maire et le curé qui lui disaient: "Un c'est bien, mais point trop n'en faut".
Autrefois les pouvoirs ne permettaient l'accès à la connaissance qu'aux classes aisées. Aujourd'hui tout le monde a l'accès à l'abrutissement de masse: l'AFP (en France) et l'Internet. Bien joué !
Au début de l'Internet vous trouviez assez facilement des informations pointues sur des sujets philosophiques ou scientifiques. Aujourd'hui, il faut des pages et des pages de sites publicitaires avant de trouver des informations intéressantes. L'Internet est donc réservé à celui qui sait exactement ce qu'il cherche car, avant que vous ne trouviez, vous tombez sur une quantité incroyable de choses inutiles qui dévient l'attention et l'intention initiale.
La liberté absolue me fait penser au "dasein" de Heidegger : Être-le-là ! Un état de présence à soi, à sa divinité intérieure, au monde extérieur immédiat et infini. État d'être cohérent, difficile à garder sans une grande vigilance.
Cet état de liberté intérieur peut être conservé dans ce monde redoutable de servitude en gardant l'attitude du radis ! Rouge à l'extérieur mais blanc à l'intérieur (c'est comme çà que l'on décrivait le parti radical autrefois), c'est-à-dire, à l'extérieur, on donne le change en disant aux pouvoirs qu'on est bien obligé de se soumettre, mais qu'au fond l'on est pas dupe de leur intention et qu'on ne sera jamais adhérent à leurs manigances.
Beaucoup de ces gens sont vides spirituellement et pensent que l'homme ne changera jamais et qu'il est bon de le contraindre. La liberté absolue leur semble une utopie d'illuminés et même dangereuse.
Personnellement, je suis assez optimiste; je pense que le pouvoir finira par tomber dans son propre piège et s'emmêlera les pinceaux, car à force de vouloir tout maîtriser ils vont figer leur propre monde et conduire à la création d'autres qui vont plus ou moins leur échapper.
Coupé le cou (du roi blanc par )le fouet (dont il) coupe le(s) cou(s) ! (Rév d'Arès xxix/2).
Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci de tout cœur, frère Jean-Hubert, pour ce beau commentaire.
Oui, la publicité gette sans cesse nos yeux et nos oreilles, y jetant tout ce qu'elle peut pour nous dérouter du but que nous nous efforçons de poursuivre. Elle est là partout, à tous les tournants de notre itinéraire humain, comme les bandits de grand chemin autrefois. Hier soir, nous regardions, sœur Christiane et moi, une des nombreuses aventures d'Hercule Poirot sur la chaîne "Breizh" (Bretagne !). Mais je n'ai même pas vu la fin du film, il y avait une avalanche de publicités tous les quarts d'heure... Absolument assommant et consternant. Nous avons éteint la télévision avant même de savoir qui était l'assassin... ce dont, de toute façon, nous nous fichions complètement. Mais il y a des soirées comme ça où il n'y a rien à la télévision, sinon des vieux rossignols vus et revus je ne sais combien de fois.
Plutôt que du radis je tendrais à avoir plutôt l'attitude de l'aubergine : noire au dehors et blanc-vert à l'intérieur, plutôt triste et mal à l'aise face au monde, quoi !

25oct17 190C8
Bonjour, la vraie liberté consiste pour pouvoir arriver à l'état divin de ne faire que s'aimer les uns les autres, rien d'autre.
L'essentiel, le fondamental reste d'essence et de nature divine : invisible... comme le cœur, ou l'esprit, ou l'âme ou le silence d'instants de paix profonde.
Il me semble que La Révélation d'Arès sonne avant tout comme un vrai retour au réel, très loin, aux antipodes de la mode actuelle de course à "l'armement" technologique, donc un vrai contrepouvoir en mesure de permettre de garder un équilibre intérieur pour à la fois rester connecté au monde actuel sans plus se laisser emporter par sa frénésie ambiante
Dans ce monde, parvenir déjà à ne plus sentir le poids des chaînes de toutes ses formes pléthoriques d'aliénation, peut quoique résultat modeste, offrir un espoir prometteur.
NPJG (?) Pierre J.

Réponse :
Merci, frère Pierre, pour ce commentaire.
Dieu étant Amour, ayant vraisemblablement tout créé par Amour, cherchant tout particulièrement à faire de l'homme l'Enfant de l'Univers par excellence, par Amour, il va de soi que notre retour au Père se fera par le même chemin, le chemin de l'amour, qui commence par l'amour que nous nous devons les uns aux autres, comme vous le dites, car si Dieu a bien créé l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26), cette image est commune à tous les humains, elle les lie entre eux et avec le Père Créateur. Nous ne sommes qu'un.

25oct17 190C9
Je suis Matthieu R., le fils de Bettina et Philippe R. Il m'arrive régulièrement de chercher des passages dans La Révélation d'Arès sans les trouver.
Je me suis donc dit qu'avoir le texte version numérique (doc/.pdf) serait bien pratique pour faire ce type de recherche en un simple clic. Serais-t-il possible de l'avoir? Elle resterait bien évidement dans mon ordinateur.
Fraternellement,
Matthieu R. d'Alsace

Réponse :
Il existe une ou même plusieurs versions de La Révélation d'Arès en numérique. Si vous fréquentez les missions, quelque frère ou sœur pourra sans nul doute vous en passer un exemplaire.
Ceci dit, si vous cherchez sans trouver ce que vous cherchez dans La Révélation d'Arès, qui n'est pas du tout un gros ouvrage cimme la Bible ou le Coran, c'est soit parce que ce que vous cherchez n'existe pas, soit parce que vous ne connaissez cette Parole du Père que trop superficiellement.ou que vous cherchez trop vite.
Étudiez un peu plus La Révélation d'Arès et vous trouverez rapidement ce que vous cherchez. Si vous ne l'étudiez pas, c'est que vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès et je ne vois pas très bien en quoi cette Parole vous intéresse.
Autrement dit, votre question m'intrigue quand même quelque peu. Faites-vous partie de la mission de Strasbourg avec notre sœur Yaël ?

25oct17 190C10
Frère Michel,
Voilà une semaine, avec mon époux Roger, nous avons regardé un film documentaire sur France 3 qui s'intitulait "1917 : il était une fois la révolution "
C'était l'histoire de ce peuple opprimé de Russie de 1917 que vous connaissez certainement très bien, mais dont nous n'avons pas grande connaissance avec mon époux, sauf au travers du film "Le docteur Jivago" que nous avons regardé quelques fois.
Qu'elle ne fut notre surprise de voir ce peuple qui, avant de s'exposer à de nouveaux pouvoirs, vécut le temps d'un feu de paille, l'utopie d'un monde libre, avec création de petites confraternités au cœur des entreprises, des villages, du pays, des paysans etc. C'étaient des confraternités de paix ou chaque citoyen proposait, partageait avec les autres sa façon de voir, de sentir, de construire une société nouvelle de paix. Il y avait vraiment une fraternité qui émanait de ce peuple,une nouvelle espérance de vie,de liberté.
Pas de sang versé, pas de différence même avec la famille du tsar.
C'était vraiment le début d'un belle conscience collective fraternelle où chacun embrassait son frère, sa sœur sans s'attarder aux classes sociales, car dans ce bel élan de fraternité les classes sociale n’existaient plus.
Retrouver cette liberté, cette joie de la vie dans le partage de tout avec tous.
Mais, après ce feu de paille heureux, de cette belle espérance renaissante sortirent des chefs qui voulaient prendre le pouvoir et qui profitèrent de ce bel idéal de vie pour semer le trouble dans le peuples de Russie, afin "de diviser pour mieux régner". Ces chefs ont repris les rênes du pays, ont inventé une nouvelle armée et ce fut une révolution sanguinaire alors que le peuple devenu libre de tout  roi, politique et religieux avait commencé par une forme d'Arnarkia vraiment pacifique.
Cette utopie va redevenir réalité grâce à vous, Frère Michel, et grâce  tous les Pèlerins d’Ares, le reste et le petit reste de sœurs et frères qui, missionneront dans Son  champ de haies d'épines et de coulées de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1), car les Semailles ont été faites, les épis ont blanchi (13/1).
Grâce à La Révélation d'Arés provenant de Dieu, nous reprendrons ce flambeau d'espérance allumé par ce peuple de Russie en Février 1917.
Patricia C. des Haures Alpes

Réponse :
Oui, je connaissais l'existence de ces soviets d'ouvriers et d'employés qui se formèrent en Russie aussitôt après l'abdication de Nicolas II en mars 1917. Cela ne devait malheureusement durer que quelques mois, peut-être un an ou un peu plus.
La chute de la monarchie fut ressentie comme une libération sans précédent. Alors débuta en Russie une période d’allégresse populaire autant que de fermentation révolutionnaire. Un bouillonnement de prises de parole gagna toutes les couches de la société. Les meetings étaient quotidiens, le pays était traversé par des défilés et des manifestations sans fin, pacifiques et généralement bon enfant. Il y avait un rejet unanime de toutes les formes d’autorité ; Lénine lui-même parla alors de la Russie comme du "pays le plus libre du monde". La manifestation la plus remarquable de cette étonnante ’émancipation de la société civile fut la création spontanée de soviets (qui signifie : conseils) d’ouvriers, de paysans, de soldats ou de marins, qui couvrirent en quelques semaines la presque totalité du pays. C'étaient des organes de démocratie directe, qui entendaient exercer un pouvoir naturel et autonome et, face au gouvernement provisoire comme à la possibilité d’une contre-révolution, veillait à la préservation et à l’extension des conquêtes de la révolution de Février 2017. Malheureusement tout cela allait bientôt s'écrouler, des chefs allaient s'imposer et faire couler le sang. Oui, je connais cela et je sais que cela peut se reproduire. C'est pourquoi il n'y a pratiquement pas de changement possible par la révolution. Le seul vrai changement passe par le cœur de l'homme, par la pénitence.

25oct17 190C11 
Bonjour Frère Michel,
Concernant les autorisations nous en sommes même arrivés au paradoxe de devoir payer des personnes pour nous autoriser à faire ce qui n'est pas interdit. Pauvre liberté !
En fait il n'y a qu'une liberté qui libère réellement, c'est la liberté d'être pénitent, de faire le Bien (aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des peurs et des préjugés en toutes circonstances avec intelligence).
Cette liberté est seule à même de nous ouvrir le champ des libertés qui ne sont autres que de participer en conscience et en action par fusion à tout le créé dans l'harmonie et le respect de la diversité.
Les difficultés restent que cette liberté de Bien doit se vivre dans et avec le monde et non dans le repli, de fait les bras sont bleuis, les pieds écorchés (Rév d'Arès 31/6, 25/5)et aussi que la plupart d'entre nous ne sommes encore pas assez vertueux et même encore trop pécheurs.
Oui, nous avons devant nous une montagne et faisons quelquefois sourire celles et ceux à qui l'on s'adressent ne nous voyant à la main qu'avec une simple tarière (Rév d'Arès 31/6 ) pour percer cette montagne.
Seulement voilà ! Ceux et celles qui font l'effort de pénitence, si démodée et difficile qu'elle paraisse, une force vient naturellement à nos côtés et nous libère peu à peu de l'inquiétude, de la douleur, de l'adversité et comme le disait Jésus nous aide à déplacer la montagne (Marc 11/23).
Mes pensées les plus fraternelles vous accompagnent.
Bernard C. de Genève (Suisse)

Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Bernard, un grand merci pour lui qui, je l'espère, sera lu par beaucoup.

26oct17 190C12
La moisson reconstitue l’humanité sauvée.
Elle nous délivre du mal des cultures et des traditions.
Nos locaux sont des locaux de moisson.
La culture voudra qu’on stoppe la moisson et voudra les transformer en locaux de pénitence partagée. Or, il faudra tenir quatre générations au moins [Rév d'Arès 24/2]. La moisson nous envoie au monde, elle génère un mouvement centrifuge alors que la culture génère un mouvement centripète autour de faux dieux confortables pour "l’entre-nous". C’est pour cela qu’elle voudra que les pénitents stoppent la moisson et se contentent de faire pénitence entre eux quitte à faire de la pénitence le nouveau dieu en falsifiant l’amour : "Sauvons-nous par l’amour entre nous et non plus par 'Nul ne sauve sans vouloir sauver les autres,' " les autres étant les inconnus. Cela nous montre que l’amour doit entre nous conserver cette vision de l’autre comme un être à découvrir toujours.
La moisson fait que l’humanité sauvée respire de nouveau en moi.
La culture a beau punir, frapper, humilier, enfermer, étouffer le pénitent, la moisson fait que le pénitent reprend possession de son humanité sauvée.
Le moissonneur sait dès aujourd'hui que la culture a déjà perdu, si la moisson [se main]tient.
La moisson nous apprend quelque chose de capital sur l’amour vrai ; peut-être pouvons nous-mêmes dire que le pénitent apprend l’amour du moissonneur. Là je m’avance un peu par rapport à ce que j’ai moi-même vécu, mais il me semble qu’il y a un rapport entre l’inconnu et l’universel de l’image et ressemblance de Dieu à découvrir toujours dans tous les êtres humain connu ou inconnus.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, un grand merci, frère Bernard pour ce très beau et subtil commentaire.
Ce commentaire m'est parvenu alors que l'entrée précédente Moisson (#189) allait être remplacée par la présente entrée Libre (#190). Je travaillais alors, le jour, sur mon ordinateur de bureau pour y rétablir l'arbo­rescence des dossiers et fichiers qu'un crash avait fait exploser, ordinateur de bureau peu utilisable dans cette période, et, la nuit, profitant de mon temps de prière, je préparais sur mon ordinateur de voyage la présente entrée 190. Il m'était donc impossible d'afficher dans Moisson votre commentaire du 18 octobre, faute de temps et de commodités, mais j'avais remarqué sa pertinence, le feu de foi qui l'avait forgé en vous. Je suis heureux de pouvoir l'afficher ici, d'autant plus heureux que votre commentaire n'est pas incongru dans la présente entrée Libre, vu que vous citez "la culture qui punit, frappe, humilie, enferme, étouffe le pénitent", c.-à-d. qui atteint à la liberté absolue du pénitent de revenir au Bien.
Je ne sais pas quand la vertu d'un nombre encore important d'hommes de foi et de bien cessa d'exister et ne devint plus que le fait d'individus rares, exceptionnels, comme Français d'Assise, le jars (Rév d'Arès xxxvi/3). En tout cas il y a sûrement très longtemps ; cela remonte probablement au temps très lointain des patriarches. C'est à nous Pèlerins d'Arès que le Père confie la tâche très difficile, mais possible, de rétablir dans l'humanité un petit restepetit mais nombreux — d'humains capables de souffrir une pénitence qui hausse à nouveau l'humain au niveau de l'image et ressemblance du Créateur.
Nous savons que de nombreuses générations souffrantes seront nécessaires pour parvenir à ce réta­blissement. Souffrantes, ai-je dit, parce que la pénitence est souffrance, étant effort permanent, et l'on sait que "la souffrance est régénératrice" comme disait Michel Bakounine et beaucoup d'autres qui ont connu les tourments de la vraie pénitence qui, à toute époque, n'a été possible que pour des pénitents capable de reformer en eux, plus ou moins suffisamment, ce que dans mon entrée 190 je qualifie d'hypostase du Père : la nature libre. Quand des chrétiens d'église très traditionnalistes me reprochent d'ignorer les hypostases qu'on attribuées à Dieu les théologiens: Père, fils et saint esprit, je leur réponds :"Dieu n'a pour hypostases que trois Forces : la Création, l'Amour et la Liberté, lesquelles sont absolues en Lui.
Bien sûr, pour parvenir à une pénitence créatrice du monde futur, du monde changé (Rév d'Arès 28/7), il faut la passion de la foi. Vous l'avez, mon frère Bernard, vous l'avez au plus haut point et quand, parlant aux missionnaires de Lorient je vous vois au fond, assis près du mur, j'observe dans votre regard toujours fixé sur le lointain, l'inatteignable, la force de votre foi. Nous plaçons la Parole du Père, surtout celle qu'il a fait entendre à Arès, parce qu'elle est pure, au-dessus de notre matière, de notre chair et c'est ce qui donne à nos nerfs la force de se dépasser pour devenir le moteur de la pénitence. Nous croyons en l'immortalité de l'âme et à ceux qui me rient au nez parce que je crois en cette immortalité, je réponds : "Vous avez partiellement raison, en ceci qu'il faut une âme pour qu'il y ait immortalité. Or, tout le monde n'en a pas, malheureusement. Pour avoir une âme, devenez bons !" Leur rire devient alors sourire... Sourire interrogateur, parce qu'ils sont comme la plupart des humains des gens pas mûrs, ils sont des adolescents toute leur vie et comme tous les adolescents ils ont tout à la fois le doute et le besoin de croire. Les adolescents sont avides de savoir et ne sont jamais rassasiés de savoir. Mais nous, nous avons compris que le doute est une misère. Le doute qui fait que les gens que nos missionnaires rencontrent nous tournent le dos ou sans nous désapprouver ne s'engagent pas. Mais nous, nous n'avons plus ce doute. La culture qui, comme vous dites, veut nous mettre au pas, n'est que doute, donc misère. La loi n'est que doute, donc misère. Si les hommes avaient vraiment la passion d'eux-mêmes, ils seraient sur le sentier de la liberté, ils dégageraient du fond d'eux-mêmes ce qualificatif : Libre !
Encore merci, frère Bernard, pour ce commentaire, qui me fait beaucoup penser.

26oct17 190C13
En lisant les commentaires [de l'entrée 189: Moisson] je suis triste de voir les réactions négatives que vous suscitez quand vous parlez du pardon du violeur. Nous sommes si loin d’accomplir la pénitence dans ce monde.
Et en même temps je comprends qu’on ne puisse ne pas comprendre comment on pourrait pardonner aux violeurs ; ces hommes et femmes qui agressent et créent des traumatismes physiques et psychiques horribles à vivre, qui peuvent détruire toute une vie et une âme. Il en est de même aussi pour les assassins, les manipulateurs, les menteurs, les vengeurs, etc.
Je n’ose imaginer dans quel état je serais si un jour cela m’arrivait.
Je comprends que l’on puisse être en colère, scandalisé ou haineux, car un acte de violence est toujours injuste comme est injuste tout ce qui peut se passer dans ce monde dû à la bêtise humaine, [parce] que nous sommes dans un monde qui manque d’amour et [parce] que notre soif de vengeance est très forte ! [Parce] que notre ego nous empêche d’aimer l’autre et de nous identifier à lui, [notre ego] éteint notre intelligence du cœur et rend muet la petite lumière qu’il y a en nous tous.
Ok, il faut pardonner ! À la moisson les gens nous disent "Ah non c’est trop facile de pardonner, je n’oublierai pas ce qu’il m’a fait !" Or, pardonner pour moi n’est pas oublier et laisser faire en faisant comme si rien ne s’était passé. Je disais à ma mère quand j’étais ado, quand elle me parlais de pardon : "Gniagniagnia amen bigouden !" Bonne petite bretonne, j’avais un sale caractère.
En février 2014 on m’a volé mon sac à main : Pour me le dérober deux jeunes hommes m’ont mise à terre et mon frappé à la tête. OK, ça n’a rien à voir avec le viol, mais quand même aujourd’hui encore j'en subis émotionnellement les conséquences. Longtemps l’angoisse que quelqu’un vienne par derrière, dans mon dos et l’idée d’être dominée physiquement sans pouvoir rien faire m’a suivie. J’ai porté plainte et demandé un jugement . Je ne l’ai pas fait par vengeance, mais par amour parce que je ne savais pas comment rentrer en communication avec eux et parce que je pensais que ne rien faire et laisser d’autres victimes se faire agresser n’était pas les aider. Cependant en portant plainte je me suis rendue compte que nous vivons dans un système juridique qui nous amène fortement à réagir par vengeance.
Je n’ai pas de haine envers ces mineurs dont je ne connais pas les vies. Je me suis toujours dit que si j’avais eu le même corps, le même cerveau et la même éducation, le même environnement qu’eux, j’aurais probablement fait pareil. Je travaille en psychiatrie et je vous assure qu'on n'imagine pas ce que les agresseurs ont vécu et ce qu’ils peuvent vivre ! C’est vrai ! J’ai la chance d’être née d’une mère merveilleuse et d’être adoptée d’un beau-père ultra important pour moi, qui m’ont élevée en me montrant les merveilleux pouvoirs de la pénitence, d’avoir un père qui m’a montré une autre facette de la vie. D’avoir reçu beaucoup d’amour de ceux qui m’entourent, d’avoir en moi la raison qui m’amène aujourd’hui à mettre mes pas dans La Révélation d’Arès !
Je pardonne, parce que je veux créer en moi cette pénitence qui crée mon âme et qui changera ce monde. Parce que ma colère ne me rend pas lucide ; elle éteint en moi mon côté divin qui m’aide à y voir plus clair et parce que cette colère n’aidera pas le violeur à cesser de violer. Mais je sais que contrairement à la colère ma paix me permet d’avancer et m’ouvre des portes merveilleuses .
Je leur pardonne car je peux m’identifier à eux. Ces hommes et femmes envahi(e)s par leurs pulsions qui les rendent fous comme des bêtes, ces hommes et femmes n’en seraient pas là, si nous n’avions pas laissé cette terre dominée par le mal. Ces hommes et femmes qui souffrent de honte et de culpabilité. Une sœur un jour avait été marquée par une émission où un potentiel violeur témoignait qu’il avait été un jour dans un commissariat car il se sentait en danger par lui-même et avait peur de passer à l’acte. Cette homme avait demandé de l’aide mais l’agent de police répondit que tant qu’il n’était pas passé à l’acte ils ne pouvaient rien faire… Que ferais-je si un jour je me retrouvais avec ces pulsions ?
Si nous ne commençons pas à entamer une démarche de pardon absolu et un amour évangélique pour l’autre ce monde ne pourra jamais changer et les violeurs continueront de violer. Alors oui, je pardonne le violeur et j’ai de l’empathie pour l’agresseur et la victime.
Je vous embrasse
Johanna L. d'Île de France 

Réponse :
Comme le commentaire précédent 190C12 celui-ci m'est parvenu avant que ne soit affiché la présente entrée 190 Libre. Mais je le trouve tellement important que je l'affiche ici. Au reste, il n'est pas inopportun dans la présente page, car le violeur n'est pas, n'est pas du tout, un humain libre. Si c'est un homme, il est totalement dominé, littéralement commandé par son désir fou d'une femme ou, si c'est une femme, par son désir fou d'un homme. On m'a rétorqué, ces jours-ci, que les femmes ne pouvaient pas violer. Mais si ! Elles ne s'y prennent pas de la même façon que les hommes, mais si vous avez vu, par exemple, le film "Basic Instinct", vous avez été témoin des manœuvres particulières d'une femme qui veut arriver à ses fins.
Je viens de parler de désir fou du violeur, mais ce mot : fou est tout à fait approprié. Ce monde pécheur est devenu fou. Le milliardaire qui n'agit que pour accumuler de l'argent et des possessions, Adolf Hitler qui met l'Europe à feu et à sang et massacre six millions de juifs dans d'épouvantables conditions, Joseph Staline qui a fait mourir, fusillés ou déportés dans des camps de travail, quelque vingt millions de Russes, étaient des fous. Le violeur n'est qu'un monstre de tout petit-petit niveau comparé à ces supermonstres. Cela me fait parfois dire à des gens qui me demandent ce qu'est un pénitent et qui me paraissent incapables de comprendre qu'on puisse faire un idéal de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence, ceci : "Le pénitent est quelqu'un qui a décidé de guérir de sa folie et d'en guérir le monde. C'est quelqu'un qui a la nostalgie de la belle santé qui fut autrefois celle de l'humain."
La plupart des humains sont devenus tels qu'ils croient devenue impossible l'existence du bonheur, alors ils croient que seul quelque chose de mal donne une excitation et une jouissance. Ces humains-là ne nient pas que c'est bien dommage — de là l'approbation de nombreuses personnes que rencontrent nos missionnaires — mais ils pensent qu'il est maintenant impossible qu'il en soit autrement. Alors, ils se disent : "Punissons ! Même si ça ne sert pas à grand chose, parce que les assassins, les voleurs, les violeurs punis et mis en prison, d'autres assassins, voleurs et violeurs apparaissent et cela indéfiniment, mais on a une sorte de satisfaction, voire de jouissance, à les savoir souffrant eux aussi en prison un jour ou l'autre (et dans certtains pays sur l'échafaud)." C'est ainsi la banalisation du mal à tous les niveaux, au niveau de l'individu comme au niveau de la loi. Presque plus personne n'a la nostalgie du Bien au point de changer de vie (Rév d'Arès 30/11).
Le procès du mal n'est plus engagé. On croit que la loi règle la question. Mais nous, Pèlerins d'Arès et quelques autres hommes de bien un peu partout dans le monde, nous considérons la procès du mal engagé et nous savons que la façon de le mener jusqu'au bout n'est pas la loi, mais la pénitence, même si celle-ci pour un temps est vouée à la calomnie.
Merci, ma sœur Johanna, pour ce commentaire.

26oct17 190C14
Notre récente arrivée à Lyon[, mon mari Jean-Claude et moi,] nous replace plus vivement que jamais dans l’adaptation perpétuelle et nécessaire que doit avoir le moissonneur par rapport au Champ où il se trouve.
Nous découvrons des passants qui marchent moins vite qu’à Paris, qui marchent plus droit, moins crispés des sourcils, qui disent bonjour avant tout échange, qui prennent le temps d’écouter, une voire même deux minutes, ce que nous voulons transmettre : Luxe pour un moissonneur ! Nous devons désapprendre à parler vite comme c’était le cas à Paris, désapprendre à attraper au vol une jambe (Rév d'Arès i/15), un cœur, une tête où bouent (xvi/16) sur l’instant mille préoccupations.
Si l’amour est pourtant bien le même élan qui nous anime tous, partout en Moisson, c’est aussi par amour que je vais m’adapter à la nouvelle parcelle géographique que je veux faucher ; d’autant plus par amour que nous sentons ici une terre fertile et non une terre inculte (5/3), où ce ne sont pas des broussailles ou de l’herbe sauvage, mais bien de belles et bonnes tiges (6/4), porteuses de beaux épis, de bon grain, comme la terre fertile de Limagne, terre bien noire, bien riche peut en porter.
Je sens cet effort de pénitence accessible à ce Champ qui semble moins tombé dans l'athéisme que les villes dans lesquelles j’ai moissonné, et où le Sermon sur la Montagne est connu, par exemple par une jeune fille de 23 ans environ, nous a-t-elle dit, et montré la semaine dernière. D'autres éléments nous donnent cette impression, à voir au fil des expériences.
Plus que jamais je suis persuadée comme vous dites à Louis (189C55) que "les résultats que peut obtenir une mission dépendent moins de la mission pour la mission que de la façon dont on l'effectue."
Et "un jour votre mission va porter de bons et gros fruits. Vous ne saurez jamais vraiment pourquoi, mais quelque chose va se déraidir en vous, va s'assouplir, et cela suffira pour ouvrir les oreilles des gens que vous rencontrerez." Seul mon amour pour l’autre va m’assouplir, me déraidir sans jamais être confondu avec le délayage, la séduction, ou le silence sur ce qui déplait au monde (2/18).
Nicole D. du Rhône

Réponse :
Encore un commentaire qui était destiné à l'entrée de blog 189, mais que je n'ai pas pu afficher. Je l'affiche ici, car à mes yeux il a beaucoup d'importance. Je ne suis pas étonné quand vous me dites qu'à Lyon, où vous habitez depuis l'été 2017, vous découvrez "des passants qui marchent moins vite qu’à Paris, qui marchent plus droit, moins crispés des sourcils, qui disent bonjour avant tout échange, qui prennent le temps d’écouter, une voire même deux minutes, ce que nous voulons transmettre : Luxe pour un moissonneur !" Je ne suis pas étonné, parce que j'ai habité treize ans dans cette ville. J'y ai remarqué la particulière intelligence des Lyonnais, certes intelligence intellectuelle et culturelle, mais c'est toujours le genre d'intelligence qui permet une meilleur approche de l'intelligence spirituelle dont parle La Révélation d'Arès (32/5). Ceci dit, la mission sera quand même difficile, même si elle l'est plutôt moins, car les Lyonnais font partie de ce peuple trompé depuis des siècles, déçu, sceptique, ce peuple qu'on trouve partout aujourd'hui.
Mais je suis heureux de vos heureuses dispositions et je pense que dans quelques temps nous reverrons à Lyon quelques beaux épis mûrs, car cette mission a un gros besoin de s'agrandir.
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire plein d'espérance.

26oct17 190C15
Il n'y a de dieu que Dieu et Mikal est Son prophète!
Alain J. du Rhône

Réponse :
Un grand merci, frère Alain, pour cette adaptation à notre fois arésienne de la chahada musulmane.
Vous avez maintenant, venus de Paris, deux nouveaux missionnaires à Lyon (voir 190C14) et je pense que les choses vont commencer à bouger grâce à ce renfort.
Merci pour votre eMail qui m'a appris, voilà quelques jours, les bonnes dispositions du propriétaire de l'immeuble à l'égard du local de mission dont vous êtes locataires. Vous allez pouvoir commencer vos travaux de rénovation. Alléluia !

26oct17 190C16
Bien aimé et cher prophète Mikal du Très Haut,
Merci pour cette nouvelle entrée qui vous a donné beaucoup de mal à cause du crash informatique.
Une entrée tellement importante, parce qu’elle traite de la première de nos qualités spirituelle à retrouver avec l’amour dans l’absolu.
Cette valeur spirituelle qui nous caractérise en tant que Pèlerins d’Arès, c’est d’être libres absolument (votre entrée 190), vous avez déjà écrit un article sur la liberté déjà très vaste dans "Le Pèlerin d'Arès" bilingue 1992-93, mais peut-être pas aussi pointu dans les détails que cet entrée.
Pour être cet être libre, chacun de nous doit très bien comprendre, méditer, aller très loin dans sa réflexion sur la pénitence, bien relire tout votre enseignement, ainsi que la Parole du Créateur redonnée à Arès, afin que ce travail de fond passe ensuite par les actes.
C’est aussi donner envie d’être libre à notre frère quel qu’il soit. Les chaînes sont partout comme vous le dîtes. Impressionnant ce que vous écrivez, c’est très vrai, nous sommes esclave du matériel, Comment mieux s’en servir aujourd’hui ?
Une réflexion vécue de Jean-Pierre :
Jean-Pierre, ancien technicien en électronique, mécanique, informatique etc... dit  ceci :
C’est un problème général qui concerne les outils (dans le sens large du mot). Diogène, dans son tonneau, n’avait pas ce genre de problème. L’homme crée sans cesse des outils et ceux-ci lui permettent de faire des choses impossibles sans eux, par exemple, répandre la Parole au travers de votre blog.
À chaque outil créé correspond un savoir pour s’en servir et généralement, plus c’est puissant, plus le savoir nécessaire est grand. Quand vous avez voulu éditer La Révélation d'Arès, il vous a fallu apprendre plein de choses, la mécanique, les techniques d’impression, le vocabulaire associé etc… Mais à la fin, vous maitrisiez parfaitement ce métier.
La sensation d’être esclave d’un outil est partiellement dû à la méconnaissance de toutes ces choses associées. Hélas très souvent, les gens ayant à portée de main une personne qualifiée, ne progressent plus. C’est quand on est seul devant l’adversité informatique ou autre qu’on est bien forcé d’essayer de comprendre. Je suis persuadé que vous avez beaucoup appris sur le fonctionnement de votre machine en quelques jours ! Il parait que ce genre d’exercice crée des neurones tout neufs dans le cerveau.
Celui qui ne fait rien ne fait jamais d’erreur, ceux qui se retranchent du monde n’apprennent jamais rien et ne changeront pas le monde.
Dans un autre ordre d’idée, on peut se poser la question, dans quelle mesure le besoin de possession, de pouvoir n’est pas, en un sens, un des moteurs de la créativité. On peut déplorer que la curiosité seule ne suffise pas.
C’était le point de vue du technicien !
Vous écrivez :
"Dans La Révélation d'Arès le sens de libre est absolu ; de surcroît, libre (10/10) n'est pas séparable de doux et pacifique (35/14) ; il ne signifie pas révolté ou révolutionnaire. La liberté arésienne est une hypostase, une entité ou force spirituelle, une image du Créateur (Genèse 1/26) réifiée dans tout pénitent."
Ce qui nous placera un jour juste au-dessous du Créateur. (j’ai cherché hypostase dans le dico).
Vous écrivez encore  :
"Qu'est-ce qu'un homme libre ? Un qui dit oui ou non quand il veut, mais qui, pour dire oui ou non intelligemment (Rév d'Arès 32/5) s'est fait pénitent."
C’est clair pour nous, Pèlerins d'Arès.
Ce n’est qu’une toute petite réflexion de notre part, parce qu’être libre absolument prendra plus qu’une vie.
Ce sera le monde changé, (Rév d’Arès 28/7) le Jour de Dieu (31/8). Nous y travaillons. frères et sœurs, nous cherchons les êtres qui veulent changer en Bien pour être libres.
Simone L et Jean-Pierre D de Touraine

Réponse :
Merci, ma sœur Simone et mon frère Jean-Pierre, pour ce commentaire.
Oh non, mon frère Jean-Pierre, je n'ai pas maîtrisé le métier d'imprimeur "en quelques jours". Ce n'est qu'après un assez long apprentissage que j'ai maîtrisé le fonctionnement d'une machine offset de grand format comme celle qui se trouve maintenant dans l'enceinte sacrée du Pèlerinage d'Arès et qui représente le travail sur le lieu même où le Père a parlé en 1977, car sans le travail de l'homme la Parole reste lettre morte, silence, inutilité, parce que demeure un mystère, immense à mes yeux, celui de la liberté absolue qu'a donnée à sa créature humaine le Père de toute Vie, liberté qui va jusqu'à la liberté de cracher à la face du Père ! Et puis il n'y avait pas que l'imprimerie à apprendre, il y avait aussi les métiers de papetier, de relieur, de massicoteur, etc. et même de représentant de commerce, car c'est moi qui, le premier, commença de visiter les libraires.
Mais cet apprentissage n'aurait jamais pu se faire sans que je fusse libre ! La possession d'un métier demande à l'apprenti d'être totalement libre de tous préjugés sur ce qu'il apprend, sinon il reste fermé à beaucoup de choses au lieu de s'ouvrir totalement aux leçons des formateurs ou de l'évidence. De même la vie elle-même demande à l'homme d'être absolument libre pour parvenir à la Vie spirituelle, qui est Celle-là même du Créateur.
Ainsi pour sortir du mal faut-il être de même totalement libre, au sens de La Révélation d'Arès (10/10), afin de faire de soi-même l'outil du Bien, car le Bien ne sort pas des outils techniques, mais du cœur ! Le Mal est, comment dire, comme les délices d'une douleur — la médecine d'ailleurs parle de douleur délicieuse —, mais le Bien n'est pas une jouissance, il est une apothéose, il ne peut sortir d'un désir ou d'une logique matériels, besogneux. Ainsi j'ai en effet fabriqué matériellement La Révélation d'Arès, mais ce livre reste un objet, au mieux un objet de discussion, au pire du papier, rien que du papier, pour la plupart de ceux qui le lisent. Pour lui donner vie, puis Vie, il faut qu'il entre en vous comme la liberté peut entrer en vous. Je n'ai pas fabriqué le livre pour qu'il demeure un livre, mais pour qu'il donne Vie.

26oct17 190C17
Quelle montagne à lever Seigneur !  Quelles montagnes à lever !
Quand je vous lis, Frère michel, je ressens l'écrasante "presque" impossibilité du changement.
Et j'entends votre voix, car je vous entends parler quand je vous lis... même si l'écriture est autre que le langage, que le parlé.
Je l'entends votre voix douce, fatiguée, aimante, du haut de vos 88 ans, bienveillante mais fatiguée de l'absurdité chronique des hommes, du monde, vous qui savez Dieu.
Pourtant je suis moi-même une absurdité chronique, comme tant d'aspirants à la Vie, et j'ai besoin de vous entendre, de vous lire pour réveiller cette "hypostase" en moi, comme vous dites, et y ancrer ma véritable identité. Parce ce que ma vraie Vie est là !
Même chez les Pélerins qui se veulent libres, il y a quelque chose du maître et de l'esclave. Personne n'est totalement libre... aujourd'hui ! Personne n'est totalement libéré du péché !
Alors souvent je me considère comme étant mort, inimportant à la vie.
Et chose étrange, cela me donne de la Force pour accomplir de belles choses que je n'aurais pas eu le courage de faire autrement ! Des "miracles" parfois se produisent !  Idem certains jours pour aller à la mission.
Mort à mes envies mais vivant par la prière. État étrange où quelque chose de la Vie subtile, la Grâce peut-être, me pousse à être plus grand que moi-même, ou de l'idée que je m'en fais.  
Je me sens libre quand je ne pense plus à moi ou à l'idée que j'ai de moi... Je me sens vraiment, totalement libre quand je ne m'appartiens plus, pour une Cause plus grande, qui à la fois me pèse et me transcende...
Voilà pourquoi je vous suis, Prophète de la transcendance !
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Quelle très beau commentaire vous m'adressez là, mon frère Morya ! Je vous savais des talents insignes d'artiste en peinture, dessin, graphie aussi sans doute, mais je découvre que vous avez aussi un talent singulier pour l'écriture. J'en suis tout ému. Qu'ajouter à tout ceci qui est si bien dit ?
"Quelle montagne à lever, Seigneur !" Mais personne ne lève une montagne. De même, personne ne me change en bien. Aucune montagne n'a été posée là où elle est par quelqu'un ou quelque chose d'extérieur. Toute montagne s'est posée là toute seule. Elle était déjà de la roche dans la terre et elle s'est poussée plus haut, toute seule, elle-même, par la force du feu de la terre, mais elle ne faisait qu'un avec ce feu. Le feu et la montagne ne faisaient qu'un. De même si je change en bien, c'est moi-même qui me change. On va me dire: "Parce que la Parole du Père vous y a incité ; c'est elle, la Parole, le moteur de votre transformation." Non, cette Parole était en moi puisque je suis l'image et la ressemblance de Dieu, donc de Sa Parole. Elle n'a fait que se réveiller et, d'ailleurs, je pouvais très bien rester endormi dans le mal jouissif de mon existence pépère. Je ne fais qu'un avec le Bien comme avec le Mal. Ce n'est pas ce que vous dites, mais cela traîne, à l'évidence, dans le contexte de votre très beau commentaire. Encore merci pour lui, frère Morya.

26oct17 190C18
Très cher frère aîné,
Je me sens de plus en plus libre.
Un psy[chiatre] m'avait camisolé chimiquement pendant plus de dix ans et, un jour, j'ai vraiment décidé de changer, de redevenir Adame [comme il était avant le péché].
Je ne prends plus de médicaments à part deux calmants pour dormir, mais j'arrêterai bientôt comme je vous l'ai écrit.
J'ai un don de guérisseur et cela marche de mieux en mieux . Je suis vos conseils en ne demandant rien à mes patients. Ils me donnent ce qu'ils veulent.
J'aime la chanson des Pink Floyd "Wish you were here" ou David Gilmour, le chanteur, qui dit : "We are just two old souls swimming in a fish bowl", c.-à-d.: "Nous sommes deux vieilles âmes nageant dans un bocal à poissons."
J'étais dans ce bocal. À 18 ans j'ai été irrésistiblement attiré par le Saint Lieu [La Maison de la Sainte Parole à Arès]. À l'entrée on m'a demandé si je croyais à la Bible, au Coran et à La Révélation d'Arès. J'ai répondu que j'étais athée mais qu'il fallait que j'entre dans ce Lieu et là Dieu m'a donné la foi, car au fond de moi je L'ai appelé.
Cédric P. d'Aquitaine, bientôt aux Philippines.

Réponse :
Merci, mon frère Cédric, pour votre commentaire. Je suis heureux de vous voir libre, libre de médicaments, libre de faire ce qui vous plaît, mais je vous souhaite surtout d'être libre spirituellement afin que vous deveniez à votre tour un libérateur.

26oct17 190C19 
Il y a des gens qui réfléchissent beaucoup au destin de l’homme et qui ne connaissent pas La Révélation d’Arès. J’en ai écouté un récemment et je dois lui écrire justement. Il dit en substance : "Un Père qui laisse son enfant dans le malheur, dans les guerres, la famine et la faim ? c’est absolument impossible ! Quel père accepterait cela ? Aucun ! donc ce Yahvé dont on nous rebat les oreilles c’est un leurre, et ce Père dont on nous parle dans la prière catholique: 'Ne nous soumets pas à la tentation !' Dieu nous soumet à la tentation ? Mais c’est Satan qui soumet à la tentation, ce n’est pas Dieu ! Voilà bien la preuve que tout cela n’est qu’invraisemblable mensonge de A à Z !"
En écoutant cet homme, ce réfléchi, ce scandalisé, j’admire sa profondeur de réflexion et je comprends en même temps pourquoi il s’égare complètement. Car il ne dispose pas du bon niveau d’information, qui est parvenu à l’humanité par La Révélation d’Arès par votre intermédiaire. Que lui manque-t-il ? Simplement que ce Père de l’Univers trop aimant nous a donné parmi d’autres merveilles la liberté, un don excessif puisque l’homme ne pouvait en user droitement, d’où la dette qu’Il a envers sa créature à qui Il envoie des Messages, via des prophètes, via la Grâce — "Fais un pas vers Moi, J’en ferai dix vers toi" —, en essayant de ne pas lui enlever sa liberté, en essayant de rester à la bonne mesure, ce qui lui est difficile tant il souffre, il souffre de la décrépitude spirituelle de sa créature.
Alors, oui, pour retrouver la liberté il faut aussi informer, faire le ménage dans le fatras des idées du monde car ce bruit lourd pousse l’homme à la colère, celle-là même qu’a connu le Créateur et qui a provoqué le déluge. Beaucoup d’hommes prisonniers de la colère attendent ou espèrent le déluge ou le provoquent à leur petit niveau. (terrorisme, violences, vengeance sans fin).
Le Père trop aimant [Rév d'Arès 12/7] veut que nous retrouvions la liberté comme des soldats qui sortent de l’hôpital à la fin de la guerre, blessés, cassés, épuisés, mais heureux de cette aube nouvelle et disant: "Oui, Seigneur, plus jamais ça ! Nous serons vigilants, merci de ton Amour. Nous avons enfin compris que la pénitence est notre contribution libre à ton projet de bonheur et de transfiguration, c’est-à-dire de retour à la Maison. Merci, Merci, Merci !"
Alors, oui, tous à la moisson, signe d'amour!
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire, qui cite un scandalisé (Rév d'Arès 28/3-4). À ce type de scandalisé (il y en a beaucoup d'autres sortes) il est bon de rappeler que l'homme été créé à l'image et à la ressemblance du Père Créateur (Genèse 1/26), c'est-à-dire aussi libre que le Père est Libre et que cette situation a causé un affrontement entre le Créateur et sa créature humaine et surtout de multiples affrontements entre crétures humaines. Autrement dit, le Père s'est apparemment conditionné à sa propre création, mais en fait il n'y a rien de plus sublime que l'Amour qui donne à l'être aimé totale liberté, même si cet acte sublime est apparemment la source même du Mal.
En fait, ce n'est pas Dieu qui a créé le Mal, mais l'homme. Le drame du Mal est à la base un drame de la liberté. Mais qu'y a -t-il de plus beau que d'être libre, puisque l'homme ne pourra revenir à la Lumière non comme esclave de cette Lumière mais comme participant à cette Lumière ?
Quant à la prière "Notre Père" des chrétiens d'église, elle n'est que l'exacte réplique d'un Sermon sur la Montagne qui a été gâté par les copistes et clergés — les livres d'hommes (16/12, 35/12) —, et c'est la raison pour laquelle La Révélation d'Arès nous donne la version exacte du texte. Ce scandalisé, que vous citez, a raison de rappeler l'absurdité d'un Père qui "soumettrait ses enfants à la tentation."
Vous avez raison de souligner l'urgence de faire mieux connaître La Révélation d'Arès à tous ceux qui abandonnent la foi parce que la religion leur en a donné de mauvaises bases. C'est bien ce que nous faisons dans la mission quand nous recherchons des épis mûrs pour renforcer le petit reste des pénitents.
Il ne fait pas de doute que la Vérité spirituelle n'apparaît de façon cohérente qu'avec La Révélation d'Arès, car c'est la seule qui a échappé aux maquillages des textes opérés par les religions et les politiques alliés des religions, la seule donc qui fasse apparaître de façon éclatante combien libre, libre absolument, est l'homme. La Révélation d'Arès s'ouvre devant celui ou celle qui la lit attentivement, sans préjugés, et la comprend bien avec un grand bruit d'explosion, l'explosion des religions, quelles qu'elles soient, et des cultures dont les religions sont les souches. Tôt ou tard La Révélation d'Arès va remodeler l'Histoire dans un premier temps, puis la faire disparaître dans un second temps. La raison en est simple : Les gens heureux n'ont pas d'Histoire et si La Révélation d'Arès est le moteur d'un retour du bonheur, serait-il lent, l'Histoire disparaîtra.
C'est la liberté absolue qui délivrera l'homme de l'obsession de la mort.

27oct17 190C20
Je discutais cet après-midi avec nos sœurs Christine M. et Andréa J. Nous parlions mission, je pensais à l’image du papillon qui va de fleur en fleur et qui les pollinise. Andréa fit remarquer que le Père parle des abeilles (Rév Arès 24/2, 28/26, xii/5-6) et aussitôt vint dans mes pensées : "Politiser notre refus de la politique" (entrée #150) et un mot qui pourrait remplacer "politiser". Nous pourrions dire "polliniser notre refus de la politique."
Nous savons que la pollinisation est, chez les plantes à fleurs, le transport du pollen (poudre contenant les cellules mâles) des étamines sur le pistil qui renferme les ovules (cellules femelles). Elle sera suivie de la fécondation, c'est-à-dire de l'union des cellules mâles et des cellules femelles. Les pénitents à la recherche des  épis mûrs transmettent les enseignements de Mikal et la Parole du lever au coucher du soleil dans le quotidien lorsque l’occasion se présente et de par l’exemple de pénitence, ils pollinisent, infusent, fécondent les âmes, il transforme le Mal en Bien et cela dans tous les secteurs de la société.
Andréa fit aussi remarquer la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13). Les porteurs de la Parole de Dieu la transmettent et l'enseignent à ceux qui veulent écouter ; ils polinisent les âmes afin que qu’à leur tour ces âmes deviennent des pollinisateurs de la civilisation du Bien.
Nous ne faisons pas de la politique, mais de la pollinisation.
Notre frère David patati et patata du Limousin avait déjà employé le mot polliniser. Blog, entrée n°150 n°245 écrivait : "Enfin, je dirais que "Politiser notre refus de la politique" c'est un peu (à l'image des abeilles) "polliniser" la tête des gens afin qu'il en émerge la Vie spirituelle, la pénitence, comme nous le rappelle sans cesse le Père, dans La Révélation d'Arès : Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins; le miel coule dans le frère. Il fait la race.(xii/5).
Rejoignez les pollinisateurs.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Voilà, frère Didier, un commentaire qui m'inspire une remarque à propos de l'homme libre, qui est le sujet de la présente entrée.
Le papillon ou l'abeille, dont vous parlez ici, n'est pas un être libre au sens que donne à ce qualificatif La Révélation d'Arès. Certes, papillons et abeilles volent à gauche et à droite dans toutes directions, où ils veulent aller librement, mais il ne s'agit en fait que du vol de ces insectes à la volonté et aux objectifs très limités. La réalité profonde dans l'idée d'être libre telle que Dieu l'exprime est tout autre chose ; c'est la liberté de destin, notamment la liberté de faire le bien ou de faire le mal ou de se laisser aller aux us et coutumes pour, comme on dit, faire comme tout le monde.
Vous allez me dire que dans La Révélation d'Arès le mot libre qualifie le poulain agile (10/10), animal qui n'est pas plus maître de son destin, qui ne choisit pas plus entre bien et mal, que ne le font le papillon et l'abeille.
Cette comparaison ne vaut pas, parce que vous, frère Didier, parlez du papillon ou de l'abeille au premier degré, me semble-t-il, alors que la Parole du Père est très largement métaphorique.
Que dit La Révélation d'Arès ? Elle dit : Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte... L'évocation des docteurs et des princes du culte montre immédiatement que le terme poulain doit être pris métaphoriquement, parce qu'il n'y a évidemment pas de relation au premier degré entre un enfant-cheval et des docteurs et princes d'église ou de politique.
Libre pour moi doit être dans La Révélation d'Arès pris dans le sens absolu qui signifie avant tout : Libre de son destin. Ce n'est pas le cas de l'abeille ou du papillon.
Ainsi ai-je choisi, ainsi avez-vous vous-même choisi, frère Didier, de devenir un pénitent et un moissonneur (encore une métaphore : moisson pour dire apostolat), ce à quoi ni moi ni vous n'étions obligés. C'est dans ce sens que nous sommes absolument libres.
"Absolument libre" pour moi a une signification plus profonde encore. C'est dans ce sens que je parle d'hypostase concernant la liberté. Demain, on me jettera peut-être en prison, mais les quatre murs, la fenêtre à barreaux, la porte d'acier à la serrure blindée, ne feront pas de moi un prisonnier, car si l'on peut mettre ma chair en boîte, on n'y peut pas mettre mon esprit et mon âme, parce que l'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) et donc la plus grande et plus importante partie de moi, celle qui fait de moi un enfant (13/5) du Père, reste libre en fait. C'est ici qu'on s'éloigne le plus du papillon et de l'abeille et, disons-le avec tristesse, de la masse des humains tombés dans l'abrutissement du traintrain, dont l'espace de liberté, telle qu'ils la conçoivent, se résume aux autorisations que leur concède la loi, et encore ! quand ils en usent. Ils sont quand même, nos frères humains du traintrain, plus libres que l'abeille ou le papillon, mais le sont-ils tellement plus ? Non, ils sont libres comme des esclaves étaient libres, car seule une petite minorité des esclaves d'autrefois travaillait dans les chaînes au fond de mines de sel. Le fait de pouvoir vivre et travailler à Marseille ou a New York (encore faut-il là un permis de séjour et de travail) plutôt qu'à Lille ou à Moscou, d'être soudeur au lieu d'être électricien, d'épouser un(e) blond(e) plutôt qu'un(e) brun(e) ou de rester célibataire, ne me paraît pas relever de ce que j'appelle la liberté au sens qu'entend la Parole du Père. Ainsi donc, on peut être libre absolument au sens que le Créateur donne au mot libre et être libre au sens que la loi donne à ce qualificatif, qui est autre chose.

27oct17 190C21
Cette entrée "Libre" justifie à elle seule toutes les oppositions farouches qu'a connues La Révélation d'Arès depuis quarante ans.
Il parait incompréhensible que les religions, qui prêchent la tolérance, et les démocraties, qui prêchent les libertés individuelles, soient si hermétiques à la Liberté de La Révélation d'Arès.
On se dit qu'une liberté pouvant s'ajouter à d'autres libertés, il suffirait d'ajouter un strapontin à l'Assemblée Nationale pour que Frère Michel expose ce qu'il a à dire dans l'indifférence générale.
En fait, la Liberté absolue est parfaitement incompatible avec les libertés relatives dont on se gargarise à longueur de media. Il faut donner quitus aux détracteurs de La Révélation d'Arès d'avoir très vite compris la problématique : si la Liberté d'Arès passe, l'insoumission généralisée règnera.
Vous nous dites que l'insurgeance, ce n'est pas la révolution. Je suis d'accord,... C'est pire !
La révolution change brutalement les systèmes politiques. L'insurgeance pulvérise tous les systèmes.
Un tel feu d'artifice ne s'est jamais vu dans toute l'Histoire de l'humanité, ce qui donne un argument de poids aux rationalistes qui rejettent La Révélation d'Arès en dehors des normes humaines. Ils prennent les pèlerins d'Arès pour des illuminés. Je ne leur donne pas tort, mais j'ajoute qu'à certaines époques il vaut mieux être illuminé que rester dans l'ombre. C'est juste une question de salut, une question de pénitence.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour ce commentaire. Je l'aime beaucoup.
Je ferais une seule remarque : À propos de "l'insurgeance, qui n'est pas la révolution," je ne dirais pas: "C'est pire !" Je dirais: "C'est tout autre chose !" En effet, vous le dites avec justesse : "La révolution change brutalement les systèmes politiques. L'insurgeance pulvérise tous les systèmes."

27oct17 190C22
Je suis maitre de mon destin. Pas de fatalité du mal ! Les êtres humains sont libres d’évoluer.
Le Seigneur n’a jamais obligé les créatures à jouer un rôle déterminé, sinon cela signifierait qu’Il n’a laissé aucune liberté aux humains, hors les humains sont libres d’aller dans une direction ou dans une autre, ils peuvent progresser, ils peuvent régresser, ils peuvent devenir des monstres, des bourreaux, ou bien des sages pénitents selon La Révélation d’Arès : Ma Sagesse Se suffit à Elle-même ; Mon souffle rafraichit les intelligences (10/12).
Mettre dans nos têtes, dans notre cœur, l’existence de réalités supérieures — Ma Sagesse que tu ne peux pas comprendre (Rév d’Arès 33/6).
Nous avons la liberté de prendre le rôle que nous voulons — Mieux vaut laisser pourrir l'arche...que de placer de force sur Ses Rivages celui qui n’a pas librement choisi de mettre à la voile pour y rejoindre la flotte du Roi Qu’on ne fasse pas mauvais usage de l’eau (Rév d’Arès 19/1-2) —. En réalité, ce sont les humains qui par leur façon de vivre choisissent s’ils veulent être libres ou pas libres.
Nous subissons de l’État des lois autoritaires et inhumaines auxquelles nous devons nous acclimater, nous conformer. Une fois compris cette vérité, les créatures raisonnables acceptent de prendre le joug du Christ, le joug de la Lumière afin de trouver la liberté qu’elles cherchent.
Pour être libre, je dois appliquer le verset 33/9 de La Révélation d’Arès : C’est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant et avec ta descendance, tu nettoieras le monde et prépareras mon Jour.
Devenir serviteur de Celui qui est absolument libre. Moi, pour me libérer, je n’ai rien trouvé de meilleur que de m’attacher à l’Être Suprême. La véritable liberté est la conscience de l’éternité.
"Et telle est l'éternelle vie : Qu'ils te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu et celui que Tu as envoyé : Jésus (Jean 17/3)." Cela signifie ne faire plus qu’un avec Lui, être identifié à Lui.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce très beau commentaire.
Non dans ses termes, mais dans son contexte, votre commentaire me paraît souligner un fait. Le fait, que nous connaissons mais qu'il est toujours bon de rappeler, que la révolte ou la révolution ne résout rien.
La révolte ne résout rien, parce qu'elle est un raccourci catastrophique qui élude une réalité beaucoup plus profonde :
La réalité, ce n'est pas qu'il y a simplement Dieu ou le pouvoir relgieux ou politique d'un côté et les humains de l'autre ; le raccourci de la révolte, dans ce cas-là, n'aboutit qu'à une situation identique : Dieu ou le pouvoir religieux ou politique d'une côté et les humains de l'autre.
La réalité, c'est qu'il y a une multitude de niveaux qui mène des uns aux autres et notamment une multitude de libertés avec à son sommet la liberté absolue qui est l'image et ressemblance de la liberté de Dieu.
Autrement dit, les choses sont infiniment plus complexes qu'il ne paraît et passer outre cette complexité n'aboutit à rien d'autre qu'à une situation similaire : On change les titres et les noms, mais la situation reste la même. La lutte entre le Bien et le Mal n'est pas une chose simple ; cette simplicité nous est étrangère. Nous ne pouvons pas faire de la pensée révolutionnaire une nouvelle citadelle.

27oct17 190C23 
Je suis étonné par le caractère comment dire un peu abrupt de cette nouvelle entrée.
Personne ne va oser vous dire que vous vous faites du tort à vous même, je veux dire à votre mission par cette entrée 190.
Je le dis.
Mais juste une question. Qu'appelez vous "la liberté absolue" ? Donnez-nous des exemples, précis, argumentés sinon les gens ne vont pas comprendre et vont vous prendre pour de dangereux anarchistes.
De même le mot insurgeance que vous voulez remplacer par libre. Mais insurgeance, c'est un très joli mot. Je trouve que ça sonne bien à l'oreille. Tandis que libre, libre, ça ne veux rien dire. C'est même pour ça que le monde va si mal. Le clochard est libre, la putain est libre, le pêcheur est libre. Liberté, absolue de surcroît, ça ne veut rien dire.
Je ne pense pas que le lecteur lambda de passage va pouvoir comprendre ce que vous dites. On va vous prendre encore pour une secte.
Vous dites : "Des puissances informatiques règnent maintenant sur l'Internet, dont nous ne pouvons plus nous dispenser.Jusqu'à la folie !" Là vous avez raison, mais qui vous oblige à utiliser Internet ? Boycottez-le !
JP de Paris

Réponse :
Merci de me dire que je me "fais du tort" et que je "fais du tort à ma mission par cette entrée 190", mais le Père ne m'a pas donné la latitude de choisir entre ce qui me fait du tort et ce qui ne m'en fait pas. Il a fait de moi un prophète (Rév d'Arès 34/8, 35/9, 36/17, xxxvii/2), pour que je diffuse la totalité de sa Parole telle qu'Il l'a donnée à Arès en 1974 et 1977. Au reste, d'un point de vue sociétal, ma mission dans son ensemble me fait plutôt tort dans les domaines et le thème de a liberté ne lui nuit pas plus particulièrement.
Je ne sais pas qui vous êtes, JP de Paris, mais cette seule anonymie me dit que vous n'êtes pas libre, parce qu'un homme libre est libre de la peur de donner son nom. Ne donné-je pas le mien sans peur : Michel Potay ?
Si je masque les patronymes des commentateurs, n'affichant en entier que les prénoms, c'est uniquement pour des raisons de sécurité, car eux-mêmes ne verraient pas d'inconvénient à ce que je les nomme.
Je doute fort qu'on nous "prenne encore pour une secte" quand nous parlons de liberté absolue.
Aucune secte ne laisse à ses adeptes la liberté d'être autre chose qu'un membre de la secte. Nous, nous laissons chaque humain libre de son destin et nous ne prétendons pas qu'il faut être Pèlerin d'Arès pour être sauvé, parce que ce n'est pas ce que La Révélation d'Arès dit.
C'est la liberté de destin que j'appelle liberté absolue. Certes, aucun des humains actuellement vivant sur la terre n'a une liberté effectivement absolue de destin, car il est, dans l'état actuel des choses, soumis aux lois du du pays où il vit, du moment où il y vit, de la fragilité de sa chair, etc. Autrement dit il y a, dans l'état actuel des choses, une part plus ou moins grande de déterminisme dans nos vies. Cependant, nous poursuivons un idéal qui ne sera pas atteint dans cette génération — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour un total changement de vie (30/11) —, mais nous avons pris le sentier (25/5) qui conduira les générations qui viennent à une autre vie devenant Vie (24/5). Autrement dit, il nous est effectivement impossible d'être absolument libres dans cette génération, mais il nous est déjà métaphysiquement, spirituellement, possible de l'être. Nous avons fait de la liberté absolue notre objectif, notre idéal, et nous sommes déjà, par cette détermination, spirituellement libres absolument.
Vous allez lire dans cette page, qui s'emplit de commentaires et de mes réponses, beaucoup de choses qui vont vous éclairer sur le sens nous donnons à liberté absolue.
Notez, dans le cadre de la liberté absolue, que l'homme libre au sens arésien est dès à présent libre de tous préjugés (les préjugés forment un harnais très lourd, Rév d'Arès 10/10, qui obscurcit l'intelligence du cœur).
Notez encore que la seule chose que La Révélation d'Arès indique comme voie de salut, c'est la pénitence, c'est-à-dire aimer tous les humains, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, toujours parler avec l'intelligence (32/5) du cœur libre de tous préjugés. Par là, par cette mise en application du Sermon sur la Montagne, l'humain retrouve l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) qu'il a perdue par le péché, lequel est aujourd'hui totalement banalisé de sorte que l'humain lambda, comme vous dites, ne sait même plus qu'il est pécheur.
Quant à boycotter l'Internet, bien sûr, c'est une solution, la solution de Poil de Carotte qui pour se protéger de la pluie s'immerge dans la rivière. Je peux m'immerger dans le silence, le néant, pour évgiter les détracteurs. Comment pourriez-vous lire mon blog, s'il n'y avait pas l'Internet ?

27oct17 190C24
Frère Michel,
Suite au post de Tony L. de Touraine 189C54 voici le lien Youtube sur "Tous les gouvernements mentent" d'Oliver. Stone : https://www.youtube.com/watch?v=m-9cpEKFgfM.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
La seule façon de combattre le mal, c'est l'amour.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette information.
Il n'est pas inutile, en effet, d'afficher la vidéo d'Oliver Stone dans le cadre de la présente entrée de blog Libre.
Les mensonges des gouvernements montrent assez l'inconsidération qu'ils ont des citoyens et fait injure à la liberté des citoyens d'être correctement informés.
C'est dans le langage, et particulièrement dans l'expression mensongère, que se manifeste partout l'auto­ritarisme des pouvoirs, de quelqu'ordres qu'ils soient : religieux, politique, économiques, éducatifs, etc. Par là iils atteignent à la liberté des humains, liberté qui dans son sens apothéotique, sublime, noble, porte à dire la vérité et mérite qu'on lui dise la vérité. Tous ceux qui cherchent à dominer vont puiser dans la beau parler, les mensonges bien construits qui font figure de vérité, les ressources dont ils ont besoin pour aboutir à leurs fins. Les politiques, les journalistes, les idéologues, les religieux brandissent les mots de leurs discours comme des écriteaux. Le choix des idées, des mots et des artifices de l'éloquence recouvre l'interprétation du monde et de l'avenir que se font les beaux discoureurs pour la faire accepter de leurs auditoires. Le mensonge, sans nul doute, attaque sans cesse la liberté de ceux à qui parlent les pouvoirs, parce qu'il implante dans les cerveaux des auditeurs les idées fausses qui voilent leur regard.
Voilà pourquoi, entre autres, il est important d'être libre de tous préjugés, ce qui implique d'être libre des idées que la politique, la presse, la finance, la religion s'efforcent de transformer sans cesse en préconçus. Oh, certes, cette liberté-là n'est pas facile à acquérir, c'est pourquoi elle est celle de héros (Rév d'Arès xxv/4-12).
Je suis heureux par cette entrée de faire mieux sentir à mes frères et sœurs du petit reste combien il est important de se rendre libre de tous préjugés, parce que les préjugés sont très souvent des mensonges et que cette liberté ne se limite pas à se dispenser de penser du mal des autres. Cette liberté-là est l'outil irremplaçable d'une compréhension des plus larges de ce qu'est le Bien et de sa puissance transformatrice.

28oct17 190C25
Cher Frère Michel,
Trop de respect humain, peur de ne pas être à la hauteur, d'être jugée... Orgueil... Pas libre ! tout ceci fait que je n'écris presque jamais dans ce blog que pourtant je lis avec passion et dont je vous remercie tant, ainsi que tous ceux qui y participent. Je combat, donc ! Cette entrée m'y invite plus particulièrement, je vais donc, ici, partager ma réflexion :
Lorsque vous écrivez : "L'homme libre obtempère à la loi des dominateurs mais en son for intérieur, il a rejeté tous les livres d'homme", les images me sont souvent nécessaires pour bien comprendre les choses. Je vois, d'un côté, les dominateurs et de l'autre les pénitents combattant dans une guerre métaphysique contre le mal.
Où nous situons-nous exactement ? Je ne pouvais pas m'empêcher de penser d'abord que les forces étaient inégales, qu'il ne s'agissait que de subir en silence en fait comme beaucoup de martyrs le font et qui ne font pas changer le monde en bien (je les respecte naturellement). Je voyais un rapport de force, un vainqueur et un vaincu, un gagnant et un perdant mais, comme vous l'écrivez : " Les pénitents évitent de vivre dans la même Histoire que les pêcheurs", notre combat se situe ailleurs, je crois qu'il est un état d'être qui vient avec la passion de la foi, celle qui cherche avidement à trouver en toute circonstance de conflit ou de soumission à un pouvoir, l'Être en nous, celui qui est tout Amour, celui créé à l'image et à la ressemblance de Dieu et de combattre le mal avec cet arme-là.
Les dominés et dominants ont oublié que la pénitence nous appelle à la patience.
La Parole d'Arès nous invite à être des guerriers aimants et patients.
Petit à petit, nous nous déterminons par rapport au monde et, comme vous l'écrivez dans "Ce que tu auras écrit", à la page 62 de l'article "Pénitence", le monde ne changera pas sans se déterminer par rapport à l'homme qui change. L'homme qui se crée sort de son inhibition millénaire et influence son milieu dès qu'il n'est plus dominé par celui-ci, puis le milieu change à son tour, rattrape et domine cet homme à nouveau, puis l'homme pousse plus loin son changement et influence à nouveau son milieu, et ainsi de suite. Cet échange ou réaction réciproque entre l'homme qui a cessé de pêcher et le monde qui change est le fruit lentement mûri de la pénitence.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et tous mes frères de foi.
Nathalie D. d'Île de France

Réponse :
Oh, Nathalie, commentatrice rare, quelle joie de vous lire. Merci pour ce commentaire qui nous amène à une vision tout à fait arésienne du Bien et de la pénitence qui y conduit, mais d'une façon qui vous est propre. Ce commentaire est par son style comme par son fond très original et je vous en remercie. Il montre que nous ne sommes pas, tous autant que nous sommes, des croyants conditionnés, mais nous sommes des croyants libres, qui gardent chacun et chacune leurs spécificités personnelles. Encore merci.
Il n'existe pas d'histoire humaine sans tragédie et le monde humain d'aujourd'hui est aussi tragique que celui d'autrefois ; ce sont seulement les nouveaux moyens d'expression : cinéma, presse, Internet, qui nous font voir les choses autrement. Mais les problèmes auxquels nous faison face ne sont pas d'autres problèmes : ils sont les problèmes sempiternels du péché. De ce fait, il faut encore et toujours des héros, le Père le dit (Rév d'Arès xxxv/4-12), pour vaincre le mal.
Et nous ne cherchons pas dans la Parole du Père et dans les prophètes quoi que ce soit de sécurisant, mais seulement les bons guides vers la liberté, que nous ne connaîtrons pas, nous, mais que connaîtront nos descendants parce que nous aurons commencé l'immense tâche de la pénitence. Nous marchons dans la grisaille, mais nous sommes déjà réchauffés par la Lumière, que le Père nous fait percevoir.
Nous avons commencé une magnifique épopée. Par moments, je ne comprends pas pourquoi cela reste si peu visible au commun des mortels, mais je crois, comme vous le soulignez, que c'est parce qu'il m'arrive à moi aussi de manquer de patience. Il n'a pas de vraie pénitence et de vraie moisson sans grande patience.

28oct17 19026
La techno-science est aujourd’hui devenue une véritable religion. Elle a ses prêtres, ces princes, ses docteurs, ses apôtres (comme Youval Noah Harari que vous citez dans votre entrée), et bien sûr ses mythes et son sacré. Le trans-humanisme qui prêche le salut par les NBIC (les Nanotechnologies, les Bio-technologies, l’Informatique et les sciences Cognitives, de plus en plus convergentes...) et, à terme, la résurrection sous forme de cyborg – est actuellement le fer de lance de la religion techno-scientifique. Risquez-vous à remettre en cause le règne de plus en plus écrasant de la technologie et de la science et l’on vous regarde comme un réactionnaire arriéré ou même, dans certains milieux culturels, comme un blasphémateur.
La technique n’est pas en cause en tant que tel. La technique est fille du don de création, don divin (Rév d'Arès 12/7) qui contribue à faire de l’homme l’image du Créateur (Genèse 1/26-27) . La technique est l’outil pratique qui prolonge le bras. Mais lorsque le bras n’a plus de prise sur l’outil, lorsque l’outil est devenu si complexe, démesuré, abstrait… que seule une caste de techniciens hyper spécialisés et de détenteurs de très gros moyens peuvent le fabriquer (Rév d'Arès 28/26), le distribuer et en assurer le suivi, alors l’outil cesse d’être un serviteur et devient jambes de maîtres (Rév d'Arès xxvi/13) . Aujourd’hui, la techno-science tend à s’imposer partout, à refaçonner progressivement les relations sociales et a restreindre de fait la liberté pratique de ceux qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas suivre le rythme de l’innovation (et donc de l’obsolescence).
D’une certaine façon, les promoteurs du trans-humanisme ont compris que l’évolution de l’homme n’est pas achevée et s’ils se révoltent contre la mort qu’il veule « abolir », c’est bien parce qu’ils sentent confusément que la mort est une anomalie. Mais ils oublie que l’homme, s’il est maître du bois n’est pas maître de l’Eau (Rév d'Arès 18/3). Ils ne voient pas que l’humain ne sera pas « augmenté » par des puces et des prothèses bio-technologiques, mais qu’il ne sera « augmenté » que par le Bien. Pour cela il n’est pas besoin de technologies coûteuses et de sciences de pointes - lesquelles restent le plus souvent le privilège d’une minorité et non le bien de tous-. L’homme guérit le bubon, mais il n’est debout qu’un matin après le matin de mort (Rév d'Arès xxxiv/15-19). Les plaies de l’humanité ne seront pas guéries par le Big Data et les nano-robots, elles ne guériront que par la disparition du péché (8/7) au terme d’une pénitence (30/11) accessible à tous et à chacun. La tare ne sera pas annulée par l’ingénierie génétique mais, beaucoup plus simplement, en mettant nos pas dans ceux du Père (2/12). Ce n’est pas par des intrants neuronaux que l’homme déploiera les capacités de son cerveau mais en restaurant en lui l'intelligence spirituelle (32/5) libre de tous préjugés. C’est en aimant tous les hommes sans distinction, en pardonnant de façon systématique, en devenant artisan de paix en toutes occasion, bref, en vivant selon la Parole du Père (3/9) que nous modifieront la biologie et la physiologie humaine jusqu’à la transfiguration et la gloire (Rév d'Arès 2/13-14; vi/1-6; xix/20-22; xxxv/19-20).
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire.
Vous parlez du transhumanisme, qui n'est pas du tout une atteinte à la liberté de de destin qu'il faut entendre à travers le qualificatif libre. Au contraire.
Le transhumanisme est la réplique du matérialisme le plus épais et même, j'ose dire, le plus fou à la liberté de destin donnée à l'homme telle qu'elle ressort de toute La Révélation d'Arès. Je rappelle, pour ceux de nos frères et de nos lecteurs qui ne le savent pas, parce que transhumanisme est encore un mot peu usité, que le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel matérialiste, aujourd'hui international, qui vante l'usage des sciences et des techniques pour guérir les problèmes physiques et mentaux des êtres humains.
Les transhumanistes voient, comme nous les voyons, les problèmes de la condition humaine : maladie, infirmité, débilité, souffrance, vieillissement et même mort comme inutiles et indésirables, mais ce sontt les biotechnologies et autres techniques qu'ils voient comme remèdes ; ce n'est pas la pénitence, parce qu'ils ne voient pas que le mal a pour origine le péché.
Donc, comme nous ils voient que la condition humaine est affligeante mais contrairement à nous ils ne voient pas dans le réveil de la vie spirituelle, notamment par la pénitence, mais dans des procédés d'ordre scientiques et matérialistes le changement de vie de l'homme. De ce fait, ils ne débouchent pas sur une libération du mal par la vertu, mais ils espèrent dans une libération du mal par le perfectionnement de l'animalité. Or, ce perfectionnement de l'animalité ne peut pas rendre l'homme libre au sens spirituel. Il ne peut que le rendre dépendant de la science, et notamment des biotechnologies, et le résultat, à mon sens, ne peut que faire des humains des accros de ces techniques comme les soins esthétiques font des coquettes des accrocs des coiffeurs et autres esthéticiens.
Pour libérer l'homme il faut, et vous avez totalement raison, une tout autre conception de l'humanité ; il faut vraiment voir l'homme comme créé à l'image et ressemblance du Père et viser à son retour à cet état initital.

28oct17 190C27
Merveilleuse entré Libre. Si je n’aime pas, si je ne pardonne pas toutes les offenses, si je ne me libère pas de tous préjugés, si je n’agis pas avec intelligence spirituelle, du cœur, je ne suis pas pénitent, je ne peux pas tendre à être absolument libre.
Tout est question de choix, de raison, de conscience : Qu’est-ce que je veux être, qu’est que l’homme ? Pourquoi vit-on, pourquoi est-on malade ? Pourquoi les guerres, la vieillesse, la mort, le Bien, le Mal ? Questions existentielles qui m’ont fait connaitre La Révélation d’Arès, son Prophète Mikal, la Bible, le Coran et tous les prophètes, il y a vingt-quatre ans.
Nous avons tous la liberté de faire le Bien ou le Mal, d’être libres spirituellement ou de rester esclave du Mal, du système d’Adam, nous avons des choix à faire. Nous avons tous des addictions pécheresse par héritage  atavique du mauvais choix d’Adam. C’est le Mal sous toutes ses formes et la seule solution c’est entrer en nous-même et à tous moments, de jour, en semaine, mois, années, générations en finir avec le Mal et nos addictions,  être un pénitent au service de toute l’humanité pour rétablir Éden (Rév Arès 2/1-5, 30/11, 31/8-13).
Dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996, Et ce que tu auras écrit" (Rév Arès 33/10), l'article "Existentialisme" où j’ai replongé après avoir relu "Pénitence", vous écrivez: "À notre existentialisme répond l’Existentialisme de Dieu !"C’est ce que vous appelez Frère Michel : la synergie. Aussi "Notre foi comme notre âme est existentielle".  Jean-Paul Sartre disait : " L’existence précède l’essence". Dieu est absolument libre et existentiel et comme nous sommes créées à son image et ressemblance, Il nous dit et vous Mikal vous nous dites par vos enseignements que nous pouvons par identification être comme Lui libres et existentiels, être faits un Dieu, un Christ. (Genèse 1/26, Rév Arès 2/13-14, 32/1-5).
Dieu dans son Amour-démesure nous met face à nos responsabilités individuelles, collectives et universelles. Nous sommes tous pécheurs, la liberté absolue vient par l’humilité, mère de la lucidité, la conscience que nous sommes pécheurs et bien plus que des animaux pensants. Nous sommes des Dieux en puissance. Oui Frère Michel les papillons, les abeilles, etc n’ont pas de choix à faire, ils vivent, ils meurent, mais l’homme Adam déchu peut s'engendre(r) lui-même en une autre vie infinie car il est image et ressemblance de Dieu.
J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre;
par Lui toute vie
dès la graine, dès l'œuf,
reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce.
Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix. (Rév Arès 17 et 18, Genèse1/26, 4/10). Les héros attendent et nous les cherchons (Rév d'Arès xxxv/10).

Mes pensées s’envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.

28oct17 190X28
Dans votre réponse au commentaire 190C12 vous écrivez : :"Dieu n'a pour hypostases que trois Forces : la Création, l'Amour et la Liberté, lesquelles sont absolues en Lui."
Que penser alors de la Parole et de l'Individualité qui lui sont, me semble t-il, aussi consubstantielles et que l'on retrouve dans l'Image et ressemblance (Génèse 1/26) déposée en l'Homme ?
Est-ce parce que vous ne les considérez pas comme des Forces à proprement parlé mais comme des attributs d'une autre nature (et alors de quelle nature?), ou parce que la Parole, qui chez le Père est créatrice (voir la Génèse), se retrouve dans la Force que vous nommez "Création", et que l'Individualité, parente de la Liberté se retrouve dans celle-ci ?
Merci pour votre réponse.
Éric D. d'Ile de France

Réponse :
Je suis heureux de vous retrouver ici, mon frère Éric.
Il est bien entendu que Dieu est Unique et n'est pas fait des trois hypostases dont les théologiens l'ont affublé: Père, Fils et Sainte Esprit, la trinité, le dieu à trois tête (Rév d'Arès 23/7). C'est par dérision, pour reprendre le style, la façon de parler des théologiens qui me reprochent de trahir la doctrine chrétienne trinitaire qui est celle des églises, que je leur donne le change en les imitant, en disant en somme : S'il y a trois choses en Dieu, comme vous le prétendez, vous théologiens aveugles, ce peut être par exemple Création, Amour et Liberté. Mais j'aurais aussi bien pu dire Infinité, Sublimité et Omniscience et bien d'autres choses encore, trois par trois. Je me suis peut-être mal exprimé dans ma réponse, mais il me semblait que cela allait tellement sans dire...
Merci pour votre commentaire, mon frère Éric.

28oct17 190C29
Cher frère aîné, je suis très agréablement surpris des commentaires des sœurs,frères et autres.
Yahweh dit à Abraham: "Pars de ton pays, de ta famille et de la maison de ton père vers le pays que Je te ferai voir.Je ferai de toi une grande nation et Je te bénirai.Je rendrai grand ton nom. Sois en Bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, qui te bafouera Je le maudirai ; en toi seront bénies toutes les familles de la terre.
Le Père de l'Univers s'adressa de cette façon à Abraham, mais si nous mettons à la place d'Abraham Mikal, Mouhammad, telle sœur, tel frère, etc, tout pénitent, eh  bien ! je trouve que cette Parole du Père est valable pour tout pénitent.
Je suis hors-sujet, mais le sujet est Libre. Eh bien ! je me suis libéré de ma camisole chimique en synergie de changement avec le Père, mon esprit fonctionne à nouveau correctement et je sens mon intelligence revivifiée. Je pars donc vivre aux îles de corail, précisement les Philippines pour y commencer la Moisson.
Cela ne me dérange pas du tout de moissonner sous un cocotier près d'une plage de sable blanc hihihi !
Par ma pénitence faite dans la mesure, je me libère petit à petit du mal en moi et autour de moi et, de plus, Mikal souffle sur le pain, le vin et l'huile, ils deviennent légers (Rév d'Arès xxi/9).
Votre commentaire dans la version bilingue : "Le vrai sacrifice de ceux qui changent leur vi (30/11), pénitence, retour à l'image et ressemblance du Créateur, acquisition de l'Amour, de l'intelligence, de la force créatrice et qui travaillent au changement du monde (Moisson, reconstitution du vrai peuple de Dieu, restauration d'Éden, nouvel Exode spirituel) est difficile au début,mais finit par paraître léger.

Bien aimé Mikal, Morya [190C17] m'a ému aux larmes. C'est comme un enfant pur qui me parlait. J'ai eu un flashback, l'espace d'un instant : J'avais moi-même 5 ans, Cédric P. de la planète Terre. Hihihi !

Adonaï est notre Berger, nous ne manquons de rien. Sur de frais herbages Il me fait coucher; près des eaux du repos Il me mène, Il me ranime, Il me conduit par les bons sentiers pour l'Honneur de Son Nom. Même si je marche dans un ravin d'ombre et de mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi; ton bâton, ton appui, voilà qui me rassure. Devant moi tu dresses une table, face à mes adversaires..Tu parfumes d'huile ma tête,ma coupe est enivrante. Oui, bonheur et fidélité me poursuivent tous les jours de ma vie,et je reviendrai à la Maison du Seigneur,pour de longs jours [Psaume 23].
Cédric P. d'Aquitaine et bientôt aux Philippines sur la planète Terre

Réponse :
Mon frère Cédric, merci pour ce commentaire.
Je suis heureux pour vous que vous retrouviez bientôt vos enfants et ce beau pays des Philippines.
Faites-y bonne moisson !

28oct17 190C30
"Faire remonter l'homme libre à sa propre surface" !
Où donc, dans la Bible et le Coran, peut-on trouver clairement ce sens de la liberté que vous enseignez, cher prophète Mikal ?
Dans ma réflexion du jour, je ne vois pas, même si ce sens-là traverse par éclairs toute l'histoire des prophètes.
L'idée même de liberté individuelle me semble avoir été d'abord popularisée en Occident.
C'est devenu sans doute une des saveurs propres à la spiritualité occidentale.
La Bible, le Coran, l'Orient et l'Afrique, dans tous leurs sublimes Messages prophétiques, nous parlent beaucoup et explicitement de morale ou de transcendance.
L'idée de liberté me semble chez eux soit implicite soit de transcendance, alors qu'elle accompagne toute l'aventure de la vie depuis la première cellule vivante jusqu'aux Hauteurs Saintes.
Par contraste, cela se retrouve tout de suite dans La Révélation d'Arès lorsqu'elle parle longuement, avec insistance, de se libérer des chefs et des prêtres, du roi blanc et du roi noir. Mais la liberté a bien d'autres visages dans cette Révélation.
Merci, Youou (Rév. d'Arès xxx/24), Père de l'univers (12/4), J'ai-Je Suis (ii/1), Toi le libérateur suprême !
Vous dites en 190C12 : "Dieu n'a pour hypostases que trois Forces : la Création, l'Amour et la Liberté, lesquelles sont absolues en Lui.".
En 168C14 de votre blog, vous dites aussi : "Un jour, la pénitence passera de l'état de dépassement à celui de transcendance".
Voilà le chemin de l'être humain pour rejoindre l'Être, Youou.
La Lumière est dans le piège d'homme. Mikal libère la Lumière (Rév d'Arès ix/8).
Vous dites en 190C22 : "La réalité, c'est qu'il y a une multitude de niveaux qui mènent des uns aux autres et notamment une multitude de libertés avec à son sommet la liberté absolue qui est l'image et ressemblance de la liberté de Dieu.". En voici quelques unes.
Merci, Youou, d'être ordonnateur et libérateur du vivant créé : le serpent Me glorifie de l'avoir fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en abondance (Rév d'Arès 28/13). Ce n'est pas ici une "liberté de destin, notamment la liberté de faire le bien ou de faire le mal", comme vous le dites bien en 190C20 à propos des papillons et des abeilles.
Merci, Youou, d'être libérateur de la liberté humaine : Mais dis aux pieds : "la route que je vous montre, suivez-la! ", ils vont ou ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas les pieds (Rév d'Arès xxxviii/8).
Merci, Youou, de nous appeler à être libres des pouvoirs qui pèsent sur les hommes : Le roi blanc, le roi noir, même cuisse. (Rév d'Arès xxxvii/14)
Merci, Youou, d'être libérateur du péché, du bruit, par le dépassement que produit l'Amour pour celui qui a librement choisi de mettre à la voile pour rejoindre la Flotte du Roi (Rév d'Arès 19/2).
Merci, Youou, d'être libérateur de l'accès au Tout, pour préparer "l'état de transcendance" : L'ha [l'âme] n'est pas dans le bruit. Comme le lait caille, tu chauffes en toi le Fond, et l'ha caille. (Rév d'Arès xxxix/7).
Ta Liberté roule et tourne sur elle-même comme une trombe allant du Ciel à la Terre, puis de la Terre au Ciel, passant ainsi de la liberté du serpent à la liberté absolue de l'humain de vertu.
L'humain qui fait ce chemin ascendant mord la Lèvre de Dieu : Sois un dans toi ! Ta dent mord Ma Lèvre, tu es un. (Rév d'Arès xxiv/2).
Cela nécessite que la Parole connue des humains vive en eux selon la métaphore du poulain agile courant vers son but [le Dessein], libre du harnais que lui mettent les docteurs (Rév d'Arès 10/10).
Merci Youou de nous avoir donné une fois pour toutes Ta Liberté absolue, qui est comme l'enfant de tes deux premières Forces, le "J'ai" de la Créativité absolue et le "Je suis" de l'Amour absolu.
Alleluia !
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Vraiment un très beau commentaire. Un grand... immense merci pour lui, frère Patrick.
Ce commentaire est fait de nombreuses citations de la Parole du Père. Que pourrais-je y ajouter ?
Rien !

28oct17 190C31
Avant de découvrir La Révélation d’Arès, ma définition de la liberté était "la possibilité de faire des choix en toute connaissance de causes".
Après avoir lu la Parole et votre enseignement prophétique, frère Michel, tout au long de ces presque trente dernières années, j’aurais dit il y a quelques jours encore, en reprenant la forme de mon postulat de base, que "la vraie liberté est l’aptitude à faire le meilleur choix de vie possible fondé sur la connaissance de l’existence réelle du Créateur et de la vraie nature de l’homme."
Grâce à la Parole du Père de l’Univers dans La Révélation d’Arès et à la parole de Son Messager, l’homme Michel (dans l’Evangile donné à Arès) ou Mikal (dans Le Livre), je sais maintenant que le seul meilleur choix de vie, pour l’homme en général et pour moi en particulier, est la pénitence, c’est-à-dire la recherche permanente du Bien en soi en se libérant de tous les préjugés, de toutes les idées reçues, de toutes les peurs, en aimant son prochain, donc en se préoccupant de lui comme de soi-même, en pardonnant toutes les souffrances et tous les torts subis, en faisant la paix en soi et autour de soi en toutes circonstances, en retrouvant l’intelligence spirituelle, celle du cœur.
Je sais aussi que la pénitence doit s’accompagner de la moisson des épis mûrs, c’est-à-dire de la recherche continuelle de tous ceux capables d’être libres de tout préjugé, d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de réfléchir avec le cœur, entraînant ainsi au fil des générations le retour du Bien et du bonheur vécus individuellement et socialement, et finalement le retour d’Éden, au jour de la résurrection : le Jour (Rév d’Arès 31/8) du Père de l’Univers.
Ayant relu dernièrement vos entrées de blog de l’année 2012, ainsi que leurs développements (commentaires et réponses), je me suis souvenue de l’une d’elles où vous envisagiez d’écrire un jour une entrée de blog sur la liberté. Il s’agit de votre réponse du 7 décembre 2012 au commentaire n° 29 de l’entrée n° 137 intitulée "Marie" :
"Mon frère B., voilà une réflexion profonde et juste sur le libre arbitre. Le libre arbitre est en effet un acte essentiellement humain — aucun animal ne peut même l'effleurer — dont on se demande s'il est vraiment praticable en nous, même chez l'homme le plus volontaire. C'est un sujet immense, cette liberté, laquelle est, même chez l'homme qui se croit le plus libre, soumise à quantité de pressions extérieures : l'époque, la faim et la soif, l'âge, les sentiments, etc. Il faudrait beaucoup de place pour y revenir ici. Ce n'est pas une question simple pour un blog, quoiqu'il me faudra bien un jour écrire une entrée sur la liberté, ne serait-ce que pour dire que c'est une question... impossible à traiter en cinquante lignes."
Cinq ans après ces propos, le jour est donc venu pour vous d’écrire cette réflexion sur la liberté et, surtout je pense, pour nous vos fidèles de la lire et d’y réfléchir. C’est justement ce que je fais depuis le 23 octobre, date de parution de cette nouvelle entrée que vous n’avez pas intitulée "Liberté" mais "Libre"…
À partir de ce mot, libre, que vous avez préféré au mot liberté [qui ne figure pas dans La Révélation d'Arès], je prends conscience que la liberté vraie et absolue est en fait un état. L’image illustrant la liberté dans La Révélation d’Arès, celle du poulain agile courant vers son but (Rév d’Arès 10/10), ne parle pas d’un poulain qui "se libère", mais d’un poulain qui est libre.
L’homme a été créé à l’image et ressemblance (Genèse 1/26-27) de son Créateur. Or le Père Céleste, d’abord et avant tout, estJ’ai, Je suis (Rév d’Arès ii/1), Je suis Celui qui suis (Exode 3/14) —, ce qui explique qu’Il soit à la fois illimité dans l’espace — Je descends, Je suis en-haut ; Je vais à droite, Je suis au milieu. Je suis l’Étalé (Rév d’Arès ii/4) et hors du temps (Rév d’Arès 12/6 et 35/7) —. Le Tout Autre, outre qu’il est le Possédant absolu (J’ai), est aussi l’Existant absolu (Je suis), l’Être et l’Être (dans les deux sens du mot être : nom et verbe selon la grammaire française). L’homme revenu à l’image et ressemblance du Père de l’Univers, donc l’homme redevenu l’Adam originel libre et vertueux "sera" comme le Père est ; il sera en plénitude "l’être" humain, à l’image de l’Être Divin.
Pour conclure brièvement et simplement ce commentaire déjà bien long, je dirais aujourd’hui que "la vraie et absolue liberté humaine est l’état de l’homme absolument libre du péché".
Mes pensées fraternelles vont vers vous, frère Michel, votre épouse, votre famille et tous les lecteurs du présent blog.
Sylvaine V. des Charentes Maritimes

Réponse :
Mais oui, ma sœur Sylvaine, "la vraie et absolue liberté humaine est l’état de l’homme absolument libre du péché". J'aime ces mots de votre commentaire car ils montrent éloquemment combien le concept de liberté selon La Révélation d'Arès est éloigné de son concept politico-juridique.
Très beau commentaire dont je vous dis encore merci !

28oct17 190C32
Qui, à moins de ne pas comprendre, pourrait encore penser que le frère Michel n’est pas en avance sur son temps ?
1.- Sur le plan de la culture, là où il nous montre que le conditionnement général nous ramène à être soumis à nos propres appétits de surface, bien-être, (ne pas être bousculés, dérangés, contrariés), et par conséquent soumis aux systèmes humains d’organisation collective. Même ceux qui conditionnent, sont piégés par eux-mêmes !
2.- Sur le plan de la recherche spirituelle quand il nous avance que le Créateur est au-delà de l’idée que toute la religion en général, a proposée et transmise. Là encore ceux qui conditionnent sont piégés par eux-mêmes et s’auto-nourrissent de convictions passéistes, sans oser les remettre en question.
3.- Sur le plan du destin personnel, c’est-à-dire de la vie que l’on se choisit, quand il nous dit de reconnaître en soi la possibilité d’être au-delà de son animalité pensante, de sentir en soi l’appel à être libre. Là aussi, il ne tient qu’à chacun de se mettre en chemin pour dépasser ses croyances et idées qui le piègent.
En raccourci, il nous indique le chemin "destination conscience, Conscience" : travail intérieur, effort, détermination, volonté, recherche, action sur soi, auto-recréation en faisant remonter le potentiel [spirituel] à la surface et en l'activant. Oui mais quel potentiel dira le sceptique ?
Comment lui exprimer ce potentiel ? Au mieux, le sceptique pourrait dire "le mystère", puis avec un peu d’observation de ce qui est, il pourrait ajouter "les Merveilles de la Création", sous entendant "un Créateur et Sa Manifestation", ce sur quoi se penchent habituellement la contemplative poésie et la science avec son «comment ça fonctionne".
Tout ceci, au moins, maintiendrait la pensée du sceptique dans l’interrogation. "Il y a Quelque chose Qui nous dépasse ", premier point d’appui pour se lancer dans une recherche métaphysique.
C’est là que La Révélation d’Arès peut peser de tout son poids. Il en est de même de tout votre enseignement car qui peut se targuer d’avoir saisi le sens après L’avoir lue, et même étudiée, un sens qui se découvre au fur et à mesure de sa propre évolution. Et quand vous dites Dieu Libérateur et non pas Juge et Dominateur (selon les termes de la religion), qui ne pourrait pas être attiré vers Lui ? Si la Liberté, l’Amour et la Création sont Absolus en Lui, le parallèle est criant, tout humain, "Image et Ressemblance de Dieu" (Genèse 1/26), n’a-t-il pas en lui-même ces mêmes attributs ? Mais les active-t-il vraiment ?
J’ai souvent en conscience, l’inséparabilité des "choses" de la vie : inséparabilité des sensations, sentiments, idées, émotions en soi, inséparabilité des concepts liberté, amour, création, inséparabilité des notions de temps, de passé, de présent, de futur, inséparabilité de la vie et des vivants, inséparabilité des comportements des uns et des autres, un grand tout fait de milliards de milliards de relations, de liens. Inconcevable, une démesure [Rév d'Arès 33/6] qui n’est pas à la hauteur d’un cerveau humain, avec ce triste résultat en nous et autour de nous, fait de violences de tout ordre. Alors oui, nécessité d’un Dieu Libérateur qui nous libérerait de nous-mêmes.
Par un coup de baguette magique ? Et non, par notre pénitence, dit La Révélation d’Arès.
Je suis tombé, il y a peu de temps, sur cette phrase de maître Eckhart : "Devenir par la Grâce ce que Dieu est par Nature." Elle est très ambigüe. Prise dans un sens de passivité, elle est mortelle, mais le mot devenir est dynamique, alors pourquoi ne pas dire "devenir par la pénitence ce que Dieu est par Nature." on pourrait même en faire un slogan ! D’ailleurs, c’est une Grâce que d’être sur un chemin spirituel, parce que ces capacités de dépassement, d’effort, de volonté, de pratique, elles nous sont données par le Créateur et puis Dieu est –Il séparé de Sa Création, de Ses Créatures, de Sa Volonté, de ses Propres Attributs, de Sa Grâce ? À un certain niveau de conscience, on revient à "l’Un et le Tout non séparé".
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire.
Je ne trouve pas "ambiguë" la citation que vous faite de Maître Eckhart. Comme je l'ai rappelé plusieurs fois, Dieu ne donne pas la Grâce. Grâce est un terme qui ne figure pas dans la Bible. On a traduit par Grâce les mots hébreux "hen" et "hesed", mais ce n'est pas la signification de ces mots. Chaque pénitent est, comme je l'ai dit par ci par là, le producteur de sa propre Grâce. Aussi les mots de Maître Eckhart signifient-ils clairement t simplement, à mes yeux du moins, que par la pénitence l'humain retrouve l'image et la ressemblance (la nature) du Créateur.
Ceci dit, votre commentaire est un beau moreceau d'écrit spirituel. Encore merci.

28oct17 190C33
Vous parlez de liberté, vous citez le mot libre qu'emploie La Révélation d'Arès !
Les événements nous donnent vraiment l'occasion de voir d'un peu plus près ce qu'il faut appeler liberte et ne pas appeler liberté.
Je ne suis pas Pèlerins d'Arès, mais je lis votre blog régulièrement, parce qu'il est plutôt rare de trouver un blog bien écrit et que les réflexions solides qui donnent force aux commentaires et surtout à vos réponses me sont d'un grand secours dans ma profession qui doit sans cesse exprimer sa pensée et nous ne sommes plus au temps de vos "humanités", quand au lycée on vous apprenanit à penser à travers ceux qui avaient exprimé leurs pensées au cours des siècles. Nous ne savons plus, à moins d'avoir un talent particulier, comment exprimer ce qu'on pense... De là la pauvreté des discours qui sont généralement affligeants. J'ai écouté la dernière interview de Macron, qui était aussi sa première comme président, c'est vraiment affligeant, niveau de chef de petite gare qui parle de ses aiguillages.
Je parle des événements qui nous donnent l'occasion de voir ce qui est libre et ce qui ne l'est pas et je parle évidemment de quelque chose qui vous préoccupe sûrement, vous toujours intéressé par l'action humaine, c'est l'affeire de Catalogne ! La Catalogne libre saute dans l'inconnu. Que faut-il penser de cette affaire qui me semble être de première importance, parce que les "petites unités humains", comme vous dites, qui voudraient retrouver leur liberté, s'évader de la loi de masse, sont beaucoup plus nombreuses qu'il ne semble. J'en suis...
Mélissa S. de Corse

Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, ma sœur Mélissa, mais vous avez raison : Je suis de très près l'affaire de Catalogne. Je crois, comme je l'ai dit plusieurs fois dans ce blog, que les petites unités humaines vont se dégager peu à peu des tutelles politiques de masse. Il est évident qu'une loi qui convient aux Madrlènes ou aux Cordouans ne vaut pas forcément aux Barcelonais. C'est la même chose en France, ce qui convient aux Parisiens ne convient pas forcément aux Brestois, aux Marseillais ou aux Corses, dont vous semblez être.
Il est clair que l'Espagne, pas plus que la France, l'Allemagne, la Russie, etc.,  n'offre à tous ses citoyens un horizon vraiment démocratique — il ne peut y avoir de démocraties de grandes masses qui soient de vraies démocraties. L'Espagne impose une gestion de la globalisation, qui aujourd'hui commence à montrer ses conséquences. Les gouvrrnements d'Europe et d'ailleurs assistent, avec une sorte de stupeur gênée, à la dislocation d'un des états de l'Union Européenne. Le silence des gouvernements du monde sur ce sujet fait preuve de l'absence totale de réflexion de fond sur ce qui structure les communautés politiques. La Catalogne et l'Espagne se déchirent, mais tout le monde observe sans rien dire ou presque.
Pourquoi une majorité du peuple catalan ne se reconnaît-elle plus comme appartenant à l'Espagne ? Pourquoi inversement — cette réflexion contraire est des plus nécessaires — les peuples européens ne sont-ils pas effleurés par l'idée inverse de se considérer comme un peuple européen, malgré les proclamations et les injonctions officielles ? Voilà bien tout le paradoxe des sociétés dites libérales que de montrer un individualisme au nom de la liberté de se construire soi-même, pour faire semblant de s'étonner aujourd'hui de la fragilité des liens d'appartenance sous un même drapeau. Ce n'est en fait qu'une réaction logique face à des liens commu-­­ nautaires, signés par quelques uns pour cinq cents milions de gens, pour ne parler que de l'Europe, tout simplement parce que l'être humain ne peut s'accomplir vraiment qu'en petites communautés. Il est notamment tout à fait caractéristique que la Corse a vu la victoire, aux élections récentes, des nationalistes ! Le sentiment de dépossession de l'héritage collectif réduit la confiance des peuples locaux. Les humains commencent, c'est clair, à en avoir assez de la politique et comprennent naturellement sans avoir besoin d'idéologues qu'il faut remplacer la politique par la simple et saine gestion, laquelle ne peut s'exercer que dans de petites collectivités. De plus le Bien et la pénitence qui conduit au Bien ne peuvent bien s'exercer que dans des petites collectivités.
C'est ici moins une question de liberté qu'une question de logique, de vie collective, de bonheur (qui n'existe pas encore) à conquérir.

29oct17 190C34
Quand, il y a 25 ans, j’ai connu La Révélation d’Arès, j’ai senti tout de suite, alors que je ne comprenais pas trop ce que je lisais, que je retrouvais la Source (Rév d’Arès 24/4), Celle qui me reliait au Tout Autre que je cherchais sans vraiment savoir que je Le cherchais.
Alors un grand Souffle (Rév d’Arès xii/9-10), celui d’être libre (Rév. d’Arès 10/10) se fit alors sentir.
Faciles sont les premiers repentirs (Rév d’Arès 26/1). Je me sentais comme le poulain agile libre du harnais (Rév. d’Arès 10/10) de ma culture. Je croyais devenir celui que je voulais être avant d’avoir commencé à faire des efforts pour le devenir. Pauvre être déchu, éloigné du Père (Rév. d’Arès 12/4 et autres nombreuses références). Très vite la réalité du changement s’opéra.
Se libérer du harnais? En fin de compte, je l’aimais ce harnais. Il me sécurisait. Il me tenait chaud. J’essayais de l’enlever? Je me sentais nu (Rév. d’Arès 1/1) sans lui. Aujourd’hui je ne l’aime plus ce harnais, mais il est encore bien accroché à moi. La preuve :
Trouver le Bien ? Où est le Bien ? Où est le mal ? Je crois savoir, mais parfois je me trompe ou tout simplement je ne sais pas. Ce n’est pas tout blanc, ce n’est pas tout noir. Dans ce gris clair, je ne sais pas toujours discerner le Bien.
Aimer? Bien sûr que j’aime! C’est facile intellectuellement et parfois je me rends compte que je n’aime pas. Le plus terrible, c’est quand je n’en ai pas conscience, où alors quand ma conscience me réveille après.
Pardonner ? La moindre crasse venue du dehors et je me retrouve face à la réalité… Aïe, ce n’est pas automatique comme je le crois.
Être un agent de paix ? Une période de surmenage, un manque de vigilance et l’agacement faite vite place aux engagements pris.
Se libérer de ses peurs ? Il suffit que je me retrouve seul comme Élie devant la bien pensance de ce monde, et la tentation de lâcheté peut survenir parce que j’ai envie d’être comme les autres.
Se libérer des préjugés ? Je ne me rends même pas compte parfois que ce sont des préjugés qui m’animent.
Retrouver l’intelligence spirituelle? C’est encore trop souvent mon cerveau qui me dirige et non mon cœur.
Chaque jour, inlassablement dans ma piété (Rév d’Arès 35/5-6) personnelle j’ai ajouté ce verset de la Bible que je récite les bras levés vers l’Univers :
Si tu t’améliores, tu te relèveras. Sinon le péché est tapi à ta porte. Il aspire à t’atteindre, mais toi sache le dominer (Genèse 4/6).
Oui, il ne reste qu’une seule solution : me redresser (Rév d’Arès 1/1), tomber, mais combattre (Rév d’Arès x/14), avoir toujours à l’esprit cette honnête [mot manquant] et cette volonté d’être, de redevenir l’Image et Ressemblance du Père, être patient, vigilant, être droit sur la hanche de Mikal (Rév d’Arès xLii/11) et avancer, avancer sans cesse pour redevenir libre, tout en acceptant que dans ma courte vie, je n’y parviendrai pas totalement. Être pénitent, quoi !
Alain Le B; d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire un peu amer, mais qui est le commentaire que nous nous faisons tous, pénitents inévitablement imparfaits dans cette génération, parce qu'aucun de nous n'aime constamment, ne pardonne constamment, ne fait la paix constamment, ne réfléchit constamment avec le cœur. Nous sommes tous des pécheurs, mais nous avons cette grande consolation que nous donne La Révélation d'Arès : Ce n'est pas le manque de perfection qui est impiété, mais le découragement (Rév d'Arès 13/8)
Or, je vous connais assez pour savoir que vous ne sombrez pas dans le découragement. Vous poursuivez votre pénitence, en ahanant, en trébuchant, en vous arrêtant, mais vous repartez. Alléluia !

29oct17 190C35
Un témoignage afin que vous compreniez :
1) Le viol n'est pas que physique
2) Votre rôle pour agir envers les agresseurs et accomplir ce qui vous est demandé :
La Révélation d'Arès (27/3) : Quel frère s’attachera aux pas de celui-ci pour le détourner de l’erreur ? Sauve ! Ne juge pas !
Livre [que je vous recommande de lire] : "Il n'y a de lumière que dans la nuit. Violée dans un train de banlieue"
https://livre.fnac.com/a10637730/Caroline-Doleans-Il-n-y-a-de-lumiere-que-dans-la-nuit
L'auteure raconte sa descente aux enfers suite à un viol subi à 18 ans, suivi du décès de sa sœur quelques mois plus tard. Malgré ses tentatives de reprendre pied, elle sombre dans la prostitution et la cocaïne. Dans ce journal, elle raconte jour après jour ses souffrances, son combat, puis la reprise du contrôle sur sa vie et la paix retrouvée.
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Accuser les femmes d'être des violeuses comme vous l'écrivez sur votre blog, au même titre que les hommes est tout simplement mensonger. Certes certaines sont complices de sales types, mais ne mentez plus; allez plutôt vous renseigner honnêtement auprès des commissariats. Les femmes commettent moins de méfaits que les hommes et les viols de femmes c'est très rare (si cela est réel) !
[Vous dites :] "On m'a rétorqué, ces jours-ci, que les femmes ne pouvaient pas violer. Mais si ! Elles ne s'y prennent pas de la même façon que les hommes, mais si vous avez vu, par exemple, le film "Basic Instinct", vous avez été témoin des manœuvres particulières d'une femme qui veut arriver à ses fins."
Vous confondez tout, vous mettez tout le monde dans le même panier. La souffrance des hommes tant physique que morale (si les femmes violent) est bien moindre que celle d'une femme. Comme religieux vous impliquez aussi les méfaits des hommes aux femmes.
[Vous dites encore :] "Ma première expérience sexuelle, quand j'étais adolescent, fut provoquée par une voisine, femme mariée de surcroît. C'était en 1946, j'avais 17 ans. Elle m'attira chez elle en me demandant de l'aider à déplacer quelque chose de lourd, mais, au lieu de cela, elle se mit à m'embrasser. Voyant ma réticence (elle avait bien 35 ans, ce qui paraît vieux quand on n'en a que 17 ; elle n'était pas non plus une beauté) elle se jeta sur moi et me fit, me déboutonnant, comme une furie des tas de choses dont j'ignorais qu'elles pussent se faire pour attiser certaines choses et me viola littéralement. Je gardai de cette expérience un souvenir amer et chaque fois que, dans la rue, je croisais cette personne, je regardais ailleurs et pressais le pas."
Pardonnez à la femme qui vous a violé et vous saurez ainsi discerner la vérité. !
Vous saurez ainsi faire la différence entre un homme qui viole et une femme qui viole.
"Je rappelais l'existence d'une hiérarchie dans le Mal, minimisant ce 'crime', disant qu'il y a quand même une différence entre une violence qui mutile ou tue et une violence qui, quoique cruellement pénible, laisse le corps indemne, et surtout insistant sur le devoir d'aimer et pardonner le violeur comme n'importe quel humain.
Vous dites que "le viol n'est que physique." Alors dans ce cas, taisez-vous !
Prenez exemple sur cette jeune femme (voir ci-bas) !
ou alors : Occupez-vous des vrais problèmes et aidez ces hommes violeurs à se changer !
Les femmes ont leur force qui les aide grandement à se relever (sans morale religieuse), même si auparavant elles ont sombré.
Prier-missionner ne servent à rien,
si vous êtes incapable d'aider ces hommes et
si toujours en tant que religieux vous pratiquez toujours le pardon religieuxX au lieu du vrai pardon.
Didier Gilles

Réponse :
Je ne sais toujours pas qui vous êtes, Didier Gilles. Dommage que vous ne soyez pas plus clair sur ce point, car votre très sévère remontrance que voici n'en aurait que plus de poids. Les reproches venus d'un inconnu qui reste inconnu perdent de leur importance, mais oublions cela !
Merci, frère Didier, de vous attacher à mes pas pour me détourner de l’erreur ! Merci de venir me sauver (Rév d'Arès 27/3).
Je regrette, non pour me défendre mais pour respecter la logique des choses, que vous n'ayez pas bien compris ce que j'ai voulu dire par mes propos, que vous citez dans votre commentaire. Vous êtes très dur pour moi, et vous avez de toute façont raison de l'être, car je ne suis qu'un pécheur, sans nul doute, et j'accepte votre leçon. La seule chose qui me gêne, ce n'est pas la leçon, ce n'est pas votre dureté, mon frère Didier, c'est qu'elle ne soit pas bien ciblée, c'est que vous soyez, je le crains, à côté de beaucoup de choses qui me concernent.
Je me sens, en vous lisant, un peu comme Job sur son grabas écoutant ses amis qui le chapitrent.
Je ne suis pas religieux, je ne donne pas de pardon religieux. La religion est très loin derrière moi, cela date d'avant 1974, avant que j'eusse 44 ans. Nous sommes en 2017 et j'ai 88 ans. J'aime tous les hommes et mon pardon va à tous ceux, sans exception, qui font du mal, tant à moi qu'à tous les humains.
Je considère tout comme vous le viol comme un grand mal et, à mon âge, j'ai probablement aidé plus de violeurs à maîtriser leurs impulsions en les faisant entrant en pénitence — au sens de La Révélation d'Arès, non au sens de la religion — que vous ne l'avez fait vous-même, sans que je doute que vous l'ayez fait, vu la hauteur et la véhémence de votre réprimande qui ne peut venir que d'une vertu supérieure à la mienne.
Enfin et surtout, la question qui est au centre de ma mission, de toute ma mission depuis bientôt quarante-quatre ans, c'est qu'il faut aimer le violeur comme n'importe quel fauteur de mal en ce monde et que les raisons profondes du viol, comme du crime, comme de quantité de méfaits, est dans le péché qui nous mine tous et dont nous sortirons par la pénitence, qui consiste à aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence du cœur, libre de tous préjugés. Cela, je l'affirme, je m'efforce de le faire chaque jour de ma vie.

29oct17 190C36
Ho la la ! Après quelques jours sans nouvelles de vous sur le blog, je me suis senti orphelin.
Voilà, c'est dit !
Libre : je me demande jusqu'à quel point le Créateur laisse-t-Il libre l'ensemble de l'humanité, que compose tous les humains qui font l'histoire ? Une Histoire, en somme, qui ressemble à une polone renversée, une dé-création qui, si elle ne stoppait pas, nous conduirait au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Certes, individuellement, chacun possède le libre arbitre : J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés (Rév d'Arès 2/16). Mais alors, que signifie la phrase suivante à propos des scandalisés : C'est pourquoi Je n'ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers la Vérité qui gisait comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6).
Ne pourrait-on voir là une action particulière du Créateur enfreignant en quelque sorte la liberté de cette catégorie d'humains, les scandalisés ou les hommes rudes des steppes, qui, au moment opportun, libèreront, sans l'avoir cherchée vraiment, une force créatrice qui viendra s'ajouter à la puissance transformatrice générée par le petit reste de femmes et d'hommes ayant, quant à eux, librement choisis en conscience de mettre leurs pas dans les pas du Père, derrière le prophète ?
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire, qui, par la question qu'il me pose, montre que les choses ne sont jamais aussi simples qu'on pourrait le penser.
Ce qu'il est toujours important de garder à l'esprit — pour juste le garder à l'esprit, parce qu'on ne sait pas dans quelle proportion cela joue dans notre destin — c'est que si le pénitent fait son salut par sa pénitence person­nelle, dont il peut mesurer les efforts qu'elle demande et les  difficultés qu'elle présente, ce même pénitent n'est jamais tout seul de toute façon. À savoir :
Il y a d'abord, comme le dit la Parole d'Arès, les légions d'anges ou de saints qui l'assistent et, derrière ces anges et saints,
il y a le Père Lui-même, qui intervient dans le destin humain : à preuve, La Révélation d'Arès qui est une de ses manifestations les plus fortes depuis des millénaires.
Mais, en dehors d'actes aussi tangibles et manifestes que La Révélation d'Arès, quels sont les autres actions du Père exercées sur nous à tous moments ? Nous n'en savons rien. Nous savons seulement qu'elles existent, qu'elles ont lieu. C'est cela que le Père entend par : Je n'ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers la Vérité qui gisait comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6).
Comment croyez-vous que je peux moi-même avancer et travailler à mon âge comme je travaillais il y a vingt ans, trente ans ? Il me paraît probable que c'est par un petit coup de pouce du Père.
Donc, vous avez raison d'une certaine façon, nous ne sommes pas absolument, totalement libres au sens d'indépendants. Nous ne sommes pas totalement indépendants, parce qu'il y a des interventions extérieures et le fait que les déspiritualisés aveugles ne les voient pas ou que les gens de mauvaise foi les nient n'y change rien. Mais cette synergie me paraît tout à fait normale, puisque nous ne sommes pas des êtres absolument, totalement séparés du Tout auquel nous sommes liés par la vie qui, même terrestre, a rapport à la Vie avec un grand V.

29oct17 190C37 
Votre enseignement sur la liberté ontologique et pratique de l’homme est essentiel, que ce soit dans l’ancienne publication trimestrielle aussi bien que dans les livres annuels (http://adira.net/ecrits_de_michel_potay.php).
C’est un phare dans la nuit qui permet à chacun de reprendre pleinement conscience de sa véritable liberté divine et de son potentiel et de diriger sa petite barque vers les Hauteurs.
Par vos écrits vous libérez toute la puissance créatrice de la Parole révélée à Arès ! Vous avez un enseignement qui redonne l’intelligence (Rév d'Arès 23/4) aux hommes.
Cette puissance créatrice de la Vérité qui est aussi celle du Verbe divin — que règne sur nous Ta Lumière (Rév d'Arès 12/4) ! — quand les humains en auront conscience et qu’ils l’accompliront, aura la capacité de transfigurer le monde, de ré-ouvrir les portes de l’Éden, la terre promise, c’est une certitude.
Je ne suis pas un grand lecteur, mais je n’ai jamais rien lu d’aussi clair, logique, évident de vérité sur la question de la liberté que dans vos différents articles.
PS : en pj en format PDF  l’un de vos premiers articles (Liberté entre hier et demain 1983) de Fond sur la liberté paru dans la revue trimestrielle qui pose les bases d'une vraie liberté.
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis désolé de n'avoir pu ni lire ni afficher votre document .pdf Je ne sais pourquoi mon ordinateur n'a pas voulu l'ouvrir. Comme le temps me manque, même ce dimanche qui comme tous mes dimanches est sans repos, je n'ai pas pu chercher la cause de cet échec.
Mais je vous remercie pour ce commentaire qui me rappelle que j'ai déjà beaucoup écrit sur l'homme libre et sur la liberté et je suis heureux que, même si vous n'êtes "pas un grand lecteur", vous ayez pu relire quelques uns de mes écrits passés et qu'ils vous aient paru instructifs, car je n'ai pas du tout le temps de relire "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel.
Entre les écrits philosophiques, moraux, politiques, etc. sur la liberté au cours des siècles, et la réalité sur la liberté, le conflit, qu'il soit flagrant ou larvé, est millénaire. On peut se demander, face à cette montagne de questions concernant la liberté, quel est la réalité épistémologique et le degré de rigueur des sciences dites humaines. Ce qu'on sait ou ce qu'on avoue concernant l'homme libre me paraît très bas, car la seule vérité que nous connaissions sur ce sujet depuis 1974, c'est qu'il n'y a de liberté qu'absolue et que tout ce qu'on appelle liberté en dehors de ce statut absolu n'est que relatif. C'est pourquoi je dis: Nous ne sommes pas politiquement ou religieusement libres, nous n'avons que des autorisations.
C'est bien un des points qui fait de La Révélation d'Arès une déclaration cruciale, fondamentale. Il n'y a de libre que l'homme qui comme le poulain agile libre du harnais que lui mettent les docteurs (les penseurs, légistes, idéologies, dogmatistes, etc. de toutes sortes) court directement vers son but (10/10). Voilà qui donne le vertige à beaucoup car, curieusement, les hommes réclament sans cesse des lois, des brimades, qu'ils croient protectrices, mais qui sa retournent continuellement contre eux.

30oct17 190C38
J’aime beaucoup la façon dont vous parlez de l’homme et de la liberté.
Ci-dessous ma façon à moi de le dire.
Nous avons depuis peu commencé un nouveau siècle, comme le disait André Malraux : "Le XXIème siècle sera spirituel ou le sera pas", voulant dire : Sera-t-il humain ? Je compare souvent notre civilisation occidentale à celle de l’Égypte au temps de la construction des pyramides qui étaient la civilisation la plus avancée techniquement dans le monde. Celle-ci a disparu, comme la nôtre va disparaître si elle continue dans sa trajectoire actuelle.
Nous le savons tous, nous sommes en crise et cette crise est une crise de l’humain. Il y a maintenant presque trente ans que l’URSS s’est écroulé. Un exemple sous nos yeux montrant que les systèmes politiques sont beaucoup plus fragile qu’on ne le croit. Bref, un gouvernement qui veut tout assumer à lui tout seul arrête le processus d’évolution, parce qu’il s’attaque à une tâche contre nature, il produit le chaos.
Petr Uhl, dissident Tchèque en 1979, expliquait ce qu’est un état totalitaire : "Pour nous, le totalitarisme se définit par la volonté d’uniformiser les gens, leurs opinions, leurs comportements, leurs styles de vie ; c’est un principe réactionnaire. Nous sommes convaincus, au contraire, que tout groupe social a des intérêts propres et une originalité, que chaque membre de la société possède quelque chose de non reproductible, des goûts particuliers, sa propre image de la vie. Vouloir lui imposer une ‘totalité’ uniforme est contraire à la nature.»
L’humain n’est pas une chose, ni un objet, ni un animal, ni une machine. N’est il pas plus qu’un homme ? Il semblerait qu’il préfère être esclave, le cas aujourd’hui, même si la condition de l’esclave a évolué — congés payés, trente-cinq heures, retraite, etc. —. Cette servitude dite humaine par notre culture reste bien ancrée, comme le dit si bien le philosophe La Boêtie : "Pas de besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu’il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en seraient quittent en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche ….S’il lui coûtait quelque chose pour recouvrer la liberté, je ne l’en presserais pas, même si s’il doit avoir le plus à cœur est de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme."
[note du blogger : Cette citation est un extrait du "Discours de la Servitude Volontaire" sous titre : "Pour être esclave il faut que quelqu'un veuille dominer et qu'un autre accepte de servir.", par Étienne de La Boétie en 1548, œuvre qui traduidait le désarroi de l’élite cultivée devant la réalité de l’absolutisme à la suite de la répression brutale d'une révolte antifiscale (anti-gabelle, je crois) en Guyenne].
La construction du Bien général (pas de préjugé, pas d’hypocrisie, mensonge, haine, cupidité, etc) est étroitement lié à la liberté intérieure et à la vertu d’humanité créatrice, car il n’ y a pas de Bonheur possible sans liberté totale et l’état de vertu individuel. La joie d’un peuple est de vivre avec les valeurs humaines, dans un monde matériellement et spirituellement riche. Cette vision est très loin de la richesse capitaliste que chacun veut s’approprier. Les révoltes n’ont changé que des formes de pouvoirs et d’administration du peuple par une minorité au pouvoir. Le seul rêve d’évolution valable commence par le changement personnel de chacun(e) sur des valeurs sociales et spirituelles (surtout hors du concept moral, politique ou/et religieux). Chacun peut s’autogérer, s’auto-discipliner, donc se re-créer, devenir un exemple observable afin que le monde sache que c’est possible.
L’homme a ce pouvoir qui élève : changer sa vie [Rév d'Arès 30/11] et changer la société par le Bien (28/7). Donc élu, je dirais auto-élu par sa seule volonté d’être un homme au service de la cause de l’humanité. Nous sommes loin des élections démocratiques et de leurs religions avec leurs hiérarchies et dogmes, qui figent la vie. La volonté, la conscience et la liberté sont des éléments suffisants du changement. Sans cela, nous retombons dans un abrutissement grégaire scandaleux où l’homme tombe dans la déchéance totale.
Pour conclure, Bertolt Breicht (dramaturge et poète allemand) dit à Marx (le Karl), s’adressant à l’homme : "J’ai découvert ce qui faisait de toi un esclave ; tu es ton propre flic. Tu es seul et unique responsable de ton esclavage. Toi et personne d’autre… Moi je te dis : Ton seul libérateur, c’est toi !"
Redresse-toi homme, debout ! (Rév d'Arès 1/1)... Libère-toi !
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Voilà un commentaire que certains de nos frères qualifieraient de "musclé" ! Merci, frère Chantal.
Quantité d'hommes — La Boétie est de ceux-là, mais d'autres aussi bien avant lui comme Diogène de Sinope quelque 1.900 ans plus tôt — ont protesté contre l'autoritarisme, la mise sous tutelle des humains, et ont lutté par le verbe pour la liberté. Inversement, les tenants de la loi et de l'autorité depuis des millénaires pensent que la liberté doit être très mesurée et que la liberté absolue est impossible. Nous en sommes toujours là.
Puisque vous aimez les citations, je vais dire deux mots d'un homme dont on parle encore assez peu: Michel Foucault, mort en 1984. Je suis loin de bien connaître la pensée de Michel Foucault, mais j'ai parfois noté chez lui des phrases qui font penser qu'il était un grands résistant, dissimulé comme tous résistants face à un occupant. Foucault se dissimulait sous la casquette de titulaire d'une chaire au Collège de France, ce qui l'obligeait de ne pas trop s'éloigner des idées politiques en vigueur officiellement, mais il ne manquait pas à l'occasion d'assener aux grands principes politiques des coups très durs. Je le cite: "La politque et l'économie ne sont ni des choses qui existent, ni des erreurs, ni des illusions, ni des idéologies. C'est quelque chose qui n'existe pas et qui pourtant est inscrit dans le réel, relevant d'un régime de vérité qui partagele le vrai et le faux."
Cette façon de parler montre combien sceptique était Foucault face à toutes les institutions qui tiennent l'homme sous tutelle étroite : Pouvoir, loi, justice, etc. notamment tout ce qui fait obstacle à la plus large liberté. Il lui arrivait de railler le flicage socialo-institutionnel des vérités reçues, notamment cette idée pontifiante qui dit que la liberté absolue est impossible et doit être combattue comme une dangereuse anarchie. Cette idée pontifiante est sans doute vraie dans l'état actuel d'une liberté tellement brimée que les gens ne savent plus être libres, mais ce n'est évidemment pas vrai dans le cadre général de l'espérance socio-humaine. Les hommes changeraient vite et sauraient vite gérer la liberté si celle-ci leur était largement donnée.
Michel Foucault n'allait sans doute jusqu'à prétendre comme Nietzsche que le non-vérité opposée à la vérité autoritaire est une condition de l'existence humaine, mais il n'était pas loin d'entrer dans cette zone métaphysique. Nous vivons dans un monde où seuls sont réputés parler vrai les gens qui s'expriment conformément au discours du moment. Ce n'est pas notre cas et notre aura anarchisant gêne évidemment notre mission, mais nous poursuivons dans ce sens "musclé".  Foucault disait en privé que Nietzsche n'était pas un philosophe de la vérité, mais un philosophe du dire-vrai... Dans l'ambigu on ne fait pas mieux. J'ose penser que Michel Foucault aurait dit quelque chose dans ce genre à notre propos.
Mais bon ! je ne reste pas trop longtemps sur ce thème, car on va nous prendre pour des révolutionnaires, que nous ne sommes pas.

30oct17 190C39
La liberté est une décision du cœur.
Je décide de ma liberté ou je la soumet à une situation, à une circonstance, je l'engage ou je l’endors, mais j'en suis toujours le maître parce qu'elle est moi. Elle ne dépend d'aucune morale, d'aucun système. d'aucune idéologie.
La liberté qui se promène dans la tête n'est qu'un leurre, on courre toujours après sans jamais l'atteindre. Le monde à été conquit par la liberté, elle a enfanté du bien ou du mal, mais c'est cette impulsion qui justifie l'homme. L'amour lui-même ne serai rien sans la liberté, parce que seule la liberté donne l'action et l'amour ne fleurit que dans la synergie.
Je décide de ma liberté. Un peuple ne peux pas décider de sa liberté, il peut en avoir l'intuition, mais elle restera toujours au niveau de l'individu quand il décide de la vivre dans la vertu et dans le cœur.
Si le monde doit changer ce sera dans la liberté du bien, ré-injecté de cœur en cœur, par le travail patient de cet étrange personnage qui a pour nom pénitent et qui bouleverse toutes ses structures et toutes ses certitudes. Amen.
Angel C.-D. de Genève en Suisse

Réponse :
C'est beau de dire que "la liberté est une décision du cœur," mais cette façon de voir pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Il y a dans cette phrase de votre commentaire du vrai et du faux, à mon avis, selon comme on voit le cœur.
Le cœur comme siège des émotions et des sentiments est libre absolument, on ne peut pas plus libre. Un prisonnier dans sa cellule et ses chaînes reste totalement libre de ses sentiments et émotions, même s'il les cache sous l'impassibilité, sans qu'il est à en décider. Ici je dis que la liberté ne saurait être une décision du cœur, car le cœur ne décide jamais de ce qu'il ressent.
Mais existe-t-il des situations dans lesquelles le cœur pourrait décider ? C'est à cela que votre commentaire m'invite à penser. Peut-être, par exemple, quand il faut décider de ce qu'il faut faire d'un humain qu'on ne peut qu'aimer — un humain qui a conquis notre cœur — et qui se trouve dans une position d'accusé, comme par exemple, en ce moment, Carles Puigdemont, président de Catalogne. Autrement dit, le cœur — mon cœur en tout cas, car j'aime cet homme-là — face à un cas difficile. Il a été démocratiquement élu et on parle de le jeter en prison pour rebellion ? Mais n'a-t-il pas été démocratiquement élu comme oartisan connu, très connu, de l'indépendance catalane ? Où est dans ce cas la forfaiture qu'on peut lui reprocher ? Il est innocent à mes yeux, mais ce n'est pas ainsi que le pouvoir de Madrid le voit. C'est le dilemme le plus aigu du moment. Combien je souhaite, comme vous le dites, que le pouvoir de Madrid décide selon le cœur et non selon sa loi. Ici, vous avez raison de dire que "la liberté est une décision du cœur."
Comme quoi, le thème de la liberté peut nous entraînet dans des réflexions difficiles.

30oct17 190C40
Le son limpide d'une note de Vie, le Vent et la Lumière (12/4) de ma prière m'amènent vers les reflets des roches (27/6), celui [le son ?] des âmes libres comme auprès des regards tristes ...
Parfois, une âme invitée pense dire "oui" à la Vie, elle s'éloigne librement ; certains se libèreront infiniment... nul(e) ne peut savoir!
Si léger est le Souffle d'un instant de délivrance aussi léger que la chevauchée sauvage d'un poulain agile délivré de ses harnais (10/10), de sa lourde peur d'être à nouveau emmuré, arnaché... Il est parfois très difficile de vivre avec intensité cette Vie à laquelle nous sommes appelés !
Mais il y a quelque chose du Fond qui imbibe cette Vie, quelque chose mû par la douceur de son Eau (Rév d'Arès 18-5, 20/1-7, i/13-14), Son Eau (xLvii/10) pure, Son Eau claire (xL/6).... et vive.
Nos bras sont bleuis, la peine est lourde, envahissante, et parfois elle s'entête lourdement comme pour déraciner l'être que je suis. Mais dans la souffrance, un Souffle imprègne mon être comme si quelque chose disait intérieurement : "Ne pars pas ! Je suis là, tu n'es pas complètement seule. Sois en paix !"
Quelques uns veillent.
Demeurons non éloignés des petites étincelles de Lumière, et laissons au loin le fracas tumultueux et leur bruit d'idéaux inaccomplis...
Sur nos efforts, un Jour (Rév d'Arès 31/8) se lèvera !
Et s'il est dur de parler maintenant ou d'écrire l'Amour de notre Créateur, celui qui nous anime (Rév d'Arès 17/7), il y a la Vie qui palpite même un instant bref, libre des harnais, (10/10), celle qui éteint le feu de l'indifférence, celui du mensonge qui ravive la difficulté. Le Souffle (xii/9-10-11) ne meurt pas !
J'ai lu récemment "La puissance de la douceur" d'Anne Duformentel. Son livre se termine par un saut au-dessus d'un vide : "le vrai" qui répond à : Tu dis "va !", la main va... Garde ta main ! le roi blanc ou le roi noir envoie l'enfant devant toi, Je suis ton dos, Mes Bras sont tes côtes..Ma Main va sur le bruit (qui) rend sourd, (elle le ) fend. (Rév d'Arès xxxvii/13-15).
Vous précisez dans vos écrits : "Mais cela n'empêche pas la prudence (Rév d'Arès 29/5, 35/10)", car Ma Victoire est déjà ta victoire (29/4) Mon Bras levé du tombeau arrêtera devant toi les moqueurs et les assassins, les faux témoins.
Trouver la bonne mesure est difficile dans un monde qui communique beaucoup par l'électronique et décide de plus en plus par mail.
Merci pour ce très courageux exemple, cela me rend triste de vous savoir si isolé.
Avec vous je prie et lutte.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Ce commentaire, ma sœur Danièle, je le comprends personnellement, j'assimile intérieurement son sens, mais son côté... comment dire ? hermétique, qui vous est coutumier, est ici une éloquente démonstration de ce qui dresse un mur invisible entre vos frères de Lille et vous. J'entends ici hermétique au sens de la façon de s'exprimer des Hermetica, de leurs gloses, de leurs explications fermées. Votre foi est immense et présente la simplicité de La Révélation d'Arès, mais elle s'exerce avec un côté mystérieux ou clos.
L'hermétisme d'Alexandrie n'était d'ailleurs pas seul à présenter une difficulté de pénétration spirituelle ou intellectuelle ; il y avait la kabbale chrétienne, le rosicrucisme, la pensée de Paracelse, la plupart des formes de l'ésotérisme occidental et j'en passe. Vous n'êtes évidemment pas dans cet hermétisme à tonalité magique, ésotérique, occulte, méta-métaphysique. Votre vie spirituelle suit en tous points la quête du salut qu'indique La Révélation d'Arès, la pénitence, mais vous l'exprimez dans une poétique close, intérieure, et la réponse des frères et sœurs non habitués est une sorte de méfiance, voire même d'hostilité.
Certes, cela représente pour vous une contemplation, une vue très personnelle du Bien, vous y exprimez ce qui pour vous est la beauté impérissable, mystérieuse, inexprimable, de la Vérité, mais je serais heureux que vous fassiez un effort de simplification, de banalisation, afin d'ouvrir ces vannes encore fermées ou à demi fermées entre vous et vos frères de Lille. Vous le pouvez, j'en suis sûr. La mission de Lille a besoin de tout le monde.
De plus, nous devons parler au monde avec simplicité afin que notre espérance leur soit facile à percevoir.
Ceci dir, ma chère sœur Danièle, un grand merci pour ce commentaire qui est très beau.

30oct17 190C41 
Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi. J'ai envoyé des commentaires à votre blog au moment de la crise des "droits changeurs" au mois d'août.
Je suis rentré à Paris pour quelques temps et je me remets à lire votre blog.
Cette entrée sur la liberté ou plutôt sur l'adjectif par lequel Jésus disait la liberté : Libre, m'intéresse au plus haut point. Avant d'y revenir je voudrais vous demander comment vous considérez la liberté d'Antoine B. quand il a carrément tourné casaque en passant de la foi de La Révélation d'Arès, qui est universelle, areligieuse, aussi étrangère au Coran qu'elle est étrangère à la Bible, à une façon de croire peut-être pas islamique mais en tout cas islamisante.
Autrement dit, comment voyez-vous l'attitude libre ou pas libre comme le poulain agile de vos frères et de vos sœurs ? Les bannissez-vous ou les écartez-vous comme dit cette phrase de La Révélation d'Arès: le traitre parmi eux, éloigne-le tout de suite [Rév d'Arès 37/9] ?
Christian T. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Christian, je ne bannis personne. Je n'écarterais que des traitres, des faux frères pratiquant un double jeu et nous faisant tort, par exemple nous clabaudant chez l'ennemi religieux ou politique, ou pire tentant de nous livrer à lui, car c'est cela un traitre.
Non, mon frère Antoine B. n'est pas un traitre. Antoine a pris la liberté, que je respecte, de s'éloigner du noyau de foi universelle du petit reste, mais non, ce n'est pas un traitre. C'est un frère pour qui je garde une amitié profonde et solide. Antoine est quelqu'un qui, pour le moment du moins, se trouve mieux dans le cadre plus étroit du Coran et de la culture musulmane que dans le cadre très large, universel, hors toutes religions, de La Révélation d'Arès au sens strict. La Révélation d'Arès ne fixe pas de doctrine qu'il faudrait respecter pour faire son salut. La Révélation d'Arès donne la pénitence comme sentier du Salut et à ma connaissance Antoine n'a pas abandonné la pénitence. Il a seulement pris un autre sentier, car ce mot sentier est au pluriel dans La Révélation d'Arès (25/5).
L'épanouissement des croyants me paraît être un souci qu'exprime de diverses façons l'Auteur Divin de La Révélation d'Arès. Je pense qu'Antoine se trouve plus épanoui dans un cadre coranisant et islamisant. Il n'a pas toujours été ainsi ; je l'ai connu bouddhiste et très axé sur le réincarnationnisme dans les années 80, mais la vie n'est qu'une longue ascension et il a pu prendre d'autres sentiers depuis trente-deux ans.
Chez nous il n'existe ni apostasie ni excommunication. De surcoît, être musulman n'est pas une faute ; c'est tout au plus une déviance, un recul. Il y a des Musulmans parmi nous. Sans doute, La Révélation d'Arès ne nous demande pas de devenir musulmans ou juifs, elle préconise seulement l'alliance fraternelle avec les Juifs et les Musulmans, mais Antoine est-il devenu musulman an sens strict ? Je ne sais pas. Le serait-il, il ne serait pas un traitre pour autant, car l'Islam est une de ces demeures du grand village d'Abraham !
Antoine, allez-vous me dire, a pris le harnais de l'Islam. Oui, c'est vrai. L'Islam est un harnais, le harnais des cinq piliers : chahada, cinq prières quortidiennes, ramadan, aumône, pèlerinage à La Mecque, mais il pourra toujours l'abandonner un jour ou l'autre pour retrouver l'ascension libre au sens que donne au qualificatif libre La Révélation d'Arès. Je le souhaite, mais je respect la liberté d'Antoine, dont je suis sans nouvelles. Cela me peine, mais je respect totalement son silence. C'est sa liberté.

02nov17 190c42
Je crois que la seule liberté que nous ayons sur cette terre c'est de faire ce qui est juste (Justice, Rév 1/5) selon le plan du Créateur. Car ce qui n'est pas juste ( 35/9), l'humanité dont nous sommes, l'apprend encore à ses dépens.
Et qu'est-ce qui est juste sinon l'action dans l'amour, par l'amour et toujours pour l'amour (25/7) du prochain comme de nous-mêmes.
Rien de bien nouveau dans ces simples mots tellement entendus, mais non encore accomplis. Ils rappellent pourtant le cœur de la vérité qui nous affranchira et changera le monde (28/7).
Guy I. de l'Hérault
Libérateur Suprême par Guy I.

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et pour l'image.
Oui, la justice et l'amour sont, bien sûr, des facteurs nécessaires de la liberté, mais ce ne sont pas les seuls.
Par ailleurs, l'accession à l'état libre au sens absolu que donne à ce mot La Révélation d'Arès est complexifié par le fait que le Père, s'il est, comme vous dites dans cette belle image, "le Libérateur Suprême", ne peut pas rendre absolument libre l'homme sans l'assentiment et les efforts de celui-ci, qui a été fait co-créateur. Autrement dit, le liberté absolue ne résultera que de la synergie, l'action coordonnée du Créateur et de la créature. Or, le plus gros problème aujourd'hui est que l'humanité, la descendance d'Adam, en est arrivée à ne tenir pour vrai que ce qu'elle souhaite croire.
De ce fait, chacun voit bien que l'humanité aujourd'hui qualifie de liberté les autorisations qu'elle donne par ses lois et non autre chose ; elle ne croit notamment pas du tout à la liberté absolue. Il en résulte que nous Pèlerins d'Arès, héritiers récents d'une pure Parole du Très Haut, sommes en total porte-à-faux avec la liberté des idées reçues. Déjà, sous les régimes des lois humaines, la liberté est un mot chargé de sens divers et de leurres multiples. Ces notions légalistes de le liberté visent déjà à de multiples fins toutes différentes les uns des autres ; on est donc loin d'accéder à l'idée, seulement l'idée, qu'un homme puisse être libre asolument (Rév d'Arès 10/10), que le monde comprend comme anarchiste absolu, c.-à-d. comme l'état de fous barbares ou chimériques à écarter absolument.
Voilà pourquoi je préconise qu'on procède doucement et que, pour commencer, on se rende libre de tous les préjugés afin d'écarter les risques de jugements hâtifs ou téméraires.

02nov17 190c43
Yechou [Jésus], notre frère, nous dit en substance : Ne vous amassez pas de trésors sur la terre où les mites et les vers font tout disparaitre, où les voleurs percent les murs et dérobent. Mais amassez vous des trésors dans le ciel, où ni les mites ni les vers ne font de ravages, où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur (Marc 6/19).
Et où est mon cœur est ma liberté, ce trésor . Liberté avant tout intérieure,subtile, spirituelle. Liberté intime de choisir mon destin, sortir du péché. Liberté introspective profonde qui fait émerger dans le monde physique la liberté d action.
La liberté de mouvement que semble nous offrir le monde des lois oublie (et c'est à notre avantage ) la source initiale enfouie de la liberté, qui elle est absolue, étincelle divine qui fait disparaître tout code, avec comme unique prescription, métaphore de l'Amour. Et bien sûr, par extension, la pénitence.
Libre d'aimer.
Balthazar E.

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, pour ce commentaire plein de foi.
"Le monde des lois" — loi des rats (Rév d'Arès xix/24) — ne nous "offre" pas "la liberté de mouvement", mon frère, le monde ne nous offre que des autorisations. Être libre au sens de La Révélation d'Arès est tout autre chose, mais vous montrez ici la grande difficulté qu'il y a à parler de liberté, mot qui recouvre un grand nombre d'acceptions.
Le langage humain ne dévoile pas la vérité profonde de l'Être. Bouddha et Shamkara n'étaient pas les quintes­sences de la liberté vivante absolue et éternelle. Descartes n'était pas la quintessence de la pensée rationnelle, Dostoïevski n'était pas la quintessence de la profondeur métaphysiques même si la question du libre arbitre, de l'existence de Dieu, la vérité sur le Christ et l'énigme de la condition humaine étaient au cœur de sa pensée, Victor Hugo n'était pas le fourrier de la compassion, aucun révolté n'est animé par un idéal sans tache. Rien d'humain dans l'état actuel de l'humanité pécheresse n'est transcendant.
Pour l'heure, le Père seul est transcendant, le Père seul est Libre au sens le plus absolu, car son Amour se déploie totalement selon sa Volonté (Rév d'Arès 12-4). Ce n'est pas le cas de notre amour de pécheur, amour jamais totalement maîtrisé par notre vouloir, toujours plus ou moins affecté par nos défauts et faiblesses personnels. De ce fait, l'amour n'est pas, loin de là, le seul moteur de la liberté terrestre des pécheurs les moins pécheurs, car je ne suis libre d'aimer que comme je peux aimer, selon mes moyens, qui ne sont pas les vôtres ni ceux de quiconque d'autre. Chacun poulain est agile (10/10) selon son agileté propre, court et galope selon ses forces propres vers son but propre, qui n'est jamais le But idéal que le Père fixa à Adam et que celui-ci perdit (2/1-5).
Autrement dit, j'aime votre pensée, mon frère, mais j'en souligne la relativité, non pour vous la reprocher, puisque je ne suis pas moi-même exempt de reproches et personne n'est empt de reproches, mais pour montrer que pour l'heure la liberté est au pénitent comme le soleil au marin, qui se dirige sur lui grâce à son sextant et sa montre, mais il ne l'atteint pas. Il ne l'atteindra par l'âme, comme le pénitent atteindra Dieu, quand il aura fait son long périple de purification, dont la très provisoire vie terrestre n'est qu'une étape.
Mais je vois bien que vous êtes en route sur le sentier qui vous mènera vers les Hauteurs Saintes. J'en suis très heureux, mon frère Balthazar.

02nov17 190c44
Cher frère Michel,
Voici un lien si cela vous intéresse pour télécharger l'article (liberté entre hier et demain) que je vous ai envoyé en format pdf, il devait être trop gros, désolé.
Fraternellement Daniel , prenez soin de vous.
Daniel C. d'Aquitaine

Pour lire ou télécharger :
Article "Liberté Entre Hier et Demain".pdf

Réponse :
Merci, frère Daniel, pour ce document que j'ai écrit dans "Le Pèlerin d'Arès" n° 3 de 1984. Vous me donnez l'occasion de le relire.

02nov17 190c45
Cela ne m'étonne pas que je sois hermétique.[voir réponse 190C40].
Je suis seule.
Je suis devenue électrosensible et j'ai eu, il y a trois semaines, de fortes douleurs au cœur, suite à un abus de mails successifs. Et j'e n'ai aucune aide. Je suis seule ; c'est-à-dire que je n'ai aucune visite aucun retour de ce que je fais ; je ne reçois pas  d'appel d'aucun(e) et je communique de moins en moins facilement.
Sauf sur le champ [en mission]..
Qoi qu'il en soit, il y eut une situation bloquée à laquelle j'ai pu faire face dernièrement avec courage. Il s'agit de deux eMails reçus d'Antoine B. qui souffre beaucoup de sa solitude. Je suis heureuse d'avoir pu lui répondre de mon amour fraternel, l'engager à pardonner malgré les reproches, les calomnies que j'ai reçus régulièremet de lui et autres, [malgré l]es accusations qu'il vous portait ainsi qu'à Jean Luc M. [de Lille].
J'étais apaisée de l'avoir engagé à vous demander pardon ainsi qu'à nos jeunes. J'étais apaisée d'avoir vu sourire mes frères et de partager ce sourire il y a une quinzaine de jours avec tous chacun leur tour et de partager un bon moment avec Charlie ce vendredi, de pouvoir partager avec mon fils ce travail  préparatoire à une Moisson pour le 18 Novembre pour promouvoir le prophète. J'allais y travailler encore.
Mais je souffre trops d'humiliations incessantes et publiques.
Je suis sûrement trop orgueilleuse, mais le décès de mon ex-epoux, mon fils Matthieu que je ne vois plus, toutes ces mises à l'écart que vous ne connaissez pas, car je ne voulais pas me plaindre me font trop mal !
J'arrête. Je suis fatiguée de cette solitude malgré les efforts que je fais (400 km par semaine et pas de permanence !). Voilà ce qui m'éloigne de tout !
J'aurai essayé de  devenir Pèlerin d'Arès  de 1990 à ce jour...
Pardon pour tout le tracas que je vous ai causé ainsi qu'à tous ceux que j'aime.
Avec vous malgré tout et Mon Créateur.
Je vous embrasse et je prie avec vous.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Non, ma sœur Danièle, vous n'êtes pas seule. Je suis là et je connais plusieurs de nos frères et sœurs qui vous aiment beaucoup. Je suis très heureux que vous soyez engagée dans le service du Pèlerinage en été. Personne ne m'a fait part de reproches à votre adresse. On vous sait un peu sauvage ou réservée, mais ce trait de votre nature est respecté à Arès, je vous l'assure.
Quant à la "solitude", je connais cela autant sinon mieux que beaucoup d'entre nous. On parle toujours beaucoup de la "solitude du prophète" ; c'est comme toujours par référence à Jérémie 16, mais le prophète parmi nous n'est pas que le frère Michel. Lui, il est le frère aîné (Rév d'Arès 16/1), mais les Pèlerins d'Arès du petit reste, dont vous êtes, ma sœur Danièle, sont les oisillons du faucon (xLv/14), prophètes aussi par descendance spmirituelle et donc toujours plus ou moins solitaires. C'est en quelque sorte leur couronne.
Êtes-vous "trop orgueilleuse" ? C'est une défaut bien répandu dans notre société huamine et nous l'avons tous plus ou moins, car l'orgueil n'est pas qu'une façon de se faire valoir, c'est aussi une défense contre tous ceux qui ne nous approuvent pas ou, pire, qui nous considèrent comme des minus habens. Je veux dire que l'orgueil, qui est de la fierté un peu au-dessus de la moyenne, est une manière d'exister quand on est incompris.
Quant à Antoine, merci de l'avoir "encouragé à me demander pardon", mais Antone n'a pas à me demander pardon. Pardon de et pour quoi, bigre ? Il pense faire son chemin de pèlerin d'Arès par l'Islam ou par un respect plus marque pour l'Islam plutôt que par le dépassement de toute attache religieuse, mais ce n'est ni un péché envers moi ni un péché tout court. C'est sa liberté et je la respecte. Je regrette seulement, mais ce regret m'est personnel, qu'il se soit éloigné du petite reste que je m'efforce de rassembler (Rév d'Arès 24/1) et qu'il suive un autre sentier que le mien, mais il est peut-être plus pénitent que moi et c'est l'important !
Je suis heureux que les relations commencent à s'améliorer entre vous et nos frères et sœur du Nord.

02nov17 190C46 
Cher frère Michel, juste prophète,
Avec cette entrée Libre vous rendez plus forte mon envie de me rendre libre, absolument libre !
Que de bonheur attend le monde changé, libre !
Vous avez écrit, je ne sais plus où, dans une annotation de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès ou sur votre blog : "Chaque matin, je me lève en me disant : 'Ai-je été hier meilleur qu’avant-hier ? Et je décide de me coucher ce soir meilleur que ce matin." C'est simple, mais puissant pour le pénitent qui ne cesse jamais, par son ascension dans le Bien pour le Bien, de se rendre libre.
C'est cela l'ascension, la transfiguration que votre entrée m'inspire.
Entrée après entrée, votre blog vibre des forces et synergies de votre pénitence, vibre de Vertu — Dieu en vous —, vibre des effets de votre recréation permanente de vous-même que vous n'avez jamais cessée, depuis quarante quatre ans, pour faire la Volonté du Père, pour guider le monde vers les Hauteurs Saintes où le Père nous attend tous (Rév d'Arès 40/5). J'en suis absolument éblouie.
Libre, vous l'êtes ! Et, c'est peut-être bien la raison pour laquelle le monde, dont les faiblesses sont immenses, vous maintient à l'écart de son règne sur la terre, refuse votre Alliance et vous laisse le Ciel, comme le dit le Père (Rév d'Arès 23/2).
Dans l'image qui illustre votre entrée 190 j'aime voir des oiseaux, confiants. Le Père les nourrit sans qu'ils aient à s'en inquiéter (Matthieu 6/26) et j'aime l'image du soleil, libre, il ne reçoit pas d'autorisation et il n'en donne pas. Le soleil, les oiseaux, leurs chants embellissent ma vie, ils me font du bien ; parfois ils me guident... ils sont mes amis.
Souvent dans ma mission, quand cela se présente, mon regard plongé dans le regard de la personne missionnée, proche d'elle intimement dans mon cœur, j'utilise l'image du soleil pour évoquer le Sermon sur la Montagne. Je lève mon doigt vers le Ciel, je montre le soleil (quand il est là) et je lui dis "regardez le soleil, il donne sa lumière et réchauffe tous les humains bons et mauvais sans exception, il ne fait pas de tri ! C'est cela la pénitence, la bonté, sans le moindre jugement, ni préjugés, ni tri, même celui dont la lèvre pue ou qui vous fait mal (Rév d'Arès xxii/8), aimez-le, pardonnez ses offenses.
Il faut bien que des hommes et des femmes prennent sur eux de commencer à installer en eux et dans la société la bonté pour ensuite l'inspirer ! C'est ce que le témoin des Évènements d'Arès, Michel Potay a commencé depuis quarante-quatre ans à installer et à sa suite, parce que le Bien qu'il installe inspire de suivre, des femmes et des hommes de plus en plus nombreux s'efforcent chaque jour d'être bons. C'est cela qui changera le monde (Rév d'Arès 28/7).
Alors, j'entends : "Oui, c'est vrai !" Maintenant, je rajouterai ceci : "Voyez le soleil, il est libre, il ne reçoit pas d'autorisation et il n'en donne pas". C'est fort, car se rendre libre de toutes autorisations, celles qu'on reçoit, celles qu'on donne et celles qu'on se fabrique dans sa tête n'est pas la moindre des libérations à entreprendre en soi !
Comme vous l'écrivez : "L'homme insurgeant, c'est simplement l'homme libre. Libre absolument" Tout cela va désormais m'habiter. Je vais notamment relire ces prochains jours l'article "Insurgeance" (Le Pèlerin d'Arès 1989) dans l'esprit de cette entrée Libre.
Je vous aime, vous et sœur Christiane, de tout mon cœur. Merci d'être là. Je vous embrasse tous les deux de ma très grande affection fraternelle.
Anne-Claire B. d'Île de France

Réponse :
Un grand remerciement, ma sœur Anne-Claire, pour ce beau commentaire.
Oui, les oiseaux du ciel (Matthieu 6/26) et le soleil sont libres absolument en cela qu'ils sont eux-mêmes sans contraintes.De ce fait, le Créateur nourrit le uns et donne sans compter son énergie à l'autre. L'homme, par contre, ne trouve sa nourriture qu'au prix de gros efforts et ne se réchauffe que par d'autres efforts, ceux d'allumer du feu, de se couvrir, de se loger, etc. Adam a voulu son indépendance mais elle lui coûte cher et cette cherté est toujours au-dessus de ses moyens ; de ce fait, l'homme est sans cesse en train de chercher comment améliorer son sort et il n'est jamais vraiment satisfait de ce qu'il a, qui est usable, périssable, temporaire. Être libre, au sens de La Révélation d'Arès, c'est en somme quitter l'indépendance qu'a voulue l'ancêtre Adam et revenir à la nature créée des origines. Certains vont dire que c'est être plus indépendant encore, mais on peut leur répondre : Non, c'est avoir la Vie au sens absolu.
Chercher la liberté absolue, c'est renoncer à la grisaille de l'Histoire qui n'est finalement qu'un cimetière de certitudes — puisque ces certitudes l'homme est encore, après des millénaires, en train de les chercher — pour retrouver la Vie absolue (Rév d'Arès 24/5). Sortir de l'Histoire c'est dès à présent sortir de la politique, de la religion, des systèmes. Pfut ! Nous avons du travail devant nous !

04nov17 190C47
Vous parlez ici d'être libre. OK, mais mes gosses n'arrêtent pas de me dire : "Patché, patché (je ne sais pas d'où leur vient ce mot italien) ! Laisse-moi libre de faire ceci ou de faire cela !" Mon mari s'énerve et me dit de temps en temps : "Fiche-moi la paix. Je suis libre, non ?"
Mais moi, est-ce que je suis libre de ne pas leur faire à manger, de ne pas faire le ménage, le linge ? Et j'ai mon travail comme aide-soignante et je suis pas libre de faire ce que je veux à l'hôpital.
J'ai l'impression que tout le monde veut être libre, mais que personne ne peut.
Libre, ce n'est qu'un mot, après tout.
Élisabeth P. de la Vienne

Réponse :
La vie est tellement contraignante ; tout le monde à un moment ou à un autre en a assez et rêve de s’émanciper. C'est le thème du film "Alexandre le Bienheureux". Les enfants rêvent qu’une fois adultes, ils ne seront plus obligés d’obéir, ils seront "libres" !
Sans aucun doute, ce mot-là, libre, est d'abord pris au premier degré, celui du rêve : délivré de toute contrainte, de tous ordres, d'horaire, de culture, de se laver ou ne pas se laver, de ne pas travailler, etc., ce qui est la liberté des clochards par vocation, mais liberté illusoire car je vois bien qu'ils ne sont pas libres d'échapper à leur misère, ce dont ils rêvent cependant. Libre est aussi pris au sens de délivré de tout pouvoir, de toute loi, ce qui est la liberté illusoire des révolutionnaires, qui se préparent à subir un autre pouvoir, d'autres lois. Libre est également le rêve secret de l'Arabe vivant dans un pays de religion et charia strictes, qui voudrait exprimer sa foi autrement que ne le fait le dogme officiel. Etc., etc. On ne peut dresser la liste des contraintes dont partout sur terre des hommes rêvent d'être libérés. Cette liste est infinie, parce qu'elle est la liste des impossibilités de la condition humaine dans ce monde tel qu'il est. Le malade est-il libre d'être en bonne santé, le vieillard libre d'être jeune s'il le veut, le Chinois libre d'être anglais, etc ?
Non, cette liberté, que je qualifierais de primaire ou d''immédiate, n'est pas à la portée de l'humain. Cela viendra après le Jour (Rév d'Arès 31/8), mais avant cela l'homme n'a qu'une seule liberté, celle dont parle La Révélation d'Arès. Celle-ci rappelle que l'homme est libre, absolument libre, de faire un choix primordial. L'homme est libre (c'est là que libre prend son sens absolu) de choisir d'être pénitent et moissonneur ou d'être autre chose, n'importe quoi. Autrement dit, l'homme n'est que libre de renoncer au péché et de faire son salut en contribuant  salut du monde, salut que La Révélation d'Arès appelle aussi changement.
Cette liberté-là n'est pas l'absence totale de contrainte et d'effort, elle est bien supérieure à cela ; elle est la liberté de changer de vie, donc, de nature. L'homme est libre de passer de l'ordre du mal à l'ordre du bien et cette liberté-là est bien supérieure, absolue, comparée à la liberté qu'on aurait, par exemple, de se refuser aux efforts qu'impose la pénitence. La Révélation d'Arès ne fixe pas de degré, de niveau, de liberté absolue, parce que les possibilités des hommes sont différentes ; elle dit seulement qu'il faut ne pas se décourager d'être pénitent, parce que c'est le découragement qui est impiété, mais non le fait d'en rester à tel ou tel niveau de vertu. Le Bien est la somme des biens personnels dont les humains sont capables si différemment les uns des autres.
C'est la grand leçon que donnait déjà le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) : L’essentiel est dans le choix de dire oui à ce qui fait le Bien tel que le définit tout le contexte du Sermon sur la Montagne — car le langage humain n'a plus de mots pour définir par un texte le Bien seul ; il n'y a que le contexte pour le laisser percevoir — et à rejeter ce qui fait le mal, à soi et aux autres. Je dis bien : à soi et aux autres pour montrer que l'amour est évidemment le socle de cette liberté-là.
L'homme est apte à comprendre la nécessité du Bien. Encore faut-il, me direz-vous, qu'il choisisse librement de devenir effectivement, activement, pénitent et moisssonneur (les deux sont inséparables chez un Pèlerin d'Arès du petit reste). Oui, ma sœur Élisabeth. C'est un problème pour la mission, faire sentir aux épis mûrs, plus nombreux qu'on ne croit, mais rarement décidés à être pénitents, qu'il faut discerner contrainte et contrainte : Subir la contrainte de la paresse ou s'obliger à la contrainte de la pénitence. Cela demande à l'épi mûr une autonomie active, autocréative, dont peu de gens sont capables sur l'instant. Autonomes face à l'impulsion ou à l'inertie des habitudes, du traintrain, de la paresse, voilà ce que nous devons parvenir à rendre les humains qui sont en potentialité d'âme. Tous peuvent s'y mettre un jour ou l'autre. À nous de provoquer ce démarrage !

04nov17 190C48
L’activité humaine : impôts, taxes, charges, réglementations en tous genres !
La mécanisation, l’automatisation des industries et des administrations pour mettre des hommes au chômage, même dans les pays tels que le Japon où la main d’œuvre ne fait pas problème ne sont pas une fatalité qu’apportent la science et la technologie. Elles sont calculées comme sont calculées les conditions de malnutrition et les freins mis au secours possibles dans les sociétés moins structurées.
Le chômage, l’agonie de l’esprit d’entreprise ne sont-ils pas provoqués par la déshumanisation de l’entreprise et de la recherche dominées par des capitaux gigantesques ? Les impôts qui s’alourdissent avec les dépenses d’état, sociales, ainsi que le coût de tous les ayants-droits. Une réglementation contraignante réduisant l’initiative et la création ?
Trop de technique cause de chômage, ou pas assez de technique cause la famine: Oppositions trompeuses, qui en assurant des pouvoirs divers, exaltent l’idée d’état ou d’industrie providence. On constate la multiplication des chômeurs. Ceci est un signe de l’arrêt et même du recul du progrès social. Il est douteux qu’un français sur quatre travaille et assure le produit national et la sécurité des autres, douteux que des hommes vigoureux maintenus dans l’oisiveté ne génèrent pas d’autres maux (révoltes, violences, alcoolisme, drogue, etc.
Toute société qui n’assure pas l’avenir de ses enfants est en péril. On a beau parler de modernisation industrielle de rattrapage dans le domaine des nouvelles technologies, le sous emploi à des causes beaucoup plus profondes. Celles ci provenant des structures de cette société. La solution ne serait-elle pas dans la libération du travail ? Si quantité de pouvoirs politiques, fiscaux et industriels disparaissaient, laissant la liberté totale d’offrir du travail a qui peut embaucher et aux salariés la liberté de demander de leur métier un salaire aussi prévoyant du présent que de l’avenir sans passer par les manipulations politiques et le commerce des assurances, il n’y aurait plus de chômage.
Il est temps de faire confiance aux hommes : ils sont capables de surmonter leurs imperfections, trouver la fraternité et la justice même d’employeurs à employés, qui ne sont pas forcément spoliateurs et spoliés. Pourvu que leur soit donné la liberté, en commençant par la liberté spirituelle : liberté de conscience, de choix, de responsabilité. "Travail et liberté" de Michel Potay.
Mary de Bretagne-Sud.

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, de rappeler ici un texte que j'écrivis je ne sais plus quand et que je n'écrirais plus aujourd'hui pour réduire les risques de confusions, inévitables autour du seul mot de liberté. Non parce que le texte que vous citez dit des choses fausses, mais parce qu'il parle de la liberté sous un jour différent de celui que je veux montrer par mon entrée 190.
Je parle ici de Libre uniquement, seulement, exclusivement, au sens spécifique que lui donne La Révélation d'Arès dans tout son contexte.
Dans ma réponse à Élisabeth P. de la Vienne (190C47) je m'efforce de faire comprendre comment je voudrais que mes frères et sœurs comprennent le qualificatif Libre. Je vous invite à la lire attentivement.
Ceci dit, je dois bien convenir qu'on peut aussi, faute d'autre mot, voir le qualificatif libre dans le sens où l'entend votre commentaire. C'est un très pénible problème de langage. Avez-vous remarqué que le mot libre n'a pas vraiment de synonyme(s) en français ? Les synonymes qu'on essaie de donner à libre ne sont pas des synonymes en fait : Affranchi, indépendant, autonome, délibéré, émancipé, délivré, indompté, inconditionné, informel, inoccupé, libertin, licencieux, osé, permis, souverain, volontaire, et j'en passe, ont en fait d'autres sens. Libre est comme amour, il n'y a qu'un seul mot pour quantité de sens différents.
Je dois donc bien convenir que le mot liberté est aussi à considérer dans un sens économique, comme vous le faites ici. J'ai donné sur ce point mon opinion en évoquant les petites unités souveraines ailleurs dans ce blog : La gestion d'une société dont les membres, vivant en petit nombre, parviendraient à plus de justice sociale, plus de fraternité, en devenant libres par rapport aux contraintes qu'impose la vie très compliquée, pétrifiée, stéréotypée des grandes masses. Ici libre a  un sujet différent de Libre, titre de cette entrée 190.
Le mot libre entre aussi dans tellement de concepts différents comme libre service, libre échange, libre pensée, libre arbitre, etc.

04nov17 190C49
Chacune de vos paroles me remet sur le droit chemin au bout duquel devra fleurir la couronne du monde enfin changé [Rév d'Arès 28/7].
Béni soit Dieu en tout temps, maintenant,toujours, dans les siècles des siècles !
Guy I.de l'Hérault

Réponse :
Merci, mon frère Guy, d'avoir accepté ma réponse à votre commentaire précédent 190C42.

04nov17 190C50 
Hier, je regardais les infos à la télévision concernant l’après état d’urgence annoncé, ce que prévoit la nouvelle loi antiterroriste : assignation à résidence, perquisition, fermeture des lieux de culte. J’écoutai avec attention, le journaliste et Gérard Collomb ministre de l’intérieur, la France ceci, cela, comme si la France était un être vivant, mais, tout cela ce ne sont que des idées et les idées matérialistes ne sont pas la Vie, ce ne sont que morale, alors que la Vie, c'est un fait social tout comme l’Amour, c'est l'image et ressemblance active, rayonnante (Genèse 1/26). J’avais beaucoup de tristesse à écouter, ces politiques qui nous font croire que la solution au Mal est dans la loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
Les premières Paroles de Jésus dans La Révélation d’Arès :
Redresse-toi, homme Michel, debout
Cesse tes pleurs et ton tremblement!
Que cesse ta honte; Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf. (1/1)...

C’est l’appel à entrer en pénitence (Rév Arès 30/11), ce que nous appelons la déculturation. C'est l'appel à se rendre libre du système.
Je me souviens à l’enseignement qua vous avez donné à l'Espace des Peupliers à Paris (1995/96/97), lorsque vous disiez : "Il y a pire que l’exploitation de l’homme par l’homme, il y a le conditionnement de l’homme par l’homme." Étienne de la Boétie disait : "Les tyrans ne sont grands que parce que nous (le peuple) sommes à genoux ", le premier tyran étant nous-mêmes et nous pouvons en finir par l'exemple de la pénitence, ne nous mettons pas à genoux, ne nous couchons pas devant le Mal.
Tout de La Révélation d’Arès nous appelle à être libres comme le poulain agile (Rév Arès 10/10).
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Oui, La Boétie a exprimé certaines pensées intéressantes sur la liberté, mais puis-je faire remarquer que dans sa phrase que vous citez ici, la liberté n'est pas évoquée. Ce qui est évoqué est seulement "la grandeur des tyrans" qui est proportionnelle à l'agenouillement des peuples. On est dans un autre registre.
De même, votre évocation de l'émission télévisée concernant la loi antiterroriste ne concerne pas la liberté vue par la loi. Vous remarquerez que la liberté n'est pas le cadre dans lequel le terrorisme est évoqué par les politiques, les journalistes, l'opprobre populaire, etc. Le terroriste djihadiste n'est pas tué par la police, ou jugé et condamné, parce qu'il s'est senti libre de tuer au Nom d'Allah des infidèles qui eux se sentaient libres de vivre sans Allah, il n'est pas poursuivi parce qu'il n'avait pas l'autorisation légale de semer la terreur. Il est honni pour une tout autre raison, il est honni parce qu'il est dangereux comme une tornade ou une guerre est mortifère. Les questions de vie ou de mort ne font pas intervenir la question de la liberté.
Pour cette raison je me demande pourquoi vous avez posté ce commentaire qui, tout bien considéré, ne concerne pas la liberté. Néanmoins, je me dis que vous avez malgré tout posté ce commentaire, parce que dans votre idée il y avait dans son contenu un rapport avec la liberté. Et ce fait m'incite à penser... à penser que l'idée de liberté reste vague, très vague même, dans l'esprit de mes propres frères du petit reste
Ça m'interpelle. Il y a dans concernant la liberté une confusion profonde qu'on retrouve ici comme ailleurs. Or on ne peut confondre la liberté banale, vague, à laquelle pense le commun des mortels, et la liberté absolue dont parle Dieu dans La Révélation d'Arès, car quand Jésus me dit : Redresse-toi, homme Michel, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement, etc. il sous-entend dès ce moment : "Mais tu es, homme Michel, absolument libre de ne pas te redresser, de ne pas cesser tes pleurs et ton tremblement, tu es libre de t'enfuir de cette pièce, d'aller te réfugier sous tes couvertures dans ton lit, libre de ne pas monter sur Mon Parvis (Rév d'Arès 2/16). Seulement voilà, moi Jésus, Messager du Père, je viens te rendre libre (10/10) de Le suivre, d'être pénitent, car là est la véritable libération !"
Cela me rappelle, à propos de la liberté, le test dit des marshmallows (pâtes de guimauve, friandises très prisées par les Américains). Pour ceux qui ne connaissent pas, je rappelle que c'était un test inventé par un psychologue du nom de Mischel, professeur à l'université Stanford (USA) vers les années 70. Trois marshmallows ou pâtes de guimauve délicieuses étaient posés devant un enfant. S'il avait une conscience assez libre pour résister à l'envie de manger plus d'un seul marshmallow, il obtenait par la suite les deux autres en guise de récompense. Le scientifiques analysait la durée pendant laquelle chaque enfant résistait à la tentation. Le scientifique quelque vingt ans plus tard parlait aux parents des enfants leur demandait ce que l'enfant était devenu et il notait que les enfants qui avaient résisté à la tentation de manger plus d'un seul marshmallow étaient ceux qui avaient le mieux réussi leurs études et prit le meilleur départ dans la vie. C'était une façon on ne peut plus matérialiste de considérer la liberté comme une aptitude cérébrale, l'aptitude innée à la liberté de se maîtriser. Eh bien, c'est, si je peux m'exprimer ainsi, le contraire de cette aptitude du cerveau matérialiste libre de décider que vient nous offrir La Révélation d'Arès. Celle-ci dit à l'homme quelque chose comme :"Homme, tu n'est pas matériellement, rationalistement, libre de faire ce que tu veux en ce monde et quand tu te crois libre, ta liberté est très limitée, mais moi je viens te rappeller qu'il est une chose dont tu es totalement libre, libre comme le poulain agile libre du harnais, c'est d'être absolument libre de la pénitence qui change ta vie et qui changera le monde. Cette liberté-là, tu l'as, tu l'as absolument. C'est la seule liberté absolue dont tu disposes aujourd'hui. Par elle, tu peux non seulement changer ta vie et changer le monde, peut-être même l'univers, parce que tu es mon Enfant, tu es co-créateur."

05nov17 190C51
Qu'y a-t-il de plus important et de plus naturel que la liberté pour l'homme ?
Dans ces conditions, pourquoi l'homme chérit-il tant ses chaînes? Questions passionnantes autant que dramatiques, si on regarde l'histoire des hommes.
Le héros, de tout temps, n'est-il pas celui qui s'affranchit des codes pour surmonter les obstacles et trouver sa propre voie avec volonté et courage ? Ne reste t-il pas au fond de chacun ce désir ardent d'être héroïque, de vivre cette intensité, d'aller au bout de soi-même et en même temps de partager cela avec tout un groupe humain ?
Regardez les Amérindiens, spirituellement libres, ils allaient où ils voulaient, faisant un avec la nature, ils n'avaient pas de structure sociale très contraignante et étaient réputés pour avoir fait preuve de sagesse et de bravoure. Lorsqu'ils furent soumis à la culture des Européens, forcés de vivoter dans des réserves, d'abandonner leurs croyances, ils furent nombreux à dépérir, se perdant dans la drogue ou la boisson. Parce qu'ils avaient conscience, pour l'avoir vécu, que la Vie c'est la liberté. Il n'y a rien de plus naturel que vivre libre.
Alors pourquoi l'homme accepte-t-il de vivre en-dessous de lui-même ? Le goût de la sécurité, la peur de l'inconnu, la tradition (ou culture) l'empêchent de réfléchir à la société et à sa propre condition apparemment. Du pain et des jeux continuent à lui suffire. Les mensonges des dominateurs créent des illusions dans les têtes faibles, leur faisant prendre des vessies pour des lanternes. La paresse, la peur et le goût de la sécurité leur font accepter ces mensonges tout en sachant bien souvent que ce sont des mensonges.
"Les tyrans n'existent que par la complicité de leurs sujets, Il suffit qu'ils s'en détournent" disait La Boétie dans son fameux "Discours sur la servitude volontaire". "Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libre !" Les hommes finiront bien par comprendre cela: qu'ils sont beaucoup plus grands et importants qu'ils le croient. Ils sont des héros en attente.
La liberté absolue n'est pas pour aujourd'hui, le monde la refuse encore. Elle ne naîtra que de la vertu des hommes. "N'est libre que celui qui peut tout sur lui-même", Montaigne avait raison. "Un homme libre ne prétend dominer personne" dit Berdiaev, philosophe russe chrétien que je ne connais presque pas, mais que j'approuve aussi. Pour l'instant, pour être libre il faut surtout lutter contre les peurs, les préjugés qui nous limitent et aussi contre la surdité du monde qui n'entend et ne voit pas que l'amour et la liberté sont les seules "lois" qui méritent d'être suivies. L'amour évangélique (devoir et sagesse) ne peut s'épanouir que dans la liberté absolue.
À 17 ans, j'ai eu la certitude que la vie était éternelle, car notre conscience peut concevoir l'éternité et l'infini, il n'est donc pas concevable que nous n'y accédions pas. Je comprends seulement maintenant que pour accéder à cet infini et à cette éternité, il faut aimer toute la Création et donc toute l'humanité puisqu'elle en fait partie. Être entièrement libre de toute peur, de tout préjugé, de toute rancune et autres limitations de mon esprit: la dualité s'efface et laisse place à une paix et à un bonheur simples, mais que je crois éternels.
Aimer toute l'humanité revient à aller à la rencontre, chercher à comprendre, tenter se mettre à la place de celui qui semble différent et pour finir ne plus voir les différences qui sont souvent circonstancielles mais les points communs qui sont bien plus importants. Souvent, je pense aux dominateurs, ceux qui prennent des décisions en sachant qu'ils vont créer la souffrance, le désespoir, la mort (guerre, licenciements, spéculation etc…), Comment en sont-ils arrivés à croire que ce sont eux les hommes dignes de vivre et que les autres ne valent guère plus que du bétail qu'il faut réguler. Je pense qu'ils n'ont pas reçu d'amour durant leur enfance et leur adolescence, qu'ils ont vu le monde tout de suite comme une arène où il faut être le meilleur ou mourir, sinon ils auraient compris, en le vivant, que le respect de la liberté et l'amour sont essentiels. Ils sont à plaindre ces dirigeants, car ils sont seuls sur leurs trônes. IL nous faut faire comprendre aux hommes que le Créateur de la Vie est le libérateur suprême, dites-vous, ce qui me rappelle encore La Boétie : "Il n'est rien de plus contraire à Dieu que la tyrannie". Se recréer à l'Image et Ressemblance du Créateur de la Vie, c'est se recréer libre, intelligent et aimant. Ainsi, nous retrouverons une conscience sans limite et ne serons plus jamais seuls ni malheureux.
Françoise L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous écrivez ces lignes belles et qui sont significatives des aptitudes que vous aviez de devenir un jour un Pèlerin d'Arès du petit reste : "À 17 ans, j'ai eu la certitude que la vie était éternelle, car notre conscience peut concevoir l'éternité et l'infini, il n'est donc pas concevable que nous n'y accédions pas. Je comprends seulement maintenant que pour accéder à cet infini et à cette éternité, il faut aimer toute la Création et donc toute l'humanité puisqu'elle en fait partie. Être entièrement libre de toute peur, de tout préjugé, de toute rancune et autres limitations de mon esprit: la dualité s'efface et laisse place à une paix et à un bonheur simples, mais que je crois éternels."
Vous trouvez ici la bonne jonction entre la liberté et l'amour : "Aimer toute l'humanité revient à aller à sa rencontre."
Merci, ma sœur Françoise pour ce beau commentaire.

05nov17 190C52
Voici deux textes écrits il y a une douzaine d’années et qui appartiennent à un ensemble poétique en quatre parties (renommé récemment "Renaissance"). "Cheminement" et "Baptême" en constituent la troisième et la quatrième partie.
Ils ont à voir avec le thème de votre entrée "Libre". J’ai publié le poème "Cheminement" sur ma page Facebook, ce qui a suscité une question intéressante et une réflexion de ma part que j’aimerais pouvoir vous adresser dans un second commentaire, si vous le permettez.
J’ai bien conscience que ces deux textes associés représentent une certaine longueur, même si leur facture diminue de beaucoup leur dimension réelle. Vous publierez ce que vous pensez le plus juste dans le cadre de cette entrée.
Je vous embrasse de tout mon amour et de toute ma reconnaissance fraternels.
Didier D. du Pays Catalan
Cheminement

La liberté d’Adam…
Je ressens dans mon être
Comme un frisson immense,
Comme une onde enivrante
Qui traverse ma chair,
Poussant de l’intérieur
Contre les portes closes
De mes yeux, de mon cœur, de mon intelligence.
Cependant, rien de plus.
Cet élan, cet envol à peine balbutié
Se brise sur les murs
De ce vide invisible,
Ce vide épouvantable,
Aujourd’hui ordinaire,
Que Tu laissas en nous
Quand nous T’abandonnâmes.

La liberté d’Adam !
Je la voudrais si simple,
Pour mes enfants et moi,
Si légère et commode,
Comme une liberté de géant infantile,
Une liberté d’aigle planant dans le vent tiède,
Sur le jardin d’Eden…
Avec tous les matins
Et tous les crépuscules,
Sur tous les océans,
Pour dévider le temps d’une vie d’immortel,
Et pas d’autre souci
Que celui d’être heureux ici et maintenant,
Comme pour cet aïeul qui avait ce génie,
Simplement, par essence.

Pourtant, je ne peux croire
Que cette liberté ne fut que fantaisie,
Jeux, voyages, farniente
Et, pour tout dire, égocentrisme niais.
Comme si Dieu, pour son plaisir,
S’était offert un animal élégant et fragile,
Ouvré comme un bijou,
Posé sur son coussin d’azur et de sinople,
Enfermé dans sa cage de gaz translucide,
Afin de l’admirer dans la fraîcheur du soir,
Entre deux promenades
Autour de l’univers.

Un frisson me reprend
Qui creuse ma conscience.

Dieu n’est pas un esthète
Contemplant son travail,
C’est l’Éternel Aimant
Qui crée, recrée sans cesse
Et Qui nous veut de même,
Aimants et créateurs !
La liberté d’Adam ne venait pas d’un manque,
D’un espace à combler
Au gré de ses caprices,
Mais de ce lien d’amour
Nourri de part et d’autre,
Entre lui et Le Père.
Parce qu’il est aimé et qu’il aime en retour,
Parce qu’il est créé et qu’il crée à son tour,
Adam n’existe pleinement
Que dans la liberté d’une œuvre à accomplir.
C’est une liberté qui n’est pas de repos
Mais de dépassement,
De construction constante et d’incessant amour.
Tout reste alors à faire :
Apprendre avec patience
A user droitement des Dons qui lui furent faits (Rév d'Arès 12/7),
Vivre en compagnon d’Ève,
Bâtir un peuple frère avec ces hommes simples
Qu’il croise dans les steppes ou les forêts profondes,
Cultiver le Jardin de la vie spirituelle…
Oui, Adam n’est pas la fin,
Mais le commencement
D’un monde à inventer.
Tout était à construire de la Maison Que Dieu
Souhaite pour Lui sur terre et dans le cœur de l’homme.
Et tout reste à construire !

Mais je n’en vois pas plus…
A mon esprit chargé du poids de l'atavisme,
Enclos dans la culture et dans les habitudes,
Cette liberté-là est presqu’inconcevable.
Ma volonté d’aimer et de devenir bon
Entravée dans les rets de la nervosité
A besoin d’une paix et d’une force neuve,
Pour sortir des tunnels où les humains sommeillent
Et gravir les sentiers qui porte vers les cimes
Où le grand Vent m’appelle.

Cette liberté-là ne m’est pas accessible,
Mais vibre dans mon cœur comme une certitude :
Ma renaissance passe par l’alliance avec Dieu !

IV
Baptême

Alors, d’accord, Seigneur, d’accord !
Du fond du cœur, d’accord !
J’accepte cette Alliance
Que Tu offres, Fidèle,
Depuis mille et mille ans (Rév d'Arès xLiii/6)
J’accepte Tes Conseils, Tes Recommandations ;
J’accepte Ton Projet,
Ce Projet de bonheur et de perpétuité,
Sur cette terre bleue où Tu nous as semés.
J’accepte Ton Amour Qui attend mon amour
Et mon "oui" et mon pas
Lancés à Ton Adresse.
J’accepte que Tu entres
Dans la maison obscure
Qui s’appelle mon être
Et que Tu y habites,
Pour y mettre le Feu.

Oui, Seigneur, c’est d’accord !
J’accepte de me faire comme un petit enfant,
Devant cette Parole Qui sourd de Ton Esprit.
J’accepte de Te croire,
Et de laver mon cœur et mon corps et mon âme
En priant dans Tes Livres
Et en accomplissant les Mots Que Tu prononces
En empruntant ma voix.

J’accepte de T’offrir ce que Tu m’as donné :
Mes mains, mes pieds, ma vie,
Pour retrouver de Toi la Parenté profonde,
L’Image et Ressemblance
Qui peine et Qui languit
Dans la cage de fer où mon ego l’enferme.
Sous cette lourde toile
Crasseuse, opaque et laide
Qui habille la cage,
Qui pourrait deviner que bouillonne une Source
Où mon âme se baigne, quand mon ego s’endort ?
Même moi, sans Ton Cri,
Je ne l’aurais pas pu.

Alors, amen, Seigneur, amen !
Du peu de liberté qui reste sous mes chaînes,
Mais de toute ma Liberté,
Du peu d’entendement qui couve sous mes cendres,
Mais de tout mon entendement,
Du peu de volonté qui campe sous mes peurs,
Mais de toute ma Volonté,
Je Te dis "oui", Seigneur, me voici :
Mal fagoté dans mon ego,
Appesanti par mon ego,
Pourtant à Ta Disposition !

Je serai maladroit, lent et lourd, je le sais,
Parfois même rétif, mais je serai en marche.
Et, avec Ton Secours,
Mon ego fanera,
Comme la peau brillante
Des vacanciers bronzés
Qui finit en poussière
Sous les meubles de plage,
Avec les papiers gras.

Alors, sous les lambeaux de mon ego,
Renaîtra la peau neuve,
La peau vivante et nue
De mon intégrité,
Cette intégrité d’âme et de corps et d’esprit
Qui fait de moi un dieu possible,
Un dieu fondu en Toi,
Pour poursuivre avec Toi
Ma propre création et celle du Jardin
Que Tu nous as confié.

Didier D. de Catalogne Française

Réponse :
"Oui, Adam n’est pas la fin, mais le commencement d’un monde à inventer," dites-vous. Je ne comprends pas. Si je lis bien attentivement La Révélation d'Arès, je ne vois pas Adam comme ça. Pour moi Adam est l'homme qui avait tout : l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26), et qui a repoussé le Dessein du Père et tout détruit pour suivre un autre système de son invention. Comme il était créé libre, il pouvait commettre librement cette faute, et la faute libre a pour nom péché. Les théologiens ont appelé cette faute très grave la chute.
Aussi, pour moi, Adam n'est-il pas le créateur d'un "monde à inventer", mais le créateur d'un monde à changer, comme dit La Révélation d'Arès (28/7), afin qu'il revienne au Bien. Autrement dit, il ne faut pas "inventer ce monde," mais le détruire pour qu'il n'en reste plus rien et que renaisse Éden.
Je ne comprends pas ce poème, pour moi fait de contradictions, que je ne parviens pas à relier à la Parole d'Arès, mais je ne suis ni très malin ni très sensible à l'art, comme tous les esprits grossiers, mais je l'affiche, parce que vous l'avez écrit avec votre cœur, plus lyrique que vrai, mais n'est-ce pas le propre de la poésie ? Celle-ci est l'art de varier la récitation pour lui donner un air un peu fantastique, parce que l'expressivité de la forme est dans l'esprit du poète supérieure à ce que les mots disent. Je ne suis pas poète et, de plus, assez mauvais en art, en général, alors j'affiche votre œuvre que d'autres comprendront et apprécieront probablement mieux que je ne peux le faire, étant déficient dans ce domaine.
De plus, je ne vois pas très bien non plus le rapport entre ce poème et mon entrée Libre.
Mais je suis un homme fruste et rustre, pour qui la foi n'a rien de poétique, bien au contraire. Un poète peut parler d'une fleur en un sonnet de quatorze vers, mais pour moi une fleur est une fleur : deux mots.

05nov17 190C53 
Comme vous savez, j’ai donné un certain nombre de conférences sur la liberté à la fin des années 90 et au début des années 2000 dans le cadre de nos missions. Bien qu’étant passé à côté de la liberté spirituelle, j’y repense aujourd’hui avec un sourire indulgent. À quel sujet immense m’attaquai-je en candide ! Immense ? La liberté n’a pas de dimensions, c’est elle qui ouvre toutes les dimensions de l’espace et du temps, parce que je la vois comme le déploiement même de l’Être sans contrainte.
En devenant pèlerin d'Arès, j’avais bel et bien activé ma liberté, absolue bien sûr, puisque c’est la seule qui soit, j’en étais certain. Mais qu’en dire ? Elle me semblait si évidente, si naturelle, que je n’en avais rien à dire ou pas grand chose, je ne pouvais à l’époque en aborder le sujet qu’en négatif, par opposition aux tranches que le monde du péché y a découpées, qui font la pluralité des libertés, en particulier sous ses formes sociales, politiques et philosophiques.
Le sujet me passionne toujours mais sa coïncidence avec soi le rend difficile à cerner. Rétrospectivement aujourd’hui je vois ma rencontre avec la Parole — La Révélation d’Arès) — aussitôt suivie de mes premiers repentirs, pas si faciles (Rév d'Arès 26/1), comme une sorte de "saut dans l’abîme". Ce "saut" figure un raccourci prodigieux par lequel d’animal pensant je passai à l’âme. Ma liberté joua dans l’autorisation première de me jeter dans l’inconnu, en casse-cou, puis tout s’opéra à mon insu par une sorte de court-circuit fulgurant des contingences mondaines. Il me faudrait ensuite du temps et des efforts pour me "rattraper", me comprendre, assimiler le changement d’orientation de ma vie et le poursuivre en conscience.
Ce saut, ce raccourci, me fait penser à ces trous de vers que certains astrophysiciens imaginent dans l’espace-temps. Il y a dans la psyché humaine des passages du même ordre par où peut s’opérer une connexion instantanée et fugitive avec l’Origine, le Père. Une mise à nu du moi terrestre qui squeeze [= pressure] tout ce qui est phénoménologique.
Je vois la liberté absolue comme le gardien de ce saut dans l’abîme.
Parce qu’elle est la cause du péché, ce choix d’être indépendant de Dieu, la liberté est le seul don divin qui conserve du même coup le pouvoir rédempteur. N’est-ce pas par un choix inverse que s’amorce notre Retour (Rév d'Arès i/1) ? Par-delà le miroir aux alouettes des mille libertés scintillantes qui sont ses travestissements, la liberté absolue m’apparaît tel un joyau, le seul don encore pur en nous, qui, assisté du don de création (qui, lui, fait où on lui dit de faire), permet la pénitence. Pénitence qui ressuscite peu à peu les autres dons pervertis par le mal que sont l’amour, la parole et l’individualité.
Je dis liberté mais ce mot, en tant que concept, s’extériorise déjà de moi, il s’inscrit dans le bruit (Rév d'Arès vii/8-14) qui a tout envahi, tandis que l’adjectif libre (10/10) appliqué à la Parole sans les harnais, est bien plus parlant, puisqu’il induit aussitôt son application, un agir libéré de toute contrainte pécheresse. L’homme qui cesse de pécher (30/11) retrouve Dieu en lui, autrement dit le Libre par excellence. Il est à ce sujet intéressant de constater que libre est à la fois le but et le moyen.
Celui/celle qui ose le saut dans l’abîme agite aussitôt ses moignons d’ailes, veut voler (Rév d'Arès xLiv/06), c’est spirituellement instinctif. Il ne les développe que par un apprentissage patient : la pénitence, par lequel il s’apprivoise alors comme être en mutation. Parce que l’abîme n’est autre que son propre vide d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence, de partage, où il ne peut y voler que si amour, pardon, paix, intelligence, partage... reviennent comme un Air nouveau où les ailes de l’aigle-frère peuvent battre, prendre appui, où il finira un jour par se rire du vertige (33/5).
Ce saut n’est pas si difficile, il suffit juste de foi, de courage et avant tout, de la liberté de l’oser. Soit, du point de vue du monde, d’un peu de folie aussi.
Claude M.

Réponse :
Le Retour que vous citez (Rév d'Arès i/1) n'est pas "notre retour", mais le Retour de Dieu. Ce n'est quand même pas du tout la même chose. De même, "l’adjectif libre (10/10)" n'est pas "appliqué à la Parole sans les harnais," mais il est appliqué au poulain agile, l'homme de chair, sans le harnais des docteurs, c.-à-d. sans dogmes, sans théories, sans idéologies, sans les idées qui courent, etc. Il y a d'autres points de ce commentaire qui, étant passionné, tend un peu à la poésie. Je me sens assez dépassé en le lisant. Peut-être l'âge m'éloigne-t-il des effets de style, qui ont, comme chacun sait, le défaut d'en prendre à leur aise avec le strict. Mais les effets de style font pourtant leur effet sur l'esprit du quidam de rencontre et je pense que les quidams qui lisent ce blog (il y en a, même si peu d'entre eux sont commentateurs) seront impressionnés par cette grande envolée de foi. Je me fait tout petit devant ce commentaire
Le qualificatif libre dans La Révélation d'Arès a un sens paradoxal face au qualificatif libre de la pensée commune, quelles que soient les nombreux domaines où il s'applique. C'est ce que je me suis évertué à expliquer à Élisabeth, Mary et Didier (190C47, 190C48 et 190C50). Libre pour nous a un tout autre sens. Je ne retrouve pas vraiment ici le fond de ma pensée telle que je l'ai exprimée à ces trois commentateurs précédents, mais je me suis peut-être mal exprimé ou peut-être n'avez-vous pas encore lu mes réponses..
Mais vous soulignez bien, et je lève de joie mes bras vers le Ciel, que Dieu est le "Libre par excellence." C'est ce que Nietzsche n'avait pas vu. Il écrivit que Dieu était mort à cause du christianisme, parce que celui-ci avait désacralisé le sacré (je ne me souviens pas de la citation exacte). Il parlait bien sûr du christianisme d'église, qui a dès son origine déformé la pensée de Jésus, mais Nietzsche montrait quand même par là qu'il n'avait pas bien compris la Parole prophétique de Jésus, car il aurait pu dire : Le christianisme d'église est une trahison de l'enseignement de Jésus, sur quoi repose le vrai chritianisme qui n'a pas existé. Mais Nietzsche ne dit pas ça et à sa suite le monde ne le dit pas davantage. Ainsi voyons-nous bien les difficultés que nous allons avoir à faire comprendre au monde ce qu'est, parce qu'elle est primordiale, capitale, la liberation — donc la liberté — à quoi procéda le prophète nazaréen, liberté dont le Père nous envoie relever l'étendard, tombé depuis deux mille ans, et qu'Il nous demande de faire à nouveau flotter sur le monde.
Le christianisme religieux n'est qu'un christianisme dégénéré, ne serait-ce que parce qu'il a totalement trahi l'idée de liberté contenue dans l'enseignement de Jésus, retrouvé dans La Révélation d'Arès. La religion, quelle qu'elle soit, mais la religion chrétienne particulièrement, est nihiliste. C'est-à-dire qu'elle s'est toujours refusé à dire que Jésus avait enseigné qu'il fallait être libre de tous préjugés autant que de toutes les règles, lois et autres directives et prescriptions rigides répandues par les clergés. Car c'est cela, à mes yeux, le vrai nihilisme, c'est de laisser penser qu'être absolument libre, libre spirituellement, n'est rien — nihil en latin = rien — et que suivre les dogmes et prescriptions sacramentelles est tout.
Ainsi la religion se répand-t-elle, sur le même registre, en sermons qui agitent sans csse les récompenses et les châtiments comme les lois qui prétendent abriter l'humain des erreurs de la liberté totale. La politique est bien la fille fidèle de la religion, les deux suivent la même détestation de l'anarchie. Or, que fait Dieu de nous ? Des anarchistes au sens pur du mot (pas au sens politique). Il en résulte que nous avons de la liberté une notion toute différente de celle ou celles que prescrivent les idées reçues, une liberté difficile à exprimer. Mais, après tout, nous avons autant de difficultés à exprimer ce que nous entendons par pénitence.
Nous sommes libres notamment au sens où nous sommes débarrasés du Dieu et des prescriptions vétilleuses des religions. Cette délivrance absolue fait de nous des croyants sans maître — tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) — mais, pour un temps qui va sûrement durer, des croyants solitaires dans ce monde qui nous regarde avec une sympathie circonspecte et même peureuse, un monde qui se dit : "Ils ont raison, mais ils nous font peur." Ce monde est loin d'être délivré comme nous le sommes et c'est sûrement une des causes de la grande difficulté de notre mission. Autrement dit, notre liberté, qui est celle que nous offrons au monde, fait peur et il nous faudra beaucoup de patience pour l'enseigner.

06nov17 190C54
Nous naissons libres au sens de La Révélation d'Arès 10/10.
C'est seulement plus tard que notre liberté métaphysique congénitale disparaît et que nous devenons les prisonniers de la religion, de la culture. Vous laissez entendre que la race a à voir avec cette liberté. Mais non! Qu'un pur arabe du désert arabique naisse au Japon et soit élevé par des Japonais il parlera japonais, pensera comme un japonais, aura la religion shinto, etc.
Je crois que vous avez de la liberté, même celle dont parle La Révélation d'Arès, un concept erroné.
Pour moi la mission la plus prohe est Lyon, mais Lyon, c'est quand même loin de chez moi. N'avez-vous pas une mission plus proche ? À Saint-Etienne, par exemple ? Il m'arrive aussi de descendre sur la Mediterranée. Avez-vous une mission à Nîmes ou à Marseille ?
Antoine M. de Haute-Loire

Réponse :
Je ne laisse nulle part "entendre que la race a à voir avec la liberté." Où êtes-vous allé prendre ça ?
Par ailleurs, nous ne naissons pas libres au sens de La Révélation d'Arès 10/10. Le jeune enfant est totalement dépendant, spongieux ; il boit par tous ses pores et autres alvéoles psychiques tout ce qu'on lui inculque : la langue, les habitudes de vie, l'enseignement, etc. Il n'est pas du tout libre comme le parabolique poulain agile ; il n'a que la liberté que lui concède la loi de son pays et c'est peut-être chez l'enfant qu'on voit avec le plus d'évidence que l'homme libre par la loi et l'homme libre par la Parole de Dieu n'ont rien à voir l'un avec l'autre. C'est plus tard seulement que celui qui du cerveau d'enfant passe au cerveau d'adulte prendra conscience — si conscience il prend, bien sûr, car les vrais conscis (Rév d'Arès xxii/14) ne sont pas légion — qu'il peut cheminer vers d'autres concepts, changer son destin et notamment devenir un être libre au sens arésien.
D'une extrême complexitée est le processus selon lequel les humains se développent — je crois qu'on appelle ça ontogenèse et ça va même jusqu'à la vieillesse et la mort —. Disons, pour simplifier, que les humains subissent surtout les pression considérables de l'affectif, du culturel, du sexe, des besoins immédiats, etc., et que pour en sortir et s'imposer à eux-mêmes, volontairement, consciemment, d'autres directions, délibérées et réfléchies, ils doivent être particulièrement ouverts, résolus, intentionnels (ou particulièrement appelés du côté du Ciel), et que ce n'est pas donné à tout le monde, loin de là. C'est évidemment, à la base, la première difficulté à laquelle se heurte notre mission. Dans un monde qui vit sous la pression énorme des media (presse, radio, télévision, publicité, internet, etc.), comme jamais le monde n'avait vécu avant notre époque, cette difficulté est spécialement grande.
L'homme capable de se rendre libre de toutes ces pressions pour s'ouvrir à la Parole du Père et devenir un agent du Bien est inévitablement plutôt rare. Dieu le sait mieux que personne, puisqu'il ne nous demande pas de convertir, mais de moissonner les épis mûrs au milieu de l'immense broussaille du monde.
Ceci dit, non, hélas, mon frère Antoine, nous n'avons pas de mission plus proche de vous que celle de Lyon. Mais oui, nous avons une mission à Marseille : "Les Ouvriers de la Moisson", 38, rue st-Savournin, 13001 Marseille. Je ne trouve malheureusement pas leur téléphone. Écrivez-leur !

06nov17 190C55 
Bonjour frère Michel,
Tendre à devenir libre c’est, il me semble, continuellement nager dans une multitude de paradoxes.
Tout ce que nous entreprenons, comprenons, pensons passe par ce que nous sommes. Même l’exercice de la pénitence passe par là. Effectivement, seul un pécheur peut être pénitent, un pécheur qui œuvre contre son état de pécheur…
Le mince fil par lequel passe le petit reste pour renaître libre à votre suite, comme une ultime condition, est en cette dernière recommandation que vous donna Jésus : Désormais tu es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rev d'Arès 40/6). N’être plus rien pour soi-même, faire définitivement l’adieu à l’homme déchu qui est en nous, à celui qui est la mort d’Adame (vii/13), au faible lumignon (32/5). Abandonner ses propres pensées, ses propres sensibilités, ses propres vérités, ses propres [ceci ou cela], pour se mouler aux contours de la Pensée du Tout Autre (1/11) et à celle du prophète (7/1-7), même si [mots manquants ?]
Je dirais plutôt : "surtout si nous tenons les nôtres pour vrai." Gagner la liberté en passant par un tel abandon, par une telle soumission, ceux qui ne sont pas du petit reste doivent avoir de grandes difficultés à comprendre cela.
Merci à vous pour tout ce que vous faite.
Dominique Bo. d’Ile de France

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Eh oui, vous avez raison de souligner que "tendre à devenir libre c’est continuellement nager dans une multitude de paradoxes." Et d'abord, bien sûr, parce que le mot libre, qui est comme amour, unique dans notre langue pour désigner une grande quantité de choses différentes, est d'un usage terriblement confondant, déconcertant.
Pensons seulement à l'affreux holocauste auquel les nazis se sont livrés sur nos frères juifs librement — une liberté non seulement légale mais par surcroît encouragée —. Comment puis-je comparer l'homme libre, oui légalement libre, de dénoncer des juifs, de s'engager dans les SS pour les exterminer dans les camps de concentration et l'homme libre de devenir un agent d'espérance, un pénitent et un moissonneur ? Voit-on mieux que dans cet exemple la terrible insuffisance de la langue humaine réduite à qualifier d'un même adjectif des individus si différents ? Je ne sais plus qui a dit que les horreurs, les ténèbres et les monstres sortent de la même fabrique que le pensée noble, la poésie et la civilisation (Peter Goodrich ? Je n'ai pas le temps de chercher).
Je ne crois pas que "ceux qui ne sont pas du petit reste ont de grandes difficultés à comprendre cela," car ces paradoxes, comme vous dites, qui tournent autour d'un seul mot : libre (parmi quantité d'autres mots), sont tellement évidents que je crois plutôt que le côté paradoxal de la langue rend de grands services à ceux, innombrables, qui préfèrent éluder ces questions et se la couler douce sans s'engager dans quoi que ce soit qui gêne leur tranquillité. C'est la tranquillité du chien dans sa niche, du renard dans son trou, de l'antilope dans sa savane, du pou sur la tête, bref, la tranquillité de l'animal, qu'il soit pensant ou non.
Je pense que toutes ces considérations à propos de Libre nous aide à mieux comprendre l'énorme difficulté de notre mission. Accepter de considérer libre et libre sous divers aspects fort paradoxaux, c'est se responsabiliser vis à vis du destin humain, et c'est tellement rare dans notre monde où la masse tend sans cesse à se déresponsabiliser — Ah ! revenir aux petites unités ou collectivités autogérées pour que l'humain sente mieux sa responsabilité vis à vis de son espèce !

07nov17 190C56
Libre comme le poulain agile (Révélation d'Arés 10/10) !
Nous sommes libres de choisir d'installer le bien de la pénitence en nous comme nous y convie La Révélation d'Arés. Nous sommes libres d'être missionnaires pour moissonner des épis mûrs afin de grandir et de renforcer nos assemblées spirituelles de Pèlerins d'Arés.
Ainsi, aujourd'hui lundi 6 novembre , dans notre ville des Hautes Alpes, nous avons été libres d'installer notre stand de La Révélation d'Arés sur la Foire d'Automne de Gap.
Tout comme notre frère Joseph [de Lille] a installé un beau stand de La Révélation d'Arés à Beyrouth au Liban.
Ainsi, tous nos frères et sœurs de la grande Assemblée sont libres de leur engagement spirituel envers Le Créateur ainsi qu'envers leur prophète Mikal.
Car La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arés 28/7).
Patricia C. des Hautes Alpes
Foire d'Automne à Gap 2017

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia,pour ce commentaire, par lequel nous sommes tenus au courant de votre mission alpine, et pour l'image de votre stand hier lundi 6 novembre. Bravo !
Vous employez le qualificatif libre dans un sens qui se veut clairement arésien et non dans un sens qui se veut légal. Comme j'en suis heureux ! Vous vous êtes ici trouvés légalement libres d'être spirituellement ou métaphysiquement libres (Rév d'Arès 10/10) d'installer votre stand sur le champ de cette foire. Mais c'est par coïncidence, ce n'est pas par parenté de sens.
Il arrive, en effet, que nous soyons ici et là librement apôtres en des lieux ou des circonstances où la loi ne nous donne pas cette liberté. Je suis heureux que cette notion commence à entrer dans nos petites têtes de piafs qui virent et piaillent (13/1), car nous sommes encore trop souvent comme des moineaux tout à la foi foufous de miettes de pain et peureux, s'enfuyant dès qu'ils voient la loi en uniforme, en décret, en pancarte, etc. Si l'uniforme nous chasse, nous partons, mais l'uniforme n'altère pas le fait que nous nous sentions au fond de nous libres de changer nos vies (30/11) et de changer le monde (28/7), libres de redevnir des Enfants du Créateur, les citoyens libres d'un Éden qu'Adam a géographiquement détruit, mais qui renaît déjà avec nos âmes, et qui peut renaître physiquement autour de nous. Les vrais écologistes, ce ne sont pas les écolos politiques, mais c'est nous, en fait.

07nov17 190C57
Je viens de lire très attentivement plusieurs de vos réponses dans cette page consacrée à la liberté, liberté au sens de La Révélation d'Arès, et je commence, je commence seulement, à comprendre ce que vous entendez par "Libre". C'est tout à fait comme les mathématiques : On pige ou on ne pige pas. Quand on ne pige pas (et ça peut durer toute la vie) ou aussi longtemps qu'on ne pige pas, c'est du chinois, c'est complètement abscons, impénétrable !
Je comprends mieux les problèmes que peut causer à beaucoup La Révélation d'Arès, même à des Pèlerins d'Arès d'après ce que je vois ici. Il y a un retournement complet de l'esprit culturel convenu vers un esprit arésien, qui est au fond évangélique, c'était déjà celui du Sermon sur la Montagne, comme vous le dites souvent, mais que la culture ecclésiastique, qu'elle soit catho, protestante, etc., et la culture littéraire ont détourné vers autre chose. Jamais je ne m'étais à ce point rendu compte combien nous avions été écartés de l'Esprit de l'Évangile de Jésus et, pour commencer, combien lointain de lui était resté son propre peuple juif.
Je vous fais mes compliments, parce que ce retournement-là, vous l'avez très bien compris et vous savez quelle difficulté est celle de beaucoup de vos frères de le voir, de le voir tel qu'il est face à face, et malgré votre âge et les inévitables handicaps qu'il vous apporte (à 88 ans passés, c'est inévitable), vous poursuivez votre œuvre d'enseignement avec une admirable constance. Nous sommes tous des esprits légers, de surface, et vous, vous avez atteint des profondeurs pas facile à rejoindre. C'est probablement parce qu'il savait le temps que demanderait une pareille plongée que Dieu a dit que quatre générations ne suffiraient pas.
Je comprends aussi beaucoup mieux pourquoi des frères comme Nazih et Daoud n'ont pas suivi.
Je profite de ce commentaire pour vous faire mes compliments pour les améliorations que vous avez apportées à votre blog. Vous avez refait l'index, en effet, et sur ma petite tablette je peux beaucoup mieux le lire. Les titres des entrées étaient vraiment écrits en trop petits caractères avant. Pour quelqu'un comme moi qui étudie votre blog, c'est très commode. Je vois aussi que vous avez changé le formulaire à utiliser pour les commentaires et que maintenant on peut joindre une image, un document. Merci pour ça.
Comme vous voyez, je me passionne pour ce dossier aussi complet qu'irremplaçable qu'est votre blog.
Christian T. d'Île de France

Réponse :
Je suis ému par tous ces compliments, mon frère Christian, et je vous en remercie.
Oui, l'index de ce blog avait besoin d'être refait. Un certain nombre de lecteurs de mon blog me reprochaient l'illisibilité de la liste des entrées, difficiles à déchiffrer sur leurs téléphones ou sur des petits écrans d'ordinateur. J'en ai profité pour refaire les liens d'un certain nombre d'entrées anciennes qui ne fonctionnaient plus ou qui fonctionnaient très mal.
J'ai aussi changé le formulaire des commentaires. On peut maintenant m'adresser une pièce jointe pourvu que sa taille ne dépasse pas 2 Mégabytes. C'est très suffisant. Exemple : la photo que m'adresse Patricia C. avec le commentaire précédent 190C56 est une vaste image png de 4,41 MB. Elle n'aurait pas pu être envoyée avec le nouveau formulaire, c'est vrai. Patricia a de toute façon utilisé un eMail pour me la transmettre et moi j'ai dûr de toute façon dû en réduire le format pour qu'elle entre dans mon blog. J'en ai profité pour la ramener à une image gif de 254 Ko, soit dix-sept fois moins lourdes et malgré tout amplement suffisante. Vous allez me dire : "Vous pouvez bien réduire les images aux formats qui vous conviennent !" Oui, je peux, mais si ma sœur Patricia l'avait fait, elle m'aurait fait gagner un peu de temps. Mes frères sont tout le temps en train de me dire: "Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?"
J'espère que dans l'avenir je ne recevrai plus de commentaires dans ma boîte de messagerie. Dans le nouveau formulaire il n'y a pas de traitement de texte, mais ça ne me dérange pas beaucoup, parce que de toute façon il est rare que le texte reçu ne demande pas de corrections typographiques, orthographiques, syntaxiques, etc. parfois des clarifications (quand le texte initial est embrouillé), ou que je ne doive pas préciser les références des citations. Je pense toujours aux lecteurs peu instruits de La Révélation d'Arès, de la Bible, du Coran, etc. aux lecteurs pour qui le français est seconde langue, qu'ils maîtrisent mal, à ceux qui lisent très vite, en diagonale, etc. Comme à présent de plus en plus de commentateurs écrivent à toute vitesse sur leurs téléphones, je ne vous dis pas dans quel état je reçois leurs textes, en style télégraphique. Concernant les italiques, même dans les commentaires soignés, ils sont assez souvent mal placés ou oubliés. Enfin et surtout, cela me permet aussi de lire attentivement le texte que je reçois, de le bien comprendre, afin que je puisse faire une réponse convenable.

07nov17 190C58
Je vous envoie une vidéo à faire partager ne serait ce que pour l'aspect esthétique.
Les preuves scientifiques de l'existence de Dieu !
Il n'y a pas de hasard. Le monde n'a pas pu se créer à partir de rien, il y a forcément un plan de Dieu.
Ceci dit l'univers a plus de 6000 ans. Mais l'homme sexué n'a peut-être que 6000 ans. Adam et Haouva n'ont peut-être que 6000 ans. Adam serait le premier être sexué. Avant l'homme était hermaphrodite. (cette explication est de moi, elle vaut ce qu'elle vaut)
https://youtu.be/-EAzcNyV0es
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Yvan, pour cette vidéo qui intéressera quelques lecteurs du blog.
La preuve dite scientifique de l'existence de Dieu ne m'a jamais convaincu personnellement. J'ai eu une formation scientifique, je fus ingénieur au début de ma vie active, et comme j'étais aussi athée et communiste j'ai lu quantité de réfutations tout aussi scientifiques, certaines fort bien étayées, à ces preuves scientiques de l'existence d'un Créateur. Je ne crois donc pas décisif ce genre de document, mais je pense que cette vidéo peut intéresser un certain nombre des lecteurs de ce blog. Je l'affiche donc.
Vous allez me dire : "Bien sûr, vous frère Michel avez été témoin d'un événement surnaturel qui vous a donné la preuve de l'existence du Créateur. Mais cette preuve vous est très personnelle; elle est donc réfutable aussi." Oui et j'ai d'ailleurs aussi reçu depuis quarante ans beaucoup de réfutations à ces faits surnaturels, dont j'avais scrupuleusement témoigné, et j'ai appris que mon témoignages n'avait convaincu qu'un petit nombre d'humains. Aussi n'est-ce pas cet événement surnaturel, que je mets le plus en avant.
Pour moi le preuve la plus intéressante de l'existence du Père n'est pas là. Cette preuve naît dans les profondeurs métaphysiques de l'homme et échappe à toute explication par les mots, les raisonnements, etc., parce que cette existence au fond de chacun de nous est finalement exprimée avec beaucoup de sagesse par la très simple expression image et ressemblance du Créateur qu'on trouve dans Genèse 1/26-27.
Autrement dit, je sais que le Créateur existe, parce que j'existe.
Certes, beaucoup ne sentent pas Dieu au fond d'eux, mais c'est comme les daltoniens qui ne voient pas les couleurs. Ils n'y peuvent rien. L'homme s'est dégénéré par le péché. Il s'st dégénéré de telle sorte qu'il y a aujourd'hui de plus en plus d'humains bornés, peu intelligents, voire malades mentalement, ou affectés de quantités de déficiences congénitales comme le daltonisme entre autres maux. Combien cela est regrettable, mais le Père dans son Amour sait qu'Il ne peut plus depuis longtemps et de façon de plus en plus expansible être reconnu par la totalité des hommes, alors il demande seulement à un petit reste de sauver la masse humaine. Dans cette perspective on se trouve, au reste, dans une situation analogue à celle de l'athée qui ne ressent pas Dieu au fond de lui, parce qu'une quantité d'humains, de même, ressent de moins en moins l'amour du prochain.

07nov17 190C59 
Par les mots "libre comme le poulain agile" vous adoucissez les mots de Jésus qui disait : [un poulain agile courant vers son but] libre du harnais que lui mettent les docteurs [Rév d'Arès 10/10].
[Dire] libre comme le poulain agile insiste aussi sur l’élément Vie qui est et sera toujours libre.
On ne peut pas mettre la Vie, le Souffle de Vie en cage [Rév d'Arès xxxvi/3].
En y réfléchissant, c’est comme cela que je comprends votre entrée. De nos jours, où les lois autoritaires et les ‘autorisations’ se multiplient, la liberté nous semble un rêve qui s’efface. Le monde croule sous les interdictions, et les lois aberrantes, injustes parfois. De là une certaine lamentation omniprésente dans notre monde. C’est compréhensible.  Une personne me dit dernièrement : "J’ai dû payer 50 €,  et j’ai reçu une mise en demeure, (merci)  pour avoir l’obligation de couper tous mes sapins, tous malades dans mon propre jardin, ce que bien sûr, j’allais faire de par ma propre décision." Que restes-t-il de nos libertés ?  Et pourtant ce n’est pas ce que vous voulez exprimer dans cette entrée.
L’homme cherche à être libre, car il a été créé libre par le Créateur.  Mais, ayant perdu le lien direct avec son Créateur Un, le Père de l’Univers, l’homme ne sais plus où Il est et où Il n’est pas [Rév d'Arès 23/8, 28/2], et par conséquent, il a perdu sa liberté originelle, et avec cela, l’Amour dynamique avec un grand A.  Le Créateur dit à Arès : Mets ta main sous Ma Main (iii/1) — J’aime ces quelques mots qui me rappellent le lien direct que je peux cultiver avec Celui qui me dépasse infiniment.
Nous ne sommes pas des robots commandés à distance ! Du moins, nous ne voudrions pas le devenir. Pourrions-nous  arriver à un tel degré d’asservissement à la technologie, à une  pensée unique, que nous en perdions notre bon sens humain fraternel ?  Pourrions perdre notre âme, notre liberté ontologique ? Sans un sursaut d’éveil et de réponse à l’Appel du Tout Autre, qui est Appel à l’Amour, nous glisserions dans le péché des péchés, les souffrances sans fins.
Mais si nous changeons de cap, si nous répondons à l’Appel du Père qui souffle directement dans nos cœurs, Celui qui se défini par J’ai, Je Suis la Vie, nous pouvons nous libérer du joug de l’asservissement extérieur et intérieur. Je ne sais plus qui disait que même sous la domination d’une dictature ouverte il est possible de vivre libre, éveillé à la Vie.  Jésus a dit à Arès : De te dérober à Mon Appel aujourd’hui, tu t’anéantiras (Rév.d’Arès 4-4).
Nous sommes là sous un autre registre que la prison de l’économie sociale, qui pourtant est une triste réalité, un échec. Notre nourriture essentielle est constituée du lien stimulant et enrichissant avec les autres. C’est ce qui nous fortifie et remplit notre cœur de Joie. Depuis la venue des smartphones, on assiste à un repli sur soi des jeunes, ils vivent des relations virtuelles, un non-sens de la vie, ou alors, est-ce un dégout de ce monde hostile ? Voir l’étude de la psychologue américaine Jean M. Twenge qui étudie depuis vingt-cinq ans le comportement social et affectif des jeunes. Elle a observé ces dernières années un séisme, une véritable épidémie de dépression dans cette couche de la population qui ne sait plus où trouver sens à la vie. Source : https://www.santenatureinnovation.com/mauvaise-nouvelle-nos-enfants/#respond?utm_source=Emailing&utm_medium=Daily&utm_campaign=20171101-Smartphone.
Le mot liberté est un simple concept mental. "Libre" est un vécu intérieur, une réalité vécue qui dépasse tout concept. Vivre libre comme un poulain agile (Rév d'Arès 10/10) est un état d’être. Je peux me sentir libre même au milieu des lois arbitraires des hommes.  Pas simple, c’est vrai.  Démêler le permanent (la Vie libre) de l’impermanent (les lois des hommes) est chose spirituelle. La Vie libre représente pour moi une sorte de sursaut quantique [?], sursaut  d’humanité et d’Amour, de partage, un déconditionnement majeur, optimal et créatif. Ce qui conduit, au final, à la Joie, qui est le véritable sens de la vie d’un être humain. Ceci ne peut s’accomplir que librement, dans le sillage du Dessein de Créateur.
Je suis bien sûr sensible aux problèmes actuels du monde, et en même temps, j’apprends à m’en détacher pour ne pas sombrer dans le noir. La vidéo ci-jointe est inspirante, elle élève.  Ouf !  Cet homme, Bertrand Vergely, philosophe, connait-il La Révélation d’Arès ?  On pourrait le croire !  Bertrand Vergely — Congrès "Soigner l’Homme - Sauver la Terre" —  "La métaphysique cachée du Transhumanisme", 5 mn :
https://vimeo.com/233646854
Les gens disent : "On va droit dans le mur, on a tout essayé... mis une chose à laquelle on n’a pas pensé, c’est la révolution par le cœur."
Véronique C. de Belgique

Bertrand Vergely - Congrès Soigner l'Homme Sauver la Terre from Olivier Soulier on Vimeo.


Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire.
Voilà ! Vous l'avez bien dit : "Je peux me sentir libre même au milieu des lois arbitraires des hommes."
Chaque fois que le légiste ou juriste soumet Dieu à une loi, que ce soit par un dogme qui dans la religion fait loi ou que ce soit d'autre façon légiférante, il tue Dieu. Le Coran dit peut-être les plus profondes vérités concernant Dieu comme la si belle Sourate 112 (appelée aujourd'hui Al Ihlas = le Culte, aussi appelée As Samad, appelée autrefois At Tawîd= Proclamation de l'Unicité) :Il est Allah, unique, Allah, le seul, Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré, n'est égal à Lui personne (traduction de Régis Blachère). J'y ai ajouté pour ma prière ersonnelle quelques mots du verset 100 de la Sourate 6 (Al An'âm, les Troupeaux) : Il est au-dessus de toute description, mais ce verset est l'objet de nombreuses traductions différentes comme : Il est plus glorieux et plus auguste que ce qu'ils décrivent (Régis Blachère), Il est sublime plus qu'ils ne lui inventent des fils et des filles (Jean Grosjean), Il est Saint, Il est bien plus haut que tout ce qu'ils lui attribuent (traduction publiée sous les auspices du Hadrat Mirza Tahor Ahmad, chef du mouvement Ahmadiyya en Islam), Il transcende tout ce qu'on lui attribue (traduction de l'Ifta, droits réservés au roi Fahd d'Arabie), Gloire à Lui, exalté soit-Il au-dessus de toute imputation (N.J. Dawood), etc. — J'ai vingt-cinq traductions différentes de ce passage coranique —. Comme quoi le Coran n'est sûrement pas un texte facile à traduire et même peut-être pas toujours facile à comprendre pour un Arabe. Mais je m'égare, je m'éloigne du sujet... Pardonnez-moi ! Où en était-je ? Là : Le Coran dit peut-être les plus profondes vérités sur Dieu, mais c'est parce qu'il le dit en peu de mots très simples. Dès qu'on légifère, sur Dieu ou n'importe quoi d'autres, on complique, on obscurcit, on tue la Vie, cette Vie que votre commentaire exalte, mais aussi tout simplement la vie de tous les jours sur cette terre.
La justice humaine nie tout. Au nom de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), au nom du droit canon (l'église), de la sharia (l'islam) ou du code républicain, on nie Dieu et n'importe quoi d'autre, y compris les choses les plus simples. La loi qui prétend défendre les libertés est l'atteinte la plus vicieuse à la liberté, à Dieu et à la Vie évidemment. mais aussi à la vie tout court. Si l'on est libre comme la loi d'autorise, on devient absurde. Le dogme est un masque appliqué à la face du Père, un masque à détruire pour que réapparaisse Celui Qui est Libre absolument, Qui libère, dont le cœur est un abîme infini où tout se fond en Lui, car la liberté absolue est absorption intégrale dans le Bien.
Le Bien n'emprisonne pas, il libère ; c'est le Mal qui séquestre.
Il y a eu en Allemagne, au XIXe siècle, un homme peu connu en France, qui a écrit des choses auxquelles dans leur ensemble je n'adhère pas toujours, notamment quand elle va jusqu'à accepter le meurtre comme acte libre, mais au milieu desquelles on peut trouver des idées-éclair intéressantes concernant le liberté. C'est Max Stirner, qui était incroyant, je préfère le dire tout de suite pour qu'on comprenne mieux sa démarche philosophique. J'ignore si on peut trouver ses œuvres en français. Je lus autrefois en anglais un de ses livres. Il y fustigeait toutes les puissances supérieures auxquelles on aliène son moi, exhortait chacun à s'approprier ce qui était en son pouvoir d'être et de faire. Il accusait religions et idéologies de n'être que superstitions: christianisme, islam, judaïsme, étatisme, socialisme, communisme, et il allait même jusqu'à considérer la liberté politique comme une superstition, une idée, bref des fantômes sans réalité, qui ne faisait que mettre l'humain en esclavage. Pour Stirner l’État ne faisait que brimer l'humain et ne pouvait, au mieux, qu'assumer une société mesquine, pas plus que raisonnable. Pour Stirner la société organise la dépendance entre les hommes, organise le travail mais elle aliène aussi l’homme autant que l'État l'aliène. Stirner rêvait de l'homme comme un être libre, libre dans un sens très supérieur au sens politique du mot, capable de redonner souveraineté à l'autonomie de "l'Unique". "L'Unique" était son mot pour désigner l'homme libre selon lui er il allait jusqu'à prêcher l'égoïsme total, à appeler l'homme à faire  de tout et n'importe quoi sa propriété, à  se placer au-dessus de tout. "Pour moi, disait-il, il n'y a rien au-dessus de moi." On ne peut suivre Stirner sur ce plan terriblement égocentrique, mais il avait quand même conscience que rien ne pouvait dénier à chaque homme son individualité, parce que "chacun était unique" et que par là, "l'homme est plus qu'homme." Il ne disait pas que l'homme était image et ressemblane de Dieu, mais il disait à propos de l'homme quelque chose d'assez proche du sublime, que le moi était "unique et indicible." Si ce que Stirner appela l'Unique a souvent été compris et critiqué comme un concept vide, ce n'est pourtant pas ce que disait Stirner. Pour lui — c'est peut-être là qu'il est le plus intéressant à propos de la liberté — par le terme l'Unique chacun se désignerait lui-même — Sois Un en toi, dit aussi La Révélation d'Arès (xxiv/1) —, un être souverain, ne dépendant de personne et d'aucune idée, considèrant l'ensemble du monde comme sa propriété. Stirner envisageait une forme d'association libre, auquel nul ne serait tenu, une association d'uniques dont le but ne serait pas l'association mais l'homme qui en ferait partie — un distinguo très subtil —, l'association permettant à l'Unique un large épanchement de sa puissance créatrice.

08nov17 190C60 
Si je n’aime pas,
si je ne pardonne pas,
si j’ai des préjugés,.
si je n’agis pas selon l'image et ressemblance du Créateur en moi (Genèse 1/26),
je ne suis pas libre.
Je viens de visionner un film métaphysique : Le chemin du pardon, réalisé par Stuart Hazeldine (46 ans), qui traite du pardon, de la liberté, du non-jugement, de l’intelligence du cœur.
C’est la première fois que je vois un film aussi fort qui a soulevé en mon être intérieur des émotions des larmes.
Dieu, dans ce film est nommé Papa et représenté par une femme. Je partage avec mes sœurs et frères, qui qu’ils soient, cette œuvre qui peut toucher bien des âmes et des consciences.
Via ce lien (dans la liste choisir le N°5), le film peut-être visionné gratuitement :
http://sokrostream.ws/films/le-chemin-du-pardon-82703.html
Didier.Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, de donner l'URL de ce fournisseurs de "films et séries en streaming" mais pour le voir il faut s'inscrire et je ne m'inscrirai pas. Donc, personnellement, je ne le verrai pas. Je suis déjà inscrit dans beaucoup de sites sur l'Internet, beaucoup trop, et je ne souhaite pas que mon nom et mon eMail se multiplient dans toutes les directions. On finit par crouler sous sous les sollicitations ; je sais que beaucoup aiment cela ; ça leur donne l'impression de participer au foisonnement des initiatives humaines, mais le temps que ça fait perdre est considérable. Or, le temps à consacrer à mes frères et sœurs est certainement ce qui me manque le plus. J'ai eu en octobre un gros crash de mon ordinateur suite à mon inscription à un site distributeur de logiciels, crash qui a fait éclater l'arborescence de mes dossiers et fichiers. J'ai mis des jours et des jours pour réparer les dégâts. et j'aurais préféré passer ce temps à ma mission. Comme je ne connais pas du tout ce site "Sokrostream", je préfère me dispenser. Mais je ne vous reproche pas de le proposer.
De toute façon, je serais étonné si le film que vous proposez m'en apprenait plus que La Révélation d'Arès ne m'en a appris et que je m'efforce d'enseigner à mes frères et sœurs humains.

08nov17 190C61
J'ai beaucoup aimé cette entrée, son illustration et les différents commentaires .
Merci pour votre réponse à Elisabeth P. 190C47 qui m'a bien éclairé sur la liberté absolue , car j'avoue que subsistait dans mon esprit encore un flou et je crois maintenant mieux discerner ce que vous entendez par liberté absolue ou ce que vous entendez par le mot Libre, qui n'est pas du tout l'idée qu'on s'en fait généralement.  Je vais essayer ci-dessous de faire part de mes réflexions et de ce que j'ai compris.
Quand je pense à ma liberté cela signifie de prime abord pour moi, ne pas avoir de contraintes et faire ce que j'ai envie quand j'en ai envie. Je pense que c'est ce que la plupart des gens entendent derrière le mot libre ? Et je suis bien obligé de constater que ma liberté s'arrête ou commence celle de l'autre.
Mais ce que j'ai envie de faire me rendra-t-il heureux et rendra t-il heureux mon entourage, la société  et  le monde ? Ne suis-je pas aussi un humain qui est le produit de l'éducation, de la culture ?  Si je fais ce que j'ai envie quand j'en ai envie, mes envies ne sont-elles pas en fin de compte que les conséquences de mes conditionnements, ces chaînes intérieures qui sont aussi invisibles que les ondes qui nous entourent ?
L'homme de la rue quand nous lui parlons de liberté absolue ne peut pas comprendre ce que nous entendons derrière ces mots et cela peut l'effrayer à moins d'avoir le temps de bien lui expliquer, car le mot liberté est comme amour un mot fourre tout, derrière lequel chacun met ce qu'il souhaite en fonction de ses propres conceptions qui résultent des conditionnements de son milieu et de son vécu. Certains y verront, une vie sans contraintes, d'autres l'anarchie, d'autres le bonheur, d'autres un rêve... Tout homme aspire à la liberté (au moins pour lui-même) mais chacun donne à ce mot un sens différent.
Comme tout acte en ce monde a des conséquences, on ne peut être libre sans se sentir responsable. Nous sommes finalement tous reliés et cette conscience même, [qui] nous amène à renoncer à notre liberté infantile (Article dans "Le Pèlerin d'Arès" 1989 : "Liberté et infantilisme")  (je fais ce que je veux, quand je veux) pour une liberté responsable et aimante.
Si nous ne voulons pas continuer de perpétrer le mal et ses conséquences et si nous voulons notre bonheur et celui du monde, le seul choix sensé que nous ayons est donc le choix d'aimer.
Notre libre arbitre consiste finalement à choisir entre le Bien et le Mal ou autrement dit : redevenir des Enfants du Père, créés à son Image et à sa Ressemblance, et aller dans la Lumière après la mort du corps charnel — ce qui demande des efforts, lutter notamment contre nos penchants à la paresse, résister aux tentations de faire le mal, s'efforcer de faire le Bien en toutes circonstances, ce processus que le Créateur appelle pénitence dans La Révélation d'Arès — ou rester des espèces d'animaux pensants et finir en spectre dans les ténèbres glacées, réduits à néant.
Je comprends mieux pourquoi vous l'appelez : Liberté absolue, parce que sa finalité est absolue. Tout cela donne quand même à réfléchir ! ou pas du tout [?]. Le choix est vite fait. Car en fait de choix les conséquences sont telles qu'il [le choix] est évident. Mais ici deux problèmes se posent :
D'une part, le fait que la plupart des gens l'ignorent et cela est très grave au vue des conséquences qu'ils encourent. D'autre part, comme cela n'est pas facile et demande de gros efforts et du temps, certains préfèrent rester dans leur prison par paresse.
C'est pourquoi, Dieu connaissant l'ampleur de la tâche et nos faiblesses, nous demande seulement de ne pas nous décourager, car ce n'est pas du jour au lendemain que nous allons y arriver à moins d'être très très doué comme Jésus. La Révélation d'Arès dit à son propos (32/4) : Il a accompli en un an, le temps d'un battement d'ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles.
Je comprends pourquoi Dieu dit dans La Révélation d'Arès (36/23) : Crie partout : "Cette vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité, chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments, écoutez la Parole... et sauvez vous !" Et elle dit aussi au verset (xL/11) : L'homme qui laisse la main de Dieu, tombe plus mort que la mort.
Je saisis mieux, dans La Révélation d'Arès, la sévérité de Dieu envers tous les pouvoirs (religieux d'abord et politiques ensuite, qu'Il qualifie respectivement de roi blanc et de roi noir) qui déresponsabilisent les hommes en remplaçant la Parole qui libère par des dogmes et des lois qui les maintiennent dans un état d'animaux pensants, pour ceux qui sont encore capables de  penser.
Pour conclure je dirais : La liberté absolue ne peut exister que dans le choix du Bien qui libère, car le mal nous enferme et nous rend esclaves. En choisissant le mal nous mourons. La liberté absolue nous conduit à la Vie. Et pour trouver cette Vie il suffit d'être pénitent-moissonneur, car nul ne se sauve sans se soucier de ses frères humains.
J'ai relu avec grand  intérêt votre article dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" intitulé "Liberté" avec pour sous-titre: "Du libre arbitre à la liberté absolue" dans lequel vous abordez différentes conceptions de la liberté.
Je le recommande à tous ceux qui veulent approfondir et méditer cette question essentielle.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous savez, mon frère Denis, combien je vous aime et vous estime, vous, votre épouse Marie-Élise, vos enfants, tout comme j'avais aimé et estimé vos beaux-parents, Eugénie et Pierre, auxquels il m'arrive de penser, il m'arrive même de les sentir, comme s'ils me frôlaient, quand je prie avec tous mes frères et sœurs qui nous ont quittés déjà, nombreux. Vous avez tous une place particulière dans mon cœur, et le présent commentaire, que vous venez de m'adresser, n'enlève en rien l'amour et l'estime que je vous porte, mais j'avoue que je suis étonné, presque stupéfait, quand je vous lis.
Étonné et presque stupéfait je suis, parce que si j'avais dû désigner parmi nos frères et sœurs quelques uns qui auraient, selon moi, depuis longtemps bien compris ce que j'entendais par liberté absolue, vous auriez été de ceux-là, sans nul doute. Or, surprise ! Je vous trouve ici me disant: "Je crois maintenant mieux discerner ce que vous entendez par liberté absolue ou ce que vous entendez par le mot Libre."
Comme quoi, je ne dois jamais me lasser de parler à mes frères, même les plus anciens, parce qu'il y a toujours quelque chose, souvent quelque chose d'important, que je dois mieux expliquer que je ne l'ai fait, parce que je pense que la faute est de mon côté : Quand mes frères et sœurs montrent une insuffisance, c'est qiue je n'ai pas fait ce qu'il fallait pour y remédier et notamment parce que je n'ai pas été assez clair ou que je n'ai pas pris assez de temps pour enseigner.
Mais ouf ! Je suis heureux que ce soit ma réponse à une quasi inconnue — Je connais très peu Élisabeth de la Vienne (190C47) qui vous ait apporté le complèmenet qui vous permet de mieux saisir le sens de Libre. Même mon entrée 190 était donc insuffisante pour vous bien éclairer, puisqu'il vous a fallu attendre le commentaire 190C47 pour que soudain la pleine lumière se fasse en vous.
Vous savez, je crois que liberté dans quoi, comme dans amour, les hommes mettent tout ce qui leur passe par la tête — et ce qui leur passe par la tête, c'est toujours ce qu'ils ont l'envie d'y mettre, fort rarement ce qui est raisonnable ou vrai — fait une raillerie de ce que les hommes appellent humanisme ou philosophie.
Ce mond est devenu familier de l'erreur, du faux-semblant, du mensonge qui masque l'envie de ne pas faire ce qu'il faudrait. Épuisées semblent les sources de la raison, de la gravité, des profondeurs et de l'amour qu'on leur doit. Si ce n'était pas le cas, je donnerais encore à Libre son sens spirituel premier. Le culte de ce qui plaît remplace le culte du vrai et de l'évident, le culte du vrai est rempli des fantômes qu'on appelle libertés, innombrables erzatzs ou substituts dont les lois et les déclarations claironnates des politiciens sont remplies. La vérité ennuie... alors on la glisse sous le tapis et quand on l'en ressort devant les gens de rencontre, ils ne savent plus ce que c'est.
C'est peut-être quand on parle de liberté absolue, au sens de la Parole, qu'on voit combien difficile est notre mission, plus encore que quand on parle de pénitence. Mais ne nous décourageons pas ! Votre mission de Lorient est en bonne voie ; vous allez l'enrichir.
Encore merci, frère Denis, pour ce commentaire plein d'humilité, qui me permet d'ajouter, humblement moi aussi, deux ou trois mots utiles.

08nov17 190C62
Bonjour frère Michel,
Dans votre réponse au commentaire 190C59 vous parlez de Max Stirner et vous ne savez pas s’il y a eu une traduction en français.
Il y en a eu une. Voici les références :
Max Stirner "L’Unique et sa propriété", ISBN : 2-7103-0996-3.
Pour ceux qui seraient intéressés, il y a aussi d’autres ouvrages en français :
Max Stirner "Le faux principe de notre éducation" + "L’anticritique", Edition : Bibliothèque Sociale. C’est curieux, le numéro ISBN n’apparaît pas dans l’ouvrage.
Pierre Vandrepote : "Max Stirner chez les Indiens", ISBN 2-268-01650-1. Cet ouvrage explique très bien la pensée de Stirner.
Je pense qu’on ne perd pas son temps à le lire.
Max Stirner est considéré comme l’initiateur de "l’anarchisme individualiste", bien que lui-même ne s’en soit jamais revendiqué. Je ne suis même pas certain qu’il connaissait le mot anarchie, mot inventé par Joseph Proudhon. Aussi c’est certainement dans une librairie anarchiste qu’on a le plus de chance de le trouver, il y en a une à Paris, rue Jean-Pierre Timbaud dans le 11ème.
Dominique Bo d’Île de France

Réponse :
Un grand merci, mon frère Dominique, pour ces informations. Je m'étonnais aussi que "L'Unique et sa propriété" (traduction de "Der Einzige und sein Eigentum", ouvrage très important de Max Stirner) ne fût pas édité en langue française. Il faut dire que je n'ai pas pris le temps de chercher sur l'Internet.
Le mot anarchie n'a pas été inventé par Proudhon. C'est un mot grec : anarkhia (ἀναρχία = sans commandement), très ancien puisqu'on le trouve déjà chez Homère. Cinq siècles avant J.-C. Eschyle (Αἰσχύλος) l'employa déjà dans une pièce de théâtre dans le sens de désobéissance civique., je ne me souviens plus du titre de la pièce. mais je me souviens qu'elle mettait en scène Antigone rejetant les lois de la cité afin de donner une sépulture humaine au cadavre de son frère condamné à être jeté aux chiens. Socrate et Platon utilisèrent anarkhia pour désigner la révolte ou le désordre en démocratie. Dans "La République", Platon dressa un tableau terrifiant de l'anarchie qui peut apparaître en démocratie par la querelle des hiérarchies, le conflit des générations, les excès de toutes sortes. Le mot anarchie apparut en français au Moyen Âge, notamment dans la traduction d'Aristote par Nicolas Oresme (XIVe siècle). Cette traduction avec d'autres vont fournir à la politique un vocabulaire toujours en vigueur : démocratie, oligarchie, tyrannie, monarchie, aristocratie, anarchie, etc. Proudhon n'a pas inventé le mot anarchie ; il a seulement été le premier à se déclarer anarchiste. Rappelez-vous ces mots célèbres de Proudhon : "La liberté est anarchie, parce qu'elle n'admet pas le gouvernement de la volonté, mais seulement l'autorité de la loi, c'est-à-dire de la nécessité." À notre époque Jacques Ellul, pourtant professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant, a écrit quelque chose d'assez proche : "Plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l'individu, c'est-à-dire de l'homme." Comme on voit, la question de la liberté, au sens politique — pas au sens qui est le nôtre — a beaucoup travaillé les hommes, même des penseurs qu'on pouvait considérer comme plutôt bourgeois, par exemple Ellul.

08nov17 190C63 
La liberté, que vous évoquez ici, est un thème vieux comme le monde.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès mais seulement lecteur de votre blog, que je trouve très intéressant. Je suis très réservé concernant l'authenticité de La Révélation d'Arès. Je ne dis pas que vous avez menti. Vous semblez bien être un homme sincère. Je dis que vous avez peut-être mal compris ce qui vous est arrivé en 1974 et 1977. Ma grand-mère Mathilde était une assidue de "L'Institut Métapsychique International" à Paris et fut témoin d'un grand nombre d'expériences médiumniques mais me disait, à la fin de sa vie, que les phénomènes auxquels elle avait assisté (télékynésie, fantômes, ectoplasmes, etc.) étaient physiquement réels, mais que pour elle leur origine restait très obscure.
Mais je sors du sujet. Vous abordez ici un sujet immense: la Liberté. On parle philosophiquement de la liberté depuis Platon. Tous les philosophes sans exception ont sorti leurs trompettes pour faire leurs gammes sur toutes les notes possibles et imaginables chantant la liberté, liberté négative, liberté positive, etc. J'ai assisté à une conférence passionnante sur le sujet par le philosophe canadien Jacques Dufresne. Est-ce que vous le connaissez ? C'est un homme qui a beaucoup réfléchi à la question de la liberté.
Édouard V. d'Île de France

Réponse :
Non, je ne connais pas personnellement Jacques Dufresne, mais je sais qu'il a été le co-fondateur de L'Encyclopédie de L'Agora, site accessible gratuitement sur l'Internet. Il m'est arrivé de consulter ce site.
Vous me parlez de Platon, que j'évoque justement dans ma précédente réponse à Dominique Bo. 190C62. Oui, en effet, depuis Platon à peu près tous les philosophes ont abordé, chacun à sa manière, la question de la liberté et de l'homme libre. Mais nous, Pèlerins d'Arès, ne considérons pas le qualificatif libre dans le même sens qu'ont considéré ce mot libre les philosophes.
Mais en évoquant Jacques Dufresne, vous m'interpellez, car ce philosophe québécois a dit des choses très intéressantes sur ce sujet et notamment il a écrit (pour vous je cherche et retrouve la citation dans mes notes) : "Être libre, c'est pour la plupart des gens avoir le choix entre le plus grand nombre possible d'objets et de projets, à l'instar de l'internaute devant son écran; on peut appeler cette liberté  liberté politique ou liberté extérieure; mais il existe une autre liberté, plus intérieure : elle consiste non à choisir entre plusieurs objets ou projets, mais à dire oui ou non à la lumière." C'est une manière très proche de la nôtre, de dire ce qu'est la liberté.
"Dire oui ou non à la lumière..." Voilà des mots qu'en tant que Pèlerin d'Arès je ne renierais pas.

09nov17 190C64
Pour être libre, il faut que j’ose regarder les barreaux qui m’emprisonnent (la cage, Rév d’Arès xxxvi/3).
Bien entendu, il y a les pouvoirs extérieurs qu’il m’est facile de montrer du doigt comme s’ils étaient les seuls responsables de mon esclavage. Si j’y regarde de plus près, je constate que partout le système est composé d’hommes et de femmes qui font de leur mieux : employés, fonctionnaires, artisans, commerçants, etc., des personnes qui voient dans le fruit de leur travail le moyen de leur liberté.
Le système, c’est comme un immense nœud (Rév d'Arès xLii/13-14) où chaque bout de corde voudrait trouver un peu plus de place mais est retenu par les autres bouts de corde sans savoir par où commencer à démêler... et en attendant que les autres commencent à bouger. Bref, c’est l’inertie (ix/3, xLiv/8).
Alors, il nous faut n’être plus rien socialement (Rév d'Arès 40/6), en nous libérant des idées reçues ou prémâchées, du socialement correct, du prêt-à-penser (i/5) pour oser aller vers l’autre, vers tous les autres sans distinction (25/4), et lentement commencer à chercher puis à trouver (24/3) par où créer un peu plus d’espace dans ce nœud, pour laisser entrer l’Eau du Père (28/3).
Cela me demande de travailler, par la pénitence, à être un avec tous mes frères y compris les découragés, les cyniques, les rationalistes, les religieux, les athées (Rév d'Arès 27/3) pour les inviter à s’assembler (25/9) pour chercher ensemble sur plusieurs générations (24/2) comment retrouver la Vie (24/3-5), comment redevenir l’image et ressemblance du Père (Genèse 1/26) absolument libre (10/10).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà un beau commentaire, solidement fondé sur la Parole d'Arès, dont je vous remercie, frère Louis-Marie.
Oui, vous l'avez bien dit : "Pour être libre, il faut que j’ose regarder les barreaux qui m’emprisonnent (la cage, Rév d’Arès xxxvi/3)," parce que sur ces barreaux la politique a gravé "liberté" comme sur les frontispices de nos bâtiments publics français "Liberté, Égalité, Fraternité" et qu'alors m'apparaît, par contraste, l'abîme qui sépare cette liberté légale des barreaux de ma cage et la liberté absolue que le Père a mise au fond de moi.
Ainsi l'inégalité libre ≠ libre exalte-t-elle et nie-t-elle en même temps, parce que dans l'état actuel des choses on ne peut vivre absolument libre sans vivre relativement libre ou politiquement libre. Homme spirituellement et absolument libre, "par la pénitence" ainsi que vous dites, comme le poulain courant vers son but — mon but est le Bien, mon âme débarrassée du harnais (Rév d'Arès 10/10) des lois et principes en vigueur, ma chair et mon esprit vivent en même temps sous le régime des libertés-autorisations du monde.
J'ai beau me dire comme Dmitri Pissarev que "j'aime mieux être un modeste cordonnier que Raphaël", je suis actuellement dans l'obligation d'être les deux  Autrement dit, je ne peux, anticipant le Jour du Père, que rêver de vivre comme Antoine du Désert dans un tombeau au milieu des sables, puis rêver de m'enfuir vers d'autres sables à Pispir, puis rêver de m'enfuir encore à la Thébaïde sur le mont Qolzum. Je dois vivre physiquement et socialement une vie enchanteresse en appartement climatisé, auprès d'une épouse dont je suis aimé et que j'aime, dégustant sa cuisine, buvant du bon Bordeaux, travaillant sur un ordinateur, dormant sur un bon matelas, roulant Peugeot de ville en ville, arpentant des rues bordées de boutiques, récemment opéré à cœur ouvert alors que ma chair devrait déjà être cendre et mon âme filocher comme un météore de soleil en soleil entre les mondes sans heure (vi/1-4).
Dans l'état actuel des choses, donc, je ne peux qu'être un compromis entre foi et réalité, entre libre et libre, malgré moi. Mais les générations passeront vite (Rév d'Arès 24/2). Les générations, ce n'est rien. Voyez ! Je suis déjà dans ma 89ème année... Si je ne suis pas terrassé par un cancer, une ambolie, un accident vasculaire cérébral, ou écrasé sous un autobus, dans onze ans je serai dans ma 100ème année. J'aurai vécu un siècle. Quand j'y pense, j'ai comme la berlue. Je me dis : "J'ai l'impression que ma vie est passée comme une lettre à la poste. Et qu'ai-je fait pendant cette trop courte vie ? Pas grand chose, vraiment. Dans onze ans je n'aurai jamais vécu que vingt fois le temps qui me sépare de Jésus. Ce n'est rien. Heureusement que d'autres générations, d'autres vies aussi courtes, viendront après moi." Je découvre que le temps n'est, pour l'heure, qu'une notion toute relative. Pour l'heure, de même, vivre absolument libre et vivre socialement libre sont aussi deux états tout relatifs. La liberté absolue seule ne nous sera donnée qu'après le Jour. Et vu la vitesse à laquelle file le temps (12/6), ce ne sera pas aussi long qu'on le croit.
La liberté absolue sera vécue un jour, non plus imaginée. L'homme libre remplacera l'homme réel d'aujourd'hui, que je suis nécessairement aussi. La liberté absolue n'est pas de tous les temps, elle n'existera vraiment qu'après le Jour, quand il n'y aura plus ni jour ni nuit (Rév d'Arès 31/8), quand le temps s'arrêtera et que nous passerons hors du temps (12/6). Mais attention ! Cette liberté absolue vit déjà en moi ; elle se mit à vivre en moi quand j'acceptai la mission que Jésus était venu me proposer en 1974. J'avais alors 44 ans et, comme j'en ai 88, j'ai depuis lors vécu autant après qu'avant que Jésus m'apparût et me parlât. J'ai déjà eu deux vies : J'ai déjà connu la seule liberté politique, j'y ai ajouté ma liberté absolue intérieure. J'aurai une troisième vie quand ma chair disparaîtra, puis une quatrième vie après le Jour. Autrement dit, la vie terrestre est courte, la Vie retrouvée (24/8) est interminable. On me demande parfois, d'un ton narquois : "Et après l'Histoire, selon toi qu'y aura-t-il, hé ! patate ?" Je réponds : "La Vie ! La Vie absolue dans la liberté absolue. Mais vu la façon dont vous me posez la question, vous ne pouvez pas comprendre."
Je me demande parfois comment la liberté politique, sociale, légale, peut être belle pour les humains qui se targuent de l'avoir conquise. Si je compare, certes superficiellement, le droit sous la monarchie où il n'y avait pas de séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, et le droit aujourd'hui, je me dis que le péquin de base était sous Louis XIV beaucoup plus libre socialement qu'aujourd'hui. De toute façon, la loi, qu'elle soit royale ou républicaine, n'exprime que le rêve d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) d'une puissance purement humaine opposée à la Puissance du Père. Dans cette période où la loi d'Adam nous écrase — c'est l'habitude de l'écrasement qui rend la loi des rats supportable comme c'est de naître esclave qui rend l'esclavage supportable —, l'humain est voué à calomnier son propre sort, sa propre intelligence. Il se leurre lui-même ; ça lui rend l'existence possible, soutenable. De là ce monde aveugle et dingue ! Eh oui ! le dernier regret que puisse ressentir ce monde moderne est bien le regret de vivre dans des chaînes. Le pénitent, lui, par son acceptation de la pénitence, ouvre les yeux, il a la possibilité de commencer d'être libre absolument à l'intérieur. Cela lui donne une force spirituelle incomparable, dont les pouvoirs du monde ne se doutent pas, tant mieux ! Pour l'heure, le pénitent vit, certes, dans une exigence seulement métaphysique de la Vie visée mais non atteinte. Il sait l'impossibilité de s'en saisir dès maintenant, mais la pénitence lui permet de créer un univers de remplacement. C'est cet univers de remplacement que nous pouvons dès maintenant proposer aux épis mûrs qui comprennent, même vaguement au début, que la Vie existe et peut être saisie. Voilà comment nous pouvons commencer d'être absoument libres.

09nov17 190C65
"Moïse et Jésus ont répandu les notions de libre arbitre et de libre conscience, ils ont transformé le temps de calamité en une puissance de perfectionnement, de là la pénitence, qui demande du temps" (Extrait de votre réponse 179C33).
Vivre en petites unités (sociétés) indépendantes souveraines sera déjà une grande libération, mais la Liberté Absolue sera seulement après le Jour (Bible, Coran, Révélation d 'Arès).
La liberté fait peur aux dominateurs de toute sorte, mais aussi au gens en général. Ces gens disent : "Il faut des lois, des chefs, sinon c'est le chaos." En fait ils ne croient pas en l'homme capable de changer en Bien, d'être pénitent (Rév d'Arès 30/10-11) et finalement ils ne croient pas en eux mêmes.
Les guerres ne sont que le prolongement des politiques et des religions, qui soumette le peuple à la (les) faire [?] et font des medias leur porte-voix, qui objectivement nous distrait plus qu’il nous informe.
Les rois (Rév d'Arès x/6) et leurs fidèles ou peuples soumis ne lâcheront rien ; ils combattront tout mouvement libérateur ainsi les apolitiques, les areligieux, les ado(s)gmatiques et les alégalistes, les acéphales etc. qui seront toujours hors la loi des rats (xix/24) jusqu'au changement (qui, j'espére, se fera en douceur et en bonne Intelligence et confraternités d'économies (voir entrées 180 et 181) en petites unités souveraines trés variées. En Corse il y aura peut-être quatre ou cinq petites unités, c'est un exemple qui se veux sans préjugé, et peut-être y en aura-t-il le double, le triple !
Qu'y a-t-il de plus beau que d'être "apôtre de l'idéal sur l'orange pourrissante" (entrées 142, 187), apôtre de la Lumière et de l'amour, absolument libre pénitent et moissonneur, co-créateur du Bien donc du Sacré ?
Descartes (1596-1650), extrait de "Méditation" (1641) : "Il n'y a que la volonté seule ou la seule liberté du franc arbitre que j'expérimente en moi, être si grand que je ne conçois point l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue, en sorte que c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu.
Extrait du "Traité des passions" (1649) [de Descartes toujours]: "La plus haute vertu est finalement dans la volonté de bien... Je ne remarque en nous qu'une seule chose qui puisse donner juste raison de nous estimer, à savoir l'usage de notre libre arbitre, et l'empire que nous avons sur nos volontés, car il n'y a que les seules actions qui dépendent de ce libre arbitre pour lesquelles nous puissions avec raison : être loués ou blâmés; et il nous rend en quelque façon semblables à Dieu en nous faisant maître de nous-même."
Votre entrée 190 "Libre" m'a fait penser a l'entrée 177 "anarkhia des pénitents". Aussi, pour conclure ce petit commentaire qui manque d'unité et peut être de concision,  j'aimerais citer un extrait de votre réponse 177C61: "Il nous faut, pour le moment en pensée, mais demain en action, toujours préférer être libres comme le poulain agile (Rév d 'Arès 10/10) qu'être esclaves comme les lois politiques nous imposent d'être. La Révélation d'Arès nous a ouvert les yeux et nous voyons à présent avec stupeur que la masse imposante des religieux et de leurs fidèles et des politiques et de leurs peuples soumis n'ont fait, des siècle durant, que confirmer l'esclavage universel que le Père est venu dénoncer à Arès en  1974  et  1977 . Aussi allons-nous devenir ceux qui vont être réfutés avec vigueur. Parce que Dieu est Un et Indivisible, chacun de nous Pèlerins d'Arès redevient Un et indivisible, donc anarkhique."
Béni soyez-vous d'être  libérateur, obéissant au Créateur, Mikal (dont) la gorge est la fontaine (ou) Ma Parole nage, monte (comme) la trombe ; (Mikal devient) dur (comme) l'Eau (qui) pile sur la terre. Mais le frère vole (au-)dessus avec toi. Ton front (est) le marteau sur les nations. Je lave ton cœur (Rév d 'Arès xLvii/9-13).
Merci, Mikal, Michel (Rév d'Arès xLii/1) d'avoir librement accepté d'être la vapeur avant l'Aurore (xix/18) du Jour (31/8) de la Liberté Absolue.
À l'évidence, si vous n'aviez pas accepté L'Évangile donné à Arès en 1974, il n'y aurait pas eu Le Livre en 1977 !
Alain M. baby bird (oisillon xLv:14) de la plèbe d'île de France

Réponse :
Oui, j'ai écrit dans ma réponse 179C33 que vous citez : "Moïse et Jésus ont répandu les notions de libre arbitre et de libre conscience, ils ont transformé le temps de calamité en une puissance de perfectionnement,"  mais j'ai écrit aussi dans cette même réponse que "je ne vois pas Moïse comme le juriste suprême de la loi qui forme le fond de la foi juive, loi que je crois ajoutée par les rabbins, les docteurs, les dominateurs. Moïse et Jésus sont des archétypes très simples autant qu'irréductibles." Il est important de noter que pour moi Moïse n'est pas le législateur que décrivent les récits bibliques de l'Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome, mais pour moi Moïse est un vrai libérateur au sens de La Révélation d'Arès 10/10, un libérateur dont l'histoire serait à réécrire complètement.
Cette précision étant apportée, je vous remercie du fond du cœur, mon frère Alain, pour ce très beau commentaire qui, entre autre choses, me montre que vous connaissez bien ce blog, que vous citez beaucoup.

09nov17 190C66
Cher prophète,
Dans ce froid de canard, merci pour ce bel article sur le choix libre et la Liberté, choix qui nous incombe puisque nous en avons eu le don.
Le Père nous a donné la Liberté et il attend que nous mettions notre bras au bout de Son Bras (Rév d'Arès xxx/6), nos pas dans ses Pas (2/13).
Merci de ce rappel de cette force spirituelle qui réchauffe mon cœur de croyante libre et merci de nous la re-présenter encore et toujours pour que nous la re-présentions à notre tour.
Rappeler au monde la possibilité en soi de changer par la pénitence.  Pénitente, j'ai choisi de l'être parce que la pénitence reconstruit l'homme par l'amour, le pardon l’intelligence spirituelle libre de tous préjugés et qu'il n'y a pas d'autre solution plus divine plus formidable, plus humaine, plus originelle !
Souvent le Père, dans Le Livre, nous parle des conditions physiques de l'univers auxquelles nous sommes liés, auxquelles  l'homme appartient même, créé à son image et ressemblance. Lorsque l'on tombe dans le péché,
on détruit donc aussi son entourage, c'est pour cela que la Liberté de se recréer bon, de se recréer pour recréer le monde autour de nous pourra recréer des liens comme le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra (Isaïe 11/6).
Quand l'homme aura retrouvé sa bonté tout suivra.
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
"Froid de canard" ? Il fait donc si froid que cela à Paris. J'en profite pour chercher d'où vient cette expression, que j'emploie moi-même depuis toujours sans en connaître l'origine. Je trouve ceci : "Cette expression viendrait de la chasse au canard, qui se pratique en automne, mais aussi en hiver où le chasseur doit rester immobile, aux aguêts, et laisser le froid lui pénétrer jusqu'à l'os en attendant qu'un canard veuille bien s'approcher suffisamment pour être abattu et finir en gibier dans l'assiette du chasseur."
Mais la beauté de votre commentaire n'est pas dans le canard ; elle est dans cette profession de foi : "Pénitente, j'ai choisi de l'être parce que la pénitence reconstruit l'homme par l'amour, le pardon l’intelligence spirituelle libre de tous préjugés et qu'il n'y a pas d'autre solution plus divine plus formidable, plus humaine, plus originelle !" J'en suis tout ému.
Merci, ma sœur Pauline.

09nov17 190C67
Bien cher prophète,
Votre réponse à Denis K (190C61) me décide à dire ici, sur ce sujet si difficile de la liberté, ce qui me trotte dans la tête depuis des semaines.
Par notre expérience missionnaire, nous voyons bien que notre difficulté, c’est de relier la Parole d’Arès au monde mental et psychologique de nos interlocuteurs, de trouver la faille (Rév d'Arès xxxvi/1).
Parfois votre discours me semble accroître encore la difficulté, parce que votre langue n’est pas la langue courante. Or, quand un mouvement, quel qu’il soit, veut créer sa langue, on dit qu’il a son "jargon", réservé à ses adeptes. Or nous Pèlerins d’Arès n’avons pas vocation à nous enfermer dans un mouvement perçu comme un ésotérisme avec son jargon. Je pense par exemple au mot chrétien "hypostase", avec lequel, du reste, vous avez ensuite pris vos distances.
Il y a d’abord eu chez nous débat sur l’emploi du mot pénitence avec un sens nouveau. J’ai peu à peu senti l’intérêt de ce vocable, qui, lorsqu’il dérange, ouvre les yeux des gens. Changer la langue pour faire réfléchir, c’est ce qu’a fait de Gaulle en lançant le mot "autodétermination". Ce mot du jargon gaulliste est entré dans la langue, parce qu’il répondait dans le cœur de citoyens à une faille bien perçue de De Gaulle.
Vous relancez aujourd’hui une démarche de ce type en donnant au mot liberté un sens complètement étranger aux masses, celui d’un engagement dans la pénitence et la mission.
Dans quelle mesure arriverons-nous à faire passer cette façon de parler, et comment s’y prendre ? Défi énorme auquel vous vous êtes attelé.
Notre difficulté, disais-je, c’est de relier la Parole d’Arès au monde mental et psychologique de nos interlocuteurs, de trouver la faille. Cette faille, c’est, vous a dit le Ressuscité, le souvenir de Moi (Rév d'Arès 1/10), le souvenir de notre Créateur, souvenir qui se traduit souvent par cette étonnante prise de conscience : "J’existe" (Descartes). Lui, Descartes, va plus loin encore en résumant sa pensée par la formule : "Je pense donc Dieu est", formule que vous reprenez sous la forme : "Je sais que le Créateur existe par ce que j’existe." (votre réponse 190C58 ). Le "j’existe", c’est une voie vers le Créateur.
L’autre voie par laquelle le souvenir du Créateur perdure plus ou moins dans l’espèce humaine, c’est l’émerveillement devant une Création, une Vie qui, même abimée par le péché —  où est le Bleu ? (Rév d'Arès xviii/12)  — continue  à nous bouleverser, tant l’astronome que le prophète témoin (ch. vi du Livre).
J’en reviens à la liberté. Le soleil n’a pas la liberté de briller, ni la terre celle de tourner régulièrement autour de lui. Ils sont comme dit le Coran, soumis à Dieu dans un agencement où, disait Leibnitz "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". Mais une fois que l’homme y a fourré son nez, tout cesse d’être pour le mieux, et la formule de Leibnitz  devient scandaleuse, comme Voltaire l’a génialement montré dans Candide.
Autrement dit, "le mieux", c’est ce lien harmonieux entre le "cosmos", étymologiquement l’ordre du monde, et  le "shalom",  paix du coeur — "salam" pour les arabes — ou "islam", que l’on traduit par "soumission."
Vous ne dites pas explicitement que pour vous, la Liberté, c’est la liberté de retrouver le meilleur des mondes possibles par la paix intérieure de la soumission, mais pour un "mental" nourri de philosophie classique et de Coran, ça peut se comprendre.
Et pourtant, grosse difficulté pour admettre que la vraie Liberté, c’est celle du soumis, du serviteur [Rév d'Arès 16/10], mot issu du latin "servus", esclave. Dans "Le soulier de satin", Claudel  fait dire à Don Rodrigue: "Je suis attaché à la Croix, mais la Croix à laquelle je suis attaché n’est attachée à rien", et à l’inverse, comme vous le disiez, le clochard qui n’est apparemment attaché à rien n’est pas heureux ni vraiment libre. Comme tout cela s’éclaire dans l’histoire du fils prodigue (Luc 15/11-32) ! Parti de chez son père pour chercher sa liberté, il  ne trouve que la misère. Quelle belle parabole pour éclairer l’histoire d’une humanité qui s’éduque à l’école d’un malheur choisi par une liberté mystérieusement donnée aux hommes par un Père trop aimant (12/7).
Être serviteur du Père ou être esclave de ses choix ? L’ivrogne enchaîné au vin est-il plus libre que le musulman  s’interdisant le vin ? Déjà la philosophie antique avait senti que l’homme esclave de ses passions n’est pas libre. Moi-même je partage cette expérience par mon addict au sudoku [?], certes moins redoutable que le tabac ou pire, mais qui me prend tout de même près d’une heure par semaine.
Les monothéistes et humanistes sincères de la plus belle Récolte (Rév d'Arès 12/7) peuvent  comprendre ce lien entre bonheur et vraie Liberté, celle de n’être plus rien pour soi-même (40/6), dans ce profond abandon à l’ordre merveilleux de la Vie. Ce fut le choix d’Élie qui, vous a dit le Ressuscité à être le premier par la splendeur du tombeau que lui aurait érigé son peuple, préféra devenir le dernier dans Mon lieu, un ver infime réchauffé par l’éclat de Ma Gloire, une poussière portée par Mes anges dans mon séjour que ne limite aucune étoile (2/10).
Tout cela je l’ai librement assimilé, notamment par votre témoignage qui m’aide à surmonter les faiblesses de ce siècle (Rév d'Arès 40/3) ; tout cela, ma liberté en vit et ma mission essaie de le faire partager. Dans la mesure où nous parvenons à communiquer cette conscience que le bonheur individuel et collectif et la vraie liberté, c’est de redevenir librement un rouage non perturbé de la Création par l’effort constant d’une pénitence répandue, nous changeons le monde (28/7).
Le reste me semble secondaire et plus subjectif, et je ne me sens pas vocation à préciser autant que vous la notion de Liberté, déjà si difficile à faire passer, en l’assimilant trop précisément aux concepts arésiens de pénitence, de petit reste ou de mission [moisson] de rue. Il est bien  compréhensible que ce soit votre vocation à vous, mais ce qui me frappe dans ce phénomène historique de La Révélation d’Arès, c’est un fait nouveau par rapport aux religions : la reconnaissance explicite des faiblesses du prophète, y compris par lui-même, la reconnaissance explicite qu’on n’est pas obligé de l’aimer (Rév d'Arès 16/3), qu’il a des conseils à prendre (35/7) et donc l’impossibilité d’en faire un absolu come Moïse, un Dieu comme Jésus, un objet de légende hagiographique comme Mahomet. J’espère donc que vous ne deviendrez pas objet d’hagiographie.
Ces considérations me poussent à ne pas aller aussi loin que vous dans la définition de la Liberté. À mes yeux, pour être Libre, il n’est pas nécessaire par exemple d’être missionnaire de rue. Il me semble qu’on peut être Libre par exemple en choisissant d’être siffleur (pénitent non-Pèlerin d'Arès participant au changement du monde en dehors du mouvement arésien (Rév d'Arès xxxi/19), comme ce jeune homme qui dans la rue après une heure de mission avec moi, me dit que je l’avais convaincu de revenir à sa pratique de témoin de Jéhovah… On peut être Libre, vous en conviendrez je pense, en partageant librement son budget-temps entre repos (35/8), famille (38), prière (12/33 etc.), mission verbale, de rue ou autre,  et action immédiate pour des causes humanitaires, féministes, écologiques, etc.
Pour parler à ce propos de sujets "chauds" dans ce blog et de la gravité relative des péchés, je rappelle tout de même  que la gravité du viol tient aussi, comme tout adultère (Rév d'Arès 33/23), au mépris  qu’il manifeste à l’égard de la vie transmise, qui peut rendre père ou mère ou encore mutiler la conscience en contraignant à l’avortement. J’ajouterai encore que si l’on veut mesurer la gravité du péché à ses conséquences, notamment en nombre de morts comme vous le faites volontiers, depuis des décennies la pollution de l’air fait beaucoup plus de morts que les guerres. C’est pourquoi, à titre personnel, je dédie un certain temps à la santé de ma planète, polluée chimiquement par le tabac, le diesel, les pesticides, etc., mais aussi vous le soulignez bien, par le mensonge dont nous sommes tous victimes puisque nous ne croyons plus à ce qu’on nous dit, qu’il s’agisse des avertissements arésiens sur le péché des péchés ou des avertissements des savants sur la réalité et les conséquences humaines du réchauffement climatique. Je ne vous en veux pas, frère Michel, de ne guère croire les seconds comme je  n’en veux pas aux braves gens de ne guère croire à votre témoignage. Je choisis librement de croire les uns et les autres et de vous le dire plutôt que de rester dans l’allusion. De toute façon, le mensonge a des conséquences incalculables sur le scepticisme de tout un chacun, et là je vous rejoins.
Nous nous heurtons là, comme Descartes, au paradoxe de la Liberté. Pourquoi nous retrouver avec une Liberté  métaphysiquement absolue et source d’angoisse chez bien des nouveaux retraités une fois ôtés le harnais de la vie active, et en même temps nous retrouver avec un savoir limité qui nous oblige à tâtonner dans un processus d’essais/erreurs pour découvrir le meilleur chemin ? On pourrait répondre qu’Adam savait tout… Et puis le Père trop aimant l’a voulu ainsi, en laissant ouverte à ses enfants le voie du malheur libre, comme le Père de l’enfant prodigue…
La vraie liberté, celle du soleil et du poulain agile, jeune et plein d’énergie, elle est devant nous, Liberté non seulement de résister aux tentations (Rév d'Arès 12/4), mais même de n’être plus importuné par elles.
François D. d’ile de France

Réponse :
Non, non, je ne suis ni ne deviendrai "objet d'hagiographie". D'ailleurs, je suis nul en quantité de choses. Non seulement je suis nul en botanique (par exemple, en quantité d'autres domaines aussi), je ne confonds peut-être pas tout à fait un rosier avec un baobab, parce que c'est vraiment très très différent, mais un bleuet avec une violette, oui, je m'y trompe absolument. Et le sudoku ? Kekcekça ? Je ne connaissais pas. J'ai cherché sur Google et j'ai trouvé que c'était un jeu sous forme de grille, avec l'apparence de mots croisés, mais l'apparence seulement, parce que j'ai vu des chiffres au lieu de lettres : Neuf lignes, neuf colonnes, neuf aires et là-dedans des chiffres et des cases blanches à remplir. Une sorte de gros, gros, gros morpion.
Bon, ceci dit, merci, mon frère François, pour ce très beau commentaire où vous avez, semble-t-il, pensé tout haut et avancé au gré de votre pensée sans trop revenir en arrière. C'est une ligne de pensée, pas un tourbillon de réflexion. C'est donc très vivant et j'ai eu grand plaisir à vous lire.
Néanmoins quelques petites discordances. "À vos yeux, pour être Libre, il n’est pas nécessaire par exemple d’être missionnaire de rue.," mais à mes yeux si. Si je suis pénitent je suis nécessairement apôtre, je ne peux pas vouloir mon salut sans vouloir le salut des autres. La mission achève la libération absolue que commence ma pénitence personnelle, cette pression du bien, au fond de moi comme dans sa bouteille le kéfir spumante que fabriquaient tante Gaby et oncle Daniel (l'ex-zouave, voir "Souvenirs"). Là je partage avec le monde quelque chose de ma libération intérieure, je produis depuis moi sous pression pénitente une fuite de liberté vers le dehors, vers mes frères humains. Alors, bien sûr, vous dites "mission de rue"... Pas nécessairement la rue, bien sûr; il y a d'autres missions possibles. J'aimerais bien, par exemple, avoir mon quart d'heure hebdomadaire sur TF1 ou sur l'A2, mais bon ! je rêve. Pour que les choses arrivent un jour, ne faut-il pas commencer par les rêver ?
Merci, frère François, de "ne pas en vouloir au frère Michel de ne guère croire les... savants sur la réalité et les conséquences humaines du réchauffement climatique." De toute façon, notre vie de foi n'est pas orientée "réchauffement climatique", mais elle est orientée victoire sur le péché et triomphe du Bien. Sur ce point nous sommes des frères d'action, absolument d'accord. Mais pour en rester, l'instant d'un aparté, sur le réchauffement climatique, je précise quand même que je crois au réchauffement climatique que constatent des savants. Ce que je ne crois pas, ce sont les causes du réchauffement climatique telles que les présentent les savants déclarés crédibles par les pouvoirs, les institutions, leurs medias, etc. Je dis "déclarés  crédibles" parce qu'il y en a d'autres qui prônent des théories inverses, mais qui sont déclarés incroyables, non crédibles. De ceux-là on n'entend pas parler. J'ai bien aimé "L'Imposture Climatique" de Claude Allègre... Mais bon ! Je suis vraiment un affreux. Je me dis que la terre a connu bien des glaciations et des réchauffements en des temps où il n'y avait ni chaudières à charbon ni voitures diesel et qu'on ne sait pas vraiment pourquoi. Je ne suis pas sûr qu'on sache vraiment ce qui a fait du Sahara en des temps très lointains ce qu'il est aujourd'hui : un désert de sable, pas plus qu'on ne sait pourquoi les troglodytes firent ces merveilleux dessins dans la grotte de Lascaux. Je ne crois pas davantage aux raisons invoquées pour la disparition des dinosaures. Etc. Bref. En fait, je crois que je suis d'une nature très sceptique. Il a vraiment fallu que le Père écrase mon scepticisme sous un événement surnaturel extraordinairement spectaculaire, surtout les Théophanies (1977), pour que j'y croie et que je suive. Pourquoi s'est-il donné tant de mal pour convaincre le grand défiant que j'étais, alors qu'il existait un peu partout des croyants tout prêts de le croire dans des rencontres cent fois moins impressionnantes ? Je ne plaisante pas ici. Je me pose sérieusement cette question.

09nov17 190C68 
Le test des marshmallows, dans votre réponse 190C50, fait bien comprendre que la société des scientifiques, politiques, religieux et autres colle une étiquette à chacun (intelligent ou ignare) ou à chaque groupe (chrétien ou secte), étiquette qui, pour eux, définit la place de chacun dans l'humanité, alors que tous les humains, quelques soient leur qualités ou leurs défauts, peuvent faire pénitence et se créer une âme… pour l’éternité.
Bernard R. des Alpes-Maritimes

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Vous avez raison, la société des décideurs "scientifiques, politiques, religieux et autres" veut étiqueter chaque citoyen et expliquer ainsi pourquoi ce citoyen est ceci ou cela, comme si c'était une fatalité de naissance.
Cela me rappelle d'ailleurs la phrénologie, cette pseudo-science, quand des médecins prétendaient définir le caractère et les maladies de chacun par l'examen de son crâne. La phrénologie fut iventée par le médecin autrichien Franz Joseph Gall qui prétendait, par l'examen du crâne, reconnaître les dispositions intellectuelles et morales de l'homme et même des animaux.
Oui, La Révélation d'Arès par contre s'adresse à tout un chacun, qui peut la suivre, faire son salut... "pour l'éternité" et plus encore, puisqu'il contribue ainsi au salut du monde.

11nov17 190C69
Je pense que la question de la liberté est beaucoup plus compliquée que vous la présentez.
Il y a des tas de choses qui nous emprisonnent ou nous séquestrent et qui ne ressortent ni de lois ni de pressions morales pour parler religieusement comme vous le faites.
Je veux parler, entre autres choses qui nous enchaînent sournoisement (la publicité par exemple) de la violence et de la méchanceté gratuites et féroces à la télévision. Soit cela devient une sorte de drogue, soit on n'a plus qu'à fermer la télé.
On n'a pas idée de la quatité de choses qui nous empêchent d'être libres.
Il est impossible d'être libre. Nous sommes dans les mains des grossiums, qui veulent notre argent, ou qui veulent nos bulletins de vote selon qu'ils sont industriels, commerçants ou politiques. Nous ne pouvons pas nous en évader, mais je crois que le plus gros des geôliers est la violence et la méchanceté (peut-être aussi la pornographie) à la télévision.
Pardonnez-moi si je vous rive votre clou.
Brigitte A. d'Auvergne

Réponse :
Si vous avez bien lu mes précédentes réponses, vous savez que, comme vous, je considère comme impossible d'échapper aux "geôliers" qui nous enferment. Mais ces "geôliers", ceux que vous considérez comme "les plus gros" et bien d'autres que je n'ai pas le temps de nommer, même s'ils gagnent des fortunes dans l'industrie ou le commerce ou s'ils sont politiquement très puissants, sont eux-mêmes prisonniers de leur avidité pour l'argent ou le pouvoir, avidité qui est leur harnais. C'est justement là que l'homme libre au sens de La Révélation d'Arès. Ma sœur Brigitte, vous ne m'avez pas assez lu. Je vous encourage à lire attentivement mes réponses, si le sujet vous intéresse autrement que pour me "river mon clou".
Mais vous parlez de la prison de "la violence et de la méchanceté à la télévision". C'est un problème, je suis bien d'accord. Avec mon épouse, le soir, nous cherchons parfois quelque chose de documentaire, d'enrichissant ou de gentiment distrayant sur la télévision et nous sommes très souvent stupéfaits de ne trouver que de la violence. Nous passons de chaîne en chaîne : clic, clic ! et ne trouvons que guerre, crime, enquêtes policières, querelles, sauvageries, vengeance, etc. Et nous nous demandons combien d'humains, qui comme nous en passent par là, ont le bon ressort de fermer la télévision.
Nous pensons aussi aux enfants qui regardent ces spectacles, faute de mieux. Il nous paraît très difficile de les protéger de toute image violente. La violence devient une "drogue." Je dirais même un culte. J'ai vu des enfants qui observaient leurs parents face à ce genre de spectacle et essayaient de comprendre leur ressenti, leurs motions, leurs traumas, voire leur engouement, et qui, voyant leurs parents supporter, voire aimer, l'insupportable risquaient de s'habiller à leur tour des cuirasses parentales et de devenir dans la vie des êtres atones devant le mal. Je suis de ceux qui, dans leur mission, se demandent de quoi les personnes auxquelles ils parlent sont prisonnières et je pense, entre autres geôles, à la geôle de la télévision qui les séquestre depuis leur enfance.
Fondamentalement, on a besoin de bonnes paroles pour devenir bon. Une de ces bonnes paroles, parmi les plus exemplaires, est le Sermon sur la Montagne de Jésus, mais on trouve aussi des sutras de Bouddha et autres paroles d'hommes de bien ayant vécu partout à toutes époques. Les enfants ont besoin de paroles de Bien pour devenir eux-mêmes un beau jour des gens de Bien prêchant le Bien. Il est important dans l’éducation de transmettre l’idée du bien, de l'amour, du pardon, de la paix, du bonheur, de l'intelligence et de la liberté spirituelles et enseigner aux enfants que c'est de cette façon-là que la vie vaut la peine d’être vécue et que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) dans ce sens. Oui, il faut introduire dans l'esprit de l'enfant des notions de bonté, d'amour, de partage. C'est ça qui fera des humains libres par la pénitence, quelles que soient les contraintes immédiates qu'ils connaissent aussi et subissent par ailleurs dans la société. Alors au jour, qui viendra, où soudain la prison sociale, légale, politique, religieuse, culturelle, s'écroulera, ils seront prêts à donner à leur frères humains un environnement de Bien.
L'homme libre dès maintenant est celui qui dès maintenant dit : Non seulement j'ai le droit, mais j'ai le devoir d'espérer un mondel'amour, non la loi de rats et ses outils : police, justice, armée, etc. prévaudront. Quantité de discours doctes, comme ceux que tiennent à Job ses amis moralistes, nous détournent de la voie du Bien. Ce n'est pas parce que la vilenie règne qu'elle est inexpugnable. Nous savons que ce monde ne se rend pas compte, tant il y est habitué, qu'il vit dans une profonde misère métaphysique, dont il subit les lois et dont il est le captif. Mais nous avons aussi que c'est dans ce refus que se manifeste la vraie liberté de l'humain. À ceux qui ricanent face aux "naïvetés" ou aux "bêtises" de la foi et de l'espérance — foi dans une vie changée, dans un monde changé — répondons que, quoi qu'ils disent, la seule façon de combattre la misère métaphysique, c'est encore la foi et l'espérance !

11nov17 190C70     
Merci du fond du cœur, frère Michel, pour votre vaillance prophétique !.
Je suis tellement honteux, frère Michel. Depuis l'entrée "Moisson" je me sens mal a l'aise. J'ai le remords de ne pas vous avoir fait un compte-rendu de ma mission.
N'ayant pas de local de mission pour le moment, je suis quand même souvent en mission, mais avec l'entrée 189 je me suis demandé si j'étais réellement missionnaire. Je veux dire je que je ne vous ai jamais demandé conseil, je m'en suis tenu a votre enseignement écrit ou oral pour l'appliquer a ma mission.
Si je vous avais plus écouté j'aurais eu un peu plus que les médiocres resultats que j'enregistre.
Je vous demande pardon, frère Michel, du fond du cœur. [...]
Le tract que je conçois est basé sur une idée que vous aviez proposée à une sœur vivant en Irlande.
Ce tract dit ceci : Tract de Léon O. Angleterre
(Traduction par le blogger :)
Ce qui vous sauve n'est pas ce que vous croyez
mais ce que vous faites dans le cadre du Bien :
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles.
Ce que qu'a dit Dieu à Arès (France) en 1974 et 1977
(Révélation d'Arès)
car la Révélation n'est pas achevée.
Aussi longtemps que le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7)
ne sera pas mis en pratique,
le Père appelera l'homme à changer sa vie.
Je trouve plus de force et d'enthousiasme lorsque je vais en mission avec mes frères. Emmanuel est missionnaire malgré les contraintes scolaires, ce qui me touche beaucoup, mais les résultats ne sont pas encore là. Je vous envoie la lettre que je vous ai écrite, que je n'ai pas eu le courage de vous envoyer en pièce attachée à votre eMail. Mais ne vous tracassez surtout pas elle est obsolète maintenant. Je vous récrirai dans deux semaines.
J'ai tellement aimé la lettre reçue de vous avant-hier ; j'utilise toujours les forces de l'amour pour la mission, mais je suis tres faible en moyens. Ce qui m'importe pour le moment c'est de m'assurer que vous soyez au courant de la manière dont je fais ma mission, car le Pere vous dit : Ton œil (se pose) sur les frère(s pour qu'ils) ne donn(ent ) pas les pains avec le(s) pique(s ni) l'Eau avec la bave. Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas; tu (leur) parles (Rév d'Arès xx/11-12).
Ce commentaire n'a rien a voir avec cette entrée 190; Ne le publiez pas !
Lèon Amos O. de Leeds en Grande Bretagne

Réponse :
Il est vrai que ce "commentaire n'a rien à voir avec cette entrée 190" directement, mais il a quand même à voir avec elle indirectement, car la mission est par excellence un acte de liberté spirituelle. La mission, outre la pénitence, est une façon de montrer que vous êtes un homme libre au sens de La Révélation d'Arès 10/10. En allant à la mission, vous courez libre du harnais des docteurs du "vivre et penser correct"
Vous êtes libre et Emmanuel est libre en ce sens que tous les deux vous montrez votre résistance aux principes moraux et religieux que le monde veut vous imposer, parce que vous savez que la vérité que la culture du monde prétend sans appel est en fait non seulement fausse — il n'est que voir les guerres, les entreprises de colonisation, l'hégémonie industrielle, auxquelles la Grande Bretagne comme la France se livrent depuis des siècles pour comprendre que leurs cultures n'ont fait, en réalité, qu'accroître le Mal dans le monde —, elle est aussi agonisante. Ces pays et bien d'autres pays n'ont fait que piétiner les droits de l'homme dont il se font hypocritement les fondateurs et les défenseurs. Aujourd'hui affaiblis, ils semblent entrer dans la voie du Bien, mais il ne faut pas confondre affaiblissement politique et conversion au Bien. L'évangélisation est donc plus que jamais nécessaire et, comme le dit ce tract ici affiché, un texte en anglais que j'avais en effet proposé à une sœur irlandaise il y a longtemps. Il ne faut pas abandonner la lutte. "Ne pas abandonner la lutte", c'était déjà le thème de la première mission "L'Œil S'Ouvre" à Paris en 1988. Vous êtes un homme libre et je suis fier de vous, mon frère Léon.

12nov17 190C71
Frére Michel,
Je fais juste quelques essais afin de mieux m'adapter à votre nouvelle version de blog.
Je le fais à partir de mon iPhone.afin de ne plus vous envoyer de commentaires par l'intermédiaire de votre messagerie.
(Rév d'Arès xLv/14) Le faucon,(dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre (comme) les haches (s'a)battent.
Annotations xLv/12-13. La pieuse gente : le peuple des frères (la Taure) qui suit le prophète.
La Taure entre dans la cuisse : Nous sommes ceux que Dieu envoie féconder l'humanité,l'engrosser d'une nouvelle vie spirituelle.
Annotations xLv/14...
Patricia C. des Haites-Alpes 🏔
Autour de Gap

Réponse :
Voilà fait votre essai. Merci pour l'image, ma sœur Patricia.

12nov17 190C72
Cher Frère Michel,
[Ceci est un] complément d'info faisant suite à la suggestion 190C60 de visionner le film réalisé par Stuart Hazeldine tiré du bestseller de Paul Young "La cabane. Le chemin du pardon".
J'ai découvert que "La cabane" paru en 2007 est en fait un roman du chrétien William Paul Young écrivain (62 ans), père de 6 enfants. Publié en autoédition, il est un succès commercial de l'année 2008 aux États-Unis, dépassant la barre des 10 millions d'ouvrages".
Je viens de vous envoyer ce film par courrier ce jour, tout comme vous nous avez suggéré de voir les films "Dialogue avec mon jardinier" et "Les Délices de Tokyo."  Bien sur ce film ne nous en apprend pas plus que La Révélation d’Arès, je le trouve particulier.
Je vous mets en lien une interview bilingue dont William Paul Young  qui a un autre regard sur Dieu. Il dit ce qu'il pense vraiment de Dieu, c'est très intéressant et cela se ressent dans son film. J'aime sa pensée. J'ai cherché son contact sur internet pour entrer en contact avec lui et lui parler des évènements d'Arès et d'une mise en relation avec vous. Je ne trouve pas, j'ai transmis à notre sœur Nicole de Genève qui, je l'espère, par ses relations pourrait trouver son contact.
Je pense à vous ainsi qu'à sœur Christiane et clame [la prière] avec vous.
Didier Br. d'Île de France
Entretiens avec William Paul Young : https://www.youtube.com/watch?v=OIG_dOaThdc

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette vidéo.

12nov17 190C73
On m'a parlé de votre blog, michelpotayblog.net, en insistant pour que je l'ouvre et le parcoure. Comme je suis athée, je pensais tomber sur un fatras de bondieuseries sous le clavier d'un bigot ou sur une arnaque new-age qui promet des miracles. Ce n'est donc pas sans préjugé que j'ai parcouru ce blog, la curiosité ayant finalement été plus forte que mes craintes, étant donné l'insistance de l'ami.
J'ai eu le bonheur de tomber en premier sur une réponse de vous qui m'a paru pleine de bon sens, écrite dans un style qui m'a beaucoup plu et franchement je ne regrette pas de m'y être essayé, car au final je pense que ce sont surtout les bondieusars qui doivent détester ce blog.
Je parcours ce blog chaque jour une bonne demi-heure depuis quelques semaines. La pensée qui sous-tend ce blog, où qu'on lise, est un message très éloigné de celui transmis par les religions. Je suis d'origine musulmane. L'islam est une croyance pour débiles soumis ! N'importe quoi comme Daech peut en sortir. Ne croyez pas que Daech n'a rencontré que des gens hostiles dans les territoires qu'il a occupés. Daech a séduit beaucoup de monde. Il est vaincu parce qu'il a été politiquement contraire aux vues des grandes puissances pour la région de Syrie-Irak. Que faire sous un tapis de bombes ? Mais la foi musulmane ? Ah non, moi je n'en veux pas. C'est l'abêtissement garanti.
Dans cette page "Libre" j'ai beaucoup aimé vos réponses 190C47 à Elisabeth, 190C53 à Claude, 190C59 à Véronique, 190C61 à Denis, et d'autres réponses. Je n'avais jamais lu de si belles choses sur la liberté de la foi sous la plume d'un croyant... Un croyant qui fera date, mais comme pour le moment vous êtes un inconnu, votre pensée très riche va être pillée et soigneusement tenue sous le couvercle du silence. Vous allez être la grande source souterraine, invisible, à laquelle tout le monde va boire sans vouloir savoir d'où vient l'eau. Celui qui ne joue pas des coudes pour se montrer et crier : "C'est moi !" reste aussi inconnu qu'un clochard ou inconnu comme le fut Jésus en son temps, une sorte de prêcheur-vagabond.
Pareil pour Muhamad. Il ne s'est fait connaître qu'après après pris le sabre. Avant l'Hégire il était perçu comme une sorte de radoteur illuminé embarrassant et presque ignoré à La Mecque, de sorte que les édiles auraient envisagé de le liquider (on n'est pas sûr que ce soit vrai) sachant que ce lynchage ne soulèverait pas de remous. L'important est de se rappeler que tant qu'il fut humble, il fut pris pour un rien-du-tout, et que c'est comme chef de bande dans son repaire de Yatrib qu'il a été pris au sérieux.
Vous avez raison : Muhamad est une chose, le Coran en est une autre, presque sans rapport l'un avec l'autre. J'ai lu dans une de vos réponses, trouvée au hasard de mes visites dans cette forêt de michelpotayblog, que Mouhamad vous est apparu en guerrier à cheval. Avez-vous noté qu'il ne vous est pas apparu en docteur de la foi vous présentant le Coran ? Le Coran qu'on connaît est celui de عثمان بن عفان بن أبي العاص بن أمية) en français Othman ibn Affan et, comme vous le dites, il comporte des passages de ce qu'avait dit Muhamad, mais aussi des hâdiths et des propos sans rapports avec ce qu'Allah aurait fait dire à Muhamad, qui n'était comme vous qu'une sorte de génie intuitif. Tout comme la fameuse loi de Moïse fut encombrée de ce que vous appelez des livres d'hommes, le Coran l'a été dès le début. Othman était une aristocrate mecquois qui n'oubliait pas qu'il appartenait à la clase dirigeante et il fabriqua le Coran comme ce qu'on appelle dans les républiques modernes une constitution habile, quelque chose qui fait loi mais assez ambigu pour être interprété de deux façons quand c'est nécessaire, une pondaison bien politique..
Vous êtes un encouragement à avoir la foi en s'affranchissant des livres d'hommes, des dogmes et autres principes et croyances de la religion. On sent une foi pure, venue de l'intérieur, venue de ce Dieu que l'homme s'est inventé et à logé au fond de ses entrailles. Mais votre façon de voir la justice et la bonne philosophie de l'existence donne plutôt envie d'y voir de plus près. J'ai essayé de lire La Révélation d'Arès il y a longtemps, vers 1995, je crois, et j'ai rejeté ce bouquin sans n'y rien comprendre. Mais je découvre que ce livre pour finir n'appelle pas à la conversion, puisque ce que dit soi-disant Dieu (ça, c'est autre chose, je vous crois sincère, mais Dieu ? À d'autres !) abolit l'idée de religion.
Il faut évidemment avoir envie de lire, parce qu'il y a quand même beaucoup à lire dans ce blog, mais il reste une utile expérience pour voir un croyant et ses disciples, croyants et croyantes, qu'il appelle ses frères et sœurs, sous un angle différent de celui de la religion. Ce blog ne devrait laisser personne indifférent dans un monde où les hommes cherchent, malheureusement avec l'idée préconçue qu'ils ne trouveront jamais, parce que, pensent-ils, si la vérité existait, ça se saurait. Il peuvent trouver chez vous une petite porte vers le vérité, mais les gens d'aujourd'hui n'ont plus envie de se cultiver. Or, votre culture, évidente, appelle à se cultiver. Ça peut rebuter.
Je suis arabe et j'ai pour origine, comme probablement vous côté breton et chrétien, d'une famille musulmane très comme-il-faut qui avait horreur du vagabondage, surtout du vagabondage de l'esprit, et je m'en suis évadé pour aller chercher ailleurs de l'air, de l'espace et surtout de la vérité, comme disait Stirner, que vous citez. La vérité n'est pas ce qui étouffe ce monde. Mes parents ne voyaient comme vérité que les idées qui avaient consolé et apaisé les ancêtres. C'est comme ça qu'ils voyaient le Coran. En Islam croire est être résigné. Ils détestaient les aventures de l'esprit curieux. Ils étaient le contraire de Libre. J'ai douté puis je suis devenu athée, je suis devenu libre, donc plein de curiosité, parce que c'est le seul couloir qui permet d'apercevoir une lumière au bout. Ce que j'aime en Bouddha c'est son silence à propos de Dieu. Vous, vous parlez de Dieu, mais comme Bouddha vous dites que Le connaître n'est pas nécessaire. Le nécessaire est le Bien, la sagesse de celui ou celle qui retrouve au fond de ses tripes son véritable moi qui est, comme vous le rappelez, le Tout. Nous sommes gens du Tout. Vous voyez Dieu comme le cœur du Tout, il y a là quelque chose qui me remue.
Achir H.

Réponse :
Merci pour ce très beau commentaire, mon frère Achir.
Je suis heureux que vous lisiez ce modeste blog et que vous envisagiez de relire La Révélation d'Arès. Si ce blog est le bonne lampe sous laquelle vous pourrez la comprendre, j'en suis plus heureux encore. Je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous appeliez Dieu le Tout ou le "cœur du Tout". Vous ne dites pas où vous habitez, en France ou hors de France ? Si c'est en France, donnez-moi votre adresse. Il y a peut-être une de nos mission proche de vous.
Une terrible déception gît, convulsive mais quasi incapable de s'évader d'elle-même, au fond de l'homme moderne de nos pays occidentaux. À la déception de chez nous répond l'abêtissement chez vous, Arabes. Quand je vois comment on a contraint les Saoudiennes à vivre, j'en suis profondément peiné. Les résultats sont à peu près les mêmes partout, car, au fond, chez nous les femmes peuvent conduire, tromper leurs maris sans être lapidées, mais elles sont pour la plupart infiniment plus intéressées par les sucreries, les loisirs, et les rouges à lèvre que par la naissance de l'âme.
La déception et son refuge : l'immédiat visible et jubilatoire, est une des formes que prend la prison de l'Occidental moderne, croyant ou athée, chrétiens, juifs ou musulmans, et ce ne sont que les faibles convulsions de cette déception que les hommes appellent libertés. Plus que suspect est à lui seul le pluriel dont on a affublé le mot liberté. Il y aurait donc des libertés petites, des libertés grandes, des libertés décourageantes, des libertés enthousiasmantes, etc ? La liberté tout court serait une chose dangereuse ? La déception a pris dans le cœur de l'homme la place de l'espérance. Nous missionnaires le voyons bien chez la plupart de ceux et celles que nous rencontrons dans la rue ou ailleurs. L'homme moderne sans nul doute refuse l'épreuve de la vérité.
Et la déception a des antidotes puissants, notamment la télévision dont il a été question dans un commentaire précédent. L'homme moderne ne regarde pas la télévision sans réagir, il la regarde en ricanant ou invectivant, mais il regarde, il écoute, bref, il est drogué. Les antidotes ne font pas disparaître l'addiction à la déception. L'homme moderne vit sous l'effet de puissances narcotiques que sont les media d'une part, les syndicats d'une autre part, le discours politique, le discours écologique, etc. l'attente des congés, de la retraite, etc.
Ce à quoi je me heurte comme missionnaire, c'est à ces puissants narcotiques. Nous les vaincrons un jour, mais au bout d'une patience... d'ange, si l'athée que vous êtes m'autorise ce mot.
Les gens qui nous écoutent sont souvent d'accord avec nous, mais nous leurs apparaissons comme un lac gelé sur lequel ils ont peur de s'engager parce qu'ils craignent que la glace cède et que le réel les engloutisse.
Mon frère Achir, je suis heureux de vous connaître. Si vous me donnez votre adresse je vous communiquerai la mienne pour que vous puissiez, éventuellement, m'écrire.

12nov17 190C74
Bien aimé Frère Michel.
Libre  ?
Au stade ou j’en suis, je suis libre dans mon acceptation consciente d’en passer par la pénitence et la charge de l’égalà’h (la moisson, Rév d’Arès xxii/5-6) : Les frères, l’égalà’h a l’attelle qui coupe leur peau ; ils vont sur ton talon, les frères qui mâchent Ma Rète, (Rète : mors, rêne et bride  librement supportés par ceux qui s’attellent au sauvetage de l’humanité et que conduit la Vérité, notes de Mikal xxii/5-6).
Cette sorte de contrainte ne tente pas beaucoup de gens, mais en contrepartie elle apporte de jour en jour un allégement des entraves inhérentes au monde matériel dont l’importance se relativise, comme les soucis et peurs par rapport à l’avenir, l’attachement excessif au objets et aux êtres.
La vision se fait plus claire de ce qu’il reste à accomplir en suivant la Voie simple et droite de la Parole.
Ton frère voit la Lumière, il mange dans Ma Main (Rév d’Arès xxiii/10).
Marie-Hélène F. du Limousin.

Réponse :
Ma sœur Marie-Hélène, on m'a quelquefois demandé si je voyais un bon exemple d'humain libre au sens que donne à cet adjectif La Révélation d'Arès (10/10) et il m'est arrivé de répondre : "Oui, Job !" Réponse qui a surpris plus d'un., m'obligant à préciser : "Job est d'autant plus libre de son propos que cette liberté-là n'a rien à voir avec sa situation plus que réduite, ne fait rien pour l'arranger, alors que ses amis sermonneurs Élifaz, Bildad, Sophar et Élihou non seulement sont prisonniers de leur culture, mais ajoutent par leurs péroraisons à leur prestige de moralistes." Nous avons à Bordeaux une sœur — plus modeste qu'elle difficile d'être —, elle s'appelle Éliane et elle est des plus anciens Pèlerins d'Arès. Elle vit en humble retraitée, dans un petit appartement, silencieuse, douce, et je l'admire pour sa modestie et son intelligence. J'ai rarement entendu plus de dix mots à la suite dans sa bouche, mais je n'y ai jamais décelé la même sottise. Certes, Job parla beaucoup, en comparaison, mais il ne parla que pour répondre à ses amis moralistes et, à la fin, à Yahwéh. Le reste du temps il était là, dans son coin, silencieux, l'homme le plus libre qu'on put imaginer. J'ai parfois, je peux vous le dire, pensé à vous, ma sœur Marie-Hélène, comme quelqu'un comme ça. Certes plus diserte, dans vos lettres notamment, mais celles-ci toujours courtes, sans que j'y trouve jamais rien de superflu et de fat. Je vous crois volontiers des plus libres parmi les nombreux libres de notre assemblée.
Merci du fond du cœur pour ce commentaire.

12nov17 190C75 
Je croyais m’être libéré de beaucoup de choses.
Eh bien non !
Tel  l’apôtre Pierre pris en flagrant délit de reniement au chant du coq (bon, j’exagère peut-être un peu), j’ai demandé à ma sœur Nina si elle pouvait changer mon lieu de mission (la gare Saint Jean) pour la prochaine mission sur les quarante ans des Théophanies. Et pourquoi ? Parce que j’y ai tous mes ex-collègues de travail, et qu’au cas où j’en rencontrerais un, je risquerais de me trouver dans l’embarras.
Le vieux canasson harnaché de son respect humain que je suis a décidément beaucoup de chemin à faire avant de devenir le poulain agile libre de tous harnais (Rév d'Arès 10/10).
Je me sens vraiment piteux. Puissiez vous ne pas avoir honte de votre frère Richard !
Richard L d'Aquitaine

Réponse :
Nombreux sont nos missionnaires qui, par précaution — car il ne sert à rien de s'offrir en sacrifice, s'offrir au bourreau (Rév d'Arès 29/5) — préfèrent effectuer leur mission loin des lieux où ils peuvent rencontrer des parents, des amis, des voisins, des collègues désapprobateurs. Ils n'ont pas toujours tort, parce que les moqueries, les réprobations, voire même les censures, surtout quand elles sont méchantes, peuvent parfois crucifier l'apôtre. Or, d'apôtres le Père a besoin. Ce n'est pas lâcheté que se protéger d'un monde où quelques bourreaux peuvent écraser si facilement les fragiles petites puces que nous sommes encore.
Mais, dans le cadre de cette entrée Libre, cela permet de voir que notre foi ne nous rend jamais aussi libres que nous voudrions l'être, parce qu'il nous faut nous faire ici et là prisonniers de boucliers indispensable. C'est pourquoi je dis que, dans le monde actuel, nous ne sommes jamais libres sans être libres au sens social.
Je n'ai pas du tout honte de vous, mon frère Richard. Merci pour ce commentaire.
Nous souhaiterions beaucoup que Jésus ne se fût pas senti aussi libre qu'il se sentit d'aller fêter la Pâque à Jérusalem où considérables étaient les risques pour lui d'être arrêté et condamné. Sa fin prématurée est encore ressentie aujourd'hui. Au reste, c'est bien pour cela que le Père l'a envoyé comme messager à Arès en 1974. Il n'avait pas achevé sa mission.

15nov17 190C76
Merci pour votre travail infatigable, exemplaire et ô combien nécessaire et inspirant qui nous tire vers les Hauteurs, le coup tendu.(Rév d'Arès 25/10).
Comme tous les ans depuis 2012, je suis présent au salon du livre francophone de Beyrouth pour faire connaître La Révélation d’Arès aux Libanais de toutes confessions. Cette année c’est François S. avec sa connaissance de l’arabe et du Coran, qui vient me donner un fraternel coup de main. Depuis le 4 novembre chiites, sunnites, druzes, maronites, arméniens, catholiques etc… viennent flâner et fouiner sur la cinquantaine de stands que compte le salon.
Malgré une fréquentation beaucoup plus faible que les années précédentes, à cause d’une énième crise politique, comme ce fut le cas par le passé, les contacts sont toujours très intéressants et vivants.
La richesse du terreau spirituel libanais est surprenante. Les gens sont majoritairement croyants. Il y a un très grand respect, une grande qualité du vivre ensemble. On rencontre des gens vrais, très sensibles et en même temps très décidés. La situation actuelle de crise aigüe, couplée d'un immobilisme chronique sur le plan structurel fait qu’ils sont de plus en plus en recherche. Il me semble que nous arrivons depuis quelques années, à point nommé avec La Révélation d'Arès. Je voudrais aussi rendre hommage à notre frère Antoine B. pour son aide et sa participation au projet du dépôt de La Révélation d'Arès et de la mission arèsienne sur le sol libanais.
Reste la tâche de trouver les épis mûrs... c'est une grande difficulté à Beyrouth. Car je dois aussi assurer la mission à Lille qui est  tout aussi nécessaire. Non ce n’est pas simple d’être si peu nombreux…
Vous avez prononcé un jour ces mots : "La liberté est de responsabilité." Aujourd’hui vous dites: "La liberté absolue de la pénitence," pour nous rappeler la nécessaire action pour changer le monde. Je pourrais toujours m’inquiéter pour trouver le temps et les ressources nécessaires pour voyager et laisser derrière moi ma famille spirituelle lilloise et mon épouse, mais je rend grâce au Père pour cette liberté là, celle de la pénitence face au bruit des cités qui nous tire sans cesse vers le bas, surtout quand on est que deux clampins, au cœur d’un minuscule pays de 4 millions d’habitants et 2 millions de réfugiés syriens.
Voilà ce petit mot pour vous donner de nos nouvelles.
Joseph S. du Nord et François S. d’Alsace.

Réponse :
Merci, merci au nom de toute notre assemblée de frères et de sœurs, pour être allés, vous Joseph S. et François S. à Beyrouth présenter La Révélation d'Arès, et merci indirectement à Antoine B. pour avoir introduit ce livre au Liban il y a déjà assez longtemps. C'est une mission au Proche Orient que j'observe de loin, plus intéressé qu'on ne pourrait penser, parce que je sais qu'il n'existe sur place aucune mission, aucun représentant du petit reste de pénitents, et qu'en dehors des quelques jours que vous passez sur place il n'y a personne pour représenter la pensée du prophète d'Arès dans ce pays partagé entre les communautés maronites chrétiennes, sunnites, chiites. etc.
Cette absence de Feu sur place fait inévitablement naître chez les originaires du Proche Orient des interrogations légitimes, comme celles qui ont assailli nos frères bien aimés Nazih et Douad H. Ceux-ci, je l'espère, ne sont que stoppés momentanément par leur découverte de la faille (Rév d'Arès xxxvi/1) ou du fossé existant entre la pensée universaliste de La Révélation d'Arès, donc de son témoin que je suis, et la pensée certes émancipatrice mais encore loin d'être universaliste, d'une culture religieuse en souhait d'évolution mais encore ancrée dans l'islam, dans quoi elle voit un absolu, alors que la Parole d'Arès est un total dépassement, une totale libération de l'emprise religieuse quelle qu'elle soit. C'est elle d'abord et avant tout, La Révélation d'Arès, le poulain agile libre de tout harnais (10/10) !
La Révélation d'Arès
cite Jésus, Mouhamad, Moïse, Abraham, Isaïe, Élie, etc., mais elle ne cite ni la Bible ni le Coran, montrant par là qu'elle reconnaît ces hommes comme les témoins vrais de Dieu, mais ne reconnaît pas la Bible et le Coran comme d'irréprochables recueils de leurs paroles. Autrement dit, le sens profond de la Bible et du Coran sont voilés par la parole d'homme (Rév d'Arès 16/12) ou les livres d'hommes (35/12) qui y ont été introduits et prétendus être Parole de Dieu.
La Source restant ainsi enfouie (Rév d'Arès 24/4), ignorée et faussée par les éditions (Bible et Coran) qui en ont été faites, La Révélation d'Arès nous demande seulement de faire alliance fraternelle (35/11) avec les Musulmans, les Juifs, les Chrétiens, elle ne nous demande ni de nous mêler à eux ni de former avec eux un amalgame.
Le Père à Arès nous montre la Voie du dépassement, de la transcendance, le chemin vers le Tout universel, que perçurent bien certains hommes de dépassement comme Shamkara (voir l'entrée 171 "Non-dualité"), hélas inécoutés. Il faut sortir de la religion, quelle qu'elle soit, aussi bien que de l'athéisme — C'est d'ailleurs, soit dit en passant, pourquoi Bouddha me paraît si intéressant, parce qu'il ne fonda pas de religion, il montra un prodigieux sentier de libération encore inaccomplie, et en cela notre frère Antoine B., que je connus bouddiste mais non musulman dans les années 80, retint tant mon attention et devint pour moi l'objet d'une inaltérable amitié —. Comme nous venons de ces religions: judaïsme, christianisme et islam, et qu'il faut, pour bien reconnaître l'itinéraire vers les Hauteurs Saintes, ne jamais perdre de vue tant le point d'origine que le Point d'Arrivée, qui sera le Jour (Rév d'Arès 31/8), nous lisons encore Bible et Coran, mais c'est comme continuer d'honorer nos pères et mères, nous ne sommes plus leurs enfants, nos destins sont autres que les leurs, mais nous gardons un lien mystérieux avec eux tout comme nous gardons un lien mystérieux avec Adame et Haouah (Rév d'Arès v/3).qui vécurent il y a des millénaires.
Mais nous, Pèlerins d'Arès, nous sommes passés au-delà.
De cela, je vous demande, mes frères Joseph et François, et indirectement mon frère Antoine, de toujours bien vous souvenir.

15nov17 190C77
La possibilité de voir Dieu en l'autre (Rev d'Arès ch. xxiv) et de vivre et d'évoluer progressivement avec ça est une immense liberté que je suis en train d'acquérir grâce à vous, vous qui me permettez de frayer un passage au milieu de mon lourd héritage culturel, les siècles (Rev d'Arès I/11).
Merci Mikal l'ami (Rev d'Arès xxxix/16).
Tobie de M. de Genève en Suisse

Réponse :
Vous voyez clair, mon frère Tobie ! Il n'y a que ceux qui ne réfléchissent pas et qui n'obervent pas les relations humaines qui ne réalisent pas que voir "Dieu en l'autre" c'est ouvrir les yeux pour voir l'image et ressemblance du Créateur qu'est le prochain, n'importe lequel, même le plus détestable.
Il y a deux ou trois ans, une jeune femme pasteur, Marion Muller-Colard, docteur en théologie de la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg, a écrit un livre, certes d'esprit protestant mais remarquable par l'extension de la pensée par-delà le dogme. Ce livre, c'est dommage, n'a rencontré qu'un petit succès d'estime au sein d'un petit lectorat très spécialisé. Ce livre a pour titre "L'Autre Dieu"? Ce petit bouquin propose dans une langue belle et claire, une méditation sur la tourmente de la plainte existentielle. Vous, frère Tobie, qui êtes Pèlerin d'Arès depuis longtemps mais qui semblez découvrir depuis peu qu'être pénitent permet un jour ou l'autre de "voir Dieu en l'autre", vous êtes passé inavitablement par cette plainte existentielle au fond de vous. Le livre de Marion Muller-Colard devrait vous intéresser. Vous habitez Genève, ville protestante s'il en est, où il doit bien y avoir une librairie protestante où vous trouverez "L'Aitre Dieu".
Il n’existe aucune formation, constate Marion Muller-Colard, qui prépare l'humain à l’impuissance — l'impuissance métaphysique ou spirituelle —. "L’Autre Dieu" n’est pas un traité théologique ou philosophique, mais une profonde méditation, née des expériences de l'auteur comme pasteur, mais aussi comme femme et mère, sur les abîmes de l’angoisse, et le tourment qui saisit l'humain lorsque aux questions qu'il se pose sur la vie ne répond que le silence de Dieu. Les protestants ne sont pas des pénitents mais des croyants qui attendent la Grâce, mais quel que soit le croyant, il croit... disons, à l'aveuglette. Dieu ne répond pas. C'est ce que je dis en premier à tous ceux auxquels je parle de ma façon personnelle de prier : "Mettez toujours l'honnêteté dans votre prière ! Vous croyez vous adresser à Dieu, mais Dieu vous écoute-t-il ? Vous n'en savez rien. Parlez donc à vous-même car le seul Dieu qui vous répond, c'est vous-même, vous qui êtes son image et ressemblance (Genèse 1/26-27)."
Pasteur en milieu hospitalier, Marion Muller-Colard s’est trouvée face à ce qu’elle appelle la "plainte" du malade lorsqu’il cherche à comprendre les causes existentielles de sa maladie, de sa mort toute proche, cette fameuse plainte sur laquelle on ne peut se contenter de poser "un petit pansement d’espérance" comme elle dit. Un jour, une dame âgée, au seuil de la mort, enfermée dans son silence et sa dépression, dévisage Marion Muller-Colard d'un œil que Marion perçoit comme étant plein de haine. Ce regard vipérin a déclenché en Marion un méditation profonde et honneête.
Répondant au mutisme haineux de la vieille dame, Marion Muller-Colard, qui est pasteur, saisit sa Bible et lit un passage de Job. Ce fut pour elle le début d'une longue réflexion sur le Livre de Job, comme moi-même j'en eu une voilà quelque quarante ans quand Marion Muller-Colard n'était même pas née, car vous, moi, n'importe qui est aussi un Job à un moment de sa vie. Job se réclame de son espérance en Dieu, mais jusq'au moment où Dieu lui parlera de façon comme toujours inattendue, Job croit en Dieu sans L'avoir jamais vu ni entendu, ni même avoir la moindre preuve qu'Il existe. C'est dans ce cadre, que j'appelle l'inconnu, que je suis heureux de vous avoir aidé, frère Tobie, à être autre chose, mais Job vous l'avez été vous-même, c'est sûr. Le problème de Job est le problème de tout croyant face à un Dieu silencieux, et si ce Dieu est silencieux, comment puis-je savoir si je dois "voir Dieu en l'autre" ? Je reviens à Marion Muller-Colard. C'est à partir de ses rencontres dans les hôpitaux, et de la douloureuse épreuve d’un fils très malade, qu'elle a trouvé les mots qui touchent pour évoquer ces questions sans fin : l’injustice face à ce Dieu qu’on aurait tant voulu bon. Bon il l'est, mais comment l'est-il ? Que peut-on appeler Bonté de Dieu ?
Nous Pèlerins d'Arès sommes dans un cas particulier. Nous pouvons affirmer que Dieu n'est pas silencieux puisqu'il nous parle. Il nous parle chaque jour par La Révélation d'Arès. Seulement voilà, le pasteur Marion Muller-Collard lira-t-il ce livre ? Peut-être, car elle a beaucoup évolué (j'y reviens). En tout cas, la plupart des gens que nous croisons dans la rue et qui nous présentent leurs visages fermés ou perpétuellement interrogatifs ne veulent pas en entendre parler, sauf quelques rares épis mûrs. Autrement dit, nous sommes libérés ; ils ne le sont pas. Comme quoi, vous avez vu juste, Tobie !
Marion, j'y reviens, avoue dans "L'Autre Dieu" qu'à force de réfléchir à Job, elle a appris à se détacher d’un "Dieu contractuel", d'un Dieu à l’ombre duquel on voudrait se mettre à l’abri et qui nous protégerait de la "menace". Un Dieu que l’on pourrait expliquer, qui serait soit justicier ("Si le mal me tombe dessus, c’est que je l’ai mérité," pensent beaucoup de Chrétiens d'église) soit révolté ("Je n’ai pas mérité cela"). Le pasteur Marion Muller-Colard avoue même en être arrivée à se considérer comme agnostique, en ce sens que, chaque jour un peu plus, elle sent qu’elle n’a pas la connaissance de ce Dieu en qui elle croit. Ne sommes-nous pas nous-mêmes agnostiques quelque part ?
Job, Marion Muller-Colard pousse ses interrogations jusqu’au bord des gouffres du doute, elle les pousse jusqu'à cette terrible question de savoir où elle pourrait trouver "le courage d’être" en dépit de la menace. Avec Job, et son cri de foi adressé à Dieu, à "L'Autre Dieu", celui qui n’est pas justicier, mais créateur, elle trace la ligne qui va d’une forme de foi en un Dieu magique à la foi simple, non dogmatique, à la volonté de vivre dans le monde tel qu'il est, tel que Dieu le voit.
Marion Muller-Colard amène progressivement le lecteur au plus intime d’un Dieu en lequel il faut bien apprendre à se risquer dans une confiance sans filet. Et avec Jésus, elle montre comment la question à poser n’est pas celle du "pourquoi", mais du "pour qui." Il faut lire ce livre en gardant à l'esprit que Marion Muller-Colard est pasteur et reste attachée aux dogmes de l'église qu'elle sert, ou du moins elle ne s'en détache pas beaucoup, mais il y a sous sa plume un cri tout à la foi de détresse et d'esprénace, qui est le cri de quelqu'un qui se libère.
Comme vous voyez, à un commentaire de quatre lignes, je réponds longuement, parce que vous avez vous-même mis de longues années pour trouver la paix dont témoignent magnifiquement vos quatre lignes.
Merci pour ces quatre lignes, du fond du cœur merci, frère Tobie !

15nov17 190C78
Ce soir, je n’ai pu me rendre au local parisien des Pèlerins d’Arès où notre frère Claude M. organisait une "veillée d’armes", un temps fort de lecture de la Parole, d’extraits de votre enseignement et où les frères et sœurs présents retrempent leur faux. Aussi ai-je un peu de temps.
Mon péché me pose un problème. Plus j’avance en pénitence et plus je crois le voir, plus je le vois et plus je me surveille et moins je me sens libre. Est-ce contradictoire ? Certes non. Les mots sont juste trompeurs, il y a libre et libre (Rév d'Arès 10/10). L’exercice de la pénitence rend libre, nous faisons le choix d’un destin, d’une existence voulue (je repense à votre entrée "Destin" #169). Nous nous libérons du Mal qui éteint en nous l’Image et Ressemblance Divine (Genèse 1/26). Voilà bien pourquoi il faut toujours et encore reprendre la lutte au fond de soi.
Aujourd’hui, les seuls moments — très fugaces — où je pense être libre et où une paix profonde s’installe en moi sont vécus et puisés dans la moisson, le don de soi apostolique avec cet inconnu notre frère, avec lequel je ne tends qu’à ne faire qu’un, là sur un petit bout de trottoir. Je sens parfois comme un Souffle qui élève et libère.
J’ai lu la réponse que vous faites au frère Richard (190C75) à propos de Jésus. Je m’avance un peu mais il me semble qu’il ressort clairement de La Révélation d’Arès que Jésus à commis une forme d’imprudence vis-à-vis des pouvoirs à Jérusalem. Il était existentiellement libre et de façon surprenante également libre des conseils qu’il donna à ses frères : Voici que moi je vous envoie comme des brebis au milieu de loups ; montrez vous donc prudents comme les serpents et simples comme des colombes. Méfiez vous des hommes ; car ils vous livreront à des Sanhédrins et dans leurs synagogues ils vous fouetteront, etc. (Matthieu 10/16-17). Ce paradoxe très humain — preuve qu’il n’était pas fils de Dieu — ne rend que plus attachante la figure de ce grand prophète et me laisse songeur.
Je vous embrasse très affectueusement mon frère et embrassez pour moi notre sœur Christiane.
Salah B. d’Île-de-France

Réponse :
Merci, frère Salah, pour ce commentaire.
Oui, "
il ressort clairement de La Révélation d’Arès que Jésus à commis une forme d’imprudence vis-à-vis des pouvoirs à Jérusalem." C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Père par La Révélation d'Arès me prévient et prévient chacun de ses disciples : Tu n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice comme ton Dieu, Qui seul peut s'offrir au bourreau sans se perdre, car tu n'as pas pouvoir de te ressusciter (29/5).
La prudence s'impose toujours. Il ne faut pas jeter les perles sous les pieds des porcs (Matthieu 7/6). La mission, autrement dit l'apostolat, est une perle. Vous citez d'ailleurs un autre passage de Matthieu, quand Jésus invite ses disciples à être prudents comme des serpents.
Vous êtes un frère sage, je vous en félicite.

15nov17 190C79
Le 11 novembre, le Président de la République, des membres du gouvernement et des généraux commémoraient l’armistice de 1918. On nous avait dit que c’était "la Der des Der", alors on l’a cru, puis la Seconde Guerre mondiale est venue, etc. Après quoi, nous constatons que tout est toujours en place pour que de telles souffrances inutiles — pas pour tout le monde — se reproduisent.
Quand la guerre affleure à l’horizon, la liberté disparaît, cette liberté réelle ne peut semble-t-il loger que dans le cœur de certains hommes, dans les consciences de ceux qui sont sourds aux manipulations politiques. Sourds à toutes les manipulations, sourds à tous les mensonges, car être libre commence souvent par rechercher le vrai et le dire pour que celui-ci abatte le mensonge par lequel on tient les individus et les peuples en esclavage.
Le 13 novembre, à Paris le chef de l’État a commémoré les attentats ("du "Bataclan" en 2015). Autre temps, autre tuerie, mais toujours la même barbarie. Le mal c’est le recul de la liberté, c’est pourquoi nous devrons êtres vifs dans la paix (Rév d’Arès xxii/21). Cependant la liberté absolue devra demeurer dans nos têtes et nos entrailles malgré tous les événements à venir, dans nos rêves et nos nuits jusqu’au Jour de Dieu (31/8 et bien d’autres références), car s’il n’y a pas de liberté absolue, il n’y a pas de Vie. D’ailleurs, liberté absolue semble être un pléonasme, mais on n’est jamais assez libre.
Je ne peux concevoir la liberté sans la connaissance sensible, intellectuelle et intuitive du monde. Jusqu’où va la liberté absolue ? On peut sans se tromper dire que Jésus devenu Christ est le type même de l'homme libre au sens que nous donnons à ce mot. Et La Révélation d’Arès nous dit à son propos : Pour l'enlever [Jésus] à tout ascendant et le faire entrer dans Ma Maison Royale, en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour comme l’argent s’allie à l’or pour former un miroir, qui serait plus éblouissant que mille soleils si Je n’y faisais passer Mon Souffle pour en ternir l’éclat et le rendre supportable aux anges et aux élus […] (Rév d’Arès 2/13-14).
Les hommes qui ne guettent [?] pas la piété sont avides de pouvoirs, tous types de pouvoirs, sont souvent bien mesquins, or ici il n’est pas question de pouvoir mais de la force ou même de la Force ou de capacité que Dieu donne aux hommes entrés en pénitence — par ce que tout travail mérite salaire (Luc 10/7) — à qui met ses pas dans les pas du Créateur.
La Révélation d’Arès
dit aussi : Un espace plus long qu’un rayon de soleil va de Jésus au Christ, la distance infinie qui sépare la terre du Ciel il l’a parcourue, parce qu’il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s’en est jamais écarté, il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère, et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi […] (32.3). Pouvoir et force se ressemblent en apparence, mais sont opposés dans leurs natures, car le pouvoir s’exerce sur autrui, c’est une forme de mal, si on n’est pas guidé par la justice de juste, et la force s’exerce en dedans de soi, librement (pénitence) et laissant l’autre libre en le respectant. Je vois que la publicité tente de confondre ces deux mots, force et pouvoir, elle contribue volontairement à rendre normal la notion de pouvoir. Le vœu d’Adam est la quête du pouvoir pas l’utilisation de la force créatrice. Il a troqué la liberté absolue par le pouvoir. C’est ainsi que je vois les choses, je les méditerai plus tard pour parvenir à passer par dessus le pouvoir comme on est appelé à passer au-dessus de la fosse (Rév d'Arès xxii/16) : (mais si comme) la véprelle il tient (à) Ma Lèvre, (il devient) le frère, (il) boit l’Eau Grasse, — Elle (qui) ne sèche pas —, (il sur)vole haut la fosse.
Alors je me demande : Suis-je libre si je ne suis pas conscient ? J’ai mon idée sur ce sujet, quand je vois que si peu d’hommes veulent entendre parler de la liberté qui donne des responsabilités et des devoirs envers son prochain. Mais voilà ce que La Révélation d’Arès donne comme réponse à ce questionnement : Ma Main couvre le frère (qui) va conscit ; (il) pousse le soleil, les feux, (comme) l(a) bras(ée) d’épines pousse l’âne. (Rév. d’Arès xxii/14). Je ne parle pas ici des libertés publiques qui ne sont que ce que le pouvoir daigne nous octroyer, je parle de cette liberté que nous ne pouvons vivre socialement mais que nous pouvons imaginer dans notre cœur qui remonte à Éden.
Il y a tant de façons différentes de la comprendre la liberté ou de se figurer le monde que par nature le monde, la liberté, la Vie sont des questions. La liberté arésienne ou abrahamique à pour but le Bien. Ce qui ne réduit pas les libertés, mais au contraire ouvre sur des perceptives que l’humanité a oubliées. À nous de réveiller le volcan, pour que la pierre de feu coule. Je souffle (sur) ton cheveu, (il tombe de ta tête comme) la pierre de feu coule, il couvre la terre, (il) ouvre l(es) porte(s comme) la pierre de feu (Rév d’Arès L/4-6). Derniers mots de La Révélation d’Arès.
Je dis que les questions sont des gages de liberté, parce que celui qui questionne la beauté de l’univers ne parle pas avec orgueil mais humilité et par conséquent trouve aux mêmes questions entêtantes des réponses plus profondes, plus universelles et plus claires chaque jour. Les cœurs s’adoucissent malgré la douleur qui s’acharne. Mais aux jours où l’on aura plus de chair, sur quoi s’acharnera la douleur ? La mort, la Vie plus encore questionnent absolument, gages de liberté absolue, les question sont parfois infiniment plus intéressantes que les réponses préétablies par les dogmes, les préjugés de la culture, la lâcheté et les reflexes mentaux. Questionner et laisser méditer n’est-ce pas pas ce que fait un bon enseignant ? Questionner son élève parce qu’il sait que le disciple trouvera des réponses en lui-même. Changer le monde, réveiller la bonté et la liberté absolue, établir l’équité sont des travaux pour les héros, que des frères conscits, mais aussi ces hommes-prophètes qui haïssent Dieu [?]. Écoutons avec attention ce que le héraut du  Père nous dit : Je les ai suscités ; ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom ; ils n’écoutent pas Ma Parole ; beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu’ils ont été scandalisés. L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est d’eux-mêmes que Je fais des prophètes. C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leurs pas vers la Vérité (Rév d’Arès 28/4-6). Il nous faudra écouter le livre muet, celui dont vous parlez en ces termes : "Il y a un livre muet qui peut aussi ramener à Arès bien du monde, c'est la souffrance" (entrée "Le Pèlerinage" # 175, Réponse au commentaire 175C107).
Qu’est la réalité, — alors que nos rêves semblent parfois si vrais, on est en droit de ce demander ce qu’est la réalité ? —, [cette question] nous renvoie chacun à nous-mêmes, à ce que nous avons de plus profond, à ces jours où nous sommes en vraie pénitence. La liberté quand on l’interroge renvoie à plus de liberté encore, à plus de conscience à plus de respect de la Création. Pourtant, nous sommes en prise avec notre liberté intérieure, ce qui pour beaucoup d’hommes est insupportable, alors par commodité ils demandent des chefs  et par la même méprisent un don important du Créateur. Pour d’autres hommes la liberté absolue est une évidence parfois athées, d’autres fois croyants, donc on peut dire que la vraie frontière qui sépare les hommes n’est pas croyant ou athée comme on le croit mais entre ceux qui suivent le système et ceux qui recherchent la liberté en dehors de tout système, une liberté absolue. Ces façons différentes de se représenter la réalité constituent une première liberté individuelle remarquable et non négociable : la liberté est de tous temps une question de choix intime.
De toute façon, l’homme est seul toute sa vie, il n’a que l’amour et l’amitié pour réduire les écarts entre individus, les peuples et enfin l’humanité. Comme chacun je suis relié au passé et décide de mon avenir par volonté (existentialisme) avec mes propres moyens. Quand je parle ici d’humanité je parle de l’humanité qui attend dans les tombeaux autant que l’humanité à venir. Devant la complexité du monde je fais des choix, ces choix sont nourris par l’expérience de la vie. Je ne choisis pas le matérialisme car je le trouve triste et sans âme et surtout, surtout sans aucun sens, en fait sans Vie réelle, ma compréhension de la Vie est donc spirituelle. La vie matérialiste et pour moi aussi terne que les ombres projetées de la caverne de Platon. Vivants ils sont déjà dans le pays des ombres.
La spiritualité des Pèlerins d’Arès est une spiritualité qui ne méprise pas la matière ; au contraire elle lui donne un sens. Tentons de mettre chaque chose à sa place et l’homme retrouvera sa nature d’avant la chute d’Adam. Puisque le but c’est de retrouver notre image spirituelle et ressemblance (faculté créatrice ? [je spécule, je me hasarde]) (Genèse 1/26), longue ascension.
D’une certaine façon ma liberté c’est moi. Je ne veux pas dire que je définis ma liberté en dehors de la relation aux autres, ou en contradiction avec les libertés des autres, mais je suis le chantre de ma propre liberté que la vertu attise du Souffle, dont seul moi puis refuser la puissance. J’en suis responsable en dernière instance. Nuançons ! Ma liberté, n’est pas qu’à moi, elle est à tous, elle est la liberté et personne ne peut la harnacher indéfiniment. Cette liberté grandit au contact des humbles, de la Parole, des frères Pèlerins d’Arès, pèlerins d'Arès ou pas pèlerins d’Arès, des hommes de bien, de lectures édifiantes, des petits, de sentiments généreux. Comme disait Bakounine, le camarade vitamine : "La liberté est indivisible : on ne peut en retrancher une partie sans la tuer tout entière." C’est bien vu ; cependant, nous n’avons pas décidé de la liberté de tout faire et faire n’importe quoi, mais de la liberté de faire le Bien, la liberté de respecter nos semblables. Il y a donc là une différence entre la liberté arésienne qui nous mènera à l’anarkhia  et l’anarchisme ou l’anarchie, mais au diable l’avarice... Je ne peux pas le développer maintenant.
Ainsi, si l’anarchisme — trop souvent— passe par la lutte des classes, nous passerons par les petites unités autonomes et fédérées. Nous produirons des biens à partager, nous ne vendrons ni nourriture ni vêtement, etc. L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (et le monde) le nuage (d’)or (où) les nations (s’)embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév d’Arès xix/22). C’est une phrase si évocatrice qu’elle ravive chaque fois la joie, l’espoir et me donne envie de vivre malgré tout le reste.
La lutte des classes est — théoriquement, parce que dans la pratique cela était moins évident — pensée pour rendre le pouvoir politique et économique aux peuples, ce qui n’a pas changé le monde (Rév d’Arès 27/8), car les astuces des hommes politiques et les secrets — le secret (est comme) le rat (qui) rode le mur (xix/8) — des théoriciens politiques sont sans bornes, alors nous devrons passer par la liberté absolue, la vérité et rien d’autre. Nous devons aller par delà le mal et le bien par delà la lutte des classes et l’oppression, par delà la lutte des races et le naufrage des âmes. Nous devons prôner la liberté absolue, c’est elle qui prépare le Jour.
Mais je dis que la lutte des classes n’est pas aussi puissante que les générations repentantes (Rév d’Arès 24/5). C’est ainsi et c’est bien. Je sais bien — parce que j’ai des témoignages indirects — que certains frères me regardent comme si je voulais introduire la lutte des classes dans les assemblées, cela leur passera. J’ai des luttes en moi infiniment plus belles à mener, sans bruit, sans fureur aucune.
Il nous faut un projet simple qui libère autant l’oppresseur que l’oppressé, ce qui ne rentre pas en contradiction avec cette phrase : Tu établiras la vraie piété de Mon Peuple, tu enseigneras la Vérité, tu aimeras Mon Peuple, tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. Mieux vaut qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu’en Mon Nom règne ce que J’ai en horreur (Rév d’Arès 28/10-11). Certains des lecteurs de ce blog penseront que j’écris n’importe quoi sur ce point, que ce n’est que foutaise. On verra. Certains me verront comme un fou furieux, je m’insurge contre cela, je ne suis pas du tout furieux.
Il nous faut apprendre à partager l’avenir, l’espoir, et profiter de toutes les occasions de répandre la paix avec tous, c’est d’ailleurs le seul moyen d’éviter une vengeance sans fin, pardonner, aimer, partager : tout ce que les textes disent et que les religions n’ont mis que trop partiellement en place, quand elle n'ont pas fait le contraire. Il y a des raisons à cela mais développer ici rendrait ce texte trop long — je pense aux illuminati, aux sabbataïstes, aux franckistes…
Comme nous voulons changer le monde (Rév d’Arès 28/7), seul moyen d’épanouir notre liberté, pour retrouver la vérité, la vraie justice, nous devons nous rappeler cette phrase : C’est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rév d’Arès 33/9). Ici nettoyer prend le sens de changer.
Je cite à nouveau Bakounine dans une très belle  phrase : "Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes femmes, sont également libres," ce à quoi j'ajoute que c’est en accomplissant le Bien ou en répondant à l’appel de Dieu pour changer le monde, que rejaillit de nos entrailles une synergie libératrice.
Ça me fait bien plaisir que l’on évoque Max Stirner sur ce blog. Alors je fini par une citation tirée de "L’unique et sa propriété" : "Le point de départ de la pédagogie ne doit pas être de civiliser, mais de former des personnes libres, des caractères souverains." Tout le programme de ce blog.
Peut-on dire que : Qu’ils soient athées (la grande majorité des Occidentaux) ou croyants, très rarement, les anarchistes on recherché le Fond, le vrai, parce que la religion à trahi le message des prophètes, parce qu’aussi la politique tourne toujours autour du pouvoir, de la domination et la soumission, donc, par exemple de la division entre riches et pauvres entre nationalistes et internationalistes, etc. Et parce que Dieu, ne pouvant pas passer par sa Parole, a dû susciter la philosophie anarchiste pour raviver l’intelligence qui de toute façon est inscrite dans l’homme ? Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds (Rév d’Arès xxxiv/6).
La liberté est notre lot à tous, mais on s’y confronte ou on ne s’y confronte pas, n’en faisons pas une maladie ou un sujet d’angoisse mais un motif de joie et de dépassement. Encore libre, toujours libre.
Nous sommes, chacun, face à nous mêmes, donc libres, face à nos questions, à chaque instant. Qui s’en plaindra ? Pas un anarchiste, pas un Pèlerin d’Arès, pas un Anarkhiste.
Ginès P. d'Île de France

Réponse :
Voilà un très long commentaire qui pose des questions eschatologiques (= concernant les fins dernières) que je ne peux commenter ici, parce qu'il me faudrait pour cela beaucoup de temps, dont je manque beaucoup, hélas.
Mais non, mon frère Ginès, vous n'êtes pas du tout "furieux". Certains de nos frères ne vous comprennent pas très bien, mais c'est parce que vous réfléchissez au problème, qui est aussi le dilemme, de la liberté qui est en ce monde une question très vaste qui, au fond, préoccupe peu de monde.
Comme vous dites : "
La liberté est notre lot à tous, mais on s’y confronte ou on ne s’y confronte pas." La plupart des humians ne s'y confrontent pas, parce que le mot soulève un nombre considérable de questions, comme votre commentaire le démontre bien.
La Révélation d'Arès, venue de Dieu — qui mieux que Lui sait quel énorme problème la liberté constitue pour l'humain ? — ramène le problème à sa forme tout à la fois la plus simple et le plus fondamentale :
Homme, ou bien tu est libre selon les mille-et-une significations que l'organisation humaine donne à ce mot, ou bien tu es libre absolument comme le fut Adam avant le péché et comme sera l'homme une fois venu le Jour, quand il entrera de plain pied dans la Vie et la Lumière ?

15nov17 190C80 
Si la colère était ma seule ennemie digne d'être combattue, j'aurais affaire à quelque chose de lisse et de limpide, comme une étendue d'eau.
Mais il suffit du moindre remous sur sa surface pour voir apparaître des figures humaines et du sang, le mien, le leur. La moelle osseuse produit tout autant du sang que de la colère.
Alors comment peut-on encore la contrôler ? La Justice et le Royaume, hors de cela point de vie.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Je suis peiné d'apprendre que non seulement la colère vous prend — je sais bien combien c'est éprouvant pour soi et pour les autres, ayant été moi-même très coléreux autrefois avant que la pénitence ne m'en délivre mais encore qu'au "moindre remous" vous voyiez "apparaître des figures humaines et du sang, le mien, le leur."
Quand j'étais coléreux coléreux, je ne percevais jamais "le sang, le mien, le leur," ce qui certainement ajoute à la torture de la colère, car le coléreux est quelqu'un que torture une contrariété.
Vous demandez : "Alors comment peut-on encore contrôler" la colère ?
Mais par la pénitence, la volonté de répandre la paix plutôt que le courroux, la volonté d'aimer plutôt que d'exécrer, la volonté d'être patient. Au début c'est très difficile, on rechute souvent, mais vaincre le tempérament coléreux est vraiment quelque chose d'accessible. Des médicaments peuvent parfois aider, notamment les antihypertenseurs si vous faites de la tension artérielle.
Le problème de la colère n'a apparemment rien à voir avec le problème de la liberté, mais indirectement la colère porte atteinte à la liberté du coléreux, elle est une prison pour lui. Vous devez vous en évader absolument, même si ça prend du temps et si, au début, les rechutes sont fréquentes et désespérantes.

18nov17 190C81
J'aime cette page de commentaires sur la liberté.
Je vais parler d'un pays qui, je pensais, n'entrait pas dans la cadre de votre auditoire, mais j'ai découvert que Dieu y avait placé les humanités sur lesquelles se dresse l'étendard de Muhammad, donc le Proche Orient Musulman. Mon message ne dépareille pas le sujet, donc.
Je veux parler de l'Arabie Soudite, si chère à mon cœur mais où je ne peux pas vivre, étant athée déclaré, où la liberté commence à montrer son nez sous l'impulsion du Prince héritier Mohammed Ben Salman pour qui le roi Salman Ben Abdelaziz Al-Saoud va peut-être abdiquer. Actuellement, de nombreuses réformes de société changent en profondeur l’Arabie saoudite. Ces réformes sont relativement lentes et soigneusement dosées pour éviter une crispation des conservateurs. Par exemple, une réforme très importante est l'établissement de la mixité (hommes et femmes travaillant ensemble) dans un même bureau. C'est un grand pas vers la liberté non seulement politique, mais aussi religieuse, car tout était fondé sur la wahabisme religieux.
C'est une révolution dans la très austère Arabie saoudite. Une révolution audacieuse entre le murs des bureaux climatisés dans les tours de Riyad !
Il y a tellement de situations installées ici au nom du wahhabisme, interprétation rigoriste de l’islam observée par le royaume. Que de réformes à faire pour donner plus de liberté aux femmes ! Les Saoudiennes devaient jusqu'à présent se contenter de places subalternes, même au restaurant, où elles n’ont le droit de s’attabler que dans la "section famille" ou dans les universités, où elles suivent les cours dispensés par des professeurs mâles via un enregistrement réalisé dans une pièce séparée ou à l’aéroport où elles ne peuvent embarquer pour l’étranger qu’avec l’autorisation de leur tuteur (père, mari ou frère)…
La plus spectaculaire révolution est sûrement le décret royal autorisant les Saoudiennes à conduire une voiture, publié dans la soirée du 26 septembre !
Une autre révolution sur un secteur jusqu'ici complètement étouffé, celui de la musique. La musique va être autorisée. 70 % de la population saoudienne ayant moins de 30 ans, la monarchie saoudienne a dû déverrouiller certains secteurs qui, sous l’influence des Frères Musulmans dans les années 80, ont privé les vingt millions de sujets du royaume de nombreux droits et de presque toute distraction.
La légère amélioration de la condition féminine retient l’attention, mais l’assouplissement se veut plus général.
Les agents de la "Moutawa", la très zélée police religieuse, n’ont plus le droit d’arrêter les commerçants qui ne ferment pas boutique aux heures de prière, pas plus que les rares femmes qui osent montrer leurs cheveux. Comme je disais, la musique, synonyme de dévergondage pour les oulémas, fait peu à peu son retour en grâce. Mohammed Abdu, chanteur très populaire a donné son premier concert à Riyad, le premier depuis vingt-quatre ans. À Djedda, grande ville portuaire, déjà plus libérale que Riyad, il y a maintenant un salon consacré aux héros de jeux vidéo, de séries télévisées et de bandes dessinées.
Les Saoudiens ont besoin de se divertir et ça va commencer, timidement au début, mais la liberté de se divertir arrive. Vous allez me dire que ce n'est pas une liberté spirituelle... D'accord, mais c'est un commencement.
On attribue cette liberté en marche à Mohammed Ben Salmane, 32 ans, puissant prince héritier auquel son père, le roi Salmane, âgé de 81 ans, transmet peu à peu les commandes. Le jeune visage de ce prince s’affiche sur les murs de chaque institution aux côtés des portraits de son père et de feu le roi Abdallah, son oncle, décédé en janvier 2015. Il poursuit en réalité une réforme que ses aînés avaient commencé à tracer, car beaucoup de réformes avaient été préparées par le roi Abdallah, confirmées par le roi Salmane et sont en ce moment accélérées par Mohammad Ben Salman, qui d'ailleurs a recours aux sondages, afin de vérifier qu’une part assez importante de la société approuve ses réformes.
Notons que les libertés accordées aux femmes reposent souvent sur la nécessité de bonne santé chez les filles pour qu'enfin elles pratiquent un sport à l’école.
Mais Amnesty International rappelle que le gouvernement souadien n'accepte toujours pas l’existence de partis politiques, de syndicats et de groupes indépendants de défense des droits humains. Des personnes qui ont créé des organisations non autorisées, même hautemnt morales, ou qui en ont été membres ont été arrêtées, inculpées et emprisonnées encore récemment. Il y a encore beaucoup de réformes à faire !
L’Arabie saoudite compte 30 millions d’habitants, dont 10 millions d’étrangers qui travaillent dans le bâtiment ou qui sont domestiques ou chauffeurs. Le pays est le premier producteur mondial de pétrole mais il a conscience qu'il n'y en a plus pour longtemps. Le secteur des hydrocarbures représente 85 % des recettes d’exportation. En juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Arabie saoudite. Si le pays ne se réforme pas, la fin de la rente pétrolière sera invivable. Il faudra retourner au désert et y vivre comme des hommes des cavernes.
La liberté spirituelle est une longue et très lente marche dans les pays d'islam.
Achir H.

Réponse :
Merci, mon frère Achir, pour ce commentaire traitant des libertés en Arabie Saoudites. Il y a une vingtaine d'années j'ai rencontré un Saoudien qui m'a dit : "En Islam en général, mais en Arabie Saoudite en particulier on vous éduque en vous enfonçant dans la tête que le Coran ne laisse pas de liberté à l'homme. Le Coran tient l'homme dans des chaînes d'or pour l'empêcher d'être infidèle à Allah et lui assurer le paradis après la mort." Il a ajouté ceci qui m'a interloqué : "Mais il y a encore peu de temps le Musulman moyen n'avait pas une grande espérance de vie et la tyrannie du Coran était acceptable pour une vie relativement courte. L'espérance de vie s'allongeant, cela va inévitablement changer. Après 40 ans l'homme mûri se rend compte qu'il a été dépouillé de droits humains fondamentaux et commence à demander plus de liberté."
Comme vous dites, les libertés qui commencent à être concédées aux Saoudiens ne sont pas spirituelles, ni (j'ajoute) métaphysiques comme votre liberté déclarée d'être athée, mon frère Achir. Comme vous dites encore, les libertés politiques sont fondées sur le wahabisme, qui a prescrit la rigueur religieuse particulière du Royaume Saoudien, mais j'espère que la liberté de conscience, dont il n'est toujours pas question dans cette région du monde, permettra aux Saoudiens d'exprimer leur convictions diverses ou leur absence de convictions, un de ces jours, car l'absence de convictions fait table rase des préjugés et peut souvent permettre de dévoiler la Vérité.
Je devine que vous ne vivez pas en Arabie Soudite — qui, je suppose, est votre pays d'origine — mais j'espère que vous pourrez y retourner quand la liberté de conscience y sera reconnue. J'imagine que ce n'est pas pour demain, mais peut-être pour après-demain ?

18nov17 190C82 
Cet après-midi du samedi 18 novembre 2017, dans treize villes françaises, deux suisses et une belge, des Pèlerins d'Arès assureront tous ensemble la promotion du prophète que Dieu envoya aux hommes dans la seconde moitié du XXe siècle.
À Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Limoges, Lorient, Metz, Nice, Toulouse, Perpignan, Tours et st-Brieuc pour la France, Genève et Neuchâtel pour la Suisse, Dalhem (près de Liège) pour la Belgique, ils  présenteront des extraits de la conférence que vous avez donnée devant un public venu de la rue le 15 octobre 2016 à Paris, tous unis par la conviction qu'il est urgent de faire connaître aux hommes le prophète dont ils sont contemporains, et à travers lui bien évidemment le Message dont il est porteur.
C'est la première fois, je crois, de notre courte histoire qu'une action missionnaire d'une telle envergure est organisée sans que vous en soyez l'initiateur.
Notez qu'il n'a pas été nécessaire de convaincre nos frères et sœurs missionnaires du champ francophone de la pertinence du projet en cette période anniversaire des théophanies d'Arès (manifestations lumineuses et sonores du créateur à Arès, du 2 octobre au 22 novembre 1977). Tous ceux à qui nous avons présenté ce projet ont spontanément adhéré, et ont rencontré l'adhésion de leurs groupes missionnaires. En attendant que nous réussissions à forcer la porte des media, nous avons la rue. Et je crois que nous avons essayé de l'exploiter au maximum de nos forces du moment pour assurer votre promotion.
Quel que soit le résultat de cette opération qui fera l'objet d'un bilan sans concession — la pénitence est la remise en cause de tous les aspects de l'existence pour évoluer et se libérer.
Je crois qu'elle montre que le prophète — "vivant ou mort", écriviez-vous dans Le Pèlerin d'Arès 1989, article "Conscience Collective et Prophète" — est l'agent d'unité par excellence du petit reste, puisque ce rassemblement n'a pu se faire que dans la liberté absolue laissée à chacun de participer ou non à l'opération. Bien sûr, comme vous nous le rappeliez récemment, la mission est affaire de terrain, et les missionnaires ont été sensibilisés à cela. Ils porteront chacun dans leur ville cet après-midi ce souci particulier.
Un regret : Celui de ne pas avoir trouvé pour cette occasion un journaliste ou une personnalité prêt(e) à ouvrir avec vous un échange fraternel, que nous aurions retransmis en direct. Nous avons commencé à travailler sur ce point avec l'aide précieuse de notre frère Olivier de L. et quelques jeunes et poursuivrons ce travail après le 18 novembre. Mais les extraits que nous présentons sont d'une grande qualité, profondeur et authenticité prophétiques.
Merci à vous frère Michel qui savez toujours donner le meilleur de vous-même.
Merci à nos frères Éric D., qui a tourné ces images, et Tonio P., qui en a assuré le montage.
Merci à notre frère Nasser Ben K., qui fut le premier à proposer une opération de promotion du prophète il y a déjà quelques années, toujours partant pour aller de l'avant.
Merci à notre sœur Stéphanie C. qui fut la première à venir me voir pour me proposer une action missionnaire à l'occasion des quarante ans des Théophanies, et qui a accepté d'assumer la coordination parisienne de l'opération (composée des organisateurs + Claude M., Héliette P. Marie-Christine L., Laurent R.).
Merci à notre frère Alain Le B., qui a accepté de faire le lien avec les groupes missionnaires.
Merci à notre sœur Annie L.-J. et notre frère Bernard L. d'avoir accepté au pied levé de porter le souci du suivi des personnes qui seront venues nous voir, en lien avec l'ensemble des groupes participants à l'opération.
Merci à tous ceux qui ont accepté de faire le lien avec les organisateurs : Florian L. (Bordeaux), Patrick Le B. (Lorient), Alain J. (Lyon), Stéphane L. (Lille), Robert B. (Metz), Tobie de M. (Genève), Carole B. (Neuchâtel), Sara O. (Marseille), Claudine F. et Petra C. (Perpignan), Marie-Reine J. et Pascal B. (Limoges), Évy  et Bernard R. (Nice), Philippe G. et Marie-Odile O. (Toulouse), Francis M. et Claude B. (Tours), Danièle et Thierry et A. (st-Brieux), Louise-Marie J. (Dalhem, près de Liège)
Merci à notre sœur Nicole C. et Dominique M. de Genève pour leurs bons conseils,
Merci à notre sœur Nina P. de Bordeaux pour sa perspicacité spirituelle,
Merci à notre sœur Karin D. de Genève pour son regard artistique.
Merci à tous ceux qui ont contribué à diffuser les invitations, coller les affiches et présenteront ce jour votre témoignage aux hommes qui viendront vous écouter aujourd'hui par vidéo interposée.
Si la Parole évoque le petit reste trop faible pour vous faire un rempart contre le monde (Rév d'Arès 24/1), vous avez aussi écrit cette magnifique phrase d'espérance dans le Pèlerin d'Arès 1990, que je crois toujours d'actualité : "Dieu ne serait pas fâché qu'on le fasse mentir." C'est une phrase qui ne m'a jamais quitté.
Si un lecteur du blog souhaite connaître l'heure exacte et l'adresse de diffusion pour s'y rendre il peut nous contacter ce jour :
au 07 56 85 43 20 (numéro dédié à cette opération)
par mail : contact@revelation-ares.net
ou via Facebook : https://www.facebook.com/Révélation-dArès-452335021601150/
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire que je reçois ce matin 18 novembre et que j'affiche tout de suite.
Vous m'avez adressé, il y a quelques jours, la vidéo qui sera présentée cet après-midi. Toujours surchargé de travail, je n'ai pas du le temps de la visionner malgré ma curiosité.
Ma curiosité tient à ceci, que la conférence que le 15 octobre 2016 je donnai à Paris, dont vous avez tiré les extraits qui seront montrés ce soir, dura trois heures, alors que votre vidéo ne dure, elle, que 35 minutes.
Je suis curieux de voir ce raccourci, que je souhaite réussi, non pour moi, qui ne suis qu'un homme ordinaire s'efforçant de faire ce qu'il peut, mais pour notre Belle et Noble Mission de Renaissance de la Vie Spirituelle du monde. Je le verrai ce soir-même à Bordeaux avec mes frères et sœurs de la ville.

20nov17 190C83
Je suis mal à l’aise pour écrire ce commentaire, signe que je ne suis pas libre.
Pas libre, j’en ai eu la preuve quand j’ai dû faire le choix soit de participer, soit de ne pas participer au projet de nos frères parisiens intitulé "Promouvoir le prophète."
J’ai été mal à l’aise d’y participer avec parfois au fond de moi un sentiment  — peut-être à tort — de tromperie à l’égard des gens à qui je donnais une invitation, comme, je le crois, j’aurais été mal à l’aise de ne pas y participer.
Bien compliqué, tout cela !
Je me promettais de rencontrer après cette mission, mon frère Patrick qui est le lien avec les organisateurs parisiens et qui nous a donc présenté ce projet, pour parler des raisons de mes hésitations. Mais suite au commentaire de Jeff, 190C82, où je ne me retrouve pas, je me dois d’intervenir.
Jeff écrit avec enthousiasme, ce que je peux comprendre :
"Notez qu'il n'a pas été nécessaire de convaincre nos frères et sœurs missionnaires du champ francophone de la pertinence du projet en cette période anniversaire des théophanies d'Arès (manifestations lumineuses et sonores du créateur à Arès, du 2 octobre au 22 novembre 1977). Tous ceux à qui nous avons présenté ce projet ont spontanément adhéré, et ont rencontré l'adhésion de leurs groupes missionnaires."
En ce qui me concerne j’ai eu du mal à m’engager dans ce projet présenté tardivement (le 28 septembre pour le 18 novembre), pour la simple raison que je me trouvais embarquée dans quelque chose que je n’avais pas réfléchi, que les raisons du projet lu par Patrick me laissaient interrogative — L’anniversaire des Théophanies est venue après.
Patrick,  même s’il nous a dit que nous n’étions pas obligés de participer,  a dû argumenter pour me (je ne parle que de moi) décider, disant par exemple que Bordeaux allait rentrer dans ce projet. Aïe, argument de poids ! (sourire)
Je comprends que ce frère, au courant du projet parisien depuis le printemps, qui s’est sans doute enthousiasmé lui aussi, puisse souhaiter la participation de ses frères. Mais moi, je me suis un peu retrouvée "camarade syndiquée" exécutant simplement les décisions transmises par notre délégué.
Je me fais l’effet, à travers ce commentaire d’être une rabat-joie, mais c’est dans l’ensemble comme cela que j’ai vécu ce projet et la façon dont il nous a été amené.
Pour sourire : Je crois bien que cette organisation nous éloigne des petites unités ! À moins que je ne devienne rebelle !
Une note positive cependant, ce projet nous a permis de retrouver au champ des sœurs et des frères que nous ne voyons plus beaucoup parce qu’ils sont dans d’autres groupes de mission. Ça a été le côté chaleureux de la semaine.
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire, dans lequel vous exprimez vos doutes quant à l'opportunité de la mission générale en France, en Suisse et en Belgique décidée par notre frère Jeff pour le 18 novembre.
Je me suis interrogé, moi aussi, sur l'opportunité de cet événements décidé par notre frère Jeff.
Je n'ai pas rejeté l'idée du mouvement "Promouvoir le prophète", parce qu'il est vrai et malheureux que depuis quarante-quatre ans bientôt rien n'ait été fait dans ce sens et que ce manquement, qui a duré des décennies, fut regrettable au temps où j'avais la maturité et la vaillance qui me permettaient les grandes entreprises apostoliques.
Mais j'ai comme vous hésité sur l'idée de regrouper sur un seul jour, à la même heure, autour d'une seule et même vidéo — un raccourci de la conférence que j'avaia donné en octobre 2016 à la mission parisienne —, parce que la mission est toujours et partout affaire de terrain humain et que ce qu'il convient de faire et les moments où il convient de le faire à Lille ne conviennentt pas forcément à Nice, à Lorient ou à Paris. Mais je n'ai pas voulu creuser ce problème avec Jeff et son équipe, parce que la vie m'a enseigné qu'il faut toujours commencer quelque chose d'important par une réalisation simple avant de l'adapter à la diversité des terrains et des circonstances. La simplicité et la rapidité découlaient également d'une évidence : Je suis un homme vieillissant et il ne faut pas attendre que "le prophète" soit complètement décati pour le "promouvoir", puisque tel est le projet.
Il fallait essayer et, d'après les informations que je reçois aujourd'hui, les résultats me semblent plutôt bons.
J'avais aussi une certaine crainte, c'est que le raccourci de quarante-cinq minutes prévu par Jeff à partir d'une conférence qui, elle, avait, duré près de trois heures ne fut pas le plus heureux. Eh bien, j'ai eu la satisfaction de constater que le choix des extraits choisis étaient bon. La vidéo, que j'ai vue samedi 18 novembre pour la première fois, m'a certes un peu surpris — je ne m'étais jamais vu parlant spontanément à un public restreint (un peu moins de quarante) et proche, dans une certaine intimité en somme —, mais m'a aussi plu par sa bonhommie, et, d'après ce qu'on me dit, elle a été partout très bien accueillie par le public.
Alors, félicitons-nous de cette mission générale du 18 novembre !
Bien sûr, il y a les inconvénients. Je vis seul, sans protection, et je m'en sors à Bordeaux sans être trop invectivé ou brocardé, parce que la plupart des gens ne me connaissent pas et que pour eux je ne suis qu'un vieux quidam dans la ville et dans son immeuble. Or, pour la première fois Bordeaux a été tapissé d'affiches portant en grosses lettres mon nom : Michel Potay, et je sais que beaucoup de gens, sympathiques ou antipathiques, vont maintenant me regarder avec des yeux ronds chaque fois que je donnerai mon nom ou qu'on verra mon nom sur ma boîte à lettres, à la poste, dans l'administration, dans les commerces, etc., mais bon. Qu'est-ce que ça peut tout au plus m'occasionner ? Un œil au beurre noir ou des moqueries ou des injures... Jésus en a vu bien d'autres !
Mais peut-être que pour d'autres gens je vais représenter un idéal ? Sûrement pas un sujet de réflexion, parce que dans ce monde personne ne réfléchit plus. C'est, du reste, la raison pour laquelle Dieu est totalement oublié, ignoré, rejeté, parce qu'il est plus simple de balayer une question qui embarrasse d'un grand geste du bras que d'y réfléchir et d'observer que dans l'existence on n'est jamais vraiment seul, qu'il y a quelque chose d'autre, une Force extérieure d'une part, et d'autre part une présence intérieure et proche de cette Force, son témoin, Michel Potay. Comme Dieu je ne peux pas faire partie du monde des vivants et des objets sur lesquels ont peut s'informer par la pensée. Aujourd'hui l'homme ne pense pas, il ne croit que ce qu'il voit et comme il voit mal ou ne voit pas du tout, je ne peux qu'être accepté par une toute petite minorité ou rejeté par la masse. Ce fut le sort de Jésus.
Je pense donc que bien comprendre l'intérêt de la mission dont il a été question le 18 novembre, c'est espérer qu'on peut descendre au-dessous de la réflexion abstraite, laquelle est somme toute ce qu'on demande (presque en vain) d'avoir aux passants rencontrés dans la rue. Bien comprendre l'intérêt de cette mission c'est ne pas demander aux gens de saisir l'essence du spirituel, mais leur dire : Voilà concrètement comme Guignol au Jardin Public avec deux yeux, deux oreilles, un nez, deux mains, le bonhomme qui a vu Jésus et Dieu et voilà, en mots tout bêtes, que peut comprendre n'importe qui, ce qu'ils lui ont dit. Autrement dit, on m'a montré comme un homme de ce monde, qui ne s'élève pas au-dessus du monde, qui n'est qu'un chien pensant qui vient si on le siffle. Je résume grossièrement, mais j'imagine que c'est l'idée qu'ont suivie ceux qui ont préparé cette mission. C'est en tout cas comme ça que je l'ai comprise.
Moi, je veux bien, si ça marche ! Je veux bien si, au bout du compte, les gens prêtent attention au Message que leur Créateur leur a adressé en 1974 et 1977.
Vu les difficultés de la misison, ne peut-on pas espérer qu'il sorte quelque chose de cet événement ?

20nov17 190C84
(Regardez cette vidéo) :
http://www.rosaire-de-marie.fr/sermons-du-saint-cure-d-ars/respect-humain.htm
Le créateur nous laisse libres, notamment de ne plus écouter de tels sermons !
La Révélation d'Arès devrait être davantage connue de ceux que de tels sermons ont scandalisés ou enfermés dans la honte et la crainte. Et dire que leur auteur a été déclaré saint !
Toi seul est saint (Rév d'Arès 12/4).
Je cite cela car j'estime que mon lâche respect humain face à la morale héritée de ces prêches partisans est ma principale pierre d'achoppement sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5).
Laurent T. de Lille, Nord

Réponse :
Mon frère Laurent, il se trouve que vous nous communiquez le texte d'un sermon du Curé d'Ars, homme qui certes était on ne peut pas plus catholique côté religieux et culturel, mais qui était aussi un grand pénitent côté spirituel. Je n'ai rien contre le "lâche respect humain" que vous avez, mon frère Laurent, "face à la morale héritée de ces prêches partisans", je n'ai rien contre cela dans la mesure où vous êtes vous aussi un pénitent.
Ce que La Révélation d'Arès nous dit, c'est que ce n'est pas ce que vous croyez ni la façon dont vous priez (Rév d'Arès 25/6) qui vous sauvent, mais la pénitence, c'est-à-dire votre pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et du fait que vous êtes libre de tous préjugés vis-à-vis de qui que ce soit. Je crois que Jean-Marie Vianney, ce fils de paysan devenu prêtre, était un vrai pénitent par sa bonté totale.
Si nous mettons à part les membres du petit reste (Rév d'Arès 24/1), ceux que j'appelle Pèlerins d'Arès avec un grand P, qui ont volontairement choisi de vivre complètement La Révélation d'Arès comme le prophète la vit et qui ne forment qu'une minorité, la majorité des lecteurs et des partisans de La Révélation d'Arès sont des frères et des sœurs qui dans la pratique restent plus ou moins catholiques, orthodoxes, protestants, musulmans, athées, etc., mais qui s'efforcent de vivre la pénitence comme, par exemple, le Sermon sur la Montagne prescrit qu'on doit vivre.
Vous seul pouvez donc savoir si vous restez émus par ces "prêches partisans" tout en vous efforçant de suivre les préceptes de La Révélation d'Arès ou si vous mettez vos pas dans mes pas de prophète.
Aucune homme bon, quelle que soit sa vie religieuse ou spirituelle ou même athée n'est exclu du Salut.

20nov17 190C85
​Nabi, des événements surnaturels se préparent dans ma vie, il y a environ six mois j'ai été réveillé par une manifestation sonore Divine, là j'ai su que quelque chose se préparait.
J'en ai retenu qu'il fallait que je booste ma pénitence, c'est ce que je fais pour être prêt.
Il y a deux semaines j'ai eu des visions d'êtres humains pas très sympas (yeux ouverts puis fermés) et également une vision où je descendais en courant dans un chemin très pentu d'une vallée encaissée et puis quand j'ai eu envie de sauter dans le vide, la vision s'est arrêtée nette. Le lendemain soir, je méditais dans mon lit puis cette vision de la vallée m'est revenue , le côté visuel a disparu de ma mémoire, par contre je sais avec certitude que par ce saut j'ai  intégré ce corps de l'autre moi-même.
Je vous en avais parlé par un courrier et aussi par un message sur votre répondeur il y a environ dix ans. J'avais rencontré sur le net une femme marocaine, qui me disait que tous les soirs ou presque, en allant se coucher elle trouvait mon corps dans son lit vêtu d'une tunique faite en 2 parties de couleur blanche, j'avais les cheveux mi-longs etc.. et le matin à son réveil j'avais disparu.....avez-vous toujours le courrier que je vous avais envoyé ?
Je crois que je suis potentiellement le Mâdhy, tous les événements passés dans ma vie se reconstituent comme un puzzle, mais j'ai peur, vous, vous savez ce qu'est la peur du surnaturel.
Je vous embrasse fraternellemnt/
Alleluia !
Patrick V.

Réponse :
Êtes-vous le Patrick V. qui m'écrivit de Borgo en Corse il y a longtemps, voire même très longtemps ?
Qui que vous soyez, je n'ai pas gardé votre lettre, mon frère,car depuis que Jésus m'apparut, il y aura bientôt quarante-quatre ans, j'ai reçu quelque six millions de lettres et, étant seul et sans moyens, comment aurais-je pu archiver un pareil volume de courrier ? J'ai répondu aux lettres que je considérais comme entrant dans le cadre de ma mission spirituelle et je les ai ensuite jetées avec toutes celles auxquelles je n'ai pas répondu, ne conservant que ce que la loi me contraint à conserver. Vous allez me dire : Quelle perte ! Oui, bien sûr, mais comment aurais-je pu faire autrement ?
Vous vous considérez comme le mâhdi. Vous n'avez pas idée du nombre d'hommes qui m'ont dit, sûrement en toute sincérité, qu'ils étaient le mâhdi. Qu'est-ce que le mâhdi. En gros ceci : El Mahdi qui signifie, je crois, personne guidée (par Dieu) ou qui montre le chemin, parfois appelé Mâhdi Mountadhar signifiant le guide attendu est plus ou moins le "sauveur" attendu par une masse de Musulmans à l'exception des coranites, qui ne considèrent pas les hâdiths du prophète comme dignes d'attention. Le mâhdi selon ceux qui y croient devrait apparaître à la fin des temps tel qu'annoncé par certains hadiths.
Je ne suis pas chargé de désigner le mâhdi ni même d'en parler. Alors, je suis sans opinion sur votre conviction que vous êtes le mâhdi, mon frère Patrick.

20nov17 190C86
Bien aimé frère aîné,
Difficile de parler de la liberté. C'est un très beau sujet qui me dépasse.
Nous ne savons plus ce qu'est la liberté, cela nous révèle probablement l'ampleur de la chute.
Être capable de se détruire ne peut venir d'un choix libre mais seulement de l'ignorance ou de la bêtise.
Le premier pas vers la liberté semble alors de chercher à nous libérer de nous-mêmes, ou de tout ce qui bloque notre beau potentiel de vie, notre manteau d'homme chuté.
La liberté ne peut être trouvée que par un changement de soi, ou une recherche d'accomplissement.
En cherchant à nous libérer des fermetures pour laisser passer l'amour, nous libérer du faux, de la vie bloquée, pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), une nouvelle respiration.
Le Feu du Créateur (Rév d'Arès xLi/5), qui passe à travers l'expression de la Parole, la pénitence (30/11) ou la moisson (6/2), pousse à la liberté. Si nous savons poser nos pas dans Ses Pas (2/12), si nous savons nous ouvrir, ce Feu ne demande qu'à fondre sur nous.
De la Liberté découle alors la Bonté, la Bonté créative, la Vie.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Ma sœur Rachel-Flora, je salue votre lucidité. Merci pour ce beau et juste commentaire qui dit en quelques lignes comment il faut considérer la vraie liberté.
Jésus disait : Si vous avez la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : Transporte-toi d'ici à là-bas et elle se transportera (Matthieu 17/20). Cela montre qu'au fond aucun de nous n'a vraiment la foi, du moins n'a pas assez de cette foi que Jésus appelait foi et à laquelle il aspira lui-même sans l'atteindre, comme le montra son incapacité à se sortir des griffes du pouvoir policier de son temps. Mais cette foi existe pour celui qui aura ce que Jésus appela la foi, la foi idéale, que nous recherchons par la pénitence et que nos descendants atteindront.
Notre liberté est formée par notre effort permanent de rechercher cette foi idéale, sachant que nous, dans cette génération, ne l'atteindront jamais, mais qu'à nos efforts dans cette génération d'autres générations ajouteront les leurs et qu'un Jour la foi atteinte sera telle que les jours et les nuits s'arrêteront (Rév d'Arès 31/8).
Les lois de l'évolution, lois propres à la Création, feront que les efforts ajoutés de génération en génération feront apparaître l'humain de foi idéale. Celui-là sera libre absolument, mais comme nous aurons contribué à cette absolue liberté, nous sommes déjà une part de celle-ci. Nous, à notre étape, sommes déjà un élément du Tout qui reviendra.
Cela démontre qu'il ne peut pas exister de dogme, parce que le dogme est fixité, pétrification, arrêt de toute effort d'évolution, de pénitence donc. Or, c'est tout le contraire qui est vrai, le Bien est appelé à s'accroître et se parfaire sans cesse. La liberté, "très beau sujet qui vous dépasse", qui nous dépasse tous, est dans ce concept de marche en avant, d'ascension continue.

20nov17 190C87
La première chose que vous m’avez transmise par courrier au sujet de la liberté est le fait que Dieu dans La Révélation d’Arès ne faisait que solliciter notre liberté, il n’imposait rien.
J’ai depuis toujours tenté de transmettre cela a tout le monde, tout en le vivant moi-même. J’avais d’ailleurs réfléchi à appeler un petit journal "La liberté sollicitée".
La politique et la religion imposent la soumission, La Révélation d’Arès appelle elle, l’homme libre, tout l’inverse et on pourrait dire comme De Gaulle lors de l’appel du 18 juin que des forces extraordinaires d’espoir sont présentent dans les hommes qui n’ont pas encore donné leurs résultats tout simplement parce que ces forces sortiront et ne s’activeront uniquement que par l’homme libre.
C’est d’ailleurs comme cela que j’aborde la moisson en ce moment. Je dis aux personnes : "Je viens rencontrer vos ressources d’espoirs actif, celles que n’utilisent pas la politique et la religion, qui ne demandent que votre soumission." Après c’est facile de parler de l’homme libre et du pénitent et du fait que c’est accomplir le bien qui sauve et non seulement croire.
La liberté est chose complexe, parce que, certes, je ne fais que solliciter mon prochain, mais quand j’ai compris le sens du changement, la réalité du monde qu’on ma transmise par hérédité, je m’applique la liberté de manière contraignante. J’accepte de souffrir avec mesure. Les rapports de la liberté et de la souffrance sont extrêmement délicats et paradoxaux, puisque souvent, pour nous délivrer du culte de la souffrance rédemptrice transmise par la religion, on doit s’imposer d'être heureux. D’ailleurs, la vraie pénitence est de joie et de fête (30/11) intérieures retrouvées, mais parfois la souffrance est aussi une aide pour nous sortir des mensonges qui nous font perdre l’homme véritable dans un non-être, une non-consistance molle, un vide, une perte de l’intensité très présente dans l’enfance. Très souvent, par le vrai effort de pénitence, c’est  l’homme véritable qui souffre ce qui nous permet de le retrouver en nous avec son intensité. Reste à ce qu’il retrouve le bonheur ensuite ! Aussi le pénitent peut-il devenir avec lui-même, librement,  extrêmement exigeant, d’une exigence qui peut faire peur à l’entourage, mais lui sait qu’il retrouve en lui le vrai homme.
À partir de la parution du "Pèlerin d’Arès 1993-1996" j’ai rajouté à ma compréhension la définition que vous aviez donné de la liberté absolue, de mémoire : "La liberté de se changer et de changer le monde," qui me parait découler de la phrase pivot de La Révélation d’Arès : La vérité c’est que le monde doit changer »Evangile d’Arès (28/7), la liberté à l’absolu ne peut être qu’en prise directe avec la vérité, d’où votre définition. Cette liberté nous lance dans l’action  sans attendre, sur soi et dans le monde et il n’y a aucune autorisation à demander à aucun pouvoir.
Il me semble que c’est la première fois que vous traitez la liberté sous cette forme du Créateur, le Tout, réifiée dans tout pénitent. Réifiée, terme je suppose inconnu de la plupart des lecteurs de ce blog. J’ai trouvé cette définition sur le site cnrtl : "Transformer en chose, réduire à l'état d'objet (un individu, une chose abstraite)." Cela tient d’un miracle et d’une expérience qu’il nous faut partager et mettre nous-même en œuvre dans nos vies. Du coup, cela m’a fait réfléchir sur le Tout universel, sujet auquel je réfléchis quelquefois.
À l’échelle du Tout est la liberté absolue. Seules à cette échelle sont réconciliés [toutes choses formant] l’unique. Il n’y en a qu’un et [dans] l’unité tout est uni. Hors cette échelle il n’y a plus de grande harmonie possible, sauf ponctuelle et relative. L’un se divise en deux, d’un coté l’unique il n’y en a qu’un, de l’autre l’unité tout est uni.
L’unique, au mieux, prend le sens d’original par rapport à un tout unifié, au pire celui de solitaire, d’égoïste. L’unité au mieux prend le sens d’amour, au pire d’uniformité (d’où par exemple la recherche d’un gouvernement mondial le pouvoir c’est une forme d’unité où il n’y a plus d’uniques). Donc soit on vit à l’échelle du Tout soit on vit chez le diable. La faute d’Adam en rejetant le père refuse de vivre à l’échelle du Tout et vit chez le diable dans ce Un divisé. Si on se détruit on disparaît dans le Tout, donc pas nulle part mais dans notre conscience personnelle [qui] n’est plus. Si on part d’aujourd’hui et qu’on retourne en sens inverse on s’aperçoit qu'original et amour sont aussi importants l’un que l’autre. Adam qui a voulu devenir indépendant du Père ne l’a-t-il pas fait parce qu’il n’a pas su qu’il pouvait devenir original ? Qu’original pouvait marcher de concert avec amour ? Quand on me parle de recréer quelque chose qui existait déjà, même Éden, je ressens en moi un profond ennui. Tout créateur est super motivé par la nouveauté qu’il va pouvoir créer, il veut "épater la galerie" comme on dit et c’est naturel au créateur. Peut-être Adam a-t-il lui aussi voulut épater le Père ? Et [peut-être Adam n'a-t-il] pas compris qu’il pouvait aussi révéler du Père quelque chose qu’il ne connaissait pas encore de Lui-même. C’est le propre de l’amour. On dit : "Dieu connaît tout d’avance", mais pourquoi lancerait-Il une création si c’était le cas, par ennui ? Il y a là quelque chose d’absurde. Je me souviens avoir lu de vous que la Création n’était pas une erreur et je le partage. Dieu est Vivant. Je trouve qu’on devrait rajouter dans le kérygme, l’originalité, parce que c’est l’antidote à l’ennui et que c’est par ennui qu’Adam est parti chercher l’aventure du péché Cela équilibrerait amour, pardon, paix, intelligence spirituelle qui sont coté amour. Il y aurait du même coté originalité et liberté.
Le Bien sans originalité finit par repousser. Je pense qu’il n’y a pas d’assimilation spirituelle non plus sans l’originalité.
Quelle liberté Dieu a-t-il donnée à l’homme en Éden ? Dans l’article de "Frère de l’aube" : "Y a-t-il un pilote nommé hasard ?"  vous dite que la vie spirituelle est le bon pilote dans l’homme pour conduire au changement et que la bonne mentalité à acquérir vient avec la compréhension que  l’acquisition du  bien commence par une prise de conscience : La liberté qui ne veut que le Bien n’est-elle pas plus absolue que la liberté qui a voulu ensemble le bien et le mal en croyant que cette diversité rendait la liberté optimale ? En Éden Adam avait la vie spirituelle, il n’était pas question de mal. Si je comprends bien la liberté du bien et du mal était comme en sous-couche, potentielle, mais dépassée, elle ne touchait pas les hommes. Ce sont les hommes qui ont été la chercher. La liberté du bien et du mal ensemble c’est le lieu des prophètes massacrés, torturés... Vivement qu’on en sorte !
La vérité c’est que le monde doit changer, dit La Révélation d’Arès ; je pense que la vérité est dans le dépassement toujours accessible vers le Bien, dans cette liberté accessible. Si on prend la veillée VII du Livre on comprend par votre commentaire VII/7 :  Le lion de la nuit cherche la cuisse : La rage de la domination et de la jouissance saisit Adame toujours libre (10/10) de choisir (2/1-5) comme le rut lubrique et l’avidité avaient saisi l’animal humain (l’homme avant Adame) dont il avait été tiré. Le mal n’est pas dans  "le rut lubrique ou dans l’avidité", puisqu’ils existaient avant l’ère du péché, mais dans le refus actuel de l’homme de les dépasser. C’est ce refus de dépasser le nœud du problème. Si j’ai bien compris la création comme l’explique La Révélation d’Arès : Dieu a tout dépassé, a tout dépassé avec l’homme inconscient sans doute,  les structures contradictoires qui fondent la liberté des hommes sur cette terre et à un certain stade de dépassement a laissé l’homme se débrouiller avant que sa liberté ne devienne celle d’un robot, parce qu’on peut facilement concevoir aujourd’hui qu’auraient put être créé quantité de phénomènes compensatoires et de réorientation pour que l’homme acquiert petit à petit un savoir vivre. Mais ce n’est pas ainsi que cela se passe, puisque l’homme peut aller jusqu’à la destruction totale (ceci dit l’homme se détruit mais le Tout, voir commentaire plus haut). La liberté vraie a besoin de cette possibilité de destruction totale. L’homme ne peut pas sans doute retourner vers la liberté absolue sans cette conscience. Si je me contraint au Bien par la pénitence si je m’oblige à l’amour, c’est parce qu’ils s’opposent à cette possibilité de destruction totale par le péché des péchés en ce qui concerne notre nature spirituelle humaine et notre vie sur terre. En réalité, le Bien a déjà dépassé cette destruction totale il est ailleurs.
Je choisis la liberté sur terre, mais rien ne m’y oblige. J’adhère au plan de Dieu librement et ma liberté peut devenir réelle parce que je peux me détruire complètement. Ceux qui ont été attentif dès leur plus jeune âge à ce qui se passait en eux savent que des trésors présents peuvent être tués par des comportements mauvais et le spirituel sait qu’on ne pourra reconquérir des trésors équivalents que par l’amour qu’on se portera les uns aux autres  — Quoique... — Mais ce qui appartenait à "l’unique" est très difficilement retrouvable, sauf que par Dieu on peut voyager dans le temps, si on comprend qu’on est soi-même ni dans le passé, ni dans le futur, ni dans le présent que la réalité est ailleurs, hors du temps. Et qu’avec Dieu présent même l’impossible s’accomplit. Mais même à partir du temps on peut comprendre certaine choses.
Si on analyse le présent on s’aperçoit que des parties de nous vivent au passé, d’autres au futur et d’autres au présent. Dieu nous demande de vivre au futur devenir un homme du temps qui vient (Rév d’Arès 30/13), de réaliser nos potentialités, nos talents (Matthieu 25/14-30), comme dirait Jésus, d’homme du monde déjà changé en monde d’amour, donc de dépasser la vision mesquine de nous comme des êtres figés, avoir confiance dans nos trésors d’espoir et les faire grandir, leur donner réalité et corps par l’accomplissement de la pénitence dans le présent, pourtant la pénitence est aussi au futur en nous dans le présent. L’essence de la pénitence est du futur, l’hors du temps retrouvé.
Ainsi le futur par Dieu est déjà accompli, puisque chaque homme c’est tous  les hommes, quand je me sauve c’est toute l’humanité que je sauve, pourtant chacun devra passer par le libre arbitre, passage non contournable  et devra faire le choix de la liberté absolue. Mais quand le petit reste aura fait la preuve du Bien, ce choix libre sera beaucoup facilité, tout ira probablement très vite. J’ai conscience que cela doit paraître confus mais c’est difficile de rendre facilement toutes les juxtapositions de consciences que permet la liberté.
Un dernier petit point sur Confucius, car vous avez dit dans ce Blog qu’on ne pouvait pas se passer de Confucius et je me demandais bien pourquoi, car tout ce que j’avais lu sur lui jusque là était très ennuyeux et très dans la culture du chef et de la tradition. J'ai trouvé une présentation du premier principe, le ren, de Confucius très intéressante pour nous  qui dit qu'il faut "élargir le sens et la perception qu'on a de  soi au prochain et ce jusqu'à toute l'humanité", ce qui  si on l'applique à la liberté  donne une vie intéressante puisque si on applique le ren, la liberté de l'autre devient aussi la mienne, aussi je suis effectivement dans la communion, la pénitence. Ainsi le principe qui dit habituellement la liberté s'arrête ou commence celle de l'autre apparaît faible dans sa présentation, puisqu'avec le ren, la liberté de l'autre est aussi la mienne, je l'envisage donc avec bienveillance et respect et je ne vais pas contre non plus, j’envisage une liberté complexe prenant en compte mes aspirations ainsi que celle de l’autre et de tout l’humanité.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà un commentaire qui sera pour beaucoup considéré comme difficile à lire, et cependant j'encourage tous les lecteurs du blog à le lire attentivement, car votre vie intérieure, frère Bernard, est telle que vous sentez des choses que le commun des mortels ne sent pas. Oui, il est bon d'entrer dnas l'univers intérieur d'un grand croyant qui, comme toujours, atteint les limites du langage et cherche à les dépasser pour exprimer la Vérité indicible, celle qui est hors du temps. Le langage du monde marche avec l'horloge, mais la Vérité qui est inévitable dépassement est déjà hors de l'horloge, elle trace sa route dans les étoiles.
Mais c'était déjà le cas de Jésus il y a deux mille ans. Il ne parlait pas de Dieu ou de la foi dans le sens selon lequel ils eussent ressorti d'une conception du monde en opposition à d'autres conceptions ou en contraste avec le doute, mais il parlait de Dieu et de la foi en termes de dépassement. Votre commentaire est dépassement.
Croire ce n'est pas croire en tel ou tel dogme ou point descriptif de l'indescriptible, car ce serait s'enfuir vers l'obscurité, l'énigmatique, mais croire c'est simplement prendre au sérieux la toute puissance de la pénitence. C'est en cela que La Révélation d'Arès est géniale, parce qu'à travers des sentiers dans une forêt qu'on croit connue, elle nous propulse vers des lumières qui sont autant de dépassements clairs. Nous passons au Ciel sans nous en apercevoir. C'est un peu ce que je ressens en vous lisant, frère Bernard.
Dieu qu'on croit lointain est en réalité plus proche de nous que notre veine jugulaire, dit le Coran. Dans le présent commentaire le lecteur croit partir vers l'inconnu, alors qu'il ne fait qu'entrer en lui-même.
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire.

20nov17 190C88
Comme pour François D. (190C67), le mot liberté continue de trotter dans ma tête.
Je vous remercie pour votre réponse à mon commentaire 190C61. Ce n'est pas de votre fait si je n'ai pas compris ce que vous entendez par liberté absolue. C'est parce qu'héritier d'une culture, les anciens concepts me collent à la peau et il n'est pas si facile que cela de changer. Comme pour amour il faudrait beaucoup de mots ou d'adjectifs pour désigner ce que les hommes conçoivent derrière ce mot Libre.
À partir d'Adame (environ 9000 ans avant J.C.), le Créateur donna ses dons à l'homme qui jusque là n'était qu'une espèce d'animal pensant,. Il lui donna la parole, l'amour, l'individualité, la créativité et la liberté pour faire de l'homme Son Image et Sa Ressemblance (Rév d'Arès vii/1-6).
Avant (était) l'homme, (l'argile) d'Adame. (L'homme) est long(temps avant Adame).
...Il tète la force dans Ma Force. Adame sort de Ma Bouche avec la lime (ef)filée.

Mais la liberté est un don délicat. En effet, puisque l'homme est libre absolument, il choisit de faire un monde différent de celui prévu par le Créateur  et crée le mal qui le fera souffrir et mourir.
Ce qui est une antinomie, c'est qu'en choisissant le mal librement, il en devient finalement prisonnier, conditionné par celui-ci [le mal] si bien qu'il perd la liberté absolue.
Il ne garde au fond qu'une liberté de choix et de plus il a besoin de volonté pour se dépasser, car le mal est devenu pour lui comme une seconde nature. Alors que le choix du  Bien crée et répare, le choix du mal détruit et avilit.
La liberté c'est aussi être libre du harnais des pouvoirs et de leurs lois qui enlèvent à l'homme la liberté d'agir selon sa propre conscience.
Merci encore pour vos lumières dont nous avons toujours besoin dans ce monde d'obscurité où le bruit a remplacer le vrai.
Merci à Achir (190C73) et à Ginès (190C79) pour leurs commentaires que j'ai trouvés riches et passionnants.
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire, qui ne demande pas de réponse de ma part.

20nov17 190C89
Étant breton et y ayant vécu trente ans [ern Bretagne, je suppose], ce n’est peut-être pas un hasard si la Bretagne est une belle terre de mission. Je ressens en Bretagne, peut-être subjectivement, des vestiges encore vivants d’une bonté universelle plus présents que dans beaucoup d’autres endroits.
Sur le thème de la liberté, il y a un breton oublié, semblable à Kierkegaard, qui se prétend être le seul philosophe de la liberté et qui a influencé Charles Renouvier, l’existentialisme français et William James, je veux parler de Jules Lequier.
Par exemple, la fameuse phrase de Sartre “Faire, et en faisant se faire et n'être rien que ce qu'on fait” est une quasi copie de Lequier : "Faire, non pas devenir, mais faire et en faisant se faire". Et Jean Wahl prétend que Sartre a directement puisé chez Lequier l’idée que c’est par nos choix libres que nous sommes nos propres créateurs.
La tension entre liberté et nécessité est au cœur de la pensée de Lequier.
Pour Lequier, bien que la nécessité soit incontournable à la fois dans le déterminisme naturel et la prescience divine, il demeure que par delà les déterminations naturelles et sociales, chaque être humain est, au moins en partie, son propre créateur absolument libre, et que cela constitue la première vérité fondamentale de l’existence humaine.
Si Lequier se prétend être le seul philosophe de la liberté, c’est que, d’après lui, les autres restreignent la liberté, au point de parfois la fusionner avec la nécessité, en parlant de liberté morale ou de liberté du sage ou de liberté rationnelle, alors que la liberté est la liberté, non déterminée.
La liberté est un miracle incompréhensible et inexplicable par les déterminations naturelles.
La liberté est pour Lequier un pouvoir créateur présent en chaque être humain, qui est à la fois créature et créateur, qui se créé lui-même par ses actes libres.
Même si Lequier n’a sans doute pas compris la nécessité du Bien, son œuvre préfigure de manière touchante (il eut une vie difficile), le miracle de la liberté spirituelle absolue dont parle La Révélation d’Arès, celle de retrouver progressivement l’image et ressemblance du Créateur, le Libre par excellence, grâce à l’effort pénitent libre et [qui a] constamment librement choisi de transcender sa nature finie pour engendrer une vie infinie en se créant une âme éternelle et en contribuant au salut de la communauté humaine au-delà du temps.
Jérôme H. de Montréal eu Canada

Réponse :
Lequier ? Je ne connaissais pas. Je ne me souviens même pas en avoir entendu parler.
Combien je vous remercie, frère Jérôme, de nous faire découvrir ce Breton originaire de Quintin dans les Côtes du Nord (on dit, paraît-il aujourd'hui, Côtes d'Armor, mais les côtes d'Armor, c'est le pourtour total de la Bretagne). Il était originaire d'un lieu très proche du lieu où naquit ma grand mère Marie Le Veillar (née à st-Brandan, je crois), épouse de mon grand-père Mathurin Potay, qui, lui, était du Morbihan. Le père de sœur Christiane était un Breton des Côtes du Nord aussi, né à Lochrist Moellou (l'orthographe ?).
Je viens de faire connaissance avec Jules Lequier par Wikipêdia, dont je me méfie un peu. Je vais essayer de connaître Lequier et son œuvre par d'autres voies.
Un grand merci, frère Jérôme.

20nov17 190C90
Ce texte n'est pas un commentaire. Le blogger l'a extrait d'un ouvrage, "Combat", recueil de poèmes récemment publié par son auteur, notre frère Salvator B. d'Île de France. Cette page paraît bien s'ajuster à l'entrée 190 "Libre".
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Le Condamné,
Dans ma prison de fer aux barreaux invisibles
je pleure sur mon sort de condamné.
L'enfer de ma journée s'écoule goute à gouette à ressasser,
peser mon destin de victime qu'un tribunal, un jour, a enfermée.
Cela m'occupe de me savoir socialement damné.
Tous les jours, je rejoue la scène de la sentence
avec des variantes en fonction de l'humeur.
Le martyre me va bien.
J'y prends de l'importance, puisque, de toute façon,
le monde m'ignore.
Que personne ne me demande des précisions !
Quel jour ? Quel fait ? Quelle juridiction ?
Cette affaire est ancienne, elle défie les archives.
Dans ma mémoire aussi elle s'est recroquevillée.
Il ne reste que la plainte d'un sort di malheureux
qui vrille quotidiennement mon cœur de ses éclairs.
On doute ? Là on m'offense !
Qui serait assez fou pour inventer une telle calamité ?
Bien sûr, je connais ces marchands d'héroïsme
qui vous vende la libération au prix de l'effort sur soi.
S'ils saveient mon calvaire, ma peine océanique.
Mettre fin à mon enfermement ? Mais mon destin est scellé,
je suis un sacrifié.
Un jour que je ployais plus que d'habitude sous l'injustice,
mon imagination enflammée avait dressé un tel tableau
que rien n'avait échappé au noir, hormis les ongles et les cheveux.
Par défi, je prenais le Ciel à témoin : "Si tu existes, fais quelque chose !
Resteras-tu impassible à mon immense misère ?"
J'attendais en silence. Mais rien, pas le moindre grincement de porte,
le plus petit cliquetis de verrou, la plus légère torsion de barreau.
La tête basse, les yeux rivés au sol, je méditais longuement
sur mon infortune et quand mon cou, fatigué par la pose,
changea de position pour se désankyloser,
mes yeux à l'horizontale firent une étrange découverte :
Les barreaux n'y étaient plus.
Quoi ? Que se passe-t-il ? Depuis quand ? Quel étrange retournemant de la situation !
Je quittai mon tabouret de condamné pour aller inspecter la chose.
Sur le béton je ne trouvai aucune trace des ces grilles de l'oppression :
Ni trou de déscellement, ni poussière de sciage.
Rien qui indique leur présence passée. Mon cœur se mit à bondir. J'eus peur.
Quel piège encore plus diabolique que la prison me tendent des mains invisible ?
Il me fallu méditer, ne pas me jeter par enthousiasme à corps perdu
dans une libération pire que ma geôle.
Je regagnai mon tabouret.
Que faire d'une telle liberté ?
Il n'est pas si simple de supprimer les barreaux quand le tribunal reste.
Je le sens en moi.
Chaque jour ses fonctionnaires viennent réciter mes charges,
énoncer ma culpabilité. Je perçois à heure fixe leur déambulation
dans les couloirs de ma mémoire. La lourde porte de la salle d'audience claque
comme un couperet.
Une voix familière annonce le début du procès.
Mes oreilles entendent nettemnt le grincement des fauteuils quand les magistrats s'assoient.
Je pourrais réciter par cœur la teneur des débats, anticiper les mumures des jurés...
Oui, comment être libre ?
On retrouvera un jour le cadavre d'un homme séché sans sa cave,
assis sur un tabouret. Sa malédiction ? Son crime ?
Il n'y a qu'une tragique erreur : Attendre la délivrance de l'extérieur,
n'avoir pas compris qu'il était son propre libérateur.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Vous me pardonnerez, frère Salvator, d'avoir affiché ce poème, que vous avez publié sous une forme prosaïque, mais qui possède un rythme poétique que je me suis permis de restituer ici.
J'ai beaucoup aimé ce texte. J'étais un peu décontenancé en le lisant la première fois, parce qu'il ne semble pas suivre une suite logique : D'abord il y avait "les invisible barreaux", puis "les barreaux n'y étaient plus", puis de nouveau "le procès" reprenait, mais ces détours inattendus ne sont que la fresque de la constance, en hauts et bas, de notre asservissement à ce que le monde appelle liberté qui n'est qu'une situation de surveillance et contrôle constants de nos vies par la société, qu'on appelle chez nous république.
"Nul n'est censé ignorer la loi", nous dit-on, mais les avocats eux-mêmes sont contraints d'en ignorer de grandes parts. À preuve, ils sont toujours le nez fourré dans leurs codes qui s'épaississent d'année en année. Mais comme nous ne sommes pas "censés ignorer la loi", nous sommes tous sans cesse et sans le savoir passibles de fautes condamnables, légèrement ou gravement. Cette page que nous devons à votre talent rend bien compte de la situation : L'homme libre de la loi n'est pas l'homme libre que le Père voudrait tant revoir sur cette terre. L'homme libre de la loi est bien "le condamné", titre de votre œuvre ici affichée. L'homme libre de Dieu est le pénitent. Voilà le sens même de La Révélation d'Arès.

20nov17 190C91
Je viens de finir mon dernier client de la journée [frère Guy est laveur de vitres]. J'arrête la voiture sur le bord de la route entre Saint-Gély et Grabels. Je vous écris ces quelques mots pour exprimer ce que représente pour moi être libre. Pour moi être libre, bien-aimé frère Michel, c'est vraiment pouvoir aller où on veut et quand on veut. Que ce soit n'importe où sur terre ou n'importe où dans l'univers et peut-être même au-delà.
La liberté, être libre, c'est quelque chose qui a sans doute à voir aussi bien avec l'espace environnant des arbres et des étoiles, que l'espace intérieur. Quand les deux se rencontreront ce sera sans doute cette Image et Ressemblance du Pére qui non seulement est l'espace mais aussi tout ce qu'il contient et qui doit évoluer librement,dans sa splendeur et perfection puisque cela tout vient de Lui.
J'exulterai quand nous pourrons tous être vraiment libres, saints et reconnaissant ! Je crois que c'est possible. Je respire pour ça et en ce sens, comme disait Jésus, à chaque jour suffira sa peine !
Je vous embrasse
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Vous avez, mon frère Guy, une conception encore très matérialiste de la liberté. Vous dites : "Pour moi être libre, c'est vraiment pouvoir aller où on veut et quand on veut. Que ce soit n'importe où sur terre ou n'importe où dans l'univers et peut-être même au-delà." Vous semblez réduire la liberté à l'idée de déplacement sans contrainte. Ce n'est pas cela le liberté selon La Révélation d'Arès.
Quand le Père dit que la liberté est celle du poulain agile libre du harnais que lui mettent les docteurs (Rév d'Arès 10/10), il parle de la liberté spirituelle. C'est pourquoi je dis que si, demain, on me met en prison, je serai quand même absolument libre, parce qu'au point où j'ai vécu ma pénitence après quarante-trois ans d'efforts pour acquérir l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et me rendre libre de tous préjugés, je serai intérieurement absolument libre. Si l'on me traduit devant un juge, je dirai à celui-ci : "Mon frère, la pénitence m'a fait passer dans un autre monde, le monde qu'en me changeant moi-même j'ai commencé à changer. Ce que vous appelez la loi est aussi loin derrière moi que le sont les couches qu'on me mettait quand j'étais un nourrisson."
Je vous recommande de suivre le même sentier.

20nov17 190C92   
Bonjour Frère Michel,
Je me pose une question.
Je me trompe sûrement, mais est-il nécessaire de remercier nominativement et publiquement tous ceux qui ont travaillé sur ce projet du 18 novembre 2017 ?
Cela ne sépare-t-il pas ceux qui n'ont pas pu y participer pour X raisons, de ceux qui ont travaillé dessus, en donnant l'impression d'avoir réalisé quelque chose d'important ?
Puisque Dieu nous dit : Tu ne seras plus rien pour toi même [Rév d'Arès 40/6], être rien n'est-ce pas se mettre en valeur ? N'est-ce pas se mettre même dans la joie ?
Quand il y a sentiment de séparation, l'amour disparait-t-il aussi ?
Merci.
Avec vous dans la prière.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Mon frère Philippe, iI n'est dit nulle part dans la Parole du Père qu'il est "nécessaire de remercier nominativement et publiquement tous ceux qui ont travaillé sur ce projet du 18 novembre 2017" ou sur n'importe quel autre projet apostolique. Vous pouvez très bien vous dispenser de les remercier. Mais votre question m'intrigue en cela que vous me la posez. Je veux dire : Quelqu'un à Toulouse vous a-t-il dit qu'il fallait remercier Jeff et toute son équipe organisatrice de la mission du 18 novembre ?
Mais vous avez raison; n'être plus rien pour soi-même, c'est le sommet de la joie du pénitent.
Ainsi, moi-même je remercie tous ceux qui ont organisé la mission "Promouvori le prophète" dont l'apex fut le 18 novembre, mais je ne les remercie pas pour moi, qui ne suis rien, qui ne suis qu'un pauvre bonhomme qui fait ce qu'il peut. Je les remercie pour le Père, pour La Révélation d'Arès, pour la noble et belle cause qui est celle de tous les Pèlerins d'Arès dont vous êtes maintenant, frère Philippe.

23nov17 190C93
Chose promise, chose due.
Frédéric M. d'Aquitaine

La liberté ne va pas sans prise de risques.
Eric D. de Paris

À lire, à voir ou à entendre.
Voici notre chant de liberté pour les 40 ans des Théophanies d'Arès :
https://vimeo.com/aefilm/madal

Frédéric M. d'Aquitaine & Éric D. d'Île de France

Réponse :
Merci à tous les deux, frère Frédéric et frère Éric, pour cette œuvre artistique que vous avez créée pour célébrer les 40 ans des Théophanies.
J'ai enregistré ce film, qui dure environ une heure, et j'en ai visionné quelque trente-cinq minutes. Mon travail m'a contraint de l'interrompre pour effectuer des tâches urgentes, mais je finirai de visionner ce film dès que je pourrai.
Il s'agit sans conteste d'une œuvre de nature artistique et non documentaire, dont le monologue est entièrement fondé sur la Parole d'Arès et de ce point de vue je manifeste mon respect pour la création des artistes qui l'ont réalisée, Frédéric comme acteur, Éric comme réalisateur.
On sait que je ne suis ni poète ni artiste et que, de ce fait, je ne suis pas bon juge d'un travail d'art. Il faut donc ramener au niveau du béotien que je suis ce que je dis ici :
Je regrette — point de vue d'un esprit lourd — que ce film ne soit pas facilement utilisable pour la mission. Son rythme par endroits très lent et les longs silences entre certaines citations de La Révélation d'Arès, bien qu'ils aient un sens artistique, me semblent plus propres à intriguer ou à ennuyer un spectateur profane que propres à l'informer. Mais peut-être certaines mission feront-elles avec succès une présentation publique de cette œuvre dont le titre est "Madal".
En tous cas, merci encore, mes frères.

23nov17 190C94
Frère Michel, bonjour,
Au cas ou vous ne connaissez pas : Vue sur Facebook,  je vous transmet une interview Spiritualophobie des médias par Jean-François Mayer qui lit votre blog et ou il parle des événements d'Arès, de vous, des Pèlerins d'Arès. des journalistes.
Je vous en souhaite bonne réception.
http://www.clearnews.fr/blog/actualite/spiritualophobie-des-medias-interview-de-jean-francois-mayer/
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et clame avec tous les priants.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Non, je ne connaissais ni cette interview ni son cadre médiatique et je vous remercie de me les faire connaître.
Je n'ai malheureusement pas le temps de visionner actuellement cette interview de Jean-François Mayer de Fribourg (Suisse), mais des frères et des sœurs le feront sûrement pour moi.
Encore merci, mon frère Didier.

23nov17 190C95
À vous lire sur la liberté, des images me viennent.
Je vois l'humanité actuelle comme un cycliste qui pédalerait contre le vent. Malgré tous ses efforts (sa sueur, Rév d'Arès xvi/16), il peine terriblement à avancer, parce que le Vent est Fort (xxii/1). Il se pourrait même qu'il recule et finisse par tomber dans un ravin (le péché des péchés, 38/2). À l'échelle individuelle de même, celui qui s'entête dans son impénitence (27/2) tombe à sa mort dans les abîmes glacés (13/4).
Du verset : Si le noir crache le Nom, le Nom lourd pend à sa gueule comme le rondeau (Rév d'Arès xviii/2), je comprends que dans le péché, la vocation divine originelle de l'homme, au lieu de l'élever, l'alourdit terriblement. Il ne peut trouver la liberté en tournant le dos à cette vocation.
L'homme a la liberté absolue de faire changer de direction à son vélo (d'être pénitent) et d'emprunter un sentier vers les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4). Ça demande un gros un effort, parce que ça grimpe, mais le Vent le pousse : Je mets mon bras au bout du bras d'homme [xxx/6], il va dans le sens du Vent en mettant ses pas dans les Pas du Père (32/3). Il doit aussi travailler à faire faire demi-tour à d'autres cyclistes qui se sont arrêtés dans leur course parce qu'ils commencent à se rendre compte qu'ils sont partis dans la mauvaise direction (ils sentent leur os qui se tord, xvi/17).
La grimpette charge la batterie du vélo électrique du pénitent (son âme), ce qui lui donne peu à peu plus de force pour monter. Le prophète est un comme un guide de montagne qui lui évite de trop faire de hors-sentier (image d'une de vos entrées que je ne retrouve pas et que j'ai beaucoup aimée). Dans cette génération, les grimpeurs n'arriveront pas en haut de la montagne, mais ils transmettront le vélo à la génération suivante à l'altitude à laquelle ils sont parvenus.
Un Jour [Rév d'Arès 31/8], beaucoup de grimpeurs arriveront tout en haut, sur les Hauteurs saintes d'où ils pourront même s'envoler, flottant sur le Vent comme l'oiseau large (xxviii/3).
Malheureusement, faire se retourner l'humanité n'est pas aussi simple que faire faire demi-tour à un vélo. Ça ressemble plutôt à faire faire demi-tour à un semi-remorque coincé dans une ruelle...
J'espère ne pas avoir écrit trop de bêtises. Si vous en avez le temps, corrigez-moi.
Je reviens dans l'assemblée après une longue absence et j'ai raté pas mal d'épisodes (et même de saisons...) que je m'attache à rattraper.
Frère Michel, je vous embrasse fraternellement.
Christelle L. d'Ile de France

Réponse :
Bonjour, sœur Christelle. Quelle grande joie que celle de vous revoir parmi nous !
C'est presque immanquable ; ceux et celles qui nous quittent reviennent chez nous.
Et, même s'ils nous ont quittés depuis longtemps, nous les accueillons comme s'ils n'étaient jamais partis.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Christelle. Il est beau, je l'aime.
Très bonne est l'image du cycliste qui "pédale contre le vent". Je ne suis pas sûr que "la grimpette charge la batterie du vélo". D'abord, je suis un vieux de la vieille, un vieux du temps où il était inimaginable d'avoir un vélo électrique et quand on me parle de ça, j'ai l'impression qu'on me raconte "la guerre des étoiles". Ensuite, j'imaginerais plutôt que c'est le pédalage sur le plat ou dans la descente qui précède "la grimpette" que la batterie se recharge afin que le "jus" accumulé aide le cycliste à grimper ensuite. Mais bon ! Je n'y connais plus rien. Bonne image, en tout cas.
Encore merci.

23nov17 190C96
Je viens de me rendre compte que ma façon de m'exprimer ici est encore complexe et non directe, non droite (donc encore dans le clair-obscur).
Une sœur m'a dit dans un échange par internet, il n'y a pas très longtemps, que finalement il n'est pas nécessaire de développer beaucoup d'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5] pour aimer (ce n'est pas du mots à mot). Je manque donc de beaucoup d'intelligence, malgré mon cœur chaud. Votre réponse montre que vous réfléchissez sans artifice, vous allez à l'essentiel et sans préjugés. Du coup cela a créé un décalage entre ce que j'ai essayé de dire et votre réponse. Pardon !
Non, personne ne m'a rien demandé [voir réponse 190C92]. Je ne cherche pas non plus à remercier notre frère Jeff et son équipe. Ce que j'ai déjà fait spontanément en privé, mais plutôt j'étais gêné par ses remerciements publics et nominatifs dans votre blog (je suis dedans), moi qui ne cherche à n'être plus rien pour moi même. J'ai l'impression que ce genre de remerciement public met en valeur celui qui le dit et exclut tous ceux qui n'ont pas participé à l'événement créant ainsi un sentiment de séparation ou d'isolement contraire à l'amour.
Et je voulais avoir votre avis.
Merci
Avec vous dans la prière,
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ces précisions.
Je comprends mieux votre commentaire 190C92 et j'ajoute ici que je crois bienvenus et fraternels, sans qu'ils fussent obligatoires de toute façon, les remerciements de Jeff aux frères et sœurs qui l'ont aidé à réalisé la mission générale qui devait aboutir le 18 novembre à la projection du raccourci. Certains y ont passé beaucoup de temps, ont fourni un travail qu'il est bon de saluer. Je remercie bien moi-même tous ceux qui m'adressent leur demi-dîme ou leur offrande quelle qu'elle soit. Je pourrais ne pas le faire, mais remercier ce n'est pas que de la politesse, c'est aussi l'expression de la joie qu'on a à recevoir.

23nov17 190C97
Patatras ! Voici qu'après l'affaire des "Droits changeurs" décrite dans l'Entrée 188, survient un autre évènement "Promouvoir le Prophète" qui devient, en somme, de par sa tournure, un non-évènement, en ratant sa cible et auprès duquel, sans broncher ni réfléchir, j'ai souscrit.
Cela me montre, ô combien, que je ne suis pas libre !
"Bien comprendre l'intérêt de cette mission du 18 novembre, ce n'est pas demander aux gens de comprendre l'essence du spirituel, mais leur dire: voilà concrètement comme guignol au jardin public avec deux yeux, deux oreilles, un nez, deux mains, le bonhomme qui a vu Jésus et Dieu, et voilà en mots tout bêtes, que peut comprendre n'importe qui, ce qu'ils lui ont dit. Autrement dit, on m'a montré comme un homme de ce monde qui ne s'élève pas au-dessus du monde, qui n'est qu'un chien pensant qui vient si on le siffle. Je résume grossièrement, mais j'imagine que c'est l'idée qu'ont suivi ceux qui ont préparé cette mission. C'est en tout cas comme ça que je l'ai comprise"
Le prophète ? C'est Mikal (Rév d'Arès i/12-15, ii/5, viii/4-8, ix/1-8, etc.), l'égal de Jésus (le Bon), l'égal de Mouhammad, celui que le Créateur a choisi pour rassembler le petit reste (29/2) et porter au monde, la Lumière qui lui manque tant et qui fera que le monde changera. Un évènement hautement historique, donc, qui, à ce jour, reste sous le boisseau. La question qui se pose, est : "Comment le porter au monde dans toute sa grandeur, dans tout son éclat ?" [Réponse à Madeleine T. 190C83].
Moi, mouton de province, je comptais sur mes frères de la capitale pour mener à bien cette grande mission.
C'est avec humour et mansuétude, qu'en réponse à 190C83, vous nous montrez nos faiblesses. Je vous demande pardon et vous remercie pour cela.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
"L'affaire des Droits Changeurs" et "Promouvoir le Prophète", ce n'est quand même pas la même chose.
Ceci dit, vous avez raison, il y a en moi plusieurs personnes — chacun de nous est multiple —, plusieurs témoins du Père. Il y a celui, digne et courtois, de l'interview par Jacques Chancel. Il y a celui, sévère et tonnant, des grandes admonestations ou de la vidéo faite en 2010 pour la mission de Nice, et il y a celui, familier, effacé, parfois rigolo, des témoignages intimes, qui est celui que mes frères de Paris ont choisi. Mais je précise aussitôt ici qu'ils ne l'ont pas choisi sans me consulter et que c'est finalement moi qui ai choisi de me montrer comme on m'a vu le 18 novembre.
La première idée de Jeff n'était pas de puiser dans les rushs de ma conférence publique du 15 octobre 2016 mais de puiser dans les rushs du talkshow qui avait eu lieu le lendemain 16 octobre 2016 dans un studio de Paris où j'étais face à une dizaine de frères et sœurs venus de toutes les mission de France. C'est moi qui avait objecté à ce choix, parce que les questions qui m'avaient été posées par les missionnaires étaient des questions de mission et, même si je m'étais efforcé de leur répondre de façon plus large pour effleurer quand même quelques points fondamentaux, l'ensemble ne me semblait pas vraiment propre à être compris par le public totalement profane invité à me voir samedi dernier 18 novembre.
Mais, car il y a un mais, je ne m'étais jamais vu parler de façon intime et bonhomme, voire drôle, comme ce fut le cas le 15 octobre 2016 devant un petit public (un peu moins d'une quarantaine). Aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne m'étais vu parler ainsi. C'est assez dire que je suis plutôt peu curieux de me voir, peu intéressé par ma propre personne. Je me rends compte que j'ai peut-être tort de ne pas faire assez attention à ce que je peux paraître par moments. Ce que j'ai vu le 18 novembre fait très confidence à des copains au coin du feu. J'avoue avoir été moi-même surpris de me voir comme ça et que je me suis en effet posé la question que vous vous posez : Était-ce la bonne façon de montrer le témoin d'Arès à des profanes ? Ne fallait-il pas montrer le prophète plus en profondeur ? L'avenir nous le dira.

23nov17 190C98
J'ai conscience que ce que vous allez lire n'est pas en lien direct avec votre entrée "Libre", mais je souhaitais vous faire part d'une réflexion que j'ai eu et savoir si vous la trouviez pertinente.
Je suis fils de Pèlerins d'Arès mais pour l'instant je ne suis pas Pèlerin d'Arès.
Bien que j'ai été élevé dans le Message, que je crois, je ne l'ai pas adopté totalement car je ne l'ai pas compris, je ne l'ai pas ressenti par moi-même. Il m'est donc impensable de promouvoir ce Message correctement, selon moi, sans l'avoir assimilé dans chaque parcelle de mon être.
J'ai passé une bonne partie de ma jeune vie (j'ai 24 ans) à m'intéresser aux techniques de développement personnel. D'une part pour essayer de me libérer de tous les bagages négatifs de ma vie et me permettre de supprimer les barrières qui ralentissent mon chemin vers le Bien et la Pénitence.
D'autre part, je cherchais quelque chose qui fasse que je me sente réellement connecté au Message d'Arès. Un concept humain, expliqué par des mots humains, qui soit pour moi une voie vers les Mots, le Message de Dieu. Quelque chose qui me fasse comprendre dans ma chair et mon cœur, ce que je suis, moi être humain, pour moi et par rapport à Dieu.
Dernièrement on m'a conseillé la lecture du livre "La Puissance de votre Subconscient" de Joseph Murphy. Pas vraiment la lecture d'ailleurs, mais l'écoute en livre audio sur internet.
En résumé, ce livre explique le principe de la loi d'attraction. Tout ce qui nous arrive dans la vie, nous l'avons attiré. Le bon, comme le mauvais. L'homme possède un conscient et un subconscient. Le conscient est nos pensées, nos émotions, nos souffrances, nos joies. Le subconscient est la machine qui concrétise les états du conscient dans notre vie. Le subconscient est neutre, il traduit simplement ce que le conscient lui envoie : joie, colère, peur, confiance. L'important est d'avoir foi dans le Bien pour que celui-ci se traduise dans notre vie.
Ce concept m'a parlé, il m'a vraiment touché. J'ai aimé cette idée d'homme qui génère constamment et entièrement sa vie, sans le savoir (tout en n'excluant pas les "interventions" de Dieu et des anges).
J'ai décidé de faire part de ce concept à mon père, Pèlerin d'Arès, pour voir si cela lui parlait. Il m'a répondu qu'il s'en dégageait quelque chose de trop cérébral, selon lui, qui éclipsait la notion de cœur, très importante.
Pourtant, j'aimais ce concept. Même si quelques détails ne m'allait pas tout à fait, je pensais qu'en en retirant la substance je pourrais arriver à trouver ce lien qui me manquait.
Tout d'abord, le terme "subconscient" ne me convenait pas pour parler de cela. Il véhiculait une idée trop cérébrale, en effet. Je préférerais parler de pouvoir créateur.
L'idée de cœur, elle, me touchait. Je l'utiliserai pour parler d'une concentration d'émotions qui nous influence sans qu'on le sache. Le terme en psychologie est "inconscient", mais là aussi le mot était trop cérébral.
Je garderai le terme "conscience" pour parler de nos pensées, celles dont on sait qu'elles existent.
Puis j'ai repensé à cette phrase : L'homme est image et ressemblance de Dieu [Genèse 1/26-27]. C'est une affirmation que je n'ai jamais mise en doute. Et je ne veux pas le faire. Mais pour autant, je suis absolument incapable d'exprimer, ou même de ressentir, en quoi je suis l'image et la ressemblance de Dieu.
J'ai demandé à mon père ce que signifie pour lui cette affirmation. Il m'a répondu : C'est aimer, pardonner, faire le Bien. être pénitent.
J'entendais sa réponse mais elle ne me satisfaisait pas entièrement. Si je croise un homme dans la rue et que cet homme n'est ni dans l'amour, ni dans la pénitence, ni dans aucun acte positif quel qu'il soit, qu'est ce qui fait de lui un homme et non un animal ? Qu'est ce qui fait qu'il est tout de même image et ressemblance de Dieu ?
C'est en changeant au hasard le nom « Dieu » pour un autre que j'ai eu un déclic. Je me suis simplement demandé : Qu'est ce qui me rend image et ressemblance de Dieu, le Créateur ?
Et j'avais là ma réponse.
Ce qui, pour moi, me rend image et ressemblance de Dieu est cette capacité à créer. Mais pas créer grâce à mon imagination (comme un artiste) ou mes mains (comme un artisan), car ça un animal doté d'une certaine intelligence pourrait le faire. Il s'agit de créer grâce à ce pouvoir créateur "énergétique" (j'ai choisi ce mot car il correspond le mieux à l'idée que j'ai). C'est ce pouvoir créateur qui me rend image et ressemblance de Dieu.
Cet homme dans la rue qui a abandonné toute valeur de pénitence est quand même créateur. Malheureusement créateur de mal, de n'importe quel sentiment négatif qui pollue son cœur, mais créateur tout de même. Et donc "encore" homme.
Je pense avoir trouvé le lien que je cherchais. Je pense avoir trouvé une idée de l'homme qui me correspond et qui me pousse d'autant plus vers la nécessite du Bien.
Je possède moi aussi un pouvoir créateur. Ce pouvoir est un don de Dieu. C'est un pouvoir neutre, il se fait l'écho de notre Cœur. Ce Cœur est une concentration d'émotions pures ; complètement déformé, malmené par toutes les souffrances de notre conscience, de notre enfance et de toutes les générations nous précédant.
Avoir conscience de ce pouvoir créateur énergétique, qui fait que je peux croiser un inconnu qui m'agresse dans la rue comme passer une journée entière en ne croisant que des personnes souriantes simplement parce que j'entretenais l'émotion correspondante, me place encore plus face à ma responsabilité d'homme, et de futur Pèlerin d'Arès. Cette conscience me pousse davantage à soigner mon Cœur, à être attentif avec quelle émotion j'aborde les choses que je souhaite entreprendre. Car comment partir changer le monde en y allant (sans le savoir) avec un sentiment inconscient de peur que celui-ci ne change pas, de peur de se faire rire au nez, de colère contre l'indifférence que pourrait me renvoyer mon frère pourtant être humain lui aussi.
Qu'importe la façon dont on procède, que ce soit grâce à prière, la méditation, la psychanalyse, je pense que l'important est de prendre conscience et soin de son Cœur pour pouvoir créer le plus d'énergie de Bien et de Foi.
Avoir conscience de ce pouvoir créateur me met face à une infinité de possibilité pour l'être humain. Une infinité d'amour et de joie qui existerait en additionnant les milliards de pouvoir créateurs. J'ai le sentiment d'imaginer un minuscule aperçu de l'importance de la Foi et du potentiel généré par l'association de cette Foi et de ce pouvoir créateur.
Je comprends qu'un homme puisse marcher sur l'eau.
Pensez-vous que je fasse fausse route ?
Merci d'avoir pris le temps de lire ce message que j'ai essayé de faire le plus court possible.
Antoine F.

Réponse :
Il n'y a pas que vous, mon frère Antoine, qui soyez "absolument incapable d'exprimer, ou même de ressentir, en quoi (on est) l'image et la ressemblance de Dieu". Nous en sommes tous là, tout simplement parce que chacun de nous est image et ressemblance du Créateur. C'est exactement comme si je me demandais : "Pourquoi est-ce que je vis ?" Ma seule réponse possible est : "Parce que je vis."
Je ne sais pas qui est votre père, mon frère Antoine, mais je me permettrai de compléter la réponse qu'il a faite à votre question : " Pourquoi suis-je l'image et la ressemblance de Dieu ?" Votre père vous a répondu : "C'est aimer, pardonner, faire le Bien. être pénitent." Je réponds : "C'est parce que je peux aimer, pardonner, faire le Bien. être pénitent et que les animaux, les végétaux, les minéraux ne peuvent pas." Ce qui, d'ailleurs, rejoint l'une de vos pensées exprimées dans ce commentaire, encore que je me permette de faire quelque réserve sur votre idée qu'un "animal doté d'une certaine intelligence pourrait" créer comme un artiste. Je ne crois pas du tout, pas une seule seconde, qu'un animal pourrait créer "Le Printemps" de Botticelli ou l'ouverture des "Noces de Figaro" de Mozart ou proclamer "Le Sermon sur la Montagne" de Jésus, car, même si Jésus n'était pas un artiste, il y a de l'art dans cet admirable texte.
La foi, mon frère, ne répond pas à des raisons, ni même à des impressions.
Rien de cérébral dans la foi ; votre père a raison de vous le dire. Avoir la foi c'est croire et sacrifier sa vie à des choses improuvables. Par exemple, j'ai vu Jésus trente-neuf ou quarante fois en 1974 et j'ai été témoin de cinq Théophanies du Créateur en 1977, mais vous n'êtes pas obligé de me croire et, du reste, vous ne me croyez pas, puisque mon témoignage ne suffit pas à vous donner la foi. La foi, c'est un peu comme l'amour romantique que vous éprouverez, et éprouvez peut-être déjà, pour une jeune femme avec qui vous ferez votre vie. Pourquoi aimez-vous celle-là plutôt qu'une autre ? Vous n'en saurez jamais rien. Pourquoi croire ? Nous n'en savons trop rien. Je crois, non parce que Jésus est venu me parler, puisque j'ai eu de longues périodes de doute entre avril 1974 et octobre 1977, mais parce que l'irruption de Dieu ou de sa Parole — lisible, donc plus tangible que Dieu lui-même — s'est faite dans ma vie de sorte qu'Il ou Elle est lié(e) à ma propre existence, de sorte que quelque chose s'est produit en fond de moi qui a changé ma nature, m'a donné la volonté de devenir pénitent et moissonneur de pénitents. Aussi est-il fort peu important que vous soyez adepte des pensées de Joseph Murphy, de Bouddha, de Pascal, de Spînoza, de Kant, de Sartre, pourvu que vous soyez pénitent, parce que ce n'est ni Murphy, ni Bouddha, ni Pascal, ni Spinoza, ni Sartre, qui fera votre salut et contribuera à faire le salut du monde, mais c'est votre propre pénitence. Autrement dit, ce n'est pas ce que vous croyez et ce que vous suivez, mais le Bien que vous faites, qui fait de vous l'image et ressemblance du Créateur, une espérance concrète pour ce monde.
La foi porte en elle son propre obstacle. L'obstacle ? Le voilà : Dieu, la Vie, le Tout, la Lumière, la Puissance, la Sainteté, tout cela est au Ciel, très loin de vous, et vous, vous êtes trottinant sur la terre comme un cafard ou une girafe. Isaïe, prophète d'une exceptionnelle dimension, lui-même, s'écriait : Ah ! Si tu pouvais déchirer les cieux et descendre sur la terre ! (Isaïe 64/1) et, cependant, Isaïe avait reçu une consécration spectaculaire, extraordinaire: Un séraphin vola vers moi portant une braise prise avec des pinces sur l'autel. La braise toucha ma bouche, il dit: "Vois, cela a touché tes lèvres, ta faute est écartée, ton péché est expié." J'entendis Dieu Qui dit : "Qui enverrai-je ? Qui ira pour Moi ?" Je répondis: "Me voici, envoie-moi !" Il dit: "Va !" (Isaïe 6/6-9).
Nos propos peuvent être affirmatifs et satisfaits, ils n'empêchent pas un doute qui traîne dans nos profondeurs, parce que nous ne sommes devenus que de pauvres aveugles et sourds. Apparemment rien n'est changé : le monde de l'athée est le même que le monde de l'apôtre.
Et pourtant vous deviendrez peut-être apôtre. Je le souhaite, en tout cas, frère Antoine.

23nov17 190C99
Ne réponds rien de toi-même, demande un  délai pour la prière (Rèv d'Arès 39/2).
Dans la Parole je prie tous les jours, avec l'impression de la connaître et en même temps de la découvrir, de mieux la recevoir, un jour ici, un autre jour là.
Votre blog, j'y vais plusieurs fois par jour. Je le lis, je le relis, espérant y découvrir une nouvelle fenêtre vers cet Autre qui est en moi mais que j'ai tant de mal à évoquer sans superstition.
Dans la pénitence j'avance doucement, je prend de la force en me libérant de mes préjugés...
Tout cela je le fais certes, et je croyais naïvement et fièrement avoir acquis une vigilance. Mais soudain une action se présente: "Promouvoir le Prophète" et je fonce, tête baissée sans prière, sans temps de réflexion, sans daigner entendre cette toute petite voix qui me met en garde, qui cherchait à m'alerter. Je la mets en doute.:"Que suis-je à coté de ces frères que j'estime, que je respecte et affectionne ? Je crois en leur bon sens, à leurs initiatives qui, à mes yeux, ne peuvent qu'aller dans la bonne direction." Je crois en leur bon sens et j'en oublie la petite voix de ma conscience qui s'opposait à mon raisonnement , mais celui-ci a réussi à la faire taire.
Ô liberté ! Comme il m'est difficile de t'entendre, de te percevoir et comme il est facile de t'étouffer en même temps! Quelle triste contradiction !
Cher et grand prophète, nous t'avons placardé sur les murs des villes comme une affiche de revendications syndicales, sans cohérence ni rapport, entre le titre incitateur : "Promouvoir le Prophète" et l'action missionnaire que nous avons menée.
La prière, nous la pratiquons, la Parole et l'enseignement du Prophète nous les intégrons mieux dans notre vie, la pénitence se fait palpable...mais pour la promotion du prophète Mikal, là, faudra revoir la copie !
Je pleure et j'en ris !
Difficile aussi de garder "la tête froide" !
Claudine F, une tête de linotte du Roussillon.

Réponse :
Croyez bien, ma sœur Claudine, que je me pose et que beaucoup se posent la question que vous vous posez. Fallait-il "placarder le prophète sur les murs des villes comme une affiche de revendications syndicales, sans cohérence ni rapport, entre le titre incitateur : "Promouvoir le Prophète" et l'action missionnaire que nous avons menée" ?
C'est le choix qui a été fait par le comité "Promouvoir le prophète" de Paris, dont personne, finalement, n'était obligé de suivre les propositions, car il est clair que la mission est toujours affaire de terrain et que ce que ce comité a pensé bon de faire à Paris n'était pas forcément la chose à faire à Perpignan. Mais avant de s'apercevoir de l'erreur, il est bien souvent nécessaire de commettre d'abord l'erreur.
Il faut garder à l'esprit que la mission est très difficile, se heurte à un mur haut et épais d'indifférence publique, et que ce comité "Promouvoir le prophète" (que je ne juge ni ne critique, respectueux que je suis des méthodes que croient devoir utiliser les uns et les autres de nos missionnaires) a sûrement essayé quelque chose de différent de la mission ordinaire et ingrate à laquelle nous nous livrons tous les jours.
Ne regrettez rien, ma sœur. L'abrutissement des masses par les media, quels qu'ils soient : presse, publicité, annonces d'événements, politique, religion, etc., est devenu tel que vos affiches, vos tracts, vos invitations du 18 novembre sont déjà oubliés ou presque par le public qui les a vus et lus. Ce n'est pas sans raison que les pouvoirs, qu'ils soient politiques, médiatiques, religieux, etc., savent qu'il n'y a qu'un martelage qui produise quelques effets : celui de la télévision et que, de ce fait, les portes de la télévision sont hermétiquement fermées devant nous.par ceux, ceux de la politique et des fabriques d'opinion, qui ne veulent pas que nous soyons entendus. C'est parce que je sais cela que je n'ai pas examiné de trop près ce que mes frères et sœurs du comité "Promouvoir le prophète" ont fait et feront dans l'avenir.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Claudine.

23nov17 190C100
Dans La Révélation d’Ares, s'il y a de nombreuses exhortations à écarter tout chef, tout commandant, tout pouvoir religieux et/ou politique, la liberté au sens absolu se situe au-delà des libertés de pensée, politiques, sociales, physiques, dimensionnelle etc.
Elle se manifeste à travers la capacité que possède tout homme à se respiritualiser !
Pour moi votre réponse à notre frère Guy [190C91] est la plus synthétique et la plus simple qui soit :
"La liberté selon La Révélation d'Arès est celle du poulain agile libre du harnais que lui mettent les docteurs (Rév d'Arès 10/10). Le Père parle de la liberté spirituelle. C'est pourquoi je dis que si, demain, on me met en prison, je serai quand même absolument libre, parce qu'au point où j'ai vécu ma pénitence après quarante-trois ans d'efforts pour acquérir l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et me rendre libre de tous préjugés, je serai intérieurement absolument libre. Si l'on me traduit devant un juge, je dirai à celui-ci : "Mon frère, la pénitence m’a fait passer dans un autre monde, le monde qu'en me changeant moi-même j'ai commencé à changer. Ce que vous appelez la loi est aussi loin derrière moi que le sont les couches qu'on me mettait quand j'étais un nourrisson."
La Révélation d’Arès proposant à l’homme de se libérer pacifiquement et progressivement de tous les systèmes qui asservissent l’individu au nom de la masse, quels qu’ils soient : sectaires, religieux, culturels, politiques ou médiatiques. Comment ? Par la restauration de la vertu (action appelée pénitence dans La Révélation d’Arès 16/17) dans un nombre suffisant d’hommes et de femmes, qui, dans des générations, deviendront un collectif capable d’emmener toute l’humanité sur une nouvelle dynamique de bonheur.
Mais il faut au départ des individus libres au sens absolu, capables de se libérer de toutes peurs et préjugés et de commencer à vivre de façon à ne plus avoir besoin de lois, de dogmes, de contraintes et pouvoirs oppressants,
La liberté commence dans le cœur de chacun et c’est ainsi que l’humanité, par des millions de révolutions intérieures et sur plusieurs générations : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), verra la redistribution naturelle de l’Héritage du Père, matériel et spirituel, qui se fera plus par le retour de la Vie spirituelle que par des révolutions violentes qui remplacent un pouvoir par un autre.
Je ne résiste pas à l'envie de vous proposer des citations de Nelson Mandela qui connut la prison et qui à mon sens devint une âme libre :
"Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres... Je savais parfaitement que l'oppresseur doit être libéré tout comme l'opprimé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés et de l'étroitesse d'esprit. (...) Quand j'ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l'opprimé et l'oppresseur." " (Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela)
Philippe L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire et pour la belle citation de Nelson Mandela.
L'idée d'un peuple de croyants passifs est complètement contraire à l'enseignement de Jésus, de Mouhamad comme de La Révélation d'Arès qui nous pousse dans le dos, nous rmet en marche vers les Hauteurs Saintes.
Se libérer est une action vigoureuse, qui demande plus de volonté et d'efforts pour un prisonnier apparemment tranquille entre les quatre murs d'une geôle que pour un prisonnier qui creuse à grand peine un tunnel pour s'enfuir.
La Révélation d'Arès
réinstalle en termes clairs le sacerdoce de tous (36/20), le sacerdoce universel des vrais croyants qui s'éloignent des religions pour retrouver en eux-mêmes l'image et ressemblance du Père. Aux religions défaillantes nous répondons par notre action prime : la pénitence.
Tout vrai croyant est co-créateur de ce monde en se recréant lui-même par la pénitence et il n'existe pas de pénitence sans liberté absolue. La communion d'esprit entre le Pèlerin d'Arès, connu ou inconnu, et le Père, connu et inconnu, est totale dans l'exercice du Bien.

23nov17 190C101
Dieu a créé l'homme libre absolument.
À partir de là, toutes les voies d'exploration nous étaient accessibles.Nous avons choisi de nous éloigner, de rompre avec le Père et donc de rompre avec nous-mêmes, puisque nous ne faisions qu’Un. Nous éloignant au fur et à mesure de Lui, nous nous sommes éloignés de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière (Rév d'Arès 12/4), et donc nous nous sommes rapprochés de la médiocrité, de l'obscurité (38/5), de la faiblesse (23/2), de l'ignorance(23/3), nous sommes partis dans le mauvais sens.
C'est cela le gros mal, ce n'est même pas la souffrance, la maladie, la mort physique, mais c'est la débilité, le fait qu'une part de plus en plus importante de l'humanité ne croit pas qu'elle est créatrice de son âme, de son salut, qu'elle est faite pour l'éternité et le bonheur, qu'elle est un Dieu en potentiel. Elle ne sait même pas qu'elle s'animalise, elle ne sait pas ce qu'est le bien et le mal, elle ne réfléchit plus à cela — gros problème pour la mission —. En bref, elle a de moins en moins accès à la liberté absolue et donc peut de moins en moins changer et changer le monde.
Les maitres du monde, pour ceux conscients qu'ils participent du mal doivent avoir encore un peu de liberté, ils peuvent alors toujours se repentir et revenir au bien. Quant à leurs esclaves, la masse, ils ne peuventt plus, peut-être, user droitement de la Liberté Divine qui leur fut faite (12/7). Maitres et esclaves, en tout cas, sont dans l'ignorance ; sinon ils ne seraient ni maitres ni esclaves, ils s'attacheraient à construire leur âme.
Il ne reste plus qu'un reste d'homme pour changer le monde et revenir à Dieu, ceux pénitents, qui peuvent encore user et accroitre leur liberté absolue, et on ne peut être vraiment libre, me semble-t-il, que quand on rend libres les autres.
Xavier H. de Nice (Alpes Maritimes)

Réponse :
Quelle belle ascension vous avez faite, mon frère Xavier ! Un beau commentaire, en effet ! Merci pour lui.
Je sais que la mission de Nice, comme les autres missions ailleurs, a des difficultés à rassembler un petit reste de pénitents, mais je vois aux arguments que vous donnez dans votre commentaire, que des progrès sont faits et que, tôt ou tard, vous recevrez l'écho de votre discours apostolique. Les épis mûrs, qui existent, même si vous ne les voyez pas encore, ne peuvent pas indéfiniment rester indifférents à votre parole prophétique.
Il faut faire commencer le monde, oui, le faire commencer à monter sur le sentier des Hauteurs Saintes. Ce mot commencer est important : Il est le premier mot de la Bible : Pour commencer... Dieu créa le ciel et la terre (Genèse 1/1). Mais ce mot commencer ne peut être compris par ceux qui nous écoutent si nous ne commençons pas nous même à comprendre ce que nous avons à dire au monde : Il faut changer.
Or, c'est clair, vous commenvez à bien comprendre le sens de votre mission.

23nov17 190C102
Je vais essayer d’exprimer brièvement ce que je ressens comme une prison essentielle me séparant du Créateur et du Tout : le temps.
La prison du temps [Rév df'Arès 12/6] qui m’apparait comme la conséquence désastreuse d’avoir voulu créer notre propre monde, être "maitre de la terre" en passant par les plaies de Job et par la fosse (2/5) : Malheur, souffrance, raccourcissement de la vie et mort !
Le temps est la tombe dont nous pouvons nous échapper pour renaitre en Dieu.
Je suis le Christ né de Jésus né de Marie [Rév d'Arès 32/2]. Telle est la liberté absolue d’être un Dieu que nous pouvons accepter de suivre et de construire par la pénitence.
Paradoxalement je ne peux éviter de passer par la contrainte du temps notamment par la patience pour m’accomplir en tant que fils du Père et transcender le temps.
Je ne peux pas non plus me libérer des besoins et désirs fondamentaux de ma chair : nourriture etc.,  et inévitablement du temps que je dois y consacrer. Mais ‘c’est en jouissant de la terre, dans ce cadre voulu par la Sagesse, que nous devons lutter contre le péché, rendre le Bien actif et créateur, être l’image et ressemblance du Père’ (Article "Mystique", Et ce que tu auras écrit 1993-1996).
Toutefois j’ai conscience de l’impermanence de ma chair comme de ce monde actuel qui doit changer.
Quand mon échafaudage charnel s’anéantira, j’espère que ma pénitence aura créé mon vrai corps, mon âme rejoignant la flotte Céleste. (Rév d'Arès 17/3-4), poursuivant l’aventure de la Vie infinie.
O Père, comme le tonnerre tu m’as rappelé les chaines de ma médiocrité et ma liberté de redevenir ton fils, et je donne à ma liberté un essor absolu, je réveille ma volonté d’être de ta race, je me reconstruis (Job 42/5-6).’ (Article "Liberté", Et ce que tu auras écrit 1993-1996)
Patrick G. Québec Canada

Réponse :
Commentaire jeté dans la pleine transcendance, mon frère Patrick. Ici vous descendez au fond de vous, au cœur du combat métaphysique fondamental entre votre personne charnelle et votre personne spirituelle. Vous y êtes au point de ne plus vraiment trouver les mots qu'il faudrait et qui n'existent pas, car nos langues humaines sont insuffisantes pour exprimer cette sorte d'apocalypse intérieure que vous faites, dans ce commentaire, tourner autour de la notion de temps.
Vous avez écrit ce texte dans un moment d'exaltation. Nous traversons tous de tels moments.
Ce tournoiement de votre âme entre temps (Rév d'Arès 12/6) et hors-du-temps, si je le comprends bien, est le réel combat intérieur du pénitent engagé bien et mal au fond de lui. Ce n'est pas un combat mystique, parce que le mystique veut s'échapper de la terre, du temps, de la chair, mais pas vous. Le mystique, de toute façon, n'y parvient pas, à moins qu'il se suicide en se laissant mourir de faim ou en cessant de respirer. Vous, vous avez compris que le temps est une prison que l'homme charnel ne peut éviter ; il vit inévitablement avec une horloge dans la tête, la faim à l'estomac, les poumons comme des soufflets. Il engage un combat entre deux existences en lui, celle d'animal pensant et celle d'image et ressemblance du Père, inséparables. Vous n'êtes pas dans un combat mystique, mais paradoxal. C'est cela, en effet, la pénitence à son apex.
Voilà pourquoi le mystique se tait, mais le pénitent refuse de se taire. Voilà pourquoi le pénitent est apôtre.

23nov17 190C103 
Mon long commentaire du 15 novembre, je vous sais gré, frère Michel, de ne pas l’avoir publié. Il souffrait à la fois de longueur et d’incomplétude.
Il amorçait pourtant, je crois, des questions utiles pour notre mission.
Je vais donc le résumer et  le compléter.
Je partais de la liberté, mentionnée dans la Parole en Rév d'Arès (10/10) avec le poulain agile, mais aussi en (28/13) avec le serpent des champs qualifié de libre et d’égal des serpents de son espèce, en opposition aux hommes que leurs frères déshéritent en exerçant leur tyrannie. "Libre, égal, frère", ce clin d’œil à notre devise républicaine [Liberté, Égalité, Fraternité] m’a toujours frappé.  Oui, c’est là un idéal conforme à la Vie, mais trahi par le liberté de l’homme. Oui, c’est bien la France qui l’a proclamé et ça ne me semble donc pas un hasard qu’en 1974 Jésus soit venu parler en France.
Pas un hasard non plus qu’il s’adresse à un ecclésiastique fier de l’être, mais à qui les dérives politiciennes de sa hiérarchie moscovite pouvaient tout de même mettre la puce à l’oreille sur les dérives de la religion. Pas un hasard non plus qu’il parle à un homme d’une énergie formidable ayant lu depuis 1974 six millions de lettres (votre réponse à 190C85) et en envoyant jusqu’à  une centaine par jours. Je ne vous suis donc pas, quand vous redites ne pas comprendre pourquoi ce message est tombé sur vous (dernière phrase de votre réponse à 190C67).
Mon courrier du 15 novembre se demandait ensuite pourquoi moi aussi en 1989 ce message m’était tombé dessus.
Observant que je suis un peu ce que j’appellerais votre "poil à gratter", je me suis dit que c’est la raison pour laquelle Dieu m’avait envoyé cette Parole : pour que les gens tels que moi, parfois irrités  par le tempérament, la culture et les habitudes professionnelles de l’homme Michel (vingt-sept fois dans La Révélation d’Arès), en un mot par son bougon (Rév d'Arès xxxiii/4), ne s’arrêtent pas à l’os mais retrouvent bien la moelle (x/6, etc.) de la Parole que vous transmettez.
Dans mon commentaire du 15, je mentionnais trois domaines où je crains que les spécificités de l’homme Michel ne donnent de la Parole une image que je me sens vocation à décoincer : l’engagement face aux risques écologiques, l’omniprésence de la mission de rue dans la vaste palette du témoignage, et enfin, dans la définition du petit reste, la distance entre ce qu’en dit la Parole et une humaine  tendance adamique qui nous est commune  à se vouloir maître (Rév d'Arès 2/1-5) d'un petit reste et d’une moisson, dont nous savons justement qu’elle nous échappe parce que les épis en sont les générations des générations qui viennent (13/7 etc.), s’accumulant, invisibles, derrière nous (31/7).
Voilà ce que je disais le 15 novembre, et que je redis ici d’une façon plus lapidaire.
Mais m’en tenir là, ça pouvait être blessant en laissant entendre que la seule chose changée dans ma vie par le message d’Arès, c’était de devenir le poil à gratter de Mikal, comme si ce message ne m’avait rien apporté à moi.
De fait, ma mère très catholique me demandait en quoi La Révélation d’Arès avait changé ma vie, avec l’idée que j’avais déjà  tout le nécessaire avec le catholicisme. Et, de fait,  pour la plus belle récolte [Rév d'Arès 14/3] à laquelle je tends à assimiler ma famille, à travers les filets des princes du culte, les pièges des prêtres, la Parole (de Dieu) est passée (5/1), car, vous a dit le Ressuscité, ce que Je dis, Je l’ai déjà dit. Mes Prophètes et Mes Témoins l’ont livré au monde (30/1).
Tout déjà était dit.
Pourtant, pour moi comme pour tous les chrétiens sincères déjà engagés en pénitence,  le Message d’Arès a eu un mérite: nous libérer de la loi des prêtres comme le Christ avait libéré Saül de la loi juive, confirmant notre souvenir intuitif de Dieu (2/10) et du même coup libérant ainsi notre témoignage de croyant.
François D. d’Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Mais, bien aimé frère, vous n'êtes pas du tout mon "poil à gratter". J'ai toujours prêté attention, avec respect, à votre façon de ressentir et d'exprimer comment La Révélation d'Arès agit en vous, car elle n'agit jamais sur deux personnes de la même façon. Chacun de nous est enfermé dans un gros tube d'un diamètre égal à sa largeur d'épaules avec seulement deux trous pour les yeux, un trou pur la bouche, deux trous pour les oreilles et, pour certains, un ou deux trous pour un bras ou deux vras selon la personne. Chacun de nous est enfermé en lui-même et c'est pourquoi se mettre dans la peau du prochain, c.-à-d. l'aimer, est si difficile.
Ne me considérez pas un homme d'une énergie exceptionnelle, parce que j'aurais lu six millions de lettres en quelque quarante-quatre ans, ce qui fait 6.000.000/(43 x 12) ≃ 11.000 lettres ou cartes par mois, dont des lettres de quelques mots, ce qui est très vite lu : "Salaud !", "Connard !", "Escroc !", "Menteur", beaucoup plus rarement: "Sois béni !", avec des variantes un peu plus longue : "J'aurai ta peau", "Va en enfer !" etc. Les longues lettres n'ont pas été majoritaires, loin e là. C'est répondre aux lettres qui prend beaucoup de temps et je n'ai répondu qu'à une petite partie de cette masse épistolaire. J'en reçois moins maintenant, parce que les eMails ont pris le relais et que mon adresse eMail est moins facile à trouver que mon adresse postale. Pendant longtemps une lettre portant seulement comme adresse Potay 33740 Arès m'arrivait de toute façon, car Arès n'est qu'une petite localité maritime.
Vous pouviez répondre à votre maman très catholique : "Mais La Révélation d'Arès ne me demande pas de ne pas être catholique, ou protestant, ou musulma,, ou juif, ou bouddhiste. Elle me dit : "Qu'importe ce que tu crois et comment tu pries, ce n'est pas cela qui te sauve. Sois un humain de Bien !"
La Révélation d'Arès
ne fixe ni dogme (comme les dogmes catholiques, orthodoxes, protestants) ni lois (comme la loi dite de Moïse des frères juifs), ni règles de prière ou de pèlerinage (comme chez nos frères musulmans), elle dit seulement : "Sois pénitent !" et elle charge le prophète de dire ce qu'est la pénitence. Le prophète dit : "Vivez comme le Sermon sur la Montagne." Vous ne contestez rien de tout cela, mon frère François. Vous n'êtes donc pas mon "poil à gratter".
Si je n'ai pas affiché votre dernier commentaire, c'est parce que j'ai été particulièrement débordé de travail tous ces temps et que je n'ai pas pu afficher tous les commentaires qui m'arrivaient. J'ai notamment eu de gros problèmes informatiques ; il y a des moments où j'enverrais bien à la décharge mon ordinateur, mais bon ! Je me retiens, comme vous voyez. Tout n'est pas réalisable, le travail presse, le temps presse. Il n'est pas toujours utile non plus de réaliser le réalisable, parce qu'il ne mène pas forcément à une situation positive, instructive, créative, etc. "Qu'il descende de la croix et nous croirons en lui !" ironisaient les grands prêtres (Matthieu 27/42). Pas réalisable par Jésus, mais réalisable par le Père, oui. Pourquoi le Père, qui allait ressuciter Jésus ne le fit-Il pas descendre de la croix tout de suite ? Parce que ça n'aurait servi à rien. Comme le pauvre Lazare depuis le Sein d'Abraham répond au riche : "Même si quelqu'un ressuscitait devant eux (les frères du riche), ils ne croiront pas." (Luc 16/31).
Ceci dit, merci, frère François, pour votre commentaire.

24nov17 190C104 
Je viens de lire l'interview de Jean-François Mayer par Roger Hemani-Cozette, que je ne connais pas, pas plus que je ne connais Clearnews, dont parle votre frère Didier Br. [190C84] sûrement très dévoué, parce qu'on le trouve souvent comme commentateur dans votre blog.
Jean-François Mayer éprouve beaucoup de sympathie à votre égard, c'est évident, quoiqu'il considère La Révélation d'Arès (titre qu'il ne nomme quand même pas, cela intrigue) et le mouvement des pèlerins d'Arès comme un mouvement spirituel probablement sans lendemain.
Je crois qu'en fait vous intriguez tout le monde. En réalité, on ne peut nier que le mouvement des pèlerins d'Arès est quelque chose de tout à fait à part, un mouvement sans chef ni dogmes ni lois, mais spirituellement très cohérent (en lisant ce blog on s'en convainc) et surtout que votre étonnante "jeunesse" à votre âge avancé (vous allez vers 89 ans), votre vigueur au travail, votre tête bien plantée sur le buste, fait qu'on se dit : Mais quand va-t-il mourir celui-là, qu'on voie un peu ce que devient son mouvement simplificateur, étonnamment simplificateur (je pense à Bouddha, pas du tout à Mahomet), dans la phase post-charismatique ?
À mon avis, il ne se produira rien qui n'existe déjà maintenant, parce que, au fond, le mouvement spirituel des pèlerins d'Arès étant adogmatique, areligieux, alégaliste, il est déjà par lui-même divisé dans un collage réussi et très solide autour de l'amour fraternel, qui semble bien avoir réussi ce que Jésus de Nazareth voulut réussir mais ne put pas réussir. Ce que Jean-François Mayer n'a probablement pas vu (en tout cas il ne semble pas l'avoir vu), c'est que vous êtes un courant de foi, mais pas du tout une religion (il parle tout le temps de religion, mais il n'a pas vu que vous n'êtes pas dans cette direction-là). Ce blog passionnant prouve ce que je dis de la plus évidente manière.
Mais je voudrais vous parler d'autre chose : On fête en France cette année le centième anniversaire de l'horrible bataille de Verdun, mais cela ne m'intéresse pas. On fête ou plutôt on devrait fêter le centième anniversaire de la mort de Léon Bloy. Cela peut paraître insolite de la part d'un Suisse comme moi, mais Zürich n'est pas protestante comme Genève ; elle est catholique. Je serais bien étonné que l'homme de culture que vous êtes ne connaisse pas Léon Bloy. Non parce que vous ayez quelque ressemblance avec lui, un violent polémiste, alors que vous n'êtes ni violent ni polémiste, mais parce qu'on trouve chez cet homme une puissante et rare personnalité que vous rappelez sans nul doute par votre propre rare et puissante personnalité. Est-ce que je me trompe ?
Maxence J.-T. de Zürich (Suisse)

Réponse :
Je me prépare à installer l'entrée 191 sur mon blog et j'avais hier soir cessé d'afficher des commentaires sur la 190, quand ce matin, levé de très bonne heure et après ma prière je suis tombé sur votre commentaire, qui d'une part m'a incité à lire l'interview de Jean-François Mayer dont frère Didier Br. propose la lecture(190C94) et, d'autre part, à répondre à votre question concernant Léon Bloy, penseur que je n'ai pas lu depuis très longtemps (je crois que je n'ai plus ouvert un seul livre de Léon Bloy après les apparitions de Jésus en 1974) mais auquel je reste très attaché, non pour son côté pamphlétaire, mais pour sa franchise et l'acerbité de ses idées, rares en littérature à ce niveau-là.
Je remercie Jean-François Mayer pour l'amitié qu'il continue de me témoigner et que je lui rends de tout mon cœur, car lui aussi est un homme chaleureux, quoique nous nous soyons perdus de vue depuis pas mal de temps. Mais je regrette l'extrême prudence dont il fait preuve concernant le mouvement des pèlerins d'Arès. Il y a peut-être quelque chose qu'il n'a pas très bien compris dans la structure de notre foi, qu'il semble en effet assimiler à une foi religieuse, alors qu'elle ne l'est pas. Mais je ne crois pas que ce soit de la défiance. Jean-François Mayer est un universitaire et un chercheur dont il a toute la circonspection, laquelle dans son milieu est précaution, non sagesse.
Alors, Léon Bloy ! Oui, j'ai bien connu cet auteur, que je connais sûrement beaucoup moins bien aujourd'hui, parce que je crois que je n'ai pas ouvert un livre de lui depuis les apparitions de Jésus en 1974. Bloy ne m'a pas laissé le souvenir de quelqu'un qu'on lit, mais de quelqu'un qu'on plume. On arrache à Bloy des pensées exprimée de façon saisissante comme on arrache des plumes à une oie vivante. C'est un auteur qui eut le don particulier de dire tout haut et de façon tantôt bouleversante tantôt pathétique ce que beaucoup pensent tout bas et en silence. Une grande plume, de toute façon ! Une pensée d'une rare honnêteté avec elle-même.
Je viens de lire ce que Wikipedia dit de Léon Bloy. Je ne vois pas Léon Bloy comme Wikipedia le présente, mais bon ! Léon Bloy était un grand bonhomme, mais si peu soucieux de sa renommée ! Il subit avec courage bien des déboires et même la misère à cause de cela. On ne peut que voir en lui un personnage admirable pour sa liberté d'expression. Wikipedia n'est pas d'une neutralité axiomatique, Wikipedia n'est que l'expression de celui qui a écrit l'article et qu'on ne connaît pas. Léon Bloy, c'est une explosion d'intelligence. Pas une source d'intelligence, une explosion !
Je me souviens, quand j'étais ecclésiastique, avoir prononcé une homélie, un dimanche, depuis l'ambon dans mon église de Bourges, qui commençait par quelque chose comme  : "Comme disait Léon Bloy, celui ou celle qui se demande qui est Satan et ce qu'est l'enfer n'a pas examiné de très près son propre cœur..." Je me souviens des regards étonnés des fidèles qui se mirent à se regarder les uns les autres pour voir qui était Léon Bloy parmi eux. C'est assez dire que Bloy est un auteur inconnu pour beaucoup, méconnu pour d'autres. Bloy était catholique, mais un catholique tonitruant. Il ne prétendait pas par la doctrine catholique comprendre Dieu et le monde et les saisir dans leur unité. Pour lui le Dieu proche était en même temps le Dieu très lointain. Il ne voyait pas la foi comme une vérité saisissable. Mais peut-être n'ai-je pas lu Léon Bloy comme les académistes voudraient qu'on le lise.
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