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16 décembre 2016 (0180)
Confraternité d'Économies (première esquisse)

On croit inattingibles le bonheur comme le soleil.
Inattingible le soleil parce que tout brûlerait à son approche.
Tout mais pas le Bien, qui n'est pas matière mais qualité.
Le Bien ne brûle pas.
Par le Bien l'homme peut refaire le monde
en petites unités confraternelles et par là atteindre au bonheur.

Soleil
Mon papier usé, Son Ciel,
Réceptacle d'élévations belles,
De Sa Plume un torrent jaillit,
M'inonde de Vie
("Les Poésies Célestes" Encre et Or, Roger Hemani-Cozette)

Que veut dire économie dans Confraternité d'Économies ? Ni l'économie des économistes, ni celle des épargnants, ni la science des ressources maté­rielles, de leurs valeurs marchandes et de leur commerce. C'est l'économie au sens primordial, l'art de bien gérer, d'administrer une société.
Et qu'entendre par Confraternité ? La confédé­ration fraternelle d'un nombre indéfini de petites économies associées, dont chacune conserve sa souveraineté totale, ses choix de vie collective, sa manière de se gérer.

La fragmentation des grandes masses nationales politisées en petites économies dépolitisées, simplement autogérées, n'aura pas lieu à court terme, mais le plus tôt sera le mieux, parce que les humains ne peuvent vivre fraternellement, s'aimer, se pardonner, être en paix, penser avec intelligence (Rév d'Arès 32/5), être libres (10/10) de tous préjugés, bref, être pénitents qu'en se connaissant vraiment bien, et donc en petits nombres.
Étant vieux, je mourrai avant de cesser d'élire un député que je ne connais pas et qui se fiche complètement de moi, mais je compte bien que mes descendants vivront autrement, citeront les politiciens comme les chefs de jadis, tout comme nous parlons des satrapes de jadis (Daniel 6/1, Rév d'Arès 22/8).

Préparons l'éclatement des grandes nations en petites unités ou économies vivant en confraternité(s). Souhaitable est un mouvement pour libérer l'homme de l'image déformante de la justice qu'est l'arbitraire des pouvoirs et des lois, qui manifestent la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) d'une partie de la société contre l'autre, mille et une sensations différentes du bonheur qui se contrarient, et tout ce qui empêche de même de résoudre les problèmes autrement plus profonds de la conscience par la justice de l'amour, notamment du pardon, de la paix, de la liberté, qu'inspire le Sermon sur la Montagne de Jésus de Nazareth, un prophète de spiritualité et d'humanisme, mais non de religion et de politique. L'homme étant Un (xxiv/1), mais dans une multitude de caractères, les inévitables variations de l'amour accompli demandent la fragmentation des grandes masses en petits groupes autoadministrés et souverains. L'effort de rénover la liberté (10/10) et la dignité (xxxiv/13, 18/3, 28/15) de l'homme s'exercera en toute circonstance en opposant l'immense souplesse de l'amour au raide formalisme grandissant de la pensée unique prétendument démocratique, qui menace l'humanité de paralysie et d'esclavage. Il faut secouer le joug de la pensée unique, nouvelle religion, à laquelle nous devons opposer le goût de la recherche critique par l'amour, non par décret. Avec le temps nous élargirons un vaste effort de rénovation spirituelle.

Chaque économie aura avec les autres économies de sa confraternité quelques points communs comme :
la fraternité qui ne sera pas qu'un mot gravé dans le marbre, mais une réelle fraternité dans l'amour, le pardon, la paix,
l'absence de citoyenneté et la circulation libre entre économies,
l'absence de tout système politique et/ou religieux, de ses carrières et ambitions, remplacé par des gestionnaires ou des coordinateurs révocables si insatisfaisants,
les grands choix faits dans chaque économie par référendums ou votes,
l'union contre l'adversaire commun qu'est le Mal, notamment le mensonge, les préjugés, le manquement à l'amour du prochain, au pardon, à la paix, à la liberté.

Des prophètes d'intelligence réveillée (Rév d'Arès 32/5), hélas mal lus et mal compris, dont Jésus, ont clairement parlé du rapport qu'il faut entre vie collective et idéal partagé — le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) en est le plus beau Dessein (Rév d'Arès 28/7, 36/8) —. Tous les prophètes, de Noé à Muhammad (2/7-11), ont remis en question leurs propres sociétés, ont enchéri sur les notions bien structurées apparemment irréductibles, mises en conserves dans des lois et des dogmes par les confituriers politiques ou religieux et leurs "administrations à casquettes de plomb" (Rimbaud).
Jusqu'à nos jours, le gros problème de l'évolution, donc du Salut, est l'énorme écart de poids entre,
d'un côté, la masse humaine comme rendue malade de diabète et de saturnisme par la pensée unique toujours bien sucrée et plombée, la massive humanité myope même quand elle croit voir loin, et dont profitent pouvoirs et ambitieux,
et de l'autre côté peu de maigres réfléchis, de vrais aimants au regard perçant, qui puisent à toutes les ressources de l'intelligence réveillée, chevauchant les agiles poulains (10/10) de la liberté comme au 12ème siècle quelques cavaliers mongols totalement inattendus, risibles à cause de leur petit nombre, conquérant un monde cent-mille fois plus nombreux qu'eux. Mais cette fois la misérable troupe de prophètes que nous sommes fera l'infaisable : un monde d'âmes et d'amour.

Car voilà que survient du nouveau. C'est peut-être parce qu'Il le prévoyait que le Père donna La Révélation d'Arès. La religion depuis quelques temps et la politique depuis peu se dénudent et montrent leurs considérables faiblesses. Se retrancher derrière le connu ne leur servira plus à rien bientôt. Leurs administrés devront quitter ces systèmes mystago-politiques ou, mieux encore, en être les fossoyeurs, aller au-delà et ils doivent déjà penser cet au-delà, même s'il n'est pas près d'arriver.
La Révélation d'Arès dit que le Bien qui a disparu depuis des temps immémoriaux peut renaître. Le Bien n'est d'ailleurs pas qu'une solution heureuse ; c'est la seule solution et son moteur est la pénitence, autrement dit la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés, Les adeptes du connu, les encore innombrables partisans du système, vont rire ou s'indigner du pèlerin d'Arès (Rév d'Arès 12/9) qui, selon eux, poursuit une utopie, mais ils éprouveront de plus en plus de difficultés à défendre ce qui devient indéfendable.
En pensant à cette Confraternité d'Économies je déborde le cadre de ma mission prophétique, je ne pense qu'au fait humain à son plus haut et plus noble niveau, parce que même ceux qui ne croient pas en moi sont mes frères et je ne pense pas que je réussirai ma mission prophétique si je ne vise pas à sortir du Mal toute l'humanité. La religion et la politique ne pensent pas au fait humain, ils ne pensent qu'à une certaine humanité: leurs citoyens, leurs fidèles, etc.
Qu'importe que ce fait humain soit lié ou non à la religion (Rév d'Arès 28/12) ou au matérialisme. Les plus importantes constantes de l'homme ne sont pas celles qui se présentent sous les apparences riantes du bien-être matériel et/ou de la bigoterie charitable. Il faut  "écouter la voix des sages en haillons" (Jean Servier), car eux seuls nous montrent un monde qui, pour être encore utopique, permettra à l'homme de survivre au péché des péchés (Rév d'Arès 32/8), qui le menace.

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Commentaires :
17dec16 180C1
Merci infiniment Frère Michel,pour ce Blog sur la paix [179] qui me parle, qui est très important à mes yeux et me donne envie d'aller plus profondément dans ma pénitence avec le nouveau travail de construire la paix en moi conjointement à ma pénitence. Jusqu'à présent j'attendais la paix en moi de ma pénitence de base, (disons naturellement) sans avoir pensé à porter attention à combattre les remous causés par mon combat contre le mal par l'installation de la paix, double paix en quelque sorte... Génial !
Relisant le Blog je m’arrête à l'émouvant commentaire d'Enoch (179C53) et à l'endroit de votre réponse où vous dites :
"Si je me suis donné la peine de publier le commentaire anglais d'Énoch P. et sa traduction en français sur cette page de commentaires français, c'est pour signaler à notre mission de France que La Révélation d'Arès commence à produire son effet dans le monde et qu'ils doivent bien comprendre que leur mission n'est pas l'activité limitée et locale d'un club de croyants de l'Hexagone, mais qu'elle est le centre très important d'un foyer qui va s'étendre bien au delà de chez nous et que les apôtres qui peu à peu vont apparaître hors de France auront les yeux rivés sur nous. Nous sommes donc en France appelés à être des modèles."
Et là,j'ai senti un tremblement en moi.
Puis votre réponse au commentaire suivant 179C54 de Patricia C. des Hautes-Alpes où vous dites :
"....C'est exactement la même chose par la colère, la mésentente, même si le sang n'est pas versé physiquement, il y a du sang spirituel qui coule."
Ce qui m'amène à une réflexion concernant le travail en commun dans les assemblée.
Nous sommes tous (Rév d'Arès 25/6) divers, variés comme les reflets des roches (27/6), c'est ça qui est enrichissant. Mais du coup, inévitablement nous avons chacun des façons de voir les choses, des goûts, des couleurs différents, mais unis dans La Révélation d'Arès et la pénitence
Inévitablement quand on travaille ensemble il y a des moments où nos points de vues étant différents (appelons ça des "mésententes de bases"), l'un qui voit les choses, plutôt blanc, l'autre plutôt noir, un autre vert, un autre jaune, et puis il y a aussi Untel qui a pu beaucoup travaillé sur le projet, un autre qui y a peu ou qui n'y a pas travaillé, certains parlent plus, d'autres parlent moins, etc... La difficulté, outre que le travail soit constructif, c'est qu'il nous faut aboutir à l'entente, construire la paix, sortir des tensions de la mésentente, car vous dites que dans "la mésentente, même si le sang n'est pas versé physiquement, il y a du sang spirituel qui coule".
Pour sortir de la mésentente, est ce que c'est une solution satisfaisante, pour obtenir la paix, d'abandonner son point de vue pour se lier à un autre point de vue ?
Je me rends compte que je suis assez autosatisfait, je suis assez têtu, et qu'abandonner mon point de vue pour la paix extérieure peut me causer des contrariétés et troubler ma paix intérieure (bien que maintenant je peux penser à agir dessus). Ne vaut-il pas mieux viser, dés à présent, la paix qui soit en double sens dans chacun, pour que l'entente soit commune. Je commets peut-être des erreurs dans ma façon de voir ces choses, c'est pour ça que je souhaiterai avoir votre avis, vos conseils.
Merci
Xavier H. de Nice (Alpes Maritimes)

Réponse :
J'ai relu trois fois attentivement votre commentaire pour le bien comprendre, mais je ne suis pas sûr d'y être parvenu comme il faudrait. Je ne veux pas dire que votre réadction est mauvaise, mais que derrière les mots je cherche à bien partager pour le bien comprendre ce qui vous trouble.
Je ne trouve pas surprenant que des sentiments hautement sincères en soi n'aboutissent qu'à augmenter l'impression d'incertitude et de trouble dans laquelle se trouve un missionnaire, qui rêve d'une entente idéale et absolue entre missionnaires. Mais je crois qu'il y a là un rêve rédhibitoire qui peut le faire souffrir inutilement et rendre plus lointaine encore sa paix intérieure qui est déjà inévitablement instable comme chez tout pénitent.
Nous ne sommes pas des anges pour connaître une solide paix intérieure, que ne peut troubler même l'horreur qu'ils ont du péché des hommes, qui sont d'une certaine façon leur co-créatures. Voilà, frère Xavier, dites-vous que nous sommes des pécheurs et que l'entente absolue est impossible, même si elle est bien meilleure entre humains qui partagent le même idéal spirituel comme c'est notre cas.
Il nous faut donc avancer dans le maquis des réalités que vous soulignez d'ailleurs : nos différences d'opinion. Mais nos différences d'opinion ne peuvent exister que sur la bonne manière d'être pénitent et moissonneur, car tous les Pèlerins d'Arès sont absolument d'accord sur la nécessité qu'il faut être pénitent et moissonneur. Il ne s'agit pas là de ce que vous appelez dans votre commentaire "mésentente de base", car une "mésentente de base" ne peut pas survenir entre des Pèlerins d'Arès qui tous acceptent La Révélation d'Arès comme Lumière. Une "mésentente de base" survient entre ceux qui croient dans La Révélation d'Arès et des gens qui la considère comme une imposture, ou un sottise, ou à tout le moins une Parole dont on n'est pas sûr qu'elle vienne du Créateur ou une Parole sans importance, un simple phénomène surnaturel de plus, etc. Autrement dit, la "mésentente de base", c'est celle qui survient entre vous missionnaire et la plupart des gens que vous rencontrez dans votre mission, ceux auxquels La Révélation d'Arès fait hausser les épaules ou ceux qu'elle fait rire, ou ceux qu'elle laisse indifférents.
Mais entre Pèlerins d'Arès du petit reste il n'y a pas de "mésentente de base", mais seulement des sensibilités différentes entraînant, par exemple, des opinions différentes sur la façon de moissonner. Une différences d'opinion très fréquente, et qui forme indiscutablement une scission dans le corps missionnaire, est celle qui fait d'un missionnaire quelqu'un qui cherche à convertir et d'une autre missionnaire quelqu'un ne ne cherche que les épis mûrs et qui ne s'attarde pas à discuter avec les gens dans la rue. Je fais, pour ma part, partie de cette dernière catégorie, mais je respecte totalement ceux, les plus nombreux encore, qui cherchent à convertir, parce que je dois bien admettre que le Père n'ordonne pas expressément : Ne vous donnez pas la peine de convertir ! mais il donne seulement soit des informations comme : Le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1), soit des conseils comme : Ne cherche pas... à trop convaincre, tu feras douter (7/3), et j'admets que si, pour ma part, ne pas chercher à trop convaincre signifie ne pas charcher à convertir, d'autres que moi peuvent considérer que l'adverbe trop dans trop convaincre donne à ces mots simplement le sens de : Quand tu veux convertir, n'asssomme pas les gens de trop de paroles, garde la mesure. Je pourrais citer beaucoup d'autres différences d'opinion, de ressenti, entre les Pèlerins d'Arès pour beaucoup de choses.
Alors, quand d'autres ne procèdent pas comme vous dans la mission, ou si vous ne procédez pas comme eux dans la mission, gardez votre paix, du moins un état aussi proche de la paix que possible en vous.
Ne vous cassez pas trop la tête autour de cette paix, mon frère Xavier. Votre paix est la vôtre, elle n'est pas celle des autres. Chacun de nous est enfermé dans sa propre personne et, dans cette génération, un partage total, une maîtrise uniforme de la pénitence et des opinions est impossible. Soyez "philosophe" !

17dec16 180C2

Voilà ma réaction sur ma page Facebook à la vidéo de Syria [voir au bas du commentaire] Charity que j'adresse à votre blog.

"Partagez en masse pour dénoncer" qu'ils disent ! Mais dénoncer qui ? Dénoncer quoi ? Ou alors se dénoncer soi-même ?
Dénoncer ne suffit pas, ça reste des mots, c'est changer notre vie qui est nécessaire pour ce qui se passe là-bas à Alep, qui d'ailleurs peut très bien se passer demain chez nous aussi. Et c'est vrai partout tant que la barbarie n'est pas éradiquée dans l'homme.
Or la barbarie c'est le Mal qui emprunte le masque banal, ordinaire, de la culture, des croyances, des préjugés, de la politique, de l'opinion, etc. le masque de l'homme qui se croit un simple animal pensant et qui continue à imiter sans réfléchir les autres autour de lui dans son petit coin de terre vu comme un camp retranché du "bien" face à tous les autres "égarés", "barbares", "monstrueux", "sauvages"... bien entendu.
La souffrance là-bas est aussi la nôtre comme partout où l'homme souffre sur notre planète parce qu'ils sont nos frères, ils sont notre chair. Pour Alep il est trop tard, hormis l'humanitaire, c'est en temps de paix (même relative) qu'il faut préparer la résistance à la guerre, à l'incommensurable connerie de tout ça. Une fois le conflit lancé il est souvent trop tard. Il faut le faire en aimant tous les humains, les victimes comme les bourreaux, au-delà de tout parti pris, pour que toujours un dialogue puisse s'engager, une réflexion pacifiée se faire, avant que ne "parlent" les armes. Voilà au minimum comment devrait se manifester "l'amour de l'ennemi" dont parlait Jésus et qui n'existe nulle part, ce en quoi le christianisme d'église est un échec.
Voilà pourquoi Dieu nous crie dans La Révélation d'Arès qu'il faut que nous changions nos vies, que nous entrions en pénitence ( = cessions de pécher), qu'il faut se refaire bon, restaurer l'intelligence du coeur, c'est bien pour que disparaissent tous ces maux dont on souffre tous mais qu'on entretient tous aussi : violence, vengeance, orgueil, calcul froid des politiques, domination fataliste de la multitude, injustice, spoliation, mensonge, envie, rationalisme étroit, matérialisme épais, nationalismes aveugles, esprit de système, de lois, bureaucraties idiotes et tatillonnes, esprits de castes, de communautés, etc. qui font l'ordinaire de nos vies, qui entretiennent de fait le mal comme une braise ardente et qui, tôt ou tard, si nous ne les combattons pas en temps de paix relative, s'embraseront en une guerre atroce, sans merci, dévoilant sur quel lit de colère, sur quel volcan d'insanités, nous voulions croire à nos vies sans reproches sous les démocraties arrogantes qui se considèrent comme le sommet de la civilisation.
Claude M. d'Ile de France

https://www.facebook.com/claude.miniere/posts/10209047186149234?comment_id=10209051362573642&reply_comment_id=10209051658141031



Réponse :
Ce commentaire est venu sur la page des commentaires #179, mais il convient très bien à cette page #180 "Confraternité des économies".
J'ai trouvé la vidéo, qui présente des scènes de grande douleur à Alep, sur facebook et j'ai du l'enregistrer entièrement pour que nos lecteurs puissent la voir. Le format original de cette vidéo est carré et je ne suis pas arrivé à faire une copie à ce format. Les sous-titre sont donc coupés en bas. J'ai mis BacharEl-Assad comme poster, parce que c'est lui qui est la cause du malheur d'Alep et du massacre de sa population. Massacre fait au nom de la Constitution de la Syrie (encore une loi) qui rejette toute tentative de rebellion contre le pouvoir établi. Or, la Syrie est un pays extrêmement varié ethniquement, religieusement, etc., où autant ou plus qu'ailleurs une Confraternité d'Économies serait la bienvenue.
Je crie ma douluer pour ces pauvres gens qu'on massacre au nom d'une Constitution politique qui se veut souveraine par-dessus les légitimes souverainetés locales

17dec16 180C3
Bonjour frère Michel,
Quand les yeux de beaucoup d'hommes de la rue, que nous rencontrons, brillent à notre "utopie" qu'ils sentent plus ou moins confusément comme vraie et finalement possible, je m'étonne de ne pas les revoir.
Sans doute que l'épi mûr est rare, mais l'épi prêt à murir n'est pas si rare.
Qu'est ce qui est encore trop religieux, trop peu pénitent, trop verbeux en moi pour que l'enthousiasme du moment ne débouche sur rien d'apparent ?
Le texte que vous nous proposez là doit clarifier notre démarche et nous rendre plus surs de nous. Je crois que l'homme a besoin d'utopie concrète, j'allais dire réaliste.
Le communisme me semble en avoir été une. Sans doute lui manquait-il la pénitence et le secours, en synergie, de Dieu.
Votre texte m'inspire. Il donne des perceptives concrètes à notre monde, en proie à l'effondrement de valeur qu'il entrevoit de plus en plus sans avenir.
Puisse t-il être lu par un grand nombre.
Bien à vous, frère Michel
Patrick M. de Saint-Malo

Réponse :
Mais oui, frère Patrick, dont les commentaires sont rares mais percutants quand ils arrivent, les hommes que nous rencontrons dans la rue ou sur les places publiques "sentent plus ou moins confusément comme vrai et finalement possible" ce que nous leur disons, mais tous nous nous "étonnons de ne pas les revoir." Il y a à cela plusieurs raisons, mais la principale est que nous avons affaire à une humanité ramollie, peureuse, nerveuse, de surcriît déçue et sceptique, et que les hommes auxquels nous parlons ne sont, malgré les apparences, que des ombres d'hommes. On peut comprendre Diogène qui arpentant, vers 400 avant J.C., les rue d'Athène sous le soleil avec une lanterne allumée à bout de bras, répondait à ceux qui lui demandaient pourquoi il s'éclairait en plein jour: "Je cherche un homme."
Nous cherchons tous comme vous, dans notre comportement apostolique, ce qu'il y a "encore de trop religieux, de trop peu pénitent, trop verbeux", mais en fait nous disons ce que nous avons à dire et nous devons savoir qu'un véritable épi mûr réagira positivement au peu que nous dirons. Je crois qu'il ne faut pas trop en dire, car en parlant trop nous passons pour des propagandistes, des manipulateurs. Or, nous ne sommes que des chercheurs d'âmes.
Cependant, l'utopie est mystérieusement présente dans l'inconscient de tous les hommes, puisque le monde est semé (Rév d'Arès 5/1), mais il est encore trop tôt pour la réveiller comme force. Oour l'heure on ne la réveille que comme idée. L'utopie est, comment dire? la cité de l'homme, en somme, mais c'est une cité aux rues encore sombres. L'utopie seule donnera un sens à l'aventure humaine, quand l'homme aura réalisé que sa vie est une aventure, mais non le train-train boulot-autobus, retraite dans lequel il voit pour l'heure sa destinée.

17dec16 180C4 
Bonjour Frère Michel,
Vos quatre dernières entrées, et surtout celle-ci ouvrent des horizons heureux, que je ne connaitrai pas. Vous ne cessez pas d'ouvrir en moi une brèche pour que la Lumière y entre. Malgré ma vie chaotique, tout reprend étonnamment forme en moi depuis 2013 et surtout depuis un an maintenant.
Mes efforts pour me comprendre, me connaitre et me changer, ne sont pas conventionnels. Parce que je m'échappe sans arrêt de votre parole pour y revenir tout autant et tenter de mieux la comprendre. Parce que je suis rempli de préjugés, de fausses connaissances sur Dieu, vous et vos écrits, que je ne soupçonnais pas (c'est inconscient). Parce que ces préjugés, que je n'identifie pas toujours (les frères et sœurs se chargent régulièrement de me les montrer), m'empêchent de comprendre tous vos mots pourtant simples et que vous répétez depuis 40 ans.
Alors, grâce à cet effort de pénitence, voulu et pas toujours glorieux parce que laborieux, je redécouvre le pourquoi de ma soif de Dieu, l'Amour. Cet Amour que je vis en moi, me rend joyeux, heureux, fort, vigilant, clairvoyant et en paix même s'il n'est pas encore constant et qu'il n'est pas encore visible sur ce corps de grand et gros nounours que je suis.
Je comprends, je vis vos phrases comme : "L'amour est la première vérité dans l'ordre du savoir, de tout savoir" et "La vie n'existe pas sans amour et sans amour on n'accède pas au stade supérieur de la vie." Tant pis si je choque ou si je me trompe encore, mais j'avance.
Cet Amour qui brule en moi est un tison [Rév d'Arès xxx/20] dans le cœur. Je vois maintenant grâce à cet Amour (Amour que je connais pour l'avoir vécu par moment depuis mon enfance, mais sans en connaitre les mécanismes) que je ne suis qu'un enfant de l'âme de 47 ans, que j'ai encore du chemin pour devenir un adulte de l'âme et être enfin utile aux autres, aux frères et sœurs, au monde.
Il y a tant à faire ! C'est immense presque effrayant. Cela peut paraitre trivial pour certains, mais le poulain agile n'est pas cérébral, c'est un poulain du cœur, (Ce poulain transforme aussi par la Vie qui l'anime le corps et esprit ). Savez vous que sur des personnes faible comme moi, la découverte de cet Amour peut déséquilibrer et rendre fou, c'est bien ce que j'ai vécu en 1994. Je comprends maintenant le lien entre le corps, l'âme et l'esprit [Rév d'Arès 17/7], les pièges grossiers (le plus subtile viendra au fur et à mesure de mon expérience), l'insatiabilité du corps sur les plaisirs, la paresse et les peurs de l'esprit, l'orgueil de se croire à l'origine de tout.
Les illusions et les systèmes qu'il [l'orgueil ?] crée en parallèle au cœur, qui nous désunissent du Tout, de Dieu. L'esprit n'est pas ce que nous sommes réellement, mais un outil au même titre que la main. Nous devons vivre dans ce cœur qui est rempli de notre Dieu et arrêter de nous identifier à cet esprit.
L'esprit n'est jamais dans le présent, sauf lorsqu'il travaille, il vit toujours sur le passé et sur des projections d'avenir. Dieu, donc le cœur est dans l'action donc maintenant et hors du temps [Rév d'Arès 12/6]. C'est là que nous pouvons vérifier si nous vivons vraiment avec notre âme. C'est bien ce que vous dites :"La raison n'est pas faite pour la logique mais pour la Vie de félicité, le bonheur surmultiplié et la liberté absolue."
Tout reprend petit à petit la bonne place en moi, toutes ces fermetures à l'Amour que j'ai vécues par le passé, parce que je n'avais pas cette direction de certitude, le Bien. Je les identifie et j'élimine tous les obstacles que j'ai construits contre l'Amour, comme le dit Rumi. Je comprends maintenant que toutes actions doivent découler de cet Amour, à chaque instant et ici sur terre. "Le travail est l'amour rendu visible " dit Khalil Gibran. Je comprends aussi l'importance de l'individualité, c'est bien par nos individualités différentes, parce que ponctuelles dans l'espace et le temps, que nous donnons un éclat, une couleur, une action nouvelle, différente et complémentaires à l'Un, à Dieu, au tout.
Ce qui parait être le but à atteindre dans toute méthode d'apprentissage sur les réformes personnelle, n'est ici, avec La Révélation d'Ares, que le début d'un plus long chemin qui est la réforme universelle, collective, Éden retrouvé...
Pardonnez moi pour toute cette lenteur puisque cela fait 24 ans que je connais La Révélation d'Ares, mais je fais ce que je peux. Que serais je sans Dieu, Vous et cette révélation aujourd'hui ?
Merci Frère Michel, je vous aime.
Philippe G. du Midi Toulousain

Réponse :
Par moments j'ai l'insigne bonheur, proche de la béatitude, de recevoir des témoignages comme le vôtre ici exprimé par ce commentaire, et je me dis que, si j'ai été assez pénitent pour avoir une âme, je vivrai dans la Lumière un bonheur similaire en attendant mon retour dans la chair quand mes poussières reprendront forme.
Merci pour ce commentaire qui m'émeut beaucoup, frère Philippe. J'aurai peut-être la joie de vous voir à Noël à Toulouse, si notre sœur Marie-Odile vous a adressé une invitation.
L'utopie ? Mais oui, mon frère Philippe, tout grand progrès de l'humanité a commencé par une utopie I Une seule cependant n'a pas eu, jusqu'à présent de suites heureuses, c'est la mission exceptionnelle de Jésus de Nazareth. C'est pourquoi le Père a renvoyé Jésus à Arès en 1974 et est venu Lui-même quarante-quatre mois plus tard pour confirmer son Message. Il faut qu'enfin l'Évangile réussisse à changer ce monde (Rév d'Arès 28/7). Ce sera long, mais si nous commençons maintenant, la réussite sera au bout, comme elle est déjà, potentiellement, au bout de la pénitence (16/17, 30/10) de chacun de nous.
L'homme, même après des millénaires, n'est encore qu'un être vivant dans un pièce dont les quatre murs sont des miroirs. Où qu'il se tourne, il ne voit que lui-même et il croit son existence entre ces quatre miroirs comme étant la fin de tout. C'est tout particulièrement ainsi que les athées se voient : pas d'autre issue que la mort, qui n'est que néant. Mais nombreux sont les croyants qui de même se voient ainsi. Beaucoup des utopies ont commencé par "La République" de Platon, ou "l'Utopia" de Thomas More, ou "Le Capital" de Karl Marx, mais n'ont pas transformé l'ordre historico-social existant. L'humanité tourne en rond. Or, nous le savons, la fin est ailleurs, elle est derrière les miroirs, qu'il faut briser. C'est ailleurs qu'est l'Un, l'Un avec lequel nous ne faisons qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1) tant en nous-mêmes qu'en dehors de nous-mêmes.
Le mot utopie provoque chez la plupart des humains le un rire face à des rêveries irréalisables, mais c'est parce que les humains ont la vue courte, ils oublient que toute évocation de ce qui devrait être doit provoquer un examen de ce qui est avant de déclarer que l'utopie en question n'est qu'une sottise. Nous avons examiné notre époque, nous en voyons les terribles défauts, voire même les crimes, et nous savons que songer à l'utopie de changer tout cela est la sagesse même. Alors, nous commençons à la construire.

18dec16 180C5
Bien aimé frère prophète,
Je viens de revoir le titre de l’entrée 179, "changement et paix du pénitent", et l’image qui l’accompagne, que j’ose trouver si belle dans sa naïveté….
Je viens de comprendre que tout cela me renvoie au plus profond de moi-même.
Cet épisode Bruno de la Sarthe (179c58 et 179c61) ravive mes questions intimes sur les mots pénitence, épi mûr, petit reste, assemblée.
Plus encore, il me révèle à moi-même, je crois, le fond de mon engagement pénitent.
Mes parents se comprenaient mal, se disputaient, ma mère pleurait, mon père en souffrait. Moi l’aîné, j’étais leur confident, m’efforçais de rétablir la paix, et quand ils ont eu 80 ans, j’ai eu la joie d’entendre ma mère me confier qu’elle aimait profondément mon père.
Ils avaient leurs limites, leur prison catholique, leur ignorance de l’autre sexe, et j’en passe.
Pourtant je découvre à ce jour que c’étaient des pénitents : J'ai vu un jour à quatorze ans ma mère claquer mon père, mon père lui tendre l’autre joue, ma mère le reclaquer, mon père lui retendre l’autre, et ma mère reclaquer une troisième fois encore. Dans une sage mesure mon père n’insista pas, mais j’observai chez ma mère — qui connaissait bien le sens évangélique du geste — une diminution de la colère.
Les six derniers mois de sa vie, mon père affaibli nous demandait sans cesse : "Qu’est-ce que je dois faire ?", et toute sa vie ma mère me répétait que dans chacun de ses actes, si humbles soient-ils, elle cherchait "le bien métaphysique". Elle me disait aussi que si les hommes avaient un comportement de vérité et d’amour nous vivrions dans la paix et le bonheur. C’étaient des épis pas très éloignés de la maturité.
Et pourtant, j’ai dû attendre les derniers mois avant sa mort pour que ma mère admette, elle si hostile au message d’Arès, qu’elle et moi étions tous deux spirituellement proches dans notre attachement au "Christ", pour qu’elle puisse m’en parler en paix.
Son attachement passionné à "l’Église" la plaçait en conflit frontal avec le petit reste.

Et moi, j’étais un petit garçon calme, réfléchi, à la sensibilité douloureuse aussi, découvrant à six ans l’amour de Dieu, et dont, alors, la première prière a été que mes parents s’aiment… prière exaucée quarante ans plus tard…

Tout cela colore ma pénitence actuelle.
Il y a d’un côté cette forme de pénitence — la vôtre, celle de beaucoup d’autres aussi sur ce blog et ailleurs — qui consiste à lutter contre sa colère.
Mon chemin pénitent, je le découvre, est différent. J’ai cru comprendre cette nuit que ce chemin, c’était plutôt celui de Job et d’Élie. Job, je l’étais un peu, enfant, devant ce mystère de la souffrance. Job je reste ces nuits où démangeaisons, nez bouché, malaise viscéral… m’accaparent dans leur nudité. Et puis Élie je suis dans le vent frais du matin, si profondément, si viscéralement heureux du Souffle aimant et créateur tout proche comme dit le Coran.

N’allez-vous pas me dire, comme à Bruno de la Sarthe, que le message arésien n’est pas là, que la Vérité, c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] par la pénitence ?
Oui, mais quelle pénitence ?
Je reviens à Élie, le premier échappé à la mort et qui, nous dit le ressuscité, à être le premier par la splendeur du tombeau que lui aurait érigé son peuple préféra devenir le dernier dans Mon Lieu, un vers infime réchauffé par l’éclat de Ma Gloire, une poussière portée par Mes Anges dans Mon séjour Que ne limite aucune étoile,
Qui n’a ni levant ni couchant, dont la blancheur fait paraître les soleils plus pâles que des lunes (Rév d'Arès 2/10)

Je me suis toujours retrouvé dans ce modèle pénitent là.
Et, certes, une telle beauté me fait certes trouver assez fades les "Dialogues avec l’Ange" si chers à Bruno de la Sarthe [179C58] mais je me demande si, quand il va chercher là-bas ou dans "Un Cours en miracles" cette chaude présence invisible, nous n’en sommes pas responsables, et moi le premier, qui n’avons pas su mettre en lumière cet aspect non dominant mais profond du message arésien, cet "accueil" du divin avec ses deux versants, versant de l’abandon (Rév d'Arès 9/2] féminin, abandon perçu comme un crime [22/9] par les puissants, abandon parfois imposé à Job comme sous le Talon lourd [xii/2] du Tout-Puissant, et puis ce versant complémentaire de l’émerveillement auquel nous sommes aussi invités, l’abandon émerveillé du ver infime réchauffé par la Gloire [2/10] : C’est, je crois cette dimension spirituelle que Bruno de la Sarthe et d’autres vont chercher ailleurs alors qu’on la trouve, très belle, dans le message d’Arès :
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses
Sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit,
Plus tu discerneras Mes Merveilles ;
C’est pourquoi j’ai dit : "Soyez comme les enfants" (33/8).


Il y a certes dans La Révélation d’Arès d’autres passages invitant à l’abandon émerveillé, et j’envisage d’en faire un relevé, mais ça prendrait du temps. Celui-ci n’est pas élastique.
Devant notre grande difficulté à grossir le petit reste, devant ces départs de sœurs et frères pèlerins qui sont partis, ou, comme Bruno de la Sarthe sont en risque de nous quitter, la question que je me pose ici est celle de ma place dans notre mission : Quel budget temps consacrer à la "mission de rue" dans le cadre de votre "expérience" de petit reste à laquelle je me plie par honnêteté malgré mes réserves intimes, et quel budget temps consacrer à l’étude personnelle de La Révélation d'Arès pour élargir notre regard de pèlerins en vue d’une cohabitation harmonieuse entre sensibilités spirituelles complémentaires voire conflictuelles… Dans cette paix que je désirais tant entre mes parents, et qui doit être celle de nos futures  assemblées, dont vous n’êtes, je crois, appelé à éloigner que les traîtres (Rév d'Arès 37/9) et les impénitents notoires (27/4). Dans quelle mesure souhaitez-vous m’aider dans mon dilemme ?

Mais je touche ici à la seconde question posée par le phénomène Bruno de la Sarthe. Les relations entre les concepts de petit reste, d’épi mûr et d’assemblée. Jusqu’à ces derniers jours j’avais l’impression que, pour vous, épi mûr et petit reste étaient quasi-synonymes, la vocation d’un épi mûr étant de rejoindre le petit reste, mais un frère m’a repris quand j’ai utilisé le mot petit reste pour parler des épis mûrs, et votre réponse 179C71 vient compléter celles à 179C58 et 179C61, réponses à relier avec la définition que, je crois, vous avez verbalement donnée de l’épi mûr : la femme ou l’homme qui a compris qu’il changeait le monde par sa pénitence. Dans quelle mesure le cercle des épis mûrs fauchés dépasse-t-il celui du petit reste ? J’ai l’impression qu’à vos yeux Bruno de la Sarthe (179C58) et Frédéric M. d’Aquitaine (179C71) sont des épis mûrs fauchés mais n’ayant pas ou plus leur place dans le petit reste, ce qui ne les empêche pas d’être pénitents et missionnaires à leur façon.
Et dans quelle mesure le cercle de tous ceux qui viennent se recueillir à Arès n’est-il pas encore plus vaste que celui des épis mûrs fauchés ? Et dans quelle mesure tous ces pèlerins aux termes de foi très divers trouveront-ils place dans les assemblées de Dieu que nous préparons (Rév d'Arès 16/4) ?
Et alors, quand et comment passer de ces assemblées du petit reste, auxquelles vous êtes si attaché pour des raisons que je comprends de mieux en mieux, de ces assemblées, donc, comment passer aux assemblées à venir, où pourraient être accueillis tous les pèlerins venant se recueillir à Arès quels que soient les termes de leur foi, si de ces assemblées n’ont à être écartés, je l’ai dit, que traîtres et pécheurs publics ?
Quand et comment passer à ces assemblées de Dieu non dépendantes de votre patronage (Rév d'Arès 16/4) parce qu’elles seront avec vous déjà et après plus encore souveraines d’elles-mêmes (8/1), assemblées de Dieu dont l’importance et la diversité réapparaissent souvent dans la Parole ?
Je crois comprendre qu’en l’état actuel des choses, vous nous sentez trop peu pénitents et trop inexpérimentés pour élargir les assemblées au-delà du petit reste. Vu l’absence, pour un pèlerin, d’alternative efficace, je vous suis, mais sans ignorer qu’un tel fonctionnement peut en attendant nous donner un comportement et une image ressentis comme religieux et sectaires et freinant d’autant notre développement. Acceptant de vous suivre, j’accepte aussi la lenteur de notre développement, d’autant qu’aucune expérience alternative à la vôtre n’a non plus montré son efficacité.
Je ne sais si vous pourrez publier ce texte en 179 ? Ou en 180 ? Ou si vous jugerez qu’il pose des questions à ne pas étaler sur la place publique.
Bien fraternellement avec vous dans la mission.
François D. d’Ile de France.

Réponse :
Voilà un commentaire qui pose de bonnes questions et qui, au reste, n'est pas sans qualités littéraires. Un grand merci pour ce message clair et beau, qui me surprend cependant.
Il me surprend parce que je pensais que vous connaissiez les réponses à vos questions depuis longtemps, parce que de tout cela j'ai l'impression d'avoir beaucoup parlé depuis très longtemps — une quarantaine d'années — et, notamment si l'on se réduit à ce que je dis dans le présent blog, depuis bientôt onze ans.
Mais vos questions sont parfaitement légitimes et vous y répondez en termes justes sémantiquement parlant, mais en termes moins justes si je considère — si je me trompe, ce qui est toujours possible, pardonnez-moi ! — que dans votre esprit vous catégorisez ou "rigorisez" le discours de La Révélation d'Arès avec la rigueur du thomisme ou de la scolastique, ce qui, c'est vrai, est culturel en France.
Je n'ai pas de réponse claire et nette à certaines de vos questions, parce que depuis 1974 et 1977 j'ai appris à relativiser quantité de choses, parce que La Révélation d'Arès relativise tout sauf le Bien et son sentier : la pénitence. Sa Pensée est tout le contraire de la rigueur scolastico-théologique et c'est bien en cela qu'elle est merveilleusement libératrice ! Oui, le Rappel que nous sommes libres (Rév d'Arès 10/10) est une de ces Merveilles (33/8) qu'évoque le Père. En gros, La Révélation d'Arès dit à l'homme : "Pense ce que tu veux, mais sois bon, aime, pardonne, fais la paix, réfléchis, rejette tous tes préjugés !"
Ainsi pour moi faire des distingos entre assemblées par exemple est tout à fait aventureux, car La Révélation d'Arès n'en fait pas. Nos missions sont certes des assemblées souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1), et l'on peut penser que je ne vois d'assemblées qu'en elles quand je ne parle que d'elles, faute d'avoir la place et le temps de préciser à chaque fois : "Mais attention il y a en dehors d'elles un nombre illimité d'assemblées, parce qu'il y a des pénitents partout, clairsemés, mais partout !" Ainsi nos missions comme assemblées souveraines d'elles-mêmes constituent, mises ensemble, une Assemblée de Pèlerins d'Arès grand "P", laquelle n'est pas essentiellement distincte (mais peut être existentiellement distincte) des pèlerins d'Arès petit "p" qui sont des pénitents et moissonneurs indépendants, ni vraiment distincte des Catholiques, des Orthodoxes, des Coptes, des Protestants, des Juifs, des Musulmans, de tous les croyants possibles et même des incroyants quand tous ceux-là sont des pénitents au sens que donne la Parole d'Arès, laquelle ne s'arrête pas aux frontières des religions, des anti-religions, des humanismes, des philosophies, etc., dans lesquels elle voit des humains pratiquant et entraînant les hommes à pratiquer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et à être libres de tous préjugés. Pour moi l'Église Catholique, par exemple, comporte, mais pas dans des lieux ou des organisations déterminés, mais dans les peaux des êtres, des assemblées de pénitents, dont le jars (François d'Assise, Rév d'Arès xxxvi/3) est l'archétype, et on peut en dire de même pour toutes les Églises, pour les Juifs, les Musulmans, les Fétichistes, les Charbonniers de partout, et l'humanité qui est pleine de ces hommes, croyants ou non, portant en eux la graine — le Semeur est passé (5/1) partout — de la Vérité et du Bien.
Pourquoi est-ce que je me limite à d'étroites relations avec le petit reste ? Mais parce que je ne suis qu'un pauvre homme très limité tant dans le temps que dans ses capacités propres, dont le Père connaît bien les limites puisqu'Il précise, me concernant : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste que Je t'envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre (Rév d'Arès 24/1). Rendez-vous compte ! Ce petit reste, je serai mort avant de le voir au complet. Cependant, je m'efforce de le rassembler. Et autour de quoi le rassembler ? Eh bien, je ne vois pas bien comment le rassembler sinon autour de moi, parce que je ne suis qu'un pauvre homme, limité à lui-même, enfermé en lui-même. Frère Bruno de la Sarthe n'est pas du petit reste, parce qu'il ne s'enferme pas avec moi en moi-même, il a même, semble-t-il, horreur de l'enfermement. Il a ses propres ailes, il s'envole au-delà de mes propres limites. Je ne lui en fais pas reproche, je ne le considère pas comme un faux frère, je l'aime beaucoup, mais je regrette évidemment de ne pas pouvoir avec lui poursuivre mon expérience, aussi limitée que je le sois, parce que s'il répand des concepts auxquels je ne m'astreins pas, je ne sais trop comment évaluer ses résultats, s'il en a.
Je rassemble donc le petit reste seulement autour de ma façon de comprendre et d'expliquer La Révélation d'Arès, d'enseigner (39/1), de moissonner. C'est pourquoi je définis le petit reste comme ceux et celles qui m'écoutent et s'efforcent de vivre et faire comme moi Mikal. Rien de plus. Ce qui dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon âme (si j'en ai une) n'exclut pas les autres, que j'aime tout autant et que je suis même toujours prêt à admirer plus que mes frères et sœurs du petit reste et plus que moi-même, n'en parlons pas ! parce que je ne suis qu'un pauvre minable qui se demandera jusqu'à son dernier souffle pourquoi le Père est venu lui parler, à lui le bonhomme incapable et sans valeur, mais ce ne sont pas mes sentiments qui me guident, ce sont seulement les directives de La Révélation d'Arès et mes possibilités pratiques, piètres. Piètres, à preuve que vous venez vers moi pour des clarifications que ce que j'ai dit depuis quarante ans n'a pas encore été capable de vous donner.
On me dit parfois: "Votre attitude dément votre modestie qui est fausse puisque vous parlez d'autorité." Je parle seulement de Ce Que dit Dieu. L'Autorité, c'est Lui, mais Son Regard est infiniment plus étendu que le mien. J'ai bien conscience que La Révélation d'Arès se limite à ce que je peux comprendre, moi l'homme Michel, moi Mikal, mais elle ne s'étend pas sur toute l'étendue de la Vérité, plénière, qui me dépasse, qui dépasse sûrement tout humain, mais sûrement moins que moi qui suis vraiment borné. Comme tous les esprits obtus, je ne cherche pas midi à quatorze heure ; je ne suis pas ma source ; ma Source est Celui Qui est venu me parler. Ma Source, de surcroît, se limite à Ce Qu'il m'a fait dire par Jésus (1974) puis m'a dit Lui-même (1977). Même le sujet de la présente entrée 180 est déduite de la Parole d'Arès. Moi, je ne suis rien, j'ai mes limites étroites et, pour la pratique, je suis incapable d'en sortir, car Dieu, Lui, est universel — Père de l'Univers (12/4) —, moi je ne le suis pas.
Je suis donc d'un bout à l'autre astreint aux limites que me fixe La Révélation d'Arès, laquelle, comme je le dis au début de ma réponse, relativise tout, ce qui ne facilite pas ma tâche dans un monde qui se veut rigoureux et catégoriel en croyant que la vérité est là et sans voir que c'est justement cela qui génère les divisions entre les hommes. Le Créateur, Lui, veut au contraire les rapprocher, les ramener à l'Un. Mais je me garde bien de juger ceux qui ne se sentent pas astreints à cette vision au-delà de l'espace lui-même. J'aime tous les hommes, je relative tout aussi, j'espère comme le Père en tous les hommes, hors catégories, tous ceux qui ne sont pas dans le petit reste autant que la multitude de ceux que je ne connais pas, parmi lesquels sont sûrement des pénitents meilleurs que moi, car moi je ne suis qu'un pécheur.
Autrement dit, le petit reste est une chose, en quoi je vois un second moi-même, mais je n'enferme pas le monde dans ce petit reste. Je sais que des millions d'hommes d'espérance peuplent la terre, et c'est bien là toute mon espérance et toute l'espérance du petit reste avec lequel j'essaie de trouver une méthode (il y en a sûrement d'autres, que d'autres découvriront) qui nous permette de mieux voir dans nos petites têtes de pécheurs très limités comment découvrir les épis-mûrs qui s'attelleront avec nous à changer le monde, ce qui ne sera pas le résultat de la seule méthode que recherche le petit reste, mais de méthodes peut-être aussi variées que les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6). C'est assez dire si par épis mûrs je relativise beaucoup le type d'humain moissonné en le ramenant à tout être humain capable d'apporter sa contribution au changement de sa propre vie (30/10-11) et donc du monde (28/7) par la pénitence, laquelle est forcément différente d'un invividu à l'autre puisque nos natures, nos péchés sont très différents les uns des autres. On ne peut décidément rien catégoriser vraiment. Et voilà pourquoi le monde a tant de difficultés à nous définir. Déjà il y a deux mille ans ceux qui condamnèrent Jésus le condamnèrent peut-être parce qu'ils n'arrivaient pas à le définir, j'en veux pour preuve les questions que posent à Jésus Caïphe et Pilate, qui semblaient bien nager complètement et qui, par précaution, ont préféré supprimer l'objet de leurs questions sans réponse. Il nous faut éviter non les questions sans réponse, car elles demeureront longtemps, mais la crucifixion qui tue l'Éternelle Vérité inattingible.

18dec16 180C6
Les hommes constitués dans les petites unités se connaîtront bien entre eux mais les petites unités ne seront t-elles pas étrangères les unes aux autres ? C'est la question qui m'est venu ce matin...
Mais je vois maintenant que c'est encore un doute influencé par le triste spectacle que nous offre le monde et le manque d'intelligence qui caractérise encore mon faible lumignon.
Car dans le monde d'un seul gouvernement qui se propose de décider pour tous, qui nous fait voter pour celui que l'on ne verra jamais et qui se fout complètement de nous [Pèlerins d'Arès] aussi, n'est-ce pas ce qui se passe déjà ? Les gens des nations qui parlent de rassemblement ne sont-ils pas déjà étrangers les uns aux autres malgré leur dire et leur efforts ? Une seule nation, une Europe même, des euros oui, mais pas d'heureux et des mains innombrables encore tendues. Une volonté politique d'orateur de haut niveau pour orchestrer tout cela dans un idéal d'unités, et comme résultat : encore des étrangers qui se craignent encore parce qu'il ne se connaissent plus dans les masques qu'ils se sont façonnés en perdant de vue le Bien. Et jusque la foi même en son existence.
Une division et une séparation totales du peuple en pensée en paroles et en acte. La pensée unique est donc un leurre oui, une apparence d'unité mais une fabrique d'étranger, d'accord fragiles mangés en quelques coup de dents. Et dans le siège même de ce gouvernement qui devrait être au moins un centre d'unité modèle, cohérent, rayonnant et exemplaire, de cette pensée unique, je ne vois encore que la contradiction et la division au sein des même partis. Cela devient même comme un spectacle, un "one man show" auquel assiste un peuple aussi divisé, et une humanité malade du manque de dépassement par le pénitence, de Vérité, de Vie, de ce sacré que l'on ne peut dire sans trahir quelque peu, mais sentir suffisamment pour qu'il réoriente le cap  sur la Force du Vent  qui soufflera à nouveau dans les voiles.
Cette question matinale est sans doute chuchotée par les fantômes du passé, suggérée par son histoire spectrale même générant peur, souci de sécurité et immobilisme, mais non par l'Histoire du temps qui vient et la beauté (Rév d'Arès 12/3) qui l'accompagnera. Elle est suggérée par l'appréhension, l'incertitude de l'inconnu, peut être légitime au regard des réalités du monde et nos faiblesses mais surtout du manque de foi en l'homme et le Bien dont il est capable, s'il le décide et le veut vraiment du plus profond de lui-même, Bien tout aussi légitime sinon plus puisqu'il dépend de lui. Et  je crois qu'au fond c'est ce que chacun veut et ce sur quoi il pleure silencieusement.
À l'inverse de ce qui apparait maintenant comme lune fausse question posée ce matin, les petites unités où les hommes auront appris à recréer leur âme (Rév d'Arès 4/5-8, 16/16, 17/4-7) par le Bien accompli, à évoluer vers leur vocation originelle retrouvée, se verront, s'écouteront et s'entendront, se comprendront et reconnaitrons les besoins légitimes, certes, mais surtout spirituels de l'homme pour que plus aucun esprit de domination (21/1) ne pervertisse la base génératrice d'intelligence du cœur.
De ce rayonnement et par voie de conséquence, la distribution des tâches et des biens seront comme à l'image du bon fonctionnement d'un corps humain en voie de devenir tout autre chose : L'expression du Bien accompli dans la Création du Père de l'univers (Rév d'Arès 12/4). D'un corps social ou planétaire qui aura retrouvé la santé parfaite dans un premier temps et auto-recréatrice de ses différentes vocations terrestres et céleste comme une seule Harmonie Symphonique dans un second temps.
On peut aussi y apercevoir l'esquisse d'un paradoxe. Celui du gouvernement qui parle sans cesse de rassemblement et d'unité d'un peuple, mais qui divise et affaibli tout à la fois les peuples et leurs forces et celui du prophète qui parle de petites unités fragmentées au grand dam de ces gouvernements et gouvernés, mais qui reconstruiront l'unité planétaire dans la liberté absolue, évolutive et créatrice de joie et fête.
Car "le Bien ne brûle pas", mais il redonnera le Feu et l'Eau de la Vie. Il est la Vie que le Père déversera pour le parachèvement de Son Œuvre. Le Bien créera, harmonisera et rayonnera la lumière par et sur ces petites unités. Et parce que ces petites unités auront retrouvé le Bien en elles même, il n'y aura plus d'étrangers entre elles-même avant de se connaitre (Rév d'Arès 25/4). Alors nous parlons de changement par la pénitence de ce Bien, comme une racine de l'arbre de Vie à recréer dans tous nos rapports, dont les branches s'élanceront à l'infini et des fruits qu'il engendrera en abondance sur cette terre.
J'ai bien conscience que nous en sommes encore loin et que nous travaillons d'ailleurs pour plus loin encore. Le Jour du Créateur (Rév d'Arès 2/6-9, 16/16, 17/7, 22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8, 33/9, 33/29, 40/4) ou Bonheur parfait.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce long commentaire qui est une sorte de "pensée tout haut" de mon entrée 180. Je dis "pensée tout haut", parce que cela me rappelle un professeur qui m'interrogeant et écoutant mon verbiage étendu me disait: "Potay, vous pensez tout haut !" Il voulait me dire : Il n'y a rien de nouveau dans ce que vous me dites, c'est seulement votre façon de le dire.
Mais commenter c'est souvent cela, c'est redire à sa façon l'idée que l'autre a émise, et cela peut apporter des lumières que l'autres n'avaient pas assez montrées.
Il n'est pas mauvais, dans un monde où le conformisme tient lieu de sens moral autant que d'intelligence, de redire les principes d'autres façons afin de ne pas les enfermer dans la rigidité, les chaînes de la pensée unique.
Ce qu'il faut fondamentalement garder à l'esprit, c'est que, depuis l'aube des temps, l'individu est différent de l'État, lequel État n'aimant pas l'individualité de l'individu essaie sans cesse de faire de lui un citoyen soumis, soumis aux mêmes idées surtout. C'est bien pour redonner à l'individu son individualité dans le cadre de l'Un (L'Un = le Tout : le Créateur, la créature co-créatrice, l'espace, la vie, la Vie, la matière, etc.) que tout le contexte de La Révélation d'Arès nous conduit à espérer l'éclatement des grandes masses en petites unités humaines. souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1). L'individu est aujourd'hui conçu comme appartenant à l'État (de là les passeports, les drapeaux, etc.), mais nous, nous voulons que l'individu soit l'État, ce qui ne peut se faire qu'en petit nombre.

18dec16 180C7 
J'ai lu  votre dernière entrée 180 ou il est question "des petites unités humaines".
Je ne sais pas si c'est la réponse à tout mais en tout cas c'est la seule façon, et il était temps, de sortir enfin de
discussions sans fin (après 180 entrées et des milliers de commentaires quand même) et d'agir concrètement.
Après on verra bien, mais au moins on aura essayé.
Je n'ai pas le temps d'en dire plus. Mais pourquoi ne pas acquérir un petit terrain à Arès ?
J'y réfléchis.
Yvan B. d'Ile de France 

Réponse :
Mais, frère Yvan, ce blog n'est pas qu'une "discussion sans fin". Ce blog est depuis bientôt onze ans un échange riche et fructueux entre pensées, qui ne discutent pas, mais qui s'enrichissent. Mais vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, vous êtes un sympathisant que nous aimons bien, et vous avez tout à fait le droit de voir les choses à votre façon.
Ceci dit, j'imagine que vous "réfléchissez" à acquérir un "petit terrain à Arès" pour y créer une première petite unité humaine dans l'esprit de cette entrée 180. Cela me touche, mais ce n'est pas possible en France. En France vous ne pouvez pas créer une communauté fonctionnant indépendamment de l'État. D'autres avant nous ont essayé, du Phalanstère de Charles Fourier à L'Arche de Lanza del Vasto. Ils sont tous échoué. Si vous tentez de le faire en France, vous êtes sommé de vous soumettre à l'État ou emmené par les gendarmes en prison. Voyez comme les association dites du SEL (le commerce et l'emploi salarié remplacés par le troc) ont été mises sous contrôle et pourtant il ne s'agissait de communautés réclamant leur souveraineté !
L'homme en ce monde n'a, du reste, que la liberté que la loi du pays où il vit lui tolère. Rien d'autre. Et la loi du pays où nous vivons ne tolère pas que nous nous disions autre chose que Français, que nous refusions la Loi, que nous nous dispensions de payer l'impôt, que nous ne nous soumettions pas aux exigences de l'Administration, etc. Il est interdit de désobéir aux autorités qu'on nous impose : Gouvernement, justice, lois, police, gendarmerie, fiscalité, etc. Je m'étonne que vous ne sachiez pas cela.
Alors, si vous réfléchissez, réfléchissez aux moyens de glisser par les seuls et très minces canaux qui nous sont autorisés, de notre dépendance à une nation de 65 millions d'habitant vers la souveraineté d'une petite unité indépendante de quelques milliers d'individus. Je ne crois pas que cela soit possible pour une seule petite unité se créant au milieu d'une masse, mais je crois que c'est seulement possible par l'éclatement de la masse. en petites unités confédérées. Comment la provoquer sans violence ni effusion de sang ?

19dec16 180C8
Depuis un certain temps je suis attentif à vos projets de "petites unités" comme éclats de l'explosion des grandes masses et commençant, je le devine, par la grande masse française de 65 millions d'habitants, mais comment espérons-vous faire éclater une concentration humaine folle comme celle de Paris, 412 communes très soudées, onze millions d'habitants ?
Cette fois-ci votre entrée 180 entre carrément dans le sujet. Comme vous avez mis en parenthèses "première esquisse" je pense que nous aurons la suite dans l'entrée 181. On est complètement dans le rêve !
Et puis il y a des masses gigantesques. Je ne parle même pas de la Chine, parce que la Chine est déjà une masse éclatée qui n'avoue pas son inégalité, ce qu'on voit très bien quand on regarde une carte des ethnies et des langues de cette immense terriroire, le plus grand du monde. Je parle des États Unis d'Amérique, surtout les USA de M. Trump.
Comme Trump veut désinternationaliser les USA et refermer les Américains sur eux-mêmes en supprimant l'OTAN, etc., je ne crois pas que ça aille dans le sens d'un éclatement en petites unités mais au contraire dans le sens d'une soudure plus étroite entre tous les états et leurs populations. Je ne crois pas que les USA soient à la veille d'un éclatement en ce que vous appelez ici des petites "économies". J'ai regardé dans le dictionnaire et en effet le "sens primordial" d'économie n'est pas l'argent mis de côté à la Caisse d'Épargne, ni l'économie enseignée à l'Université, mais "l'art de gérer et d'administrer les biens, les richesses d'un groupe humain, d'une cité, d'une région, l'organisation et la distribution des fonctions et des divers éléments d'un habitat humain." Cela corespond en effet assez bien à l'organisation politique de chacun des cantons suisses, dont le plus petit est l'Appenzell-Rhodes Intérieur qui n'a que 15.000 habitants ! La population de Libourne dans votre région vinicole. Mais vous, vous voulez éradiquer la politique, ne plus avoir que des gestionnaires. Oui, on est complètement dans le rêve !
Je reviens à Trump. Il n'a même pas encore pu constituer de gouvernement. C'est un homme totalement ignorant de la politique, méprisant de la politique comme vous, mais c'est un type à fric, ce qui n'est pas votre cas. Les États Unis d'Amérique vont devenir une pétaudière.
Gilbert S.

Réponse :
Votre commentaire comporte plusieurs erreurs. La Chine n'est pas "le plus grand territoire du monde". Vous confondez territoire et population. La Russie est le plus vaste pays de la planète, presque deux fois plus grand que la Chine (Russie : 17, 1 millions Km², Chine : 9,6 millions Km²) et même le Canada est plus grand que la Chine ! (10 millions Km²). Seulement, la Chine a 1, 35 milliards d'habitants et le Canada... 35 millions ! La Russie n'a que 146 millions d'habitants.
Par ailleurs, il est faux que M. Donald Trump n'ait "même pas encore pu constituer de gouvernement." Il a constitué un gouvernement, que voici :

Gouvernement Trump

Ceci dit, que fera ce gouvernement Trump ? Personne n'en sait rien encore. Il semble que pour l'heure il n'y ait que des questions sans réponse. Mais, à mon avis, il ne fera rien de pire ou de meilleur que les gouvernements précédents, parce que, même si certains des membres de ce gouvernement ne sortent pas du sérail politique, ils deviendront politiques par la force de l'impossibilité — je dis bien force de l'impossibilité, qui semble sortir d'une sotie comme "Gargantua" — de gouverner 320 millions d'habitants tellement divers, nourrissant des aspirations totalement hétérogènes, le ramassis d'humains peut-être les plus contradictoires qui soient. Les États Unis montrent excellement la folie qu'il y a à vouloir gouverner une telle masse humaine, encore qu'ils ont eu la prescience de se diviser en états, mais certains de ces états comme la Californie: 39 millions d'habitants (la France de mon enfance) sont déjà à mes yeux monstrueusement grands et hétéroclites. Mais la France, elle, n'a pas la prescience de se diviser en états indépendants, car, évidemment, c'est d'abord à la France que je songe en pensant à la fragmentation d'une masse humaine.
"On est complètement dans le rêve !" vous écriez-vous dans votre commentaire. Aucun doute, tout changement, tout progrès dans le monde a commencé par un rêve. On appelle ça aussi une utopie. Mais beaucoup de ces rêves ont réussi, contrairement à ce que vous semblez sous-entendre.
Toutefois, je précise que la fragmentation en petites unités humaines, telles que je les préconise ou même les envisage comme une réalité qui se concrètisera tôt ou tard, n'a pas pour cause le fait que les grandes masses sont hétéroclites et devraient raisonnablement songer à se répartir en petits états souverains. Ce que je vise et croit inévitable tôt ou tard ici, c'est que la pénitence ne pourra pas idéalement se vivre hors de petits groupes d'humains.
La pénitence est l'axe central de La Révélation d'Arès et de mon enseignement ; votre commentaire semble complètement l'oublier.

19dec16 180C9
En Afrique ou peut être dans bien d’autres pays des groupements d’humains homogènes dans la culture, la langue, etc., existent déjà depuis des temps immémoriaux me semble t-il. Et cependant cela n’a pas empêché ces hommes de cruellement s’entretuer. Pourquoi ? Parce que sans la pénitence tout peut évidemment et malheureusement basculer ou bifurquer dans la cruauté, la barbarie, même si celles-ci se réclament de petites unités.
C’est pour ça que l’Esprit nous dit : vous allez montrer aux architectes des assemblées nouvelles de Dieu comment construire les sept piliers de la pénitence. Le premier Pilier de la Pénitence (invisible) est le non-Jugement. Il est donc urgent par la pénitence de faire le vide de tout jugement, de tout ressentiment, de toute satisfaction de soi ! Faisons le vide de toute amertume, de toute contrariété, de toute antipathie. Ravalons au fond de nos yeux tout regard critique, il nous faut ravaler au fond de notre cerveau et écraser toutes pensées mauvaises envers nos frères. Qu’avons-nous à nous assourdir de prières, de psaumes, et à élever nos paumes vers le ciel et à clamer Père de l’Univers, si en nous ne s’est pas fait un vide total, absolu, un vide qui s’appelle douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance. Le pilier silencieux du non-jugement dit qu'il faut que notre silence soit de tous les instants et de toutes les circonstances, même celles ou nous nous trouvons seuls, seuls avec nos pensées, seuls avec la radio ou la télévision, seuls avec la lecture, choses qu’on a souvent envie de critiquer.
Et c’est même souvent là l’occasion d’un excellent exercice évangélique. Écoutons en faisant en nous le vide de tout ressentiment, le vide de tout jugement. Quand le premier pilier de la pénitence sera construit fondé sur notre cœur et touchant par sa tête au Ciel, alors la paix entrera en nous ; une profonde sérénité nous habitera et les réflexes seront modelés par elle, vides de toutes paroles, vides de toutes pensées, vides de tous regards critiques. Sereines et silencieuses absences : qu’elles entrent en vous : douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance !
Être enfants de Dieu avant de vouloir être irrésistiblement frères des hommes !
Nous avions cru qu’êtres spirituels, c’était se prosterner et se cacher la face devant la puissance de Dieu comme les apôtres devant Jésus transfiguré [Matthieu 17/1-9] avant de nous agenouiller devant ceux que nous avons offensés, condamnés, méjugés, etc.
Foi, Espérance, Aumône, Baptême, Dévotion, Mémorial, Mission, Demi-Dime autant de piliers qui sont nécessaires mais qui s’effondreront si le premier Pilier de la Pénitence n’est pas construit : le non-jugement. Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.
Vous parlez du premier pilier de la pénitence — voir "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel — me rappelant implicitement que je ne parle pas assez des "Piliers de la Pénitence". C'est vrai, mais il y a une raison à cela. À une certaine époque, plusieurs années durant, les pèlerins venant à Arès évoquaient "Les Piliers de la Pénitence" beaucoup plus souvent que La Révélation d'Arès et montraient qu'ils connaissaient beaucoup mieux les "Piliers de la Pénitence" que la Parole d'Arès. Cela m'inquiéta à juste titre, car La Révélation d'Arès était le Fond de notre foi. À partie de ce moment je me suis appliqué à ne parler que de La Révélation d'Arès afin d'éviter des déviations possibles vers une pratique dérivée de la piété.
Ce que vous dites en vous référant au "Piliers de la Pénitence" parus dans "Le Pèlerin d'Arès' trimestriel, je le dis en me référant à La Révélation d'Arès : Il faut être libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, ce qui équivaut à être libre de tout jugement, car le jugement part toujours de préjugés.
"
Être enfants de Dieu avant de vouloir être irrésistiblement frères des hommes !" est une phrase qui sonne bien, mais pour ma part je précise qu'il faut être enfants de Dieu autant et au même titre qu'être irrésistiblement frères des hommes, parce qu'on ne peut pas être enfants de l'Un sans être simultanément frère des autres. L'amour va ensemble ou de concert avec tous ceux qu'il faut aimer. C'est cela aussi être Un en soi (Rév d'Arès xxiv/1).

19dec16 180C10
Cher Frère Michel,
Quand vous parlez de vivre en petites unités humaines, je pense aux assemblées des Pélerins d'Arès qui sont dans des villes de France, de Suisse, de Belgique et autres. Autonomes par elles-mêmes, mais avec une synergie spirituelle qu'elles produisent entre frères et sœurs, [c'est ce qu'il faut faire et c']est [magnifiquement] incroyable !
Nous avons besoin de nous retrouver avec nos caractères très différents.
Un exemple ! L'année dernière tombant malade et ne pouvant pas aller à l'assemblée de Genève pendant quelques temps, je sentais un affaiblissement, légé c'est vrai[, mais réel] de ma spiritualité arésienne. En retrouvant ensuite l'assemblée, j'étais comme porté par notre pénitence commune. Cette force des frères et sœurs me ravivait comme une flamme intérieure, presque — je dis presque — comparable [à ce que je ressens] après le Pélerinage de Feu.
Donc, les petites unités du futur que vous préconisez, source de sacralitation journalières entre les habitants de petites villes ou villages serait-ce le début du Jour de Dieu ?
Est-ce cela Frère Michel ?
Mes meilleurs vœux à vous et votre famille !
Bernard K. de Genève (Suisse)

Réponse :
Voilà un rarissime commentateur, et cependant un frère bien aimé de Suisse ! Rarissime ? Mais je me demande même si ceci n'est pas votre premier commentaire, frère Bernard ! Et quel beau commentaire.
Vous me posez une question : "Les petites unités du futur que vous préconisez, source de sacralitation journalières entre les habitants de petites villes ou villages serait-ce le début du Jour de Dieu ?"
Par "le début" vous entendez très probablement "l'approche", parce que je ne crois pas que le Jour de Dieu viennent progressivement. Le Père, parlant par les lèvres de Jésus en 1974, dit : Alors, ce sera Mon Jour. D'un geste j'arrêterai l'astre sous vos pieds... (Rév d'Arès 31/8) et pour moi il y a l'immédiateté d'un geste qu'introduit bien aussi l'adverbe Alors, pour moi ici évocateur de soudaineté. Mais après tout je peux me tromper. Cela pourrait aussi indiquer une progressivité, car que peut être, en fait, un geste du Créateur, Lui Qui n'a pas de corps ? C'est comme les six jours de la Création dont parle la Genèse... En fait, probablement un temps très long. Très long pour nous qui sommes dans le temps, mais très court pour le Créateur qui est hors du temps (12/6).
Alors, s'il s'agit de ce temps relatif, dont il nous est impossible d'évaluer la relativité aussi longtemps que nous vivons dans le temps, je réponds oui à votre question. La pénitence ne pouvant pas mieux s'accomplir que dans des petites unités humaines confédérées, il est sûr que l'effet transformateur, transfigurant, de la pénitence sera dans sa force maximale dans des petites unités humaines.

19dec16 180C11 
Il faut faire un effort pour avoir une pensée libre quand tout nous conditionne à une pensée unique majoritaire, celle d’un système "médiatico politico financier commercial" qui ramène l’homme à se positionner en tant que consommateur, citoyen, administré. Cette "pensée anonyme de masse" nous agit [peut-être : agit sur nous], nous range dans des compartiments bien étanches, bien délimités par des frontières culturelles, sociales, nationales, ethniques.
Si l’on regarde de près les conséquences de ce système, elles sont visibles à l’œil nu : violence, guerre, famine, délinquance… ( liste interminable de productions de mal ).
Que faire ?
Prendre conscience des dégâts ne suffit pas, réparer les dégâts causés par les systèmes ne suffit pas, ce que font les associations caritatives sans remettre en cause les systèmes.
Il faut faire un effort pour sortir de ces systèmes, qui sont d’abord mentaux, ces schémas mentaux inscrits et nourris depuis des siècles, qui remplacent un pouvoir par un autre et qui reconduisent sous une forme différente, toujours la domination d’un groupe sur un autre, avec des conséquences un jour ou l’autre, désastreuses.
Le système déshumanise ! Créons une organisation qui fasse grandir en humanité.
Le système écrase les faibles ! Créons une organisation sociale qui les fasse se relever, se redresser et agir.
Le système détourne les intelligences ! Créons une organisation qui les fasse converger vers la production de bien utiles, intelligent, éthique.
Le système contraint ! Créons une organisation qui empêche la domination et produise de l’évolution.
Le système engendre de l’hostilité, de la passivité, de la dépendance ! Créons une organisation qui produise de l’entente, du désir d’agir, de l’autonomie.
Le sujet est tellement vaste qu’il est difficile de le cerner et commenter, c’est seulement ajouter un peu de sa pensée, mais en réalité, tout cela est extrêmement bien synthétisé dans l’entrée de ce blog.
Alors comment finir ce commentaire ? En disant simplement ceci : Personne n’échappe à sa condition psychologique, intellectuelle, personne n’échappe à la relation avec l’autre, personne n’échappe à sa conscience. On peut croire ou ne pas croire en Dieu, on peut croire ou ne pas croire en La Révélation d’Arès, mais ne pas croire en la pénitence est une erreur de fond, car il suffit de l’appliquer dans sa vie quotidienne pour en mesurer les effets.
Ainsi la pratique de la pénitence s’inscrit-elle dans une suite logique, celle d’une organisation qui ne produise plus de "casses individuelles" mais au contraire qui engendre des "réparations", des "prises de conscience", des "élévations de conscience". C’est aussi cela l’intelligence spirituelle.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Ce commentaire est, à mes yeux, d'importance, parce qu'on y trouve l'effort de lier la modalité rationaliste à la modalité spirituelle, ce qui est toujours un exercive difficile et cependant tout aussi inévitable que le fait que l'homme est tout à la fois chair et esprit, et même compliqué d'une âme s'il est pénitent.
Oui, "le système déshumanise !", mais cela n'est pas l'avis du quidam moyen que nous rencontrons dans la rue, auquel nous transmettons un appel apostolique, car pour lui le système ne déshumanise pas. Il le critique, il le vitupère, mais il l'espère réparable, transformable, perfectible, et c'est pour cela que, d'une part, de période électorale en période électorale le citoyen du système continue d'espérer que les nouveaux dirigeants feront des miracles, et que, d'autre part, il nous écoute sans nous suivre, parce qu'il n'en est pas arrivé au point où il croit nécessaire la voie du changement de vie intérieur de chacun que nous préconisons, parce que nous disons: Il n'y a pas de système établi dans l'Ordre de la Création.
Le système est une invention humaine, résultat : le monde, le Mal. Mais dans l'Ordre de la Création il n'y a pas de monde, il n'y a que des hommes et c'est l'état de chaque homme qui est important, comme c'est la terre, le terrain, non le cépage qui donne au vin sa qualité. Je vis à Bordeaux et je n'aime pas le st-Émilion, mais j'aime le Margaux, qui tous deux proviennent cependant du même cépage. Il y a peu je demandais à notre frère Rémy G., maître d'une pommeraie, quelle différence entre la Belchard et la Chanteclerc et il m'a répondu : "Il n'y en a pas, c'est la même pomme, mais c'est le terrain qui donne le goût !"
Si nous voulons donner du goût à la vie humaine, et lui donner une pérennité heureuse, il faut que l'homme change sa vie (Rév d'Arès 30/11). On passe ici du rationaliste qui dit : 'L'homme est l'homme, point final," au spirituel qui dit : "Non, l'homme n'est pas l'homme, point final. Le pénitent n'est pas du tout le pécheur qui dit: Tout homme est pécheur, alors péchons ! Point final. L'humanité du pénitent n'est pas le monde du pécheur." Les conséquences pratiques son incommensurables : Un monde de malheur peut devenir une très heureuse terre des hommes. C'est toute la perspective que dessine devant nous La Révélation d'Arès.
Tout cela dépasse les possibilités, pour ne pas dire les prétentions, de la science.
Je me permets de prendre un exemple, scabreux aux yeux de certains, mais que je crois un bon exemple: L'état d'Israël. En abrégé, rappelons que des frères et sœurs juifs voulaient depuis assez longtemps réinstaller au Moyen Orient l'Israël biblique. On les appelait Sionistes. La but visé était certes pratique: recréer un état, mais de fond spirituel. Des juifs pieux voulaient donc réimplanter sur les terres de l'ancien Canaan le peuple juif qui, 1850 ans auparavant, avait été chassé de son sol, puis dispersé dans le monde par les Romains entre 70 et 130 environ. C'est la guerre menée en Judée par Titus qui avait entraîné la plus forte dispersion du peuple juif à travers le monde. L'événement capital pour le judaïsme avait été la destruction du Temple qui avait transféré de facto l'autorité religieuse des grands-prêtres du Temple aux rabbins des synagogues. Beaucoup de Juifs furent vendus comme esclaves, d'autres rejoignirent les diasporas existantes où certains commencèrent à travailler sur le Talmud. Les Juifs étaient alors généralement acceptés au sein de l'empire romain. La shoah ou massacre des Juifs par les nazis donna, après la guerre de 1939-1945, aux Sionistes donna l'occasion de recréer Israël. Or là deux voies s'offraient au Juifs qui, venus de partout dans le monde, se préparaient à créer Israël: Ou bien se réinstaller en peuple pénitent, pratiquant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle, et respectant les hommes libres vivant déjà sur ce lieu, bref vivre dans l'amour avec ceux déjà là, ou bien chasser ces hommes libres, les Arabes, et s'installer à leur place. C'est malheureusement cette dernière alternative qui domina. Il y avait eu un combat éthico-spirituel important entre les deux concepts : une terre spirituelle ou une terre rationaliste et le rationaslime triompha (je résume). C'est exactement ce que nous ne voudrions pas en nous installant dans une petite unité humaine après la fragmentation de la masse, mais nous savons que les deux tendances se manifesteront à cette occasion. Donc tout peut rater ou inversement le Bien peut triompher si c'est la pénitence qui prévaut. Voilà une des raisons pour lesquelles il est souhaitable que la petite unité ou les petites unités des pénitents soi(en)t aussi petite(s) que possible pour éviter le le trop lourd contrepoids rationaliste.

19dec16 180C12
Cher frère Michel,
J'ai hésité à envoyer sur votre blog l'affiche que nous aurons dans notre vitrine pour les vœux du nouvel an, mais mon problème a été résolu parce que je n'ai pas compris comment procéder pour joindre une image. Je ne vois pas à quoi correspond l'adresse de l'image. Alors je vous l'envoie à votre adresse gmail.
Merci cher prophète du Très Haut, de nous ouvrir d'entrée en entrée la route vers la Lumière.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi (Isaïe 9/1).
J'associe ces dernières entrées à ce passage du prophète Isaïe ;
Je me sens de ce peuple qui habite le pays de l'ombre.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
Je m'associerai en pensée le 25 décembre, à vous et à tous mes sœurs et frères de l'assemblée de Toulouse, vous tous qui aurez le bonheur de prier ensemble
Je vous embrasse avec sœur Christiane
Madeleine T. de Bretagne-Sud
Bonne Année 2017 à Lorient

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Madeleine, pour cette affiche solaire ! Oui, c'est le soleil qui porte vos vœux. Tout à fait approprié. C'est le moment où les jours recommencent à s'allonger.
Je suis heureux que vous mettiez en évidence "la pénitence", car c'est l'axe sur lequel tourne toute La Révélation d'Arès. Cette affiche, de surcriît, explique clairement en quelques mots le sens de pénitence.
Nous sommes les héritiers de la marche vers la Terre Promise lancée par le grand libérateur, le prophète Moïse. La Terre Promise n'est pas spécialement Canaan, Canaan n'en étant que la première étape, puisqu'il faut bien commencer par quelque chose. La Terre Promise, c'est toute la Terre.
Pour nous la libération n'est pas ambulatoire et géographique, elle est spirituelle, intérieure. C'est la pénitence, mais sur le Fond, c'est la même chose. C'est cette libération que nous continuons d'annoncer au monde en cherchant les épis mûrs, c.-à-d. ceux et celles qui se joindront à l'Exode. L'Exode jamais fini. L'Exode qui ne finira qu'au Jour du Père (Rév d'Arès 31/8).
En atttendant ce Jour l'utopie de l'Exode, de la pénitence donc, nous nous efforçons par la mission de rappeler au monde, donc à la pensée contemporaine, le rôle d'utopie salvatrice que la pénitence accomplie représente. Ainsi la pénitence prend déjà valeur de refuge et ceux qui distinguent ce refuge dans le brouillard où nous plonge ce siècle de paillettes et de bruit, ceux que nous appelons épis mûrs, nous rejoignent-ils. Nous commençons de donner à des problèmes que les "solutions" matérialistes ne résoudront jamais un début de vraie solution. Je me souviens que Francis Bacon, l'auteur au XVIe siècle de "De dignitate et augmentis scientiarumn" qui fit de lui l’un des pionniers de la logique moderne, avait pris pour emblème un vaisseau toutes voiles dehors passant les Colonnes d'Hercule à la conquête du Nouveau Monde. Voilà qui me fait penser au vaisseau de La Révélation d'Arès qui fait de l'âme la voile (17/4) qui pousse l'homme vers le Salut, la Mer de Dieu. Notre démarche est la logique même : seul le Bien, produit de la pénitence, vaincra le Mal.

20dec16 180C13
2012, après avoir fait campagne pour le référendum initiative citoyenne aux législatives, je me remets en question, et je me dis ce référendum d'initiative citoyenne qui est appliqué en Suisse sous le nom de votation, ne me semblait pas du tout fondateur de vitalité. Le peuple peut prendre des décisions communes par référendum, dans un état moribond tel que me paraît la Suisse.
Si j'ai un désir, c'est que la société ait une grande vitalité. La vitalité pour moi et l'évolution permanente de l'être humain de sa naissance jusqu'à sa mort. L'humain peut passer de Charybde en Scylla rebrousser chemin repartir sur des nouvelles bases. Mais il faut que l'homme vive tout cela et ne se confrontre pas à des institution exerçant  leur censures, comme le font toutes les institutions étatiques actuelles, y compris la Suisse qui bride l'expérience humaine, et, pour reprendre votre expression, sous l'égide de la pensée unique, c'est-à-dire la pensée de l'État..
Si je mets l'évolution personnelle au sommet de tout, alors il faut comprendre que les lieux oú nous résidons, les relations que nous tissons sont en retrait par rapport à la nécessité d'evoluer, ou bien, autrement dit, sont au service de cette évolution. Cette société et que j'appelle demain il veut [?] aura pour maître-mot : la vocation l'aspiration, l'épanouissement. Et alors l'État n'est plus une administration uniformisante, elle ressemblerait plus à des groupements de citoyens égaux qui plancheraient sur comment accompagner au mieux le désir du plus petit, de l'infime jusqu'au génie, au visionnaire. Les sociologues et les pédagogues tisseront au mieux les infrastructures du destin individuel et spirituel avec les contingences de la vie civile, la justice, l'ėquité, le bien-être — C'est pour cela que je ne suis pas insensible à la réflexion de Stuart, j'ai aussi été très touché par la poésie sur les limbes du sociologue Luc Boltanski, antithèse de ce projet et de ce soleil qui s'élève sur un ciel de papier usé comme nous le suggère le frère Roger.
Je ne m'étendrai pas bien sûr sur les questions techniques. Mais évidemment la ressource première de cette sociétés et la possibilité d'organiser sa vie en libre association, selon les nécessités passagère de la vie. Car on a pas besoin de côtoyer les mêmes personnes à 20 ans à 30 à 40 ans, etc., à moins que l'on était [manquent des mots] tissaient des affinités particulières, de même on n'a pas besoin des mêmes infrastructures quand on a 5 ans, 10 ans, 15 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans... Je veux dire que notre vie ne doit pas être figée dans la pierre, d'une  résidence morne.
Alors c'était ainsi que je pensais au lendemain de ma campagne il y a 5 ans. Et aujourd'hui c'est dans la même entendement que je reçois votre réflexion sur les petites unités humaines, je veux œuvrer pour  qu'il [y ait] une transition plutôt qu'une débâcle, une tabula rasa de cette société moderne.... D'ailleurs c'est pour cela que je suis assez militants du revenu d'existence inconditionnel. Afin que chaque citoyen soit l'agent d'une nouvelle économie, qu'il aura lui-même pensée.
Fredéric H. d'Ile de France

Réponse :
La vidéo de Luc Boltanski parle de limbes, qui est une invention catholique, le lieu où étaient censés aller — avant que l'Église Catholique n'y croie plus — les enfants qui mouraient sans baptême. Il y a aussi des limbes coraniques, mais avec un sens différent. J'ai écouté le début de cette vidéo et quand je l'ai arrêtée après qu'il y fût question de "limbes des patriarches et limbes des enfants". C'est comme si vous m'aviez adressé une vidéo parlant de fées, de farfadets, de lutins, auxquels je ne crois pas ; ça ne m'intéresse pas. Mais je sais que ce n'est pas ce que croient mes frères catholiques ou musulmans ou autres qui les sauvera, mais la pénitence ou le bien qu'ils accompliront. Si j'ai affiché la vidéo que vous m'adressez avec votre commentaire, mon frère Frédéric, c'est parce que ça peut intéresser certains lecteurs de ce blog.
Ceci dit, mon frère Frédéric, chacune des petites unités qui seront issues de la fragmentation des grandes masses nationales adoptera le procédé de gestion qu'elle voudra. Il y en aura sûrement qui voudront celui que suggère votre commentaire. Il y en a même qui probablement voudront un roi. Libre à ceux qui y vivront de vivre sous un roi. Il y en a qui voudront un système démocratique tel que nous le connaissons aujourd'hui, d'autres une dictature, d'autres l'anarchie totale, etc. Pour ma part je ne pense qu'à celles où vivront les pénitents, celles qui n'auront pas pour "maître-mot : la vocation l'aspiration, l'épanouissement," comme vous le souhaitez pour vous-même, mais "la pénitence", c.-à-d. l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Et je vous remercie pour ce commentaire qui me donne l'occasion de re-préciser mon propre choix, qui est guidé par La Révélation d'Arès.
Quant à la votation, qui pourra survenir dans une petite unité quelle que soit son choix de gestion générale (roi, démocratie, anarchie, etc.), je ne crois pas, comme vous le croyez, que ce soit un procédé de "Suisse moribonde" ou de "Suisse qui bride l'expérience humaine." Je crois que c'est utile dans certains cas. Par exemple: "Voulez-vous qu'à l'école les petits garçons soient séparés des petites filles ou voulez-vous qu'ils soient ensemble ?" (dans mon enfance il y avait l'école des filles et l'école des garçons et je trouvais ça très bien, mais bon ! d'autres peuvent penser autrement), ou bien "Voulez-vous que la route du village de Trifoullis-les-Oies au village de Tintamarre-des-Gamelles soit à simple ou double voie ?" "Voulez-vous qu'on implante un aéroport à tel endroit ?" "Voulez-vous que le gestionnaire principal reçoive les habitants à  :  ⃞  8 heures,  ⃞⃞⃞⃞  9 heures,  ⃞  10 heures,  ⃞  11 heures, etc (cochez l'heure choisie) ?" "Voulez-vous renvoyer le gestionnaire principal ?" "Voulez-vous qu'on supprime la police ?" Ce sont des questions qui peuvent se poser dans des petites unités souveraines de 30.000 à 100.000 habitants comme c'est le cas dans les petits cantons suisses. Ce n'est évidemment pas possible dans des grandes masses nationales où les pouvoirs peuvent décider tout seuls des choses que la population n'approuve pas forcément.

20dec16 180C14 
"... l'humanité ne pourra le faire qu'en se constellant en une myriade de petites unités humaines comme l'Univers se constelle en astres sans rompre l'infinitude de la Création.» (entrée 176). Voici la comparaison que vous faîtes pour clore le sujet de la Délivrance. Mais elle peut permettre de conclure les autres entrées tout aussi pertinemment.
Voilà, à mes yeux, l'image qui exprime le plus explicitement et d'une façon toute poétique la nécessité de la création des petites unités humaines. Et cela, sans laisser croire que faire éclater les masses en petites unités soit promouvoir leur division, bien au contraire — L'humanité ne doit-elle pas être à l'image de l'Univers? Quand est-ce que l'humanité s'y reflétera ? (C'est un peu/beaucoup la question centrale que pose La Révélation d'Arès). Malgré l'abîme qui nous sépare de cette réalisation, j'ai confiance.
Le système (tout spécialement la "démocratie"), sous différents prétextes unificateurs, n'a jamais autant divisé les hommes qui ne savent même presque plus où se trouve le Bien, actif par nature, [par rapport a]u Mal, qui n'a besoin d'aucune aide pour être réactif — "Pour triompher, le Mal n'a besoin que de l'inaction du Bien". Bref, il suffit que le Bien devienne inactif pour que le Mal soit actif.
Oui, pour prendre du terrain, tout système n'a besoin que de l'absence de tout sens créatif.
Le système, respecte-il vraiment la diversité ? Bien sûr que non. Puisque son essence même est celle de la soumission autour d'une pensée unique. D'ailleurs, comme vous le dîtes justement en réponse 180C7 : "L'homme, en ce monde, n'a que la liberté que la loi du pays où il vit lui tolère. Rien d'autre."
Puis vous ajoutez une couleur très significative pour moi : "Et la loi du pays où nous vivons ne tolère pas que nous nous disions autre chose que Français, que nous refusions la Loi, que nous nous dispensions de payer l'impôt, que nous ne nous soumettions pas aux exigences de l'Administration, etc." Alors, oui, je réfléchis sur les limites du civisme du pénitent et je tente d'agir, pas à pas, "par les seuls et très minces canaux" que la patience et la prudence réclament face au système dominateur. Je crois que le pénitent se doit d'être sur tous les terrains (ou du moins ouvert à toutes les possibilités) qui pourront provoquer, "sans violence ni effusion de sang, le possible éclatement de la masse en petites unités confédérées."
Même si "l'amour et le bonheur ne dépendent pas de la dimension politisée, mais de la diversité libre du peuple" (entrée 176), pourvu que, de votre vivant, puisse se mettre en place notre refus de la Loi d'une façon matérialisée donc plus visible (bien que, selon moi, l'âme soit bien concrète aussi). Vous direz peut-être ici que vous déborderiez "le cadre prophétique" ?
Il est évident pour moi aujourd'hui que vous, prophète, vous ne forcez personne. Vous ne représentez donc pas un système. Vous incarnez la Création sous l'angle absolument prophétique.
Pourquoi donc, cette fois, n'avez-vous pas intitulé cette entrée : "Confraternité d'Économies de pénitents" ? Pensez-vous vraiment qu' "en pensant à cette Confraternité d'Économies je déborde le cadre de ma mission prophétique, je ne pense qu'au fait humain à son plus haut et plus noble niveau ... " ? (entrée 180) Si oui, alors c'est à ce niveau-là que nous différons.
Le fait prophétique n'est-il pas justement de penser au fait humain à son plus haut et noble niveau ?
Des petites unités constituées de non-pénitents (donc sans recherche du Bien) pourraient-elles coexister avec des " confraternités d'économies" de pénitents ?  
Ne l'avez-vous pas stipulé, parce que cela coule de source ? Ou bien peut-être est-ce parce qu'on ne peut pas faire l'économie de pénitents ?
Ce n'est pas au risque que mes propos soient pris pour mes propres idées, mais j'espère vivement que le sujet de l'Ha-Polone [Rév d'Arès xxxix/5-13] sera abordé par les commentateurs dans cette entré 180. Car, tout de même, Adam et Ève, de la tribu des Adames et des Haouahs, ne sont-ils pas représentatifs de la première tentative du Père dont vous relancez l'exode aujourd'hui ?
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Oh, frère Frédéric, ce n'est pas d'aujourd'hui que je "relance l'Exode des Adames et des Haouas". Comme je l'ai déjà rappelé, j'ai usé de l'image de l'Exode à l'origine même de l'ère arésienne, dès l'année 1975, c.-à-d. bien avant que vous deveniez vous-même un pèlerin d'Arès. On doit retrouver ici et là des tracts ronéotypés que j'utilisais quand j'ai commencé la mission tout seul à Bordeaux, sur lesquels figurait déjà le mot Exode précisant "Exode spirituel remplaçant l'Exode géographique". Mais à cette époque cette précision ne suffisait pas. Le mot Exode avait aux oreilles des Catholiques encore nombreux que je rencontrais une connotation juive et synagogale, qui les inquiétait. J'ai progressivement moins utilisé ce terme dans les années 80. Je le reprends aujourd'hui.
Vous me demandez : "Des petites unités constituées de non-pénitents (donc sans recherche du Bien) pourraient-elles coexister avec des " confraternités d'économies" de pénitents ?" Je réponds oui. Vous songez, je pense, aux pénitents conscient de répondre à l'Appel de La Révélation d'Arès, mais si je réponds oui, c'est parce que je songe aussi — comme le dit déjà, quoiqu'autrement, dans "Noux Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (appendice de La Révélation d'Arès édition 1995, dite bilingue) — à tous les pénitents inconscients qu'ils sont pénitents et qui, sans avoir jamais entendu parler de La Révélation d'Arès, sont des humains en recherche du même Bien (amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de tous préjugés) tout naturellement — puisque le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1) il me paraît normal que des individus retrouvent ce Bien naturellement au fond d'eux — ou pour des raisons philosophiques ou religieuses. Il existe notamment des mouvements humanistes athées et rationalistes très proches de nous Pèlerins d'Arès dans la quête du Bien. Quand nous sommes en mission, nous en rencontrons ici et là. Le bouddhisme, par exemple, me paraît être un humanisme brillant et pourquoi n'y aurait-il pas d'économies bouddhistes dans la Confraternité d'Économies ?
Comme je l'ai rappelé à François D. (180C5) La Révélation d'Arès relativise ; nous devons de même relativiser beaucoup de choses.

20dec16 180C15
Bonjour frère Michel,
Vous avez commenté une fois : "La Parole de Dieu est déjà en nous avant que nous la lisions. La lire la réveille en nous."
Nous sommes construits de la Parole de Dieu, chaque atome de notre être porte l'étincelle de cette Parole.
Quand nous faisons le Bien, c'est cette Parole qui s'exprime.
Chaque fois que nous lisons la Parole de Dieu elle nous porte selon des degré divers à travers la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès.
Mais pas seulement ! On y trouve inconsciemment les réponses que l'on cherche consciemment.
Prier (donc exister), c'est prononcer Ma Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6]. Dieu nous ramène toujours à sa Parole parce qu'Elle est notre existence même.
Voilà un grand pas dans la confraternité d'économies, le socle même de ces petites unités libres du harnais [Rév d'Arès 10/10] de tout pouvoir parce qu'il n'y a pas de pouvoir dans la Parole de Dieu si ce n'est celui de la Vie, de l'Amour, du Pardon et de la Paix.
Meilleurs salutations frère Michel.
Angel C.-D. de Genève (Suisse)

Réponse :
Bonjour, frère Angel. Merci pour votre commentaire.
Oui, nous sommes "construits de la Parole de Dieu" et c'est bien ce que veut dire, entre autres, La Révélation d'Arès par Le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1). Il s'agit, bien sûr, du Semeur de la Parole, de la Parole telle qu'elle est déjà en nous quand nous sortons du ventre de la mère (17/3) sans âme, même quand cette Parole n'est pas prononçable, quand elle n'est qu'un non-dit abstrus au fond du cerveau. C'est un aspect de choses très intéressant si l'on plonge en profondeur dans l'homme semé, quelque chose comme ce q'Henri Bergson appelait "l'hésitation du temps". C'est une vérité scintillante et ambigue qui semble aussi insignificante que ces guirlandes de Noël qui scintillent un peu partout en ce moment sans envoyer de messahe, juste des scintillements. Mais c'est un héritage des plus précieux. Ce sont des traversées d'idées pas très définies dans lesquelles on trouve "trouve inconsciemment les réponses que l'on cherche consciemment," comme vous dites, frère Angel. Cette Parole semée, c'est l'intuition de la Vérité, de la Vie, de Dieu. Voilà une des raisons pour lequelle, comme je le rappelle à Pascal L. (180C16), pour qui j'ai rédigé ma réponse avant la vôtre, il faut d'abord lire La Révélation d'Arès trois fois au moins d'une traite, sans s'arrêter à ce qu'on ne comprend pas, mais qu'on possède déjà au fond de soi sans s'en douter.
La Parole n'est-elle pas comme une rivière qui coule avant d'avoir un sens, qui du reste, s'il est trop intellectualisé, l'arrête de couler, ce qui n'est pas bon. Mais pour comprendre cela il faut comme vous avoir une forte intuition. Votre commentaire est un cri de votre intuition.

20dec16 180C16 
C‌her Frère Michel,
J'ai créé un site pour permettre aux lecteurs de La Révélation d'Arès d'en comprendre le sens en m'aidant de l'article "Nous croyons nous ne croyons pas" (Appendice de La Révélation d'Arès éd.1995), de michelpotayblog et de vos écrits dans "Et ce que tu auras écrit".
Je considère maintenant ce travail comme achevé, toujours améliorable bien sûr (la mise en page surtout), mais après vos derniers conseils aux groupes missionnaires de Paris sur la brièveté de notre approche de rue, je suis pris d'un doute.
Ce travail se prête-t-il à l’approche missionnaire que vous nous conseillez ?
"Nous croyons nous croyons pas" revu et nourri de vos écrits n'est peut-être pas une bonne idée mais peut-être en est-ce une bonne quand même.
Des gens lisent La Révélation d'Arès, attestent de son authenticité, mais n'en mesurent pas l'importance ni toute l'étendue. Je pense que ce n'est pas manipuler les gens que de leur donner tout de suite le sens du Message, libre à eux de naviguer de "Nous croyons nous ne croyons pas" à la Parole.
Les hommes qui approchent La Révélation d’Arès se méfient des intermédiaires sauf de celui à qui Dieu parle : Parole de Mikal Ma Parole [Rév d'Arès i/12], et encore ! vous écrivez qu’un grand nombre de pèlerins d’Arès (avec petit p) ne partage pas tout votre enseignement.
J’avoue que tout cela me dépasse un peu. Vous savez des choses que je ne sais pas et comme vous tenez et taillez la perche longue ou courte [Rév d'Arès xx/6], je vous fais entièrement confiance.
Je tenais à ce que vous soyez le premier informé de l’existence de ce site étant donné qu’il est question de vos écrits et aussi pour que son existence ne vienne pas contrecarrer la mission à laquelle vous participez. Après, je me mettrai en relation avec mes frères et sœurs de Bretagne s’il y a lieu pour son utilisation.
Concernant le site, je me suis posé la question du bien fondé de la rubrique "Questions de rue". Cela peut sembler hors de propos. Après réflexion, je l’ai trouvé malgré tout indispensable pour faire le lien entre votre enseignement et ce que le missionnaire en dit dans la rue. Si les réponses aux questions de rue déplaisent aux frères de Bretagne qui ne s’y retrouveraient pas, je les retravaillerai avec des frères.
J’espère que tout ce travail n’aura pas été fait en vain. Je tiens à remercier Loretta pour la relecture et Ghislaine. Voici le lien :
http://des-pelerins-ares-bretagne.com/
Je vous embrasse fraternellement,
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire, qui annonce la mise en place sur l'Internet d'un site de votre composition, que vous avez intitulé "Des Pèlerins d'Arès en Bretagne", dont l'objectif est d'expliquer le sens de La Révélation d'Arès, de la pénitence qu'elle invite l'homme à accomplir, du sens de l'action missionnaire qu'elle promeut : la Moisson de tous les épis mûrs, dont le petit reste d'apôtres à grand besoin.
Vous avez accompli là un travail considérable. J'en suis ému et heureux, parce que ce travail est en soi un acte de foi, mais pour le moment, je ne peux donc pas vous dire maintenant ce que j'en pense. Je suis un homme toujours surchargé de travail en fin d'année et je n'ai malheureusement pas le temps de lire ce site en détail. Il y a beaucoup à lire.
Je me permets seulement de faire une remarque. Ayant commencé de lire la page d'accueil intitulée La Révélation d'Arès, je suis tombé sur cette phrase :
"La lecture de La Révélation d’Arès demande un certain investissement personnel pour la comprendre. Son témoin, Michel Potay, appelé Frère Michel, recommande à ceux qui découvrent La Révélation d’Arès de la lire au moins trois fois. Le lecteur attentif comprend que la solution est en soi."
C'est faux. Je n'ai jamais recommandé de la lire au moins trois fois, mais je dis : "Vous la lirez toute votre vie. Tous les jours vous en lirez une partie, petite ou grande. Pour ma part je l'ai lue des milliers de fois et aujourd'hui encore, après quarante-deux ans, j'apprends des choses nouvelles de cette lecture."
Cependant, je me doute, mon frère Pascal, que vous voulez dire, ce que je recommande en fait : "N'entrez pas dans La Révélation d'Arès en l'étudiant, parce que quand Jésus puis le Créateur me parlèrent à Arès en 1974 et 1977, ils me la dictèrent d'une traite sans se soucier de ce que je comprenais ou ne comprenais pas sur l'instant. J'étais comme un enfant auquel ses parents parlent. Il ne comprend pas tout ce qu'ils lui disent tout de suite, mais c'est ainsi qu'il apprend à parler. Lisez La Révélation d'Arès d'une traite trois fois au moins avant d'en commencer l'étude. Vous aurez ainsi une vue d'ensemble absolument nécessaire, car tout se tient dans cette Parole."
Ce site est vénérable, il est bon de le laisser sur l'Internet, mais, bien sûr, s'il contient des erreurs ou des approximations qui pourraient troubler, il faudrait les corriger. Je ne suis pas pour le moment capable de procéder à une lecture complète et attentive de ce site, mais certains frères ou sœurs qui ont plus de temps que moi pourraient déjà vous donner leur avis et vous faire des suggestions..
Je vous souhaite, mon frère Pascal, des bonnes fêtes de Noël en famille !

21dec16 180C17 
Vous avez consacré 1 minute 45 d'écoute d'une vidéo qui dure 1h39, et ce que vous en dites est totalement hors sujet.
Cette réaction est similaire à celle des hommes de la rue, qui au mot pénitence tournent les talons, en s'exclamant : "Les clous, les chaînes, la mortification tous ces trucs de maso, c'est pas mon truc !" Il vous aurait seulement fallu écouter cette vidéo trois minutes de plus pour commencer à comprendre de quoi il s'agissait. D'abord elle ne parle pas de religion. Mais elle parle des limbes redescendu sur terre dans notre monde physique, et pas celui des farfadets. Les llmbes sont avant tout la manière où nous sommes traités par les institutions que vous dénoncer donc cela concerne le Messages d'Arès. Je cite :
"selon Boltanski les limbes terrestres sont tous ces lieux d'attente. Où se laissent préfigurer de futures sélections .Qui seront les étudiants sélectionnés de demain, les futurs patients soignés, les chômeurs réintégrés dans le monde du travail, les étrangers bénéficiant d'un titre de séjour... Sommes-nous justifier socialement,? Sommes-nous justifiés si nous ne sommes pas sélectionné ? Si nous sommes sur liste d'attente voir sur aucune liste, sujets surnuméraires ?... Comment vient-on se découvrir d'une existence en stand bye. Toutes les épreuves auquel sont soumis les sujet d'aujourd'hui sont-elles justes ? quoi l'ordre social existant ne permet pas aux membres de réaliser pleinement des potentialités constitutives de leur humanité ?"
C'est sûr de tel question que mon inspiration démocratique se fonde.
5 minutes 45 et le sujet est dit. Il vous aurait fallu certainement autant de temps pour expliquer ce qu'est la pénitence selon le point de vue arésien. Et combien d'épis murs sont partis au bout d'une minute 45 secondes comme vous l'avez fait ?
Après avoir écouté ces 5 minutes 45 le message essentiel de cette vidéo vous aurez compris pourquoi la Suisse comme les autres États du monde  sont des  hyper-structures moribondes, des limbes terrestre. J'ai beau être pour le référendum d'initiative citoyenne ou la votation je m'attriste de l'État inhumain dans lequel celle-ci sont délibérées. Toute cette somme de suffisance qui est certainement la chose la mieux partagée, pour se prononcer sur la possibilité de construire des minarets ou d'agrandir votre espace de prière a Arès (cela aurait pu être aussi un sujet de votation) ont-ils vraiment pris en compte la vocation d'inspiration l'épanouissement de l'être humain ?
En quoi ces trois mots ne correspondent pas aux perspectivex du message aresien ? Ne sont-elles pas spirituellement existentielles ?
Ne faut-il pas restaurer la Vie ici-bas avec un grand V ? Bon ! Même si je ne suis pas Pèlerins d'Arès, je pense que ces questions peuvent très bien être arésienne. Les trouvez-vous encore hors sujet ? En tout cas, ce différend explique ma solitude. Que j'espère encore passagère
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Je pars en voyage de mission tout à l'heure et ce matin à 6h30 j'ouvre mon ordinateur pour y voir s'il y a quelque urgent message. Je trouve votre nouveau commentaire qui se plaint que je n'aie pas écouté la vidéo que vous m'avez adressée vers 20 heures après que j'eus éteint mon ordinateur hier soir.
Vous pensez que je n'ai pas écouté suffisamment la vidéo pour en comprendre le fond et me trouver, comme vous l'avez été vous-même, saisi par la vérité profonde qui en émane. Parce que je ne pars jamais du principe que j'aurais raison en toutes choses de la terre et de l'humanité et parce que j'écoute beaucoup mes frères humains, j'ai donc pris non 5 minutes 45 secondes, comme vous me le conseillez, mais 10 minutes pour écouter attentivement sans préjugés le présentateur d'abord, puis Luc Boltanski lui-même commençant sa conférence, mais je n'ai rien entendu qui me convainquît plus que je ne devrais l'être déjà que "la Suisse comme les autres États du monde sont des  hyper-structures moribondes, des limbes terrestre."
Pensez-vous que si j'ai parlé des cantons historiques suisses comme des états souverains capables de fonctionner en autonomie pratiquement, c'est parce que je suis admiration devant eux ? Je n'ai jamais dit que je les admirais, mais que j'avais eu sur place la preuve que dans un monde moderne on peut vivre pratiquement en petites unités humaines confédérées. Ceci dit, j'ai évidemment bien conscience que les petits cantons historiques suisses sont malgré tout politiques et, comme je suis aussi apolitique que Dieu peut l'être et que je ne vois pas la socialité comme les hommes la voient politiquement, j'ai bien conscience que dans ces communautés humaines de la Suisse centrale la politique est comme la religion une façon de fonctionner qui doit disparaître pour laisser place à la gestion, car les gestionnaires ne possèdent pas sur les hommes les pouvoirs que se sont alloués les politiques et, de plus, ils sont révocables à tous moments. Je vous dis tout simplement : Non, une écoute attentive de dix minutes de la vidéo ne m'a rien appris que je ne sache déjà et qui m'ait encouragé à entendre toute cette conférence, qui est longue.
Vous me dites que ma négative "réaction est similaire à celle des hommes de la rue, qui au mot pénitence tournent les talons, en s'exclamant : "Les clous, les chaînes, la mortification tous ces trucs de maso, c'est pas mon truc !" Cela, nous le savons, mon frère Frédéric. Mais c'est un tout autre sujet, sur lequel je n'ai pas le temps m'étendre ici et qui de toute façon n'est pas le sujet. Je tiens quand même à prendre quelques instants pour vous dire ici que vous avez raison. Voilà pourquoi je pense que, quand nous parlons aux gens de la rue, il n'est probablement pas  très propice de les laisser penser que nous nous efforçons seulement de répandre une idéologie ou une doctrine (il en existe déjà tant et tant, qu'il nous est impossible de connaître toutes). Je pense que nous ne devons pas craindre de dire carrément au Nom de Qui nous parlons : "Dieu (ou le Créateur, etc.) est venu parler parler aux hommes à Arès en 1974 et 1976 et il les encourage à entrer en pénitence pour s'éviter les malheur du péché des péchés qui nous menacent." Si les gens considèrent ou bien que Dieu n'existe pas et ça ne les intéresse pas, ou bien que l'idéologie que répand Dieu n'est guère supérieure aux centaines d'idéologies humaines, ils tournent les talons, comme vous dites. C'est d'ailleurs bien ce qui se passe en général. Mais ce que nous recherchons, ce sont les épis mûrs, rares, les pénitents potentiels qui eux peuvent alors réagir positivement et tendre l'oreille.
Ceci dit, je vous laisse, car je dois finir de me préparer, mettre mes bagages dans la voiture et filer. Je ne reprendrai le fil de ce blog que sur mon portable en voyage, dans quelques heures.

22dec16 180C18
Je lis votre blog de temps en temps. C'est probablement un de ceux (parmi ceux pas très nombreux que je connais évidemment) des plus intelligents et/ou des plus vivants, mais tout ça tourne autour d'une utopie, en tout cas autour de votre intuition, qui est une intuition intéressante, mais qui n'est rien de plus qu'une intuition. Vous ne pouvez pas entraîner beaucoup de monde sur une intuition vers des lendemains qui chantent !
Je trouve que vous parlez de choses religieuses surannées avec un sens pertinent de l'actualié et sans nul doute de la provocation. Vous êtes un provocateur-né très doué. Il est de ce fait inévitable que vous ayez des partisans et des lecteurs qui, comme moi, trouvent dans vos entrées et vos réponses aux commentaires du grain à moudre.
Quel que soit le sujet dont vous traitez, vous l'abordez rarement de face, vous le maquillez de propos attribués au Logos, que vous développez avec un très habile art de la cohérence. Votre intelligence de la langue ne fait aucun doute. C'est d'ailleurs là qu'il y a beaucoup à puiser chez vous.
Vous croyez ou vous faites semblant de croire à une "recréation" du monde ex-nihilo comme dans la Genèse, mais cette fois-ci par la baguette magique de ce que vous appelez la pénitence. Tout-à-coup, selon vous, l'aube d'un Jour (la maluscule est de vous) se lèvera sur un autre monde et tous les morts ressusciteront. Si je ne vous accordais pas le mérite de donner un peu d'espoir aux hommes, je dirais : Vraiment, vous vous foutez de la gueule du monde.
Le monde va inexorablement vers une chute en avant — c'est peut-être ce que vous appelez le péché des péchés — et vous le savez. Vous ne vivrez pas plus après l'arrêt de votre cœur que vous ne viviez avant de sortir de l'utérus. C'est comme dire que l'humanité vit sur des intuitions, c'est-à-dire des illusions.
J. O.

Réponse :
Ah ! "les lendemains qui chantent" de Paul Vaillant-Couturier, dans un texte fameux qui, si ma mémoire est bonne, avait pour titre "Jeunesse". Paul Vaillant Couturier, que mon père avait bien connu, fut un des fondateurs du Parti Communiste et rédacteur en chef de "L'Humanité". Il vint déjeuner chez nous en 1936 ou au printemps 1937 ; j'avais sept ans, je n'ai pas personnellement souvenir de lui. C'est ma mère qui m'a parlé à trois ou quatre reprises de la visite que nous avait rendu Paul Vaillant-Couturier. Qu'on soit ou non communiste, on ne peut que dire de lui en s'exclamant : "Quel grand bonhomme !" Il mourut subitement en octobre 1937.
Ceci dit, je vous rappelle que rien de ce que je dis ici ne part d'une "intuition". Tout part d'un Message du Créateur que j'ai reçu surnaturellement, de Jésus éternisé en 1974 et du Maître de l'Éternité lui-même en 1977, intitulé La Révélation d'Arès. Si vous lisez mon "blog de temps en temps", vous devez bien rencontrer ces mots très fréquemment. Pourquoi ne citez-vous pas La Révélation d'Arès ? Pour ne pas avoir l'air jobard ?
Je me demande bien ce qu'un commentaire comme le vôtre a à voir avec la raison. Si je suis (vous ne le dites pas, mais le contexte de vos lignes le dit) un imposteur ou un simple marchand d'espoir, et si je suis, comme vous dites, un homme avec "un très habile art de la cohérence", ne pensez-vous pas qu'avec "l'intelligence de la langue" que vous m'attribuez j'aurais trouvé autre chose que La Révélation d'Arès et la pénitence, deux choses qui ne pouvaient dès le départ qu'être très difficiles à faire accepter ?
Simone de Beauvoir écrivit : "On ne naît pas femme, on le devient." Je ne vais pas, en la citant, reprendre la vieille bataille entre inné et acquis, mais je vais dire qu'en ce qui me concerne, c'est l'inverse, parce que le Père me fait dire par Jésus en 1974 : Avant que tu n'entres dans le ventre de ta mère, Je t'avais élu (Rév d'Arès 4/3). Toutefois, jamais, absolument jamais je n'avais eu le moindre soupçon, la moindre intuition, dites-vous, que j'étais né pour être juste prophète un jour (Rév d'Arès xxxvii/2). Cela m'est arrivé comme une tuile sur la tête en marchant dans la rue, comme quelque chose de complètement inattendu, et pire, comme quelque chose pour quoi je n'avais vraiment pas, mais alors pas du tout, été préparé. Je fut athée jusque dans les années 60, puis clerc de l'Église Orthodoxe, mais même dans cet état, quoique pieux et homme d'église, j'étais pragmatique, je n'étais pas du tout ce que j'allais devenir. Je ne me "fous pas de la gueule du monde" le moins du monde. Je suis l'authentique témoin d'un Messager du Père en 1974 et du Père Lui-même en 1977. Je ne suis pas un homme d'intuition. Je suis l'homme d'une mission précise que j'ai reçue de mon Créateur. Je vous encourage à lire La Révélation d'Arès et à croire à ce qui m'est arrivé.

22dec16 180C19
Bonjour Frère Michel,
votre entrée sur les confraternités me réjouit, parce qu'elle m'évoque les confraternités qui existent en Corse et qui reviennent au goût du jour.
Bien sûr, ces associations d'hommes par corps de métiers,étaient plaçées sous la protection d'un saint (La Révélation d'Arès n'avait pas encore eu lieu) mais chacun donnait, de sorte qu'une caisse commune était constituée permettant de subvenir par exemple aux besoin d'une famille éprouvée par un deuil ou de faire que nul n'avait à se soucier des frais occasionnés par un enterrement.
Merci, Frère ainé [Rév d'Arès 16/1], de nous ramener à l'essentiel
Marie-Paule G. de Lorraine

Réponse :
Vous êtes donc d'origine corse. Je vous croyais d'origine italienne.
Merci, ma très chère sœur Marie-Paule, pour ce commentaire qui nous rappelle l'existence des confréries d'autrefois qui d'ailleurs n'existaient pas qu'en Corse. On les trouvait un peu partout, y compris dans l'Islam (confréries soufies).
Mais il s'agit pour nous de parvenir à des confraternités d'une tout autre dimension que la dimension de la charité. Nous devons donner aux futures confraternités d'économies, c'est-à-dire aux confraternité des futures petites nations souveraines les nations reviendront vers Moi, d'autres nations se libéreront (Rév d'Arès 28/21) — la consistance totale communautés humaines de pénitents, d'hommes et de femmes qui cessent de pécher, même vêtus pour la fête, parfumés, chantant au son des flûtes et des trompettes (30/11).
Pour cela, ma chère sœur Marie-Paule, nous avons besoin de vous comme apôtre pour moissonner dans ce monde obscur et ironique les pénitents qui contribueront avec nous à changer le monde (28/7.

22dec16 180C20
J'espère, bien cher frére Michel et bien chére sœur Christiane, que vous avez fait bon 😋 voyage.
Tout comme je serai avec vous, bien des sœurs et des fréres de la grande assemblée seront probablement avec vous en pensée et dans leur cœur, ce Dimanche 25 Décembre lors de la priére que vous ferez avec l'assemblée de X.
"Économie dans confraternité d'économie, c'est l'économie au sens primordial, l'art de bien gérer, d'administrer une société. Confraternité ! La confédération fraternelle d'un nombre indéfini de petites économies associées dont chacune conserve sa souveraineté totale, ses choix de vie collective, sa manière de se gérer." 😄
Depuis bientôt quarante années, des petites assemblées de confédérations fraternelles se sont formées doucement dans notre petit pays de France. Elles travaillent dans ce partage fraternel afin que chacun(e) installe la pénitence arésienne dans les cœurs de ses membres
Grâce à Dieu, qui vous a parlé d'humanisme et de spiritualité en 1974 par le prophète Jésus, et grâce à notre Créateur de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] qui vous a parlé directement à Arés en 1977, cette fois, la misérable troupe de prophètes que nous sommes "fera l'infaisable : Un monde d'âmes et d'amour."
Soyons le reflet de cette confraternité d'économies qui donnera envie peu à peu à de nombreuses confraternités d'économies de trouver l'énergie d'aimer, de pardonner, de se libérer de leurs préjugés et de leurs peurs, de faire la paix avec tous leurs fréres et sœurs humains et de vivre dans la paix gràce aux confraternités d'économies universelles qui provoqueront le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8). Alléluia 🙌
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Oui, nous avons fait bon voyage. Merci de vous en souciez, ma sœur Patricia. Mais nous ne sommes pas à X. Nous n'y serons que dimanche.
Je profite de cette réponse pour vous souhaiter ainsi qu'à votre famille et à tous les frères et sœurs de votre région et de votre mission un Bon Noël 2016 !
Il y a quelque chose de vraiment pas ordinaire chez nous Pèlerins d'Arès, c'est que pour nous le fait de vieillir — et vous vieillissez ainsi que votre époux Roger comme je vieillis moi -même — ne nous rapproche pas de la mort, mais au contraire nous en éloigne, nous rapproche de la vie. Si nous sommes pénitents, nous savons que nous nous en sortirons. Combattre le péché en nous, c'est nous donner la vie, qui deviendra un Jour la Vie, c'est nous permettre de mordre à belles dents dans la vie dès maintenant. Alléluia avec ce petit bonhomme qui, de joie, agite les bras en l'air 🙌, que vous avez glané je ne sais où.

22dec16 180C21 
Cher frère Michel,
Je vous remercie pour ce texte attendu qui, sans aucun doute, en inspirera beaucoup parmi nous, et nous permettra d'améliorer notre mission. J'aime beaucoup cette phrase : "L'effort de rénover la liberté (10/10) et la dignité (xxxiv/13, 18/3, 28/15) de l'homme s'exercera en toute circonstance en opposant l'immense souplesse de l'amour au raide formalisme grandissant de la pensée unique prétendument démocratique, qui menace l'humanité de paralysie et d'esclavage."
En lisant et relisant votre texte, je me souviens de ce vous avez dit plusieurs fois récemment et qui me semble essentiel lorsqu'on réfléchit à ces petites unités ou économies : l'évolution spirituelle devra précéder l'évolution sociale — et non l'inverse.
Autrement dit, si je vous ai bien compris, il ne s'agit pas de d'abord "casser" nos grandes masses puis fonder de plus petites unités où nous nous mettrions à vivre en pratiquant la pénitence, mais bien de pratiquer la pénitence sans relâche et de toutes nos forces au sein des grandes masses actuelles, afin que, le jour où celles-ci éclateront (sous une conjonction d'effets), de nouvelles "lois" sociales découlent naturellement de notre pénitence et orchestrent notre vie en petites économies.
Dans cette attente, le couple et la famille, en premier lieu, mais également les équipes de travail, les diverses associations, groupes, etc auxquels nous appartenons pour certain(e)s, sont autant de "mini-économies" au sein desquelles nous pouvons et devons pratiquer le Bien et (ré)inventer des fonctionnements régis par l'amour, le pardon, la liberté, la paix, l'intelligence du cœur.
Je vous souhaite ainsi qu'à votre épouse de belles et chaleureuses fêtes de fin d'année.
Caroline G.du Finistère

Réponse :
Je suis très touché, ma sœur Caroline, par ce commentaire. Je vous retourne mes souhaites chaleureux de bonne fêtes de fin d'année pour toute votre famille !
Vous avez vu juste, parfaitement juste, ma sœur Caroline. Il faut commencer par installer la pénitence avant de réunir les pénitents en petites économies elles-mêmes unies en confraternités.
C'est d'ailleurs ce que nous faisons.
Ce qui m'émeut dans votre commentaire c'est que vous semblez ici vous déclarer comme si vous n'aviez pas compris cela auparavant. Or, je suis sûr que les pénitents d'abord et les économies de pénitents beaucoup plus tard, vous l'aviez depuis longtemps compris. Mais, en vérité, nous en sommes tous, comme vous, à nous découvrir pénitents tous les jours, même quand nous faisons pénitence depuis longtemps comme moi. Alors, mettez un clavier sous les grosses pattes poilues d'un(e) barbare et vous comprenez pourquoi vous entreprenez chaque matin de vous dire nouveau dans la pénitence, à être embarrassé à écrire que vous n'êtes rien, rien qu'un pécheur ou une pécheresse crasse, qui ne sait pas très bien où il ou elle va !
Du fond de notre péché nous les barbares nous nous souvenons que nous serons sauvés... Eh oui, nous nous souvenons (présent) que nous serons sauvés (futur), que j'appellerais déconcordance des temps, mais qui veut dire qu'au fond de chacun de nous dort l'Adam d'avant son mauvais choix et d'après sa pénitence. Nous portons en nous les germes de la métamorphose que nous accomplissons et par là nous disons que nous sommes déjà, d'une certaine façon, des métamorphosés. Métamorphosés sans l'être. La question n'est pas de croire que nous pouvons changer mais d'être des changés déjà quoique devant sans cesse et chaque jour changer. Fausse sottise que cela ! Il faut être Pèlerin d'Arès pour comprendre cela : la présence du passé, du présent et de l'avenir en l'homme, à quoi nous pouvons ajouter la présence du Créateur même. Chacun de nous est vraiment un Tout.

23dec16 180C22
Dans votre entrée vous nommez la socialité dans une réponse, mais vous n'en parlez pas en détail. en détail. Que sera la société, le caractère social (socialité) de ces petites économies que vous préconisez ? Je parle surtout de rapport employé/employeur ? Capitaliste ? Communiste ? C'est très important. Je dis même que c'est capital. S'il n'y a plus de politique pour gouverner la population, il n'y a plus de patron pour diriger une entreprise. Ça me paraît logique.
La rue chante (animé)Régis L. de Picardie

Réponse :
Libres, y compris libres de choisir la socialité de leur choix, de leur travail, etc., seront les membres de chaque économie souveraine ou petite nation souveraine. Si le consensus en vigueur dans telle petite économie ne convient pas à l'un de ses membres, il sera toujours libre d'aller vivre dans une autre économie dont le mode de vie consensuel lui conviendra mieux.
Pour l'heure j'expose seulement la grande idée de base, à savoir que la fragmentation d'une grande masse masse nationale politisée en petites économies souveraines ramènera l'humanité à des proportions collectives à la portée des yeux, j'entends par là des capacités de connaissance et compréhension, de chacun des membres de la collectivité. Autrement dit, les membres de chaque petite économie souveraine se connaîtront plus ou moins, ce qui est inverse de ce qui se passe dans une nation comme la France, dont chaque citoyen connaît plus ou moins les gens de sa localité, si elle est petite, ou des villages environnants mais ne connaît pas ses concitoyens au-delà. Il n'en connaît que les discours, quand ceux-ci sont diffusés, ce qui n'est pas le cas de tous les discours. À preuve, le frère Michel qui a un message pour l'humanité, que les grands media se refusent à publier.
Vous parlez du  "rapport employé/employeur". Un employeur est un producteur, un producteur de produits ou de services et, même dans l'humanité aux libertés et opinions mieux réparties et coordonnées à laquelle je pense ici, humanité dont les choix, seront plus justement circonscrits, mais humanité de chair autant que d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7), où le travail concernant la chair et l'esprit restera une activité matérielle même dans une société de pénitence concernant l'âme. Même dans une telle humanité, il demeurera que le travail qui produit ou qui fournit un service sera dépendant de la valeur matérielle ou financière du produit ou du service et donc, pour parler autrement, le marché, qu'il soit géré par l'argent ou par le troc, restera le moteur du travail et du développement. Le marché sera différent d'une économie à une autre, et même très différent selon l'emplacement de l'économie dans le monde. Les humains n'obéiront pas qu'à leur portefeuille, encore que l'avidité du portefeuille sera variable, voire très variable, selon que telle ou telle petite économie souveraine sera d'aspiration matérialiste ou d'aspiration pénitente. La socialité intérieure à chaque économie suivra forcément ces fluctuations entre économies. Dans certaines petites économies il y aura des employeurs indépendants, dans d'autres des coopératives, dans d'autres un système d'économie distributive, etc. C'est un problème aux solutions très variables auxquelles des hommes avisés dans ce domaine réfléchiront dans chaque petite économie selon les aspirations de sa population.
Je ne dis pas que les populations des petites économies seront sans problèmes ; la fin des problèmes sera ce qui suivra le Jour du Créateur (Rév d'Arès 31/8) et ce n'est pas le sujet ici. Je dis que ces problèmes seront plus facilement et plus justement résolus dans des petites économies autogérées que dans les grandes masses où une seule loi-résolution est censée résoudre un problème qui a en fait des résonances et des conséquences très variées sur une population pléthorique et disparate. Dans les grandes masses un problème, qui peut engendrer un bonheur ici, un malheur là, reçoit une seule solution pour une population qui en attendrait plusieurs. La loi-olution est donc fausse mais unique et son "bienfait" est vanté par une énorme propagande managériale ou gouvernementale répandue par les media et imposée à ceux de la masse qui n'en veulent pas et qui n'a d'autre solution que de s'incliner, désespérée. J'ai bien l'espoir que la préconisation de la fragmentation ou de l'éclatement des grandes masses en petites unités autogérées réussira à percer à travers la propagande  énorme répandue par les écoles, les media, etc., propagande qui se poursuit sans relâche et sans honte pour vanter le "bienfait" de la politisation de la masse.

23dec16 180C23
Bonjour frère Michel,
(...)
Alors, ce matin là, nous partons de bonne heure en direction de (ville du Sud de la France) pour participer (en) décembre. Nous connaissons la ville pour y avoir tenu un stand dans un salon (...). Tout doit être prêt pour 10h. Aussitôt arrivés, nous aménageons notre emplacement réservé. Nous avons imprimé une grande affiche de Noël (affiche d'une vitrine du local parisien) et nous avons préparé des petits flyers "spécial Noël" que nous distribuons à tous les exposants pour nous présenter. Les jours suivants, quelques participants profiteront d'une période d'accalmie pour venir voir notre petite vidéo sur l'ordinateur.
Des conférences et des ateliers se sont succédés durant tout le salon. Pendant trois jours, nous avons accueillis les visiteurs et présenter La Révélation d'Arès à un public finalement plus nombreux que ce que l'on prévoyait (la prédiction n'est pas une science exact !). Notre mission a même été bien au delà de nos espérances puisque nous avons vendu une quinzaine de livres. Le salon (...) s'est terminé par notre conférence-présentation de La Révélation d'Arès. Après une brève introduction, nous avons projeté la vidéo sur le mur de la grande salle. Elle a eu un bon impact et mis en émois quelques personnes. (...) Nous pouvons être satisfaits du résultat, d'autant que la majorité des personnes sont venues spécialement pour cela.
Avec Christian, Paul, Arièle et moi, nous formons maintenant une petite équipe bien rodée pour les salons (de la vaste région Provence-Côte d'Azur). Rémy, pris par son travail, nous a rejoint le dimanche et le lundi.
(...) Ce fut un beau salon. Certaines personnes sont venues de loin (un livre repartira au Canada) et les rencontres et prises de contacts ont été enrichissantes et fortes en émotions. C'était un public très attentif et intéressé.
Nous vous embrassons bien fraternellement avec sœur Christiane,
Avec vous dans la prière, la pénitence et la moisson.
Arièle et Philippe C.

Réponse :
Ce message n'est pas un commentaire, il ne concerne pas l'entrée 180, mais je l'affiche, parce qu'il témoigne du dynamisme de notre mission spirituelle en France.
Je suis désolé d'avoir "censuré" votre message. Je l'ai fait par prudence (Rév d'Arès 35/10), pour que les lecteurs de ce blog aient quand même une idée de l'activité de notre mission dans le Sud de la France et ailleurs. Cette prudente rétention d'information est un crève-cœur pour moi comme pour vous, je sais, mais nous savons maintenant que le présent blog est également lu, et lu attentivement, par nos ennemis et nous avons eu la preuve que des salons, des foires, des marchés, des symposiums, des meetings, etc., ont soudainement refusé la participation habituelle de notre mission après que des pressions aient été exercées sur leurs responsables pour nous empêcher de participer.
Il paraît incroyable qu'un message comme le nôtre, qui est tout le contraire d'une propagande sectaire, qui rappelle les bienfaits de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés, gêne des milieux religieux, politiques, philosophiques, maçonniques, etc., mais certains se font une devoir d'entraver notre mission publique. Ça a été notamment le cas dans certains Salons du Livre auxquels nous participions et qui nous ont subitement fermé leurs portes après les interventions de personnes ou d'organisations influentes qui s'emploient à nous barrer la route apostolique partout où ils peuvent.
Je suis très heureux que ce salon ait été pour vous un succès. Merci au Nom du Père.

23dec16 180C24 
Vous vous employez à une destruction de la politique. Croyez-vous que c'est là la mission que vous aurait confiée Dieu ? Assurément non, parce que tout pouvoir vient de Dieu. C'est biblique.
La "fragmentation" des grandes nations en petits cantons de type suisse va tout juste servir aux ambitieux à se faire les maîtres des économies (ou organisationsà confraternelles dont parle la présente entrée. Ceux qui font aujourd'hui carrière politique dans les grandes masses comme députés ou conseillers régionaux ou ministres, etc., vont se faire les gestionnaires des petites nations et n'en seront pas moins, sous d'autres noms, des pouvoirs venant de Dieu. Et les citoyens de ces confraterniés d'économies n'auront plus qu'à se révolter exactement comme les citoyens des grandes masses nationales.
J'ai même peur que ce que vous appelez les "grandes masses politisées" qui ont suscité au cours de l'Histoire des résistances farouches débouchent cette fois-ci sur une soumission de petites populations qui vivront en pénitence dans l'obligation d'aimer, de pardonner, de ne pas juger leurs "gestionnaires" abusifs.
Les populations, grandes ou petites, seront toujours paralysées par le concept basique et inévitable de la relation entre administrés et administrateurs.
Vous oubliez l'instinct de compétitivité entre hommes, qu'ils soient pénitents ou non. Vos petites économies confédérées ne seront pas sans problèmes !
Séverine X. des Charentes

Réponse :
"Tout pouvoir vient de Dieu," dites-vous ? Vous tirez cette idée de la Bible, en effet. Paul de Tarse a écrit : "Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne pas de Dieu et celles qui existent ont été constituées par Dieu. Si bien que celui qui se rebelle contre l'autorité se rebelle contre Dieu" (Épitre aux Romains 13/1-2). Mais si vous avez lu La Révélation d'Arès, vous savez que Dieu nous met en garde contre les opinions de Paul, qui ne sont pas la Parole du Père : Tu ne prendras pas pour Ma Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres et celle de leur descendance qui leur a forgé des couronnes et qui s'en est coiffée (16/12), ainsi que : Tu écarteras les livres d'hommes, ceux de Pierre, de Paul, d'at-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété (35/12). De sorte que nous Pèlerins d'Arès ne nous conformons pas aux écrits de Paul.
Ceci étant dit, vous n'avez pas tort quand vous m'invitez à ne pas oublier "l'instinct de compétitivité entre hommes, qu'ils soient pénitents ou non." Je ne suis pas sans réaliser que les "petites économies confédérées ne seront pas sans problèmes !" Et c'est bien pourquoi, comme le souligne notre sœur Caroline G. du Finistère (180C21), il est nécessaire d'installer la pénitence, même si cette installation doit prendre beaucoup de temps, des générations (Rév d'Arès 24/2), avant qu'ait lieu la fragmentation des masses en petites nations dépolitisées et bien gérées, et je pense bien sûr à celles de ces petites économies qui seront constituées de pénitents.

24dec16 180C25
Deux philosophes, Parménide et Platon (que vous aimez bien, vous le citez de temps en temps) se sont disputés à mort pour décider qui est et qui n'est pas, qui vit et qui ne vit pas, et cette dispute me semble prête à renaître entre vous et votre public de lecteurs de ce blog. Que Parménide et Platon en s'engueulant sur la place publique d'Athène aient invoqué les dieux et que vous, Michel Potay, vous invoquiez Dieu est tout à fait secondaire et c'est, je dirais, ce qu'il y a de positif dans votre pensée, exprimée dans vos entrées et dans vos réponses, dont certaines sont passionnantes (je l'avoue, sans être des vôtres), parce que vous ne parlez pas de Dieu comme le grand Dictateur du Ciel devant Qui les fidèles s'écrasent, mais comme Quelque Chose au-dessus de l'homme mais image de l'homme (vous citez souvent Genèse 1/26) qui est ce que vous appelez par moment l'Un et à d'autres moments l'Être. C'est là que je vous conteste.
Ce n'est pas inintéressant, mais la question est de très grande importance, parce qu'elle surplombe tout. Qu'est-ce qui vit, quest-ce qui ne vit pas ? Et à ce propos qu'appelez-vous la Vie avec un grand V ? Je ne vois pas très bien dans ce que vous dites la différence entre vie et Vie. Autrement dit, qu'est-ce que l'Être ? Qu'est-ce que l'Un ?
Parménide écrase Platon et réduit à rien la révolution platonicienne et élève au pinacle philosophie la philosophie naturelle contre la philosophie doctrinaire de Platon. Parménide est plus grand que Platon, qui était déjà vieux et moins tenace qu'à l'âge mûr, je crois, au moment de la dispute; Leur prise de bec a eu le mérite de soulever le problème de l’Être et de la participation à la vie (ou Vie ?), qui sont futures bases de la philosophie européenne.
Il serait intéressant que vous donniez votre opinion sur l’origine véritable des choses réelles. Je sais que ce sujet apparemment n'entre pas dans l'objet de l'entrée 180, mais si l'on y réfléchit bien, il y entre par le fond, parce que les pénitents qui peupleront certains petites économies ou nations doivent, outre l'acquisition des vertus que vous citez sans cesse (amour, pardon, etc.), avoir une idée précise de ce qu'ils sont en réalité, très différents de ce qu'il sont actuellement, sinon ces petites économies ne fonctionneront pas.
Ronan-Samuel Le H. de Bretagne

Réponse :
Mon frère Ronan-Samuel, je ne sais pas où vous habitez en Bretagne, qui pourra être un jour une très belle confraternité ou confédération fraternelle de petites économies nombreuses, dont beaucoup, je l'espère, seront des communautés pénitentes.
Je n'ai jamais entendu parler de vous. Quoi qu'il en soit, tout à la fois j'admire la culture qui étançonne votre commentaire et je suis intrigué par l'ignorance que vous avez de certaines choses fondamentales. J'imagine que votre culture est autodidactique, car vous parlez d'une dispute entre Parménide et Platon, alors que ces deux grands penseurs de la Grèce antique ne se sont pas connus. Parménide a vécu un siècle avant Platon. Socrate (470-400 avant Jésus Christ), qui était plus vieux que Platon, a pu connaître Parménide dans sa jeunesse, mais c'est peu probable, parce qu'ils vivaient loin de l'autre : Socrate à Athènes ou dans un dème athénien et Parménide à Élée, colonie grecque de l'Italie du Sud, qui fut aussi la patrie du Zénon inventeur de la dialectique (type de raisonnement, toujours en vigueur,  par lequel on cherche la vérité en défendant successivement des thèses opposées : demandes et réponses).
Mais il existe un ouvrage que Platon écrivit à la fin de sa vie, qui s'intitule "Parménide". Je pense que vous confondez cet ouvrage et la dialectique qui le compose avec une dispute entre Parménide et Platon qui n'a jamais pu avoir lieu. D'ailleurs le "Parménide" de Platon n'est pas une dispute. Je ne peux pas dans une simple réponse m'étendre là-dessus et, du reste, je ne suis pas du tout un spécialiste de Platon... ni de Parménide.
Mais je vais essayer de répondre à votre question sur l'Être. La pensée de Parménide, qui était autant poète que philosophe, a en effet beaucoup porté sur la question de l'Être et du Non-Être. Que pensait-il sur ce point ? C'est très intéressant et c'est une question qui n'a pas vieilli. Aussi vais-je m'étendre un peu.
Parménide dit que personne ayant quelque intelligence et réflexion ne peut éviter d'envisager deux points de vue : D'un côté il faut reconnaître que l'être est et que le non-être n'est pas, et d'une autre coté il faut affirmer que l'être n'est pas et que le non-être est. Or, cette dernière opinion est indéfendable, parce qu'elle n'est même pas concevable, étant donné qu'on ne peut penser qu'à ce qui est. Parménide en conclut qu'on doit croire et affirmer que l'être est et que le non-être n'est rien, mais il ajoute quelque chose de très important, et qu'évoque votre commentaire, à savoir que c'est parce qu'ils ne reconnaissent pas assez cette vérité sur l'être et le non-être que les humains sont plongés dans l'erreur et dans l'incertitude, à quoi nous pourrions ajouter, nous Pèlerins d'Arès, le Mal. Si l'on s'en tient au fait que l'être est et qu'il n'y a pas autre chose que l'être, on voit ce qui résulte de ce fait :
L'être ne naît pas, il est et il est indestructible. Quelle cause autre que l'être lui-même pourrait lui avoir donné naissance ? Aucune.
L'Être est un Tout, seul de son espèce, immobile et éternel, et là nous rejoignons le Fond des Fonds dans La Révélation d'Arès.
Il n'y a dans l'être ni présent ni futur, puisqu'il est tout entier Être, c.-à-d. tout entier réalisé, et que ce qu'il a été dans le passé ou sera dans le futur équivaut à dire qu'il n'est pas;
L'être est Un et continu, car partout il ressemble à lui-même et ses parties ne pourraient être séparées que par le non-être, lequel n'existe pas.
L'être est immobile, il ne pourrait changer — je ne pense pas à changer au sens de la Parole d'Arès — que pour devenir ce qu'il n'est pas, c.-à-d. non-être, ce qui est tout simplement impossible, ne peut conduire qu'à des aberrations, de là ce monde aberrant où nous vivons et qu'il faut changer.
L'être est un tout auquel rien ne manque, cependant il n'est pas infini, il est limité et même, dit Parménide, sphérique (comme les astres, l'univers ?), étendu de façon égale en toutes directions. Il n'y a que le non-être qui pourrait l'en empêcher.
L'Être est, précise Parménide, de nature divine, bien que distinct de tous les dieux et de tous les êtres nommés, car aucun nom  ne saurait convenir à l'être, qui est l'être, point final, et n'a pas de nom.
On est stupéfait de voir les rapprochements que nous, qui vivons vingt-sept siècles après Parménide, pouvons faire entre la notion qu'il avait de l'Être, dont Dieu est le centre de Vie, et la notion que tout le contexte de La Révélation d'Arès nous donne de lui. La métaphysique de Parménide ne semble pas avoir vieilli d'un poil. On est tenté de dire que Parménide fut peut-être un prophète, dont le renom n'est pas resté comme porphétique. La vérité du système parménidien paraît vraiment d'inspiration céleste. Je ne peux pas m'empêcher de penser que Parménide fut un contemporain de Bouddha... Leurs registres sont quand même différents. Passons ! On peut résumer la pensée de Parménide par seulement ceci : "Il n'y a que ce qui est qui puisse être pensé." Et c'est sous cette Lumière que nous devons considérer tout à la fois notre origine divine et notre être actuel.
Aristote, qui fut disciple de Platon mais un philosophe de fond pragmatique, très différent du maître, disait que Parménide ne s'était pas élevé au-dessus du point de vue de la matière. Mais Aristote ne vit pas que l'Étre, qu'il soit Dieu, qu'il soit moi, qu'il soit l'espace interstellaire, est l'Être, et donc est et, si l'on veut, que ce qui est soit matière. Il n'y a aucun inconvénient, faute de mot (insuffisance du langage dont je me plains sans cesse), à dire que Dieu Lui-même est matière, puisqu'il vint me parler en 1977 à Arès entouré d'une conflagration lumineuse et sonore et étant sonore Lui-même, donc matière. pour lui, corporel et étendu. Démocrite prétendait que le vide absolu n'existait pas moins que l'être absolu, c.-à-d. que le vide n'existait pas moins que le plein, mais il se trompait. Certains, voyant là un important problème, ont prétendu que la pensée de Parménide était en quelque sorte comme l'atome de Démocrite se prolongeant uniformément dans tous les sens. Il n'y a rien dans la Parole du Père qui nous permette de penser cela.
Même les affirmations de Parménide sur l'origine des humains, qu'il ne voyait pas créés par l'Éternel, mais qu'il voyait sortis de la Terre sous l'effet de la chaleur solaire ont quelque chose de vrai dans l'ordre de la Création, car les astres comme le soleil parurent longtemps avant l'homme, et d'une certaine façon l'homme est fruit de l'Éternel et du soleil. Ce que nous savons de l'idée qu'avait Parménide de l'âme et de la pensée offre aussi de l'intérêt, mais nous n'avons pas le temps de nous y attarder. Parménide disait que le savoir se fait selon celui des deux éléments qui l'emporte du spirituel et du corporel.
Il est aussi intéressant de savoir que Parménide n'inventa pas son système. Il déclara qu'il ne faisait qu'exposer des opinions antécédentes. C'est, semble-t-il, au pythagorisme qu'il a fait le plus d'emprunts. Dieu Créateur du monde correspond au feu central des pythagoriciens — Pèlerinage de Feu —. Notamment et surtout, son opinion que tout résulte du mélange d'éléments contraires lui vient des pythagoriciens. On a d'ailleurs traité Parménide de pythagoricien.
Il faut savoir penser et quand vous dites, frère Ronan-Samuel que "les pénitents qui peupleront certains petites économies ou nations devront, outre l'acquisition des vertus... amour, pardon, etc., avoir une idée précise de ce qu'ils sont en réalité, très différents de ce qu'il sont actuellement, sinon ces petites économies ne fonctionneront pas," vous avez raison. Mais ce que vous dites est déjà présent. Les pénitents ne sont pas que des vertueux réduits à l'amour, au pardon, la paix sans réflexion sur ces positions évangéliques fondamentales, il doivent simul­tanément faire fonctionner leur intelligence spirituelle, le rendre libre de tous préjugés et notamment de tous préjugés concernant la pensée d'avant le judaïsme et surtout d'avant Jésus. Donc, pas de préjugés concernant des hommes comme Parménide. La vie humaine a beau s'être écoulée sur des millénaire, elle n'en constitue pas moins un Tout, elle n'en est pas moins l'Un, l'Un avec chacun de nous, comme dit La Révélation d'Arès.
Je serais curieux de vous connaître, frère Renan-Samuel, et si vous n'habitez pas trop loin de Lorient, je vous encourage à prendre contact, si ce n'est pas déjà fait, avec notre mission de la rue du Port (je n'ai pas le n° en tête, mais c'est au bout de la rue vers l'ancien port militaire), afin que j'aie la joie de vous rencontrer l'année prochaine.

24dec16 180C26
Je voudrais partager avec tous cette vidéo sur la Paix dans le monde, interprétée par "Yael Deckelbaum".
Une grande marche impréssionante, de toutes les femmes du Monde, de toutes races et de toutes confessions. Seul l'Amour entre les Peuples triomphera un Jour du Mal.
Yael Deckelbaum / Prayer of the Mothers - Official video
Youcef de Provence

Réponse :
Un grand merci, frère Youcef, pour cette belle vidéo, très belle image d'espoir pour Noël.
Je vous souhaite ainsi qu'à toute votre famille de bonnes fêtes de fin d'année !

24dec16 180C27 
Belles pensées fraternelles à tous depuis lOrient
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous écrivez "lOrient" et de ce fait je ne sais pas si vous êtes actuellement à l'Orient, quelque part entre Turquie et Égypte : Palestine ? Israël ? Jordanie ? Irak ? Ou si vous êtes à Lorient, ville du Morbihan ?
Quoi qu'il en soit, un grande merci, ma sœur Brigitte, pour ces "belles pensées fraternelles".
Je vous retourne mes belles pensées fraternelles et je vous haite de très bonnes fêtes.

24dec16 180C28
Un jour quand l’intelligence de la pénitence aura conquis un grand nombre d’hommes, peut-être les hommes se donneront-ils une constitution mondiale, dont ils devront préserver la mémoire et ils devront choisir une organisation matérielle tout autant que spirituelle des choses ?
Je fais un essai ci-dessous pas très réfléchi et totalement spontané en espérant que vous serez capables d’en faire une bien meilleure.
Je n’oublie pas que notre mission ne concerne pas toute la terre géographique mais je ne vois pas comment cela pourrait marcher autrement puisque dès qu’un groupe se constitue, si autour c’est dangereux, il passe toute son énergie à sa défense. Et puis, la pénitence a, de toute façon, une finalité mondiale.

CONSTITUTION MONDIALE
Nous habitants de la terre refusons de faire la guerre entre nous reconnaissant que nous sommes une grande famille.
Nous refusons également de faire la guerre au Ciel que nous revendiquons comme une partie de nous mêmes.
Nous habitants de la terre refusons la constitution de frontières artificielles entre nous ayant été prévenue par l’histoire de la dangerosité des peurs créés qui en découlent. Toute constitution particulière a toujours engendrée folie meurtrière et exploitation des uns par les autres.
Seul l’amour et la volonté de Bien commun de tous les habitants de la terre peut présider à la constitution d’action commune ou solitaire et/ou de groupes particuliers
Nous habitants de la terre refusons la constitution d’un gouvernement mondial qui ne saurait prendre en compte la diversité d’épanouissement des aspirations individuelles.
Nous reconnaissons l’individualité comme base incontournable de la  liberté voulue par nos lois [naturelles] de naissance et la légitime aspiration au bonheur qui en découle.
Nous reconnaissons que toute pression extérieure est dommageable sur elle [l'individualité] et que la liberté peut être sollicité mais jamais contrainte sous risque de malheur.
Nous reconnaissons la Pénitence comme intelligence sociale de l’individu qui en s’efforçant d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de développer la libre intelligence spirituelle s’agrandit naturellement en humanité et trouve sa place harmonieuse dans le concert humain de tous. La pénitence donnera la fluidité nécessaire aux changements divers que les hommes seront amenés à réaliser.
Nous reconnaissons que l’homme ne peut épanouir son amour, sa bonté, sa créativité humaine qu’à une échelle permettant la connaissance physique de tous par tous et promouvons la constitution de petites unités humaines issus des choix libres d’appartenances des individualités. Ces petites unités sont souveraines dans leurs choix sociaux d’organisation.
À partir du moment où la connaissance physique des uns par les autres n’est plus possible cette petite unité se divisera en deux ou plusieurs petites unités pour ne pas voir réapparaître les monstres de la domination par la loi, la police, les idéologies, les religions, les politiques.
Nous habitants de la terre reconnaissons avoir eue une histoire douloureuse et avoir eu la capacité [désastreuse] de créer un malheur qui a laissé des traces profondes.
Nous reconnaissons la pénitence comme sauvegarde progressive de notre nature en voie de guérison tout autant que de créativité d’un bonheur nouveau.
Bernard d. l. F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà les termes d'une belle constitution, mais je crois que cette constitution-là, celle qui a pour objectif le bonheur universel, ne devra pas être écrite, parce que l'écriture a, du fait de ses limitations par le vocabulaire, la grammaire, la syntaxe, le gros défaut de limiter l'objectif de l'amour qui n'est exprimable que par le vécu. Mais vous avez raison, avant de laisser aux hommes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre, le libre et inscriptible accomplissement qu'il faut à ces vertus qui nous projettent dans le Divin, il y a lieu de les définir tant bien que mal. C'est ici ce que vous faites plutôt bien que plutôt mal.
Bakounine, le grand théoricien de l'anarchia, a dit : "Être les esclaves de pédants, quel triste destin pour l'humanité !" Les pédants sont ceux qui parlent beaucoup et qui, comme on dit, s'écoutent parler. Vous allez me dire: "Mais vous, Frère Michel, vous écrivez d'abondance dans ce blog !" Eh oui, mais je ne le fais pas par goût d'écrire beaucoup, mais parce que j'ai souvent mesuré les difficultés de mes frères pour comprendre et je me conforme au conseil que, pour l'heure, le Père me donne : Ne te lasse pas dire... (Rév d'Arès 27/8).
Mais je ne suis pas sans ignorer que la plupart des grandes idées qui nous mèneront au bonheur général, qui, rappelle La Révélation d'Arès, ne peuvent se réaliser que par la pénitence, ne peuvent que s'exprimer en quelques mots avant de ne plus avoir à s'exprimer du tout. Je crois qu'un jour lointain le silence sera la plus belle musique qu'on entendra. Les humains, hélas, n'aiment ni dire les choses trop brièvement, ni les taire moins encore, parce que la brièveté ne permet pas d'écrire des livres, de se faire un nom et devenir célèbre. C'est pourquoi en ce monde les hommes aiment prendre les idées simples et les compliquer. Nous, Pèlerins d'Arès, nous efforçons de prendre la voie inverse. C'est pourquoi j'ai récemment conseillé à nos frères parisiens de parler le moins possible quand ils sont en mission de rue, de revenir le plus souvent possible aux élémentaux ou fondamentaux. Qu'il est difficile d'être simple dans ce monde compliqué.
Mais votre constitution mondiale, que je qualifierais plutôt d'universelle, est relativement brève. Je l'aime. Pourrais-je en rédiger une mieux que vous le faites ? Je ne sais pas. Cela ne m'est pas venu à l'idée.

24dec16 180C29
Bonjour Grand frère, sœur Christiane,
Je vous écris ces quelques lignes pour souhaiter [mots manquants] à toutes les sœurs et tous les frères connus ou pas. Je vous aime. Je vous souhaite aussi une belle prière à X.
Une super-pénitence pour fin 2016 et 2017 dans la Joie et la Bonne Humeur, pour le Bien accompli.
Une des première confraternité d'économies, si j'ose dire sans offense, j'espère ? Cela peut commencer dans un couple avec enfants par exemple ? Je peux me tromper — Oops ! ça ressemble a Trump, bien-sur !
Quelle joie de vivre avec des enfants, de leurs montrer la pénitence, lde a vivre, de les aimer, de les pardonner et de pouvoir apprendre aussi par ses enfants,  qui sont la Joie du Père/Mère.
Qu'est-ce-que je ne donnerais pas pour vivre en couple entouré d'enfants !
Je souhaite également saluer vos détracteurs/trices, voleurs, dictateurs, terroristes, violeurs, etc. etc., je vous aiment de tout mon être, [tous ceux] qui vous prennent pour un illuminé utopique — Vive l'utopie !
J'en suis un aussi d'illuminé utopique, qu'ils la lisent ou l'écoute comme si cela leurs tombait dans les mains, ou qu'il la découvre par terre, dans une bibliothèque (c'est mon cas, je suis un de ceux qui n'arrivent pas à finir les livres d'homme [Rév d'Arès 16/12, 35/12], mais là avec La Révélation Donnée à Ares, j'ai réussi à le finir d'une traite, et j'en ai pleuré de honte salutaire, mais aussi de Joie. Sachez-le ! Ce Message, très beau d'ailleurs, je devait l'attendre depuis ma tendre enfance (I don't know, maybe ?).
Pour finir juste une chose: I love you, vi Amo, je vous aime, ich Liebe Sie.
À plus [tard]
Danièlè A. de Genève (Suisse)

Réponse :
Comment ne serais-je pas ému, attendri, par un si beau commentaire, mon frère Daniélé ?!
Merci pour lui de tout mon cœur.

24dec16 180C30
Une caractéristique essentielle d'une organisation humaine de confraternité d'économies est la logique de non exclusivité qui la différencie de la situation actuelle où les pouvoirs de toutes natures exigent l'exclusivité. Comme vous le précisez, ici l'économie — du grec "administration d'un foyer [ou d'une famille]" — est à prendre au sens primordial de gestion des sociétés, un mot au sens très large.
Même si on aime d'égale manière les prophètes Mouhamad et Jésus et qu'on choisit le Fond de leurs enseignements comme direction de certitude, la pensée commune a du mal à comprendre qu'on puisse être à la fois musulman et chrétien : Pour elle on doit choisir une religion et une seule ou se situer dans la case "athée ou agnostique". Une classification inacceptable quand notre esprit et notre âme se sont donnés librement un cadrage spirituel très précis lié à tous les prophètes de Dieu.
De même, les pouvoirs politiques qui s'attribuent l'exclusivité de la force veulent l'exclusivité de leurs citoyens : il est mal vu d'avoir deux passeports parce qu'il faut choisir son camp en cas de guerre, il n'y a pas de camp de la paix. Et il est très compliqué d'être apatride.
Même dans le cadre d'une activité professionnelle, il est assez difficile d'avoir deux employeurs.
Or une économie de confraternité implique naturellement la liberté de chaque individualité de participer à plusieurs confraternités en répartissant entre elles ses apports en biens et en temps.
D'une certaine manière la coexistence entre l'économie du ménage, des affaires privées, et celle des affaires publiques préfigure cette logique de non exclusivité. Notons que le foyer classique se place généralement dans une exclusivité sexuelle mutuelle entre partenaires qui résulte de la sagesse et du respect d'engagements de fidélité librement consentis.
En tout cas cette logique de confraternité dissocie la nation de l’État et videra progressivement ce dernier de sens et de pertinence.
Les petites unités pénitentes se caractériseront par l'absence de chef et de normes imposées, elles vivront dans l'autodiscipline de leurs membres qui décident d'accomplir ensemble les objectifs et les projets qu'ils se fixent. Chacun pourra ainsi participer à plusieurs unités complémentaires, à l'opposé de cette logique des communautés qui se replient sur elles même et veulent rester dans l'entre-soi ou de celle des grandes unités où chacun doit se fondre dans la masse.
L'individu reste libre, il n'appartient ni à l'une ni à l'autre des petites unités.
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Antoine, d'attirer ici notre attention sur un point : la disparition dans les petites économies de l'exclusivité qu'exigent de nous les grandes masses nationales. Il est en effet impossible sans démarches administratives lourdes, lesquelles n'offrent aucune garantie de succès, d'aller vivre en Russie, ou en Estonie, ou en Autriche, ou en Australie, ou en Inde, ou en Arabie Saoudite, lesquels pays comme la plupart des pays du monde réservent l'exclusivité de la nationalité, des avantage sociaux, etc., à leurs seuls natifs ou ressortissants. On est du reste assez ahuri quand on constate l'existence de cette exclusivité dans un monde moderne où l'on exalte l'idée de liberté, dans lequel on aurait plutôt pensé que l'inverse se fût installé.
La libre circulation des humains a disparu. Dans l'Antiquité et au cours de l'Histoire jusqu'à l'époque de Napoléon III les individus pouvaient émigrer et circuler facilement. Je me souviens de vieux Français de quatre-vingts ans qui me racontaient, quand j'étais jeune homme, qu'il suffirait aux frontières d'Europe de présenter sa carte de visite aux gardes-frontière pour être autorisé à entrer dans le pays, dans lequel on pouvait se fondre et rester aussi longtemps qu'on voulait. Au bord de la Saône à Lyon, quand j'y habitais de 1955 à 1968, il y avait un square très négligé, où je ne voyais jamais personne, au fond duquel on apercevait à peine la statue moussue d'un bonhomme en costume d'époque François 1er : le "Bon Allemand", Hand Kleberger natif de Nuremberg bienfaiteur de la ville de Lyon, drapier et banquier dans cette ville, dont on disait qu'il avait été maire de Lyon. Une pareille situation est aujourd'hui absolument impossible. De nos jours, non seulement il faut des passeports de plus en plus compliqués, mais il faut souvent des visas et malgré cela, vous n'avez droit qu'à une courte période de séjour dans le pays visité et vous n'êtes jamais sûr de ne pas rester suspect. Quant à se faire naturaliser, c'est un énorme problème partout. Comme dit sœur Christiane : "On vit dans un monde de flics," mot qu'elle préfère au mot chefs (Rév d'Arès 16/1) qu'elle trouve encore trop gentil, trop courtois.
Malheureusement, ni sœur Christiane ni moins encore son époux, le frère Michel, plus vieux qu'elle de quinze ans et demi, ne connaîtront les petites confraternités d'économies, sauf du haut d'un petite nuage doré s'ils ont mérité ce séjour céleste. Mais nous espérons l'éclatement des grandes masses et le départ à la décharge de leurs stocks de passeports et autres permis de ceci et de cela pour nos descendants. Ça oui !

24dec16 180C31 
lOrient, le choix d'écriture [l minuscile O majuscule] est intentionnel, Frère Michel [voir 180C27].
Cela nous raméne à la période de la Compagnie des Indes, pendant laquelle nos bateaux et nos marins ont marqué l'histoire de notre ville de Lorient (une gravure de 1776 par Yves Marie Le Gouaz d'aprés un dessin de Nicolas-Marie Ozanne en 1776 nous en rappelle l'écriture : C'est même L'Orient pour être plus précise.
Je propose à chacun de nos fréres et sœurs de passage chez nous de découvrir le musée de la Compagnie des Indes, sis à Port Louis, dans la rade. Accés aisé par bateau ou transport urbain !
lOrient [l minuscile O majuscule] est aussi intentionnel en terme de fraternité — et actuellement cela n'est pas de moindre importance —. Ce que nous cherchons à vivre et à transmettre par la Force de La Révélation d'Arès.
Noël me donne à partager cette force d'amour en laquelle nous espérons Tous pour Tous, qu'ils soient de LOrient OE, ou de l'Orient... ou d'ailleurs. Qu''importe ! Dans ce monde où fréres et sœurs, aimés du Pére, nous vivons.
Je me réjouis des partages et des heures missionnaires avec le groupe 3 de Lorient même dans les moments difficiles — Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines... Mon Souffle passera devant toi et les ouvriers de la moisson (Rév d'Arès 13/9).
Je vous souhaite de beaux moments partagés pour ce Noel en pensées fraternelles.
Brigitte J. d. l. T de Bretagne-Sud

Réponse :
Ainsi, votre message 180C27 parlait des deux : de l'Orient et de Lorient et il est vrai que ces deux ne firent qu'un à une époque où, bien avant que le Canal de Suez n'existât, les navires remontant du Cap de Bonne Espérance en venant de l'Océan Indien ou de la Mer de Chine avaient meilleur compte d'aller s'amarrer à Bordeaux, à La Rochelle ou à Lorient (pardon ! L'Orient) plutôt qu'à Toulon ou Marseille. Ainsi ils débarquaient leurs marchandises plus près de Paris et ils n'avaient pas une beaucoup plus grande route maritime à faire.
Merci pour ce dynamique et joyeux commentaire qui donnera de l'espérance à beaucoup.

26dec16 180C32
Vous écrivez clairement que "La confraternité d’économies, c'est l'économie au sens primordial, l'art de bien gérer, d'administrer une société." Or, bien gérer une société, contrairement à ce que nous croyons, ne peut se faire par des lois arbitraires et des menaces, telles que nos sociétés modernes. On juge l’arbre à ses fruits [Matthieu7/16-17]. S’il y a un chef, une autorité contrôlant et menaçant les désobéissants, cela ne fera qu’étouffer le sens du Bien commun, parce que la loi prend la place et le devant de la scène, laissant en arrière, enfoui dans le cœur, l’appel de l’amour qui gît souvent comme un oiseau blessé [Rév d'Arès 28/6].
Aux commentateurs qui disent de la confraternité d’économie : "Utopie irréelle !" qui disent qu’il faut des lois pour que le monde ne sombre pas dans le désordre, je vous laisse ici une étude que je viens de lire. Des observations et expériences faites nous montrent que les lois et leurs menaces, enlèvent le sens civique naturel. C’est plutôt intéressant. Les extraits sont un peu longs. Si cela ne vous semble pas illustrer votre entrée, n’hésitez pas à les retirer.
Extrait : "L'expérience de la circulation alternée à Paris reprend aujourd'hui, mais nous en avons eu la semaine dernière quatre jours successifs. Bilan le mercredi (deuxième jour) : 375 km de bouchons, contre 265 un jour ordinaire. Le jeudi, 415 km ! Non seulement on ne peut pas dire que la circulation alternée ait produit les effets escomptés, mais, apparemment, la circulation a été pire qu'un jour normal... C'est à leur sens moral, à leur civisme, que nous faisons appel pour qu'ils contribuent, par leur comportement vertueux, à réduire la pollution ! Hélas, dans ce domaine, le mélange des genres ne fonctionne pas.
On ne peut pas à la fois faire "appel à notre civisme" et nous menacer de "contrôles renforcés", comme le faisaient les autorités lors de cet épisode. Car quand on place le débat sur le terrain de la "règle", assortie de pénalités économiques, on le retire à celui de la morale et du civisme. Une célèbre étude de deux économistes comportementaux (reprise dans Freakonomics) illustre aussi cette tension. Des crèches étaient confrontées à un problème récurrent : les parents arrivaient en retard pour récupérer leurs enfants, ce qui perturbait l'organisation du personnel. Pensant bien faire, les gestionnaires de la crèche mettent donc en place une "amende" — modique, bien sûr — pour les parents qui arrivent en retard. En bonne logique, se disent-ils, cette pénalité doit motiver les parents à arriver à l'heure. Mais c'est le contraire qui se produit : les retards, au lieu de diminuer, explosent ! Pourquoi ? Parce que les parents faisaient de leur mieux pour arriver à l'heure quand c'était une question de "civisme" (de politesse, de respect, de morale — chacun y mettra son mot). Mais dès lors qu'on leur parle d'amende, ils considèrent qu'arriver en retard n'est plus une infraction, mais une transaction économique. Leur amende "paie" une heure de garderie supplémentaire — et les déculpabilise. Comme par ailleurs elle est trop faible pour les motiver économiquement, ils se conforment moins à la règle qu'avant. "Culpabiliser ou punir », il faut choisir.... Bref, la règle est inapplicable, et comme l'écrivait Montesquieu, "les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires."
Source: http://www.psychostrategy.net/des-effets-pervers-de-la-circulation-alternee?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Une masse ne peut se gérer sans corruptions. Il ne faut pas rêver. Dans le monde médical, le malaise monte chez certains médecins et la sécurité sociale. Le système veut se déconstruire. Le texte ci-dessous est une politique fiction, mais si on l’invente, c’est pour qu’un jour elle s’actualise !
Extrait : "Nous sommes prêts à faire tout exploser," explique le Dr Stéphane Debrelle, un des leaders de la coordination. Car c’est bien cela, le déconventionnement massif : l’explosion du système. En 2014-2015, avec la loi santé et le tiers payant généralisé, l’exaspération est à son comble. "Il n’y a aucune autre solution, s’emporte le Dr Christian C. sur quotidiendumedecin.fr. La grève ? Ils s’en foutent : ça ne sert à rien et ne gêne personne. Déconventionnement !
Source :http://www.psychostrategy.net/deconvention-le-remede-au-malaise?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
En vue de l’éclatement progressif des masses et des secteurs, Jésus et le Créateur dans La Révélation d’Arès, à travers Mikal, nous parlent de pénitence pour changer sa vie [Rév d'Arès 30/11] et changer le monde [28/7]. Le changement ne peut se faire que dans la liberté absolue et la prise de conscience individuelle. Mais la liberté, cela fait peur à beaucoup de personnes. Nous n’avons pas appris à être libres et responsables au sein d’une communauté. Depuis la maternelle, nous avons appris à être obéissants et dociles. Nous avons appris à montrer du doigt et condamner celui qui désobéit à l’autorité. Finalement, nous avons appris à être des dominateurs de nos voisins et des victimes passives du système ! Nous sommes au final un peu les deux. Nous sommes divisés, et donc, pécheurs.
Nous ignorons la liberté fondamentale, originelle, qui nous vient directement de la Source, du Père de L’Univers. Cette liberté de conscience peut se retrouver par la pénitence : Amour, pardon, paix, intelligence du cœur, absence de préjugés, liberté absolue. Pas simple pour les êtres soumis et conditionnés que nous sommes ! Le sujet est délicat, car sans liberté, et sans pénitence, une confraternité d’économies, comme vous la nommez justement, ne marchera jamais ! Cela pose d’ailleurs question, faut-il laisser le mal se répandre comme trainée de poudre dans le monde d’aujourd’hui, ou y-a-t-il nécessité à exprimer avec conscience (et sans colère), ce qui pose problème ?
Cela dit, le travail de fond reste la pénitence. Nous avons à dissoudre, chacun à l’intérieur de lui-même, le petit dictateur qui veut tout contrôler à sa manière. Celui qui nie le pouvoir de l’amour et de la liberté absolue. Je présume que dans un monde où il n’y aura plus de petit dictateur intérieur, il n’y aura plus de dictature politique non plus ! L’un efface l’autre.
Alors l’infaisable se fera, "nous vivrons dans un monde d’âmes et d’amour." Cela fait rêver ? Tant mieux. C’est mieux que de suivre comme un roman, les horreurs du monde. Je choisis de belles idées inspirantes, car cela booste mes énergies de vie, et me porte à vivre le Bien maintenant. C’est en imaginant un monde tel que nous le désirons, en le vivant déjà maintenant par la pénitence, que nous l’actualisons et le générons déjà aujourd’hui. Une anthropologue, Margaret Mead, (1901-1978) disait : "Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que ça s’est passé."
Je propose aux frères et sœurs de ce blog, une vidéo de Christiane Singer, écrivaine aux propos bienfaisants, pétillants, aimants et pertinents, qui appuient, il me semble, vos dires et ceux de La Révélation d'Arès. interviewée par le CICNS – Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=E-kdo-WalG8
"Toute société vit dans une hypnose socialement programmée !.. On est là-dedans !.." "Je suis étonnée du pouvoir de cette révolution douce, sans aller en guerre..." "C’est une puissance de liberté colossale, mais l’homme ne veut pas la liberté !.."
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Oh ! comme j'aime les commentaires qui comme le vôtre me dispensent de répondre ou presque, parce qu'ils disent des hoses très pertinentes.
Vous écrivez : "La loi prend la place et le devant de la scène, laissant en arrière, enfouis dans le cœur, l’appel de l’amour qui gît souvent comme un oiseau blessé [Rév d'Arès 28/6]." C'est exactement cela, ma sœur Véronique.
Quant à Chistiane Singer, dont j'ai eu plaisir à entendre le charmant petit accent marseillais, je ne la connaisais pas. Je vous sais gré de me faire connaître cette pétillante femme de Vérité. Je suis toujours heureux de trouver — et il y en a ! — des frères et sœurs humains qui partagent un si grand nombre de concepts qui, pour ma part, sont descendus du Ciel, mais qui en se croisant avec ceux montés de l'humanité montrent que depuis la nuit des temps quantité d'entre eux demeurent, certes inactifs pour faire fonctionner cette société, mais présents, prêts à agir. Ces concepts reprendront leur place comme leviers actifs du monde ; pour l'heure ils sont trop peu partagés. Cela me dit que le Père, qui envoya en 1974 son messager Jésus et qui vint parler Lui-même en 1977, n'a fait que reprendre un corps d'idées déjà présentes dans le corps social humain.
Merci, ma sœur Véronique, pour votre beau commentaire.

26dec16 180C33
180c28 : quel sentier du milieu [Rév d'Arès 7/2-7] pour une "constitution mondiale" entre l’utopie de demain rendant les mots inutiles et les actuelles constitutions de "flics" ?
Ça a été tout le dilemme de Zamenhof, ce juif initiateur de la langue espéranto mais surtout de "l’hillélisme", idéal inspiré du rabbin Hillel et qu’il propose en 1901 à ses frères juifs. Deux principes de base : obéir à sa conscience, don de Dieu, et agir envers autrui comme on voudrait que l’autre agisse envers soi-même.
Il le sait, le peuple appelé à réaliser l’unité spirituelle, c’est le monde entier, mais dans son état actuel, il n’est pas mûr pour une "constitution" aussi brève. En 1906, il propose donc un projet en quatre ou cinq pages, puis la même année le modifie et le remodifie, avec une nouvelle version en 1913 et une dernière l’année de sa mort : 1917. Depuis 1913, il cherchait sans succès à réunir un congrès qui se lierait démocratiquement en amendant et votant cette constitution.
Il est mort en 1917, alors que le monde allait tout à l’inverse de son projet.
J’ai peu à peu compris qu’il avait manqué d’intelligence spirituelle en privilégiant l’aspect juridique — une loi constitutionnelle en quatre pages votée — plutôt que de creuser son sillon prophétique, d’où germe à la fin de sa vie l’idée de pénitence, "l’effort pour être un homme", plutôt, donc que d’approfondir son intuition initiale: aimer l’autre comme soi-même et obéir à sa conscience tout en en connaissant la fragilité, et du coup en l’éduquant constamment par le dialogue avec ses frères.
Dans cette recherche d’une "constitution", tâtonnante et provisoire, je proposerais donc à peu près la constitution suivante :
"Nous, êtres humains, souhaitant vivre le plus heureux possible, nous engageons à un effort constant pour créer un monde d’amour et de paix en agissant envers autrui comme nous désirerions qu’il agisse envers nous, et en obéissant à notre conscience à cultiver par le dialogue."
François D. d’Ile de France, Noël 2016.

Réponse :
Mon frère François, vous évoquez l'hillélisme et cela seul me paraît plus qu'intéressant, passionnant en soi. Je crois utile, pour ceux des lecteurs du blog que cela intéresse, d'évoquer l'hillélisme, que le Docteur Zamenhof, créateur de l'espéranto, présenta comme projet de supra-religion.
À peu près tout le monde connaît l'existence de l'espéranto, cette langue internationale que créa le Docteur Zamenhof, mais il est utile de savoir qu'au delà d’un moyen de communiquer simple à apprendre et à utiliser, l'espéranto, son inventeur Zamenhof était porteur d'un idéal de paix, de justice, de tolérance et de fraternité, qu'on peut présenter comme une sorte de religion internationale. Cette idée, Zamenhof la développa dans un petit livre "Hillélisme", qu'il publia sous un pseudonyme : Homo Sum (Je suis un homme) d'après Térence, le poète latin : Homo sum ; humani nihil a me alienum puto (Je suis homme : rien d’humain ne m’est étranger). En fait, Zamenhof dans cet ouvrage évoque l’enseignement d’un fameux rabbin, Hillel (né vers 70 avant J.C. à Babylone, mort à Jérusalem 10 après J.C.), qui fut président du Sanhédrin, dont l’interprétation très humanisée de la Loi dite de Moïse se heurtait à celle intransigeante de son contemporain Shammaï. Hillel disait : "Aimez la paix, répandez-là, aimez les hommes ! Si je ne prends pas soin de toi, qui prendra soin de moi ? Au contraire, si je ne pense qu’à moi, quel homme suis-je vraiment ? Ce que tu n'aimes pas pour toi, ne le fais pas à ton prochain, telle est la Loi." On croit déjà entendre là ce que dirait quelques décennies plus tard Jésus.
Zamenhof était juif non-pratiquant, d'esprit très libéral. Il s’était éloigné des Sionistes, les jugeant extrémistes et dangereux. L’hillélisme qu'il défendait construisait un pont moral reliant tous peuples et toutes religions sans recourir à des dogmes et sans qu’aucun peuple ait besoin de répudier sa religion. Il espérait en "une unité qui réconcilierait toutes les religions existantes. Je suis homme et mes seuls idéaux sont humains. J'œuvre à la disparition de tous les idéaux raciaux et nationaux. Je crois que tous les peuples sont égaux, que chacun a sa langue et sa religion, mais que, pour communiquer avec son prochain, il faut, si possible, avoir une langue neutre. Je reconnais l’existence de Dieu, chacun ayant toute liberté d’interpréter ce pouvoir supérieur comme il l’entend. La règle fondamentale de ma religion est : Sois envers les autres comme tu voudrais que les autres soient envers toi et écoute toujours la voix de ta conscience ”
De peur que les connotations juives de l’hillélisme ne l’enferment dans une dogmatique qu'accapareraient les seuls juifs du ghetto, Zamenhof insista sur l'universalité de son projet, qu'il rebaptisa  : Homaranismo.
Pour Zamenhof, la langue internationale et l’homaranismo formaient un ensemble cohérent permettant d’abolir les barrières entre races, nations, langues et religions avec pour seule visée : la paix.
Il demeure, en effet que le problème de la compréhension entre êtres humains de langues et de religions différentes subsiste. Ceci dit, je suis moi-même, comme vous, frère François, soucieux que les hommes se comprennent. Je vois bien le problème de La Révélation d'Arès en français qu'il faudrait traduire en mille langues. Mais je ne suis pas sûr que la solution linguistique de Zamenhof soit bien adaptée. Mais bon ! Nous n'allons pas rediscuter de cela. Nous sommes vous et moi des humanistes profonds à la recherche d'un pont de compréhension rapide ou immédiate entre les hommes.
Merci pour la façon dont vous reformulez la "constitution mondiale" de notre frère Bernard d. l. F. (180C28) mais je pense que l'on pourra toujours reformuler les éléments de fraternisation entre tous les hommes du monde, on ne pourra le faire que de façon écrite, donc imparfaite, insuffisante, parce que les aspiration du cœur et de l'âme ne sont pas formulables. On peut les vivre, on ne peut pas les dire. Quand chaque matin je dis à mon épouse : "Je vous aime", je suis au-dessous de ce que je veux dire. Je n'ai pas de mot pour lui dire tout à la fois pourquoi et comme je l'aime, parce qu'il n'y a pas de pourquoi et de comment, je l'aime tout court et les mots qui voudraient expliquer mon amour sont centrifuges, ils fuient sans cesse, introuvables, parce qu'ils sont extraordinairement vivants. Je n'arrive pas à harmoniser entre elles les idées qui ont bâti mon amour. Comment transposer en mots et phrases cette image de l'amour que Platon attribuait à "l'âme humaine". Je suis comme un cocher de diligence menant un attelage de centaines de chevaux, dont mes pauvres mains ne peuvent pas contenir les guides, des chevaux de surcroît pas vraiment obéissants, un peu fous, qui échappent sans cesse à ma volonté de cocher. Alors, la diligence va, va, va, va... mais elle va, oui, elle va quand même. Et je la laisse aller, indescriptiblement.
Je crois bien comprendre ce que voulait dire Zamenhof. La camaraderie, la sympathie, l'inclination, l'amitié sont de socialité. On peut à la rigueur les décrire... et encore ! je n'en suis pas si sûr. Mais l'amour, lui, est de passion. C'est une brûlure. Personne ne peut décrire une brûlure. Il peut tout juste écrire ou dire : Je me brûle, ce qui renvoie à une sensation semblable chez le lecteur ou l'auditeur, mais c'est tout. C'est indescriptible. Mais quelle merveille, quand viendra le jour où les humains éprouveront pour les autres humains de l'amour, du vrai, pas seulement un sentiment de compassion, de charité, d'attention. Voilà, je pense, ce que voulait dire sans pouvoir le dire Zamenhof. C'est ainsi ce que me dirent sans pouvoir le dire, parce que le langage humain ne le permet pas, Jésus en 1974 et le Père en 1977, derrière la sévérité de leurs propos.
Bigre oui ! Nous avons, nous humains, fort à faire pour faire passer cela dans les public.

26dec16 180C34 
Le sujet de votre entrée 180 "confraternité d'économies" est intéressant, mais avez-vous réalisé que ce n'est pas nouveau ? Il existe plusieurs mouvements, très peu connus il est vrai, qui militent pour une subdivision des régions en petites unités autonomes. On appelle ça le régionalisme par opposition au jacobinisme qui prétend défendre l'indivisibilité de la République Française qui serait voulue par le peuple, ce qui est faux : Jamais un habitant d'un village de Provence ne s'est senti lié à un habitant d'un village de Normandie.
Le jacobinisme est plus ou moins aujourd'hui la doctrine des partis politiques gouvernementaux en France. Ce que vous projetez de faire s'oppose totalement à la vision politique dominante dans ce pays, politique complètement hostile aux politiques communautaires qui préconisent comme vous des divisions internes. En encourageant une révolution fractionnant le pays en multiples petites régions autonomes vous vous opposez en somme à ce que les Soviétique appelaient le Centralisme Bureaucratique, qui est l'actuelle doctrine des gouvernements de la République Française.
Vous avez raison, mais vous pensez à l'irréalisable. Pour cette raison vous allez vous attirer les foudres des pouvoirs, qu'ils soient politiques ou administratifs. Vous vous plaignez déjà que votre mission soit contrecarrée de tous les côtés, vous allez compliquer cette opposition.
Vous faites un rêve !
Jean-Marc P. de l'Oise

Réponse :
Pourquoi "m'attirerais-je les foudres des pouvoirs", si ce que je pense est selon eux comme selon vous "irréalisable" ? Ils peuvent tout au plus me prendre pour un illuminé. Pour eux comme pour vous c'est comme si je voulais établir une gestion des hommes par les fées, les lutins, les gnomes, les farfadets, les elfes. Ils haussent les épaules. Mais, après tout, hausse-t-on tellement les épaules devant une telle utopie ? Cette utopie n'est-elle pas une réalisation qu'essaient sans cesse d'accomplir les humains ? Hier soir, mon épouse et moi regardions à la télévision le Cirque du Soleil. Ce charmant spectacle de cirque était tout entier enrobé d'une évocation de fées volant dans les airs, d'enchanteurs, d'elfes, etc. courant sur la piste. Les fées auxquelles je pense : les gestionnaires des petites unités, ne sont peut-être pas aussi étrangères aux rêves des rationalistes dont ce monde se croit entièrement peuplé. Les rationalistes changeront ; il adopteront une autre raison.
Mon frère Jean-Marc, vous vous trompez sur certains points. D'abord je n'ai pas, dans mon "rêve", pour projet "d'encourager une révolution fractionnant le pays," parce que je crois que ce fractionnement se fera de lui-même tôt ou tard, certes dans des remous, mais pas nécessairement dans la violence; quand le gouvernement légaliste d'une masse comme la France (ou de la Russie, ou de l'Inde, etc.) atteindra au blocage, lequel s'approche lentement d'ailleurs, on le voit à divers signes.
Ensuite le régionalisme n'est pas ce que prévoit cette entrée 180. Le régionalisme vise à donner leur autonomie, rien de plus que l'autonomie relative, à des régions ou des groupes de régions, qu'elles soient artificielles ou traditionnelles. Le régionalismes n'est pas l'état de petites unités souveraines auxquelles je pense, qui seront de véritables nations. Dans le régionalisme, les régions ne sont en général rien de plus qu'un échelon intermédiaire entre le pouvoir central de l'État et les institutions locales.
Oui, je "rêve" de ré-humaniser la planète, planète que je ne crois pas humaine. Je ne suis quant à moi pas grand chose, mais la Parole du Créateur est tout dans ce rêve. La Parole du Créateur n'est pas faite de paradigmes, mais de Vie ! Alors, le "rêve" peut devenir réalité, puisqu'il fut déjà, il y a très très longtemps réalité, avant qu'Adam ne choisit une autre Vie que celle que le Père avaient prévue pour lui. Non, nous ne sommes pas des cerveaux pré-câblés d'automates, nous sommes des co-créateurs du monde. Notre souplesse de pensée n'aurait-elle jamais existé ou aurait-elle disparu ? Mais non ! nous pouvons un jour repasser du noir au blanc. La rationalité dans le monde n'est jamais que celle que veut l'homme du moment ; elle change... elle change comme l'homme change.
Ne soyez pas comme ces "savants" catholiques qui croyaient que la Terre était plate et immobile avant que Galilée vint démontrer le contraire, ou qui pensaient que la loi de Newton était le seule possible... avant qu'Einstein vint démontrer que non ! Ne voyez pas l'homme du moment, celui qui dans la rue ne réagit pas aux propos de nos missionnaires, comme étant l'homme de toujours. Cet homme-là changera comme j'ai changé, comme nos missionnaires ont eux-mêmes changé. La Vérité, c'est que monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), et donc si le Créateur le dit, c'est que l'humanité est changeable et même déjà changeante.

26dec16 180C35 
Votre réponse 180C4 me fait penser au film "L’an 01" paru en France en février 1973.
Comme les français sont globalement restés assis (RA ?/ ? ), Jésus a du descendre vous parler avant la fin de l’an 01.
Je fais le rapprochement parce que dans ce film/livre il est beaucoup question de libération d’une économie devenue fin au lieu de rester moyen.
Il est aussi question de renouveler la justice, de jeter les clés, de se libérer des conventions périmées etc.
Telle L. de Lille (Nord)

Réponse :
J'ai laissé volontairement tel que vous l'avez écrit : "les français sont globalement restés assis (RA ?/ ? )" au lieu de préciser de quoi il s'agit et de le compléter, comme je fais d'habitude, en mettant en italique les citations de la Parole et en préciseant les références — Je dis : "comme je fais d'habitude", car très souvent mes frères et sœurs me laissent ajouter les références, sans doute parce qu'ils sont tellement pressés d'envoyer leur commentaire, qu'ils ne trouvent pas le temps de les chercher —. Ainsi, je me demande, frère Laurent, si vous lisez souvent la Parole d'Arès pour ignorer que vous faites allusion à un passage des plus fameux de La Révélation d'Arès : Mais la multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres. J'ai attendu. Et voilà : Je Me suis levé à leur place (28/12). Oh ! mon frère Laurent, que suis-je, moi un pécheur, pour vous en faire reproche, mais comme je serais heureux que vous connaissiez mieux la Parole dont vous êtes disciple, car vous êtes missionnaire dans une ville qui a tellement besoin d'apôtres.
Ceci étant, je n'ai jamais vu le film "L'An 01", mais je sais que ce film a été inspiré par une bande dessinée du même nom par Gébé. À l'époque j'étais encore dans le clergé de l'Église Orthodoxe. Je me souviens d'être tombé, je ne sais plus où, sur la bande dessinée en question. Le film doit imaginer comme la bande dessinée l'abandon de l'économie de marché et du productivisme par une population qui décide : "On arrête tout !" pendant un certain tmpes avant de reprendre une activité de production, dont l'arrêt total a provoqué une pénurie intolérable. Mais a alors lieu une totale réorganisation de l'industrialisation qui correspond au premier jour d'une ère nouvelle, l'An 01. "L'An 01" de Gébé fut typique de la contestation libertaire des années 1970 (Mai 68 n'était pas loin) et aborda des thèmes aussi variés que l'écologie, la négation de l'autorité, l'amour libre, la vie en communauté, le rejet de la propriété privée et du travail.
Eh bien, non ! Mon projet de petites unités ou petites économies confraternelles ne prévoit pas du tout certains de ces renversements. Je suis certes pour une vie écologique, une vie communautaire d'amour, de pardon, de paix, éventuellement le rejet de la propriété privée en dehors du nécessaire, mais je ne suis pas pour le rejet du travail et d'autres choses. Donc votre comparaison n'est pas totalement adéquate.
Un grand merci quand même, mon frère Laurent, pour ce commentaire. Il faut avancer et donc il est bon que chacun dise comment il ressent mon entrée 180.
Je ne perds pas de vue que le projet, dont il est question dans mon entrée 180, repose sur un certain nombre d'énoncés variables et c'est bien pourquoi je parle de confraternité d'économies au pluriel, c.-à-d. de façons diverses qu'auront les populations de ces petites économies de pénitents d'y vivre. Si votre descendance veut une vie collective sans travail et qu'elle y parvient, pourquoi pas si elle trouve des moyens d'existence ? Chaque économie sera une option pour un mode de vie variable, dont la pénitence sera la seule constante dans les petites économies créées sous cette égide. Il y a évidemment bien des façons de vivre socialement et matériellement parlant dans des communautés pénitentes.

26dec16 180C36 
Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès et j'ose à peine ajouter un petit écho à ce blog, mais vous avez dit dans une de vos réponses que vous deviez être à X pour Noël pour une prière publique.
Comment cela s'est-il passé ? Bien ?
Ce n'est pas le sujet de cette entrée, mais j'ai seulement ce que vous pourriez appeler une "pieuse" curiosité pour ce moment où l'on s'oublie soi-même pour se mêler au Créateur.
Je vous dis ce que vous dites quelquefois : Je prie avec vous.
Je profite de ces quelques lignes pour vous adresser mes meilleurs vœux d'année 2017.
Leonora G. de Avila Espagne

Réponse :
Bonjour, ma sœur Leonora. Vous vivez dans la ville où Teresa de Cepeda y Ahumada, la grande Thérèse d'Avila, fondatrice (avec Juan de la Cruz, je crois) des Carmes Déchaux, installa son premier couvent de Carmélites réformées. Je ne suis pas Catholique et chez les Pèlerins d'Arès il n'existe rien qui ressemble à un ordre monastique, mais j'ai pour la personne de Thérèse d'Avila une profonde considération, car j'aime les croyants extrêmes, ceux qui ont oublié ce monde pour vivre une humanité liée au Créateur. Certes, je n'encourage pas mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès à suivre cette voie, mais quelque part au fond de moi je la suis tant bien que mal, bien convaincu que le Père est plus près de moi que le siècle ne l'est et, tout en supportant ma condition biologique de la façon la plus digne possible, je sais que je rejoindrai, si je l'ai mérité par ma pénitence, l'Un que forment les êtres et autres âmes qui peuplent l'espace infini dans la Lumière.
J'en viens à votre question :
C'est à Toulouse qu'eut lieu hier 25 décembre la prière publique. Côté public ce fut un quasi échec. Personne ne vint de la rue, malgré la distribution de 10.000 invitations. Outre les frères et sœurs de notre mission du lieu, avec lesquels je me suis retrouvé avec grande joie, il y eut seulement une nouvelle sœur, Christiane, fruit de missions précédentes de nos frères et sœurs du Midi Toulousain. Pour dire vrai je m'attendais plus ou moins à cet échec. J'avais préparé une invitation portant quelques réflexions sur la prière, qui demandait à ceux qui la recevaient une certaine réflexion avant de se décider à venir m'écouter parler de ma propre prière et il est probable que la diffusion des invitations ne s'était pas faite assez tôt pour laisser le temps de cette réflexion.
Mais il y a aussi, à mon avis, une autre raison à cet échec :
D'une part, l'effet négatif d'une campagne médiatique de Noël dont le spirituel — excepté dans quelques journaux chrétiens — a été plus que jamais exclu. La population est de plus en plus déspiritualisée, pas encore complètement athéisée, mais fortement rendue indifférente à l'image et ressemblance du Père au fond d'eux, aux problèmes pourtant capitaux du Bien et du Mal. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti toute la quinzaine passée en regardant la télévision.
D'autre part, je suis convaincu que chaque année plus fortement l'on ressent dans la mission le contre-effet, tueur de spiritualité, d'une publicité qui est devenue aussi lourde qu'omniprésente à la télévision comme à la radio. J'en parlais justement à midi au déjeuner avec ma fille Anne. Je lui disais: "Regarde et écoute la télévision (je lui montrai du doight l'écran) ! La façon dont les publicités utilisent aujourd'hui les superlatifs et les termes extrêmes est telle que le langage a perdu sa force quand il parle d'autre chose. Notre force d'évocation est à peu près complètement abattue, anéantie, démolie face à ce bruit énorme. La langue a perdu sa puissance, totalement accaparée par des fabricants de consommables et de cosmétiques volatils qui ne valent pas le dizième du langage publicitaire qui les vante. Que nous reste-t-il pour parler de la vie spirituelle qui demande plus ou moins de passion, une passion qui demande des superlatifs ? Rien ou pas grand chose."
Un yaourt ou un ice-cream est présenté avec des mots aussi forts que ceux par lesquels nous présentons la pénitence, ou la mort qui nous attend et à laquelle il faut éviter les ténèbres... Quand le superlatif et les mots extrêmes sont tués par l'usage banalisateur du même langage pour vendre des yaourts, du café, du parfum, des voitures, on ne sait plus comment s'exprimer quand on parle de l'aspect sacré de l'existence. Ne remarque-t-on pas que plus il y a de publicité pour des riens, moins on nous écoute quand nous parlons de questions vitales, de première importance ?
Je crois que tout cela va changer un jour, mais pour l'heure notre langage apostolique est complètement aplati sous le poids, de surcroît musical et très coloré, de la bruyante et chatoyante publicité. Nous sommes devenus sans saveur, ce qui n'était pas le cas il y a trente ans. Mais ne nous décourageons pas.
Je devine qui vous êtes, Léonora, et je me souviens que vous avez été sinon pèlerin d'Arès, du moins sympathisante. Vous avez vécu en France et vous en possédez bien la langue. Ne manquez pas de parler, en espagnol bien sûr, de cette Parole de Dieu dans votre environnement.
Merci pour vos bons vœux pour 2017. Je vous adresse les miens !

27dec16 180C37 
Je m'efforce de suivre le cheminement de votre idée de petites unités que vous appelez maintenant économies.
Vous avez commencé à en parler depuis plusieurs entrées et je fais tout ce que je peux pour vous comprendre, mais je finis par penser que si c'est Dieu qui vous inspire cette idée — qui est politique, quoique vous pensiez — c'est absurde.
Les hommes sont les hommes. Ils ne vaudront pas mieux en petites communautés qu'en grandes masses. Les hommes sont une engeance de mauvais êtres qui sont menteurs, voleurs, avides, méchants, et j'en passe, et vous ne les changerez pas plus facilement en petits qu'en grands groupes.
Vous perdez votre temps. Dans un tout petit campement du Sahel les gens sont aussi mauvais que dans le million de Marseillais. Vous perdez votre temps.
Pierre-Louis de Marseille (Bouches du Rhône)

Réponse :
Je viens de rentrer de voyage et comme toujours après quelques jours d'absence je dois faire face à un gros travail, surtout en fin d'année, mais je tombe sur votre commentaire et je ne peux pas vous laisser sur la triste pensée qu'il communique. J'y réponds tout de suite.
Ma pensée est très différente de la vôtre.
Vous avez certes raison en laissant entendre que les êtres humains sont des pécheurs partout, en petits groupes ou en masses. J'en suis tout à fait conscient et c'est bien pourquoi je n'envisage nullement des petites unités ou petites économies autogérées dispensées de pénitence, comme si leurs membres devenaient des anges par le seul fait de vivre en petites communautés. Non, non, les membres des petites unités devront jusqu'au Jour du Père rester des pénitents.
Mais cette pénitence sera pour eux un exercice beaucoup plus facile, parce que beaucoup plus sensé, parce que dans un milieu où les hommes sont peu nombreux, ils s'aiment, se pardonnent, font la paix, se libèrent des préjugés plus facilement. En petits nombres ils se connaissent, contrairement à ce qui se passe dans les masses où les humains sont noyés dans un troupeau énorme et sont des inconnus les uns pour les autres.
Dans une petite unité humaine un homme est quelqu'un. Il connaît plus ou moins tout le monde et on le connaît. Dans une grande masse un homme est perdu, il ne compte pas, il n'est personne. Dans une petite communauté n'importe lequel de ses membre peut vivre l'affirmation de soi. Ce sont des conditions qui facilitent le désir d'être meilleur, de se montrer sous le meilleur jour, de créer, outre que la pénitence y est plus facile.
Quand j'ai visité les petits cantons historiques de la Suisse j'ai été frappé par l'ordre, la netteté, l'industrie, l'intelligence qui y règnent et je me suis dit : Les hommes qui peuvent plus facilement qu'ailleurs s'affirmer, se montrer au mieux de leurs possibilités, parler aux autres et en être écoutés, ne sont pas des nobodies, des riens du tout, comme nous le sommes chez nous, inconnus anonymes, inécoutés, inaperçus, circulant au milieu d'autres inconnus anonymes, inécoutés, inaperçus. Oui, j'affirme que le membre d'une petite unité humaine participe inévitablement à une vie communautaire plus féconde, plus claire, plus efficace, bref, plus humaine.

29dec16 180C38

"Car voilà que survient du nouveau. C'est peut-être parce qu'Il le prévoyait que le Père donna La Révélation d'Arès. La religion depuis quelques temps et la politique depuis peu se dénudent et montrent leurs considérables faiblesses. Se retrancher derrière le connu ne leur servira plus à rien bientôt. Leurs administrés devront quitter ces systèmes mystago-politiques ou, mieux encore, en être les fossoyeurs, aller au-delà et ils doivent déjà penser cet au-delà, même s'il n'est pas près d'arriver."
Effectivement, sur l'Internet certains pensent déjà le monde autrement qu'on nous le présente aujourd'hui grâce aux découvertes faites par des personnalités indépendantes du Système. Par exemple, [ils pensent] que la terre n'est pas ronde dans l'espace mais plate comme un crêpe. Ont-ils vu juste?
(La Sourate 51/47 considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié et dont Nous élargissons constamment l’étendue ! [48] Et la terre que Nous avons déployée comme un tapis ! Et de quelle façon habile Nous l’avons déployée ! )
[Ils pensent aussi] que la NASA (SA[T]AN inversé) est un vaste enfumage convoqué avec Walt Disney dans les années 50 pour donner au monde moderne une vision de l'univers en planètes qui tournent sur elles-mêmes, vision inconnue et pour cause, auparavant. "Plus le mensonge est gros et mieux ça passe," disait Goebbels.
Avec force de faux satellites et images en 3D de la planète bleue qui ne l'est peut être pas justement vue d'en haut, et accords des politiques et scientifiques célèbres, mais corrompus, pour masquer une réalité plus simple mais vraie qui ne justifie pas le détournement de fond, effroyable, de l'impôt des populations pour une soi-disante "défense" atomique ou militaire qui n'existe pas. Pas de bombe A ni H donc. Hiroshima et Nagazaki ont subi des milliers de bombes classiques et aucune radioactivité. Pas de satellites actifs réellement puisqu'on utilise essentiellement du câble sous-marin pour communiquer. Que des simulacres de satellites vides à basse altitude, tournages en studio ou reconstitutions en espace sous-marins, des mensonges et des hypnoses.
On a jamais marché sur la lune car le dôme céleste ne peut être franchi par l'homme disent-ils [également].
Peux-tu comme lui étendre les cieux, aussi solides qu'un miroir de fonte ? (Job 37/18)
Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là; Lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme,
Lorsqu'il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l'abîme jaillirent avec force,
Lorsqu'il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, Lorsqu'il posa les fondements de la terre (Proverbes 8/27-29)

Au moins, ces déclarations nous font-elles quitter nos petites certitudes de terriens conformistes.
C'est peut être ce genre de Révélations que le monde attend confusément. Les films de science fictions conduisent vers la fin d'une illusion poussée trop loin (Matrix, Star Wars etc.) La Révélation d'Arès ne les contredit pas, mais amène à l'essentiel : La pénitence des hommes pour une terre plus humaine. La fin du mensonge général des nations serait le début du bien gérer en petites unités .
José O. d'Ile de France

Réponse :
Mon cher frère José, vieux compagnon, j'aime votre façon comique de nous donner l'avis des gens de foi ou de savoir de jadis qui, faute d'observations suffisantes et de calculs adéquats, se sont terriblement trompés sur les réalités physico-chimiques de la Terre et de l'Univers, pour montrer que, pour finir, leurs erreurs sont sans importance et même sans utilité primordiale, parce que l'importance et l'utilité primordiale auraient été non qu'on sache si la Terre est plate ou sphérique, ni comment ont été créés les cieux, mais que les hommes vivent dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés.
Mais oui, nous sommes en droit de penser que l'humanité pourra en vivant en petites unités mieux comprendre ce qu'il faut et où elle va.
Merci pour ce commentaire, mon frère José.
Le désastreux résultat de l'asservissement politique qui s'appuie sur les découvertes scientifiques pour faire croire qu'elle, la politique, est aussi scientifique (une école s'appelle même Sciences Po, Institut d'Études Politiques !) est que les masses que les politiques veulent gouverner sont rendues ignorantes de leur Histoire qui devrait nous faire fuir, mais qu'elle présente comme devant être étudiées pour "mieux vivre"... "Mieux vivre" politisés. Tout ce que la politique accomplit sous l'étendard de la liberté (présumée) est rappelé, énuméré, vanté, par des générations d'esclaves avides de persuader le monde autant qu'eux-mêmes qu'on ne peut vivre que sous la direction du politique, qui serait le vraie providence, le vrai dieu. Or, les visions politiques de l'avenir sont affreusement vagues et insatisfaisantes, nous le voyons bien dans les discours des candidats qui promettent après François Hollande, des lendemains qui vont chanter. Personne ne sait rien de rien. Jamais la politique a montré à ce point combien elle est incapable de voir ce qu'il faut, comme il le faut. Sciences Po n'est autre que Sciences des Carrières, car il faut bien vivre, gagner sa croûte, et si possible, en plus, se faire photographier, filmer, se faire un nom, quoi !
J'exagère un peu. Je sais que certains voient bien ce qu'il faudrait, mais savent que c'est irréalisable, aussi nous démontrent-ils en même temps que leur savoir leur toute bête incapacité à changer quoi que ce soit à l'itinéraire qui nous mène à la catastrophe. La politique ne leur sert donc à rien, j'entends : à rien d'utile pour les pauvres pékins de base que nous sommes. Donc, en politique savoir ne sert à rien, à peu grand chose en tout cas.
Alors, vous avez raison. À quoi nous sert-ils de savoir que la Terre est ronde, que nos cieux ne sont que l'antichambre d'un espace infini empli d'incalculables milliards d'étoiles. Vivons en petites unités bien gérées et pénitentes et nous donnerons du bonheur à leurs habitants !

29dec16 180C39
Cher Frère Michel, un grand merci pour ce nouvel éclairage qui renforce notre volonté de rejoindre celle du Père — pour que nous fassions ta volonté (Rév d'Arès 12/4) — dans le changement du monde où chacun y trouvera son compte (le vrai, matériel et spirituel) en commençant un travail long et laborieux sur notre personne qui doit être une règle inflexible malgré les difficultés rencontrées.
Le chemin ne sera pas orné de pétales de roses. Le monde s'obscurcit de plus en plus. Il y aura peut-être un temps d'équilibre, où la réflexion prendra le dessus sur la fatalité. Le grand changement en petites unités entrainera fatalement de gros problèmes même non-violents et grâce à la pénitence toujours renforcée nous avons la solution : Dieu sera avec nous, si jusqu'au bout nous restons son honneur [Rév d'Arès xxxvi/16].
Nous sommes donc condamnés à réussir dans l'entreprise de recréer le monde en petites unités tel que vous le suggérez.
Laissons à ceux qui viendront après nous l'héritage spirituel tant attendu, c'est ce vœu que nous formulons à toute l'humanité pour l'année 2017.
Paul et Marie-Jo S. (les Ménéhildiens) de Lorraine

Réponse :
Un grand merci, frère Paul et sœur Marie-Jo, pour ce commentaire plein d'une dynamique espérance.
L'habitude étouffe l'étonnement ! Plus personne ou presque ne s'étonne qu'on leur demande de faire le Bien pour vaincre le Mal, mais en même temps presque plus personne ne nous suit, parce que ça leur paraît tellement évident qu'ils pensent inutile de suivre. Les poissons ne s'étonnent plus depuis longtemps de l'eau qui les entoure ; ils nagent dedans ! Notre civilisation semble normale à tout un chacun rencontré dans la rue et ce tout un chacun ne réagit plus comme il devrait. Car il a été semé (Rév d'Arès 5/1), oui, ce tout un chacun, et il sait que le Bien seul peut chasser le Mal. Il le sait tellement qu'il estime inutile de le répéter et de suivre cette idée-là. Il faudrait que tout un chacun prenne conscience de la singularité d'une monde qui sait que le Bien seul vainc le Mal mais qui ne fait rien pour qu'il en soit ainsi, s'arrête, réfléchisse, entre en lui-même dit la Bible, et c'est cet arrêt, cette réflexion, qu'il nous faut provoquer et nous ne savons pas encore comment les provoquer.
Mais ça va venir. Je connais votre ténacité, votre fidélité à la mission. Nous y arriverons.

29dec16 180C40
J'aime une vidéo @YouTube :
"Michel Potay La Révélation d'Arès Les Pèlerins"
à l'adresse http://youtu.be/Kn0dFTJ6NJo?a
Annie J.-L. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour cette vidéo.
J'aime cette vidéo, mais ce n'est pas mon attention qu'elle devrait attirer, c'est celle du monde. Cela m'amène à penser à d'autres vidéos, qui abondent sur les écrans de télévision, les clips publicitaires.
En voyage surtout, parce qu'à l'hôtel il n'y a que ce qu'ils appellent la TNT, des programmes bourrés de pubs comme les poubelles de mon quartier de pochons plastiques gris-bleus-noirs, je dois bien subir cette avalanche de vide coloré et bruyant : les publicités. J'ai même l'impression qu'il y en a de plus en plus, parfois de longues plages affreusement ennuyeuses, mais faites, je suppose, pour attirer le regard (pas le mien, en tout cas, mais je suis un animal exceptionnellement inintéressé), des pubs avec des scénarios auxquels je ne comprends rien, souvent sans rapport (sans rapport aux yeux de l'idiot que je suis) avec ce qui est à vendre, dont je ne me souviens absolument pas des noms, des marques, etc. Alors, bien sûr, quand j'ai devant moi une vidéo qui me parle, qui dit des choses simples et vraies comme celle que vous nous envoyez, sœur Annie, je suis attiré, mais en même temps je me dis : Est-ce que la vérité présentée très simplement comme ça intéresse encore le monde ?
Je me dis que l'art publicitaire est l'art de faire ressembler ce qui est sur l'écran à quelque chose de mirobolant ou d'absolument nécessaire, qui ne répond pas du tout à la réalité matérielle de la chose montrée. Par exemple, un verre d'eau est renversé sur un linge fait pour dames à la vessie incontinente, lequel linge absorbe tout sans épaissir d'un dizième de millimètre. Où est passée l'eau ? Tour de passe-passe dont les publicitaires sont prodigues ou colle pour prodiges de mathématiques ? Alors, alors... la vidéo "Michel Potay La Révélation d'Arès Les Pèlerins", que je viens de voir, me paraît bien fadasse à côté de pareils miracles.
Mais bon ! Je l'aime cette vidéo. Je sais que la pub, c'est du tintamarre aux accents de Mozart, du rat dans la peau immaculée d'une licorne, une boîte de tongs en forme d'albums d'art avec un ruban autour, c'est fait pour faire fondre, tandis que la vidéo ici présente est faite pour dire la Vérité, mais les gens veulent-ils de la Vérité, je veux dire: la Vérité ainsi montrée ? Faudrait-il lui donner le superbe costume du Mensonge, Napoléon sacré empereur à Notre Dame se coiffant lui-même de la couronne, pérennisé par David. Mais le sacre de l'empereur, ce n'est pas notre genre... Non, la flore clinquante de ce qui se vend bien n'est pas l'habit de la Vérité toute simple que je représente, que nous représentons, mais je me dis quand même : Quand le quidam affamé de YouTube a vu ça, il se dit : bof ! et il passe à autre chose. Et pourtant, que faire, que dire d'autre ? C'est quand même une grosse question.
Une personne, certainement une honorable très brave femme du nom de Carrie Fisher vient de mourir. C'est triste. Je n'en ris pas. Je ne ris d'aucune mort. Mais à cette occasion j'apprends, ô merveille, que la morte avait été "l'admirable princesse Leia... femme royale sensible à la Force dans l'univers de Star Wars." Voilà qui me met les paupières en capote de fiacre. J'ai vu un épisode de Star War : "L'Empire Contre-Attaque" et j'ai trouvé le personnage en question (Leia) gentillet, mais quand même tout petit petit, rigoureusement sans intérêt ; le film aurait été aussi bien sans elle. Mais Qu'osé-je dire ? N'entends-je pas les oraisons funèbres, dignes des plus grands bienfaiteurs de l'humanité... Bienfaiteurs ? Non, dignes des plus grands créateurs de l'humanité, louanges élevés à la princesse Leia !
Je devine qu'en comparaison le Père envoyant Jésus à Arès puis venant Lui-même dicter un Message pour la survie des humains, c'est de la gnognotte. Comment suis-je fabriqué pour ne pas distinguer l'important du dérisoire ? Je suis totalement débile de trouver que "L'Empire Contre-Attaque" de la série Star-War ne fut pas une révélation renversante. Le seul personnage un peu intéressant dans ce film me sembla être un petit bonhomme en caoutchoux vert parlant de docte manière et disant des choses d'une banalité moralisante pas trop bête, mais le reste... Le pilote Solo conduisant son starjet avec son gros chien Chewbacca ou Wooky (je ne sais plus très bien) pour sauver la princesse avec ses macarons de gamine jouant à la marelle... Comment osé-je dire qu'il n'y a pas de quoi se relever la nuit pour remettre le DVD dans le lecteur ? Je suis nul, comme publicitaire je suis absolument nul.
Donc, d'un côté "L'Empire Contre-Attaque" et de l'autre "La Révélation d'Arès, les Pèlerins" sur YouTube. De l'un à l'autre il y a toute l'étendue, immense, obscure, d'une réflexion qu'il va nous falloir faire pour comprendre ce qu'il faut dire et comment le dire pour attirer l'attention. Voyez-vous, ma sœur Annie, je suis encore assez enthousiaste pour penser qu'il y a quelque chose qui nous échappe, quelque chose que nous n'avons pas encore trouvé, car je crois encore qu'on peut présenter la Vérité avec un certain panache qui peut plaire, car après tout le Créateur ne manque pas de panache... et nous non plus. Il faut être modeste et le rester mais pas sans oublier qu'il faut quand même être vu et que tout ne se voit pas en ce monde si on ne se donne pas la peine de le rendre visible. Car être visible, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas seulement se placer devant des yeux. C'est se placer devant des yeux qui vous voient.

29dec16 180C41 
Suite à 180C35 :
Ne publiez pas ce message car c'est juste un correctif : Il s'agit de votre réponse 180C3 (sur l'utopie) et non la 180C4 qui m'a suggéré mon précédent message de tout à l'heure sur "L'an 01",auquel vous avez eu la bienveillance de répondre.
J'étais pressé car devais partir prendre le bus pour accompagner mon épouse Marie chez l'osthéopathe. (je n'ai pas eu le temps de remonter jusqu'à la veillée 28 alors qu'elle m'appelait pour partir) . Je suis d'accord avec vous sur la nécessité de lire au moins trois fois La Révélation d' Arès de bout en bout surtout vu le peu de mémoire que j'ai (c'est aussi pour cela que j'ai fait ingénieur plutôt que médecin).
Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2017 en souhaitant qu'ils ne soient pas pieux.
Telle L. de Lille (Nord)

Réponse :
Je publie quand même votre message car ce blog étant lu par de nombreuc frères, sœurs et sympatisants ou non-sympathisants de l'extérieur, il le concerne tous.
Merci pour les précisions que vous apportez ici.

30dec16 180C42
Bien Aimé Frère Michel,
Suite au post du 26 décembre 2016 180C32 de notre sœur Véronique C. de Belgique et votre réponse, j'ai visionné et écouté cette nuit avec grande attention la vidéo de Christiane Singer.
Son verbe me touche au plus profond de mon être, ma conscience s'ouvre encore et encore.
Tout à l'heure je faisais mes courses, je regardais un couple de gens âgés  faisant leurs courses, je pensais simultanément aux propos de Christiane Singer, la simplicité de ce que je voyais, que j'entendais, que j'écoutais, j'étais hors du temps (Rév Arès 12/6). Alors des larmes me sont venue aux bord des yeux, j'étais touché.
Merci, bien aimée sœur Véronique, de nous faire connaître Christiane qui se référait aux Évangiles. Oui merci pour ce sublime cadeau que vous nous faite. Christiane était sans aucun doutes une pénitente. Je ne doute pas un instant qu'une si belle âme, qui à quitté la terre, ait rejoint la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4), et continue sa Mission dans l'autre dimension.
Le Père a bien raison de dire : La femme coupe, coupe la tête, (elle) ouvre sa cuisse sur le fort.
Devant la porte l'enfant, beaucoup (d'enfants) ; l'enfant crie (de joie).
L'homme noir part avec la pluie, avec l'air.
Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa dent mord la braise (et) fait le fil.
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein; sa gorge parle, l'œil ferme l'œil (Rév d'Arès xxvii/9-14).

Voici un lien via un conférence audio absolument à écouter :
Christiane Singer : Choisis la vie et tu vivras !
https://www.youtube.com/watch?v=bLYF9Yi4k9I
Je vous embrasse et clame avec vous.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Je suis heureux, frère Didier, que vous ayez découvert Christiane Singer grâce à notre sœur Véronique C. de Belgique.
Merci de nous donner à écouter Christiane Singer dans une autre de ses interventions radiophoniques.

30dec16 180C43 
La guerre de Troie a fait connaître au monde entier Homère, le poète qui l'a racontée et ce plumiste est maudit pour avoir célébré cette triste et cruelle histoire de guerriers fous s'entretuant entre les murailles d'une ville qui n'a commis que le crime d'héberger une belle putain et le campement des Grecs. De toute mon âme (oui, je suis croyant mais je ne crois pas à votre utopie) je souhaite que la guerre de civilisation, la guerre entre la politique qui représente la civilisation et la barbarie doucereuse que vous représentez, ne vous rende jamais immortel comme Homère.
Il faut arrêter cette folie que vous prêchez ! On ne sait rien d'Homère,rien, absolument rien, sauf qu'il vécut vers le VIIIème siècle avant J.C, à moins que comme Démocrite il s'ôtât la vue lui-même "pour mieux voir". J'ai appris en lisant ce blog que vous avez maintenant mauvaise vue et je prie pour que vous gardiez bonne vue afin de ne jamais tomber dans le délire homérique comme vous semblez le faire.
Reprenez-vous !
Ce sont des gens comme vous qui font que le monde va de travers. Mais quelle gloire vos fidèles vont-ils tirer de faire tomber la politique, s'ils y parviennent ? Ce qui aura pour conséquence de barbariser le monde.
[...]
Mais pourquoi ai-je peur ? Vous ne pouvez pas gagner. Vous n'êtes qu'une poignée de croyants. Votre folie va vous précipiter dans je ne sais quel malheur, parce que vous ne pouvez pas gagner contre l'énorme armée mondiale de la politique, de ses lois, de ses polices, de ses juges. Je ne dis pas que la politique est toujours juste et équitable. La politique est comme la religion, elle peut commettre de graves erreurs, mais c'est encore ce que l'humanité a trouvé de mieux pour le bonheur des peuples..
Je vous crie : Reprenez-vous, vous et vos fidèles. La puissance politico-religieuse que vous allez affronter, aujourd'hui ou dans un siècle, va vous anéantir. Vous prêchez le Bien. Vous ne méritez pas la mort que votre folie vous prépare. Si nécessaire, laissez-vous crucifier pour épargner vos frères et vos sœurs comme Jésus se laissa crucifier pour épargner ses apôtres. La sainteté du Mahatma Gandhi ne lui a pas épargné de graves erreurs, qui ont abouti à son assassinat, sa crucifixion.
Ma femme Germaine lit La Révélation d'Arès, que je ne connais pas personnellement. Elle me dit que Dieu vous dit : Tu n'a pas pouvoir de te resssusciter ; ne commets pas le pire des péchés ; accomplis Ce Que Je te dis avec justice et douceur. [Rév d'Arès 29/5-6]. Abandonnez ce projet fou de mettre en marche un mouvement pour détrôner la politique et établir un monde anarchique.
Sylvain

Réponse :
Nous avons pour nous, mon frère Sylvain de je ne sais où, l'avantage de nous préparer — et nous allons nous préparer longuement dans la pénitence — pour la confrontation avec la politique et la religion qui visent à dominer les grandes masses. Il n'y aura pas d'improvisation brouillonne. Nous permettrons, un jour, à nos descendants de disloquer les masses et de les fragmenter en petites unités humaines. "La puissance politico-religieuse que nous allons affronter, aujourd'hui ou dans un siècle," ne nous "anéantira" pas, parce qu'elle éclatera toute seule. Nous aiderons les petites unités ou économies résultant de l'explosion de l'État à s'organiser en autogestions, parce que nous y aurons longuement réfléchi, et nous nous efforcerons de faire de celles de ces petites économies qui seront pénitentes des foyers d'influence heureuse sur les autres.
Je ne dis pas que ce mouvement de fragmentation se fera sans peines aucunes; il y aura certainement des moments éprouvants, mais quelle espérance magnifique au bout des efforts !
Un jour, dans l'Antiquité, Xerxès, roir de Perse, se met en marche contre la Grèce de Sparte et Athènes à la tête d'une armée énorme ; si ma mémoire est bonne, quelque 100 000 soldats, 20 000 cavaliers et 1 200 navires. Les Grecs, commandés par Léonidas, roi de Sparte, ne peuvent réunir que 7.000 hoplites (soldats), 30 navires, aucune cavalerie. Ils ne font pas le poids, comme on dit. Mais ils choisissent un point géographique facile à défendre avec peu d'hommes : le défilé des Thermopyles, étroit passage délimité par le golfe Maliaque au nord et le Kallidromo, un massif montagneux du Pinde, au sud. On prévient Léonidas que les Perses peuvent lui envoyer une volée de flèches si dense que les rayons du soleil ne passent pas au travers, et calmement Léonidas répond : "Tant mieux ! Nous nous battrons à l'ombre." Certains s'inquiètent de voir Léonidas avec si peu d’hommes ; il répond : "J'ai tous les hommes qu'il me faut, puisqu'ils vont tous mourir !" Xerxès, voyant un si petit nombre d’hommes l’affronter, fait envoyer à Léonidas un message : "J'épargne vos vies si vous déposez les armes" ; Léonidas répond : "Viens les prendre !"
Nous Pèlerins d'Arès nous n'engagerons pas une bataille sanglante, tout au contraire une bataille pacifiante, mais bataille quand même. Nous nous engagerons dans une guerre de vie, non de mort, mais dans des dispositions de fermeté et d'assurance calmes comme Léonidas. Vous nous demandez de "nous reprendre", mais je pense au contraire que le mouvement qui se met en marche à Arès ira jusqu'au bout. Léonidas et ses hoplites ont été vaincus au Thermopyles, mais ils sauvèrent la Grèce de l'invasion des Perses, dont elle va vaincre la flotte à Salamine.
Contrairement à ce que vous pensez, des hommes et femmes en petit nombre peuvent gagner à la fin.
Et nous gagnerons.
Vous allez me demander : Mais pourquoi prendre les Grecs de Léonidas comme métaphore de la victoire d'un petit nombre contre un grand nombre ? Parce que vous commencez votre commentaire en parlant d'Homère. Le poète Homère était grec. Troie est un épisode de l'histoire grecque antique. Toutefois, j'aime mieux parler du courage et du sens de l’honneur sacré des Pèlerins d'Arès, plus proches du courage de Léonidas et de ses compagnons, que de ceux qui se battirent, comme vous dites, pour "une putain" à Troie. Poussés à un paroxysme de la volonté d'être des pénitents triomphants et de faire gagner la Cause du Père, je vous affirme que peu d'hommes peuvent triompher des "forces énormes de la politique et de la religion" et remporter une Victoire qui n'aura jamais été égalée dans l’Histoire. Notre courage et notre volonté inébranlable nous permettront de guider l'humanité vers la plus belle des victoires : la gloire intemporelle des forces célestes qui enfin reprendront pied sur terre. Car, finalement, ce que vous oubliez, c'est que nous ne serons pas seuls.

31dec16 180C44
Oh ! une fois de plus je ne vais pas me faire que des copains.
Mais ne sommes-nous pas de ceux qui se doivent, par "notre courage et notre volonté inébranlable" qui "permettront de guider l'humanité vers la plus belle des victoires" (réponse 180C43), de partager les pains nourrissants de toutes sortes ? Alors je me permet d'intervenir une fois de plus, afin de mieux digérer la nourriture que dois garder en moi pour ma croissance et celle que je dois éliminer.
Sommes-nous vraiment sur le sujet d'une nouvelle entrée ? Et pas des moindre : L'organisation concrète de ce qui nous rapprochera le plus de la Création et permettra l'avènement du Jour [Rév d'Arès 31/8].
N'avons-nous pas attendu, avec une certaine impatiente, la réflexion que vous nous proposez pour la mise en place progressive de l'éclatement des masses inhumaines en petites unités humaines ? Pourquoi les commentaires sont-ils autant hors sujet ? N'y a-t-il personne au rendez-vous du changement ?
Alors sortons gaiement des sentiers chevriers que vous proposez de prendre depuis quelques temps pour emprunter les pistes de ski sur lesquelles nous batifolons insouciants des dangers et prochaines avalanches.
Entre guillemets, n'est-il pas ahurissant qu'une partie de l'humanité (180C43) n'ait pas encore saisi que "détrôner la politique" c'est détrôner "la barbarie doucereuse" et que "établir un monde" anarkhiste, c'est sortir du chaos pour l'équilibre. Le monde est à l'envers. Alors prenons-le à revers !
Mais, pour l'instant, je dois avouer que je ne comprends pas vos revers. Je m'explique : Dans votre réponse 179C73 vous dîtes : "... parce que s'efforcer d'être attractif c'est vouloir attirer, donc convertir". Pourquoi avoir voulu voir le fait d'attirer et non celui d'intéresser ? Ne devons-nous pas intéresser nos interlocuteurs à la question de notre potentialité à rechercher le meilleur en soi plutôt qu'au rien qu'amène la facilité, frangine de la servitude volontaire ? Et puis je défend le fait que pour amener l'humanité à préférer le Bien plutôt que le Mal, l'effort plutôt que la facilité, mieux vaut chercher à "attirer" comme l'aimant.
Encore aujourd'hui vous répondez à Annie (180C40) : "... De l'un à l'autre il y a toute l'étendue, immense, obscure, d'une réflexion qu'il va nous falloir faire pour comprendre ce qu'il faut dire et comment le dire pour attirer l'attention."
Sans omettre de rappeler ce que Goody Buddy argumentait dans le "Frère de l'Aube 66 : "Le Créateur ne compte-t-il pas sur l'imagination des Pèlerins d'Arès pour réactiver l'attraction ?"
Alors oui, sans vouloir offenser, la vidéo intitulé "Michel Potay La Révélation d'Arès Les Pélerins", que notre sœur Annie aime, est plus que "bof" et "fadasse", à mes yeux, elle dessert le Message de Vie qu'est la Parole de Dieu. Je penche plus pour le travail inachevé de Roger Cozette sur ce même YouTube.
Vous me répondrez sûrement très sagement que "la critique est facile tandis que l'art est difficile". Mais je ne pourrai m'empêcher de vous répondre que pour une bonne publicité (c'est-à-dire de "bon goût"), il est impératif de laisser la place aux artistes. J'en suis. Et en affirmant cela, je ne confonds pas humilité avec modestie.
Non, vous n'êtes pas "nul" en tant que publicitaire puisque vous avez été capable de créer ce blog très attractif.
Par contre, oui, vous devriez vous relevez la nuit, non pas pour remettre le DVD de Star wars, mais pour mieux comprendre que si nous cherchons à ce que "la Création contre-attaque", il devient urgent de transmettre intelligemment le message que le Pèlerin d'Arès est le Jedi [?] authentique car il combat vraiment pour le côté lumineux de la Force.
En attendant, je suis heureux d'apprendre que vous restez "enthousiaste pour penser qu'il y a quelque chose qui nous échappe, quelque chose que nous n'avons pas encore trouvé..." Et je suis d'autant plus ravi que vous croyez "encore qu'on peut présenter la Vérité avec un certain panache qui peut plaire" (réponse 180C40). Tout cela me rassure dans les choix que je fais. Mais attention, frère Michel, chercher à plaire n'est-ce pas vouloir séduire, c'est-à-dire convertir ? Non, la séduction n'est qu'une promesse qu'on ne peut pas tenir. Et nous, nous tiendrons nos promesses.
Frédéric M. d'Aquitaine   

Réponse :
"Pourquoi les commentaires sont-ils autant hors sujet ?" demandez-vous.
Je réponds : C'est vrai et, de plus, non seulement je n'ai que rarement eu des "commentaires autant hors-sujet", mais j'ai rarement eu, je crois, un aussi petit nombre de commentaires pour une entrée qui me paraît existentielle, s'il en est. Ce silence est peut-être dû à l'absorption des pensées par les fêtes ? Quoi qu'il en soit, je dois, pour meubler cette page, publier plus de commentaires hors sujet ou désobligeants que je ne le fais d'habitude.
Il y a peut-être une autre raison à autant de "commentaires hors sujet" : le fait que j'approche ici d'une idée concrète, pragmatique, d'apparence plus sociétale qu'idéale : une confraternité d'économies ou de petites unités dépolitisées et autogérées résultant de la fragmentation à prévoir des grandes masses, une proposition de nature pratique qui m'éloigne de l'atmosphère spirituelle éthérée ou platonique habituelle de la foi. Quelque chose qui, n'étant plus de l'ordre de la foi pure, dérange ou décontenance ? Cependant, je trouve, pour ma part, que le Sermon sur la Montagne est lui aussi concret, pragmatique, d'apparence plus sociétale qu'idéale, car il donne des directives pratiques pour une vie de société heureuse en même temps que pour la création de l'âme, le rebranchement sur la vie spirituelle, l'éternité, qui pour moi ont aussi une consistance pratique, car la Vie (Rév d'Arès 24/5) n'est pas une simple idée ; elle est aussi consistante que la vie.
Vous dites aussi ceci : "Je dois avouer que je ne comprends pas vos revers. Je m'explique : Dans votre réponse 179C73 vous dîtes : "... parce que s'efforcer d'être attractif c'est vouloir attirer, donc convertir". Pourquoi avoir voulu voir le fait d'attirer et non celui d'intéresser ?"
Mais là j'avoue ne pas comprendre ce que vous voulez me dire. Ce blog n'est pas missionnaire. Il ne cherche ni à convertir, ni à être attractif. Il n'est que ce qu'il annonce : "un mémoire non périodique, un journal de l'âme. Dans celui-ci le témoin de La Révélation d'Arès, Michel Potay, note ce que l'actualité du monde ou de la fraternité arésienne, la vie spirituelle ou seulement ses pensées lui inspirent" (voir la page index: http://michelpotayblog.net/index.html). Ce blog est une sorte de caverne où l'on pense tout haut, dont les parois résonnent des idées de chacun ; ce n'est pas un traité ou un protocole, ni une charte. De plus, chaque réponse s'adresse à un commen­tateur, dont je connais parfois bien le contexte, la pensée personnelle, que je ne précise pas pour rester discret pour que l'intéressé, au moins lui, comprenne ; ma réponse n'est pas nécessairement une instruction générale. L'instruction générale, elle, reste la même : Vous n'êtes pas envoyés convertir, mais chercher les épis mûrs.
Quant à "penser qu'il y a quelque chose qui nous échappe, quelque chose que nous n'avons pas encore trouvé..." pour donner du "panache" à notre présentation, ce n'est as nouveau. Il y a quarante ans que je le pense et que je le dis. Simplement, je ne me "lasse pas de le dire" et redire.
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire.

31dec16 180C45 
Je te chie dessus !
Tu te prends pour un saint, pauvre con ! Tu n'es qu'une chiotte.
Pauvre con, un conard d'élucubrateur [mot supposé] qui refait le monde pour une troupe de gogos.
J'ai entendu des conneries, mais comme celles-là pas encore. Ça leur monte à la tête, tes gogos.
La tribu ! C' est à ça que tu ramènes tes oilles [ouailles ?]. Tu fais le roi nègre.
Toute ma famille se bagarre depuis deux cents ans pour faire de ce monde autre chose qu'un [égout] et toi tu veux nous ramener à la décharge.
Mais ce n'est pas un [crack] planant ton idée de petites économies, ce n'est même pas de la dope [drogue ?], c'est de la merde ! Ça n'existera jamais parce que le monde va devenir un immense kaulkosse [kolkhoze ?], l'opposé de ton cauchemar.
Alors, vieux rebeu [?] tu cauchemarde en te croyant en Amazonie, une sauterelle géante dans les arbres, pour te faite en... Vieux pédé, va ! Arrête de vendre ta salade !
Frérot Anonyme

Réponse :
J'ai corrigé vos innombrables fautes d'orthographe et de syntaxe afin de donner à votre odieux commentaire un tour plus élégant. Je trouve ce commentaire assez significatif : C'est le dernier de l'année que je reçois, un propos aussi insultant qu'idiot faisant tache sur le silence pesant de mes frères et sœurs. Heureusement que j'ai eu le commentaire de Frédéric M. (180C44) pour m'enlever l'impression très lourde d'être tout seul en cette fin d'année, car avec toi, cher Frérot Anonyme, qui est malgré tout mon frère humain, je finis l'année en forme de cuvette de "chiotte". Après tout, c'est peut-être mieux que de la finir en rien du tout.
Figure-toi, cher Frérot, que je trouve que ta comparaison de la confraternité d'économies avec ce que tu appelles la "dope", qui j'imagine signifie drogue, n'est pas complètement déplacée. Je crois que tout ce qui est dit qui embellit l'avenir, en fait à distance un magnifique mirage de bonheur, est toujours plus ou moins de la "dope" puisque ça n'existe pas et personne ne sait si ça existera jamais. Il y a toujours quelque chose de psychédélique dans les idéologies qui ne font que promettre l'avenir rêvé.
Mais les contes de fée qie racontent les candidats aux élections me semblent beaucoup plus psychédéliques que ce que je dis, tu sais ça, Frèrot Anonyme ? En te voyant citer l'avenir dont tu rêves probablement, tout rose, celui d'un "immense kaulkosse [kolkhoze ?]", je pense que tu es à fond à gauche, à gauche de la gauche, quoi ! Restons donc sur ce registre de gauche : J'ai un souvenir très vivant dans ma tête, c'est celui de François Hollande rencontrant Nicolas Sarkozy avant les élections présidentielles de 2012 et lui jetant à la figure des propos flétrissants et lui disant grosso modo, avec mépris : "Vous avez vécu d'endettement et vous n'avez rien fait pour enrayer le chômage, moi je vais en finir avec la dette et je vais supprimer le chômage, etc. etc." Où est donc ce rêve aujourd'hui ? François Hollande s'en va comme un chien battu, n'ayant fait qu'augmenter la dette et qu'aggraver le chômage. Moi, mon cher Frérot, je n'ai pas de rêves de grandeur, je ne promets pas la fortune du pays ; je n'ai que des rêves d'exiguïté (les petites économies), de modestie, parce que je crois que des pénitents peuvent être heureux de ce qu'ils ont, simplement s'ils ont ces choses que n'importe qui (même vous, Frérot) peut donner : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et s'ils se rendent libres de tous préjugés.
Je crois que vous n'avez pas réalisé le mirifique des promesses politiques, idéologiques, toutes très matérialistes, qui en majorité n'ont jamais été réalisées et en minorité n'ont que peu duré, et que vous n'avez pas vu la modestie de ce que le Créateur nous demande d'accomplir.
Le style de votre commentaire est fait de la culture que vous avez reçue — J'ai été élevé dans une banlieue rouge de gavroches, je connais — et je ne peux vous en vouloir. Au reste, ce style a l'avantage que j'épprécie de ne pas être hypocrite. Je ne vous en veux pas. Je profite de ma réponse pour vous présenter mes vœux chaleureux pour l'année 2017 qui vient.

01jan17 180C46
Je préparais ce commentaire depuis quelques jours et j'attendais de le poster. Mais afin que vous ne vous sentiez pas seul en cette fin d'année 2016 j'ai décidé de le poster aujourd'hui, même s'il n'est pas tout à fait abouti.
Merci à Véronique C. [180C32] pour son commentaire très juste et pour la vidéo de Christiane Singer que je connaissais un peu déjà et que j'aprécie beaucoup. Ce qu'elle dit dans sa vidéo est très profond et vrai.
Concernant les petites unités humaines et la confraternité d'économies. Vous écrivez :
"Préparons l'éclatement des grandes nations en petites unités ou économies vivant en confraternité(s). Souhaitable est un mouvement pour libérer l'homme de l'image déformante de la justice qu'est l'arbitraire des pouvoirs et des lois, qui manifestent la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) d'une partie de la société contre l'autre,.."
et d'autre part :
"Il faut secouer le joug de la pensée unique, nouvelle religion, à laquelle nous devons opposer le goût de la recherche critique par l'amour, non par décret. Avec le temps nous élargirons un vaste effort de rénovation spirituelle."
Comment envisagez-vous ce travail de préparation en dehors de notre mission de recherche des épis mûrs. Devons-nous préparer les mentalités par des médias variés ? Rééditer un journal, avoir une radio pour nous faire entendre, travailler avec d'autres alternatives qui vont dans ce sens. Je pense au mouvement colibri de Pierre Rabhi par exemple.
[Vous écrivez aussi :] "Tous les prophètes, de Noé à Muhammad (2/7-11), ont remis en question leurs propres sociétés, ont enchéri sur les notions bien structurées apparemment irréductibles, mises en conserves dans des lois et des dogmes par les confituriers politiques ou religieux et leurs "administrations à casquettes de plomb" (Rimbaud)."
Cela me fait penser à Marx qui s'est inspiré des évangiles pour bâtir le communisme. Société de partage. Mais hélas il a oublié la liberté et la pénitence, il pensait imposer par des lois ce qui ne peut qu'émaner de la conscience. Ici peut se poser un problème entre ceux qui voudront imposer un modèle et ceux qui n'en voudront pas .
Si l'homme n'est pas pénitent, il risque de reproduire un système de domination et de pouvoir dans les petites unités humaines.
D'ailleurs, les hommes ont déjà vécu au cours de l'histoire dans des petites unités humaines que sont les tribus, cela ne les a pas empêché de se battre. Les petites unités humaines ne feront pas tout si l'homme n'est pas pénitent. C'est pourquoi il est important finalement de travailler sur les deux choses en parallèle. Car les petites unités humaines aideront les hommes à être pénitents et les pénitents feront que les petites unités humaines ne dérivent pas en tribus rivales.
Bonne fin d'année 2016 et pour 2017 je nous souhaite à tous une belle moisson d'épis mûrs pour le Père.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour vos bons vœux de nouvelle année 2017 avec "une belle moisson d'épis mûrs pour le Père". Je vous souhaite la même chose en retour à vous et à votre épouse avec, en plus, pour notre sœur Marie-Élise moins de souffrance et de la santé, de la santé pour vous aussi frère Denis, la réussite de vos projets, tout le bien possible. La même chose pour vos enfants, même s'ils ont tous les trois quitté le nid aujourd'hui.
Vous me demandez : "Comment envisagez-vous ce travail de préparation en dehors de notre mission de recherche des épis mûrs. Devons-nous préparer les mentalités par des médias variés ?"
Commencez, mon frère, par préparer les mentalités à l'Appel à la pénitence qu'a lancé par le Père à Arès "par des médias variés".
Concrétiser le projet d'éclatement de la masse française en petites unités est un problème juridique : Les juristes spécialistes du droit public, politique, etc., m'ont dit qu'une association ayant pour objet l'éclatement de la République ne pourrait se présenter aux élections, car celles-ci ne peuvent avoir lieu que dans le cadre de la Constitution, laquelle déclare une "République une et individible". Donc, qui veut diviser, faire éclater la République en petits morceaux est, semble-t-il pour l'heure, écarté du droit de participer aux élections par le Conseil Constitutionnel. Il me faut donc chercher une autre solution que la "Confédération Française" que j'avais en tête.
Alors, pour l'heure, cherchez les épis mûrs inlassablement, parce que, de toute façon, nous ne serons jamais assez nombreux comme pénitents pour mener à bien le projet de dépolitisation et de fragmentation de la population en petites unités autogérées plus heureuses.
Vous dites aussi : "Si l'homme n'est pas pénitent, il risque de reproduire un système de domination et de pouvoir dans les petites unités humaines." Je ne vois pas comment on peut empêcher, au commencement, avant que les petites unités pénitentes forment un exemple qui serait imité, que chacune des petites unités humaines auxquelles je pense soit libre de choisir le système sociétal qu'elle veut. Il y aura des gens qui voudront avoir au-dessus d'eux une "domination, un pouvoir", ils seront libres d'établir celui qu'ils voudront. Évidemment, ils peuvent présenter une menace pour les petites économies pénitentes limitrophes ou proches. C'est dans la projet de confédération ou confraternité qu'il faudra prévoir une parade à cette inévitable situation. De toute façon, nous n'en sommes pas à réfléchir à la bonne manière de maintenir chez eux les habitants de la confraternité ou confédération qui voudront subir un pouvoir politique.
Pour l'heure, soyez des missionnaires de la Parole d'Arès comme vous l'avez été jusqu'à présent. Vous pouvez toutefois, dans le cadre de cette mission spirituelle, dire à ceux qui vous demandent si vous avez un projet concret deux mots d'une France (ou d'un monde) devenant une confédération de petites nations souveraines dépolitisées et autogérées, parce que c'est dans des petites populations que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés peuvent le mieux s'exercer.

01jan17 180C47
Nous, Pèlerins d'Arès, membres du petit reste engagés à suivre le Prophète Mikal, faisons l'expérience de nous rassembler en petit nombre pour œuvrer à la Moisson du Père, pour accomplir ensemble le Sermon sur la Montagne (Matthieu chap. 5 à 7) : aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir et agir avec intelligence totale, intellectuelle et spirituelle, sans préjugés.
Nous faisons l'expérience de la fraternité dont l'entente n'est pas d'affinité comme celle d'un club d'amis, de fans ou d'adeptes, mais le fruit d'une volonté consciente et raisonnable de réveiller et d'épanouir l'amour évangélique, universel quasiment disparu dans nos sociétés.
Vivre l'apostolat et la pénitence avec un petit nombre d'autres aussi divers et variés que les reflets de la roche [Rév d'Arès 27/6] projette chacun et chacune dans l'avenir heureux où les hommes deviendront les frères et le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine" (Rév d'Arès xix/22).
Nos toutes petites unités missionnaires locales préparent, avec soin, patience, réflexion et ténacité sous la guidance prophétique de Mikal, la Victoire du Bien sur le mal millénaire.
Nous vaincrons parce que nous préparons l'avenir heureux non pas avec des intentions, des idées, des théories, des règles, des rêves illusoires mais par nos vies engagées individuellement, sans aucun répit, ni détour dans l'accomplissement concret et réaliste du Sermon sur la Montagne, la pénitence, le retour du Bien total au fond de soi.
La pénitence est le fil d'Ariane qui conduit le monde vers sa véritable destinée : le Bonheur.
L'année 2017 pointe son nez, je souhaite à tous mes sœurs et frères pénitents et moissonneurs outre la santé, la réalisation de leur projets et le bonheur, que l'on parvienne ensemble à mieux se faire entendre et voir par un monde massé et comblé d'images et de sons mirobolants.
Je souhaite au monde l'intelligence du cœur et l'amour des autres, de tous les autres, ennemis compris ! Bonne et heureuse année à tous mes frères et sœurs humains et à vous particulièrement, bien aimés frère Michel et sœur Christiane si chère à nos cœurs.
Annie L.-J. d'Ile de France

Réponse :
Ceci est plus qu'un commentaire. C'est un véritable manifeste de la foi arésienne créatrice d'un monde changé.
Merci pour ce commentaire.
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Annie, qui nous touchent tous profondément. Je vous souhaite la même chose en retour à vous et à votre époux avec, santé, bonheur et réussite de vos projets, tout le bien possible. La même chose pour vos enfants, même s'ils ont tous les trois quitté le nid aujourd'hui.

01jan17 180C48
Il y a longtemps, à l’occasion d’épousailles, vous aviez dit quelque chose comme : "La Révélation d’Arès demande à l’homme de transcender l’amour, tombé très bas dans notre monde. Cette transcendance s’accomplit par les épousailles (33/20). D’autres épousailles suivront, celles de la violence et celle de l’économie, mais pour l’instant, nous ne sommes pas prêts."
Je cite cela de mémoire en espérant ne pas déformer vos propos. Vous parlez de changer l’économie. Cela sous-entend-il que ce temps des épousailles de l’économie est arrivé ?
Pour moi, l’économie c’est le travail. Il n’y a pas d’économie là où il y a gratuité, capacité de se servir sans modération. C’est une des petites choses que j’ai retenu de Marx, qui pose la question de la valeur. Toute l’économie repose sur la valeur de l’acte de transformation de ce monde. Des épousailles de l’homme avec le travail demandent une énorme déculturation. Il nous faudra ré-envisager notre rapport à la terre, aux arbres, aux êtres humains, au sous-sol, à l’eau, etc. Voilà qui convoque la Veillée 2 de L’Évangile donné à Arès (Première partie de La Révélation d'Arès) qui dénonce l’activité frénétique de la race adamique, pour dominer et déformer.
Vous dites que chaque petite unité de fraternité sera maître de son destin.
J’imagine le casse-tête des descendants des frères-pénitents vivant à côté d’unités de descendants d’hommes voulant soumettre la terre, les arbres, les femmes, les animaux, le sous-sol, et fabriquer du miel et de la cire dans les échoppes (Rév d'Arès 28/26), ou des huitres en laboratoire (c’est parce que nous en avons mangé cette semaine). Il faudra une pénitence beaucoup plus vraie et profonde que celle que je (nous) vi(von)s maintenant. Bonjour les efforts !
Mais en même temps, pour qui n’a pas les oreilles bouchées et n’entend plus que sa plainte (voir commentaire 180C45), c’est un signe d’espérance. Se dire qu’une chiotte (et encore on imagine l’étron présentable, bien moulé mais en ces périodes de fête..?), que la petit tas de fumier (femier, Rév d'Arès xxii/9, xxix/11) que je suis peut engendrer un jardin (xvii/3, xxii/9), cela permet de ne pas trop se lamenter sur le fumet indélicat qui se dégage de ma personne et continuer à missionner à faire pénitence et à prier, afin que tous ceux qui savent qu’ils sont une merde trouvent en eux l’espérance active pour que les fils et les fils deviennent des soleils.
Petite dédicace spéciale au prophète sans qui jamais, au grand jamais, aucune bouse humaine (moderne, ça va de soi) n’aurait jamais été aussi loin dans la folie.
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Vous me dites : "Vous parlez de changer l’économie." Non, je ne parle pas de cela. Je parle de changer la masse nationale en petites économies autogérées ou petits états autogérés.
J'ai dû mal m'exprimer dans mon entrée 180 et je vous en demande pardon. Je parle d'économies au sens de gestions, administrations ou organisations de sociétés, autrement dit je redonne à économie son sens primordial, que l'on retrouve chez beaucoup d'auteurs, dont Voltaire : "L'économie d'un État n'est précisément que celle d'une grande famille. C'est en France et en Angleterre que l'économie (ou organisation) publique est le plus compliquée ; on n'a pas d'idée d'une telle administration dans le reste du globe." Jean-Jacques Rousseau : "Économie ne signifie que le sage et légitime gouvernement de la maison, pour le bien commun de toute la famille. Le sens de ce terme est étendu au gouvernement de la grande famille, qui est l'État. Pour distinguer ces deux acceptions, on l'appelle dans ce dernier cas économie générale ou politique." Le Père Jean-Baptiste Massillon : "Tout est disposé dans l'univers avec une économie digne de l'Auteur de la nature." Paul Valéry : "Une terre entreprise depuis des siècles est donc une œuvre des actes de la vie : l'économie (ou la gestion pu l'organisation) et la volonté humaine s'y sont inscrites." Je sais que le mot économie au sens primordial de gestion, administration, organisation, n'est plus que rarement utilisé aujourd'hui, mais je ne trouve pas d'équivalent en français moderne. À la place de confraternité d'économies, j'aurais peut-être dû dire : Confraternité de petites sociétés autogérées.
Ceci dit, merci, frère Salvator, pour ce commentaire.

01jan17 180C49
Voilà "l’exemple" d’une petite unité humaine qui réussit apparemment et qui devrai plaire au commentateur lamentablement injurieux 180C45 car elle est d’inspiration de gauche. Elle montre que les habitants d’une petite localité peuvent reprendre en main leur destin loin de la capitale et que cela n’est pas si mal:
http://www.consoglobe.com/espagne-marinaleda-autogestion-cg
Au cœur de l’Andalousie, le village de Marinaleda fait figure d’exemple pour sa gestion et son administration basées sur l’économie sociale et solidaire.
Évidemment pour en juger il faudrait aller sur place. Il manque cependant en apparence toute la dimension purement humaine et surtout spirituelle dans l’article du journal. Il faudrait entendre les habitants en parler.
Sans la pénitence c'est-à-dire sans le bien actif et co-créateur, bouclier contre le mal pervers qui détruit tout, j’imagine que ce n’est pas encore le jardin d’Éden.
Partout sur terre et surtout dans les régions pauvres des gens vivent déjà en petite unité humaine loin des pouvoirs centraux dominateurs et ne s’en trouvent pas plus mal.
Daniel C; d'Arès en Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous donner l'exemple d'une petite communauté urbaine autogérée. Celle que vous citez est de gauche, mais en existe de droite, en Italie notamment. Les Constitutions de ces pays permettent à ces communautés une certaine existence autonome. La France, farouchement jacobine (la République Française est absolue, héritière de la Monarchie absolue). En Espagne, l'exemple de Marinaleda, dans les environs de Séville. Elle compte un peu moins de 3.000 habitants. Essentiellement agricole, cette commune est connue pour son expérience sociale fondée sur une idéologie de gauche, dirigée par Juan Manuel Sánchez Gordillo maire. Il y a plein emploi pour tous les habitants et il n'existe ni police ni délinquance. C'est une économie alternative au capitalisme, qui a donné des résultats remarquables.
Mais il existe une grande polémique autour de cette expérience, certains observateurs la qualifiant de mensonge, parce que la survie de Marinaleda serait en grande partie due au fait que 80 % du revenu de la commune provient de subventions de l'État Espagnol et de la Communauté Autonome d'Andalousie. Marinaleda appartient au "Red de Municipios por la Tercera República" (Réseau de municipalités pour la Troisième République) et ce n'est pas le drapeau officiel espagnol, mais le drapeau républicain espagnol qu'on voit sur les bâtiments publics. Notons encore qu'une telle expérience est impossible en France, car la loi française ne permet pas l'autonomie de petites communautés.
Il s'ensuit que c'est peut-être en Espagne qu'il nous faudrait expérimenter les premières petites unités ou petites économies autogérées. Hélas, nous n'avons encore aucune mission en Espagne.

01jan17 180C50
Comme mon frère Gilbert (180C8), dès ma première lecture de cette entrée, j’ai consulté le dictionnaire pour vérifier le sens du mot "économie" limité essentiellement dans ma petite tête à la gestion financière. Je découvre ainsi que ce mot à un sens plus large que vous élargissez encore : "C'est l'économie au sens primordial, l’art de bien gérer, d’administrer une société".
J’imagine qu’à force de nous dire qu’il faut faire des économies, mon petit esprit s’est laissé mettre en cage par ceux qui détournent vers l'échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l'ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions (Rév.d’Arès 27/5).
Votre réponse à ma sœur Annie (180C40) confirme que les mots ont perdu leur force d’évocation à force d’être employé à contresens notamment par la publicité, l'envahisseur qui clôt les oreilles des nations pour qu'elles ne M'entendent plus (Rév. d’Arès 3/2). Par Sa Parole, Le Père nous rend un langage fort : Je n'ai pas deux goûts. (C'est) le nerf de poisson (que Dieu met) dans ma bouche ; la fouace reste (aux pendus) (Rév d’Arès xxx/16).
L’enfant apprend une langue non à partir d’un dictionnaire ou de définitions mais à partir de l’usage que son entourage fait des mots et de sa propre expérience. Ainsi, pour comprendre le sens du mot pénitence, il faut sans cesse revenir à la Parole du Père en s’engageant à l’accomplir. C’est par son accomplissement que la pénitence prend un sens neuf, dynamique et créatif.
Seul celui qui s’engage sur les sentiers chevriers peut commencer à en percevoir le sens et à voir le Salut du pénitent et sa Force (Rév d’Arès 27/3). La création de ces Confraternités d’Économies passera aussi par cette auto-éducation personnelle d’un langage sans artifice (Rév. d’Arès 10/10) et non par une langue d’ivrogne (32/09).
Lorsque les mots de La Révélation d’Arès me semblent trop durs, je m’arrête et je prends du temps pour voir en quoi ces mots sont, pour moi, encore englués dans la culture, ce qui les empêchent de me donner toute leur force d’ascension : Le marmot de Mikal (se plaint) : « Le-Dos-Porte-la-Mer presse mon œil, (par lui Dieu me) taille (comme) le lard ; Sa Langue (est) dure (comme) le pied. (Dis à tes marmots :) « Le-Dos-Porte-la-Mer est (en-)haut (Rév d’Arès xxx/13-15).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
"Lorsque les mots de La Révélation d’Arès me semblent trop durs..." Eh oui, frère Louis-Marie, le langage de la Vérité est toujours dur. C'est quand la Vérité s'exprime que nous voyons bien combien accoutumés nous sommes à entendre des discours très édulcorés, adoucis, voire même flatteurs. Or, il n'y a pas de politesse dans La Révélation d'Arès. Elle dit ce qu'elle a à dire sans ménager les susceptibilités, sans souci de courtoisie et de diplomatie. Alors, comme on dit, on en prend plein la tête.
Je suis content que vous ayez noté ce que je dis à notre sœur Annie à propos du raplapla ou du réchauffé de nos discours et de nos vidéos, affiches, etc., parce que nous avons le souci d'être vrais sans rien exagérer ou gonfler ce que nous avons à dire, en nous limitant au strict nécessaire à dire, et notre propos perd tout relief dans une monde où la langue comme l'image est devenue excessive, amplifiée, grossie, exagérément colorée, animée, accentuée. La question que je me pose est : Ne pouvons-nous pas donner plus de beauté, d'éclat, de résonance, d'originalité, à ce que nous avons à dire sans pour autant mentir ?
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.

01jan17 180C51
J’ai apprécié, comme il se doit, le commentaire 180C45 [de Frérot Anonyme]. Non pas pour son vocabulaire genre "boules puantes", mais par le fait que cette personne, comme certainement tous ceux qui critiquent les "petites unités", ne connaît rien de ce qui se passe dans plusieurs pays, dont son propre pays, et peut-être même dans sa propre région.
Depuis deux mois environ, nous participons à un groupe niçois qui se rattache au mouvement "Transition", dont la philosophie est celle du film "Demain".

[Quelques explications :]
Le mouvement de Transition est né en Angleterre en septembre 2006 dans la petite ville de Totnes, dans le Devon. L'enseignant en permaculture [mode d'aménagement écologique du territoire en vue d'un système stable et autosuffisant respectant l'écologie], Rob Hopkins, avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd'hui plus de 1800 initiatives de transition réparties dans 34 pays, dont 382 initiatives officielles. Aujourd’hui en France, le Groupe de Liaison provisoire de Transition France compte 58 groupes existants et 20 groupes en projet. (Voir www.transitionfrance.fr )
La Transition en question est le passage "de la dépendance au pétrole à la résilience locale". Les populations locales sont invitées à créer un avenir meilleur et moins vulnérable devant la crise écologique, énergétique et économique, en agissant dès maintenant pour
— réduire la consommation d'énergie fossile;
— reconstruire une économie locale vigoureuse et soutenable et retrouver un bon degré de résilience par la relocalisation de ce qui peut l'être;
— acquérir les qualifications qui deviendront nécessaires.
Chaque collectivité locale trouvera par elle-même les actions qui lui conviennent en fonction de ses ressources et de ses enjeux. Il n'y a pas de réponse toute faite. Le modèle de Transition offre un cadre de travail cohérent mais non coercitif.

Une initiative de Transition est une sorte catalyseur de “toit” commun qui a comme objectifs de :
— mettre en place des actions concrètes (achats locales et collectives, jardins partagés , monnaie locale, Incroyables comestibles, repairs cafés recyclerie, fête, conférences…) souvent à partir de projets dormants
— soutenir et valoriser les réalisations portées par d’autres (associations, Agenda 21, entreprises…)
— encourager et favoriser la convergence entre les initiatives citoyennes et entre ces initiatives et les actions des pouvoirs publics sur les territoires

Pourquoi agir localement?
— parce que l'économie devra inévitablement se relocaliser en grande partie;
— parce que c'est le niveau auquel les citoyens peuvent inventer des solutions bien adaptées à leur réalité et passer à l'action;
— parce que c'est souvent près de nous que se trouvent les gens, les ressources et les solidarités pour agir.

Si nous attendons les gouvernements, ça sera trop peu et trop tard
Si nous agissons individuellement, ça sera trop peu
Si nous agissons en tant que communautés locales, ça sera peut-être assez, peut-être juste à temps

Voir: http://www.transitionfrance.fr/2016/04/01/presentation/#more-10584
 
Projet de charte, en cours d’élaboration :
Nous sommes des femmes et des hommes qui, avant tout, partent du constat que jusqu’à présent nous n’avons pas trouvé, ensemble, les solutions pour vivre en harmonie les uns avec les autres sur notre Terre. Nous nous divisons, croyant que chacun peut évoluer dans sa bulle sans affecter les autres ou sans les subir. Pourtant il est clair que sur notre belle Bleue, nous sommes tous liés à l’avenir que chacun est en train de co-écrire. Nous sommes conscients que l’univers forme un Tout où nous sommes tous co-responsables de ce qu’il arrive.

Les Hommes ayant dirigé ont créé notre monde sur l’avidité, la cruauté, le pouvoir, l’irrespect, la jalousie, la méfiance, la haine, la violence... Le système dominateur et restrictif a plongé notre espèce humaine dans un endormissement qui nous fait oublier le potentiel de chaque humain, toute la créativité et l’amour que nous avons à partager. Nous sommes tous des êtres vivants exceptionnels et notre société doit nous permettre de faire la plus belle et la plus complète expérience de nous-mêmes.

Les bases d’un monde nouveau existent déjà. Sur tous les continents, des individus font le choix de s’unir et de co-créer leur existence dans un respect mutuel (exemples anglo-saxons). Partout des gens font l’expérience d’une humanité consciente. Consciente que nous sommes là pour apporter la valeur ajoutée à la Terre et aux relations Humaines. Consciente que la clé du changement est à l’intérieur de chacun, en réapprenant à écouter son coeur, dans nos pensées et nos actions.

Tant de personnes qui n’ont plus l’espoir en rien mais qui pourtant voudraient contribuer à changer les choses, nous créons ce rassemblement pour unir nos forces, et mener des actions qui vont concrètement changer nos vies dans nos façons de consommer, dans nos activités et nos relations humaines.

Quelles que soient les différences qui nous caractérisent, nous pouvons montrer l’exemple et incarner la société de demain. Devenons ces femmes, ces hommes et ces enfants solidaires, ouverts, bienveillants, optimistes, ambitieux et visionnaires que nous nous permettons trop rarement d’être. Sortons des carcans que notre société nous a imposé, survivons pas, vivons !
Notre mouvement n’est assimilé à aucun parti mais affirme des choix politiques. Dans sa définition, la politique est l’organisation de la vie dans la "cité". Il est clair de ce point de vue, qu’elle concerne tout le monde et que nous ne pouvons pas laisser quelques chefs prendre toutes les décisions pour nous. Nous devons être vigilants, exiger que ceux qui nous trompent, s’expliquent et laissent leur place. Nous devons aussi être aux côtés de tous les élus qui veulent trouver des solutions afin de permettre la réalisation de vastes projets pour améliorer nos vies.

Nous voulons voir apparaître un monde libre, fraternel, où chaque être humain est capable de construire son bonheur et développer ses propres capacités. Un monde où nous serions ouverts aux autres sans préjugés. L’avenir sera ce que nous en ferons: soyons guidés par notre raison et animés par l’amour qu’il existe entre nous tous.

Département en transition, 06 [Alpes Maritimes] s’inscrit dans un mouvement mondial qui invite les citoyens à se réunir dans leurs lieux de vie pour dessiner un avenir commun et entreprendre des actions concrètes en ce sens. Département en tradition 06 [Alpes Maritimes] souhaite favoriser dans les Alpes Maritime :
- la souveraineté alimentaire
- les énergies propres et la juste réduction des besoins énergétiques
- une éducation émancipatrice, cognitive, ludique et dynamique.
- une démocratie participative la plus large possible
- des entreprises agissants dans l’intérêt de la localité et de ses salariés
- la relocalisation de l’économie avec notamment une ou plusieurs monnaies locales
- des lieux de partages et d’entraide
- un accès universel à tous les types de soins

Bernard R. de Nice dans les Alpes Maritimes

Réponse :
Merci, frère Bernard, de nous faire connaître ce mouvement "Transition", dont je n'avais jamais entendu parler.
Les premiers paragrahes de cette longue note explicative font plutôt apparaître un projet complètement matérialiste, qui ne correspondant pas à notre quête qui est d'abord spirituelle.
Mais le projet de charte répond mieux à notre souci général de pénitence. Dans ce cadre-là nous Pèlerins d'Arès pouvons apporter beaucoup, à la condition que nous ne nous laissions pas fondre dans les idées générales bienveillantes du projet en question, mais que nous affirmions au contraire notre certitude qu'il faut voir l'homme par le Fond mais non par la surface, Fond qui repose existentiellement sur la vie spirituelle avant le retour à la vie écologique qui n'est à nos yeux que secondaire et qui, à mon avis, viendra d'elle-même dans le sillage de la pénitence.

01jan17 180C52
À la charnière de ces deux années, 2016 qui s'achève et 2017 qui commence, je rebondis, si j'ose dire, sur le commentaire fameux 180C45 de "Frais-rôt", pardon Frérot Anonyme, à savoir qu'il existe deux types d'excréments :
L'excrément utile que j'utilise en tant que jardinier qui nourrit la terre et nous donne de bons légumes riches en minéraux et vitamines, c'est le fumier. D'ailleurs, c'est Dieu Lui-même qui en parle dans La Révélation d'Arès (xxii/9): Parce que le femier c'est de lui que sort le jardin.
Ce qui signifie que "tous les hommes même les plus mauvais et les plus repoussants sont appelés à changer en bien" (annotation du témoin).
Les excréments inutiles qu'il faut éviter comme par exemple les crottes de chien qui fleurissent sur les trottoirs de la ville comme les champignons après la pluie.
Alors mézigue, si j'avais à choisir, je préfèrerais vivre dans une petite unité où les chiens seraient exclus. Oh! je n'aurai pas ce choix à faire parce qu'à mon age, 68ans, je ne les verrai pas ces petites unités, par contre ce dont je suis sûr c'est que "les Pèlerins d'Arès agissent au seul Nom de Dieu, de Sa Parole, et de l'amour des hommes, et ils se préparent au changement dans leur âme et dans les assemblées. Ils savent que s'ils n'arrivent pas à former entre eux un microcosme du monde à venir leur Mission échouera" (Pèlerin d'Arès 1989 "Insurgeance").
Frérot Dominique F. du Roussillon où ya pas que des couillons !

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire, qui est une très belle affirmation de ce que nous sommes et de ce que nous visons à recréer, commentaire de surcroît plein de drôlerie et sans méchanceté à l'égard de Frérot Anonyme 180C45.

01jan17 180C53
J’ai un vieil oncle anarchisant qui a vécu à Barcelone et qui a du fuir l’Espagne après la guerre civile à la victoire des nationalistes en 1939. Dans les années 1933 à 1936, ce pays connaissait la misère, le désordre politique ainsi que des fractures profondes divisant la population en fractions ennemies, ce qui en 1936, entrainerait ce pays dans une guerre fratricide. Cet oncle me racontait que l’anarchie en Espagne n’avait pas la connotation péjorative qu’elle avait en France. C’était un mouvement qui avait pris de l’importance et qui faisait d’ailleurs concurrence au parti communiste inféodé à Staline. Ce n’était pas l’anarkhia des pénitents que vous préconisez, mais il est intéressant de savoir que pour faire face au désordre politique et à la misère, certains villages s’étaient organisés en communautés. La monnaie était quasi-inexistante dans ces campagnes et on avait recours le plus souvent au troc, le paysan et l’éleveur fournissant les denrées alimentaires, le maire se chargeant de l’administration et de l’organisation, l’instituteur de l’enseignement etc., chacun s’employant dans la mesure de ses compétences à la vie de la communauté. L’entraide était de mise et ça fonctionnait.
Sachant cet oncle absolument pas communiste , je le charriais un peu en disant que c’était une organisation collectiviste, mais je me rends compte aujourd’hui que ces organisations qui n’avaient rien de politique, étaient plutôt le fait du bon sens et de la nécessité du moment.
La montée des totalitarismes et des nationalismes a fait que ces quelques expériences communautaires anarchistes n’ont pas eu l’opportunité de se développer et ont disparus dans la tourmente de l’époque, mais elles ont eu le mérite d’exister, ce qu’il est bon de rappeler aujourd’hui.
Comme vous l’avez dit à maintes reprises, nous arrivons dans un temps d’incertitudes et nous aurons peut- être, dans un avenir plus ou moins proche, à nous organiser de manière différente pour continuer à vivre.
À ceux qui vous accusent de nous mener à un retour au désordre ou à la barbarie en préconisant de petites unités humaines, d’ouvrir les yeux, je voudrais dire ceci : De même que les grands empires du passé se sont effondrés, le grand ordre mondial actuel si cher à nos élites ne fera pas mieux, car il en contient les mêmes germes d’inhumanité. Nous, nous avons la pénitence pour nous préparer à vivre comme des êtres humains.
Bonne année 2017 à vous et à vos proches.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
J'ai lu, il y a longtemps, des textes d'André Malraux parlant de ce qu'était l'Anarchie en Espagne dans les années que vous mentionnez, celles que connut votre "vieil oncle anarchisant", et je sais que c'était un mouvement beaucoup plus important et aussi beaucoup plus ancien en Espagne, que le Parti Communiste, Mouvement dont Malraux disait qu'il était digne d'intérêt et qu'il aurait dû être étudié de beaucoup plus près qu'il n'a été hors d'Espagne. J'ai toujours soupçonné André Malraux d'être intimement anarchiste. Passons !
Drapeau Anarchique EspagnolLe mouvement anarchiste espagnol, dont j'affiche le drapeau, eut une influence considérable, trop ignorée et trop peu souvent citée. Mouvement ouvrier de masse, il a profondément marqué l'histoire de l'Espagne jusqu'en 1939. C'est dès 1868 que Giuseppe Fanelli créa l'Association Internationale des Travailleurs en Espagne, mouvement syndical largement orienté libertaire. Lors de la Première République Espagnole (1873-1874), les organisations sociales influencées par l'anarchisme furent les plus puissants du pays.
La CNT devint la première formation syndicale du pays durant la Seconde République espagnole (1931-1939). En riposte au soulèvement nationaliste de 1936 en Espagne et au début de la guerre civile, ce mouvement libertaire organisa une révolution sociale par laquelle les idées anarchistes d'organisation sociale furent mises en œuvre sur une grande échelle, comme vous l'a raconté votre oncle.
Mais il faut savoir que l'anarcho-syndicalisme perdure au sein de la Confédération générale du travail espagnol. L'anarchisme espagnol est un mouvement qui touche l'ensemble des problématiques sociales : Francisco Ferrer dans le domaine de l'éducation libertaire, les Mujeres Libres et l'émancipation des femmes sans oublier ses composantes individualistes. Oui, c'est un sujet très intéressant que je connais mal, mais j'espère qu'un des nôtres, peut-être notre frère Ginès P., pourra faire une exposé intéressant des perspectives possibles de cette Anarkhia, possibles pour nous dans la cadre d'un projet de confraternité d'économies.

01jan17 180C54
Cher prophète,
Je vous cite : "Souhaitable est un mouvement pour libérer l'homme de l'image déformante de la justice qu'est l'arbitraire des pouvoirs et des lois, qui manifestent la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) d'une partie de la société contre l'autre, mille et une sensations différentes du bonheur qui se contrarient, et tout ce qui empêche de même de résoudre les problèmes autrement plus profonds de la conscience par la justice de l'amour, notamment du pardon, de la paix, de la liberté, qu'inspire le Sermon sur la Montagne de Jésus de Nazareth, un prophète de spiritualité et d'humanisme, mais non de religion et de politique."
Et en réponse au commentaire 180C2, à propos de la Syrie : "Je crie ma douleur pour ces pauvres gens qu'on massacre au nom d'une Constitution politique qui se veut souveraine par-dessus les légitimes souverainetés locales," expliquant : "Or, la Syrie est un pays extrêmement varié ethniquement, religieusement, etc., où autant ou plus qu'ailleurs une Confraternité d'Économies serait la bienvenue."
Comme vous l’expliquez bien et le soulignez à l’occasion de commentaires comme celui de Caroline 180C21, "Il faut commencer par installer la pénitence avant de réunir les pénitents en petites économies elles-mêmes unies en confraternités. C'est d'ailleurs ce que nous faisons." C’est la pénitence d’un maximum de personnes au sein de ces immenses entités que sont les États nations ou les multinationales, au sein des mouvements qui se forment un peu partout pour assurer ce qu’ils appellent une "transition" vers un "autre monde" (meilleur que celui dans lequel nous vivons), je dis bien la pénitence qui permettra à ce monde de réussir à être meilleur.
Une question cependant : Ces petites unités qui se formeront de l’éclatement ou de la dissolution des États ou des nations, ne seront-elles pas la proie de prédateurs ?
Vous citez la diversité interne de la Syrie, mais il y a eu aussi dans ce chaos syrien des interférences nombreuses avec des intérêts extérieurs et le rôle de la police (maintien de l’ordre, protection des populations) a été complètement débordé.
Je vous demande de nous rappeler, si je ne me trompe pas, sur l’exemple que vous aviez cité, la différence que vous faites en le conflit de 1914-18 que nous n’aurions pas dû faire (quitte à payer nos impôts ensuite à Berlin au lieu de Paris, qu’importe !) et le conflit de 1939-45 qui relevait de la liberté à défendre face au nazisme ?
Je pose une autre situation que vous nous avez plusieurs fois évoquée, celle des communautés jésuites sur les terres de Guaranis que se disputent les couronnes du Portugal et de l’Espagne, comme le montre le film "Mission" : puisque, comme le reprend le frère jésuite pacifique, en suivant l’amour de Jésus, il ne faut pas prendre les armes, ceux qui les prennent, jésuites et Guaranis, ont-ils eu tort ?
Et comment de telles petites unités face à la folie de conquête des grandes puissances encore en activité peuvent-elles s’en sortir ?
En tout cas, en cette fin d’année où le monde prône encore les regroupements d’entreprises et de régions, la croissance perpétuelle de tout, matérielle particulièrement, je prône la croissance spirituelle, je vous souhaite à chacun, chacune qui partagez ce blog de l’âme force, amour, santé pour pouvoir partager le meilleur de vous avec tous, à vous aussi bien cher prophète, à votre bien aimée famille, de tout cœur une bonne année de paix, de pénitence, de joie de la moisson,
Je vous embrasse, je prie avec vous pour accomplir
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Bernard. Vous me demandez : "Une question cependant : Ces petites unités qui se formeront de l’éclatement ou de la dissolution des États ou des nations, ne seront-elles pas la proie de prédateurs ?" C'est évidemment un risque, que vous avez raison de souligner et auquel il nous faudra réfléchir, nous ou nos descendants. Je l'évoque dans ma réponse à Denis K. de la même mission que vous en Bretagne, à laquelle je vous renvoie (180C46)
Merci pour vos bons vœux, qui me touchent.Je vous retourne mes vœux de très grande année missionnaire et de progrès spirituel personnel, mais aussi de santé et de réussite dans vos projets.

01jan17 180C55
Jamais vous n'avez eu pour une entrée autant de commentaires hors-sujet. Peut-être parce que n'étant plus de l'ordre de la foi pure elle derange ou décontenance.
Pour ma part, je l'espérais et l'attendais depuis longtemps. J'ai profondément besoin de relier et rallier ma foi et ma pénitence à la réalité quotidienne ou à la réalité proche en devenir.
Tout comme l'Évangile est pragmatique et concret, je suis très heureux de trouver dans votre nouvelle entrée des conseils ou "directives pratiques pour une vie de société heureuse aussi bien que pour la création de l'âme et le rebranchement sur le vie spirituelle..." comme vous le dites si bien.
Il nous faudra bien passer de la dimension individuelle du, "aime, pardonne, ne juge pas, regarde la poutre dans ton  œil [avant de voir la paille dans l'œil de l'autre], n'appelle personne père ou maître, que celui qui veut être le premier soit le serviteur de tous...." à leur dimensions collective et sociétale.
Je renifle dans l'air du temps la fragmentation des grandes masses ou du moins la fin proche des états nations, des états-providence qui ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes, en état de morts encore vivants artificiellement car maintenus sous respirateur de la planche à billets et massage cardiaque d'une économie qui s'achète du temps dans une fuite en avant maintenant irréversible. Mais pour combien de temps encore?
Ce système qui aura laissé beaucoup espéré, plus solide par la taxe, le prélèvement obligatoire et l'emprunt que je ne le pensais est à l'agonie. Ce cancer de la politique, dont nous nous libérerons et nous nous remettrons par la pénitence. Nous serons jusque là à la recherche du fameux levain, le levain à mettre dans la pâte encore inerte de ce monde qui finira bien par (se) lever.
Voici venu le temps d'appeler nos comtemporains, encore prêts à l'entendre, à nous suivre. Cherchons, selon vos conseils, toujours plus et mieux ces épis mûrs.
Vous qui connaissez les faiblesses de ce siecle (Rév d'Arès 40/3), continuez à nous abreuver en y déversant la rosée d'Arès [qui] est le vin qui lave la langue de frère (xLvii/4) afin que comme Dieu l'indique dans le chapitre xLv : la Taure entre dans la cuisse, chapitre du Livre dont je tire un extrait mais très expressive dans sa totalité.
La gent(e) parle (du haut du Mont): "La Taure entre dans la cuisse." (La pieuse gent(e) choit, le sein devant,le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) ; le faucon, (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre, (comme) les haches (ils s'a)battent...
Parlez-moi encore par cette entrée et par les autres que je parle aux hommes :
Parle aux frères, les frères parlent (ensuite aux hommes) (xxviii/26)
Le frère fend le souci de(s) nation(s)....le frère est parleur (xLix/3-5).
Jean-François B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Jean-François, pour ce commentaire, un commentaire qui a les pied bien entrés dans la terre (Rév d'Arès x/19), et qui rappelle les appels vigoureux que lance aux pénitents — la pieuse gente — la Parole d'Arès.
Vous parler, frère Jean-François ? Mais je ne cesserai pas de vous parler jusqu'à mon dernier souffle. C'est ma mission. Un jour, on viendra vous dire : "Le prophète est mort." Certes, je le serai, au sens où vos yeux ne me verront plus au Pèlerinage, mais vous parler je ne cesserai pas pour autant. Je serai, je pense, le témoin du Père qui aura le plus parlé aux hommes.
Hier soir, sœur Christiane et moi, nous avons regardé avec un ravissement d'enfants spirituels un film japonais adorable, bijou d'émotion, de poésie et de spiritualité posé sur une histoire toute simple: "Les Délices de Tokyo" (Le titre japonais est "Pâte de haricots rouges" qui a le mérite d'être plus près de l'histoire) où l'héroïne, une vielle dame japonaise experte à cuisiner la pâte de haricot, dit en gros : "La plupart des gens ratent leur vie par rapport à leurs rêves initiaux, mais l'important est de donner un sens à sa vie." Dans ce film sensible, les personnages sont polis, attentifs les uns aux autres, doux. Nous ne sentions que plus cruellement nos temps modernes où les gens, en France du moins, ne sont plus capables de politesse, d'excuses, de pardon. Nous vivons dans un pays où c'est à qui imposera ses idées pour s'étourdir du bruit de leurs rêves faute de pouvoir agir sur les réalités. Dans le film les personnages jouent des rôles très simples et fondent leurs actions très simples sur des réalités très simples ; ils montrent qu'on peut être heureux avec presque rien. Nous nous disions que les petites unités ne seront rien d'autres que des sortes de petites échoppes où l'on confectionnera avec bonheur des petits biscuits fourrés de pâte de haricot et où tout le monde sera heureux. En tout cas, pour ma part, je ne souhaite rien de plus mirobolant.

01jan17 180C56
Bonsoir grand frère,
Meilleurs voeux a vous et vos proches pour une super-pénitence dans la joie et la bonne humeur. Alleluia !
Je souhaite répondre au Frérot Anonyme (180X45). C'est dommage que tu soit aussi haineux, frérot anonyme, même pas le courage de donné son nom ! Sache que mon Grand frère Mikal, ne m'a rien vendu, il me l'a donné librement ce Message du Grand Messager Libre sans frontière — La Révélation d'Ares a été donnée librement à toutes l'humanité.
Voilà, moi, cher frérot anonyme, dans mon enfance, ma jeunesse, j'ai dût subir la politique, la pensée unique, de mon papa biologique, comme tu dit. Il m'a fait chier. De toute façon, d'un gros caca peut sortir une fleur ! Mais j'ai aimé, j'aime et j'aimerai toujours mon papa, qui est aussi un frère.
Je suis aussi comme tu dit un con, un connard, etc, mais on est toujours le connard de quelqu'un.
Et cette Révélation Donnée à Ares, si tu la veux, et c'est seulement toi qui décides d'accepter ou non le changement ; je ne te juge pas, moi je t'aime.
Je souhaite pour moi et a tous un monde de petites unités où tous se connaissent, où tous pourront gérer au mieux leurs relations.
Pour en finir, frerot anonyme, tu parle du "roi nègre". Sûrement tu es un descendant d'esclaves ? Et, sache-le, ce très beau Message, si tu veux bien sûr le lire, tu y verras que justement il appelle au changement pour toi frere de couleur.
Dans l'Amour du Père/Mère Salam, Paix, Frieden, Pace, Peace !
Je vous ai aimé, je vous aime, je vous aimerai toujours.
Danièlé Angelini de Genève (Suisse)

Réponse :
Un grande merci, frère Danièlé, pour ce commentaire, qui est surtout une réponse à Frérot Anonyme 180C45.
Merci aussi pour vos meilleurs vœux pour 2017. Je vous adresse les miens aussi chaleureux.

01jan17 180C57
Je viens d'opérer un clivage dans ma pensée, qui voyait vos unités comme des divisions.
Je me disais : On dit des unités mais cela pourrait tout aussi bien être des divisions. Bien érudit celui qui m'expliquera la raison pour laquelle on dit division de Panzers et unité de fantassins... Mais, bref !, celui qui est toujours dans le sujet c'est Jésus aussi vrai qu'Arès sera.
Trêve de plaisanterie, puisque jésus au contraire de Caïphe nous dit : Celui qui ne rassemble pas disperse [Matthieu 12/30]. Et c'est certainement cela avant tout qu'exprime vos dernières entrées : Vous sonnez le clairon du rassemblement. Tout du moins, je lit entre les lignes et je vous entend dire de manière courtoise : Il serait peut-être temps de vous rassembler, car les contingences à venir risqueraient de nous disperser.
Je ne voudrais pas provoquer des déménagements précipités faits dans l’irréflexion. Mais ceux qui auraient quelques placements à faire dans l'immobilier, vous pourriez peut-être acheter dans la région, comme il faut souvent 20 ans pour acquérir un logement et Dieu sait ce que seront les banques dans 20 ans, alors pourquoi ne pas y songer dés aujourd'hui. Et ceux qui souhaiteraient entreprendre : Étudiez donc les potentialités de développement économique, peut-être qu'il serait judicieux de pas tout miser sur le tourisme, car  Dieu sait dans 20 ans ce que sera le tourisme sur le bassin d'Arcachon, mais peut être y a t-il quelques chose d'exploitable dans ce pays de pinède et de sable  Dieu n'a peut-être pas jeté une fléchette les yeux bandés sur la carte du monde.
Et si petit à petit les frères et sœurs, dans un esprit d'ouverture, de paix, commençaient à vivre dans la proximité de leur lieu de Pèlerinage, une vie de citoyen lambda prenant quelques bonnes initiatives que leur inspirent leur conscience gagnant ainsi du renom, pour leur justice, pour leur équité, pour leur pénitence. Car dans 20 ans ou 30 ans, il n'est pas dit qu'il y aura beaucoup d'unité dans cette bonne vieille Gaulle, mais peut-être autours d'un petit village sur le bord du bassin d'Arcachon...
Vous pourrez certainement faire mieux que les perspectives que nous offre le Frérot Anonyme [180C45], prêt à rejoindre les hordes de sans-culotte pour mettre sur un pic quiconque le dépassera d'une tête, et ça fera du monde semble-t-il. Notre Frérot Anonyme finira tué par la gangrène et le froid, enrôlé de force par un nouveau tyran dans une nouvelle campagne de Russie, mais dans les perspectives qu'inspire sa fin je ne vois guère d'unité, vous serez certainement les futurs chouans de la paix les pénitents spartiates du Bassin d'Arcachon.
Bref, je vois que minuit à sonné, alors il est donc grand temps que j’aille me coucher, je vous souhaite bonne nuit mon frère.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire qui semble bien envisager que l'installation des petites unités humaines pourraient bien commencer par apparaître dans les environs d'Arès.
Comme je le dis à frère Daniel C (180C49) je pense que l'installation de petites unités souveraines libres serait plus facile en Espagne que dans la France jacobine. Mais après tout, vous avez peut-être raison ; quand toute la société française se sera effondrée avec ses banques, son administration, etc., nous pourrons peut-être fonder des unités de survie souveraines.

01jan17 180C58 
Vos propos : "l'impression très lourde d'être tout seul en cette fin d'année" en réponse au commentaire de "Frérot Anonyme" 180C45 et à Frédéric M. 180C44 quand vous dîtes "j'ai rarement eu, je crois, un aussi petit nombre de commentaires pour une entrée qui me paraît existentielle" m'attristent.
Je suis triste parce que je me sens coupable d'un manque de dépassement, de réflexion et d'amour, alors que vous, frère Michel, en faîtes preuve continuellement. Vos entrées sur ce blog ne sont pas inintéressantes ou moins importantes que les fêtes de fin d'année. Si vous avez eu si peu de commentaires, je crois que c'est parce que vos cinq dernières entrées vont très loin dans l'approche "d'une idée concrète, pragmatique, d'apparence plus sociétale qu'idéale" comme vous le dîtes à Frédéric M.
Vous, frère Michel, avez déjà beaucoup enseigné aux Pèlerins d'Arès et aux innombrables lecteurs de ce blog de tous horizons, et, même si vous ne vous ne devez jamais vous lasser de nous répéter ce que sont les fondamentaux (pénitence et moisson de pénitents pour changer le monde en Bien et autres notions existentielles pour revenir à la Bonté absolue), vous avez certainement senti que nous avions suffisamment compris et déjà commencé à accomplir (Rév. d'Arès 24/1) et que nous pouvions maintenant passer à la vitesse supérieure. Le monde change très vite et il y a parfois des circonstances, des coches à ne pas louper pour faire avancer un projet. Vous êtes prophète et vous savez mieux que nous quand certaines choses sont possibles et quand elles ne le sont pas encore.
Je crois que depuis quelques mois, vous faîtes encore plus entrer l'humanité dans une ère nouvelle, vous prenez ceux qui veulent vous suivre par la main, pour les emmener vers un autre monde possible et déjà existant dans nos cœurs, dans nos âmes emplies de foi, d'espérance mais parfois encore abstraites. Ce nouveau monde dont vous nous parlez, tout en évolution, issu d'une lente construction, tout à fait innovant, le Bien pour le Bien absolument comme Dieu est absolu, nous est encore inimaginable, ce qui peut interpeller, dérouter, faire ni chaud ni froid, agacer ou émerveiller.
Comprendre et s'imaginer concrètement le monde dont vous nous parlez est un peu comme regarder le film Interstellar (revu hier soir en famille pour le 31 décembre) : la science peut se tromper, l'œil bute (Rév d'Arès ii/2), le mensonge égare l'homme qui cherche la Vérité ou une solution à la réussite de son existence, alors que l'amour est le meilleur guide, dans toutes les situations, même les plus désespérées.
L'amour du prochain, qu'aucun diplôme ne donne, sur lequel aucune stratégie n'a de prise, l'amour apaise et met l'homme dans les meilleures dispositions pour prendre les meilleures solutions. Oui, car quand on s'efforce d'aimer, quand on se fie à son instinct profond que nous avons tous, l'amour qui fait vibrer nos cellules à l'unisson avec Notre Créateur, on ne peut pas se tromper. Et c'est par l'amour et pour l'amour que nous construirons le monde changé.
Si vous avez reçu si peu de commentaires, c'est parce que beaucoup de vos lecteurs, et je m'inclus dedans, peuvent comprendre ce que vous dites mais manquent encore d'amour, de pénitence, d'audace et de "génie" pour se sentir capable de réellement contribuer à cette co-Création absolument extra-ordinaire.
On oublie peut-être qu'il n'y a pas une solution ou une idée à trouver et à balancer sur ce blog. Il nous faut partir du plus simple et parfois, on avance comme un enfant, en écoutant le frère aîné et en acceptant de ne pas tout comprendre et de ne pas (encore) être à la hauteur (Rév. d'Arès 33/9) parce qu'il s'agit là de ne pas se tromper.
Pour l'instant, je ne peux que tourner en boucle dans ma tête ce passage de votre entrée 180 : "L'effort de rénover la liberté (10/10) et la dignité (xxxiv/13, 18/3, 28/15) de l'homme s'exercera en toute circonstance en opposant l'immense souplesse de l'amour au raide formalisme grandissant de la pensée unique prétendument démocratique, qui menace l'humanité de paralysie et d'esclavage. Il faut secouer le joug de la pensée unique, nouvelle religion, à laquelle nous devons opposer le goût de la recherche critique par l'amour, non par décret. Avec le temps nous élargirons un vaste effort de rénovation spirituelle."
Je vous demande pardon, je ne suis pas à la hauteur de ce que vous attendez de nous tous, je suis désolée de vous faire encore patienter, comme Dieu patiente depuis des millénaires, espérant que l'homme comprenne et change.
Nicolas, Ismaël et moi vous souhaitons, frère Michel, ainsi que votre formidable et bien aimée épouse sœur Christiane, une merveilleuse année 2017, avec beaucoup d'amour et une santé aussi bonne que possible, pour que nous avancions ensemble encore un peu plus sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes, parce qu'une chose est sûre, on est déjà en marche !
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ce commentaires plein d'humilité et donc de réalisme, parce que le réalisme est fruit de l'humilité. Merci à vous, à Nicolas et à Ismaël qui ne sait pas encore de quoi il s'agit, pour vos bons vœux. Je vous adresse en retour les miens de grande année spirituelle et missionnaire, ainsi que de santé, de bonheur et de réussite de vos projets.
Ici je parle, et j'en parle depuis plusieurs entrées, d'un projet de petites économies ou sociétés autogérées vivant en confraternité. Certains, depuis quelques mois, me font remarquer dans des commentaires, que je ne publie pas forcément, faute de place et de temps et parce que ce blog n'est pas un forum de discussion, que le désir d'établir des petites communautés souveraines a existé et que ça a toujours échoué. On me cite plusieurs mouvements : Les Situationnistes, mouvement "pour en finir avec le malheur historique", avec la société de classes et la dictature de la marchandise, se situant dans la filiation de différents courants apparus comme le marxisme d'Anton Pannekoek et de Rosa Luxemburg, le groupe Socialisme ou Barbarie (Claude Lefort, Cornelius Castoriadis notamment) dans les années 1950 ; un mouvement qui fut l'expression d'une volonté de dépassement des tentatives révolutionnaires des avant-gardes artistiques de la première moitié du xxe siècle, le dadaïsme, le surréalisme et le lettrisme. Les Hippies, vaste mouvement de retour au fond de l'homme sentimental, super-libre, sensible, ennemi du travail forcé, etc. La Beat Generation de Jean-Jacques Lebel. Divers mouvement de contre-culture, etc., etc. Mais aucun de ces mouvement n'a pris un départ sur le fond spirituel de l'être humain, sur les données de l'Évangile de Jésus, sur le perspective d'un profond changement personnel et collectif de l'homme par l'effort. Ces mouvements dont on me parle sont fondés sur ce que la politique essaie de faire vivre aux populations qu'elle gouverne : gagner le plus possible en en faisant le moins possible dans une perspective purement matérialiste. Nous partons, quant à nous Pèlerins d'Arès, de la foi en l'effort de changer et l'effort de travailler à recréer ce monde en le renvoyant à ses origines édéniques où il n'est écrit nulle part que l'homme n'y travaillait pas que ce fût sur lui-même ou pour produire.
Nous avons une profondeur de champ et une hauteur de vue introuvables dans les mouvements qu'on me cite comme ayant échoué à changer le monde. Nous rejetons la culture dominante et les pouvoirs, mais pas pour brûler les classes et faire l'école buissonnière, mais au contraire pour travailler durement à recréer ce monde, à faire de chaque homme un être hautement responsable, pour le bonheur de toute l'humanité.

Depuis hier 1er Janvier 2017 le blogger reçoit de très nombreux Vœux de Nouvel An.
Le blogger ne peut pas remercier chacun personnellement.
Il dit ici merci à tous ceux et celles qui lui ont présenté leurs vœux
ou qui les présenteront dans les jours qui viennent.
À tous
les lecteurs de ce blog le frère Michel Potay présente ses vœux pour une

Heureuse Année 2017
spirituellement réussie, pleine de santé et de belles réalisations

.

02jan17 180C59
Frère Michel, prophète Mikal, ce que je vais échanger avec vous maintenant ne remet pas en cause ce que vous avez mis en place à Paris, bien au contraire. Il y a même une possibilité d'élargir le champ de vue jusqu'aux frileux de l'agora et les isolés. Alors je vais faire mon possible pour partager au mieux ma pensée avec vous en ce premier jour de cette année 2017.
Pour "présenter la Vérité avec un certain panache qui peut plaire" [voir réponse 180C40], je reste persuadé que nous avons fait fausse route en ayant arrêté la publication sur papier de "Frère de l'Aube". Même si j'ai été scandalisé par le comportement de cette équipe qui ne répondait pas aux propositions qu'on pouvait leur faire et qui donnait le sentiment de s'être enfermé sur eux-mêmes, je suis sûr que, grâce à l'évolution évidente des pèlerins d'Arès aujourd'hui, chacun apprend de ses erreurs.
Un groupe de travail autour des sujets clés qui nous préoccupent pourrait être aussi les prémisses d'une nouvelle façon de réfléchir autour de la réalisation de la "Maison des Faucons".
D'ailleurs, parallèlement à un journal, un nouveau blog ou forum du même titre pourrait être créé afin que le public puisse faire des propositions pour les différentes éditions : Un papier participatif dont les propos seraient filtrés par les membres de votre petit reste.
Qu'on le veuille ou non, de façon consciente ou non, la nature de l'homme reste attirée par le sentiment de l'interdit — C'est le revers !  Nous devons être capables de sortir des publications dont les gens seraient férus d'obtenir un exemplaire. Il faut leur mettre l'Eau à la bouche (et, moins dispersés, les Pèlerins d'Arès en sont tout à fait capables) et ainsi qu'ils se mettent à parler entre eux (ce que d'ailleurs provoque votre blog). Le bouche à oreille est la meilleur publicité.
Peut-être pas "Frère de l'aube", mais "l'écho des Faucons" ou "l'Anarkhiste" ou "L'Eau à la bouche" justement, ou autres. La présentation et la qualité du support sont essentielles aussi. Nous devons nous donner les moyens de leur retourner la cervelle et le cœur. Et surtout nous devons arrêter de passer pour des doux rêveurs. Le point commun des pèlerins d'Arès serait de vendre à la criée ou autres ce papier qui représenterait la mesure entre l'humour et la gravité. Il lui faudrait avoir l'impact d'un miroir du visage humain bon face au mauvais et non un dialogue de sourd fermé et trop cérébral comme ce put être parfois le cas avec "Frère de l'aube". Là, nous pourrions mieux toucher et trouver dans les jambes, les jambes  qui se serrent, les épis mûrs. Voilà - pour le moment.
Bonne année !
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Votre commentaire n'a rien à voir avec l'entrée 180, mais je l'affiche quand même au cas où il intéresserait des frères et sœurs jeunes, car il faut être jeune et plein d'énergie pour se lancer dans la rédaction, l'édition et la diffusion d'un magazine comme "Frères de l'Aube".
Il en va de ce genre de magazine comme du Pèlerinage Permanent ou du Pèlerinage d'Hiver à Arès. Il faudrait beaucoup de monde et beaucoup de constance en permanence pour que cela soit possible en durée avec la qualité souhaitée, mais, comme l'un, le Pèlerinage, et l'autre, le magazine, font appel au volontariat et au dilettantisme dans le respect de la liberté de chacun, assez vite l'équipe de départ se réduit à un noyau de fidèles débordés, qui fatiguent beaucoup, de sorte que pour l'équipe des courageux qui persistent la tâche devient lourde et, pour finir, doit être abandonnée.
"Frère de l'Aube" a été abandonné pour cette raison. Les articles proposés par les frères étaient rares, souvent inappropriés, demandaient pour la plupart à être réécrits pour rester dans la ligne éditoriale (j'y ai passé des nuits personnellement), il fallait que les deux ou trois permanents (frère Jeff, frère Claude, et moi pour les dix ou douze derniers numéros) compensent les vides en rédigeant des articles sous des pseudonymes pour donner l'impression d'être une équipe. De plus, il faut l'argent pour imprimer, car les abonnements ne suffisaient pas à payer les frais. Etc. Vous n'avez pas idée du problème que cela pose. Il fut même un temps où j'envisageai de vendre "Frère de l'Aube" en kiosque, mais l'équipe que je réunis à Paris pour travailler sur ce projet montra si peu d'enthousiasme que je dus renoncer. Au bout des années nous avons fini par apprendre surtout, par-dessus tout, que faire et publier un journal, un magazine, est un métier, un travail considérable si l'on veut plaire à un large public, et que l'improvisation dans ce domaine fait plus de mal que de bien. Or, nous ne sommes, avec la meilleure volonté du monde, que des improvisateurs. Entrez dans une maison de la presse et voyez sur les rayons les centaines de publications proposées, faites par des gens de haut professioonalisme et vous aurez une idée de la concurrence à laquelle vous vous attaquez. Savez-vous qu'un quotidien, au reste très bien fait, comme "La Croix", réalisé par une équipe de quelque cinquante professionnels de la presse, dans un pays catholique comme la France ne tire qu'à 90.000 exemplaires, qui ne sont pas tous vendus ? De plus il a des satellites sur l'Internet, Facebook, etc. Il résiste parce qu'il est subventionné par l'Église. Mais nous, qui va nous subventionner ? Ne rêvez pas, mon frère.
Pardonnez-moi si j'abrège. Je rends hommage aux quelques frères qui ont maintenu "Frère de l'Aube". Vous dites que vous avez été "scandalisé par le comportement de cette équipe qui ne répondait pas aux propositions qu'on pouvait leur faire et qui donnait le sentiment de s'être enfermé sur eux-mêmes," mais vous ne savez pas de quoi vous parlez. Les "propositions" en questions étaient examinées, mais très souvent ne faisaient pas l'affaire, manquaient de rigueur d'écriture, de discipline rédactionnelle comme spirituelle (la liberté ne consiste pas à faire n'importe quoi). Je demandais à certains de réécrire leurs papiers en leur donnant des indications, des idées, mais aucun ne le fit jamais, considéraient que leur production était libre et devait être respectée comme telle. Tous ceux qui proposaient des articles suivaient leurs idées et inspirations du moment, mais ne suivaient pas la ligne éditoriale de la publication, qui devait rester stricte (raison pour laquelle j'étais intervenu et je m'étais impliqué moi-même). Croyez-moi, frère Frédric, vous parlez de choses que vous ne connaissez pas.
Quant à vendre la publication "à la criée", comme vous dites, c'est interdit en France. Savez-vous que Jean-Paul Sartre lui-même, déjà plus tout jeune, fut arrêté quand il vendait dans la rue "La Voix du Peuple" (lui non plus n'avait pratiquement personne pour l'aider ; mais oui, faut pas rêver !) ? Il a même fait une journée ou deux de prison pour ça. Il y a juste une tolérance très limitée d'ailleurs pour les chômeurs vendant des petites journaux pour le compte d'associations agréées. Vous les rencotrez par-ci par-là.
Par contre, la vidéo est un outil qui peut, sur YouTube par exemple, être un témoignage précieux. Une vidéo demande beaucoup de travail. Quand on n'est pas pro, il faut beaucoup faire et refaire. Pour la vidéo que nous avons réalisée, ma fille Nina et moi, pour la mission de Nice en 2010 et qui nous a servi jusq'en 2014 nous avons travaillé quatre mois pour une vidéo de 35 minutes ! Mais c'était une vidéo sans attrait esthétique, j'y avais tout juste voulu la justesse du propos autant que sa clarté pour un public totalement profane. Je ne suis pas du tout un vidéaste de talent, capable de faire un petit film plaisant, avec du "panache", mais je ne perds pas l'espoir qu'un frère ou une sœur pourra créer quelque chose de charmant, que les profanes verraient avec plaisir malgré le propos qui est aujourd'hui invitablement ennuyeux pour le commun des mortels.

02jan17 180C60
Cher prophète. Ginès a lu vos réponses hier soir [voir réponse 180C53] , les idées et sentiments ont tourbillonné en lui. Il n'a pas pu dormir, pas plus que deux heures, et est parti au travail ce matin. Lorsqu'il rentrera il poursuivra le texte qu'il a commencé à écrire dans la nuit. Il se demandait si vous connaissiez le film de Richard Prost : "Un Autre Futur" qui explique bien les tentatives de collectivisations, partages de la terre qui nous appartient à tous et de suppression des pouvoirs d l'argent par endroit, la reprise en main de villages de villes par des anarchistes et autres. C'est un très long film très explicité.
Pour ma part, là c'est Dominique qui vous parle, lorsque nous nous sommes connus Ginès et moi nous avons discuté de très très longs moment et lorsque j'ai vu ce film et rencontré les compagnons anarchistes de Ginès (ils étaient très peu à ne pas être politisés, ayant développé une intelligence du coeur) j'ai compris que ce monde sans lois autres que celle de l'amour, celle à laquelle j'aspirais était possible et réalisable, nous avions la trame avec ce que La Révélation d'Arès venait nous rappeler et nous n'avions plus qu'a le vivre.
Ginès travaille à ce texte lorsqu'il rentre.
Bonne journée prophète et belle année. Nous vous embrassons ainsi que sœur Christiane.
Ginès et Dominique P.-B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Dominique et mon frère Ginès, pour ce commentaire.
Ici, nous retombons en plein dans le sujet de mon entrée 180. Notre utopie — mais tout dans ce monde a commencé par une utopie — est évidemment une confraternité de petites économies autogérées d'esprit anarkhiste. Je sais que mon frère Ginès a beaucoup appris et beaucoup travaillé sur le sujet de l'anarchie. Il est le frère providentiel pour proposer des chose intéressantes sur ce sujet précis.
Non, je ne connais pas du tout le film "Un Autre Futur" de Richard Prost. J'ai cherché sur Google et j'ai vu qu'il s'agissait d'un film récent (septembre 2015) ainsi présente : "La vie du mouvement ouvrier espagnol de 1870 à 1945 à travers des films documentaires et des fictions peu connus ou inédits. Trois parties: "Je demande la parole " 43 mn, période de 1870 à 1936; "Sous le signe libertaire" 55 mn, période de 1936 à 1937, etc."
J'ai aussi découvert que le film "Un autre futur" pouvait être vu sur YouTube, mais comme il dure 2 heures 30 minutes, je n'ai pas le temps ce matin de la visionner et je ne le pourrai pas avant plusieurs jours, étant débordé de travail actuellement. Mais je me permets de l'afficher ici :

Mon frère Ginès, prenez votre temps pour rédiger votre texte. Dormez ! Le sommeil est précieux aux créateurs.
Vous avez plus d'un mois pour m'adresser votre texte sans sortir du sujet, car je ne posterai pas la deuxième esquisse des confraternités d'économies autogérées avant la fin de janvier, je pense, et peut-être même plus tard.
Je suis heureux de l'enthousiasme avec lequel vous voulez participer à notre projet.

02jan17 180C61 
À ce jour, franchement je me demande si l'année 2017 sera une bonne et heureuse année ?
N'étant pas "Madame Soleil", encore moins devin, marabout, etc. je ne sais pas.
Donc réponse le dimanche 31 décembre 2017...
Enfin, la seule chose que je peux dire est que cela ne dépend que de nous, êtres humains, que cette année 2017 soit, en effet, réellement bonne et heureuse... Courage ! Viendra un temps où l'humanité n'aura plus besoin de se souhaiter cette sempiternelle : "Bonne année !", car, grâce à la pénitence active des uns et des autres, le bonheur ne se comptera plus en année mais (enfin !) en éternité et ce, une bonne fois pour toute et ce sera "tant mieux !"
Ouf ! Lol ! Bises à la terre entière !
David B. Patati et Patata du Limousin.

Réponse :
Merci, frère David, pour ce commentaire.
Je suis très ému que vous pensiez qu'il "ne dépendra que de nous" que les années futures deviennent toutes des temps de bonheur, de santé, de réalisations heureuses pour tous.
Oui, "viendra un temps où l'humanité n'aura plus besoin de se souhaiter cette sempiternelle "Bonne année !", car, grâce à la pénitence active des uns et des autres, le bonheur ne se comptera plus en année mais (enfin !) en éternité [Rév d'Arès 36/23]."
Restez un vaillant missionnaire, un infatigable moissonneur, frère David. Nous aurons besoin des épis mûrs que vous pourrez rallier au petit reste.

02jan17 180C62
Je suis intéressé par tout ce que je lis dans votre blog.
Mais que sont en réalités les Pèlerins d'Arès, sur quoi repose leur foi ?
J'ai entendu parler de Révélation par deux ou trois propagandistes rencontrés pendant dix ans au métro Raspail (je travaillais au Cimetière Montparnasse).
Je pense qu'il s'agit de La Révélation d'Arès dont il est continuellement question dans le blog.
J'habite à Thiais mais je vais souvent à Paris. Pouvez-vous me confirmer que la mission est 32, rue Raymond Losserand dans le 14ème ? Je suis passé devant, je crois, en allant de la rue du Maine à la rue d'Alésia.
Pouvez-vous me parler un peu de ceux que vous appelez Pèlerins d'Arès ?
Nicolas N. Ile de France

Réponse :
Il est bien vrai que nos missionnaires ne diffusent pas de ces publications et brochures très bien faites par des professionnels de la rédaction pour public, de la mise en page, de la couleur, que des petites religions distribuent, exploitant sans relâche le savoir publicitaire élégant et attractif de bon style, qui, de toute façon, ne leur apporte pas beaucoup plus d'adhérents que notre très simple mission ne nous apporte de nouveaux frères et sœurs. Nous ne sommes pas rompus à la manipulation du mensonge attrape-nigaud.
Nous ne prétendons pas diffuser la Vérité absolue, de toute façon inaccessible en ce monde, et l'espérance du salut garantie, puisque tout pénitents que nous soyons, aucun de nous n'est vraiment sûr d'avoir créé son âme et d'être sauvé : Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Mais ce que nous disons, nous sommes sûrs que c'est vrai : Oui, Jésus est bien venu parler au Nom du Père en 1974, et oui, le Père est bien venu parler Lui-même en 1977, et ils encouragent l'humain à entrer en pénitence, car le Bien seul vaincra le Mal. Ces vérités-là, quoique brèves, sont les élémentaux, les fondamentaux de La Révélation d'Arès. Pour le reste, le Merveilleux, le Sublime, nous n'en faisons pas notre "fond de commerce".
Heureux ceux qui changent leur vie en bien et qui participent au changement du monde ! Nous ne prêchons rien de fantastique. Nous n'essayons pas de soulever l'éréthisme ou la passion spirituels. Nous ne sommes pas des exaltés. Nous ne déclarons pas que "les temps sont accomplis," parce que c'est à l'homme, s'il le veut, de les accomplir par sa pénitence.
Quant à nos frères et sœurs que vous rencontrez, ce sont des personnes simples, que rien ne distingue dans le public. Leur assiduité à la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) n'est visible qu'au Pèlerinage d'Arès, et encore ! à condition d'y entrer et de prier avec eux. Sinon, ils prient chez eux ou dans quelque remise (ou chambre, Matthieu 6/6) de leurs locaux de mission, qu'ils ont aménagé en oratoire discret. De là l'ignorance de notre piété, ignorance qui est même celle des pouvoirs administratifs chargés de nous épier : "Comment ?! Vous priez ?!" m'a demandé, étonné, M. Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes au Ministère de l'Intérieur. Nos frères et sœurs n'appartiennent pas aux classes dirigeantes. La plupart sont des petites gens, le tout-venant de la masse des amha'aretz (עם הארץ, mot hébreu irremplaçable autant qu'intraduisible), du peuple des inconnus et modestes. Ils se réunissent pour parler de choses d'apparence religieuse, mais qui ne sont pas religieuses, elles sont spirituelles ; leur souci n'est pas d'épiloguer à l'infini sur les dogmes bibliques ou coraniques, mais de cultiver en eux l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Pour nous Pèlerins d'Arès il y a grande différence entre religieux et spirituel.
Les Pèlerins d'Arès ne forment pas du tout un secte, pas même une religion, mais plutôt une grande famille d'espérants, grande parce que reliée à l'immense humanité pure et simple des chercheurs de bonheur par le Bien. Ils ne cherchent ni à s'isoler, ni à se reclure, mais au contraire ils se sentent comme des iles (xLii/2) de Bien dans l'océan déspiritualisé des hommes, îles qui grandiront en archipels, puis en continents, car La Révélation d'Arès ne réduit pas l'espérance à une vie humaine. La religion dit grosso modo : "Tu vis, tu meurs, tu es sauvé ou damné, point final", mais la Parole d'Arès a d'autres horizons ; elle dit en somme : Refais la race ! Pour ça il faut des générations, car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) et il ne changera que si des générations d'humains changent leur vie (30/11) en Bien, contribuant à la longue recréation de la Création terrestre.
Et tout cela : Espérances et espérants repose sur la Parole reçue du Ciel intitulée La Révélation d'Arès dont on vous parlera plus en détail, si vous passez à la mission, qui se trouve en effet 32 rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement. Pour moi il n'existe pas d'autre Vérité que celle dont on vous parlera là.
Si vous cherchez du fantastique, du cérémoniel, de la sublime poésie pieuse, du merveilleux, des miracles, ce n'est pas chez nous que vous trouverez cela. Vous ne trouverez chez nous que le seule Vérité, en fait la part de Vérité qui suffit pour marcher dans la sillage de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière (Rév d'Arès 12/4), dont nous sommes tous, curieusement sans nous en soucier, partie intégrante.

02jan17 180C63 
Le silence de vos frères vous pèse avez-vous dit. Il me revient aujourd'hui comme un rappel, ce qui était et qui toujours sera la clé de Vie des petites unités humaines qui restent à venir.
Tu aimeras l'Éternel ton Dieu de tout ton cœur de toute ton âme et de toute ta force (Matthieu 22/37, Deutéronome 6/5) et tu aimeras ton prochain comme toi-même (Matthieu 22/39), il n'y a pas de comman­dement plus grand que ceux-là (Marc 12 /31).
Si je ne peux donc aimer un tant soit peu la Parole de Mon Dieu, je ne peux de même bien aimer mon prochain sur le long terme. Et si je ne peux pas bien aimer un tant soit peu mon prochain alors je ne peux bien aimer l'Éternel Mon Dieu. Voilà l'interaction qui forgera le changement du monde de fond en comble.
Je nous souhaite, bien aimé prophète du Père, frères et sœurs pénitents, tous les lecteurs de ce blog et même ceux qui l'ignorent encore, une belle année Interactive de Lumière et de Vie de force d'âme et de courage pour que le monde change en Bien.
Bonne année à tous dans l'Amour du Père !
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
C'est d'abord à Florence, votre compagne, que vont mes vœux, car un grand mal l'a frappée et je continue d'appeler sur elle la Main secourable du Créateur, car tout Bienfait venu de Lui est recréation.
Pour le reste, ce sont mes vœux de grande année spirituelle, de bonheur et de réussite dans vos projets qui vont à vous, frère Guy, et à tous ceux que vous aimez.
Les premiers Chrétiens criaient : "Le Messie est venu parmi nous," mais le Messie — mot ignoré de La Révélation d'Arès — qu'est-il sinon tout simplement le Salut ? Le monde a laissé s'user ce mot : Salut, qui a largement perdu sa signification. J'espère que le Salut renaît avec une bouleversante nouveauté dans la Parole d'Arès. C'est au plus profond de toute l'Histoire humaine que ce mot Salut retrouve sa résonance extraordinaire.
L'Eau du Salut était entrée sous terre, rivière souterraine, mais elle a rejailli. Tout le monde, loin de là, ne peut pas encore la voir, cette Eau du Salut, mais la pieuse gente s'est jetée dedans et retombe en cascade sur le monde, le sein devant, le sein dur comme le Poing du Père ! (Rév d'Arès xLv/13).
Faites, Guy, le vœu de nous amener cette année 2017 au moins une âme.

03jan17 180C64
Le retour de l'humanité vers le bonheur, l'Éden, passera par la réorganisation en petites unités confraternelles et donc la dissolution progressive, la dislocation ou l'éclatement des grandes unités supportant les pouvoirs. Mais comme vous le précisez dans votre réponse R180C34, le "fractionnement se fera de lui même" ou en R180C43 : "la puissance politico-religieuse éclatera toute seule."
La Parole annonce cette fin des pouvoirs, rois noirs et rois blancs : Encore quelques princes à Rome, ailleurs aussi et le dernier sera tiré de son lit à l'aube" (Rév d'Arès 28/8), mais elle ne fait pas de nous des révolutionnaires ou des rebelles, il est très important de le souligner.
La prudence conduit à choisir des stratégies de non-collaboration, d'évitement, de désobéissance civique parfois, pas de confrontation. Dans "Le Pèlerin d'Arès 1989", vous parlez d'insurgeance pour spécifier notre action : "La révolution apporte un ordre nouveau, l'insurgeance apporte une humanité nouvelle" (p.254). La pénitence de chacun de nous est le prélude à ce changement auquel nous nous préparons à la fois en fouillant notre désert pour y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), en nous organisant mutuellement et en observant attentivement les événements extérieurs pour mieux avertir le monde.
L'histoire a montré que tous les empires s'effondrent de manière inattendue, les prédictions fiables sont rares, comme le songe de Nabuchodonosor du géant aux pieds fragiles décrypté par le prophète Daniel (Daniel 2). Qui pouvait imaginer en France en 1974, après des siècles de domination sans partage, que les deux pouvoirs qui structurent ce pays, l'église romaine et la politique parisienne, allaient s'affaiblir aussi rapidement ? L'histoire s'accélère et il faut nous préparer activement à ses soubresauts car il est plus difficile d'apporter la sagesse dans des temps troublés. Pour le moment, dans ce pays que le Sage a choisi, les circonstances extérieures sont relativement favorables à notre mission, mais pour combien de temps encore ?
La nécessaire insurgeance est claire pour les lecteurs attentifs de la Parole et de votre enseignement, mais il vous faut répéter, insister pour dissiper les malentendus et clarifier notre pensée et donc nos expressions d'apôtres. Avec l'expérience missionnaire, je parle de moins en moins et écoute beaucoup afin de glisser au bon moment les mots opportuns dans la fente d'une oreille (Rév d'Arès ii/6). Mais dans ce blog accessible à tous, c'est très différent, la répétition fait œuvre utile, on le constate dans les commentaires. Son contenu est devenu considérable depuis février 2006, mais il n'est pas verbeux au sens péjoratif.
Comme vous le dites en 180C55, le prophète d'Arès est peut-être "le témoin du Père qui aura le plus parlé aux hommes". Avant vous, Bouddha a du s'adapter à une situation assez proche, une très longue durée de mission prophétique et un auditoire très complexe et structuré par de puissantes idéologies qu'il fallait patiemment déconstruire. Comme il l'expliqua dans le Lankâvatâra Sutra III/16, : J'ai deux formes d'enseignements : verbaux et conformes au réel. Aux ignorants je m'explique avec des mots, aux pratiquants je réserve le réel.
Pour nous, à la fois ignorants et pratiquants, la synergie est essentielle entre ce blog où nous voyons surtout des mots mais que nous lisons avec attention pour mieux agir et notre pratique missionnaire assidue qu'il consolide : Ton bras lace ta tête (Rév d'Arès xxii/17). Pour le monde, inconscient de son ignorance, il faut encore beaucoup de mots (dans le blog mais pas dans la rue...)
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Hier soir, à l'issue d'une dernière journée passée avec tous nos enfants, y compris Sara venue de Chine avec son mari Manuel, nous avons regardé un film "L'Ultime Attaque", qui au départ m'a paru n'être qu'un film de guerre de plus, mais qui m'a peu à peu intéressé en raison du fond de l'Histoire, bien souligné, l'orgueil et la bêtise aveugle d'un état-major militaire à la tête d'une armée britannique moderne très bien équipée face au bon droit des Zoulous qui, tout nus, simplement armés de lances, de casse-tête et de boucliers de cuir, vont anéantir cette armée. L'histoire est simple et atrocement vraie : En 1879, en Afrique du Sud, les pouvoirs britanniques colonialistes envoient leur armée conquérir le Zoulouland, qu'ils estiment pouvoir très aisément vaincre militairement. Mais la British Army se fait surprendre par un puissant impi (en zoulou = host) lors de la bataille d'Isandhlwana. Comme dit le fourier britannique dans le film : "Les Zoulous n'ont que des sagaies, mais ils ont de la tête."
Nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes pas des guerriers, ne sommes que des pénitents, mais nous devrons avoir une têteton bras lace ta tête (Rév d'Arès xxii/17) — meilleure encore afin, le moment venu, d'aider à confédérer les débris d'une république jacobine qui honnit le fractionnement, mais qui, victime de son bête et aveugle orgueil, sera tôt ou tard fragmentée en petites unités souveraines.
Vous et moi, mon frère Antoine, et beaucoup de ceux des nôtres, sans doute tous encore, selon le temps que cela prendra, ne serons plus dans nos chairs alors, mais nos âmes participeront d'une certaine façon à cet heureux bouleversement sociétal, ne serait-ce que par ce que nous aurons laissé, car une pareille résurrection collective se prépare très longtemps à l'avance.
Dans l'ordre de cette préparation j'aime votre commentaire, mon frère Antoine.
Teilhard de Chardin dit (dit de mémoire, le mot à mot est peut-être autre) : "Nous ne sommes pas des humains vivant une aventure spirituelle, mais des spirituels vivant une aventure humaine." Je reprends ces mots pour rappeler qu'en créant Adam l'Éternel fit d'un animal pensant un être spirituel qui, désormais, et quoi qu'en disent les rationalistes, garde son Fond spirituel, même s'il s'ignore fondamentalement spirituel, dans une enveloppe animale pensante. C'est la conscience d'être ainsi qui nous différencie du commun des mortels que nous rencontrons dans la rue pendant notre mission.
Il y a d'autres façons d'expliquer le dilemme, l'abîme entre nous et le monde, mais cette explication me paraît aussi bonne. Le monde changé est, en puissance, le monde reprenant conscience que sa vie spirituelle est fondamentale et que sa vie animale pensante n'est qu'accessoire. C'est par ce renversement, par cette conscience réapparaissant, que les hommes comprendront que l'idée qu'il faut des grosses masses bien politisées pour être heureux est fausse, n'est qu'une autre forme d'esclavage, peut-être même la pire, et que c'est en vivant en petites unités, c.-à-d. en rapprochant la société de la personne individuelle qui est sa composante, dont la liberté est sacrée (Rév d'Arès 10/10), qu'ils retrouveront, chacun, l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), donc le monde dont Il eut le Dessein.
Pour l'heure nous sommes dans l'obscurité, à peine perçus. Mais cette obscurité où, malgré tout, nous devinons déjà la forme de l'enfant que voulut le Père, a quelque chose de très significatif. L'important n'est pas les hommes et femmes que nous sommes, c'est ce que nous incarnons, les parents du Père et de l'Univers. Nous pouvons prier disant : "Nous Enfants de l'Univers Te parlons à Toi, Père de l'Univers..." (Rév d'Arès 12/4). Notre force n'est ni religieuse, ni politique, elle est universelle, fondamentale. Rien ne pourra plus briser le lien indissoluble retrouvé avec le Créateur. Nous sommes ses co-créateurs en renaissance. Ainsi fondons-nous, sans que le monde s'en doute, une société dont les racines ont retrouvé leur sol, leur Sol. Nous sommes par la pénitence un type humain nouveau, ou plutôt un type humain ressuscité ou ressuscitant, non religieux, beaucoup plus que religieux, nous sommes la polone du monde (Rév d'Arès xxxix/12-13). Les Épîtres de Paul de Tarse ne sont pas la Parole de Dieu, mais quand celle adressée aux Galates dit : "Vous n'êtes plus ni Grecs ni Juifs, mais un peuple nouveau," il part d'une intuition profonde, il se voit dans le miroir comme fils de Dieu et ne voit plus que des fils et filles de Dieu.
Le monde politique va vers son déclin, précipitamment semble-t-il. Comme vous dites, frère Antoine, les plus grands empires ont connu leur fin. Les événements du monde actuel nous font mieux voir cette décadence. Toutes les causes de ruine qu'on a vu se former dans l'Histoire commencent à se montrer actives. M. Hollande hier était en Irak. Voyage si dérisoire que j'en pleure, déplacement dépourvu de tout sens. Bientôt viendra le moment ou le monde politique devra céder le pas... Il n'est que de voir la ruine affreuse que la politique vient de faire de la Syrie ! Mais nous préparons la relève. Invisibles, minuscules, nous sommes là et bien là. Tout cela a commencé avec Bouddha, que je vous remercie de citer, mais les 2.500 ans qui nous séparent de lui ne sont rien, vraiment rien à l'échelle de l'Histoire de la planète. Lui, Bouddha, avait déjà compris la fin de la politique, avait vu que l'important chez l'homme est ailleurs, dans l'âme, il préparait déjà la relève. La politique va pourrir sur place, mais elle est le fumier sur quoi nous allons faire réapparaître le Jardin.
La politique, qu'elle soit démocratique ou autre, c'est l'immobilisme et l'injustice même. La politique a fait une société injuste où des politiciens, sous prétexte qu'ils sont élus, imposent leur volonté à la minorité agenouillée. La solution ? Permettre aux minorités, de vivre en économies ou unités souveraines séparées. Vouloir conserver la politique en l'état, c'est conforter l'injustice. Il n'y a pas de politique de gauche ou de droite, il n'y a que la politique et qu'elle soit de Staline ou de De Gaulle elle a généré un monde trop inégal pour qu'il soit tolérable encore longtemps. Voyez les syndicats ! Aucun syndicat ne propose de nouvelles conquêtes, leur souci aujourd'hui est de sauver les meubles, ce qu'ils appellent "maintenir les acquis".
La politique vit dans la terreur du surhomme —le pénitent quand il atteindra l'apex de la pénitence — auquel l'intolérable donnera naissance un jour ou l'autre. Oui, Dieu nous donne la recette du surhomme : la pénitence. Elle seule permettra de passer de la permanence au changement. Depuis bien avant Socrate dure la discussion entre Parménide (le statu quo) et Héraclite (le changement). Le changement ne se fait pas, parce qu'il fait peur. On le voit à propos du climat ; on refuse que le climat change et l'on cherche des coupables : l'effet de serre, le carbone, etc., sans voir que les glaciations et les réchauffements de l'Histoire de la Terre n'avaient ni l'effet de serre, ni le carbone, comme causes. Dans le domaine de la biologie et de la génétique l'angoisse est au maximum sans songer qu'il existe des forces naturelles contre lesquelles on ne peut rien, avec lesquelles il faut bien vivre. "Il faut dépasser l'homme", dit Frédéric Nietzsche, mais l'humanité encore pleutre et incapable, que nos missionnaires rencontrent dans la rue, vit dans la terreur de ce surhomme qui va apparaître, elle le sent, un jour ou l'autre.
Les partisans de ce qu'on appelle à tort le progrès ne feront rien pour calmer cette inquiétude, parce que progrès il n'y aura jamais en politique, tout simplement parce que la politique ne travaille que pour elle-même. Il est impossible de sortir de ces questions angoissantes, la politique étant le domaine du rabâchage et de l'insignifiant. Voyez le débat préparatoire aux élections, ce qu'on appelle les primaires, ce n'est que routine et insipidité à gauche comme à droite. Je ne sais pas si l'on a vu plus triste et inquiétant spectacle. J'ai donné ma voix à Fillon, non parce qu'il est un agent de changement, mais seulement parce que je ne crois pas qu'il reviendra au délit d'opinion et à sa punition et je pense qu'avec lui nous pourrons poursuivre notre grande mission dans ce monde.
Bon ! J'arrête.
Encore merci, frère Antoine, pour votre commentaire.

03jan17 180C65 
Mikal et les Homvies

Avec vous
S.O.S. Pour la vie
Avec tous vos mots
Ceux de là-Haut
Pour donner envie
De se changer
Pour vivre
Et ne pas mourir

Comme vous
Pour vivre la Vie
Face à Face
Comme un signe
Car le temps presse
Dans le cri des autres
Qui restent en arrière
Dans l'ombre du ciel
Sans espoir et sans lumière

Avec vous
On marche ensemble
En plein jour sans faillir
Mais la Vie est à terre
Loin de tous les rêves
Mikal porte en son cœur
La mélodie du Ciel
Frappe les rats au cœur
Chasse la mort clandestine

Comme vous
Avec le Tout Autre
A perte de vue
L'Homvie sortira
De la masse éperdue
Par les plus petits des trous
Loin du tapage des rats
Apeurés par le Feu
Et engloutis par l'Eau
Mikal tape avec Force
Sur son burin céleste
Pour ôter la croûte noire
De ce grand monde malade
Que perce la pointe de Feu
d'où naissent les petits trous.
Les petites nations des Homvies

Comme vous
Avec vous
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

04jan17 180C66
Bonjour, vous avez une Dromocarte de la part de Guy I. Meilleurs Vœux 2017

Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour cette vidéo de vœux..

04jan17 180C67 
Cher Frère Michel,
Si je ne participe pas davantage à ce blog, ce n’est pas par désintérêt. Bien au contraire, ce blog me captive et me nourrit. En fait, c’est par manque de confiance en moi, par crainte d’être jugé, par manque de capacités rédactionnelles, par incapacité à pousser ma réflexion, par paresse, par immaturité spirituelle…etc. La liste est longue et pourrait s’allonger encore.
Mais l’évidence est là, c’est bien moi qui rends utopique, de mon propre chef, ma participation régulière à ce blog. Je génère ma propre utopie. Il en est de même de la masse par rapport à l’avènement possible et souhaitable des confraternités économiques et, pour faire court, par rapport au changement du monde possible.
Qu’est-ce que généralement l’utopie, si ce n’est une situation d’immobilisme consentie sur la base de faux prétextes ? C’est, dans le cas qui nous préoccupe, nier les formidables capacités spirituelles et de création qui sommeillent en chacun d’entre-nous.
Celui qui qualifie notre projet d’utopie est celui qui s’oublie dans la masse inerte. Il s'automutile spirituellement au profit de cette masse inerte par doute, par confort où par irresponsabilité. À nous de créer une "contre-masse" composée d’individualités actives qui viendra par la force de l’exemple et par la force de ses propositions aspirer un maximum de cette masse inerte qui plombe la Vie avec un V majuscule. C’est possible ! Pour preuve, dans la rue, si on laisse le missionné se référer à la masse, rien n’est jamais possible en termes de changement, mais si on le ramène à lui même tout redevient possible. Vous l’avez sans doute expérimenté comme moi, ainsi que mes sœurs et frère Rennais.
Sans doute avons-nous besoin, pour provoquer l’adhésion des épis mûrs, d’un projet existentiel, sociétal rassembleur, mué par la pénitence et l’amour, où la dimension spirituelle de l’homme trouvera toute sa justification. Que proposer de mieux que l’émergence des confraternités économiques ? C’est un projet difficile mais réalisable qui nous fera mieux nous connaître et nous soudera dans l’action. La première étape est d’y réfléchir.
J’ai 66 ans, je fais régulièrement du vélo pour entretenir mon cœur malade et martyrisé. Je serais réellement dans l’utopie si je m’entraînais à corps perdu pour gagner le tour de France devant les cracks que chacun connaît. Là, oui, tout le monde serait d’accord pour crier à l’utopie. Il y a de fait deux sortes d’utopie : l’irréaliste et la réaliste. L’émergence des petites confraternités économiques fait partie du premier groupe et n’existerait qu’avec notre consentement, à nous de la briser.
Frère Michel, je vous souhaite la plus belle année de votre Vie de prophète en attendant d’autres toujours plus belles.
Meilleurs vœux à tous vos proches.
Daniel P. de Bretagne-Est

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire très rare sous votre plume. Peut-être même est-ce votre premier commentaire, je ne sais pas très bien.
Oui, vous avez raison, il existe "de fait deux sortes d’utopie : l’irréaliste et la réaliste." Le mot utopie a pris divers sens. À l'origine utopie est un mot que Thomas More, ami d'Érasme, grand humaniste anglais — qu'Henry VIII fit décapiter et que l'Église Catholique a canonisé, ce que peu de monde sait en France — fabriqua à partir du grec οὐ-τόπος (ou topos) signifiant "nulle part" pour désigner une réalité politique idéale qui n'existe pas. Par la suite utopie servit à désigner toute communauté d'humains vivant heureux et en harmonie sans injustice. En fait, les utopistes ont souvent camouflé sous des lieux imaginaires = des utopies leurs critiques du système en vigueur pour éviter la censure politique ou religieuse. Aujourd'hui, utopie désigne non une réalisation impossible mais une réalité difficilement admissible ou d'aspect irrationnel. Le mot sert à tous ceux qui, comme nous, réfléchissent à des réalités à créer sur des idées qui resteront fictionnelles aussi longtemps que les réalités en question de prendront pas corps.
Bien sûr, la confraternité d'économies peut très vien servir dans la mission à désigner ce que vous appelez "un projet existentiel, sociétal rassembleur, mué par la pénitence et l’amour, où la dimension spirituelle de l’homme trouvera toute sa justification."
On peut reprocher à l'apolitique que je suis de concocter là un projet politique, mais bon ! insuffisances de la langue humaine. On manque toujours de mots pour dire les choses avec plus d'exactitude.

05jan17 180C68 
Découpage par Matisse
Génial, absolument génial !
Une exposition s'est constituée pour montrer au public des découpages faits par le grand artiste Matisse.
C'est génial, absolument génial !
Et une lumière s'est faite dans ma tête.
Je me dit que les Pèlerins d'Arès manquent d'un insigne, d'un sigle, une marque, un symbole de la place remarquable que Dieu leur a donné dans le monde pour qu'ils le poussent à changer, et je pense qu'il est impossible de trouver quelque chose de plus parmant ou révélateur que le découpage que je vous adresse ci-joint.
Le bonhomme, c'est le bras gauche cassé, mais le bras droit qui repousse sans main, un bras pointu pour mieux faire à la terre sa piqure de renouveau.
Pas besoins de pieds non plus parce que l'homme futur touchera à peine le sol, il volera au-dessus comme l'image le suggère très bien. Les crêtes rouges qui ornent le personnage, c'est le sang mêlé au fond beige très clair, couleur de l'âme.
Les barreaux blancs sur fond bleu en haut et en bas, c'est la prison ou la cage qui enferme les hommes qui éclate !
Quand au ruban noir qui ondule à gauche, c'est clairement la montée vers le Ciel.

Christiane Y. de Chantilly en Ile de France

Réponse :
Cette image en papiers découpés est de ces œuvres que mon épouse Christiane — on ne fait pas plus modeste femme — voit, puis soupire et me murmure: "J'en ferais autant. Quand je vois ce genre de barbouille, je me dis que je suis moi aussi une artiste."
Alors, je suis pris entre deux opinions :
L'opinion qu'on ne peut rejeter votre émerveillement devant ce papier découpé de Matisse, puisque vous vous extasiez, et que d'autres peuvent l'être autant que vous, quoique je ne puisse ignorer que des millions de grossiers riront aussi devant ce genre d'œuvre (Mon épouse ne rit pas ; elle dit : J'en ferais autant... Ce n'est pas la même chose). Confucius disait : "L'homme grossier rit". À Arès Dieu me dit : Les singes rient (ix/2). Et moi je pense que Dieu vient appeler aussi bien les grossiers que les rares spirituels raffinés. Alors, pourquoi pas ce bonhomme en papier découpé comme emblème du Pèlerin d'Arès biscornu sous la peine de la pénitence ?
L'opinion qu'il faut quelque chose de plus sérieux, tellement plus sérieux, que j'ai pensé que le parallèlogramme a l'extrême simplicité du sérieux et que c'est suffisant.
Je ne sais pas. Mais en admettant que vous ayez raison, ma sœur Christiane (mon épouse s'appelle aussi Christiane), ne faudrait-il pas payer des droits pour cette œuvre placée dans un musée ? Mais à qui, quoi et combien payer ?
Peut-être me faudrait-il interroger les mânes de Matisse pour savoir ce qu'il en pense ?
J'ai noté votre suggestion. J'y réfléchirai.
Ceci dit, je ne vous connais pas. Puisque vous habitez Chantilly, qui n'est pas très loin de Paris, je vous suggère de passer rue Raymond Losserand au n°32 un de ces jours. Peut-être vous y connaît-on déjà. Vous semblez parler des Pèlerins d'Arès avec aisance autant qu'enthousiasme.

05jan17 180C69
Comme je l'analyse modestement, ce qu'il manque à l'homme (et à la femme) , c'est la conviction qu'il peut agir concrètement sur sa destinée.
Destinée n'ayant pas simplement pour attrait une relative aisance sociale ou matérielle, qui n'est qu'une composante de l'être humain, mais sa complète liberté de choix sur ses propres aspirations profondes..jusqu'à être, au final, maitre de sa propre vie.
C'est donc une totale ré-accapparation de nos dons, ceux que le Créateur nous a donnés, qu'il faut essayer de retrouver, c'est en cela, je pense, que l'on peut parler de Victoire (comme en parle Jésus quand il parle du Jour de Ma Victoire, Rév d'Arès 10/7-8) au sens noble du mot, pas une victoire sur l'autre, bien entendu, mais une Victoire sur ce qui nous empêche de réaliser cet état de plénitude, de joie et de paix absolue, de mettre nos pas dans les pas du Créateur [Rév d'Arès 2/12].
Je pense aussi que de tout temps, à toutes les époques, les hommes instinctivement se sont naturellement méfié des chefs, qu'ils soient religieux, politiques ou autres, mais l'habitude de l'acceptation d'un système de réglementation et de socialisation pyramidale, où ceux qui sont placés en haut de la pyramide (les élites auto-proclamées) "guident" ceux qui sont en bas, les amènent à penser que ce système est naturel, alors qu'il est tout simplement faux, illusoire, et n'a pu se maintenir si longtemps qu'à cause de la flatterie de l'égo et de l'endormissement spirituel.
Si vous enlevez toute la mascarade médiatique, les bruits et ragots de cour, les règlements de compte où tout les coups bas sont permis, que reste-t-il de légitimité au pouvoir politique ? Pas grand chose, ou du moins, beaucoup moins que ce que l'on entend dans tous les grands mé(r)dias..!.
Le pouvoir politique se nourrit de ses propres turpitudes  érigées en norme, c'est de cette manière qu'il perdure.
L'espoir, à mon avis, de fonder des confraternités d'hommes et de femmes ré-apprenant à se gérer eux mêmes économiquement, mais pas seulement... est peut-être la seule manière de voir une humanité heureuse évoluée .Néanmoins, avec les moyens de communication qui sont les nôtres au jour d'aujourd'hui, il est très difficile de prévoir comment ces entités pourront se constituer précisément, mais il ne fait aucun doute qu'elles devront être liées par un lien qui transcende les autres, qui est l'affinité spirituelle, au delà même des distances, des cultures, des croyances, etc...
Pour l'heure, comme il est ardu de parler où de ne serait-ce qu'évoquer cela à la masse des concitoyens !
Je ne suis pas Pélerin d'Arès , je  ne suis qu'un modeste sympathisant,  mais j'essaye d'appliquer dans ma vie les principes de pénitence le mieux possible et je sais qu'il me manque la patience et l'envie pour engager la conversation avec le quidam perdu dans ses préoccupations journalières, mais je ne désespère pas de les trouver...
J'ai aussi, sûrement à tort, toujours cru que le message de La Révélation d'Arès se révélait de toute manière à celui qui le cherchait vraiment, c'est-à-dire à celui, assez mûr ou assez conscient de lui-même et de la misère spirituelle du monde, cherchant une voie de salut pour changer son [mot manquant] et ce monde...
Sur ce, je vous souhaite une bonne et heureuse année !
Olivier G. de Villeurbanne (Rhône)

Réponse :
Vous me dites : "Si vous enlevez toute la mascarade médiatique, les bruits et ragots de cour, les règlements de compte où tout les coups bas sont permis, que reste-t-il de légitimité au pouvoir politique ? Pas grand chose, ou du moins, beaucoup moins que ce que l'on entend dans tous les grands mé(r)dias..!" Oui, mais au-dessus de ce pas grand chose reste quelque chose  très important quand même : l'argent. L'état politique se donne un droit de prélèvement d'argent : taxes, impôts, amendes, cotisations, etc., dont le caractère obligatoire ne se dément toujours pas. L'argent est la parangon des partis politiques, de quelle qu'idéologie ils soient. La gauche succède à la droite au poivoir, et vice-versa, les dattes de l'État et les impôts restent les mêmes et empirent dans la même façon.
Vous dites : "L'habitude de l'acceptation d'un système de réglementation et de socialisation pyramidale, où ceux qui sont placés en haut de la pyramide (les élites auto-proclamées) "guident" ceux qui sont en bas, les amènent à penser que ce système est naturel, alors qu'il est tout simplement faux, illusoire, et n'a pu se maintenir si longtemps qu'à cause de la flatterie de l'égo et de l'endormissement spirituel." Voilà qui est très juste, mon frère Olivier. Merci pour votre commentaire.

05jan17 180C70
Il y a un peu plus d'un an, quand je vivais en Chine, mon moment préféré de la journée était le soir, vers 21h, lorsque j'allais manger dans la rue avec beaucoup d'autres chinois et chinoises. Il y avait un coin d'une très grande artère où, à la nuit tombée, presque aucune voiture ne passait, et des jeunes et des vieux (parfois très âgés) arrivaient, pédalant sur leur cuisine ambulante, allumait leur feu et faisait cuire tofu et pommes de terre, brochettes, nouilles sautées, etc. Certains excellaient dans leur art, faisaient danser les baguettes, sauter les épices (véridique !), les nouilles étaient mises dans le plat avec une précision d'orfèvre ! Vraiment, on était aussi bien servis que dans un grand restaurant. En Chine, il existe encore des économies alternatives, parallèles, comme celle de la nourriture de rue. Même la mafia répugne à s'occuper des marchés illégaux et se charge de la sécurité, de petits litiges. En cela, la Chine a un côté "petites unités économiques" au-delà de la masse. Cela me rappelle un peu ce que vous disiez plus haut à propos du film "Les délices de Tokyo", ce côté petites échoppes très idylliques.
Quand j'étais petite, j'avais demandé à ma mère si on travaillerait en Éden. Devant ma déception — pour moi, travailler revenait à faire ses devoirs — , elle m'a rapporté un de vos propos. Un jour, vous aviez dit en substance qu'en Éden nous travaillerons, car il faudrait bien produire et créer, et vous aviez dit quelque chose comme : "Nous irons peut-être tous à l'usine, à tour de rôle, car il faudra bien créer et participer à la création".
Il pourrait exister une petite unité économique où chacun travaillerait à tour de rôle à la création des moyens de subsistance ! Il me semble que cela a existé dans les sociétés amérindiennes. En relisant vos réponses aux commentaires, je ne peux m'empêcher d'établir un parallèle entre le couple et ces petites unités. Les couples ont chacun leur manière de fonctionner : Certains vont passer tout leur temps ensemble, fréquenteront les mêmes milieux, tandis que d'autres auront l'air plus "distants", certains aiment faire du sport, d'autres préfèrent aller au cinéma, au restaurant. Mais chaque couple se construit comme il le souhaite. Quand on est deux, ou trois, ou dix, on est beaucoup plus libre ! On se concerte, on s'écoute, on réfléchit et on décide ensemble. Pas besoin d'un gouvernement, d'un chef, de dogmes. Et la pénitence simplifie encore plus ce fonctionnement.
Je trouve parfois fou que nous ayons l'air si dérisoire à côté de ce monde bien installé sur ses certitudes ! Mais c'est le système qui est fou, qui marche sur la tête et se berce d'illusions ! Comment un homme, fût-il dirigeant, érudit, peut-il changer le monde ? On ne guérit pas d'une maladie en introduisant une nouvelle cellule qui va soi-disant tout régler. On guérit lorsque la charge virale est réduite à zéro.
Je vous adresse mes meilleurs vœux pour 2017, à vous, à soeur Christiane et à vos filles et petits-enfants. Puissions-nous être nombreux au champ cette année !
Alexandra P. d'Ile de France

Réponse :
Toute création est travail. Rien ne se crée d'un coup de baguette magique. Ainsi furent achevés le ciel et la terre et toute leur armée (l'armée des cieux désigne les astres, Deutéronome 4/19). Dieu acheva le septième jour le travail qu'il avait fait et il chôma (Genèse 2/1-2). Même pour Dieu, c'est la notion de travail qui prévaut. À plus forte raison pour nous humains, co-créateurs de ce monde, car la Création est une Œuvre, un Travail sans interruption. Ne soyez pas déçue ! Les animaux ne travaillent pas. Le travail est créateur et est le privilège du Père et de ses Enfants.
Vous écrivez aussi : "Il pourrait exister une petite unité économique où chacun travaillerait à tour de rôle à la création des moyens de subsistance ! Il me semble que cela a existé dans les sociétés amérindiennes."Je connais très mal l'Histoire des peuples amérindiens et je ne saurais vous dire si cela a existé ou non parmi eux. Par contre, je me souviens de l'époque, quand j'étais ingénieur, où je fiasais partie d'une association de Jacques Duboin, théoricien de l'Économie Distributive, qui prévoyait le travail intermittent. Mais ce projet d'Économie Distributive fut étudié en URSS qui renonça à en faire l'experience pour une raison très simple : Que feraient les hommes et les femmes dans les périodes où ils ne travailleraient pas ? Certains sauraient s'occuper intelligemment, mais la majorité tomberait dans tous les vices de l'oisiveté : alcoolisme, jeu, discussions continuelles, errements de toutes sortes, etc. On ne peut prévoir des longues plages d'oisiveté que chez des gens très évolués et là encore la pénitence est une préparation de l'être à un état pour lequel il n'est pas vraiment fait.
Quand j'étais enfant, la France était encore un pays où existaient tout un tas de petits commerces comme en Chine : marchands de frites, de saucisses, de chataîgnes, de cacahouettes, de bonbons, de barbe à papa, qui vivotaient ici et sans sans que personne ne vînt les taxer ou les faire déguerpir.Vous verrez que dans soixante ou soixante-dix ans en Chine tous ces petits marchands de "tofu et pommes de terre, brochettes, nouilles sautées, etc" seront taxés, contraints de payer une TVA, astreints à des règles d'hygiène, etc. Au-dessus de tous les gouvernements politiques règne un roi, le roi Argent, Pognon, Monnaie, qui tôt ou tard prélève son impôt.
Merci, ma sœur Alexandra, pour votre commentaire.

05jan17 180C71 
Mon dernier commentaire était plus motivé par l’émotion que la réflexion. Il était hors sujet. Il témoigne cependant d’une prise de conscience : celle de se sentir plus consommateur de votre blog que participant actif. Je le consommais comme un produit de luxe – enseignement d’une haute volée spirituelle et existentielle — mais je ne faisais pas d’effort pour le faire vivre ce qui demande une mobilisation, vouloir se sentir concerné.
À vrai dire, cette attitude n’est pas spécifique au blog du prophète. Elle n’est qu’un reflet d’une manière de vivre plus générale. Elle m’est personnelle et en même temps je la sais collective : Je ne suis pas assez changé. Je cite un passage du "Pèlerin d’Arès 1989 (p 134 et 136 )" qui résume bien la situation :
"Changer mobilise toute l'énergie comme un combat. Le cœur bat, le point de côté vous plie, la volonté est tendue, la tentation de fléchir, de se laisser vaincre peut-être énorme. Changer, c'est-à-dire se battre contre soi et contre la ténèbre extérieure, s'apprend. Et être vertueux n'est pas marcher les yeux baissés pour éviter le monde, ce n'est pas sermonner le monde, mais cesser d'être esclave du péché, du traintrain et de la raison réductrice. C'est faire face au monde tout en l'aimant comme votre père et votre mère parce qu'il vous a engendrés. En montrant au monde comment l'amour de Dieu vous transforme, et comment vous avez laissés les indignes imperfections de la peur — la peur de vous tromper et d'œuvrer pour rien, la peur de l'effort, la peur du qu'en-dira-t-on et des autorités — et de la médiocrité régnante, comme vous êtes sortis du petit moi chéri, comment vous avez cessé de chercher des idées comme un chien cherche ses puces et refaire le monde dans une bulle comme Félix le Chat, comment d'hommes créés par la culture et le système vous devenez les créateurs puissants et efficaces d'un autre monde."
Pourquoi cet "inchangement" ? Il y a bien sûr la peur du monde, du manque d’amour, des réactions des autres quand on bouscule les habitudes et les idées reçues. Il y a aussi que ce changement demande de grands efforts qui bousculent mon confort et ma petite vie étroite.
Mais en faisant ce constat de mon manque d’amour, une autre raison m’apparaît. Une raison encore plus enfouie, plus cachée : "Faire face au monde tout en l'aimant comme votre père et votre mère, parce qu'il vous a engendrés," provoque en moi colère et indignation. Du couvercle descellé de la marmite du passé un fumet émotionnel s’échappe qui me fait encore plus peur que la réaction des autres. Mon tiède engagement était en fait un compromis passé avec moi-même pour me calmer, me socialiser. Ce compromis est un voile qui cache les émotions, qui rend opaque et en même temps qui éloigne des autres et du monde.
Je ne crois pas être seul dans ce cas et du coup, je me demande si la base de fondation des petites unités pénitentes n’est pas la transparence ? Avant même l’organisation des responsabilités, ne faudrait-il pas installer le partage de l’humilité, de ce qu’on est vraiment sans peur et sans ostentation ? Avant de réfléchir aux devoirs collectifs, laisser venir la confiance, l’envie d’être vrai et authentique même avec ses défauts, son péché ?
Je ne sais pas ce que vous en pensez.
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Vous, avez raison, mon frère Salvator. Parce que quand les petites unités ou petites économies confraternelles existeront les hommes seront peut-être encore loin ou assez loin du Jour de Dieu, il faudra qu'avant même l’organisation des responsabilités" on "installe le partage de l’humilité, du fait qu’on est vraiment sans peur et sans ostentation. Avant de réfléchir aux devoirs collectifs," il faudra "laisser venir la confiance, l’envie d’être vrai et authentique même avec ses défauts, son péché." Pour une raison très simple, c'est que la pénitence sera nécessaire et poursuivie jusqu'au Jour de Dieu.
Jusqu'à ce Jour-là, jusqu'au moment où il n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout sans cesse, où les morts ressusciteront (Rév d'Arès 31/8-11) et où les conditions physiques, psychiques, spirituelles de l'existence seront radicalement différentes, oui, il faudra absolument que l'effort "d’organiser les responsabilités" s'accompagne continuellement du "partage de l’humilité".
Quant à "la transparence", que vous évoquez avec raison, c'est précisément pour qu'elle apparaisse enfin entre les hommes qu'il faut considérablement réduire en nombre les collectivités humaines, car dans les grandes masses la transparence est impossible. Quand les hommes se connaissent, il y a transparence entre eux.

06jan17 180C72
Ceci ne m'est pas adressé comme commentaire. C'est un message que m'envoie le frère Randy C. coordinateur dévoué du groupe missionnaire des jeunes à Paris. Ce message apporte une preuve de plus que nous travaillons tous au changement de vie personnelle (Rév d'Arès 30/11) et au changement du monde (28/7) et que ce changement, je l'espère de toute mon âme, va dans le sens de la confraternité d'économies. Randy et son épouse Aïcha, malgré leur jeunesse, ne connaîtront peut-être pas encore ces petites unités ou économies, mais ils travaillent à leur apparition.

Bien aimé frère Michel,
Tout d'abord je vous souhaite à Soeur Christiane et vous ainsi que Nina, au nom d'Aicha et moi, une très bonne et fructueuse année 2017. Je vous souhaite une très bonne santé ainsi que toujours de la Force et de la Volonté pour continuer d'assurer votre Mission et votre pénitence. Vous nous êtes encore tellement indispensable ! Je souhaite également que nous mûrissions afin d'être un peuple un peu plus à votre hauteur pour vous soulager un peu.
Je vous écris pour vous donner des nouvelles de notre mission des jeunes d'Île-de-France:
Notre dernière semaine s'est déroulée du 27 au 31 décembre 2016.
Nous avons été (...) tous les jours à la mission cette semaine. (...) Anna C. et Marie O. sont venues [de province] nous prêter mains fortes quelques jours.
Nous avons également eu la visite de Job L. et sa compagne Adeline venus [de province] nous voir et aller à la mission un matin avec Katia; Joseph G. qui a missionné un soir avec Rachel et Aicha ainsi que Kim ma petite sœur qui a maintenant 19 ans, qui a missionné samedi après-midi avec Aicha et moi (et Malcolm mon petit frère qui est resté au local). Il faisait très froid et il a neigé en fin de semaine. Malgré tout nous avons reçu au local 9 personnes: 3 venues par la vitrine, 3 missionnées dans la rue, 1 suivi ainsi que Pierre C., un frère éloigné de Lorient missionné par Denis Kerbellec et enfin Danielle qui, missionnée dans la semaine, avait été présente à votre conférence le 15 octobre mais connaissait La Révélation d'Arès depuis plusieurs années et souhaite désormais s'engager dans la mission.
(...)
Nous avons également eu la visite de Danyela, une femme qui était aussi présente à votre conférence, à qui Aicha avait offert La Révélation d'Arès. Elle était passée lors de notre dernière semaine de mission pour nous dire qu'elle n'arrivait pas à la lire et voulait échanger avec nous. Elle est repassée cette semaine pour nous rendre le livre en nous disant que ce n'est pas ce qu'elle recherchait, mais elle nous a remercié du très beau moment qu'elle a passé avec nous "qui restera toujours là (en montrant son cœur)".
Nous sommes également en contact par eMail avec quatre suivis qui n'ont pas pu venir cette semaine.
Notre mission commence à porter des fruits. Déjà entre nous, car les frères et soeurs sont beaucoup plus présents et dévoués (Xavier et Léo, respectivement les compagnons de Rachel L. et Aurore B., inclus) — sauf Aurore L. et Chloé M. qu'on ne voit pas à la mission mais qu'on n'abadonne pas. J'ai vraiment l'impression que nous tissons des liens forts qui vont nous permettre de construire de belles choses ensemble dans l'avenir. Mais aussi auprès du public, car nous commençons à avoir du monde qui vient nous voir et les retours sont très positifs (ils reviennent nous voir ou nous renvoient des mots pour nous dire qu'ils ont été touchés). Mais le gros travail qu'il nous reste à faire et à réfléchir est le suivi car pour le moment nous ne savons pas vraiment comment faire de ces fruits de la mission des Pèlerins d'Arès. Mais nous y travaillons.
Je vous embrasse frère Michel ainsi que soeur Christiane.
Je prie avec vous et espère vous revoir très bientôt.
Randy C. d'Ile de France

Réponse :
Vous me pardonnerez, frère Randy, d'afficher avec les commentaires de mon blog ce message, que vous m'avez fait parvenir par le canal de l'intranet "Eau Bleue". Je sais combien capable vous êtes d'être un bon commentateur, mais je sais aussi que la mission de Paris vous prend beaucoup de temps, qui est autant de temps que vous ne pouvez pas passer à commenter mon blog. De plus, tout ce qui concerne la mission concerne le monde au changement duquel nous travaillons par nos pénitences personnelles et je crois que votre message, publié ici, s'écrit dans le droit fil de notre prophétisme général.
À l'origine il y a le Père, qui est sans commencement ni fin et qui crée sans jamais s'arrêter (Rév d'Arès xxii/12). Il a créé notamment le monde dans lequel nous vivons, qu'Il a peuplé à partir d'un animal pensant auquel Il a donné ses attributs : parole, amour, individualité, créativité et liberté. La liberté lui a malheureusement fait refuser le choix total de la vie spirituelle et nous savons que, s'il persiste dans ce refus, il disparaîtra dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Le Père tente d'éviter cette disparition en appelant l'homme, une fois de plus, à Arès en France et Il espère en nous, Pèlerins d'Arès, dont vous êtes, pour changer le monde de l'animalité matérielle dans laquelle il s'enfonce à la vie spirituelle. Mission somme toute simple, mais extrêmement difficile parce qu'elle agit sur la racine même de la vie humaine, racine qu'il faut dépoter, transplanter dans une terre spirituelle depuis la terre matérialiste où elle s'est catastrophiquement développée. Plus un changement est simple et fondamental, plus ardu il est. Mais vous avez très bien compris cela et vous et votre belle équipe de jeunes y travaillez.
Le Père est le centre du Tout et il nous appelle à rejoindre ce Tout. C'est dans sens que La Révélation d'Arès nous crie : Sois Un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1). Notre mission appelle les hommes à retrouver l'Un, le Tout.Le péché lui-même n'a pas le pouvoir de nous en empêcher, mais encore faut-il que l'homme le comprenne... Le comprenne et le désire. C'est drôle comme l'homme paraît ne pas désirer la vie de paix, lumière et perpétuité de bonheur, préférant cette présente vie, ses peines et malheurs, le vieillissement et la mort plutôt que l'autre Vie à laquelle le Père, qu'on l'appelle l'Éternel, Dieu, Brahma, Allah, le Grand Esprit, nous iincite à participer pour notre Bonheur. C'est tellement simple que nous avons beaucoup de peine à rappeler au monde cette simplicité, que l'homme ne voit pas plus qu'il ne voit son cerveau, son cœur, son estomac, tout en sachant qu'ils sont en lui, mais que leur invisibilité rend comme inexistants.
L'homme qui dit : "Dieu, soit il est un autre être que moi, soit il n'existe pas, puisque je ne Le vois ni ne Le sens", est un oublieux total, se réduit à un ignorant. Nous savons que nous ne pouvons l'instruire pour le convertir, mais que nous pouvons l'instruire pour lui rappeler, réveiller quelque chose qui est en lui, et celui qui sait qu'il y a la Vie en lui est appelé un épi mûr. L'épi mûr est rare, cherchez-le sans relâche !

06jan17 180C73 
Je pense à tous ces éleveurs des Landes et du Gers dont les canards et les oies vont être tués ce matin par centaines de milliers. Des années de labeurs vont être décimées en une journée 😔.
Je pense à cet homme qui a accueilli et soigné dans sa ferme [des Alpes Maritimes] des réfugiés à bout de forces qui fuyaient leurs pays en guerre et qui va être condamné par la justice française à passer plusieurs mois en prison.
Qu'est devenue notre France, terre 🌍 d'accueil ? Que fait donc notre peuple ? Que fais-je face à ce système social déshumanisé.
Ce matin, je pars à la moisson
Un épi mûr m'attend dans un petit village des Alpes.
Alors, la joie habite à nouveau mon cœur.
Je vais brancher RFM afin de rouler en musique.😁🎶
Un épi, un jeune homme qui vends du pain qu'il cuit au feu de bois m'attend.
Alors, je file, car "les nouveaux épis mûrs" si rares que nous recherchons sont un véritable trésor spirituel qui viendront grandir nos assemblées qui œuvreront à développer ces confraternités d'économies libres et souveraines d'elles même. 🙏
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Comment ne pas prendre le temps, malgré mon gros travail dans cette période, de publier ce message qui nous montre quel grand cœur vous avez, sœur Patricia, bouleversée, comme nous sommes nous aussi boulversés, par ce "principe de précaution" qui fait que 'la puissance publique" a ordonné l'abattage de plus d'un millions de canards et d'oies atteints de grippe aviaire (virus H5N1). Nous regardions tout à l'heure pendant le déjeuner, à la télévision, une fermière disant : "Nous n'avons eu aucun canard mort de cette grippe et voilà qu'on nous ordonne d'abattre tout notre élevage ?! Nous ne comprenons pas." Notre fille Nina qui déjeunait avec nous, a fait remarquer : "Par surcroît, c'est quand même bizarre que cet abattage survienne juste après les fêtes. Les canards n'étaient-ils pas malades avant les fêtes ?" Impossible de savoir si ce massacre est nécessaire ou non, car ceux qui l'ont décidé sont muets, ne semblent pas avoir à rendre des comptes.
Quant à ce fermier qui a recueilli des malheureux fuyant leur pays ravagé par la guerre et cherchant un refuge, quelle cruauté si on le condamne ! Que cherche-t-on à tuer, sinon les élans de l'amour et du cœur ?
Oh, certes, les canards et les oies renaîtront ! Leur éternité réside dans la chaîne infinie de leur vie d'œuf en œuf. Cet abattage n'est pas un malheur pour les canard et oies, mais il l'est pour leurs éleveurs, parce qu'à travers ce meurtre massif ces humains ressentent leur propre mort, leur propre fragilité, leur propre drame, même s'ils en ont oublié la cause : le péché. Ils en sont émus au-delà de leur propre destin, ils sentent très bien le drame de cette existence que l'humain a voulu matérielle : le foie gras, la chair de canard et d'oie confite, mais qu'ils devinent faite pour autre chose, autre chose qu'ils n'arrivent pas à définir, mais que nous, nous nous efforçons de leur rappeler.
Poursuivez votre mission sans relâche, ma sœur Patricia !

09jan17 180C74
Votre humanité si rare de nos jours et celle si rare de nos frères et sœurs font que j'ai encore envie de partager quelques réflexions, et fait aussi que je prends tout cela très au sérieux, même si je suis très critique.
Dernièrement je m'emballais à imaginer que nos futurs successeurs partiraient en Espagne former une communauté de pénitents, évidemment ma comprenette lambinait sur des bêtises.
L'aspect monastique du mot "communauté" est totalement à l'inverse de l'espérance arésienne. Mais ma foi, voyant ce mot "communauté" apparaître au fil des commentaires, je me dit que toutefois, il n'est pas vain de le rappeler. Comme il n'est pas vain de témoigner de mon ressenti vis-à-vis du mot "unité", en tant que concept c'est une véritable planche savonneuse. Et je peux m'appuyer sur une éminence professorale qui, au cours de ses séminaires passionnants, traduit très justement mon ressenti :
Donc, j'ai entendu sur la chaîne YouTube : projet transition, que Fabrice Loraux, le 19 janvier 2015 s'exprimait ainsi : "L'entendement de ce que les Grecs dans leur sérénité avaient laissés en rade. Nous [autres], nous sommes obligés d'être soucieux de l'unité. C'est un reste sans doute, un mauvais reste, de notre esprit de système qui vient du 19éme siècles, on a du mal  : Dés que l'on veut un peu trop d'unité ; on veut du système, ça c'est sûr."
Et ben ! voilà comme c'est bien dit, et comme ça traduit bien mon souci persistant depuis les 3-4 dernières entrées. J'ai essayé de vous faire parvenir un commentaire cherchant à exprimer cela, mais certainement parce qu'il y avait pas mal de confusion vous l'avez retoqué [?]. Mais dans ce commentaire avorté, j'avais mis une réflexion ressemblant à celle-ci : "Si dans un truc, qui peut être un territoire ou une copropriété, on a... admettons au pif au mètre... 40 % qui font de la pénitence arésienne, leur raison de vivre, 30 % qui trouvent que les pénitents sont très sympathiques, 25% qui se disent tout cela n'est pas très catholique et 5% complétement hostiles. Je trouve que c'est une très belle unité qui sert le changement du monde en bien. Car si nous avons pas en notre sein : le monde, dans ce cas les 60 % qui se distingue de nous, nous ne pouvons alors mettre en branle la dialectique du changement intérieur. Et si nous n'avons la confrontation des tièdes et des hostiles alors, comme le dit si bien Patrice Loraux, nous créerons de nouveaux un systèmes.
Je pourrais partir sur plein d'autres considérations et ce n'est pas le désir qui me manque, mais pour ne pas délayer le message, j' en resterais-là.
Et bien ! plein de bonnes choses, selon vos souhaits !
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Il se produit un tarissement des commentaires, comme je n'en ai pas vu depuis longtemps. Avant-hier et hier rien. Aujourd'hui deux, dont le vôtre. Alors, bien que vous ayez déjà commenté, je vous affiche encore. Merci donc, frère Frédéric, pour l'intérêt que vous prenez à parler de la confraternité d'économies.
J'avoue que je n'ai pas compris ce que vous me dites à propos de Fabrice Loraux, que je ne connais pas.J'ai demandé Fabrice Loraux sur YouTube, mais je n'ai rien trouvé : "Aucun résultat pour Fabrice Loraux".
Merci quand même de l'attention que vous donnez au sujet.

09jan17 180C75 
Cher frère Michel,
Il y a un sujet dont on parle peu, mais les médias (vu au journal de TF1) commencent à préparer l’opinion.
C’est la suppression de l’argent papier et pièces de monnaie au profit du tout numérique.
Bien entendu, banques et pouvoirs main dans la main pour encore plus contrôler ce qui nous reste comme liberté.
D’ailleurs le mot liberté est de moins en moins employé !
Même pour acheter son pain et donner une pièce au clochard, cela va être compliqué et puis il y a aussi tous les exclus du système bancaire que vont-ils devenir, s'il n’y a plus d’argent en circulation ?
Je ne sais pas combien de temps nous allons tenir comme ça.
Si le peuple pouvait voir quel avenir on lui prépare !
Voilà pourquoi je suis pour les petites unités afin de ne pas confier notre avenir à un pouvoir.
La liberté est précieuse !
Bonne Année
Laurent L. de Haute-Savoie

Réponse :
Merci, mon frère Laurent, commentateur très rare, pour ce commentaire qui montre le projet "petites unités ou petites économies" sous un jour évidemment primordial : la liberté !
Ce ne sont pas que les "exclus du système bancaire" qui auraient des difficultés pour vivre sans argent sous la forme d'espèces : billets de banque et pièces de monnaie, mais les personnes allant à l'étranger dans des pays où circuleraient encore les espèces, les personnes qui auraient oublié leur carte Visa ou American Express et n'auraient même plus un billet de 10 Euros en poche pour acheter un sandwich, les enfants sans cartes bancaires à qui l'on ne pourrait plus donner quelques pièces de monnaie pour s'acheter des bonbons, des images, ou mettre dans leur tire-lire, etc, etc. On peut citer quantité de situations où l'absence de monnaie sous forme d'espèces serait très problématique et pour ces seules raison, sauf dictature planétaire, Big Brother universel, je ne pense pas que ce soit possible. La monnaie a pris mille formes au cours de l'histoire : sel, nacre, coquillages, métal, papier, etc. De toute façon, la monnaie est aujourd'hui principalement dématérialisée et les espèces ne constituent déjà plus qu'une très petite partie de la masse monétaire. Les transactions commerciales, sauf celles des particuliers, se font par opérations bancaires. Je crois que si l'on en arrivait à supprimer tout moyen de paiment autre que numérique, on reverrait inévitablement circuler des valeurs comme l'or, l'argent, et des échanges se faire à partir de là, jusqu'à ce qu'éclate une révolution qui remettrait en service la monnaie papier et métal.
Mais vous posez la question fondamentale de la liberté et là vous avez raison. La liberté la plus grande ne peut exister que dans des petites unités humaines. La liberté est inévitablement très limitée dans les grandes masses. La liberté absolue est à mes yeux une sorte de terre promise dans laquelle il faudra réa-apprendre à vivre et c'est pourquoi ce ré-apprentissage ne peut passer que par des petits groupes humains pénitents, parce que si ce groupe n'est pas pénitent, une trop forte proportion de gens restés malhonnêtes, voire même criminels, contraindra la communauté à adopter des lois protectrices, et dès qu'on introduit des lois, on sait comment elles commencent, on ne sait pas jusqu'où elles vont — Voyez notre propre système. J'ai appris voilà quatre jours que quantité de personnes ayant droit au RSA ne le demandent pas. Savez-vous pourquoi ? Les formulaires à remplir sont si compliqués que les gens n'y comprennent rien et renoncent à passer par là. Or, qui impose le formulaire en question ? Une loi, un décret, etc.
Il faut un certaine folie — toute utopie, la Parole de Dieu elle-même, est vue comme folle au départ — pour affirmer qu'il faut fragmenter les masses en petites unités pénitentes. La fragmentation en petites unités est déjà vue comme folie, mais si certaines doivent être pénitentes de surcroît c'est hyper-folie, s'écrient les incrédules. Mais je n'en plaide pas moins les petites unités ou économies pénitentes avec fougue, comme le fit Jésus voilà deux mille ans en appelant l'humanité à vivre selon le Sermon sur la Montagne. Je sais comme Dieu sait — sinon, quelle raison Il aurait eu à dicter La Révélation d'Arès ? — qu'il est plus que temps d'agir, car à force de se voiler la face, de refuser l'effort de la pénitence, la situation du monde devient alarmants. Le monde est engagé dans la spirale du déclin, de la souffrance, de l'injustice. Faire pénitence ou devenir horrible, telle est la question posée à l'homme !
Seules des petites unités permettent de simplifier la vie sociale et l'économie, de supprimer les lois, de secouer le joug des pouvoirs et de la fonction publique toute puissante, de recentrer l'humanité sur sa mission première : le bonheur. Le bonheur, pas l'État ! Je sais qu'il s'agit d'un projet impopulaires comme est impopulaire tout ce qui fait hausser les épaules. Aussi cela demandera-t-il aux Pèlerins d'Arès du courage et beaucoup de patience jusqu'au moment, auquel personne ne croit pour l'heure, où l'éclatement de la masse deviendra très probable. Jusque là nous serons la risée, ou la bête noire, de la société civile antiréforme et jacobine.
Les Français ne sont pas prêts à s'engager dans cette voie, mais nous, nous le sommes Outre la question purement spirituelle et fondamentale de la pénitence, laquelle doit commencer dès à présent, la question de cette réalisation sociale concrète : les petites unités, devra être entretenue coûte que coûte. Nous savons que la France ne pourra pas rester indéfiniment le pays où l'on travaille le moins tout en payant le plus d'impôt, qui s'est désindustrialisé à un point bientôt dramatique, et que pour cette raison parmi d'autres l'éventualité d'une fragmentation du pays se montrera. Même matériellement parlant la fragmentation sera le seul remède qui permettra de renouer avec la croissance. Pour remettre les Français au travail, il faut qu'ils recommencent à se connaître, à s'aimer, à créer ensemble, donc à vivre en petits nombres.

10jan17 180C76
Vous dites que les commentaires se font rares pour le moment...
Je reçois cette vidéo, et il me semble qu'elle est intéressante pour dire qu'il y a du changement dans l'air, dans les consciences. Dire qu'il est possible d'ouvrir ses frontières, ses idéologies, ses cloisons religieuses.
Très beau texte d'un musulman, Belge vivant à Mollenbeek, qui a perdu son épouse dans les attentats de 2016 en Belgique.
Plein de poésie, d'espoir et avec une main tendue vers les autres !
Malgré son malheur, c'est l'amour qui qui le maintien debout. À diffuser !
http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/videozone/programmas/deafspraak/2.47948?video=1.2851952
Véronique C. de Belgique

Réponse :
J'ai écouté cette vidéo et elle m'a ému. Je crois, comme vous le recommandez vous-même, sœur Véronique, que cette vidéo mérite d'être entendue par tous les lecteurs de ce blog. Je l'ai donc copiée et placée sur le disque serveur du présent blog.
Ce frère musulman, au verbe vif, dont l'épouse a été tuée lors de l'attentat de Bruxelles en 2016, ouvre son cœur et c'est très émouvant. Il dit que pour lui les versets du Coran qui parlent de guerre ont trait à une situation en Arabie au VIIème siècle, sont historiques, ne doivent pas être interprêtés comme perpétuels.
Toute la question est évidemment là et nous savons que l'interprétation que les intégristes musulmans de DAECH donnent aujourd'hui à ces versets, qui appellent à la violence, est différente. Voilà pourquoi je dis que ces versets ne sont pas la Parole pure de Dieu, mais des hadiths, lesquels sont évidemment contemporains de la révélation du Coran au VIIème siècle et peuvent très bien avoir été inspités par Dieu, mais alors ils ne devraient pas faire corps avec la Parole pure et éternelle ; ils devraient avoir une place à part. Cette place à part nous la leur donnons dans nos cœurs, mais il faudrait aussi qu'elle leur soit donnée matériellement, je veux dire sur le papier. C'est la tâche, ô combien difficile, je le sais, que j'ai recommandée à l'un de nos frères du Moyen Orient venu en Pèlerinage à Arès l'été dernier.

10jan17 180C77
Salem Mon Frère,
J'ai regardé la vidéo du frère musulman [180C76 posté ce matin] grâce au commentaire de Véronique qui ma vraiment ému aussi.
Les personnes qui traversent les pires choses (la perte d'un être cher, la guerre..) et qui restent des gens bons et qui aiment malgré tout m'ont toujours impressionnée. Leur foi en Dieu est inébranlable. Ils savent bien que la Parole de Dieu est Amour et que c'est la seule solution contre le Mal.
Cela m'a rappelé ces mots au début de ton entrée 180 : "le Bien ne brûle pas"
Continuons toujours jusqu'à notre dernier souffle à proclamer que seul la pénitence peut anéantir le Mal qui rend ce monde tellement abominable.
Merci pour tout, mon Frère
Je souhaite une bonne et heureuse année 2017 à tous.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Vous n'avez pas beaucoup attendu pour commenter la vidéo que notre sœur Véronique nous a invités à visionner, celle de ce frère musulman belge, d'origine marocaine, qui a perdu son épouse dans l'attentat de Bruxelles, mais qui réagit à ce malheur par la grandeur de l'amour. Oui, Mohammed El Bachiri (c'est son nom) tient des propos magnifiques et nous avons envie de l'embrasser.
En nos temps de grande décadence intellectuelle autant que spirituelle, nous sommes toujours réconfortés quand nous écoutons un frère humains parler comme lui. Nous luttons, nous hommes et femmes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre de préjugés, sur les ruines d'un monde que nous entreprenons de reconstruire.
Je ne doute pas que vous soyez à Metz une missionnaire assidue à arracher de la décadence qui les menace le plus d'hommes possible. Merci pour vos bons vœux, je vous envoie les miens aussi chaleureux de belle année spirituelle 2017, de bonheur, réussite et santé.

10jan17 180C78
Bien aimé Prophète, en l'Amour du Père,  
Vous êtes débordé et vous vous attachez à l'essentiel : accomplir votre tâche de Prophète, notamment en tenant votre blog.  
Étant prophète, vous méritez que vos frères se soucient de votre outil de communication publique quotidien (le seul !) soit aussi parfait que possible. Il l'est dans le fond, mais il peut être mieux dans sa forme, mais cela prend du temps, vous le savez mieux que moi.
J'aimerais vous trouver les solutions pour un blog plus esthétique, mais je ne suis pas experte en informatique pour vous permettre d'améliorer le look global de votre blog, sans le rendre vulnérable aux cyber-piratages. Je laisse ça aux frères du métier.
Il y a quelques coquilles et fautes dans votre blog, qui ne sont pas graves puisque l'essentiel est dans votre enseignement.
Vous reprenez vos réponses dans le blog pour en corriger les fautes si celles-ci modifient le sens de ce que vous avez voulu dire (cf votre réponse 177C38).
Je me demande s'il serait possible que la correction (orthographique et grammaticale) soit déléguée à un frère ou une sœur ? Nina fait déjà beaucoup. Je me porte volontaire. Peut-être avez-vous la possibilité de donner les codes d'accès de votre blog à une personne, sans que cette personne ait accès à tout ce qui ne la concerne pas (messages, paramètres, etc.) ?
Je vous demande pardon si cette question n'est pas importante ou ne me concerne pas et si je vous ai donc fait perdre votre temps.
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Oh, là, là, vous avez bien raison. Mes réponses ont sûrement grand besoin de "correction (orthographique et grammaticale)" mais je ne m'en inquiète pas trop.
Je ne m'en inquiète pas, parce que des frères et des sœurs assez nombreux impriment les pages de commentaires où se trouvent mes réponses et sauront bien, s'ils publient un jour ces textes, les corriger avant édition. Je suis toujours obligé de répondre vite, parce que je manque de temps (courrier, voyages, travaux administratifs, etc.) et la plupart du temps je n'ai pas le temps de me relire. Alors, les textes sont ce qu'ils sont.
Par ailleurs, vous avez aussi raison en pensant que ce pauvre blog pourrait être "plus esthétique". Il est moche, sans nul doute, mais vous êtes la première à vous en plaindre (les autres, contrairement à vous, ne doivent pas oser m'apporter leurs critiques). En général, les lecteurs le trouvent clair, facile à consulter. Tant mieux. C'est pourquoi je ne cherche pas à l'améliorer d'un point de vue artistique.
Je profite de cette réponse pour vous dire que des tentatives de correction de textes de ce blog (qui a maintenant onze ans) ont déjà été faites par quelques frères ou sœurs, mais on arrivait très vite au blocage, parce que je dois répondre aussi vite que possible, alors que les correcteurs ont leurs propres occupations, ne sont pas disponibles quand il le faudrait, ne travaillent pas la nuit comme moi, en bref, ne suivent pas du tout le même "timing" que moi qui travaille rapidement, parce que je ne peux pas faire autrement, sinon c'est le blocage. Et puis mes correcteurs avaient leurs absences, leurs indispositons, leurs vacances, etc. Moi, je travaille même en voyage, même indisposé, même en vacances (quand j'en prends). Les blocages et les retards devenaient considérables, le stock de textes encore non corrigés grossissait. Il est souvent difficile de poster des réponses cinq, dix jours après avoir reçu le commentaire. Il fallut renoncer et revenir à mes propres textes minables, mais au moins postés en temps utile.
Un blog, au fond, est un brouillon permanent, mais il a le mérite d'une rapide spontanéité à défaut de qualité.
Et puis vous oubliez qu'il faut aussi corriger les commentaires. Je m'y applique. Vous verriez dans quel état certains m'arrivent ! Et ça va de pire en pire, parce que de plus en plus de frères ou sœurs écrivent leurs commentaires sur leurs téléphones... C'est parfois du charabia, mais j'ai l'habitude de lire le charabia.
Merci quand même, ma sœur Myriam, pour votre offre.

10jan17 180C79
Depuis 1974 et 1977, les Pèlerins d'Arès se sont mis en marche derrière le Prophète du Père.
Année après année, quiconque fréquente régulièrement le Pèlerinage d'Arès a pu les voir évoluer, et cette évolution est une grande espérance pour le monde qui les ignore.
Les trois dernières entrées de ce blog ("Confraternité d'Économies", "changement et paix du pénitent" et "justice & conscience des pénitents") en sont le témoignage manifeste. Les Pèlerins d'Arès, aussi imparfaits soient-ils, sont prêts pour passer à un autre niveau de leur mission, conduits par celui qui incarne non l'évolution mais l'Evolution avec un grand "E", le prophète que le Père a donné à Son Peuple qu'il voyait — dès 1974 et même bien avant, car l'envoi du Messager Jésus ne s'est certainement pas fait dans l'improvisation — s'enfoncer dans les ténèbres d'un matérialismes épais.
Nous voilà maintenant à un point d'étape essentiel de notre courte histoire : Le rapprochement du changement intérieur (le pénitent) avec le changement extérieur (la substitution des grandes masses par les petites unités). Cela fait longtemps que je souligne, dans le cadre de ma mission, que le changement de la société est inévitable, car cette vie en grande masse ne permet pas à l'homme de développer le Bien ou la pénitence.
J'en prends parfois pour exemple mon entreprise. Cela fait bien longtemps que je me dis qu'il faudrait que sur la totalité des charges sociales que nous versons à l'État, je devrais en garder une petite partie, bloquée sur un compte dont mes salariés pourraient décider de l'utilisation sociale qui serait fait, décider ensemble, si un tel a besoin d'un soutien et puiser dans ce compte pour cela, ou non ! Je dis souvent, toujours dans la mission : En matière de solidarité, lorsque la main qui donne est coupée de celle qui reçoit, quelque chose d'essentiel disparaît : la Vie. J'utilisais d'autres exemples inspirés de l'observation des conséquences néfastes de l'hyper centralisation qui prive l'homme de sa responsabilité individuelle, noyé dans la masse au sein de laquelle son action est vaine.
Mais en lisant cette entrée, en échangeant avec vous sur Skype de temps à autre comme aujourd'hui, je comprends qu'il nous faut aller beaucoup plus loin. Les petites unités ne sont pas une solution sociale, mais une condition nécessaire à la résurrection du Fond dans l'homme par la pénitence, et dans le monde ensuite. Il faut comme vous me disiez ce matin dire aux hommes : "Dieu existe, que vous y croyez ou non, mais il n'est pas ce que vous pensez. Il fait partie du Tout dont nous sommes tous. Il est la Vie qu'il faut retrouver (24/5) et Il se fout complètement de ce que vous croyez ou ne croyez pas et de la façon dont vous priez (25/6). Dieu ou le Père, ou Allah, ou Brahma, appelez-Le comme vous voulez, vous dit : Tu es libre soit de t'enfoncer dans la Mal où baigne déjà le monde, qu'il faut donc changer, soit de retourner à mon monde heureux par un seul et unique moyen: la pénitence qui consiste à aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence spirituelle libre de tous préjugés."
Jeff P. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce beau commentaire saisissant. Je vois aussi que vous avez noté le mot à mot de ce que je vous ai dit hier matin 9 janvier et j'en suis très touché.
Au début de l'ère chrétiennes, des agents de voyage organisaient des périples touristiques pour les Chrétiens curieux de voir "le fumier de Job" ou "l'arche de Noé", mais oui ! Aussi, quand, sur les belles avenues de Bordeaux je vois les agences de voyage d'aujourd'hui avec dans leur vitrines de multiples et tentantes images en couleur, je me dis que rien n'a vraiment changé. L'homme reste fasciné par le miroir aux alouettes, le chatoiement des couleurs, les perspectives d'amusement et de dépaysement. Je comprends mieux l'incom­préhension du quidam moyen face à la fadeur ou à la pâleur de nos propos missionnaires, son incompréhension devant des perspectives aussi peu attrayantes que la pénitence. Les joies et fêtes de la pénitence ne sont pas celles des boîtes de nuit de Djerba ou de Phuket.
Mais viendront des temps où les hommes comprendront que s'ils ne changent pas, la vie de plaisir qui s'offre encore à eux deviendra une vie de cauchemar. Viendra un temps où nous serons écoutés.

10jan17 180C80
Vous dites : "Il faut secouer le joug de la pensée unique, nouvelle religion, à laquelle nous devons opposer le goût de la recherche critique par l'amour, non par décret."
Opposer le goût de la recherche critique par l'amour c'est sortir des pensées du monde, ne plus y être sensible et surtout ne pas en avoir peur : Le roi fort vient; devant lui les reins sont fermés. Il étouffe de colère; il y a du poison derrière son œil."( Rév d'Arès x/10-11).... Ne pas en avoir peur !
Nous sommes dans une mouvance mentale à "surface très variable", il y a autant de variantes que d'humains, en plus elle est surement variable à l'infini. C'est elle qui chaque jour, par notre volonté de changement, fait évoluer notre état d'être par nos moyens naturels du moment. Ces moyens sont encore soumis à l'émotivité, l'impulsion, la peur, l'impatience l'orgueil, les vents changeants et perturbants du bruit... mais nous, nous construisons une protection contre ce bruit par la vigilance, la lucidité, le silence intérieur, la réflexion, la pénitence, la capacité d'aimer, et les reins sont fermés ( Rév d'Arès x/10).
La société ne peut changer que si nous, qui la composons, changeons individuellement en nous donnant comme régulateur social la vertu, la vertu qui s'acquiert grâce à "un outil" qui s'appelle pénitence. Alors "... l'économie au sens primordial, l'art de bien gérer, d'administrer une société" deviendra possible, quelle qu'en soit l'organisation sociale. C'est retrouver le bonheur dans la fluidité de la liberté, de la paix, de l'amour dû à tous.
C'est ce que nous dit le Père pour retrouver le bonheur, parce que tous nous cherchons le bonheur : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Mais, car il y a un mais, tout se construit dans la liberté : Mais dis aux pieds : " La route que je vous montre, suivez la", ils vont ou ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas les pieds. (Rév d'Arès xxxviii/ 8)... libre de suivre ou pas cette Parole du Père de l'univers et l'enseignement de Son Prophète.
Il est important de respecter cette liberté donnée à tous, même si nous n'approuvons pas ceux qui se donnent de bonnes raisons d'entretenir cette pollution que sont l'entêtement et la surdité au changement.
Nous avons peu ou pas d'expérience de petites unités humaines où les participants exercent leurs relations sociales sur le Fond de la Parole vécue. Toutes les relations sociales sont à faire évoluer. C'est de la politique au sens noble du terme, ne plus penser qu'au bien être de l'humanité !
Nous avons à tout construire, à partir de notre vie de pénitent. Nous sommes une génération en devenir, il nous faut créer la nouvelle société de "toutes pièces" par un nouvel état d'être, de penser et de vivre. Nos groupes devraient en être les prémices. La saine gestion d'une vie sociale d'hommes changés découlera, naturellement, de ce changement, libres aimants, en paix. Le Père nous en donne un aperçu : Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22).
C'est à nous de créer ce monde, il sortira de notre capacité de créer le nouvel Adam.
Merci très cher et bien aimé Prophète de Dieu pour tout ce que vous nous apportez sans relâche et sans vous décourager devant les dures réalités de la vie de ce monde de que nous devons changer.
Francis M. du Centre. 

Réponse :
Voilà un beau et juste commentaire, frère Francis et je vous en remercie. Je crois qu'il apportera beaucoup à ceux de nos frères qui le liront attentivement.
Ce commentaire souligne bien l'effort de changement que nous devons consentir pour nous-mêmes, parce que nous sommes issus de cette société humaine qui est aujourd'hui si loin, si loin, des temps héroïques où elle fallit bien concrétiser son idéal évangélique avant que l'Église, hélas, la récupéra en 314 (édit de Milan) et 325 (concile de Nicée). Très vite des habitudes prétendument "chrétiennes", mais peu évangéliques, formèrent une force de désagrégation et le Sermon sur la Montagne ne fut plus qu'un souvenir rabaché depuis l'ambon ou la chaire, mais sans réalisation réelle. La manière de vivre que Jésus avait voulu donner à ses disciples ne dura que très peu de temps dans une communauté encore trop petite. C'est cela que La Révélation d'Arès veut éviter et c'est pourquoi tout son contexte nous dit bien que le Salut du monde ne se fera pas en un jour, mais dans les générations des générations (Rév d'Arès 24/2). Chacun de nous compte créer son âme et se donner une vie post-mortem acceptable, mais il ou elle sait bien qu'il ou elle n'est qu'un maillon de la longue chaîne qui nous relie au Jour très lointain où la Lumière couvria tout sans cesse.
Jérôme de Stridon, le traducteur de la Vulgate (la Bible en latin) disait déjà que les fêtes "chrétiennes" étaient célébrées par des prélats passés au fer à friser et couverts de bijoux "qu'on prendrait pour des galants plutôt que pour des prêtres." C'était au 4ème siècle. Le christianisme n'existait déjà plus depuis longtemps. La mode n'est plus au fer à friser et aux bijoux mais je ne suis pas sûr que les choses aient beaucoup changé sur le fond. Il n'est que de voir la pédophilie des clercs. Je ne juge personne. Je constate et chacun de nous constate que nous sommes tombés bien bas. J'espère que nous ne serons pas comme Sisyphe qui, pour avoir osé défier les dieux, fut condamné dans le Tartare à faire rouler éternellement jusqu'en haut d'une colline un rocher qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet (Odyssée, chant XI). Cette fois, nous ne laisserons pas le rocher débouler en bas une fois de plus. Nous réussirons à le fixer au sommet.

10jan17 180C81
Confraternité de webmaster. Bonjour Frère Michel,
Je n'ai plus trop l'habitude de commenter sur votre blog.
Mais, comme je recherchais la ligne de commande pour procéder à une recherche sur votre blog (je l'avais utilisée une fois pour le mot "Éden", à l'époque de Freesoulblog.net) et aujourd'hui : Bingo ! Je l'ai retrouvée !
Retrouvée dans le fouilli de mon ordinateur (qui doit ressembler au fouilli que j'ai dans ma tête ou pas loin). Car je voulais passer cette commande aux membres du nouveau groupe que j'ai créé sur Facebook qui se nomme (actuellement) : "C'est la fin des haricots !" Pour l'instant, il s'agit d'un groupe "Fermé", avec seulement deux membres. Et j'ai envie de dire que 2 + 1 (moi-même) = 3 => donc, trois personnes : C'est le minimum et c'est très bien (car sinon, à 2, cela ressemblerait à une conversation "ping-pong", en quelque sorte. Là, il y a le 3ème qui tempère. Et autre avantage : 2 contre 1: ils ont tout de suite la majorité, ce qui toutefois n'est ni impératif, ni 1autoritaire. Nous sommes dans un esprit de liberté retrouvée. Des "amis" qui se connaissent par FB, qui peuvent se rencontrer de personnes à personnes, et c'est là que la magie (ou l'inattendu) joue, et voilà qui ne manquera pas de vous intéresser : Nous réussissons à y réactiver notre foi arésienne ! J'en suis tout grogui. C'est pour dire...
Une myriade d'extrêmement "petites unités" qui peuvent librement se créer : Là, maintenant, tout de suite. Je précise que chaque inscrit sur Facebook peut créer un "Groupe" en 3 clics. Il suffit de cliquer sur "Créer un groupe". Quelques paramétrages, mais très sommaires.
Donc, je pense à vous passer cette ligne de commande pour rechercher un mot sur tout votre site. Ça peut être : Éden, pénitence, Dieu, que sais-je : Bouddha, laïcité, etc.
Pour rester quelque peu sur le thème de l'entrée, on va prendre au hasard le mot Utopie. Donc, si je veux savoir ce que Frère Michel a dit sur tout Freesoulblog... Pardon !.. sur tout michelpotayblog.net, voici comment il faut procéder, c'est simplissime. Mais il faut bien faire exactement la chose, car une ligne de commande ne fonctionne que si elle est parfaitement exacte :
site:michelpotayblog.net Utopie
Voilà. Il n'y a que le mot recherché à ajouter à la fin de la ligne de commande qui elle ne change pas : sans oublier de laisser un espace.
Aïe, aïe, aïe, je vais vous critiquer. Vous ne devez pas vous lasser de répéter, oui, mais à trop exhorter, tu feras perdre courage [Rév d'Arès 7/3]. Et franchement, les commentaires qui défilent comme des ascenceurs — je sais bien qu'une tour de 1000 mètres de haut va bientôt être construite à Djeddah —, mais vos réponses aux commentaires sont franchement trop longues. Je parle pour moi, là actuellement, j'en suis environ au 30ème ou 40ème commentaire. Et encore, je lis en diagonale et je m'intéresse un peu plus aux personnes que je connais. Bref, vous l'avez compris : ma capacité à intégrer tout cela est très réduite. La foi arésienne, ça devient une usine à gaz ! Alors que je suis en train de relire votre texte (dans "Nous ne croyons, nous ne croyons pas" / p.40") : "Pas de Credo !" Ça, on comprend !
J'envisage de créer un forum sur internet (sur un site équivalent de mon blog d'auteur) autour d'avril 2017. Il s'appelle S-U-M-M-M-E-R / "Solidaires et Unis pour un monde meilleur : Éden Restauré !" Excusez le manque de con(s)cizion sémantique de mon texte. En fait, j'en suis tout ému. Mais je vous fais confiance pour rebricoler tout ça (visiblement vous avez le temps en ce moment) (rire, je rigooole car il paraît que le rire est communicatif et c'est bon pour la santé ; on a vu récemment des japonnais sur Facebook faire ce genre de séance publique de rires... (car la joie ne fend-elle pas l'escape ?) ; alors vous pouvez librement reformuler, réécrire à votre guise, en guise de cadeau de meilleurs voeux 2017 pour votre blog, pour vous-même, votre famille, les gens que vous aimez, et même ceux que vous n'aimez pas (euh, j'ai dit une bêtise...) et : Une bonne année à tous vos contributeurs et lecteurs !
Guy P. d'Ile de France

Réponse :
Voilà que mon frère Guy, que je croyais totalement disparu de mon horizon, m'écrit de sa péniche — Du moins, je pense que vous habitez toujours une péniche.
Vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès, au sens du petit reste auquel vous n'avez jamais appartenu, au fond, parce que vous êtes un indépendant forcené, attiré, très sympathique, intelligent, mais insoumis, et c'est pourquoi vous trouvez mes réponses très longues, je pense.
Longues certaines le sont certainement, parce que je suis débordé de travail, toujours seul pour remplir une tâche considérable (courrier, comptabilité, pèlerinage, etc.), contraint aussi de voyager beaucoup, bref, je manque de temps pour affiner mes réponses, j'écris donc vite, et le plus souvent je manque du temps de me relire. Je fais clic et ça part sur le serveur ! Je me dis: "C'est sûrement tartouille, amphigourique, mais au moins j'ai répondu." Alors, évidemment, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de la qualité souhaitable.
Mais je suis comme vous, un pauvre type, et je fais ce que je peux, mon frère Guy, que j'aime bien. Mais que voulez-vous ? J'ai 87 ans, je vais sur mes 88, je m'approche du moment où je vais disparaître de cette terre. Alors, j'ai le gros souci de laisser derrière moi un enseignement aussi complet et précis que possible, quitte à le rendre verbeux et répétitif. Plus tard, quand j'aurai disparu des plumes distinguées redonneront du style et de la qualité à tout ça. Comme vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès, ça ne vous intéresse pas trop. Je comprends.
Merci de me donner la bonne procédure pour la "ligne de commande."
Mon blog n'est pas un forum et il ne le sera jamais. Si ce blog était un forum ce ne sont pas quelques dizaines de commentaires que j'aurais pour chaque entrée de blog, mais plusieurs centaines. Ce serait inexploitable.
J'essaie de faire passer le maximum d'enseignement par ce blog. C'est tout.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les mieux chaleureux de belle vie spirituelle, bonheur, santé, réussite en 2017.

10jan17 180C82
Cher frère Michel,
Depuis quelques jours me trotte dans la tête un commentaire, mais si mince, que je me disais que ça ne valait pas le coup d'écrire. Et puis vous répondez à Frédéric H. d'Ile de France 180C74 qu'il y a un tarissement des commentaires comme vous n'en avez pas vu depuis longtemps. Alors, tant pis, j'y vais.
Je ne sais pas ce que seront les confraternités d'économie. Je ne les vivrai pas. Par contre je découvre par la vie de groupe — notre assemblée est scindée en quatre groupes missionnaires — comme est difficile parfois la pénitence entre nous. Il faudra sans doute beaucoup de temps avant que n'existent des petites confraternités solides de pénitents. Mais en même temps j'ai la conscience que ces petits groupes que nous vivons sont les prémices des petites unités à venir et donc combien sont importantes, ici, maintenant, nos pénitences.
Quelle chance et quelle responsabilité nous avons de pouvoir vivre cette expérience de travail en petites unités (vraiment très très petites) avec la perspective dans l'avenir des confraternités d'économie. Je me sens en lien avec elles.
Merci cher frère Michel ! Que le Père vous garde encore longtemps parmi nous !
Avec vous et avec sœur Christiane dans la prière.
Je vous embrasse tous les deux.
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, sœur Madeleine, pour ce commentaire.
Le monde — qui mieux que nous peut en avoir conscience ? — s'est enfoncé profondément dans la nuit de la déspiritualisation. Plus nous allons à la mission dans la rue, plus nous croisons de monde, plus nous nous apercevons de cette obscurité où errent les humains. Et encore ! Vous êtes en Bretagne, sur une terre celte, où le sens du spirituel reste, sinon beau comme le lys qu'il fut, du moins aussi vivace que le chiendent. Ici en Aquitaine, la mécréance est telle qu'elle s'y étend comme un désert. Il y a des vignes à profusion, il y a des pins en abondantes forêts, mais l'impression que tout cela me fait est celle du désert, parce que je crois que la nature accompagne la foi et que toute la richesse apparente de la nature va s'assécher comme une oasis que l'eau abandonne. Où est l'Eau de Dieu ? Nous sommes entrés dans les "dark ages" comme disent les anglophones.
C'est une nuit heureusement percée de petites lumières: celles des synagogues, des églises, des mosquées et, bien sûr, de nos missions, mais des petites lumières vraiment très petites. Il n'y a plus grand chose. Nuit percée d'espérance, et l'espérance, même rare, brille autrement plus que la masse des médiocrités, mais enfin la rareté réduit l'espérance à une lueur. D'ailleurs, la nuit est évidente, l'humanité avance à tâtons, elle ne sait plus trop où elle va. Jamais je n'ai vu une campagne électorale aussi terne, ayant si peu à dire, que celle-là.
Mais nous sommes menés par une Parole transcendante, nous travaillons à des fins surnaturelles, donc pour l'heure invisibles au commun des mortels, mais réelles, palpables, du moins palpables pour nous, Nous ne sommes que de pauvres gens sans éclat, sans rien d'attractif, laissant si peu percevoir la rectitude lumineuse que nous avons donnée à nos vies, nous ne sommes encore que des ombres dans la nuit, mais la ténacité va nous servir, une foi de feu nous transforme. Oui, nous sommes les frères de l'aube qui attend de poindre derrière l'horizon.

10jan17 180C83
Cher frère Michel,
En relation avec le commentaire 180C74 de notre frère Frédéric H j'ai trouvé:
https://www.youtube.com/watch?v=qATHwMIicSc
Des conférences du philosophe Patrice Loraux (Frédéric avait confondu les deux prénoms "Patrice" et "Fabrice").
Ce sont de longues séries de conférences que j'écoute en partie à l'instant tout en faisant ce message. Je suis frappé notamment par un détail, cet orateur ponctue pratiquement toutes ses phrases de l'interjection "bon"! c'est ainsi rythmé…
Je prie avec vous,
Je reviendrai ces jours ci apporter un commentaire,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour cette précision.

10jan17 180C84
Bonjour Frère Michel,
Mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2017, 40 ans après que le Père vous eut parlé à Arès et vous eut confirmé comme Son Prophète.
Vous semblez vous désoler du peu de commentaires que suscite cette nouvelle entrée "Confraternité d'Economies" et vous vous interrogez sur un éventuel désintérêt de vos frères pour cette question qui ne serait peut-être pas suffisamment d'ordre spirituel.
À mon avis c'est probablement tout le contraire. Nous sommes tous très captivé par tout ce que vous écrivez et peut-être encore davantage, pour la plupart d'entre nous, par ce sujet particulier qui aborde la concrétisation sociétale de la Parole de Dieu.
Nous passons là aux travaux pratiques d'une certaine manière, tout comme la mise en pratique de la pénitence individuelle permet à l'âme de naître et de s'épanouir, cette entrée parle de la mise en pratique de la pénitence au niveau collectif qui permettra la naissance de la polone [Rév d'Arès XXXIX/12-13], l'âme des peuples et pour finir l'avènement du Jour de Dieu et la restauration d'Éden.
Eh oui ! rien que cela, tout de même ! Mais quels commentaires pourrions-nous ajouter à votre verbe plein de justesse prophétique ?
De plus cela semble si loin, nous aurons tous quitté ce monde depuis longtemps avant qu'un début de réalisation de tout ceci se dessine. La seule chose sur laquelle nous ayons prise pour l'instant est notre pénitence et la moisson. Et je soupconne que même lorsque les masses commenceront à éclater la mission devra redoubler d'efforts et passer véritablement à la vitesse supérieure pour avoir quelque prise sur ces nouvelles communautés humaines qui apparaitront, car pendant longtemps aucune d'entre elles ne sera pénitente de manière homogène, les pèlerins d'Arès y demeureront ultra-minoritaire et s'efforceront d'y exercer une influence positive par leur qualité d'être.
Vous écrivez pour vos frères d'aujourd'hui frère Michel, mais aussi pour ceux de demain, pour les générations qui viennent. Continuez, continuez, vous ouvrez le chemin.
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je me sens penaud et même un peu honteux en vous lisant : "Mais quels commentaires pourrions-nous ajouter à votre verbe plein de justesse prophétique ?" Je ne suis pas fier d'avoir pensé que mes frères se désintéressaient peut-être de cette question de "confraternité d'économies". En fait, selon ce que vous me dites, ce serait le contraire ; j'aurais dit ici tellement de choses de poids que mes frères et sœurs ne trouveraient rien à ajouter.
Vous rejoignez ce que mon épouse m'a dit : "Michel, vous avez tellement et depuis si longtemps pensé à tout ça, comment voulez-vous que nos frères et sœurs ajoutent quelque chose de neuf ou d'important à ce que vous dites déjà ?" Alors, je ne dis plus rien... Ou plutôt si ! Je dis que je ne suis pas forcément le plus qualifié pour parler d'un projet aussi concret que celui de la confraternité d'économies et que je peux espérer que nous serons nombreux à collaborer à son élaboration. Mais là où j'ai sûrement tort, c'est en pensant que tout le monde a déjà sur le sujet quantité d'idées constructives. J'admets que ces idées vont venir peu à peu.
Votre commentaire remet les choses en ordre. Merci pour lui, frère Yannig !

10jan17 180C85
La Vie spirituelle réveillé dans le coeur d'un petit reste d'hommes de bien finira par libérer le monde de l'esclavage imposé par les systèmes politique et religieux.
Le système politique empêche a l'homme de rentrer en lui même pour y retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5].
Par exemple, les medias mis a disposition du systeme en place font la propagande des "valeurs" qui se doivent d'etre partagées et stigmatisent les gens dont la pensée libre ne va pas dans le sens voulu par les dirigeants.
La Revelation d'Arès, message surnaturellement survenu du Createur en 1974 et 1977 est soumise au complot du silence et de la censure. Les citoyens qui ne savent plus penser qu'a travers les systemes politique et religieux nous traitent de sectes avant meme de savoir ce que nous sommes. La politique cr"e plus de soucis que de bien ! Elle est néfaste . Elle détruit la confiance entre les hommes et c'est bien la fragmentation de la masse en petite unités humaine qui sera l'un des signes majeurs du retour a la Vie spirituelle donc au Bonheur.
Vivre en confraternités d'économies c'est assumer son destin dans les modes de vies et conditions que l'on aura soi-même choisies.
Et puis la fraternite retrouvée par des hommes qui se connaîtront bien stimulera le Génie spirituel enfoui en chacun. Un génie difficilement praticable actuellement tant l'homme est privé de sa liberté et de son individualité.
À l'heure actuelle l'homme vit pour le système. Fragmenter la masse en petites unités reviendra à faire l'homme maître du système. La confiance entre les hommes sera rétablie. Et même la pénitence vigoureusement pratiquée contrôlera et veillera à empêcher tout système de vengeance, de guerre et de compétition. Cette société d'apparence idéale est en fait ce qu il y a de plus naturel en l'homme.
S'il est un événement que j'aimerais voir précéder la fragmentation des masses en petites unités humaines, c'est la résolution universelle de détruire de facon permanente et définitive toute production d'armes dans le monde et de faire disparaître les industries de défense et d'armement.
Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Très bien votre commentaire, frère Léon Amos. Vous n'y allez pas par quatre chemins. Ce commentaire est, en fait,un véritable manifeste. Merci pour lui, mon frère.
Oui, s'il est quelque chose de vraiment souhaitable, c'est la disparition des industries d'armement. Mais je crois que c'est un mouvement qui prend force et élan  Venus des horizons les plus divers, des hommes et des femmes de plus en plus nombreux s'éveillent à cette préoccupation : Il faut cesser de fabriquer des armes et des munitions. Certains même commencent à consacrer leur vie au désarmement. Les principes de la paix et de la non-violence se répandent. Seulement voilà, les armes et les munitions rapportent beaucoup, beaucoup d'argent à ceux qui les fabriquent et les vendent, beaucoup de pouvoir aux politiques et aux religieux qui les achètent et qui s'en servent.
L'idée de respect de la personne et de la justice trace sa route dans les consciences.

10jan17 180C86
Trop souvent peut-être j’interviens sur ce blog.
J’y reviens pourtant maintenant.
D’abord à la suite de vos plaintes sur le peu de commentaires ces derniers temps, et ensuite pour partager mon expérience.
Il y a bien trente ans, avant même de connaître le message d’Arès, j’ai en effet été conduit à mener sur ce sujet une réflexion qui je crois n’a pas pris une ride.
En lycée, les professeurs de français, dont j’étais, choisissaient eux-mêmes les œuvres littéraires et thèmes d’études que leurs élèves présenteraient au bac, et pendant plusieurs années j’ai traité le thème suivant : "Une société sans lois est-elle possible ?"
Déjà alors j’étais persuadé que l’anarchie vertueuse est le meilleur régime politique, et tout en gardant à mon enseignement un caractère laïc, j’invitais de fait les élèves à se poser la question en leur proposant notamment les trois joyaux suivants de notre littérature française :
1) Dans "Gargantua" de Rabelais, le chapitre de "l’Abbaye de Thélème", où l’auteur imagine un libre rassemblement de gens "bien nés, bien instruits, conversant (= vivant ensemble) en compagnie honnête' et motivés par le sens de "l’honneur", se donnant cette unique règle de vie : " Fay ce que voudras" (fais ce que tu voudras). Résultat : les bonnes initiatives de chacun poussent les autres à agir de même pour le bien et la joie de tous.
2) Le dernier chapitre de "Candide", conte bien connu de Voltaire. Là, après avoir éprouvé toutes les souffrances possibles causées par un monde méchant, profiteur et menteur, le petit groupe amical des six rescapés se retrouve dans un jardin près de Constantinople et décide de ne plus se poser de questions oiseuses et de mettre chacun ses dons et son travail au service du bien être de tous selon la devise suivante : "Il faut cultiver notre jardin", à prendre au propre et au figuré.
3) Dans les "Lettres persanes" de Montesquieu, l’épisode des Troglodytes offre une réflexion plus critique. On y raconte l’histoire d’un peuple mythique "si méchant et si féroce" qu’il tue son roi, puis élit des magistrats, puis les tue encore, puis décide de vivre sans chef et dans l’égoïsme complet.
Mais voilà. Survient une année pluvieuse inondant les terres basses. Les victimes demandent en vain l’aide de leurs frères des hauteurs. Mais l’année d’après est très sèche, et c’est en bas qu’on récolte en abondance. Même refus de partager de la part des anciennes victimes. Résultat, des morts de faim deux années de suite.
D’autres anecdotes montrent que chacun voulant vendre trop cher, les échanges deviennent impossible, et que celui qui prend la femme d’autrui se voit un jour prendre la sienne…
Survient une épidémie. Le peuple fait appel à un médecin étranger, qui les guérit, mais se voit refuser son salaire. Rappelé l’année suivante pour une nouvelle fièvre, il refuse de se déplacer, diagnostiquant une maladie pire que l’épidémie : l’égoïsme.
Résultat final : "De tant de familles, il n’en resta que deux." Assez pour que renaisse le peuple "par d’heureux mariages."
Eux ont compris, ils enseignent "la vertu" à leurs enfants en leur racontant l’histoire des ancêtres, enseignement repris au fil des générations par les poèmes récités quotidiennement à l’occasion du repas commun.
Vertu et bonheur s’alimentent mutuellement, chacun ayant assez le souci de l’autre pour donner plus qu’on ne lui demande…
Mais "comme le peuple grossissait tous les jours" vient un moment où les liens se distendent, où l’effort de fraternité semble pesant… si bien que le peuple "crut à propos [=opportun] de se choisir un roi" et fait appel au vieillard le plus sage. Lui se rend à la convocation, et interpelle son peuple avec "des torrents de larmes" : "Je vois bien ce que c’est, ô Troglodytes, votre vertu commence à vous peser."
Mais je laisse nos lecteurs relire les dix pages de cette belle histoire : "Lettres Persanes" de Montesquieu, lettres XI à XIV.
Cet enseignement théorique donné à mes élèves, je l’ai complété deux fois par un voyage scolaire en Suisse, dans la ville ouvrière de La Chaux de Fonds, canton de Neuchâtel.
Mes élèves ont été sidérés par la différence entre leur lycée de Banlieue à eux, sale, mal entretenu, mal doté en matériel, et le beau "gymnase" (entendez "lycée") de La Chaux de Fonds.
Le dernier jour, je demandai au "proviseur" responsable de l’établissement quel était son secret :
"Ben ! c’est simple, m’a-t-il dit. Quand on a des besoins, on fait un budget et on l’envoie au canton. Les cinq lycées du canton font pareil, et le canton fait un budget cantonal, alors on soumet ça par référendum aux citoyens, et comme les parents ils aiment leurs enfants, ils votent toujours les budgets."
Après cette visite au lycée d’enseignement général, vint le tour du lycée technique, où lors du petit déjeuner offert par la directrice, je la questionnais.
Je me souvenais encore de cette grève de plus d’un mois menée à peu près en vain dans notre lycée parce qu’à la rentrée douze classes dépassaient trente-cinq élèves, et je demandai à la directrice si elle aussi avait des classes chargées.
Avec le même accent traînant que son confrère de l’autre lycée, elle me répond : "Oui, mais ça veut dire quoi, pour vous, des classes chargées ? Parce que chez nous, quand ça atteint vingt-cinq, les professeurs ils commencent à crier."
En regard, je ne veux pas ici m’appesantir sur l’impuissance de cette énorme machine de l’Éducation nationale à la française, en son temps surnommée par M. Allègre "le mammouth", ni sur les bienfaits, en 1981, de la régionalisation, qui nous permit en trois ans de remplacer des fenêtres que l’Etat avait laissées dix ans hors d’usage, ni sur la naïveté de MM. Jospin et Rocard qui, se déclarant comptables de l’argent des Français, ne consentirent à revaloriser les enseignants que moyennant un nouveau service, le "suivi" des élèves en difficulté, contractuellement accepté… mais qui, avec ses modalités concoctées dans les officines ministérielles, se révéla vite impraticable… Les citoyens ont été bernés…
Voilà. Entre notre littérature française et la comparaison du "service public" en France et en Suisse (on pourrait aussi, entre autres, parler des trains…) nous avons de solides arguments pour préparer les consciences aux petites unités pénitentes.
François D. d'Ile de France

Réponse :
J'ai des réminiscences de quelqu'un me racontant son voyage, avec des lycéens français, dans un lycée suisse, dont le directeur ou un responsable disait : "Quand on a besoin d'argent pour des travaux on fait une votation (mot aimé des Suisses) et la population consultée vote le budget." Ce devait être vous, déjà, qui me racontait ça.
Mais j'ai grand plaisir à le relire.
Oh là là, qu'il y aurait à dire de "Gargantua", de "Candide" et des "Lettres Persanes"... Il faudrait peut-être intervertir les deux derniers, car les "Lettres Persanes" furent publiées à Amsterdam en 1721 sous un faux nom (Montesquieu avait peur de représailles en France) alors que "Candide" verrait le jour trente-huit ans plus tard en 1751 à Genève. Là encore prudence de l'auteur...Ce sont des œuvres capitales par lesquelles la liberté de penser et de s'exprimer se manifestait ; elles sont chères à nos cœurs de Français s'exprimannt dans une langue magnifique, tellement que l'espéranto à côté n'est qu'une lingua franca bien terne et plate, voire tartignolle, mais je ne vais indéfiniment vous taquiner sur ce sujet. Merci de nous parler ici de Rabelais, Montesquieu et Voltaire, cher frère François.
Mais le temps où des auteurs devaient publier à l'étranger, se dissimuler plus ou moins, pour ne pas être inquiétés est-il révolu ? Sans doute la censure ne s'active-t-elle pas de nos jours de la même façon, mais elle s'active. Les porte hermétiquement fermées devant nous de ce que nous appelons aujourd'hui les media (j'ai du mal à écrire médias avec un s... medium, pluriel media, m'apprit-on au lycée en latin, de mon temps). La Révélation d'Arès, qui n'est pas un livre religieux, mais spirituel, sera-t-elle étudiée dans les lycées un jour ? J'ose répondre : Oui, dans les petites unités ou économies dont il est question ici.

10jan17 180C87
J'aimerais savoir écrire ici un commentaire profond et anticipateur — J'aurai aimé en tout cas.
Vive les futurs innombrables petites unités (sociétés) indépendantes, anarkhiques, pénitentes, opposées à toute forme de gouvernement dans la Paix, le Pardon, l'Intelligence spirituelle libre (10/10) de tous préjugé, et les autres futurs petites unités indépendantes (nations libéré (28/21) très variées, fonctionnant comme une république dominatrice ou s’organisant en un communisme rénové qui ferait la part du spirituel ou dans un royalisme religieux qui prêtant la noblesse, ou encore dans des petites unités démocratique chrétiennes d'origine orthodoxe ou protestante ou catholique, ou encore dans des petites sociétés venant des témoins de Jéhovah ou des mormons, ou encore issue du Judaïsme ou de l'Islam ou du bouddhisme ou de toute autre forme de vivre ensemble que l'homme souhaitera et créera en s'organisant, se gérant, s'administrant en toute Liberté, Paix et Intelligence Confraternelle d'Economies.
Vive la futur Confraternité de petites sociétés variées, indépendantes, autogérées !
Meilleur vœux pour cette nouvelle année de pouvoirs et de lois.
À tous santé, force, joies et fêtes physique, psychique et spirituelle.
Alain G.-M. d'île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain pour ce commentaire qui nous saute aux yeux comme un immense oiseau d'espérance.
Vers 1990 nos missions, sous je ne sais trop quelle influence, commençèrent une mission dite sociale, mais qui était sociale au sens politique de gauche. Or ni la politique, ni les idées de gauche ou de droite, pas plus que les idées religieuses d'ailleurs, ne forment le socle de notre mission. En fait, La Révélation d'Arès nous déplaçait vers d'autres lieux, qui depuis vingt siècles restent virtuels, sans représentation collective, vaguement perçus sous les manteaux de religions : Judaïsme, Églises, ou Islam, ou Hindouisme, etc., mais en fait inexistants, encore enfermée dans la graine de la Force areligieuse, apolitique, purement et simplement spirituelle, que lui avait toujours donnée le Créateur.
En fait, c'était bien à une action sociale que La Révélation d'Arès nous destinait, mais pas du tout à celle représentée par cette "mission sociale" des années 90, heureusement arrêtée, qui manifestait l'incompréhension qu'avaient nos frères et sœurs de la vraie destination du prophétisme qui leur était confié. Maintenant la vraie destination sociale de la Parole se montre avec le projet de petites unités. J'espère qu'il sort à un moment où chacun de nous peut le comprendre. J'ai amené le projet lentement et je vois avec joie, notamment en lisant votre commentaire, que les choses sont claires pour beaucoup, dont vous êtes, frère Alain. Je pense n'avoir pas trop bêtement calculé le bon timing.

10jan17 180C88
Cher prophète,
Vous dites : "Il se produit un tarissement des commentaires, comme je n'en ai pas vu depuis longtemps."
Pour ma part je travaille, j’œuvre sans aisance, non sans profusion, tant le sujet abordé dans cette entrée 180 est riche et inépuisable, mais c’est plus dur que prévu, car, en plus, vous me demandez de ne pas déborder.
Ne pas déborder ! un cauchemar, alors que le sujet est, sinon un équivalent de la vie, de la vie bien gérée (économe), il est au moins une porte par laquelle passe celle-ci.
Comment une vie pourrait être bien gérée, une société bien gérée sinon par la liberté qui ne se heurte pas aux lois ? Une économie intelligente ne recherche pas l’accumulation des biens mais le bien-être des personnes, lesquelles, parce qu’elles vont bien recherchent plus de bien spirituel distinguant le superflu, l’ostentatoire de l’essentiel. Les lois ne sont en dernier recours que les artifices juridiques pour que les pouvoirs ne soient pas déshabillés, démasqués par un vent fou (Rév d'Arès 25/7) qui se lève, à Génésareth (28/11-14) et ailleurs avec plus ou moins de souffle.
Dieu a décidé de nous faire de corps, d’esprit et d’âme (Rév d'Arès 17/7). Le système, lui, par l’économie basée sur l’esclavage, le servage, puis le salariat — ce qu’explique très bien Kropotkine inventeur de la prise au tas, je ne rentre pas maintenant dans les détails — ne tarit pas d’astuces, de mensonges de bourrage de crâne, de bruit, de mise en œuvre de conflits artificiels bien prémédités. Le système par l’accaparement des matières premières, des connaissances, des moyens de production n’a pas enrichi mais a appauvri la société et contient [=confine] les citoyens dans des partis politiques qui prétendent se combattre entre eux. Racontez-nous rois, religions, républiques, guerres… comment vous, les fruits autorisés du malheur, vous nous appelleriez dangereux utopistes, si vous n’aviez conscience de toutes ou parties de vos forfaitures bien réparties ? L’esprit de l’anarchie ou anarckhisme est tout le contraire. Reste à le réactiver dans chaque assemblée, dans chaque cœur.
Une bonne économie ? Que chacun mange selon sa faim, que tous accèdent à la connaissance, que celui qui veut rêve selon sa capacité et qu’ensemble nous bâtissions ce que nos cœurs recèlent. Ici receler n’est pas hors la loi, quoique... Ne soyons pas naïfs.
Demain après ma journée de salarié bien remplie, j’irai en "pèlerinage" rue Amelot, petite rue où se trouve la librairie de la fédération anarchiste. C’est un pèlerinage pour trouver des livres que je ne connais pas, cela fait au moins 20 ans que je n’y ai pas mis les pieds. Cette rue Amelot donne sur le Cirque d’hiver à l’une de ses extrémités. Vous y aviez fait plusieurs "L'Œil S’ouvre" [en 1988, 1989, 1990]. Ce sont donc deux "pèlerinages" en un, en quelque sorte.
Je pense que l’on peut dire que la créativité du peuple est la chose la plus antinomique du pouvoir. Pour l’heure le peuple n’est pas dangereux, puisqu’il n’a pas conscience de lui-même et par-dessus tout il ne sait pas encore ce que Dieu lui propose comme vision de l’avenir. Ce sont ses héros qui sont considérés comme dangereux et qu’il faut absolument isoler en les traitant en marginaux ou illuminés. Si vous avez regardé un peu un autre futur, vous avez peut-être constaté combien les protagonistes de la révolution espagnole paraissent anodins [= inoffensifs], point de couteaux entre les dents, pas de visages taciturnes ni haineux ni fourbes. Ce n’est pas pour rien que l’on musèle ou enchaine le peuple par la télévision,— qui a beaucoup de chaînes — propagande télévisuelle constante à peine moins dégrossie que celle des pouvoirs totalitaristes. L’efficacité du peuple, par sa capacité organisationnelle, c’est bien ce que craint le pouvoir.
Que mes frères n’écrivent pas sur ce sujet peut avoir plusieurs raisons dont le fait que le travail et les différentes obligations sociales font perdre beaucoup de temps aux gentils citoyens que nous sommes. Là est justement l’une des quêtes de l’anarchie : travailler dans le sens de libérer du temps pour vivre mieux, répartir équitablement tâches, devoirs et fruit du travail de la société dans son ensemble. Mais une chose est sûre l’anarchie a pris la vie à bras le corps et le pouvoir à la gorge. L’anarchie a dit la vérité. Jean le Baptiste aussi. Mais la Vérité n’est pas à sa meilleure place dans les livres, la vie et la vérité sont à vivre à exulter.
La bonne économie ne sera plus de travail mais d’œuvres, pas de basses œuvres mais d’œuvres nobles, œuvrer pour l’autre c’est le message de Jésus quand il nous dit que les plus grands sont des serviteurs.
Point de contraintes en religion, dit le Coran [Coran 2/256], point de contrainte en travail, puisque c’est pour le bien de tous qu’il faut œuvrer. Travail, ce drôle de mot vient d’un instrument de torture que les romains utilisaient dans justement leurs basses besognes pour établir un empire, lequel allait de pire en pire, et qui, pour survivre a troqué et trahi le message du prophète juif revenu à Arès.
Nous sommes dans la même situation ; l’empire s’effondre, il faut protéger notre message et admettre qu’il n’a de sens qu’en s’inscrivant dans le réel (la matière), dans le beau (l’âme des hommes). Il nous faut inventer une autre perception de la vie, de la puissance que détiennent les œuvres collectives échangeant les idées et les savoir-faire et tournés vers la société toute entière, ainsi une richesse se répandant dans la société ne crée aucun pouvoir et n’appauvrit personne. Créer un sentiment d’appartenance à un projet grandiose est un idéal, qui par un esprit d’ouverture ne rejette à priori personne et transforme tout le monde.
La bonne économie est quand un esprit s’élève et se tourne vers les siens — tous sont les siens, donc les autres aussi — et leur rappelle d’une voix douce ou de fer [Rév d'Arès iii/3] que la destinée est dans la grandeur, la vérité ne tarit pas sauf si les oreilles se ferment, mais nous avions dit que l’œil s’ouvre, la conscience aussi. Le frère heureux dans une bonne économie ne dit plus "je" (trop limitatif), il dit "nous", ce qui rompt les frontières de la médiocrité, de temps et de l’espace, il devient libre pour de vrai.
Nous ferons renaître dans la paix des sentiments de générosité, de compassion, de raison, enfouis sous le tumulte de l’Histoire toujours menteuse, des batailles perdues par on ne sait plus qui, sinon le Bien général qui n’impose rien à l’individu libre. Ces sentiments de noblesse trouveront leurs concrétisation dans l’espérance du Jour de Dieu.
Je regrette de n’avoir eu le temps de mettre les références bibliques, coraniques, ou arésiennes et autres, peut-être que ce texte est publiable en l’état.
Une seule référence de L’Évangile donné à Arès (24/3-4) : Non, pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie ; mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donnée une fois, l’Oasis. Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ?
Ce texte ne remplace en aucun cas celui sur lequel je travaille, auquel j’œuvre, il sera le développement de celui-ci. Ce texte vient d’un vieil arbre planté il y a longtemps dont les ramifications recherchent à s’approcher du soleil, elles ne brûlent pas, ses racines recherche l’Eau de Dieu.
À bientôt cher frère.
Ginès P. d'Île de France

Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Ginès. Merci pour lui du fond du cœur.
"La bonne économie est quand un esprit s’élève et se tourne vers les siens — tous sont les siens, donc les autres aussi — et leur rappelle d’une voix douce ou de fer [Rév d'Arès iii/3] que la destinée est dans la grandeur."
Les progrès de l'irréligion et de l'athéisme sont fantastique. La liberté n'est plus qu'une sorte de cathédrale où tonnent des grandes orgues et des chœurs, mais qui ne font que remplir un énorme vide.
La liberté n'existe plus ; le monde apparemment n'appartient plus qu'aux pouvoirs politiques et au rationalisme dit "scientifique" ou "administratif", à quelques pouvoirs religieux encore en place, aux lois,  bref, à des maîtres et la base humaines ne se rend même plus compte qu'elle n'est qu'un vaste tapis d'esclaves couvrant la terre, auxquels on donne l'illusion qu'ils sont le peuple gouvernant, ce qu'on appelle la démocratie, alors qu'ils n'ont rien à voir avec les gens qu'ils élisent pour soi-disant les représenter. Rien n'est plus faux que la démocratie : Voyez Philippe Martinez, roi de la CGT, paralysant la France en 2016, parce que les "élus", qui sont censés être de son bord, ne vont pas dans le sens du "Code du Travail" qu'il veut.
Ces progrès du système, qui domine tout, sont incontestables, tellement qu'il paraît impossible d'en changer. S'ensuit-il cependant que l'avenir soit définitivement tracé ? S'ensuit-il que plus personne n'ait rien à dire pour faire éclater ce béton ? Non, et cela est une réalité aussi évidente que la réalité des pouvoirs et de leurs lois. La lutte commence entre deux réalités, mais notre supériorité tient au fait que nous voyons clairement les deux réalités, alors que le pouvoir politique et religieux ne voit que sa réalité à lui ; il est borgne et il ne nous voit pas du côté de son œil mort.
À l'œil mort Dieu paraît mort ; à l'oreille morte la Parole se chante comme un conte de fée. Mais tout cela peut changer. Celui qui a cessé de boire le jus de la vigne terrestre pour le boire à nouveau dans le Royaume du Père (Marc 14/25) nous a été renvoyé trente-neuf ou quarante fois en 1974 pour nous rappeler, au Nom du Créateur, que le pouvoir terrestre est borgne et trop encombré de ses prérogatives et lois innombrables (que représentent les banos xxii/2-20) et qu'il peut être vaincu par la pénitence afin qu'Éden revienne au Jour où le Créateur arrêtera les jours et les nuits (31/8), c.-à-d. arrêtera le temps.
La vie spirituelle n'est pas morte. Loin d'avoir disparu pour toujours, elle demeure au Fond des humains. Elle requiert même toute notre attention, et je vois bien en lisant votre commentaire qu'elle a requis la vôtre. Nous allons, certes lentement, mais sûrement, changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Nous sommes la graine invisible, semée (5/1), germant lentement, qui va rejaillir en surface comme la liberté absolue, qui va changer l'humanité comme Jésus l'annonça déjà il y a deux mille ans.
Et deux mille ans, ce n'est rien, rien de rien.

10jan17 180C89
A ceux qui crient à l’utopie quand on parle de "confraternité d’économie" ou de "petites unités humaines libres ", ont peu dire que déjà dans notre société occidentale (je ne sais pas pour les autres pays mais j’imagine que oui) il existe une multitude d’initiatives et de micro-projets économiques fraternels, sociaux, humanitaires, solidaires, etc. qui sont viables et qui représentent même dans certains endroits la sauvegarde humaine, sociale, économique de toute une région.
Par exemple, pour un des domaines les plus connus comme la production agricole, des précurseurs ont bien vu que le modèle de production industrielle à grande échelle posait à terme d’énormes problèmes insolubles (pollution des terres et des eaux, disparition des petites exploitations agricoles, des réseaux de commerces locaux au profit des supermarchés, etc.). De nombreuses initiatives comme le commerce équitable, le bio, etc, vont dans le sens de rétablir et de rentabiliser des petites exploitations agricoles basées sur des petites unités humaines et leur réseaux de consommateurs. Cela illustre bien à mon sens qu’il faut marcher dans cette direction pour redonner du bonheur à notre monde.
Nous avons le grand privilège de savoir, grâce à la profondeur de vue que nous a donné La Parole et l’enseignement du prophète Michel que ces courants alternatif, même s’ils vont dans le bon sens, ne peuvent résoudre la crise fondamentale qui est dans le cœur de l’homme.
Nous savons que pour arriver à un monde heureux il faut non seulement renoncer à utiliser le mal comme moyen, non seulement libérer la puissance du bien dont chacun est capable, mais aussi opérer une métamorphose humaine qui va très loin.
À cela seule une profonde démarche spirituelle peut conduire ! C’est pourquoi notre appel à la pénitence ou à l'ascension spirituelle est crucial pour la réussite à terme de toutes les initiatives de bonnes volonté.
Nous savons de même qu’il nous faut travailler à redonner la conscience et l’intelligence spirituelle au monde et que c’est à ce prix que l’humanité sortira de l’autodestruction mortifère dans laquelle le mal et les pouvoirs dominateurs qui en découlent l’ont plongée.
Les confraternités d’économies, et les petites unités humaines libres représentent une énorme espérance pour l’avenir et il est facile de démontrer que cela vaut bien mieux que des monopoles d’État ou des multinationales dominatrices au comportement quasiment totalitaire, car elles n’ont plus de contrepouvoir. Les petites unités humaines et confraternité d’économies seront redistributives, participatives autant que créatives et non prédatrice, non destructrice, non dominatrices.
J'en profite pour adresser mes vœux de bonheur et de réussite à tous mes sœurs et frères qui lisent ce blog
Daniel C. d'Arès en Aquitaine

Post Scriptum : quelques documentaires qui parlent d’initiatives, mais il y en beaucoup d’autres.
Film documentaire : Qu’est ce qu’on attend ? un village en transition sociétale
https://www.youtube.com/watch?v=QwLvYV301MA
Film documentaire : En quête de sens
https://youtu.be/KFaGJ3nEoMc?list=PL-hI_i4fp-hs7jvQ1UqQgctGmjJEpgtD0
Film documentaire : Demain
https://youtu.be/BmTySqG7yf8
Film documentaire : En transition
https://www.youtube.com/watch?v=2XtI_14ZGnI .

Réponse :
Un grand merci, frère Daniel, pour ce commentaire bien décomposé et, de ce fait, très clair.
Je me suis permis de présenter en paragraphes distincts ce que vous avez écrit en un seul paragraphe, afin que les idées exprimées et leur enchaînement soient encore mieux visibles.

10jan17 180C90
Cher Mikal,
Votre réponse à Daniel P. (180C67) sur l'utopie me fait penser à cette citation de Mark Twain bien connue, qui pourrait aussi être une sorte de définition de l'utopie : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."
Cette phrase est souvent mise en avant par les mouvements comme celui de Transition cité par Bernard R. (180C51), parce qu'elle illustre bien le côté audacieux, "non-mouton" et créatif de celles et ceux qui les animent.
Nous Pèlerins d'Arès ferons changer les choses en étant intimement et résolument convaincus que c'est possible - nuance de taille !
Caroline G. de Bretagne-Ouest

Réponse :
"They didn't know it was impossible, so they did it," dit Mark Twain, en effet. Autrement dit : Aux innocents les mains pleines ! Il y a quand même une nuance marquée entre Mark Twain et nous Pèlerins d'Arès. C'est ceci :
Nous savons que c'est impossible, mais nous le ferons quand même.
Merci, ma sœur Caroline pour ce commentaire qui exalte, en effet, le côté audacieux, et oui carrément utopique, de la démarche de notre foi, qui repose sur La Révélation d'Arès. Notre espérance repose sur une Parole directe du Créateur, comment pourrions-nous ne pas être audacieux, voire intrépides ?!
Il y a des utopies réalisables et des utopies irréalisables. Nous parions, comme Blaise Pascal, que notre utopie est réalisable.

10jan17 180C91
En classant mes notes, j’ai relu cette partie de réponse que vous faites à un commentaire. C’est tiré de votre blog mais je ne sais plus quelle entrée :
"Le ciel est immense, quasi infini, mais un vol d'oies parvient quand même à y faire son chemin. Si ces oies sont bien unies pour ce vol, leur union est une force. Un vol d'oies vainc des distances qu'une oie seule ne pourrait pas vaincre. On ne sait pas exactement pourquoi puisque l'effort musculaire des ailes est le même pour une oie seule que pour chaque oie d'une troupe en vol. La réflexion nous porte à conclure que l'union des cerveaux parvient à une force psychologique qu'un cerveau seul ne peut avoir. C'est pour l'inviter à se réunir à nous que j'exhorte A. à la fin de ma réponse 147C50. L'aventure arésienne n'ouvre pas seulement un formidable livre de foi. Elle ouvre nos regards sur la Force sortie de notre union. La force d'un homme ou d'une femme seul, c'est bien, mais la Force des forces, c'est tellement mieux."
Cette réponse a suscité en moi une question : "Comme les oies font en groupe ce qu’elles ne peuvent faire seules, bien qu’elles en aient la force musculaire, est-ce que la qualité des projets et même leur orientation dépendent de leur taille ?" Je me demande notamment si (dans mon groupe parisien des 5x6) il est judicieux de faire à 32 ce qu’on peut faire à 6 ou 8.
Cette question s’adapte aussi à la réflexion sur la confraternité de petites unités : À l’opposé des petites unités, on voit le système motivé par la concentration : Fusion, acquisition, pour atteindre des "tailles critiques", faire des "économies d’échelle", bénéficier de "l’effet de seuil" ou de "levier" ; le monde de l’argent et de l’entreprise pousse à l’agrandissement. Je pense qu’un jour ces mastodontes que sont les trusts vont s’effondrer, mais là n’est pas le sujet. Quant à la politique, nous sommes en France le pays au monde dont le maillage administratif (communes, cantons, communautés, départements, régions, pays) est le plus dense, me semble-t-il.
Cette recherche de la taille maximum, vise des améliorations quantitatives, en général la réduction des coûts mais elle ne mise pas du tout sur des améliorations qualitatives ou en tout cas sur des conditions qui permettent aux participants de ces gigantesques unités de se sentir sollicités pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Plus une entité (entreprise ou communauté politique) grossit plus la hiérarchie est importante et monopolise la réflexion et l’information.
A l’inverse dans les petites unités, j’imagine que les participants seront invités en permanence à donner le meilleur d’eux mêmes, à faire du dépassement, la dynamique vitale de leur vie commune. Et c’est là où se pose la question de la taille : À un certain moment, la taille de l’unité n’est plus adaptée au projet de vie. On est trop nombreux pour continuer à vivre dans un même espace ou l’expression des "talents" (Évangile de Matthieu 25/14), est freinée par la profusion des talents identiques. Mais je me demande aussi si les petites unités ne "recruteront" pas une certaine quantité de participants en fonction d’un projet précis qui nécessitera pour être viable une certaine taille. Ceci évidemment avec la condition spirituelle de la pénitence.
Mais peut-être mes questions sont-elles simplement des vues de l’esprit ?
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Non, mon frère Salvator, vos questions ne sont pas des vues de l'esprit, mais ce sont pour l'heure des questions sans réponse, puisque nous ignorons ce que seront la vie et la psychologie dans les petites économies pénitentes, quand elles seront assez influentes — nous l'espérons du moins — pour modifier les vues des petites économies non-pénitentes qui, inévitablement, se formeront dans les environs des pénitentes.
Le principe des petites unités est de donner à chacune l'organisation sociétale que ses membres souhaitent. Il y aura inévitablement des petites unités monarchiques, d'autres républicaines mais farouchement athées, d'autres républicaines et farouchement chrétiennes, d'autres anarchistes, etc. La pénitence ne verra pas sa fin avec la formation des petites unités ou économies — la fin de la pénitence aura lieu (je l'ai déjà dit) au Jour de Dieu quand il n'y aura plus ni jours et les nuits (Rév d'Arès 31/8) — , la pénitence poursuivra sa tâche prophétique après que les grandes masses auront éclaté en plus petites masses, puis celles-ci en unités moindres, plus celles-ci en petites unités. Les petites unités ne représentent pas la finalité de La Révélation d'Arès. C'est la pénitence qui en est la finalité. L'avenir du monde dépend donc de ce que sera la psychologie des petites unités pénitentes, d'une part, et de l'influence qu'aura l'humanité pénitente sur l'humanité non-pénitente, d'autre part.
Où veuillé-je à en venir en disant cela ? À ceci : Que la pénitence étant ce qu'elle est dans cette première génération, quelque chose qui, pour l'heure, n'est pas spécialement brillant ni spécialement caractéristique dans la société des hommes, nous n'avons pas une idée claire de ce qu'elle sera dans des petites unités, après X générations. Il y aura alors une totale conversion de la nature humaine en autre chose et il nous est difficile de savoir comment les hommes verront alors leur destin.et impossible de dire s'ils se poseront les questions comme vous vous les posez en homme de notre époque actuelle. Il faut donc être patient, faire les choses les uns après les autres, sachant qu'il ne sert à rien d'anticiper sur des temps dont nous ne savons encore rien, qui ne sont donc encore qu'utopiques. Jésus disait : Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6/34).

11jan17 180C92
Voici, bien aimé Mikal, ma modeste contribution.
Mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) a des difficultés à imaginer un monde que nous devons recréer, un monde ou règnera le Bien Absolu, un monde d’amour fraternel ou une Confraternité d'Économies ne pourra être mû que par les pénitences interactives, le prophétisme de sœurs et frères vertueux, transfigurés.
La vertu: Dieu en soit l’image et ressemblance, la forme conscite [Rév d'Arès xxii/14] du Tout Autre dans le frère, la sœur, du Dieu qu’il ou elle est : le Signe sera alors donné (Pèlerin d’Arès 1990, Genèse 1/26, Rév d'Arès xxii/14, xLiv/5).
"Nous ne croyons pas que le monde changé sortira d'une vertu de masse. Il n'existe ni amour ni justice de masse, la vertu comme l'âme est personnelle. Mais l'intelligence, que rappelle si peu le faible lumignon que l'homme garde d'elle, est partageable, puisque le Père l'alloue au peuple, la cite au pluriel, ce qui n'est pas le cas d'amour et de justice. L'intelligence plus immédiatement concevable, enseignable, élaboratrice, peut même aider l'amour et la justice à naître quand ceux-ci ne l'ont pas précédée. Sans l'intelligence l'amour et la justice ne chasseront ni la piètre imitation du Vent Créateur, que le vent des puissants religieux, politiques et financiers tentera longtemps encore de remplacer, ni la médiocrité de masse dont a été repu le peuple. Des intelligences interactives du Peuple, idée depuis longtemps utopique, sortira le bien partagé, dans la floraison harmonieuse de personnalités libres." ("Nous croyons nous ne croyons pas" 1991/1992).
Des petites unités où les femmes et les hommes ne verront plus comme des produits, des objets, des marchandises, des bouts de viandes monté sur pattes, des numéros, mais, ils se verront pour ce qu’ils sont, des filles et fils d’Adam déchu (Rév Arès 2/1-5), capables du meilleur comme du pire, alors ce sera l’apparition de petites unités où l(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (xix/22). Nul ne sais comment se fera l’éclatement des Nations en petites unités, nous espérons que cela se réalise dans la paix, bien que le Père Aimant dans le Livre et par Mikal, par tous les prophètes, par tous les apôtres, avertisse l’humanité :
Appelle le frère! L'homme sourd, crie dans son oreille!
(Dis leur:) «Le feu lourd, sa braise fond le roc.»
Le feu lourd tombe (dans) le bec de fer sous la mer. Le feu vanne la mer
(comme) la paille; il essuie la mer (comme) la sueur. (xii/7-8).

Ce feu, ce pourrait être la dernière sonnette d’alarme avant que tombe définitivement le péché des péchés et qu’il soit trop tard !? (Rév Arès 38/1). Avant l’apparition des petites unités le petit reste de pénitents rassemblés autour de Mikal et de tous les prophètes (Rév d'Arès, Veillée 2, 26/1, 30/11) s’aimeront fraternellement, embrasé(e)s d’amour pour les hommes leurs frères, leurs sœurs, d’eux sortiront la douceur, la mansuétude, la rémission et la bienveillance, le premier pilier de la pénitence : le non jugement.
Je me souviens lors de brefs séjour à Beyrouth, à Essaouira, Singapour, avoir été frappé dans des pays ou les mentalités, les cultures, les lois sont si différentes, par tous ces petits métiers d'artisans, petits restaurateurs mobiles, réparateurs de vélos et voitures, cireurs de chaussure, ceux qui vendaient au jour le jour le lait, les œufs, le pain, les légumes et les fruits de leur labeurs, il y avait une économie libre, il y avait de la vie.  Les petites unités seront formées de pénitents muent par la vertu, dans les génies, les arts et les métiers nobles utiles les plus divers au service de la beauté servante du Bien (Rév Arès 12/3).
J’ai visionné avec attention "Les Délices de Tokyo". Film d’une grande simplicité qui touche l’âme ou la synergie de l’humain et la nature font Un. J’ai vu un ange dans le personnage principal de Tokue atteinte de la lèpre depuis sa jeunesse et isolée avec d’autres dans une maison. Cette femme de 77 ans, qui veux travailler, exister, comme un être normal et partager son savoir avec Sentaro, le vendeur de dorayakis [sorte de petit biscuit fourré à la pâte de haricot], merci pour ce film (http://sokrostream.biz/films/les-delices-de-tokyo-66296.html).
Je vous embrasse et vous souhaite Frère Michel, Sœur Christiane, à tous vos proches et à toutes celles et ceux qui lisent votre blog une heureuse année de Lumières, un amour du prochain grandissant, une pénitence forte, fertile faite de joie, de bonheur, la joie de trouver des épis mûrs, une longue vie, la santé et la réalisation de tous vos souhaits.
Je vous embrasse et clame avec vous.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
C'est toujours avec une certaine tendresse que je poste vos commentaires. Ils disent à peu près tous la même chose, comme je dis moi-même à peu près toujours la même chose, parce que La Révélation d'Arès est maintenant là, brève, immuable, éternelle, et que notre vie se ramène à une activité simple : trouver la Vie, donner cette Vie à tous les humains et ensuite à tout l'univers, redonner la Vie au Tout, au Tout entier.
Du reste, l'Univers lui-même ne fait-il pas toujours la même chose ? Mais c'est cela le Bonheur, c'est la constance dans l'absence de mal et de malheur. Une étoile qui éclate n'est pas malheureuse ; c'est sa destinée et ses morceaux n'auront jamais fini de traverser l'univers, de vivre, parce que, dans un univers créé, rien ne se crée, rien ne se perd, tout ne fait que se transformer. Un des maîtres-mots de La Révélation d'Arès n'est-il pas changer ? Les hommes de la rue, archi-myopes, archi-sourds, ne peuvent pas comprendre cela sur le moment où on leur parle. Il nous faut avec beaucoup de patience attendre que les yeux et les oreilles se débouchent. Cela viendra, j'en suis sûr.
De ce fait, notre vie semble très peu remplie d'événements, notre mission dit toujours la même chose. Elles appartiennent tout entières, vie et mission, à la recherche de la vie spirituelle et à la grande réflexion sacrée : Qui et que sommes-nous ? Pourquoi existons-nous ? Où allons--nous ? Quelle place avons-nous dans l'absolu libre ? Ce qu'il faut rappeler, si l'on veut comprendre l'orientation de notre existence apparemment calme, répétitive, d'aspect lassant, barbifiant — ce qui lui fait dire, au monde : "Ils ont raison ces Pèlerins d'Arès, mais quels raseurs !" —, ce qu'il faut rappeler, c'est quelque chose qui n'a rien, mais alors rien à voir avec ce que le monde moderne qualifie de vie, de créaticité, c'est que pour nous images et ressemblances de Dieu la chose la plus excitante, régénérante de tout l'univers est la pénitence, la quête par le Bien accompli de la Vie qui s'élèvera au bout de l'horizon en même temps que la Bête disparaîtra derrière (Rév d'Arès 22/14, 24/5). Les gens (sauf les rares épis mûrs) auxquels on dit cela n'y voientque maussaderie, grisaille, assommoir inutiles. Ils oublient, les gens,  qu'avant d'en arriver là il nous faut traverser la tempête que les humains ont soulevée sur la Mer du Père. Notre mission n'est pas de réforme, de piétisme, pour rajeunir la religion, la politique, parce que nous ne voulons plus ni l'une ni l'autre. Notre mission est la quête d'une autre vie, une totale révolution intérieur de notre nature. Nous sommes mis nus pour revêtir un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). On ne peut pas parler de créativité de plus haut niveau que celle-la !
Je me dis que le commentaire de mon frère Didier, qui reprend mon propre verbe, peut avoir comme j'ai moi-même l'aspect d'une petite barque insignifiante sur un lac triste, ennuyeux, inattractif, alors que nous sommes, en réalité, des vaisseaux luttant contre la tempête sur la Mer de Dieu (Rév d'Arès Veillée 17), contre le bruit du monde, les vagues et l'écume du Mal. De cette disposition antagonistes et extrêmement active en nous, les gens que nous rencontrons dans la rue ne voient rien. Ils passent leur chemin, croyant n'avoir entendu que fadaise. Parce que nous n'exécrons rien tant que le mensonge et le surfait nous n'agrémentons pas notre discours missionnaire de choses qui pourraient piquer la curiosité et l'intérêt. Ah ! Seigneur ! Quelle mission ingrate Tu nous a donnée ! Et cependant nous devons la poursuivre sans relâche. C'est d'ailleurs ce que vous faites, mon frère Didier. C'est très bien. Courage !
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.

11jan17 180C93
Chaque nuit, après la priére, je lis et relis les écrits que vous nous avez laissés dans "Nous croyons, nous ne croyons pas" afin de m'en imprégner tout comme l'on s'imprégne de la Parole que le Créateur de l'Univers ainsi que le prophète Jésus transfiguré vous ont donnée à Arés. Or, cette nuit j'en suis arrivé à cette veillée 73 [?] qui rejoint l'entrée actuelle de votre blog. Et, je me permets de l'afficher.
73 [?]. Nous croyons qu'Eden restauré sera matériellement le monde organique - social, économique, etc... - que l'humanité pénitence aura choisi et tiré peu à peu des ombres du péché et de toute circonstances historiques favorables. Un monde probablement très diversifié pour permettre dans la vérité, l'amour 💕, la justice, la liberté et l'harmonie sociale, l'épanouissement des prodigieuses ressources humaines.
Ce nouvel environnement humain, les choix et créations qui y auront contribué oú qui en auront résulté, seront naturellement marqués par la spiritualisation durant la période de changement précédent le Jour, par la transfiguration ensuite.
Quoique bien décrits,Jésus descendu à Arés et le témoin enlevé dans l'univers (Le Livre donné à Arés VI /1-4)ne donnent de la métamorphose transfigurante qu'une image vague et hypothétique, parce que la métamorphose ne sera plénière, épanouie, accomplie que dans l'environnement qu'elle se sera donné et qu'aura marqué la volition du petit reste et de sa pénitence, volition que caractériseront et orienteront les générations travaillant au changement.
La liberté créatrice de l'homme ne cessera pas d'être déterminante.
Mais la métamorphose sera plus complexe encore, puisque la grâce,apportant plus qu'une stimulation, y mettra sa marque aussi, et qu'il sagira bien, en fin de compte d'une co -création.
Cet Éden lointain dépend déjà de la volonté de changer des premiers fréres - c'est le sens des mots de Jésus aux apôtres -
"Déjà dans cette génération certains ne mourront pas sans avoir vu le Royaume
(c'est à dire sans l'avoir prévu, sans y avoir travaillé)
"Nous croyons, nous ne croyons pas" 73 [?]
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Je suis intrigué par le numéro de référence 73 que vous donnez à l'extrait que vous citez. Pour moi il s'agit de l'extrait du texte à la page 90 de "Et Ce Que tu auras écrit 1991-1992", ou à la page 758 de La Révélation d'Arès édition bilingue 1995 (Appendices), texte non numéroté. Je l'avais écrit d'une seule volée, un peu avant que je subisse une opération chirurgicale qui pouvait être léthale. Je voulais alors, au cas où je ne reviendrais pas vivant de la salle d'opération, laisser à mes frères et sœurs quelque chose comme un manifeste ou une proclamation de notre foi. Je n'avais pas eu le temps de le mettre en ordre avant de partir pour l'hôpital. Par la suite, je l'ai laissé désordonné, tel que je l'avais rédigé à la hâte, pour en garder la spontanéité. Je ne l'ai jamais numéroté.
Vous vous référez donc à une édition de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" dans laquelle les "Nous croyons que..." et les "Nous ne croyons pas que..." auraient été numérotés. À l'occasion, pouvez-vous me dire de quelle édition il s'agit ? Merci.
Merci, ma sœur Patricia, pource commentaire.

11jan17 180C94
J’ai lu il y a quelques années un ouvrage sur le philosophe grec Aristote (-384/-322) qui mentionnait que ce philosophe considérait qu’une cité ne devait pas dépasser la taille critique qui ferait que ses habitants n’auraient plus la possibilité de tous se connaître. Depuis que vous nous donnez à réfléchir sur les petites unités humaines, je repense à la sagesse de ce philosophe antique.
J’ai recherché ces jours-ci la citation originale d’Aristote, je viens de la retrouver, la voici :
"Pour juger les affaires litigieuses, pour répartir les fonctions suivant le mérite, il faut que les citoyens se connaissent et s'apprécient mutuellement. Partout où ces conditions n'existent pas, élections et sentences juridiques sont nécessairement mauvaises. À ces deux égards, toute résolution prise à la légère est funeste, et elle ne peut évidemment manquer de l'être dans une masse innombrable." Aristote – La Politique – Livre VII, Chapitre IV, § 7 [1326b]
 
J’en arrive à penser que cet éclatement des grandes masses en petites unités sera aussi profitable dans un domaine aussi important que l’éducation. Si l’on veut bien regarder notre système éducatif national, nous comprenons qu’il est demandé à plus d’un million de personnes (les 3/4 en face à face pédagogique, les enseignants, le dernier quart occupé à gérer le système, les administratifs) d’appliquer une méthode et un programme identique pour plus de quinze million d’enfants et de jeunes scolarisés en France. Ce système éducatif au programme unifié est bien à l’image de cette République qui se dit une et indivisible qui veut imposer sa vision de la société à tous.
En anticipant l’éclatement des grandes masses en petites unités, on se prend à rêver d’une éducation libérée du système, plus proche des gens, plus diversifiée, avec une liberté d’enseignement permettant des initiatives pédagogiques innovantes et variées, où ni la politique, ni la religion, n’auront le monopole de la pensée.
Il est bien entendu qu'au sein des petites unités de pénitents apparaîtront des programmes pédagogiques novateurs, où la vie spirituelle pourra être enseignée avec toute la liberté (Rév d'Arès 10/10) qu’elle requière.
Bien d’autres domaines auront eux aussi bénéfices à s’éclater en petites unités, les médias par exemple, notamment la télévision, chapeautée aujourd'hui par quelques grands groupes industriels qui proposent des types de programmes similaires, trop souvent violents, insipides et peut innovants. Les exemples ne manquent pas, on peut penser au système bancaire, à la distribution alimentaire, aux œuvres sociales, etc.
Plus nous avançons avec les commentaires et vos réponses de cette entrée, plus je me dis qu’un jour, les français se réveilleront du rêve de la République avec ses symboles d’un autre temps (son drapeau, sa marseillaise, son slogan trop théorique, sa fête qui commémore une action violente, etc.), pour découvrir qu’ils vivront mille fois mieux en confraternités d’économies, et cela d’autant plus si nombre d’entre elles se laissent influencer par les confraternités de pénitents, ouvrant alors la voie à une généralisation ultérieure de la vie (Rév d'Arès 36/21) retrouvée, et préparant ainsi le grand Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8).

Vincent L., Île-de-France

Réponse :
Je suis heureux que vous lisiez Aristote. Quand on lit les philosophes antiques: Platon, Aistote et tant d'autres, on voit qu'il n'y a pas grand chose de nouveau sous le ciel et que les préoccupations d'aujourd'hui étaient déjà celles d'il y a vingt-cinq siècles.
Oui, Aristote revient par-ci par-là dans "La Politique" sur l'inconvénient que présente un nombre trop important de citoyens. Je n'ai pas trouvé votre référence dans ma bibliothèque, mais d'une part la numérotation des textes d'Aristote a varié, et d'autres part vous ne rapportez peut-être ici qu'un commentaire.
J'ai trouvé un texte très proche dans la traduction célèbre de "La Politique" par Jules Barthélemy- Saint Hilaire : (je suis toujours ému de revoir ce texte écrit au 4ème siècle avant Jésus Christ par Aristote lui-même) :
"ὁμοίως δὲ καὶ πόλις ἡ μὲν ἐξ ὀλίγων λίαν οὐκ αὐτάρκης (ἡ δὲ πόλις αὔταρκες), ἡ δὲ ἐκ πολλῶν ἄγαν ἐν μὲν τοῖς ἀναγκαίοις αὐτάρκης ὥσπερ <δ᾽> ἔθνος, ἀλλ᾽ οὐ πόλις· πολιτείαν γὰρ οὐ ῥᾴδιον ὑπάρχειν· τίς γὰρ στρατηγὸς ἔσται τοῦ λίαν ὑπερβάλλοντος πλήθους, ἢ τίς κῆρυξ μὴ Στεντόρειος; διὸ πρώτην μὲν εἶναι πόλιν ἀναγκαῖον τὴν ἐκ τοσούτου πλήθους ὃ πρῶτον πλῆθος αὔταρκες πρὸς τὸ εὖ ζῆν ἐστι κατὰ τὴν πολιτικὴν κοινωνίαν· ἐνδέχεται δὲ καὶ τὴν ταύτης ὑπερβάλλουσαν κατὰ πλῆθος εἶναι μείζω πόλιν, ἀλλὰ τοῦτ᾽ οὐκ ἔστιν, ὥσπερ εἴπομεν, ἀόριστον. Τίς δ᾽ ἐστὶν ὁ τῆς ὑπερβολῆς ὅρος, ἐκ τῶν ἔργων ἰδεῖν ῥᾴδιον. Εἰσὶ γὰρ αἱ πράξεις τῆς πόλεως τῶν μὲν ἀρχόντων τῶν δ᾽ ἀρχομένων, ἄρχοντος δ᾽ ἐπίταξις καὶ κρίσις ἔργον· πρὸς δὲ τὸ κρίνειν περὶ τῶν δικαίων καὶ πρὸς τὸ τὰς ἀρχὰς διανέμειν κατ᾽ ἀξίαν ἀναγκαῖον γνωρίζειν ἀλλήλους, ποῖοί τινές εἰσι, τοὺς πολίτας, ὡς ὅπου τοῦτο μὴ συμβαίνει γίγνεσθαι, φαύλως ἀνάγκη γίγνεσθαι τὰ περὶ τὰς ἀρχὰς καὶ τὰς κρίσεις. Περὶ ἀμφότερα γὰρ οὐ δίκαιον αὐτοσχεδιάζειν, ὅπερ ἐν τῇ πολυανθρωπίᾳ τῇ λίαν ὑπάρχει φανερῶς."
dont la traduction de Jules Barthélemy-Saint Hilaire est la suivante :
"Et de même pour la cité : trop petite, elle ne peut suffire à ses besoins, ce qui est cependant une condition essentielle de la cité; trop étendue, elle y suffit non plus comme cité, mais comme nation. Il n'y a presque plus là de gouvernement possible. Au milieu de cette immense multitude, quel général se ferait entendre ? Quel stentor y servira de crieur public ? La cité est donc nécessairement formée au moment même où la masse politiquement associée peut pourvoir à toutes les commodités de son existence. Au delà de cette limite, la cité peut encore exister sur une plus grande échelle ; mais cette progression, je le répète, a des bornes. Les faits eux-mêmes nous apprendront sans peine ce qu'elles doivent être. Dans la cité, les actes politiques sont de deux espèces : autorité, obéissance. Le magistrat commande et juge. Pour juger les affaires litigieuses, pour répartir les fonctions suivant le mérite, il faut que les citoyens se connaissent et s'apprécient mutuellement. Partout où ces conditions n'existent pas, élections et sentences juridiques sont nécessairement mauvaises. À ces deux égards, toute résolution prise à la légère est funeste, et elle ne peut évidemment manquer de l'être dans une masse innombrable." (Politique, chapitre IV (souvent numéroté VII comme vous le faites, frère Vincent) § 7).
Quand j'ai pensé aux petites unités souveraines il y a déjà de longues années, je ne me suis pas référé à Aristote, que j'avais lu autrefois mais que j'avais oublié. Je me suis seulement référé au bon sens qui découle de la recommandation que nous fait Dieu de devenir pénitents. Il me parut très vite clair que la pénitence ne pourrait s'exercer de façon idéale dans une grande masse humaine ; pour idéalement s'aimer, se pardonner, faire la paix, réfléchir intelligemment et être libres de tous préjugés, les hommes ont besoin de se connaître, donc de vivre ensemble en groupes relativement peu nombreux. Par ailleurs, dans un ordre d'idées plus terre-à-terre, je pense depuis de nombreuses années qu'un jour ou l'autre la politique de masse deviendrait tellement insupportable qu'une énorme soif de liberté se manifesterait par l'éclatement des actuelles "nations" en petites nations semblables aux petits cantons suisses.
Votre commentaire est très bon, mon frère. Sous une forme différente des formes, celle que j'ai utilisée et celles, que des frères ont utilisées, que nous avons déjà vues, vous montrez le bon sens qui guidera la réduction des grandes masses — qui inspirent l'horrible mode de vie actuel : les lois de masse, les media de masse, la télévision de masse, la bouffe de masse, les fringues de masse, etc. — en petites unités où la créativité peut être tellement plus riche et variée en même temps que la pénitence peut y être idéalement pratiquée.
Merci, frère Vincent, pour ce beau commentaire.

11jan17 180C95
Avant d'écrire mon précédent commentaire 180C52, je croyais naïvement que, de mon vivant, je verrais le début de la formation de ce que vous appelez "les Confraternités d'Économies". Eh bien, c'était sans compter avec le temps !
Le péché a réduit la vie de l'homme-dieu à quelques quatre vingts ans. "Quatre vingts ans, qu'est-ce que c'est ?!", écrivez-vous.
Treize milliards huit cents millions d'années, selon la science, séparent le big-bang (naissance de notre univers) de La Révélation d'Arès.
L'univers est à une autre échelle que celle qui est la nôtre actuellement, et pourtant faisant partie intégrante de cet univers, nous devrions, si nous n'avons pas démérité, dans plus de quatre générations [Rév d'Arès 24/2], retrouver la perpétuité heureuse pour laquelle nous avons été créés.
Si mon cerveau peine à concevoir tout ça — ton œil se tend, il bute (Rév d'Arès ii/2) —, c'est ma foi qui, nourrie à la Parole et à celle de Mikal (Rév d'Arès 23/5), me permet de tendre vers cet horizon de bonheur infini. C'est un miracle !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Oui, "l'univers est à une autre échelle que celle qui est la nôtre," mais vous avez raison de préciser que nous faison "partie intégrante de cet univers." Montrez le ciel au quidam arrêté dans la rue et dites-lui : "Vous faites partie de cet univers infini. Prenez-en conscience et ce changement de consciece seul fait déjà de vous l'amorce d'un autre homme !"
Nous sommes co-créateurs, puisque nous sommes images et ressemblances du Créateur. Cela devrait paraître énorme, mégalomaniaque ? La Révélation d'Arès elle-même est mégalomaniaque : Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et entre temps Je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12). Si on n'est pas en plein délire en lisant cet aveu du Père fantastique ?! Et nous, qui y croyons et qui faisons plus qu'y croire, nous y participons pour l'heure par la foi, demain par l'action, nous devrions faire au monde l'effet de gens en pein délire... Mais non ! Les gens s'arrêtent à peine quand nous disons qu'il faut changer, sans voir que nous transformer par la pénitence c'est comme disperser le vieil homme comme plumes de pavot et faire de lui mille nouveaux hommes. Les gens ont perdu le sens du miracle qu'ils peuvent faire d'eux-mêmes.
Oui, ce que chaque Pèlerin d'Arès, le vrai Pèlerin d'Arès, fait de lui "est un miracle !" comme vous concluez avec justesse votre commentaire. Oh ! Et c'est peut-être aussi là ce qui subitement amollit ou annihile notre déclaration, c'est le moment où, parlant de miracle à l'homme de la rue, vous ne vous transformez pas subitement sous ses yeux en dragon crachant le feu. Vous gardez votre visage bien ou mal rasé, votre tricot un peu moutonneux au col, votre veste un peu avachie, bref, votre aspect banal et terne, et vous montrez par là — quoique l'autre ne l'analyse pas ainsi, il ne peut pas, son cerveau est celui d'un crevette — que le changement est lent à se former.
Missionnaire, vous ne renaissez pas subitement de la foi que vous mettez dans la Parole d'Arès — et même si vous en renaissiez là, sur place, l'autre dirait : "Y'a un truc" —, votre pénitence est en somme une conquête laborieuse de votre être. Vous n'êtes, missionnaire, qu'un miraculé ultra lent. Pas l'idée que le monde se fait du miracle, qu'il voit comme un feu d'artifices. En fait, les gens sont devenus des assistés complets, ils attendent tout du dehors, rien d'eux-mêmes. Ben oui ! nous sommes coincés dans l'énorme faille (Rév d'Arès xxxvi/1) de la contradiction entre la métaphysique de notre foi et la lourde matéralité du monde.Or, le monde, c'est clair, est devenu tellement borné et idiot qu'il ne peut plus voir ça, il ne peut plus à cause des lunettes noires qu'ils s'est mises, parce qu'à ses yeux les verres noirs sont scientifiques.
Mais tout cela changera. Je l'affirme. Dans cette génération ou dans un autre. Soyez un apôtre assidu ! Les générations qui viennent, c'est nous, nous vivrons en elles. Qu'importe leur nombre.
Je vous dis merci pour ce commentaire, frère Dominique.

12jan17 180C96 
Bonjour Frère Michel,
En réponse à mon commentaire 180C81, je suis désolé de vous avoir heurté. Cela m'affecte et me fait pleurer. Je crois que vous m'estimez pire que ce que je suis. Car pourquoi mon initiative de proposer une méthode simple pour mieux utiliser et travailler sur tout votre enseignement, délivré sur votre blog usine à gaz ? Pour vous nuire ? Et pour nuire à tous vos contributeurs et lecteurs actuels ? En leur donnant un outil ad hoc et très efficace pour mieux profiter, utiliser et travailler sur votre enseignement, dès maintenant (et y compris pour plus tard) ?
Alors que vous avez des frères-conseillers dont c'est le métier, or je n'ai jamais vu cette proposition de ligne de commande passer sur votre blog, depuis le début de sa création. (Alors que j'ai été le seul frère dont vous aviez parlé à cette époque, cité en page d'accueil renvoyant sur un document d'archive de Freesoulblog (que j'ai toujours, du reste) et en termes des plus élogieux. D'autant que, dois-je vous le dire humblement : il n'y a pas de fonction "Recherche/Search" installée sur votre blog ! Peut-être ne l'avez pas fait parce que vous la jugiez inutile ? Car cela aurait effectivement réglé, je ne dis pas utilement, mais : très utilement, le problème.
D'autant que, je le précise, non seulement je ne me sentais vraiment pas bien ce jour-là, mais en plus j'étais ému. L'émotion serait-elle un mal, un défaut, une erreur ? Donc, oui, je vous ai envoyé ce commentaire tout à trac.
Je vous trouve très sévère envers moi, et même injuste. Cela me donne l'occasion de vous dire que dans notre mini-groupe de trois sur Facebook (dont vous ne parlez pas => une myriade de mini "petites unités" là, maintenant, tout de suite, pour vous : c'est peanuts !). Et pourtant : nous travaillons très sérieusement pour ne pas répondre tout de suite aux messages (des 2 autres participants), car nous expérimentons ce que veut dire : "Pas libre de préjugés" ce qui revient à dire : "Bourrés de préjugés" ! Ça m'a fait le coup déjà plusieurs fois. Il faudrait presque ne pas répondre, barrer sa pensée ou parfois son ressentiment jusqu'au soir. D'autant que — excusez-moi de vous le dire avec tout le respect et fraternité que je vous dois — dans vos échanges rectilignes à sens unique, comment pourriez-vous avoir de nouvelles contributions et avis et commentaires de ces personnes qui vous commentent ou même qui vous lisent. Aucun. Ce qui veut dire qu'ils n'existent pas ?
Là aussi, je croyais que pour ce qui est d'un nouveau forum, vous alliez comprendre : créer un nouveau forum en complément de votre Blog prestigieux, mais qui pourrait lui, servir à ces utilisateurs (de votre blog), pour qu'ils puissent s'exprimer, échanger librement et aussi se connaître et reconnaître entre eux. Foutez la paix aux gens. Faites leur un peu confiance, nom d'un pipe ! En cas, seriez vous le directeur de leur vie ?!
Bref. Dois-je ajouter que vous n'êtes pas le seul à marcher à reculons, car mon expérience ne m'a pas vraiment convaincu de la grande fraternité et intelligence des frères de la 1ère génération que j'y ai cotoyés (je parle entre autre de mon expérience internet expérimentale de AbsoluteLife parmi vous). Mais bon, même si on ne se comprends pas, même si on ne se considère somme toute pas très bien, ou pas assez, eh bien : On le fait quand même. Pourquoi ? N'est-ce pas le sujet du vieux général et du jeune libertaire que vous abordiez dans un de vos Pèlerins d'Arès annuels ? — Ça pourrait être dans "Conscience collective").
Je vous prends un exemple: Ronald Reagan, un acteur d'Hollywood devenu président et donc général des armées (sic) ...et d'un jeune libertaire fou-fou par exemple Bob Dylan, freaks, anticonformiste, "singing in the wind", la Cigale de La Fontaine, devenu toutefois récemment Prix Nobel de Littérature (Ce n'est quand même par rien pour un chanteur !), prix qu'il n'est pourtant pas allé chercher. Pourquoi ? Pour montrer encore une fois que ce qui importe, c'est pas les médailles. Non, c'est sa vie et son formidable et unique goût de créer : c'était ça l'important ! [L'important c'est] qu'il aurait aimé que les gens comprennent. Pas les reconnaissances trop tardives... surtout quand c'est trop tard.
Vous dites :
Merci de me donner la bonne procédure pour la "ligne de commande."
Je vous réponds à cela :
Donc vous copiez (en copié/collé) la ligne de commande (pour une recherche avec le mot Utopie) ci-après (comme indiqué précédemment):
site:michelpotayblog.net Utopie
Et vous la placez et collez le tout (en copié/collé) dans la fenêtre de la barre d'adresse de votre navigateur et vous cliquez sur "envoi". Comme si vous placiez l'adresse de n'importe quel site internet : Laredoute.fr, et clic : envoi !
Et là, eh bien je vous laisse découvrir le résultat.
Toutefois, n'oubliez pas mon cher aimé et ainé frère Michel que les afficionados du petit reste actuel ne sont rien par rapport à ce qu'ils vont devenir — avec toi déjà, mais après plus encore, etc [Rév d'Arès 8/1] —. C'est marqué dans l'Evangile donné à Arès ! (de mémoire)
Je vous embrasse mon frère, je vous embrasse,
Quand je vois les Musulmans, de la façon dont ils traitent leur prophète (toutefois de façon un peu dirigée ou dirigiste), ...car Mouhamad sans Dieu, que serait-il ?
La Parole dit : le frère béni Mikal [Rév d'Arès xix/25]
Eh bien moi, je laisse cela pour ceux qui viendront après.
Car si on leur ratisse tout, que leur laissons-nous ?
Faites comme ce cycliste de 105 ans qui bat des records. Vivez une quatrième vie ! (de 90 à 120 ans). Et cette fois, prenez votre temps. Respirez ! ...et repartez sur autre chose. Il y a tant à faire.
Guy P. d'Ile de France

PS : J'ajoute. Puisqu'on est dans les commentaires-ascenceurs. Et qu'un mouvement prophétique planétaire de cette ampleur (le Retour de Dieu), on n'en voit pas arriver toutes "les semaines des quatres jeudi", non, mais environ tous les milles ans. Voici : Lorsqu'en 2009, vous avez publié "La Révélation d'Arès" Edition 2009 ...et à laquelle nous vous avions aidé, accompagné, avec nos petites mains et nos petits cœurs de bénévoles et anonymes, eh bien voici quel était mon avis : Rentrez chez vous ! La mission est terminée. (sous-entendu : Vous avez tout reçu, maintenant c'est à vous librement, chacun à son rythme, selon sa propre volonté, là ou il est et là où il en est, de se ré-engager dans la foi arésienne (ou pas), mais cette fois dépoussiérés d'évidences qui n'en sont pas : suivisme, foi de croyance, héroïsme d'idéalisme, etc. La liste est longue. Ne seraient restés autour de vous que la "scoute" (les purs et durs à la foi pur jus à 153 %) et à cela : je n'y vois pas d'inconvénients.
En conscience. Pour l'Histoire.
Guy P. d'Ile de France

J'ajoute qu'un prophète... Bon. Je ne vais pas vous en écrire un livre dans ce commentaire. D'autant que ce livre, il est déjà fait et publié. Autrement dit : une carte de visite de 400 pages. Pour l'Histoire, aussi. Et qui s'adresse aussi à mes frères (nos frères, frère Michel : les humains) du futur. Il s'appelle : "À la conquête d'Éden" (déposé BNF en août 2014). Un livre écrit, mais pas lu. Mais qui, dans sa version originale qui est publiée actuellement, est écrit en l'état de ma main : je le certifie.
(clic)
Guy P. d'Ile de France

Réponse :
Mon frère Guy, j'ai hésité avant de poster votre commentaire, parce qu'il dit certaines choses que je ne comprends pas et/ou qui n'ont rien à voir avec cette entrée 180 ou avec la mission du petit reste des Pèlerins d'Arès — vous n'êtes pas le seul dans ce cas, je sais —, mais il commence par des mots qui m'ont beaucoup peiné et je tiens à vous rassurer :
Vous dites : "En réponse à mon commentaire 180C81 je suis désolé de vous avoir heurté. Cela m'affecte et me fait pleurer. Je crois que vous m'estimez pire que ce que je suis." Mais soyez rassuré, mon frère Guy. Vous ne m'avez pas du tout "heurté" et je ne vous estime pas du tout "pire" que vous n'êtes. Je retrouve ici, avec plaisir, mon frère Guy tel que je l'ai toujours connu.
M'auriez-vous "heurté" ? Mon bien aimé frère, je suis un homme qui a encaissé toutes les invectives, avanies, affronts, humiliations, insultes, offenses, outrages, vexations possibles et imaginables depuis maintenant quarante-trois ans. On m'a traité de menteur, d'imposteur, d'escroc, de salaud, de corrupteur, de vil séducteur, de nuisible — j'abrège la liste —, alors vous pensez, les petites remarques que vous me faites me semblent au contraire très gentilles et je les reçois avec d'autant plus de bonheur qu'elles me semblent justifiées.
Je vous ai dit pourquoi, par exemple, mes réponses était trop longues, mais je ne vous ai dit que vous aviez tort de me le dire, que je trouvais votre critique incorrecte ou injustifiée. Non, je ne vous ai pas dit cela. Je voudrais tellement être concis, dépouillé, incisif, court, mais pour cela il me faudrait travailler mes réponses, c.-à-d. avoir plus de temps que je n'en ai hélas. Je réponds vite et clic ! je poste ma réponse. Parce qu'une autre tâche m'attend sur mon bureau. Résultat : Mes réponses écrites sur le fil de ma pensée sont trop longues, oui, et vous avez tout à fait raison de le dire.
Il y a aussi une autre raison au fait que ce blog est, comme vous dites, "une usine à gaz", c'est qu'il est lu à toute vitesse, au hasard, en diagonale, par quantité de gens tièdes ou inintéressés, seulement curieux, et je souhaite qu'ils trouvent là où ils tombent, n'importe où, à peu près tout ce qu'il faut trouver pour comprendre le sens de ma mission. Il y a peut-être parmi eux des épis mûrs. De là, mes innombrables répétitions. Des frères me disent quelquefois: "Mais pourquoi répétez-vous sans arrête les mêmes références comme changer le monde (Rév d'Arès 28/7) ou pénitence = aimer, pardonner, faire la paix, réflexhir avec une intelligence libre de préjugés ? Tout ça on le sait déjà depuis longtemps."  Et je réponds : "Parce que ce blog n'est pas lu que par mes frères et que je souhaite que celui et celle qui le découvrent, qui ouvrent ce blog au hasard, pour y jeter un coup d'œil, tombe partout sur l'essentiel. Alors, bien sûr, c'est un leitmotiv lassant pour mes frères et sœurs de foi, mais ces frères et sœurs, quand ils sont à la mission, ne répètent-ils pas toujours la même chose ?"
Je ne vous trouve pas du tout "pire que vous êtes", frère Guy. Vous êtes à peu près comme je vous ai toujours connu : un homme de grande foi, mais un indépendant, un esprit plein de ressources, mais qui suit sa nature, qui ne saurait se soumettre à la discipline (pas très poilante, je l'admets), parce que vous n'aimez pas trop l'organisation et que les frères de l'assemblée ne vous bottent pas beaucoup), discipline à laquelle je me soumets moi-même et auquel le petit reste, auquel vous n'avez jamais appartenu, s'astreint. Mais ce n'est pas un reproche de ma part. Vous avez de la liberté de penser et d'agir votre concept et je le respecte totalement.
Moi, je ne suis qu'un pécheur — nulle fausse humilité ici, je suis seulement réaliste — et si vous accomplissez le Bien mieux que moi — vous le pouvez sans mal — vous serez plus justifié que moi. J'accomplis ma mission comme je la comprends, mais très sincèrement je n'exclus pas que je peux mal comprendre et vous pouvez voir plus clair que moi. Il n'y a aucun jugement de ma part vous concernant ou concernant qui que ce soit sur terre. Et puis, frère Guy, ne faut-il pas de tout pour faire un monde qui ira vers la Vérité (Rév d'Arès 28/7) ? Il faut des hommes comme vous, des hommes comme moi, etc.
Merci encore de me redonner la procédure de recherche par la ligne de commande. Mais, mon frère Guy, je ne vous l'ai pas dit dans ma réponse 180C81 et je vous en demande pardon, mais je connais cela (Commande FIND par MS-DOS ou par la ligne de commande Windows 10) depuis très longtemps. Hélas, les résultats ne sont pas, loin de là, ceux qui qu'on espéreraient. Les résultats qie j'ai obtenus par là comportaient bien des lacunes. Pour avoir un résultat complet j'utilise un logiciel du nom de "Copernic" pour mes recherches, mais là encore il faut le temps de rechercher et le temps, hélas, c'est ce qui me manque le plus.
Je crois que vous ne réalisez pas bien la vie surencombrée qu'est la mienne. Alors, allez-vous me dire, pourquoi me répondre ? Parce que nous nous connaissons depuis longtemps, vous êtes un vieux compagnon, et je vous aime, mon frère, je suis heureux que vous ré-apparaissiez après une longue disparition, et je tiens à honorer cet amour que je vous porte.
Voilà, j'arrête mon usine à gaz, dont j'ai serré les boulons de façon brouillonne avec pour résultat : longueur, longueur, longueur. Ne pleurez pas, frère Guy, tout va bien.

13jan17 180C97
Il y a amour et Amour, pèlerin et Pèlerin, pénitence et Pénitence, et puis aussi lire et Lire, etc.
Lorsque mister frérot Guy (réponse 180C81) s'essaye à la critique, ne fait-il pas que relater le trop incessant, permanent, problème de Fond ? Celui-là même qui éclate l'Humanité en milliard d'humanité dont nous recherchons à recoller les morceaux. Recoller les morceaux, n'est-ce pas le sujet (première esquisse) de cette entrée 180 ?  
Cet éclatement, bien sûr, se joue en nous-mêmes et nous écartèle isolément tel le pauvre être (pauvre hère) que nous sommes, quand on est seul. Guy est seul. Je suis seul. Vous êtes seul.
Je me souviens d'une remarque dans l'un de vos courriers qui m'a énormément marquée; elle disait en substance : "Lorsque je lis mon courrier, je ne fais pas que lire des mots. J'essaie de me mettre à la place de l'autre, dans sa peau. Alors je reviens sur la teneur des propos et cela prend du temps."
Il y a ceux qui lisent les mots et il y ceux qui essaient de se mettre à la place de ceux qui écrivent ces mots. Alors, à un certain moment, on s'en tape des fautes d'orthographe ou de syntaxe.
Cela me rappelle un jour dans la rue où j'ai dû répondre à un quidam : "Mais vous me reprenez sur la forme alors que je vous parle du Fond". Mais comment pouvait-il s'imaginer que je parlais du Fond ? Je témoigne donc que je ne trouve aucune de vos réponses trop longue ni aucun des commentaires. Lorsque je ne parviens pas à les lire, j'y reviens plus tard.
Voyez, lorsqu'on se loupe sur la prière des prières : Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), parce que les pensées du monde prennent le dessus, on peut recommencer ou faire mieux plus tard ! C'est pareil. Pourquoi c'est pareil ? Car c'est un souci d'identification. Un sujet dont vous pourriez aussi faire une entrée, et même un plat de résistance : à qui ou à quoi veut-on s'identifier ? Lorsqu'on est incapable de s'identifier à l'autre, comment peut-on s'identifier au Créateur ? Retrouver Son Image et Ressemblance ? Là est le Fond (du problème).
Pourquoi sommes-nous seuls ? Sur ce, je suis heureux de pouvoir revenir sur cette image de vous que notre frère Salvator nous rappelle : "Le ciel est immense, quasi infini, mais un vol d'oies parvient quand même à y faire son chemin. Si ces oies sont bien unies pour ce vol, leur union est une force. Un vol d'oies vainc des distances qu'une oie seule ne pourrait pas vaincre. On ne sait pas exactement pourquoi puisque l'effort musculaire des ailes est le même pour une oie seule que pour chaque oie d'une troupe en vol. La réflexion nous porte à conclure que l'union des cerveaux parvient à une force psychologique qu'un cerveau seul ne peut avoir" (180C91)
Alors on peut se dire "On ne sait pas exactement pourquoi" ou "Vite, faisons une analyse d'ordre mathématique" ou encore "Les oies, comme lorsque vous roulez derrière une voiture, crée un champ de protection de la poussée tout en provocant une aspiration". C'est peut-être encore une question de relativité !?
Ne disiez-vous pas : "La Révélation d'Arès relativise ; nous devons de même relativiser beaucoup de choses"?
Alors, je pense que, contrairement aux oies (et d'autres exemples de ce genre), nous sommes seuls, car nous devons apprendre à nous relayer comme certains animaux le font instinctivement très bien. Mais nous ne sommes pas capables de nous relayer car nous n'avons pas encore compris le sens de ce qu'est l'amour. L'amour, c'est plutôt un leitmotiv et vraiment très répétitif... dans les mots.
Cantonnée dans les mots, la chanson de l'amour sonne d'un air déjà bien connu de faux-prophète.
L'amour, est-ce aimer pour aimer ? Quelle chienlit ! Pourquoi est-il impératif d'aimer ? Pourquoi l'amour n'est-il pas réservé aux doux rêveurs ni aux autres "cool" du genre de je sais pas quoi ou à une secte quelconque du "Dieu est Amour et Jésus aussi" ? Pourquoi ? Car seul l'amour peut permettre d'accéder à la Liberté. Sans liberté pas de Bien possible.
Alors oui la pénitence se concentre sur le sujet de l'amour mais uniquement pour nous amener à ce fait social qu'est la liberté. Et non, c'est pas du social de gauche ni d'aucune autre secte. C'est du pur jus, ce social-là c'est parvenir à aider toute une bande d'esclaves à pouvoir accéder au plus sacré Don de Dieu : la Liberté.
Alors non, la liberté n'est pas ennuyante, elle est à la source de toute espérance  et elle est très attractive.
Je m'identifie parfaitement à votre réponse 180C90 lorsque vous dîtes que "nous savons que c'est impossible, mais nous le ferons quand même". Mais pour que l'utopie que nous défendons soit complète et qu'elle ne soit pas une chimère j'aurais rajouté pour les objecteurs de conscience : Nous savons que c'est impossible, mais nous le ferons quand même car Dieu le veut et sans Son Soutien nous ne valons  que chiquenaude.
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
"Il y a pénitence et Pèlenitence," dites-vous, frère Frédéric ? Je ne vois pas différentes pénitences. Je n'en vois vraiment qu'une : la nôtre, la pénitence de l'humain, forcément inégale d'un humain à l'autre, mais qui n'atteint jamais la Pénitence idéale et parfaite, inexistante sur cette terre.
"Il y a amour et Amour", là je comprends, parce qu'il y a l'Amour de Dieu et notre amour à nous qui lui est tellement inférieur, qui est tellement relatif. Mais cet amour humain relatif suffira à changer notre vie et à changer le monde à terme.
Quand à "lire et Lire", c'est vrai, on peut lire plus ou moins attentivement, et comme lire sous-entend parfois comprendre, il y a bien des façons de comprendre la Parole même en la lisant très attentivement.
Vous dites aussi : "on s'en tape des fautes d'orthographe ou de syntaxe." À quoi je réponds que, selon moi, les fautes d'orthograpge ne sont pas graves, c'est vrai, mais celles de syntaxe peuvent l'être, car le sens peut changer selon la syntaxe.
Et puis soudain un coup de génie : "Comment peut-on s'identifier au Créateur ? Retrouver Son Image et Ressemblance ? Là est le Fond (du problème)." Oui, absolument, notre action de pénitence conduit à retrouver l'image et ressemblance du Père. Mario Beauregard, grand neurobiologiste canadien, a dit : "Le cerveau n'est pas l'esprit, c'est un organe adapté à relier l'esprit à l'univers" et je suis heureux qu'un scientifique enfin reconnaisse que l'homme est un être d'une extrême complexité, comme Celui Dont il est l'image et ressemblance et que que le Fond de l'être c'est sa totalité, donc, comme vous dites, son lien étroit avec le Tout, donc avec l'Univers et son Créateur dont nous sommes ce qu'Il appelle Ses Enfants, en fait une partie de Lui.
Merci pour ce commentaire que j'aime beaucoup, surtout sur la fin, merci du fond du cœur.

13jan17 180C98
Un sentiment de grande tristesse et d'angoisse indescriptible m'assaille chaque fois que vous nous rappelez votre âge, avec cette issue fatale liée à votre âge. Il m'est difficile d'accepter qu'un jour vous ne serez plus là, physiquement, parmi nous, sur cette terre. Pour moi, c'est inimaginable que vous nous quittiez un jour. C'est de l'ordre de l'impensable.
Homme de Dieu et prophète d'exception, Frère Michel bien aimé, à mes yeux vous êtes tout simplement immortel, éternel !
Je me rassure, malgré tout, en me disant que, pour mon plus grand Bonheur, il vous reste encore de très longues et belles années à vivre ! En effet, j'ai vu à la télé un petit bonhomme âgé de 105 ans qui fait encore et toujours du vélo. Ce monsieur âgé s'appelle Robert Marchand et, malgré son grand âge, ce monsieur a encore toute sa tête. Cet homme de 105 ans me donne de l'espoir en ce qui vous concerne. Alors, cher Frère Michel, permettez moi de vous rappeler que vous n'avez que 87 ans ! C'est jeune, comparé à ce monsieur plus que centenaire...
De plus, parce que vous suivez l'Eau, vous gagnez des années de vie et de jeunesse !
Suis l'Eau ! Ta jambe (aur)a quatre âges, dit le Père dans Sa Parole (xxxi/18).
Quand je pense que des femmes (mais aussi des hommes) dépensent des fortunes dans des crèmes et des opérations chirurgicales (liftings etc.) pour rester, d'apparence, toujours plus jeune. Je veux leur dire ceci : "Changez en bien ! Devenez des pénitents actifs ! Alors, sur chacun d'entre nous, nous ferons reculer les conséquences et les signes de la vieillesse sans avoir à dépenser un sou ! Et à la fin, c'est la vieillesse et la mort que nous vaincrons ! Un jour viendra où tous les hommes pourront enfin vivre dans un Bonheur incommensurable, parce que l'homme aura fait le choix de ne plus tuer, de plus spolier, ne plus mentir, ne plus convoiter, faisant le choix de supprimer tous les préjugés etc. Bref, le péché aura disparu, le mal aura cessé d'exister. Oui, "Fini les enterrements !" "Fini les larmes de tristesse et de désespoir !" "Fini la perte de tous ceux et celles que l'on aime !" Mon Dieu, comme tout redeviendra Beau alors ! La Beauté au service du Bien et le Bien au service de la Beauté !
Concernant le thème des petites unités, je me dis que ce sont les petits ruisseaux qui forment les fleuves... Ainsi, je crois et j'adhère à la nécessité et au bien fondé des petites unités. Des petites unités qui draineront des fleuves d'amour. D'ailleurs, en Russie existe un fleuve qui s'appelle "Amour", malheureusement pollué, à ce qu'il paraît. Dans notre amour à nous, il nous faudra rester vigilant afin que le mal, qui cherchera à nous séduire encore longtemps, cesse de nous polluer sournoisement...
C'est à la Source du Bien que coulera la Pénitence pure et active des uns et des autres. Les petites unités puiseront dans cette Source retrouvée en chacun de nous.
Il nous faudra partager et entretenir cette Source pure comme la source la plus précieuse pour que change ce monde en Bien, afin que ce monde perdure à jamais dans le Bien originel, enfin retrouvé !...
David B. Patati et patata du Limousin.

Réponse :
Oh mais non, frère David, vous vous trompez : Je ne suis pas du tout "immortel, éternel !". Je ne suis qu'un haut-parleur sur pattes qui répète aux hommes Ce Qui est vraiment "immortel, éternel !", c'est-à-dire la Parole que notre Père céleste envoie à ses Enfants de la Terre !
Et puis, vous aussi vous mourrez un jour, frère David. Vous aussi vous mourrez et des frères et sœurs humains continueront la mission que vous avez commencée. Et ils mourront à leur tour et d'autres après eux continueront, et ainsi de suite jusqu'au Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8) quand nous retrouverons forme matérielle. Dans la chair telle qu'elle nous enveloppe aujourd'hui ? Je ne crois pas. Je crois que ce sera dans une autre chair : celle qu'avait revêtue Jésus quand il descendit vers moi trente-neuf ou quarante fois en 1974.
Ceci dit, voilà un très beau commentaire, émouvant. Merci pour lui, frère David.

13jan17 180C99
Depuis un moment je veux dire que cette entrée est très importante, car elle met en relief l'amour étalé du Père pour toute Sa Création, y compris pour ceux qui Le haïssent (Rév d'Arès 28/4). Mais y apporter une contribution m'est difficile.
C'est votre grande très grande patience qui me fait écrire et ce grand amour qui se dégage dans cette entrée depuis le début. La liberté d'exprimer le fond de sa pensée, de le dire [de toutes les façons] comme les reflets de toutes les roches (27/6), d'en ressentir un partage vivant, profond et multiple,jusqu'à ce partage avec notre frère Guy P. qui exprime sa fidélité. Vous exprimez là un amour qui me touche au plus profond et me répare.
Nous sommes tous au fond très seuls. Si nous rejetons l'autre parce qu'il est seul nous fautons — Ce n'est pas tout à fait le cadre de cette entrée, je sais — mais nous ne pouvons pas au nom de notre Créateur faire l'économie du Bien, du fait que le Bien commence justement là où la chose nous chagrine ; d'où la nécessité de la mesure, de la douceur et de la patience (Rév d'Arès 39/2-3).
Ce qui a retenu particulièrement mon attention et qui me touche, parce que votre pensée ouvre la porte nécessaire (el Bab) à l'Appel de ce Message, là où il y a une réelle souffrance qui non seulement ne sera jamais apaisée par les lois ou autres mesures radicales, mais renforcera la douleur et donc les comportements violents même ultra violents; c'est justement là où il y a appel brûlant à sortir du déterminisme et ce qui l'exacerbe notamment le préjugé, le parti-pris "pour/contre" (Rév d'Arès 27/8):
"En pensant à cette Confraternité d'Économies je déborde le cadre de ma mission prophétique, je ne pense qu'au fait humain à son plus haut et plus noble niveau, parce que même ceux qui ne croient pas en moi sont mes frères et je ne pense pas que je réussirai ma mission prophétique si je ne vise pas à sortir du Mal toute l'humanité. La religion et la politique ne pensent pas au fait humain, ils ne pensent qu'à une certaine humanité: leurs citoyens, leurs fidèles, etc"
Qu'importe que ce fait humain soit lié ou non à la religion (Révélation d'Arès 28/12). Mon cœur se serre face au "fait humain", face à ce que nous dit le Père (Rév d'Arès 25/7) : Si tu ne les aimes pas déjà, non pour leur faire l'aumône ou panser leurs plaies comme font les princes et leurs prêtres en se gardant de les convier à leurs conseils de peur de perdre leurs trônes, mais en les aimant comme Je les aime, ton amour sera sagesse de prince, etc. Romps avec tout le corps de Mon Sacrifice. Je pense à tous ceux et celles malmenés dans leur vie professionnelle, à ceux et celles qu'on licencie à tour de bras, etc.
Lorsque j'arpente le champ missionnaire, je rencontre mes sœurs et frères humains — certain(e)s assis(es) à même le sol par grand froid — avec qui je parle quelques minutes; il m'est arrivé assez souvent de ressentir chez ces gens dehors toute la journée, un grand besoin de repentance, un besoin de montrer l'inexistence dans lequel le monde les a jetés, certains ouvriers, d'autres cuisiniers, ces hommes et ces femmes enferrés dans une honte devenue une honte toxique, et là je ressens le manque d'amour,là où il aurait fallu l'installer, qui en est la cause.
Ce monde est assourdi par les fausses obligations; les exigences ou lois, avilissent les comportements; ce carcan fait de nos frères humains des hommes de plus en plus pressés et crispés.
Quelle beauté — la beauté banale ou la Beauté spirituelle (Rév d'Arès 12/3) ? — voulons-nous servir?
En milieu hospitalier ou en milieu scolaire, lorsque nous faisons notre métier avec amour, il n'y a aucun être aucune vie que l'on peut mettre de côté: nous ne pouvons faire l'économie de l'amour.
Le manque d'amour desharmonise nos actes, notre pensée; nos actes sont mus non pas par une énergie créatrice mais scientifisés en sens contraire du "bon sens", de la simplicité ; ils n'invitent pas à la patience, au courage et affectent la relation qui génère la bonne économie; alors que même le démuni sait ou est le vrai (Rév d'Arès 28/6).
Vous terminez par "Il faut écouter la voix des sages en haillons" (Jean Servier), car eux seuls nous montrent un monde qui, pour être encore utopique, permettra à l'homme de survivre au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), qui le menace."
Écoutons le prophète !
L'intelligence économique reviendra et donnera naissance aux petites confraternités par l'amour du prochain, parce qu'on ne peut établir la mesure (Rév d'Arès7/6) par des lois (xix/25), mais par et pour l'amour.
Écoutons ce témoignage d'un couple prophétique le couple étant la première cellule de base, celle d'une petite unité pénitente :(dans l'article "Soupe" p.392 du "Pèlerin d'Arès 1991-1992") :
"Cette soupe s'est elle bien passée?" me demande Christiane de ses yeux d'éternelle jeune fille
Vous répondez à sœur Christiane :
"Si nous avons pu distribuer un centième du bonheur que je reçois chaque jour que je vous vois, ça été un grand bien ! Mais si nous avons pu donner — donner sans le dire — par la louche à soupe un millième de la félicité que nous donne Dieu quand Sa Parole passe par notre gorge quand nous prions, alors nous pouvons parler de bonnes promesses."
Avec mes sœurs et frères je suis unie par et pour l'action du Beau (12/3).
Danièle G. du Nord

Réponse :
Je suis très touché, très ému, en lisant ce commentaire, ma sœur Danièle. Un grand merci pour lui.
Je n'ai rien à répondre ou presque. Vous dites les choses si bien.
"Ce monde est assourdi par les fausses obligations; les exigences ou lois avilissent les comportements; ce carcan fait de nos frères humains des hommes de plus en plus pressés et crispés. Quelle beauté — la beauté banale ou la Beauté spirituelle (Rév d'Arès 12/3) ? — voulons-nous servir?" demandez-vous. Ici vous abordez, peut-être sans en avoir tellement conscience, l'idée que "l'assourdissement du monde" résulte du développement historique de l'humanité pécheresse. Si l'on ne considère les volontés humaines qu'à travers leurs plans, leurs désirs, leurs ambitions, leurs caprices individuels tels qu'on les voit, c.-à-d. tant qu'on ne cache pas leurs autres desseins comme ceux que nous pénitents poursuivons, il semble que chaque humain se dirige à son gré et sans le moindre souci d'une logique collective. C'est l'analyse que font la politique et la religion, qui fonctionnent de façons similaires, et qui, pour cette raison, se prétendent indispensables pour donner une logique collective aux hommes désordonnés. Mais, nous dit en substance La Révélation d'Arès, c'est faux ! C'est faux parce que certains éléments, soigneusement escamotés ou très amoindris dans les discours des pouvoirs, éléments que sont l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, ramènent les humains à un idéal unique, comme l'entonnoir ramène l'eau — l'Eau — à un conduit unique, les unissent, font d'eux de réels co-créateurs d'un monde harmonieux et même probablement de tout l'Univers.
C'est dans cette direction, qui est la nôtre, "qu'avec nos sœurs et frères nous sommes tous unis par et pour l'action du Beau (12/3)."
Merci, sœur Danièle, pour votre commentaire.

13jan17 180C100
"La première communauté est celle de l'union des êtres qui ne peuvent exister l'un sans l'autre" (Aristote, la Politique) et nous, Pèlerins d’Arès, c’est par le Verbe, quand nous l'accomplissons, que nous faisons exister l’Adam [d'avant son mauvais choix], le christ que chacun de nous est au fond de lui (Rév Arès 2/13-14).
Frère Michel, je suis très touché par ce que vous m’écrivez  (180C92). Quel plus beau verbe que celui de Mikal en synergie avec le Verbe du Père : La Révélation d’Arès. Je m’applique à vous écouter ainsi que le Père.
Ton œil va dans la Lumière, Ma Main tire ta langue (comme) le rollet, le frère (y) lit le vrai. (Rév d'Arès xxxiii/9). Vos enseignements, le Verbe du Père que nous, petits boutres (petites barques, 2/9), prononçons pour l’accomplir, dans la Bible, le Coran, La Révélation d’Arès, tous les jours afin de restaurer le Dessein du Père ; Éden vit en nous (Rév Arès 35/6). Nous mettons nos pas dans les pas des apôtres et prophètes passés (xxviii/7-11) et à votre suite pour la Vie infinie et éternelle, pour la sauvegarde, le Salut de l’humanité, la restauration d’Éden :
Assis, le frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent) son os (qui se) tord; (alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas (xvi/17).
Les pénitents du petit reste à votre suite (Rév Arès 24/1, 26/1, 29/2,33/12) posent sous votre guidance les solides fondations de la Maison du Père pour que naissent un jour les Confraternités d'Économies et qu’arrive le Jour :
(Par) Iyëchayë (J'ai) parl(é): "Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison. J('y) pose Mon Pied. Mon Œil (se) ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal." (xLii/22-23, 31/8-11).
Nous avons atteint depuis longtemps le point de non-retour. Les groupes missionnaires par les expériences actuellement menées dans les assemblées souveraines d’elles-même (Rév Arès 7/4, 8/1) sont les laboratoires des  petites unités du futur en germination : Des bons sarments se sont étendus au-dessus des steppes (Rév Arès 31/1).
L'exemple de pénitent, que devrait être chacun de nous, est très important. Nous sommes l’honneur de Dieu (Rév Arès 36/17, xxxvi/16). Récemment lors d’une discussion, j’entendis parler d’un frère ; à son sujet j'entendis dire: "C’est peut-être un infiltré !?" Préjugé, me dis-je en moi-même, et je pensais simultanément à Judas (Rév Arès 36/8, xix/20, xxxi/19) et je me dis : "Nous savons que nous sommes infiltrés, et alors ? La belle affaire ! Cela ne nous empêchera pas d’accomplir la Parole et, quels que soient les infiltrés, identifiés ou pas, nous devons aimer tous les hommes (xii/8-9) et par notre exemple ces infiltrés peuvent aussi changer, se remettre en question, etc."
Il y a quelques jours dans le cadre de mon travail, un collègue s’est emporté contre une collègue qui venait de se faire engager. Ses mots étaient de colère. J’appris que l’employeur n’allais pas la garder. Je l’ai appelé en lui disant : "Ce sont des maladresses. Elle mérite comme chacun de nous de travailler, d’avoir sa chance, elle arrive dans la société et découvre son fonctionnement. D’autre part, j’ai constaté qu’elle était professionnelle." Mon employeur en accord avec mes propos garde cette personne. J’ai ensuite parlé avec mon collègue homme de foi en l’Islam qui s’était énervé contre elle et ne voulait pas lui adresser la parole. "Je fais ce que je veux, me dit-il !" "Oui, lui dis-je, je te fais juste remarquer qu’elle est venue vers toi te dire bonjour et pour faire la paix, acte d’humilité, c’est un signe d’intelligence et les femmes le sont bien plus que nous ! Un homme qui a la foi se remet en question et fait la paix en toutes circonstances !" Quelques instants après nous étions au bureau, la collègue l'a salué. Seul avec lui dans l’ambulance, prenant conscience de son attitude peu sympathique, il m’a remercié. Connaissant mon engagement, il m’a dit un jour : "Didier, tu es un cas unique, un phénomène et le Frère Michel doit être heureux de t’avoir avec lui." Je lui ai répondu qu’il était lui aussi et tout humain sur terre uniques. Je lui ai suggéré de lire La Révélation d’Arès, parce que nous avons besoin de frères comme lui. C’est un frère Musulman un épi qui s’ignore, pieux, dont la capacité à se remettre en question est grande.
Tous les jours et jusqu’à notre mort, tous nos actes d’amour envers notre prochain, le Bien que nous faisons (Rév Arès 12/3) laissent des traces dans les cœurs de ceux qui ouvrent leurs oreilles, écoutent avec humilité et changent leur vie en Vie en entrant en pénitence (30/11), même nos ennemis qui font les sourds peuvent-être touchés.
J'ai beaucoup aimé le commentaire et votre réponse à Enoch P. en Californie, USA (06dec16 179C53, changement et paix du pénitent) et la vidéo posté par notre Véronique C. de Belgique du Frère Mohamed El Bachiri. Quelle belle âme ! Voilà un Frère à contacter, notre sœur Véronique pourrait peut-être le faire. De nos exemples quotidiens de pénitence sur plusieurs générations, de la transmission de La Révélation d’Arès, de vos enseignements, des génies et des arts les plus divers naîtront les Confraternités d'Économies spirituelles.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci beaucoup, mon frère Didier, pour ce très beau commentaire.
Vous ne manquez pas une occasion de montrer la sagesse de l'amour, le besoin urgent de chasser la colère pour délivrer l'esprit de sa gangue de préjugés envers l'autre et de peur de l'autre afin de faire clairement voir que le Bien est la solution suprême des problèmes qui noircissent, endolorissent et endeuillent la société humaine.
C'est très bien et très beau.
Ce monde ne va pas, mais vraiment pas. Nous devons nous hâter à lui apprendre à vivre dans l'amour, le pardon, la paix, la liberté. J'apprends ce matin que la Corée du Nord, après un communisme austère d'une rigidité aussi cruelle que misérable, sombre peu à peu dans le mercantilisme, comme la Chine, au lieu de profiter des bons principes de partage qu'elle avait établis. Au lieu de dire aux Coréens du Nord : Soyons maintenant vertueux, cultivons l'amour, le pardon, la paix, la liberté, au Nom du Tout qui partage l'Univers entre toute la Création," le dictateur coréen Kim Il-sung leur dit en substance : "Restez matérialistes, gagnez du fric !" Ils sortiront de la cruauté et de la misère, certes, mais pour aller où ? Peut-être dans une situation pire.
C'est à peu près la situation dans laquelle est tombée la France. Il nous faut la sortir de là, la France ! J'écoutais une dame interviewée à l'entrée d'un meeting de Mélanchon. Elle disait : "32 heures de travail au lieu de 35 ! Tout à fait faisable. Il n'y a qu'à taxer les banquiers, les financiers, les riches, et le tour est joué." Pauvre femme ! Quand le fric aura été pris aux banquiers, financiers et riches, ce qui sera vite fait, il n'y aura plus ni banquiers, ni financiers; ni riches, ou bien ils seront partis ailleurs, et tout finira comme l'URSS a fini, en crevant de faim. Le roi blanc et le roi noir à eux deux ne font qu'un roi : le roi Fric. Il faut qu'on en sorte ; vos collègues qui se disputent et se détestent, c'est par peur que l'autre leur prenne leur fric. Bien sûr, du fric il en faut pour manger, pour se loger, pour se soigner, mais il ne faut pas vivre pour le fric.
Je repense à Candide (celui de Voltaire, bien sûr) à qui Pangloss, autre idéaliste matérialiste fou, disait à peu près : "Tout va pour le mieux dans notre malheur. Si vous, Candide, n’aviez pas été expulsé d’un beau château parce que vous aimiez Cunégonde, si vous n’aviez pas été livré à l’Inquisition, si vous n’aviez pas blessé le baron Thunder-ten-tronckh, si vous n’aviez pas perdu tous vos moutons de l’Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des citrons confits et des pistaches." Candide lui répond : "Comme tout ça est bien dit. Mais il faut cultiver notre jardin !"
Ah oui ! Cultivons notre jardin. Je parle du jardin (Rév d'Arès ii/18, xxviii/21, etc) du bonheur par la vertu, donc de la vertu par la pénitence, pas du jardin comme le voient les matérialistes qui disent : "C'est une métaphore de Voltaire pour dire : Ne considérons que les besoins matérialistes !" Je crois au contraire qu'il y a dans la réplique de candide à Pangloss une grande finesse, un détour habile, pour dire : Ne parlons pas de religion, mais de vie spirituelle. Le jardin de Voltaire est celui de la vie spirituelle. Oui, disons aussi au monde : "Cultivons notre jardin !"
Oh là là, allez vous me dire, frère Didier : "Vous faites de la corde raide, frère Michel ! Attention de ne pas tomber".
Mais oui, nous faisons de la corde raide. Notre mission est de la corde raide. Nous disons une chose aux gens de la rue, ils en comprennent une autre. Ne nous décourageons pas, poursuivons, poursuivons !

13jan17 180C101
En lisant les commentaires, il est aisé de comprendre que les néophytes peuvent se perdre dans les kilomètres de mots, car qui n’a pas un esprit d’organisation intellectuelle, de synthèse, de capacité de séparer l’anecdotique de l’essentiel, il y a matière à ne pas s’y retrouver.
C’est aussi valable pour les débutants qui découvrent La Révélation d’Arès et qui se confrontent au style biblique, coranique, religieux derrière lequel il y a de la matière à creuser sans s’arrêter à une lecture littéraliste désastreuse.
Il faut comprendre que tous les thèmes que vous évoquez dans ce blog, "anarkhia", "non-dualité", et maintenant confraternité d’économies pénitentes, sont basés sur un socle unique, la pénitence, répétée à foison. Alors comment réfléchir ?
1/ C’est uniquement sur cette base de la pénitence qu’on pourra penser une organisation sociale autre, une suite logique concrète ou la concrétisation collective de la pénitence, dit en raccourci pour être en cohérence avec ce que l’on croit, ce que l’on pratique.
On peut penser une organisation qui empêche la domination (le chef, le règlement, la loi, le décret) — disons pour l’instant que les lois ou du moins certaines sont dans une société barbare un rempart de protection — et qui favorise l’évolution des consciences vers l’amour, la sagesse, la droiture, la bonté, la paix qui se vivent collectivement.
2/ Et réciproquement, c’est dans et par une organisation en petites unités pénitentes que peut s’exercer d’une façon concrète et progressivement grandissante la pénitence (qui n’est pas quelque chose de purement mental, un beau film mental qu’on se projette). L’organisation en petites sociétés pénitentes doit permettre l’incarnation individuelle du Bien.
3/ Mais tout cela ne peut se faire qu’en fonction des contingences, contingences toujours changeantes. C’est pour cela qu’on ne peut pas selon moi, anticiper des formes de scénarios, créer des scénarios de communautés, car on resterait spectateur des films que l’on se crée. Il y a des spectateurs optimistes et des spectateurs pessimistes. Il faut être acteur et l'acteur c'est celui qui agit. Il convient d’agir dans son contexte réel, car en agissant, on se confronte aux points de vue des autres, mais aussi à ses propres erreurs d’anticipation ou de réalisation.
Peut-être que je me répète, car j’ai déjà posté un commentaire en début de cette entrée, mais je réponds par ce commentaire-ci à une sœur qui m’a demandé par sms de réfléchir aux confraternités d’économies. Elle se reconnaîtra.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Je ne doute pas que la sœur qui vous a demandé de "réfléchir aux confraternités d’économies" lira ce commentaire et "se reconnaîtra" en lui. Vous aviez "déjà posté un commentaire" au début de cette présente page, mais celui-ci me paraît complémentaire. Il a aussi sa place ici. Merci pour lui, frère Charlie.
Le dicton dit : "Qui veut la fin veut les moyens". Vous analyser ce dicton en décomposant votre analyse en 1/, 2/, 3/. Voilà qui est très bien. Le paragraphe 3/ est particulièrement intéressant en rappelant que sur la ligne de la pénitence qui est la nôtre ce qu'on peut faire "ne peut se faire qu’en fonction des contingences, contingences toujours changeantes. C’est pour cela qu’on ne peut pas anticiper des formes de scénarios, créer des scénarios de communautés, car on resterait spectateur des films que l’on se crée [J'aime bien cette image]. Il y a des spectateurs optimistes et des spectateurs pessimistes. Il faut être acteur et l'acteur c'est celui qui agit. Il convient d’agir dans son contexte réel, car en agissant, on se confronte aux points de vue des autres, mais aussi à ses propres erreurs d’anticipation ou de réalisation."
"Qui veut la fin..." Quelle fin ? Pour nous c'est le Bonheur au sens absolu que sous-entend par ce mot La Révélation d'Arès. Vous nous invitez à noter, à bien noter, que la recherche du bonheur est partagée par tout le monde, et que par conséquent ce bonheur est, au fond, un concept indéterminé, qui enveloppe la totalité des satisfaction possibles, si variées qu'elles ne sauraient nous instruire des moyens qui nous les assureront et que, par conséquent, il ne faut pas fixer une ligne de conduite vers ce bonheur, "ne pas se faire un film", mes petits enfants diraient: ne pas se faire du cinéma, Donc, la possibilité de ce résultat catégoriquement parlant est véritablement un problème, à éviter à tout prix, parce qu'il n'y a pas qu'une solution, mais il y aura des solutions aussi multiples que nous pénitents serons multiples. Oui, c'est un point tout à la fois à considérer sans jamais l'oublier et à méditer. Rien ne nous rattache inconditionnellement à un concept de bonheur et vous avez raison, je crois que comme nous sommes les parties innombrebles d'un Tout il y aura d'innombrables bonheurs, qui se rallieront au Bonheur absolu qui n'est que celui du Tout : le Père, sa Création, les co-créateurs, Tout pour l'heure totalement inconcevable. Merci pour cette invitation à la prudence.

13jan17 180C102 
Ce soir premier débat des primaires de la gauche à la TV. Oups ! Je regarde ou pas ?
Ils vont tous me débiter leur "conte de fée" comme vous dîtes. Et encore ! Pas très féériques les contes politiques. Ennuyeux, pesants, mensongers, poussifs, des épiciers qui se disputent, des gamins dans la cour de l’école. Et ça veut être président !
Mais ils n’incarnent même plus d’idéal. La Justice, la Liberté, la Fraternité, la bonne Economie auxquels le peuple aspire encore secrètement, ce ne sont plus que des mots, des horizons lointains, plus inattingibles que le soleil, qu’on fait miroiter un instant, comme une guirlande de Noël au détour d’un argument. Mais aucun ne croit plus aux Grands Principes, place à la cuisine politicienne, "le concret" qu’ils disent, vite, empressons-nous de revenir aux espèces sonnantes et trébuchantes, aux chiffres, ah les chiffres ! En bon petits serviteurs du Système à gouverner, entendez à tourner en rond, car, n’ayant plus d’idéal, ils ne proposent rien d'autre en vérité qu’un mode de gestion sur lequel ils feront valoir combien leurs "idées" sont plus pertinentes que celle du voisin. On comprend mieux pourquoi le mot "changement" est devenu leur mot fétiche, parce qu’il n’a aucune réalité, il n’est qu’un tour d’illusionniste. Parce que ce ne sont pas les idées différentes sur la manière de huiler la Machine, d’en changer les rouages, qui  changent le monde (Rév d'Arès 28/7), mais notre rapport aux autres quand nous le changeons. Le rapport "entre vie collective et idéal partagé", le fameux "contrat social" cher à Rousseau, qui fait bien le socle de toute société humaine.
On a répondu au "contrat social" par l’État sous le préjugé acquis, comme une tare, qu’il faut un roi, mais l’homme pouvait trouver d’autres réponses : des petites unités humaines autogérées par exemple.
On n’est pas d’accord avec les idées de l’autre ? Pourquoi donc les lui imposer pendant cinq ans (en France) ? Chaque famille de pensée ne pourrait-elle pas faire son expérience de gestion dans une coexistence pacifique en coordination intelligente avec les autres ? Pourquoi faut-il qu’une seule l’emporte pour imposer son unique point de vue aux autres ? C’est absurde si l’on y réfléchit bien. Or c’est exactement notre "démocratie" actuelle dont les occidentaux sont si fiers qu’ils l’exportent à coup de bombes.
Une démocratie à ce point défigurée de l’idéal pour avoir dû l’adapter à une grande masse qu’elle n’est autre en fait qu’une dictature d’une minorité sur une majorité (en théorie majorité sur la minorité, pas en fait), et tourne inéluctablement à l'oligarchie. Oui, mais une dictature élue ! La belle affaire. Qu’est-ce qu’on élit ? Un roi (Rév d'Arès xLiii/13). Quant à la Démocratie idéale, ou "gouvernement du peuple par le peuple" à l’instar de la Justice ou de la Fraternité, elle n’a jamais existé nulle part, ne pouvant prétendre au mieux dans une grande masse, qu’à être "représentative", et encore ! personne en réalité ne se sent vraiment représenté.
Deux écueils essentiels ressortent donc du mode de fonctionnement actuel des nations :
— Les idéaux sont remisés dans un lointain qui recule sans cesse devant l’urgence de répondre à la cuisine politicienne, d'avoir les mains dans le cambouis. Vouloir les appliquer fait sourire les " réalistes". En cela, le christianisme d’église, le roi blanc (Rév d'Arès x/6), a ouvert la voie en faisant de Jésus un Dieu qu’on doit adorer au lieu d’un exemple de vie à suivre.
— La machine politique tourne en rond, brasse du vent, ne fait que se perpétuer poussivement pour elle-même, et illusionne encore le citoyen conditionné. Le sénat (suivant) prend la (même) queue de vache (qui) mugit. (Rév d'Arès xxxv/2).
Ces deux écueils ressortent d’un type d’homme qui perd son âme, se réduisant au seul animal pensant, et qui, par conséquent, cherche uniquement des solutions de raison, de système, d’organisation, sous l’emprise de préjugés anciens (on ne saurait se passer d’un chef, d’un roi), à l’aide de sa seule intelligence intellectuelle, sans se douter une seule seconde qu’il dispose en lui de réserves de sagesse, d’intelligence spirituelle, donc de solutions vraiment neuves, qu’ils pourraient extraire pour la peine d’une pénitence (...) qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (Rév d'Arès 28/25) et qui lui apporteraient le contrepoids indispensable de sa part spirituelle. Or, plus les nations sont grandes, font masse, sont agglutinantes, plus la tendance est à l’uniformisation, à l’anonymat, plus l'homme devient inconsistant, plus les âmes [quand il y en a] s’étiolent, meurent. Qu’on ne s’y trompe pas, la starification de certains n’est que l’envers de l’anonymisation de tous. Tout semble aller vers une mécanisation croissante du mode de fonctionnement sociétal jusqu’à vouloir faire de l’homme un simple rouage du système, à la fois serviteur — de préférence servile — et jouisseur.
Dans cette direction où vont de concert les nations du monde il n’y a pas d’issue. Ça va péter tôt ou tard !
La grue à trois banos tombe (Rév d'Arès xxii/02), et ne se relève pas (xxii/20). L’homme bon est-il une utopie ? Sans doute, mais seulement pour l’animal pensant actuel, une utopie qui n’est plus un système, plus une idée, mais une gestation dans l’homme lui-même (pénitence), un enfant à naître (le fils de l’homme, disait Jésus), et ça c’est sensible, vivant, concret pour celui qui le vit, et ça ouvre immédiatement l’espoir dans l’avenir.
Tandis que la massification à outrance n’ouvre d’horizon que sur son éternel recommencement, qui s’use et s’épuise à vouloir faire disparaître les différences humaines, la richesse qualitative, au profit de réflexes conditionnés, moutonniers, et n’est dès lors qu’un mirage, une désespérance instituée, d’autant plus dangereuse qu’elle opère une désertification croissante d’âmes, et n'ouvre finalement que sur le néant (Rév d'Arès 4/4-5). Heureusement, chez l’homme réel, la nature spirituelle résiste, même à son insu. Dieu lui donne un coup de pouce par La Révélation d’Arès — bénie soit-elle ! — et son prophète Mikal — béni soit-il ! — alors des âmes renaissent, des individualités retrouvent consistance, se re-densifient, font corps (assemblées), s’interrogent sur comment nidifier, faire souche, montrer leur exemple et devenir contagieuses. Telle me semble la problématique des petites unités humaines en perspective, qui ne va pas sans l’émergence du frère, pas sans pénitence effective, mûrie dans la patience.
Le frère doit attendre son heure, en préparant sa sortie sur le Parvis du Dieu (Rév d'Arès 2/16), car le Système n’acceptera pas de se diviser de lui-même, il aboie "Liberté !"mais il ne veut pas d’hommes libres, il veut des esclaves enchaînés à ses lois toujours plus nombreuses et à sa pensée unique, il veut un produit de masse fabriqué à la chaîne. Voilà ce que n’avoueront jamais les prétendants au trône. En sont-ils seulement conscients ? La démocratie n’est que le masque du fascisme, la simplification par l’autorité imposée, qui sort du fond violent de l’humain sans âme. Un jour ils nous demanderont au nom de quelle légitimité nous voulons faire sécession ? "Mais celle née de notre volonté de vouloir vivre ensemble à notre façon !" répondrons-nous. "Ne sommes-nous pas, selon vos propres principes, peuple souverain ?" Outre la qualité, condition nécessaire mais pas suffisante, il faudra alors sans doute aussi le nombre et, simultanément, des difficultés tellement insurmontables pour le système (les plaies d’Égypte) qu’il préférera se délester. De mon point de vue, ce sera plus sur des statuts spéciaux, des exceptions de l’obligation égalitaire, grégaire, accordés à ceux qui le choisiront que sur des territoires particuliers que se jouera la reprise collective de l’Exode perpétuel.
Alors, pour n’importe quel homme, la rupture deviendra attrayante, les petites unités apparaîtront comme une solution à la paralysie et l’enlisement général. Au fond, n’est-ce pas ce que dicte le simple bon sens ? N’est-ce pas l’accord entre "vie collective et idéal partagé" qui devrait toujours, tout simplement, primer dans tout projet humain ?
Et selon vous, nous faut-il — nous Pèlerins d’Arès — créer dès aujourd’hui un mouvement civil dans cette direction-là ?
De tout ça bien sûr, les postulants de la gauche ne souffleront mot. Alors devant mon écran, j’opte pour un film, au moins il s’annonce comme une fiction.
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Voilà une claire et nette démonstration de la situation où nous nous trouvons actuellement dans notre démocratie". Il n'y a rien à ajouter à cela, qui a été déjà dit similairement ou autrement dans ce blog. Ce commentaire est une analyse courte et bien stylée de la situation. Merci, mon frère Claude. Je vous ai lu avec grand plaisir et je crois qu'au sein de notre fraternité arésienne nombreux sont nos frères et sœurs qui partagent cette façon de voir. Vous donnez de la fragmentation qui se prépare — "ça va péter tôt ou tard !" — une manière un peu différente de celle que je vois, mais c'est sans importance. Nous sommes prophètes, mais non fakirs, nous lisons la Parole du Père mais non dans une boule de cristal. Tout ce que nous pouvons souhaiter, c'est que la fragmentation se fasse dans la paix comme l'URSS s'est effondré et a commencé une première division dans la paix.
Vous demandez : "Et selon vous, nous faut-il — nous Pèlerins d’Arès — créer dès aujourd’hui un mouvement civil dans cette direction-là ?" J'ai déjà répondu à cette question, quelle que fût la forme dans laquelle elle me fut posée:
Oui, je souhaiterais créer "un mouvement civil dans cette direction," et j'y songe déjà depuis assez longtemps, mais j'ai expliqué que j'avais consulté des juristes spécialistes en problèmes constituionnels et tous m'ont dit que le Conseil Constitutionnel ne donnerait pas à mon projet de "Confédération Française" l'autorisation de se présenter aux élections, parce que "La République est une et indivisible..." et tout projet de division, même dans le cadre d'une confédération, sera considéré comme interdit d'activité dans la République.
On m'a dit: "Vous pouvez toujours créer une association Loi 1901, tout comme il existe des associations monarchiques ou anarchiques, mais vous n'aurez pas plus que ces dernières le droit de briguer des postes à l'Assemblée Nationale ou à la Présidence de la République."
Alors, je me dis, à quoi servirait, pour l'heure, une association, sinon à exciter un peu plus la hargne de nos ennemis ? À quoi servirait une association, si elle ne peut pas entrer dans le débat national, faire campagne, exposer ses idées, s'activer de façon concrète, bref, entrer dans la lutte avec quelque espérance de résultat ? Si c'est seulement pour donner des conférences, une association ne servira pas à grand chose. Autant donner des conférences sur le sujet de La Révélation d'Arès, de la pénitence, etc. qui étayent notre mission, et par ce biais parler aussi au public de notre projet sociétal, mais pas en principal, pas sur l'affiche. De ce côté on peut toujours mettre au point un projet.
Je réfléchis encore à ce projet. J'en parle ici et là. Il y a peut-être une issue pratique possible que je ne connais pas. Pour l'heure j'en suis à penser qu'il faut attendre une dégradation ou un pourrissement plus poussés du corps politique pour tenter le coup, quand nos adversaires trouveront vains de résister à une solution qui, pour illégale qu'elle soit, fait partie des orientations inévitables. Nous approchons du moment où nous nous trouverons dans la situation d'endettement de la Grèce... Ce sera peut-être le commencement de la fin.
Je reste ouvert à toute suggestion fondée sur du solide.

14jan17 180C103 
Vous écrivez : "La base humaines ne se rend même plus compte qu'elle n'est qu'un vaste tapis d'esclaves couvrant la terre, auxquels on donne l'illusion qu'ils sont le peuple gouvernant, ce qu'on appelle la démocratie, alors qu'ils n'ont rien à voir avec les gens qu'ils élisent pour soi-disant les représenter."
Je réponds que non !
Les hommes et les femmes qui forment la ou les sociétés ne sont pas aussi aveugles que vous le pensez. Ils savent très bien cela. Leur non-participation aux élections le prouvent et d'autres choses encore.
Au lieu de mettre tout le monde dans le même sac et en filigrane les rabaisser et les stupidifier, il est plutôt intéressant de constater leur impuissance de ces hommes et de ces femmes qui constituent la "base humaine", leur impuissance parfois (mais je ne veux pas généraliser comme vous le faites) à vivre autrement.
Qui va risquer de perdre son emploi, son appartement, de ne plus avoir un pécule à la fin du mois ? Les dirigeants savent cela et en jouent et nous font vivre pour créer des situations difficiles et entretenir les craintes.
A contrario, qui va aider ces hommes et ces femmes s'il leur arrivait de prendre des risques et donc le risque de tout perdre ? Vous et vos Pèlerins d'Arès ? Pratiquez-vous la solidarité pour aider ceux qui ne sont pas de vos rangs ? Non, vous parlez mais vous condamnez en même temps. Vous traitez le monde comme si celui-ci était composé de "cancrelats à deux pattes", de "serpents rampants" comme vous l'écrivez dans ce blog que j'ai pris le temps de lire depuis plusieurs mois.
Vous n'avez que des idées, du reste d'autres les ont eues et les mettent en pratique.
Contrairement à vous (et donc à ceux qui vous suivent) je ne vois pas la "base humaine" comme des minables, des gens aveuglés au point d'être des esclaves, mais comme des hommes et des femmes qui ont pris conscience de remettre cette vie à l'endroit, qui se rencontrent pour des changements personnels, qui s'expriment sur le Net et prônent des rencontres dans ce sens positif, etc.
Le changement vient aussi et s'étendra grâce à ces hommes et femmes de cette "base humain" qui ne passera pas, ne voudra jamais passer par vos idées, par trop religieuses, donc par le Livre. Car comme toute religion bien chrétienne, vous montrez du doigt, dévalorisez, culpabilisez, pour faire croire que sans vous le monde est foutu. Mais certainement que beaucoup ont dû vous en faire la réflexion et je comprends que vous ne les publiez pas. Et comme toute religion ceux qui pensent ainsi dans vos rangs, se tairont pour ne pas être mis à l'index. N'étant pas chrétien, je constate que vous entretenez les idées négatives chrétiennes.
Alors si vous entretenez de tels sentiments, comment ces unités humaines, confraternité d'économies, que vous préconisez, peuvent-elles se mettre en place ? Sans l'amour, l'amour de ces hommes et  femmes de cette "base humaine", vous ne créerez rien.
Tout restera intellectuel pour longtemps encore. (je pars en Israël, je vous souhaite une grande ouverture de cœur pour cette année, un amour immense pour votre "prochain" !
Simon Gad

Réponse :
Merci, mon frère Simon, pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens et vous souhaite une heureuse vie en Israël.
Ceci dit, votre commentaire m'intrigue. Vous prenez le contre-pied de ce que je dis en retournant contre moi ce qui fait ma propre foi et ma propre pensée. C'est une déconstruction cannibale, mon frère, et cependant vous ne paraissez pas ni absurde, ni incohérent. Vous m'intriguez comme m'intriguerait quelqu'un que je verrais marcher à reculons dans la bonne direction mais sans voir où il va. Par exemple, vous concluez en disant avec justesse : "Sans l'amour, l'amour de ces hommes et  femmes de cette "base humaine", vous ne créerez rien," alors qu'encourager à la pénitence, qui est la pratique de l'amour, je ne fais que ça. Vous semblez lire à l'envers ce que je dis et me resservir ce que je sers déjà depuis quarante trois ans. Que d'énergie et probablement de bonne volonté perdues !
Vous dites : "Beaucoup ont dû vous faire la [même] réflexion [que moi] et je comprends que vous ne les publiiez pas. Et comme toute religion ceux qui pensent ainsi dans vos rangs, se tairont pour ne pas être mis à l'index." Non, mon frère Simon, vous vous trompez. D'abord nous ne sommes pas une religion et cela est écrit d'un bout à l'autre de ce blog ; il y a parmi nous, oui, des gens encore attachés à de religions : chrétiens, juifs, musulmans, etc., mais l'esprit de notre démarche spirituelle n'est pas religieux. Ensuite, très peu de personnes ne sont pas d'accord avec moi et je les ai toutes publiées ici.
Vous dites : "Ce blog que j'ai pris le temps de lire depuis plusieurs mois." Mais qu'avez-vous lu ? Des concepts dont vous vous êtes imprégné, que vous déclarez maintenant vôtres et que vous retournez contre moi. Cela s'appelle désinformation. Mais les idées que véhicule votre commentaire ne sont pas les miennes, de toute façon, frère Simon. Elles sont Celles mêmes du Père. Alors, il n'est pas très grave que vous les preniez comme les vôtres ; elles vous appartiennent autant qu'à moi, je pourrais même dire que je m'en réjouis au plan spirituel, car si vous êtes un homme d'amour, vous vous joignez à notre mission même.
Mais je suis un homme de chair contraint de vivre dans cette société. Et là, nous sommes hors du spirituel, je me permets alors de répondre à vos premières phrases quand vous me reprochez d'avoir écrit : "La base humaines ne se rend même plus compte qu'elle n'est qu'un vaste tapis d'esclaves couvrant la terre, auxquels on donne l'illusion qu'ils sont le peuple gouvernant, ce qu'on appelle la démocratie, alors qu'ils n'ont rien à voir avec les gens qu'ils élisent pour soi-disant les représenter." À quoi vous répondez : "Non ! Les hommes et les femmes qui forment la ou les sociétés ne sont pas aussi aveugles que vous le pensez. Ils savent très bien cela. Leur non-participation aux élections le prouvent et d'autres choses encore..."
Vous êtes ici si évidemment contradictoire que je pourrais hésiter à répondre. Mais j'oublie la contradiction. Je retiens ce que vous me dites par "Les hommes et les femmes qui forment la ou les sociétés ne sont pas aussi aveugles que vous le pensez. Les hommes et femmes... savent très bien cela. Leur non-participation aux élections le prouvent." Sans doute vous abstenez-vous de voter vous-même. Pas moi.
Pas moi, parce que le Père m'envoie au-devant des hommes et de ce fait les ignorer serait de ma part une faute. Donc, je vote, je participe, j'élis un président et un député et je le fais même en sachant qu'ils se fichent complètement de moi et qu'ils ne me représentent pas. Cela donnera, quand je les rencontrerai, force à ce que je pourrai leur dire : "Je vous ai élus, mais pourquoi m'ignorez-vous ? Dans mon vote apparemment idiot et dans votre mépris de moi apparamment scandaleux ne voyez-vous cette disjonction ? Dans cette disjonction, qui est pourtant la règle que vous prétendez défendre (votre affiches : "Votez !"), ne voyez-vous pas tout le problème de notre société ? Cela ne vous porte-t-il pas à réfléchir ?"
Je crois que les Français attendent autre chose des politiques que ce qu'ils leur annoncent dans leurs discours de campagne, un catalogue enfantin de mesures techniques dont les candidats aux primaires évaluent doctement le coût supposé sans jamais sortir du rêve, comme des enfants face à des problèmes de robinets. Aucune chance, dans ce cadre, de voir émerger la moindre alternative réellement constructive, la moindre reprise en main par les citoyens de leur destin. Une société où toutes les manières de penser et de prévoir ne peuvent plus s'exprimer librement et médiatiquement, un pays où s'exerce une censure qui ne dit pas son nom, est déjà, avant même qu'on envisage des réformes de fond, une société malade, mourante même. Les Français, dont je suis, et je suis de ceux qui voudraient reprendre en main leur destin, attendent qu'on explore d'autres pistes et avant tout qu'on les écoute. Vous, Simon, vous partez en Israël, c'est assez dire que vous ne vous sentez pas concerné. Moi, je reste et je suis de ceux qui ont ont compris avant le petit cercle des experts que la caractéristique première de notre société contemporaine est qu'elle ne peut plus fonctionner et qu'une catastrophe approche. Je crois que la juste répartition des richesses entre les citoyens, les petits, dont je suis, ne peut se faire qu'en laissant éclater la masse en petites unités où les valeurs inapplicables en masse peuvent ressusciter en petits groupes souverains. Je m'oppose complètement à l'abrutissement de la masse et sa manipulation que poursuivent la politique et ses mensonges.
Mais je ne veux pas que la destruction acharnée de toutes les valeurs du peuple auquel j'appartiens, valeurs spirituelles comme matérielles, aboutisse à une réaction populaire par une révolution sanglante, qui ne fera que remplacer un pouvoir par un autre. Les candidats à l'élection présidentielle débattent doctement du périmètre de l'État, des contraintes qu'il impose et, par exemple, de la façon de préserver ou recréer des emplois, alors que rien de tout cela ne peut plus se faire sur les structures actuelles dans un pays dont la politique a détruit les richesses de l'industrie autant que celles de l'intellect. Cette République arrive à sa fin, elle doit savoir avec courage que si elle a encore un tant soit peu une heureuse vision de l'homme, elle doit lui rendre sa liberté.
Ceux qui aspirent à présider aux destinées de la France n'ont pas l'air d'avoir perçu ce qui se joue maintenant, c'est une affaire de vie ou de mort de la société libre. Libre ! Oui, je le prétends, c'est une sorte de mise en esclavage qui a commencé sous le fouet des lois, des impôts, des syndicats, etc. Nous devons voir que la véritable insurgeance, constructive, commencera quand les citoyens seront à nouveau libres de leur vie, notamment libres de vivre en petites unités où les valeurs spirituelles autant qu'économiques seront préservées et rénovées dans la justice. Même si cela doit prendre beaucoup de temps, c'est la seule direction possible, parce que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté ne peuvent idéalement s'exercer que dans des petits nombres sur des petits territoires confédérés. Du reste, vous le savez très bien, puisque vous partez en Israël, petit pays où est encore possible ce qui est devenu impossible en France.

16jan17 180C104
Vous vous plaignez de quelque chose qui vous protège.
Vous vous plaignez que la presse, la télé, la radio, vous ignore et ignore La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, mais savez-vous que c'est par crainte que les gens aillent sur votre blog que le silence total se fait ?
Hier avec une connaissance, journaliste, on parlait de vous. Cette connaissance, qui ne vous aime pas, et qui vous déteste ou vous méprise (je ne sais pas lequel des deux sentiments il éprouve) à peu près sûrement, m'a dit: "On ne peut plus leur taper dessus (sic), parce que par le web les gens qui entendent parler de Michel Potay et de la fameuse Révélation d'Arès vont sur son blog."
"Et alors ?" j'ai dit. Il m'a répondu : "Ce blog est loin d'être con et sectaire, si on le lit bien. C'est même quelque chose de très clairvoyant. Il peut intéresser." Alors moi : "Et vous ne voulez pas que ça intéresse ?" Il m'a répondu par un signe de la tête et des mains qui voulait dire : C'est ça ! Ensuite, il est passé à autre chose.
Ne vous plaignez pas du silence de l'information. Ce silence protège votre mouvement par votre blog et par effet d'ondes tout ce qui concerne votre mouvement périphériquement. Je ne sais pas si être Pèlerin d'Arès est être d'une religion ou d'une philosophie. Vous parlez plutôt de métaphysique et c'est peut-être la juste désignation, parce que ce mot a un sens vague ou vaste.
Vous êtes difficile à classer. J.-F. Mayer vous a appelé religion, parce que votre est basée sur une révélation d'origine surnaturelle, mais vous êtes autre chose, qui n'a probablement pas encore existé. Il y a une parenté avec le bouddhisme (le bouddhisme de la Terre Pure en particulier, voir la vidéo jointe). Vous seriez le héraut de sa forme populaire, qui n'a jamais existé, car sa forme initiatique : l'eveil par la supression de toute illusion et passion est très difficile à atteindre. Ce bouddhisme n'est pas une religion comme vous, mais n'est pas non plus un déisme. Vous, vous êtes un déisme, mais vous n'êtes pas ce qu'on peut définir comme une religion. Vous n'avez pas de chef, pas de doctrine, pas de cérémonial. On n'arrive pas à vous cataloguer. Vous homologuez l'homme à l'univers comme "co-créateur" même dans son fonctionnement; ça paraît complètement mégalo, mais en vous lisant bien on est presque convaincu que c'est raisonnable, qu'il y a là un couloir conduisant l'homme à son plus mystérieux et sublime principe actif. Vous évitez visiblement un enseignement trop précis, par conviction que le Vrai est indéfinissable et, pour rester à la portée de vos frères et soeurs, gens simples, vous fondez l'unité humaine à travers le temps et l'espace comme une part de la puissance créatrice ou démiurgique. On ne sait pas trop ce que vous entendez par Vent ou Souffle, et même par Dieu, contrairement au religieux qui a une définition précise de ces mots. Je ne veux pas m'étendre et cela me rend sans doute obtus, mais je penche pour la transcendance que vous défendez clairement, sans jamais la définir par prudence ou sagesse.
Vous voyez en l'homme une part de ce Souffle ou Vent, une part de Dieu. Ce n'est pas une idée vraiment nouvelle, mais chez vous elle est particulière, elle fait penser à une interdépendance dynamique de ce que vous appelez la Vie, vous êtes, pas spécialement vous Michel Potay, mais tout être qui renonce aux idées reçues pour s'élargir avec ce livre étrange, La Révélation d'Arès (Je l'ai lue treize fois, je vais entamer la quatorzième lecture), pour s'élargir comme tous ceux que vous appelez Pèlerins d'Arès à la fonction d'un souffle divinoforme comme part inséparable d'un Souffle principal qui travers l'Univers.
Qui, allant au fond du livre sur lequel vous vous fondez, ne comprend pas la difficulté pour vous d'être compris. Le tour d'esprit que vous donnez à la Vie n'est pas connu, il demandera du temps pour l'être. Pour le moment vous n'attirez que ceux qui ont l'intuition qu'ils seront aspirés par le Cri Créateur : Que cela soit !
P.Z. d'Ile de France


Le bouddhisme de la Terre Pure par sakiamuni

Réponse :
Je ne vois pas qui vous êtes, P.Z. et je ne vous connais probablement pas.
Votre commentaire est intéressant,
d'une part parcequ'il m'apporte une consolation au silence médiatique total dont souffrent La Révélation d'Arès, les Pèlerins d'Arès et leur frère aîné (Rév d'Arès 16/1), silence qui serait dû selon le journaliste à la crainte qu'auraient les media qu'en nous vilipendant ils portent leurs lecteurs ou auditeurs à consulter l'Internet et à se rendre sur mon blog, qui existe plutôt à notre avantage,
d'autre part parce qu'il aborde "la prudence ou sagesse" que je mets à éviter de définir trop précisément les vecteurs spirituels le long lesquels nous Pèlerins d'Arès avançons, ce qui est vrai, et ainsi à éviter des définitions trop dessinées pouvant être dogmatisées.
Qu'il y ait entre la foi des Pèlerins d'(Arès et la foi des Bouddhistes quelques ressemblances, cela ne fait aucun doute. J'ai abordé ce thème dans mon entrée 132 de 2012. On pourrait citer d'autres spiritualités avec lesquelles nous sommes plus ou moins en similarité par certains côtés.
Je vous avoue que je ne connaissais pas ce Bouddhisme de la Terre Pure. J'ai donc affiché votre vidéo pour que les lecteurs intéressés par ce bouddhisme-là aient quelques informations.
J'ai aussi dans "non-dualité", entrée171 de janvier 2016, abordé le sujet que vous évoquez à votre façon. Oui, je suis convaincu que la personne humaine ne se réduit pas, malgré son apparence d'animal pensant, à une infime et brève portion de l'univers, mais est en soi une totalité organisée comme est organisé le Tout, dont le Créateur est le noyau. Nous humains sommes enfermés dans une enveloppe charnelle qui, disparaissant, fait penser aux athées et autres rationalistes que rien de nous ne survit à la vie terrestre, alors que La Révélation d'Arès vient confirmer que ce n'est pas le cas. Il y a bien en nous des éléments immortels qui survivent et rejoignent le Tout. En cela chacun de nous est "pars totalis", l'équivalent minuscule de l'Univers et nous avons évidemment le même Père que celui-ci (Rév d'Arès 12/4).
Oui, chacun de nous est part d'un champ de conscience infini, qu'ici-bas, nous recommençons à toucher ou aborder dans le Champ de Moisson que nous a attribué le Père de La Révélation d'Arès. Chacun de nous dans son individualité — l'un des cinq attributs que nous a donnés le Créateur : parole, amour, créativité, liberté et individualité — est une partie intrinsèque, qui s'ignore, de l'Individualité suprême de Dieu.

16jan17 180C105
Bonjour frères et sœurs inspirés par La Révélation (et non la vénération) d'Arès.
Je me suis un peu intéressé depuis plusieurs années aux théories d'un américain qui a publié un livre qu'il a intitulé "Conquer the crash".
Sans rentrer dans le détail, je résumerais sa démarche (qui n'a rien d'évangélique puisque il s'agit d'un psychologue de formation qui fait et éventuellement fait faire à ses suiveurs des sous sur la crédulité des masses) par ceci : les masses sont les victimes de leur instinct grégaire qui leur fait faire dans l'ensemble et avec constance de mauvais choix financiers.(fides = confiance, loyauté).
Elles font aussi par leur résignation de mauvais choix spirituels et il est bien difficile pour un individu isolé de ne pas les suivre par instinct grégaire justement : instinct grégaire renforcé par la peur que semble distiller en permanence l'oracle télévisuel ou autre qui propose par ailleurs la "solution" de la consommation de masse.
Pour faire éclater les masses il faudrait déjà qu'elles ne prennent plus au sérieux les croyances qui les font s'agglutiner. Le rire (l'éclate) serait peut être un début pour faire "décroire" les individus à la nécessité de se soumettre et de rester dans la nasse.
Mais après avoir ri le singe [Rév d'Arès ix/2] doit comprendre que s'il ne change pas par la pénitence il retournera à ses vieux démons.
En tant que mortels nous avons besoin de placer notre confiance en quelque chose qui nous paraisse plus solide que nous-mêmes. Autant choisir de suivre sa propre bonté plutôt qu'un roi, qu'il soit blanc ou noir. C'était déjà énoncé dans Matthieu 6/33 : Cherchez d'abord Son Royaume et Sa Justice et tout cela vous sera donné par surcroît.
Laurent T. de Lille dans le Nord

Réponse :
Vous êtes, mon frère Laurent, un Pèlerin d'Arès récent et vous nous apportez en tant que tel une façon de penser et/ou de vous exprimer nouvelle qui tout à la fois nous dépayse et nous enrichit. Aussi je vous dis deux fois merci pour ce commentaire. Nous avons besoin de sang et de souffle neufs et vous semblez bien nous les apporter.
Vous donnez là votre raison de souhaiter l'éclatement des masses en petites unités. J'ai beaucoup souri en vous lisant parce qu'au fond, d'une certaine façon, vous faites aller l'homme vers le singe plutôt que de faire aller du singe à l'homme comme on le fait depuis Darwin. C'est une originale et juste image.
Nul doute, la massification des humains les abêtit, les animalise. Il est urgent d'aller en sens inverse.
L'action de se changer par la pénitence est, d'une certaine façon, un acte magique. C'est un processus qui renverse le sens inné de l'homme en lui faisant prendre le sentier inverse et il nous faut la poursuivre de façon à en faire quelque chose de concrètement possédable.
Et ce concret, c'est ce monde réduit à des petits groupes où l'amour, le pardon, la paix, la liberté et l'intelligence peuvent s'éapnouir au maximum.

16jan17 180C106 
Cher frère aîné Michel,
Vous êtes un juste prophète montrant avec beaucoup d'intelligence, d'amour et de courage le chemin de la pénitence qui mène au Bonheur éternel.
Tout Homme ayant pris le temps de lire sans préjugés vos écrits ainsi que La Révélation d'Arès ne peut que logiquement admettre la Vérité qui s'en dégage.
Il y a cette logique aussi dans le découpage des grandes nations en petites nations, en confraternité d'économies ( ou les personnes peuvent se connaître, mieux épanouir leur individualité responsable, leur conscience collective). Je ne sais pas toutefois comment nous y arriverons en pratique.
Devrons-nous de façon transitoire faire de la politique ? Comment faire éclater une grande nation en petites nations ? Ici au Canada il y a déjà un découpage entre plusieurs paliers de gouvernement (fédéral, provincial, municipal, nations autochtones ) ayant une autonomie et souveraineté restreinte.
Ce découpage en plusieurs petites nations, plusieurs assemblées existent aussi dans notre corps physique. Atomes, molécules, cellules, organes rassemblés pour former le monde de mon corps physique.
Ma chair étant elle-même une partie d'un Tout : l'Homme divin (corps, esprit, âme Rév d'Arès 17/7).
Tout est dans l'Un et l'Un est dans Tout.
Par ma pénitence je réveille Dieu en moi et donc je deviens aussi Nous.
Par ma pénitence l'autre s'incarne en moi... Par mon amour, ma paix, mon pardon, ma libération de tous préjugés et peurs, mon intelligence spirituelle, Dieu se matérialise, transfigure toutes mes relations.
Ainsi je participe à la co-création d'un jardin de bonheur, d'une petite unité pénitente.
Alors, les parfums de nos fleurs vertueuses se répandent ailleurs et stimulent les autres petites nations à vivre en pénitent.
Voilà ce qui a manqué à tous ces projets de nouvelles sociétés qui ont choisis de s'occuper uniquement de la vie de base (vie du corps et de l'esprit) (Rév d'Arès xxxix/4) en mettant de côté la Vie spirituelle (Rév d'Arès 2/1).
"Le monde changé désigne un cadre spirituel, non un monde économiquement, socialement défini et assigné d'avance" ("Nous croyons, nous ne croyons pas".)
La finalité du changement est de retrouver bonheur et perpétuité. Alors les petites confraternité d'économies sont une étape nécessaire vers le Jour de notre retour à la Vie Infinie dans l'Univers (Rév d'Arès vi/1-2). Les perspectives de bonheur de l'homme bête pensante reste de jouir et de posséder (26/4). L'homme pénitent ne refuse pas les joies et les biens matériels, il leur ajoute le Bien, voulant passer de la vie à la Vie, du bonheur éphémère au Bonheur éternel (36/23).
Mes vœux à tous de vivre dans la joie de la pénitence !
Patrick G.  du Québec, Canada

Réponse :
Oui, mon cher frère Patrick du Canada, "tout Homme ayant pris le temps de lire... vos écrits ainsi que La Révélation d'Arès ne peut que logiquement admettre la Vérité qui s'en dégage." C'est une des raisons parmi toutes les autres raisons pour lesquelles beaucoup de ceux et celles à qui nous donnons à lire La Révélation d'Arès referment le livre après quelques pages en déclarant qu'ils ne comprennent rien, alors qu'en fait ils prennent peur. Ils prennent peur parce qu'ils sentent la Vérité, en effet, et qu'elle les effraie. Bizarre serait ce refus de ce qui sauve, si l'on ne savait que l'homme est descendu si bas qu'il ne veut plus dormir que dans ses habitudes, quitte à en mourir. Donc nous continuons notre mission, sachant que pour l'heure, beaucoup ne nous écoutent guère, mais convaincus qu'un jour ils verront les choses autrement.
Merci, frère Patrick, pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens tout aussi chaleureux.
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