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1 janvier 2016 (0171)
Non-dualité

Le soi est tout à la fois personnel et illimité, étroitement lié au quotidien comme à l'absolu, au sacré universel, au mystère de Dieu
(Similarité entre Çamkara et la Lumière contextuelle de la Parole d'Arès)

Le vrai  sacrifice est intérieur ; il faut l'âme et non barbouiller de sang les idoles (Çamkara et Révélation d'Arès xiv/2).

Le Mal ne sera jamais vaincu par la religion, la politique, les lois, la police, les tribunaux, les armées.
Seul le Bien le vaincra, le Bien accompli par chacun de Mes Enfants, le Bien les ramène à Moi, au Tout.
Voilà résumé Ce Que dit La Révélation d'Arès.

28 décembre 2015
À mon bureau
28 décembre 2015
photo par Sœur Christiane

Des gens, assez nombreux, croient vraie La Révélation d'Arès, mais s'interrogent sur ce que je suis. Ils me demandent : "Vous diffusez et défendez ce Message apporté par Jésus en 1974, complété par le Créateur en 1977, mais vous, Michel Potay, qu'êtes-vous depuis lors ?"
Je réponds : "Je suis un témoin du Père." Cette réponse me paraît raisonnablement modeste et intègre, parce que je n'ai aucune qualité qui me permette d'être plus qu'intègre et modeste.
Des questionneurs tiquent, se demandent si je ne suis pas un faux humble, ils veulent entendre de ma bouche le mot qu'ils attendent : "Mais La Révélation d'Arès ne vous appelle-telle pas prophète ?" Je réponds : "Puisqu'elle m'appelle ainsi, c'est qu'il en est ainsi." Je ne peux qu'accepter cette appellation, mais j'en parle rarement à la première personne. Quand m'effleure l'idée que je suis prophète comme Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, Muhammad, je suis dans une grande confusion. Rien de l'auguste iconographie qui recouvre ces hommes prestigieux ne me semble convenir à l'homme ordinaire que je suis. Pourtant, cette iconographie n'est guère qu'un imposant trumeau doré sur la grande cheminée du monde, car ces hommes comme moi épluchaient leurs patates, mangeaient, se grattaient, pissaient, baillaient, avaient mal aux dents et j'en passe.
Quand quelqu'un me demande : "Pourquoi Dieu vous a-t-il choisi, Michel Potay ?" Je réponds : "Je ne crois pas qu'il m'ait choisi, puisque je n'ai aucune des qualités qu'on prête à un prophète. Je pense que Dieu s'est dit: Tous les hommes étant pécheurs, n'importe lequel fera l'affaire." Il a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi.
Cependant, je ne peux nier que j'ai appris ce qui soude l'Enfant au Père, ce qui ne fait des deux qu'Un, qu'ont désappris nos religions qui ont fait faussement du Père un juge et de l'homme un justiciable. Je ne peux nier que je suis le seul témoin de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière que chaque homme pourra partager à nouveau. Je ne peux nier que je suis le témoin dont le nom franchira l'espace et le temps jusqu'au Jour où il n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout sans cesse, où la terre rendra ses poussières sous forme d'humains transfigurés. Jusqu'alors j'aurai peut-être mon nom dans quelque dictionnaire modeste, à moins que le monde refuse obstinément et partout de suivre l'Appel à changer en Bien (Rév d'Arès 28/7) ou me voie définitivement comme un halluciné, auquel cas ce seront, au Jour du grand Changement final, des milliards et des milliards de regards creux et blancs de spectres qui imploreront le Père quand Il descendra visiter ses Granges (Rév d'Arès 31/8-11).

Rien de ce qui se sera passé entre 1974 et le Jour du grand Changement ne tiendra à moi, car je ne fais que transmettre ce que j'ai reçu. Le succès ou l'échec de l'Appel d'Arès tiendra aux humains. Quelques uns m'écoutent et m'aiment, ce sont les Pèlerins d'Arès. D'autres plus nombreux m'écoutent et en font à leur tête ou se moquent ou me fustigent. L'immense humanité, elle, m'ignore pour l'heure. On écrira ou discourra peut-être sur moi, mais comment ? Avec vérité ? Pour faire une légende ? Pour dire que je n'ai rien compris à ce que j'ai vu et entendu à Arès ? De toute façon, je gêne — en cela du moins je suis bien prophète —  je remets en cause les religieux comme les athées traditionnels, leurs interprétations "sacrées" ou sacrilèges. Je ne suis d'accord avec personne, parce que mon interprétation est la seule à considérer : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12)
.

Le Souffle de La Révélation d'Arès est tout autre que tout ce qui s'entend et se lit dans notre aire apostolique (Rév d'Arès 5/5-7). Il faut sans doute remonter à Çamkara* pour en trouver le dernier écho humain fort, sauf que Çamkara fut un jeune prophète et que j'en suis un vieux, qu'il fut indifférent au monde et que le Père me demande d'y baigner, qu'il ne s'adressa pas au monde émotif alors que c'est mon interlocuteur, et qu'il vécut dans un territoire mental que le Père n'assigne pas à notre mission. Çamkara, c'est la non dualité: aucune séparation entre l'être qu'est chacun de nous et le Tout, une évidence dans La Révélation d'Arès : Sois Un dans Toi (xxiv/1). Sors là où... ta main a vingt doigts comme la queue du soleil... où le fer bout dans ta main... dans les mondes où les poissons tournent dans Mon Eau (vi/1-3). Je me heurte moi aussi à tous les brahmanes, religieux, politiques, médiatiques, académiques, scientifiques, juridiques, etc. qui se sont faits spécialistes de la "vérité" qu'ils imposent. La cause en est simple: Comme La Révélation d'Arès je suis délivrance, alors qu'eux sont réclusion, réclusion dans leurs idées, lois,  dogmes, principes. Je suis et je serai probablement plus encore décrié, parfois haï. À moins que dans l'impossibilité d'effacer mon existence historique, on m'efface en me statufiant et me remisant très haut et très loin sur les étagères de la gloire pour réécrire bien tranquillement mon enseignement, en donner une version trompeuse. Voilà pourquoi je tiens à rassembler et bien former le petit reste (Rév d'Arès 24/1) qui continuera de faire circuler la Vérité dont j'ai la charge dans sa magnifique simplicité. Je crois que le petit reste déjouera les biais par quoi les pouvoirs déformeront mon enseignement et accomplira le Dessein.

Mon enseignement et à ma suite l'enseignement du petit reste, co-témoins du Père par affinité, n'est ni religieux, ni philosophique. Comme La Révélation d'Arès il est spirituel, qui signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez les croyants ou les non-croyants, car le Bien accompli est plus fort que la religion et la philosophie. L'âme tout à la fois survit à la mort de l'homme de bien qui l'a créée et s'agrège à la Force qui changera le monde en Bien (28/7). L'âme, invincible victorieuse du mal, naît de la pénitence (30/11), le bouquet rédempteur de l'amour, du pardon, de la paix et de la libre intelligence spirituelle, déjà donné par le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), pénitence constructive sur laquelle je ne transige jamais et sur laquelle le petit reste ne transigera jamais. La pénitence est le seul habitus qu'apporte La Révélation d'Arès et qui vise l'extrême de la vie, qu'elle appelle Vie.

J'ai écrit ce que je crois et enseigne dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" ("Le Pèlerin d'Arès" 1991-1992 et en annexe dans La Révélation d'Arès bilingue 1995, voir http://www.adira.net). Ce texte écrit à la hâte comme un testament à la veille d'une chirurgie dont je pouvais ne pas revenir, est un exposé assez fouillis, mais je l'ai laissé tel, de sorte qu'il a conservé son naturel.
Le problème du progrès spirituel aujourd'hui, c'est que l'ignorance largement voulue de ce que dit le Père à Arès s'ignore elle-même et trône sur ses concepts sous couvert de raison (Rév d'Arès 26/3) et de science (1/3). L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (17/7) quand celle-ci existe, trois éléments que le péché a séparé et dispersé et que nous, Pèlerins d'Arès, nous-mêmes humains éclatés, sommes appelés à rassembler pour reconstituer de l'homme l'infinitude avec le Tout, rétablir sa non-dualité par la pénitence. Nous sommes bien au-delà de ce que la religion propose à l'homme. La Révélation d'Arès ne fournit pas de solution religieuse, sociale ou politique au mal ; elle ne préconise, donc je ne préconise aucun système de vie pratique. Tous les systèmes sont bons, pourvu que l'amour (7/5) y règne et libère l'homme de la loi des rats (xix/24). La pénitence reconstitue l'homme en son entièreté avec l'humanité, la nature et l'univers, pour que l'homme redevienne l'Enfant de l'Univers du Père de l'Univers (12/4).

Adam en s'émancipant du Père (Rév d'Arès 2/1-5) par les moyens mêmes dont le Père l'avait doué, s'est rendu duel, tout à la fois image et ressemblance du Père et animal pensant roi du monde. La Révélation d'Arès appelle péché, bruit, lion de la nuit, etc. l'onde de choc qui maintient brisée l'unité de l'Adam génésiaque et appelle Fond des Fonds (xxxiv/6) le Tout auquel Adam peut revenir. Comment ? Par la pénitence, mais comme tout se meut dans l'univers la pénitence mouvra et croîtra. La pénitence des pénitences sera l'exercice le plus parfait de l'amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence spirituelle. Aucun humain n'en arrivera là avant des générations (Rév d'Arès 24/2). Mais, dores et déjà, à la pénitence se ramène tout ce que je dis et tout ce que dit le petit reste dans l'exercice du prophétisme. Étant homme de chair, je plonge par intervalles dans l'obscurité de l'actualité et je donne ici et là sur les événements mon opinion personnelle, mais elle n'est qu'une veine ou une artère virtuelle de mon être, mon saignement. C'est mon sang qui, à bon ou mauvais escient, coule avec le sang du troupeau humain dont je suis, enchaîné avec lui au mur d'une fameuse caverne et ne percevant les événements du monde que comme des ombres sur la paroi (Platon, La République, Livre VII). Mais, s'il y a un Fond, je finis toujours par tirer de l'événement le Vrai (xxxiv/1-4), en veillant à ne pas répondre de moi-même et à réfléchir dans la prière (Rév d'Arès 39/2).

Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef, pas d'autre plan que la bonté, la pénitence et la vraie piété (36/19). Le bonheur du monde ne résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils mes mots, mais de la Parole accomplie par chaque humain, qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du Tout .
N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude, parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la vie à l'amour et vous trouverez la Vie (24/5).

*aussi écrit Śaṃkara, Ādi Śaṅkara, Ādi Śaṅkarācārya

copyright 2016

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Commentaires :
31dec15 171C1
Dans "Jews News" on peut trouver le projet d'Israël pour ses futures frontières. Elles sont basées sur deux passages de l'Ancien Testament :
L'un, Genèse 15/18, dit: “À ta descendance Je donne tout ce qui s'étend entre la grande rivière d'Égypte [le Nil] et le Grand Fleuve, l'Euphrate." en gros du Care à Bagdad.
L'autre, Deutéronome 11/23-24: "Vous déposséderez des nations plus grandes et plus fortes que vous, tout le terriroire sur lequel vous poserez vos pieds, du le désert [d'Arabie] jusqu'au Liban et de la rivière Euphrate à la mer à l'ouest."
La carte que voici et publiée par "Jews News" [Nouvelles Juives] montre l'étendue du projet

Furures frontières d'Israël

Vous, frère Michel, vous rêvez d'unité de l'humanité en une seule nation Terre, ce que vous appelez non-dualité, mais les puissances politiques ne voient pas du tout la disparision de leurs frontières ; ils rèvent au contraire de les élargir et de les consolider. Vous allez à contre-courant de touis les mouvements des peuples.
La Révélation d'Arès accouche d'une chimère. Comment allez-vous faire pour que l'homme ne rêve plus de sa "patrie" et de conquêtes pour l'agrandir . C'est impossible. La Révélation d'Arès est un passepor de citoyen du monde, mais personne sur la Terre ne rêve de ça. On ne peut pas ne pas rêver avec vous, mais on sait bien que ce n'est qu'un rêve.
Justin L. de Haute Loire

Réponse :
Ce n'est pas moi qui rêve, frère Justin. C'est Israël qui rêve, si toutefois cette information folle publiée par "Jews News" a quelque fondement. J'en doute fort. À mes yeux, c'est soit un mythe, soit un bobard délibéré, parce qu'on ne voit pas comment un pays de seulement 8.500.000 habitants pourrait occuper et tenir une telle étendue contre les Arabes qui y vivent. D'ailleurs, même aux temps bibliques, Israël n'a jamais occupé un territoire aussi étendu. Le peuple juif était au contraire confiné sur un très petit territoire autour de Jérusalem.

31dec15 171C2 
Magnifique entrée frère Michel !
Elle touche aux profondeurs de l'être, elle me remue, me rappelle ce que nous devons être, un !
Sois un dans toi, nous dit le Père. Cela n'est possible qu'en mordant la Lèvre du Père (Révélation d'Arès xxiv/1-4). Sans vous cette Parole n'aurait pas été accessible au monde, car livrée à tous sans la lumière dont vous a doté le Père
(xx/1-3 et xxxiii/12/14) aurait pu mener à toutes les dérives, voirr même la révolution.
Vous êtes si humble, je ne sais pas pourquoi le Père vous a choisi, mais une chose est sûre, Il a voulu parler par d'autres en grand nombre (Rév d'Arès 2/16-19), mais ils se sont dérobés, craintifs, ils n'ont pas pu sortir du monde, monter sur Son parvis pour s'adresser à lui en Son Nom privant le monde du Souffle de Dieu sans lequel nul bonheur n'est possible.
Vous, vous avez accepté, avec toutes les souffrances, les soucis, les renoncements que cela implique, vous l'avez fait, vous l'avez fait par amour, par raison, et cela fait de vous un héros.
Votre mission, vous l'avez réussie, vous nous avez bien transmis la Parole et continuez sans cesse et cette entrée me rappelle notre responsabilité à bien la vivre pour la transmettre. Je dis bien vivre car c'est un vrai corps à corps, afin de mener le monde de génération en génération jusqu'au Jour de Dieu
[Nous devons] Retrouver la conscience lucide de notre unité avec le Père, nos frères, avec l'univers, retrouver notre identité par la pénitence. Nous sommes des fils du Père de l'Univers. Avant La Révélation d'Arès l'âme n'était pour moi qu'un mot, une idée vague, je l'aimais culturellement,je savais que c'était bien, que c'était bon être un soul man, écouter la soul music, tout ce qui pouvait faire de nous un bon citoyen,un bon croyant, mais je gardais ma dualité et choisissais le bien que je voulais faire ou ne pas faire.
Aujourd'hui nous savons que l'âme est notre vrai corps, le seul bouclier contre le mal, et que nous devons attacher beaucoup de soin à sa construction jusqu'à notre dernier souffle pour ne pas la perdre. C'est le véhicule du bonheur et notre fusion avec le Père. Devenir le bien !
J'aime beaucoup ce passage de votre entrée, c'est très beau : "L'âme, invincible victorieuse du mal, naît de la pénitence (30/11), le bouquet rédempteur de l'amour, du pardon, de la paix et de la libre intelligence spirituelle, déjà donné par le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), pénitence constructive sur laquelle je ne transige jamais et sur laquelle le petit reste ne transigera jamais. La pénitence est le seul habitus qu'apporte La Révélation d'Arès et qui vise l'extrême de la vie, qu'elle appelle Vie."
Vous êtes un grand prophète, le Père le dit, vous ne mourrez jamais (Rév d'Arès xvi/13-14).
Merci de donner votre vie pour l'humanité. En tant que petit pénitent, je sais que ce n'est pas facile même si c'est du bonheur, mais le monde porte son lot de misères, de paradoxes qui nous chahutent.
Vous êtes très beau sur la photo et la photo est bien réussie. Merci à sœur Christiane.
Daniel C. d'Ile de France

Réponse :
Un grand merci, frère Daniel, pour ce commentaire.
Malgré notre foi, nos espérances, nos propos devant les personnes de rencontre dans la rue, nos actions — si l'on ne juge par leurs effets d'ensemble pas très efficaces encore — demeurent insuffisantes, alors que le monde a de plus en plus besoin de nous, c'est très clair.
Manquons-nous de volonté ? Manquons-nous de conviction ? Non. Il s'agit, je pense, d'autre chose.
Le poète Ovide prêta ces mots à Médée: "Une force inconnue m'accable ; la passion me donne un conseil, la raison m'en donne un autre ; je vois le bien, je l'approuve, et c'est le mal qui m'entraîne."
Notre mission se débat actuellement contre cette contradiction. Nous laisons-nous aller à des actes incomplets, inachevés, à des propos trop mous, parce que nous avons des égards pour les gens que nous rencontrons et que nous ne voulons pas choquer ? Oui, nous sommes en retenue de parole et notre mission manque de portée, de punch ; elle est contradictoire.
Je porte probablement face à cette excessive retenue une certaine responsabilité.. Vous me dites: "Vous êtes si humble," mais c'est peut-être là que j'ai été moi ausi en retrait de ce que j'aurais dû être. Je n'ai aucun mérite dans l'humilité; je ne suis pas homme public, je n'ai pas souhaité la vie que le Père m'a demandé de mener pour Lui, et pour cette raison, malgré des efforts que j'ai constamment faits sur moi-même pour me montrer à la hauteur de ma tâche, j'ai probablement été trop caché. Mes frères, de même, tout en allant dans le rue pour la mission restent trop de même cachés derrière un voile de délicatesse, alors qu'il nous faut clamer au monde ce qu'il faut lui clamer. Cela demande, avouons-le, une certaine effronterie.
Oh certes, comme disait Socrate: "Nul ne fait le mal sciemment," et nos frères ne manquent pas d'efficacité par intention, mais par politesse, parce que la pénitence, pensent-ils, dicterait d'avoir de grands égards pour les personnes auxquelles ils s'adressent. Mais ce n'est pas servir la pénitence que d'hésiter à proclamer clair, haut et fort ce qu'il faut proclamer.
Clamons la Vérité que le Père nous apporte et qui est, sans nul doute, contraire aux convictions de la masse.
J'espère qu'ils puiseront dans cette entrée une force nécessaire.

01jan16 171C3
Pourquoi nos savants nos érudits aux esprits  visiblement  et  fièrement instruits  et éclairés ne réfléchissent-ils pas sur les causes de nos maladies ?!
Près de 25 millions de personnes dans le monde vivent aujourd’hui avec un cancer, 8 millions en décèdent chaque année. En France, pas moins de 365 000 nouveaux cas annuels sont recensés. L’Institut Pasteur mobilise d’importants moyens contre ces maladies tant redoutées : une vingtaine de ses unités est en effet impliquée dans la recherche contre les cancers.
Des maladies diverses et complexes persistent sauf miracle de Dieu, mais pas sans qu’il n’ait choisi Dieu. Or Dieu dans Sa Sagesse, n’en exige pas tant de la société, puisque le salut, et donc l’avenir, lui sont promis heureux, qu’elle reconnaisse ou ne reconnaisse pas Sa Voix (Rév d’Arès 28/12), pourvu qu’elle se charge d’amour, de justice, de paix, qui peuvent précéder la vie spirituelle.
Soutenons donc l’homme à l’amour, à la justice et à la paix ?
Retrouvons l'amour ! Surmontons égoïsme, individualisme, toute l'inhumanité apprise de l'esprit de concurrence et d'enrichissement et du cynisme environnant. [Apprenons] à acquérir calme et réflexion devant l'événement et le réflexe du non-jugement ! [Apprenons] à défendre la liberté et l'égalité de tous, à garder la mesure (Rév d'Arès 7/6) dans [la pratique de] toutes ces vertus pour qu'elles soient naturelles et non compétitives.
Le Téléthon : une mobilisation exceptionnelle pour vaincre la maladie, mais je pense que cela  manifestement ne suffit pas sans la pénitence.
Des améliorations et des corrections ont été apportées à la technique, à l’écologie, à la morale sociale, à la politique, grâce à la vigilance et au travail des hommes de savoir et de progrès et des associations humanitaires. Mais je le dis pour mieux souligner qu’ils ne résoudront pas radicalement l’avenir en dépit de leurs mérites, parce que la mise en marche du bonheur exige la production d’une énergie qui manque à la technique, à l’écologie, à la morale, à la politique, à l’énergie spirituelle : [l'énergie spirituelle]. Le problème est spirituel.  L’humanité manque de l’imagination et de l’audace [nécessaires pour] abandonner cette civilisation et se lancer à la conquête des temps futurs, parce que spirituellement elle [la nouvelle civilisation] n’est pas née ("Le Pèlerin d'Arès 4/1981).
Nous sommes tous malades. "La preuve : Nous en mourons," dit Mikal évoquant le péché, source de tous les maux, qui frappent au hasard bons et moins bons, car le hasard est l'apanage du Mal; Dieu seul est l'anti-hasard, mais la masse humaine est si loin de Lui ("Le Pèlerin d'Arès" 1/1978).
Frère Michel nous appelle à faire des projets et des actions qui visent à changer cette civilisation pour installer la Vie aujourd’hui sur cette terre. La Révélation d’Arès s’oppose à la vision apocalyptique et millénariste, le destin de l’homme. Elle le précise, [le pénitent] reste fondamentalement existentiel, volontaire, conquérant. Le problème n’est pas technique. L’écosystème n’a pas empiré, il s’est amélioré. Le problème n’est pas écologique, le problème est spirituel. La politique, la morale, le sophisme [?], la technique sont des moyens pas des buts
Dieu nous lance à la conquête du monde d’amour, de paix et de justice même celui qui ne croit pas au Message.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Il est plutôt contradictoire, mais ce qui le motive, c'est l'élan généreux de votre cœur, et l'on oublie que vous commencez par une réclamation péremptoire : "Pourquoi nos savants nos érudits aux esprits  visiblement  et  fièrement instruits et éclairés ne réfléchissent-ils pas sur les causes de nos maladies ?!" pour finir par dire le contraire: "Le problème n’est pas technique. L’écosystème n’a pas empiré, il s’est amélioré. Le problème n’est pas écologique, le problème est spirituel."
Je n'ai pas trouvé le mot auquel vous pensiez à la place de "sophisme" ; je me suis contenté d'une point d'interrogation [?]. Un sophisme est une affirmation fausse sous une apparence de vérité et faite avec mauvaise foi (à la différence du paralogisme qui est une affirmation fausse, mais faite de bonne foi). Ce n'est sûrement pas ce que vous vouliez dire.
Ce qui est spirituel est ce qui crée l'âme et le seul moyen connu de cette création est la pénitence.
Je vous souhaite une bonne année 2016, ma sœur Maryvonne.
Devenez une pénitente moissonneuse en vous dévouant à la mission de nos frères lorientais, car, comme vous le rappelez ici, seule la vertu que l'on trouve par la pénitence vaincra la maladie et la mort.

01jan16 171C4
Venir prendre le Feu, la force (Rév d'Arès xxx/19-23, xLi/7), c’est se rapprocher de soi-même, mais aussi de l’autre.
Nous sommes une seule chair et Dieu Est Un (Bible Deutéronome 6 /4, Coran innombrables références).
Sois un en toi (Rev d’Arès xxiv /1-4) !
J’espère que la reprise du Pèlerinage d’hiver (Rev. d’Arès xLviii /9-10) ne prendra pas deux générations et même que vous inaugurerez sa reprise avant de vous absenter (on ne meurt pas on s’absente).
Avec Dominique B. et Salvator B. réunis pour la fin d’année, je souhaite une année 2016 sans rage ni haine. Nos souhaits de Bonne Année s’adresseront encore longtemps à un monde religieux, dogmatique, politique, légaliste avant de devenir spirituel (société spirituelle uniquement faite de Paix, de Pardon, de Liberté, de Bien, donc de pénitence (Rev d’Arès 30/10-11).
Ce petit commentaire est peut être hors sujet, toutefois la période s'y prête.
Alain M. d’Île de France

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire et vos bons vœux !
Le Pèlerinage d'Hiver dont nous avons fait plusieurs essais en quarante ans ne pourra se faire que lorsqu'une communauté assez importante de frères et sœurs vivra à Arès, car le Pèlerinage demande du monde si l'on y veut la paix et la sérénité nécessaires pour la prière et la méditation et la mise à l'écart des contestataires et des perturbateurs de toutes sortes. C'est un gros souci. Personne ne s'en rend compte l'été, parce qu'on s'arrange pour que notre vigilance soit aussi peu visible que possible, mais je suis très attentif à préserver la paix. Nous avons eu par le passé quantité de perturbations très dérangeantes, voire très dangereuses.
Merci pour vos vœux. Bonne année 2016.

01jan16 171C5 
Premier paragraphe, oublié par erreur le 1er janvier, ajouté le 2 janvier :
Dans la prolifique philosophie indienne qui s'étale sur plusieurs millénaires, Adi Sankara émerge sans aucun doute comme un penseur majeur, intelligence précoce, enseignant et débatteur hors pair à l'instar du Bouddha qui le précéda de 1300 ans, à peu près l'écart entre Moïse et Jésus. Plus d'un millénaire après, Ramakrishna est un autre bel exemple de la spiritualité indienne de la non dualité par la voie de la dévotion, bhakti, différente de celle de la connaissance, jnana, suivie par Sankara.

Publié le 1er janvier :
Avant cette entrée, je n'avais pas réfléchi à son itinéraire spirituel, a fortiori à lui comme "jeune prophète" au sens large qu'évoque La Révélation d'Arès (2/16) : J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre, ou des hadiths de Mouhamad qui parleraient de 120.000 prophètes, inconnus pour la plupart. Dans sa courte vie (en partie romancée ?), Samkara a d'abord posé solidement les bases de sa pensée sur la Révélation védique dés l'âge de 5 ans (?), puis il choisit à 8 ans la vie de renonçant, voyagea à travers l'Inde, donna une solide direction de certitude à ses disciples, et devint un grand prédicateur et réformateur religieux pour rapprocher les diverses écoles hindouistes de la simplicité et de l'unité, dénoncer comme le firent les prophètes hébreux les sanglants sacrifices rituels, fonder des monastères ou ashrams. Il a toujours insisté sur la prééminence de l'expérience personnelle directe de l'Absolu, dans la logique de non dualité.
Au delà de l'héritage philosophique de Samkara assuré par ses volumineux écrits, la faiblesse de l'héritage spirituel dans la société indienne de sa vie extraordinaire fut celle de ses disciples, peut-être due à la brévité de sa vie (32 ans), en contraste avec la vôtre dont j'espère qu'elle dépassera le record de Jeanne Calment (pourquoi pas?) et qui vous a déjà permis de former un petit reste encore fragile, mais qui connait les calamités et saura déjouer les pièges des rois [blanc et noir] et de la Bête.
Comme nous Samkara pensa dans une langue indo-européenne, tirant bénéfice de sa précision, mais en lui donnant une perspective plus large, une polyvalence sémantique qu'on retrouve naturellement dans les langues sémitiques. Nous sommes confrontés dans notre mission à la difficulté spécifique de parler à une société dont la pensée intellectuelle est structurée par une langue indo-européenne, mais avec des écrits spirituels de référence, la Bible et le Coran, en hébreu ou arabe dont elle a toujours eu de très grandes difficultés à embrasser le sens profond.
Le lien de cette entrée 171 nous permet ainsi de réfléchir à l'étendue de notre mission. La zone prioritaire donnée dans la veillée 5 de la Révélation d'Arès est celle où nous nous activons depuis 40 ans avec peu de résultats immédiats, quoique la relecture du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès, un travail déterminant entamé par notre savant coraniste (voir votre entrée 158) puisse lui donner une impulsion déterminante.
Au delà de cette aire, vous êtes aussi l'uni et le mêlé, la lèvre jaune et la lèvre noire (Rév d'Arès xxxvi/12). En orientant notre travail missionnaire sur la pénitence, vous lui donnez une dynamique universelle. Le Créateur a son Dessein pour le sous-continent indien, peut-être un prophète spécifique à un moment donné, mais notre modeste travail d'apôtre en Occident peut d'une certaine manière y préparer le terrain.
Nous voyons à quel point l'Inde comme le Moyen Orient commence à s'enfoncer dans des crispations identitaires, des conflits et des vengeances sans fin, en particulier depuis que la colonisation occidentale a déstabilisé l'équilibre et l'harmonie des ces sociétés complexes. Alors que ces deux régions avaient eu un considérable rayonnement spirituel et une longue expérience de la coexistence généralement paisible de religions différentes.
Nous avons pour le moment de bien petits résultats dans cette mission de la première génération, mais une immense perspective : le cheveu du prophète couvre la terre (Rév d'Arès, L).
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce commentaire, qui s'etend sur Çamkara (ou Samkara) et sa vie bien plus que je l'ai fait dans mon entrée intentionnellement muette sur la vie de ce grand prédicateur et philosophe, que je crois prophétique au sens fort. J'ai toujours peur d'orienter certrains de nos frères et sœurs dans l'orientalisme dont beaucoup sont friands, alors que, à mes yeux du moins, ce qui valut à Çamkara (ou Samkara) l'hostilité générale des clergés hindous, brahmanes en tête, c'est que justement il ne fut plus oriental au sens culturel, il développa en sanskrit (base de toutes  nos langues indo-européennes, comme vous le soulignez avec justesse) une pensée qui n'était plus spécifiquement hindoue, mais qui était universelle. De là mon opinion qu'il fut prophète, quoique non cité par le Père dans La Révélation d'Arès.
C'est probablement un nouveau Çamkara (ou Samkara) que le Père suscitera comme prophète en Asie, quand Il l'estimera opportun.
J'en profite pour rappeler qu'il n'a existé à ma connaissance tant dans les pays sémitiques où naquirent la Bible et le Coran que dans nos pays d'Occident au sens très large, un penseur ou un philosophe équivalent à Çamkara (ou Samkara) dans l'insistance sur la non-dualité. Cet homme est pratiquement unique dans son genre. La Pensée qui sous-tend La Révélation d'Arès est évidemment existentialiste, ce que j'ai déjà largement signalé, mais elle est aussi non-duelle (contrairement à la pensée juive, chrétienne ou musulmane), ce que je sais depuis longtemps, mais que je n'ai pas développé par prudence (pour éviter l'attraction de l'orientalisme de carte postale qui tente tellement d'Occidentaux "en reherche") parce que Çamkara (ou Samkara) me paraît le seul représentant fort de la non-dualité et qu'il était indien.
Encore merci pour ce commentaire, frère Antoine, et bonne année 2016 pour vous et toute votre famille.

Ajout à ma réponse le 2 janvier :
Pardonnez-moi, mon frère Antoine, pour avoir oublié, hier 1er janvier, le premier paragraphe de votre commentaire. J'ai réparé cet oubli ce matin 2 janvier.
Ramakrishna fut en effet un mystique soucieux de rapprocher les croyants, mais sa doctrine, si tant est qu'il en eut une, car il n'écrivit rien, soulignait les liens entre religions. C'est une synthèse du religieux plutôt que la non-dualité de Samkara, qui allait beaucoup plus loin.
L'enseignement de Samkara n'est pas facile à comprendre pour les humains vivant dans les limites de l'obscurité où nous a plongés le péché. La meilleure vision qu'ont généralement du Père les croyants, quels qu'ils soient, se fait au mieux dans la pénombre de l'aube (Rév d'Arès xxxv/7, xxxviii/12, xxxix/4) et des liens de l'aube pénombreuse avec avec eux-mêmes. Samkara reçut plus de Lumière, la Lumière qui m'éblouit aussi en 1977 lors des Théophanies. L'univers est une série ininterrompue de perceptions de Brahman ; il n'est donc, à tout égard, rien d'autre que Brahman. Après cette illumination il put écrire :
Désormais, ne cesse pas d'observer cet univers avec les yeux de l'âme éclairée, et garde ton esprit dans la sérénité.
Celui qui a des yeux pour voir a-t-il  jamais distingué autour de lui autre chose que des formes ?
Hors des formes il y a Brahman, y compris en toi [image et ressemblance] et hors de Brahman, rien ne peut retenir l'attention d'un Être de réalisation.....
Seul, existe Brahman [aussi bien en l'homme que dans l'univers], l'Un sans rien à côté de lui ; ce Brahman qui n'est pas composé de parties, qui est plus subtil que le plus subtil, qui est absolu et pur de toute souillure ; en Lui [et donc en toi si tu Le retrouve en toi] il n'y a pas de trace de dualité !
Pour Çamkara Brahman était l'Absolu sacré autant que mystérieux, ce que nous appelons Dieu, le Père, l'Éternel, le Très-Haut, le Tout. Dans le concept de Çamkara le brahman est à l'univers ce que l'atman est à la personne, mais les deux sont indissociables, ne forment pas une dualité.
On touche ici à l'apex de l'Union (le Père et ses unis, Rév d'Arès xLv/19) entre le Père et l'Enfant que chacun de nous est. Mais quand on aborde ce niveau, gare à la mystique, dans laquelle il ne faut pas tomber, car elle st une désincarnation vivante, alors que nous devons honorer à valeur égale la chair, l'esprit et l'âme (17/7) qui font l'homme. De là ma grande prudence pour parler de ces choses-là, ma crainte de faire du petit reste une trope d'illuminés, alors que nous devons rester des hommes du siècle, si nous voulons que notre mission ait quelque sens auprès du commun des mortels.

01jan16 171C6
Rentrant de la mission avec Claudine, et avant que nous ne lisions votre dernière entrée 171, nous exprimions combien aller porter la Parole aux hommes de la rue, nos frères humains, nous emplissait d’une très grande joie. Le frère envoie-le dire Ce Que Je Dis, le Bien retourne dans le frère (Rèv d’Arès xxxiii/10-11). C’est bien ça !
Dans la rue nous ne sommes pas des propagandistes qui proposons un produit aux passants, ni des adhérents qui défendons un parti, nous sommes les unis qui roulent la graisse dans l’eau sale du monde qui deviendra l’Eau qui bout (Rèv d’Arès xLv/19). La Parole que nous colportons est divine, Elle provient de la Source-même, du Fond des Fonds, c’est pourquoi lorsque nous La faisons passer par le Feu de notre foi, celui qui L’entend est touché par le Souffle.
Aucune parole émanant d’une source humaine, aussi belle et vraie soit-elle, ne peut toucher l’homme aussi profondément. Tout homme sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d’Arès1/9).
Dans ce moment sacré qu’est la mission, nous ne sommes effectivement plus rien pour nous-mêmes. Non et non, les Pèlerins d’Arès ne sont pas des dodos, ces oiseaux endémiques de l’ile Maurice aux ailes atrophiées qui les privaient de vol, et qui disparurent à la fin du XVIIème siècle, moins d’un siècle après leur découverte. Les Pèlerins d’Arès du petit reste sont bien les oisillons du faucon, conçus pour voler haut et se riant du vertige.
Que cette année 2016 soit pour toutes les assemblées de Pèlerins d’Arès, l’année de la non-dualité qui fera naitre des collectivités apostoliques cohérentes.
Dominique et Claudine F. du Roussillon

Réponse :
Vous voilà, deux apôtres revenant de votre mission, vous disant votre "très grande joie" d'apporter la Vérité au monde, et tombant sur cette entrée 171 de mon blog. qui aborde un sujet sur lequel je suis resté longtemps discret. Discret, d'une part parce qu'il ne me paraissait pas essentiel de rappeler aux hommes que de leur vie à la vie du Créateur il y avait une continuité, une non-dualité, l'un étant image de l'Autre, et d'autre part parce que le soin qu'avait mis le Père à éliminer l'Asie de notre aire de mission (Rév d'Arès 5/5-7) me faisait partager sa crainte que la curiosité, l'attirance des Occidentaux pour l'Orientalisme provoque des dérapages, des confusions. Or, comme je le rappelle à frère Antoine (171C5), Samkara n'était pas hindou au sens étroit et croustillamment pittoresque et insolite, mais il était universel.
Ici bas en France 65 millions de rampants se portent bien, rien d'exceptionnel ne semble se passer. L'ordre règne et règne d'autant plus que, depuis la tuerie du 13 novembre à Paris, patrouillent (du moins à Bordeaux) des charmantes aviatrices en treillis militaire, binoclées, chignonnées dans de gros peignes à pince, portant en travers des seins des mitraillettes en forme de scie de boucher, sous les ordres d'un haut sergent moustachu (je me demande comment cette armada lambine, vraisemblablement plus encombrée que prête au combat, réagirait si un commando Daechiste débouchait d'une porte cochère et ouvrait le feu). La population est tranquille, acceptant la tutelle de M. Cazeneuve aux traits inexpressifs et de M. Hollande l'air dépassé. Qui pourrait penser que l'obscure nouvelle de l'Événement surnaturel d'Arès, contestée par les journalistes, les églises, les politiques, etc. bref, par tous les meneurs du siècle, quasiment inconnue de la foule, est appelée à bouleverser les assises d'un monde sûr de lui ?
Qui ? Mais vous deux et quelques milliers d'autres en France. Notre extraordinaire Message, qui n'impressionne aucun des grands esprits qui auréolent ce pays comme les guirlandes de Noël, est colporté par un petit groupe d'obscurs Pèlerins d'Arès que rien ne distingue des quelques autres religieux militants. Ils ne sortent pas des classes dirigeantes et n'ont aucune accointance avec les religieux, les politiques, tous ceux qui font la une des journaux avec les assassins (coude-à-coude journalistique qui m'a toujours intrigué). À peine voit-on quelques rares personnes connues ou notables entretenir avec eux des relations distantes mais bienveillantes. Bref, vous suscitez l'indifférence, vous ne ressemblez pas aux croyants connus: chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, etc qui, corrects, officiels, avérés, n'encombrent pas la rue comme vous. Cependant, vous ne formez pas une secte. Cette appellation vous a désignés pendant un temps, mais est abandonnée. Vous ne fuyez pas non plus le monde, vous y vivez comme tout le monde. Vous n'avez ni église, ni synagogue, ni mosquée, ni ashram. Quel lien rassemble ces gens qu'on rencontre avec leurs tracts ? La Révélation d'Arès, c'est quoi ? Personne n'en sait rien et ceux qui en sont curieux sont rares. La réponse tient en une brève phrase: "Dieu est revenu vous parler et vous encourage à la pénitence." Et personne ne voit dans ces quelques mots la bouleversante nouveauté qui, à un moment ou à un autre, changera le monde.
Courage et persévérance, ma sœur et mon frère, c'est vous qui détenez les clés de l'avenir !

01jan16 171C7
Merci, frère Michel, de cette belle entrée pour démarrer l'année 2016, espérons que nous serons à sa hauteur.
Merci à Daniel C. pour son beau commentaire [171C2] et votre belle réponse qui nous pousse à nous dépasser.
J'aime bien la phrase citée par Daniel C. de votre entrée et aussi la dernière que je cite:
"Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef, pas d'autre plan que la bonté, la pénitence et la vraie piété (36/19). Le bonheur du monde ne résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils mes mots, mais de la Parole accomplie par chaque humain, qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du Tout .
N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude, parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la vie à l'amour et vous trouverez la Vie (24/5)."
J'ai été lire quelques infos sur Shankara que je ne connaissais pas. (Adi Shankara, est, au VIIIᵉ siècle, un des plus célèbres maîtres spirituels de l'hindouisme, philosophe de l'école orthodoxe Advaita Vedānta, et un commentateur des Upanishad védiques, du Brahma Sūtra et de la Bhagavad-Gita. Ce fut un "réformateur religieux" qui chercha à créer une entente entre les divers courants et écoles religieuses de son époque.)
Intéressant ce qu'il disait.
Connaissez-vous un livre sur lui qui donne une bonne idée de ses enseignements ?
Votre réponse à Daniel C. me fait penser à ces passages de La Révélation d'Arès:
Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est.
Les dents arrêtent la Parole; les morts, leurs dents serrent (i/4).
Que les mains retournent le monde comme les houes!
Que les lèvres proclament Ma Parole.(xxxvii/12)


Que 2016 soit l'année du dépassement dans la pénitence et la moisson, car le monde a bien besoin de nos lumières, parce qu'il marche encore dans l'obscurité du péché.
Que notre lumière brille toujours plus aux yeux des hommes et qu'elle ne reste pas sous le boisseau, comme disait Jésus dans le Sermon sur la Montagne.

Très bonne année 2016 à tous!
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Je n'ai que des ouvrages en anglais concernant Samkara et déjà assez anciens. Je cherche un ouvrage français assez récent "Shankara et la non-dualité" de Michel Hulin, mais l'ouvrage est apparemment épuisé. Si vous le trouvez, dites-le moi. La non-dualité n'est pas un sujet culturel en France, pas plus d'ailleurs que La Révélation d'Arès, et pour cette raison il ne passionne pas. Notre culture aime les opposabilités et ne croit pas dans les coexistences non-opposables, par exemple dans une continuité de l'homme à Dieu, un fil ininterrompu entre les deux, dont l'un est cependant l'image de l'Autre. C'est écrit dans Genèse 1/26-27, mais la religion elle-même escamote ces versets.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, chaleureux.

01jan16 171C8 
"Qu'est-ce que vous êtes ?" vous demande-t-on.
Vous êtes de ceux qui n'ont cessé de témoigner de la Vérité, de la part [de Vérité] accessible à l'homme :.
— Il n'y a qu'un seul Dieu.
— L'homme En est l'image et ressemblance.
— Seule la pénitence, la recréation de soi par la pratique du Bien, mène au salut autant celui de l'individu que celui de l'humanité.
Certes, comme le prophète Muhamad vous pourriez vous soucier en disant : Ô peuple ! vous ai-je fidèlement délivré mon message ?
Comme lui vous entendriez un puissant murmure et des mots comme "Allahumma naam, par Dieu oui."
Et, de fait, vous vous exclameriez : Ô Dieu sois témoin ! Ô peuple, écoutez mes paroles et fixez-les dans vos esprits ! Que tous vos actes s'en nourrissent ! Ce que j'ai écrit vous préservera de l'erreur, si vous y restez fidèlement attaché ; [c'est] une direction claire et précise, La Révélation d'Arès (et tous les Livres) et l'exemple de son prophète.
Faire de vous une légende, de dire que vous n'avez rien compris a ce que vous avez vu et entendu à Arès, je ne pense pas que nous y échapperons, simplement parce que de toute l'histoire ceux que nous dérangeons et que Dieu dérange, fort de l'expérience sont convaincus qu'ils pourront réécrire et dire ce qui les maintiendra sur leurs trônes. Cela, je l'entends à mi-mots dans certains milieux lors de mes échanges.
À nous de prouver par l'exemple que nous sommes capables non de subir l'histoire, mais de l'écrire, de choisir librement notre destin et tout cela non pour un intérêt égoïste ou partisan, mais pour le bonheur et le bien-être de tous, même de ceux qui nous combattent ou de ceux qui sont indifférents.
Du "Seul le Bien vaincra le mal " nous parviendrons au " Seul le Bien pour le Bien" et nous en finirons avec toute dualité et nous nous fondrons pour participer de toute la création avec le Père.
Mes meilleurs vœux à vous et toute notre famille.
Bernard C. de Genève (Suisse)

Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Bernard.
Oui, vous "entendez à mi-mots" ces gens qui n'aiment pas être dérangés par des espérances nouvelles, quand bien même les espérances anciennes qu'ils avaient se révèlent à eux sans lendemain.
C'est drôle que nos populations déçues — quelle que soit l'idéologie, de gauche ou de droite, tout le monde est déçu — ne se sentent pas attirées par une espérance salvatrice qui s'est révélée aux humains, il y aura 42 ans dans quelques jours, à Arès. Toutes les espérances temporelles sont caduques, tellement que des fanatiques qui prêchent des espérances folles et criminelles, comme les djihadistes, trouvent des disciples dévoués. Pourquoi notre espérance qui tout au contraire génère la Vie, non la mort, ait tant de mal à trouver des oreilles qui l'écoutent et la suivent ? Peut-être parce que nous sommes trop doux, trop délicats, dans un monde de bruit.
Nous devrions trouver un monde qui refuse de s'abandonner au désespoir ou au scepticisme le plus total. Sans doute sommes-nous encore trop maladroits, pas assez clairs, pour provoquer un frémissement d'espoir.
Il nous faut prendre garde à la routine de la mission, savoir y réfléchir, la renouveler.
Merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens pour une belle année 2016 missionnaire !

02jan16 171C9
C’est une bouffée d’air pur en ce premier jour de l’année que cette entrée !
Et sous ce souffle, je me suis laissé porter et j’ai peut-être été un peu long dans mon développement et j’ai peut-être compliqué les choses.
La première impression c’est de dire : "Mais comment peut-on arriver, en lisant cette entrée de blog, à douter de l’authenticité du témoin ?"
La réponse vient d’elle-même, comment peut-on douter sinon en se cachant derrière des "a priori", en se réfugiant derrière une normalité bétonnée par les habitudes plus que par la réflexion, en préférant l’anonymat dans la masse, en se laissant mener par sa peur, en refusant les difficultés de croître, en fait en manquant d’enthousiasme (étymologie en theos, en Dieu) , en somme en manquant de goût de vivre.
C’est oublier ou ignorer le processus de vie particulièrement visible chez les végétaux : existence, croissance (plante), épanouissement (fleur), création (fruit, graines).
À quel niveau l’homme d’aujourd’hui ou même d’hier s’est–il figé dans ce processus ? Il s’arrête à sa propre existence : "J’existe" en tant que moi, je m’enferme même en moi, je fais pour moi au lieu de dépasser cet état qui n’est qu’intermédiaire. Il oublie que, vivant, il a ce principe en lui. Regardez le pommier, il existe en tant que pommier certes, mais croît, fleurit et donne ses pommes au savant comme à l’assassin. Le figé sur lui-même, l’egocentré rentrera forcément dans une des catégories précitées qui lui fera refuser l’authenticité du témoin et de son appel.
Le questionneur : "Qu’est-ce que je viens faire sur terre ?" a probablement plus de chance d’approcher le message car son questionnement sans fin le met dans une ouverture. À condition aussi de ne pas se figer dans une doctrine religieuse qui a réponse à tout ou un dogme rassurant, en qui il prête vérité. L’étymologie grecque du mot vérité c’est "aletheïa", a privatif et léthéïa léthargie (le fleuve léthé, fleuve de l’oubli), ce qui voudrait dire que la vérité veut que l’humain ne soit pas dans une somnolence, la vérité c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], qu’il sorte de son sommeil, de son endormissement. L’éveil peut se faire simplement en revenant à ce qu’est la vie, (de la force créatrice). Il est simple d’y revenir, de comprendre que l’humain habité par la vie est créateur : L’homme est image du Créateur, dit la Bible [Genèse 1/26-27]. L’homme est créateur, il crée son destin. Mais quel destin se donne-t-on ?
Les éveilleurs de conscience se rejoignent sur ce point : Il faut chercher, s’élever, dépasser les fixations quelles qu’elles soient, (éducation, habitude culturelle, croyance, conviction…) dans lesquelles la conscience s’enferme, s’endort ( léthargie). Il faut évoluer : il y a toujours une compréhension plus grande que celle que l’on a, un sens plus élevé que celui que l’on a, une conception plus large que celle que l’on a.
C’est ici que l’on donne à l’intelligence sa chance de se développer mais pas seulement, il y a aussi le cœur à élargir, parce que sans le cœur, on perd son humanité. Le fondamental que vous n’avez de cesse de rappeler, la pénitence, est et sera ce trait commun entre tous les peuples, quelle que soit l’interprétation de chacun, c’est-à-dire la hauteur de compréhension qu’il a et aura des choses du monde, des écrits, de l’histoire, du passé.
Plus on devient pénitent, plus on est en osmose avec la Force Créatrice, le Créateur, la Vie, plus on est en confiance, plus on est en paix intérieure, plus on s’élève au-dessus de sa nature égoïste, animale, instinctive, plus on développe l’intelligence du Don, le langage du cœur ou le langage de la Vie ( peu importe le mot, on sait au fond de soi si on est dans l’attente de quoi que ce soit (reconnaissance, adhésion, volonté de dominer pour exister…) ou si on est dans le don (comme le pommier). À ces instants, il y a l’unité et non plus la dualité avec les autres (moi et les autres), ni la dualité en soi (mental qui dit une chose et conscience profonde [où sont inscrits les besoins de bien, de beau, de vrai, de juste, de libre mais aussi le lieu du bien, du beau, du vrai, du juste, du libre]).
Comment les mots peuvent-ils dire ces choses quand on ne les ressent pas, qu’on ne les vit pas ? C’est probablement pour cela qu’on parle souvent dans le vide.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Remarquable commentaire, mon frère Charlie, absolument remarquable.
Franchement, j'avais peur que cette entrée parût obscure à la plupart de mes frères, je ne m'attendais à ce qu'elle provoque dans notre assemblée des réactions positives en profondeur et aussi équilibrée que celle-ci, qui, je n'en doute pas, profitera à tous les lecteurs de ce blog.
Voilà, au contraire, qu'elle fait sortir d'eux Lumière et Feu et révèle leur soif du Tout Autre, dont il sont des atomes, car il n'y a pas, comme vous le soulignez avec d'autres mots, d'écart entre l'en-deça et l'au-delà. Quand le Père me fit vivre l'expérience brève du voyage sidéral (Rév d'Arès vi/1-5) je n'étais pas moi d'un côté filant comme une flèche entre les astres et Dieu de l'autre me regardant filer, mais je me sentais Un, Un seul, quelque chose d'indéfinissable avec des mots humains, quelque chose entre ma Source et le Fleuve que j'étais, la continuité de l'Eau.

02jan16 171C10
Il reste un livre d'occasion sur le site :
http://www.amazon.fr/gp/product/2227325046?ie=UTF8&tag=babelio-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2227325046

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, d'indiquer à frère Denis K. (171C7) l'existence de ce livre d'occasion.
Mais 230 € pour un livre, c'est trop pour moi. J'attends de trouver une occasion moins chère.
Ce coût très élevé montre assez la pauvreté des publications en français concernant Adi Shamkara et le peu d'intérêt qu'il soulève chez nos compatriotes, sauf quelques rares érudits. C'est la même chose pour le peu d'intérêt que soulève La Révélation d'Arès qui est une Parole d'une manifeste non-dualité, ce qui culturellement déplaît, que certes la plupart de ceux qui la parcourent sont incompables de discerner analytiquement — d'ailleurs, ils ne connaissent même pas le mot non-dualités — mais qu'ils sentent et qui culturellement les intrigue et les repousse.
J'ai déjà pour ma part de la littérature en anglais concernant Shamkara. Je ne suis pas démuni.

02jan16 171C11
Je viens de lire l'ajout que vous avez fait ce matin au commentaire d'Antoine B. (171C5).
Je suis abasourdi par la connaissance que vous avez de Shankara, ce que je ne soupçonnais pas du tout. Je croi que vous avez cité une fois ou deux Ramakrishna (qu'évoque Antoine) et c'est tout.
Vous expliquez dans des réponses pourquoi vous gardiez pour vous cette connaissance du lien, dont vous avez fait l'expérience vous-même, entre l'homme et Dieu (le Brahman de Shamkara), le fusion, le soudure des deux ensemble. Vous aviez peur que "l'orientalisme de carte postale" dont beaucoup sont "friands" ressurgisse sur fond de Révélation d'Arès et fausse tout. Vous vous êtes abstenu d'en parler, estimant — qui ne le comprendrait ? — que le catéchisme arésien de base, fondé sur la pénitence comme source de salut personnel et général suffisait. Vous vous êtes ramené à l'enseignement élémentaire de type Jésus de Nazareth à la portée des "pégrelus" de Galilée (Je vous ai entendu parler de ces "pègrelus", mot que je ne rencontre jamais nulle part, au cours d'une allocution à Arès dans les années 90).
Vous avez donc une vie intérieure personnelle que vous ne dévoilez pas, mais que vous semblez vivre avec beaucoup d'intensité. Et vous dites tout cela avec une verve étonnante (et même passionnante), car l'entrée est belle et accessible à tout le monde malgré les retenues évidentes sur le personnage cité: Adi Shankara.
Mais maintenant vous ne pouvez plus éviter d'en parler, parce que les questions fusent.
J'en profite pour vous souhaiter une belle énnée spirituelle 2016.
Jean-Paul V. du Rhône.

Réponse :
Je ne vois pas qui vous êtes, frère Jean-Paul, mais vous semblez me connaître. Peut-être n'habitiez-vous pas le Rhône à l'époque ou vous m'avez entendu qualifier les apôtres et les disciples de Jésus de pègrelus, de braves gens du petit peuple auquelle Jésus réservait son enseignement.
Si vous habitez près de Lyon, passez un de ces jours rue d'Algérie pour rendre visite à notre mission et peut-être même vous y joindre. À moins, bien sûr, qu'ils ne vous connaissent déjà.
Merci pour ce commentaire et pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, fraternels.

02jan16 171C12 
La magie de Noël ouvre-t-elle les esprits à la pénitence : Clé du bonheur et des chemins qui mènent vers Éden ? Voilà une pancarte que nous avons plantée le samedi 19 décembre en plein cœur d'une ville bretonne. Celle-ci se lit sur 360° ce qui explique que sur la photo nous ne voyons pas les autres principes qui définissent la pénitence : le pardon des offenses, la paix en toutes circonstances, retrouver l'intelligence du cœur.
L'impact espéré n'a pas été à la hauteur de nos souhaits. En cause certainement la dispersion des passants et la frénésie des achats de fin d'année mais il y a eu des rencontres intéressantes. Il aurait fallu, effrontément,  l'écrire en trois fois plus gros et le clamer trois fois plus fort me diriez-vous.
Éden : le mot fait rêver mais peu de gens l'expliquent. Alors on réduit Éden à un bout de terre exotique là-bas sur les îles de corail, mais de là à l'imaginer naître au cœur de la cité hyperréglementée bruyante et grouillante de monde... Déroutant !
Dans l'imaginaire collectif, Éden n'a pas grand-chose à voir avec la grande aventure humaine à laquelle nous pousse la pénitence. Pourtant Éden est un mot non connoté qui cherche encore sa définition : "Eden vit en puissance dans la pénitence d'aujourd'hui" (Entrée 134) écriviez vous.
Quoi de plus non-dual que cela ? Mon avenir de bonheur et pour ceux qui me précèderont dépendent déjà des choix et du bien que je m'oblige à faire dès aujourd'hui. Comme vous, frère Michel, homme de sang et frère des hommes, je vie avec mes semblables les turpitudes de l'existence mais je ne m'y arrête pas, je réfléchis avec eux sur les causes de nos malheurs et le vrai sacrifice intérieur et rédempteur à faire pour en sortir définitivement.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Pancarte Mission de Bretagne

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire et cette belle photo. Votre pancarte ressemble à ce qu'on appelle un arbre de mai ou un mai tout court et c'est une très bonne idée, mais il fallait tourner autour pour tout lire et ce côté pas très pratique a pu  réduire l'effet que ce mai pouvait produire.
Refaites la même chose en vous inspirant de la non dualité dont je parle ici, avec une phrase comme : "Dieu et vous ne faites qu'Un" écrit gros, et au-dessous, écrit plus petit : "Le chemin vers l'Un ? Très simple : La pénitence: amour, pardon, paix, libre intelligence". Mais écrivez-le de deux côtés pour qu'on puisse le lire de part et d'autre sans tourner autour.
La mission est difficile, de toute façon, frère Pascal, et vous savez cela aussi bien que moi.
Bravo à vous, qui poursuivez votre mission. Vous laissez à chaque jour de mission quelque chose de plus dans les esprits et dans les cœurs. Rien de ce que vous faites n'est inutile. Ne vous découragez surtout pas !

02jan16 171C13
Merci, frère Michel, pour cette belle entrée.
"Je meurs ou je change." "Guéri de la séropositivité", grâce à son introspection, l’Amour est la clé : http://www.youtube.com/watch. Voilà bien un témoignage du propos central de La Révélation d’Arès. Si je l’étends  au monde cela devient : "Le monde change ou meurt !" C’est bien ce qui se passe.  La dégradation de l’environnement (eau, terre (nourriture), air, feu (ondes électro magnétiques nocives)  et de notre santé qui en découle, nous met face à un mur proche, pour les plus lucides d’entre nous, ou face à la résignation face au mal-être, à la  maladie et à la mort (le péché), à la misère, pour les autres.
Nous sommes à un moment décisif de notre avenir à tous, ou alors, plus d’avenir.
Sous l’angle de la non dualité, je peux y voir deux choix possibles : Soit j’ai là une occasion unique, comme un tremplin, qui me pousse à mourir à mon petit moi limité pour vivre pleinement, activement et librement dans l’Amour de l’Étalé, dans le changement, heureux, à l’image du Créateur, soit  je vis encore un petit peu sous ce ciel,  tant bien que mal,  misérablement,  avec mon petit moi limité,  mes habitudes, mon "sale" boulot, ma télé, mon IPod, pour finir seul, dans une boite. Grossièrement, c’est un  peu le choix auquelle nous sommes soumis.  Un choix que  chacun a à faire.
(N.B. :  L’Étalé est un mot qui se retrouve aussi dans la terminologie sanskrite des védas, et il correspond à la voyelle "A" comme Amour !)
La non dualité, que je tâche d’appliquer dans ma vie, consiste à voir que chaque situation de notre vie quotidienne,  agréable ou non selon le petit moi, est une excellente occasion pour faire un pas de plus sur le chemin de la  Grande Vie ! Passer outre mes limitations misérables.
J’ai suivi dans le passé l’enseignement de K.G. Durchkeim qui disait : "Tout ce qui ne vous fait pas mourir vous fait grandir." Je découvre de plus en plus à quel point le Livre (deuxième partie de La Révélation d’Arès) est baigné de l’esprit de la non dualité. Tout y est Un. Une merveille ! Là où nos esprits rationnels y chercheraient la logique, il bute !  Il n’y a pas autant à comprendre qu’à vivre et percevoir en son for intérieur. Par exemple, un extrait : Tu montes jusqu’où les mondes sans heures tournent comme les poissons dans Mon Eau.  De Mon Pouls sortent les mondes ; Comme les poissons, ils sucent le jonc dans l’Eau Forte qui coule.» (Rév d’Arès vi/3-4).
Je mâchonne chaque phrase, les retournant en tous sens dans ma conscience, tout au long de la journée, par ci par là, et, ce faisant, j’en suce le jonc, et c’est une merveille, une Vie qui s’en dégage, un vécu, une compréhension  intraduisible avec mes mots ou alors, si pauvrement.  Mais cela est incompréhensible pour mon esprit rationnel, seul.  Pour lui, ce sont des mots vides.
Or, dans l’esprit non-duel, cela devient : Vie, Un, Joie. Il y a aussi des petites affirmations pédagogiques percutantes, dans  l’enseignement non duel de Shankara ;  l’Advaita Vedanta : "Le chercheur est le cherché.—  Tu es Cela — Dans l’homme Dieu se cherche." 
Je pense que l’esprit de l’Orient et de L’Occident n’ont pas à se diviser, mais à se rejoindre en Un, pour le meilleur, un peu comme les deux côtés d’une médaille. La Révélation d’Arès nous apportant, pour l’Occident,  la pièce manquante. Selon la voix non-duelle de l’Inde, il y a identité entre l’âme individuelle (nommée ‘atma’) et le Tout Autre, le Père de l’Univers, (nommé ‘Atman’ ou aussi ‘Brahman’). Ainsi sommes-nous appelé à mettre nos pas dans les Pas du Père. Shankara a généré le mouvement de l’Advaita Vedanta (non-dualité) en son temps, il est transmis aujourd’hui (entre autre) par Swami Atmananda (ancien moine Belge carmélite). Si les mots, la culture et le vocabulaire nous séparent, le fond nous unit.  
Vous dites dans la réponse 171C2 : "C'est peut-être là que j'ai été moi aussi en retrait de ce que j'aurais dû être. Je n'ai aucun mérite dans l'humilité; je ne suis pas homme public, je n'ai pas souhaité la vie que le Père m'a demandé de mener pour Lui, et pour cette raison, malgré des efforts que j'ai constamment faits sur moi-même pour me montrer à la hauteur de ma tâche, j'ai probablement été trop caché..."
Bien aimé frère Michel, accepteriez-vous de répondre au micro de Lilou Macé ? (voir vidéo ci-dessus). Vous pourriez parler librement, à un public ouvert d’esprit,  contrairement aux médias officiels qui sélectionnent ce qui leurs convient, pour un public soigneusement  conditionné par eux-mêmes. Dans l’affirmative, je pourrais lui envoyer un message, et, si le Père le souhaite, c’est-à-dire, si Lilou est amenée à voir ce mail, (parmi les innombrables autres), si elle est appelée intérieurement  à vous contacter, cela pourra se faire ? Nous en serions tous, je pense,  ravis !  Mais pensez-vous que ce soit une bonne chose ?  
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire. Vous semblez avoir une certaine connaissance de Shankara et de la non-dualité.
Lilou Macé ? Je n'avais jamais entendu parler d'elle. Vous êtes la première qui me proposez une interview par cette personne, que je ne connais pas. J'ai jeté un coup d'œil sur son site de l'Internet : "La Télé de Lilou", et sur l'article Wikipedia qui lui est consacré. C'est en somme une journaliste ou interviewer free-lance, c.-à-d. qui n'appartient au personnel d'aucune télévision connue, et qui produit sur son site de l'Internet et/ou sur YouTube ses rencontres avec diverses personnes.
Il me faudrait en savoir plus sur elle, son état d'esprit, son respect de la personne rencontrée, pour vous répondre. Par ailleurs, je ne suis plus très jeune, j'ai subi il y a un an une opération chirurgicale à cœur ouvert, qui me provoque encore par moments et de façon totalement imprévisible des extinctions de voix. Donc, a priori, pas de problème, mais sous réserve de plus d'informations. En 42 ans j'ai eu quelques expériences malheureuses avec des journalistes et je prends maintenant mes précautions.
Je vous adresse mes vœux chaleureux pour la nouvelle année 2016.

02jan16 171C14
Cher frère Michel, chère sœur Christiane,
  2015 vous a apporté son lot de problèmes physiques, à tous les deux : car nous n’oublions pas que sœur Christiane souffre de rhumatismes articulaires. Nous souhaitons que 2016 vous procure une pause dans ces ennuis de santé. Bien sûr nous souhaitons aussi que vous soyez heureux, mais nous  pensons que le bonheur de votre couple est quasi permanent.
Francette la Maman de Xavier est actuellement hospitalisée et cumule depuis décembre des problèmes de cœur (triple pontage), de poumons (insuffisance respiratoire) et insuffisance rénale (dialyse trois fois la semaine). Depuis quelques jours elle a une infection au niveau du sternum.
Très attaché à sa Mère, Xavier reste près d’elle, et nous craignons qu’il perde son travail.
Avec notre frère Dominique nous nous sommes fixés de trouver chacun un épi mur cette année… évidemment deux seraient appréciés… et que dire de trois !
Actuellement nous avons outre Marie-Pascale, Olivier Van… et un dénommé Georges (de l’âge de Bernard) – qui sont missionnaires. Pour les deux derniers, ils parlent de la pénitence dans leur sphère respective. Notre fille est une missionnaire régulière.
Notre frère Jean-Louis, qui s’est beaucoup rapproché du Groupe, a suivi son épouse à Fort de France en Martinique.
Je communique oralement le blog à deux personnes qui nous visitent régulièrement depuis des années.
En ce qui concerne les attentats je suis stupéfait de la "mémoire courte" de nos concitoyens, car depuis 1948 des centaines d’attentats contre les Français eurent lieu en Indochine, au Maroc, en Algérie notamment. Tant que les politiciens, qu’une grande masse de nos concitoyens acceptent, voudront s’accaparer les biens d’autres nations, ou les gouverner  par  hommes de paille interposés, ils [les attentats] perdureront.
Seule notre mission, les yeux dans les yeux, de cœur à cœur, permettra d’inverser cet état de fait et de ramener petit à petit le de Bien dans ce peuple, exilé de son Dieu.
Nous vous embrassons affectueusement et joignons nos prières aux vôtres.
Évy & Bernard R. de Région Paca

Réponse :
Merci pour vos bons vœx et pour les nouvelles que vous me donnez de la mission de Nice.
Je suis peiné d'apprendre que sœur Francette, la maman de frère Xavier, est souffrante et hospitalisée. Dans ses lettres Xavier m'a déjà parlé de la mauvaise santé de sa maman. C'est par Francette que Xavier a connu La Révélation d'Arès et est devenu le frère militant que nous connaissons. Nice a d'excellents hopitaux et elle doit être bien soignée.
J'espère revenir à Nice cette année. Je vous en reparlerai. C'est une distance de quelque 1800 kilomètres aller-et-retour de Bordeaux. J'hésite encore. Je ne suis pas totalement remis de la lourde chirurgie que j'ai subie en décembre 2014 et les longs voyages m'éprouvent assez, mais je vais de mieux en mieux.
En attendant recevez vous deux et vos enfants et toute la mission niçoise tous mes vœux d'heureuse et féconde année spirituelle 2016.

02jan16 171C15
En ce premier jour de l'année 2016, une nouvelle adresse URL, un nouvel habillage, que j'aime beaucoup, et une nouvelle entrée que je découvrais au cours de laquelle vous exposez votre personne en pleine Lumière avec une force et une concision qui ont fouetté mon être si profondément dans ses entrailles, que ma poitrine a resserré de douleur !
Vous faites par vous-même pour vous-même, ce que nous n'avons pas fait, votre promotion dans ce monde !
Je suis renvoyée à moi-même. Moi, pécheresse, poussière d'étoile, à la fois insignifiante et déterminante, je me regarde, je suis aussi le frère de Mikal (Rév d'Arès xxxv/3).
Qu'ai-je accompli qui ne me fasse pas trembler de honte et rentrer toute petite en moi, me rendre plus modeste que vous ne le faites pour vous, cher prophète ? Qu'ai-je accompli pour sortir du monde, monter sur le Parvis du Père (Rév d'Arès 2/16), faire connaître Mikal ?
Je n'ai pas de satisfaction qui m'habite, piètre pécheresse, je vois, sans m'affaiblir d'une contrition vaniteuse (Rév d'Arès 13/6), ce que j'ai à accomplir dans ma pénitence et ma mission pour que notre prophète reçoive, de son vivant, de la main du monde sa part !
Ce monde s'achemine vers des drames et des crises atroces, et pourtant Dieu lui envoie un prophète capable de redonner aux humains le Bien qui les redresserait vers leur bonheur !
2016 est devant nous. Vous êtes parmi nous. Le monde a besoin de vous : Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1).
Nous avons caché le prophète et, de fait, nous cachons Dieu.
Je me penche sur ma mission. Ou en suis-je ? Est-ce que je fais bien ?
Ne prenais-je pas la mesure, ces dernières semaines, du décalage entre notre manière de parler aux hommes, qui entrent même au local sur ce Lieu d'accueil à La Révélation d'Arès et la Parole du Livre ? N'étais-je pas arrivée au constat que nous parlions la langue de ce monde, non la langue de l'Évangile ! Et je m'interrogeais comment l'homme qui nous écoutait pouvait entrer ensuite dans le langage de l'Évangile, du Bon Livre ?
Ne sommes-nous pas encore ces craintifs qui rendent mou et sans grande saveur Ta Parole qui changera le monde, Seigneur ?!
Je regrette de le penser, mais la mission sociale n'est pas encore très loin ; nous en sommes encore à cacher le Sacré.
Seigneur, est-ce si difficile de dire ce que Tu dis ! (Rév d'Arès xxxiii/10)
Si c'est difficile, Père, alors Ta Parole ne coule pas en abondance dans mes veines! Tu me dis Ouvre tes veines. Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d'Arès xxxiv/12)
"Entre !". Avec Toi, tout change d'ordre de valeurs et ce qui devient difficile est de chercher à convenir au monde, de parler la langue de la tête (Rév. d'Arès 4/11), la langue des chefs, des dominateurs, des orgueilleux qui ne servent que leurs intérêts, leurs vengeances.
Je ne suis pas grand chose et ma responsabilité est grande, alors je cherche et j'avance pour remplir les vides entre ces décalages, Installer le Sacré, Dieu au cœur de ma mission, de mon quotidien. Je commençais récemment ce travail, apprendre des versets des Veillée 3 (la religion et la politique désavouées), 4 (l'âme, pont existentiel entre Créateur et créature) et 8 (le Créateur n'institue pas de religion, c'est le Bien que tu fais, non la croix, qui te sauve) pour les intégrer à ma mission, réduire l'écart entre la Parole de La Révélation d'Arès et mon bruit d'homme (Rév d'Arès ii/8). Alors en calquant ma mission sur les versets de l'Évangile, je vérifiais que sans eux, il manque le sel, le pain, le vin dont je reçois chaque jour dans ma prière ma nourriture.
Et entre ces deux monts, le monde et la Parole, parler avec joie, bonté, amour pour rendre supportable ce que le Père m'envoie dire.
Parce que j'ai fait trop peu, Mikal reste ignoré ou fustigé par le monde. Et le monde ne voit pas ce que je vois.
Seigneur, comment ne pas Te servir plus ardemment dans une grande piété et pénitence en 2016!  
C'est Ta Parole accomplie avec zèle, un chant sur ma langue (Rév d'Arès xxxiii/10) qui changera ce monde et qui me donnera le génie d'élever le signe du prophète, le faucon sans peur ! (Rév d'Arès xLi/20).
Que je fasse selon Ta Volonté, Père (Rév d'Arès 12/4).
N'être plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6).
Je vous souhaite, cher prophète et sœur Christiane, une très heureuse année 2016.
Que le monde en 2016 puisse vous reconnaître parce que les frères prennent ta voix (Rév. d'Arès xxxvii/9).
Que viennent à vous, par dizaine, par centaine, des mains pour servir Dieu (Rév d'Arès xxxvii/12), des bras (des soutiens) et des jambes (des hommes et des frères qui vous suivent)!
Anne-Claire B d'Ile-de-France

Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce commentaire, qui est en partie une acte de contrition : Vous vous reprochez de ne pas avoir fait ce qu'il aurait fallu pour me faire mieux connaître. Je devine que vous faites ici référence au groupe de réflexion "Promouvoir le prophète" que frère Jeff a lancé à Paris en novembre. Je suis certes plutôt vieux maintenant et il est dommage que le souci que vous avez de rendre le frère Michel plus présent dans le publmic, de le faire mieux connaître, vienne aussi tardivement, mais on peut, j'imagine, toujours faire quelque chose d'adapté à mon âge, à mes possibilités.
Je vous embrasse avec vos deux filles et je vous souhaite à toutes les trois une très bonne année 2016.

02jan16 171C16 
Merci pour ce nouvel éclairage qui résume avec panache ce qu'est un vrai prophète, n'étant plus rien pour lui-même. Il nous laisse un héritage spirituel fabuleux avec tant d'humilité, d'amour, de joie,et même de rires.
Ce relais que nous devons passer au monde se consolide de plus en plus malgré toutes les difficultés rencontrées.
À travers le prophète, Dieu appelle d'autres prophètes, ceux qui mettront leurs pas dans les pas du Père. Il n'est plus question de croire, il n'en a jamais été question, mais d'accomplir, de réaliser un merveilleux idéal qui redonnera à l'humanité sa véritable dimension matérielle et spirituelle.
Merci encore de nous stimuler par tant de lumière qui, par notre pénitence, finira par percer l'obsucité qui nous entoure.(terrestre et post terrestre). C'est notre vœu le plus cher pour 2016.
Dieu aurait-il parlé pour rien. Nous sommes son Honneur et devons être à la hauteur de cette tâche comme vous l'êtes; (à notre niveau).
Vous survolez haut la fosse [Rév d'Arès xxii/16].
Bravo et merci encore.
Marie-Jo S. les Ménéhildiens de Metz

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul, pour ce commentaire.
Je vous souhaite une bonne année à tous les deux et à Pierrette.
J'espère pouvoir vous rendre visite à Metz dans le courant de cette année. En attendant, poursuivez votre mission en Lorraine !

03jan16 171C17
Çamkara/Shankara, je ne connaissais pas, merci à vous de nous le faire découvrir.
Shankara et la "non-dualité", oui éblouissant d'inspiration son enseignement et profondément en phase avec La Révélation d'Arès, si je m'en tiens à vos informations et à celles de la page wikipedia.
L'Unité de forme l'homme avec son Créateur dans l'Image et Ressemblance retrouvée.
L'âme ou l'ha reconstituée qui, comme une goutte d'eau rejoint la Mer [Qu'on trouve sur les Hauteurs, Rév d'Arès 20/4], se fond dans la Lumière, la Matière même du Père, la même Énergie de Vie à tout jamais en osmose.
Quand on pense que cet homme avec une telle dimension prophétique vécut au VIIIème siècle, soit seulement un siècle après Mahomet (VIIème siècle), il y a de quoi se questionner : Que reste-t-il aujourd'hui de son enseignement en Inde et dans les régions aux alentours ? Tout au plus peut-être quelques monastères où vivent des moines vertueux coupés de ce monde dans la contemplation de l'âme. Et pour la masse, un simple vernis culturel superficiel, superstitions et folklore.
Et en Occident, son enseignement n'est t'il pas récupéré aujourd'hui, comme tant d'autres, par une intelligentsia spirituelle qui jongle avec de hautes idées à la mode pour le simple plaisir intellectuel, qui n'est pas un changement personnel en Bien et encore moins une contribution au changement du monde [Rév d'Arès 28/7].
N'en est-t-il de même pour l'enseignement de Jésus d'une certaine manière ?
La mission des Pèlerins d'Arès n'encoure-t-elle pas le risque, elle aussi, de mourir d'être trop raisonnable, de rester inaudible comme vous dites. Ne pourrions-nous pas envisager de monter des opérations "coup de poing", non violentes bien sûr, mais de quelque envergures et bien ciblées, pour avoir des chances d'avoir quelque écho médiatique et par là d'éveiller davantage l'attention d'oreilles d'épis murs potentiels. De prendre pied de manière audible dans ce monde, tout en veillant à ne pas donner l'Eau avec la bave (Rév d'Arès xx/11)
La pieuse gente choit, le sein devant, le sein
dur comme Mon Poing qui bat la terre (Rév d'Arès xLv/13)

Voilà, et avec mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Yannig, pour ce commentaire et vos bons vœux. Je vous adresse mes vœux de belle année spirituelle, de santé, bonheur et réussite en 2016, pour vous et tous ceux que vous aimez.
Vous avez raison, l'enseignement de Jésus, qui est contenu dans le Sermon sur la Montagne, n'est pas plus suivi par les églises, que l'enseignement de Çamkara ou Shankara l'est par l'hindouisme.
Voilà le Symbole de Nicée, profession de foi Chrétienne, dite aussi Credo :
Je crois
En un seul Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre, et de toutes les choses visibles et invisibles.
En un seul Seigneur, Jésus-Christ, Fils Unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles ; Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, Vrai Dieu de Vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait, qui pour nous, hommes, et pour notre salut descendit des cieux, s'est incarné du Saint-Esprit et de Marie, la Vierge, et s'est fait homme.
Il a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert et a été enseveli ; et il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, et il est monté aux cieux et siège à la droite du Père ; et il reviendra en gloire juger les vivants et les morts ; son règne n'aura de fin.
En l'Esprit Saint, Seigneur, qui donne la vie, qui procède du Père, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils, qui a parlé par les prophètes.
En l'Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je confesse un seul baptême en rémission des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du siècle à venir. Amen
Aussitôt lu ce credo, on remarque une terrible absence, à savoir que ce Credo ne dit pas : "Je crois... En le Sermon sur la Montagne qui demande à chacun de se dépasser dans l'amour, le pardon, la paix, etc."
Cette absence montre bien que le cœur même de l'enseignement de Jésus a été escamoté, ne fait pas partie de la profession de foi chrétienne, qui est ainsi devenue un énorme mensonge ou tout du moins une religion sans rapport direct avec ce qu'enseigna Jésus. L'Église exige seulement que son fidèle croie en des choses qu'on ne trouve pas dans les Évangiles alors que ce qu'on y trouve : Le Sermon sur la Montagne, n'est pas la base de la foi. Comment s'étonner que le Père tonne contre les princes du culte ?
La pénitence est justement la reprise par la foi de ce que Jésus enseigna : le Bien. Mais le concept de pénitence comme retrouvailles avec l'amour, le pardon, la paix, la libre intelligence, se heurte là à la culture occidentale qui veut partout des chefs et des subalternes soumis, qui ne voit pas la possibilité de la pénitence, sans même y réfléchir — la culture, c'est le mode de vivre, de voir, d'exprimer devenu un réflexe sans réflexion — et c'est ce qui explique la grande difficulté de notre mission.
Ce ne sont pas ce que vous appelez des "opération missionnaires coup de poing" qui en viendront à bout. Nous avons déjà fait des "opérations coup de poing". Nous avons alors découvert que nous nous heurtions à une difficulté, un concept de la vie et de la foi qui prend sa source dans l'évolution matérialiste — comme le poisson qui ne peut vivre hors de l'eau ou le mammifère qui ne peut vivre dans l'eau —  et non dans la délibération de l'esprit et la foi dans le miracle de la Vie. Nous avons appris qu'il faut bien procéder, comme le Père le recommande, par la moisson qui est recherche patiente, infatigable, dans la broussaille et les épines du monde d'épis mûrs, de personne qui ont gardé vivante la graine semée en eux (Rév d'Arès 5/1). C'est à partir d'un petit reste d'épis mûrs (24/1) que le monde commencera à changer (28/7).
Çamkara ou Shankara se heurta à la même difficulté en son temps. Il dut faire face à un hindouisme religieux complexe, polythéiste, encombré de formalisme, qui était la propriété des brahmanes (le clergé hindou) qui tenaient à cette propriété bien plus qu'à la vérité, laquelle ils ne voyaient même plus, d'ailleurs. Son action n'eut rien de l'ampleur qu'elle aurait dû avoir ; seuls quatre monastères qu'il avait fondés subsistèrent après lui. Son enseignement ne fut jamais populaire et il laissa l'hindouisme vulgaire brahmanique régner sur l'Inde.
Cela peut-il nous arriver ? Oui, bien sûr. Mais nous pouvons dépasser les écueils et enclencher un véritable changement du monde.
Aujourd'hui subsistent divers mouvements spirituels comme la Foi Bahaï, la Théosophie, les Quakers, etc., qui toutes ont échoué dans l'émancipation populaire ; ils demeurent des activités limitées ou même très limitées, de telle sorte qu'ils sont devenus des petites religions au prosélytisme faible ou même inexistant.
Tous ces mouvements, comme le nôtre, sont partis d'une quête de l'âme cherchant à contempler le Ciel tout en habitant le mystère du monde. Comme toutes les religions, ces mouvements offrent aux humains une voie d'évasion hors de ce monde qui défaille. Mais ils sont insuffisants pour recréer le monde, La Révélation d'Arès dit pour changer le monde. Ils fournissent donc un rêve. Pas nous.
Non, pas nous. J'ai depuis bientôt quarante-deux ans lutté pour que mes frères et sœurs ni ne rêvent ni ne fassent rêver, mais combattent concrètement le péché en eux et dans le monde, parce que le péché n'est pas rêve, il est concrètement mensonge, égoïsme, méchanceté, vol, violence, etc. Nous sommes des apôtres de la pénitence, qui est une activité intérieure précise et concrète sans rapports avec le rêve. Cela aussi contribue à rendre notre mission difficile.
Nous ne disons pas au monde: "La vie terrestre est absurde et décevante, tournez-vous vers une Force (et ses saints éventuellement) que vous pouvez prier pour qu'ils vous donnent Miséricorde et assurent votre évasion vers une éternité heureuse." Nous disons au monde : "Le Mal est en vous, chassez-le de là et devenez humains de Bien. Alors et alors seulement vous ferez votre salut et contribuerez au salut du monde." Un tel discours est inévitablement mal reçu par la plupart de ceux à qui nous parlons. Il faut faire nôtre la patience exemplaire du Créateur.
Je vous encourage à poursuivre ce combat concret contre le Mal que forment le péché et les produits divers du péché en vous et dans le monde. N'oubliez pas que vous êtes en Bretagne, région éminemment catholique et que cela créée aussi une difficulté. Au moment où furent révélées les erreurs, souvent criminelles, de Staline dans les années 70-80, la plupart des gens, parfois parmi les plus brillants, en France fermèrent les yeux et une formule naquit qui eut une assez longue vogue dans le pays: "Mieux vaut se tromper avec Jean-Paul Sartre qu'avoir raison avec Raymond Aron (celui-ci adversaire intellectuelle de celui-là)." Eh bien, sans même y réfléchir les Bretons pour la plupart se disent encore: "Mieux vaut se tromper avec l'église catholique que d'avoir raison avec La Révélation d'Arès." Mais ça passera. Soyez patient et confiant !

03jan16 171C18
Après avoir découvert cette intense et magnifique entrée 171 dont le titre est "non-dualité", je me suis précipitée pour relire l'article "Vertu" que vous avez publié dans Le Pèlerin d'Arès 1990. Car, si j'ai bien compris la "non-dualité", la vertu est le signe de cette "non-dualité". Autrement dit, la pénitence qui s'active lorsque l'on accompli la Parole de Dieu, nous mène à la vertu qui n'est rien d'autre que Dieu en soi ; nous rejoignons ainsi la non-dualité entre l'homme et Dieu.
Je me permets de placer ici deux citations :
1.- Heureux sont-ils à cause de leur vertu, parce qu'ils connaîtront Dieu (Rév d'Arès 20/15),
2.- "Si je ne suis plus rien pour moi-même (40/6), si j'ai anéanti le moi pour être l'habitacle et le véhicule de Dieu, je suis entrée dans la Voie de la vertu. Si sur la Parole de Dieu j'ai fondé ma seule façon de penser et de pratiquer la vie, la foi et l'action de la foi sur moi et sur la société, je suis entrée dans la Voie de la vertu." Le Pèlerin d'Arès annuel 1990, article "Vertu" page 68.
Un grand merci frère Michel pour tous vos écrits et enseignements, vrai langage du cœur et de l'âme. Je souhaite qu'ils percent de plus en plus les mûrs de la citadelle et soient entendus par tout homme et femme en recherche d'un monde beau, bon, vrai... pour que ce monde refleurisse d'âmes.
Je vous adresse mes Vœux les plus chaleureux pour cette année 2016 ainsi qu'à vos proches qui vous entourent et qui prennent soin de vous.
Marie-Christine L. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Christine, pour ce commentaire et pour vos bons vœux.
Je vous adresse, à, à vous, à Vincent, à Natan, en retour mes vœux chaleureux de belle année 2016 spirituelle, de santé, bonheur et réussite.
Selon vous la vertu naîtrait dans le sillage de la non-dualité. Ce n'est pas mon avis. J'ai connu des gens vertueux ou même très vertueux dans l'église qui étaient d'ardents défenseurs de la dualité typique de la chétienté d'église, qui disaient: Il y a Dieu et il y a l'homme et ce dernier, s'il veut être sauvé, doit devenir le sujet soumis et obtenir miséricorde du Premier, parce qu'ils n'ont pas de points communs.
Ce n'est pas du tout ce que dit La Révélation d'Arès.
Mais ce que vous pensez dans ce domaine n'a rien du lèse-dogme et vous ne serez ni perdue ni sauvée parce que vous pensez que la non-dualité et la vertu sont consœurs. Notre salut ne dépend pas de ce que nous pensons, mais de ce que nous faisons de bien.
La non-dualité n'est pas pour nous un dogme, mais elle peut nous aider à faire comprendre au public qu'entre l'homme de la Terre et son créateur il n'y a pas l'abîme que beaucoup s'imagine exister. En fait, vous pouvez répondre à l'athée qui vous jette à la face des arguments du genre: "Dieu est une invention de l'homme,"  ceci: "Mon frère athée, vous ne savez pas si bien dire ! Il est normal que l'homme ait conçu l'idée de Dieu parce que Dieu est en lui. D'une certaine façon l'homme est Dieu. Autrement dit, il y a non-dualité entre Dieu et vous. De même que votre âme, si vous la faites naître par l'exercice de l'amour, du pardon, de la paix, n'est qu'une parcelle de l'âme générale et probablement universelle, que La Révélation d'Arès appelle polone (xxxix/12-13), votre personne est une parcelle de Dieu. La Genèse dit que vous en ête l'image et ressemblance."
Face à un organisme intellectuel mondial qui ne cesse de décliner, La Révélation d'Arès, dont nous sommes les apôtres, se dresse avec une vigueur qui ne cesse de s'affirmer. Ici les dimensions n'ont rien à voir avec les faits. Le monde est immense et nous sommes tout petits mais notre vigueur apostolique grandit tandis que le monde s'affaiblit. N'avez-vous pas remarqué la médiocrité croissante de la télévision ? Le contraste me semble frappant entre les vieilles sociétés mourantes et hésitantes du monde — voyez la débilité dans laquelle tombe politiquement la France — et les force et rectitude de la pénitence que nous prêchons.Tôt ou tard nous allons profiter des incertitudes et des insuffisances des maîtres de la société qui nous entoure.
Je sais que vous et Vincent êtes des missionnaires assidus et forts dans la foi. Vous êtes de très bons atouts dans notre mission. Alleluia !

03jan16 171C19 
Voici une conférence trouvée sur YouTube concernant "Shamkara et la non dualité."
Comment trouver le livre que vous recherchez de Michel Hulin ? Peut être à la Librairie du Bleuet de Banon qui à ouvert un site de ventes internet. Cette librairie est telle une ressource de trésors littéraires qui attirent les chercheurs de livres devenus rarissimes.
Je souhaite à vous, frère Michel, ainsi qu'à votre chère épouse sœur Christiane, à vos enfants et petits enfants, à tous mes frères et sœurs de la grande Assemblée une belle année 2016 de Vie Spirituelle. Que notre mission soit vue et entendue grâce à notre pénitence et à notre moisson, encore plus active et plus vivante, plus percutante de cette Vie qui nous habite chaque jour, grâce au Père de l'Univers qui vous a parlé en 1974 par Jésus et directement en 1977 à Arès.et dont nous proclamons chaque jour la Parole afin de l’accomplir [Rév d'Arès 35/6] en nous. et de donner à chacun de l'accomplir en lui.
Belle Année 2016 de Vie !.
Les propos de cet homme paraissent plus simples à comprendre concernant la non dualité vu par cet homme qui parle par l'enseignement de Shamkara......
Acharya Shree Shankar - Où est la non dualité si le corps et l'esprit sont séparés ? (4 sur 4)
Filmé à Eka Yoga le 21 février 2015 www.ekayoga.fr www.facebook.com/ekayogafr, 32 rue du général Jean... [fin de l'adresse coupée]
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour votre commentaire et pour vos bons vœux.
Je vous retourne mes vœux chaleureux de bonne année 2016, spirituelle d'abord, mais aussi de santé, bonheur et réussite pour vous, votre époux Roger, vos enfants et petits enfants, toute votre famille.
Je n'ai pas eu l'idée d'aller voir dans YouTube s'il existait une vidéo sur le sujet de Shankara et de la non-dualité. Merci de l'avoir fait pour moi. J'ai écouté Acharya Shree Shankar, mais je n'ai pas trouvé en lui un propos sur la non-dualité à la hauteur de Çamkara ou Shankara. Ce que dit cet homme est enfantin, mais je devine aussi qu'il sait que la recherche de la Vie non-duelle, dans l'Unité sans rupture entre le Père, l'homme et tout l'univers n'est pas une notion en communion avec la culture occidentale. Elle ne l'est d'ailleurs pas davantage avec la culture hindoue, car Çamkara ou Shankara lutta sans mâcher ses mots contre la religion hindoue polythéiste, complexe et confite dans le formalisme et se fit haïr par les brahmanes et le peuple religieux, sauf quelques uns. Les choses ne sont pas différentes aujourd'hui.
D'une certaine façon, nous nous heurtons nous aussi à une mentalité occidentale qui ne voit pas de continuum entre l'humain et le Père de l'humanité à travers le temps et l'espace et qui, sans l'analyser ni même en avoir conscience, sent — sent d'instinct culturel — dans La Révélation d'Arès et dans nos propos missionnaire ce continuum qui la dérange. Pour un Chrétien, un Juif, un Musulman, il y a Dieu, suprêrme juge et roi de l'univers et il y a l'homme, son sujet qui doit s'écraser devant Lui, et pour l'athée il n'y a pas de Juge et Roi suprème ni de sujet sur terre, mais ni croyants ni incroyants ne voient de continuum entre les deux. C'est pêut-être pourquoi la vénération de Marie, où le croyant voit une continuité de la mère à l'enfant, a tant de succès encore, mais sans que les Catholiques voient que la Mère est le Père Lui-même, c'est le Père-Mère, Qui n'a aucun sexe, en continuité avec l'enfant qu'est l'homme. Dans sa grande simplicité, La Révélation d'Arès ne répond pas à l'instinct culturel de l'Occidental croyant ou incroyant et cela crée une difficulté de relation entre eux et nous.

04jan16 171C20

2016Realist
Le pessimiste se plaint du vent
L'optimiste espère que le vent changera
Le réaliste ajuste ses voiles.
Ajustons les voiles de nos vaisseaux pour rejoindre la Flotte du Roi (Rév d'Arès 17/5) en 2016 et toutes les années suivantes !
2016 tous ensemble à l'apostolat !
Changeons nos vies par la pénitence et changeons le monde par notre mission !
A.B. de Monaco

Réponse :
Merci, A.B. de Monaco, que je ne connais pas, pour ce commentaire et cette belle image.
Vous savez sûrement que nous avons une mission à Nice ! Si vous ne le savez pas, allez-y !
Nous avons aussi une sœur tout près de chez vous à Beausoleil et un frère pas très loin à Menton.
Vous nous encouragez à la mission, merci, mais rejoignez notre mission. Nous avons besoin de vous.

04jan16 171C21
Salut Papy !
Voici les trois photos que j'ai prises le 2 janvier à la maison.
J'espère qu'elles te plairont.
Je t'embrasse fort!
Agar M. d'Aquitaine

                               2 janvier Papy 1  2 janvier Papy 2  2 janvier Papy 3

Réponse :
Merci, ma petite fille Agar, merci pour ces trois photos de moi.
Oui, elles me plaisent beaucoup.
Mais elles me paraissent comme identiques. Ça ne fait rien... Ça fait jeu de miroirs.
Ta Mamy et moi, nous avons passé avec ton frère et tes parents, tes tantes, leurs familles, un très heureux moment. Je te souhaite encore une très bonne année, spirituelle d'abord, et une belle réussite scolaire !

04jan16 171C22
Frère Michel, en ce début d'année 2016 je viens vous souhaiter une bonne et heureuse année, et qu'elle soit la plus entendue, respectée, que le mal soit vaincu par le bien !
Je vous écris pour ce nouvel an un texte de Jacques Brel écrit pour le nouvel an 1968 qui n'est pas mal et qui est valable pour tous les Pèlerins d'Arès qui veulent que leur message passe et soit entendu par le bien.
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite ce qu'il faut aimer et oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions (chez nous la Parole de Jésus et du Père).
Je vous souhaite des silences,
Je vous souhaite des chants d'oiseaux et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement à l'indifférence et aux vertues négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d'être à vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
Notre bataille à nous Pèlerins d'Arès, est de faire passer la Parole, de la Vivre en la concrétisant par des faits. Je vous embrasse fraternellement
Alain Le G. de Quimper (Bretagne-Ouest)

Réponse :
Quelle joie de vous voir paraître sur cette page de commentaires, mon frère Alain.
Merci pour vos vœux. Ils me touchent beaucoup. Je vous adresse en retour les miens, chaleureux, de belle année spirituelle, de bonheur et réussite et surtout de santé, frère Alain ! Que le Père étende sur vous Sa Main et vous délivre !
À bientôt au Pèlerinage 2016... Il sera vite là. Chaque fois qu'arrive le 21 juin, sœur Christiane et moi disons: "Déjà!" En attendant soyez heureux auprès de votre épouse à laquelle j'adresse, bien sûr, mes meilleurs vœux tout comme à vous.

04jan16 171C23
Gardien de l’Eau (Rév d’Arès xix/25), vous êtes chargé d’une mission de re-spiritualisation d’un vaste Champ [5/5-7] rendu stérile par des siècles de religion et où, aujourd’hui, pullulent et s’agitent à ses quatre coins des ”penseurs“ de tous bords apôtres d’un matérialisme à la courte vue.
Homme Michel, votre prophétisme libère la Lumière du piège (Rév d’Arès ix/8) de la culture intellectuelle et rationaliste. Votre pensée va haut (xxxviii/2). Ceux qui la dénigrent ne pourront indéfiniment la repousser d’âge en âge car elle procède de leur vie même.
En tous cas, moi je vous dis merci, cher prophète.  
Le Souffle de cette entrée 171 me transporte dans le passé (je m’en explique plus loin) et dans le futur, car la non-dualité : Sois Un dans Toi (Rév d’Arès xxiv/1), est un aspect non encore accompli de ma vie spirituelle.
Je n’avais jamais entendu parler d’Adi Sankara et encore moins de la non-dualité, mais curieusement l’aspect de son enseignement que vous évoquez dans cette entrée ne m’est pas totalement étranger. Adolescent, j’ai beaucoup lu des bandes dessinées fantastiques, les fameux comics américains, où les scénaristes puisaient parfois dans les philosophies orientales, histoire de donner de la profondeur à des histoires banales ou à des personnages en quête d’un pouvoir absolu qui leur donnerait la “conscience cosmique ” pour se  fondre dans le Tout. Mais il y a aussi chez ces scénaristes l’intuition évidente que l’homme est un Dieu.
Il y a bien sûr un pas de la bande dessinée fantastique à l’enseignement des prophètes, mais les prophètes de tous temps ont irrigué l’ensemble de la pensée humaine avec l’Eau de Dieu, lui faisant faire un bond qualitatif.
Dans L’Évangile donné à Arès (1ère partie de La Révélation d’Arès) la fusion de Je de Dieu et du je du pénitent de référence qu’était Jésus illustre aussi, la non séparation ou la continuité entre un soi qui est tout à la fois personnel mais aussi illimité (je cite votre préambule) et Dieu.
On voit bien que l’objet de La Révélation d’Arès, c’est le Retour déjà effectif depuis 1974 et 1977 de Dieu dans l’histoire des hommes, mais aussi le retour de l’homme vers Dieu (Rév d’Arès 28/21).
La non-dualité me semble être une illustration naturelle de ces deux mouvements qui doivent s’interpénétrer comme le Je et le je, et seule la pénitence, qui est l’exercice le plus noble que l’homme puisse vivre, le permettra en dotant le pénitent d’une âme forte, un ha (xxxix/5), jetant un pont (Rév d’Arès xliii/9) entre le Ciel et la terre.
En cette nouvelle année 2016 Hacina et moi vous souhaitons, frère Michel, nos vœux les plus chaleureux de bonheur et de réussite, évidemment ces vœux s’étendent à notre adorable sœur Christiane.
Salah B. d’Île de France.

Réponse :
Quel cœur généreux, comme votre cœur à vous, frère Salah, ne ressent-il pas la non-dualité, même s'il n'en n'a jamais entendu parler ? Il n'est pas nécessaire de connaître Çamkara ou Shankara pour se sentir uni à soi-même par le Bien, à tous les autres humains par le Bien, au Père et à son Univers par le Bien. Il n'y a que ceux qui vivent dans le Mal, dont la nature est de division autant que de mensonge, d'égoïsme, d'agressivité, qui rejettent l'idée de non-dualité. Je cite Çamkara ou Shankara parce qu'il fut, à mes yeux, prophète particulier de la non-dualité dans une zone spirituelle hindouiste, qui n'est pas la nôtre spécifiquement, car nous sommes au-delà, mais je conçois très bien que vous vous sentiez par vous-même, depuis l'adolescence, uni au Tout.
Çamkara ou Shankara disait que la non-dualité passait par le renoncement, mais il apporta à ce concept de renoncement une mesure remarquable, même si le sien était plus rigoureux (célibataire mendiant sa nourriture) que notre pénitence, laquelle n'est que renoncement au péché et pratique du bien. Çamkara ou Shankara critiqua le dépouillement outrancier des renonçants brahmaniques qui, au cours d'une cérémonie publique rejetaient leur existence sociale, leur cordon brahmanique, leur épouse et même leur identité. Ce type de renonçant outrancier voulait par toutes ces privations non seulement guérir la vie du péché, mais guérir de la vie elle-même ; c'était une sorte de mort vivante. Au contraire, l'imagerie indienne représente Çamkara ou Shankara rasé, coiffé avec un chignon, bien habillé de tissu, bref d'allure respectable et honorant notre humanité créatrice et esthétique, contrairement à la sorte de vie animale des renonçants outranciers de son temps, qu'on rencontre encore dans l'Inde d'aujourd'hui.
Certes, aujourd'hui, la non-dualité de Çamkara ou Shankara est admise par bon nombre d'hindous et de brahmanes mais sous une forme très édulcorée, accomodée à la vie sociale. C'est une non-dualité revisitée attribuée à une sorte de Çamkara ou Shankara légendaire, celle que vous avez rencontrée dans les bandes dessinées. Ce n'est pas de ce Çamkara ou Shankara moderne, vu comme symbole de l'Inde se considérant comme le pays-gourou du monde, dont je parle.
Je parle du Çamkara ou Shankara historique, dont les écrits sanskrits sont reconnus par leurs très rares spécialistes comme extrêmement difficiles à traduire, et ipso facto largement ignorés même en Inde. Cette difficulté tient au caractère très particulier de Çamkara ou Shankara qui s'éloigna loin de nos horizons spirituels et sociaux habituels, qui ne s'intéressa ni à lui-même, ni au monde, ni à l'humanité, qui ne faisait aucune concession au lecteur et dont la pensée est vue comme "étrangement autre."
Pour moi, il n'y a pas étrangeté en Çamkara ou Shankara, mais une très rare proximité de la Puissance Créatrice. Mais je crois, par l'expérience, qu'un pénitent qui a poussé sa pénitence parvient à être outre l'image et ressemblance du Très-Haut, une image et ressemblance de Çamkara ou Shankara. Ici la non-dualité se réalise d'une façon remarquable avec quelqu'un qui vécut dans sa chair il y a quelque 1.200 ans mais qui est toujours présent, qui est toujours notre frère humain vivant. Nous ne fusionnons pas avec lui en raison de la retenue qui nous est imposée, afin que nous ne devenions pas des mystiques et que nous restions au niveau du monde que nous sommes appelés à changer.
Autrement dit, nous avons une autre mission que celle de Çamkara ou Shankara tout en étant lui et nous non-duels, non séparés, et au-delà des mots, tellement au-delà des mots qu'il n'importe pas qu'il écrivît en sanscrit et que nous parlions français et que la Bible fût écrite en hébreu et en grec et que le Coran fut écrit en arabe, car nous entrons dans la sphère de la Vie  qui parle la langue de l'âme, la même pour tous. Quand nous pensons à Çamkara ou Shankara, c'est comme quand nous pensons à Jésus et les autres prophètes, ils ne sont mort que charnellement, et encore ! Ils ne sont pas morts et comme eux nous ne mourrons pas, car perdre notre échafaudage de chair et d'esprit n'est rien, parce qu'il n'y a de vrai mort que celle de l'âme.
Merci pour vos bons vœux, frère Salah et sœur Hacina. Sœur Christiane est très émue. Nous vous adressons nos vœux chaleureux pour vous deux et vos enfants de grande année spirituelle, de bonheur, santé et réussite.

04jan16 171C24 
Bien cher frère aîné Michel,
Votre enseignement prophétique donné avec amour est une Puissante Lumière. Il me force à une conscience élevée : Tout ce que je fais de ma vie se répercute sur l'univers et donc je suis responsable de l'avenir de l'humanité. De plus, le Tout, l'univers, l'humanité est aussi en moi. La réalisation du Bien pour le Bien comme la réalisation d'être Un, d'être un Dieu, un Christ (Rév d'Arès 32/2), c'est cela en Vérité 'réussir sa Vie".
L'autre est moi et je suis l'autre. J'ai le Blanc comme le Noir en moi. La Force du Créateur est présente partout: en moi, dans le frère comme dans l'homme mauvais, dans Yëchou, dans Mouhamad, dans le noir, dans l'épine. (Rév d'Arès xxviii/ 5-6).
Aussi je comprends pourquoi toutes les frontières, les politiques, les religions, les morales, les lois qui divisent l'humanité sont des créations du péché ou plan de vie de l'homme animal rival d'Éden.
Oui les mots sont insuffisants pour effacer les maux et recréer la Vie. Pénitence et moisson recréeront la Vie, le Bonheur éternel.
Vivons dans la fête du Bien ! Voilà ce que je souhaite à tous pour cette nouvelle année.
Voici quelques extraits de la Baghavad-Gita concernant la non-dualité :
Qui se trouve au-delà des dualités nées du doute, qui est affranchi du péché et travaille au bien de tous les êtres, qui oriente ses pensées vers l'intérieur, atteint la libération par la réalisation de l'Absolu'. Verset 25
O Arjuna aux bras puissants, celui qui n'a pour les fruits de ses actes ni répulsion, ni convoitise est dit toujours renoncé. Comme il n'est plus sujet à la dualité, il se soustrait aisément à l'enchaînement matériel et atteint la libération totale." verset 3
Quand tu auras ainsi reçu la connaissance véritable auprès d'une âme réalisée, l'illusion ne t'egarera jamais plus. Tu comprendras que tous les êtres font partie intégrante du Suprême. En d'autres mots, qu'ils M'appar­tiennent. Verset 35
L'humble sage qu'éclaire le vrai savoir voit d'un œil égal le brahmana érudit et bienveillant, la vache, l'éléphant, le chien et le mangeur de chien. Verset 18
Patrick G. Québec, Canada

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce beau commentaire auquel vous avez joint des versets de la Baghavad Gita qui parlent de la non-dualité, et merci pour votre vœu qu'en 2016 nous "vivions dans la fête du Bien !"
Je vous souhaite en retour une féconde année spirituelle et aussi une année de bonheur, santé et réussite.
Dans un moment où l'Arabie Saoudite vient de décapiter un religieux shiite, l'imam Nimr al-Nimr, pour avoir proféré des propos contestataires déplaisant au roi d'Arabie, et où l'ambassade Saoudienne de Téhéran en Iran a été incendiée, et où les relations diplomatiques ont été rompues entre les deux pays, et où, en somme, un état de pré-guerre est institué entre des frères musulmans, comment ne pas comme vous souhaiter que disparaissent "toutes les frontières, les politiques, les religions, les morales, les lois qui divisent l'humanité, qui sont des créations du péché ou plan de vie de l'homme animal rival d'Éden" ? Comment ne pas appeler à la pénitence tous les humains auxquelles La Révélation d'Arès 5/5-7 nous demande de nous adresser ?!
Notre mission est aussi vaste que difficile. Un grand nombre d'hommes vivant dans la zone missionnaire qui nous est assignée (Rév d'Arès 5/5-7), qu'ils soient chrétiens ou musulmans, s'opposent et s'entretuent, le sang coule au Nom de Dieu. Mais Quel Dieu ? Le Dieu que s'imaginent dans leurs prières tous ces croyants ennemis ? Il est aussi nécessaire aujourd'hui qu'hier de rappeler à nos frères humains la non-dualité, de les appeler à revenir à l'unité entre hommes, qui est la même unité entre hommes et leur Père unique, la même unité entre les hommes, leur Père unique et l'Univers unique !
Je vous souhaite en particulier une mission féconde au Canada.

04jan16 171C25 
Tout d'abord, bien aimé prophète, je tiens à vous souhaiter ainsi qu'à votre bien aimée épouse, vos enfants gendres et petits enfants, le meilleur de ce qu'il est possible en ces temps cruels et durs à vivre déjà maintenant, parce qu'inconcevables pour un entendement longtemps préparé à la raison qui mène au Bien.
Merci pour votre entrée que je nommerais "complétude",que je considère comme étant celle d'une entrée particulièrement ouverte et libératrice.
Par son cadre — l'aspect administratif, étant une femme pratique et libre — après réflexion, je vois son tout comme une clé[, la clé de] la Vie par la pénitence, qui s'adapte à la serrure conventionnelle du monde avec amour à la mesure.
Tu aimeras particulièrement Mes heureux, Je ne Me souviendrai pas de leur haine
Ce que leurs pères m'ont demandé, la nuit où ils avaient froid et faim, et qu'ils n'ont pas obtenu de ceux qui parlaient en Mon Nom, Je le fais aboutir aujourd'hui, car ils n'ont pas péché par envie, leur cœur est resté généreux (Rév d'Arès 28/16-17).

Le Créateur a parlé à nouveau à Arès en 1974 par le prophète Jésus, puis de Sa propre Voix en 1977, [Il a ainsi redonné sa Parole] à toute l'humanité Abrahamique. Pour l'homme de raison et de sagesse, l'évidence est que la transmission doit être faite à ceux concernés de la manière la plus simple. Pour cela — l'histoire le démontre — le Père a besoin d'un Messager, puis d'autres Messagers (qu'on le veuille ou non), d'un peuple dont la Vie spirituelle Belle et généreuse donne envie, rayonne.
Mais l'humain — qui veut la paix (Rév d'Arès 1/3) — n'aime pas être bousculé dans ses convictions. Souvent, il attend les situations extrêmes pour réagir (là il est loin de la raison, c'est la peur qui le mobilise). Seule la pénitence, qui est la clé, ouvrira la porte de la raison qui mène à la Sainteté, à la Puissance et à la Lumière (12/4), c'est-à-dire au Père en soi et autour de soi, puisque nous sommes Sa Création, et qui vient par la non-alternative : le Oui au Bien pour migrer au fond de soi et autour de soi vers le changement : Sois Un en toi, ta dent mord, Ma Lèvre elle tient... (xxiv/1-9). Mais votre exemple nous aide à trouver la Lumière, la Parole qui ramollit les barrières de la peur.
Sur le Champ de mission avec mon frère S., avant la fête de la nouvelle année, j'ai eu un très bel échange, surprenant ! La nuit commençait à tomber. Une femme élégante approche; par son expression du visage à moitié fermé, avec quelques maigres courses dans un sac plastique. Je comprenais la solitude de cette femme. Celle ci accepte de répondre à mon invitation. Je lui présente mes vœux chaleureux pour amorcer cette année nouvelle et lui formule mes vœux d'amour, de paix, de pardon et de joie et l'invite à partager un instant [une conversation] sur l'avenir à construire au quotidien par notre effort pénitent ! Elle me répond, étonnée: "Oui, pour vivre dans un monde qui organise l'exclusion ?!" Sa réponse me touche profondément. Je veux lui envoyer le meilleur de moi afin qu'elle passe au moins un moment plus doux en cette soirée, même si sa solitude est grande. Nous parlons un long moment. Cette femme, de ma génération, professeur de philosophie à un haut niveau, connaissait très bien les Écritures, la fin injuste de Jésus; cette femme avait une foi enfouie, mais belle et lucide. Nous avons ri, car mon propos spirituel venait simplement compléter ses remarques justes et profondes. Toutes les deux nous avons mesuré les dégâts que crée l'exclusion liée au franc-parler, à l'instruction, au milieu culturel, à l'intellect, au péché... et, vu la nécessité de nourrir notre Vie par le jus de la bonne fécondité que nous apporte l'amour de l'autre. Pour cela, je souhaite de tout cœur que d'autres femmes ou hommes isolés, mais non compris, en marche à l'intérieur d'eux même, ne désespèrent pas et continuent de marcher, même avec peu de force, car un pas suffit ! L'Amour nous réunira, parce que vous nous l'écrivez avec tant de Beauté dans cette entrée fameuse :
"Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef, pas d'autre plan que la bonté, la pénitence et la vraie piété (Rév d'Arès 36/19). Le bonheur du monde ne résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils mes mots, mais de la Parole accomplie par chaque humain, qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du Tout."
Pardon pour cette longue citation que je remets ici car majeure:
"N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude, parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la vie à l'amour et vous trouverez la Vie (24/5)."
Oui, travaillons ensemble — avec vous, cher prophète, qui nous guidez avec tant d'amour, "à joindre la vie à l'amour"
Bonne Année 2016 !
Bonne Année particulièrement à mes sœurs et frères en humanité !
Danièle G. du Nord.

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour vos bons vœux, que vous étendez à toute ma famille, et pour votre commentaire par lequel vous me remerciez "pour cettee entrée que vous nommeriez 'complétude', parce que vous la considérez comme particulièrement ouverte et libératrice." Voilà de beaux compliments, qui me touchent,
J'avais peur de compliquer un peu la vie de mes frères, particulièrement de mes frères et sœurs missionnaires, en usant d'un mot inconnu dans La Révélation d'Arès : non-dualité, et en parlant d'un homme qui lui a donné valeur universelle, Çamkara ou Shankara, par surcroît lointain, ayant vécu dans une région non dévolue à notre apostolat. Et puis non ! Non seulement rien ne semble compliquer la vie de mes frères, mais encore vous, Danielle, considérez cette entrée comme "libératrice". J'en suis si heureux.
Il est vrai que parfois un peu de complication améliore l'existence : Ainsi ai-je remplacé mes mocassins, que je portais longtemps pour m'épargner la complication de lacer, nouer et délacer des chaussures à lacets, par des souliers lacés que j'ai maintenant plaisir à faire et défaire sans me compliquer la vie et même y trouvant une petite complication civilisée agréable.
Quel bonheur pour vous cette rencontre avec une "dame élégante... professeur de philosophie de haut niveau" et qui vous a dit ses regrets de vivre dans "un monde qui organise l'exclusion."
"Organiser l'exclusion". C'est tout-à-fait ça. Il se trouve que je me bats depuis quelques semaines contre ma banque, dont je suis client depuis quarante-trois ans et qui maintenant me cherche des poux dans la tête pour que je parte ailleurs. Elle veut m'exclure ! Mais, étant donné mon ancienneté, mon honnêteté absolue qui a fait pendant plus de quatre décennies qu'elle n'a jamais eu à se plaindre de moi, ni même à me faire des facilités de caisse dans mes fins de mois difficiles, elle ne peut pas utiliser des arguments financiers ou comptables valables pour me faire partir. Alors elle me soumet à des exigences d'information qu'elle sait incacceptables, parce qu'inquisitrices, des atteintes scandaleuses à la vie privée. C'est peut-être le mode d'exécution que la société moderne choisit pour crucifier les gens qu'elle n'aime pas pour des raisons purement idéologiques. Je ne vois pas d'autre explication. Je ne me laisse évidemment pas faire. Mais que de combats inutiles, que de pertes de temps !
Merci pour votre ténacité à vous aussi., ma sœur Danielle. Restez une missionnaire opiniâtre. Notre opiniâtreté dans la moisson portera des fruits nombreux tôt ou tard.
Je vous adresse, à vous ma sœur Danièle et à tous ceux que vous aimez, mes vœux de pieuse année spirituelle ainsi que de santé, bonheur et réussite.

04jan16 171C26 
Merci pour cette magnifique entrée que je trouve libératrice, comme Danièle G. du Nord (171C25).
Je vous souhaite une excellente année 2016, ainsi qu'à votre famille et à tous les lecteurs de ce blog.
Préférant la lisibilité à l'exactitude, voici une petite histoire imaginée pour cette entrée: :

Moïse se trouve plongé dans un lac.
Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin, destination à atteindre.
Moïse dit : Obéis au Créateur de l'univers et, par Sa Puissance, Il te donnera l'Ile Bleue comme pays éternel.

Bouddha se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Bouddha dit : Oublie ce que tu crois savoir, entre vraiment en toi, et les expériences faites par tes sens te révèleront ton karma, comment tu es arrivé là et comment en sortir pour aller vers la destination de ton choix, l'Ile Bleue ou pas.

Jésus se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Jésus dit : Comme l'Amour du Créateur aime, j'aime l'eau qui soutient mes pas sur le lac, jusqu'à l'Ile Bleue qui entre en moi comme j'entre en elle.

Mahomet se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Mahomet dit : Si tu es soumis au Créateur, Il t'envoie un puissant cheval qui nagera et te portera jusqu'à l'Ile Bleue, île de la paix de Dieu et des délices.

Shankara se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Shankara dit : tu es déjà l'Ile Bleue que le Créateur de l'univers a voulu pour toi.

Mikal se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Mikal dit : Par étapes à ta mesure, fais l'expérience d'être le nageur débutant puis endurant, puis le cavalier maîtrisant sa monture, puis le marin construisant et pilotant son voilier, puis à la fois l'endurant, le cheval, le voilier avec son chantier naval et tout son personnel, l'eau et le vent... et alors l'Ile Bleue entrera en toi comme tu seras en elle.

Patrick Vert de Gris T. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour vos bon vœux et pour le commentaire qui, en fait, est une parabole que vous avez imaginée pour ce blog et que je publie. Merci pour elle.
Je vous adresse en retour mes vœux les plus chers pour vous et tous ceux que vous aimez cette année 2016!

05jan16 171C27 
Votre œuvre est immense. Vous êtes un grand écrivain. J'ai un plaisir non dissimulé à vous lire.
Je vous présente mes bons vœux pour 2016 et je souhaite que vous nous donniez encore la joie de lire votre pensée spirituelle à mes yeux incomparable.
Edmond F. d'Ile de France

Réponse :
Non, mon frère Edmond, je ne suis pas écrivain. Pour moi un écrivain est quelqu'un qui aime écrire. Je n'aime pas écrire. J'écris par obligation. Comme j'ai peu d'occasions de parler à mes frères ou de parler en public, l'édition sur papier ou sur le web est pour moi le principal moyen de faire passer l'enseignement que le Père m'a demandé de répandre (Rév d'Arès 39/1). En somme, je me fais tirer l'oreille par le Père et même il m'arrive de renâcler pour m'activer sur la plums ou sur le clavier. Cela conduit mon "œuvre" comme vous dites à être faite d'échantillons, à n'être qu'une suite de notes, si je peux dire. Certes tout cela prend place, à la longue, dans une architecture d'ensemble, mais cette architecture est celle de la Parole d'Arès, non la mienne.
Ainsi je parle ces jours-ci de Çamkara ou Shankara et de la non-dualité, dont il fut le maître, mais je les connais l'un et l'autre depuis longtemps. Seulement je n'en parlais pas par peur de brouiller les esprits. J'ai conscience que mon lectorat est extrêmement varié en culture, en maîtrise de la langue, et que tout le monde n'a pas la possibilité de me suivre. J'essaie d'être clair mais je sais que je n'y arrive pas toujours, loin de là, ayant eu une formation littérature du type de ce qu'étaient les humanités en mon temps : latin, classiques, beaucoup de lectures (beaucoup plus qu'aujourd'hui ; j'observe mes petits enfants, qui sont de très bons élèves, et je vois bien qu'ils lisent beaucoup moins que les adolescents ne lisaient de mon temps).
Il peut m'arriver d'écrire assez longuement, mais c'est dans le souci d'être clair, explicite. Mais je suis délié de toute contrainte de genre, de style ; j'écris comme la pensée me vient.
J'ai fait mes humanités au lycée, mais en même temps j'étais un gamin dans une banlieue usinière, le bas de Suresnes le long de la Seine où les usines ne manquaient pas ; mes copains, fils d'ouvriers, étaient des titis, des gavroches, et il m'arrive d'écrire comme nous parlions entre nous. Je crois que ça se sent dans "Souvenirs". J'aime aussi parler avec mes petits enfants et il m'arrive d'écrire ici et là dans leur style hypermoderne. Je n'ai pas de style défini, sans doute parce que je n'ai pas une assez grande expérience des structures de la langue pour pour m'y enfermer. Je ne fais pas de littérature, parce que je suis un homme engagé, engagé dans une mission universelle qui m'oblige à être clair, mais ne m'a jamais laissé le temps de travailler comme travaille un écrivain (j'imagine), un penseur, un analyste, etc. Je dirais même que ce blog est un moyen pour moi de me décharger d'un travail systématique de "chercheur" sur la variété des propos. D'ailleurs, j'aurais trop peur qu'être un chercheur spirituel conduise à devenir un théologien. Loin de moi cette éventualité.
Je ne vous demande pas de me lire avec "un plaisir non dissimulé", mais de vivre comme je vous recommande de le faire avec "un plaisir non dissimulé" et, s'il n'y a pas plaisir, avec le devoir de changer votre vie (30/11) et de changer le monde (28/7).
Ceci dit, frère Edmond, je vous remercie pour vos bons vœux et je vous présente les miens. Devenez un pénitent et moissonneur de pénitents ! Si vous passez par la rue Raymond Losserand, n°32, à Paris, demandez à rencontrer la sœur Héliette pour qu'elle vous introduise dans le groupe des 5x6 qu'elle coordonne. Si vous m'avez lu autant que vous le dites, vous devez devenir un missionnaire bien informé et peut-être aussi bien formé.

05jan16 171C28
Merci, cher Prophète, pour cette entrée "non dualité" dense et très riche.
J'aime le mot de notre sœur Danièle G qui l’appelle "complétude" (171C25), car je trouve effectivement cette entrée très complète, mais aussi complexe.
À la première lecture j’ai craint d’être très dépassée. De plus, je ne connaissais pas du tout Çamkara (ou Samkara). Mais en lisant et relisant votre texte et ses commentaires, j’y ressens une profonde Libération et Lumière, j’y puise beaucoup de force.
Oui, tout dans La Révélation d’Arès nous appelle à cette magnifique non-dualité, à retrouver notre unité en nous même, avec le Père et l’humanité. Vous écrivez : "Aucune séparation entre l'être qu'est chacun de nous et le Tout", vous avez appris ce qui soude l’Enfant au Père ce qui ne fait des deux qu’UN et vous nous le transmettez avec tant de Lumière et de mesure à la fois.
Vous êtes l’Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16) du Père et IL vous a très bien choisi.
Vous avez accepté cette sublime mission avec un courage et une intelligence hors norme. Un grand merci infini ! Avec La Révélation d’Arès vous êtes la délivrance, écrivez vous ; oui et le monde ne le voit pas encore et vous combat mais le monde s’affaiblit et notre force grandit ce qui certainement va provoquer des alliances contre nous, (mais je m’avance peut être).
Cette nouvelle entrée 171 va m’aider à mieux missionner, à clamer plus haut et fort et à faire comprendre cette non-dualité et la sublimité de cette extraordinaire Parole. Je me rends bien compte qu’en missionnant les gens ne comprennent pas bien notre foi. La foi religieuse est dans la dualité, les religions ont fait des prophètes des personnes inaccessibles ou irréelles. Je suis toujours émerveillée de sentir dans La Révélation d’Arès la grande proximité (et ce mot est faible) du Père et de l’homme son Enfant. Il nous connaît mieux que nous-mêmes.
Les chrétiens nous trouvent bien orgueilleux de croire que l’homme peut redevenir un Dieu, un Christ par la pénitence.
Quand on me parle du sacrifice de Jésus pour le rachat des péchés du monde, je leur dit "Et où est le Message d’Amour de Jésus, l’accomplissement du Sermon sur la Montagne ? L’amour des ennemis ? "
Dernièrement j’ai missionné dans la rue un homme jeune, catholique plutôt intégriste, quand il a dénigré nos frères musulmans je lui ai rappelé que nous étions de la même humanité, de la même chair, que nous avions le même Père, qu’il nous faut retrouver cette Unité et lui ai rappelé le Sermon sur la Montagne. J’ai eu l’impression qu’il n’avait jamais réfléchi à cela, il a paru perturbé mais nous nous sommes quitté dans la fraternité et la paix.
Ce début d’année 2016 voit les divisions qui font de plus en plus rage, je souhaite que de nombreuses oreilles s’ouvrent au Bien qui unit.
Tous mes vœux les plus chaleureux de paix, d’amour, de grande force spirituelle, de Lumière, de santé à vous et notre chère sœur Christiane.
Marie-Odile O. de Midi-Pyrénées

Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Marie-Odile, mais que de compliments, que je ne crois pas mériter. Comme vous le dites : "Les religions ont fait des prophètes des personnes inaccessibles ou irréelles," qui donc reçoivent des compliments et soulèvent l'admiration, alors que moi, non, je ne suis qu'un homme ordinaire qui fait le boulot que le Père lui a demandé de faire. Pourtant, c'est vrai, La Révélation d'Arès dit que je suis prophète. Alors, je pense que mes augustes prédécesseurs n'étaient eux-mêmes que des pauvres types comme moi se démenant comme ils pouvaient pour faire passer le Message du Père.
Dans cette conception du prophétisme minimale, donc normale (le conception maximale est tout juste celle des vitraux, de la statuaire avec nimbes, des hymnes, des grandes orgues, etc. donc anormale, magnifiée, légendaire), le rôle du prophète est celui d'un rappeleur (le Coran), d'une frère aîné (Rév d'Arès 16/1), rien de plus. Les prophètes passés et moi sommes dans la non-dualité avec toute l'humanité.
Le prophète est certes une référence mais le frère ou la sœur qui connaît cette référence est tout aussi prophétique. L'enseignement prophétique n'est pas conflictuel et si Muhammad fit la guerre ce ne fut pas pour des raisons idéologiques, mais tout simplement parce qu'on voulait sa peau et qu'il la défendait. Nous au contraire nous nous efforçons de mettre d'accord les bourgeois et les prolétaires sur un plan de pénitence et de les faire marcher en avant ensemble sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes.
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Marie-Odile, Je vous envoie à vous-même, à Rémy, à vos filles, mes vœx chaleureux d'année 2016 heureuse sous tous rapports.

05jan16 171C29
Je suis émerveillé par vos entrées de blog depuis longtemps source d'un enseignement permanent et formateur et je suis émerveillé par les commentaires que mes sœurs et frères laissent sur ce même blog.
Il est évident que les Pèlerins d'Arès ont sacrément grandi auprès de Mikal (Juste Prophète, Rév d'Arès xxxvii/2). C'est là que nous pouvons voir l'énorme travail (de titan) que vous avez accompli depuis 42 ans.
Cet enseignement quasi quotidien a permis aux oisillons du prophète [le faucon, xLv/14] de s'élever et ne faire qu'un à sa suite (non-dualité) si bien que chaque entrée, si difficile soit-elle, trouve écho auprès de l'assemblée (l'intelligence du cœur) et sans votre abnégation à nous réveiller (à réveiller les pénitents que nous sommes) cela n'aurait pas été possible.
Vous êtes un grand prophète, peut-être bien le plus grand dans l'ensemble de votre oeuvre, même s'il n'y a pas de classement possible entre prophètes. Et si je ne suis pas capable d'écrire comme le font mes sœurs et frères sur les sujets du blog (mon pauvre cerveau malade ne peut que s'occuper des tâches quotidiennes), je me dis que comme nous ne faisons qu'Un je participe aussi à cette émancipation collective et j'en suis ravi.
Je profite de ce moment particulier où je peux m'adresser à vous pour vous souhaiter, ainsi qu'à sœur Christiane et tous vos proches une merveilleuse année 2016 forte en santé et en bonheur spirituel.
Thierry B. du Pays Basque.

Réponse :
Merci pour vos bons vœux. Recevez les miens pour vous et les vôtres, frère Thierry, pour une année 2016 forte en vie spirituelle et aussi pleine de bonheur, santé et réussite.
Et merci pour ce commentaire, mon frère.
Nous postulons une spécificité du Verbe ramené à sa simplicité génésiaque, dont nous sommes transmetteurs, une spécificité spirituelle contenue dans le verset: Faisons l'homme à Notre Image, à Notre Ressemblance, dit Dieu... (Genèse 1/26). La seule question qui se pose alors, c'est: Nous avons reçu le charisme d'incarner l'insurgeance, le bouleversement des notions duelles de la religion pour rappeler l'existence non-duelle, l'existence Une, de l'humanité, de l'univers et de leur Créateur. Cela ne relève ni d'un savoir ni d'un choix, mais simplement de la nature des choses créées. En cela vous êtes, frère Thierry, comme moi l'annonceur prophétique de la Parole et de l'espérance très simple contenue dans le Plan Créateur. Nous sommes le Tout. Le Mal est dû à l'éclatement du Tout. Nous devons tout rassembler et revenir au Tout et le seul chemin est celui de la pénitence.

05jan160 171C30 
Juste pour dire et apporter une piste de lecture, sur l’Advaita Vedanta ou la voie de la non-dualité qui semble intéresser certains.   
Il y a les questions-réponses de Ramana Maharshi. Ce livre se trouve facilement : “L’enseignement de Ramana Maharshi” — Albin michel — Spiritualité vivante. (poche) : Un homme du siècle passé, hors norme : Un prophète pour l’Inde. En Inde ils parlent d’avatar : Quelqu'un qui vient en tant qu’incarnation ‘divine’ pour apporter la Lumière dans les ténèbres. Il a vécu la non dualité spontanément et il l’a transmise à ceux qui venaient le voir et le questionner. Pas de théologie. Que du vivant ! Il y a eu aussi Jean Klein, de chez nous, qui a transmit l’art de vivre la non-dualité, aux Occidentaux. Et un de ses élèves, qui vit encore aujourd’hui, Eric Baret, dont on a mis en livres les multiples questions-réponses qui, à la lecture, nous décapent, aussi, de nos conditionnements et limitations culturelles !
Aparté : Lilou Macé.  Elle est passée par le déprime la plus profonde, ayant été mise à la porte de son travail de journaliste, se retrouvant sans un sou. Sa vie n’est pas banale. Aujourd’hui elle ne vit que de dons, son activité ne fonctionne que par dons. Elle n’attend rien, elle donne elle donne avec passion et amour. Je  suis allée l’écouter un jour, alors qu’elle était de passage à Bruxelles. Elle est émouvante et sincère. Elle est entrée avec les larmes aux yeux et a confessé : "Excusez-moi, je suis touchée, cela va passer. Arriver ici et vous rencontrer et recevoir tout cet amour, vous qui me connaissez par les vidéos, recevoir cela, cela me bouleverse. C’est à chaque fois le même chose, etc." 
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ces précisions que vous nous apportez. Notre rôle n'est pas d'enseigner l'hindouisme et je me méfie un peu de Ramana Maharshi, mais ce peut n'être qu'un préjugé. Ma prudence vient de ce que je sais ceci : Çamkara ou Shankara a été récupéré par l'hinoudisme qu'il s'était pourtant efforcé de réformer de fond en comble et la non-dualité aujourd'hui présentée n'est qu'une non-dualité édulcorée, très affaiblie, accommodée. La non-dualité radicale de Çamkara, c'est à nous de la restaurer ; elle n'est pas hindoue, mais universelle.
Pouvez-vous m'adresser un Email pour me dire où je peux communiquer directement avec Lilou Macé ? Merci.

07jan16 171C31
Très chers sœur Christiane et frère Michel, en l'Amour du Père,
Nous espérons que vous allez bien.
Réalisée simplement, mais avec tout notre coeur, Nicolas et moi vous envoyons cette "carte" de voeux 2016
Myriam & Nicolas d'Aquitaine

Voeux Myriam et Nicolas

Réponse :
Merci pour cette belle image, ma sœur Myriam et mon frère Nicolas.
Je vous souhaite en retour une année 2016 spirituellement autant que quotidiennement heureuse.

07jan16 171C32
Par peur? Je ne sais, mais j'ai senti que le monde, la vie devenaient réels.
J'ai vécu dans ma poitrine un sentiment d'identités, les faits et l'immensité humaine.
Ce qui est là-haut si loin et si proche, sentiment d'unicité qui laisse coi.
Cette entrée me rassemble et me montre, nous tous sur terre, unis dans la joie d'être, avec cette beauté [Rév d'Arès 12/3] là sous le voile.
Maintenant, je peux énoncer le mot Dieu et le laisser vivre.
Merci, cher Frère Michel, de vos mots. Je vous souhaite bonheur dans l'infinitude pour vous, votre belle famille et tous.
Jules C. du Roussillon.

Réponse :
Oh ! frère Jules, vous si discret, comme sont discrets de très nombreux Pèlerins d'Arès qui lisent ce blog, mais ne commentent jamais, quelle joie et quelle émotion de trouver ce commentaire de vous !
Nous sommes pourtant de vieux compagnons dans la foi arésienne !
Je suis très heureux que cette entrée 171 vous "rassemble et vous montre, nous tous sur terre, unis dans la joie d'être, avec cette beauté [Rév d'Arès 12/3] là sous le voile" !
J'avoue que je ne vois pas très bien pourquoi cette entrée "non-dualité" provoque en vous cette sorte d'irruption spirituelle, car ce que dit cette entrée 171 je l'ai déjà été dit de diverses manières, y compris dans ce blog, sauf Çamkara ou Shamkara dont je parle pour la première fois, mais il n'est pas le sujet central de l'entrée, je le cite seulement comme le chantre prophétique par excellence de la non-dualité.
Vous êtes soudain comme un volcan de foi. Tout-à-coup le Créateur souffle sur votre cheveu, qui devient comme la pierre qui coule, qui couvre la terre, qui ouvre les portes du monde comme la pierre de feu ouvre le volcan, qui est une porte de la terre (Rév d'Arès L/4-6).
Çamkara ou Shamkara était un prophète d'une remarquable profondeur qui, contrairement à la plupart des prophètes qui sont des vulgarisateurs, ne se souciait pas de communication. En sanskrit, qui est comme chacun sait la langue source de tous nos langages indo-européens, il allait au Fond de la Vérité accessible à l'homme, sans souci d'être compris, avec le seul souci d'exprimer la Lumière maximale avec des mots, et de ce fait il est très difficile de la traduire.
Tous les grands sanscritistes l'ont dit. Le très grand sanscritiste français que fut Louis Renou, indianiste de réputation internationale, qui comme d'autres s'essaya à la traduction de Çamkara ou Shamkara, avouait qu'en le traduisant on devait choisir entre traduire la substance verbale et donner la signification claire, parce que les deux chez Çamkara ou Shamkara ne coïncidaient pas formellement. N'est-ce pas le cas du Livre, deuxième partie de La Révélation d'Arès ? N'y voit-on pas que la Vérité et la Lumière, quand elles atteignent leur intensité maximale par les mots, doivent s'évader des mots, s'exprimer par la langage de l'âme ?!
Aujourd'hui, à force d'avoir lu Le Livre et prié dans Le Livre je préfère, de loin, citer celui-ci qui est pour moi la force maximale d'évocation. Cela n'empêche pas quantité de personnages connus, membres éminents de l'épais matérialisme rationaliste qui gouverne la France aujourd'hui, de se moquer du Livre, qu'ils parcourent sans jamais le lire sérieusemrnt, en le qualifiant d'aboiements, de cris de singe, de poésie d'homme des cavernes, et j'en passe. Ces gens ne se moquent pas de Çamkara parce qu'il est de bon ton de respecter un "philosophe" indien, dont on parle à l'École des Hautes Études, grande âme sanscritiste à laquelle ils ne comprennent rien, mais qui, étant du VIIIe siècle, ne menace pas leurs couronnes, tandis que La Révélation d'Arès menace leurs positions intellectuelles.
Je suis heureux que mes frères et sœurs, comme vous Jules et votre épouse Petra, compagnons avec moi de la mission que nous confie le Très-Haut par La Révélation d'Arès, aient acquis la sensibilité nécessaire pour comprendre qu'aucun langage humain ne peut réellement traduire la Puissance qui nous pousse sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes, mais soient en apprentissage de la Lumière dont ils finiront par inonder le monde pour le changer. Bonne année 2016 à vous deux deux !

07jan16 171C33
Bonjour cher... Papy ! [référence à 171C21]
Pardonnez-moi cette familiarité, mais jamais je ne me suis senti autant non-duel qu'en vous lisant dans cette entrée (en fait ce n'est pas tout-à-fait vrai, je ressens l'unicité et l'intégrité de mon être quand je prie, ou par mes écarts — qui permettent de mesurer — à la pénitence.
La non-dualité a pour moi toujours été un sujet qui m'habitait.
Avec mon frère jumeau, nous avons vécu la non-dualité de l'esprit lorsque nous jouions aux légos, par exemple — Et sous les yeux de Michel Tournier, ami de mon père préparant un livre sur les jumeaux.
Bien que vous m'ayiez dit que le sujet n'était pas crucial, je reste déterminé à écrire un jour le livre que j'aurai écris depuis longtemps, si mes potentiels directeurs de recherche en ethnologie ne s'étaient pas éteints de vieillesse (Claude Lévi-Strauss) ou de maladie (Françoise Héritier, Éric de Dampierre).
J'ai rencontré des jumeaux aux USA en particulier, lesquels se réunissaient en une sorte de grande kermesse pour lutter contre l'organisation de l'exclusion dont ils sont (encore aujourd'hui un peu partout) parfois l'objet.
Merci pour toute cette lumière que vous portez, apportez au monde.
Ce soir je vais retrouver mes frères de mission sèche, avec le cœur rempli d'une nouvelle vigueur. Je vais tenter de bousculer gentiment mes missionné(e)s en leur parlant comme je parlerais à Dieu, par exemple. C'est une méthode comme une autre, isn't ? [n'est-ce pas ?]
Je vous embrasse du fond des fond de mon cœur ainsi que sœur Christiane, la bien nommée.
Laurent L'H. d'Ile de France

Réponse :
Bonjour, frère Laurent, et merci pour ce commentaire.
J'ignorais que les jumeaux sont "encore aujourd'hui un peu partout parfois l'objet d'exclusion". Vous me montrez là une de ces monstruosités dont les hommes sont incompréhensiblement capables, que j'ignorais. Pourquoi cette exclusion ? Par superstition ? Parce des jumeaux "porteraient malheur" ou quelque chose comme ça ?
Dans la mission, ne "bousculez pas gentiment" les personnes que vous rencontrez. Rappelez-leur poliment mais très fermement, très évidemment, que la pénitence n'est pas "une méthode comme une autre" ; elle est le seul mode de vie qui conduise l'humain à son salut personnel et qui lui permette de contribuer au changement du monde. J'ai embrassé la sœur Christiane de votre part, mon frère.

07jan16 171C34
Merci, frère Michel, de nous ramener à la non-dualité, non-dualité à garder à l'esprit à côté de l'individualité : La Parole est circulaire, dites-vous, et elle circule entre ces deux pôles que sont notre don divin d'individualité et notre non-dualité, car on ne devient l'un (Rév d'Arès xxiv/1) qu'en étant fondu (xxxii/5 [?]) avec le Père/Mère/Tout. À l'image divine, nous sommes à la fois individu et présence intime au Tout tout proche (Coran II/186, trad. Hamidullah).
Merci aussi de cette confidence sur l'intériorité d'un homme prophète. Ça me rappelle de très près le livre de Jérémie [Bible], avec ses parallèles si forts avec le Message d'Arès :
Toi, homme Michel, je t'ai reconnu avant que de ton père tu n'entres dans les entrailles maternelles (Rév d'Arès 2/20) à rapprocher de Jérémie I/4 : Avant de te façonner dans le ventre de ta mère , Je te connaissais.
Voir aussi Jérémie I/18 : Je fais de toi une place forte, un pilier de fer, un rempart de bronze face au pays tout entier, face aux rois de Juda, à ses ministres, à ses prêtres et à sa milice ; ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi : je suis avec toi — oracle du Seigneur — pour te libérer, verset auquel font écho bien des passages de La Révélation d'Arès.
Et puis il y a un parallélisme des circonstances : la situation politique est menaçante en 600 avant Jésus Christ comme en 2000, et le prophète se sent "seul" face à sa tâche immense. Il semble même ignorer qu'au même moment Dieu suscite Ézéchiel à Babylone.
De pareilles similitudes à 2600 ans d'écart soulignent avec force la nature du lien entre Dieu et les hommes, mais notre époque a largement perdu le sens du prophétisme, voire de l'humanisme, d'où la très grande difficulté de notre mission.
Un mot plus personnel sur votre banque. Je peux me tromper, mais je crois comprendre la situation que vous décrivez parce que j'ai vécu deux ou trois fois un peu la même chose. Depuis quelques années, la législation oblige les banques, sous couvert d'un meilleur service à leurs clients, à remettre périodiquement à jour les données personnelles des dits clients. Les banques en profitent pour élaborer des questionnaires mêlant subtilement des questions auxquelles la réponse est obligatoire et des questions indiscrètes visant en fait à s'accaparer le client au détriment des banques concurrentes, mais il faut insister pour savoir quelles sont les questions auxquelles on est obligé de répondre et celles qui sont facultatives.
Que notre année 2016 "sans rage" rayonne aux bouts du monde !
François D. d'Ile de France

Réponse :
Oui, frère François, "notre époque a largement perdu le sens du prophétisme, voire de l'humanisme, d'où la très grande difficulté de notre mission."
Mais ici, malgré tout, une question cruciale se pose : Qu'est-ce que l'humanisme ?
Tandis que le mot prophétisme désigne une suite de Messages assez proches les uns des autres pour n'avoir qu'une origine, vraie ou prétendue, qui est Dieu, l'Éternel, le Père, le Père, Brahma, etc., même si chaque religion a ses prophètes que n'ont pas les autres, le mot humanisme, lui, est très élastique avec une signification très large. À ma connaissance, on appelle humanisme un très vaste courant culturel européen avec divers sens. On a d'abord appelé humanisme en Italie, surtout en Toscane à la Renaissance, un mouvement de connaissance renouant avec la civilisation gréco-romaine. Cet humanisme a couvert diverses disciplines dont le but commun était de vulgariser tous les savoirs, y compris religieux, la parole divine devant être accessible à toute personne, quelle que soit sa langue. Cet humanisme avait cela de particulier, se heurtant plus ou moins à l'Église qui prétendait représenter le seul patrimoine culturel valable, qu'il visait à donner à tout individu instruit sa liberté de foi, la croyance de son choix. C'est ainsi qu'ont ressuscité (d'où le mot Renaissance) les notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité.
Par extension, humaniste est toute pensée se préoccupant de développer les qualités essentielles de l'être humain. Des philosophies, quoique différentes les uns des autres, ont eu pour souci commun une éthique affirmant la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles, celles se fondant particulièrement sur le rationalisme. C'est bien, mais par suite, l'humanisme est devenu une recherche jamais finie de la vérité et de la bonne moralité jamais trouvée, par l'intermédiaire de tous moyens de la conaissance, en particulier par les sciences. En insistant sur la capacité d'auto-détermination humaine, beaucoup d'humanistes pour finir rejettent la validité des justifications transcendantes. Les humanistes cherchent à développer une morale universelle, hélas très variable selon les écoles, fondée sur la communauté de la condition humaine. L'humanisme est pour finir une composante d'une grande variété de systèmes philosophiques et de croyances religieuses.
En définitive, quels points communs y a-t-il vraiment entre l'humanisme de la Renaissance, l'humanisme-marxiste, l'humanisme dit séculier, l'humanisme dit progressif, le rationalisme, l'humanisme de Simondon et celui de Deleuze, l'athéisme se posant en humanisme, le transhumanisme, l'existentialisme de Sartre ("L'existentialisme est un humanisme"), l'homme de Vitruve (Léonard de Vinci) vu comme centre de l'univers, les Droits de l'Homme, le Non nobis solum ou Non nobis sed omnibus (pas pour nous mais pour chacun, quand chacun doit contribuer au bien supérieur de l'humanité abstraction faite de ses propres intérêts), le Jus Cogens défini par la Convention de Vienne de mai 1969, les divers mouvements humanistes contemporains, ceux avec lesquels je suis en contact qui m'aiment ou qui me détestent, etc. Si nous allons par là notre foi est aussi un humanisme puisqu'elle a pour objectif le changement de vie de l'individu (Rév d'Arès 30/11) et le changement du monde (28/7) en Bien.
Voilà pourquoi j'évite le mot humanisme, sauf si je parle d'un humaniste en particulier vu dans un cadre humaniste étroit et ponctuel, comme Érasme dont j'ai parlé dans ce blog, parce que le mot prête vraiment trop à confusion.
Concernant Jérémie, j'ai moi-même depuis longtemps remarqué les similitudes de formulation entre ce Livre de la Bible et La Révélation d'Arès, mais n'a-t-on pas simplement affaire ici avec une situation identique qui ne peut qu'utiliser des mots identiques ?
Je vous adresse à vous et à tous les vôtres mes vœux chaleureux de très belle année 2016, frère François !

07jan16 171C35
Je suis heureux, vous prônez sous un autre angle la non-dualité. Vous la prônez sous l'angle de deux cultures saines qui se rejoignent en fait : le prophétisme occidental (Mikal) et le prophétisme oriental (Shankara). Vous nous démontrez-là, une fois encore, votre grande ouverture d'esprit, vos connaissances étendues au-delà de toutes frontières, l'équilibre de votre prophétisme.
Quelque part, vous vous assurez que le sens de l'unicité, inscrit dans la Parole et l'existence de Dieu (d'où le monothéisme), ait été bien assimilé par tous les apôtres en lien avec l'Enseignement prophétique au complet. C'est-à-dire que tout homme se réclamant de l'honneur de Dieu se doit de comprendre qu'il devra éviter à tout prix la dualité. Puis vous nous faîtes part de votre modestie qui n'en est pas une : "Je ne crois pas qu'il m'ait choisi, puisque je n'ai aucune des qualités qu'on prête à un prophète. Je pense que Dieu s'est dit: Tous les hommes étant pécheurs,n'importe lequel fera l'affaire." Il a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi." Oui, bien sûr, cela devait être un chapeau bien profond. Le chapeau des miracles ! Vous savez, du genre de ceux desquels on sort des petits lapins. Ah, celui-là sera prépuce mi'al [Rév d'Arès xxiii/9], le Grand Magicien, s'était-Il dit en ouvrant son petit papier !
Tout compte fait, lorsqu'on voit la couverture de Karine Davier sur la dernière édition (un beau sens des formes et des couleurs) tout s'explique ; on y voit les cloches, les sapins,les guirlandes et Papa Noël. Nous vivons dans un monde féerique. Merveilleux ! Mais "cependant, vous ne pouvez nier que vous avez appris ce qui soude l'Enfant au Père, ce qui ne fait des deux qu'Un, qu'ont désappris nos religions qui ont fait faussement du Père un juge et de l'homme un justiciable." Alors moi, je vous lis et je rigole. Je suis triste, je rigole. Je lis. Je rigole et je suis triste. Je me retrouve dans une dualité entre joie et tristesse. Une dualité que vous avez provoquée malgré vos discours touchant à la perfection. Mais je crains à vous dire librement d'une libre [Rév d'Arès 10/10] intelligence [32/5] spirituelle ce que je vous dis déjà depuis sept ans, puisque vous éjectez librement ceux qui vous le disent.
Voyez-vous. Je crains [de devoir] vous dire que vous n'êtes pas tout à fait honnête. Mais puis-je craindre plus de la foudre que je n'en ai déjà reçu ? Foudre ? Recevoir ? "Juge, justiciable" ? Mais que viennent faire ces mots-là dans un univers qui se réclame du Bien ?
Pourtant, oui, je témoigne, non pas d 'avoir vu Dieu comme vous en 1977 mais que je fus éjecté en 2008 de la « grande famille arésienne » qui parle d'une relation de « l'enfant au Père » (j'ai dû être adopté par la Mère), éjecté dans l'insouciance totale d'un « juge nommé Mikal ». Et, en tant que justiciable moi-même, sans que je puisse bénéficier de la moindre défense légitime, je fus accusé devant le petit tribunal arésien, qui ne se veut pas être juge ni partie (par « modestie » sûrement), d'être un « Tony » que je ne fus jamais. Accusé/Condamné/ne vous levez même pas, voilà la sortie. Une entrée du blog mémorable : « l'amour du prochain » 0086 (à mourir de rire ou de tristesse). Mais ce ne fut que l'entrée car le plat et le dessert me furent servis avec la même « politesse délicatement vertueuse » ou peut-être la « délicate politesse vertueuse », si c'est plus votre affinité.
En attendant le déluge, le plat principal fut un courrier du « juste prophète » pour m'annoncer mon éjection de la « grande et petite assemblée arésienne ». Bref, on ne sait déjà plus où nous en sommes entre « assemblée et souveraineté ». Il semble que cela soit un agrégat de ce qui arrange les uns et les autres, une petite complaisance arésienne.
Pourtant je dois lire aujourd'hui : « Je suis le témoin du Père » ... « Mais La Révélation d'Arès ne vous appelle-telle pas prophète ?" Je réponds : "Puisqu'elle m'appelle ainsi, c'est qu'il en est ainsi." Je ne peux qu'accepter cette appellation, mais j'en parle rarement à la première personne ».
Mon Dieu, Seigneur, comment en sommes-nous arrivé-là ? Est-ce à cause de notre médiocrité collective ? Vous n'en parlez peut-être pas à la première personne (peut-être par « modestie »), mais par contre vous l'imposez à la première personne sans aucun doute. Et si vous souhaitez arrêtez de vous mentir à vous-même, mon éjection et certains de vos choix sont fait à la manière d'un « chef », que vous le vouliez ou non. Mais, cher frère Michel, je conçois bien que vous soyez acculé à cause de notre profonde médiocrité. Mais peut-être vous y acculez-vous vous-mêmes en prétextant d'un côté notre unicité et le fait d' « honorer la maison de chacun » et d'un autre le fait que vous ne faîtes ni casuistique ni psychologie.
Personne n'a jamais « honoré ma maison », malgré vos belles théories, personne ne m'a jamais invité à donner ma version des faits dans le Grand Tribunal Arésien . Je cherche laborieusement à la donner depuis sept ans, depuis 2008 exactement. Après cinq ans de long combat qui ne me concernait pas, en 2013 seulement, j'ai obtenu un témoignage favorable comme quoi je ne pouvais pas être ce « Tony » (réponse 00139C36 « Bonne année, mon prochain »). Vaste rigolade !
La cerise sur le gâteau, c'est-à-dire le dessert de notre petite intrigue arésienne fut le témoignage du prophète lui-même au local parisien en 2008 comme quoi je serais aussi atteint d'un dédoublement de la personnalité (dit schizophrénie). Super ! Génial ! La non-dualité j'adoooooore ! Je vote. Je suis à fond avec vous mais je dois avouer que vous me faîtes amèrement rigoler.
La non-dualité entre un prophète qui se définit en tant que tel rarement à la première personne, entre un prophète (soi-disant « frère aîné ») qui vous identifie comme schizophrène et individu « Tony » que vous n'êtes pas et qui vous éjecte tout en se disant n'être « le chef de personne », un prophète qui vous demande pourtant d'admettre un dieu à la première personne du singulier : « Je ».
La non-dualité entre les erreurs fondamentales et existentielles d'un frère Michel et l'exemplarité d'un prophète nommé Mikal. La non-dualité entre les animaux pensants que nous sommes (que nous devons admettre être sans se raconter d'histoires) et les êtres hautement spirituels dont nous portons le potentiel. Personnellement, je crois que l'humilité c'est déjà celle d'admettre ce que nous sommes sans se raconter d'histoires. Et des histoires, vous vous en racontez. Quand vous dîtes être dans "une grande confusion", je veux bien vous croire.
Mais bon, "il faut sans doute remonter à Çamkara* pour en trouver le dernier écho humain fort, sauf que Çamkara fut un jeune prophète et que j'en suis un vieux, qu'il fut indifférent au monde et que le Père me demande d'y baigner, qu'il ne s'adressa pas au monde émotif alors que c'est mon interlocuteur." Vous allez donc essayer de planquer tous mes propos sous le tapis de l'émotivité.
Tenez, je vous donne une autre sens de votre confusion : Dès que quelqu'un ne va pas dans votre sens, vous lui annoncez, à un moment ou à un autre, qu'il n'est pas obligé de lire votre blog ou de vous suivre. Vous ne prenez pas en considération que beaucoup d'entre nous ne jetons pas "le bébé avec l'eau du bain". Vous allez devoir admettre que nous suivons votre blog comme une instruction pour certains et une information pour d'autres, que nous soyons l'un de vos "inconditionnels" ou non. Vous vous exposez publiquement, n'est-ce pas ? Alors n'allez pas revendiquer le fait de ne vouloir communiquer qu'entrePèlerin d'Arès. C'est-à-dire entre membres d'une même famille cherchant à être rassuré et complimenté en vase clos.
Vous dîtes sans cesse : "Quelques uns m'écoutent et m'aiment, ce sont les Pèlerins d'Arès. D'autres plus nombreux m'écoutent et en font à leur tête ou se moquent ou me fustigent. L'immense humanité, elle, m'ignore pour l'heure." Purée ! Il me vient-là une petite larmouillette. Je ne m'y retrouve pas là-dedans. Ne suis-je pas pour autant un pèlerin d'Arès ? Ah oui, je ne le suis pas. Veuillez me pardonner.
La non-dualité ne se trouve pas plus chez les pèlerins d'Arès qu'ailleurs. Je suis heureux comme tant d'autres de découvrir Shankara mais cela ne va rien changer au smilblick. Les pèlerins s'embourgeoisent de plus en plus, vous cherchez l'exotisme où il n'y en a pas ; ni Shankara ni Mikal ne sera le nirvana. Le Nirvana est là où se trouve la non-dualité. Animal pensant Vous Être spirituel. Comment s'y retrouver ? Moi, je m'y retrouve en me disant que le pénitent que je m'efforce d'être chaque jour est aussi celui qui "épluche ses patates, mange, se gratte, pisse, baille, a mal aux dents et j'en passe", sans distinction. Me gratter le cul ne serait-ce pas spirituel ? La non-dualité, dîtes-vous ? Mes fesses !
Je vous souhaite tous une bonne année avec la rage de vivre et celle d'arrêter de vous mentir de sorte que vous ne vous verrez plus comme des êtres lumineux dans la caverne de l'ennui et du prosélytisme.
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Mon frère Frédéric, vous êtes décidément pour moi un mystère. Qu'attendez-vous de moi ? Pourquoi lisez-vous mon blog qui vous importune sur un Internet qui abonde en sites et blogs de toutes catégories, dont certains vous plairont certainement ? Vous le lisez, je suppose, parce que vous y restez attaché, mais alors vous vous tourmentez vous-même comme Sisyphe faisant rouler éternellement jusqu'en haut d'une colline un rocher qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet. C'est sans fin.
Mais vous me faites de la peine. Raison pour laquelle je vous réponds encore. Vous allez penser que je le fais par orgueil, suffisance, fausse humilité, etc. Je ne sais pas. C'est vous qui voyez. À quoi sert-il que je me défende si en me défendant je suis encore un faux-semblant..
Je ne vous ai jamais exclu des Pèlerins d'Arès, dont vous êtes toujours, mon frère Frédéric. Les Pèlerins d'Arès s'inscrivent dans leurs propres consciences, mais non dans un registre.
Si vous êtes un bon pénitent, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pénitent imparfait. La Parole d'Arès est autant la vôtre que la mienne. Elle est celle de notre Créateur à tous.
C'est du petit reste, ce n'est pas de la grande famille des Pèlerins d'Arès, que je vous ai exclu ou plutôt que vous vous êtes exclu vous-même tout naturellement, simplement parce que le petit reste est l'ensemble des frères qui suivent sans désaccord ma pensée et ma manière de faire, qu'ils acceptent. Or, vous êtes en désaccord avec moi sur tant de choses ; c'est du moins l'impression que vos propos donnent. Que pouvons-nous faire ensemble, si nous ne sommes pas d'accord ? Pas grand chose, sauf évidemment porter témoignage du kérygme, à savoir que le Père est venu parler aux hommes et qu'il donne une seule voie de salut: la pénitence. Cela vous pouvez le faire vous-même de la façon que vous voulez avec la simplicité, la sincérité, que je n'ai pas selon vous, mais que vous semblez avoir, vous, sûrement..
Si c'est vous qui avez raison, ayez le courage de votre raison et au lieu de vous en prendre à moi, créez votre propre mission Je ne prétends pas et le petit reste ne prétend pas être le parangon de la pénitence. Simplement, je le rappelle (pardonnez mon insistance, j'ai l'impression que vous ne comprenez pas), le petit reste est une minorité parmi les Pèlerins d'Arès, qui s'est proposé de suivre la voie particulière de Michel Potay, même si elle n'est pas la meilleure. C'est tout.
Faites de votre côté ce que vous pensez devoir faire en toute conscience au lieu de "rigoler et d'être triste" tout à la fois, ce qui n'est pas très productif apostoliquement.
Que signifient "Juge, justiciable ? Mais que viennent faire ces mots-là dans un univers qui se réclame du Bien ?" demandez-vous. Je ne prétends pas que vous ne comprenez rien, mais vous réagissez comme si c'était le cas ; je crains plutôt que mon entrée soit mal rédigée et trop obscure et je vous en demande pardon ; ma plume maladroite vous fait comprendre de travers. À moins (autre possibilité et non ironie ici) que vos préjugés me concernant vous fassent, à votre insu, tout voir de travers ? N'est-il pas quand même évident que la religion, qu'elle soit juive, chrétienne ou musulmane, considère Dieu comme le Juge et l'homme comme tombant sous le Jugement de Dieu, autrement dit un justiciable ? C'est justement pour démontrer, comme vous le dites, que ces mots n'ont rien à voir avec "un univers qui se réclame du Bien", c'est-à-dire l'univers tel que nous Pèlerin d'Arès le concevons à partir de La Révélation d'Arès que je rappelle les mots mêmes des théologies juives, chrétiennes et musulmanes, qui ne sont évidemment pas les nôtres.
Voilà, je ne vais pas reprendre votre commentaire, qui est simplement la démonstration que mon blog ne vous parle pas, ce que je regrette, mais c'est comme ça. Qu'y puis-je ? Je parle à d'autres qui le comprennent. C'est tout ce que je peux faire.
Je vous souhaite, à vous, à votre épouse Sarah, à votre maman, à tous ceux que vous aimez une heureuse année spirituelle telle que vous la souhaitez, non comme je la souhaite.

07jan16 171C36
J’ai vécu, il y a longtemps — au temps où je connaissais déjà La Révélation d'Arès — une très étrange et belle expérience, difficile à transmettre. Je lisais beaucoup la Bhagavad-Gîtâ à l’époque aussi. C'est dans le métro sur ma ligne habituelle, que j'ai été gratifiée de ce beau moment. Le bruit monotone du train berçait les voyageurs pendant que quelque chose traînait dans ma mémoire, quelque chose qui s'est imposé à moi et répétait : "L’autre, c’est toi."
Alors pour "vérifier" j’ai pris, au hasard, une personne, un homme couleur de muraille, banal à souhait, assis sur un strapontin, non loin de moi. Je l’ai intensément regardé en me disant : cet homme, c’est moi. Et aussitôt, un phénomène extraordinaire m’a tirée hors de la banalité quotidienne. J’ai éprouvé à la seconde même, un bonheur si intense descendu sur moi, qu’il m’aurait peut-être écrasée s’il avait duré. L’intrusion dans le réel apparent de la dimension invisible : quel choc pour moi, pas mystique pour deux sous !
Mais il n’a pas duré, cet éphémère et puissant bonheur. C’est à peine si le monsieur, le sujet de l’expérience, a levé le regard sur moi avec une pointe d’interrogation au fond des yeux.
Depuis, j’ai souvent tenté de reproduire cette merveille. En vain. On ne dispose pas à volonté de tout ce qui est sous le soleil, au gré de sa fantaisie et de ses envies. J’essaie depuis lors de me souvenir que "le péché a rendu l’homme imperméable au monde invisible" (cf. votre note, veillée 39/4).
Il me suffit désormais de me souvenir que Dieu est en moi et que je suis en Dieu — comme tous mes semblables — et de Vivre en accord avec cette découverte pour pouvoir la proclamer sur les toits et dans les Assemblées (Rév d'Arès 37/4).
J’envoie tous mes vœux de grand bonheur durable et d’ineffables joies à tous ceux qui lisent votre blog. À vous bien-aimé prophète, à tous les vôtres, à tous nos frères et à toutes nos sœurs, partout. Même à nos ennemis, qui sont aussi nos frères.
Fondée sur le roc de la pénitence, la maison tiendra bon, contre vents et marées.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
"L'autre c'est toi", ces trois syllabes sonnent dans le cerveau de beaucoup de ceux pour qui l'amour du prochain est un concept de haute valeur constructive. Mais l'amour non échangé est difficile à vivre. Le prochain dans lequel vous cherchez à entrer comme dans un autre vous-même oppose une résistance psychique inconsciente à votre rayonnement. Votre amour ne passe pas. Ce qui explique que la personne que vous avez fixée dans le métro ne fit que  "lever le regard sur vous avec une pointe d’interrogation au fond des yeu," mais ne ressentit pas la flèche de votre fraternité, n'y répondit pas par un sourire. Plus tard, vous n'avez pas pu recommencer l'expérience, parce que votre organisme savait son inutilité.
Çamkara ou Shankara, dont j'ai dit deux mots dans mon entrée, avait un sentiment très aigu de cette inutilité de l'amour envoyé sans echo ni autre forme de retour. Pendant sa courte vie, il s'adressa seulement à une élite extrêmement restreinte, dont le monde normal était exclu.
Les rares grandes âmes qui en Inde sont conscientes que Çamkara ou Shankara était ainsi une trop puissante Lumière pour être vue de millions de regards communs recommandent ceci : "Quand on vous dit qu'Adi Shankara disait ceci ou cela, soyez à peu près certains que ce qu'il disait n'était pas pour vous. Il ne parlait qu'aux grands renonçants." Adi Shanaka n'était pas Jésus ; il ne parlait ni aux vaincus de la vie, ni au riches, ni aux pauvres. À ses yeux il n'existait pas d'universalité, de non-dualité parfaite, absolue, possible dans le commun des mortels. La Révélation d'Arès, c'est son Mérite sans prix, ne reprend pas du tout ce sentier d'exclusivité qui fut celui de Çamkara ou Shankara ; elle adresse à tous les hommes une révélation très simple : "Soyez pénitents et cela suffira pour changer le monde. Seulement, bien sûr, cela demandera beaucoup de temps, des générations." Çamkara ou Shankara, lui, proposait une voie très brève, mais accessible à très peu d'humains sur terre.
Je suis heureux que vous ayez fait quand même une expérience exceptionnellement heureuse, qui vous a remplie d'une d'une joie indicible, dans la métro. C'est rare.

07jan16 171C37
Bien aimé Prophète du Père,
D'abord, en espérant ne pas sembler redondant car nous sommes nombreux à vous le dire : Merci !
Merci pour ce que vous nous donnez de Lumière outre La Parole du Père Qui ,certes ne vous doit rien, mais que vous nous avez fidèlement transmise
Vous dites n’avoir aucune des qualités que l'on prête à un prophète, mais pour ma part je n'imagine pas qu'un prophète n'ait pas les qualités que vous exprimez et surtout l'amour du prochain dont vous êtes pour moi un vivant exemple.
Pour ce qui est du nom tiré au hasard dans un chapeau, je me dis que le hasard à bien fait la chose dans ce cas. C'eut pu être pire, si c'était tombé sur moi par exemple.
Quand je pense à ce qu'en si peu de temps vous avez réalisé, j'en ai les yeux ronds d'étonnement. Vous me donnez l'impression d'avoir moult bras, jambes et têtes, le tout servant une âme et une Vérité Unique.
Je trouve que vous avez raison de nous rappeler que les prophètes étaient des homme ou des femmes (il dût y-en avoir ,plus qu'on ne pense) qui épluchaient les patates,se grattaient ,avaient mal aux dents,etc., car cette mythologisation des femmes et hommes de Dieu nous a aussi fait perdre conscience de la relation de la vie spirituelle et du prosaïque quotidien de la chair, le quotidien d'un côté et la vie spirituelle de l'autre. La vie monastique a aussi creusé ce fossé laissant entendre que l'on ne peut vivre avec Dieu et pour Dieu que coupé du monde, Comme dualité ça se pose là !
Je me rappelle l'un de mes premiers pèlerinage. J'étais un jeune marginal et vous m'avez dit : "Dieu appelle des hommes dans le monde et pas hors du monde, car il faut vivre dans le monde pour le comprendre et le changer." Le péché et son remède la pénitence se vivent dans le quotidien,"ici et maintenant".
Pour ce qui est de l'Orient et de l'Occident, la Vérité quand elle s'exprime n'est ni de l'un ni de l'autre ,elle est le Fond qui transcende toute distinction. Son goût est unique.
J'aime beaucoup la conclusion de votre entrée "Le bonheur du monde ne résultera du bonheur des mots, mais de La Parole accomplie par chaque humain,qui est, qu'il en soit conscient ou non d'être un atome du tout. N'essayer pas de joindre la lisibilité à l'exactitude,parce que les mots sont toujours insuffisants.Joignez la vie à l'amour et vous trouverez la Vie." C'est d'une justesse enthousiasmante.
Philippe N. de la Vallée du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire que j'aime.
Vous me dites : "Vous me donnez l'impression d'avoir moult bras, jambes et têtes." J'ai beaucoup ri en lisant cela, parce que sœur Christiane me dit quelquefois : "Ce que vous vous êtes démené depuis 42 ans, c'est incroyable ! Abandonné par tous, vous retrouvant seul, reparti de rien, vous avez surmonté tous les obstacles dressés devant vous par ceux qui soit vous croyaient subitement devenu fou, soit subitement devenu très dangereux." Il n'y a pas à avoir "les yeux ronds d'étonnement" devant ce que j'ai fait. Il faut avoir une foi regonflée, remplie de mille raisons de croire et d'espérer, car un seul homme n'a pas pu réaliser tout ça. Il lui a fallu inévitablement l'aide du Ciel, du Père, de Jésus, des anges, de tous ceux et celles qui nous ont précédés dans la mort et qui m'ont puissamment aidé depuis l'au-delà où ils vivent maintenant en attendant le Jour.
Le péché a fait des masses un énorme pot de colle ; elle est là comme solidifiée, pétrifiée. On renverse le pot, rien n'en sort. La masse, sorte de pierre molle, y reste collée. C'est cette masse de colle que le grand Dessein libérateur de La Révélation d'Arès veut liquiéfier, de sorte qu'elle puisse s'écouler dans la Mer de Dieu. La libération passe nécessairement par ce grand décollement. Il s'agit de désactiver la chimie qui tient tous les hommes collés au péché. Le grand désactivateur, c'est la pénitence. Comme l'enfant un jour ou l'autre se décolle de l'utérus et sort, les hommes de décolleront du péché.

07jan16 171C38 
Tres cher prophète, recevez mes vœux pour l'annee 2016 !
Ce texte sur la non-dualité est pour moi le plus réussi de votre blog. Il sonne comme un testament, donc je me demande si vous vous portez bien, rassurez-moi !
Quand je pense au Créateur de l'univers, je le sens en moi et à côté de moi, souvent sur ma gauche, c'est très déconcertant, mais je me sens un avec Lui. Il m'arrive même de sentir Son Amour maternel, mais peut-être tout cela est-il subjectif ?
Malheureusement, en ce qui concerne l'humanité je ne me sens pas tellement un avec elle, je me force à l'aimer d'un Amour Évangelique, car plus j'avance dans l'âge plus je découvre combien l'humanité dans son ensemble me dégoûte.
Ayant découvert La Révélation d'Arès à 18 ans, j'aimais affectueusement l'humanité à cette époque, car j'étais naïf sur la déchéance spirituelle de celle-ci. Mais bon ! je m'efforce d'aimer les humains évangéliquement, je regarde également la poutre dans mon œil et j'y vois encore des choses degoûtantes.
Je dois encore réprimer des montées de rage comme une remontée de vomis. Par exemple le pardon, je pardonne, mais si je n'y prends pas garde, j'ai encore des remontées de rancœur envers la personne pardonnée. Je dois retenir ma vomissure. J'en suis encore là, mais je sais que si je ne me décourage pas, un jour la lutte cessera et je trouverai la paix.
Je vous embrasse fraternellement et affectueusement, vous héraut du Père/Mère de l'univers
Cedric P. des Philippines

Réponse :
Vous avez beaucoup, beaucoup évolué, frère Cédric, vieux compagnon ! Oui, vous étiez très jeune quand vous nous avez rejoints, il y a maintenant très longtemps. Je suis donc ému en vous lisant, sachant aussi les épreuves que vous avez traversées à l'autre bout du monde. La foi dans la Vérité venue à vous sous la forme de La Révélation d'Arès a fait de vous un croyant solide dans l'espérance, même si vous tremblez encore parfois, si les hommes vous donnent encore envie de vomir ici et là, si vous vous sentez envahi de rancœur. Mais quel homme, quel croyant même solide, ne tremble-t-il pas parfois ? Quel croyant n'a jamais envie de vomir quand il observe ses semblables humain, quel croyant n'a pas, même fugitivement, une rancœur ? Aucun dans cette génération. Prions ensemble ; la prière fait disparaître les milliers de kilomètres qui nous séparent.
J'ai confiance dans les forces qui vont vous permettre de surnager et de retrouver une route heureuse.
Mes vœux les plus fraternellement chaleureux vous accompagnent.

08jan16 171C39
Je rencontre parfois des personnes qui parlent de la non-dualité comme du but à atteindre, proposant généralement la méditation et le retrait du monde pour l’atteindre.
Aucune méditation, aucune mystique, aucun ascétisme, aucune prière ne conduit à la non-dualité, s’il n’est pas lié à la pratique du bien et de l’amour pour l’autre, mon frère. La Révélation d’Arès parle de dualité et de non-dualité comme dans :  L'homme Jésus n'est pas Dieu ; c'est le Christ Qui est Dieu (Rév d’Arès 32/2) ou encore dans Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient. (Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux. (Rév d’Arès xxiv/2).
Ce balancement entre dualité et non-dualité souligne la complexité de notre état d’homme pécheur.
Le chemin vers la non-dualité est la pénitence : Un espace plus long qu'un rayon de soleil va de Jésus au Christ ; la distance infinie qui sépare la terre du Ciel il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s'En est jamais écarté, il s'est embrasé de Mon Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il s'est élevé vers Moi ; il a accompli en un an, le temps d'un battement d'ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles. Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi (Rév d’Arès 32/3).
Notre mental doit mettre des étiquettes pour classer, hiérarchiser, distinguer, séparer. Par contre, l’intelligence du cœur se développe par la rencontre de l’autre libre [Rév d'Arès 10/10] de tout préjugé et de toute peur. L’autre que je rencontre est souvent dans la méfiance, le découragement, la peur, le doute, la lâcheté. Il est simplement l’image de ma propre méfiance, de mon découragement, de mes peurs, de mes doutes et de ma lâcheté. Nous sommes bien du même terreau, du même femier (Rév. d’Arès xxii/9).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour votre commentaire qui m'a particulièrement intéressé.
Nous ne sommes pas ici pour philosopher, et d'ailleurs vous ne le faites pas puisque vous citez exclusivement La Révélation d'Arès à propos de la non-dualité, mais votre façon particulière de parler ici de la non-dualité m'amène à la considérer quelques instants sous un jour philosophique.
J'ai ré-ouvert un gros bouquin qui traîne depuis longtemps dans ma bibliothèque sans que je l'ouvre, un rescapé de l'holocauste de livres que je fis à Arès en 1992 en déménageant à Bordeaux où je n'avais pas la place de les mettre : "Vocabulaire technique et critique de la philosophie" d'André Lalande, édition 1968, année de mon mariage avec sœur Christiane. Je n'y ai pas trouvé non-dualité, mais j'ai trouvé son contraire : dualité ou plutôt dualisme, parce que Lalande, rationaliste, voyait la dualité sous un autre jour que nous, il la voyait sous son seul jour logique (loi de dualité). Il me suffit de mettre au mode négatif les phrases de l'article "dualisme" et j'ai ce qu'on peut entendre par non-dualité en philosophie.Notons qu'en anglais aussi ce que j'appelle ici non-dualité se dit nondualism, que j'ai volontairement écrit non-duality dans mon blog ; le mot n'est pas impropre, car l'anglais n'a pas la rigidité grammaticale et philologique du français.
Lalande, avec l'extraordinaire clarté qui fut la sienne, donne à dualisme (ou dualité au sens que nous donnons ici au mot) la signification que voici : "Doctrine qui dans un domaine déterminé, dans une question donnée, quelle qu'elle soit, admet deux principes essentiellement irréductibles, comme par exemple: Dualisme de la nature et de la grâce, de la passion et de la liberté, (psychologiquement) de la volonté et de l'entendement, etc." On en déduit que  le non-dualisme (ou la non-dualité au sens que nous lui donnons ici) est le principe selon lequel ce qui est rationnellement considéré comme "essentiellement irréductible" est en fait réductible comme Créateur et créature, foi et liberté, volonté et rationalité, bien et matière chez Platon, etc.
Pourquoi votre commentaire me fait-il voir la non-dualité sous un jour philosophique ? Je ne sais pas, parce que vous restez bien dans le registre spirituel. Comme quoi, nos entendements humains restent fragiles et plus ou moins flottants et nous comprenons mieux, de ce fait, la ferme et totale simplicité de la pénitence comme seule sentier de salut, à laquelle le Père, le Sage, nous invite par sa si généreuse Parole d'Arès.
Je profite de cette réponse, pour ceux que ça intéresse, que le Merriam Webster's Unabridged Dictionary (le Dictionnaire américain Merriam Webster non abrégé) donne la définition de nondualism : "A doctrine of classic Brahmanism holding that the essential unity of all is real whereas duality and plurality are phenomenal illusion and that matter is materialized energy which in turn is the temporal manifestation of an incorporeal spiritual eternal essence constituting the innermost self of all things." que je traduis : "Une doctrine du Brahmanisme classique affirmant qu'est réelle l'unité essentielle de tout, alors que dualité ou pluralité est une illusion phénoménale, et affirmant que la matière est une énergie matérialisée laquelle est à son tour la manifestation temporelle d'une essence spirituelle incorporelle et éternelle constituant le très intime ipse (ou très secret moi) de toute chose."
Ceci dit, restons-en là.

08jan16 171C40
Cher frère Michel,
J'ai trouvé ce documentaire que je pense être utile dans ce cadre de la non-dualité.
Je suis sidéré par la coïncidence des sujets!

https://www.youtube.com/watch?v=70Xg0cclf5Q
Guy B. de Belgique

Réponse :
Je n'ai pas très bien compris ce que vous appelez "coïncidence des sujets", mais je n'ai entendu qu'un quart d'heure de cette conférence qui dure une heure. Je n'ai malheureusement pas le temps aujourd'hui de l'écouter en entier. Mes frères et sœurs, lecteurs de ce blog, le feront pour moi.
Merci, mon frère Guy.

08jan16 171C41
Je vous remercie pour votre réponse à mon commentaire 171C18 sur votre blog du 3 janvier 2016.
Je pense avoir été maladroite et certainement pas assez claire en faisant le rapprochement entre la vertu telle que vous la définissez dans votre article du pèlerin d'Arès 1990, et la non-dualité telle que vous l'abordez dans votre entrée 171.
Je voulais que vous sachiez que je suis tout à fait d'accord avec vous concernant la vertu dans son sens commun, c'est-à-dire dans le sens moral, elle n'est pas du tout synonyme de la non-dualité.
Mais il me semblait que dans le sens spirituel dans lequel vous définissez Vertu dans votre article du "Pèlerin d'Arès 1990", c'est-à-dire "avoir Dieu en soi", le rapprochement avec la non-dualité n'était pas inopportun.
Mais peut-être que je me trompe encore, auquel cas je vous remercie de me corriger de nouveau.
Avec toute ma reconnaissance pour l'enseignement que vous dispensez quotidiennement sur votre blog.
Marie-Christine L. d'Ile de France

Réponse :
Vous me disiez dans votre commentaire 171C18 ceci : "Si j'ai bien compris la non-dualité, la vertu est le signe de cette "non-dualité". Autrement dit, la pénitence qui s'active lorsque l'on accompli la Parole de Dieu, nous mène à la vertu qui n'est rien d'autre que Dieu en soi ; nous rejoignons ainsi la non-dualité entre l'homme et Dieu." Ma réponse n'a pas fait de distinguo entre vertu morale et vertu spirituelle, elle disait seulement que la non-dualité n'est pas une nécessité absolue pour avoir la vertu, morale ou spirituelle, parce que j'ai connu et je connais encore des gens pleins de vertu qui pratiquent une foi de dualité. J'ajoutai que la non-dualité n'était pas pour nous un dogme, etc.
Mais peut-être ai-je fait une réponse trop embrouillée ou trop touffue. En fait, j'étais bien d'accord avec vous. Seulement, j'élargissais considérablement votre point de vue.

08jan16 171C42
La non-dualité pourrait avoir comme synonyme le monisme qui est une conception métaphysique.
C'est une doctrine défendant la thèse selon laquelle tout ce qui existe – l'univers, le cosmos, le monde – est essentiellement un tout unique, donc notamment constitué d'une seule substance.
Le monisme s'oppose à toutes les philosophies dualistes, qui séparent monde matériel ou physique et monde psychique ou spirituel. Ainsi, le monisme s'oppose au dualisme platonicien ou cartésien. Par essence, au plan métaphysique, le monisme s'oppose d'abord radicalement à tous les dualismes (comme le platonisme ou les monothéismes) qui, tous, supposent l'existence d'un monde d'idées face à un monde matériel, ces deux mondes étant de natures différentes et dissociées.
Je constate que la spiritualité est une science infiniment, fabuleusement sans bornes, sans limites, sans fins. Elle me donne le vertige. Il y à de quoi s’évanouir. En attendant c’est la création de ma propre âme qui seulement  me sauvera car sans âme je suis incomplète, je ne peux assumer l’image et ressemblance divine. Mon salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence (Rév d’Arès 30/10). Dieu de même, Lui seul efface la tare d’un homme qui entre en pénitence (2 /12).
Pour s’unifier et se concentrer en soi-même, l’être doit rompre beaucoup d’attaches nuisibles.
Pour s’unifier avec les autres et se donner à eux, il doit porter atteinte, en apparence, aux privautés [?] les plus jalousement cultivées, de son esprit et de son cœur. Pour accéder à une vie supérieure, en se centrant sur un autre Lui-même, il doit briser en soi une unité provisoire. Qu’est-ce à dire, sinon que, à tous les niveaux de l’être en formation, la synthèse créatrice entraîne des arrachements, toute agrégation étant accompagnée d’une ségrégation ? La Mort (c’est-à-dire la désagrégation) accompagne tout changement pour le bien ou pour le mal" [Je ne vois pas le guillemet commençant]. Ce passage qui mène à une vie nouvelle n’est-il pas à l’image d’un autre dessein d’ordre supérieur.  
Quelques propos du philosophe Teilhard de Chardin qui  atteignent à mon avis l’esprit  de notre frère Çamkara.
[Il faut] repenser d'une manière complètement nouvelle les relations Matière et Esprit dit-il.
N’hésitez pas à envoyer certains de mes commentaires à la corbeille, si ces derniers ne vous conviennent pas. Je suis  une élève j’apprends à sortir de mes ténèbres
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Ma sœur Maryvonne, merci pour ce commentaire, dont quelques parties sont des citations de livres et vous mêlez un peu tout comme font au début tous les autodidactes, mais ce commentaire m'enthousiasme, parce que vous montrez une grande soif de savoir.
Du reste, qui n'est pas plus ou moins autodidacte, quand le Souffle d'une Parole aussi inattendue que La Révélation d'Arès entre en lui ou en elle et soulève des problèmes nouveaux qui le porte ou la porte à chercher des lumières chez tous ceux qui avant nous ont cherché et réfléchi ?
Mais vous m'étonnez. Vous, ma très simple sœur Maryvonne, candide, apparemment pas très scolarisée, compagne d'un pizzaiolo napolitain, Ferdinand qui avait la tête près du bonnet, mais que nous aimions tous! Je ne sais comment dire... Vous me parlez de Platon et vous lisez Teilhard de Chardin ? C'est formidable. Avec un homme comme Teilhard de Chardin on trouve un des pont qui relient le christianisme catholique, qui était la religion originelle de ce jésuite savant, à la Voie très simple non-religieuse que nous montre la Parole d'Arès. Vous m'épatez et vous faites mon admiration et je découvre en vous, comme en bien d'autres, une personne qui méritait de recevoir l'éducation supérieure qu'elle aurait certainement bien assimilée et qui aurait fait d'elle un esprit plus vite éclairé. Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre et je me réjouis de votre curiosité. Bravo.
Je ne dis pas que je publierai sur mon blog tous vos commentaires, mais tous m'intéresseront très probablement.

08jan16 171C43
Voilà un ensemble disparate de réflexions que m’inspire cette entrée sur la non-dualité. J’ai peur de ne pas toujours être très clair.
Je trouve que cette proposition de Sankara que vous rapportez en 171C5 est fausse : "Celui qui a des yeux pour voir a-t-il jamais distingué autour de lui autre chose que des formes ?" parce que l’air qu’on voit [?] on ne sait pas s’il se termine ou non s’il a une forme ou non. C’est inaffirmable.
Si on réfléchit sur la forme on s’aperçoit qu’elle n’existe pas par elle-même de manière indépendante ; on peut dire par exemple pour la perception de notre corps que l’air qui nous entoure est autant nous que notre corps qui se déplace parce qu’on ne peut pas avoir la perception de ce corps sans l’air qui l’entoure.
Si l'on réfléchit plus loin sur la forme on s’aperçoit qu’il y a comme une imbrication entre contenant et contenu à l’infini, mais on ne peut l’affirmer. Mais l’impression que cela donne c’est qu’aucune frontière n’est étanche absolument.  Que l’air qui parait fluide est lui-même épais et qu’il doit y avoir quelque chose de plus fluide qui passe, et dans la peau et dans l’air et ainsi de suite sans jamais s’arrêter. Pourquoi cela s’arrêterait-il d’ailleurs ? Puisque l’univers qui s’étend à l’infini semble notre matière. Et que la substance du grand se retrouve forcément dans le petit. La matière semble bien aussi infinie que le spirituel. Le fini ne semblerait alors être qu’une perception ralentie et  ce qu’on appelle, état, qui dure peu de temps ou très  longtemps, ne serait que ralentissement de la perception. IL y a un jeu entre le contenant et ce qu’il exprime, le contenu, qui peuvent être en harmonie ou en dysharmonie.
De plus dès qu’il y a lumière il y a réflexion et chaque élément influence tous les autres. Quand j’avais 21 ans j’avais fait des tableaux pour observer toutes ces réflexions, je vous en montre une partie qui me semble "parlante." Alors j’ai plutôt l’impression qu’il n’existe que des formes mouvantes, en évolution alors sont-ce des formes ?
 
De même pour les sens de l’homme  soi-disant limités, je pense que c’est probablement beaucoup plus la perception qu’on a d’eux qui est limité, beaucoup plus que les sens eux-mêmes. Pourquoi Dieu jouerait-il avec nous, sans notre consentement, en nous donnant des éléments de prime abord imparfait ?
 
Je pense que Dieu vous est apparut mystérieux parce que vous étiez vous-même dans le mystère mais personnellement je ressens le mystère comme douloureux et je pense que Dieu veut nous libérer du mystère pour retrouver l’évidence. Révélation et évidence n’est –ce pas un peu synonyme ?  C’est en tous cas l’effet que me fait La Révélation d’Arès.
 
En affrontant le problème de l’unité dans la matière artistique, la peinture, je me suis aperçut que, un ,  pouvait prendre deux sens : soit comme l’unité, il n’existe qu’une seule chose (absence de division) ou alors le sens de l’unique, c’est unique en son genre (absence de répétition)  ce qui permet tant la diversité que la cohésion. Les deux sont vrais. Le principe de l’individualité me semble prendre en compte ces deux aspects ; Dieu est l’individualité unité totale mais les hommes sont la diversité de Dieu, chacun unique dans leurs images et ressemblance de Dieu, mais les deux sans division. Ainsi, si on ne travaille que l’unité alors on arrive à l’ennui et à la mort d’une certaine façon et si on ne travaille que l’unique — qu’on pourrait comprendre aussi comme l’original ou être soi-même — on arrive à la cacophonie. Ainsi les deux doivent être promus à mon avis si on ne veut pas tomber dans la chute de la mort. Ainsi on peut partir soit du groupe soit de l’individu. L’expression individuelle doit trouver sa place en partage ou non avec les autres. La pénitence étant la mesure du développement.  L’original ne nous apparait que sur fond d’amour et de partage.
Ainsi la non-dualité ne me semble pas un principe si simple.
Je l’ai étudié parallèlement à La Révélation d’Arès pendant cinq ans si je me souviens bien, au tout début de ma foi, parce que cette pensée forte m’imposait son évidence et que je trouvais que la comparaison avec La Révélation d’Arès me faisait mieux comprendre La Révélation d’Arès. Je l’ai étudiée dans le livre Jnana –yoga de swami Vivekananda (disciple direct de Ramakrisna) qui est un texte particulier parce que ce sont des conférences qu’il a faites en Occident (à la fin du XIXème siècle) pour expliquer l’advaïta vedanta (c’était sa mission). C’était un homme qui aimait les progrès scientifiques et qui ne croyait pas à la réincarnation, mais je n’ai plus le livre dans lequel il en parlait (les yogas pratiques) alors c’est un souvenir flou. J’ai oublié l’argument. J’ai fini par laisser tomber ce livre parceque cet homme est mort à 39 ans dans une méditation, préférant partir ailleurs, volontairement dit-on. Et que même si je comprends son choix je préfère penser que la vie sur terre n’est pas qu’un passage mais la finalité et qu’il y a encore beaucoup à y comprendre. Du coup à un moment j’ai préféré me concentrer uniquement sur La Révélation d’Arès. Néanmoins, l’étude de Ramakrisna et de Vivekananda m’a énormément aidé à faire le passage entre la religion catholique d’où je venais et La Révélation d’Arès. Notre frère récemment décédé Jérôme S. a suivi le même parcours que moi, concernant Ramakrishna, cela lui avait fait le même effet.
En découvrant ces livres je me suis aperçu que la spiritualité était quelque chose de réel, avant dans la religion elle n’avait pour moi comme aucune consistance  ni réalité "sensiblement" palpable.
 
Je suis si heureux de cette entrée. J’ai toujours compris La Révélation d’Arès dans ce sens non-dualiste. Et même l’Évangile de Jésus d’il y a deux mille ans m’apparaît comme non dualiste depuis longtemps. Quand il dit en Matthieu 11,27 : Nul Connais le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, je le comprends dans un sens non-dualiste.
Mais selon les non-dualistes que j’ai étudiés votre phrase: "Comme La Révélation d'Arès il (votre enseignement) est spirituel, qui signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez les croyants ou les non-croyants, car le Bien accompli est plus fort que la religion et la philosophie", ne serait pas non-dualiste parce qu’ils diraient : Comment ce qui est éternel pourrait-il naître ? l’éternel ne peut qu’être non né et non advenu... Je sais que vous dites que l’âme sort du néant mais alors ils diraient alors est-ce le néant qui est éternel ? Ceci dit je ne sais pas ce qu’il faudrait dire. La seule notion que j’ai repéré dans  l’enseignement de Ramakrisna (qui est un ensemble de  plein de petites histoires orales passionnantes rapportées par ses disciples) qui ressemble à ce que nous appelons âme est qu’il disait que l’homme doit se construire un corps d’amour par ce qu’il appelait la sadhana (pratique du Bien, prière, dévotion etc) et que c’est par ce corps d’amour que Dieu peut communiquer avec lui et qu’il peut réaliser Dieu (Réaliser Dieu est sans doute la  notion centrale de ce que disait Ramakrisna (dans un sens concret)).  Ma conclusion à l’époque c’était  que tout le monde était d’accord pour dire que tout commençait par faire le Bien, dualistes ou non-dualistes.  Votre enseignement nous donne avec précision  ce qu’est le Bien. (Je vois d’ailleurs que vous avez simplifié encore  les éléments de la pénitence en en concentrant en la libre intelligence).
Vous dites en 171C6 [que les missionnairent annoncent que] "Dieu est revenu parler et encourage les hommes à la pénitence." Et personne ne voit dans ces quelques mots la bouleversante nouveauté qui, à un moment ou à un autre, changera le monde." Ce serait tellement bien si vous pouviez faire une entrée uniquement la dessus. On en a vraiment besoin pour la mission, parce que cette nouveauté bouleversante n’est pas du tout perçue (ou nous ne  savons pas la faire percevoir). Je ne compte pas le nombre de personne qui me disent : "Je sais tout cela," ou "Je n’ai pas besoin de vous." Il me semble qu’il y a là une piste magnifique à explorer.
Depuis quelque temps je ne comprends pas dans le Livre (chapitre VII)  comment la nature et l’homme  pouvait exister dans le temps, avant Adame, tout en coexistant avec Dieu ? Etait-ce duel ?
Je vous souhaite une bonne année et vous transmet pour information une affiche que j’ai faite pour la vitrine du local.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud

Réponse :
"Celui qui a des yeux pour voir a-t-il jamais distingué autour de lui autre chose que des formes ?" Vous trouvez ce propos de Çamkara ou Shankara "inaffirmable". Samkara avait raison à mes yeux, et je le comprends très bien, quand il parle des formes que les matérialistes, qui étaient probablement aussi nombreux en son temps qu'aujourd'hui, limitent les choses auxquelles ils croient aux forment qu'ils voient. "Je ne crois que ce que je vois," dit le rationaliste. Or, Dieu n'a pas de forme et si on veut le concevoir dans son cœur et dans son âme, on doit sortir des formes et donc s'évader de la vision matérialiste qui est cellle de ceux qui, comme le disait Çamkara ou Shankara, ne voient que des formes." Moi-même si je voulais me limiter à ce que je vois, je ne devrais pas croire en l'âme, en Dieu, en l'amour, je ne devrais pas croire en toutes ces choses qui existent hors formes et qui non seulement existent, mais sont plus importantes que ce qui a forme visible à l'œil. Vous dites : "J’ai plutôt l’impression qu’il n’existe que des formes mouvantes, en évolution alors sont-ce des formes ?" Je réponds que nous ne voyons probablement pas la même chose, parce que moi, je vois vraiment des formes, des choses en forme, fixes ou mouvantes, finies ou en en évolution, qu'importe, à côté de ce que je ne vois pas. Pour moi le monde est fait de formes visibles et d'invisible dont j'ignore les formes ou même s'il a des formes. Voilà pourquoi peut-être Çamkara vous paraît inaffirmable, alors que je le trouve affirmable. Nous sommes vous et moi dans deux domaines de perception différents. Je respecte votre façon de voir, la trouve même intéressante; elle va me faire réfléchir, mais cela ne m'empêchera pas de comprendre ce que voulait dire Çamkara ou Shankara. De toute façon, ce n'est pas ce qui fera ou non de nous deux des hommes de Bien.
Par ailleurs, j'ai bien écrit en effet : "Comme La Révélation d'Arès mon enseignement est spirituel, qui signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez les croyants ou les non-croyants, car le Bien accompli est plus fort que la religion et la philosophiee et vous ditesque ce n'est pas non-dualiste parce que les non-dualistes diraient : "Comment ce qui est éternel pourrait-il naître ? L'éternel ne peut qu’être non né et non advenu..." Mais je n'ai pas dit que la pénitence faisait naître l'âme éternelle : j'ai dit qu'elle faisait naître "l'âme immortelle" ce qui n'est pas la même chose, parce que je suis mortel et vais mourir, mais si j'ai été un homme de bien mon âme me survivra, est donc immortelle. Quant à savoir si elle est éternelle, je n'en sais rien, en effet. La Révélation d'Arès ne parle pas d'âme éternelle et elle cite deux fois l'éternité, une fois à propos du bonheur (36/23), une autre fois à propos de la gloire (37/9), mais jamais jamais à propos d'être vivants ou d'âmes, que je classe parmi les êtres vivants.
Concernant Çamkara ou Shankara d'une côté et Ramakrishna d'un autre, je ne confonds pas ces deux hommes. Grosso modo on peut dire que leurs pensées reposaient sur le concept général de non-dualité, mais leurs aspirations étaient fort différentes. Notamment Ramakrishna chercha les liens entre religions, mais Çamkara ou Shankara recherchait le lien absolu entre l'être et le Tout. Leurs prospectives n'étaient pas comparables selon ma sensibilité personnelle.
Faire une entrée de blog spécifique sur le sujet des hommes à qui nous parlons et qui ne nous suivent pas ? Mais cela ne dépend pas de ce que nous leur disons, mais de ce qu'ils perçoivent de ce que nous leur disons est simplement ce que dit Dieu. C'est eux qui sont ici concernés. Pas nous. Nous ne sommes pas envoyés convertir, mais nous sommes seulement envoyés moissonner des épis mûrs au milieu des vastes et épaisses broussailles et épines du monde, et nous savons qu'ils sont rares, ces épis mûrs.
Ceci dit, je ne veux pas poursuivre ma critique de votre commentaires, car je sais quel homme de Bien, quel grand croyant vous êtes, frère Bernard, et je sais que la plupart des choses dont serait faite ma réponse seraient intellectuelles et sans intérêt apostolique. Vous me dites :"Je suis si heureux de cette entrée" et cela me comble. Un grand merci pour ce commentaire, mon frère.

08jan16171C44
De mille et une façon, vous cherchez à nous faire comprendre, vous avez reformulé et encore reformulé comme le Père vous le demande (Rev d'Arès 26/15) et il est indiscutable que la foule se nourrit de vos paroles (13/2).
Dans cette entrée, vous reformulez encore quelque chose qui est sous-jacent à tout ce que vous avez enseigné jusqu’à présent, ce qui n’empêche pas à de pauvres esprits comme le mien d’avoir l’impression de découvrir quelque chose de nouveau. En fait, c’est l’éclairage qui change et qui peut varier à l’infini tant, finalement, le Fond est simple et au-delà des mots.
Je reste bouche bée devant tout ce que vous écrivez.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, je vous lis avec un esprit très critique. Parfois, je trouve enfin quelque chose pour vous contredire et discerner une erreur, une approximation. Alors j’approfondis et me je me rends finalement compte que je ne peux contester avec honnêteté. Je pourrais vous demander d’approfondir certains points mais comme vous avez déjà donné bien plus qu’il ne faut pour orienter ma pénitence, alors je reste coi, et je fais mon beurre comme ça — Mon beurre spirituel, of course [bien sûr, en englais].
Ce matin pourtant, je vous lis et, allez savoir pourquoi, l’image m’éblouit : "Le péché a fait des masses un énorme pot de colle ; elle est là comme solidifiée, pétrifiée. On renverse le pot, rien n'en sort. La masse, sorte de pierre molle, y reste collée. C'est cette masse de colle que le grand Dessein libérateur de La Révélation d'Arès veut liquéfier, de sorte qu'elle puisse s'écouler dans la Mer de Dieu. La libération passe nécessairement par ce grand décollement. Il s'agit de désactiver la chimie qui tient tous les hommes collés au péché. Le grand désactivateur, c'est la pénitence." [171C37].
C’est exactement comme cela que je vis les choses ! Je me sens collé par mon péché et par ce monde qui, chaque jour, me rajoute de la colle au pied. Alors, je patine, je patauge, je me débats mais je sais qu’il n’y a qu’un seul remède: ne jamais lâcher, jamais. Et je le sais d’autant mieux que souvent, la tentation rôde autour de mon esprit, mais je la tiens à distance, et c’est sur ces minuscules victoires que j’avance, tout doucement, malgré les échecs.
Ces mots, vos mots, la magie avec laquelle vous formulez sont essentiels dans ma structuration spirituelle. Ils sont effectivement une nourriture, une libération et d’extraordinaires encouragements.
Bien sûr que vous n’écrivez pas tout seul, bien sûr qu’Aguela tient votre plume, parce que vous n’êtes qu’un homme, mais quel prophète !
Patrick B. d'Ile de France

Réponse :
Je suis ému en vous lisant, mon frère Patrick. Merci pour ce beau commentaire.
Vous me lisez "avec un esprit très critique" et vous "pourriez me demander d’approfondir certains points, mais..."  vous faites votre "beurre comme ça — beurre spirituel, of course [bien sûr, en englais]." Merci d'accepter ce que je dis sans me submerger de trop de questions, car, de toute façon, je ne pourrais pas y faire face, étant seul face au monde.
Je fais le mieux que je peux, avec mes défauts sans nul doute, et je suis reconnaissant à tous mes frères et sœurs du petit reste de prendre ce que je dis et de ne pas trop en discuter. De toute façon, la discussion serait intellectuelle pour une grande part et cela ne servirait pas à grand chose, car le Sentier que nous montre le Père pour faire l'ascension des Hauteurs Saintes n'est pas intellectuel. C'est simplement la pénitence.

08jan16 171C45 
Frère Michel, bonjour, et tout d'abord : Bonne année 2016 !
Ma vision de la non dualité est aussi celle de la Course aux Richesses : Le Coran, Sourate 102.
Vous êtes distraits de vos Abondances, jusqu'à votre séjour dans les tombes, mais vous saurez  bientôt, vous le saurez bientôt, Ah, si vous saviez de science certaine, vous verrez certes les enfers, et vous la verrez avec l’œil  de certitude, et vous serez sûrement interrogés ce jour là sur vos délices.
Youcef B. des Bouches du Rhône

Réponse :
Oui, frère Youcef, la dualité se trouve aussi, comme vous dites, dans la "Course aux richesses" (At-Takkatur, sourate 102), dans l'opposition fortement duelle entre la quête de l'or et la vie de l'âme. Oui, la matière, particulièrement bien représentée par les richesses, et son opposé : la vie spirituelle, forment bien une dualité.
Merci de nous adresser ce commentaire. La traduction que vous donnez est très proche de la traduction éditée par la Présidence Générale de la Direction des Recherches Scientifique Islamique de l'IFTA, sur ordre du roi Fahd Ibn 'Abdel Azis al-Saud (roi d'Arabie Saoudite).
Puisque qu'on est sur ce verset, notons que Régis Blachère traduit At-Takkatur non par "Course aux Richesses", mais par "Rivalité", et donne une traduction un peu différente :
1. La rivalité vous distrait,
2. jusqu'à ce que vous visitiez les nécropoles.
3. Eh bien non ! Bientôt vous saurez !
4. Encore une fois non ! Bientôt vous saurez !
5. Non ! Que ne savez-vous de science certaine !
6. Vous verrez la Fournaise.
7. Encore une fois, certes, vous la verrez avec l'œil de la certitude !
8. Encore une fois, certes, vous serez interrogés sur vos félicités terrestres.

Régis Blachère donne pour cette sourate deux explications :
La première explication dit : "Bien qu'elle soit considérée comme médinoise par certains, dans l'ensemble l'exégèse tient cette sourate pour mekkoise. Il faut noter la dureté des imprécations. Il est permis de se demander s'il n'y a pas là une réplique à des opposants. Si c'est le cas, la sourate serait un peu postérieure au groupe où elle est rangée. Ce qui, toutefois, ne confirme pas ce point de vue est l'allure haletante du style. Il est très probable que les deux premiers versets soient le thème initial auquel furent ajoutés les versets suivants formant la conclusion."
La seconde explication dit : "At Takâtur est un nom verbal qui énonce la rivalité, dérivé d'une racine qui signifie 'être nombreux' ou 'être abondant'. Les commentateurs insistent sur le fait que cette rivalité s'exercice en tous les domaines : richesse matérielle, multitude des fils et des clients qui donnent la puissance, foule des ancêtres qui procurent la gloire. Le terme arabe évoque donc une série de notions sous-jacentes très imparfaitement rendues par le mot rivalité."

09jan16 171C46
Votre blog est passionnant et votre manière de brosser la détresse spirituelle de l'homme est, à mon avis, bouleversante. Je ne comprends pas que ce blog ne soit pas devenu une énorme entreprise avec une énorme clientèle. Je le trouve très bien fait. Il paraît que c'est vous qui l'avez conçu tout seul ? Bravo !
Pourquoi vous débattez-vous encore comme une pauvre insecte au milieu des milliards de pieds qui veulent l'écraser ? Comment se fait-il que vous ne soyez-pas reconnu plus que vous n'êtes reconnu et suivi ?
Je comprends tout à fait qu'il est impossible à un mouvement spirituel comme celui des Pèlerins d'Arès, mouvement auquel vous avez avec très grand courage, très grande intelligence (ou sagesse ?), évité de se doter d'un état major pour mener une propagande tambours battant comme une idéologie conquérante, mais je suis quand même étonné que vous ne recrutiez pas davantage. Autour de moi je ne rencontre pas de Pèlerins d'Arès. Je suis le seul de ma famille à croire en vous, les autres, ma femme en tête, vous traitent de faisan ou d'escroc, et les quelques personnes auxquelles je me suis ouvert de ma foi dans La Révélation d'Arès disent: "C'est quoi ça ?" Quad j'explique, ils me coupent : "Assez de connerie !"
Votre sermon est puissamment universel, il touche au Ciel, mais vous prêchez dans le désert ! Le Ciel et le désert en-dessous.
Peut-être espérez-vous par la citation de Shankara agiter ce que vous appelez une "carte postale orientaliste" pour plaire, parce que l'orientalisme indien est à la mode. Je ne suis pas sûr que ça marche.
Vous ne réussirez pas. C'est trop tard. Il n'y a pas plus de place en ce monde pour un christianisme authentique, celui du Sermon sur la Montagne, qu'il n'y en a pour le communisme. Ces idéaux se heurent à quelque chose de plus fort : L'avidité des hommes !
Alors, la non-dualité, c'est de l'intellectualisme, de la pensée, bref, du vent ! Vous ne pouvez pas croire que le monde changera demain.
Oh ! je le regrette, je le regrette au plus profond de moi.
Daniel H. de Dijon

Réponse :
Non, je n'espère pas "par la citation de Shankara agiter une "carte postale orientaliste" pour plaire." Je n'ai pas du tout cité Çamkara ou Skankara pour ça, mais parce qu'il y a des points ou des moments en ce monde où les hommes aux propos et comportement de Bien, qui est universel, se rencontrent.
Comment voulez-vous que les gens nous suivent en masse au milieu du fantastique pourrissement philo­sophique et spirituel où nous nous trouvons ? Une levée en masse à l'Appel du Père est impossible. Dieu, Qui revint à Arès seulement soixantes ans après 1914 et trente ans après 1944, avait bien vu le catastrophique état de l'humanité. Il avait bien vu qu'Il ne pouvait qu'envoyer une toute petite légion d'apôtres, le petit reste (Rév d'Arès 24/1), récupérer les rares épis d'espérance restés debout ; les seuls et rares, je le précise, capables de former une récolte de bon grain, de Bien donc, au milieu de la vaste épaisse brousaille et des innombrables épines dont est fait maintenant le monde. Pourquoi ?
La réponse est à la fois horrible et simple. Repensez bien aux massacres qui ont ravagé l'humanité à la guerre de 1914-1948, à la Révolution Russe, aux épouvantables crimes de l'armée japonaise en Chine, en Corée, ailleurs, de 1910 à 1945, à la guerre de 1939-1945 en Europe (50 millions de morts) et les destructions, les ruines, les bouleversements économiques provoqués par toutes ces guerres. Repensez aux terribles injustices et martyres dans l'industrie et la production agricole de masse provoqués par la démographie galopante commencée dans le monde au XIXe siècle, etc. Repensez aux très menteuses et arrogantes positions de la religion dans tous ces conflits, génératrices du désespoir et de l'athéisme, etc. Repensez !
Vous croyez tout cela loin, oublié ? Oui, c'est oublié dans la mémoire apprise des jeunes ou des gens mûrs d'aujourd'hui, mais ça ne l'est pas dans la mémoire innée venue avec les nouveaux-nés depuis, car la loi de l'évolution joue pour l'humanité comme pour la nature. C'est cette mémoire innée, cette méfiance automatique venue avec la vie aujourd'hui, qui habite ceux qui nous écoutent et passent leur chemin sans nous suivre. À quoi voulez-vous que la masse des gens croit encore ?
Le rationalisme structurel de l'éducation n'est pas, loin de là, la seule cause du rejet de La Révélation d'Arès. La méfiance innée est beaucoup plus importante. Face à elle nous ne pouvons qu'avoir une rare récolte, mais le Père dit qu'elle suffira pour déclencher le changement le monde (Rév d'Arès 28/7). N'est-ce pas un magnifique espoir ?
On ne peut pas plaire à tout le monde, de toute façon. Il y a une minorité qui m'aime et me suit en se disant: "Aucun homme n'est parfait ni dispensé d'erreur et donc frère Michel est imparfait et peut commettre quelques erreurs, mais l'efficacité exige qu'on le suive sans discuter, sinon on tirera à hue et à dia et ce sera l'échec garanti." Il y a ceux qui m'aiment bien mais discutent sans cesse, trouvent à redire à beaucoup trop de choses pour que leur adhésion au petit reste soit profitable et qui sont mieux au dehors. Il y a ceux qui se foutent complètement de moi et qui sont, de très loin, les plus nombreux. Il y a ceux qui me détestent et cherchent à me nuire à l'occasion."  Croyez-vous que la situation fut très différentes pour Jésus et d'autres prophètes ? Non. Et Jésus, ce n'est pas si vieux. Pensez que dans treize ans je vais avoir 100 ans, si je vais jusque là. Si j'y arrive, le temps qui me séparera de Jésus sera seulement, oui seulement, vingt fois le temps de ma vie. Ce n'est rien, vraiment rien à l'échelle de la planète. Ce temps est si court que l'église, qui est déjà en voie de disparition, n'aura été qu'un médiocre épisode dans la course au Bien à laquelle nous envoie le Père.
Avec La Révélation d'Arès la cohérence nécessaire entre la théorie du Bien et la pratique du Bien trouve une locomotive de grand puissance, de puissance décisive, je l'espère. Le Sermon sur la Montagne pieusement remisé au garage par la religion va pouvoir se remettre à rouler, entrer dans la pratique. Il est déjà entré dans le petit reste. Mais le petit reste n'est encore qu'un tunnel. Il ne le restera pas, vous pouvez en être sûr. Pour le moment nous nous heurtons à l'indifférence à la foi, au doute le plus total concernant la pénitence comme possible outil du changement, nous nous heurtons à la conviction qu'on est des chiens, des chiens intelligents et savants qui mourront comme des chiens, mais les consciences vont s'éveiller à la vie spirituelle tôt ou tard. L'Histoire humaine a ainsi fonctionné de sursauts en sursauts. Çamkara ou Shankara est un de ces sursauts, quasi minuscule, haï en son temps, à peine remarqué par le gros des mortels, mais très important en valeur spirituelle absolue. Nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, un autre sursaut. Ce sursaut se changera en un grand bond en avant. Oui, je crois que le monde peut changer demain.

09jan16 171C47 
J'ai tenté de recenser vos appels à un renouvellement de notre mission. J'en retiens ceci : Après la mission sociale, la mission gentille et trop polie, à revoir, insuffisante ! Nous devons chercher autre chose que ce que le respect humain nous dicte.
Votre réponse à 171C2 :
"Malgré notre foi, nos espérances, nos propos devant les personnes de rencontre dans la rue, nos actions — si l'on ne juge par leurs effets d'ensemble pas très efficaces encore — demeurent insuffisantes, alors que le monde a de plus en plus besoin de nous, c'est très clair.
Manquons-nous de volonté ? Manquons-nous de conviction ? Non. Il s'agit, je pense, d'autre chose.
Le poète Ovide prêta ces mots à Médée: "Une force inconnue m'accable ; la passion me donne un conseil, la raison m'en donne un autre ; je vois le bien, je l'approuve, et c'est le mal qui m'entraîne.
Notre mission se débat actuellement contre cette contradiction. Nous laissons-nous aller à des actes incomplets, inachevés, à des propos trop mous, parce que nous avons des égards pour les gens que nous rencontrons et que nous ne voulons pas choquer ? Oui, nous sommes en retenue de parole et notre mission manque de portée, de punch ; elle est contradictoire.
Je porte probablement face à cette excessive retenue une certaine responsabilité.. Vous me dites : "Vous êtes si humble," mais c'est peut-être là que j'ai été moi aussi en retrait de ce que j'aurais dû être. Je n'ai aucun mérite dans l'humilité ; je ne suis pas homme public, je n'ai pas souhaité la vie que le Père m'a demandé de mener pour Lui, et pour cette raison, malgré des efforts que j'ai constamment faits sur moi-même pour me montrer à la hauteur de ma tâche, j'ai probablement été trop caché. Mes frères, de même, tout en allant dans le rue pour la mission restent trop de même cachés derrière un voile de délicatesse, alors qu'il nous faut clamer au monde ce qu'il faut lui clamer. Cela demande, avouons-le, une certaine effronterie.
Nos frères ne manquent pas d'efficacité par intention, mais par politesse, parce que la pénitence, pensent-ils, dicterait d'avoir de grands égards pour les personnes auxquelles ils s'adressent. Mais ce n'est pas servir la pénitence que d'hésiter à proclamer clair, haut et fort ce qu'il faut proclamer.
Clamons la Vérité que le Père nous apporte et qui est, sans nul doute, contraire aux convictions de la masse."
Votre réponse à 171C8
Nous devrions trouver un monde qui refuse de s'abandonner au désespoir ou au scepticisme le plus total. Sans doute sommes-nous encore trop maladroits, pas assez clairs, pour provoquer un frémissement d'espoir. Il nous faut prendre garde à la routine de la mission, savoir y réfléchir, la renouveler."
Réponse à 171C33
"Dans la mission, ne 'bousculez pas gentiment' les personnes que vous rencontrez. Rappelez-leur poliment mais très fermement, très évidemment, que la pénitence n'est pas "une méthode comme une autre" ; elle est le seul mode de vie qui conduise l'humain à son salut personnel et qui lui permette de contribuer au changement du monde."
Je souhaite une grande année de Moisson, à tous les moissonneurs, une moisson renouvelée, pour que les gerbes, lourdes de bons grains, s'entassent dans les Granges du Père.
Françoise S. de Lorient

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire. Je le publie parce qu'il peut rappeler à frère Daniel de Dijon, auquel je viens de répondre (171C46) certaines choses, qui pourront lui redonner le courage et la vigueur du témoignage.
La Révélation d'Arès est passée comme le veilleur de nuit qui crierait dans la rue: "Bonne gens, n'oubliez pas que vous ne dormez pas comme chiens et chats, mais comme des anges qui réparent leurs ailes fatiguées pour repartir demain matin créer des  âmes." Nous sommes sous la vigilance constante du Veilleur, le Père, Qui ne dort jamais, et qui ne mâche pas ses mots, le Veilleur sans cesse mobilisé sur les multiples fronts ouverts par l'homme dans sa guerre ininterrompue contre son semblable, l'homme, quand ce n'est pas contre lui-même. Le Veilleur ne rêve pas éveillé, il voit bel et bien les souffrances autant que les méchancetés de l'humain, son Enfants, son Fils. Nos politesses avec le monde, bien que je les comprenne parce que j'ai moi-même tendance à la politesse, ont l'inconvénient de mal poser le problème du Bien et du Mal dans le monde. C'est un problème brutal, difficile à présenter autrement qu'avec vivacité.
Le Père s'est engagé. Si La Révélation d'Arès n'est pas une déclaration d'engagement, qu'est-ce alors ? Et nous, pouvons nous moins nous engager ?

10jan16 171C48
Cette entrée est une éloge de la simplicité, une simplicité que ne manque pas de paraître suspecte dans notre monde à la complexité si ténébreuse.
Quelles que soient la beauté et la limpidité de vos écris, ils passent au tamis de notre capacité à comprendre du moment, sans parler de nos a priori…
Merci, frère Michel de ne pas vous lasser ! Une très belle année spirituelle à tous !
(Remarque en passant :) Il manque deux petits espaces dans le titre de l'entrée.
David W. de Clermont-Ferrand

Réponse :
Merci, frère David, pour ce commentaire.
Merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens fraternels et chaleureux de belle année spirituelle ainsi que de santé, bonheur et réussite dans vos projets.
Mon épouse Christiane a aussi des espaces qui manquent sur sa tablette Apple, sur laquelle elle lit mon blog, mais pour moi, sur mon PC, tout est normal. Je vous remercie, de toute façon de m'avoir signalé cette anomalie.

10jan16 171C49
Voici une information en copier-coller qui pourrait expliquer votre déconvenue avec votre banque surtout si celle-ci est la BNP:
Voir la page d'origine sur businessbourse
BNP : Branle-bas de combat à la BNP !

Le 2 Janvier 2016 à 13:10:15
BNP Paribas :
Depuis le 18 décembre 2015, la BNP fait parvenir à ses clients une circulaire plutôt inquisitrice.
Sous les prétextes suivants :
"La réglementation bancaire en matière de prévention du blanchissement de capitaux et du financement du terrorisme impose à chaque établissement bancaire une connaissance actualisée de ses clients. C’est pourquoi nous sommes tenus de recueillir régulièrement auprès de vous les informations relatives à votre activité, vos revenus et votre patrimoine.
Il est donc indispensable de nous retourner la fiche ci-après, complétée, datée, à l’aide de l’enveloppe jointe sans l’affranchir, et ce avant le 18 Janvier 2016, afin de nous permettre de mettre à jour ces informations vous concernant.
Nous vous garantissons un traitement confidentiel de vos données, qui seront exclusivement utilisées dans le cadre de notre relation bancaire.
Nos Centres de Relations Clients sont à votre écoute au 0 820 820 001 (Service 0,12 € TTC/min. + prix d’appel) pour répondre à vos questions.
Nous vous remercions pour votre réponse, et vous prions d’agréer, cher Monsieur, nos salutations distinguées.
Le Directeur d’agence"
Ces raisons ne peuvent être que fallacieuses,
De nombreux clients se sont déjà plaints de la manière pour le moins "cavalière" qu’a déployée la BNP pour obtenir un maximum de renseignements sur ses clients.
Coïncidence ? Difficile à croire !
À partir de ce mois ci, en cas de défaillance, les banques sont autorisées à ponctionner les comptes de leurs propres clients.
Philippe Herlin lance cette alerte le 29 Octobre 2015, ainsi la directive BRRD, et donc la ponction des comptes bancaires, est désormais légale en France
Ainsi, la fiche d’information que la BNP veut vous faire remplir, comporte des éléments pour le moins surprenants :
Sur votre activité, avec dates d’entrée et de sortie, sur votre ou vos employeurs, si vous êtes diplômé, si vous êtes en activité, demandeur d’emploi, ou retraité. Vos revenus, salaires, pensions, retraite et autres revenus.
Sur votre patrimoine, résidence principale, propriétaire, locataire, ou logé à titre gratuit. Votre patrimoine immobilier, votre épargne etc …
Sans oublier les rectifications à venir et actualiser sans cesse, en contactant : BNP Paribas APAC TDC Val de Marne, TSA 30233, 94729 Fontenay-sous-Bois Cedex
D’où vient cette directive ? Pas un seul mot !
La date du décret d’application ? Pas un seul mot !
La date de parution au journal officiel ? Pas un seul mot !
Alors qu’ils s’empressent de dire : "La réglementation bancaire en matière de prévention du blanchissement de capitaux et du financement du terrorisme impose à chaque établissement bancaire une connaissance actualisée de ses clients.
Sous couvert de banditisme et de terrorisme. La France entière est prise en otage par la BNP.
Merci pour la qualité de votre blog que je lis ou relis tous les jours et qui est une source inépuisable d'inspiration pour la mission. Vous faites pousser rémiges et ailes aux oisillons du faucon.
Jean-François B. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jean-François, pour ce commentaire.
Actuellement toutes les banques semblent adresser à leurs clients des questionnaires du même ordre.
Mais vous avez raison, c'est abusif.
Les articles de loi invoqués par ma banque qui est le Crédit Maritime depuis 42 ans (comme si, à 86 ans, j'étais un client nouveau qu'on pouvait du jour au lendemain suspecter d'être un blanchisseur d'argent et un financier du terrorisme!) sont les articles L561-6 et R 561-12 du Code Monétaire et Financier.
J'ai acheté la dernière édition Dalloz du Code Monétaire et Financier et j'ai lu attentivement les artciles en question. Non seulement je n'entre pas dans la catégorie de blanchisseur d'argent et de financier du terrorisme que ces articles visent, mais il n'y a pas de liste précise d'informations que les banques sont autorisées à réclamer à leurs clients. Ce n'est qu'un prétexte pour les mettre en fiches en jouant sur la peur que les clients peuvent avoir d'avoir leurs comptes bloqués.
C'est absolument honteux. C'est vraiment ce qu'a dit à notre sœur missionnaire Danièle G. une personne rencontrée dans la rue : Nous vivons sous un régime "qui organise l'exclusion" (171C25).
Pour le moment et depuis deux ans je refuse de me soumettre aux exigences de ma banque qui, au demeurant m'en demande beaucoup moins que ce que vous demande votre BNP. C'est incroyable ce qu'ils vous demande. On en est aux lettres recommandées avec AR. Dommage que je sois débordé de travail et que je dipose de peu de temps pour m'occuper de cela, car j'aimerais bien savoir ce qu'en pense le Tribunal Administratif. Mais d'autres s'en occupent sûrement.

10jan16 171C50 
Dans votre réponse à notre sœur Danielle (04jan16 171C25), vous dites avoir "eu peur de compliquer un peu la vie de vos frères", en introduisant ce nouveau vocable de "non-dualité" Je trouve au contraire que vous simplifiez toujours plus en ramenant les enjeux de notre mission et le contexte dans lequel elle se déroule à des éléments simples – non dans le sens de simplistes ou caricaturaux, mais dans celui d'élémentaires, fondamentaux, un peu comme en chimie.
Je comprends mieux pourquoi le Père dit de votre œil qu'il a le Feu (Rév d'Arès xiv/13). Comme dans le processus de thermolyse, le feu prophétique attisé par le Souffle (Rév d'Arès 10/12) décompose les apparences hyper-compliquées pour les ramener à des réalités simples. L’énergie issue de la thermolyse stimule et nourrit la volonté des moissonneurs. C'est en tout cas l'effet que cette nouvelle entrée fait sur moi.
Je lis votre blog avec assiduité, même si je n'interviens pas très souvent.
Votre enseignement est, dans le prolongement de la prière, le grand simplificateur de ma vie spirituelle. D'entrée de blog en entrée de blog, vous m'aidez à me délester de l'inutile ou du secondaire pour me rassembler et ramener mon attention à l'essentiel.
Pour ce qui est de la non-dualité, elle a été sous-jacente et implicite dans tout votre enseignement, il me semble, en tout cas clairement depuis les années 1990 où vous reveniez régulièrement sur le fait que le pénitent-moissonneur doit se sentir la chair de toute l'humanité. Expression qui ne vous a jamais quitté et qui résume bien l'esprit dans lequel nous faisons pénitence et descendons dans la rue pour y appeler à la pénitence.
Vous avez aussi souvent insisté sur le fait qu'il n'y a pas "d'eschatologie privée" chez les Pèlerins d'Arès et que notre dynamique vise la libération et la transfiguration de la Terre entière et de toutes les générations humaines. C'est le Jour du grand changement qui est notre but et non un impossible salut isolé, puisque même le pénitent qui a recréé son ha (Rév d'Arès xxxix/5-11), échappe aux ténèbres mais reste en travail (Rév d'Arès 33/13) jusqu'à ce que le temps s’arrête (31/8-12).
Combien de fois nous avez-vous parlé de la "mutualité" humaine, dans le mal comme dans le bien. Certaines de vos entrées récentes comme "Le Noir" du 13 aou15 ou "Le Bien pour le Bien" du 17 sep15, n'ont de sens que dans une optique non-duelle. Quant au Père, vous ne nous avez jamais incités à le chercher ailleurs qu'au fond de nous-mêmes, dans ce qui demeure de l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) et que la piété accomplie [Rév d'Arès 35/6] ressuscite.
Merci pour cette simplicité que vous nous transmettez, simplicité radicale qui donne parfois le vertige (Rév d'Arès 33/5), mais qu'il nous faut accomplir dans la Moisson également. Si ma mission est encore timorée, si elle manque d'audace et de fougue, c'est bien parce que je ne suis pas encore assez simple.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire qui rappelle que mon enseignement a toujours eu pour cadre la non-dualité. Est-il besoin de rappeler que l'enseignement de Jésus il y a deux-mille ans fut lui-même fondé sur la non-dualité. Comme le rappelle frère Bernard d.l.F. (171CXX) Jésus disait : Tout m'a été remis par le Père et personne ne reconnaît le fils si ce n'est le Père, personne ne reconnaît le Père si ce n'est le fils et celui (vous, moi, n'importe qui) à qui le fils le révèle (Métthieu 11/27), paroles qui confirment la non-dualité, s'il en est. Tous les Évangiles rappellent la communion de pensée, la non-dualité, entre le Père et l'enfant humain : Quand vous priez, ne soyez pas comme les païens qui rabâchent des demandes pour être exaucés (action duelle)... parce que votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez ! (Matthieu 6/7-8). Je pourrais citer maints autres propos de Jésus confirmant sa parfaite non-dualité.
J'espère que le public comprendra enfin qu'entre son Créateur et lui il n'y a rien d'étranger et que nous parviendrons à le désengourdir de la banquise de ses préjugés, et que beaucoup finiront par s'émerveiller de la fraîcheur de la proximité du Père, qui n'est pas un roi qui les surveille du haut de son trône céleste, mais qui est en eux, eux qui en sont l'Image et Ressemblance.

11jan16 171C51 
J'ai trouvé ce film qui s'appelle "Adi Shankaracharya" qui est très long : 2 heures et 41 minutes. Il raconte la vie de celui que vous appelez Çamkara ou Shankara ou Samkara, le maître de la non-dualité qui vécut en Inde à peu près au temps où vivait Charlemagne en Europe de l'Ouest, vers 800.
Malheureusement, je l'ai trouvé [le film] avec des sous-titres anglais. Je ne crois pas qu'il existe avec des sous-titres français. J'ai cherché mais je n'ai rien trouvé en français.
Je pense qu'il peut donner à des Pèlerins d'Arès qui peuvent lire l'anglais (les sous-titres anglais sont très simples et facilement compréhensibles) une idée de ce que fut l'homme que vous citez dans votre entrée comme étant le plus grand écho de la non-dualité, qui est universelle.

Vous ne me connaissez pas. Je suis venue vous écouter à Nice en 2011 et je suis restée fidèle à votre image, mais je suis une obstinée fidèle de la tradition spirituelle de mon pays. Je ne peux pas devenir Pèlerin d'Arès, bien que j'aie compris que La Révélation d'Arès (que j'ai dans sa version bilingue dans ma petite bibliothèque) est un pont magnifique jeté par dessus l'espace qui sépare les régions religieuses du monde pour unir les hommes.
Déjà Samkara considérait le Véda, les textes sacrés les plus anciens de l'Inde, comme La Révélation par excellence ! Et à Nice, dans votre conférence, vous avez prononcé le mot de Véda parmi les formes de la Révélation, que vous avez dite plus nombreuse que la Bible et le Coran. Samkara considérait le Véda comme la Révélation extrême, considérant qu'elle ne vient ni de Dieu ni d'aucun prophète, mais qu'elle est autorévélée [?] apparue aux hommes par elle-même, peut-être comme vous apparu La Révélation d'Arès, ce que vous avez vu : Jésus, les Théophanies, n'étant que des formes illusoires, physiquement inexistantes par elles-mêmes. Śamkara voyait dans le Véda deux parties :
La partie des actes que sont les rites religieux dont doivent user les hommes ignorants mais qui approchent la Vérité par des moyens comme la prière, les sacrements, faute de mieux.
La partie de la connaissance qui concerne la non-dualité de l'univers confondu avec son principe, le brahman.
Autrement dit, le Véda est plus révélant que révélé. Le Véda n'a pas été révélé au sens matériel qu'on donne au terme révélation, qui évoque un prêche ou livre sacré transmis physiquement du Ciel à un prophète. En fait, le brahman est silencieux et invisible.On voit bien par ce que je viens de dire qu'il est impossible de faire un film sur Śamkara qui soit compris par le monde populaire. Le film présente un Śamkara adapté, popularisé, "récupéré" si je peux dire, et non le Śamkara vrai qui serait incompréhensible pour l'immense majorité des hommes.
Mais vous, frère Michel, n'appartenez pas à l'immense majorité des hommes. Je vous ai écouté pendant une heure et j'ai bien vu que vous vous efforcez de vulgariser une Vérité qui tout en étant universelle n'est pas vulgarisable dans un monde qui fonctionne par catégories séparées. C'est la raison pour laquelle l'amour du prochain, pour ne parler que de lui, est si difficile à mettre en application dans le peuple.
La voie du renoncement, que vous enseignez (que vous appelez pénitence) entre dans la partie des actes du Véda. Il en faut. Il faut que les hommes évoluent.
Adhishri B. T. de Marseille

Réponse :
Je ne vous connais pas, ma sœur Adhishri, et si vous êtes venue m'écouter à Nice en 2011 je ne peux pas me rappeler de vous, car beaucoup de monde est venu m'écouter en 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014. Certains jours, le samedi après-midi surtout, jusqu'à 25 personnes venaient m'écouter. Je n'ai pas retrouvé votre nom dans les adresses Email que nous laissaient beaucoup de visiteurs, mais pas tous. J'ai gardé une forte nostalgie de ces très belles journées de mission devant un public toujours attentif et généralement sympathique.
Merci pour votre commentaire et pour nous permettre de voir une vidéo qui raconte la vie de Samkara dans une version que vous qualifiez de "récupérée" par l'hindouisme de masse. Cela, je le savais. La plupart des auteurs occidentaux de livres sur Adi Samkara (Çamkara, Shankara) soulignent cet aspect "récupéré" de l'homme et les difficultés rencontrées dans toute quête du vrai Shankara.
Encore merci, ma sœur Adhrishi.
Vous avez raison de souligner la difficulté de bien comprendre Çamkara ou Shankara, car celui-ci, en effet, ne considérait pas le Véda comme un texte de vérité — vérité au sens logique — mais comme un texte de complétude. Il disait que le Véda disait le vrai et le faux, chacun à sa place, selon la capacité de perception du lecteur (Je résume). Pour lui le vrai et le faux étaient des instances ou des requêtes du réel. Pour Shankara la spiritualité ne peut pas être un désir du commun, parce que le désir est le désir, très pesant matériellement même en ce qu'il a d'intellectuel, mais la spiritualité pointe son doigt vers l'Absolu et peu d'humains ont la nostalgie de l'Absolu. Pour lui le Véda était donc une Parole d'initié réservée aux rares humains qui aspirent à l'Absolu mais non aux curieux, non à ceux qui attendent des miracles, non aux tièdes, non à la masse des incapables. C'est là que j'ai une mission différente, totalement différente de la sienne, mais dont le but est le même: les Hauteurs Saintes. Nos sentiers sont tout différents mais pointent vers l'Unique.
Je comprends Shankara et ses sentiers et je sais ce qu'il veut dire et que ce qu'il veut dire est inaccessible au commun des hommes, mais le Père m'envoie, par Amour, vers les autres, par d'autres sentiers vers la masse des incapables ou de ceux qui attendent des miracles, sous réserve toutefois qu'ils soient des épis mûrs, mûrs pour la pénitence, des pénitents, hommes et femmes de Bien, alors une normalisation se fait entre vrai et faux et le monde pourra changer.
Je sais que tout cela est plus ou moins inaccessible à l'humain moyen — de là la rareté des épîs mûrs — mais je sais que c'est un des effets les plus grandioses de la Miséricorde, qui n'agit pas sur invocation, demande, supplication, mais qui agit sur l'appel que produit, sans mots, sans cris, sans chœurs ni orgues, la vie spirituelle dans le bien. C'est ce que nous disait avec d'autres mots Jésus il y a deux mille ans. C'est ce que nous dit La Révélation d'Arès. C'est ce que nous a dit Shankara dans cet Upanishad, qu'il a commenté :
Il s'assoit et entonne :
Hâ vu hâ vu hâ vu (exclamations de surprise) !
Je nourris, je nourris, je nourris.
Je mange le mangé, je mange le mangé, je mange le mangé.
Je poétise, je poétise, je poétise.
Je suis le premier né de l'Ordre
avant même les dieux, dans le nombril de l'Immortel.
Celui qui me donne m'aide.
Je nourris ; je mange le mangé, je le mange.
Je suis tout, j'ai surmonté l'univers.
Je suis lumière comme le firmament céleste.
Celui qui, ne serait-ce qu'un peu, a pénétré l'Absolu, les faubourgs lointains de l'Absolu, celui qui a quitté ne serait-ce qu'un peu l'existence mondaine et qui a pénétré l'univers spirituel, celui-là peut comprendre ces paroles où l'on retrouve la simplicité du Livre (deuxième partie de La Révélation d'Arès).
Il ne faut pas avoir peur de devenir le soi de Tout, ne pas avoir peur de la délivrance et, dans notre triste réalité matérielle actuelle, ne pas avoir peur de la mort, mais s'y préparer par la pratique du Bien.
Alléluia ! Ce mot hébreu ou un autre mot de n'importe quelle langue convient à l'homme de dépassement.

13jan16 171C52
Dès lundi soir j'avais bondi en lisant votre réponse 171C51, je vous avais adressé un commentaire, mais vous vous êtes bien gardé d'y répondre. Vous ne répondez qu'à ce qu'il vous plaît de répondre, ce qui convient à votre sermon.
Hier silence, dégonflage ! Votre soi-disant haute conscience, dont la moindre expression est de cautionner l'erreur et la tromperie, me semble championne dans la justification de l'injustiable.
Il faudrait transformer votre blog en forum, avec courage, parce que ce que vous dites égare toute une flopée de pauvres esprits bouche bée devant vous comme devant le messie et vous ne donnez pas à ceux qui veulent vous signifier où est et ce qu'est la vérité.
Il n'y a qu'une seule vérité et elle est sortie des lèvres du vrai Messie, le Seigneur Jésus Christ, né d'un charpentier à Nazareth, mais vrai Dieu qui se sacrifie sur la croix pour le rachat de péchés du monde.
Qu'est-ce que c'est que ce "Çamkara ou Shankara" qui n'avait de valable que ses doute sur le Véda, et qui "ne considérait pas (à juste titre) le Véda comme un texte de vérité", ce qui est du charabia pour finir par laisser entendre qu'il était au-delà de la Vérité. Une sorte de Dieu en somme ! Nous n'avons rien à voir avec des individus illuminés de l'Inde qui vivent de fastasmes devant un peuple d'hypercrédules.
Qui est-ce qui vous aurait visité à Arès (j'y suis passé... ça pue la gentilité [le paganisme, la mécréance] par là), un bled paumé sans intérêt, pas même un intérêt touristique: il y a une plage de gadoue sans eau ! Vous allez à Rome, à Jérusalem, ça sent le sacré, qu'on le veuille ou non. Mais Arès ? De la rigolade. Qui allez-vous longtemps encore convaincre de votre gigantesque canular ?!
Jésus, il est la Miséricorde même. Revenez vite à lui, il vous pardonnera et vous remettra dans le droit chemin.
"Alléluia ! Ce mot hébreu ou un autre mot de n'importe quelle langue convient à l'homme de dépassement" qu'est Jésus, parce qu'il est Dieu Lui-même.
Médard U.

Réponse :
Vous êtes bien pressé, frère humain Médard (première fois de ma vie que je rencontre quelqu'un portant ce prénom). Je suis seul à gérer mon blog, à répondre aux commentaires, et comme je n'ai pas que ça à faire, il me faut bien laisser ce blog muet un jour ou quelques jours.
Hier j'étais à Arès, convoqué à la gendarmerie en raison d'une plainte déposée par une inconnue contre moi en Isère (comme à vous je ne plais pas à tout le monde, loin de là, et certains pensent devoir en appeler à la justice d'État) et ayant un rendez-vous avec la directrice de ma banque. Je ne peux pas être au four et au moulin, vaquer aux affaire de notre assemblée de Pèlerin d'Arès et être au blog. Alors, s'il vous plaît, ne parlez pas de dégonflage.
Le contenu de ce blog ne plaît pas à tout le monde, mais je ne crois pas qu'il me fasse apparaître comme un dégonflé. Que le Père m'en soit témoin !
Vous êtes un dévôt de Jésus-Dieu, Catholique ou protestant, je ne sais pas. Je respecte tout à fait cela, car ce n'est pas ce que vous croyez qui vous conduira au salut, mais ce que vous faites de bien: l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix, la libre intelligence de l'âme.
Oh ! Vous n'êtes pas le premier à m'écrire un commentaire comme le vôtre !
La mort de Jésus n'est ni une simple négligence de la justice frappant un inoffensif ni une exécution prévue par le Père pour la rédemption des péchés. Jésus fut tué, parceque la prison du judaïsme — toute religion est une prison sans barreaux de fer, mais ses barreaux mentaux et moraux sont pires encore — avait bien perçu le danger d'évasion qu'il formait. Çamkara ou Shankara présenterait aussi huit cents ans plus tard pour la religion de son temps (l'époque de Charlemagne chez nous) un danger d'évasion, il serait haï par les brahmanes. Mais ma foi est fondée sur ce que dit Jésus en 1974 à Arès, qui me renvoya à la pénitence, c'est-à-dire au Sermon sur la Montagne qu'il avait prononcé 1940 ans plus tôt. Parlons donc de Jésus seulement.
Certes Jésus n'eut pas une mort fortuite, mais, non, ce ne fut pas la mort de Dieu pour la rédemption des péchés, mais la mort du porteur de la Vérité qui gêne les puissants. En cela sa mort eut quand même un sens. Prophète, la Vérité très simple qu'il prêchait, en ne fondant aucune religion, ce qui équivalait à rejeter toute religion, comme La Révélation d'Arès ne fonde aucune religion et dépasse toutes les religions, il s'exposait à ce que les puissants le fassent disparaître et il le savait et pour cette raison n'aurait jamais dû aller à Jérusalem, la gueule du loup. Il porta en lui, dans ce monde d'orgueil régnant et cruel, la mort dès qu'il se mit à prêcher la Vérité. Un grand poète, Rainer Maria Rilke écrivit cette pièce que j'aime pour le profonde vérité métaphysique qu'elle évoque :
O mon Dieu, donne à chacun sa propre mort,
donne à chacun la mort née de sa propre vie
où il connut l'amour et la misère.
Car nous ne sommes que l'écorce, que la feuille,
mais le fruit qui est au centre de tout
c'est la grande mort que chacun porte en soi !
Jésus portait sa mort en lui parce qu'il était ce que le vieillard Siméon avait dit à sa maman Marie (Luc 2/34-35) : Cet enfant est né pour la chute et le redressement de beaucoup : Il sera un signe de contradiction. Un glaive percera ton âme, Marie. Mais ce qui se cache au fond des cœurs sera révélé.
Toute religion, quelle qu'elle soit, propose une explication de la souffrance universelle et une voie de salut hors de cette souffrance dont fait partie la mort. C'est ce que le fidèle demande à sa religion: lui expliquer le mystère de l'existence.
Dans le film que propose Adhishri B. T. de Marseille, film qui, au demeurant, ne raconte pas grand chose selon moi — mais je n'en ai vu qu'une heure sur les deux heures quarante de sa dutée, et je me suis ennuyé, ce film n'a que de lointains rapports avec le vrai Shankara et en reste à une petite légende populaire — l'enfant Shankara, s'étant fait moine et ayant revêtu la couleur safran parcourt le pays en disant : "Je pars à la recherche du mystère de l'existence." Comme il y a toute une variété de religions, de cultures, de mentalités, les hommes selon qu'ils vivent ici ou là, à telle époque ou à telle autre, ne se représentent pas la vie et ses souffrances de la même façon. Là s'affrontent les doctrines, les idéologies. Là se massacrent les hommes pour des idées... et pour les pouvoirs que ces idées donnent à leurs chefs.
Jésus apporta à l'humanité une norme de pensée qui dépassait tous les clivages, toutes les oppositions. La Révélation d'Arès ne fait rien d'autre. Le sens est simple : Seul le Bien vaincra le Mal, et donc soyez des hommes de Bien, autrement dit des pénitents. Quel que soit l'enrobage ou le chapeau religieux : dogmes, sacrements, règles de vie, etc., dont vous coiffez ce sens très simple, celui-ci demeure par-dessus tout. Parce que nous sommes tous reliés au Tout.
Il m'a paru, de ce fait, digne et intéressant de citer un homme qui avait très bien perçu cette non-dualité: Çamkara ou Shankara. Il était indien ? Qu'importe. Quand La Révélation d'Arès définit les régions de notre mission (5/5-7), il définit des régions mentales, pas des régions géographiques, et il y a eu partout dans le monde des hommes de dépassement qui ont enseigné la Vérité universelle très simple, Zarathoustra, Bouddha, Shankare, etc. en Orient, qui ont un lien indestructible avec nous qui sommes, du reste, liés à une Parole survenue en Orient: la Bible, le Coran..
Nous trouvons dans la très simple Parole du Créateur, qui gît (Rév d'Arès 28/6) au cœur de ces livres, des forces inépuisables et des hommes se sont succédé sur terre pour rappeler le très simple Fond de notre existence, mais Fond très insondable pour beaucoup d'esprits compliqués par toutes les excuses que nous donnons à nos actes. Ne soyez pas de ceux-là !
Restez catholique ou protestant, donc, mais restez un homme de Bien, un pénitent. Et respectez-nous comme nous vous respectons. Merci pour votre commentaire, qui nous rappelle une des façon de s'opposer à nous, et merci de me lire sans passion, avec bonté, parce que je dis la Vérité et Elle n'est pas aussi loin de la vôtre que vous le croyez.

13jan16 171C53
Bien aimé frère Michel, j’ai déjà envoyé un commentaire sur cette présente entrée qui me passionne, mais je tombe par hasard, en ouvrant un livre sur les Upanishads, sur un texte, (ci-dessous) qui me fait vibrer de joie, et qui est en résonance avec votre entrée 171 et un extrait de votre réponse à Thierry 171C50 :
“J'espère que le public comprendra enfin qu'entre son Créateur et lui il n'y a rien d'étranger et que nous parviendrons à le désengourdir de la banquise de ses préjugés, et que beaucoup finiront par s'émerveiller de la fraîcheur de la proximité du Père, qui n'est pas un roi qui les surveille du haut de son trône céleste, mais qui est en eux, eux qui en sont l'Image et Ressemblance."
Les Védas aussi, bien avant Shankara, proclamaient la non-dualité. Mais comme vous le dites précédemment, et comme chez nous, avec la Bible et le Coran, l’homme n’en a retenu qu’une petite partie, édulcorée. Si Shankara est venu pour rappeler le massage essentiel d’unité,  La Révélation d’Arès nous rappelle l’unité des religions de chez nous... et d’ailleurs.   
Quand on connait le Bienveillant, caché dans tous les êtres, très subtil comme l’écume au-dessus du beurre clarifié — quand on connait l’Un qui embrasse tout pour Dieu, on est libéré de tous les liens. (Svetasvatara upanishad (4/16)
Le Grand Soi (Atman), il est entré pour toujours dans le cœur des hommes. Par le cœur, par la pensée, par le mental il est manifesté. Ceux qui Le connaissent deviennent immortels (Svetasvatara upanishad 4/17).
Ni au-dessus, ni en travers, ni au milieu, nul ne saisit. Il n’existe aucune ressemblance de Lui dont le nom est grande gloire. (Svetasvatara upanishad- 4/19).
Je descends, Je suis en haut ; Je vais à droite, Je suis au milieu. Je suis l’Etalé »  (Révélation d’Arès - II/4).
Je trouve la ressemblance saisissante. La Révélation d’Arès, avec ses propres mots, tout aussi surprenants et directs, a la délicieuse saveur de la non-dualité. Tout est Un pour qui peut le percevoir dans son cœur.
Quand cela advient, les conflits, les souffrances et les divisions créées par le mental, toutes les guerres et les violences, créées par les hommes, n’ont plus aucun sens ! Car, si nous sommes tous Un dans le Père, en blessant (ou en tuant) mon frère proche ou lointain, je me blesse et me tue moi-même.  Reste alors à savoir ce que nous voulons vraiment (?) : "Vraiment’, sans nous ‘mentir’ à nous-mêmes ; Je veux vivre ou mourir ?  Cela me rappelle  ces autres mots très évocateurs : Le vrai est un jardin dans la tête” (Rév d’Arès ii/9), le menteur rassure le mauvais (iv/6).
Et donc, votre superbe entrée résume le tout :"Le Mal ne sera jamais vaincu par la religion, la politique, les lois, la police, les tribunaux, les armées. Seul le Bien le vaincra,  le Bien accompli par chacun de Mes Enfants, le Bien les ramène à Moi, au Tout. Voilà résumé Ce Que dit La Révélation d'Arès."
Merci pour ces mots percutants d’évidence.
Véronique C. de Bruxelles (Belgique).

Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce commentaire, qui cite des upanishads.
Je profite de cette réponse pour rappeler à mes frères et sœurs, qui croient que le mot Upanishad est le titre d'un Livre comme Bible, Coran, Évangiles, Révélation d'Arès, que les upanishad désignent seulement les multiples parties, apparues à des époques très diverses avant et après le début de notre ère, d'un grand livre dont le nom est Véda.
Le Véda est fait de plusieurs Vedas (d'où le pluriel souvent employé : les Védas): Rig-Veda (Ṛgveda) contenant 10 upanishad, Yajur-Veda blanc (Yajurveda): 19 upanishad, Yajur-Veda noir: 32 upanishad, Sama-Veda (Sāmaveda) : 16 upanishad, Atharva-Veda (Atharvaveda) : 31 upanishad. En fait les choses sont plus compliquées : Il y a un canon d'upanishad appelé Muktikā qui mentionne 108 upaniṣad: 10 upaniṣad majeures et 98 upaniṣad mineures (dont deux sont considérées comme principales) mais en réalité, il en existe un nombre beaucoup plus grand, dont la plupart sont presque oubliées aujourd'hui. Les hindous dénombrent d'autres upaniṣhad hors du canon Muktikā. Comme, traditionnellement, la totalité des quatre Veda comporte 1180 branches (śākhā) censées être terminées par une upanishad, il y en aurait donc en tout 1180. Comme on voit, c'est compliqué et nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas à entrer dans ces considérations, parce que nous avons La Révélation d'Arès, qui résume tout, qui est la Parole du Tout. Ces upanishad peuvent être des révélations venues du Créateur, mais aussi des textes inspitrés, voire même seulement des commentaires. Les plus anciennes remontent au huitième siècle avant J.-C et sont même peut-être plus anciennes encore.

13jan16 171C54
À la lumière de votre enseignement je comprend qu'il n'y a pas de dualité entre le corps, l'esprit et l'âme, entre moi et l'autre, la nature, toute matière, l'univers, et entre moi et Celui qui Est, Le Tout Autre.
Alain M., un atome du Tout en île de France.

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.

13jan16 171C55
Je vous invite à aller voir ce beau film documentaire : "Demain", qui aspire à construire dans le respect et la conscience libre de chaque citoyen de notre planète,une société qui sort de la masse dominée par des pouvoirs politiques,des multi nationales,des grandes banques qui régissent cette masse et la maintiennent emprisonnée.
Comment s'en libérer ? Certain pays comme la Finlande, le Danemark, la Suisse,mais aussi des villages de l'Inde, des associations en France etc...arrivent par de nouveaux projets à sortir de cette masse et à s'autogèrer .Chaque citoyen devient l'acteur actif non seulement de sa propre vie vie ,mais aussi de celle de ces semblables. Ils retrouvent vraiment la liberté d'exister dans le respect et l'amour de l'autre.
Les enfants sont aussi les acteurs, créateurs de leur propre vie.L'exemple des écoles en Finlande mérite à la réflexion. Si en Finlande, au Danemark, en Afrique, en Inde, aux États-unis, en Angleterre etc., des groupes d'affinité se lèvent pour construire un monde nouveau de citoyens dans l'amour, le respect et la paix envers autrui, pourquoi ne pas l'inspirer aux citoyens de notre propre pays,la France, au travers d'un mouvement qui couvrirait par sa force les élections à venir.
Vouloir et aspirer à construire une société nouvelle de partage, d'amour et de paix dans laquelle chaque citoyen est acteur et constructeur par groupe d'affinité de cette société nouvelle.
Ce film est un beau témoignage de vie et d'espérance partagée.
Vivons-le, puisque déjà des hommes, des femmes, des enfants partagent cette vie nouvelle et spirituelle que Le Père à donné à chaque humain de notre belle terre.
"Demain", bande annonce (Mélanie Laurent - 2015)
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Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce commentaire et le film que vous recommandez, "Demain".
Peut-être qu'en Finlande, au Danemark, en Suisse, la loi autorise les citoyens à choisir et vivre une vie différente de celles fixée par les lois de ces nations, mais je sais qu'en France cela n'est pas possible pour le moment, sauf dans des groupement humains extrêmement petits : quelques personnes très discrètes. Toutes les initiatives de modes de vies en groupes d'affinités d'une certaine dimension ont échoué en France, dissoutes par la loi. Même les organisation locales de type SEL ont été très vite brimées par la loi en France. Il faut savoir que dans notre pays les transactions, quelles qu'elles soient, ne sont exonérées de TVA et d’impôts que dans la mesure où il s’agit d’une activité non répétitive et ponctuelle, de type "coup de main", et n’entrant pas dans le cadre d'une habitude, encore moins d'une profession. Dès qu'on se livre à une activité répétitive ou entrant dans le cadre d'un métier, on se doit de le déclarer aux organismes concernés. Depuis le passage devant les tribunaux de trois adhérents du Sel Pyrénéen tout le monde se méfie. En résumé, cette initiative a été étouffée dans l'œuf et ne peut pas revêtir la forme d'une organisation entre humains.
Les tentatives ont été multiples en France et hors de France. Pour l'heure elles ont toutes été étouffées, parce qu'aucune n'entre dans le cadre de la loi.
On sait que mon idée de créer un parti "France Confédérale" pour initier dans l'hexagone des petites unités humaines indépendantes a été considérée comme non constitutionnelle. Un espoir me vient avec la dernière élection d'une organisation régionale indépendantiste corse, qui est du reste anticonstitutionnelle, mais tolérée sur le moment. Je sais toutefois que la loi est en train de fourbir ses armes pour neutraliser toute velléité régionaliste. La Corse sera mise au pas comme tout le reste en France.
Toutefois, pour ceux que cela intéresse, je publie votre commentaire, ma sœur Patricia.

13jan16 171C56
Bonjour, Michel !
J'ai eu la joie de rencontrer un de tes pèlerins en me promenant sur l'île du lac de Vincennes.
Après de longs et fructueux échanges, je me suis rendu à "L'Eau Bleue" [local de la mission de Paris, rue Raymond Losserand 75014] où se tenait une réunion.
Un couple de soufis était également présent, pour la première fois — le hasard fait si bien les choses —. La femme nous a interpellés pour nous dire qu'il fallait se changer, purifier notre cœur.
Pourquoi vouloir changer le monde ? Il ne nous appartient pas !
J'ai pris ton livre de La Révélation d'Arès. Une merveille de plus dans notre monde. Mais que de doutes, que de désespoir et de peur devant nos Lois, depuis 1974, ont du t'assaillir, mon ami !
La physique actuelle nous apprend que le temps n'existe pas — alors que nos corps en sont le vivant témoin.
Tous les jours que le Père nous offre, avec Amour et abondance.
Ci-dessous, un texte que je voulais communiquer sur ton blog… Mais le formatage, gras, italique, etc. [n'est pas possible sur le formulaire que tu utilises pour envoyer les commentaires].
C'est une page en .pdf dont tu peux disposer à volonté… Si cette douce énergie ne s'est pas trop éloignée de toi, à ta prochaine communion, dit lui que je l'aime [?].
Domi-Bibi d'Ile de France

Annexe jointe en pdf :
Mon Ami,(vous les artisans de Paix serez appelés mes Amis…),
Quel beau jour, dans la tendresse de son Amour, mon bien aimé s'est endormi.
Ne réveillez pas mon bien aimé, il repose (re-pose) dans le sein de Notre douce Mère (où le Verbe a pris "forme" d'Homme, dans notre monde).
Dans ce profond "silence", tout est accompli: Lui, pur Amour, le Verbe du Père qui par sa Parole nous a montré le chemin, la Porte d'un monde nouveau.
De m'être éloigné de Toi, je t'ai cloué sur une croix, agonisant...
la tête lardée d'épines sanguinolantes, le corps marqué de coups de fouets et couvert de crachats. Pour "finir" le flan percé d'une lance d'où coule cette eau vive où je veux m'abreuver pour "re-Vivre" avec abondance dans ce nouveau monde d'Amour où tu nous entraînes.
 tes pieds, ta bien Aimée qui pleure (qu'avons nous fait de ce bel Amour offert ?) Marie ta Mère qui demande "Pourquoi"? (elle qui a su dire: que ta volonté soit Faite) et Jean qui est témoin de cette merveilleuse offrande, pour tuer le Mal en nos cœurs endurcis.
____________________________________________
Oui! tout est accompli, il est de nouveau TOUT EN TOUS...
Dansons et chantons de joie: la PAIX soit sur vous, ma PAIX est en vous…
Apportez la "bonne Nouvelle" à vos Frères, sans autre Loi que de vous aimer les uns les autres comme vous même et comme je vous ai aimés.
Fraternellement: Michel (près de Vincennes)
____________________________________________
FOI ---> “Pusillanime” oui ! n’ayons pas peur de l’’exprimer fermement.
________________________________________________
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est au-dedans de nous. Elle est en chacun.
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Notre peur la plus profonde est d'Étre puissant au-delà de toute mesure.
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C'est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le plus. Nous nous demandons: qui suis-je, pour Étre brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ?
En fait, qui Étes-vous pour ne pas l'Étre ? Vous Étes un enfant de Dieu
Jouer petit ne rend pas service au monde. Il n'y a rien de sage à vous retrécir de telle sorte que les autres ne se sentent pas en danger à cause de vous.
En laissant notre lumière briller, nous donnons incidemment aux autres la permission d'en faire autant.
Lorsque nous sommes libérés de notre propre peur, Notre présence libère automatiquement les autres.
Nelson Mandela (1994)

Réponse :
Merci, Domi-Bibi, pour ce commentaire, qui exalte l'amour de façon poétique.
Vous êtes un des nombreux frères et sœurs rencontrés par nos missionnaires à Paris et vous vous êtes rendu à "L'Eau Bleue", mission de nos frères d'Ile de France. C'est bien. J'en suis très touché.
Mais notre mission n'est pas de poésie sacrée. Votre poétique est belle, mais touche au rêve. Les rêveurs croient tout possible en fermant leurs yeux. Rien ne changera dans l'espérance évaporée des rêveurs.
Nous au contraire sommes là pour réveiller les hommes, leur dire: Seul le Bien concret vaincra le Mal qui lui est bien concret, et donc soyez des humains de Bien, aimez votre prochain, pardonnez les offenses, faites la paix, développez en vous l'intelligence spirituelle et soyez libres de tous préjugés. Mais cela ne se décline pas sur le ton lyrique, mais sur un ton d'urgence et de réalité.
Mais après tout, pourquoi ne pas aller vers les autres en les appelant à ce mode de vie concret avec des mots et des phrases poétiques, comme vous le faites, pourvu que vous ne les poussiez pas au rêve ou ne mainteniez pas dans le rêve ceux et celles qui dorment dans une sorte de quiétude spirituelle, qui est comme une pré-mort. Si c'est votre voie de mission, puisse votre lyrisme devenir une arme puissante contre l'imaginaire hygiénisé que la politique gouvernante fait miroiter devant les hommes. Il est grand temps de réveiller l'humain, de le sortir des limbes et de l'ombre du rêve. Et ce faisant nous emmènerons les hommes vers des lieux où ils ne pensent pas pouvoir aller : le bonheur libre par les sentiers de la pénitence.

13jan16 171C57 
En ce début d'année 2016 déjà bien agitée, qui semble avoir bien relancé les tueries (tueries perpétrées par la folie des hommes, cela va de soi !) et autres événements People qui se succèdent à n'en plus finir, il est un commentaire que j'aime lire et relire dans cette nouvelle entrée sur la non dualité. C'est celui écrit par notre frère Charlie F. du Nord (171C9).
En effet, la première fois que j'ai lu son commentaire, j'en suis resté "scotché" (comme on dit). Et j'avoue que cela ne m'aurait pas déplu d'avoir su écrire un tel commentaire.
En lisant son commentaire je suis comme transporté spirituellement.
Je ressens comme un sentiment de bonheur mêlé d'une force spirituelle indéfinissable.
De plus, à travers cette lecture, je comprends plus encore que tout homme peut "se magnifier" (se transcender) grâce à la pénitence. |Je comprends] qu'il est à la fois possible de révéler ou de réveiller cette part de Beauté [Rév d'Arès 12/3] créatrice et spirituelle qui existe en chacun de nous.
Cette Beauté créatrice et spirituelle qui devait être à l'origine innée en tout homme. Avant que l'homme ne sombre dans le péché.
Et lorsque je contemple (quelle que soit la saison) la beauté des arbres, des fleurs, des fruits, des légumes, des animaux, de tous ces petits cours d'eau qui courent à travers les prés etc. je me dis que toutes ces créations qui nous survivent et perdurent me rappellent alors qu'autrefois a existé sur terre un Jardin appelé Éden... Un Éden qui vit toujours en l'homme. Mais que l'homme laisse en friche au fond de lui.
Mais de tout cela, faudrait il encore que nous en ayons tous vraiment conscience...
Pourtant, je suis bien de ceux et celles qui croient qu'un monde changé sur terre est possible. Que cela n'est pas une utopie, grâce au labeur des générations de pénitents qui se succéderont.
De plus, La seule Vérité que je connaisse c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
Et pour cela il faudrait faire en sorte que notre pénitence batte comme les battements de notre propre cœur. Sans discontinuer.
Oui, encore et toujours cette pénitence qu'il nous faut cultiver, entretenir chaque jour, tels "des jardiniers de l'âme" qui luttent inlassablement contre la repousse de toutes ces mauvaises herbes que sont nos faiblesses, nos travers et qui sont toujours prompt à revenir, afin de ternir et perdre notre âme...
Cependant, j'ose croire que tout homme peut sentir ce reste de parfum spirituel qui vit malgré tout au fond de tout être humain. En réactivant une sorte de mémoire qui serait inscrite dans nos gènes. D'un temps génésiaque où l'homme participait naturellement à la création de la Beauté du monde, en compagnie du Père de l'Univers, loin de toute forme de dualité (dualité fratricide, intellectuelle, politique, dogmatique, philosophique, religieuse, morale, culturelle, partisane, bien/mal, vie/mort etc.).
À l'image de la nature, des saisons qui changent, de toute cette vie qui se métamorphose sous nos yeux dans une harmonie naturelle, faisons de même, dans la non dualité. Cette non dualité que l'homme a malheureusement tuée en lui, pour laisser place à cette dualité polymorphe et mortelle. La dualité n'est pas une fatalité, à l'instar du mal..
Tout ça, pour vous dire, frère Michel, que je rejoins votre avis à propos du commentaire 171C9 de notre frère Charlie F. du Nord. Je trouve également que son commentaire est "absolument remarquable" comme vous dites, frère Michel. D'autant plus remarquable que son commentaire m'a aidé à mieux comprendre (du moins, je l'espère) à mieux saisir le sens de votre entrée sur la non-dualité...
J'adresse à tous mes meilleurs voeux pour cette année 2016. Mes voeux qu'accompagne cette jolie petite phrase de François d'Assise : "Fleuris où tu es semé !".
David B. patati et patata du Limousin.

Réponse :
Merci, frère David, pour ce très beau commentaire.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, chaleureux et fraternels, en retour.
Nous vivons des temps surprenants. Des millénaires durant l'homme n'a fixé ses espérances que dans le ciel, mais aujourd'hui, tout à coup, l'homme tourne son regards vers la terre et s'écrie: "L'homme, on ne sait pas encore ce que c'est !" La Révélation d'Arès est descendue du Ciel pour nous apprendre ce qu'est l'homme: L'Enfant, mais non le sujet, du Créateur. Alors on redécouvre un verset comme Genèse 1/26-27: Il créa l'homme à son Image et Ressemblance. Rien ne sépare en fait l'homme de son Créateur. Il y a non-dualité entre eux. Ils ne font qu'Un, mais pour l'heure Un en souffrance, parce que l'homme s'est englué dans le Mal et en souffre, mais son Créateur, qui ne fait qu'Un avec lui, en souffre aussi. De là son Appel à Arès.
C'est tout simple, rien à voir avec les sujets sans fin et sans solution qui alimentent les talk-shows. Mais l'homme s'est tellement éloigné de cette simplicité qu'il répugne à y retourner, s'étant habitué et ayant même pris plaisir aux complications intellectuelles qui ne mènent nulle part, mais qui satisfont l'orgueil. Nous le voyons bien aux réactions des personnes que rencontre notre mission.
Il nous faut procéder à un ré-aménagement complet des idées du monde en les simplifiant... pour ainsi dire à l'extrême: Une seule chose compte: Soyez bons ! Tout le reste fait fonctionner l'édition, la programmation radio et télé, les conversations, etc., mais ne sert pas à grand chose. Voilà ce que disait, avec ses mots à lui, son sanscrit si difficile, Çamkara ou Shankara, et ce que nous dit La Révélation d'Arès, que nous disons au monde à notre tour.
Alors, mon vœu le plus brûlant pour vous, frère David, est que vous soyez un grand, grand missionnaire de la Sainte Simplicité.

14jan16 171C58 
Les éditions Fayard vont rééditer "Mein Kampf" ["Mon Combat" en allemand] d'Adolf Hitler.
Je trouve que c'est une bonne idée dans la cadre de la liberté d'expression, que vous défendez, puisque vous êtes un défenseur acharné de la liberté : Le poulain agile courant vers son but [Rév d'Arès 10/10].
Pourquoi ne rééditerait-on pas Adi Shankara qui, selon ce que vous écrivez, est quasiemnt inconnu en France, comme champion de la non-dualité.
À ce propos y a-t-il non-dualité entre le citoyen et la loi? Le premier ne fait-il qu'un avec la seconde ?
Je profite de mon commentaire pour vous adresser mes bons vœux pour 2016.
Jean-Romain S. d'Ile de France

Réponse :
Non, je ne trouve pas qu'éditer "Mein Kampf" soit "une bonne idée". Ce n'est pour Fayard qu'une affaire d'argent. Cet éditeur a observé que la réédition en Allemagne de ce livre criminel a très bien marché et il veut lui aussi en faire ses choux gras. C'est une décision à mes yeux criminelle, parce que mettre ce livre — qu'on peut de toute façon et depuis longtemps trouver en pdf sur l'Internet — entre les mains de quantité de gens abrutis par le Mal et portant inconsciemment en eux les germes de la haine raciste, est une décision criminelle. Fayard réédite "Mein Kampf" mais est de ceux (47 éditeurs) qui refusèrent d'éditer La Révélation d'Arès. Dès lors que ce que vous appelez "liberté d'expression" ne se manifeste pas en tous sens, je ne crois pas du tout qu'il s'agisse de "liberté d'expression". "Mein Kampf" est l'ouvrage dans lequel Adolf Hitler, en prison en 1924 ou 1925, je crois, fixa ses idées dont beaucoup criminelles, réalisées plus tard par les camps de concentration, l'exécution par gaz empoisonné de six millions de frères et sœurs juifs et de très nombreux autres, tous indésirés par le nazisme, et leur disparition dans les fours crématoires. "Mein Kampf" est aussi dans son ensemble un plan de domination du monde. C'est la politique dans toute sa puissante horreur, celle dont nous espérons la disparition. Non, je n'applaudis pas à cette nouvelle.
Quant à la réédition du livre de Michel Hulin épuisé: "Shankara et la non-dualité", dont les exemplaires d'occasion coûtent très cher, quand on en trouve, elle serait souhaitable, mais je pense que si elle n'est pas envisagée, c'est parce qu'elle intéresse trop peu de monde. L'antisémitisme d'Aldolf Hitler est à l'évidence plus croustillant et émoustillant que la non-dualité d'Adi Shankara. Encore une occasion de ne pas s'étonner de la difficulté de notre mission. Ce qui vise haut, ce qui vise à élever l'homme, est à l'évidence moins, beaucoup moins, infiniment moins recherché que ce qui l'abaisse. Le Mal a vraiment fait un travail très négatif et très profond et la pente que nous avons à remonter par les sentiers dont parle La Révélation d'Arès est un dur labeur qui, toutefois, est d'autant plus honorable qu'il se range parmi les plus dures œuvres. Mais, puisqu'on parle d'édition, ne pourrait-on d'abord et avant tout souhaiter qu'un grand éditeur veuille enfin éditer et distribuer La Révélation d'Arès ?
Votre dernière question porte sur la "non-dualité entre le citoyen et la loi." Cette question appelle comme réponse "Oui et Non".
D'un côté, on peut considérer la loi comme faisant un, comme étant donc en état de non-dualité avec le citoyen qui, par son vote, élit le député qui à son tour vote la loi au Parlement.
D'un autre côté, je me trouve pour ma part dans la position contraire : Je vote pour éviter le pire pour ma mission et la mission de mes frères (écarter notamment les "chasseurs de sectes"), mais éviter le pire n'est malheureusement pas éviter d'autres choses mauvaises comme les lois. Je ne suis du tout en accord avec la plupart des lois qui sont nombreuses à former des freins catastrophiques à la créativité et à la liberté des citoyens de ce pays et, sous ce rapport, je ressens la loi comme étrangère à moi, je ne me sens pas du tout en état de non-dualité avec la loi, que le Père qualifie de loi des rats (Rév d'Arès xix/24).

14jan16 171C59
Liberté de foi et d'expression dans le CoranNazih H. de La Réunion

Réponse :
Merci, frère Nazih, pour cette image qui évoque certains versets du Coran prônant la liberté de foi et d'expression telle que le Miséricordieux et Clément l'a exprimée par son prophète Muhammad. Loué soit-il !

14jan16 171C60 
Je pense que la personne qui a déposé plainte contre vous en Isère [voir réponse à Médard 171C52] l'a fait parce que vous lui avez soutiré de l'argent. Je n'ignore pas que vous avez besoin d'argent et que vous n'êtes pas aussi riche qu'on le prétend, mais il faut savoir subir les plaintes de ceux que cela irrite.
Pour la masse vous n'êtes pas la représentation du choix libre, de l'engagement libre, mais de la contrainte, de l'impôt. Vous êtes donc une nuisance, aucun doute.
Moi, j'ai commencé à lire La Révélation d'Arès et j'y trouve une lumière, mais ce n'est sûrement pas le cas de tout le monde. Par-dessus le marché vous aimez compliquer les choses en parlant dans cette entrée de la non-dualité et d'un personne dont personne n'entend parler en France : Adi Shankara.
Vous aimez vraiment couper les verges qui vous battront.
Je vous aime bien, sans vous avoir jamais rencontré, mais je vous plains.
Thierry W. d'Ile de France

Réponse :
Non, la personne qui a déposé plainte contre moi ne l'a pas fait parce que je lui aurais "soutiré de l'argent", mais parce que La Révélation d'Arès la scandalise. Elle me voit comme un escroc moral, un faux prophète, un danger public, et en appelle à la moralité des tribunaux pour condamner l'hypocrite et sa secte. J'ai été surpris que, dans une France laïque, la gendarmerie de l'Isère ait pris acte d'une accusation purement confessionnelle, mais l'adjudant qui m'a reçu à Arès n'a pas trouvé cela anormal. J'ai répondu qu'il s'agissait d'une personne, que je ne connais pas, qui a ses convictions et que je ne voulais pas me battre sur des questions de conviction, parce que je les respecte toutes, même celles qui ne respectent pas les miennes. Le Procureur de la République, je pense, ne se dressera pas comme le grand prêtre du Sanhédrin et classera probablement le dossier sans suite.
La pure vie spirituelle est aujourd'hui très dévalorisée, au point de pouvoir être considérée comme amorale. Aujourd'hui on ne parle de responsabilité et d'engagement spirituel ou religieux qu'en termes de doutes sur la santé morale de ceux qui s'y donnent. Nous avons appris au cours des quarante années passées l'importance qu'il y a à se dresser poliment contre les institutions quand elles veulent nous salir. Je poursuis dans cet esprit.
Nous n'ignorons pas que nous sommes encore une bête noir pour quantité de gens, même si aujourd'hui très peu nous classent encore parmi les sectes. Pour nous les mots clés de la vie sont liberté, choix, responsabilité, et non soumission à la morale des vieilles institutions religieuses, philosophiques ou politiques. Nous savons que certaines bibliothèques publiques auxquelles nous donnions La Révélation d'Arès la rejetaient comme une obscénité ou une fumisterie sans le moindre intérêt. Nous signifions la crasse pour un certain nombre. Bref, nous déplaisons à l'ordre moral hégémonique. C'était exactement la même chose en Palestine à propos de Jésus en son temps et à La Mecque à propos de Mouhamad jusqu'à ce qu'il conquit la ville par les armes.
L'idée de liberté de conscience est encore respectée en France envers ceux qui s'engagent dans le volontariat pour "La Soupe du Cœur" ou "La Lutte contre le Virus Ebola" au Nigeria, mais en-dehors de l'humanitaire, elle ne l'est plus ou fait l'objet d'une grande méfiance. Tout le pouvoir et tous les medias, tous ceux dont les discours, les déclaration télévisées, les articles, ont la paisible siffisance de l'oracle en France sont du côté de la force politique ou de l'argent et tout ce qui se permet de scruter ces institutions-là est considéré suspect.
L'été 2015, un pèlerin dont j'ignore le nom, rencontré à Arès dans l'exèdre du saint lieu, me dit que j'aurais dû faire depuis longtemps des demandes officielles de subventions aux organismes élus locaux ou au gouvernement en leur expliquant abondamment ("Plus c'est abondant, moins ils lisent," précisa-t-il) que La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès vont dans le sens du progrès défendu par ces institutions officielles. Il affirma que mes demandes insistantes auraient tenu lieu de dogme et auraient conduit ces gens-là à nous considérer, sans chercher plus loin, comme des soutiens de l'État et des idées officielles. "Vous seriez devenu une personna grata sans beaucoup d'efforts pour plaider votre cause, car ces gens-là n'ont pas le temps de vérifier ; les flatteries leur suffisent." J'ai répondu que nous n'étions pas des hypocrites, tout en sachant au fond de moi qu'il avait raison sur le plan pratique. Je suis un honnête homme ; cela ne m'a pas toujours servi, c'est vrai, mais je mourrai au moins propre et sans remords.
Il fut un temps où j'étais tourmenté par ceux qui disaient du mal de moi et de mes frères. Aujourd'hui je déplore, mais je suis en paix intérieure, je sais qu'il faut beaucoup de temps pour se faire une place dans ce monde. La plupart de ceux qui m'accusent de ceci ou de cela sont des gens qui se cachent sous la table dès qu'un danger se montre. Pas moi. Je ne me suis jamais caché.
Nos frères non plus ne se cachent pas. Passez les voir à "L'Eau Bleue" 32 rue Raymond Losserand, Paris 14e arrondissement, si vous ne l'avez pas déjà fait.

15jan16 171C61
Le thème que je proposais pour une nouvelle entrée était : la pénitence.
[La pénitence comme] une nouveauté bouleversante où serait étoffé [tout ce] en quoi la pénitence est une nouveauté et en quoi elle est bouleversante.
Je vous embrasse bien aimé frère Michel
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous souhaiteriez, mon frère Bernard, que je rédige une entrée sous le titre de pénitence où "j'étofferais" particulièrement les côtés "nouveauté et bouleversement" de la pénitence. Donc un titre comme "Pénitence, nouveaité et bouleversement".
Mais, frère Bernard, tout mon blog, du début à la fin, de 2066 à 2016, ne fait qu'évoquer la pénitence sous tous ses aspects possibles, il me semble.
Selon moi, la pénitence, dans le sens que lui donne La Révélation d'Arès, n'est pas vraiment une nouveauté. C'est la pénitence que prêchait déjà Jean Baptiste et que Jésus a explicitée parfaitement dans son Sermon sur la Montagne.
La Bible hébraïque n'a pas de terme pour dire pénitence en comprenant ce mot comme une série d'actions sur soi-même et/ou sur la collectivité qui accompagnent la conversion au Bien. Dans La Révélation d'Arès il s'agit d'action privée, puisqu'il s'agit de changer sa vie (30/11). Le même verset (30/11) précise bien que l'action sur soi, que le Père à Arès appelle pénitence, n'est pas la sorte d'auto-expiation, d'auto-punition ou de repentir, qui consiste à se couvrir d'un sac et s'asseoir dans la poussière ; faire pénitence pour la Parole d'Arès, ce n'est pas se repentir (8/5-7... 36/9) action momentanée, c'est cesser de pécher, action permanente, mode de vie définitif. Donc, par exemple, les Ninivites qui, dans Jonas 3/5-9, font pénitence au sens d'auto-punition, d'auto-expiation, de repentir, n'effectuent pas une pénitence au sens de La Révélation d'Arès. En ceci la pénitence arésienne serait bien une nouveauté si entre Jonas et nous il n'y avait pas eu Jésus et son Sermon sur la Montagne. À cause de lui, la pénitence n'est pas vraiment une nouveauté, mais on peut aussi considérer qu'elle l'est si l'on veut souligner qu'elle n'a pas été encore appliquée massivement, mais seulement isolément (le jars = François d'Assise, xxxvi/3).
Quant au bouleversement que la pénitence pourrait être, ce ne serait que si elle était appliquée massivement. Ce bouleversement n'existe encore que pour les Pèlerin d'Arès et d'autres en dehors de notre communauté, encore rares parmi sept milliard d'humains.
Je viens ici de penser tout haut, si je peux dire, afin de jeter les bases de réflexion que je dois méditer pour une entrée sur la pénitence. Je vais voir ce que je peux faire d'original sur un sujet qui, de toute façon, occupe déjà tout ce blog depuis 2006.

15jan16 171C62
Cette entrée "non-dualité" et Shamkara que je ne connaissais pas me parle.
Elle ouvre ma conscience et m’amène à "m’espionner" |"Le Pèlerin d'Arès" 1990 p.296].
Votre entrée 171 fait la Lumière, tel un puissant phare, sur mes ombres.
Elle met en évidence mes états de dualité, si nombreux, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs: L'œil s’ouvre (Rév d'Arès xxvii/27), je vois lorsque l’homme, Didier "je" est dans une ou des phases dualistes. En état de dualité ; les tempêtes de mes péchés me dispersent et la seule façon de les faire cesser, la vraie piété, c’est de prononcer La Parole pour l’accomplir, être un pénitent, moissonneur (Rév d' Arès 35/6, 30/11,35/2).
Merci Père de l’Univers  de nous dire :
Sois un dans toi !
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
Sois un!
la tête (qui se) sème les oreilles (est comme) trois sourds.
La pierre crie dans Mon Oreille; l'homme (qui) crie dans son oreille n'entend
pas la pierre; J'entends la pierre. (Rév d'Arès xxiv/1.6)

L'Œil S'Ouvre
L'Œil S'Ouvre
Père de l’Univers, nous Tes enfants "je" devons retrouver le Royaume en nous, devons faire vivre Ton  image et ressemblance en nous-mêmes par nous-mêmes, par nos pénitences, devons redevenir Tes Filles, tes  Fils, des christs (Rév Arès 2/12-14). Nous Tes Enfants "je" devons fusionner avec Toi, afin de ne faire qu’Un avec Toi, Père de l’Univers, et suivre ton exemple quotidien, d’Amour Absolu. Nous Tes Enfants "je" devons être Ton Honneur, ainsi que celui de Mikal, de notre prochain.
La  dualité, nous divise, nous éclate en milliers de morceaux pour nous faire T’oublier, nous devons sans cesse être vigilants, pénitents, nous "espionner", moissonner et prononcer Ta Parole pour l’accomplir (Rév Arès 35/6). La prière nous permet d’être Un avec Toi Père de l’Univers.
Il nous faut aussi monter sur Ton Parvis [Rév d'Arès 2/16], ne pas avoir peur du mal, du monde, mais avoir peur de mourir sans âme.
Il nous faut frapper notre poumon, en faire sortir Ton Vent, chercher Ta Lumière (Rév d'Arès xxviii/13-14), réfléchir, Te laisser Père parler par nous (i/4), amener à nos lèvres, ton langage Céleste pour appeler nos semblables à la pénitence, faire le Bien, renoncez au mal.
Toi le Tout Autre qui n’est la propriété d’aucun système ainsi que chacun de nous [n'est pas la propriété d'un système ?]. Oui, nous sommes tous Adam déchu, la chair de la chair les uns des autres (Rév Arès 2/1-5). Votre entrée, Mikal, me fait prendre conscience salutairement de l’importance de la non-dualité. Lorsque je sens monter en moi une dualité, que ce soit en moi-même ou avec l’extérieur, je me raisonne pour ne pas me laisser emporter par le mal.
Je vous mets en lien une magnifique photographie d’un œil: L'œil s’ouvre (xxvii/27).
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce très beau commentaire autour d'une image d'œil pour illustrer L'Œil S'Ouvre.
Vous ne connaissiez pas Shankara et c'est normal, car il est un grand spirituel de l'Inde très peu connu en France, pays "cartésien" , pays de gens tout à la fois croyants et rationalistes qui n'aiment pas beaucoup le flou apparent dans lequel évolua la pensée de Shankara ou Çamkara
Pour Çamkara il y avait deux modes de connaissance: Un mode transitif où la connaissance a, si je peux dire, conscience d'elle-même, et un mode intransitif où l'homme sait qu'il sait mais ne peut expliquer ce qu'il sait. Il disait quelque chose comme: Tout se renie en épousant la dualité du langage : il faut en somme sortir du langage, entrer dans la non-dualité qui se vit mais ne peut s'exprimer, parce qu'elle est au-delà des choses sensibles aux brutes que le péché a fait de nous.
C'est ce que vous ne cessez de dire, frère Didier, en répétant que vous n'êtes qu'un obscur pécheur, C'est ce que je n'ai cessé moi-même de dire, d'une autre façon, en rappelant que le langage est toujours insuffisant pour rendre compte de la Vérité.
Mais nous retombons certes sans cesse dans la dualité en vaquant aux affaires de ce monde, ce que vous êtes et que je suis obligé de faire toute la journée dans le travail, dans les relations avec les humains. Si je vais acheter du pain, il y a dans la boulangerie une séparation, un comptoir entre la boulangtère et moi, elle me tend mon pain et je dépose mon argent; elle me rend la monnaie, nous échangeons l'un contre l'autre, deux choses différentes nous activent : moi la faim, elle le besoin de gagner sa vie par le travail. Elle ne m'invite pas et je ne l'invite pas à partager le pain fait avec le blé sorti de la terre, qui n'est pas notre terre à la boulangère et à moi, mais la terre d'un agriculteur qui en est propriétaire avec acte notarié, etc. etc. Nous sommes tous étrangers les uns aux autres, nous sommes tous mûs par des modes de vie, des besoins différents sans créer le lien qui devrait nous unir : la Vie. Çamkara, lui, mendiait sa nourriture, cela créait une autre relation entre lui et celui ou celle qui lui donnait à manger, cela créait une communauté ou un début de communauté par le don, qui est passage : une vie vers une autre vie. Il y a plus fort en non-dualité, mais c'était déjà un commencement.

15jan16 171C63
"L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7), quand celle-ci existe. Trois éléments que le péché a séparés et dispersés et que nous, Pèlerins d'Arès, nous-mêmes humains éclatés, sommes appelés à rassembler pour reconstituer de l'homme l'infinitude avec le Tout, rétablir sa non-dualité par la pénitence." (Extrait de l'entrée 171).
Merci pour votre ouverture et votre mesure.
Même si la non-dualité est universelle, les approches semblent multiples et variées, de très nombreux sens lui sont donnés. En général elle désigne l'unité intérieure, ou l'unité fondamentale, aussi celle avec le Créateur. Le Bouddha l'a réalisé à travers l'esprit, alors que pour d'autres c'est par le cœur, ou dans la rencontre avec Dieu. Celui que vous citez l'abordait aussi probablement par l'esprit, même s'il parlait de l'âme ou de Dieu, mais d'un façon encore différente (bien que je ne le connaisse pas suffisamment, ne m'intéressant pas à ce qui découle du Véda).
Mais ce dont vous parlez est encore au-delà de tout cela.
La transfiguration réalise la non-dualité entre tous les niveaux de l'être humain, l'esprit, l'âme et le corps.
C'est un mouvement recréateur qui engendre une réelle fusion, une unité de tout ce que nous sommes, jusque dans la matière et la Main de Dieu — c'est ce qu'a vécu Jésus et ce qui lui a permis de venir vous parler en se matérialisant physiquement — pour que nous puissions devenir Image et Ressemblance du Créateur, exprimer les qualités et essences divines.
L'âme commence doucement à rentrer dans cette dynamique de transformation lorsque nous cherchons à accomplir la Parole, à être créateur de Vie. L'unité peut déjà être ressentie dans le cœur et la compréhension. Mais ce n'est que le début...
Et La Révélation d'Arès annonce que cette transfiguration sera pour toute l'humanité.
Ce Jour là, la non-dualité sera réalisée dans une nouvelle profondeur et amplitude. Elle sera révélée à la lumière. Le non-manifesté (Dieu) rejoindra pleinement le manifesté (nous). Le Un rentrera en Lui-même dans une dynamique amoureuse recréatrice.
Ainsi l'homme est de chair, d'esprit et d'âme;
les trois seront réunis en Mon Jour (Révélation d'Arès 17/7).

Je choisi d'affirmer, pour être plus directe et éviter la lourdeur, mais ça ne reste qu'une compréhension limitée ou une impression, même si elle peut parfois sembler forte..

Fraternelle et créative année à tous,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Vous nous souhaitez une "année créative", sœur Rachel-Flora. Voilà un vœu très riche, que nous recevons tous avec dévotion. Merci pour votre commentaire qu'on ne peut qu'aimer.
Voici un texte de Çamkara ou Shankara :
Voilà ce qu'il faut savoir : Le souverain bien, qui est délivrance, résulte-t-il des actes seulement ? Des actes aidés de la connaissance ? Des actes et de la connaissance associés ? De la connaisance aidée par les actes ? De la connaissance seulement ?
En fait, le souverain bien résulte des actes seuls, car c'est l'homme connaissant parfaitement le sens du Véda qui est qualifié pour exécuter les actes rituels comme la dit la tradition mémoriale: Un Véda dans sa totalité, y compris ce qu'il a de secret, doit être maîtrisé par un deux-fois né. Certains estiment que le Véda n'a d'autre finalité que l'exécution des rites (religieux), mais ceux-ci ne peuvent accomplir le bien souverain et le Veda perdrait tout son sens, s'il ne portait pas à accomplir par les actes rituels.
C'est un texte long et touffu, d'apparence contradictoire par endroits (mais le sanscrit est une langue très difficile, où la grammaire et les sons sont variables selon l'énonciateur), dont je ne cite que quelques lignes, simplement pour montrer que  Çamkara ou Shankara distingue clairement entre "acte rituel" qui correspond aux rite (20/9) dont parle La Révélation d'Arès et les rites religieux ou culte. Le rite que le Père me demande de prescrire (12/1) est simplement la pénitence, l'ensemble des actes de la vie qui créent le Bien, à ne pas confondre avec les rites des religions. Pour cette raison Çamkara ou Shankara fut combattu et haï par les brahmanes qui se réservaient le droit d'effectuer les rites de la religion, tandis que Çamkara ou Shankara étendait l'idée de la quête du Bien à tous les hommes capables de poursuivre cette quête. Aujourd'hui les Pèlerins d'Arès. Mais, bien sûr, pour agir il faut savoir dans quel sens et pourquoi agir, et la connaissance n'est pas totalement détachée des actes et Çamkara ou Shankara le dit plus loin dans le même texte. On est bien là dans le Tout, qui est quasi inexprimable.
Alors, merci, sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire très clair, qui montre que vous avez très bien compris ce qu'est la non-dualité, qui certes n'a pas besoin du Véda pour être un point connu de la Vie.

15jan16 171C64 
Bonsoir à tous,
L'Amour inconditionnel reste trop souvent méconnu dans notre société fonctionnant sur des lois et des principes bien éloignés de cette Loi Divine Primordiale.
Et pourtant cette même société affiche haut et fort  l'étendard "Liberté-Égalité-Fraternité"...
J'invite donc tous les Hommes et Femmes de Bonne Volonté, quelles que soient leurs croyances, à continuer d'envoyer cet amour autour d'eux, autant que possible !
La condamnatiion dont il est question [page de "L'Express"] :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/juge-pour-avoir-sauve-une-petite-migrante-
1000-euros-d-amende-pour-rob-lawrie_1753637.html?PMSRC_CAMPAIGN=
20160114163427_02_alt_nl_lexpress_flash_5697c003d27ead13787b23c6&xtor=EPR-583-[20160114163427_02_alt_nl_lexpress_flash_5697c003d27ead13787b23c6_
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Amour et Lumière sur vous tous.
Alain B.

Réponse :
Merci, frère Alain, de nous communiquer cette page de "L'Express" qui relate la condamnation d'un brave homme qui tentait de faire passer de Calais en Angleterre une petite réfugiée afghane de quatre ans, Bahar Ahmadi.
Nous ne pouvons pas ne pas penser, en cette occasion, aux milliers, peut-être aux millions de réfugiés d'Orient qui tentent de se faire une vie meilleure dans des pays européens, c.-à-d. de se faire une vie meilleure ailleurs sur une Terre qui nous appartient à tous. Cela pose évidemment un problème pratique important compte tenu des appropriations et des égoïsmes qui règnent et divisent l'humanité en nations avec leurs lois pour protéger leurs appropriations et égoïsmes, mais j'invite chacun à méditer, quelques instant, à cette réalité : la Terre est aux hommes quels qu'ils soient et le peuple élu de la Bible n'est pas le peuple juif auquel le Père aurait réservé un petit coin bien chaud quelque part sur le globe, mais le peuple humain dans sa totalité sur la Terre en sa totalité.
C'était pour reposer la question de l'Exode sous cet angle que je parlais d'appeler un nouvel Exode, universel, dès les premiers mois de notre ère arésienne en 1974. On peut retrouver des tracts que j'utilisais alors dans ce sens. C'est une idée qu'on pourrait reprendre dans la mission.

18jan16 171C65
Je me mets à la mission. À force de lire votre blog, je me suis convaincu qu'on ne se sauve pas sans tenter de sauver d'autres hommes. La foi solitaire, je l'ai compris, ne conduit nulle part. La foi, ça se partage ou ça s'enterre et s'étouffe, aucune doute !
Mais que c'est difficile. Je me suis fabriqué des tracts en m'inspirant de quelques modèles que j'ai trouvés.
Je me suis notamment inspiré d'un tract que vous avez utilisé à Nice : "Changez !" Changer, c'est le fond même de notre Message : "Vous serez sauvés par ce que vous faites, pas par ce que vous croyez."
Mais je n'obtiens aucun résultat. Si, des gens sont intéressés, s'arrêtent, discutent un peu, mais je ne les revois pas. J'avoue que ça me décourage. Je pense que je m'y prends mal.
Pourtant j'ai conscience qu'il y a non-dualité entre moi et mes semblables. Ils sont la chair de ma chair.
Bernard G. de Normandie

Réponse :
Mon frère Bernard, notre mission ne s'active pour l'heure que dans les pays d'Europe francophone. Je ne vous parle ici que de la France.
À quel milieu humain nos missionnaires parlent-ils ? Ils s'adressent chaque jour à des Français qui partout dans notre pays sont des personnes déçues, qui s'interrogent beaucoup et depuis des années sur leur vie et leur avenir, sur ce qu'il faut faire et ne pas faire et qui n'ont pas de réponse parce que les réponses qu'ils reçoivent de la politique, de la religion, des "experts" qu'ils écoutent, sont soit contradictoires, soit peu convaincantes. Ils nous écoutent mais pour le moment ne réagissent pas plus à nos missionnaires qu'aux autres sollicitations qu'ils reçoivent de toutes parts.
Bref, les Francais sont des insatisfaits ou des pessimistes méfiants. Mais ce que nous disons laisse des traces ; même sans grands résultats, il nous faut parler, laisser cette trace et, si possible, l'incruster.
Les Français ont derrière eux un long passé prestigieux. Leur présent est tout sauf prestifieux; il est décevant. Illusioniste et menteur, s'il en est, leur président les inquiète plus encore que ne les ont inquiétés ses précécesseurs. Ils se demandent s'ils ne vont pas se trouver avec deux candidats dont aucun be paraît souhaitable, Sarkozy et Hollande en 2017 et ça leur donne la chair de poule. Ils n'en parlent pas mais ça les obsède. Le FN ne les tente pas plus que ça. L'Église catholique, ils n'y croient plus. Mettez-vous à la place de ce genre d'interlocuteur qui ne sait plus où se tourner et qui enfourne dans le même entonnoir du doute tout ce qu'il entend. On ne peut rien attendre d'un tel humain actuellement. On se contente donc de lui parler, sachant que cela laissera des traces.
Soyez très patient, ne vous découragez pas !

18jan16 171C66
Votre entrée vous désacralise à l’avance au regard des générations futures. C’est sain.
Depuis votre moi, votre réalité concrète, "éplucher ses patates, manger, se gratter, pisser, bailler, avoir mal aux dents", vous vous remettez dans la perspective de la non-dualité. Ce qu’est un prophète ! Avant qu’il ne soit mis sur un piédestal, s’il est reconnu plus tard, s’il "réussit" sa mission.
S’il réussit sa mission ou plutôt s’il la loupe ? Toute la difficulté du prophète est là, qui consiste pour l’aîné [Rév d'Arès 16/1] à produire d’autres prophètes, avec des individualités différentes, mais retrouvant comme lui, à son exemple, l’intelligence et la Vie.
Comme vous l’êtes et comme vous le dîtes, un prophète c’est au fond "un témoin de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière, que chaque homme pourra partager à nouveau". Nous devons enclencher le mouvement sans fin du prophétisme, de la résurrection du Bien, alors que l’esprit de religion veillera à récupérer sa parole, au prophète, la mettre sous cellophane, la faire rentrer dans les musées pour mieux en désamorcer la force insurgeante. Le prophète c’est, entre autre, celui qui n’est plus rien pour lui-même (Rév. d’Arès 40/06) : on comprend d’abord celui qui est tout entier dévoué à sa mission.
Mais votre entrée 171 donne à ces derniers mots de L’Évangile Donné à Arès un relief particulier, une extension autrement plus étendue. Le prophète, c’est aussi celui qui se dépersonnalise, qui quitte le moi qu’il s’était forgé dans le monde pour le Soi universel que le Père a placé comme une boussole en lui. C’est le Père et le Fils réunis. Cette réintégration ultime n’est-elle pas la finalité de toute pénitence ? Inversement, toute pénitence, consciente ou non, n’est-elle pas prophétique par elle-même, par son seul exemple ?
Vous vous excusez presque d’être resté prudent dans votre enseignement auprès de vos frères au sujet de la non-dualité. Sans doute avez-vous eu raison car le thème de la non-dualité, à la fois attachant et, au fond, assez naturel, en tous cas très stimulant pour l’imagination, présente une tentation, un penchant pour le raccourci intellectuel, avec les discussions sans fin sur la nature des choses. Car si tout est Brahma (Dieu), à quoi bon se biler, agir ? Ou bien, croire avoir atteint "le jackpot" en vivant "le moment présent" avant même d’avoir commencé l’ascension. Gare ! Notre mouvement, lui, a commencé par une malencontreuse mission sociale mais, rétrospectivement, ce n’était peut-être pas plus mal que de vouloir s’ancrer dans le social plutôt que de partir trop vite vers des Hauteurs imaginées qui resteraient imaginaires
Aujourd’hui s’opère un raccordement prudent et raisonné du social avec la non-dualité, mais solide ! qu’on doit à votre modestie autant qu’à votre sens de la mesure. C’est peut-être cette montée en douceur, en tâtonnant, step by step [pas à pas], qui va vous donner un bras si puissant (Rév. d’Arès x/15 ; xvii/10 ; xxx/10 ; xLii/17, etc.). Si on réussit ça, en effet, ce ne sera pas rien.
Bien des frères pressentaient la non-dualité avant de découvrir La Révélation d’Arès, je me demande même si ce n’est pas une caractéristique de l’épi mûr ? Si je considère mon propre cas, alors même que je me considérais comme athée, voilà comment je commençai un roman qui hantait mon imagination dans le début des années 80, avant de devenir pèlerin : "Il était le premier, il était le dernier, il était tous les hommes, il était Dieu." Le "il" c’était moi, seul sur un astre dans l’univers, une fois "les temps accomplis", regardant d’une distance infinie la terre, les hommes et leurs turpitudes, et, en même temps, les rassemblant tous dans l’Unité retrouvée, réconcilié, apaisé. Ce roman, bien entendu, je ne l’ai jamais écrit, j’ai pas dû dépasser une quelques dizaines de pages, il fait désormais partie de mes mythologies personnelles, peut-être parce que son envie traduisait une sorte d’appel intérieur qui se devait plus d’être vécu qu’imaginé.
Fort heureusement, dans l’aventure réelle, je ne suis pas seul, et plus je me dépouille de ma personnalité, plus je m’émerveille de la diversité de l’être humain, plus je vois l’Unité sous les formes diverses dans les hommes comme dans la nature. « Etre pèlerin d’Arès » au demeurant, comme « être » catholique, juif, musulman, etc. qu’est-ce que ça veut dire au regard de la non-dualité ? Je sais bien que dans ce monde il faut des dénominations, mais ne suis-je pas d’abord et avant tout une simple conscience ayant choisi de faire route vers Elle-même, cherchant à en entraîner d’autres, parce qu’elle a besoin d’eux pour être heureuse en plénitude, pleinement Soi dans une polone (Rév d’Arès xxxxix/12) reconstituée ?
Le Mont sur le Fond se referme (Rév d’Arès xLiv/01).
Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf (Rév d’Arès xxxix/03). [Pourquoi jaune ? Mystère.]
Tu vois le retour ! (Rév d’Arès I/1) ? Que n’y a-t-il pas, déjà, derrière ces quatre premiers mots du Livre, qui assurent la charnière avec les derniers cités plus haut de L’Evangile donné à Arès ! La capacité de la Parole de La Révélation d’Arès à toujours répondre à mon ascension, sans jamais se démoder, sans me lasser, alors que sa forme n’est que signes d’écriture, morts, couchés sur du papier, est vraiment saisissante. Comment un tel Prodige serait-il possible sans la non-dualité ? Si ce n’était pas le Soi dont je découle Qui parle pour me faire revenir à Lui ? S’il n’y avait un effet de résonnance ontologique entre le dedans en moi et le dehors de ces mots ? Comment serait-ce possible si l’Arbre de la Parole n’en était pas à l’origine, car, même blessé, sachant que seul, il a pu Se livrer au bourreau sans se perdre (Rév d’Arès 29/05), il crie, il appelle maintenant sa créature à la Raison, à l’Amour, à la Vie, pour que cesse cette errance folle, absurde, qu’est le péché, qui est devenu, une habitude tellement ancrée qu’elle prend les apparences d’une nature. Qu’on ne savait plus qu’on pouvait cesser de pécher.
Non-dualité : tiens, c’est une négation. C’est curieux, il n’y a pas de mot positif comme Advaita en Inde pour désigner cette idée, preuve s’il en était qu’elle fut très très peu pensée en Occident.
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Voilà un très bon commentaire sur le thème de la non-dualité. Merci pour lui, frère Claude.
Les progrès faits par mes frères et sœurs sur les sentiers qui mènent à la Vie sont considérables.
En des temps où l'on peut parler de la mort de l'idéologie, je suis heureux qu'un idéal renaisse chez nous et par nous. Nous ne sommes pas, oh mais alors pas du tout une technostructure. Je crois que le pape François a compris cela. Il s'efforce de sortir l'Église de sa technostructure. Si nous avons une structure, c'est celle très simple, entièrement spirituelle, c.-à-d. propre à faire naître l'âme, que nous donne La Révélation d'Arès. Nous allons redonner aux hommes du Souffle, de grands Desseins, de vastes Horizons, mais rien de tout ça ne reposant sur des dogmes et tout reposant sur le Bien accompli. Sans angélisme ! Sur la seule pénitence.

18jan16 171C67 
Mes meilleurs vœux de bonheur et de réussite tant sur les plans personnels que prophétiques en ce début d’année 2016. Mes meilleurs vœux également à ceux que vous chérissez.
Quand je lis vos entrées, je vois un boulanger qui pétrit entre ses doigts la pâte d’un bon pain, s’en saisissant pour la tourner et retourner encore, lui donnant mille formes.
Mais c’est toujours de la pâte (le même fond), de la bonne pâte qui donnera du bon pain, à la fois bien doré et nourrissant pour l'âme.
Merci pour cet infatigable travail d’artisan du Père.
Je vous embrasse,
Laurent R. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Laurent, pour vos bons vœux. Je vous adresse en retour les miens tout aussi chaleureux.

19jan16 171C68
Je suis de loin — d'assez loin — votre blog que je trouve intéressant.
Bien sûr, vous suivez une idée fixe : La Révélation d'Arès, qui à mon avis n'a rien d'extraordinaire. Où serait sa nouveautés ?
De plus, à côté de sujets attachants, quelques uns passionnants, 171 entre dans une non-dualité qui non seulement n'a rien de nouveau, mais à mon avis est sans intérêt.
Il y a longtemps que la distinction dualité/non-dualité a éclaté. C'est une démarcation purement intellectuelle, sans la moindre fécondité spirituelle. Je trouve que 171 est un écrit pour rien.
Il fait son petit effet, si j'en juge par les commentaire que vous recevez, et pourtant aucun intérêt éthique ou spirituel. Il y a longtemps que les repères se sont évaporés entre dualité et non-dualité. Dans le domaine spirituel règne aujourd'hui un état de confusion où cette notion se dilue.
Par contre, vous citez un personnage, Adi Shankara, que je ne connaissais pas, sur qui, je m'en aperçois, on est très peu documenté en France où il doit passer pour être sans signification... ou pas assez cartésien ou pascalien (j'ai remarqué que vous aimiez beaucoup Pascal). Par contre, le monde anglo-saxon semble avoir bâti des bibliothèques sur celui que vous orthographié Çamkara.
Je profite de ce commentaire, si vous le publiez, pour souhaiter à tous vos frères et sœurs Pèlerins d'Arès mes vœux de réussite apostolique. De toute façon, ils vont dans le bon sens. Sous votre très sage direction (michelpotayblog est très sage) ce mouvement, actuellement méprisé, longtemps vu comme sectaire, maintenant vu comme niais ou nul, décollera un jour ou l'autre.
Iwan L. de Bretagne-Nord

Réponse :
Je crois, frère Iwan des Côtes d'Armor, avoir échangé des lettres avec vous il y a une vingtaine d'années. Je vous croyais disparu, parti ailleurs, et je découvre que vous lisez mon blog. Je vous signale que nous avons une petite mission à st-Brieuc, dont je vous donnerai l'adresse, si vous me le demandez.
Ceci dit, mon frère, l'entrée 171 n'a pas pour but de dire que la non-dualité est une notion qu'il est capital de nourrir dans l'esprit pour faire naître l'âme. L'âme ne naît pas de connaître la non-dualité, mais naît de la pénitence, c.-à-d., concient ou non, de  l'exercice de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de tous préjugés.
Je n'ignore pas que l'idée de pénitence est "actuellement vue comme niaise et nulle" par beaucoup. Nos missionnaires le constatent chaque jour. Cependant, la pénitence au sens que donne à ce mot la Parole d'Arès est le Fond même du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7), lequel n'a pas été fixé par l'Église orthodoxe, catholique, protestante, arménienne, copte, etc., comme condition du salut selon Jésus. Autrement dit, le vrai christianisme enseigné par Jésus n'a pas commencé culturellement et socialement parlant ; il a commencé chez quelques individus exemplaires, mais pas dans la masse. Autrement dit, l'énorme poids du péché et des malheurs qu'il entraîne pèse encore sur l'humanité.
Toutefois, la conscience que les rapports réels entre l'Enfant (Rév d'Arès 13/3) et le Père sont de non-dualité renforce l'évidence qu'on peut facilement et qu'il faut rétablir par la pénitence les liens réels entre eux et que la réapparition de l'image et ressemblance entre les deux (Genèse 1/26-27), active, vivante, redeviendra la Vie (Rév d'Arès 24/4-5) quand elle atteindra son paroxysme.
Les croyants, du moins une grand nombre d'entre eux, découvrent par eux-mêmes plus ou moins confusément, avant même que nous les y encouragions, que n'existe pas la dualité — c.-à-d. Dieu Producteur et Gouverneur suprêrme d'un côté, et l'homme produit gouverné d'un autre côté —, sauce dans laquelle la religion en général : judaïsme, christianisme, islam, touille les idées qu'elle voit comme conditions du salut. Nous sommes des atomes de l'Univers sur lequel s'étale (Rév d'Arès ii/4) le Père (12/4), qui en fait Lui-même partie. L'ensemble forme ce que j'appelle le Tout.
L'Appel de La Révélation à l'homme est, en fait et depuis toujours, un Appel au rééquilibrage de toutes les réalités entre elles. Le Tout rééquilibré verra naturellement réapparaître l'Éden, qui fut un Jardin d'harmonie. Pour l'heure nous vivons en désharmonie avec toutes ses fausses notes: violence, injustice, vieillissement, maladie, mort... Hélas, l'homme aime cette musique-là : il en a même fait, avec délices, le socle de son lyrisme, de sa poésie. Nommez-moi un opéra, qu'ils soit italien, chinois ou javanais, qui ne soit pas un drame !
La dualité religieuse est un cadre périmé. C'est ce que La Révélation d'Arès explique. Il n'y a que le christianisme d'église, le judaïsme synagogal, l'islam des mosquées, pour continuer à la chérir devant un parterre de fidèles, encore certes très nombreux, qui pensent que le principal est d'être fidèle à l'église, à la synagogue, à la mosquée et à tout ce qui s'y passe et de la façon dont tout s'y passe. Peu d'entre eux se rendent compte que le salut ne saurait être attaché au respect de quelques formalités pieuses.
Sous les vieux cieux confessionnels ou idéologiques apparaissent des consciences nouvelles que les religions ou les catégories séculaires  n'impressionnent plus. Ces consciences nouvelles sont ce que La Révélation d'Arès appelle épis mûrs. Ces consciences ne recoupent pas la division entre dualité et non-dualité ; elles savent que l'urgence aujourd'hui est de lutter contre le mal, la méchanceté, le mensonge, l'égoïsme, la violence, la haine, qui frappent des millions et des millions d'hommes , et qui sont le contraire du souverain Bien qui créé et ordonne l'Univers.
Ce Bien et notre bien sont communs. S'ils s'unissent, ils reforment le Tout. Q'un humain observe une religion de formes strictes et de dogmes surannés mais qu'il soit l'accomplissement de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de tous préjugés, il est un pénitent et c'est la seule chose qui compte. Nous Pèlerins d'Arès n'avons de particulier que de quitter toute religion et de nous faire les serviteurs et les apôtres de ce Bien et rien d'autre. Il faut crééer du Bien et le Bien, seul le cœur volontaire peut l'accomplir. Nous ne sommes pas parfaits, nous sommes pécheurs, mais nous sommes des cœurs volontaires. Rejoignez-nous !
La religion et la politique, fille de la religion, relèvent d'un folklore qui est déjà presque désuet, historique, qui ne peut nourrir que des déceptions. Je vais vous dire : Daech et ses monstruosités ? C'est déjà l'effet d'une horrible déception de musulmans face à un Islam qui n'est pas le vrai, c'est l'effet d'un rêve fou de lumière sublime mais tourné en cauchemar, c'est le délire d'homme éperdus cherchant l'impossible. Ce délire menace aujourd'hui le monde entier dans de multiples domaines. Il est temps que notre mission se fasse. Il est temps que vous le rejoigniez, frère Iwan.

19jan16 171C69
S'il y a un écrit qui respire la non dualité, c'est bien le Sermon sur La Montagne.
Il dit, en gros, d'aimer nos ennemis, de pardonner, de ne pas juger.Je trouve que juger c'est justement être dans la dualité.
L'amour évangélique n'est-il pas le summum de la non dualité, sachant qu'il consiste à aimer tout homme quel qu’il soit, même notre ennemi ?
Nous sommes tous frères, bons et méchants dans la même galère. Nous ramons, mais si nous devenons pénitents, nous nous créons une âme, qui est comme une voile qui emporte notre vaisseau sous le Souffle du Père vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès Veillée 18).
À la fin du Sermon sur la Montagne (Matthieu (ch. 5 à 7) il y a cette fameuse parabole de la maison bâtie sur le roc. Par là, Jésus enseigne que c'est en accomplissant les Paroles, c'est à dire en gros la pénitence telle que la définit La Révélation d'Arès (veillée 30) :_Aimer tous les humains, pardonner toutes les offenses (jusqu'à soixante-dix fois sept fois), ne pas juger (se libérer de tous préjugés), faire la paix, et avoir l'intelligence du cœur, que l'homme construit sa véritable maison : son âme sur le roc, solide à toute épreuve même à l'épreuve de la mort, puisque l'âme est véhicule d'éternité.
Dans ma courte vie terrestre, j'ai eu quelques rares occasions de vivre des moments intenses où je me sentais en communion avec le Tout. Étaient-ce des moments de non dualité? Je le ressentais ainsi.
J'ai eu l'occasion de lire des témoignages d'hommes et de femmes ayant vécu des expériences spirituelles (ou du divin) très puissantes alors qu'avant ils n'avaient même pas la foi.
Par exemple, tout récemment, j'ai lu le livre d'Éric Emmanuel Smith: "L'expérience du feu (sacré)". livre court, mais dense. Il y a des similitudes dans la manière de décrire son expérience avec le Divin en plein désert avec vos propos lorsque vous évoquez votre rencontre avec Dieu mais, bien sûr, en moins exceptionnel, car pour lui cela a duré une nuit à peine et il n'a pas reçu de message sonore.
La mission est certes difficile, les épis mûrs sont rares mais en même temps quelle belle aventure !
J'y étais toute la semaine dernière et j'y ai fait de belles rencontres. Il faut parfois plusieurs coups de faux avant que l'épi mûr se décide à franchir la porte de notre local.
Belle moisson à tous en 2016 !
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous l'avez dit, frère Denis "L'amour évangélique est le summum de la non-dualité", mais pas seulement l'amour évangélique. Tout amour est non-dualité : L'amour entre un homme et une femme, l'amour entre la mère et l'enfant, etc. est aussi non-dualité, puisqu'il réalise une fusion, il mêle les chairs et les vies.
Çamkara ou Shankara écrivit : La non-dualité, c'est "l'un seul, sans second", c'est "là où l'on ne sait rien différent de soi... La connaissance extrême se réfère à une réalité principielle où toute différence entre les facteurs d'action est éliminée."
Mais Çamkara ou Shankara vécut en des temps de lutte. Il dut affronter les haineux brahmanes qui voulaient l'éliminer. Il dut donc plus vaincre que convaincre, car ses ennemis étaient sourds à ses propos, mais en cela nous ne devons pas l'imiter. Nous suivons une autre Voie : Nous parlons et notre parole est comme un Vent qui fait plier et s'abaisser les broussailles massives du monde et apparaître les épis mûr. Ceux-ci ne sont pas, en effet, récupérables, fauchables sur l'instant. Il faut la patience de les atteindre.
Mais je vois avec une joie immense cette patience gagner mes frères de Bretagne-Sud.

19jan16 171C70 
Merci encore, frère Michel, pour cette entrée qui, d'une manière différente nous explique le verset [xxiv/1 de La Révélation d'Arès :] Sois un en toi !.
De nouvelle entrée en nouvelle entrée, de réponse aux commentaires en réponse aux commentaires, le sentier vers les Hauteurs s'éclaire en suivant votre bras en feu [Rév d'Arès xvii/10].
Le Père de l'Univers nous a donné Ses cinq Dons (amour, parole, individualité, créativité et liberté). Nous sommes 7 milliards de filles et fils du Père avec des individualités différentes. C'est peut-être une des difficultés de notre mal de vivre ensemble dans le monde. C'est peut-être aussi une de nos difficultés de vivre ensemble dans nos Assemblées.
Il faut vraiment beaucoup d'écoute (donc d'amour) pour apprendre à connaître sa sœur, son frère. Il faut sans cesse lutter contre ses préjugés pour ne pas voir en sa sœur, son frère ce qui n'est qu'une apparence de contradiction dans des manières différentes de vivre ontologiquement les choses.
Difficile, mais passionnant exercice en somme que d'aller à la découverte de l'autre et de pouvoir s'enrichir de la différence.
Alain Le B. d'Ile de France

Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Alain.
Oui, vous avez raison de dire "qu'il faut sans cesse lutter contre ses préjugés pour ne pas voir en sa sœur, son frère ce qui n'est qu'une apparence de contradiction dans des manières différentes de vivre." En effet, croire que les différences séparent est un mauvais préjugé à l'origine de quantité de conflits. En fait, les "contradiction dans des manières différentes de vivre" sont au contraire des enrichissements. Même dans le meilleur des mondes, là où le Bien fera régner le bonheur, les contradictions seront d'inévitables richesses, car nous ne seront pas des cerveaux totalement omniscients et universels, chacun de nous gardera ses limites et donc chacun aura besoin des lumières et des concepts qu'apportent d'autres auxquels il apportera ses propres lumières et concepts. Un monde heureux est un monde d'échanges heureux, serait-ce des éhanges de contradictions qui, résolues pacifiquement, font avancer les choses.

20jan16 171C71
En Çamkara et sa perception de la non dualité, vous avez un frère très proche, mais il avait renoncé au monde alors que Dieu vous demande et nous demande de vivre dans ce monde et "d'honorer à valeur égale la chair, l'esprit et l'âme [Rév d'Arès 17/7] qui font l'homme.
"Celui qui s'éveille, celui qui voit au-delà, qui est au-delà du futur est un avec Lui." ("Dialogues avec l'ange" 4 août 1944).
Le frère qui voit clair sort de sa tête monte dans Ma Main (Rév d'Arès xvi/18).
Le frère rentre l'étoile dans Ma Main alors il entend la pierre, il court sur son bras mille ans (xxiv/9).
Au-delà du péché nous retrouverons l'unité hors du temps.
Adam (reconstitué) va alors comme l'onde de la main à Ma Main, la flamme revêt la peau (Rév d'Arès xxxv/19-20).
Le mensonge, la mort, la division n'ont plus de place, il y a continuité dans Sa Lumière.
La substance de Dieu qui est Sainteté, Puissance, Lumière, règne alors et devient notre substance après le long et patient travail de la pénitence pour restaurer le Bien pour le Bien.
Ce Bien qui ramène au Père/Mère, au Tout, grâce à vous, cher frère Michel, si nous gardons le cap.
Très bonne année spirituelle 2016, à vous, à sœur Christiane et à tous.
Marie-Hélène F. du Limousin.

Réponse :
Merci, sœur Marie-Hélène, pour ce très beau commentaire qui expose en quelques lignes et avec des mots très justes et bien choisis les réalités créatrices dont nous sommes les apôtres.
Oui, Çamkara ou Shankara s'était très jeune, enfant même, non retiré du monde, car il voyaga et prêcha beaucoup, je crois, mais voué à une abstinence matérielle et charnelle qui n'est pas celle que me demande le Père. Le Père me demande l'abstinence du péché et la demande à tous les pénitents. Il nous lance dans la construction intérieure du Bien pour que le monde finisse par changer en se vouant lui-même au Bien.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens en retour.

20jan16 171C72
Un ami qui vous avait écrit a reçu de vous une réponse, de cela environ six mois, et dans l'en-tête de votre lettre il a lu : "Ils (les Pèlerins d'Arès) prient dans la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès." Il a eu aussitôt un mouvement de recul : "Pas questions que je fréquente des gens qui lisent le Coran !" J'ai eu beau lui expliquer que les Pèlerins d'Arès n'étaient pas musulmans et qu'ils lisaient le Coran d'un œil respectueux mais critique, mon ami est perdu pour vous, définitivement j'en ai peur. Vous ne devriez pas mettre en avant des mots comme Bible et Coran, parce que La Révélation d'Arès les dépasse et les ramène à une juste jauge. Comme vous le dites, les Pèlerins d'Arès lisent la Bible et le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès. Citer le Coran vous fait beaucoup de tort.
Manuel Valls, lundi 18 janvier, a vivement critiqué l'Observatoire de la Laïcité. Raphaël Liogier, sociologue et spécialiste de religion, a sévèrement critiqué le Premier ministre le lendemain. Pour Raphaël Logier le message que Manuel Valls est en train d'envoyer c'est quelque chose comme : "En France on n'a pas le droit de dire qu'on est antisémite, mais par contre on peut légitimement dire qu'on est islamophobe."  
Manuel Valls a rappelé à l'Observatoire de la Laïcité qu'il ne pouvait pas "dénaturer la réalité de cette laïcité" en visant Jean-Louis Bianco, son président, et Nicolas Cadène, rapporteur général de l'Observatoire, qui avait dans un tweet reproché à Elisabeth Badinter sa déclaration du 6 janvier : "Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe".
Raphaël Liogier a estimé que le Premier Ministre avait dit que "l'islamophobie est soutenue par l'État, soutenue par l'appareil de l'Etat." Il a ajouté : "Vous vous rendez compte de la gravité de la chose pour les gens qui sont musulmans et qui ont aussi peur du terrorisme ? C'est irresponsable ! "
Mon ami, qui a rejeté votre réponse à sa lettre qui pourtant disait tout l'intérêt qu'il portait à La Révélation d'Arès est en fait islamophobe. Il n'est pas islamophobe doctrinalement parlant, parce qu'il n'a jamais lu le Coran et n'a qu'une vague idée des croyances musulmanes, mais il a peur comme la plupart des Français ont peur des Arabes et de leur religion.
Je sais que ce commentaire ne répond pas à votre entrée "Non-dualité" mais je ne peux pas attendre que vous publiiez une entrée "Islam" pour m'exprimer.
Je vous souhaite une bonne année 2016.
Jean P. quelques part dans les Alpes

Réponse :
Merci, frère Jean, pour votre commentaire et pour vos bons vœux.
Vous n'êtes pas le premier qui me demande de ne pas spécifier dans mon en-tête de lettre que les Pèlerins d'Arès prient dans la Coran, parce que ça ferait peur aux néo-correspondants.
Si je maintiens ce point dans mon en-tête de lettre, c'est parce que je ne suis pas envoyé convertir le monde, mais moissonner les épis mûrs et parmi ceux-ci rassembler un petit reste de pénitents auxquels la Bible et le Coran ne font pas peur.
Si les lecteurs de mes courriers croient que je suis le témoin du Père, ils doivent croire qu'il est bon que j'ouvre me bras à tous ceux, quelle que soit leur religion, leur agnosticisme ou leur athéisme, dans l'espace abrahamique auquel je suis envoyé (Rév d'Arès 5/5-7), notamment ceux qui lisent la Parole sous ses différentes formes. Leur confiance dans mon en-tête de lettre est pour moi un bon indice, quand il s'agit de nouveaux correspondants que je ne connais pas.
Ceci dit, serait-il plus prudent d'avoir un en-tête neutre pour ne pas effaroucher même les personnes favorables, les épis mûrs auxquels, il faudra de toute façon enseigner le sens exact de La Révélation d'Arès ? Je vais y réfléchir. Il y a actuellement, semble-t-il en effet, une islamophobie panique qui n'existait pas voilà vingt ou trente ans.
Nous ne sommes ni juifs, ni catholiques, ni protestants, ni musulmans. Nous sommes au-delà. Les mots qualifiant les états religieux traditionnels correspondent à des clichés et à des préjugés qui sont nuisibles et donnent des croyants des images opaques, figées, parfois effrayantes. Il faut bien dire que les religions juives, chrétiennes ou musulmanes sont des formes déchues des Appels auxquels elles répondirent à leurs début et n'encouragent pas beaucoup les cœurs assoiffés de vie spirituelle. La vie spirituelle, par contre, c'est La Révélation d'Arès et nous, ses apôtres, qui la proposons en appelant les âmes assoiffées de Bien et de Vie à l'apostolat créateur des pénitents et moissonneurs que le Père envoie de nouveau au monde.
La Révélation d'Arès et l'enseignement de son prophète sont les plus proches possibles des exigences de la foi, la foi qui fait naître l'âme et qui peut changer le monde (Rév d'Arès 28/7) pour parvenir à la Vie (24/5).
Tout cela n'est pas si facile à dire en quelques mots dans une en-tête. Alors, ne rien dire ? Peut-être.

20jan16 171C73
Happinez magazineJ’étais dans ma famille ces derniers jours et ma nièce m’a fait connaître la revue "Happinez", "mindstyle magazine": sagesse, épanouissement personnel,  art de vivre etc. Revue très à la mode.
Dans son numéro 14 de janvier-février 2016  il y a un article de 3 pages sur le Sermon sur la Montagne et 8 pages illustrant les Béatitudes.
Voici le texte d’introduction : "Le Sermon sur la Montagne est l’un des passages les plus célèbres du Nouveau Testament. Dans ce discours, Jésus résume son message, un message d’amour et de consolation, mais aussi et surtout d’espoir et de confiance. Ses paroles demeurent une source d’inspiration aussi précieuse aujourd’hui qu’il y a deux mille ans."
Je vous mets en pièce jointe l’article.
Ce qui est étonnant c’est que l’adresse de cette revue est 168 bis rue Raymond Losserand à Paris [— La mission des Pèlerins d'Arès à Paris est au 32 de la même rue —].
Ce n’est peut être pas une coïncidence qu’ils parlent ainsi du Sermon sur la Montagne.
Peut être avez-vous eu déjà cette info qui n’est pas d’une grande importance, mais qui montre que le monde est certainement influencé par notre mission et notamment  par la mission 32 rue Raymond Losserand ou par votre blog dans ce cas.
Marie-Odile O. de Midi-Toulousain

Sermon sur la Montagne page 1

Sermon sur la montagne page 2

Sermon sur la montagne page 3

Réponse :
Je ne connaissais pas du tout le magazine "Happinez". Sur l'Internet je me suis informé de son contenu et je joins même ici une image de sa dernière couverture, je crois.
Merci pour les trois pages que ce magazine consacre au Sermon sur la Montagne. Je respecte l'opinion qu'a de ce monument évangélique l'auteur des trois pages. Je ne rejoins pas complètement son opinion, mais je suis heureux qu'un magazine attire l'attention des hommes sur cette règle de pénitence (au sens de La Révélation d'Arès) que représente cet enseignement célèbre de Jésus.
Le Sermon sur la Montagne n'est pas seulement "le plus beau et le plus percutant des messages bibliques", il est le cœur même, le Fond, des Évangiles, de l'Enseignement de Jésus. C'est pourquoi je dis à frère Yannig (171C17) mon étonnement et ma chagrin qu'il n'ait pas pris la première place dans le crédo chrétien où il n'est même pas cité.
Quand on me demande ce qu'est la sagesse, il m'arrive, selon le questionneur, de répondre: Vivez selon le Sermon sur la Montagne et vous serez un sage. Autrement dit, la pénitence qui engendre le Bien est la source de la sagesse.
Il y a des vagues et il y a l'eau dont les vagues sont faites. La vie de péché est violence : Égoïsme, méchanceté, mensonges, coups, vols, meurtres créent une violence, c'est la mer agitée, parfois la tempête, qu'est la vie de la planète aujourd'hui. Si le calme vient en l'homme, les vagues disparaissent, mais l'eau demeure. C'est alors l'Eau (Eau bleue, Eau forte, Eau claire, Eau du salut, Eau sainte) dont parle La Révélation d'Arès, la Mer sur les Hauteurs, c'est l'homme rentrant en communion avec son Créateur. Comment créer le calme ? Par la pénitence, par la pratique du Sermon sur la Montagne.

20jan16 171C74
Mon commentaire s'adresse particulièrement à notre frère Médard U à qui vous rappelez, en juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2], la Vérité "pas aussi loin de la vôtre que vous le croyez."
Quand Jésus répond au jeune homme riche : "Pourquoi m’appelles-tu 'bon' ? Personne n’est bon que Dieu, le seul Dieu… " (Marc 10/18, dans la traduction de la Bible de Bayard, dite aussi Bible des écrivains), il y a là quelque chose à réfléchir.
Dieu, par Jésus, nous révèle encore dans La Révélation d'Arès :
(32/2) l'homme Jésus n'est pas Dieu, c'est le Christ Qui est Dieu, c'est Moi né de Jésus, né de Marie.
(32/3) Un espace plus long qu'un rayon de soleil va de Jésus au Christ, la distance infinie qui sépare la terre du Ciel,
il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s'en est jamais écarté, il s'est embrasé de Mon Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il s'est élevé vers Moi...
(32/5) Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi.

Ce sont les idées et les croyances dans les idées qui opposent toujours les hommes et les précipitent dans la dualité. Heureusement, ce ne sont pas nos croyances qui nous sauveront ! C'est le seul bien peu à peu retrouvé et accompli qui est la clé du Salut de soi et du monde.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
"...le Salut de Soi et du monde." Ces mots sont beaux et justes.
Le Soi ! Arnaud Desjardins raconte qu'il posa un jour à un sage indien des questions sur la vie et que celui-ci lui répondit (dit de mémoire) : "Manger est une activité de la vie, mais respirer, c'est la vie." et Arnaud Desjardins commenta cette réponse en ces termes : La respiration, l'air que j'inspire et expire, me ramène au Soi (âtman en sanscrit), parce que je peux dire: "J'ai mangé ce matin et je mangerai à nouveau ce soir" mais je ne peux pas dire "J'ai respiré ce matin et je respirerai à nouveau ce soir. Je respire tout le temps." La non-dualité c'est la permanence de l'existence dans le Tout que constitue tout ce qui existe.
Merci, sœur Françoise, pour ce commentaire;

20jan16 171C75
Je vous cite en 171C2 :
"Nous laissons-nous aller à des actes incomplets, inachevés, à des propos trop mous, parce que nous avons des égards pour les gens que nous rencontrons et que nous ne voulons pas choquer ? Oui, nous sommes en retenue de parole et notre mission manque de portée, de punch ; elle est contradictoire...Mes frères, de même, tout en allant dans le rue pour la mission restent trop de même cachés derrière un voile de délicatesse, alors qu'il nous faut clamer au monde ce qu'il faut lui clamer. Cela demande, avouons-le, une certaine effronterie... nos frères ne manquent pas d'efficacité par intention, mais par politesse, parce que la pénitence, pensent-ils, dicterait d'avoir de grands égards pour les personnes auxquelles ils s'adressent. Mais ce n'est pas servir la pénitence que d'hésiter à proclamer clair, haut et fort ce qu'il faut proclamer.
Clamons la Vérité que le Père nous apporte et qui est, sans nul doute, contraire aux convictions de la masse.
J'espère qu'ils puiseront dans cette entrée une force nécessaire."
Je cherche à puiser dans cette entrée, avec l'aide de mon groupe une force nécessaire pour clamer la Vérité, Vérité contraire aux convictions de la masse.
Aussi je ne cherche pas à convaincre la masse. Je ne m'adresse pas à elle mais toujours à l'homme rencontré dans cette masse, qui lui, peut être, s'il le décide vraiment, partie du bon levain qui fera prendre cette pâte ou masse inerte pour en faire un bon pain, parabole du monde changé ou retour en Eden:
Soyez le levain dans la pâte, le sel de la terre, la lumière sur le boisseau, prêchait Jésus (Évangile Palestinien).
La masse, elle, prise dans son inertie ne fait que suivre, notamment le mauvais qui prédomine encore.
Elle finira par suivre le vrai Bien, si les hommes qui se sont activés, deviennent bons par la pénitence, finissent par devenir assez nombreux et déterminants pour l'entraîner avec eux.
Dans cette dynamique il est difficile de s'adresser à ceux, qui, à défaut d'être pénitents, sont tout du moins conscients pour les faire passer du repentir à la pénitence.
Je cherche à rendre perceptible cette transition de façon non manichéenne mais sans pour autant être "caché derrière un voile de délicatesse" avec des "propos trop mous". Faire prendre conscience du mal que nous faisons tous et qu'il faut stopper et du bien que nous ne faisons pas et qu'il faut activer.
À travers l'exemple de ces deux propositions d'affiche pour notre future vitrine, je me rends bien compte, que de passer de la prise de conscience du mal qui menace à culpabiliser, accuser ou juger, que se soient le système ou l'homme dans le système, il n'y a qu'un pas. C'est d'autant plus vrai encore dans le cas d'une affiche ou d'un tract où nous ne pouvons pas faire sentir au lecteur notre amour ou notre changement personnel.
-------------------------
Qu'avons-nous fait?
Alors que nous sommes faits pour la Vie; le bien, l'amour, le bonheur, la paix et la liberté, que répandons-nous?
La mort; le mal, l'indifférence, le malheur, la guerre et la domination.
Revenons à la Vie par l'action de la pénitence.
Entrez et parlons-en !
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Le système.
Ce prédateur se nomme roi, empereur, religion, idéologie, finance ou politique.
Nous le laissons nous traiter comme un chien dans sa niche avec chaine et collier, que sont lois et normes; intérêts, taxes et impôts.
Retrouvons notre liberté en rendant ses pouvoirs inutiles. La pénitence d'un certain nombre, provoquera se basculement.
Entrez et parlons-en !

(Pour chacune d'elles figure un petit renvoi en bas d'affiche pour expliquer brièvement ce qu'est la pénitence).

Le commentaire d'Alain et votre réponse m'amène à finir sur la non-dualité par une phrase de Gandhi:
"Je suis persuadé que Dieu est parfaitement Un.
L'humanité, par conséquent, forme un seul tout.
Bien qu'ayant plusieurs corps, elle n'a qu'une seule âme.
La réfraction fait que les rayons du soleil sont nombreux mais leur source est unique.
Je ne peux donc me désolidariser de l'âme la plus pervertie et nul ne peut me refuser mon identité profonde à la plus vertueuse"
Jean-François B. d'Ile de France

Réponse :
Je n'ai pas très bien compris, frère Jean-François, si les affiches dont vous parlez existent ou si ce sont des projets. Si ce ne sont que des projets, je me permettrais de proposer quelques modifications.
Par exemple, au lieu de : "Nous le laissons nous traiter comme un chien dans sa niche avec chaine et collier, que sont lois et normes; intérêts, taxes et impôts.
Retrouvons notre liberté en rendant ses pouvoirs inutiles. La pénitence d'un certain nombre, provoquera se basculement," je mettrais (ceci écrit rapidement, demanderait un peu de travail) : "Ne nous laissons pas traiter comme gens qui ne gouvernent que lois, impositions, punitions, dangers, peur, etc, mais réclamons d'être élevés au niveau d'hommes libres, de gens d'ouverture, de bonté, d'intelligence, de pardon, de dialogue."
Je comprends les idées de fond de ces affiches, mais je pense qu'elles peuvent être élevées, atteindre à le grandeur qui fait les âmes.
Merci pour votre citation de Gandhi.

20jan16 171C76 
Je vous transmets le lien vers la nouvelle version de la vidéo "L'Appel d'Arès" que vous avez déjà publiée dans votre blog.
Frère Morya et moi-même l'avons modifiée sur la fin.
Elle pourra peut-être illustrer vos propos sur la non-dualité et comme un rappel du message répété inlassablement par Dieu à ses enfants et jamais vraiment entendu.

L'Appel d'Arès (version 2016) par José-Ogab

http://www.dailymotion.com/video/x3nea7t_l-appel-d-ares-2016_news?utm_source=notification&utm_medium=direct&utm_campaign=newvideoupload

José O. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère José, pour cette nouvelle version de "L'Appel d'Arès".

20jan16 171C77 
Merci, frère Michel, pour cette entrée.
Vos mots comme la Parole du Père donnée à Arès secouent mon âme, la rendant vivante et présente, l'éclairant comme un phare. Merci aussi à tous les précieux témoignages des frères et sœurs que j'ai aimés lire.
Je m'intéresse à la dualité/non dualité, car je m'intéresse aux mouvements qui m'animent en tant qu'être humain dans un but évolutif et en m'efforçant de m'inscrire dans le grand Dessein de Dieu pour l'humanité. J'essaie de me comprendre le plus possible dans l'observation et par l'expérience, mais il y a aussi certaines personnes qui m'ont guidée pour cela et inspirée.
Certainement assez peu d'êtres humains vivent cette unité, l'unité avec le grand Tout, l'unité avec son Créateur, car il faudrait déjà être unifié dans son âme. C'est pourtant notre réalité potentielle : Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche (Rév d'Arès 1/11 ).
Et peut être y goûtons-nous, lorsque l'espace d'un instant, nous vivons la Parole, nous communions avec la beauté de la nature, lorsque deux êtres se rencontrent dans l'amour... et que le moi ordinaire se tait.
Mais l'état d'être de la majorité des êtres humains, est davantage un état de conflit et de souffrance. Il me semble que dualité, conflit et souffrance vont ensemble. Le conflit et la souffrance sont partout, non seulement dans l'horreur des situations de guerre, de famine... mais chez tous.
Conflits entre les uns et les autres : chacun se vivant comme un moi séparé de l'autre. Conflit et souffrance en soi-même aussi : chacun se vivant dans un moi séparé de l'âme. Ce moi qui s'empare de l'aspiration à faire le Bien et qui se débat souvent contre lui-même. Ce moi tiraillé entre le désir d'être meilleur, d'être autre chose que ce qu'il est, et la peur de se voir tel qu'il est : un pécheur.
Vivre avec soi-même est déjà un grand défi d'unité. Ne pas fuir ce que l'on est ou ce que l'on a été, même si c'est laid. Si je le fuis, je suis duel et je souffre. Si je reste avec, je peux me comprendre, m'accepter, me pardonner. Et si, par la Grâce, la nature du cœur de compassion s'éveille dans mon âme, cela peut être aimé et transformé dans la lumière.
Ma perception est sans doute limitée, mais je voulais partager cet aspect : faire la paix avec soi-même, pour que le bruit du conflit cesse, en soi déjà, et que la Parole prenne vie : Sois un dans toi ! Ta dent mord Ma lèvre, elle tient.(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux. (Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix. Sois un ! " (Rév d'Arès xxiv/1-4).
Magali D. D'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Magali, pour ce commentaire.
Sois un dans toi ! Cette unité avec soi ne va pas sans unité avec le Tout, avec l'Univers.
La dualité ou le dualisme, termes très proches, c'est l'état de la matière et de l'esprit séparés, du Créateur et de la créature séparés, du passé de l'avenir séparés, de la vie et de la mort séparées, etc. La non-dualité est l'inverse: Matière et esprit irréductiblement liés, Créateur et créature irréductiblement liés, passé et avenir irréductiblement liés. vie et mort irréductiblement liées. La pensée hindoue dit : naissance et mort irréduc­tiblement liées.
Descartes est vu comme le grand théoricien de la dualité ou du dualisme. Les rationalistes, qui se réclament de Descartes, disent que la pensée et le cerveau qui pense paraissent inséparables, mais qu'ils ne s'additionnent pas comme H (hydrogène) et O (oxygène) s'additionnent pour faire de l'eau. En réalité, disent les rationalistes, la pensée est un produit mental, le cerveau un produit charnel. Il y a dualité ou dualisme et ils sont duels. C'est un débat qui n'a pas encore trouvé de solution. Nous, qui sommes non-duels, disons qu'en fait ils sont vraiment inséparables, même si leurs natures sont différentes. Ainsi le cerveau de Platon, parti en poussière depuis vingt-cinq siècles, a produit une pensée d'une incomparable richesses qui vit encore. Il y a non-dualité.
Ainsi l'Esprit du Créateur, Qui est de toute éternité, vit-Il en nous, qui sommes apparemment mortels... Apparemment, parce que la vie ne s'arrête pas avec la mort de la chair, elle se perpétue. Par quoi ? Par l'âme. Mais, va me dire le rationaliste, l'âme n'existait pas avant que je la crée en moi par ma pénitence. Il y a donc bien dualité ici, dualité entre mon état sans âme avant que je sois un humain de bien et mon état avec âme après que je sois devenu un humain de bien. Eh bien, je réponds non, il y a là encore non-dualité en ceci que, si je ma volonté d'être pénitent a joué un rôle, je ne connais pas la nature de mon âme, je la crois de toute façon issue de l'âme du monde, de la Polone dont parle La Révélation d'Arès (xxxix/12-13). Il y a continuité, unité infinies.

25jan16 171C78
Vous écrivez en réponse à 177C77 :
"La non-dualité est... matière et esprit irréductiblement liés, Créateur et créature irréductiblement liés, passé et avenir irréductiblement liés. vie et mort irréductiblement liées."
Vous écrivez aussi, dans votre réponse à 171C5 :
"De là ma grande prudence pour parler de ces choses-là, ma crainte de faire du petit reste une troupe d'illuminés".
La non-dualité est à la fois un vécu spirituel et un mystère conceptuel.
À Arès, cela a d'abord été expérimenté par vous lors des évènements surnaturels que vous avez vécus.
Mais cela a été peu expliqué dans la Parole à Arès.
Les mots de La Révélation d'Arès sur la non-dualité vont à peine plus loin que ce que dit déjà Jérémie dans la Bible, si on le lit comme je le lis :
Ainsi dit Dieu : "Si tu retournes, Je te fais retourner, et en face de moi tu te dresseras.
Si tu fais sortir le précieux du vil, tu seras comme Ma Bouche". (Jérémie 15/19)

La Parole de Dieu à Arès, citée par vous et dans les commentaires précédents, est très allusive sur le sujet.
Elle nous fait comprendre que ce qui est non-duel dans l'homme est d'abord son âme, nommée l'ha dans le Livre, qui est une construction.
Peu de choses explicites en fait, et il me semble important de prendre acte de ce silence dans la Parole :
Je te livre cela par une parabole car les vivants ne peuvent comprendre ces choses (Rév d'Arès 17/6).
À côté de cette non-dualité Créateur/créature, La Révélation d'Arès dit assez peu de choses sur la non-dualité de la matière et de l'esprit.
Il y a quand même une formidable description du Jour de Dieu où l'univers tremblera de plaisir (Rév d'Arès 31/8).
Le Créateur ne porte jamais atteinte à la liberté de l'humain de faire ou non l'ascension vers les Hauteurs Saintes : Mais dis aux pieds : "La route que je vous montre, suivez-la !", ils vont ou ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas les pieds (Rév d'Arès xxxviii/8)
Pour le Créateur, cela va jusqu'à respecter le choix éventuel d'un refus définitif du Bien.
L'individu totalement voué au Mal peut connaître une fin définitive, à la mort de son corps biologique.
C'est vrai aussi à l'échelle de l'humanité.
Le règne absolu de la trilogie matérialisme-rationalisme-égocentrisme, s'il arrivait un jour, serait un exemple typique de péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), la fin de l'Image et Ressemblance du Créateur dans l'être humain.
Peut-on dire que ce serait l'échec et la fin de la non-dualité, ou du moins son affaiblissement ?
La non-dualité trouverait ici une limite, elle qui semble par nature sans limite.
Dans cette terrible éventualité, et par contraste, tous les Christs tels que Jésus seront devenus Dieu, se fondant en Lui sans retour (Rév d'Arès 2/13).
Penser ainsi à l'échec partiel de la non-dualité serait une façon d'éviter toute mystique, de placer l'humanité face à son destin.
Cela permettrait d'équilibrer la compréhension de notre nature non-duale par celle de notre liberté.
Pour être honnête, cela ne va pas très loin intellectuellement car, en profondeur, je comprends aussi peu la non-dualité que le mystère de nos libertés individuelle et collective, à l'échelle du futur de l'humanité.
Mais vivre la non-dualité, tout comme la liberté individuelle absolue, c'est possible en créant la Vie en nous par la pénitence, et voilà l'essentiel que votre enseignement nous apporte.
Patrick T. JoursdeGris d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire.
Vous dites : "
Les mots de La Révélation d'Arès sur la non-dualité vont à peine plus loin que ce que dit déjà Jérémie dans la Bible... Peu de choses explicites en fait, et il me semble important de prendre acte de ce silence dans la Parole."
"Peu de choses explicites" ? Bien sûr, mon frère. La Révélation d'Arès n'est pas un traité de la non-dualité. Elle est non-dualité par elle-même. La mer ou l'océan, tout comme la Mer sur les Hauteurs, ne s'explique pas. La mer, l'océan ou la Mer est. Ainsi en est-il de la non-dualité.
De même existé-je par moi-même et non par le médecin-accoucheur, ni par l'éducation nationale, ni par la politique de mon pays, ni par rien qui me fasse exister autrement que ma propre existence, qui liée à l'existence du Tout fait de moi un atome, une partie intégrante de l'Univers et de son Père, et donc son image et ressemblance — L'hébreu n'avait pas de mot pour dire atome ou partie intégrante, il disait image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Entre l'Univers et moi il y a non-dualité, et donc entre Jésus puis le Père qui m'ont parlé à Arès en 1974 et 1977 et moi, il y a non dualité, et entre La Révélation d'Arès et moi il y a non-dualité, je suis un tout dans le Tout dont je suis l'image.
La non-dualité est la nature (Rév d'Arès 20/4), elle n'est pas une voie à suivre — la voie qu'il me faut suivre pour revenir à la nature est autre, c'est la pénitence —. La non-dualité est la réalité telle qu'elle est face à une autre réalité, artificielle ou contre-nature celle-là, que se sont fabriqués Adam et ses descendants (Rév d'Arès 2/1-5), dont nous sommes. Autrement dit, mon entrée 171 n'est pas une directive ; elle est un constat, le constat de ce qu'est l'Union indestructible entre Créateur et créature (au sens le plus large, aussi bien l'étoile Sirius que vous, frère Patrick, ou moi) et cet état est si naturel qu'on n'a pas besoin de le connaître pour s'y intégrer par la pénitence, pas plus que je n'ai besoin de voir mon cœur pour vivre.
Quand on y pense, ça paraît vertigineux, mais c'est tout le contraire. C'est notre vie intellectualo-matérialiste actuelle qui est vertigineuse, parce qu'elle nous suspend un dessus d'un vide d'incertitude — voyez ce qu'est notre brève vie faite d'incertitudes continuelles sur notre santé, notre avenir, etc. —. Quand vous serez mort et que vous entrerez dans la Lumière (les Hauteurs Saintes, 33/27, sont des Hauteurs de Lumière), si votre pénitence vous y a naturellement conduit avec l'aide de vos frères mortifiants, vous serez comme moi lors du chapitre VI de La Révélation d'Arès (vi/1-5), transporté dans l'Univers à la vitesse de la lumière, vous aurez perdu la conscience qui vous lie à cette vie de cafards rampants pour n'être plus qu'un ingrédient de la grande conscience universelle, sans identité parce que votre identité sera celle-là même de la Création. Nous n'avons pas de mots pour décrire cela.

25jan16 171C79
Merci, frère ainé Michel, de nous éclairer sur la non-dualité corrigée par l'angle que nous en donne La Révélation d'Arès. Je ne connaissais pas Ādi Śankara, prophète mû par une action, une pénitence toute orientale éloignée en apparence de nos manières de vivre et de penser occidentales.
Merci aussi pour votre coup de projecteur sur notre petite mission briochine et costarmoricaine. Nous qui faisons ce que nous pouvons dans ce macrocosme, minuscules atomes, faibles lumignons que vous éclairez de votre parole — Ta parole (est) Mon Jardin. (Rév d'Arès 11/18) — nous rattachant ainsi au Grand Tout Autre et au monde entier. Cela nous a touchés, Danielle et moi. Merci au Père et à Son prophète de nous montrer du doigt (Rév d'Arès xx/15); cela nous fait tout drôle de changer d'échelle tout à coup.
Bonjour à Iwan (commentaire 171C68), un frère potentiel breton dont vous nous révélez l'existence, nous serons heureux de faire sa connaissance et nous nous réjouissons déjà de ses encouragements pour la réussite de nos missions. Merci et bienvenue, frère Iwan, si jamais vous décidez de nous rencontrer bientôt, pourquoi pas à notre local.
Nous vous souhaitons encore à vous Michel, à votre épouse Christiane, à votre famille, à nos sœurs et frères engagés ou potentiels, tous nos vœux de réussite dans la Vie (Rév d'Arès xix/26).
Thierry + Danielle A. de Bretagne nord.

Réponse :
Merci, sœur Danielle et frère Thierry, pour ce beau commentaire.
Pour l'heure, Iwan ne m'a pas encore demandé de lui donner votre adresse. J'ignore s'il le fera.
Merci pour vos bons vœux, je vous adresse les miens, surtout des vœux de bonne santé pour Danielle.

25jan16 171C80
Voici une réflexion du frère Dominique C. de Nice au sujet de l'entrée du blog sur la non-dualité.
Voilà la cause de la dualité que vous expliquez très bien dans le chapitre "Je m'espionne" dans "Le Pèlerin d'Arès 1990".
Ci-dessous quelques extraits :
"Si l'adversité n'existait pas entre les trois éléments qui reconstruisent en nous l'image et la ressemblance du Créateur : le corps, l'esprit et l'âme (Rév d'Arès 17/7), leur existence, leur coexistence et leur harmonie ne seraient pas notre souci constant.
Premier Âge -
Je m'espionne
Je m'habite sur trois territoires attenants, le corps, l'esprit et l'âme [Rév d'Arès 17/7]. Trois frontières bien gardées les séparent comme les vides qui séparent les feuilles du trèfle. Il y a des périodes de paix tripartites au cours desquelles les feuilles du trèfle se rapprochent, se touchent. Les frontières disparaissent, l'âme va pique-niquer sans passeport dans l'esprit et dans le corps. Chacun de ces deux-là font de même dans les autres.
Il faut peu de chose pour que revienne l'adversité. Les feuilles du trèfle se séparent. Les gardes de l'âme, de l'esprit et du corps s'épient par-dessus les vides, et leurs gouvernements s'espionnent. Le gouvernement jouisseur et brutal du corps infiltre des taupes et des provocateurs dans l'esprit, dont le gouvernement intellectuel se prend parfois de grandeur et résiste aux tentations du corps. Celui-ci redouble de séduction considérant que tout péché du corps auquel l'esprit ne participe pas n'est pas un bon péché.
Dans l'âme, plus résistante au péché, le corps installe carrément des terroristes, lesquels y collaborent avec les agents doubles de l'esprit. Le corps et l'esprit, quand celui-ci n'est pas pris de moralité et de sagesse, oublient leurs querelles et s'allient volontiers pour détruire l'âme. L'âme, sublime et bonne, n'envoie pas de terroristes dans les deux autres, mais les espionne. L'âme surveille pour mieux se défendre.
Bref, je suis le monde et l'histoire à moi seul.
Deuxième Âge -
Quand le corps et l'esprit ont vaincu et détruit l'âme définitivement, l'homme s'achemine inexorablement vers la ténèbre.
C'est aussi le cas, mais dans une perspective inverse, quand l'âme a pris tant de force que le corps et l'esprit se tiennent cois ou se rebellent éphémèrement.
Alors, voyant que mon âme a dominé, entre en jeu une quatrième entité experte en matière d'espionnage, le tentateur. Il ajoute sa feuille aux trois feuilles du trèfle et le pare de prestige, de porte-bonheur. L'âme maintenant risque de succomber aux illusions d'un monde à quatre feuilles.
Quand le corps et l'esprit, pris du désir de se spiritualiser, ont produit l'âme, génération à laquelle le tentateur qui croit au triomphe du mal ne s'attend jamais, il commence à épier. Le tentateur — il y va de son existence — concentre sa guerre sur l'âme. En effet, le tentateur est mortel ; son apparente perpétuité vient qu'il se multiplie sans cesse. Une âme forte, vigilante, combative peut le  tuer. Elle doit longuement lutter parfois.
Troisième Âge -
L'orgueil et l'auto-satisfaction menacent toute âme. Le tentateur cherche à se faire des alliés du corps et de l'esprit. Alors, dans l'âme, le corps dépêche ses terroristes et l'esprit ses provocateurs, des agents de haut vol qui savent donner à toutes manœuvres un prétexte "spirituel". Sitôt qu'un agent disparaît, victime de sa propre bombe, s'infiltre un nouvel agent.
Quatrième Âge -
Mon âme a triomphé du tentateur, sa survie ne me semble plus être un souci majeur. Je me trompe.
Commence un autre combat, double, celui de mon âme contre le bruit du monde. Le Bien réjouit peu le monde. Comment l'âme le réjouirait-elle ? Le mal électrise l'homme. Regardez-le lire un journal, écoutez-le commenter les inondations, les attentats, le crime, etc... Jaugez-les sur leur soif de parler de choses qui ont fait mal. La soif du bruit pourrait me gagner aussi et tuer mon âme. Me voilà à m'espionner de plus belle.
Cette guerre est plus difficile. Je ne changerai pas le monde en ignorant ce qui s'y passe -et je n'ai pas d'âme si je ne travaille pas à changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. Mon âme doit repousser l'envie de fuir. La fuite est anti-apostolat, anti-image de Dieu. Elle doit expulser l'idée mystique sachant que pour Dieu toute âme qui se coupe du monde est coupable. Le démon est aussi l'homme.
Cinquième Âge -
La force est venue à l'âme. La mort même pour cette raison est une naissance. L'âme qui a tant à voir avec la mort et avec ce qui vient après comme ce qui vient avant. Comment mon âme prendrait-elle des vacances sur terre comme au Ciel, quand deux qu'on peut appeler saints luttent encore ?
Sixième Âge -
Comme l'obèse veut la nourriture et en meurt, mon âme peut s'engraisser et mourir de Dieu. Contradiction de l'insensé. Ces problèmes seront insolubles si je ne retrouve pas l'intelligence spirituelle. Depuis la Genèse, la Parole a pour fonction de me redonner l'intelligence."

Ceci est un concentré de votre enseignement, que j'ai particulièrement apprécié. Bien évidemment, je ne vois aucun inconvénient à ce que vous le corrigiez.
Bon Jour, Frère Michel. Grâce au frère Dominique qui me lit parfois des passages de certains de vos textes dans "Le Pèlerin d'Arès", j'apprécie ces enseignements très éclairants.
Marie-Pascale N. de Nice en Région Paca
Avec tous nos vœux les plus chaleureux et sincères pour cette Nouvelle Année, pour une longue Vie.
Marie-Pascale N. et Dominique C. de Nice en Région Paca

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Pascale et mon frère Dominique, pour cette variation sur mon article "Je m'espionne."
"La mort même... est une naissance," voilà une façon de voir très indienne, car en Inde on n'oppose pas la mort à la vie, mais à la naissance.
Je suis pas clairement votre pensée, mais je la publie ici dans son intégralité, sachant que les mots sont insuffisants pour exprimer ce que nous voulons exprimer de la profondeur spirituelle. Ce qui explique l'extrême Prudence du Créateur et le langage très lapidaire du Livre (Seconde partie de La Révélation d'Arès) parce que plutôt que d'user de mots à-peu-près, voire inexacts, faute de mots exacts, il a réduit son Expression a un parler laconique aussi dépouillé que possible, devenant ainsi a contrario plus Vrai, parce que le vrai sens apparaît dans l'esprit et l'âme à partir de presque rien.
J'espère dans les mois qui viennent vous retrouver à Nice.
Merci pour vos bons vœux. Je vous envoie les miens, fraternels et chaleureux.

25jan16 171C81
Bonjour frère Michel,
Vous proposez de créer des "petites unités humaines" entre 50 000 et 100 000 habitants.
La France comptant 66 millions d'habitants pour 100 départements, ça fait 66 000 habitants par département.
Vous avez écrit: (171C55) "Mon idée de créer un parti "France Confédérale" pour initier dans l'hexagone des petites unités humaines indépendantes a été considérée comme non constitutionnelle".
Pourquoi alors ne pas créer un parti qui proposerait simplement une gestion départementale de la France au lieu d'une gestion nationale ?
Avec mes meilleurs voeux de bonheur, santé et réussite pour 2016 a vous, frère Michel, et a tous les lecteurs de ce blog.

Additif :
Je me suis trompe dans mes calculs. C'est 660 000 habitants par département et non 66 000. Mais une gestion départementale ne serait-elle pas déjà un premier pas vers ces petites unités humaines ?

Jean-Luc Q. d'Aquitaine

Réponse :
Merci pour votre idée, frère Jean-Luc, mais elle ne correspond pas du tout à ce que je souhaite.
Ce n'est pas une France de départements autogérés que je souhaite, mais une France Confédérale.
Vous proposez un changement administratif qui donnerait à chaque dépar­tement un pouvoir d'autogestion plus grand qu'il n'a aujourd'hui, mais sous un même gouvernement central à Paris, avec à Paris un même parlement votant des lois pour l'ensemble des départements dont chacun ensuite appliquerait ces lois. Cela ne change pas grand chose à ce qui existe déjà sous la férule de préfets et sous-préfets.
La France Confédérale à laquelle je songe serait une France de divisions libres, choisissant chacune sa manière de vivre ensemble, chacune étant totalement souveraine avec son président ou coordinateur de gestion, son parlement si elle le souhaite, ses propres lois, sa propre organisation financière et donc ses propres impôts, sa propre administration, ou même éventuellement avec sa propre anarchie si tel est le vœu de ses habitants.
Pour résumer, ce serait une région du monde francophone faite plus ou moins à l'instar des cantons suisses, une union entre États souverains associés entre eux, États aussi petits que possible.
Je ne vois pas spécialement des États souverains correspondant aux départements français actuels, qui suivraient encore là, même autonomes, une idée jacobine de l'organisation politique. Pour moi la politique ne doit plus être la force d'impulsion de la vie humaine collective. Pour moi c'est le Bien, ou mieux encore — pour les unités humaines qui le voudraient — la vertu, la pénitence, plus facile à vivre en petit nombre, qui doit être la force d'impulsion.
Si, par exemple, la ville de Montpellier veut former un état souverain de 250.000 habitants ou deux états de 125.000 habitants ou trois états de 83.333 habitants chacun et si, à 79 Km de là, la ville de Béziers veut former un autre de 75.000 habitants, et si la campagne autour veut se répartir en 10 états souverains ayant chacun le nombre d'habitants qui se sentent unis par les mêmes aspirations libres vers le Bien, et si ces 12, ou 13, ou 14 petits états souverains se confédèrent ce serait seulement aux yeux des historiens un ex-département français devenu une confédération de 12, ou 13, ou 14 petits états libres de l'ex-province de Languedoc d'un pays autrefois appelé France.
Et puisque l'entrée actuelle est la non-dualité, j'ajoute qu'une petite unité humaine ayant pour but le Bien dans une vie commune avec au début une hiérarchie très estompée pour tourner peu à peu à la totale non-hiérarchie — tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) —, gérée non selon la loi des rats mais selon le bon sens, l'amour, l'intelligence du cœur, sera un retour à la non-dualité naturelle de l'univers.
J'ai conscience qu'un tel projet ne peut aujourd'hui que faire rire les "gens sérieux", mais ma mission n'est pas de me conformer au ratio intellectuel qu'a conçu la descendance d'Adam, mais de suivre la Parole du Père. Ce qui est impossible selon les critères de la logique de dualité, sur laquelle fonctionne le monde religieux et politique, est possible en suivant la non-dualité du Père de l'Univers, parce qu'alors on a pour alliée naturelle la Force de Dieu. Le projet des petites unités ne peut donc que suivre l'itinéraire lent et difficile du Bien : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour y arriver, mais si c'est le Bien qui est poursuivi, l'humanité y arrivera. La vie collective humaine en petites unités préludera au Jour (31/8).

25jan16 171C82 
Cher Frère Michel, je vous espère ainsi que sœur Christiane en super forme.
Dans le cadre de votre réflexion, sur les petites unités humaines et votre voyage d'étude en Suisse au mois d'octobre, j'ai trouvé ce documentaire qui pourrait vous intéresser.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et clame avec vous :
"Un œil sur la planète - Le miracle suisse"
https://www.youtube.com/watch?v=eiFaf7zxvEQ


Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Je n'ai vu qu'une petite partie de ce documentaire, faute de temps.
Il est très long : 1 heure et 33 minutes! Mais mes frères et sœurs qui ont souvent plus de temps que moi le verront sans doute en entier.
Ce que j'ai vu de ce documentaire n'est que l'illustration de ce que j'ai pu observer moi-même dans les petits cantons historiques de la Suise : Uri, Schwitz, Zug, Nidwald, Obwald, Lucerne.
Je pensais trouver là-bas dans ces cantons minuscules, dont chacun est un État souverain, la Suisse des cartes postales: une Suisse paysanne avec des braves gens trayant des belles vaches avec des cloches au cou et faisant du fromage... Et puis pas du tout ! J'ai découvert une Suisse extrêmement moderne... et même une usine d'avions : "Pilatus", dans le Canton de Nidwald, un état souverain de seulement 41.000 habitants ! J'ai découvert que dans le Canton de Zug le revenu moyen par habitant était de 110.000 Francs suisses, soit 121.000 Euros!
En France c'est le revenu de quelques rares cadres très supérieurs en fin de carrière ! Songez qu'en France un général de division (trois étoiles) ne gagne que 71.000 Euros/l'an.
La Suisse avec sa confédération de petits cantons fait la preuve que le système confédéral en s'évitant les erreurs nationales monumentales d'une politique gouvernementale centrale, qui a ruiné notre pays, fait beaucoup mieux quant au bien-être moyen de ses habitants.
En deux semaines d'étude dans les cantons précités je n'ai pas vu un seul uniforme de policier ou de gendarme. Et pourtant j'y ai beaucoup circulé. Je ne saurais vous décrire les uniformes qu'ils portent dans cette région de Suisse centrale. La délinquence est minime et pourtant on voit aussi là-bas des émigrés avec femmes voilées, etc. mais ces émigrés sont aussi tranquilles et honnêtes que le reste de la population.

25jan16 171C83
Je suis stupéfait quand je vois avec quelle patience vous répondez aux commentaires.
Qu'est-ce que ça vous rapporte ? Rien ou très peu.
J'ai toujours hésité à devenir unj Pèlerin d'Arès mais je n'y suis pas encore arrivé, parce que j'ai compris, et ça me paraît tellement évidfent, qu'on "ne peut pas croire sans essauer de faire les autres croire à la même chose". C'est une formule de vous, mais je ne garantis pas le mot à mot.
Il faut être missionnaire. Ce blog est votre band-wagon de mission comme on dit en anglais. Le band-wagon est cette sorte de char sur lequel on hissait une fanfare: tambours, trompettes, tubas, pour les événements publics.
Vous vous y donnez avec un dévouement confondant. Même à propos de sujets plutôt secondaires comme la non-dualité, qui n'est pas un sujet que traite La Révélation d'Arès.
Faites-vous ce blog comme une suite d'improvisations ou bien suivez-vous une politique déterminée ?
C'est difficile à dire, et si vous ne répondez pas, je comprendrai.
Moi, je vous ai trouvé par hadard sur le web, il y a quatre ans.
Raphaël G.-M. du Cotentin (Normandie)

Réponse :
En décembre j'ai changé de serveur et j'ai refondu ce blog en tenant compte des moteurs de recherche.
Mais je suis sans illusions sur sa portée prophétique au sens productif Si les gens qui veulent me lire ne me cherchent pas délibérément, ils ne peuvent pas — sauf grandissime hasard comme vous — me trouver dans l'océanique fouillis des millions de site sur l'Internet. Ce blog n'a pas d'orientation générale missionnaire. Ce n'est pas non plus une université. Par lui je n'ai pas cherché à toucher et à former systématiquement un nombre toujours plus grand de lecteurs intéressés, de néophytes, de Pèlerins d'Arès potentiels. Je peux dire plus vulgairement que je n'ai pas cherché de rendement. La recherche du rendement n'est pas ma tâche ; elle serait plutôt celle de la mission du petit reste, constitué de ceux et celles des Pèlerins d'Arès qui se sont assigné comme but de prolonger ma pensée et ma mission spécifiques dans le monde..
Ma tâche est de vérité au sens absolu du terme. Cette vérité, je la respecte dans la mesure de mes possibilités humaines, probablement pas sans lacunes, car je suis un être humain avec son emploi du temps dingue d'humain moderne, ses fatigues, ses défaillances, aussi rares que possible, mais jamais impossibles.
Donc, ce blog n'est pas un outil de mission. Je n'ai cherché, depuis le démarrage de ce blog en 2006, qu'une progression générale, pas très échelonnée, des sujets en profondeur et de ma façon d'y répondre ; je n'ai pas procédé à une progression pédagogique étudiée. Ce blog
est seulement une plateforme où je m'exprime librement, spontanément, sur divers sujets se rapportant à ma foi et à ma mission.
Je ne parle pas ici de mes frères et sœurs de foi qui sont des lecteurs assidus du blog. Je parle d
es lecteurs qui, soit en me cherchant, soit par hasard, sont comme tous les lecteurs publics moderne de presse de radio, de télévision, de l'Internet, d'assez capricieuses créatures aux intentions légères, légères en tout cas au début,  : Ils sont inconstants, ils cliquent partout Ils lisent vite et en diagonale, ils suivent rarement les conseils qu’on leur donne. Ils sont imprévisibles. Et pourtant je dois les aimer ; c’est le boulot du blog. Même quand ils ne sont pas aimables, quand ils sont parfois hostiles, qu’ils m'envoient des commantaires rageurs ou qu’ils se moquent de moi. Peu d'entre eux, qu'ils soient pour ou contre, sont pleinement impliqués. Ils s’arrêtent rarement pour réfléchir.
Pour celui qui s'est fixé comme pénitence d'aimer tous les hommes, le lecteur est facile à aimer. Pourquoi ? Parce que le lecteur, c’est moi, c'est nous. N'aurais-je pas été moi-même il y a quarante-deux ans un lecteur léger, sceptique, intéressé mais critique, ou carrément hostile ? La leçon est simple : la plupart des gens se fichent pas mal de moi, mais je dois ne jamais me lasser de leur parler. Un jour ou l'autre l'un d'eux se détache de sa légèreté ou de son scepticisme et se jette dans le sillage de la Parole de Dieu.
Les sites web ont proliféré à une vitesse effarante. Ils sont extrêmement variés, complexes et répondent à des besoins particuliers très nombreux, les uns très bien faits, les autres complètement ratés. Tenter de répondre à ces besoins peut affecter la capacité du concepteur — j'ai conçu moi-même ce blog et continue à l'améliorer peu à peu, pour créer du bon contenu, mais je sens sans cesse le poids d'une évolution continuelle de la technique comme du contenu éditorial sur le wab. De plus, il y a de plus en plus de nouvelles plates-formes. Il y a iOS, Android, Kindle et HTML ; la messagerie électronique elle-même en évolution, les SMS, Facebook, Twitter, Linkedin, etc. Chaque plate-forme dira qu’elle est la meilleure, qu’elle mérite votre temps et votre attention. Mais il y en aura toujours une autre pour vous remplacer. Alors, je m'efforce de faire par ce blog quelque chose d'irremplaçable..
Je ne sais plus où j'ai lu sous la plume d'un informaticien chevronné qu'il vaut mieux avoir cinquante plates-formes qui opèrent sur le même modèle de contenu que cinq plates-formes sur cinq modèles de contenu différents. Moi, je ne peux pas avoir cent plate-formes du même modèle que ce blog — j'ai déjà du mal à le gérer tout seul —, mais il y a une leçon importante à tirer de ce conseil d'un informaticien chevronné : les utilisateurs ont toujours été eux-mêmes des lecteurs et les lecteurs-utilisateurs ne lisent pas comme leurs prédécesseurs. Ils regardent des vidéos, jouent et écoutent de la musique. Mais c’est encore la langue, le texte, qui unifie le tout, et les mots ont plus de travail à affectuer qu’ils n’en ont jamais eu. La liberté du lecteur est une chose sacrée; on n'y peut rien, il faut accepter de lui toutes les réactions.

25jan16 171C84 
Sur la non-dualité, en écho à votre entrée 132 sur Bouddha, j'aimerais ajouter une citation du Lankavatara 27, un de ces sutras transmis par le Mahayana qui comporte à l'évidence des ajouts ultérieurs, mais aussi des enseignements correctement retransmis ce qui me semble le cas de ce qui suit :
"Quant à la non-dualité, Mahamati, comme l'ombre et la lumière, le long et le court, le noir et le blanc, toutes choses n'existent pas réellement en tant qu'elles ne sont que contraires interdépendants. Mahamati, le nirvana ne se trouve pas ailleurs que dans le samsara et le samsara ne se trouve pas ailleurs que dans le nirvana : rien n'oppose le samsara au nirvana. De même que le samsara et le nirvana sont toutes choses, non-duelles sont toutes choses. Tu devrais, Mahamati, diligemment étudier la vacuité, le sans-naissance, la non-dualité et l'absence de nature propre."
Sur les choses fondamentales, en particulier l'advaita, je pense que ces deux grands esprits qu'étaient Bouddha et Adi Samkara étaient arrivés à des points de vue assez proches à partir d'un long travail d'étude et d'expérience personnelle.
Là où leurs choix furent différents, c'est sur les modalités d'action et la présentation de leur enseignement dans leur contexte historique où la philosophie indienne était encore très créative. Il fallait répondre aux intellectuels contradicteurs et déjouer les pièges face à une emprise brahmanique très forte sur la société indienne. Bouddha concentra son enseignement sur une direction accessible à tous, l'octuple sentier, et gardait assez souvent un "noble silence" sur les "questions ne tendant pas à édification" et les brahmanes eurent beaucoup de mal à étouffer le bouddhisme en Inde.
Adi Samkara a été beaucoup plus précis et explicite pour déconstruire l'enseignement et les pratiques brahmaniques, peut être parce qu'il avait constaté qu'il ne restait plus grand chose du bouddhisme en Inde et qu'il chercha une autre stratégie, mais l'Inde ne l'a pas suivi et garda ses superstitions et sa lecture confuse des textes.
La stratégie de mission que vous nous donnez, concentration sur un message accessible à tous, la pratique de la pénitence, et un développement patient sur plusieurs générations du petit reste, est plus proche de celui du Bouddha mais nous disposons également de textes sacrés fortement unificateurs
Après eux, je trouve que progressivement l'élan philosophique indien s'est étiolé et l'arrivée progressive de l'Islam n'a pas non plus généré une remise en cause générale de cette société, mais accentué la fragmentation d'idées et la division religieuse que nous constatons aujourd'hui.
Le texte du Bouddha a fait écho dans mon esprit à votre article sur "La Pommeraie", sur l'existence par contraste Création/chaos, Lumière/ténèbres...
Notre terrain de mission est très différent de celui rencontré par Bouddha et Adi Samkara, mais il est certainement utile de réfléchir avec le recul du temps aux choix qu'ils ont fait pour enseigner et guider leur peuple.
Antoine S. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce beau et utile commentaire, mais qui ne saurait faire école, parce qu'il dépayse la plupart de nos frères envoyés à la mission européenne, loin du conceptuel indien.
J'ajoute quelques indication pour aider les lecteurs du blog à s'y retrouver :
Le Laṅkāvatāra tire son nom du fait qu’il est un recueil des paroles prononcées par Bouddha lors de son arrivée à Sri Lanka.
Le saṃsāra signifie "transition" ou "transmigration", "cycle des renaissances successives" (pour ceux qui croient dans la réincarnation). Dans le bouddhisme, il s'agit du cycle des existences conditionnées, c'est-à-dire les états de l'existence sous l'emprise de la souffrance, de l'attachement et de l'ignorance..

25jan16 171C85
Bonjour, cher Mikal,
J'ai trouvé ceci (pièce jointe) pour mes sœurs et frères intéressés par Ādi Śaṅkarā. Ça s'appelle Shankaracārya, un écrit de Śaṅkara ou Śaṃkara, "celui qui apporte la félicité" (53 pages)
C'est un document de format PDF.
Je voie que Sankara s'écrit aussi avec un N, j'espère ne pas me tromper de personne.
Avec vous dans la pénitence.
Alain J. du Rhône

Réponse :
Je connaissais ce document, mais pour ne pas trop dépayser mes frères et sœurs, leur éviter d'avancer dans un texte de style très oriental, par endroits difficile à comprendre pour des Européens non avertis, je ne l'ai pas signalé.
Mais puisque vous semblez l'avoir lu et apprécié suffisamment pour en recommander la lecture à nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès, je me suis peut-être trompté en considérant ce document comme hermétique.
Je signale donc qu'on peut le trouver sur l'Internet à l'URLsuivant :

http://www.spinozaetnous.org/telechargement/Shankara_Supreme%20Joyau.pdf

26jan16 171C86
Merci, cher prophète Mikal, pour cette réponse [171C78] si pure et si belle sur la non-dualité.
Comme pour vous, la non-dualité ne me semble pas vertigineuse, mais simple et pure.
Cependant, en toute franchise, il me semble que votre réponse dit autrement ce que vous avez déjà écrit, mais sans répondre vraiment à mon commentaire.
S'il y a, comme vous dites, "l'Union indestructible entre Créateur et créature", alors qu'est-ce que le péché des péchés ?
Serait-ce, dans Je suis la Mine et l'Eau, la réduction de cette Union indestructible à la simple Mine, d'où sort à la fois, comme vous dites, l'étoile Sirius, vous et moi ?
Je ne sais pas, car vous semblez éviter de répondre à ma question, résumée ici :
"Peut-on dire que le péché des péchés, par exemple, serait l'échec et la fin de la non-dualité, ou du moins son affaiblissement ?"
"Équilibrer la compréhension de notre nature non-duale par celle de notre liberté", tel que je le propose, est une proposition qui ne semble pas vous convenir.
J'en conclus que la relation entre non-dualité et liberté est actuellement très obscure pour ma petite intelligence.
Ce n'est pas bien grave.
Ma foi, ma pénitence et ma mission n'en ont pas besoin pour me faire vivre cette non-dualité et cette liberté absolue.
Patrick T. Jours de Gris d'Ile de France

Réponse :
Si j'ai un cancer, bénin ou gravissime, celui-ci est en union indestructible avec moi jusqu'à ce que je meurs de ce cancer, à partir de quoi je me fondrai dans le Tout, si j'ai été pénitent, mais pas sans souffrance parce que je suis chair, esprit et âme (17/7), autrement dit (pour simplifier) matière, pensée et divinité non disloqués, quoique provisoirement déficients puisque promis à cette dislocation qu'on appelle mort dans la situation actuelle. Abrégeons ! La dislocation est souffrance, mais pas disparition. Pour que la souffrance cesse il faudra que survienne le Jour (31/8), la résur­rection, laquelle sera quoi ? Je n'en sais rien. Jésus le ressuscité que je vis était bien de chair, mais passait par le plafond. Quelle était sa vraie nature ? Transfiguré ? Mais pour un charnel qu'est-ce que ça signifie ? Sa nature m'était inconnue ; je n'ai pas de réponse accessible à mes actuels moyens de comprendre. Et puis, cela ne servirait à rien dans la conduite de ma mission qui est d'expliquer que faire le Bien est supérieur à croire au Bien.
L'union avec le Tout ne cesse jamais, même pour un pécheur tombant dans la ténèbre. Même après le péché des péchés l'union avec le Tout persistera, car pas plus qu'on ne coupe l'eau en y plongeant un couteau, on ne coupe le Tout.. Mais le Tout comme l'eau — ou L'Eau — peut bouger en tous sens, prendre les milliards de formes des milliards de récipents.
Avant ma naissance j'étais déjà dans le Tout, j'y étais bien sûr en puissance, mais pour autant réellement, par mes ancêtres, et non comme quelque chose de ma personne qui chercherait à se réincarner, car ma personne, si elle existait jamais comme entité indépendante, ferait déjà séparation par rapport à la Personne du Créateur. Or, il n'y a pas dualité, mais il y a non-dualité. Je ne suis donc pas une personne au sens indépendant, sauf en apparence et pour cette brève vie charnelle. J'étais là déjà en puissance, en union avec le Tout, longtemps avant de naître comme chair et conscience humaine, laquelle est propre à l'état charnel, mais ne subsiste pas après l'arrêt du cœur qui meurt comme une fleur des prés.. mais le pré demeure, les graines de la fleur restent cachées dans la terre: De là le grand mystère de la mort, quand, n'ayant plus de cerveau, je n'aurai plus conscience de ma personne charnelle et serai autre chose, dont je n'ai pas idée.
Le péché des péchés ? Simple. C'est un cancer qui affectera l'humanité au point qu'elle devra attendre une recréation et ne pourra plus se recréer elle-même par la pénitence. La Vie n'aura pas été retrouvée, mais le temps n'existant pas pour la Vie, elle pourra revenir, puisque la Création ne cesse jamais (xxii/12) après quelques milliards d'années peut-être, si tant est que cela représente quelque chose pour l'absence de temps dans laquelle vivent le Créateur et la Vie, dont nous sommes atomes permanents, que nous soyons ou non incarnés.
J'étais donc déjà là avant de naître comme Michel Potay au XXe siècle plutôt qu'au Xème d'Hugues Capet ou au Vème siècle de Zénon d'Élée avant J.C. — le moment de mon apparition charnelle, de mon lien étroit avec l'animal, n'a pas d'importance —. J'étais là par la capacité de transmission de la vie humaine de mes pères et mères innombrables avant moi. Le cancer du péché peut survenir, mauvais fruit de la contingence liée aux fluctuations de ma volonté, mais quand il affectera totalement la capacité de l'humain d'avoir une âme, ce sera le péché des péché. Il sera par excellence le mal qui fera tout à la fois souffrir la créature et le Créateur. Voilà pourquoi le Père le redoute autant que nous. Il y aura souffrance, absence de bonheur, terrible attirance vers le Chaos initial sans retour au Chaos, ce qui serait après tout un soulagement, un retour à zéro. Mais non, il y aura étirement douloureux, grande souffrance, jusqu'à ce que la Création continue, infinie, réabsorbe celle-ci pour la transformer, mais ne sortons pas du sujet.
Si j'ai la possibilité de changer le monde, moi isolé dans le monde et apparemment incapable d'influer sur lui qui est énorme par rapport à moi, c'est parce que je suis comme le monde lié au Tout où les forces du Bien sont infiniment plus fortes que les forces du Mal, mais il faut en convaincre le monde que cela fait rire et qui croit le contraire. C'est toute la difficulté de notre mission. Comment expliquer cela à des cerveaux obscurcis autrement qu'à l'aide des métaphores simples qui sont celles mêmes de la Parole ?
Non, frère Patrick, vous n'avez pas une "petite intelligence". Vous raisonnez avec l'intelligence intellectuelle du monde, qui n'est pas la Raison absolue de la Création, laquelle n'est trouvée que par l'intelligence du cœur (32/5. Pour restaurer celle-ci, il faut accepter l'heureuse imbécillité que nous donne le Père, il faut fuir la faible et animale capacité de comprendre (la science, la logique mathématique, etc.) de l'homme après le péché d'Adam et les générations de sa descendance. Voilà pourquoi la plus grande humilité nous est nécessaire, pour nous immiscer dans le Tout, pour un grand Retour (i/1), Retour qui signifie dans La Révélation d'Arès : réapparition de l'infinitude.
Ce que j'explique ici, je le fais avec des mots et la grammaire de ma langue, mais c'est évidemment très insuffisant. Le mieux est de se placer devant le Père soit en restant muet, soit en disant comme disait Socrate : "Je ne sais rien", mais j'ai confiance.
Oui, j'ai confiance.
Lavoisier pensa-t-il à la non-dualité, quand il dit : "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme" ?  En tout cas, c'est une vérité non-duelle, qui nous intéresse au plus haut point ici. Le péché des péché n'est pas la perte de la vie au sens absolu, mais la transformation de cette vie en quelque chose délié du bonheur tel que le Créateur le conçut, mais peut-être lié à un bonheur d'un autre ordre, qu'il nous est impossible d'imaginer, issu d'une transformation du Dessein, lequel est de toute façon immortel par Lui-même. C'est contre ce bonheur-là, que nous ne voulons pas, que nous autres les hommes du Dessein génésiaque (28/27), luttons par la pénitence.
Rien de tout cela n'est compliqué, mais tout de tout cela est tellement inhabituel. Quand je suis missionnaire, comme vous dans la rue (cela m'arrive rarement aujourd'hui, mais je l'ai fait assidûment autrefois) et que je me trouve devant quelqu'un, à l'instant où je lui parle j'ai quelques secondes conscience de l'abîme qui nous sépare en manière de voir la Vérité, la Vie, bref, les réalités. Il a les siennes, j'ai les miennes, et quand je le quitte après quelques phrases basales (je n'ai que ça de clair), lui indifférent, ou perplexe, ou sceptique, bref, non activé par ce que j'ai dit, je me dis que je n'ai pas jeté entre lui et moi le pont de la non-dualité, parce que je n'ai pour m'exprimer que mon triste et pauvre français, un langage de cafard qui bouffe n'importe quoi, même le plastique, ou de koala qui à l'inverse meurt s'il n'a pas son eucalyptus — pourquoi ? allez savoir ! la nature non-duelle est un phénoménal mystère —, je cherche les mots qui n'existent pas, et si j'essaie de transcender les mots qui existent, il me prend pour un cinglé.

26jan16 171C87
Désormais tu es Mon Messager,
Tu n’es plus rien pour toi-même (La Révélation d’Arès 40/6).

Le Père nous demande d’être sans tarder tout pour Lui,
tout pour le Bien de l’humanité et de la création !
Il nous appelle à nous vider du "moi" construit par la culture religieuse, athée, rationaliste, conventionnelle et  réveiller par la pénitence le Vrai Moi qui seul aime, pardonne, fait la paix, se libère des peurs, des préjugés, du commun, qui seul peut retrouver la raison à l’image de la Raison du Père.
Nous joignons à ce bref commentaire le lien de notre vidéo exprimant à notre manière la non-dualité.
Vidéo que nous avons utilisée lors de notre moisson en janvier au local "L’eau bleue", 32 rue Losserand à Paris 14ème.
https://youtu.be/l4Bjo1z-NZw
(musique de Beethoven, symphonie n° 3 Eroica)
Annie et Bernard L.-J. d’Ile de France

Réponse :
Nous sommes à un point de confluence entre dualité et non-dualité. Ce n'est pas un concept actif ou un point d'appui pour le levier de notre action. Ce n'est qu'un point du paysage de l'univers où se trouve le monde que le Père nous envoie changer (Rév d'Arès 28/7). Mais il est bon que nous sachion où nous nous situons ; Au confluent de deux mondes, nous réalisons mieux que, comme vous dites, nous devons être "tout pour Lui", le Créateur.
Les profanes qui lisent ce blog doivent penser que nous sommes complètement barjos. Ils pensent ainsi parce qu'ils ne voient pas qu'il y a deux mondes possibles. L'actuel et le changé. Observant le peu d'effet produit par notre discours de rue : Faites pénitence et vous changerez le monde ! que pouvons-nous conclure ? Que le monde est irrémédiablement aveugle et sourd ? Qu'il est totalement paresseux et hypocrite ? Que nous sommes dans une Vérité irréalisable ? C'est en se posant ces questions désespé­rantes que tant d'entre nous nous ont quittés déjà depuis quarante-deux ans. Question pour eux de confort psychologique.
Mais nous, nous tenons. Vous deux êtes de ces tenaces. C'est parce que nous avons beoin d'une foi extraordinairement forte que le Père est veni parler Lui-Même en 1977. Ç'avait été de même parce que libérer les esclaves hébreux des geôles égyptiennes était un projet fou qu'il était venu Lui-même parler à Moïse, voilà trois mille trois-cents ans. L'Exode a raté, il s'est arrêté à Canaan au lieu de se poursuivre sur la Terre entière : la vraie Terre Promise. Il faut tout reprendre. Mais 3.300 ans, qu'est-ce que c'est dans l'Histoire de la Terre ? Rien. C'était hier et c'est la preuve que la continuité du Dessein ne peut être rompue et qu'il nous faut aller de l'avant.
Voilà une réponse bien hardie à votre commentaire. Mais c'est une réponse qui s'harmonise avec la dépassement qu'évoque la musique que vous nous proposez : l'Eroica. Nous sommes les héros qu'évoque le Père dans La Révélation d'Arès (xxxv/4-12).
Merci pour ce commentaire téméraire. Ma réponse est aussi téméraire.

26jan16 171C88 
Dans un grand nombre d'ouvrages ayant pour sujet le développement personnel, on fait allusion à ce potentiel infini ou potentialité infinie en nous !
C'est le "Sois un dans toi !" (Rév d'Arès XXIV/1), la non-dualité entre l'homme et Dieu.
Quand j'écoute ces extraits au début du livre audio de Dr.Joe Dispenza j'ai bien l'impression qu'il parle de pénitence ! Qu'en pensez vous ?
Ci-joint les extraits du livre audio dont je parle!
Fraternellement,
Christian S. d'Alsace

Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Christian.
Les extraits que vous m'adressez sont en anglais et je n'ai pas le temps de les traduire pour que les lecteurs de mon blog les comprennent. Mais j'ai entendu parler du Dr Joe Dispenza. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il parle de pénitence, mais c'est un homme qui croit que l'homme peut, d'une certaine façon, changer.
Je ne suis pas du tout un grand connaisseur de ses théories et il a un côté bateleur ou avaleur de sabres qui me gêne un peu.
S'il y en a que cela intéresse, je place ici une conférence de Joe Dispenza avec une traduction française. Peut-être cela aidera-t-il certains à commencer leur pénitence, qu'ils poursuivront ensuite sur les Sentiers de La Révélation d'Arès.

27jan16 171C89
Extrait de "Sagesse du Bouddhisme" de Fabrice Midal chez First édition.
La Non-dualité : "C'est moi, c'est un autre", conçoit-on, dépouille ce lien qui rend captif, c'est ainsi qu'on se libère sois même.
Samraha (probablement Samkara !).
Je comprend ici qu'il faut se dépouiller de "C'est moi, c'est un autre" afin d’être un (Rév d'Arès xxiv/1-4) avec le Tout.
Un des Alain d'ile de France

Réponse :
Mon frère Alain, j'ai entendu parler de Fabrice Midal, qui, si je m'en souviens bien, est un coach de "méditation", qui a été présenté dans "Les Racines du Ciel" par Frédéric Lenoir, mais je ne conais que très peu cet auteur.
Je ne suis pas "méditant" au sens que l'on donne à ce mot. Je ne suis pas dans la méditation mais dans l'action, parce que c'est l'action que le Père me demande de mettre en œuvre. Je respecte tout mode de vie et je respecte la méditation, mais cela ne signifie pas que je la crois nécessaire. Je pense que la méditation, comme disait ma belle-mère, "ça ne mange pas de pain, ça ne fait rien bouger," et c'est pourquoi on en fait de larges et nombreuses présentations publiques, tandis que l'action, ça fait bouger les choses, alorson met le couvercle dessus, on s'efforce de l'immobiliser.
Au reste, je ne sais très bien, n'ayant pas lu le livre en question, ce que signifie pour Fabrice Midal : "C'est moi, c'est un autre." Cela signifie-t-il : Moi ou un autre, c'est la même chose ? Cela signifie-t-il: C'est moi ou c'est un autre, qui serait plutôt l'inverse ?
J'ai pour Bouddha un fraternelle vénération, je contemple son œuvre comme une avancée majeure dans la compréhension de la destinée humaine, mais je ne suis pas bouddhiste au sens strict du mot. Je le vois, dans l'infini concert de la non-dualité que donne depuis toujours et pour toujours l'univers, comme une étape majeure de la compréhension de ma propre existence, mais je dois aller plus loin, je dois changer le monde. Vous êtes avec moi, frère Alain, avançons dans l'action. Merci.

27jan16 171C90
J'entreprends, la mise sous la lumière de La Révélation d'Arès, des Sourates du Coran, qui appellent à la Paix et à l'Entente entre les Peuples.
Voici une des Sourates : La 42/13, "La Consultation, ou la Délibération", en Arabe "Échoura"".

Il a (Allah, Dieu), établi pour vous à l'égard du Culte, ce qu'Il a recommandé à Noé, et ce que nous t'avons (Mohammed) révélé et ce que nous avons révélé à Abraham, Moise, et Jésus, à savoir, acquittez-vous du Culte et ne vous divisez pas à son propos,  qui est insupportable pour les Associateurs ce à quoi tu les appelle (Oh Mohammed) et (Allah), rapproche à lui qui il veut et il guide vers lui celui qui se repent.

Les Associateurs  les gens qui jadis,  vénéraient les divinités du paganisme de l'époque, la Révélation de l'Islam leur était insupportable. Pour cela, il  a été recommandé à Mohammed,  de s'adresser aux gens du Livre (Judéo/chrétiens) et de pratiquer la justice pour tous, même à ceux qui ne partagent pas le Culte de l'Islam. Concernant 'Allah), "Il rapproche à Lui qui Il veut,"  veut dire, Allah,  ne force personne à venir à lui, chacun est libre, mais il guide vers celui qui cesse de pécher. Cela semble logique. Mon frère, ma sœur de l'Islam, si tu t'éloigne de l'Image et Ressemblance du Créateur (Allah),  est étalé partout dans l'Univers, voire Le Livre.
Le Livre II
J'ai, je suis, les soleils tournent dans ma main, Ma main a mille mains, ton oeil se tend il bute? Le Bon (Jésus), descend, il est en bas, il va à droite, il est à droite quand je le lui dis. Je descends je suis en haut, je vais à droite je suis au milieu, Je suis l'Étalé.
Mon frère, ma sœur, tu est vraimlent libre, mais si tu reviens à Allah et cesses de pécher, Il te guidera à revenir à lui. Tu peut désobéir autant de fois que tu le veuilles, car tu a été crée libre, mais, attention :

Le Livre V/6 : la vie est courte. L'homme n'a qu'une vie au soleil,
et aussi :
Le Livre IV/5 : Les ans vont devant l'homme comme le taureau va devant l'araire (la charrue- le bœuf dépend de la charrue). Gare à la Fosse !
L'Évangile Donné à Arès 26/4 : Dans la fosse sans retour
(Une fois dans la fosse, l'homme ne pourra plus revenir).
Youcef des Bouches du Rhône;

Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce commentaire qui nous est utile pour unir les pensées biblique et coranique sous la lumière de La Révélation d'Arès.
Giordano Bruno, dont parle une de mes entrées de blog (la #85) avait bien vu l'Univers et la Terre vivant une vie unique, animés d'une âme unique sensitive et même intellective "autant que notre âme humaine, plus que notre âme humaine peut-être", mais ce thème non-duel était incompatible en son temps avec les idées religieuses, et nous découvrons qu'il est toujours incompatible avec les idées rationalistes modernes. Il nous faut dépasser cela et c'est une tâche énorme, à laquelle vous vous attelez, vous aussi frère Youcef, pour montrer que le grand Cri de Dieu, par le Véda, la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès, pour ce citer que ces livres-là, a des formes différentes mais dit partout la même chose.

27jan16 171C91
Votre réponse 171C86 est, selon moi tout du moins, la plus extraordinaire de tout ce blog.
Vous avez, avec des mots simples, que tout le monde peut comprendre, fait le bilan de votre mission : Recettes/Dépenses.
Les dépenses, qui ont été énormes et qui continuent, ont été celles de la religion, de la politique, de l'université et ses méthodes cognitives, le concept travail-->produit-->revenu, la façon toute cérébrale de fonctionner de l'enfant d'Adam. Les recettes, c'est le Fond des Fonds [Rév d'Arès xxxiv/6], autrement dit tout autre chose qui... n'a pas fait recette, qui n'a été perçu et vécu que par quelques rares humains, la Vérité spirituelle sur laquelle la vérité intellectuelle jette son ombre énorme.
Si on lit Çamkara ou Shankara, c'est l'obscurité. Cet homme parle un langage très fluide, élastique, variable : le sanskrit, pour dire des choses intraduisibles. Si on vous lit, c'est d'une formidable clarté. À un frère, que je ne connais pas (je ne suis pas Pèlerin d'Arès, toute juste quelqu'un que La Révélation d'Arès et surtout votre personne passionnent), Patrick T. JoursdeGris, qui raisonne selon les règles de raisonnement du siècle et qui n'a que sa foi aveugle pour sortir de là, vous expliquez très simplement, mais on ne peut plus clairement, qu'il peut aussi suivre la voie que vous montrez de façon parfaitement logique, cohérente.lumineuse.
Dans l'univers, la non-dualité est la réalité. La dualité est donc, si je me place sous votre lumière, une trouvaille d'Adam, qui avait du génie, qu'il opposa au Génie Créateur — En parlant des cinq donc faits par le Créateur à l'homme, vous devriez remplacer créativité par génie —. La dualité et la non-dualité sont devenues, au plan humain, planétaire, deux possibilités polairement opposées de vivre, de s'organiser, de voir le présent et l'avenir. Ces possibilité n'existent que sur Terre où l'homme a pratiquement glissé la non-dualité sous le tapis comme de la poussière, parce qu'il n'aurait pas pu devenir le dieu de la terre autrement. La non-dualité existe, mais elle n'a plus de réalité pratique sauf pour quelques fadas, dont vous êtes.
Le fait de dualité régnant a un inconvénient : Il n'est plus possible de penser la Terre comme partie intégrante (votre mot) de l'univers avec lequel elle formerait un tout cohérent. Tout ce qui se rapporte à la Terre est vu comme partiel, à part. C'est ce qui explique que l'homme se fait de la mort depuis les momies égyptiennes jusqu'à la description enfantine du paradis dans le Coran  une idée calquée sur la vie humaine charnelle. C'est un terrible recul vers l'obscurité. Vous, en quelques mots, vous rendez clair notre retour à une continuité sans fin, une vie principielle qui n'a jamais cessé. Je viens de relire le chapitre vi de La Révélation d'Arès. C'est tout à fait évident dans l'expérience de transport dans l'univers, je dirais de transuniversalisation, que le Créateur vous fit vivre en 1977.
Cela nous renvoie à l'idée que les hommes antiques se faisaient du milieu où vit l'homme, tel leur cosmos. La vie terrestre n'était pas problématique alors, puisque l'homme et l'univers restaient unis dans la pensée humaine. L'ancien était encore proche de l'Adame (Rév d'Arès vii/1) d'avant l'Adam (2/1) de la chute décrite dans les cinq premiers versets de la Veillée 2. Puis l'intellect isola de plus en plus l'homme de sa propre réalité ; il ne respira plus que la dualité. J'en déduis que vous avez raison, la création d'Adame n'est pas si vieille que l'on pense (j'ai lu ça sous votre plume je ne sais plus où). Résultat, "tout est en morceaux, toute harmonie est détruite" pleurait John Donne, métaphysicien de grande classe et prêcheur du Très-Haut. Ce sont les morceaux que le Père vous envoie recoller. Pascal, un siècle plus tard, pleurera de même sur cette destruction du Tout.
C'est parce qu'il se sent un étranger dans cet univers, dont il est pourtant un indestructible atome, que Patrick. T. Jours deGris commente comme il commente, avec une courage que je loue, car il subit ce que vous appelez un "étirement douloureux" entre le concept que lui a donné son éducation terrestre et le concept qui ressort de La Révélation d'Arès. Entre la vie et la Vie !
Mais comment expliquer cela aux hommes qui errent dans la nuit des tunnels des rues, sur qui la Lumière ne se lève jamais, qui vous regardent comme des taupes, à la rencontre desquels vont vos missionnaire ? C'est une mission impossible. C'est beaucoup trop tôt et ça ne peut pas marcher. Voilà pourquoi je vous rejoins sur l'Idée du Fond mais pas sur la pratique du moissonneur, qui ne sert à rien. Le trappiste entre ses hauts murs trouve sans nul doute son lien avec la Non-Dualité dans quoi coule l'univers infini., mais l'homme de la rue ne peut vous suivre que sur un concept d'enfant vagissant de type coranique ou bliblique.
Arun Théosophe

Réponse :
Oui, frère Arun, mais ce courage que vous reconnaissez, à juste titre, chez notre frère Patrick T. JoursdeGris, lui qui s'est fait missionnaire de la Parole, missionnaire du grand Appel, ce courage, il vous le faudrait !
Comment voulez-vous que les choses évoluent dans ce monde, autrement dit comment voulez-vous que le monde change (Rév d'Arès 28/7), si l'on ne part pas d'une mission de Vérité "vagissante" ? Vous êtes un humain qui a compris des choses qui échappent à 99,99 % des humains. Vous vous devez de descendre au niveau d'un langage "vagissant", de propos de bébé, pour découvrir les épis mûrs qui formeront le petit reste solide que le Père m'envoie rassembler (24/1). Je suis marri et malheureux de voir qu'un homme qui a si bien compris le sens de La Révélation d'Arès, qui a plongé au Fond des Fonds, à la fois se rengorge et se réfugie dans un mutisme de "trappiste" en prétextant que la mission, "ça ne sert à rien".
Ce que fit Jésus en Palestine voilà 2.000 ans, sa mission "vagissante", est-ce que ce fut inutile ? Son Sermon sur la Montagne ne nous est-il pas d'un secours considérable dans notre pénitence ? Que croyez-vous que vous êtes ? Simplement un bonhomme qui a compris ce que 99,99 % des humaisn n'ont pas compris mais qui ne fait rien pour faire tomber ce nombre d'aveugles à 99,98 % puis 99,97 % et ainsi de suite ? C'est vous qui ne servez à rien. Ce n'est pas nous.
N'avez-vous pas compris que le Créateur et la créature ne font qu'un dans la non-dualité, qui est l'état normal et indestructible de l'univers, et que le Père est partie intégrante des aspirations profondes de l'âme quand celle-ci naît de la pénitence et de la moisson de pénitents (l'une ne va pas sans l'autre) ? N'avez-vous pas compris que si le Père est descendu vers un pécheur comme moi pour, à travers ce pécheur, parler aux hommes, parce que un pécheur ou sept milliards de pécheurs, c'est pareil dans la non-dualité, vous devez vous aussi descendre vers les hommes, qui sont vos frères dans la non-dualité ? N'avez-vous pas compris cela ? Ou dites-vous autre chose par lâcheté, pour vous défiler d'une tâche que vous êtes apte à accomplir ?
Je ne sais pas où vous demeurez. Je ne sais donc pas à quelle mission vous adresser. Mais si ma réponse a quelque effet heureux sur vous, reprenez contact avec moi à michelpotay@freespirituality.net.
Depuis les lumières, qui étaient agnostiques, mais qui ont au cours des ans plongé l'homme dans l'athéisme le plus épais et noir, rien ne s'était produit qui fasse remonter l'homme à la Vérité transcendante. Il n'y avait plus que la vérité scientifique, celle qu'on lit au fond des yeux morts de ceux à qui l'on parle dans la rue. Et soudainement à Arès la Lumière revient sur les "lumières". Nous voyons clair à nouveau. Vous devez nous aider à ouvrir les yeux de 99,99 % d'aveugles en commençant par le commencement que le Père, très ordonné, nous recommande : moissonner les épis mûrs, rassembler un petit reste. Plus tard, les générations qui viendront adapteront leur prophétisme aux états d'esprit dans lesquels l'Histoire va, je le crains, tragiquement plonger l'humanité.

27jan16 171C92 
J’aime faire les liens et recoupements, avec d’autres frères et sœurs lointains, qui cherchent la vérité avec sincérité, même sans connaitre La Révélation D’Arès. Cela m’aide à former ma propre  réflexion, et tracer mon point de vue en ce monde.
Je remercie aussi les frères et sœurs qui proposent parfois une vidéo ou un article pertinent, venant du monde, et frère Michel qui nous les transmet en y joignant son point de vue.  C’est toujours très intéressant.
Cela élargit notre vision des choses.
Voici une vidéo d’Annick de Souzenelle. Grande dame qui à épluché les Écritures Juives avec l’aide de la lettre hébraïque, pour en retirer le suc de Vie. Elle a 93 ans. Elle rejoint ce que dit La Révélation d’Arès, et le thème de la non dualité. Video :
‘Pour un nouveau monde en marche’ ; Vidéo de 5 minutes « ...Vous êtes moi, je suis vous..... » dit-elle ; https://www.youtube.com/watch?v=Va-13kGTqWs
Sur une autre vidéo : "Nous sommes divins" dit-elle. "Dieu est corps et esprit; il s'incarne en l'homme. Le corps humain est à l'image du corps divin tel que nous l'enseigne l'arbre de vie kabbalistique. Vivant et parlant, il transmet l'exigence de croissance du noyau de l'être dont chacune des cellules est porteuse et dont chacune est faite pour en libérer l'énergie. Sans quoi il souffre.  En effet, perturbé, désorienté, il parle au niveau de l'organe signifiant l'origine du trouble et le manifestant. La maladie a donc un sens; elle est fondatrice de l'identité ontologique de l'être. Doté d'une part divine, l'homme est ainsi appelé à conquérir des mondes; il est voué à assumer ses énergies, les nommer, les travailler, les canaliser, endosser son corps divin, son modèle ultime, et atteindre l'amour."
Cet article de Yves Rasir :  "Au-delà du bien et du mal " dans  Néo Santé, suivit d’une interview non duelle, avec Annick de Souzenelle, aide à considérer les violences dans le monde, avec un autre regard, un regard,  non duel. Cela aide à se libérer de la peur qui y est collée et naturelle ; la peur de souffrir :
http://us9.campaign-archive1.com/?u=aa4975a4b61ecd86429de3ef3&id=a1ea30764d&e=1f7d86b627
Véronique C  la petite souris du Nord, de Belgique.

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique pour ce commentaire.
Je n'ai pas le temps de regarder les vidéos dont vous nous donnez les URL, mais un certain nombre nos frères et sœurs qui lisent ce blog le feront.
J'ai connu Annick de Souzenelle. Je l'ai eue comme professeur ou conférencière quand je fis ma théologie (dans l'église) à l'Institut st-Denis en 1967 ou 1968, je crois. C'est une femme d'une profondeur spirituelle remarquable et qui, me semble-t-il, n'a pas cessé d'évoluer.
J'ai bien peur que cette page de commentaires devienne très lourde de documents divers, dont des vidéos, et je rappelle qu'elles sont uniquement documentaires, mais non actives — l'actif est dans notre mission, La Révélation d'Arès accomplie — parce que leur itinéraire nous ramène à la rumination ou seulement à la mémoire, au cerveau donc, alors que c'est de toute notre vie, cerveau + voix + bras + jambes, tout de chacun de nous qui doit rendre compte du Tout aux hommes de la rue pour que notre Feu soudain enflamme les épis mûrs et nous permette ainsi de les repérer. Il ne faut donc pas passer trop de temps sur ces documents.
La Vie foudroiera la matière, pour reprendre ici des mots de Georg Hegel, qui ne voyait pas Dieu comme le Dieu personnel du Catholicisme, l'Éternel du judaïsme, le "deus sive natura" de Spinoza, mais comme der Begriff en allemand, le Concept. C'est un bon mot : le Concept de la Vie, Celui qui a conçu la Vie.
Après que Dieu m'eut visité par ses Théophanies de 1977 à Arès, je dis (et je le dis encore) : "Avant, dans l'église, j'avais une idée précise de Dieu. Maintenant je ne sais plus ce qu'est Dieu ni qui est Dieu. Je ne peux plus imaginer la Puissance qui tout à la fois n'a pas de limites, l'Étalé sur l'infini, et peut serrer, serrer comme un clou (Rév d'Arès ii/21) et qui par la magistrale gifle qu'Il m'a donnée à la fin de la cinquième Théphanie s'est fondu en moi." Dieu est mon Père, je suis son Enfant, mais en même temps je suis Dieu (2/13), si je suis pénitent, si je réactive en moi les dons qu'il m'a fait d'amour, de parole, d'individualité, de créativité et de liberté.
C'est ce Concept, que je souhaite que vous fassiez vôtre, ma sœur Véronique, au-delà, par-delà ou autrement que ce que peut vous enseigner Annick de Souzenelle, pour qui j'ai une profonde estime, qui est ma sœur bien aimée, mais qui n'est pas le prophète de Dieu.

27jan16 171C93 
Durant mes jeunes années il m'est arrivé de faire quelques incursions dans la pensée orientale, alors très en vogue .
De cette quête j'ai gardé en mémoire deux titres de livres , deux auteurs. L'un d'eux, Shunryu Suzuki, est un moine bouddhiste du Japon, marié, qui a émigré aux U.S.A.,je crois dans les années 60. Cet homme a laissé un livre à tous points de vue très abordable intitulé "Esprit zen, esprit neuf. "
Ce texte si déroutant en première lecture, dont le sujet est la non-dualité, est intéressant en ce sens qu'il donne Un aperçu sur la manière dont "la lèvre jaune " perçoit et aborde la vie spirituelle.
Une remarque : le titre original anglais "Esprit zen, esprit de débutant " me semble meilleur que le titre français,
car il évoque à lui seul une qualité fondamentale : l'humilité.
Jacques C. de Mayenne

Réponse :
Oui, le titre du livre le plus connu de Shunryu Suzuki ou Suzuki Roshi est en anglais "Zen mind, Beginner's mind" qui se traduit textuellement par "Esprit zen, esprit de (ou du) débutant" semble plus proche de ce que son auteur voulut montrer. Je lus ce livre en anglais, en 1971 ou 1972, quand j'étais dans l'Église Orthodoxe. Je l'avais complètement oublié, n'étant pas très zen... Zen vient d'une racine qui signifie "assis". Moi, j'étais plutôt bougeon comme l'avait été Bouddha qui avait voyagé énormément. Merci de me le rappeler.
Oui, l'humilité est une qualité fondamentale, parce qu'elle fait jaillir la Lumière chez celui qui s'est rendu libre (Rév d'Arès 10/10] de tous préjugés ou préconçus.

28jan16 171C94
Vous êtes tout le temps en train d'excuser les barbares de Daech et c'est intolérable.
Ces gens-là sont des bourreaux inexcusables.
Il vient d'y avoir une interview du philosophe Pascal Bruckner qui met en garde la France et l'Europe sur l'importance de la menace et contre la naïveté avec laquelle nos élites l'appréhendent l'apparition et l'expansion de l'État islamique. Pascal Bruckner est un chantre brillant de la liberté individuelle, mais un pourfendeur de la culpabilité occidentale, du fanatisme religieux ou de l'écologie radicale. Certes, c'est une nature pessimiste, mais depuis l'apparition de l'État islamique, proclame l'importance de la menace de Daech et la naïveté avec laquelle nos élites l'appréhendent. Il s'inquiète de notre passion de la repentance, qui, à l'entendre, annihile nos réactions et nous empêche de combattre comme il le faudrait ceux qui veulent nous détruire.
Voilà des extraits de son interview :
Pascal Bruckner.: On n'est jamais le contemporain de ce que l'on vit, et l'événement historique surgit dans l'incompréhension. De bons esprits contestent que nous soyons en guerre: si par là on entend les tranchées de 1914 ou l'occupation allemande de 1940, ils ont raison. Il s'agit plutôt d'un état de "guerre dans la paix": On ne voit pas d'ennemi en uniforme, il n'y a pas de front et pourtant presque chaque semaine éclate un incident sanglant en France. Une sourde menace pèse sur nous à chaque instant: elle peut surgir dans les transports en commun, dans un supermarché, un lieu de culte, une école. Les cibles sont indifférement des civils ou des soldats. N'importe qui peut tomber sous les balles. Une partie de l'intelligentsia voudrait occulter cette réalité et en revenir aux "affaires normales": le réchauffement climatique, les questions sociales. Le reste serait un épiphénomène. Mais il faut être à la hauteur de ce qui nous arrive ; on jugera les politiques et les intellectuels sur la façon dont ils ont su, ou non, appréhender l'événement. La vérité est que la guerre, à la fois militaire et idéologique, ne fait que commencer. Il faut préparer nos enfants à un état d'esprit qui n'est plus "l'âge d'or de la sécurité", comme disait Stefan Zweig en 1939. Nous comprenons une chose terrible: les 70 ans de paix que nous avons vécu en Europe, depuis 1945, n'étaient qu'une parenthèse.
Le président de la République hésite toujours à nommer la menace…
Seul le premier ministre a employé le terme d'islamo-fascisme en janvier 2015 après l'attentat de Charlie Hebdo. On peut comprendre l'embarras sémantique: le cœur de cette gangrène, c'est tout de même un radicalisme dont le siège se trouve en Arabie saoudite, pays avec lequel nous entretenons d'excellentes relations politiques et commerciales. Les Saoudiens ont commencé l'année par 45 décapitations… Où est la différence avec Daech?
L'idée qu'il existerait un intégrisme universel qui aurait pour nom tantôt ­Donald Trump ou al-Baghdadi, tantôt les rabbins hystériques ou les imams ivres de haine est fausse. C'est l'islam radical et lui seul qui produit ce goût du martyre volontaire, cette industrie de la mort (Hassan al-Banna) à grande échelle. En l'espèce, nous devons dire : "Pas d'amalgames !"
On amalgame de plus en plus les trois religions: le judaïsme, le christianisme et l'islam. Ont-elles le même rapport à la violence ?
Dénoncer en soi le fait religieux est ridicule. Les religions forment la respiration spirituelle de l'humanité depuis les origines et même les bolcheviques n'ont pu les éradiquer. Les trois monothéismes ne vivent pas sur le même fuseau horaire. D'abord le judaïsme n'est en rien prosélyte et, s'il comprend des orthodoxes et des fanatiques, il inclut également des libéraux. Le catholicisme a organisé le concile Vatican II, a reconnu ses erreurs et ses crimes. Ce qui n'est pas le cas, à ma connaissance, de l'islam sunnite ou chiite. Le pape prône l'amour et la miséricorde et non l'égorgement des infidèles. Judaïsme et christianisme sont devenus des parlements dans lesquels toutes les expressions de la foi peuvent cohabiter, où les extrêmes sont contenus. Il reste des intégristes mais ils ne se font pas exploser comme des bombes humaines aux quatre coins de l'univers.
Il y a des penseurs musulmans qui reconnaissent ces différences… (Mais) nous nous sommes agenouillés devant les extrémistes: pensez que Tariq Ramadan a été conseiller de Tony Blair ! Nous payons cher notre naïveté et notre vision de l'islam comme "religion des opprimés."
Pendant des années, en Europe comme aux États-Unis, nous avons vilipendé les intellectuels musulmans éclairés qui demandaient une relecture intelligente du Coran, une remise en cause des dogmes, de l'inégalité entre hommes et femmes. À la place, nous nous sommes agenouillés devant les extrémistes.
Les larmes, les messages, les commémorations sont indispensables après un traumatisme collectif. Mais notre mode de vie est devenu en lui-même un geste de résistance, comme l'a démontré le mouvement des terrasses.
Consommer est désormais un acte patriotique. C'est par nos mœurs, nos coutumes, notre occupation de l'espace urbain que nous opposons notre mépris de civilisés aux tueurs. Après une courte période de peur, ces réflexes se sont reconstitués. L'un des effets paradoxaux du terrorisme est la revalorisation de la nation, jusque-là décriée. Le peuple entier redécouvre son héritage historique, symbolique. Les Français se sont réapproprié la France. Les deux ministères régaliens les plus applaudis sont l'Intérieur et la Défense, une révolution par rapport au passé proche. Pour le dire très simplement: notre mode de vie n'est pas négociable. Commencer à remettre en question nos libertés, prôner des "accommodements raisonnables", exiger, comme l'a demandé la maire de Cologne, que les femmes se tiennent à distance raisonnable des hommes, serait un acte d'abdication.
Question : Vous étiez il y a deux ans, le jour de Pâques, à Erbil avec les chrétiens d'Orient. Sont-ils les grands oubliés de ce conflit ?
Pascal Bruckner : Dans l'opinion courante, chrétiens ou juifs n'ont rien à faire en terre d'islam. Ils sont perçus comme des usurpateurs. C'est oublier, par exemple, que les juifs d'abord et les chrétiens ensuite étaient là plusieurs siècles avant les musulmans et qu'ils en ont été chassés par les armées de Mahomet. Pour une partie de la gauche et de l'extrême gauche, le chrétien ne peut pas être une victime puisqu'il est par nature un oppresseur. Quant à la souffrance juive, surtout depuis la création d'Israël, on ne veut plus l'entendre. C'est une chanson qui lasse. Il faut lui substituer la seule qui vaille, celle des musulmans. Ce qu'il faut combattre, c'est "l'islamophobie" qui est devenue le substitut de l'antisémitisme.
Il est fondamental de respecter son ennemi, c'est-à-dire de le prendre au sérieux et de croire ce qu'il dit. Daech adopte une stratégie non pas régionale, mais mondiale: il est capable de frapper sur plusieurs continents simultanément. La mobilité de ses troupes est stupéfiante. Le procureur Molins rappelait récemment que Daech était passé maître dans la pratique de la dissimulation, taqiya en arabe: porter une croix, se raser la barbe, se déguiser en chrétien sont autant de pratiques destinées à s'introduire plus facilement en Europe. L'arrivée sur le territoire européen de centaines de milliers de réfugiés syriens, afghans, pakistanais ou autres peut en ce sens être utilisée par l'État islamique (EI) mais aussi le Front al-Nosra comme un nouveau cheval de Troie. N'oublions pas ce que le président turc, Erdogan, Frère musulman, avait déclaré en 1996, alors qu'il n'était encore que maire d'Istanbul: "Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats."
Cologne [ou des femmes ont été violées par des émigrés musulmans] est la reproduction sur le territoire européen du marché aux esclaves de Mossoul et Raqqa. Le récit des victimes est saisissant: elles avançaient au milieu d'une foule d'hommes qui les soupesaient, les touchaient avec des remarques obscènes. Cologne a réveillé l'Allemagne de l'angélisme de la bonté. Angela Merkel serait bien inspirée de méditer cette phrase d'un de ses compatriotes, Bertold Brecht: "Redoutable est la tentation d'être bon." Au lieu d'une hospitalité conditionnelle et lucide, elle a voulu procéder à une répudiation spectaculaire du nazisme en ouvrant les frontières et, ce, sans consulter ses partenaires européens. Elle a pratiqué la philanthropie dans un seul pays comme Staline prônait le socialisme dans un seul pays. La chancelière, si prudente d'habitude, a sombré dans la démesure de la générosité. Elle a voulu laver la République Fédérale d'Allemagne de la souillure du IIIe Reich. Les Allemands se faisaient du bien en faisant le Bien, affichaient leur vertu de façon ostentatoire. Maintenant, ils connaissent l'amertume de l'ingratitude. Au lieu d'être être éperdus de reconnaissance, certains étrangers se conduisent mal. Une illusion tombe, les yeux se dessillent. Les Allemands comme une majorité d'Européens partagent la certitude d'être la seule source du mal dans le monde. Notre orgueil est de croire que nous sommes à l'origine de la violence dans l'Histoire. Les autres peuples sont innocents par nature ou se contentent de réagir à notre brutalité. Nous les écrasons, ils s'insurgent. Le réfugié est la version moderne du bon sauvage. Il souffre, c'est de notre faute, nous lui devons assistance. S'il agit mal, c'est parce que nous avons été méchants avec lui. Il y a de la mégalomanie et de la condescendance dans cette certitude: elle revient à établir que l'Europe demeure éternellement au sommet de l'ignominie et que les autres peuples ne sont pas responsables de leurs actes.
Sur une émission d'Arte, le 14 janvier, aux côtés de Caroline Fourest et de Valérie Toranian qui n'en croyaient pas leurs oreilles, le sociologue Éric Fassin expliquait les agressions de Cologne comme des actes politiques: les Allemandes sont des femmes blanches, donc dominantes. Il semblait ainsi suggerer que ces actes pouvaient être requalifiés en gestes de rébellion, et donc perdre de leur gravité. Le blanc étant la couleur du maître, du colon, du salaud bien sûr. Certaines féministes ne sont pas en reste: elles condamnent ces événements pour mieux rappeler que tous les hommes sont des harceleurs, des violeurs potentiels. Il faut noyer l'abomination du crime dans la grande nuit de l'équivalence. Cibler les auteurs de ces attaques, rappeler la condition d'infériorité des femmes dans certains pays du Proche-Orient, ce serait se rendre coupables de racisme, adopter l'attitude d'impérialistes arrogants. Bref, c'est encore nous les coupables! Dans cette guerre qui commence, je crains moins la virulence des fous de Dieu que la virulence de l'ennemi intérieur que chaque Européen porte en lui et lui commande de céder à qui veut le soumettre. Face aux horreurs commises, nous allons répétant: c'est ma faute, c'est ma très grande faute. Il s'est même trouvé un philosophe pour expliquer la tuerie du 13 novembre par les "actes islamophobes" de la France. On se pince ! Tant que nous garderons cette attitude d'auto-accusation permanente, nous resterons désarmés face à la barbarie.
Daniel U. d'Ile de France

Réponse :
Bruckner n'est pas philosophe, mais écrivain, que je sache Qu'importe ! Il exerce une influence assez forte et peut-être de type "philosophique" sur les milieux intellectuels et c'est pourquoi je publie ses propos, que votre commentaire nous communique. Je connais très peu Bruckner et votre commentaire m'aide à mieux le connaître. Je vois ici en lui l'archétype brillant du pékin obscur traînant dans sa cervelle les idées reçues qui le bloquent face à l'Appel à la pénitence que lui lancent nos missionnaires.
Bruckner cite par exemple Berthold Brecht : "Redoutable est la tentation d'être bon." Idée affreuse, mais répandue. C'est pour ce genre de citationc que je publie votre commentaire qui est en fait une longue diatribe de Pascal Bruckner contre ce qu'il appelle notre "naïveté." Or, notre "naîveté n'est en fait que notre refus du crime généralisé et légalisé qu'est la guerre, notre rejet de la loi du talion, et je me réjouis d'apprendre, d'après ce que dit Bruckner, que nombreux sont ceux qui ont cette "naïveté" qui est en réalité sagesse..
Par-dessus tout je rappelle que la "repentance", mot qu'utilise Pascal Bruckner, n'entre pas dans l'exercice de la pénitence. C'est le pardon qui y entre, ce n'est pas la même chose
Le pénitent ne se repent pas de ses péchés passés. Il cesse de pécher et se fait agent du bien. Dieu ne pardonne pas au sens où il n'efface pas les péchés passés, puisque les maux que ceux-ci ont provoqués demeurent. Il engage le pécheur sur la voie de la pénitence, qui n'est pas remords ou expiation, mais changement de vie (Rév d'Arès 30/10-11). La pénitence, changement de vie, évidemment entend autant l'acquisition de l'amour, du pardon, de la paix, etc. que la réparation du mal fait, quand c'est possible, bien sûr, mais la repentance et la réparation ne forment pas le souci central de la pénitence. La pénitence est constructive ; elle n'est de surcroît réparatrice que dans la mesure où elle reste constructive.
Ceci dit, l'état d'esprit de Pascal Bruckner me paraît très proche de celui auquel se heurte souvent notre mission et c'est pourquoi je crois utile de publier ce commentaire qui peut donner quelques lumières à nos missionnaires.
28jan16 171C95
Très belle et bonne année 2016 sous le regard et l'accompagnement du Père !
Quelle chance nous avons d'avoir un grand prophète à la fois proche des hommes et du Père, d'une profonde sagesse, dont j'ai la chance d'apprendre tous les jours quelque chose de neuf dans la vie spirituelle.
Quand je vois l'homme de qualité que vous êtes, le frère d'excellence que vous incarnez, je comprends pourquoi Dieu a vu en vous l'homme qui pouvait succéder à Abraham, Jésus, Mahomet.
Toutes mes pensées s'envolent vers vous pour vous souhaiter une santé des plus solides, couronnés de succès dans tous les domaines de votre vie prophétique et de votre vie privée aux côté de notre merveilleuse sœur Christiane.
J'espère que cette année 2016 verra le petit reste porter le le prophète haut et fort à la connaissance du monde.
Je vous embrasse affectueusement avec sœur Christiane,
Wardia P. d'Ile de France
28jan16 171C96
Je vous souhaite une année 2016 NOIRE, qui verra la disparition de votre mouvement dévastateur, de plus toxiques qui aient existé depuis longtemps. Dieu me permet, je crois, de souhaiter aussi, la disparition de votre personne. Il y pourvoira, je l'espère. Vous avez 87 ans, c'est un bon âge pour disparaître surtout quand on n'a été qu'un pauvre illuminé déblatérant, sans doute sincèrement, car il me paraît impossible de garder quarante-deux ans une aussi extraordinaire vigueur dans le mensonge ou l'utopie funeste. Que Dieu vous pardonne le mal que vous lui aurez fait.
Je ne suis pas une mauvaise femme, mais, comme mère de quatre enfants dont deux ont donné leur vie à Jésus Christ, Fils de Dieu, je me dois de lutter pour sauver l'humanité de tout ce qui la trompe. Les principes matérialistes en sont, mais vous, vous êtes plus dangereux encore, parce que vous n'êtes pas matérialiste. Derrière votre action spirituelle se cache l'enfer d'une erreur sinistre.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit disparaissez !
Édith D. d'Ile de France

Réponse :
Cette entrée 171 dont le sujet est la non-dualité n'est pas un salon où s'échangent des civilités.
Je n'ai pas publié de vœux qui ne soient que des vœux, pourtant nombreux ce mois-ci. Je n'ai publiés que ceux ajoutés à des commentaires sur la non-dualité ou sur des sujets spirituels connexes.
Mais ce matin je reçois simultanément deux messages de vœux purs, mais complètement opposés. L'un de Wardia P., l'autre d'Édith D. Je les publie ensemble pour montrer au public de ce blog que je suis à longueur de temps comme une balle échangée sur un terrain de tennis entre deux joueurs, ici deux joueuses, emplies d'une ardeur équipollente dans leurs volontés opposées de gagner.
Je ne connais pas Édith D., mais je m'étonne que cette personne lise mon blog qui, selon elle, dirige les humains vers "l'enfer d'une erreur sinistre." Peut-être le lit-elle pour mieux le combattre ? Mais alors comment ? Seulement pour souhaiter ma mort et la mort de notre magnifique mouvement ?
Ma sœur Wardia, merci du fond du cœur pour vos très beaux vœux qui m'émeuvent. Je vous envoie les miens, aussi chaleureux, de très belle année spirituelle 2016 avec une mission réussie à Paris, accompagnant mes vœux de bonheur, santé, réussite pour vous, votre époux, vos deux enfants.
Ma sœur Édith — car j'appelle frère ou sœur même mon ennemi — je suis peiné de vous voir si négative à l'égard de La Révélation d'Arès, de moi qui en suis le témoin, de mes frères et sœurs de foi qui constituent le petit reste de Pèlerins d'Arès engagés dans la pénitence et la moisson. Nous prêchons l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de tous préjugés. Qu'y a-t-il dans notre prône qui déroge au Sermon sur la Montagne de Jésus ? Rien. Bien sûr, nous ne croyons pas que Jésus soit Dieu, le Père et Créateur, en personne, mais où trouvez-vous cela dit dans les Évangiles Palestiniens ? Si Dieu, qui est immortel, ressuscite, qu'y a-t-il là d'extraordinaire ? Mais si un homme, qui est mortel, ressuscite ? Alors, là c'est vraiment la preuve que nous ressuciterons aussi si nous mettons nos pas dans les Pas du Père (Réc d'Arès 2//13). Or, c'est Jésus ressuscité qui m'a parlé à Atès en 1974.
Ne péchez pas par présomption, ma sœur Édith. Vous pouvez toujours m'écrire à Frère Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.
Je vous souhaite pour 2016 une vie spirituelle heureuse dans l'amour du prochain et aussi santé, bonheur, réussite dans ceuc de vos projets où domine le Bien.

28jan16 171C97
"La non-dualité est la nature (Rév d'Arès 20/4), elle n'est pas une voie à suivre — la voie qu'il me faut suivre pour revenir à la nature est autre, c'est la pénitence —. La non-dualité est la réalité telle qu'elle est face à une autre réalité, artificielle ou contre-nature celle-là, que se sont fabriqués Adam et ses descendants (Rév d'Arès 2/1-5), dont nous sommes."

Extrait de votre réponse au commentaire 171C78 :
Merci. Je souhaitais aussi rappeler que pour changer ce que nous sommes et le monde, cela nous demande de reconnaître notre réalité actuelle, qui est rarement unité mais éparpillement et division, du fait de ce qu'est cette création et comme nous sommes encore dans la réalité d'Adam...
Dieu est Un. Dieu est Créateur. Il sous-tend toute notre création.
Son Eau de Feu a donné naissance à la pierre (la matière).
Et ce mouvement de densification pour créer un monde fait d'espace et de temps semble aussi avoir entrainé une dualité. Puis en Éden, le Créateur a commencé à élever cette création, en offrant la beauté de son essence comme l'amour et la liberté, en créant l'âme humaine. Mais par la chute un fossé s'est installé entre Dieu et l'homme.
Le Père ne donne plus la Vie ;
Il L'a donné une fois
l'Oasis." (Rév Arès 24/3)
L'unité de base demeure potentiellement, mais notre réalité est encore duelle et chaotique. Et pour faire évoluer cette création, le Créateur a besoin de nous, de par la liberté qu'Il nous a offert, et aussi comme nous nous trouvons comme vous dites à "un point de confluence entre dualité et non-dualité", (si je comprends bien), comme nous sommes plongés au cœur de cette création tout en ayant un potentiel transcendant qui peut s'exprimer à travers notre âme.
Nous sommes donc appelés à devenir co-créateur.
Pour que cette création puisse devenir Pierre de Feu.
Une lave de volcan composée de feu et de matière, où se rencontre les Lumières des Hauteurs Saintes et cette création matérielle.
L'unité transfiguratrice manifestée au Jour de Dieu.
Je réalise maintenant que pierre de feu sont les derniers mots du Livre, je ne sais si le sens est le même ?
Je lave ton cœur,
(et toi,) tu laves le cœur du frère.
Le Fer, tu (en) es le fil.
Je souffle (sur) ton cheveu, (il tombe de ta tête
comme) la pierre de feu coule,
(il) ouvre l(es) porte(s du monde comme) la
pierre de feu (ouvre le volcan, porte de la terre).(Rév d'Arès L/1-6)

Additif :
Suite à mon commentaire sur le blog je vous rajoute un petit mot. Je viens de réaliser la beauté des derniers mots du Livre [Seconde partie de La Révélation d'Arès]... enfin il me semble. Je n'y avais encore pas vu autant de profondeur. Je suis restée éblouie (quelques larmes aussi). Comme si ces derniers mots pouvaient faire goûter à la non-dualité du nouvel Éden à créer, rencontrer cette puissance de transfiguration. Ou surtout éblouir. Mais je n'ai pas commenté plus comme chacun peut être touché ou comprendre ce passage différemment.
Dans vos annotations, dans l’édition de 2009, vous parlez de la pierre de feu comme symbole de "la lumière et de l'amour", et dans l'édition de 1987, vous en parlez plus comme d'une rencontre avec notre monde, en écrivant que la Parole se répandra "comme la lave d'un volcan par toute la terre, qu'elle purifiera et dont elle renouvellera les assises spirituelles en se solidifiant".
Je ne sais j'ai perçu la rencontre de vos deux commentaires associés, ou si c'est seulement que je me suis tournée vers la main du Créateur un instant. Mais ça me donne l'impression que La Révélation d'Arès se termine sur une magnifique ouverture.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Merci, sœur Rachel-Flora pour ce commentaire.
"La Révélation d'Arès se termine sur une magnifique ouverture." Comme c'est beau et vrai. La Création ne se termine jamais : Le Jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot Je cours encore et entre temps Je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12). Ainsi quand tout paraît achevé, le Créateur court encore et tout paraît recommencer. La non-dualité s'applique aussi au temps, aux actions. Tout est Un.

28jan16 171C98
La non-dualité me semble une notion à la fois riche et difficile, comme la crête d’une montagne où l’on risque facilement d’exagérer en penchant d’un côté ou d’un autre; mais cette crête me paraît un horizon nécessaire dans le parcours spirituel qui doit se détacher à la fois de la tradition religieuse et de l’expérience mystique.
Il y a d’un côté la tradition religieuse qui, contrairement à son étymologie couramment acceptée, est plus une séparation qu’une union : séparation entre les membres et les non-membres de la religion, et séparation entre la créature jugée et le créateur jugeant.
Il y a d’un autre côté l’expérience mystique, qui est récurrente dans probablement toutes les cultures humaines, qui aborde l’union du soi particulier avec le Soi divin comme une fusion qui se met en danger d’adoration de soi, d’oubli des autres, et d’oubli de sa place, qui est une place essentielle, mais relative au sein de la création.
Cependant, le mysticisme a produit aussi des œuvres d’une grande richesse, car il a souvent permis une grande liberté spirituelle, tournant autour de la notion de non-dualité, avec Shankara l’un des premiers à autant insister sur la non-dualité.
Autre exemple chrétien, “Maître Eckhart”, qui insiste constamment sur la non-dualité, sur le fait que l’horizon de toute vie humaine est l’union à Dieu, de “devenir Fils du Père Éternel avec le Christ.”. Eckhart ne parle pas de monisme panthéiste contrairement à ce qu’affirment ses détracteurs, mais d’un détachement des préoc­cupations mondaines pour retrouver la non-dualité qui était enfouie dans l’agitation quotidienne et s’unir à Dieu. Seul l’être humain qui parvient à l’unité intérieure peut réellement trouver Dieu.
Le soufisme ou mystique islamique insiste aussi beaucoup sur la non-dualité dans le sens où la porte pour s’unir à Dieu est de briser l’illusion très répandue de se croire un sujet autonome et indépendant.
Autrement dit, s’éveiller en dépassant son égo pour utiliser une terminologie plus bouddhiste.
Mais l’enseignement mystique est souvent déficient, à mon avis, sur un point essentiel sur le chemin de la non-dualité : il demeure souvent une philosophie sans forcément de conséquences pratiques, d’où l’oubli du réalisme; ou encore il demeure élitiste en se croyant membre d’une élite mystique distinguée, d’où le manque d’humilité.
Comme vous l’écrivez dans la réponse à 171C5, contrairement aux mystiques, les pèlerins d’Arès doivent “honorer à valeur égale la chair, l'esprit et l'âme”, et sont appelés à changer le monde humain quotidien de l’intérieur, au lieu de s’en séparer.
À l’opposé, La Révélation d’Arès enseigne la pénitence, notion capable de devenir populaire, car elle est concrète et progressive. Cela ne permettra pas dans les premières générations d’accomplissements spectaculaires semblables à ceux du Christ, mais la pénitence progressive permet d’arpenter le sentier de l’ascension, non pas par une personne séparée de la masse, mais pour l’humanité toute entière.
La métaphysique sous-jacente me semble assez proche de la monadologie de Leibniz, lorsque vous écrivez dans la réponse à 171C78 : “je suis un tout dans le Tout dont je suis l'image.” En effet, pour Leibniz : “Cette liaison ou cet accommodement de toutes les choses créées à chacune, et de chacune à toutes les autres, fait que chaque substance simple a des rapports qui expriment toutes les autres, et qu'elle est par conséquent un miroir vivant perpétuel de l'univers.”
Que la non-dualité s’éveille en conscience et en pratique du Bien ou union au Tout Créateur, non pas chez un être humain, mais chez de nombreux êtres humains, pour que l’humanité retrouve sa plénitude et son unité avec le Père.
Jérôme H. de Montréal, Canada

Réponse :
Je connais mal Leibniz et ne saurais répondre fermement à votre comparison de la non-dualité avec "la monadologie de Leibniz." J'ai, dans ma jeunesse, écouté ce qu'en disaient des professeurs de philosophie et je crois me souvenir d'avoir lu en diagonale Leibniz. L'impression que j'en ai gardée me porte à suggérer que la non-dualité telle que je la vois est beaucoup moins compliquée.
Mais je ne prétends pas que Çamkara ou Shankara fut un auteur plus clair. Je le considère comme illisible en première lecture pour un esprit que déforme la logique moderne. Çamkara ou Shankara écrivit en sanscrit, difficilement traduisible dans nos idiome modernes avec pour résultat un ton ésotérique pas très convaincant.
Je pense que beaucoup ont écrit longuement sur quelque chose de très simple, même si c'est difficilement préhensible par l'esprit et que je résume en ces mots, que vous citez: "Je suis un tout dans le Tout dont je suis l'image."
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire qui nous permet d'appréhender la non-dualité sous une autre face que la face spirituelle ou métaphysique pure.
De toute façon, comme je l'ai dit, la notion de non-dualité n'est pas encore, dans cette génération, une notion pratique dans notre activité apostolique, mais il n'est pas inutile que l'apôtre sache qu'elle est l'état de la nature au sens le plus large et universel possible et donc au sens de notre propre état comme participants à la Puissance, à la Sainteté et à la Lumière, même quand nous déraillons.
L'univers tout entier est le règne de la non-dualité, c'est par là que Dieu emplit tout. Hegel disait que "même les crimes de l'homme sont infiniment plus grands et hauts que le cours régulier des astres" Depuis les gnostiques de l'époque de la polémique autour de Plotin, on n'avait peut-être pas entendu pareil langage. Hegel disait que le cosmos n'était pas le modèle de la rationalité, critiquant ainsi Platon, pas plus que ne l'était l'infini de Giordano Bruno, mais que l'infini de l'univers était quelque chose de fini, que seul l'esprit humain pouvait comprendre comme étant la véritable infinité. Fini = Infini... c'est ce que Rachel-Flora dit par "La Révélation d'Arès se termine sur une magnifique ouverture" (171C97). Cette apparente contradiction, qu'on a souvent reproché à Hegel, est une autre façon de concevoir la non-dualité qui n'est pas perceptible aux choses, lesquelles, astres immenses ou très minuscules quantas, ne sont encore que physique et chimie sans pensée, comme les soleils, les étoiles, les planètes, les atomes, etc., mais qui sont unies à la vie et à la Vie, qui ne fonctionnent pas sans physique et chimie. Quand des athées élèvent devant moi leurs arguments matérailistes, je réplique par : "Mais Dieu est le premier matérialiste ! Il est Créateur de la matière. Il a donc à voir avec elle. Le Tout baigne dans une absolue non-dualité où tout dépend de tout."

28jan16 171C99
C'est un texte très long que je propose et je vous demande de m'en excuser.Je voudrais faire suite à votre réponse au commentaire 171C61. Parce que j'ai trouvé que cette téchouva a quelque chose qui ressemble, par bien des aspects, à la pénitence arésienne.
Voici une copie de ce texte, que je n'ai pas retouché :

Téchouva: l'éternel retour.
"Si vous n'avez passé ne serait-ce que quelque minutes à la synagogue à Kippour dernier, vous avez forcément entendu ce mot, tant il est central dans le judaïsme : Téchouva. C'est de ce principe fondateur de la vie juive que je veux vous entretenir. Mais le problème c'est qu'on traduit habituellement Téchouva par "repentance" et cela nous éloigne d'emblée de son sens réel.
Parler de "repentance" évoque immanquablement des références chrétiennes, d'affliction, de châtiment voire d'auto-flagellation qui n'ont rien à voir avec notre concept.
Alors suivez-moi nous allons essayer d'y voir clair.
Le mot Téchouva (du verbe chouv) évoque avant tout l'idée de retour, de revenir à un point précis à partir duquel on se serait égaré. En quelque sorte une machine à remonter le temps. En hébreu techouva signifie aussi "réponse" comme si la techouva était une façon de répondre à un appel, à une convocation, à un questionnement profond de celui qui s'est égaré.
La notion de téchouva se rencontre dès le début et à la toute fin de la Tora. Dieu dit à Caïn : "Si tu t'améliores tu pourras te relever (Genèse 4/7)," et dans l'un des derniers chapitres on lit : Tu retourneras vers Dieu et tu écouteras sa voix" (Deutéronome ch. 30 v.2). C'est de ce dernier verset que l'on apprend que "faire téchouva", comme on dit, fait partie des 613 commandements de la Tora.
Le judaïsme ne demande pas à l'homme d'atteindre la perfection, il sait qu'il est faillible, qu'il peut s'égarer. Il l'invite à se retrouver. Tout au long des livres des prophètes, ces derniers exhortent le peuple juif et ses rois idolâtres à revenir vers Dieu. La porte de la techouva reste donc toujours ouverte.
Mais de quel retour parle-t-on ? Il peut s'agir de retour vers Dieu, retour vers son prochain, retour vers la Tora, retour vers la communauté, mais aussi retour vers soi-même.
Cette idée est fondamentale dans le judaïsme. Elle s'oppose à la conception fataliste qui prévaut dans l'Antiquité. Prenez Œdipe, il ne pourra rien contre le destin aveugle qui s'acharnera sur lui, il sera parricide et incestueux, coupable contre son gré.
La téchouva c'est tout le contraire, c'est "l'anti- fatalisme." Le contraire du "Mektoub", le "c'était écrit". C'est l'affirmation du libre-arbitre de l'homme, maître de son destin qui jusqu'au dernier jour de sa vie peut choisir entre faire le bien ou le mal. La téchouva affirme qu'à tout instant l'homme peut réparer des actes qu'il a commis dans le passé, s’amender, effacer sa faute. La téchouva est une renaissance, un recommencement.
Mais comment faire techouva ?
D'abord par ce que l'on nomme en hébreu le vidouy, mais là encore problème de traduction, car si je traduis vidouy par "confession", la tradition chrétienne nous égare à nouveau. Vidouy vient du verbe ודה qui veut dire "reconnaître", "prendre conscience". Le principe est bien celui mis en évidence par la psychanalyse: la guérison passe par la capacité du patient à verbaliser, à mettre des mots sur son problème.
Ceci est explicitement énoncé dans le livre des Nombres (5/6-7) : Quiconque aura commis une faute,… confessera sa faute, etc.
Les bons sentiments ne suffisent pas, pas plus que les regrets intérieurs. Revenir vers Dieu signifie tout d'abord énoncer à voix haute la faute commise, puis revenir vers le droit chemin.
Deuxième condition évidente:l'engagement de ne pas récidiver! Maïmonide dans son Michné Torah explique que le signe d'une techouva réussie se manifeste quand le sujet se trouvant dans les mêmes conditions de la faute, résiste à la tentation. La téchouva passe donc par la maîtrise de ses pulsions. Dans la téchouva l'homme découvre son humanité authentique, c'est-à-dire les forces et les faiblesses qui l'habitent.
Bien sûr, une idée aussi innovante, aussi révolutionnaire méritait une solennité de rappel. Vous l'avez deviné, il s'agit du jour de Roch Hachana, le premier jour de l'année juive.
Ce jour-là on fait le bilan de l'année écoulée et on s'efforce de faire téchouva.
Le lendemain de Roch Hachana s'ouvre une période de dix jours qui s'appelle justement les "asseret yemei techouva", les dix jours de téchouva. Ces dix jours forment une passerelle vers le jour où la téchouva trouve, ou non, son aboutissement: Yom Kipour, le jour du Grand Pardon, rendu possible seulement par le processus de téchouva qui le précède.
La téchouva dans la tradition orale
Bien entendu la tradition orale va développer ce thème dans toute sa littérature et notamment dans le traité talmudique Yoma consacré au jour de Kippour. Ainsi le Talmud distingue-t-il les fautes commises envers Dieu, qui sont pardonnées par une téchouva sincère, des fautes commises envers autrui.
Celles-ci ne seront pardonnées que par une demande explicite de pardon auprès de la personne à qui l'on a causé du tort et éventuellement la réparation des préjudices (on aurait du mal à imaginer que le volé pardonne au voleur qui ne lui aurait pas rendu le produit de son larcin).
L'autre idée qui se dégage ici est que la téchouva efface si l'on peut dire le casier judiciaire du malfaiteur. L'homme qui a fait téchouva au plan religieux ou qui a payé à autrui ce qu'illui devait, est un homme nouveau qui s'est réconcilié avec la société, personne n'a même le droit d'évoquer son passé obscur.
D'ailleurs le repentant reçoit le titre de Baal téchouva "maître de la téchouva", ou encore "époux de la téchouva", comme s'il faisait corps avec sa repentance. Cette conversion intérieure qui transforme radicalement la vie du fauteur repentant est si forte que Rabbi Abahou, un maître du Talmud, enseigne: "Là où le repentant se tient, même le juste parfait ne peut pas se tenir".
Quelques questions pour compléter ce rapide tour d'horizon:
Peut-on faire techouva à notre place ?
Il n'y a pas dans le judaïsme l'idée qu'une faute pourrait être absoute par une personne extérieure, par un prêtre, un intermédiaire de Dieu, même au sacrifice de sa vie. Chacun est responsable de ses propres fautes et doit s'y confronter personnellement pour les réparer.
Et si l'on re-faute ?
Il serait naturellement trop facile de faire téchouva une fois pour ne plus chuter. La plupart du temps la téchouva est le combat d'une vie entière, tant certains traits de caractères ou mauvaises habitudes sont profondément ancrés en nous. D'ailleurs tous les matins dans la prière, on redit la liste des fautes que chacun d'entre nous est susceptible d'avoir commises, en se frappant la poitrine comme pour ponctuer cette lecture et bien montrer qu'elle me concerne personnellement.
La téchouva peut-elle tout réparer ?
Certaines fautes sont si graves et ont des répercussions si importantes que même la téchouva n'y peut rien. On imagine mal un homicide se laver de sa faute par la seule téchouva… Pour Maïmonide tout aussi grave est le comportement de celui qui fait fauter les autres ou qui instrumentalise la téchouva en disant: " je vais fauter puis je ferai téchouva" ou alors "je faute mais à Yom Kipour tout me sera pardonné".
Comment se réveiller à la téchouva?
Le problème avec la téchouva c'est qu'on n'a souvent pas conscience de ses fautes. Si on avait pleinement conscience de la gravité de ses comportements on ne les commettrait pas. La seule façon de se réveiller est alors d'être épaulé: il existe une mitzva, un commandement, d'alerter son prochain lorsque l'on a l'impression que celui-ci s'égare.
Et si la téchouva était encore plus que ça?
Retour vers Dieu, retour vers le prochain, retour vers la terre d’Israël aussi. Tel est le lien que pose le livre du Deutéronome au chapitre 30. "Quand tu seras revenu vers l’Éternel ton Dieu, du milieu des nations, alors l’Éternel, ton Dieu, te prenant en pitié, te ramènera de ton exil et il te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura dispersé."
Pour la Tora, si Israël revient vers Dieu, alors Dieu fera revenir Israël vers la terre jurée aux patriarches. On le voit, la téchouva dépasse le simple cadre relationnel entre l'homme et Dieu ou l'homme et son prochain. C'est l'histoire tout entière qui est modifiée par elle."

J'ai recopié ce texte de P.Haddad sur le site akadem :
Texte du cours visible sur http://www.akadem.org/pour-commencer/

Françoise S. de  Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce très beau texte.
On ne peut confondre téchouva et pénitence. Il y a dans la pratique de la téchouva des réserves qui n'existent pas dans la pratique de la pénitence. Par exemple, le pénitent pardonne même au voleur qui ne répare pas, qui ne rend pas ce qu'il a volé. La téchouva n'en demande pas tant ; elle n'est qu'une pénitence incomplète..
Il est vrai que nous pouvons nous sentir très proches de nos frères juifs dans cette pratique, mais nous ne pouvons que dire à nos frères et sœurs du judaïsme : Allez plus loin que vous n'allez ! Laissez téchouva et pratiquez la pénitence, telle que La Révélation d'Arès le demande. Ce n'est qu'à ce prix que le monde changera (Rév d'Arès 28/7).
Ceci dit, le texte est beau, même si nous Pèlerins d'Arès ne pouvons nous y arrêter. Aussi je le publie.

28jan16 171C100 
Bien aimé prophète du Père de l'univers,
Un rapide message pour vous dire que hier au local parisien de la mission de Paris, ou je faisais l'accueil, un homme s'est présenté, comme prêtre orthodoxe. Il passait par hasard a-t-il dit. Il souhaitait prendre de vos nouvelles. Je lui ai brièvement fait part de votre bonne santé spirituelle, ainsi que de votre parcours votre isolément social après les apparitions, lui montrant aussi la Parole au mur.
Il écouta tout en disant qu'il était pressé. À ma demande il laissa son nom pour que je vous en fasse part. Il se nomme Jean-Louis G. et demeure à Pau. Il vous a connu entre 1973 et 1974, il a parlé d'une revue à laquelle vous participiez.
Pour finir il a dit qu'il irait voir votre site.
Voilà je vous embrasse bien affectueusement.
Christine M.-J. d'Ile de France

Réponse :
Merci de me faire part du passage de cet homme d'église à la mission parisienne. Son nom ne me dit rien, mais j'ai pu le connaître sans me souvenir de lui. Tout cela est tellement loin.
Je suis en tout cas heureux qu'un prêtre orthodoxe ait la bonté de demander de mes nouvelles. J'ai gardé très peu de contacts parmi le grand nombre de personnes que je connaissais quand j'étais dans l'église. Tous, sauf quelques fidèles, me laissèrent complètement tomber quand m'arriva ce qui m'arriva à Arès en 1974-1977. Alors commença pour moi et mon épouse Christiane la grande traversée du désert.
J'espère que la lecture de La Révélation d'Arès, s'il doit la lire ou s'il l'a déjà lue, permettra à Jean-Louis G. de faire une grand bond en avant dans la vie spirituelle.

31jan16 171C101
Vous connaissez certainement Lawrence Lessig, candidat à la Présidentielle aux Etats- Unis.
Il dénonce l'emprise des financements des partis politiques sur la démocratie américaine et travaille dur pour réveiller les citoyens, dans le but que les 5% des citoyens qui ont pris conscience de ce problème et qui pensent que les choses peuvent changer, permettent ce changement. Cette marche hors de toute case, c'est par amour pour son pays, pour le retour de la démocratie, sans parler de gauche ou de droite (même s'il se dit Démocrate).
Peut-être pourrions- nous, Pèlerins d'Arès, nous inspirer de ce travail pour trouver les épis mûrs qui auraient les capacités de préparer la France de demain au niveau "politique" des "petites unités", car les pouvoirs ne peuvent disparaître d'un coup et qu'il faudra bien passer par des "gouvernements" transitoires inspirés de La Révélation d'Arès, avant de ne plus en avoir besoin.
Je suis incompétente dans ce domaine, je n'ai pas fais Harvard ou Yale comme Lessig et je suis loin d'avoir l'œil de faucon du prophète, mais je me dis que cet homme pourrait être une voie de réflexion dans le domaine politique. Qu'en pensez- vous ?
Voici le lien du reportage Arte qui en parle : http://info.arte.tv/fr/larry-lessig-la-rebellion-du-professeur-de-harvard
Myriam B.-C. d'Aquitaine

Réponse :
Ce message m'a été adressé comme communication privée, mais je le trouve assez intéressant pour être vu par les lecteurs du blog. Il existe depuis peu à Paris un groupe de réflexion sur notre promotion publique, que votre idée peut inspirer et je me suis permis de faire de votre Email un commentaire.
Il s'agit ici de l'action de Larry (ou Lawrence) Lessig, professeur à Harvard, une action qui se situe dans le cadre précis de la vie publique des USA et non de la vie publique en général n'importe où dans le monde, mais l'idée centrale de Larry Lessig étant de ramener aux seuls intérêts publics l'action politique en la soustrayant à l'influence de la big money (gros fric), il y a là une idée à laquelle peut réfléchir le groupe de réflexion ou n'importe quel Pèlerin d'Arès du petit reste engagé dans la recherche des idées particulières, nombreuses (La Révélation d'Arès est universelle), qui peuvent fonder la pensée générale étayant notre mouvement.
Je ne crois pas (mais je peux toujours me tromper) à la possibilité de se soustraire dans les démocracies à la force de l'argent. Les campagnes électorales ont d'énormes besoins d'argent dans les démocracies véritables car se faire connaître par 320 millions d'habitants aux USA, 150 millions en Russie ou 66 millions en France, demande de gros moyens.
Donner à tous les candidats libres possibles une chance équitable en moyens de se faire bien connaître uniquement grâce aux deniers publics est impossible, si ces candidats sont nombreux.
C'est la même chose dans les pays non démocratiques sauf que là c'est l'idéologie dominante qui remplace l'argent. Vous aurez toujours, dans quel que régime que ce soit, dès lors que la masse électrice est grande, l'influence de quelque chose pour influencer l'électeur. Imaginez un pays où ne règnerait ni l'argent ni une idéologie, mais par exemple la philosophie, eh bien, vous auriez un panel de philosophes influents plus m'as-tu-vu que les philosophes brillants mais effacés et inconnus pour influencer la masse. Autrement dit, dès qu'il y a masse, il y a inévitablement utilisation d'une force ou de forces influente(s) pour s'approprier l'électeur.
Voilà une des raisons pour lesquelles je préconise l'éclatement des nations massives en petites unités humaines. On peut d'ailleurs mesurer la population idéale d'une petite unité humaine à ce que le candidat au poste de gestionnaire coodinateur central peut être à peu près connu de tout le monde.
Mais il y a certainement dans l'action à laquelle Larry Lessig a réfléchi quelque chose d'intéressant.

31jan16 171C102
Lorsque vous ferez le deux Un et que vous ferez l’intérieur comme l’extérieur, l’extérieur comme l’intérieur, le haut comme le bas, lorsque vous ferez du masculin et du féminin un unique, afin que le masculin ne soit pas un mâle et que le féminin ne soit pas une femelle… alors vous entrerez dans le Royaume.
Nag-Hammadi.
Réhaussons- nous dans l’union sacrée avec le Père de l’Univers et avec toute Sa Création.
"Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" [voir "Le Pèlerin d'Arès 1991-92" ou l'Appendice de La Révélation d'Arès éd. 1995] ne sauvera personne. C’est en accomplissant la Parole, en s’acquittant de cette vrai piété qu’est l’action de changer sa vie, de devenir un homme du temps qui vient et de travailler à changer le monde, que l’homme s’élève vers les Hauteurs.
Par-dessus tout comptent les actes. Le Père reconnaît tous ceux dont les actes contribuent à réaliser son Dessein : croyants et priants comme incroyants et non priants : mais le Père désespère de la foi et de la prière, même les plus ferventes, d’hommes qui ne changent pas leur vie et qui ne changent pas le monde. Il ne s’arrête pas aux formes, parce que seul compte la foule innombrable qui indéniablement évolue vers les Hauteurs.
Les Pèlerins d’Arès sont des croyants libres qui ne croient pas que l’Écriture fonde une religion. Tout différemment, ils voient dans l’Écriture un Appel antique à la libération spirituelle, au respect de tous, au pardon, à l’apaisement et à l’effacement de tout ce qui divise  les hommes.
Mary de Bratagne-Sud

Réponse :
Merci, sœur Marie, pour ce beau commentaire qui cite Nag Hammadi.
Ici je fais une petite note à l'usage des lecteurs du blog : Nag Hammadi n'est pas un auteur. C'est un lieu, une ville en Égype. Près de cette ville de Nag Hammadi ont été découverts en 1945 un ensemble de treize codex de papyrus reliés en cuir. Ils sont conservés au musée copte du Caire. Ces codex sont constitués d'une cinquantaine de traités en langue copte, traductions de textes écrits initialement en grec. Ils datent vraisem­blablement des IIe siècle et IIIe siècle. La plupart sont des écrits dits gnostiques, mais on trouve également une traduction partielle en copte de La République de Platon. Le plus connu de ces textes est l'Évangile selon Thomas, dont la bibliothèque de Nag Hammadi contient le seul exemplaire complet.
Ceci dit, vous avez tout à fait raison de souligner que c'est l'action de Bien, la pénitence comme l'appelle La Révélation d'Arès, qui est la voie du salut, mais non la croyance. Donc, mon texte "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" n'est pas une doctrine qui conduit au Ciel par le seul fait d'y croire.
Mais ici je fais une petite remarque. Vous dites : "Le Père reconnaît tous ceux dont les actes contribuent à réaliser son Dessein : croyants et priants comme incroyants et non priants." Je sais que certains interprètent La Révélation d'Arès de cette façon. Ce n'est pas mon interprétation personnelle. Je ne crois pas que l'homme soit sauvé par le Père quand Celui-ci "reconnaît" sa pénitence, mais je crois que l'homme se sauve lui-même simplement parce que la pénitence fait naître son âme, l'âme (ou l'ha) qui est son véhicule de salut. Ce distinguo n'est pas important, de toute façon, parce que c'est la pénitence qui sauve.

31jan16 171C103
J’ai aimé la non dualité telle que développée dans l’entrée 0171 que je garde en moi en renfort du Bien avec un sentiment d’une sublimité de l’existence humaine qui créa en moi un espace inconnu (bien au contraire d’une parenthèse) qui se remplissait d’une puissance nouvelle (sans conflit, sans compétition, à rapprocher du mot "duel"). Ma part est de l’exercer dans ma pénitence de mieux en mieux, plus consciente des dons divins.
L’absence de dualité telle que je l’ai ressentie dans cet instant était un moulage de joie et d’une plus grande piété qui se collait à moi avec la perception que rien d’autre ne pourrait m’en séparer, état de grâce d’une conscience aiguë, l’indication d’une paix incommensurable. Des catégories mentales, cérébrales plus aucune !
Cette nouvelle année civile commencée, recevez cher prophète mes vœux d’enfant du Père les plus sincères, pour vous frère Michel, ceux d’une éternelle force (Rév d'Arès 7/5) que le Père vous a confiée de faire vivre dans les réalités déshumanisées de nos sociétés. Que Son Eau vous porte encore longtemps, tant vous avez l’Amour dans ce  Vent Fou levé de Nazareth, la Trombe Qui traverse la terre éperdument (25/7),
Je pense également à tous vos chers proches, Sœur Christiane, vos enfants et petits-enfants qui ont bien grandi à qui j’envoie mes pensées d’amour.
Dans votre blog, depuis 2006, cent soixante et onze entrées sont lues par des croyants et incroyants où chacun peut saisir sa vérité librement et se retrouver, avec les cinq dons enfouis en lui, au cœur du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) pour choisir un emploi du temps spirituel, question de son salut personnel qui contribuera au changement du monde.
Frère Michel, je me pose des questions sur le don et "l’Indonnable Donné."
J’ai tendance à penser que vous avez fait de michelpotayblog.fr une communauté par le don (171C62). Je me pose des questions.
Je réfléchis à la  "réciprocité du don" qui m’apparaît ici dans ce contexte et sans doute de tout temps, il me semble, un exemplaire de la non dualité (réf. à Marcel Mauss : Les peuples premiers).
Les contradictions peuvent trouver une juste place dans les échanges. Je souhaite qu’elles soient source de Vie dans la moisson des épis mûrs pour ceux où passe "l’Indonnable Donné" appliqué et également pour tous les autres humains chez qui la non dualité est devenue perceptible.

Tout ce mois de Janvier pour vous "donner" ces quelques mots. J’ai peiné, insisté, les bras bleuis [Rév d'Arès 31/7], c’est pour la moisson. Mais je suis remplie de bonheur en vous envoyant la grande cohérence qui monte en moi où l’humilité a été fondatrice. Voilà pour mon âme. J’espère que votre santé est bonne, que votre vue s’est améliorée.
(....)
Notre frère Abel est venu nous transmettre l’enseignement que vous avez donné à Lorient. Le petit groupe de Lyon est dispersé et ne permet pas de travailler en groupes. Les travaux sont en cours. Je pense que vous êtes au courant.
Denise G de Rhône Alpes

Réponse :
Quelle heureuse surprise, ma sœur Denise, d'avoir un commentaire de vous. Vous êtes complètement impliquée dans la mission de Lyon, d'un total dévouement à la Moisson, mais très discrète. C'est pour moi une grande joie... et une grande surprise... de recevoir ces lignes. Merci pour vos voeux, qui me touchent profondément. Recevez les miens, auxquels s'associent évidemment sœur Christiane et toute ma famille.
Je ne suis que vaguement au courant de ce qui se passe à Lyon. Frère Michel J. m'en dit quelques mots une ou deux fois par an, mais frère Alain J. ne m'en parle pas. C'est par sœur Marie A. que les premières vraies nouvelles, de toute façon partielles, m'ont été données tout dernièrement. Mais j'ai le projet de me rendre à Lyon cette année. Je ne sais pas encore quand, parce que je suis sollicité de toutes parts et j'ai des difficultés à établir un calendrier. Je vous en reparlerai, évidemment, quand j'aurai une date précise à proposer.
Concernant "L'Indonnable Donné", ces mots me sont venus spontanément après les événements surnaturels d'Arès quand, m'agenouillant à l'endroit où, sur le carrelage de grès de la Maison de la Sainte Parole, le Bâton de Lumière s'était élevé par cinq fois pour m'adresser Le Livre, je ne savais plus comment nommer le Créateur. Comme je le dis souvent: Avant, quand j'étais dans l'Église, j'avais une idée précise de ce pouvait être Dieu, mais après les événements d'Arès je ne savais plus. Spontanément je l'assimilais à Celui qui ne peut pas être donné : L'Indonnable donc, mais qui néanmoins se donne : le donné donc. De là 'l'Indonnable Donné". C'est tout. C'est pour moi une bonne façon de nommer Celui dont nous sommes l'image et la ressemblance (Genèse 1/26-27). L'Indonnable Donné... On est là en pleine non-dualité !

31jan16 171C104
Merci pour cette magnifique entrée 171.
Quelques éléments qui participent de cette non-dualité; en plus de ces belles choses que vous énoncez sur l'âme individuelle comme part infime issue de la grande âme (171C77), pour moi une sorte de petite révélation de plus : "Il y a là encore non-dualité en ceci que, si ma volonté d'être pénitent a joué un rôle, je ne connais pas la nature de mon âme, je la crois de toute façon issue de l'âme du monde, de la Polone dont parle La Révélation d'Arès (xxxix/12-13). Il y a continuité, unité infinies."
Je citerai quatre points :
D’abord, le noir tourne pour la lumière (Rév d'Arès xxviii/12) annule cette séparation totale entre Noir et Blanc que défend ce desespérant manichéisme que vous évoquez comme une "insulte à la sublimité de l'intelligence".
Ensuite, cette non-dualité confirmée dans votre début d'entrée 168 sur "le Bien pour le Bien" où votre distinguo entre bien et mal montre bien la prééminence absolue d'un Bien qui ne souffre et ne recule que des efforts de l'homme pour le laisser sous le boisseau au lieu de se mouler à Lui.
[Ensuite encore,] la capacité annoncée du Père de redémarrer avec l'ortie (Rév d'Arès xvi/10), si l'homme tombe dans le noir du péché des péchés, montre que le Tout Autre ne serait ni détruit ni même explosé ou désUni par l'échec du projet humain, il ne serait qu'envahi de tristesse et son projet de bonheur apothéotique ne serait que dramatiquement retardé.
Enfin, le sans doute tous encore (Rév d'Arès 8/6) de la pénitence possible montre que le Créateur — Père trop aimant (12/7) —, s'il est bon au bout de la pénitence (30/10) et préserve la liberté de l'homme, n'est pas avare d'un coup de pouce, comme abattre de force l'impénitent sans la honte (12/9), pour préserver les possibilités du Grand Retour à l'Unité.
Bref aucune dualité fatale nulle part. Tu vois le retour ! (i/1), alors maintenant change, cesse de trembler, cesse de pêcher, entre en pénitence ! C'est comme ça que tout commence, pour fusionner en conscience dans l'Un. Votre blog est bien la description de cela sous mille beaux reflets.
Je crois d’ailleurs qu’à tout un chacun il [le blog] donne un aperçu de cette Unité, comme une promesse ; beaucoup en ont témoigné ici sur votre blog, aperçu plus ou moins fugitif qu’il faut avoir des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, mais il suffirait parfois d’ouvrir l’œil, ou de tendre l’oreille.
Je peux témoigner d’un aperçu en 1986, énorme, quand j’ai décidé de vivre l’Évangile, je ne connaissais pas encore La Révélation d’Arès, c’est-à-dire être le jeune homme riche de l’évangile : Vends tout ce que tu as et suis moi. J’ai vécu ainsi pendant une année en Amérique latine, à ne pas toucher terre, entre le bidonville où j’aidais les gens du lieu à construire une cantine pour enfants, émerveillé de leur force de vie,et les ateliers où je préparais une exposition de peinture. Jusqu’au jour de cette exposition, avec deux groupes de musiques prévus en plein air, il pleuvait des cordes le matin, le Ciel s’est totalement dégagé deux heures avant et tout a été magique. Je garde toute cette période, en moi comme le sentiment qu’Éden est très proche, tout en ayant réalisé depuis que nous serons bel et bien des générations repentantes à tamiser le désert pour retrouver la Vie. (Rév d'Arès 24/4-5).
Olivier de L. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce beau commentaire, qui est aussi un développement utile d'idées apportées dans cette page de mon blog.
Vos observations sont justes et subtilement enrichissantes dans le cadre de la non-dualité. Hier j'avais un commentaire qui était insultant et grossier, que je n'ai pas publié, mais qui dans son contenu émettait l'opinion que "la non-dualité, ce n'est pas sérieux." Si je l'avais publié j'aurais répondu que ni Platon, ni Montaigne, ni Pascal ne sont sérieux. Ils sont graves. Et votre commentaire est grave aussi.
Les commentaire et votre commentaire avec plus de vigueur encore étendent l'horizon que j'ai tracé de la non-dualité dans mon entrée 171. Cet étirement, par tous ceux qui ont écrit dans cette page, de la vérité de la non-dualité, la meuble et l'enrichit beaucoup.
Il est certains que l'idée de non-dualité, "pas sérieuse" selon l'insulteur et offenseur que je n'ai pas publié, éloigne de nous les innombrables partisans de la dualité et que si je me dispensais de parler de ces choses qui fâchent et font se gausser la majorité de mes frères humains vivants, mon blog trouverait peut-être plus d'assentiment. Avec la non-dualité nous "tendons nos filets très haut" comme disait Stendhal. Nous n'attrapons que des poissons volants ; les bancs de maquereaux nous échappent.
Nous vivons malheureusement des temps où les gens, qui se pensent rationnels, ne croient qu'à la vie telle qu'elle se voit... qu'ils croient voir ainsi. En fait, que vient nous dire La Révélation d'Arès ? Elle dit : Ne croyez pas à ce que de grandes institutions religieuses, académiques, politiques, prétendent être la réalité ! Le monde extérieur et que vous considérez visible n'est pas le vrai monde. Le monde de la Vérité a été caché.

31jan16 171C105
Hier 30 janvier il y avait plus de cinq cents jeunes pour soutenir Alain Juppé dans une brasserie du 18ème arrondissement de Paris, qui était l'ancienne circonscription de Juppé avant qu'il soit maire de Bordeaux.
Il a lancé une consultation nationale auprès dès jeunes sur leurs attentes sociales et sur le projet présidentiel. Mais là où j'ai bien vu que Juppé lisait votre blog, c'est quand il a lancé son message en faveur d'une France diverse et unie en disant que "la diversité des origines, des religions, des orientations, est une richesse qu'il faut respecter, qu'il ne faut ni nier, ni combattre." Il a été applaudi. Il a dit que la diversité ne devait pas déboucher sur le communautarisme, bien au contraire.
Je voulais vous dire ça. Votre blog est une source pou beaucoup de monde.
Une jeune d'Ile de France

Réponse :
Merci, jeune d'Ile de France, pour ce commentaire.
Vous savez, ma sœur, l'idée que le diversité est une richesse et non un problème, quand elle ne débouche pas sur un conflit, mais débouche au contraire sur un échange constructif, n'est pas forcément de moi. C'est certes une idée centrale dans La Révélation d'Arès, mais la Pensée du Père rejoint très souvent la pensée humaine. Ne sommes-nous pas son image et ressemblance ?

31jan16 171C106
En lisant ce matin les derniers commentaires de votre blog, je tombe sur celui d'Édith D. d'Ile de France (28jan16 171C96).
Et je lis votre réponse "Je ne connais pas Édith D., mais je m'étonne que cette personne lise mon blog qui, selon elle, dirige les humains vers "l'enfer d'une erreur sinistre." Peut-être le lit-elle pour mieux le combattre ? Mais alors comment ? Seulement pour souhaiter ma mort et la mort de notre magnifique mouvement ?"
Je pense qu'il s'agit d'une femme, impeccable d'apparence, que j'ai rencontré en mission samedi 23 janvier vers midi au métro "Commerce". D'abord intéressée, elle a viré "noire" au bout de quelques minutes et m'a tenu à peu près ces mêmes propos qu'elle tient dans votre blog. Elle m'avait demandé rapidement un tract d'invitation, et par erreur je le lui ai donné. Mais en la quittant, je me disais "elle n'en restera pas là, elle va débouler sur le blog du prophète". Je me fais le reproche d'avoir donné trop tôt mon carton d'invitation, de n'être pas assez sélective. Je vous demande pardon. J'ai décidé depuis cette épisode de donner un carton d'invitation qu'à la fin de l'échange, à celui qui montre un réel intérêt positif.
Anne-Claire B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour cette information.
Ne vous excusez pas. Il est inévitable qu'à la mission de rue on tombe sur des personnes qui ne nous aiment pas et qui nous combattent. Nous devons néanmoins les informer et c'est dans ce but que vous lui avez remis une invitation. C'est bien.
Vous savez, ma sœur, on ne sait pas toujours où est l'épis mûr qu'on confond parfois avec un chardon agressif. Il arrive que les personne à qui l'on parle nous rabrouent par émotivité, parce que sur le moment on les contrarie profondément. Mais, par la suite, ces personnes peuvent réfléchir, s'informer beaucoup mieux qu'elles ne le peuvent auprès d'un missionnaire de rue rencontré quelques instants.
Je me prends comme exemple: Au début des apparitions de Jésus il y a quarante-deux ans, il m'arriva d'être en colère, une colère alternative de l'abattement que je ressentais aussi ; j'étais dans un grand trouble avec des attitudes contradictoires, qui pouvaient paraître folles. Je ne savais plus où j'en étais et ce fut une période où j'eus des comportements complètement incompréhensibles. Je n'étais qu'un homme avec son émotivité. Tout ce à quoi j'avais cru s'effondrait et j'avais l'impression que ma personne s'effondrait avec.

31jan16 171C107
Tout est Un. Je le comprends dans le sens où dans l'absolu seul Dieu existe. Après, peu importe que l’Être se soit exprimé dans notre création jusqu'au non-être ou que cela ai prit une autre forme. Je ne suis pas aller voir. Mais nous pourrions peut-être dire que toute notre existence vient de l'Être (je simplifie même si "Être" est réducteur pour parler de Dieu). L'important semble bien de rappeler que nous venons du Créateur, que nous portons ses qualités, que nous pouvons créer et nous recréer.
Mais quelles que soient les raisons, actuellement nous manquons aussi d’Être.
De cela découle l'ignorance, l'illusion, l'éparpillement, le manque d'amour, le manque de créativité, la souffrance et la mort... Ce n'est pas qu'une déformation de la conscience, c'est aussi un vide de cœur, ou une faiblesse du corps, qui a des conséquences sur notre éternité. Nous manquons de nous-mêmes. D'où notre recherche de changement, d’enclencher un grand mouvement d'évolution.
Même si dans l'absolu seul Dieu existe.
La plupart du temps j'essaie de laisser reposer mes commentaires pour qu'ils ne soient pas trop confus, mais là je l'envoie rapidement avant qu'une nouvelle entrée apparaisse.
Je souhaitais aussi dire que la paix de la non-dualité peut être utile si nous ne nous arrêtons pas à cette paix, si nous allons au-delà.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Vous vous présentez ici comme une sœur d'une très profonde nature spirituelle. C'est pourqui je vous publie encore bien que vous ayez déjà participé à cette page de commentaires. Ce commentaire-ci peut s'identifier à ce que ressentent, comme vous le ressentez, beaucoup de nos frères et sœurs qui ne s'expriment pas. Ils vont se retrouver dans votre propre ressentiment.
Vous vous exprimez ici particulièrement bien contre ce "néant actif" (Roger Caillois utilisait ce terme) qu'est la profane. Vous êtes ainsi dans ce que je pourrais appeler la plénitude active. Vous êtes au-delà de la religion, qui paraît bien pauvre à côté de ce que vous devenez, vous êtes entrée dans l'Être, ce que vous appelez l'Être en pensant au Créateur, à Dieu, à Allah, à Brahma, etc., qui est en effet la Vie, donc l'Être.

31jan16 171C108
Je suis particulièrement touchée par votre réponse au commentaire 171C86 et aussi par les voeux que vous adresse notre soeur Wardia (171C95).
Cette entrée sur la non-dualité m'a rappelé le titre d'un ancien article : "Le croyant éclaté" '"Le Pèlerin d'Arès" n°35, septembre 1986), je n'étais "pas née" spirituellement alors-. Je l'ai donc relu. Voici le lien que je perçois avec la non-dualité :

"LE PROPHETE (est) AGENT D'UNITE" (p.64),
Non seulement en chaque pénitent, par la transmission et l'enseignement du Fond à vivre en soi d abord, mais également entre les fréres du petit reste (Assemblée), entre eux et les fréres du reste, un pont entre tous ceux-ci et les hommes du monde, finalement... entre le Plan du Créateur et l'histoire des hommes à "quitter" pour une autre Histoire, une autre Terre (171C64), un pont entre hier et demain (Le Livre XX/15). D'une certaine manière, l'espérance active de notre foi arésienne nous place déjà "hors du temps" ("Ma Victoire est déjà ta victoire - Ev.d.A 29/4).
"Toutefois, nous ne devons jamais oublier que ce nouvel "exode" spirituel ne pourra aboutir qu'en suivant le prophéte, en restant droits sur sa hanche. Être "un dans (nous)", c'est toujours Être Un derrière le prophète Mikal. Nous sommes responsables du monde de demain ; nous sommes responsable de la place que nous aurons — ou non — donnée au prophéte du Père, envoyé à tous les hommes du Champ et non à nous seuls, de son vivant comme après. Et de son vivant comme après, nous demeureront responsables de rester Un derrière lui, vigiles fidèles à la Direction de certitude et à sa retransmission simple, vivante et non viciée, l'Héritage."
Extrait de l'article "Le croyant éclaté" :
"L'unité entre nous, autour du prophète, serait déjà une éclatante victoire sur le mal et déjà une victoire virtuelle sur l'avenir. Vous n'entreprendrez de mission efficace qu'unis derriére celui que Dieu a désigné à cet effet. Si au-dedans de vous l'ego chasse continuellement la foi et la pensée que le prophète tente d'installer, vous aggravez votre état de croyant éclaté.(...) Et que votre union autour de moi se fasse avec le cœur ; la seule union qui compte est celle qui brise les arrière-pensées et l'hypocrisie. Celui qui se flatte de ne pas "être d'accord avec le prophète, celui qui regrette avec ostentation que le prophète ne "veut pas l'écouter", posent une bombe de plus dans leur cœur et une autre dans ce Saint Lieu. Soyons vigilants contre l'éclatement et la division !" ("Le Pèlerin d'Arès" n°35, p.64)
Merci à vous d'avoir accepté de vous greffer à la longue chaîne prophétique aux côtés d'Abraham, Moïse, Jésus, Muhamad,tous les prophètes que le Père envoit à ses enfants et de nous transmettre inlassablement le langage qui (nous) donnera l'intelligence (Rév d'Arès 23/4).
Comment les frères du petit reste pourraient-ils, même tardivement, porter aujourd'hui "notre" prophète devant le monde ?
Nathalie O. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Nathalie, pour ce rappel d'un article que j'écrivis il y a trente ans.
Trente ans ! Comme quoi, le Père a raison de me dire : Ne te lasse pas de leur parler ! Cette constance paiera un jour ou l'autre. Ne fléchissez jamais. Restez, malgré les difficulté et l'apparente atonie ou apathie du monde, fidèle à la mission.

31jan16 171C109 
Voici une conférence trouvée sur "You tube" concernant "Shamkara et la non dualité."
Comment trouver le livre que vous recherchez de Michel Hulin? Peut être à la Librairie du Bleuet de Banon qui à ouvert un site de ventes internet. Cette Librairie est telle une ressource de trésors littéraires qui attirent les chercheurs de livres devenus rarissimes.
Les propos de cet homme [sur YouTube, je suppose] paraissent plus simples à comprendre concernant la non-dualité [selon] l'enseignement de Shamkara......
Tout comme bien d'autres je vais travailler ce dimanche au domicile d'hommes et de femmes qui souffrent du péché dans leur corps.,dans leur cœur. La souffrance, la solitude, la fin de vie, je les côtoie presque chaque jour, mais bienheureusement j'ai rencontré en 1988 La Révélation d'Arès, grâce à vous, Frère Michel témoin de notre Créateur de l'Univers. Ce Livre, qui va sauver l"humanité grâce à la pénitence que chacun ou un reste et un petit reste installeront dans leur cœur.
Alors il y a l’espérance que le bonheur s'installe à nouveau sur la terre,que le monde soit sauvé, que la mort, la souffrance, la vieillesse, les maladies disparaissent un jour pour faire place à la vie pour la Vie.
Je prie avec vous chaque jour. De Douces pensées de chaleur fraternelles s'envolent vers vous et votre famille.
Belle journée !
Patricia C. des Alpes

Réponse :
Je n'ai pas trouvé la conférence sur Shamkara en question, mais je vous dis toute ma reconnaissance pour cet émouvant commentaire.
Je sais que vous vous dévouez auprès de souffrants, de vieillissants, de mourants., et que vous exprimez ainsi par votre geste, par les soins que vous donnez, votre amour du prochain. C'est beau au sens de beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3). Rien n'est plus sacré que l'amour, parce que rien mieux que l'amour n'exprime la non-dualité qui soude tout à la Vie.
Au train-train quotidien de l'aide à domicile, de la soignante, que vous êtes, sœur Patricia, répond l'effervescence de la fête spirituelle, qui, actuellement, a seulement lieu dans le cœur et dans l'âme pour ceux et celles qui en ont une. Cette fête, si elle n'est pas qu'une fête de la charité, mais si elle devient fête du changement et de la Vie, si elle s'étend, si elle est partagée par un certain nombre aujourd'hui et beaucoup demain, elle provoquera alors une contagion de Bien. Elle pourra faire naître une exaltation, une envie de faire renaître la Vie, Éden, en ce monde. Fête ! C'est bien ce que dit La Révélation d'Arès : Le pénitent n'est pas le pécheur qui... se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête (30/11). Aujourd'hui votre débordante foi arrive à gêner, par sa luxuriance, quelques uns d'entre nous, mais comment nier qu'elle est une fête ?!

31jan16 171C110
Je me souviens lors de votre enseignement à Paris 1996-1998 [à l'Espace des Peupliers], le jour où vous disiez : "Dieu est partout, Il est dans la pierre, la nourriture, etc". Ce qui me renvoie au verset : Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche. (Rév d'Arès 1/11), ainsi qu’au verset : J'ai. Je suis. Les soleils tournent dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille Mains. Ton oeil (se) tend, (il) bute. Le Bon descend, il est bas; il va (à) droite, il est (à) droite, (quand) Je (le lui) dis. Je descends, Je suis (en-)haut; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je suis l')Étalé. (ii/1-4).
Dieu Créateur Père de Tout, qui est la Vie absolue, l’infiniment grand et l’infiniment petit, le jour, la nuit, la pluie, la grêle, les astres, le firmament, les planètes, le minéral, l’animal, le végétal, le céleste, l’aquatique, les anges, l'Oasis, la Vie Éternelle.
Souvent, je nous compare, nous qui sommes des Adam déchus, comme étant quelques pièces du puzzle du Père de l’Univers, l’Être Unique c'est fondu dans l’homme pensant en créant Adam, faisant de lui un Christ, un Dieu (Genèse 1/26, Rév Arès 2/13, chap vii), lequel pouvant s’engendrer lui-même en une autre vie infinie. C’est assez dire le pouvoir créateur dont chacun de nous dispose en puissance (Rév Arès 17/8). Mais Adam a choisi le système du péché (Rév Arès 2/1-5). Le mal a éclaté, a tout disloqué en milliards d’atomes Adame sur ce magnifique vaisseaux céleste qu’est notre planète bleu: "la Terre" et la seule façon de reconstituer, si je puis dire l’Un, L’Indonnable Donné dans Son Tout  toutes les pièces du puzzle pour rejoindre la Flotte du Roi (Rév d'Arès Veillées 17 et 18). Ce sont la Parole du Père que nous prononçons pour L'accomplir, c’est Le laisser parler par nos lèvres et rayonner en nous et autour de nous (Rév Arès 35/6, ii/21), c’est suivre avec intelligence du cœur les enseignements des prophètes, la pénitence, la moisson et les âmes en synergies entre nous avec Lui, le monde visible et invisible afin de ne faire qu’Un avec Lui, la non-dualité absolue, faire survenir le Jour de la résurrection (Rév Arès 31/8-13).  Pour que nous redevenions Lui, je + Je = Christ,
pour en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour
comme l'argent s'allie à l'or
pour former un miroir, qui serait
plus éblouissant que mille soleils (Rév Arès 2/13-14).

Depuis des années, je me pose des questions concernant la création du Jardin d’Éden et ce qu’il était, ce qu’il pourrait-être et ce qu’il est devenu avec le péché d’Adam et particulièrement aux versets : Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. (Genèse 1/29-30).
On peut aussi citer :: Le loup et l'agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte (Isaïe 65/25).
Ainsi que : Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. (Isaïe 11/6-9).
Ainsi que : L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine.(Rév d'Arès xix/22).
Et aussi: (Car) on ne se nourrira pas que de pain, mais aussi de toute Parole Qui sort de la Bouche de Dieu (Deutéronome 8/3, Matthieu 4/4).
Je me trompe peut être, c'est ma réflexion, mon imagination de ce que pouvait être Éden, état de non-dualité absolue au temps d'Adam que nous sommes appelées à redevenir se nourrissant de fruits ou d’herbes ainsi que toutes vie sur terre et que par essence spirituelle, tout de la création sera en harmonie infinie et éternelle avec le Tout Autre.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Je ne me pose aucune question concernant Éden. Je ne crois pas que les mots dont nous disposons pas plus que les comparaison que nous pouvons faire nous permettent d'avoir une idée de ce que fut et sera Éden.
Je sais seulement que ce sera un séjour de bonheur et cela seul me suffit.
En attendant,  je m'efforce d'être aussi bon pénitent que possible.
"L'Histoire des hommes n'est pas le lieu de la félicité, les périodes de bonheur n'y sont que des pages blanches," disait Georg Hegel. C'était sa manière, la seule que lui permettait le langage humain, de parler de choses ineffables, indicibles.
L'Éden passé comme l'Éden à venir sont deux lieux indicibles, irracontables.
Il n'empêche que votre foi et grande et ce commentaire beau. Merci pour lui, frère Didier.

31jan16 171C111 
Dans l’entrée 171 "non- dualité", avec Sankara, prophète de l’Inde, vous nous emmenez loin, très loin dans la connaissance de notre être et dans la connaissance du monde et de l’Univers, bien plus que les scientifiques pourront connaitre et découvrir. Nous pouvons un peu mieux comprendre d’ou nous venons et ou nous allons après la vie terrestre.
Vous nous en avez parlé un peu dans l’article "La Pommeraie", que vous avez écrit en 1989.
Le monde de Dieu, celui que nous avons choisi de retrouver [en partiquant] le bien pour le bien en étant pénitents et moissonneurs.
Entrée 65 : Expliquer ou prouver Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien. Le petit reste de pénitents qui moissonnent d'autres pénitents ne peut mieux remplir sa mission qu'en testant chez les hommes leur intérêt pour le Bien. La conscience de Dieu viendra ensuite et la connaissance de Dieu plus tard encore
Pour comprendre vos réponses à nos frères : Antoine, 171C5, Magali 171C77 et Patrick 171C26 et 171C78, entre autre réponses que vous faites dans cette page de commentaires, j’ai besoin de lire, et relire, réfléchir pour comprendre un peu ce que vous nous transmettez.
Cet Univers est si grandiose, si beau, magnifique, si près de nous que nous pouvons le faire revivre en nous, en retrouvant notre nature divine d’image et ressemblance, d’être un en soi (Rév.d’Arès xxiv/1), la non-dualité est encore loin d’être atteinte.
C’est bouleversant. Je savais que c’était énorme ce que je pressentais en lisant la Parole d’Arès, mais sans votre enseignement on ne comprend qu’un peu Le Livre et, comme vous l’avez dit à Tours, nous n’aurons pas tout compris jusqu’à la fin de notre vie ici-bas.
Puissiez-vous être encore longtemps avec nous.
En attendant patiemment ce temps, nous avons beaucoup de travail ici et maintenant à inviter le monde à changer (Rév.d’Arès 28/7). Je vous remercie de nous faire partager un peu de ce que le Père bien aimé vous a fait connaître et qu’au Jour de Dieu nous connaîtrons peut-être si nous réussissons.
Jean-Pierre me dit ce qu’il comprend  : le corps, l’esprit et l’âme [Rév d'Arès ,17/7] ont des nature tellement différentes qu’il nous est extrêmement difficile d'imaginer les trois réunis ensemble. Pourtant c’est bel et bien réel, on s’aperçoit tous les jours les effets de l’un sur les autres et réciproquement, bien que l’on soit incapable de l’expliquer.
Comme vous écrivez dans votre réponse à Antoine :
"On touche ici à l'apex de l'Union (le Père et ses unis, Rév d'Arès xiv/19) entre le Père et l'Enfant que chacun de nous est. Mais quand on aborde ce niveau, gare à la mystique, dans laquelle il ne faut pas tomber, car elle est une désincarnation vivante, alors que nous devons honorer à valeur égale la chair, l'esprit et l'âme (17/7) qui font l'homme."
Simone Le S. du Limousin (bientôt en Touraine)

Réponse :
Grand merci pour ce commentaire, ma sœur Simone. J'ai été très heureux de vous rencontrer à Tours le 16 janvier. Je suis heureux que vous ralliiez cette mission.
Les pécheurs ne sont plus que des êtres dont les vies dépendantes et très incomplètes sont toute faites d'agitation, d'inquiétude, de va-et-vient, d'avidité, d'angoisse, de peur ; que peuvent-ils comprendre à la non-dualité qui est très bien représentée par l'union de la chair, de l'esprit et de l'âme ?
L'humanité moderne ne peut plus s'élever à la hauteur des principes immaculés de la Vie spirituelle. De là vient qu'ils ne comprennent pas la nécessité de la pénitence. De là la grande difficulté et donc la grande nécessité de notre mission pour trouver les rares qui comprennent encore cette nécessité. Le Bien pour le Bien paraît une abstraction pour la masse des péquins rencontrés dans la rue. Combien, de ce fait, le Père est reconnaissant à tous nos missionnaires d'être des missionnaires.
Je suis heureux que vous veniez donner un coup de main à nos frères et sœurs de Tours en revenant habiter en Touraine.

03fev16 171C112
Bonjour frère Michel,
Je me permets de vous transmettre l'URL du site officiel de la "maison de l'Un :
house-of-one/en/idea
Vous en aviez peut-être déjà entendu parler.
C'est un pasteur protestant qui est, apparemment, à l'origine de cette idée et non un prêtre catholique, comme le laissait entendre mon message d'hier [?]. J'aurais tendance à voir un progrès dans ce projet qui semble prôner l'unité entre les croyants.
Françoise L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Non, je n'avais jamais entendu parler de cette initiative d'un pasteur anglican : house-of-one/en/idea
C'est une bonne initiative. Elle souligne par son titre que toute maison de prière, juive, chrétienne ou musulmane, est la Maison de l'Un, et elle s'engage dans la construction physique d'un tel sanctuaire.
Je n'ai pas reçu votre "message d'hier".
Merci, ma sœur Françoise, pour cette information, mais nous Pèlerins d'Arès nous trouvons au-delà de cette initiative ou plutôt nous l'avons déjà réalisée physiquement, puisqu'au Pèlerinage d'Arès peuvent venir prier ou simplement méditer non seulement des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, mais tous les humains, athées compris, qui reconnaissent qu'il existe en dehors du monde visible une Force qui est une Force d'Unité.

03fev16 171C113
Je sors d'une période difficile au cours de laquelle j'avais du mal à penser, à faire taire le bruit en moi et rassembler mes idées dans un faisceau cohérent, pacifique et serein.
J'ai avancé malgré tout et suis parvenu à me frayer un chemin dans le taillis des herbes hautes qui entravaient mon pas. J'en suis ressorti griffé, bleui, écorché par endroit. Je profite d'un moment de répit pour vous écrire ce mot.
J'ai vécu cet article beau et profond, "à revers" si je puis dire, "en creux" plus exactement, comme "en négatif" à travers le ciel assombri de mes pensées. J'ai perçu la non-dualité comme l'envers de ce monde divisé, le contraire de mes idées brouillonnes et éparpillées, l'opposé de ma vue trouble et de ma sensibilité à vif, l'au-delà de la souffrance et de l'impermanence de l'Être. La non-dualité, non comme un rêve, mais comme un espoir et une promesse, un but à atteindre, quelque chose à faire revenir ou à retrouver.
Pourquoi parler de "non-dualité" et non pas "d'unité" me suis-je demandé ? C'est un peu comme dire "non-Mal" en lieu et place de "Bien", non ?
Parce que nous ressentons "plus naturellement" cette "séparation d'avec le Tout" que la nécessité — le besoin ou l'envie — de se ressouder à Lui ?
Parce que le sentier qui nous ramène à l'unité retrouvée avec le Père, passe par une négation, un refus, une lutte qui, paradoxe, s'exercent sur la matière même qui est constitutive de cette Unité si difficile à reforger ? Quand je peine à ramener la paix en moi (ou même quand je peine à la maintenir), c'est ma chair que je violente de ma propre volonté, pour la soustraire à la paresse, au mensonge, à l'envie. C'est cette même chair qui est appelée à se tourner vers et se fondre dans la Lumière. Je ne peux pas être Un dans le moment de cette lutte, car tout combat divise, départage et donc lutte aussi contre l'unité en moi. Et pourtant c'est cette lutte que j'engage en moi même qui me ramène à l'Un, au Père. C'est cette lutte qui provoquera Sa Présence quand par la lutte j'aurai vaincu : Mon Salut est au bout de la pénitence" (Rév. d'Arès 30/10), Je [le Père] mets mon bras au bout du bras d'homme" (xxx/6).
Je suis bel et bien "duel" comme vous l'écrivez. A la fois deux et face à face entre ombre et lumière, entre bruit et Parole, entre matière pensante et vie spirituelle, mais une particule duelle qui se meut comme elle peut dans un univers tout entier dont "le règne est celui de la non-dualité", univers auquel elle se sent reliée et auquel elle a pleinement conscience de participer.
Je crains d'avoir été confus. Pardonnez-moi.
Relisant mon commentaire, je retombe sur ma question : "Pourquoi parler de "non-dualité" et non pas "d'unité" et je reprends le fil de ma réflexion.
"La non-dualité" n'est peut-être pas tout à fait "l'unité" comme le non-Mal n'est pas la même chose que le Bien me dis-je. Vu sous cet angle la non-dualité m'apparait comme une antichambre de cette Unité à retrouver pleinement, comme l'état actuel dans lequel est plongé l'univers à cause de la non-participation active et volontaire de l'homme à l'Univers Uni. C'est la possibilité latente de l'Unité Active et plénière qui demeure en chacun de nous comme une Promesse, malgré notre dualité. Notre dualité a entrainé l'Univers sur lequel Dieu est étalé, dans une attente et une souffrance. Il n'y a pas de séparation entre nous et l'Univers, entre nous et Dieu, entre nous et les autres au fond. Nous sommes duels mais restons reliés à ce Tout et nous souffrons, enfermés en nous mêmes, de ne pas avoir rendu ces liens conscients et actifs, créateurs si je puis dire, créateurs de Bien, cela va sans dire.
Quand nous aurons ressaisi le bras de Dieu, mis nos pas dans Ses Pas (32/3), quand nous aurons abattu les murs qui nous séparent, quand nous aurons achevé de renouer avec l'Univers entier, il criera sa liesse, il tremblera de plaisir (Rév. d'Arès 31/9). Et nous pourrons reprendre notre course éternelle dans l'infini. À ce moment là peut-être, parlera t-on "d'Unité".
Éric D. d'Ile de France

Réponse :
"Je crains d'avoir été confus. Pardonnez-moi !" dites-vous, frère Éric. Mais non, mon frère. Lequel ou laquelle d'entre nous ne passe pas, par moments, par ces déchirements, que vous vivez par moments ? Si de telles questions m'ont moi-même fendu en deux, fait osciller entre duel et non-duel, surtout les premières années de l'ère arésienne, et si elles ont fendu et fait osciller beaucoup d'etre nous, pourquoi pas vous ?
Quand l'humain moderne sort de sa banalité — celle qu'ont tellement peur de quitter les gens auxquels parlent nos missionnaires — soucieuse, mais tranquille, sortie de soi qui est rare, il s'élève et se brise et cette brisure revient des années durant. J'ai connu cela, mon frère Éric, et il m'est arrivé de regretter de ne pas être un chat, un phacochère, un colibri, qui vivent sans préoccupations métaphysiques, ces brisants sur quoi se brisent les vagues de nos états d'âme. Mais voilà ! Nous sommes des hommes et, complication ! des hommes avec une âme. Retrouver en soi l'image et ressemblance du Père n'est pas rien. Mais quelle magnifique aventure !

03fev16 171C114
La non-dualité est une aide considérable et une des réalisation par la pénitence qui changera le monde.
Le partage de mon expérience de la non-dualité n'est pas que conceptuel. Elle peut se vivre dans le relatif à quelque niveau de conscience qui l'on puisse se trouver. Elle devient alors une merveilleuse porte de la connaissance de soi qui ouvre sur une méditation naturelle avec la régénération qu'elle engendre à plusieurs niveaux de l'être.
C'est aussi une mutation libératrice de la dualité penseur/pensée ou observateur/observé. Le penseur ou l'observateur réalisant qu'il est la pensée ou ce qu'il observe comme étant séparé de lui même, il vit le paradoxe d'une sorte d'immobilité dynamique et se transforme en une pure observation. Cette mutation ouvre ainsi sur le mouvement rapide et changeant de la vie laissant émerger l'intelligence vivante du cœur génératrice de joie. Elle rend heureux car elle libère du même coup des "effluves" et lourdeur de l'expérience passée. Elle peut s'exprimer ainsi comme une pure attention dans laquelle il entre une perception, s'ouvrant sans discrimination au mouvement de toutes choses nouvelles et rend le regard neuf sur le quotidien, sans pour autant perdre la mémoire et l'expérience de vue. Elle ne vient simplement plus des impressions qu'elle avait laissé dans la conscience. Le sens de l'intérieur et de l’extérieur même disparait. Elle est ainsi la libération naturelle du préjugé. C'est une qualité qui peut aussi s'étendre sans le rechercher non seulement à des expansions de consciences, l'espace s'élargissant et s'ouvrant comme sur lui même, mais à des modes de perception tout autre qui abolissent aussi la notion de temps et de distance.
Cette pure perception est aussi capable de s' identifier à tous les courant d'expression tout en restant pure et libre d'eux. Elle libère aussi l'esprit dés le départ du conflit intérieur engendré par la souffrance liée au sens du devenir. Elle donne la paix, ouvre le cœur, le révèle et le guérit au contact même du monde dont nous sommes.L'amour peut en naître ou en être la clef, parce que" rien mieux que l'amour n'exprime la non-dualité qui soude tout à la vie" qui ouvrira des perspective d'évolution toujours plus grande jusqu'à Son Jour et même après.
Guy I. de l'Hérault

L'amour est sacré

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire.
Vous écrivez avec talent et le talent est une lumière qui aide le lecteur à comprendre ce qui, pour le commun des mortels, est incompréhensible, parce qu'il ne comprend que le blabla du rap et parce qu'il se fiche complètement de la question de la non-dualité. Le rap reprend le discours humain de la rue ou style boîte de nuit, cette façon de penser et de parler qui est, disait Flaubert, "comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies pour faire danser les ours, quand on voudrait atteindre les étoiles." Vous, frère Guy, vous arriveriez à attendrir les étoiles. Mais combien d'humains de rencontre ont encore cette sensibilité ? Presque aucun.

03fev16 171C115
Votre entrée 171, "non-dualité", et des événements récents m'ont amenée à réfléchir à l'amour fraternel. L'article "Amour" dans "Le Pèlerin d'Arès, 1993-1996" (pp.460-516) m'a appris à distinguer trois formes d'amour chez l'humain : l'amour évangélique ou fraternel, l'amour romantique et l'amour parental/filial. J'ai l'impression que, dans ma dualité actuelle, l'amour que je vis avec mes frères humains est toujours duel et que mon amour fraternel, souvent défaillant, est comme soutenu par les autres formes d'amour. Avec mon époux, l'amour romantique et l'amour fraternel se compensent mutuellement quand l'un des deux peine un peu et c'est ainsi que mon amour pour cet homme se renforce et me fait grandir. Avec mes parents et mes frères et sœurs de sang, c'est l'amour filial qui s'associe à l'amour évangélique. Dans mes relations amicales et professionnelles, mon amour fraternel défectueux peut se trouver compensé par tous nos codes sociaux, culturels et nos affinités.
Il reste un lien que je découvre peu à peu : mon amour pour mes frères et sœurs de l'assemblée. Là, tout est différent ! Nous ne sommes pas réunis par nos affinités (en tout cas, notre vocation n'est pas de les cultiver comme le feraient des adhérents à un club de Scrabble). Entre nous, pas plus d'amour romantique que d'amour parental (sauf cas précis). Et nous sommes en plus appelés à nous déculturer, à nous débarrasser de toutes ces stratégies de communication qui frôlent si souvent le mensonge. Il ne reste en gros que l'amour fraternel entre nous.
Vous avez dit, je crois : "La fraternité se vit dans l'action." Alors, c'est bien en étant un ouvrier qui agit au coude à coude avec les autres ouvriers, dans la pénitence et à la moisson, que je fais grandir mon amour fraternel et peux montrer cette voie au monde, la voie d'un amour fort, non-duel. Là est, je pense, la vocation de l'assemblée que le Père nous demande de créer selon votre enseignement !
Marie A. du Rhône

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, ma sœur Marie, car il est vrai que la question de l'amour nous ramène à la question de la non-dualité.
L'amour sentimental que sont l'amour romantique et l'amour parental, filial, familial, nous porte assez facilement à reconnaître l'absence de dualité entre les êtres qui s'aiment. Il se fait une sorte de fusion, qui est naturelle entre les parents et les enfants, les frères et les sœurs de sang, et qui est passionnelle concernant l'époux ou l'épouse. Avec mon épouse Christiane nous vivons dans une parfaite non-dualité. Christiane m'a toujours dit: "Je souhaite de mourir la première, parce que je ne supporterais pas de vous voir mourir ; j'aurais l'impression affreuse qu'on m'arrache les bras, les jambes, le cœur." Je pense, ma sœur Marie, que c'est la même chose avec votre époux.
Mais l'amour de devoir qu'est l'amour évangélique peut soulever certaines questions. Si j'aime mon prochain par devoir, comment puis-je me sentir autrement que duel vis-à-vis de lui ? Eh bien, je réponds qu'il est possible d'être non-duels vis-à-vis du prochain et que c'est même dans cet état de non-dualité qu'on peut mesurer la force de l'amour évangélique, même s'il est délibéré et non spontané. Si j'arrive à me sentir la chair de la chair de l'autre, l'esprit de l'esprit de l'autre, si j'arrive à souffrir quand il souffre et à me réjouir quand il se réjouit, alors je suis en état de non-dualité avec mon prochain, avec le monde des hommes. C'est la grande leçon que nous ont donné des hommes aimants comme François d'Assise ou des aimants similaires, des jars (Rév d'Arès xxxvi/3).

03fev16 171C116 
"L'Homme superlumineux"
Je n'ai pas lu le livre "L'homme superlumineux" aux éditions "Sand", de Régis et Brigitte Dutheil, des physiciens, et je suis tombé dessus plus ou moins par hasard, mais la quatrième de couverture ouvre à une théorie physique d'un monde super-lumineux hors du temps coexistant, "symétrique et complémentaire" d'un monde sous-lumineux, le nôtre, qui n'est pas sans rappeler notre quête spirituelle et la non-dualité partout sous-jacente à La Révélation d'Arès. La voici :
"La structure de notre conscience et celle de l'univers : une problématique au cœur des préoccupations des physiciens d'aujourd'hui. Grâce aux nouveaux accélérateurs de particules, les physiciens arrivent à propulser des particules (les tachyons) à une vitesse proche de celle de la lumière (300 000 km par seconde). À ces vitesses extrêmes, les lois qui régissent notre univers n'ont plus cours. Le Pr Régis Dutheil a montré par ses calculs et ses travaux que la théorie de la relativité n'était pas incompatible avec celle des tachyons, à condition de considérer une double réalité, l'une sous-lumineuse, l'autre super-lumineuse. La première est celle de notre monde où le temps va du passé au futur en suivant le rythme des événements. La seconde est celle d'un univers complémentaire et symétrique au nôtre, qu'il a baptisé "espace-temps superlumineux", où la lumière peut se déplacer de 300 000 km/s à l'infini, où tout est instantané. Notre notion de temps n'existe donc plus et l'être superlumineux peut se déplacer d'un bout à l'autre de l'espace. Cet univers n'est constitué que d'informations et de conscience : toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute l'humanité. C'est une thèse qui rejoint les intuitions de certains philosophes de l'Antiquité et bouleverse les notions mêmes de naissance et de mort."
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Je ne connaissais ni ce livre ni même ses euteurs : Professeur Régis et Brigitte Dutheil, mais comment métonnerais-je que des savants rapprochent les réalités de l'Univers de la non-dualité ? La non-dualité est un fait patent dont La Révélation d'Arès donne une preuve magnifique.
Il semble bien que le refus de la non-dualité ou le scepticisme à son égard, que montrent la plupart des scientifiques modernes, tiennent seulement à ce que les scientifiques modernes considèrent que les Anciens,  les métaphysiciens indiens ou d'autres qui professent la non-dualité n'ont jamais utilisé les méthodes scientifiques qui, seules selon eux, pourraient la démontrer. Il ne vient pas à l'esprit des scientifiques que les humains disposent de moyens de connaissance autres mais aussi sûrs que les balances, compteurs, microscopes, télescopes et autres instruments et mathématiques.
Je me souviens des personnes qui me disaient, entre les années 1974 et 1982, période où les scientifiques ou rationalistes m'agressaient: "Mais pourquoi n'avez-vous pas apporté une caméra et un magnétophones pour enregistrer Jésus et Dieu que vous prétendez avoir vus et entendus ?" Je leur répondais : "Cela ne m'est jamais venu à l'idée. Dans les périodes où le Surnaturel se manifeste à vous, vous êtes tellement bouleversé que faire la preuve de ce que vous vivez n'est pas votre souci. Votre souci, c'est d'être capable d'y survivre et, je l'avoue, votre espoir que cela cesse bientôt, parce que c'est terriblement éprouvant. Mais permettez-moi d'ajouter à ma réponse ceci: Même si j'avais filmé Jésus et les Théophanies et enregistré leurs Voix, il y aurait toujours des experts pour affirmer que le film est truqué et que les Voix sont celles d'artistes."
Même chose pour la non-dualité. Vous, frère Claude, n'avez pas lu ce livre faute de temps, mais les rationalistes ne l'ont pas lu faute de vouloir y croire par avance. La lecture de la quatrième de couverture les a fait se gausser et mettre le livre au pannier.
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Signature.

Réponse :
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