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9 juillet 2016 (176)
mosaïsme des pénitents

Chagal : Passage de la Mer Rouge

Le plus grand miracle de l'Exode n'est pas le passage
de la Mer Rouge, qui n'est qu'une métaphore,
C'est la délivrance, qui résulta d'une action humaine !
L'action des Pèlerins d'Arès est la pénitence et la Moisson
de pénitents et elle fera aussi un grand miracle.
(Passage de la Mer Rouge, Chagall)

Grand mois de Juin 2016 :
En Italie, le Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 Étoiles antisystémique et antipolitique) gagne électoralement les mairies de Rome et Turin.
Au Royaume Uni, les Britanniques par référendum se libèrent de la bureaucratie politique qui s'impose à la masse européenne au mépris des aspi­rations et de la liberté locales.
Ces deux événements sont des signes avant-coureurs du changement que depuis quarante-deux ans souffle sur une partie du monde La Révélation d'Arès (28/7). Ils préfigurent les petites unités humaines pénitentes, acéphales, areligieuses, apoli­tiques, autogérées, au sein desquelles la pratique sociétale de la pénitence peut s'exercer et sans lesquelles la race ne peut pas faire qu'Un dans l'amour comme l'Univers (12/4) ne ferait pas Un et ne serait pas bien équilibré s'il n'était pas fait d'astres innombrables.

Il ne fait aucun doute que la pénitence change la vie en
bien (Rév d'Arès 30/11) et de génération en génération changera le monde en bien (28/7), donc la société.
Ce changement dans la société ne viendra pas par la politique au sens qu'on donne à politique aujourd'hui, mais par l'apparition d'un citoyen nouveau : le pénitent.
Cependant, le processus de ce changement ressemblera parfois à de la politique, mais dans un sens qui n'existe plus depuis que la politique, quelqu'idéologie qu'elle prétexte, n'est plus qu'une carrière, la quête du pouvoir et la fabrication de lois. Le sentier politique des pénitents ne sera rien d'autre que la part publique à côté de la part privée de la vie, la gestion communautaire opposée à toute forme de gouvernement, exercées dans l'
amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés.
Voilà qui va demander courage, droiture et, surtout dans la présente période de conception, réflexion froide, car la nature humaine émotive et craintive pervertit la raison.
Je commence ici ma propre réflexion sur ce sujet primordial qui aura, plus tard, pour apex l'entrée "Petites unités humaines".


En octobre 2015 je pus réaliser un projet auquel je songeais depuis longtemps : Un voyage d'étude dans cinq Cantons historiques de la Suisse : Uri (pays de Guillaume Tell, 35.000 habitants.), Schwitz (148.000 h.), Nidwald (41.000 h.), Obwald (36.000 h.) et Zoug (115.000 h.), parce que ces Cantons sont, en fait, des petites nations souveraines et indépen­dantes, proches des petites unités humaines qui, je l'espère, fleuriront sur Terre après l'éclatement des grandes masses.
Je m'attendais à voir dans ces vieux Cantons une Suisse de carte postale, des paysans en chapeau à plume et culotte de cuir trayant des vaches et faisant du fromage. J'y vis au contraire des petites nations modernes, industrielles et florissantes, la preuve que de très petits groupes humains peuvent très bien vivre, au milieu d'un monde techno­logique, en sociétés autogérées indépendantes dans la paix, la justice, la prospérité, ignorant les luttes politiques, idéologiques, voire même spirituelles, inévitables dans les grandes masses.
Ne rêvons pas ! Les Uranais, les Schwytzois, les Obwaldiens, les Nidwaldiens et les Zougois ne sont pas des Moïse , mais ils vivent déjà en petites unités humaines où ils pourraient devenir des Moïse. Un long travail nous attend pour que notre actuelle mission spirituelle se double d'une mission sociétale appelant les hommes, au nom de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de préjugés, à faire disparaître tant leurs cultures intérieures aux dents de fer (Psaume 57/4) que les grandes masses humaines politisées, appelées faussement nations, en vraies nations qui reviendront vers le Père (Rév d'Arès 28/21). Les Pèlerins d'Arès sont aujourd'hui en quantité négligeable, mais — l'inattendu succès du Movimento 5 Stelle italien le montre — ils peuvent demain se montrer influents. La première question qui se pose est : À quel type de citoyen La Révélation d'Arès prépare-t-elle son disciple ? Ce sera comme tout humain un citoyen complexe, mais libre (10/10, 16/1), intelligent (32/5), frère (L/2), libérateur (ix/8) et fondamentalement mosaïque. Comment entendre ce mot ?

Si grand est le prestige de Moïse que dire d'un bon pénitent qu'il est un Moïse paraît incongru.
Pourtant, la Parole qu'entend Moïse ne peut pas être différente de la Parole qu'entend Mikal à Arès.
Moïse n'est ni le chef (Rév d'Arès 16/1, 36/19) que décrit la Bible faussée par les livres d'hommes (35/12) qui l'encombrent, ni le faiseur de lois barbares que le Père trop aimant (12/7) n'a jamais inspirées.
À Moïse, égyptien bouleversé par la misère des Hébreux, il est révélé (Exode 3/4-21 4/1-17) que le Père et Ses Enfants (13/5 = toute la race humaine xii/5) ne doivent faire qu'Un, comme l'Univers (12/4) ne fait qu'Un, pour que règne le bonheur (36/23)
Moïse est un pénitent de référence comme l'est, treize siècles plus tard, Jésus.


Un citoyen mosaïque est un humain sur qui passe le Souffle de l'inépuisable réalité créatrice, qui réapparaît des jours de Noé, d'Abraham, de Moïse aux jours de La Révélation d'Arès.
Le vrai mosaïsme exclut le mythique Moïse, biblicisé comme sauveur des seuls Hébreux. Quand sur le Mont Horeb le Père dit à Moïse : J'ai vu la misère de Mon Peuple... Je suis descendu pour le délivrer (Exode 3/7-8), il entend par Peuple toute l'humanité qui a vécu dans la misère du péché depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Le vrai mosaïsme ne donne ni le pouvoir d'ouvrir la Mer Rouge ni le droit d'écrire des lois et des légendes qui ne sont que livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12). Moïse comme tout prophète libère l'homme jusqu'à la fin des temps et s'il ne libére que les Hébreux, c'est parce que sa vie n'est que de 120 ans (Deutéronome 34/1-9). Moïse, d'une façon dont on ignore l'ardue réalité — les "plaies d'Égypte", le "passage de la Mer Rouge" ne sont qu'une saga —, commence à libérer l'humanité par les Hébreux et lance un Exode, qui n'est pas encore achevé, sans cesse interrompu par la religion et la politique depuis 3.200 ans.
La relance de l'Exode — la délivrance spirituelle de l'humanité — me parut tout de suite le fond évident de La Révélation d'Arès et pour cette raison, dès 1974 j'appelai Exode le remise en marche du peuple enlisé dans son péché, ses religions, ses politiques, ses idées, ses habitudes. Dans ce sens, oui, la foi des Pèlerins d'Arès est mosaïque.
Oublions le bébé sauvé du Nil et élevé au palais pharaonique — cette histoire n'est qu'un replâtrage de la biographie légendaire de Sargon d'Akkad — et voyons simplement Moïse comme un habitant d'Égypte dont une Révélation enrichit l'esprit et le cœur. Ne cherchons pas pourquoi le Père choisit Moïse, un assassin (Exode 2/12), et pourquoi 3.200 ans plus tard Il me choisit, moi pécheur comme prophète, et pourquoi ensuite me suivent, comme les Hébreux râleurs et tocards suivent Moïse, des frères et sœurs Pèlerins d'Arès tout autant privés de mérite et capacité prophétiques. Le Père se manifeste à Ses Enfant (Rév d'Arès 13/5) comme il crée l'univers : invariablement de la même façon. Les rapports entre Dieu et Moïse et 3.200 ans plus tard entre Dieu et Mikal sont forcément les mêmes. Comme existe aujourd'hui La Révélation d'Arès exista La Révélation du Mont Horeb, qui a presque totalement disparu. Tenons pour certain que la conversation qu'eut Moïse avec Dieu, manifesté à lui dans un Buisson Ardent, ne se limite pas à ce que raconte la Bible.
Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome (Bible) sont des fables développées autour de quelques vérités dont je ne retiens que le début (Exode 3/1-21-4/1-17) et la fin (Deutéronome 32/1-44) et quelques faits et dires entre les deux. Le sens profond de La Révélation du Mont Horeb se retrouve seulement dans l'esprit de délivrance que Moïse donne à toutes les épreuves du peuple hébreu dans le Sinaï.
La similitude entre les Hébreux de l'Exode et les pénitents de La Révélation d'Arès se trouve dans l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) quotidien qu'une telle émigration, qu'elle soit géographique et/ou spirituelle, exige. C'est le sentier rocailleux (25/5) de la pénitence. Le combat tant intérieur qu'extérieur contre le péché y est une action plus lourde que la servitude du péché, mais ce très gros effort trouve sa justification dans le changement, véritable transfiguration. Ce changement, que symbolisent les légendes du passage de la mer, de la manne, etc., résulte de l'effort constant de pénitence rejaillissant en vitalité puissante, seulement temporaire chez les Hébreux qui retombent dans le péché et la religion bien avant que l'Exode touche à sa fin (le veau d'or Exode ch.32), mais qui chez les Pèlerins d'Arès est déjà intérieure avant d'éclater tôt ou tard en insurgeance sociétale définitive.
Comme Moïse a la bouche et la langue pesantes (Exode 4/10), les Pèlerins d'Arès ont dans leur mission du mal à parler au monde, parce qu'il est très difficile de parler d'une vie nouvelle dans un vieux langage et de réveiller une vie de création ininterrompue dans un monde figé dans ses idées reçues dépassées.
Comme Moïse le devint, les Pèlerins d'Arès deviennent bienveillants, réfléchis. Comme lui beaucoup de Pèlerins d'Arès rendent concrètes et transcendantes leurs aspirations abstraites, même si cette transcendance n'est pas encore visible à une société aveugle. Ils laissent à la politique les verges du pouvoir terrestre comme Moïse les laisse à Aaron, mais ils préparent un nouveau monde sans politique, parce que la politique c'est la loi et les institutions qui l'imposent : tribunaux, police, armée, religion, fisc, alors qu'ils veulent rendre libre le monde. Comme Moïse ils n'ont pas d'ambition personnelle et ne poursuivent qu'un but : Le Bien sur terre.

Moïse comme n'importe quel prophète est un modèle ; il n'est pas un chef.
Tout pénitent et moissonneur de pénitent est un Moïse, le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) moissonnant les frères humains capables comme lui de se libérer du péché. Le péché uniformise, colle, bétonne, mais le bien disperse harmonieusement comme les coquelicots dans les prés ou les blés. Reste à rendre les coquelicots éternels !
Partout sur terre l'humain devenu pécheur se perd dans l'alcool du péché. Ivre de lui-même, de son égoïsme, de ses désirs et ambitions, il ne produit plus que rarement des œuvres dignes du Créateur dont il garde encore l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27), inerte chrysalide. Toutefois, le pécheur peut se désintoxiquer du péché comme Moïse le fit de sa barbarie (Exode 2/11-15). Nous savons que le monde n'est plus très loin du point de non-retour (péché des péchés, 38/2), mais ne l'a pas encore atteint.
Ce n'est pas ici le lieu pour explorer les bas-fonds de la métaphysique. Je me limite donc à dire sans développer qu'il existe une universelle analogie entre péché et pénitence. Quoique le pécheur vieillisse et meure rapidement — quatre-vingts ans de vie, qu'est-ce que c'est ? —, il peut se rafraîchir, se revivifier au cours d'un Exode qui sera certes très long — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —, mais au bout duquel il retrouvera l'Éden, noiera l'absurdité cruelle du monde et réinventera sa liberté absolue (10/10). Cela, il est important de le redire sans cesse, l'humanité ne pourra le faire qu'en se constellant en une myriade de petites unités humaines comme l'Univers se constelle en astres sans rompre l'infinitude de la Création. L'amour et le bonheur ne dépendent pas de la dimension politisée, mais de la diversité libre du peuple.

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Commentaires :
10jul16 176C1
Frère Michel, notre prophète Mikal,
"Mosaïsme des pénitents" vient fleurir nos âmes à l'avant-veille de votre anniversaire.
Il semble que quelques petits pays sur la terre, tels que la Suisse, évoluent déjà en petites unités d'affinité et de réflexion afin de vivre en dehors des systèmes politiques de masse qui tiennent bien des peuples dans la peur des lois et des pouvoirs.
Des femmes, des hommes de notre humanité qui évoluent dans ces masses semblent vouloir en sortir doucement car ils s’asphyxient et ressentent un grand besoin de retrouver leur liberté de penser, d'aimer, de partager tout avec tous sans ressentir le jugement de leur semblable et sans plus passer par ce système social actuel géré par une juridiction de plus en plus lourde  à vivre et à supporter.
Votre entrée arrive en plein cœur du Pèlerinage de Feu au Créateur de l'Univers en Terre Sainte d'Arès (Gironde), qui accueille des milliers de pèlerins d'Arès de toute confession spirituelle ou humaniste qui viennent du monde entier depuis trente-huit ans en cette Terre Sainte d'Arès, le Val Anouka [Rév d'Arès xLvii/5], la nouvelle Jérusalem [27/8].
Cette "Mosaïque de pénitents" touchée par le Message de La Révélation d'Arès repartent au nouvel Exode spirituel de notre humanité ininterrompu depuis Moise.
Moïse... Mikal... deux prophètes qui ont mangé dans la Main du Créateur (Le Buisson Ardent pour Moise [1200 and avant J.C.] et le Bâton de Lumière pour Mikal en 1977) afin de changer le cours de la vie de notre humanité et lui redonner la force d'aller de la vie à la Vie en dehors des pouvoirs des rois blancs et rois noirs.
Grand merci, cher Prophète, pour ce nouveau Message de Vie et bon anniversaire !
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Je suis très touché par ce beau commentaire et par vos vœux d'anniversaire.
Oui, j'aurai 87 ans demain 11 juillet 2016, et je poursuivrai ma tâche jusqu'à impossibilité totale. Pour l'heure ma santé est bonne. Loué soit le Père !
Merci encore pour l'aide que vous êtes venue nous apporter à l'accueil pendant la première quinzaine de Pèlerinage.
Vous êtes une sœur courageuse qui maîtrise ses émotions, notamment ses peurs, comme font toutes nos sœurs courageuses et je trouve ça louable et méritoire. Pour ne pas allonger mon entrée "mosaïsme des pénitents", déjà longue, je ne m'étends pas sur certains traits remarquables de Moïse, notamment sa maîtrise de l'émotion. Un esclaves hébreu est maltraité par un garde-chourme et Moïse, pris d'insurmontable émotion, tue ce dernier. Mais après que le Père lui eut parlé, sauf peut-être quand de colère il brise les tables de la loi en voyant le peuple adorer le veau d'or, Moïse maîtrise sa nature émotive. À l'instar de Moïse mes frères et sœurs, les Pèlerins d'Arès, et ceux qui les écoutent sans les suivre, s'efforcent tous de sortir du monde d'émotions, dont la peur est certainement la première.
Les émotions continuent de faire l'Histoire, toute faite d'émois et d'excitations, causes de terribles faiblesses, et il faut absolument redonner à l'humanité spirituellement broyée et désarticulée sous la masse — la masse des humains, la masse des lois, la masse des haines, la masse du grouillement d'idées contradicotires, etc. — sa colonne vertébrale, sa stature.
Que l'émotion qui fait serpenter ou onduler sans cesse le monde indécis vienne de passions à base ontologique ou des grouillements de l'humain ramolli par le sempiternel bourrage de crâne médiatique, cette maladie de l'esprit, qui arrive encore à troubler certaines âmes nées du bien, nous devons la guérir. Mais l'émotion n'a pas attendu notre époque médiatique pour affaiblir l'humain. Qu'avait derrière lui Moïse dans la Sinaï ? Un peuple hébreu sans cess secoué par l'émotion, la peur principalement ou le regret d'un bagne où ils mangeaient à leur faim. Or, l'émotion, notamment la passion qui submerge la raison, quel qu'en soit le sens, n'est pas dans la nature de l'homme créé par le Père. Elle est dans la nature de l'homme dont Adam a voulu se rendre maître (Rév d'Arès 2/1-5). Nous ne nous libérerons pas du péché, si nous ne nous libérons pas de tout ce qui nous émeut sans cesse comme des animaux aux abois.

10jul16 176C2 
Vous dénaturez complètement la sublime figure prophétique de Moïse qui est sans aucun doute le prophète des prophètes, l'humain providentiel auquel l'Éternel donne le pouvoir rarissime de miracles considérables comme les "dix plaies d'Égypte" ou le "passage de la Mer" que vous réduisez à rien, les voyant comme une "saga", une "légende". Les choses ne se sont peut-être pas passé exactement comme les décrit la Bible, mais vous, vous détruisez complètement le fond miraculeux de ce que vous appelez "une façon dont on ignore l'ardue réalité." Si la Bible est un puits d'ignorance, où allons-nous trouver l'eau de la foi ?
Moïse est sans aucun doute le prophète nanti de pouvoirs miraculeux auprès desquels les pouvoirs qu'on a prêté à Jésus, qui ne fait que guérir quelques malades et ranimer des catatoniques, ne sont pas grand chose: un don de guérisseur, et l'absence totale de pouvoirs dont souffre Mahomet est pitoyable.
Vous rejoignez la lignée ininterrompue des rationalistes, qu'on a appelés les "lumières" — quelle dérision ! — et dont un des plus éminents représentants, Michel Rocard, vient de mourir, une sorte de Diderot qui devait parler comme Rocard. Je me demande bien où l'âme de ce pauvre mécréant va aboutir. Sûrement pas dans un séjour de lumière et de repos, mais plutôt là où les dents grincent. Nous vivons dans un monde de milliards de Rocard (je suis conflanais [habitant de Conflans ste-Honorine dont Rocard fut maire], je sais de quoi je parle) qui ne croient plus à rien et qui précipitent l'humanité dans l'obscurité.
Vous êtes vraiment un prêcheur proche du nuisible malgré sa sincérité. J'aime bien ce blog pour sa sincérité, parce que ce n'est pas courant dans ce monde, mais je n'aime pas votre façon de croire sans croire et de faire perdre le sens du surnaturel. Enfin, je ne sais plus trop moi-même ce qu'il faut croire et ne pas croire. Vous êtes trop troublant. Que faut-il faire ? Vous combattre, vous contraindre à passer sous le joug de Dieu comme aux Fourches Caudines ou vous suivre ?
Samuel G. des Yvelines

Réponse :
Vous êtes un homme de culture, frère Samuel. Il y avait longtemps que je n'avais pas entendu parler de "passer sous le joug... comme aux Fourches Caudines", mais en ce qui me concerne, c'est déjà fait. Du 15 janvier au 13 avril 1974 Jésus me vainquit et me fit passer "sous le joug" de la Vérité. Vous, vous voulez me faire repasser "sous le joug" de la religion. Non, je n'y repasserai plus.
Michel Rocard n'était pas le "pauvre mécréant" que vous dites. Il était certes plus ou moins agnostique — Mais La Révélation d'Arès ne nous rend-elle pas plus ou moins agnostiques ? Elle nous rend agnostiques au sens où, pour moi du moins, agnostique qualifie celui ou celle qui limite sa foi à ce qui est sûr, qui rejette l'inutilité de croire ce qui est sans la moindre possibilité de vérification.
Mais Michel Rocard, contrairement à ce que vous dites, n'étais pas un "pauvre mécréant". À preuve, son souhait de recevoir la prière su temple protestant, car il était protestant. En voici l'image au Temple de l'Étoile à Paris, qu'a publiée le journal "La Croix" :
Obsèques de Michel Rocard au Temple de l'Étoile, Paris
Si Moîse fut, comme vous dites, "le prophète des prophètes, l'humain providentiel auquel l'Éternel donne le pouvoir rarissime de miracles considérables", alors, aucun de nous ne peut devenir un Moïse, mais je ne crois pas du tout qu'un prophète ait jamais été autre chose qu'un homme ordinaire comme je suis et que ses disciples aient jamais été autre chose que ce que sont les pénitents. Je ne crois pas du tout qu'on puisse lire l'histoire des prophètes et des grands mouvements prophétiques autrement qu'on ne voit le prophète Mikal et le mouvement de ses frères et sœurs, humains sans pouvoir autre que celui de la foi, mais la foi qui, ainsi que disait Jésus métaphoriquement, peut transporter les montagnes (Marc 11/22).
Mon frère Samuel, qui êtes peut-être d'origine israëlite, vous rejoignez la horde innombrables de ceux qui considèrent que seule leur religion ou leur incroyance dit la Vérité et qu'il faut croire la Bible (ou le Coran, etc.) comme ils la croient ou ne pas croire la Bible (ou le Coran, etc.) parce qu'ils ne la croient pas, parce que pour eux seul l'habitus culturel fait la différence entre vérité et erreur, et parce qu'ils pensent que l'espèce humains n'est pas une et qu'il y a tantôt le "peuple élu" seul qui a la Lumière, ou le peuple "sauvé par la croix" seul qui a la Lumière, ou la "rationalisme scientifique" seul qui dit la vérité, etc. Or, nous, Pèlerins d'Arès, disons que l'humanité est Une, et que, quelles que soient les manières de prier ou de ne pas prier (Rév d'Arès 25/6), il n'y a qu'un seule miracle que nous avons sous les yeux tous les jours : la vie. Nous croyons que la vie est donnée par la Vie Suprême, Sublime, qu'est le Créateur avec Qui nous ne faisons qu'Un.

11jul29 176C3
Chaque être humain est une petite terre âpre et terne qui doit devenir un jour lumineuse comme le soleil et distribuer ses richesses.
Notre avenir, c’est la lumière, la beauté, l’épanouissement de l’âme.
Pour surmonter les obstacles auxquels nous nous heurtons en chemin, nous ne devons pas perdre de vue ce but et nous réjouir du bonheur qui nous attend.
L’être humain est en général tourné vers le futur, il y réfléchit beaucoup et fait des projets en souhaitant par la pénitence personnelle et collective qu’il faut aller attraper cet espoir.
Le Père de l’Univers par Sa Parole nous clame : "Je suis toujours là, lumineux, immuable, alors accrochez-vous à moi et vous deviendrez comme Moi ! Je suis l’image de votre avenir." Quelle meilleure méthode que celle qui nous est donnée par La Révélation d’Arès pour transformer notre vision de la vie.
Le but principal de cet exercice est de nous rendre de plus en plus conscient que nous avons aussi d’autres noyaux à planter : Des idées, des pensées, des sentiments. Lorsqu’ils produiront des fruits, non seulement nous serons dans l’abondance, mais nous pourrons nourrir des quantités de créatures.
Efforçons-nous donc de cultiver cette conscience élargie qui est l’optimiste véritable, l’espérance.
Regarder la vie autrement sans chefs et sans commandements (Rév d'Arès 16/1, 36/19). Remplacer ce système à bout de souffle par des petites unités sur toute la surface de la Terre, après l’effondrement brutal des valeurs capitalistes [?]. Créer une nouvelle philosophie de vie ou les hommes vivront dans la prospérité, la paix et le bonheur à l’abri des maladies et même de la vieillesse.
Je me rappelle d’un commentaire du 15 Novembre 2015 où je parle d’une civilisation sans chefs remplacés par quoi et vous m’apportez la réponse à l’entrée du blog 169/63.
Contente de vous revoir après un moment d’absence. Vous me manquiez .
Mary de Bretagne-Sud.

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Mary, pour ce beau commentaire.

11jul29 176C4
J'ai une question à vous poser dont je n'ai pas trouver la réponse, mais avant je livre une toute petite anecdote bonne à méditer :
Ce matin, je lisais sur la plage à Arès, et il y avait des enfants qui jouaient avec des manèges et ils se sont un peu chamaillés. Je n'ai entendu que la fin de la conversation, mais j'ai déjà vécu cette scène similaire, le gamin tout en s'en allant, traite la petite fille, qui est plus petite que lui, de "bébé" et la petite fille — à partir de là j'ai tout entendu — de répondre (sûrement culture du répété) : "Ben toi, t'es même pas né !" . Le gamin de répondre à son tour : "Tais-toi, et pourquoi je suis là [?]." Bon sens spontané.
Quand on regarde le monde des adultes de plus en plus rationalistes, rationalisme intellectuel qu'ils prennent pour du bon sens, mais qui est en fait l'inverse : Regardez ceux qui conduisent le monde, ils ne savent même pas où ils vont ! On est consterné par leur manque de bon sens. Nul doute que l’épi mûr à un minimum de bon sens, un minimum de capacité à réfléchir par lui-même. À ce sujet Jésus disait : Soyez comme les enfants, voulant dire, également, ayez confiance et écouter votre Père, même si vous ne comprenez pas tout de suite ce qu'il vous dit et vous recommande.
Peu nombreux sont ceux qui tiltent à notre appel : "Seul le Bien vainc le mal ! Le Bien, tout le monde en bénéficie, les riches et les puissants, comme les faibles et les pauvres, les princes comme le peuple, soyons pénitents et tout le monde changera en heureux. C'est ça l’Éden."
Voilà ma question : Je vous ai entendu à la prière prononcer le passage de l'Évangile où Jésus dit (je crois que c'est ce passage là : Mathieu 12/32) : Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera remis ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas remis, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir.
Est ce que vous pouvez expliquer ce que ça veut dire, notamment : dire quelque-chose contre l'Esprit Saint, c'est quoi l'Esprit Saint ? Car ça me semble terrible, Je vous demande cela, afin que si un jour quelqu'un est tenté de le faire devant moi, je puisse le raisonner avant.
Merci Frère Michel
Xavier H. de Nice

Réponse :
Oui, mon frère Xavier, je prononce bien immanquablement, à la fin de ma prière, la phrase que vous citez, des mots d'une puissance spirituelle telle que je doute que vous rencontriez quelqu'un qui ait assez conscience de ce que Jésus appelle l'Espirt Saint pour parler contre Lui (que La Révélation d'Arès appelle le Souffle).
Parler contre le Souffle,
c'est beaucoup plus que dire du mal de Dieu ou que dire qu'on ne croit pas en Lui, ou que dire qu'on ne croit pas ce qu'Il dit, ou que dire qu'on croit qu'il le dit mais qu'on le rejette. Seul le Mal absolu dans la conscience absolue qu'il est le Mal et qu'il veut substituer son règne à la Vérité, qu'il sait être la Vérité qu'il rejette, lui substituant sa propre vérité, seul ce Mal, dont je doute fort que vous fassiez la rencontre, peut dire quelque chose contre l'Esprit.
Pas plus que, dans les générations pécheresses qui sont les nôtres, il n'y a de Vérité absolue accessible à l'humain  il n'y a — heureusement — de contre-Vérité absolue accessible à l'humain.
Vous n'avez pas à vous inquiéter de ce que vous devriez dire au Mal absolu que vous avez si peu de chances de rencontrer.
Je développerai peut-être un jour, si la vie m'en laisse le temps, le sens profond de ces mots de Jésus. Il n'y a rien d'urgent.

11jul29 176C5
La Révélation d’Arès d’un bout à l’autre appelle l’homme déchu (Rév Arès 2/1-5) à sortir du système d’Adam, le système du Mal, pour rétablir la Vie Spirituelle se pourquoi Dieu l’a créé : Eden. Dans vos annotations de la Veillée 3 de la Révélation d’Arès dites d’étude :
Dieu désavoue la religion et, par suite, tout système qui prétend gouverner l'esprit, et qui se pose autoritairement en providence du peuple (politique, idéologie, etc.). Tous les prophètes, à toute époque, ont prévenu les hommes contre les institutions religieuses et profanes; ce désaveu est sans discussion une constante de la Parole. Mais la Parole procède à une censure constructive; elle appelle l'homme non à abolir pour abolir les pouvoirs religieux et profanes, mais à changer le monde (28/7), à installer la vie spirituelle, des rapports nouveaux entre les hommes dans l'amour, la liberté, l'intelligence retrouvée.
Tous [ont en eux] l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26), [sont des] Christs en puissance (Rév Arès 2/13), tous les prophètes vivent en nous :
Dans tes côtes (respirent) Mouhamad, Yëchou, quatre bras étalés (comme)
Ma Voix étalée, la Laine (que Je) file sans noeuds.
Le Livre de (la) Voix; Iyëchayë pile sur les noeuds,
Iyëchayë tranche le jour (de) la nuit.
Crieur, le chameau (d'Iyëchayë est) le soleil (tournant) autour (de Yëchou,
Mouhamad et Mikal).
(De Mikal, Iyëchayë) dit: «Vois ton bras épais, (il en)lace la raie, (il en)roule sa peau, le livre (qui) ment.
Le(s) prêtre(s) dégorge(nt l'Eau qu'ils ont bue indûment).» (xLii/13-18).

À l’horizon les petites unités humaines ou l’amour du prochain sera de tous les instants, un jour quand l’homme ne vendra plus pain ni laine : L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or(où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine. (xix/22), le partage de tout par tous.
Mais en attendant, voici une belle initiative Italienne : le café suspendu ou en attente. Créé à Naples le 10 décembre 2011 le café suspendu débarque en France. Le principe ? On en commande deux ou plus : un pour soi, l'autre pour un client nécessiteux. Cette idée généreuse est applicable pour beaucoup de choses. Par exemple une boulangerie basée à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, casse les code. Une boulangerie biologique qui se base sur le principe du partage et de la gratuité, remporte en franc succès.
La boulangerie "La Conquête du pain" a lancé le concept de la baguette suspendue. Basé sur l’économie du partage, le principe en est des plus simples. Un client paie deux baguettes : l’une d’elles est mise dans un panier en attendant qu’une personne dans le besoin vienne la prendre. Le co-gérant de la boulangerie, Pierre Pawin, précise que 10 baguettes sont suspendues par jour : "Certains clients donnent systématiquement une baguette, d’autres lorsqu’il leur reste de la monnaie." Offrir du pain à un inconnu est un concept qui plait beaucoup à ses clients les plus fidèles. Pierre Pawin précise aussi : "Il n’est pas rare qu’en fin de journée, certaines baguettes n’aient pas trouvé preneur, car ce n’est pas facile pour les gens en difficulté d’accepter d’être aidés.". Dans ce cas-là, le boulanger donne les baguettes suspendues aux personnes ou aux associations qui viennent tous les soirs récupérer les invendus du jour. En plus de cette action solidaire, le gérant propose aussi des tarifs sociaux à ses clients les plus dans le besoin. Cette boulangerie bio et autogérée plaît et fonctionne comme cela depuis 2012. Lancée par cinq militants d’âges et de milieux différents, elle reflète leur idéal sociétal. Les sandwichs prennent les noms des plus grands révoltés, allant de Marx à Louise Michel. De quoi donner envie de croquer dans l’un d’entre eux pour réveiller son âme humaniste !  
Les hommes voient de plus en plus les failles du système du mal planétaire qui commence à s’effondrer, je vous mets  en lien une vidéo très intéressante de Charles Gave sur le BREXIT: "On a fait tomber le deuxième mur de Berlin !" https://www.youtube.com/watch?v=U4z4BOxHmnM
Je vous embrasse très fort et pour le 11 juillet 2016 : Joyeux Anniversaire, Frère Michel, et longue vie parmi nous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire. Vous citez les "café suspendu" et la "baguette suspendue" que je ne connaissais pas. Mais il s'agit ici de charité, pas de véritable partage fraternel comme nous espérons qu'il se développera un jour et qui demande une tout autre façon sociétale de vivre.
Merci du fond du cœur pour vos bons vœux d'anniversaire.
Les mots que prononce Charles Gave dans la vidéo que vous nous communiquez : "Aujourd'hui on a fait tomber le deuxième mur de Berlin... L'Europe actuelle n'est pas une démocratie, elle n'est qu'un système fait par des fonctionnaires pour des fonctionnaires, dont la population ne veut pas, etc." sont forts et justes. L'idée de l'Europe comme terre de paix et de partage était bonne et doit être poursuivie, mais ce que l'Europe politique est devenue doit être rejeté. Seules une multitude de petites unités humaines conçues dans l'esprit de la pénitence permettront de créer un monde vraiment fraternel. Cela tombe sous le sens.

11jul29 176C6
Salem mon Frère !
Encore une belle entrée !
Elle me fait réfléchir à l'avenir, comment sera le monde changé au bout de la pénitence. Pour moi, c'est mon repère.
Vivre ensemble malgré les différences, les opinions... Nous devons chercher la paix, le respect, quoi qu'il arrive. Il faut avoir, comme tu le dis, "une réflexion froide".
Je profite par le biais de ce commentaire, de te souhaiter un joyeux et heureux anniversaire : 87 ans, le temps passe. Mais je suis heureuse que tu sois en bonne santé.
Merci mon Frère.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Je suis heureux que mon entrée 176 vous aide à "réfléchir à l'avenir" et soit pour vous un "repère".
Merci pour ce commentaire, ma chère sœur, et pour vos bons vœux d'anniversaire.

11jul29 176C7
Bon anniversaire à vous, cher Mikal, et que le Jour du Père soit !
Alain J. du Rhône

11jul29 176C8
Bon Anniversaire de Bruno B.
Bruno B. de la Sarthe

11jul29 176C9
Un très bon anniversaire à vous, cher frère Michel !
Je vous embrasse fraternellement,
Vincent C. d'AubervilliersÎle de Frances

11jul29 176C10
Une pensée particulière pour vous aujourd'hui, je vous souhaite un bon anniversaire frère Michel,.
À très bientôt au Pèlerinage.
Je vous envoie toute mon affection fraternelle.
Rémy O. du Midi-Toulousin

11jul29 176C11
Heureux anniversaire, cher prophète, frère du Bien et de la Vie ! Longue vie à vous !
Nous vous embrassons de toute notre âme
Guy et Florence I. de l'Hérault

11jul29 176C12
Je vous souhaite un heureux anniversaire, frère Michel.
Michel M. d'Ile de France

11jul29 176C13
J'aurais voulu faire des vers
pour votre anniversaire
mais pour être sincère
je préfère dire en prose
que vous êtes très cher
à notre coeur qui explose
de mille feux étoilés
avec toute l'humanité
qui grâce à vous
à toutes vos années
va enfin trouver la liberté
de se mettre debout
pour marcher d'un pas
sûr dans l'Empreinte
qui mène loin du trépas
les âmes sans feintes.
Sarah et moi-même, nous vous souhaitons un bon anniversaire en famille avant l'ouverture de la deuxième période de Pèlerinage dans laquelle nous restons connecté avec tous.
Frédéric M. du Médoc Aquitaine

Réponse :
J'affiche ici de 176C7 à 176C12 quelques uns des nombreux commentaires, reçus aujourd'hui, qui ne traitent pas de l'entrée 176 "mosaïsme des pénitents" mais qui m'adressent des vœux d'anniversaires.
Tous les vœux d'anniversaire me touchent profondément.
Je suis né, en effet, le 11 juillet 1929, onze ans après la Grande Guerre de 1914-1918, à Suresnes, banlieue de Paris, rue du Capitaine Ferber (pionnier de l'aviation militaire) vers 14 heures par une journée de chaleur torride d'après ce que m'avait dit ma mère.
87 ans plus tard je suis toujours vivant et assez vigoureux pour poursuivre la mission difficile que le Père m'a confiée et à laquelle participent tous ceux et celles de mes frères et sœurs qui aujourd'hui m'adressent leurs vœux, qu'ils oient ici publiés ou non. J'en suis très ému.
Merci à tous !

11jul29 176C14
Je pense que l'Exode est le récit le plus trouble de la Bible. Je me dis même que, si l'on ne comprend pas le culture Égyptienne, on ne comprend pas grand chose à ce récit.
Il y a deux hommes qui font un travail d'érudition impressionnant, et qui amène une nouvelle grille de lecture sur ce sujet, il s'agit de Roger Sabbah et de son frère, mais quid de la pénitence là-dedans ?
Je me dis ce que l'on peut prendre au premier degré c'est toujours bon à prendre pour notre gouverne.
Pour le reste on rentre dans le marécage des symboles ésotériques, somme toute passionnants, mais qu'est ce que cela illustre de notre vie ?
Pour moi le travail que font les frères Sabbah est sidérant et cela m'emmène dans de passionnantes extrapolations. J'utilise même leur grille de lecture pour éclairer des éléments de mon vécu et ma relation avec le Pèlerinage d’Arès, et j'en reste subjugué, car cela dépasse mon entendement. Mais heureusement que la Veillée 25 [de La Révélaion d'Arès] nous rappelle que le formalisme des cultes n'a aucune importance, pas comme dans la Bible, ou la plupart des conflits tournent autours de ce problème, du type : donner à manger aux indigents, soit avec une cuillère, soit avec une fourchette... Quel dilemme ?
Si on reprend la grille de lecture de ces auteurs, il y a toute une épopée qui aurait été codifiée dans la Bible, par souci de préserver les traditions égyptiennes, interdite de pratique sous la domination babylonienne. Et le récit de l'Exode (l'errance dans le désert) semble indiquer, si je les suis bien, un temps de purification des prêtres Yahoud*, avant la restitution du culte Amonien*, profané par le pharaon Akhenaton adorateur d'Athon. Alors les Hébreux (qui veut dire les "passants"), font donc le passage pour restituer le saint des saints, matérialisé par l'arche de l'Alliance à son culte.
C'est-à-dire, et là j'extrapole un peu car je ne les ai pas entièrement lus, mais je pense que cela explique, cette angoisse récurrente que l'on trouve dans la Bible d'offrir une demeure à Yahvé. Et cette demeure serait le temple de Salomon — Chlomo en hébreux —. Mais, j'aimerais tellement traduire ce nom par le sceau d'Amon, qui indiquerait alors la clôture du périple ou autrement dit la restitution du culte.
On trouve aussi, dans la Bible, là colère contre les cultes en plein air, sur les haut-lieux, et cette pratique des cultes en plein air à justement était imposé par Akhenaton qui a détruit les temples, où Amon était vénéré, et instauré cette pratique.
On retrouve, selon mes tendances à l'extrapolation, ce clivage au temps de Jésus. Et cet être magnifique passe joyeusement au-dessus des clivages. Mais le clivage ce faisait entre les Samaritains (je flaire la présence d'Athon, dans ce mot), qui avait pour lieu sacré une montagne et les juifs qui allaient rende leur culte au temple de Jérusalem.
Et je dois vous faire une petite confidence gênée : Au dernier Pèlerinage que j'ai fait en 2002, je me suis senti plus proche de mon Créateur, lorsque j'ai prié debout à la plage Saint-Brice sous la voûte céleste, comme un vulgaire samaritain, que lorsque je m'étais prosterné déchaussé sous les lampades, dans le lieu confiné de la maison de la Sainte-Parole. Culte qui se rapproche étrangement de celui d'Amon. Voilà ayant pris connaissance derrièrement de ce clivage je m'en sens d'autant plus gêné, un peu comme si je m'étais laissé aller dans l'hybris, c'est à dire la démesure.

Note* Il faut voir que premièrement que le terme Juif, judaïque aurait pour étymologie, le terme Yahoud (a)
et que notre Amen dériverait de Amon. Si ces auteurs faisait une publication d'un dictionnaire étymologique des noms propre et noms commun de la Bible ayant des racine égyptienne il y aurait de quoi tomber à la renverse.

Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Le "dictionnaire étymologique des noms propre et noms commun de la Bible" n'attendra pas les frères Massod et Roger Sabbah pour exister. D'une part Massod est décédé. D'autre part, ce genre de dictionnaire existe depuis très longtemps. Il en existe plusieurs dus à plusieurs auteurs. Pour ma part, j'utilise le gros "Dictionnaire Encyclopédique de la Bible" des éditions Brepols, traduction par les moines de l'Abbaye du Mont César à Louvain, dont je possède une édition 1960, achi-usée mais précieuse ! Je ne sais pas si elle a été rééditée. J'utilise aussi d'autres dictionnaires comme le Dictionnaires de Nom Propres de la Bible d'Odelain et Séguineau (éditions Desclée de Brouwer) et d'autres.
Mais l'œuvre des frères Sabbah, bien connue des biblistes, n'a aucune utilité pour nous. Je peux comprendre qu'on soit curieux de détails qui manquent et manqueront toujours sur le vrai et le faux dans le récit de l'Exode dans la Bible, mais nous ne ferons pas notre salut en les connaissant, mais en faisant pénitence et en comprenons que l'Appel à la pénitence lancé par La Révélation d'Arès était déjà l'Appel lancé par Moïse aux Hébreux, qui se sont malheureusement empressés de créer une religion et d'instaurer un clergé et des docteurs, un culte, etc. sur cet héritage spirituel en le déformant complètement.
Je ne vois aucune raison pour que l'Appel du Père ait été différent 1200 ans avant J.C. que 1974 ans après J.C..
C'est précisément parce qu'il n'en restait rien de spirituellement nourrissant que le Père envoya des prophètes après Moïse, notamment Jésus, et La Révélation d'Arès en 1974-1977.
Ne soyez pas gêné, frère Frédéric, parce que vous vous êtes senti plus près de la Vérité à laquelle vous êtes appelé en priant près de la place de st-Brice à Arès plutôt que dans la salle où se déroulèrent les Théophanies de 1977. La prière est libre chez nous et libre est le lieu de la prière.
Soyez un homme d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre de tous préjugés et vous deviendrez le frère que le Créateur attend que vous soyez.
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.

11jul29 176C15
Bien aimé frère Michel
Pardon de surcharger l'une de vos adresses mail,
mais du plus profond de mon coeur
je veux :
vous souhaiter
un bon anniversaire pour entrer dans vôtre 88ème année de vie sur terre parmi les vôtres.
[et pour] remercier le Créateur de vous avoir appelé,
vous remercier d'avoir accepté cette déterminante Mission Divine
vous dire mon admiration et ma reconnaissance pour votre exemple
de pénitent joyeux !
Même si je ne suis qu'un misérable reflet de votre mission, je suis quand même derrière vous avec toute ma foi dans le projet de retour d'Éden que je veux aider à reconstruire dans votre sillage.
Je vous souhaite une éternelle Vie d'amour et de progrès vers la Lumière, comme vous le souhaitez pour nous.
Je vous embrasse de tout l'amour dont je suis capable aujourd'hui .
Demain sera sûrement mieux qu'aujourd'hui  
Merci.
Pascale B. de Grenoble en Dauphiné

Réponse :
Ma très chère sœur Pascale, je suis profondément touché par vos bons vœux d'anniversaire.
Une petite erreur, toutefois. Je n'entre pas "dans ma 88ème année de vie sur terre", mais seulement dans ma 87ème année. Remarquez... vous n'êtes pas tombée loin, mais quand on atteint cette zone d'âge une an de plus ou de moins est beaucoup, car la santé peut se détériorer très vite, on peut tomber mort ou infirme d'un seul coup (ma vue a notamment baissé), et l'on sait bien que l'on est beaucoup plus près de la fin que du commencement.
Mais ce qui m'émeut le plus dans votre commentaire, c'est que vous me voyiez comme un "pénitent joyeux". Oui, ça me touche beaucoup, parce qu'être un "pénitent joyeux", eh bien ça n'a pas d'âge.
Un grand merci, ma sœur Pascale.

11jul29 176C16
Tout d'abord je vous souhaite un très bon anniversaire, et que le Père vous garde encore quelques années parmi nous.
Cher prophète, un grand merci pour cette nouvelle entrée de blog que je vais lire et relire afin de me nourrir, de mieux comprendre.
Les choses sont simples et compliquées à la fois, car tout est dans tout.
Je ne sais pas si j'ai beaucoup avancé durant ces dernières 26 années, mais j'ai fais et fais encore ce que je peux avec les moyens que j'ai. Nous avons reçu de vous tout ce qu ' il faut pour reconstruire Éden.
Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2].
Merci et mille fois merci d'avoir accepté ce Message du Père,en l'acceptant, vous m'avez sauvé la vie.
Je vous embrasse très affectueusement.
Nicole L. de Bordeaux Aquitaine

Réponse :
Je suis très touché par vos bons vœux d'anniversaire et par ce que vous me dites à propos de cette présente entrée de blog. J'en suis tout ému et je peux vous affirmer que vous avez beaucoup, beaucoup avancer sur le sentier difficile de la vie spirituelle. Vous êtes de nos sœurs actives et nécessaires.
Encore merci.

11jul16 176C17
Bien aimé frère Michel en l'amour du Père,
En lisant cette entrée "mosaïsme des pénitents" c'est la première fois que je ressens aussi fortement en moi — je le savais intellectuellement — que le petit reste n'existe que soudé au frère aîné (Rev d'Arès 16/1). C'est ainsi que je lis comme une adresse à vos frères:
"Voilà qui va demander courage, droiture et, surtout dans la présente période de conception, réflexion froide, car la nature humaine émotive et craintive pervertit la raison".
C'est à nous, les frères et sœurs de l'aîné, que vous vous adressez. J'ai cette image dans la tête que j'ai du mal à verbaliser, de vous et de nous sur vos talons (Rev d'Arès xxii/6).
J'ai besoin de relire cette entrée pour éventuellement écrire un commentaire, mais je ne voulais pas laisser passer le 11 juillet sans vous avoir souhaité un bon anniversaire.
Que le Père vous garde longtemps avec nous pour ancrer de façon solide le changement du monde [Rév d'Arès 28/7].
Actuellement sans vous, je crois bien que le petit reste serait comme un corps sans tête.
Emmenés par le prophète, nous sommes forts.
Demain s'ouvre la deuxième période du Pèlerinage. Je joindrai ma prière à la vôtre, frère Michel, à celle de tous mes sœurs et frères présents sur les Lieux Saints et à celle de tous ceux faisant le pèlerinage de l'âme.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle et vous souhaite une bonne année spirituelle.
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je sais que vous ne pouvez faire physiquement votre Pèlerinage à Arès cette année, ma chère sœur, et vous pouvez compter sur moi pour prier de concert avec vous qui faites, ectte éannée, le Pèlerinage de l'âme.
Je suis profondément touché par votre commentaire. Un grand merci pour lui du fond du cœur.

11jul29 176C18 
Tous mes vœux chaleureux de bonheur pour votre anniversaire, cher prophète du Très Haut, et loué soit le Père pour votre bonne santé. Qu’Il vous permette de vivre encore longtemps sur cette terre pour nous apporter sans cesse votre lumière qui est la Lumière du Père.
Merci pour cette nouvelle belle entrée 176 "Mosaïsme des pénitents" porteuse d’une belle espérance libératrice et d’une grande force prophétique.
L’Exode, délivrance spirituelle de l’humanité, lancé sur le Mont Horeb, relancé par La Révélation d’Arès, démythifié par le prophète Mikal est accessible à toute l’humanité.
Oui un long travail de pénitence et de moisson nous attend et j’espère sur ce Pèlerinage qui recommence demain 12 juillet pour la deuxième période, pour prendre des forces pour réfléchir profondément avec vous et mes frères.
Je vous embrasse ainsi que notre bien aimée et dévouée sœur Christiane
Marie-Odile O. du Midi-Toulousin

Réponse :
Oui, ma chjère sœur Marie-Odile, "l’Exode, délivrance spirituelle de l’humanité, lancé sur le Mont Horeb, relancé par La Révélation d’Arès, démythifié par le prophète Mikal est accessible à toute l’humanité."
En fait, l'Exode n'est pas achevé. Nous repartons pour le Sinaï, qui n'est plus de rochers, de cailloux, de sable et de maigres végétaux, mais qui est maintenant fait des vicissitudes de ce monde, qui le rendent sans nul doute pire qu'il ne fut au temps des Hébreux qui suivirent Moïse.
Mais le courage ne nous manque pas.
Je serai heureux de prier avec vous et votre époux Rémy au Pèlerinage, sans oublier vos filles Marie — que je félicite encore pour son succès à l'examen qui fait maintenant d'elle un professeur d'école, et Sara, que je félicite encore pour son beau succès aujx examens qui ont fait d'elle une architecte. Comme je dis sans cesse à nos jeunes frères et sœurs : "Ce que vous apprenez, notamment les métiers que vous apprenez, sont les seules choses qu'on ne puisse pas vous vendre en ce monde où tout vend aujourd'hui, car je me demande si nous n'aurons pas bientôt à payer l'air que nous respirons."
Encore merci pour vos bons vœux d'anniversaire.

12jul16 176C19
Quelle joie de vous savoir en bonne forme à votre âge avancé, malgré les vicissitudes d'une vie exceptionnelle. Oui, exceptionnelle est votre persévérance à porter témoignage (Rév d'Arès 40/3) et enseigner (28/10) malgré votre isolement et le pesant silence médiatique dans lequel vous cantonnent les médias.
Vous êtes le phare - comme Moïse le fût (entrée 176 - mosaïsmes des pénitents) - qui éclaire la route que les Pèlerins d'Arès prennent à votre suite, ce petit reste (Rév d'Arès 24/1) encore faible, mais pourtant bien déterminé à percer le mur du silence par sa mission publique. Nous finirons bien par porter au monde votre Voix de Fer (iii/3 et x/1) qui libérera les nations (28/20).
Bon anniversaire frère Michel, de tout cœur.
Nous vous embrassons bien chaleureusement.
Nous ferons notre Pèlerinage en août où nous aurons la joie de prier à vos côtés.
Marie-Christine et Vincent L. d'Île-de-France

Réponse :
Je suis touché par vos bons vœux d'anniversaire !
Je ne suis pas toujours "en bonne forme à mon âge avancé", car hier après-midi j'ai été pris d'une bonne crise de sciatique dans la jambe gauche (d'habitude, c'est la jambe droite) et aujourd'hui, jour de reprise du Pèlerinage je "tire la jambe gauche", douloureuse, et je devrai peut-être faire mon Pèlerinage ce soir avec une canne. Mais bon ! Mal à la jambe n'est pas mal à l'âme ! Je n'ai vraiment pas lieu de me plaindre.
Je me plains bien davantage du "mur du silence" que vous mentionnez. Hier, voyageant en voiture où j'écoutais "France Culture" (qui n'est jamais que la "culture" des salariés de "France Culture"... jamais le mot "culture" n'a été aussi peu opportun.. comme si 64 millions d'habitants n'avaient qu'une seule "culture") et on annonçait une série d'émissions sous l'égide de Régis Debray, intitulées "Qu'appelle-t-on Dieu ?" avec les invités annoncés: Finkelkraut, etc. Et je disais à mon épouse Christiane (au volant) : "Quand même ! Il y a quarante-deux ans qu'existe La Révélation d'Arès et qu'est connu l'Événement Surnaturel d'Arès de 1974-1977... On pourrait au minimum me demander mon avis sur la question de Dieu, dont j'ai eu une expérience personnelle ! Vraiment Dieu est devenu la "propriété" de quelques intellectuels, dont le médiologue Régis Debray, de sorte que ceux qui ont beaucoup plus qu'une opinion, une expérience de Dieu, sont exclus de ce sujet. Incroyable! Demander à Debray ou à Finkelkraut ce qu'ils pensent de Dieu, c'est comme si on demandait à mon concierge ce qu'il pense du chauliode de Sloane. Mon concierge ne sait même pas qu'existe ce poisson des abysses."
Je me réjouis par avance de prier avec vous au mois d'août.

12jul16 176C20 
Je ris ! Je tombe sur votre blog, dont m'a parlé un ami hier et je ris tristement. Mais j'ai lu il y a quelques années ce que vous appelez La Révélation d'Arès et que j'appelle "L'Illusion d'Arès".
Je ne suis pas un homme célèbre, ni même un homme en vue. Je ne suis qu'un modeste auditeur de l'Union Rationaliste et j'aime tout ce qui donne à la raison un rôle fondamental dans les capacités d'adaptation, d'organisation, d'expérimentation et de critique propres à l'espèce humaine, et de faire reconnaître que les avancées techniques, scientifiques, politiques et culturelles de l'homme sont principalement dues à la raison et non à des élucubrations comme La Révélation d'Arès.
Je lutte contre toutes les formes de dogmatisme ainsi que contre les "descriptions" du surnaturel, et je suis promoteur d'une éducation laïque et républicaine raisonnable. Je vous rappelle que l'Union rationaliste compte parmi ses membres des scientifiques de renom, professeurs au Collège de France ou prix Nobel, des membres de l'Institut de France ainsi que de nombreux penseurs et écrivains célèbres.
Oui, je ris parce que votre Moïse (votre article 176 "mosaïsme des pénitents" est comme l'aragne [Rév d'Arès xLi/6] dont parle votre soi-disant Révélation. Ce n'est qu'une bestiole inventée dans les ateliers de la religion comme l'araignée de Kumo, 38 tonnes de mécanique qu'on exhibe actuellement à Nantes (je vous joins la photo). Moïse écrase le monde des crédules sous ses anormes pattes bibliques.
P.P. de Nantes
Araignée de Kumo

Réponse :
Je ne connaissais pas cette gigantesque bestiole qui me paraît pilotée, car sur la photo j'aperçois des humains (des pilotes ?) assis sur le thorax et sous le thorax de l'araignée mécanique. Je me demande quel intérêt a cette machine. Apparemment aucun, sinon émoustiller les curieux.
Par contre, même si Moïse n'avait jamais existé, il aurait son utilité. Il l'aurait, car ce qu'oublie magistralement votre Union Rationaliste, c'est que l'humanité ne peut rien faire sans foi.
De quoi est fait l'avenir ? Vous rationalistes qui refusez la foi, le dogmatisme, le surnaturel, etC., vous n'en savez rien. Moi non plus, car nous ne sommes pas fakirs ou extra-lucides. L'avenir sera ce qu'on essaie d'en faire, et c'est ce que nous essayons de faire, nous Pèlerins d'Arès en demandant aux humains d'être des gens de Bien.
Je sais seulement de quoi je dois me garder, par exemple du péché des péchés, et quand je mets, comme vous le faites et comme le font tous les membres éminents de l'Union Rationaliste, mon bulletin dans l'urne électorale, eh bien, je ne sais pas du tout ce que le bonhomme ou la bonne femme à qui je donne mon vote va faire. Je ne connais que ses promesses... Et on a bien vu, en ce qui concerne par exemple M. François Hollande, ce que valent ces promesses.
Moïse est lui aussi une promesse qui, à mes yeux, vaut toujours : La promesse de la délivrance !
Mais la délivrance de quoi ? C'est là que nous différons, vous P.P. de Nantes et moi M.P. d'Arès.
Vous voulez délivrer le monde de ce qui n'est pas scientifiquement prouvé et selon vous conforme à la raison. Mais nous Pèlerins d'Arès suivons notre raison à nous, qui n'est pas la vôtre, et nous disons que la raison, c'est qu'il faut délivrer le monde du mal en promouvant la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Vous allez me répondre que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, ce n'est pas scientifique, ce n'est pas rationnel. Eh bien, moi je vous dis que vous préférerez toujours que je vous aime, que je vous pardonne si vous me faites du mal, que je fasse la paix avec vous, que je m'abstienne de tout préjugé vous concernant, car cela je peux le faire et si je peux le faire, c'est que ma raison vaut largement la vôtre...
Et contre cela, je l'affirme, vous serez toujours sans argument.
Moïse délivre et c'est un phare comme tout prophète du Bien est un phare. Si mon argumentation ne vaut rien, selon vous, votre argumentation ne vaut pas davantage. L'enjeu est toujours debout !
Soyez un homme de cœur et gardez-vous de condamner !

12jul16 176C21
Le paracétamol consommé régulièrement réduirait la compassion.
Qui ne connaît pas le Doliprane®, l'Efferalgan® ou le Dolko®, et même qui n’a pas chez soi l’une des 60 formules de paracétamols vendues en pharmacie ? La plupart des médecins et pharmaciens prescrivent et conseillent systématiquement des paracétamols pour les douleurs inflammatoires, les préférant à l’aspirine en raison de l’agressivité connue de l’acide acétyl salicylique. Les hôpitaux et les cliniques n’utilisent que les paracétamols comme antalgiques dans les perfs [?] des malades, plutôt que de l'aspirine qui présenterait pour certains un risque hémorragique ou allergique.
Notez en passant que les effets anti-douleur des paracétamols sont assez médiocres puisqu’un antalgique ne fait que réduire la douleur sans vraiment la supprimer comme font les analgésiques. En bonus, vous gagnez une bonne gueule de bois qui vous donne une abominable pépie.
La consommation régulière de paracétamol n’est pas sans risques
Par exemple, selon les données fédérales, le Tylénol présenté comme un analgésique sans risque envoie jusqu’à 78.000 personnes à la salle d’urgence chaque année et aboutit à 33.000 hospitalisations par an. L’ingrédient actif qui est l’acétaminophène, est en plus la principale cause de l’insuffisance hépatique aiguë, selon une étude en cours. Pire ! différentes études montrent qu’un léger dépassement de la dose quotidienne recommandée de 4 grammes pendant quelques jours peut entraîner une maladie grave et même la mort.
Le plus surprenant est que mis à part ces dommages cités, une nouvelle étude a montré que l’acétaminophène des paracétamols réduit drastiquement l’empathie et la compassion humaine face à la douleur et la souffrance des autres. Or, pas moins de 600 spécialités pharmaceutiques contiennent du paracétamol.
Le Dr. D. M., premier auteur de l’étude, explique : "Ces résultats suggèrent que lorsque vous avez pris de l’acétaminophène, la douleur des autres ne vous semble pas aussi importante qu’il n’y paraît".
La capacité de comprendre et de partager les sentiments avec d’autres êtres humains est un élément crucial de la paix. Retirez l’empathie humaine et vous supprimez une force motrice derrière les humains de se traiter mutuellement avec respect et dignité.
[Les gens] prennent chaque semaine au moins un médicament qui tue la compassion. Selon l’étude, la compassion est le modulateur du comportement prosocial /antisocial. Le déséquilibre psychique induit par l’acétaminophène dans l’empathie soulève des inquiétudes concernant les effets sociaux conséquents, lors d’une prise régulière.
Le Dr B. W., un co-auteur de l’étude, explique : "Nous ne savons pas pourquoi l’acétaminophène a ces effets, mais c’est inquiétant. L’empathie est une chose importante. Si vous avez une dispute avec votre conjoint et vous venez de prendre de l’acétaminophène, cette étude suggère que vous serez peut-être beaucoup moins compréhensif de ce que vous avez fait pour blesser les sentiments de votre conjoint".
L’étude a été réalisée à l’aide de quatre-vingts étudiants, dont la moitié ont reçu 1000 mg d’acétaminophène, et l’autre moitié un placebo. Les élèves ont ensuite lu des histoires de gens qui avaient été blessés et ont été invités à évaluer leur douleur. Ceux qui ont reçu l’acétaminophène ont toujours donné des notes bien plus faibles concernant l’appréciation des douleurs des gens.
Le Dr B. W. a expliqué les résultats de l’expérience : "Les participants ont eu une chance de faire preuve de compassion avec la souffrance de quelqu’un auquel ils ont pensé et qui traversait une épreuve socialement douloureuse. Mais ceux qui ont pris de l’acétaminophène ont été peu touchés. Ils étaient peu préoccupés par les sentiments des personnes blessées et rejetées".
Selon les chercheurs, ils sont en train de transférer leurs expériences à l’ibuprofène pour voir si les résultats sont les mêmes.
Réponse à une question brûlante :…
Est-ce une partie de la raison pour laquelle on peut accepter le massacre d’innocents, hommes, femmes et enfants à travers le monde sans broncher ? D’une certaine façon, être indifférent à cette souffrance est ce qui rend l’être humain inhumain. L’indifférence, après tout, est plus dangereuse que la colère et la haine. La colère peut parfois être créative. On écrit un grand poème, une grande symphonie, on fait quelque chose de spécial pour le bien de l’humanité parce qu’on est en colère contre l’injustice à laquelle on assiste.
Mais l’indifférence, elle, n’est jamais créative. Même la haine parfois peut provoquer une réponse : Vous combattez. Vous dénoncez. Vous désarmez.
L’indifférence ne suscite aucune réponse. L’indifférence n’est pas une réponse. L’indifférence n’est pas un début, c’est une fin.
Par conséquent, l’indifférence est toujours l’amie de l’ennemi, car elle bénéficie à l’agresseur — jamais à sa victime, dont la douleur est amplifiée quand elle se sent oubliée.
Quant au prisonnier politique dans sa cellule, aux enfants qui ont faim, aux sans-abri réfugiés, ne pas répondre à leur sort, et ne pas soulager leur solitude en leur offrant une étincelle d’espoir revient à les exiler de la mémoire humaine. À nier leur humanité nous trahissons notre propre humanité.
L’indifférence n’est alors pas seulement une faute, mais une punition que l’on inflige.
Christian S. d'Alsace

Réponse :
Vous êtes dentiste, mon frère Christian, et c'est peut-être ce qui vous fait vous inquiéter à ce point des effets du paracétamol sur la compassion ou, si vous préférez, sur le sentiment d'humanité.
Mais, même si je ne suis pas comme vous un homme formé à la pharmacopée, il me semble qu'il existe un nombre autrement plus grand de produits toxiques plus consommés que le paracétamol et je n'en citerai qu'un, qui est sûrement la cause d'un très grand nombre de dérèglement de la raison et du sentiment d'humanité: l'alcool, l'alcool sous de nombreuses formes : vin, bière, whisky, cognac, etc.
Nous sommes des êtres spirituels que la Création a greffés sur des animaux pensants et donc nous sommes faits de chair, de nerfs, de sang, bref, d'une quantité de matières vivantes sensibles à une grande quantité d'agents alimentaires et chimiques et il est inévitable que plus nous sommes animalisés et moins nous sommes spiritualisés nous sommes affectés par ce que nous consommons. Pour autant, dans l'état actuel des choses, pouvons-nous nous passer des médicaments ?
Le sujet ici est ailleurs, de toute façon. C'est Moïse, le mosaïsme.
Merci quand même pour votre commentaire, mon frère Christian.

12jul16 176C22
Cher frère aîné Michel, je vous souhaite de tout mon cœur un heureux anniversaire.
J'espère un jour acquérir la Force d'aimer et l'intelligence spirituelle qui animent vos écrits.
L'Exode spirituel menant à l'Éden (pays ruisselant de lait et de miel Exode 3/7) échouera sans amour conscit [xxii/14].
C'est peut-être essentiellement ce que notre frère Jésus vint accomplir et dont il témoigna en Palestine: la pénitence, le Bien par l'amour.
Je vous embrasse avec mon amour fraternel,
Patrick G. du  Québec au Canada

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour vos bons vœux d'anniversaire.
Une petite rectification, dont vous ne me voudrea pas : Ce n'est pas "l'Éden le pays ruisselant de lait et de miel", mais Canaan.
L'Éden
avait été le paradis terrestre où avaient vécu, longtemps avant la chute, les lointains ancêtres de Moïse : Adam et Ève.
Je vous souhaite un heureux été canadien et je vous embrasse.

12jul16 176C23
Très cher et bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Hier je vous ai envoyé le message ci-dessous pour votre anniversaire et je viens d'avoir l'information qu'il ne vous est pas parvenu.
Vous allez le recevoir avec quelques heures de retard, veuillez m'en excuser :
Jeanine et moi venons vous souhaiter un très joyeux anniversaire, vœux que nous associons à ceux de toute votre petite famille.
Que notre amour vous apporte cette force qui transcende et qui rejaillit sur votre énorme travail de prophète de Dieu. Nous espérons que nous serons à la hauteur de ce monumental évènement dont vous êtes le porteur et que nous devons perpétuer avec votre aide et celle du Père.
Nous venons de lire votre nouvelle entrée du blog.
Elle ouvre encore une porte sur la liberté, l'anti-culture.
Elle incite à renforcer notre pensée et notre réflexion sur le comment transmettre cette Parole, toucher les épis mûrs et transformer notre société.
Nous prions chaque jour avec vous et nous vous embrassons très affectueusement sans oublier sœur Christiane.
Jeanine et Francis.M. du Centre

Réponse :
Merci, sœur Jeanine et frère Francis, pour vos bons vœux d'anniversaire, qui me touchent beaucoup.
Oui, cette entrée, outre qu'elle invite à lire les livres de l'Exode : Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome avec la prudence à laquelle nous invite La Révélation d'Arès (16/12, 35/12), "ouvre encore une porte sur la liberté, l'anti-culture," comme vous le dites avec justesse.
La version biblique de l'Exode est une histoire fantasmagorique dans laquelle les docteurs de la Loi ont, en supplément d'une saga outrancière, glissé un grand nombre de choses dont le Père ne saurait se soucier comme les dimensions de l'arche d'alliance, ou de lois punitives dont Il ne saurait être l'Auteur, mais elle est le miroir galéjeux d'un fond véridique : la délivrance. Il s'agit, bien sûr, de délivrance spirituelle en plus de la délivrance sociale, car les deux vont toujours ensemble, qui toucha des Hébreux. Le nombre de ceux-ci devait être infiniment plus petit que celui relaté. Il s'agit bien d'une petite unité humaine, dont l'importance ne fut pas assez significative pour que les annales pharaoniques les hiéroglyphisent sur les murs de Thèbes (on sait que ceux qui doutent de la véracité de l'Exode invoquent l'absence de citations au temps de l'Égypte pharaonique).
Mon entrée 176 s'applique à redonner à un récit fabuleux sa dimension humaine, laquelle, une fois comprise, nous laisse comme héritage un exemple de délivrance spirituelle que nous pouvons reprendre.
Moïse ramené à sa dimension humaine nous devient très proche.

12jul16 176C24
Vous nous parlez de Moïse qui passa d'homme ordinaire à pénitent, c'est-à-dire qui prit conscience de son humanité, de son amour pour son frère humain, ce qui l’amèna jusqu'au Mont Horeb où il fit l'expérience de Dieu.
Nul doute que nous tous humains souhaitons cette expérience de notre humanité. Quel homme n'aime-t-il pas faire le bien pour très égoïste qu'il soit ? Il en va de sa survie, c'est son essence profonde.
Seulement voilà nous sommes si loin de nous-mêmes qu'un Exode s'impose, cet exode passe par la pénitence et ses flux et reflux.
Voilà bien des années que je traverse le désert à rechercher cette Source enfuie, à en tamiser le sable, à le fouiller comme une mine, pour y retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/4-5].
La Révélation d'Arès qui relance La Révélation du Mont Horeb me remet dans ce chemin mais seul je n'y arriverai pas. J'ai besoin de tous mes frères humains, alors je leur parlerai aussi gauchement que Moïse, j'apprendrai d'eux et ils apprendrons de moi.
Heureux de vous savoir plus mûr et plus rajeuni d'une année. Bon anniversaire !
Merci frère Michel, il y a tant de fraîcheur et de sympathie dans tous vos commentaires, je vous aime.
Angel C.-D.

Réponse :
Merci, frère Angel, pour ces bons vœux d'anniversaire que vous adressez à un homme tout à la fois "plus mûr et plus rajeuni d'une année".
Vous avez très bien compris que Moïse n'était pas le mage fantasmagorique qui, levant son bâton, ouvre une route dans la Mer Rouge pour que ses compagnons y passent à pied sec, mais un homme comme chacun de nous qui a compris que la pénitence était sa force et notamment une grande force de délivrance.
On n'a pas besoin d'être un faiseur de miracles pour se livrer à cet exercice de haute voltige spirituelle qu'est la pénitence et qui vaut cent fois plus qu'une religion.
La terre de notre vie de douleur et de notre mort nous opprime et nous néglige comme Enfants du Père, et même 3.200 ans après nous entendons encore Moïse l'en accuser et appeler l'humain à s'en délivrer. Quel pénitent ne se sent-il pas tôt ou tard libre comme le poulain agile courant vers son but ?

13jul16 176C25
Moïse fut chassé d’Égypte et devint gardien de troupeaux dans le désert, si ma mémoire est bonne il avait près de 80 ans quand il libéra les Juifs. Jusque là, j’imagine que c’était un homme ordinaire. Durant cette période de 40 ans [l'Exode], Moïse passa d’innombrables journées en seule compagnie de ses moutons et de ses pensées. Il méditait sur les mystères de l’époque et, plus que tout autre, celui qui l’obsédait véritablement était l’énigme que représentait le Nom de Dieu, puis lors de l’expérience du Buisson Ardent, il fut mis en présence de Dieu et reçut le rare privilège de pouvoir Lui poser une question, n’importe laquelle. Il demanda à Dieu quel était Son Nom. Dieu dit : Je Suis Celui Qui Est [ou Je suis Qui Je suis, etc. traduction difficile, Exode 3/14].
Toutefois Dieu change constamment l’image qu’Il présente à travers le monde à des époques différentes de l’Histoire. Par exemple, du temps de Moïse, Son image était celle du Maître Tout Puissant qui exige une obéissance absolue. Puis pendant la période de Jésus, elle changea pour celle d’un Dieu d’Amour qui pardonne. Dans Exode 33/20, Dieu n’a pas laissé Moïse contempler Son Visage, car nul ne pouvait Le voir et demeurer vivant. Toutefois, si vous lisez le récit dans son intégralité, vous comprendrez que Moïse L’a vu de dos seulement. Parait-il que Moïse, Bouddha et Jésus ont été les trois plus grands professeurs de la Parole du Père de l’Univers et dans la continuité j’ajoute aussi Mouhamad le prophète sage et écouté dit La Révélation d’Arès 2/9. Puis nous vient le prophète Michel Potay: Prophète du XXème siècle, le rappeleur des Écritures qui par son enseignement vient clarifier et purifier les précédents Livres, les écritures déjà données qui malheureusement avec le temps ont été trafiquées.
Le Créateur charge son témoin, Michel Potay, qu’il appelle juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2], de débarrasser les Écritures des livres d’hommes qui les embourbent et qui les faussent. Tu écarteras les livres d’hommes car dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d’Arès 35/12).
Moïse a préparé la voie en introduisant les lois qui sont le fondement de la civilisation d'aujourd’hui, lois qui ont obligé l’humanité en évolution à utiliser la lumière intellectuellement afin de faire la différence entre le bien et le mal, le vrai et le faux.
Ma question est celle-ci Pourquoi Moïse n’a-t-il pas vu l’achèvement de sa mission comme cela lui avait été prédit par l’Éternel ?
Le judaïsme : Moïse, le prophète de l’inachèvement n’a pas été autorisé à entrer en terre promise où coulent le lait et le miel (Exode 3/8). Quelle erreur de parcours a–t-il pu commettre, notre frère,envers Son Créateur ? À  quelle tentation n’a-t-il pas résisté lors de son Exode mémorable, puisque Josué sous l'ordonnance de Dieu à pris la succession de Moïse ?
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour votre commentaire, ma sœur Maryvonne, mais il contient un certains nombre d'erreurs et d'inutilités. Moïse ne fut pas "chassé d'Égypte, mais il "prit peur... et s'enfuit de devant Pharaon" (Exode 2/14-15). Il ne devient pas "gardien de troupeaux dans le désert", car dans le désert un troupeau ne trouverait rien à manger. L'Exode semblent avoir duré quarante ans, en effet, parce qu'il commence quand Moïse à 80 ans et s'achève quand il meurt à 120 ans.
Ces quarante ans sont confirmés dans Nombres : Yawhé parle à Moïse et Aaron et leur dit : "... vos fils seront pasteurs dans le désert (impossibilité, car comment des troupeaux peuvent-ils se nourrir dans le désert ?) pendant quarante ans et ils porteront vos prostitutions. Selon le nombre de jour que vous avez mis à explorer le pays (Canaan, que des éclaireurs hébreux ont observé), quarante jours, autant de jours autant d'années vous porterez vos fautes quarante années et vous connaîtrez Mon Hostilité... C'est ainsi que Je traiterai toute cette méchante communauté... Dans ce désert ils seront au complet ; c'est là qu'ils mourront." (Traduction Osty, Nombres 26/35). Et donc nous apprenons ainsi que tous ceux des Hébreux sortis d'Égypte ne sont pas entrés en pénitence dans le désert et qu'ils y meurent. La mort de Moïse a donc deux raisons possibles. La première c'est qu'il meurt comme toute la méchante communauté de l'Exode meurt, ainsi que l'a annoncé Dieu. La seconde, c'est qu'il a 120 ans et que c'est un âge avancé auquel beaucoup d'humains meurent, tout simplement. Notons que Myriam et Aaron meurent aussi comme meurt Moïse lui-même, en dehors de la Terre Promise. Toute la génération des Hébreux sortis d'Égypte laisse donc ses os dans le désert à l’exception de Kaleb et Josué, auquel Moïse délègue l’autorité. C’est donc Josué qui dirige le début de la conquête de Canaan, en traversant la rive orientale du Jourdain.
Quatre ans ou quarante ans ? Rien de tout cela n'a d'importance, de toute façon. Quatre générations (qui font déjà cent ans au minimum) ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), parce que délivrer l'homme du péché est une énorme entreprise.
Notez encore que le judaïsme n'existe pas au temps de Moïse, autre erreur de votre part : les Hébreux de l'Exode sont des Israëlites, c'est-à-dire des disciples de Jacob (fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham), ce ne sont pas pas des Juifs. Le père du judaïsme est Esdras (עזרא, Ezra en Hébreu, aussi appelé עזרא הסופר, Ezra HaSofer = Esdras le Scribe) qui, vers 460 avant Jésus Christ (donc quelque huit cents ans après Moïse) fixe les règles que suivent les Juifs aujourd'hui. Il est vrai que le mot Israélite est parfois assimilé au mot Juif, cependant le premier désigne une origine, mais l'autre désigne une religion. Les deux sont même historiquement en contradiction, puisqu'il existe des Juifs qui ne sont pas issus des anciens Israélites.

13jul16 176C26
L'Exode vers l'Intelligence du coeur, c'est si simple et si évident !
Et poutant quand on pense que celà fait des milliers d'années que l'humanité en a pris le chemin et n'y est toujours pas parvenue.
Espérons que cette fois soit la bonne !
Bon anniversaire frère Michel.
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis très touché, mon frère Yannig, par votre grande foi et vos bons vœux d'anniversaire.
Un grand merci ! Je prie avec vous.

13jul16 176C27 
Il y a des vérités qui sont plus que des vérités, ce sont des monuments, des monuments en bronze indestructible.
Moïse est de ceux-là. Vous le démolissez ! Vous méritez d'être fusillé. Je regrette qu'on ne fusille plus les gens qui nient qu'un chêne est un chêne quand c'est tellement évident quand on est debout face à un chêne. Moïse est un chêne, de la catégorie éternelle, inoxydable, un roc indestructible, un qui n'a jamais, jamais, jamais (fait-il que je l'écrive une fois ou plusieurs fois encore ?) douté, pas une seconde il a douté que l'Éternel fût l'Éternel et qu'il fallût le suivre aveuglément. Ce qu'il a toujours fait. L'homme le plus droit qu'on puisse imaginer.
Droit comme un chêne. Et, de ce fait, il reçut le pouvoir extreordinaire de miracle divin.
Vous niez le passage de la Mer Rouge. Vous méritez d'être fusillé à la mitrailleuse.
Jacques-Élie G. d'Ile de France

Réponse :
Dans un texte intitulé, si ma mémoire est bonne : "On fusille comme on déboise", Antoine de Saint-Exupéry raconte qu'en Espagne, pendant la guerre d'Espagne vers 1935 ou 36, il entre dans un village où l'on vient de fusiller le curé, sa bonne et son sacristain, et quelques notables dont le pharmacien, et je me souviens de cette phrase de Saint-Exupéry : "Le pharmacien était le seul qui ne comprit pas pourquoi on le fusillait." Eh bien moi, quand vous me plaquerez contre un mur pour me mitrailler, je comprendrai encore moins que le pharmacien pourquoi vous me fusillez. Parce que d'une part on ne tue personne, et parceque d'autre part ce que vous prétendez est faux.
Moïse, selon vous, n'aurait jamais douté de l'Éternel ? Erreur. Il douta ici et là, parce que douter est humain. Il douta parce qu'à certains moments, quand les événements ne se passent pas comme l'Éternel semble avoir dit qu'ils se passeraient, on se demande inévitablement si la Parole qu'on a entendue est bien la Parole, si elle n'est pas une illusion ou... si on l'a bien comprise.
Entre autres moments de doute, quand le roi d'Édom refuse à Moïse, un "chêne inoxydable" qui ne l'impressionne pas du tout, le passage des Hébreux sur son territoire en disant : "Tu ne passeras pas chez moi, sinon je marcherai avec le glaive à ta rencontre (Nombre 20/18)," Moïse se demande quand même si, lui, le "roc indestructible" n'est pas en train de s'effriter ; il se demande si Dieu lui ordonnant de conduire le peuple à Canaan ne l'a pas abusé, puisque le parcours vers Canaan est si difficile ou bien si lui, Moïse, a bien compris ce que lui a demandé Dieu.
Et je vais vous donner mon opinion sur ce fait, entre autre faits, c'est que Moïse eut raison de douter. Oui, il pouvait douter d'avoir bien compris ce que le Créateur lui avait demandé. Moïse avait surtout compris qu'il devait libérer les Hébreux de l'esclavage en Égypte pour les fixer dans une terre d'asile: Canaan, point final, mais il se demanda quand même bien des fois, avec juste raison, si le Créateur ne lui avait demandé bien davantage, c'est-à-dire s'il ne s'agissait pas en fait de lancer une libération spirituelle universelle. Auquel cas le passage en Edom n'avait plus aucune importance, puisqu'il s'agissait en fait de se libérer du péché partout, de crééer son âme partout, comme l'expliquerait 3200 and plus tard La Révélation d'Arès.
Non, Moïse ne fut pas ce que vous imaginez. Il était un homme, comme Abraham avait été un homme et comme le seraient tous les autres prophètes après lui. Comme homme, il avait reçu un charisme, certes et c'est déjà beaucoup, mais le Créateur n'avait pas substitué son Intelligence et ses Pouvoirs Divins à la petite cervelle humaine de Moïse. Moïse resta un homme avec ses problèmes d'homme, dont les interrogations — les doutes sont des interrogations — font partie.

14jul16 176C28
J'aime vraiment beaucoup bien cette entrée 176 "mosaïsme des pénitents".
À première vue, les mots mosaîsme et pénitent ne sont pas clairs. Je n'avais jamais entendu mosaïsme (on pense d'abord à l'art de la mosaïque, le carrelage) et pénitent fait penser à l'administration pénitentiaire ou pénitencier.
Mais j'ai commencé à comprendre en lisant ce blog (depuis trois mois seulement) que pour vous le pénitent n'est pas celui qui voit le bien comme le respect de la loi et du système, du principe de l'impôts, comme la sécurité sociale, les allocations familiales, le revenu minimum d'insertion, etc., mais celui qui voit le bien comme "amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés" pour citer votre fréquente définition. J'ai consulté le mot mosaïsme sur Google et j'ai trouvé :
Le mosaïsme est l'ensemble des religions se référant au message religieux de Moïse, qu'il a reçu, selon la Bible, de Dieu sur le Mont Sinaï. Ces religions font aussi de Moïse le prophète le plus important, même s'il n'est pas le seul.
Au sens étroit, le mosaïsme se confond avec le judaïsme ; il est parfois utilisé comme synonyme, et sert de base à certains ethnonymes des Juifs.
D'autres groupes religieux se réfèrent cependant à la loi de Moïse dans leur message religieux, et peuvent donc être définis comme appartenant au champ du mosaïsme, pris dans un sens plus large...
Le christianisme peut aussi être considéré comme une religion entrant dans le champ du mosaïsme, même s'il s'en éloigne quelque peu par deux caractéristiques : L'ajout du Nouveau Testament à "la loi de Moïse" et la substitution de Moïse comme référent religieux suprême, par Jésus, qui apparaît comme le principal porteur du message divin, bien que Moïse demeure important.
Dans un autre sens étroit, courant, le mosaïsme peut être considéré comme un sous-ensemble des religions abrahamiques. Au sens le plus large, il en est le synonyme.
Il est toutefois à noter que certaines croyances apparentées aux religions abrahamiques, comme le mandéisme, tiennent Moïse pour un "faux prophète", et sont donc exclues de cette définition.
Pour vous, frère Michel, tout est plus simple. Vous considérez Moïse comme une référence que le disciple de La Révélation d'Arès ne doit non seulement pas écarter, mais qu'il doit imiter en le ramenantr à un prophète humain ordinaire (un prophète peut-il être un homme ordinaire ?) chargé d'un mouvement de Délivrance.Spirituelle du monde, parce que vous voyez le peuple élu comme le population humaine entière.
Je suis totalement d'accord avec ça. La notion de Dieu me gêne, mais passons là-dessus pour le moment.
Je suis une antisystème acharnée, une anarchiste non déclarée, mais anarchiste de cœur. C'est d'ailleurs ce qui me plaît dans ce blog, qui tient un langage antisystème et plus ou moins anarchiste.
Mais les Pèlerins d'Arès, dont vous n'êtes pas le chef comme le pape est le chef de l'église, mais dont vous êtes quand même la tête pensante, ne sont pas connus en France. On n'en entend parler nulle part. Je suis tombée sur votre blog par hasard et même par erreur en cherchant sur Google des informations sur Patay (la bataille près d'Orléans, la Guerre de Cent Ans, Jeanne d'Arc, mais vous connaissez sans doute). J'ai fait une faute de frappe et écrit Potay et je me suis obstiné à chercher Potay au lieu de Patay avant de m'apercevoir de mon erreur. Bref, de fil en aiguille j'ai trouvé Michel Pötay et votre blog.
Vous n'êtes pas connu du tout (j'appelle connus les gens dont on parle même seulement un peu). J'ai lu La Révélation d'Arès en annexe de votre site michelpotay.info. Maintenant j'ai le livre que j'ai trouvé chez un bouquiniste. Vous êtes donc, Pèlerins d'Arès, des anti-système perdus au milieu d'une population très système où les réfractaires, ceux qu'on a entendus aux "Nuits Debout", sont en fait très rares. En URSS vous seriez tous au Goulag et en Allemagne nazie vous seriez tous à Buchenwald ou fusillés.
Méryl H.

Réponse :
Merci pour ce très beau commentaire qui me vient d'une sœur inconnue. Je me réjouis de l'heureuse erreur de frappe qui vous a fait trouver mon blog tandis que vous cherchiez des informations sur la Bateille de Patay.
J'ai conscience, ma sœur Méryl, qu'un Pèlerin d'Arès, est pour le moment isolé dans la foule comme ce réfractaire seul au milieu d'une masse à genoux devant Hitler. Voyez cette image : Au milieu de la foule faisant le salut nazi un homme reste les bras croisés. Pour ceux que ça intéresse, j'informe que cette photo fut prise le 13 juin 1936 au chantier naval de Blohm+Voss dans le port de Hambourg, un jour où le personnel devait assister à la mise à l'eau d'un navire (photo du "Suddeutsche Zeitung"). Cette image est pour moi celle d'une toute petite mais authentique lumière au milieu de l'immense nuit du monde. C'est bien l'image d'un Pèlerin d'Arès ou de tout autre antisystème pacifique.
RéfractaireQuant à être fusillé, il y a sur cette page même un certain Jacques-Élie qui estime que je "mérite d'être fusillé à la mitrailleuse" (176C27), parce que je donne de Moïse une image qui lui déplaît. Comme vous voyez, il n'est pas besoin de revenir aux temps de Staline et d'Hitler pour trouver des bourreaux prêts à exécuter quiconque ne pense pas comme eux.
Je sais que les mots mosaïsme et pénitents sont soit trompeurs, soit même inintelligibles pour la plupart des personnes qui les lisent. J'ai hésité sur plusieurs titres possibles, comme "un pénitent = un moïse," etc. mais je me suis finalement rendu au principe qui reste le mien, qu'il faut réhabiliter, repopulariser, des mots disparus ou entendus dans un mauvais sens. C'est depuis de longues années le cas des mots pénitence et pénitent, qui sont ceux-là mêmes qu'a employés Jésus dans L'Évangile Donné à Arès (1974). Ce doit être aussi le cas du mot mosaïsme, qui n'est plus qu'un terme connu de spécialistes et qui doit retrouver le sens de "ce qui rattache à Moïse".
Ceci dit, ma sœur Méryl, je vous adresse par eMail séparé quelques informations sur les Pèlerins d'Arès, leur foi, leur espérance, leur action missionnaire. Si vous avez assez confiance en moi, en ma discrétion, faites-moi savoir où vous habitez. Peut-être y a-t-il une de nos missions à proximité de chez vous. Je ne vous cache pas que nous avons besoin de l'aide de nos frères humains pour relancer dans le monde le sens de la pénitence. Nous avons donc besoin de vous. Même si "la notion de Dieu vous gêne," nous serions heureux de vous accueillir, de voir ce que nous pouvons faire ensemble.

14jul16 176C29
Joyeux Anniversaire, Frère Michel !
L'Exode est amorcé : l'Ascension vers les Hauteurs Saintes.
Vous nous avez ouvert la route, merci, pour les labeurs endurés, nous sommes en marche, la route sera longue, mais armés de courage, avec nos frères et sœurs du petit reste,  nous  atteindrons le but espéré, par des petites unités humaines pénitentes et aimantes, nous l’espérons.
Pour cela, je m'adresse à mes Frères et Sœurs de L'Islam, et je leur dit : Coran 3/104 Sourate El Imran : Et que soit issu de vous un peuple qui appelle au Bien, qui recommande le Convenable, qui met en garde contre le Blâmable, ceux-là seront les plus prospères.
Bon Pèlerinage 2016 !
Youcef des Bouches du Rhône.

Réponse :
Merci, frère Youcef, pour vos bons vœux d'anniversaire et les voeux que vous formulez aussi pour le succès de "l'Exode amorcé" !
Je sais la défaveur en laquelle votre épouse tient La Révélation d'Arès et les Pèlerin d'Arès ; je sais que c'est pour sauvegarder la paix de votre famille que vous ne venez pas en Pèlerinage à Arès. Nombreux sont les frères et sœurs dans votre cas, auxquels je recommande de sauvegarder l'amour et la paix auprès des leurs plutôt que de les voir se mettre en colère, car toute colère est aveugle et ne fait qu'épaissir la nuit des situations difficiles.
Du reste, le Pèlerinage d'Arès n'est en rien obligatoire d'une part, je sais votre active fidélité à notre cause d'autre part, et enfin votre épouse est sûrement une femme de Bien malgré tout, et je m'en réjouis !
De cette privation de Pèlerinage pour la sauvegarde de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle se dégage — contre ce que croient les rigoristes, les intégristes, les simplets — une poésie et un pathétique constructifs plus grands qu'il ne paraït. Nulle part la lumière ne défie l'obscurité, nulle part la lumière ne combat l'obscurité, la lumière se contente de proposer à l'obscurité d'entrer en elle.
Je ne veux pas en faisant d'eux de sublimes héros embellir le sacrifice de ceux qui cultivent leur foi dans la discrétion , parce que je crois que leur attitude, qui est d'amour, est belle par elle-même. Le vrai, c'est le sac de ciment et le tas de briques, qui peuvent prendre toutes les formes en restant ciment et briques. Le vrai, c'est l'édifice, non la forme qu'il prend, et l'édifice que nous dressons, c'est la pénitence. Elle est très diverse, elle doit se plier aux nécessités de sauvegarder en soi-même et autour de soi-même l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés. C'est ce que vous vous efforcez de faire, frère Youcef. Qui pourrait vous en tenir rigueur ?

14jul16 176C30 
Très cher frère aîné,
Je ne sais pas si vous aurez le temps de regarder ce documentaire historique et archéologique récent, mais il y a beaucoup de points intéressant dedans qui recoupent ce que vous dites concernant Moïse et les Hébreux.
Concernant Moïse, les découvertes archéologiques exposées dans ce documentaire par des scientifiques reconnus vont dans votre sens de petites unités humaines égalitaires qui se sont libérés des puissants porté par un Souffle prophétique de libération. Elles vont aussi dans votre sens concernant la réécriture de la Bible par les prêtres. Je pense qu'il intéressera beaucoup d'entre nous.
Heureux de prier à vos côtés et au côté de tous les sœurs et frères et bon pèlerinage à tous.
https://www.youtube.com/watch?v=LP_dcuzma0I
Daniel C. d'Arès en Aquitaine

Réponse :
Non, je n'ai pas le temps de regarder ce document qui dure 1 heure 48 minutes, mais des frères et des sœurs le feront certainement pour moi.
Mais j'ai déjà lu des ouvrages d'archéologues, notamment israëliens et juifs (Israël Finkelstein, etc.), qu'on ne saurait soupçonner d'être des adversaires de Moïse, qui affirment avec honnêteté que Moïse, l'Exode, Saül, David, Salomon et tant d'autres personnages célèbres de la Bible n'existent absolument pas archéologiquement, car il n'existe aucune trace de ces hommes antiques et des évènements de leurs temps, dont parle la Bible.
Je suppose que ce documentaire reprend ce genre d'étude archéologique.
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire.

16jul16 176C31 
Cher frère Michel,
Par un effet du hasard nous habitons dans le même immeuble que le chauffeur du camion qui a explosé 286 personnes sur la Promenade des Anglais.
Nous avons eu des contacts avec cet homme, mais surtout avec sa femme, qui nous a raconté ce que faisait cet homme. Par exemple, il urinait ou déposait ses étrons [excréments] sur les jouets de ses enfants, dans le lit, etc.
Une photo avait été prise par un témoin, ce qui avait permis d’alerter les services sociaux et la police, pour l’écarter du foyer.
Cet homme piquait des crises de perversité et de violence sur sa femme et ses enfants. Il aimait à se mettre en scène.
Ceci est confirmé par un témoignage d’un voisin qui a déclaré au Figaro "qu’il avait pété les plombs".
Tout ça c’est vraiment du "terrorisme" comme disent en cœur nos hommes politiques.
Un couple de frères de la région PACA

Réponse :
Je me suis douté que ce criminel n'était pas un terroriste spécialement formé par DAECH, mais un malade mental, une sorte de désespéré excité par les nouvelles générales de terrorisme ou simplement de violence comme spectacle cinématographique, quand j'ai appris qu'il avait dans la cabine du camion un pistolet factice, une grenade factice et un pistolet de calibre 7,65 (qui n'est pas militaire), qui ne semblent pas constituer l'arsenal fourni par une organisation terroriste.
Certes, comme disait un "spécialiste" hier soir à la télévision, cet homme, même s'il n'était pas en lien direct avec DAECH, était de toute façon excité par les invitations à l'assassinat faites sur l'Internet par cette organisation et donc un bras meurtrier indirect. C'est possible, mais cela fait voir autrement le moteur mental qui a activé ce fou criminel, car l'envie de commettre un meurtre de masse spectaculaire n'est pas uniquement inspiré par DAECH. Il suffit de regarder les innombrables et fréquents films de violence à la télévision pour s'en inspirer. Quantité d'insensés peuvent être poussés à reproduire en vrai les horreurs qu'ils voient sur l'écran.
Ce drame affreux qui s'est produit la soir du 14 juillet à Nice me paraît, de toute façon, la conséquence d'une culture générale de la violence et du meurtre diffusée partout de mille façons, car même si elle l'est sous couvert de condamnation de la violence et du meurtre, ce qu'elle montre en images peut inspirer des esprits faibles.
Eh bien sûr, comme vous le dites, il y a une inévitable politisation du triste événement, car les politiciens n'existent que s'ils passent pour les protecteurs du peuple.
Cela rend d'autant plus nécessaire nos campagnes missionnaires pour inciter les hommes à entrer en pénitence, à comprendre que le Bien seul peut vaincre le Mal et que le Bien ne vient pas par la religion, la politique, les lois, mais par le cœur de l'homme, ce qui est la leçon de Fond de La Révélation d'Arès.

17jul16 176C32
Bonjour, frère Michel,
Je me permets d'appuyer la justesse de votre commentaire avec force car l'Exode est selon moi, la métaphore la plus percutante qui soit pour inciter l'humanité encore très figée du citoyen actuel à marcher sur les sentiers de la Vie.
En ce qui me concerne , je vis depuis maintenant plus de deux ans une démarche de dépouillement matériel, de possession, qui sans être véritablement volontaire, comme poussée par le Père, m'amène à cet Exode, forme d'exil intérieur m'incitant au voyage et à la découverte des possibles et de mes frères. C'est un rêve d'enfant qui tend à se réaliser, sans prévisions ni provisions.
Il (me) dépèce, (Il) envoie m(es) main(s),
m(es) jambe(s au) loin. Il prend ma femme pour
Son Travail. (Il) fend la porte (de) ma maison (Rév d'Arès xxx/17)

Vous expliquez dans votre commentaire que le péché uniformise, fixe, rend lourd l'esprit (et sûrement le corps) qui devrait être léger comme le vent ou les coquelicots pour permettre la transformation intérieure aussi bien qu'extérieure de la vie individuelle et collective.
Je suis entièrement d'accord, mais fort de mon humble expérience, le péché n'est il pas issu en partie de ce que nous possédons égoïstement et des tentations que nous avons de préserver nos possessions à tout prix ? Je me réfère ici à la réplique d'un très bon film : "Fight Club", dans laquelle le héros explique à son interlocuteur que "Les choses que tu possèdes finissent par te posséder".
Ainsi comment le pèlerin d'Arès ou tout homme pourrait-il mériter ou être capable de prophétiser, s'il ne laisse pas agir en lui et dans sa vie l'Exode nécessaire à sa libération, car Jésus ne disait-il pas lui-même dans son Sermon sur la Montagne : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? (…) Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ?
Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine [Matthieu 6/25].

Loin de moi l'idée d'être censeur de qui que ce soit, j'aime votre propos concernant l'Exode, il est plein de la fraicheur d'esprit qu'a dû avoir Moîse pour entreprendre de quitter la vallée grasse d'Égypte (malgré l'oppression de Pharaon) pour les difficultés du désert, s'affranchir de la peur et du confort pour une aventure spirituelle extraordinaire de communion avec l'Éternel et tous les siens. Là est selon moi aussi, le véritable Miracle, celui de l'effort, individuel et collectif.
Balthazar E.

Réponse :
Un grand merci, mon frère Balthazar, pour ce beau commentaire.
Mais oui, ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence est un Exode intérieur, une délivrance du péché pour la conquête de la véritable terre promise qu'est le Bien.

17jul16 176C33
Cette entrée 176 m'a inspiré de partager avec vous le Feu que La Révélation d'Arès active en moi dans ma volonté d'accomplissement.
Mikal, c'est, me semble-t-il, aussi votre intention dans cette entrée. En nous parlant de Moïse, vous aspirez probablement à nous montrer le chemin vers les Hauteurs, à nous montrer comment réveiller en nous la Vie Infinie, comment devenir l'homme du temps qui vient, le Frère Fort, la Femme Claire, l'homme Clair, la femme Forte (Marie), l'aigle qui se rit du vertige.
Je fais l'hypothèse que cet axe est dans le sujet de votre entrée et je partage à tous mon commentaire avec une sensation étourdissante de me mettre à nu.

MOSAÏSME
En se référant à Moïse, l'idée est de réveiller la Magnificence et le dévouement des Frères de Mikal pour rétablir le temps où s'écoulaient dans Ses Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour [Rév d'Arès 35/2]. Certaines similitudes entre les frères de Moïse et les frères de Mikal sont évidentes : Moché et Mikal entendent La Parole et voient le Très-Haut, leurs frères mangent dans Sa Main. Je relève aussi : Mikal a le doigt fort, il lève l'étoile de Moché [et de Yëchou xx/15] mais cela ne me semble pas être le sujet de cette entrée — Je peux me tromper.
Au delà de cela, la référence à Moïse me semble limitée. D'une part parce que le contexte spirituel n'est pas comparable : le chat est-il identique à l'aigle ? Et d'autre part, parce que Moché (ou ses frères) endend(ent) le noir [Rév d'Arès xviii/5] et nous fermons notre oreille au noir (xviii/4). Alors, je ne parlerai par de mosaïsme mais d'évoquer l'intention qui m'a semblé être celle de cette entrée.

L'ouverture aux autres comme turbo de la pénitence.
Me revoilà parlant de Moïse en citant Dieu : Qu'importe que tu t'appelles Lentille ou Chèvre, car si tu fais une vie pour Dieu, un renom de bonté, de pénitence et de piété, ton nom deviendra aussi grand que celui de Moïse ou d'Élie (Rév d'Arès 36/19). C'est au Pèlerinage 2014 que ces versets se sont plantés en moi. Depuis, je cherche à pousser les curseurs de la bonté, de la pénitence et de la piété autant que possible sans avoir peur de témoigner de mon cheminement aux personnes que je côtoie, avec discernement : pour nourrir et non pour séduire [20/2].
Plus je crée les conditions de rencontres "vraies" plus le lien qui me lie à l'autre s'enrichi. Plus j'apprends à le connaître, plus j'ai d'occasions de me connaître en profondeur et plus je comprends mes blessures, les souillures de ma chair. Au retour du Pèlerinage de 2014, j'ai largement ouvert mon cœur aux hommes et femmes de bien, cherchant à guider et exhorter à l'ascension tous ceux qui le veulent. Je ne cherchais plus ceux qui accueilleraient La Révélation d'Arès, mais ceux dont les intentions étaient d'humanisme et qui acceptaient l'idée de la pénitence (la remise en question de soi avant tout). Cette ouverture m'a permis de comprendre et d'apprécier des chemins bien différents du mien. Cela m'a permis d'aller sur des terrains où je ne serais pas allé seul et ma pénitence s'est accélérée comme si j'avais enclenché un turbo. J'accueillais cette accélération avec joie, même si ce n'est pas agréable de voir en face ses propres noirceurs. Mais cela contribuait à devenir l'épée épurée, juste, dévouée que le Père pourra utiliser à Sa Guise.
Lorsque quelqu'un me disait: "Tiens, voici un livre qui m'a permis d'évoluer, j'aimerais te le prêter," je prenais cela comme une chance pour moi et un honneur de pouvoir enrichir le lien qui se tissait entre nous. Je remercie Benoît [?] de m'avoir mis sur la piste du livre "César, l'éclaireur", un roman inspiré de l'enseignement de Gitta Malasz (Dialogues avec l'ange). Je remercie aussi Pauline de Tours de m'avoir prêter la biographie d'Amma, cette indienne qui a étreint des dizaines de millions de personnes de part le monde. Avec Pauline [?], nous sommes allés voir Amma à Cergy en octobre dernier. Pauline m'a également prête le "Message des hommes vrais au Monde mutant", témoignage romancé d'une rencontre avec une peuplade aborigène d'Australie, qui explique entre autre que si la communication télépathique ne nous était pas accessible, c'est que nous manquions de transparence et que nous avions encore besoin de cacher une partie de nous par des mensonges. Je remercie Laura [?] du Mans qui m'a dit : "Bruno, voilà mon livre de développement personnel, j'aimerai te le prêter," en me présentant "Les quatre accords Toltèques",  enseignement d'une sagesse amérindienne juste. J'ai poursuivi cette lecture et à ceux qui ont aimé ce livre, je conseille la suite : "Le cinquième accord Toltèque" encore plus clair. Je remercie mes frères Daniel de Rennes et Patrick de Saint-Malo qui m'ont mis sur la piste de Daniel Meurois et ses expériences de décorporation et de communication avec "les autres niveaux de vie".
Toutes ces rencontres m'ont donné soif de tamiser le sable, le fouler comme une mine, pour retrouver la vie (Rév d'Arès 24/5). Je remercie également Youtube pour m'avoir donné accès à des heures de vidéos sur la communication animale (notamment les vidéos de Leïla del Montes [?]), sur les peuplades primitives de tout continent, sur le chamanisme (ou le druidisme), sur l'ouverture des sept chakras, et même des heures de vidéos de caméra cachée qui m'ont bien fait rire et m'ont détendu.
Plus je m'ouvrais à de nouveaux sujets, plus mes relations avec les autres prenaient de la profondeur, de la simplicité et plus je prenais confiance dans mon chemin où je sortais du monde.
Dieu me dit : Plante ton pied ici ! [Rév d'Arès xL/1] Ce fut ma demande pour le Pèlerinage 2015: "Seigneur Dieu, Très Bienveillant et Très Bienfaisant, plante mon pied où tu veux !" Et des racines ont poussé au Mans. Lors de mes rencontres, je me sentais Vivant parmi des Vivants.
Mille choses que je pourrais vous partager encore. Mais s'il y a une invitation que j'aimerais que vous reteniez, ce serait : Ouvrez-vous aux autres, ce fut pour moi un turbo pour ma pénitence.
Il y a un mois, riche des toutes ces informations, j'ai commencé une plongée dans La Révélation d'Arès en faisant une recherche de l'utilisation des mots dans la Parole. Je pensais en avoir pour quelques jours, mais j'y ai déjà passé trois semaines à un rythme soutenu. J'allais de découverte en découverte. J'apprends à ce que Sa Parole soir ma parole, à utiliser les mots comme Il les utilise. Ce travail n'est pas fini, je le poursuivrai à un rythme plus lent, mais déjà cela me permet d'être plus juste (ajusté) et je revois mon positionnement dans mes rencontres, dans ma mission.
Mes résumés de livres sont à disposition de ceux qui les veulent. Je partage aussi mon outil d'analyse des mots clé de La Révélation d'Arès avec ceux qui connaissent bien La Révélation d'Arès.
Revenons rapidement au mosaïsme. Qu'aurait fait Moïse avec tous ces livres, avec youtube, avec La Révélation d'Arès, la Bible, le Coran et avec des oreilles qui entendent que ce monde est mort et qui aspirent à trouver la Vie comme l'entendent les personnes que je rencontre, avec les assemblées des synagogues et celles des soumis de Dieu ? Probablement des choses incomparables avec celles que nous lui connaissons. (Rien à voir avec le mérite, Seul Dieu a les Yeux pour Juger le mérite des uns et des autres).

La voie du Feu.
Début juillet, j'ai reçu une lettre de Mikal. Le premier paragraphe de cette lettre m'a rempli d'extase, il était brulant d'exultation, de reconnaissance, d'émerveillement de l'élan Libérateur que nous apporte La Révélation d'Arès. J'ai connecté tout de suite : "Mais voilà, c'est de ce Feu dont j'ai soif. C'est ce Feu que seul Mikal pourra me donner." J'ai pris conscience de la Voie du Feu, ainsi, elle s'ouvra pour moi — Dieu, profondément attristé du risque de péché des péchés parle à Mikal à Arès, lui fait comprendre combien est gigantesque son Amour pour l'homme et merveilleux son projet pour lui. Des notes de Mikal sur le déroulement de la cinquème Théophanie, je reporte ici :
"Je lance mes bras en l'air, dérisoire réflexe, pour arrêter le bruit qui passe. Et deux mains bouillantes saisissent mes poignets, tirent mes bras. Mes épaules craquent. Je pousse un cri bizarre, un cri qui n'ose s'élever : "Les mains de Dieu !" Je suis intimidé à l'extrême. "Dieu !", ce mot tremble sur mes lèvres. De la poigne de fer la chaleur gagne tout le bras ; par l'épaule elle m'entre dans le tronc, et sur le cœur c'est un incendie. Elle se concentre là, d'où elle diffuse jusqu'aux pieds. Je ressens, si forte, l'impression de fumer comme un brandon que j'ouvre les yeux. De mon corps sort vraiment de la fumée. Je tremble dans cette vapeur. Le bâton ardent a retrouvé son intensité normale ; je garde les yeux ouverts, mais je n'ose pas les lever vers les mains qui m'empoignent. Pourtant, d'amour pour Dieu, de tendresse folle, je voudrais saisir ces deux mains et les embrasser. Je resterais l'éternité ainsi, les bras tendus en l'air, à me vider de larmes heureuses." [Extrait de "Notes et Réflexions en Présence de Dieu"]
Dieu a parlé à Mikal et reparlera encore à Mikal — Mikal reçoit la Parole et choisi de la partager avec ses frères. Il est le cœur. Mikal rassemble le petit reste pour qu'il accomplisse la Parole. (Rév d'Arès xLiii/1) Mikal est dans Mon Poing. (xLiii/7) (mais) Mikal (rendra) le coeur rouge (comme le fer) dans la braise. (xi/13) Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau. Les frères : l'écorce. (xLiii/8) L'homme frère (le) voit, l'homme frère va (vers Mikal) ; (il s'y attache comme l')écorce au coeur ; (l')écorce (devient) fer (affûté). (xLiii/9) Un pont dans le froid (de) toi à Ma Main. (xLiii/10) (De) Ma Main la Moelle coule ; (xxxiii/15) Le frère boit le vin de ta bouche, (il) mange le pain face (à) toi, (il fait)coule(r) l'huile sur ta tête. (xix/25) Le frère bénit Mikal. Et le frère parle à l'homme pour le revitaliser. L'homme choisi d'accueillir la vie (et le frère respecte la progression que l'homme se donne) ou alors il peut choisir de combattre le frère. L'homme est libre (10/10).
Voilà ce que j'appelle la Voie du Feu. Je me suis interrogé sur mon rôle d'écorce : répandre le Feu (parmi les) hommes ; mettre en garde ceux qui voudront nuire ; protéger Mikal pour qu'il puisse rester Haut.
La voie du Feu est (dans ma conscience), je pale mon île dans les côtes de Michel. (xLii/2) Il nous faut maintenant rendre active la Voie du Feu, le faire couler, qu'il couvre la terre (L/4 et 5)

Transcendance et envol.
Longtemps, j'ai cru que Jésus était une référence pour nous, les frères de Mikal. Son Amour pour l'homme, ses efforts à mettre ses pas dans Ses Pas font référence, nul doute.
Mais ma plongée dans La Révélation d'Arès ces jours derniers me font lire : (xiii/10) Frotte ta main ! Le Bon est roi (en-)bas ; (xiii/11) (il) regarde (mais) son œil (est) l'œuf mort ; puis (xiii/13) (Mais) le Bon parle vrai. (xiii/14) (Il) est Roi du peuple (d'en-)bas face à la mer, entre la terre et l'arbre. et ensuite (xviii/11) Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main ; son frère (est) large (et) haut (comme) l'aigle. Alors patatras, ma référence tombe. Il nous faut aller bien plus haut que ce qu'a accompli Jésus, ouvrir des sentiers qui n'ont pas encore été ouverts. Vertige ! Et encore vertige !
Mes questions fusent pour éviter les erreurs dues au vertige : Qu'est-ce que l'Eau de Dieu ? Est-ce cette Eau qui va permettre l'illumination ? Comment acquérir la Force ? Comment parler à la Mère élevée au dessus de l'Orient [Rév df'Arès 35/4] pour être guidé ?
Déjà, quelques éléments de réponses me viennent : (20/1) Ni toi ni aucun homme n'est maître de l'Eau, mais Moi seul. (23/5) Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les coeurs altérés ; (7/4) Mon Bras seul donne force. Alors, sans que ma soif soit étanchée, j'abandonne mes recherches de techniques pour recevoir la Vie, pour ouvrir les soleils en moi. Cela me sera donné en temps voulu. Et je me focalise sur ce que Dieu attend de moi : m'embraser d'Amour pour l'homme mon frère ; finir de me guérir de mes blessures (j'en vois encore quelques unes qui trainent et qui m'occasionnent des peurs) ; pousser le curseur de la bonté encore plus loin (xxviii/15) Ouvre ta veine, le Sang sort ; il (est) vol(atil comme) le nuage), ajuster ma parole à Sa Parole (il va bien me falloir encore quelques mois) ; apprendre à être toujours juste, doux, pacifique, quelque soit le degré d'animosité, la violence des invectives, l'acidité des crachats ou le scandale des mensonges à mon égard ; apprendre à donner la Parole sans la bave, ni les pics (je comprends sans critique, sans être donneur de leçon mais en montrant le chemin), apprendre à écouter même la pierre (xxiv/4). Je suis proche d'activistes ("Nuit debout", "Notre dame des Landes", mouvements de renouveau politique, écolos...). Leurs actions m'interrogent: la cause est juste, mais je n'approuve pas leurs stratégies. Je vais chercher la manière juste d'ébranler les colonnes de pouvoir ou d'autorité. C'est un de mes sujets de réflexion pour cet été.
Mes frères, je n'ai plus rien à vous cacher, je suis un homme simple, qui tâche de vider sa tête de l'inutile, de sentir l'Honneur que Dieu lui fait et d'être Son Honneur. De temps à autre, je me retourne et observe le chemin parcouru, ce chemin qui se fait à la fois à l'extérieur et à l'intérieur. Il m'a fallu beaucoup de moments de paix, de calme pour sortir de l'agitation. Je m'enrichi des liens qui se tissent avec une vingtaine (peut-être plus) de personnes qui viennent auprès de moi pour nous regonfler ensemble de Vie
Je mène mon chemin en m'appuyant sur ma conscience, sur mon ressenti et sur La Révélation d'Arès (la Bible et le Coran sont aussi mes lectures quotidiennes). J'écoute et je m'enrichis. Je sens chez certains frères qu'ils me considèrent comme rebelle ou égaré car j'assume mes positions parfois différentes des recommandations de frère Michel, sur les points qui me semblent être de la stratégie de contact comme l'approche missionnaire par exemple. Mais puis-je faire autrement qu'écouter ma conscience et ma "petite voix intérieure" si je veux tendre à être Un |Rév d'Arès [xxiv/1] ? Alors je prends le risque de me tromper et je surveille mon ajustement à La parole, la progression de ma paix intérieure et ma capacité à bruler d'amour pour les hommes et à leurs dire combien je les aime.
J'arrête là mon commentaire en vous disant ma joie d'envisager venir prendre le Feu à Arès, d'y venir frapper mon front, quelques jours début août. Pour cet été 2016 et depuis le début du Ramadan, ma demande intérieure est de me nettoyer du noir qui est en moi. Peut-être ai-je pu partager avec vous que ce nettoyage s'est accéléré depuis un mois. L'été n'est pas fini. J'ai déjà prévenu mes amis d'un changement majeur dû à ce nettoyage.
Mikal, l'élan de transformation que je partage ici est-il dans le thème du mosaïsme que vous nous avez proposé ? J'ai tâché d'ajuster au mieux mon commentaire à la Parole donnée à Arès, comme je tâcherai de le faire pour toutes mes paroles dorénavant.
Mes frères de foi, hommes et femmes du sentier, quelle joie de me sentir unis à vous dans la prière et l'accomplissement. Je vous embrasse tous, comme je vous porte dans mon cœur.
Bruno B. du Mans (Sarthe)

Réponse :
Je suis tout à la fois étonné que vous découvriez le sens profond de La Révélation d'Arès maintenant après tant d'années passées dns notre assemblée et heureux des bonnes résolutions que vous venez de prendre, mon frère Bruno. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Ma grande espérance est que vous deveniez un élément actif et efficace pour notre mission de Tours.
Au passage j'envoie un signe de réconfort fraternel à notre bon frère Francis, coordinateur de la Mission de Tours, qui, depuis quelques années s'efforce de toujours mieux faire comprendre aux missionnaires de Touraine le but réel de notre mission en ce monde. Lui Francis, qui craignait d'être mal compris de vous, Bruno, semble bien avoir réussi en ce qui vous concerne, parce que ce commentaire est votre fraternel aveu que vous vous êtes enfin remis en question. Alleluia !
Vous citez des personnes que je ne connais pas et des ouvrages que je ne connais pas, mais j'espère de tout cœur que les unes et les autres vont dans le sens de La Révélation d'Arès.
Vous dites, au début de votre commentaire : "Je cherche à pousser les curseurs de la bonté, de la pénitence et de la piété autant que possible sans avoir peur de témoigner de mon cheminement aux personnes que je côtoie, avec discernement : pour nourrir et non pour séduire [20/2]," et je suis un peu ébahi, je vous l'avoue, que vous n'ayez pas simplement et depuis longtemps compris que la pénitence consiste tout simplement à aimer tous les hommes quels qu'ils soient, pardonner toutes les offenses sans exception, faire à paix avec tous, réflechir et parler avec une intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Ce que vous semblez découvrir aujourd'hui se résume à cela en fait.
Ceci dit, j'ai répondu hier à votre dernier courrier postal qui semble me dire tout autre chose, voire même l'inverse, de ce que dit ce commentaire. Il s'ensuit que vous restez pour moi un frère déroutant, mais étant optimiste par nature, je pense que c'est votre présent commentaire qui prévaut.

17jul16 176C34
Après avoir récupéré mon retard de lecture sur votre entrée 175 et ses nombreux et pertinents commentaires et réponses, j'ai "dévoré" cette entrée-ci [176], ses commentaires et réponses.
Depuis quelques mois, lire votre blog, frère Michel, est une petite-renaissance intérieure chaque fois renouvelée, comme si par votre Enseignement prophétique toujours plus pointu, affiné, développé, vous nous rapprochiez toujours plus de la Vérité, comme si tous vos mots, vos explications, paraboles, sujets développés et vos réponses nous amenaient toujours au plus près d'une compréhension "parfaite" de Ce que Dieu voudrait tant que nous, pécheurs, comprenions enfin (!) pour accomplir plus brillamment encore la pénitence et que Son Jour cesse de reculer pour se rapprocher de notre ère (enfin!).
Je ne sais pas si je suis très claire. Bref, toutes vos entrées et réponses m'en bouchent un coin, me nourrissent, me font grandir et je ne sais pas souvent quoi ajouter, quoi vous écrire sur ce blog.
Aussi, mon présent Pèlerinage et encore plus fort que les précédents : Prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété, dit La Révélation d'Arès [35/6]. Eh bien pour moi, c'est un pas de plus dans l'abîme :
Cet écart béant entre le monde actuel et ce que nous devons accomplir pour retrouver l'Éden perdu : Abandon au Père et réconfort apaisant pendant une heure, une heure dans les bras du Père, une heure de corps-à-corps avec le Tout Autre, une heure de cœur à cœur avec tous mes frères vivants ou morts, pour prendre encore plus conscience de l'urgence absolue de la pénitence et pour moi. Ça commence à avancer avec ceux qui avancent et ne pas juger, ne plus critiquer. Comme c'est dur pour moi de faire pénitence et de ne pas m'arrêter en chemin pour remarquer : "Oh ! celui-ci dis donc, il traîne. Oh ! celle-là avait dit qu'elle le ferait et elle ne le fait pas.". Alors je me répète : "Avance et fais, Myriam ! Sauve ton âme de ce monde difficile et continue à appeler les autres à avancer, mais n'oublie pas qu'ils sont libres, comme le poulain agile libre du harnais ! Le monde ne changera qu'avec des âmes libres."
Les petites unités, voilà un sujet brûlant d'actualité, idéal moment que le Pèlerinage pour y réfléchir calmement, avec profondeur.
D'ailleurs, quand vous dîtes dans la présente entrée: "Voilà qui va demander courage, droiture et, surtout dans la présente période de conception, réflexion froide, car la nature humaine émotive et craintive pervertit la raison." Un petit mot sur l'attentat de Nice... (ah les insomnies de grossesse, immanquable occasion de prier, lire, écrire quand la maison est endormie...) : Je disais hier soir à mon époux Nicolas, à 23h, en entendant les feux d'artifice péter depuis notre lit : "Dans mon état et avec les possibles attentats dans les foules, on a bien fait de ne pas aller aux feux d'artifice du 14 juillet à Bordeaux, tu ne crois pas ? " Et mon mari de répondre "Oui ma chérie et les mouvements de foule si un homme se faisait péter... On serait peut- être piétinés." J'évoquais ensuite ce que j'avais lu dans Le Figaro la veille, à savoir que François Hollande n'allait pas prolonger l'état d'urgence et que le Directeur de la DGSI prédisait que les terroristes décidés à frapper la France le feraient, même par des moyens détournés (voitures piégées, camions...). Aussi, je lui disais que notre Président Hollande avait déclaré qu'il ne prolongerait pas l'état d'urgence et que je pensais que ce serait le moment idéal pour les terroristes d'attaquer, quand la vigilance baisse.
Cela dit, analysons froidement : On attaque la Syrie, on tue au Moyen-Orient, alors ils nous envoient des terroristes. C'est de bonne guerre, c'est la vengeance sans fin [Rév d'Arès 27/9]. Comme vous le disiez précédemment : Enlevons nos forces militaires du Moyen-Orient et invitons ces gouverneurs à venir à Paris discuter pour faire la paix, mais la paix durable, la Vraie, pas la paix médiatisée et politique, celle qui vient de cœur et engage l'homme qui la fait à respecter sa parole donnée, pour la paix entre les peuples ! Dur travail mais les petites unités qui fleuriront ici et là, porteuses de ces nouvelles valeurs faisables et accessibles à tous par la pénitence en petites sociétés humaines, donneront envie à d'autres groupes humains de faire de même et le monde changera en Bien (enfin!).
Nicolas se joint à moi pour vous (re)souhaiter ainsi qu'à votre famille et à tous les frères et soeurs en Pèlerinage à Arès ou de loin, un Beau Pèlerinage pour apaiser, secourir et fortifier nos âmes, pour que notre pénitence et notre mission soit plus apostoliques et que le monde change !
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Ma sœur Myriam, un grand merci pour ce commentaire.
Il dit tout ce qu'il faut dire.

17jul16 176C35
Merci, cher prophète Mikal, pour cette entrée qui nous relie au véritable Moïse.
Vous dites : "Le péché uniformise, colle, bétonne ...".
Jouant de la "nature humaine émotive", une nouvelle sociabilité numérique bétonne à sa façon.
Comme une vapeur collante qui pénètre la sociabilité classique, bruit sur bruit : Le bruit tourne les meules, les disperse comme la vapeur (Rév d'Arès ii/13).
Et voilà l'Appel du Créateur à Arès, que nous faisons nôtre : Mikal a le doigt si fort qu'il lève l'étoile de Moché [Moïse] et de Yëchou [Jésus], celle qui dort dans la nuit. (Rév. d'Arès xx/15). Mais quand Mikal volera, il sera comme le Vent chaud. Ta bouche étale la braise de Yëchou ; ton bras a la lance de Mouhamad [Mahomet] (xLiv/6)
Contrairement aux disciples de Moïse et Jésus, les musulmans ont dû vite administrer de très grandes masses humaines. La sagesse de Mahomet, le briseur d'idoles, a été de ne pas faire ployer son peuple sous les observances (Rév d'Arès 2/9).
Peut-être que ce qu'il a dit sur l'administration a été censuré après sa mort. En tout cas, le péché de chaque époque génère de nouvelles idoles. Une bonne société, tissu de confiances et d'énergies subtiles entre humains, se tisse avec patience et la plus grande paix possible. Le Vrai est seul à relier les dispersions humaines que donne la liberté absolue.
Nous savons que l'âge des crises qui s'annonce est un âge d'explosivité qui produit peur et sentiment de chaos, déchire le tissu social. Les pénitents luttent par la "réflexion froide" et la douce obstination que donne le Créateur et votre enseignement : Ton front est le marteau sur les nations. (Rév d'Arès xLvii/12)
Qu'est-ce donc la créativité intellectuelle des sciences et techniques, depuis 200 ans, comparée à ce que sera le front de la créativité spirituelle des 200 ans à venir ? Pas grand chose, si la part spirituelle de l'humanité le veut assez.
Vous dites ainsi : "... mais le bien disperse harmonieusement comme les coquelicots dans les prés ou les blés."
Le mosaïsme des pénitents, qui font dans leur tête le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17), produit cette dispersion naturelle, sorte de mosaïque dans l'Un, dans l'harmonie.
Tous sont reliés par l'âme collective des pénitents, qui est la polone (Rév d'Arès xxxix/5-11).
Voilà un "réseau" qui met du temps à cailler (Rév d'Arès xxxix/8), mais mille fois plus puissant que ce que le numérique n'offrira jamais, enfermé dans l'horizon bas de la matière et l'esprit humain.
Irrigué par l'Eau du Créateur, le mikalisme rajeunit le monde et accomplit le mosaïsme :
Une nation contre une nation ne portera plus l'épée, et ils n'apprendront plus la guerre. (Isaïe 2/4)
Patrick T. d'Ile de France

Réponse :
Quel beau et pertinent commentaire, dont je vous remercie grandement, mon frère Patrick !
Nous vivons dans un monde moderne où chacun se flatte d'être souverain dans le domaine de sa de sa jugeote. C'est ce qui m'amène parfois à dire, dans des réunions, :"Nous vivons dans un monde où Dieu n'existe plus parce que chacun est ou a son Dieu à lui." Je suis heureux qu'un frère remarque et souligne que "le bien disperse harmonieusement comme les coquelicots dans les prés ou les blés" et que "le mosaïsme des pénitents, qui font dans leur tête le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17), produit cette dispersion naturelle, sorte de mosaïque dans l'Un, dans l'harmonie." Oui, je le répète comme vous le dites si bien: "dans l'Un, dans l'harmonie."
Mais je pense qu'il y a une raison valable et solide pour laquelle chaque homme se réfugie en lui-même pour tâcher d'y trouver le Vrai. C'est que nous vivons dans un monde de mensonges tellement nombreux et épais que chacun cherche sa petite lumière sous ce gros nuage gris. Notre monde, plus il est politisé plus catastrophique il devient. Alors chacun se réfugie en lui-même faute de trouver une assemblée valable pour l'accueillir.
Mais c'est nous cette assemblée. Reste à le faire comprendre !

17jul16 176C36 
Dans la légende de la Mer Rouge, Moïse fait passer les Hébreux de la servitude à la liberté spirituelle et sociale. 3200 ans plus tard, Mikal devient un passeur, un Moïse : Un pont dans le froid (est jetté de) toi à Ma Main. (Rév d'Arès xLiii/9).
Si l’homme s’attache aux pas de Mikal, il devient le frère : Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas ; tu (leur) parles (Rév d'Arès xx/12). À leur tour, ils deviennent des passeurs dans le froid vers la Main du Père.
Il existe déjà de nombreuses expériences de petites unités humaines mais sans cesse récupérées par les rois : (Des) soleils et (des) soleils (finissent dans) la fumée, (parce qu'étant) blancs vient (sur) eux le noir (Rév d'Arès xvii/13).
C’est uniquement par la synergie de la pénitence et de l’Eau du Père que le monde pourra changer : Le(s) roi(s) ne nage(nt) pas contre l'Eau, voilà (que) la mer (les) noie (XIX/12). (Le) b'hêr, (du) b'hêr à l'homme noir (et du) b'hêr à Moi une eau (différente de) Mon Eau. Le b'hêr (ap)porte(ra) sa part (de Mon Lot et du lot de l'homme) (Rév d'Arès XXVI/7 - b’hêr = puits, citerne, source en hébreu).
Devenons des passeurs pour redonner l’accès à l’Eau du Père, pour que la pénitence devienne le fondement des petites unités humaines.
Je pars vers Arès ce samedi. Je viens prendre le Feu bien nécessaire pour répondre à l’Appel du Père.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Très beau et juste commentaire, frère Louis-Marie. Je me réjouis de prier bientôt avec vous.
Oui, nous devons tous devenir des passeurs, des Moïse, et c'est là notre mosaïsme !

18jul16 176C37
Mon frère Farid me fait passer une image de vous. Je souhaitais voir à quoi vous ressemblez.
Voilà l'image :

IMAGE SUPPRIMÉE

Mais vous êtes tout petit, malingre entre ces deux hommes. Leur têtes ont double volume de votre tête.
Leurs pieds ont 5 ou 6 pointures de plus que vous.
Dieu nous envoie-t-Il un homme aussi frêle ? Je ne sais pas comment était Muhammad, mais la tradition ne dit pas qu'il était aussi chétif ?
J'ai lu que Jésus, que vous avez vu, était très grand et fort.
Je suis dérangée. On dirait deux ogres qui vont manger le petit poucet.
Farah B.

Réponse :
Je me demande, ma sœur Farah, comment votre frère Farid a eu cette image. Je ne vois pas non plus qui vous êtes l'un et l'autre
Qu'importe ! Je suis désolé, ma sœur Farah, de vous trouver "dérangée" par cette photo prise à Arès le 23 juin 2016 après une réunion de travail et qui est, je l'avoue, assez insolite, parce que je paraît en effet tout menu à côté de deux costauds.
Je pense que ces deux frères sont en effet plus solidement constitués que moi, mais je crois aussi qu'il y a une déformation due à l'objectif photographique, celui d'un téléphone appartenant à l'un d'eux. Comme j'étais un peu en arrière d'eux, passant mes bras derrière leurs tailles, ils étaient plus proches de l'objectif qui les a grossis.
Je ne suis pas un expert en optique, mais je pense que l'objectif pouvait être de médiocre qualité ou mal réglé, je ne sais pas.
Je reconnais que l'effet est curieux, mais ce ne sont pas "deux ogres qui vont manger le petit poucet". Ce sont deux frères proches et fraternels.
Ceci dit, vous vouliez "voir à quoi je ressemblais" et je trouve que je me ressemble très bien sur cette image. Oui, c'est bien moi.

18jul16 176C38
Ooops, j'ai prît du retard !
Alors je souhaite ici vous souhaiter une joyeuse année de plus. Je ne sait point quel âge ça vous fait si je n'abuse point, environ 86 balais (comme ont dit chez nous). hihihih. Merci pour votre Amour.
Je ne lit pas tous les jours votre blog, mais je m'inspire de votre Enseignement harmonieux.
Je ne suis pas un virtuose, un érudit de la Parole. mais comme un musicien je cherche par la "pulse" (en anglais: pouls, rythme, impulsion), comme un pulsation du cœur.
Quelle joie de lire Youssef un pénitent de La Révélation d'Ares, frère de Mouhamad le Sage (Le Saint Qoran, La Révélation d'Ares).
Je le remercie fraternellement de tout mon corps, mon cœur, et de mon esprit, en Amour de l'Absolu.
Je souhaite parler avec frère Youssef (Joseph en français). Si il le veut Bien (Révélations d'Ares), du verset 98 Sourate Al-Baqarah (La Vache). [Dis:] .
Dans l'attente non certifié que j'aurais de vous, ce n'ait pas une obligation, je ne vous écris pas pour recevoir une réponse ou pas, je laisse a votre Intelligence Spirituelle, juste la Joie d'échanger un moment de Joie d’Allégresse, Alléluia.
Bien a vous, très cher Grand Frère, en Amour de l'Etre Suprême. Et aussi sœur Christiane que j'embrasse fraternellement, et aussi lui rendre Honneur pour sa Probité. sa Lucidité et son intelligence spirituelle au-dessus de l'intelligence barbare de l'homme.
En Amour du Suprême, l' Învisible ! Alléluia
Daniele A.

Réponse :
Merci, frère Daniele, pour vos vœux d'anniversaire qui me touchent beaucoup.
Je n'ai pas 86, mais j'ai 87 ans cette année. Je suis né le 11 juillet 1929.
J'ai adressé à frère Youcef votre invitation à communiquer avec lui. Il a maintenant votre adresse eMail. Il vous répondra, s'il le souhaite.

18jul16 176C39
Tariq Ramadan (official)
Hier, à 07:05 ·
‪#‎Nice‬.
Un drame effroyable, tant de morts, tant de blessés. Notre cœur est au chevet des victimes et de leurs familles et notre raison condamne fermement cet acte odieux.
Peut-on, pour autant, comme l'ont si vite fait le Président et son Premier Ministre, décider qu'il s'agit de terrorisme quoiqu'il advienne ?
Et si cet homme était surtout instable et dépressif, et s'il était perdu, de divorce en échec, et s'il s'agissait d'un acte de folie ?
Va-t-on nous expliquer a posteriori les raisons forcément politiques d'un acte dont on ne sait rien ?
Ce manque de prudence est pour le moins troublant à un moment où la prudence voudrait que l'on évitât tous les amalgames et les propos hâtifs.
Le Gouvernement appelle à l'union et gère la situation de la façon la plus "divisible" qui soit.
Notez, on en n'est plus à cela près... bon gré mal gré.
Bernard R. de Nice

Réponse :
Je ne sais pas si vous êtes, frère Bernard, l'auteur de ce commentaire ou si vous ne faites que rapporter des propos tenus par Tariq Ramadan, qui était, je crois, à Carros (commune à 20 km de Nice) samedi 16 juillet.
Ce commentaire ou ce propos de Tariq Ramadan ne fait que confirmer ce que nous dit le commentaire176C31 et que je pense personnellement.
J'insiste sur le fait, que j'ai déjà évoqué dans ma réponse 176C31, que DAECH n'est pas la seule voix barbare invitant à tuer. Il suffit de regarder régulièrement la télévision pour voir que le nombre de films qui inspirent le meurtre est considérable et que  ces films déclinent sous toutes ses formes le meurtre, qu'il soit individuel ou de masse. Un déséquilibré mental porté à la violence est ainsi inspiré de tous côtés.
DAECH a revendiqué le massacre de la Promenade des Anglais à Nice, mais cette organisation ne manque jamais de s'attribuer la paternité de quantité de meurtres ou massacres commis dans le monde, même quand ils n'ont pas de rapports avec elle.
De toute façon, de notre côté, ne bombardons-nous pas, ne mitraillons-nous pas tous les jours la population et les soldats de DAECH au Moyen Orient ? Bien sûr que si. Mais comme dans toute guerre il convient de traiter l'adversaire de vil barbare ivre de sang et de s'attribuer le rôle de héros sans tache. Nous sommes dans le continuel processus de vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). Un jour, cependant, on finira comme on aurait dû commencer, par un dialogue avec ces gens-là, qui sont, qu'on le veuille ou non, des frères humains.

18jul16 176C40
Cher frère Michel,
À deux reprises j'ai envoyé [en vain] un mail à votre boîte michelpotay@freespirituality.net.
J'essaie à présent sur webmaster@michelpotay.info
Merci, frère Michel, pour les conseils et réponses donnés sur votre blog à mes interventions. Ne cessez pas de me conseiller, frère Michel, même si parfois je mets un peu de temps à les intégrer, que j'ai la tête un peu dure, je vous suis toujours, comme je suis le Père.
Votre sœur Yaël (d'Alsace)

Message transféré 14 juillet 2016) :
Comme le Père est plus proche de nous que de notre veine jugulaire [Coran sourate 50 "Qâf" verset 16], comme nous sommes moulés à Lui comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres [Rév d'Arès 1/11], comme nous ne pouvons survivre qu'à l'abri de ses murailles [1/12], vous êtes celui qui nous redonne le Vrai et nous ramène à Lui, à nous, à Je/je et même si je souffre des affres de mes passions et de mes faiblesses que je vois et qui parfois m'alourdissent, même si je me sens handicapée, bien petite en vérité et toujours inachevée dans mon intériorité, je vous suis coûte que coûte.
Alors même avec un peu de retard pour votre anniversaire je veux vous dire merci d'exister, frère Michel, merci d'être notre frère ainé [Rév d'Arès 16/1], l'ami [xxxix/16], celui qui donne la Parole comme [Jésus] l'a donne [i/2], sans réserve et avec tant d'Amour pour nous et toute l'humanité.
Vous êtes pour moi une espérance tangible et je m'ancre à vous comme l'écorce au cœur et à travers vous, je m'ancre au Père et à Sa Parole, je m'ancre à Lui qui est en moi et je me relie à mes frères et en l'espoir d'une humanité qui ne soit un Jour plus qu'une seule chair comme le furent Adam et Ève, reliée au Tout Autre.
Tout cela formant un Tout sans début ni fin. Juste un Souffle insufflant une Vie s'égaillant en multitudes de cours d'eau dont les bras s'élançant s'entrelacent, s'embrassent et rejaillissent infiniment.
Yaël P. d'Alsace

Réponse :
Je suis désolé que vous ayez adressé ce message à michelpotay@freespirituality.net, qui n'existe plus.
Il faut adresser vos commentaires, comme c'est rappelé en tête de page de ce blog, à
michelpotay@michelpotayblog.net ou webmaster@michelpotayblog.net.
Merci, ma sœur Yaël, pour vos bons vœux d'anniversaire et ce commentaire qui me touche beaucoup.

18jul16 176C41
"Le vrai mosaïsme ne donne ni le pouvoir d'ouvrir la Mer Rouge ni le droit d'écrire des lois et des légendes qui ne sont que livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12)."
"Moîse et les "plaies d'Égypte", le "passage de la Mer Rouge" ne sont qu'une saga," dites-vous ! "Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome (Bible) sont des fables développées autour de quelques vérités dont je ne retiens que le début (Exode 3/1-21-4/1-17) et la fin (Deutéronome 32/1-44) et quelques faits et dires entre les deux."
Votre entrée est directe de clarté et elle purifie à bien des égards l’histoire de Moïse.
Tout devient plus authentiquement classique dans la réalité de tous les jours qu’a vécu durant son Exode le prophète Moïse.
Donc, le  film-Moise-Hollywood ["Les Dix Commendements"] et la Bible présentée sous forme de roman [ne sont qu']un pan d'histoire, le récit d'une existence et de certains faits, qui utilisent des artifices romanesques,  des détails plaisants pour agrémenter la narration. Un plagiat déformé de sa vérité d’origine.
J’en viens  maintenant au prophète Jésus, homme ordinaire, un homme comme nous qui par sa pénitence est devenu un Christ. Le charpentier de Nazareth, n'a pas seulement enseigné aux individus et raconté des paraboles. Il a accompli des actes extraordinaires: les miracles.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc : Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. À la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris ; car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur ! Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d’étonnement(Marc 6/47-51).
Je vous cites également  d'autres versets du nouveau testament : Jésus rend la vue aux aveugles (Luc 4/192 [? c'est plutôt Marc 8/23] Matthieu 9/27-31). Il guérit le démoniaque muet (Matthieu 9:32-33)  Le statère dans le poisson (Matthieu 17/24-27). La fille de la femme étrangère (Matthieu 15:21-28 [il s'agit d'une syro-phénicienne païenne]). 4000 personnes nourries (Matthieu 15/32-38). Le figuier [instantanément desséché] (Matthieu 21/18-22). Le sourd-muet (Marc 7:31-37). L'homme hydropique (Luc 14/1-4). Etc.
Les miracles du Nouveau Testament sont l'ensemble des événements surnaturels attribués à Jésus.
Certaines personnes peuvent les mettre en doute aussi. Ces miracles historiquement spectaculaires en question comme aujourd'hui ceux de Moîse. Mettre en cause soumettre à une discussion : Les miracles de Jésus.
Une sœur de Bretagne-Sud.

Réponse :
Les miracles sont loin d'être rares dans toute la littérature juive (rappelez-vous Élie, etc.) et hellénistique ; les inscriptions rapportent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire du dieu de la médecine, Asclépios. Les miracles sont aussi présents dans une moindre mesure dans la littérature antique gréco-latine ; les historiens en rapportent également. Apollonios de Tyane, par exemple, fut un philosophe pythagoricien, prédicateur et faiseur de miracles du Premier Siècle de l'ère chrétienne, Il fut un homme adulé pendant les siècles qui suivirent le temps de Jésus avant de tomber dans l'oubli. Il fut comparé à Jésus de Nazareth : Apollonios, christ grec, et Jésus, christ juif, puisque non grec. Bref, Apollonios, pour ne citer que lui, aurait eu des disciples et aurait fait des miracles.
Les miracles ont lieu partout dans le monde, aussi authentiquement chez les croyants que chez les incroyants, à toutes époques et de nos jours comme autrefois.
Pour ne parler, comme vous le faites, que de Jésus, ne donnons pas ici l'interprétation religieuse de ses miracles. Nous la connaissons. Voyons un peu ce qu'en a pensé un homme qui n'y a pas cru. Ernest Renan situe Jésus auteur de miracles dans le contexte culturel d'une société crédule du Premier Siècle. Il écrit: "Jésus subissait les miracles que l'opinion exigeait de lui bien plus qu'il ne les faisait... Jésus se fût obstinément refusé à faire des prodiges que la foule en eût créé pour lui ; le plus grand miracle eût été qu'il n'en fît pas. Jamais les lois de l'histoire et de la psychologie populaire n'eussent subi une plus forte dérogation." Selon la perspective d'Ernest Renan,  "le miracle est d'ordinaire l'œuvre du public bien plus que de celui à qui on l'attribue." C'est partiellement vrai et c'est partiellement faux. Je crois que Jésus fit certains miracles, mais que d'autres lui ont été attribués plus qu'ils n'ont vraiment eu lieu. Renan estime que Jésus n'était pas plus maître que saint-Bernard ou que François d'Assise, de modérer l'avidité de la foule et de ses propres disciples pour le merveilleux".
Il est impossible d'aborder ici ce sujet touffu et qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. De toute façon, les miracles attribués à Jésus, les vrais comme les légendaires, sont sans commune mesure avec ceux, absolument énormes, attribués à Moïse comme les Dix Plaies d'Égypte ou le passage de la Mer Rouge.
Il y a eu aussi des miracles au Pèlerinage d'Arès, même si l'objet du Pèlerinage d'Arès n'est pas du tout la quête de miracles, mais plutôt le miracle de la foi et de la force spirituelle. Par exemple, à la fin des années 70 ou au début des années 80 (je ne me souviens plus très bien) notre frère Émile T. du Loiret fut un grand miraculé.

18jul16 176C42
Moïse est sans aucun doute une personnalité éminente dans l'histoire de l'humanité, parce que comme Jésus et Mouhamad, il a su mobiliser un groupe de compagnons qui au fil des ralliements et des générations a formé un vaste peuple de croyants.
Il y a beaucoup d'incertitudes sur les actions et l'enseignement de Moïse, les récits bibliques étant à l'évidence des compilations tardives où les prêtres se sont donnés un rôle éminent et ont forgé des lois en conséquence. Mais Moïse est abondamment cité dans les autres Livres sacrés auxquels nous nous référons, le Coran et La Révélation d'Arès : Plus de 120 fois dans le Coran, plus de 10 fois dans La Révélation d'Arès.
A contrario, de grands prophètes comme Élie et Jérémie sont peu cités, Élie l'est deux et trois fois dans chaque Livre et Jérémie pas du tout. Ils ont pourtant dévoué leur vie à leur mission malgré les persécutions des puissants de leur peuple mais n'ont pas été suivis. Sans des compagnons qui relaient son Appel, un prophète n'est rien ou pas grand chose.
Dans le Coran, relevons en particulier la Sourate de "la Caverne" (18), où Moïse et son serviteur (non nommé, Josué ?) sont instruits par un homme enseigné par Dieu. Moïse se montre impatient face à ses actes qu'il désapprouve, situation atypique pour un prophète censé guider et il reçoit à la fin une leçon magistrale de cet homme, c'est un récit absent de la Bible. Étrange occurrence, donc. Au début de cette Sourate 18, l'histoire des dormants de la caverne, connue de la tradition juive, est détaillée et transmise par le prophète Mouhamad comme preuve pour le monde juif que le Coran est bien une Révélation et non une invention. À la fin de cette sourate, un personnage important est présenté, Dhul Qarnayn, mais les exégètes du Coran n'ont jamais pu identifier cet homme avec certitude. Il y a à l'évidence beaucoup de passages du Coran qui attendent une Lumière.
Pour revenir à Moïse dans le Coran, le texte fait référence non seulement à son enfance, son crime, sa fuite à Madian, son mariage, son Appel au Sinaï, mais il parle aussi des miracles spectaculaires qu'il a mis en œuvre lors de l'Exode de 40 ans, mais sans les détails bibliques. Pourquoi ? Est-ce parce que le Coran les décrit comme des faits historiques ou parce qu'en faisant référence à ces récits tenus comme factuels par la tradition juive, il fait un pont avec leur univers mental ? On trouve la même question par rapport à Jésus pour lequel le Coran fait état de miracles dont certains sont inconnus de la tradition chrétienne qui nous est parvenue.
Dans La Révélation d'Arès, Moïse est cité 11 fois, Mouhamad davantage encore, d'abord pour planter la continuité prophétique, socle du Dessein de Dieu, mais aussi par référence aux peuples de croyants, le frère de Moché et le frère de Mouhamad. Mais à part la référence à la théophanie du Sinaï en parallèle avec celles d'Arès, pas de précisions sur la vie prophétique de Moïse.
Dieu confirme cependant qu'à l'époque Il a prescrit pour Aaron des parures comme boucliers contre la magie mais Il dénonce l'engeance princière qui s'est emparée de Ses Assemblées, les bras qui pèsent sur nos frères juifs et chrétiens dont l'étoile dort dans la nuit [Rév d'Arès 34/2, i/7, xx/15].
Au final, sur la base des textes sacrés, pas beaucoup de certitudes sur Moïse. On peut s'accorder pour penser que c'était un homme d'une humilité exceptionnelle, donc un grand pénitent, qu'il était physiquement très vigoureux et qu'il a connu de grandes difficultés pour tenir ensemble et guider sur ses talons ses compagnons. On retrouve ici des points communs avec la mission de Mikal en espérant pour lui cette durée de vie de 120 ans, voire davantage pour battre le record historique de Jeanne Calment qui avait à 122 ans un cerveau de 80 ans selon son médecin traitant. On peut aussi rêver des 175 ans d'Abraham, mais ce serait peut-être en demander un peu trop.
Antoine B. d'Arès en Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce commentaire qui constitue une bonne instruction pour les lecteurs de ce blog.
Vous dites tantôt que Moïse est cité dix fois, tantôt onze fois, et moi je compte douze fois. Qu'importe. Je peux me tromper. Ce qui est essentiel, c'est de considérer que la Parole d'Arès, que j'ai scrupuleusement transcrite, je l'affirme, est inévitablement commune à tous les prophètes et qu'elle constitue à cet égard un point de repère irremplaçable.
Comme je l'ai précisé à notre frère Daoud le 23 juin, il demeure que le Bible comme le Coran, même pleins de livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12) ou d'erreurs, sont des livres sacrés tels qu'ils sont. Pourquoi, va-t-on me demander, puisqu'ils contiennent des erreurs et des livres d'hommes ? Parce que pendant des siècles une multitude d'humains, surtout les plus malheureux, les plus éprouvés et les plus démunis d'entre eux, ont vu dans ces Livres une source de foi en un monde meilleur, d'espérance d'être sauvés, de consolation dans leurs épreuves, et que cela seul sacralise ces Livres, comme la prière sacralise les murs des lieux de prière, car l'espérance comme la prière laissent une trace profonde derrière elles.
Mais il faudra tôt ou tard procéder à l'épuration de ces Livres, afin qu'ils retrouvent la Lumière pure de la Parole telle que La Révélation d'Arès la donne. Pour l'heure, il y a encore trop de passion fanatique ou intégriste pour procéder à une telle censure. Ce serait s'exposer à être égorgés ou abattus comme des chiens, martyre tout à fait inutile, car Dieu a besoin de nous vivants, non morts. Mais pour la Bible comme pour le Coran il y a déjà la possibilité d'envisager — seulement envisager pour l'heure — de présenter ces livres sous la forme des "Bibles Parallèles" américaines : Sur la page gauche la Parole telle qu'elle est trouvée dans ces Livres depuis des siècles et sur la page droite une paraphrase très simplifiée proposant un texte révisé selon la Vérité d'Arès. Toutefois, la publication d'un tel ouvrage devra être décidée avec prudence et sagesse.

18jul16 176C43
Cher Frère Michel, bonjour !
Après avoir pris des conseils fraternels [?] et afin de vous faire connaitre ainsi qu'à faire connaître aux Pèlerins d'Arès sensibles aux propos de Charles Gave et votre réponse du 11 juillet 176C5, j'ai envoyé le message ci-dessous à l'un de ses collaborateurs qui m'a assuré lui transmettre les messages.
Je l'ai fait pour une prise de contact avec vous et les Pèlerins d'Arès, en espérant qu'il sera sensible et que seront sensibles ses collaborateurs à l'appel de La Révélation d'Arès et de ses perspectives :

Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7).
 
Charles Gave, Bonjour !
Je suis le frère Didier B., un Pèlerin d’Arès.
Je vous ai récemment découvert sur Youtube et sur votre Think tank.
Je ne sais pas si vous ou vos collaborateurs avez entendu parlé de La Révélation d'Arès. Peut-être pas, car ce Message Universel est étouffé sous la loi du silence depuis ses origines, 42 ans cette année, tellement étouffé que nombreux sont encore ceux qui n'en ont jamais entendu parler. Pour comprendre les raisons de cette "privation du droit à la parole dans les grands médias", il suffit d'ouvrir La Révélation d'Arès et de prendre quelques heures pour en saisir la portée.
Voir La Révélation d'Arès en ligne: http://michelpotay.info/RevelationdAres2009-menu.html
 J'ai récemment transmis à Michel Potay (87 ans), témoin de La Révélation d'Arès, un lien vers l'une de vos vidéos et voici ce qu'il m'a répondu :
"Les mots que prononce Charles Gave dans la vidéo que vous nous communiquez : "Aujourd'hui on a fait tomber le deuxième mur de Berlin... L'Europe actuelle n'est pas une démocratie, elle n'est qu'un système fait par des fonctionnaires pour des fonctionnaires, dont la population ne veut pas, etc." sont forts et justes. L'idée de l'Europe comme terre de paix et de partage était bonne et doit être poursuivie, mais ce que l'Europe politique est devenue doit être rejeté. Seules une multitude de petites unités humaines conçues dans l'esprit de la pénitence permettront de créer un monde vraiment fraternel."
(Voir ce commentaire du 11jul 29 176C5.Didier Br d'Île de France) sur la page  de son blog :
http://michelpotayblog.net/176.html/176mosaismedesPA-comments-french.html
ainsi que les autres intervenants sachez que vous pouvez aussi envoyer des commentaires correspondant au dernier article. C'est le Frère Michel lui-même qui reçoit et qui répond personnellement.
Si vous désirez ou si l'un de vos collaborateurs désire en savoir plus sur La Révélation d'Arès, son témoin ou ses disciples, contactez-moi pour un rendez-vous à Paris.
Dans l’attente, je vous assure de mes plus fraternelles pensées.
Vous pouvez si vous le souhaitez entrer en contact direct avec le Frère Michel, vous le pouvez via l'option commentaire de son blog ou à cette adresse: webmaster@michelpotayblog.net  
Didier Br d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire qui nous fait part de votre initiative d'écrire à Charles Gave.
Vous dites que vous avez décidé d'entrer en contact avec Charles Gave "Après avoir pris des conseils fraternels". En tout cas, vous n'avez pas pris mon conseil, mais peut-être me voyez-vous au-dessus des frères au sens que vous donnez à ce mot.
Si vous aviez "pris mon conseil", je vous aurais recommandé :
D'une part, d'entrer en contact avec notre frère Jeff P. qui est à l'origine d'un travail qu'il appelle "Promouvoir le prophète" qu'il a entrepris il y a quelques semaines et qui aurait peut-être été heureux d'étudier avec vous cette prise de contact avec Charles Gave. Je suis toujours malheureux de voir mes frères prendre des initiatives personnelles sans tenir compte d'une réflexion d'ensemble.
D'autre part, je vous aurais adressé une version corrigée syntaxiquement de votre lettre, dont la trame est bonne mais qui aurait sans doute gagné à être plutôt comme je la publie ici. Votre version initiale comportait quelques fautes et maladresses ou obscurités.
Ceci dit, merci, car entrer en contact avec des personnalités qui partagent plus ou moins nos façons de voir les événements, même s'ils ne sont pas croyants (j'ignore complètement si Charles Gave a ou n'a pas la foi), peut être utile à la mission générale.

18jul16 176C44 
Soucope Volante à Arès
Soucoupe 2ème génération.
Image transmise par un inconnu.

Réponse :
Je me suis d'abord demandé ce que représentait cette photo que j'ai reçue ce matin sans autre commentaire que "soucoupe 2ème génération".
Puis, examinant l'image, j'ai reconnu le terre-plein en arrière de la plage et de la jetée d'Arès, qu'on ne voit pas parce qu'il y a une très grosse remorque bâchée arrêtée en bordure (partie gauche de l'image) et j'ai aperçu la soucoupe volante nouvelle génération au milieu.
Tout compte fait j'aimais mieux l'ancienne avec sa forme d'œuf (pas très soucoupe, je le reconnais).
Celle-ci ressemble à la soucoupe dans laquelle le Marsien de "La Soupe au Chou" rend visite à Louis de Funès.
C'est ici l'occasion de raconter que, quelques temps après que furent connues les apparitions que j'avais eues de Jésus, les incrédules d'Arès ont créé une association pour célébrer la visite d'extra-terrestres (sous le nom de "Premier Ovnidrome de France" ou un nom de ce genre) et ils avaient placé à cet endroit la première soucoupe en forme d'œuf, qui a quand même duré une quarantaine d'années. Après tout, Jésus était bien une sorte d'extraterrestre et je n'ai jamais pris ombrage de cette moquerie plutôt gentille et rigolote. C'était la manière des incrédules de se moquer des apparitions de Jésus puis des Théophanies.
Merci, frère ou sœur inconnu, de m'envoyer cette image.

19jul16 176C45 
Je suis d'accord avec vous, les frères Sabbah [voir 176C14] ne mettent pas en avant l'aspect spirituel de la société égyptienne. Mais je reste sur l'idée que l'Exode est une tentative pour ne pas tout perdre de l'héritage spirituel de cette civilisation, qui a chuté comme un arbre, selon la très belle image du chapitre 31 du Livre d’Ézéchiel : Par le bruit de sa chute j'ai fait trembler les nations, Quand je l'ai précipité dans le séjour des morts, Avec ceux qui descendent dans la fosse [Ézéchiel 31/16].
Les images se font échos, et je comprend que cette descente dans le séjour des morts et l'autre image qui est la traversé de la Mer Rouge dans l'Exode sont équivalentes.
Ce chapitre témoigne de la grande spiritualité initiale de cette civilisation. Les cèdres du jardin de Dieu ne le surpassaient point, Les cyprès n'égalaient point ses branches, Et les platanes n'étaient point comme ses rameaux; Aucun arbre du jardin de Dieu ne lui était comparable en beauté [Ézéchiel 31/8]
Mais voilà, tous les Exodes ont comme point de départ le fin d'un règne. Noé aussi a sauvé du déluge ce qui avait de plus précieux. Et certainement Jésus a fait la même chose, percevant en avance la menace de la grande dispersion [des Juifs par les Romains]... Et vous qui cherchez a donné du sens au mot pénitence en pleine période de désaffection religieuse ; vous procédez selon les mêmes principes que vos prédécesseurs.
Alors, vous vous sentez plus proche de Moïse, pressentant que ceux qui vous suivront prennent un chemin de non-retour, un chemin radical,et tout ce qui ceux retourneront en en arrière se condamnent à la mort,à la fosse (exemple : le veau d'or). Voilà ce que me dit l'Exode de Moïse avec ces châtiments bizarres, pour rappeler à son peuple qu'il n'y a plus rien à prendre dans le passé pour leur salut. Et cette errance de personnes qui dans le fond recherchaient leur vraie identité. Puis des choses boîteuses, comme la création de petites unités (lire Exode 18), que Moïse a mis en place afin d'alléger sa charge, due à l'impréparation de son peuple lui faisait subir. en attendant que tout ces individus s'autonomisent, comme il est dit  dans Nombre 11/29 : Puisse tout le peuple de l’Éternel être composé de prophètes; et veuille l’Éternel mettre son esprit sur eux !
Je retiens aussi de l'Exode de Moïse, le dépouillement culturel extrême et caricatural, pour enlever tout ces rajouts humains qui ont complexifié au possible la relation avec la source. Comme il en est pour nous avec nos lois si complexes. Ces lois si compliquées, qui nous font perdre de vue le sens de la Justice. Ce sens, qui fait partie certainement des dons divins, en notre possession dés la naissance.
Mais dans le fond cet Exode radical me fait peur. Jésus à son époque avait tenté une conciliation, en apportant au peuple cette belle alliance que l'on trouve dans Jérémie 31/31, un peu pour dire qu'il nous reste encore une chance de nous en sortir, sinon ça sera Jérémie 31/36 (ce qui malheureusement fut une prédiction réalisée) : Si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, La race d'Israël aussi cessera pour toujours d'être une nation devant Moi.
Moi je cherche à trouver ce qui peut encore sauver les nations, et vous, vous préparez vos frères à un nouvel Exode, peut-être l'un des plus âpres de l'histoire humaine.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Très beau, très profond commentaire, frère Frédéric ! Je vous dis toute ma reconnaissance pour ces lignes qui inspireront peut-être à nos frères et sœurs de plonger ou replonger dans Ézéchiel et Jérémie. Toutefois, ces deux prophètes, que vous citez, ne sont pas cités par La Révélation d'Arès, parce qu'elle se réduit sagement au nécessaire. Aussi, pour ne pas compliquer une ascension par les sentiers rocailleux vers les Hauteurs Saintes, déjà peu facile en se référant à un petit nombre de bases prophétiques, je ne les cite pas.
Vous me dites : "Et vous, vous préparez vos frères à un nouvel Exode, peut-être l'un des plus âpres de l'histoire humaine."
Or, je ne crois pas qu'il y ait plusieurs Exodes. Je crois qu'il n'y a qu'un seul Exode, au reste commencé avant Moïse par Abraham qui émigre de Harân à Canaan (Genèse 12/4), je crois qu'il ny a qu'une seule délivrance du péché, un seul chemin de retour vers Éden, sans cesse stoppé, toujours inachevé, bloqué dans des impasses, un Exode, toujours le même, qu'il faut reprendre sous l'éclairage de La Révélation d'Arès.
Quand je serai parti de ce monde, on verra des "spirituels" interpréter de façon docte et autoritaire La Révélation d'Arès de diverses façons en la compliquant et la défigurant, en établissant des règles et des lois qui ne seront, hélas, que de nouvelles religions, c'est-à-dire de nouveaux butoirs, de nouvelles impasses, mais j'espère que le petit reste de Pèlerins d'Arès demeurera pour maintenir sa dynamique : le souffle libre (Rév d'Arès 10/10) de la foi, de la vraie piété, de la pénitence, la force créatrice continue, pour libérer l'humanité, lui garder l'impulsion qui lui permettra d'éviter les niches dans lesquelles les gens d'ordre bornés ou ambitieux essaieront longtemps encore de les stopper.
Le judaïsme est une impasse. Le christianisme est une impasse. L'islam est un impasse. Il nous faut reprendre la marche très simple d'Abraham, de Moïse, de Jésus, vers la Simple Vérité, vers le monde enfin changé, que tant de gens ont consciemment ou non intérêt à empêcher de changer.

19jul16 176C46  
"À quel type de citoyen La Révélation d'Arès prépare-t-elle son disciple ? Ce sera comme tout humain un citoyen complexe, mais libre (10/10, 16/1), intelligent (32/5), frère (L/2), libérateur (ix/8) et fondamentalement mosaïque...
"Un citoyen mosaïque est un humain sur qui passe le Souffle de l'inépuisable réalité créatrice, qui réapparaît des jours de Noé, d'Abraham, de Moïse aux jours de La Révélation d'Arès."
Ce qu'il y a d'universellement mosaïque avec la Parole du Père de l'Univers, c'est que le Livre qui délivre qu'est La Révélation d'Arès s'adresse à chaque individu selon ce qu'il est ; chaque Christ-Moïse ou Moïse-Christ potentiel peut vivre ce que sa conscience et l'Esprit [Rév d'Arès 33/4, 33/8] — l'homme ne se nourrira pas uniquement de nourriture terrestre mais aussi celle Céleste [Deutéronome 8/3, Matthieu 4/4] — lui permettent de capter. Sa conscience est évolutive et il finit par comprendre que l'accès à la Lumière de la Parole et à Ses paraboles [32/6] éclairantes ne dépend que de la sincérité de son âme.
Mais "Ivre de lui-même, de son égoïsme, de ses désirs et ambitions, il ne produit plus que rarement des œuvres dignes du Créateur dont il garde encore l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27), inerte chrysalide."
Alors comment reconnaître un pénitent, un croyant (ou non croyant) envahi par l'exode intérieur, d'un impénitent, un croyant (ou non croyant) envahi par l'argoule intérieure ? Sachant que "la pénitence n'est pas un acte pieux" [mais une nécessité vitale] et qu'il vaut mieux "un impie faste qu'un pieux néfaste".
Eh bien, "comme Moïse le devint, les Pèlerins d'Arès deviennent bienveillants, réfléchis. Comme lui beaucoup de Pèlerins d'Arès rendent concrètes et transcendantes leurs aspirations abstraites, même si cette transcendance n'est pas encore visible à une société aveugle...
rejaillissant en vitalité puissante, seulement temporaire chez les Hébreux qui retombent dans le péché et la religion bien avant que l'Exode touche à sa fin (le veau d'or Exode ch.32), mais qui chez les Pèlerins d'Arès est déjà intérieure avant d'éclater tôt ou tard en insurgeance sociétale définitive."
Voilà comment faire la différence ! Voilà ce qui dépasse les mots plats des hommes, de leurs idées creuses et toutes les pensées et ambitions vaines autour de leur union rationaliste (176C20), qui interprètent des mots horizontale[ment] sans même comprendre le fond humaniste et spirituel d'un anti-système, ni même de l'existentialisme. Que pourraient-ils bien comprendre à une lecture verticale ? C'est du nippon pour eux ! Ils sont comme des phares qui n'éclairent que la roche abrupte d'un système où seuls les vaisseaux fantômes du passé et les cargos du vieux monde croient encore ne pas s'échouer.
Comment pourraient-ils comprendre que "Moïse délivre et c'est un phare comme tout prophète du Bien est un phare"? Comment peuvent-ils capter que ce phare éclaire une partie de la Mer du Créateur de l'Univers et surtout le chemin de la Terre Promise ? Le Bien accompli. Ne sont-ils pas des vers gras dans une terre sèche ?
Jacques-Élie (176C27) pourra-t-il jamais reconnaître que Moïse était, comme tout homme, faillible ? D'ailleurs, les faiblesses que nous dépassons, dont nous ne sommes plus les esclaves, ne représentent-elles le mérite de nos forces et de la délivrance ? L'acte héroïque n'est-il pas celui de dépasser ses faiblesses ? Alors, hip hip hip houra à tous les prophètes ! Grâce à vous et à tous, ceux de bonne volonté, nous réussirons à restaurer Éden ; sortir du pays de l'esclavage pour celui où coule le miel de la Vie.  
"Il est important de le redire sans cesse, l'humanité ne pourra le faire qu'en se constellant en une myriade de petites unités humaines comme l'Univers se constelle en astres sans rompre l'infinitude de la Création."
Moïse n'a-t-il pas voulu rompre l'alliance entre le Créateur et Ses créatures [?] lorsqu'il réalisa que "les Hébreux retombèrent dans le péché et la religion bien avant que l'Exode touche à sa fin (le veau d'or Exode ch.32)" ? N'a-t-il pas alors douté du Plan de Dieu ?
"Moïse, comme tout prophète, libère l'homme jusqu'à la fin des temps... il commence à libérer l'humanité par les Hébreux et lance un Exode, qui n'est pas encore achevé, sans cesse interrompu par la religion et la politique depuis 3.200 ans."
Alors à "quel type de citoyen La Révélation d'Arès prépare-t-elle son disciple ?" Le citoyen pénitent est un homme du Temps Qui Vient, un homme qui prépare les futurs Falcones Peregrini à foncer sur le monde que les rapaces fuiront, celui qui ne laissera pas s'interrompre ce nouvel Exode lancé depuis Arès par Mika. Ni le roi blanc ni le roi noir et ni l'argoule ne pourront être un mur dressé contre le Bien. Ce Bien est la Volonté du Père, Il est Celui que nous nous devons de "chercher d'abord" car ce Bien est le Royaume et la Justice de Dieu (Matthieu 6/33). La bonne nouvelle est de savoir que si nous nous évertuons à faire ce Bien à chaque instant de notre existence — À chaque jour suffit sa peine [Matthieu 6/34] Le reste nous sera donné de surcroît (Matthieu 6/33).
Créons la mosaïque unique de l'humanité autour du Maître d'Œuvre qui n'abandonne aucun pêcheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6) !
Frédéric M. du Médoc en Aquitaine

Réponse :
Sauf dans ce passage de votre commentaire, qui est erroné : "Moïse n'a-t-il pas voulu rompre l'alliance entre le Créateur et Ses créatures, lorsqu'il réalisa que "les Hébreux retombèrent dans le péché et la religion bien avant que l'Exode touche à sa fin (le veau d'or Exode ch.32) ?", sauf ce passage donc, je suis profondément touché par ce commentaire plein de verve, car vous y exaltez avec enthousiasme la Vérité très simple Que le Père nous invite à rebâtir sur le monde en changeant celui-ci  Merci pour lui, mon frère Frédéric.
Moïse a été parfois colérique, parfois maladroit, parfois envahi par le doute quant aux possibilités de rétablir "l'alliance entre le Créateur et Ses créatures", mais je ne vois pas qu'il ait jamais voulu la "rompre." Au contraire. Il se mit en colère en voyant le veau d'or et les Hébreux qui l'adoraient parce que les Hébreux, eux, venaient de rompre l'alliance.

19jul16 176C47 
Je ne sais pas si vous allez publier mon commentaire. En tant que frère d'origine juive je ne peux vous laisser dénaturer ainsi la sublime figure prophétique de Moïse. Et surtout je ne vois pas ce que ça apporte à la cause Arèsienne.
Vous insultez gravement nos frères juifs.
Certes, les choses ne se sont peut-être pas passé exactement comme les décrit la Bible. La division de la mer rouge, les 10 plaies d'Egypte ont des explications scientifiques sur lesquelles je ne vais pas m'attarder, mais le Miracle est que ça se soit passé juste au moment opportun.
Pour la mort des premiers nés je n'ai pas d'explication.
Le fameux passage de la mer rouge s'explique parce qu'à ce moment le bloc africain se sépare du bloc Asiatique ce qui provoque une faille géologique (interprétation personnelle) et cela juste au moment précis ou les armées Egyptiennes passaient et c'est justement cette coïncidence qui constitue le Miracle.
Pourquoi faites vous ça ? Il y a une part d'antisémitisme en vous, en fait de la jalousie inconsciente envers ces miracles merveilleux que Dieu nous a donné. Et surtout vous prenez prétexte que des savants israeliens (Israël Finkelstein, etc.) que ... je cite "qu'on ne saurait soupçonner d'être des adversaires de Moïse " mais voyez vous ces savants israëliens sont les pires ennemis d'eux-mêmes, du sionisme, de la religion juive etc (la haine de soi-même).
Sous prétexte que des traces archéologiques n'auraient pas été retrouvées (3500 ans après)...mais je tiens d'archéologues français des années 60 que les hébreux n'étaient pas 600 000 comme le dit la Bible mais beaucoup beaucoup moins. D'aprés leurs calculs ils n'étaient à leur arrivée à Jéricho que 38 000 ! Ce qui explique qu'on ait rien retrouvé.
Bref l'Exode historique c'est réellement passé, au contraire tous ces événements s'enchainent et s'expliquent merveilleusement l'un l'autre.
Où le peuple juif aurait-il tiré sa force ailleurs que dans les événements de l'Exode ?
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Paix, paix, frère Yvan ! Comment pourrais-je "insulter gravement" ou légèrement un humain, quel qu'il soit, et tout particulièrement mes frères juifs, moi qui me sens juif, car doit réaliser qu'il est juif tout humain qui met ses pas dans les pas d'Abraham. Je ne suis certes pas d'origine israëlite, mes ancêtres n'étaient pas des Hébreux de l'Exode, et les vôtres probablement pas davantage, je suis né d'une famille bretonne et ne suis pas  né, comme vous, dans une famille juive fréquentant la synagogue, mais il n'y a pas en moi, contrairement à ce que vous dites, la moindre trace d'antisémitisme. Mon espérance est que mes frères juifs, comme mes frères orthodoxes, catholiques ou protestants abandonnent les fariboles auxquelles ils croient pour reprendre par la pénitence le chemin ardu de l'Exode interrompu, l'Exode spirituel, s'entend.
Je redonne à Moïse sa dimension humaine, comme La Révélation d'Arès redonne à Jésus sa dimension humaine et c'est justement cela qui leur donne toute leur stature. Le merveilleux dont on les a parés l'un et l'autre ne les grandit pas, parce qu'il les rend inaccessibles, sans utilité paradigmatique, il en fait des sortes d'abstractions. C'est en cela que le modèle de Moïse, du Moïse libérateur comme exemple, est extrêmement utile aux Pèlerins d'Arès. Moïse n'est pas la propriété du judaïsme, il est un humain parmi tous les humains et en cela, contrairement à ce que vous pensez trop hâtivement, il "apporte à la cause Arèsienne" comme à tout homme sur terre beaucoup, oui, beaucoup d'espérance et de délivrance.
Encore faut-il, bien sûr, comprendre les choses comme il faut.
Tout est douteux "sauf la réalité quotidienne," disaient les sceptiques grecs, et le récit fantastique de l'Exode est évidemment douteux, lui aussi. Je suis heureux que vous conveniez que le passage de la Mer Rouge et les dix plaies d'Égypte ne sont que les paraboles de faits dont la réalité nous échappe, mais qui rendent bien évident l'énome difficulté que Moïse dut supporter pour permettre aux Hébreux de fuir.
Si je crois une seconde à la fable et aux lois humaines, que Dieu n'a pas pu dicter, que racontent Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome, je ne peux pas croire dans La Révélation d'Arès, car ces deux livres s'opposent totalement au plan de la raison. Il me faut donc bien redonner à Moïse sa réalité humaine, ce qui le grandit héroïquement, car c'est à lui-même qu'il doit d'avoir pu libérer les Hébreux d'Égypte. Moïse est bien à mes yeux un modèle pour les Pèlerins d'Arès comme il l'est pour tous les humains qui aspirent à la liberté. Je dois absolument abandonner la légende biblique et trouver comment présenter Moïse, pour le faire revivre — revivre non seulement pour les Juifs mais pout toute l'humanité — dans l'esprit de gens innombrables qui ne l'ont jamais rencontré, car comme Dieu et la religion ne s'expliquent pas à des gens qui n'ont ni Dieu ni religion, Moïse ne s'explique pas au commun des mortels. Pour moi donc le sol historique de Moïse, c'est forcément celui de tout le monde et je le ramène à cela comme on met une plante au pot. Cela n'a rien d'insultant. Cela aboutit à rendre Moïse utilisable comme modèle, ce qu'il n'est plus depuis trop longtemps, comme Jésus ne l'était plus depuis longtemps avant que ne survienne La Révélation d'Arès.
Je veux en somme rendre Moïse expérimentablement démontrable et empiriquement applicable.
Ceci étant, je ne dis pas que l'Exode n'a pas existé. Je crois qu'il a existé, mais qu'il fut surtout un Exode spirituel, outre bien sûr un exode physique. J'ai cité l'archéologue Israël Finkelstein, mais je ne dis pas qu'il a raison de nier l'existence de l'Exode. Il est archéologue. Je ne suis pas archéologue. Il doit donc avoir ses raisons de s'étonner qu'un Exode qui aurait duré 40 ans n'ait laissé aucune trace dans le Sinaï, car il y a de fortes probabilités que des hommes vivant 40 ans dans un lieu y aient laissé des traces. Comme vous dites, et comme je dis dans une de mes réponses, les Hébreux étaient infiniment moins nombreux qu'on l'a prétendu, d'une part, et il est possible que les lieux dont parle la Bible ne soient pas vraiment ceux de la réalité de cette émigration vers Canaan. Mais de tout cela nous ne savons rien et ces détails de la pérégrination physique m'intéressent beaucoup moins que ceux de la pérégrination spirituelle.
Pour finir, à votre question : "Où le peuple juif aurait-il tiré sa force ailleurs que dans les événements de l'Exode ?" je réponds que, justement, je trouve pour ma part que le judaïsme manque totalement de force. Le judaïsme reste une très petite religion, dont le rayonnement est très faible, pour vénérable qu'il soit.

20jul16 176C48 
Dans "La Croix" de ce matin 20 juillet j'ai la surprise de lire quelques lignes signées de vous : Michel Potay, Gironde. Ce ne peut être que vous, à moins qu'en Gironde vous ayez un homonyme.
Je poste une copie de ce que j'appellerais la réflexion d'un sage ("La Croix" 20 juillet, page 5) :
Le massacre de Nice était impossible à prévoir, car on ne peut prévoir ce qu’un individu fou, quelle que soit sa source d’inspiration, a l’intention de faire et prépare, s’il n’a confié à personne son intention de folie meurtrière.
Ce n’est pas faire de la politique que de dire cela, c’est seulement le bon sens.
D’autres attentats de ce genre auront lieu, car d’autres fous existent et fomentent.
La politique n’a ni moyens ni vocation dans ce domaine.
L’attentat de Nice, c’est le résultat d’une culture de la violence qu’on voit chaque jour à la télévision.
Cette culture demeure.
Michel Potay (Gironde)
Ce petit texte n'entre pas dans un cadre religieux ou théologique, mais je suis quand même surpris — et agréablement surpris — qu'un quotidien catholique vous ouvre ses pages. Il s'agit d'une rubrique "Débats", mais sous le titre "Après les attentats de Nice" La Croix ne publie que six pensées, dont la vôtre, ce qui vous honore.
Pour moi c'est le signe probable d'un assouplissement de l'Église Romaine à l'égard de votre personne de témoin vivant de La Révélation d'Arès.
J'imagine que la presse catholique avait accueilli favorablement votre réponse au commentaire 175C10 et à la vidéo "Vêpres du Pape avec les religieux en la Cathédrale de New York" dans votre blog, le 17 mai dernier. J'ai  été moi-même très touché par vos observations lues dans la "réponse" 175C10.
M. B. d'ile de France

Réponse :
Je n'ai pas toujours le temps de faire ma revue de presse et, ce matin, j'ignorais que le quotidien "La Croix" avait publié un petit commentaire que je lui ai adressé il y a deux ou trois jours à propos du drame de la Promenade des Anglais à Nice.
Merci, frère M.B. de m'en faire part.
"Le Figaro" depuis quelques dix ans a déjà publié quelques unes de mes pensées sur divers sujet, mais toujours signées "Frère Michel" pris comme pseudonyme, qui ne dit pas grand chose au commun des lecteurs de ce journal. Cette fois-ci, "La Croix" me publie sous mon nom complet en me localisant : Michel Potay, Gironde. J'en suis ému, je l'avoue et, comme vous dites, c'est peut-être un "signe probable d'assouplissement de l'Église Romaine à l'égard de ma personne de témoin vivant de La Révélation d'Arès," encore que "La Croix" ne soit pas, contrairement à ce que beaucoup croient, l'organe officiel de l'Église Catholique.
"La Croix" n'est pas un très grand média en France : Diffusion payée en France 95.000 exemplaires/jour (contre Le Figaro 310.000/jour, Le Monde 270.000/jour,  s'approchant de Les Échos 115.000/jour, mais supérieur à Libération 78.000/jour). Le tirage de "La Croix" est de toute façon en progression.
L'apparition de mon nom dans "La Croix" me paraît bon signe, en effet, dans un cadre missionnaire plein de grandes difficultés. Je sais que notre progression restera difficile aussi longtemps que les media, surtout la télévision, garderont leurs portes hermétiquement fermées devant nous Pèlerins d'Arès. Mais je sais aussi que silence ne signifie pas nécessairement dénigrement. Si des dénigrements exprimés blessent continuellement et injustement le mouvement des Pèlerins d'Arès, quasiment aucun de vient des grands medias et des grandes instances. Ce ne sont que des batailles d'arrière-garde livrées par des personnes ou des associations méchantes mais sans grand écho. Il en existera toujours, de toute façon.

21jul16 176C49 
Je cite ici l'éloge de la Sagesse tirée de L'Ecclésiastique dans la traduction d'Émile Osty que, je crois, vous appréciez particulièrement :
Toute Sagesse vient du Seigneur et elle est avec Lui à jamais.
Sable des mers, gouttes de pluie, jours de l'éternité, qui les dénombrera ?
Hauteur du ciel, étendue de la terre, abîme de sagesse, qui les explorera ?
Avant toute chose fut créée la Sagesse, c'est la Parole de Dieu au plus haut des Cieux, et ses voies sont les commandements éternels.
La racine de la Sagesse, à qui fut-elle révélée ? Et ses desseins secrets, qui jamais les connut ?
La science de la Sagesse, à qui fut-elle manifestée ? Et la diversité de ses voies, qui jamais les connut ?
Un seul est sage, grandement redoutable, Celui Qui siège sur son trône.
C'est le Seigneur Lui-même Qui l'a créée ; Il l'a vue et dénombrée, Il l'a répandue sur toutes Ses Œuvres, en toute chair, à proportion de son don (du charisme que la chair a reçue), et Il l'a dispensée à ceux qui L'Aiment.
(L'Ecclésiastique 1/1-10)
Eh bien, moi, je considère que c'est à vous, Frère Michel, dont le patronyme est Michel Potay, que "la racine de la Sagesse a été révélée".
Je suis émerveillé par la sagesse de vos propos.
Je ne suis pas du tout étonné que les médias vous boudent. Je ne crois pas qu'ils "ferment hermétiquement leurs portes" devant vous. Je crois surtout qu'ils ne savent pas quoi faire de vous, parce que vous êtes quelqu'un qui se situe complètement hors du contexte général de la pensée humaine officielle, qui n'ignore pas sa propre stupidité, mais qui est toute faite d'opportunité immédiate, qui ne prend jamais de recul, parce qu'aujourd'hui le dit n'est pas dit pour la pérennité, la lointain, mais pour le profit immédiat (politique, moral, commercial, littéraire, etc.) qu'il peut tirer. Les élections ne sont jamais loin pour les politiques et leur mandat est bref, le bouclage des comptes (la fin de l'année) est encore plus proche pour les medias, le besoin de faire des bénéfices est sans cesse immédiat pour le commerce, etc., tout est sans cesse remis en question dans la vie trépidante du siècle, mais vous vous parlez pour la perpétuité, vous installez une communauté spirituelle qui ne s'inquiète pas du salut immédiat dans la courte vie immédiate mais du salut du monde au bout des générations. Vous n'intéressez personne, parce que très rares sont ceux qui s'inquiètent de l'éternité !
Ainsi votre entrée sur le "mosaîsme des pénitents" : Vous actualisez Moïse, comme si 3.200 ou 3.300 ans n'avaient pas passé depuis qu'il vécut sur terre et vous ne fixez pas d'échéance à l'action mosaïque des pénitents comme si les siècles devant vous ne comptaient pas, vous êtes en sommes déjà hors du temps, mais qui voulez-vous voir comprendre ça ? Moi, je comprends, mais j'ai conscience d'être une exception. Votre Pèlerinage est fréquenté par des exceptions.
Ambroise O. de Picardie

Réponse :
Merci, frère Ambroise, pour ce commentaire.
Je n'ai jamais perdu conscience de l'écart qu'il y a entre mon enseignement qui, en effet, concerne le "salut du monde au bout des générations", les générations qui viennent (Rév d'Arès 13/7) fort probablement nombreuses, et l'effet immédiat de tout propos et de toute action que recherche, en tous domaines, l'activité humaine.
Je n'ai jamais ignoré qu'est large et profond l'abîme entre ma conscience du temps et la conscience du temps du commun des mortels modernes, de plus en plus pressés.
Je n'ai jamais ignoré que la Sagesse, dont je suis le porte-parole, le prophète, est infiniment plus allongée que l'horizon devant le marin sur sa passerelle ou le pilote dans son poste de pilotage, parce qu'elle est en quelque sorte l'infini horizon de l'espace, mais à cela il y a une raison fondamentale, qu'il me faut enseigner, c.-à-d. rappeler, aux humains que nous ne formons qu'Un, nous créatures, avec le Créateur qui Lui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et que, d'une certaine façon, nous avons toujours vécu et nous vivrons toujours et que c'est une erreur de penser que l'intérêt immédiat de chacun est éphémère comme ces éphémères qui tournoient et se jouent dans un rayon de soleil.
Je ne crois pas à la réincarnation, parce que La Révélation d'Arès la nie (v/1-3), mais je crois que nous humains avons, bien que le mécanisme nous en échappe, un rapport constant à l'éternité ou à l'immortalité, puisque nous sommes l'image et ressemblance du Créateur immortel (Genèse 1/26-27).
Alors, bien sûr, frère Ambroise, les médias n'étant pas les hérauts de la Sagesse, mais seulement des activités lucratives, qui doivent continûment vendre leurs "produits", mon enseignement en temps irréel, si je peux dire, ne saurait les intéresser. Les médias ne s'intéressent qu'à ce qui fait profit immédiat de l'intérêt ou du désastre immédiat de l'homme.
Le commentateur M. B. d'Ile de France (176C48) pense que la publication par "La Croix" d'un petit texte de moi pourrait montrer une certain "assouplissement de l'Église Romaine à l'égard de ma personne de témoin vivant de La Révélation d'Arès," et il a peut-être raison en ce qui concerne L'Église Romaine, mais il ne parle pas "d'assouplissement" des médias. Je ne crois pas qu'il ait "assouplissement" des medias, parce que, comme le soulignait Michel Foucault dans son "Histoire de la Folie", le concept de folie a beaucoup varié au cours des siècles et, comme je parle de "fou" et de "fous" dans ce texte", il n'y a que "La Croix" qui soit à peu près en phase avec mon propre concept, les autres voient la folie autrement, voient Mohamed Lahouaiej-Bouhlel comme un terroriste mais non comme un fou, ce qui n'est pas mon cas. On voit ici un écart parmi quantité d'autres entre les idées générales qui courent que rapportent les media et moi. Je ne vois pas de l'idéologie partout comme voient les media, car je sais que la grande majorité des humains a courte vue et qu'elle suit les modes sociales, qu'il ne faut pas confondre avec des idéologies, religieuses, politiques, philosophiques, etc. Je ne vois pour ma part que la vérité des faits, ce qui n'est pas — contrairement à la prétendue déontologie journalistique — le cas des media, car les journalistes sont comme des observateurs payés pour se tenir hors de la cage et juger les oiseaux à travers le grillage des idées de leurs journaux et quand — parce qu'il faut bien parfois être sur le terrain —  ils entrent dans la cage, ils décident eux-même ce qu'y font les oiseaux et pourquoi. Moi, je vois les faits, je ne décide pas ce qu'ils sont, je les situe non dans l'immédiat mais dans l'Histoire de l'homme et de son Créateur, comme m'y invite par exemple la Veillée 22 de La Révélation d'Arès, je ne raconte pas l'Histoire immédiate avec le seul souci de l'effet immédiat et lucratif produit par mon récit, comme font les media. Je suis l'ami de l'homme, mais un ami... comment dire ?.. à longue portée, non l'ami du moment. Comme Montaigne tout comme son contraire, Heidegger, je crois que nous avons une perpétuelle relation à l'Être — Je suis Celui Qui Est (ou Qui Suis) — et je crois que la Raison est l'heureuse rencontre de contradictions. Si les media m'observent, ne serait-ce qu'à travers le présent blog, ils voient bien que je suis un homme entier dans sa pensée profonde plutôt "chiante" (pardonnez ce gros mot, assez irremplaçable) et qu'il n'y a d'elle qu'une possible traduction médiatique peu claire pour le commun des mortels... qui sont leur ressource, leur gagne-pain. Que de contradictions entre l'esprit médiatique et le Souffle qui passe par moi !
C'est donc à la perspective hors du temps de l'activité humaine, en leur rappelant qu'il a un rapport constant avec la perspective dans le temps, qu'il faut intéresser les medias, si l'on veut leurs portes s'ouvrent devant nous. Il faut, je le répète, les intéresser, à une certaine métaphysique, mais ce n'est pas leur vocation. C'est comme si nous apportions à un cordonnier un chapeau plutôt qu'un soulier à réparer ; il nous enverrait promener.
Donc, la quête de médias que nous intéresserions est très difficile pour nous. Il m'arrive de penser que si nous parvenions, par exemple, à concevoir et fabriquer un documentaire de qualité pro, qui pourrait s'inituler "Le destin humain vu hors du temps", que puisse diffuser, à une heure d'écoute intéressante, une chaîne comme "Arte", nous pourrions nous faire connaître, une fois au moins. Mais j'ai conscience que ce serait un travail considérable et coûteux pour, probablement, un refus de la chaîne, parce que le documentaire n'aurait pas été fait par des "experts" agréés, patentés, bien dans le vent, bien installés dans le sérail.
Bref, oui, frère Ambroise, j'ai tout à fait conscience du décalage considérable, que vous soulignez, entre ce que recherchent les médias et ce que nous Pèlerins d'Arès recherchons, parce que nous n'avons pas la même horloge.
Ceci dit, merci de citer "L'Ecclésiastique" dans la traduction du chanoine Osty. Je rappelle, à cette occadion, que "L'Ecclésiastique" ne figure pas dans la Bible TOB, que lisent la plupart des Pèlerins d'Arès et qui est à la disposition des pèlerins à la Maison de la Sainte Parole d'Arès. "L'Ecclésiastique" est considéré saint par les Orthodoxes et les Catholiques, mais déclarés apocryphe par les Juifs et les Protestants. "L'Ecclésiastique" est aussi appelé "Siracide" ou "Sagesse de Ben Sira" dans d'autres éditions de la Bible.

22jul16 176C50
Cher Frère Michel,
Je me permets juste d'intervenir au sujet du livre Siracide ou l'Ecclésiastique que vous citez dans la réponse au commentaire de Amboise 176C49
Je pense que vous avez fait une erreur de frappe, Siracide ou l'Ecclésiastique est bien présent dans la Bible TOB, il n'est pas dans la Bible protestante Louis Segond.
Sans doute avez vous reçu déjà des commentaires à ce sujet, dans ce cas je m'excuse d'alourdir la liste des commentaires.
Marie-Odile O. de Midi-Toulousain 

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce commentaire qui apporte une rectification utile à ma réponse 176C49.
L'exemplaire de Bible TOB en français que j'ai chez moi, une édition ancienne (1977), ne contient pas L'Ecclésiastique ou Siracide de même qu'elle ne contient aucun des autres livres dits déutérocanoniiques ou apocryphes qui sont : Barucb, Daniel Grec, Esther Grec, Judith, Lettre de Jérémie, Maccabée 1, Maccabées 2, Sagesse, Siracide et Tobie.
Il me faudra me procurer une nouvelle édition qui doit maintenant comporter ces dix Livres.
L'édition française de la Bible TOB que j'ai dans ma bibliothèque n'est pas celle qui est à la disposition des Pèlerins à Arès, que je n'utilise pas et que pour cette raison je ne connais pas, parce qu'à Arès je puise ma prière dans une édition anglaise, The Holy Bible, édition Hodder & Sloughton qui elle-même ne contient pas le Siracide, ni Baruch, ni Maccabées, etc. Si l'édition française à la disposition des pèlerins à Arès contient ces Livres, je me réjouis et alors je présente mes excuses aux pèlerins pour ma réponse au commentaire d'Ambroise 176C49.
Encore merci, ma sœur Marie-Odile.

22jul16 176C51
Voilà que "La Croix" vous cite aujourd'hui encore.
Cette fois, la citation est signée Frère Michel, mais non Michel Potay.
Cela vous honore grandement quand même.
Magnifique cette phrase de vous : "Je crains que même prolongé et peut-être alourdi, l'état d'urgence n'apporte pas de meilleure protection s'il n'est pas accompagné d'une réflexion de fond sur les ressorts de la colère etparfois de la haine" Frère Michel.
Jean-Jacques G. d'Ile de France

Citation Frère Michel "La Croix" 22 juillet 2016

Réponse :
Cette citation est tirée d'un texte que j'ai adressé à "La Croix" le 15 juillet et que j'ai en effet signé "Frère Michel".
Je suis touché par l'attention que ce journal me porte.
Merci, frère Jean-Jacques, de me signaler cette parution dans l'édition papier que je vais essayer de me procurer dans un kiosque à Bordeaux.
La sœur Christiane était très émue en voyant l'image que vous m'adressez. Merci surtout pour elle.

22jul16 176C52
Merci, bien aimé frère Michel, frère aîné, de la continuité que vous avez toujours donnée à votre Appel à l’Exode spirituel et de montrer clairement cette unité de l’Exode depuis Abraham jusqu’à nous parce que les hommes ne forment au fond qu’une seule humanité tombée dans l’histoire du mal. Histoire sans issue dont ils ne peuvent se sortir que par un passage d’une vie d’esclaves vers une terre promise d’amour et de liberté, une délivrance spirituelle, ou réapprentissage du Bien, un Exode de pénitents.
"Je veux en somme rendre Moïse expérimentalement démontrable et empiriquement applicable," répondez vous à notre frère Yvan en 176c47.
On peut discuter à n’en plus finir de la réalité des sources, du fait que l’homme a besoin de lois pour vivre en société et de l’origine des lois, du fait, donc que Moïse pourrait n’avoir jamais entendu les Dix Paroles (décalogue, traduction française du grec, interprétées en "Dix commandements", Exode 20), ou pourrait n'avoir jamais existé lui-même, il reste qu’aucune loi ne peut rendre l’homme meilleur sans qu’il en ait l’ambition et le veuille lui-même.
L’enseignement qui ressort de la Révélation de l’Horeb et du Sinaï il y a 3.200 ans, comme de La Révélation d’Arès il y a 42 ans, n’est pas encore accompli au niveau social d’une part, et d’autre part ne peut qu’inspirer profondément tout homme honnête qui prétend donner une meilleure orientation à l’humanité, dont il fait partie.
Toutes les lois et règles que les sociétés font depuis des millénaires tirent leur essence de ces enseignements du Créateur via les prophètes, mais les compliquent, les détournent, les imposent tout en les réfutant par le comportement même de ceux qui les font et les imposent. Les lois humaines qui s’imposent sont des faux prophètes (religions et gouvernements) à l’inverse de Moïse, Jésus ou vous, Mikal, qui le premier vous soumettez à vos propres enseignements et qui vous lancez corps et âme dans cet exode de délivrance spirituelle, pour l’heure inachevé.
Jésus pour moi est bien plus utile comme homme d’effort et d’espérance entraînant d’autres hommes à l’espérance et à l’effort pour se changer en Bien que comme homme de miracles iconographié et idolâtré. J’ai envie de changer ma vie et d’entraîner d’autres hommes à changer la leur pour que le monde revienne à la Vie plénière dans "X" générations, dans le sillage de Moïse, de Jésus, de vous Mikal, à leur suite, et non de leur prouver que je suis capable de guérir des maux immédiats ou de multiplier la matière.
L’homme n’est pas fait pour se réduire à faire proliférer la technique, ce qui le réduit à la matière, mais pour construire l’âme qui le relie à la conception de l’Univers, de même qu’il n’est pas conçu pour aboutir à la mort, mais à la Vie, un véritable exode de conception du rôle des prophètes iconographiés pour représenter des prophètes du retour de la Vie dans le monde et l’humanité.
Je vous embrasse de tout cœur, bien aimé frère Michel, ainsi que votre épouse, à vos côtés chaque jour dans la Vraie Piété et notamment en ce moment pour votre pèlerinage sur le Saint Lieu.
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Un grand merci, mon frère Bernard, pour ce beau commentaire.
Cette entrée, votre commentaire montre que vous l'avez très bien compris, souligne la "continuité" ou l'ininterruption de l'Appel à la pénitence lancé par le Père après la chute d'Adam par les bouches de maints prophètes, dont Moïse n'est pas le moindre. Nous nous attachons à convaincre de l'importance de considérer l'Exode comme inachevé, pas seulement inachevé, point final, mais comme une entreprise spirituelle à poursuivre et à achever.
Nos propos mettent en valeur la dynamique chrétienne qui est la poursuite obstinée du but vital et même plus que vital, salvateur, du rejet du péché et de la pratique du Bien, que le Père englobe sous le terme unique de pénitence.
L'Histoire est l'expérience millénaire du Mal. Nous voulons lui substituer l'expérience du Bien. Le sentier de cette substitution peut parfaitement prendre le nom d'Exode, car c'est cela que l'Éternel parlant à Moïse dans le Buisson Ardent veut introduire dans la vie humaine pour conduire l'humain à l'hyper-vie qu'est la Vie.
Reprendre le sentier de l'Exode n'est pas promouvoir une histoire de l'homme comme individu faisant face à ses multiples maux, malheurs et esclavages. Ce ne serait qu'une histoire du minuscule, de l'éphémère. Non, nous lançons une Histoire non à hauteur de l'individu comme cancrelat à deux pattes et à vie brève, mais à hauteur de l'humanité dans sa signification métaphysique la plus grandiose.
La pénitence n'est pas un trottinement personnel vers un "repos éternel" personnel gravé sur une tombe dans un cimetière. La pénitence tend vers une centralité qui unit toutes les pénitences pour constituer une Force énorme de renversement du Mal en Bien universellement, ce que la Livre appelle la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13).

22jul16 176C53
Hier à 20h15 dans le cadre de mon travail en direction d'un appel Samu, nous avons eu un accident [le commentateur est ambulancier]. Mon co-équipier a percuté une voiture. C'est la première fois de ma vie que j'ai vécu un tel accident en voiture. Un choc d'une violence incroyable ! J'étais assommé, sans perte de connaissance. Nous  étions tous les deux attachés. Nous nous en tirons bien,  ainsi que le chauffeur de l’autre véhicule. Mon collègue à des douleurs au genoux, la personne de l'autre véhicule des douleurs cervicales. En ce qui me concerne, juste une commotion aux niveaux du thorax, du nez, des cervicale, due à l'éjection de l'air-bag et du choc.
Vivre dans ma chair ce genre d'accident me fait encore mieux comprendre les effets du mal.
Nous, fils d'Adam déchu, lorsque, nous faisons le Mal une énergie sort de nous, ces énergies se rassemblent formant, si je puis l'exprimer ainsi, un effet boule de neige et de frappe au hasard, effet papillon : accident, maladie, vieillesse, mort.
Il en est de même lorsque nous faisons le Bien, l’énergie du Bien multimultiplié agit bénéfiquement dans le monde visible et invisible, sauve des vies, évite le pire. Le Père Aimant envoie des prophètes pour nous rappeler nos origines adamiques, afin d'en finir avec le Mal qui détruit tout sur son passage et, comme l'enfant prodigue l’avait compris, pour nous rappeler d'entrer en pénitence afin de devenir des Christs (Rév Arès 30/11, 2/13. Luc 1/11-32).
Comme vous l'avez écrit dans "Nous croyons, nous ne croyons pas" [voir annexes de La Révélation d'Arès édition 1995 dite "bilingue"]: "Le hasard caractérisant l'effet du péché comme du bien, tant qu'ils seront en conflit et que le bien n'aura pas battu le péché, mon péché contribuera à faire souffrir et mourir des innocents comme des méchants, et mon bien ne contribuera qu'à réduire ou compenser l'effet du mal sur les innocents et sur les méchants. L'humanité, son environnement et son histoire reculent défavorablement ou changent favorablement en proportion du péché et du bien généraux."
Je sais que, hier, les énergies du Bien ajoutées à nos pénitences grandissantes ainsi que des anges, la Main Protectrice du Père étaient là. Alléluia !
Merci pour le commentaire d'Ambroise O. de Picardie 176C49 et pour l’enseignement que vous donnez.
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7).
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Quelle émotion vous me causez, frère Didier.
Je rends grâce à tout ce qui a pu vous protéger, que ce soit le Père en personne ou que ce soient les circonstances. Alleluia !

22jul16 176C54
Juste quelques mots pour vous remercier de votre clairvoyance et de vos enseignements qui rafraîchissent nos esprits embrumés dans le brouillard et la nervosité du monde.
Des petites balises de Lumière pour aider à retrouver la Liberté et l'Intelligence.
Merci également aux "dépositaires" de commentaires, de multiples facettes de notre humanité.
Gaël L. de Nantes en Loire-Atlantique

Réponse :
Merci, frère Gaël, pour ce commentaire.
Cette semaine nous avons vu au Pèlerinage les parents de votre épouse Véronique, Bernard et Hildegarde, et nous avons eu la joie de prier avec eux.
Peut-être aurons-nous et été le joie de prier avec vous, Gaël et Véronique ?

22jul16 176C55 
M. Trump, officiellement candidat des républicains, veut être "la voix des oubliés" "Le Monde" du 22.07.2016 à 04h01 • Mis à jour
Voilà le titre du journal "Le Monde" de ce matin.
Quel rapport avec cette entrée ?
Eh bien ! Mr Trump, comme tous les populistes, se prend pour Moïse.
Beaucoup de gens ont un besoin urgent de trouver une issue à leurs frustrations: c'est ce qu'ont compris les populistes et les terroristes. Et ça marche !
Pourquoi ? Comme le dit si bien la veillée 28 de La Révélation d'Arès, Mr Trump et le calife de Daesch font partie de ces malins qui écoutent Satan et qui profitent de la situation présente, à savoir que Dieu Lui-même a entrepris l'Exode à la place des peuples qui aujourd'hui encore préfèrent rester assis avec leurs chefs [28/12]..
Faut-il vraiment faire confiance à Dieu quand, sur la croix, Jésus se lamente: "Pourquoi m'as-Tu abandonné ?", quand on voit les juifs désemparés par la destruction du Temple par les Babylonniens, quand on voit le massacre de Nice ?
Depuis un certain temps déjà, Jésus ne se lamente plus d'être abandnné. Aujourd'hui, les oliviers sont verts à Jérusalem, tandis  que Babylone, au sud de Bagdad, n'est plus qu'un champ de ruines. À Nice, la protection de Dieu n'avait pas été sollicitée, dans la mesure où la protection de l’État-Providence devait suffire en principe.
Ainsi peut-on définir un mauvais exode (populiste) et un bon Exode (prophétique), comme existent un mauvais pacifisme (hippie,écolos...) et un bon pacifisme (Sermon sur la Montagne).
Une fois de plus, la conscience humaine cherche à dominer la Conscience Divine, ce qui est pure folie.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Nous savons bien, frère Jacques, tous les ratés, continuels ratés, dans ce monde, qui forment cet énorme Raté qu'on appelle l'Histoire et qui continue.
Je ne crois pas que Mr Trump se prenne pour Moïse. Il est vrai que tout politique en campagne électorale se présente en sauveur, c'est ainsi depuis des temps immémoriaux, mais Moïse a peut-être commencé ainsi. Qu'en savons-nous ? Et puis il a pu découvrir que les éléments qui fondent un leadership politique peuvent devenir ceux d'un idéal magnifique de délivrance, mais, de toute façon, Moïse a échoué dans l'accomplissement de cet idéal. Reste son Exode inachevé qu'il nous faut achever. Il n'est pas entré en Terre Promise et son peuple, sous la conduite de Josué, s'est comporté non en peuple libéré et libérateur, mais en envahisseur et destructeur (voyez Jéricho, quelle tristesse, je ne crois pas que Moïse vivant ç'aurait été différent).
Mr Trump était un professionnel de l'immobilier à grande échelle et il se lance maintenant dans la carrière politique, se comportant comme tous les politiques. Cela n'a rien de surprenant. La politique est à peu près la même partout, à de rares exceptions près.
Mais nous ne sommes pas ici tant pour critiquer la marche du monde que pout être des pénitents et appeler le monde à la pénitence, y compris les hommes politiques.

23jul16 176C56 
Cher Prophète,
Ce commentaire vous est destiné en priorité. Le publier dans le blog est peut-être prématuré, à vous de voir !
Votre entrée [#176] est sublime et elle tente de sublimer plus encore, les Pèlerins d’Arès dans la liberté spirituelle. En parlant de Moïse et de mosaïsme, il est certain que les Pèlerins d’Arès sont héritiers du mosaïsme puisqu’ils ont reçu leur enseignement spirituel directement du Moïse de l’Ouest.
Nous avons en effet, donné le Livre à Moïse - après avoir fait périr les premières générations, - comme preuve évidente pour les gens, et comme guide et miséricorde afin qu'ils se souviennent. (43) Tu n'étais pas sur le versant Ouest, quand Nous avons décrété l'Ordre à Moïse : tu n'étais pas parmi les témoins (ô Mouhamad). (44) Mais Nous avons fait bâtir des générations dont l'âge s'est prolongé. Et tu n'étais pas parmi les gens de Madian leur récitant Nos versets ; mais c'est Nous qui envoyons les Messagers. (Coran 28/45)
Ce Moïse qui a reçu le Livre, après les premières générations, à l’Ouest, dont le prophète Mouhamad n’a pas eu connaissance c’est vous Mikal ! Prophète du temps des dernières générations !
Le Moïse de l’Orient dont Mouhamad connaît l’existence, fait partie des premières générations (Ceci se trouve, dans les premiers écrits (18) les écrits d'Abraham et de Moïse (Coran 87/19).
sVous êtes le prophète de l’exode spirituelle dont les préparatifs ont duré plus de quarante années. Par votre enseignement, dont cette entrée, les Pèlerins d’Arès se libèrent petit à petit de leurs chaines multiples et variées, idoles matérielles, politiques ou religieuses, les préjugés, les cultures, le superflu, l’égo, etc. pour pouvoir se lancer dans l’exode vers le spirituel, l’immatériel, le cœur, le profond ou le Fond où tout se rejoint, tout se nouent, tout se confond et s’unifie en fusionnant. C’est le véritable exode vers l’Image du Créateur qui nous attend, qui nous cherche de Jour en Jour jusqu’à Son Jour sans jamais se lasser — Le Jour court cherche Adam (Rév d'Arès 5/5).
Le Moïse du Mont Horeb comme le Moïse d’Arès ont parlé au Créateur, ils ont tous les deux, ressenti les mêmes émotions et reçu le même message fondamental qui consiste à guider l’humanité dans son effort de retrouver le chemin du Retour vers [le Lieu] d’où nous venons c’est-à-dire vers la Source de tout.
 
Pour revenir à Dhû-l-Qarrnayn évoqué par Antoine B. dans son commentaire 176C42, Je voudrais ajouter que Dhû-l-Qarrnayn est Mikal. En effet dans le Coran il est dit :
Ils dirent : "Ô Dhû-l-Qarrnayn, les Gog et les Magog (la bête et ses suiveurs) commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut (94) Il dit : “Ce que mon Seigneur m'a conféré est une grâce. Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. (95) Apportez-moi les (zobors) de fer” (Coran "Al Khaf" La Caverne18/94-96).
Or, qui est le prophète ou le messager qui connaît mieux que Mikal la signification de ces termes-là ? Ces termes sont en relation direct avec Mikal et uniquement avec lui. Le Fer est la Parole descendue à Mikal — Ta voix est le fer (Rév d'Arès 2/17) — et Zobor est un écrit spirituel illuminé par le Fer. Voilà pourquoi les (zobors) de Fer pourront maitriser Gog et Magog (la bête et ses suiveurs) avec l’aide et la force des frères de Mikal.
Mikal Dhû-l-Qarrnayn (L’homme aux deux nations) prépare sa première nation spirituelle, (celle de Yèchou, son aile gauche occidentale) afin qu’elle puisse reprendre l’Exode interrompue.
Pendant ce temps, sa deuxième nation spirituelle (celle de Mouhamad, son aile droite orientale) débute les préparatifs du départ avec l’aide des droits changeurs pour rejoindra bientôt Mikal Dhul Qarnayn. C’est alors que viendra le signe du véritable départ. Mikal volera de ses deux ailes comme un Faucon sans peur pour guider l’ultime Exode des oisillons du dernier Jour de Dieu.
Tu voles ; Mouhamad, son cheval vient sous toi ; son crin vole à (ta) droite
(À) ta gauche le Bon tourne autour (de la terre)
Mikal vole. (Rév d'Arès xLiv/10-12)
Voilà le Retour (xLv/25)
Voilà le Triomphe du Créateur et celui de son messager.
Bon anniversaire Cher prophète et salutations du cœur à sœur Christiane
Dans l'amour du Père.
Nazih N. H. du Moyen-Orient

Réponse :
Merci, mon frère Nazih, pour ce commentaire qui nous apporte à nous fils du Père par Jésus en Occident la vision des nos frères, fils du Père par Muhammad. Cela nous enrichit.
Loué soit le Père qui nous unit par sa Révélation d'Arès !
Cela nous enrichit, mais cela n'est pas sans nous interloquer, nous Occidentaux, et ainsi montrer la nuisance des cultures qui ont divisé les hommes et démontrer que nous avons à faire se rejoindre nos sentiers vers les Hauteurs Saintes.
Tu feras alliance fraternelle avec... les soumis de Dieu (Musulmans, Rév d'Arès 35/11).
Vous m'appelez "Moïse de l'Occident" et cela honore ma mission, mais en fait cela honore tout le prophétisme depuis que par le prophétisme le Père s'efforce de remettre dans le chemin du Bien toute l'humanité depuis les temps immémoriaux écoulés depuis qu'Adam se rendit indépendant de son Créateur. Quand je lis dans Le Livre : Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1), je comprends : Sois Un comme le prophétisme est Un depuis que J'appelle l'homme par les prophètes. Je suis un Moïse comme Isaïe, Jésus, Muhammad furent des Moïse et comme tout vrai croyant dont l'oreille s'ouvre à la Vraie Parole du Père, La Révélation d'Arès en particulier, est un Moïse. De là le mosaïsme des pénitents, de tous les pénitents de la Terre.
Concernant Dhû-l-Qarnaïn, frère Antoine (176C42) cite en effet ce personnage que cite le Coran, mais il dit seulement : "À la fin de cette sourate [Sourate 18], un personnage important est présenté, Dhul Qarnayn, mais les exégètes du Coran n'ont jamais pu identifier cet homme avec certitude. Il y a à l'évidence beaucoup de passages du Coran qui attendent une Lumière."
Mais vous, frère Nazih, vous dites sans circonlocution ni équivoque qu'il d'agit de moi, Mikal.
J'accueille votre certitude avec une neutre placidité, parce que, si ce nom Dhû-l-Qarnaïn (qui signifie, je crois, "celui qui a deux cornes ou le "bicornu" et vous vous dites "celui de deux nations") me désigne, eh bien ! il me désigne, c'est tout. Si c'est moi, le Coran parle au VIIème siècle d'un avenir qui maintenant est survenu au XXème siècle et c'est tout. Et si ce n'est pas moi, on ne sait qui c'est. La tradition parle d'Alexandre le Grand, qui est une hypothèse, ou de Cyrus le Grand, autre hypothèse. Al Tabari a écrit à ce propos : "Alexandre est appelé Dhû-l-Qarnayn pour la raison qu'il alla d'un bout à l'autre du monde. Le mot “qarn” veut dire une corne, et on appelle les extrémités du monde “cornes”. Lui, étant allé aux deux extrémités du monde, tant à l'orient qu'à l'occident, on l'appelle Dhû-l-Qarnayn (La Chronique (De Salomon à la chute des Sassanides), édité chez Actes Sud, p. 78)." Mais La Révélation d'Arès (35/12) dit que le propos de Tabari n'est qu'un livre d'homme, n'est donc pas Parole de Dieu. C'est donc peut-être vous, frère Nazih, qui avez raison.
Encore merci, mon bien aimé frère, pour ce beau commentaire.

25jul16 176C57
Commentaire supprimé à la demande du commentateur qui regrette ce qu'il y disait.

25jul16 176C58
Cette entrée 176 fait couler en moi un miel oublié, d’une saveur ambrée comme l’aurore, une réminiscence immémoriale, oui, un bref passage hors du temps comme le mentionne Ambroise (176C49).
Dans cette reprise de l’Exode spirituel jusqu’au Jour de Dieu qu’est le mouvement prophétique des Pèlerins d’Arès, je me vois avec tous nos sœurs et frères, avec les lecteurs de ce blog, troupe disparate, traînant des pieds, mais joyeuse et remplie d’espérance, vous suivant cahin-caha.
Et, par cette entrée, vous nous faites monter sur un monticule d’où nous découvrons le panorama temporel qui nous est pour le moment visible. Waouh !...
Que de nœuds derrière nous où les hommes se sont entortillés dans l’Être, se prenant les pieds à leur propre piège d'indépendance vis-à-vis de la Vie, optant au final toujours pour eux-mêmes, pour leur monde arbitraire, séparé du Père : hudra ! (La Révélation d’Arès XIX/10). Voilà l’Histoire : des entortillements sans fin de l’interminable ruban humain sous l’action du péché, dans une déambulation errante, une sorte d'exode aussi mais sans but, sans direction, où l’humanité a quand même progressé, grâce aux prophètes justement.
Voilà Moïse ! Que l’on distingue désormais mieux comme un frère pionnier, Abraham est un peu plus loin derrière, encore flou malgré tout, et Noé n’est guère visible, ça dépend des regards et des longues-vues des uns et des autres. Mais le passé est le passé, non changeable en soi, c’est la perspective générale de l’Exode perpétuel qui compte, dont nous reprenons le flambeau, si loin des conceptions modernes, et notre regard qui change alors sur le passé et l’Histoire.
C’est pour mieux nous tourner vers le futur où la visibilité est bien moindre, même si l'île Bleue [Rév d'Arès xiv/13] nous guide comme la colonne de feu pour les Hébreux, mais où se dessine timidement le "citoyen pénitent" et les "petites unités humaines" comme les prémices d’une future "mission civile" qui s’ébroue doucement, longtemps restée en dormance, mais aujourd’hui plus préparée, presque prête, assise sur le fer, sur la pénitence active.
Au début de mon apostolat, bientôt 30 ans, je me rappelle avoir évoqué avec vous que nous irions un jour voir le pharaon-président français (je ne m‘attendais pas à ce qu’il ait un jour la tête bonasse de M. Hollande...) pour lui dire que nous et nos frères voulions quitter ce système, qu’il nous laisse libres d’abandonner nos statuts, nos impôts, nos obligations et contraintes tout en restant sur le territoire, qu’il n’y avait rien à craindre de nous et tout à gagner puisque nous ne voulions que le Bien. Que nous prenions tous les risques de l’aventure puisque nous étions avec Dieu ! Et nous nous disions qu’il faudrait un sacré rapport de force — à moins que ce ne soit un rapport de force sacré — pour qu’il nous laisse aller, pour qu’il nous laisse une autonomie suffisante pour faire nos expériences de vie en petites unités humaines, tout en conservant avec l’ensemble du pays et du monde quelques interfaces réfléchies, quelques compromis sans compromissions, à définir. Que de transitions à inventer.
Quelles plaies seront les nôtres pour ce bras de fer qui s’amorce ?
Je vous joins l’adresse d’une vidéo qui me semble intéressante dans le cadre du mosaïsme des pénitents. Ca bouge ! https://www.facebook.com/davidlarocheofficiel/videos/958389864222333/
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce beau commentaire, que j'aime beaucoup.
Je connais la vidéo dont vous nous communiquez l'UDL. C'est la fille de notre frère Nazih N. H., Raya H., qui me l'a communiquée. Jj'ai fait à David Laroche une réponse qu'on doit pouvoir trouver sur son site facebook.
Ainsi qu'on le voit dans la réaction de notre frère Yvan B., non membre du petit reste mais fidèle sympathisant depuis plus de vingt ans, qui m'adresse un commentaire cinglant (176C57) sans aucun doute sincère, nous voyons bien que dès qu'on se réfère aux Écritures — en l'occurence à L'Exode biblique — en en modifiant le sens traditionnel, on bouleverse, on est vraiment sur un terrain délicat. Ceux qui nous aimaient se retrouvent soudain à nous détester, et il faut garder toute sa sérénité dans l'objectivité. Ce que vous faites de concert avec le grand ensemble de notre assemblée. Merci, frère Claude.
Je me garde aussi bien de la prévention fidéiste que du préjugé rationaliste, je me réfugie sans cesse dans la superbe Raison sur lequelle La Révélation d'Arès repose. Je ne crois rien d'avance. Je m'habille de la Vérité que le Père m'a apportée à Arès en 1974 et 1977.
Je m'efforce, et je me réjouis que vous vous efforciez, de suivre "la disposition d'âme absolue, rigoureuse, étroite, forte, élevée de Jésus, qui est à l'origine des phénomènes religieux dont la puissance est encore sur nous après quatre mille ans" de prophétisme, écrivit Charles Renouvier, penseur et philosophe trop oublié.

25jul16 176C59
Cher Mikal, avez vous vu le film "Les Dix Commandements" ? (film américain réalisé par Cecil B. DeMille et sorti en 1956).
Il m’ avait beaucoup impressionné quand j’étais petit.
On y voit Charlston Heston magistral qui après avoir vu Dieu reviens chercher son peuple, barbe blanche et brushing de compétition à l’appui. Ouvrant ses bras, il fend la mer avec tout le décorum que propose un péplum hollywoodien. Aujourd’hui, grâce a vous je me déculture et envisage les choses de manière beaucoup plus essentielle.
Malgré mes tongs, mon short et mon débardeur à la terrasse d’un bar a Arès ou je vous écrit, je me sens à ma façon un Moïse, le brushing et la barbe en moins. Je deviens aussi un passeur, un pénitent, et je sors du monde phénoménal et je m’unis à l'Être sans origination ni temps*.
Je suis très heureux de prier à vos cotés et avec mes frères, mon épouse et mes enfants tous les jours de ce pèlerinage.
Abel B. de Bretagne

* Je paraphrase ici cette superbe phrase de votre entrée 173 la vrai piété, ou vous dites à la fin : "Dieu dans le sublime mystère du Créateur qui n'est pas l'origine de son propre Être, mais qui est l'Étre hors du temps (12/6) et qui, ô merveille, propose à l'homme, son Enfant, de n'être plus le dérivé mortel qu'il a fait de lui-même (2/1-5), mais de sortir du monde phénoménal et de s'unir à l'Être sans origination ni temps."

Réponse :
Je suis profondément touché, frère Abel, par ce beau commentaire.
Je suis moi aussi très heureux de prier avec vous, Abel, avec Caroline et vos enfants. Nous vivons un Pèlerinage d'une sérénité et d'une force de piété exceptionnelles.
Ai-je vu "Les Dix Commandements" ? Oui, il y a très longtemps, à Londres avant même que ce film fût projeté en France avec un succès phénoménal à l'époque. Je me souviens en particulier, au tout début du film, de l'introduction émouvante faite par Ceci B. DeMille lui-même. Il devait mourir trois ans plus tard.
Mais bon ! comme vous dites, c'est le peplum hollywoodien dans toute sa superbe. J'aimerais que quelqu'un refasse ce film en humanisant Moïse, en lui donnant la dimension humaine qu'il eut en réalité.
Vous avez raison de vous "sentir à votre façon un Moïse". Chacun de nous, apôtres de La Révélation d'Arès, doit se sentir un libérateur, car le Message d'Arès est de délivrance. Si nous ne marquons pas notre mission de cet esprit de délivrance, quelque chose d'essentiel manque à notre apostolat. Certes, Jésus a lui aussi donné un Message de délivrance, mais il est tellement tombé dans les idées générales, les dogmes de l'église l'ont tellement déformé, que le public ne sent plus très bien le Souffle libérateur du Sermon sur la Montagne, alors que ce Souffle d'épopée libératrice passe encore d'un bout à l'autre de Moïse et de l'Exode.

25jul16 176C60
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).
"Le processus de ce changement ressemblera parfois à de la politique, mais dans un sens qui n'existe plus depuis que la politique, quel qu'idéologie qu'elle prétexte, n'est plus qu'une carrière, la quête du pouvoir et la fabrication de lois."
"Le sentier politique des pénitents ne sera rien d'autre que la part publique à coté de la part privée de la vie, la gestion communautaire exercées dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés et opposée à toute forme de gouvernement." (Extrait de votre entrée 176).
J'ai directement pensé a votre entrée 150 "Politiser notre refus de la politique", qui est un coup de pied dans la fourmilière, entrée très fournie avec des merveilles de commentaires et de réponses, il y a aussi l'entrée 135 ¨le cancer politique¨
Notre insurgeance sociétale, notre programme qui ressemblera parfois à de la politique mais dans un sens qui n'existe plus aujourd'hui, passe par le milieu des Hauteurs, par leurs sentiers encore accessibles (Rev d'Arès 7/1) areligieux, apolitique, alégaliste, adogmatique, acéphale, petites unités (sociétés) humaines autogérées au sein desquelles la pratique sociétale de la pénitence, de génération (39/10+annotation) en génération, fera refleurir Éden en participant à l'avènement du Jour (Bible, Coran, Révélation D'Arès).
J'imagine qu'a la veille du Jour, notre belle bleue la terre sera déjà presque Éden, un monde profondément changé.
Les citoyens Mosaîque ou Mikalaîque ou Abrahamaïque ou même Adamaïque marchent sur les sentiers du Bien (en parlant de pénitence on donne un moteur au Bien), relancent l’Exode vers Éden, délivrance spirituelle de l'humanité, une seul famille, une seul race (Rév d'Arès xii/5), une seule chair, un seul corps participent de l'univers (12/4) au-dessus de toute idéologie humaine (croyante ou incroyante).
Je me doutais bien qu’après quarante jours passé sur le mont Horeb (Lieux Théophanique), Moïse n'en était pas revenue, avec juste dix commandements ! Moïse à reçue le Livre (i/10-11) .
Nous avons, en vérité, donné le Livre à Moïse, et Nous Avons envoyé des prophètes après Lui.
Nous avons accordé des preuves incontestables en Jésus, fils de Marie, et Nous l’avons fortifié par l'Esprit de Sainteté (Coran "La Vache" 2/87)

Alain George M. d'île de France, qui comme chacun (passé, présent, futur) est une infime partie (atome) d'Un Grand Tout sans dimension (Rév d'Arès ii/1-4, iv/1-3, xxii/10) hors du temps (12/8) qui crée sans cesse.
Dominique B. de Montreuil en Ile de France

Réponse :
Les dix commandements n'ont pas été donnés à Moïse sur le Mont Horeb, mais sur le Mont Sinaï. Le Mont Horeb est le lieu où l'Éternel dans le Buisson Ardent parla pour la première fois à Moïse. Toutefois, c'est très discuté, c'est vrai. Les deux monts n'en forment peut-être qu'un seul, mais j'ai quand même un doute sur ce point, car au Mont Horeb Moïse fait paître le bétail de Jéthro, son beau-père, et il y a donc de la végétation, tandis que le Mont Sinaï semble plutôt être une montagne de roche à l'état pur. Peut-être deux niveaux de la même montagne.
Ceci dit, merci, frère Dominique, pour ce commentaire.

25jul16 176C61
Une phrase que vous écrivez, en réponse à notre frère Youcef me fait un arrêt sur image (14jul16 176C29) : "Nulle part la lumière ne défie l'obscurité, nulle part la lumière ne combat l'obscurité, la lumière se contente de proposer à l'obscurité d'entrer en elle." C’est donc uniquement notre refus (le plus souvent inconscient) de la Lumière qui nous maintient en esclavage dans la vallée des larmes, dans la peur, la colère, l’obscurité, dans le péché.
Le constat est clair : Aujourd’hui, l’humanité est en échec. Même avec les meilleures politiques-lois et les meilleures religions et charité possibles, plus rien ne va. La prise phénoménale d’anxiolytiques dans notre monde Occidental en est un symptôme fort. Les hommes cherchent à être soulagés, apaisés du stress et de la peur.
Mais être soulagé de la souffrance, n’est pas s’en libérer ! Il est temps d’appeler la Lumière du Père-Mère, lumière de notre conscience, lumière du Bien pour se mettre debout. Ce n’est pas en se lamentant sur les misères du monde et sur ses propres misères, qu’on change quoique ce soit, mais c’est en prenant sa vie en main, librement, pour le Bien de tous.
Les récents attentats pourraient nous faire vivre dans la peur et les lamentations, en état de pauvre victime. La peur est une erreur, un repli sur soi, une misère. Alors comment en sortir si ce n’est par l’Exode spirituel que vous évoquez si bien ?
Le Père de l’Univers, par l’intermédiaire de Mikal, prophète de notre temps, nous montre le chemin de cet Exode, aujourd’hui, dans notre monde déboussolé. C’est en empruntant les sentiers chevriers vers les Hauteurs Saintes que nous trouverons la délivrance de l’asservissement au mal, et que nous pourrons reconstruire un monde changé. Pour cela, Il nous dit que la pratique du Bien (pénitence et moisson) seule, peut nous y mener, en nous laissant conduire par Sa Main.
Comme vous le dites si bien dans l’entrée, l’exode historique n’a pas d’intérêt si on le lit simplement comme une histoire fantastique, extraordinaire. L’Exode spirituel vivant à l’intérieur de nous est tout autre chose, car il nous libère. Passage de la domination à l’autonomie, de la soumission aveugle à une autorité extérieure vers l’intelligence du cœur, en tamisant le sable du désert, pour y découvrir la Vérité-Une.
Quitter les bruits assourdissants du monde (et de notre tête) pour accueillir la Lumière de l’Amour, la Lumière reformulée à Arès, inscrite dans La Révélation d’Arès. Suivre la lumière de notre conscience, de notre ressenti, l’intelligence de notre cœur, tel un lever du soleil. Sans cette lumière, que sommes-nous ?
J’ai regardé le film proposé par Danièl C. (14jul16 176C30). J’ai trouvé des propos bien intéressants. J’en retranscris ici une phrase et une idée : (En parlant des cananéens de l’époque de l’exode) "Dans cette société égalitaire émergente, leurs différentes histoires trouvent un écho favorable. Ils attribuent leurs délivrances au Dieu qu’ils ont découvert à Madian et qu’ils appellent désormais Yahvé. Ils transmettent leurs messages aux montagnards (de Canna), qui ont eux-mêmes peut-être fuit la tyrannie. Ils répandent l’idée d’un Dieu synonyme de liberté. C’est un message si fort qu’il fédère les gens et leurs procurent une identité commune : L’identité Israélite. La Bible parle d’une population mêlée. Les Israélites sont une foule hétéroclite et on sait aujourd’hui que c’est vrai. Le peuple élu, ce sont avant tout des gens qui ont choisi d’être libres."
En regardant la carte d’autrefois, on peut voir la terre promise, Israël, petite région vulnérable, car enclavée au cœur de deux grandes puissances ; la Mésopotamie et l’Égypte. Je pense aux pénitents d’aujourd’hui constitués de petites unités humaines, hétéroclites, vulnérables et insignifiantes, face aux grandes puissances de ce monde. Le peuple élu, aujourd’hui encore, ce sont avant tout des gens qui ont choisi d’être libre, de vivre ensemble dans la paix et le respect de la liberté de chacun.
Véronique C. de Belgique 

Réponse :
Je n'ai pas encore eu le temps de visionner la longue vidéo que propose Daniel C (176C30) et je vous remercie de l'avoir fait pour moi et de la citer dans votre commentaire.
Un grand merci pour votre commentaire, ma sœur Véronique.
Merci de comprendre — c'est du moins ainsi que je vous comprends — qu'on ne peut imaginer que la foi qui est la nôtre, née de La Révélation d'Arès, nous entraîne vers des horizons très différents de ce qu'on été les religions avant nous. Ce à quoi nous aspirons n'est pas différent, mais réduit à la simple Vérité et soumis à notre conscience libre. Les religions n'ont fait qu'entraver les humains dans des dogmes et des règles compliquées qui menacent des pires châtiments ceux qui ne les respectent pas, mais toutes ces religions ont sur le Fond une base identique à celle que rappelle le Père à Arès : C'est du Bien pratiqué seul que sera vaincu le Mal, c'est le Bien que nous faisons mais non les dogmes que nous croyons qui nous sauve !
Pour nous le Salut dépend de cette foi pratique très simple : Fais pénitence et moissonne d'autres pénitents et tu te sauveras et tu sauveras (ou changeras, synonyme) le monde.
Pour le reste, toutes les complications religieuses, et par extension les complications politiques qui sont pour ainsi dire politicoreligieuses (la loi est un dogme dont la messe est chaque jour célébrée dans l'administration et les tribunaux) sont superflues, tout juste faites par et pour les gens à qui elles profitent.
Autrement dit, le rôle que nous assigne le Père est de démolir le système, de réduire à rien ses principes qui ne sont que provisoires. C'est ce que fit Moïse, mais le système réussit quand même à se reconstruire derrière lui. Raison pour laquelle toute trace de ce grand homme a été soigneusement effacée de toutes archives par les pouvoirs auxquels il a fait tellement peur et raison probable pour laquelle les archéologues ne trouvent rien sur son compte et sur le compte de l'Exode. J'espère que nous réussirons l'Exode, que nous reprenons, et que personne après nous ne reconstruira le système.

25jul16 176C62 
En 176C56, notre frère Nazih nous invite de fait à nous poser la question suivante: Mikal a-t-il été annoncé ?
Mais cette question importe-t-elle?
Oui, dans une certaine mesure.
Les musulmans en effet trouvent dans les paroles de Jésus une annonce de Muhammad (le défenseur promis), et surtout, les chrétiens citent un grand nombre de passages bibliques annonçant Jésus (même si, de fait, ces passages sont inégalement convaincants). Ainsi, pour les croyants, le fait qu'un prophète ait été annoncé est un argument étayant la foi en ce prophète.
En ce sens, j'ai été intéressé par la réflexion de Nazih. On connaît par ailleurs le verset II/98 du Coran, qui parle de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel et de Mikaël. Mais j'ai repéré aussi le début chapitre 21 d'Isaïe (versets 1 à 10), assez mystérieux et en même temps obsédant avec sa vision, présentée comme redoutable, d'un homme "sur un char attelé de deux chevaux", un homme qui annonce la chute de toutes les idoles (verset 9).
Comme dans un rêve, une même réalité change d'apparence en gardant la même signification.
Le "char attelé de deux chevaux" était en effet déjà annoncé au verset 7, mais curieusement les "deux chevaux" y devenaient comme en rêve "un cavalier sur un âne, un cavalier sur un chameau".
Quand j'ai lu ça, j'ai pensé à l'ânon sur lequel Jésus fait son entrée à Jérusalem avant sa passion, et aux chameaux de Muhammad...
Et sur ce char (en fait "mosaïque") du prophétisme qu'ils tirent tous deux, l'homme guidant l'attelage m'a immanquablement fait penser à vous, Mikal.
Ça ne prouve rien, bien sûr, mais il est remarquable tout de même de voir dans la Bible et le Coran, comment des passages mystérieux prennent sens avec la Parole d'Arès...
Et le Livre XLII/16, quel clin d'œil à ces versets d'Isaïe! "Crieur, le chameau (d'Iyëchaië est) le soleil (tournant) autour (de Yëchou, Mouhamad et Mikal)".
"Crieur". Oui, c'est bien un "cri" que semble ici lancer Isaïe, qui n'y comprend rien.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Vous dites, frère François : "Ainsi, pour les croyants, le fait qu'un prophète ait été annoncé est un argument étayant la foi en ce prophète." Je réponds que ce serait peut-être vrai, si l'annonce donnait le nom et l'époque exacts du prophète en question. Mais il y a même davantage de raisons de douter, mon frère, car il est quand même bizarre qu'une prophétie annonce la venue d'une future autre prophétie remplaçant en somme celle de l'annonce. Une prophétie qui prévoit sa confirmation par une autre prophétie future, me fait l'effet d'une prophétie qui doute d'elle-même, non ?
Sauf le respect que je dois à votre pensée, frère François bien aimé, voilà où j'en suis pour ma part. Il fut un temps, dans les années 1975 à 1985 environ, beaucoup me disaient : "Le Livre de Daniel vous a annoncé :En ce temps-là surgira Michaël, le grand chef, qui se tient auprès des fils de ton peuple. Ce sera un temps de détresse... En ce temps-là, ton peuple sera sauvé, etc." (Daniel 12/1). Je répondais souvent : "À la foire il y a plus d'un âne qui s'appelle Martin, et tellement de gens qui s'appellent Michaël ou Michel. Je doute que j'aie été annoncé au VIIe siècle avant Jésus-Christ avant même Jésus et Muhammad qui ont été des prophètes avant moi." Du coup, plus personne n'ose me retrouver dans le Livre de Daniel. Mais peut-être suis-je un horrible sceptique, de même que je doute que Dieu m'ait choisi, moi qui n'ai ni mérites ni talents particuliers et je pense que le Père m'a tiré au sort d'un grand chapeau.
Heureusement, mon frère, avec bon sens vous dites : "Ça ne prouve rien, bien sûr, mais il est remarquable tout de même de voir dans la Bible et le Coran, comment des passages mystérieux prennent sens avec la Parole d'Arès..." Il me paraît tout à fait normal que, sur le Fond pur, la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès disent la même chose.
Je ne suis décidément pas un homme qui s'entoure de mystère et se présente en annonceur annoncé. Je me présente en homme à qui le Père a demandé de rappeler que ce que dit La Révélation d'Arès est ce qu'il a toujours dit auparavant avant que les livres d'homme ne déforment sa Parole.
Mais merci pour votre commentaire quand même, mon bien aimé frère, avec qui j'ai été si heureux de prier cet été à Arès.

27jul16 176C63
Cher Prophète,
Je voudrais dire tout d’abord, que si les livres précédents donnaient des indices cachés sur les prophéties avenir, ce n’est pas pour conforter le nouveau prophète dans son rôle ; il n’en a pas besoin puisqu’il a eu la Révélation de manière évidente.
Ce n’est certainement pas "une prophétie qui doute d’elle-même" et qui a donc besoin de se confirmer. Par contre les humains dans une écrasante majorité, ont besoin de ces preuves indirectes venant de leurs livres révélés, pour les aider à croire ou pas à la nouvelle prophétie.
Ainsi le verset 11/98 du Coran mentionné par frère François 176c62 vous désigne très clairement et sans ambiguïté puisqu’il mentionne le nom de Mikal (ميكال) et non Mikaël. Les arabophones peuvent vérifier !
Celui qui est ennemi de Dieu, de ses anges, de ses messagers, de Gabriel, de Mikal, Dieu est ennemi des négateurs (Coran, "La vache" 2/98). Gabriel est rapporté aux anges et Mikal est rapporté aux messagers !
 Concernant le commentaire de notre frère Yvan B. 176C57 [commentaire supprimé le 27 juillet à la demande d'Yvan B. lui-même], je voudrais souligner que le Père accorde très peu d’importance à la vie matérielle. L’essentiel pour Lui c’est de voir l’humain spirituel évolué dans le retour vers Lui. L'homme n'est pas fils du ver ; l'homme est fils de buée Ma Bouche. (Rév d'Arès xxi/5). Le ver représente la matière. La buée représente le Divin en nous !
Que Moïse ait réellement ouvert miraculeusement la mer ou pas, ne changera rien dans notre évolution spirituelle surtout que, si l’on croit en La Révélation d'Arès, il faut fermer le livre des siècles et se concentrer sur le Bon livre... Sauf Mouhamad dont s’occuperont les droits changeurs [Rév d'Arès i/6].
Pour pouvoir évoluer nous devons, en tant que nouveaux pèlerins de l’Exode spirituel, nous libérer de nos préjugés religieux anciens, de nos cultures communautaires qui nous rattachent à la matière. L’important dans l’histoire des prophétismes est le message envoyé et l’enseignement spirituel des prophètes et messagers qui en découle, permettant l’évolution par étape ondulatoire, du divin en nous.
Adame va (comme) l'onde (de) la main à Ma Main (Rév d'Arès xxxv/19).
Ma Main à Ma Main, l’homme souffle le feu. L'homme, Je lave la tache dans l’œil, J'écarte les dents. Le Vent chaud monte le Vent froid. Mikal souffle (sur) le pain, le vin (et) l'huile, (ils deviennent) légers (Rév d'Arès xxi/6-9).
Pour moi, ces versets décrivent l’évolution spirituelle par étapes : (de) Ma Main à la Main Je cours mille ans d'homme. De Yèchou à Mouhamad mille ans petits ; de Mouhamad à toi mille ans grands (iv/1-2).
De Jour spirituel en Jour spirituel, l’homme souffle sur le Feu de sa spiritualité pour évoluer, et progressivement, la tâche dans sa compréhension spirituelle s’efface, les dents qui serrent et qui arrêtent la Parole s’écartent au fur et à mesure pour imprégner l’homme graduellement. L’air de l’enseignement spirituel devient de plus en plus léger comme l’air chaud. Au Jour de Mikal, la nourriture spirituelle sera enfin très légère et facilement consom­mable par l’humanité.
Ces interprétations logiques de la Parole du Livre m’ont été inspirées à la lumière des zobors illuminés par le Fer (Rév d'Arès) de Mikal Dhul Qarnain.
Ces zobors du Fer s’avèrent jeter à leur tour, une lumière sur la compréhension de La Révélation d'Arès en particulier du Livre qui devient plus accessible : Ma Voix étalée, la Laine file sans nœud. (xLii/13).
Ceci explique la raison pour laquelle le Créateur demande de ne pas fermer Mouhamad.
Le Coran réinterprété et La Révélation d'Arès deviennent complémentaires et inséparables : Ta bouche étale la braise de Yëchou ; ton bras a la lance de Mouhamad. (Par)tout la glace est (maîtresse de) l'Eau (Rév d'Arès XLIV/7-8).
Dans l’amour du Père.
Nazih N. H. du Moyen-Orient

Réponse :
Merci, mon frère Nazih, pour ce beau commentaire. Je suis particulièrement heureux que vous vous référiez au Livre, Message du Père Lui-même en 1977 (les Théophanies), dont la profondeur dépasse de très loin L'Évangile Donné à Arès, donné par un Message du Ciel, mais qui est un homme tranfiguré et éternisé, tandis que le Livre est un Souffle venu des confins infinis de l'Univers :
Profondeurs de la conscience
On vous explorera demain
Et qui sait quels êtres vivants
Seront tirés de ces abîmes
Avec des univers entiers
(Appolinaire qui ici dans "Calligrammes" fait preuve d'une étonnante extralucidité).
Vous dites : "le Père accorde très peu d’importance à la vie matérielle. L’essentiel pour Lui c’est de voir l’humain spirituel évolué dans le retour vers Lui. L'homme n'est pas fils du ver ; l'homme est fils de buée Ma Bouche. (Rév d'Arès xxi/5). Le ver représente la matière. La buée représente le Divin en nous !" C'est juste et la citation du Livre, que vous donnez ici, est particulièrement opportune. Je dis ces choses plus grossièrement, moins élégamment que vous, quand je dis assez souvent à mes frères et sœurs : "Réalisez bien que nous sommes tout à la fois des animaux et des anges. Notre ancêtre était un animal pensant, une sorte de chien sur deux pattes, qui chassait, grognait, mordait, montrait quand même parfois de l'affection, aimait les caresses, et le Créateur décida d'en faire son Enfant. Pour cela il lui transmis cinq de Ses Attributs : La parole (qui donne l'intelligence), l'amour, l'individualité, la créativité et la liberté, et l'ancêtre devint homme au sens que donne la Révélation. Cette race d'homme fut appelée Adam. Et puis Adam usa de sa liberté et de sa créativité pour établir un système autre que la Dessein qu'avait eu Dieu pour lui. Alors, il n'y eut plus pour Dieu que l'alternative de détruire l'homme et celle d'attendre que l'homme revint au Dessein. Il choisit d'attendre, ce qui nous paraît interminable, mais qui ne l'est pas pour Lui, Qui est hors du temps. Nous sommes encore tout à la fois des animaux et des anges, encore bien séparés et alternant de l'un à l'autre. Quand deviendrons-nous des animaux angéliques, devenant Un (à la fois matière et âme) enfin, qui ne mourront plus, quand s'achèvera la Création... l'Exode ?"
Nous ne cessons pas de méditer avec courage — le courage de rejeter nos cultures — sur les perspectives de ré-Union au Père comme entre nous tous humains. Yvan B. que vous citez, dont je viens de supprimer le commentaire 176C57 à sa demande très expresse, n'a pas encore rejeté sa culture ou plutôt n'a pas compris, s'il doit nous rejoindre enfin un jour, qu'il doit rejeter sa culture d'un bloc s'il veut en percevoir autrement le contenu. Il me dit antisémite, puis revient sur ce qualificatif qu'il estime injuste, mais corrige ses erreurs par d'autres erreurs que je ne publie pas en remplacement du commentaire effacé, car ce frère humain ne cesse de tourner en rond autour de La Révélation d'Arès mais sans la rejoindre en son centre, parce que la force centrifuge de sa culture juive le tire encore vers l'extérieur. Je respecte cela. Je patiente encore, dit Dieu (Rév d'Arès 28/21). Comment pourrais-je ne pas patienter davantage encore, moi qui ai eu aussi bien du mal à me délivrer de préjugés ?
Percevoir... perception... Merleau-Ponty a réfléchi sur la philosophie  — évidemment, il était philosophe — la politique, l'Histoire, etc., mis c'est toujours après l'expérience de la perception qu'il court. C'est un penseur et philosophe que j'ai toujours beaucoup apprécié pour cela, car nous qui sommes mi-animaux-mi-anges ne pouvons avancer qu'en tâtonnant, donc en percevant. Il nous est très difficile de mêler, de ne faire qu'Un, de la situation et de la perspective. C'est la quête d'un lien, une expérience qui paraît inépuisable au point que nous avons l'impression de ne pas avancer, mais vous, frère Nazih, avez sauté le pas ! Vous les dites : "Le Coran réinterprété et La Révélation d'Arès deviennent complémentaires et inséparables." 

27jul16 176C64 
L'Évangile est universel : Pas de différence entre le chrétien, le musulman, le juif, le bouddhiste ou l'athée, tous appelés à devenir des hommes de Bien (ou pénitents) et, de ce fait, tous potentiellement élus !
Il y a 2000 ans, Jésus sortit en Palestine et appela le peuple Juif à accomplir la Loi (qu'il n'était pas venu abolir). Le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) suffit à rappeler la dimension sociale de cet accomplissement. L'amour, le pardon, la paix sont des actes sociaux : jusqu'à l'amour des ennemis, le pardon des ennemis, la paix avec les ennemis. Notre foi serait-elle essentielle, elle a besoin du soutien, du support de notre pénitence, dans le sens dynamique, positif et créatif, que lui donne La Révélation d'Arès : un bien vécu, socialement visible.
Samedi matin [23 juillet], j'étais au métro "Commerce" à Paris pour appeler mes frères humains à cet accomplissement de l'Évangile Universel, celui qui ne faisait hier pas de distinction hier entre le Juif, la Syro-phénicienne ou le centurion romain, et pas de différence aujourd'hui entre le chrétien, le musulman, le juif, le bouddhiste ou l'athée tous appelés à devenir des hommes de bien (ou pénitents), et de ce fait tous (potentiellement) élus ! Et qui vis-je arriver peu après que je sois sur place ? Des Témoins de Jéhovah, les derniers apôtres avec nous les Pèlerins d'Arès...
Et je me dis : Mais ils sont où mes frères chrétiens ? Ils sont où les dignes descendants des apôtres ? Les héritiers du Christianisme des origines, celui de l'épitre à Diognète (http://michelpotayblog.net/jNE/jNEtv.html) ou de la Didachè (http://michelpotayblog.net/jOG/jOGtv.html), avant d'être celui du Vatican, de Canterburry ou d'Athènes ? Ô, ils sont là, avec leur foi et leur sincérité... comme perdus et noyés dans la foule sans Vie (Rév d'Arès 24/5), qui passe sans prêter l'oreille à mon Appel à l'amour et à la paix. Ceux qui s'arrêtent sont bien reçus : "Au fond, ces musulmans que nous montrons tous du doigt aujourd'hui... Ne devrions-nous pas commencer par enlever d'abord la poutre de notre œil avant de regarder la paille qui est dans le leur ?" (Matthieu 7/1-5). La plupart entendent sans comprendre (Matthieu 13/10-17), démontrant si besoin était que l'Exode (spirituel) que relança Jésus il y a 2.000 ans s'est totalement enlisé.
Aujourd'hui, cet Exode est donc relancé — Mosaïsme des pénitents ! — et nous avons, Pèlerins d'Arès, la chance que n'eurent pas les premiers chrétiens : le prophète est vivant et avec nous, 42 ans après avoir reçu L'Évangile donné à Arès et 39 ans après avoir reçu Le Livre. Porteur d'un Enseignement essentiel qui rend assourdissant le silence médiatique auquel il est réduit aujourd'hui.
C'est pour cette raison que, sur l'inspiration de ma sœur Marie-Christine qui me contacta le lendemain des attentats du 13 novembre, je pris l'initiative de lancer ce travail appelé "Promouvoir le Prophète" évoqué sur ce blog, notamment en réponse au commentaire 176C43. Les premiers fruits de ce travail vont bientôt voir le jour, mais il faudra aller beaucoup plus loin pour aider vraiment notre mission sur ce sujet, comme vous le rappelez très bien un peu plus haut sur cette page : "Je sais que notre progression restera difficile aussi longtemps que les media, surtout la télévision, garderont leurs portes hermétiquement fermées devant nous Pèlerins d'Arès" (147C48). "Promouvoir le prophète" nécessite donc d’arriver à ouvrir la porte de ces media, surtout la télévision, qui les ont jusqu’à aujourd’hui hermétiquement fermées devant nous Pèlerins d’Arès.
Jeff P. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
Il y a très longtemps que j'ai demandé à mes frères et sœurs, surtout au temps où j'étais encore vaillant et montrable, de "promouvoir le prophète", mais ils ne l'ont pas fait. Peut-être ne pouvaient-ils simplement pas, car c'est quand même affaire de "métier" ? Peut-être attendaient-ils que le Ciel le fasse pour eux ? Donc sans comprendre que l'homme est responsable de son mal et que c'est à l'homme, non au Ciel, de faire en sorte que le Bien s'installe et donc s'installe aussi dans les media.
Maintenant j'ai 87 ans je ne suis plus aussi vaillant qu'autrefois et je ne suis plus toujours montrable — il y a quatre jours je fus au Pèlerinage affecté d'une totale aphasie et cela peut m'arriver n'importe quand (ça ne prévient pas) face à un micro médiatique, face à un public, n'importe quand — et je suis devenu fatigable, je n'ai plus "la pêche" que j'avais. Bref, "promouvoir le prophète" n'est plus sans risques pour vous qui vous décidez et j'en suis heureux, mais sûrement très tardivement.
Ce n'est évidemment pas pour rien qu'on met les vieux à la retraite. Je ne suis pas à la retraite, mais ma vue baisse beaucoup, je tape ces lignes devant mon écran avec les larmes aux yeux et en les essayant toutes les cinq minutes, parce que mes yeux sont fatigués et pleurent beaucoup et l'œil gauche ne peut plus lire. Bref, je suis un vieux chnoque et, même si je souhaite moi aussi pouvoir parler au monde par les media, je me dis : Les sens s'éteignent en moi comme des vieilles chandelles, jusqu'à ce que je m'éteigne complètement. Or, les media sont des transmetteurs de sens. Il faut donc en avoir, des sens. Il ne faut pas confondre ma foi toujours enthousiaste, ma joie de parler du Père et de transmettre sa Parole, ma ferveur dans la vraie piété, et mes possibilités physiques réelles. J'espère que je ne vous décevrai pas.
En somme, il y a un problème non d'intelligence spirituelle, qui ne m'a pas quitté, mais de visibilité. La visibilité naît dans la différence entre lumière et ombre. Si je suis une ombre trop large et épaisse, ma lumière n'est plus assez puissante. J'ai la transcendance, elle est même plus forte, mais la transcendance par elle-même est dans cette génération quelque chose de peu visible, voire invisible, même si elle gouverne la métaphysique tout entière. La question qu'il faut se poser est : Qu'est-ce que le monde peut percevoir de Michel Potay ? Vous qui êtes missionnaire devez savoir mieux que personne la difficulté extrême à être perçu pour la Lumière dont on est porteur.

29jul16 176C65
C'est avec joie, attention et réflexion que j'ai accueilli, frère Michel, votre réponse à mon commentaire 176C62, puis les précisions de notre frère Nazih en 176C63.
Soucieux de mesure, j'ai alors hésité entre d'un côté l'ascèse du silence pour ne pas faire de ce blog un "forum" et d'un autre côté un nouveau commentaire pour approfondir la question dans l'esprit des "think tanks" que vous envisagiez autrefois, et puis aussi pour nuancer ma pensée dont ma volonté d'être bref en 176C62 avait rendu la formulation trop rigide. Je vise en effet, sur les toujours discutables questions métaphysiques, à préférer au dogmatisme l'attitude "probabiliste" que vous nous recommandiez récemment sur ce blog.
La nouvelle réaction de Nazih (176C63) vient d'éclairer mon dilemme:
Je choisis de réintervenir, notamment parce que notre frère Nazih dit exactement une part de ce que je voulais vous dire: si Dieu fait le choix d'insérer dans ses messages l'annonce d'un nouveau prophète, ce n'est vraisemblablement pas pour affaiblir le message en cours, mais simplement par égard envers la faiblesse humaine en quête d'indices: voir par exemple l'histoire de Gédéon voulant s'assurer que c'est bien Dieu qui l'appelle.
Ce que j'ai aimé, dans votre réponse à mon 176C62, c'est le "profil bas" que vous adoptez par rapport à la question de savoir si vous avez été annoncé. Ce "profil bas" fait honneur à votre humilité qui, dans l'incertitude, fuit la fanfaronnade. Et du coup vous allez chercher un texte de Daniel que l'on a interprété avec légèreté en croyant y trouver trace de votre personne.
Mais inversement vous me laissez dire qu'en Isaïe 21 les probabilités qu'il s'agisse de vous sont fortes, vous me laissez dire que la mention du chameau d'Isaïe (Rév d'Arès xLii/16) renforce cette probabilité.
Souhaitez-vous revenir sur ce verset du Livre ?
En tout cas, merci encore à vous-même et à Nazih d'avoir éclairé les trois aspects de la question :
1) Quelle probabilité que des textes prophétiques annoncent un nouveau prophète ?
2) Quelles intentions peut-on imaginer derrière ces annonces ?
3) Quel est pour chacune leur degré de fiabilité ?
[La fiabilité est] bien faible pour Daniel, j'en conviens avec vous. Elle est élevé pour Isaïe, sauf désaccord possible de votre part, bien plus élevée que je ne le croyais pour Coran 2/98, où la précision de frère Nazih m'éclaire. Quant aux deux autres citations du Coran qu'il étudie en 176C61, elles me poussent à réfléchir.
Tout cela n'est pas central dans notre foi, ni même pour tous les "croyants" dont je parlais en 176C62.
Toutefois, nous savons d'expérience qu'il est utile d'y avoir réfléchi pour aller en mission, dans la mesure où aux yeux de bien des croyants chrétiens ou musulmans, l'annonce d'un messager dans un message antérieur est un indice essentiel de son authenticité prophétique. Pascal, énumérant trois arguments pour défendre le christianisme contre l'islam, commençait par "Jésus, prédit, Mahomet, non prédit". Ce qu'on peut lui reprocher, ce n'est pas d'avoir choisi ce terrain pour argumenter, mais de n'avoir probablement pas pu, à son époque, connaître aussi bien l'islam que le christianisme.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Jésus aurait-il été prédit ? Mais où ? La seule prédiction qui est un rapport, au reste très indirect ou très latéral, avec Jésus est : Et toi Bethléem Ephrata, petite parmi les clans de Judah, c'est de toi que sort pour moi celui qui doit gouverner Israël... (Michée 5/1), mais beaucoup de monde est né à Bethléem, d'une part, et Jésus ne s'est jamais prétendu envoyé pour gouverner Israël !
Les autres "annonces" sont de pures conjectures : Le Seigneur Lui-même vous donnera un signe : Voilà, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et lui donnera le nom d'Emmanuel, dit le Livre d'Isaïe (Isaïe 7/14). Des jeunes femmes enceintes il y en a eu des milliards en ce monde et le nom Emmanuel n'est pas le nom Jésus. Tout cela me paraît très fragile.
Mais comme vous dites avec sagesse, "Tout cela n'est pas central dans notre foi," et, annoncé ou pas, Jésus est prophète et Mikal est prophète. C'est là le seul Vrai qui compte.
De toute façon, merci, frère François, pour ce commentaire.

29jul16 176C66
Il y a des liens pour moi évidents à faire entre le thème de votre entrée 176 "Mosaïsme des pénitents" et l’accélération des attentats et les tensions communautaires et inter-religieuses qui vont inévitablement s’en suivre. Mais les préjugés, la haine et la violence qui caractérisent ces conflits, qui ne sont rien d’autre que les fièvres de la maladie de déliquescence du bien dans l’homme, existent depuis des millénaires. C’est l’histoire sans Dieu commencée avec l’abandon du Bien par Adam et qui n’est pas prête de s’arrêter et qui même risque de s’aggraver encore.
Je préfère goûter la saveur de votre sagesse (c’est la même racine latine "sapiens") profonde, régénérescente et lumineusement engagée dans la voie qui mène à la Vie, au carrefour de cette crise de civilisation qui doit choisir sans ambages entre le bien et le mal.
À la lecture de votre texte et des réponses aux commentaires 176C2, 176C23, 176C24, 176C47 qui viennent souligner avec précision les intentions que vous avez placées dans cette entrée, je ressens le même souffle d’Intelligence, le même Savoir, la même Force logique à l’œuvre qui m’a traversée, il y a une quinzaine d’années, lors de la retransmission de votre enseignement, attisant mon faible lumignon, déblayant dans l’espace de ma conscience tout l’horizon spirituel que Dieu nous ouvre dans Sa Parole donnée à Arès.
Ce fut un envol, un déploiement de ma compréhension de croyant, l’ouverture toute grande des perspectives de notre chemin spirituel, un peu comme si vous aviez emmené vos frères avec vous dans l’univers où Dieu vous transporta jusqu’aux mondes sans heure tournant (comme) les poissons dans Son Eau (Rév d’Arès vi/4). Hier vous souleviez mon talon spirituel de terre pour me montrer tout le chemin à parcourir, pour me permettre de prendre mon souffle en puisant à votre propre souffle, lui-même tiré du Souffle du Père.
Aujourd’hui vous ramenez ma compréhension de croyant à l’histoire des visites de Dieu sur terre à travers le cœur et les actes des prophètes-pénitents. Vous plantez mon talon de "frère privé de mérite et capacité prophétiques" dans le sol de ce prophétisme ordinaire qui conduit pourtant au sublime. Ce retour sur terre répond à l’envol céleste en confirmant puissamment que le céleste en nous n’est possible que si le bien est ordinairement accompli dans la volonté de devenir meilleur en appelant les autres à faire de même.
C’est très différent de la cinéscénie du prophétisme mythique où les prophètes ne sont prophètes que par miracle et où plus les miracles sont gros plus le prophète est grand. C’est peut-être pour cela que le christianisme éprouva le besoin de faire de Jésus le "fils unique de Dieu", afin de concurrencer avantageusement le judaïsme qui se prévalait des miracles considérables de Moïse, auprès desquels les miracles de Jésus pouvaient passer pour "mineurs", une sorte de flop prophétique. Avec l’exclusivité d’une filiation unique et directe, on ne pouvait pas faire plus fort !
Et vous, vous venez sur deux pieds, le Chant de Dieu à votre barbe (Rév d’Arès x/7-8) pour clamer : "On n'a pas besoin d'être un faiseur de miracles pour se livrer à cet exercice de haute voltige spirituelle qu'est la pénitence et qui vaut cent fois plus qu'une religion", ou pire blasphème encore aux yeux de la religion : "Moïse n'est pas le mage fantasmagorique qui, levant son bâton, ouvre une route dans la Mer Rouge pour que ses compagnons y passent à pied sec, mais un homme comme chacun de nous qui a compris que la pénitence était sa force et notamment une grande force de délivrance."
Mais à tout esprit qui a soif de retrouver l’authenticité simple de la vie spirituelle, de la liberté absolue et du salut, cela montre que votre œil a le Feu (Rév d’Arès xiv/13), ce don exceptionnel de discernement prophétique, ce charisme de Vérité qui vous permet de lire dans Exode 3/4-21 "que le Père et Ses Enfants (13/5 = toute la race humaine xii/5) ne doivent faire qu'Un, comme l'Univers (12/4) ne fait qu'Un, pour que règne le bonheur (36/23)." Alors que la moitié de ce chapitre 3 de l’Exode désigne précisément Israël, l’Égypte, le Dieu des Hébreux, les peuples qui habitent à l’époque la terre promise (Cananéens, Amoréens, Jébusiens, etc.).
Combien d’entre nous pourraient lire cette Vérité sous le masque de la pensée religieuse ? Et quand bien même, qui pourrait en parler avec autorité (Luc 4/31-32), celle qui ressort d’un accomplissement spirituel avancé qui ne fait aucun doute ? Cette autorité qui est en fait le signe d’un miracle, un miracle impalpable mais visible et audible à ceux qui ont des yeux qui voient et des oreilles qui entendent (Matthieu 13/16). Vous seul aujourd’hui avez cette autorité et ce miracle de discernement nous oblige à revoir notre conception de la nature du miracle, suite logique de notre conception de la voie et de la Vie spirituelles, axées autour de la seule et simple pénitence.
Ce qui est fondamental pour nous les pêcheurs, ce n’est pas de nous confondre en admiration mystique devant les miracles surnaturels que Dieu peut faire ou susciter chez certains hommes, c’est d’enclencher en nous le miracle naturel du mouvement de libération de la Vie spirituelle qui nous transformera insensiblement en hommes divins, fils prodigues cheminant vers la Maison du Père, cette Maison étant autant notre divinité que le Sein de Dieu, Sa Lumière qui couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès vi/4). Le véritable miracle (comme dit Balthazar E. dans le commentaire 176C32) et finalement le seul qui soit utile, puisque nous sommes co-créateurs, c’est celui qui est à notre portée, c’est celui de la pénitence : "L’Exode intérieur, une délivrance du péché pour la conquête de la véritable terre promise qu'est le Bien." (votre réponse au commentaire de Balthazar).
Et vous-même dans ce sens avez, selon moi, accompli plus d’un miracle : passer de l’ecclésiastique satisfait et enfermé dans sa religion au prophète de la vie spirituelle libre : un miracle ; entretenir un courrier prophétique d’un million de lettres pendant quarante ans : un miracle ; enseigner aussi complètement et longuement un peuple issu de trois religions et de l’athéisme, de plusieurs nationalités et langues : un miracle ; travailler pendant des décennies 18 heures par jour, dépasser la fatigue, la maladie, l’exil social et l’adversité pour garder à l’aube du centenaire la fraicheur et la vivacité d’esprit d’un jeune homme alliée à la conscience profonde d’un sage : un miracle, un grand miracle. Et tout cela en dispensant à des dizaines de vos frères et sœurs qui vous sollicitèrent ou que vous visitâtes par pur amour fraternel des conseils assez éclairants pour qu’ils puissent redresser sur des années des situations parfois presque désespérées : encore un miracle !
Oui, décidément, la pénitence que vous incarnez par excellence est le miracle par excellence !
Et merveille, chacun de nous peut accomplir ce genre de miracle, s’il y met tout son cœur et toute sa volonté. Nous avoir fait comprendre cela, nous avoir donné la conviction de cela et les moyens spirituels de réussir cela en poursuivant le chemin réaliste et divinement humain des prophètes-pénitents est certainement votre plus grand miracle.
Didier D. du Roussillon, un miraculé du prophète Mikal

Réponse :
Je suis ému, mon frère Didier, en lisant ce commentaire qui dit tout ce qu'il se propose d'exprimer et ne demande pas de réponse à proprement parler.
La foi en soi n'est pas crédulité, mais miracle, c'est évident, mais j'affirme que n'importe qui sur la Terre peut faire des miracles (j'y reviens). Déclarer, comme le fait le rationalisme, que la foi est pur produit de l'imagination, toute intérieure, est une manière expéditive de la déclarer folie, illusion, rêve, bref, de se débarrasser sans réfléchir du problème qu'elle pose.
Paul Valéry a dit que "le peintre apporte son corps à l'œuvre", c'est-à-dire qu'il s'active par tout son corps : son cerveau pour choisir la composition et les couleurs, les mains pour tenir les pinceaux, etc., et pourtant l'œuvre repose sur une abstraction fixant une scène imaginée dans rien, dans le vide de la toile. Même chose pour la foi. Elle repose sur une abstraction, puisque Dieu, au départ, n'est pas visible, les anges et l'au-delà pas davantage, le Bien et le Mal ou la vertu et le péché ne le sont pas plus comme faits moraux, et cependant la foi, qui est une œuvre en soi, a besoin du corps du croyant pour exister. La foi est aussi matière ! Quiconque n'a jamais prié — j'entends : vraiment prié — ne peut pas comprendre ça. C'est en donnant son corps au monde que le peintre représente le monde et c'est de même en donnant son corps, autant que son esprit, à Dieu, à la vie spirituelle, à son salut, au Bien, que le croyant fait vivre Dieu, la vie spirituelle, le salut, le Bien. L'humain est un entrelacs de pensée, invisible, et de matière, même dans la foi.

Je reviens sur le(s) miracle(s). Ai-je pour ma part "accompli plus d'un miracle" ?
Oui, si l'on appelle miracles les changements que vous décrivez, mais miracle a un sens complexe, car ces changements sont le fruit combiné d'efforts que j'ai faits moi-même en partant d'une Parole-Force donnée par le Père. Il a fallu les deux : Moi et le Père. Jésus disait à ceux qu'il miraculait : Va, ta foi t'a sauvé ! Il ne disait pas : Va, je t'ai sauvé ou : Va, Dieu t'a sauvé. Le miracle est donc fruit d'une combinaison de forces. On peut ainsi parler de miracle pour tout Pèlerin d'Arès et pour tout humain qui fait l'effort de changer de mal en bien.
Vous vous dites vous-même "un miraculé du prophète Mikal", ce qui est flatteur pour moi, mais n'est pas littéralement exact, car je ne fais que transmettre Ce Que le Père m'a donné pour tous et, pour finir, vous êtes "le miraculé" de vous-même, parce que le Père, vous l'avez entendu, accepté, suivi. Tout homme qui change, singulièrement de mal en bien, a accompli un miracle. Dans la plupart des miracles il y a à la fois le miracle venu du Créateur et l'automiracle venu du co-créateur, l'homme ; c'est dans ce sens que je dis aux pénitents qu'ils produisent eux-mêmes la Grâce qui vient sur eux. Notons que le mot Grâce n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès, sans doute parce que celle-ci n'est pas le pur produit de Dieu, comme la religion chrétienne le prétend ; la Grâce attend de l'homme autant que ce que l'homme attend de Dieu.

L'incroyant borné dit, pensant ainsi faire taire tous les irrationnels : "Je ne crois que ce que je vois." Mais voit-il vraiment ? Je fus un jour de 1959 ou 1960 appelé à un tribunal pour témoigner de ce que j'avais vu, en l'occurence un accudent de voiture à Lyon, et je me trouvai là avec d'autres témoins du même accident. La version de chacun fut différente, voire contradictoire aux autres. Pourtant tousavaient vu. Donc, voir ne signifie pas que ce qu'on croit avoir vu est vrai. Il ne suffit pas de voir quelque chose pour le rejoindre, l'atteindre, le déclarer vérité incontestable. Tout est contestable. Donc, tout peut être miracle, car rien n'est plus contesté que le miracle.

29jul16 176C67
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Merci pour cette magnifique entrée d'une clarté et d'une beauté qui vous honorent.
Il est bien dommage qu'une telle hauteur de pensée ne soit pas plus médiatisée.
Vous évoquez le sujet de petites unités humaines par de très belles métaphores : "L'humanité ne pourra le faire (retrouver Éden) qu'en se constellant en une myriade de petites unités humaines comme l'Univers se constelle en astres sans rompre l'infinitude de la Création. » ou cette autre : "Le péché uniformise, colle, bétonne, mais le bien disperse harmonieusement comme les coquelicots dans les prés ou les blés. Reste à rendre les coquelicots éternels !"
Et en revoyant l'histoire de Moïse à la lumière de La Révélation d'Arès vous donnez un bon coup de pied dans la fourmilière des croyances traditionnelles.
"Le plus grand miracle de l'Exode n'est pas le passage
de la Mer Rouge, qui n'est qu'une métaphore,
C'est la délivrance, qui résulta d'une action humaine !"
"Oublions le bébé sauvé du Nil et élevé au palais pharaonique — cette histoire n'est qu'un replâtrage de la biographie légendaire de Sargon d'Akkad — et voyons simplement Moïse comme un habitant d'Égypte dont une Révélation enrichit l'esprit et le cœur."
En quelques phrases vous mettez à bas des siècles de culture du miracle et du merveilleux que toutes les religions ont exploité pour tenir leurs fidèles en extase.
L'extase devant le merveilleux n'a pas servi les hommes bien au contraire , elle les a rendu souvent passifs, en attente du miracle oubliant que le vrai miracle c'est de retrouver l'Image et Ressemblance de Dieu que le Créateur a donné à l'homme et qu'elle ne sera retrouvée que par la pénitence, c'est à dire l'effort d'aimer toujours plus, de pardonner, de faire la paix avec tous, de se rendre libre des préjugés et de retrouver l'intelligence du cœur.
Merci pour tout le travail de réflexion que vous faites malgré vos soucis de santé.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'aime beaucoup ce commentaire et je vous en remercie du fond du cœur, frère Denis.
Comme dous avez raison de dire : "L'extase devant le merveilleux n'a pas servi les hommes bien au contraire , elle les a rendu souvent passifs, en attente du miracle oubliant que le vrai miracle c'est de retrouver l'Image et Ressemblance de Dieu," car cette "extase" est venue de ce que l'homme a été inconscient (ou que la religion l'a rendu inconscient) de sa propre action dans l'irruption du miracle.
On est là face à un fait tout à la fois plus compliqué et plus visible que l'homme ne l'envisage, que vous appelez "le merveilleux".
Je comprends ce que vous appelez "le merveilleux qui met en extase". Ce sont les dix plaies d'Égypte, le massage de la Mer Rouge, mais je ne dis pas que le merveilleux, le vrai, n'existe pas. Il existe bien un merveilleux, qui n'est pas celui qui "met en extase." C'est celui qui met en marche vers le Bien. C'est la pénitence.
Autrement dit, le merveilleux n'est pas où l'on croit le voir et qu'il est en fait déjà commun et encore plus commun potentiellement. Le merveilleux est une métaphysique, c'est-à-dire quelque chose qui existe partout, mais que le commun des mortels ne croit qu'imaginé par les philosophes et les croyants.
Le mystère du merveilleux est un faux mystère. Tout ici est question de regard.
Le merveilleux est partout. Particulièrement partout où le Bien pointe son nez, mais il faut savoir le regarder. Au Pèlerinage, par exemple, quand je vois arriver, revêtir leur tunique, prier, les pèlerins, je suis face au merveilleux, je m'émerveille donc, parce que mon œil est un oiseau auquel le Créateur a permis de voir haut et très loin :  Je sais à travers mon œil-oiseau que ce merveilleux n'a pas, au sens absolu, la rareté arithmétique que je vois pour le moment à Arès. Je sais que ce merveilleux est déjà potentiellement existant chez des millions, peut-être des milliards, qui pour l'heure sont déterministement prévus par les savant scrogneugneus pour ne faire, contrairement aux pèlerins à Arès, que des actes ou des choses banales, appelées normales. Mais la normale est une invention qui met en extase les savants autant que le merveilleux met en extase les croyants des religions, les uns et les autres ayant mauvaise vue. Or, je sais que des myriades d'hommes rejoindront et grossiront tôt ou tard ce merveilleux ; je les vois déjà dans les quelques milliers qui viennent à Arès aujourd'hui. Disons ce merveilleux à l'endroit. Si ces millions ou milliards ne le font pas, ils précipiteront le monde dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le feront disparaître, ce qui sera encore une sorte de merveilleux à l'envers, car la disparition de l'humain est tout aussi inimaginable que son changement en Bien. Ce qui me fait dire qu'au fond le merveilleux à l'endroit ou à l'envers est l'inimaginable, c'est tout.
Les peintres, les dessinateurs, les graphistes savent qu'aucune perspective n'est une solution exacte. Il n'y a pas de projection exacte du monde ou de l'homme. Le merveilleux lui aussi fuit dans un éloignement que notre cerveau rétréci et entravé par le péché est incapable de franchir. Le merveilleux n'échappe pas à mon œil-oiseau mais il échappe aux tentatives "raisonnables" de survol. La vision "raisonnable" qu'a l'humain de la nature est si étroite, encore plus étroite vue par les écologistes politiques, qu'elle ne lui permet plus de voir ni de prévoir le vrai merveilleux, qu'il soit merveilleux à l'endroit ou à l'envers ; l'humain, quand il voit le merveilleux, ne voit qu'une projection fantomatique crée par son cerveai hyperémotif et il entre en "extase" comme vous dites. C'est l'extase devant  un conte de fée.
En fait, le merveilleux est à faire ou plutôt à refaire depuis la disparition d'Éden, mais il existe.

29jul16 176C68 
Je viens de passer onze jours, à raison d’une heure par jour environ, dans le Grand Incubateur Spatio-intemporel qu’est la Maison de la Sainte Parole à Arès, là où le Créateur a parlé de Voix humaine en 1977, et cela n’est fichtre pas rien.
Cela n’est pas rien même si je m’y rend depuis 25 ans (le temps d’une génération), parce que l’on n’est jamais le même, et que la pénitence qui est un processus très lent, représente une longue ascension.
Au mieux, l’Ile bleue (Rév d'Arès xiv/13) nous sera perceptible, au mieux nous serons en mesure de guider nos frères humains sur les sentiers rocailleux de l’Exode spirituel qui reprend Vie en nous ici, sur ce Lieu Sacré.
J’ai été heureux de prier avec vous, cher prophète.
Dominique F. qui n’est pas un Grandgousier, en Roussillon.

Réponse :
La religion régente les hommes dans un cadre moral sans doute meilleur que la superstition barbare, mais elle paralyse les esprits, leur refuse la liberté, notamment de pensée, donc de parole, d'individualité, de créativité. Autrement dit, elle donne à son fidèle beaucoup moins que ce que le Créateur donna à Adam en le créant, c.-à-d. en donnant à l'animal pensant qu'il était Son Image et Ressemblance, la vie spirituelle.
De ce fait, la religion non seulement n'est pas en phase avec la réalité de la Création, mais elle démunie l'homme de sa force et de son réalisme face aux réalités du monde.
La religion traite l'humain comme son "objet" au lieu de le traiter comme individu libre. La politique fait de même. Elles traite l'homme comme s'il n'était pas grand-chose par lui-même et ne pouvait qu'être prédestiné à obéir aux lois, politiques ou religieuses, qui sont les mêmes dans certains pays. Comme ces lois sont diverses selon les régions de la Terre, la religion et sa fille, la politique créent finalement la confusion, la division, bref, ne favorise ni l'amour, ni la paix, ni la liberté. Je ne crois pas que les assassins de "Charlie Hebdo", du "Bataclan", de Nice, de la paroisse de st-Etienne du Rouvray étaient incapables de comprendre l'amour, le pardon, la paix, mais je crois que c'est le système de lois et idéologies contradictoires qui en a fait des êtres éperdus, des insensés. En fait, toute l'humanité est responsable de ces crimes.
C'est bien la Force ou le Feu de l'amour, de la paix, de la liberté, que vous venez chaque année "depuis 25 ans (le temps d'une génération)" chercher au Pèlerinage d'Arès, et je suis moi-même heureux d'avoir prié avec vous, frère Dominique, avec votre épouse Claudine et votre fille Marie, pour faire comme chaque année ré-entrer ce Feu en moi, le ranimer, lui donner puissance contre le Mal. Chacun de nous Pèlerins d'Arès vient à Arès pour cela.
Merci, mon frère Dominique, pour ce beau commentaire.

29jul16 176C69 
Il y a dans cette entrée un grand écart culturel a effectué.
D'un côté, vous nous présentez un modèle totalement archaïque, Moïse.
D'un autre coté, on vous observe comme un autre modèle, mais pas du tout archaïque.
La Bible est aussi l'illustration de ce grand écart, par son auto-critique perpétuelle,
La Bible nous dit vous avez lu dans les livres relatant de Moïse des recommandation pour les sacrifices et les offrandes au Trés-Haut, mais vous n'avez rien compris car le Trés-Haut, c'est le tout-petit. Cela est dit à répétition est très clairement dans Matthieu 25/35 : Car j'ai eu faim, vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
Après de tel propos, on peut entrevoir une société de justice où nous tous sommes princes [Rév d'Arès 3/9].
Et je me dis que la justice c'est la pénitence collective.
La Bible, quel livre d'enseignement, que de trésor pour la méditation ! Nous dit-elle de construire des systèmes comme ces religions fumeuses, ? D'établir des rois ? De rajouter à la Parole des préceptes d'hommes pour créer dés lois iniques afin de justifier les rapines des puissants ?
Bien sûr qu'elle recueille toutes ces folies, mais combien de propos relèvent ces erreurs pour que l'on en tire un enseignement ? Maintenant on vit dans un système ou tout n'est pas à mettre à la poubelle, comme par exemple la création de la monnaie, qui serait le plus petit diviseur commun qui nous uni actuellement, il est donc logique que cette monnaie s'appelle le franc. Mais le spectacle fait diversion et clame la France à gagnée! La France à gagner quoi ? L'Euro... Je dirais qu'en même qu'il a plus de chances de se construire un avenir grâce à la valeur monétaire qu'en prenant comme base le football !
Par contre, pour Moïse la valeur monétaire semble être la manne qui tombe du ciel, qu'il a rendu fondant de peur que par un excès de liquidité [?], l'homme ne cherche plus crédit auprès de la fortune du Très-Haut. Ceci est bien sûre une boutade car justement, cette instrument qui peut formidablement être facteur d'équité comme un facteur d'inégalité n'a pas été médité au cours de l'Exode. Et pareillement au temps de Jésus, les valeurs monétaires semblent passer par dessus l'épaule de Jésus, à part qui parle de la fructification des talents, et puis dans le Notre Père ou le Père de l'Univers on demande de recevoir la valeur de subsistance qui est le pain ou la nourriture.
Mais si je retiens la monnaie comme un indicateur de confiance entre les hommes, alors l'environnement de Jésus avec les dizaines de monnaies qui avaient cours : Talent, denier, drachme, statère, illustre bien une crise de la confiance dans lequel Jésus baignait.. D'ailleurs cela explique la présence de changeurs pour convertir toutes ces monnaies en une monnaie conforme au don divin. Là pour Jésus il y avait de quoi "péter un plomb", car cette suspicion sur la valeur de ce qui échangé augurait de relations très peu fraternelles.
Maintenant ! si les modèles de prévoyances, de redistribution qui sont peut être simplement pour certain d'entre eux que des préceptes de bon sens purement humain, mais si ces préceptes avaient été médités alors, on aurait pu dans le passé éviter famine et désaffection de la croyance. Je pense en particulier à la révolution française où sont nés des courants de pensées étriqués et totalement athées, certainement dûs à l'inconséquence des nobles et aux cynisme des prêtres, qui ont dû répondre à la demande de pain une belle parole d'évangile du type :  Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? [Matthieu 6/25]. C'est pour cela que je me dis qu'il faudrait peut-être aller plus loin dans la réflexion,pour éviter les propos décalés, qui bien qu'à la source soit lumineux finissent par être profondémment fumeux à force de déclinaisons.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Frédéric pour ce commentaire.
J'avoue que je n'ai pas très bien compris votre phrase finale : "C'est pour cela que je me dis qu'il faudrait peut-être aller plus loin dans la réflexion,pour éviter les propos décalés, qui bien qu'à la source soit lumineux finissent par être profondémment fumeux à force de déclinaisons."
Au début de votre commentaire; vous dites : "D'un côté, vous nous présentez un modèle totalement archaïque, Moïse. D'un autre coté, on vous observe comme un autre modèle, mais pas du tout archaïque." Je ne crois pas que le qualificatif archaïque convienne à Moïse tel que je le présente dans mon entrée 176, parce que je ne crois pas que le péché fût en son temps différent de ce qu'il est aujourd'hui. Je crois Moïse tout à fait actuel, parce qu'il a commencé un Exode, Exode spirituel, qui a été interrompu et qu'il nous faut reprendre.

30jul16 176C70
Cette image des miracles  de Moïse (Rév d'Arès 2/8, 16/11, xxix/6, 34/2, 36/19, i/7, iv/3, xiii/21, xviii/4-5, xx/15, xxviii/8-22 ) gravé dans la Bible, comme une bulle de savon a éclaté dans mon esprit avec l’entrée 176 et comme des myriades de perles irisées flottant de cet éclat dans la lumière, on réalise soudain qu’encourager le monde à la pénitence (30/11) n'est rien de moins que le sillage de cet Exode inachevé appelé ici "mosaïsme des pénitents."
Si les miracles de Moïse ne furent que paraboles, son exploit (Rév. d’Arès 2/8) n’en demeure que plus merveilleux. L’Exode pour, par et vers le Bien à accomplir c’était, c’est et sera toujours par le sentier rocailleux (25/5) de la pénitence qu'elle s'accomplira : La seule chose qui peut faire la paix, pardonner, libérer du jugement, ouvrir les yeux du cœur et recréer sans cesse le monde à l'Image du Bien qui ne cesse de faire tourner les mondes (vii/3) dans la patience ( 28/21).
Voici une nouvelle image pour illustrer votre parabole du péché qui colle bétonne, uniformise, et du bien qui disperse harmonieusement, comme les coquelicots dans les prés et les blés, restant à rendre [coquelicots et blés] éternels.
Guy I. de l'Hérault
Mosaïsme des Pénitents

Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire et son image.

31jul16 176C71 
En fait, l'annonciation de la venue d'un prophète [voir 176C63 et 176C65] dans les "probabilités célestes" peut sûrement rassurer un certain nombre de croyant quant à la véracité d'une nouvelle Révélation.
Mais chaque prophète ne fait-il pas suite à un inaccomplissement, ne signale-t-il pas ce qui reste à accomplir ? Pourquoi le Père Aimant par la bouche de Jésus en 1974 poserait-Il la question : Combien de fois devrais-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma Parole ? [Rév d'Arès 30/2] Le reflet des roches que Je représente se satisfait de savoir que chacun sait Qui Je suis quand Je lui parle [1/9] (en tout cas chacun devrait le savoir) ; les interprétations diverses et multiples autour du sens d'une prophétie sont, pour moi, source de division.
Par contre, que certaine annonciation soit sujette à des interprétations personnelles, parfois même assez "tirée par les cheveux", n'empêche en rien que la révélation soit porteuse d'espérance :
Dieu fera bientôt venir des hommes ; Il les aimera  et eux aussi L'aimeront.
Ils seront humbles à l'égard des croyants ; fiers à l'égard des incrédules.
Ils combattrons dans le chemin de Dieu ; ils ne craindront pas le blâme de celui qui blâme.
Ceci est une Grâce Divine : Il La donne à qui Il veut, car Il est partout et Il sait." (sourate V - La table servie)[?]
Voilà où je lis le mosaïsme des prophètes et je m'y retrouve, car on peut y ressentir le Fond sans L'interpréter nécessairement.
Frédéric M. du Médoc en Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.
Vous dites : "les interprétations diverses et multiples autour du sens d'une prophétie sont, pour moi, source de division." C'est vrai et c'est tout à fait manifeste, par exemple, concernant le mot Grâce que vous citez à la fin de votre commentaire.
Grâce — au sens de Grâce Divine — est un mot qui apparaît souvent dans les traductions du Coran, mais il n'apparaît pas dans la Sourate V "La Table Servie"  des traductions que j'utilise. Par contre, il apparaît sûrement dans "La Table Servie" de la traduction que vous utilisez. On est ici placé face à une difficulté immanente à la pauvreté du langage humain, doublée de la difficulté de traduire d'une langue à une autre et compliquée par l'image cérébrale que se fait du mot le lecteur selon sa sensibilité, sa culture.
Notons — et c'est très important — que le mot grâce ou Grâce n'apparaît pour ainsi dire pas et n'apparaît jamais dans le sens de Grâce Divine dans les Évangiles Palestiniens (Matthieu, Marc et Luc). Grâce n'apparaît qu'une fois dans La Révélation d'Arès dans un tout autre sens : crier grâce (34/5). Cette absence du mot Grâce dans le sens de Grâce Divine me frappa, voire même me stupéfia, au temps où Jésus me dicta L'Évangile Donné à Arès (1974), car j'étais alors un ecclésiastique qui évoquait constamment la Grâce Divine, point de théologie capital dans la doctrine de mon Église. Je compris alors que la Grâce Divine n'existait pas au sens que la doctrine chrétienne traditionnelle donne au mot et que c'était pour cette raison que le Message d'Arès l'évitait.
Partant, je ne crois pas que le mot Grâce ait — au sens de Grâce Divine — dans les traductions du Coran le sens que lui donne la doctrine musulmane ou chrétienne traditionnelle, mais là je suis réduit à l'impuissance par le fait que je ne connais pas la langue arabe et que je ne peux lire le Coran qu'en français ou en anglais. J'ignore donc le sens exact du mot arabe traduit en français par Grâce. Ne serait-ce pas plutôt avantage, don, faveur, gracieuseté, aumône, secours, aide, allocation, etc ?
Quoi qu'il en soit et me fondant, comme il se doit, sur la seule Révélation d'Arès, je ne crois pas du tout que Dieu soit un systématique dispensateur de Grâce. Je crois qu'il est seulement un exceptionnel et rare dispensateur de Grâce. Par contre, je crois que la pénitence est systématiquement dispensatrice de Grâce pour le pénitent, parce que, même si ce point n'est pas spécifié clairement, c'est le Fond même de La Révélation d'Arès. C'est donc, à mes yeux, l'humain pénitent qui se dispense des Grâces.
Vous, frère Frédéric, ne voyez pas les choses ainsi. C'est évident quand on lit votre commentaire ; vous attendez manifestement du Créateur des Grâce Divines. Votre interprétation est différente de la mienne et, si l'on considère que le sens de Grâce reste une interrogation, c'est votre droit. Mais comme je ne pense pas du tout que le salut dépende de choses dont la clarté n'est pas manifeste, je considère que votre façon de voir n'a pas d'importance tant que vous accomplissez la pénitence, ce qui est, par contre, hautement manifeste dans La Révélation d'Arès.

31jul16 176C72
Bonjour Frère Michel,
Connaissez-vous M Philippe Guillemant ?
Vous n'avez peut être pas le temps de visualiser cette vidéo.
Mais ce physicien va dans le sens de Dieu et de votre enseignement, si j'ai bien compris, pour expliquer qui nous sommes.
https://www.youtube.com/watch?v=k51PrekB_qM

Merci.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Oui, je connais Philippe Guillemant, notamment par sa théorie de la double causalité, un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre et présenté dans son livre “La Route du Temps” (Le Temps Présent, 2010). C'est un physicien, ingénieur de formation (École Centrale) qui est en quête d'un pont entre Science et Spiritualité. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur l'homme. D'une certaine façon, il aboutit, en effet, à certaines théories qui rappellent le Fond de La Révélation d'Arès.
Non, je n'ai pas visionné la vidéo en question, parce qu'elle dure 1 h 47 minutes et que je manque malheureusement de temps pour m'y consacrer, comme vous l'avez compris. Des lecteurs de ce blog le feront sans doute et pour cette raison j'affiche la vidéo.
De toute façon, faire des comparaisons entre les études de telle ou telle personne et La Révélation d'Arès n'est ni ma mission ni mon activité favorite, puisque c'est toujours pour moi La Révélation d'Arès qui détient la Vérité et qui l'expose beaucoup plus simplement.

31jul16 176C73 
Bonjour Nabi, et tous mes frères,
Aujourd'hui que je ressens la pénitence profondément en moi, je ne peux que me rendre à l'évidence des transformations (miracles) puissantes qu'elle opère sur mon esprit et dans même ma chair (vitalité, paix, liberté, sérénité..), tous deux à la recherche de l'image et ressemblance du Créateur, mon âme, et de son lien aux autres, la polone.
Ce que je décris là, hors de notre contexte, passerai aux yeux du monde pour mystique, comme chose sûrement surnaturelle.
Et pourtant ce n'est qu'un nouveau rapport conscient qui s'effectue, rien de magique ni de fantasmagorique.
J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi nous nous attachons tant à essayer de nous représenter notre lien spirituel avec le Créateur, sa créature (nous), la création (la Terre) par une forme de "magie."
Peut être que cette volonté d'explication "mystique" fait tout bonnement suite à nos siècles de conditionnement religieux.
Que le Père soit omnipotent ne fait aucun doute, mais nous, êtres humains, avons nos limites, bien que nous ne cessions pas de les repousser par notre foi (recherche) et le Bien que nous faisons.
Pourquoi se figurer alors cette "magie" de l'existence, de l'être, hors du champ de nos perceptions humaines ?
J'entend par là que le rôle de prophète, sans être celui du magicien, n'est pas d'être simplement un homme parmi les hommes, un pasteur guidant ses brebis à devenir [des êtres bons], à s'accomplir, à accomplir le mieux possible leur propre mosaîsme. La Moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le Maître de la Moisson d'envoyer des ouvriers à sa Moisson (Matthieu 9/37).
L'exemple de la Grâce (commentaire176C71) est frappant. Pourquoi la voir comme une action magique ou divine comme la religion l'interpréta et non comme une simple compréhension ? La magie n'est-elle pas la simplicité pratique (consciente,active) de la Vie vers le Bien que nous offre de vivre l'Éternel ?
Ainsi Jésus, cet homme, ce prophète dit après le Sermon sur la Montagne : C'est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le roc (…) (Matthieu 7/18).
Image on ne peut plus concrète de la mise en application des préceptes nécessaires au Bien, sinon il n'en reste que des mots, des idées.
Y a-t-il donc un grand intérêt à soulever tant de questions parallèles à la mise en pratique dans nos vies de la Parole qui transforme ?
Je me pose moi même ces questions annexes, mais en ce qui me concerne je remarque qu'elles sont bien souvent une entrave à la clarté d'esprit requise pour accomplir concrètement, d'instant en instant, avec constance, ma pénitence.
Pourquoi alors mystifier, alourdir cette grâce (lucidité) ou la signification des prophéties — et j'en passe —, quand au final tout n'est qu'un appel à mettre humblement en pratique, à rendre active notre pénitence et vivre pleinement avec elle, en elle, pour elle, pour le Bien. l'Amour, le Pardon, la Paix, le Non-Jugement, le Partage.
Le Père est si simple et léger (Souffle, Vent…) ne sommes nous pas si compliqués ?
Avec tout mon Amour
Balthazar E.

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, pour ce beau commentaire qui nous porte à méditer sur "la mise en application des préceptes nécessaires au Bien, sinon il n'en reste que des mots, des idées."
C'est tout à fait l'image de Moïse comme libérateur spirituel.
Hier soir, j'avais un peu de temps. En compagnie de mon épouse j'ai regardé sur France Ô un film espagnol d'Oriol Ferrer "Pieds Nus Sur le Sol Rouge" qui raconte l'histoire de Pedro Casaldaliga, prêtre d'origine catalane, missionnaire au Brésil dans une région parmi les plus socialement déshéritées et corrompues du Brésil. Recteur puis évêque à São Félix do Araguaia (Mato Grosso), bled complètement paumé au cœur du Brésil où vivait une population de pauvres serfs moyenageux sous la coupe de quelques gros propriétaires terriens. Pedro Casaldaliga a été l'initiateur fameux de la théologie de la libération, sans oublier qu'il a aussi été poète à ses heures. Pedro Casaldaliga est toujours vivant et doit avoir mon âge. Je me demande vraiment pourquoi le Créateur n'a pas choisi, à ma place, un homme comme ça pour être témoin et prophète de La Révélation de 1974-1977, qui aurait pu être La Révélation de São Félix do Araguaia. Casaldaliga est le type même de l'homme de Dieu, qui pouvait aussi bien être catholique que protestant, musulman, bouddhiste, jaïniste, n'importe quoi, pour qui la religion comptait infiniment moins que la mise en application du Bien. Au péril de sa vie, il défendit une population analphabète d'ouvriers agricoles et de bateliers auxquels était nié tout droit à la vie décente et à la dignité. Cette population de gueux formait l'image même de l'humanité misérable, spirituellement misérable notamment, que les grands libérateurs spirituels comme Moïse se sont efforcé de rendre libre.
Nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de "rendre active notre pénitence et de vivre pleinement avec elle, en elle, pour elle, pour le Bien. l'Amour, le Pardon, la Paix, le Non-Jugement, le Partage," comme vous le dites si bien, frère Balthazar. Oh, nous ne sommes pas au bout de nos peines, car la situation humaine dans laquelle nous vivons n'est pas, loin de là, aussi caricaturalement misérable que celle de São Félix do Araguaia et, en fait, nous traversons une période historique qu'on peut qualifier de matériellement heureuse. Mais la misère spirituelle qui nous entoure est pire. De là des circonstances tout autres que celles auxquelles a fait face Pedro Casaldaliga et qui rendent notre mission moins dangereuse, mais probablement plus difficile.

01aou16 176C74
Dans les années 80 je vous ai rencontré dans une réception. Il y avait beaucoup de monde, un buffet gourmand, de la boisson, du vin surtout, coulant à flot. Une personne vous désigna à moi du doigt en me disant: "Vous savez qui est cet homme sagement assis là, silencieux ? C'est Michel Potay, que ses adeptes appellent Frère Michel. C'est le témoin prétendu, en fait le divulgateur de La Révélation d'Arès." Je n'avais jamais entendu parler de La Révélation d'Arès ; j'ouvris des yeux interrogateurs. La personne m'expliqua : C'est en fait un texte composé par des Soviétiques et des Communistes français dans les années 70 pour saper l'autorité des grandes instances chrétiennes et installer en Occident par un subterfuge spirituel des idées antirelieuses conformes à l'idéologie marxiste-léniniste" (je résume)." Je fus intrigué par l'étrangeté ou l'insolite de votre présence embarrassée et sobre dans ce lieu mondain. Je vins vers vous me présenter et vous demander si vous étiez bien Michel Potay. Vous m'avez répondu : "Oui. Nous nous connaissons ?" Je vous dis que non, que j'étais seulement curieux et que l'on venait tout juste de me parler de La Révélation d'Arès. Vous avez souri en hochant la tête et vous m'avez dit quelque chose comme : "Même quelqu'un qui ne connaît pas La Révélation d'Arès a toute sa vie nourri l'idée que cette Révélation ou Dieu m'a apportée à Arès. Cette idée est la liberté absolue sans laquelle l'amour ne peut pas s'installer sur terre. La seule différence entre l'homme qui nourrit cette espérance de la liberté dans son cœur et le témoin de La Révélation d'Arès que je suis, c'est que le premier croit que c'est une utopie irréalisable et que j'affirme que c'est un but réalisable." Vous m'avez dit ça avec une telle assurance dans la voix que je me suis senti gêné, je me suis éloigné, peut-être sans rien vous dire.
Mais depuis ce jour j'ai lu La Révélation d'Arès. Je n'y ai pas cru pour commencer. Mais ce texte m'avait intrigué et je l'ai relu plusieurs fois. Quand on s'en imprègne on y découvre quelque chose d'étrangement inhumain, pas au sens d'impitoyable mais au sens de non écrit par un homme. Est-ce Dieu l'auteur ? Je ne sais pas ce qu'est Dieu et je ne sais pas qui est l'auteur de La Révélation d'Arès, mais j'ai trouvé votre blog en 2011 et je m'y transporte de temps en temps. Il me sort de la triste banalité du monde.
Je crois que Moïse qui, comme vous le dites ici, n'a pas été ce que la Bible en dit, fut un homme qui a entendu comme vous une impérieuse Voix venue d'ailleurs. Ce genre de voix apporte plus que des mots, une puissance capable, comme disait Jésus, de "faire mouvoir les montagnes". Napoléon Bonaparte eut ce genre de voix. Je crois entendre, avec des mots différents mais avec la même puissance, ce que vous appelez Dieu quand je relis sa Déclaration du 27 mars 1796 à l'Armée d'Italie : "Soldats, vous êtes nus, mal nourris. Le Gouvernement vous doit beaucoup ; il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers sont admirables; mais il ne vous procure aucune gloire, aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir; vous y trouverez honneur, gloire et richesses." Et l'Armée d'Italie s'ébranle et vole de victoire en victoire, chassant devant elle l'Autrichien. Moïse avait tenu un langage similaire aux Hébreux d'Égypte. Et avec d'autres mots, ceux de La Révélation d'Arès vous, Michel Potay, allez obtenir le même résultat, pacifique celui-là, plein d'amour, de pardon, d'intelligence, mais non moins considéré hostile par vos adversaires.
Vous dites que La Révélation d'Arès est libératrice. Je vous dis qu'elle est plus que ça : Victorieuse. D'ailleurs, la Veillée 10 ne parle--elle pas de Victoire ? [Rév d'Arès 10/7].
Pour moi la question devient : Vais-je vous suivre ? Je veux dire: Suis-je capable de vous suivre ?
Le Général de Division Jean-Baptiste Kléber fut membre de ma famille.
Michel (ou Martial) V. d'Alsace

Réponse :
Frère Michel (ou Martial), je ne vous connais pas. En tout cas, je ne vous reconnais pas.
Aurais-je "dans les années 80" été l'invité d'une "réception où Il y avait beaucoup de monde, un buffet gourmand, de la boisson, du vin surtout, coulant à flot" ? Je ne me souviens pas du tout de cela, mais si à cette occasion vous avez entendu parler de La Révélation d'Arès et si, par la suite, vous l'avez lue et l'avez crue comme transmise par une "puissance impérieuse" au pauvre homme que j'étais en 1974 et 1977, je suis heureux que nous nous soyons rencontrés voilà quelque trente ans.
Allez-vous me suivre ? Mais pourquoi pas, frère Michel (ou Martial) ? Vous ne semblez pas croire en Dieu, mais qu'importe que vous l'appeliez "l'Inhumain" ou "L'Impérieuse Voix", restez en contact avec moi. Écrivez-moi au 46 avenue de la Libération, B.P. 16  33740 Arès, ou adressez-moi un eMail à michelpotay@gmail.com, en me disant où vous habitez (l'Alsace est grande) et comment on peut entrer en contact avec vous.
Comme je l'écris dans mon entrée, l'Exode ne veut pas finir. Il repart. Le peuple de l'Exode était hétéroclite, composé d'homme peu semblables qui avaient en commun un sens singulier de la liberté, que le leader qu'était Moïse leur avait inculqué. Oh ! celui-là, c'était une Voix autrement plus puissante que celle de Napoléon Bonaparte. L'Exode fut comme un accordéon qui s'étendit dans le Sinaï avec des moments de grand et glorieux souffle et des moments poussifs, et qui devait secouer la planète, mais il fut stoppé trop tôt pour y parvenir. Ses rescapés tentèrent de se sauver de l'échec en se déclarant peuple élu, choisi, et devienvraient nos frères juifs, ce qu'ils sont encore. Mais nous, nous comprenons que par peuple élu le Créateur entend toute l'humanité. Le petit reste est l'avant-garde de cette humanité, qui n'est pas l'Armée d'Italie, mais qui est une Mer d'êtres qui peuvent, s'ils le veulent sans impatience, devenir des anges et peupler tant le Ciel quje la Terre. Faites-en partie, frère Michel (ou Martial) !

01aou16 176C75
Si vous permettez, "la Grâce Divine" sa traduction en Arabe est "Niâmatoun Min ând Allah", qui veut dire "Une grâce venant de Dieu" à ne pas confondre avec Rahma min ând Allah, qui veut dire Miséricorde venant de Dieu. Le Frère de 176C71, ne précise  pas dans la  Sourate 5 "la Table Servie" où se situe le numéro du passage parlant de la grâce Divine. La Grâce Divine, je pense c'est quelque chose qui pourra surgir à tout moment, si les Frères et Sœurs suivent pas à pas le Prophète Mikal.
Pour cela je cite la Parabole des Dix Vierges : Alors il en sera du Royaume des cieux comme des dix jeux filles qui prirent leur lampes et sortirent à l'encontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient agitées ; en prenant leur lampes les filles agitées n'avaient pas emporté l'huile. Les cinq sages, elles, avaient pris avec leur lampe de l'huile dans des fioles. Comme l'époux tardait elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit un cri retentit : "Voilà l'époux ! Sortez à sa rencontre !" Alors toutes se réveillèrent, les cinq agitées, demandèrent de l'huile aux cinq sages, car leur lampes allaient s’éteindre, mais les cinq sages refusèrent : "Certes pas ! Il n'y en aurait pas assez pour vous et pour nous, allez plutôt chez les marchands et acheter de l'huile." L'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent dans le Royaume et l'on ferma la porte ; les autres arrivèrent: "Seigneur, Seigneur !" Mais il leur répondit : "En vérité, je vous le déclare, je ne vous connait pas".
Je pense pour acquérir cette grâce, il faut entreprendre une auto recréation de soi en Bien et commencer son Exode spirituel sans juger les autres, sans agitation, avec mesure, en amorçant son Ascension vers les Hauteurs Saintes.
Pénitence et Moisson ! Pénitence et Moisson ! Pénitence et Moisson !
Youcef des Bouches du Rhône.

Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce commentaire.
Je précise, à l'usage des lecteurs, que la Parabole des Dix Vierges n'est pas issue du Coran, mais de l'Évangile de Matthieu 25/1-13.

01aou16 176C76
Voici une bonne nouvelle qui n'est pas l'apothéose mais quand même un espoir.
Hier j'ai été rejoindre Frère Dominique C. à la Moisson sur la Promenade des Anglais. Sur sa pyramide [sorte de stand qui, déplié, est en forme de pyramide] Dominique a mis des extraits du Coran, de la Bible et de La Révélation d'Arès, l'essentiel de ces extraits tirés des Livres Saints étant l’Appel au Bien, comme par exemple cet extrait du Coran (je cite de mémoire) : "Stimulez-vous les uns les autres à faire le Bien !". Dominique a mis également un texte que je trouve très bien (que je résume de mémoire aussi) dans lequel il a écrit que la violence engendre la violence et que seul l'amour est la solution, et que ce qui a engendré le chauffeur de poids lourd [qui écrasa plus de 80 oeresonnes le 14 juillet], c'est le péché dans notre humanité.
Eh bien ! la bonne nouvelle, c'est que les passants, bien que n’étant manifestement pour la plupart pas spirituels, beaucoup lisaient la pyramide et semblaient envisager comme raisonnable le pardon, tout au moins la paix, en fait une seule personne hier a mal réagi, contrariée, en disant que le Coran appel au mal, mais je lui ai fait remarquer que le Coran, c'est beaucoup plus un appel au Bien et que c'est cela qu'il faut relever, non le contraire, il a fini par partir en disant : "C'est bien ce que vous faites."
La bonne nouvelle c'est que les gens commencent à pouvoir envisager la paix et l'amour comme solution. Un homme est venu du Canada pour écrire sur le sol de la promenade des mots comme "courage", "amour", "paix", avec l'accord de la Mairie.
Dominique m'a dit qu'il avait eu il y a quelque jour un CRS qui a lu sa pyramide et qui l'a encouragé.
Voici jointes quelques photos de textes surprenants que j'ai sélectionnés que l'on trouve sur les lieux d'hommage aux morts de Nice autour de la promenade des anglais.
On priera de cœur avec vous tous pendant le Pèlerinage.
Xavier H. de Nice dans les Alpes Maritimes

Nice1Nice2Nice3Nice4

Réponse :
J'ai lu ce commentaire avec un grand bonheur, mon frère Xavier. Je ne suis pas sûr que frère Dominique C. lise mon blog, parce qu'il n'a pas d'ordinateur, mais veuillez bien, frère Xavier, l'embrasser de ma part. Je sais quels missionnaires infatigables vous êtes tous les deux, frère Xavier et  frère Dominque !

01aou16 176C77
Frère Michel, je fais suite à votre réponse au post 176C73 de Balthazar E.
Je suis sensible aux propos ci-dessous et à la lucidité du Père Pedro Casaldaliga (88 ans). Quelles belles foi, espérance insurgeance, humilité, et quel beau courage, qui prouve que des frères d'assemblées religieuses ont comme nous la conscience que le monde doit changer et que l'homme doit retrouver sa liberté absolue (Rév Arès 10/10).
Voici une
pensée [de Pedro Casaldaliga] que je vous livre ci-dessous, tirée d'un de ses écris du 25 mars 2009 trouvé sur internet, concernant le Cardinal Carlo Martini (89ans), jésuite, bibliste, qui a été archevêque de Milan et qui est son collègue de Parkinson. C’est un ecclésiastique de dialogue, d’accueil et partisan d’une profonde rénovation de l’Église comme de la société. Quelle espérance !
Dans son livre de confidences et de confessions intitulé "Colloques nocturnes à Jérusalem", il déclare :
Avant, je faisais des rêves sur l’église. Je rêvais d’une église qui suivait son chemin dans la pauvreté et l’humilité, qui ne dépendait plus des pouvoirs de ce monde, de laquelle on avait extrait les racines de la méfiance, qui faisait davantage de place aux personnes qui pensent de façon plus ouverte, qui encourageait plus spécialement ceux qui se sentent petits et pécheurs. Je rêvais d’une église jeune. Mais aujourd’hui, je n’ai déjà plus ces rêves. Cette affirmation catégorique de Martini n’est pas et ne peut pas être une déclaration d’échec, de déception ecclésiale, de renoncement à l’utopie. Martini continue de rêver, mais il ne rêve plus que du Royaume de Dieu qui est l’utopie des utopies, car c’est le rêve de Dieu lui-même.
Avec lui et avec des millions d’autres personnes dans l’église, nous rêvons d’une autre église possible au service d’un autre monde possible. Le Cardinal Martini est un bon témoin et un excellent guide sur ce chemin alternatif, comme il l’a déjà toujours démontré.
Aussi bien dans l’église (cette église de Jésus qui comprend des églises diverses) que dans la société avec ses différents peuples, ses cultures variées et ses différents processus historiques, aujourd’hui plus que jamais, nous devons rechercher à tout prix la justice et le paix, la dignité humaine, l’égalité dans l’altérité, et enfin nous devons progresser vers une écologie profonde. Comme le disait Bobbio, ce philosophe italien défenseur des droits humains : " Il faut installer la liberté au cœur même de l’égalité." Tout ceci dans une vision et une action strictement mondiales. Il s’agit là de l’autre globalisation, celle que revendiquent nos penseurs, nos militants, nos martyrs et aussi tous nos affamés.
La grande crise économique actuelle est une crise globale de l’humanité qui ne peut être résolue par aucune forme de capitalisme car un capitalisme humain n’existe pas. Le capitalisme en lui-même reste toujours homicide, anti-écologiste et suicidaire. On ne peut servir en même temps le dieu des banques et le Dieu de la Vie, ni conjuguer ensemble la toute puissance et l’usure avec la convivialité fraternelle. La question centrale est la suivante : S’agit-il de sauver le Système ou s’agit-il de sauver l’Humanité ? C’est dans les grandes crises que se trouvent les grandes opportunités. En chinois, le mot "crise" signifie à la fois : crise comme danger et crise comme opportunité.
Dans la campagne présidentielle des États-Unis, on a souvent remis en valeur "le rêve de Luther King", en essayant d’actualiser ce rêve. De même, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la convocation de Vatican II, on s’est souvenu, avec nostalgie, du "Pacte des Catacombes" de l’église servante et pauvre.
Le 16 novembre 1965, quelques jours avant la clôture du concile, 40 Pères du Concile ont célébré l’Eucharistie dans les catacombes romaines de Domitille et ont signé le "Pacte des Catacombes". Dom Helder Camara, dont nous célébrons cette année le centenaire de la naissance, était l’un des animateurs principaux de ce groupe prophétique. Ce Pacte, dans ses 13 points principaux, insiste sur la pauvreté évangélique de l’église qui devrait être sans titres honorifiques, sans privilèges et sans ostentations mondaines. Il insiste aussi sur la collégialité et sur la co-responsabilité de l’église comme Peuple de Dieu, sur l’ouverture au monde et sur l’accueil fraternel.
Aujourd’hui, nous-mêmes, dans la conjoncture explosive actuelle, nous proclamons la permanence de tous ces rêves, sociaux, politiques et ecclésiaux auxquels, de toute façon, nous ne pouvons pas renoncer.
Nous continuons à refuser le capitalisme néolibéral, le nouvel impérialisme de l’argent et des armes, ainsi que cette économie de marché et de consumérisme qui plonge dans la pauvreté et dans la famine une très grande partie de l’humanité.
Nous continuons à refuser toute discrimination pour des motifs de genre, de culture et de race. Nous exigeons la transformation substantielle des organisations mondiales que sont l’ONU, le FMI, la Banque Mondiale, l’OMC. Nous nous engageons à vivre nous-mêmes une "écologie profonde et intégrale", tout en favorisant une politique agricole alternative pour remplacer la politique destructrice des latifundios, des monocultures et des agro toxiques.
Nous participerons aux transformations sociales, politiques et économiques pour parvenir à une démocratie de "haute intensité." Avec l’église, nous voulons vivre, à la lumière de l’Évangile, la forte passion de Jésus pour le Royaume. Nous voulons être l’église de l’option pour les pauvres et devenir communauté œcuménique, mais aussi macro œcuménique. Le Dieu dans lequel nous croyons, celui que Jésus appelait Père, ne peut être en aucune façon celui des fondamentalismes, de l’exclusion, des inclusions absorbantes et de l’orgueil prosélyte. Il nous suffit de savoir que notre Dieu est le seul Dieu véritable. "Mon Dieu me permet-il de rencontrer Dieu ?"
Avec tout le respect que j’ai pour l’opinion de Benoît XVI, le dialogue inter-religieux n’est pas seulement possible, il est nécessaire. Nous ferons de la coresponsabilité ecclésiale l’expression légitime d’une foi adulte. Nous exigerons, en corrigeant ainsi des siècles de discrimination, la pleine égalité de la femme dans la vie et dans les ministères de l’église. Nous stimulerons la liberté et reconnaîtrons les services de nos théologiens et de nos théologiennes. L’église deviendra un réseau de communautés priantes, servantes et prophétiques qui témoigneront de la Bonne Nouvelle : une Bonne Nouvelle de vie, de liberté et de communion heureuse. Une Bonne Nouvelle de miséricorde, d’accueil, de pardon, de tendresse, comme celle de Jésus à la Samaritaine, que nous apporterons jusqu’aux frontières de tous les chemins de l’humanité. Nous continuerons à rendre vivante dans la pratique ecclésiale la recommandation de Jésus : Il n’en sera pas ainsi entre vous (Matthieu 21/26). L’autorité sera un service. Le Vatican cessera d’être un état et le Pape ne sera plus un chef d’état. La Curie devra être profondément réformée et les églises locales cultiveront l’inculturation de l’Évangile et le partage des ministères. L’église s’engagera, sans crainte et sans détournement, dans les grandes causes de la justice et de la paix, des droits de l’homme et de l’égalité reconnue de tous les peuples. Elle sera prophétique dans ses annonces, ses dénonciations et sa façon de consoler.
Comme le disait Pie XI, la politique vécue par tous les chrétiens et toutes les chrétiennes sera "l’expression la plus élevée de l’amour fraternel." Nous ne voulons absolument pas renoncer à tous ces rêves même s’ils peuvent paraître chimériques. "Chantons encore ! Rêvons encore !" Nous restons fidèles à la parole de Jésus: Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu'ai-je à désirer, s'il est déjà allumé? (Luc 12/49).
Avec humilité et courage, à la suite de Jésus, nous essaierons de vivre tous ces rêves chaque jour de notre vie. Il y aura encore des crises et l’humanité, avec ses religions et ses églises, restera tout à la fois sainte et pécheresse. Mais on aura toujours les campagnes universelles de solidarité, les Forums Sociaux, les organisations paysannes, les Mouvements populaires, les conquêtes des Sans Terre, les pactes écologiques, les chemins alternatifs de Notre Amérique, les Communautés Ecclésiales de Base, les processus de réconciliation entre Shalom et Salam, les victoires des indigènes et des afro-américains. Dans toutes ces situations, une fois de plus et pour toujours, "moi, je resterai fidèle à ce qui s’appelle : l’Espérance." Que chaque personne qui lira cette circulaire fraternelle, en communion de foi religieuse ou de passion humaine, reçoive un "abrazo" de la taille de tous ces rêves. Les vieux ont encore des visions dit la Bible (Jl 3, 1). Voici quelques jours, j’ai lu cette définition : "La vieillesse est une sorte de post guerre" ; ce n’est pas nécessairement une défaillance. Parkinson est seulement une incommodité sur le chemin et nous suivons toujours notre route vers le Royaume de Dieu qui est en nous.
J'espère de toute mon âme que votre œil va mieux, que le Père Aimant vous enveloppe de son Amour Créateur. Didier Br. d'Ile de France

Note : Abraso signifie étreinte.
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7).

Réponse :
Malgré sa longueur j'ai tenu à afficher ce propos de Pedro Casaldaliga. N'oublions pas que Pédro Casaldaliga est évêque. Cette déclaration témoignage de la recherche d'un changement profond dans l'Église, changement qui converge vers notre propre espérance, celle que nous puisons tous les jours à La Révélation d'Arès.
Indicutablement, une réflexion et un travail en profondeur se fait dans ce grand corps de croyants et va dans le sens de la Parole d'Arès. Notre mission commence à porter des fruits.

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Votre éditorial dans "Le Pèlerin d’Arès" n°2 de 1984, s’intitule la Mer Rouge, rouge comme la violence de nos mœurs barbares. Franchir cette étape est absolument nécessaire pour rejoindre la Mer sur les Hauteurs (20/4), transformer cette eau sale du monde dans laquelle nous pataugeons pour qu’elle deviennent l’Eau qui bout (Rév d'Arès xlv/19).
Vous écrivez :
"Dieu sait qu’il faut avoir franchi un certain seuil de foi et d’espérance pour franchir... la Mer Rouge à pied sec. Il sait qu’un peuple de prophètes doit pouvoir mesurer raisonnablement sa propre foi pour échapper à la résignation, puisque la preuve est faite : on peut pour l’immédiat vivre sans Dieu, et même quand on croit en Dieu, on ne peut jamais en faire l’élément de progrès et d’action. Pour nous permettre la reconquête de notre spiritualité, sans quoi nous ne reconquerrons pas le monde, Dieu a jeté entre l’univers ( son Séjour) et l’homme à Arès le pont des prodigieuses apparitions et théophanies de 1974 et 1977. Elles apportent avec leur message le Bras (Rév d'Arès  2/21,7/4, etc.) et l’Appui (23/9) divins, mais vérifiés à maintes reprises depuis dix ans. À vrai dire, le passage de la Mer Rouge a commencé pour l’avant-garde des missionnaires. Le Ciel est à la hauteur de ceux qui le servent.
Mais il ne s’agit encore que de l’avant-garde prophétique d’Arès. Le gros des pèlerins, toujours sur la rive, hésite, la jambe alourdie par l’impression décevante que ceux qui se sont engagés entre les flots ne sont pas allés loin. Leur esprit défaille sous les contradictions qu’il tourne et retourne : devoir marcher sur le fond d’un monde liquide, quand il semblerait plus logique de flotter ? Le miracle emprunte des chemins déconcertants. L’exhortation de Dieu aux frères atermoyants n’en est que plus forte : "Jetez-vous dans le monde le sein devant, le sein dur comme mon Poing qui s’abat… De haut jetez-vous, l’Eau va bouillir sous le fouet de vos plongeons ! Vous passerez cette mer comme une scie passe le bois (Rév d'Arès xlv/12-17) !
Chaque pénitent franchit seul sa Mer Rouge mais en faisant Un avec le Père et tous les humains. Nous sommes des Job, nous pouvons être des Moïse à l’écoute de la Parole. Ils sont des modèles sur notre route ainsi qu’Abraham, Jésus, Muhammad, Mikal, comme tous ceux qui transmettent le Rappel du Dessein divin et ceux qui Le vivent.
En Hébreue "râleuse et tocarde" je joint mes efforts aux vôtres cher frère Michel ainsi qu’à ceux de mes sœurs et frères, pour que, nés de nos pénitences, les petites unités fleurissent un jour.
Bon pèlerinage et année missionnaire à tous.
Marie Hélène F. du Limousin

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, d'avoir rappelé ici un éditorial oublié par beaucoup de nos frères et qui déjà parlait de Moïse dans le même sens que la présente entrée 176.
Vous n'êtes pas une "Hébreue râleuse et tocarde", ma chère sœur. Vous êtes comme chacun de nous une humaine fragile, avec ses moments d'hésitation, ses peurs, ses découragements, mais qui poursuit sa tâche inlassablement.

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Suis-je un Moïse ? Je ne sais pas.
Un râleur, un tocard ? Je le suis avec certitude.
Je suis un tocard râleur en quête de mosaïsme !
Le prophétisme, parfois "gronde" en moi, parfois "s'exprime" en moi, souvent "sommeille" en moi.
Lors de certaines prières, je ressens une fracture en mon être, l'animal pensant que je suis accepte parfois difficilement d'entendre la Parole que mes lèvres lui psalmodient. Je pense que je ressens une forme de douleur, douleur d'être "beau" en prière, car il m'est douloureux d'avoir conscience que sitôt celle-ci terminée je redeviens la "bête de bruit" (peut- être un peu moins bête), qui a encore tant à faire pour accomplir la Parole.
De même, lors de certaines missions, je me sens quelque peu hypocrite, car ayant un "talent" oratoire, la Vie, le Feu, la Parole comme un poulain agile courant vers son but (Rév d'Arès 10/10), j'en arrive parfois à ne plus me reconnaître, tant le Colin missionnaire, apôtre, prophétique est "beau", il y a là aussi fracture avec le Colin quotidien.
Alors, oui, je suis encore un "tocard, oui râleur" et oui je resterai en quête de mosaïsme !
C'est le choix que le jeune homme que je suis tente au mieux d'assumer, malgré la fracture en mon être qu'impose le contraste de passer de la Parole du Père à l'animal pensant, de la Moisson de Pénitent à la bestialité du monde !
Uni par la prière de plus en plus au carrefour entre le Créateur, la création et la créature.
Vivement, l'avènement de petites unités humaines, libres et autogérées, où les hommes pourront plus aisément vivre leur pénitence, leur Exode vers le Bien, leur mosaïsme et enfin dans la non dualité réveiller en eux l'aigle qui git, triompher à terme avec Celui Qui enfin ne sera plus obligé de serrer comme le clou (Rév d'Arès ii/21) et Qui illuminera tout sans cesse.
Colin G. de Bretagne-Nord et/ou d'Ile de France

Réponse :
Quelle heureuse surprise, mon frère Colin, de vous retrouver ici comme commentateur ! Je vous dis un grand merci pour ce beau commentaire.
Qu'importe que vous soyez un "beau" missionnaire" ou un missionnaire "râleur et tocard", l'important est que vous soyez missionnaire, infatigablement. Plus vous serez pénitent, plus vrai vous paraîtrez aux yeux des personnes rencontrées et ce changement ne vient pas en un jour. Soyez patiemment tenace. Tout viendra. Vous êtes une de nos grandes espérances, mon frère Colin.
Je crois bien vous avoir vu au Pèlerinage en juillet et avoir eu la joie de prier avec vous. Peut-être reviendrez-vous à Arès en août avec vos parents, Yvon et Madeleine, qui descendront depuis les confins de la Bretagne Nord-Ouest. Quoi qu'il en soit, je prie avec vous tous les jours.

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Frère Michel,
Merci pour votre réponse [176C72]. J'ai été enthousiasmé par la vidéo, parce-que pour la première fois j'ai connaissance qu'un scientifique, que je sens souvent en opposition à la vie spirituelle (hors grands génies), arrive à expliquer la conscience, la vie. Sa façon de concevoir le temps et l'espace ouvre l'horizon. Sa conception du futur fait aussi exactement écho à celle que je m'en fais aussi.
Alors pourquoi suis je enthousiaste, alors que l'enthousiasme ne parait pas être nécessaire ?
Peut être que je divise et catégorise trop le monde dans ce que je peux le concevoir, par mon faible lumignon et mes jugements. Je ne l'unifie pas assez en moi. Si tout cela est accessible au pénitent, cela signifie que je ne creuse pas, ne vis pas assez La Révélation d'Arès pour voir la vérité qui nous est donnée....
J'y travaille pourtant.
Merci
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Même si j'ai presque immédiatement compris le sens général de La Révélation d'Arès, j'ai mis moi-même des années pour approfondir La Révélation d'Arès, en dégager totalement la Lumière, la Puissance et la Sainteté (Rév d'Arès 12/4) et en découvrir la sublime simplicité : Ce n'est pas la foi qui sauve, mais le Bien. La simplicité n'est pas une chose aussi facile qu'on pourrait croire à faire entrer dans nos cervelles accoutumées à toutes les complications du monde.
Je ne doute pas que vous y parviendrez aussi bien que moi, parce que vous "y travailler".
Toulouse a besoin de missionnaires. Cette grande métrople du Sud de la France est un grand réservoir humain qui devrait voir grandir et s'épanouir sa communauté de Pèlerins d'Arès. Je comprte que vous y contribuerez, car n'oubliez jamais qu'il ne sert à rien de "creuser La Révélation d'Arès" si l'on ne transmet pas son Appel au monde au milieu duquel nous vivons.

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Le lien ci-dessous envoyé dans mail initial de la vidéo de 0.56 secondes sous-titré en Français à l'occasion des JMJ [Journées Mondiales de la Jeunesse, événement catholique] serait du 1er aout 2016.
Le pape François y appelle à ne pas faire l'amalgame entre islam et terrorisme (pas encore sur Youtube):
http://lci.tf1.fr/monde/institutions/le-pape-francois-appelle-a-ne-pas-faire-l-amalgame-entre-islam-8770085.html
Didier Br d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Didier. J'ai déjà vu cette vidéo ou quelque chose de semblable: le pape déclarant que la violence criminelle n'est pas propre à l'islam et qu'on trouve des violents dans toutes les religions.
Nous savons tous cela. Il n'y a qu'à se souvenir des innombrables actes de violence commis par les Irlandais catholiques contre les Anglais et les Irlandais protestants dUlster ou d'Angleterre. Rappelons-nous que Lord Louis Mountbatten fut assassiné en 1979 par l'IRA provisoire.
Ce document du pape est un document intéressant, de toute façon. Je l'affiche.

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La NASA prépare une mission pour examiner de très près un astéroïde de 500 mètres de diamètre qui pourrait croiser l'orbite de la Terre et détruire celle-ci en 2182.
Comme Dieu dit que si le Bien ne s'installe pas sur terre un péché des péchés (38/2) surviendra et ce sera le fin, je me dis que ça pourrait se faire en 2182. L'astéroïde s'appelle Bennu ; il pourrait nous percuter et faire éclater la Terre en 2182. Les risques de collision seraient assez faibles faibles, de l'ordre d'une chance sur 2.500, selon Edward Beshore, un des responsables de la mission, mais ces risques existent.
À votre avis, cette collision pourrait-elle être rendue possible par le Créateur, le Maître de l'Univers, pour rayer l'humanité de la Création, si le Bien n'est pas revenu au bout de (2182 - 2016)/25=moins de 7 générations ?
O. P. des Alpes Maritimes

Réponse :
Le Père ne dit pas comment agira le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) si celui-ci survient.
Beaucoup tirent des conclusions d'après des passages de la Parole qui ne sont que des indications générales sans intention de détailler. Le destin étant une notion très souple et protéiforme, je ne recommande jamais de conjecturer des détails. Le résultat de telles conjecture est sans valeur. Mieux vaut ne pas penser qu'imaginer des événements dont les circonstances précises sont totalement imprévoyable, probablement parce qu'elle ne sont pas fixées.
Certains, qui aiment imaginer les détails, disent, par exemple, que le feu (de fer) qui vanne la mer comme la paille, qui essuie la mer comme la sueur (Rév d'Arès xii/8) est l'annonce de la catastrophe finale. Possible, mais pas moins incertain. Nous savons seulement que le péché des péchés sera préjudiciable à l'humanité sans avoir sous quelle forme exacte. Mettons que ce soit, comme l'annonce la NASA, par la collision avec cet astéroïde Bennu. Elle représenterait, d'après ce que j'ai déjà lu là-dessus, quelque 250 bombes atomiques. Cela serait en effet un énorme feu d'artifices, mais en fait nous n'en savons rien. En tout cas, moi je ne sais rien.
Ce que je sais, par contre, parce que le Père me l'a dit, c'est que les deux verset suivants disent : Mon Souffle éteint le feu. Tu as mon Souffle (Rév d'Arès xii/9-10), qui signifie que si le monde entend l'Appel du Père à la pénitence, le Père épargnera aux humains ce feu, dont nous ignorons totalement la nature, qui pourrait faire pire qu'un énorme éclair qui tue tout le monde d'un coup, qui pourrait par exemple provoquer de grandes souffrances. C'est peut-être la possibilité de ce feu-là que a forgé le concept de l'enfer ou géhenne de feu (Marc 9/43-49).
Je ne peux pas du tout affirmer que cet astéroïde-là ou de tout autre chose sera la cause de ce qu'on appelle "la fin du monde". Occupez-vous de votre pénitence, si vous êtes pénitent, et mettez votre imagination au placard.
Pour relier votre commentaire au sujet de cette entrée 176, je dirais que le récit de l'Exode tel qu'on le trouve dans quatre livres de la Bible : Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome, est en grande partie totalement imaginatif, mais c'était peut-être, à l'époque où il fut rédigé, une manière métaphorique ou poétique commune, voire nécessaire, pour décrire des événements beaucoup plus prosaïques, mais que ne pouvait décrire avec exactitude une langue hébraïque trop pauvre, par exemple trop pauvre en vocabulaire politique.

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"Votre esprit rigide dans sa lecture se brisera a ses contradictions comme toute chose inflexible," dites vous dans votre enseignement.
Cela peut arriver chez certains membres du petit reste [= les Pèlerins d'Arès engagés dans la pénitence et la moisson de pénitents suivant les conseils de Frère Michel], puisque nous n’avons pas les mêmes évolutions, les mêmes compréhensions, le même vécu.
Et cela peut faire peur à certains pèlerins d’Arès qui n’ont pas la répartie rapide [pour] se protéger contre l’influence dominante de quelques uns ou [quand] le Sermon sur la Montagne n’est visiblement pas populairement mis en exergue.
Nous sommes libres de créer notre propre assemblée et de lui donner des formes de souveraineté [Rév d'Arès 8/1] qui nous paraissent partageables.
[Il faut] encourage[r] les familles d’affinité, même au sein d’une même assemblée, pourvu que règne la cohérence hors de laquelle plus rien n’est possible dans la pratique.
[Il faut] encourager non seulement les familles d’affinité, mais créer aussi de multiples et innombrables petites assemblées d’unités humaines tout en constituant des pénitents et des moissonneurs agissant dans la liberté, la diversité, l’épanouissement des personnalités, la joie, l’amour, le respect des autres, l’endurance.
Mais la finalité des assemblées réside surtout dans sa qualité spirituelle par quoi il [?] donne des exemples de transcendance, diversité et liberté complémentaires et créatrices sous toutes les formes et toutes les vocations d’attirer les hommes qui les observent.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Ma sœur Maryvonne, je me suis permis de reformer certaines des phrases de votre commentaire que je ne comprenais pas très bien à l'état brut. J'espère que je n'ai pas trahi votre pensée.
J'ai l'impression que vous avez des problèmes avec la mission de la rue du Port à Lorient, car ce commentaire semble écrit à la hâte, sur le coup d'une contrariété. Si je me trompe, pardonnez-moi.
Je ne comprends cependant pas très bien le fond du commentaire, parce que vous m'avez toujours paru former à vous toute seule une famille d'affinités et je crois savoir que personne ne nous en a empêchée à Lorient.
Vous êtes une sœur de très grande foi, une disciple enthousiaste de La Révélation d'Arès, mais aussi une nature très indépendante, tout le monde sait cela et le respecte. Je crois que vous avez votre manière de mission et que vous pratiquez celle-ci comme et quand vous entendez la pratiquer. Si je demande à notre frère Patrick Le B. de vous convier à venir au local quand j'y suis de passage, c'est parce que je sais votre dévouement sans ignorer votre nature insoumise aux pratiques auxquelles j'ai inspiré au petit reste morbihanais de se plier. Je ne vois donc pas pourquoi votre commentaire appelle à "encourager les familles d'affinités."
Ce n'est pas moi qui ai trouvé cela, car, par exemple, il n'existe pas pas un Évangile, mais trois Évangiles, attribués à Matthieu, Marc et Luc, trois famille d'affinités donc, auxquels on peut ajouter Jean, qui n'est pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12), mais qui représente bien une autre famille d'affinités dans l'interprétation de l'Enseignement de Jésus. À ces quatre évangiles on peut encore ajouter les nombreux Écrits apocryphes :
Actes d'André, Actes d'André et Matthieu, Actes d'André et Paul, Actes d'André et Pierre, Actes de Barnabé, Actes de Jacques, Actes de Jean à Rome, Actes de Marc, Actes de Paul, Actes de Philippe, Actes de Pierre, Actes de Pierre et Paul du Pseudo-Marcellus, Actes de Pierre et des douze apôtres, Actes de Pilate ou Évangile de Nicodème, Actes de Thaddée, Actes de Thomas, Actes de Timothée, Actes de Tite, Apocalypse d'Étienne, 1re Apocalypse de Jacques, 2e Apocalypse de Jacques, 1re Apocalypse de Jean, 2e Apocalypse de Jean, 3e Apocalypse de Jean, Apocalypse de Paul, Apocalypse de Pierre, Apocalypse de Sedrach, Apocalypse ou livre de Révélations des Esséniens, Ascension d'Isaïe, Assomption de Marie, Combat d'Adam et Ève, Correspondance de Paul avec les Corinthiens (Ac Paul X), Compilation J de l'enfance (forme Hereford et Arundel), Correspondance de Paul et de Sénèque, Doctrine de l'apôtre Addaï, Dormition de Marie du Pseudo-Jean, Éloge de Jean-Baptiste, Livre de la révélation d'Elkasaï, Épître des apôtres, Épître aux Laodicéens, Épître à Lentulus, Épître de Pierre à Philippe, 5 Esdras, 6 Esdras, Évangile arabe de Jean, Évangile arabe de l'Enfance, Évangile arménien de l'Enfance, Évangile de Barnabé, Évangile de Gamaliel, Évangile de Judas, Évangile de Marie, Évangile selon Philippe, Évangile de Pierre, Évangile du Pseudo-Matthieu, Évangile secret de Marc, Évangile selon Thomas, Fragments évangéliques, Histoire de l'enfance de Jésus ou évangile de l'enfance selon Thomas, Histoire de Joseph le charpentier, Histoire de la Vierge, Homélies du Pseudo-Clément, Légende de Simon et Théonoé, Lettre de Jésus-Christ sur le dimanche, Livre de la nativité de Marie, Livre de Thomas, Odes de Salomon, Protévangile de Jacques, Questions de Barthélemy, Reconnaissances du Pseudo-Clément, Livre de la Résurrection de Jésus-Christ selon l'apôtre Barthélemy, Testament du Seigneur, Vie de Jésus en arabe, Virtutes Apostolorum (Mérites ou Vertus des apôtres).
Que de familles d'affinités tout cela représente !
On voit bien que, pour finir, l'Église chrétienne, qu'elle soit orthodoxe, catholique, protestante, arménienne, copte, etc., n'est qu'une forme des innombrables affinirés dont est issu l'Enseignement de Jésus.
L'extraordinaire Trésor que représente La Révélation d'Arès au-dessus de tout cela est qu'elle ramène la Voie du Salut à une seule, très simple : le Bien tel que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés peuvent le ramener dans l'individu comme dans toute l'humanité.
N'est-ce pas ce Bien que vous prêchez vous-même, ma sœur Maryvonne ? Bien sûr que oui.

04aou16 176C84 
Quelqu'un m'a envoyé cette vidéo très courte (une minute) publiée par "L'Obs".
Je trouve qu'elle a à voir avec cette entrée sur Moïse, parce qu'à mon avis on appelait Hébreux en Égypte  ce qu'on appelle chez nous "les émigrés". C'étaient en sommes les gens venus d'ailleurs, les "bougnoules", à qui les racistes montrent de l'hostilité, parce que les Égyptiens étaient des gens très imbus de leur supériorité raciale et méprisants des autres qu'ils faisaient  travailler à tous les boulots pénibles que les Égyptiens "bien nés" ne faisaient pas (De là le terme "d'esclaves" que la Bible utilise). Les Hébreux n'étaient donc pas nécessairement juifs, même s'il y avait des juifs parmi eux. L'épisode du veau d'or [Exode ch.32] montre bien qu'en plus des Juifs il y avait aussi des païens dans la foule des gens libérés par Moïse qui, à mon avis, était une sorte de Martin Luther King.
Je tiens d'un rabbin l'idée selon laquelle les attentats que s'attribue Daech, qui ne manque pas une occasion de se vanter d'inspirer les horreurs que commettent les autres, sont en fait des réactions antiracistes d'Arabes ou d'Africains qui en ont marre d'être les laissés pour compte en France et qui manifestent leur haine des Français.
Dans la vidéo que voici la femme dénonce le racisme en anglais, mais il y a un sous-titrage en français.


Bénédicte D. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Bénédicte, pour cette vidéo. Je ne lis plus "L'Obs", parce que le temps me manquant, je ne peux pas tout lire, et j'ignorais que ce magazine publiait des vidéos. Peut-être sur son site Internet ? Je n'ai plus le temps de visiter ce site, même de temps en temps. Étant seul, je dois veiller à ne pas me disperser afin de me concentrer sur un petit nombre d'activités prophétiques dont le rayonnement est beaucoup plus grand si je leur consacre plus de temps, d'efforts et de soins, comme je le fais pour le présent blog.
Je connais la femme qui parle dans cette vidéo d'une minute. Elle s'appelle Jane Elliott. C'est une ancienne enseignante améicaine, qui doit avoir dans les 80 ou 82 ans aujourd'hui, qui s'est battue toute sa vie contre le racisme. Il existe un documentaire "The Eye Of The Storm" (L'Œil de la Tempête ou du Cyclone) où l'on voit comment elle a enseigné le respect et la tolérance des autres à ses élèves. Elle a aussi été l'inititiatrice d'une expérience antiraciste "Yeux Bleus, Yeux Marrons" après l'assassinat de Martin Luther King, que vous mentionnez en lui trouvant des ressemblances avec Moïse. Pourquoi pas ? Je n'ai aucune difficulé à être en accord avec cela, quoique je précise bien que rien ne permet de l'affirmer non plus..
Ceci dit, la thèse que vous mentionnez, selon laquelle on appelait Hébreux tous les émigrés de Mésopotamie ou d'autres pays, qui, dans l'Antiquité, faisaient les travaux pénibles en Égypte où ils venaient chercher des moyens d'existence meilleurs que ceux de leurs pays d'origine, exactement comme font en France, en Allemagne, en Grande Bretagne, etc., les émigrés d'Afrique ou du Moyen Orient, est une thèse déjà ancienne et qui n'est pas sans fondement, quoiqu'elle soit sans preuves archéologiques d'aucune sorte, parce que si c'est le cas, ces Hébreux ne formaient qu'une main d'œuvre par ailleurs considérée par les Égyptiens comme politiquement et religieusement nulle et dont ils n'avait pas lieu de parler dans les archives adminstratives hiéroglyphiques.
Je rappelle ici quelque chose d'assez peu connu, en tout cas très rarement mentionné, c'est cette population qu'on appela Habirou ou Hapirou, aussi Apirou ou Abirou, selon plusieurs sources sumériennes, égyptiennes, akkadiennes, hittites, mitannites, et ougaritiques (tiré d'archives s'étendant entre 2000 et 1200 avant J.C.). C'étaient des hommes de Mésopotamie et du Croissant Fertile, depuis les frontières de l'Égypte, jusqu'en Canaan et en Iran. Selon les sources, ils étaient nomades ou semi-sédentaires, très libres et donc souvent hors-la-loi, marginaux, rebelles, travailleurs itinérants, etc. Des sortes de Roms, quoi ! Les mots Habirou et Hapirou se trouvent dans les tablettes cunéiformes akkadiennes, mais aussi dans les textes égyptiens à partir de Thoutmosis III, conventionnellement prononcé Apirous au pluriel. Des philologues disent qu'Apirou signifirait poussiéreux ou pouilleux. En tout cas, il est souvent dit que Hébreux vient de Habirous, qui n'étaient pas spécialement des Israëlites mais qui pouvaient être des émigrés de toutes origines employés en Égypte. Cela appuie la thèse que vous citez. Je tire du texte de l'Exode quelques mots qui vont l'appui de la thèse que vous mentionnez, c'est Exode 21/2 : Lorsque tu achèteras un esclave hébreu, il servira six années et la septième année il sera libre de partir sans rien payer... Comment des Hébreux libérés auraient-ils pu acheter un esclave hébreu ? Ces mots mêmes de la Bible me disent que le terme hébreu avait un sens infiniment plus large que le sens d'israëlite, c.-à-d. de descendant de Jacob appelé Israël, désignait, et qu'il avait le sens de travailleur venu de n'importe où.
Mais votre commentaire très intéressant, outre le bref laïus de Jane Elliott, commet une erreur: Les Hébreux ne pouvaient pas comporter des Juifs, simplement parce que le judaïsme et les Juifs n'existaient pas au temps de Moïse. Le judaïsme et les Juifs n'apparaitraient qu'avec Esdras, c'est-à-dire quelque six siècles plus tard quand les Israëlites déportés à Babylone reviendraient à Jérusalem et reconstruiraient la ville. J'ai déjà rappelé ce point important à plusieurs reprises dans mes réponses. Je pense qu'il y avait parmi les Hébreux des Israëlites qui, descendants d'Abraham, Isaac et Jacob, étaient monothéistes, ce qui était tout à fait insolite et très minoritaire dans une monde alors totalement polythéiste.
Beaucoup de choses nous ont inconnues ici. Certains disent que le pharaon Akhénaton aurait "inventé le monothéisme" et certains autres que "Moïse était un Égyptien resté fidèle au monothéisme d'Akhénaton". De ce fait, Moïse aurait eu une sympathie naturelle pour les Hébreux ou travailleurs émigrés monothéistes d'origine israëlite. Pourquoi pas ? Mais c'est tout à fait invérifiable. Ce n'est pas ce qui nous intéresse, de toute façon, parce que c'est seulement le mouvement général de libération dont Moïse fut le leader qui suscite notre intérêt et nous porte à reprendre l'Exode spirituel abandonné.
À ce propos, je cite, sans la défendre, mais parce qu'elle est intéressante, une thèse défendue par Freud, le fameux psychanalyste. Sigmund Freud était juif, mais ne suivait pas la doctrine généralement respectée dans les synagogues. Il écrivit un bouquin "Moses and Monotheism" ("Moïse et le monothéisme") qui fut publié à Amsterdam et à Londres à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale, en 1938 ou 1939. J'en ai lu le texte en anglais, il y a longtemps. J'ignore s'il existe en français. Le but que poursuivit Freud dans ce livre n'était pas théologique. Il y démontrait que la force d'une religion n'est pas dans sa vérité matérielle, mais uniquement dans sa vérité historique. Psychanylitiquement il disait que c'est le refoulement qui confère à toute religion sa puissance contraignante et que les processus qui créent la culture dans les peuples sont analogues à ceux qui opèrent sur la subjectivité individuelle, la formation d'une religion étant analogue à celle d'une névrose. Mais ici et là dans le livre Freudl donnait sa version de ce qu'avait pu être Moïse : Quelqu'un ayant la religion d'Aton (le Dieu unique d'Akhénaton) ayant découvert que le Dieu unique des Hébreux Israëlites, l'Éternel, avait une ressemblance avec Aton. Je crois même me souvenir qu'il disait que Moïse aurait changé le nom d'Aton en Yawhé et aurait imposé aux Hébreux Israëlite la coutume égyptienne de la circoncision, qui étaient pratiquée sur les prêtres et les hauts personnages d'Égypte. Pour finir, disons qu'il est de toute façon impossible de confirmer ou de nier les idées de Freud sur Moïse et rappelons que ce ne sont pas des détails qui nous intéressent, mais le mouvement général de libération spirituelle qui conduit à la pénitence, la pratique du Bien afin d'installer le Bien dans le monde.
Merci encore pour la vidéo, ma sœur Bénédicte.

04aou16 176C85
Bonjour Frère Michel,
J’aimerai témoigner de ma délivrance spirituelle personnelle, dans le sens de votre entrée sur la reprise de l’Exode de Moïse.
J’ai découvert La Révélation d’Arès il y un an par le témoignage de François S. et par le lien personnel que j’ai avec son épouse.
Veuve depuis quatre ans et presque sans ressource du jour au lendemain, j’ai été appelé par le curé de ma paroisse à participer à la vie active de la paroisse, en étant responsable de la solidarité dans la communauté de paroisses (12 villages en Alsace). Heureuse d’aider et de créer des liens communautaire dans l’engagement de ma foi catholique, cette activité m’a donné un nouvel élan, une structure quotidienne durant cette période où je me trouvais bien seule et disponible.
L’ancien curé était un homme que je qualifierai de libre, il était miséricordieux. Il ne jugeait pas et vivait la miséricorde, avec intelligence et humilité.
Écoutant la musique harmonieuse, cohérente, de la Parole de Dieu, révélée par Jésus à Arès, qui résonne en moi, un élan, un lien s’éveillait. Je sens, en fait, que tout s’ajuste à l’intérieur, car il y avait quelque chose, au fin fond de moi, qui était en recherche. Je suis une chercheuse de liberté et d’amour inconditionnel.
De plus en plus, les dogmes de l’Église catholique me rende sourde à cette belle musique céleste. Et je n’arrive plus à me conformer à une certaine hypocrisie qui règne dans mon Église. C'est la mienne quand même, je l'aime et j’en souffre.
Aujourd’hui, j’ai démissionné de mes fonctions, je me sens de plus en plus libre et confiante dans l’avenir d’un monde transformé par la pénitence, où chacun pourra entendre la musique divine. Chacun est unique pour Dieu et quand nous L’écoutons, Il nous joue la plus belle symphonie personnelle qui fait retentir en nous l’Amour éternel.
Dans la joie de la rencontre (je vous ai déjà rencontré dans vos écrits) toute ma reconnaissance pour votre travail et votre vie de témoignage au service de la Lumière.
Chantal S. d'Alsace

Réponse :
Je suis très ému en lisant votre beau témoignage, ma sœur Chantal.
Le cœur de l'Évangile bat totalement dans Le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). Tout le reste n'est que formes et fioritures qui, changées en dogme et cérémonial, de surcroît obligatoires dans l'Église ne font que retarder dans l'histoire malheureuse des hommes l'évènement du Bien dans le monde. Les religions ont été causes de divisions et d'antagonismes et surtout de stagnation, de blocage, parce que chaque religion a toujours pensé au départ qu'elle deviendrait la seule dans le monde et que les autres disparaîtraient d'elles-mêmes. Ces disparitions n'ayant pas eu lieu, parce que, comme disait Freud (lire ma réponse précédente 176C84) chaque religion s'est trouvée être une névrose tenace, une maladie en somme, l'humanité se trouve coincée dans les mailles du filet religieux et l'Exode libérateur, qu'initia Moïse voilà quelque trente-quatre siècles (on ne sait pas exactement) est en panne.
La Révélation d'Arès relance l'Exode et, là, nous avons besoin d'un peuple courageux qui reprenne sa migration vers la liberté spirituelle (Rév d'Arès 10/10) que seul le Bien peut donner. Le moteur de ce mouvement est appelé pénitence dans La Révélation d'Arès, et la pénitence étant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, nous retrouvons le Sermon sur la Montagne.
Devenez donc un Pèlerin d'Arès, un vrai, une pénitente, une croyante libre qui se sente apôtre, car on ne se sauve pas sans s'efforcer de sauver d'autres humains, la chair de notre chair, l'esprit de notre esprit, et notre petite communauté de foi frémira de joie en vous accueillant, vous serez une fête (Rév d'Arès 30/10-11) pour elle. Je serais heureux de vous rencontrer ; cela viendra, mais pour l'heure imprégnez-vous complètement de ce qui fait notre Idéal.
Vous avez "démissionné de vos fonctions, vous vous sentez de plus en plus libre et confiante dans l’avenir d’un monde transformé par la pénitence," mais je ne suis pas sûr que cette démission soit la meilleure chose que vous ayez faite pour l'heure. L'Église est imparfaite, décevante, mais vous aussi vous êtres imparfaite, ma sœur Chantal, moi aussi je suis imparfait, le meilleur actuel de l'humanité est imparfait, et c'est dans cette imperfection que nous avançons. Nous sommes tous pécheurs et la meilleure preuve, c'est que nous avons tous, tous sans exception, à être pénitents. Malgré tout, dans cette Église pécheresse, "hypocrite" dites-vous (il y a des hypocrites partout, chez nous il y en a sûrement, peut-être moins, ok), des choses allant dans le sens du Bien se font cahin-caha. Je crois qu'il y a toujours moyen sans trahir ceux qui nous emploient de faire faire ce qui est bon avec noblesse et dans la Vérité. Bien des frères et sœurs Pèlerins d'Arès ont été des actifs dans des œuvres de leurs religions respectives et je les ai toujours encouragé à ne pas les quittées du jour au lendemain, même aux catéchistes je disais : "Il y a toujours moyen d'enseigner aux enfants Le Sermon sur la Montagne et d'éviter de trop parler d'une dogmatique dépassée." Mais bon ! Vous aviez peut-être de bonnes raisons de démissionner. Ce que je vous dis ici n'est pas un reproche, moins encore un jugement ; je ne fais que vous dire ce qu'est notre état d'esprit général. Je dis la même chose à ceux d'entre nous qui sont policiers, militaires, banquiers, toutes professions qu'on peut exercer en mauvaises personnes comme en bonnes personnes. Nous sommes dans le monde pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et ce n'est pas en dehors du monde que nous le changerons.
Je suis très heureux de vous accueillir dans notre peuple de l'Exode qui a repris sa marche. Je vous redis merci, sœur Chantal, pour ce beau commentaire. Je serai heureux si vous restez en contact avec moi par la poste ou par ce blog.

04aou16 176C86
Bien aimé frère Michel, dans l'Amour du Père,
Très instructif le parallèle que vous faites entre l'Exode de Moïse et la libération à laquelle nous appelle le Message d'Arès.
Finalement, la Parole de Dieu à l'homme poursuit toujours le même but, que l'homme se libère du joug du péché, retrouve la Source enfouie (Rév d'Arès 24/7) pour son bonheur et celui du monde.
Cette entrée qui parle des petites unités humaines me fait penser à la Veillée 22 de La Révélation d'Arès où le Créateur par Jésus explique comment les pouvoirs se sont progressivement emparés du monde en agrandissant sans cesse leurs conquêtes par la violence et la ruse, en bâtissant de grandes nations et se soumettant les hommes par l'armée, la police, les lois , les tribunaux, les spécialistes en tout genre (docteurs), la menace, la peur, etc.
(Rév d'Arès 22/2) Des béliers montèrent des ténèbres, ils encornèrent les loups avec fureur, puis rassemblèrent Mes Brebis en troupeaux et se les partagèrent, qui au levant, qui au couchant, qui au septentrion, qui au midi.
(22/3) Écris cela, homme Michel, car ta génération connaît les calamités ; elle saura leur faire face ; mais les générations à venir oublieront ce qui n'est pas écrit. Ecris pour elles !:
(22/4) Voilà, les béliers sont les princes et leurs prêtres. Certains princes se soumirent un grand nombre d'autres princes et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans cesse leurs conquêtes.
(22/5) Pour affermir leur puissance, ils firent venir de nuit leurs faussaires, des orfèvres habiles à construire un trône ancien, sur lequel ils assirent des os blanchis, les os de Pierre, les os d'André ; on déterra Mes Disciples. etc.

Dieu Qui a créé l'homme sait qu'il ne peut être vraiment heureux que libre absolument comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10) et cette liberté n'est pas praticable dans les grandes masses, mais seulement dans des petites nations à dimension humaine.
Je voudrais souligner ici que j'ai vraiment trouvé remarquable le commentaire de notre frère Didier D. du 29jul16 176C66 dont je partage totalement l'analyse.
Denis K.  de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Denis.
Le passage de la Veillée 22 que vous citez n'évoque pas directement la naissance néfaste des grandes nations, mais il suffirait d'être ajouter ici quelques précisions — rassemblèrent Mes Brebis en troupeaux (trop nombreux pour garder une douceur naturelle) — pour que ressorte le funeste résultat des grands rassemblements de population qui ne peuvent vivre en paix que soumis à des lois, des polices, des tribunaux, parce que la paix naturelle ne peut pas régner dans des masses où l'individu libre est inévitablement oublié et remplacé par le citoyen soumis à des lois, à un lavage de cerveau scolaire, à un impôt, etc. L'Exode spirituel est justement la libération de l'individu qui échappe au traitement de masse, qu'il soit religieux ou politique.
Oui, La Révélation d'Arès lance le grand son de trompe qui annonce le redémarrage de l'Exode. Elle redonne vie à la plus attachante période que connut l'humanité à travers un petit groupe de gueux s'évadant d'Égypte et commençant d'écrire une riche histoire, celle du retour en Éden, malheureusement stoppé, stagnant en religions et idéologies diverses. Nous Pèlerins d'Arès et autres hommes de Bien ne sommes ni des phénix ni des génies, mais par nos actes de pénitence nous refaisons vivre ce qui est l'espérance la plus riche que puisse caresser l'homme, l'espérance d'un retour intégral de l'image et ressemblance du Créateur en l'humain, en chaque humain, en chaque humain comme individu libre.

04aou16 176C87
Frère Michel, bonjour, suite au commentaire de Claude M. d'Île de France 176C58 concernant la vidéo inspiratrice de David Laroche, que je connaissais, je partage avec vous "État d’Urgence" le dernier album de Keny Arkana et V comme Vérité qui donne aussi de l'inspiration à la réalisation de vidéos.
D’origine argentine, Keny Arkana, née à Boulogne-Billancourt en 1983, a grandi à Marseille. Issue d'un milieu défavorisé, elle a été placée dans de nombreux foyers, dont elle a fugué à plusieurs reprises, par besoin de liberté, et rejetant le fait de rester enfermée.
Les paroles de ses textes sont ceux d'une âme, d'amour, de lumière, d'espérance, de liberté, d'intelligence du cœur. J'imagine que nos sœurs et frères de Marseille l'on déjà contactée :
https://www.etat-durgence.com/paroles.php?track=1
https://www.youtube.com/watch?v=622QUs5aZeQ
Je vous souhaite une merveilleuse troisième période de Pèlerinage de Feu à tous.
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7)
.

Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire et cette vidéo.
Le malheur pour moi, c'est que je ne comprends rien aux paroles de ce hip-hop ou rap. Les paroles sont débitées à un rythme que je ne peux pas suivre ; peut-être aussi sont-elles mal articulées. Je suis d'une génération qui a grandi dans un monde de chansons aux paroles claires et les chanteurs et chanteuses articulaient très bien.
J'ai écouté la présente vidéo, mais même en tendant l'oreille avec bonne volonté je n'y ai rien compris. J'ignore donc si, comme vous le dites, "les paroles des textes (de Keny Arkana) sont ceux d'une âme, d'amour, de lumière, d'espérance, de liberté, d'intelligence du cœur." Après tout, c'est possible, puisque vous le dites et quoique la chanteuse soit vêtue comme une terroriste, je publie la vidéo. Ceux des lecteurs qui comprendront ce que raconte ce hip-hop ou rap l'apprécieront, je l'espère.

04aou16 176C88 
Je vous écris simplement pour vous mettre au courant que le site internet d'information sur La Révélation d'Arès en portugais que j'ai mis en ligne avec l'aide de notre frère Jeff P. a été hacké cette semaine par un groupe de hackers algériens musulmans. Ils se disent défenseurs de la Palestine.
La page affiche l'image ci-dessous en même temps qu'une musique arabe se déclenche.
Notre frère Jeff s'occupe de rétablir le site rapidement. Toutefois, si vous souhaitez voir l'image, en ce moment elle est encore en ligne : http://www.revelacaodeares.com.br
En vous souhaitant un merveilleux pèlerinage du mois d'août, car oui, le pèlerinage c'est merveilleux, je m'émerveille encore au souvenir de ses deux super-semaines passées à Arès au mois de juillet avec mon époux aimé, mon fils adoré et tant de frères et soeurs magnifiques. Quelle différence avec le monde de pendus que nous retrouvons à Paris ! Notre petit reste représente déjà un magnifique espoir !
Avec vous et notre chère sœur Christiane en pensée et en prière. Tous mes voeux d'une bonne santé à vous deux dans cette nouvelle année spirituelle,
Fernanda E.-M. d'Ile de France

Sigle des Hackers

Réponse :
Merci, ma sœur Fernanda, de nous apprendre que le site que vous avez mis en ligne pour faire connaître La Révélation d'Arès aux personnes de langue portugaise (Portugais et Brésiliens principalement) a été hacké par les gens qui signent leur intolérance, leur malice ou leur farce (ces hackers peuvent n'être qu'un pauvre bonhomme qui quelque part s'amuse à détruire des sites Internet) avec la marque imposante affichée.
Je m'étonne qu'un site portugais ait été hacké, alors que la marque en question précise dans son avant-dernière ligne : "Pays visés : France, Amérique, Israël, Russe" (Pourquoi est-il écrit Russe au lieu de Russie ?), ce qui ne me paraît pas véritablement sérieux. Pourquoi pas Portugal, Grande Bretagne, Italie, Allemagne, Espagne, Australie, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, etc? La phrase "This site is not hacked to have fun" est de l'anglais correct mais scolaire. Très franchement, je ne doute pas que ces "Algerian hackers", qui lisent le portugais (?), soient capables de détruire votre site, mais je doute que ce soient des frères humains très organisés.
De plus, nous sommes nous aussi des défenseurs de la Palestine. Qu'y avait-il dans votre site protugais qui dise le contraire ? Probablement rien. C'est bizarre.
Des jeunes, des farceurs, qui s'exercent à faire des dégâts sur le web ?
Ceci dit, voici une occasion pour moi d'apprendre que vous aviez mis en ligne un site de langue portugaise et je vous en félicite. Je pense que notre frère Jeff pourra le restaurer.

05aou16 176C89
Nous sommes le 5 août. Je me souviens d'un 5 août au Pèlerinage de 1988 où vous me parliez du vingtième anniversaire de vos épousailles avec sœur Christiane.
Il y a ving-huit ans de cela. Vous en êtes donc à votre quarante-huitième anniversaire de mariage.
Je viens vous souhaiter un bon anniversaire de mariage, à vous frère Michel et à votre épouse sœur Christiane.
Sans doute ne vous rappelez-vous pas de moi. frère Anselme J. Vous avez rencontré tellement de monde depuis 1974 ! Comment vous rapplleriez-vous de tous et toutes ?
Mon épouse Renée est morte en 1999. Elle vous aimait beaucoup. Elle s'est effondrée en faisant son marché: Infarctus massif.
Je sais que je ne suis pas un véritable Pèlerin d'Arès. Je crois dans l'authenticité de La Révélation d'Arès, mais je suis bloqué par une timidité maladive qui m'empêche de m'exprimer devant des tiers.
Mais comme vous voyez, je ne vous perds pas de vue. J'ai trouvé votre blog et je lui suis fidèle.
Que le Père vous protège et vous permette de poursuivre votre mission, sûrement très difficile, très difficile parce que tous les grands canaux médiatique sont accaparés par les grandes idéologies en vigueur. Comme Moïse, vous devez ruser pour libérer votre peuple. Vous avez passé non une Mer Rouge, mais dix Mers Rouges.
Et vous ne vous êtes pas noyé. Et toute la cavalerie du Pharaon lancée à votre poursuite : les associations antisectes, les mauvais qui ont dit du mal de vous et de votre mouvement spirituel, se sont tous cassé les reins sans vous rattraper ; ils commencent même à penser que votre "histoire" est peut-être vraie et que vous êtes un prédicateur respectable.
Les historiens des religions disent assez souvent qu'au commencement de toute religion il y a la peur. Je ne sais pas si la peur a joué un rôle aussi important qu'ils le disent, mais il faut admettre que la peur a joué un certain rôle dans la formation des corps religieux. On fait parfois la comparaison avec l'Africain qui court sur une piste et butte contre une pierre. Au lieu d'enlever cette pierre, il place une protection autour de la pierre et prie en disant: "Oh, grand esprit, ne me fais pas butter contre cette pierre à mon retour et protège de la chute tous ceux qui empruntent cette piste !" C'est ainsi que commence une religion. Au bout de trois siècles la pierre n'est plus signalée par une pancarte d'avertissement ; elle est devenue un temple. Mais vous, frère Michel, vous enlevez la pierre et vous dites à vos frères : "Si vous buttez, enlevez la pierre ! C'est-à-dire enlevez le péché, faites pénitence !" Vous simplifiez tout, vous dites : La prière ne sert à rien comme demande ; elle sert seulement à nous rappeler ce que Dieu nous demande !" Ce n'est pas la même chose. Bref, comme vous dites: Ce qui te sauve, homme, ce n'est pas ce que tu crois, c'est ce que tu fais !
Anselme J. de Normandie

Réponse :
Non, je ne me souviens pas de vous, mon frère Anselme, mais je suis très ému en recevant vos vœux à l'occasion de l'anniversaire de notre mariage religieux. Vous parlez d'épousailles, mais on ne parla d'épousailles qu'à partir de 1974 (Rév d'Arès 33/21-37, 38/6). En 1968 on ne parlait que de mariage. Vous vous souvenez que Christiane et moi avons été religieusement mariés le 5 août 1968 et cela me touche beaucoup.
Avez-vous fait mortification pour votre épouse Renée ? Si vous ne l'avez pas fait, faites-le maintenant !
Nous n'avons pas de mission en Normandie, mais la Normandie est grande et il est possible que vous habitiez près de Paris. Si c'est le cas, passer dire un petit bonjour à nos frères et sœur de "L'Eau Bleue" 32 rue Raymond Losserand 75014 Paris. Vous souffrez de "timidité maladive qui vous empêche de vous exprimer devant des tiers," mais c'est le cas de beaucoup d'ntre nous. Tout s'apprend, y compris la mission !

05aou16 176C90
Voilà un poème de Jean-Louis, mon époux, pour illustrer votre belle entrée.
Nous vous embrassons de tout cœur avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine
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Le cœur s’ouvre

Ce n’est pas une mer qui s’ouvre
Devant le regard que je porte
C’est La Parole de Lumière
Qui fend et ouvre mon cœur.

Tant d’années passées dans le désert
Sans trouver les gouttes d’Eau Pure
Où était-il Moïse en ces temps-là ?
Noyé dans des mots en eaux troubles
Par les plumes noires des magiciens
Ceux qui savent souffler pour friser la Mer
Et nous culpabiliser de ne rien voir.
Où était-il Moïse en ces temps-là ?
Dans des pages faites de sable mouvant
Où les yeux s’irritent, pleurent et brûlent
Pour ne plus rien voir et en fin disparaître

Aujourd’hui le Souffle de Mikal passe
Et ferme sur la mer les mauvaises rides
Il chasse comme Jésus les maux des mots
Pour nous rendre la vue du Haut Ciel
Maintenant je sais où est Moïse
À sa vraie place sur les bonnes tables
Mes yeux s’ouvrent et pleurent de Joie
Mikal rouvre à nouveau l’Exode
Au monde qui peine à voir l’ExtraOrdinaire.

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce beau poème.

05aou16 176C91
Tout d'abord je tiens à vous remercier d'être toujours aussi dévoué à La Révélation d'Arès ainsi qu'à ce blog. Je ne suis pas douée pour l'écriture, mais je vais faire de mon mieux.
Vivant depuis presque deux ans en Irlande,la mission de rue et les contacts avec les frères de Toulouse me manquent considérablement. Je me rends compte aujourd'hui plus que jamais à quel point ce blog est important pour les personnes (pèlerins ou non) qui comme moi vivent très loin de toute mission locale et des frères et sœurs de foi. Ce blog nous aide à retrouver une dynamique spirituelle et d'espérance .
Je regrette de ne pas m'être investie d'avantage lorsque nous vivions à Toulouse !
Les regrets ne servent à rien, c'est ce que l'on décide de faire pour changer qui compte.
Alors voilà, l'autre jour, en rentrant du travail, je marchais dans un quartier très dynamique de Dublin. Un monsieur d'environ 35 ans m'aborde avec un tract à la main. (D'autres gens utilisent souvent ce quartier pour faire connaître leurs mouvements). Je me suis dit : "Tiens, si je m’arrêtais pour savoir de quoi il parle."
En fait il faisait parti d'un mouvement religieux très fanatique, une branche du catholicisme je pense, dont je ne me rappelle plus le nom. J'ai tenté de partager avec lui ma croyance, mais il n'y avait rien à faire. Cet homme a fini par me crier : "J'espère qu'un jour vous verrez la vérité, vous devez vous repentir de vos péchés, sinon vous irez en enfer...Le Seigneur Jésus est mort sur la croix pour effacer les péchés sur terre !"
Donc, entre les gens très pratiquants (ma belle famille); les fanatiques; ceux scandalisés par l'oppression de l'Église Catholique, et les Témoins de Jéhovah (plusieurs ont sonné à notre porte alors qu'on vit à la campagne, et il y en a souvent qui attendent le matin à la gare du village avec leur chariot et les tracts), il doit y avoir de la place pour les Pèlerins d'Arès... Alors j'essaye de travailler plus sur moi, en étant plus tolérante et aimante envers les gens que rencontre chaque jour, en particulier au travail; car on est souvent tenté d'être en colère, de tomber dans le jugement, etc...
Je n'ose pas aller missionner toute seule et ne sais pas vraiment comment m'y prendre ici. Il règne en Irlande un grand paradoxe, dans le sens ou l'on est beaucoup plus libre qu'en France, de partager des idées dans la rue, c'est assez laxiste. Je sens qu'il y a un travail intéressant à développer, car la population est plutôt hétéroclite et ouverte d'esprit je pense. Peut-être y a-t'il des pèlerins d'Arès en Angleterre ou en Irlande avec qui je pourrais communiquer pour avoir des conseils ?
Je m'excuse si mon commentaire est légèrement hors sujet...mais peut-être avez vous des conseils à me donner.
Merci de nous tenir la main pour nous faire avancer toujours un peu plus loin.
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que toute votre famille, et souhaite à tous les frères et sœurs de foi, un merveilleux pèlerinage.
Lucile P. du Pays Toujours Vert (L'Irlande)

Réponse :
Quelle bonne surprise, ma sœur Lucile, en trouvant votre commentaire dans ma boîte de réception !
Je me souviens très bien de vous et de votre mari, qui s'était présenté comme Irlandais, en effet. Nous nous étions rencontrés à Toulouse. Ainsi vous vivez en Irlande depuis bientôt deux ans. Je vous y souhaite, à vous et à votre époux, d'être heureux et prospères dans ce pays que nous aimons beaucoup, mon épouse Christiane et moi, car étant d'origine bretonne, nous y sentons en celtitude, en parenté. Nous connaissons peu Dublin et sa région. Nous connaissons surtout le Waterford (Cork), le Kerry, le Galway, le Donigal.
Créer une mission en Irlande est en effet une bonne idée. J'y ai rencontré des missionnaires de toutes sortes, surtout des protestants un peu bonnets de nuit et répandeurs de sinistrosedu genre de celui que vous avez rencontré : "Repentez-vous ou vous irez en enfer !" En 1985 ou 1986 j'avais rencontré à Cork un prédicateur de rue, protestant assez porté lui aussi sur les avertissements "Attention à l'enfer!" mais qui avait, étalés devant lui sur le trottoir une quantité de petits carnets rédigés par lui et reliés d'un coup d'agrafeuse, chacun portant comme titre un problème susceptible de toucher le passant : "Mariage", "Mort", "Divorce," "Enfants", "Quoi manger", "Travail", "Vieillesse", "Éducation", etc. Je lui avais demandé si je pouvais en prendre un exemplaire de chaque et il s'était empressé de me dire oui. J'avais l'intention de reprendre cette idée pour notre mission en France, mais quantité de problèmes dévoreurs de temps m'ont empêché de le faire. Je l'ai toujours regretté.
Pourquoi n'essayeriez-vous pas avec un petite tract qui dise simplement par exemple :
What saves you is not what you believe in,
but what you do in the sphere of Good :
love, forgiveness, peace, spirituel intelligence and freedom.
This is what God said in Arès (France) in 1974 and 1977 (Revelation of Arès),
for the Revelation is not over.
As long as the Sermon on the Mount (Matthew ch.5 to 7)
is not put into practice,
the Father will call on man to change his life.
Je serais intéressé de savoir comment un tel tract serait reçu. Vous pouvez toujours faire un essai.
Embrassez bien pour moi votre mari ! Je vous embrasse tous les deux.

05aou16 176C92 
Je ne vois rien de nouveau dans mon commentaire et j'ai longuement hésité avant de vous l'envoyer.
Encore une belle entrée qui nous porte à travers les âges et l'histoire biblique pour nous ramener à nous-mêmes et au but de notre mission qui est de retrouver la Vie, le bonheur pour toute l'humanité par la pénitence et la moisson d'autres pénitents. En un instant vous me faites ressentir le Souffle de l'Étalé (Rév d’Arès ii/4) reliant passé, présent et avenir tel le Vent de Vérité (xx/19) Qui n’a pas d’âge.
Je lis en ce moment un ouvrage s’intitulant "Jésus" de Charles Perrot et je ne peux pas m’empêcher de faire une analogie entre vous frère Michel et Jésus (Yëchou en hébreu).
En effet, vous remettez à notre portée des hommes tels que Moïse, prophète émérite mais aussi éminemment humain avec ses doutes, questionnements, souffrances, erreurs... Tout comme Jésus, qui par ses actes et paroles, voulaient redonner aux pécheurs (sens qui à l'époque de Jésus désignaient les personnes impurs ne pouvant accéder aux rituels de pureté comme les prostitués, les médecins, douaniers, étrangers...) et au petit peuple (humbles, petits, pauvres… vus par la société de Jésus) le lien direct avec le Créateur, les appelant à retrouver en eux et par leurs actes le Royaume de Dieu, Éden.
Ainsi Jésus, comme vous Mikal, et certainement comme Moïse, déreligiosisez, démythifiez et ainsi réinstaurez le lien entre Dieu et l'homme.
Nabi (Rév d’Arès xx/1), Vous ramenez le Ciel à la terre, la mort à la Vie, le superficiel d'une foi inactive à la profondeur d'une foi active et vivante.
Oui, vous, comme Muhammad, Yëchou, Moché, Abraham, Azor et d'autres, ramenez aux gens de la plèbe (Rév d’Arès xxxiii/14), du petit peuple, à la nuque raide (Exode 32/9), la Vraie Eau du Père à nous tous, pécheurs, reliés à travers les âges par la marche de notre pénitence.
À travers le récit de Moïse enluminé de merveilleux, comment faire le tri entre tous les éléments inextricablement liés de la légende, de la valeur que la symbolique voulait donner aux évènements et au personnage, des mots et langages spécifiques de l’époque, de la symbolique pour exprimer la transcendance, des croyances et rituels païens, religieux ou superstitieux, des erreurs de traduction et rajouts de scribes et de tous les évènements qui par hasard ou non se déroulaient en même temps et s’entremêlaient ? Difficile.
Cependant, le Souffle du Père se découvre soudain lors de certains passages reliant en un flux intemporel ses différents Appels à travers les âges.
Une différence importante pourtant entre Moïse et vous dans cet exode ininterrompu. Les Hébreux qui suivirent Moïse ne le firent pas forcément par choix conscient de se libérer intérieurement mais plutôt pour se libérer extérieurement du joug des égyptiens. Aujourd’hui le contexte a changé. Le peuple que nous formons autour de vous est tel un ilot s’accrochant à votre hanche qui va droit, les Pèlerins d’Arès, pêcheurs d’âmes et petit peuple dans le sens des humbles et de ces enfants dont Jésus parlait. Ce peuple qui reprend la marche amorcée, le fil sans nœud (Rév d’Arès xliii/13), est fait d’hommes à bras ou à cinelle (xvi/1-2) qui, sciemment, ont fait le choix de vous suivre dans le sentier du retour à l’image et ressemblance divine (Genèse 1/26), en suivant la voie de la pénitence, afin que la Vérité soit un jour incarnée dans notre chair et dans le monde. Car la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
Voilà ce que je ressens en lisant votre belle entrée : la portée du prophétisme que nous pouvons tous incarner par notre dynamique intérieur et extérieur en portant et retransmettant le sacré (du latin sacer), la Vie spirituelle :
Car si vous entendez Ma Voix et gardez Mon Alliance, vous serez Ma Part personnelle parmi tous les peuples et vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte. (Exode 19/5-6). Car nous sommes tous appelés à être un peuple de sacerdoce (Rév d’Arès 36/20) dans la poursuite du salut général par le retour du monde en bien (annotation du prophète Mikal). Comprenons le mot prêtre dans le sens sacré et prophétique, mais non dans le sens religieux donné par une église, une caste ou une élite que Dieu n’a jamais appelée ou demandée (Rév d’Arès 7/4).
Servons et faisons vivre l’Image et Ressemblance divine (Genèse 1/26) qui git en nous. Soyons des Moïse, des Abraham, des Mikal… avec nos fragilités d’homme mais avec vaillance, grandeur d’âme, portant le regard au loin non uniquement sur la réalité immédiate des choses mais sur une réalité à venir qui tel l’Exode continuera à cheminer immuablement, inexorablement jusqu’au retour au bonheur pour toute l’humanité.
Yaël P. d’Alsace

Réponse :
Je crois avoir rencontré Charles Perrot, qui était prêtre catholique, quand j'étais moi-même prêtre dans l'Église Orthodoxe. Nous étions "conscrits", c.-à-dire nous avions le même âge, étant tous deux de 1929. Il n'avait encore rien édité à l'époque, mais il avait des projets. Je crois que le livre "Jésus" est un de ses derniers ouvrages.
Ceci dit, j'ai grande joie à prier avec vous, ma sœur Yaël, et avec votre époux Fabrice, pendant le Pèlerinage.
Votre commentaire que voici montre que vous avez très bien compris le sens profond de notre vocation.
Je ne sais pas si je suis comparable à Jésus ou à Moïse. Je ne le crois pas, parce que les circonstances dans lesquelles évolue mon existence sur Terre sont complètement différentes de celles où évoluèrent en leur temps ces hommes remarquables, ces prophètes de la Vérité Divine, laquelle ne pouvait pas être différente sur le Fond qu'elle ne l'est aujourd'hui dans La Révélation d'Arès. Les possibilités et les moyens de l'appliquer à la vie quotidienne étaient par contre tout autres.
Vous lisez "Jésus" de Charles Perrot. De mon côté, pendant la prière au Pèlerinage je relis attentivement des Livres que je n'avais pas relu depuis un certain temps comme Esdras (Ezra), Néhémie, Élie (1Roi 17-19), Nombres, et je suis de plus en plus abattu par le ton de bagarre continuelle que prennent à peu près partout les chroniques de l'Ancien Testament. À table, à midi, j'en parlais avec mon gendre, frère Gérard, et mon épouse Christiane, tandis que sœur Nina était partie raccompagner à la gare sa sœur Anne, qui avait terminé son Pèlerinage à Arès. Je leur disais : "Cet Ancien Testament me bouleverse et j'irais jusqu'à dire qu'il me jette de plus en plus dans une profonde consternation, parce que ce n'est qu'un long récit de guerres, de batailles, de massacres, d'assassinats, d'injustices, de mensonges, d'erreurs, de fuite devant le danger ou la coercition, dangers et luttes dans lequelles les hommes de Dieu n'ont pas toujours eu le dessus, loin de là, malgré leurs prières, leurs appels au secours à l'Éternel. Comment ces hommes n'ont-ils pas compris qu'ils n'étaient pas entendus, que leurs prières étaient vaines la plupart du temps et que quand elles étaient exaucées, rien n'indiquait vraiment que la réussite était due au Très-Haut. Comment ont-ils pu ne pas comprendre qu'il y avait dans cette surdité de Dieu quelque chose de fondamentalement contraire à l'idée qu'ils se faisaient de Dieu comme "exauceur" de leurs appels ou de leurs plaintes. Et ce contraire, c'était quoi ? C'était le péché. C'était le péché qu'il leur fallait vaincre. Pourquoi les hommes n'ont-ils pas compris que la pénitence est la seule issue hors du Mal ?"

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Les éditions Bayard (Catholiques) ont en préparation un livre, "La Bible, les récits fondateurs" écrit par Charles Boyer et illustré par Serge Bloch, à paraître à l'automne 2016. Ces récits vont de la création du monde au Livre de Daniel, et y sont racontées la migration des Hébreux et les péripéties de leur évolution spirituelle. On y trouve 35 des plus grandes histoires de l’Ancien Testament racontées en mots simples et poétiques, dont l'histoire de Moïse naturellement.
Je me demande si vous n'avez pas eu connaissance de la préparation de cet ouvrage pour écrire votre entrée "Mosaïsme des pénitents". Bien sûr, Charles Boyer ne sort pas complètement du récit de l'Exode comme vous le faites dans votre entrée où vous redéfinissez complètement la figure de Moïse, mais il y a un souci de faire de lui un portrait humain. Vous, vous le voyez en leader, en libérateur et vous appuyez sur la libération spirituelle plus que sur la libération sociale, mais vous lui donnez une allure proche des grands libérateurs politiques de notre époque. Vous le sortez de la carcasse d'enchanteur Merlin que lui donne la Bible.
Moïse par Serge BlochIl y a dans ce livre le souci de mettre à la portée de tout le monde ce texte fondateur de la culture occidentale qu'est l'Exode, qui est commun aux trois grandes religions monothéistes. Qui est Moïse ? Un homme handicapé, bègue : J’ai la bouche lourde et la langue lourde (Exode 4/10), dit il. C'est Aaron qui parle à sa place. Moïse est doux, affligé, pauvre et faible : Cet homme Moïse est le plus doux de tous ceux qui vont à la surface de la terre (Nombres 12/3). C'est l’homme qui sait et qui éprouve au plus haut point sa faiblesse, et qui ose pourtant ne pas s’y résigner. Il met toute sa force dans l’humilité et le handicap. Flavius Josèphe, l'historien latin qui était juif, défendit Moïse contre les Grecs qui l'accusaient d’être "un chef de bande, un traître à l’Égypte, qui a fui son pays à la tête d’une troupe de lépreux et de repris de justice, profanateurs de temples, assassins de prêtres et voleurs.". D'ailleurs, les hommes antiques antisémites firent de Moïse le synonyme de lèpre, parce que Myriam, sœur de Moïse, fut frappée par l'Éternel d’une lèpre couleur de neige (Nombres 12/10) parce qu'elle avait reproché à son frère son mariage mixte avec une femme kouchite, une étrangère païenne.
Vous, vous niez que Moïse fendit les flots de la Mer Rouge et fit d'autres miracles fantastiques. Moi, j'y crois, mais bon ! ça ne se passa peut-être pas comme raconté. Vous avez peut-être raison de dire que Moïse fut surtout capable de dépasser les limites ordinaires de l'humain et que le fantastique qu'on lui attribue n'est qu'une façon de raconter quelque chose pour quoi manquaient les mots en hébreu. Vous niez aussi qu'il fut l'auteur de la Loi. Sur ce point je ne suis pas d'accord avec vous. Même si certains points de la Loi ont été écrits par d'autres, ses disciples, ils se conformaient aux directives de leur maître spirituel, Moïse.
Je joins à ce commentaire une des illustrations de Serge Bloch, qui représente Moïse escaladant une montagne dans la Sinaï ! Je trouve cette image formidablement évocatrice :
Evan S. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Evan, pour ce commentaire illustré d'une image empruntée aux illustrations d'un livre de Charles Boyer; "La Bible, les récits fondateurs", à paraître aux éditions Bayard.
Non, je n'ai pas entendu parler de ce livre en préparation. Je ne me suis nullement inspiré de lui pour écrire mon entrée 176 "mosaïsme des pénitents." Du reste, d'après ce que vous m'en dites, l'image que je fais de Moïse n'est pas la même que l'image qu'en fait Charles Boyer qui reste fidèle à la légende biblique. Pour moi le style légendaire est en effet,comme vous le rappelez, un manière de surmonter l'impuissance d'une langue hébraïque primitive démunie du vocabulaire nécessaire pour raconter une histoire de libération spirituelle et sociale complexe et probablement très nouvelle pour l'époque.
Il est avant tout important à mes yeux de souligner que les récits de l'Exode ne sont pas sortis d'une seule plume. L'Exode est raconté dans un long texte qui n'est qu'un assemblage de textes d'origines diverses qui, pour commencer, se répartissents par exemple entre récits Elohistes et récits Yavistes.
Voici un tableau que je prends dans "Les Approches Matérialistes de la Bible" de Michel Clévenot, avec qui je ne suis pas d'accord sur tout, mais qui a produit un livre bref et vite lu, qui a le mérite d'effacer dans nos cerveaux l'idée religieuse simplette d'une unique Parole de Dieu dictée du Ciel. Il s'agit en fait, pour ce qui est du seul Exode, d'un patchwork de livres d'hommes divers accolés les uns aux autres :
Formation de l'Ancien Testament
Dans les récits de l'Exode
La Tradition Élohiste est celle où Dieu est appelé Élohim. Elle est caractérisée, entre autres, par une conception abstraite de Dieu, par l'utilisation de Horeb au lieu de Sinaï pour nommer la montagne sur laquelle Moïse a reçu la Loi d'Israël et par l'expression "crainte de Dieu". Ce document localise les antiques histoires dans le Nord spécialement à Éphraïm là où l'hypothèse documentaire situa sa rédaction, probablement dans la seconde moitié du IXe siècle av. J.-C. Quelques reconstructions récentes abandonnent la source Élohiste et proposent une séquence Deutéronome, une autre Document jahviste, une autre Document sacerdotal.
La tradition Yaviste est celle où le nom de Dieu est toujours présenté sous la forme du tétragramme YHWH, que les chrétiens ont transcrit en Yahweh ou Yahvé (autrefois Jéhovah). Dieu y est représenté plus "matériel" et plus vengeur, par exemple Il n'accepte d'épargner les Israélites incrédules qu'au dernier moment, grâce aux prières insistantes de Moïse (Exode 32/7-14).
Bref, le récit ou plutôt les récits de l'Exode sont des collages de sources diverses qui représentent Dieu et Moïse sous diverses variantes et qui brouillent, malgré les rafistolages stylistiques entre sources différentes, tant les événements que les intentions. Cela seul ferait douter de l'authenticité réelle de l'histoire.
Pour ma part, avec un simple grand souci de Vérité, je ne pense pas qu'un prophète comme Moïse fut changé, comme vous dites, en "enchanteur Merlin", alors que d'autres, dont moi, ne sont que des hommes ordinaires sans pouvoirs "fantastiques" pour employer votre qualificatif, avec l'exception de certaines forces guérisseuses propres à Jésus, je crois raisonnable — si Dieu m'a bien donné un charisme de raison — de dire que Moïse fut un bonhomme particulièrement volontaire et intelligent, monothéiste et conscient des pouvoirs libérateurs spirituels comme sociaux de la pénitence, un bonhomme avec un cœur très compatissant et un désir énorme de libérer de soumissions particulièrement pénibles les soumis d'Égypte. C'est justement là tout l'intérêt de Moïse !
Pourquoi Dieu est-il venu en France, pays qui depuis deux cents ans s'est le plus déchristianisé ? Peut-être parce que nous sommes imprégnés de "vertus chrétiennes devenues folles" selon le mot de Gilbert Keith Chesterton, cet anglican converti au catholicisme qui voyaient bien que l'évangile s'était en France changé en marxisme. C'est peut-être parce que cette déchristianisation délivrait de nombreux français d'une culture religieuse très compliquée et lourde pour l'ouvrir au concept simple et léger du salut qu'apporte La Révélation d'Arès : C'est ce que tu fais de bien qui te sauve, ce n'est pas ce que tu crois ! Je pense que Moïse partit de la même simple et légère Vérité, mais se heurta dans le désert à une population exilique encore très superstitieuse et semi-païenne, même chez les Israëlites monothéistes.
Nous Pèlerins d'Arès sommes des chrétiens au sens simple et léger du Sermon sur la Montagne. Je crois que Moïse tenta déjà d'inculquer cette générosité du cœur aux Hébreux, aux gueux enfuis d'Égypte. je crois que le mosaïsme comme le christianisme prêchait qu'il fallait préférer être l'agneau sacrifié plutôt que le garde-chourme ou le bourreau. L'humoriste suisse Gaspard Proust (Kasper Prüst), dit : "Un chrétien intégriste, qui applique le Nouveau Testament à la lettre, c'est un mec qui se met à embrasser tout le monde dans la rue." Et comme c'est vrai, mais pour l'heure encore inapplicable! Nous n'embrassons pas les gens que nous rencontrons dans la rue mais nous y prêchons avec tout l'amour possible. Moïse fit la même chose. Ne trouve-t-on pas dans le récit de l'Exode cette phrase admirable: L'étranger qui habitera chez vous, considértez-le comme des vôtres. Tu l'aimeras comme toi-même, car (n'oublie pas pas que) vous avez été des émigrés en Égypte (Lévitique 19/34) ?

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Petite pensée absurde... À l'image du monde.
— Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7 —
Dans la vie, c'était quelqu'un qui était sceptique sur tout.
Mais alors sur tout, tout, tout !
D'ailleurs, quand son médecin lui annonça qu'il avait chopé une septicémie, eh bien, devinez quoi ? Il est resté sceptique. Comme à son habitude. Jusqu'à ce qu'il en crève... Stupidement.
Mais me direz-vous... D'avoir été sceptique toute sa vie, quoi de plus normal que de crever d'une septicémie... Non ?.
Quand l'incrédulité sans limite devient une maladie mortelle !
David B. Patati et patata du Limousin.

Réponse :
Merci, frère David, pour ce commentaire que j'ai failli ne pas afficher parce que je l'ai d'abord trouvé plaisantin et sans intérêt.
Et puis, ce matin, le relisant, je me suis dit : Mai non ! David a raison, "l'incrédulité sans limite devient une maladie mortelle !" Nous missionnaires rencontrons cette incrédulité chaque jour dans la rue.
Il est certain qu'une certaine foi ne conduit nulle part ; c'est l'image d'une vieille femme bigote décrite par Albert Camus, je ne sais plus où dans son œuvre, qui illustre la misère de l'homme cherchant en Dieu quelque chose qui n'Y est pas, voyant la foi comme un simple rempart contre la solitude, la mort, la peur de mourir, de souffrir, d'être victime du mal. Cette foi-là est comme une incrédulité à mes yeux, parce qu'elle n'est pas celle que ranime La Révélation d'Arès, mais n'est qu'une pauvre foi-barricade, une foi-amulette, une superstition (Rév d'Arès 16/1). Le bonhomme qui ne se croit pas malade souffre de superstition à l'envers, qui est superstition tout court.
Contresens, diront les rationalistes. Ils jouent aux intelligents mais ils se trompent. Je considère l'incrédulité comme un biface, quelque chose qui ne sait pas dans quelle direction il va, qui coupe d'un côté comme de l'autre, la foi ou croyance qui se réduit à chercher, dans tous les sens, une issue aux inquiétudes et aux peurs métaphysiques.
La vraie foi est tout autre chose, elle est unidirectionnelle et ne cherche rien d'autre qu'un accord avec la Création, elle se veut co-créatrice de l'Univers et particulièrement du monde.
Vous racontez l'histoire d'un type si sceptique qu'il ne croit pas qu'il est atteint d'une septicémie et qu'il en meurt. Combien d'humains ainsi ne croient pas que La Révélation d'Arès les appelle à la pénitence et à la moisson de pénitents, ne quittent ni leur église, ni leur synagogue, ni leur mosquée, ni leur athéisme, ni leurs petites idées quelles qu'elles soient, et en meurent, parce qu'il n'est pas de mort spirituelle qui n'entraîne une mort physique, tout étant lié ? De ces sceptiques il y a tellement que l'on peut dire que, dans l'état actuel des choses, c'est presque la Terre entière. Ils refusent l'Appel d'Arès au motif qu'il serait impossible, mais ils croient possible leur propre religion ou leur propre idée, leur propre incrédulité à tous ce qui n'est ni leur religion ni leur propre idée.
Des milliards d'humains proclament leur incrédulité envers toute conception spirituelle de la vie. Si cette conception spirituelle se réduit à l'espoir riquiqui de survivre dans un au-delà heureux après la mort, c'est une incrédulité que je qualifierais d'intelligente. Mais si cette conception spirituelle est de retrouver la puissance de changer sa vie et de changer le monde, tant spirituellement que matériellement, car l'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) et le souci qu'on a de l'âme est misère, s'il n'est pas accompagné du souci d'être un autre homme au sens entier, total. L'homme est l'unique fin de la Création, même faite d'innombrables astres, et c'est simplement l'image et ressemblance de Dieu multipliée par des milliards, un jeu de miroirs en nombre infini, qui fait que la vraie foi est le pouvoir de se représenter cette infinitude puissante comme Dieu qui dort en chacun de nous.

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Pourquoi parler de mosaïsme en termes d'activité libératrice ? Même si l'on pense à une libération spirituelle, je ne crois pas du tout que ce soit opportun, parce que nous vivons, surtout en Occident et dans celles des populations asiatiques ou africaines qui sont occidentalitées, dans un monde qui n'a jamais été aussi libre.
Il y a quand même mieux que la libération à la manière de Moïse — même si l'on élimine les dix plaies d'Égypte et le passage de la Mer Rouge comme n'étant que métaphores nécessaires à l'hébreu sans vocabulaire politique convenable — , il y a les Droits de l'Homme. C'est la Loi de Moïse moderne.
Vous faites fausse route. Votre bonne volonté est évidente,mais votre intelligence est clairement limitée. On ne va nulle part par la pénitence personnelle. La pénitence de masse ? Possible par des lois d'acier, pourvu qu'elles soient démocratiques.
Marc D. de Lorraine

Réponse :
"Des lois d'acier, pourvu qu'elles soient démocratiques ?" Oh là là ! des mots, mon frère Marc, des mots sans rien de bon derrière ces mots !
Mon intelligence est différente de la vôtre, nul doute, frère Marc, mais est-elle "clairement limitée" ? Si elle l'est, c'est que le Père avait besoin d'un prophète à l'intelligence limitée, car je ne me suis pas choisi ; c'est Lui Qui m'a choisi.
Je crois qu'on confond progrès technologiques (je place le social, le médical, etc. dans la technologie), évidemment très grands, et progrès ontologiques, qui à mon avis sont piètres. Si nous regardons ce qui se passe dans le monde, je ne suis pas sûr que depuis l'Antiquité les progrès comportementaux aient été si grands: la barbarie, la férocité et la cruauté, l'égoïsme, l'avidité, le mensonge, etc. me paraissent à peu près au même point. Qui dans l'Antiquité a fait pire qu'Adolf Hitler au milieu du XXème siècle ?
On est allé dans la Lune et l'on envoie des sondes sur Mars, mais sur Terre le Mal semble irréversible et le progrès vers le Bien plutôt petit. Je parle au plan spirituel, car il faut d'abord bien préciser de quel homme on parle: De l'homme comme animal pensant ou de l'homme spirituel ?
Pour l'animal pensant le progrès technique est grand. J'y place, par exemple, la médecine dont les progrès ont été spectaculaires. J'ai été opéré à cœur ouvert en décembre 2014 (remplacement de la valve aortique) et c'est une prouesse chirurgicale, mais si j'étais un sale type, menteur, calomniateur, égoïste, ayant fait souffrir sa femme et sa famille, les ayant abandonné pour chercher mon bon plaisir, méprisant des autres, avide d'argent et ne pensant qu'à ça, etc., j'aurais été opéré pareillement, je ne serais qu'un mauvais bonhomme merveil­leusement bien opéré et je me demande si ce serait réellement un progrès.
Depuis quelque cent ans nous surchargeons l'édifice social et juridique de lois et de mesures faites pour, dit-on, améliorer l'existence, mais sans nous préoccuper des fondations humaines morales et surtout spirituelles qui n'ont pas progressé pareillement et qu'écrase ce genre de superstructures politico-légalistes, qui commence à montrer d'inquiétants signes de faiblesse. Si les murs s'écroulent, tous les progrès dont on s'enchante aujourd'hui s'écrouleront avec.
Nous entrons, c'est évident, dans une ère de grandes turbulences, dont nous ne voyons pour l'instant que les premiers signes. Nous allons bientôt affronter de très grandes difficultés, politiques, sociales, écologiques, économiques, migratoires. Notre prétendue richesse actuelle est artificielle. Nous sommes surendettés, peut-être bientôt en banqueroute. Nous nous inquiétons beaucoup de notre sécurité, de la menace du terrorisme, lequel existe, oui, mais ce souci est typique de l'irresponsabilité de ce temps, car il y a un problème beaucoup plus grave, le problème du Mal en général. Les questions sociales sont mises en avant pour nous éviter de penser à tout ce à quoi nous allons avoir à faire face : le Mal et son sillage de malheurs.
Les "Droits de l'Homme " seraient "la Loi de Moïse moderne" selon vous ? D'abord il n'y a pas de Loi de Moïse sinon la Loi qui sera (Rév d'Arès 28/7-8). Ensuite, on parle beaucoup trop des "Droits de l'Homme" en fustigeant ceux qui ne le respectent pas. Mais, comme a dit je ne sais plus qui, "le discours des droits de l'homme est devenu fou." Personnellement, je ne suis pas sûr que devoir renoncer à beaucoup des liberté individuelles pour se plier aux règles communes soit un progrès. Je trouve même cela très dangereux ; on va vers un légalisme universel et c'est contraire à ce que dit d'un bout à l'autre dans son contexte La Révélation d'Arès, qui ne parle jamais de l'homme-masse, mais qui parle de l'homme-individu. Les Droits de l'Homme ont été au départ des garanties données aux individus face à la société pour être assurés de ne pas trop perdre leur liberté. Or, c'est le contraire qui semble se produire. Par ailleurs, les Droits de l'Homme sont devenus des moyens de revendications adressées par les citoyens à la puissance publique, mise en demeure de les satisfaire. On est là en pleine contradiction !
La Déclaration d'Indépendance des USA cite trois droits fondamentaux: le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la poursuite du bonheur. Mais aujourd'hui, ce dernier droit est compris par certains comme justifiant des lois qui imposent une idée du bonheur qui n'est pas celle de tout el monde, loin de là. On ne peut confondre le droit à la poursuite du bonheur et celui d'avoir le bonheur qu'on veut, qui varie avec chacun. Entre les libres et diverses actions individuelles et l'intervention de la société et de l'État il y a un abîme. La seule définition possible est de déclarer la liberté absolue, celle que prévoit La Révélation d'Arès en son verset 10/10.
Dans le préambule à sa Constitution de 1946, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme — tenez-vous bien ! — "un état de complet bien-être physique, mental et social ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité," en précisant que "la possession du meilleur état de santé qu'il est capable d'atteindre constitue l'un des droits fondamentaux de tout être humain." Il résulte d'une telle définition que le bonheur, ce serait tout bonnement l'état physque, mental et social idéal prévu par les technocrates qui ont pondu les textes fondateurs de l'O.M.S... Et celui prévu par chaque individu pour lui-même, où est-il ? N'est-ce pas dans des petites structures sans loi, juste gérées, les petites unités humaines, que cela est possible ? Le mosaïsme tel que je le conçois est la libération de la loi humaine remplacée par quelques règles de comportement acceptées librement, donc inévitablement la répartition des hommes en petites unités humaines. On est loin d'un tel concept. Mais il est vrai qu'il faut d'abord une forte substructure spirituelle pour y parvenir, substructure donnée par la pénitence (j'y reviens).
Pour l'heure, la politique comme sa mère, la religion, ne csse de multiplier les moyens de légiférer et d'imposer sa vision du bonheur, mais elle perd ainsi de vue les seules fins qui mériteraient d'être poursuivies. Le Pape François, qui est décidément un homme lucide, a déclaré dans une encyclique : "Nous possédons trop de moyens pour des fins limitées et débiles." La technique, l'organisation du travail, l'argent, le cérémonial de la vie, etc. ne sont pas nuisibles en tant que tels, mais quand ils deviennent les couronnes que revêtent les politiques, les syndicats, les religions, et les trônes sur lesquels ils s'assoient ils conduisent l'humanité à une catastrophe: le péché des péchés. Les religieux et les politiques ne cessent de rétrécir l'horizon des hommes et nous, Pèlerins d'Arès, nous avons compris que La Révélation d'Arès et la Parole de Dieu en général et depuis son Origine ne cessent de vouloir l'élargir.
Élargir l'horizon des gueux auxquels il avait permis de fuir — mais qui regrettèrent cette fuite dès qu'ils furent au désert, où ils ne cessaient pas de râler — était le but poursuivi par Moïse, mais les hommes qu'ils conduisaient étaient incapables de comprendre les sacrifices qu'il fallait accepter pendant un temps avant de retrouver Éden, car ce n'est pas Canaan mais Éden la terre où coulent le lait et le miel, toute la Terre rendue à son idéal de bonheur.
Il faut que nous trouvions les arguments qui convaincront les hommes d'entrer en pénitence individuelle, parce que l'éradication du Mal ne peut se faire sans l'éradication personnelle du péché et l'éradication inviduelle du péché prend du temps. L'éradication massique du  péché ? Ça ne peut se faire parce qu'il n'y a pas plus de péché de masse qu'il n'y a d'amour de masse. Quand la masse est mauvaise c'est qu'en amont du torrent massique il y a une source individuelle de péché, un inspirateur du mal. De ce fait, il nous faut faire comprendre que tout pouvoir peut être ou devenir un inspirateur du mal. Il ne faut plus de pouvoir. On chante la démocracie avec des flonflons dithyrambiques dans la voix, mais n'oublions pas qu'Adolf Hitler fur élu démocratiquement ! Nous pourrions parler d'autres criminels politiques.

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"Pourquoi les hommes n'ont-ils pas compris que la pénitence est la seule issue hors du Mal ?"
Probablement parce que le blog de Dieu a été piraté aussitôt [après] la chute d'Adam par des êtres dissidents qui n'étaient sans doute pas des amateurs.
Observez bien la Genèse qui évoque des êtres venus du ciel, ces élohim que les hommes appelaient "mes seigneurs". Que sont-ils venus faire sur terre, sinon prendre la place de Dieu ?
Aujourd'hui, le peuple abramanique est devenu monothéiste et on peut dire que, grâce aux prophètes, l'exode céleste a réussi : Les hommes ne restent plus assis avec leurs chefs [Rév d'Arès 28/12] venus du ciel, mais les pirates ont-ils disparu pour autant ? Voyez les mises en garde que fait La Révélation d'Arès à propos des princes du culte qui se font appeler "Monseigneur" :  Ils sont dangereux.
Si la pénitence est œuvre de paix et de bien, cela ne doit pas nous faire oublier que le combat contre les pirates est toujours d'actualité. Voila pourquoi, quelques jours avant les attentats contre "Charlie Hebdo", j'avais déclaré que j'étais bien djihadiste, car en dehors des terroristes il y a des hommes qui cherchent méthodiquement à se débarrasser de Dieu (Science , Religion, Politique, Finance, etc.)
Pour boucler ce propos je vous joins une interview de Rael tout à fait explicite. Rael ne croit pas en Dieu suite à une rencontre avec des élohim (tiens, tiens !). Ce qui n’est pas cohérent chez Raël, c'est le fait de construire une ambassade pour des prophètes qui ont prôné l'existence d'un Dieu unique. S'agit-il d'un leurre ?
Voir Interview de Maitreya Rael
https://www.youtube.com/watch?v=r4R8URqAuyE
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous êtes djihadiste, mon frère Jacques ? Quel malheur !
Dans ces conditions, comment et pourquoi vous intéressez-vous à La Révélation d'Arès et au mouvement des Pèlerins d'Arès, dont je vous croyais proche ? Non seulement nous ne sommes pas violents, mais nous croyons, comme La Révélation d'Arès nous invite à y croire, que le Mal ne sera jamais vaincu par la violence, la guerre, le meurtre, c.-à-d. par le mal sous une de ses plus atroces formes, mais il sera vaincu par le Bien accompli, que la Parole d'Arès appelle pénitence, laquelle s'accomplit par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés.
Pour ceux des lecteurs de ce blog qui ne savent pas ou qui n'ont qu'une vague idée de ce qu'est le djihadisme, voici comme je vois celui-ci. Pour moi le djihadisme est la croisade armée musulmane au lieu de chrétienne (six croisades contre l'Islam de 1096 à 1229), mais de même esprit : faire régner par la violence sa religion ou plus exactement sa conception de la religion. On dit que le djihadisme est né en Afghanistan quand les Soviétiques voulurent faire régner le communisme dans ce pays, mais je crois qu'il a toujours plus ou moins existé dans l'Islam. Je considère La Révélation d'Arès comme mettant sans ambiguïté un point final à toute recherche de la suprémacie d'une "vérité" religieuse par les armes, la guerre, le meurtre.
Le combat contre le Mal est intérieur dans chaque pénitent, autrement dit un homme ne combat le Mal général qu'en combattant par la pratique du Bien son mal intérieur, son péché. C'est d'ailleurs également dans l'Islam pacifique le sens de djihad, dont est tiré le mot djihadisme.
Quant à Raël, je suis mal placé pour réfuter son témoignage, parce que je suis le témoin de deux faits surnaturels: Les 39 ou 40 apparitions de Jésus et son Message en 1974 et les 5 Théophanies et leur Message en 1977, et qu'on peut très bien me réfuter. Je n'ai jamais caché mon étonnement en constatant que ces faits aient été dans son cas si différents de ce qu'ils ont été dans le mien. Aussi ne puis-je expliquer cette différence que par un fait patent : Raël a été témoin de tout autre chose ; c'est un autre type de vie qui est venu à lui. Il a été témoin d'extraterrestres, d'êtres vivants venus d'ailleurs dans un engin volant, tandis que de mon côté j'ai été témoin d'apparitions surnaturelles, de deux Entités identifiables dont la spatialité ou Vie spatiale est toute différente, en 1974 Jésus ressuscité et éternisé et en 1977 le Créateur Qui, Lui, est au-dessus de toute description (Coran, "Les Troupeaux" 6/100), Qui est Tout dans l'infinitude cosmique comme Il l'est avec nous, minuscules microbes de l'espace, et qui est en Tout, puisque nous mêmes sommes son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).

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Cette entrée est un grand coup de Vent apostolique. Il souffle sa Puissance pour donner à nos cœurs des jambes, des jambes pour reprendre la marche vers les Hauteurs Saintes.(40/5).
En parcourant les blogs je suis tombée sur le 148 où vous parliez déjà de l’Exode et des raisons de son échec : le manque d’amour :
23 Août 2013 (0148) les amours, les rédemptrices et les autres. En français amour — comme délice et orgue — est masculin au singulier et féminin au pluriel. Il n’y a donc pas de fautes d’orthographe dans cette entrée."
Le sujet est immense. J’essaie quand même de ne pas en mutiler l'essentiel.
J'ai vu récemment à la télévision "Les Dix Commandements" de Robert Dornhell. Ce nouveau filmage du texte biblique est beaucoup plus intéressant que le célèbre "Les Dix Commandements" de Cecil B. DeMille (1956), trop boursouflé, hollywoodien. Le film de Dornhell m’a notamment fait voir, plus clairement que jamais, ce qui manque totalement à l’histoire de Moïse et de l’Exode : l’amour.
À part l’amour sentimental, inventé par le scénariste, de la princesse égyptienne et de son fils de sang pour le petit Moïse adopté, rien ne laisse percevoir l’amour dans l'Exode. Ces esclaves bruts et arriérés non seulement n'avaient pas une idée claire de la liberté, mais ils ne percevaient pas l’Amour de Dieu, n'étaient pas eux-mêmes des hommes d'amour ; ils ne pouvaient donc ni vivre ni raconter l'Exode sous cet angle. C'est pourquoi l'Exode s’est fini dans la très longue impasse de la synagogue, des églises, de la mosquée, et Dieu a dû revenir en 1974 et 1977 appeler les hommes à la pénitence, qui n’est pas remords et autopunition, mais création, dépassement, amour !
Qu’un jour l’amour, l’amour rédempteur, règne enfin sur le monde !
C'est à nous Pèlerins d'Arès de réaliser la libération, l’Exode, par quoi il aurait dû se dérouler : par l’Amour d’En-Haut auquel répondrait l’amour d’en bas. L’Exode de Moïse rata.
Il ne fut dans un désert qu’errance de râleurs qui étaient même à l’occasion païens et violents, jamais aimants. D'où la conquête sanglante de Canaan et, à sa suite, toute l’Histoire politico-religieuse pendant trois mille ans jusqu’à nous.
Dans un livre dont j'ai oublié le titre Milan Kundera, évoquant les rencontres en catimini d’opposants au communisme en Tchécoslovaquie, avouait que ces jours de chaude complicité n’avaient pour moteur que le malheur ; ils cachaient en fait des désaccords moraux et philosophiques fondamentaux ; rien entre ces anticommunistes n’était jamais basé sur l’amour.
Quand La Révélation d’Arès fera-t-elle sauter le couvercle de cette marmite où bout depuis des millénaires tout ce qui oppose les hommes, notre salmigondis malodorant d’humains mauvais, individualistes et sots opposant leurs orgueils, leurs égoïsmes, leurs jalousies, leurs bêtises ?
Aimer est la chose la plus difficile et la plus merveilleuse, je pressens sa Force (Rév d'Arès vii/5), mais je pressens également que ce Fer (xLix/1-8 L/3 ) est un pur produit de ma pénitence. Il ne viendra qu’en faisant sauter le couvercle de ma marmite pour apprendre à aimer, pardonner, faire la paix, me rendre libre de tous les préjugés et peurs qui sont des douleurs.
Le changement est long, plus douloureux pour certains que pour d’autres, jonché de doutes, de chagrins mais c’est la seule voie possible de délivrance, la seule voie où nous marchons à coté de notre plus sûr protecteur, le Père et ses Guides, (Moïse, Jésus et Mikal) avec la joie que donne la certitude d’être enfin sur la Bonne Voie.
Andréa J. d'Ile de France

Réponse :
Merci, sœur Andréa, pour ce très beau et juste commentaire. Il dit tout ce qu'il faut dire. Certes, la Vérité, qui est Une, ne peut s'exprimer dans nos langages insuffisants que de cent façons différentes. Vous soulignez ici, en reprenanr mon entrée de blog #148, que ce qui a manqué aux Hébreux dans le désert avec Moïse, c'est l'amour. C'est une façon de voir l'échec de l'Exode. Dans la présente entrée 176 je présente l'Exode autrement, sous un angle positif, celui de la libération, libération certes stoppée, mais commencée et qu'il faut poursuivre.
Nous allons vers une salutaire simplification du problème que pose le Mal, cette simplification qu'apporte La Révélation d'Arès.
Quand j'étais dans l'Église je pensais que dans toute relation entre Dieu et l'homme il y avait une troisième entité, tantôt Satan — qui n'existe pas — nous inspirant le Mal, tantôt Jésus, deuxième personne de la Trinité — qui n'existe pas — nous conduisant au Bien. Je ne pensais pas que l'homme était à la fois responsable entièrement de son péché (je croyais que Satan était silencieusement derrière) et la cause entière de son salut (je croyais que Jésus et sa croix, et les sacrements qui s'y réfèrent, étaient silencieusement derrière, nous inondant de Grâce). Et puis, soudainement, La Révélation d'Arès arrive et nous apprend que Satan c'est chacun de nous et que Jésus-Dieu c'est aussi chacun de nous et que notre choix et nos actions sont directement placés sous la responsabilité de chacun de nous.
De même les Hébreux, c'est encore nous, toujours errant dans le désert, râleurs, mécontents continuels, souffrants, prétentieux, païens pour un oui ou pour un non, cherchant sans cesse des responsables, des agents de nos maux et de nos soulagements, etc., sans voir qu'il tient à chacun de devenir pénitent, parce que le pénitent donne et qu'en fin de compte on ne reçoit que ce qu'on donne.

09aou16 176C98
Aller en solo à la Moisson ne me rendait pas l'accés au Sentier nécessairement facile; je l'avoue,
Mais..!
Nos fréres et sœurs riches de leur expérience de Sentier sont là, suivant la foulée [Rév d'Arès xxii/6, xxviii/28] dans laquelle vous entraînez le petit reste,
je me suis sentie accompagnée.
J'ai donc marché dans la rue du Port avec cette belle et rassurante audace qu'offre aussi à chacun votre présence , votre écoute, votre attention , votre intention ..
J'avais le coeur léger, paisible et heureux...
"C'est beau Coup !" me suis-je dit, "oui, d'avançer là d'un pas presque léger."
J'ai lu avec beaucoup d'intéret le propos sur l'incrédulité tel que vous l'évoquez en réponse au commentaire de David patati et patata du limousin [176C94]
... des 'drailles' [?] s'ouvrent ;
elles ménent vers les Hauteurs.
Merci frére Michel.
Je vous souhaite et à tous autour de vous de belles heures en août à Arés.
Fraternellement.
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis enchanté. Merci, ma sœur Brigitte. Voilà un beau commentaire qui chante, sur un ton poétique, la mission "dans la rue du Port" à Lorient.
Les savants disent avec sérieux que les systèmes affectifs de nos cerveaux ont beaucoup en commun avec ceux du rat. Mais les rats sont-ils capables affectivement d'un pareil talent poético-spirituel ? Je ne vois les rats que tout au plus capables de concevoir et écrire la loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
Votre commentaire a immédiatement pour moi un sens intersubjectif. Je perçois en moi tout ce qui anime votre esprit, votre chair et votre âme dans cette marche triomphale de la foi, porteuse de la Vérité, dans la rue du Port. Les passant ne voient pas votre foi, mais ils peuvent la sentir.
Je vous souhaite une triomphale mission, par elle vous reprenez l'Exode interrompu.

09aou16 176C99
Vous écrivez dans votre entrée : "La Parole qu'entend Moïse ne peut pas être différente de la Parole qu'entend Mikal à Arès. Moïse n'est ni le chef (Rév d'Arès 16/1, 36/19) que décrit la Bible faussée par les livres d'hommes (35/12) qui l'encombrent, ni le faiseur de lois barbares que le Père trop aimant (12/7) n'a jamais inspirées..."
Ce passage m'a interpellée, car j'ai pensé aux codes ou lois circonstanciels de Moïse comme il y en eut plus tard avec Josué, Néhémie et Mouhammad.
C'est vrai que le Père et Moïse ne firent pas de lois barbares comme la loi du Talion (Exode 21/23-25) qui est l'antinomie de la loi d'amour : Aime ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18 et Mathieu 19/19).
Cependant, me disais-je, il fallut que Moïse amène un peuple frustre et râleur, idolâtre et batailleur à se désenchaîner jusqu’à vivre la Vie spirituelle. Moïse devait guider ces hommes et leur donner les moyens de se délester de leurs cultures, croyances idolâtres, superstitions, religions, rites, pouvoirs, égo, asservissement, vices, pour les amener à devenir des pénitents qui feraient du pays un pays où coule le lait et le miel (Exode 3/8), un Éden. Cela ne pouvait bien sûr pas se faire rapidement mais progressivement et dans la mesure et la réflexion.
Quelle tâche ingrate fut pour Moïse que de s’atteler à faire entrer la Lumière dans le cœur de cette humanité fruste et aride prompte à se détourner de Dieu et à commettre l’idolâtrie, l’injustice et la barbarie.
Comme vous prophète Mikal (Rév d'Arès xxviii/11) Moïse dut tailler la perche longue ou courte et ne pas pousser son frère comme la montagne pousse le ruisseau sous peine qu’il ne casse (Rév d’Arès xx/4-7). Afin d’atteindre un Jour le Dessein du Père et retrouver le bonheur pour tous, et avec l’aide de Son Souffle il entreprit l’éducation spirituelle de ces hommes et femmes à la nuque raide. Il dut alors composer avec la réalité comme nous devrons le faire nous aussi au sein des futures petites unités à venir et comme nous le faisons déjà au sein de nos groupes ou assemblées. Il est important de trouver la mesure et la sagesse pour atteindre un Jour l’Absolue.
Comment par exemple faire comprendre à ces hommes combien il était plus grave de perdre son âme que de perdre sa vie ?
Prenons par exemple la loi sur l’adultère puni par la lapidation. Il semble pour nous contemporains à Moïse que la loi de lapidation fut une loi barbare et bien sûr qu’elle ne pouvait être voulue par le Père. Cependant, cette loi était à ce moment là une mesure pour faire évoluer spirituellement ces hommes alourdis par le péché qui avait tanné leur cœur (Rév d’Arès 23/1) et leur esprit.
Ce Code de Moïse devait évoluer en même temps que devait évoluer le cœur de ces hommes en accomplissant la Volonté du Père et en devenant progressivement plus aimant et vertueux. Ce code devait donc disparaître avec l’émergence de l’intelligence et de la vie spirituelles. De nombreux autres exemples se trouvent dans la Bible et je pense notamment à Dieu qui dit à Moïse : Consacre moi tout premier-né ouvrant le saint maternel… C’est à moi (Exode 13/1). Les Hébreux ayant encore pour abominable habitude de sacrifier leurs enfants aux dieux baals, cette loi circonstancielle avait certainement aussi comme objectif d'amener ces hommes à passer de la barbarie à la vie spirituelle. Il fallait bien partir de là où ces derniers se situaient pour les amener progressivement à se libérer corps esprit et âme. C’était ce Passage que ces hommes devaient faire en s’extrayant d’une mer de péchés, comme nous devons le faire et d’autre par la suite jusqu’à atteindre enfin le bonheur. (Cf. un passage de votre article "Nous croyons, nous ne croyons pas", dans lequel vous parlez des codes circonstanciels et que j’ai reporté à la fin de mon commentaire).
Et je fais le lien avec ce que vous écrivez dans votre entrée : "Le sentier politique des pénitents ne sera rien d'autre que la part publique à côté de la part privée de la vie, la gestion communautaire opposée à toute forme de gouvernement, exercées dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés."
Car au sein des Petites unités humaines, et tenant compte de la réalité spécifique à chacune d’elle, il nous faudra tout comme Moïse, Muhammad et vous, qui n’avez pas établi de rites (20/9) et n’avez cessé de nous enseigner, réfléchir avec mesure et douceur (25/9) à comment amener progressivement une vie alourdie par les dominations, préjugés, cultures, bref péchés, à une Autre Vie d’amour et de vertu retrouvée. Comment prendrons-nous part à la vie publique au sein de ces petites unités humaines afin de progressivement ramener l’ombre à la Lumière du Père ?
Outre le fait d’être de grands pénitents, il nous faudra comme vous l’écrivez avec courage, droiture et, surtout dans la présente période de conception, réflexion froide, car la nature humaine émotive et craintive pervertit la raison.
Extrait de Frère Michel dans Nous croyons, nous ne croyons pas :
Nous croyons que la Parole, d’une part, contient des Codes circonstanciels comme les Codes de Josué, de Moïse, de Néhémie, auxquels Jésus mit fin, mais qui inspirent encore le judaïsme et maintes religions chrétiennes, ou bien le Code Coranique dont nombre de prescriptions sont déjà inapplicables : l’abus des captives, le partage du butin, l’amputation des voleurs, etc. L’humanité pécheresse ne pouvant s’améliorer, revenir à sa vocation spirituelle qu’avec le temps – Dieu seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) – Les Codes sont évolutifs, adaptés à des époques, des régions, des situations historiques, des mentalités et des sensibilités éloignés, parfois très éloignés, de la Vie spirituelle, laquelle ne naîtra que de l’amour et de l’intelligence encore inaccessibles à la plupart des humains. Les Codes préconisent des règles de foi et de conduite pauvres en spiritualité mais entraînant graduellement moins de paganisme, moins de superstition, moins de religion. Ils préconisent des sanctions pauvres en bonté, mais entraînant peu à peu moins de souffrance et moins de vengeance (27/9). Par l’évolution des Codes (ou Lois) la notion de pardon et guérison des pécheurs, de création d’un nouveau monde, en bref, de foi créatrice, remplace peu à peu les notions non constructives de religion d’une part, de justice par la punition et la revanche d’autre part ainsi que la crainte (17/6) que ces notions sont censées provoquer. Les Codes sont faits pour être adoucis, relativisés, spiritualisés (Mathieu chapitre 5 à 7 Sermon sur la Montagne) au fur et à mesure qu’évolue l’homme. Ils disparaîtront.
Nous croyons que la Parole, d'autre part, contient le Fond(s), l'Enseignement hors du temps, la Loi qui vient. Le Fond est perpétuel et spirituellement vital, par là clairement distinct des Codes transitoires, généralement frustes. Par exemple, le Code de Moïse fit lapider l'adultère conjugal et mutiler l'infidèle à Dieu (adultère religieux) en des temps où les meilleurs croyants n'étaient pas réceptifs à l'idée spirituelle et nouménale du péché et de ses conséquences, qu'ils ne percevaient qu'au stade phénoménal dans la douleur causée par un tort et dans l'horreur du châtiment : or le Fond enseigne que l'adultère, infidélité au conjoint ou infidélité à la Parole, tue l'âme en fait.
Yaël P. d'Alsace

Réponse :
Merci, ma sœur Yaël, pour ce commentaire.
Je crois que la consécration du premier né au Créateur fut une mesure pour éloigner les Hébreux du sacrifice qu'ils faisaient de leur premier né, mais je ne crois pas que la lapidation fut une mesure pour réduire l'adultère, parce qu'on ne corrige jamais une faute en tuant le fautif, mais en lui inculquant, bien vivant, une autre conception de la vie humaine et de tout ce qui lui donne son immense prix : la dignité, la fidélité, la maîtrise des sens, etc.
Merci de rappeler ce passage de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (annexe de l'édition 1995, dite bilingue, de La Révélation d'Arès).

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Je pense à l'Autre.
Quel Autre?
L'Autre, c'est par exemple l'Autre Page, Celle Qui s'ouvre à moi,à toi, à nous (Rév d'Arès i/11)
Ou bien ce peut être une Page donc une ouverture, un sentier, celui que l'on n'emprunte pas, soit par peur, par fausse prudence; un sentier qui s'ouvre à soi, que l'on ne connait pas, mais qui invite à la liberté confiante et qui donne .
C'est cela l'Exode pur moi, un mouvement total corps âme et esprit, qui n'oublie personne, qui marche au pas de l'Autre, c'est à dire Dieu en soi, derrière le prophète qui guide nos pas. Une intention peut germer, mais ne prend de l'envergure que s'il y a l'amour total et qui prend de l'envergure doucement à petit pas, non à pas de chameaux.
Préalable :
La loi des dominateurs, loi de compte, maintient au dépend d'une Vie de joie, de fraîcheur, un état permanent de corruption (Rév d'Arès 2/2-5), la vengeance sans fin, la loi du Talion (27/9) qui a donné naissance à d'autres codes je crois me souvenir que le code d'Amourabi était antérieur ou concomitant à celui qui a été attribué à Moïse (Moche) : Main pour main, œil pour œil, mouvement bestial qui donne naissance au système de lois et sanctions: appelées peines rétributive. Ce n'est plus tant pas le sang versé que par le prix d'une vie médiocrisée par la loi qui épuise ce monde, c'est celui du mépris, du manque de respect de l'Autre en l'autre, son frère sa sœur. Ce manque d'amour, cette rupture occasionnent un mouvement de comptabilité permanent, un mouvement de l'intellect dit de raison, mais qui n'est pas réfléchi avec cœur, et qui malheureusement a créé un monde d'abstraction qui s'exerce insidieusement sur le prochain par manque d'amour et de mesure et qui fait souffrir.
Alors je dis: "Monde de lois, pose tes mauvaises armes ! Ouvre ton cœur!"
Ainsi ce monde piétine, végète, avance comme Dieu ne veut pas (Rév d'Arès 3/3).
Les dominateurs, les prêtres, les princes et leurs docteurs ont fait de Sa Parole la loi qui est, une loi qui ronge la vie au quotidien, la loi des rats [Rév d'Arès xix/24]. Or, l'homme n'est pas fils du ver, l'homme est la buée de Ma Bouche nous dit le Créateur (xxi/5). C'est pourquoi, dans Son infinie patience Dieu par Sa Parole transmise à Arès en France (Gironde) invite Son Enfant à L'entendre enfin.
C'est à Mikal — frère Michel — qu'Il s'adresse après avoir parlé à Azor, Noé, Abraham, Moché [Moïse], à tous les prophètes, à Jésus Son second fils, à Mouhamad le briseur d'idoles (2/6-20).
Le Créateur infini Qui crée infiniment,  Celui Qui voit l'infiniment petit : l'ongle du pied, et Qui ne compte pas,et Qui cependant court mille ans d'homme, parle à cet homme d'une grande humilité: qu'il nomme tantôt Michel, l'ami, tantôt Mikal, tantôt le prophète. Le prophète nous invite par là même à l'autonomie prophétique (voir cet article dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel avant 1988)
Toi, tu entends la Parole comme Moché [Moïse] L'entendit , la terre roule sous ton pied (Rév d'Arès iv/1-3). Le mental de l'homme est appauvri, mais certains peuvent entendre et voir, malheureusement, mais au fil des temps le mensonge a inhibé l'homme et en a fait une moumia (xLix/7).
Alors, le Père dis: Tu conduiras Mon Peuple par le milieu des Hauteurs que Je lui ai réservées, par leurs sentiers encore accessibles,
non par des escalades éprouvantes, non plus par les routes d'en-bas, bordées d'auberges
emprunte les sentiers du milieu;
ils montent mais leur pente est supportable
les enfants peuvent y marcher, les femmes peuvent y suivre leur époux, s'allonger contre eux à l'étape [...] (Rév d'Arès 7/1-2)

Par l'effort — la pénitence et l' apostolat — l'homme retrouve le Souffle, le Vent, la Voix du Père. C'est pourquoi tu n'ouvre pas le ventre comme le font les dominateurs (Rév d'Arès xxi/1). Donne La Parole aux fils de tes frères pour que leur œil n'arrête pas la Lumière; qu'enfin cette Immensité de la Vie entre en eux (xx/11-12) enfin.
Moché [Moïse] Me voit, il mange dans Ma Main, Mikal Me voit, il mange dans Ma main, son frère est large et haut comme l'aigle.(Rév d'Arès xxxviii/1-12), mais n'oublie pas que le noir tourne pour la Lumière; il sème le sel pour voir clair. Autrement dit: Sois vigilant ! Le mal est avide de bien , mais il confond tout encore; la faim ment à son ventre.
Ouvre tes veines ! Le Sang de la Création en sors!
Je donne la Parole à Mikal.(Qu'il La) garde , je brûle comme le jardin de Moché.

Ne quitte pas l'étoile, fixe la Lumière même si elle te brûle parfois et tout comme enseigné autrefois au mont Horeb, garde la Parole, lie-là à ton poignet !
Parle aux frères, les frères parlent aux hommes
Sois assis dans Ma Maison et va sur la route (Rév d'Arès xxxviii/28)
pour enseigner aux nations tel que le firent nos frères prophètes chacun en son temps et dans la difficulté de sar tâche en leur temps, tout comme le fit Jésus et les apôtres, garde la Parole liée à ton poignet (Deutéronome 6/4, Rév d'Arès xxxviii/26)
Elle sera la Loi Qui vient (Rév d'Arès 28/7), elle sera la loi de la Liberté, non une liberté aménagée, séduisante et arbitrée par des chefs, mais celle qui écoute, crée, travaille avec joie, chante, aime, respire, avance avec légèreté dans et par un Souffle de Vie qui ne meurt jamais...
Dans un monde fou, il faut être fou, non fou de folie démente, mais fou d'amour, non fou d'amour passionné, mais fou de raison, de patience de vivre !
J'avance doucement grâce à Lui, à vous, bien aimé prophète qui nous guidez. Je veux entendre Sa Parole, la vivre, humblement mais avec Force, Honorer comme vous le faites cette Vie pour les générations qui suivent
Danièle G. du Nord

Réponse :
Voici un très beau commentaire, ma sœur Danièle, dit d'une façon que je comprends très bien et qui m'enchante, mais qui pour l'homme de la rue que vous rencontrez est de l'hébreu. C'est là que nous sommes dichotomique, d'un côté heureux d'être entre Pèlerins d'Arès, de nous comprendre, de nager avec joie et souplesse dans l'Eau de la métaphysique où nous plonge La Révélation d'Arès, et d'un autre côté malheureux d'être si difficilement compris du monde auquel le Père nous envoie comme apotres.
Je suis hanté par cette dichotomie. Chacun de nous tient entre ses mains la Vérité (Rév d'Arès 28/7) qui regarde le monde d'un regard plein de gravité et de lumière et qui en même temps fixe celui qui la tient d'un œil intense, mais celui qui la tient, troublé par ce double regard que la Vérité jette simultanément sur lui et sur le monde, n'ose pas croiser Son Regard. Celui qui la tient regarde à l'intérieur de lui-même, car la seule voie d'accès au changement du monde passe par l'ntérieur de l'apôtre ; cet itinéraire sacré ne passe pas par le compréhension intellectuelle d'un dogme, mais par l'émotion, par la foi, par le cœur, par la vie, quoi ! Pour faire comprendre ça à l'homme de la rue, c'est très difficile et nous voyons bien que nous ne pouvons généralement que moissonner ceux et celles qui comprennent parce qu'ils pressentent, les épis mûrs, ceux et celles que peut atteindre l'empathie. Rares.
Quand nous allons d'un passant à l'autre dans la rue, chacun de nous est vu comme venant de nulle part, disant n'importe quoi. Et puis soudain passe un épi mûr ! Celui-ci écoute mais ce n'est pas tant ce qu'il entend qu'autre chose, qui l'attire, cet épi mûr sait qu'il devient lui-même non grâce aux parole de l'apôtre mais grâce à la vie, l'émotion, qui passe dans la vibration de la voix, dans le regard, dans cette palpitation du cerveau.
Cet épi mûr, c'est lui "l'autre", que vous évoquez.

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Cette entrée sur le mosaïsme nous invite à méditer sur les "codes" circonstanciels dont font partie le Code de Moïse (Exode, Nombres, Lévitique, Deutéronome...), le Code Coranique ou encore le "code matérialiste-médiatique-politique", le Roi Noir (Rév. d'Arès x/6), dont nous sommes tous encore esclaves à différents degrés.
Comme vous le rappelez dans l'article "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (en appendice à La Révélation d'Arès, édition bilingue de 1995) que je suis en train de relire à la faveur du pèlerinage d'août : "Nous croyons que le Code est fait pour l'Homme, non l'Homme pour le Code".
Je comprends que les préconisations pratiques venant des prophètes sont des outils pédagogiques pour amener l'humanité imparfaite à retrouver le Fond (Rév. d'Arès xxxiv/6) par l'intelligence spirituelle [32/5]. Leurs validités sont limitées dans l'espace et dans le temps. Les codes n'ont pas pour vocation à devenir des harnais (Rév. d'Arès 10/10). Sinon, le code forme une nouvelle religion. Ils ont vocation à être transcendés à la Lumière (Rév. d'Arès ix/8) de la Parole, à être passées dans le tamis de notre faible lumignon (Rév. d'Arès 32/5) : La Lumière (est prise) dans le piège d'homme (Rév. d'Arès ix/8).
Dans l'Assemblée, le risque existe déjà que les conseils de Mikal donnés à telle assemblée, dans un contexte particulier, soient pris pour argent comptant, transmis dans d'autres contextes, puis dupliqués à la lettre dans une autre assemblée, comme s'il s'agissait du Fond alors qu'il s'agit de conseils pratiques locaux, adaptés à une mentalité et à un terrain, distincts à mon sens de l'enseignement prophétique, plus large et universel.
Dans les conseils pratiques donnés par Mikal à Paris, Lorient ou Nice, quelle est la portion de ceux-ci qui peut-être reproduite à Bordeaux, Marseille ou Toulouse ?
Ainsi, je crois qu'ils nécessitent d'être réfléchis, remâchés (Rév. d'Arès xii/5), pour en extraire la circonstance et n'en garder que le Fond, le sens spirituel. C'est au prix de cet effort là que nous acquerrons l'autonomie prophétique.

C'est un article intitulé "Ce que veux vraiment l'État Islamique", publié en 2014 dans le mensuel The Atlantic qui m'a poussé à cette réflexion. Les lecteurs intéressés par le sujet le trouveront ici :
http://www.courrierinternational.com/article/enquete-ce-que-veut-vraiment-letat-islamique.
Il est assez long, mais très édifiant. En voici un résumé [note : si le commentaire devient trop long, inutile de le publier] :

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"DAESH ou « Etat Islamique » (EI) est un califat dirigé depuis la prise de Mossoul (capitale de l’Irak) de juin 2014 par le salafiste Quraychite Abou Bakr Al-Baghdadi. L’ensemble des terres contrôlées par l’EI s’étend aujourd’hui sur une aire supérieure à celle de la Grande-Bretagne. Le devoir du calife est de faire la guerre pour étendre le califat et éliminer les infidèles. L’EI ne tolère aucune frontière et n’accepte des traités de paix que de manière provisoire.
Contrairement à certaines théories bien intentionnées qui tentent de désolidariser DAESH des musulmans, DAESH est bien islamiste, dans le sens où il s’inspire d’interprétations cohérentes et instruites du Coran dans laquelle ses docteurs lisent une prophétie : "Sur la plaine du Dabiq (en Syrie, près d’Alep), les armées de l’EI vaincront celles de Rome ; s’ensuivra une nouvelle extension de l’EI jusqu’à l’arrivée de Dajjal, l’anti-messie (le messie, le Mahdi, étant censé arriver auparavant) venu de la région du Khorassan, à l’est de l’Iran, qui combattra l’état islamique jusqu’à ce qu’il ne reste que 5000 fidèles musulmans piégés à Jérusalem ; Jésus reviendra alors sur Terre, transpercera Dajjal d’une lance et conduira les musulmans jusqu’à la victoire, avant que n’advienne l’ultime châtiment divin : l’apocalypse." Le rôle du califat est de préparer l’avènement de cette prophétie. Dans ce contexte, l’EI s’estime condamné par avance par la volonté de Dieu et donc ne donne que très peu d’importance aux pertes humaines et à chaque défaite qu’il subit.
Le califat applique la doctrine du salafisme djihadiste avec zèle, il ordonne l’application stricte de la charia du Moyen-Âge, calqué sur l’observance à l’identique du mode de vie et des conseils pratiques circonstanciés du prophète Mahomet. Cela inclut des pratiques barbares (lapidations, amputations, décapitation, crucifixion, etc) mais aussi un certain progrès social : gratuité du logement, de la nourriture, des vêtements et des soins.
Toute personne qui contrevient à cette doctrine, qui nie la perfection du Coran, ou encore qui s’oppose à la réalisation de la prophétie est un apostat, un infidèle, qu’il faut punir, voir éliminer. À ce titre, tous les chiites (200 millions) sont passibles de mort ; tous les musulmans qui ne prêtent pas allégeance au califat sont des infidèles ; tous les gouvernements qui n’appliquent pas strictement la charia sont visés par le djihad. La doctrine de l’EI implique à terme la purification totale de la Terre de tous les infidèles. La guerre est menée sous la forme de guérillas armées, d’exécutions ou d’attentats dont la majorité ont lieu au Moyen Orient. Les victimes occidentales des djihadistes sont l'œuvre de "loups solitaires" confinés en Occident, qui n'ont pas pu rejoindre la Syrie.
L’essor de l’EI a été favorisé par l’occupation de l’Irak par l’Occident. Le monde occidental comme oriental n’a pas pris assez rapidement la bonne mesure des ambitions de l’EI et de ses moyens de financement. Par manque d’information, certaines décisions ou initiatives militaires, politiques ou diplomatiques n’ont fait que renforcer DAESH au lieu de l’affaiblir.
Plusieurs solutions sont envisagées pour défaire l’EI :
— S'il est contenu et affaibli par des frappes aériennes ciblées et en aidant sur place les alliés Kurdes et Irakiens, l'EI s'effondrera de lui-même à cause de son radicalisme : peu d'alliés et de ressources, misère quotidienne et violence excessive.
— Répandre la doctrine du salafisme "quiétiste", courant non violent du salafisme, comme antidote idéologique au djihadisme radical d'Al-Baghdadi.
***************

DAESH forme l'exemple même d'une interprétation à la lettre d'un code circonstanciel qui amène aujourd'hui à des extrémités qui confinent à la folie de masse.
Application à la lettre des Codes de Moïse, Coranique, etc, autant d'erreurs commises par manque de discernement du Fond spirituel. Soyons vigilants à ne pas constituer un nouveau "Code de Mikal" qui amènerait les Pèlerins d'Arès sur la voie de la religion.
Merci, Frère Michel, de sans cesse nous indiquer où se trouve le Fond, de nous appeler avec patience à retrouver notre intelligence spirituelle, de stimuler avec pugnacité notre créativité pour chercher de nouvelles modalités missionnaires. C'est un souffle (Rév. d'Arès xii/10) libérateur inestimable dont le monde prendra bientôt conscience. J'ai aujourd'hui une absolue confiance dans notre mouvement. Nous reconstruirons Éden. Ce n'est qu'une affaire de volonté, de vigilance, d'humilité et de temps.
Morgane et moi-même vous embrassons, ainsi que toute votre famille, de tout notre Amour Fraternel.
Florian L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Florian, pour ce commentaire. Je suis heureux de prier à Arès régulièrement avec vous et avec Morgane.
Oui, frère Florian, je m'applique à "sans cesse indiquer où se trouve le Fond, d'appeler avec patience à retrouver l'intelligence spirituelle, de stimuler avec pugnacité la créativité pour chercher de nouvelles modalités missionnaires" et cela me permet de consolider le petit reste qui, après ma mort, perpétuera la Voie, le sentier, que j'aurai montré. Mais cela n'empêchera pas un certain nombre d'ambitieux ou de réinterpréteurs de "constituer un nouveau "Code de Mikal" qui amènerait les pèlerins d'Arès sur la voie de la religion."
Ces ambitieux et ces réinterpréteurs existeront, parce que ma mort est plus ou moins proche, de toute façon, alors que la changement du monde (Rév d'Arès 28/7) demandera des générations (24/2), mais le petit reste les combattra d'autant plus efficacement que j'aurai eu le temps de consolider en profondeur sa foi. Je pense que c'est pour cette raison que le Père a donné à l'homme d'âge que je suis la vigueur nécessaire pour achever son travail prophétique.
Il nous faut garder souplesse, fluidité, car la vie est fluidité. Il ne faut jamais arrêter le progrès. Nous sommes appelés à changer nos vies (Rév d'Arès 30/11), à bouger, et nous améliorerons sans cesse les moyens de changer en Bien. De quoi meurt la Chrétienté ? De ne pas vouloir se remettre en question, de ne pas vouloir déclarer sa dogmatique erronée et surannée. Elle a rigidifié ses dogmes. L'islam, s'il ne se fluidifie pas, s'il continue de se rigidifier comme fait par exemple le salafisme djihadiste, que vous citez, déclinera et disparaîtra de même. Mais pour l'heure ces religions font courir un grave danger à l'esprit humain, qui s'imagine qu'il faut, pour être "sérieux", rédiger une dogmatique et s'y tenir envers et contre tout comme font ces religions "sérieuses".

09aou16 176C102 
Voici une preuve que le Message d'Arès s'étend irrésistiblement à travers la galaxie.
Une sympathique extra-terrestre gare sa soucoupe avant de se rendre à la prière.
Extraterrestre Août 2016
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Savator, pour cette amusante image d'une extraterrestre garant sa soucoupe à la jetée d'Arès pour faire son Pèlerinage.

10aou16 176C103
Je me relance dans un nouveau commentaire, parce qu'en fait le traitement de cette entrée de blog m'insatisfait.
J'en aurai attendu des développements sur les modes d'organisation en petites unités.
J'ai essayé de lancé le débat vers cette direction, j'essaye une dernière fois, je vais essayer d'être un peu plus prosaïque. Si on en reste à se séparer en petites entités, certaines auront la pénitence comme maître mot, d'autres non. Et à partir de là, ceux qui n'ont comme maître mot ni pénitence ni même collaboration pacifique, pourront prôner le Djihad ou une quelconque autre conquête de pouvoir.
Et pour moi un noyau de pénitents autocéphale ne fonctionnant pas de pair avec le reste de l'humanité n'est pas pour moi une illustration du retour de la race humaine vers Éden. Je parle évidemment du même Exode que celui dont vous parlez ou bien je m'abuse.
J'ai beau être un être assez autocéphale, je suis un moment obligé de sortir de ma tanière pour trouver un terrain d'entente avec mon voisin que je n'aime pas trop, d'essayer de développer des courants de sympathie avec lui, pour aller au devant des problèmes et des blocages relationnels. Cela ne me  plaît pas trop, mais il faut bien s'y coller pour simplement retourner à mes préoccupations, mes marottes mes rêves de monde meilleur.
Alors sur la base je me sens en accord avec vous. Nos mode de vie avec nos voisins sont si différents, qu'ils nous faut nous préserver un monde intérieur. Et essayé de se regrouper entre personnes semblables par leur désir et leur besoin.  Cela est  une chose qui manque gravement à nos sociétés, société qui aspirent plus à mélanger des individus disparates et incompatibles. Et ils appellent cela la mixité sociale. C'est-à-dire que ces incompatibilités produisent très vite des entraves à nos désirs à nos projets, qui empiètent de suite sur la liberté d'autrui, et nous coupent de notre épanouissement qui serait d’amener à sa complétude nos expériences de vie.
En deuxième lieu, des dispositifs peuvent naître si la demande est massive, comme par exemple des aménagements pour circuler en fauteuil roulant. Ce genre de dispositif ne peut pas être pris en compte, lorsque ce besoin est très minoritaire à l'échelle des communauté de vie comme les quartiers ou pâtés de maison.
Je parle de choses fonctionnelles, mais cela peut être aussi pour vivre de nouvelles expériences sociales et de fraternité. Mais, voilà l'éclatement de la société n'est viable que si un lien très fort continue d'unir tous les citoyens de cette société, afin d'éviter une "madmaximation" de la société. Et ces liens peuvent être une forme de patriotisme, une participation citoyenne à la vie publique, et aussi l'utilisation d'une monnaie d'échange. Grosso modo une ré-appropriation citoyenne des fonctions régaliennes.
J’espère que ces propos contribuent à la réflexion collective de notre communauté fraternelle.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.
Mais vous me lisez mal ou bien c'est moi qui ne suis pas clair, ce qui est bien possible.
Cette entrée 176 "Mosaïsme des pénitents" n'a pas pour sujet les petites unités humains. Ce sujet viendra plus tard.
N'ai-je pas écrit dans l'entrée : "Je commence ici ma propre réflexion sur ce sujet primordial qui aura, plus tard, pour apex l'entrée "Petites unités humaines" ?
Cette entrée 176 n'est donc que le premier stade d'une réflexion-définition du citoyen propice à l'éclatement des grands masses humains pour constituer des petites unités humains.
Ceci dit, ma fille Nina m'a appris que vous étiez venu au Pèlerinage et je suis vraiment désolé de n'avoir pas été présent à l'heure à laquelle vous êtes entgré sur nos saints lieux. J'aurais aimé vous prendre dans mes bras, frère Frédéric. À défaut, je vous salue de loin par le truchement de ce blog.

10aou16 176C104 
Dans mes yeux d'enfants Moïse était un homme rustre, zozotant, ayant raté ses examens, et à qui une Lumière Ardente avait dit quelque chose comme : "Tu conduiras mon peuple là où il sera heureux". Il l'a fait, le bougre d'animal ! Il a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il avait. Il est comme vous, vous le balayeur à qui on a confié la direction de l'aérospatiale.
Moi, je suis responsable sans qualification et sans mérite du spatioport n°23. C'est pour cela que j'aime ce sacré bonhomme de Moïse, je me sens proche de lui dans l'esprit sans être à la hauteur de ses actes. Chaque année qui passe je me rapproche de lui comme des autres prophètes illustres, il n'y a pas d'examen pour préparer à une telle tâche.
J'ai fait quelques belles rencontres au cours de ce Pèlerinage de cinq jours de la première semaine d'août. Et en mémoire de ces belles rencontres, je vais aller missionner de plus belle.
Et puis vous allez venir à Tours, c'est un peu commme si la Mère venait avec conseils, consolation et force.
Je ne sais pas comment définir ce que je ressens, soulevé du sol et tiré par la tête, prêt à revêtir un nouveau manteau. L'année prochaine, quand je retournerai à Arès, j'aurais très certainement de belles tranches de Vie héroïques à raconter et à entendre à l'assemblée des enfants de Moché [= Moïse]. Cela me met en joie.
Je me dis qu'il va falloir dire aux passants plus que l'incitation à lire La Révélation d'Arès. La lecture et l'action transformatrice d'un monde en marche vers le Bien se doivent d'être très proches l'une de l'autre. La Parole parle à tous, tous unis dans un même Exode interrompu depuis trop longtemps. La quarantaine se termine, la machine-exode increvable est remise à neuf et bien huilée, nous pouvons y aller plus fort sans risque de casse. Je crois que les anges eux-mêmes sont "aux anges".
Nous sommes la lumière qui s'élèvent des abîmes, de là où la race adamique nous a plongés. Que les non-croyants et les croyants joignent leur lumière à la nôtre, avec nous, à la Lumière de la Parole ils s'élèveront. Je serai ce guide, celui qui montre le chemin, le crieur qui dit : "Allez ! Prenez ce chemin, vous aurez la Vie saine et sauve ! "
Je n'est pas votre force de travail, frère Michel, ni votre lucidité et d'autres choses, mais soyez assuré que le héros en moi est réveillé, l'oreille tendue vers vous, vers les vivants, vers mes mémoires intérieures présentes depuis les premiers temps adamiques, à toutes ces vies qui font une en moi — moi qui ai une seule vie en ce monde —, ces vies à qui je pardonne le mal qui a été fait, vies a qui je demande pardon pour le mal que j'ai fait, vies que j'entraîne vers les Hauteurs.
Merci, frère Michel, merci Mikal coeur d'aigle.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, frère Tony, pour cet émouvant commentaire.
Oui, nous allons nous voir à Tours en septembre. Je vais passer quelques jours avec vous. Je ne sais pas trop comment les choses se passeront ; nous improviserons, parce que je connais mal les frères et sœurs qui vont se trouver à Tours cette semaine-là.
Il m'arrive de dire : "Aller en mission par les rues, c'est comme aller rappeler au monde ce qui n'est pas arrivé, mais qu'il faut faire arriver." Alors ?
Alors, l'activité de la mémoire d'une Parole qui appelle l'homme depuis des milliers d'années et l'activité de la création, dont l'homme seul est capable sur Terre, participent d'une même processus mental. Mais toutes deux sont liées à ce germe endormi en tout humain, l'image et ressemblance de Celui Qui Parle depuis des millénaires et Qui Crée l'Univers. Il faut donc réveiller l'image et ressemblance du Père en l'homme, pour qu'il mette en activité sa mémoire et sa créativité, et cela seule la pénitence peut le faire.
Mémoire, créativité, pénitence, ce sont les trois angles nécessaires pour fermer le triangle.
Voilà quelque chose que nous considérons simple, mais qui ne l'est pas pour l'homme de la rue, dont l'activité cérébrale a perdu sa mobilité, prise dans sa culture comme dans un piège à loup. Cette triangulation est quelque chose qu'il est très difficile d'expliquer en quelques mots, aux passants dans la rue, et pourtant nous n'avons pas, pour l'heure, d'autre possibilité de contact avec le public, puisque les grands media nous sont fermés.
Il faut redonner aux hommes les oreilles capables d'entendre la Parole et les yeux de la pensée spirituelle pour La bien comprendre. Pour l'heure, ils sont presque tous aussi sourds et aveugles que des morts. Dans les années 70 et 80 j'utilisais souvent l'image du cimetière spirituel. Je disais à mes frères et sœurs : "Vous circulez dans un cimetière où sont enterrés les hommes. La plupart sont complètement morts et en décomposition, mais vous, vous guettez les petits bruits que peuvent faire, en tapant sur le couvercle de leur cercueil, les rares enterrés vivants. Alors vous vous mettez au travail pour les déterrer. Quand nous en aurons déterré un certain nombre, nous aurons la puissance spirituelle nécessaire pour ressusciter les autres."

11aou16 176C105 
Le Lévitique, que j'ai médité à la Maison de la Sainte Parole, me laisse interrogateur et je me demande pourquoi il fut arrêté en chemin, et pourquoi c'est à vous, ''pauvre type'' comme vous dites, à qui le Père demande de poursuivre.
Le Créateur demande à Moïse de transmettre la Parole à son peuple, qui n'est en fait qu'une grande serie de recommandations d'amour envers son prochain : "Tu ne feras point ceci ou cela," mais plus loin on trouve presque la même chose, sauf que cette fois le texte fini par "Celui qui fait ceci ou cela sera mis à mort ou lapidé, etc."
Sans parler de la loi du talion qui vient en contradiction totale avec le "Tu ne te vengeras point," j'ai l'impression que pour ménager la chèvre et le choux, des lois païennes ont étés mêlées aux recommandations divines, ce qui peut expliquer toutes ces contradictions de mises à mort de sacrifices et de vengences. Je comprends mieux pourquoi l'Exode à fini en eau de boudin !
On trouve également dans le Coran ces mêmes propos incompréhensibles, les raisons ont-elles été les mêmes ?
La Révélation d’Arès quant à elle est plus stricte la dessus : (Rév d'Arès 16/18) Je n’ai pas laissé d’autre Enseignement à Mes Témoins, et Je n’en retranche ni ne change rien ici, sans parler des livres d'hommes (35/12) qu'il nous faut écarter.
L'Exode que nous reprenons aujourd'hui, tel que je peux le vivre et le sentir, n'est pas des plus facile, loin de là, mais en même temps je ne peux m'empêcher de le croire si compliqué que cela. Je m'explique : La pénitence, si je la prends telle quelle, me paraît compliquée et difficile et elle l'est, car je dois sans cesse m'observer, être en tension constante pour me changer, ne pas mentir, ne pas juger, lutter contre mes pulsions et mes colères, bref, mettre en pratique toute les recommandations de bon sens, et il y en à en pagaille !
À Moïse le Père finit par dire : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel. Vous observerez mes lois (Lévétique 19/19).
Autrement dit, tout ces petits bouts de trucs à accomplir n'ont qu'un seul but : nous permettre d'aimer notre prochain comme nous-mêmes :  Il (Jésus) s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère (Rév d'Arès 32/3). Et ce n'est pas rien puisque le Créateur fit [de Jésus] un Dieu en se fondant en lui sans retour, comme l'argent s'allie à l'or (Rév d'Arès 2/12).
Alors, plutôt que de m'observer en première intention, il me semble plus facile d'être en tension constante à l'égard de mon prochain, en m'efforcant de saisir toutes les occasions pour l'aimer chaque jour d'avantage. (Des occasions ce n'est pas ce qui manque, car il y a toujours chez l'autre quelque chose qui me dérange.) J'ai conscience qu'il s'agit bien sûr d'amour évangélique, qu'aimer n'est pas cajoler, mais entraîner l'autre sur la voie du bien et les Hauteurs Saintes où le Père nous attend tous !
Cette phrase que vous écrivez dans votre réponse au commentaire 176C29 : "Nulle part la lumière ne défie l'obscurité, nulle part la lumière ne combat l'obscurité ; la lumière se contente de proposer à l'obscurité d'entrer en elle," je la trouve d'une exceptionnelle beauté. Merci.
Je suis persuadé que la plus grande preuve d'amour que nous puissions vous donner et donner au Père, ce qui pour moi est la même chose, c'est de nous efforcer d'aimer comme s'il en allait de notre vie, à travers vos enseignements et la Parole, la prière quand à elle nous rappelle comment.
J'ai une tendre pensée pour ce pauvre Moïse qui a dû vivre des moments très durs, et si par hasard il jette un œil sur ce blog, je voudrai lui dire qu'après des siècles d'errance nous allons enfin finir par nous aimer !
Americo L. d'Ile de France

Réponse :
Le but de cette entrée 176 n'est pas d'étudier la formation des quatre livres bibliques rapportés à l'Exode: Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome, si peu compatibles ou conciliables entre eux dans de larges passages. Et, comme vous l'avez bien remarqué et comme vous le notez dans votre commentaire, dont je vous remercie, frère Américo, des textes si peu compatibles ou conciliables dans le Lévitique seul.
Je rappelle grosso modo ce que j'ai déjà évoqué dans mes précédentes réponses, à savoir que les quatre livres rapportés à l'Exode ne sont pas issus d'une rédaction unique, mais sont des accolages de textes issus de quatre traditions (et peut-être davantage): la tradition yahviste (où Dieu est appelé Yawhé), la tradition élohiste (où Dieu est appelé Elohim), la tradition sacerdotale à laquelle appartient le Lévitique en entier, mais aussi des morceaux de l'Exode, des Nombres et du Deutéronome, et la tradition deutéronomiste, dont on trouve aussi des traces stylistiques dans Exode.
Apparemment, donc, le Lévitique issu d'une seule et même tradition serait le moins composite des livres rapportés à l'Exode, mais c'est faux. Comme vous l'avez remarqué, frère Américo, il y a des contradictions, des inconciliabilités à l'intérieur même de ce livre. Autrement dit, le Lévitique a eu plusieurs auteurs. Lesquels sont les bons ? Je n'ai pas d'autre Lumière que La Révélation d'Arès, laquelle n'est absolument pas un Livre (Rév d'Arès i/10-11) composite, pour discerner les bons des mauvais. Le Père trop aimant, qui a parlé à Arès, ne peut pas avoir dicté les "lois" cruelles trouvées dans le Lévitique (notamment Lév 20/1-21). Il ne peut pas y avoir de "lois" en contradiction avec le Sermon sur la Montagne. Nous devons sans hésitation considérer la pénitence comme le continuelle recherche de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés.
En lisant la Bible comme en lisant le Coran il nous faut sans cesse être sur nos gardes, afin de ne pas installer dans nos petites têtes l'idée fausse que tout ce qui se trouve imprimé dans les pages de ces ouvrages vient de Dieu. Seule La Révélation d'Arès, je l'atteste, vient d'un seul tenant du Créateur.
Alors, pourquoi lire la Bible et le Coran, me demande-t-on assez souvent ? Parce que La Révélation d'Arès elle-même dit : Ce Que Je dis Je l'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde. Si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi (30/11). Nous voyons par là que, si la Bible et la Coran ne sont pas en leur entier la Parole de Dieu, la Parole de Dieu s'y trouve quand même ici et là. Pour l'y trouver il suffit de souligner les passages conciliables avec La Révélation d'Arès, qui est un filtre sûr.
Il y a aussi une autre raison : C'est que le Bible et le Coran, malgré les inconciliabilités avec la Vérité que ces Livres manifestement contiennent, ont été les supports de l'espérance de millions d'humains qui, sans chercher ce qui dans ces textes est faux ou vrai, ont eu peur, ont eu faim, ont peiné, ont souffert, ont simplement cherché la Lumière ou le Salut, et que cela seul sacralise ces Livres, comme les prières, les élans de joie ou de souffrance, qu'ont contenus les murs des lieux de culte sacralisent ces murs nonobstant les dogmes et la théologie que les docteurs, prêtres, dos gris et autres clergés ont essayé d'y faire régner.
La véritable inspiration de la foi ne vient pas des dogmatistes, théologiens et autres fonctionnaires de la religion, mais elle émerge du vécu de la base, des petits, des simples, de tous ceux et celles qui savent qu'une Lumière et un Salut existent ailleurs, quels que soient les noms ou les formes qu'on leur donne.
Autrement dit, l'acceptation de la Vérité ne vient pas par ceux qui ont écrit la Bible et le Coran, mais par le cœur et l'âme de ceux qui ont y placé leur espérance, même de façon brouillonne. C'est le croyant, pas le théologien, qu'il soit prêtre, rabbin, At Tabari (Rév d'Arès 35/12) ou autre, qui fournit l'intelligence et la volonté d'accomplissement nécessaires pour changer le monde (28/7). C'est vous, frère Américo, ou c'est le "pauvre type" que je suis. Le charisme de l'inspiration est trouvé chez les gens les plus simples. N'est-ce pas la raison pour laquelle nous n'avons pas de doctrine, pas de credo ?
Oui, mais, allez-vous me dire, quand ces livres, Bible et Coran, disent qu'il faut tuer tel ou tel qui a commis telle ou telle faute, ne peuvent-ils inspirer aux gens les plus simples des horreurs ? N'est-ce pas ce qu'on voit, par exemple, dans les assassins de DAECH ? Oui, c'est un risque dans l'état actuel des cultures, mais je ne crois pas que le vrai croyant qui a du cœur et une âme, laquelle est le produit du Bien, de l'amour, du pardon, etc., se fasse lapideur, égorgeur, etc., s'il ne trouve pas un malin plaisir ou une certaine excitation à ce genre d'atrocité. Voilà pourquoi des Musulmans disent: "Le Coran est un Livre de paix et d'amour," et d'autres Musulmans disent : "Le Coran est un Livre qui nous demande d'éradiquer les infidèles par les violence." Les uns et les autres suivent leurs instincts contraires. Ce n'est pas à la Bible et au Coran de convaincre, parce qu'ils sont pleins de contradictions, mais c'est aux hommes bons de ranimer chez les mauvais la conscience qu'ils se trompent et entretiennent dans le monde une horreur que le Père n'a jamais prescrite. C'est notre mission.
Encore merci pour ce commentaire, frère Américo.

12aou16 176C106
Admirable ! J'ai été impressionné, peut-être même ébranlé, par la fin de votre réponse à Américo [176C105] : "L'acceptation de la Vérité ne vient pas par ceux qui ont écrit la Bible et le Coran, mais par le cœur et l'âme de ceux qui ont y placé leur espérance, même de façon brouillonne. C'est le croyant, pas le théologien, qu'il soit prêtre, rabbin, At Tabari (Rév d'Arès 35/12) ou autre, qui fournit l'intelligence et la volonté d'accomplissement nécessaires pour changer le monde (28/7). C'est vous, frère Américo, ou c'est le "pauvre type" que je suis. Le charisme de l'inspiration est trouvé chez les gens les plus simples. N'est-ce pas la raison pour laquelle nous n'avons pas de doctrine, pas de credo ?" et aussi : "La véritable inspiration de la foi ne vient pas des dogmatistes, théologiens et autres fonctionnaires de la religion, mais elle émerge du vécu de la base, des petits, des simples, de tous ceux et celles qui savent qu'une Lumière et un Salut existent ailleurs, quels que soient les noms ou les formes qu'on leur donne... Ce n'est pas à la Bible et au Coran de convaincre, parce qu'ils sont pleins de contradictions, mais c'est aux hommes bons de ranimer chez les mauvais la conscience qu'ils se trompent et entretiennent dans le monde une horreur que le Père n'a jamais prescrite. C'est notre mission."
Par ces très belles phrases, qui à mon avis resteront, seront souvent citée quand on parlera de vous, vous rejoignez Jésus quand il disait que l'Évangile était donné aux petits et aux humbles. Vous rejoignez aussi le père Pedro Casaldaliga dont vous parlez dans votre réponse à Balthazar [176C73].
Cela me rend curieux de La Révélation d'Arès, que je vais lire. Où puis-je me la procurer ?
Jean-Jacques O. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Jean-Jacques, pour ce commentaire.
Vous pouvez vous procurer La Révélation d'Arès dans un certain nombre de librairies parisiennes ou en allant sur le site de Adira.net : http://www.adira.net
La Révélation d'Arès dans tout son contexte confirme que "l'Évangile est donné aux petits et aux humbles" et plus exactement, comme disent les Béatitudes à ceux [même les riches] qui ont une âme de pauvre (traduction Osty, Matthieu 5/3). De ce fait, donc, je ne suis pas "admirable", mais la Parole du Père qu'apportait déjà Jésus est admirable.
Et appelant un enfant, il (Jésus) le plaça au milieu d'eux (Jésus et ses disciples) et dit: "Si vous ne changez pas et ne devenez pas comme un des ces petits , vous n'entrez pas dans le Royaume" (Matthieu 18/2-3).
Les petits, les humbles comprennent la Parole beaucoup mieux que les dogmatistes et les théologiens.

12aou16 176C107 
Quelle joie de vous lire, Grand Frère !
Occupé a lire votre blog pendant mon travail de nuit à la centrale de taxi, avec mes frères de Mouhamad le Sage comme chauffeurs, je suis en train de lire le commentaire de frère Americo (prénom italien) et votre réponse, toujours aussi Beau, plein d'amour pour son prochain, qu'il soit bon ou mauvais, ou détracteur.
Ce qui est écrit sur la Bible et le Coran, que grâce à la Révélation Donnée à Ares |on] purifie de beaucoup de choses, [montre] ce que l'ont n'a fait faire ou fait dire aux prophètes, et par là aussi à L'Être Suprême.
Parce-que dire que le Maître du Tout (Révélation d'Ares) donne et reprend ce qu'Il a donné, pour moi c'est un mensonge contre le faible et, pourtant il y a des sœurs et frères humains qui sont persuadés par ça. Ou bien qu'un enfant qui meurt dans le ventre d'une femme serait une punition divine (pouah !) Blasphème et Mensonge !
Le verset dans La Révélation d'Arès (xxviii/18-19).
Le singe, (de ses) deux mains (il) mange.
L'homme (a) une main (qui) mange, une main (qui) donne.
Mes (deux) Mains donnent:
L'homme (qui se croît) fort dit: "(Je suis) la pierre (et si) le vent (sur)vient, le Vent ne porte pas la pierre"; (en effet) le Vent porte l'oiseau (élevé) de ta gorge.

Grâce à La Révélation d'Arès, donnée par l'Invisible de tout son Amour, elle m'a fait comprendre ce que je pressentait déjà dans mon enfance, que tout ce charabia ecclésiastique me dérangeait dans mon être d'enfant. Tout en sachant bien que je ne suis qu'Un devant L'Éternel Invisible.
Que tu soit rital [italien ?], le chapeau sur la tête ou le zizi coupé — oups ! pardon pour ce mot vulgaire; hi-hi-hi-hi ! —, que tu aies la peau couleur de noix, les yeux d'amande, la cucubale etc... Il n'y a que le Bien, l'amour, le pardon des offenses que l'ont fait qui sauve l'homme du Mal, de la mort spirituelle.
Je tiens ici a saluer, mon frère Americo, de tout mon amour fraternel, et à vous embrassez vous [Frère Michel] et sœur Christiane, mes sœurs vos filles Nina, Anne et Sara, et je vous souhaite une très belle pénitence, des plus joyeuses. Alléluia !
Daniele A. de Genève (Suisse)

P.S: J'oubliais : Pendant que j'écrivais ces lignes, j'ai reçu un appel d'un réceptionniste d'un hôtel à Genève, un italien (encore !) Giuseppe — mais il sont partout ces ritals, ha-ha-ha-ha ! —, il me proposait une collaboration avec des associations pour personnes avec handicaps, les amener avec nos taxis quand il en ont besoin pour leurs déplacements privés ou chez le médecin etc., comme accompagnateur.
Nous devons nous voir à 8 h 00 ce matin, afin d'en parler, et par la même lui parler de cet événement surnaturel qu'est La Révélation d'Arès, dans l’espérance de le toucher ou de susciter l'épi mûr qui sommeille en lui. Alléluia!
Je salue ici avec amour tout vos détracteurs et [je veux] leur dire : "Eh mec ! Ouvre ton cœur d'homme et laisse entrer la Lumière en toi. Paix , Pace, Peace, Frieden, Salam !

Réponse :
Merci beaucoup, frère Daniele (= Daniel en français), pour ce commentaire plein de fraîcheur !
Les prophètes ont donné, à toutes les époques, l'inspiration du Bien. Les prophètes ne sont en fait que les fers de lance d'un Appel du Père, qui n'est rien sans la longue hampe que constitue le sillage humain prophétique. Pour Jésus, fer de lance, la hampe fut formée par les apôtres et les disciples. Pour moi, également fer de lance,  la hampe est le petit reste de mes frères et sœurs ralliés à mon enseignement et à ma mission. La lance n'existe pas sans le fer et la hampe assemblés. Devenez un constituant de la lance, ralliez-vous à notre mission de la rue du Billard à Genève.
Americo n'est pas qu'un prénom italien ; il s'agit ici d'un prénom portugais, mais on le trouve dans de nombreux pays. Je crois que c'est une forme latinisée d'Émeric.

14aou16 176C108
Bien cher frère Michel, Prophète du Très-Haut,
Ce matin en partant à la  prière à Arès, j'ai écouté un moment France Info pour prendre connaissance de l'actualité.
Je suis tombée sur une interview du Général Bertrand Soubelet qui peut vous intéresser.("Je crois que dans notre pays on a un réel souci avec la parole publique," etc.)
Cet homme est courageux et semble déterminé tout en étant dépassionné.
Voici le lien http://www.franceinfo.fr/emission/ils-ont-fait-l-actu/2016-ete/xxxxxxxxx-12-08-2016-06-32
Je vous embrasse bien affectueusement avec soeur Christiane, bonne fin de Pèlerinage !
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Je n'ai pas pu voir la vidéo, mais je peux reproduire ici pour ceux que ça intéresse, ce qu'a dit voilà quelques jours le Général Bertand Soubelet :
"La Direction générale m’a indiqué par un décret hier soir qu’un décret du président de la République était en cours de signature et que, dès lors, je serai déchargé des responsabilités que j’exerce aujourd’hui. C’est-à-dire que je vais me retrouver sans poste, sans affectation".
Quelques jours plus tard, Bertrand Soubelet a été définitivement démis de ses fonctions, par un décret publié au Journal officiel. Depuis le mois d'avril, l'ex-numéro 3 de la gendarmerie n'a pas changé de statut. Le militaire n'a pas de bureau, pas d'affectation. Mais il perçoit toujours son salaire.  Il dit :
"Je suis globalement payé par l’Etat à ne rien faire. Ce qui ne peut pas me satisfaire et qui ne satisfait pas l’image et la conception que j’ai de mon métier" détaille Bertrand Soubelet qui observe une certaine bienveillance de ses collègues à son endroit. "En interne et en externe, beaucoup jugent ma situation injuste. Ce que j’ai dit et ce que j’ai écrit, tout le monde le sait".
Quand on évoque le devoir de réserve, Bertrand Soubelet a un petit sourire. C’est un concept à la fois étrange et mystérieux selon l’ancien numéro 3 de la gendarmerie.
"Personne ne connaît la réalité de ce devoir de réserve. Il se résume à une loyauté aux gouvernants et au fait de ne pas divulguer de secrets qui pourraient mettre en difficulté la politique qui est mise en œuvre. En dehors de ça, tout le reste, c’est de l’autocensure et une chape de plomb qui s’est abattue il y a un certain nombre d’années et que personne n’a osé braver, n’a osé casser".
Même s’il savait les risques qu’il encourait en prenant ouvertement la parole, Bertrand Soubelet n’éprouve aucun regret.
"Je l’ai fait en toute conscience, en sachant que ça allait poser des questions j’imaginais que les choses pouvaient mal tourner mais très honnêtement mon sort personnel n’a pas grand-chose à voir en terme d’enjeux avec ce qui se présente dans notre pays pour les prochaines années. J’ai pensé qu’il y avait des choses à dire et qu’il fallait les dire"
Bertrand Soubelet dénonce un certain  "déni des réalités". Il considère que la parole est muselée en France.
"Je pense que dans notre pays, on a un vrai souci avec l’expression publique. La parole publique pose un problème. Il faudra le régler. Mais ce n’est pas moi qui vais le régler".
À 56 ans, l’ancien numéro 3 de la gendarmerie s’interroge maintenant sur la suite de sa carrière.
"Je serais en mesure de donner un bon coup de main à un chef d’entreprise d’une entreprise de taille intermédiaire. Mais si je devais faire quelque chose, ce ne serait pas obligatoirement dans la sécurité ou la sûreté".
Bertrand Soubelet se présente comme un lanceur d'alerte, un citoyen, avant d'être un gendarme. Son départ définitif de la gendarmerie interviendra le 1er octobre prochain, après 35 ans de carrière.

Je pense qu'il y a un lien possible avec Moïse. Si Moïse était, comme je le crois, un Égyptien de bon rang, il était sans nul doute un homme révolté par le traitement infligé aux travailleux émigrés qu'on appelait Hébreux. Il se permit sûrement d'en discuter haut et fort avec le pouvoir suprême du pays, le Pharaon, et cette discussion sûrement âpre et longue fut rendue sous la forme métaphorique des Dix Plaies d'Égypte dans le livre de l'Exode. Il ne manquait pas d'avoir son francs-parler, y compris concernant l'Éternel dans le désert du Sinaï.

14aou16 176C109
Merci aux contributeurs de ce blog, dont vous, Michel au premier chef (pardonnez l'expression déplacée, quoique vous soyez un chef tout de même, le chef de vous même)
C'est la deuxième fois que je sens un nouveau mouvement dans l'évolution de ce blog : après la naissance et la croissance, l'enfance et l'adolescence, ici un nouveau léger changement de direction
J'ai d'abord pris la conscience de l'énorme gâchis de ne pas vous avoir promu comme on aurait promu Moïse, en lui accordant une confiance absolue (à ce sujet il me faudrait rejoindre le frère Jeff), J'en avait les larmes aux yeux
Je ne sais pas pourquoi, mais je pressens maintenant comme une force plus tellurique, un grondement de volcan en activité -je sais par expérience ce que c'est, peut-être l'Horeb, le SinaÏ qui s'entrouvrent d'une lumière rougeoyante et prometteuse ?
Je n'ai plus la même vision que j'avais du mouvement des Pèlerins d'Arès. Je ressens quelque chose de beaucoup plus profond et puissant qui s'est amorcé, des promesses d'éruptions.
J'associe ça à la grande obscurité vers laquelle se dirige aussi un apprenti vulcanologue. Il marche parfois par de sombre -et parfois mortelles- volutes d'une lourde fumées chargée de suie, de cendre et de "tisons" ou bolides ardents, mais le monde terrifiant qu'il parcourt est un émerveillement indicible, quelque chose qui réenchante la terre, laquelle exulte aussi de joie, pète de lave, s'en soulage et s'en épanche, la fluidité de la pierre plus intelligente que nous pauvres traînards.
Laurent L'H. d'Ile de France

Réponse :
Tiens, frère Laurent, vous voilà évoluant ! Mais nous évoluons tous sans cesse.
Très large était la zone de pénombre dans laquelle nous étions avant que La Révélation d'Arès n'introduise dans nos cœurs la Lumière. Aussi, pour réduire cette zone pénombreuse, nous faut-il beaucoup de temps, tellement de temps que nos vies n'y suffiront pas et qu'il faudra les générations qui vont nous suivre pour parvenir à ce que vous appelez un "émerveillement indicible". Notre compréhension de la Vérité n'est jamais définitive. Il n'y a que des stades, des étages, des étapes, de notre travail de compréhension. De plus, nous montons tous à des vitesses différentes.
La Vérité, qui n'est pas une situation fixe, mais une évolution, parce que la Vérité c'est que la monde doit changer Rév d'Arès 28/7) et que ce changement s'égrène, se dévide, prendra du temps, la Vérité donc est le plus grand des miracles, puisqu'il comprendra aussi notre connaissance du Créateur Lui-même, connaissance que nous n'avons pas encore. Nous n'avons pour l'heure qu'une certaine idée de ce qu'est la Créateur, laquelle idée varie avec chacun de nous. Pas grand chose, quoi ! La Vérité, en somme, c'est l'ensemble des forces qui triomphent de la mort, c'est l'ensemble des forces qui écartent le Noir, le mensonge, le péché, la haine, la violence, l'indifférence, l'égoïsme, et qui ne laissera que la Vie.
Je suis si heureux que vous rapprochiez un peu plus de la Vie, frère Laurent.

14aou16 176C110
Me revoilà coiffé d'un bonnet d'âne.
Vous êtes délicieusement déconcertant, frère aîné.
Mon Dieu que j'aime ça !
Quand je fais un détour par l'Exode pour comprendre pourquoi celui-ci avait échoué — même que ce fut par manque d'amour — je ne devais même pas en faire allusion, car le Père me demande de ne pas donner mon avis sur la faute de quiconque, (Rév d'Arès 16/14) j'ai cruellement manqué d'amour en écrivant ce post 176C105.
Pardonnez-moi !
Merci, frère aîné ! Que le Père vous bénisse encore longtemps.
Américo L. d'Ile de France

Réponse :
Non, non, pas de "bonnet d'âne", frère Américo. Nous avons accepté d'évoluer, contrairement aux gens du dehors parmi lesquels nous cherchons des épis mûrs pour se rallier à notre œuvre d'évolution,et donc nous ne cessons pas d'évoluer. Dire qu'on est "coiffé d'un bonnet d'âne", c'est dire qu'on ne savait pas et qu'il faut savoir et supposer que ce savoir va s'acquérir et nous enlever le bonnet d'âne, mais savoir est un interminable apprentissage, parce qu'en fait, on ne sait jamais assez. Savoir va demander plus de quatre génération (Rév d'Arès 24/2). En attendant nous apprenons. Je suis heureux de vous avoir appris quelque chose, mais moi-même j'apprends sans cesse et c'est bien pour cela que je fais mon Pèlerinage chaque année... pour apprendre et encore apprendre de cette merveilleuse Parole qu'il ne faut jamais se lasser de relire et relire.

14aou16 176C111 
J'ai pris connaissance de cette entrée 176 le jour de sa parution alors que j'étais en gardiennage à Arès.
Elle a soulevé en moi un immense enthousiasme et a porté ma réflexion et ma prière pendant mon Pèlerinage.
Je l'ai ensuite emmenée avec moi dans les Pyrénées et j'ai profité de mes longues randonnées en altitude pour méditer sur ce nouveau départ que vous nous invitez à prendre. J'ai suivi sur mon téléphone portable les nombreux commentaires et vos réponses et j'ai publié sur ma page facebook mon ressenti en écho à vos interventions.
De retour dans la plaine du Languedoc où je finis mes vacances, je profite du calme et des facilités que m'offrent la maison de mes parents pour vous écrire ce commentaire.
J'ai relu avec attention votre entrée 176. L'exaltation ressentie à la première lecture a fait place à la gravité. Cette dernière dépose en moi désormais comme une lente coulée de lave refroidie, coulée épaisse et légère à la fois qui solidifie mon pas et fait remonter dans ma tête comme un tison de fer qui aiguillonne mes pensées et perce mon regard.
Je m'arrête un instant sur la figure de Moïse comme pénitent dont vous nous proposez une nouvelle lecture. J'aime ce Moïse que vous nous présentez : Tout à la fois homme et prophète, aux prises avec les réalités de son temps, qui doute, hésite mais in fine, choisi d'assumer pleinement la mission que Dieu lui confie, affronte Pharaon, convainc des esclaves de le suivre et entame avec eux cet Exode que nous reprenons aujourd'hui.
De tout ce qui se dégage de votre description de Moïse, c'est la difficulté des choix qu'il eut à faire qui m'étreint le plus et l'immense responsabilité qui en découlait. Difficulté et responsabilité que je m'imagine sans peine être égales aux vôtres aujourd'hui face à la dureté du monde que vous avez à affronter tout en tenant compte de nos faiblesses et insuffisances, nous qui avons accepté de vous suivre.
Pourquoi parler de "relancer cet exode aujourd'hui" me suis-je demandé ?
Ne l'avions nous pas repris lorsque les assemblées sont peu à peu revenues vers vous et votre appel à respiritualiser la mission après deux décennies de mission sociale asséchante et stérile ? À l'évidence, non !
Respiritualiser la mission et revenir vers le prophète était une nécessité impérative, incontournable. Un prérequis pour assumer notre rôle prophétique historique.
Qu'est-ce qui caractérise donc vraiment cet Exode auquel vous nous appelez maintenant ? Et à quoi cela nous engage t-il ?
C'est en creusant ces questions que j'ai senti monter en moi ce glaive à deux tranchants. Le premier a aiguisé mon regard et tendu mon nerf. Le second m'a mis face à ma responsabilité et m'a rappelé ma peur du monde, latente en moi, mes insuffisances, mes faiblesses et tout ce qu'il va me falloir désormais changer et affronter en moi pour enfin assumer cette tache interrompue il y a 3200 ans par les Hébreux qui suivirent Moïse, puis il y a une quarantaine d'années par les Pèlerins d'Arès qui vous suivaient alors et dont je fus il y a une vingtaine d'années.
Le but que nous assigne Dieu est de changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Le monde !
Parler de Dieu, d'amour, de paix, de pardon, de liberté absolue, de pénitence, de péché [qu'il faut rejeter], de prière, etc., et leur redonner leur vrai sens créateur et dynamique nous échoit. Si nous ne le faisons pas, qui le fera à notre place ?
Mais notre mission ne s'arrête pas là. Elle doit viser à faire prévaloir en tous domaines dans ce monde ces amour, pardon, paix, liberté et pénitence [dans un sens] créateur et dynamique, que nous prêchons. C'est là que les difficultés, et notre Exode commencent à mon sens (vous me direz si je me trompe), car les hommes dans leur immense majorité sont encore encalminés dans "l'esprit de la Loi". Ils attendent la solution à leurs problèmes des pouvoirs qui régentent, régulent, dressent lois, tribunaux, polices, armées.
Les gens perçoivent notre discours, pourtant généreux et enthousiasmant, comme de bonnes intentions abstraites impraticables au quotidien. Ils peinent à en voir la portée concrète, active, transformatrice sur le plan sociétal. Et quand ils saisissent un peu de la lueur que nous leur apportons, ils sentent d'instinct ce que notre insurgeance apporte de bouleversements et ils prennent peur, se réfugient dans leurs certitudes et nous opposent dureté, hargne, voire agressivité pour nous faire taire.
La véritable adversité commence là. Exception faite de la campagne anti-secte qui, je le vois clairement maintenant, a été sciemment orchestrée pour enrayer le premier mouvement d'Exode que vous aviez initié à la fin des années 80 — campagne qui a porté ses fruits contre nous puisque nous avons déserté —, le monde nous a opposé jusqu'à présent son silence et son mépris.
À quelle adversité allons-nous devoir faire face aujourd'hui que nous reprenons dans votre sillage la voie du prophétisme actif ? C'est placé devant cette perspective que j'ai senti remonter la peur en moi. Sauf que je ne suis plus le jeune homme idéaliste, inexpérimenté et candide des années 90. Aujourd'hui je me sens prêt à affronter et le monde et mes propres peur et langueur. Quelque chose en moi s'est déplacé. Je sens maintenant que ce que j'ai à perdre est bien moindre que ce que j'ai à gagner à vivre pour Dieu et embrasser la foulée de votre talon (Rév d'Arès xxviii/28).
Entrer en Exode signifie pour moi entrer dans le monde pour le changer. Quitter les falaises de mes propres certitudes pour descendre dans les réalités quotidiennes des hommes, les affronter et affronter avec amour l'adversité qui en découle. Et pour y parvenir pas d'autres choix que d'investir le monde dans tous les domaines pour peser de tout le poids de notre pénitence sur le cours des choses.
J'ai relu le texte "Insurgeance" (Le Pèlerin d'Arès annuel 1990) cet été car votre article fait mention de ce mot que vous utilisiez peu jusqu'à présent. Édifiant ! Vous ouvrez cet article par La Révélation d'Arès xLv/13-20 : La pieuse gente parle du Haut du Mont, (un passage qui justifie notre ancrage dans le spirituel pur) mais elle (la pieuse gente) choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) !
J'ai noté également dans mon carnet tous les passages de votre article qui signent l'ouverture de notre mission au changement sociétal : "pénitence sociétale, citoyen-pénitent, part publique-part privée, insurgeance,...". Votre texte est jalonné de termes qui nous invite à repenser à la fois notre action et la manière dont nous nous concevons et parlons au monde. Il renvoie directement à votre entré 150 "politiser notre refus de la politique" que je me suis remis en tête.
C'est à trouver les mots pour rendre notre message audible et perceptible par le commun, ancré dans le quotidien des hommes et leurs problèmes, sans se départir du fond, que je me sens appelé aujourd'hui avec votre article.
Pendant des années vous nous avez appelé à "faire des dossiers" (Paix, jeunesse, crise, agriculture, relations-médias,...) pour nous préparer à faire notre entrée dans le monde armé de la Parole de Dieu. Vous nous avez enjoint à combattre "l'infantilisme" (Le Pèlerin d'Arès annuel 1990) qui sévissait dans nos assemblées et qui paralysaient l'action et la réflexion en notre sein. Aujourd'hui que cet exode reprend, je nous découvre certes revigorés spirituellement, mais nus et impréparés à la tâche. Quel précieux temps nous avons gâché alors que les premières secousses des bouleversements qui s'annoncent se font de plus en plus ressentir et que notre Appel n'a jamais été aussi urgent. Mais je ne cède pas au défaitisme. Je comprends que cet exode sera long et qu'il ne fait aujourd'hui que reprendre son cours. Le travail qui nous attend est immense.
Ce n'est pas la Mer Rouge que Dieu ouvre devant nous, mais un chantier !
Procède sans hâte ! vous dit le Père. La larve en se hâtant rejoint elle l'abeille ? Elle doit accomplir son temps (Rév d'Arès 24/2).
J'ai confiance en vous et en votre "œil-oiseau". Je sais que vous saurez nous conduire pour réarmer nos intelligences et nos cœurs de ces "courage, droiture et réflexion froide" dont parle votre article et qu'il va nous falloir développer pour vous suivre et accomplir, enfin!, le Dessein du Père de l'Univers.
Éric D. d'Ile de France

Réponse :
Vous dites, bien aimé frère Éric, "les gens perçoivent notre discours, pourtant généreux et enthousiasmant, comme de bonnes intentions abstraites impraticables au quotidien. Ils peinent à en voir la portée concrète, active, transformatrice sur le plan sociétal." Je ne crois pas que ce soit la situation. Je ne crois pas que  les gens qui nous écoutent soient aussi nombreux que ça à percevoir notre discours comme "abstrait et impraticable", mais ils ressentent — parce que des millénaires de pouvoir et de loi au-dessus d'eux les a rendus passifs, donc paresseux d'instinct — que suivre la politique et la loi est beaucoup moins fatigant que la pénitence dont nous leur parlons. Autrement dit, les gens voient dans la politique et les loi un confort ! Pour autant que je parle autour de moi je trouve un nombre important de personnes qui considèrent comme excessive, voire inacceptable, l'accumulation des lois, des pouvoirs, des fonctionnaires de police, d'impôt, de justice, etc, et pourtant ils s'y soumettent. C'est donc bien que, malgré tout, ils préfèrent cet inacceptable à l'effort, très gros effort certes, de changer leurs vies eux-mêmes. Même chose pour la religion. La plupart des croyants ne cherchent pas le sens réel des Appels du Créateurs ; ils se soumettent flemmardement aux dictats des religions et des superstitions. On retrouve le même réflexe de paresse, de recherche de facilité ou commodité, chez les Hébreux une fois qu'ils sont dans le désert, quand ils protestent : "Ah, que nous étions bien en Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à volonté, alors que vous (Moïse et Aaron) vous nous avez entraînés dans le désert pour faire mourir de faim toute cette assemblée !" (Exode 16/3).
Rien n'est facile, tout est lent, nous portons le temps comme un très lourd fardeau, mais peu à peu nous voyons clair et nous avançons. Votre commentaire, frère Éric, marque indiscutablement une étape importante de votre vie spirituelle. Je vous en remercie du fond de l'âme et vous dis toute mon émotion en le lisant.
Vivre la vie spirituelle — ce qui s'oppose à vivre une religion — est très difficile, parce que la vie spirituelle se passe en soi, alors que les religion vient du dehors. La vie spirituelle, quoiqu'ayant un but unique partout dans le monde : L'Union du Tout qu'est le Créateur et toutes les créatures se fait dans un large éventail de formes et de pensées, parce qu'il y a un rapport constant de la vie spirituelle, unique, avec l'environnement variable du moment. C'est ainsi par exemple que le bouddhisme originel, celui de Bouddha, un des plus grands prophètes du Très-Haut, s'aligne sur le principe de la réincarnation qui régnait dans l'environnement de l'Inde au Ve siècle avant J.C., alors que nous, au XXIe siècle après J.C., nous nous alignons sur l'unicarnationisme (j'invente le mot ici) de notre temps, et cependant les deux sont vrais, car nous sommes bien le suite de la vie spirituelle qui nous a précédés et en même temps les responsables de notre destin instantané. Nous n'avons ni les mots ni le mode de pensée pour exprimer cette vérité apparemment contradictoire, mais cela va venir. Tout comme vous vient la conscience que quelque chose vous appelle, comme le dit autrement votre commentaire.
Mais tous les hommes d'authentique vie spirituelle ont quelque chose en commun, quelque chose d'impérissable, qu'il s'agisse de Moïse il y a 3.200 ans ou de nous aujourd'hui. Ce lieu commun c'est la connaissance. Voilà un mot difficile, parce qu'il faudrait dix, vingt, trente mots pour en exprimer les multiples aspects. J'entends ici par connaissance la Lumière unique, constante, éternelle, de la Vérité telle qu'elle est sous-jacente à la Parole de Dieu derrière les langues, les mots, les lettres, les syntaxes, par lesquelles elle s'exprime depuis qu'a disparu la langue édénique. La Révélation, ce ne sont pas les mots ; c'est la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) qui transparaît dans ces mots. Ici apparaît une Vérité : la foi elle-même est inférieure à la connaissance dans le sens que je lui donne ici. Ainsi savons-nous "qui nous avons été et ce que nous sommes devenus, vers quoi nous tendons, par quoi nous sommes rachetés, ce qu'est naître et renaître", a dit un gnostique dont j'ai oublié le nom (pardonnez mon manque de temps pour le chercher). Nous ne sommes pas gnostiques — parce que les gnostiques péchaient par l'intellectualisme, le goût du mythe et du merveilleux —, mais nous avons quelque chose en commun avec tous les hommes, de la Terre entière, de tous les temps, qui ont compris qu'ils appartenaient à un monde autre que celui des animaux pensants et qui ont cherché la Lumière et remonté leur fialiation avec Elle.
Plutôt qu'aux mythologie qui forment plus ou moins le substrat des religions, même de l'Islam, c'est à l'idée de libération que nous nous attachons : Libération du péché. C'est le sens prodigieux du verset 10/10 de La Révélation d'Arès. La pénitence est pour nous le couloir de la libération. Libération des esprits, des dieux du paganisme et de l'Ancien Testament (L'Éternel, Yahwé, Elohim, el Shaddaï, etc.), incapable de donner un nom unique au Créateur, au Père unique. Libération de la tyrannie de la Loi prétendue. Bref, il nous faut poser comme tous nos prédécesseurs la question de l'origine de la Lumière et de la Vérité. C'est dans le Bien seul, le Bien pur, que cette question trouve une réponse, c'est-à-dire dans la pénitence.
Encore merci, frère Éric, pour votre très beau commentaire.

15aou16 176C112
Je vous ai adressé un commentaire le 3 août et vous ne l'avez pas affiché.
Peut-être vous posait-il une question à laquelle vous étiez incapable de répondre.
C'est la question du bonheur. Vos réponses parlent de beaucoup de choses, actuellement c'est Moïse et l'Exode, mais vous ne référez au bonheur ni cet homme-là ni le peuple qui l'a suivi pour se morfondre dans la misère du désert.
Si vous pouviez retrouver mon commentaire du 3 août, ça m'éviterait de la recopier, parce qu'il était très détaillé.
Si vous voulez aborder les problèmes de la vie sous tous ses angles, il vous faudrait avoir le courage de répondre à ceux et celles à qui se pose le même problème différemment.
Le 3 août, ma question était le bonheur, un mot qui n'apparaît que très peu souvent dans La Révélation d'Arès. J'en compte pour ma part quatre occurences et encore ! car xxvi/12 me paraît ne donner du bonheur qu'une définition bonne pour les Australopithèques ou les Paranthropes : Bonheur pour l'homme qui griffe la boue et mange le ver (activité d'homme-singe).
Georges T. du Centre

Réponse :
Il y a en effet un certain nombre de commentaires à l'entrée 176 "mosaïsme des pénitents" que je n'ai pas affichés.
D'une part, la période du 21 juin au 15 août est celle du Pèlerinage et le temps dont je dipose à mon bureau est réduit par les quelque quatre heures, quelquefois davantage, que je dois chaque jour consacrer à mon propre Pèlerinage, y compris le voyage entre Bordeaux et Arès aller et retour.
D'autre part, la rédaction de la prochaine entrée qui portera sur "l'anarchisme des pénitents" est un travail délicat qui me demande encore énormément de travail pour quelque cinquante ou soixante-dix lignes qui resteront, car l'anarchie est un sujet très délicat, vu le nombre impressionnant d'interprétations et d'activités politiques ou philosophiques qui ont été consacrées à l'anarchie et les très nombreux écueils qu'il me faut éviter dans ces passes dangereuses. D'ailleurs, en étudiant cette question je me rends compte que, pour finir, tellement d'hommes ont depuis très longtemps un si ardent désir naturel de rejeter tous les pouvoirs, les lois, etc., que je crois que le pouvoir est une vieille excroissance tenace mais monstrueuse et non-naturelle sur une humanité qui aspire en fait et d'instinct à la liberté. Mais passons ! Ce n'est pas là votre question.
Le bonheur ? C'est vrai, le mot apparaît peu dans La Révélation d'Arès ! Mais c'est parce que c'est un mot-piège que le Père évite autant qu'il le peut. Encore le mot bonheur apparaît-il quand même, quatre fois en effet, dans La Révélation d'Arès alors que des mots comme Bible, Évangile ou Coran n'y apparaissent pas du tout : Cela en dit long sur la difficulté qu'ont les tenants de la Bible, de l'Évangile, du Coran et du bonheur, de s'entendre sur l'usage exact qu'on peut faire de ces termes.
Je vais raccourcir mon propos sur le bonheur et la terrible contradiction qui le sous-tend en évoquant simplement deux bonheurs : Le bonheur des amants dans les bras l'un de l'autre et le bonheur du terroriste qui s'éparpille en mille morceaux en se faisant exploser au milieu d'une foule. Dans les deux cas il y a bonheur. N'est-ce pas assez évoquer la difficulté de définir bonheur ?
Chaque individu humain aspire au bonheur et subordonne tout à son obtention. C'est un fait général indis­cutable, un axiome. Mais c'est bien là qu'apparaît la difficulté prime : la définition du bonheur. Il n'y a pas de définition massive et homogène du bonheur, parce que chacun a son bonheur à lui qui n'est pas le bonheur des autres. Vieille question: Socrate, Platon, Aristote y consacrent déjà des pensées célèbres et c'est peut-être Artistote dans "L'Éthique à Nicomaque" qui a donné la définition la plus juste et la plus prudente du bonheur au sens général que lui donne l'humain, quelle que soit l'objet de son bonheur : "Le bonheur est le seul but que nous recherchons pour lui-même et jamais pour une autre fin." Sénèque disait aussi: "Le désir du bonheur... C'est à quoi nous force notre nature," et Pascal : "Tous les hommes recherchent d'être heureux... jusqu'à ceux qui vont se pendre" et l'on retrouve ici ceux qui se font exploser dans la foule avec une ceinture de dynamite.
Abrégeons ! Alors, qu'entend le Père par bonheur dans La Révélation d'Arès ? Quand il dit des époux consacrés : Que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs (Rév d'Arès 9/7), il ne parle que du plaisir physique des amoureux. Il ne saurait s'agir ici de sens sublime ; bonheur a ici le sens de jouissance des sens nerveux. Dans Rév d'Arès 36/23 Il dit : Le bonheur ne se mesure pas en année, mais en éternité, il articule des termes prophétiques au sens le plus absolu qui soit, c.-à-d. le plus mystérieux, puisqu'il nous faudrait avoir une vraie conscience de ce qu'est l'éternité pour avoir une vraie conscience du bonheur. Comme nous n'avons pas conscience de l'éternité, cela ne nous fait pas avancer, nous autres pauvres humains réduits aux sensations courtes et étroites de cette vie terrestre de péché qui nous bouche la vue des perspectives sublimes. Dans Rév d'Arès 37/9 : Mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, Il parle du bonheur comme d'un pis-aller, c.-à-d. de la peine acceptée avec résignation, dans la renonciation au vrai bonheur et là le sens de vrai bonheur demeure inconnu..Et dans Rév d'Arès xxvi/12, que vous citez : Bonheur pour l'homme qui griffe la boue et mange le ver — pour vous une "activité d'homme-singe" — on rejoint le sens précédent de pis-aller, de résignation à la boue et au ver comestible qui s'y trouve.
Donc, pour finir, le mot bonheur dans la bouche du Messager Jésus en 1974 et dans la Voix du Très-Haut en 1977 n'a qu'un sens relatif. Le bonheur sublime est toujours sous-entendu, n'est jamais explicité, sûrement parce qu'il n'a aucune explicitation dans le langage humain, et c'est sans doute pourquoi il est, dans La Révélation d'Arès qui fut dite en langage humain, revêtu d'un autre mot : Vie. Dans le verset : Des générations repentantes camperont sur ce désert... pour retrouver la Vie (24/5) le Messager Jésus ne dit pas retrouver le Bonheur mais retrouver la Vie, lequel terme veut certainement dire Bonheur dans un sens transcendant pour lequel nous n'avons aucun mot.

15aou16 176C113
Dans votre réponse, frère Michel, à notre sœur Andréa 09aou16 176C97 vous écrivez :
"Quand j'étais dans l'Église je pensais que dans toute relation entre Dieu et l'homme il y avait une troisième entité, tantôt Satan — qui n'existe pas — nous inspirant le Mal, tantôt Jésus, deuxième personne de la Trinité — qui n'existe pas — nous conduisant au Bien (…) Et puis, soudainement, La Révélation d'Arès arrive et nous apprend que Satan c'est chacun de nous et que Jésus-Dieu c'est aussi chacun de nous et que notre choix et nos actions sont directement placés sous la responsabilité de chacun de nous."
La masse, étant sans instruction religieuse, elle a été facile à duper jusqu’en 1974 et 1977, lorsque Jésus et Dieu se sont montrés. J’ai recherché Satan, nommé encore Lucifer, Iblis, le démon, le malin, le diable etc …. Donc Lucifer semble être de la mythologie ? On voit que l’interprétation des scribes est basée sur des contes, des croyances païennes ou sur leurs propres convictions. Ils ont bâti et imposé leurs dogmes, pour régner en maitres aux pouvoirs sans limites sur les consciences — Lucifer n’est pas cet archange déchu qui aurait refusé de reconnaître l’homme comme fils de Dieu et qui depuis sa chute passerait son temps à nous damner !
Si vous en aviez le temps, j’aurai aimé que vous nous donniez votre connaissance sur les archanges, anges, séraphins … qui sont présentés en hiérarchie, alors que Dieu nous demande de sortir de nos systèmes hiérarchiques ? Est-ce à imputer aux écrits d’hommes ? Les anges obéissent (Rév d'Arès 33/14) à Dieu, ils n’ont pas besoins de chefs.
La Révélation d’Arès balaie ces superstitions (Rév d'Arès 21/1) et depuis quarante-deux ans vous nous déculturez ! Nous revenons au Fond (xxxiv/6), qui nous suggère d’entrer en pénitence. Merci à Dieu de vous donner l’énergie de parfaire votre enseignement, afin que les générations (22/3) du petit reste (33/12) à venir, se dressent contre ceux qui s’empareraient de La Révélation d’Arès à leurs fins ! 
J’en viens au Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4) :
Écoute, homme Michel !
Voilà la prière des pécheurs comme Je l’ai livrée à Mes témoins mais qu’ils n’ont pas pu livrer au monde:
Père de l’Univers,
Toi seul es Saint.
Que règne sur nous Ta Sainteté
Pour que nous fassions Ta Volonté,
Pour que nous recevions notre nourriture,
Pour que nous puissions pardonner
et recevoir Pardon,
Pour que nous résistions aux tentations
et que soit abattu le Malin,
Pour que règnent à jamais sur nous,
Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière

Le Père de l’Univers m’invite à me secouer, m’invite faire disparaitre le péché pour qu’il ne reste plus trace de Mes Plaies ! (8/7), il est dynamique, il appelle à accomplir la Parole (35/7), grâce aux Dons Divins(12/7) que Dieu nous a donnés : La Parole, l’Amour, la Liberté (de choisir le Bien actif), la Créativité et l’Individualité (ce qui nous rend unique et nous déifiera au bout de la pénitence).
En lisant "Notre Père" je suis en attende que tout vienne du Père, c’est peut-être l’intention de la religion, afin qu’elle justifie la place qu’elle se donne à s’insérer en Dieu et Sa Créateur pécheresse qui ne peut être sauvée sans elle.
Matthieu 6/9 (Bible traduction Osty)
Notre Père qui es dans les cieux,
Sanctifié soit ton Nom,
vienne ton règne !
Que soit faite ta volonté
sur la terre comme au ciel !
Notre pain quotidien,
donne-nous aujourd'hui,
et remets-nous nos dettes,
comme nous-même avons remis à nos débiteurs;
et ne nous fais pas entrer en tentation,,
mais délivre-nous du mauvais.
Pour nos frères Musulmans, ils n’ont pas le poids de la hiérarchie et sont naturellement et directement liés à Dieu. Mais Al Fatiha [Coran Sourate 1] est du même esprit de supplication que Notre Père, c’est encore et toujours du Père que tout est attendu, Il leur faudra des générations pour se déculturer, nous nous libérerons par la pénitence (36/6) de ces fardeaux colossaux ancrés dans nos cœurs.
Al Fatiha commune aux Musulmans et aux Pèlerins d’Arès,
Louange à Toi, Maître des mondes
clément et miséricordieux,
Souverain du Jour du Jugement Dernier !
C’est Toi, Que nous adorons.
C’est ton secours Que nous implorons !
Dirige-nous dans la Voie Droite,
la voie de ceux qui ont la faveur de Tes Bienfaits,
non la voie de ceux qui encourent Ta Colère,
ni celle des égarés.

Autres traduction : Al Fatima (Sourate I Coran) Traduction de Malek Chebel - fayard - 09/2009 -
Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux
Louange à Allah, le Seigneur des mondes,
Le Clément, le Miséricordieux,
Maître du Jour de la rétribution,
C’est Toi que nous adorons,
et Toi dont nous implorons l’assistance.
Conduis-nous sur le droit chemin,
Le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes Bienfaits,
et non pas ceux qui ont suscité Ta colère,
ni le chemin des égarés.

J’ai lu d’autre traductions d’Al Fatiha, elles ont toutes le même sens de supplication.
J’en reviens à Père de l’Univers. Comme nous devons sans cesse évoluer, dans le sens de votre enseignement et dans l’Esprit de La Révélation d’Arès, un Pèlerins d’Arès répète trois fois le jour, une fois la nuit Père de l’Univers (12/4), qu’il imprime dans sa mémoire comme tout épi mûr l’imprimera pendant des siècles, qu’il faudrait abattre le Malin qui n’existe pas ! Je ne prononce plus dans Père de l’Univers — que soit abattu le Malin — je prononçai que soit abattu le Malin en moi et j’ai fini par prononcer — que soit abattu mon péché.
Dans ma réflexion, outre qu’il n’existe pas, le Malin renvoie le Mal au tiers un peu vague comme une fatalité qui est dans les esprits rencontrés en mission, qui n’implique pas à accomplir la Parole et faire apparaître le Jour (31/8) au bout de la pénitence, cassant la dynamique avec la fin de la prière : Pour que règnent à jamais sur nous, Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière.
Je vous demande pardon d’avance pour mon audace. Je glisse au fond de mon fauteuil. Vous aimez la franchise, je me devais vous l’exprimer. Je ne m’offusquerai jamais d’être remis à ma place, ni que vous n’affichiez pas mon commentaire.
Je vous souhaite une belle fin de Pèlerinage et une belle année missionnaire. Une bonne santé frère Michel, ainsi qu’à sœur Christiane, vos enfants et petits enfants. Comme à mes sœurs et frères bien aimés de France et de Navarre !
Michel J. de la Bresse

Réponse :
Lucifer et Satan, les démons existent certainement, puisque la Parole les cite, mais faut-il les rendre responsables de nos péchés ?
Dans 176C97 je me suis piégé. J'ai, par désir d'être bref, d'éviter les développements (il y en a déjà beaucoup dans ce blog), dit quelque chose qui pouvait être mal interprêté.
Quand dans 176C97 je dis que "Satan n'existe pas", je dis: Ce qui n'existe pas, c'est le fait que nous aurions soi-disant besoin de Satan ou de Lucifer ou des démons pour pécher, mentir, être égoïste, violent, cupide, voler, tuer, etc.
J'ai toujours dit, et je m'étonne que vous reposiez la question ici que l'homme n'avait pas besoin d'un démon pour lui inspirer le mal. Quand Dieu parle de la faute d'Adam (relire Rév d'Arès 2/1-5), Il ne dit pas "Satan lui a inspiré d'être maître de la terre, mais Il dit: Adam a choisi d'être maître de la terre. Le Mal est un choix, une invention libre de l'homme libre sans qu'il ait besoin de Satan pour le lui inspirer.
En somme, abattre le malin, comme dit Père de l'Univers, c'est lutter contre le mal que nous avons sans cesse envie de faire. Le Malin, c'est chacun de nous. Malin = Mal. En disant : Pour que soit abattu mon péché (Rév d'Arès 12/4), vous ne commettez pas une faute. Mal et Malin, c'est équivalent.
Mais je vais vous redire, car je ne dois pas me lasser de redire : Ce n'est pas de croire que Satan inspire le péché ou de croire que vous vous inspirez vous-même de pécher qui vous sauvera ou vous perdra, parce que ce n'est pas ce qu'on croit mais ce qu'on fait qui sauve. Ce qu'on fait dans le sens du Bien évidemment. Alors, l'existence ou la non existence, l'influence ou la non-influence de Satan est sans importance pour le salut, parce qu'avec ou sans Satan c'est toujours vous, vous tout seul, qui renoncerez au péché, qui combattrez celui-ci en vous.
Quant aux anges, archanges et autres séraphins, chérubins, vous en savez autant que moi par l'Écriture.
Soyez en paix, frère Michel, vous êtes un pénitent et un moissonneur de pénitents et c'est très bien comme ça.
Un grand merci pour ce commentaire.

17aou16 176C114
Bien aimé frère Michel,
En cette fin de pèlerinage 2016, voici une illustration pour faire écho à votre réponse 176C104 a propos de la triangulation : "mémoire, créativité, pénitence" et à ce "grand son de trompe"  qui annonce le redémarrage de l'Exode (176C86).
Guy I. de l'Hérault
Image de Guy I. du 16-08-2016

Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour cette image !

17aou16 176C115 
J’ai vu passer cette adresse eMail [?] sur votre blog, je me permets donc de vous envoyer ce message.
Je reproduis ici le mail que je vous ai envoyé depuis l’ordinateur de ma sœur, lorsque nous étions encore à Arès, le lendemain de la fin de Pèlerinage de juillet. En fait, la connexion avait été coupée et ce petit message écrit sur le moment ne vous est sans doute jamais parvenu :
"Nous sommes rentrés d’Arès et je tiens à vous remercier vous et le Père pour ce Pèlerinage. J’ai bien lu votre réponse à mon intervention sur le blog m’invitant à mieux me faire connaître de vous. Il est vrai que je n’ai jamais osé vous contacter. Je pensais avoir déjà assez à faire à lire vos écrits et essayer de les appliquer et vous êtes tellement occupé, que je ne me sentais pas digne de vous déranger, peut-être que je craignais aussi de vous aborder.
Je suis aujourd’hui dans une situation différente. Depuis  un an, j’organise une mission de rue collective à Strasbourg, tous les premiers samedi du mois. Petit à petit, des frères et sœurs viennent y participer.
Bénédicte, Nadine, Areski, Yaëlle, Fabrice, Yves, Bettina ( elle travaille le samedi et n’a pu venir qu’une fois ).
Viennent aussi ma mère Marcelline de Paris, David R. qui habite à Nancy et Hakima de Mulhouse qui est venue deux fois.
Ont aussi répondu à mon appel sans venir, Laurent B., expliquant qu’il missionnait à Metz, mais me demandant de le garder absolument sur la liste d’invitation que j’envoie chaque mois. Éric Mensah s’est, quanr à lui, manifesté par téléphone, mais il n’est jamais venu.
Je parle régulièrement avec les uns et les autres et ce groupe est très hétérogène en termes de motivation. La mission mensuelle est donc un moyen de se rapprocher dans l’action missionnaire.
Ce Pèlerinage [2016 à Arès] a été une joie immense pour moi. Ma femme est même venue à la prière, chose qu’elle n’avait pas faite depuis des années. Lors de la dernière prière, je lui ai demandé de déposer une humble contribution à votre attention. Ne sachant trop comment faire, elle a simplement déposé 150 euros dans la fente de l’écritoire de l’exèdre. Je voulais m’excuser de cette absence de forme à votre égard. Juste des billets comme cela sans un mot, c’est un peu sec.
Merci pour ce moment de prière que j’ai pu vivre à vos côtés, ce même dernier jour.
Merci pour votre travail acharné, cher prophète de Dieu.
Fraternellement
François S.
 
Partie rajoutée le 17 août 2016
Mission strasbourgeoise :
La mission de début août s’est très bien déroulée. Nous avons eu de nombreux échanges avec des frères et sœurs du christianisme, de l’islam et du judaïsme. J’aime à dire que nous devançons le Jour de Dieu en allant moissonner (en reprenant votre phrase de la prière d’arrivée au pèlerinage : "Me voilà Seigneur, etc."), car nous recréons le lien essentiel et existentiel avec les frères et sœurs humains qui nous écoutent et que nous invitons à entrer en pénitence et à devenir des moissonneurs de pénitents.
À ma grande surprise, Margaret B. est venue se joindre à nous le samedi 6 août. C’était un peu des retrouvailles. Étaient aussi présents "au champ devant moi" ma mère Marcelline, que je ne remercierais jamais assez, et "mes Témoins", donc Margaret B. et Chantal S. (pour sa première mission de rue).
Frère Michel, j'ai une question concernant la recomposition de ce groupe : Comment dois-je procéder avec Laurent B. ? La fois dernière, il y a des années, il avait été d'un mépris insultant à votre égard en ne vous répondant même pas sur la plate-forme que vous aviez mise en place [sur l'Internet]. Comment donc puis-je poursuivre dans cette démarche de recomposition du groupe ? Pas du même groupe [qu'autrefois], bien sûr, car il y a des nouveaux qui se sont joints à nous depuis  Je pense à Areski et Chantal, mais aussi à David qui a désormais décroché un CDI à Nancy et qui est très fidèle dans notre mission mensuelle à Strasbourg. Je parle en terme de loyauté par rapport à vous et à la Parole et aussi en termes constructifs de cohésion du groupe. Les mêmes causes ayant les mêmes effets, je crains, c’est vrai, que les réactions des uns et des autres reproduisent les mêmes conditions séparatistes. Cela dit, nous n'en sommes même pas à un mission concertée, mais juste à un moment par mois, où nous nous voyons et où nous missionnons au même moment, donc ma question est peut-être prématurée. Mais, dans le fond, la situation d'avoir une carence de pénitence qui entraîne des luttes stériles menant à un éclatement d'un groupe, cette situation se reproduira. Et, il faudra bien se pardonner, faire la paix, lutter contre ses préjugés et se reconstituer collectivement, se régénérer collectivement, ce qui est le vrai miracle, comme vous l'avez expliqué.
De plus, je sens aussi dans les réponses et les échanges que j’ai avec les uns et les autres que tous aspirent fondamentalement à la  création d’une assemblée arésienne, mais en les côtoyant je vois des tempéraments et des réactions qui sont vraiment très disparates. Merci donc pour votre conseil qui pourrait m’aider dans cette démarche.
Je vous envoie toute mon affection fraternelle.
François S. d'Alsace

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Vous me posez à propos de Laurent B. une question qui ne m'embarrasse pas, mais pour laquelle je n'ai pas de réponse. Je suis dans l'ignorance. Est-ce qu'il "avait été d'un mépris insultant à mon égard en ne me répondant même pas sur la plate-forme que j'avais mise en place [sur l'Internet]" ? Possible, mais il est également possible qu'Il n'ait pas répondu tout ce à quoi  j'aurais souhaité qu'il réponde tout simplement parce qu'il ne savait pas quoi répondre. On est toujours plus bête qu'on ne veut s'en donner l'air.
Laurent portait une responsabilité dans le délitement du groupe missionnaire strasbourgeois, mais il avait peut-être pour cela des raisons valables, que je subodore sans les connaître vraiment, et, du reste, qui dans cette génération pécheresse, ne porte pas une responsabilité dans quelque erreur, manquement, accroc, défaillance, etc., concernant notre mission si difficile dans cette génération ? Ne portez-vous pas vous-même des responsabilités dans le vide de mission qui a affecté la région strasbourgeoise avant ou après la fermeture du local ? Ne vous étiez-vous pas, par exemple, engagé, à Strasbourg, à "L'Hôtel de la Cathédrale" en octobre 2009, à faire une traduction allemande de l'édition 2009 petit format ? J'avais dit: "La langue allemande est dévoreuse d'espace. Il me paraît inévitable de manquer de place pour la traduction des notes très condensées en allemand." Et vous aviez ri, vous et Peer, et m'aviez répondu : "Mais non ! La langue allemande ne prend pas plus de place que la langue française. Nous allons traduire en allemand en occupant le même espace typographique." Or, vous n'avez rien fait de tel depuis sept ans, mais tout bêtement, je suppose, parce que vous vous êtes rendu compte que l'allemand, comme je l'avais dit, demande plus d'espace que le français. Est-ce que je vous en veux ? Vous en ai-je fait reproche ? Non.
Pourquoi ferais-je des reproches à Laurent. Simplement, Laurent, qui fut en frère actif, semble maintenant désengagé et je ne le juge pas. C'est sa liberté et j'ignore ses raisons. Je ne suis pas un chef, je n'ai pas à les lui demander. Alors, ma seule réponse possible et logique est : Ne comptez pas sur lui ! Sauf si, par bonheur, je me trompe. Faites ce que vous souhaitez faire avec ceux qui le veulent bien. Toutefois, il y a un handicap à Strasbourg : Une mission sans local, sans adresse, sans point de rencontre, de rendez-vous, est extrêmement difficile. Mais ce que vous faites, après des années d'inactivité, est un bon redémarrage. Nous verrons quel tour cela prendra. Yaël et Fabrice sont aussi missionnaires et me posent de leur côté la même question que vous. Je me sens assez désemparé. L'individualité ou les écarts de concept dans l'apostolat alsacien me paraissent, pour l'heure, freiner la mission.
À bien des égards notre mission est encore balbutiante. Nous en parlons souvent un peu partout, mais les difficultés missionnaires sont telles que nous avons beau en parler beaucoup, nous ne parvenons pas encore à trouver les modes qui nous permettraient de lui donner l'efficacité optimale. L'épi mûr très rare dans la foule est comme l'ours qu'on n'a pas beaucoup l'occasion de rencontrer en montagne. Notre quête de l'ours dépasse de très loin toutes nos réflexions sur la bonne méthode de chasse. Cela ne devient possible qu'avec un travail acharné. Se retrouver une fois par mois, ce n'est pas un travail acharné. C'est quand même un début, disons, c'est mieux que rien du tout, mais il ne faut pas s'attendre à des miracles si l'on ne devient pas des missionnaires très assidus.
Persistez ! Persévérez ! Multipliez les missions ! Vivez pour La Révélation d'Arès et les gens que vous rencontrez finiront par sentir que vous n'avez pas seulement d'autres idées que les leurs, mais que vous avez une autre vie que la leur. Alors, vous les intéresserez. L'apostolat prend toute la vie... pour conduire à la Vie (Rév d'Arès 24/5).

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Je viens de recevoir l’invitation suivantes par mail :
Appel à une Insurrection des Consciences
C’est sous ce titre que X va s’exprimer […] dans le grand amphithéâtre du Centre Y.
Ce titre est aussi le véritable thème du Forum qui va suivre […]. S’insurger ? Oui, mais pour quoi ? 50 intervenants vont s’expliquer et répondre à cette question. Ce sera un véritable bouillon de culture d’où sortiront précisés les contours et les contenus de la grande utopie dont nous rêvons, et qui est en marche. […]
Dans ce Forum seront réunis les plus beaux fleurons de la pensée française et internationale pour analyser ce qui aiderait le monde à marcher vers plus de paix et de joie. Pour nous mettre sur la bonne voie.
Il nous faut retrouver l’alignement avec les Lois de la Vie, il nous faut trouver l’art de vivre dans la justesse. C’est un chantier gigantesque, c’est un tournant de civilisation, et c’est la grande utopie que nous chérissons. Elle est en marche.
Bienvenue au Forum […] pour vous joindre à cette grande marche vers demain.

En première lecture, je me dis que cela semble proche de l’appel que lance La Révélation d’Arès parlant de s’insurger, de grande marche vers demain (j’y lis presque l’appel à l’Exode), de transformation personnelle et sociétale.
Lisant plus attentivement, je vois que le changement du monde passe par les "plus beaux fleurons de la pensée française et internationale" qui vont "analyser ce qui aiderait le monde à marcher vers plus de paix et de joie."
Cela ressemble à une grand’messe, les "plus beaux fleurons de la pensée" faisant office de prêtres.
Nous n’avons pas besoin d’analyser ce qui aiderait le monde à marcher vers plus de paix et de joie, puisque le Père nous donne la direction : pénitence et moisson à accomplir suffisent sur plusieurs générations.
Je vois qu’il faut que je reste vigilant pour ne pas me laisser bercer par les voix douces (Rév d'Arès 22/13) et garder la direction de l’Exode auquel le Père nous appelle :
Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra. (Rév d’Arès 22/14)
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire qui cite une de ces nombreuses invitations à échanger des idées qu'on peut recevoir par courrier, par eMail, par affiche, etc. Mais vous n'êtes pas dupe, vous ne "vous laissez pas bercer par les voix douces (Rév d'Arès 22/13), vous gardez la direction de l’Exode auquel le Père nous appelle."
L'intention derrière le forum, le lieu de bavardage et discussion, auquel vous êtes ici invité est sûrement bonne, mais elle provient de quelqu'un qui pense, comme des légions d'hommes pensent, que les idées peuvent changer l'homme et la vie. Il n'en est rien.
Paul de tarse écrivit : "Il vous faut vous renouveler par la transformation spirituelle de votre intelligence et revêtir l'homme nouveau, qui est créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la Vérité (Éphésiens 4/23-24)" où il est dit "par la transformation spirituelle de votre intelligence", autrement dit par la transformation de votre pensée ou de vos idées. Mais pourquoi pas par la transformation de votre vie, de votre vécu, de votre comportement ? Quand La Révélation d'Arès dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), elle ne parle pas de changer d'idée, mais de changer sa vie (30/11), sa façon de vivre, de voir les autres, les rapports entre les humains. Elle dit ailleurs : Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (24/4-5), c.-à-d. qu'il s'agit pour chacun de camper sur son propre désert, dont l'immensité sableuse et rocailleuse est l'immensité des idées, pour se livrer à un laborieux et même pénible et long travail personnel  de changement concret en profondeur.
La christianisme d'Église n'a pas fait naître l'homme nouveau dont parla Paul de Tarse. L'homme nouveau de la Révolution Française n'a pas apparu davantage, pas plus que l'homme nouveau de Lénine et Staline ou que l'homme nouveau du nazisme ou du fascisme. Pourquoi ? Parce qu'aucun homme nouveau ne peut sortir des idées, des idéologies ou des lois  — "Jamais une loi n'a rendu l'homme meilleur" (Martin Luther King) —. L'homme nouveau est d'abord mis nu avant de revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Ce n'est pas intellectuel, c'est concret ! Autrement dit, il n'y a pas idée, mais action.
Cette action sur soi ? C'est la pénitence qu'est descendu nous prêcher le Messager du Père en 1974.
"Les plus beaux fleurons de la pensée française", qui d'ailleurs ne sont pas nommés — de qui s'agit-il ? mystère — ne peuvent pas faire notre pénitence à notre place. Ils ne peuvent pas aimer, pardonner, faire la paix, user d'intelligence spirituelle et être libres de tout préjugés à notre place.
Vivons le Sermon sur la Montagne !
Encore merci pour votre commentaire, mon frère Louis-Marie.

18aou16 176C117 
Cette entrée de blog, j’ai pu la méditer pendant mon Pèlerinage de Feu. C'est une grande chance.
Comme Moïse et les prophètes qui vous ont précédés, vous n’avez pas choisi. Vous avez subi la Lumière éblouissante du face à face avec le Père. Vous avez vaincu vos doutes et vos peurs. Vous êtes monté sur le Parvis (Rév d’Arès 2/16) et vous avez alors choisi librement de nous conduire, nous pauvres "tocards râleurs" vers les Hauteurs saintes (Rév d’Arès 40/5).
Trois mois après mon arrivée à l’Assemblée, les 21 et 22 mars 1992, vous aviez invité quelque 421 Parisiens à vous retrouver pour nous aider à faire naître l’assemblée d’Ile de France. Le soir du 21 mars, nous avons partagé la Pâque. Les reins ceints, nous avons à la hâte (Exode 12/11) mangé une brochette de mouton avec un morceau de pain azyme et bu un verre de vin.
Nous étions comme les Hébreux 3200 ans plus tôt prêts à partir pour l’Exode.
Cet Exode, vous aviez exhorté vos frères à le faire des années plus tôt, mais vous aviez choisi de venir à Paris parce c’est ici qu’il y avait le groupe missionnaire le plus nombreux, le plus divers et peut-être par le fait même le plus compliqué.
Ces deux journées restent à jamais gravées dans ma mémoire, car, tout nouveau frère venant juste de répondre à l’Appel du Père, j’ai vraiment senti mon départ pour l’Exode, l’Exode spirituel et qu’il me fallait quitter ce monde de confort et de péchés dans lequel je vivais depuis 30 ans.
Cela a été une grande chance pour moi de vivre ce grand évènement et cela à certainement contribué à prendre le bon chemin de suite.
Le désert, j’ai appris à le connaître, le désert spirituel dans lequel nous errons où les hommes ne sont plus que "des lions endormis" (pour reprendre une de vos expressions sur votre blog). Le veau d’or, qui est aujourd’hui un peu toutes les tentations et les "bonheurs" illusoires que le monde nous offre, j’ai été mille fois tenté de l’adorer. Retourner dans mon ancien pays d’esclaves, ce pays de confort où l’on pense pour nous, j’ai voulu bien des fois y revivre.
Depuis 24 ans, maintenant, je vous suis fidèlement. J’ai appris grâce à vous à nager à contre-courant avec Dieu contre les idées du monde. J’ai appris à bien me connaître, à lutter sans cesse contre mon péché, à m’accrocher chaque jour à prononcer la Parole pour L’accomplir (Rév d’Arès 35/6), à vaincre mes peurs et aller chercher d’autres hommes à nous rejoindre dans cet Exode.
Aujourd’hui, je peux dire que je ne regrette rien. Vraiment, ça en vaut la peine !
Je me demande parfois ce que je serais aujourd’hui si je n’avais pas accepté de vous suivre. À quoi bon penser à cela après tout ? L’essentiel est la voie que j'ai prise : Ne rebrousse pas chemin (Rév d’Arès 39/6), sois le héros (xxxv/4-5-10-12) que le Père attend et contribue avec tes frères à changer le monde, à recréer Éden, ce pays où coulent le lait et le miel (Exode 3/8)
Je vous ai toujours suivi et je ne l'ai jamais regretté.
N’en déplaise à vos détracteurs, vous êtes un grand prophète.
Alain Le B. d'Ile de France

Réponse :
Je suis très touché en lisant ce commentaire, mon frère Alain. Non seulement vous m'avez suivi, non seulement vous êtes un actif missionnaire à Paris, mais vous êtes depuis des années le fidèle serviteur du Pèlerinage au service duquel vous êtes chaque jour dès que vous êtes en congé de votre professorat, du 12 juillet au 15 août.
Il se trouve que je reçois votre commentaire en même temps que j'apprends que notre premiier ministre approuve les maires qui ont interdit le port du burkini sur leurs plages. Et le contraste entre vous, pénitent homme de Bien, homme de justice, et le premier ministre, homme d'injustice, me saisit. Je ne comprends plus: Selon la constitution de la France, ceux qu'il faut interdire sur les plages ne seraient-ils pas plutôt ceux qui font offense à la liberté de s'habiller comme l'on veut pour se baigner ?
Pourquoi tant de bruit ? Pourquoi tant d'auroritarisme à l'envers ? Pourquoi interdire à des femmes très pudiques d'être très pudiques ? Pourquoi cette perte du sens de la justice ? Pourquoi donner raison aux islamophobes, aux racistes, qui sont peu nombreux, du reste ? J'entends des intellectuels, même des humanistes, qui étaient jusqu'à présent respectables suggéré l'expulsion des immigrés, leur renvoi dans leurs pays d'origine. Comment peut-on proférer de pareilles inhumanités ? Ah ! Qu'il est bon, mon frère Alain, de vous avoir comme frère, et qu'il est bon pour moi d'avoir quelques centaines de pénitents-moissonneurs actifs comme frères et quelques milliers de non-pénitents non-missionnaires qui approuvent tous les termes de La Révélation d'Arès en attendant de les accomplir !
Frère Alain, que je suis heureux de trouver en vous comme en beaucoup des nôtres des compagnons et des compagnes qui ont rompu avec la confusion de ce monde barjo, qui font pénitence et qui prêchent la pénitence, libres de préjugés.

20aou16 176C118
Quel beau Pèlerinage de Feu nous avons eu ! Mon époux Nicolas et moi, et nous ne sommes pas les seuls, avons ressenti cette année-ci une formidable piété parmi les frères et une sérénité qui nous ont permis de bien prendre le Feu. (Ici tu) reste(s) pur. Après le mur la balène. (Rév d'Arès xL/3-4)
Aussi, Nicolas et moi avons eu le bonheur de retransmettre aux jeunes de Bordeaux le 30 juillet, au local de mission, l'enseignement sur la mission que vous aviez donné à l'Assemblée de Lorient à l'automne dernier, qui nous a été retransmis en grande partie par Patrick Le B. en juin et par Abel B. de manière moins formelle en juillet. Un grand merci à eux. À la fin de cette réunion paisible et fraternelle, nous nous sommes tous mis d'accord pour partir sur ces conseils et préceptes et redémarrer avec plus de bon sens, de piété, d'assiduité et de ferveur notre mission, dès septembre.
Maintenons le cap ! Les Moïse des temps modernes reprennent l'Exode et ne se découragent pas !
Se sauver et sauver le monde par sa pénitence personnelle et volontaire et moissonner ceux prêts à faire de même, voilà comment le monde changera. Rien de plus simple à comprendre, oui, mais rien de plus ardu à accomplir !
Notre Créateur est revenu parler à un homme, Michel Potay. Dieu lui a donné un Message qu'il a fidèlement écrit comme entendu et dont Il lui a insufflé le sens profond [en 1977]. Cet homme, alors devenu prophète, a courageusement choisi de livrer au monde cet ultime Appel. Dieu dit : Je marche en avant avec toi (Rév d'Arès 39/6) et : Parole de Mikal, Ma Parole (i/12).
Frère Michel, comme on le nomme, n'a alors jamais cessé d'accomplir ce Message par sa propre pénitence, d'appeler et de parler aux hommes du monde et d'enseigner aux Pèlerins d'Arès jusqu'à aujourd'hui, non comme un chef fier de ses soldats-moutons, mais comme un frère aîné [Rév d'Arès 16/1] qui mène humblement et sans relâche vers les Hauteurs Saintes ceux qui ont librement choisi [19/2] de changer leurs vies par la pénitence.
À tes conseils et préceptes tu seras le premier soumis, ainsi tu formeras l'exemple de toute soumission à Dieu (Rév. d'Arès 16/9) !
Sans enlever l'amour que l'on doit porter à tous les hommes, frère Michel distingue parmi ceux qui connaissent La Révélation d'Arès, ceux qui ne le suivent pas, ceux qui ne le suivent pas encore, ceux qui le suivent par la pénitence seule et ceux qui le suivent par la pénitence et la moisson assidue de pénitents. Ces derniers forment le petit reste (Rév. d'Arès 24/1, 29/2).
Être du petit reste, c'est quoi exactement ?
C'est accomplir la tâche ardue et sans fin de se changer en Bien : c'est mettre ses pas de pénitent encore imparfait, sa tête encore trop fière, son cœur parfois blessé, son faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) dans les pas du prophète Mikal.
C'est prier en prononçant la Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété" (Rév d'Arès 35/6) trois fois le jour, une fois la nuit (12/5). C'est prier non pour demander mais pour rester fort face au monde et se remémorer inlassablement ce que l'on doit accomplir.
C'est être pénitent : Dieu est bon au bout de la pénitence! (Rév d'Arès 16/17). Accomplir la Parole, c'est faire [mot manquant], c'est se dépasser, lire la Parole et l'enseignement prophétique, prendre conseil pour comprendre toujours plus comment : aimer tous les hommes comme soi-même, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, se libérer de nos préjugés, de nos peurs, retrouver l'intelligence spirituelle [libre de préjugés], se préparer à partager un jour tout avec tous.
C'est trouver la mesure : chacun part de quelque part et on ne démarre pas tous du même point, on n'a pas tous la même facilité à avancer, on ne peut pas tous faire autant que d'autres. Il y a une constance et une mesure à trouver dans l'accomplissement (Rév d'Arès 7/6). Pas trop pour ne pas perdre courage, ni trop peu, ni avec mollesse pour ne pas sombrer dans l'auto-satisfaction, les pantoufles.
C'est réfléchir, mais aussi s'abandonner : il faut bien poser des bases pour avancer, pour que les frères et les assemblées construisent le monde de demain, mais le danger est d'instaurer des règles et de créer une nouvelle loi, une religion, qui auraient les conséquences qu'on connaît [quand on observe les religions]. Mikal y est vigilant, il y réfléchit beaucoup. Contre toute règle qui s'applique bêtement, qui se fige et fige les hommes, Mikal met en garde, donne des conseils que Dieu scelle et qui sont appliqués par le petit reste dans un contexte qui évolue sans cesse. Pour que ces conseils restent vrais, intemporels et universels, même une fois Mikal décédé, et pour qu'aucune personne, ni aucune religion n'en détourne le sens et ne forme une nouvelle religion ou loi, frère Michel consolide en profondeur notre foi (réponse 176C101).
Aussi nous faut-il réfléchir, écouter, observer et vivre dans le monde, pour nous adapter, nous remettre en question, parce la vraie foi réfléchit et rejette les formules mais Dieu avertit : Tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme  (Rév. d'Arès 32/8).
La clé de nos générations repentantes est dans la confiance que nous donnons en ce que dit Dieu dans La Révélation d'Arès, dans ce qu'enseigne Mikal et dans ce que retransmettent les frères sur la hanche du prophète, pieux, sages, missionnaires et hardis, pour que nous accomplissions ce que nous comprenons forcément en utilisant notre jugeote, mais surtout avec beaucoup d'intelligence du cœur et que nous acceptions de ne pas tout comprendre, puisque nous, pauvres pécheurs, ne saurons jamais tout, Lui seul sait tout sur toute chose (Coran en multiples endroits). À chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6/34).
Nous, Pèlerins d'Arès, avons repris l'Exode de Moïse et vraiment, je suis certaine que nous réussirons, avec nos merveilleuses complémentarités, à mener pacifiquement jusqu'au Jour de Dieu ceux et celles qui auront librement choisi de changer leurs vies par la pénitence et la moisson de pénitents.
L'Exode
est en marche ! Ce beau Pèlerinage, la pénitence et la moisson des frères, l'avancée des assemblées, les fruits de nos missions, les nombreux nouveaux pèlerins d'Arès ou Pèlerins d'Arès cette année et la jeunesse motivée et déculturée le prouvent !
Peu nombreux sont ceux qui vous suivent sur votre hanche, frère Michel. On sait que la multitude ne suivra pas mais nous, les premières générations et celles qui suivront, ne vous lâcherons jamais ! Regardons Ce qui nous unit plutôt que les détails qui nous entravent. Petit à petit, d'autres suivront, de votre vivant et surtout après votre mort mais sans nulle doute nous y arriverons ! Éden renaîtra ! Voilà l'espoir qui donne un sens à nos vies !
Je tiens à remercier tous les frères et sœurs qui organisent et rendent possible par leur disponibilité, leur engagement, leur dévouement et leur discrétion ce Pèlerinage, unique au monde et dont on parlera dans les livres d'Histoire un jour ! Merci à vous, frère Michel, à sœur Christiane et votre fille Nina, sans qui votre tâche quotidienne serait ralentie, voire impossible, tant elles vous sont précieuses ! Que Dieu les garde !
Ceux qui te servent, qui veillent à ton entretien, qui recourent à ton art et à tes conseils, connaissent les bienfaits que Je réserve à ceux qui assistent Mon Messager dans sa tâche (Rév d'Arès 34/7).

Bonne année spirituelle à tous mes frères et sœurs de foi et missionnaires, à ceux qui ne nous ont pas encore rejoints et à tous les autres, lecteurs de ce blog ! Et merci de m'avoir lue (je sais que mes commentaires sont bien souvent très (trop) longs, mais j'ai tant à dire) !
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ce commentaire qui est une pieuse exhortation, en fait !
Vous avez raison d'anticiper le temps où je serai "décédé... mort", car à 87 ans je suis conscient d'être beaucoup plus près de la fin que du commencement de ma mission prophétique, et merci de considérer que l'héritage que je laisserai sera assez complet et fort  À vrai dire, je ne pense guère à ma mort. Elle surviendra aujourd'hui, demain, dans un ans, dans dix ans, mais je crois, comme vous me faites vous-même l'honneur de le croire, que j'aurai laissé à ceux qui me suivront tout ce qu'il faut pour que le petit reste survive indéfiniment tel qu'il devra être jusqu'au Jour. De tous les prophètes, sauf Bouddha mort entre 80 et 90 ans après avoir enseigné beaucoup plus longtemps que moi, je suis celui à qui le Père accorde un temps prophétique très long. Je suis maintenant dans la nécessité de compter au plus près le temps qui reste et c'est pourquoi je me recentre beaucoup sur ce blog, qui permet à l'isolé que mes frères ont fait de moi, de dire tout ce que je ne peux pas dire de vive voix à des personnes beaucoup plus nombreuses que celles que je peux rencontrer physiquement.
Ce que le Père nous enseigne par La Révélation d'Arès, quoique dit d'une façon nouvelle, n'est pas nouveau en soi. Nous Pèlerins d'Arès sommes les militants de valeurs en déroute, cachées dans des placards, qu'il nous faut faire renaître. Et cela depuis Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad, bref, quasiment depuis toujours. Le christianisme, pour ne parler que de lui, n'existe pas, car le christianisme c'est le Sermon sur la Montagne, que les églises n'ont jamais appliqué, trouvant moins éreintant de faire croire à des fariboles comme la trinité, la rédemptions des péchés par Dieu crucifié, etc. Au reste, le Père  ne dit pas que ceux qui croient aux fariboles sont perdus. Il dit clairement que ce qui sauve l'individu et sauvera le monde, c'est ce qu'on fait de Bien, mais non ce qu'on croit.
Ce blog sera une sorte de livre-somme, auquel on pourra se référer. Il est fait pour être là autant que pour être lu. Mais il n'y a pas que ce blog, puisque vous citez dans votre commentaire "l'enseignement sur la mission que j'avais donné à l'Assemblée de Lorient à l'automne dernier, qui vous a été retransmis en grande partie par Patrick Le B. en juin et par Abel B. de manière moins formelle." J'ai donc diverses façons de dire tout ce que j'ai à dire. Je suis une sorte de forteresse avec de multiples portes où l'on trouve quantité de sentinelles qui toutes parlent, chacune à sa façon. Mais elles disent à peu près toutes la même chose. Je suis une sorte d'histrion qui joue tout à tour tous les rôles d'une même pièce.

20aou16 176C119
Je suis aussi touché par le message 176C117 de notre Frère Alain Le B. d'Ile de France :
Ce jour de la fête de la Pâque, la reprise de l'Exode spirituel était aussi celui mon entrée dans l'assemblée de Paris. Je vous ai aussi suivi et au fil des années j'ai évolué grace à vous et à mes sœurs et frères. Ce  moment  historique  est gravé pour l'éternité en mon être.
Concernant la polémique — suite au drame du 14 juillet 2016 à Nice — concernant le port du burkini par nos sœurs musulmanes. Comme vous l'écriviez le 22 mars 2007 (0056) : "Ce monde marche sur la tête" (http://michelpotayblog.net/jEF/jEFtv.html).
Voici une photo de l'AFP et un extrait article de presse, je ne vois pas de différence entre le port du burkini et la robe que revêtent les sœurs religieuse, les mama africaine, etc. Et, je rejoins Frère Michel la réponse que vous faites à Alain.
Religieuses sur une plage
*La ville de Cannes interdit l’accès à ses plages aux personnes ayant une tenue non « respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité ». Selon l’arrêté, signé par le maire David Lisnard le 28 juillet dernier, « dans [un] contexte particulier justifiant le maintien de l’état d’urgence, une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d’actes terroristes, est de nature à créer des troubles de l’ordre public ». Le texte évoque particulièrement les attentats de Nice le 14 juillet et de Saint-Étienne du Rouvray, le 26 juillet, au cours duquel le père Hamel a été égorgé.*
Mais qu’est-ce qu’une tenue qui « respecte » la laïcité ? Interrogé par Nice Matin, David Lisnard précise : « On n'interdit pas le voile, ni la kippa, ni les croix, j'interdis simplement un uniforme qui est le symbole de l’extrémisme islamiste. Il faut arrêter de vouloir caricaturer cet arrêté. Nous vivons dans un espace public commun, il y a des règles à respecter. » Ces détails n'apparaissent cependant pas dans le texte de l'arrêté. Contactée par La Vie, la mairie de Cannes n'était pas en mesure de donner d'autres précisions.
Prenez grand soin de vous Frère Michel et Sœur Christiane, je vous embrasse très fort et clame avec vous. Frère Didier.B Ile de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette image.
Un brave Juif de Strasbourg vient d'être poignardé par un forcené parce qu'il portait la kippa, la petite calotte noire typique des membres du judaïsme. On crie au crime antisémite ! Mais on devrait crier au scandale quand on interdit le burkini, car c'est dans le deux cas, un vêtement religieux.

20aou16 176C120
Je suis en train de lire "La Nuit" d’Élie Wiesel. Dans sa préface il écrit : "Si au début de leur règne, les SS essayaient de fonder une société où les juifs n’existaient plus, à la fin leur but était de laisser derrière eux un monde en ruines où les juifs n’auraient jamais existé."
Cette phrase m’a rendu méditatif et tel un envol m’a porté à votre entrée : "Mosaïsme des pénitents", par une analogie au Mal et à Moïse.
Avant la lecture de votre entrée, je considérais Moïse comme un lointain grand prophète, dont il ne reste plus que le décalogue inaccompli, dont l’œuvre prophétique est devenue caduque, appartenant à une époque révolue. Il nous fallait repartir de zéro. J’essayais quand même de coller à ce que nous conte la Bible. Je vivais ces récits comme une caisse en bois me contenant pour un voyage à destination incertaine et dans laquelle je n’arrivais pas à me caler malgré mes efforts.
Aujourd’hui, grâce à vous, je renoue avec Moïse, l’initiateur de l’Exode, comme faisant partie de mon histoire de pénitent. Je le lis avec un œil neuf. Tout comme les SS avec les juifs, le Mal, avec la complicité du roi blanc, a effacé pendant 3200 ans de notre histoire la véritable nature de cet Exode, la pénitence, comme si elle n’avait jamais existée, pourtant rappelé par d’autres prophètes, notamment Isaïe et Jésus.
Notre mémoire est sous le péché (Rév d'Arès 30/2), et c’est certainement une grande victoire du Mal et une de nos plus grandes difficultés que nous rencontrons dans notre pénitence et notre moisson. Il n’y a pas à repartir de zéro, mais à reprendre le fil qui a été interrompu.
Moïse m’est devenu présent et vivant.
Merci à vous frère Michel
Dominique Bo. d'Ile de France

P.S.
J’ai un homonyme que je ne connais pas, un certain Dominique B de Montreuil et qui écrit moins rarement que moi, je ne l’ai fait que deux fois en 10 ans. Afin d’éviter toute confusion, est-ce que ma signature pourrait être : Dominique Bo d’Île de France ?

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
Je suis heureux que mon entrée 176 "mosaïsme des pénitents" vous permette de voir Moïse sous un autre jour et de comprendre que nous devons reprendre son œuvre ratée de son vivant même. Il y a une continuité entre tous les prophètes, de Noé et Abraham à Mikal, et c'est elle que nous devons relancer.
Ce que vous appelez "décalogue inaccompli" est, du peu qui en reste dans la Bible, la grande direction de vie en Bien que Dieu a toujours donnée aux descendants d'Adam pour qu'ils reviennent au Dessein d'Éden.

20aou16 176C121 
"On est toujours plus bête qu'on ne veut s'en donner l'air" écrivez-vous trop justement.
Je saute sur l'occasion de cette triste vérité pour enfin réussir à commenter. Je suis tellement à court d'inspiration, que je suis allée consulter Wikipédia à propos de Moïse et le Monothéisme, que j'avais lu "dans le temps" dans sa version française.
J'y ai puisé quelques "idées" qui certes ne changeront pas le monde !
Je les livre quand même, pour info, avec quelques légères modifications que je ne signale pas.
"Freud aurait écrit dans Moïse et le Monothéisme : "Déposséder un peuple de l'homme qu'il célèbre comme le plus grand de ses fils est une tâche sans agrément et qu'on n'accomplit pas d'un cœur léger, surtout quand on appartient soi-même à ce peuple.» C'est ce passage qui m'a surtout intéressée, puisque c'est ce que fait cette très belle entrée : nous déposséder de l'image culturelle que nous avions de Moïse, de l'Exode et de la Mer Rouge qui s'ouvre… pour les uns et se referme pour les autres.
"Dans une confidence qu’il fit à Lou Andreas Salomé, Freud indique que la solution de ce problème (...) l’a poursuivi tout au long de sa vie."
"Le nom et l'existence d’Akhenaton étaient ignorés des historiens jusqu'à la mise au jour, à compter de 1887, des tablettes de Amarna. Dans sa thèse parue à Berlin en 1894, le jeune égyptologue américain, James Henry Breasted souligne l'importance de l'étude de la révolution monothéiste d'Akhenaton pour la compréhension du monothéisme biblique. En 1910, Arthur P. Weigall associe plus étroitement encore Akhenaton et le récit biblique. Le lien possible entre Akhenaton et le monothéisme biblique est aujourd'hui rejeté par l'ensemble de la communauté scientifique."
Je valide malgré tout…
On vous attend pour bientôt [à Lorient] !
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire.
Oui, Sigmund Freud, dans un livre intitulé "Der Mann Moses und die monotheistische Religion" (L'homme Moïse et la religion monothéiste), écrit entre 1934 à Vienne et 1938 à Londres, a attribué, je crois (je n'ai pas lu ce livre), au pharaon Akhénaton la découverte du monothéisme. Mais je pense qu'Akhénaton ne fit qu'entendre parler et de croire dans un monothéisme qui était la foi de certains hommes antiques avant lui, comme par exemple Sarsouchtratame (Zarathoustra ou Zoroastre, Rév d'Arès xviii/3) si celui-ci vécut bien vers 1700 ou 1600 avant J.C., soit trois cents ans avant Akhénaton (qui régna en Égypte de 1355 à 1335 environ).
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Signature.

Réponse :
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